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French Pages [1172] Year 1901
TRA T I
I']
D ANATOMIE HUMAINE IV PREMIER FASCICULE
\I )
TKAITK
ToMi;
-
l.
MIT
—
TomkII.
(iiriiri's
:
fascicule
I
Myologie. Den.iièmr
ToMi;lll.
—
I
fascicule
Angéiologie avec
T.")
(Capillaires.
\'cines.)
fascicule
Système
:
nerveux.
avec
Système
:
tiiir»
.
— I' fascicule
;
Tube
'Jllti
I
fascicide
volume
8
Ir.
volume graud 6 If.
Eucé[)hale.
Moelle.
volume
I
grand
Kncépliale.
volume
I
Les 1
nerfs.
volume
IV.
grand
12
nerveux
rachidiens. figures
in-S
10
ligures
Ir.
crâniens. avec
.Nerfs
grand
in-S
12
fr.
Développement. Houclie. Pharynx. Estomac. Intestins. Deuxième rdiliuii. var l'orilice
donc parce
qu'il s'ouvre secondaireuient
buccal. Les feules l)rau(diiales, par lesquelles
il
conunu-
ni(|ue aussi avec l'extérieur, servent (liez les Vertébrés inférieurs à la respiration a(piati(|ue et persistent toute la vie. Chez les Vertébrés supérieurs, (-Iles se transl'ormeiil en or^>-aues adaptés à d'autres fonctions. Tandis qu'elles sont ainsi desldui-es de leur vCAo respiratoire, elles sont remplacées pbvsi(dofii(pieuient
par
un orfrane. luei'.
le
pouuu)n. qui
esl
ini
diverticub- de l'inlestin (•éjdiali(pie. Ce der-
fournissant ainsi deux aj)pareils destinés
a|)pelé intestin respiratoire.
seront
diriir('-s et
absorl)(''s
plus
à
la
respiration, niérih' d'être
sert aussi de lube d'entrée
II
l(»in
;
à cet effet
st'
il
plus anterieiu'e de productions dures, seivaul à
irarnif
aux aliments, dans
uuisticalion
la
(pii
porlion
sa
la
des alimenls.
les ilenlx.
LnUestm moyeu nViou
pr('c(''deute
el l'inlestin |)oslérieur s(»us
nom
le
(Vintestin
peuvent être
la
im-
devieiil
il
En
buccale de l'inU'stin antérieur.
déliiniliM- la fossette
à
l'extrémité
antérieure de linlcsliu.
De même.
que rouveil ure buccale
Vorifu-c buccal Jc/c'n////' est autre chose
primitive. Celle-ci, limitée par les débris de
membrane pharvngienne,
la
incorporée à la cavité du j)barynx. C'est l'enlrée de iui(|ue
la fosse
devient
(jui
bouche. Cet
par des
est
buccale ectoder-
de
l'orifice
est
orifice
la
circonscrit
ou bourgeons qui
saillies
limilenl de toutes j)arts (fig. 4).
le
Ces
saillies,
chaque
coté,
au nond)re de deux de correspondant aux
fu-
lures mâchoires supérieure et inférieure, sont les
bourgeons maxil-
«
laires supérieurs
geons maxillair(^s inférieurs entre
bourgeon
le
(;>?./•)
»
;
supéi'icMir et Tin-
une
férieur se trouve est
bour-
(///) » et les «
incisure, (|ui
l'angle buccal. L'orilice
buccal,
donc une l'orme quadrangulaire. Celte forme est bientôt ainsi limité, a
Vu;. 3.
de
— Coupe
anlcro-postcrieine et médiane
de
la tèle d'nii eiiiliiyoïi
inoiitrnnl
fiiirunililinlimi
l.apiii
cl
le
du
!)°
jour,
ilivciliciilc
liypopliysaiie.
—
in, infunilihiiliim. m. région mamillaire. —cp, iwrui cerveau postérieur (pont de Varole). p, cavité du pharynx. fh, fosse buccale, —ex, enloderme tapi.ssant
—
(lu
—
modiliée lie
])ar l'apparition
inqtaire
et
en haut
])ar
buccal; cette frontal »
d'une
et sur|)l(unbe saillie est le «
(/>/)•
sail-
médiane qui limite
"^'^
l'orifice
bourgeon
présence trans-
une
— ec, ectodcrme revêt fosse — membrane pharyngienne. — poche hypoplivsaire ou de Ralhke. — ch, corde —6c, cnnjonctif qui formera base du crâne. — j)w, pilier moyen de
forme l'ouverture buccale en
base du i-râne.
des bourgeons maxillaires inférieurs
le
(diarynx.
(pii
la
7iijjli,
Ijiiccale.
jj/t,
dor.snle.
tissii
la
figure pentagonale. Enfin, la b()U( est
complétée en bas
sur lie.
Kl,
(jue la losse
prolongeant
la
ligne médiane.
fosse buccale ue varie pas ukmiis
la
n-,.;\,.,.
,.ff,.|,
(|iie
cidle
d(>
de
l'orifice
la
que subit la léle. il arrive buccale gagne de plus en plus en hauteur et en i)r(d'ondeur en se à
cale se trouve
I.-,
f,-,ce
iV.diiil,.
;•,
,.,„,,.|,„,.,.
I;,
inférieure de ,,;,,•
face Milerne des b..uig.'(Mis
I,.
la
;i
a,j^r|,.
b;,se
(Ii-nit
du crâne.
dével..|.pem(>nt de
ma xill.iires
IMiis
fard,
deux lames
supéri(>urs, les
cpii
la
caviié buc-
])artent
lames palatinesi\
rigeant liori/.outalc.Meiif de dehors eu d.'daiis, elles vont ;au-devant l"'-'i'lre
lie
soudure
la
La forme de bon.
])ar la
et linisM-id
son hon/unfale.
par
s.-
sou(in |Mistri'iiMir.
anale
iléli-
canal se tronçonne ensuite et
les
repli périiiéal iiiii\eii.
su., siiuis iii-u-géiiilal.
If/.
nom
et
.Miiuldii (l'à^c tlinV-rent
(II-
iiki, iiiiiiiliiaiie
peu.
]»en à
diverticule allanloïdieii devieiil,
du moins dans sa porlion Miisine de commun aux Noies
l'excavation cloa
;>!',
iFrnnchi.'iiix ri IViili-^
pédiculi- vcnir.il.
FiG. 8.
—
—
r,
ln'îincliinlo.-;
ru. VL>>iciilc nmliilicilc
l'-inluydii
liiiiii.iin
de
ciTM'.'iii
2
iiiiii.
ilr
[inilil
llis). .'inti'i'iiMir.
eh. clidrinri :i\rc ses
:t
somniuc), vu
(3'
]()\\ii-
8.
de
lini,:;
—
V.
lliliM
vi'siciil
villiisilc's.
scin.-iiiic) (iiivcrl
(:i'
nvaiil
cii
r.r.ipivs llis). III,
ni:ixill;iin' r;iipûrieiir.
sicme, la
i|iialriéiiie el
—
»;/.r,
iii.-ixill.iirc
rliiale.
inl'ôriciir
(1"
jii'c).
— Inj,
;nr liynïdiiMi
cinqnic'nic aies branchiaux (le dernier nidimentaire).
«érie des sillcin» hi'ancliiaiix externes,
du côté droit
— iùilre
(>'' jirr).
les arcs
celle des sillons brancliiaiix internes.
— Le pharynx ]th se pndunge par l'œsophage oo,
jjuis
par l'estomac
—
du
In''. /s
en (U'ganes spéciaux.
fentes et des arcs hraïKdiiaux doit
Le premier, apj)elé
taire. la
à
vésicule
eiubi-vons des N'crh'hrcs supé-
les
lloninie (pialre arcs développés, et
1
la
cxcniplc, va nous pcrMielli'(> encore de prendre sur
métamorj)liose de certaines
le fait la
Icllcs
:
sont des hi-andiics IrausIui-MK-es. 1/oxa-
l'ceil. elc.. (|ui
ineu de révolution des lentes hranchiales che/ rieurs, des
.9
i,
ut. fil/aire
(lig.
accessoirement
lioire;
devient essentiellement
iii.r),
!),
occu|)ei'.
riidimen-
cin(|uièiiie are
de Mcrkcl qui sert de support et
j)lutùt le (•(U'illaf/f
de rouie; en outre,
mainlenant nous
un
fournit
il
inarlcau
le
et l'cn-
émet un prolongement ou bourgeon maxil-
il
laire supérieui- (|ui devient la inàr/ioirc KU/x'j-ii'urc (lu). Ainsi l'arc maxillaire
(Vov.
s'ossifie pres([U(> (mi totalité
Le deuxième
arc
totalité,
aux
petites cornes
|)harvngien,
I''',
p.
et suiv.).
.{'.)l
fn/oïdii-n (fig.
de Fos hyoïde (Voy.
:
t.
P^
du
p. 31)2);
côté interne ou
fournit ïrirr ptihitn-ylitxxc^ ou j)ilh'rs (intérieur.^
il
demeurent mous
et
cavité buccale et
du pharvnx.
Le
t.
îl, A//)donne essentiellement du tégument, Vtijiporci/ hyoïdien, c'est-à-dire cette chaîne, osseuse en ou osseuse et ligamenteuse, qui relie les apophyses stvioïdes du tempo-
coté du
ral
nommé
arc,
ne
dont on
s'ossifient pas, et
comme
arc est considéré généralement
troisièm(>
du
chez l'adullc
fait
la
corjjs de l'os
hyoïde
trième paire d'arcs, tution du larynx,
Là ne
comme
quatrième
et
ai'cs
le
la
former
Au
les
planc/ier de la rarifé liurrale
})remier
et
deuxième
constitue
en TUie
ou eor//s de
la jiointe
(fig.
!l,
arcs, le plancdier de la
cavité pharvngo-buccale
organe qui plonge dans
saillie
lanyue,
la
T, ])l)).
bouche
ligne médiane, pour |)oliil
se scndèxc
toute
c'(>st-à-dire
proprement
où
se croisent
du côté de
impar la
dite (fig.
|)aire (droite (d
porti(jn
pharvngienne de
définiti\('ment
ébaucbes
la
jiai'
sillon
la
En
a\('c
|iliarviigien la
furruhi
l'enle.
(|iii
se
la
(fig.
*.),
Il-V,
///).
constituera rél)auche
\'
lingual
(lig.
d(î
la
La langue se constituera et
anlérieui'c axcc les
".I.
la
ligne de
néanmoins sous forme
les aiiti'es denieiii'ei a le
ligne
\').
dont
le
sommet
est
j'orauien r;eruiu.
\i'
arrière de réhaiiche de
^irricre.
d'une
organe
ligure d'un V,
occupé par un trou.
|)ace
(jui
coalescence de l'ébauclic inq)aii'e
première
la
avant
cet
ime |)roémiiience
En
V, jd).
racine ou Ija^e de hi Imi/pd'. c'est-à-dire
la
postérieures |»réalal)lemeiit soudées entre elles;
paii'cs et
démai'caiion de
d'un
clia(|ue côté
gau(die) de
la
qui
(li),
partie de cet !l,
arrière de ce tubercule, les (b'uxième et troisième arcs fusionnés près de
médiane formeront de
consti-
la
cours du déveloj)-
appelée tldjerniluui
cavité buccale
la
celle
qua-
à la
de chaque côté se soudent
avec leurs congénères du côté opposé et ensemble sur \e
Quant
thyroïde.
deuxième, troisième
les
os.
des cartilages enli'ant dans
elle constituerait l'un
le caiiilar/e
borne pas l'emploi des arcs branchiaux. Dans
se
pement,
même
des grandes cornes de ce
et
la
l'ébauidie des pHh>r>
, si
elles
y
participent. La prescpie totalité de l'organe pro\ient d'une autre formation (pie I
on
j)eut o|»|»oser
ilianc LeIle-ci
aux précédenti^s sous
liait
d'un hoiirgeon du
jonction de> deuxième
et
du luhcrruhini imiinr
diiipiel
JH.
lig.
hiiii).
|-elié
au
de la
la
dérixc
la
nom (Vrhnw/ic
iln
en
|iliaryiix.
un
|iliaiyiix (pie jiar
iiièine
t
/ii/rdïilicnnc
hranchiaiix, immédiatement eu
pointe de
temps
|tliis
(pi'il
liactiis (''|)ithélial
langue(lig.
la
Le lioiirgeon s'enloiice de plus en
paroi \ciilrale
plus en
troisii'ine arcs
le
iiir-
plancher du |)harviix au ni\-eau de
se
assez
dans
*.),
gi'(~'le.
Il
IV, /'/,el
111,
ré|)aisseiir
|)é(liciilise
el
la
arrii'-re
n'est
de
la
|)liis
descend ainsi de
par un moiivemeiit de translation purement jtassiLipii i('siille déllexioii de la tête de remhryon et de rallougemeiil jiar consi'-ipieni de jtliis
has,
régKdi cei'vicale.
Dans
la règle, le
nȕde au |)liaiyiix disparail, |)lanlalion
du
|ié(liciile
persiste coiniiie
de
la
Iraclus é|Hlliélial
(pii
glande sur
une dépi'ession
la
[ilacée eiilre
paroi de le
la
liiherciile
lusjonnée des deiixii'me et troisième aies, (pie Ton plus lard sur le dos de la langue, enire la jtoiiite et
Le
is(»l(''.
cavité
impair
lidiivcra la
glande thv-
relie la
l'org/iue se ti-ouve désoj-mais
el
lieu
d'im-
|diarvngienne el
la
portion
par consi'(pient
hase, au
s(
net du
V
AI'l'AlîKIL lini;ii;il:
ITI.MoNAIRE.
imiis ciinn.nssons doiic iiiaiiilciiaiil
13
la sii; iiili( alioii
dr celle
(|(>|ii'('ssi(in,
que nous avons appelre déjà furcdiien cœruin. I.c pédiciik' pcul cxccplidiiiicllcnient persister, soit dans sa porlion proxiniale. voisine de la laiii^iic (condnil lingual), soit dans sa parllc dlslalc unie à la ,i:lande llivroïde (condnil llivroï(lien).
Le bourgeon
lliyroïdien,
dn temps
Pour former rales,
glande
la
qui se présente
(jn'il
(tig.
en
vésicnle é|)itliéliale j)iriforme, s'nnit
des lobes de l'ébanidie médiane, dans lequid
lohcs
{\\h\\
Kl).
des éUandies (hvroïdieiines laté-
llivroïde, chacnni'
comme une
s'isole, se divise
médian
latéraux, reliés cependant par un Ist/iuic
elle s'eidonee,
rnn
;i
aeeonqiagnée
|)ar
la
glandule thyroïdienne. L'ébauche thyroïdienne laléiale disparait ensnile, sans
Ton puisse décider catégoriquement
(|ue
avant de
elle a piis iN'ellenient j)art
si
disparaître à la formation de la nuisse du lissn thyroïdien. Ce tissu prend du
Chacun des lobes de la thyroïde bourémet des prolongements épithéliaux sinueux. Ceux-ci s'anastomosent vraisemblablement entre eux pour constituer un réseau de cordons épithéliaux, dans les mailles duquel paraissent des caijillaires sanguins offrant une disposition également réticulée. Les cordons épithéliaux, d'abord pleins, se creusent reste naissance de la facjou suivante.
geonne
et
ensuite d'une lumière. ainsi
Çà
lumière se dilate;
et là la
pnmnent naissance des
les
cordons s'étranglent,
et
vésicules t/tyroïdienncs, caractérislicjues dn tissu
thyroïdien, indépendantes les unes des autres.
Appareil pulmonaire. médiane de
la
glande
prend naissance sur
la
—
L"appareil pulmonaire
thyroïde,
un
est,
comme
l'ébauche
diverticule de l'intestin antérieur, qui
paroi ventrale de celui-ci en
arrière de
llivroïde
la
médiane. Il
j)lus
se
forme, aux dépens
tard
di'
cette partie de l'intestin antérieur (]ui
pharvnx, une gouttière
le
j)lus
profonde
et
atténuée au contraire en avant. La gouttière pulmonaire
procédant d'arrière en avant (de
la
tère
ensuite
le
13,
tube Intestinal, mais dont
en avant
d'arrière
et
la
sur
s'obli-
ne persiste qu'à l'extrémité anlérit'ure le
tuhc
le
/niliiinri'ste
de
/i/ifii'i/nr
et
ce (pii
[pli, oe).
Le tube puhiionaire
poumons
prend nais-
conununication
p).
Vœsop/tage
et fig. 13, ]>)
cette séparation
communique d'abord
qui
Le diverticule figure alors un tube aveugle, nuire ou cul-de-sac aérien, appendu à l'intestin antérieur; ce dernier, après le départ du tube |)ulmouaii'e, deviendra (fig.
Il
cjueue vers la tète). Ainsi
sance un diverticule saccilorme du pharynx, toute sa longueur avec
(iig.
du pharynx,
se sépare ensuite, par des bourrelets latéraux,
deviendra
plus large en arrière,
pous.se
droit et f/auc/ie
ensuitedeux c.ecums,
(fig.
M,
D,
p\
ji
;
fig.
rée impaire deviendra le lari/n r et la Iradiéc
(|iii
12,
sont réhauche des deux
yy, /i).
La por'ion demeii
i^lr).
Le larynx et la tiaehée résultent de l'allongement intercalai ii' de la ixulioii impaire de réhauche pulmonaire, ainsi que de la persistance de l'orifice par lequel cette ébauche s'ouvre dans le pharynx. Nous connaissons déjà (Voy. 1».
10) la plupart di's Inniiations
tion
du larvnx
:
la
farcula,
embryonnaires
l'oriiice
(|iii
laryngien;
la
entrent dans
la
des replis ary-épiglotti([ues, des cartilages aryténoïdes aux dé|)eiis de a déjà été
examinée;
\r
cnrlilat/e
t/ii/ri/id'-
constitu-
[iroduclion de l"é|»iglolle.
Aw larynx dérive
la
l'iiiciila
prolialileiiienl
[/•tti^NAyr.]
de
ItKVKUiPPEMEM HT
14
pain* il'ai^s Itranchiaux
(iiiatriéiiu'
la
aux
ioriiuT
tl('-pons
période,
rameaux terminaux
développement du poumon
le
acineuse vraie raisin.
bilurcaliou
la
Itioiiclics et
dos deux pou-
Dans une
{)reuiièr('
se rciillcul eu Nrsiciilcs;
se fait d'ahord à la
l'enscMnhle de la ramification ayant
».
une autre,
celte période s'en ajoute
.V
de
rrsullciil
des
le rudiiiuMit
se ramifient et pous.sent des divertieules creux. (|ui se ramifient à
leur tour; les extrémités des
mot.
sont
((tuipdrfenl de la fa(;on suivante.
circt ils se
ci'l
ils
caiiH'ii/i' rriniith'.W |)ai'ai[ se
deux caTUins pulnionaiivs, qui
iuijiairc priniifivc,
réliauchc
mons. A
au
iniaiil
(rrlénieiits étrangers à Tapparoil ])ran(liial.
J)"aulro part. los (lo
;
DIGESTIF.
Tllî!-:
manière
d'iuie
grappe de
figure d'une
la
du diA
caracti'risiiipie
en un
glande
«
('li>|i|(enient
ce \,'\ I
('
C
\
l'Ki.
11.
l'i.i.
—
II.
I'k;.
transversales
iJii.iUo cdnijes
rébaiiclic
\
.
— oe.
deux
le.-;
œsopli.ifri*
(|iii
lui fait suite.
tulies |iulninnaires.
Fkj. 12.
—
— a.
—
//,
partie iMipain' de
frontale de j'appareil
(;(Mi|)e
de Lapin de ;>/i,
pharynx.
—
—
/c. trachée.
el pariétal île la |)levr.'.
—
hj), hji,
;y,
p,
1
,i|iiiai-i'il
puliimiiairt' (larynx et Iracliôo).
a, anrti'^.
tuhe.-;
pulmonaire.^.
|piilm(in;iire
die/,
un
einltixdii
12 idiirs.
— iiL pi,
cavités pleurales.
— /V.
f/i.
l'eiiiUets viscéral
hourgeon.s uu éniinences pulmonaires, logeant les tubes pulmonaires.
—
a, a.
aortes.
dti
pcjuinon. dans
la(|iielle la
disposition eu rappiul axci'
Dans lifire.
glande acineuse j)ulm()naire
la
priniili\('
première période, chacpiecrecum pidmonaire se dilate
la
tandis (pie sa portion initiale
des deux
liri)iic/n'>:
prend une
fonction res])ira foire.
pn )icipa Irx.
demeure
étroite, el
forme
son extrémité
à
l'éhaiiclie
Puis l'exIfiMnilé dilah'e hoiiigcon ne
;
de l'tme
mais ce
fioiirgeonnement est asymétri(|ue, car du ca.'ctim droit naissent trois hourgeons tandis (pie
comporti'
le
c.ccum gauche n'en fournit que deux. ('Iiacun des bourgeons se
ensiiili'
male formera une
de
la
inènie façon (pie le cjeiiim
principal; sa
hriiiir/ic scronriairc, sa partie distale se
des bourgeons send)lal)les aux précédents
(lig.
une dernière
dilalal ions
nom
de
série de
e>''.s/cu/r.s
bourgeons dont
les
jiuluioiifiin's primiliri's. |,e
ainsi
I'i);e(
|i(iumon
le
riidinienl ne |ir('->enle (pie
proxi-
de suite, justpr/i
leiininales droil,
diKpiel se forment trois bourgeons, renfermera trois lobes:
dont
piu'lioti
renllera et émettra
le
poilerdiit
dans
le
l^'^baticlie
ixiiinnui gaiicbe,
deux boiiigcons, conliendra deux lobes seu-
lement. -\
!'
bii
de
la
première période,
le
|toiiiiioii
se
compose donc d'un
svst("'me
M'I'AIIKII. IM I.\1()N.\1I;K.
ramilir
liivaux rpillirlijui.x.
«le
hi-diiclics
les
(ruiio •ilaiidc acineusc
ou
inlra-utérino,
Di, A,
(lii;-.
vrsiculc ixilinoiiaii'c priiniliNC
|»ar iiiic ainpoiilc. la (•(Misliliilioii
15
coiistale
que
lv[)i'.
A
[)ai'lir
du
in^rscnlc ainsi
Il
que dès
ce
|)ai'
les
i\i'[\\
renl |)lus complèleinent les se
se
mais
'-ela
iieiil
i'jij>').
émis sépa-
uns des autres en
commun
Chacune des nouvelles
centrale.
monaires ainsi licul(^s
iils-de-sac
dcr-
aiilics,
mais demeurent coul'ondus, dans une sorte de cavité
j)édiculisant.
ouverts eu
(
pidmunaire ne
vésicule
liaque
(
lors
les
la
vie
la
primili\('s. les
non seulemeni soul scrrrcs les unes conlic encore communiquent parliellement enlre elles (lin. l'i, U. nièivs formées,
à
mums de
si.xirmc
Nrsicidcs piiliiioiiaircs
los
chaciin
Iciiiiiiirs
///).
{i'/)/)).
vésicules pul-
couvre alors de diver-
faites se
débouchant tous dans une cavité cen-
trale
commune,
(\r la
vésicule
qui n'est autre que la cavité pulmonaire primitive et que l'on
infundihulum (D,
appelle
i).
Les diverticules
creux, incomplètement séparés, que la vésicule et qui figurent des fos-
pulmonaire a poussés
sont les
l'infundibulum,
de
settes
vésicules
piilmonaires définitives ou niréolcx pubrionaires (D, ap). L'ensemble de rinCnndihnluui et des alvéoles qui s'v ouvrent,
produit de
la |;î.
i.
transformation d'une vésicule j)ulmonaire primitive, se
nom
nomme
lobule priinitif.
On donne
le
il-
de conduits alvéolaires (ca) à ces canaux
)''*' •
.
ternnnes par
([ui,
les
derniers
,
intun(lil)iila,
les
tubes bronchiques
aux(|uels
VI
lie
les
tives
pédicules
des
dernières
vésicules
primi-
lisses,
mais
pressions appelées
se
couvrent
d(^
—
poumons).
vitellin.
—
— —
de
initiale
la
—
goutpar-
y>,
ue,
—
—
œsophage.
pv, pédicule bourse terminale ou intestin
h,
postanal.
/",
foie.
al. pédicule
V. canal de Wollt".
—
de l'allantoïde.
(7i,
—
corde dorsale.
petites dé-
alvéoles pulmonaires latéraux
«
(ifaiiics Ilis).
siiiuns branciiiaux
!
partie
l,
estomac.
e,
formées; ces canaux alvéolaires ne devien-
nent pas
iiiiii:-
liuiiiaiii
terminale, déjà séparée ilu tube digestif
(futurs
infundibula sont appendus, et par conséquent
lie ''vec
tière pulniuiKiii-e (futur larynx).
les
iiilfsli-
un (Miihrvim
iiiiii.
—
Uihc
Mniilo (lu
l'ii'nyie^
internes.
représentent
—
ilii'Z
i;il
lMiL;iier
».
des
terminaux de rinfiindibulnm. Dès le quatrième mois, on observe (|iii les M'sieiiles piiliiKuialies sont ri'iinies par groupes, séparés les uns des aiilies j)ar Au tissu conioiiclil': à e.xamen extérieur du poumon, ces groupes se montrent sous rasjx'cl de lohes |)olygoalvéoles
1
naux. Ces polygones correspondent à autant d'imités |)ulmonaires. de /xntiiton^i élémentaires, indépendants les uns des autres, (pie liiule
inriiiKliliiihiiii,
|iiilriiuiiaires ilélinitives.
tissu
conjunclif cmbrNoiiiiaire (de méseuchvme),
(li-:.
;
celle
12. hjK h/i. eL
poumon
é|)illiélial
masse
(i,;.;-.
et
le
rendani iiidépcndaule du reste du cn'lome
examinerons
i
du
des premières inspi-
siiile
nous venons de
([lie
à sou tour par la cavilé générale
cavilé p'-néralc
.•
partir
vie l'irlale;
:
se ferait pro-
il
paroi de lalvéole pulmonaire.
la
—
dans une masse de
iiaire, se
ilii
la la
•
UunciSSementi
a
,
a
.
reslc sur la
(lu
i
^'''
D, liruiiche siK-ldlmlahc). /•/'/' vésicule piilmunaire primilive. ^ .jernicre formée. - hf, br lie intrali.hiilaiie. eu, eoiidiiit alvéolaire. /.
a/i. ajvér.je- |riiliniMiaires imi
i
leiniinal.
'W. tm-iirlie JdlMilairc (en
eiitoiir(''e
naissance, à
dislendeni fonsidi'raldement
."^cliciiia
•
'
i
•
"i
.
uressivemeut
sysième pulmonaire
—
r
i
pour quelques-llUS,
flyy.
veines piilnKui.iires.
i
''"•"" '^""•' ^^ f«''
mois de el
i
uc sout pas d'accord
\c>iciiie>
ies..|)iia"e.
serait soudain
endolhéliales
•
i
'
deux lulii'> vésicies pnlmnnnire. p.i-
rii,
•
,
pulmonaires de radnile. Les auteurs
—
conjonrtif [iéri|nilmon.iire.
tissii
plates, juscpi'à
très ninices (ini tapissent les vésicules i
I
se (livi.~
lard
est le
li. h-/)).
((
l)()urire(»n
)»
La porlidii de
ou la
tissu conjonclir péripiilmojiar la
un processus
(pie
c^n'ilr /tlriimlc.
mnii\ cuieiils (riiispir.ilidii
cl
nous
dans
(rexpiraliiiii
.
De
l'IlAltYXX
aulrc
niriiu' (jnc huile
j);ii'li('
du
Ces deux
séparés par
l'eiiillels.
pleural,
bron(
que
ainsi
lies,
sessen
musculaires
autour des bronches
;
avoir \u que de
la partie
antérieure
poches branchiales entodermiques
les
et l'ap-
il
Vcrsop/ta^jc,
résulte de la divi-
sion de la
nos-
réii'ion
^
^,
"^
-
"
^
teneure du pharynx
^--^
,
dont l'un
en
mesure (lue forme (Vov.
plus,
'
.
.
^^/ •
à
iïg.
"î^tf
^
cou se
le
'
/
>
'
>
î '
Il et
V
'
13, oe).
Î/Hf^'
.
cesopba-
gien. Celui-ci s'allonge
plus
^''^'
'T-.-r
est le
tube pulmonaire, l'antre le canal
_
*
^'^i^.-^.i*^ -^ 'f J-ipeiiKiit
amygdalienne.
les iliverticules
de
la
—
6,
i
1
iins^d.ilo
moib
bourgeons de
fossette amygdalienne.
(
Ikv un lœUi>^
liuiiiiiiii
1/2 l'épitliclium
—
e, ilôts
pharyngien qui revêt
épithéliaux formés par
lymphoïde
et en train de (levenimoduleslymplialiques. f, masse d'éléments lymphatiques qui s'accumulent autour des bourgeons et des îlots épithéliaux, dans toute la région amygdalienne.
—
vibratiles
rappelant ainsi
Ui
l'extrémité de ces bourgeons, en voie de transformation
1
^ LIS CeilUies ap.
—
'^
de f,
développement,
"*
"'
'
moment du
certain
i
épithé-
l'état
qui existe chez nombre de Vertébrés inférieurs. Plus tard répithélium pba-
ryngo-œsophagien cylindriques et
.se
stratifié, les cellules superficielles
ciliées,
suivant
étant soit
Outre des invaginations glandulaires de l'épithéliuin domiaut tables glandes, roilîlKli
il
KT
se produit ClIAIIl'V.
—
a()lalies, soi!
les endroits.
lieu à
de véri-
en jilusieurs points des diverticules spéciaux des-
1\'.
'2
[PIIEXAXT.]
OÈVELdlM'EMEM" DU TlliE DICESTIF.
18
ronnations variées. La pami ])ttsl(''ri('iii(> du pharynx se en iiii ixtinl correspondaiil à
ilôriwnt dos
qiiols
fossello niédian(>. qui s"enfonce
déprime en une
rapophvse basilairo de Toceipital. cl (|iie l"(iii appelle la bmirse p'iarymjicnnr. D'autre part, il se forme en deux endidils principaux des cnls-de-sac épithéliaux (lui pénètriMil dans le lissii ((injonclir sous-jacenl, dans le derme ou rjiorion de la muqueuse en un mot: celui-ci de son côté éprouve certaines modilications. Ainsi naissent des organes appelés (nmji/thdcs on /ons/Z/fs. (|ne l'on poiclinc on aniva-dale
distinirne en anu/f/dale
i)i'o|)reiiieiil dite,
la
plus inquir-
lante. et aiiiij;/(U(le p/iaryn;/i(')Uir.
Le dévelo[)iiement l'acon suivante
la
rvnx.
la
d(>
ramyn
ainsi modiliées.
le
nom
La majeure partie des
germ substance. Dans
la
il
les pai'lies
dont se compose
la
dent, savoir
:
le
tissus
dépôt
constitution de cluuiue g^. ;
les
la siirl'ace
deux oigaiies de
comiia rahie an fil).
Tar
ipiaiid
\'ii\\\-
l'oiix crliire
ce c(dlet
s'est
sac dentaire se ferme coiii|»l(''tement, contenant réhaiiche t(dale de
la
Ari'AllKII. liEXTAIl!
de
tient (IrliniliNciiu'iil isolrc
(Tahord mon,
lairo.
iiiah'icc
s;i
CALCIKICATIOX
-'•
du
caicilicalidn
[.a
2" la roniiatioii
eoinpi'cnd
brano de
Le
I
du
rétiidc
du
rui-iiiali(iii
la
rdiiclKiiiiicniciiL
cl celle
('iiiail
!!"
|)lns
lard se cal-
I/EHArCHE DENÏAIliE
\)K
dciilaiic coniprciid
_uré;^ner de
toujours au j)réaial)le par un état cliimiipie on
l'ésislanle vis-à-vis
des réactifs et analoi.me à
la cliiline
elle est
(calco^lo-
linline).
H'HL'X.WT
DKVELOPPEMENT
22
— La
Formation de rémail. iiilrinc (le
l'ace
DlC.KSTIF.
Kn
c).
|!l.
(fio-.
dT'inall a|)|)arail sur la
((Uiclic
|)rt'iniùiv
de Trinail
iiirinliiaiu'
la
Tinh
TtF
se dépo-
drlidi's d'cllo
(runc façon inoessaiile de nouvollos calollcs adaiiiantincs. L'émail ])ri)duil soit do la transfornialion. soit do la sécrôlion dos oollulos do
s(Mil iMisuilc
est
lt>
réiiiail.
posés,
iioiuhrc de prisiucs juxta-
Tolal dofiuilir d"iin iiraiid
se comiKisc. à
Il
(".liacuii
roprôsonto soit
do[coux-oi
conlralo calcirM'c cruiio col-
la parlii^
do Tôniail. soit un [produit oxsuilô do ootto ooUulo ot du ici par
lulo
la calcifica-
tion.
Formation de d"ivoii-c (|iic drltnti'
montre sur l'.l,
((i;^-.
/).
l'ois
compose
so
promiôro coucho
iiouncUcs à
{]r
l/ivoiro est
déjii.
moiiihrano
la
dû
soit à
il
s'en
interne de Iransfor-
la
des odontohiastes. Les tnl)os
dans
l'ivoire adulli^ so l'cn-moraiont,
on
Tivoire
i\v
l'ace
la
lliéorie de la transfornialion directe.
Les pi'olonoements
coucho
i)roniiôro
la
cdindio constituée,
la |)rciniri'o
la sécrétion
mation. soit à (l(int
Ac
la faco cxici'iic
l'no
qui existent
celles
l'oiMualion d(>
la
goi'iuo dcnlairo. (-otio
incessamment
iléposo
/
du
calcilication
so
'"'^
— C'ostpar
l'ivoire. la
Tomes
do
liliros
la
façon suivante.
ortes
l'acine.
LKUM.VXKNTES
majorité dos iMammil'ères l'ait,
a
radici/lnire. Le dernier, (pii existe
seul cliez rildiiiine, recouvre l'ivoire dans huile l'éleiidiie de
j;
pour
internes dn sac deiilaire et qui ne dillére en rien dos
antres cas de Inniialidii de
de cémoiil
C'est
on trifiinpiée.
l)i-
dans
iiiio
l"il. (pii ioinlieiil
dénis peeniniteiihs
ne se niontroiit (piiiiie
(Ui
la
|)lupart dos
preniicn- ilenlilnui, une
pour
l'aire
|ilaee
de ri'ni plxei' iin'n I
fois;
lellos.
lui
qui
On
sait
des Vertébrés inférieurs.
Sélaciens (Ueipiins), les dents (()nd)ent incessamment
les
sont sans cesse rem|)Iacées par des éhauches dentaires nouvelles.
el
On
dil
à-dire
d"nne dent qu'elle est
ne s'en
s'il
(liplni^nirp
dans loule
a (\v\\x (ermes. savoir
y
s'il
elle est à
///o/jo/>////.s77//y' si
|)r(tduit (|u'une
:
la
\
une dcnl de
ic
un
seul ternie, c'est-
de l'animal;
lait el
(pi'elle est
une dent de reinpla-
ceinenl: enlin qu'elle rs\ I
Homme
inih/jj/n/>((-,
fixation de ces dents.
pour
montre
nombre de
le
nom
(pii est
le /j/'rioslc
l'os et
se
la
iniupiciisc buccale.
subdi\isi''e
par des
loges indépendantes, dont(dui-
iWi/rra/c dmlnirc. Toute
la
masse
em|)risoniiée dans l'ahéole. entre
a IvrolD-ilcntat rc .\vi\nv\ sert à
la dent, et
A
cloisons
la
la fois d'or-
de moyen de lixation de l'une à
l'autre.
1.
Il
est possible
maux. des
préeé.l^' la diMililiin
ail été au moins tripliyndoute. lui effet, il ap|iarail chez lui, dans de-; ça- aiinrsans émail, que l'nu ernit pouvoir altriluier à une troisième dentition i|ni aur.iit
que l'homme
rndiiiient-; dentaire-;
de
lait.
rni:xA\T.
TUBE DKiESTlF.
1)1"
LiÉVELi)1>PEM1-:NT
24
processus odontogéMi(|iit's drcrits plus liant uo s'applitiiuMil aux dculs permanentes que pour ce qui concerne un (lé\(>loi)]HMnent déjà avancé, mais I.os
point pour les premiers stades
révolulion de
di>
dents. Les premiers déve-
c(>s
loppements des dents permanentes sont d'ailleurs dilTéivnts suivant que cellessont précédées ou non des dénis de
ci
Pour
lait.
ce qui est des dentsde reni])lacement(incisives, canines o\ préuudaires),
spécialement de leurs ors
elles-mêmes,
comme
pensait aulivfois.
Pour ce qui
non précédées des dents temporaires, la lame dentaire, (|ui s'accroît
est des molaires vraies,
l'extrémité postérieure de
elles sont l'oi'mées à
contiuuclleuicut d'avant en arrière sans contracter de connexions a\ec réj)ilhé-
lium
liuical.
ment de
la
Ainsi
j>remière grosse molaire naît sous forme d'un épaississe-
la
lame dentaire
partie terminale de la
21, m').
(fîg.
Les sacs dentaires des dents permanentes adhèrent correspondantes, dont
en dedans d'eux, à
ils
sont im prolongement;
même
du
l'intéi-ieur
cloison osseuse qui sépare
alvéole osseux. I*lus tard,
comuuni en deux
l'alvéole
ceux des dents de
à
sont placés en
ils
loges, l'ime
lait
arrière et se
il
uiu'
l'ail
pour
dent
la
tenq)oraire. l'autre pour la dent permanente, dette dei'iiière esl ainsi enl'ermée
dans où
uiu'
coque osseuse
supérieurement où
donne passage au
il
de tontes parts, sauf iuléricurement
propr(>, conq)lète passci-
elle est j)erl'orée poiu" laisser
un
existe
nerfs et les vaisseaux de
les
osseux, appelé ilcr
orilice
de l'oi-gane adamantin de
coi-don épithélial
nente, entouré par une gauie de tissu lihreiix apjx'lée ({iii
est
un prolongement du
^ 4.
—
longe peu à peu dent. soule\(''e
Unit
et
pai'oi su|)érieiire
atteindre
|)ar
et
contre
la
peu
;i
n'a
la
collet de
|)as
été
|»artie
i/ini/irn/r) (|ui
travers ces parties.
la
(|ui s'al-
(|ui
alors à presser contre
coi'i'espondante de
adhère
sid)issent en
nonpieiise gingixale.
couronne, est
pei'l'orée
ratine
la
de lalxi-ide. La couronne de
fond
du sac dentaire
m in/iirH.^c
couronne. Ce n'est
la
forme
commence
anneau autour du
sac dr'iitaire qui
le
|)ar
se
racine,
atropine conqdèle. La partie de d un
s'acci'oître,
la
(|ueuse buccale ((/cncii'c ou se lait jour peu à
de
t
poussée de
pai' la
dent perma-
i/ii/wriiaru/uiii di'Uli^,
ERUPTION DENTAIRE
denlcontiniian
la
la
et
sac dentaire.
Les dents sont d'ahord constiluées uni(|uement (|u'ensinte cpie.
le
dent,
la
('et oi'ifice
thnili^^.
(|ui
même La
une
lcnq)s
demeure le
nui-
la
ce derniei'. Elle
à
la xci'l isxiirc.
et détruile dexieni
la
la
à la
façon
|)Ortion
du
/M'ridsic nlvrolo-
ih'iilnirr. I)
ailleurs, le
mécanisme par
lecpiel
tenq)oraires, sont [xiussées au delioi's, n'est pas
encmi' iiliincinent
(Juand se
fait
le
les le
dents, et particulièrement
mécanisme de
les
dents
un mot,
(''lucidi'.
renqdacemen t des dents
dents permanentes, ou
l'éruption, en
\(iit les
et
par consécpient r('ru|dion des
cloisons osseuses
([ui
séparent
les
alvéoles des
AI'l'Al!i:il.
(lents pcniiaiieiilcs (le ccmix des dciils
dcnls de
lait
s"alr()[)lii('nt
entre autres,
çante
;
la
la
chute de
poussée de
la
la
l('iii|)(iraii'('s
par ivsorpliini de
j)araissoiit intervenir siinnltaiiénieut
dent de
25
ItKNTAini;.
dans
la
rérn|)ti()n
lait (|ni laisse
dent |»ernianeiile
se
rrsnrhci'. Li-s raciiirs des
dciilliic.
de
variantes sont d'ailleurs possibles
nmiliK
liE
SUCCESSION
:
et
laclciirs
dent j)ernianeule libre à sa
;
rempla-
elle-iiiènie.
Voiei niainlenant ei-dessous, d"aj)rès Maj^iloi. un lahleau
de l'apparition des loirKules dentaires
la
le cliaini)
IMiisiciirs
donnant
les
époques
de réru[)lion des dents. De nondireiises
uu tube digestif,
1)1':vl:i.()1'1'i-:me.m
26
AHTICI.K CINMI IK.MK
DÉVKLOPPKMl-NT DE L'I.MESTIN DIGESTIF Eo
riiilcsiiii
(le
(lt''\"('l(i]i|»tMiiriil
du corps ou
irruéralc
caviti'"
csl
(lii:('slir
(jur les
c(cl(>ni('.
si
iiiicincnl
iiil
deux
lii-
à
celui
(1(>
l;i
cire rindics paral-
doivi'iil
Iclcnicul.
—
^\.
Ou •
a
COKEOMK. SÉHEl'SES CAVITÉS DES
KVOLI
vu. dans
TI(»N r.ÉXKMAEl-: lU
louir
le
I""
de
ccl
ouvraco.
cl
on rclrouxc dans
[uc la cavilc i:cncialc de Icndirvon se dévi'lo])|)e sous
pairs et svinélriqui's. les sacs c(rlonuar
le(pi(d
(pie la pdiilliéic
mince chnson un\
lestm
c,
(indtilicale ro.
(|ue
inleslinale se lénne
les
lr;ius\('rs;i!e
endroils
oii
el
une
dexieiil
rinleslin esl
du (olé Ncniral de rinleslin
a (li>^|iarii. el
oi'i
par
loiil
si
nous
eiiliei'.
^iiile
cieloinc de\ieiil en ce< |Hiin(s
les
une
deiiN
un
lulie
i^a
inles-
imaLi'c lelle (pie celle
oiidiilicale. les dis|)(isili(iiis sonl celles (pii
|»i''dicnle.
celui-ci
/,
c('ité
Tendirvon s'isdjedu resie du Itlasidderme.
c(iu|)e
dans
de (liaipie
Iiref
de ce
ailloiii'
Idill
de
c',
de aonllière
l'élal
à
une couj)e de renihrvon mais
jilus
linal. ()n (d»lienl alors fi;.i-ui'e
par
vésicule \ileHine
la
\ilellui.
non
comniunicalion
nupienl.
en deliors
riWr de Torilice
c(iniinuni(pie
la
le
\irilr.d.
naire r se idnlinnenl
à
.\.
et
iiili'^liii.il
i,
(diacpie
l'intestin.
la
.séparé
sé|)aré
c', c',
c,
esl
la
la
:
à tr.ivers la
li.
l'intestin
île la
de
la
.sé|)arail
sacs du
ca\ili'' iiiinpie.
de
c(impl("'lement liiiiire (1.
enc(U'e
où
la
lys detix
codome comnui-
dans LnpHdle lin-
esl sus|>endii.
Ainsi
Irftis
élals
dillV'renIs
se
jn-ésenlenl
(piaiil
an codome. Le jiremier
ItKVl-LdI'l'KMKM DK
I.
IXTKSTl.X l>I(il£STIF
27
A) car;ut;''risr la ivi;i(m du p(''(li(iilc \ ilcllin. ••orrospondaiil à la parlic moyenne, non cncnir Irmiéi', de rinlcslln. Le second ((if;iire H) s'ol»sei'\c dans la partie antérieure de Tinleslin. juste au-devant de la connnunicalion
(liiiurc
Le troisième (ligure
inteslino-viti'lline.
dans toute
nière,
de lionne
reteiidiie.
(!)
en arrière de
n'alisé
est
lieiii'e
i'ei'ini'e.
de
der-
^
en une cavilé uni(pie;el
ciiiiinie
d'avant en
on comprend
(pie
(
a\
ii(''
parii'lale (pu de\ leiil
leniporairemeiil dans Imile
a\anl de se
veines se rusi(Mineiil en un
airi(''re sui'
la
IdniK'e de deux espaces enl K'remeiil
ii'iinlr (lig.
2.'{,
\
la |)aitie
r(''leii(liie i{).
.Mais
rcincK.r. les sacs |)éricardi(pies se la
riisKiii
des veines vilelllnes se
une longueur de plus en plus grande de
rétendue de
el
iin|taii'e
de
la
ces veines,
cavité péricardicpie aiig-
EtKVKLdlT'KMKNT
L'IXTKSTIX DICKSTIF
1>K
mtMite sans cesse aux dépens des deux sacs pairs cavité j)éricardi(|ue est dès lors déliiiilivemeiil
la
nous
Il
faut
maintenant nous
cavité pariétale. la j)arlie
\cnne des
linissciil
du
])arois
disparaître;
|)ar
((tiistiliiée ((]).
du cloisonnement
o((ii|)er
pai'lic \-enli'ale
la
(|iii
29
de
liori/.onlal
di'
la
celle-ci, c'est-à-dire la cavité
dorsale cor[)s, Icllc
par exemple (pie
le
(',n\ier ».
([ui doit se jeter dans le cceur, ne pourra y parvenir (pi'à travers un pont de tissu jeté siu' le codome. Or ce pont di\isera
Cette veine,
\
/
l\
I
\
cluicnne des moitiés du c(elome en deux com-
la
—
Figure scliéuiatiiiue repicseiitant coupe sagittale du corps d'un embryon,
FiG. 24.
l)0ur l'aire voir les cavités dérivées
du
l'io.
la
cab-
le mésentère ventral et ses dépendances ainsi ([ue la division de la cavité pariétale en deux loges.
ma
dv, diaphragme ventral, partie médiane du mésenformant le fond de la cavité pariétale.
pulmonaire pn le
saill.int
i,
st,
dans
la
—
— —
i',
et
de pe.
la
les cotés et effectuant
la
cavité pariétale en
—
diaphragme
—
complétant
clit,
deux loges, l'une supérieure ou cavité pleurale pi, l'autre inférieure ou cavité péricardique pe; on ne voit de cette dernière que le fond se terminant à droite et à gauche en deu.\ vv, vv. culs-de-sac ou rece.ssus pariétaux ventraux. veines vitellines ou omphalo-mésentéricpies pénétrant dans la cavité pariétale en traversant \e septumtransversum,el se réunissant pour former le si»«s reuniens. .\ droite de la figure, la veine vitelline est représentée au numient où elle aborde le tronc tie l'embryon, venue de la vésicule vitelline ou ombilicale;
cavité pleurale et avec
mp, mésocarde postérieur. sinus reuniens. veine des parois du corps assurant la séparation de pi
se,
diaphragme ventral sur
le
conduit de communication entre cp ei pi vv, veine vitelline masque en partie ce diverticule. venue du dehors pénétrant dans le mésentère ventral et se réunissant en sr à sa congénère du côté opposé. le
seplum Iransversum proprement
séparation de
intestin avec le diverticule
diverticule hépaticjue/'s'enfonçant dans le
ventral;
—
tère ventral,
coup plus considérable et que la région intestinale ouverte en gouttière dans la vésicule ombilicale était cp, cavité péritonéale combeaucuup plus étendue. muni(|uant avec la cavité pleurale pi, mais séparée de la cavité péricardique
représen-
scliéii)ati(|ue
trer
partie antéfieure
correspond an mésoearde antérieur: la partie postéricnre Is, séparée dn reste par un trait, représente la partie snrajoulée dn diaphragme ventral, on fntnr ligament suspensenr du foie. Le trait en question marque la limite ancienne du diaphragme ventral, alors que le pédicule ombilical, maintenant réduit à n, était beau-
— pe. —
Figure
une coupe transversale du corps d'un embryon vue d'en avant, pour mon-
loine et le mésentère veiUral. di\ iliaphr.igme ventral, ilont
—
2.J.
tant
elle est située là entre ileux feuillets, le feuillet super-
correspondant à l'ectoderme et au mésoderme, profond à l'entoderme seul. intestin fournissant po, le poumon, qui fait saillie dans la cavité pleurale; f, le foie (pii s'enfonce dans le dia])hragme ventral derrière le sinus de réunion. ficiel
le
—
feuillet
i',
:
parlimcnls, supérieur on dorsal séparation est eflectuée par le
cœur. La coupe C
le
iid'érienr
et
passade de
un
est pratiquée à
la
on
iii\ean
qui se présente en section. De chaque coté de
un
diverlii'ule lohé, le
(/xi).
((clome et se coidei'a du
sale
(\\\
du
ii'Iome
I
])onmon
ci
(pii
l'eiilllel
plus spiM-ialemenl de
la
x'eniral.
Dans
la fiji'ure
Nciue {v) des j)arois
où
corj)s
(1.
la
dans
c'est l'inteslin respiratoire (/)
lui,
nous de\
re[)oussera de\anl \iscéral
du
lui
Aw mésoderme,
ca\ilé parudale.
(pu
dmic trouver
l'ons
la
partie dor-
(leile
Iolic
le
pm'tion
poumon.
r/'/.7;.v.i.vr.
HKVKLUIM'KMEM HT
30
cavité /i/riiridc. Tandis (uTil n'y a
la
s";i]ip('llt'
cxislt'
TIT.K Hh IKSTIF.
deux caN
di-dilr
iirs |)l('nral
itin
à la couri)ure
roi/f-
bord antérieur, droit, puis
conliuiie avec
pourvue d'un mésentère duodénal
commence
poste-
'
la
(lé\-eloppement sera
L'anse inlesliuaie [aid,
et
^.^^^^
de changements de l'orme. Mais
dont
est
l/aiise
(i'(lj).
lions de rap|)ort
num
i
1
.],,j.^.
aigu
pancré.is,
-
i
bord
i
le
MomacaJ OU )n('S(K//(st rC (llKl). E anse duodeiKlIe (r/^/) S UUlta esb)lliac
—
le
i
deviendra
aVclllt,
i
é|troii\('r
de l'estomac, est plus
avani;
en
1^,,,^
présence
de cet organe en deux segments, le petit épiploon pe, et le ligament suspenseur pancréas et )•, rate. du foie Is. ;}, situés dans l'épaisseur du mésogasire m;/,
(Irno-ji'ji'n'ilc
pylore, c'est-à-dire les
le
sere le mésentère dorsai de
-
le
i
.
le
;
26, e). G'cst à la
(fig.
courbure coiico-spiôni(|..e.-i7, intestin mi-, mésentère ventral conlerminal. tenant
l'estomac
^w/'r' (le
l'anse intestinale primitive. —îJi',pé-
(liciile
,
qii
peu liffue
rieur, conve.\e en arrii-re, sera la (/randi'
llertwig).
—
•,
P" arrière
l'>"giiP
à
la
(iiic
'
orifices d'entrée et desortie ,
bord j)ostérieur,
le
Icllc l'acon aussi
cardia et
le
le
bord
le
bord antérieur est
le
près reetiliffne, de
que
pour
vertébrale, est l'orleinent
la c(donii('
vei's
(pie
s'est rétréci
,\
dil
e.\lr(''inilé.
jtar
se
conrinue
une pailie
condi'e.
son somniel se lidUNC riiiscrlion du
de plus en
jdiis
à
mesure
(pie
la
|t(''de
goutli(''re
—
dk lintestix dickstik
.I)évp:i.oim'[:mi:xt iiiloslin;il(> so transfoniiiiil
Dans
en
(iihc
cas aïKirmanx,
ccilaliis
cid-dc-sac apjx'iuhi à
sur une
le [x'^diciilc
rinfcslin, doiil
loujoiirs plus considrrablc.
(''Icndiit'
forme d'un
jxTsisU» sous la
xilcllin ii.i^iirc
il
33
un dixcrlicidc ru
de gant
doi^-t
de MccL-i'l. L'anse inicsiinalc se coniposc de deux hranehes » Tune descendante (''/'/). l'auli'c asccndanic {nia). Hicn cpie la branche doscen-
aj)p('lé (Iwertici/le
danle
d'un calibre
soit
])lus l'ortfpic la
qui constituera, jointe au braiK la
lie
branche ascendante,
sommet même de
ascendante, lintestin
orèl(>.
iM'anche ascendante, formera
le
Le
c'estelle
néanmoins
l'anse et à la partie initiale de la
reste, c'est-à-dire la
majenro partie de
c;(>cum et les côlons ascendant
et transv{>rse.
Lanse intestinale possède im louix mésentère, le m(''>s
le
son
mésonlèr*'
et
le
lonr colle Av
la
c{in\ieiil
mouNcment
esloinac subit un double (le
bascule auloiii' (rnn
Le premier moiivemenl,
(pii
'MK
;i
do sou-
|)ériloino.
ii).
dispositions sont celles (|ue
liLiiire 2(i. :
de rolalion autour de son axe lon-
téi'(i-|)()slérienr j)assaiil
tourner reslomac de
fait
poslérieui- on ;jrande conrbiii'o
axe an
:
Aw
jiariélal
(liii.
d'admettre
])b(''noinèno
parlir Av cette épo(|ue, on observe les déplans dolinili\-os. lo cùlnn ((ei"
sciiiaiin'.
—
(',.
relié à la paroi
le foie
—
/",
se
dans
Ion- de
le
la
A.
dans
(rapics Toldl).
I''.inlifyiiii
— D. pancréas p. — Le mésentéri'
ilclnil .lu
parail
la
longitudinales plus extei-iies n'est j)as
:
le
hoiiiie
une
lieiii'e
au.\(|iielles
de fournir par
cdiiclie
délinitive.
chorioii
;
:
coiume une
|)arois consliluiixcs
une musculaire, moyenne,
roiiiu'c le
représente fa,L;-e
est coiisliliié
an
déliiit
une couche
inés(tderme viscéi'al. Plus tard
Plus tard aussi
[térilonéal délinitil".
le
La
donne
v:iU' est le
il
cuhiijne
(|ni
se |»ar-
sous-('|)il lié-
composé de
cellules
la
produit
le
n est |»as
maml
(''|ii|)lonii.
se |)eiTureiil
de
encore tranché.
caracl(''iisli(|iie
diiiii' dillVrenciaticMi
p.ir
et
mellirornies.
mésentère, couiiiie
une roiiuariou
duodénal, caracléi-isé
ui(''seiicliyiualeiix
d'épilliéliiini
r(''pitliéliiiin
mécanisme lormalenr
lieu
la rate. -
deux couches
Le dé\cloppeuienl hislogénéli(|ue du mésentère (|ii'il
iscéral.
l'épithélinm s'aplatit et prend l'aspecl de
Certaines régions du Irnu-. don!
\
lame ni(''seucliymateuse
la
elle-iueme en une haiide axiale, \asculaire.
liales.
de riiiteslin
ui(''sodei'iiie
par nue lame (réléinenls
tapissée de cha(|ne côté par le
miiscu-
de lihres cir
r(»i'ri'spoiid
(luddrmiiii.
l'iiiiir
divcrliculc liépaliciuc s'onroiuo. en
I.e
TinK KICESTIF.
Ml"
dans
ol)li([ii('ni(Mil
Iransverse, et
(V(tv. p. M)) dla|)lira;L;nie primaire, cloison
avant
cii
ol
avons ap|)elée ci-dessus
ncius
lissn. (|ne
reçu aussi, en
a
(pii
raison de ses connexions avee réhanclie du l'oie, les noms de « hoiirrclel lié|)aliqne » et d* « avant-lbie ». Xors savons (pie celle masse esl le lésnllal de la jHTsislance du niésenlère ventral à ce ni\-eau. l/éhaurhe
du
ette
la
péritouéale et taj)issé par
antérieure seule (Voy.
Tune
une
peidia sun rcNiMcnicnl périldncal posléricui'
il
([uences
le
2S.
lii;-.
se loiirncra à droilc cl.
il
Par suile de
(pi"il |)ossc(le
(pie
2(i cl
(lii:-.
piisléricurc de ralxlouieii,
|)ar(ii
(11-. 2(S.
servera (pic celui :
niveau du dn(id('nuni,
au
pi'ddiiil
incscnlcrc.
(\r sdii
du iiicsoduodciiuin
inésentdM'e et
k3
(•(nnciiii (rappclci-
([ii'oii («s}
lursu de cet inicsiin
le
contre cette paroi
au péritoine
(•(>
Dlr.ESTlF.
^raj)]»'.
pancivas so
Pnis(|iio lo
ainsi
LIMESTIX
l>E
et
se
raïuilient.
l'oie; c'est la
l'orma-
extrénutés ou les parties latérales des dernières
branches de rainificalion |)rimiliveinenl indépendantes. De cette façon j)rend naissance un ré^Piiu serré de canalicules L>landulaires. Parvenue à ce point de
son évolution,
la
portion éj)ithéliale
ramifiée et réticulée,
foie
i\y\
une glande en tnhe
repr(''sente
fiilurc //hniilc h/liain'. ("diaciine des travées
la
du réseau
une lumière nette, le l'iiliir raxa/inilc ^l'cnHcur ou rnjjilhiii-r hilhiirc, hordée par trois ou quatre cellules polyédriques. A c(Mé de ces trahécules raujiholéliculécs, on trou\('. dans le voisinage des canaux hépaliipies et du canal do(}ue, des conduits heanconp j)lus larges tapissés j)ar un (''pithélium cvliii-
ofTre
(
driipic ipii r(Mirniront les rtjndu./- l'.n-n'li'ur^
effectuée la différcncialion des
canaux
Ij'iIuai ri's.
sécréleiirs
cl
\)vériphéri(|ues.
Idhides. en se
el
(".es
suhdivisaid un cerl.iin |)liis
\( 'in
es
nomhre
pelils (pii son!
et
territoire vasculali'e, (pil a
pour
(''c(U'ce
un
lerl.iin
De nondireux vaisseau.x capillaires dirigent vers les veines por'ies
et
pour cenire un
nonilire de \ais-
irradic-s
autour de
il
nécessaires pour
la
du
ellV-renls (pii
sont
circidation du sang dans rorLi.iiie. Ues capillaii-es fcu'ment
des réseaux à Iravi'cs allongées radl.iiremeni. doiii li'a\(''es
la
y déhonchenl. conti-
nuant ainsi ivaliser les anastomoses entre les \aisseaiix afférents el du foie que nous a\dns vues déjii exisler en nii siaile |)liis (eiiiie el
I)ar les
ce^
lamilicaliou
Les territoires lohulaires sont ainsi
orientés autour
princi|)e, se résolvent en cliani|)s
veine sus-hépatitpie.
seaux veineux veine
même
unes
li(''pa[i(pies délinitil's.
liihiile
vaisseau,
le
les
sorte (pie la ramilica-
lidu sus-hépatique se
vers
divisant
de
rencoidre
la
iiii
peu seliémnlisce de la région hcpatifiuc chez un eiuljryon de Lapin du 11= jour. En dp, iJi.'iplir.-ifrmp primaire, partagé par la pré«enrc du foie en »enr du foie U el
à
telle
n'-coiulaires sont |)endant
tiques
inl('i'(ral)(''ciiIairo
réseau sauiiu in inlertrabéculaire ne paraîl
hrlial. (le
apparaît en efïet à l'inlérieui" des travées
il
donc
rrscaii caijillairc saiiiiiiin (^t
kb
hépali(pie,
comme
cette raison,
vasculaire du
terrilctii-e
foie, est d'a[>parilion
assez tar-
on Ta vu plus haut. Four il
ne doit avoir, au point
de vue morpl)ologi(pie pur, qu'une valeur secondaire. Le véritable lobule
que cela
foie, ainsi
du
de recher-
l'ésulte
ches qui seront exposées plus loin, est
non pas dans
4
mais glandulaire, comme dans toute autre
vasculaire, foie
le
glande.
se
II
teur biliaire
compose d'un canal excréqui forme le centre ou
pédicule du lobvde glandulaire, et d'un
système de branches qui sont licules sécréteurs biliaires
un
On
lobule biliaire.
comment on
;
les
cana-
c'est
donc
veri'a ci-dessous
un
doit superposer
foie
décomposé en lobules hépatiques à un foie divisé • T
en lobules
.
1
.
.
de
.
la partie
lonc- (d'après V.
der Shiclil).
.
ébauche d'un capillaire secondaire ou liémalob, b', parenchyme hépatique; en b' encore p^i^tique. l'^tat ml'uleux (tube coupé en travers); en b, déjà à -^ 'I.
1
'
présent parler de
embryon de Bo'uf de
Foie d'un
cm. de
3
t
ICI
,
—
Fie. 33.
biliaires.
'
nous n avons tenu compte ii'i que des vaisseaux, dans 1 ébauche vasCulo-COnionctive du foie. Il nous faut à
Jusqu
-
trabéculaire.
l'état
.
conjonctive
—
c,
leucoblastc
(jeune
f^lubule
blanc).
cet organe.
On comprend seaux du
foie, la
que, par l'accroissement des travées épithéliales et des vais-
masse conjonctive, qui
réduira notablement. Elle persistera elle
forme l'enveloppe du
(« tissu conjonctif porte »
foie
ou
ou capitule
se
à la surface de l'organe, où
Glisson, a la périphérie des lobules
périlobulaire
«
substratum de ces formations,
est le
notamment »),
entre les rangées de cellules bépalicpies et
dans l'intérieur de ces lobules
les
cai)illaires («
tissu
(•onj(tnclif
intra-lobulaire »).
Quelque puissante
(pie
raugmentation du
soit
n'arrive pas cependant à envahir
la
totalité
du
foie
en V(dume, cet organe
boui-relet hépatique
ou dia-
})hragme primitif (mésentère ventral). lien respecte certaines régions. L'ébauche épithéliale du foie, en effet, en pénétrant dans le mésentère vcniral. n'en occupe foie
(fue la partie
(Voy.
fig.
26 et
moyenne fig. '.U).
(pii,
amincie, devient renvel(»p|)e péritonéale du
une |)artie ventrale ou antérieure abdominale et le loie, ei une partie dor-
Elle laisse libre
de ce mésentère, comprise entre sale ou postérieure, siluée enlr(>
la
|)aroi
le l'oie
d'une
|>arl,
l'iiileslin
(csloniac et
diiodi''-
[l'IŒXANT.
m
itÈ\'i:i.iii'i'i-:Mi:Nr
46
mini) traiilrc pari
lame
ou
sao-ittale
>ni>ipons(>iir «lu foie (/>)•
niemhrano,
La ijrcmirrc
•">!).
[iïix.
aiilôro-postôriciirc. J-^i
socondr,
relie
sT-lalr en
ri
roinhilic
jiis(|ir;i
loie à
le
une
tui-iiiaiil
((«st le /l;/auies
dans
pi'odiiisenl
duodénum (ligament
du
la |)arlie
Iiépato-diiodénal) les
elTets.
dès lors
petit é|)i|)looii l'orme
limite antérieure (Tun es|)ace (lig. 28. n),
la
caxité ])éritoiu''ale, en
partie de la
n"esl (|n"uiu'
(lui
l'oiMne
de hascule
el
épiplo(Mi (|ui
])elit
face iul'érieuredn loie (ancienne
dautre part à la (fi du
(hi l'oie n'est
priniilivemen
con^liliiaiil
|)ar
la ca\ité ])érilonéale,
chez radiilte. proportionnellement
est
moilié gaucdie du
asvniéiricpie. divisé en
lissemeiil
dans
C((vlt('
du placenta rexieni au
relalix eiiieiit
res|)ii-alion
la
conuuuni(piera
(|ue cet espace
son ahondante \ascnlarisation
;'i
donhie de ce
ruasse géii{''rale
orilice. ïi'iifitus
de jeter mainte-
{^ii).
raccroissemeiit du
la grossesse,
un
de très houne heure un \-ohime considérahle, et l'orme che/
reud)rvon une unisse arrondie énorme ce
|)ar
11 sul'lit
derrière restomac; c"esl
cavité épiplo'ùpie d(''l)ou(dH'ra
la
nom
le
figure pour
cavité é|)iploï(pie. située
la
intermédiaire (|ne
la
de ce dernier)
llhi-e
de plus eu plus avec rage.
ahs(dii.
ell'el
leiiaiil
dû à
à
le
droit.
un ralen-
l'atrophie de
s'atrophier des éh'udues con-
nesnhsisle(pie lescanaux exe ré leurs,
ces r»riiialioiis singidièi'es (pie
Ton
a
apjxdées rosd fihrrrn ni iti
LIMIK DELlXIKMi:
APPAREIL DIGESÏir L'appareil digcslir l)raiioii\ rliMidu
sec(inde, de diges-
gros inleslin.
organes annexes
mà(dioires, lèvjvs, dents, etc.; d'autn^s à leur lrans|)ort
gdandes. D'abord sim|)les (b'^picssions
tube
digestif, les
sécr(''fanles
:
souvent
spéciales
augmentent
:
glandes salivaires,
la surface
absoi-banle du
foie,
la
digestion
les j)ai'ois
:
du
plus impoilanles
les
sui'
le
condiiils excréteurs des réservoirs destinés à retenir ju'ndant
leur pioduil de sécrélion
les
cils \ibraliles, nuis-
creusées dans
glandes augmenlent bientôt en surface:
s'isfdent de la cavité alimentaiie, et présentent
:
\ibrahles. leuiacules.
cils
cles digestifs; d'autres destinés à sécrélei- des sucs nécessaires à les
antérieui'c,
l'autre ])ostérieure,
dernier perfeclionne-
le
buccal à lesbimac;
et intestin grêle; la troisième,
à la
—
alors de trois [)arties
luesiu'e (|ue le tube se conq)li(|ue apparaissent les
par un mésen-
isci'i'ale
\
division de l'intestin en i]t'ux parlies.
tui
Irajel
de leurs
cerlain lemps
pancr/'as. Des disposilions
tube digeslif
:
vahides conni-
ventes. villosiîés.
\JONNESCO ET
ClIMlI'V.l
PREMIÈRE PARTIE
TUBE DIGESTIF par
T.
JONNESCO
M. Jdiiiiosco u";iy;iMt pu. eu raison do sos occuiialiims cliiiuriiicalos. lucpanM- la seconde édition de TAnaloniie du tulie di.eeslil'. je nie suis eliar^e de ce soin, avec son assenlinieiit. M. ïiioulié a revisé si>écialenient la ])aiiie liislolof;i(|iie. Le premier travail de noire collal)orateur était si riche d'oliservation personnelle et d'une éruditimi si solide (|ue Je nie suis liorné aux addili(uis. d'ailleurs jieii nonilireuses, nécessitées jiar la litlératiire récente et à iiuel(|ues niodilicalions d'onlre purement descriptif. D'antre itaii, la |inhli.
cl
—
Coupe IVonlalr de
et la cavili- buccale.
avant,
—
la
l'ai-e.
monlranl
l)eiui-f:randeur.
—
des deux mAchoires
avant
lèvres.
livinde
d aiilre
vcsiiliul
pai'l.
i)"ai)rés llciile.
cl.
quand
—
celles-ci s'écarleni, |)ar
:
la feule (ui
— En
les
:
orilice hiiccal, limilé
joiM'-^.
la
sépare du cdu.
Laléralcmciil
cl
ant(''rieiirs et
I^lle
im
repli
pn'seiile
en
musculo-cutané
une
arrière hi cavité huccale coinnniiiMpie larucmenl axcc
par
la
hase de la lanfziie
:
l'enle
lari:e
par deux h(Miiielels on replis
pharynf^ienne, à l'aide d"nii orilice circor.-cnl par
ryngé.
(is
I
inlV-rieur ic crhii-ci
hoiiche est limitée par la face interne des arcades alvédlu-dcnlaires
la
qui passe d'une mâchoire sur Tanlre (;n
le
moitiés
le
vnile
du palais
la
el se>.
(
:
les
a\ilé
pihers
risllmie du iidsier on islhme lunro
j)|ia-
BOUCPE. Ainsi
liniittM', la
49
hoiiclir pivsciilc drtix porliuns
cades alvéolo-doiitairos des
iiifuliuircs
:
:
ruiic
("est la cavité
iiiscrili-
dans
ar-
les
huccalc [H'oprciniMil dite;
l'autre située entre ces arcades d'une part, les joues et les lèvres d'autre part
:
de la bouche. La première, beaucoup plus vaste, existe seule
c'est le vestibule
vertébrés inférieurs; la seconde, simple espace en fer à cheval, appa-
chez
les
raît
chez
les
mammifères
d'un perfectionnement dû à
elle est le résultat
:
la
formation des replis nuisculo-cutanés qui passent d'une nu'ichoire sur l'autre.
Les deux cavités communiquent largement quand
quand
l'une de l'autre; taires arrivent
communique laire
au contact,
cette
les
mâchoires s'écartent
que les arcades dencommunication dimiiuie. La cavité vestibulaire
mâchoires
les
se
rapprochent
avec l'extérieur par linteiMnédiaire
dnn
et
orilice
orifice vestibu-
:
ou fente buccale.
VESTIBULE DE LA ROIJGHE Le vestibule de
la
bouche
est
postérieure, qui embrasse la
dans
le
une
cavité en
forme de
fer à cheval à concavité
convexité des arcades alvéolo-dentaires. Aplatie
sens sagittal à sa partie antérieure, dans
la cavité vestibulaire, virtuelle
le
sens frontal sur
les côtés,
à l'état de repos, est susceptible d'acquérir des
dimensions assez grandes par l'écartement de sa paroi externe. Le vestibule présente deux parois une interne, dure, osseuse; l'autre externe, molle et con:
tractile; la
première
formée par
est
la
portion alvéolo-dentaire des deux
choires, la seconde par les joues et les lèvres.
rencontrent, la le
muqueuse du
Au
point où
vestibule se réfléchit de l'iuie
mâ-
deux parois se sur l'autre et forme les
fond des sillons ou gouttières vestibulaires, que l'on distingue en supérieure et
médiane, la hauteur totale du vestibule, moindre qu'au niveau des canines, est de 45 mm., dont 20 pour la gouttière inférieure et 25 pour la supérieure, en mesurant du bord libre des dents au
inférieure. Près de la ligne d'ailleurs
fond du sillon (Magitol).
—
Chaque sillon ou (jDiiUièrf rcxlllii/lairc (sillon Cavité du vestibule. sur la ligne médiane, eu avant, un repli présente alvéolo-buccal de Luschka) De chaque côté du frein, la gouttière, des lèvres. le frein saillant, nuiqueux profonde à ce niveau, diminue progressivement de hauteur vers son extrémité postérieure; cette diminution est plus accentuée pour
Le fond du sillon dentaires d'après Merkel
se trouverait à l'état
rieure.
il
;
la gouttière
infé-
de repos à mi-hauteur des racines
dépasserait en haut et en bas
le
sommet
des al-
une partie du plancher du sinus maxillaire répondraient au vestibule buccal d'après Zuckerkandl. Nos recherches nous ont prouvé que le fond du sillon supérieur reste au-dessous du plan-
véoles, de sorte
que
les
racines des dents et
cher du sinus maxillaire. rieure,
on peut
se créer
En
incisant la voûte
une voie commode
sinus maxillaire, ou pour atteindre
le
on
la gouttière
supé-
pour ouvrir la paroi antérieure du
nerf sous-orbitaire et ses branches à leur
sortie du trou sous-orbitaire; en incisant
inférieure
muqueuse de
le
plancher nuiqiieux de
atteint facilement le nerf mentonnier, à sa sortie
la
gouttière
du trou men-
lonnier, et l'artère faciale.
Le
/'onc/
de la cavité vestibulaire
l'dimEK ET CIIAHI'V,
—
IV.
|)i-és(Mite
des dispositions vaiialiles sui\;int t
TUBE DIGESTIF.
50
(Iirdii rrliitlic les iiiàchuiiTs siinplciiicnl
ra|)iti(itlirrs.
rorlcmciil st'rnM's. ou au
c'onirairo lari:('iu('nt (''cartées.
Eu noussaul
li"
doigt au foud de
cavilr Ncsiihulairc. les
la
ou couslalc
siiiipleiueul ra|)|)r(Mln''i's.
:
uuc
saillie vciticaic
uià( liolrcs
dure
t'-laut
légèrement
et
c'est le traurhaule couiuuMu:aul au niveau de la dernière uiolairt' supérienn^ di' rajjopliyse coronoïde du nuixillaire iidéri(>ur. En dehors de :
I)ord antérieur
celte saillie, la j)aroi vestibulaire est dépressihk';
en dedans, une
sépare
l'enle
la
coronoïdienne de l'arcade alvéolo-dentaire supéiieure. Au loud de cette fente, on trouve la saillie du bord antérieur du muscle ptérvgoïdien interne Si Fou sei're l'orleuicnl les uiàclioires. tapissé j>ar la niu(|ueuse vestibulaire. saillie
—
on sent (|ui
le
bord antérieur et une partie de
viennent faire
coronoïdienne.
dans
saillie
— ()u\re-t-on
la
interne du muscle masséter
l'ace
ca\ité Ncsiiliulaire. en
la
largeuient
la
debors de la
un
màcdaoires, on consiale. en dedans de la saillie coronoïdienne tangible,
tendu en Ire
vertical
molaires suj)érieure et inférieure
les dei'uièi-es
rvgo-maxillaire (Meule), dur et résistant au toucber, formé par
que soulève
le
pli
le
:
les pli
pté-
mu([ueuse
la
ligyment ptérygo-maxillaire, tendu lui-méuuMlu ei'ocbet de Faile
interne de l'apophyse ptérygoïde à l'extrémité postérieuic de
hvoïdienne du
saillie
boucbe en écartant fortement
ligne
la
niylo-
maxillaire inférieur. Cette saillie de la uuKjueuse est encore
accrue par une trainé(> de glandes qui se rattachent en arrière à celles du pilier antérieur du voile (Sappev). Ij' l)ouri'(det ciu'onoïdien et le pli ptérygo-maxillaire se
touchent presque derrière
la
dernière molaire inférieure;
ils
divergent
en haut, pour |)asser l'un en debors, l'autre en dedans de la partie postérieure de Farcade ahéolo-dentaire supérieure; entre
deux,
les
la
muqueuse
vestibu-
le .s/V/o;? interune dépression triangulaire à base supérieure maxillairc. Ce d(M-nier n'existe à proprement parler que l()i's(|u"on examine la cavité vestibulaire, les màc boires foi'tement écartées.
laire tapisse
Dans
le
:
vestibule vient s'ouvrir, sur la paroi externe, le canal de Sténon.
deuxième grosse molaire supéla deuxième |)elile molaire, de la première grosse molaire (Kraiise). ou entre celle-ci et la deuxième grosse molaire (Criiveilhier). Généralement ovalaire, il siège quebjuefois sur une saillie papillaire de la muqueuse de la jniie (Fiischka). Dans certaines j)rofessions, l/orilice
rlcnrc.
chez
du canal
au niveau de
se trouve
Ouehjues ailleurs
placent
le
de verre entre
les souflleurs
:
la
au niveau de
aiil les.
il
s'élai'git
consiilérableinenl et prend
une disposition en entoimoir. Le vestibule
à Fex|)loration et à
si'rt
Parois du vestibule.
la
gustation pridiminaire des aliments.
—
La paroi iulcmc est formée par la face externe. deux arcades alvéolo-dentaires des mâchoires, recouverti's par la miHjueuse vestibulaire et par la gencixc. niiand les mâchoires s'écartent, les
coiiNcxe, des
arcades denlaii'es cii'consci'ixcnt une feule hoir/onlale par buccale propirment dite cominuni(|iie largement
arcades dentaires
par
les
espaces on
nulles, et par
une
molaire en avani (I
.sont
fciilc el
le
ri flcf po>il(} rieur ('>[
la(|iielle
ca\ilé
la
les :
plus giande située de cba(|ue côté cuire
bord antéiieiir de Fapophvse coronoïde en assez
la
son \estibule. (Jiiand
commimicalion des deux cavités se fait inlcnli'nlaires |)liis ou moins larges, (|uelquefois
en contact,
iiicisiires
a\('i-
grand
|MMir adincllre
FinlrndiiclKin
la
dernière
arrièi'e.
dune
Cet
sonde,
p.oi'cni-. 13^
'^''''"•'
"" rapproch.vs: ''
a caus,.
\nw c't
,1,.
''•'
''
''
la saill,,.
plus -ra.uh.s
,l,>
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''
,l,.,n,M,r
,1
(^••p,M.v). ,,„.„
s
,Màr|,ui,vs snn\ si.nplrnw.nt
.Irnnnrs sumI lorlrim-Ml s.-mV. pmnnnrvv du lum\ anUVu'uv ,lu ,uassv[vv. Ma-ifot l..i adril,...-,.
,.•,,„,.
,|„a...l .rs
nsi.,ns. II) à i:i niilli,,,. ,|,. l,.nil,>ur p.n,t laiss,.,- pass,.,- „„.. sun.ir u.sup|,a,.irnM,-. ,1
sur 7 à S
pmuriUud
.1,.
la,--,.
d'.W
nU-v
les aliènes, les (éfaiii(|iies.
La j>.rni r,'l.rnr, nmlle. inululeel hvs .lépressil.le, p.vsenle à .•onsi.ié.er de.,x lalérales et une aiiléri.M.re. Les p,„li„ns laléralos lonnenl
rois parl.es
:
os;o/^r'.s-;la
portion antérieure préseule une Tente huii/.onlale plus ou moins ou fonW hurrah', eirroiiscrile par deux replis, l'un snperHM.r, Tautre in(éri..ur, s'unissant par leurs extrémités les h'vn'i Ces (•rnièr.-s se continuent sans ligne de démarcation nette avec tes.joues; il est ar la saillie ([uo forme la superposition sur trois plans, «le clhHiue côté de la ligne médiane, du muscle incisif, du faisceau nasal de l'orbiculaire avec les vaisseaux de la sous-cloison, et du faisceau cu-
médian
^Ul.
i.m,' ilç l'orbiculain'.
De cbaque cùté du sillon cl au delà du bourrelet latéral, la lèvre présente une surface légèrement convexe, triangidaire à
\
\
_-S(7/. unxo-lab.
base interne, à soninud exierne. recouverte
simple duvel
d'un
r-
une |)oils
sur-
sail-
soulèNcnt
lè\ re
bord iidrrienr de
.
sillon
sens
de nombreuses
diuildi'nl
en tirant, |»onr
:
le
liaipie
lace anlérieiu'e convexes
et présente
et un sillon curviligne, à concaNilé Inlerne. (pii \a de commissure labiale coi'respondanle, le sillon nusii-hibid I
inférieure est limité en a\anl jiar un
adiillc.
dn nu-nlon.
la sé])are
du nez la
femme, mous-
adiiKe, elle est recoincrle des
upj)li(|uée sur
lisse,
des glandes
muqueuse. Le bord adhérent des lèvres par
IbouMne
inenlo-labial
xillu))
des arcades alvéolo-denluires, est lies,
|)eii
barbe, abondants sur la dépression nu'diane (moiicbe), l'ares
faces latérales.
La
(îliez
riioiiune
légèrement concaNc dans
milieu niu' déj)ressi((n
surface lad)lemenl déprimée.
cbez
la
naso-lnbinl.
]o sillon
face culanée de la lèvre inférieure,
inonire à son
l;i
de poils conslituant
la
la
su])éricin'e.
nariiu'. laile
Taile [\v\\\\
nez \eis
(\i\
de
la
lè\ re
lians\ei'sal, curviligne à conNcxilé
supéi'ieure, le silbjn mcnto-bibidl, (pii ('nd)rass('
dans
sa concavité la saillie
dn
menton. l'.n
(I
irirri',
du
cob''
de
la
surface mii(|nense.
le
bord adbérenl Ao^
lr\
res esl
.
lUJMCllK. iii;w([ii('
sur
la
cl
de
(le ivllrxioii
l;i
iiiii(|ii('iis('
se n'Ilrcliissaiil sur la ^('iiciM'.
\\\\
inrdiaiic en
li,L:iic
mince
poiiil
le
p.ii'
—
liivjilc.
53
Iraiicliaiil
:
un
pli
/'/('//(x
des lèvres,
///r/x
sur
LiIh.'iIc
|)liis
l'orme
loud
le
Ixu'd
soiil('\(''c
MIut (wnicaNc.
prononcé sur
supérieure (pie sur rinférieure. De (diaque eùté du frein, jiassant sur la g^Micive correspondaiile,
iini(|iifusc piii-
l;i
lahialc es!
iiiikiiiciisc
Iriaiifiiilairc, à
uui(|iicii.\,
ou
la
la
lèvre
la
unupieiise labiale,
i\v^ iiitullières
vesliljii-
lairos déjà décrites.
hdfd
T.e
dans
rouge ou rosé;
lihrc est
—
dans
con\-e.\e
sens sagiUal,
h;
uionlre
il
sens IVonlal une disposition dillérenle sur cliaquo lèvre. Sur
le
présente
rieure,
il
forme
a\i'e
le
:
les deu.x
supé-
la
tubercule médian, trace du bourgeon frontal médian
bourgeons
incisifs
latéraux
lèvre supérieure,
la
ipii
de
et
ebaque coté une surface légèrement dépi'imée. Sur la lèvre inférieure, une déju-ession médiane répond. au Inhei'cnle, et, de cbacpie côlé une surface légèrement convexe s'adaple à la dé|)ression de la lèvre suj)érieure. Sur les deux lè\ l'es, la nuKjueuse du bord libre otTre en outre de petits plis sagillanx produits par la contraclion du spliincter labial sous-jacent. L'épaisseur du bord libre présente de nombreuses variations individuelles cl etbniques; en général, elle
esl
de
mm.
10
à
(S
médiane
(Sa|q)ey) sur la partie
et
diminue vers
les
dans
les
extrémités.
Les
des lèvres se continuent sans
c.rtrriiiilrs
limite appréciable
joues; à leur niveau, les bords libres s'unissent en passant l'un dans l'autre, et
commissure
constituent de cba(|ue côté l'angle ou
labiale.
Les bords libres des lèvres et les commissures circonscrivent
du
l'orilice
ves-
tibule buccal ou /'ente Jturrale.Ti'ks dilatable, cet orifice présente de telles varia-
tions de
petit.
dimensions que toute appréciation en cbiffres nous paraît
se conlentei"
faut-il
Simple
l'enle
de dire
(|u't)n
en considère
trois
Iransx ersale à l'état de repos,
plus variées |)ar la contraction des nniscles de
la
il
tv|)es
:
inutile, aussi
grand, moven et
peu! pi'endre les formes
dans
face (]ui pénètrent
les
ré|)ais-
seur des lèvres et de leurs commissures, et du spbincler labial. La (M)nlraa
glandes
des lèvres;
convergent vers
les autres, i-adiées,
l'orifice
boi'd
libre des
el
la cliai
d'une
pcnlc
cl
\asculo-nervenx.
l'iirilicedii \cslibiile
di'
musculaire dilataleiir de
du
et ra|)pareil
charpente musculaire comprend deux ordres de
lignes, l'ormenl anloiir (U'biciilaire
melire ainsi
el
av(>c l'exléiienr.
un
\
libres;
unes, curvi-
les
érllablc s|)liinclei'
viennent des divers
|)oinls
:
le
de
muscle la
face,
buccal, et constituent dans leur ensemble l'appareil l'orilice
lèvres,
j)rès
buccal. T^e muscle (irliiruhurc est
de
la
face
muipieiise;
siliié le
Va/iji/ireil
long
(lihilnicui-
la plus grande parlie de la bauteui' des lè\i-es et leur bord adbérent. Les muscles dilalaleursenlrenl en cdiinexion liilime avec la peau qui reconx
occupe
./av.v/i'.sro r.r '// 1/,7')
re
54
APrAIIKIi. niC.KSTlF.des Irvrcs;
la fai-c anlrrifiirc
^oni s'iinpIanliM- snr sébacées et
ohaque eolé de
i^i'aissc soiis-ciilaiH'i' cl
la
i^landes
les
u"en eonipfe pas moins de dix-huil. neul'
médiane;
lip-ne
la
ira\('rs(>iil
lil)r('s
On
pileux.
l'ollioules
l(>s
I(mii's
profonde du derme en passant enire
la faco
uns
les
s(>
)-end(>n(
à
d(>
lèvir supérieure
la
:
élévateurs superlieiels. élévateurs profonds, et petits zy^a:omarK|ues; les aiifics vont à la lèvre inférieure carrés (]\\ menton; d'autres enlin vmit aux com:
nnssures lahiales trianpulaires,
hiiccin.-ileiirs.
:
canins,
risorii
de Sanlorini. grands zvii-omaliques,
lesipi.ilre nnis( les incisifs (|ui s"insércnl sur l'alvéole
cl
de chaque incisive externe. Lorluculaire ou
s|)liincler des lévn>s
uiére transversale;
il
doni
par
il
est .séparé
poslérieur pai(|ui
l(>s
s"é(endenl de
occupe
du un/xr/c
peau
la
forme un anneau ou mieux une lioulon-
hord lihn» et
proloni;e sous
s(>
eouch(« -landulaire.
la
libres
le
à
la
11
sens autéro-
Klein ou nuisrde compresseur des
lèvr(>s. \v
nmscles des
gie,
PS.
le-
vres).
Enveloppe cutanéomuqueuse. \A\pa ,////7/.c/^sc(|ui tapisse la face postérieure des lèvres présenleune clorali.m blanc -risàh'c; mince et peu adbérenleaii nuis(d(orbiculaire (bml la sépare une ••••uebe-lan.hilaire. clic préscnic par pla.'cs un aspeci b,,ssclé. iné-al; urs des trouveni sur des caroncules surélevées. p|„|n| q,|-aux saillies ,-landulauv< mêmes. La mmi.wuse des lèvres se conlinue avec la nui(|ueus\
r'|)aisse
la i-ni/r/ii'
parlics lalrrales cpi'au
adipeux
lissu
i^lamlcs
1rs
:
glaiulos imi(|m'iis('s
les
iinupiciisc (pi"c!lrs snidrxcnl
entourées de
id
iihinili'x
(le
parir,
luilit-u
dans ré|)aisseur du
coniuiissiii'es, ces lilaudes smil lop'-cs
d"uu conduil cxcrélcui'
la
iriiiildii
td la
JMiis noinhreiisrs
lèx res.
eonjoueliCsous-nuMpieux,
même
deux nous axons drjà
lèvres possèdcnl
i.cs
ciilaiircs,
si'ljacécs,
55
;
glandes aeineuses.
son extrémité
la ca\ité vestihulaire. (^e
lissu
(|U(d(jues-unes p('iirlnnl
([ui
|)iiiir\
ucs
vient s'ouvrir a la
conduit est tapissé dans
plus li'randc partie de sa loiiiiueur par un épithélium j)avimenteux stralilié:
les rauiilicalions ipii
cyliudricpie
en parlcul oui les
sli-alilié,
simple. Souvent
le
autres,
les
les
unes,
j)lus
grosses, un épithélium un épithélium eylindriipic
les ])lus
Unes,
conduit excréteur ])rincipal reçoit
des petites glandes muqueuses accessoires (Sticlir). celle des
semblable à
I.a
les
conduits excréicurs
structure de lacinus est
glandes linguales (Voy. Langue),
Les lilamlos labiales nppartienneal, par leur forme exlérieiuv, au l\|ie des ,t:l,iuilcs Uihuleuses (Nadler) ou acino-tubuleuses (v. Ehuer); les recherches récenles sur leur slrudurc ont inoutré (jue cï'taieul des glandes mixtes. Eu ellet, les culs-dc-sac sécréteurs ont laulùt une lumière large et les cellules qui les limitent sont des cellules mucpieuses, tantôt une lumière étroite et les éléments qui la bortlenl sont des cellules séreuses. Entre ces deux types extrêmes, on i)eut trouver toute une série d'iultTHU'diaires représentés par des tubes renfermant eu pi(qiortion variable les deux variétés s (tome IV. 3" fascic). .1. Nuu.ku. Zur Histologie der Bibliographie.
—
menscliliihcii Aiialirniie, I"
fait
M.
l.ippcudriiscn. 1.,
S. il!»,
1
Art-hii'
Lèvre du nouveau-né. — connaître
nouveau-né
les
fur
mikiriak.
Taf. KS!)7.
Lusclika
le prcinici' a
particularités ipie présente chc/
le
l'iii.
lir.
:î!I.
—
nahir.
Lèvres de uouveau-ui',
—
l)"a[irès
XeustàttiT.
bord libre des lèvres, c'est-à-dire ri'Wc partie de traiisilldu ([ui s'étend enlrc la peau et la muqueuse cl ipii ne renferme ni poils ni glandes, (iette burdurc. plus muge, épaisse, cipiiimencc- dès h; ciu([uième mois fœtal à se diirérencier en deux zones (jui persistent jusqu'à la fia de la |>remière année et (juel([uefois i)lus tard encore. Elles sont typiipies chez le le
nouveau-né. 1° La zone externe, large de 2 milliuiclres. d'un r(is(^ clair, ])ossède un épilhcliiiiii de faible hauteur, à couche cornée, des papilles basses, (gaiement espacées, ipii reurermcul des corpuscules du tact. C'est la parti glabr'i.tU' l.uschUa. 2" La :(jnc ùi/ec**e, plus large, surluiU à la lèvre supt-rieure où elle atteint 4 milliinèties, fait saillie au-dessus de l'externe: elle est d'un rouge plus viol;u-é, et cette dilférence s'ac-centue après la nnM't; la zone interne se dessèche alors ra|)ideinent, devient brune, puis noire et diuril. Elle se fait remarquer par millimèlre de la hauteur de sou épithélium et de ses papilles effilées, qm atteignent jnsciu'à longueur et ipii lui donnent une forme villensc {pars villomi) propre à saisir le bout du sein. Cette disposition pt bien
\jOi\yE apirs la iiais-
«lo la
pr.'s
aua-
cliniiuc côl.- .le la l.'viv su|.rruMin- est
liut(>riuaxillaire. l'ar sa stiu.-lurc. la lissuiT latiualo .lo ou zuno iuloruo («'-l'oissaucos frau.wos livs vasculaiivs): poau: la zuuo externe, pars iilalua. se Innivc n'.luileii
^laud Le tuhen-ule nicilian i)ersiste chez un rcrouiiail le sauVe et le idus souveul t-hez Tadidle mi
.Micon'
a
nue l.-viv
sur
-aillic
le
milieu du liord niui-e. 2''
Lèvre de
l'adulte,
t'.lir/
l'adult.'. cl.
ciHiime nous l'avons vu.
type
,
bran(dinpli
M.
\
sterno.-cl.-
iiKisl.
Parotide
M. gr. dr. .1/.
a>il.
stijlo-glns.^i;
X.glo.-iS.-i>liaf
Ail.
cl
11.
dent
inf.
M.
slijtn-pliar.
M.
ptt'ryg. exi.
Ainyg. pat .^f.
iiiassi^ler
l'ilter anl.
alféiiL vKtx. Slip
Coupe lioiizoïitalc de la face passant |)ar raicadc' du maxillaire siipeiieiu' (d";i[>iès IjisrhkiL).
de peliles
érailliires
dentaii'es |»en(]anl
dues au puiceineni de les
supérieur est lOriliee face sont
la
mucpieiise enire
les points oîi la
paroi interne sur Tcxterne.
En
nnupieuse vestihulaire se
la
deux arcades ])osléro-: île
réfléchit
cette
de
la
a\anl.elle se continue sans aucune démarcation
nette avec la face interne des lèvres; en arrière, elle passe au
dans
les
mouvemenls de la maslicalion. Vers son anule dabouehement du canal de Sténou. Les limites
marquées par
nia.xillaire
alvcold-dciilairo
paroi latérale de
la
eavilé buccale; en
delii
du
haiil
el
|di
plérv^o-
en bas.
les
fTontlières vestibulaires la terminent. ]a's (jKotre h(iril>< sont
supérieur, au niveau de
adhérents. Le supc'rienr adhère an niassd uia.xdiaire la
limite iiidlniide dc^ caviti's al\ ('olaires
à la li^rue (»bli(|ue intcinc du iiia.\illaire inlV'rieiir li^'"ne (le
démarcation
iiede. >iiiloiit en
épais, est dédoublé par 1
apo|)li\se corouoïde
la
saillie (pie
du maxillaiic
;
dedans. a\cc
rormenl
le
;
|
inrérieiir.
raulérieur se continue sans
boi-d
les
de
iniciiciir l'eiilorit'c
la
lèvres;
postérieur.
le
blanche \eiticale
r\
du iiuixle masséler. Les
JO.\NE!>i
U ET
I
IIAIW)
DIGESTII'.
AI'l'\'l!i:iL
60 ctiiiclics Mipcrlicicllfs (|)c;iii.
muscle,
maxillaire
alleindi'e
|>(iiir
—
Structure.
(('lliil.iin')
lissii
pi-nl'oudcs
les ('(Uichcs
(
dedans. Knire
La joue, ((imme
la
coun
el
lèvres
les
hraïKlic
où
el
muscle
le
mu(|ueuse
la
(hdioi's.
dune
unupieuse en
la
en airière une niasse
e.xisle
une cnuclie julandu-
inler( alée
es!
lerminenl.
es! loiiiiée
.
])ai'
du
m'I'Iic-iIc
elles se
dépeiidenl
(|iiieii
peau en
la
cnlanée
t'i'lure
enlrc ce dernier
_i:raisseuse;
dchiirs de cr dcrnirr
\;\
lii:ameiil pléi'VLi'd-ma.Nillaire.
le
musculain> douMée par
rliai'|)enle
en
|);iss('iil
dt'dnns de
niiis( le) ''H
Tnus oronoïdieune et peut être
de phonation,
dans tous
comme
d'une hourse séreuse
loppement chez à l'acte
de
organe de
u\\
sont les «rraisses péi'iarliculaires.
même que
Son grand déve-
comme
llanke,
l'a dit
prolongements postérieurs
ses
reniplis-
coussinet élastique équivalent
enfant tient vi'aisenihlal)lemenl,
le petit
succion, de
la
houle n'est pas seuleni'ent
la
carre-
niouvcnients de niastication, de
les
un organe de glissement, un
surtout
sasre. c'est
un
point de dcpart de kystes. Placée dans
le
four nuisculaire. se dépla('ant déirlutition.
(>t
se lient à
l'évolution de la mastication. boule do Bichut apparail nu 00" jour fœlal, et tlcviout a(li|)puse au troisiônic mois. Kilo maladies olironiiiuos do ront'anLO la diuiinuonl plus ou moius. mais saus la faire disparaître oomme la graisse sous-culauée. au moins dans la grande majorilo des cas. Elle existe chez le porc et le rat et fait défaut chez le chat, le chien, le lapin (Roliin). Elle a ('te cniuplolemeut étudiée |)ai- r.li. Itoliin el (îliubert (De la boule graisseuse de Nuyc/. .iiissi l;i tiièse inaugurale de (ieliewe lîiciiat. Giizrtir mcdir. de l'drh. \Wi). (I)rpr[)a(. IS.'iiî). el un trav.iii avec plauciies p.ir Haiikc (l'irchuw's Arrliii\. 188'i). I.n
osl l'onslanto: los
—
La muqueuse de elle
adhère
joue double
la
très intinuMnent.
tissu cellulaire lâche, ni graisse
face profonde de la
mu((ueuse de
dune
la
nuiqueuse
interne
la face
Entre
nuiqueuse
la
du muscle huccinateur. et le
huccinateur,
il
au(|uel
n'y a ni
des fibres du huccinateur se dirigent vers
;
et
s'v
Irrmiiu'ut
Lisse
(Merkel).
et
unie,
la la
joue présente une strxeture identique à celle des lèvres et
façon générale à celle de toute
muqueuse
la
vestibulaire et
l'épithélium pavimenteux stratifié forme une couche épaisse,
espaces interpapillaires
le
;
buccale:
surtout dans les
derme, constitué par un réseau de faisceaux de
tissu
conjonctlf entre-croisés, est très riche en fibres élasti(jues; au contact de la
couche épithéliale, transparente
il
condense
se
les papilles, très
;
dantes surtout au niveau de tissu conjonctif serré,
la
et
forme
couche limitante, homogène
la
nombreuses, hautes de 2 à
muqueuse des
")
mm.,
et
sont abon-
gencives. La situs-muqueuse, à
adhère entièrement au muscle sous-jacent; dans
les
gencives, elle devient une masse fibreuse ferme (Frey).
Les glandes des joues ne forment pas
comme
les
glandes labiales une couche
continue sous-nmqueuse. Certains auteurs décrivent sous Inirrnles.
dont
le
de rares et petites glandes situées entre
pi-ès
gage à travers dont
nom
de glandex
la
muqueuse,
des extrémités des lèvres, des glandes labiales adhérentes se
prolongeant plus ou moins dans
(Je
le
huccinateur et
conduit excréteur s'ouvre isolément à la surface de cette dernière. J'ai sou-
vent trouvé,
jiisfin'à
le
le
les joues.
Au
point où
huccinateur, on observe auloiir
son emlxnicbui-e dans
la
mu(|ueuse de
le
de
canal de Sténon s'en-
el l'accompagnant un groupe glandulaire»
lui,
la j(Hie,
du muscle, ou même sont situés en dehors dans l'aponévrose buccinatrice (Sappey). Les canaux excréteurs
les acini oçciqx'iit les interstices
ce dernier
traversent
le
aux environs
muqueuse de la joue, du conduit de Sténon, en face delà deuxiènu'
biiccinaleiir et s'ouvrent iscdément sur la
autour' de riu-ifice
et
grosse molaire
:
ce sont
\i'>
ghi udes niolaires. Toutes
les
glandes de
(pieuse du vestibule, s(Mis-inu(|ueuses ou
intra-nmsculaires, sauf
glandes sébacées du bord
sinit
libi'e
des lèvres,
des glandes en
li's
la
nni-
quel(|iu's
grappe, et leur
P.OUCIIK. |)r(Mluil (le sccrclioii ccjiilrihiic
nom
l'orinatiuii ck's priiuijR's
l;i
;i
iiotilea (/landcx saliraii-cs
(le
63
Au
buccales.
de
la
saliw,
le
tl'oi'i
point do vue de leur structure,
ce suiil des glandes mixtes cdmiiie les lilandes Jahialrs et j)alaliiies.
—
Vaisseaux et neifs. fiilr. I)raiiclie \
de
ient
de
l^es
temporale. Sur
la
est très dév(d(tp|)é
sonnes
donnent quelques rameaux,
dans certaines races,
à teint tleuri;
il
est
engorgées dans
l'acilenient
de
la faciale
profonde,
chez
de
la juiiulaire
la
chez
per-
jeiuies,
de Tappareil circulatoire.
les stases
les v.
en arrière dans
les alvéo-
réseau capillaire
sont
elles
sont presque entièrement tributaires
directement ou
effet,
du plexus
buccales, celles
tomoses du plexus de Sténon. Seules, jeter
les sujets
i.e
linterniédiaire
j)ar
alvéolaire et des anas-
transverses de la face vont se
les v.
temiinralc superficielle
ap|)arliennent au territoire
et
externe.
Les lymphatiques de
la
joue
naissi'iit
de
la
peau
de
et
la
muqueuse par des
réseaux très déliés; du réseau cutané partent deux ordres de troncs liostérieurs. se
rendent aux t.ano|ions parotidiens
autres,
les
;
les
uns,
inférieurs,
vont
:
aux ufanglions sous-maxillaires. Ces derniers ganglions reçoivent lvmphati([ues de
la
muqueuse
Les nerfs sont moteurs et
donne
seul
la motricité
du trijumeau par surtout par
et
inférieur.
le
sensitil's.
Les premiers viennent du
au muscle huccinateur. Les nerfs
et aussi
(jue le n.
buccal se distribue
au buccinateui', auquel
apporte ses
il
la
muqueuse
peau, la
(faprès les recherches de Jolyet et Laffont sur
est le vaso-dilatateur de la est aussi le nerf sécréteur L(»
(pii
nniqueuse de
pour
mode de terminaison
à la
peau,
sensitifs.
filets
1805) croient pouvoir conclure de dissections
lîiol.,
termine exclusivement dans
le voile d(i palais
facial
les hranches dentaires supérieure et inférieure, sous-orbitaire, nerf buccaL une des sept branches de division du maxillaire
Dehierre et Lemaire (Soc.
lu'rf.
les
proviennent
sensitifs
abandonner
attentives (jue le buccal traverse h> muscle sans rien lui se
aussi
(Saj)})ey).
On admet communément
muqueuse
à la
hiic-
la
face qui
la
les
veine faciale. Celle-ci reçoit, en
la
'/e
aussi très excitable. Ses radicules veineuses
Les veines diffèrent des artères; de
joue sont l'ournies par
la
la périphérie, la faciale, la sous-orbitaire.
et dentaire inCérleure
laire
artères de
maxillaire interne, et par la lrunxvci'>^c
la
la
la
joue
le
et
chien (Soc.
de
la
et qu'il
Ce
même
Hi(»l.,
18711),
et les glandes.
lèvre inférienre;
il
grosse glande molaire de cet auinuil.
des nerfs dans
la
nnuiueuse
est
le
même que
pour
(Niemaiid).
CAVITÉ BUCCALE La cavité buccale propi'emrnt haut par hvoïde
et le
en avant taires
;
le
cl
diaphragme nuisculaire
l'os
([ui les
le
nuixillaire inlérieur.
— Ses parois sont
réunit.
Tos
formées:
laiéralement. par la face interne, concave, des arcades alvéolo-den])ar la voûte palatine; en bas, par le plancher nuisculaire et la
concavité du maxillaire interieui'
hvoïde; en arrière, par
antérienrs.
un
une boite ovalaire limitée eu
en haut,
membraneux, h'udu entre de
rcitrésente
dite
massif nuixillaire supérieur, en bas par
la lace
antérieure du
— Ces derniers circonscrivent,
orilice, Visl/niic
du
avec
le
ijusu-r, pai' ItMiiiel la raNilT'
voile
et
du palais
la
con\(\dé
et ses piliers
plandier buccal
et
le
voile,
binrale rommiiiii(|iii' large-
joyytsco
i:t
rnMtrv.]
AIM'MîKH. nir.EPTIF.
6i inoiil iWi'f la
quaulaiit t;OLilèvt\
La paroi
pharvniiicnnc.
i-avilt''
(|ik' le
Vdilc
du
devient presqu(>
palais csl
au
liori/.oiilal.
i('|)(is.
inconiplMc. n'cxislc
poslri-iciirc.
(Jiiand le voile se conli-arlc,
pénètre enlièrenieut dans
le
m^
il
se
pharynx,
et
BoKi'S'' iihnr.
0.;,
inii/r/rl.
-phnr.
]'e "•2
et
voile.
de la voûte, mesurée en ligne droite médiane au bord postérieur de la voûte, ou siu'
ou
I).
anl(''r{i-p()slérieur
collet postérieur
de
l'incisive
La
loniji/cxr,
crâne à la base de l'épine nasale postérieure, est de o centimètres environ. chiffre résulte de nond)reuses mensurations. Ainsi Magitot a trouvé 43 à millimètres;
oô chez
la
que de 43 en
Hamy, M2
femme.
Il
avec variations de 47 à 58; Charon, o2chez l'homme
moindre sur
paraît être
moveune sur
.'Î90
maxinuun répond aux dernières grosses molaires; li-es
(.Magitot),
Sur
la
crânes allenuinds;
les
crânes étudiés par Kafemann. elle est
liiine
il
n'est
hn-f/enr
de 42 à 43 millimè-
47 (Hamy).
ligne médiane, la voûte
j)i-(''seiile
un
quelquefois peu mar(|ué,
relief,
souvent très saillant, formant une crèLe sagittale
|ilns
— La
en arrière avec celui du
deux bourgeons palatins;
\(ille.
elle
:
le
le
rap/ié, qui se con-
Cette crête indique la ligne de soudure des
présente de très
nondireiises variétés
indivi-
duelles, en dehors de tout état pathologique.
A
l'extrémité antérieiuc du raplié, derrière l'espace qui sépare les deux inci-
une saillie, souvent piriforme, à petite extrémité effilée deux incisives, à grosse extrémité tournée en arjière profondément à il ré|)ond [ç li/hcro/lc /trdndn (papilla palatina ou incisiva) De cha((ue c("ité du Inliei'cule Torifice inférieur du canal palatin antérieur. |)alatin. on voit \\n(' petite dépression ou sillon, vestige du canal iiici^-ll' em-
sives médianes,
il
existe
tournée en avant entre
les
:
;
—
brvonn.-iire (.Mei'kel).
chaipie
coli'' >\\\
—
l)ei'i'i(''re
les
dénis incisives et
le
tubercule
raplié, la voûte |)alaline |)r('sente luie série
de
palaliii.
saillies,
[JOXXEsro ET
de
bourre-
CtlMtl'y.]
APPAREIL
68
PIC.ESTIF.
ou vrrilabK'scnHos c/r^'s jt/dalinc^. srpaivcs par ilcssilldii- jiliis (.n iiKiiiis Los unes sont Iransvrrsalos. d'aufrcs jjIus ou luoiiis nliliiincs eu arrière et l'ii dehors; elles sont Lisses ou rugiuMises; r(>(tilii:nes. arciloiincs ou plus ou uioins nouilnciiscs. Irois léo-èrement ondulées, souveul anasloinosécs
K'ts
:
profonds.
:
ciiKi à scpl (Mci'kcl):
ou quatre (Sappev)
77Ao/.
Jahrbwh., Hd
IV, IS7S, p. \ie la
:)71l).
|)c!idant la
eud)rvonnain'
après
cl
soudure coniplèlc de
line se soulève en
sept
palatines,
disposés
lièr(>uienl.
Vers
la
crêtes réti:u-
de
fin
la
\ie l'iclale, leur disposi-
lion
de\ieul
queUpies
irr>plién(>-})alatln
le
l'ameaux
:
trou
inti'nv on
ii'(So-})a[aliii naît
sphéno-palatin et se divise dans
externe et
sphénoïdal. atteint
la
lilels se
(|iic
l'altère
intei'iie.
débouche sur
ramilient dans les
dents
boiicbe. ToutelViis.
(le la
an pjiaiyiix.
l(i,i:i(|iiiMiieiit
\\\\\>
ccriains anijuaux (le cliicn). il ne prclout eiilicr dans le jtharvnx. Pliysioln.iiiqMciiicnl. il
esl
il
AMV(il)AI.KS
buccale du pliaiynx. que ce dernier (ir,i:ane de l'cxposilinu. il y a un a\anlai;c nianilcsle a le cavilc buccale, cnniuie l'oul l'ail nos (dassicpu's riani;ai>.
sépare bien jdns
(les
En
le (iécrivoiit |)liisiours aiiahiinislos.
seiile ni luotto ni i)ilior aiitérienr.
—
(idSIKH.
1)1
au repos
(lircrtian
comme
/.ontale
la
ol(lu|iie à i'i
est
voùle
ne j)arlicipe j)as aux nujuvenu'iits du voile. permet de lui décrire (\ih\\ laces cl (pialre Itoi'ds. Kn
raison de rol)li(|uité du voile,
La
/'((('('
l'ace
face
la
Iniccale est
à
loiil
la
anléiieure
l'ois
ou buccale, rosée,
ant(''f'i(')rr('
médiane une
saillie louiritudinale
:
le
concave dans
et unie,
lis.se
la
ra})lié
les den.x
coniraclion. présenle
médian du
de chaipu' côlé,
du
limèli'c
en
marqué
(ral)ord. (|ni
langue, où
ari'ière
IjoimI
La face pu.s
presque totalité des fibres
le
la
voûte sujets
les
du crochet plérv-
j)artir
bord palatin j)our s'v
paru iirovenir du
m'a
uns,
muscle péristaphvliu externe
goïdien; les fibres inférieures minces descendent jusqu'au milieu du \oile perdent,
la
la voiMe.
compos(''e de libres horizontales. Suivant
formée en majiMire partie de palatine
inférieur,
l'impression d'une arête tranchante qui, suivant la remar(|ue de
du
lendon
externe; seides, ([uehpies-unes naissaient du crochet et du
(>t
lixer.
s'v
La
pi'risl.iplivliii
rebord aLiMdaire
voisin (Charpy). 2"
de et
1
f^tnhin
sépare
On
/ih/'t'i(.r thl
le
voile eu
Ce sont
en haut, l'un
veli.
— dette
])etile
bandelette, lanic
et le
les
:
sur
la
(diarjtente
\()ile
la
du
\(pile le
Am palais sont au nombre de
li>
par
c(M('' o|)|)os(''
par
couveri
nui-
la
les
([ueiise ci
lilandes
ddnidcnf,
la
rec()U\re
le
le
Ke-
nu'dian.
i'aph(''
({ui
su-
l'ace
la
il
muscle
p(''ri.s1apl)yrm in terne, et, à
re.\lr(''mil('
de
la
luette, la (ou(die glanFi(j.
40.
— Muscles
.lu \..il
\
u^.
|..n
l.
«iaine ndluleuse comqui l'accouipaLine dei)uis son ius(>rtion su[)érieure ius(|u"au rapbé du
plète, voile.
Sdincnl fibreuse dans sou
par f|uelt|ues auteurs
fiers
supérieur, celte naine a été considérée^
comme un dédoublement
voie suivie par les suppurations du rocbei-.
la
du voile
face postérieni'c
la
bord
Kscaf).
viennent se faire jour sur
— Knire
la
trompe
on trouve une lame mince, cellulo-^raissense.
ptérv^irokiieu
o-|i,il;ihMiis,
ni.
an niveau du bord
lalcj-al
de
la
base de
la
laii;:'Ne.
le
pre-
BOUCHE. auquel
faisceau,
iiiicr
il
s'uiiil
83
Tous ees faisceaux sont
hicnlùl.
rclaliNcuieiit
superficiels et cheuiineiit sous la nui([ueuse linguale.
une lame niusculaii-e, aj)lalie transmonte au-devant de ramygdale, dans l'épaisseur du pilier aijorde la face inférieure ou buccale du voile au pourtour de
l'union des deu.\ l'aisci-aux résulte
l)(î
veisalenieiit. (|ui
antérieur,
et
en un ('\cnlail terminal.
la(|uelie elle s'épanouil
Dans
[(>
voile,
les
libres postérieinvs
vont à la rencontre de
du
celles
opposé, en décrivant des arcs à concavités inférieures, et s'insèrent sur
le
côlé
raplié
médian du voile; les autres se dirigent en avant, vers le bord adhérent antédu voile, s'enlre-croisent avec les fibres du péristaphylin interne et du
rieur
pbarvniio-stapliylin.
et
vont se perdre sur
le
médian
rapbé
et
sur
la
face
de l'ajjonévrose palatine.
inlérieiii'e
—
Il rétrécit l'isthme du gosier dcMit il est le constricteur ci Action. la bouche de la cavité pharyngienne. Les deux muscles dans leur conIraclion se rapprochent l'un de l'autre comme deux rideaux. L'occlusion de 1" par le rapprochement des bords libres'des piliers antél'isthme est opérée
sépare
:
rieurs, action
de sphincter;
raj)|»rociiement
du bord
2"
libre
par l'élévation de la base de la langue et son
du
voile
;
dans
cette action les
muscles glosso-
slapiiylins sont aidés par les slylo-glosses et les constricteurs supérieurs
rabaissement du
5° S\ii.
:
m.
;
3"
par
voile.
pli;iryiigc)-j)alaliiuis,
Muscle pharyngo-staphylin.
Xo)aencl. anat.;
— m
stapliylo-pharyngien
;
—
palato-sal|iiiigi]-iiliai'yngirii
(Ji«rine-:cM|.
Ce muscle long,
dissocié en éventail à ses
vertical,
le pilier postérieur et s'étale
faisceau j)rincipal jonctif,
et
du
voile
dans
le voile et
dans
le
deux extrémités, occuj)e pharynx. Il naît par son
lui-même, de son rapbé fibreux
partie aponévrotique voisine; 2'
et
de son tissu con-
du crochet ptérygoïdien et de la du bord inférieur du cartilage de la trompe
par deux racines accessoires
:
1"
d'Eustache (faisceau lubaire). Le faisceau palntin provient, par un (xcnlail iniisiulairc. de la portimi nmlle du \uile cl de son nixmévnise, au niveau du rapiié médian, sous Tazygos de la lueUe;se.s li lires s'enliecriiiseut avec celles du périslaphylin interne et du p-losso-stapliylin, ([uelipies-unes vont se continuer avec les (ll)resdo ces deux muscles ilu cùte opposé, au delà du raplie nu-dian ilu voile. Le faisceau plévyiio-pnhUin se fixe à la convexité du crochet ptérypiïdien et à la purtiou voisine de l'aiidui-vrose du voile; il l'ornai um? lanu^ nuisculaire, ([ui, d'ahord transversale, suliit un niouvemenl de torsion, devient hientot sapttale et se dirij^e en bas et en arrière, (le faisceau présente ù son origine des connexions intimes avec le faisceau pléry-ioïdien du constricteur supérieur. Le faisceau snliiintjioi ou lubaire nait de rexlréniilé inférieure du l)0urrelel cartilagineux de la trompe: mince d'abord, il s'élargit ensuite, et descend dans
—
—
repli salpiugo-pliaryngien. Ouebpiefois il reçoit des libres île renforceineni unes, du bord postérieur de l'aile interne de l'apophyse ptéryg-oïde (\V. ("irub(>r, l.uschka); les autres, de la portion membraneuse de l'orillce tuhaire (llenle.
re|)aisseur
venues llenle,
:
du
les
Hebsameu). Les trois faisceaux d'orig-ine convergent en bas; le palatin se dirige vers le cartilage thyroïde (m. tbyréo-palatin); le i)lérygo-palatin se dirige en bas et eu arriére, croise le précédent prés de rexlrémilé inférieure de l'amyg-dale, et contourne la paroi latérale, l'ang-le et la paroi postérieure du jiharynx (m. pbaryug-o-palalin); le tubuire, situé audessus des précédents, derrière le i)érislapbylin interne, en dedans du constricteur supérieur duut on le sépare facilement, se dirige eu bas et s'unit bientôt aux précédents (m. salping-o|iharyngieu).
[JONNESCO
I:T cilMIl'y.]
AI'I'AHKIL KKIESTIF.
84
une lame luusiulairo qui chcinini' dans puis se divise en deux ordres de faisceaux terminaux, un faisceau thyroïdien et un faisceau pharyngien. 1" Le faisceau thyroïdien se fixe sur le hord postérieur de hi face kilérale du Les
trois faisceaux réunis Ittriiicnl
du
l'épaisseiu-
pilier postérieur
carlilagre tliyroïde,
sur
la
du
voile,
base de sa corne supérieure ou grande corne,
de son bord supérieur. Entre
la jiartie voisine
les libres
et
sur
qui s'insèrent sur le
Hiiplic vDÙtc pal.
BapU>
Apoitrr. voile pal. Ci'ùchet pléryy.
M. phni:
Faisc.ant.-péfist.hit
M.
ptiir. pliai'.
moyen
Faisi'.
Olosso-stapli
t^taph.
pèrtst.
inl.
Faisr.
po."!!.
prr. Inl.
M. Ihyrco-palat.
M.
n;i/;/o.s-,
hiellc
Id.
Conslficl. sup.
Amygd. pal .1/.
shjlo-gl.
Faisc.
Faisc: transe,
Ir.
m.
.•^h/lo-'jl.
gl. si.
Faisc. lon(/il.
I-aisc. longil..
Langue L
Vin.
—
"yl.
.Muscles
bord postérieur cnIsIc
dans
^
du
voile tlu i)alais disséqués par la laie antérieure ((ruprès Lusclika).
et celles
larvii.x,
le
le
ce faisceau passciil s'insérer
le
liord siqx'iiciir
à
la
li(jue. et s
portent
eji
niii(|ii('iilv!(»-
2" l.c laisccau y/A^o//////''-//
paroi iidslrricurc. Les libres su|)érieures décriNenl
la
cavilé supérieure cl s'unissent fibres
du
l'aiijilc
i
lalrralc
jtai-oi
se
lliyniidii'ii
85
ai'rière.
inlV'rieiiii'^
|(res(|ue
\
cilicales s'insè-
nMi(|ii(Mise.
la
Taxis pciicial.
I.iisclika. CDiitiaiiciui'iil a
do ce imisclc de ces dernières avec les |j|)i(>s des imiscles ciiiislricteurs. Mes dissecli(nis iifoiit prouvé !" fjii'il y a un eiilro-crfiisetiieiil des lihi-es des deux luuscles pliaiyu^o-slaphylius sur la li^ne niédiaiie postérieure: 2" (|ue des Iilires ilii luuscle d"iai (('île passent dans les couslricleurs du ci'ité opposi": :t" i|u"il y a une iniion intime enire les liliies de ce niuscl(> et celles du slvlosur
la
li^iio
du
poslcrii'urc
iiiciiiatic
iiir l'riil ic-c inisi'iiii'iil
|iiiaivii\:
il
nie
aiis>i
îles lilircs
coiidiiiialiDii
loiilc
:
pliaryuiiien.
—
Action.
risllnne |)bai-vn,L;(i-nasal eu raj»|)r(icliant
rétrécit
Il
libres des piliers jxistérieui's, et poi'le la [laroi
vers
bord libre du
le
cation de
Dans
dedans
action,
les
jiiliers
aidé ])ar
est
il
larynx
est
il
;
la
cette,
ca\ité bucco-larvuLiienne
constri
bords
les
](barvnx en avant
postérieurs, et par les péristapbviins inlei'ues qui élèvent
En même
voile.
le
an nutnu'ut
cavdé naso-tid)aire avec
la
cette
i\[]
devenu plus ou nuéins boiizontal. Par
voile,
action, ce muscle ferme,
jxisiérieure
(pie le
trompe dont
il
et
muscle élartrit
lumière.
auteurs classicpies réunissent les trois l'aisceaux de ce iiiuside eu un palato ou stapliyl(i-pliaiyu^i(Mi (Sapjiey. Cruveilliier. ileule, etc.). t.e faisceau salpiu^ieu, connu d'Kustaclu' et de Saiitoiiui, est décrit cuiume uu muscle indépendant lUiiscle élévateur inlerue du pharynx, opposé au luusclc élévateur externe (stylopliaryiifrien), par .Mliinus, Scemiiierin;:'. .\ruiild. cl Tlieile. Kiause le considère comme un faisceau du constricteur supérieur. I.usclika le dii ri! à p.iil avec les muscles du pliaiyiix,
La
pliijiait
(les
muscle uuiipie
le
:
:
tout
rattiudianl au
palais
i\\\
csl,
face posléi'ievu'e
Aw
moins
xoile.
branches, dont
s'anastonioseni
unes passeni
les
aniyiitlales
les
;
—
s'anastomose avec
et
les
tiques. Kidin les lvnq)haliqui's la
hifnrcalion de
niveau de l'apophvse stvloïde, hvoïde
du voile
hase de
la
rendeni dans
se
dans
cl
les
l)
ou
elles
anires
plus rich(>
:
les
laniiue.
la
pos-
le
s'anaslomose avec leurs lympha-
el
les ^aniilions si! nés
carolide j)rimili\-e, dans ceux
la
à
oii
ranlérienr snil lare l:1osso-
:
lyniphaliqnes de
térieur descend en dehors des amy^tidales
niveau de
\dile
h) nit /ih-j-i/s nnh'i'iri/r.
branches qui en dérivent forment Av\\\ troupes palatin
du
lvuipliarK|nes du plexus anh'rienr. landis (pie
;\\vi- les
descendent derrière
les vais-
donne naissance
laiérales
pai'lies
les
sui'
il
riche en
l'ès
I
le
la l'ace
/>/(. ru^; jiusti'rU'iir,
conlinn avec
dé\'elop|)é.
seaux lvniphatique>^ du ]dan(dier des fosses nasales; ()
a) nu
:
occupe
(|iii
/jos-
dans
pai' elles
Sa|t|)ev.
(ra|)i'ès
consliliieiil diMix jilexus
ils
un plexus
:
cl
;
vaisseaux lvinphati(|ues situé sur la
|il('.\iis
iias.ilcs
un plexus iint(''rii'ii i\ inieiix développé, dans les veines de la hase de la laii,!L:nc.
plexus plérvtroïdien buccale
doiililc
les vi'iiies
les ur.
jinhitin iiKii/cn et
face postérieure ou
du
les ti-ois nerfs palatins, issus
du maxillaire
lui
les
posIT^rieiirs
(ilels
supéneni-e.
franijTion
face aniérieure reçoit
les
du
sensili\'es
filtres
les
pulutin
iicr/'
t\\\
DCf/'
pdlfit in pn^^lrriexr.
liolTinann a
de
la face
sii^iialt'
la
de c(M'|)nscnles
pr(''sence
buccale du voile;
ils
sont
|»eiil-iMi'e
dans
yiislalifs
en
nui(|ueuse
la
des libres du
a\'ec
ra|)j)ort
glosso-pba ryn^ien L'origine des nerfs niotn/rx n"est
délinilivemenl élahlie. à cause Au pas-
ptas
Le palato-staj)hylin
sage de ces nerfs à travers des ])lexus.
interne sont innervés par le nerf pnhitin
de Meckel
et a
vraisendilablement enqu'unir' sa
pbvlin externe, tenseur
comme
le
lie
Kniin
le
et
(\\\
le-
:rl,rift ZiihulieUkuiule Jlig. i:j, II. 0, S. 241, mit I Taf., 1S!)7. —.1. Sciiafff.r. Hcilra^o znr Ilislologie luciisclilichcr Ori^anc. Wciiicr SUzunysberichle, Hd. C.VI,. Alilli. III. .
S. 3.j3, 1807.
AMYGDALES ou
amyg:dales pi'opremenl dites, amygdales jjnlnamygdales pharyngienne et linguale, sont deux éclie les
(l'est
I
la
abcès anivgdaliens de
maxill(t-pliai'vngien. Llle envoie entre les
de
|)lis
mn(]neuse des irradiations
la
sous l'orme de lames conjonctives. La capsnle coulient dans son épaisseur des
glandes racémenses, de gros troncs lvmpliali(|iies. des \aisseaux saiigunis d'apri's K()lliker, des libres 3"
mnscnlaires venues du
nombreuses d'après
Les ylaivU'^ en grap|»e.
d'autres, sont situées sous l'amvgdale on à
placées contre la capsule ou an
milieu des
déboiicdient soit dans les ci'vptes. soit à
Les amvgdales palatines ne soni, en liques,
dans
les(|ne|s
cavités étroites et jiis(|n';i
la
bi'eiise (pie cnli''.
sni^l'aee
uns. assez ;
les
mnscnlaires
libres
snrl'ace de (|ne
la
rares sidon
|)reiiii(''res
imi(|iieiise.
de gros ganglions Ivmplia-
noMpieiise s"enroiic(Mle dislance en dislance. snl\ant des
peipendicnlaires à
prolonde de
svslt'me
(jui lui est
I
leur siiiTace
amvgdale.
et
ne
libre.
soiil
Ces
ai'ri\('nt
ca\il(''s
séparées de
la
capsule
cavilaii'e
propre
:
l'en
de ses rolbcnles et de
entoiiié
est
semble de ces ca\
il(''s
cl
de ces
on crviiles amvgdabeiis
cellules épitliéliales (léta(du''es
venues
d(! la
là jiar diajtédèse, et plongécîs
coiit lenneiil
miKpieuse;
dans une
—
nn magma, l'ormé 2'
la
ii-
réti-
zone
l'ollicules consliti le
l'organo ((^ornil). ]>es cavités
sont
\(iisines. Llles
par une concile de lollicnles l\in|»liarKpies. eiitoni'és de tissu
(diatpie
libreuse
la
la
les
son |)onrloiir
somme.
et.
cousti'i(d('ur su|)éi'ienr.
:
—
\"
de
de cellules hniplialirpies
matic-re graniilense où se Noient
liOrcHE. lies
ci-islaii.x (le clKilcsIrriiic
—
;
des
'.{'
91
iiiici'o-orgaiiisiiics
l(K-(K(iics).
—
(Corail, Nctlor);
le ])iioimi()c(i(|iic
:
des lilainciils on
pyogèncs (slaplivlocociucs
Icplolhri.x Ixiccalis; des iiiicr(>l)Os
si)()i'('s «le
cl sli'cj)-
4" (iiichiiicrois tics parct-llcs aii-
mciilaii'cs. J.a
sli'iicliiiT
rainyiidalc
(le
processus inllauuualoircs
sont alro|)liics.
les l'olliculcs
à
des kysics.
avec
i'eui|)lis
ouNcrl
les
de noiahreiiscs inodilicalioiis, ducs aux
siiliil
rrc(|ucnls. Ainsi, chez Tadultc. le tissu
si
ou crvi^tcs sont dilatées,
les cavités
par des bouchons caséeux
et
icliculé cl
ressemblent
mais comunmi(|uanl
et fétides,
lires superficielles (Cornil).
mais
son cuiniili'l De lonl ra|i|iai-eil lyinplialii|ue de la puri^e. (-"esl la pailie la |ilus constanle eliez les aninianx el la plus iliiliMcnrii'e. Klle l'ail rarenieni (lelanl: un cerlnin nombre de mammilV'res (rouii'eurs, inseclivores. rainas>iers) uni une aniyudale de lurme sim|de. eonsliUiée Jiai' une seule l'ente à deux lèvres (Sur l'anal, cnmiiaree Ta. Scn.vunx. Das l'oUieulare l>ruspni;e\vel>e... in Zeilxi'lir. •i|i|)nriiil
I.".iiiiy-;(l,il('
ilcv('ln|)|i('iiiciil
,iii
iimis
ciiiiiniiMiii'
i^Uucluri' i|u"a
(le
la
lin
ilr
la
ili'
l;i
vie
l'd'lali'.
picmii'rc
année
irallcint
(Seliiniill).
:
/'.
Zocloijie, ISCiU).
lois.-i.
Vaisseaux
—
et nerîs.
lonsillaire qui vient
de
1"
par
la l'aciale
Artères. Le vaisseau priiiciftal esl Tarière ]a
palatine inférieure.
Uarfère tonsillaire naît de la palatine ascendante près de lani^le de la màs
dans
:
lacunes amviidaliennes.
liniile les
(|ui
lie
dans des réseaux annulaii'cs sdiiés aiiliuir des Inilicules. cl dans le lissii inlcrl'olliculaire. Ils lonnenl un léseau ddul les junnls d"eiil rc-cruisenicnl s(Uil renpassent dans
llés.
de \alviiles
la
de
cl
apsule lihreuse,
i
reiillemeiils
lvni])harKjiies de la
aux
hase
les ^yauplidiis sdiis-niaxillaij'es,
dans
les ijanirlinns siliiés
que
connue on en
de SCS injections à
la
niàclKiirc. cl
|)as
de siiuis Ivni-
autour des paniilions (Lahhé).
voit
uélaline et an nilrate
la
masse
la
iTv a
Il
ces derniers,
a\('c
de lani^le de
iiixcaii
réseau lvni|)liali(pie occu|)e toute
le
se jelcr,
de Tos livoïde.
les cùlés
phali({ues autour de ramvLîdale. lîetlerei- (l8(S(i) coiudiil
au
en s'iinlssani
descendeiil.
cl
pour
laiii:iic,
la
di'
dans
sur
de\ieniicnl de ^ros Ironcs iniinis
ils
(lii
i^aniilionnaii'cs,
d"ai'i:('nt
folliculaire des aiuyi;(lales, et
conslitue dans ces oriianes un svsièine de canaux clos ne s"ouvranl dans
slomates
culniii c(iiiioiicld ni par des
coulirmée
\j^
de
J)e là
rameaux spéciaux
de l'amy^idale nu
])énèti'ent
ils
dans répaisscnir de
récemment
a étudié
naissent du
ipii
plexus
jietit
dans ramy.iidale. la nuKpien.se,
on
leur distrihution liue
nombre de
ou
sujets,
le
")
à
I")
nom
millimèlres.
peut
((«.
—
amvi^'da-
l'osse
la
au moinenl où ilaliorde
le
('e diverliciile était
complèles;
et la siiznilication
(ISIl)
\
juscpie
1(S!I'.I).
sifjj,-ni(,iixllhifi^.
sonde
un
(liiez
coiirlie
enti'c
du palais, sur une iirolondenr connu de Sajipev (pii Ta décrit sous mais c'est à llis(pron en dod la con\dile
lui a
il
sui\is
a
les
par des ivseaiix. Calamila
Acad. Turin.
F<
rili.
dcnii'ic
Camper Iririciil
;
liord
de la base
laniiiie. .1
iiiiind.
pal.
I
les \inys
frumjes lamellirormes longues de 2
à
'.\
mil-
limètres. Ces rraiipcs
ropn''s(>iil(Mit clic/, railiillc les slailos d'alroiiliic
du
/ili fnnirji-
(plica liinliiiala)
du
noiivcaii-nc ot do rcnraiit. Clioz ces derniers, la imuiiieiise linguale forme à une cerlaiiii' distance dn point où elle se réllécliit dans la nui([uense hnccale. à droite et à gauche, un repli. Les dcu.v replis converg-ent eu avant l'un vers l'autre et présentent un bord délica-
tement frangé on dentelé, d'où
le
nom
de
pli
frangé. Ce repli serait l'honiologue de
la
lan-
rudiment d'une langue plus .incieiuie, ((ui n'était pas encore musculaire. IMus en dedans, au point de conliiuiilr de la langue avec le plancher buccal, la nuiqueuse forme li; /ili .othliiifiicd et se pidlunge vers la pointe par le pli
g-ue accessoire inférieure des singes,
—
tnédian (lig-. "tH}. Ces dispositions de la langue du uoiiveau-ne rai)|»ellenl tout à fait celle de prosimieiis et de beaucoup de singes ((iicca^MiAiii. Mnvpkol. .Iuhrl).. ISSO).
\a's lji)r(ls,
les
nuuces
et aplalis
en a\aiil. s'i'paississent en arnèn^;
arcades dentaires et inésenlenl soincnt de légers sillons
la
langue des
ils
loiicbenl
vei'licau.\ .séparés
r.ouc.iiE.
par des
saillies,
dues aux
rangées eu séries
laires
sotniiii't
ou poinlf
Mince
inférieures.
des dents.
eiii|)i'eiiil('s
Iciir
iiioilié
capil-
supérieure
la gouttière alvéolo-lingiiale.
louolu^ la faee postérieure des incisives siipi'-rieiires
et aplatie, la
el
pointe est ereusée iriui sillon médian et verti-
souvent assez pi-olond, on s'nnissent
cal,
I)e iKiinhreiiscs saillies
vei-licales et parallèles hérissenl
qui répond aux parties latérales de
Le
99
extrémités antérienres des
les
silltnis
—
longitudinaux des faces inférienre et supérieure. Sur les cotés du sillon, la pointe de la langue est formée par deux tubercules hérissés de papilles. 2" La base ou partie pharyngienne de la langue, verticale et rectangulaire, présente une face et quatre bords. La/V^'c unique, [((ce pharyngienne
de
en
luette,
qui
voile
regarde en
langue,
la
elle est
se
contaitt en
détache
s'en
redres.se,
arrière;
avec
liant
([uand
en bas avec
et
face antérieure de l'épigiotte.
la
le la
— To-
nienteuse et inégale, elle est semée
de
saillies
ou mamelons percés à leur orifice visible à l'œil nu
sommet d'un
:
langue.
ce sont les follicules de la
Entre ces qui
les
follicules,
légèrement
parallèles,
bas
et
dépressions
les
limitent se disposent en rigoles
en dedans,
et
obliques
dinic
inférieure
l'extrémité
en
convergeant vers
plus profonde, médiane;
el
ligolc
xcilicale. Vu:,
l'arc inrcriciin' dr
ris.
Cette dernière, large en liant on clic
foramen cavunn, se réen bas; souvent peu prononcée
embrasse trécit
le
ou nulle, quand
elle divise cette face
—
bien
elle est
la
un angle
cale de la langue;.
—
donne
à la
:
Gegenbaur.
se
corps de
replis
face pliarvngienne
où
la
fac(;
présente l'os
le :
ou
amygdale,
pliaryiigiemie se
presepu; droit, a\('c la face dorsale de
la
buc-
pni-lion
jilancher de l'orihce de comiininication
l'isthme
comme un
hyoïde en avant,
du
gosier.
bourrelet la
glosso-épiglolliques
transversal,
saillant.
base de l'épigiotte en arrière.
De son milieu et de ses deux extrémités latérales muqueux, qui vont se perdre sur la face antériiMire de l'épigiotte
de cette face et
c'est l'dini/i/dfde lingii/dc
:
sillon terminal,
bord fornu;
(Je
Le bord inférieur le
les plis
partie d'après
particulier, com|)aralil(' à ccini d'une
des cavités buccale et pharyngienne
compris entre
-En
position des glan.les.
et des rigoles
bord supérieur répond au
continue, sous
la
en deux moitiés latérales en forme de bourrelets saillants.
mamelons langue un aspect
surtout de l'amygdale pharyngienne I.e
Figm-e scliém-itiqne montrant
iiiai(|iiée
L'(>nsend)lc des
base de
uuuveau-iH'.
iriiii
médian
se
détachent
et sur les (>t
trois
icplis
bords latéraux
latéraux.
—
Le
repli
tendu sagittalement entre la langue, et l'épigiotte: son les replis latéianx, moins |)rononcés, sont Ixjrd supérieur est concave et libre; curvilignes à concavité tournée en dedans; ils l'orincnt la limite inférieure de la médian, plus
saillant, est
—
fosse anivgdaliriiiic et,
an niveau de leur inscrllun sur
le
bord
At^
l'épigldllc,
fjoxxK.'iro irr riiMtrv
ils
\PP\REIL mr.l-STIF.
100
s'ont iv-croiscnl cl so fiisiomiciit a\('f rcxlrriiiil:' rvn£-()-(''pii;loiliquos.
les
— Os
ylosso-épiglnitiquox,
lit/fiii)f'nt>i
par
et
replis ])ha-
s
(''])iiil(»lli(|iio
formés par une cliarpiMitc
trois ivplis sont
(''Iasti(|ii('
:
niuseulaires
faisci^aux
(|iiel(|nes
—
De dépendant des muscles de la lan,uiH\ le liuil reconverl de la muqueuse. chaque eoté du repli médian, eiilre lui el le repli latéral, on trouve une dépresla /'dssp, (/losso-épi(//()lli(/i/i\ Ovalaire. allongée sion ou fosse assez prononcée :
dans
de
se réllécliit
par
est tapissée
sens frontal, cette fosse
le
A ce niveau la les mêmes saillies
tomenteux. irrégulior,
de
Itase
la
la
verticaux, épais eu haut, s'amincissent vers leur extré-
hitri'ffi/.r,
mité inférieur(v ('hacun a supérieure,
uiu(jueuse de
la
mcnic aspect
|irésente le
de la fosse amygdalienne.
et celle
Les hortis
(|ue
par un suhstraliiui élas-
cl
nuii.
stituent
la
maxil-
montent à travers le plancher huccal, j)our |)énétrer langue en Tahordant par sa face inférieure. Le sont prin-
hvoïde
laire et sur l'os
Lniquele
par
les faces
latéi-ales et
(piatre
hords.
—
externes des génio-glosses eu
paroi interne des loges suhlinguales.
— Le
Les /Wrcs con-
an'ici'e.
hord nnU-rii-nr
lihre.
formé jiar le tiers iulcricur du deux muscles génio-glosses accolés. Le hord présente ime
vertical, curviligne, à concavité antérieure, est hr)rd aidérieiir des I'cmIc
médiane
lati'iaiix.
(|ui
Entre
c(î
:
sé|>are hoi'd,
sillon alvéolo-liugual
cloisonné
jiar
maxillaire sur
une la
les
en
lauielle
en
{\v\\\
maxillaire eu a\a]it,
et
la
il
existe
c(>llulcuse
d(! la
et rectiligne, |)lus épais
el
ai'rière, le
en haut,
racine
deux muscles génio-glosses
langue.
ai'riére
un
j)etil esji.ice
hoiirn'lets
uui(|ueuse du
ou cavité triangulaire,
médiane allaiil de la mu(|ueuse et du Le hord iii/'('-ririn\ sagittal, horizontal
—
qu'eu a\aut, ré|)oud aux hoi'ds
inféiieiirs
accolés des deux muscles génio-glosses; ceux-ci foinienl une sangle tendue du
maxillaire à /yo/v/.s"
l'un
l'o^
hyoïde.
O hord
re[)os(^
jni-^léricvr et siipriD'ii r sont
au
hoid
géiiio glosses.
xcilical et
post(''rie(ir,
sur
les
muscles géuio-hyoïdiens.
adhérents. raiilic
au
Ils
coi'respondent
liord
hori/ontal
— Les
tous deux, onl
la
entoure
tous ses muscles convergent vers un squelelle
(jue soit leur origine,
situé
la
(|n'i
hvoïde
ré|)aisseiir
maxima
inilcni-|ni>|ci
icmc
ilr
|,i
I.iiihih
(lie/ le>
oiseaux, est une lame librense
dans
(liiiiiic
(d'après lien le).
de
atteint
bord
;
iiK'diaiii'
langui; en Ire les
en ai'rière 12
glosso-hvoïdienne la jioiiile; le
la
son
mm.
somniei,
sii|i(''rieui'
iuus(de;-.
Sa base se
mince
coinexe
eu l'orme de
deux
est
et eriilé. si'-jian''
de
laiix.
de clianip
|)lai'ee
génio-glosses. Sa hauteur
continue avec
membrane
la
se perd entre le> la
miKpieuse de
iJaV;Vt>':o KJ
muscles de la
I
face dor-
IIMU'V
Al'PAHElL DKiESTlF.
102
un intervalle de
salt^ iiar
à i nini.; le
ii
tantôt libre, tantôt recouvert par les
les faces latérales,
au-dessous de lui;
.sent
nuisoulairos transversales de la
aminci en avant,
Membrane
bvo-glossienne,
rhonime, Son bord
est
inlérieiir
cuneave, moins nef, esl
des génio-glosses qui s'entre-croi-
aux
pianos, donnent insertion
épais en
Hlanc jaunâtre,
lani^ne.
fibres
arrièns
septuin est formé de tissu libriMix à grosses fibres entre-
le
croisées en divers si'ns. 3"
bord
libres
—
i/lo^^o-lii/oïdiennc.
décrite par Bichat,
membrane
La
par
puis
une lame fibreuse transversale qui unit
inféiieiir, large
de Tos hyoïde, entre
de
les
2")
mm.,
qui
dit
la
langue à
la
ou
pro})re à
l'os
s'attache à la lèvre postérieure
liyoïde.
du corps
son bord supérieur convexe reçoit
cornes;
petites
t;losso-byoïdienne
lUandin,
au milieu l'insertion du septum lingual qui secontiiuie avec la membrane, et sur les côtés se perd dans la langue; sa face antérieure est en partie libre, en partie adbérente
aux
fibres
du génio-glosse qui
s'y insèrent; sa face j)ostérieure,
temps supérieure, est sons-jacente à la muqueuse des replis glossoépiglottiques. Elle a la forme générale d'un croissant comme l'os hyoïde, et sa hauteur, c'est-à-dire l'espace compris entre ses deux bords, ne dépasse pas en
l
même
centimètre (Hlandix, Anotornie dcscj-iplive,
183(S).
la iiaissaiicc et cIh'/, les oiiilnyoïis dos capsule conjonclive, d'aspect lenticulaire sur les coupes frontales, qui contient du tissu mou, conjonctif et adipeux, et de nombreux vaisseaux. Cette forme élargie ou capsulaire ])ersiste chez les jeunes chats et d'autres animaux; elle est connue sous le nom de lyasa. La capsule en se transformant prend des aspects divers. Chez le chien, le loup, le chat, l'ours, sa partie inférieure forme le rarlilage sonslingual, que les anciens connaissaient déjà; c'est lUi corps vermil'orme, situé sur la ligne médiane, entre les muscles génio-glosses et ]trèsde la pointe de la langue, et qui n'(>st d'ailleurs qu'en jiartie cartilagineux. Chez rhomrne, la paroi de la capsule s'épaissit et aliO])hie par pression son contenu mou; le septum atteint son plus grand développement. 11 est à remarquer que l'on a plusieiu's fois observé dans son épaisseur des traînées de tissu adipeux ou des nodules cartilagineux (Hartmann), des nodules osseux chez les vieillards (Blaudin) et que chez le nouveau-né il existe quel(|nefois, sous le septum de la partie aut(''rieure, de petits ilôts cartilagineux, homologues Au cartilage sous-lingual des animaux. C'est encore chez le nouveau-né que, d'après les recherches de .Xnsbaum cl de M.ukowski, le sejitum ne se fixe pas direclemeut eu arrière à l'os hyoïde, mais à un iiudiilc cartilagineux qui paraît provenir de l'os hyoïde et qui n'est qu'un r(>stc de la tige cartilagineuse linguale des reptiles. Ce cartilage est enchâssé dans une membrane conjonctive transversale qui rattache le septuin et la langue à l'os hyoïde cl (jui est jieul-èhe l'cliauihe li'm. Cliez le IipIiis liuiiiain jusciu'à
comme une
fliiiniaux, le sojtlum ai)pnrnil
Amit. Anzchjci-.
(NrsiiAi'.M el .M.\iUv'.l7.)
La langue est abordée
uns viennent des divers
])ar di.x-sej)t
])oinls
glosses, hyo-glosses, stylo-glosses, lingua\ix le
transverse de la langue; d'autres
[)arties
du
]>haryn.\
:
inférieurs,
émanent de
é'Iiidiés ailleurs
:
ce;
])airs
sont
l(>s
et
un
génio-
linguaux siq)érieurs et
nmsculature des diverses
la
pharyngo-glosses, })alato-glosses
les
Les six derniers seinnt
nmscles, huit
du cadre osseux
el
amygdalo-glosses.
(Vov. pliarvn.x), n(uis ne
(h'-crirons ici
ar sa lace liiiii
interne à
lingual, sous
dans
l'a ni le,
el
1«>
,
—
_
langue,
posté-
les
ncec^s.
—
• ^
1
.
,..,.,
>•
...
moypii.
salemeni,
les
—
1.'),
—
'
!
—
,
(liosio-gl.).
7. génio-liynïilien.
(pilier nul.).
—
siiiicriiciclli' (S;i|i|icv).
((iiiclii'
l.iiiiiui',
—
,
'i,
8, génio-glosse.
pliaryngo-glosse.
II. 1>.
—
,
cei-;ilci-g|.isse.
— —
-
,
a, l.iiM-eail
9, Liiigiiiil inlVr. 13, constriclftif
slylii-liydïilifn.
an-
longitudinah'inenl,
térieures
A son
riiynglusse.
ile
^^- gl'i>M>-st.ipliyliii
l,i ,
,
3, liyo-gli>s>e
dien, en arrière
movennes
les
(U'igine sur l'os hvoïde,
riivo-gl(»sse
plus
moins
ou
ohli(|iieincnl.
répond en axant au génio-liyoï-
au constricteur moyen du pharynx. La j)lupart des lihres du et une l'aihle partie eu dedans du hm'd anté-
génio-hvoïdien passent en didiors, rieur de l'hyo-glosse
pour s'insérer sur lOs hvoïde
contraire ne présenh' ipie
(|iicl(iiies
térieur de l'hyo-glosse,
|)liipart
de haut en bas par
les
la
l'os
|)ar la
muscle stvio-glosse,
interne ou profonde en
l'ace
hvoïde,
le
filtres
sur
;
la
moyen au
constricteur
le
l'ace
externe du Imnl pos-
passant en dedans de ce di'rnier. Hecouvert
\culres du digastrique, par les anses nerveuses du grand
hypoglosse et du lingual, loriiK^ le
rares
il
la
muscle lingual
glande sous-maxillaire
recouvre
:
l'artère
et
|)ar
linguale,
traversant soiixcnl en selon, sup(''ricur cl le i;éiiio-glo>--e.
(|ui la
la
sangle
glisse pelile
ipie
sur sa
corne de
Les lioriU anli''ricur
et postérieur sont lilircs, prcs(|iie \crlicaux et concaxcs.
Action.
proche de a été
—
(",'est
l'os
essentiellement
hyoïde
propulsée par
(.'t
la
le
ramène en
les génio-glosses.
dans sa longueur ^nr
la
ligne
muscle ahai.sseur de arrière
dans
la
la
Iniigiie
;
il
la
raj)
cavité hiiccale. i|uand elle
La langue, l'ortcment ahaissée, se creuse
in(''(lianc.
'JUNNLUCO ti tllMil-y
APl'Al^KlL ltl(;KSTIF.
106
—
NCnlliovcn. ll.ilk'r, Zaïilas. llriili\ (Icciivciil mius lo ikhu de rhondro-r/Iosse Variétés. un itotit muscle i)lal. distinct de riiyo-f;iosse, s'iiisérnnt sur le boni interne de la base de origine de la petite corne et sur la partie avoisinante du corps de l'os hyoïde: séparé à sou riivo-s-losse par Tartère linguale, il moule en haut et en avant sur le dos de la langue, où entre le lingual inférieur cl le hyo-glosse. Sappey conteste il s'étale en libres sagittales, l'existence indépendante de ce muscle ipii ne serait qu'une partie des m. linguaux inférieur mal et supérieur, .le crois aussi qu'il s'agit tout sinipleinent du muscle lingual inférieur si vu en cénéral et que j'ai décrit jdus haut. Sajqtey décrit, sous le nom de ccrato-filoi^sc acccitsûire, un faisceau musculaire inconstant, mais fréiiuciil. iii-i'|-i'
iiijrlmiri' cl
li
les
et
haut celle der-
en
|)nile
uiovennes, d lornie
a\('c celui
du
par ses deu.x e.xtréinilés aux a|i(iphyses partie
la
(''lexcr l'os la
ii]\
difr.-istriqiie secHioiiiK's et ndj.iltu-.
rétracte
et
ahus en
est rétracleiir de a
ilii
il
li.xi'e
hase
la
langue, la l'ace dorsale se ci'eiise Iihres inférieures enlin.
l;i
la (•(inclic sii|H'rlicii'll('.
ventre piislcriear
jxiinle [de la
la
(Icslincc a iiunilrcr
des hdids de ;
la
par ses
hyuïde.
puinte
et
éléxateiir de
d'un par un
tiuisidc
slylmdr.
])(ist(''rieure
inie goiitlière liuigilud uiale
ri'dr
la
hase.
(Alliimis) mi des
x'CdiHJ
rai-iccaii
deux
(lîndi-
li'iiiliiiciix.
fJO.Y.V/-.'>'-0 I:T
nl sur diri.ffeiil
lace
la
'"1"''
P"''''''
hyoïdicn se
a\('c
les
fibres
pharynx
(llenle).
libres
superli-
réunies
cielles,
plusieurs
en
en arrière,
libres
la
stvlo-
en
liaul
el
\onl
confondre avec
se
de
inlern.>
li,i:anienl
faisceaux,
se dirit;-eul el
du
inl'érienre
i\[i
moyen
Les
l"e\lréniilé
siii-
continneni
consiricteur i\y\
el
(|iiel(|ues-
;
iines
hyoïde
1""^
•'i-lc h'jin-;vcr>i'
I.i'
u'cM
ri'|ii'psonté.
p.i-;
muscle
le
liansverse est formé de deux ordi'es de fibres les imes, coiu'les. se perdent dans l'épaisseur même de la langue, libres inlrinsè([ues; les aiilres, longues, :
dépassent
du
la
langue
et
vont se perdre sur de
palais, la |tarol lalérale
la fosse
l'os
bvoïde d'ime
amvgdalienne.
sur
pai'l.
et la |)aroi
voile
le
pharxjieienne
latérale d'antre part; ces dei-nières sont des libres exlrinsè(jues. .le
dois ajouter (jue
les fibres
des coupes frontales de
la
transversales
([iie
langue n'a|»parliennenl
monire |)as
surface de section
la
au musile Irans-
loiiles
verse. TJn certain niunbre soid Acs libres lerminales des miis( les bvoglosses.
— Le muscle
supérieur qui
le
ti'ansvei'se est recoiiverl
séparent de
ceaux longitudinaux des Action. l'end plus
—
Il
diminue
poinlue
et
la
inu(|ueuse
miis( les
:
si
i\\i
en haul
dos; latéralement
vio-glosse, palato-glosse
diamèti'e lrans\ersal de
le
])ar les libres
la
el
stvlo-
des
pai-
lingual
langue,
el
du lingual fais-
inféi'ieui'.
lar'rondil.
la
lallonge.
Examinée dans s((n ensemble, la cbarpenle nmscidaire de la langue es| foi'mée pai' trois ordi'es de fibres longiludinales, verticales et transversales. Jieau:
l'oup d'auleurs distinguent avec l'aison des libres int rinf;
l'/^paisseur cl
\
de Tor-
iennenl se jer-
langue.
occiipcnl
Ic^
unes
le
cenire de
la
langue (libres des
./OAWA'.sro
/.••/
cil [i:i')-
AIM-AKKII. DIGESTIF.
110
auUvs
u-énio-glosscs), les
les
Ijords et
base de
la
la
des liyo-
(iibj'es
laiiiiiie
Gerdv, Cruveilhier, Hyde-Salter, Braun décrivent des fibres verticales intrinsèques; elles n'existent pas. Les fibres lonfiitKdinfdrs occupent la pério-Josses).
de l'organe
pliéric
supérieur, sur
:
sur
face dorsale elles
la
par
fournies
sont
linguaux inférieurs
la face inférieure |)ar les
lingual
le
et les
faisceaux
horizontaux des génio-glosses; sur les bords, par les stvlo-gloss(»s, les palatopharvngo-glosses. Les fibres tran^yveraalcx, très abondantes, sont
iilosses et les
dans l'épaisseur inénie de l'organe;
situées
lingual et décrivent
de:
naissent loules du seplutn
elles
elia(|ue côté des arcades qui traversent les libres verti-
cales et longitudinales pour aboutir sur les bords de la langue; là les unes, siu- la muqueuse des biu'ds et appartiennent aux fibres du muscle transverse; les autres, longues, plus nombreuses, se rendent vers l'os livoïde, le voile, l'amygdale et le pharynx; ce sont les fibres extrinsèques du m. transverse. Quelques-unes des fibres transversales appartiennent aux hyo-glosses et aux stylo-glosses. La terminaison des fibres musculaires de la langue se fait sur le septum médian et sur la face profonde de la muqueuse. D'après Henle, les faisceaux verticaux ou obliques, dans l'étendue où la muqueuse est papillaire (deux tiers
courl(>s.
s'insèrent
intrinsè([ues
antérieurs), traversent les faisceaux longitudinaux, s'élargissent, se divisent en
fourches ou en pinceaux et se terminent par une extrémité conique à la base des
papilles
d'épaisseur
dans leur intervalle;
et
de la surface libre de
pourvue de glandes,
nuiqueuse. Dans la partie postérieure
plupart des libres musculaires se terminent dans une
la
couche de tissu cellulaire dense située au-dessous de lâchement unie à la muqueuse. Quelques faisceaux glandes. Des travées cellulaires fines, parties de
la
la
couche glandulaire,
lâche, remplis de graisse, entourent les l'interstice^
Muqueuse Sa co/oraTiK
Les papilles
(le la
laiiiiiic
t'\r
(iiil
diNisrcs
liimo, en grandes, moyennes, petites
tl('|uiis
sion répond à qnelrpie eliose de vrr\. jmiscpir
17")'!); crtle divi-
(All)iniis.
niiirpieiise
la
daitrrs leur \n-
loniili'iii j)s.
minuscides
et
|)ivsciile
liiii-iiale
des papilles de loiilrs diinensioiis. I.es papilles les
plus
{paplllce rninlmœ), enfouies dans l'épaisseur de
jx'tites
répilhéliiini. (|u"elles dépassent à pein(\ sont essentiellenienl des |)apilles
nTupifs; elles sont ('(unparaldes en tons
nui(|uense buccale.
la
rdiiiaircnieiil
en |diisieuis saillies secondaires
;i
aux
])uiiits
sini|)lcs.
leur exiréinité
delà peau
papilles
sont
elles
l'orinc est variable.
en
soni
elles
ou
sini])les) coni(|nes.
leur bauteui'
lililornics;
moyenne ('»U
leur
là
de papilles bémispbé-
ri(pies
ou
bé-
i^énéral
(de
uiispliéri(pies,
nom
de
(pieKpiel'ois divisées
Leur
lilire.
t\i'v-
et
Les
ij).
de
rsl
mm.
{).{)l\
bémi-
j)apilles
s|)béi'i(|ues
sont disséminées
sur
l'étendue
toute
ninipicuse bien
sur
sui'
les
pilles
sur
de
la
aussi
liuiiuale.
lace dorsale et
la
bords (Mitre des
j)a-
plusvolumineuses, que
la
lace
on
inférieure
elles existent seules.
Les papilles plus volumineuses, formées par
réu-
la
nion
SIM'
mune
d'im noud)re plus ou
moins
base
inie
de
i^i'aiid
ciMn-
|)a|)illes
simples, se di\iseiit d'api'ès . I
rir
leur
eu l'ii;.
—
li.'i.
lilirminc de
l'.i|iilli'
cl
1
Ikiiiiimc
|iI
ap
:
\(diinie
el
leur
petites
ou
/ilifnniic.t
dans
la paroi
riuuume, ces mais dans
la
le
cli(>vnl. siiiloiil
dans
à
la
sont fornu''es par des éle-
l'épitliélium.
stronia conjonctif des papilles calici-
présence de fibres musculaires lisses;
une direction un peu irr(''gulière dans la en un anneau concenlri(pie
liourrelcL elles se disposent
les
grosses papilles ovalaires;
rigueur,
organe; (juant aux impoilaiit
le
la
saillies
ils
font,
au contraire, défaut
autres animaux. Les libres irrégulières et obliques de
les
[(oiirraient,
dans
Les recliercbes bistologicjues de l'auteur, étendues à (piel(|U(>s lui ont permis de retrouver ces éléments musculaires clie/. le
papille.
mammilÏTes, chez tous
dans
du bourrehH.
fibres afTeclent
jinpille,
à
cacli(''es
le
comparables à
(iaii
as de bourgeons j;-uslalil's. 1,'orpane folie fail delaiil clir/ les cninassicrs. les luminanls. les jumenb's. tandis (pi'il est bien di'veloppc- chez les luiiii-eii is. el (liez les silifii's à reniree des abal-joucs: chez les espi'ces de a 2 cenl imèlres. |,es faces opposées des taille iiiovenne. il s'elend sur une loiifî'uenr de I
crêtes sont f;;uiiies de hourpiMMis pnslalifs:
Les fiapilles folii-es dejeli-es Mir les IkuiIs de la langue.
friandes séreuses.
Uoii.Aitii
— R.wviKK.
et
Pii.LiKT.
an
sous
luiid.
lanuiie des
la
la
des
minpieiise une papilles
mammileres.
ciiiiclie
calicilmiiies
.laiini. l i\t' iiiilliiiiclrcs. Sa paroi ijdsscilc un cpilliclium pavimciili'iix slialiMé ol des pa|iill('s peu ciovi-os; Krausi; y a ilcciil dos ^iaudcs iu'iiieuses (|ui iip soiil pas (onslaiilcs. Uidinaircinciil le l'uranicn est situé cil arrière de la papille médiane du \' iiniiual i|ui en est indépendante. Onelquefois la papille émerfie du Irmi borgne, et paiail y avoir ctc entraînée dans le cours du développement. Ouand il man(|ue et que la dernière papille calicirurme présente un sillon parliciilicicmeiU prurond, on peut considérer ce sillon comme réqiiivaleiit du roiamen. (le n'est proliaMement ([u'iin reste embryonnaire, sans ronclion; il ne paiail pas non plus jouer un rôle parliculier dans la rréciuence des maladies infectieuses. (i.vcjzow. lelier das l'oiameii ca'cuin. /Jissot. uiiivi/ki-., Kiel, IS'J;}. '.')
Canal lingual ou canal thyréo-glosse (l)ucliis lingualis. Nomeucl. unitlniii.). — Sous nom de nuial exrvcleur de la langue {€. cxciclnrins lingiix), JJoclidaleck u décrit, en ISliO, uneul-de-^ac de la muqueuse linguale qui part du l'ond du roramen cœcum ol s'enibnce
11'
dans ré|iaisseur de
la langue en se dirigeant en arrière et en has. Dans les douze cas (sur çiii(|iiante langues) (jue Boclulaleck décrit, le canal avait une longueur variant de 23 à ;i4 mm. et se terminait en cul-de-sac, en se rétrécissant ou en s'élargissant; dans un cas il se divisait, en l'orme de l'ourclie, en deux canaux (lui se perdaient des deux côtés de la racine du repli glosso-épiglollique médian. Les parois du canal prés(Mitaieiit dos trous répon-
dant aux orilicos des canaux excréteurs des glandes muqueuses qui enlonrent le canal eu lui rorinanl une gaine glandulaire épaisse de 12 mm. Dans deux cas le canal se continuait par un polit appendice juscju'à l'os hyoïde. En injeclant le canal, lioclidaleck constata ({ue sur le conduit principal se branchaient des canaux secondaires, au nombre de deux ou Irois, longs de 1 1 à 12 niill., et assez larges, qui se détachaient du canal principal et se dirigeaient obliquement en bas, en avant et latéralement. Dans ces canaux secondaires s'ouvraient deux autres conduits, longs de 9 mm., enfoncés dans la masse de la portion postérieure du muscle génio-glosse, et terminés en cul-de-sac comme les autres. Tous ces canaux ou culs-de-sac sont revêtus par un épitbélium cylindricpie vibratile, et leur cavité est remplie par du mucus. Boclulaleck a trouvé dans le revêtement épithélial du foramen ;ecum, parmi les cellules cylindriciues et prismatiques, quelques cellules ii cils vibraliles. Il a constaté enfin des dilatations pathologiques de ce canal et même la production de kystes inclus dans l'épaisseur de la langue, et dus à l'oiililéralion et à la dilatation des canaux secondaires. (Bochdaleck, l'mger Vicrlerjahr, ISIK», II, p. i:i7. Arch. f. Annt. Pliyfl., (
—
1807, p. 77o).
Ce conduit de Boclulaleck nous jiarait devoir élre idenlilié avec le ranal ling^ad ou thyréo-glosse, décrit par llis sur l'embryon humain {Anat. )iienschl. Kiiibri/oii, 188.')) ol dont il reste chez l'adulte des traces plus ou moins neltes. l.a glande thyroïde, au moins sa partie nu'diane, se développe aux dépens de l'epilhélium ])Ucco-pbaryngé dont elle est une évaginalion; elle lui reste unie pendant un cerlain temps |iar un pédicule (|ui part du foramen cœcum, lieu de convergence des trois bourgeons de la langue, et si; dirige vers l'os hyoïde. Ce pédicule {canal thyrco-glosse) ne tarde pas, dès l'époque fœlale, à se transformer. Le plus souvent il se change en totalité en un cordon plein, de nature libreuse, ([ui se continue avec la pyramide de Lalouette, en avant du larynx; le foramen ca'cunr est alors la seule partie perméable du canal primitif, et encore avons-nous vu que le foranu'u csl inconstanl. D'autres fois, le conduit persiste d;ins sa partie supérieure, au milieu de la langue, sur une longueur de quelques millimètres, et débouche dans le foramen ca'cuin; c'est la forme décrite par Bochdaleck. Enfin le cordon, plein d.ins son ensemltle, [>eut conserver une lumière sur quelques points de son trajet, et ces cavités {glamhilcs linguales siishyoïilieiine. «m lie Ztu-kerkandl) deviennent l'origine de certains kystes do la région bien
il
peut s'ouvrir à
(V. llis,
Anal.,
—
/oc. cil.
I8"JI.
—
la
C.
peau par une I'".
KosTANKCKi
lislule congénitale.
MAHSirALi.. Joiivn. of
et Miki.kçki.
Analomy,
Virchoiv's Arch.,
IS!I2.
—
Kamiivck. Jninn.
—
l.a iiukiimmisc liiiiiiialc |)jvs('ii[(' mic slniclm'c Structure. deux tiers aiilériciirs de ror^anc ])orrmii linccali' un curps;
les
:
jxjstérieur, portion 1"
Muqueuse
(lu
ses papilles, et la \Ji'j)'dli('Ui(iii
pharvngieiiMe ou corps.
:''o i:r fii
mw
AITAHEIL DKiESTH'.
118
cmiicp de rcpiiloniic i>ar sos colliilcs iiiicicos, pas infiltrée de graisse de la nirme manière qne retle dernière. i)"après Hanvier, les cellules profondes et moyennes de repilhélinm liiij;ual élaliorcnt la graisse ipii se montre dans leur intérieur sous forme de granulations on de gouttelettes distinctes, qui deviennent dilfuses dans la couche lamelleuse: cette graisse se dissout d;ius les li(piides alcalins de la l)ouclie. Dans le revètemeul epitlielial de la bouche, on n'ohserve jtas de slratum granulosum analogue à celui de l'épiderme. En général les cellules polyéilri(|ues de la couche moyenne ne contiennent pas d'éléidiiie: i)ourtant, chez, l'homme, dans certaines papilles, an voisinage du V lingual, les cellules jxilyédriipies en contiennent de grosses gouttes. Il e.xiste cependai\l un stratum lucidum fornu' par (h>s cellules soudées eulre J.a ciuiclie siipprliciplle ililÏÏTO île la coiiclip
de plus,
elles,
elle n'est
mais
la
couche cornée proprement
L'épi llirliu 111
recouvre
([ui
mancpie (Hanvier).
dite
coinporle de diverses nniiiières.
les papilles s'y
eomiiie nous l'avons dit plus haut.
Dans
couche épithéliale des principales
la
dans
variétés de pa])illes, on trouve des organes ner\(Mi.\ s})éciau.\, et
de
ré])ilhéliuiii iiuiiual
il
le resie
existe éiralenieut des leniiinaisoiis nei-\euses simples.
détruit et se reconslilue avec une rare el
millimètres de diamètn»),
élevures porh'ut Iral,
réj)iglolte.
aplalies,
un
;i
fri/plr
de l'amygdale.
Les glandes follicideuses sont assez unil'orménient lluentes et disposées par groupes en certains points,
l'éparties,
lat(''ralement vers l'insertion des |)iliers aiiliTieiirs. Llles se
l'amvgdale
(pi'elles
relient à
la
langue.
(
)stmann,
d'adultes, a com])té 00 glamles pour une sni'l'ace
mètres, soit i j)ar centimètre 102, et la surface carive reste ù
peu près
celui
de 12
carn''.
à 2")
cpii
cari'i'e
a
que nous axons
indiipn''.
le
milieu et
[irolongent
étudié
jiis(|ir;i
27 langues
movenni^ de 17 centi-
Le nomhre des glamles
centimètres; mais
parfois coii-
notamment au
a
\aiié de 17 à
nombre proportionnel
Les \arialions iiidn
idiielles,
BOTCHK. liicii
coiiuiic
iiianiiircs
OsTMAW.
Sur
It's
lolicr
Ions
poiii-
drjà clicz
ai'([iiis(s; olles («xisU'iil
organes
les
ne sont
l\iii|)liali([ii('s,
pas
le iKiiixcaii-iir.
IJalpIiliscii dcr /iiiivrinvui/cl.
dii'
119
coupes, la paroi du follicule
.!/•/•/(.
Aunl.,
inilh.
/".
I88."i,
102.
t.
{)réseiite l" un épilhéliuni pavinienleu.x une couche papillaire sous-é[)iflicliale l'orniée de i)a[)illi\s rudinienun (issu adénoïde conlenanl \\n n()ud)n> vai'ialtle de nodules lyni:
stratifié; 2"
taires;
3'
pliati((ues (follicules clos) avec des centres ji-erminalifs (Sliilir);
en compte j ou
par coupe;
4" des
faisceaux
entrecroisés
en général, on
appartenant
au
hpilliiU.
f
—
^^
Cav.
foll.
% :
%__^ "A^
7^
i
'''"''' iu>"pi'-
—
_i .^^
Can. excr.
GL
-
—
Fk;. ou.
A
gauche
et
en
qI.
(iciu.
{]()upo UaiisvcMsalc d'iia follicule (l'IiDiimic adullc ((rupii-s .SliWn', niiRlifléo). lias IViiitliéliiiiii île
l.i
cavité folliculaire est traver.se par des leucocytes, à droite
il
est en
grande
partie intact.
cli(jrion
niuqiietix,
développée sur
et
les
(|ui
l'ornienl
follictiles
ca|)sule ou
une
en\'e](ippe
vohnnineux. En somme,
la
lihreuse,
hien
caNilé folliculaire,
au milieti du tissu adénoïde, est tapissée par un prolonj^ement de hélium pavimenteiix stratifié de la surfac(^ de la laniiiie. Ordinairement ramassé en nodules lvm|)hali(jues, c(> (issu adénoïde |)eitt inliliref dans cerlains
creusée l'épi
t
cas d'une manière difiuse toute
la
du
paroi
Les leucocvles s'échap-
follicide.
pent du folIicuN' Ivmphoïde, lra\('rsen( ré|)ilhéliinn de lond)eiil
dans
nui(|ueux ou
pour
celle dernière,
salivaires
aller linalemeiil
des sécrétions
huccales.
passage, des allérations assez profondes; qu'il est difficile
l'orifice
nm(|ueuses,
(tudaus
la
dont
ca\ilé
(|iril
les
même
existe,
ca\ilé folliculaire, li-s
enire
les
conduits excréteurs
el
de
déhom-heiil
des cr\ pics Inlliiidaircs (Vnv.
par ce
de leuco
adhèrent assez
elles
saillie
la
la
le
la i-avité folliciilal re.
condiiils cxciMMeiirs sont
à
(pii
e.xcréleiirs s"(Hi\reiit
autres
Siliu'es sous
l'épiglotte.
;i
muscle lingual su|)érieur.
Leurs eanaiix
lolliciih's,
miupieuse une
la
8 millimètres (Sa|)j)ev), étcMuliie entre les
;i
nienl aux tendons terminaux des génio-glosses
glandulaires.
(glandes sous-mufpieiises,
Hjif/iirilc
glandes l'orment sous
hélium
ils
sont
i
lu lieuses.
cvlliid ili|ue,
rexélus jiar
stratilié d(> la mii(|ueuse (pii s'eiilonee plus
(jii
moins
Leurs
(|ueli|iiefoeré|»ilh(''liuiii
loin.
LiUUClli:. Les à-ilirc
(le
jLiliiinli's
(\'(iy.
r(''
III.
I'as('.
p.
(U'
an nivt'an des
la
papilli-s
(II'
lonpiiornics.
et trans|)arentes.
l liilmtaire de ces deux iierls. el sur liiquelle la seusiliililé es! eu pallie (•ouserM'c liir-(|u'iin des iierCs est secliiuiin' un \icnl a dc.i^i'iicivr. .\in>i le- lilrN ilc rli,ii|iic iicil' liii,i.;ual ue >"ariclenl pas exacleiiieni sur la li;:iie iiiediaiie. mais pa>scnl en parlic du ci'ilc (ippnM\ de Icllc liaiide sorte (pie dans les cas d'héniiaiieslliesie de la lace diusale de la laii-uc. il e\i-li irenvirou 1 ceiiliiiiélre siliiée le lon^- de la li^ne médiane sur la(|uelle (ni .•i)ii>lalc de la \' liiiijual (pu- Ton niiisisensiliilile, un peu oliscnre il est vrai. De même, au nixcau du lu liii,:^ual cl du -losso-pliaiyu,i;ieii. Kaiileula limite des /.unes di" dislriluili pu ciuislaler (pie le iin^-ual cn\(i\ail (luclipic- lilets dans la région aulciieiirc des papilles sur le leiriloire du filossd-pliaryii.ijicu (pii. de s(m c('ilé, émet un eerlain nomluc de hianciies anlerienres dans le lerriloirc du liii,:;iial. Ou Innixc e,i;a!eineul (piehpies rameaux du ;.-losso-|diaryii^ieii sur les liord- de la lanuiie ou ils >c (lisliilnieul as>e/. loin
dére
comme
l»er^- a
en a\aut parmi
les
Bibliographie.
rameaux
—
issus
du lingual.
Hmïknmkhc.
selimacksnerven dcr /uiip'.
Heilr;i;-'c
Iikhii/. I)issiil.,
/ui
Kciiiiliiiss
ivuii^^slicip,
ISIJS.
dcr
l'',iHpliiiduiip>-
iiiid
(ie-
BOUCHE.
Terminaisons des nerfs dans comme dans
nerf niûtour se tenu no i
moses que pi'éscntent d'agrég., 1878, p. 1) a libres
la langue.
—
Dans
les
muscles,
le
tous les muscles striés, malgré les anasto-
musculaires de
les fibres
129
remarqué que
la
la richesse
langue. Launegrace (Thèse
des muscles de la langue en
nerveuses était supérieure à celle de tous
les nmscles de Técononiie. Panasci (Aiti délia R. Accacl. délie Se. di Torino, vol. XXV, IS8'.I-!)(I. p. 8")i) ont donné deux exemples d'arborisations nerveuses terminales di's nmscles de la langue du chat nouveau-né, obtenues par la méthode de Golgi.
Kusari
et
«Juant aux terminaisons musculaires sensitivi's signalées par (larl Sachs, elles n'oni pas été ptudiées dans la langue.
Dans
vaisseaux de
les
la
langue, d'après Launegrace,
que Ton trouve sur les branches des trois
amas ganglionnaires,
Fibres fines
(fondamen-
plexus lal,
les
intermédiaire et
Intramusculaire) des nerfs vasculaires, se-
raient
dants
plus abonque dans la
plupart
des
autres
Grosses fibres
régions du corps.
Dans
les
glandes,
mode de
le
termi-
naison des nerfs a
de
été étudié à Faide la
méthode de Golgi
parFusari et Panasci (/oc. cit., p. les
f/landes séreuses
du dos de de la lig.
Grosses fibres
852) sur
la
souris
langue (Vov.
74).
A CCS glandes arrivent Fig. 74.— Plexus nerveux (épilemmal et hypolcninial) des {j-landes plusienrs sortes de fibres séreuses de la langue de la souris i)ar la méthode de Golgi nerveuses des cordons (d'après Fusari et Panasci). :
minces fuovenant de région
gustative,
la
des
l'aisceanx composés en grande ])arlie de grosses libres courant entre les muscles, enfin de nombreuses fibres du sympatlii(|ue qui accompagnent les artères; toutes ces fibres l'orment un plexus enlrc les lobules glandulaires. tUans ce plexus, on tlisliiigue deux ordres de fibres les unes grosses avec de nombreux renflements gangliformes, et les autres minces avec de petits renflements sphériques ou allongés. Au niveau de ces renllcmenls, le réseau émet do fins ramuscules (|ui Iravcrseul la membrane propri- de l'acinns cl se mettent eu relation intime avec Ies_cellules glandulaires. Dans l'intérieur de l'acinns. cliacjue cellule glandulaire est comprise dans une trame nerveuse. Ccile trame a des rapports intimes avec le protoplasma cellulaire, surtout an niveau des renllcments nodaux (|ui sont Hd. XLI. pres(jue fusionnés avec le proto|)lasma cellulaire. Arustein {Arrh. f. niilc. Au •! I.S!J:î, mélhcMle d'Klirlich, ces tormioaisims nerp. 195) a cherché à son tour, par la veuses: il a vu le réseau periaciueux, mais il ne |ieul attirmer que les lilirilles rpii en :
,
COnUKH KT
CIIAIU'V.
'•'
IV.
[JONNESCO ET
Cil Mil' Y.]
APPAREIL DIGESTIF.
130 pcMU'Irenl
partent.
membrane
ou
entre les cellules,
Taciniis
ilaiis
iiropre. D'après lui. la
restent en
([u'clles
méthode de Goipi ne donne pas des
deliurs de
la
résultats plus eon-
il émet des doutes sur les observations de Fusari et Panasei. .laeques (Thèse de Nancy, 1804, p. 54) aurait obtenu, au contraire, par la melliode de (Mil,i:i. des résultais concordant avec ceux de ces derniers auteurs.
cluants. et
Dans
la
—
muqueuse.
Dans
la
niuqiuHisc
on
liiiiiiialr
trois réscaii.x
(K'-ciit
un réseau >i^ eji contact avec
fig.
70).
2"
paroi épitbéliale de la cupule, et d'un col qui traverse la couidie superficielle
de l'épithéliuuj, et qui s'engage par un faisceau de
cils
Les dimensions des bourgeons du goût mesurent Scliwalbe
80a en longueur ou hauteur,
sur
40a
entre G8 et 85 a de haut et
(
en
dans liez
l(>
pore gustatif.
riutnime, d'après
largeur;
elles
SchalTer
(|ui a
varient vu, par
;)4 à 58 a de large d'après J. deux ou trois Iiourgeons de diamètre ordinaire se Insionner en une masse unique dont la largein- atteignait juscju'à 108 a. [{(ceuunent (1807), von Kbner signalait à l'extrémité ]»éripliéri(|ne des bour-
|daces,
geons du goût l'existence d'une
petite fossette en loiMue de calice (\oy. lig. 75).
Cette fossette, qui s'ouvre à l'extérieur jiar
le p(n-e
gustalif. ne parait
pas avoir
[JONNESCO ET en Mil- y.]
APPAREIL DIGESTIF.
132
alliiv raftontion des auteurs;
en
qii('l(|ues-uns
lonue
rcpniiluil la
(Uil
et les
contours dans leurs dessins sans y faire allusion dans leur description. Jacques, entre autres, l'a figurée dans la planche IV de sa thèse sur des coupes de l'org-ane folié
du
lapin.
En
général, cette fossette est peu visihle chez les ani-
maux, à l'exception du singe, du chat et du lapin, elle est très nette chez l'homme la méthode au chromate d'argent la met facilement en évidence. C'est dans cette cavité cupuliforme que haignent, au sein d'un liquide clair, les pointes terminales des cellules gustatives. Il est très prohahle que le rnle de :
de prolonger
celte fossette est
contact des suhstances sapides avec les ex-
le
trémités terminales des fibres /''^-^
nerveuses accolées aux cellules des hourgeons du goût.
Porc gusiaiif
Voyez
Wiener
die
Sitzimgsherirlile,
1897,
Bd
7:i.
—
\
sées
comme
tutifs
^j^,
—
Revêtement épithélial d'une papille caliciforme dans la zone des corpuscules du goût, chez le jiorc
Ucljor
Le Structure du bourgeon. bourgeon du goût est formé par un ensemble de cellules dispo-
/
PiG. 70.
Kuneh.
GcschmncksUnospen.
der
CVI, Ab. lU. p.
corpuscule du goûl
^'
Von
:
Spitzen
éléments consti-
Un
bouton de
lleur.
nombre de
cellules périphéri-
,
q"^^'
(d'après Silnvall)e).
les
d'un bourgeon, ou d'un
les
s
i
.,
,
emboîtant
,
les
certain i
unes dans
autres à la façon d'un calice.
recouvrent d'autres cellules plus internes représentant les pétales de
appelées
de soutien,
(^cllulcs
elles, (juel(|ues cellules
les
(leur
la
;
migratrices.
a) Cellules de soutien
(cellules
de
recouvrement, de protection, de revè-
temenl. de soutènement, Deck-S(iilzzellen). la
non épanouie. Les premières soni on rencontre, entre
autres celhdes gustatives
—
Ces cellules occupent surtout
périphérie du bourgeon (cellules de recouvremcMit), mais on les trouve aussi
dans son épaisseur, ce sont alors
les
cellules
de soutènement intercalaires
(Merkel, Ranvier). Aplaties, incurvées, à contour irrégulier et parfois dentelé, elles sont caractérisées
arrondi (irciipanl
parleur protoplasma granuleux,
la [)arli('
moyenne du corps
et
ceiinlaii'e.
par un noyau large et
Les cellules de soutien
présentent deux prolongements l'un, p('rij)/irri>ji/e ou superficiel, est poinlu ou conique; l'autre, central ou profond, habituellement élargi, ou rende en massue, est parfois divisé en deux on plusieurs digilalinns d'épaisseur et de longueur variables (Voy. fig. 77). De ces digitalions, les unes atteignent la :
limite ])n»londe
du bourgeon;
latérales, s'arrêtent
d'auti'es,
souvent réduites à de simples épines
à différentes hauteurs. Le prolongement central se détache
ordinairement du pôle inférieur du noyau; supérieuiJb)
(»n
dans
la
il
naît quelquefois près du pùle
portion du corps cellulaire sus-jacenh; au noyau (.Jacques).
Cellules gustatives (cellules sensorielles, Sinnes-Stiftchen-Oeschnïackszellen).
•— Kusiformes, minces régulièrement limité,
un corps cellulaire noyau, ovalaire, de volume variable, à grand axe cou-
et allongées, ces cellules jjossèdent le
BOUCHE. fondu avec oolui
que de
ili'
m
la (•clliilc. (>st,
133
plus rapprocht'" du porc
[iviiéral,
hase du bourgeon; dans certains cas, au contraire,
la
il
«iustalil'
se place tout
près de cette dernière (von I.enhossék, Jacques), Les cellules gustalives, connue
deux prolongements
cellules de soutien, présentent
les
superficiel,
légèrement
épais,
gent
et
:
l'un péripliéri(|ue ou
ou profond. Le prolongement péripliériqiœ ])lus se termine presque toujours par un bâtonnet réfrin-
l'autre central aplati,
bomogène
(Kanvier). Scbwalbe décrit deux espèces de prolongements
périphériques répondant à deux variétés de cellules gustatives (Voy. les cellules
à
ou à pointe
cil
(Stiftcbenzellen),
fig. 77,
3 et 4)
dont l'extrémité péi'iphérique
:
se
termine par «ne expansion en pointe mince et effilée, qui plonge dans la fossette gustative, ou fait
quelquefois
cellules à
saillie
par
pore gustatif, et
le
les
bâtonnet (Stabzellen), dont la terminaison
périphérique est courte et large. Krause distingue trois variétés
de prolongements périphériques, d'où de cellules gustatives
trois variétés
bâtonnets, la [)lus
et
:
fusiformes, à
en fourche. D'après Jacques,
la
forme
fréquente répond au prolongement pointu,
filiforme, qui est rectiligne sur les cellules centrales, et
oblique sur les cellules superficielles. Le
prolongement central ou profond, plus grêle que le prolongement périphérique, se dirige vers le chorion muqueux. Après les différences morphologiques qui viennent d'être signalées, il importe de faire remarquer que
cellules
les
de soutien et
gustatives se rapprochent par
de caractères
communs dont
un les
les cellules
certain
nombre
plus importants
sont leur réaction seud)lable vis-à-vis du chromate d'argent, et les relations identiques qu'elles affectent avec les fibrilles nerveuses terminales. d'ailleurs,
dans
les
bourgeons
cellulaires, qu'il est difficile
Il
gustatifs, des
de rapporter
existe
Fig. 77.
—
Cellules isolées des
fiustatifs de la langue de riioinine (d'après Schwalbe).
Ijouifioons
1,
cellule de soutien.
lules gustatives, à
pointe
—
2, 3, 4, cel-
liàlonnel
(3)
et
à
(4).
formes
aune
variété plutôt qu'à l'autre;
il
probablement de types intermédiaires ou de transition. Dans ces conditions il y aurait peut-être avantage, étant donnée leur communauté de fonctions, de désigner les deux variétés sous le terme comnuin plus général s'agit très
de cellules des liourareons gustatifs. Voir sur la constitution des bourgeons gustatifs rexcellenle naisons nerveuses dans l'organe de la gustation. Nancy, 1894.
lliose
de Jacques
Term i-
—
Vintschgau (Arc/i. de Pflinjer, 1880) a observé bourgeons du goût, des groupes de granulations graisseuses. Ranvier (1882) a démontré (|ue ces granulations étaient contenues dans des leucocytes migrateurs, tjui (uil pénétré dans les bourgeons du goût au niveau de la base, et (|ui se sont insinués entre les éléments épithéliaux: dans leur migration, ils se chargent de gouttelettes graisseuses. D'après Hanvu-r r) Cellules
le
lymphatiques.
premier, dans
les
ces cellules joui'i'aicnl
un vn\r iMipiu'ianl dans
la
formation du pniv du goût.
[JONSESCO ET
Cil Mil' Y.]
Ai'r,\Ki:ii. i)i(;i:sTiF.
134
en perforant
les a-lkilos
épilhélialcs siipi'rficicllcs;
ceLle
opinion
(Icviciil
tn's
disontabK depnis les recherches de von KImer sur la fossette gustative. Nous étudierons les termiTerminaisons nerveuses dans les papilles. dans les ])apil]es lilifornies et dans sinii)les. les pai)illes naisons nerveuses dans l'oliées oiisirizvnl It's corpuscules du lioùl. el fongiformes,caliciroriin"s les papilles
—
a)
Pour
puisque
les
papilles
siinj)lc'
on
épithéliales; 2" celles qui se distribuent à la péi-ijibérie
péri-geiumales ou péri-bulbaires;
i^"
celles enfin qui sillonnent
bourgeon lui-même, s'Insinuant entre
le
r'onsfitulion Tiiiis
les
|)àlos
oui admis rcxislciicc.
.niti'urs
soiis-('j)illi('lial,
de
sillnnuaiit
Drascli. etc.).
A
le
iianfiiioniiaircs,
({'lliilcs
clioiioii
l'aide
les
cellules qui
intm-ficni iiinli'x nu inli'a-bulbaires
libi-es
:
de
la
cl ]"c|»illicliinii
iiiellifide
ou inlra-
fibres inl('r-;/('unii/i/r>. inler-bulbaires.
de
(iol,^!,
de
])rennent
:
fibres
les
|)art
sens à
sa
(.lacipies).
des
dans
i)lii|i;nl
le plexus des lllucs
la iiuiqiHniso (Haiivici'. Sciiwallpc.
llciniaïui,
il.iiis
(|ui
en tous
le
slroiiia
seraioiil l'oriiiinc
Fiisari el l'anasei
|i.i|iillcs
ilc
en mil
la
cl
reciiniiii
deux varielés
:
hase de la i)apillc et au milieu du plexus, seraieul de |>eliles rellules ,'janf;liounaires enniiuuues: les autres, siluécs au sotuniel des papilles, sous les ideviues seeunilaiit^s, jxissèdeul les earaelèies des cellules du sysièine. nerveux cenlial. lîeizius (ISi(2), Lenliossék (I8'.):{) les ont retrouvées depuis, el .lacques les ((Uisiilèrc, connue des élèmcnls ntullipolaircn à pndoiifi-etnenls ramilles. Irrépiiliérenient disséminés ilans le stroma de la papille, et surtout au voisinage des troncs nerveux, on les aperçoit isolés, ou reunis fiar ])etils proui)es, au-dessous de répillM-lium indillerenl; ils envoient des prolongements ipii s'insinucMit pr(d)al)lemenl eulie l{>s cellules epiihéliales. Dans la ref:ion des lionriieons ruslalifs, r-es éléments cellulaires sont renl'ermes dans fepaisseur du plexus sous-j;einmal. el par.iisseiil alloii,i;i's par.illrleirieni a la direclion de ce plexus; on remanpie parfois un les
unes, pidupées
à
la
[JOSNESCO
I:t ClIMll'i'.l
APPAREIL DIGESTIF.
136
proloiiiîpmonl oITraiit tous les caiacliTOs (rnii cvliiulro-axo. (M so L-oiUimianl avrc^ une liiic tibrille variqueuse. Les cellule? umltipolaiies présenteraient, d'après .lacques. des analogies frappantes avec des cellules synipatlii(]ues lijj;urées par KolliUer, van Gehuchten, Relzins el
Ramon
y Cajal.
Dans sa thèse iuauiiurale (Ueher die Nervenendigunpeu in deu PapilKc lu Uf:! formes der Kaninclienzunce. Berlin, 1897) HœsUe a repris l'étude des terminaisons nerveuses dans l'oraane folié du lapin. 11 n'ose se prononcer d'une façon ferme au sujet des cellules fianPanasci. mais sa conviction paraît fortement éliraniéci iiar ce l'ail jamais par le hieu de mélliylène. 1/autcur esl pins afiirmalif en ce qui conceriieles plexus nerveux sous-epitheliaux sii;nalés par Csokor, Hosenher^-, Serloli. etc.: nerveuses que le bleu de méthylène ne parvient jamais à teindre, il ne s'agit pas là île fibres mais de fibres élastiques que l'orcéine mel nettement en évidence. Dans ces conditions, de nouvelles recherches paraissent nécessaires jjour trancher définitivement ces deux questions. Les faits signalés par Uieske à pro])os des lilets nerveux terminaux des pajjilles fongi formes sont entièrement concordants avec les descii])lions données par les auteurs pour les fi-lionnaires
de Fusari
et
qu'elles ne se cidorent
papilles caliciformes.
y)
Connexion des terminaisons nerveuses avec
les cellules
du boui^geon
gustatif.
—
Nous avons vu qu'il cxistail flaiîs le bourgeon du goût deux
sortes d'éléments cellulaires entre
lesquels s'enfoncent de
nerveuses
fibrilles
;
maintenant
établir
nombreuses
nous devons les
relations
qui unissent les cellules giistatives et les fibrilles nerveuses.
Les nom-
breuses recherclies entreprises sur
% FiG. 79.
tour
—
ce point encore
f>
Disposition des cellules gu
i!
nerveuses nupar la méthode
s librilles
atives.
ment opposés. Tandis que
d'tihrlich (d'après Arnstein). 1,
(Lovén,
bistologistes
cellule gustative à liâtonnet, entourée de lijjrilles ner-
veuses variqueuses très fines; à côté d'elle on voit un faisceau 2, à gaiiclie une cellule de fibrilles détaché d'une cellule. de soutien, à droite une cellule gustative à bâtonnet, entou3, cellule gustative rées toutes deux de fibrilles nerveuses.
—
— nerl'extrémité de laquelle fortement gonflée, cellule de soutien veuses paraissent divisées en grains. — les fibrilles
a
très discuté,
oui
à des résultats diauH'Inile-
î^l^'^^t'
certains
Scinvalhe.
Hoenigschmied,
Sertoli, W'inlscli-
gau,
Tuckerman,
Fu-
l*anasci) adnu'tleut
une
sari
Ranvier, et
continuité entre
le
prolongement
4,
avec les
fibrilles
qui l'entourent.
central de la cellule gustative et la fibrille nerveuse, d'autres nient
cette continuité.
Pour
ces derniers (Krause, Retzius,
Jacques), les fibrilles nerveuses
rampent à
von Lenhossèk, Arnstein.
la surface des
éléments cellulaires,
el
vont se terminer par des extrémités libres au voisinagedu pore gustatif, sansqu'on puissejamais les voir s'arrêter dans les cellules ou se continuer avec leurs pro-
longements périphérique ou
c(Mitral.
LafigureTO
est
démonstrative sur ce point.
Actuellement, la majorité des auleuis reconnaît de soutien. Dans ces conditions faut-il admettre, avec Drasch et Hauber, l'action ])nremenl uiécani(|ue de toutes les cellules du goût, qui constitueraient un simple système canaliculaire facililanl l'arrivée des substances sajjides au conlact des terminaisons? Ne vaut-il pas mieux leur applirpier l'hypothèse que Helzius a émise à propos des cellules ciliées de l'épilhéliuni auditif, et les considérer comme des éléments épithéliaux dirierenciés, entrés secondairement au service de la cnnduclion nerveuse, c'est-à-dire k des cellules sensoriello sei-ondaires x: ou bien comme de simples auxiliaires, perfeclionnant Timpiessiou sur le» fibrilles Icniiinalr» du -losso-pbarynpien (.lacipies).
—
Nous venons de décrire les nerfs qui pénèDistribution des nerfs dans la langue, dans la langue il leur mode de lerminnison dans les muscles, les vaisseaux, les
trent
137
liUUCIIE.
ol 1,1 niiKiiUMiso; nous nippolleroiis Itrii'veiiioiU (|U('ls sniil les nerfs dcslinùs à chacune de ces parties tl(> la lanfiue. Les nerfs des muscles ou nerfs moleiivs, vieiiin'iil pour la plu|)arl du fiiand liypo^hjsse, quels neifs de la langue. Le grand syni|)atlii(|ue (rameaux venus du ganglion cervical suitcrieur, Vul|)ian), le grand hypoglosse, et le nerf lingual (\'ulitian) sont des vaso-conslricteurs; la corde du tympan (pour les deux tiers antérieurs, Vulpian) cl le glosso-pharyngien (pour le tiers postéiilaiitlt's
:
:
rieur. Lé])ine) ^ont des vaso-dilatateurs. J. ArkharolT (1880) prétend cpie Ions les nerfs vasola langue viennent du grand hypoglosse et du glosso-pliaryngien. Marcacci ayant remarqué la production abondante de la lymphe à la suite de l'excilalion du lingual, en fait un nerf vaso-dilatateur des lymphatiques de la langue. Les nerfs ghindubtivea viendraient, d'après les expériences de Lépine (1870) et de Biedermann (I88i), du g-losso-pharyngien et de l'hypoglosse. Ajoutons ([ue la dissection permet de mettre en évidence des iilets venant du lingual, tout au moins pour la glande de Blandin. Les nerfs scnsitifs et sensorieh viennent des ramifications du lingual pour les deux tiers antérieurs, du glosso-pharyngien pour la région du V lingual et pour une grande partie de la base, et du laryngé supérieur pour la partie voisine des replis glosso-épiglottiques. Le lingual et le laryngé supérieur se terminent dans les parties de la muqueuse douées simplement de sensibilité tactile, le g-losso-pharyngieii dans la région gustative. Pourtant, certains rameaux du nerf lingual aboutissent aussi à cette région, et on s'est demandé si ce nerf ne serait pas gusialif. Sans insister ici sur cette ([uestion très discutée, nous dirons qu'on s'accorde acluellemenl à voir dans les filets gustatifs du lingual les rameaux de la corde du tympan (|ui, accolés simplement au lingual, s'en détachent plus loin dans la langue. Quant à l'origine exacte de la corde du tympan, les uns ont prétendu qu'elle vient en apparence du fai-ial, mais en réalité du trijumeau par un trajet plus ou moins détourné (Schiir, Sticli, Flerzen, 1880); d'autres la font provenir du glosso-pharyngien, soit par des
dilalalours de
(1888),
anastomoses périphériques entre ce nerf et le facial (Duchenne, Cari, Urbantschitsch), soit jiar le nerf intermédiaire de Wrisberg, véritable filet erratique .du glosso-pharyngien 188U4Jiig,elow, 1880; Vulpian, 1885; Caniiieu, 189.j). Eu somme, nerveux gustatifs proviennent tous du glosso-pharyngien, soit directement, soit en empruntant une voie détournée, celle de la .
('arl)l. tinjt
^^
Cni'l. cric.
.
Trnrh Vie. 81.
— Coupe
nrricre,
dans
s.i^illalo
une ligne deux
tic
(pii
Icte
la (|iii
ot
du cou.
Lh.C.
—
l.a
(cic
est
rciivciscc en
c.\pli(|ne les raiiporls rciipiiMiiics
du maxil-
de Tos hyoïde sur cette coupe (d"après Lustdika).
relie
passe CM avant du I^es
incdiaiio
luio extension coinijlclo, ce
laire inférieur et
est
cl
uuiilii's
hou
les
deux épines sphénoïdales (lione
uceipital, entre le tubercule et
de cette ligne
avant; l'iuserlion s'étend sur
|)n''si'ulent
le rcxdu-r,
devant
une
la
légèri'
inter-t'ltineusi-)
fossellc
couvexlli'
;
elle
pliaryuucs. dii-lgi'e
rcu-ilice carolidieu. sui'
li-
eu
libro-
cartilage (jui condjle à l'élat Irais la fissure péti'u-Nasilaire. puiu' arrixcr eusuile
à la face exocranicnne
di'
la
hase de Toccipilal. De clia(|ue cAlé, celle surl'aie
./'/.V.V/.sro
HT CIIMirV
APr.VRElL DIGESTIF.
140 •à-
par une
ost liiniti'C
spliénoïdale
à
liuiio
oblique on avant et eu dedans, réunissant
de Tuile
racine
la
de Tapopliyst'
inlei'iie
réjjine
ptéryyoïdt'
(liprne
ptérvgo-épineuse). Elle passe, en dedans des trous sphéno-épineux et ovale, sur la lèvre externe
de
la fissure
pétro-sphénoïdale (trou déchiré antérieur) comblée
En
à l'état frais par Au fibro-cartilage.
avant, la petite base du trapèze est une
ligne qui joint les racines des ailes ptérygoïdiennes(lign(^ inter-])lérvg(Mdienne).
Cette surface d'insertion a été bien décrite par Ti-olard (Région pharyngée 18!)9). la base du crâne. Journal de V Analomie La limite inférieure du pharynx répond en avant au bord inférieur du cartilage cricoïde. en arrière au corps de la sixième vertèbre cervicale.
de
,
Configuration externe.
—
Le pharynx a
la
deux
La
l'os
hyoïde
(|ua-
l'a
faces latérales. est cachée
f((ee (intérieiire
langue,
le
On
compharynx présente une
dirigé en bas.
paré à un entonnoir, à une massue. Extérieurement, face postérieure et
pyramide
foi-me d'une
sommet tronqué
drangulaire, à base supérieure, à
et le larynx.
par
le
squelette de la face,
La face postérieure,
la
hase de
la
très large 4 son insertion
crânienne (6 centini.) où elle présente deux prolongements latéraux, véritables ailes qui vont jusqu'aux épines sphénoïdales, se rétrécit plus bas, et s'élargit de nouveau au niveau des extrémités des grandes cornes de l'os hyoïde
un peu dans l'espace hyo-thyroïdien; s'élargit une au niveau des grandes cornes du cartilage thyroïde (4 cm. 1/2) et se termine enfin par un rétrécissement progressif en entonnoir derrière le cartilage cricoïde. Chacjue bord d(^ cette face peut; être considéré connue une S Dans une étendue de 1 cm. 1/2 au-dessous de la îï courbes longues et douces. (4cm.
1/2); se rétrécit encore
troisième
l'ois
base du crâne, la paroi j)ostérieure du pharynx est formée par les aponévroses et
la
nuKiucuse; dans
elle est
le reste
Les fùrcs latérales figurent car
la j)aiiii
forme
(|ue
de son trajet, jus([u*à son extrémité terminale,
revêtue par la couche musculaire des constricteurs. d(>s
plans qui convergent en avant et en dedans,
|)liaivngienne postérieure est pbis large (jue l'antérieure. L'angle paroi latérale avec la postérieure, l)ien net en haut, s'émousse
la
intérieurement. La pai'oi latérale est limitée,
goïde et
le
ligament
mylo-hyoïdienne,
et
pl(''rvgo-uuixillaire.
d(!
pi)sli''ii(Mir(' (In
la
langue,
IhyiTiïde.
—
la
du ligament
cartilage ci-icoïde, en passant par ])elite
corne de
l'os
Sa plus grande largeur
Longueur. —
avant, par l'apophyse ptéry-
de
la
ligne
par une ligne obliciue, dirigée en arrière et en bas; cette
ligne est tendue de l'insertion inlérieuic l'ai'c
(>n
rexli'émilé poslérieiu'e
(llie/.
radullc,
(14 à L), Sappev; 14 1/2,
le
ptéi-ygo-maxillairc* à
la
face latérale de
la
base
hyoïde et la face externe du carlilage
est
de 3 cm. 1/2.
pliarvnx a une longueur
Luscbka;
la
Il à Li, (a'uveilhier).
son allongenx'nt et son ra^-courcissement à
moyenne de
14 cm. La différence entre
l'état j)liysiologique
peut atteindre
7 centimètres.
Rapports.
—
Le pliarvnx, se confondant
fosses nasales, la bouclir
cl
faces latérales, qui foi'iiieni
nerons successivement liapporlf^
ili'
t'i
le
larviix, n'a
nue
j)ar sa
|)ai"oi
antérieure axcc
de libre (|ue sa face
goiiilirrc oiixcrle
m
a\aiit
|)ostéi'ieiire
et doiil
ci,
les
ses
nous exami-
les ra|)porls.
l'aie postériciiri'.
—
La lace
j)ostérieiire
An
|)liai\ ii\
ré|)oii(l
à
PHARYNX. oolonne vortébrale (corps et
la
ta
vertèbres
mal de
luxation, de
par
les
que
cervicales),
l'on
141
apophyses
transversos
peut explox'er par
le
des
premières
{]
pharynx dans
le
cas de
Le sqiielette vertébral est en partie recouvert muscles prévertébraux, iMix-mèmes tapissés par l'aponévrose préverPott, etc....
tébrale ou cervicale profonde. Les muscles grands droits antérieurs, saillants
en avant, produisent sur
la paroi pharyngienne correspondante deux goutmieux marquées en haut. Entre le pharvnx, que revêt sa gaine conjonctixc lamelleuse, et l'aponévrose prévertébrale est un espace, quadrilatère sur la coupe, Vci^pacc prévertéljrnl ou rétro-viscéral. Il est rempli par du tissu cellulaire lâche qui permet b^s mouvements du pharynx, et se continue avec l'espace du ifiédiastin postérieur (Voy. Aponévro^e>^ corvtralr>-co i:r
c/iMipy.]
APPAREIL DIGESTIF.
U2
nrtériol ol veineux qui mérile une étude spéciale. En ce point, le Ironc veineux liiyro-iinguo-facia! recouvre les origines des artères liniiiiales et quehiMerois des liiyroidionnes supérieures située? profondoineut: au même niveau, on trouve le nerf grand hypoglosse qui passe entre les artères et les veines. .Vn-dessus de Tos hyoïde, cette paroi est recouverte ]iarila glande sous-maxillaire et sa capsule, le nntscle digaslriiiue. les nuiscles et ligamenl
montent rarlèrc faciale et le nerf grand hypoglosse. IMus priifoudèment. le muscle hyo-glosse recouvre la paroi pharyngienne; entre lui et cette dernière, passe l'artère linguale. .Vu-dessous de Tos hyoïde, elle est recouverte, de la superlicie stvlo-hyoidiens. derrière lescjnels
rarol. inl.
.1.
M. ptenju. Fosisc de /îo-
Vï!'
senmiillev
\
Bourse
.1/.
'-:•!.
jjltaf.
y.l>ito-ph(n\
Facecxl. inwj. phar. M.
ptèrijij. inl
()y.
Iii/inde.
Aiiiyijd. jXiUil.
M. phav.-sl.
liyo-lliijr.
l.'iq.
lut.
Me mil.
C/irl. tlDjy
l'InRl.
pitar.
ŒMipU.
—
lu;. S2.
On
y voit surlout
cette paroi
:
Vue de
la face postérieure du pharynx après ahlalion de la couche des muscles constricteurs (d'après Luschka).
le
mode de terminaison du muscle
par les trois dépressions internes
Uosenmulk'r sur
:
la
pharyngo-st.,
les saillies
bourse pharyngienne
sur
la
sub-muqueuses formées sur
ligne médiane,
les recessus
ilc
les côtés.
vers la profondeur, par l'aponévrose cervicale superficielle, l(>s mns(des omo-hyoïdien, slerno-thyroïdien; au-dessous de ces muscles, le lohe latéral du c(U|)s thyroïde monte jusipr'au milieu du cartilage thyroïde; il est séparé de la iiaroi |diar\ ugieuue par le fcuillel pndond de sa capsule flhreuse. :
Configuration interne. J)Osl(''i'i(Hirs (les l'osscs (•{
eoiilfaclilc,
h*
voile
lalrralo du pharvn.x sur
pend prcsipu' •
•rtiilrarlr.
du
d(Mil
De
rllr
(
palais,
l('s(|iicll('s
vcilicilciiiciil ri
au iiioinrnl dr
j)liai'\ii,L:iriinr
—
iiasalrs de la
a\
la ili'
cluisDti (isscusc
se
iiiic
IraiisNcrsalciiiciil
dispo.sé il
srpaïc
(|iii
hiiccalc, se drlaclic
|)('i'(l.
.\
Trial
de
ciiifc
f('i»os,
diiiiiiiiir roi-ilirc IjLirco-pliarviip''
la di'Lilulii ion, rllr
allriiil
jiicstpir
;
sr rclrNc et proiMuinc la
l'arc
postri'itMirr.
les oriliccs
cloison
iiiolit'
les parois
rvllo cloison (iiiand elle sr
dans I^a
la
ravilr
ravili';
du
PHARYNX. pharynx cloison,
143
ost alors divisée en deux étages l'un, supérieur, situé au-dessus de la dans lequel déijouclieut les narines et les trompes d'Eustache, cavilr :
na!
horizontal passant au-dessus de l'antitragus Au pa\ illon
de
l'oreille.
— En
avant, cette paroi se continue dans la voûte des fosses nasales; elle en est séparée, de chaque côté de la cloison,
souscnl
|)ar ini et la
des choanes
de
jusqu'au cartilage de
l'oritice
i\v\\\
nuiqueux.
replis
cloison nasale au bord externe
falciformes, à concavité inférieiu'e, tendus de
la
salpinyo-nasaux pontéricur et (inlri'lo/r. Entre sillon salpingo-uasal. sillon ou une fossette
li'onq)e les
deux
:
ce
sont
plis,
plis
les
un
exisle
il
:
Toute la surface de la voûte est occupée par nous décrirons avec la muqueuse du pharynx. 2' La paroi inférieure ou plancher de la
Ydiiiijijihili' /Jxiri/nf/li-nne,
cavité,
formée par
[JO.WNESCO
la
ET
l'ace
([ue
supé-
ClfAllPy.]
APPAREIL DIGESTIF.
144
du voile du palais, n'existe qu'au moment du redressement de cette pendant la déglutition. 3" La paroi postérieure de la cavité naso-tubaire se continue avec la voûte par une courbe douce; sa limite supérieure est déterminée par une ligne transversale passant par le tubercule pharyngien en bas, elle répond à un plan
rieure
cloison,
;
tangeul
horizontal
#5
au bord
supérieiii-
de
l'arc
antérieur
de
l'atlas
(Luschka).
De chaque
coté, elle
se continue avec les
par
latérales
faces
une dépression profonde
Rosen m Cil-
Sur
ler).
ou
(recessus
fosse de
la
ligne
médiane, cette paroi
répond à
la portion
Amygd
basilaire de l'occipi-
Langue
tal située derrière
Épigl.
1(>
pharynau ligament
tubercule gien, et
C. thyr.
occipito-atloïdien
;
de chaque côté, à l'exGouttière
trémité
pl>
supérieure
des muscles grands droits antérieurs de la tête, qui soulèvent
en deux
cette paroi
bourrelets latéraux.
Entre ces muscles la
ryngienne, FiG. 83.
—
et
muqueuse phail
n'existe
que des parties apo-
Face nntévieure du pharynx (Sappcy).
névro tiques,
le
bord
supérieur du muscle constricteur supérieur étant situé à 2 centimètres au-dessous 4"
la base du crâne. La paroi anlérieure (le
est constituée ])ar
les
orifices postérieurs des fosses
nasales (les cboanes); ces orifices sont séparés })ar la cloison osseuse (jue pro-
longe en arrière un ligament large de
(j
millim., inséré sur les ailes
d'une part, et sur fépinc nasale, postérieure d'autre par cette cloison, rectangulaires sur recouverts
Sur
les
df!S
est
formé
j)ar
bord recdiiNcil
Les
du vomer
orifices séparés
sont ovalaires
quand
ils
sont
parties molles.
cotés,
bourrelet dur,
le .squelette,
j)art.
les
.illant le
choanes sont séparées de la cavité pharyngienne par un de la voûte au plancher des fosses nasales; ce bourrelet
hord postérieur de
ji.ir
l'aile
internes
des Iractns liganienlcu.x et par
la
de l'apophyse ptérygoïde,
muqueuse.
PHAinNX. La paroi
")"'
présonto
l'itérait^
un
aspect coniplexo dû à
trompe d'Eustaclic trompe. Nous étudierons donc
j)haryngicn de lette
ïkb
la
:
et à la dépression 1" l'orifice
la
pivsenco de Torifico
profonde située derrière
tubaire; 2" la fossette de Rosen-
nu'iller. (»l)rKjiiciii('nt dans la une saillie évasée qui est le pavillon. Celui-ci est situé à l centim. en arrière du cornet inférieur, sur le prolongement de sa ligne d'insertion, à 1 centim. également au-dessus du voile
La
liihdiri'.
(Ifi/icc
cavilt' A\\ piiaryiix,
a nuiqueuse qui le tapisse (présente un une infiltration lympboïde qui constitue Vamyfjdali'
orifice regai'de
Uiangulaire, liant de
")
aspect irrégiiljer dû à
Inhaire de Gerlach. de fdriiio mais plus sou-
I."(irifice tiihairc,
elliptique,
et
de diineiisions
très varialiles, est
quelquefois circulaire ou
vcut trianiiuiaire ù sommet supérieur. Daus ce dernier (•as, le somnu^t cories])oud
au l.a
cartilaf;e
base ou
de la troni])e. plancher oc-
cupe la partie inférieure du pavillon sur une étendue do 10 et même 13 millimètres. Lcri-
F. de Roscnm.
>la]diyliu interne la soulève
eu bourrelet
et détermine formation de deux sillons en avant et en arrière de ce bourrelet un sillon antérieur ou sillo» salpinr)0-]iiil'(liii, entre le bourla
:
relet et le pli latiu
salpinfto-pa-
Plancher de
dont nous parlerons
bientôt
;
un sillon postérieur
Fiii.
84.
—
ou sillon salpinoo-phavynfjieii, entre ce même bourrelet et le
]>li
trompe
Coupe méd.
salpinpo-pha-
ryn;^ieii. (les sillons
la
Paroi latérale de la cavité naso-pharyngieniie (d'après Escat). antéro-postéripiii-e.
signalés
par Zaufal peuvent dans quelrpies cas être assez prononcés pour former des sinus (recessus salpin.eo-pbarynpiens, Zuckerkandl). Le bord antérieur de Forilice, soulevé par des fibres lifiamenleuses, forme le pilier nnlcrieur on pli saipingo-palalin de Tourtual, qui se détache du crochet cartilai^iueux externe du pavillon et se ])orte sur le voile, le long du bord externe des choaues. Il en est de même du bord postérieur, qui, rendu saillant par le faisceau tubaire du muscle pharyngo-staphylin, constitue \c ]iilier postérieur ou )tli sulpingolequel se perd dans la paroi du jdiaryux. Au-dessus du ])avillon, se trouve une surface déprimée, la fossette sua-lubairc (sinus faucium superior. Tourtual). Elle est limitée en avant par un pli muqueux, \opli salpinrjonnudl, (|ui s'étend du sommet du pavillon à la voûte des fosses nasales. 11 est dû à la saillie du bord postérieur de l'aile interne ])térygoï(lienne, et peut être dédoublé en deux plis
pli,((rij}tgieii,
secondaires, l'un antérieur, l'autre postérieur, cuire lesrpuds s'interpose nasal (sillon nasal postérieur de Zuckerkandl).
Fossette
(le
Rose nm Lille r.
— Derrière
l'orifice
pbarynx déprimée en une
le sillo)i stilpingn-
tubaire, entre le bourrelet car-
au-dessous de
la voûte, la i)aroi
tilagineux et la face postérieure du
et
pbaryngienne
fente étroite, allongée de baut en
latérale est
bas, curviligne, recourbée
gineux de
la
trompe
:
en crochet autour et en arrière du bourrelet de Hosen^nûller, que cet auteur
cartila-
c'est la fossette
a
men-
tionnée en quelques lignes en 1805 (recessus inruiuliliulilormis; fossette pbal'OnUER KT CII.MO'V.
—
IV.
10
U6
APPARKII. DIGESTIF.
rvngienne:
Hoscniniillor
pharvn cloisoniuMiieut de la fosselle ])ar des brides, sa division eu deux sinus p,ir nue iiride muqueuse transversale, enfin le rélrécissement de sou orillce (|ni peut n'.ivdir que 2 uiillimètres et ([ui fait de la fosselle une véritable poche comparable à la bourse pliaryui:ieuiie (Voy. la descriplion el les dessins de ces l'oiini's dans Kosta.nkcki. .l/c/t. /'. mn-r. Aiiiilontic, 1887, et Ksc.AT, Th. Paris, ISlJi).
H.
—
•
Portion buccale du pharynx (arrière-boucbe, pars istbmica de Merkel
cavum pbaryngo-buccal, Luscbka). Nous avons vu que nique avec
la cavité
pbarvngienne
pharyngienne située en
(piaml celui-ci est relevé pendant
répond au bord supérieur de passant par
l'os
j)ar l'istliine
du
la déglutition,
l'arc
rieurs et pharvngo-épiglotti([ues
en liant, par
:
ou par un
j)lan
(|iii
les
la
deux
voile
par un plan
bords libres des arcs palatins posté-
séparent du vestibide. Elle a
d'une gouttière à concavité antérieure, et présenb' à étudier une rienre et
le
horizontal qui
antérieur de l'atlas; en bas,
hvoïde; en avant, par
;
boucbe coninui-
gosier. La portion de la cavité
de cet istbine est limitée
arrièi-e
la
la
forme
i)aroi
|)Osté-
ou angles latéianx. aux corps des deux j)remières vertèbres cerviséparée par les nuiscles prévertébraux. La face inb'rn(^ de la
sillons
ÏAi pfiroi po>s. de vacuité du pharynx, devient
uiu» ;intre {)()stérieure vertébrale, et
de dilatation
;
à l'état
large à son
extrémité supérieure,
elle se
rapidement en bas. La muqueuse rouge pâle ne présente que de légères dues aux glandes sous-muqueu.ses. Cette paroi répond au corps des
et
.'}''.
6*^
vertèbres cervicales, et au.x muscles prévertébraux.
La paroi antérieure présente de haut en marches d'un escali(;r, trois saillies (fig. 83) elliptique, obliquement dirigé en bas et en avant par
le
bord bl»re de
noïdienne,et par un
r(''piglolle,
repli transversal
:
disposées
comme
les trois
du
hn'i/n.r,
p/utri/ni/ien
arrière. Cet orifice est cii'conscrit en
en arrière
tendu
bas,
I" \ 'orifice
})ar
la
dépression iuter-arvlé-
eiilre les cartilages
de Sautorini ou
[JONNEsco ET
cii.inpy.]
APPAREll. DIGESTIF.
148 oornioulrs. repli et le
hii-mènie par imo charpente livreuse (ligament juf:al)
foiiiié
revêtement muqueux;
latéralement,
De chaque
replis ary-épiglottiques.
aboutir, près de sa racine, trois replis ou arcs
pharyngienne latérale langue
:
la
contraction des muscles, au
pharyngien du larynx
et le
moment
par
de
la
la
base de la
du cartilage corniculé
base de
la
tombe sur
la déglutition,
—
2"
:
langue et abaissée l'orifice
ferme; alors la base libre de l'épiglolte peut
toucher la paroi postérieure du pharynx (Luschka).
même
La face postérieure
cartilages aryténoïdcs, réunis par les muscles ary-aryténoïdiens; elle forme
(les
une surface convexe transversalement, sur laquelle saillies glandulaires, et elle est
—
la
muqueuse présente
doublée d'un tissu cellulaire lâche qui
des
s'inliltre
La plaque du cartilage cricoïde, dont la crête médiane donne et proémine sous la muqueuse; tandis (pie dépressions latérales sont comblées et masquées par les muscles crico-arvté-
facilement. ins(n'tion les
on voit
l'un vient d'en haut, de la paroi
repli glosso-épiglottique latéral; le troisième
repli ary-épiglottique. L'épiglolte, repoussée
par
:
bord libre des
le
latéral de Tépiglotle
pharyngo-épiglottique; l'autre, de
repli
:
par
est limité
il
du bord
coté
3"
au muscle de l'œsophage,
noïdiens postérieurs.
hn paroi latérale pour disparaître, en suj)érieur
est triangulaii'e;
du cartilage
ligament thyro-hyoïdien
l'os
hyoïde, la
latéral, enfin
sillon
par
:
la face
membrane hyo-thyroïdienne
la
bas,
au niveau du bord
formée de haut en bas par
cricoïde. Elle est
interne de la grande corne de
du
large en haut, elle se ivtrécit en
transformant en un simple
se
face interne de la
et le
plaque latérale
cartilage thyroïde.
Les parois latérales
et antérieure se
rencontrent sur
laryngienne sous des angles ouverts en arrière
:
les cotés
de
la
saillie
fosses p/iari/ngo-larj/ngée^i.
l'osCes fosses (poches œsophagiennes. Joli. Adam, Schaz; sinns pyriformes, Tourlual naviculaires dn larynx, Fr. Betz; sinus pharynpo-laryngiens, Luschka; sulcus pharynpis lateralis, von lîruns) forment, de chaque côlé de la saillie laryngienne, un sillon oblique en bas et en arrière, qui connuence an niveau dn hord latéral de répiglotle, enlic lui et la grande corne de l'os hyoïde, immédiatement a\i-dessons du point de rencontre des replis ary- et pharyngo-épiglottiffiu^s (Voy. lig. 85 et 95). Étroite et peu profonde à son origine. la fosse pharyngo-laryngéc devient plus laigc et plus profonde vers son milieu, atteint un centimètre près du sommet des cartilages aryténoides, et diminue ensuite pour se terminer an niveau du hord inférieur dn cartilage cricoïde h rentrée de rœso])linge, dont elle est souvent séparée par un ]di transversal. Les parois, tapissées parla muqueuse peu adherenliî l'interne par le et munie de nombreuses glandes saillantes à sa surface libre, sont formées repli ary-épiglottique, la surface externe du cartilage aryténoïde, et la plaque dn cartilage cricoïde; l'externe par une partie de la face interne de la plaque du cartilage thyroïde et parla membrane Ihyro-hyoïdienne. Le fond de la fosse est divisé en deux fossettes ou loges superposées, par un pli de la nnupiense (pie soulève le nerf laryngé supérieur. Celui-ci pénètre ù travers la membrane thyro-byoïdienne, traverse le fond d(> la fossette ohliquement en bas, en dedans et en arrière, et siuilève la muqueuse en un relief pli du nerf InniiKjc de Hyrtl. D'après l'.runs, Hinkert et Waldcyer, ces Jossc's, très développées chez les niammirères, seraient utilisées par les liquides et les petites bouchées pour pénétrer dans l'œsophage. His a démontré que la portion de la ffjsse située au-des;jus du jili du nerf laryngé est une trace de la troisième fente branchiale; celle située au-dessous repn'sente le reste de la (pialrième fente. Weller (1884) a décrit un diverticule pharyngien anormal formé aux dépens ;
seltes
:
:
portion de la fosse. a signalé sur la iiaroi latérale de la portion laryngée iln |)liaryiix, immédiatement au-dessus de Toridce oisoidiagien, des cliver lindcs, s'ouvranl dans la cavité iiharyngïeniie, soit par la mui|ui'usc diverticules ivat.s-; formées soit jiar toutes les tuiii(iues du jdiarynx pli/tri/nriiischka.
thyroïde
Cette dernière arlion
153
M. Iiyo-pharyiigien, Valsalv.i
;
éventail musculaire, dont
la paroi postérieure du pliaiynx.
Il
M. conslrictor pharyngis meiiius, Albiiius. le
sommet répond
recouvre
le
à
l'os
hvoïde,
hase
la
constricteur supérieur et
il
à
csl
A^^
Ihjo-glosse
Conslr.
î)i/.
^f^
I
Fio. 88.
— .Muscles
recouvert par l'inférieur.
Il
(lu
|iliar\u.\.
vue
laterali' (.SappcN
).
nait de l'os hyoïde par deux faisceaux principaux
;
muscle rhondro-p/iai-ijnfj/cn, s'insère sur la petite corneet sur l'extrémité inférieure du ligament stylo-hyoïdien; l'autre, muscle c'\\\l'un,
sère sur la
grande corne, tantôt dans toute son étendue, tantôt seulement sur uniquement sur son tuhercule terminal. Les
sa moitié postérieure, tantôt enfin
fibres d'origine de ce dernier faisceau passent souvent les
unes devant,
les
autres
derrière le muscle hyo-glosse, de telle façon que le bord postérieur de ce dernier est pris entre les fibres
du cérato-pharyngien. Les
réunissent en une seule lame, mais souvent
ils
deu.\ faisceau.x d'origine se
restent séparés, et représentent
[JONNESCO ET
CIlAlll'y.]
AITARIJII. DKiESTIF.
154 ('-wiilails
le long de
les autres,
latérale,
les
:
épiglotte, carti-
lages Ihvroïde et cricoïde (portion laryngienne). les uns en anièii' et en lias vers la paroi Les faisceaux ph'D-ipxjo-tonsillaires se porlent pnslérienre du pharynx, passent sons les constricteurs supérieur et moyen, traversent les fibres ilu nniscle pliaryniio-stapliylin, et vont s'insérer p.ii' de mincies tentions élasti([ues sur la ninqnense; les antres, plus nonihrenx, se poilcnl en avant, snni in'nelii's par des fibres du nuiscle conslrictenr sni)érienr, et montent vers r.uny^dale où ils se lerininenl dans le tissu fibreux de sa face externe (m. stylo-tonsillairt; de Lusclika). Les faisc(Ninx litriiii{]ieus descendent sous les constricteurs moyen et inl'erieur. longent le bord antérieur du pbaryngo-slapbylin, passent en dedans de la grande corne de l'os hyoïde, et se divisent :
]
épigloltiqnes, thyroïdiennes et cricoïdiennes. 1" Les fibres bientôt en trois ordres de fibres se portent en avant, croisent le nuiscle pharyngo-slapliylin, et atleigniMil le bord latéral de répiglolte où elles se penlent dans un tendon élastiipu' ([ui va s'épanouiisur la face antérieure du cartilage épiglottique (ni. pliaryngo-épiglottique, Tourtnal: m. :
é|)ifi!otliiiues
Lnsehka). Le tendon élasti((ue n'est pas propre au muscle slylo-épiglolla trame élastique du ligament hyo-épiglottique latéral (Luschka); le muscle et son tendon forment le subslratum du relief muiiueux décrit sous le nom d'arc ou repli pliaryngo-épigloUi(iue. 2° Les fibres thyroïdien net^, accolées aux faisceaux du iiharvng-o-staphylin, vont s'insérer plus bas snr l'extrémité postérieure du bcud supérieur du arlilage thyroïde, à l'angle ([ue forme ce bord avec la corne supérieui(>, et (piebiuefois même sur toute celte corne (m. longitudinalis pharyngis, Tourtnal); (piei(|ues fibres descendent s'inséi'er snr la face interne de la membrane thyro-hyoïdienne et sur la lauie du cartilage thyroïde (portion thyroïdienne, Luschka). :{" Les fibres rru-indienncs se séparent des deux premiers groupes, s'engagent dans le repli ary-e|)iglottii[ue, le quillenl bienlcM, el se diviles nues se continuent dans le muscle arytenoïdien oblique, sent en deux ordres de fibres les autres descendent et s'insèrent sur le bord inférieur du cartilage thynùde et sur bbmd supérieur du cricoïde, au niveau de rencoclie ([ue forme le cbalou avec raun(\'ui cricoïdien (portion ary-épiglottiiiue, Lnsehka).
stvlo-épiglotti(iue, tiijue,
il
appartient à
(
:
Dans toute sa muqueux, comme
partie intra-pharyngienne, le
recouvert par la couche des
muscles
niuscidaire est
l'éventail
pharyngo-staphylin avec lequel constricteurs.
s'entre-croise;
il
Dans
cloison transversale triangulaire, tendue (Mitre rangie du
rvnx, l'apophyse styloïde et s(jin
par Jonnesco (Voy.
Action.
moins
— Le
jiar le
fihreuse. Cette aponévrose forme de cha(|ue coté
hord externe de cette lame
1"'
le
muscle slylo-pharyngien. Elle
édition,
j).
est
sa partie lihic, ce
nuiscle est engainé par lV/j3onéi'ros*' stijlo-p/tarynglennc. on du
pharvnx une
sousil
du
jiha-
a été décrite avec
K'xS).
slvlo-pharvngien est tout à
la
fois 'élévateni- cl dllalalein'.
portion pharvngo-tonsillaire dilate la cavité pharyngo-hucca le
el allire
La
l'amyg-
dale en dehors (ahducteur amygdalien, Luschka); dans celle dernière action, est
l'antagonisle de l'amvgdalo-glossiN qui
portion laryngienne élève
gienne
le
larynx pendant
et serait ainsi rantagonist(>
est addiiclenr de l'amygdale. la
déglutition, dilate
du constricteur
inl'érienr
la
il
La
ca\ilé laryn-
(m. thyivo-jihai'yn-
gien).
Musclca surnumérairi'x. extrinsèqiH'';,
j)hai'yngien.
des faisceaux
— On
rencontre fi-é(piemmcnt. |)armi
snrnnnM''raires dont
le
|)lus
les
conslani est
nuiscles le
pélro-
i
PHARYNX.
—
Muscle pétro-pharyngien. du phai\
l'angle ou aile slant.
iix,
s'insère par des fibres
Il
carotidien externe,
sui' la
portion osseuse de tôt et se dirige
un
C/csl
auquel
15» nr.isclc
pclil
IiiiiliiI
intiuieiueul.
aillière
il
uuisculaires sur
le
pointe delà crèh' xaiiinale de Fus
eonstrieleur supérieur qu'il recouvre, puis s'engage sous ses fibres dissociées
paroi pbaryneienne latérale, en
vent le
abandonne en route
il
bord supéfieni'
l\
le
(|uel{iues fibres
e(tn-
l'oriliee el -^ur la
s'aplalil
bien-
libres
croise les
vont se perdre sur
mêlant
se
inpanal. il
IniiLic
(|tii
semblé
rocber au-devant de
en bas en suivant l'angle du pbarvnx,
;
ma
lioni]»- (rEusIaclie. (]vlindri(|ue d'abord,
la
constricteur nioven
mimai
Ji
du
bord supérieur du la
nuiqueuse de
la
du stylo-pbarvngien. Souqui s'épanouissent eu éventail dans à (^dl(>s
constricteur supérieur, sur les parois postérieure et laté-
dii
du pbarvnx. (Juelques-unes de ces fibres traversent le constricteur supéDans qnebpH's cas, j'ai vu des fibres do ce muscle desc(Mulre plus bas,
rale
rieur.
croiser
—
Action.
moyen
externe du constricteur
la l'aci^
verser ces muscles Il
et
pour aboi'der
la
mntjuense.
j)barvnx
et
dilate sa ca\ilé.
élè\c
le
même
de riulerieur,
et tra-
|iliarvii.\: ces ailes, limitéosailoï* lalcralcs du I.p iimsclo pctio-idiarviiuicii (foniinaire par les apopliyscs cpinoiisps liu spiioiioide, sont proloiipces quol(pielV)is en deliois jns(]u";i ra|)(ipliyse slyidïde, par des faisceaux musculaires iiicniislnnts, mais (|ue^ .j"ai souvent trouvés dans Tepaissenr de raponévrose slyl()-])harynf;ieune. Ces faisceau.v
loriiu' les
])ailent
de
aliordent
du
orèle vaiiinale
la
du
Taniiie
pliaiyux.
lyni|)aiial, se
Iraveisenl
diriiieni
les
ol)li([uenient
eoustricleurs et
se
en lias nuMent
et
en dedans,
aux
nuiseles
jindonds.
Le pélro-pharyn^ien soit
comme un
rte
a
di cril soit
anormal
faisceau
(Kelel,
comme muscle normal (Winslow, llaller, Alhinns), Tlieile, W. Grubei', i>usclika, lienle), mais on Vu
au stylo-pharyngien (Theile), au conmoi, à des muscles voisins slrideur supérieur (Luschka), au périslapliylin interne (W. (iruber). Luschka signale dos iihres du pétro-pharyngien allant au péristapliylin interne, fibres élévatriees du voile. Henleet Kostanecki seuls le décrivent connue un muscle indépendant, nuiscle longitudinal accessoire du pbaiynx, comparable au stylo-pharyngien. A côté (lu nniscle i)é(ro-pharyngien, on a décrit un certain nniiibre de faisceaux musculaires longitudinaux accessoires anormaux, s'insérant sur la base du crâne et allant se perdre sur la mm|neuse eu plongeant à travers les constricteurs. L'origine de ces faisceaux anormaux est très variable a) la crête pétreuse (Ketel): h) la face interne de l'apophyse mastoïde (m. pharyngo-nuisloïdien. Ketel): c) le condyle de l'occipital (.\h>rkel): d) la pointe rattaclié, à tort selon
:
:
du crochet plerygoïdien (m. plérygo-pliaryngien externe, Cruveilbier); e) le temi)oral et Ifr crochet ptérygoïdien (lienle); /') devant le trou occipital (ni. occi|)ito-pliaryngien, Crnveilhier): c/) le corps de rocci])ilal (m. azygos, impair on solitaire du jibarynx, Santorini). 1,k Doriui:. VarintioDS du .'^ur les anomalies et les muscles surnuméraires, voyez aussi :
système inuscuKiire.
18!)7.
I,
t.
—
Synonymes Aponé\rose cé|)balo-|)baryngienne (1 ). eoucbe conjniictivo-glandidaire (Luscbka); nuMubrane pbaryngobasilaire (Gegenbaur); eoucbe fibreuse du pbaryux (Sappey); ap(mévruse 3"
Tlmqlk
(Cruveilhier)
FUiiuasK
:
;
du pbaryux (Jonnesco).
interne
Intei-posée entre la sous-nuKjuense el les nuiseles constricteurs, cette limiiine
remplit
le rôle
(^vlindriciue
au niveau
coupe
de squelette fibreux, sup])ortant
dans
^\^^
la
région œsopbagienne.
i)barvnx, s'adaptanl ainsi à
bori/.ontale.
on
voit
s'insérer de cha(iue côté sur
rygoïde 1.
les la
la
elle
les parties
prend
la
uKdIes du jibarynx.
forme d'une gouttière
conformation de cet organe; sur
deux bords de
la
goidlière, ouverte en
face inlei'ne de l'aile inlerne de ra[)opbyse plé-
(fig. Kb).
ICxti'.iil
ilii
la
avant,
int-miiirc iri;si-,i|.
[jLK\.\i-:s
gaurhc
irunil au fruillcl
lequel s'iusèrenl (quelques libres des
sur
])ar le lissu eelconslrieteurs. Ce raphé esl séparé de l'aiionévrose ])révertébrale l'espaee rétrohauteur de la buile prescpie lulaire de la gaine adveuliee dans
viscéral
mais, dans
;
la
région naso-])haryiigieiiiic.
il
au squelelle, sur
relié
esl
ligne médiane, par des adhérences fihreuscs. Suspendue à la hase du crâne, la tuni.iuc lihreuse s'insère sur
la
du
du
accru latéralement
périoste hasilaire,
i)érioste
Técusson périostique qui tapisse
cette insertion se fait sur les bords latéraux de la
voùlc du
immédiatement en dedans de
].haryii.\.
staphvHn iulerne. sur
la
périmètre
le
pélreux. Latéralement,
trompe
la
du péri-
et
lace interne desquels elle descend, s'inlerposant entre
eux et la muqueuse du pbarvnx. En arrière, la ligne d'inserlion à Lig
.
sus p. inéd
voûte
la
répond aux coulius
jiosté-
rieursdu périoste hasilaire. sur celte ligne
1/allache
se deusilie en Inils points,
un médian, deux latéraux. Le renforcement médian est eonslilué
le
j)ar
lif/arnent susjtfnxi'iir
mé-
dian (Luschka), {lif/amcnt occipito - atluïflo - p/i'iri/u-
de Jonnesco).
(jipn
(-e
gament, formé de
haut
verticales, s'insère en
sur l'iG.
iJO.
—
Tuiiiciuc
liliiiMisc
(lu
pliaryiix.
vue par
la
La tunique apparaît en blanc
au-ilcssus
pharyn-
;
ses fibres se
perdent
en bas dans
du cini^niclcui-
>u|]éi-it'ur.
dian dont gine
tien; au niveau de l'atlas,
tubercule
le
gien
laco
Itostcric'ure (d'fvpu's Escal).
li-
libres
et
il
le
raphé mé-
le
constilue l'ori-
sou-
priucij)al
prend en arrière une insertion sur son luhercule
il
ligament jxmiI élre reuqilacé par \n\ petit nniscle (Lusclika). Les renforcements latéraux sou! reftréseulés par deux faisceaux ligameiileux dont la fixation aux rochers détermine les fossettes de Rosenmiiller. l^a
antérieur. Ce
muqueuse, eu
elTel,
fossettes, à travers
doublée de
une
troni'-e
la
bord postéro-inférieur du péristapbylin rieuriî
du grand
leur supérieur.
dr(tit
portion
la ])lus
très
reculée de
la
:
en a\ant
interne; en arrière, ]>ar
antérieur; en bas, par
Au sommet du gant
forment im ligament
au niveau de ces
tuni(|iie fibreuse», s'évagine
musculaire triangulaire limitée
les
la
premières fibres du conslric-
résistant (jui s'insèn- à
Irouqx' cartilagineuse
la
fois
au rocher
(fig. OtI).
pi'lro saljiinLid |iharyngi(!n.
serlion de ce ligament, adjacente
;i
celle
C'est
La
le
et
et
à
aux alentours de roiignie de
la
la
Injanirnl
surface d'in-
du nniscle j)érislaphylin intenu',
située en avant de loriliic exocrànien du canal carolidien. en deliors inlériein'
le
fibreux, les fibres condensées en laisceau
su^pcm^ciir Irtlrral, ou ligament
péti'o-occi|iil;il
|iar
face anté-
(>st
du sinus
trompe cirtilagi-
niAliVNX. iKMisc. Mil' I.KHirlIf s'iiisiM'c iiiic |iarli('
de ses
imcrsc
de
pniroiHlciir
(le la
Sur
les
lii)i'riis('
a
du
rôli's
anirrc des
|)liar\ii.\
iiirmcs
les
avec
lixe,
l.a
dans
ce niveau
)us(]u'à i cen liniètres
el
doublée par
n'est pas
nin(|ueuse,
la
partie (lécouvL'rlc
la
roii.
liiiiiprésenté (|nelqaefois, nu conti'aire, par un faisceau assez ]iuissanl sur des sujets poi-teurs de lésions d(> phai'yn^ite chroui(|ne li\perplasii|ue avec liyperlropliie c(uisidéralde de tout l'appareil musculaire du pharynx et siutout du c(uislricteur sup(uieur (Kscat).
Les fibres
riear de
cDiistiliient
le
n
.1.
parlie
n'exisie
.liis
la j)arlie
et
ou larvngiennc.
lollicules.
comme
existe
celles
(
Vov.
grand nondu'c
tig.
est situé
la
Au
voile.
un amas inqxtriani
face ])osléricurc
Iraxcrs les fibres nmsculaires à
à
disséminé, prmcipjiicment
non mixtes il
à
mm.
(I
des consiricleurs.
ou aggloméré en
et
fibrillaires
allcinl
coucdie nuisculaire
la
|tarlie inlciMCure
la
est dilfus
cl
(|iu
les libres
des mus(des arviénoïdicns
ari'icrc
u nés sont iiilra-mn(|ncuscs,
lame
el
voùle. Elles sont éparscs;
la
réseaux
de
une é|)aisseur
faisceaux
ne se rencontre il
renq)lacée par une laytic
esl
a|q)rK|iiée conire
les
Ees glfindc-^ sont ]»ui-ement nm(|neiises,
la
ori-
quelques lobules adipeux
et
couq)osée
ScbalTcr.
Elle esl
lai'vngé(>.
autour des conduils excréteurs;
dans
On ne
profondeur.
envoie des prolongements entre
Ea Ee
volumi-
et
elles conliiMinenl
parlie nasale.
la
la
Ivpe
abondaidcs autour des
élasli(|ues, plus
dii'cclion loiigiliidiiiMlc |)rédominaidc, la
pclilesdans
cl
le
unupieuse
la
uuillilobées, longues
des glandes et du tissu lynq)lioïde,
n'v a pas de iiii'xi'ularis
(•la>iti(/ii('.
dans
larvn-
cl
eu otiire
derme. coui|)osé de
neuses en certains points, de forme coni(|ue ou cvlindrique;
petit
lissn
|,e
hiiccale
\(»ile. cl
épifhéliiuii est jia\imcnleux siralilié. i>e
tissu conjonctif liliiillaire,
Irouve qu'un
re|)ose sur
il
n'y a pas de papilles.
Tl
caxilé naso-pliarvnizieuue. Elle est consiruile sur
la
jiapil-
cl
])lace.
(^ellc-ci
irioniie du jiharvnx, v compris
paroi posicricnrc de
luKcal. pa\ imcnlciix
de l'amygdale de
ci'èles
faible épaisseur.
développé par
1res
est
lv|i('
molle. Irrs riche on glandes. So]i c|)illicliimi esl
les
une mend)rano basale de
an
;i|)parrK'nl
(|iii
roiiiic. ('paissc.
(>sl
du larynx,
(S.'{).
(Juel(|ues-
au-dessous de
pailie siq)érieur(>, et
larvngée.
(liiez ct'ilaiiis finiiii.uix (li' loup, |i. ex.) les glandes ((iiisliliiiMil à rcxlrciiiilc iiircriiMM'c du pharynx un anneau filandulairc nitiipli'l, saillani coninH" nn ImiihtcIcI vers la caNilc' ith.irvii^iicinic cl |i(in\anl aUcirHlrc une lai-^cur de cenlini. (liiez le |I(m-c, lesiilandes lurnienl sons duihe glanlonlc la inu(|ne(ise. el snrinni dans les deux liers ])(isleiieurs du pharynx, u dulaire niiu iulerrnnipue duscbka.
Di).
par Saninrini (177.")) (jui la enuipare a la hmsille, jiuis de nimveau sif;ualee en i|uel(|ues li,i;ne> par l.acauehie (IS."):!) (|ui la ri';;anle enninie une ep(inf;-e glandulaire Neerelaiile. husrlika le premier (Jouriial de l'AitiiUimic, IS(i'.l) eu dnuue une desrriplinn ((iniplele; Idiilelnis iilusieurs di'lails de sa desrriiilion cl la ligure dnni il lai «•uiuita^ne seruMenl se rapporler a des cas palhnlof;'!-
ilrai;o
de
nous
cl
;iii,
:
Ilislnl.
/..
Orgiino. V. Sclilini(lk(ii)r.
iiicnsclil.
ISIIT.
prciidi-oiis (iiiiimc lypc
prc (riin cnriinl
de liav.iiix. suiivciil ((iiiInKlichpin's. Kscat. Evulutuia de lu mcilc nKso-plitiripigirinie
«niisiilcriililc
indiciiicrons s(Mil(Miiciil les ilcriiicis
TIh's(> (Io lles
cnïijonrtif
^.'!•^^•^•^,:Ji(•:lll('
situées au-dessous de
soiil
(|ui s"oii\re
(ni'iiii
'l'issu
coiijotict.
r;iiii\;:dal8
(le
C.iiiiiic
couche concreh'
liales.
e.crvcl.
Sï-
l'ouclic (jlandul.
cl
ulaiidcs
les sillons cl
une daus
présence de i;landes ml ia-é[)ilhé-
la
losseltes.
même
Le
soni Iraxcrsésà leur
esl
einahi
des
amas
cl
reconnu
aiileiir a
ceiil re jiar le
lanhM ce canal conserve sa
;
les
lyniplioïde
canal
liimi(''re et
son
(ddiléré par des leucocyles ou
épil li(''liaux.
La nature de ré|)ilhélinin, le ;^iand nomhrc d'orilices ,i.:lan(lulaires cl des rnssclles. reu^hthemenl des condiiils excréleiirs daus les lolliciiles. soûl autant (|ui dinereiicieiit
de caïaiti-res Ei-iiliilinn «rinatioii
—
ramy^'-dale pharyn^rée de
Hecoiiuaissahle sur
ponclirorme qui mar(|iie
l'ainvfrdalc |)ien
.
de
maf(pi('('
l.u-ehka (lu/
le
|»oss(''de
noii\cau-n(''.
la
les
plus
pl.Mc de
d(''j;i
an
ainsi
'.V
ipie
ieiiiies la
l'osst
caractérisée, en outre de
sa
disposition
crite,
sillons, Fio. 94.
.Viinciiu lyiii|)liali(|ii('
D'apivs Th. Coupe
du
|>lii'iiyii\.
Ikiiiiiiio
ikIuIUv
du
Scliiiiidl.
ses
nu'iliaiie antûni-|io>tri-iinire.
circons-
par ses cryptes ou la
tissu
su|)erHcialité
lymphali(}ue
et
nombreuses glandes
acineuses.
Les quatre amygdales ne suivent
])as
une évolution
])arallèle, bieu ijue toutes
soient des organes de l'enfance ou de la première jeunesse.
ryngienne
se
développe
la
dans son plein développement à
et
palatine ne
commence
L'amygdale pha le nouveau-né
première. Elle est bien niar(|uée chez la
fin
qu'a})rès la |)i('uiièn'
de
la ])remière
année
et n'est
année. La tonsille
complète que vers
cinq ans; l'amygdale linguale est un peu plus tardive et l'amygdale tubaire n'est constituée déduit iveuient (|u'à
point de vue de leur |»iécocilé
et
douze ans. Toutes du reste présentent au
de leur importance de grandes différences
individuelles. l^es
ses
mammil'èi'es
j);irlies
j)euveut
se translonuer eu
mation
la
|t(issèdeiil
iiii
l.iire di'-laid
;i|)|)ai'eil
Ivuipliatique
sui\;int les espèces,
seiiil)lai)le
ou bieu toute
;
certaiues de la
une seule unisse lvm|)boï(le. L'auiygdale palatine
plus constante et la plus iiujiortanle.
uui(|Ueusc est la
l'or-
l'IlAllViW.
Sur
loiilc
167
rétenduo des diverses amvudalos s'observe
par
Sti'dir (l(Sr)3),
qui
ex|)li(|iie la
présence d'iniioinhraUles cellules lvinpliali(|iies dans
La
pharviifiieii.
le |)liéii\ ISSi,
/'.
Vaisseaux
t.
Cunvehe
lynij)hat.
Zoo/.,
ioix>nlaceut
est
et
postérieure
du pharynx. Sur
les
:
les
j)arois
latérales
parois latérales, les veines sont verticales,
thixueuses, sinueuses et volumineuses, et se disposent en
dant
Il
elles et ciiconscri-
un plexus
tn'-s
abon-
plexus congloméré de Foucher (thèse de Paris, 1854); sur la paroi posté-
forment des arcades ou demi-cercles transversaux, tandis qued'au])lexus annulaire 'tres sont verticales et anastomosent ces arcades entre elles ligne médiane et verticaux longeant la des troncs de Foucher. J'ai toujours vu rieure, elles
:
les
bords de cette face, pour aboutir à une. arcade transversale dont les extrédans les veines (|iii longent les angles du pharynx. Ce plexus
mit('S se jf^ttent
résumé par plusieurs troncs colledeurs qui se reiulent en avant dans le plexus ptérygoïdien ou se réunissent sur l'angle du pharynx. Tout le long de cet angle une série de troncs veineux transversaux, réunis par des troncs vertiest
IMIAHVNX. eaux
anastonioli(|iu's.
/)linryni/ienne.
Do
171
ronnciil l'iismiMc une lompio arcade veinouse latrro-
celte arcade se délachent les veines qui se rendent, après
avoir pénétré dans la gaine vasculaire du cou, en passant devant les carotides,
dans
-1. Iliyr.
Tronc,
veine jugulaire interne ou dans
la
la
veine faciale postérieure. Chal)bert
sup
ooll. v.
plia r.
A. car. prim.
.^
vague
7^\ I'k;.
'.)().
— Vue
poslérieun- du pliaiyux avec; ses artèics, scs^veiues
et
ses nerfs.
gros tioiics vasculaires et nerveux ont été écartés, de façon à permettre de voir la disposition de leurs liranclics. A gauche on a conservé les artères, une partie des veines et les rameaux nerveux pharyngiens du vague. L'.irtère carotide interne a été enlevée près de son origine. A droite on n'a laissé i|ue les veines et les nerfs 1-c's
di'-linés
(
,111
liSTli)
la
|ili.ii'vnv.
sii^nalc l'aiiasluMiosc entre la parlic tcniiinalc supi'Ticiirc
de ce plexus
et
veine eondylieiine.
En résumé, on interne) présente
dans,
l'areatlt!
peiil
dire
deux veines
que
le
satellites
tronc carotidion (carolide priuiilixe :
en dehors,
la ju;.;ulaire interne,
et
en de-
laléro-pliaryngienne, reliées ensendde par des arcades anaslo-
UKiTupies transversales
({ui
passent de\aui
le
(rone arlériel.
[JONXESrO ET
cil A
lit'
y.]
APPAUEII. DKiESTIF.
172
—
Les lymphatiques de la paroi tlu pliarynx forment sur la Lymphatiques. muqueuse, d'api'ès Sappey, un réseau d'une extrême richesse, qui donne naissance de chaque côté à deux groupes de troncs, dont l'un est supérieur et très ohliquement ascendant, l'autre intérieur et hori/oalal. Le yroupe supérieu)' se compose de trois ou quatre troncs (|u'; si> p;)"t(':it en haut et en dehors vers Tano-le du pharvnx, se réunissent à il";iu!res troncs venus de la face supérieure du voile, traversent l'aponévrose pharyngée, et se jettent dans le ganglion situé sur la partie la plus élevée du constricteur supérieur. Le r/roupe inférieur
formé par un plus grand noml)rc de troncs qui convergent vers la membrane thvro-hyoïdienne qu'ils trav.-rscnt de dedans en dehors, puis se dirigent est
vers les ganglions situés sur
du larynx.
les cotés
un réseau lyniphalique sous-nuuiuoux qui roininu-
Teichmann indique dans nique avec celui des fosses nasales, de la bouche, de la tiaehée et de Tcesoplia^-e. 1" des gros vaisseaux lyni|)lialiques Kidd (1870) décrit autour des plaudes du pharynx 2° un sac ou sinus lymphali((ue. ([ui entourent cl pénètrent dans les p-landes; D'après SuchaiH'ck, les lyniphaticjues du pharynx seraient reliés aux espaces sous-duraux le jjliaiynx
:
et sous-aracliuoïdieus.
h/inphatujues rélro-pharij ngiena dans lesquels aboutissent les lyniphasupérieurs du pharynx ont été décrits par plusieurs auteurs. Tourtual (1840) a vu parfois un o\\ deux ganglions lymphatiques situés près de la hase du crâne, d'un seul côte ou des deux, entre le muscle grand droit antérieur de la tète et la paroi pharyngienne postérieure qu'ils déprimaient en une gouttière; dans un cas, ce ganglion avait atteint les dimensions de la glande sublinguale et refoulait fortement la paroi pharyngienne en avant, (lillette (thèse 1807) a trouvé, chez les jeunes enfants de quinze à dix-huit mois, deux gan"lions situés près de l'union de la paroi latérale et postérieure, longs d'un centimètre. lar"-es de 0,5, reposant sur le muscle grand droit antérieur et adliérents à la paroi pharyn-ienne; appli(|ués contre la carotide interne, ces ganglions sont bi- ou trilobés et réunis par des vaisseaux lvmphati([ues aux ganglions sous-sterno-mastoidiens. Chez l'enfant de trois à chez l'adulte, ils existent aussi, mais plus quatre ans. il n'a trouvé qu'un seul ganglion petits. J'ai toujours vu ces ganglions chez l'adulte, et, dans un cas que j'ai sous les yeux, .\u nombre de deux, ils sont situés de cbails sont très développés (2 centim. 1/2 de long). (lue côté près des ailes latérales du pharynx, à un centimètre au-dessous de la base du crâne, dans l'épaisseur de l'aponévrose péripharyngienne; en détachant celte dernière de elle. La jjréseuce constante de ces ganla paroi pharviigienne, les ganglions viennent avec glions rétro-pharyngiens à tout âge a une grande importance pratique. Ils sont en effet le point de départ des abcès rétro-idiaryngiens, qui ne sont en somme que des adéno-pblegLes
f/anglioiiii
ti(iucs
:
mons suppures.
Nerfs. les
—
11
existe de petits
groupes de cellules nerveuses disséminés entre
muscles du pharynx. Nous décrirons
moteurs.
Nerfs moteurs.
I.
reçoivent leurs
nerfs moteurs, sensitifs et vaso-
— Les nuiscles
du
nerl's
les
trijunu-au,
du |)haryn\, du \()ilc et de la trompe du facial, du glosso-pharyngien et du
pneumo-gastrique. iuiierNc par la
hranche nuilnce du
maxillaire
inférieur
(nerf masticateur), dii'eclement ou j)ar rintcruM'-diaire du ganglion
()ti(|ue, le
ti)\A'Arijuineoii
uuiscle péristaphvlin externe. .L-Fr. Meckel, nuis -sujet,
sans
j)arler
Voici les chiffres
il
l'aul
mensui'alidns des (cso-
les
;
elles
il
nutvenne
une
j)eut s'allonger
dépendent de
la
de
Inuji^uiMir
de 2 à
taille
et
'^
du
2.3
à
cui.
ï.es
sc.\e
du
de l'âge, bien entendu.
donnés
pai' les
auteurs
:
2(»
à
2:i
cm.
Sappey
22 à 23 à
2.')
»
Jœssel
Morosow (cadavres congelés, nu)ulages
2.'î
'20
à 20
et dissections)
»
cm. moyenne
.\ru(dd, llolslein
2:{
Tillaux
^0
— —
2.j
à 20
»
:{0
»
. de déterminer la kniiïueur de ["(esoplia^e. Se l)asaiit siii- le lait que forilice supérieur de l'œsopliaiic es! à une distance connue des incisives snpci icnres (I'} cm.
chez l'adullc: (i cm. clic/, rcnlaiil en lias à,i;-e). on ponri'ait iN'dnire la lonf;'ueur e.xacte de l'œsoplia^i' en connaissanl la loni^neur di' Tespacc (jui st-pare les incisives suix-ricures du cardia. \erneuil (('// thèse de l'ollin) a trouvé qiu' la dislance qui sépare la |irotubérance occipitale e.xlerne de Papopiiyse épineuse de la dixième \. d. correspond à la ilistanee entre !es incisives supérieures et le cardia. l.enhe prél(>nd ipie la distance mesurer; des dents incisives supérieures au sonnnel de l'appendice xiplioïde correspond exaclement à la dislance des mêmes incisives au cardia. (i. Klaus a conslalé à son tour que. chez les enlanis en has à^-e, la distance comprise entre le milieu du l'ronl (entr(> les deux hnsses frontales) et le sommet de l'appendice xiphoïdtM'sl plus cnurle de centim. (|ue la dislane(> entre h^s incisives supérieures et le cardia. ."i
—
— —
."{
T.a
pour
loii^iM'ur
(le cliaciiii
la j)i)rti()ii (•crvicale
sant par
le l)ord
corps de
la
pour l.a
supérieur de
deuxième
diastiniqiie
de
;
loniiueur de
de
la Ibiirohette
v. d.); 1") à
cm. o
I
sternale et la
cm. pour
IC»
do 4 à 4 cni.
ost
un plan
à
c.
moyenne du
partie
portion thoracique ou" mé-
la
j)our la portion diaphrasinaticpie
de 2 à 3 cm.
;
p(ulion ahdominale est Lnscjika lui reconnaît
la
—
plus disculee.
une
—
Crnxciihier
maxinnim
hm^L^ueiU'
donne
lui
cm.
de:!
la
la
Forme.
— Calibre. — Examiné
sui' le
cadavre à
l'état
de vacuité, l'œso-
musculaire à peu près
fortement
niveau
laté
iim-
est incou-
Il
phajie se présente sous la forme d'im cordon
moins
V)
horizontal pas-
hors les dillÏTences iudividu(dles, ritbaissemenl de l'estomac inllne sur porlion ahdominale de i'o'sopha.ue. qui peut atteindre 4 cm. (.Mtniisow).
teslahh^ que.
lonf;neur de
la
cm.
2
à
1
rœsophage
ilo
al)domiuale.
la pDi'lion
loiifiueur
des 4 se^nionls
(du corps de la sixième v.
a]»lati
d'avant en arrière jusqu'au
presque cvlindrique dans
aplati,
en entonnoir à base inférieure dans
Examiné
de
le reste
la
de
ré^iulier,
hroncln^
la
fiaiiclie,
thoracicjuc et di-
})ortion
ahdominale.
la jKirlion
une movenne distension (insufllalion d'air, injection d'eau, moulage en plâtre), il prend un aspect légèrement moniliforme, avec (juatre points rétrécis et quatre segments intermédiaires plus ou moins dilatés. Les api'ès
quatre rétrécissements sont
du cartilage
1° le cricoïilicn, situé
:
au niveau de
crico'ide, c'est-à-dire
aplati d'avant;
sagittalemcnt
en arrière, son diamètre ;
—
'l"
Yaortiquc,
gauche de l'œsophage par son diamètre est de 24
hronchupic
dii
à\i
la crosse
mm.
est
un
de 23
de l'aorle
;
transversalement, la
antérieure de l'iesophage, empreinte marcpiée
bas
et
de droite à gauche;
mètres sont
les
j)/i/'fn/iit"li(jiit'
il
est situé
mêmes que ceux du de
(2i nun.).
jirès les
brom-lie gauche |)ar
im la
le
cin(|uième
—
;
sur
canal diaphragmatique.
d.
v.
— la
de
siilcni olili(|in'
eylindriqiii',
paroi
la
à la (|ualriènu'
sagittalemcnt
;
le
.3"
|)aroi
liaiil
en
v. d.,
ses dia-
4" le
>i-ilia-
A
ce
imméniveau,
diamètres sont
ses
les deu.x sens, trans\crsal (2")
— Les quatre segments
trois dilatations fusiformeset
mm.
sur
circidaii'e (|ue j)résenle l'iesophage
s'engager dans
mêmes dans
répond
Itl
au niveau de
l'œsophage élant à peu près régulièrement peu de chose
il
mm.
Iransversalenu'nl. 17
réirécissemeiit cricoïdien;
est ini l'haiiglenu'iil
diatement avant
mm.
Iralisversal creusé
sillon
à l'empreinte que détermiiu'
au niNcau du hord inférieur
rori(icesu|)éi'ieur de l'o'sophage;
mm.)
el
à
sagittal
intermédiaires aux rétrécissements furunuii
un entonnoir terminal, ('esont
:
I" le
fuseau rricn-
IJ0\NESC0 ET CIlMU'y
APPAREll, DIC.KSTIF.
180 f(orli
cavité alKlomluale pour se conlinuer av(>c les parois gasti-i(|ues la
liuilièmc \. d. Mchiicil
lS'.J8)a l'iiiis
.lU
llaiii-
gaiiclicdc
la
dixième
sumuicl
le
criilr
élargie traverse la ;
il
s'étend de
v. d.
(IJber Koriiivariatiniicii dcr Spciscniliri' dos .Mciisidion. Conffrèf! nnnt. l unirniiiie, et rareineni il o>l inrinKliliiilirornio a xiininel inlo-
OESor'iiAdi:. riciir.
icInMissciiirnls m' sonl
f.i's
cisscuuMil criciiKlicn,
pas riiiislanl>. l'ai- milic ilc de ranrlc, cchii de la liiriiicalion do
tcliii
sus-dia|i|iia,:;iiiali([ii('.
riii(ia-dia|dira;^iiiali(|iic
maxiimiiii de ceux qui ciicxislcnt sur rant ri liiseanx. I.a
de
xariahilili'
f(Hn|del
181
leur
sièije.
le
imn d'une empreinte
el
et
i
latérale, deninidrenl
iclri'-
de rcxIn-niiU" iiifoiii'iirc. Le dans la |);itlit' iiuiyoïino. sépa-
Inujduis (Tun
s"apit
i|u"il
l'ail
de
i-st
li'
liaclic(\ le ri'lr mtil! Iiiseanx. lèlires (pii i-on-espondeni au Irajel de To-sopliave. Il en eouclul ipie r(eso|iliaj;e est primili\emenl un oriiane seiîUH'ulaire comme la eolonne xcrleluale. rurmi- d'entércimères. et que les retretissemenls normaux de reniant ou de l'adulte ne soni ipie des \('slif;-es atavii|nes. des états persistants d'une dispositiini oiifiiindle ciMresiJoudanl aux \'-\ élran^lemenls. analopnes aux l:{ discpu's inleiveitebranx. .Melinert ne t'ait d'exception (pie pour le rctri'ris^einent de fuisi' nniliijiic. d(''termine par le c(nitact de l'aorte (>t de l'(eso[iliaue et jdus spc'cialement par l'airèt de croissance que prov(K|no ce contact. I.e cont.act immédiat des deux organes est sujet d'ailleurs à d'assez i:rand(>s variatiiMis axant de la ((donne, en posiil n'a i:nére lien (pie lorsipn- l'aoï'le est sitnc'e en tion préverteliiale. ce i|iii esl le cas lialiilnel chez la l'ennne ou chez les Ininimes adulles à lail)ie(lévelop[)emenl \asculaire. I.e icIrecisseuHMil aiuliipu' esl donc très incmislanl. .Vnnulaire, tanti'il peu maripu", tant(JI se iindouiicaul sur cenlimelic de loni^uenr. il sie^c loujoiirs dans la ])orti(Mi inTra-hifurcale de l'iesiqdia.uc. depuis 2 cenliuK'Ires au-dessous de la hirurcaliiui de la li'ach(''(> jusqu'à 2 cenliuM'Ires au-dessus du diapli la^nie. .V smi u-ivcau. Hl millinudres. le calilire de l'cesophaiie peut s'ahaisseï' à
eisseinenls par |iose
:
I
—
Dilatabilité. ('.xlciisiMc
corps
l/iesopliaiic.
en Ions sens,
voliiiniiit'iix (pic ])oiiveiîl
de sa
avaK-r
limilcs de
I^es
(Thèse de
!.">
de 12 à 10 ans,
inilliin.
et 21
el
chit tous les points n'd
de ses reclierehes que au-dessus de Kl ans.
.lonnesco; pour
de
r(''cis
inégalement dilatables, la partie inférérieure
trouve les
pu
ciiiiïres
que
a éindié de nond)ren.\ (Psopha^^'es
dans
cas
s'apraudir de
'.\
I
su|)érienre de i à
connailre
l'ail
plnsiinirs lois
(|u'il a \ii
le
des 14 millim. indi(|iiés |iar .Moiilon si.\
ixnit
élevés et déelare
Iroj)
(
liill're
de2centiin. IVan-
^loulou, an conlraire (riu'se de
])arlie
la
ans. 20 iniliiui.
éoal(>nient ce
divers se^iiiuenls de r(eso|)liaue sont
moyenne
(|ue la partie
de H) à 11 et
de Lesbini
les
'i
_i:rosses l)oii^ies
{|ir;i
à il niillini..
seulemeni,
"»
|)arlie
la
su[)érieure
passer un instrument de plus de 17 millini. l^nfin Mebnerl
faii'e
individuelles.
plus
tni insIriMiu^nt
eii.x,
r(eso|)lia_L;('.
Paris. 1874). après avoir observé
('/est
l.eshiiii
(diii'iiriiieii.
le
les
de diamètre pour les enfants de 2 à
niilliui.
qu'indiquent Morosow
.sotis
les
\)-dV
all('sl(''('
j)ar les vasics |;oclics
ct-i'laiiis Ijalclciirs cl
inn/ii''(linlc inléi'esseiil
la .
lit'
La nipfurc dans
d'abord
iiionti-cnf
(•(inimcucc
de
prixliiiscul ([iiiinc pression
vouiissomcnls ne
des r ra
|);u'
licrs inférieur.
le
u rcs luiiuiliKlinalcs,
1
Couiinc.
probable que cbez l'bouiuie un n'sopbaj»:e sain ne
clicz
le
p(Mil
les
cliicii.
cenlini. de mercure,
'M)
esl
il
rompu par
])as èlre
le
vomissement. r(esoj)baiie sur
La lumière de
le
cadaNi'e sérail rédnile. daiJi'ès Ileule,
fonU^ aplatie d'avani en arrière avec uro \n\v la prossi(Hi extoriouro; 4" dans la poili(ui tlioiiU'i(|uo, ou trouve un canal oiivorl, ce .Mii-kiilicz
sur
pliai^t'
l(^
:
dû à la prossioji népativo de la ciNile llioraeique; 5" animée de inouvoiiionts do plusieurs ordres piilsatiles, dus aux
qui est
:
cciHU"
respiialoiies,
:
l"iosn|)liape
s'olar;.;il
nioinonl de rexiiiralion. mais sans
se
au
de
luoiiUMil
e(UU|»R'tomeul
l'eriuei'
paroi (osopliapieiiue est
la
rinspirati(Ui ;
et
el
du
reireeil
au
i^ulsatious do l'aorh^ se
el
roriues do
iierislalli([ues,
ondes cuntr.ietilos; (>' le passade dans l'estomac est toujouis larf;ement ouvert. Merkol pense que si MieUulie/, a trouve- l'iesoplia^i» lerme dans sa portion cervicale, eonIrairomont à ce qwt' montrent les eouites sur le cadavic. cela lienl à la ]iosilion (|u"il l'aisail prendre aux sujets eu exploralion.
('ail)los
Rapports.
—
décrirai h l'iésophage (piatre portions
.le
:
cervicale, th(U'a-
cique. dia|)liragmati(]iie et abdominale.
Portion cervicale. de
la
deuxième
w
— Entre
de
le corjis
l'irsopbage esl
d..
sixii'iiie v. c. et le
la
situé
entre
la
colonne vei'lébrale lapissée des muscles préverlébrau.x en corps thvroïde iniliNcs,
el
des lames aponévrolicpies
membraneuse de
la
v.
.
a\aiil.
I(>s
la
lobes du
sé])arent des carolides pri-
—
I
;
I
c, de façon (pie (ui moins grand de
plus
Treil/ a liieu moiilre
le
(>n
ai'rière.
Kn nrnnl. l'd'Sdpbage est en rapport ascc la poilion derrii're la Iradu'-e //v^cAcr d'abord slliié immédialemen r(eso|)bage déborde la radiée à gauche d(''s la seplième dans loiile r(''b'iidiie de sa porliposilion. Si rtesoplia.U'O d(''ltorde
la
Ira-
cola tient surloiil a ce (|iie celle-ci suliil un d('pl;\('emeiil xcrs la droile: ce (l('|dacoiiieiit est dû h la ciosse de Taorle (|iii. pa>saiil a clie\al sur la racine de la liroiiche frauclie. repousse roxln'iiiile iiderieure de la haclice a droile. on iiièiiie leiups mais plus
cIk'o
il
p'iiuclie,
cole île ce deplacemeiil la haidiee suliil encore iiu mouvemcul de .V de ;j;iuclio à droile. sur son axe Ncriical. ,i:ii'ico auqiiid la hrouclie druile esl siliieo sur un plan plus profond (pic la lirmiclie -anche. l'airelTot do ce doiilde nniuveineiil, riesopliafTO osl laiss('' à d(>couvorl a gauche (Tmkiïz. Pntgcr Wierldjnhr. \H'V.\). Des coupes liorizonlalos du cou (pie j'ai failes sur des adultes el sur dos nouveau-nos m'oni prouve ijiio
que
ro'soplia;;o.
torsi(Mi
.
QESOPIIAGK.
183
l'œsopliniio reste toujours assez luvs de la li^iie niédifine de la colomie verlehrale, taudis (|ue la trachée au contraire se déplace à droite, et cela d'autant plus qu'on approche de l'exlreinite inférieure a
gauche, mais bien
du cou. De la
tout ceci il résulte (juc ce n'est pas l'iesoplhve qui se porte trachée, or-aue bien plus résistant, (pii se déplace à droite et laisse
fiesophaiic à découvert eu uirnii- Icrniis ([u'cilc
Enlrc rusopliaac (•(•Ihilairc
lâche dont
repousse léiiérerueut à f;auclie.
le
et lu paroi iiiciiLlu'aiicvisc rrs
de
bil'urcation
la
anté-
en
t'ait
nnud)reu\
de
enserreni
qui
dans
rii'so|)liaL;('
la
^'auche passe sur sa
le
:
liane droit de IVt'Sophagc, et,
le
|)osl(''iieure.
l'ace
niveau de
jus(|u'au
Irachée, ratleii;nenl au-dessous de ce |)oint l'icure,
contre
iiauche; au niveau de la crosse
;i
ipnile le niédiasiin |)osléi'ieur. Les nerl's
cl
écarlés de l'cesophaiic
très
paroi posté-
d'ahonl derrière Tiesopliag-e,
siliK'
tlioraci([iie.
colonne, nionle, en se
de Taorle,
inlcrcdslalcs iiaiiclu's croisent aussi sa
Li's vciiirs
(I.
Le canal
rieure.
187
leui's
mailles.
Ij'a'sophaocesienlouiv
dans
celle
nappe
de
cellul((-f:raisseux,
avec
(•(inliniie
d'une
réiiion
épaisse
lissu
se
(]ui
de
celle
du
l'espace rétro-viscéral
H
cdU.
est
lixé
aux
'n'-de-sdc hUe
or-
c
disixisilioii
On
voit très
cl
la iîraiulc
rcsnllc
il
])laiic
luiiliciiic
la
jtorlinn
la
(|iie
:
a/viios,
\('iii(>
de
à ])arlir
dirccicinciil
allaiil
souvent; que
le lissu pulmonaire s'inchemiueni dans le médiasiiu ])osléuraude a/ypos el l'iesophafre. el derrièi'c
les oi-;zancs (pii
Irouc de
la
Ironc de l'azyiros; à liauche. entre Faorle
le
de
pas une paroi très
le dil
Iroiic
traliurd
lli(ira(i(|iic
ne Inrnie
im''diaslino des pounioiis
jiar le
(•rt'iisrc
raoclc
(le
luen cette dis]M)silion
sur
rœsoj)liaii'e et derrière ra(ule.
el
poumons de nouveau-nés,
des
sou-
vent très consislanis; on v Œt'iij, liage
..
comme
troinc,
moules, ...
Crnasu de l'uorle
sur
des
les gouttières ci'cu-
sées par les organes et les
langueltes
qui
sépa-
les
rent.
Du uiomeni que
|)ou-
le
mon lui-même
tend às'in-
sinu(>r entre les
organes du
médiasiiu postérieur,
est
il
pirvfr
naturel de
\'oir
uiédiasliue
s'insinuer en-
la
davantage,
core
ce
('/est
Les
arrive.
(pii
plèvres
médiastines forment ainsi (|uatre culs-de-sac
:
j-rtro-œsdp/iaf/ims,
Fi(i.
—
1(12.
Il irnii/
I 11/
fliitiih
/
-sac relro-iesoiilia/'iens soûl réunis ensemble pai- une lanii' cellnlense l'I élaslique, teuilm; derrière Tiesopliape el devanl l'aiirte c'est U^ liijmneiit iiilci-pleunil, très
Inrine
|)lia,i;e el
le
:
Morosow; je l'avais vu avant d'avoir eu connaissance ilu liinail de cet auteur, mais je dois ajouter ipie Morosow ne [)arle aucunemenl des culs-iU'-sac (jue je viens de décrire. Nous reviendrons sur celle lame en décrivant les rapports de la |iortiou diaplira;j;inali(iue de ro'sopliaye, car elle se iirolonge en bas jus(|uc dans le canal diapliraiiinatique. JA's [tlèvres nièdiaslines s'insinuent aussi, mais moins, entre l'o-sopliap' et le péricarde. Klles fornuMit par-devant l'œsophaiie deux culs-de-sac. un dinil, rauli-e ,t:au( lis penèlrenl svc; jirc-œ!^()pli'tfiic»is ou péricardico-idirénico-o'sopliafîiens. le pelil hieu vu, deciil
repi'eseute [xiur la i)remière fuis par
el
espace lriani;ulaire à base inférieure el sommet supérieur, limilé en bas par le diapliragme, en avant par le péricarde et en arrière parla i)aroi antérieure de l'ii-soplia^e. (>t espace n'a (pi'une cm.: hauteur de 2 a :{
il
du
est
ce
à
(]ue
l'ccsophape s'écarte
lé-
gèrement en bas du péricarde auquel il adhérait plus haut.
Rarement
,
les
Œsviih.
Aorh
—
Pouinoii dr.
Pt'vre
méd P'ihvre
deux
pré-œsophagiens droit el gau-
culs-de-sae
che arrivent à se toucher par leur fond en ;
général, ils restent assez écartés l'un d(> l'autre.
Nous
voyons
somme que
les
en
plèvres
médiastinesengainent l'o'sophage,
se
FiG.
lù:j.
— Culs-de-sac
pleuraux du mediaslin postérieur
(d'après Polarca).
mou-
lant sur lui de fa(;on
(',nii|ie tr.-insvers.
passant par
la 8° v. (jnrsali-.
former une enveloppe ])resquc com|iièle en bas, mais (|ui diminue d'elendue en iiaul, pour devenir 1res peu prononcée immédiatement au-dessous des crosses aorti(iuc el azygos. De ]dus, vu l'obliquité du diaphragme en bas et en arrière, les culs-de-sac rétro-(esopliagiens descendent bien plus bas que les pré-o'sophagiens. .\insi les flancs de Tcesophage font hernie dans avec un index chacune des cavités les cavités pleurales droite et gauche. Kn explorant on voit que les deux pleurales, et en pénétrant dans les culs-de-sac i)éri-fesophagiens, index arrivent ii se toucher presijue, par devanl l'œsophage, près du diaphragme, tandis Si on passe au contraire de ce point. ([u'ils restent très écartés l'un de l'autre au-dessus sur une ])lus grande derrière l'u-sophage, on peut arriver à faire loucher les deux index étendue; bien entendu les doigts restent toujours séparés jiar l(>s lames pleurales donl ils il
lui
:
—
sont coillés, aussi bien devanl ([ue derrière l'o-sophage. mérite de nous arrêter. Les ligamenls lriangiilair(>s pulmonaires L'n dernier rappcul telle longent par leur bord interne les lianes de ro-sophage dans loule leur étendue, de voit, comme deux ailes, les façon que, après avoir ouvert les deux cavités pleurales, on ligamenls'triangulaires tendus entre l'(eso|)hage el la face interne des deux poumons. Si on ouvre le mediaslin par ^'oici comment .Morosow décrit le ligament inler-pleural de son entrée dans l'orificiMliaphragderrière, coupant l'aorte à (pielques cenlim. au-dessus matiqne, el la sé|)araiit de l'u-sophage et des piliers du .liaphragme, on tombe sur ce ligapar sa face poslcriiMire est en rajiporl avec l'aorte, et iiar i'anlcrieure avec la lace :
ment
(jui
[JONiXKSCO ET CIIAUPy.]
ArPAREIL DIGESTIF.
190 postériom-c de s(i|ili;ii;i(Mi.
s'\
aiixiiiiclics
peu en
ne ])oniu't
il
pas
nappe eellnleusc
se scpaivr
di"
ruiic
rautir.
di>
en se ciiiirundant avee le nn. 2 an-dessns dn eondnil faseia endo-Uioraciea tle Lusclika. En liant, il so eonlinne a œsophagien avec le tissn rellnlaire làelie dn médiasiin imslci inir. Kniin. il passe dans le avec le lissn eellnlaiie canal diaiilnapinatiiine en aecnnipai;nanl !"(esi)plia,i;c et se cdur bas,
se converlit i)CU à
il
tiiic
làcln'. 1
I
I
sons-diapliraf^nialiiiuc.
de
l(infileni|is ii;noiés,
inciiniplétenient indiipH-s (atlas de Hranne. 1887). Ils (Mil ac(|nis
une grande impor-
F>es ra|)p(iils (in très
exacts des piévri^s niediasliiies avec i'u'Sdpiiaiic uni
tance |Matii|ne deiMiis ([u'on a proposé d'aliorder l'œsopliape par la xdie tlioraci(|iie postérienre (Nasilofk, Vralrli, 1888. n" '2")\ Ocexi; et IIautm.vnx, Bull. sac. rhir. l'aiis, 4 lévrier 1891 : Ol-kni-, Revue d' chir., 18!»1, n" :i; i. Totahca. thèse de Kiicaresl. I8!):i et Presse médieide, 18!)8). L'intervention préconisée, mais non encori» execnlee. restera, je crois, nue
conception liardic, mais inapplicalilt\
—
Portion diaphragniatique.
les piliers
du dia|)hrairnie qni
canal, sitné de
de
1
à
'.\
cm. à
en avant de
l(mL;n(Mii'
ti'auelie
de
—
cm. 12.
I
est
Il
formé
])ar
derrière Id-sophafie.
vi
li^ne médiane, est
(\v
(il)li(|nement
dii'iiié
pins en dehors qiu' rorifice sni)é-
I
{\\\
canal, nons
les
décrirons
"amie, on Ironve à ce niNcaii
on liiiament
jiarlé.
derrière Tcesopliage jiis(|n"à roi-ilicc inl'éricnr
Portion abdominale.
à
1
aortique. L'œsophage présente des rapports
cnli'c lui cl
dont nons a\(ins déjà
élasli(|nc
la
inlei-iciir est
l'orilice
intimes avec les parois mnscnlaires
Dcrnrrc Id-sophage.
de
se réunissent de\"anl
son orilicc
di'dilc à ^iianehe;
riciir. Il est
canal nuisciilairc. orilicc (l'sdplia^icn, que
!>('
traverse ra'sophago présente nue
i\\\
pins
lame
la
Iiiin.
ccllido-
inUM'-])lciii'al, (pii se jn-oloniic
canal.
La porlion ahdominalc
ro'sophagc présente tout
i\v
d'fihord avec le péritoine des connexions dont nous |)arlerons plus loin.
En
avant, rcesophage répond
irauche,
el
arrière,
il
an-dessous de repose sur
le j)ilier
face supérieure
à la
lui. à la
l'ace
dn liuameiit Iriangnlaire
postérieure dn
lo')!'
iianche du dia|)ln"at:nie
uanclie dn
En
foie.
sur Taniile (|ue forme
(>t
ce dernier avec Taorle abdominale. L\irt(''re diaj)hra!.;inaliqae inlei-ieure gaucdie
passe derrière
ainsi (jue
ra'.soj)ha,i:-e.
che, Lo'sophage est en ra|)p(n't avec
gulaire gauche du foie
la
et
la
capsulaire supérieure gauche.
le
diaphragme,
creusée sur la face inléi'ienre
Le nerf pneunio-gastrique
^\u
lohe
droit
resh)mac
lid)érosilé(le
gross(>
Sa parlie lei'minale
lohe de Spiegel.
— A gau-
hase du ligament trian-
la
droile, avec le
à
;
dans Vrclifincruri' iVXDphnjiicniic
|)asse
gauche du
l'oie
(Voy. Foie,
fig.
360).
gauche sa
croise sa face antérieure, le
—
face
postérieure.
Moyens de
fixité.
—
L"(esophage, organe
mou. mohile
déplaçahle, est uuiintenu dans sa situation par des
jilaiis
une loge a|)onévrolique
résistants qui le tlanquent de (diacjue côté, lui formanl étroites
;
de plus
il
s"ac(
roche et se fixe au.v parois de
la
caxité thoraci(|ue et
organes qui l'enhjurenl par des expansions musculaires
comme Treil/..
les vrilles Il
d'une plante gTini|ianle.
adhère enc»""•. qui ii>'iît de la i)lèvre mé'^ iiastine gauche, derrière l'aorte, passe devant elle et se termine sur le bord giuiche de l'œsophage, en se continuanl avec ses fibres longitudinales et circulaires. Il siège an niveau de l'entre-croiseinent de l'œsophage et de la bronche gauche, au-dessous du m. broncho-o-sopliagien gauche. D'après Treilz, il fait |iarlic de l'expansion musculaire ipii unit le iMU'd gauche de lool le lieis moyeu de l'o'sophage aussi bien au feuillet giuu'he i-(U(l(m
'v^'/ii^^^^^iîf^
le
[ireniier.
naisculaire.
bmg
•
.V.
criro-pliar.
Faisc. long, lat.t
—
Ttvchée—^
du uH'diastin ([u'à la crosse et à la ])ortion descendante de l'aoïle, ainsi ((u'à l'artère s(Uis-clavière gauche. D'ajuès (ainningham. ce muscle est constaiil.
Tissu fibrn-élasl. trach.
œr,.
—
—
Treil/ d'alMud, (îillette ensuite, signalent
des faisceaux musculaires plcuro-œsuphnV'c/^^ di'dits allant à la jdèvri' uK-diastine
Tendons
droite, vers le tiers iul'erieui- de la |>orliou
élasl.
tlioraci(pie
Iracltéo-œs.
Couclic m. lonij.
Vu;. lOi.
pliage,
—
r(i'.soi)liage.
—
.M.
—
Treitz M. péril ardicii-œso})li(i(jien. les expansions élastiques qui se détachent du tiers inférieur de la |)ortion thoraciii
ol
il
liio s\ir le
du canal
suiv.-mlc
(lis|i(isili(in
l;i
et
:
du cm.il dr
le
iiii'ii
uu cône lllucux
dia|ilirai:iiialii|uc
r\\
iiisli
île
uinriil
a\anl
inniissc.
eu
lias
liaul.
dclciiniiu'
iidciicurc
a liasc
(Mi,L;;i,i;('
nr
ikmiI
ariiric. et
(|u'cii
rn'sopliap'. nu
dr
tlioracii|ii(>
sciiiiiciil
l>;is
t'ii
airrlf |iarliHil. aussi
un un
dii
i]o\ii[.
li.iut
\r
lalcia-
culiv
lui cl
dia|)lira,i:iMali(|uc.
à st)uimct supcricui- (csnpliaiiicii. Si on lire au conlraire sur le sciiineul alidiuninai. en lias. nu déleruiilie uu (("lue reuv(>ise à liasc su|ierieui'e. Il c\isle dune enlic riesii|i|ia;:e cl le>
du caual dia|ilirai;in;ilii|ne un |iehl dia|ilirapiue uieiuiiiaueux. inscie sni- le |i(iuide riesupiiaiie d'une pail. sur le pnurldur du canal diaphia,i:uiali(|ne d'anlre iiail. (le diaiiliraiiiiie. iiiclns dans le i^iand diapliiai;iue inuscnlaire llKiiacn-alidiuninal. csl rnrinc de mnscnlain's lisses. (l(> (|uel(|ues raiseeaiix de lilires lissii lilirciix. de lilires elasli(|ii(^s cl Les premières reiuéseiilenl les IcMiddiis des lilires nnisciilairt's de la cdiiclie liiniiilndinalc de r(i'S(ipliafi-e, les dcMMiières sonl des ex]iansi(ins de eell(> deinière. .le ih> jiuis iiiieiix eniiiparer ce d'uijthrdçiine plirciiico-œxaiiliiif/ie?^ (pi'aii imiscli' IriaiiiAulaire prolund du pc'rince douille de ses deux laiiK^s a|i(iiiévndii|iies. (pii enldureiil la [idilidii ineiiiliraiuMise de rmcire cl ddiil i'enseinhle cdiislilue raimnevriise iiKiyeniu' du pcrinee (diaplira^iiue accessoire îles Le diapliiai:iu{> llioracd-alidoininal reiin'seiile ici le rideveiir anal du ailleurs alleniands). diaplira^iiie pidvien (diaidiia,:.ine prnpre des ailleurs allemands): le ilia|iliiauiiie |ilirenicd(l'Sdiiliiiiiieii inclus dans uu diillce du jiremier n^piésenle rapdiu'vrose uinyenne du périnée ou diaphragme nceessdii-e. (Jiianl aux faisceaux musculaires slries vcnaiil du diaplirapine thoracd-aliddininal decrils [lar les aulenrs. je ne puis ariirmer leur exislence. La pdrtiim abdominale de r(esoplia,u-e csl lixee au diaphra,i;iue. a la paroi ahdoniinale pdstiM-ieiire. an foie el ;i la grosse InliiM-dsile de l'esloiiiac par le piMiliinc. .le me horiierai a rap|ieler (pie l"(esii|)liap'C est contenu dans un mcsn complel, dil encore lhjiit)i. phrénirn'Ksopli'igini pnsslériei'.r, (jui entoure sa face anlerieure el si's liords cl lallaclK» a la face inlerieure du diaiiliragme (Voy. Péritoine, p. F]n n-sniiK', Lœsopliage est uni aux organes ipii riMilonrenl par (]{'< litMis nomlireiix, lanli'il assez longs el formant des amarres siiflisaiiles pour lui permellre d(^ légers di'placemenls jiarliids. lanP'iL 1res coiirls el l'y lixani inliiiu'iucut. (",(>ci nous ]U(iuv(> (pie Td-supliage ne se déplace pas lieancdiip (ni ipi'il se dé|dace eu même leinps (pic les diganes ipii Tenlourenl. (le fail est incdiilesialile, el il me semlde innlile dajdiiler (pie parler des glissements el dévialidiis elcndus de To'sopliage, c'esl meconnailre son uninii inlimc a loiil ce panii.s
toiir
—
—
^
'.).").")).
renvii-diine.
(pii
Structure. ciili'c
."{
nuisculciisc
i»u
(les
—
l.;i
jiami de
r(i'S(i|ilia,o('.
deux
((),")
iiiii([iiciis('
(|U('l(|iH's
;
par une
nHicli(>
ailleurs (Liisclika)
sur
clic (|iie
la (((loiiiie
\
la
(le
dune
ci'ètc
nicnilirane ('lasliipic,
médiane
t\\i
la
la
et c'est
liiiii()ue niusciiliMise.
loii" itiidiiiale
el
Icriuiiiniil
I
smis-
ailNcnlicc,
allacheiit l'œsopliaji'e à
I"
la
uui(|iieiise,
;
csl
dans
de plusieurs iian^jiilairc
;i
la
l'ornu'e
de
Taulre iiilerne.
ou
lroii\'e. à
licsopluioc seuleiiieni, une li'oisiciuc couche
ciiiiclic /oii(/ili(eruu't de supposer qiu>, dans ses dissecliiuis, cet auteur isolait en uu l'euiJlel uni(|ue la sous-nnupunise cl la nuisculaifc-niu-
p-lis;so
(|ucuse. (Test ce (|ue tendrait à nuuitrer les études liistolopiques récentes. i)uis((ue .1. Sclialïer a pu ctnistater (jne. chez riiuuiuie. la niusculaii'i'-nuKpu'Use ne constitue ]ias à la
(ISilT)
nue cuuclie netteiiuMil iscdée; elle succède, par une transidu pharynx, cl Ton \(iit tout d'ahord un uu'lanp' de libres i'lasli(pies el de lllires lisses entrecroisées dans tous les sens. Nous cousidi'rerous donc la tunique llhreuso des anatoniistes comme le ](lan profond et condensé de la sous-nuuiucuse de
jiartie su|>('rieure
ra>so|)liai;-e
tion niénain-e. à l'assise élasti(|\u>
des
iiisloloiiistes.
—
Tunique muqueuse.
M'
(lime
rosi's cl
imi(|ncus(' de In'sophafiC, d luic
I.m
cnlrc
("paissoiir (-((mprisc
(>.'')
Lo
cl
mill..
des muqueuses dcrnid-jiapillaircs à cpilhcliuui j)avinuMitcux avec
silidii
sur
le
rcli-ouxée
X(Uis s"nn\
lin (l('crirmis III'
;
pa\ iinenleux slralilié, csl
celles des
couches prolondes,
de ro'sophage, chez
demande
dans
humain,
le lielus
i^nlièrcmcnl
possède des papilles lonaties (piclqnclols
csjiacées,
\olnniineuses.
A
la
tact'
lui
lii-
Les
dans
(
i/lfin(le>
on tiouve trois troncs veineux longitudinaux, reliés par des rann>aux transversaux. Dans les mailles ([u'ils circonscrivent, sont des rameaux ])lus fins venant de la tuni(|ue musculaire. Dans les derniers Ti cm. de l'œsopliape, le plexus externe ac(iuierl tout sou déveloiipement, ses veines se réunissent en trois ou (]uatre gros troncs, à la jiarlie poslcro-interne du cardia, et gaiiuenl la petite courbure de restomac où ils se jettent dans la veine curonaire stomacliique. En somme, d"après Dusaussay, l(>s veines desdeux tiers inferieuis de riesophage se Jettent dans la veine coronaire, donc dans le système porte. Cette dernière conclusion a été combattue jtar Walter IJerger et par Duret. Pour Duicl {Arrh. (jénêv. de Méd., 1889). les veines (l'sopliagiennes (|ui se rendent dans la veine cui-onaire stomachique i)roviennent du plexus sous-mu(jueux, traversent la couche musculaire inoitii'
inférieure
de
i"ii'S(i|ili,Mp'
est
I
lectili^iies,
tnètio, ioiiiiiliidiiiaiix.
un peu au-dessus du
cardia, et après avoir parcouru 2 à '5 cm. au plus, se jettent dans la An-dessus de ce point, tontes les veines d(^ l'œsophage aboutissent aux Ncines tributaires du système cave, (juant au [ilexus pério'so[)hagien, il est réduit a un (in léseau, ([ui communique ]iar des canaux de dérivation, a travers les couches musculaires, avec les veines portes sous-muqueuses et se jette dans les veines dia])brai;inati(|ues. Donc, une petite partie seulement des veines de l'oesophage se rendent directement dans la veine coronaire stomachique. \. .Mariau (thèse de Lyon, 189:i) accepte la description de Duret. Il ajoute avoir vu, le long de l'o-sophage, dans le tissu cellulaii-e ([ui rentoure. une veine de plusieurs centim. de longueur, collectant les veinules de la porlion (esoplia,vi('niie adjacente, et tributaire de la veine coronaire stomachiqu(\ \-eine
coronaire.
—
;{'
nient
[^('s
lymphatiques de lœsophago naissent ilans
un réseau de
veau de
la portion
celui de la
capillaires
la
muqueuse, où
à mailles longitudinales (Teichmann).
diaphragmalique,
muqueusi^ de l'estomac
;
ils
IV»r-
Au
ni-
ce réseau est très fin, et se continue avec
plus haut
est
il
formé par des radicules
moins nombreuses (Sappey). Autour des glandes on trouve, tantôt un réseau de gros vaisseaux Ivmphatiques. tantôt iiu sac ou sinus lymplus grosses et
phatique qui
se
prolonge sur
le
conduit excréteur (Kidd, IS70).
Les troncs collecteurs rampent sous
anastomoses,
et
la
muqueuse, échangent s()u\ent des
forment mi plexus à mailles longitudinales,
troncs parcourent tni long trajet avant de traverser
ceux qui ont leur origine vers
le
la
très allongées. Ces
couche musculaire; tous
remontent
inférieur de l'œsophage
tiers
jusqu'à la portion cervicale pour se terminer dans les ganglions qui entourent le
tronc veineux hrachio-céphaliqiie gauche; queleMr du cardia ganglions cardiaques. su[iérieur
:
Anomalies.
—
(Lyon médical, 188!)), nous diviserons les anomalies i-t les 1 malformatifuis de l'oesophage en six types. iniperforalion ou absence d'une tyjie partie de ro'so])liage: le segment supérieur se lerminanl en cnl-de-sac à :{ ou 4 cm. du .\vec Bros.sct
—
-'^
:
KSTdMAC. liiird
liaclH'ii-ii'snpIiapiciiiu'
la
nu
liiii-lii'c
('iiiiiiiiiiiiiralioii
:
normal dans Inul !(> rosic di's deux liil)OS une plus ou moins fiTandd partie do son 4" typo trajet, un cordon fil)io-mussonc('
:
sur
l"(PS(t|diaf;o
—
—
:
:
:
—
:
inférieure.
Lejirand (Thèse de Paris. IS'.tT) a modilié cette classilicalicm en mière classe des malformations. Il divise ainsi les imi>orforali(uis i.
I"
(l'sopliai^c
en deux
di\isrtain temps et suhisseiit des translornialiinis importantes, (pii aluiiilissent à la Inmialnin du fliijiiii'. La di^i!'(>slion shunacalc (hi rune chimicpie, due au suc clivmilication est 1(! résultat d'une (l(ud)le action Tanlre mécanirpie, due à la coidraclion de L,''asli'i(pie, sécrété par la nui([ueuse
occupe rhv[)ocliondre
f;au(di(? et
:
;
la cliarpciilc niiiscnlairc.
h.l. ,ivrte
sduiuicl ou
duodr-ual
|tai lie
(III
—
108.
l',,;.
Siliialioii p'iw'ifilo
p\liMl(|ue
de rcslDinnc
ini c(»i'ps cl
;
deux
cl
du
orifices
l'oie
:
(Sapix-x
).
(csoplia^iiieu
ou cardia,
pN'Ioi'e.
Parois ou faces.
— IMus ou
moins convexes, suivant
le
de^ré (ramplilude.
ordinairenienl lisses et régulières, (dles portent dans certains cas des eiiipreinles costales.
I''raii(
lieuieiil iinlrriil
on
jx'lilc
coii rhi/
ri'
coniiiieiice
au
c.irdia oii
il
se
I-:ST(JMA(;
sans
('(mliiuic,
une
(U'crivant
rccuiirhc et
en
de
lipiic
dabord vu
iliriji^c
.ncc
(Ic-iiiarccilioii,
Kyôrc conrhc
coiuaN
à
Dans son
branches
r((/uc
qui sépare denx
8nqui'
tube rosi lé. Appelée encore grand cul-de-sac celle porTuni
plus haute et la plus volumineuse de restomac. la portion
de l'organe. Elle regarde en hanl est indi(|uée |)ar
cardia.
projection
une ligne
fond re[)résente
I.,e
;
a
il
défaiil.ce
en haut
en
el
passerait sur
liori/.oiiiale (|ui 1
(i
de l'estomac, près du
([iii
les cariii\(ires.
un
est rare, ou èlre rédiiil à
ai'rière. (Jn
\()it
1/2.
peut
il
e('(iie
une
(picl(|iiefois
liinile
le
corps
inlV'ileui-e
le
bord siip('rirur du
liers
de sa longueur en
Très grand
clie/.
au-dessus
siirmoiile
(|ui
un peu en arrière. Sa
el
une hauteur moyenne de 4 cm.
\(ires, jM'titet |)ointn (diez
ment
siliiée à gaiiclie e|
abdcnninale de l'œsophage, forme un d'.
zontale,
Indus, la
|»arlie
courbure par une encofdie
quefois chez
I
pvbu'iipie est la |)ortioii
d'avec
le
corps est
E. ^luUi'v (Ergebnisse de Merkel,
courbure; sur
(>(db'
La
de l'estomac. La séparation
d'apri's
jietite
—
la
grande courbure,
adiilie
partie de
([iii
niar(|ue le
jiar le
|i()ss('"der
;
elle es!
de
|)oiiit
cbangement de
par un sillon (pu limile
restomac semble
IS'.IS)
n
une
iiilV-iieiire.
bien
iielle
iii(li(pi('>e
l1(>xion
dii'eclion
L;auclie le veslibiile iiidix idiia
li
b"
Ikhi
cliez
le
sur
de celle (tu
ipiel
p\luri(|iie.
analoiUMpie. en
JOWLSCO ET
CIIMU'Y.]
AI'l'AREIL DIGKSTIF.
206 ce sens ([iTolle i-nm^spoiid
par Oppcl sur un
jarraiid
ces iilandcs nièint' cl
(le
iiilnc
imc
])('iit-rlr('
de
à
i.i
|)\l(>ri(|ii('s
ivcoiiniifs
niiiscMlaliirc spéciale de la rraion qui v délcr-
la
iiilrriciirc ])('aiicon|t j)liis
])r(>ssi(>ii
des i^landcs
/.oiic
d(v inainmirèrcs, et pliysioloiiicjiu'. ou raison
iu)iiil)n'
rlcvrc (pic dans
le rt'stc
du xiscrrc
(.Moi'il/,).
Elle coniprrinl
I'k;.
dmix
100.
—
j)ai'li('s
l''(iiiii('
Veslihulc JujliirhiHC Tcsloniac, Viintrc
dilTércntçs
cl (lircrliiin
—
(l'csl
du pylore de
la
ilr
:
I
cstnin.ic
iidilc
W'illis,
vcslihnli' cl le canal pvloi'iipic.
le
ascendante tôt p.ii'
;
le
(|ni
on
iiclil
ri/l-dc-srif
de
a été pris dans des acce|)tinns
prandenr variaMcs,
est inler|)osé
canal pvloricpie. Sa dircclion est horizontale on légèrcnicnl
sa lon^iieni"
manpK'c parmi je Cl, mil'
riiinMricnl dislcndii.
lul)(''r(isih''
terme
dillcrcntes. Cet élargissemcnl, de l'orme et de
entre le corps et
rii(i\
movenne, de
sillon
de
la
7 centiniclrcs. La limite fiauclic est tan-
irrandc conihni'c, lantùt indi(|iiée seulement
de l'eslomac, c"est-à-dirc par
le
eliaiiijcmcnl de dircclion de celle
KSTnMAr. cniirhiirc. p.ii-lic la
8a
a[)j)ai'liciil
Il
poche
l'oniu' ppiit t''hv rollc
ôtrc
du
('(Mou.
p.iilic
produites
|)ar
Cnnal /n//(irnji/c. ment bosselée après
y a
lois
([lie
(l//(iil('ii(i-/ii/liiri
ligaineuts pvloricpies
chez Fadulle, mais qui, joint à
la l'orme
même
Uppel se demande
si
intestin.
fœtus et reniant
ment des couches musculaires du canal
que
En cer-
Très développées chez certains animaux ces bandelettes donnent,
(Ilelvetius).
partie.
l'a
longitudinale an fond
sens et formée par des tractus élasticfues et musculaires, allant de la
du
supé-
bien développée.
deux parois, antérieure
de laquelle on trouve une bandelette finement
musculaire à
laces.
ou vestibule du pvlore. Pourtant, je est nettement distinct du vestibule
existe souvent inie légère dépression
il
(die
deux
sillons pvloiicpie
description de ce canal dans les auteurs.
il
uuc
ceuliuièlres. (|ui est sépaiée
.5
|)ai-
lie elle/,
(|
(i-pyliiriij((r
207
le
grand développemoins prononcé
pylori([ue, caractère
cylindrique»,
l'on n'a jias
sulfit à dilTérenc'ier cette
aiïaireàune formation originelle.
l'on retrouve chez le chien et peut-être jus([ue (diez les poissons.
Corps.
—
est large en
(]oni|)ris
haut
entre
grosse lubérosilé et
la
et se rétrécit
le
vestibule
p\l(ire.
t\{\
peu à peu en bas. Les coupes transversales
il
pi-r-
peudiculaires à son grand axe sont des ellipses régulièrement décroissantes. Sa direction est v(>rlicale. Orifices. tical,
—
œsophagien ou
L'orifice
regarde à droite et
rard'ia.
légèrement en haut
départ des deux courliures, au-dessous et
occupe sur
le ])lan
antéro-j)ostérieur
ruiiion du tiers antérieur avec
ovalaire.
à
grand axe ver-
en avant. Situé au
jioint
de
droite de la gi"osse Inbérosité,
une position excentrique, ordinairement
le tiers
indi([ué extérieiireinent (pie par
à
et
moyen (lieltmann). D'ordinaire
l'angle
que l'orme l'o'sophage avec
il
le
il
à
n'est
fond,
angle (jue nous avons vu correspondre à uiw valvule intéricMire. Quchpielois,
on trouve à son niveau un sillon circulaire la portion abdominale de |diage, dilatée, forme alors Vnnirc rurdiaiiiic, vestibule de l'olomac. ;
Ldrilice diiodénal ou
/ii/l(iri\
circulaire, regaiule en haut, en arrière et
l'ement à droite, et se rap|iroche du plan (jué
[)ar
II'
>:illiiii
(liniili''nn-j)i//nri(/i/c
l'ronlal.
(siilciis
Kxlérieuri>menl,
|ivlnricus,
il
l.usclika),
UU.\M-:S(:0
ET
l'o'so-
K'-gi'-
est iiidi-
d'autant
r/lMii'i'.]
Al'
•208
plus profond
([lie la
PAREIL DIGESTIF.
portion initiale du diiodi-mun est
dundr-
j)lns dilatée (aiilic
nal. E.)
—
Estninar liUocidmre
L'cAlomac bilocnhtire
eu
(cstititmc
s;il)lin'.
hoiu-^l.iss
sliapcd,
Sniiduinmnfreii) osl celui qui est divisé ou deux lnucs \k\v mu l'Iraiiiiletneiil liausversal. Celte forme peut être dtuijiiue uiusrulaire iiu d'ori^iue cicaliicielle.
—
Daus cette catégorie Ventre riiiiiiicnse majoiile Bilorulaliini d'origine inusi-uldire. observées sur les sujets de dissectiou, et c'esl d'elle (|iie Ciiiveilliier a pu
1°
erpos('es et versal l>lus ou inuins serré, haut de ni;énitale: au mr)ins u"eu n-t-on cité aucun ex(Muple sur des nouveau-nés. Elle est due ii vnie (•(Uilracture uaisculaiie. On a maintes l'ois oliservi'' une liil(P(iilati(ui momentanée sur les animaux en liiloculalion, tautùt celle-ci
cnniplètement
((ij;-.
fliomme,
ciMiis d'expérience, (liiez
ii'udue |iermanente par la
elle est fl.xée et
contracture qiu* provo-
(|uent des irritations extérieures, telh? ([ue la pressiiMi
du
liuil
la
l'oie,
(udinairement
ra(i(jiie. la
d'inie l)ride péritcuK'-ale, et ])ar-dessus
pression des côtes dans
dépend
ciiulracture
constrictiou
llio-
De raucieuneté de icsislance plus ou moins
la
op|)o«e
ijraude (|u"elle
la
la 7" c(Me.
On cnm-
rinsurnali courbure, de 40 (TiuKiiAin. l'Ii. de Naifi/, 1S82). Cette dernière longueur est iiroportiounelle il la capacité de l'organe. Dargeiu Ta trouvée, sur Testomae vide et aplati, de :$8 centimètres pour une cajjacilé de 1200 centimètres cubes, de 4.j centimètres, pour 1800 ;i 2000 centiuièlres cubes.
Surface.
— Dargein
a
mesuré
(UM'use sur un |)apier (juadrillé.
de
(iOO
;i
((Milimèlres
80(1
Il
la surface interne,
a trouvé (jue
en étalant
la face
nui-
surface de la nuu|ueuse est
la
carrés jxun' une cajjacité de 1200 à
IVOO ccnli-
mètres cuhes. Kn xcrliide la loi(|ui régit le rapport des volumes et des surfaces, elle ne s'accroît ni ne dimiiuH' du mémo cliin're (|ue le volume. Elle est d'en-
200 ceiilinn''lres carn'-s |)(iiii'2000 (•enlinn"'tr(>s cubes; alors ((ue sur ini «irnii litres 200. (piatre fois supérieure a la normale, estomac d une conlenance de la superlicie avait seidement d(n(l)lé et ne dépassait pas 1434 centimètres carrés I
'>
(Dabgi;in. Surface et
\(dume cduiparés de l'estomac
et
du diHKl(''Uum.
Jjihhniff.
final., i8U!J).
CstpcLCité. Iiu't
—
l-a
capniité de l'estom.ic mirmal cbez Phoiiuue adulte est
par Kwald de (iOO
gendre, de 000 h à I30U. T/irxr
,1,'
I
i'.OO
;i
200(1
(•ciillnn'-l
res cidies
ou grammes d'eau;
(sur 40 sujets, 10 avaient de 000 à
l>,iri. iliaqu(\ les autres
culté de les adapter
moins incliné par
fait
milieu de l'arcade crurale.
le
L'embarras où causes
:
d'abord
l'on
est
pour construire un schéma pratique tient à deux
à la situation
très variabh»
—
de l'ondjilic en bauleur,
général
haut;
en
et
on place rombilic trop
ensuite à l'adaptation de
ce plan topograpbique tout à
à une
fois
comme
région
une région
l'ombilic et à
profonde
comme
la
superficielle
la fosse iliaque.
On pourra
voir
Nomencl.
dans Merkel (Hanilh.
et
Anal.,
topoijr.
'/.
t.
dans
tentés
essais
dans VAnatom. II, p.
421)
les
dernières
ces
années pour obtenir un tracé sa-
Le dessin
tisfaisant.
suivant se
rapproche en partie de celui de !Merkel; les zones inférieures sont
des projections du squelette sur
la
paroi abdominale ((>harpy).
Pour
l'étude des rapports,
supposerons l'estomac distendu par des gaz,
nous
modérémeni tel
qu'on
plus souvent sur
le
le
ca-
davre; nous ferons d'ailleurs
oli-
trouve
le
server dès maintenant qu'à l'état liviiU rcnroiTi.-,-;
iii(lii|iii'nt
les lignes con\i'iili,,niicllc
de
xaricnt
[)as
sensiblement;
c'est
leui'
étendue
ou
vacuité
forte
réplétiou,
(|ui
au ses
contraire
de
rapports
ne
change, plutôt que \v\w
naliire. L'estomac vide peut être llascinc ou rétracté. C'est l'estomac rétracté, lorme fré(|uente dans l'inanition prolongée, qui est le plus modifié dans ses j'elations;
il
peut perdre tout contact avec la paroi abdominale antérieure et
s'enfoncer derrière le foie et le côlon transverse dilaté.
Nous examinerons
les
rapports de l'estomac
:
1"
avec la
pai-oi
abdominale au
point de vue de l'exploration clinicpie et de l'intervention oj)éraloire; 2" avec les
organes voisins.
Rapports avec
I.
paroi abdominale.
la
situés à gauchie de la ligne petite partie
du vestihule
médiane du
—
Les 8/9 de l'estomac sont
ccu'ps, et le 1/0,
canal pylorique et une
pyloi-ique, à droite de cette ligne.
Malgré son nom,
le
crcu.c (•pir/aslrl(jue ou creux xiphoïdien
n(!
mais au
supéricMir de l'espace ombilico-xipboï-
dien d
;
foie
c'est
qui occupe,
atrr»plii(' tin lolic
organes.
envinm
seulement en cas de
le
l/.'i
dilatatif)n
gauclic du (oie (pic
répond pas en général à de l'estomac par
le crcii.v
est occii|)é par
les le
l'estoujac,
gaz et surtout pi-cniier
de ces
ESTOMAC. Le canliu et (lu
num (>l
213
ost situé (lorrièix' rcxliviiiilr sternalo
du
7'
gauche
cai'lila^c costal
espace intercostal, à 2 ceiitiiuètres en dehors du bord frauclie du steret de l'appendice xiplK/ide. Le pylore est sur la lif:ne médiane ou très près, 8'"
pour l'atteindre on pratique une incision médiane. lirin
r. )tnvli'
I'.
rnrc
J
une ligne
est situé sur
11
Ant-le
llriu
Hit"
i
DiindcniDii
('(it.
trfinsr.
\'(ih\
Fie. 112.
La coupe
p.isse PI» Mi'riere
par
—
Ksloriiiic vil
cni-ps
le
Cininl
/ii/l.
île
l.i
A
iiijlar.
rrirn- rtiril.
rjiij)!.
sur une cuupe Iriinsversalc.
fj* v. ilurs.ilc
;
cm
.iv.iiil.
:'i
l'iii.
(>
aii-ilcs^iis
de
rmiiliilii'. F.llr
fst
•?i'ivmpnt ohliqne en bas et en avant. \'ny. aussi les i-.iiipes (les ligures 371.
liori/oiilale
7
unissant
les
'i:il
i-l
V.Vi.
aux .\nnexes du
di^
des
internes
e.\li-éinitcs
centimètres (Miviron au-dessus
cartilages
!)"'*'
Le p\ Inre Iroiixr
r(Hnl)ilic.
tion de la l'égion pylorique (|ui est à sa
tutu- diûeslil'.
gauche
et
courbure, projetée sur la paroi, contourne en haut
un le
jumi
cosfau.x.
dniiiie la
phis bas. La
à
|)osi-
petite
boni gaiiclic de ra|)pen-
La grande courbure est en position variable. le point que l'on aborde dans la gastroloniir. Labbé a indiqué (jue la partie appannite de cette face est un tiiangle doiil les côtés sont le rebord costal et le bord inférieui- du foie, et dont la base hori/onlale ne s'élève jamais au-dessus du !)' cartilage costal, c'est-à-dire (|ue la grande courdice xiphoïde.
La paroi antérieure est
hure peut s'abaisser au-dessous diim' ligne (ju'elle
est
même
monb: pas plus haut.
11
bi-costali'
suivant
près toujours située au-dessous,
à peu
donc d'inciser à
suilit
costal, parallèlement à lui cl
m
trouver à coup sur l'eslomac.
1
il'"
|iliis
liant ipie
l;i
U''
ne
re-
cartilage costal, pour
préconise ces repères dont
l'exactitude. Lecberelli fait observer (|ue l'estomac réli'aclé à
prolongée peut renioiiter
cartilages et
(ju'elle
cpnlimètre en dedans du rebord
rcmnniant à partir du Tillaii-x
les!)''*
mais
cùte. ainsi ipi'il
il
a
vérilié
la
suite de dièt^^
l'a
constaté dans
.io\m:s l'cvui
debout ou couché.
trouvera dans Addison (Abdomin. Visccra in Mail. ./. of Anal.. de l'estoinar, olitenus par translixiou sur 10 sujets.
18i)!l)
des repères
pmis
la position
Espace
—
Troiihe.
(le
snûi-lunaire de Traube
i^'e.'ipari'
est la partie inféro-
antérieure gauche du thorax correspondant à la sonorité tympanique de
l'es-
tomac. C'est ce clinicien qui en 1868 a montré la valeur séméiologique de cette zone, qui com|)rl.. 1807): dans l'estoniac et contenant è son hont inférieur vnie substance oitarpie, telle (|ue du idonili 4° la gastrodiaplianie, c'est-à-dire l'éclai(Uosenfeld. Ccnlralbl. f. inn. Mpdiciii, 1899) rage de l'estomac par une ])elile lani|)e incandescente (|u'on y fait pénétrer au moyen d'une sonde (.Martius et Meltzing-, 1894. Noir l'exposé de la métluide et sa criliciue dans SclKcIVr, J^aiis fos (leniiiTes ••iniu'os, les diiurieiiï; uni,
ner
la
position de
—
:
—
:
—
Inaugnr. Disxert. Bonn. 1896). Ces niétliodes d'observation ont abouti h des résultats contradictoires, souxent fort dilferenls des données classi(iues. Toutes sont passibles de graves objections et sont loin d'avoir la précision anatomique. La critique des deux dernières a été faite par Meinerl dans leCcuIralbl, f. inn. Mediciu. 1896, et par Merkel, dans ses /vvgehnisse de 189.j et 1896. Os deux auteurs, qui se sont livrés à des vérifications cadavériques précises sur des sujets coniieles ou durcis au formol, concluent à l'exactitude, à (juebjues détails prés, de la descrij)li(Mi de Luscbka (1873), (|ui est aussi celle ijue nous avons suivie dans ses grandes lignes.
Moyens de
—
fixité.
L'estomac est
fixé
dans sa position
pav
1"
:
la
con-
tinuation do ses deux extrémités avec l'œsophage et le duodéiuiui, oux-iuénios
eu situation stable; 2" \a\
])ar le péritoine; 3"
par
les vaiss(>aux.
péritoine enveloppe l'osloniac tout onlior oairo doux rouillols
iutimement aux faces antériouro j)érij)hérie
et j)ostériouro.
Il
so disj)oso
en ligaments qui rallachont aux organes voisins.
gastro-hépatique,
(|ui
lo
(]o
cpii
adlièront
on outre sur sa sont
:
l'épiploou
au foie; ré})iploon gastro- déplacer pas en masse, car il est suspendu à lu vunte du (liaphiafrine par IVn^npIi.ip' dunt la pdsilion est (Ixenu i|ui du nir)ins ne peut sjilluiip m ipic
.iii\\i-:'est
physiologistes
(|uel(pies
(pie
Winslow
|)ar llelvétius,
déci'it
tort
à
jki-
plan
et surlui
on!
de rravale de Suif^se, terme réservé de tout temps au faisceau
l(tngitudinal
de
l'estomac
enlever
et
a
NN'illis
(17(V|).
(^e
la
petite courbure. la
nuKiiicuse
Pour mieux
On
121).
(lig.
l'étudier,
il
faut
ndourner
constate alors (|ue
le
])lan
dedans par un ])lau j)lus ])i'ol'on(l qui le coupe à Dans leur ensemble, les faisceaux de ce |)lan ])rol'ond, forment une
«irculaire est recouvert en
angle droit.
anse, à cheval sur le côté
de
la gi'ossc
gauche du cardia, dans
droite sur
chacune des
|)osent en
un rnliau
facc^s
(pii se
de l'estomac.
traire, après être rest(''es
—
prolonge eu axant
petite courbure, jusipiau Jiiveau
im
du canal
(pii sé|)are
l'o'sopbagc
Les fibres et
en
les j)lus élevées se dis-
arrit'-i'c,
])arallèlement à
pvlori(|ue; les inférieures,
la
au con-
certain U'uips ])arall('les aux i)récédentes, se diri-
gent obli(piement en bas en se recourbant j)ar se
l'angle
tubérosité; les bi'anches de ceth* anse se ])orU'ut obli([uement à
mêler aux fibres circulaires dont
v(n's la
elles
grande courbure,
partagent ensuite
la
et linissenl
direction.
KSTUMAC.
227
J);i|)r('s Liischka. vers li« Ibud de lY'stoniac ot vors la ynuide courbure, les faisceaux imisculaircs se disposent en un véritable réseau avec des l'entes ailonon-s.
De
réseau naissent des faisceaux délicats qui s'unissent en partie aux faiset en partie, à l'aide de fins tendons élastiques, se perdent
(•(>
ceaux circulaires,
dans la liiuique sous-muqueuse (Treitz). D'après le même auteur, quelques faisceaux du plan profond entourent complètement le cardia, où ils s'unissent intimement aux libres annulaires qui se prolongent de l'cesopha^e sur l'estomac. Cette espèce de sphincter rudimentaire Au cardia (cravate d'Helvétius) est
décrit
par certains auteurs (Spi-el,
1032; Fantoni,
1745; Luton); ,
il
continue sur
Testomac l'anneau «esophayien dont nous avons parlé [)lus haut (p. 225). I^)ur la plupart des auteurs, ce plan n'est que la continuation des hbres cii-culaires de l'œsophage (Sappey, Retzius, (iillenskceld. etc.) au ni\eau du car:
dia, dit Lesshaft, la moitié droite Œxnphaijr
des faisceaux circulaires se dirige g-auche pour
à
fond:
sur
s'irradier
moitié gauche au con-
traire se
sépare de la précédente
en
croisant
la
ment,
et
'^'^
le
la
Fih.empUqnes
perpendiculaire-
descend sur
les
^^'>- ':!rcitiai ,;,.
parois de
l'estomac et sur sa portion pvlorique,
constituant ainsi
profond.
—
libres circulaires de
c(jntinuent
]dan
le
l'estomac;
Duudên..
le
profond est surajouté, propre Canal pyi.
dernier auteur croit que
du plan
fibres ,
,
chent dia.
de
dernier organe.
(-e
I
les
l'œsophage se
uniquement dans
circulaire
j)lan
à ce
plan
le
Luschka.
Poiu-
,.
la la
profond ,
les
rappro^'
.
,
portion pylorique du car-
grande
courbure
petite et les parois l'une
de
—Tunique imisciilaire de l'estomac. Coucirculaire et olli|)ti(iue vues sur restoniac, i|ne est constitue, il quitte la cellule en détruisant sa membrane. Knlre les pieds amincis des cellules épitliéliales. on trouve des éléments cellulaires ilc lorme variable Fr.-K. Schulfzc, Ebstein les considèrent comme des cellules jeunes ou de remplacement: d'après Nicolas,' ce seraient des leucocytes migrateurs. Chez certains animaux, répitliéliutu stomacal renferme des cellules à cils vibratiles (ampiiibiens); l'estomac de (juelques marsui)ianx et i)lusieurs parties de l'estomac des ruminants sont revêtus par un épitbélium paviuuMiteux stratifié. Nous rappellerons également (|ue Toldl a observé des îlots de cellules pavimenteuses stratifiées, au voisinage de la ligne (le transition vers le cardia, et mènu^ dans la partie suilérieure de la grande combure. Les recherches de J. SchalTer. d'Oppel. de Zimmermann, etc., entreprises dans ces dernières années, seml)Ient conlirmer l'opinion de Kiilliker d'après laquelle les cléments éiiitheliaux de l'estomac sont d'une nature toute particulière. 11 ne saurait, en elfet, comme le veulent Stolir, Kiiltscliitzky et (jnelques autres, être (jnestion de cellules calicil'nrmes dont expulsé au dehors par intervalle. La cellule éi)ile bouchon nuKiueux est totalement Ihéliale de Testomnc est un élément composé de deux parties ou zones distinctes l'une externe plus sombre, l'autre interne plus claire (Voy. lig. 125, A): c'est dans celte dernière •|ue se trouve une substance muqueuse contenue dans les mailles d'un réseau jjrotoplasmique assez facile ii mettre en évidence (Zimmermann). D'ailleurs, comme Osawa a pu le constater dans l'estomac vide, le corps cellulaire t(jut entier peut être envahi par cette substance mucipare. Le mucus est expulsé de la cellule par la contraction du réseau lirotoplasmi(iue dans lequel il est contenu, et si la hauteur de l'élément cellulaire diminue sensiblement après l'excrétion, on n'observe pas néanmoins les changements considérables de volume lîriiniKM- f(iinin(Mi(:cnt a l'airo déCaut. Nous avons conslalé sa présence dans rcstoiuao de riioniine; elle se montre très nelteiuenl, sur les préparations colorées par le picrocarmiii. >nus la forme (fune lamelle rosée de 2.") ;x environ, dans la ré^-ion du cardia et de la -raiide courbure. Parfois elle alfecli» un aspect finement strié, mais los forts g:rossissements iiionlre (|u'elle est en réalile parfailement homogène. Ses relations paraissent plus intimes avec lii musculaire inuijueuse (lu'avec la parlie du cliorioii mu([iieux dans Kupielle sont |i;i
laissa ni.
niveau
lin
prciiiii'i'
;
canlia, s'niuiucil
placées les glandes.
Le cliorion présente, surtout dans la région p\iori(|ue, des formations li/mphoidcx dmit et la nature sont très discutées. Certains auteurs (Grubv, Frericlis. IJrucli, liischoir, Kulliker, Frey, Cadiat, Sti'dir, (llinsky) y décrivent de véritables follicules lynipliali((ues, isolés ou agininés, comme dans Finleslin. H. Watliey (187/|.) admet Fe.xislonce diin reliculum adénoïde en continuité directe avec les lymphatiques de la mu((ueuse. Klein nie l'existence des follicules, et pense (juc l'indltration lympboïde dill'use n'est pas constante. D'après Garel (Ibèse de Lyon, 187!)), on trouve dans la zone sous-glandulaire du cliorion, et au-dessus de la musculaire muijueuse, des organes lym])hati(iues de trois sortes s d(;
de
la
soiis-miiqueuso
se
elle
;
une externe longitudinale. constamment la même direction, elles paraissent s'entre-croiserou changer d'orientation. Aces deux assises, Trinkler en ajoute une troisième formée de fibres obliques. On rencontre en (lutre chez certains animaux, dans l'épaisseur des espaces inler-glandulaires, libres
musculaires
lisses
:
une interne
circulaire, et
Les libres de ces deux couches ne gardent pas
de petits faisceaux de fibres
lisses
formant autour des glandes de
petits j)aniers
ou de petites poches musculaires. Arrivées sous l'épithélium superiiciel de
la
changent brusquement de direction; de verticales elles deviennent horizontales, et rampent parallèlement à l'épithélium. Ces faisceaux musculaires qui, dans quelques cas, sont en relation avec les couches muqueuse, ces
fibres
musculaires de la muqueuse, n'ont aucun rapport avec
elles, lorsqu'il exisl(>
un
stratum compactum. 5.
—
Glandes.
—
Les glandes de l'estomac occupent presque toute l'épais-
seur de la muqueuse, où elles constituent
une couche continue depuis
le
cardia
jusqu'au pylore. Ce sont des glandes en tubes simples ou ramifiés, mais dont
forme, la dimension et la structure varient sensiblement suivant
la
gions de l'estomac qu'on considère de
;
leur
nombre
les
lé-
total serait, d'après Sajjpey.
millions environ. Bischoff' le premier (1838) les divisa en deux variétés, glandes du cardia qui sont de simples tubes dirigés perpendiculairement la muqueuse, et les glandes pyloriques formées par des tubes ramifiés.
les
à
Kulliker (I8u4) ajouta et
de celles du pylore
un autre tiré
caractère dillerentiel des glandes du cardia
de leur structure
lides spéciales (cellules à ()epsine) sont les
:
les
premières conleuiiiit des
glandes à pepsine; tandis
[JO.\.\i;SCO
ET
ijiie
CIIAItl')
celles
APPAREIL DIGESTIF.
232
Nous
aiilivs soni des j^laiidcs imu|ii('us('s.
dr'crirons .succcssiNcinciil les diiiu'u-
simis, la l'oniie, la situation, et la structure 1"
Glan
du cardia (Vov.
tions dans Tépaisseur de la I.a
dans
mill.
liir.
123).
de ces deux sortes de glandes.
— Leur
loni/iiciir
nui(|ueuse, de 0,3
mill.
entraîne des varia-
niveau du cardia
;ui
à
région du ])vlorique. Ces glandes ont un diamèirc coni|»ris
la
entre O.Oo et 0,07 mill. à leur partie moyenne, et se renllent en massue à leur
extrémité profonde. Elles se réunissent en général par petits groupes de deux ou trois
qui s'ouvrent ensemble au fond d'une dépression delà muqueuse (fossellc
(jastrique), profonde de 0,2 mill. Les orifices glandulaires sont tellement rap-
prochés
uns des autres que
les
à O.Oll mill.
large. I^a
^ fiiaud.
o^,.^,p^.,it
. ,
terinmeni
(|ui se
glandes qui
les
toule l'étendue de Tes-
toniac jusqu'au
vestibule
pylo-
on constate que les preuiières subdivisions du conduil sont excréteur généralement fournies par deux à trois tubes pai'alléles de mèuie calibre (.u rique,
r.-dt'-sac ijland.
Ceii. de ivansiiio,,
—
Glandes du cardia et du grand cul-de-sac d'un de l'estomac, chez le chien (d'après Trinkler).
KiG. 123.
calibre inégal. (Uiacun
ces tubes
se
divise
di-
bientôt en
chacune de ces dernières se bifurque à son tour (llenle). glande très ramifiée se présente sous l'aspect d'un arbre à division dichotomique. Vers la grande et vers la petite courbure, les glandes deviennent plus courtes et moins ramifiées; mais leurs parois présenh'ut de
deux branches,
De
nombreux reste 2"
(|U('l
culs-de-sac, qui
Glande!^ pijloru/iœs (Voy.
un peu
— Elles entourent
le |)ylore et tapis-
celle'
des glandes du
r>
cardia.
cm.
(Sa])|)ey).
Leur
Leur
conduit
loïKjKeiir
excréteur se
son origine, en deuxou trois branches |)rinci|)ales, tantôt la division la partie movennc de la glantle, lanl(~)tnn peu plus loin.
au niveau de
et les ])remières divisiftns sont cylindiicjues et
Le tronc
glandulaii'es, la
124).
s'avancent sur une étendue de 4 à
elles
divise, dès
mais, à mesure que
ire-muqueuse,
iciir
lig.
canal 'pylorique ainsi (|ue la paroi concave du vestibule, au delà du-
siu'passe
l'ail
donnent un aspect plus bombé (Sappey). Du
leur
se modifie d'une, région à laiilre.
leur forme
sent le
se
et
cette façon, la
donne
risent j)ar
elles se
contraste
de
la
saillies
uuiscii-
couvrent de cids-de-sac allongés on aridndis, ce
l'aspect des glandes
le
dépourvus de
les divisions se raj)j)i'ofhent
l(Mn;ir il.iiis la ré^iion
cul-dc-sac fiiez l'iioninie (d'après Ziuuuoruiann).
— Gr. 7oO
du
et
H).
i;r;uid
D. ouvirou.
— C,
répitliéliiim de revctcmeiU cl des coinliiits exeréteurs des glnndes.
du grand cid-de-sao avec
12").
lig.
l'aroi é|iitlu'linU' d'iua-
les cellules Ijordantes très foncées, les cellules principales
en d(Mid-leinte et les C, Coupe transversale d'un cul-de-sac glandulaire avec deux cellules luuipieuses très claires, el deux cellules bordantes foncées montrant les canalicules excréteurs intracellulaires. jrl.iiidc
l'idlides
muqueuses
très claires.
—
Ces deux variétés de cellules se localisent dans des
parti(>s
glandulaire que l'on peut alors diviser en trois portions col et le corps.
le
—
1"
Le canal cxcrcUnir
est
déterminées du tube :
le
canal excréteur,
un enfoncement
cratériforme de
l'épithélium superficiel dans lequel dél)oiichent plusieurs tubes glandulaires. est revêtu j)ar des élénuMits
Il
(|uel([ues;
2
'
i)as.
Ou Irouve
aussi,
par places,
rares cellules bordantes isolées (Schult/e, HtMitkowski, Stèdir, etc.)
Le co/ ou
/y/éc(?
forme
—
inlerraédialrc (Rollet) présente de nond)reus(>s et volinui-
ncuses cellules bordantes, cuLi'c cipales, de
dout
coni(|U(',
glandulaire; d'après Rollet. i-nrpa
du type nniqueux, analogues à
cylindri(|iies,
ceux de répithéliiim superficiel, mais plus
ou pièce lerniinale
do.
les
lcsf|U('llcs se
la
ruoulrriit ([iu'l(|ues cclbilcs
base élargie répond
eellub's
jiriueipales
l^oUet (Voy.
lig.
12"),
à
la
|ti'iii-
du tube 3" Le
paroi
—
ièiaieut dél'aut.
C) est ta])issé par
les
deux
variétés de cellules ainsi disposées. Les cellules princij)ales, devenues Miluini-
neuses, à limites jdus apparentes,
par
ji'ur
eiiseud)le iih
lidie
à uovau
épilhélial
du lube glandulaire. Eu deboi's
asse/,
absolument
d'elles,
facilement visible, (nruieni clos,
(|iie
liinile
e"est-;i-dir(M'onti'e la |»aroi
tube glandulaire se trouvent les cellules bordantes disséminées çà
la
linuièi'e
proj)re
du
là,
en
i-t
ESTOMAC. iKimhrc
v;irial)lo
pas,
iiiKMit
siiiv;ui(
en oénôral, eu dehors,
les
l'aire
saillie
laii'e
prend un aspect hosselé.
Certains autours
aux
(Slulir,
points
la luniièro
c'est
235
iMivisa^irés.
Los
glaïKliilairc,
une des raisons pour
Eiliii-or,
Kupllor,
cflliih-s
lioi-.lanics
irattiM-
Icndcnl au coiilrain' à
(>lli's
les(|uelles
Trinklor, Moschnpr,
le
Motanô,
Inhe «ilandu-
etc.)
dccrivout
un prolou^cniont interne ([ui s'insinue entre les cellules principales, jusqu'à la luniii'io du tube glandulaire. Les reclierclios entreprises à j'aidi-
cellules bordantes
parvient ainsi de la nu'thode au cbroinate d'argent ont montré qu'il v avait lieu de considérer ce prolou'-eruent connue une voie d'excrétion En ellet, Golgi "(1893), E. Millier (1893) et K. Monti |IS98) ont étudié à ce point de vue les glandes de l'estomac dans les principaux groupes (le vertébrés, et ont conclu à l'existence d'un système excréteur analogue à celui observé et
:
dans
pancréas et dans les glandessaiivaires.il existe, tout autour des cellules bordantes, réseau canaliculaire en forme de corbeille qui embrasse la cellule, et se présente comme l'aboutissant de tins canalicules intracellulaires; ces voies d'excrétion excessivement ténues convergent vers un canal coninuni situé entre les cellules Ixirdaulos, et (pii s'ouvre «lans lu lumière du tube glandulaire
un
le
fin
voir
''^
Nous admettrons pou la manière de de Zimmermana (1S!)8) ([ui nous
(Voy.
lig. 12(i).
ce système
1'
excréteur
la plus rationnelle. Les celbordantes paraissent être des cellules (jui jouent un rôle actif dans la production du suc gaslriiiue; elles lapiiellent par leurs caractères mor|)liologi([ues les cellules à fermenl puisqu'elles renferment des granulations (jui ont une élection assez marcjuée pour les substances colorantes. Ces granulations, par leur liaraît
lules
confluence, constituent
un
véritable
courant de sécrétion qui s'écoule suivant des voies disposées eu riclie arborisation (liomme, cbien). et en léseau à mailles larges (clieval. ihat), ou étroites (rongeurs); mais ces voies n'ont pas de position fixe et
immuable,
elles
peuvent clianger
de place et se reformer nouvellement. Les produits de sécrétion, parvenus à la j)artie interne de la cellule bordante, s'écliappent dans la ludes tubes glandulaires par l'intermédiaire d'un canal collecteur compris entre les cellules principales (Voy. fig-. 123, Cet 120, A). Les canajuière
licules intracellulaires sont l)eaucoup
Fig. 120.
—
(Canalicules excréteurs intracellulaires
des cellules bordantes. A, Coupe longitiulinnle d'un ciil-iie-sac frlnruliil.nre de la grande courbure ciicz l'homme, montrant les cellules bordantes et les cel-
lules principales (d'après Zimmcrmann). Gr. 7iO D environ. plus accusés pendant la digestion B, Réseaux inter- et péricellulaires (paniers de Golgi), dans une qu'à l'état de jeûne. Heidejibain, glande du grand cul-de-sae au stade de digestion, chez le lapin, Hamburger, etc., ont observé dans le par la métluMle au ciu'omate d'argent (hi.. Lehrbiich der veryleichcnden mikrosic. Annlomîe, et Erfjch-
Hamburger
:
—
nisse de Merkel et H.UHiet, ISU8.
fJONNESCO
F.T CIIMtl>y
APl'AREIL DIGESTIF.
236 é) iilandcs pylori(jues.
— D'après
Kolliker, et Ebslein (1870), ces glandes
sont tapissées exclusivement par des cellules cylindriques identiques au.\ cellules principales des glandes du cardia. Ce sont des éléments prismatiques, clairs,
dont
le
noyau volumineux
est situé près
de la portion péripliéri{|ue
(Moschner). ncUoinenl traïuhi'o ,
aux organes a)
Les
les
les
de
Fiu.
121).
—
.ViU'ics
de resitoinae vues par
la
lace aiilerieurc.
unes autres é])iploï(/uc!i'lenl
riiAiii')
2W
\l'l'ARIs pour se jeter dans un réseau horizontal à larges mailles pcdygonales, qui occupe réj)aisseur
ESTOMAC. (le la liini(|iioc('lliilciis(>(Vi»y.
traversent
coIlccltMirs {|ni
Là
les satellites.
le trajet
tonnent, sur
ils
s'anastomosent entre
I.'^d).
Innicpic
en suivant
(oiiNcrlui'c séreuse,
(|ui
li^i;-.
la
el
Ii's
Ironcs xcinciix
nuisciilaire, et
A
%
#''
.Si
V? ^N
- -j^-^
la iiui(|ii(niso et rriinis
ivscfiii xvjx'rjicici (Hi j)(''fi(/lan(h(-
r'i^
frliculr
J'i:;sii
-
^
^
Svi^
. Cril. lytiijjlt.
.
Jj,
Khi.
La
i:il.
CiH\\\f
—
Tissu
Ir.iili'i' .111
lyiii|)hoï(lo t infri'-f/lan-
.•^//H^s
descendent dans
iliifdircs,
les
espaces inter-
connnuui(|nent entre eux
glandidaires,
1(>
canaux
de Tei(diniann. Les
snjH'rficiel
par
des anasiomoses latérales, et se jelhMit dans les
deux réseaux précédenis.
dits crdiai/.f ^fiiii.
«)i(>t-irn((i>/(>u.r;
D'aiiires (\[\
clienl
cidaire,
'
,lr
el
parleid
perlorent
Tei(diniann,
(|ueuse.
"inaii^iur
cmnis
ù l'arlicle
«
L\inj)liall(|ues »
les
valvules.
duquel nous renvoyons
j)oiir
ESTOMAC. plus
anlcriiMiro est ol)li(|ue de lo à io» ol ((iiohiuofois vertii-al. Los osloinacs transvorsaux, avec lo i)yloro à droilo do la li^'uo nu'diano, sont iiK'diaiie
dos oslouiacs dilatos
toujours
pn'si|no
roucoulroul
so
ot
oïdiuairouiout
olio/
ios
sujots
(•ailiorli(|uos.
à (i couliuiolros. sa lariicur do \ i\ o couLa lonpuour do Tor^ano vido ot llasiiuo osl do Sa surlaoo luuquouso osl do 12 à 14 contiruolros carros. roprosoulanl 0.37 i)Our 100 du poids du c-orps, cliilTro it\forioui' à colui do Tadullo (l)ar^oin). Sa (a|)acito ost do XS h :i(i. Darf-oin: 'i2. Cliarpy.- M\. Floiscliniann, Zuooaroili. i'\ continiotn's oul)(>s, IJonoUo: :i2 à Los rapports S(Mit un i»oii dilIV'roiils do coux ilo l'adulte». Ordiiiairouioul la laro auloriouro l'oio ol colon ti'ausvors(>; ou hion l'on no voit oniorficr lo osl oulioroMiont oachi'-o par lo f[u"uno ])arlio do la piand(> courluiro (N'oy. li^-. 420 dos Aunoxos). (Tosl lo ;:iaMd dovolopponwMil du IoIjo pauclio du foie (|ui nias(|uo l'oslouiac ol poul-ôiro (pii lo niainlionl dans sa vorlohro dorsale, (|uolositi(Ui voi'ticalo. L(> cardia osl ordinaironuMil sur la 10 .">
tiniotros.
sur la 2'. Lo pyloro corrt'sijond à la 1"' loniliaiic ou au dis(pn' do la nous vouons do ilo( riro osl colui du nouvoau-no ou dos doux ou trois promlors jours. ^L^is. dos la jiroinioro souiaino ol parlicnlioroinonl dans lo cours do la socondo. rosloinac sul)it un accroissonuMil rapidiv Tous sos diauiotros auiinionlonl. surloiil lo Iransla
II'.
l''*'
L'i'stiMuac i[UO
80 (ontinu'ti'os culios, o{ sur (juohpu^s sujiMs Ix'aucoup ])lus: Honoko a nu'>ruo nhsorvo dos oliillVos (>xcoplionnols do l.'io ol KiO sur dos sujots normaux. En niônio temps Taction de la respii-ation ot do la pression inloslinalo et raufîinonlalion do fostomac font (|uo oelui-oi découvre une partie do sa A l'à.iio d'un l'ace anlorieurc ot so mo[ on contacl avec la paroi ant('riou[-o do rahdomon. an, sa capacité osl d'onvireui ."fOO cenlimètros cnhos, ot sa surface uukiuouso (lt> ILS ccnliinotros carrés, repr(''sonl;inl comme clio/ l'adulte» 1,.")0 poui' 100 du poids du corps. On sait (pio le nouirisseui ré^niTiilo ou vomit avec la plus faraude facilite-. On a cliorclu'^ dans ]ilusiours condilions rexplication liypolhétii|uo do ce phénoim"'ne rinsuflisance de la vorsal. \\i lo° joui', sa caiiaoito a prosi|uo donldt", ollo atloint 70 à
—
:
du cardia, i)ar im]danlalion dilféronte de ro'so|)lia^o sur l'osliMuac ((iuharolf), l'insuflisanco du volume de l'estomac chez corlains sujots (|{oueko),on au contraire le jinissanl doveloppemoni di' la musculalure (hallantyne). l'absence de la prosse tuliérosité ot la forte ^al\lllo
de
nnisculatine loulioi moi).
région
la
|iyl(ui(|uo
ISO'i.
—
alinu-nts
les
vers
1(>
cardia (Mol-
macrosc. du nouvoau-no, voy. spocialoment Sv.\uxoton. Analouiie de Thèse de Lille, ISU7. METTKNiu:iMKii. Morpltol. Arlieil. do Scli\vali)0, ZcccAitKi.i.i. L'oslomao do roulant. Thèse de P au tronc était do 11 (au lieu de 1(1) sur les sujets do C.lnid/inski. et plus élevé siu- ceux do ranat(uniste
Rares.
.1
Allt'iii.uuls.
tialien.
Étal."
morbides.
—
dans un certain norniiro (ralToclions
L"intostiu se raccourcit
—
:
dans
la
dansTinanipéritonite clironi(pu'. Ciuvoilhter a vu rinleslin ^rèk' léiluit à 3"". 80 et2™.v{(l; lion. fait ccuistaté oxiierirnentalonu'ut pur Manassein; Hoinu»!, dans le Se|)ulclireluni. a rapporte l'oliservatiiui d'une fenune morte de privations ol dont l'intestin f;rèle n'avjut (pie endu dans los macm.; dans l'atrophie du l'oie (Krappaz. Thèse tle Lyon, iS!).")); ladies consoniptives et ]n-incipaloment dans la phtisie. Heneke le premier a montre que, chez ces malades, riiiteslin grêle est diminue de volume et de capacité, soit ahsolumont, soit ivlativoment à la taille et au poids ilu corps. Cet état, suivant lui. n'est [)as consécutif à ramaigrissomonl. il est coniiénital et fait ])artie de la constiluli(m du sujet. Telle est aussi l'opinion do Kreisclimann (liiautj. Disserl.. Saint-Pétershourg. IS'JO) (|ui a examiné 3o tulierl'uloux. et celle do l)reik(\ Stoi)nitzki constate ce nn'^me raccourcissement, nuiis il le croit ances do .Manassein. dans les maladies hyporplasiipu's et notamnu'Ut L'intestin est au c(uitraire plus long dans l'ohésité (Boneko). (Ihe/. un ohose, Tarcnetzky a trouvé rintostin grêle plus long d'un poul-ètre chez los cancéreux, ohservalions tiers ])ar rapjiort à la longueur du tronc; discordantes: peut-être dans rhyperlro|)hie du l'oie (Frapi)az, dont les contdusions sont
X.")
—
—
:
—
—
contredites par 7 cas de cirrhose hy]»orlidphii|ue de Stopnilzki).
—
I'y]>e (dimenldire. Los animaux étant divisi's en herhivtu'os, carnivores et omnivores, dans (pielle classe se lango l'liomm(> d'après la c(ud'ormation analonii(iuc de son intestin? Hemaiciuons d'ahoid ipu' ce mot de c(Mdormation im|)li(pu' dos éléments mal détermines jus(ju'ici. non seulement la longueur, mais la capacité, la surface utilisée, la musculatur stiiicture ilo la mu(|ui nccélére plus (Ui moins le conlacl, la disposition valvuiairo. la
mo(lilienl le nuido alimentaii'o. A no coiisidoror (pie la londe l'intestin au tronc, l'iioinme se range parmi les singes frugivores Tarenotzky). Mais qu'on s'adresse aux invoitéhrés (Worner) ou aux vertébrés, c(>
f|UOUse, toutes conditions (pii
gueur ndative, (lloiniiiig,
celle
Si l'on tient est très a|>proximalif et c(Mnporle les plus grandes exceptions. compte de la surface gaslro-duod(''nale rai>p(U'l(''o au volume du corps, ternu' comparatif (pii clioz les mammifères seulement est à peu |U(s confoiine au genre d'alinieiitaliou, l'homme, eu juger par s contradiclions? Il semhlo t\\\o l'homme deiive d'un type |irimilif frugivore, facilement adaplahio à ralimenlation cariu'o; aussi esl-il eu lait ou au moins peut-il être omniv(U-o. .Mais le caraclèi-o dominant de son type alimiuilaiic est d r'tro paucivoro. c'osl-;'i-dii-e (pi'il est conforme poui' manger di>s suhslances nulrili\('s sous nu faihle volume, telles iprellos rosulteiit de la cuisson ((lliarpy). férente d'ailleurs, atteste pai'
la
—
('lat
t'iiigivoi-o
Do Coiu'rsich (l)eid. ntcd Wiidi.. ISS:i), iiour prali(pior le lavage du tuhe Capacité. ou dhirlysmc, inli-oduit de l'eau pai' une canule liermi't iipiemeiit lixee à l'anus, sous une pression de 80 cm. à m. Sur le cadavre, le gios intestin est rempli avec :t lili'os; à (i litres, le li((uide ontri' dans restoniac: au ~f\ 8" ou!)" litre, il sort par la hoindu» et dès lors (ui lave le tuhe digestif ciMumo un tuyau (piolcon(pK\ Sur un sujet vi;^(mreux de Kians, Dauriac a vu le liipiide s'éc(uilor seulemeni au 1" litre. Pour l'inleslin l(ilal du j)ylore à l'anus, la capacité est donc do (1 lilros d'après de (ienersich. Wowvko (Cunslilidinn... 18SI) exliail l'iidesliu. le laveet felalo tout du long dans une gouttii-ro: puis il le rom|dil d'eau peu a peu. I, 'élasticité individuelle fait varier le lésultat; car si heinicoup d'inloslins lomplis cmiservonl la mènu' longueur, d'aulros s'allongent de pour- 100. Par ce proci'de. évidemment hieu dill'érenl des conditions dos visc(''i'(>s on place, mais (pii lui a servi suituni à ojiti'uir do< cliinVes relatifs, rauteni- a tiouv(' sur 18 sujets hommes. Lion c(msti(nes. une uiovenne de litres, tandis ipie sur des plilisi(pies ou sujets mal développés elli' n'c'Iait ipie de S lit. 7:iO. Ce eliilfre de II peu! notahlenient s'abaisseï' ou an coidrairo s't'Iever' a l.'i. (Ilenelie ne eomple pas le duodénum: j'ajoute a tousses chilfres 210 gr., contenam'o moyiuine du ilnodeuum.) La capacité de Vinlcalin grêle seul e^t de :i lilios, d'a|»ies de (ieneisich, voisine do i lilros .
intestinal
I
1
.")
I
I
INTESTIN GRKM:.
251
Sur riiilcsiiii cxtiail cl l'Icinlii (IJciickc). ollc csl de (\ lilrcs 800 à :{ lil. oOU do 4 lil. 750 soiilcmoul clicz les |ililisis'
ccirls
(Tli. (le
Pniis, IS'Ji).
S
lil.
:
I
(
:
:
:
:
:
:
intestin prèle, 11 centilitres.
Sur un lapin de 1870 prammes. In capacité do l'ostomac était de 2'.KI; du pros intestin. 4S0, dont :J70 jiour le ca'cum seul. Total
prèle.
2.55 :
1
ce; do lit.
025
l'intestin
((^liarpy).
—
La surface carrée de l'eslnmac et de riuleslin réunis, c'est-à-dire ilu cardia à par Custor (Teher die relative (îrossc dos Darmkanales. Arch. f. Anat., 1873) sur doux hommes du poids de 52 el 4!) Uilops. Custor s'est servi de la trianpulation, en iMiroulant dos bandes de papier sur la l'ace externe de l'intestin frais insufllé: procède ipii e\l)ose à des erreurs. II a trouvé uiu' surface totale d'environ 15000 cm. carrés; 1 cm. cairé d'intestin correspondait à pr. 'M\ de ])oi(ls du corps. L'inleslin prèle seul avait une surface de 84:i() cm-; mais Custor n'a pas tenu comple des valvules connivonlos (|ui auraient pndialdement i)orté ce chilTre à l^JOOO. Sapiiev, par une autre mélliodo, estime que la mu([U(Mise de|)lissée de l'inleslin prèli' a une superllcie Surface.
l'anus, a été calculée
'A
lie
10 125
i-m-{Anat.,
t.
Nous
IV, p. HXi).
rap|>ellerons (|ue d'a|)rès
l(^s
re a voii' (pie tie ces trois choses la dernière est la plus essentielle, celle (pii exprime le mieux Taplilude des animaux à telle ou telle esi)èco d'alimentation » (Colin). D'après ce dernier aulciir. la sui'face ('vahK'O en mètres carri's esl la suivanh^ >•
:
Clii-val
Hnnif
t'.liMt
l'on-
14.95
17.2:{
0.12
2.81
,Mu(|ueuse totale pastro-intestinale (cardia à anus).
.MiKinonso do l'inleslin proie seul. Happorl à la superllcie (le
la
peau
,
:
:
1
.„,
a 2.1 S
-
^.
,,
à 2.97
à
,,-
,
,.,.
0..")8
Custor (liir.c'it.) a éludie d\'> animaux choisis dans toutes les classes des vorléhrés. 11 raplasnrfaco paslro-inleslinale totale (eslomac, inlestin p-rèle et pros intestin) au poids du corps. Contrairement à ro|)iiiion couraule. il u"y a pas de dislinction outre les caiiiivoros el les herbivores: d(>s poissons nellemeul hciliivores ont un intestin réduit, landis (pie l(>s oiseaux carnivores onl la plus prande surface intestinale. Seuls les mammifères soiil en pénéral conform(>s à la loi. Les carnivores ont un intestin décidément plus petit; les ronpeurs ont de tons les vertehrcs la plus prande surface int(>stinale. L'homme et le porc iminivoros se classent parmi les caini voies. Le rappori de la surface intestinale au poids du corps (loniie, l)ortc
carnassiers, porc, liomm(\ pour les mammifères, la série suivante, par ordre croissant ruminants, sinp-os, ronpeurs. Ceci veut dire (|uo les carnassiers cuit la plus petite surface pastro-inteslinah- ou dipeslivo, relativement à leur corps, et les ronpenrs la plus prande. Il est luMi d'ajoiiler (pie les recherches de (;usi(U- \\\n\[ porté (pie sur un bien polit nombre d'exemplaires dans clnuiue pcnro (>t surtout (pie son procédé expose à des orriMirs noiables. :
—
La lonpueur de \"nilcslin lotnl (prèle el pros iV'unis) esl voisine Intestin do l'enfant. m. Dcnieliu (Thèse (r.VnporanI) sur 4 nouveaii-nes 2'"..')0 à 2'", 75. lieueke sui- 5 sujets
de
:i
:
[jo.\.\t:.-ico i:t
ciiAnn:]
APrAREIL DIGESTIF
252
Où
(le
li jdurs.
J.a
lions
1(>
3-". .m.
tliiodcnnni.
longuour de
non (•(iiii|)((S :)'".1(). Dioiko. (Mil';uUïi de () à :} in(ii.s. sans duodiMiurn du nouvo.iu-né n on nioyonnc Kl cm. do lonp'.
iliKidciHim
l,e
Vintesliii f/rrle seul osl
pour
los mt^nios snjcis et
dans
mêmes
les
le
coiuli-
1"'.!J.S à 2°'. 2(1 (l)enielin): 2"'.()2 (Beneke); 2"'.9:> (Dieike). Weinberi;-, sur 10 nouvoiuinés durcis par les injections intra-vascnlaires d'après la mélliode de SernolT et mesurés sur le iiord libre de rinleslin (le hord concave esl plus conrl de 20 à (iO cm.). Irouve 2'MO avec variations de l'".77 à 2"'.(i!). Elle est trenviion m. dans le cours de la 2'= cl de la :{° anmc (IJeneke sur 10 snjels). L'enfant a un iulesliii ,:;rèle plus Ion,- (|ue celui de radulle. relalivemeiil à son coi ps. Les reclierclies de Heueke lui ont monire ipie la taille totale du sujet élan! sup|Kisé(> unilor:
."i
meinenl
100. la
huignenrdu jéjuno-ileon
esl de .'iTO chez le nonveau-né. de 0(10 à dtMix ans, trois ans. de 510 à se|)( ans, jiour tomber à 4.jO après l'achèvement de la croissance. Ces recherches sont condrmées par les mensuralions précises de Holssenn et de Dieike. Ce dernier fait observer (|ue cet e.xcès de bm^iienr n'est i)as du à ralimentaliou.
de
ri.'iO
à (iOO
puis(|u'(m
le
à
iMuislate
nu'"me chez
comparaison, c'est-à-dire louiiueur du tronc, ou à
les
iiKut-nés.
ra|ipor[e
(in'un
Il
se
retrouve dans tous les procédés de i-rèle à la t;iille lolale, ou à la
lon^nenr du
la
la petite longueur (de la 7= cervicale au coccyx). dois ajont(>r(|ue AViMiihei-;-, sur ses 10 nouveau-nés traités par les injections chromiciiit's. Irouve des chilîres moins élevés. Le rap|>ort de l'intestin total (du pylore à l'anus) à la lon.liueur du tronc élail .le 7 ii S, um' lois !) et une lois 10: celui de l'intestin ^rèle seul, sans .le
duodénum, de le plus souvent, et une fois 8 senlemeiil sur un sujet méléorisé. Marfan (linvuc des Maladies de l'etif., ISi).')) areman|uc que .liez les nourrissons (|ni snconibenl à une pasiro-eulérite chroiiii|ue l'inleslin loiil eiiliei, mais surtoni le ^rèle, .'sl noiahlemeni allonp- sans être dilaté; il a subi \iue hyperlrophie en longueur ainsi de a 2 mois, l'inleslin total an lien de représenter fois la laille du sujet peut s'ètn» alhmp' au le
•
:
(i
point
d être S à 10 fois sufiérieur à celle-ci. Cet allon^enuMit, (|ui ne se retrouve pas ilaiis maladies intestinales de l'adulte, avait déjà été observé par Dieike (Th. de D.upal. ISKi). La caparité do l'esloinac et de l'inleslin réunis esl d'environ 220 fiiammes d'eau chez le nouveau-né; elle ne tarde pas à s'accroître, snrtonl aux dépens de restomac ()ui aiijiin(>nte rapidement au cours de la 2'^ semaine. Celle du jéjuuo-ilé.m seul est à la naissance de 171; a SIX ans et demi, elle a atteint 2ii)0. Heiieke, à'.iui ces chillVes sont empruntés, conclut do .ses recherches (|ue chez l'enfanl la capacité de rinleslin ^rêle rapportée au poids du los
corps esl beaucoup plus élevée (|ue chez Fadulle, pres.|ue du double, car elle représeule chez lui environ l.'i pour 100 .lu poids du cori)s et chez l'adulte 8 i)our 100. L'enfanl trouve donc là une dos condili.tns de l'accroissement de son corps; il rec.-oit d'ailleurs une alimiuilation ])eaucoup j)lus considérable et ses échanges ori;ani(|nos sont i)res(|ue doubles dans le cours dos deux premières années. Ce rapport se niainlieni en s'attenuaul jus.pi'à la lin île la croissance, c'est-à-dire jus.pie vers j'à-e de 20 ans.
—
Bibruiijrutjilne. Bknkke. Leber die Liin-e des Darmkanals bei Kindein. Deal^rh. mcd. Wochcn... 1S80. et ConstiliUiun and ronslit. Kranksein. 1881. Takk.nktzkv. r.eitr. z. .\ual. lies Darmkanals. Mém. Ar. IIk.nmno. des Se de Saint-Pétersbourg, tome X.WIIl, 1881.
—
l"ober die ver^leich. Messnnp-. dos
— —
medir. Wiss., 1881.— Iîoi.ssknn. Km lieitr. z. Konnlniss d. Làn^. .les .b'iils.dios Darius. /nait^/. Dissert.. Dorpal, ISOO. Drkikk. Km Hoilr. z. Kenul.des menschl. Darmcanals./»ms. Internai. Monatsch., 18!)8. Wkinhkiu;. Tupo-r. der Al.^senl.-rinm. /6ul, 18()().— -Mimlmann. relier das Cewicht uii.l .lie Làn^o..,. Anat. Anzeigcr, 11)00. Sur l'anatomio com|)aroe Colin. Traité de plii/sinloi/ie roinpurée, 1871. Cua.mi-k. \'eiAib'K-b. l'iitersii.di. uober .liT \'ariiren der Ci stou. ICb.T Darmlàn;;e. Àrrh. f. Anal.. 1872. die relalive (iWisse .l.'s Darmkanals. Arcli. f. Anal.. 187:î.
Darmkanals. (Jentralbl.
f.
—
—
— —
— —
:
§ 1. l.r
(IiKidriitiiii
/\v.i'l((ii|0(«nlariii
fcxc (le
rinleslin
inlcslin
fraiiclie.
sa
]|
se (lilTéren.ie
li.vile, sdii caliln-e,
pancréas
et
oooExa
esl
le ir'jiiiiiiiii,
du
:(»I)KM\M
|)aii(i('';ili(|ii('
tsyrlc. .I.iniics.d)
«Icci'il, ciili-c le j)y|(,|-(. cl
1)1
.\risliilc;
(Èxovc:'.;, ;
—
la
.m
oyxT'jÀC/v,
parlic
un anneau
resie de Finleslin
ses .(innexinns a\cc les
par (jue|(|ues
parli. nlarilés
ll('M'(ij)liil('
(liiodéMiiim
;
|t;iii(ivalic((-l)ili;iirr, Liis.'lils formes do passade au type en l'. Ouant an type en Y de .lonnesco, il ne constitue [las un ponre, ce Dwight (.\oteson tlie dyunlcnuiu Joxirn of Anat ., n"esl (ju'une niodi II cation graduelle i\o VV. 1897) a fait porter ses recherches sur TiO adultes; le ])lus souvent il a pris un moulage en l'orme on i\ 22 fois; en V, 21 fois; en plâtre du duodénum. Les résultats sont les suivants Voy. aussi Oildono. Anatom.Anzeiger. anneau, 4 fois; en G, o fois; indétorminahie, 7 fois. Supploni., 1900. :
—
—
.
.
:
—
—
Dimensions. (les
anatonnsles
î^es
vaisseaux nicscntéri(|iies
tinn'trcs; c'esl
la
lui
ont limite
({ui
nu-sure de douze travers de
chiilre doit être élevé
iiO
il
doii;!
|)lacc,
eu siiixaul
distance des deu.\ hords, \ariations le
d(>
22 à
duodénum.
3(1;
Klle
elle
esl
mi iluodi'nudn
cenliuiclrcs environ, qiiaud ou
Taniiic duodéno-jéjunal. \)nv'j:r\\\(Bil)liogr. anat.,
l'organe en
duodénunt au passage
le
ont attrihuc une louffUcur niaxinia de 24 cen-
le
milieu de
de
".)
cm.
Mais ce limite à
sur 20 sujets, a mesuré
a été
de 27 centimètres avec
2 centimètres (piaud on
(S
'.]
.
la
lace aniérieure, c'est-ii-dire à égale
la
La longueur movenne
augmente de
I
et l'aorte
abdominale. Elle répond
cave et à l'aorte abdominale ou à ses branches de
bifurcation et à l'origine de l'artère mésentérique inférieure, dont elle est sé-
parée par du tissu conjonctif; croise,
supérieurs; les anses Hottanfes cas, la paroi postérieure (|ue
—
du mésentère qui la aux vaisseaux mésentériq.ues grêle la recouvrent; dans certains
en avant, à
la racine
de haut en bas et de gauche à droite,
par
le
dt>
l'intestin
et
de l'estomac (vestibule py[ori(|ue)
méso-côlon transverse; en haut,
elle
est
\\q\\
adhère iulimement
séparée
à la lète
du
pancréas. (vctle })orlion
du duodénum n'est recouxi-rie par
paroi antérieure, où passe, comme» jious venons de lère
;
elle est
absolument
facilement atteinte dans 4" le
les
iuiuiobile,
el
pour
celle
le
p(''riloiii(>
le voir, la
(|ue
sur
sa.
racine du niésen-
raison sans doule
la
|dus
contusions de l'abdomen (liraune).
La portion ascendante, (piatrième
long du liane gauche de la
porliou, jcuioiile |>res([ue verticalement
colonne lombaire ((|ualrième,
troisième
cl
—en avant. deuxième vertèbre loiid).) et de l'aorte abdominale. Elle répond aux anses llottaiiles de riiilestin grêle et à la ])aroi j)oslérieure de resb)m;ic - en /ir)-irn\ aux \aisseaux rénaux el spermaliquc-' (vestibule i)ylorique); :
gauches
et à l'uretère
du diajjbragme jusqu'à
du
el
l'âge de
'.>
du même
côli', (|ui
|)soas. (Juehiuefois
la
séparent de la j)orlion lombaire
chez l'adulte, toujours chez
à 4 ans, la porti(»n ascendante du duo (') le recessus inlei-u)esoroliri(s (ransversKs. (luodéno-jéjunal supérieur », situé dans l'épaisseui' du mésocolon transverse et transversaloDepuis mon premier travail, j'ai ou roccasion démo convaincre encore jdus menl dirifié. de la réalité des faits (jue j'avais avancés, c'esl-à-diro do la nniltiplicité des fossettes i)éritoiiéales autour du duodénum: ilv plus, j'ai icnconlro doux fossettes (juo je n'avais ])as encore vues la n'iin-duodiuialo cl la para-diiodonalo. La ]uoniiére n'a pas encore été sila s(>condo n'a olo \uo (|u'on partie ])ar (irnber, Landzert ol phaléo. à ma connaissanc(> Bnosiko. F.n I8!i:i. T(ddt a voulu revenir à la coucoption d'une seule fossette type autour du duodénum, dont les autres lU' seraient (pie des variétés; cette façon de voir me ])araît une erreur. Je renvoie ailleurs (\d.v. Péritoine, ]). 008) ])our l'étude de la jioiu'se de ces fossettes: j'ajouterai soulomonl (pi'ollos ont \ino i^rande importance pratiifuo. car elles scmt lo siège lo ])lus liahitui'l dos hernies internes rétro-iiéritoné'ales (H. duodénalos). dont j'ai jmi réunir un nombre ros|)ectablo de cas ((ii) (Voy. mon ouvrage: Hernies internes, etc., 18'.l(l). Depuis lors. Poisson (Les fossettes duodénalos. Thèse de Paris, t8!)o) a étudié, sous l'inspiration de Hogie (de Lille), la genèse et certaines particularités de ces fossettes (pie, d'après la théorie de Hnosike. il attribue à dos phénonuMies de ciialescence normale entre les surfaces |)('ritonéales juxtaiioséos, les ]>lis peritonoa\ix n'étant (piodosplis (raccoloment soulevés par h^s adhoroncos du dundoniim au péiitoiuo adjaconl. Il pr(i|i(ts(^ la classidcation suivaulo
En
num
188!)
et
j'ai
18'.)(l.
(lonuuilro
(|u'il
et
—
:
—
—
—
:
:
—
;
(lo
y "
1
duos
iMisseltos
de liacliou dadhérences. [ilis
dues
2' V.
il
ii
la
un
dos
il
due
vemenl
il
xiisciiliiii-o.
D'.-iprès
morne
ce
Moyens de :
Il
csl
cl
paraduodénale ou de Landzert.
suporienre. inh'iionre.
de nr(osiko).
recossus veineux.
I
la
:
—
l'Jiciiic
dunl
i'i
dovolopponl do proroionco
railére
veiises el
Inie
li(''ji;i
L»-
Le
iii(''sos,
le lixe à la
droilo,
el
ne se
lii
sur raiiiicaii inlcsTmal iiuiscli^
pai' le li,i;aiiieiil dii(id(''ii()-lié|)arK|iie, coiistitiié
Tupie
dans
iiu'sociMoii Iraiisvcrsc cl inéscnlèrc.
les rciiillcis s('tciix se rcllcciiissciil
recoiiverls des
diiod(''iiiiMi
ii
diKidémiin est aiiiilKiiircmilrcla paroi alxlomiiialc
des deux
les
deux
d(''place
:
deTreil/..
par
la
veine
ciiniiiix
Inliaires eiiloiirés
de gaines fibro-ner-
letiillels
du
Nous avons
jielil é|tiplo(tn.
ailleurs snr le degré de nioliililé de cliacnnc des porlions
riable
:
g;nicho. dans colle do Troilz.
artères cl leurs ('iiaisscs f:aiiies lil)ro-ncr\-eiiscs, et parle
allaché an
|)(irte.
internioso-coli(|iie transverse,
f.
(disorviileur, les hernies se
fixité.
par
ar radliérencc de son feuillet droit au péritoine i)aiiétal. Dans certains cas, il persiste chez l'adulte en totalité ou partiellement. .Mais même à Tétat lialiituel, quand il semble s"étre complétemeni elFacé et que l'anneau duodénal est entièrement appliijué à la paroi abdominale, on ne retrouve pas moins les deux feuillets du méso-duodénum primitif sous la forme de deux inohilité:
pii'sonto vinc
il
est
inéso, ]>ortion
contient la tète
lames oelluleuses tiui s'insèrent sur tout le pourtour de la concavité de l'anneau et passent l'une devant, l'autre derrière la télé du pancréas. Treilz (18.'»:î) a vu et représenté la dernière « tendue entre l'artère mésentérique su])érieure d'un côté, le ])vlore. l'nniile duodénojéjunal et toute la ciuuavité du duodénum de l'autre, et tapissant la face postérieure du pancréas ». Toldt (IST'J) fait remaniuer qu'une lame semblable recouvre la face antérieure du pancréas. J'ai pu. dans ces dernières années, vérifier plusieurs fois la réalité du fait avancé par Toldt en incisant la lame celluleuse antérieure, et sculptant la inulion duodénale du pancréas, j'ai pu disséi|uer toute la loge circonscrite par les deux lames irllu :
/'///"
Cauiil de W'ii'sunçj
citolcdoq.
C. access.
Jéjunum
Caruncula minor
Uuodcnnm
Caruncula major de Santorini
—
FiG. 147.
Duodénum;
Caiinparcz avec
la
conliguralion interne.
figure 417 des Annexes.
leuses. Klle contient la tète du jtancréas et ses canaux excréteurs, les vaisseaux de l'anneau duodénal et de la tète pancréatique, des ganglions lympliatiques, porte, le canal cholédoque (Voy. l'ériloine, p. ".101 et 'J7.')).
Configuration interne. (acc j-eplis
—
les
la
valvules conniventes; ([uand
irrégulière, sillonnée de
ces
valvules sont bien
développées, elles envahissent la portion supérieure et arrivent jusqu'à
timètre du pylore. Vers
le
rnronniln ninjur
plus volumineux, marcpie
Wirsun;: dans petit,
indi(|ue
grande
le
et jiar la pji'sence cl
;
le
d'elles
im
re|irésenle
(-(M'cle
à
(lin'ile. Iinilnt uaiiclie, lanlùl pou près 0(»MH)lel elles seuil loiii'iM'es l.iiili'il en bas ou en haul. laiihM en a\anl «lU en an'ière, en somme dans lonles les diroetions possililes. Chacune |)i'ésenle un hord conxcxeon hai'il lihrc loiinié Aw i\
;
nn hord coin ave on
côté des parois ahdonnnales. lérifine
on
lide.
eorrespond au
(|ni
l'atlache (In mésenlère.
—
Forme.
!-•'
ce (|ni pei'met de
Aviw
el
jéjnno-déon le
dianiètroà sonoriiiiue
à
hojxl
"fllii''ri'iil
])remière
;i
si (m mesure
\
dans
tranii-lomont
((
considère sur une cerlaine élendne;
le
(|U
il
se ra|)|)roche
se prolongent
la j)orlioii inl'érienre oii ils
dn côlon; de h
à
(1(>
;
aussi el
(hMerminaient des phénomènes d'é-
sur une certaine étendue de
l'iléon et ]>oiii'raieiit induire
\a
il
cin.de
11
Tinteslin
J'uveilhier). D'autre part les handoliHtos caraclérisli(|ues (|nol(]uefois
;i
(vlindi'i(pie,
toud)e à 2 cm.. 4 au plus, près de sa h'rminaison
il
el
ne dn i^ros inleslin. Toiilel'ois son
a-t-on vu do gros calculs biliaires l'rancliir lesdenx tiers supérieurs être arrèlés
mésen-
Ixn'd
.
de pénéiralion des vaisseaux
forme d nn Inhe réiznlièi'emenl
a la
dislin,i:ner
toujours en dlminuanl
|>oinl
laces par les(|nelles les anses se jnxiaposenl.
pas nnifornie,
calihre nCsl
;»
du colon
portion lerminalo de
la
en erreur (.Merkel). l^nlin on observe
jiarl'ois
sur
le
cadavre des pcn-lions d'intestin grêle, qui sur une longueur pouvant atteindre 20 on .'^0 cm. sont coniplètement rétractées et vides de gaz; cet état est ordi-
nairement déleiininé par des s|)asnies agdiii([ues rique.
mais
cachectiques
exemples,
dans Fhvstério,
et
(pii
—
iliacpies;
aux
lianes,
|)hraginati(jues
A
à
et les
nous avons
région
la
les
bvpoidiondres.
la
comme aux
l(i|i(if;r.i|)iii('
i|ii('l(ni('s
des
ii'jiions
ombilicale, à
On il
est
les
régions des
propos de reslomac
déei'iU's à
déplacements du
(pielcompie de l'ahchmien, et
point
vivant,
Le jéjuno-iléon répond à toutes (|ne
souvent même, dans
\ahil l'épigastre
III.II-.
le
avaient nécessité rinlei'\»Milioii iqiératoire.
Situation. Rapports. zones moveiine et inlerienre c'est-à-tlire
rigidité eadavé-
Fixés |)ar la
notamment dans l(>s maladies comme Schloiïer en a récemment rappcu'té des
aussi sur
s'observe
il
l'hypogastro et aux l'oie
et de l'estomac,
donc exposé à
peut prendre part
le
l'osses il
eii-
rencontrer en nn
aux
hernies
dia-
bernies périnéales. de
l'alMloiiicii
ailleurs ont suhslitué
(jue
une division
nous avdiis exposée en i|iii
s"a|i|)li(|iie
(lociiviiiil
rcslo-
prcsipie excliisivciiieiil à
dos parois (>l des repères («xlérienis. W. IleiiUe Anal., 1(S!JI) (Hsliiifiiie (piahe espaces sepaics par des l'espace supérieur ipie feriiie eu lias le pli de la laille, leipiel rétréeisseiiieiils ou dcnoils passe par la 11'' cèle el un peu au-dessus de roinhilic; ilcoiilieiil le loie. resloiuac. la raie. les espaces laleranx ilmil el le pancréas, le duodéniiiu. le ciMon IrausviM'se el ses coudes: ,i:aiiclie. (|ui Miiil ilii jdi de la laille au liord saillanl dupsoas. el soûl scpao's Tini de raiilre parla colonne xcihdirale: ils renrerineiil, oulre les reins ijui eu foui le plancher, le ca'cuni. les colons liunliaires. une partie de TS iliaipu' e| la plus finisse pari de rinleslin iiièle: IV'space inl'érieur. circousciil parles psoas el le prouKUiloire, dans leipiel se lopuil la lin de rinleslin f;réle, une jiarlie de l'S iliaque el le icclnui. Les n-IrécisseMiienls on delroils sou! au niainlieu des \i>cei'es (|u"ils ne laissenl i|iii' diriicileineul Iiieii iiianiiK's el concoinenl la
tenir coinple
ravile alidoiniiialc. sans
(l)cr Kauiii
iji'i-
lïaiiclilKdile.
Ardi.
f.
:
—
—
passer d'une cliainiire dans raiilre. On a rei)roel)é à la conceplion lopo^raplii(|ue de lleiike de ne s"appli(pier (|u"aiix siijels .leiines et inaifires. i'our peiMjiie„N|, corps ail de l'eMilioupoinl. les liiniles s"eiracenl, les casiles coiiiiuuni(|ni'iil larf;enieiil e'nlre'Vlles-el il n'y a plus d"iiilerèl prali(pie à les (lislinf;iier. Il est loiilelois des sujets, ceux ijui olll la' laille Hue el ralidoiuen jieu saillanl. idiez lesepiids ces lo^-es s(Mil
bien a|(parenles.
en deux etap's rpii' sépare le côlmi Iransverse un elap- siiiieou liépalo-p-islro-spléni
ou
pro-
le
anses oui une
une j)osilioii iV-enlières el enil |)onv(Hr en li.xer le type, (les éludes par de noinhreii.x ohservatenrs, SernolT, Weinlierg-, Slopnit/ki. Mali. .Merkel, sur des snjels durcis |)ar des solnlions eonccnlrées d'acidi' eliroini(|iie direclion et rejirises
on de l'ornud, onl eondiiil aux résullals sni\anls I"
des cas
eerlaineinenl
a
y
Il
el
d"ailleiirs
(|iii
en
les
anses son!
à
i;idii|)es
T»
anses
:
un gTonpe
^i^énéral.
dilTcrenl
:
renconl re dans
se
([iii
de celui indicpic
|)ar
la
llenke
de snjels. Les circonvolnlions peincnl
snpérienr, silné sons
le (('don
n'avait
s(>
Iransverse.
de cluuine
d'anses
(|ni
c('ilé
occupent
de le
((donne xcrléhiale
la
petit hassin el
dont
;
répar-
el
doni
gauche,
nn groupe
la tlii'eclion
zontale. (|n"(dle soit d'ailli-nrs transversale on aniéro-jiostérienre; enfin
central on
inajorilé
(jni
tonjoiirs lrans\-ei'sales; den.x i^ronpes laléran.x. droit et
\-erlicales.
l'oriné
l'ienr.
est
Ires petit nonilire
ol)serv('' (|n"iiii lir
nn ordre
esl
infé-
hori-
nn gi-oupe
nuMlian, placé an milieu des autres et dont les anses n'ont aucune
orientalion définie.
Dans
toutes les positions,
lonrné 2"
dans
\-ers
Sur
])oriion à
bord
on convexe de l'anse
libre
loiiynenr lolale de rinleslin, il
la
bassin,
le
le
el
hS
(>st
toujours
abdominale.
paroi
la
pour 100
100
|)oiir
à droile (Sern(dT).
droile. llenke soidenail
même
ascendant einpè(diaient complèleinent
que
le
l'inleslin
On
esl à nancdie, 41 ])onr
remar(|uera
c;ec\im et le
.«^'rèle
volume du
100 pro-
la faible
e(Moii
de jiasser à droile. ce
(pii
une erreur. D'autre part, la cavité lalérale gauche esl pins vasle en haut à cause de la bailleur du coude gaïudie du colon et de l'absence du foie; la fosse iliaque gauche reçoit également une part pins considéralde de l'inleslin. (piand rs iliaque y est réduite à une branche verticale. OnanI aux anses intra-pel\ieiuies, leur présenc(> est normale et conslanle. comme l'avail déjà dit (Iru-
est
veilhier, à l'exception Ai\
élroile '\"
pour
les laisser
|)elil
enl'anl
donl rexcavali(ni
esl
(trdinairemenl
Iroj)
pénétrer.
Les anses superficielles, ajjplupices immédialemeni conire
minale anléi'icnre. représenleni
le
llersdc
la
longueur de
la
|)aroi
l'inleslin
;
les
abdoanses
Weinberg).
|)r(d'ondes. cacbées, les (\v\\\ li(>rs (SernolT,
se place dans la parlie supérieure de la rt'-gion abdominale deux côtés de la colonne \t'rlébrale; l'iléon, dans la pallie inférieure de celle région el dans le pelit ba.ssin. Les anses (pii s(nil silnéi's en liant el à gaïudie ap|)arlieniient |)res(|ne snremeni au coinmencement {\y\ j(''jnnnin. Les anses (|iii occiipeiil l'espace inlermédiaire aux {\v\\\ ])soas s
sent dans la fosse iliacpie et dans l'angle dièdre formé par cette dernière avec-
profonds des canaux inguinal et crural,
ment
la
voie à sui\
l'e,
et
faire lieriii*' à l'extérieur.
anses intestinales ])longent d.uis
rbomme, la
les
orifilo>>e
de Ironxcr à raulo|)sie niie|)arlie notable
pres(jue tout cet intestin
même, dans
celui de la paroi
l'excaN ation jK'Ixienne.
abdominale, rinsuffisance de
la
sécrétion gazeuse, en sont les causes déterminantes.
Mésentère. sion ou
—
iiii''.si'nl
(ini
on
iiKiyciiiic
on
iiilrcnc
nllinics
divisions
les
une
sri'ciisc.
niic
sons-inn(|U(Miso, cl
rciircniicnl
Inniirc de ipial rc
iimi. (Ilciilc). csl
1
on
sii|)i'rli(iclli'
— Tunique séreuse. —
l.
de
riulcsliii liivIc. rpaissc
Ea paroi de 1iiiii(|ii('s
STUrcTl KK DE l/IXTESTIX GUKLK.
n sail (|n"cile csl constilnce ]»ar le périloine
eoinplèlcnienl
parlie seulcnieiil eclle du
séreuse périlonéalc (Voy.
duodénum; IV,
l.
sirneinrc
sa ^.
ii.U'.
du
(•irconlerciicc
la
mince
esl 1res '"'''^''''
(0 nini.
(17,
bord niéseuléjM(|nc
(»u liile,
ileide),
cl
à
la
du
au niveau
\ient s'inlerposer un ])eu de
dn(|uel
nncl(|ues an-
làclic.
ccllnlaii'c
leurs décrivent encore cuire et
la
(|u'ellc
sauf près
nuiscnlense,
lnni(jne
lissn
de
celle
à
adhère assez roricnieni
(|u"elle
'
idenEKinc
csl
Ajonlons seidenieni
l•
1
en
jéjuiKt-iléon, cl
la
la
séreuse
une couche sous-
niusculeuse
séreuse. 2.
— Ea
ous-iini(jiirnsc
—
Tunique musculaire.
charpenic nniscnlaire de Tin-
composée de deux cou-
Icslin t;réle csl !>lnii
wnsr.ciiT.
Plan
tt'A
liln'cs
ciellc
on
c.xlenie,
direclion
CmiiK"
)iiiisc. I
2 à
mm.
."E
lon;:ilndiiiale, csl conslilii(''c
aiilrcs.
jiassaLîc
mm.
mcomplels cl
(
llnschkc).
ne laissenl cnl
des \aisseaii\
el
des
re
eux
neil's
llcnle)
par des Ecs an (pic des
(pu
\diil
iini(pies prorondes.
Ees recherches de Dobbcriin (\'ov.
pa;:.
2iités in-
par des amas lymphoïdes
premier cas follicules
le
nom
le
isolés
second plu-
le
ques de Peyer; d) un nombre considéi'able d'orifices glandulaires qu'on aperçoit
nettement à
la
loupe entre
les
bases des villosilés, et
(jui
répondent à deux
Ivpes difï'érenls de glandes, les glandes de Briinner et ïc^ (jlrmdes de Lic-
herkiihn.
nous laissons un instant de côté les particidarilés ipil \iennent d'êlre signalées et que nous examinerons plus loin en détail, nous verrons (|ue la muqueuse intestinale se compose de trois couches superposées. Ce sont de Si
liidérieur vers l'extérieur 1" 11
est
:
Vépithélium, qui tapisse toutes les saillies ou dépressions de la nuKjueuse. simple, c'est-à-dire formé d'une seule assise de cellules cylindriques ou
prisnuili(pies à plateau strié, et cellulaires affectent les
mêmes
de cellules caliciformes. caractères sur
Comme
les villosilés el
ces éléments
dans
la pliq)arl
des formations glandulaires, nous les étudierons ultéiieurement. 2"
Le chorion muqiieux, essentiellement constitué par du
oontenant de nond)reux silés
oi^i
nous
renferme
un
le
leucocytes. Hien (|ue ce lissu s'enfonce
retntuverons.
très
Lieberkiiliii), el les
grand
il
tissu conjonolif
dans
les villo-
importe d'exposer brièvement sa structure.
Il
nond)re de culs-de-sac 'glandulaires (glandes de
cnnduils excréteurs des glandes de Hriiuiier dont
[JONNHSCO ET
mu(|U(Mise ainsi déplissée atteint de
1()I2^)
Kn
su|)éricure de rintestin ^rèlc
\'.]
h
M
Itin-
mètres, et sa
cm. carrés (Sappey).
Darpein (Bibl. nnal.,
IS'.I'.I,
f.
l'y)
a repris
récemment
l'étude de l'augmenta-
tion de là surface intestinale résultant de la présence des valvules conniventes.
Ses mensurations, qui ont porté sur 22 sujets adultes, étaient faites en étalant
soigneusement sur du papier quadrillé au centimètre, des muqueuses dont le déplissement était rendu facile par une macération préalable de 24 heures dans
pour 100 d'acide acéti(|ue. Dans ces conditions. Dargein a une solution à constaté pour la nniqueuse duodénale, prise entre le pylore et l'angle duodénojéjunal, une surface moyenne de 100 centimètres carrés (|ui, après déplissement, s'élevait h 400 centimètres carrés (toujours en moyenne). On peut donc ">
Dargein que l'exislence des valvules conniventes
conclure avec
près, la surface de la
à ])eu
des valvules conniventes ti-ouve son explication dans l'inégal
L'exislence
alle
la
en longueur de rmleslin
se
la
iniiipieuse
;i
se plisser
la
c(nisé(pience de ce simple fait l'ail
dans
|)lus rajiidcincnl le
(in'eii
lar-
sens de rallongcinent du
tube intestinal. i|U(', sur les sujets durcis par une injccliiui iulravalvules cDiiuivciilcs cxislcMil dans loiilc Pciciiduc de Finlest in pn"'le; seiiieiiient, di-s la nioili(' inlërienredu JejuiKi-iU'on, ces valvules alïeelenl la rurine de plis in('f;ulicis. rnincf^s, et ne l'aisaiil ipTunc 1ns pclilc saillie. (;(jinine ces ])iis t'niil, en ^iém-iiil, d(Maul a la pailie concave (en (l('i),iu>) des .inscs inlesliiiîiles au niveau de leurs in-
Scriiiilî (//î/r"/-.
MdiiiiAa.,
l.SlJi)
a (•(nislalc
va.sciilaire (racidc (•lu(iini()ii(\ los
SernolT cnjil p(>uv(jir considérer les \iil\ nies ciuiiii\('ulescoiiiine des loiiiialifuis variaanalofrnes aux plis de la niu(|ueuse sloniacale, et donl le uoinlue ainsi (]uela lianleur, seraieni en r«dalion direcU; n.\w, l'élal de conlraclioii de la lnni(|ne innsciilnire. Nous pensons ijiie SeniolT ideulille deux lorinations esseiiliellenienl dilîeicnles, les valvules connivenles (|ui sonl des replis lixes et pernianenls, el les |ili> Iransiloires de rexin-inili' inlV-rieure de Fiulle.xions, Itles,
lestin
(|iii
sonl |)r(dialdenienl dus à la reliaclimi prudnile p.u les injeclioiis(racideeliroiiii(|ue.
IXTESTIX (IRKLE. Les villosilés intestinales sont do petites
Villosités.
/i)
ou
recouvrent
((ni
(•()niur (Mitre 0(1 et
120 a.
D'apn'-s (;iinput (Bull. Soc. anal., 181)1, cl
lil.dcLiehrrkûli.
Thèse do
lositt»s
Heiioil,
l'.iris.
sont tcIlciiHMil
inies des autres
((iie
la
18!)l), l(>s vil-
r;i|)i)rorlH'es
les
surface interne
niiKpiense est exclusivement forlein- extrémité lihre dont l'ensemhle alfeclc l'aspect d'un pava^-e en mosaï((ue. Cluniue xillositc-, considérée
de
la
mée par
Vu:,
l.'i'i.
—
(loupe de
f^rèle clie/. l'ièce eidevée
niiopieuse de rinleslin l'iionune (d'après Cliaput).
chez un
la
il.iii>
,-iiliillc,
coiitri'
résection
i
pour amis
ri.il iii'c.
is(demenl se présente siius la forme d'un juisme à liase penla^tmale et i\
liords lectiiifiiies
Tcmtes les la
même
on
villosit(''s
longueur
ipielipiefois plissés.
ont et la
même fm-nu', même larfieur:
la
ne sont séparées les unes des autres au fond descpiels s'ouvrent les canaux des auteurs (|ui leur attriliuent une Hirme elles
que par des es]>aces excréteius des
linéaires, espaces iiilervilleux.
;.;laiules
(\'oy.
coni"apr(''s
à
(\u liipiiile soiis-épit liélial.
."{"
et
l(irs(pie la
ou de
Inriiie la
:
I" les
|)lateau: 2" les cellules caliciformes. eut re les(pielles
des leiicocvies
r(''poiHl
rexisteiice (riiiic
i\
i:-!
traclidii
illosilé.
dii
la
on
cellules migratrices.
à plfilcau ou rclhdi's rêxin-hn nlt-s hase
leur
re|)i'en(li'e
—
(le
s(Uit
des éléments pris-
cylindriques ou coiii(pies, ou encore des pyramides la
(îraf
d'ahord basses
sallougenl. tendent
con-
enire
se i'oruienl
silhiiis (jui
élasticité, elles
la
une exirémilé
épithéliale renfei'ine des élémeiils celliil.iiics de trois siutes
peut apercevoir;
pans, dont
\
Ileidenhain soutient au contraire (pie celte
de
cellules cvliii(lri(pies à
maliipies,
mu
elles
les cellules épillK'-liales sont
IT)!)).
j).
en \crtu de leur
primiti\('.
artificielle, et
par
IKS'i.
/(''/..
|)en(lant
cfMitraction
exerctM?
I
la
ii-e
|)r(''seulenl
les plis, ces exlréuiilés cellulaires soni sensiblement
Spee(.l/'r7/.
sur
qui se produisent pendant
épil héliales
sui^lace liltre. laudis (pie
la
ilii
llcidciili.iiii).
éli-oiles.
\illosilé,
la
cl
tandis (jue
|»lus larges,
—
lo.").
haSSCS
pIllS
SOIll
luini(''re
de rinlestin. La
mcmbraiie propre
à cin(|
|(liiparl
|)(''ricellulaire.
(|iii
ou
six
des ailleurs
maïKpierail
i
INTESTIN pdiir (raiilres (Arnslcin, IS(j7;
llt'idcnhain,
la
E. A. Schaltu-,
cellule résorbante n'a
manquait auparavant
291
I.S87;
Nicctias,
verrons plus
le
D'après
l Heidenbaiu ont été contirmées par les recherches récentes de Kûltschitzcky, de Zinnnernuinn, etc. Signalons enliu que, d'après Preiunit (Dibl. anat., 181)1), f. 1), le plateau strié représente « une garniture vibratile en quebiue sorte immobile et figée, et ciimme alroidiiée i^nr le fait de l'immobilisalidn n. (|ne
nié par lleindenbain,
être ado]tté. CluKiue
';
-
:
—
l/cxliviiiil(''
judloiide ou cxlerne de
la
cellule
s'insère sur la surlaee de la
vUlosilé; elle est tantôt large, tantôt étroite et eCfilée, quelquefois elle se bifurque, (?t
un de
ses prohniffenients, toujours ])lus éi)ais, représente la véritable conti-
nuation de
la cellule
(Davidoll). Ileidenbain, et après lui (Iruenliagen et Davi-
admis une continuation directe de cette exliéinilé de la conjonclif de la viliosilé mais des recberclies plus récenles
dofî, avait
cellule avec
le tissu
lui
on!
fait
rejeter cette opinion. P'après Nicolas (luler. MoiuiUchr., KS'.tl. ji. 1), le corps cellulaire d'aspect s|i()ngieux est constitué par un réseau irrégulier. Dans le segment externe, ce ivs(>au est formé de larges mailles dont les travées ])lus grossières sont orientées suivant le grand axe de la cellule, ce (pii donne à celte zone une apparence libiillaiie assez proiKuicée. Dans le segment interne, compris entre le noyau et le plateau basai, du trouve une zone ]>i'otoplasini(iue sn|terlicielle, sous-basale, plus foncée, formée par nu réseau très serré. Cette zone est séparée de la rangée des nodules (|ui forment la hase des bàtmiuets du plateau, ])ar le liseré clair diuil iiuiis avnns di-jà parle. \'ers la ])rofondeur, la Z(me sous-liasale s nlinne insen-
siblement aM'c la pallie adjacente |)lus claiii» du ctups cellulaire, ou bien elle est limilée par un bord decbi(pieté, sinueux, du a l'oiienlalion de Hues travées proto|ilasiiiiques (jui di'ciivenl lies sortes d'arcades. I.a pailir ilu cnips cellulaire comprise entre le noyau et le ]dateau jiréseiite en outre une série de grains dii enrhnws. D'après H. Ileidenbain, ces enclaves sont des ib'bris de leucocytes migralenis (pii mil pi'iielre dans la cellule ('pilbeliale, et y oui été détruits. Pour .Nicolas, il s'agit au c(uilraiie de produits de la cellule epithéliale c(Mi>tanls et caracléiisiiipii's, ipie l'on doit assimiler à de véiitables piodiiits de sec liiMi: ils juueiil un lôle essentiel dans l'abscM|)tion des graisses. Ces enclaves pourraient' èln^ assimibîes aux lormatioiis extra-niicléaiies (kai\dsoines et |)lasmosomes) décrites i)ai' Ogala. l'Ialiin. elc. daii'< Ic^ cellule»; intcslinalcs cl .lilleiii's, et qu'on a considérées loiir à tour
INTIÎSTIX du
293
(IliKl.i:.
de lii fclliilc (( Igala), coiiinic des Iciicotytos niif^raleurs, ou câlin coiiiMie des noyaux eu voie de régression. R. Heidenhain avait décrit des ])liagoeyles dans les cellules intestinales: d'après Nicolas il s'agirait tout simplement de cellules épithéliiiles dans les(|nelles rtdalioraliou des enclaves atteint son maximum (rinlensité. ((imiiio
i('|iics('nl;iiil
prodiiils
(les
les
ilillcroiilos ])liasos
(l'exciolioii
volumiiien.v et ))lns clairs, parmi lesi)uelles un dislin;;'ne plusieurs rurnu's I" des cellules aver- un ccu'ps ]UTil(iplasmi(|iM' 1res pelil el |iresi|ne] iucidnre: J des cellnles avec nu cnr|is proloplasmifpu' |)lns fiiand el li'^è remeut euhu'e; ;i"des cellnles a prolnpla^nia ineulure dans lequel se trouvent enclavées des ^raiMilaliims serrées un l'spacées. arrondies on ovalaires; i» des cellules à iKiyau.x petits et forlenu'ul colorés, à protoplasma pins on moins alunidauL «!t qui repri-senteraieiit des leucocytes en voie de desliuclion. (;iie/. ipM'hpu-s animau.x (cocImui d'Inde. ;;renouille. elc). (ui Ironve aussi des |ilia,i;(Hyles, déjà oliservés jiar lleitzmauii (IS(iS): ces cellnles p'antes cmiliennenl. indepemlammenl de ;ltos noyaux. (Tautres plus jielils repri'senlaul des didnis de celhilo, el monire de> praiiulatiims luunàlres. résidus de /.ilidmles saii;:uins. Les cellule> |iarenc|iymaleuses îles villosiles ne rem|disseul pas c plelenieni les mailles les
les cellules
:
—
:
du
ré.seau coujcnu'lir (pii les
laires.
loi:!':
s'éteiidanl a Iraveis loule
il
la
reste villosile
aulour des cellules un syslénu' de lacunes ovace soni ie> espaces pericidinlaires. Ces esj)aces :
IXTKSTIN injoptôs (le
]);ir
iiu
cl Z.iwaivkiii, ont une laiiiciir dillVrciilc sui\;nil rdcil loin conlicmioiil en (|iiimlilé vaiiahlo un li(|iii(l(' laiteux. Ce Hijuiile. assez
riche eu
iHiiius Ininlile
App((fC'il
pour
vt'rent
(
lleiileniiaiu
musculaire la première
dt'siiine eneoi'e
parvlnl sous
le
('(uisis-
un asperl plus
iliuiue à la villnsile
la villoxité.
i/f
en IS't2
luis
nom
Griihv et Dclarond oljscr-
ISil^ les inoiivenienis
dans leur slroina des
isuln-
à
— l.acaucluo.
(4
des villosil^s.
fibres
de faisceaux nuiseulaires de Hriu ke. Depuis.
el
Verson, Frey
et d'autres, ont décrit
dans
cl
tindii
lisses,
Ki'd-
les vilio-
des fibres musculaires à direction longitudinale; en outre. l)onders(18oG),
silcs ((•liez
cbien). Molescbott {ch?7. riiomine), ont également signalé près de l'ex-
le
irémilé libre de la villosilé. des 1
(|ui
limiiii'l
i.
Klein
Ilcnle, His, E.
likei'.
alliUMiiudïdes; é"esl lui
nialières
(IS5I)
liriicke
297
H;isrli. M;ill
la villiisilc; ils
lant. es!
(IRKI.E.
lilires
musculaires
Tlianlirifler (l(S7;{) a ((inlirmé
lansversalr.
superficii'lles
l'existence
de ces
à direction
dernières
(|iii
une lame musculaire iiidéj>endaiilc encore cbez le cbien dans les coucbcs ])rofondcs
constitueraient à la surface de la villosité, à fibres circulaires;
de pelils faisceaux
il
existerait
isolés.
D'autre part, la présence des fibres musculaires
transversales a été niée par Graf Spee, Kiiltchinsky, [>cs
fijires
villosité,
la
lisses
émanent de
J.
P. Mail, lleidenbain.
musculaire muqueuse. ai)ordeiit
la
la
liase
de
vers l'extrémité libre de laquelle elles monlenl. vn formant une
coucbe presque continue autour du cbylilére ccnlrai. (iraf
Spee (1885) pieleud
i]ue tous les
faisceaux uiuscuiaires snnl parallèles à Taxe hui^i-
du eliylifèro ccutriil eu dedans du réseau capillaire sous-épillieiial et du tissu conjonctif; ils se terminent au-dessous de repitliélium en s'unissaiit eu ares avec les faisceaux voisins, pour former des mailles qui entourent les vaisseaux sanguins. D'après Kûltscliitzky {Arch. {'. mikr. Anct.. t. X.\XI, p. 13, 1887-88 et t. IL. p. 7. 18U7), les faisceaux musculaires partis de la hase de la villosité. montent panillèlemenl a sun axe loniiitudinal. tout en abandonnant dans leur Irajel des libres qui se dirigent obliiiuement vers la péri])liérie; les faisceaux musculaires devenus de plus en plus lins arrivent jus(iu"au sommet de la villosité oii ils divergent en e\(>ntail. Dans leur ensemble, les faisceaux musculaires décrivent des arcs dont la convexité entoure la panii du clivlifère central, et dont rextrémité inférieure se dirige en dedans et rextrémité supérieure en ilehors. Grâce à cette disposition, le canal central reste ouvert pendant la contraction de la villosité, et récoulenuMil du chyle est assuré. Pour .1. P. .^^lll (1887) les faisceaux musculaires se disposent en deux couches, les plus nombreux sont situes immediateuKMit au-dessous des capillaires, tandis que d'autres se dirigent vers le chylifère luiliiiai
lie
la villosité, et
qu'ils sont accules à la paroi endotliéliale
sommet île la villosité oii ils forment, en s'entrecroide voûte musculaire. 15. lleideuhain (1888) donne wiw description encore plus détaillée. Le clivlifère central n'est entouré, contrairement à l'avis des auteurs précédents, que par sept laisceanx très mim-es, aplatis et intimement accolés à la paroi externe du canal, La plus grande partie des faisceaux musculaires se trouve dans le stroma de la villosité, les uns en dedans, d'autres en dehors des capillaires. Le tissu conjonctif entoun» les faisceaux musculaires, et leur forme, ainsi ipu' Basch (1870) l'avait remarqué, des vaines ou canaux conjouctifs. .Vu sommet de la villosité, jUn certain nombre de libres nuiseulaires s'anastomosent en arc ((iraf Spee). mais la plupart des faisceaux se termine par des libres conjonctives qui vont s'étaler à la surface en formant une membrane très mince, dans la(|iielle on trouve souvent des noyaux. Ces (Ihies conjonctives terminales [leuvent être cmisiderées comme de petits tendons (huit les extrémités périphériipies s'uniscentral
sanl.
:
pies(|ue tous atteignent le
une
sorte
sent eu une siule de membrane: il résulte de celte disposition (|iie unihirmémeul sur une ;:rande élendue de la surface de la vilbisile.
Appareil vasculaire de se
la villofis des eaj)d-
euMune dans le luie. le l\ pe indélininienl cnd)rvonnaire (Hanvier). c*esl-;i-dire tpie Idn udliserxc pas des cellnles endoihéliales diflerenciéps, mais une lame i;ranulense li-ès niiiice. pai-seinée de novaux (Vov. Arl. laires uni conservé,
Foie, I.e
p. 738).
raniuseuli* ai'léiirl.
de 22
lai'izc
2S
;i
Tonne son\enl, a\anl de pénétrer
a.
dans
Ja villosité,
tiné
anx
un
léseaii ill;!ire des-
de
irlainles
à la
di''l»ou(lienl
Lieherkiilin
(pii
de celle xillosllé:
liase
ce réseau se continue aNti's avec celui de la villosilé
de io rriiuiUiirc
/,v.-:.
elle-même.
rarement prés de
]((silé, ])lus
dans son
reçoit
eiilonreiit
veinule, larire
I>a
au sonnnet delà
a. naît taidôl
Irajel
capillaires ([ui
les
L;lanes nerfs
central de 20 à
descend suivant
dans chacpie
sales reliant les elivlilèri's eut re en\. . il Il'aprés Hanvier, Afanasiew, etc., le réticulum est constitué par de petits faisceaux de lilnillo conjonctives, et par des cellules endothéliales dont les noyaux se moulent sur les librillo. Klein admet que les trabécnies sont constituées par des pellicules transparentes et légèremi'nl granuleuses, tapissées de cellules plates. Pcul-éire existe-t-il ilans les follicules clos des (iluven léseau analogues à cl•llc^ \a\
loes
du
que Ton a décrites dans le
,
_/ ^;:^ ,y,V
Icdiulc
réseau couneclif suivant les uns, élasli(|iic suivant d'autres, est-il d'inn' nature toute particulière? Hcliculalcd Voy. F. Mali.. hépaticjue,
tissuc
-
^
ce
et
and
relation
its
llic
t"
conneclive tissue lihrils. Jnlm Hnpkins: llospital Rrjiorls. I. I.
,
173, 1890.
p. tirox vaisseau
J^es mailles
annulaire
du
réticulu
sont remplies par dos """"
Urs
leii-
cocytes; ceux-ci se forment
dans du
centre iierminatif
le
follicide (Sl()lir), et pas-
sent ensuite dans les lym-
—
pliali(|ues voisins,
des vaisseaux sanguins dans l.-s tVillicules clos de l'intestin grêle. Coupe transversale de deux follicules d'une plaque de Peyer (d'après Frey).
Vu..
ICI.
l)ispositi à S a de diamètre (Frey). Ce réseau épitliéliale d(>la
Le ti'ès
lolli(iilosés.
do prédilection
est la
mu(|neuse, situés dans
(pii eu\-elo|)|)eut
Les plaques de Payer ou
nombre de
trajet ivtrograde, la périphérie la
re,\ln''milé
du
follicule.
bourrelet, se
le tollinle
Pever pré-
plac{ues de
libre des
des aspects variables. Tantôt, elles sont
presque
ou légèrentent grenues,
lisses
ne
et
pas une saillie appréciable au-dessus de la
l'ont
uui(|ueuse;
contour
leur
est
mal
arrêté
loule leur surface est bérissée de villosités
comme
développées, et
atropbiées
:
et
peu
|
ce sont les
/
jilaques lisses de Sappey. Tantôt au contraire,
sont recouvertes
elles
nueux,
de replis arrondis,
anastomosés ou séparés
'
L
si-
uns des
les
»^
autres par des sillons rectilignes ou llexueux,
ou par des fossettes arrondies ou pyramidales
l
:
plaques gaufrées ou pllssées de Sappey dont le niveau est un "oeu plus éle\'é tiue ce sont les -
.
,
.
.
^
.
celui des parties voismes.
.
.
—
FiG. iti2. ï^iirlacc libre il une piaque de Pcycr (d'après Ouain).
.
Leur peripberie
limitée par des replis parallèles,
[
est
obliques ou
})erpendiculaires à la plaque; quelquefois elle est festonnée (Sappey). Les valvules cciuniventes s'arrêtent en général sur quel'ois elles se
cuq)iéler de
à 2
mm.
lie
se disposent
les
pression
qui
les
composent. Les
lans
en couronnes autour de follicules
la tète
lisses, et
les
réciproque
dont
de cliaque
follicule.
j)la(|ui>s,
Les pla{(ues
la structure est identique à celle des
(SITilir), et
s'unissent entre eux par leur ;4one
très
Les lyuqibaliqnes superficiels de
lisses
glandes de
Serrés les uns contre les autres, ces follicules s'aplatissent par
un système de canaux lympbaliques
blet.
relets
peuvent
elles
villosités et les
Les bases de tous les follicules d'une uiêuie plaque sont
un
plaque, (juel-
espaces interfolliculaires des deux variétés de
Peyer sont composées de
lolliciiles isolés.
•
la
(Sappey). Les petits grains des plaques
têtes des follicules clos
Lieberkiibn occupent l'I
pourtour de
qu'on trouve au fond des dépressions des plaques gaufrées, répondent
saillies
aux
1
le
prolongent à sa surface (Kolliker) sur laquelle
ou viUeux.
se jettent
dans
les
la
le
moyenne.
plus souvent plongées
minces qui
les
entoure coniine
mu(pieuse, situés dans
les liour-
conduits lyuq)bali(pies de
la
zone
inoyi'uue ou unissante des follicules (Frey).
JONNESCO ET
(Il Mil')-
APPAREIL DIGESTIF.
302
Passow (Vifchoiv'g
A.
Arcliiv,
Cl, \u IX\. 18a muqueuse de l'inlesliu ^urèle l'intestin grêle. les unes siègent exclusivement dans le du(»dé:
ou de
ce sont les glandes duodénales
dans toute l'étendue de 7.)
1.
—
Glandes de
contient deux sortes de t;landes
num,
allô studio délia topoiiiapliia del l'ollicolli liu-
MAnTiNEi.i.i. Cunlriiiuzioue
Morgagni.
—
Glandes de Brûnner.
nom
Bri'tnner; les autres se renconlrent
l'intestin grêle, ce sont les
glandes de Lieberkûhn.
Découvertes par Wepfer
(1079),
glandes
ces
nouveau en 1685, et leur duodénales nom de glandes ou pancréas secondaire. donna plus tard (1715) le nombre de travaux, l'objet grand ont fait d'un Briinner glandes de Depuis, les portent
parmi
le
lescjuels
de Hriinner, qui
décrivit de
les
nous signalerons ceux de Sclilemmer(187U),deScliwalbe(1872),
de H. Ileidenbain (1872-1883), de Bentkowski (1870), de Renaut (187U), de Schielferdecker (1884), et tout dernièrement l'inqiorlant travail deA. Kiic/.yiiski {Inlern. Monatssrhr. fur Anal.,
{Wiener Sitz.,\^%\,
VII, p. 41U, 181J0), et celui de
t.
.1.
Scballei-
p. 440).
Les glandes de Drijnner n'existent que dans le duodénum elles sont suilout abondantes dans la première portion où elles forment \nu^ coiicbe conliniie jusqu'à l'embouchure du canal cholédoque. A partir de ce point elles diminuent ;
nombre
|)r(igressivement de jéjiinal.
aplatis, la
Elles se présent-ent
d'un dianu'4i-e de
et disparaissent
totalement vers l'angle diiodéno-
sous l'aspect de petits
(1,2 à
2
mm.,
amas
ronds ou
grisâtres,
disposés en deux couches séparées par
nmsculaire-muqueuse. La couche interne (groupe interne de Renaut)
en dedans de
située imMu''diatement
bande
la
muscidaire-mucjnetise
claire au-dessous des villosités et des
;
elle l'orme
glandes de Lieberkiibn. La
est
une
roi/clic
externe (groupe externe, sous-muqueux ou internmsculaire de Renaut) esl placée en dehors di' la nmsculaire-muqueuse, dans h; tissu. sous-nm(|ueux
:
formée par des masses volumineuses de glandes, groupées en lobules et en lobes séparés des vaisseaux et des expansions de la musculaire-umqueiise elle est
par du tissu conjimclil' (E. Klein). Ces deux groiqx's glandulaires connmmi-
quent entre eux de dislance en dislance à traveis la musculaire-muqueuse, qui parait comme dissociée à ce niveau (Renaut). Cette communication se fait n) par les canaux excréteurs des glandes du gi-oupe externe; b) par quelques :
prolongements des glandes du groupe inlenie. (|iii liaversent la nmsculairemiK] lieuse, et se subdivisent au-dessous dClle dans un lobule profond ou inlermiisculaire, avec lequel
comme
des glandes
Luscbka,
T.,
nombreux canaux, onduleux ou spirales, qui beaucoup de points des i-enllemenls vésicideux rappelant des acini: il les appelle glandes acino-tul)uleiiscs. S. Maver ci Kfilliker les considèl'cnt c(tmme une forme intermédiain» entre les glandes acinenses el les glandes lubuleuses. « La forme générale d'une glande de lîriinner est celle d'une racine Uriinner sont constituées par de
j»résentent sur
de
la
dichotomie fausse, et se terminent par des culs-de-sac ou cfecvnns simples
»
t'asciculée creuse,
(Renaiit,
dont
les
branches canaliculées
Progrès méd., Paris,
de 15 à 20 culs-de-sac ouverts
s"arl)orisent suivant la loi
Le lobule de chaque glande se compose uns dans les autres, disposés en doigts de
1icale atteint son ma.xiumm vei-s la quinzième heure de la digestion, puis elle diminue et passe^ dans du
lumière
la
produit
de
atbi(pio; ils vont j'oruier dans la paroi intestinale doux ])lexus iMq)ortaiils pour\us do ganglions.
(pi'ils
le
plexus d'Auerbacb [.0
ple.rKs
coucbes de il
la
renfei-mo
lier
i)/ij/^.
et
le })lexus
do Moissnor.
tVAuerbafli ou plexus lui/entérique est situé entre les dvu\ tunicpie musculaire, auxquelles il envoie de nombi'eux rameaux;
une
//îs/.
(jiiantité
notable Av ganglions nerveux. D'apri's (lorlacb {Arh.
Lci/jzi;/. IST!^, p.
H)2) los cellules ganglionnaires sont multipo-
lair'os. o])iiiion conli'aire à celle d'Auoi'Itacli
comme
et
unipidairos. Les ganglions occu])ont
de
les
KrilliUer,
no'uds
di's
(pii les
considèrent
mailles ii'ivgidièro-
niont (luadrangulairos du plexus; celles-ci mesurent irjOa'do longueur sur 18(1 u. de largeur. Dans l'intérieur dos j)lus grosses mailles du })lexus principal, il existe lui plexus secondaire, formé par des lilu'illos très ténues. Do co plexus secondaii'o
partent Avs lihiilles nerveuses
"•ulaires
ou
l'usirornies
(jui
munis de deux
aboutissent à Av petits éliMuenls trian(tu
t
rois jii'idongemonts (|ui ili'
e e(Miliniie insensi IdenienI avec ra|)|)eiidiec". lillerienrenieiTl. chez Tadnlle surlonl. le eacnni |M-csenle des l)oss(dnres. nne de ses |)arois :
:
on cnIimmu») se developiie bien pins i|ne Tanli-c (,i;anche on inleinc): son luntl ne répond plus au soininel de renlonnoii- iiilanlilc. le lien irahonclicnicnl île rappendice se trouve riMiorlé en dedans, snr la paroi iideine on ,^anclic dn ai iiin. prés de reinhonelinrc (droili'
i
de rileon. CAu'/. les niannnirèlcs. le s l'onelioiis
cl
dn ca'cnm. Th. de Paris.
lassilicaliou
(jrruin (ciociini, ciil-dc-sac
\a'
|)orlu> siturc
struclurc
la
dé.vcloppcMH'iil. ses
iiialadn-s,
les
vule de r>auliin (ineun'ni. le la
Ivpe
;
l'ace
la
il(''a
du
lisse
siu'
esl,
c;ecale. el
transversal
l'épond à la \al\ule
A
lantot sur
liveiueul à une lione lirée trans\-ersalenien; snr
Forme.
—
meut
;
lv|)e
l'odal
de bani en bas
diriiié
ascendan!
la
de
ril(''()n
le
j'rriitiii.i'
il
un
l'ace
n'y a sillon
de Slrulhers.
;
el
il
a
le i^ros iulesliu, eidr(> \v l)ord
—
(liiez
le
nouvoau-né.
le c.ecuni-
l'orme diiii cône ou entonnoir oblique-
la
de droile à i;aucbe. l'orlemenl c((udé sur
base on jiarlie évasée, dirigée eu
continue avec
liat|ue
(
(lîerry).
Configuration externe. le
brus-
opposée
l'ace
la
lyveau su|)érieui- du c.ecuni corres|)ou(l apj)i'oxinia-
le
suitérleni' el le lioi'd inl'érienr
présente encore
la val-
supérieure esl colique,
valxc
la
dislinofuc
de
(dianu'e
l'épil liéliinu
ses rreins,[.sv7/oH.s-
cl à
le
(|iii
liféle,
Sa
dans sou plein
|)ivs(>ii[(MiI
le
indi\ idiialilé
du c;eruin. IvvIérieureuienI,
liniile
liniile
yi'os iiilcslin.
ransN crsal de l'orifice ou plus exacle-
I
appréciable,
précise
tantôt aucune (Uii
plan
le
fixée pai' roi'ifice nn^'uie
esl
j)ar siiile.
le
uieul sou exlrémilé éli'oile est la
défaut de ces sillons,
dans
Ivpe \illeu\ de riiiteslin
le
iulesliu:
Liros
valve intérieure
une
hord de celle \al\nlc
le
a
le
or(>c, tu-jÀô;, (riu'i lypiililc) est
l'Urdii
lu'i"lii\(U('s (iiii
doJiiKMit
lui
nollcnn'ul dn ('(ildn.Sa liniilr supérieure eai'
en
;
de
drltoiiclu''
ISTT).
côlon ascondani,
le
un peu
liant cl
soinnu-l lourné eu
bas el
le
côloiv
droile, se
à
légèrement à
—
'•aucbe se ])r(dongo dans l'appendice. Sa surl'ace esl |)ii's(|ue lisse et unie. les baudeletles sont |)bis mar(piées. elles (îhcz renlanl. sa l'orme so modilie :
produisent des sillons lonoiliMlinanx
saux
et
des
;
entre elles se formeiil des sillons Iransver-
boss(dures, bien ])ron(»ncées
surlonl
api'és
«lislensum.
La
jiaroi
extei'ue ou droiteet ranlérieureaui:iuenb'nt déleudiM', la paroi inlerne el la postérleun; se dé\-elo|)pent piMi. Toul le c.ecum s'inciuNc en dedans, de bdle Façon
nue
reportée
la hase esl
Train lieiuent à oaiidie
réponil plus au
;
plus à droile. il
sommet du
en ivsnlle
tandis (|iie
le
(|in"
l'ond
^•ôue, et (|ue rappendice parait
postéro-inlerne. Celte disposition s'accentue eiicure rà"('.
('"est
('liez
dans
radnile.
sommet se diriiic plus du cul-de-sac ciecal ne
le
ou
année
|)lus
naître de a\('c
les
la pai'oi
progrès
d(>
(pie le type définitil'est ac(piis.
le
cours de
le
c.ecuni se |)réseiib' sous Taspert (riiiie pocbe de forme inv
la
'.V'
4''
(jui,
la l'ace
se
postéro-interne, puis dcrriènî
continue
d'après
().
av(>c
bande postérocoude
la
Kraiis. inainlient le
La lroisi('nie passe sur la lace postérieure elle une courbe à concavité interne et supérieure, et se bande postéro-externe du colon. Les trois séries ou colonnes
c.ecuni (liahciuda c;eci).
décrit
connue
continue avec
;
la |)reniière la
de bosselures, comprises entre ces bandes, ne sont pas également développées; les bosselures comprises enire la bande antérieure et la postéro-externe sont les plus volumineuses; on y trouve parfois une, plus souvent rées par
forme
le
un profond fond,
point
le
transversal.
sillon le
La
deux bosselures sépa-
bosselure inférieure,
plus déclive du cœcuni adulte
;
la
très
large,
seconde, plus petite,
la. pi'emière bosselure du côlon ascendant par un sillon. Entre la bande [)Ostéro-inlerneet l'antérieure, il existe aussi deux bosselures superposées mais moins développées que les précédentes; entin, entre les deux bandes postérieures, inlerne et exici'ne, les deux bosselures sont généralement très petites. D'ui.e façon générale, et quoique la forme du cjocum soit très variable, on
est-séparée de
peut
lui
externe
considérer quatre parois ou faces et
gain
ou interne. Les
lie
trois
:
antérieure, postérieure, droite ou
premières ne présentent rien de parti-
culier; sur la dernièr(> l'appendice s'implante et l'iléon
La poition lerminale de en
et
.irrière,
oblique dans
l't
aborde
obliquement en
le
gros intestin.
liant,
en dehors
du caecum ayant elle aussi une direction deux organes forment un angle aigu à sinus
paroi interne
la
même
le
l'iléon se dirigeant
sens, les
gauche V angle Uéo-cœcol. Un autre angle, obtus, existe entre la face interne du côlon ascendant qui se dirige obliquement à droite, et c'est Vangle iléo-coliqtw. le bord supérieur de l'iléon dirigé en bas et à
:
:
A «
cnli';
(le
celte
forme hubituelle se présentenL des types
fort
dilleieuls. ,Imni('.s(uj
Je c.niis pouvoir distinguer trois types de c;eciinisdi(lerents parleurs formes aussi bien
dit
:
qim
par leurs dimensions le type fœtal, le type infaulile elle tyite adulte. Dans chacun d'eux j'ai rencontré des Ciccums rudimentaires ». Toldt décrit et figure sous le nom de forme contractée un état du ctecum (ju'ii n'a observé que 4 fois sur plus de 2()0 sujets et qui me paraît se rapporter à un type rudimentaire. Robinson a classé ses observations sur 128 cadavres en asymétrique, 40 pour 100 (l'appendice divise le cjccum en deux moltypes qu'il appelle li es inég-ales); symétri(iue, 20 pour 100; Hjetal, :)0 pour 100 (cajcum conique, continué par l'appendice); atroi)hique, 8 pour 100, forme ordinaire, mais très réduite. Tuffier, sur •il sujets, a constaté son atrophie très prononcée dans 8 cas et son absence dans 2 autres. :
:
'i
Dimensions.
—
Le c;ecuin de type moyen a une longueur (hauteur)
uni! épaisseur (I). aiit.-post)
capacité est de
et
de G centimètres et une largeur de 7 centimètres. 8a
lOU centimètres cubes et sa surface
moyenne de 100
centi-
mètnîs carrés, non compris l'appendice qui, pour une longueur de 7 centimètres, a
une
superficie!
de
'.)
centimidres carrés.
Les dimensions varieiil dans de certaines limites. La longueur ou h.niteur est
[./O.V.VASCO
LT
dt?
'ni 7
cm.
CllAni'Y.\
M'PAHKII. DICr-STIF.
324
(\o 4 à 8. La capaciU" moyenne de 100 ce. oscille enire 30 el Sur 30 snjels adultes examinés, Cliarpy a observé 4 cas de ca-cums rudlmenldirea q\i\ IIP contenaient (|ne de 10 à 'X\ j;t. d'eau, et 8 gnuiâf; l'wrinna qui contenaient de 220 à 37.5 \xv. Il n"v a ancniie dillÏTence sexnelle, même an point de vue absolu. Les vieillards semblent capacité moyenne 00 cm. cubes ("die/. iTvoir de l'atrojdiie jilutùt ipie de la dilatatidu parait cire scusildciiuMit le iiiéinc (]iit' clic/ radullc, le nonveau-né le volume du caM-iim comparé à celui du ^ros inlestin; capacité =-- 1 cmc. Le ca'cum de riiomme par ses dimensions relatives a]ipartient nu type Carnivore. La ]ioclie cum. Anatom. Aiizoiger., 1893.
Inrpoiir de 3 à 8. IVpaissciir
ia
150.
=
:
I
—
ca'ciim. iJihIioyr. niiahim., 1808).
(kl
—
Situation. (Imite.
—
Rapports.
disliMuln,
lortenient
dans
est siluô
(•.l'cmn
liant, à droile et
iliaque
fosse
la
en arrière. (Jnand
presqne enlièrenienl cette
l'eniplit
il
Le
en
se diii^-e ohliqiieiuenl
11
fosse.
Son
il
esl
/ona>'Ot poss'applique elle à la(juelle est séj)arée paroi iliaque; elle du nuiscle psoas-iliaque la repose sur térietire
abdominale, dont
elle est séparée,
l'intestin grêle
j)ar le
par
le
sous-périlonéal, l'aponévrose iliaque
le tissu cellulaire
péritoine pariétal,
et le tissu
le Cc'ecuin est
et quelquefois
dans
cellulaire s()us-aj)onévrotique,
le(|uel
le
nerf crural chemine
entre les luuscles psoas et iliaque. Souvent la paroi iliaque présente une excapostérieure du
vation, tapissée parle ])éritoine pariétal et recevant la paroi
paroi droile ou externe, a|)pliquée contre
(•a'cum.
'^ii
iliaque,
longe l'arcade de Fallope. L'éj)ine
ou
bord interne du psoas et
le
flanc droit de la fosse
aniéro-postérieure marque,
ilia(|ue
d'ordinaire, sa limite supérieure. Sa paroi ;/aucJa-
s'implante ra])pendice, longe
le
interne., sur
vaisseaux
les
lacjuelle iliafjues
externes.
Le Ci'ecum n'est j)as immoliilc dans cette situation. Il peiil en être temporairement déplacé par sa propre distension, })ar l'allongement Aw côlon ascendant ou encore par une S iliaque; envahissant la fosse iliaque droile et le refoulanl vers l'épine
A
iliaipie.
côté de ces déviations transitoires,
situation définitive, qui sont ces dernières est situé
dans
occupée par
la partie
les
supérieure de
à droite ou
— Tantôt
fond peut dépasser :
c'est la
il
occupe
le détroit
la cavité
dans
cœralcs.
même
variétés
les
On en
situations suivant>upérieure.
il
de véritables
— Tantôt, enfin,
il
la
cax ité pel-
quitte comj)lè-
d'elle,
situation liante, ou descend
Dans
ces cas,
il
peut occuper
les
lombaire droite, siluation lomtjaire, jtrérénalr
GROS INTESTIN. OU
smi- de sa migration. .Mais il j)eut s'arrêter en route et se fl.\er dans un des points de la cavité abdominale qu'il devait traverser, ou bien dépasser le but et plonger dans la cavité pelvienne. Cette migration est, généralement, accomplie dans les premières années après la naissance et le ciPcum présente, à ce imimenl sa situatiim délinitive. Néanmoins, comme il augmente avec l'âge, il est probable (ju'il peut continuer à descendre dans la suite. Ceci expli([ue j)ourquoi les situations hautes sont plus fréi[uentes chez les sujets jeunes, chez les nouveau-nés surtout, tandis que les situations basses se rencontrent plus souvent chez les sujets d'un âge avancé (Taienetzky). Tarenetzky {lor. cit., 1881) sur O.j sujets a trouvé 1!) fois, c'est-à-dire dans un tiers des Trêves (lor. cit.. 1885) sur i(M) cas, le caecum situé plus ou moins haut, sous le foie. Scliief2 fois sous le foie et 18 fois dans la cavité pelvienne. sujets a trouvé le cecum ferdecker {Arch. /'. Anal., 1880) a étudié sur 200 sujets la situation du point d'abouchement de l'iléon dans le gros intestin, il l'a rencontré habituellement dans la fosse iliaque droite à la hauteur de l'articulation sacro-iliaijue, souvent aussi un peu plus en dedans, a l'entrée du petit basin. plus rarement dans le petit bassin lui-même. Dans deux cas seulele ciecum se terminait au-dessus de la ment, il était situé plus haut i[u'à l'état normal «rète ili;i(|ue. dans un cas; au-dessus du pùle inférieur du rein, dans l'autre. Fromont (Thèse de Lille, 18U0) sur 40 sujets, a trouvé (|ue le ca.'cum pouvait occuper les 1" le voisinage de la crête iliaipie (position sus-ilia(|ue); "2° la fosse quatre points suivants iliaque an niveau de l'épine iliaque antéro-supérieure 3" le détroit supérieur; 4" la région j.egueu (loc. cit., 1892) sur 100 cadavres d'enfants de un mois à 13 ans, a ombilicale. fois dans la foss(' iliacpic daus s;i situjdion normale. Sur les 4") autres trouvé II- cceciun vité
de
la
—
—
:
:
:
;
—
:
.').")
rjo.v.vc.'s-co
/•;/
reclmn
le
et rulcrus.
sur 12S cadavres, a vu le ca-cuni place sur le |isnas dans pour iOO des cas. à droite de ce muscle dans 40 pour lUU et pendant dans le i)e!it hassiu 'i'\ dans 23 pour lÛO. La ])rocidence dans le petit bassin est plus l'réciuente chez 1(> vieil lard. soit (pie le côlon ascendant distendu le refoule vers le bas, soit (jne lui-niènie s'allon-;! par ialfaiblissemenl île ses bandelettes musculaires (Merkel). Enfin Tuflier et .leaune Revue de Gif urn il 181)!)), dont les recluMibes ont |)orlési;r l'5 :i né]{oliins()n (.l/e(/(V. Hecoj'd, ISOri).
•
,
[
iliaipie, 108 fois; iliaque inférieure et interne. 10; susdes i)ositions iliacpie. 2; pelvienne. 4: exceptionnelles (à l'ombilic, derrière la vessie). Hemar(|uons, en terminant, que le ca'cnm peut faire partie de toute les hernies ombili cale, crurale, inguinale, l't mènu' du côté ^eancbe. Pujol {Gaz. des Hnpil.. I8!)0) a réuni :iO o bservations de liernie iiiiiuinalc .i^auchc du cccuin.
cropsies. admellent
:
—
Configuration interne.
l'ace
].n
du caecum
iiitonio
Côlon
ilisposilioii
trouve sur
Aux bandes
lace exleriu'.
sa
ime
(|ir()ii
(liïi't'
inverse de celle
aux
loii-
des sadiies,
iiiliidinales i-é])()iideiit
linsselures correspoudeul des
aux silhuis transversaux semdnnaires on crèies ou moins saillantes. Sur sa
cellules, lli'ph valv.
des
|)lis
l>lus )'.
lléo-coli([uc
paroi
au
iianclu',
ascendaul. Or if. iléo-cwcal
avec
r. ilco-cœcale
lrou\'e
(ui
transversale liuiitée saillants
c"esl
:
|
mnnieation de Cœc. paroi
int.
Sur
cjccale.
Oriftcc apjjrnd.
ficG
FiG.
-
173. —
.1////
Valvule iléo-cœeale
r.ippenilirc vermiculairc (l;ui> la cavité
un segment de J'ièce
S(;cli(;e
la
paroi externe
apW's
do
insiil'flaliiin
(lu
la
du cœcum. On
civil.' ,i
au-
|);!roi,
cecuui.
1(>
Valvule iléo-caecale
du cœcum.
et m'illce ir.iliouchemeiil
\alvule iléo-
unune
(v.
v.
iléo-coli(|ue
de
Varole).
de
ou
Jonnesco;
iléale,
'nr/irr ri'rnticiil.
(lonli.i^uialion interne
|)lis
vahide, se voit Tori-
la
Bauhin
Cœc. paroi poiU.
l'ente
de conununicat icnt de ra|)i)eu-
dice avec Ililon
une
a\('c le i^ros
rili''(Mi
la
colon
de coui-
oi djce
la
oîi
le
deux
j)ar
intestin. Ibruu'' jiar
dessous de
uièuie
jioiul
le (•.ecuui se c(uiliinie
opei'cule de l'iléon
;
—
Découverte
par
ilc
ciilivt
raïcuni et (hi cùliinasceiiil.iiit.
en
Varole
C. .,;,,.
]{;iiiliiu
mentionnée
l.'iT.'î,
Fabrice d'Ac-
(1(10'")),
préalable (adulte).
([uapendeule
nnilan
,
Killope,
,
Tulpius, etc., celle vahide a été surlout hien décrite par M(U';^a^iii (171!)),
Winslow
(17.32) et
iléo-Cfecale
Examinée
est
Alhinns
produite
p;ir la ca\ilé
difTérent suivant (|u
A
(
Voy. riiistori vieillard. t. CXX.Xn, 1893) prétend que ra])i)endice ae([uierl sa ])lus grande longueur absolue entre 10 et -M) ans (0 (^ni. 1/2); il dc'croît ensuite (8 cm. l/i) L'ap])(Midice de l'embryon et du nou-
l'adulte
et
subit
veau-né serait cliez la
long ((ne celui de l'adulte. Il est i)lus court de 1 cm. de Scbwalbe, 18'J8). On a signah' son absence complète
(ra|)rés H., relativement |)lns
femme (W.
.Mci.lkii, in Jalir.
—
(Merling, .Meckei, Tarenetzkv, Lafforgue, P. Dclbet, l'iquand).
Situation.
— Rapports.
^- Rien de jdns \arial)le
et
de plus iuq)orlant h
bien connaître en prali(|iie que la situation de l'appendice. Rattaché au Ccccuui,
l'appendice doit suivre cet organe^ dans sa migi-ation fosse iliaque droite au niveau
mité libre dans
la cavité {«'Ivienne;
fosse lond)aire droite,
devant
;
il
siégera donc
:
dans
la
du délioil supérieur, eu ])lougcanl par s(m extré-
le
— au-dessus
d(^
rein et sous le foie;
la crèle
ilia(|ue,
— enfin,
dans
la
à l'ombilic, à
.
C.ROS IXTK^^TIX.
dans
I"liypoyasiro,
Dans
vionne.
fosse
[la
uaiiclir. cl
ilia(|ii('
ce dernier cas.
peni
il
Imiclier
an cùlon pelvien, au reolnni, à
niité libre
:
trompe
an
331
soincnl dans
Irrs
cavitr pcl-
la
nicnie adhérer par mmi extré-
cl
vessie, à Inlérns, à l'ovaire, à la
la
Toutes ces situations nous sont déjà eoniines, imitile d"v insister. J'ajouterai seulement (pi"il lanl mécunnaitre re.xli-ème variabilité du sièf^e de rappendioe poui" ebercher, eonnne on l'a lait, un point et
lii;anient hu-oo.
précis de la paroi antérieure abilomiiuilc annuel lépondrait l'appendice (lif;nes
de M. lîurney, Clado). Ilewson (Aiiicr.J. qui
sépare de l'épine antérieure. Dans
le
en moyenne
et variait
de
.'{
à
a mesuré
iin'd. sr., 181)0)
les
distance
la
cas observés, elle était de 7 cm.
7."{
Ifl.
Relativement au c.ecum, au côlon ascendant
à l'extrémité terminale de
et
—
du mésentère, l'appendice peut occuper les situations suivantes l'appendice pend au-dessous et généralement à gauche du a) Sous-cœcale cjecum. Quand celui-ci est situé sous le foie et afl'ecte le Ivpe endiryoïuiaire, l'appendice se dirige, connue le CLCCum (pi'il prolonge, transversalement de l'iléon et
:
:
gauche à sur
Bétro-ceecah
r)
—
b) Pré-csecdlc
verticalement en
soit
le
droite.
recourbe en haut
se
Ccccum
haut en suivant
le
—
de celte paroi.
])ord interne
ascendant, tantôt inlimemeul appliqué à leur paroi posté-
par son extrémité
libre,
se pnrh- à droite vers
il
rein droit et le foie, on bien à gauche, vers la face postéiicnre de l'e.xtrémilé
terminale de l'iléon et du mésentère; souvent ces divers organes.
sur
r»t»
ment
La situation
sujets, Tuilier
en
est
20
fois
lélro-caH-ale,
contracte des adhérences avec-
il
([ui-
Tarenetzky a observée 10
un
sur 118, et qui est
fois
arrêt de développement,
d'une grande importance. Elle parait prédisposer spéciale-
pi'ati(|ue
à l'appendicite et en tous cas elle rend l'appendice difficile à trouver et
à isoler.
—
Latcro-cœmlc
cl)
monte sur sa terminale de
l'appendice contourne
:
ou
face latérale droite,
se ])orle à
un
paroi abdominale ou à
fixé à la
cecum,
lallaché au
((ppcndke
f(Mid
le
gauche
à l'ilécni el
il
— Quand
et
portion
est libre,
il
an méscnière iléalpar denx ligaments,
repli iléo-appeniUrulairr (Voy. Péritoine
et le
appliqué et fixé
de
au péritoine de
:
la
la fosse iliaque,
cavité pelvienne
on
un
à
au
c.-ecal),
—
le
il
est
niéso-
assez longs, 11
détroit snpéricnr.
peut être
au liane
des viscères pel\ iens. au périU)ine
au mésentère, sur une des parois du c;ecnm
I)réréual,
la
est tantôt libre et mobile, tantôt
viscère voisin.
général, pour lui permettre de se déplacer dans h)usles sens.
latéral droit
du c;ecuui
hnige
cl
l'iléon.
Quelle que soit la silualion de l'appendice,
l'u
en a\anl. passe
et
l'ajjpendice se recourbe en haut et eu arrière, passe derrière
:
et le cùlon
rieure, tantôt libre et mobile; le
il
:
paroi antérieure du caecum, soit transversalement de gauche à droite,
la
el
(U\
côlon,
la jMJsté-
rieure surtout
femme, l'appendice entre eji lapport avec la face posli'rienre du ligament large, quand il descend dans l'excavation. Krécpiennnenl il est relié Chez
an bord
la
snpéi-ieni'
de ce ligamenl
pai-
vient dn méso-a|)|)eu(lice. (llado, qui (liculo-oiuirien,
l'a
l'a
nn
i'e|)li
périlonéal falcifm-me,
décrit sons
le
nom
de
(|ni
pro-
thjtiiiti'nl np/icii-
vu traversé par des vaisseaux lynqdialicpies. qui serendaicnl Il [lense (pie c'est peut-être une des
de rap|)endice aux ]vnq)iiali(pies de l'ovaire. voies (pie suivent les abcc's a là
en tous cas
dn ligament large pour envahir
un rapport analomique
entre
le (.-ecnni
la fosse iliacpie; cl
il y [appareil génital.
.nixxKscn
irr
riiMii'y]
APPAREIL DIGESTIF.
332
qu'on a oonsidôiv ce
C/osI
à (orl
iHi le
Iniuvo sur des organes sains.
riiomme sous forme d'un
Il
comme
sri-riix
iv{)li
])athologiqii(>;
qui de l'appendice se perd sur la paroi du
tracttis
chez
petit bassin ((Uado), et d'autre pai'l
femme on
la
du ligament large gauche an mrso-côlon
aller
dorigine
existe quelquefois à l'état de vestige ehe/
un
voit quelquefois
ilia([iic
repli
détroit su[)rrieur
le
siii'
(ligament Infundihulo-coliqiie de .lonnesco). Sur 20U cadavϕ;. Kcr^iison a trouve
l'nppcMitlico
i!J
:
fois
lon^-
le
du
du cœcuni
l)ord
dcscondaiit vers le bassin; 18 fois sur le bord inlernc du cœcuui; Cj fois en niTiéie. Sur 100 cadavres, l.ockwood cl Holleston ont trouvé l'appeudiec 104 fois dans sa ])osilion normale, e'est-i'i-dire libre et ninliile: o(i fois il élail dans une position anorniaie. Il fois à la face profonile du ca-cuni. adhérait 7 fois au ])ériloine de la ic^ion sous-cœcale. 12 fois dans la fossette sous-ca;cale, Ti fois ;ui côté droit du riecuin, 12 fois à la région de de la fossclle iléo-ca.'rale, 2 fois dans une de ces fossetles dont Porilice était olilitéré. Lalforpuc a étudié 27 .ipiiendices d(< lo-tus ou enibrvuns et 200 (reniants ou adultes. Au il.!) fois descendant; li),rj foi.point de vue de sa direction générale, il est sur 100 cas 11
fuis
:
:
:
du côté gauche;
—
on dehors ou eu arrière. Lu ])rincipaux Situation ilicK/ite externe il occupe la fosse ilia(|ue droite en dehors du psoas et se ])orte du côté de l'épine 4!) 0/0. ilia(|ue antéro-supérieure Sihtalinn ilia(jiie inédiane l'appendice situe plus en dedans repose sur le psoas et peut nuMue venir eu contact avec la c(doinie 20 0/0. Situntio» pelvienne 20 0/0. le |)lus souvent en Trc\es sur 100 cadavres a trouvé rap|)enilice arriére de la i)artie terminale de l'iléon et de son mésentère: verliialement derrière le cœcuin (18 0/0) avec le sommet lixe au foie ou à la vésicule biliaire: dans le petit bassin: dans lui cas il passait transversalement dînant Féminence lombo-sacrée et se terminait sur le psoas gauclie. " Itobinson sur 128 sujets constate (|ue l"ap|)endice pend dans Tex^^.-^ * cavalion pelvienne dans 42 0/0 des cas, dans 'M) 0/0 chez la femme; est à droite du psoas dans 2o 0/0 et sur lui ilans 23 0/0. il ^ * jt '^" Tuflier et Jeanne ont é/ialement étudii' la position de cet organe sur 118 sujets ils ont observé, à titre d'anomalie congénitale, ipu' raiijiendice peut être sous-péritonéal et sans méso, mais adhérent, comme le ciMou ascendant. Enfin Mariau (Bihliixjr. anul., l'.JOO), préb'ud que les statistiques lelatives aux positions de l'appendice sur le cadavre ne sont pas applicables au vivant, cet organe pouvant, suivant sa vacuité ou sa ré|)létion gazeuse, prendre toutes les positions possibles. Ainsi s'expli((uerait la grande frélli'iiiiMil
KiU aiipcMilircs
II.
I
lois
iiii
l'a
il
sectiiid ropli
roiicdidn'
dans
cas sculcinciil.
IcratiniM'sl assez fri'iiui'ido
(:î
vue plusieurs
Niiniiiii^a (Inauçj. Di.^-icrl.. (Moiiiiii;.,
valviilaiic, siliic
eunlenu dans
le caleiil
l'ai
333
0/(1)
|iarli('ll('s (2:i
(1
à
0/0)
liuiilic
—
cm.).
:!
i'oldil.
:
sur
cas cxainiiU's
cas d'ul)littTatioii lidalc avuisine le lUMicrl, sur 'd)0 ni)pcndiccs, Innive U'J oMitcralions riail totale dans :j,.j 0/0 dos cas; dans pins de oO 0/0
d'inipernicaliililc
de rappcndice
OH
iiii|p(Mincaldf. Crllc (d)ii-
Hullcsluii (inl Uonvi- 7 cas (roMilératiun lnlaic sur
et
LalTurjUiie sii;iiali'
(i,:j (I/O).
S cas (4
LiicUwodd
:
2(11)
à
la
|)arlio
do
:
(i
luiiiicn" (|ui
la
—
dos cas elle s'étendait à li do l"a])]iondicc. l>""V/i(|ues et liislologi([uos de l'appendice oblitéré. Lockwood et Hollestou di'criveul trois cas d'appendices oblitérés renfermaul dos kystes à :
—
:
—
i-ontenu colloïdi'.
Structure. (|iii
s"esL
— On
dit parfois (|ue
ra|)pendice représenle une plaque de Pever
évaginée en entrainanl avec
elle les
diverses
t(ini(|iies
du gros
intestin;
cette conception se justifie assez ])len |)ar l'observation microscopique.
épaisseur
moyenne de
compose en
des quatre tuniques à peine modifiées qui
effet
D'une
2 millimètres, la paroi de l'appendice \erniiculaire se ([uart inlérieur de l'appendice, mais elles Huant à la musculairel'ont b.laleuienl délaul anvoisinap- de la pointe (Clado). nui([ueuse, niée par lipilh.
(]uei(|ues
auteurs,
(i!,l,ulr
elle existe
en
Chnriiin
mais
.V((xc. )niiq.
les
Foll. clos.
elle
;
avec iniiKC.
n'apparaît
qu'au
netteté
niveau .
par ou par
follicules
linfiltration adénoï-
de
Tiiii
réalit/'.
dissociée
des
culs-de-
sac lilandulaires.
L'appareil lym;,
]7s.
—
plioïde
Coupr
lr;msvnrsal(' de rii|i|HMiilic(^
(liez l"limiiiiic (d'après KidIiUcr).
—
(ir.
de
l'appen-
vcriiii(iil;iii(> 'iS
dice est formé par
1).
un
nond)re (U)nsidérable de,
lollicules clos (|ni.
(liez
le
lapin plus encore que chez Ihomnie, prennent
l'apparence d'une iiiaiide pla(|ue de Peyer. Chez le nouveau-né. les follicules, bien déveloj)pés, sont assez petits; ils deviennent plus volumineux chez l'enfant.
ne laissent alors entre eux que des intervalles très étroits, disposition qui se inaintient jusque vers rage de 2^) ans. A partir de cette époque, ils diminuent de volume, deviennent moins serrés et (diaugent de forme; en général ils s'aplatissent el leur hauh'iir peut se réduire d'un quart. Comme ils faisaient
et
saillie dans la lumière du canal, il résulte de leur aplatissenuu(ueuso s'auiincit avec l'âge et devient lisse (Kibbert, W. Millier), particulai'ité que l'on observe d'ailleurs dans tout le reste de l'intestin.
primiliNcment
ment que
la
Vaisseaux de l'appareil viennent de l'artère i(é(i-'-oHi/t(c,
située
dans
le
—
Les artères eiix
trois à six ganglions, situés ils l'ont
repli
de la paroi postérieure sur
la
corps. Ils sojit recouveris
paroi posléro])éritoine,
|);ir le
ce nivcNUi sur les parois uièuies de riiilesliu et les sépare
ii
—
Les lyuq)haru|ues de l'appendice complètement de la fosse iliaipie ('rulliei-). uiéso-appendice, du le long des arlères: ils se l'épaisseur cheuiinent dans moins plus noud)reux, ou un, deux, ou (pialre ganglions rendent à des .1.
('/
]'.
ili'ihcol.
Côlnn uscendant
l'ic.
ISl).
—
Arirrcs
ol
du
\('iiii's
(\ti'11iii
cl
ilc
1.
(/
1'.
cdlico-eœc. posl.
I.
cl
]'.
cxc. post.
1
f'i
.
)
'.
ajipend.
r.ippciKlicc Nci'iiiiculniri'.
\'nc |iosl('rieui'c (.idullc).
(
I^afForgue),
disséminés dans l'épaisseur du
niéso-appendicc.
])liis
ou monis
près de l'organe. Ces ganglions sont en ton! poini c(uuparal)l(>s aux ganglions mésentériqu(>s.
Péritoine de l'appareil caecal. l";i|i|)ai-('il
dans
la
caecal,
le
cùloii
ascciidaiiL
—
«'.in'/
luic
cl
l'cniiiiydii.jiisiiir.in
pailic
du
(•('lidii
cavité atKloininnlo, firàcc à lui lies hin^- inésoiilcrc
liiilestiii
pièltî
llottant
:
le
di'linilive. Ordiiiairenient le
(ênco avec
le
pi'iiliiine
l'arlc're m(!'Sonti''ri(iuc
iinisicinc
liaiisNcisc
(jiii
leur est
\\\i>\
des
arl('re se
se limiter au iiK'seiili're
ou se juidiuiiicr au delà el alleindi-c le tube (ôlon ascendaiil el le c.ecuui coiiseï m'iiI une cei(aine iiudiiliti', ^-ràce h un nR'so |iliis ou moins l(ui,i:. resie du nicseiilere piiiiiild' non sondé. (Jiiaiid le i>rocessiis de coalescence envahit l'inlesliu inèiiie. il s'eleiid de haut eu lias, de rexlremite siip('iieiire du cùloii as(;endant (an^le liepaliipie du (('dou) vers le loiid (In CEciim. Dans la grande majoriti^ des cas, le C('ilon asciMidant seul se soinle par sa iiaroi posrt'ricure au péritoine pariétal, el se trouve fixe el immohiie. tandis (pii' l'appareil c;ccal conserve sa lil)erl(''; celui-ci repose sur le peiiloiiie ]iarielal, mais n'y adlM'ic aucuueiiieiil. Très raromeiil, h; processus de soudure s"elenil aussi sur l'appareil cjucal doni la paroi |iost(''rieure se fixe au pi-riloine pariétal des divers points de la cavile ahihuiiiiiale (piil peiil occuper (fosse ilia(|ue, fosse lomhaire, cavile pelvienne, elc.). Ajoutons eiilln ipie la coalesc(.'nce du (-('don el du (a:>ciim ne se lait pas loujoiirs (riiiie laciui uiiilorme: (die peut surfaces
S(''rciisc>
inlestinal intjiue.
iicul
Dans
le
premier cas.
le
—
IMi;l;iccs.
(i.-ir
iii.'iii(|iii>r
337
.lillcms. Aillai la
iaii-
|in>|iTi(.|iic
du
(.niiiii cl
cùluu asceudanl |>cut julMcrcr fiar |)laccs au péritoine parictal cl tMic libre sur le resie ilo son étendnp. Ces adhcrcuces i)aitielles se l'ont en général par des IracUis |)lus ou moins longs, ligaments ou replis iicriloncaux (pii limitent avec la paroi posti-rienre restée libre du eanum et du côlon ascendant d'une |)art et avec le péritoine pariétal d'une autre, un espace ou cul-de-sac tapissé partout de péritoine ce sont les re|)lis pariéto-cxcal ri' mr(lu
:
xenlvrko-pariélal
Dans
grande
la
la
main peut en
le
péricarde. Ce
inuis décrirons plus loin.
majoi-ilé des cas (02 0/0), le ca'ciiin cl son
onvoloppcs par
|)lrt('nicnt
que
et la /'ossetle rctro-cœcale,
,
pcriloinc, sont lihivs
le
dans
la
apix-iidicc. cnin-
cavité ahdominalc. où
faire le tour, coninio elle
l'ait le tour de la pointe du cu-urdans démontré depuis longtemps par Hardoleben (K//rAoiy'.s.I/rA., 1849, p. nS:^), Luschka (ihid., 18GI), Langer (IS(i2), etc., n'est plus discuté aujourd'hui. Pourtant, dans nos classiques, on plac(> le c.ecuni dans le
fait,
lissu cellulaire sous-péritonéal,
l'organe
et
derrière le péritoine pariélal.
ceptionnellement (8
en
0),
par
péritoine pariétal,
paroi postérieure du c.ecum est soudée au
effet, la
processus de coalescence que
le
même dans ces cas, le Ciecum n'est pas situé derrière comme disent les classiques, mais bien devant lui. Mais,
nous avons étudié. le
péritoine pariétal,
L'enveloppe péritonéale de l'appareil cœcal est formée par
mésentère,
le
arrivé au niveau de l'angle iléo-colique, se dédouble pour entourer le
(-elui-ci,
ceecum
passe devant
(|ui
l'applique à la paroi iliaque. Cette disposition n'existe jamais. Ex-
son appendice,
comme
pour
son
feuillet
droit passe de la face antérieure de l'iléon sur le ceecum, son feuillet
gauche
suit le
et
même
le fait
il
de l'organe et sur son extrémité inférieure,
bord libre de l'appendice. Dans ce
trajet,
les
deux
forme de
mésos
petits
:
et
ferme l'artère appendiculaire.
et
le
par
l'artère
settes péritonéales
Un
récurrente
:
une
troisième la
pli
dans
l'épais-
méso-appendice qui ren-
le
séreux est soulevé par des
base de l'appendice sur
iléale,
comme
péritoine les entoure
branche de
le
bord
fais-
libre de
l'artère appendiculaire
:
située derrière le repli mésentérico-ceecal, fossette iléo-
l'autre entre le méso-ap|)endice et le repli iléo-appendicu-
antérieure et
—
Autour du ceecum et de son apj)endice, nous dont deux constantes f. iléo-ceecale la f. rétro-c;ecale. iléo-appendiculaire, et une plus rare
Fossettes péri-caecales.
I-
le
le
fossette iléo-appendirahiirr.
trouvons donc
t'.
aussi sur
du mésentère ren-
repli iléo-appendicidaire. Enfin, ces divers replis limitent deux fos-
i-serale antérieure., laii'e.
comme
ce sont le repli mésentérico-cascal
ceaux musculaires qui sautent de l'iléon
se rejoignent sur le
feuillets
de l'appendice;
seur duquel court l'artère ciccale antérieure, et
c'est
:
cecale antérieure et l'artère appendiculaire qui sont,
l'artèi'e
nous l'avons vu, écartées du ceecum et leur
deux
trajet sur la face postérieure, et tous
boi'd externe
contrent
l'intestin grêle
trois fossettes péritonéales,
f.
:
:
— Fossette iléo-caecale antérieure
iléo-ceecah' supérieure,
imi
supérieure(fossette de
Luschka (1801);
Waldeyer, Hartmann (de Tubingen), Trêves, Tidïier:
recessus ileo-ceecalis anterior, Brœsike; ileo-colic fossa, I-,ockwoo(l
—
el l{(dleslon
;
au niveau de l'angle iléo-ceecal aniérieur, celte fossette est constante. Pour bien la voir, on doit suivre avec la |)nlpe de l'index la face antérieure de l'iléon en se dirigeant \crs le c.ecum r.
cfccale
ins(|u'à ce
supérieure,
que
l'ciiiUKi!
r.T
le
Pérignon).
Située
doigt alleign i.\Ti;sri\. ilraiipulaiK'.
—
De
ses
(|ii;Uri' lini-dti
supérieur
le
339
(nicsL'iiU'ri(|U('). In'-s
cniirl, se i-milimic droit (colii-(i-cœcal). cxtonio, s'insère sur la paroi poslcro-iuleriie du côlon ascendant et du cœcnm, près de raliouclienient di! l'iléon, depuis Taniile iléo-coli(|ue (ilco-cœcal supérieur des auteurs) jusr|u"ii la racine Vlafériear (appeiuliculaire) s'insère le lonp- du liord suiiérieur (liord de Tappeudice; le (jaurlic, interne, est lihre et conlieiit dans son adhérent ou hile) de l'appendice;
avo;u- le bord lilire di>s deux ligamiMits el par l'iléiui: l'artère .i|i|i.'ndiculaire et la récurrente iléale, i[ui chemiiuMit dans ces hords, entourent l'orilice de
diculaire et ses branches, les veines
—
:
:
—
:
la
a
fosselle. Les dimensions de une sim|)le fente curviligne
sur le nniscle ilia(|ne el se perd vers le milieu de la fosse iliaipic. r) L/i fossclle rétro-nrrale est limili'-e en avaiil. p.ii l,i paioi postérieure du ca-cuni cl du n'ibui ascendant: en arrière, par le pcrilniiic paiiclal dr la fusse iliaipic cl de la fusse :
:
(
:
:
CROS INTKSTIN.
341
lombniiv; lalciaicmeiit par les ilciix replis (|uf iimis vcik.iis île dcciirc. Sun o/////c (rcnlicc lias et a gaucho. Le ciil-dc-sac i|iii lui fail snilo i^st iul'uuililiiilifnrmc, il so proldugo snuvcut par son sommet ou fond jusqu'au (iuiKJéuuin et au rein, niielquerois Tappeudiee. recourbé en arrière et en haut, est entièrement contenu ihins la IVissette, tautùt libre, tantôt soudé à ses parois. Les dimensions de la fossette sont très variables. Vax général elle ne dépasse pas 3 à a cm. de profondeur sur 2 à '^ de largeur; je l'ai vue atteindre 8 à Kl fin. dans le premier sens et U dans le second. Dans ces derniers cas. elle peut cmitenir une nu plusieurs anses intestinales grêles et devenir le siège d"une variété de hernie reiro-peritonéfile. la hernie n'lroca"a
chez
longueur movenii(>
tains cas
il
est très couil (MI
directement avec
La
est de 10 à
Hiiiiiition et
12 cenlinièlres
;
elle atteint 111
centimètres
d'aïuès (lohan, et peut encore dépasser ce chiiïre. Dans cer-
les vieillards,
le
même
peut faire défaut,
le
c.ecum
se
continuant
côlon transverse (Curschmanu).
les
rnitjKirtx (In côliiii
ascendant sont,
comme
nous vivions
GROS INTESTIN. (If le Vdii-,
assez variables.
>i-diiiairenieiil,
343
oreiipe en paclie la Fosse
ilia(|iie, en an innscle iliaque, an boni externe du muscle carré des lombes et à la face antérieure du rein droit dont il croise le tiers ou la moitié inférieure, rapport qui explique rouverlure d'un abcès du rein dans le colon; en avant, aux anses de Finteslin ^i;rèle (pii le recou-
partie la fosse lombaire.
(
Il
répond
:
en
il
t(rfirre,
—
ou
vrent,
s'il
est très distendu,
directement à
la par(»i
abdominale antérieure;
Dinphraç/m Diapliragme l'nuiiinn
f/tnirlii
Fo le Eitlnninc
Ciecwv
Càlnn pelvien
V\(\.
en (JehorA, à le(|uel
il
biliaire
la
pai'oi
ISi.
—
Cùloiis vus pnr
abdoiuinalc.
|)his
l.i
liant
l'iicc
à
.nilciii'iii'c.
la
du
Incc iiil'érieure
foie,
sur
mar([ue souvent une empreinte longitudinale, et an fond delà vésicule
qui touclu» fréquemment sa paroi externe ou 34); — en
même
sa paroi postéri(>ure
la por(Ravxal, tbèse de Toulouse, 1894, p. tion descendante du duodénum celle-ci est située assez souvent non ])as à Le côlon, gauche mais dei-rière le colon ascendant, entre lui et le rein.
dedans, au psoas et à
;
—
ascendant, d'après Lessbal'l (J /rA./'. [)byses é[)ineuses lond)aires
Péritoine.
que
le
.1/?^;/.,
1870), est plus ra|)|)ro(lié des apo-
côlon descendant.
—
Cbez l'adulte, dans la grande majoritétles cas, la paroi |)oslédu côlon ascendant adlière lAchement à la paroi abdominale, au rein droit Trêves a au dnod(''nnni, sans interposition de méso (Lessbaft, Toldl).
rieure et
—
\J(iNSi:SVO
ET
clIMtl-y.]
AI'I'AIIKII. lilC.KSTli'.
3^ii
trouM' un
iiu''s(i((M i)arielal sur une ligne qui s'elend de la symphyse sacro-ilia(|ue droite à l'i'xlremile infeiieure du rein corresp(mdant. Kntre ces deux points, celte ligne passe successivement sui' le muscle iliaipie, le carn'" des lombes, la partie inférieuie de la face antérieure du rein, le bord interne di' cet orgaiu', et assez souvent sur la portion descendante du duoiienuni: elle est (loin; lég-èrement obli(|ue en haut et en dedans, et décrit nnc^ courbe à concavile inlerne.
rein,
il
se relève,
et,
rinleslin, c'esl-i'i-dire
—
—
;
H.
Côlon transverse on Arc du côlon.
—
Lonii-
de oO ccnliini'lrrs envi-
(i|{(iS
INTKSTIX.
345
ron. le fùloii Irnusvcrsc relie le cùldii asceiKlaiil an rùion descemlaiil, en passant successivement par riiypocondre droit, la rég^ion ombilicale dans sa partie la plus élevée et l'hypocondre ^^auche. Il s'étend de la face inférieure du l'uie
à la face interne de la rate.
Son
nom
de transvorse indique
le
caractère général de sa direction. Celle-ci
complètement horizontale; l'extrémité gauche étant située beaucoup plus haut que celle du cùté droit, le colon décrit une courbe dont la concavité regarde en haut et à droite, et comme ses deux extrémités sont plus profondes que la partie moyenne, il est en même temps convexe en avant (arc du côlon) comme la paroi abdominale. loutefois n'est pas
Cette forni(« arquée dans le plan frontal fait que l'on distingue dans le côbm transverse deux portions d'égale longueur, réunies par un coude assez apparent (|ui
répond
à
la
ligne médiane, par conséquent au pylore ou
(lùldii
gauche
:
un peu
à
sa
lransvpr?o en place (enf(int).
Chacune d'elles se continue avec le 1" Uanse droite un angle dont nous parlerons plus loin.
l'anse droite et l'anse gauche.
colon lombaire par
—
(anse transverse vraie de Frcnnont. anse sinueuse de Mauclaire et Mouchet),
peu mobile, plus rarement déplacée. f)rdinairement sinueuse en forme d'S. seule u))e dii'ection horizontale; elle
du duodénum, au-dessous de f/niir/ie
comme
la
Klle est (H'diiiairenienl rectiligne
;
2" \.'tin>ic
grande courbure de l'estomac (|u'elle longe. elle est moins fixe (\Ui' la précédente et on la
trouve plus fré(|uemment déplacée. passe sur
la
former
Arrivée
dans l'bypocondre gauche,
face pdstérieure de l'estomac, entre le rein et le
la
elle
rate, cl s inllécbit
coude ou angle gauche du côlon.
Les rnppnrlf< du colon transverse sont les suivants. l'ace
—
ivgion pvlori([ue de l'esloniac.
l;i
a
passe en avant
le foie et
(anse gastro-colique des auteurs précédents) est au contraire très obli-
([uement ascendante
|iiiiir
émerge de dessous
inférieure du foie et surtout à l'estomac, dont
jiL\la|)osilion (les
deux organes rend leur dislinction
Il il
ré[i(»nd
épouse
:
la
très diflicile
[jONNF.sro
en hniil à forme.
dans
I
la
Ci'tte
examen
i:t cii.i :::)'
API'AHEIL DK.KSTIF.
3^16
tous deux donuaiil
clinique,
le
iiiriiic
son
yiiip;nii({ii('.
I
leur rlal de
Siii\;iiil
vacuité ou de réplétion, c'est l'un ou ranlrc qui devient plus superficiel
masque
l'autre viscère.
Les adhérences qui
unissent dans
les
(>t
les cas d'ulcère et
surtout de cancer de l'estomac expliquent la production de fistules iiasfro-coliques;
— en
bas,
aux anses de
l'intestin grêle, plus particulièrement
mières circonvolutions du jéjunum; rieure, lui
il n'est séparé que par une situation tout à fait
dont
laisse
(juelquefois sa face antérieure
;
du duodénum, à gauche avec
— en avant,
les
aux pre-
à la paroi abdominale anté-
minces feuillets du g-rand épiploon,
superficielle; des anses intestinales
— en arrière, à droite avec
portion descendante
la
du rein gauche dans sa moitié
la face antérieure
supérieure;
et qui
couvrent
la
portion intermédiaire, libre et
llottante, est ratlac
postérieure par
bée à la paroi abdominale
un long méso,
mésocôlon
le
transverse.
Nous avons indiqué plus haut les partique présente l'arc du
cularités de structure
colon,
la
déviation
musculaires,
la
des trois
bandelettes
habituelle
disposition
des
franges épiploïques sur une rangée uniqu. (Juaiit
au péritoine,
céral ses
deux
revêt d'un feuillet vis-
fournit en outre
(4 lui
suspend
deux
uiésorolon
postérieur,
et
il
laces antérieure et postérieure, replis
:
transvei'se.
à la paroi postérieure
un
repli
qui
le
de l'abdomen
contient ses vaisseaux; un repli antérieur,
grand épiploon, étendu
primitivement de
son bord inférieur à la grande courbure de l'estomac,
mais transformé chez
un ligament beaucoup ment gastro-rnliipir.
—
l'adulte
plus court.
1(>
en
Hf/a-
du (-('ddii Iraiisvcisc csl de dé 'M) à 80 c-ni. (Trevos). Ses déplaremetils sont pxtrôriiomont fréquents cl liijiiP Iliiiiinii' lie jS nus. {'.(iii|ii' vcrlii.ili' |i:n' variés, ce qui rend sa recherche 1res dil'lh'ile sur t';i|ir('s ('.inNoliiii;inn. iiiairiill.iiri'. — vivant. Os (h'placenients snnt les nus lenip fusionne avec \o mésocolon transvcMse. tandis (|ue l'autre, rantérieure. reste libre el forme le lifiament f;astro-c(di(|ue. Les deux lames sont séparées par l'arrière-cavilé des é])iplo(Mis. .\u-(lessous du ciplnn. les deux lames s'adossent l'une à l'autre, se soudent ensemble, el descendent ])oni birnici le tablier épiles
tiiiitos
ol
(liMix
])loi(|ue.
(ilénard a di'ciit sous
stante
sus])endrait
(|ui
nom
le
de
llijaiiicût
une .iltarlie ii'sislante et conprande cdurbure de l'estomac au
piildii-i-nlhjue
moyenne du colon
partie
la
à
la
niveau du canal pylori(|ue. (le lii;ament n'a |)as de icIrouNc ])ar les observaleurs i|ui l'onl recherché (Kromont. Maiiclaii'. Buv). l/allache epipluï(|ue au ni\t'au du pylore ne présente pas de forme particulière. Buy n constaté l'exislence assez fré(|uente d'une fossette péritoneale (|ui sié^e entre le coude supérieur du duodénum et le côbm transverse f'osftette duodcno-rnUque\ elle est bien mar(|uée (|uand le c(M(Ui esl abaisse' nahireilemenl ou à dessein ])our la rechercher. :
Les deux exiréiiiités du cùloii Iransverse se tontimienl avec baires par des courbures
lom-
les
ou
au liane. l/angle droit du colon est assez mal soulenu par des ligaments péril((néaii.\ (|ui
iTonl
ni
gaucbe. longue, venl
constance
la
Le plus frvqucnl ({ui
un
liganienl
s'étend de la
gaucbe
;
siq)p(n'te d(''|)lacée
I
l'are
la
l'ate;
le
en dedans
foie, re.\])aiisi(»n
lif/ariienl cijstico-rolùfue. Si le
des organes les plus voisins,
moyens de suspension,
lii-oll
|)ai'i(''lal.
bord inférieur du
coude
(Lbarpv), analogue au
proxient de
il
foie
la
paroi alido-
dans sa concaNiié. connue
ligament bépalo-colique semble être el
Ira ns|)orlée
sur
abaissement de ce dernier organe. Kniin, au
minale ou du
le
(
expansion du pénloiiie
gaucbe
suspendent
(|ui
ligament hé ixilo-rolniHe. bride courte ou inférieure du foie au côlon. )ji observe assez, soii-
et su{)por'le le
ex|)ansion
le
résistance de ceux
le
pliréno ou ti/iilnuiino-rolitiuc
liffOiiicnt
niinale latérale
la
ni
esl
le l(ue
lieu
de
|)ar
naîti'c
péritoneale ])eut |)rovenir' de
coude
est abaissé, des re|)lls
lii/(iiiinil
.b»nnesco ajoute
le
réno-roliquo ou ligaiiient
1
g(i>il
la
la
menu-
accroissemcii
de
la
I
mi
paroi abdo-
vésicule biliaire,
périlonéaux parlent autres.
.\
lims ces
ru-colii/in\ donl jious
GROS INTKSTIN. avons déjà parlé ù propos du iiiésocùlon
cl
(|iii
349
ap()actiont plutùt au cnl.ui traiis-
verse proprement dit. ligament iH-iKilo-rolir/ne. ost un larf;o cvonlnil dont le sommet UoïKiin' s'insèrn sur la interne du lolte vertiral du foie, à une certaine distance au-dessous de la vésicule luliiiire. tandis (|ue la base lar-e s'épanouit sur la veine cave, la portion desi-endaiile du dundciiiuu, l'anfile droit du côlon et la face antérieure du rein, près de son pôle supérieur. Son liord externe, à concavité tournée en dehors et en bas, limite une fossette, souvent profonde, dont la partie la plus reculée est formée par l'angle de réunion du foie et de la capsule surrénale (Faihk. thèse de Paris. 1892, p. 28). Son bord interne, concave en (()
r,e
fare
—
—
en dedans, se contiiuu' directement avec le bord concave en sens inverse du li^Niment cvstico-coli(iiu> ou bord libre du [lelit épiphxm. Ce li^anieul, sinijjle pli du |)éritoiue. alTaissé ipiaud le l'oie est dans sa pusilion iinrnialc. tendu et net (juand le lol)e droit du foie est attiré a droite et en haut, résulte de la fusion des ligaments hépato-rénal et duodéno-rérial prolnnp's jus(|u'à Tan/j-le du côlon. Souvent ces derniers conservent leur individualité, et on trouve en plus un pli séreu.x à bord antérieur libre et concave en avant allant direcleiueul du lobe droit du foie à l'anfrle du côlon. 0) l.c linaiiienl rysllro-rulu/uc fait partie du petit épiploon qu'il prolonge à droite. En haiil. il s'insère sur la face inférieure de la vésicule biliaire, du col au fond; souvent ses deux feuillets s'écartent à ce niveau, passent sur les faces latérales de la vésicule; arrivés sur la face liépaliijue de celle-ci, ils s'adossent de nouveau pour se porter sur le foie, formaul ainsi un niésocyste plus ou moins long-. Quelquefois la vésicule peut même glisser entre les deux feuillets du ligament et venir directement en contact, par son fond, avec. Taugle du côlon. En bas, il se perd sur la face antérieure de la portion descendante (lu duodénum et, plus bas, sur l'angle du côlon. A g-auche, il se continue, au niveau du pédicule vasculaire du foie, avec le reste du petit épiploon. A droite, il se termine par un bord libre, mince et Irancliant, concave en dehors, ijui forme le bord libre du pelil épiploon. Sur ce bord, ou sur la face postérieure du ligament, vient se perdre la corne inférieure du bord interne du ligament hépato-coli(jue. (les ileux ligaments ainsi réunis limitent un espace en entonnoir au f(uul duquel se trouve l'hialus de Winslow c'est le vestibule de l'arrière-cavité des épipinons. Fornu'' par les deux feuillets du petit épiplo(ui, (jui passent l'un dans l'autre au niveau du bord libre, ce ligament, relativement fort et résistant, présente un aspect pres(iue aponévrolique, dû ii ([uebiues tractus (ibreux qu'on trouve dans son épaisseur. Il est assez fn^iuent liricon {Progrès mi-d., Paris, 1888, p. 27) l'a rencontré 21 fois sur 89 aut(q)sies; Itaynal (loc. cit., 1894, p. 20) l'a vu 6 fois, dont 4 fois chez 30 adultes et 2 fois chez nouveau-nés; Cohau, 12 fois sur 40 adultes. D'après mes propres recherches, il existerait bien plus souvent; je l'ai vu bien développé dans 23 pour 100 des cas, et plus ou moins ébauché dans :(2 pour KM). haut
et
—
—
—
:
:
—
—
—
—
—
Angle ou coide gaicme du colon; coude ou an^/lc de la situation, je propose le nom de côlon terminal, qui me paraît excellent et ipii a été employé pour la première fois par Mauras (Th. de Kordeanx. nov. 180,"i). Ce cidon se divise loiit
si(jues étrangers tels (|ue Liis très loncrile
inêscnlèir
somment gauflie
à peu en se soudant au périloino pariétal. Mais, tandis (pie la portion de ce iiiéso qui ai)i)arlieut au c(jlon descendant disparait de bonne heure, celle (pii Chez le nouveau-né, le cùlon descenrattache le cùlon iliaque persiste plus loufilemps. dant est déjà, rlaus la praudo inajorilc des cas, fixé à la paroi abdominale, alors (jue bcùlon iliaciue est encore libre et mobile, et possède un méso assez haut, vestige du méseii(lu colon, et disparaît ])('u
—
GROS IMKSTIN. t('"n>
Icriuinal sa
ac()iiit'rl
— Chez
|iriiiii(ir.
rcnniiil. (|iiel(|ucl()is
355
t^euleiiiL'iil
clicz l'adiillc. le cùlini ilia(|iie
Dans quelquos cas
(lisixisilion déliiiilivo.
(lU 0/0). il conserve une le luésoeàlon iliwjtie dé/inilif (h;n\l de 2 à
sérense complète el un court méso, est relativement moljile. Ordinairement (90
—
processus de soudure
envelnppe et ([ua-
On
|)eut lui
deux courbures ou angles. La troisième portion
décrire
est la jjorlion
supérieure du recluin, des auteurs classiques. Elle est souvent assez étroite /•cVr.vv.ss»(4 cm. de D. après distension par reaii). et j)eut être le siège de vtenlH confjénitaiix décrits par
Charpy dans
la
thèse de Sabatbier (Th. de
Montpellier, 1889).
\JOSNE>^CO ET rilAiiry.\
APPAREIL DIGESTIF.
356
Pour Trêves, le côlon siginoïde a la forme de la lellre grecque omég-a. (Juelnombre des branches, au lieu d'être de trois, est réduit à deux ou plus souvent porté à quatre. Dans certains cas les ilexuosités nombreuses et irrégulières, coïncidant avec un allongement considérable de Pinleslin, forment an complexus difficile à débrouiller (Curschmann). Enfin Mei-kel distingue
quefois le
quatre types, qui dépendent de
longueur du niéso péritonéal
la
et
de son angle
d'insertion. (Juels
que soient son
trajet et sa
diredion.
le
colon pelvien occupe dans tous
Mcscntcre
Côl. use.
l'ùlon
iliaij.
Mésocôl. pcl. 1.
iliaque
ext. g.
Veine
Côlon pvlv.
l)iip. rccl.
Viv,.
189.
—
Le cùlon pelvien ou cùlon
si^'iiioïtle.
—
Silualion pelvienne
el rapports^
liabituels chez raduile.
Le
bas^iin a
ûti;
largement ouvert en avant par une
du
ces cas la cavité
seeliini rrunlale
petit bassin. C'est
son siège liabiUiel quand
faibleuient distendu. Mais très souvent
il
:
e.xagéré, pbysiologique
ulérus,
rcnldiircut
ampoide
ou
dans
même
la il
cavité abdominale.
antérieure, dont tant.
Deux causes
rectale).
il
— La vessie,
cavilé
— Quand
pcKicnnc
ce cas,
il
ou de
produisriil ce dé|)lace-
il
forlement distendu,
est
que
.Mors
lui
le
déve-
il
se
le
côlon
rései'\ent les viscères qui
s'élale
à
se l'edresse conq)lèlenient et pénètre plus
Dans
et
ou pathologique, des autres viscères pelviens
pelvien est forcé de quiller le petit espace
bassiji,
est vide
a) {a distension exagérée du colon p(dvien; h) l'amplitude ou
loppement (ve.ssie,
il
de quitter cette cavité
est obligé
pénétrer, teuiporairemenl, dans l'abdomen. inent
passant au centre des cavités eotyloïdes
met en contact avec
l'entrée
du
petit
ou moins dans
la pai'oi
la
abdominale
est séi)aré d'ordinaire par les anses de l'intestin grêle flot-
l'utérus cbe/. la Icuniic (utérus gra\ide) el le
rectum même.
GROP on
IXTE^^TIN.
357
développant au delà de certaines limites, remplissiMit à eux seuls la cavité ils chassent les organes mobiles, tels que le côlon pelvien et les
se
pelvienne dont
anses intestinales grêles, qui sont forcés alors de monter dans l'abdomen.
—
2" Situation iliaque. Rarement, selon nous, fréquemment au contraire pour Merkel, l'anse sigmoïde siège en grande pai lie cl (rime façon permanente dans la cavité abdominale. Elle présente ordinairement le trajet suivant.
Partie du détroit supérieur, c'est-à-dire du psoas au niveau de la
symphvse
sacro-iliaque gauche, elle se dirige d'abord presque verticalement en haut, parallèlement au côlon descendant, tantôt devant, tantôt, le plus souvent, en
dedans de
lui
un
puis, après
;
moins long, elle gauche à droite,
se
trajet plus
ou
recourbe, se porte de
une anse à conca-
décrit
après c[uoi elle descend, soit
vité inférieure,
verticalement, soit obliquement, de droite à
gauche, Aers Là,
elle
symphyse sacro-iliaque
la
plonge dans
suivant
flanc
le
la cavité
droit
du
atteint définitivement la
où
termine
elle se
petit bassin,
.3'^
comme
—
et
vertèbre sacrée
à l'ordinaire. Les
deux types
figures 1G9 et 188 représentent les
habituels.
droite.
pelvienne en
La grande anse
colique
flot-
tante ainsi formée peut occuper dans la cavité
abdominale des situations diverses, suivant ou moins longue. Elle peut
qu'elle est plus
remonter
jusqu'aux confins 'de la réf^\ai, ^ ombihcale et de lépigastre; elle forme alors "'
.
'^^
.
une énorme anse colique
située devant
les
côlons ascendant, trans verse et descendant.
Dans un senté tissait
cette
.
^>'^- }''^^-
-
L'anse sigmoïde, tordue en vohuius, tourée par les anses de
.
'''^''^^
1
est
on-
intestin grêle.
et où l'angle sigmoïde atteignait le diaphragme et aplaau point de le faire paraître biloculaire, Charpy a vu anse mesurer .30 centimètres de circonférence, avec une capacité de ici
(fîg.
1 !)()),
l'estomac
2423 centimètres cubes, c'est-à-dire près de 2 litres de 65 ans. D'autres fois elle ne remonte pas
1/2. si
Il
s'agissait
dant, ou à droite, dans soit,
la
le
le
flanc gauche,
devant
le
elle est
côlon descen-
—
tlanc droit, devant le côlon ascendant.
présence possible de cette anse coliquii dans
d'un
haut, et reste dans
région hypogastriqne, ou derrière l'ombilic. Dans certains cas enfin
entièrement déjetée à gauche, dans
en
,''''
^^^"'^'^''
cas semblable à celui qui est repré-
homme la
^^''^^^
pelvien L'iiuiiiieiTient ailnlc roiiKnitant jusqu'à l'hypocondre iiauclie, d'après Curschmnnn.
Quoi
(|u'il
abdominale
la cavité
doit être toujours présente à l'esprit afin d'éviler des méprises fâcheuses.
—
Dans sa situation normale, c'est-à-dire quand Rapports. la cavité du petit bassin, le côlon pelvien répond en arrière, à la :
en avant, à
femme; en
il
siège
dans
paroi sacrée;
chez l'homme, à l'utérus et aux ligaments larges che/ la plonge dans le cul-de-sac de Douglas et repose sur l'ampoide
la vessie
bas,
il
rectale; en haut,
il
est recouvert
par
Les rapports du côlon pelvien avec plus ou m(/ms intimes. Souvent
il
les les
anses de rinlcslin
notfant.
gréli^
—
viscères qui l'entourent peuvent être
est relié à la vessie, à l'utérus, à
.io\.\i:.^rn
s«»s
et
annexes.
rii.\npy.
APPAREIL DKiESTIF.
368
oi
par dos traetus plus
atix liiiaiiH'iits larges
('•Ire
moins
(ui
loii-^s. (Iciix-ci jxHivt'ul
accidentels et palholoijiqnes on nornuuix. l'armi ces derniers, nons signa-
lerons
le lio-anieiil iiifnndil)n]o-cnrKnie
souvent à Tovaire gauche,
Dans
il
allant
du côlon pelvien
à la
trompe
et
sera décrit plus loin.
sa situation iliaque, Fanse sigmoïde se
met en rapport avec
la
paroi
abd(»minale antérieure, à travers laquelle on peut Fexplorer. Dans quelqu(>s cas pourtant, elle en est séparée par les anses intestinales grêles au milieu desquelles elle s'est insinuée. Elle occupe alors la région liypogastrique, Touihilic
ou
l'iui
des flancs.
Configuration externe. unilorme. sans sillons
—
ni bosselures.
tardent pas à se réunir en deux
continuent sur
le
t-nlow
[ici
l'une antérieure, l'autre postérieure, qui se
rectum.
Côlon terminal chez il 11
:
Le eolon pelvien foinie un tube presque Les bandes longitudinales, irrégulières, ne
vieil (liHèreiil
nouveau-né.
le
nutahicmeiil de
—
Clioz
la
disposition
lo
nouvcau-nc, la sitiinlinn et le Imjot que nous venons de décrire chez
1" à rexi^uïté de la cavité pelvienne, l'adulte. Celte dilîérence est due à deux causes encore peu développée à cet âge; 2" à la distension du côlon par le inéconium, Ces deux causes réunies l'ont que le ciMon pelvien ne i)eut être entièrement logé dans la cavité pelune prépeh'ienne ou abdoinuiale, suivienne. .\ussi peut-on lui considérer deux portions La première commence au niveau du psoas oij elle vant les cas; l'autre iiilrn-}>chnennc. se continue avec le ciMon iliaque, encore niolnle et muni d'un niéso plus ou moins long, comme nous Lavons vu. De là, elle se porte tantôt en liant, dans la cavité abdominale, où elle décrit une anse à concavité inférieure, analogue à celle que nous avons décrite chez l'adulte, quand le côlon pelvien siégeait dans Tahilomen; tantôt, le plus souvent, elle se dirige directement de gauche à droite, jjasse devant le promontoire, par-dessus Lorilice :
—
:
arrive dans la l'osse ilia(|ue droite. Là, elle s'inlléchit, décrit coudes dans la fosse iliaque, à côté et en dedans du caecum, ou même (levant ou derrière cet organe; puis elle plonge, en suivant le flanc droit du bassin, dans la cavité pelvienne. En somme, cette première portion renumte plus ou moins liant, dans la cavité abdominale, où elle surplombe l'entrée de la cavité pelvienne. Mais dans presque tous les cas, elle décrit, avant de plonger dans le bassin, une ou même deux inflexions situées dans la fosse iliaque droite. Plus rarement, surtout quand le côlon est vide, celte ou ces inflexions sont situées contre le détroit supérieur, à droite, et ne pénètrent pas dans la fosse iliaque droite. La portion inlra-pelvienne se dirige toujours de droite à gavidie, ]iour atteindre le corps de la troisième ou quatrième v. sacrée. Elle est tantôt rectiligne, lanti'it flexueuse. Dans ce dernier cas, elle décrit souvent deux ou trois anses transversales et superposées. J'ajouterai enlln que, dans quelques cas, on peut trouver, même chez le nouveau-né, le côlon pelvien entièrement caché dans la cavité du petit bassin. Sa longueur varie de 20 à 2.5 cm. La situation du côlon pelvien, chez le iioii\caii-ii('. prcseiitc un grand iiitéièt piali(|iie, car c'est sur lui qu'on cherche de inel'creiice à élaldir un anus cLiiitic nature, dans les cas d'imperforation anale. Aussi s'est-on efforcé de la bien préiùser. Meckel (1S08) avait déjà i('iiiar(|iié ipie l'S romain, dont notre côlon jielvien est la portion inférieure, était situé eu iiartic dans la fosse iliaque droite, lluguier (Bull. Ac. Mcd. Paris, l. \\l\, ]). W.'i)' sDutinl en LS.'il) que l'.S iliaque chez le nouveau-né se dirige transversalement dans la fosse iliatiue droite, et de là plonge dans le bassin ])our se continuer avec le rectum. (>i'lte disposition, d'après lui, serait constante chez renfanl jiis(|u'à l'âge de dix-huit mois à deux ans. Aussi |)roposail-il de pratiiiuer l'anus coiilic naliirc au niveau de la région iliaque droite. Giraldès (Bull. Suc. dhir. Pdria, t. III, p. l.'iCi) ne trouve cette disposition sii|iérieur
un
(III
du
i)etit
bassin, et
même deux
—
—
—
sur 184 autopsies; et, sur 11 autoiisies d'enfants imiierforés, l'S ilia(pic clail toujours situé dans la fosse ilia(|ue gau(;lie. (Àutains auteurs ont admis l'opinion de lluguier (Hérand, Verneuil), tandis ipie d'autres partagent l'avis de Giraldès (Bastien, Curling). Boiircart (Thèse de Paris, IStvtj. sur l.'iO cas a trouvé 111 fois lu jjosition asrenddnic l'S iliaque présente trois anses une première se dirige vers la fossette inguinale gauche; une deuxième toujours ascendante, remonte plus ou moins haut; la troisième, |)etite, est située sur les limites du iietit bassin. La posUiun lï-misoersalc existait dans :î:} cas l'anse principale a une direction transversale, dont une partie plus ou moins considérable occupe la fosse iliaque droite. La jjosilùni dcsreiidnittc est tout à fait exceptionnelle ((i fois) la ipie 24 fois
—
:
:
:
:
GROS IXTKSTIN. grnnrio niiso est siliice dans
l'excavation
parties gauehes. ehez
parcua; à gauche du rectum
pelvienne, entre
359 rectiun et
le
la
ves-ic
et
sur
les
en arriére du ligament large, chez la petite fille. Lessliaft {Arrh. f. A)int.., 1870, p. 2(ii) admet que, dans le cas où la tlexnre signioïde (S iliatiue) est remplie par du méconinm, la branche rectale se trouve toujours située dans la région inguinale droite.— Sappey a rencontré 8 fois sur 14 fœtus à terme la disposition de Huguier. Pour Cruveilhier, c'est la disposition qu'on observe dans la majorité des cas chez le nouveau-né. D'après Claudius von Samson (Inaug. Diasert., Dorpat, 1890), sur les enfants, jusqu'à 6 mois, la flexure sigmoïde olfre la disposition indi(|uée par Huguier; plus tard, elle commence ii prendre la situation (ju'elle présente chez Tadulte. Il a trouvé la dis])ositinn classique dans 44 0/0 des cas, l'anse sigmoïde descendant lâchement flexueusc dans le petit bassin dans 13, très contournée dans 2 0/0: montant vers le foie 7, vers le c;pcum 2, vers la rate 12, en volvulus dans le petit bassin 12 0/0. Enfin Mauras (Le côlon terminal chez l'enfant. Tlièse de Bordeaux, 1895), sur 'X\ nouveaunés, a observé le plus souvent, 13 fois, la position ilio-pelvienne, et les autres fois, à fré((ueuce à peu près égale, la position ilio-abdominale et ilio-abdomino-pelvienne.
—
le petit
—
et
—
—
—
Le colon pelvien, complètement enveloppé par le péritoine, abdominale et pelvienne postérieure par un long mésenmésocôlon jjclvien ou mésocôlon sigmoïde, mésosigmoïde. Les auteurs
Péritoine.
est rattaché à la paroi
tère
le
:
classiques appellent niésocôlon iliaque le mésentère
commun
à la totalité de
rS romaine ou côlon terminal, depuis la crête de l'ilion jusqu'au détroit supérieur nous avons réservé ce nom au méso inconstant et peu mobile de là première partie de cet intestin (anse courte ou côlon iliaque). Le mésocôlon pelvien est la partie sigmoïde de l'ancien niésocôlon iliaque il comprend en outre, par sa portion inférieure, ce que l'on a jusqu'à présent appelé mésorectum. ;
;
Au
niveau de
la racine
ou insertion pariétale du mésosigmoïde, à la hauteur l'orifice d'entrée d'un profond cul-
de la symphyse sacro-iliaque gauche, siège de-sac péritonéal
:
la fossette intersigmoïde.
—
C'est un large éventail avec un bord Son bord pariétal ou racine s'insère suivant deux faces. une ligne brisée constituée de deux segments l'un oblique en haut et en dedans, l'autre vertical et médian. Sa ligne d'insertion suit le trajet suivant née sur la face antérieure du psoas, près de son bord interne, elle se dirige en haut et en dedans, longe le flanc gauche des vaisseaux iliaques externes, passe sur les vaisseaux spermatiqucs d'abord, sur l'uretère ensuite; puis, elle longe le flanc gauche de l'artère iliaque primitive gauche et, arrivée au niveau de la bifurcation de l'aorte, quelquefois plus bas, d'autres fois plus haut au niveau de la portion horizontale ou prévasculaire du duodénum, à la hauteur de la quatrième, quelquefois de la troisième ou de la cinquième vertèbre lombaire, elle se recourbe brus({uement, décrit un angle aigu ou obtus ouvert en bas et en dehors, et ilescend presque verticalement sur la paroi lombaire. Sur cette paroi, elle suit la ligne mé-
Mésocôlon pelvien ou mésosigmoïde.
pariétal,
un bord
intestinal et
—
:
:
diane, atteint le promontoire, puis descend, en se dirigeant légèrement à droite, *ur la concavité sacrée, et se termine, tantôt sur le corps de la troisième vertèbre sacrée, tantôt sur celui de la quatrième, tantôt, le plus souvent, au niveau de l'interstice (pii sépare ces l'une obli(iuement ascendante, deux vertèbres. Cette ligne présente donc deux portions située à gauche de la ligne médiane du corps, l'autre verticalement descendante et nu'diane. Elles décrivent, en se réunissant par leur extrémité inférieure, un angle aigu ou obtus, ouvert en bas, situé au niveau de la cimiuième, de la ([uatrième ou de la troisième vert. lomh. La première portion constitue ce (jue j'ai ap|ielé la racine secondaire du
—
:
—
mésocôlon pelvien,
Son
la
seconde sa ra-ine primilive.
Ijord intestinal s'insère sur la face postéro-sui)érieure
les flexuosités
de
du
côlon.
Il
est
convexe
et
suit
l'intestin.
l'une, antérieure et superficiel h-, est tournée vers la cavité pelvienne; postérieure et profonde, s'applique sur la paroi pelvienne postérieure, sans lui adhérer. Quand le côlon pelvien se redresse à la suite de sa propre distension ou après du petit le développement des autres viscères pelviens, et surplombe l'orifice d'entrée bassin, son mésocôlon se déploie et s'étale sur cet orifice ([u'il ferme, .\lors la face postérieure du mésocôlon devient inférieure, couvre comme une voûte la cavité pelvienne, et (oille les viscères ipii v sont contenus (vessie, utérus, elc); sa face antérieure devient supérieure, et forme entre la cavité abdonrinale et la cavité pelvienne un plancher mobile sur leiiuei
De ses deux faces,
l'autre,
—
APPAREIL DIGESTIF.
360
—
rilim pelvien se rediosso coiiiiMifin. lorsi[iio liansos iuU'slinalcs i:r(''los. rcmniile dans rabdoiuen, la iacc antérioiire tle son iiiésociMon d(^\ icnl iioslclioiire cl la face postéiioiire devient antérieure, La hauteur du niésocûlon pelvien est très variable. Au niveau des deux extrémités du rûlon, c'est-à-dire sur le psoas et sur la troisième vert, sacrée, il ne dépasse pas 2 cm.. tandis que, a sa partie moyenne, c'est-à-dire entre le sommet de l'anse pelvienne et l'ani-'le que forment les deux branches de sa racine, il atteint le plus souvent 10 à 10 cm., quel-
ropnsoiil
les
pli'lcmont
i
pt
(juefois 7 à 9, plus rarement 4 à G; dans (luelijues cas, il est très haut et peut même Quand il est très long-, c'est-à-dire très lnuil, dépasser 20 à 25 cm. (W. Gruber; Trêves). le mésocôlon prédispose au volvulus de l'anse pelvienne (Voy. CtnscHMAXN, in Deutsche Arch. f. kl. Med., 1894, t. LUI, et Bobieh, le Volvulus de l'anse" oméga. Th. Paris, 1800). Le mésocùlon pelvien est formé de deux feuillets péritonéaux, entre lesijuels cheminent les vaisseaux et les nerfs de l'intestin. Les urtères, au nombre de trois, naissent jtnr \in tronc commun (jui pénètre dans le mésocôlon au niveau de l'angle où se réunissent les artères les deux branches de sa racine. Ce tronc se divise bientôt en trois branches sigmoides ou artères du côlon pelvien. Une de ces branches, l'a. sigmnnle gauche, se dirige vers le point d'union de ce dernier avec le côlon iliaque; elle chemine le plus souvent la racine secondaire du mésocôlon pelvien. Une deuxième, l'a. sif/mo'ide le long de moyenne, va directement du sommet de la racine du mésocôlon au sommet du côlon pelvien. La troisième enfin, l'a. sigmn'i'de .droite, se dirige vers l'extrémité terminale de l'anse pelvienne. Os trois artères se divisent et se subdivisent dans l'épaisseur du méso avant d'atteindre le bile de l'intestin; de ces subdivisions naissent les dernières ramibcations, qui passent sons la séreuse et recouvrent la circonférence de l'intestin, avant de ])longer L'artère hémorroïdale supérieure chemine dans l'épais(lans l'épaisseur de ses tuniciues. seur de la racine primitive ou lombo-sacrée, avant d'atteindre la paroi postérieure du rectum. Les veines suivent le trajet des artères. Il en est de mémo des vaisseaux lymphatiques et des nerfs du côlon pelvien. On trouve enfin, disséminés çà et là le long des vaisseaux, des ganglions lymphati(|ues. (Sur le mésocôlon pelvien, voy. au chapitre Péritoine, p. 930.)
—
:
—
la racine du mésosigraoïde, ses deux feuillets se réfléchissent dans péritoine pariétal. Entre le feuillet postérieur et la paroi iliaque ou la paroi pelvienne latérale gauche, les annexes de l'utérus et le ligament large gauche chez la femme, il existe
Au niteau de
le
des replis péritonéaux ou ligaments; ce sont les ligaments colo-iliaquc ou colo-pelvien et infundibulo-colique. Entre le feuillet antérieur et la racine du mésentère de l'intestin grêle, le lig. mésenlérico-mésocolique. on trouve un autre repli péritonéal :
—
C'est un repli péritonéal triangulaire, qui colo-pelvien. du niésdcôldn ])elvien et de la circonférence du côlon luimême pour s'insérer sur la paru! ilia(iue ou sur la ])aroi pelvienne latérale gauche. Pour Ce ligale trouver, il faut renverser en haut et en arrière le côlon pelvien et son méso. ment n'est en somme que la continuation en avant de la racine secondaire ou gauche du mésocôlon pelvien, qu'il prolonge vers la fosse iliiwpic ou vers le ])elvis. Analogue au li;:ament mésentérico-pariétal (|ue nous avons trouvé dans la fosse iliaipu» droit(^ et (pii ]irolongeait vers la fosse iliaque la racine du mésentère de l'intestin grêle, il est ])roduit par la coalescence du côlon et du mésentère terminal avec le péritoine de la fosse iliaque et de la paroi pelvienne, coalescence qui se l'ait dans ces cas par l'intermédiaire de ce long ligament.
Ligament colo-iliaque ou
se détache
du
h'uillet |)(isléiie\n-
—
Ligament infundibulo- ou tubo-colique.
—
Analogue au précédent, ce ligament se mésocôlon pelvien et s'étend jus([u'au ligament large et jus(|u"a la li(iiii|ie du (•(ité gauche. Il est triangulaire; son bord mésocolique s'insère sur le feuillet posicrieur du nu'socôlon: son bord pariétal suit la paroi pelvienne latérale; il contient dans son épaisseiu' les vaisseaux utéro-ovariens et va se perdre sur le ligament large et sur le pavillon de lu rompe gauche. Dans quehjues cas, il se bifunpio pour aboutir au pavillon de la trompe d'une part, à l'extrémité postérieure de l'ovaire d'autre Son bord antérieur, inférieur ou base, concave en avant on en bas, est libre; sa |)ait. corne supérieure on antérieure se perd sur le mésocôlon pelvien, l'inférieure sur le ligaCe ligament peut coexister, ment large, le pavillon de la trompe cl l'ovaire gauches. Sa présence ac(]uiert une chez la femme, avec le ligament c()lo-i)elvien ou colo-iliacpie. grande importance prati(iue, car il rend solidaires le côlon pelvien et les annexes du côté gauche, .\ussi, dans les cas de salpingite, de kystes du ligament large du côté gauche, on trouve, comme j'ai eu l'occasion de le voir dernièrement sur un sujet de l'Ecole ])rati(|ue qui portait nu kyste parovarieu, le côlon pelvien et son méso accolés et même soudés à la paroi du kyste, qui s'était di'\cl()|q)e entre les deux feuillets du ligament infundibulndelarlie
du
reuillel
posicrieur du
I
—
— —
colique.
\
GROS INTESTIN. Ligament mésentérico-mésocolique. Aerzlezu Wien,
1848, p. 432) déciil sous ce
—
\\'.
(inilicr
nom un
361 (Zcit.-n-h.
dn- K. K.
6V.*.
dcr
ropli porilonéal, mnsliiut. falcifoimo,
il bord tranchant, ([ui s'rlend du feuillet antérieur du nu>sentère do l'anse sifjiuoïile (uu-socolon pelvien) au mésentère de Tintestin ^réle. Haut de :{ à 5 cm., ce lipament nail du nu-socùlon sigmoide, se dirijic de ^auclie à droite, passe obli(|uement en avant de la ciiHiuiéme verlèhre lomliaire, et. diminuant peu à peu de hauteur, remonte à droite vers le feuillet droit du mésentère. Il se termine de :i ii 7 cm. au-dessus de rahouchement de l'iléon dans le pros intestin. 8a longueur est de 10 à 13 cm. Si l'intestin prèle est rejeté en haut et à droite, le bord libre du ligament regarde en haut et en avant; quand l'intestin grêle occupe sa situation normale, il regarde en avant et en bas. .\dmis par certains auteurs (Hollniann, Aeby. Luschka, llenle, Kultuer, Pirogoll", H. v. Oeltingcn), nié par Von Sainson (/oc. Ci'/.), (pii sur lUO cadavres ne l'a jamais rencontré, ce ligament existe certainement,
—
mais
—
,Ie l'ai vu plusieurs fois tantôt il formait un miiu-e haut de 3 à 4 cm. et même plus; tantôt il était éi)ais, dur et tranchant avec un aspect libreux. Pour bien le voir, il faut attirer le côlon pelvien et son méso eu bas. en avant et à gauche, et renverser la masse de l'intestin grêle flottant et son mésentère en haut et à droite. Alors le ligament mésentérico-mésocolique, tendu, présente une forme semi-lunaire; son 6orrf ;)ar(c/fl7 convexe passe devant la cinquième ou la quatrième vertèbre lombaire; son bovd libre, concave en haut et en avant, est fab'iforme et tranchant. Son extrémité gauche se perd sur la face antérieure du mésocôlon pelvien, près de l'angle que forment les deux branches de son bord pariétal, c'est-à-dire au niveau de la rencontre de ses racines primitive et secondaire. Son extrémité droite se confond avec la face droite du mésentère de l'intestin grêle, près de sa racine et plus ou moins au-dessus de l'extrémité terminale de l'iléon. Ce ligament jouerait d'après certains auteurs un grand rôle dans la i)roduction du volvulus du côlon pelvien. Quand il est fibreux et résistant, il peut, comme j'ai pu m'en assurer, s'opposer, dans nue certaine mesure, à ce qu'on amène cette anse dans la plaie abdominale d'un anus iliaque. Enfin il peut forcer le côlon à se couder sur lui-même et entraver de cette façon la perméabilité de l'intestin. il
est loin d'être constant.
:
repli séreux,
—
s. inferior sinistra, W. Gruson méso en haut et en avant, on aperçoit presque toujours, sur la face postérieure du mésocôlon, au niveau de son bord pariétal ou racine, c'est l'orifice d'entrée de la fossette un orifice qui conduit dans un cul-de-sac séreux 70 0/0 (00 0/0, W. Gruber; 62 0/0, Trêves; intersigmoïde. Celle-ci est presque constante 84 à 8.0 0/0, Waldeyer). Son orifice occupe l'angle formé par les deux segments du bord pariétal du mésocôlon pelvien; il siège sur le bord interne du psoas, devant l'artère iliaque primitive gauche ou devant le point où celle-ci se bifur
intestinale.
le
comme
inlérieuros. Ils sont,
lifs
nous
365
ou de quelquesfiljres musculaires longitudinales
([ni
serveni d'oi-gane de con-
eux comme des ponts, et à leur niveau éniellenl ou reçoivent des vaisseaux (|ui cheminent dans le fond des dépressions. tention, passent sur
A
part ces sillons latéraux et les bosselures qu'ils limitent,
un aspect
le iccIiimi
fascicule et charnu, rougeàtrc, dît àla disj)osilion et
de sa couche musculaire longitudinale.
En
elTel, les
|)résente
au développement
Jjandes longitudinales
du
rectum une disposition spéciale. Déjà, au niveau de la portion terminale du colon pelvien, les trois bandes s'élaient réunies en deux. Sur le rectum, les deux bandes sï-lalent immédiatement en deux larges éven-
côlon prennent sur
tails
musculaires
:
le
l'un postérieur, l'autre antérieur, dont les faisceaux s'irra-
dient sur les parois latérales. Aussi, vers la moitié inférieure de l'ampoule rectale
on trouve des faisceaux longitudinaux prescjue d'égale imporlance sur
toute la circonférence. Ces faisceaux sont séparés par des interstices, dans les-
quels s'engagent les vaisseaux qui pénètrent dans l'Intestin ou qui en sortent.
Le calibre du rectum est très variable. Mesuré en place
et
moyennement
dis-
donne en moyenne rectum pérlnéal circonférence externe, 9 cm. diamètre, 3 cm. rectum pelvien, au niveau de la portion la plus large de l'ampoule clrconf. externe, 16 à 17 cm.; diamètre, 3 cm. 1/2. Le calibre de l'ampoule augmente avec l'âge. La capacité du rectum rempli avec de l'eau a été trouvée de 450 grammes dans un cas et de 370 dans un autre, par Kolpaktchl. Il s'agit du rectum prolongé jusqu'au détroit supérieur. Sur le sujet de la figure 192 (jeune femme, 23 ans), l'ampoule seule contenait 400 grammes. Sa dilatabilité lente par les matières fécales peut lui faire occuper presque toute l'excavation Gally a mesuré une circonférence ampullalre de 30 cm. et tendu,
il
:
:
;
;
—
:
;
Sappey de 34. Son extensibilité immédiate est également 1res grande. On sait que Simon (1865, Heidelberg) a proposé et exécuté l'exploration des organes pelviens et alxb)minaux par le rectum. Il a reconnu que sia- la jdupart des sujets anesthésiés on pouvait dilater l'ampoule jusqu'à 25 et 30 cm. de circonférence et faire pénétrer la main en Hère, en l'engageant même plus ou moins loin dans le cùlon sigmoïde. Mais les grandes variabllllés dans les dimen-
du rectum et dans ses conditions de résistance ne permettent pas de fixer des limites précises, et l'on a publié plusieurs cas de mort par péritonite ou par rupture à la suite de cette exploration manuelle.
sions normales
Situation. Rapports.
—
Nous distinguerons dans
tions coudées l'une sur l'autre à angle droit
:
1"
le
rectum deux por-
Une portion
pelvienne, por-
(pro parte) de Cruveilhler, portion ampullalre de Tillaux, portion moyenne de la plupart des auteurs; elle est remarquable par sa forme dilatée, par sa longueur qui atteint 12 cm. environ et par l'absence d'adhérence aux 2" une portion périnéale, qui est la portion adhérente de organes voisins;
tion libre
—
Cruveilhler, portion anale ou sphlnctérlenne de Tillaux et de Sappey, portion Inférieure d'autres auteurs; elle est étroite, courte (2 à 3 cm.) et unie par conti-
nuité aux parties environnantes.
Le cowh antérieur
(pii
iinil
ces
deux
p(jrlions
[jo.XNf-:sco i:r cJiAiii'V.i
AIM'AHKIL DIGESTIF.
366
répond
riionmu' au scmmiet de
clioz
rieure I.
du vagin.
—A
Portion pelvienne on ampuUaire.
montre sur la coupe une
Irninic
la
de vacnilé,
l'état
deux
fente transversale, avee
nioilié inlé-
la
lluleuse, faii)lement adipeuse, qui permet le déCf)llement facile du rectum et qui constitue l'espace réti'o-rectal (Guérin, AValcelle-ci placée
deyer) ou sacro-rectal (Trolard).
espace en forme de ])yramide quadrangu-
('et
sou sommet an coccyx, sa hase s'interpose en haut enlre le sacrum et le côlon sigmoïde; il est limité sur les côtés par les expansions latérales du fascia recii ou gaine fihreuse du rectum.
laire
*a
]^n j/ctfol
deux portions;
latérale présenlc
rieure, est recouverte par
séreuse
la
l'une, voisine de la paroi
poi'lion péritonéale; l'autre,
:
anté-
dépourvue
de revêtement séreux, chemine dans l'épaisseur de l'étage pelvien inférieur
:
j)nrlion sous-péritonéale.
La première
de
est séparée
partie correspondante
la
formé par
cul-de-sac ])éritonéal longitudinal, pelvis sur la paroi rectale latérale. j)lus
profond (pie
et le pavillon
le
rectum
par l'angle que forme transversale.
—
la
(Juand
rectum
du
l'ovairi;
deux
les
hranche
le
paroi latérale se rapproche
chez la femme, avec
Ce cul-de-sac, recessus
est plus dislendu,
de la trompe. Dans
sexes,
Ncriicale
petit hassin
est
aAnn
t\i{
hassin.
il
para-i-eclal. d'autant
pelvien avec la branche
Alors
elle
se
:
uretère,
ohiui'aleur,
iiei'f
met en rapport,
pavillon de la trompe, lihres dans l'exca-
(Waldeyer). (Voy. Péritoine, {\^. G 14.) Dans les deux sexes, elle entre en relation péritoine
fenune, l'ovaire
portion péritonéale de sa
la
circonscrivent les vaisseaux iliaques externes et internes,
le
la
occupé du côté gauche
vation et appli(|ués contre sa paroi latérale, au fond d'une
sous
par un
qui se réiléchit du
peut loger, chez
est dishMichi.
petit le
(!l
du
séreuse»
la
aponévrose, vaisseaux hyp(»gastri(]ues
et
la
pl. moins profonde el ])lus lariic
raj)lié cocry-reclal
la fosse ischio-rectale est toujours
chez l'homme, et regarde aussi plus directement en arrière (Mor(>slin).
((ue
En
rectum femme.
ai'iint. le
chez
el
M'I'AiiKlK DI.ŒSTIF.
•
la
Chez
riiO)niiic,
p(M'in(''al pr(''sente
du reclum
anl(''iieure
par(/i
la
des rapports dilTérents chez l'hommi»
du sommet de
sï-loigne
prostate pour se porter en bas et en arrière, et forme avec la portion
neuse
spongieuse de l'urètre, qui se dirige en bas et en avant, un angle à
et
sinus inférieur de gle,
TTi"
à
(Sappey). Cet angle constitue
iSO''
antérieur
membraneux et le (iig. 1U3). Ouand
])ar l'nrt'li'e
bulbe, et
paroi antérieure du reclum
neux, ce qui est
sommet d'un triandu périnée,
cas habituel chez les vieillards,
le
il
le C(*>té
postérieur par
de l'urètre est volumi-
l)ulbe
le
peut an-iver au contact du
un obstacle même dans la taille prérectale. L'aire de ce triangle le sphincter rendez-votis des musch^s du plancher pelvien ou périnée
rectum est le
le
trinngU' rocto-urétral, dont la hase est formée par la peau
le
le c(')té
la
la
membra-
et être
:
de l'anus,
le
bulbo-caverneux,
transverse superficiel,
le
et,
plus profondément,
les du Iransveise profond et du releveur anal. On y trouve aussi hémorroïdaux Cooper au-dessus du bulbe, les vaisseaux glandes de Mérv ou de les fibi'es
:
inférieurs et
bien vu,
le uei'f
l'aire
d'où la difficullé de tate,
de
béuiorroïdal.
du triangle
séj)ai"er,
la face antérieure
du bulbe, on pratique mais en suivant
la
ale de Nélaton. Chez la femme,
sur
A. Mercier [Gaz. médicale, 1840)
l'a
un novau musculaire:
vivant, la région meud)raneuse et la pros-
—
Dans
ce triangle, en se rapprochani
de Dupu}'tren. Dans
le
même
triangle,
paroi rectale antérieure, se fait l'incision de la taille prérec-
la paroi
antérieure
du rectum
la cloison
recto-vaginale. Celle-ci, à sa partie infé-
coupée obliquement
rieure, est
le
du rectum.
la taille bilatérale
du vagin pour constituer (iig. I!)4).
Comme
reclo-urélral est] rempli par
La base de
et s'élargit
s'accole à la paroi postérieure
en formant
le
triangle recto-vaginal
ce triangle, longue de 2 à 3 cm., est recouverte par la
peau
du périnée; au-dessus d'elle on voit l'entre-croisement des fibres du sphincter externe avec celles du constricteur du vagin et du transverse superficiel ce noyau musculaire est le corp^ périnéal. Entre ces fibres passent aussi des fibres longitudinales du rectum qui s'insèrent à la face profonde de la peau, en s'entre-croisant avec l(^s fibres du sphincter et du transverse; il faut les diviser pour permettre le dédoublement de la cloison recto-vaginale. ;
—
Le péritoine recouvre une grande étendue de la paroi antéPéritoine. supérieurs), ou et une faible partie des parois latérales du rec(12 2/3 tum pelvien. Le feuillet séreux rectal se réfléchit à droite et à gauche sur la parieuic
jx'lvienne posléro-lalérale, chez
roi
vagin et
la
péritoiiéale
mer
En le
la
l'homme, sur
femme; en avant ou en bas. sur sur l'utérus chez la femme; en haut
large chez
du
c«')lon
pelvien, derrière lequel
portion terminale
se réfléchissant
ligament large,
de
du méso-C(Mon
il
pelvien,
la paroi rectale latérale
le j)ériloine
la
celle-ci
et
sur
le
ligament
vessie ch(>z l'homme,- sur le se (•ontinu(; avec renveloj)pe
il
s'adosse à lui-même, 7/?éso-)'r'c/?//y/
sur
le
flanc
du
])()ur for-
des classiques.
—
petit bassin et sur
forme, de charpie c(Mé, un cul-de-sac latéral, véri-
table gouttière longitudinale naviculaire, profonde et large en haut, se réti'é-
r.Ros ixïi:sTi\.
371
cl (liniinuant de proCondcnr on Ims et en avant. Celle /b.s.sy' reclnix'lriennc (recessus pararedal de W'aldeyor) est occupée souvent par les anses «issiiiil
inteslinales
Tappendice vennlculaire ou chez la femme, par l'ovaire
^ivles.
pelvien à gauche,
et,
le
cjeeuni à dn.ile.
et la
trompe. (Juand
cùIom
le
le
ivcluni
se dislend et se rapproche^ des parois latérales
du hassin, la Ibsse diminue de au-ïmeale de profondeur et se •Iraiisfornie en sillon. Sur sa paroi externe, et appliqué à la séreuse, chemine l'iirelère. Sur son fond vient sïnsérer de chaque coU', par ses hords, la goullariicur.
eavilé devient
sa
virinelle.
lière lihreuse |)érireclale; celle-ci la iiouHière. et
Kn sur
rempèche de
se rélléchissant
le
mais
elle
maintient
s'étal(>r
([uand
séreuse en place, fixe
la
rectum
le
le
fond de
se distend.
de la paroi rectale antérieure sur la vessie chez riinmme. la femme, le péritoine forme un cul-de-sac ou
canal iitéro-vaginal chez
poche
recto-vaginal ou de Douglas. (Àdui-ci, dans quelques cas continue directement de chaque côté avec la fosse recto-pelvienne; plus souvent (4 fois sur 3), il en est séparé par les extrémités d'un repli séreux qui le limite en haut et de chac^ue côté le repli senn-lunaire ou falcl(I
luis
:
cul-de-sac
sur
)t).
se
:
—
jorme de Douglas. Ce i-epli est horizontal ou légèrement ohli([ue en haut et l'U arrière. Haut de 1 à 2 cm., à peine marqué dans quelques cas, il présente à considérer deux bords, deux faces et deux extrémités. Son bord antérieur, convexe, adhérent, s'insère en avant sur la vessie chez l'homme, sur la face postérieure de l'utérus ou du vagin chez la femme. De chaque coté, il s'insère, chez la femme, sur la face postérieure du ligament large; il contient dans son épaisseur des vaisseaux et
les fdjres
musculaires décrites sous
nom
le
de ligamenls
ou utéro-sacrés. Chez l'homme, il est longé par le canal déférent. Son bord postérieur, concave, libre, mince et tranchant, embrasse la paroi antérieure et les flancs de l'ampoule rectale, d'autant plus intimement ([ue celle-ci est ])lus distendue. Ses deux extrémités ou cornes se perdent sur les cotés de cette ampoule exceptionnellement elles s'étendent jusqu'au sn})ostérieurs de l'idérus
;
pas. contraircnieni à ce (]ue soulient Garson (Arr/i. f. Anat .. vu
rouolT. Zie^riis]»e(k(tiil
péritoine descendro jusqu'à l'anus.
le
expériences nie font adnieltre que
la
réplélion de la vessie
ISTS).
Le péritoine
rectal est ordinairenieiil asso/ lésistant, et peut èlre facilement
détaché de l'intestin; quelquefois, au contraire, déchire
ce fait.
(h>
tum de la
quand on Il
il
prouve, en
elfet, qu'il n'est
mince
est
et
adhérent, et
se"
sur l'importance pratique
vciil Tcii décoller. Inutile d'insister
pas toujours
de séparer
facile
le rec-
une jirande portion, sans ouvrir
sa couverture séreuse et d'en réséquer
cavité péritonéale.
Moyens de j'ieurs, qui,
— —
fixité.
sa gaine fibro-séreuse
;
Le rectum 2"
par
les
est
maintemi dans sa situaliou
:
I"
par
vaisseaux bémorroïdaux moyens et infé-
entourés d'expansions fibreuses fortes et résistantes, émanées des
aponévroses pelvienne
et obturatrice,
—
abordent
les côtés
de l'intestin et limitent
parle plancher nnisculaire, qui entoure l'intestin étroilemcnl. et envoie même de nombreuses libres dans l'épaisseur de la paroi rectale, iaiidis que des fibres musculaires émanées de celle dernière se perdent dans l'épaisseur du plancher pelvien.
ses
déplacements latéraux;
3"
Les viscères du petit bassin, vessie, utérus dessus du plancher périnéal sont
et
recluin. (|ui fout saillie au-
tous enveloppés de la
péritoine et l'aponévrose supérieure entre les(|uels
ils
méuie façon par
semldent
comme
le
inter-
Le péritoine recouvre leur partie supérieure; l'aponévrose périnéale se que le péritoine a laissée libre. De là une gaine complète ou cof[ue, séreuse en haut et fibreuse en bas, qui s'appli(|ui' posés.
relève à leur base et entoure la portion
sur la tunique musculaire de ces organes et la contient. hasale est \
moins adhérente à l'organe; du
tissu conjonctif,
La
partie fil)reusc
mêlé à une quantité
ariable de graisse et parcouru par les gros vaisseaux, s'inlerpose entre eux et
piMiuet plus ou uioins de les séparer. Cette gaine fibreuse viscérale constitue
pour
la vessie le fascia vésical;
lîoivin et Diigès sous le
n>ctum,
elle
n'a
('lé
nom
sur l'ulérus et
le
vagin,
elle
a été décrite par
de tunique utéro-\ agiuale soiis-])érilouéale; sur
(ju'cnlrcv uc et mérite
Gaine fibreuse du rectum; fascia
recti.
une
—
desci'iplioii Eiuiissc
cl
le
complète.
rcsisl.nilc.
elle
cnldiirc
lit
l'iiul reludier par le piocédc du lecluni pelvien. Pdiii- hitMi l;i voii'. suivant. l*i'ali(|iier une larfîc hrèclie sacice. cuninH' poiii- rexliipalioii du rectum et ni(>ltri' a nu sa paroi posti'rieure. (lelle-ci est recouM-ile [lar un plan lilnciix, ordinairement épais de 2 à 3 mm.. (iuel([uerois ]dus mince, mais toujours résistant. En riiicisant sur la ligne
partie postérieure
médiane, on lomlie sur rieurs
cl
leurs iiraniiics.
il
la
ipii
panii
pinpic du rectum avec, les vaisseaux lii-inorroïdaux supé-
clieniincut cuire le plan lihreux el la ])arni icclalc musculaiie,
—
inlimemcul nuis a relie dernière. Ayant ainsi pénétre" dans l'intérieur de la gaiiu; libroséreuse du rcdum. on peut assez, racileiiicnl décoller l'inleslin de son euvelo])pe; après avoir sectionne le rectum en liaul el en lias, ainsi que les vaisscairx liemorroïdaux moyens, un peut l'enlever entiéremenl, sans dciruirc smi envidoppe lihreuse el séreuse (|u"on laisse en i)lace. Quel(|U(dois ponilant, comme Je Tai dcja lail remar(|ner, ce décollement ;unèiie la déchirure di; la jiortion s(Ti'Use de .celle eii\clnppe. (In se Iroiixc alors dans la ca\il('' de la gaine rei-lalc. dont on a ciiIcnc (mi enoclee le cimlenu. le rectum. La gaine rectale,' est l'ormi'e p,ir la juxtaposition de la gaine lilueuse (fascia iccli) et de la gaine séreuse (périloine), (|iii se c,om|)lèlent et. à (dles deux, enveloppent toutes Tampoule. Kn eiïet, rai)one\i'ose |)elvienne qui douhie la face supérieure du (daniduM' p(dvicn, arrivé(! autimr de rexln-mili'! inferieni'(> de rampoule icclale. se rellechil et monte sur ses parois eu avant, en arriére et laleralemeid. I'',n arriére el iateralemenl. elle poursuit sou
—
:
GROS IMKSTIX. (•hciiiiii .iiis(|ii"ii ;',
ou
','
pièce
la lussellc
sacicc.
(lii
Sur
Dcuouvillieis).
le
eu
elle cesse:
de Diiuiilas, nu
dr
sii|.(Ticiirc
l"c.\ln'iiiilc
se
elle
de
resle
lixe
."csl-ii-ilirc
iiivoau de au uiveau du foud
.iiixin'.iii
a\,iul, elle s'anvle plus lias, sui-
paroi
la
l";iiii|iniilc.
373
le
la
île
peiiluiue (a|)(Uievnise pnislaln-périldiu'alo de du recluin (1,2 ou 2/:t supérieurs), la
auleiieiire
iduipleli'c par le pi'iiloiue. l'.u résume, la luuiipie Miiisculairc est onveloppée eu arrière par uiu' -oulliere lilu-euse el apoui'x roliipie à cdMcavile aulérieurc, on uvanl ]);w uuo coqno séreuse a coucaxile poslerieure. I,a iiiiullière liiireuse s'insère ])ar ses bords, à droite et ù iiauclie. sur la coipie simimisc avec laijufdle elle se ccndinne. Les vésicules séminales, et la porlion des caïuuix délérents i|ui Unv^v leur liord iiilorne, scnit l'onlcnncs dans lï'paissenr de la ;^aine rectale. .Uissi roslont-elles dans la paroi de la ^aino, quand itu a enlevé le recluui ]iar le iirocede ipie Je viens d'iudiipn'r. La i^ainc liUro-sércnse du rectum est lallacliee de chaque cole aux llauis ilu liassiu par deux ex|iansions ou ailes latérales. Celles-ci. librenses et rcsislanles, sont buinées |)ar des jnoloii^cmenls de Tapouevrose jielvienne ([ui entourent les vaissean.x liémorroïdanx nutyens. depuis leur origine sur les vaissean.x liypogastri(iues jns([n'aux côtés du rectnni c'est la ;^aine de ces vaisseaux, qu'on pourrait appeler ligaments lulcraux du rcdum pelvien, car ils fixent et immobilisent cet organe sur la ligne médiane. Ainsi i'ormée, la gaine libro-séreuse du recluin esl épaisse el resislaule. souvent infiltrée Klle isole le recluui iinii- eu .uniiido pallie au syslôiiio loiiiiitudiiial lisse de la paroi reclale cl arriver avec lui iiis(|u"au deriim culaiié. Les libres striées disparaissent pn),^res.-;iveiiieiil. de sorte (|ii'(iii ne peut pas iudii|aer leur terminaison exacte; elles se perdent loul simplement entre les lihres lisses lon.iiitudinales. Kn avant, les l'aiseeaux de la couche iiil(>rnc du releveur, réunis au
sphincter externe, dépassent la li^ne médiane pour se fusionner avec les fibres lonpiluilinales du coté opposé; en arriére, les faisceaux de la même couche du releveur se réunissent, au-dessus des fibres de la couche externe de ce muscle, en un réseau irrépulier (|ui se termine à la face antérieure des vertèbres coccy^iennes. Kniin Itoux décrit sous le nom de iiiuscnlalure secondaire de la fente anale, une couche formée de libres lisses mêlées ii
des libres striées, qui répond aux muscles recto-coccyx iens de Treilz et préreclal de Henle. Kohlrausch prétend que cette couche contient uni(|uenu'nl des libres striées, tandis (|ue Lusclika et Henle n'ont pu y reconnaître \\w des libres lisses. Chez riiomme, la nnisculature rectale reçoit d'anlres faisceaux de renforcement (pii mancpient chez la femme; ils viennent de la couche loni;iludinale d(; Turétre, s'fïutre-croisent iri(\i;uliérement entre eux et avec les fibres longitudinales du rectum et se terminent pour la plupart entre les faisceaux du sphincter interne, constituant ainsi le muscle reclu-urétral. .fai contrôle sur un certain nombre de pièces les descriptions (jue je viens de résumer, et 1" Les connexions entre la musculature longitudije suis arrivé aux résultats suivants nale du rectum et le releveur de l'anus s'établissent a) ])ar l'intermédiaire du tissu fibreux entrevu par Mercier, et bien décrit i)ar Laimer; b) par le ])assaxc direct des fibres rectales dans l'épaisseur du releveur, et des libres du plan profond de celui-ci dans la paroi rectale, où elles se continuent, en |)artie avec les libres longitudinales, en partie avec les fibres circulaires (Treilz, Laimer). On trouve donc des fibres lisses d'origine rectale dans l'épaisseur du releveur de l'anus, et des fibres striées, nées de celui-ci, dans la paroi rectale. 2" Les fibres longitudinales du rectum, renforcées par celles ([ui naissent soit de l'appareil libreux, soit directement du releveur, passent les unes entre les s|)hincters interue et externe, les autres à travers ce dernier pour aboutir à la peau de l'anus. Quelques-uns s'arrêtent toutefois au niveau du plancher pelvien ou se ])erdenl dans l'épaisseur du releveur de 3" Le muscle recto-coccygien de Treilz est indépendant des lilii-es longitudinales l'anus. du rectum et du releveur de l'anus; il est composé de libres striées (|ui se détachent du coccyx et ([ui disparaissent dans la musculature rectale en se nuMant aux libres longitu4' Les nuiscles prércctal de dinales et aux fibres circulaires, comme l'a bien vu Houx. Henle et recto-urétral de Roux sont identicjues, mais ni l'un ni l'autre^ de ces auteurs ne si'tnble avoir vu ce muscle dans son entier. En effet, du diaphragme génito-urinaire (apone\ rose périnéale moyenne et transverse profond), ainsi (juc de la musculature île l'urètre naissent des fibres auxquelles viennent s'en ajouter d'autres ipii ])araisscnt émaner de la prostate même, et que l'on doit considérer comme détachées du releveur de l'anus. Toutes ces libres se ])ortent sur la paroi reclale antérieure, dans laciuelle les unes cheminent, pour aller se terminer par un trajet ascerulant dans l'épaisseur de l'aponévrose prostatopéritonéale, ou dans le fond du cul-dc-sac de Douglas, tandis cjue les autres, plus nombreuses, pénètrent dans les parois du rectum, en avant et sur les côtés. Ces dernières sont les unes ascendantes, les autres descendantes; elles se continuent avec les libres musculair(>s de la paroi rectale et certaines d'entre elles parviennent jusqu'à la peau de l'anus. KnIin, je n'ai pas pu voir de fibres longitudinales s'insérant sur ra|)onévrose pelvienne (Sappey, Henle), ni sur le ligament sacro-coccygicn anteiicui-. par Linlcrmédiaire d'un ten:
—
:
—
—
—
comme
don élastique,
Les places.
le
prétend Luschka.
fibres circulaires Cetli'
est séparée
inférieure
du recluiu lonnoat une cmiclio coiiliauo épaissie par
couche, iiiliinomonl adliérenle
de
la
muqueuse par du
du rectum,
oii,
(issu
d'après lioux,
les
;i
celle
des fibres longiludiuales,
cellnlaire lâche, sauf à l'extrémité lihres joiigitudinales traversent les
pour se poi'ter sur la nuujueuse. Pour les éliidier il faut rehmrner Ml fendre le rectum, et enlever sa muqueuse; on constate alors que les lihres circulaires constituent des anneaux complets renforcés au niveau des valvules
circulaires (
dans chacune de ces valvules, une charpente imisculaire plus ou moins épaisse selon Laimer, dont l'avis est conlraire à celui de certains auteurs (Henle, Hyrtl, Rïidinper), d'après lesquels les lihres cin-ulaires ne se condensent qu'au niveau de la valvule inférieure (plica liansxersalis). Nous ne rectales.
Il
existe
\JONNESCO
i:T
CIIMU'Y]
APPAP.KIL ItlJESTlF.
382
saurions donc considérer
un simple
repli
même
.l'ai
les
valvules rerlalcs eoinuic uniquoinoni
nniqueux. ainsi
l'uni
(pic
vu assez snuvenl. au niveau
annulaire. Enfin, la
de
région anale, ^^
;i
les
haule de
'A
h
't
netlemeut séparé du
conslammcnl une
xplttjirlcr e.rlerne
ou
— Voy.
inl'é-
ou
sliié,
el
alleint la
peau
à 12 millimètres (Oally);
(*»
et isolés les inis des aulres
du rectum (Roux.
lari.:c
Son bord
jiarlie suj)crieure.
la
fig.
ses fais-
par de minces lames conj()Ucli\-es
«•onteuani des artères et desvi'ines, ainsi que les libres l(jngitu(linale
de
ni\('au
coiiclic
ccnliinèh'(>s, c'est le xplihictci' iiitcfiic
qui rend)rasse sur une étendue variant de
ceaux S(Md aplatis
le
nanl parlais nu \crilalilc sphinclci-
libres circulaires l'ui-menl
j>lus éjiais à la ])ar(ie inlericuri' (pi'à
l'ieur es!
il
Aw rcclinn. dU mieux au
l'exlrcniilc inlV-ricnrc
à S millimètres,
//s'-se.
du cùlon pcKieu dans
passai^e
di;
reefum. un anuis de lihres circulaires consl
par
l'oi-nircs
Kohlrauscli et T^usclika.
])r(''l('a(lu
de
j)i'()r(>ndes
la
liini(pie
I!I en avant, épais en arrière; c'est lui ar nu certain iioiiibi-e de lues circulaires. D'après .l.-H. Chadwick IS77), à l'endroit indi(pié par Xélaloii el par llyill. il existe un premier rétrécissement demi-circulaire sur la pai'oi anl(Mienre du reclum. el (piehpics centimètres (2 ou 3) plus haut, mais sur ha ])aroi iKtsIérienre. \ni si-cond rétrécissement anaainsi compris présente la l'orme d'une S. Au niveaii de le si»liincter supérieur loji'ue chacun de ces rétrécissemeuls. ou lrnii\e inie bande musculaire icsiillaul de la condensation des libres circulaires du reclum (pii, eu se relàchanl devanl les matières h'cales et en se contractant derrière elles, ravoriseni leur expulsion {delrHs)
(h^s
principales valvules rectales doiil
TiNKii'i'',
riellcs, el
CKf.r.ri.KisK.
—
nous avons précise
lait
qui expli(pie
le |ir(ila|)siis
de
la
iiiii(|ueuse
risàire, celle memlirane adhère un peu plus fortement dans sa moitié supé-
rieure que dans sa parlie inréiiciiie; nous savons déjà qu'elle présente des plis formations valvulaires doiil la eonstitution a élé indi(juée plus haut,
et des
aussi nous nous hornerons à décrire et les
formations glandulaires,
:
y.)
la
inusculaire-nuiquense
8) le
;
chorion
et y) l'épithelium.
La musciilaire-mnqiieuse, seusihlement plus épaisse (|ue dans les autres du gros intestin, mesure 200 elle est surtout constituée par des fdîi-es
a)
parties
ij.;
longitudinales qui sépai-ent
le
fond des ouls-de-sac glandulaires de
sous-
la
muqueuse. du sphincter lisse et tout autour de rimlice anal de l'orme triangulaire, liantes d'environ 12 à 13 mm. dont les bases élargies s'étalent sur le bord interne du sphincter strié, et dont les sommets dirigés vers le haut s'alténuent insensiblement; elles passent au-dessus des fibres élastiques dont nous avons parlé plus haut. Ces saillies musculaires dépendraient, d'après Treitz. du sphincter lisse et formeraient la charpente des colonnes de Morgngiii elles seraient destinées à soutenir la muijueuse anale, et à empêcher son prolapsus ])endant la contraction ',i|)n''s
de Thypogas-
tronc
h'iqiie
inlciiic
li'scau aLléricl.
L'artère hémorroïdale
/;)
Icrminaiix
s|ihiiuli'i-
mm.
1/2,
hémorro'idale
ère
moyenne
en avant
dans
,
et
l'ampoide
de
rectale. Elle
en de-
l'extrémitr
vers
inférieure
en
dirige
se
has,
chemine dans
l'étage pelvien inférieui-,
dans
d'une
l'épaisseur
gaine
.
I.
h. hioy.
cellulo- fibreuse.
formée par une expansion de l'aponévrose pelvienne:
gaine se
celte
confond
avec la gaine filireuse du
rectum
(lig.
latéraux du
rectum).
Chez l'homme, l'artère le bord externe de
longe
la vésicule
séminale
dirige vers la
la
.1.
hrvinr. in!
et se
vessie et
prostate. Elle se
com-
porte d'une façon varia-
Ordinairement,
elle
donne des i-ameaux
(2 à
ble.
'.\)
h la vessie, à la pros-
tate et à la vésicule cor-
respondante l)(>y,
(Ilyill,
I-Ki
200.
_
Arloros
lis[Kisili(in sin-
el
la
veines du n-cluni
|)éri|>liérie
de
la
et
de l'anus. Leur
paroi poslérieure.
Sap-
lloiïmann. llolden,
etc.)
d'une part
{rameaux
génito-iirinaires), et
et au rectum d'autre part. Les rameaiu: rectaux, au nombre de 4 à 5 (0 à 8 commun, tronc un par souvent plus le naissent même 13, Konstantinowilch), moyenne. Ils abordent ((ui est la continuation du tronc de l'artère hém.
[JOiXNIiSCO
ET ClIMU'y.]
390
APrAREIl. DKÎESTIF.
,
(l'abord les parois lalrralcs de l'cxlivnnlr iiilri-iciiir
sur
desceiidenl
la
paroi aulérieure.
même
Ils
paroi du
rechim
s'engagent dans
la
du
rt>(|iim pelvien.
pour
})érinéal,
j)uis ils
sur sa
arri\('r eiiriu
luniquo musculaire,
à
j!
s
la
fin,
rectum,
aux. dont les uns se rendent dans les parois du recluni. jus(|u'à la.tuui(|ue celluleuse. les autres vont an va^in ou à la |)rostate. ('.(uilraiieiueul à l'avis de Qiu'ini. j'ai trouvé' ces anast(Uuoses le plus Sfuiveul bilatérales. Au lieu des anses (|ue (k-eril cel auteur, et (jui suj)poseraient une anastomose à plein canal, jai (d)serv(^ (|ue la brandie de l'artère h(''m. mo.yenne venait se jeter sur une grosse eollalei'ale desceuilante d'une des artères li(''ni. sup. droite on pauclie. (l'est cette collali'Male. (|ui en conliinianl son Irajel. au-dessous du brancliement, ])erl'ore plus bas la paroi reclale; elle re|uéseule le rameau descendant de l'anse, dont parle OiU'nu. Qu(;'nii (I89."{) n trouvi' c(^s
(*tnit Ijilalérnlo.
ouzo
fois iniilalcralc (sp|)l l'ois
."i
:
:
—
c)
Les artères hémorroïdales inférieures ou externes naissent de
bonteuse interne à des bauleiirs variables. A 27 uim.
(lerri("'re le
verse superficiel du périnée (l*éli'e(|uin); de l'épine sciaii(pie
iscbio-pubienne (Sap})ey);
long de
le
la face
interne de
(Tln'ile,
Gray); au niveau du bord externe de
]\[orton)
;
sciatique
avant :
le
20 ou 30 mm.,
dessus de l'anus (Konstanlinow
ordinairement
'^,
quel(|uefois 2,
cbacune de ces brancbes 1
mm.
1/2.
est
et
— Arrivées
]>elile
est variable. c('»(é.
très petit et
en bas.
d'une gaine cellulolibreiise.
de l'aponévrose obturatrice.
la
supérieures à iO ou
rarement 4 de cba(|ue en dedans
à la paroi
divisent en dvux ordres de braïudies. Les unes,
brandie
fosse iscbio-rectale ((Juain el
la
— Leiu- noud)re
généralement
— Elles se dirigent
rectale, accoiiq)agn(V's
ilcb).
les
jiis(|u';ï la
lubérosité iscbiali(pM'
la
passage de l'artère bout, interne dans
les inférieures à
l'artère
nuiscle trans-
—
écbancrure (10
(
Mi
mm.
au-
en Iroinc
Le diamètre de
ne dépasse guère
1
à
à traxcrs la ca\it('' iscbio-
fiirmée j)ar des e\|>ansions
du canal anal, ces artères
iiiii^cithiii-ex,
s(!
se
perdent dans
le releveur et dans le sphincter externe de l'anus. I)'autr(>s hitei^lhiales., |)lus nombreuses et plus longues, traversent le sphincter externe, puis le s[)binctcr
GROS INTESTIN. interne, arrivent
certain
dans
la lnni(|ne s(tiis-nui(|ueiise
dn
[«'riiiral
l'tMliini
conjonctif sous-derniique de la peau de l'anus, et s'v sul)di\
tissu
le
391
nombre de rameaux terminaux.
(]eux-ei se réunissent en
et
iseiit
un
dans
en un ré'^eau
artériel serré, qui sert d'intermédiaire pour les anastomoses entre les extré-
mités
terminales des artèn^s liémorroidales moyennes et supérieures d'une
part, et les intérieures d'autre ])arl.
L'artère sacrée moyenne, impaire,
(I)
une seule
lantôt
décrit trois petits
donne
à
la
paroi jjoslérieure
du rectum
branche, laubM plusieurs (Koustanlinowilch). Quénu
petite
rameaux
^ivles qui se délacbeul successivement, au niveau
de l'avant-dernier trou sacré, du dernier trou sacré
et enlin
un peu au-dessous
— Ces ramuscules s'épuisent dans musculaires du rectum d'après (Juénu arrivent jusqu'au réseau sous-muqueux d'après Konstantinowitch. — Les auteurs ne parlent pas de participation de vascvdarisation du rectum. Pourtant sacrée moyenne à constante. — prétend que dans cas où artère envole une branche de
la
base du coccyx.
les j)arois
;
artériel
ils
la
l'artère
la
elle
Ellis
au rectum,
elle
comme
Car,
et l'autre
remplace
l'a
hémorroïdale moyenne. Ceci n'est pas exact.
bien prouvé Konstantinowitch, on trouve ordinairement l'une
bien développées,
quait, l'artère sacrée
De
l'artère
est
cette
les
et,
moyenne
dans
les cas
où
n'était pas plus
l'artère
hém. moyenne man-
volumineuse que d'habitude.
nous vonnns do donner dos arlcros du rpcliim et do l'anus, il résulte Farlère liéni. sup. ^'aiuistouioso largement avec rarlèrc liéiu. nioy., par des gros rameaux à la surface externe de riute^lin, et i)ar des rameaux plus fins sous la muqueuse; (jue
la tloscrij)tion ({uc
:
1°
sup. et inoy. s'anastomosent avec les rameaux terminaux de l'artère Donc, les artères des artères hém. inC, par le réseau sous-nni(|ueux. du rectum se suppléent; en cas d'ohlitéralion de la mésentériciue inférieure, la circulation rectale n'est pas troublée. Coci expliiiuc pour(iuoi, à la suite de la section de l'artère hém. sup., qu'on est obligé de sacrifier dans la résection par la voie sacrée, pour abaisser l'intesliu, le segment inférieur de rorganc continue à être largement irrigué et ne subit aucune modification. Morestin {loc. cit., 1894, p. 142) a prouvé le fait expérimentaloment. Sur cincj chiens, il a pratiqué la ligature do l'artère inéseut. inférieure. 11 n'a (diservé chez eux (ju'un abaissement temporaire (])endant les premières heures qui ont suivi l'opération) de la température du rectum. Ayant sacrifié ces cliiens au bout de (piel([iu>s seuuiines, Morestin a constaté (jue la circulation s'était facilement rétal)lic par les anastomoses dans l'épaisseur de la tuni([ue intestinale. La mésentéii(|ue était oblitérée seulement sur nue étendue de l.'i à 20 nnn.; elle était restée ])erméa])lo dans tout le reste do son trajet. I,es artères hém. De ]dus, Quénu a vu infér. étaient aussi un peu iilus dcvol(qi])(''es (ju'ù l'état normal. (ju'uno injection poussée i)ar la mésentéricpie inférienre, préalablement détachée de l'aorte o[ isolée, passe facihMnenl dans la fémorale et se retrouve jus(jue dans l'aorte, l'ar suite, en cas d'oblitération de l'artèie ilia(pu' primitive, la mésentéri(|ue inférieure serait une voie très importante pour le rétablissement de la circulation collatérale. Nous avons déjà indi((ue ailleurs (p. :t20) les dilîérencos que iHésoutont les deux julères méscntériqiu'S, la supérieure cl riiifi'ricure, au point {]{' vue des consé([ueuces d'une (li)lité2" (juc les artères hein.
sacrée
moyenne
—
et
—
—
ration vasculaire.
D'après Konstantinowitch, l'artère hém. sup. seule serait une véritable artère rectale, moyenne, sacr(*'e moyenne, et jus(ju'à un certain point les hém. inférieures n'appartiendraient au rectum (|u'en partie, car ces vaisseaux se distribuent surtout Dans la il la paroi pelvienne et à sa musculatur la
et
friables; elles
n'ont pas de valvules. ]*res(|ue toujours, chez l'adulte, elles se réunissent
en pelo-
tons ou (jloniérules et présentent de petites dilatations ovalaires ou ampoules.
grosseur varie d'un grain de millet à celle d'un petit pois. Les glonié-
dojil la
ampoules
rules et les
dans
les
se logent
de préférence entre
dèrent ces formes
comme
normales
et
colonnes de ^Moigagni.
les
uns (Duret, ^\'al(leyer) considécrivent \\n anneau gloiuéridaiie sur le
dépressions des valvules. Tandis que
les
bord inférieur du plexus hémorroïdal, d'autres ((Juénu, Charjn), se fondant sur leur absence chez
un
les
nouveau-nés
et leur
inconstance chez l'adulte, v voient
élal paiholngifpie. le preiniei- stade des iiéniorroïdes.
dilatations et
nes vraies, ral)les
de
l'extrême (Véipience de ces dernières lient aux conditions défavo-
et
la
i-ircidalioii
veineuse à ce niveau
troncs efrérents à Iravei's les
anneaux
l'égion
:
Les vaisseau:/' a/Jrrrnt^ du uHiqueuse corresj)ondante,
de
une partie des veines du sphincter interne.
sont des
vaisseauj: efférents le
zone
la
lisse,
\eiiu's,
au
long des colonnes de Morgagni, avec
et se réunissent
par convergence
volumineux. Ceux-ci suivent dans
animaux. sont
:
veines de
les
aisseaux très
\
lins,
la
difficiles
nuisculaires, relativement bien développées,
h injecter et
Li's
hémorroïdal
])lexus
celles
terminale, passage des
nuisculaires, et surtout ((Iharpv) à la sta-
tion veiticale. car les hémoi-i-oïdes font défaut chez les
remontent
Xorniales ou non, ces
llexuosités se transforment facilement en hémorroïiles inter-
«-es
\)oyir
la
nombre d'une les
dizaine,
qui
vaisseaux lynq)haliques,
constituer des ti'oncs de plus en plus
muqueuse im
trajet
ascendant, puis perfo-
rent les es
Ncines .sous-cutanées, situées dans
du sphincter réseau laiic,
a
adipeux, sur
mailles transveisales, j)lexus sous-cul nnr,
niieiiie el
dans
p.ii'
les
elles
'/e /'rn??rs
plexus bénioi-i'oïdal par
le
svstème
les
tantôt
(K(»nslantino\vitch).
veines hémor'idïdales
dans
le
cutanée de
boid inférieur
plutôt grêles. Elles se dis])osent tantôt en un petit
exterjie, s(»nt
i^enie i/iar;/inale
cij>alenient
les
le tissu
la jiorlion
iid'éi'ieures.
ca\'e. filles
veinules de
en un tronc circu-
Llles se déversent ])rin-
bi'ancbes de
la
bonleiise
commnniqnenl en dedans
la z(»ne lisse,
en debois
veines jjoslérieures du sci'otum ou des grandes lèvres.
a\'ecle
((Jiiéjni)
avec
GROS INTKSTIN.
393
Les veines du sphiueler iiitenie sunl rangées en
anneaux du
vents
hémorroïdal.
(|ues
la
cl d'aiilre pari, l'ace
lr.i\ers les dilTé-
nombreuses, et rel;ili\riiiiiil volumineuses, elles part en dedans, snus la mu(|ueuse rectale, dans le plexus
déhouclienl d'une
([uées sur
('rlieloiis à
nuisele. Très
en dehors, dans des hranehes htnpiludiiiales appli-
exicnic du uniscle. C/esl à ces Ironcs péripliéri(|ni'< ipie
auleurs donnent
nom
le
de plexus Itémor roulai externe,
t
rcinlii
>iir
|i;iriii
s;i .'1
riinnenl 1
un
doid)]e
—
I,yini)liuli(|ii('s (lu
ti';ivi'rs
l.i
réseriu
auti'e sons-iiMKpieux,
che musculaire, coniuie
rccluiii
|Hi>léri(Mii'c iidiii- liiisscr \iiii".lini' liln'i'ii-i', iiiiirilrc
superposé
plus ])ro!'ond. le
el
l.i
li.-s
(tr.-ipi'O!-
iiiii(|ii('iise
;
une
(«crola). larfre IViiéli-c,
|ii';ilii|ia'i' cii
liniil
v;iis>i',-iiix s.iiitriiiiis.
li-èssei'i'é
:
Leurs troncs
Tun
niu(|iieu.\. siiperliciel
ellei'enls
font les veines, et so rendent
:
les
:
la
cou-
su[)érieui"s
aux
j^M'Iorent
(iROS INTESTIN. ganglions luMnormidaux
395 à un groupe de
supéi'ieiirs, les iiiCi-nours
">
h 7 «an-
glions situôs tout à lait en bas de l'aniponle, que Gerota appelle les i/anijdons
ano-rectaux. Toulcs ces glandes son! situées entre
la
gaine lihreuse et la
luni(|ue musculaire, sur les laces postérieure et latérale du l'ectuin
pagne
les
;
elles
accom-
veines hémorr.iïdales siipérieuies et leurs hranclies.
—
B. Portion périnéale ou anale.
Il
v a
correspondent aux deux zones de l'anus, à
la
ici
deux réseaux juxtaposés qui
zone cutauée
et à la
zone
lisse.
Réseau cutané de ranus. — réseau, exlrèmeuient riche et très superliciellement placé dans le derme forme, un anneau tout autour de la marge de l"
-
O
Il communique avec le réseau de la zone lisse. Ses vaisseaux elTérents, hjmphatiques hémorroïdnux inférieurs^ se rassemblent en trois ou quatre troncs qui contournent la face interne de la cuisse ou la partie voisine du périnée et vont se jeter dans les ganglions inguinaux. Presque constamm«'nt, ce sont
l'anus.
les
ganglions
les
plus internes qui les reçoivent, tantôt ceux du groupe supé-
ceux du groupe inférieur, tantôt
les deux à la fois, l'ne seule fois vu des lymphatiques de l'anus aller aux gangliims exiernes. en dehors de la veine saphène interne. 2" Réseau muqueux de Fanus. Ce réseau correspond à la zone cutanée lisse ou zone intermédiaire. Les troncs elTérents indirects disposés en forme de grappes montent le long des colonnes de Morgagni et vont aboutir an i-éseau de la muqueuse rectale que nous avons décrit plus haut. Ouelques troncules directs traversant la couche muscideuse se rendent aux ganglions ano-rectaux (Gerota), et d'autres, lymphatiques liémorroïdaux moyens de Quénu, accompagnant l'artère hémorr. moyenne, se jettent dans les ganglions hypogastriques de l'échancrure sciatique. Gerota a montré que cette dernière voie est inconstante. Les vaisseaux lymphatiques delà tunique musculaire sont mal connus, car il est très difficile de les injecter chez l'homme. Gerota s'est assuré que chez le chien ils ont pour aboutissants les ganglions ano-rectaux et liémorroïdaux
rieur, tantôt
sur
seize,
Ouénu
a
—
supérieurs.
— Les nerfs du
rectum prowennent de deux sources du grand du plexus sacré ou plus exactement du plexus honteux, (|ui est la partie viscérale du plexus sacré. 1" Nerfs sympathiques. Les nerfs sympathiques ou }i. indirects forment deux plexus le plexus héruorroïdal supérieur, continuatiou et terminaison du plexus mésentérique inférieur il enlace l'artère hémorroïdalc supérieure, et ses rameaux pénètrent dans les |)aroisdu rectum auloiir des branches artérielles; \i^ plexus hémorro'ùlal moyen, émanation du [)lexus hypogaslrique ses filets très fins et très nombreux accompagnent Tarière liénmndïtiaie moyenne IV.
Nerfs.
sympathique
:
et
—
:
:
—
et
;
s'engagent avec ses branches dans l'épaisseur de 2"
Nerfs médullaires.
—
sacré, plus particulièrement la
5''
Ces nerfs, n.
par
les
sacrée (plexus coccygien). Les
2'',
."V
filets
dans ré[)aisseur des tnni([ues
ches des artères hémorroïdales
et
sont fournis par
le |)le.\us
I' paires sacrées,
422
LA l!Esr>IRATl(
!)!•:
tX.
leur tour, du honl iufériciir de la plaque du cricoïde par une encoche courte et j)eu
profonde.
Le bord supérieur, à haut et en arrière pour
de la plaque. Arrondi et mince en avant, surface triangulaire sur laquelle s'insère
On remarque
médiane, s'incline obliquement en
partir de la ligne
aller se continuer avec le
bord supérieur, horizontal,
chaque coté en une muscle crico-aryténoïdien latéral. plus ou moins saillante, à peu près il
s'élargit de
le
nne facette grand axe varie de à 7 millimètres. Celte facette articulaire supérieure, légèrement convexe dans le sens transversal, plane on convexe aussi dans l'autre sens, entre en rapport avec le cartilage aryténoïde. Elle regarde en avant, en dehors et en haut de telle sorte que, si on examine le cartilage cricoïde par sa face interne ou j)ar sa face postérieure, on ne la voit à son extrémité
elliptique et dont le
îi
pas ou presque pas. B.
Plaque
iiW.ii'')|ij)w;.:j;''-^W
cri-
pre-
'^^^"
^W
f\vlw
qui
coïde au bord supérieur et
j^
sSI
du milieu du bord
inférieur
W% M—Comesup.
\y
^i^-^^
1
/
'
ligament crico-trachéal
s'étend
>^j '
'
\\i\\\"
par une petite lame fibreuse, le
"
^^\m
bra ne est renforcée en avant
anir rieur (Luschka),
,/!||]';^/^,
"^sv
Cette niem-
,,//,>,;
A ''^°'''-
'l'i
V'^Wi
/
bord su-
périeur du premier anneau
de la trachée.
i,ii,(\Su\\k
'
/
cartilage,
ce
l
,,,,11,
'
bord inférieur
d'autre part sur
'',
II IM^dikJMik
d'une
fixe,
^«V....c.
'
I liiii^y'
crlco -trachéale
224) qui se
part sur
une
par
trachée
la
membrane
l^W^
l'à^M WmMm^
^" «»"•
h' ,
^ A.CuvÊR
"'''"''''
/ \
Fig. 223.
— Articulations
du
cartilage thyroïde avec
hyoïde et avec le cartilage cricoide. Vue latérale. une autre lamelle fibreuse, ligament cricotrachéal postérieur, naît du bord inférieur de la plaque du cricoïde et
En
l'os
arrière
se
continue avec la couche fibreuse de la paroi postérieure de la trachée. C) Des lamelles élastiques plus ou moins infiltrées de graisse rattachent le à l'os hyoïde, membrane hyo-épiglottique; à la racine
cartilage épiglottique
:
de la langue, ligament glosso-épiglottiqiie; aux parois latérales du pharynx,
ligaments pharyngo-épiglottiques
(fig.
206
et 207).
La membrane hyo-épiglottique (N), immédiatement sous-jacente à la partie plus reculée de la muqueuse de la base de la langue, prend son insertion en
1" la
avant sur
le
cornes de
l'os
bord supérieur du corps
et
sur
les parties
adjacentes des grandes
hyoïde, en arrière elle se perd sur la face antérieure du cartilage
épiglottique à une certaine distance au-dessous de sa base. Sa direction est
presque horizontale. Elle ferme en hauiYespace hyo-thyro-épiglottique compris moyen d'une part et la
entre la face postérieure du ligament thyro-hyoïdien face antérieure de l'épiglotte d'autre part (fig. 214).
28* [A.
NICOLAS.]
0H';AM:3
434 2' et 3" viMit tous
Les
la HESPIHATION.
I>E
liiraini'uts glosso-éi)iiiloUi([ue
trois la
muqueuse qui
et pharvnci:r)-é|)i^lolli(iues soulè-
Ou
recouvre.
les
peut donc apprécier leur
situation et leurs rapports sans dissection.
Le
liii-ameut trlosso-épiglottique est
tendu sur
médiane, entre
la li^ne
la face
antérieure du cartilage épiglottique et la base de la langue, au-dessus de la niemhrane hvo-épigloltique à laquelle il adiière. Son extrémité antérieure donne
attache à des libres du muscle lingual supérieur.
médian, ou
jili
on observe une
i/losso-i'jjir/lollicjiie, i'ossc
oblongue,
fosse
la
De
part et d'autre du relief
qui résulte de la présence de ce ligament,
r^iyj=^___\
^ '^^
^.\Q^^^^p: \^Ê^^\^^k
'^^
WSXm."
\
.
'^1-»
v-^,*-**.^^^*^
.-,..„
FiG. 2.jS.
de
On
—
^
Il
TFrag-mentIId une glande
muqueuses
,.,
.
.,
rémité
cartilages;
couche sous-muqueuse ou
On
..'
la
qu
région " r a 1 ex-
en existe aussi au
Il
a la lace
seulement
ici
interne
sont
elles
(Verrares qu'ailleurs plus f petites et plus v f r "i son, Boldyren, Frankenhieuser). Daiis .
la
portioii
membraneuse -l'
•
-i
sout situecs en majorité en d'autres
Dans
les
elles
•>
arrière
logées dans
sont
j du
son
autres régions elles occupent
le
profonde de la muqueuse. groupe des glandes tubulo-acineuses ou.
Flemming, dans
celle des
glandes tubuleuses simples
peut leur distinguer un canal excréteur et un corps glandulaire.
Le canal excréteur des glandes de
la
portion
membraneuse
ligne, celui des glandes de la portion cartilagineuse court et Il
I
la partie la plus
Toutes ces glandes rentrent dans ramifiées.
dans
et
,
supérieure.
muscle,
selon la classification de
ren-
les
partie posté-
la
les cotes et
des anneaux,
niveau
épaisseur, d'autres enfin en avant de lui. la
que sur
inférieure
ei les cellules
protoplasmiques mélangées à celles-ci ou tapissant elles seules la lumière des tubes.
dans
et
abondantes eu avant
I
~
la trachée (quart supérieur).
voit les cellules
On
rieure meml)raneuse. Elles sont aussi plus
des
„
en certains
contre de préférence dans les espaces in-
v|n
y*
même
forment
endroits une couche continue.
**^5
mu-
trachée est très riche en glandes
la
est
long et
recti-
souvent onduleux.
débouche à l'extérieur après avoir suivi un trajet plus ou moins oblique et ou moins long dans la muqueuse. Souvent il présente, avant de traverser
|)lus
la
zone élastique, un renflement ampullaire très développé (Frankenhccuser).
Son
orifice est
généralement infundibuliforme.
TRACHÉE. Parvenu dans le
^81
sous-muqueuse ou plus loin encore (portion membraneuse),
la
canal excréteur se ramifie dichotomiquement en un
nombre
variable de
tubes qui se contournent, s'encbevêtrent les uns dans les autres et fournissent
finalement, après s'être
eux-mêmes
renflés ù leur extrémité fermée.
divisés, les tubes terminaux lêa,èremenl L'ensemble de ces tubes ramifiés constitue le
corps de la glande.
Le corps des glandes, de volume
variable, est ovoïde
ou spbérique dans
les
espaces inlerannulalres, aplati et lenticulaire au niveau des cartilages, piri-
forme
Au
et allongé
dans
la
portion membraneuse.
point de vue Iiistologique ces glandes ne diffèrent pas des autres glandes
muqueuses. Leur canal excréteur suite
un épithélium
ferment
I"
:
par un prolongement de
ou moins loin
muqueuses, variables du
la glande, et
principalement à
les
auquel
la
2''
fait
les carac-
reste suivant l'état de fonctionne-
des cellules plus petites, protoplasmiques, amassées
périphérie des tubes et surtout à leur extrémité terminale,
eu tout semblables par leurs caractères et leur agencement à
dans
et
prismatiques basses. Les tubes glandulaires ren-
à cellules
de grandes cellules claires pyramidales, présentant tous
tères des cellules
ment de
est tapissé d'abord
superficiel cilié qui s'enfonce plus
l'épitliélium
glandes salivaires muqueuses
celles qui
forment
de Giannuzzi.
les croissants
Le conduit excréteur et tous les tubes glandulaires possèdent, en outre, ime basale, prolongement de la membrane basale sur laquelle repose l'épithélium superficiel, et d'autant plus mince qu'on considère des ramifications plus éloignées du tube initial.
membrane
E.
—
"Vaisseaux de la trachée.
à la trachée viennent do phisieurs sources rieures,
(pii lui
lesquelles
il
fournissent
un
:
1"
nombre de
certain
Les artères destinées
des artères thyroïdiennes infépetites
branches parmi
convient de signaler un rameau pi'esque constant (l)ranche thora-
sauf au car-
fond, dans l'état
le
extrême, est
d'ex|)iration
tant du
lui
l'ex-
l'échancrure
diaque dont
ne
il
réalité le déplace-
est insignifiant,
niveau
ailleurs
li-
gauche du
i)ord
de 3 à
disstei'-
centimètres,
4
tandis que dans l'inspiration
il
n'en est plus éloigné que de 1
cm.
T)
centimètres.
à 2
Le
sinus précardiaque n'est en tout cas jamais rempli.
Quant au bord inférieur, ses changements d(> position sont beaucoup plus importants à connaître et faciles à apprécier
par
percussion.
la
suivant
le
point
Ils
varient
considéré et
maximum
atteignent leur
laté-
ralement dans
la
région des
lignes
et
scapulaire.
axillaire
Pendant une inspiration profonde
bord inférieur
le
selon Gerlach
:
dans
atteint, la
ligne FiG.
207.
sternale le bord inférieur de la (')''
côte
nale
le
dans
;
—
Vue
dos
Liiiiiles
latérale
poumons
gauche
et
ourgeon épartériel à gauche. Celui-ci,
dérive de la bronche souche, mais au lieu de persister
En
bientôt. trali' et
tout cas,
il
est tout à fait
iri(lé|)endant aussi de la
donc primitivement chez
non contemporaines,
le
comme
il
son congénère,
s'atrophie et disparaît
indépendant delà première bronche ven-
branche apicale que
celle-ci fournit. Il
y aurait
lapin deux bronches épartérielles symétriques mais
et l'asymétrie serait acquise
secondairement par dispari-
tion de l'épartérielle gauche.
Les recherches de d'Hardiviller n'ayant porté que sur une seule espèce animale,
serait
il
prématuré d'en généraliser
les
conclusions.
De
nouvelles obser-
vations seraient d'ailleurs nécessaires pour expliquer certains points des plus obscurs, par exemple l'apparition tardive de l'épartérielle gauche et sa disparition
:
la situation trachéale
de l'épartérielle droite et d'elle seulement, con-
stante chez certains animaux, etc.
Calibre de l'arbre bronchique. ment du
calibre de la portion
— Nous avons déjà parlé précédem-
extra-pulmonaire des troncs bronchiques. Rap-
pelons que la droite est plus volumineuse que la gauche. .\
partir de leur origine les troncs bronchiques se rétrécissent
peu à peu jus-
L4.
NICOLAS.
518
ORGANES DE LA RESPIRATION.
qu'à leur terminaison
et la
différence qui existe entie le droit et
parait dès Témerg-ence de la première hronclic hypartérielle.
cependant encore depuis sions,
mais
cette fois
cet endroit, selon
en faveur de
la
le p'auclie dis-
On
observerait
Aehy, un écart entre leurs dimen-
bronclie gauche, ainsi que
le
montre
le
tableau suivant. DIAMÈTRE DU TRONC BRONCHIQUE droit
(en millimètres)
Au-dessus de roiigine de la bronche épaitérielle. de la 1'- hyparlérielle de la 2" de la 3de la 4"
— — — —
.
liAUCiiE
12.XTIOXNELS
—
L'artère pulmonaire, issue du ventricule droit, se rt) Artère pmlmonaire. partage bientôt en deux branches qui se rendent au poumon droit et au poumon gauche, et plongent dans leur épaisseur en croisant le tronc bronchique.
Le
trajet, le
mode de ramification
et
de distribution de ces branches sont
absolument semblables à ceux du tronc bronchique correspondant, au côté externe duquel elles se placent. En d'autres termes il existe un tronc artériel émettant des collatérales qui, à leur tour, fournissent des rameaux plus petits, et ainsi de suite. Ces divisions vasculaires. presque aussi volumineuses que les divisions bronchiques auxquelles elles sont étroitement accolées, arrivent avec elles
jusqu'aux lobules, y pénètrent, se ramifient connue les bronchioles termiet. dès l'instant où apparaissent les alvéoles, se
nales en devenant très grêles résolvent en
un réseau
capillaire
qui recouvre toute la surface
immédiatement au-dessous de leur revêtement
épithélial.
Chaque
de ceux-ci
artériole
tei*-
minale se distribue ainsi à plusieurs alvéoles.
Le réseau capillaire alvéolaire est extrêmement fin et serré, et ses mailles arrondies ou ovales sont souvent plus étroites que les vaisseaux eux-mêmes. Ceux-ci ont parfois à peine la largeur suffisante pour laisser passer un globule rouge. Ils sont du reste susceptibles de se dilater plus ou moins. Lorsqu'ils sont fortement gonflés et que les alvéoles ne sont pas trop distendus, on les voit faire saillie du côté de la cavité aérienne, circonstance qui agrandit les surfaces en contact avec
l'air.
Nous avons indiqué à propos de l'épithélium respiratoire les rapports de ses éléments avec le réseau sanguin et vu que les petites cellules correspondent de préférence à ses mailles alors que les grandes plaques amorphes s'étalent sur les vaisseaux. Quant à la membrane propre de l'alvéole il faut admettre qu'elle s'interpose entre les capillaires et l'épithélium lui-même. Elle est d'ailleurs
mince que
l'intervalle qui les sépare n'est
que de 2
y.
(Kœlliker).
si
POUMONS. Veini'-^ pulinonaii'i's.
b)
Elles proviennent
:
— Les veines
531
pulmonaires ont une
des réseaux capillaires péri-alvéolaires
1"
du réseau
laire de la plèvre; 3°
;
2"
triple origine.
du réseau
capil-
capillaire de la portion terminale des petites
bronches. 1"
Les radicules veineuses de
des alvéoles sur
dans
suite
le
la
première catégorie naissent à
opposé à celui où se rend
le côté
périlobulaire, s'anastomosent entre elles
tissu
branches plus volumineuses qui s'accolent aux bronches 2"
Le réseau
la périphérie
l'artériole. Elles
rampent enforment des
et
lol)ulaires.
capillaire sous-pleural fournit des veinules (veines pleuro-pul-
monaires de Le Fort) qui. ou bien vont se jeter dans les veines périlobulaires, ou bien, conservant leur situation superficielle, entrent seulement en communication avec les veines pulmonaires au niveau du bile. 3'^
Les veinules de
la troisième catégorie,
comme
les
précédentes, correspon-
dent à un territoire de distribution des artères bronchiques et non plus de
pulmonaire. Elles prennent leur origine dans
l'artère
les parois des petites
bronches (Luschka, Schulzc, Arnold, Kœlliker, Sappey, Krause..., le
nom
jeter
de veines broncho-pulmonaires que leur a donné Le Fort,
dans l'origine des veines interlobulaires à
la
etc.),
et
d'où
vont se
racine du lobule. Cette dis-
position explique pourquoi on réussit à injecter les veines pulmonaires aussi
bien par l'artère pulmonaire que par l'artère bronchique. Il
résulte de ce qui précède
périlobulaires, tandis
que
que
les racines
veineuses sont essentiellement
ramifications artérielles sont intralobulaires.
les
Les branches, de plus en plus volumineuses, constituées par
la
réunion de
ces divers groupes de veinules, suivent les ramifications bronchiques en
plaçant habituel'ement sur
cerne
le
tronc bronchique, en dedans et en avant de
le
l'oreillette
—
a) Artères bronc/tiques. et
viennent de
l'aorte.
respond, se place dans alors de
le
vont se jeter
VAISSEAUX NOURRICIERS
—
Les artères bronchiques sont au nombre de
Chacune
le bile
d'elle?,
parvenue au poumon qui lui corabandonne
à la partie postérieure de la bronche,
nombreux ramuscules aux ganglions lymphatiques, aux gros
vasculaires,
dans
et
droite.
II.
deux
rassemblent
lui. Elles se
finalement de chaque côté en deux troncs, qui sortent du bile
dans
au
poumon
se
coté opposé à l'artère, c'est-à-dire, en ce qui con-
tissu
troncs
sous-pleural et au conjonctif interstitiel, puis pénètre
et se divise
en branches qui accompagnent
les ramifications
bronchiques. Ces branches, d'un faible calibre, fournissent des artérioles qui
unes aux vaisseaux pulmonaires (vasa vasorum) et aux nombreuses et plus importantes, à la paroi des bronches où elles se capillarisent en formant deux réseaux, l'un profond pour les muscles et les glandes, l'autre superficiel plus serré pour la vont
se distribuer les
cloisons interlobulaires; les autres, plus
muqueuse. Les artères bronchiques s'arrêtent aux bronches lobulaires, quelquefois en deçà. Tout le système bronchique intralobulaire reçoit son sang"des
même
artères pulmonaires (Le Fort, Zuckerkandl), dont le réseau capillaire
commu-
nique d'ailleurs largement avec celui des bronches interlobulaires. Nous ver-
[.4.
NICOLAS.]
ORGANES DE LA RESPIRATION.
532
rons en oulri' jtliis loin ([ue les bronches de gros caliljrc clles-inùmes reçoivent également du sang de l'artère pulmonaire. b) Veines bronrjiiques. Les veines ])ron(liiques ne correspondent qu'à une partie du territoire des artères du même nom. Toutes celles qui naissent
—
des fines bronches vont en effet se jeter dans les veines pulmonaires et
môme
émanent des bronches plus volumineuses, du tronc bronchique y compris, s'anastomosent fréquemment avec ces dernières. Les recherches de
celles qui
Zuckerkandl surtout ont mis ces faits en lumière. D'après lui on peut partager les veines bronchiques proprement dites en deux groupes veines bronchiques antérieures et veines bronchiques postérieui'es. 1° Les veines bronchiques antérieures sont placées sur la partie antérieure des deux grosses bronches et de la trachée. On peut les suivre jusque sur les :
bronches de
2'"
et
de
de
la face
chée,
ordre. Habituellement anastomosées entre elles, elles re-
.3'^
çoivent leurs racines
:
des bronches primaires, des ganglions lymphatiques,
postérieure du péricarde et s'anastomosent avec les veines de la tra-
ainsi qu'avec les veines
du médiastin postérieur. Elles débouchent, à gauche dans une veine
droite dans la partie supérieure de la veine azygos, à
bronchique postérieure. Elles
s'
ouvrent aussi directement dan^i
les f/ros
troncs
des veines pulmonaires.
—
2° Veines broncltiques postérieures. En arrière du pédicule du jjoumon on rencontre généralement de chaque côté deux branches veineuses, l'une supé-
rieure, l'autre inférieure. Ces A'eines, dont le trajet est
indépendant de
celui des
artères bronchiques, s'anastomosent avec des veines médiastines et se rendent,
à droite dans
la
grande azygos, à gauche dans riiémi-azvgos accessoire.
Anastomoses entre établi
aujourd'hui que
les artères
les artères
du poumon.
—
Il
pulmonaires s'anastomosent avec
parait bien les artères
bronchiques, non pas uniquement par l'intermédiaire des réseaux capillaires
mais par des branches assez volumineuses qui peuvent atteindre un calibre de mm. ") et plus. Ces anastomoses, découvertes par Ruysch, décrites ensuite par Haller, Reisseissen, Sœmmering, Huschke, C. Krause, Virchow, Hoyer, Kuttner, ont été niées par Dubrueil, Le Fort, Sappey et Hyrtl. Leur existence
maintenant hors de doute depuis résumons ici.
est
On
doit distinguer
les
recherches de Zuckerkandl que nous
deux catégories d'anastomoses,
les superficielles et les pro-
fondes. 1° Les anastomoses superficielles s observent de préférence sur la face interne du poumon et sont constituées par des vaisseaux sous-pleuraux, relativement longs, étroits et onduleux qui naissent de l'artère bronchique au niveau du bile, se dirigent vers le bord du poumon et, après un certain trajet, plongent brusquement dans son épaisseur pour aller s'unir à une branche interlobulaire
de l'artère pulmonaire.
On
trouve aussi des branches anastomotiques sembla-
bles sur la face convexe. Elles viennent de l'artère
coup plus courtes que les précédentes. Le nombre de ces anastomoses varie.
une troisième logée dans supérieur ou le moyen.
face interne et
rieur avec le
Il
œsophagienne
et sont
beau-
y eu a habituellement deux sur la pleural qui réunit le lobe infé-
le repli
POUMONS.
533
Les anasloyno>ies profondes sont situées sur la paroi des ramifications
2"
bronchiques ou à cùté
bronches secondaires.
d'elles. Elles
On
ne commencent à apparaître que sur
les
peut en distinguer plusieurs sortes, selon qu'elles pro-
viennent de l'artère pulmonaire, de l'artère bronchique ou de ces deux artères à la fois. Souvent l'anastomose se fait par une branche que l'artère pulmonaire envoie à
(rameaux
une bronche
et qui,
sur
celle-ci, se l'éunit
à l'artère bronchique
bi'onchicjues de l'artère pulmonaire).
En somme
bronches reçoivent du sang veineux par
l'artère pulmonaire et que les artères bronchiques sont seules préposées à leur vascularisation. Nous avons déjà vu cjue les bronches intralobulaires étaient
il
les
est inexact de dire
irriguées par l'artère pulmonaire. Les bronches primaires seules sont exclusi-
vement nourries par reçoivent, par ces
les artères bronchiques, et les bronches intermédiaires deux sources, un mélange de sang veineux, et de sang
artériel.
Anastomoses entre dit
les veines
du poumon.
— Nous avons déjà
antérieurement qu'une partie des veines issues des parois des bronches
allaient se jeter
dans
les
veines pulmonaires. Zuckerkandl a montré que celles
qui provenaient des bronches de premier ordre, et
même du
tronc bronchique
dans sa portion extra-pulmonaire, s'anastomosaient également avec ces veines. 11 en résulte donc que la plus grande partie du sang qui revient de l'arbre bronchique, sang veineux par conséquent, se déverse dans des voies où circule
du sang
artériel.
Anastomoses des veines pulmonaires avec médiastin mons par seulement
les
postérieur. ~ Lorsque,
veines pulmonaires avec
les veines
propres du
dit
les veines
Zuckerkandl, on injecte
les
du pou-
une masse pénétrante, on remplit non
poumon mais
encore les veines de l'œsophage,
de l'aorte, du diaphragme, de la plèvre, du péricarde, enfin les ramifications de la veine porte. Tous ces vaisseaux s'anastomosent donc entre eux. Il existe effet dans le médiastin postérieur un plexus veineux très développé, principalement au pourtour de Taorte, par l'intermédiaire duquel les veines des organes qui composent et entourent cette région communiquent entre elles. Les branches qui le constituent proviennent de la portion thoracique de l'œ-
en
:
sophage, du diaphragme, des parois de l'aorte, des bronches pleural
et
du réseau sous-
.
La conclusion générale qui découle de ces faits est que le sang artériel qui est ramené au cœur par les veines pulmonaires renferme normalement, chez Tadulte, une certaine proportion du sang veineux. 2"
Lymphatiques.
et très développés
dans
— le
Les vaisseaux lymphatiques sont très abondants les distingue en superficiels ou sous-
poumon. On
pleuraux
et profonds. Les lymphatiques superficiels forment à
dont
les
troncs efférents, munis de valvules,
la surface
du poumon un réseau
vont se jeter au
nombre de 4 à
5
dans les ganglions du hile. D'après la majorité des auteurs, ce réseau souspleural s'anastomose avec les lymphatiques profonds dans toute l'étendue de la périphérie de l'organe; pour d'autres, au contraire, il ne communique avec
[.1.
NICOLAS.]
ORGANES DE LA
534
eux qu'au niveau du
el
liile
RPJSPIRATION.
par rinlermédiaire des troncs terminaux dont
il
vient d'être question.
Les lymphatiques profonds ont
système aérien
et
été divisés
par Grancher en lymphatiques du
en lymphatiques du système vasculaire. Les premiers nais-
sent par des réseaux dans l'épaisseur des parois des ramifications hronchiques
dans leur muqueuse (Teichmann). Leur existence dans
et spécialement
la paroi
des conduits alvéolaires et des alvéoles eux-mêmes, quoique admise par quel-
ques anatomistes.
récemment pu hronche terminale tandis que pour Teichmann ils ne cependant pas certaine. Miller
n'est
encore Teichmann affirment qu'il n'y en a pas dans les suivre
jusque sur
dépassent pas
la
les fines
hronches de
1
mm.
les
tout
et
alvéoles. Miller a
5 à 2 millimètres.
Les lymphatiques vasculaires ont pour racines des troncs situés sur
minaison
dejs
bronches
pulmonaire, de
la
(Miller).
L'un de ces troncs
profondeur vers
nouveaux lymphatiques de
même
le hile,
suit le
rameau de
la ter-
l'artère
en s'unissant successivement à de
origine, de façon à constituer des troncs plus
volumineux. Les plus petites artères ne sont accompagnées que d'un vaisseau lymphatique; les plus larges en possèdent deux situés à l'opposé l'un de l'autre et
anastomosés par des branches.
La veinule qui longe petits troncs
la
bronche terminale
lymphatiques qui confluent de
est,
la
de son côté, longée par deux
même
manière que
les précé-
dents et donnent naissance ainsi à des branches plus considérables, plus breuses sur
les
nom-
grosses veines que sur les petites (Miller).
Les deux systèmes péri-aérien
et périvasculaire
communiquent largement
ensemble.
Parvenus au niveau du hile, les troncs lymphatiques, superficiels et profonds, dans des ganglions groupés autour de la bronche souche, les ^^m-
se jettent
glions pulmonaires ou broncho-pulmonaires. Ces ganglions,
volume
nombreux
et
de
uns en dehors du poumon, les autres dans l'épaisseur même de son parenchyme. Ils ne pénètrent cependant pas à une profondeur de plus de 3 centimètres (Sappey). Leur coloration chez l'adulte est grise, brune ou même noire, par suite de la présence dans leur intérieur de variable,
sont situés
les
granulations pigmentaires ou charbonneuses qui y sont déposées par la lymphe venue des poumons. De plus ces ganglions sont très fréquemment le siège d'altérations de toute nature.
D.
— NERFS DU POUMON
Les nerfs du poumon proviennent des plexiis pulmonaires antérieur térieur formés par des ])ranclies
et
pos-
du pneumogastrique. Ils sont constitués par des faisceaux de fibres à myéline mélangées à des fibres sans myéline qui accompagnent dans l'épaisseur du poumon k la fois les bronches et les divisions de l'artère pulmonaire, rarement les ramifications des veines pulmonaires et des artères bronchiques (Kœlliker). Sur leur trajet sont disséminés de petits ganglions microscopiques ou même des cellules nerveuses isolées (Remak, Kœlliker, Toldt, F.-E. Schulze, etc.), dont on ignore les connexions précises. Avec les méthodes anciennes on avait pu poursuivre ces nerfs jusqu'au voisinage de l'extrémité des bronches (Kœlliker), mais on n'avait pas réussi à élucider leur mode de terminaison et l'on supposait
du nerf grand sympathique
et
POUMONS.
535
bronches
qu'ils étaient essentiellement destinés à la niusculatui-e des
et des
vaisseaux.
L'emploi des méthodes d'Ehrlioh et de Golgi a permis de préciser certains
—
Fibres nerveuses nccompag-nant les ramifications bronchiques et se terminant sur elles, colorées par la méthode de Golgi. Embryon uumain long de 15 centimètres,
FiG. 2!)0.
(d'après Relzius).
détails et
en
même
temps de mettre en évidence des nerfs
là
où autrefois
il
avait été impossible d'en apercevoir.
Cuccali, Smirnow, Mondio ont appliqué
de coloration par thylène
(Ehrlich)
l'étude des
à
chez les
méthode de Golgi à
Am-
Berkley, la
phibiens; Retzius et
mêmes
procédé
bleu de mé-
le
nerfs pulmonaires
Arnstein, le
l'étude de ces
nerfs chez les ^Mammifères.
Retzius décrit, chez un
humain de
15
embryon
centimètres,
des
faisceaux de fibres nerveuses qui
accompagnent
les
ramifications
bronchiques terminales en émettant des ramuscules collatéraux et FiG.
291.
—
Fibres nerveuses
des branches terminales. Celles-ci
alvéoles.
parviennent jusqu'au
tres (d'après Retzius).
col des al-
sur
la
Embryon humain long de
paroi
des
15 centimè-
véoles qu'elles dépassent quelque-
mais rarement, et sans atteindre l'extrémité libre, bombée, de l'alvéole. Retzius pense que ces nerfs sont en rapport avec les cellules musculaires des bronches et des bronchioles, mais il n'est pas parvenu à le constater directement. fois,
lA.
AI COL AS.
ORGANES DE LA RESPIRATION.
536
Berkley, chez différents Mammifères (rat, souris,
bronchiques
existe des nerfs
dans
la
lapin),
et des nerfs vasculaires.
a
reconnu
qu'il
Les premiers forment
couche fibreuse externe un riche plexus d'oi^i partent des branches unes se terminer dans la couche musculaire au niveau des éléments
allant, les
contractiles, les autres constituer
Dans
les
dans
théliales; fibrilles
dans
muqueuse un plexus
la
sous-épithélial.
grosses bronches, Berkley n'a pas vu de terminaisons intra-épiles petites
au contraire
réseau
le
sous-épithélial
émet des
qui vont se terminer dans la couche épithéliale par des arborisations
compliquées. Les réseaux bronchiques ne renferment pas de cellules ganglionnaires.
Les nerfs destinés aux vaisseaux sont très abondants, beaucoup plus sur les que sur les artères pulmonaires (contrairement à l'opinion
artères bronchiques
de Kœlliker). Sur leur trajet on trouve des cellules nerveuses, notamment dans grosses veines. Les nerfs bronchiques et les nerfs vasculaires sont
les parois des
d'ailleurs
en relation
qui pénètrent dans
étroite.
Les uns
et les autres fournissent des ramifications
les cloisons interalvéolaires et
y forment un réseau assez poumon et au voisi-
développé, particulièrement dans les régions centrales du
nage du
bile.
E.
— TISSU CONJONGTIF
Les espaces compris entre
les lobules,
les
INTERSTITIEL ramifications
bronchiques inter-
lobulaires et tous les autres organes, vaisseaux et nerfs, qui prennent part à la
poumon sont remplis par du tissu conjonctif lâche plus ou moins abondant selon les régions. Nous avons déjà vu qu'il était relativement plus développé dans le jeune âge. Au niveau du bile ce tissu interstitiel se continue avec le tissu cellulaire du médiastin et sous la plèvre il s'amasse en
constitution du
une lame continue, la couche sous-pleurale. Des faisceaux conjonctifs et des fibres élastiques, avec de nombreuses fupîformes, forment ses éléments essentiels.
On y
plus ou moins considérable, des cellules lymphatiques libres et des tissu
cellules
trouve en outre, en quantité
amas de
adénoïde, spécialement sous la plèvre, autour des ramifications
bron-
chiques et des vaisseaux (tissu lymphatique sous-pleural, péribronchique et périvasculaire d'Arnold). Chez les
lames de
la
certains
animaux, notamment chez
le
bœuf,
charpente conjonctive sont creusées d'espaces limités par un
revêtement endothélial, véritables sacs lymphatiques qui entourent
les lobules
(Sussdorf, Pierret et Renaut).
Pigment.
— Le pigment dont
principal dans
plus
nous avons parlé précédemment a son siège surtout répandu le long des vaisseaux,
le tissu interstitiel. Il est
abondamment autour
des petites artères qu'autour des grosses et des
veines (Koscblakoff). Les grains qui le constituent sont tantôt semés d'une
façon diffuse, tantôt groupés en variée.
On en
amas
plus ou moins volumineux et de forme
rencontre également dans
tions de la bronche et dans la paroi
même
les lobules
au pourtour des ramifica-
des alvéoles. Ajoutons enfin que ces
granulations sont libres ou incluses dans des cellules, leucocytes ou cellules fixes
du
tissu conjonctif.
La nature
et l'origine
du pigment pulmonaire sont encore controversées.
Certains auteurs prétendent qu'il est uniquement composé de poussières char-
POUMONS.
J37
l)onneuses provenant de l'air inspiré et entraînées à distance, après leur passage au travers des parois alvéolaires, par des leucocytes migrateurs qui les
amènent dans
les voies
ganglions du
les
liile)
lymphatiques pour être transportées plus loin (dans les déposent en chemin dans les interstices con-
ou
jonctifs.
Cette opinion semhle trop exclusive et s'il est incontestable que nous respirons en quantité des poussières de charbon capables de s'amasser petit à petit dans le poumon, il ne faut pas en conclure que la totalité du pigment pulmonaire en est formée.
Le pigment ne commence généralement à apparaître qu'à partir d'un certain Bruch mais on a pu reconnaître sa présence chez de très jeunes enfants. Il est donc possible que le poumon renferme, comme beaucoup d'autres organes qui n'ont aucun rapport avec l'air extérieur (foie, reins, testicules, elc), un pigment propre (mélanine ou autre) âge, vers l'époque de la puberté d'après
décelable,
;
au début de sa formation, seulement par l'examen microscopique.
comme cela arrive pour celui des organes de plus en plus avec l'âge. Mais en même
Plus lard ce pigment augmenterait, qui viennent d'être signalés,
et
temps des particules de charbon, venues de l'extérieur, se répandent dans le pulmonaire, en plus ou moins grande quantité et plus ou moins rapide-
tissu
ment suivant rertaiiie l'd'il
les
époque
conditions d'existence des individus, et ainsi à partir d'une
les
masses colorées sont assez abondantes pour
se manifester à
nu.
va sans dire que des processus pathologiques,
tels que des extra vasations donner naissance par transformation de l'hémoglobine à des dépôts pigmentaires, mais il serait exagéi'é de soutenir que toujours le pigment pulmonaire est d'origine pathologique. Il
sanguines, peuvent,
ici
comme
ailleurs,
/
CHAPITRE QUATRIÈME
PLÈVRES L'étude du développement nous a appris
poumons
(t.
IV,
1'^'"
fasc, p.
.31)
comment les
logés dès leur origine dans la partie antérieure de la cavité du
se trouvaient,
à la suite du cloisonnement de
celle-ci,
cœlome
entourés chacun par
une membrane séreuse, la plèvrr, formée d'un épithélium d'origine mésodermique reposant sur une couche de tissu mésenchymateux comment aussi cette membrane, circonscrivant une cavité parfaitement close, la cavité pleurale, était décomposable en deux feuillets, un feuillet viscéral, appliqué directement sur l'organe correspondant, et un feuillet pariétal, en rapport avec la face interne de l'espace qui renferme le poumon. Ces deux feuillets sont d'ailleurs en continuité l'un aveo l'autre au niveau du bile. A l'état normal la cavité pleurale est purement virtuelle, car les deux lames qui la délimitent ;
sont partout juxtaposées et glissent l'une sur l'autre.
[A.
NICOLAS.]
ORGANE.< DE LA RESPIHATION.
538 1"
—
La plèvre viscérale ou pulmonaire entoure toute du poumon, sauf au niveau du hile et de l'attache du ligament pul-
Plèvre viscérale.
la surface
monaire (voy. plus
loin). Elle
s'enfonce dans l'intérieur des scissures inter-
lobaires, tapissant respectivement la face de
chacun des lobes qui
les limitent,
jusqu'au voisinage du hile, et assure ainsi l'indépendance de ces lobes. La plèvre viscérale,
mince
et transparente,
adhère intimement au
tissu ])ulmo-
naire par l'intermédiaire d'une mince couche de tissu cellulaire,
pîeural, qui se continue avec
En
le
(issi/ sou-
M,
p.
1199.
zur vergleich. Anatoniie und Ent\vick(d. des unteicn
Kehikopfes des Viigel. Novt Actn d. Leopoldina, 1880, vol. XLV'llI, n" 1. 1877. ZinKEUKAxni.. Beitrag- zur dcscriptiven und topographisclien. Anatoniie 67
sens de la longueur et son niveau inférieur se rapproche de plus en plus du
un emhrvon humain de 20 millimètres,
thorax. Chez totalité
dans
la
le
thymus
est
encore en
région cervicale.
Chez un autre em])ryon de .32 à 40 millimètres l'extrémité inférieure de la glande a pénétré dans la cage thoracique (thymus thoracique), tandis que, par en haut, Forgane se prolonge dans la région cervicale (thymus cervical) sous forme d'un cordon peu développé. Les deux thymus, droit et gauche, rapprochés sur la ligne médiane, s'accroissent rapidement, surtout après la naissance ce ils simulent alors deux lohes. Leur disposition anatomique présente dès :
moment
les caractères
Le thymus
est
de
la période d'état.
tout d'abord
exclusivement épithélial. 303)
(fig.
Les
épaisses.
cordons
de
éléments
petits, serrés les
Il
un organe compose
'7'"-.
J^^
se
^^I5?f"
creux à parois cellulaires
uns contre
les
sont
autres et
mitosent activement. Les cellules
les
plus
internes, tombées en déchéance, s'accumulent dans la lumière du cordon. Plus tard, le
thymus
su])it
des transformations
profondes qui font de
lui
un organe lym-
phoïde. C'est avec celle nouvelle structure qu'il arrive à la
deuxième période de son
évolution.
,,
hic.
On
.,,,.,
:l().i.
— Loupe ,,
—
du ,
,
,,
.,,
... ,
tliyirms epitlielial.
ra/'.,
ranuhie immitive.
ÏV,/////., tliMiiu>. sur ce processus de la du tliynius épithélial. Pour les uus (llis, Stieda, Gulland) l'ébauclie épilliéliale disparait sous l'invasion du (issu conjonclif, des vaisseaux ou surtout des lymphocytes. Ces éléments, d'origine extraIhymique, étouffent les éléments de l'éhauche épithéliale dont il ne reste plus qu'un stroma ictil'orme et des formations particulières connues sous le nom de corps concentri(iues. Pour d'autres auteurs (Kcrlliker, Tourneux et llermann. Prenant), si les vaisseaux sont inconteslahlement d'origine extra-thymiciue. il n'en est pas de même des lymphocytes qui dérivent directement soit par cinèsè soit par bourgeonnement nucléaire (sténose) des éléments de l'ébauche épithéliale. La charpente réticulée de l'organe représenterait les vestiges de la
ifest pas d'accord
Iransforiuation
lyniplioïde
première organisation. 2-
PERIODE D'ETAT
Considérations générales. — Vers la deuxième année après la naisle thvmus, arrivé à son maximum de développement, est un organe
sance,
volumineux, logé dans le médiastin antérieur et se prolongeant sur une longueur variable dans la région cervicale. Sa coloration, d'un rouge vineux chez le nouveau-né (Fariîet, Th. Paris, 1893) et rosée chez le fœtus, devient à cette période d'un blanc grisâtre, analogue à celle des ganglions lymphatiques. A mesure que s'accentueront les phénomènes de l'involution, cette coloration tournera au jaune pâle de
A travers la les
la graisse.
mince capsule conjonctive qui l'entoure,
glandes, apercevoir
un
aspect extérieur lobule.
le
On
thymus
laisse,
comme
verra plus loin qu'il se
compose d'un grand nombre de lobules primaires, de forme pyramidale, dont le sommet répond à l'axe longitudinal du lobe et la base à la surface extérieure de l'organe. )n distingue en eiïet, à la surface du thymus, un grand nombre de (
[CIL SIMON.]
ORGANES DE LA RESPIRATION.
568 petits
champs polygonaux
mesurant 2 à 3 millimètres dans
assez réguliers,
tous les sens, dont chacun reproduit la hase d'un lobule primaire. La forme générale de la glande (fig. 304) est celle d'une pyramide quadrangulaire à hase inférieure, à
les
En
sommet
hifide.
La plus grande
partie de cette pyra-
cage thoracique (thymus thoraciquo), tandis que extrémités supérieures répondent à la région cervicale (thymus cervical). réalité le thymus se compose de deux lohes, l'un droit, l'autre gauche, appli-
mide
comprise dans
est
la
qués l'un contre l'autre et séparés uniquement par Car.
la
mince cloison résultant
p
//((//•.
7.
.s.
Itynid.
Pncum
V. ju(j- ^"'
\ s.-clav.
Tlojm.
,.1
N.phrén.dr
—
V-^-
.,^oumon
(j.
Poum. d Péricarde
JiG.
:JU4.
—
Thvmus d'un
enfant de 2 mois.
de l'adossement de leurs capsules. Ce plan de division est obliquement dirigé de gauche à droite et d'arrière en avant. Il n'est cependant pas rare de trouver les deux lobes réunis l'un à l'autre par un isthme plus ou moins étendu. Suivant que cette soudure porte sur
movennes des
lobes, la
les
extrémités inférieures ou les parties
forme du thvmus varie de
la
forme de
IT
à celle de
l'II
(Ammann) Les deux lobes sont
plus souvent inégalement développés
le
empiète alors plus ou moins sur ])resque toujours distinguer
un
la face antérieure
lobe
de son voisin
médian plus volumineux,
et
:
:
l'un
on peut
un
deux ainsi
lobe latéral
plus réduit (^Mettenheimer). Pris individuellement enfin, chaque lobe
massue à grosse extrémité reçu
le
nom
thymique possède
la
forme d'une
inférieure. Les extrémités proximales, coniques, ont
de cornes supérieures:,
les
extrémités distales, malgré leur volume
THYMUS.
569
forme mousse, ont par opposition quelquefois reou
et leur
le
nom
de cornes
inférieures.
Chez le nouveau-né, la consistance du thymus est molle et presque fluctuante à cause de la quantité de liquide que cet organe renferme. Plus tard cette consistance se raffermira, en restant cependant toujours peu considérable (Farret).
Les mensurations du thymus ont donné entre
peu concordants.
résultats
que
ces
mensurations ont été
faites à des
longueur,
le
périodes différentes de l'évolution de
aussi des différences individuelles
cet organe, sont particulièrement
En
thymus mesure 40
à
^jO
millimètres; en largeur, 20 à
(moyenne de 20
fréquemment que le diamètre transversal thymus se présente alors comme un cordon très
arrive
il
réduit
:
le
qui, pour
marquées.
selon Sappey et seulement 12 à 14 d'après Testut
dant
mains des auteurs des
les
variations proviennent vraisemhla])lement de ce
proviennent
glande. Elles
la
Os
circonstances, le diamètre transversal atteint
le
soit
sujets).
.30
Cepen-
beaucoup plus Dans d'autres
grêle.
diamètre longitudinal.
Le diamètre antéro-postérieur mesure, selon Sappey, 8
à 10 millimètres;
1.3
à
14 millimètres, d'après Testut. Il
thymus très augmentés de volume. Dans mesure en longueur jusqu'à 68 millimètres et de 40 à
n'est pas rare de rencontrer des
ces conditions la glande
6o millimètres de largeur
(Ammann).
D'une façon générale, la taille, le volume et le poids varient dans le même sens que le poids du sujet (Farret). Les pesées ont donné des résultats aussi peu concordants. A la naissance, le thymus, d'après llaller, pèse environ 3 grammes; 8 à 12 d'après llaugsted; 10
h
20 selon Merkel; 5 à 15 d'après
13 gr. 7);
grammes
à 8
tut. Toutefois les
Kœlliker
Friedleben (moyenne
et
grammes
selon Sappey, et seulement 3
d'après Tes-
thynuis augmentés de volume peuvent atteindre des poids
beaucoup plus considérables (00 grammes).
Rapports.
—
Les rapports du thymus sont naturellement variables selon du thymus thoracique ou du thymus cervical. Par sa face antérieure, la portion thoracique de l'organe répond au manubrium et au corps du sternum depuis l'ouverture supérieure du thorax jusqu'à la hauteur du 3'' espace intercostal. Ces rapports toutefois peuvent être plus étendus, car on voit assez souvent descendre plus bas et jusque sur le diaphragme (Ribemont, Farret) l'extrémité inférieure du thymus. En haut, la glande est qu'il s'agit
séparée de la face postérieure du sterno-thyroïdiens sous lesquels
En
arrière, le
manubrium par
elle se
thymus recouvre
les
les insertions
prolonge dans
la
gros vaisseaux du cœur.
postérieure se trouve en rapport immédiat avec naire à gauche, et à droite avec l'aorte ascendante
le
des muscles
région cervicale.
En
bas sa face
tronc de l'artère pulmo-
(fig.
304). Sur
profond, elle répond à la bronche gauche et enfin à l'œsopiiage.
un plan plus
A un
niveau plus
thymus répond immédiatement au tronc veineux brachio-céphalique gauche et par son bord droit au tronc veineux droit. D'une façon moins immé-
élevé,
diate,
le
il
répond au tronc
primitive.
Ace
niveau,
le
artériel brachio-céphalique et à
thymus contracte
gauche à
la carotide
parfois des rapports avec la trachée
[CJL 6iM0y.]
ORGANES DE LA HESI'JHATION.
570
en envoyant en arrière des prolongements glandulaires jusqnii
la
naissance
des bronches (Mettenheimer).
Les deux jacc^ latérales du thymus répondent aux faces internes des poumons. A droite, le thvmus répond en outre au nerf phrénique droit et au sommet du péricarde. A gauche, ce rapport n'existe pas, le nerf de ce côté se tnjnvant sur un plan plus postérieur. Les cornes inférieure>i répondent au péricarde qui et
de
l'oreillette droits. J'ai
descendre plus bas
et
les
sépare du ventricule
déjà dit que l'extrémité inférieure du thymus i)eul
jusqu'au diaphragme
:
rapports de cette glande
les
et
du
J'ciicardc
l'iG. 3U.J.
cœur sont donc
—
Cuiipe Iransversule de la région llioracique (d'npivs .Mottcnlieimer).
très variables et
en relation avec
le
du nouvoau-iir
degré de développement de
l'organe.
hes cornes supérieures remontent plus ou moins haut dans Elles restent généralement séparées dubordinféi'ieur
distance de
^i
la
région cervicale.
du corps thyroïde par une
à 10 millimètres. Mais, contrairement à ce qui est généralement
répété dans les classiques, l'extrémité supérieure
du thymus peut remonter
assez haut pour atteindre cette glande (Mayr, Luschka, Kœlliker, Mettenheimer).
Structure.
— Chaque lobe thymique
est
entouré de toutes parts par une
capsule conjonctive mince et délicate. Par sa face externe, cette
d'enveloppe contracte avec
les
parois
du niédiastin antérieur
pariétal quelques adhérences qui maintiennent l'organe dans
occupe. Par sa
et le
membrane péricarde
la situation
qui!
donne naissance à de fines cloisons qui uns des autres et sert de soutien aux vaisseaux thy-
face interne, la capsule
séparent les lobules
les
miques.
La surface extérieure du thymus se laisse en eiïet décomposer en champs polygonaux irréguliers ou lobules. Le scalpel ou les ciseaux permettent même de séparer partiellement les lobules les uns des autres en détruisant les cloi-
TIIVM us. suns cunjuiKlives
(jiii
leur sunl interposées.
forme d'un chapelet de grains irréguliers ou liile sur un axe longitudinal unique considérée
comme
le
et
571
Le thymus
se présente alors sous
inégaux greffés par un pédicule
(fîg.
306). Cette tige fut longtemps
canal excréteur de l'organe, dans lequel s'ouvraient les
conduits excréteurs des lobules. d'hui que cet axe
comme
On
l'organe
sait
aujour-
tout entier
et que le thymus est totalement dépourvu de canal excréteur. Chaque lobule est lui-même décomposable en
est plein
éléments plus petits (fig.
307),
le
ou
follicule
Sur coupe montre à un faible
follicules.
se
grossissement formé de deux zones concentriques f.i
307). Ce sont des masses volumineuses larges et épaisses.
IV) par la
la place
effet
une
qui leur est laissée par
les
cavité triangulaire limitée en dedans
trachée et l'œsophage
;
en bas
et
Leur
organes environ-
en haut, par
les
(voy.
bords
du larynx et les insertions thyroïdiennes du muscle constricteur inférieur du pharynx. En dehors, et en avant, cet espace est limité par les plans musculaires et aponévrotiques qui, du sternum et de la clavicule, s'étendent jusqu'au larynx, l'os hyoïde ou l'apophyse mastoïde en arrière enfin, par les muscles prévertébraux et le cordon vasculo-nerveux du cou. La forme des lobes latéraux rappelle donc celle de deux pyramides triangulaires. Aussi leur distingue-t-on trois faces et trois bords. La face antérieuru ou mieux la postérieurs
;
face antéro-externe, en rapport avec des aponévroses et des muscles, est lisse et convexe antérieurement. Les faces postérieures, en rapport avec les vaisseaux, et la face interne, contiguë aux nodosités de la trachée, sont plus irrégulières et souvent excavées. Les sommets amincis ont reçu le nom de cornes supérieures. Par opposition, les extrémités inférieures, quoique mousses et arrondies, ont été quelquefois
nommées cornes
inférieures.
du croissant répond à Yisthme du corps thyroïde. Ce n'est le plus souvent qu'une bandelette mince étendue entre les deux extrémités inférieures des lobes. On lui distingue une face antérieure, lisse, et une face 'postérieure ou trachéale, un bord supérieur et un bord inférieur. Latéralement, des sillons plus ou moins profonds mar-
La
quent
partie intermédiaire et transversalement placée
la limite des lobes
latéraux et de l'isthme.
Ce dernier présente des variations morphologiques assez fréquentes. Tantôt
THYROÏDE. il
est plus
développé que d'habitude; son bord inférieur, convexe vers
continue alors sans démarcation
forme réalisée
est ainsi
celle
cas
d'après
le
bas, se
avec les cornes inférieures des lobes
d'un véritable
plet et n'est rattaché qu'à l'un
des
577
fer à cheval. Parfois
il
est
:
la
incom-
seulement des lobes thyroïdiens (23 pour 100 fois il est remplacé par une petite
Marshall). D'autres
les deux libre. Quelquefois enfin il manque entièrement deux derniers cas sont tout à fait indépendants (10 pour 100 des cas d'après Marshall; 1 fois sur 20, Grûber; 4 fois sur 40 cas, Chemin). Du bord supérieur de l'isthme, à gauche normalement de la ligne médiane,
glande accessoire
:
lobes dans ces
A. thyr. snp
V.ihyr.moy,-
_—
Car. prim.
A'^.
pnevm.
V. tityr. inf.
Tr. V. br. céph. gauche
~ ^~^'"i
FiG. 309.
—
Vue antérieure du corps thyroïde.
L'artère sous-clavière gauche, ainsi que les deux artères thyroïdes inférieures sont représentées en pointillé.
un prolongement qui se dirige verticalement en haut c'est la pyramide de Lalouette ou lobe médian des auteurs allemands (Appendice de Morgagni, processus pyramidalis, pyramide glanduleme, corde, colonne, corne du corps thyroïde). De même aspect, au moins à sa partie inférieure, que le reste de l'organe, la pyramide se présente tantôt sous la forme d'un cordon assez régunaît
:
lièrement cylindrique, tantôt sous la forme d'un cône très allongé.
normal
elle se
prolonge jusqu'à
l'os
hyoïde, à la face postérieure duquel
A
l'état
elle s'in-
sère (fig. 309).
Le lobe médian du corps thyroïde est fréquemment anormal. La pyramide de Lalouette n'est bien développée, d'après Zuckerkandl, que 6 ou 7 fois sur 10. Dans le reste des cas, elle ne forme qu'un prolongement \CH. SIMON.]
ORGANES DE LA RESPIFIATIÛX.
578
conoïde s'étendant plus ou moins loin sur lieu de naître
comme
la face antérieure
du larynx. Au
d'habitude du bord supérieur de l'isthme,
elle naît quel-
quefois de la face antérieure de cet isthme, ou aux dépens d'un des lobes laté-
raux dont
elle
prolonge parfois
inférieure est double celles
d'un X (2
fois
corne supérieure. D'autres
la
fois,
son insertion
deux branches convergent l'une vers l'autre comme sur 40 cas de Chemin, 1 fois sur GO d'après Marshall) pour se réunir dans la moitié des cas (Marshall) au niveau du cartilage thj-roïde. Mais dans quelques cas plus rares, la réunion des deux branches ne se fait pas (fig. 310) et les deux pyramides ainsi formées s'insèrent séparément à la concavité de l'os hyoïde (2 cas de Chemin, :
les
4 de Marshall).
La pyramide de Lalouette complètement défaut Marshall
cité
enfin peut faire
pour 100, d'après d'après Chemin, et seulement (57 fois
Dans fréquemment remplacée par des glandes accessoires ainsi que je le dirai
3 fois dans la statistique de ce dernier). ce cas, elle est
très
plus loin.
Uuoique de
même
aspect que le reste de l'or-
gane, la pyramide de J^alouette ne paraît pas être glandulaire Fig.
310.
—
Anomalie du corps
thyroïde. Duplicité de la pyra-
en
dans toute son étendue. C'est
souvent par une sorte de ligament
effet très
qu'elle se prolonge jusqu'à l'os hyoïde.
mide de Lalouette (d'après Chemin).
La pyramide se continue parfois au-dessus de l'os hyoïde avec un cordon creux qui se poursuit jusqu'à !a face dorsale de la base de la langue (conduit lingual). C'est le canal llajréo-fjloAse de His. Ce tractus représente les vestiges de l'ébauche thyroïdienne médiane (voy. t. IV, p. 13). Ce canal est inconstant, mais il est susceptible de donner naissance à une variété particulière de glandes thyroïdes accessoires, et à des kystes de la région sus-hyoïdienne (Chemin, Martin, M. B. Schmidt; voy. aussi à ce sujet t. IV. p. 94-95).
Siège et moyens de fixité.
— Ainsi configuré en manière de croissant,
le
corps thyroïde est appliqué sur la trachée qu'il entoure sur une certaine partie
de son étendue. longueur de
Il
est placé
de
telle sorte
que son isthme recouvre une
petite
que les lobes, plus longs et plus larges, plus rejetés aussi en arrière, répondent aux faces latérales de ce conduit et de l'œsophage en bas, du larynx et du pharynx en haut. Dans la face antérieure
de
la trachée, tandis
concavité de la courbe décrite par bords antérieurs des lobes, est inscrit la
crico-thyroïdiens, la racine
dont
le
gauche
est
le
bord supérieur de l'isthme
le
larynx tout entier avec
à
l'ordinaii'e
en partie
les
et les
muscles
masqué par
de la pyramide. Les limites inférieures de l'organe plongent dans
un
tissu conjonctif chargé de graisse qui, par en bas, se prolonge au-devant de la trachée et descend sans démarcation aucune dans le médiastin antérieur
(Merkel).
L'extrémité inférieure des lobes atteint
le
3*^
ou
le
G*^
anneau de
la trachée
et reste distante de la fourchette sternale de 13 millimètres chez l'enfant de
thyroïde. 3 à 4 ans et de 20 millimètres chez l'adulle. cette distance
579
Par l'extension
forcée de la tête,
peut augmenter d'environ 20 millimètres (Sappey).
Le sommet des cornes supérieures
se
trouve sur le bord postérieur du cartilage
thvroïde, au niveau environ de son tiers inférieur.
D'après la grande majorité des auteurs, l'isthme du corps thyroïde recouvre les
et
S'' et i'' premiers anneaux de la trachée (Cruveilhier et Marc Sée, Beaunis Bouchard, Rudinger, Fredericq, Broca, Gaudier, Rivierre, Faraheuf) le
2'',
:
premier anneau ainsi que le cartilage cricoïde resteraient libi'es. D'après Bourgery et Jacob, Sappey, au contraire, les quatre premiers anneaux, et d'après Testut (t. III,
p. 280) les
deux anneaux supérieurs seulement, seraient masqués par le le premier anneau est tantôt libre, tantôt décou-
lobe médian. D'après Merkel, vert, ce qui
dépend de
la
hauteur de l'isthme.
sur une statistique de 80 cas, 26
Au
contraire d'après Mauclaire,
environ l'isthme empiète sur
fois
le
pre-
Par ordre de fréquence on trouve ensuite la disposition classique (2'.l.
—
liii|iiiMi('iii'
l.viiLiii-.
nie
(11'
l'ii'unis.
',».
à l'M'ts.
-^
TRAm>
D'AMTOMIE HUMAINE Pr'P.
LIE PAR
POIRIER
P.
Professeur à la Faculté
CHAUPY
A.
ET
Professeur d'anatomie
il';iii;il(iiiiii'
de Médecine de Paris
de Jlédecine de Toulouse
à la Faculté
Chirurgien des Hôpitaux
AVF.r.
0.
A.MOËDO
PAUL HEUiET M. (iUlP.É
M.
—
P.
— A. mm'A — A. — A. IiRlAULT —
A.
—
JACQUES
—
MOTAIS
roi. i.A
A
I.
A.
—
—
—
P.
—
—
fi.
GLANTENAY
—
DKLAMAHK
—
—
LAGUESSE
E.
NORÉCOURT
ni:
CINKO
H.
—
FREDET
P.
RIEFFEL
IL
—
CANiMEIi
JONNESCO
TIl.
NICOLAS
PRENANT
HO RATION
0. PASTEAI"
—
CIL SIMON
A.
A.
l.
—
COSSET
MANOUVP.IEI M. PICOIJ
SOULIÉ
TOME QUATRIÈME ritOlSIKMK
FASCICI
II:
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF Dents Glandes salivaires Foie
:
\.
CIIAlîl'V
—
0.
AMOEDO
—
Structure
:
E.
A.
:
:
M.
:
A. CllAlil'Y
CllAlil'Y
i'ICOU
—
—
—
Structure
Histologie
Structure
:
K.
:
:
K.
A.
ESSE
l.ACl
Constitution anatomique et histologique
Voies biliaires
Pancréas Rate
:
l'OlIilEI!
1'.
:
:
SOILIÉ
l.ACEESSE
I,A(;IESSE
PÉRITOINE Morphogenése
et
Morphologie
Histogenèse et Histologie
:
:
P.
EliEPET
MlîVNCA
DEUXIÈME ÉDITION. ENTIÈREMENT REFONDUE A\Ki:
VlS KIIIIHKS KN
PA
Ndll!
I\
I
KT KN
Ci
MLiailS
S
MASSON ET C\ ÉDITEURS IIIiRAIIlES 120,
DE
l'académie DE MÉDECINE
BOULEVARD SAINT-GERMAIN
10 05
A.
SOIIIK
c
prvc>^.
ANNEXES DU
Tl BE DIGESTIF
LES DENTS GÉNÉRA LITÉS Par
AMOEDO
docteur
le
Placées à l'entrée du tube digestif et implantées sur le bord alvéolaire des
deux mâchoires,
les
dents sont des organes durs, blanchâtres, dont
la princi-
pale fonction est la mastication des aliments. Leur aspect r^iérieur les a
pendant longtemps ranger parmi
même temps
alors en
que
Mais pe n'est qu'une apparence
le squelette.
leur développement (voy. Embryologie,
d(!
tome
muqueuse buccale
dents dérivent de la
les
comme
d'origine dermo-épidermique.
fait
productions osseuses; on les décrivait
les
1'=''
IV^,
et constituent
:
l'étude
montré
fasc.) a
(jue
productions
des
les poils et les ongles.
Par leur structure, les dents diflèrent tout à fait des os et le nom d'Ostéoides (ju'on leur a donné n'exprime qu'une vague ressemblance extérieure. D'autre part,
leur fonction principale est la mastication, elles jouent d'autres rôles
si
que nous enseigne la physiologie. Elles servent à l'articulation des sons et une catégorie de consonnes porte le nom de dentalef^. Elles constituent, en outre, au point de vue esthétique, un dos ornements de la figure humaine.
Nombre.
—
L'homme, lors de sa première dentition, a vingt dents. 10 à mâchoire supérieure, 10 à la mâchoire inférieure c'est la dentilion l^mpovaire ou dentition de lait, qui est au complet vers deux ans et demi, trois ans; ces denta temporaires ne tardent point à tomber et sont remplacées par la
:
dents permanentes ou dents de nombreuses; l'adulte a 32 dents 4 laires, à chaque mâchoire.
les
:
Le nombre des dents de
deuxième dentition.
la
Celles-ci sont plus
incisives, 2 canines, 4 bicuspides et G
ces groupes varie
dans
la
série
mo-
animale, tout en
restant fixe pour chaque espèce. Aussi représente-ton en zoologie la dentition
d'un animal par une formule dentaire. La lettre initiale indique
le
groupe,
et,
numérateur représente le nombre des dents de ce groupe, d'un côté de la mâchoire supérieure le dénominateur, celui des mêmes dents d'un côté, à la mâchoire inférieure. Dans l'espèce humaine nous aurons donc les deux formules suivantes dans
la fraction qui suit, le
;
:
... Dentition T
•
temporaire
J
:
l
-;^
i:
;
;
M
1
:
l
-,-
:
1£T
CII.Mîl'Y.
—
1\.
•
uentilion permanente ii
o
'» .
M— .3
B
-i^
le
;
-
=
nombre
10
20.
x2=
32.
des dents est susceptil)le de 39 {AMOLbO.'\
.
ANNEXES DU
598
TLT.E 1>1(.ESTIF.
variations. Magitot, dans son Traité des anomalies dentaires, insiste sur la
ïvi)-
quencedes anomalies dénombre; nous en avons nous-même rapporté plusieurs cas (L'art dentaire en médecine léf/alc, page 125). Tantôt il manque une ou plusieurs dents, tantôt
il
y a des dents surnuméraires.
— On
même
a
l'absence congénitale de la totalité des dents. J.a dent de sagesse est
qui
celles
manquent
inférieures
—
Des dents surnuméraires ont
animale, chez les carnivores et
la série
on
les
une
tle
plus souvent; après elle vient, par ordre de fréquence,
le
l'incisive latérale supérieure.
dans
signalé
a maintes
été observées
Dans
les races
on en trouvera plusieurs obser-
signalées et
fois
les herbivores.
vations dans les bulletins de la Société d'Anthropologie.
—
L'hérédité joue
certainement un grand rôle dans ces variations et il n'est pas rare de renconlrer des anomalies de ce genre sur les membres d'une même famille.
Situation
ment dans
:
moyens de
les alvéoles
fixité.
—
Les dents sont implantées verticale-
des maxillaires. Celles-ci, uniloculaires, biloculaires ou
mulliloculaires, reproduisent la forme et les dimensions des racines des dénis qu'elles reçoivent. L'adaptation parfaite de l'alvéole à la dent sur laquelle elle
se moule, constitue déjà
un moyen de
sont encore retenues en place par IV, p. 65).
Mais
le
fixité
moyen
la dent.
De
plus, les dents
Gen-
principal de fixité de la dent est constitué
cives,
1.
par
ligament alvéolo-dentairc qui unit
le
pour
la gencive qui enserre leur collet (voy.
la
racine à la paroi de l'alvéole; nous
insisterons plus loin sur cette question de Vartirulation alvéolo-dentaire
L'implantation des dents est verticale, avons-nous dit plus haut
;
ceci est
vrai pour les individus de la race blanche. Chez les nègres, les incisives se
projettent en avant et
cet aspect
dentairc; on retrouve la chez
les
même
porte
le
nom
de prognathisme alvéolvmais beaucoup plus accentuée,
disposition,
Anthropoïdes.
—
Tout en se rattachant ù un type général, les dents, Division des dents. comparées entre elles, présentent des différences. On les a divisées en groupes nettement caractérisés qui sont
les
suivants
:
incisives, canines, petites
mo-
laires ou prémolaires et grosses molaires. Les dents de chaque groupe présentent des caractères généraux reproduits par toutes les dents du môme groupe; elles offrent aussi des caractères spi'--
ciaux permettant de reconnaître une dent donnée dans
rons d'abord
les
dents permanentes:,
ensuite,
un groupe. Nous
décri-
nous consacrerons quelques
pages aux dents de la première dentition ou dents caduques.
CONFIGURATION EXTÉRIEURE
DENTS PERMANENTES Toutes
les
dents dérivent d'une forme typique qui est la forme conique;
mais le type peut être plus ou moins altéré par la déformation du cône ou la combinaison de deux ou plusieurs cônes. Chez l'homme, on retrouve tous les degrés, depuis la simple forme conique, jusqu'à la combinaison de trois ou quatre cônes. Les incisives les plus simples sont des cônes, dont la base, formant l'extrémité libre de la dent, est tronquée et aplatie,
de façon à produire un bord tranchant.
— Les canines ont
la
même
LES DENTS.
599
—
forme conique simple, mais leur base s'eflile et présond' trois faces. Les petites molaires ou hicuspides sont formées par la fusion de deux cônes, neltement reeonnaissables par un sillon qui court sur toute la longueur de la dent. Si à une bicuspide on ajoute un troisième cône, il lu dérive une grosse molaire supérieure. Les trois racines et les trois tubercules que l'on remarque sur la base libre de ces dents indiquent très distinctement cette origine.
—
Enfin, la fusion de quatre cônes simples a pour résultat la formation d'ujie
— Des cônes accessoires s'ajoutent aux quatre tuber-
grosse molaire inférieure.
du baut
cules des dents
et
aux cinq des dents du bas,
Ainsi constituées, les dents possèdent
Une Une Une
1"
2" 3"
:
la
partie cachée
:
la racine
faces et
;
;
partie intermédiaire et limitée à une ligne
La couronne, blanche
:
couronne;
partie visible
sa forme varie suivant
un
le collet.
:
partie visible de la dent, est remarquable ])ar sa le
groupe considéré.
On
lui
coloration
décrit quatre
bord, pour les incisives et les canines; cinq faces pour les bicuspides
et les molaires.
Les faces linguales sont celles qui regardent
la
langue, tant pour l'arcade
supérieure que pour l'arcade inférieure. Cependant quelques auteurs, réservant
nom
le
de faces linguales aux faces des dents inférieures, en rapport avec la
langue, appellent faces palatines les
La
forme
face qui
de face labiale, pour
les
mêmes
faces de l'arcade supérieure.
interne du vestibule de la bouche prend
la paroi
incisives et les canines, et de face buccale
le
nom
pour
les
dents entrent en contact les unes avec
les
bicuspides et les molaires.
Huant aux
faces
par lesquelles
les
autres, elles sont dites faces proximales. Considérées par rapport à
médiane de lées
la face
passant entre
les incisives centrales,
mésiales ou distales. Les faces mésiales sont
ligne médiane, les distales sont celles qui en sont sives centrales, tant celles
faces mésiales.
— Enfin
ont une face distale
du haut que les
celles
les le
une ligne
ces faces sont appe-
plus rapprochées de la
plus éloignées. Les inci-
du bas,
se regardent
par leurs
dernières dents des arcades, les dents de sagesse,
libre.
Les faces proximales n'entrent pas en contact dans toute leur étendue, mais par un point seulement. Ce fait est dû à ce que les plans des faces proximales d'une dent convergent, en se dirigeant vers la racine de la dent.
Ces faces, en se réunissant, forment des angles qui sont désignés par
le
nom
des plans qui contribuent à les former. Les incisives ont des angles mésio-labial disto-labial
l't
;
les
molaires, petites et grosses, ont des angles mésio-buccal et
— Toutes ont, eu
disto-buccal.
outre, des angles correspondant à l'union des
faces proximales avec les faces linguales;
Le bord
appartient la les
ils
sont dits
:
mésio- et disto-lingual.
couronnes a une forme variable, suivant le groupe auquel dent. Ti-anchant pour les incisives, taillé en pointe (cusj)) pour
libre des
canines,
il
présente sur
bicuspides et les molaires deux ou plusieurs moins profonds qui séparent ces tubercules les réunir d'ordinairi; dans une fossette centrale ou dans les
tubercules. Les sillons plus ou
uns des autres vont .se deux fossettes latérales.
[AMOEDO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
600
On
désigne sous
le
nom
de crêtes
les élévations
de la surface libre des cou-
ronnes des dents tuberculeuses.
La racine
dent logée dans l'alvéole
est la partie de la
autres dents.
— D'une façon générale,
;
de couleur
elle est
canines, elle est multiple pour les
jaunâtre. Simple pour les incisives et les
les racines
sont coniques, plus ou moins
aplaties sur les faces par lesquelles elles se regardent. Elles s'eflilent en
pointe appelée
de
apex
et percée
d'un
orifice
où s'engagent
les
une
vaisseaux et nerfs
la pulpe.
Le
collet est intermédiaire à la
somme
racine et à la couronne. C'est une partie
une ligne appelée ligne gingivale. C'est à ce niveau que se termine l'émail. La ligue de terminaison de l'émail présente une convexité regardant la couronne pour les faces proximales et une convexité regardant la racine pour les faces linguale, labiale et buccale. La courbure est plus ou moins accentuée, suivant les dents mais elle est constante. fictive
en
et limitée à
;
—
Incisives.
Les incisives {incidere, couper), ainsi appelées parce que,
situées antérieurement, elles servent à diviser et couper les aliments, sont
^^
',*î//
(!•
'W
—
322.
Fiu.
Incisive
Fig.
centrale
.
,
— B,„ — C. face linguale. ,
,
.
,
-4, face labiale.
guale.
,.
323.
—
Diiïcrents types de
linguales supérieures. faces
supérieure.
....
des
Fig. 324.
incisives
A, coupe mésio-dislale d'une incisive cent. sup.
lace raesio-lin-
au
linguo-labiale
—
—
•
B, coupe coupes
C,
transversales de la couronne eL
de
la racine.
buit, quatre supérieures et quatre inférieures. Sur cbaque mây a deux incisives centrales et deux latérales. Leur couronne aplatie d'avant en arrière a la forme d'un coin, d'un bec de flûte. Sa face labiale présente au début deux légères dépressions, longitudinales, divisant la couronne
nombre de
choire
en
il
trois lobes qui disparaissent
légèrement concave dans
le
peu à peu avec
ment convexe dans tous les sens. La racine, unique, va en diminuant du Le canal radiculaire des
;
leur face linguale est
collet vers l'apex.
incisives supérieures est toujours unique, celui des
incisives inférieures est divisé en
Incisives centrales
l'âge
sens vertical, tandis que la face labiale est légère-
deux branches qui
supérieures. — Ces
se réunissent vers l'apex..
dents occupent la partie tout
antérieure de l'arcade et sont situées de chaque côté de la ligne médiane. Elles
sont plus larges que les incisives latérales, d'où leur
nom
vulgaire de
«
pa-
Leur couronne présente quatre faces, deux angles et un bord tranchant taillé en biseau, aux dépens de la face linguale. Elle est donc de forme quadrangulairo, mais comme ses bords s'arrondissent peu à peu, elle arrive lettes ».
bientôt à la forme cylindrique au niveau
du
collet.
LES DENTS. La face
601
une ligne courbe du
labiale, convexe, se termine par
côté de la
gencive, tandis que son bord tranchant est presque droit. Elle présente doux légers sillons qui déterminent la formation de trois lobes
médian. Ces
et ces lobes,
sillons
l'éruption, disparaissent peu à
très
peu avec
:
mésial, distal et
moment
sur la dent au
visibles
l'âge, et aussi
par l'usage de
de
la brosse
à dents. Des deux angles du bord tranchant, le raésial est plus aigu que le disfal qui est plutôt arrondi. La plus grande largeur de la couronne correspond à ce bord tranchant: puis ces bords, mésial et distal, convergent peu à peu vers le collet.
en résulte, entre
Il
les
deux
incisives centrales, la formation d'un
espace interproximal plus grand que celui qui sépare les autres dents.
La face linguale de la couronne est concave, suivant tous les diamètres. une fossette, lisse d'ordinaire, et limitée par des crêtes margi-
Elle présente
nales (mésiale et distale)
moins proéminentes dent. Parfois
même, une
qu'on appelle
titue ce
gule
et
par
crête gingivale. Ces crêtes sont
la cingule.
La chambre pulpaire envoie dans allant presque jusqu'au
on voit parfois deux
sillons
plus ou
renforcement de
un grand développement
d'entre elles prend
un prolongement ou corne
cette fossette
la
et constituent de véritables piliers de
la
et cons-
cette cin-
sommet. Partant de
nettement dessinés
et se dirigeant
vers le bord tranchant.
La face mésiale
est
presque rectiligne et sa forme est
l'angle se trouve vers la face tranchante de la
couronne
celle
et la
d'un V, dont
base vers
la ligne
gingivale.
La face
distale
,
dont
la
forme générale
est
semblable à
celle
de la face
mésiale, est plus convexe. Elle se termine vers le bord tranchant par
un angle
légèrement arrondi et beaucoup moins saillant que l'angle mésial.
La convergence des faces linguale, labiale, mésiale et distale, vers la un collet arrondi. Mais cette ligne gingivale elle-même
gingivale, forme
pas horizontale les faces
:
elle
forme une courbe à concavité regardant
la
ligne n'est
couronne sur
linguale et labiale, à convexité regardant la couronne sur
les
faces
mésiale et distale.
La racine
est
conique avec un léger aplatissement dans
le
sens mésio-distal.
Les bords, réunis à angle mousse, sont presque parallèles dans sa longueur; dans l'autre
La chambre pulpaire
tiers ils
les
deux
tiers do
et le canal radiculaire des incisives centrales
rieures se continuent sans ligne de démarcation.
sur
les
convergent plus rapidement vers l'apex.
La
cavité présente, au
supé-
moins
dents jeunes, des prolongements correspondant aux trois petites émi-
nences ou tubercules du bord tranchant. La chambre pulpaire est aplatie
comme
la couronne, dans le sens labio-lingual le canal radiculaire est de forme triangulaire, reproduisant la forme de la racine. Le calibre du canal radiculaire diminue peu à peu jusqu'à l'orilice apical. Le point d'élection pour la trépanation de cette dent est situé au centre de la face linguale. ;
—
Trois
caractères
permettent de
distinguer l'incisive
centrale
supérieure
droite de l'incisive centrale supérieure gauche. 1"
Bord tranchant.
—
L'angle formé par la rencontre de la sui-l'ace mésiale bord tranchant est presque droit. Au contraire, l'angle formé par la rencontre de la surface distale et du !)ord lianchant est arrondi.
avec
le
[AMOEnO.]
—
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
602 II
importe de remarquer que ce caractère, très net sur
les
dents de jeunes
peu à peu avec l'âge. Face labiali-. Sur cette face la courbure va en diminuant du eùté mésia!
sujets, disparaît
2"
au côté 3"
distal.
Racine. La racine s'incurve du côté
est plus
longue dans
bord mésio-labial
le
le
distal;
de ses trois faces,
sens labio-lingual que la face distale.
est plus saillant
que
le
II
la raésialo
en résulte que
bord labio-distal.
—
Les incisives latérales supérieures Incisives latérales supérieures. même forme générale que les incisives centrales. Leur couronne est un peu plus courte et plus étroite, dans le sens mésio-distal. La face labiale, moins large, est plus convexe que celle de l'incisive centrale. Les sillons et les lobes sont encore très visibles. Elle présente aussi une convexité fuyant vers la canine, de telle sorte que la face mésiale est plus ont la
large que la face distale. Elle est terminée latéralement vers le bord tran-
chant par deux angles tout à respond au point de
FiG. 325.
—
la
dent
le
fait différents.
L'angle mésial est aigu et cor-
plus éloigné de l'apex.
B, face linguale.
— C, face
partir de cet angle le
Fig. 326.
Incisive latérale supérieure.
y4, face labiale.
A
A, coupe mésio-dislale d'une incisive C, coupes de B, coupe labio-liuguale.
nié-
—
sio-linguale.
latérale. la
—
couronne
et de la racine.
bord tranchant reuionte peu à peu, c'est-à-dire se rapproche de vale, pour aboutir à l'angle distal qui est obtus et arrondi.
la
ligne gingi-
linguale présente une fossette centrale plus ou moins accentuée. moins concave, cependant, que celle des incisives centrales. Cette
La face Elle est
fossette s'étend sur
presque toute
la
surface linguale. Elle est limitée par des
crêtes marginales mésiale et distale, véritables piliers de renforcement partant de la crête gingivale et divergeant comme les branches d'un V. Au sommet de
ce V, vers la crête linguo-gingivale,
plus ou moins profonde; c'est
le
on trouve souvent un trou ou une
fissure
trou basilaire, siège fréquent de carie.
Cette crête linguo-gingivale ou cingule peut être très développée dans certains cas, et présente cette particularité qu'elle renferme la
chambre pulpaire. La face mésiale a
la
forme d'un V,
comme
un prolongement de
celle des incisives centrales; elle
est plus arrondie vers la face labiale que vers la face linguale. La convexité
diminue notablement vers la ligne gingivale, où la face devient plane. L'angle labial est fréquemment le siège d'une dépression plus ou moins profonde. Cette face entre en contact avec l'incisive centrale, dans presque la moitié de son étendue.
La face
distale^ aplatie vers le
bord cervical, s'arrondit beaucoup vyrs l'angle
LES DENTS
603
du bord tranchant. Elle est aussi do forme triangulaire, mais pn^sente une convexité légère dans le sens du grand axe de la dent.
Le bord tranchant est divisé en deux parties par une pointe ou tubercule moins accentué. La partie mésiale est presque droite, tandis que la partie distale s'incline peu à peu pour former un angle obtus avec la surface plus ou
distale. Cette pointe disparait vite
Le
collet est aplati
son niveau, se
dans
comme
fait
avec l'âge.
sens mésio-distal. La terminaison de Témail, à
le
sur l'incisive centrale.
Il
façon plus insensible, de façon à ne pas présenter de
La racine
plus longue que deux faces mésiale et
est
aplatie sur ses
l'apex, qui très souvent se recourbe
La chambre pulpaire démarcation. Sur
les
et le
celle
d'un»;
des incisives centrales; elle est très
distale; elle
du
diminue cependant saillie.
diminue graduellement jusqu'à
coté distal.
canal radiculaire se continuent sans ligne de
dents jeunes, la chambre pulpaire présente trois prolon-
gements correspondant aux trois mamelons primitifs de la dent. Le canal radiculaire. toujours unique, diminue peu à peu jusqu'à l'orifice apical. n présente parfois un rétrécissement brusque vers l'apex. Le point d'élection pour la trépanation de cette dent est situé au trou liasilaire de sa face
—
linguale.
Incisives inférieures. distinguer des supérieures
Fir-.
.327.
—
— D,
— leur
Les incisives
volume
est
Incisives inférieures.
j4,inc. cent. gauche.
linguale.
;
— B,
inc. lai.
gauche.
i.iférieures
sont assez faciles à
moins considérable,
et cette diflV-
FiG. 328.
— C, face
A, coupe mésio-distale de
l'inc.
cent.
inf.
— —
B, coupe linguo-labiale de la même deni, monlraril une bifurcation normale du canal radiculaire. D, coupes des racines. C, tvpe à un canal.
face mésiale.
—
reuce ne porte pas seulement sur la couronne, mais aussi sur la racine. Celle-c est en effet plus petite et présente en outre un sillon longitudinal qui n'existe
pas sur
les racines des incisives supérieures.
Elles forment un groupe bien différencié des autres groupes. Les incisives centrales se distinguent des latérales par de légères variations. Placées à la partie antérieure de l'os maxlHaire inférieur, de chaque coté de la
ligne médiane, elles s'opposent aux incisives supérieures.
—
Ce sont les dents les plus petites Incisives centrales inférieures. leurs caractères généraux les font ressembler aux incisives latéla bouche rales supérieures, mais elles sont beaucoup moins volumineuses. La face labiale est convexe dans le sens mésio-distal, mais sa convexité, très nette au niveau du collet, diminue sensiblement sur le bord tranchant. Dans
(le
le
;
sens du grand axe de la dent,
elle
est d'ordinaire plane
dans
la
[.l
partie qui
MOL DO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
60^1
avoisine le bord tranchant, convexe au contraire vers le collet.
La plus grande
largeur de cette surface correspond à son extrémité libre. Les sillons et la crête
que nous avons
ment
décrits sur l'incisive centrale supérieure sont
ici
moins
nette-
dessinés.
présente une concavité très nette suivant
La face linguale mètre de
la dent.
avons trouvée sur
Mais
ne
il
s'agit plus ici
d'une fossette
les incisives latéi'ales supérieures.
ne va pas jusqu'au
collet
la surface qui avoisine le
de la dent;
elle
comme
La
le
grand
dia-
que nous
celle
concavité, d'ailleurs,
ne se trouve que sur
bord tranchant. Les bords qui
la
la moitié de
limitent ne font
saillie au-dessus d'elle, mais se continuent avec elle, et les surfaces proximales forment des angles arrondis. La dent semble avoir été aplatie, dans la partie qui avoisine le bord tranchant, par un étau agissant dans le sens du diamètre linguo-labial. Plus bas, en effet, la concavité fait place à une
pas
convexité très accusée dans le sens mésio-distal. Cette convexité est à son
maximum
au niveau de
la crête linguo-gingivale; elle est
tissement de cette portion de la dent dans
le
produite par l'apla-
sens mésio-distal. Parfois uni-
légère crête, indiquant la jonction des lobes, s'étend de la ligne gingivale au
bord tranchant. Les surfaces mésiale et distale ont la forme d'un triangle dont le sommet au niveau des angles disto- et mésio-tranchant. Elles sont aplaties,
est situé
surtout au niveau du collet, et se continuent par des angles variables avec les surfaces labiale et linguale.
En
effet, les
angles d'union avec la face labiale
sont arrondis, tandis que ceux des angles mésio- et disto-lingual sont plus accentués. partir
En
outre, ces surfaces convergent notablement l'une vers l'autre, à
du bord tranchant.
Le bord tranchant présente trois petites dentelures qui disparaissent rapidel'âge, de sorte que vers 10 ans on ne les trouve plus. Les angles que
ment avec
ce bord forme avec les faces mésiale et distale sont presque droits.
Le
collet est très aplati
dans
le
sens mésio-distal.
La
ligne de terminaison
vers la racine, pour ces
ronne, pour
les faces
mêmes
faces
;
elle est
di-
convexe
l'émail, assez saillante, surtout sur les faces labiale et linguale, est
au contraire concave vers
la cou-
mésiale et distale.
La racine présente le même aplatissement que le ment sillonnée sur les faces mésiale et distale. La
collet;
face,
fréquem-
elle est
ou plutôt
le
])ord
que vei"s l'apex qu'il se recourbe. Dans son dent présente donc une convexité du côté labial; elle présente
lingual, est presque droit et ce n'est
ensemble, aussi
la
une légère inclinaison en dehors.
La chambre pnlpaire est labio-lingual
Le canal radiculaire
comme
est aplatie
au niveau du
la
couronne. Son grand diamètre
collet.
est aplati
comme
la racine.
Dans quelques cas
bifurque, mais les branches se réunissent pour aboutir au
même
il
orifice.
se
Le
point d'élection i)our la trépanation do cette dent est la face linguale, sur les
jeunes dents. Plus tard, lorsque suite de l'usure, c'est sur ce
bord
le
bord tranchant
Incisives latérales inférieures. tères des précédentes; elles
est
devenu assez épais par
qu'il faut trépaner.
—
Ces dents offrent tous
sont cependant plus fortes.
—
les carac-
Le face labiale
LES DENTS.
605
mais légèrement convexe dans
n'est pas aplatie,
le
—
sens mésio-distal.
La
face linguale n'offre rien de particulier à signaler; elle présente la même concavité. Le bord tranchant, toutefois, présente une caractéristique qu'il importe de relever. L'angle mésial de ce bord est presque droit, ou très légère-
ment arrondi, tandis que en
s'incline
surface distale. Ce
vers la
efl'et
rapidement avec
l'angle distal est obtus et arrondi.
l'âge.
—
—
La racine généralement du
mésio-distal. s'incline
rieure, elle décrit
Le
collet offre le
même
longue que
est plus
celle
le
de l'incisive centrale;
comme
sens elle
canine infé-
la
un angle obtus ouvert du
collet
disparait
aplatissement dans
coté mésial, de sorte que,
au niveau du
Le bord tranchant
caractère, d'ailleurs,
cùté mésial.
—
canal radiculaire présentent les mêmes caractères que sur l'incisive centrale. Le point d'élection pour la trépanation de cette dent est situé sur la face linguale pour les dents jeunes, ou sur le bord tranLa;
chambre pulpaire
chant pour
les
:
Fiu. 329.
A,
face
—
dents qui ont subi l'usure.
—
Canines. de quatre
et le
Les canines ou cuspides, ou dents de cùté à la mâchoire supérieure
une de chaque
—
Canine supérieure gauche.
labiale
—
B,
face
dist.
—
C,
face
sont au
l'œil,
nombre
et à l'inférieure. Elles
Vis- 330-
A, coupe
lin-
niésio-distale.
—
Ji,
coupe
labio-linjrualc.
C, coupe transversale de la racine.
guale.
sont situées aux angles de la bouche, entre
les
incisives latérales et les pre-
mières bicuspides. Elles sont remarquables par leur longueur qui dépasse celle de toutes les
autres dents. Chez l'homme, toutefois, elles sont rudimentaires,
pare au développement qu'elles atteignent chez
dermes,
elles
les carnassiers.
on
si
Chez
les
les
com-
pachy-
constituent les défenses.
Canines supérieures.
— Longueur
de la couronne, 9 mill. 5; longueur de
totale
moyenne, 26
la racine, 17 mill.
.3.
mill. 3
—
;
longueur
Les cuspides
supérieures sont les plus longues de toutes les dents de la bouche, et la lon-
gueur de leur racine indique combien doit être forte leur implantation dans le maxillaire. Leur caractère essentiel, caractère d'ailleurs commun avec les cuspides inférieures, est leur forme conoïde. Mais un examen athMilif per-
—
—
met de
leur
décrire
quatre faces
comme aux
incisives
:
mésialo, dislale,
deux premières, triangulaires. La face labiale de la couronne est convexe suivant tous les diamètres. Le maximum de convexité correspond au tiers mésial de la couronne. Il existe, en effet, à ce niveau un surélèvement des tissus de la dent, d'où formation d'une
labiale, linguale; les
[A MOL' DO.)
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
606
crête qui, partie de la pointe, va se perdre sur la li.ane ging-ivale.
Au
saillant.
du
contraire,
côté distal
elle
s'incline plus
Du
un angle
mésial, cette crête forme avec la surface mésiale de la couronne
doucement
et
côté très
va se
perdre insensiblement sur la face distale, surtout vers la ligne gingivale: do
chaque côté de qui
sibles,
deux sillons toujours légers, parfois invique les sillons de la face lal)iale des
cette crête existent
ont la
même
signification
incisives.
La face linguale, concave dans le sens vertical, est convexe dans tous les sens vers la ligne gingivale. Dans les deux tiers libres de cette même surface, elle est
son
concave dans
sens vertical et convexe dans
le
mésial on retrouve une
tiers
avons décrite sur
saillie
la face labiale. Cette crête s'étend
tubercule linguo-gingival.
séparation des lobes,
Dans que nous
sens mésio-distal.
le
ou crête semblable à
celle
de la pointe de la dent au
de chaque côté deux sillons qui indiquent la
Il e.xisle
bien que, considérée schématiquement, cette surface,
si
quelle que soit d'ailleurs sa forme géométrique, est limitée de
chaque côté par
marginale, mésiale et distale, qui divergent du tubercule linguo-
les crêtes
comme
gingival ou cingulum,
les
branches d'un éventail. Elle présente au
médiane et, entre cette crête médiane et les marginales, deux sillons plus ou moins nettement dessinés. Le bord tranchant est formé par la convergence des deux surfaces linguale et labiale. Ce bord n'est plus rectiligne comme sur les incisives. Il présente une
centre une
saillie
pointe formée par les deux crêtes médianes, labiale et linguale.
menée de
cette pointe à la ligne gingivale,
ou plus exactement à
Une
verticale
la crête linguo
gingivale, divise la surface labiale de la couronne en deux parties inégales
une plus grande,
De
distale;
une plus
petite, mésiale.
cette pointe partent des bords
sial et distal; le
bord
distal est
-
:
tranchants qui rejoignent
nettement plus long que
le
angles mé-
les
bord mésial.
La face distale est convexe, surtout dans le sens labio-lingual, et légèrement concave dans le sens du grand axe de la dent, par suite de la saillie de l'angle distal.
La face mésiale
est convexe,
mais seulement dans la partie qui avoislne pour se terminer au niveau de la
l'angle mésial; puis elle s'aplatit peu à peu
ligne gingivale par
La racine
une concavité plus ou moins accentuée.
des canines supérieures est la plus longue des racines de toutes les
dents de la bouche; sa longueur est presque double de celle de la couronne. Elle se dirige d'avant en arrière et de dehors en dedans. Très apparente au-
dessous de
la
muqueuse du
vestibule de la bouche, elle peut être distinctement
sentie par le doigt qui explore.
aplatissement dans
le
mésiale et distale, et deux bords le
bord
avec le
le
labial.
Comme
Sa forme
sens mésio-distal.
pour
la
:
On
est conique,
peut
présentant un léger
considérer deux faces
lui
labial et lingual; ce dernier plus
couronne, l'union de
la face
:
mince que
mésiale de la racine
bord buccal forme un angle beaucoup plus saillant que celui formé par
même
bord avec
la face distale. Elle s'effile
dans un sens ou dans
l'autre.
la face distale; ces faces
mésiale.
La
peu
à
peu
et sa pointe se
recourbe
face mésiale de la racine est plus aplatie
que
portent un sillon beaucoup plus accentué sur la face
La chambre pidpaire a une forme identique
à colle de la
présente une corne centrale qui correspond à la pointe de la dent.
couronne
et
LES DENTS.
607
Le canal radiculaire reproduit la forme de la racine, qui, d'après ce que nous est aplatie dans le sens mésio-distal. Le ^rrand diamètre du canal
avons vu,
radiculaire se trouve donc dans le sens labio-lingual.
L'axe du canal radicuau sommet du bord libre de la couronne. Le lieu d'élection pour trépanation se trouve au niveau de cette pointe. Cbez les jeunes sujets, il
laire aboutit la
un peu
est nécessaire d'user
que chez
l'émail
du sommet, vers
normale, mettant à jour
l'adulte, l'usure
la face linguale, tandis
la dentine,
indique
le
point
de la trépanation.
Canines inférieures. ronne
— Longueur
totale
10 mill. 3; longueur de la racine
:
:
:
25 mill. 6; longueur de
i5 mill.
la
cou-
.3.
Les canines inférieures ressemblent aux supérieures, dans leur lonne générale;
elles
sont plus petites, mais la différence de
différence de
beaucoup de
;
cas, elles sont
aussi longues. noter,
importe de
Il
que
toutefois,
couronne longue 9 ;
millimètre n'est qu'une
!
moyenne dans
leur
un peu plus
est
mill. 3
pour
les ca-
nines supérieures; 10 mill. 3
pour
les
canines inférieures.
La face
FiG. 331.
labiale est sem-
— Canine inférieure
-1, face
décrite sur la canine supé-
Le
rieure.
FiG,
p-auche.
blable à celle que nous avons slale.
—
labiale.
—
:j:v2.
A, coupe mésio-linguale. B, face me'-
—
B, coupe
—
iinguo labiale. C, coupe transversale de la racine.
C, face linguale.
maximum de con-
vexité, représenté
presque par un bord, correspond
ici
encore à
la partie la plus
mésiale de la dent.
Le bord tranchant présente une pointe conique, semblable à canine supérieure; mais
les
celle
bords qui de cette pointe vont rejoindre
les
de
la
angles
mésial et distal de la dent sont plus nettement inégaux. Le bord distal est
notablement plus long coup plus étendue.
A
d'ailleurs, la moitié distale
;
de la face labiale est beau-
face lingicale, les caractères sont moins marqués que
la
sur les canines supérieures. Le tubercule linguo-gingival est à peine visible.
peut toutefois distinguer
du bord tranchant.
—
les sillons et la crête centrale
Des angles
plus éloigné d'un axe vertical
L'angle mésial
est,
premier
distal et mésial, le
mené
selon le grand
d'autre part, plus éloigné
du
la
sillon gingival
canine inférieure est plus courte que
le
beaucoup la
dent.
que l'angle
distal,
du bord tranchant.
la racine
supérieure (2 millimètres de différence). Elle présente aussi
dans
est
diamètre de
ce qui résulte de l'inclinaison notable de la moitié distale
La racine de
On
qui aboutit à la pointe
de la cuspide
un aplatissement,
sens mésio-dlstal, beaucoup plus accentué. Son apex est souvent incliné
vers la ligne médiane, de telle sorte que la couronne et la racine réunies décrivent une concavité du coté mésial.
La chambre pulpaire
et le
canal radiculaire ressemblent àci'uxdes canines
supérieures. Le canal radiculaire est cependant,
comme
Les dimensions de ce canal sont extrêmement variables.
pour
la
trépanation de cette dent est
le
même que
pour
la racine, plus aplati.
—
Le point d'élection
la
canine supérieure.
[.iMOi:DO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
608
Bicuspides ou prémolaires.
— Ce jrroupe renferme huit dents
:
deux
deux de chaque coté à la mâchoire de chaque inférieure. On les distingue en première et deuxième bicuspides; elles sont situées entre les canines et les premières grosses molaires. Elles forment une paire (quatrième et cinquième dents) de chaque côté de la ligne médiane, en côté à la mâchoire supérieure et
haut
et
en has.
Elles sont formées sur le
même
plan général que
les incisives et les canines,
mais résultent de la fusion de deux cônes primitifs. Les vestiges de cette genèse se retrouvent dans le sillon mésio-distal de la couronne et aussi dans un sillon longitudinal très net sur la racine de la dent, au moins pour, les supérieures. Leur couronne est cuboïde, mais la portion buccale est plus large que la portion
On
linguale. labiale,
peut donc
distinguer cinq
Ces faces
triturante.
faces
mésiale,
:
linguale,
distale,
sont réunies par des angles plus
moins
ou
arrondis.
La
une forme irrégulièrement trapézoïde elle est surdeux tubercules ou cuspides (lingual et buccal) qui caractéCes deux tubercules, inégaux d'ailleurs (le buccal prémolaires.
face triturante a
montée par risent les
les
;
—
étant plus long que
le lingual),
Les racines, uniques pour mières, sont aplaties dans
le
sont séparés par
les
un profond
sillon.
deuxièmes bicuspides, doubles pour
les pre-
sens mésio-distal.
Premières bicuspides supérieures.
—
La première bicuspide supé-
rieure est. dans son ensemble, aplatie dans le
sens mésio-distal. Elle apparaît très net-
tement
comme formée
de deu.x cônes pri-
niitifs.
La couronne lui décrire
est cylindroïde et
on peut
cinq faces réunies par des angles
arrondis.
La face buccale est convexe, suivant tous Son plus grand diamètre
ses diamètres.
mésio-distal
correspond au point de con-
tact de ses faces mésiale et distale avec les (lents voisines /4,
face buccale d'une prémolaire droite.
— — —
— —
B, face mésiale. C, coupe bucco-lingiiale. D, première prémolaire gauche à trois racines, face buccale. E, face buccale d'une première prémolaire gauche {m, côté mésial; d, côté distal). F, face triturante de la même dent (m, coté mésial, d, dislal, b, buccal, l, lingual, dont le tubercule s'incline du côté de la
l)icuspide.
:
la
Près de
canine et
la
deuxième
la ligne gingivale
cette
face se rétrécit notablement, de telle sorte
qu'un assez large espace interproximal
se
trouve laissé entre la dent et la canine, d'une part, et la
deuxième bicuspide, d'autre part.
Près du bord triturant, cette face n'est pas
canine).
terminée par une ligne horizontale, mais par
une pointe semblable
à celle
que nous avons
décrite sur la canine.
De
plus, à
deux légers sillons apparaissent entre la crête qui va former la pointe du bord tranchant et les angles mésia\ et distal de la dent. Il importe cependant de noter que la crête et la pointe qui la terminent sont situées à peu près à l'union des deux tiers médians ce niveau, la convexité de la dent n'est plus parfaite;
avec
le tiers dislal
de la surlace buccale. Sur
hi
canine, au contraire, nous les
LES DENTS. avons trouvées à l'union du les
bords mésial et
,L,'ueur; le
et la
tiers
médian avec
petite molaire.
que
mésial. C'est
le
le
Disons encore que
avec les surfaces mésiale et distale ont la
La/V/ce linguale est convexe dans tous
moins large près de
le tiers niésial. Il
en résulte que
qui partent de cette pointe, n'ont pas la
distal,
distal est plus court
deuxième
609
même
même
lon-
contraire pour la canine ang-les qu'ils
les
forment
inclinaison.
les sens;
comme
la face buccale, elle
que près du bord triturant, mais à. ce niveau elle est encore moins large que la face labiale; elle est lisse et unie dans toute son étendue elle s'avance, comme la face labiale, en une pointe triturante. Celle-ci est très nettement située dans le tiers mésial de cette face, est
la ligne gingivale
;
bien que. vue du côté lingual, la dent semble s'incliner vers la canine. Mais
si
«'ette
pointe linguale est moins longue que la buccale
d'ailleurs sur la face triturante.
La convexité
est
nous la retrouverons beaucoup plus accentuée que ;
il n'existe pas de sillon près de la crête du bord au contraire, il semble que toute la face linguale s'est portée en masse vers le grand diamètre de la dent pour former la pointe. La face mésiale est plane, dans le sens bucco-lingual. Près de la ligne gingivale, elle est plus aplatie que vers sa ligne d'union avec la surface triturante. A ce niveau, elle devient même convexe, mais d'une façon inégale. En effet, tandis que la partie linguale de cette face se continue plane jusque vers l'angle très arrondi qu'elle forme avec la face linguale, la partie buccale se
celle
de la face buccale
A
tranchant.
;
ce niveau,
Ce point
renfle, surtout vers l'angle.
est la
partie la plus saillante de la face
mésiale et c'est par lui que la dent entre en contact avec la canine.
La face
distale est,
Elle présente
comme
la
mésiale, plane dans le sens labio-lingual.
un renflement beaucoup
plus
marqué que la
face mésiale. L'angle
disto-buccal est aussi très saillant et c'est par lui que la dent entre en contact
avec la deuxième bicuspide.
La face triturante a une forme irrégulièrement trapézoïde. Le grand diamètre est bucco-lingual, puisque la dent est aplatie dans le sens mésio-distal. Cette face,
comme
la dent, est
notablement plus large dans sa partie
buccale,,
ce qui résulte de la convergence vers la face linguale des surfaces mésiale et distale.
Les bords buccal
angles qui,
bien
sont convexes et se terminent par des
et lingual
prononcés du coté buccal, sont à peine indiqués du côté
lingual.
Ce qui caractérise surtout
cette face triturante,
tubercules proéminents. Le tubercule buccal,
tubercule lingual par un sillon profond. partent quatre crêtes les
de
:
deux forment
angles mésial et distal de la face
la dent.
les
La
c'est la
présence de deux
plus accentué, est séparé du
Du sommet
de ce tubercule buccal
bords tranchants et vont rejoindre
crête buccale descend sur la convexité
buccale et va se perdre vers la ligne gingivale. Enfin, la crête trian-
gulaire descend vers la partie
moyenne de
la face triturante et se
termine dans
le sillon central.
Le tubercule lingual
est
moins proéminent;
mousse. De son sommet arrondi partent distal et mésial
les crêtes
il
est
terminé par un bord
qui vont se rendre aux angles
de la face linguale. Nous avons déjà dit que ces angles étaient
peu accimtués. Ce tubercule présente aussi une crête triangulaire qui descend vers la partie
moyenne du
sillon central.
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
f,iO
Le
sillon qui sépare les
la face distale.
Il
deux tubercules est profond et va de la face mésiale à ordinairement à ses deux extrémités et les petits
se bifurque
formés séparent, du côté lingual, les crêtes marginales, mésiale du tubercule lingual; du coté labial, les crêtes marginales, mésiale et distale, du tubercule buccal. Ces crêtes, mésiale et distale, délimitées par les branches de bifurcation du sillon central, constituent donc de véritables piliers
sillons ainsi et distale,
de renforcement de la dent.
Le collet de la première biscupide est aplati dans le sens mésio-distal. La terminaison de l'émail se fait, du côté lingual, sans ressaut, l'épaisseur de la couche adamantine diminuant insensiblement du côté lingual. Au contraire, du côté buccal, l'émail fait une saillie prononcée et se termine brusquement. Cette ligne de terminaison présente une courbe à convexité radiculaire sur les faces
buccale et linguale, et à convexité coronaire sur
les faces
mésiale et distale.
La racine est très aplatie et présente sur ses faces mésiale et distale un sillon qui court sur toute sa longueur. Elle est caractérisée d'une façon constante par l'existence de
deux
tiers
deux canaux radiculaires. Elle
est bifurquée
de sa longueur et présente ainsi deux racines
:
dans
le tiers
ou
les
linguale et buccale.
Rarement elle présente trois divisions; dans ce cas, deux racines sont buccales et une linguale. Ce serait, d'après les anthropologistes, un vestige atavique; ces trois racines sont constantes chez les anthropoïdes. Quand la racine n'est pas bifurquée, il n'y a pas de dentlne entre les deux canaux radiculaires, mais seulement du cément. Dans le cas de bifurcation, la racine est très apparente et peut être sentie par le doigt promené sur la muqueuse du vestibule de la bouche. Les racines s'effilent régulièrement jusqu'à l'apex dans quelques cas l'une vers l'autre.
et se recourbent
La chambre pulpaire de cette dent est calquée sur la couronne; elle présente deux cornes s'étendant vers les tubercules buccal et lingual. Par suite de l'aplatissement de la dent, son plus grand diamètre est dans le sens linguo-labial. une branche buccale et une Le canal radiculaire est toujours double canaux se rétrécissent progressivement jusqu'à l'orifice apical; ils peuvent se réunir dans leur trajet, mais aboutissent à deux orifices apicaux. :
linguale. Ces
Le point
d'élection
pour
la
trépanation de cette dent est situé absolument au
doit être suffisamment large
centre du sillon central.
Il
gual pour pénétrer dans
les
dans
le
sens bucco-lin-
deux canaux radiculaires.
—
Deuxièmes bicuspides supérieures. rieure est la cinquième dent de l'arcade
contrairement à l'opinion courante,
;
elle est
et elle est
La seconde bicuspide supéplus petite que la première,
plus arrondie dans toutes les
même
forme générale et sa description ne s'éloigne que Nous l'abrégerons que nous venons de faire. sur les différentiels. n'insistant que caractères donc beaucoup,
directions. Elle a la
sur quelques points de
La face buccale bicuspide. Ce fait
—
celle
est convexe,
un peu moins
toutefois
que
celle
de la première
résulte de ce que la crête médiane, qui aboutit à la pointe
du tubercule buccal de
la face triturante, est
moins accentuée. De même,
les
siUons qui bordent cette crête, du côté mésial et du côté distal, sur la première bicuspide, ont ici presque disparu. La plus grande largeur dans le sens mésiodistal correspond toujours à la surface libre. Près de la ligne gingivale, cette
LES DENTS surface va en se resserrant beaucoup
611
mo-
inoins que sur la première petite
laire.
La face linguale présente une convexité très marquée dans tous les sens; ses bords libres s'arrondissent pour rejoindre les faces mésiale et distale. Elle est surmontée, sur
le
prolongement de son grand axe, d'un tubercule conique.
Les faces mésiale et distale sont convexes; elles ne sont pas parallèles, mais tendent à se réunir vers le collet. De plus, la distance qui les sépare est plus
grande du côté buccal que du côté lingual, mais ce pour la première bieuspide.
La dent
reste pas
moins
aplatie
dans
sens
mésio-
le
fait est
moins accentué que
n'en
distal.
La face
ti'iUiranti'
ressemble à
première elle
celle
de la
bicuspide
présente deux tu-
A,
un
3:J4.
— Deuxième prémolaire
supérieure droite.
—
—
—
B, face mésiale. D, face trituranti> C, face distale. coupe linguo-labiale d'une prémolaire à deux canaux. B, coupe de |irémolaire à un canal.
—
bercules, buccal et lin-
gual,
F.
i
Fig.
;
face buccale.
,4,
sillon central
avec des bifurcations mésiale et distale, et des crêtes partant des tubercules. sont moins saillants et la difTérence entre le buccal et le moins accentuée. Le sillon central est aussi moins profond et ses prolongements terminaux sont moins nettement dessinés.
Mais
les tubercules
lingual est
Le
collet est
moins
un contour général plus régulièrement ova-
aplati et a
L'émail, qui finit insensiblement, s'y termine par une ligne courbe à con
laire.
vexité radiculaire, pour les faces buccale et linguale, et à convexité coronaire,
pour
les faces
mésiale et distale.
La racine présente de notables
différences
:
un peu plus longue,
elle est aussi
plus étroite dans le sens labio-lingual; elle se bifurque rarement, mais
on peut
constater les sillons sur ses faces mésiale et distale et surtout sur la face mésiale.
Souvent
fort aplatie, elle
recourbe assez souvent;
peut être aussi cylindroïde. Son extrémité apicale se
elle est parfois
en rapport immédiat avec
le
plancher
du sinus maxillaire.
La chambre sont,
comme
Le canal radiculaire distal. |»ar
un
cette
On
forme générale de la couronne. Les cornes moins accentuées que sur la première bicuspide.
/)u/^>«/re reproduit la
les tubercules,
est ordinairement
unique
et aplati
dans
le
sens mésio-
peut cependant trouver deux canaux radiculaires qui se terminent
orifice apical
commun.
—
Le point
d'élection
pour
la
trépanation de
dent est situé au centre du sillon central et de la face triturante.
Prémolaires ou Bicuspides inférieures.
—
La dénomination de
cuspide ne convient pas absolument à ces dents. La première, en
effet, est
bi-
uni-
cuspide, son tubercule lingual existant à peine; la seconde est tricuspide. C'est
par analogie de situation avec leurs homologues supérieures qu'on leur a
donné
le
noui de bicuspides.
—
Elles se distinguent encore des supérieures
par la forme de leur couronne, qui est cylindrique au lieu d'être aplatie; par le
peu dç développement de leurs cuspides; enfin, par leur racine unique.
[A
MOU DO.
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
612
Premières bicuspides inférieures. quatrième dent de l'arcade,
— La première bicu.spide inférieure,
est la plus petite des bicuspides. Elle
ressemble
plus à une cuspide qu'à une bicuspide et forme, pour ainsi dire, une transition entre les canines et les bicuspides supérieures.
linguale de la canine
se
Que
développe et nous aurons
cingule de la face
la
la
première bicuspide
inférieure.
La couronne, cylindrique, présente toujours les mêmes faces. La face buccale est convexe suivant tous ses diamètres et, moins ressemble à
celle
Une
de la canine inférieure.
la
hauteur,
crête, située à la partie la plus
mésiale du tiers médian de cette surface, monte de la ligne gingivale vers
bord
où
libre,
cule buccal.
elle
De chaque
vent deux légers sibles.
Le
le
aboutit au tubercôté se trou-
sillons,
maximum
cette face correspond
à peine vi-
de largeur de
au bord
libre,
ce qui résulte de la convergence vers
ligne gingivale des faces mésiale
la FiG. 335.
— Première
prémolaire inférieure gauche.
A, face buccale. — B, face linguale. — C, face — D, coupe linguo-buccale. — E, face triturante.
et distale.
Les angles de cette face
sont arrondis et vont insensiblement
mésiale.
se perdre sur les faces proximales.
La face linguale le
est
convexe dans
sens mésio-distal. Sa hauteur est variable et dépend du développement du
tubercule lingual ou cingule. Vers
le collet
de
la dent, cette face se récrécit
de
plus en plus et arrive à ne plus être qu'un bord arrondi.
Les faces mésiale
et distale,
convexes dans
le
sens bucco-lingual, présentent
une concavité suivant le grand axe de la dent. Cette concavité est surtout due au défaut de parallélisme des deux surfaces, dont les axes prolongés se rencontrent vers le milieu de la racine, mais aussi aux saillies que forment les crêtes marginales proximales. Celte saillie est plus accentuée du côté distal que du côté mésial. Enfin, comme les plans des surfaces proximales convergent aussi vers le côté lingual, la concavité est
nettement plus accentuée de ce
côté
que du côté buccal.
La face triturante
est spéciale à cette
dent
;
elle
diffère
de celle des bicus-
deuxième bicuspide inférieure. Vue de face, elle est presque circulaire et porte du côté buccal un tubercule volumineux, tandis que sa portion linguale est à peine soulevée par une crête légère. Le tubercule buccal, large et proéminent, s'incline vers la face linguale, de telle sorte qu'il semble presque central quand on regarde la dent par la face buccale. De ce tubercule partent des crêtes semblables à celles cjue nous avons décrites sur la face triturante de la première bicuspide supérieure. Les crêtes mésiale et distale s'inclinent latéralement et vont se confondre, en s'arrondissant peu à peu, avec les angles mésial et distal. La crête triangulaire descend vers le sillon central, le traverse en l'interrompant et va se continuer avec la même crête du tubercule lingual. Le sillon central est peu profond; il est, comme nous venons de le dire, interrompu par les crêtes triangulaires. Il en résulte qu'à ses deux extrémité.s mésiale et distale on observe deux dépressions plus ou moins accentuées. Par pides supérieures et de la
LES DENTS.
613
du tubercule huccal vers
suite de l'inclinaison
face linguale, ce sillon n'est
la
pas au centre de la face triturante, mais plus près de
il
la face linguale.
Le tubercule lingual, ou ciugule, varie dans son volume et dans sa forme; est, en général, peu accentué; les crêtes mésiale et distale vont se confondre,
par des angles très arrondis, avec
les crêtes
ronne. La crête triangulaire descend vers
en
du
collet est fortement aplati et
notablement plus épais du cùté buccal que
côté lingual; l'émail se termine insensiblement à son niveau.
même
terminaison affecte la
La racine
est
cou-
la
central qu'elle infen-onipt
homologue du tubercule buccal.
se réunissant à son
Le
marginales proximales de
le sillon
unique
disposition
et aplatie
dans
le
que sur
les
La
ligne de
bicuspides supérieures.
sens mésio-distal. Son grand diamètre
donc bucco-lingual; son bord lingual
est plan ou légèrement concave suiLe bord buccal présente une convexité notable dans le même sens. Cette disposition est encore plus accusée si on regarde l'ensemble de la dent; il semble que la couronne et la racine forment un angle obtus, ouvert du côté lingual. La racine va en s'effilant peu à peu jusqu'à l'apex; son sommet est situé un peu en avant du trou mentonnier.
est
vant
le
grand axe de
la dent.
La chambre pulpaire est de forme identique à la couronne elle présente une corne qui s'avance dans le tubercule buccaL Du côté du tubercule lingual, elle n'envoie pas un véritable prolongement, mais on peut noter une inclinai:
son de
la cavité vers ce côté.
Le canal radicidaire est unique et d'ordinaire presque cylindrique. Son grand axe prolongé irait aboutir au tubercule buccal et c'est là le point d'élection pour la trépanation de cette dent. Il est parfois resserré au niveau du col; les bifurcations sont rares, mais peuvent se renconti'er.
—
Deuxièmes bicuspides
La seconde bicuspide inféinférieures. cinquième dent de l'arcade, est un peu plus volumineuse que la première a la même configuration générale et c'est par sa face triturante qu'elle en
rieure, elle
;
beaucoup plus large, suivant tous
diffère surtout. Cette face triturante est
les
diamètres; et la différence entre sa partie buccale et sa partie linguale est
moins accentuée que sur
la
première. Elle est caractérisée, au moins sur
dents types de cette espèce, par la présence de trois tubercules 2 linguaux;
le
tubercule buccal est
le
plus développé;
cline d'une façon notable vers l'angle mésial de la dent.
il
Il
:
1
buccal
les
et
est arrondi et sin-
en résulte que, des
crêtes marginales qui limitent la face buccale de la dent, la crête mésiale est
beaucoup moins longue que
la
crête
distale.
Du sommet
de ce tubercule
partent des crêtes semblables à celles que nous avons décrites sur la face tritu-
La
rante des bicuspides supérieures. sillon central est très
Le tubercule lingual, dans secondaires par
un
crête triangulaire qui descend vers b'
nettement dessinée.
sillon parti
la
forme typique,
du
est divisé
en deux tubercules
sillon centra!. D'ordinaire, ce sillon, qui est
peu profond, n'atteint pas la crête marginale linguale et esquisse sim|>lemeut du tubercule lingual. Il en résulte la formation de deux tubercules
la division
:
l'un mésio-lingual, l'autre disto-lingual, de
Ces
volume souvent inéyal.
sillons, et, partant, les tubercules qu'ils délimitent, présenteni
variété.
Le
sillon qui divise le tubercule lingual
POIRIER ET ClIARPY.
—
IV.
unegrande
peut ne pas exister
:
la
dent
40
[AMOEDO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
614 est alors bicuspidée.
Seulement, dans ce cas,
les sillons triangulaires,
branches
de bifurcation du sillon central, délimitent latéralement des piliers de renfor-
cement de la dent plus ou moins accentués. Le pilier distal est très souvent plus volumineux que le mésial et pourrait être alors considéré comme un troisième tubercule. Dans d'autres cas, le sillon central est interrompu par le passage des crêtes triangulaires allant
du tubercule buccal au tubercule lingual; il en résulte, de chaque côté
de cette crête, la formation
de creux nettement dessinés.
La face buccale de
deuxième
la
bicuspide est moins haute que celle
de la première, suivant FiG. 330.
.1.
— Deuxième
face buccale.
axe de la dent, mais
prémolaire inférieure gauche.
— B,
D. coupe linguo-buccale.
— C, face — E, face triturante.
face linguale.
large.
mésiale.
celle
Sa forme
dans
le
sens mésio-distal.
le
grand diamètre de
Deux légers
sillons la
grand plus
rapproche de
des molaires, tandis que la
première canines. Elle est convexe suivant
se
le
elle est
bicuspide la
parcourent
dent et
rappelle
un peu
les
aplatie
et délimitent la crête
qui aboutit au tubercule buccal.
La face linguale
est
convexe dans tous
les sens; elle est
tournée vers
la
moindre que la face buccale. La face mésiale est très convexe dans le sens bucco-lingual. Des deux angles qui la limitent vers la couronne, l'angle mésio-buccal est beaucoup plus accentué que l'angle lingual. C'est d'ailleurs par cet angle mésio-buccal que la deuxième bicuspide entre en contact avec la première. La face distale est plus large que la mésiale dans le sens bucco-lingual mais elle s'en distingue tout à fait en ce qu'elle est presque plane suivant le grand diamètre de la dent à peine présente-t-elle une légère convexité dans le sens bucco-lingual. Ces deux faces proximales convergent l'une vers l'autre vers le collet; mais la convergence a lieu surtout aux dépens de la surface mésiale, de telle sorte que la dent, dans son ensemble, est inclinée par sa j)remière molaire et a une hauteur
;
;
partie coronale vers la première bicuspide inférieure.
Le fait
collet est aplati
à son niveau de la
et les
La
dans
sens mésio-distal. La terminaison de l'émail se
le
même
façon que sur les autres dents, mais les convexités
concavités sont beaucoup moins accentuées. racine, unique, est plus grosse et plus longue que celle de la première
bicuspide. Elle présente parfois, et surtout sur sa face mésiale,
ou moins pi'ofond indiquant
la
un
sillon plus
réunion des deux cônes primitifs. Elle
s'effile
jirogressivement jusqu'à l'apex qui est assez volumineux.
La chambre pulpaire
est caractérisée
par la présence do
trois cornes,
une
chaque tubercule; deux sont situées du côté lingual, une du côté buccal. Les premières sont toujours moins accentuées que la corne du tubercule buccal. Le canal radiculaire est plus ou moins aplati et se continue avec la chambre jjulpaire sans ligne de démarcation bien nette. Le grand axe de ce canal j)0ur
—
radiculaire prolongé aboutirait le sillon central. C'est là le
au point où
la crête triangulaire buccale
point d'élection pour la trépanation.
aborde
LES DENTS.
Molaires.
—
Les molaired. dont
Ijroyer les aliments, diflV-rent par la
Ce sont
615
la foncfiou spéciak'
forme
est
de triturer et de
volume des dents précédentes.
et le
dents de la bouche et elles sont situées ù la partie
les plus grosses
nombre de douze,
postérieure des arcades dentaires. Elles sont au
trois de
«haque coté des deux mâchoires. Elles représentent les sixième, septième et huitième dents, à partir de la ligne médiane, -et sont désignées par les noms de première, deuxième et troisième molaires, supérieures et inférieures. La dernière prend le
nom
de dent de sagesse. Sur une coupe transversale de
la cou-
ronne, ces dents présentent une face mésiale, sur laquelle aboutissent à angles |»resque droits les faces buccale et linguale, qui à leur tour se réunissent en
angles arrondis pour
former
la
En
face distale.
résumé,
carrées en avant et arrondies en arrière. La raison de ce la
compression que subissent ces dents dans
comprimée par
la
les
molaires sont
fait se
bouche. Ainsi,
trouve dans
la
dent de six
deuxième molaire temporaire, puis par la deuxième prémolaire, s'aplatit sur sa face mésiale tandis que la distale libre reste arrondie. Six ans plus tard, apparaît la deuxième grosse molaire dont la lace mésiale se trouve comprimée par la face distale de la première molaire, plus dure; sa face distale reste arrondie. Huit ou dix ans après arrive la dent de sagesse qui aplatit un peu la face distale de la précédente, en s'aplatissant à son tour du côté mésial. Au contraire, sa face distale, libre, reste ans,
la
toujours arrondie, complétant ainsi l'harmonie d'une arcade dentaire complète.
Les molaires supérieures se ressemblent beaucoup différences, consistant surtout
elles
;
présentent quelques
en un développement moins prononcé du lobe
dislo-lingual des deux dernières.
Dans leur forme typique,
de
elles résultent
de trois cônes primitifs,
la fusion
d'où la présence sur ces dents de trois racines et de trois tubercules. Mais à ces tubercules s'en ajoute
un quatrième, appelé tubercule
triluberculeuse ne se trouve que très rarement chez
tomme anomalie tains
En
réversive. Elle est. au contraire, la
disto-lingual.
l'homme
et
La forme seulement
forme normale chez
cer-
mammifères. outre,
il
très fréquent
est
de rencontrer
sur ces dents un cinquième
tubercule dit tubercule de Carabelli. ou plutôt une cingule sur la face linguale,
cingule diminuant rapidement sur
les
deuxième
Premières molaires supérieures.
et troisième molaires.
—
La première grosse molaire supéou dent de six ans, est située après la deuxième bicuspide. Sa couronne est large et de forme cubique, à angles plus ou moins arrondis. Nous lui décrirons, comme aux autres dents, cinq faces buccale, linguale, mésiale. disfab rieure,
:
et triturante.
La face buccale deux
fois celle
est irrégulièrement
d'une bicuspide. Son
convexe
maximum
triturante et elle va en se rétrécissant vers face triturante sépare les la
le
et sa
largeur égale à peu près
de largeur correspond à collet.
Un
la face
sillon qui part de la
deux tubercules Ijuccaux, aborde
la face
buccale et
parcourt jusqu'à la moitié environ de sa longueur. Dans quelques cas, ce
sillon dépasse la ligne gingivale et
va jusqu'à la bifurcation des racines. Ce
s'arrête, près de la ligne gingivale, à là est le
sommet de
une
sillon
crête d'émail qu'il ne traverse pas;
la convexité mésio-distale.
La partie
la
plus saillante de
ANNEXES
616
DL' TUl'.E
DIGESTIF.
cette convexité se trouve sur la moitié mésiale, puis la surface s'incline rapide-
ment vers
La face
un caractère qui nous permet de distinguer
la distale. C'est là
première molaire droite de
la
la
gauche.
linguale nous servira tout particulièrement à distinguer la première de la deuxième molaire.
Sa plus grande largeur correspond à son bord triturant
;
de là ses bords
méslal
et
distal,
vexes
se
dirigent
,
con-
en
convergeant rapidement FiG.
A,
:^:{7.
face buccale
—
vers la racine linguale. Première molaire supérieure gaucJie.
— B,
niésiale.
—
— D,
C, linguale.
Cette face est divisée par
face triluranle de la
un
molaire droite.
sillon longitudinal, le
en deux
sillon lingual,
lobes
mésial et distal. Le premier est plus large et plus convexe que
:
que
C'est aussi sur le lobe mésio-lingual
le
second.
se trouve la cingule, sorte de ciu-
quième tubercule plus ou moins apparent. Un sillon, parti du sillon lingual, sépare ce tubercule du tubercule mésial. Des deux tubercules qui surmontent le bord triturant,
le
mésial est
le
plus volumineux.
La moitié
triturante de la face
linguale s'incline légèrement vers la face d'occlusion.
La face mésiale bucco-lingual
marche
très
;
est
plane dans
le
sens longitudinal et convexe dans
le
sens
ses bords sont arrondis vers les faces buccale et linguale. Elle
obliquement de
sur une mâchoire complète
la face triturante vers le collet,
se
elle
de
telle sorte
que
trouve séparée de la face distale de la
—
Parfois deuxième prémolaire par un espace triangulaire à base gingivale. on trouve sur celte surface une dépression, vestige de la séparation de la racine mésiol)uccale et de la racine linguale.
La face
distale est convexe dans toutes
es directions,
pour sa moitié linguale;
mais, par le fait de la 33S.
Fig.
—
Première grosse supérieure droite,
coupe mésio-distale montrant
n,
molaire
la
centuée.
chambre
—
Sur ces faces, près de la crête margion trouve les facettes d'usure indiquant les points de contact de la dent avec
pulpaire et les canaux des racines buccales. b, coupe linguo-buccale montrant les canaux des
nale,
Les deux prochambre pulpaire
racines palatine et mésio-buccale.
longements qui descendent de
la
saillie considéi-able
du lobe disto-lingual, sa moitié buccale présente une concavité plus ou moins ac-
l'état frais, par les cornes de la coupe transversale au niveau du colmontrant les trois entrées des canau.x radicu-
sont occupés, à
—
pulpe. let,
les
c,
dents voisines.
La face
triturante est la partie la plus
laires.
importante de cette dent
son étude va
et
nous montrer des particularités d'un intérêt considérable. Elle présente, vue de face, une forme quadrangulalre à angles plus ou moins arrondis et surmontés,
à chaque coin, d'un tubercule
:
ce sont les tubercules mésio-buccal, mésio-
lingual, disto-buccal et disto-lingual.
variations de cette
dent et
Ce dernier
est
sujet à de
volume et c'est lui qui permettra d'établir des les deuxième et troisième molaires. En outre,
nombreuses
différences entre les
tubercules du
LES DENTS.
617
oùlé buccal sont moins longs que ceux du cùtc- lingual c'est l'iuverse pour la première molaire inférieure, de sorte que ces deux dents entrent exactement ;
en contact.
Dans son ensemble, que
lingual, plus long
cette face présente le
même
de distinguer cette dent de contraire, ce
même
la
un diamètre
du
mésio-distal,
côté
diamètre du côté buccal. Ce caractère permet
deuxième grosse
molaii'e, laquelle
présente, au
diamètre plus long du côté buccal. De plus,
est
elle
arrondie du côté lingual, tandis que la première est bilobée.
Aux
quatre tubercules que nous venons de
citer,
il
ou cinquième tubercule que nous avons signalé sur
faut ajouter la
le cùté
mésio-lingual. Ce tubercule, toujours bilatéral, est héréditaire;
d'une façon régulière chez dents qui
les
enfants dont
le
«
cingule
»
lingual du tubercule
on
le
trouve
père et la mère avaient des
présentaient.
le
Ces tubercules ne sont d'ailleurs que des exhaussements des crêtes marginales. Ces crêtes sont
mésiale et distale. laires.
La
Il
au nombre de quatre principales
en existe d'autres
crête oblique part
:
buccale, linguale,
:
la crête oblique et les crêtes triangu-
du tubercule mésio-lingual
et
va aboutir au tuber-
cule buccal. Les quatre crêtes triangulaires descendent des quatre tubercules
vers les fossettes.
La
face triturante de la première molaire supérieure présente,
deux fossettes; l'une, fossette mésiale, l'autre, fossette distale. La fossette mésiale ou centrale, plus considérable que l'autre, est formée par les inclinaisons centrales ou mésiales des tubercules mésio-buccal, mésio-lingual, de la crête marginale mésiale, du tubercule disto-buccal et de la crête oblique. en
efTet,
Suivant
le
ou moins
mode
d'inclinaison de ces différentes parties, cette fossette est plus
régulière. Parfois, de cette fossette part
un
sillon
qui coupe la crête
oblique et va se perdre dans la fossette distale. C'est aussi de cette fossette que part
le sillon c[ue
La
fossette
nous avons décrit sur
distale est formée par
la face
buccale de la dent.
inclinaisons distales des tubercules
les
disto-buccal et mésio-lingual et de la crête oblique rencontrant le
tubercule
que part le séparer les deux
disto-lingual et la crête marginale distale. C'est de cette fossette sillon
que nous avons vu descendre sur
la face linguale et
tubercules mésio-et disto-lingual.
De ces fossettes partent quatre sillons trois de un de la fossette distale. Ces sillons divisent surmontés par un fort tubercule; ce sont de :
et
:
mésial, le sillon buccal et
le sillon distal
Parfois, quelques sillons supplémentaires
Lorsque
la
profondément
dent est en place dans
la
mésiale ou centrale
couronne en quatre lobes
la fossette centrale, le sillon
le sillon disto-lingual,
d'un côté au bord lingual et de l'autre au bord
taines dents sont de la sorte
la
qui traverse la crête oblique et aboutit
à la seconde fossette; de la fossette distale part tit
la fossette
qui abou-
distal.
rayonnent de
ces fossettes et cer-
fissurées.
bouche, cette face triturante
est
eu
ja])-
port, en bas (les dents étant en contact normal), avec les quatre cinquièmes distals de la face triturante de la
même
première molaire inférieure
et le
cinquième
deuxième molaire intérieure. Lors([ue cette dent est usée, elle présente du côté lingual deux facettes d'usure, tandis (|ue la deuxièmfi molaire ne présente qu'une seule facette du même côté. Le collet de la première molaire supérieure présente, sur une coupe, une mésial de la
face de la
[AMOEDO.]
ANNEXES nu TUBE DIGESTIF.
618
forme rhoniboïdale. Il est plus large du côté lingual que du côté buccal. L'émail s'y termine suivant une ligne à peu près horizontale, légèrement concave, toutefois,
du
côté de la racine, sur les faces mésialo et distale.
On
observe
fré-
sur la face distale une dépression de Témail plus ou moins profonde,
quemment
à l'union des racines linguale et disto-buccale.
Les racines sont au nombre de
trois
deux buccales
:
et
une linguale. Cette
en rapport avec les fonctions si importantes de la dent, lui assure une grande solidité. Les deux racines mésio- et disto-buccales sont aplaties dans mais la racine mésiale est plus volumineuse que la disle sens mésio-distal les dents supérieures droites des gauches; elle différencier sert à qui tale, ce trifurcation,
;
est,
de plus, sillonnée dans toute sa longueur du côté mésial et du côté distal.
Lorsqu'il
v
a fusion des racines, elle a lieu
entre les deux buccales et très
rarement entre Tune des buccales et la racine linguale. La racine linguale, plus grosse que les autres, est arrondie et diverge considérablement; elle est un peu aplatie à sa base dans le sens linguo-buccal. Prolongé en avant, le grand axe de cette partie aplatie viendrait se réunir au même axe de la dent
du côté opposé, à l'union des incisives médianes. Ces racines pénètrent très souvent dans le sinus maxillaire, où elles sont recouvertes par une mince couche de tissu osseux.
La chambre pulpaire de
la
première molaire supérieure reproduit
la
forme
de la couronne. Elle présente des cornes ou prolongements correspondant à
chaque tubercule. Les trois canaux radiculaires s'ouvrent dans la chambre par un infundibulum. Leur calibre diminue rapidement, puis ils se dirigent vers l'orifice apical. Le canal de la racine linguale est large; ceux des racines buccale, mésiale et
—
Le point d'élection pour la trépanation de beaucoup plus fins. mésiale. L'ouverture doit être assez large fossette dans la situé dent est cette pour permettre, à cause de la divergence des racines, de pénétrer dans les
distale sont
trois
canaux radiculaires.
Deuxièmes molaires supérieures. sième, la
— Située entre
la
première
et la troi-
deuxième molaire supérieure estla septiènie dent à partir de la ligne médiane. Elle est d'ordinaire
un peu moins volumineuseque la
première, mais d'une façon
presque constante, son tubercule disto-lingual est
considérable très FiG. 339.
A,
face buccale.
—
Deuxiôme molnire
supt'riouic. tritiinaile.
est très I)re
n'est plus représentée
que par un
centrale et la dent n'a
que
sillon
;
la fossette
trois tubercules. Celte
moins
même,
La cingule est quand elle existe, petite. Dans bon nom-
réduit.
plus rare
— B, mésiale' — C, linguale. — D.
et parfois,
et,
de cas, la fossette distale mésiale est alors devenue
dent présente donc de grandes
variations; nous les passerons en revue.
La couronne est plus aplatie dans le sens mésio-distal. La face buccale est convexe et ressemble à la mêuie
face
de la première
LES DENTS.
619
molaire. Le sillon qui. parti de la fossette mésiale, franchit la crête niaririnale buccale pour descendre sur la face buccale, n'est pas aussi accentué que sur la
De
deut de six ans.
plus,
il
s'arrête
au
tiers
par conséquent moins haut vers
tant
la
supérieur de la face buccale,
mon-
Des deux angles
ligne gingivale.
arrondis qui limitent cette face, l'angle mésial est plus saillant que l'angle
qui fuit vers la face distale.
distal
La
linguale convexe diffère de celle de la première molaire par l'absence
fitre
ou par
la brièveté
du
sillon lingual.
Sur certaines dents, eu effet, ce
sillon,
après
avoir franchi la crête marginale linguale, apparaît à peine sur la face linguale.
Sur d'autres, au contraire, il s'avance presque sur le tiers coronal de cette face. Donc, sur les dents trituberculeuses, pas de sillon sur la face linguale. Sur les dents quadrituberculeuses,
le
mais toujours
existe,
sillon
moins accentué que sur la première molaire. La cingule que nous avons signalée sur la face guale de la dent de six ans est
très réduite.
ici
lin-
Dans
certains cas (dents trituberculeuses) elle a complètement
L aspect lions;
il
111-
11.
disparu.
-.™^^« neure.
de cette face présente donc de grandes varia-
faut en être averti pour ne pas confondre la .
,
.,
,
,
la
le
sens bucco-lingual.
.
mésio- distale canaux des ra6. coupe hncco-iinguaie, montrant les '-inaux
•11
.
'"^^
^^
monir.-.nt les
cines buccales.
.
deuxième molaire. La face mésiale, convexe dans
première et
^
"'''^^''*'
'-^
—
des racines palatine
mésio-buccale,
près de la crête marginale, est très aplatie vers le collet; il
arrive
même
souvent qu'à ce niveau on observe une concavité plus ou moins
accentuée.
La face distale, plus convexe que la précédente, ressemble à celle de mière molaire. Ces deux faces convergent l'une vers l'autre dans
—
dans
a pour
ce qui
l)UCCO-lingual,
résultat de rétrécir la face linguale,
la pre-
sens
le
et
aussi
sens du grand axe de la dent.
le
La face
trituroAite ressemble à celle de la première molaire,
dans
ses lignes
générales. Cette face varie suivant qu'il s'agit d'une dent quadrituberculeuse ou trituberculeuse. Sur les premières, les tubercules sont et
un peu moins accentués
encore ceci n'est pas constant. Le tubercule disto-lingual, surtout, a diminué
et est
moins
saillant et
moins
large.
La
fossette mésiale s'est portée
un peu
plus vers le centre de la dent. Les crêtes marginales et triangulaires qui la limitent
sont les
mêmes que
au contraire diminué
;
un
la
première molaire. La fossette distale a
sillon la
réunit d'ordinaire à la fossette mésiale.
sur
Très souvent, et ceci correspond aux cas dans lesquels
le
tubercule disto-
lingual a diminué d'une façon notable, cette fossette n'est plus qu'un sim])le sillon
qui va de la crête marginale linguale à la crête marginale distale,
entaillant plus ou
moins
forme tuberculeuse. Sur sette distale a
ces
deux
crêtes.
Ces sont là des cas de transition à
celle-ci la fossette
complètement disparu.
Un
mésiale est devenue centrale, la
la
ii>s-
léger sillon, parfois à peine visible.
Indique encore les limites du tubercule disto-lingual. L'imique tubercule lingual est dans ce cas très volumineux et beaucoup plus saillant que
les
deux
tubercules buccaux.
Le
collet est
généralement plus aplati dans
le
sens mésio-distal et suivant
lAMOEDO.'i
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
620
des lignes qui convergent vers la face linguale. et distale
présente sur ses faces mésiale
Il
de légères dépressions au niveau des racines. L'émail se termine au
niveau du
collet,
de la
même
façon que sur la première molaire supérieure.
Les racines sont au nombre de trois deux buccales et une linguale ou palatine, semblables à celles de la première. La racine palatine, arrondie, se diffé:
rencie très nettement de la
même
racine de la première molaire qui est aplatie
et sillonnée sur la face linguale. Elles sont
dent de six ans et plus recourbées vers
moins volumineuses que le
celles
plus irrégulières dans leur forme et leur disposition
de la
beaucoup
côté distal. Elles sont
tantôt elles sont libres et
;
tantôt elles sont fusionnées. Les deux racines buccales ont plus de tendance à se réunir entre elles. D'autres fols,
une de
ces racines, tantôt la mésiale, tantôt
la distale, se réunit avec la racine palatine. Celle-ci, toutefois, reste plus sou-
vent
libre.
importe de remarquer que ces réunions sont superficielles et canaux l'adiculaires restent toujours indépen-
Il
réduites au seul cément. Les
dants. Parfois, cependant, les trois racines sont réunies; des sillons indiquent
seulement
de la division. Les racines de cette dent peuvent aussi
les traces
pénétrer dans
sinus maxillaire.
le
La chambre pulpaire ressemble ou quatre cornes pour
trois
à la couronne. Suivant
les cas, elle
émet
de la face triturante.
les tubercules
Les trois canaux radiculaires ne se fusionnent pas, généralement, quand
deux racines se réunissent. De plus, par le fait de l'aplatissement de la couronne dans le sens méslo-distal, l'ouverture des canaux radiculaires ne se fait plus en des points fixes de la cbambre pulpaire, mais le long des parois buccale ou distale de cette cbambre.
Troisièmes molaires supérieures. est la
buitième dent à partir de
re
col;
elle
.
—
La face dislale, bien une concavité bien accentuée au niveau du collet. arrondie dans tous les sens, ne présente pas de tubercule disto-buccal ou distal. La face triturante a une forme quadrangulaire. Ses angles buccaux sont arrondis et obtus; les angles linguaux sont au conti-aire aigus. Le bord buccal est plus arrondi que le lingual, qui forme avec la face linguale un angle presque droit. Le bord distal, très arrondi, se distingue nettement du bord buccal, presque droit. Cette face présente un creux central, des sillons et des tubercules. Les sillons sont au nombre de quatre et partent tous de la fossette centrale. rncsial, Ils prennent les noms des faces où ils se rendent; ce sont les sillons distal, buccal et lingual. Dans leur ensemble, ils forment une croix dont les Le sillon lingual, le branches séparent les lobes surmontés des tubercules. plus profond, sépare nettement les tubercules linguaux et empiète légèrement sur la face linguale. Le sillon distal, parti du creux central, sépare les aussi
—
:
—
—
tubercules disto-lingual et disto-buccal
souvent ne coupe très profond,
crête
;
il
ne descend pas sur
pas la crête marginale distale.
ne va pas non plus jusqu'à
—
la face mésiale:
il
la (ace distale et
Le ne
sillon rnésuil, travei'se pas la
marginale mésiale qui se continue, sans interruption, du bord buccal au
bord lingual. cules
même
buccaux
—
Le sillon buccal, le plus long, après avoir séparé les tubermarginale buccale, descend plus ou moins
et franchi la crête
loin sur la face buccale
où nous l'avons
décrit.
La branche bucco-linguale de la croix formée par les sillons est un peu plus rapprochée du bord distal que du bord mésial. Il en résulte que sur les deux faces de la dent le tubercule mésial est un peu plus volumineux que le tubercule distal. Cependant,
de
la
il
n'en est pas toujours ainsi, et la portion
dent parait un peu plus large, à cause de
la
dislali'
convexité plus accentuée de
la face distale.
Les tubercules, au nombre de quatre, sont placés symétriquement aux angles de
la surface triturante.
(mésio-lingual et
mésio-buccal)
Les tubercules qui surmontent sont en
autres. Ils sont saillants et plus proéminents
que ceux de
Miais souvent c'est le contraire qui arrive.
De
disto-buccal ne s'inclinent pas autant vers
le
que
les
tubercules linguaux.
Ils
la face mésialt;
général plus volumineux
plus, les
que
les
première molaire, tubercules mésio- et la
centre de la surface triturante
surplombent au contraire
la fossette centrale,
[AMOEDO.]
626
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
de sorte que, de côté,
les sillons
semblent
taillés
à pic. Les crêtes triangulaires
des tubercules linguaux, très proéminentes, s'inclinent au contraire en pente
douce vers
La
la fossette centrale.
fossette centrale est formée par les inclinaisons des tubercules
que nous venons de décrire. Elle est plus ou moins régulière, suivant le point où
Dans
aboutissent les sillons.
d'autres
supplémentaires, ou
cas, des sillons
de simples fissures, déterminent des
creux secondaires. Fie. 34G.
a
— Deuxième grosse molniie infeiieure. —
que nous venons de
—
concavité
;
la
déx^rire;
de
nom-
breuses variations sont toujours possibles.
Le formé que celui de
ne faut donc pas
dents des formes analogues à celles
coupes bucco-linguales de la racine niésiale, montrant ses deux canaux. 6, coupe bucco-linguale de c, coupe mésiola racine distale, avec un seul canal. distale passant par le canal mésio-buccal de la racine méfiaie et par le canal central de la racine distale. et d.
Il
trouver sur toutes les
à
s'attendre
cul le t
plus régulièrement
est
première molaire. Sa face mésiale présente une légère
sa face distale est plutôt convexe. L'émail descend plus sur le côté
buccal que sur
le côté lingual.
La deuxième molaire présente deux racines qui ressemblent première molaire;
elles sont,
Leur forme présente
en général, plus arrondies
d'ailleurs de
grandes variations
;
à celles de la
moins divergentes. parfois la racine ne se et
bifurque pas et des sillons sur la face buccale et linguale rappellent seulement les divisions.
Dans 30 pour 100 des cas on trouve
complètement vers l'apex osseuse dans
le tiers
qui avoisine
réunies, elles affectent
La chambre
et tantôt
le collet.
Souvent, lorsque
piclpaire a la
même
forme que
la
dent de sagesse. Ce
la
racines sont
couronne, avec quatre pro-
elle est d'ordinaire,
plus grande que celle de la première molaire.
])aires se rétrécissent
les
une forme conique.
longements, un pour chaque tubercule;
dimensions par
ces racines réunies, tantôt
incomplètement, laissant passer une lame
fait est
A
son tour,
dû à
ce
sur
le
elle est
que
les
même
sujet,
dépassée en
chambres pul-
avec l'âge et que cette dent est de six ans plus jeune que
première molaire. Les canaux radiculaires ressemblent à ceux de
la
la
première
molaire; la racine mésiale a deux canaux; cependant, assez souvent, ces deux
canaux se réunissent; ils sont toujours très aplatis et ressemblent à une fente. Le canal de la racine distale, unique, est, au contraire, arrondi. Le point
—
d'élection
un peu
pour
la trépanation
de cette dent est situé dans
la fossette centrale,
plus près du bord mésial que du bord distal.
Troisièmes molaires inférieures.
— La troisième
molaire inférienre,
dent de sagesse, est la huitième dent à partir de la ligne médiane. Elle ressemble aux autres molaires inférieures dans sa forme générale. Comme la supérieure, mais moins qu'elle cependant, elle est sujette à de nombreuses variations dans sa forme et aussi dans son apparition. Elle peut
ou apparaître plus ou moins tard; supérieure au nanisme.
elTet,
la
elle est plutôt sujette
Sur une coupe perpendiculaire au grand axe de
la
manquer, en au géantisme et
dent, sa couronne est
LES DENTS.
627
quadranc^^ulaire, avec des angles arrondis. Elle peut porter 3, 4, 5 ou 6 tuber-
Suivant
cules.
les cas. la
troisième molaire se rapprochera donc de la première
deuxième molaire. Nous ne décrirons que
ou de
la
la
forme à cinq tubercules, qui nous paraît être
commune.
plus
La face buccale
est pins
soudées.
à racines convergentes.
—
—
F, racines réunies par
celle
— C,
B, racine raésiale bifurquée.
l'apex.
de
deuxième molaire;
la
elle
Troisième molaire inférieure.
347.
FiG.
A, type
convexe que
—
racines divergentes.
—
D
et
rf,
racines
E, face triturante.
comme celle-ci, un sillon qui descend au milieu du bord triturant; comme la 1"^ molaire, un autre sillon descend au niveau de l'angle disto-
présente, et
—
La surface linguale est semblable à celle des autres molaires inféun peu plus arrondie. Les faces mésiale et distale n'offrent pas non plus de caractères particuliers. La distale est seulement beaucoup plus convexe et termine l'arcade dentaire. La face tritubuccal.
—
rieures; elle est seulement
—
rante présente des tubercules séparés par des sillons qui partent d'une fossette centrale.
—
Les
sillons
sont au
nombre de cinq
:
mésial,
buccal,
distal,
lingual et disto -buccal. Il
de grandes irrégularités parfois
est fréquent de voir les sillons présenter
même
ils
se
;
confondent avec des fissures plus ou moins profondes et
la délimi-
tation des tubercules n'est plus nette. Ils n'a-
boutissent pas toujours au centre de la surface triturante, de sorte
que
partagée par une crête.
la fossette centrale est Il
existe alors
deux
settes,
l'une mésiale, l'autre distale,
sur
molaires supérieures.
les
Le nombre des tubercules varie de
fos-
comme
même
et FiG. :{is.
les il
dents à plusieurs lobes ne sont pas rares
peut
même
y avoir
six, sept
:
ou huit tuber-
cules.
Le
collet est
semblable à celui des autres
— Troisiomo grosse molaire inférieure.
coupe mésio-distale des racines mésiale et distale, montrant leurs canaux. b, coupe mésio-distale montrant un seul c, coupe mécanal dans toute la racine. a,
—
—
sio-distale.
molaires inférieures.
Les racines, plus arrondies, surtout la distale, présentent aussi de grandes variations. La racine est fréquemment unique, mais la distale pouvant se bifurquer donne une dent à trois racines. Elles sont, quel que soit leur nombre, plus petites que sur les autres molaires et se recourbent du coté distal, en s'inclinant fortement vers la face e-\terne du maxillaire. La chambre pulpaire a la même forme que la couronne, mais présente de Les canaux radiculaires sont aussi grandes irrégularités dans son contour.
—
[AAIOEL
0.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
62b très irréguliers
:
parfois
de cas, on retrouve
la
il
n'y a qu'un seul canal très petit.
même
disposition
que sur
Dans bon nombre
autres molaires inférieures.
les
—
Topinard (« De l'évolution des molaires et des Variations des cuspides des molaires. et en particulier chez l'homme », Anthropologie, 1892, t. 111, n" 0) a étudié spécialement la question du nombre des cuspides sur les molaires de l'homme. Le type quadricuspide est le type fondamental pour les molaires supérieures. Constant, sur la première molaire, il est
prémolaires chez les primates
bien caractérisé; il l'est moins sur la seconde molaire et moins encore sur la troisième. Ses statistiques basées sur un g rand nombre de sujets et sur des races différentes (62 Européens, 38 Berbères, Sémites et Égyptiens, 78 Japonais-Chinois, 53 Polynésiens, 20 Australiens, 101 nègres d'Afri([ue, etc., etc.), lui ont donné les résultats suivants Pour la première molaire, le type quaihicuspide est constant; on le trouve 100 lois sur 100 individus pris dans les races de couleur. Chez les Européens, on le trouve 98 fois sur 100. Faces trilurantes des trois molaires FiG. 3W. Pour la deuxième molaire, le type quainférieures. dricuspide est encore le plus fréquent. A, type normal dans lequel la première et la troisième moCependant le type tricuspide augmente laire onl 5 cuspides et la deuxième molaire, 4 cuspides. sa proportion, 23 pour 100 chez les EuroB, type à 5 cuspides dans les trois molaires. C, type a péens. 10 à 13 pour 100 chez les Austra4 cuspides dans les trois molaires. liens, 17 pour 100 chez les nègres d'Afrique. La troisième molaire, dit Topinard, est une dent désordonnée, à laquelle on ne peut se fier que dans ses résultats généraux. Sur le maxillaire inférieur, le type quinquécuspide est le type fondamental, le type quadricuspide Taccidentel. Voici les proportions que lui a données son enquête sur les mêmes sujets que pour les molaires supérieures. Le type quinquécuspide se présente avec une fréquence de 82 pour 100 à la première molaire, de 2.5 pour 100 à la deuxième et de 4B pour iOO à la troisième, tandis que le type quadricuspide donne 10 pour 100 à la première, 03 pour 100 à la deuxième et 31 pour 100 à la troisième. Le type quinquécuspide est donc la règle à la première, sans être constant comme le quadri a crête oblique à la première supérieure. Comme au maxillaire supérieur, la première est donc celle qui maintient davantage le type fondamental des cuspides, la plus avancée en évolution. Quant aux différences suivant les races, les Européens sont les plus engagés dans la voie d'acquisition d'un nouveau type. Nous renvoyons pour l'étude détaillée de ces variations ethniques des cuspides aux tableaux qui accompagnent la consciencieuse étude de Topinard. :
C
J
A
—
—
DENTS CADIQLES Les dents caduques sont au nombre de vingt incisives centrales,
La formule
deux
incisives latérales,
dentaire est la suivante C
,
pre-
mières molaires. E, deuxièmes mola'res. 1, faces triturantes des premières molaires; 2, faces triturantes dos deuxièmes molaires.
canines vers
10 ou 12 ans. Elles sont remplacées par des dents de
môme nom
et de
forme générale sem-
y a une exception pour les molaires qui sont remplacées, non par des molaires, mais par des bicuspides. Les dents caduques présentent un ensemble de caractères qui les différencient blable,
quoique plus volumineuses.
Il
des dents permanentes. D'une façon générale,
elles offrent
un volume beaucoup un rapport
plus faible que les permanentes et elles sont avec celles-ci dans
approximatif d'un
Leurs proj)ortions sont en outre notablement
tiers.
rentes; les couronnes sont
hauteur pour
moins hautes
les incisives, les
et la largeur est à
canines et
la
la
première molaire. La seconde mo-
une hauteur environ moitié moindre que
laire a
diffé-
peu près égale à
la largeur.
Toutes
les
cou-
ronnes sont en quelque sorte renflées et comme ventrues. Mais l'un des caractères \os plus frappants est la terminaison lirusque do i'émail au niveau
du
collet.
Tandis que sur
«'amincissant graduellement, se impercepti!)le, sur les dents
les
dents jiermanenles,
termine au niveau du
collet ])ar
caduques l'émail conserve son épaisseur
l'éiuail,
une ligne jiis(ju';ï
ce
niveau et se termine bruscjuemcnt. C'est ce qui donne à ces dénis un aspect ventru. Les racines présentent les
nentes
:
unique pour
La couleur POIltllilt
est aussi ET
mêmes formes que
les incisives et les
CIIAHI'V.
quelque peu différente;
—
IV'.
celles des
canines; multiple pour les
dents pciina-
les
molair
's.
dents caduques sont d'un 41 [A MO EDO.
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
630 l)lane
crayeux
;
quand on examine deux catégories de dents.
diiïérence est très nette
la
enfant de 7 à 8 ans présentant
les
la
bouche d'un
Cet ensemble de caractères nous dispensera de décrire chacun des groupes dentaires du premier âge.
Les incisives supérieures
même
de
et inférieures
catégorie; leur forme est la
ressemblent aax dents permanentes
même
et leurs caractères
sont seulement
moins accentués. Les dentelures du bord tranchant sont très visibles au
moment
de leur apparition, mais disparaissent rapidement par le fait de l'usure.
Les canines prêtent aux
Les molaires occupent
mômes
considérations
la place des bicuspides
;
nous n'insisterons pas.
permanentes, mais ce sont de
vraies molaires par la forme.
Les secondes molaires, tant les supérieures que les inférieures, ressemblent par leur forme et leur architecture aux premières molaires permanentes. Elles en différent seulement par leurs dimensions qui, suivant la règle générale, sont moindres.
Les premières molaires caduques, au contraire, sont de forme ture tout à fait spéciales. Aussi les décrirons-nous séparément.
Première molaire caduque inférieure. arrive pour les dents permanentes, ]>etite
que
la
la
—
et d'architec-
Contrairement à ce qui
première molaire inférieure
est
plus
deuxième.
La couronne,
renflée
au-dessus du
collet,
présente à décrire cinq faces
:
mésiale et distale, buccale et linguale et la face triturante. est légèrement convexe dans le sens mésio-distal et aplatie grand axe de la dent elle présente, vers son milieu, une forte crête d'émail qui, partie du bord marginal buccal, aboutit à la ligne buccogingivale. Cette ligne est elle-même soulevée en une crête très proéminente allant de l'angle mésio-buccal cà l'angle disto-buccal mais cette crête ne suit
La face buccale
suivant
le
;
;
pas une ligne horizontale; partie de l'angle mésio-buccal, elle se dirige obliquement vers l'angle disto-buccal, en se rapprochant peu à peu de la ligne
marginale buccale. suivant
le
La présence de de deux légers est le
Il
en résulte que
grand axe de
cette face de la
la dent, à l'angle
la crête
couronne
est plus longue,
mésio-buccal qu'à l'angle disto-buccal.
de l'émail détermine de chaque côté d'elle la présence appelé sillon buccal,
sillons, l'un mésial, l'autre distal; ce dernier,
beaucoup plus accentué que
l'autre et sépare, sur la crête
marginale buccale,
tubercule mésio-buccal du tubercule disto-buccal.
La face linguale
est
convexe dans tous
les
arrondis avec les faces mésiale et distale.
sens et se continue par des angles
La
crête bucco-gingivale n'offre
])lus l'aspect que nous avons décrit sur la face buccale. Cette face présente une crête médiane qui aboutit, vers le bord libre, au tubercule mésio-lingual. Le sillon lingual de la face triturante franchit la crête marginale linguale et des-
cend quelque peu sur cette
Par suite de la convergence des moins grande que la buccale.
face.
et distale, la face linguale est
faces mésiale
Les faces m,ésiale et distale sont convexes et convergent l'une vers l'autre du coté de la face linguale.
La face triturante est de forme ovoïde, si on l'examine suivant de la dent. Ses angles sont en effet arrondis et le bord distal plus
le
grand
lai'ge
a.xe
que
le
DENTS.
LliS
631
mésial. Quatre sillons divisent rette face on quatre lobes; ces sillons partent d'une lar^e fossette, dite fossette distale; il eu existe, en effet, une autre beau-
coup plus
petite, la fossette niésiale.
Le
.-^iUon
buccal naît de
pale directement, ou très souvent se détache crête
marginale buccale, séparant
descend un peu sur
la face
les
la fossette jtrinci-
sillon mésial.
deux tubercules mésio-
Le
buccale.
du
11
franchit la
et disto-buccal, et
môme
sillon lirKjwil, [)arti de la
fossette,
franchit aussi la crête marginale linguale, qu'il divise en deux tubercules. Le sillon ntésial,
dont l'origine
même
est la
que
celle des sillons précédents, tra-
verse la fossette mésiale et aboutit à la crête marginale mésiale,
le plus souvent près de l'angle mésio-lingual. Le silltm distal, moins long que le précédent, aboutit à la crête marginale distale. Les quatre lobes ainsi délimités prennent
noms de
les
:
mésio-buccal, disto-l)uccal, mésio-lingual et disto-lingual. Les
tubercules qui les surmontent ])rennent les i-ulc
mésio-buccal est plus volumineux que
mêmes dénominations. Le le
disto-buccal;
il
forme
iuber-
les j)arois
de la fossette mésiale et une grande partie de celles de
la fossette distale. Il émet une crête triangulaire qui descend vers la partie centrale de la face tritin-ante pour se réunir à une crête semblable du tubercule mésio-lingual. La crête transversale ainsi formée sépare les deux fossettes, Le tubercule disto-buccal est moins saillant que le précédent; il est aussi plus arrondi. Il est séparé du
tubercule mésio-buccal par
le sillon buccal. Le tubercule mésio-lingual est deux j)récéden(s. Il descend beaucoup plus rapidement \ers le sillon mésial que vers le sillon lingual. Nous avons vu que sa crête triangulaire se réunissait à celle du tubercule mésio-buccal pour séparer les
moins accentué que
deux
les
Le tubercule dislo-llnf/ual est de tous le plus variable dans dans ses dimensions. Il s'arrondit pour former l'angle du même
fossettes.
sa l'orme et
nom. La par
ou
fossette distale,
fossette principale, est très accentuée; elle est limitée
marginales;
les crêtes des difîérents tubercules qui l'entourent sont peu accentuées et se perdent sur ses parois. La fossette jnésiale est beaucoup plus petite; les parois sont unies et s'inclinent rapidement vers le les crêtes
fond. \^e
fait
il
collet est a])lati
dans
son niveau par une
La terminaison de l'émail se prononcée, surtout sur la face buccale. La
sens bucco-lingual.
le
saillie très
beaucoup d'irrégularités; sur la face buccale sur la partie mésiale que sur la partie même fait se reproduit, mais d'une façon beau-
ligne de terminaison présente aussi elle
descend un peu plus vers
distale.
Sur
la racine
la face linguale le
coup moins accentuée. Cette dent possède deux racines
:
l'une mésiale, l'autre distale. Elles divergent
considérablement et sont aplaties dans est
constamment plus grande
La cliarnbre pulpaire a est plus
la
sens mésio-distal.
le
même
forme
grande, proportionnellement, que
(|ue la la
manente.
— Les canaux radirulnires sont
de deux
un pour chaque
:
La racine mésiale
(|ue la racine distale.
couronne de
la dent;
même chambre d'une
iiusiii
mais
elle
molaire per-
plus grands et sont au
nombre
racine.
Deuxième molaire caduque première molaire permanente;
elle
—
inférieure. Cette dent ressemble à la en dill'cre toutefois par le volume et on lui [AMOLUO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
632
appliquera les considérations générales que nous avons données plus haut sur les caractères
Nous ne
qui distinguent
les
dents permanentes des dents temporaires.
donc pas.
la décrirons
—
La première molaire caPremière molaire caduque supérieure. duque supérieure est formée de trois cùnes ]>rimitifs. Son volume est à peu près le même que celui de son homologue inlérieure; elle en diffère surtout par la forme de sa couronne et le nombre des tubercules. La couronne présente une forme quadrangulaire; son diamètre mésio-distal est inférieur au diamètre bucco-lingual, de sorte que la dent est aplatie dans ce sens. Le bord buccal est notablement plus grand que le bord lingual, presque réduit à une ligne par suite de la
convergence linguale des faces mésiale
et distale.
face buccale est convexe; elle se continue par des angles arrondis avec faces proximales; l'angle mésial est beaucoup plus accentué que l'angle
La. les
La
distal.
ligne gingivale est soulevée en
vers l'angle mésial;
glngivale part la dent,
un
une
crête assez volumineuse, surtout
va en s'efTaçant vers l'angle
elle
distal.
De
la ligne
cercle qui traverse la face buccale, suivant le
pour aboutir au tubercule mésio-buccal. en deux lobes mésial et distal.
cette face
Un
sillon
bucco-
grand axe de
peu accentué sépare
:
La face linguale
est
buccale; elle s'incline
Les /«ces mésiale
convexe;
comme
elle est
celle-ci
beaucoup moins étendue que
la face
vers le centre de la dent.
et distalc sont planes; elles se
terminent par des angles
très arrondis vers la face linguale, et plus vifs vers la face buccale.
La faxe triturante présente trois lobes surmontés de tubercules qui séparent trois sillons partis d'une fossette centrale. Les sillons mésial et distal se continuent à travers la fossette centrale;
ils
traversent les crêtes marginales sans descendre sur les faces proximales.
Ils
séparent la face triturante de la dent en une partie linguale et une buccale,
—
Le sillon buccal, très léger, part du beaucoup plus volumineuse. franchit la crête marginale et descend sur la face buccale. creux central, Les tubercules ainsi délimités sont au nombre de trois un lingual et deux buccaux. Le tubercule lingual est situé entre les deux sillons mésial et distal.
celle-ci
—
:
Assez volumineux,
son
sommet
il
forme toute
les crêtes
la paroi linguale
de la fossette centrale. De
s'amincissent peu à peu pour se terminer en croissant,
vers les angles latéraux.
^
Le tubercule mésio-buccal,
le
plus volumineux
des tubercules buccaux, forme une saillie prononcée. Le sillon qui le sépare
du disto-buccal
que les Le tubercule disto-buccal est le plus petit distale un angle presque droit et s'incline rapi-
est très fin et l'usure l'a vite fait disparaître, de sorte
tubercules ne sont plus délimités.
de tous.
Il
forme avec
dement vers
La
la face
—
•
le sillon distal.
fossette centrale, formée par les talus centraux de ces divers tubercules,
est nette et assez profonde. Lisse dans sa partie linguale, elle est plus ou
fissurée
Le
moins
dans sa partie buccale. dans le sens mésio-distal. Il paraît encore plus aplati par que forme à son niveau la ligne de terminaison de l'émail.
collet est aplati
les saillies
La première molaire caduque supérieure possède trois racines une linguale, deux buccales. La racine linguale s'écarte fortement des deux autres et est :
LES DENTS. un peu
d'ordinaire
633
plus volumineuse. Les racines buccales mésiale et distale
sont aussi très divergentes, mais elles sont plus minces et présentent des
sil-
La racine mésiale est constamment plus large que la distale. Les canaux La chambre pulpaire est de même forme que la couronne. grand. est assez Nous leur calibre nombre trois de radiculaires sont au pulpaires aux canaux et particuliers chambres caractères aux dit les avons déjà lons.
—
:
radiculaires des dents cadu-
ques.
Deuxième molaire suLa périeure caduque.
—
description de cette dent cor-
respond k
celle
molaire
mière
de la presupérieure
nous n'avons
j)ermanente;
donc pas à la répéter; disons seulement qu'elle en diffère par son volume qui est moinles caractères
dre et aussi
qui sont
moins accentués.
ARTICULATION DES DENTS
On donne
ce
nom aux
rapports réciproques qu'affectent les arcades
dentaiiTS
et
contact.
les
dents
arrivent
lorsqu'elles
Les
au
dents que
nous venons de décrire sont implantées dans
les
alvéoles des maxillaires; elles
sont
unes à
disposées les
la suite
occupant
des autres,
chacune
une
place déterminée, suivant leur groupe et leur rang
dans chaque groupe. Elles décrivent ainsi une dou-
FiG.
—
Arcades dentaires supérieure ot inférieure, vues pnr leur fare Irilurante, type nt)rnial, très rare.
.1.")!.
ble arcade paral)olique à concavité postérieure; les
deux arcades ne sont pas
absolument identiques, cependant. Les dents supérieures sont placées suivant une dcini-cUipse un peu [ilus grande que celle décrite par les dents inférieures. La ligne de cette ellipse, simple en avant sur les incisives et les canines, se bifunjue latéralement en
deux branches ([ui suivent, l'unf; les tubercules buccaux, l'autre les tubercules linguaux des biciis|»i(ics et des molaires. Ces deux branchi's sont séparées j)ar
un
sillon.
Le
même
fait se
reproduit pour
les
dents inférieures; mais, par suite
[AMCILDO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
634
de la moindre courbure, la ligne elliptique qui, en haut, suivait
chant des incisives et des canines des molaires, tombera inférieure. ellipses
—
Vers
le
ici
sur
les faces labiale et
le
bord tran-
buccaux des bicuspides
et les tubercules
et
buccale de l'arcade dentaire
fond de la bouche, cependant, ces deux lignes des deux
tendent à se réunir
et c'est
en avant que l'arcade supérieure dépasse
le
plus nettement l'arcade inférieure. Par suite de celte disposition, les tubercules
ijuccaux
bicuspides
des
et
des molaires inférieures cor-
respondent
à
formée par l)uccaux
dents
g-outlière
la
tubercules
les
et
linguaux
des
A
leur
supéi'ieures.
tour, les tubercules linguaux
supérieures
des dents
cor-
respondent aux sillons des Il y a, de engrenage parfait mastication est com-
dents inférieures. la sorte,
et
la
plètement assurée.
importe aussi de remar-
Il
quer que
parabo-
les lignes
liques des arcades dentaires
ne sont pas situées dans
un plan tout à
hori-
fait
L'ellipse
zontal.
supé-
rieure est légèrement con-
vexe au niveau des bicuspides
des
et
premières
molaires, se relevantvers 1
'
horizontale
avec
les
deux dernières molaires (Voy.
fig.
A
cette
s'oppose
une
.334).
convexité
concavité de l'arcade inférieure de Fio.
:j.")2.
—
Il
Arcades alvéolaires sans
les
dents,
montrant
en outre une
autre courbure
les alvéoles vides.
des
regarde presque directement en haut pour
même courbure.
existe
:
le
plan
surfaces d'occlusion
les incisives et les
canines, tandis
que sur les bicuspides et les molaires inférieures, il regarde en haut et très nettement en dedans. Ce caractère est de |)lus en plus nettement accusé à mesure qu'on approche de
Pour
la
dent de sagesse.
l'arcade sui)éi-ieure, l'inverse a lieu, de sorte
que
le
plan de
la
surface
d'occlusion des molaires regarde en bas et en dehors. Telles
sont
les
arcades présentent \°
Une
dispositions des
arcades dentaires.
Ainsi
constituées,
ces
:
face convexe,
en rapport avec
les
lèvres en avant, et avec les joues
LES DENTS. latéralement
:
c'est la
rapport avec la langue
—
alvéolaire;
4"
Face convexe.
c'est la face linguale;
une surface
—
ou génienne;
face labiale :
2"
une
3° »in
face concave en
bord adhérent ou
en avant aux
:
lèvres, et latéralement
Elle est constituée par les faces labiale et génienne des dents supé-
aux joues.
Nous ferons remarquer donnée
rieures et inférieures. face buccale, souvent
aux
— —
libre.
Cette face répond
-
635
ici
que
la
dénomination de
en rap-
faces des dents
port avec les joues, consacre
une inexactitude.
faut dire
Il
ou génienrapport, en ne, car elles sont ellebouche la non avec face vestibulaire
même, mais avec le vestibule la l)ouche.
(le
Celte face convexe décrit
une courbe
régulière.
Les *?#*
canines, cependant, et surtout les canines supérieures,
font
un peu
contri-
saillie,
buant à former les coins de la
bouche. Dans la série
animale, on trouve cette saillie
des canines très
accentuée sur
an-
les
thropoïdes. Ces dents dé])ordent alors la rangée
donnent aux maxilune forme carrée.
et
laires
Chez quelques individus de l'espèce humaine on retrouve
même
le
fait,
mais moins accentué.
Face guale).
concave
(lin-
— Cette face
est FiG. 3o3
en rapport avec la lan-
gue;
elle
a
un aspect
— Coupes au
les racines
niveau des collets des dents monliaut en place, avec leurs canaux ladiculaires.
dif-
férent suivant les groupes dentaires qu'on examine. Tantôt elle est inclinée en
pente douce, en avant, c'est-à-dire vers les
canines
les races
:
c'est le
les lèvres,
comme
sur les incisives et
type normal des nègres; tantôt, au contraire,
blanches, elle est presque droite au
même
comme dans
niveau. Elle devient, avec
ou plutôt perpendiculaire à un plan passant par les maxilIl nous sera plus facile de comprendre cet aspect variable dans la configura lion de la face concave, lorsque nous aurons étudié les inclinaisons des dilTérenls groupes denles biscupides, droite
laires; puis avec les molaires, elle est inclinée vers la langue.
taires.
Bord adhérent ou
alvéolaire.
Ce
iiord
répond aux
collets des
dents que
[AMOEDO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
636
recouvre la muqueuse gingivale. Nous avons vu qu'en général les dents sont plus larges dans le sens mésio-distal, vers la surface d'occlusion, que vers le collet. C'est
vers cette surface que se trouvent d'ailleurs les points de contact
proxinial entre les dents.
de ce contact sur
Par
Nous avons
les surfaces
même
indiqué les facettes qui résultent
mésiale et distale des dents.
suite de cette différence de largeur, les dents entrant
en contact avec
un point situé près de la face d'occlusion, il existe, entre deux dents consécutives, un espace plus ou moins grand appelé espace interproximal. Cet espace a la forme d'un V à base alvéolaire. La gencive qui recouvre la face concave du maxillaire, se continue à travers ces espaces avec leurs voisines par
de la face convexe. Ces espaces interproximaux n'ont pas tous la
celle
largeur;
ils
varient sur
même
le
même
individu, suivant les dents considérées. Ils
varient enfin considérablement suivant les sujets.
Il
est facile
de comprendre
forme de la dent doit influer beaucoup sur les dimensions de l'espace; des couronnes à bords rectilignes ne produiront pas un espace aussi grand que des couronnes en cloche. Cependant, on trouve d'ordinaire un large espace
que
la
entre les incisives centrales supérieures, mais les espaces compris entre les bicuspides dépassent en dimension ceux compris entre les incisives latérales et les canines. C'est
proximaux.
Bord
libre.
Nous avons arcades, que
—
dit,
entre les molaires qu'on trouve les plus larges espaces inter-
Le bord
répond au bord
libre d'une arcade
lorsque nous avons étudié
la ligne
libre de l'autre.
formée par
l'ellipse
deux
les
de ce bord, simple en avant, se bifurquait en arrière pour
suivre les tubercules buccaux et linguaux des bicuspides et des molaires. Il
nous parait inexact de dire que ce bord
que
effet,
la ligne ellipsoïde
sa convexité s'opposait
Le bord
une concavité de
libre, horizontal
est horizontal.
Nous avons
de l'arcade supérieure était convexe en
sur
même
en
dit,
])as et
qu'à
valeur de l'arcade inférieure. canines, présente donc
les incisives et les
une
inflexion légère dans le sens in-
diqué plus haut, vers
les bicus-
pides et les molaires.
Les dents de la mâchoire supérieure décrivent normalement
une arcade parabolique un peu ])lus grande que celle des dents de l'inférieure. Les incisives et les
canines supérieures passent
en avant des dents inférieures correspondantes et
les tubercules
buccaux des molaires supérieures se placent en dehors de ceux Fie,
—
Type normal d'articulation dentaire 354. vue par la face externe du cùté droit.
des molaires inférieures corres-
pondantes. Il
ment
y
a,
en somme, engrène-
parfait, à l'état normal, des tubercules des dents d'une mâchoire avec les
dépressions de celle de l'autre, ce qui est la mastication.
éminemment
favorable pour l'acte de
LES DENTS.
637
Mais cet eiigrènement mérite d'être examiné en
détail.
—
Lorsque
les
mâ-
choires sont rapprochées l'une de l'autre, on s'aperçoit qu'une dent est opposée à deux autres, excepté la dent de sagesse supérieure. La raison de ce fait se trouve
dans
la
diffé-
.._
rence de diamètre mésiodistal des dents.
Les incisives et
les ca-
nines de la mâchoire supérieure sont plus larges
que
les
dents qui
correspondent à choire inférieure. résulte
que
les
leur
la
mâen
Il
incisives
centrales de la supérieure
recouvrent et à
des
les
centrales
peu près
la moitié 1 n- r de 1 infé-
-*
latérales
rieure, tandis
que
FiG. Jo.j. '4, incisives
— Articulation
des dents.
—
supérieures et inférieures. B, premières prémolaii-cs supérieiires et inférieures. C, premières molaires supérieures et inférieures {a, coté buccal.
—
^
b, côté lingual).
les la-
térales supérieures recouvrent l'autre moitié de l'inférieure et la moitié mésiale
de la canine voisine. Si
nous examinons
la série des dents,
nous voyons que
les
canines supé-
rieures recouvrent l'autre moitié de l'inférieure et la moitié mésiale de la pre-
mière petite molaire inférieure. La première petite molaire supérieure, à son tour, recouvre la moitié distale de la première inférieure et la moitié mésiale
de la seconde.
Puis la seconde petite molaire supérieure recouvre la moitié distale de la
seconde et
le
cinquième mésial de
la
première grosse molaire inférieure.
La première grosse molaire supérieure correspond à son tour aux cjuatre cinquièmes distals de la première inférieure et au cinquième mésial de la seconde, dont la seconde molaire supérieure recouvre les quatre autres cin-
quièmes la
ainsi
que
le
cinquième mésial de
la
dent de sagesse inférieure. Enfin,
dent de sagesse de la mâchoire supérieure, dont
d'un cinquième environ plus
petit,
le
diamètre mésio-distal est
recouvre les quatre autres cinquièmes de la
dent correspondante inférieure. Par suite de celte différence de diamètre, dents de sagesse inférieure et supérieure ont leur face distale sur
le
les
même
plan. Telle est l'articulation dentaire normale, ou est évident
pour mieux
dire, idéale, car
il
qu'on rencontre rarement une disposition aussi parfaite. Elle cons-
un ensemhle véritahlement merveilleux, hase sur des lois géométriques mécaniques qui ont été signalées pour la première fois par Honwill.
titue et
STRUCTURE DES DENTS Les dents sont formées de deux la
pulpe dentaire;
l'aiilre.
j)arties distinctes
:
l'une,
Celte dernière se compos(> d'une masse entourant toute c'est
molle, centrale,
dure, j)éripliéri(iue. la
cavité centrale
:
Vivoire ou dentine, qui est recouverte de YêniaU dans sa [jorlicm coro-
[ASiOEDO.\
ANNEXES DU TUBE DICESTIF.
638 nalre, et
du cément dans sa portion
radiculaire. Nulle part, donc, l'ivoire n'est
à découvert.
Chacune de
ces parties présente
Ivoire ou dentine.
—
une texture
L'ivoire est
et des propriétés particulières.
une substance dure, de couleur blanc
jaunâtre, qui forme la plus grande partie de Elle est constituée essentiellement d'une
la dent.
trame organique imprégnée de
De
calcaires.
masse
sels
plus, sa
traversée
est
par des tubes paralqui
lèles
rayonnent
de la cavité pulpaire vers la surface de la dent.
enlève
l'on
Si
couche
d'émail
la
la
,
dentine apparaît cou-
de
verte
dépressions
hexagonales
pondent à prismes (fig.
qui
ré-
la base des
de
l'émail
Elle
360).
oiïre
l'aspect d'une mosaï-
que, le
comme Owen l'a,
premier, signalé.
La surface celle
de la
rois
interne,
qui forme
les
pa-
chambre
pulpaire, est au contraire
lisse
et
unie.
Le microscope y décèle pourtant, sur une Fig. 330.
—
préparation sèche,
Structure et implantation d'une incisive.
— E, émail. — D, dentine. — zone anastomo— U, union l'émail cément. — C, Ceradiculaire. — S. zone intermédiaire entre dentine cément. — L, ligament alvéolo-dentaire. — N, artériole — V, veines de pulpe formée par pulpe se ramifiant en de — A, nerfs de pulpe. — Eg, Epitiiélium de muqueuse gingivale. — Pg, zone gencive. — Pe, périoste. — 0, paroi de — — alvéolaire. tissu spongieux. Em, espaces médullaires du tissu sponM, membrane de Nasmyth.
/,
tique entre l'ivoire et l'émail.
ment au niveau du
collet.
—
cnti-e
et le
C, cément
et le
la
capillaires.
la
capillaires.
la
les
stratifié
la
capillaire
del'ivolre (fig.
— (D'après Bôdecker).
.
suivant
la
dent consi-
dérée. Fusiforme
aux cornes de
pulpe dentaire. Ces enfoncements sont en nombre variable, suivant que
la
la
dent
quatre ou cinq tubercules.
trois,
Examinée au microscope,
la
dentine paraît formée d'une substance fonda-
mentale, dans laquelle se trouvent des tubes dits constitution est très visible sur
donc étudier
pour
canines, elle pré-
sente sur les molaires des anfractuosités qui correspondent
(jctte
.
varie dans sa forme,
les
possède
.^(li).
„ ^ ,. Cette surface interne
la
la
0',
gieux.
les
orifices des canal icules
:
:
tubes de l'ivoire.
une coupe transversale;
il
nous faut
LES DHXTS.
639
—
2" La sul)stançe tubuleuse. I'' La substance fondamentale La substance fondamentale est amorphe. transj)arent(' elle ne contient pas d'éléments fi-^urés, cellules ou autres. D'après Ebner, elle posséderait un(> La substance tubuleuse est constituée par l'ensemijle structure librillaire. ;
;
—
des tubes que nous allons étudier. Elle n'aurait pas d'existence propre, la
Tubes de L'ivomE. de
pour certains auteurs qui
W^^
nieiil
paroi des tubes dentinaires.
—
l'ivoire est sillonnée
S
La substance fondamentale par des tubes qui s'étendent
3«tlf
de sa face interne pulpaire à sa face e.xterne adamantine
ou cémentaire.
La
direction de ces tubes varie suivant les diffé-
I
niveau de
la
dirige \ers la face externe périphérique, suivant utu^
direction perpendiculaire à la surface. Mais dans ce trajet les tubes se divisent et
donnent des branches
nombreuses. C'est au niveau de
la pul|)e qu'ils pré-
sentent leur plus grand diamètre, et c'est là aussi qu'ils sont le plus
;i.")7.
—
(.iiui»('
liaiisvcr-
d'or. lanalioiile de la dentine avec les libres centrales de la dentine, qui présentent des prolongements /•^
étoiles.
—
D, substance
l'on.la-
nientale de la denline, entre les canalicules, parcourue par une
délicate maille fibrillaire. 2000 D. (Hodecker).
intimement unis entre eux. Dans
leur trajet de la pulpe à la surface externe de la dentine,
mais
fait rectilignes,
II..
sale de dentiiic d'une incisive colorée au chlorure
Chaque tube commence au pulpe par un orifice circulaire, puis se
rentes parties de la dent.
ils
s'incurvent
un
certain
ils
ne sont pas tout à
nombre de
fois.
Tomes
leur
deux sortes de courbures A, les courbures irriint tires, })lus prononcées dans la couronne que dans la racine on les compare souvent à la lettre f\ leur réunion donne à l'ivoire un aspect .t^^-^nj.^^iu. an 'l ondulé; et B, les courbures décrit
:
:
—
I
secondaires, beaucoup plus breuses, mais
nom-
-J)
moins accentuées;
/
ces dernières consistent en spirales très allongées,
ou en simples
ondulations;
sont plus mar-
quées dans
De
elles
racine de la dent.
la
plus, sur
une coupe trans-
versale, la dentine présente des stries
concentriques à la cavité
pulpaire.
produire et expliquer ces stries la
coïncidence
des
:
courbures
primaires des tubes dentinaires voisins, ou bien la présence des
granulations des espaces interglobulaires
Sous
le
r>
Deux causes peuvent
(fig.
nom
FiG.
3r)-
.
,^
/
__^-
longitudinale
l,.„^^il
p^ p^j^^es d'émail traversés par des epaces verticaux. F, fibres de lémaii se
—
ramifiant et se réunissant partiellement par
de lîns prolongements (Bodecker).
com-
de masses globuleuses placées à intervalles réguliers et réunies dans leur
longueur.
Dans l'épaisseur de l'émail, on trouve une striation qui ment parallèle à la surface extérieure de l'émail, mais qui
n'est
jamais entière-
est plutôt
en rapport
avec la surface de la dentine. Ces lignes s'appellent les sortes brunes de et elles correspondent à ce qui était
marquant
auparavant
ainsi la stratification primitive.
D'après Ebner, ces stries sont ducs à l'entrée de
Williams
Iietziu->
la surface externe de l'émail,
rejette tout à fait cette explication,
paces dans lesquels
montrant
l'air
entre les prismes.
qu'il n'existe pas d'es-
l'air
puisse entrer, et attril)uant ces stries à une pigmenta-
signale, enfin, sur
une surface de section do l'émail, d'aulres lignes dite^< dépendent des directions différentes des groupes
tion particulière.
On
lignes de
Schregei-;
elles
contigus de l'émail et sont visibles seulement à la lumière réfléchie et sur des
coupes longitudinales. D'après Ebner,
elles
ne sont pas
visibles à la lumière
transmise.
Des et
cavités, do
forme irrégulière, existent dans l'émail, près de
communiquent avec
comme
les
pathologiques et l'OiniKR ET CJIARPV.
—
tubes dentinaires. Certains auteurs
les l\'.
comparent aux
les
la dentine,
considèrent
lissures de la surface externe de 42
[AMOLDO.l
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
646
Tomes, cependant, admet
l'émail.
le
passage des tubes de
dans l'émail,
l'ivoire
en dehors de toute altération pathologique. La pénétration des tubes se fait, non entre les prismes, mais dans les prismes eux-mêmes, contrairement à
un système de tubes en continuité mais d'origine différente (Fig. 302). Tomes pense, en
l'opinion d'Ebner. L'émail posséderait donc
avec ceux de
la dentine,
sont des formations de l'émail.
effet, qu'ils
L'émail contient très peu de matière organique; 3 à 5 pour 100
formé de substances minérales;
c'est ce
qui explique son extrême
Voici les résultats de l'analyse chimique d'après Bibra
:
le reste est
d'.'reté.
:
Phosphate de chaux et fluorure de calcium Carbonate de chaux Phosphate de magnésie Autres sels
89,8 4,4
1,34
'
0,8
3,39
Cartilage
Dans des études toutes récentes (Dental Cosmos, 1898) Williams nie tout à fait la
présence de matières organiques dans l'émail.
Cuticule de l'émail ou membrane de Nasmyth.
— L'émail
est recouvert
du ne
membrane protectrice, dite cuticule de l'émail ou capsule dentaire persistante. ou membrane de Nasmyth, du nom de celui qui la découverte. C'est une fine membrane amorphe, transparente, et d'apparence réticulée lorsqu'elle est traitée
par
le nitrate
d'argent. Sa minceur est extrême
'(,
—
Membrane de Na-
smyth, rendue libre par la décalcification partielle de lémail. 1,
membrane de Nasmyth.
tine.
—
dans
1
3,
email.
cependant
—
l, denmasse remplissant un trou
—
'»,
émail {Tomes;.
elle n'est
— .Membrane
de .Nasmyth. b, matrix; impressions des prismes d^ c, Préparée d'après la l'émail. méthode de Paul. {A Hopewell Smith'.)
FiG. 364.
Fio. 303.
(1 a) et
Cellules epitheliales
;
—
Smith. 1. .\ Hopewell scopy, London, 1899.
Dental
Micro-
pas attaquée par des acides très énergiques, acides chlor-
hydrique, nitrique. Elle n'est pas, toutefois, aussi dure que l'émail
;
la potasse
LES DENTS. et la soucie à l'ébullition
décalcifier
peuvent
la gonfler
6^7
légèrement. Pour
par un acide l'émail d'une dent qui n'a pas
obtient ainsi la
membrane de Nasmyth. Sa
l'isoler,
il
faut
son éruption, et on
t'ait
montre creusée par
face interne se
des fossettes où se logent l'extrémité des prismes de l'émail.
D'après Tomes, cette
membrane
naire dos ruminants, et cifié
;
il
dit
que
est
comparable au vestige du cément coroun tissu imparfaitement cal-
la cuticule est
sur la frontière de la calcification.
Les recherches plus récentes de Paul (Dental Recuid, 1896), n'ont pas confirmé ces théories. Paul n'attribue pas l'aspect réticulé de la face interne de cette membrane aux empreintes des prismes, mais à ce que la cuticule est
composée de
cellules épithéliales.
La membrane de Nasmyth ne
serait donc,
d'après lui, qu'une production de la couche externe de l'organe de l'émail. Elle protégerait celui-ci contre les acides.
En somme,
les
opinions des auteurs sur la nature de cette
être classées de la façon suivante.
Pour
les
membrane peuvent
uns, c'est une production de
l'épi-
thélium externe de l'émail (^Yaldeyer, Rose, Paul). Pour d'autres, c'est une mince couche de cément, trop mince pour montrer sa structure caractéristique (Charles Tomes, Magitot). Kôlliker, enfin, admet que c'est une production après avoir formé les fibres adaman-
finale des cellules de l'émail; celles-ci, tines, constituent
Cément.
une
sorte de vernis imperméable.
— Le cément
est la
substance dure qui enveloppe
la
racine des
dents, depuis l'apex insqu'au collet, et qui réunit les racines des molaires lors-
—
Coupe au collet d'une dent entre i[iontrant les rapports réciproques
lu:. 3G0.
l''ir..
',
3U."i.
— Coupe
du ccuieut de
cined'une molaire. (J.
un
a de
l'alcool
l'acide
:
.iMOEDO.
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
650 1°
Un prolongement
central ou pulpaire qui se met en rapport avec
les
prolongements des cellules étoilées de la couche intermé-
^
diaire 2°
raux
;
Des prolongements qui
s'unissent
laté-
avec
les
prolongements semblables des odontoblastes voisins; 3°
Des
prolongements
den-
ou périphériques, qui se rendent dans les tubes de la dentine. C'est autour d'eux que tinaires
se dépose la substance calcaire
de l'ivoire;
de
la
La forme -Coupe
transversale de la pulpe d'une canine; a. Odontoblastes; b, pôles basiques; c, pôles
^'est
médians;
avec
prolongements
distaux;
matrix dentinaire;/*, tubes dentinaires ;r/, trame formée par h^ .j^nbres de support » de la pulpe. (.K. Hopewell d,
e,
pas
des
deviennent cylindriques au
odontoblastes
constante
varie
et
,.„ les ditlerentes
périodes de
développement que traverse ^^^^
Arrondies,
pyriformes dans les cellules
les
dentinaires de Tomes.
fibrilles
F.G. 308.
persistent au sein
ils
dentine et constituent
moment
ou, le
la
plutôt,
jeune âge,
de leur plus grande activité
fonctionnelle. Chez le vieillard, elles s'arrondissent de
nouveau
et
deviennent
moins volumineuses. Quelques
auteurs,
entre
autres
Weil,
ont
signalé,
entre la couche odontoblastique et les
de
cellules
la
une membrane membrane de l'ivoire.
pulpe,
ont appelée
qu'ils
Son existence a
été
actuellement encore,
mise en doute les avis
et
sont parta-
Weil soutiennent qu'elle mais Ebner, Rose et beaucoup d'autres auteurs nient le fait; on peut gés. Partsch et existe,
—
Uduntublastes vus dans le sens de leur longueur, ayant entre eux des fibres ner-
FiG. 369.
veuses terminales avec varicosités. Pulpe d'une molaire de lapin. (Huber.)
dire tive
simplement que qui
pulpe est phérie,
l'orifice apical,
trame conjoncéléments de
la Fici.
un peu
mais
plus dense à la péri-
qu'il n'existe pas de
mem-
brane distincte.
La pulpe vaisseaux origine.
par
la
soutient les
;
reçoit
un grand nombre de
nous décrirons plus
loin leur
— Les artères, après avoir passé
montent suivant
l'axe de la pulpe. Elles
37(J.
—
En
tout
semblable à la fig. 309, mais vue par
l'extrémité
des
Odontoblastes.
Les
libres
nerveuses
terminent
sur
les
cellules. (Huber.)
donnent presque
aussitôt de fines artérioles, puis continuent leur trajet. Vers l'extrémité de la
pulpe, l'artère se recourbe en crosse et par sa convexité
1.
A. Hopewell Smith. Histolojy
and PathoIIistology of the
donne de nombreuses
Tceth. London, I90i
LES DENTS.
651
branches qui forment un jtloxus capillaire, abondant sous la coudir dc*< Les dans la zone intermédiaire que nous avons décrite.
—
odontoblastes,
veines qui en naissent suivent le même trajet et aboutissent h la veine denLes nerfs, très nombreux, sont fournis par un tronc principal et taire.
—
ou quatre branches plus petites qui franchissent l'orifice apical. Ils donnent dans la zone intermédiaire, sous la couche odontoblastique, un riche trois
réseau d'où partent de
ment
On
plus loin
com-
n'a pas encore décrit de vaisseaux lymphatiques dans la pulpe dcnlaiic.
Vaisseaux viennent i»
nombreux prolongements; nous dirons
se terminent.
ils
De
des dents.
et nerfs
1-
Artères.
— Les artères
des dents
:
dentaire inférieure, branche de la maxillaire interne,
la
jxiur la
mâchoire inférieure. 2°
pour le
De Valvéolaire la
et de la sous-orbitaire,
mâchoire supérieure. C'est donc
branche de
la maxillaire interne,
la maxillaire interne qui irrigue tout
svstème dentaire. inférieure, née
La dentaire
du tronc
principal, au niveau
du bord supérieur
du muscle ptérygoïdien externe, se dirige en bas et en avant, et pénètre avec le inférieur dans le canal dentaire. Elle parcourt ce canal dans
nerf dentaire
toute son étendue et dans ce trajet
donne des rameaux dentaires, en nombre
égal à celui des racines des dents correspondantes.
Au
elle se divise en deux branches l'une, incisive, condu tronc principal jusqu'à la symphyse mentonnière; l'autre, 'inentonnière, sort par le trou mentonnier et va aux téguments du menton. L'artère alvéolaire donne, près de son origine, deux ou trois rameaux qui pénètrent dans les canaux dentaires postérieurs et donnent des branches à
niveau des bicuspides,
:
linue la direction
chaque racine des molaires
et des bicuspides supérieures.
Ce sont
les artères
dentaires postérieures. le canal sous-orbitaire, une branche qui desconduit dentaire supérieur et antérieur. C'est Vartère dentaire
La sous-orhitaire donne, dans cend dans
le
rameaux aux deux incisives et à la canine. Chaque dent reçoit donc autant de rameaux qu'elle possède de racines. Ces rameaux qui portent le nom d'artères pulpaires, pénètrent par l'apex avec les
iintérieure qui va fournir des
veines et les nerfs, et se dirigent vers
branches secondaires très
fines.
le
bulbe.
Ils
émettent déjà à ce niveau des
Au sommet du
bulbe, l'artère pulpaire se
recourbe et donne des rameaux très fins qui s'anastomosent au-dessous de
couche odontoblastique, en un riche 2° le
Veines.
même
que
les artères. Sorties
en des points diiîérents de et
pour
la
n'-seau capillaire.
— Issues du réseau capillaire sous-odontoblastique,
trajet
la
du canal
la circulation veineuse,
elles suivent
radiculaire, elles aboulissenl
pour
la
mâchoire inférieure
mâchoire supérieure.
Les veines de l'arcade dentaire inférieure aboutissent à la veine dentaire inlérieure, et par l'intermédiaire de celle-ci, à la partie superficielle du plexus plc-
De là le sang veineux se rend à la maxillaire interne. Les veines de l'arcade dentaire supérieure vont former les veines alvéolaires et sous-orbitaires qui se jettent dans la veine faciale profonde (Tronc alvéorygoïdien.
[AMOEDO,]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
652 laire de Cruveilhier).
veine faciale ou
une branche de
Celle-ci est
la
veine collatérale, de la
maxillaire interne.
—
Les recherches des auteurs sur l'histologie de la dent n'ont pas encore amené la découverte de vaisseaux lymphatiques dans le périoste alvéolo-dentaire leur existence est d'ailleurs mise en doute et d'autres 3°
Lymphatiques.
;
observations sont nécessaires sur ce point. C'est le trijumeau qui donne les rameaux nerveux des dents. Nerfs. La branche moyenne, \e maxillaire supérieur, donne les rameaux dentaires postérieurs et les rameaux dentaires antérieurs. Parfois, entre ces deux ordres de nerfs, on observe un rameau dentaire moyen, de volume et de situation variables. Ces branches vont se distribuer à toutes les dents du maxillaire supé4°
A mai
Unm
.V.
(1.
•^yp
j^^^^'w^
(iibil
Jacob-^
Andevkch
h (ui
^up t>y7np
FiG. 371.
—
Nerf vidien et nerfs dentaires supérieurs.
— D'après
Hirschfeld (modifiée).
antérieures, aux incisives et aux canines; les dentaires aux bicuspides et aux molaires. La branche inférieure du trijumeau le maxillaire inférieur, fournit le
rieur;
les
dentaires
postérieures,
:
Dans son trajet il donne des branches à chacune des racines des dents. De ces différentes origines part pour chaque racine une branche principale qui j)énètre dans le canal radiculaire et va se ramifier dans la pulpe. II en résulte un plexus très serré qui occupe la partie moyenne de la pulpe, la nerf dentaire inférieur qui pénètre dans le canal dentaire.
couche sous-odontoblastique. De ce plexus partent de nombreux
filets
qui se
dirigent vers l'ivoire.
La question de celles
qui ont
le
la
terminaison des nerfs de
la
pulpe dentaire est une de
plus excité et excitent encoi'e la sagacité des observateurs.
DENTS.
Li:S
653
BoU, en 1868, faisant ses observations sur les pulpes de dents de lapins et de cochons d'Inde traitées par le chlorure d'or ou l'acide chromique dilué, décrivit des fibrilles nerveuses qui, parties du plexus sous-odontoblastique, passaient entre les oddntoblastes. fibrilles se
Après
Il
rendent dans
lui,
ne put
les
suivre plus loin, mais
assure que ces
il
la dentine.
Morgenstern, poussant plus loin ses investigations, décrivit des il les a suivis jusqu'à leur terminaison entre
cylindres-axes dans la dentine; la
dentine et l'émail, la dentine et
dentine,
se
ils
le
même
cément, ou
dans
terminent par un renflement. Dans l'émail
façon variable dans un corpuscule nerveux
;
ils
Dans
l'émail.
la
terminent de
se
tantôt le cylindre-axe traverse le
corpuscule pour se terminer à la périphérie, tantôt
aboutit au iiovau du
il
corpuscule.
Ces corpuscules nerveux sont, d'af)rès Morgenstern, très développés sur
les
bicuspides et les molaires, au niveau des tubercules.
Ces observations n'ont pas été confirmées par s'occupèrent de la question
;
autours qui dans la suite
les
Tomes, entre autres,
attribue à des erreurs de
les
préparation.
Muniery, cependant, décrit
nombre de
la
pulpe à
lui aussi des fibres
la dentine.
nerveuses passant on grand
Ces fibres partiraient d'une couche de cellules
fusiformes située à la base de la couche des odontoblastes.
Malgré ces observateurs,
la
plupart des auteurs pensent aujourd'hui que les
nerfs de la pulpe sont en connexion directe
Les
fibrilles
ou indirecte avec
les odontoblastes.
nerveuses terminales se continueraient ainsi avec
ments pulpaires des odontoblastes, pour les uns; avec sous-jacente, pour les autres. Ces auteurs, parmi lesquels nous citerons Coleman
comme
draient à regarder les odontoblastes
les
prolonge-
les cellules
de la couche
et Hopevvell
Smith, ten-
des organes
nerveux termi-
naux.
Coleman les compare aux corpuscules du tact. 11. Smith, tout en déclarant pu suivre le prolongement central des odontoblastes et des fibres ner-
qu'il n'a
veuses, croit cependant qu'on ne peut douter de leur continuité; elle se ferait
par l'intermédiaire de
la
couche basale de Weil, zone pâle
située entre les odontoblastes et la pulpe
Les observations de Legros trouvé, eux
et
proprement
et transparente,
dite.
de Magitot confirment ces données
;
ont
ils
continuant avec les cellules de
aussi, les fibres nerveuses se
la
couche de Weil. Enfin, les dernières recherches de Bodecker aboutissent aux
mômes
con-
clusions.
Cependant,
la
question est encore à l'étude et chaquejour de nouvelles inves-
tigations peuvent modifier les théories de la veille.
Dans un
travail récent, publié
rencontré, entre
les
dans
le
Dental Cosmos, Iluber déclare avoir
odontoblastes, des fibres venues des plexus et se terminant
par de fines granulations à l'extrémité libre des cellules odontoblasiiques
quelques fibres peuvent pénétrer dans
communication entre
Comment,
les fibres
la dentine,
nerveuses et
mais
les fibres
de
il
l'ivoire.
alors, expliquer lasensibilité de l'ivoire? L'explication qu'il
empruntée à Mlack, à savoir que :
les nerfs
;
n'y aurait pas de
donne,
de la pulpe sont sensibles aux chan-
[AMOLDO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
654
gements thermiques, quels qu'ils soient, n'est pas suffisante. Il y a là un })oint à malgré cette difficulté, Huber rejette cette idée que les odonto])lastes sont des organes nerveux terminaux, éclaircir; mais,
Ligament ou périoste alvéolo-dentaire.
»
— On désigne
sous ce
nom
une membrane conjonctive, riche en vaisseaux et en nerfs, qui tapisse l'alvéole. Elle résulte d'un dédoublement de la couche profonde de la muqueuse gingivale. Celle-ci, après avoir recouvert la face interne des arcades alvéolaires,
arrive au niveau du bord libre ou base des alvéoles dentaires; là, elle se divise
en deux lames, l'une qui monte sur
de la racine
la dent, tapissant la portion
qui déborde l'alvéole et forme une sorte de gaine à chaque dent l'autre pénètre ;
dans
y forme
l'alvéole et
périoste alvéolo-dentaire. (Voir Gencives,
le
t.
IV.
p. 65).
Cette
lame commence donc au niveau du
maximum
son
collet de la dent,
où
niveau de l'apex par une sorte de gaine fibreuse qui accompagne
jusque dans
elle atteint
d'épaisseur. Elle suit î'alvéole et la racine, et se termine au les
vaisseaux
canal dentaire. Elle est très adhérente au cément; nous verrons
le
plus loin que les cémentoblastes, situés entre les fibres conjonctives du liga-
ment, envoient leurs prolongements dans l'épaisseur de
la
membrane cémen-
taire.
Sur des coupes de mâchoires
comprenant à
décalcifiées,
la
fois les parties
molles et dures, on voit que la dent est suspendue dans l'alvéole et qu'elle se
trouve séparée de ses parois par un ligament qui, d'un côté, prend insertion sur
l'os et,
de l'autre, s'implante sur la racine de la dent recouverte parle cément
(Albarran).
Ce périoste
est
composé de
fibres
conjonctives, à direction généralement
transversale, et allant de la paroi alvéolaire au cément.
et constituent le
plus épaisses, forment comme une collerette ligament dentaire circulaire de Kôlliker. Vers l'extrémité
apicale, les fibres
prennent une direction oblique. L'aspect
Au
niveau du
suivant
le
collet, ses fibres,
niveau des coupes.
Du
onduleuses et descendent vers la paroi osseuse.
un
diffère, d'ailleurs,
côté de l'alvéole, les fibres sont légèrement
Du
côté
du cément,
elles
forment
lacis très fin, ondulé, à direction oblique.
Malgré
ces différences,
il
n'y a pas de solution de continuité dans
ces fibres. Les faisceaux conjonctifs laissent entre
le
eux des espaces où
cours de
se logent
nomNous dirons plus loin
des vaisseaux, des nerfs et des éléments cellulaires. Ces espacés sont plus
breux vers
la partie apicale
du
périoste alvéolo-dentaire.
ce qu'ils contiennent.
Ces fibres unissent fortement la paroi alvéolaire et est si intime elles
que
à travers
les collections
le tissu
le
cément,
et l'adhérence
purulentes ne peuvent la détruire. Aussi fusent-
osseux de
l'alvéole,
pour apparaître dans
la
bouche,
plutôt que de suivre la racine jusqu'au collet.
L'adhérence, cependant, n'est pas la sont plus rares
;
il
même
partout et vers l'apex les fibres
en résulterait un espace décrit par Black
et appelé
par
lui
espace apical.
La
description que nous
venons de donner du ligament alvéolo-dentaire
n'est pas acceptée par tous les auteurs.
LES DENTS. Deux théories sont en présence un simple ligament; ce sont les est
composée de deux
:
Pour
les
655
uns, c'est une
Pour
unicistes.
membrane unique,
les autres, les dualistes, elle
feuillets, l'un alvéolaire, l'autre
cémentaire. Dans
pre-
le
mier camp se rangent des histologistcs autorisés Bodecker, Tomes, Worthmann, Magitot; dans le second, Spence Bâte, IngersoU. :
Beltrami, dans sa thèse, a résumé
nous ne ferons qu'indiquer
les
les
arguments de chacun de
Tomes
points principaux.
ces auteurs;
est uniciste. Il note,
que nous avons signalée plus haut dans la du ligament. Malgré cette différence, il ne croit pas qu'on puisse en conclure qu'il s'agit là de deux membranes distinctes. KôUiker adopte la même opinion et compare le périoste dentaire au périoste osseux. Malgré la différence d'aspect qu'on observe entre la couche interne et la couche externe de celui-ci, on ne le considère pas comme composé de deux parties; il en doit être de même pour le périoste dentaire. Worlhmann et Magitot en donnent une description identique. Les arguments donnés par les dualistes sont tirés, soit du développement de cependant,
la différence d'aspect
partie alvéolaire et cémentaire
l'organe, soit de son
mode de
nutrition.
Spence Bâte distingue deux couches dans péridentaire, est
le tissu
un
tissu osseux.
l'os
modifié
Le de la
il
Scharpey
un
faut
tissu
dit
dermique
qu'à de
l'os
;
Le
deux
il
faut
un
périoste vrai, qu'à de
à chacun des
la vascularisation spéciale
Le périoste alvéolaire
péri-dentaire.
reçoit ses
cémentaire est nourri par
le périoste
résume
les
ainsi
feuillets
rameaux du
tissu
vaisseaux qui vont
deux nutritions
dis-
feuillets distincts.
périoste alvéolo-dentaire présente
une riche
vascularisation.
Les artères viennent de trois sources différentes 1''
alvéolo-dentaire; l'une,
la seconde, périoste alvéolaire, est
vrai
la pulpe, à la racine et à la gencive. Il
tinctes,
le périoste
périoste modifié.
IngersoU insiste sur
D""
membrane
osseux alvéolaire; à
un
:
Les unes proviennent du paquet vasculo-nerveux qui pénètre par Torifice
pénètre par l'apex et chemine dans l'épaisseur de la
moment où le faisceau membrane péridentaire. A
ce niveau ces vaisseaux présentent des flexuosités
nombreuses, puis
apical
pour se rendre à
pulpe. Elles naissent au
ils
pénè-
montent vers la couronne de la dent. Au niveau du ce réseau vasculaire devient très abondant et s'anastomose avec les vais-
trent dans la collet,
la
membrane
et
seaux de la gencive. 2"
Un
autre groupe vient de la
abondantes que "i"
les
muqueuse gingivale
;
ses branches,
premières, s'anastomosent rapidement avec
moins
elles.
Les ramifications qui viennent de la paroi alvéolaire s'anastomosent de
même
avec
les
branches externes du
réseau principal fourni
par l'artère
pulpaire.
Les veines, très abondantes, suivent le venons d'indiquer; elles se rendent donc, plus grand
nombre contribue
trajet des différentes artères
que nous mais le
soit à la gencive, soit à l'os,
à former la veine dentaire.
Les nerfs sont aussi très nombreux et proviennent des troncs se rendant à la pulpe dentaire. Ils suivent le trajet des artères et se ramifient en un riche plexus; d'autres filaments viennent de la paroi alvéolaire et suivent les vais-
seaux qui en sortent, mais
ils
sont beaucoup moins nombreux.
[AMOEDO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
656
Quant aux vaisseaux hjmpliatiques, ils n'ont pas encoro été démontrés, Black a cependant décrit des lymphatiques dans la membrane péridentaire, mais il semble avoir confondu les débris épilhéliaux de Malassez avec des espaces lymphatiques. CoUand (de Genève), qui s'est occupé de cette question, ne les a pas non plus rencontrés.
Outre
les
vaisseaux et les nerfs, on trouve encore dans
dentaire des éléments cellulaires;
Albarran, sous
le
nom
Ce sont des masses
le périoste alvéolo-
ont été décrits par Malassez, puis par
ils
de débris épiLhéliaux-paradentaires.
cellulaires, vestiges des
tition, qui ont persisté chez l'adulte;
elles
productions épithéliales de la den-
occupent
la partie la plus interne
de
membrane, presque au contact du cément on en trouve parfois sur la face externe. Il en existe trois petits groupes l'un près du collet, l'autre à la partie moyenne et un dernier près de l'apex de la dent. Ce sont des amas de cellules polyédriques, d'ordinaire assez petites, parfois allongées. Les cellules polyédriques ont un protoplasma réduit et par suite un noyau assez volumineux. Elles sont entourées de tissu conjonctif et ce sont
la
;
:
elles
qui donnent naissance aux kystes paradentaires. (Voy. Malassez, Archives
de physiologie, 1884; et Albarran, Société anatomique, 1887.)
Entre
les fibres
de tissu conjonctif que nous venons de décrire se trouvent
nombreux
des éléments cellulaires
:
ostéoblastes, cémentoblastes, fîbroblastes
(cellules conjonctives) et ostéoclastes.
Les ostéoblastes sont situés à qui s'insèrent sur la paroi la
dent est plus jeune;
l'alvéole.
ils
la partie tout
à
fait
externe, entre les fibres
alvéolaire. Ils sont d'autant plus
jouent un rôle dans
nombreux que
formation de
la
la
paroi de
Lès cémentoblastes sont situés au contact du cément qu'ils contri-
buent à former. Leurs prolongements pénètrent dans brane péridentaire est ainsi forcément unie à la dent.
le
—
cément,
et la
mem-
Les fîbroblastes sont
membrane. Quant aux forme arrondie, contenant d'ordinaire
des cellules destinées à renouveler le tissu fibreux de la ostéoclastes, ce sont de grosses cellules de
plusieurs noyaux.
Enfin, le
D'"
Black a
éléments glandulaires.
décrit, Il
dans l'épaisseur de
leur attribue
même
la
membrane péridentaire,
des
des conduits excréteurs.
—
Les dents sont implantées dans les Articulation alvéolo-dentaire. maxillaires, comme un clou dans une planche. Cette sorte d'aralvéoles des ticulation immobile porte le nom de gomp/tose (yéacioç, clou). Mais le mode d'union est très discuté, et encore aujourd'hui
les
auteurs ne sont pas d'ac-
cord.
Les traités classiques (Sappey, Cruveilhier) refusent de considérer
comme
articulation l'union de la dent avec le maxillaire. les arcades alvéolaires, non par une artimais bien par l'implantation de leurs racines dans les alvéoles qui sont exactement moulées sur elles. Cette disposition, à l'époque où les dents étaient considérées comme des os, avait fait admettre pour elles un mode par«
Les dents sont maintenues dans
culation,
ticulier d'articulation (la
dans leurs alvéoles
;
on
gomphose). Les dents sont mécaniquement retenues
doit toutefois regarder,
comme moyen d'union,
cives et le périoste alvéolo-dentaire » (Cruveilhier).
les
gen-
LES DENTS.
657
Cet autour admet donc une union toute mécanique et cependant
membrane
l'existence d'une
que
Voici ce
dit
Sappey
:
«
Le mode d'implantation des dents sur
alvéolaires est remarquable. Les anciens, qui voyaient dans
avaient
simples productions ossiformes,
genre particulier d'articulation auquel Mais
il
n'y a
fait
nom
le
réciproque; chaque dent est reçue dans l'alvéole qui l'enclave, les
plumes,
les ongles, les cornes, etc.,
La partie contenante
se
moule sur
dans
la partie
l'étui
de gomphose.
engrènement
comme
les poils,
cylindrique qui les entoure.
contenue.
Telles sont les théories classiques qui ont cours
arcades
mode d'implantation un
de ce
donnaient
ils
les
ces organes do
ni os, ni cartilage articulaire, ni ligament, ni
ici
reconnaît
il
alvéolo-dentaire.
»
au sujet du modo d'union
des dents.
En somme,
il
Ilunter,
Fox
cette
les
os, puisqu'ils
-
anciens appelaient gomphose.
et d'autres avaient
ticulation alvéolo-dentaire.
entre deux
dénom
n'v a pas d'articulation, et on ne doit pas conserver la
nation d'articulation à ce que
en
Pour eux
effet il
employé ce
nom
s'agissait d'une
considéraient la
dent
pour désigner
l'ar-
union toute mécanique
comme un
os.
Pour
uns
les
articulation était immobile, mais d'autres admettaient la possibilité de
mouvements
légers.
Les progrès de l'histologie montrèrent bientôt que
la
dent n'était pas un
on abandonna la dénomination d'articulation. Nous avons vu plus haut ce que disent à ce sujet
os,
et dès lors
les traités
classiques
modernes. Cependant, l'histologie montra que ce qu'on considérait
comme
périoste
appartenait en réalité au système ligamenteux; Malassez surtout, et a])rès lui Black, Collant et d'autres, contribuèrent à établir cette importante donnée. Il
existe
donc un ligament qui unit la dent à une véritable articulation?
l'alvéole
;
pourquoi dès
lors n'y
aurait-il pas
Voici ce «
que
dit
Malassez à ce sujet
:
Sappey, pour nier l'articulation alvéolo-dentaire, se base sur ce
a pas d'os
et, ajoute-t-il, ni
qu'il n'y
cartilages articulaires, ni ligament, ni synoviale, ni
engrènement réciproque. Mais le cément, mais la dentine, ne sont-ils pas une sorte particulière du tisSu osseux? Le ligament existe de même; quant à l'absence du cartilage articulaire, de synoviale et d'engrènement réciproque, elle les est bien réelle, mais on n'en peut conclure qu'il n'y a pas articulation synarthroses sont bien des articulations, au dire de tous les anatomistes, et ;
cependant
elles
n'ont ni cartilages articulaires, ni synoviales, et plusieurs
d'entre elles, les sutures harmoniques, par exemple, ne présentent pas d'en-
grènement réciproque. » La notion d'articulation reparaît donc, mais elle ne ressemble plus à la théorie ancienne de la gomphose qui était un mode d'union purement mécanique, analogue à la fixation d'un clou dans une planche. La dent aurait un véritable ligament, le ligament alvéolo-don taire; mais on lui décrit, outre ce premier, dit ligament interne, un autre ligament dit externe ou circulaire (Kolliker). Dans sa thèse toute récente, le !)' Bollrami reprend ces arguments et conclut, lui aussi, à l'existence
d'une véritable articulation.
[AMOhVO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
658 «
L'articulation alvéolo-dentaire,
dit-il, c'est-à-dire le
genre des amphiarthroses
et sert
diarthro-amphiarthrose. Une
mode de
comme une
racine dentaire à l'alvéole, peut être considérée
fixation de la
articulation du
de passage entre Vamphiarthrose vraie et la
même
dent peut être reliée au maxillaire
plusieurs articulations alvéolo-dentaires, suivant
le
nombre de
ses racines,
]>ar
ou
bien encore pourrait-on dire que l'artioulation alvéolo-dentaire peut présenter
un ou
plusieurs prolongements.
»
—
Influence de la dentition sur les maxillaires. Avant rappnrition des dents, r'ostle fœtus ou le nnuveau-né, le corps du maxillaire inférieur présente peu de \iauteur, peu de longueur et une remarquable épaisseur. La présence des dents de lait dans le corps des maxillaires leur donne
à-dire chez
une épaisseur considérable.
A
la naissance, les moitiés
laire
dées
;
symphyse mentonnière un
Fio. :{T2.
A,
— Trois maxillaires inférieurs.
à la naissance.
en avant;
les
— B,
k
k ans.
—
C, à l'âge sénile.
conduits dentaires occupent la
Fia. 373.
—
.Maxillaire inférieur
de
l'os
maxil-
inférieur ne se sont pas encore souil existe au niveau de ce qui sera l.i fibro-cartilapo
médian. Les cloisons inter-alvéolaires sont à peu près formées, circonscrivant cinq loî:es pour chaque mâchoire et de chaque coté de la ligne médiane. La loge la plus reculée est commune à la deuxième molaire temporaire et à la première grosse molaire. La hase du maxillaire inférieur forme avec le bord parotidien un angle très obtus: le condyle. Téchancrure sigmoide et l'apophyse coronoïde regardent en haut et en arrière; l'apophyse du menton se dirig:e en haut et jinrlie moyenne de l'os. Le trou mentonnier
normal avec sus
10 dcnls
peimanentcs.
s'ouvre au-dessous de l'alvéole de la canine. Le bord postérieur dj maxillaire inférieur se porte en bas et en avant.
LES DKNTS. A
la
mâchoire «upciicuro
le
Ijonl
659
alvéolaire interne ne descend ([ue très peu au-dessous
lu niveau de la voûte palatine. Le sinus maxillaire est représenté par une simple dépres^ion sur la paroi externe de la cavité nasale, tandis que les cavités alvéolaires, très pro-
rondes, vont jusqu'il la base de l'orbite. La face, allongée dans le sens transversal et raccourcie dans
le
sens vertical, offre
un
aspect triangulaire. Les joues, trop grandes pour l'espace qu'elles recouvrent, sont saillantes et comme projetées eu dehors par le
adipeux accumulé en grande abondance sous la peau. A mesure que l'enfant avance en âge, le bord inférieur du maxillaire inférieur devient moins cintré. Le trou mentonnier, d'abord très prés du bord lissu
inférieur de
l'os,
se trouve reporté
•^ous-orbitaire
un
même
que le trou évolue aussi de son cùté.
peu plus haut, de
A
l'époque de l'éruption, les os maxilprennent dans tous les sens des .limensions plus grandes. Le sinus laires
maxillaire se développe et la symphyse mentonnière se soude. Nous ne sui-
vrons pas tous les détails de l'évolution qui se fait alors. Debierre et Pravaz (Archives de I'fiysiolo{)ie, 1886) et Tomes (Traité d'Aitatomie) ont suivi minutieusement ce processus. Nous renvoyons donc à ces auteurs. Disons seulement qu'à deux ans et demi, époque où la dentition est terjninée, les trous sous-orbitaires etmen'.onniers répondent à liutervalle comiiris
laire
entre les deux racines de la mode lait antérieure. On observe
aussi la hauteur variable du bord alvéolaire au niveau des dents sorties et
au niveau de celles qui sont encore profondément enfoncées; on remarque aussi les sinuosités du bord alvéolaire alternativement
rentrant et
saillant,
FiG.
Ti't.
—
.Maxillaires supérieur et inférieur
d'un fœtus à terme, Oo
formant une voit les cloisons alvéolaires intcrdenlaires dent, excepté pour la deuxième molaire qui a
loge pour chaque
conséquence de ces variations de hau- une
—
molaire permanente. i'^ge commune avec la première dents temporaires. droite ou voit les chapeaux de denline des
teur.
A
Après l'éruption des dents de lait, on le peu de hauteur de la branche montante du maxillaire inférieur, rinclinaison de, cette branche, à angle moins obtus sur la branche horizontale, la situation des germes dentaires non encore sortis, qui, au lieu d'être contenus dans la région alvéolaire des maxillaires, sont enfouis en arrière de cette région alvéolaire, dans la base de l'apophyse coronoïdc jiour le maxillaire inférieur, dans l'épaisseur de la tubérosité maxillaire pour la mâchoire
"diserve
supérieure. Vers l'âge de six ans, au
moment de l'apparition de la première grosse molaire, et durant toute l'éruption des dents permanentes, les os maxillaires continuent leur développement pour réaliser leur type anatomiquo définitif. Ils s'accroissent suivant toutes les dimensions :
longueur, hauteur, épaisseur. Les maxillaires supérieurs s'accroissent en hauteur par le développement du sinus maxillaire, en épaisseur par le développement du bord alvéolaire, en longueur par adjonction île lissu osseux à la grosse tubérosité. L'accroissement dans toutes Us dimensions est plus marqué au maxillaire inférieur. Le maxillaire supérieur, en effet, reste fixe à cause de sa place parmi les os de la face et ses connexions avec les os du crâne. La portion alvéolaire du maxillaire inférieur suit les phases d'éruption des dents en se moulant sur celles-ci.
Le corps de l'os se développe peu en longueur, sa courbe ne change prestjue pas. C'est la portion toute postérieure de son corps, la base de l'apophyse coronoïde qui recule pour faire place aux grosses mrdaires, qui produit cet allongement. L'accroissement en eijaisseur se fait au niveau de la symphyse du menton, autour du canal dentaire, pour former les lignes obliques interne et externe. La hauteur de
l'os
augmente surtout dans
la portion alvéolaire.
[AMOELO.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
660 Chez
l'adulte, après l'éruption des dents
permanentes,
la
branche montante du maxillaire
inférieur est devenue beaucoup plus haute ; elle fait avec la branche horizontale un angle à peu près droit; toutes les dents sont situées sur le bord alvéolaire désormais régularisé du maxillaire inférieur et forment une arcade dentaire régulière où les couronnes arrivent
à la
même
Dans
hauteur.
après la chute complète des dents, les maxillaires reprennent l'aspect le développement de celles-ci. alvéolaire disparaissant par voie de résorption, le corps de la mâchoire inférieure perd la moitié de sa hauteur et semble relativement très long. Son angle redevient obtus, son condyle et son apophyse coronoïde s'inclinent de nouveau en arrière et son apopluse mentonnière en haut et en avant vers le maxillaire supérieur. Le canal dentaire se tiouve de nouveau très rapproché du bord al^L0laire et se réduit à un très petit calibre, sans s (.ITacer jamais entièrement. Les rugosités d'inseition des muscles masticateurs disparaisseni de même. Le port d'un appareil prothétique peut,
la vieillesse,
qu'ils offraient
avant
Leur portion
il
c-t vrai, arrêter
quelque peu ces modifications.
—
Dentition. La dent, formée au sein des tissus des màchoires(\'. tome IV. l"'''
fascicule),
doit
main-
tenant faire son apparition et garnir les arcades alvéolaires des maxillaires. Quelle que soit la série dentaire considérée (dentiFiG. 37."). Maxillaire inférieur d'un vieillard après la chute tion temporaire, dentition complète des dents. permanente), nous avons à décrire un ensemble de Le maxillaire s'est recourbé pour aller rejoindre le maxillaire supérieur. Les insertions musculaires sont effacées. phénomènes physiologiques qui constituent l'érup tion dentaire. Puis nous dirons l'évolution de l'organe, rapide pour les dents temporaires, plus lente pour les dents permanentes, la chute des dents temporaires, et leur rempla-
—
cement par
les
dents permanentes.
—
Avant même que la dent ait atteint son complet développement et à une Éruption. époque qui est déterminée chronologiquement pour chacun de ces organes, il se passe dans les maxillaires une série de phénomènes que Decaudin et Demontporcelet classent ainsi :
Résorption de la paroi alvéolaire osseuse 2= Usure et perforation de la gencive; 3° Reconstitution de l'alvéole; 4» Ascension de la dent. 1°
;
La résorption de la paroi alvéolaire n'a lieu qu'à la partie antérieure: la paroi postérieure pour compléter l'alvéole du follicule de la dent permanente et pour soutenir la dent temporaire. Puis la dent vient au contact de la gencive, dont les tissus plus mous cèdent devant elle. La gencive est ainsi perforée peu à peu et la dent apparaît enpersiste à la fois
tourée d'une collerette de gencive. Dans quelques cas (éruption tardive et douloureuse) on aide la sortie de l'organe avec la lancette ou l'ongle. C'est alors que commence la période de réparation qui aboutit à la fixation plus parfaite de la dent. Le tissu osseux se forme au niveau du collet qu"il embrasse et aide ainsi l'as-
cension de la dent. Tels sont les phénomènes communs à l'éruption de toutes les dents. Mais il nous faut dire quelques mots des théories qui ont tenté d'expliquer l'ascension des dents D'après Magitot, la dent s'élève d'une quantité proportionnelle à rallongement de sa racine. Celle-ci, en effet, rencontre en se développant le fond de l'alvéole et ne peut s'acUne autre théorie veut que l'apparition de la couronne soit antérieure croître de ce côté. Tomes, au développement de la racine. C'est l'alvéole qui exprime pour ainsi dire la dent. tout en reconnaissant le bien-fondé des théories précédentes, fait jouer le principal rôle à la
—
—
—
LES DENTS.
661
production nouvelle de tissu osseux. C'est le travail de réparation dont nous avons parlé qui, ajoutant de nouvelles couches de tissu osseux, suit la dent dans son ascension. Le développement du maxillaire favorise donc l'élévation de la couronne en même temps qu'il laisse plus de place pour l'accroissement de la racine. Blache et de Serres admettent i|u'il existe sur la lèvre interne du rebord alvéolaire des premières dents un trousseau fibreux plus ou moins fort qui relie le follicule à la gencive et dirige l'évolution de la dent. Ce cordon s'appelle le guOernncidum 'lenli.'t par analogie
au Qubernacuium
/e»/is.
—
Dentition temporaire. A la naissance de l'enfant, toutes les dents sont encore emprisonnées dans leurs alvéoles au-dessous de la muqueuse. Il y a des exceptions à cette
.^i*
'-
FiG. 370.
—
Dents de
la
première
— —
et
de
la
UXi;
seconde dentition (d'après Sappey).
—
Incisives temporaires interne.?. 3, 3. Canines temporaires. 2, 2. Incisives temporaires externes. Molaires temporaires antérieure-;. 6, 6. Incisives internes per3, 5. Molaires temporaires postérieures. manentes. 7, 7. Incisives externes permanentes. 8, 8. Canines permanentes. 9, 9. Petites molaires antérieures permanentes. to, 10. Petites molaires postérieures permanentes, beaucoup moins développées que les I, 1.
4, 4.
—
précédentes.
règle et
—
on
—
11, It.
cite
—
—
—
•
Premières grosses molaires permanentes.
des enfants venus au
monde avec une ou
plusieurs dents
:
Louis XIV,
.Mirabeau.
Vers le sixième mois, après les phénomènes intérieurs que nous venons d'étudier, apparaissent les premières dents. Cette éruption s'effectue suivant des lois constantes :
Les dents de la mâchoire inférieure précèdent dans leur apparition les dents correspondantes de la mâchoire supérieure, mais de très peu de temp:?. 2° Les dents homonymes apparaissent par paires, sur chaque mâchoire à droite et à 1»
gauche de 3"
la ligne médiane L'ordre d'éruption est le suivant :
:
Les incisives centrales inférieures apparaissent du sixième au huitième mois; leur éruption e.-on.
Massél.
,-'
.- --''
-
Pléryg.
e.cl.
Dent. inf.
y. lingu. N. dent. inf.
•
.1. teinjj.
.M.
sup.
styliens
Gnngl. plex. ,---=-
X
Cart. coud. aud.
.1/3.
masi.
Diyaslri.
Pet. obi.
Pet. co)npU'X. /C.
FiG. 384.
—
jMt*AOa
Coupe horizontale de
(La coupe passe un peu au-dessus de de
la
la partie
carotide externe.
la
supérieure de
la
région parotidienne.
pointe de l'apopbyse masloïde au niveau
— Segment
inférieur de la
coupe
même
de la bifurcation
)
diversement appréciée par les auteurs. Richet l'a rencontré 7 fois sur 12. Sans pouvoir donner de chilfres précis, je dirai qu'il m'a paru fréquent. De forme conique, à sommet interne, il se rapproche de la paroi latérale du pharynx avec laquelle il prend souvent contact. Ce prolongement présente des rapports importants en dehors, il s'applique sur la paroi externe de est
:
l'espace maxillo-pharyngien et
répond à l'aponévrose interptérygoïdienne deux ptérygoïdiens, à son renlorcement le ligament sphénomaxillaire et par son intermédiaire aux organes suivants le nerf maxillaire inférieur auquel est appendu le ganglion otique et dont les deux branches qui tapisse
:
les
:
terminales linguale et dentaire inférieure descendent entre goïdiens; la corde du
tympan qui gagne
le
les
deux ptéry-
lingual en croisant la face interne
GLANDES SALIVAIRES.
673
du dentaire inférieur; l'artère méningée moyenne; le nerf auriculo-temporal qui naît du nerf maxillaire inférieur par deux racines se rejoignant en encerclant l'artère méningée moyenne, et reçoit du ganglion otique deux racines accessoires lui apportant pour la glande les fibres interférées du petit pétreux superficiel (branche du facial) le ligament latéral interne de l'arti;
culation temporo-maxillaire et ses nerfs articulaires; le riche plexus veineux ce prolongement répond à l'épine du sphénoïde, ptéryoïdien. En haut :
à la trompe d'Eustache et aux deux nerfs petits pétreux se rendant au gan-
l'et.
11.
pel. s>ip.
A',
musc. mart. \vrir lemp
X. ophialtii -y
G.
iV.
otiqtii'
périsl. ex/
X. auric. pnst.
Corde tyinp X.
ptéryij. i)U
diiil.
A. dent. .V.
denl.
1)1/'.
in(.
PL symp.
iiif
carol.
iV. linr/ii
\
FiG. 383.
Les
En dedans
péristaphylin externe le
hi/oid
du pérystaphylin externe à tort
rynx dont
h)
— Nerf maxillaire inférieur (vue
nerfs du ptérygoïdien interne
glion otique.
1111/
sépare
:
interne).
—
D'après HirschfelJ.
du mtscle interne du marteau sont représentés
naissant du ganglion otique.
ce prolongement répond de haut en bas au muscle
qu'il le
comme
et
n'atteint pas, à la
muscle stylo-glosse, à
zone amygdalienne du l'artère palatine
apjdiquée par ce muscle sur la paroi pharyngée, à
1
j)ha-
ascendante
artère carotide externe
moule sur la glande avant de la pénétrer. En avant, le prolongement se perd dans un amas graisseux blanchâtre qui, au-dessous de qui se
l'ajjonévrose
interptérygoïdienne,
se
continue avec
la
houle graisseuse de
Bichat.
—
La parotide entre en rapports avec de nomRapports intrinsèques. breux organes (artères, veines, nerfs, ganglions lymphatiques) contenus avec elle dans la loge parotidicnne. •
[POiniFM.
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
674 I.
— La carotide
externe est
le
plus important des vaisseaux qui traversent
chemine d'abord sous la glande; elle ne pénètre dans la loge qu'à la jonction du tiers inférieur et des deux tiers supérieurs de celle-ci et quelquefois plus haut encore. Elle passe entre le stylo-hyoïdien et le li^-ament stylo-maxillaire et pénètre dans la glande au niveau de la face postérieure la parotide. Cette artère
de celle-ci (Voy. fig. 381). Très profonde à son entrée dans la parotide, elle devient progressivement de plus en plus superficielle. Légèrement flexueuse,
adhère au parenchyme glandulaire auquel
elle
tractus fibreux et par les
fins
elle est
vaisseaux qu'elle
unie par de nombreux
Dans son
fournit.
lui
trajet
intra-parolidien, la carotide fournit l'auriculaire postérieure. L'occipitale naît
presque toujours hors la loge
di-
peut cepen-
elle
;
dant cheminer dans cette
même
mais,
dernière; Carol.
dans ce
cas,
est rare
il
qu'elle soit intra-glandulaire,
étant placée d'ordi-
naire entre la parotide et paroi
la
postérieure
de
l'excavation. C'est,
même
glande que
la carotide se
divise Ginu/l
en général, dans
l'épaisseur
en
ses
deux bran-
ches terminales
li/wpli.
de la
:
tempo-
rale superficielle et maxill'raucic)
laire interne
;
ces derniè-
donc intra-parotidiennes dans leur partie res sont
Stern. viast.
initiale; elles fournissent piG. 3^6.
— Coupe
Segment postérieur de
versée glandulaire,
certaines de leurs bran-
frontale de la région parotidienne.
comme
la
coupe.
l'artère
ches au cours de leur tra-
tympanique pour
la maxillaire interne, la
transverse de la face pour la temporale superficielle. Plus rarement la bifurcation peut se faire en dehors de la glande
coupe
fig.
comme on
le
peut observer sur la
384.
Dans certains cas, la carotide externe ne pénètre point dans la parotide et chemine dans une gouttière que lui forme la partie interne de la glande; au dire de Triquet (Nouvelles recherches d'anatomie
et
de patholopie sur la région parotidienne. Archives de médecine,
XXXIX, p. 104) elle pourrait même rester complètement indépendante de la glande. Avec Sappey et Hichet je regarde ces deux dispositions comme plus rares, et j'estime que, dans la majorité des cas, la carotide externe présente un segment intraparotidica, 1852,
t.
de longueur variable.
— La carotide externe
accompagnée d'une ou deux veinules très grêles récemment, Launav n'avait voulu les élever à la dignité de veines carotides externes. Il existe dans la parotide un tronc veineux beaucoup plus important, la veine jugulaire externe. Celle-ci naît au niveau du col du condyle par la confluence des deux veines temporale superficielle et IL
que
je ne signalerais point
est
si,
—
GLANDES SALIVAIRES.
675
maxillaire interne. Elle se porte ensuite on bas et on dehors, présentant ainsi celle de la carotide externe dont elle s'éloiirne de plus
une obliquité inverse de en plus
elle sort
;
ordinairement de
par
la loge
la partie
profonde do sa paroi
un dédoublement de l'aponévrose externe du sterno-mastoïdion. Dans sa
inférieure et, engainée par
gagne
cielle,
la face
cervicale superfi-
traversée paroti-
dienne, la jugulaire externe reçoit la veine auriculaire postérieure et des veinules parotidiennes et massétérines. Un peu avant de sortir de la logo, elle
émet une dans
la
III.
facial
forte
anastomose qui traverse
veine faciale (Vov. T.
— Deux nerfs traversent
II,
p.
la parotide
et fig. :
483
va se jeter
et 490).
le facial et
l'auriculo-temporal.
— Le
pénètre dans l'épaisseur de la parotide presque dès sa sortie du trou stylo-
mastoïdien. placé et
Au moment
accompagné par
oii
il
s'engage dans la glande,
dehors,
le
externe de
A
l'artère stylo-mastoïdienne.
jugulaire sont plus superficielles que
la
la bandelette maxillaire et
928
le facial.
il
est très
profondément
ce niveau, la carotide et
Mais, très oblique en bas et en
nerf devient rapidement de plus en plus superficiel et croise
la face
Là, en pleine parotide et ordinairement au niveau
même
la jugulaire.
du point où il croise la veine, le facial se divise en ses deux branches terminales. La branche temporo-faciale se ramifie également à l'intérieur de la glande et ses nombreux rameaux terminaux clivent la partie antérieure ou massétérino de
la parotide
en deux plans parfois assez
descend en arrière du bord postérieur de
La branche cervico-facial(> branche montante. Elle ne fournit
distincts.
la
aucun rameau dans son trajet parotidion. Elle sort de la loge au niveau de l'angle de la mâchoire en perforant la bandelette maxillaire. C'est dans l'épaisseur de la parotide que les deux branches terminales s'anastomosent l'une avec l'auriculo-temporal, l'autre avec le rameau auriculaire du plexus cervical. D'après Triquet (lor. cil.) le facial pourrait cheininor sous la parotide, sans pénétrer dans son épaisseur. Cette disposition est altsolument exceptionnelle. Le spinal peut dans qneldu Die. Decluimbrc.) ques cas très rares traverser la parotide. (Ciikktien, article «Parotide
—
)>
L'auriculo-temporal, branche du maxillaire inférieur, pénètre dans la parotide
par sa face antérieure au niveau du
en dehors, zygomatique
et
et
émerge de
qu'il croise
gagner avec eux
la
la
col
du condylo.
II
so porte
en haut, en arrière
parotide près de la partie postérieure de l'arcade
en arrière des vaisseaux temporaux superficiels pour
région temporale. Pendant sa traversée parotidienno, ce
nerf émet, outre son anastomose av^ec la branche temporo-faciale, quelques articulaires,
pour
l'artère
un rameau pour
le
temporale superficielle
ordinairement assez volumineux IV.
— La parotide
of
enfin plusieurs
(\ oy. T. III,
est traversée
tissent à des ganglions
filets
conduit auditif externe, un rameau vasculairc
nombreux
|>.
723,
rameaux glandulaires
fig. 47)) et
478).
par des vaisseaux lymphatiques qui abouet petits.
D'après Sappey. tous ces ganglions
seraient sous-aponévrotiques. Merkol a vu des ganglions sus-aponévrotiquos et je suis, Il
est
pour
ma
part, très porté à admettre leur existence.
néanmoins certain
qu'ils sont
moins nombreux
et
moins importants
que les ganglions sous-aponévrotiques. On divise ceux-ci, suivant leur situation, en ganglions superficiels et en ganglions profonds. Les gariQlion.^ intro-parotidiens superficiels sont immédiatement placés au-dessous de l'aponévrose; quelques-uns, cependant, sont recouverts par quelques lobules glandulaires ils
;
sont extrêmement petits et presque impossibles à découvrir lorsqu'on n'a
[POIRIERI.
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
676
pas injecté leurs vaisseaux afférents. Le plus constamment rencontré est le
ganglion préauriculaire, situé en avant du tragus. Les ganglions superficiels reçoivent les lymphatiques
de la moitié antérieure du cuir chevelu; 2° du
1''
:
sourcil et de la partie externe des paupières
3" des
;
de la région parotidienne; 4° du' pavillon de
et
téguments de
l'oreille
la
pommette
(Sappey). Les ganglions
profonds sont placés le long de la carotide externe et de la jugulaire, ils sont ordinairement au nombre de deux ou trois. Poulsen en a signalé un à l'insertion de la bandelette maxillaire sur le gognon. Ils reçoivent quelques troncs lymphatiques venant de
du tympan
la caisse
et des fosses nasales.
Certains faits pathologiques tendraient à faire admettre qu'ils reçoivent éga-
lement des lymphatiques de
partie postérieure des boi'ds alvéolaires
la
des
maxillaires. ^
La glande parotide
APONÉVUOSE PAROTIDIENNE
.3.
n'est pas
en contact immédiat avec
les
rates qui forment les parois de sa loge; elle en est séparéepar
ordinairement décrite sous
nom
le
éléments dispa-
une toile fibreuse,
aponévrose parotidienne, mais à laquelle
di
conviendrait mieux, selon moi, la désignation de capsule parotidienne. Cette capsule se
moule sur
glande dont
la
elle
recouvre tous
les
prolonge-
ments. Elle ne constitue pas cependant une enveloppe entièrement fermée; tout d'abord
elle
présente une série d'orifices répondant aux points d'entrée et de sor-
des différents organes qui traversent la loge parotidienne. Déplus, au niveau
tie
du conduit excréteur, des vaisseaux prolonge sur ces organes
se
;
et des nerfs qui
accompagnent
celui-ci, elle
ceux-ci sont ainsi compris entre deux feuillets,
l'un superficiel, assez résistant, l'autre profond,
extrêmement mince. En avant»
deux feuillets vont se perdre sur la surface externe du buccinateur(fig. 384). Uépaisseur de la capsule, son adliérence à la glande et aux parties consti-
ces
tuantes de la loge varient suivant les points.
Au et
niveau de la face externe de la parotide, la capsule présente une épaisseur
une résistance notables. Elle s'amincit, en tapissant
la loge,
présentant un
minimum
de résistance entre
le
la paroi postérieure
digastrique et
de
le stylo-
hyoïdien où elle se laisse parfois refouler par un prolongement glandulaire. Sur la paroi antérieure elle s'unit lâchement au périoste du bord postérieur de la branche montante et au ligament sphéno-maxillaire qui semble n'être qu'une partie épaissie de cette capsule.
Au
fibreuse semble disparaître
fait, elle
;
en
niveau de
la paroi supérieure, l'enveloppe
se fusionne avec le périchondre et le
du conduit auditif externe. Tout autre est son aspect à la partie inférieure de la loge elle présente en ce point une notable épaisseur. On peut isoler artificiellement cette partie épaissie sous la forme d'une bandelette concave dans le sens transversal et dans périoste
;
le
sens antéro-postérieur et formant
l'extrémité inférieure de la glande.
comme une sorte de
La
niche fibreuse, logeant
partie superficielle
bandelette est formée de fibres allant de la gaine
ou externe de
du sterno-mastoïdien
et
cette
de la
gaine du digastrique à l'angle de la mâchoire. Sa partie profonde ou interne est formée de faisceaux arciformes, parfois assez résistants, faisant suite en arrière
aux
fibres
du ligament stylo-maxillaire
et se
recourbant en avant pour se con-
tinuer avec les fibres du ligament sphéno-maxillaire.
GLANDi:S SAMVAIIŒS. Décrite par Riau otique les laire,
Il
direct
filets ([ui,
lï
3">
est intéressant de la
:
I"
du
de l'auriculo-temporal |)lexus
de la
sympalbique qui entoure
remarquer que
parotide alors (jue c'est lui
'1' ;
(pii
le
facial
ne fournit
apporte au ganglion
après avoir subi dans ce ganglion une interruption cellu-
arriveront à la glande par l'auriculo-temporal.
—
Nous avons signalé, ciiemin faisant, les variétés que peuvent présciUer dans Variétés. leurs rapporls avec la parotide les diiïérents organes, normalement contenus tians cette dernière. Les auoni;ilies de la glande elle-même sont plus exceptionnelles. Je n"ai pu en relever que deux cas. Wee./el Crulier {.Irrhiv. /'. Polhol. Anat., t. .\X\11) a vu sur un sujet indemiu; do toute autre anomalie, la parotide droite entièrement placée
dans
la
région
massétérine. Elle affectait la forme d'un triangle dont la base répondait ii la partie postérieure de la région massétérine et le sonnnet à la face externe du buccinateur. Tout récemment Mlle Robineau {llnlleliu de la Soriété andtomiijue, avril IS'JT) a signalé un cas de ce genre; l'anomniie était bilatérale; les deux parotides étaient reportées sur la face externe du masséter. La log(3 parotidienne était remjdie par du tissu graisseux et par les vaisseaux
[ruJiiii:!!.]
ANNEXES DU TLBE DIGESTIF.
652 et nerfs,
normalement contenus dans la glande, qui avaient conservé leurs rapports filets du facial passaient tous en dehors des glandes en ectopie.
réci-
proques. Les
—
Structure.
H y
a tout avantage à réunir dans
structure de toutes les glandes salivaires
;
relief leurs analogies et leurs différences.
en
loin ce chapitre qui suit
immédiatement
un même chapitre la moyen de mettre
c'est d'ailleurs le
On
la
trouvera quelques pages plus
description
macroscopique des
glandes.
GLANDE SOUS-MAXILLAIRE Syn.
:
SubmaxiUardruse, Kinnbackendruse, Unterkieferdruae. la région sus-hyoïdienne. Elle est placée
La glande sous-maxillaire occupe
en
dedans et au-dessous du corps du maxillaire inférieur, dans l'anse du digastrique, en arrière
du mylo-hyoïdien
qu'elle
embrasse dans sa concavité.
La glande sous-maxillaire existe chez tous les Mammifères, sauf chez les Cétacés qui sont absolument dépourVus de glandes salivaires. Elle présente un développement considérable cliez les Échidnés et les Édentés (Widersheim). Chez un certain nombre de Mammifères la glande sous-maxillaire est accompagnée d'une autre glande, la glande rélro-linguale (Ranvier). Cette glande rétro-linguale peut être intimement accolée à la glande sous-maxilrat, chien, laire et être même contenue dans la même capsule que cette dernière (Ex. chat). Son canal excréteur parallèle au canal de Warthon vient s'ouvrir dans la cavité buccale à coté de ce dernier. Sa structure varie suivant les espèces, c'est tantôt une glande muqueuse, tantôt une glande mixte, séro-muqueuse. Sa présence n'a jamais été signalée Étude anatomique des glandes connues sous les noms de chez l'homme (Voy. Ranvier sous-maxillaire et sublinguale, chez les mammifères. Archives de Physiologie, 1886, t. VIII. :
:
p. 223.)
§ 4.
LOGE SOUS-.MAXILLAIRE
est contenue dans une loge vaguement prismanous allons rapidement indiquer la constitution avant d'étudier la
La glande sous-maxillaire tique, dont
glande elle-même.
Lorsqu'on étudie la loge sous-maxillaire sur une coupe frontale, on voit une forme prismatique et triangulaire. On peut lui considérer
qu'elle présente trois faces
:
l'une inféro-externe, aponévrotique; l'autre supéro-externe, osseuse
la troisième, interne,
musculaire (Voy.
fig.
391,
;
.392).
La face supéro-externe de la loge sous-maxillaire est formée par la portion de la face interne du corps du maxillaire qui est placée au-dessous de la ligne mylo-hyoïdienne. Légèrement excavée au contact de la glande, cette portion de surface osseuse est ordinairement décrite sous le nom de fossette sous-
la
maxillaire.
La face inféro-externe de
la loge est
l'aponévrose cervicale superficielle. (le
la façon suivante.
l'os
hyoïde et va se
grande corne
A
formée par
Née du bord inférieur de fixer,
par un
le
segment sus-hyoïdien de comporte
ce niveau cette aponévrose se la
mâchoire,
feuillet réfléchi, sur le
et sur la face antérieure
du corps de
elle
descend vers
bord externe de
la
cet os. « Cette insertion
hyoïdienne est un peu complexe. Là, en effet, l'aponévrose se dédouble; un superficiel et direct passe sans transition dans l'aponévrose sous-
feuillet
hyoïdienne, tandis qu'un feuillet réfléchi sert à la fixation osseuse.
(Voy.
fig.
»
(Charpy.)
392, A.) D'après Merkel, ce feuillet réfléchi viendrait contourner le
GLANDES SALIVAIRES.
633
tendon intermédiaire du digastrique avant d'aller s'insérer sur Ce serait lui (jui formerait la coulisse fibreuse qui permet de ce muscle. (Voy.
t.
II. p.
417,
fig.
hvoïde.
l'os
rrllcxion
la
243.) Cette disposition e.xiste; mais elle
n'est pas constante et parfois le feuillet réfléchi s'insère directement sur l'os
hvoïde sans aller contourner
le
tendon du digastrique.
Comme
je
f'ai
fait
remarquer en étudiant ce muscle, sa réflexion est due surtout aux fibres que son tendon abandonne à l'os hyoïde au moment où il change de direction
—
Quoi qu'il en soit, feuillet direct et feuillet réiléchi t. II, p. 389). forment par leur jonction une gouttière fibreuse à concavité supérieure qui loge le bord inférieur de la glande (Voy. fig. 391 et 392). La profondeur de (Vov.
Mfix.
i)if.
Masséter
M y lo -h y oui
.1.
.V.
LJ.
faciale -
-
Ilypoyl.
Imyual
- -
llyoglossc
—
Os liyoidt
-
.1.
Peau fier
-
. .
Fie. 301.
— Coupe
gouttière est
cette
au-dessous de
l'os
frontale de lu loyc sous-maxillaire (d'nprOs Mcrkcl).
d'autant
plus grande que la glande
descend davantage
hyoïde.
La face interne musculaire
est
formée par
les
muscles hyoglosse
et
mylo-
hyoïdien. (In admet généralement que ces muscles sont recouverts par un feuillet aponévrotique qui serait une dépendance de l'aponévrose cervicale superficielle; et l'on décrit cette aponévrose, au niveau de la région sus-hyoïdienne, de la façon suivante après s'être insérée :
sur l'os hyoïde, elle se dédouMcrait en deu.\ feuillets un feuillet superliciel qui irait s'insérer sur le hord inférieur de la mâchoire, un feuillet profond qui tapisserait l'hyoglosse et le mylo-hyoïdien. La loge sous-maxillaire serait l'espace angulaire compris entre ces deux feuillets. Cette description, figurée en B, (ig. 340. eerficie!s. face supéro-externe ou osseuse répond à la fossette sous-maxillaire de la mâchoire inférieure et en arrière de celle-ci au ptérygoïdien interne. C'est à la jonction de ces faces, le long du bord inférieur du maxillaire que
faire
La
[fOIHlER]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF
686
cheminent
accompagnées de nombreux gan-
l'artère et la veine sous-mentales,
glions lymphatiques.
profonde ou musculaire, répond aux organes qui constila région sus-hyoïdienne latérale. Normalement, les organes sous-glandulaires présentent la disposition suivante on aperçoit sur un premier plan le digastriqiie dont le ventre postérieur est accompagné par
La
tuent
face interne, le
plan profond de
:
le
stvlo-hvoïdien
;
sur un
j)Ian
[)lus
profond se trouvent
le
mylo-hyoïdien en
avant, l'hvoslosse en arrière. Le ventre postérieur du digastriqiie.
Gl bous r.nngl inj.
(,
,
i\
le
bord pos-
I
Mylo-ky. Dùjaslr. FiG. 393.
— Loge
sous-maxillaire vue après incision de sa paroi externe aponévrotique. (La glande est légèrement rétractée.)
térieur de l'hyoglosse et la grande corne de l'os hyoïde forment triangle, dont l'aire est occupée par les fibres
de Béclard, au niveau duquel on doit
du cératoglosse
lier la linguale,
;
un premier
c'est le triangle
sous-jacente à l'hyoglosse,
—
Immédiatement donné la dorsale de la langue. en avant, les deux ventres du digastrique circonscrivent un espace angulaii'o à sommet inférieur dont le fond est formé par le mylo-hyoïdien en avant el par l'hyoglosse en arrière. Le grand hvpoglosse, accompagné d'un groupe de veines linguales, chemine sur ce dernier muscle. Le ventre postérieur du digastrique, l'hypoglosse et le bord postérieur du mylo-hyoïdien limitent un deuxième triangle très petit, le triangle de Pirogoiï, dans l'aire duquel on peut également lier l'artère linguale, mais cette ligature qui porte sur l'artère après que celle-ci a émis la dorsale de la langue, ne donne qu'une hémostase imparfaite et doit être rejetée. Leaf et Kutner ont décrit sous la face interne de la glande des ganglions que l'on retrouve rarement. avant que
cette artère n'ait
GLANDES SALIVAIKES. Dans quelques dans
la
Les
cas, la
6C7
glande sous-niaxillaire très développée s'avance jusque
région sous-parotidienne et entre en contact avec la carotide externe.
trois
bords du corps glandulaire peuvent être distingués en inférieur,
externe et supérieur.
Le bord inférieur
décrit
ou moins bas suivant
une courbe à convexité
les sujets. Il n'est
timètre la grande corne de
l'os
pas rare de
inférieure. le voir
Il
descend plus
déborder d'un cen-
hyoïde. Ricard a depuis longtemps attiré
l'at-
ne faudrait cependant pas exagérer la Le bord externe longe le fréquence (Ricard, Bulletin Soc. anat., 1889). bord inférieur de la mâchoire. Les vaisseaux sous-nicntaux le côtoient dans tenlion sur cette disposition, dont
il
—
,.-Gl. sous-tnajc.
M as s
.
.
Art. fac.
_ .
Stcni. inast
Gangl. lijmp.
.
.
Yci. faci.
.
- -
Afl. sous-men.
Ccin.
- J'ort.
de W'arth. prof.
DUjaslr.
-
ycrfhyp. -
.
F'o. 394.
—
—
organes sous-gljndu'-iircs.)
les
Le bord supérieur,
parfois irrégulièrement découpé,
sépare la face osseuse de la glande de sa face profonde. à l'insertion la
Veine ling.
Loj;e sous-iiiaxiiluire, plan proioiul.
(La glande est relevée de façon à montrer
toute son étendue.
.Mijlo-hyo.
du mylo-hyoïdien
;
en arrière,
il
En
avant,
il
répond
répond au cul-de-sac que forme
muqueuse buccale en se portant de la langue sur la face Interne du maxilDans cette partie, il est longé par le nerf lingual auquel est appendu le
laire.
ganglion sous-maxillaire.
Des deux extrémités, l'une
se dirige
mité antérieure, arrondie, surplombe
le
en avant, l'autre en arrière. Uextréventre antérieur du dlgastrique. L'ex-
trémité postérieure répond à la bandelette fibreuse qui sépare par une cloison solide la loge parotidienne de la loge sous-maxlllalre et à l'artère faciale. Les
rapports de l'artère faciale avec l'extrémité postérieure de la glande sont très
intimes
:
l'artère se
sillon glandulaire
contourne en S autour de
sinueux
plètement entourée par
la
glande;
elle est
le tissu
glandulaire; dans ce cas,
11
un com-
logée dans
et profond, de telle sorte qu'elle paraît j)arfois
est bleu dilficile
d'énucléer la glande sans blesser l'artère.
Prolongements.
— La glande sous maxillaire présente deux prolongements [poihier:
:
ANNEXES DU TUBE
688
DIGESTIF.
Tous deux se détachent de sa face profonde. Le prolongement postérieur a été bien décrit par Sappey. Parfois absent, il offre un développement très variable suivant les sujets. Il s'engage dans cet orifice que nous avons signalé au niveau de la paroi postérieure de la loge l'un postérieur, l'autre antérieur.
muqueuse du plancher de la bouche au niveau de la dernière grosse molaire. Le prolongement antérieur est beaucoup plus volumineux. Il constitue une sous-maxillaire, et vient faire saillie sous la
véritable portion profonde, sous-mylo-hyoïdienne, de la glande. J'ai toujours
trouvé ce prolongement aplati et étalé,
musculaires entre lesquels
il
comme comprimé
est compris.
Il
accomuagne
le
par
deux plans
les
Warthon
canal de
l'arol.
inlcrii
Carol. (\rlrr
l'ai;,/.
.J'ln-!j
GLANDES SALIVAIRES.
695
des conduits de la glande chez l'homme restait ignorée. Sténon et Morgagni admirent bien que ces conduits étaient multiples mais n'arrivèrent point à démontrer la réalité de leur description.
Ce n'est qu'en 1724 que Walther réussit à injecterau mercure quatre des canaux de la glande (Walther. De novis inventis sublinguse snlivx rivis. Lipsiœ, 1724). C'est donc à cet auteur que revient le mérite d'avoir établi la multiplicité des conduits de la glande sublinguale. Aussi est-ce le nom de canaux de Walther et non celui de canaux de Rivinus que de\ raient porter ces conduits. La découverte de Walther ne mit pas fin aux disc\issions. Quelques anatomistes continuèrent à admettre -^^ l'existence d'un canal excréteur unique; le plus grand nombre adopta cependant la description de Walther; mais on continua à discuter sur le nombre des con-
—
_
duits excréteurs et sur leur
chement.
On
admettait
mode
d'abou-
généralement
(Meckel, Cuvier, Huschke, Henle, etc.) que ces conduits étaient au nombre de six à douze, que la plupart d'entre eux s'abouchaient directement dans la cavité buccale, que quelques-uns cependant se jetaient dans le canal de Warlhon. En 1857, Sappey publia un nouveau travail sur la question et arriva à cci:i' conclusion que le nombre des condui;ne dépassait pas4ou3 et qu'aucund'enti / / û,(f:i./ '^'i''' \»SS ' eux n'était tributaire du canal de W;ii\. L'année suivante, M. le D"' Tilthon. laux montra que le nombre des conduits FiG. 402. Prolongements sus-hyoïdiens de la excréteurs était beaucoup plus considéglande sublinguale (d'après Morestin). rable qu'on ne l'avait cru jusque-là et pouvait varier de 13 à 30. Hanvier (loc. cit.; voy. p. 693) adopta ces conclusions que Suzanne essaya de modifier en admettant de nouveau l'existence de conduits tributaires du canal de Warthon et la fréquence considérable d'un canal plus volumineux qu'il voulut élever au rang de conduit principal de la glande (Suzanne, Recherches anatomiques sur le plancher de la bouche. Archives de physiologie, 1887, lu, p. 374-408, et Thèse de Paris, 1887). M'étant déjà expliqué sur ces conclusions de Suzanne, je m'en tiens à cette rapide énumération des principaux travaux et je renvoie pour des détails plus complets et une bibliographie plus étendue aux mémoires déjà cités de '
•
'':^
—
—
Ranvier et de Suzanne. Du bord inférieur de la glande sublinguale se détachent parfois de petits prolongements qui traversent les interstices qui séparent les faisceaux du mylo-hyoïdien et viennent faire saillie dans la région sus-hyoïdienne. Ces prolongements, mentionnes par Cruveilhier, ont été récemment bien décrits par M. Moustin (Pathogénie de la grenouillette sus-hyoïdienne. Gazette des Hôpitaux, 8 mai 1897, n° 53). Le plus souvent il n'existe qu'un seul prolongement, mais on peut en trouver deux, trois et même davantage. Ils sont ordinairement masqués d'une épaisse louche graisseuse en continuité avec elle, qui se trouve au-dessus du mylo-hyoïdien. Ces prolongements peuvent s'observer dans toute l'étendue du mylo-hyoïdien. Mais M. Jloustin fait remarquer qu'ils ont deux sièges d'élection: « 1° Tout à fait en avant au voisinage des apophyses; 2" à la partie moyenne du muscle. On ne les voit jamais sur la ligne médiane et rarement près du bord postérieur du muscle. »
Vaisseaux
et nerfs.
—
Les artères de la
glande sublinguale sont
fournies par l'artère ranine et surtout par l'artère sublinguale qui s'anaslo-
mose avec la sous-mentale par un rameau perforant aux troncs veineux satellites de ces deux artères, tributaires des ganglions sous- maxillaires.
filets
—
Les nerfs sonl fournis
du lingual (Voy sympathiques qui accompagnent les artères.
nerf sublingual, branche collatérale
— Les veines se rendent — Les lymphatiques sont t. III,
p.
()ar
830) et par
[i'Oli:,!
t:
1
le les
STRUCTURE DES GLANDES SALIVAIRES Par Au
E.
LAGUESSE
point de vue de Tanatomie générale, nous devons ranger dans
non seulement
des glandes salivaires
les
le
organes d'un certain volume
la parotide, la sous-maxillaire, la sublinguale (ou plutôt le
que groupe sublingual),
glandes de Blandin-Nûhn, de Weber, etc., mais encore toutes
les
groupe tels
les
glan-
muqueuse de la cavité buccale, réunies en d'autres en une véritable couche con-
dules contenues dans la sous-muqueuse et la
éparses en certains points,
tinue (Voy. tome IV, fascicule
1, p.
06 à 120). Toutes ces glandes en
ont
effet
une structure analogue toutes contribuent à la sécrétion de la salive et parmi elles, ce sont les plus petites qui sont les plus constantes dans la série ;
;
animale, et qui représentent
le
point de départ philogénétique des plus volu-
mineuses. Petits
ou gros,
ces
organes sont construits sur un plan commun, mais avec
On
de grandes variations de détail, de glande à glande, et d'espèce à espèce. avec la plupart des auteurs,
peut,
Chez l'homme,
les
la
:
le
type
muqueux pur
par un certain nombre de glandules. Mais chez
les
La
(rat,
La sublinguale peut
cobaye, hérisson), ou mixte (chien, lapin).
la
On
être
comme
muqueuse
a surtout étudié
type de glande séreuse la parotide du chien et du lapin,
de glande mixte la sous-maxillaire du chien,
pure
que
il
sous-maxillaire peut être séreuse (lapin, rat, cobaye,
hérisson), ou mixte (chien, cheval, âne).
comme
n'est représenté
y a de nombreuses variations mammifères. Seule, la parotide est toujours séreuse dans les espèces
bien étudiées jusqu'ici.
pure
glandes
les
parotide appartient à la variété séreuse, la sous-maxillaire
sublinguale à la variété mixte;
et la
rapporter à trois types différents, les
les glandes séreuses ou albinnineuses, glandes mixtes ou muqueuses mixtes.
répartir en trois variétés
muqueuses pures,
les
comme
type
type de glande muqueuse
sublinguale et la rétrolinguale du cobaye. Ce sont ces objets de prédi-
lection qui fournissent
généralement
la
matière des descriptions classiques;
pourtant ces organes commencent à être mieux connus chez l'homme.
Glandes salivaires séreuses ou albumineuses
— A l'inverse des glandes la parotide
d'où
le
donne une
nom
muqueuses, dont
:
la Parotide.
la sécrétion est épaisse et filante,
salive très fluide, claire, se
rapprochant des
sérosités,
de glande séreuse. Ileidenhain préfère celui de glande albumi-
neuse, vu la proportion très notable d'albumine que contient cette salive.
^
une glande en grappe composée, divisée par des cloisons conjonctives en une série de lobules ou grains glandulaires de plus en plus ]
a parotide est
plicié.
La figure 40:i représente la coupe d'une portion de lobule chez un supLe tis?u glaivliilaire y est constitué par des cavités sécrétantes (ou acini)
ayant
la forn.rt d'
petits.
en
ire
de Maziar-
1^
ules très courts, bosselés, qui, d'après les reconstitutions
1900) seraient
ici
de véritables grains presque sphériques
GLANDES SALIVAIRES.
697
ou ovoïdes. Leur lumière est très étroite, souvent à peine visible. Leur paroi est formée par une très mince membrane propre (apparaissant comme un liséré foncé contenant quelques noyaux très aplatis), tapissée intérieurement par une seule assise de cellules épithéliales de
geur 10 à
15),
volume moyen (hauteur
l".')
à 20
lar-
y.,
de forme généralement pyramidale. Après fixation, sur la
glande au repos, ces éléments montrent un noyau anguleux,
lement plus rapproché de
étoile,
généra-
Le corps cellulaire est peu foncé, peu colofinement granuleux y est peu abondant, et semble la base.
protoplasme très ordonné en un réseau délicat à mailles assez larges. Un examen plus attentif montre pourtant que ces mailles sont délimitées non par des filaments mais par des lamelles entrecroisées, que la structure est non réticulée, mais alvéorable, le
FiG. 403.
—
ce, canal excréteur à cellules striées, montrant quelques grains A, coupe de parotide humaine (supplicié). c, eul-de-sac. ii|H'i'irur.
une pièce
esl
ilii
jtliis
(|ui
grande,
l'ace |)osl(''rieure
el
v
l'ail
(|ui se
corps porle
un pédicule
seule xisilde sans |)réparalion.
i^aiiclie: elle esl lilire. l'ecoiivcrle |»ar le pi-riloine.
>iipr'iieiire
l'iiiitiKii
(pi'il
l'ace
paroi dw
l'ail
un peu
('xU'emih''
est verlicale.
silu mollirent
rallaclie
re^ardi'
a\cc
el
Siii'
île >oii
x'eine qu'elle coiitieiil
veine ca\e, une
la
en a\anl i|iii
la
el à j^auclie.
\eisales
avec
el
lirrinleiilr.
iou|ir |iros
gauche de
—
Ii;iiis\l'I's;iI.
|il,'iii
li^'iirc
en arrière et [)résenle au c(Uilraire
déprimée. Sa direclioii lie la
le l.i
souvent (Merkel).
|)lus
aucune
ili'
|.c rt'in ilrnil
p.itiiTÔn.... rc>|i>iii,ic.
ralleijiiieiil le
sur
ii'lli-
creuse une empreinle
a\anl
pal'
la
vciiie
en coiilacl xcrlicale.
sus-liépati(pu'
i\.
'i7
l»
7/1
/;/•)' ;
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
726
gauche. L'extrémité inférieure est dépression qui loge
partagée en deux tubercules par une
bifide,
tronc de la veine porte. La
le
saillie
gauche, plus proémi-
Winslow; elle du tronc
nente, est le tubercule papillaire ou éminence triangulaire de
recouvre
du
bile
le
cœliaque. La
saillie droite,
cercle des artères
tubercule caudé, moins accusée, répond à la preelle
obliquement en avant
preinte rénale et sillon
le
émet une racine (d'où son nom de caudé) qui va rejoindre la crête interposée entre l'eml'empreinte colique; ce prolongement sépare nettement le
mière courbure duodénale; se porte
entourée par
foie et est
de la veine cave d'avec
et
le sillon
transverse.
en contact immédiat avec l'aorte, et c'est seulement en cas de déplacement qu'il peut toucher la partie supérieure de l'aorte abdo-
Le
foie n'est nulle part
minale
;
mais
phragme (fig.
412
lobe de Spiegel répond au vaisseau par le pilier droit
le
son extrémité s'applique sur
et
et 414). C'est
lobe gauche
du
du
dia-
tronc cœliaque et ses branches
le
par ce contact médiat ou immédiat, prolongé à travers
que ces artères peuvent produire les battements épigasmoins est-ce l'hypothèse la plus plausible) que les contusions de l'épigastre, se propageant jusqu'au plexus solaire, provoquent les phénomènes connus d'angoisse et de syncope. Le sillon du canal veineux, partie postérieure du grand sillon longitudinal, fermé sur la pièce intacte, monte verticalement en s'inclinant à droite pour se le
foie,
triques; et c'est aussi par cette voie (au
confondre avec
ou
la gouttière
ligament veineux qui
le
de le
la
veine cave.
contient
Il
le
canal d'Aranzi fœtal
remplace. Ses lèvres donnent insertion à
la partie
postérieure de l'épiploon gastro-hépatique.
Circonférence. divisée en quatre et
— Elle
fait
tout le tour de la face inférieure et peut être
segments qui sont
les
bords antérieur, postérieur, bord droit
bord gauche. 1°
Bord antérieur.
— Le bord
antérieur ou bord tranchant, taillé en biseau
aigu, s'élève obliquement de droite à gauche
l'extrémité de la l'épigastre.
cale, et I
Il
ou de
8'^
ou
9*^
le
long du rebord costal, puis de
cote droite à celle de la
7*^
cote
présente deux échancrures ou incisures
la veine ombilicale, incisure interlobaire,
anguleuse, dans laquelle s'engage
le
:
gauche en traversant Véchancrure ombili-
ordinairement profonde
ligament suspenseur
;
elle est située
de
à 6 centimètres de la ligne médiane (Quénu); Yéc/iancrure cystique ou de la
vésicule biliaire, large, superficielle, arrondie, qui peut faire défaut. Chez quel-
ques sujets une échancrure commune, sinueuse, s'étend de à la vésicule. Ces incisures s'agrandissent avec l'âge.
Le bord tranchant
est
souvent en clinique
la
la seule partie
veine ombilicale
du
foie C[ue l'on
puisse explorer. Cruveilhier dit qu'on peut presque toujours insinuer les doigts
entre les cotes et
sur II
le
est
pouce
le foie, et
Glénard a indiqué une manière de
faire ressauter
bord antérieur, de façon à constater sa forme et sa consistance. important de savoir que ce bord s'abaisse dans certaines conditions phyle
siologiques, dont le clinicien profite pour
augmenter
Les cliniciens admettent que ce bord s'abaisse de ration ordinaire, de 2 centimètres dans
I
champ
une inspiration
Hasse, dans ses expériences" cadavériques, a trouvé
sement de
le
de l'exploration.
centimètre dans une inspiforcée (Gerhardt).
comme maximum un
abais-
millimètres sur la ligne axillaire, de 20 millimètres sur la ligne
Fnii;. iiiaiiu'loiinaire.
piqiies (le
(î
de 7 inillimèlrcs
l'on roi
sur
)s
le
sui' la
727
ligne iiK'diaiie. J.es reelierelies radiosco-
vivant conlirment celles de Ifasse.
Fattitude vertieale est moins hien établie. Malgré les ex|)é-
L'intlueiice de
rienees cadavériques de W'inslow, de Cruveilhier, de Faiire, où l'on \oit sur le
debout
sujet
le
s'abaisser de plusieurs (•enlinulres,
l'oie
rière,
soit di'
il
pas démontré
n'est
même
pendant la vie. Le bord antérieur descend dans tous tumeur, constriction, mais comme eu en
(|u'il
abaissements pathologiques du
les
même
temps
il
t'oie,
tend à se porter en ar-
n'est pas rare de voir des anses intestinales, le côlon transverse sur-
il
tout, s'interposer entre
la face
antérieure du foie et la paroi abdominale et
rendre l'exploration de l'organe à
palpation ou
la
à
la
percussion presque
impossible.
Bord
2'^
l'ace
posté lieu
I'
clianl sur le lobe gauche, et s'élève
du
—O
et inférieur.
bord, ([ue nous avons
(b''cril
avec
la
postérieure qu'il sépare de la face intérieure, est mousse à droite, Irau-
rein, ."{"
est parallèle à la
il
Bord
droit
11'^
obliquement de droite à gauche.
ou à
la
ou grosse extrémité.
12''
Au niveau
côte.
— Ce bord limite en
bas
la j)artie
de la face supérieure, ou face droite de Symington. Net, tranchant,
droite
en remonte sur le cartilage de la I'; ]»lus en avant, au niveau de la 10*= côte, il repose ordinairement sur le ligament pliréno-colique droit qui \ a du diaphragme à l'angle du côlon.
arrière le bord supérieur de la
4"
Bord
12
foie
en centimètres cubes
— —
ans,
17 ans,
127
— — —
— —
an,
2I.T 4()it
.j(Ml
—
IUI3
Heneke a dressé un tableau semblable. {iris les dimensions du foie à Tàge d"un an.
Stocijuart a
Diamètre transverse.
an
1
Sur
1.5
foie infantile
le
:
Di.imètre aiitéro-postéricur.
10 cm.
cm. 9
!)
Toi.dt et Zlckkrkandl. L'eber die Form und Texturveranderungen ('. R. Ac. Sr. de Vienne, .">y.mi.\gton. Anatonn/ of tlie 1873.
— — \iER0Bi)T. Daten und Tabellcn, 1888. — Lo.mer. L'eber Gewichtsbestimm... Gehiirts., 1880. — Mettemieimer. Topograph. .Vnatomie. MorphoL... Arhcilen Inlcrunt. dimension du von Srhvalbe, 1894. — Stocoiaut. Note sur poids et MonaUclir.. 1891. — Lemauje. Anat. topogr. des organes abdoin. du fœtus. Thèse de Lille, 1897. — CniEwiTZ, Topofjraph. Anatomy. Copenhague, 1899. changements sa forme, Foie sénile. — Le sénile subit, dans sa position des menschlichen Leber. t'hild, 1887.
Zeilticlir.
f.
la
le
fuie
foie.
les
et
(|ui
résultent des déformations du thorax et de la colonne vertébrale. 11 a une couleur plus claire: de larges taches jaunes indiquent rinliltration graisseuse et tranchent sur les parties qui ont conservé la teinte rouge-brun. L'atrophie est générale; mais elle est évidente surtout dans le lobule carré et le lobule de Spiegel, (jui deviennent étroits et effilés, sur l'echancrure cystiijue qui est de plus en plus profonde. Un aperçoit des opacités sur la capsule de Glisson, et au-dessous d'elle des réseaux de vaisseaux donnant un aspect craquelé. L'nrgane est plus ferme: il est moins fragile, se laisse plus difùcilement couper. Cette induration (|ui s'accompagne parfois d'un état granulé, dépend des lésions scléreuses des artères et
des veines. Voyez: Uemanoe. Études sur
la rieillesse.
1880.
—
Bov-Tei?sieh.
Du
foie sénile.
y^ccc de
)néderine, 1887. .\ partir de .oO ans, le poids et le volume du foie commencent a décroilre: cette atrophie peut atteindre 48 p. 100 du poids normal, d'après Engel, et comme le foie décroit plus vile (|uc le reste de l'organisme, le poids relatif change; de 1/40 chez l'adulte, il devient 1/43, suivant Frericbs île 13.') il arrive à 43, entre fiO et 70 ans, suivant Heid et Peacock. Pour le volume, nous possédons les chiffres suivants, d'après Wesencr {Innag. Diss., 1879. 1
;
.Marbouig). Vu) urne du
ans
40
il
."»0
à 00 ans
.'io
à 70 ans 70 à 80 ans
fiO
Il
liai
n'y a pas
pour
pu me procurer
bî jxjids île série
complète suffisamment nombreuse: il e>l vrai que je Smidt, sur sujets de .")0 à 00 ans, indique un poids
le travail d'E:igel.
I
II
Mil 'Y :
ANNEXE8 DU TUBE DIGESTIF.
736
moyen de 13.")S grammes; de 1008 pour G autres de 0(1 ti 70 ans; de 04") pour un vieillaid Sur 18 vieillards de 00 à 80 ans, j'ai trouvé un poids moyen de 1210 grammes, de 83 ans. avec un minimum de 700 ijrammes: .ï étaient au-dessous de 1000 j;ramines. Pour le même avaient un i)oids âge. 20 femmes ont donné le chillre de lOW avec un minimum de 635; vieilles femmes, inférieur à 1000. C'est aussi 1010 grammes qui est la moyenne du foie de dont j'ai recueilli les pesées dans .^appey et dans la thèse de Frappaz. Les chillres de 70O, de 730 grammes, ont été plusieurs fois indiqués par les auteurs chez les sujets du sexe féminin. .\ côté de cette atrophie qui est la règle, il est des e.xceptions discordantes. Beneke, sur un homme de 71 ans, note un foie de 1700 centimètres cubes; un homme de 78 ans m'a présenté un foie de 1340 grammes; une femme de 74 ans, un foie de 1340. Toutefois ces
—
'.)
chilTres élevés sont rares. foie entraine naturellement la diminution de ses dimensions. Chacune de un à plusieurs centimètres. C'est surtout, semble-t-il, le diamètre transverse qui est le plus réduit, sans doute à cause de l'atrophie si marquée du lobe gauche; sa moyenne n'est que de 22 centimètres sur les vieilles femmes que j'ai examinées. Le poids !éi-i/ique parait augmenter, à en juger par l'unicfue série de Smidt. Tandis sujets de 00 à 70 ans, et de ([u'il se maintient à 1030 de 20 à 00 ans, il est de 1038 sur 1003 sur un vieillard de S3 ans.
L'atrophie
du
d'elle s'abaisse
—
—
ANOMALIES DU
Ectopie. Le foie peut être en ectopie thoruclque dans FOIE. cas de malformatinn du diaphragme. Un certain nombre de cas de foies flottants ou foies mobiles paraissent être congénitaux et constituer une véritable ectopie abdumiiKde par anomalie de l'appareil suspenseur (présence d'un méso-hépar). le
—
1 Atrophie du lobe droit. Une observation de Holleston. Atrophie d'un des lobes. Les proportions des lobes droit et gauche sont renversées. La vésicule biliaire est située sur le bord latéral droit (Journal of Aitalomi/, 18!)3). Une autre observation de Jacquemet. 2° Atrophie du lobe t/auche. Le lobe gauche est réduit à une languette insignifiante, à une noix, et parait ne pas exister. Le lobe carré est rudimenlaire, la vésicule biliaire plus ou moins saillante. Il y a souvent hypertrophie compensatrice du lobe droit, qui pèse 2000 à 2330 grammes. Observations de Sollier (Soc. anat., 1889), RoWer^lon {.Journal of Analomy, 1893), Morestin [Soc. anat.. 1890), Mouchet {ibid., 1898), Wakefield (Journal of Analonnj, 30 Atrophie des éminences portes. Le lobe carré et le lobe de Spiegel peuvent JJJ98). être rudimentaires ou faire défaut; cette anomalie parait être toujours liée à une autre malformation, absence du lobe gauche, ectopie de la vésicule biliaire, etc. "
—
—
Foie non lobé. uniforme
et rond,
—
Véritable monstruosité. pas de vésicule biliaire.
Un
cas de
Lémery
cité
par lluschke. Foie
—
Soîmmering a vu sur un adulte un foie à 12 lobes. Moser (Medii-. Lobation en excès. Renard, 1898) a donné le dessin d'un foie à 10 lobes, dont 12 sur la face supérieure, séparés |)ar de profonds sillons, et 4 sur la face inférieure. Observations analogues do Cruveilhier. de Grenet, deux de Jacquemet. C'est une forme atavique (chameau, phoque). Keith prétend (jue l'absence de sillon sur la face dorsale a été acquise par la station verticale (jui reporte toute la lixation péritonéale sur la face postérieure.
—
Signalés par Haller. Gruber, Cruveilhier. les lobules accessoires Lobules accessoires. connus des aruspices d'après Hyrtl. Ce sont des prolongements parenchyma-
étaient déjà
teux, amincis, arrondis ou linguiformes. très variables de grosseur, qui siègent de préférence sur la face inférieure et ne tiennent ordinairement au foie que par un pédicule conjonctif où l'on voit des vasa aberrantia. Us sont rares chez le fœtus et se rencontrent surtout chez les sujets âgés. Le lobe carré paraît être un de leurs sièges de prédilection (V. ToLDT et ZicKERKANDL. Ucbcr die Form und Textur... C. H. Ac. Se. de Vienne, 1873). Broca, chez un microcéphale, en a constaté sur les deux faces du foie (Bull. Soc. a)ilhror.. I8S0). Thomson en rapporte aussi un cas (Soc. of Anatomy, 1883). D'autres sont cités dans Jacquemet et dans les Bulletins de la Soc. anatom. de Paris, 1899 et 1900 (cas de Lefas, Mouchotte et Kûss). Thomson (./. of Anatonvj, I8i)9) a vu deux fois chez le fo'tus le tubercule caudé séparé comme chez les anthropoides, et Leaf dit
—
—
:
li-llMil'Y
DE U XIEIME
C HAPITRE
CONSTITUTION ANATOMIQUE ET HISTO LOGIQUE Par A.'SOULIÉ Le
de Ihoiume est un organe dont
foie
complexe; néanmoins
premiers
les
constitution est particulièrenienl
la
anatomistes qui ont tenté d'étudier sa
texture, frappés par l'aspect granuleux qu'il afTecte à la déchirure et par l'exis-
tence d'un canal excréteur, n'ont pas hésité, malgré des recherclies forcément superficielles,
à
le
ranger dans
le
groupe des parenchymes glandulaires. Wepfer
(1664) et Malpighi (1666), s'appuyant sur des observations d'anatomie comparée, regardaient
le foie
comme une
tion faite à cette opinion
parenchyme xvni' siècle,
vasculaire, et depuis,
glande conglobée. Malgré
par Ruysch, qui elle
faisait
adoptée par presque tous
fut
appuyée par
les
vive opposi-
la
de l'organe hépatique un auteurs du
les
remarquables mémoires de Kiernan
(1833), de Eberth (1833), de Hering (1869), elle est devenue classique.
On
définit actuellement le foie
dans tous fonctions,
dont
les sens,
une
:
une glande en tubes ramifiés
et
réticulée. Cette glande possède,
sécrétion externe représentée par la bile, et
glycogène
le
une glande
est le produit le plus
anastomosés entre autres
une sécrétion interne
important.
foie est essentiellement constitué
par un tissu propre, caractéristique de
l'organe, qui se trouve renfermé dans
une membrane d'enveloppe de nature
Le
conjonctive.
Avant d'examiner
mode d'arrangement croyons
la
composition élémentaire (structure) et
le
des éléments (texture) de la substance hépatic|ue, nous
utile d'esquisser
rapidement
les particularités
anatomiques de
la
mem-
brane d'enveloppe.
—
Membrane
On a cru longtemps que celte d'enveloppe du foie. uniquement représentée par le feuillet viscéral du péritoine qui tapisse la surface du foie; à Laënnec {Journal de médecine, ventôse et germinal an II), revient \e mérite d'avoir montré qu'en outre de la séreuse péritonéale le foie possède une tunique propre, de nature conjonctive [tunica propria seu fibrosa). Nous décrirons donc séparément dans l'enveloppe du 2" une tunique fibreuse. 1" une tunique séreuse foie membrane
était
:
1"
;
Tunique séreuse. tunique tapisse
cette
—
Représentée par
la fibreuse sous-jacente,
le feuillet viscéral
du
péritoine,
sauf au niveau des ligaments
péritonéaux, de la fossette cystique, du sillon de la veine cave inférieure bile
du
foie,
où
elle fait
sans interposition d'un tissu sous-séreux, ce qui explique
éprouve à
tissu
de
la
la
difficulté
qu'on
deux membranes. Ouelques auteurs, Henle entre autres, tunique séreuse comme réduite au revêtement endothélial
qu'ils décrivent avec la l'ait
du
isoler les
considèrent cette
par ce
et
totalement défaut. Elle adhère à la tunique pntpre
tunique propre; cette opinion semblerait
se justifier
trame conjonctive des deux tuniques est continue. Mais le fibreuse se montre plus dense et plus serré sur les coupes, et au
que
la
FOIE. niveau des points de réllexion de
la
739
séreuse l'on peut toujours apercevoir une
ligne de démarcation très nette entre les deux tuniques. 2-^
—
Tunique propre ou fibreuse.
Celle-ci laisse voir
nettement ses
manque, en particulier dans l'intervalle du litrament coronaire. C'est une mince membrane conjijuc-
caractères propres lorsque la séreuse
des deux feuillets
tive dout l'épaisseur s'accroît notablement vers forme un svstème de gaines qui accompagnent
conduits
biliaii'es;
ment désigné sous
la
foie, c'est
hile de l'organe. Là, elle
vaisseaux sanguins et
les
l'ensemble de ces gaines conjonctives est plus particulièrele
nom
de capsule de Glisson. Nous distinguerons donc à
tunique propre deux parties
du
le
les
:
la
a) une portion externe qui recouvre la surface
l'enveloppe fibreuse, et b) une portion interne ou vaginale, c'est
capsule de Glisson. a) Enveloppe fibreuse du foie.
—
membrane adhère d'une
Cette
du
séreuse, et d'autre part au tissu propre
mm.
mm.
foie;
part à la
mesure, d'après
elle
Ilenle.
Nos mensurations, qui ont porté sur plusieurs échantillons du foie de l'homme, nous ont donné, en des points où la séreuse faisait défaut, des chifTres un peu plus élevés, 40 à oO a en moyenne. L'enveloppe fibreuse du foie apparaît sur les coupes comme formée par de larges faisceaux conjonctifs entre lesquels se montrent des fibres élastiques et 0.3
à
04.
quelques éléments cellulaires. Ces faisceaux conjonctifs sont, en général, disposés sur deux couches
:
l'externe, plus
20 a; l'interne, plus épaisse continue avec
la
mince
et plus lâche,
charpente connective du
et
de 23 à
plus dense, mesure de lo à .30
u..
La couche interne
foie, soit qu'elle
se
serve de point d'at-
tache au réseau (ibrillaire des lobules, soit qu'elle envoie vers les espaces portes des tractus fibreux de lo à 18 a de diamètre. Ces tractus accompagnent presque
toujours les vaisseaux de l'enveloppe fibreuse dont l'épaisseur, sensiblement
accrue aux points d'union, atteint à leur niveau 05 à 70 a.
Il
importe enfin de
remarquer que, si dans son ensemble l'enveloppe fibreuse conserve une épaisseur à peu près uniforme, il existe cependant quelques endroits où cette épaisseur varie du simple au double, notamment dans le sillon de la veine ombilicale où elle mesure de 90 à 100 a. Par contre, la tunique fibreuse devient excessivement mince dans la fossette surrénale, et dans le sillon de la veine cave inférieure où elle ne dépasse guère 23 a. h) Capsule de Glisson.
— Au niveau du
sillon transverse, l'enveloppe fibreuse
du foie, fortement épaissie, présente une disposition spéciale et des caractères nouveaux. Elle se porte sur les vaisseaux sanguins du hile et sur les canaux biliaires pour leur constituer une gaine commune qui s'enfonce dans le parenchyme hépatique, et qui accompagne jusqu'à leurs ramifications ultimes, la veine porte, l'artère hépatique et les conduits biliaires
(fig.
419).
Cette gaine commune avait été désignée par Glisson, qui la considérait coiiuiic une émanation du péritoine, sous le nom de capsule ou de gaine du hile (capsula seu vagina porta-), et le nom de capsule de (jlisson lui est resté. « C'est là, comme le fait reman|uer l'étre(|uin, une de ces injustices art, a l'avantage
L'assimilation des gaines glissoniennes aux
gaines vascnlaires se
les
jiislilie
;
ww
conduit hillaire, uuiis bien
commune
capsule ou gaine
de minces cloisons conjonctives en
trois cavités secondaires.
subdivisée par
Cbaque gaine
sente à considérer une surface externe intimement adhérente au tissu du et
une surface interne sur laquelle s'insèrent
de signaler, dette
aux organes laisse
et
examine avec nn peu d'attention il n'existe pas. une envel(»ppe distincte pour chacun des vaisseaux sanguins et pour
pleinement, lorsqu'on efVet,
tour à
nous conserverons ce dernier terme qui, toute question
:
jiriorité
en
été,
gaines capsulaires, de canaux portes, de
de
le
membres,
pacjuet vasculo-uerveux.
Ces gaines ont désignées
lour.
Liaines
nature qui en-
tourent, dans les
noir) el capsiil
points
tous
aux
C(mi])aral>les
déchirer avec
plus grande
la
les
cloisons
tissu
que nous venons sont luiies
secondaires
cloisons
ces
cellulaire lâche (|ui s'étire et se
facilili'. ('."est,
d'ailleurs,
nii
fait
c(U)slalé
veine porte s'affaisse sur les coupes du foie dès (|u'elle
(jim- la
remplie par
n'est plus
et
englobent par du
([u'elles
depuis longtenqis
interne
surface
préfoie,
le
sang; l'union entre
la
gaine glissonienne
et
l'adven-
An vaisseau \'eiueux n'est établie (jue ])ar (pn'l(|ues Unes lanu'S conjonctives dans lesquelles cheminent les vasa vasoruni destinés à la veine porte. Sur les préj)aratious microscopiques, on peut o])servei' en effet, entre la paroi vascutice
laire et
gaine glissonienne. l'existence de nombreux esjiaces analogues aux
la
espaces lyniphatifjues, mais déjxuu'vus de revêtement endothélial. I^es gaines
glissoniennes accompagnent jus(|iraux |»oiuts où
peu
du
il
peu
ioie.
ils
(r(''|)aisseui'.
el
el
il
vaisseaux sanguins
de\ient
de voir ciiuinienl
leur individualité au
les
donnent naissance au réseau
delà
diffieiie
elles se
de
les
terminent.
des es|)aces portes, où
el
les
conduits biliaires
ca])illaire
distingue)'
On admet il
est
;
elles
du
diminuent
tissu conjonlif
qu'elles perdent
encore possible de
les
reconnaître.
On
n'est
j)as
encore
très bien
lixé
sur
le
l'die
de
la
cajisule
du
l'oie.
i,a
m
FOIE. plupart des anatomistes du siècle
adoptant
dei'iiier,
idées de rilissoii,
les
croyaient susceptible de se contracter et de faciliter ainsi
dans
la
cours du sang
le
veine porte, et de la bile dans les conduits hépatiques. Cette hypothèse
la
tombe devant musculaire
parait plus logique d'admettre que les gaines glissoniennes
sont destinées à isoler les vaisseaux sanguins et
chyme
aucun élément
ce fait qu'il n'existe dans la paroi des gaines
lisse. Il
les
conduits biliaires du paren-
hépatique, et que, par suite de l'abondance du tissu cellulaire lâche
interposé entre ces canaux, elles permettent leur
changement de volume aux
dilTérents stades de la digestion.
La nutrition de
capsule de Glisson est assurée par
la
des artères et des
veines spéciales qui seront étudiées avec les autres vaisseaux sanguins du foie
(Voy. p. 773).
TISSU PROPRE DU FOIE Le
tissu
propre du
foie se
montre, lorsqu'on déchire un fragment de cet organe,
avec
un
tion
en une quantité de petits corps de forme
aspect grenu;
petits corps,
il
décomposer par dilacération ou par macéra-
se laisse
connus depuis Malpighi sous
et
de grosseur déterminées. Ces
noms de
les divers
lobules, d'acini,
de corpuscules, de granulations ou de grains glandulaires, avaient été décou-
par AVepfer en
verts, chez le poix-,
tion de l'ouvrage de Malpighi
«
:
deux ans avant l'appariexei'citatio anatomica »
10(14, c'est-à-dire
De viscerum structura,
(1066). Leur forme particulière, rappelant assez bien celle des grains glandulaires,
était
une des raisons pour
du
lesquelles les auteurs
xvu'' siècle
conclu à la nature glandulaire du parenchyme hépatique. Parmi
termes employés pour désigner
du
les parties constitutives
avaient
les différents
foie, les ilôts
de
la
substance hépatique (insuke hepatis, Arnold), celui de lobule a prévalu parmi auteurs français, et l'on est convenu de dire que
les
formé par l'accolement d'une
appendus des
le
veines
capillaires
sanguins dans
l'organe
:
le
les
est
foie.
éléments,
il
foie est
les
un réseau de
constitué par
duquel se trouvent de
lins faisceaux con-
éléments caractéristiques de
hépatiques. Tous les lobules étant construits sur
mêmes
composition du
la
propre du
en particulier des rameaux d'origine
réticulum très délicat supporte
les cellules
plan et avec les
et
Chaque lobule
les mailles
le tissu
de lobules plus ou moins régulièrement
long des vaisseaux veineux, sus-hépatiques.
dont
jonctifs
infinité
un
suffira d'en étudier
Nous examinerons d'abord, sous
seul,
le
le
même
pour connaître
nom
de structure,
caractères et les propriétés des éléments qui entrent dans la constitution du
lobule, et
nous verrons ensuite comment ces éléments s'agencent entre eux
pour former
la texture
A.
Les différents procédés traitées
par
le
-
de
les
lobule.
STRUCTURE DU FOIE dissociation,
pinceau, montrent
des éléments cellulaires, lier, et
même
de ce
(|iril
cellules hépali([ues,
des capillaires sanguins ayant rolIlIKH ET CIIAKl'V.
—
I\'.
ainsi
(|ue
entre dans
un aspect
la
un
l'examen
des
coupes
formation des lobules,
tissu conjonctif particu-
et des propriétés sj)éciales. 48 [SOLUi:.]
ANNEXES DU TIBE DIGESTIF.
742
Nous aurons donc
à ûtiulior successivement
oonjonctif des lol)ules; I"
les capillaires
3'^
Cellules hépatiques.
—
La
:
cellule lu''palique; 2" le tissu
l" la
sanguins du
l'oie.
cellule hépatique,
découverte par Pur-
un élément anatomique de forme polyédrique, possédant, en général, un ou deux noyaux et dépourvu de membrane
kinje et par Ilenle eu
d'enveloppe.
Comme
moment où on
l838-.":{0, est
son aspect extérieur et sa composition varient suivant
l'observe,
pant uniquement de
ses
le
nous l'examinerons à l'état de repos (en nous occucaractères morphologiques), et à l'état d'activité.
—
On l'étudiera avec avantage hépatique à l'état de repos. un sujet mort en dehors de toute affection hépatique, ou un animal soumis à un jeune d'environ quarante-huit heures, en
a) Cellule
sur un supplicié, sur
encore sur
jH-atiquant des dissociations dans
l'humeur aqueuse ou dans
sérum
le
iodé.
Les cellules hépatiques apparaissent alors sous la forme de petits polyèdres; en général ce sont des octaèdres ou des prismes à cinq ou six pans. Chez
l'homme, ques
dimensions moyennes de ces éléments sont de 18 à 23 a; quelne dépassent guère 12 à 1.3 a, tandis que les plus
les
cellules plus petites
volumineuses
atteignent jusqu'à
3"3
lus
vers
la
périphérie, de telle sorte qu'il existe, tout autour de l'élément cellulaire, une
zone plus claire et plus réfringente qui peut en imposer, au premier alKU'd,
pour une membrane d'enveloppe. Parmi les granulations, qui toutes se laissent faiblement teinter ])ar l'éosine, les unes sont obscures et réfringentes, les autres claires
et
brillantes; elles représentent de fines gouttelettes graisseuses,
glycogéniques ou
biliaires,
sans qu'il
soit
possible de
mettre nettement en
évidence leur nature. Les réactifs spéciaux de la bile et du glycogène donnent
une coloration uniforme à
la
cellule et n'ont pas d'élection
granulations. Lahousse (1887) a
hépatiques de
la
grenouille pendant
ce réseau, est logée
|)lus
unii
substance
Dans
le
la
con-
([uelques cas
spé-
graiule partie des gramilations dont
travées pi'otoplasiniques.
l'hiber-
li(|ui(le,
48. -.^nr[.ti:.\
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
liik
fiaux, ces
travres renferment de petites gouttelettes graisseuses que l'acide
osmique permet de
déceler.
C'est environ six
heures après la digestion, quand les capillaires du foie sont gorgés de sang, que quelques modifications commencent à se manifester
dans
la cellule
hépatique;
devient turgescente, sous l'action des matériaux veine porte, et les granulations, déjà plus nombreuses, envahissent la périphérie du corps cellulaire, mais laissent encore entrevoir
la
Au bout de douze heures le corps cellulaire de turgescence, et les granulations, extrêmement abon-
réseau protoplasmique.
le
maximum
atteint son
elle
amène
assimilés que lui
dantes, cachent complètement les travées protoplasmiques. Ces granulations
ne tardent pas à devenir confluentes et à former de grosses gouttes ou d(> masses sirupeuses d'une substance claire, brillante, que le sérum iodé
petites
colore en
])run
acajou,
réaction caractéristique de
la
substance glvcogèno
,>wrf>.,o
A
—
FiG. 421).
A.
A
mi((ue.
—
hépatiques à différents stades de la dig-estion.
(lellulos
— B. Formation
jeun. ('.'.
C
C
]}
Disparition
ilii
raieul
sur
au cliiouialc d'arficul
lihrrs (lu ju'cuiici'
I.rs
na
(|ii('
m-: hicEsiii-.
'Il
du second
phres
svsl(!^me.
çnnl)
:
névroi:lie:
la
et
Ewald
le
(IcST.")).
c(dlap'ènes
l'ascicules
l'on doit
se
el
une
pnuioucer
lïansen
et
lr(''s
Ireillis
I
S'.)."{)
av(jii'
celles
du
analogues
bonne étude ne
rien
(Ciilterraseru)
l'enélrée (
Kiilme
pour
et.
dans
tissu
:
la(|ueile
c(UK'luenl
réseau hbrillaire présente
sans
As])
Xesterowskv. Kolalschewskv
une sorle de niend>i'ane
reuiar(|uer (pie
tontes les réactions du
les
terme de fibres eu
cellulo liépali(jues. Mail
l'ont
|)ar
KleischI
ner\('U.\:
décrivent connue l'orme de l'aisceaux au.x
avec
canaliciues
I.diaires. \a\
k\\[
1
des
reseau
.l,n„M„l,.,r.Jen.
lilinllairc
rap|)orls
(h's
cunlinuit(''
(h'
lu'-pa-
sans conli'actei'
ti(|ues.
dans
d'ailleiii's
élasli(|ue.
l'dii-:
.Nous
lions
iiirrc clonl (In
raiii^croiis
d'ur
l'Iilni-iirc
\'i)\.
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VI.
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Ces
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Dans
liloriire d"or.
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(aliinciitalion
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1
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V
^
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se
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,
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Iriangulaircs
ou en
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Anzeiijci-.
ï2'2):
(l'iy:.
surloul ctoilécs. ont
(
An"/.
Mil/..
rnsiCorines.
judviionalcs.
le
K'ii|)llVi-
les cellnles lirpaliiincs cl
colinlcs
roiiiic
l'rs/Ur.
iiinl
l.rlu'i-
cl
li>sii
(•nnlacl des ca-
an
|)io|)iiclc
uni' xani'-IT' sprcialc di-
roiilic. aiii-i ([iic le pcii-ail
dor
iiia-
cliMiiiialt' (rai;:^('iil
la pinpail s
cuoles intracellulaires et les canalicules inlerceilulaires. D'après Kupller.
projection des points
la
—
iiionlraiil
lairesqueBrocwiczinterprète comme la section
429.
(|pr(icédé
de Clirzonczszewskx
— B,
injprlir.n naturelle
i.
mili-
tent en faveur d'une active participation de celui-ci à la sécrétion biliaire.
recherches plus récentes (1900-l'.l02) ont
amené
hépatique deux sortes de canalicules intracellulaires,
cellule
Des
Brocvvicz à admettre dans
uns en
les
la
rela-
tion avec les canalicules biliaires, et,les autres (canalicules d'alimentation) avec les capillaires
sanguins. Ces deux variétés de canalicules sont juxtaposés, mais
communications directes pouvant explifpicr pigments biliaires. Sans nous attarder discuter l'existence du réseau intracellulaire, qui nctiis parait très difficile à observer, nous considérerons comme origine des canali-
fjuelques auteurs ont conclu à des le
passage dans
le
sang des
sels et des
;«
cules biliaires les vacuoles,
sont faciles
dence
par
\S__ V'
^-y-v.,
"'N'^''^"""^^ '
\
'
lu..
4:50.
l.iliaires
c(jmme
— N'acuoles iiilercellulairos chez chat la méthode — c-audic. grossissement de
iTarireiit.
au chromate
|)ar
le
.\
:î2.')
;
Morkiey
(IS'.IS),
Kuijabko
Ilanot et J.évi (IS'IT),
sont nettement
^^^i^ j^
à droite,
forme de
petites cavités .
,
raissent appendues
luie
n'en lin
par
petit
lui
|)résentent
pas.
d'autres
peu inégulièrement
carpine et
d'atropine,
variatiijns très
(fig.
a
nettes qui
directe avec la sécrétion
réserves sur le rôle
aux cana-
pédicule liliFoiine. (les vacuoles n'occupent
position fixe et régulière dans
en
la
cellule
lie[>atique;
laissent voir
i.'^O).
Kuijabko.
à
trois
montrent, d'une biliaire, .\ussi
façon
et
certaines
[)as
cellules
ou quatre juxtaposées
l'aide
obtenu dans leur foniie
du novau. que
etc.
visibles
ovoïdes OU spheriques qui pa-
de 7()i)diamètie>.
licules biliaires
et
l'ont fait Geberg(18î)2).
(180:')),
Klles
canalicules
et
injections,
du chromate d'argent,
l'aide
il
"h
;
des
par des imprégnations
surt((ut
V
cpii
à mettre en évi-
d'injections de pilo-
dans leur volume
indéniable,
leur
At's
relation
pensons-nous, en faisant toutes nos
les élT-ments
constituants de
la
bile
[SOil.lL
se
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
760
l'orment à son voisinage, cheminent
long des ti'abécules protoplasmiques,
le
en dessinant un réseau canaliculaire de forme variable,
au niveau des vacuoles, d'où
Lne
sont éliminés au
de concevoir
façon
pareille
ils
choses permet
les
réunissent
se
et
moment
de la sécrétion.
de se rendre compte
des irrégularités dans l'aspect et dans la position des vacuoles. Les sels
pigments
les
peut-être
des vacuoles,
comme
probablement
biliaires,
peut-être inconstantes
fixes,
et
glycogène, se groupent dans
le
ils
sont expulsés dans les canalicules biliaires par
I^a
méthode de Golgi-Cajal permet
comme
position,
d'où
conduit filiforme.
le petit
ainsi de révéler certains stades de la sécré-
tion biliaire, et en particulier celui de l'élimination des éléments fabriqués par
hépatique. Certains auteurs ont prétendu que les vacuoles n'exis-
la cellule
taient pas ou représentaient des espaces intercellulaires;
pour
leur existence et
saisir toute
la
dilîérence qui
d'examiner
suffit
il
un peu attentivement quelques bonnes imprégnations, pour
se
sépare
convaincre de les
formations
qui
cheminent
vacuolaires des conduits extracellulaires.
Paroi des canalicules biliaires.
—
Les canalicules
biliaires,
entre les cellules hépatiques et les embrassent à la manière d'un anneau, con-
que nous l'avons dit, un riche réseau à mailles étroites (fig. 428 La position à peu près constante des canalicules qui occupent, en général, le milieu des faces des cellules limitantes, est un fait admis à peu
stituent, ainsi et 430).
près sans conteste.
une paroi propre, fication
On
d'abord demandé
s'est
étaient limités par
s'ils
de l'élément cellulaire, ou
une
s'ils
si
les canalicules
sorte de cuticule
représentaient
possédaient
due à
un simple
la
modi-
intervalle
entre deux cellules. Eberth (1800), à l'aide d'injections au nitrate d'argent, avait cru mettre en évidence
une véritable
tique au contact de la lumière du canal.
cuticule, produit de la cellule
Budge (1839)
et
hépa-
Andréjevic (1861)
admettaient de leur côté l'existence d'une paroi propre dont Peszke (1873) et Kleischl (1874), à l'aide de procédés différents, étaient parvenus à isoler des
fragments par dissociation sur
le foie
de grenouille; Asp prétendit
même
avoir
obtenu des mailles entières du réseau canaliculaire. Entre temps, Legros (1874) avait décrit aux canalicules un revêtement endothélial. Cette opinion, due sans doute à une erreur d'observation, n'a plus qu'un intérêt historique, car,
que
ainsi
le fait
remarquer Uenaut,
à 2 a, on ne voit pas l)ler
il
la
lumière des canalicules étant inférieure
quelle variété de cellules endothéliales pourrait la dou-
sans s'enrouler plusieurs
s'était déjà élevé
et
«
fois
sur elle-même
».
Cependant Ilering (1807
contre l'existence d'une paroi propre ou
même
d'une cuticule,
avait assimilé les canalicules biliaires à la lumière, et les cellules hépa-
tiques
aux
cellules épithéllales des tubes glandulaires. Cette
opinion a défini-
tivement prévalu, grâce aux nombreuses recherches de lîanvier (1880). Cet auteur a montré que qui
les
les canalicules biliaires
sont élastiques
comme
les cellules
forment, et que l'apparence d'une cuticule, incompatible avec leur
élasticité, et
observée sur les pièces injectées au nitrate d'argent, résultait de
l'imbibition, par ce réactif, de la partie des cellules qui limitent les canalicules.
La conclusion à laquelle aboutit Ranvier s'impose donc « Le canalicule purement et simplement qu'une lumière glandulaire, il n'y a :
biliaire n'étant
pas lieu de considérer une enveloppe quelconque de ce canalicule, pas plus ([u'il
n'y a lieu de chercher une enveloppe à la lumière des acini pancréatiques-
FOIE.
761
ou des glandes de Briinner ». Cependant Kuljabko (1897) admet que la bordure du canallcule biliaire est formée par une condensation du protoplasma plus particulièrement épaissi à ce niveau, et Brocwicz (1000) décrit
fibrillaire,
une fine paroi, propre, dépourvue de structure. Rapports des canalicules biliaires avec les cellules hépatiques.
Mac
étudiés successivement par Andréjevic, été exposés
de façon différente par ces auteurs. Pour Mac Gillavry,
cheminent
cules
— Ces rapports,
Gillavry, Hering, Peszke, etc., ont
le
Andréjevic et pour Hering, dans son premier mémoire, on ne
jamais que sur
les faces
d'abord porté sur particulière
le
animal chez lequel
lapin,
il
parait exister
Handbuch que homme) peuvent
prétend dans son article du Stricker's
mammifères
également occuper
davantage
souvent réseau
(chien,
une
les
canalicules biliaires
affirme qu'on trouve aussi
qu'en général
et
sur
les
les arêtes
points
canaliculaire répondent aux
lules hépatiques.
que sur
nodaux du
angles des cel-
Les conclusions de Peszke, exactes
dans l'ensemble, méritent quelques explications. LorsFig.
que
la
lumière d'un canalicule est limitée par deux
cellules, elle est
position; trois
si,
comprise entre leurs faces de juxta-
au contraire,
cellules,
il
est
chemine entre
canalicule
le
en relation avec leurs arêtes,
disposition fondamentale, dans la période fœtale (Toldt et
disposition
des cellules. Peszke pré-
les arêtes
les faits et
les canalicules biliaires
faces,
les
rencontre
les
de ces éléments. Les recherches de Hering avaient
aussi cet auteur, ayant ultérieurement étendu, ses observations,
;
chez certains
cise
les canali-
long des arêtes des cellules hépatiques, tandis que pour
Zuckerkandl,
1875).
biliaires constituant
D'ailleurs,
les
un réseau dont
ferment au plus deux cellules,
il
canalicules
mailles ren-
Rapport des hépatiques avec
les
sanguins
capillaires
(espaces clairs) et avec les canalicules biliaires (points noirs). D'après Kùlliker.
—
—
Grossisse-
ment de 350 diamètres. Coupe
les
—
431.
cellules
parallèle à la veine cen-
trale chez le lapin.
faut fatalement qu'à
un moment donné, un tube canaliculaire croise ou suive larète d'une cellule. Lorsqu'il n'existe qu'une seule cellule dans une maille du réseau, cette cellule, comme cela se voit chez le lapin, est en rapport avec un canalicule par toutes ses faces (fig. 431); tandis que si les mailles sont plus grandes ou les éléments cellulaires plus petits, de manière que deux ou trois cellules soient incluses dans une seule maille, il peut arriver qu'une seule face ou arête soit en relation avec un canalicule la cellule ne possède alors qu'un :
seul pôle biliaire.
Rapports des canalicules biliaires avec cules biliaires,
leur
compris entre
ensemble un réseau assez
les
les capillaires sanguins.
—
Les canali-
colonnes de cellules hépatiques, forment
serré,
contenu dans
le
i)ar
réseau sensiblement plus
lâche des capillaires sanguins
(fig. 432). Toutefois ces deux réseaux, profondément enchevêtrés l'un dans l'autre, ne communiquent nulle part, ainsi que ont montré les injections de chaque système jiar des masses diversenuMit colo-
1
rées. l't
Les relations réciproques des capillaires sanguins, des canalicules biliaires
des cellules hépatiques ont été bien établies par Andréjevic en 18G1 et for-
umlé^s ainsi par cet auteur
rapport direct avec
:
1°
jai/uds
les capillaires
les
canalicules biliaires ne sont en
sancjuins; 2" ces
deux
sijslè)ne-
portes {VavxVm). le
On (^es
croyait Kiernan, s'abouchent parfois dans
appelle alors racines internes ou hé])ali(]ues
veine porte. lîa|)pelons enlin que, parmi les veinules cori'espondant aux
rameaux dans
le
les
puis se jettent dans des
la
perforants, les unes (ven.e capsulares advehentes) vont s'aboucher
veine porte, tandis (|ue d'autres participent à
tème porte accessoire (Voy. l'oiniKit i:t
i;ii.\ni'V.
—
t.
I\'.
II,
p.
la
formation d'un sys-
1018). 50 [souLiii:
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
llk
D'après Cavalié (1900) l'artère cystique, chez riiomme et chez envoie clans
fères,
tribution est le
le foie
des
rameaux cystico-hépatiques dont
même que celui
des branches de l'artère
2"
Veine porte.
les
branches interlobulairos de
— L'origine de
testin, l'absence de valvules
l'ii;.
—
iil.
dans
de
l'in-
et son mtidc de ramification
dans
les capillaires
tlisliilHiliiui de la veine \>o\[e dans le foicd"uii apueaii. au vermillon: d'après une radiographie de Marie.
division (licliotomir|iii> est assez ncltonieiit marqia'e vers
constituent
le foie
l'artèra hépatique.
Mode de
Injection I.a
la veine porte
dans ce vaisseau
un système
veineux qui rappelle
spécial désigné sous le
la disposition
la
pr-riplaiic.
nom
de système porte
générale des artères. Nous ne reviendrons
pas sur la constitution et les rapports de
la
veine porte, qui ont été étudiés
précédemment (t. II, p. 1004); nous nous bornerons à décrire se comporte ce vaisseau dès qu'il aborde le bile du foie.
La
veine porte,
transverse du
mammi-
parenchvmaleux s'anasto-
cystico-hépatiques, et en particulier les vaisseaux
mosent larcrcmont avec
les
mode de dishépatique. Ces rameaux le
foie,
comme
l'artère hépatique,
se divise,
en deux branches, l'une droite
la
manière dont
au niveau du
et l'autre
sillon
gauche, qui
se
distinguent aussitôt l'une de l'autre, la branche droite en ce qu'elle est plus
volumineuse j)lus
longue
et j)lus courte, la (fig.
442
substance hépatique,
la
branche gauche en ce qu'elle
et 443).
est ]dus grêle et
Peu après son point de pénétration dans
la
jjranchc droite se subdivise en trois Ironcs secondaires
plus vohuninoux, qui r('|)résente la continuation de
la branche prideux autres, que l'on peut considérer comme des rameaux latéraux, sont destinés Fantérieur au lobe carré, le postérieur au lobe de Sjticgel. La branche gauche, caractérisée par
dont
le
mitive, va se raniiiier dans
le
lobe droit, tandis
que
les
775
FOIE.
son aspect arciforme, se dirige en avant, et émet par sa partie convexe un collatérales dont quelques-unes aboutissent aux deux émi-
grand nombre de
nences portes. Les grosses divisions des deux branches de la veine porte restent toujours plus rapprochées de la face inférieure que de la face supérieure du foie (fig. 442), et la
manière dont
se divise la
branche droite rappelle beaucoup
plus le type artériel que ne le fait la branche gauche.
Les divisions de la veine porte, dont la direction générale est transversale,
monopodique, et c'est seulement pour les brantype dichotomique considéré comme caractéristique (fig. 441); encore ce type ne se montre pas toujours très nettement, comme on peut s'en rendre compte en examinant la figure 442 représentant affectent d'abord l'apparence
ches terminales qu'apparaît
le
une pièce obtenue par corrosion. D'après Rex (1888),
Fig. 442.
—
aspect étroitement
lié
un
la lobulation serait
Disposition de la veine porte dans le foie de Thoinme. Figure de Rex, d'après une corrosion.
au mode de ramification de
la veine porte;
en
une
effet,
dissection grossière montre, autour des branches ultimes de division de ce vais-
vaguement lobulées. Mais nous avons vu plus haut que purement artificielles, puisqu'elles résultent de la déchirure hépatique aux points où il offre le moins de résistance, et en parti-
seau, des formations ces formations sont
du
tissu
culier
au niveau de l'épanouissement des veinules portes en
capillaires.
Roux
(1878) avait déjà montré la tendance bien accusée que présentent « toutes les ramifications portes de conserver leur individualité propre jusqu'à leur territoire de distribution ».
En
effet, les
anastomoses entre
de la veine porte sont excessivement rares,
donc
lieu
si
de considérer les branches de ce vaisseau
importe cependant de remarquer que
les
les différents
rameaux
toutefois elles existent
rameaux
comme
:
il
y a
terminnles.
Il
portes ont une terminalité
limitée et coni})ensée en quelcjuc» sorte par les multi|)les anastomoses qui se font
entre les capillaires à la périphérie dos lobules.
entre les
rameaux de
Quant au système d'union
la veine porte et des veines sus-hépatiques, désigné
par
50. [souLif:.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
(76
Sabourin sous le nom « de veines sus-hépato-glissoniennes », ainsi que le font remarquer Rattone et Mondino, personne ne les a jamais observées, car elles ne sont signalées nulle part. Nous ajouterons que, si l'existence de travées conjonctives entre les rameaux des veines porte et sus-hépatiques est manifeste dans certaines cirrhoses, la présence d'un vaisseau veineux au sein de ces travées y est exceptionnelle. Les branches de division de la veine porte cheminent dans les gaines glisso-
niennes avec un rameau de l'artère hépatique et avec un conduit biliaire;
FiG. 44:j.
En
—
l'uLige l'artore
Vaisseaux sanguins et conduits biliaires dans D'après Bourgery.
le foie
hépatique, en bleu la veine porte, en vert les voies biliaires
;
la
de
elles
Thomme.
veine cave et les veines
sus-hépatiques ont été réservées en noir.
atteignent ainsi les espaces interlobulaires
sous
le
nom
(fîg,
434).
Pour
établir
une termino-
employée pour
les
conduits biliaires, nous désignerons
de veines interlobulaires
les
vaisseaux veineux de l'espace porte
logie analogue à celle
appelés par quelques auteurs veines suslobulaires, et nous réserverons celui
de veines périlobulaires aux rameaux issus des veines interlobulaires, qui cheminent dans les fissures de Kiernan les veines interlobulaires affectent ;
souvent un aspect curviligne. Nos mensurations, chez l'homme,
mettent de leur attribuer un calibre moyen de 200 à 23U
u..
nous per-
Chaque veine
interlobulaire donne environ douze à quinze branches périlobulaires qui s'engagent de distance en distance dans les fissures de Kiernan où elles émettent à leur tour de petites veinules dites lobulaires. En général, chaque lobule reçoit des branches veineuses de quatre ou cinq vaisseaux interlobulaires, et chaque
veine interlobulaire se distribue à trois ou quatre lobules distincts.
FOIK. Les veines périlobulaires, dont veinules lobulaire» de 15 à 20 d'origine.
que
le
diamètre varie de 2o à
les
i'i
a, i'ournissent des
qui se détachent à angle droit de leur trône
plupart de ces veinules se
T. a
affectent par rapport à
tandis
y.,
777
rendent à un
loljule
déterminé et
veine périlobulaire une disposition pecli née (Menant),
la
autres, irrégulières et peu nombreuses,
perdent dans
se
les
lobules voisins; aussi peut-on en induire que cbaque veine interlol)ulaire a un territoire de distribution principale. D'autre part, la
comme
plupart des mammifères, s'unissent de lobule à lobule,
les ca])iilaires. rXw/.
circulation lonc-
la
malgré veine porte. Rappelons enfin
tionnelle de tout l'organe est assurée d'une fac.on parfaite
le
type ter-
qu'il existe minal des branches de division de la à la surface du foie, chez le lapin, un mode spécial de distribution signalé par Renaut les veines périlobulaires se distribuent régulièrement et symétriquement à chacun des lobules entre lesquels elles cheminent, affectant ainsi un :
aspect bipecliné tout à fait remarquable. dans le foie, et la part à attribuer au système de l'arveine porte, a lonj-temps préoccupé les anatomistes. Pour établir la léparlition des deux systèmes, Chrzonczszewsky (1864), un des ])remiers, avait si, après ligature de la veine porte, on injecte dans la institué les expériences suivantes circulation du carmin d'indigo, la coloration bleue ap])araît au centre du lobule, tandis (ju'elle se montre sur tout le pourtour si on lie l'artère bépatique sans toucber à la veine porte. Chrzonczszewsky concluait que le réseau du lobule se composait d'une partie centrale tributaire de l'artère bépatique, et d'une partie péripbérii[ue ])hicée sous la dépendance de la veine porte. Mais, comme le montrèrent plus tard Conbeim et Litten (187(1), ces expériences étaient incomplètes, car on peut obtenir, après oblitération de l'artère bépatique, une injection de tout le lobule; ces auteurs établirent encore ([ue, dans le cas de ligature de la veine porte, le sang reflue par les veines sus-bépatiques. De leurs recherches, il résultait que l'artère liépati(|ue se distribuerait seulement aux parois de la veine porte, au système conjonctif des gaines glissoniennes et aux conduits biliaires, et qu'enfin les capillaires de ces conduits aboutissent aux lobules, ou mieux aux rameaux interlobnlaires, par les racines internes de la veine porte. La question* a été de nouveau reprise en 1888 par Rattone et Mondino qui, à la suite d'une longue série d'expériences très scientifiquement conduites, ont conclu que l'artère bépati([ue fournissait du sang « à la zone capillaire périphérique du lobule »; cette quantité de sang est loin d'être insignifiante, car si le calibre de l'artère iicpalicjue est moins considérable (|ue celui de la veine porto, en revanche la ])ression est beaucoup jilus considérable ii l'intérieur du vaisseau artériel. Le L"('tiule
de
la circulation
tère héijatique et à
du
celui de
sanji-
la
:
que joue l'artère liéi»alique dans la nutrition de toutes les parties du foie est manifestement évident. « Eu ell'et. la richesse des voies biliaires intrahcpatiques en capillaires sanguins ne saurait se justifier par la présence des glandes muqueuses, puisque les conduits présentent une vascularisation très abondante en des points où ces glandes font complètement défaut ». D'autre part, les veinules qui résument la circulation capillaire des conduits biliaires aboutissent toutes aux lobules, constituant ainsi un système spécial, celui des veinca hilluircs i|u"ii l'.iiil se garder d'appeler racines internes de la veine porte, puisqu'elles restent toujuins iinb pendantes de ce vaisseau et de ses ramifications. Kulin l'injection de masses emboliques djins la veine porte n'amène pas l'arrêt de la circulation dans le lob\ile, et l'on peut constater que le sang continue à y affluer par l'artère hépati(|ue et par le système des veines biliaires. Il y a donc dans le foie un système fonctionnel constitué par la veine porte absolument distinct du système nutritif qui s'étend jus(|u'aux cellules hépatiques, et qui est sous la dépendance de l'artère hépatique. Nous ferons ceiiendant remar(|uer (jue, si l'arrêt de la circulation dans le foie et la nécrose consécutive de l'organi' ne succèdent pas à l'oblitération de la veine porte, les fonctions et même la nutrition des cellules hé|)atiques sont forcément troublées, i)uis(|ue le sang fonctionnel ne pcuèiro plus dans l'drgane que par le système des veines portes accessoires (Voy. t. 11. p. 1III8) et par rôle im|)ortant
r.ntèri"
bépatique, après avoir tiavcrse tout l'appareil circulatoire.
Voyez Uattonk kt Mondino. Sur 'le n'ioliKjh-,
R.
t.
IX, p.
l:j,
1888, et
la circulation ilu t.
.\1I,
Circulation de départ.
loi,
p.
-
l.u
sang dans
le
foie.
Arclnces ilnlicnncK
18Si).
circulation de dépari
du
l'oie
se
50.. soi'Liii:
l'ait
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF
778 |)ar les
veines sus-hépaliqucs. dont les origines occupent le centre du lobule
(Ruysch,
Ilaller,
Morgagni. Kerrein,
teur des capillaires de le
nom de
hépatique
l'ilot
sous
etc.), ;
la
forme d'un vaisseau
collec-
ce vaisseau collecteur est désigné sous
veine intralobulaire (Kiernan) on àe veine centrale
du
lobule (Kru-
kenberg).
Nous avons déjà signalé (Voy. intralobulaire,
qu'en général
mais
il
est
donc
p. 734) la
inutile
manière dont
d'y revenir.
se constitue la veine
Nous rappellerons seulement
portes ne se jettent pas dii'ectement dans la veine, en de petits troncules, sortes d'ampoules collectrices
les capillaires
qu'ils se Insionnent
sur
444.
la figure
veine le
marquées
bien
très
centrale,
La
dont
diamètre varie entre
jx au voisinage de son origine, augmente rapidement de volume et peut mesurer jusqu'à 200 a
30 et 70
près de la base
du
lo-
bule.
Les veines intralobulaires sont intimep.
LACKERBAUEPi
ment unies par les fidu réseau
D.
bres radiées
—
Réseau capillaire du lobule hépatique de riiomme, Grossissement 60 diamèvu sur une coupe transversale.
Fig. 444.
tres. 1.
— D'après
veine centrale
—
filirillaire
des lobules
421)
à la sub-
(fig.
Sappey. ou intralolmlaiie
;
.',
ses
liranclies
trorigine; 3,
veines
stance propre du foie, aussi
liûrilobiilaires.
elles
apparaissent-
béantes
à
la
coupe, contrairement à ce qui se passe pour les veines interlobulaires qui,
entourées par
un caractère larité
les
gaines glissoniennes, s'alîaissent sur
distinctlf assez important.
On
les sections
signale encore
c'est là
;
comme
particu-
propre aux veines intralobulaires, l'épaisseur de leur paroi et surtout de
leur tunique musculaire, épaisseur sans doute exagérée par Sappey
c[ui
l'évalue
ou 4 mm. chez le bœuf et chez le cheval. Les veines intralobulaires s'abouchent à angle droit vers la base du lobule dans des veines plus volumineuses connues depuis Kiernan sous le nom de veines sublobulaircs (fig. 427); celles-ci se réunissent à leur tour pour former des troncs collecteurs d'un diamètre de j)lus en plus considérable jusqu'à ce que se à 3
constituent les veines sus-hépatiques, affluents directs de la veine cave inférieure. Les veines sublobulaires sont toujours appliquées contre les bases des lobules,
on ne
latérales, et
dans d'assez
les voit
jamais
que
elles
très
rarement
se
mettre en relation avec
les faces
ne traversent un espace porte. Leur diamètre varie
fortes proportions,,
quelques-unes ont un calibre (70 à 80 a) qui
dépasse à peine celui des veines centrales, tandis que d'autres atteignent jus-
qu'à 500 a. Les troncs collecteurs des veines sublobulaires reçoivent non seulement ces vaisseaux, mais encore les veines centrales de certains lobules qui les
FOIE.
779
entourent, puisque ces troncs collecteurs sont en rapport avec
les
hases de ces
lobules.
Les vaisseaux eiïérents du
dont
foie,
le calibre et le
nombre
sont inférieurs
ii
l'ensemble du système porte (Hyrtl), ont une direction générale antéro-poslérieure très accusée
rameaux de
;
se trouvent toujours sur
ils
un plan supérieur
à celui des
veine porte, c'est-à-dire qu'ils sont plus rapprochés de
la
supérieure que de la face inférieure du
Les veines collectrices du
la
face
foie.
foie constituent
un système monopodique
assez
puisque certaines veines centrales viennent s'ouvrir dans de gros
irréofulier,
même dans les veines sus-hépatiques. L'ensemble du système dépourvu de valvules; on en a cependant signalé quelques-unes, incomplètes d'ailleurs, dans les veines sus-hépatiques ou dans leurs grosses branches constituantes. Chez les mammifèi'es marins, le système des veines sus-hépatiques est constitué par des vaisseaux volumineux, à parois trèsépaisses et caractérisés par tronc veineux, et
est
une
de dilatations et d'étranglements pouvant simuler, par places, des
série
valvules (Brissaud et Sabourin
Le sang du
foie est
1S!Satiques un plexus iutralobuhure ration,
Korolkow
(lig.
iW). Dans aucune
iTa |)u apercevoir des teruiinaiscjns inter
j)ré|)a-
ou intracellulaires.
roiK. Bien que
pneumogastriques,
les
783
le |)lir('iil(|iir
droit et le
prand
rameaux dans le foie, Berklcv, «onlrairement en employant la méthode de Pal,
l'uvoient des voir,
aucune
splancluiifjui'
Han\ier, n'a pu
myéline dans ses prépa-
fibre à
rations.
à
Comme
prédécesseurs,
ses
il
plexus péri-
insiste sur la richesse des
vasculaires et s'attache à la description
des
nerveux des conduits
filets
biliaires
intrahépatiques. Pour Berkley
existe
il
quatre plexus essentiels qui accompa,unent les branches de division 2"
veine porte,
:
1°
de
la
hépatique,
de l'artère
des veines sus-hépatiques, et 4" des
'.]"
conduits biliaires. Les fibres nerveuses qui constituent ces plexus vont se perdre
unes dans
les
des
parois
les
canaux
fontre lesquels elles rampent, les autres
dans
les
lobules hépatiques,
l.e
réseau
intralobulalre, issu de ces quatres sources est
millimètres; elle existait
marquée sur 7 nouveau-nés. Je l'ai également observée quand, la face inférieure du foie étant très oblique en bas et en avant, le bile et ses canaux sont sensiblement plus élevés que le duodénum. Dans tous les cas c'est un trajet trop court et trop inconstant pour en faire une portion distincte; il s'agit seulement alors de l'extrémité supérieure du canal, et nous dirons l'origine du 2 fois bien
:
cholédoque \°
est
Portion
ordinairement derrière Si/ péi-ieure
le
duodénum
et
quelquefois au-dessus.
ou (luodénale; portion rétro-duodénale de quelques
auteurs. Plus ou moins longue suivant l'origine
du cholédoque, elle correspond au coude de la l'« avec la 2*= portion du duodénum. Le canal est situé en haut (hins la partie inférieure du petit épi|)]non, dont il occupe le bord droit ou
bord
libre.
On
se rappelle
que ce
petit éj)iploon s'insère en bas sur la face pos-
térieure et non sur la face supérieure de l'intestin et que 7 fois sur 10, d'après
Wiart, l'hiatus de AN'inslow descend de
V)
à
1"»
millimètres derrière
le
duodé-
VolKS BH.l AIRES. nuin. Agaiiche du canal sont
:
la
veine porto siiriin
jetant en avant quand
elle est pleine, et l'artère
En avant
il
du duodénum par
arrière,
occupe
il
est séparé la
jilan |)(isl('ii(Mir.
leuillet
le
mais
hépatique au-devant de
Du
inférieure de celle-ci.
nous l'avons
en
;
g:anglions lymphatiques
tissu cellulo-graisseux, des
un
lacis
veineux entourent
le
dans l'hiatus de Winslow, on soulève sur le
canal.
à propos de la veine porte {An;/éiolor/ie, p. lont»),
dit
ploon gastro-lié[)atique contenant
la face antérieure
le
si
doigl
le
de ce doigt
l'épi-
pédicule du foie, la veine porte et l'artère
le
cholédoque à droite
dos touche la veine à travers
En
veine.
antérieur de l'épiploon
après avoir abaissé la partie supérieure du duodénum, on introduit
hépatique à gauche,
se pro-
la
paroi antérieure de l'hialus de W'inslow, dans la moitié
plus constants sur son hord interne et
Comme
797
long du hord libre, taudis que
le
le
péritoine pariétal.
bas, c'est-à-dire au-dessousde l'insertion péritonéale. le cliodéloquo est en
rapport
en avant, d'abord directement avec
:
puis avec
le
la face postérieure
du duodénum.
pancréas qu'il aborde au niveau de l'échancrure duodénale
;
nous
verrons que cette glande présente quelquefois un prolongement supérieur bien
développé qui augmente son contact avec veine cave dont
le
Son bord gauche
tiques.
cholédoque;
le
— en arrière, avec
la
séparent un gros ganglion ou plusieurs ganglions lympha-
par
est longé
le
tronc porte et par l'artère gastro-
duodénale, branche de Ihépatique, qui peut
même
le
croiser par devant
(.S
fois
sur 20 cas de NA'iart); cette artère émet à ce niveau une pancréatico-duodénale
supérieure droite, qui passe en avant ou en arrière du cholédoque. 2"
Portion moyenne ou pancréatique
duodénale de quelc[ues auteurs. derrière
le
;
portion rétro-pancréatique ou sous-
— Longue de
2^)
à 30 millimètres, elle s'étend
pancréas; puis dans son épaisseur, depuis
portion horizontale supérieure du
duodénum
canal dans l'intestin. Elle longe
le
bord inférieur de
le
la
jusqu'au j)oint de pénétration du
bord interne, de
la
portion verticale du
duodénum. Dans ce parcours, le cholédoque est en rapport en avant avec le pancréas, dont l'épaisseur diminue de haut en bas (15 mm. en haut, o en bas Ouénu) el :
:
auquel
il
n'adhère pas; en arrière et
ascendante dont
il
est séparé
du tissu pancréatique en bas l'ancien
la
par la lame
mésoduodénum, qui passe
lombaire.
terminaison de
En dedans
le
fil)reuse postérieure
derrière les ganglions et
un grand danger dans
tronc porte. Ce
cholédotomio par
canal confine, mais à une certaine distance, à
interne de la portion descendante du il
duodénum
qu'il
il
suit le bord
longe de plus ou moins
se cache derrière la face interne, séparé d'elle
mince couche de tissu i)ancréatique. Le cholédoque, dans son trajet derrière gouttière à
la
de Treitz, reste de le
veine mésentérique supérieure; en dehors,
la
près; assez souvent
toute son étendue, avec la veine cave
par un ou plusieurs ganglions lymphatiques, par
et
rapport avec la veine cave constitue la voie
.sur
le
pancréas,
est-il
concavité j)ostérieure ou dans un canal complel?
par une
reçu dans une (>.
Wvss. sur
seulement un canal glandulaire; lielly, sur 40 sujets. 15 fois une gouttière, et 25 fois un canal dont la longueur variait de 5 à 40 millimètres; Letulle, sur 10 cas, 8 fois un canal de 2 à 4 cenlimètres delong; 22 sujets, a ob.servé 5
fois
enfin Wiart. sur 10 cas.
semble donc que, dans
la
.'?
fois
un canal comj)let dans
majorité des cas,
le
le
dernier centimètre.
Il
cholédo([uesuit d'un bout à l'autre
(IIAItl'Y.
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
798
une gouttière ou sillon, que complètent (railleurs en arrière des ganglions lymphatiques, et qu'assez souvent il est reçu, au moins à sa partie inférieure,
dans un véritable canal glandulaire.
—
3" Portion inférieure ou pariétale. C'est la portion intrapariétale. iutraduodénale d'autres auteurs; elle est comprise en elîet dans l'épaisseur des
tuniques du duodénum. Elle a une longueur
de sa terminaison
le
movenne de
lo millimètres. Près
canal se rétrécit sensiblement, surtout cjuand
il
déboucbe
non dans l'ampoule. Au niveau de la partie moyenne de la portion descendante du duodénum, il perfore très obliquement e canal (b' \\ irsung et les bi*ancbes de gros calibre sont des tubes à parois mincies, blanchâtres, s'alTaissant facile-
ment.
sont constitués par une envelo|)pe fibreuse renforcée de fibres élas-
Ils
On ne
trouve que peu ou point de fibres lisses (mince couche pleximouton, par exemple) d"aj)rès l'iscbinger. (|uoi([ue |)eu abondantes, elles seraient pourtant |)lus fré(|uentes qu'on ne le croit. Un peut v rencontrer des glandules nmqueuses (mouton, cobave) ou séreuses, et parfois tiques.
i'orme chez le
;
des glandules pancréatiques. L'épithélium quel,
tel
un peu moins
général, les stries la
zone apicale
dans
loppés,
il
On
le
trouve
;
est,
en revanche, souvent bourrée de très
ou passages de Bfdl
puis,
dans
uri peu,
très
ici
minces
Plus
et très déve-
fusiformes, et
très aplatis,
par son aspect, d'un capillaire sanguin.
de l'acinus, nous l'avons vu se continuer avec
acineuses. Les cellules
fins granules.
derniers segments (pièces
les
Schaltstiicke),
:
que d'éléments
n'est plus constitué
conduit étroit se rapproche col
simple.
les
loin Tépithélium devient cubique;
intercalaires
est jirismatiijnc
canaux moyens; il n'y présente pas, en caractéristiques des canaux salivaii'es d'après Pischinger, élevé,
le
Au
l'assise des cellules centro-
canalaires (centro-acineuses
comprises) sécrètent
un
liquide accessoire qui parait surtout destiné à diluer le suc pancréatique épais
même
l'anivlo-
glandes salivaires,
les pi^e-
fourni par les acini, lui apportant peut-être en oulie les sels, et
psine (Wertheimer et Laguesse).
Oomme
dans
les
mières voies de l'excrétion sont de fins canalicules sans
j)aroi
j)ropre, sinq)les
diverticules pi ri formes de la fine lumière, f[ui s'enfoncent entre les zones apicales des éléments sécréteurs, et souvent rieur.
Découverts par Langerbans, qui
même
ici,
semble-t-il,
les injecta, ils
dans leur
inté-
ont été remis en évidence
méthode de (lolgi (Uamon y (lajal et (llaudio Sala, 18!)l). On les voit parfaitement aussi dans de simples fixations à l'acide osmique et aux mélanges j)ar la
osmiés forts (ou au sublimé
:
Carlier. Mouret), et
on peut souvent colorer
dans leur intérieur, ainsi que dans
la
formation aussi vivement que
grains de zymogène. Contrairement à ce
les
lumière,
le
qu'ont prétendu, d'après des injections, Saviotti
suc pancréatique en voie de
et (îiannuzzi, les (•(OiaUculfs
radiés inlercellulaires de Langerhans ne dépassent pas la zone des grains, et ne
s'anastomosent pas en un réseau péricellulaire. Renaut en bordure de
la
(l'.J03) a mis en évidence lumière une mince cuticule continue formée par la fusion de
sortes de plateaux des cellules et
Tissu conjonctif.
— Le
pins parlicidièremen
li>isu
I
di's
centro-acineuses.
(•(Dijourlif inli'mlillel est lâche,
peu abon-
dant, souvent chargé de graisse à la fa(;on de celui des glandes salivaires.
y trouve beaucoup moins de vésicules adipeuses intralobulaires.
A
On
l'intérieur
ILAGUESSB.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
846 des lobules, Flint
propres
formé presque exclusivement par
voit
le
ses
membranes
fibrillées.
Artères et veines. rein, la rate, une artère et
—
Le pancréas ne possède pas, comme le foie, le une veine spéciale, mais il dépend par ses vaisseaux
des organes voisins.
Les AuiÈRES,
De
l"
proviennent en
petites,
la splénique,
2'^
de trois sources différentes
effet
de l'hépatique,
3"'
de
la
:
mésentérique supérieure. La
splénique, logée dans la gouttière du bord supérieur, envoie des
rameaux mul-
mais petits qu'on peut appeler les artérioles pancréatiques supérieure-^. Elles plongent plus ou moins obliquement dans l'intérieur de la glande et se
tiples
distribuent à la partie supérieure
tement, ou plus souvent de
la
du corps
de la queue. De l'hépatique direc-
et
gastro-duodénale (gastro-épiploïque droite) sa
ou pancréatico-duodénalc
collatérale, vient la (hiodéno-pancréati(jue droite
supérieure, qui nourrit à la fois
le
duodénum
et la tète
du pancréas,
et
qui
s'anastomose, généralement par inosculation (double arcade duodéno-pancréa-
Voy. tome IV, fasc. 1, p. 2fio, 2(36), avec la duodc no-pancréatique gauche ou pancréatico-duodénale inférieure, venue de la mésentérique supétique;
rieure. Enfin la mésentérique supérieure
croise le bord inférieur de la glande,
une
abandonne encore, au point où
bord de droite à gauche (Sabatier, Sappey) de Testut. Cette dernière, avec
la-
partent
les fins
:
splénique et l'arcade duodéno-pancréatique.
forme autour de l'organe un véritable cercle d'ovi
elle
branche horizontale suivant ce c'est la pancréatique inférieure
petite
artériel péripancréatique (Testut),
rameaux qui y pénètrent.
Des anastomoses nombreuses, dans l'intérieur de la glande et à sa surface. Le réseau capillaire est très riche,
rétablissent l'unité dans la circulation.
sans être pourtant comparable à celui du pleins que ces capillaires se
seulement dans
foie. C'est
montrent plus nombi'eux
])lus larges,
et
les îlots
avec
les
dispositions spéciales signalées plus haut.
Les VEINES ont quelquefois un trajet indépendant
;
la
plupart suivent pour-
accompagnant chaque splénique. aux deux mésaraïques.
tant les artères dans leur distribution, une seule veine
vaisseau artériel. Elles aboutissent à
la
quelques-unes au tronc porte lui-même.
Lymphatiques.
—
On admet généralement
(Klein) autour des cavités sécrétantes.
Renaut
des espaces lymphatiques
les rejette ici. Il s'agit
en
réalit*'-
de simples espaces du tissu conjonctif. C'est autour des lobules seulement qu'on trouve
les
premiers capillaires lymphatiques évidents, nitratables (Sappev.
Hoggan, Renaut), sous forme de vaisseaux extrêmement abondants, irréguliers, très larges, souvent sacciformes. anastomosés en réseau. De là partent les troncs valvules. Très abondants, mais la surface
de
la
difficiles
extrémités, formant i groupes (Sappey) dants,
ou descendants,
les inférieurs
respectivement aux 4 sur
le trajet
])etits
de
injecter,
la
tête
et
repli pancréatico-splénique.
:
les
ils
se dirigent vers
Ivmphatiques supérieurs ou ascen-
les droits,
les
gauches.
groupes de ganglions situés
de l'artère splénique,
— au-devant
à
glande, et particulièrement vers ses deux bords et ses deux
de
la
— autour de l'origine
:
Ils
aboutissent
au bord supérieur. de
la
mésentéricjue.
deuxième portion du duodénum.
— dans
le
PANCREAS. Nerfs. sont
— Les
considérés
8^.7
n^rfs, formés presque exclusivement de fibres de
"-énéralement
comme émanant
surtout du
Remak,
ple.xus
solaire
(Sappey), les uns en petit nombre, venant directement de ce plexus, les plus
nombreux naissant des plexus secondaires qui accompagnent
les artères
plexus splénique, plexus mésentérique supérieur et hépatique'.
Ils
presque tous dans
la
glande en suivant
les
:
pénètrent
vaisseaux et en continuant à affecter
autour d'eux une disposition plexiforme. Beaucoup d'entre eux leur sont destinés (plexus périvasculaires).
Les autres décrivent autour des lobules un premier plexus périlobulaire,
nombreux
avec de
petits
ganglions
(Langerhans,
Krause, Petrinij,
puis
pénètrent dans leur intérieur pour y former un plexus pérlacineiix très délicat (Ranion y Cajal et Claudio Sala), dont les fibres variqueuses fines s'intriquent
en un
filet
ténu autour de chaque cavité sécrétante (nerfs excito-sécrétoires) au
même
contact
des bases cellulaires.
Pour Cajal
et Sala,
il
ramuscules intra-épithéliaux, pénétrant entre ces bases
bouton
;
ils
admettent aussi des
en part
même
des
terminant en
et s'y
cellules nerveuses interacineuses isolées. Plusieurs
auteurs font des réserves sur ces deux derniers points. Les terminaisons autrefois décrites
par Pfliiger ne sont plus admises.
existe aussi
Il
bre de fibres à myéline, probablement sensitives
;
chez
le
un certain nom-
chat en
effet,
où
elles
sont plus nombreuses, elles viennent se terminer dans des corpuscules de Pacini
(Krause, Sokoloff, Petrini). Ces corpuscules abondent aussi chez
le
hérisson
{\V. Carlier).
Suc pancréatique.
—
Le suc pancréatique, recueilli chez le chien au moment de la fistule extemporauée, est un liquide incolore et très légèrement citrin, clair, visqueux, sirupeux, de densité 1.008 à 1,010, de réaction fortement alcaline. Il ne contient pas, en général, d'éléments cellulaires. Beaucoup plus riche (|ue la salive en parties solides, il en renferme en moyenne de 8 à 10 pour 100, dont 9 pour lOO de substance organique. Aussi se prend-il en masse par la chaleur en un coaguluin blanchâtre. La substance organique est presque exclusivement représentée par la pancréatine, ferment spécial, ou plutôt ensemble de trois ferments différents isolables la trypsine, qui transforme les albuminoïdes; l'amylopsine, qui saccharilie ramidon; la stéapsine, qui dédouble les graisses. D'après Heidenhain, le ferment ne préexiste pas dans la glande, dont l'extrait glycériquc, préparé extemporanément avec le pancréas encore chaud, n'agit pas sur les albuminoïdes. Les cellules ne contiennent qu'une substance zymogène, inactive par elle-même, mais capable de se transformer en ferment par l'action des acides ou de l'oxygène. Le suc chlorures de sodium et de pancréati([ue contient en outre environ 1 pour 100 de sels potassium, phosphate de chaux, etc. La sécrétion n'est rejetée en quantité notable, chez le chien, qu'au moment de la digestion, surtout vers la deuxième heure. Les dernières portions recueillies sont moins riches en parties solides, moins visqueuses. Le suc provenant des fistules permanentes a des carartères analogues: c'est un suc appauvri-. Le suc ne devient actif qu'après addition digestion, au
moyeu d"une
:
:
d'entérokinase (Uelezennc). 1. Chez l'embryon de mouton, on voit pourtant en outre, du plexus mypntcri.
Pour
la
même
bibliographie complète sur
Regaud (1905). (.\jouter pour de Pavia).
ijénérale d'Histologie de Hêhaut et
de Pensa,
I90'i. iioc.
médiro-cliii'.
le» vaisseaux
et nerfs, le travail tout récent
[LAGUKSSi:.]
RATE CHAPITRE
I
ANATOMIE DE LA RATE par f.a
raie est
PICOU
un volumineux organe lymphoïde rangé par tous
les
anato-
misles dans la catégorie des glandes vasculaires sanguines, et dont les fonc-
FiG. 475,.
E, estomac érigne en dedan-. ac,
à droite.
—
—
la qucjue
/?,
extrémité supérieure du rein gauche et rapsulc surrénale
du pancréas.
.ingli' coli(iue attiré
lions,
—
— FS, loge spiéniquc. — ligament phreno-colique. — épiplooc. — en bas. — cd, portion du cùlon descendant. — S, sternum. — rein paroi costale. — p, paroi thoraco-abdominale. formée par
— P, coupe de
g, gouttière
Loge splénique (Conslantincsco).
D, diaphragme.
IjJC,
initiale
le
c,
et la
qui paraissent surtout
devoir être rattachées à l'hématopoïèse, sont
encore assez peu connues. Elle n'existe guère que chez degrés très variables de développement suivant
Situation.
—
D'une façon absolue,
les
Vertébrés, et avec des
les classes et les espèces.
la rate
occupe à gauche l'étage supé-
BATE.
849
rieur de la cavité ahilominale, limité en haut par le diaphragme, en bas par mésocôlon transverse. Située profondément dans l'hvpocondre gauche,
le
près de la colonne vertébrale, et appliquée contre le diaphragme, elle repose,
en arrière du corps de l'estomac, sur
du rein gauche
et
un peu sur
la
la partie
externe de la moitié supérieure
capsule surrénale qui coiffe ce rein. Elle
s'étend en dehors et en bas jusqu'à l'angle
gauche du côlon
situé au-dessous
d'elle.
Dans cette situation, elle occupe une sorte de \oy:e que Conslantinesco a fort bien décrite dans sa ttièse (Paris, 1899) inspirée par RiefTel, ctief des travaux anatomiques de la Faculté de médecine de Paris; Io,:.'-e qu'il est très facile de voir, lorsque, après avoir détaché avec précaution à l'aide des ciseaux tous les ligaments de la rate, puis enlevé cet org-ane, on récline h droite la grande courbure de l'estomac. On peut voir alors, tout en haut de Thvpocondre, immédiatement sous la voûte diaphragmatique, une excavation irrégulicre qu'on pourrait assez bien comparer à une demi-calotte sphérique dont le pùle regarderait en arrière et un peu en dehors. Cette demi-calotte, verticalement placée, comporte naturellement trois surfaces l'une concave et les deux autres planes; parmi ces deux dernières, l'une antcro-interne verticale, opposée au pôle de la demi-calolte, répond au demi-cercle formant la base de celle-ci; l'autre inférieure, presque horizontale, avec une légère obliquité en bas, en dehors et un peu en avant, représente le plan méridien qui a partagé en deux parties égales la calotte sphérique d'où dérive notre figure. Les trois surfaces précédentes se coupent entre elles suivant des angles dièdres; deux de ces angles sont courbes et situés l'un à l'union de la face concave avec la surface plane verticale; l'autre à l'union de cette même face avec la surface plane horizontale. Enfin les deux surfaces planes précédentes se réunissent en bas et en dedans, en formant un angle dièdre à peu près droit; et les trois surfaces forment enfin deux angles sphériques par leur rencontre en dedans et en dehors. Nous avons donc à décrire à la loge de la rate 1" Une paroi postéro-externe concave, formée par cette partie de la face antéro-inférieure du diaphragme qui répond tout en dedans, au coté gauche du rachis, et spécialement au corps de la 11'= vertèbre dorsale, au disque réunissant celle-ci à la 10°, et à la partie inférieure de cette dernière; plus en arrière, à la tète do la 11° côte et à celle de la 12" au niveau de l'extrémité supérieure du rein; plus en dehors et en arrière, à la paroi costale, au niveau des 8°, 9% 10' et 11° côtes et des 3 espaces intercostaux correspondants. Le diaphragme est appliqué directement sur les corps vertébraux et la tôte des 11° et 12° côtes. Un le trouve également tout à fait appliqué contre la paroi costale, à la partie moyenne et inférieure de la loge; à la partie interne et supérieure, il s'en trouve au contraire séparé par le bord inférieur du poumon. La plèvre double en dehors toute la portion du diaphragme qui entre dans la constitution de la loge splénique, de telle sorte que la rate, au moins chez l'adulte, est un organe entièrement aiitépleural. 2» La paroi antcro-interne n'existe pas à proprement parler; elle représente une sorte de vaste hiatus ouvert du côté de la cavité abdominale, et couvert à l'état normal par la face postérieure de l'estomac, par la queue du pancréas et tout à fait en bas par quelques anses du côlon. 3° La paroi inféro-interne ou plancher de la loge splénique est formée par la capsule surrénale, le tiers externe de la moitié supérieure de la face antéro-externe du rein gauche et la capsule adipeuse du rein. Ces organes, reposant sur la 11° côte, placée elle-même sur un plan plus antérieur que celui dos côtes supérieures, contribuent à former avec celle-ci une sorte de relief de 4 à 5 centimètres de profondeur, relief à trajet presque horizontal dans la plus grande partie de son étendue, sur leciuel la rate trouve son point d'appui le plus solide. 4° L'extrémité supérieure et le bord externe du rein qui font partie du relief précédent, forment avec la paroi costale, en se détachant sur cette paroi, une sorte de gouttière ou d'angle dièdre mousse qui s'étend jusiju'à la partie inférieure de la loge siilénique et reçoit le bord postérieur de la rate. 0° En s'appliquant en haut et en dehors contre la paroi costale, la face postérieure de l'estomac forme avec cette paroi un angle dièdre très aigu qui reçoit le bord crénelé de la :
:
:
:
rate. 0°
du
En bas
rein,
et
en dedans, cette
même
face de l'estomac intercepte avec la
un autre angle dièdre plus ouvert que
le
face antérieure précédent, presque droit, dans lc(iuel
s'insinue le bord interne de la rate. 7" et 8°
Des deux angles ou coins sphériques formés en dedans
et
en dehors par
la ren-
IPICOU.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
fe50
contre des trois faces de la loge splénique, l'interne ou rachidien n'offre rien de particulier. L'externe au contraire représente une véritable fossette, mentionnée par Cruveilhicr, Luschka (saccus lienalis), Sappey (sac séreux, nid de pigeon) et la plupart des anatoinistes et formée par le ligament phréno-colique. Ce ligament, découvert par Phœhus (Ueber den Leichenbefund, Berlin, 1833) et bien décrit parBochdalek jun. {Archiv furAnat. und PhysioL, 1867, p. 503), est formé par le bord gauche du grand épiploon dont la soudure avec le mésocûlon transverse se prolonge sur le péritoine pariétal gauche et y attache la portion initiale du côlon descendant. Ce ligament a une forme triangulaire ; son sommet dirigé en bas et en arrière s'insinue dans la gouttière formée par le bord externe du rein en dedans et la paroi costale en dehors. La base est libre et regarde en haut et en avant. Par son côté droit, il se continue avec le péritoine qui de la paroi se jette sur la face antérieure du rein; par son côté gauche il s'insère sur le péritoine qui recouvre le diaphragme et la paroi costale, au niveau du 10° espace intercostal, à 1 ou 1 cm. 5 environ de la ligne axillaire. De ses 2 faces, l'inférieure regarde en bas et en avant; la supérieure, en haut et en arrière. Ce ligament forme la paroi antérieure d'une véritable fossette, d'une poche qui loge a l'état normal l'extrémité inféro-externe de la rate. Dans certains cas, grâce à l'étendue des insertions du ligament phréno-colique, elle acquiert la forme et les dimensions d'un véritable sac; elle constitue alors indiscutablement le plus puissant moyen de fixité de la rate (Constantinesco).
Moyens de donnent à le
fixité.
la rate,
•
—
comme
La plupart
des anatomistes, Sappey entre autres,
principaux moyens de
fixité,
les replis
péritoine en passant de la surface splénique sur les parties
que forme
voisines.
Ces
l'épiploon gastro-splénique, le ligament au nombre de quatre phréno-splénique, le ligament pancréatico-splénique et le ligament splénoreplis sont
colique.
:
Nous reviendrons plus loin sur ces ligaments en étudiant le péritoine Pour le moment, qu'il nous suffise de dire que le rôle fixateur de ces
splénique.
divers ligaments est encore très contesté. sidéré le ligament phréno-splénique
La plupart
comme
des anatomistes ont con-
étant le vrai ligament suspenseur
de la rate; mais son absence a été assez souvent constatée (J. Meyer, Charité Annalen, II, 1874), sans qu'on eût à observer le moindre changement de
du
situation
viscère.
Constantinesco semblerait disposé à accorder un faible rôle au ligament pancréatico-splénique,
ment
comme moyen
fixateur de la rate.
De même
le
liga-
phrénico-colique, qui reçoit l'extrémité inféro-externe du viscère, peut,
que nous l'avons déjà vu, organe un puissant moyen de cet ainsi
lorsqu'il est très développé, constituer fixité
;
pour
son rôle serait surtout important pen-
Ueber den Stand des Diaphragmas. Tiibingen, 1860). Quant à l'épiploon gastro-splénique, il ne joue aucun
mouvements
dant
les
rôle
dans
la fixation
d'inspiration (Gerhardt,
de la rate qui, par son intermédiaire, pourrait seule-
ment exécuter, autour de la grosse tubérosité de l'estomac mouvements pendulaires (J. Meyer, loc. cit.). Ce
n'est
les vrais
donc pas dans
moyens de
viscère appartient la
fixité
les replis
péritonéaux de
distendu, desimpies
la rate qu'il faut
chercher
de cet organe. Le principal rôle de fixation de ce
au rein gauche,
ainsi
que nous l'avons déjà vu en étudiant
paroi inféro-interne ou plancher de la loge splénique. Si ce point d'appui
très
important vient à manquer, par exemple dans
le
rein flottant, la rate ne
tardera pas elle-même, après avoir par son propre poids distendu tous ses liga-
ments, à devenir mobile (Greiiïenhagen, Centralbl. fur Chirurgie,
t.
24, 1897).
Sur le vivant, une autre cause, également très importante, intervient pour maintenir la dans sa situation; nous voulons parler ici de la pression intra-abdominale positive, pression due d'une part à la présence constante de gaz et de liquides dans la portion abdominale du tube digestif, et d'autre part à la tonicité des muscles de l'abdomen. Cette prèsrate
81
RATE.
non seulement dans la fixation des oijranes contre la paroi de la cavité abdominale; mais encore elle détermine leur forme. Les divers moyens de fixité que nous venons i!e si^inaler n'empêchent pas la rntc de subir certains déplacements physiol()iric|ues sur lesquels nous aurons l'occasion de revenir en étudiant les rapports topograpiiiquos de l'org-ane. 11 est encore assez fréquent de rencontrer des adhérences péritonéalcs qui unissent la rate à la face concave du diaphragme; (juelquefois même il existe une véritabh- symphyse entre le diaphragme et cet organe. On conçoit que ces adhérences accidentelles, de nature pathologicjue, contribuent dans certains cas à fixer puissamment le viscère au fond de sa loge et à rendre ainsi tous ses déplacements, même physiologiques, complètement
sion intervient
impossibles.
Nombre.
— La
rate,
comme
tous les organes impairs est unique. Mais
il
démontrer qu'elle peut absolument faire défaut, des observations beaucoup plus nombreuses attestant qu'elle est parfois
existe quelques faits tendant à et
multiple.
L'absence totale de rate est un
fait
excessivement rare
guère que chez quelques fœtus monstrueux. D'après Sappey d'authentique que
le
analogue,
Par contre, se
et
les
n'y aurait guère
encore s'agissait-il dans ce cas d'un sujet couvert
chez lequel existait une
chez
qu'on n'observe
il
cas de Martin rapporté dans les Bulletins de la Société
Anatomlquc, en 1826, d'anomalies,
et
un enfant de huit
transposition
de
l'estomac.
Un
fait
jours, a été observé par Valleix.
exemples de rates multiples abondent dans
la science et
passe pas d'année sans qu'il n'en soit rapporté quelques nouveaux
Les rates surnuméraires que l'on rencontre parfois dans
le
il
ne
faits.
voisinage de
l'or-
gane principal, ne sont autre chose que de petits fragments de rate, ovoïdes ou sphéroïdes, pourvus chacun d'un pédicule vasculaire propre, et qu'on serait au premier abord tenté de prendre pour des ganglions lymphatiques. On les rencontre de préférence au niveau du bile de l'organe, dans l'épiploon gastro-splénique, et dans le ligament pancréatico-splénique. Maison les a vues aussi, cas, dans la masse graisseuse qui entoure le rein et jusque dans grand épiploon. Certains anatomistes ont prétendu qu'elles seraient plus fréquentes chez le fœtus que chez l'adulte. Gruveilhier n'admet point cette opinion; il croit simplement que chez l'adulte il est plus difficile de les découvrir par suite de l'accumulation plus abondante de graisse autour d'elles. Cependant si l'on tient compte de ce fait que la plupart des organes surnuméraires ont tendance à s'atrophier et à disparaître même complètement avec l'âge,
dans certains le
on sera amené à reconnaître
le
bien-fondé de la
première
opinion.
On trouve dans tous les traités d'anatomie de nombreux exemples de rates multiples Sappey en a observé trois; Gruveilhier en a rencontré Jusqu'à sept dont les dimensions allaient régulièrement en décroissant du volume ordinaire d"une rate normale à celui d'un pois. Otto en signale jusqu'à vingt-trois sur un même sujet. Mais on peut en trouver un nombre encore beaucoup plus considérable, surtout dans le ligament gastro-splénique et principalement vers son bord inférieur. Généralement elles sont d'autant plus petites qu'elles sont plus nombreuses. Orth en a signalé jusqu'à 30 et même 40; Hokitansky (Sp'-riel. pnlhol. Anat.) jusqu'à 20; enfin le cas le [)lus remarquable est celui rai)|)orté par Albrecht (Reitràge zurpnlhol. Anrit. und zur nllgem. PallioL, léna, 18U6, p. 313) dans lequel le nombre des rates surnuméraires s'élevait à près do 400, avec un volume variant :
de
la
grosseur d'un grain de millet à celle d'une noix.
Dans ce dernier cas, la plupart dos rates étaient simplement recouvertes par le péritoine, mais un grand nombre aussi possédaient un inéso. On en rencontrait sur tous les points de voila surface péritonéale, dans les replis péritonéaux qui s'étendent du foie aux organes face sins, et jusque dans le cul-de-sac de Douglas et le tiers supérieur du rectum sur la périlonéale duquel on pouvait en distinguer deux, nettement pédiculées, de la grosseur d'un grain do chènevis. Quant à la rate normale, située sous le diaphragme, au(iucl elle
[l'iroL.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
852
adhérait complètement, un peu plus haut que d'habitude, son volume ne dépassait guère celui d'une noix; elle recevait des vaisseaux spléniques normaux, mais peu développés, et son pôle inférieur venait se perdre dans un paquet de rates accessoires de différentes grosseurs. Le nombre des rates qu'on peut rencontrer sur un même sujet dépend de trois circon1° ce nombre peut être accru par une exagération de la lobulation natustances diverses relle de l'organe, allant parfois jusqu'à sa division complète en plusieurs segments qui, juxtaposés, reproduisent la forme et le volume de la rate normale {lien lobiilatus de Fiirst 2^ La rate peut encore se trouver dédoublée suivant un plan qui, [Anat. Anz., 1902]). passant par le hile, vient ressortir plus haut au niveau du bord crénelé, de manière à avoir, comme dans le cas de Konrad Helly {A7iat. Anz., 1903) une rate gastrique et une rate phrénique qui, d'ailleurs, intimement accolées, donnaient au premier aspect l'impresc'est le lien succenturiatus de Haberer (Arch.f.Anal. n. Physiol., sion d'une rate unique 1901), par opposition 3° au lie7i accessorius qui forme notre troisième groupe, dont le cas d'Albrecht offre le type le plus remarquable. On peut rapprocher de ce dernier groupe les faits de rates accessoires aberrantes trouvées dans la tête (Rokitansky) et la queue (Klob) du pancréas (disposition normale chez la couleuvre et certains reptiles où pancréas et rate forment une masse unique). Laguesse donne plus loin l'explication embryologique de ces faits, que confirme d'ailleurs pleinement l'anatomie comparée. Celle-ci nous apprend en effet que chez les Vertébrés inférieurs les lobules spléniques apparus dans le mésentère dorsal peuvent entrer en connexion soit avec tous les setiments de l'intestin (Protopterus, Sirène lacertina), soit seulement avec l'un des deux segments terminal (Batraciens anoures. Tortue) ou proximal (Salamandre) de celui-ci. Chez les Monotrémes, la rate est composée de trois lobes effilés qui s'irradient d'un point du mél'un, postérieur, accompagne sentère dorsal compris entre l'estomac et l'intestin terminal ce dernier intestin l'autre, antérieur, se dirige en avant vers l'estomac ; le troisième, moyen, conserve une position intermédiaire à celle des deux précédents. Chez les Primates, bien que considérablement réduits et confondus en une masse unique, les trois lobes des Monotrémes se laissent encore vaguement reconnaître. La rate humaine représente surtout la fusion intime des lobes antérieur et moyen de la rate de ces derniers, le lobe postérieur se trouvant à peine indiqué chez l'homme par la partie adjacente à l'angle basai interne (Wiedersheim). :
—
:
:
:
;
Volume.
—
Le volume de
organe en
la rate est assez variable. Cet
présente des dimensions qui varient
non seulement d'un individu à
l'autre,
effet
mais
encore chez le même individu suivant l'âge, l'état de santé ou de maladie, fonctions physiologiques de la digestion, la grossesse qui peut en doubler les
mensions (Bianchi le
même sur
le
et Leri,
Soc. biol., 1902),
cadavre que sur
etc.
En
outre ce volume n'est plus
vivant, et sur le cadavre
le
les
di-
même
les
dimensions
de la rate changent notablement suivant que ce viscère est ou n'est pas injecté. Les dimensions moyennes indiquées par Cruveilhier et par Sappey ont été estimées de la manière suivante longueur, 12 cm.; largeur, 8 cm.; épaisseur, :
3 cm. Les chiffres légèrement supérieurs donnés par Henle (longueur, 12 à 14 cm.; largeur, 8 à 10 cm.; épaisseur, 3 à 4 cm.) et par Frerichs (longueur,
14 cm; largeur, 9 cm.; épaisseur, 2 cm. 5) doivent tenir sans doute à ce que mensurations de ces auteurs ont porté sur des rates encore gorgées de sang.
les
(Frerichs, Klinik der Leberkrankheiten, Braunschweig, 1858, L)
Krause estime à 12,73 pouces cubiques (250
c. c.) le
volume moyen de
Certains auteurs ont prétendu que la rate chez la
dimensions moindres que chez l'homme. proportions gardées, les dimensions de
En
réalité
il
femme
la rate.
présenterait des
n'en est rien, car, toutes
absolument les mêmes dans les deux sexes. Seuls l'âge, la maladie, l'acte de la digestion peuvent avoir quelque influence sur le volume de cet organe. C'est en effet chez les individus bien portants, de vingt à quarante ans, que la rate présente ses plus grandes dimensions; par contre, chez le vieillard, elle subit une atrophie des plus remarquables. Les variations de volume de la rate paraissent intéresser un peu plus son diamètre longitudinal que ses autres diamètres; aussi cet organe la rate sont
HATE. paraît-il relativement
lard,
que chez
moins allongé chez
853
fœtus avant
le
le
6*^
mois, et
le vieil-
l'adulte.
Déjà Rokitansky avait
observer que dans
fait
les rates
en voie de s'hvper-
trophier, tous les diamètres ne se développent pas également et que le diamètre
un peu
longitudinal prend généralement
les
devants sur
L'opinion de Bichat et de Meckel d'après laquelle
"volume pendant auteurs
et
ûber die I8d0),
la digestion, a été
notamment par
MHz
confirmée par
augmentation de volume atteindrait son
matité splénique,
Poids.
1854),
Gray (On
maximum
cinq ou six heures après
— Sappey
la largeur
évalue à t95
grammes .30
poids moven grammes qui
ou physiologique
de 225 grammes. Pour Henle,
le chiffre
I
'3
représentent
comme
après la mort, on obtient
peut être évalué à 8 onces
le
13
moyen
poids
de
Comme
on
le
(230 gr.) se rapproche beaucoup du poids physio-
logique de Sappey. Ce poids varie d'ailleurs
Le rapport du poids de
la
poids réel
(environ 230 gr.); ce poids pourrait
chez l'adulte entre 8 onces et 10 onces 1/2.
osciller
la
de la raté chez
le
la rate
voit ce poids de 8 onces
de
totale
de un centimètre à un centimètre et demi.
le chilTre
quantité de sang sortie de
d'ailleurs
structure
tlic
dp nos recherches plessimétriques à l'aide du phonendoscope
l'adulte; en ajoutant à ce dernier poids les
la rate
Unters.
D'après ces divers auteurs cette
etc.
augmentation ne dépasserait guère, pour
cette
augmenterait do
recherches de plusieurs
de Giesker (Anatomisch-physiol.
celles
Lond., 1854),
the spleen,
le repas. Il résulte
que
les
des Mensc/ten, Zurich, 18.35), Dittmar (Diss. inaufj., Giessen
Schunfleld. (Diss. inaug., Groningen,
and use of
les autres.
la rate
la rate
comme
le
volume de
l'organe.
à celui du corps reste à peu près stationnaire
depuis la naissance jusqu'au milieu de la vie où la rate représente en
movenne
de yyj à J7P7 du poids total de l'individu. Dans un âge avancé le poids absolu de la rate diminue; il en est de même du poids relatif (Grav, loc. cit.).
Sappey évalue à
1
est intermédiaire à
Kaft
054
poids spécifique de la rate chez l'adulte. Ce chiffre
le
ceux donnés par SiJmmering
(1
060) et par Schubler et
(1 037).
Couleur.
—
Vue sur l'homme
vivant, au cours d'une opération chirurgi-
cale sur l'abdomen, la rate est d'un rouge foncé.
en général, une couleur qui varie depuis en passant par
le
Après
la
mort
la teinte lie-de-vin
elle
présente,
jusqu'au gris pâle
rouge brun foncé. La coloration gris pâle s'observe surtout
sur des rates atrophiées. Si l'on abandonne pendant un certain temps une rate à l'air libre, sa couleur peut dans quelques cas passer du rouge brun foncé à
rouge plus
vif.
Enfin sur un cadavre ayant déjà subi
les
un
premiers phénomènes
de décomposition, la rate, rougeàtre en certains points, apparaîtra noirâtre et livide dans la plus grande partie de sa masse. Toutes ces diverses teintes sont
dues à
la
présence dans la pulpe splénique d'une quantité variable de sang
ou moins
soumet le parenchyme splénique à un lavage on verra la couleur rouge de la rate s'atténuer progressiveuient, puis faire place à une teinte grise qui deviendra ellemême absolument blanchâtre, quand le lavage sera complet. j)lus
intérieur
altéré. Si
l'on
})rolongé (hydrotomie),
Consistance. rate, de distendre POiniEit
— Bien
qu'il soit possible,
en poussant une injection dans
la
aisément cet organe jusqu'à des limites relativement assez
ET CHARPV.
—
IV.
55 [HICOU.)
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
854
étendues, on ne saurait nier cependant
le peu de solidité que possède son parenchyme. Ce parenchyme, remarquahle par sa mollesse qui permet à la rate de mouler en quelque sorte sa forme sur le relief des organes voisins, est en effet extrêmement friable il se laisse facilement déchirer, écraser et convertir en une sorte de bouillie, d'où la fréquence des hémorragies dans son épaisseur :
à la suite de certaines chutes et des traumatismes de l'abdomen. Cette friabilité excessive donne lieu même à un phénomène que les anciens anatomistes
ont décrit sous
qu'éprouve
le
le
nom
de cri de l'étain
;
c'est la
sensation de craquement
doigt en exerçant sur une rate fraîche
pour en déchirer
le
parenchyme
;
une pression suffisante peu à peu avec la rate en un organe flasque et mou
cette sensation disparaît
décomposition cadavérique qui transforme la rempli d'un magma à moitié diffluent; cette transformation s'accomplit très rapidement, et même en hiver il suffit à peine de deux ou trois jours pouialtérer le tissu splénique au point de rendre méconnaissables ses divers éléments
(Huschke).
Forme.
— On
la décrit
partout
comme
étant des plus variables.
Depuis Verheyen jusqu'à Haller (1699-1748) tous les auteurs assimilent la forme de la rate à celle de la langue humaine; après Haller, on la compare à un segment d'ovoïde. li.iiicmili' Slip.
.
l'ace gaslrii/iif
l-'iire'rihialc
r.nrd crrnrlr liord
nliliis
Ani/lc basai jjOit
FiG.
iTfi.
— Forme de la rate vu par son
'
Bord. inf.
côté interne (nouveau-né, d'après Cunningliam).
Cloquet (1823) est le premier qui Fait décrite comme un segment d'ellipsoïde, et depuis cet auteur, la notion qui précède est demeurée classique. Telle n'est point cependant la vraie forme de cet organe. En 1801, .\ssolant dans sa' thèse inaugurale sur la rate, compaiait celle-ci à une pyramide triangulaire à base supérieure et lui décrivait trois faces et trois bords. Cruveilhier et plus tard Sappev considèrent cette
forme comme exceptionnelle. Luschka au contraire l'accepte comme habituelle et décrit séparément chacune des trois faces (diaphragmatiiiue, gastrique et rénale), des trois bc/ds (crénelé, obtus et intermédiaire), et des deux extrémités. His décrit la rate comme un organe ovoïde, moins développé à sa partie inférieure qu'n sa partie supérieure, et pourvue 'le 2 faces limitées par deux bords; mais il signale sur la face interne une saillie longilu-
'
RATE.
855
Tune en avant pour l'estomac; en deux surfaces secondaires en arrière pour lo rein. Quelle est donc la véritable forme de la rate"? Si l'on étudie cet organe aussi frais que I)ossible, mais sur vin cadavre non injecté, on lui trouve la forme pyramitlalp, trian?rulaire admise par Assolant et Luschka, forme sur laquelle (^onstantinesco. après Hieffel (Cours de la Faculté de Médecine, 1808; Voy. Thèse de Constantinesco, p. 10), insiste d'une manière toute particulière. Dans ce cas la rate offre à étudier trois faces, trois bords et deux extrémités une face diaphragmatique. une face gaslro-coliiiue et une face rénale, un bord antérieur, \\n bord postérieur et un bord interne, ce dernier correspondant au marrjo interiiteclius de Luschka; enlin une extrémité supérieure et une extrémité inférieure. Si l'on étudie au contraire la rate sur un sujet injecte avec une substance capable de fixer la forme de cet organe, avant l'ouverture de l'abdcmien, on lui trouve une forme un peu dilfeiente de celle décrite })ar les auteurs préci'dents, forme qui duit incontestablement se rapprocher le plus de celle existant sur le vivant. C'est en fixant par des injections artérielles générales de o à 10 litres d'une solution d'acide chromique à 0,-3 ou même 1 pour 100, la forme des organes in situ, puis en comparant les résultats obtenus par cette méthode à ceux que lui donnait la reconstruction des mêmes organes pris par sections transversales superposées sur les coupes de sujets congelés, que Cunningham (Journ. of. Anal. and. Physiol., forme rationnelle, forme t. X.\I.\, p. .501, ISO.")) est parvenu à décrire à la rate sa véritable qu'on retrouve d'ailleurs sans préparation chez la plupart des Primates (Babouin, Orang, Chimpanzé). (liuale qui divise cello-ci
:
l'autre
:
Pour Cunningham,
la rate possède la
sommet
base inférieure et à
forme d'un tétraèdre
supérieur. Cependant
il
irrég-ulier,
ne faut pas croire
dans la cavité abdominale nous que la rate est un peu moins oblique que les eûtes et rapproche plus de l'horizontale que de la verticale. Il est
s'agisse d'un tétraèdre verticalement placé
verrons plus loin en
à
qu'il
:
effet
que sa direction se donc faux de décrire à la rate, comme le font encore la majorité des auteurs classiques, un bord antérieur, un bord postérieur et un bord interne. Cette nomenclature parait aussi dépourvue de logique que celle qui consisterait à désigner par exemple sous le nom de bord antérieur, le bord supérieur des cotes, et de
bord postérieur,
Les bords de
rate
la
le
bord inférieur de
celles-ci.
doivent donc être distingués
])Ostéro-inférieur et interne, et sa base, telle
que
pas inférieure, mais inférieure et antérieure, de
en antéro-supérieur,
la décrit
même
Cunningham,
que son sommet
n'est
est su-
périeur et interne.
En
outre
le
tétraèdre splénique n'est pas absolument droit; mais, situé entre
deux surfaces courbes qui sont d'une part la face concave du diaphragme, et d'autre part la face postérieure convexe de l'estomac, il est incurvé et en même temps légèrement tordu sur son axe, de telle sorte que la face phrénique de la rate
forme avec un plan vertical parallèle à
la paroi costale et
tangent à son
bord inférieur, un angle dièdre à sinus supérieur, beaucoup plus ouvert du côté
interne que
moyenne
vers
le
du côté externe.
Cet angle, qui
milieu de cette face,
mesure bien
mesure de 313°
à
23'^
à 29" en
peu de distance de
son extrémité juxtarachidienne. L'extrémité supérieure et interne ou rate, dirigée
en haut
et
dans une certaine étendue; subir
un commencement de
nous avons pu deu.x
fois
sommet (apex) ou encore
tète de la
en dedans, se trouve incurvée en avant sur elle-même il
n'est
même
pas rare de voir cette extrémité
torsion en dehors
constater
nous-même
Des quatre faces du tétraèdre s|)lénique,
(Cunningham); sur 18
adultes,
ce dernier détail.
la plus
étendue
est la
diapliragma-
tique ou costale, face convexe qui s'adapte à la concavité du diaphragme, et
regarde en arrière et en dehors
la
paroi
costale.
Les
trois autres faces sont
[PICOU.]
ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.
856
tournées vers la cavité de l'abdomen et sont intimement appliquées contre les viscères voisins
:
ces trois faces se rencontrent
au niveau d'une éminence
obtuse, mais ordinairement très nette qu'on pourrait appeler Vangle basai
De ce dernier comme centre divergent trois arêtes une saillante, {margo intermedius, Luschka), monte vers le sommet ou extrémité supérieure et interne; elle sépare la ''ace gastrique de la face rénale; une deuxième arête, courte, aboutit en arrièi'e et en dehors à Vangle basai postérieur, et sépare les deux faces basale et rénale; quant à la troisième arête, moins apparente que les deux précédentes, elle se dirige vers l'an^/e basai antérieur, séparant l'une de l'autre les deux faces basale et gastrique. Les deux interne.
:
très nette
dernières arêtes que nous venons de décrire forment avec le bord inférieur de
l'organe une véritable aire triangulaire qu'on peut décrire à part sous
le
nom
de face basale (superficies basalis).
La face gastrique sur
le
corps et
le
profondément excavée,
(superficies gastrica),
se
moule
fond de l'estomac. Dans l'intérieur de son aire, à 15 milli-
mètres environ au-dessus du bord interne (margo intermedius), se trouve situé le
dans
hUe de
rate
la
:
on désigne ainsi
le viscère les artères et les nerfs et
réunion formera laires
suivant laquelle pénètrent
Dans beaucoup de
cas les fossettes vascu-
grandes (6 à 8 millimètres de diamètre), situées centre de l'organe, sont comblées en partie par des lobules adipeux et
du
vers le
la veine splénique.
— dont
la ligne
sortent les branches veineuses dont la
bile,
pourvues de
.3
les plus
à 4 orifices vasculaires,
—
se trouvent disposées sur
rangée rectiligne étendue d'une extrémité à l'autre de telle sorte
que
les
se trouvent placés
de
vaisseaux qui pénètrent dans la rate et ceux qui en sortent
dans un
même
plan.
On peut
aussi rencontrer des cas dans
lesquels le bile de la rate n'occupe seulement que la portion
diamètre de
une seule
la face gastrique,
la face gastrique;
on
moyenne du grand
voit alors tout à fait séparément, à
une cer-
taine distance des fossettes vasculaires du bile proprement dit, et près de l'ex-
trémité supéro-interne, un ou plusieurs orifices isolés destinés à livrer passage à
un ou
plusieurs vaisseaux spléniques, artères et veines;
il
existe alors entre
proprement dit et les vaisseaux que nous venons de signaler un large intervalle dépourvu d'orifices vasculaires (Bochdalek). D'ailleurs tous les vaisseaux de la rate ne s'arrêtent pas au bile on en voit en effet parfois un ou deux ramper isolément au-dessous du péritoine qui revêt la face gastrique et venir s'enfoncer dans le parenchyme splénique en un point quelconque de cette face, parfois même dans une scissure du bord crénelé.
le hile
;
Il n'est pas rare de voir les fossettes vasculaires du hile se disposer sur deux plans l'un antéro-supérieur, parallèle au bord crénelé; l'autre postéro-inférieur, parallèle au bord interne. Ces deux plans, se réunissant vers cbacjue pùle de l'organe, cuconscrivent sur la face gastrique une véritable aire ovalaire allongée de 10 à 12 millimètres de largeur, qui. :
comblée par des pelotons adipeux, se met en rapport de l'arrière-cavilé des épiploons. Dans ce cas. les plus grandes fossettes vasculaires occupent la partie moyenne du bord antéro-supérieur de cette aire ovalaire, et les plus petites, de la grosseur d'une tète d'épingle, celle de son bord posléro-inféricur, au niveau de l'angle basai interne.
dépourvue avec
le
d'orifices vasculaires et
péritoine
La face rénale n'est pas excavée en forme de gouttière, mais est ordinairement plane et unie; elle varie considérablement d'étendue et répond à la portion delà face antérieure
du rein qui avoisine son bord externe.
RATE.
857
La face basale est la plus étroite des trois faces viscérales. Elle forme avec gastrique un angle dièdre très obtus, ce qui l'a fait niécon naître par un grand nombre d'auteurs qui l'ont considérée comme un simple prolongement la face
inférieur de celle-ci. Elle regarde en bas, en dedans et en avant, et se trouve en
rapport avec la queue du pancréas. L'aire de contact avec
le pancréas est dans beaucoup de cas on peut observer sur la rate une empreinte pancréatique des plus manifestes. Le pancréas croise la face antérieure du rein et supporte la base de la raie à la façon d'une étagère. Mais la queue du pancréas n'offre pas un égal dévoloj>poment
sujette à de
chez tous
grandes variations
les sujets;
aussi l'étendue de ses rapports avec la face basale de la
rate est-elle des plus variables.
avec
|)ort
le
et
La portion de
pancréas repose sur
le
cette face qui
n'est pas
en rap-
côlon dans une étendue plus ou moins
grande.
Le bord antéro-^upéricur {bord crénelé de Luschka), bord convexe ordinairement mince et tranchant, présente toujours des incisures que les anatomistes ont de tout temps considérées comme un vestige de la lobulation primide l'organe.
tive
On
peut
de formation de la rate
;
les
observer chez
mais à côté de
le
ces
fœtus dès
premiers stades
les
incisures, qu'on peut d'ailleurs
rencontrer sur tous les autres bords de l'organe (Sappey),
il
tout à fait accidentelles, telles que celles que nous avons
en est parfois de
pu observer
cette
année
même
sentait
une profonde scissure qui la divisait presque complètement en deux comblé par une forte bride épiploïque venant
aA^ec
Constantinesco, sur la rate d'un adulte
:
cette
rate pré-
moitiés, et dont le fond était
solidement se fixer sur
le
péritoine pariétal.
Le bord poster o-inférieur est épais, en forme de bourrelet; d'où son nom de bord obtus; il limite en arrière la face rénale de la rate; quant au bord interne qui limite en dedans la face précédente, parallèle au grand axe de la rate, il est mince et saillant, et s'unit en arrière au bord obtus; en avant, à l'anirle l)asal interne.
Gunningham
décrit en outre
un bord inférieur bien marqué qui
s'étend de
l'angle basai postérieur à l'angle basai antérieur et sépare la face basale de la
diaphragmatique.
face
Un
trait
[)rononcée
caractéristique de la forme de la rate chez
l'homme
est la
saillie
de l'angle basai antérieur (angle aigu, spitzer Winkel de Lus-
chka). Cet angle est toujours plus
Direction.
—
La
marqué chez
rate est-elle verticale,
le
fœtus que chez l'adulte. horizontale
ou oblique? Les
anciens anatomistes, Vésale, Spigel, Riolan, et beaucoup plus près de nous, Iluschke, Cruveilhier, Sappey, assignent à cet organe une direction verticale. C'est
efîet la direction que l'on observe lorsque l'on étudie les rapports de sur un cadavre dont l'abdomen a été ouvert, et la plupart des viscères,
en
la rate
enlevés. Mais
si l'on a soin, avant d'ouvrir le sujet, de fixer l'organe in situ au moyen de longues fiches qui le traversent de part en part en même temps < lymplioïdes ou lympha-
tiques des artères, qu'il convient d'appliquer
que
ici le
ces parties correspondent à la pulpe blanche
rieurs, et
ne sont que
le reste
Enfin, les veinules sont
nom de pulpe blanch.>7;.j
ANNEXES DU TUBE DIGESTIl
884
Le
—
.
isolé chez le Carcharias, chez les sélaciens à rate massive, il Test encore plus chez les mammifères. On en trouve pourtant les principaux linéaments. Comme chez le Carcharias, son pourtour est dessiné par de nombreuses veines périphériques, son centre par une artère ramifiée autour de laquelle se ramasse la pulpe blanche, ici sous forme de gaine plus mince, avec corpuscules de Malpighi. Le pédicule est évidemment au point où se séparent Tartériole et la Aeinule. L'artère reste centrale et commence alors seulement à s'entourer de pulpe blanche. Les rameaux de la veine s'en écartent de plus en plus; ils restent lon^^temps adhérents aux travées, dont les unes contribuent avec eux à limiter le lobule, tandis que d'autres y pénètrent pour le cloisonner. Paulesco (1807) décrit de même le lobule avec une assez grande netteté (lapin, chien, homme) et insiste sur la position respective des veines et des artères. F. P. Mail a récemment (1898) essayé de donner un schéma plus serré. Pour lui le lobule, constitué sur le même plan, a environ 1 millimètre de diamètre (chien), et une seule artériole centrale donnant environ dix branches, destinées à autant de compartiments, limités par les travées intérieures. Ce nous semble être plutôt un segment de lobule, restant ouvert vers le centre, que le lobule entier, dont le pédicule ne peut guère être qu'au point indiqué plus haut. Seulement, à partir de ce point l'artère se ramifiant, pulpe blanclie, pulpe rouge, veines, s'ordonnent autour de chacun de ses rameaux en une série de couches concentriques formant autant de cordons ou de lobulins, ramifiés à leur tour; l'extrémité de chacun d'eux correspond au lobule de Mail. le
lobule splénique.
Lamna,
Si le lobule spléiiique, si net à l'état
est déjà bien difficile à limiter
— On
Lymphatiques.
a
vu que
les
vaisseaux lymphatiques de la rate
sont les uns profonds, les autres superficiels, formant
d'autant plus riche que
le tissu
un
réseau sous-séreux
conjonctif sous-séreux est plus ahondant, rares
par conséquent chez riiomme. Les profonds, ou lymphatiques propres, sont
peu développés. On trouve assez généralement deux petits troncs, accompagnant chaque artère, ets'anastomosant entre eux (Tomsa, W. Millier). Leurs origines, encore douteuses, semhlent se perdre dans les gaines ^artérielles, ïomsa, Kj'ber, admettent pourtant que des capillaires ou des fentes lymphatiques peuvent pénétrer non seulement dans les corpuscules de Malpighi, mais encore jusque dans la pulpe rouge. D'après Ilewson, la lymphe des vaisseaux profonds est souvent rougeâtre, mais surtout après congestion ou contusion elle contient alors un certain nombre d'hématies (ïecker, Kolliker). Pour Paulesco (1897), le réseau spongieux formé par les mailles de la pulpe rouge, qui serait sans communication avec les vaisseaux, appartient au système lymphatique et non au système sanguin, et constitue l'origine des lymphatiques de la rate. Il est évident qu'entre ces deux systèmes, dans le parenchyme splénique, une ligne de démarcation nette n'a encore jamais pu être établie. Mais par son développement ontogénique et phylogénique la rate appartient avant tout au système vasculaire sanguin; les lymphatiques y pénètrent tardivement, et restent petits et peu nombreux. très
:
— Les
nombreux, mais fins, sont des troncomposés en majorité de fibres de Remak et destinés presque exclusivement aux parois des vaisseaux. Ils ne paraissent point porter de ganglions (Billroth, Kolliker, Remak, Robin et Legros, Retzius). Retzius (1892), par la méthode de Golgi, retrouve les nerfs nombreux chez le lapin
Nerfs.
nerfs de la rate, assez
cules périvasculaires,
jeune;
les
troncules sont contenus dans la gaine de pulpe blanche, à quelque
distance du vaisseau
:
de là partent des rameaux formant un
rant l'artère d'un véritable
filet,
fin
plexus entou-
avec des terminaisons libres, variqueuses, en
boutons. Par places, quelques rameaux, fins et rares, semblent aller se perdre,
en buissons, jusque dans
la
pulpe rouge. Fusari (1893), Kolliker
(189.3), arri-
vent à des résultats analogues. Le dernier met en évidence des libres à myéline cj[ui
seraient sensitives.
LE PER[TOINE par Pierre
FREDET
GÉNÉRALiTÉS On la
décrit liabituelleiiient le péritolne'^
cavité (cavité péritonéale),
surfîfce extérieure soit
lisse,
comme un
soc
de ce sac adhère soit aux parois de
aux org-anes qui
membraneux donl
tapissée d'endothélium, est virtuelle. la cavité
La
abdominale,
trouvent directement appliqués, ou appendus par
s'y
leurs pédicules vasculaires.
Le péritoine
organes pariétaux, se replie
voile les
organes pédiculisés. Aussi répète-t-on depuis Bichat, qu'il se comporte, vis-à-vis des organes, comme un bonnet de coton enfoncé sur la tète; ou plus sur
les
exactement avec Baraban, que
comme
péritonéale.
« les viscères
abdominaux sont, dans la un même bonnet,
cavité
plusieurs tètes enfoncées dans
degrés divers et en des points différents
».
Cette conception a
le
à des
mérite de
la
que sensiblement vraie. Prise à la lettre, elle conduirait à admettre une indépendance complète des organes et du péritoine. Ainsi, on pensait jadis que les viscères pouvaient, en se développant, glisser au-dessous de la séreuse, écarter les deux feuillets adossés des lames péritonéales qui les unissent à la paroi. La théorie du ^/(-sscmcn/ expliquait la varia
simplicité,
mais
elle n'est
tion des rapports entre les organes et la séreuse
Farabeuf
et
Ranvier ont considéré
la séreuse
aux diverses phases de
comme un
la vie.
vernis souple revê-
tant les parois de l'abdomen, les organes et leurs pédicules pariétaux. Cette
manière de présenter
choses est très près de la vérité, mais rllc laisserait
les
croire à l'existence préalable d'un sul)stratuni, néal. Or, les
mésos sont
d'ai)ord des
pour soutenir le vernis péritolames épithéliales. La trame conjonctive
n'apparaît que secondairement à leur intérieur, par différenciation des cellules centrales; et
lame
même
en quelques régions,
il
n'apparaît jamais de trame,
L'embryologie montre que
membraneux
le
qui s'applique sur
partout indépendante.
En
péritoine forme bien, à l'origine, les
organes, mais la
quelques points,
elle
un
membrane ne
se fusionne
feuillet
reste pas
aux organes, de
façon à ne pouvoir en être séparée; en d'autres régions, où elle s'adosse à
même, les deux feuillets théoriquement juxtaposés homogène et absolument indédoublable. La disposition de I.
la
reste entièrement épithéliale (certaines zones de l'épiploon. par cxeniple).
L.it.
:
pcriloneuiii
la séreuse
Peritonaeiim (BNA); ;
ilal
;
frn-i-
:
se
elle-
confondent en une lame,
reproduisant dans ses grandes lignes celle des
-îo'.tovj'.ov,
e former dans l'enibryou
|)roprement
dit.
et
des coupes représentées
flèche indiciue l'axe
fig.
507
i09.
forme un mésentère ventral, ce mésentère sous-tend le sac vitellin (flg. 506). 11 ne saurait réunir l'intestin à la paroi ventrale de l'embryon, car l'intestin est une gouttière ouverte du côté ventral, et à ce niveau il n'existe pas de paroi ventrale. Si l'étranglement de l'embryon avait lieu seulement dans le sens frontal (flg. 504-506 et 508), l'ombilic cutané se présenterait sous forme de fente longitudinale (fig. 507). Il en serait de même de l'ombilic intestinal. Dans sa partie embryonnaire, le jeune animal ne i)Osséderait aucun mésentère ventral, car l'intestin resterait une gouttière. 11 n'en est pas ainsi. L'étranglement se produit à la fois dans le sens frontal et dans le sens longitudinal (fig. 508 et 509), ce qui a pour résultat de donner à l'embryon une paroi thoraco-abdominale, de permettre la fermeture de l'intestin en avant et en arrière de l'ombilic. Au niveau de ces deux régions par conséquent, il existe un mésentère ventral vrai. Il cesse, là ou persiste la gouttière intestinale et où la pardi abdominale fait
Ectoderme Séreuse pariétale Cavité cœlomiqtie Séreuse viscérale Endiiderme second. Cavité intestin prim.
Tube intestinal Mésentère ventral Ecl.
Sér. par.
Hés. venir.
Fio. 509.
Coupe frontale sché-
la flèche des 500 et 508), passant au niveau de l'ombilic d'un embryon ayant subi l'étranglement dans le sens frontal et dans le sens longitu-
(suivant
(ig.
défaut.
Chez les tnainmifères, et l'homme en particulier, le canal vitellin ne tarde pas à s'oblitérer; il se sépare de l'intestin, au niveau de l'ombilic abdominal. Le prolongement envoyé par le codome embryonnaire dans le cordon ombilical disparaît aussi, à brève distance de l'ombilic cutané, par suite de la fusion des séreuses viscérale et pariétale juxtaposées. L'ombilic cutané se ferme. Le mésentère ventral |)0urrait se parachever vers le :{* mois de la vie intra-utérine, rpociue où la |)aroi ventrale est complète et l'intestin tout entier ferme.
—
matique
dinal.
L'embryon est vu par son côté ventral. Un tel embryon possède une paroi ventrale complète du côté de la tète cl du côté
—
queue. L'intestin se ferme dans ces il peut donc être uni à la paroi ventrale par un mésentère ventral, intra-enibryonnaire, .>auf au niveau de l'ombilic de
la
régions;
cutanc-.
Les recherches de Havn
vement sur toute
la
semblent démontrer que le mésentère ventral se forme elTectilongueur de l'intestin, même chez les animaux supérieurs, mais son
[P.
FREDET.
LE PERITOINE.
892
existence est éphémère dans presque toute la région qui correspond à l'intestin proprement
de
dit
l'adulte.
Le rœlonie exlra-emhryonnaire est un diverticule normal, mais temporaire, de la cavilé pleuro-péritonéale de l'embryon. L'intestin proprement dit. tlottant autour du seul mésentère dorsal, s'y loge en partie, jusqu'au 3" mois, époque à laquelle il réintègre la cavité abdominale. L'orifice de communication ou ombilic cutané peut persister anormalement et livrer passage aux viscères hernies d'une façon délinitive (hernies omhUicaies emlyryonnaires). L'ombilic fermé reste un point faible de l'abdomen. Il se laisse forcer secondairement par les hernies acquises (du fœtus ou de l'adulte).
En résumé, le mésoderme dont dérive la séreuse pleuro-péritonéale forme primitivement deux Sacs indépendants, lesquels communiquent du côté du ventre chez les Ils
animaux
quand
la gouttière intestinale se
ferme.
Tune du cùté dorsal, et en partie ventral. Chez l'homme notamment, l'œsophage, l'estomac et du duodénum possèdent seuls un mésentère ventral; le reste
pédiculisent l'intestin de bout en bout
et l'autre;
seulement du cùté la
supérieurs,
s'interposent entre la paroi du corps et la paroi intestinale, tapissent
portion initiale
de l'intestin en est dépourvu.
§ 3.
DIFFÉRENCIATION DU PÉRITOINE ET DE LA CAVITÉ PÉRITONEALE D'AVEC LA PLÈVRE ET LA CAVITÉ PLEURO-PÉRICARDIQtJE
La partie de l'intestin primitif pourvue d'un mésentère ventral, qui répond au segment céphalique de l'embryon, donne naissance aux poumons (fig. rjlO). Paroi dorsale
Larynx
Place du cœur
I
/
M
~4-
Bourgeon hépatique
Bord
libre
"«^W*^
Ébauche pulmonaire
Pancréa.i dorsal
du mes. venir.
Canal omphalo-mésent. .inse vitelline
Pédicule de l'allanloïde
Future
vessie
Cloaque
Intestin caudal
—
Coupe sagittale d'un embryon, passant un peu à gauche de la ligne médiane, pour montrer la grande cavité pleuro-péritonéale, l'intestin, ses diverlicules et les mésos (schéma d'après les données de His).
FiG. olO.
***
mésentère dorsal général.
—
• . • mi'sentère ventr.il.
Les deux cavités pleurales sont séparées l'une de l'autre dans le plan sagittal, par le mésentère ventral et limésentère dorsal. Elles communiquent l'une avec l'autre, au niveau du bord libre ilu mésentère ventral et chacune d'elles s'ouvre largement dans la cavité péritonéale unique.
Les deux bourgeons pulmonaires s'évaginent de l'intestin et du mésentère Chacun d'eux se développe dans la partie supé-
ventral en refoulant la séreuse.
rieure de la cavité pleuro-péritonéale qui lui correspond. Le sac mésodermique prend à ce niveau le nom de plèvre, nom qui s'applique à la séreuse qui tapisse la paroi, comme à celle qui constitue les mésos et revêt les évaginations
CAVITE PERIKJNEALE.
893
pulmonaires de rintestin. Les portions correspondantes des cavités ((l'iomiques sont les cavités pleurales ou plus exactement ijleuro-périrn rdifjurs a deux, droite et gauche, séparées par l'intestin et ses
muniquent, Tune
et l'autre,
avec la cavité qui loge
deux mésos. les
Il
v en
Elles
com-
.
organes digestifs ou
cavité abdominale.
La
partie
du
sac
mésodermique qui
organes qu'elle contient s'appelle
tapisse
/)e>'i7o/ne.
la cavité
abdominale
On distingueun
et
les
péritoine pariétal
un péritoine viscéral, continus au niveau et par l'intermédiaire des mésos. La séreuse péritonéale fait suite à la séreuse pleurale sans interruption. Chez beaucoup d'animaux, même supérieurs, une communication large persiste toute la vie entre la cavité péritonéale et les cavités pleurales. Chez les et
Paroi dorsale
Larynx
Poumon
Cœuf
Éb. dorsale du diaphragme Bourgeon hépatique Bourg, pancn-atiqur dorsal
lîbaurhe ventrale du diaphragme
Canal
vitellin
Anse
Pédicule de Vallanloïde
vilelline
Cloaque
511
Par. dors. Larytia'.
Poumon
Cœur Eb.
V.
diaphr.
Can. Péd.
Poumon
É. d. diaphr. B. hép. B. pane. d.
y^
vil.
-Inse
ail.
Anse
vit.
FiG.
.jl
1-313.
—
vit.
Cloaque
Cloaque
sagittales, à gauche de la ligne médiane, montrant séparation des cavités plourn-péricardiques d'avec la
Coupes schématiques
formation du diaphragme
la
E. d. diaphr. B. hép. B. pane. d.
et
la
cavité péritonéale.
* portion
siis-(liii>-di.'ipl)ra^rniatique
511.
—
51'.'.
— Le rapprochement
avec
la
513.
Bonriieiin ventral et liourgeon dorsal clés
ilii
diaphragme, encore éloignés;
bourgeons phréniques ne
laisse plus
—
Fusion des deux hourgeons. Nolemenl des cavités pleurales d'avec
mammifères en général, dis|)araît
grâce à la
et
riioniinc en particulier,
formation du diaphragme
rapprochement, dans de
le
la l'avilé
une
péritonéale.
telle
communication
(fig. ol i-")i3).
(Jn peut dire, d'une façon très sr/iéiiiatiffiie,
(fig.
communi.
bure, convexe aussi en avant, dite a.nsk intkstinai.k,
sommet de
cette
o.xuîimcai.i:
anse reçoit l'abouchement du canal
ou
viti:i,i.i.\k.
Le
vitellin.
[/anse intestinale augmente vite de dimensions et peut être décomposée en
deux branches.
I.a
brandie liupéricure ou descendante
(Toldt),
proxùnale
(Rrœsike), se continue avec la courbure duodénale en formant un angle obtus
courhure ou fîej-ure duodénn-jéjunale) cl finit au canal vitellin. Ea inférieiiie ou ascendante (Toldt), di.
la
le
mésentère ventral
poche gastrique.
— A. Splénique. Elle s'attache au — A. Hépatique. Le tronc croise
bord dorsal de l'estomac.
la face droite
de l'estomac
et
pénètre dans
le
mésentère ventral. L'Hé-
patique s'implante par sa branche coronaire sur le bord ventral de l'estomac, comme la Coronaire stomachique mais elle s'aUaclie au Imrd dorsal de l'estomac par sa liranche gaslro-épipbVique. comme la .Sjjlrnii/ne.
vers
pylore {gaMro-épiploïque gaurhc) toujours dans
le
et finit
le
;
mésentère dorsal,
par s'ai)oucher avec une artère analogue, venue en sens inverse de
l'Hépatique.
La Sj)lL'ni(jue prend donc racine sur le bord postérieur de V estomac, et évolution admise de ce bord vers la gauc/te nest Venchaîne à la paroi. possible que si la Splénique >;'*/ prête, en se laissant entraîner et en s'allon-
L
gcant y)
(fig.
321).
L'hépatique
(fig.
314
et 32(1),
pancréalico-gastro-héjjatique (ou grande
gastro-hépatique de Farabeuf, par opposition avec la Coronaire stomachique), se comporte, au point de vue de la distribution, comme la Splénique et la
Coronaire stomachique tout ensemble. Arrivée au bord postérieur de l'estomac,
elle
fournit
une branche gastro-
VAISSEAUX REPERES DU PERITOINE. duodénole.
901
donne une gastro-épiploïqKe (droUe) qui se coude et, resmonte s'unir le long de la grande courbure à la (gauche) de la Splénique. La corde, constituée par le tronc sa branche gastro-épiploïque, enchaîne donc le bord posté-
Celle-ci
tant dans le mésentère dorsal, fjastro-épiploïqite
de l'Hépatique et
rieur de l'estomac à la paroi.
Après avoir émis
la gastro-duodénale, l'Hépatique fait
stomachique. Elle croise
la face droite
comme
de l'estomac et atteint
la le
Coronaire
mésentère
Elle y émet une division principale qui va directement au foie, branche hépatique proprement dite, et une branche pj/lorique ou coronaire droite qui suit la petite courbure pour s'unir à la coronaire gauche ou coronaire proprement dite.
ventral.
En un mot, V Hépatique e>il solidaire de par sa branche gastro-duodénale, comme
la la
grande courbure de VeMomac, Splénique à laquelle elle fait
Droite
Aorte A. Hép. Br. g.-ép.
Estomac A. Coronaire Mésentère ventral
521
Br. cor. Br. hép. ]'enlre
522
Mésent. dorsal
LE PERITOINE.
902 tral
par
les
branches hépatiques de
dite, disposées
Le second
comme des
la
Coronaire et de l'Hépatique proprement
cordes unissant au foie les extrémités d'un diamètre.
contenu dans Faire du précédent
cercle, plus petit, est
et
tangent
à lui. Représenté par la Splénique et sa brandie gastro-éjnploïqiie {gauche),
branche gaslro-épiploïque
la
de y Hépatique,
gastro-duodénal, puis
(droite), le tronc
l'estomac. Ce petit cercle est tout entier dans
le tronc
dormi ou grande courbure de
s'attache en avant au bord
il
le
mésogastre. Si l'on n'attribue
pas au mot cercle un sens rigoureusement géométrique, on peut dire qu'il
grand cercle dans une certaine étendue de sa circonférence au tronc de l'Hépatique avant l'émission de la gastroduodénale). Il tient solidement à la grande courbure de l'estomac, non seulement par les branches de distribution des gastro-épiploïques, mais encore par confond avec
se
le
(arc qui correspond
vaisseaux courts, près de l'extrémité cardiaque et par YsiVierQ pancréaticodnodénale (branche de division de la gastro-duodénale), vers l'extrémité
les
pylorique. Si l'estomac restait sagittal, les
deux
demeureraient dans
cercles
le
même
Œsophage Vaisseaux courts Splén.
_ Br. hép. Coron, sloin. Br. coron. Coron, slom..
Br. gastro.-épipl. Splén. A. Coronaire slomacliiq.
—
A. Splénique Aorle
courbure Paroi dr. de l'estomac Grande courbure Petite
Br. coron. Hépat.
A. Hépatique liv
Br. hépat. Hépat.
gastro.-épipl. Hépat.
Tronc gastro-diiod. Hép. Pylore
FiG. 524.
—
L'estomac, suppoîé en position
Les cercles vasculaires de l'estomac (schéma). sagittale et considérablement réduit
pour simplifier
la figure,
est vu par sa
face droite.
Le cercle des coronaires (trait plein) croise la Le cercle des gastro-épiploïques (trait haché)
plan, tangents
et
concentriques.
cercles cessent de se trouver
nique, la
ils
bas,
dans
mésentère dorsal
ils
la
grande courbure.
si
l'estomac devient frontal, les deux plan. Entre la Coronaire et la Splé-
le
bord postérieur dans son évolution vers
tique, de la paroi à l'estomac (fig. 524). L'écart des
commune
tion artérielle, déjà signalée par Rogie,
compréhension de le
enchaîne
ne peuvent se séparer, confondus qu'ils sont dans
dièdre dont l'arête répond à la partie
on
et
même
Mais le
le
s'écartent de la largeur de l'estomac (fig. 579, 580; p. 945), puisque
Splénique accompagne
En
dans
face droite de l'estomac et enchaîne la petite courbure.
reste
la
a
le-
la
gauche.
tronc Hépa-
deux plans forme un angle
des deux cercles. Cette disposi-
une importance capitale pour
bourse mésogastrique, du grand épiploon,
etc.,
la
comme
verra par la suite.
Le mésoduodénum n'a pas de vaisseau propre. Le segment intestinal correspondant reçoit son sang d'une artère du mésogastre, l'Hépatique, et de l'artère de l'anse intestinale, la Mé^ientérique supérieure
(fig.
514).
Le tronc gastro-duodénal de l'Hépatique se divise effectivement en deux branches divergentes, la gastro-épi ploïque gauche, que nous avons étudiée, et Cette dernière se partage en deux rameaux qui la 2^(^ncréatico-duodéna le .
VAISSEAUX REPÈRES DU PÉRITOINE.
903
La Mésentérique supérieure donne, elle aussi, une branche pancréatico-daodénale, laquelle se décompose en deux rameaux disposés comme ceux de la pancréatico-duodénalc de l'Hépatique, mais remontant en sens inverse, dans le mésentère dorsal, le long de l'intestin, pour suivent lebord de Tintestin.
s'aboucher avec eux, en formant une double arcade artérielle. 2.
Vartère Mésentérique supérieure,
au-dessous du tronc Cœliaque
mune,
elle se dirige
vitellin l'axe
de
de l'aorte vers
le
destinée à lanse intestinale, naît
Logée dans
ol4).
(iig.
sommet de
mesenlcrium commarque avec le canal
le
l'anse, et
celle-ci.
donne des divisions par chacun des bords qui regardent l'intestin. Un grand nombre se détachent du tronc mésentérique, comme les arêtes de la L'artère
colonne rertébrale d'un poisson, et se portent vers l'anse, c'est-à-dire
au jéjunum
et à
branche supérieure de
la
(artères de lintestin grêle).
l'iléon
Toutes ces divisions s'anastomosent en arcades, l'une avec l'autre, dans l'épaisseur du l'artère
mésentère,
le
long de
La première née
l'intestin.
pancréatico-duodénale, qui unit
le
système de
la
précisément
est
Mésentérique à celui
de l'Hépatique.
La Mésentérique supérieure émet pour la branche inférieure de l'anse (c'estcecum, le colon ascendant et le colon transverse) et par le bord qui lui correspond trois artères coliques (futures coliques droites). Chacune d'elles se divise et s'anastomose le long de l'intestin avec les artères voismes. La colique née le plus pri>s de l'origine de la Mésentérique à-dire pour la fin de l'iléon, le
(artère colique Hupérleure droite, dite quelquefois moijenne), destinée princi-
palement au colon transverse,
s'anastomose avec une colique (supérieure
gauche) fournie au segment du colon transverse, voisin du colon descendant par la Mésentérique inférieure. 3.
Lartère Mésentérique inférieure occupe
le
méso de
minal, chemine près de sa racine et descend jusqu'au rectum où le nom d'HÉMORROibALE commun trois branches
(fig.
ter-
finit
sous
supérieure. coliques
ment gauche du futur colon vien
l'intestin elle
Elle émet typiquement par un tronc (artères coliques gauches) pour le seg-
transverse,
le
colon descendant et
pel-
coloii
le
514).
Chacune des coliques de
la
Mésentérique inférieure se comporte
comme
celles
de la Mésentérique supérieure. La première née (coli(/ue supérieure f/auche)
s'anastomose en arcade la
long du colon transverse avec la première colique de
le
Mésentérique supérieure. La dernière colique se divise, bien avant d'atteindre
l'intestin,
en
trois arfè)'es
rieure ou droite.
Chaque
sigmoïdes
:
supérieure ou gauche,
artère sigmoïde se comporte
moyenne
comme une
et infé-
colique.
La
supérieure s'anastomose avec la deuxième colique de la Mésentérique inférieure (dite artère colique
avec
la fin
de
la
gauche inférieure ou artère du colon
iliaque); l'inférieure
Mésentérique elle-même ou hémorroïdale supérieure. Les trois
artères sigmoïdes correspondent au futur colon pelvien.
En résumé,
toutes les artères gastriques et intestinales
venant de l'aorte
atteignent l'intestin par son bord dorsal (ou ce qui lui équivaut,
—
le
bord
antérieur de la branche inférieure de l'anse intestinale ne devenant antérieur
que par
suite de l'allongement de l'anse,
—
fig.
Ij'I^)-")'!!).
Seules, les artères
[/'.
riihimT.]
LE PÉRITOINE.
904
—
Coronaire stomachique et Hépatique croisent une des faces —
Br. descend.
jL I
~/y'A Can.vilellin
n j j Br. descend.
Aorte
j.
Can. vitellin
\J-Pn
r
V\
Br. nsr-pnd
la face droite
525 Br. ascend.
Aorte
Angle duodéno-jéjunal -
Branche descendante
Canal
A. Mésentérique super.
—
527
vilellin-
Angle colico-splénique
Br. asc.
—
FiG. 523-527.
loppement la
et
Schémas, représentant l'aise intestinale à des étapes successives du dévemontrant que le bord antérieur de la branche inférieure ou ascendante a
valeur d'un bord dorsal.
—
—
525. Anse peu développée. Les deux branches (dont l'axe est indiqué par des flèches) se continuent presque directement. Elles reçoivent l'une et l'autre les vaisseaux par leur bord dorsal. 1, 2, 3, artères coliques (droites) de la Mésentérique supérieure.
—
526.
L'anse s'allonge.
—
—
Le
hile vasculaire
de
la
branche ascendante regarde en haut
et
non plus en
arriére. 527.
— Anse très allongée. — Le
— du segment dans lequel
§ 3.
—
hile vasculaire
regarde maintenant en liaut et en avant.
correspondant d'intestin,
elles
LOIS
pour gagner
le
mésentère ventral
fournissent des branches.
DE L'EVOLUTION MORPHOLOGIQUE DU PERITOLNE. FASCIAS D'ACCOLEMENT.
Le tube
digestif est constitué vers la sixième
comme nous
l'avons indiqué au § I.
vertébrale, par
Il
semaine delà
est tout
un méso dorsal général, médian
dans sa racine,
et
il
est
entier
vie
et sagittal,
mobile autour de cette racine.
embryonnaire,
appendu à
On
la
colonne
contenant l'aorte
constate chez l'adulte
des modifications profondes dans la disposition relative des segments de
l'in-
testin et dans leur mode d'attache à la paroi. Ainsi, le duodénum, primitivement arqué et flottant, forme un anneau presque complet et se fixe à la paroi
abdominale postérieure;
l'artère
Mésentérique supérieure, qui passait au-dessous
du duodénum, chemine au-devant de la portion initiale, fixée, de l'intestin grêle; l'intestin grêle possède un méso propre, dont la racine, ni médiane, ni sagittale, contient l'artère
flottant
Mésentérique supérieure
dans une grande partie de son étendue,
;
le
gros intestin cesse d'être
etc.
Deux causes principales président à ces transformations non proportionnel^ des viscères et la soudure des sur/aces
:
V accroissement
séreuses au con-
tact. 1.
On exprime
le
plus souvent ce phénomène on disant qu'il s'agit d'un accroisseineyit inégal, mais
est vicieux et prête à l'erreur.
le
terme
LOIS 1°
par
La
LKVOI.UTION
m-:
LtU PEHITOIM-:.
905
situation lopograpltique de^ viscères dérive de la situation primitive,
suite de /'aucroisse.mf.nt
xox
propoutioxxel de ces organes,
et
de leur
AccoMMODATiox à la capaclté de rabdomen. Si toutes
les parties
de l'embryon croissaient d'une façon régulière,
les
rap-
ports primordiaux subsisteraient. Mais, les divers segments de l'intestin et les
glandes annexes,
le foie
en particulier, ne subissent pas un développement pro-
portionnel. Les viscères s'accommodent exactement à l'espace qui leur est offert
par l'augmentation concomitante de
la capacité de l'abdomen. C'est pourquoi développement rapide occupent un espace relativement plus grand; refoulent en apparence les organes à croissance lente, et les déforment eux
organes
les ils
et leurs
il
mésos.
Huant au tube digestif proprement dit, tant quil reste flottant, il s'accroît plus vite en longueur que le tronc. Il faut donc que le bord viscéral de son méso devienne plus long que la racine pariétale. Ce résultat est obtenu soit par allongement périphérique du méso et formation de plis analogues aux volants d'une jupe (mésentère de l'intestin grêle), soit par augmentation de la hauteur de sa portion moyenne, grâce à laquelle le bord viscéral, prend une forme arquée et s'allonge en conséquence (mésoduodénum par exemple). Les deux processus se combinent d'ailleurs. Les déplacements dus à l'accroissement non proportionnel se produisent pen:
dant
les trois
époque,
les
premiers mois de
la vie
embryonnaire,
organes ont à peu près acquis leur forme
environ. Après
cette
et leur situation topogra-
phique définitive. Le premier exemple d'un déplacement dû à l'accroissement non proportionnel nous sera fourni par l'étude de la torsion de l'anse intestinale. 2"
Dans une seconde phase de la vie embryonnaire, la disposition topografî.re par un processus très simple, entrevu par Langer, mis en évi-
phique se
dence par Tûldt. C'est
le
processus de I'accolemext ou coalescexce dont nous
la fixation du duodénum. Les surfaces périlonéales des mésos et des organes, gui se trouvent en contact, d'une façon permanente, avec d'autres surfaces séreuses apparti'nant à la paroi, à un méso ou à un organe, et qui ne sont pas mobiles -^ur elles, se soudent à cel(ei.
[f. i'I{i:det.
j
.
LE PERITOINE.
908
rallongement des segments sus
et sous-jacents
de rinteslin en tournant autour
de son axe.
Primitivement, avant
la
rotation,
médian sagittal deux branches de
disposés dans le plan
comprise entre
les
le
mésentère
(fig.
et l'anse
intestinale sont
La Mésentérique supérieure, donne par son bord supérieur
528).
l'anse,
des divisions à la branche descendante (artères de l'intestin grêle); par son
bord inférieur, des divisions à
la
La
jjranche ascendante (artères coliques). Aorte
.Duodénum
_
—
y^,,.
ff,'/lllj^I
1^
..Mésoduodi'nuni
---
^-T^^^-
A. Mésentérique Arifjle
Slip.
colico-splénique
Angle duodi'no.-jéjunal
Intestin terminal
Branche descendante de
Mésentère terminal
l'anse {intestin grêle
Canal FiG. 329.
—
Brandie ascendante de
vitellin
l'anse (gros intestin)
Disposition de ranse intestinale après une torsion de 90°.
—
La rotation provoquée par rallongement et la poussée de haut en bas du segment d'intestin situé au-dessus delà branche descendante de l'anse d'une part; l'allongement et la poussée de bas en haut du segment d'intestin situé au-dessous de la branche ascendante L'anse et son inéso sont vus d'avant, de haut et de gauclie.
de l'anse d'autre part, >-p combine 1° Au renversement du premier segment à droite de la ligne médiane. •i' Au renversement du second segment à gauche de la ligne médiane. Le mesenterium commune se dispose transversalement. La face primitivement droite regarde en bas, la l'ace primitivement gauclte regarde en haut. L'intestin grêle est à droite de la Mésentéri(|ue, le gros :
intestin à gnuclte.
rotation qui va se produire autour de la Méaentérique supérieure
comme
axe,
en sens inverse des aiguilles d'une montre, l'embryon vu d'avant. 1" Dans une première phase, correspondant à une rotation de 90" (fig. 529), l'allongement de l'intestin terminal élève et porte à (jauclie Vanyle colicol'allongement de la portion d'intestin située au-dessus de splénique
se fait
;
l'anse fait pivoter en sens
inverse Vanyle duodéno-jéjunal,
l'ahaisse et le
porte à droite.
L'anse se dispose transversalement, l'angle duodéno-jéjunal et l'angle splé-
nique du colon étant à peu près amenés au
môme
niveau, l'un par élévation,
l'autre par abaissement.
La
face
péritonéale primitiaeuient gauche du mesenterium
face
commune
se
un angle ouvert en haut et à gauche avec la gauche du segment sus-jacent du mésentère. La face primitivement droite
trouve regarder en haut. Elle
fait
TORSKtX DE I.ANSE •
lu inéso
de l'anse se tourne
Elle fait
e/« ba^i.
909
INTESTlNAI.i-:.
un angle ouvert eu bas
avec la face droite du mésentère terminal qui
et à droite
continue.
la
non non plus en bas. segments d'intestin adjacents a
L'artère Mésentérique supérieure envoie ses ])ranches grêles à droite, et
plus en haut 2"
ses
;
branches coliques à gauche,
Dans une seconde phase
l'anse
continuant
autour de
à
(fig.
530), les
et
s'allonger, la coudure splénique s'élève encore et décrit
Mésentérique un arc inférieur à Hd" (45° env. seulement). Cette
la
Ih'. asc.
de l'anse (gros
int.)
Duodénum Aorte
Mêsoduodétf))
m
Anfle splénif/ue dn colo>i
A. Mi'sent. sup. Inleslin termin. {colon desc.)
Mésent. terminal
Canal
vitellia
Br, desc. de l'anse Fig. 330.
tint, ijr.i
— Disposition de
Ani/le iluod.-jéjunal
Canse intestinale après une torsion de
180".
—
sun méso sont vus d'avant et de gauche. La rotation, .se poursuivant sous l'induence des mêmes Miises que précédemment, ramène le niesenleriuni commune dans le plan sagittal, mais la face qui regarde gauche est celle qui l'ait suite à la l'ace droite du ménenli-re dorsal général primitif et vice-versa. L'artère Mésentérique est croisée dans le plan sagittal par le duodénum et le gros intestin; l'intestin grêle est en bas, le gros intestin, en haut. L'anse
et
I
II.
coudure atteint son élévation ma.xima au l'arrête.
La
moment où
elle
coudui'e duodéno-jéjunale se déplace en
rencontre
le foie
qui
tournant autour de
la
médiane en s'abaissant. Si l'on schématise encore un peu, on admettra que cette nouvelle rotation de l'anse est de 1)0", de telle sorte que l'anse et son méso reviennent dans le plan sagittal. Mais, la face primitivement gauche du mesenterium commune regarde maintenant à droite; la face primitivement droite regarde à fjaurhc. L'artère Mésentérique supérieure donne les branches coliques par son bord
Mésentérique
;
elle se
rapproche de
la ligne
supérieur, les branches grêles par son
son flanc gauche mitif; celle
bord inférieur;
la
séreuse qui couvre
du mésentère dorsal général priqui revêt son (lanc droit continue la face gauche du mésentère fait suite à la face droite
dorsal général. La Mésentérique supérieiu'e regarde, à gauche, l'intestin ter-
minal
rejeté à
gauche de
regarde, à droite,
le
la ligne
duodénum
gauche de son méso. ô" Dans une dernière
médiane,
et la face droite
rejeté à droite de la ligne
(ihase, l'accroissement
de son méso;
médiane,
elle
et la face
en li>ngucur du duotléuiim se
[/'.
i'iu:ni:T.\
LE PERITOINE.
910
poursuivant, lacoudure duodéiio-jéjunale décrit encore un arc de 90" (fig. ")31). Elle franchit donc la ligne médiane, au-dessous de la Mésentérique, passe à
•2'
p.
duodénum
Aiir/li!
splenk/ui:
du colon Anç/le lirpatique
du colon
duodénojéjimal
Aiii/lc
.
4'
p.
duodénum
y
p.
duodénum
Inteaiin terminal (col. desc.)
A. Mesent.
Mésentère tersiip.
minal
litnnche ascendante de l'anse {gros intestin)
Canal viteUin FiG. 531.
Bi'anclte descendante de l'anse (intestin grêle)
—
Torsion de Vanse intestinale achevée.
son niéso sont vus d'avant, de haut et de gauche. Toujours sous l'influence des mêmes causes, l'anse intestinale
L'anse
et
et
]e
mesrnteriuui
commune
ont acqn'xs leur
situation transversale définitive. \^&
face qui regarde en liaul
irice-versa. L'intestin grêle est
fait suite
a
U
/'née
droite du tnésoduodrnum et du mrscnti-re terminal f\ la Mésentérique, le gros intestin à droite. L'artère est
à gauclie du tronc de
croisée par le duodénum qui passe au-dessous, et le colon oblique qui passe au-dessus. Le duodénum a pris sa l'orme annulaire (lélinitive.
gauche delà ligne médiane et
son méso,
les
et
enroule sous
de l'artère. Elle entraine à sa suite le
qui atteint maintenant 270", c'est-à-dire
un
duodénum
arc de 3/4 de cercle.
L'angle colico-splénique ne se comporte pas tout à précédente,
le
tronc de la Mésentérique après une évolution
fait
de
même. A
l'étape
parvient à son point culminant (après une rotation de 90"
il
+ 45"
ne se déplace plus comme l'angle duodéno-jéjunal; mais la branche de l'anse qui lui correspond est entraînée néanmoins par la rotation. Elle s'étale obliquement (colon oblique), attirée qu'elle est en bas et à droite; elle croise la ligne médiane en passant au-dessus du tronc de la Mésentérique
env., soit 135").
supérieure
La
(lig.
Il
532).
plus grande partie de l'anse est
amenée avec son méso en
situation trans-
versale, presque frontale. Mais la surface péritonéale qui regarde en suite à la face droite
bas
fait suite
l'anse grêle
du mésentère dorsal général,
à la face gauc/ie de ce mésentère
par
le
gros intestin,
la
haid
fait
surface qui regarde en
dorsal. Le croisement de
qui était réalisé dans
le
plan sagittal à
maintenant dans
le
plan transversal
l'étape précédente (fig. 530), est accompli
.
TORSION DE LANSK INTESTINAU:.
911
531 et o32). L'artère Mésentériqiie. comprise entre les deux anses oruist^cs,
(lig.
regardait par son flanc droit
duodénum, par son antérieur,
au-devant de ce qui est devenu
trouve passer
dénum
le
Ses flancs étant devenus l'un
intestin.
portion), en arrière et au-dessous
{'{'
la
flanc
gauche
le
gros
l'autre postérieur, elle se
paroi antérieure du duo-
du colon
oblique. Les divisions
coliques partent de son bord droit et se dirigent en haut; les divisions grêles
partent de son bord gauche.
En résumé,
torsion de l'anse intestinale e.xplique
la
La forme presque
\"
:
du duoih'niiin adulte;
circtdaire
le
croimmi'nl àv
la
rajue mc'iliti.neei de Vtiorti-
par la
joor^/on
3'^
ou por-
f-:siomar
tion transversale; la Mtiia-
lion de la
,-ci
(\|>li(|U(M-
le
UM mémoire de Toldl
(/. c. p. 'J(J(J, 181)3; voy. p. G:)); et dans le traité de Prenant (/•;/«'///»'/(/< de riioiinnc ri des vcrléhrés, t. 2. Paris, ISlJCt, p. 777). On doit admettre, avec Tiddt, ([ue la torsion de l'intestin ne saurait être un « phénomène I" du renveraiitonoiru- ou actif x. Kn elfet la torsion de l'anse intestinale est corrélative semetit du duodcmuii ri dr son inrso n droite de la liijue médiane: du renverKrment en sens inverse de l'intrslin trrntinul et de son utéso; 2" de l'aUon'jenienl de ces deu r setpnenls
'l
i-nihi-i/didijir
:
d'inlcslin.
/•
i
itt:hi-:r:
LE PÉRITOINE.
912 L'intestin se
mais cette condition ne suilit pas, puisque l'intous les animaux, et ne se tord que chez quelques-uns. L'alisence de
tord paire qu'il s'allonge:
testin s'allonge chez
l'homme avec un intestin de longueur normale. La poussée du duodénum vers le bas, et de l'intestin terminal vers le haut, produisent la torsion dans le sens normal, à condition que celle-ci soit amorcée par le renversement à droite du duodénum, généralement complémentaire de la double rotation de l'estomac. Mais, cela est encore insuffisant pour assurer la torsion dans timte son étendue normale. Pérignon a bien exprimé l'opinion de Toldt et ses conclusions propres, en disant que « le plus grand rôle revient à l'accroissement du segment terminal du gros intestin. La future flexure splénique possédant une attache mésentériiiue assez longue (c'est-à-dire haute, dans notre terminologie), rien ne s'oppose à son ascension, et elle entraîne forcément avec elle la portion ascendante de l'anse ombilicale, lui faisant croiser la portion descendante. Puis, celle-ci à son tour, se développant en circonvolutions, se développe par en bas et accentue le mouvement de torsion, entraînant derrière l'artère Mésentérique supérieure la portion terminale du duodénum et de la flexure duodéno-jéjunale. Pourquoi la portion ascendante de l'anse croise-t-elle le côté gauche de la portion descendante et non son côté droit? Il est probable que la présence de l'anse duodénale et le plus gros volume du foie à droite gêneraient l'évolution de ce côté, et qu'elle se fait de préférence à gauche, où les mêmes
torsion peut s'observer, chez
:
obstacles n'existent pas ». (Perionox, /. c, p. 40.) Une pareille théorie explique admirablement que V inversion d'un riscère de l'abdomen accompagne ou cause presque fatalement l'inversion de tous les autres.
—
Nous avons implicitement admis Angles duodéno-jéjunal et colico-splénique. que Vanrjlp duodéno-jéjunnl est un point invariable, compris entre l'anse duodénale et l'anse intestinale. Cette hypothèse simplifiait notre exposé. Toutefois elle est discutable, et a notamment par His.
été discutée,
Nous admettons, avec His et Toldt, que la courhure sj>léni(]ue de l'embrjon correspond à courbure splénique ou gauche du colon transverse de l'adulte. C'est dire que la branche inférieure de l'anse intestinale donne, en même temps ifue le colon ascendant, le colon
la
transverse tout entier. Cette manière de voir n'est pas acceptée par tous les anatomistes. .*>e fondant sur la disposition des vaisseaux du colon transverse, fournis mi-partie par la Mésentériquc supérieure et la Mésentérique inférieure, Cleland et Young pensent que l'angle splénique de l'embryon tourne de 180" environ, de sorte que la moitié gauche du colon transverse dériverait
de l'intestin terminal. Flower admet la réalité d'une torsion des deux branches de l'anse trois fois Tout le colon transverse résulterait d'un entraînement de l'intestin terminal; la branche inférieure de l'anse intestinale ne fournirait que le cœcuni et le colon ascendant. Si cette hypothèse était vraie, le cœcum occuperait la fosse iliaque, dès la fin de la torsion intestinale; les deux branches descendraient parallèlement à droite et à gauche de la ligne médiane; or cela n'est pas (fig. .j:^2i.
W.
intestinale de
—
Ci.eland. On an abnonnal arrangement of the peritoIndication des travaux cités. neum, with remarks on the development of the mesocolon. /. of Anat., 1868, t. 2, YoLXG (R. Bruce). An abnormal disposition of the colon. J. of Anat., I88."j, p. 201-206. Floweh (W.-H.), Lectures on the comparative anatomy of the t. 19, p. 98-108. PL VI a. organs of digestion of the mammalia (2" partie), jl/e'/. Times and Gazette. London, 1872, t. I.
—
—
p. 291.
Anomalies de a)
Absence de
mammifères. Il
torsion.
(V. lig.
"ï-iZ,
—
La torsion
un exemple
existe des cas analogues chez
torsion intestinale.
la fait
noriiialement défaut chez
un grand nombre de
pris sur la roussette).
l'homme
(fig. .334),
mais
ils
sont rares. Tels les suivants
:
—
Farabei-k (L.-IL). Progrès méd., 1885, t. 2, p. 411 413. fig. 102 et 107. 2) Hroca (A.). 3) Rogie et Pkrignox, /. c, p. 906; 1891, p. .309. Bull. Soc. anat. Paris, 1887, p. 791-813. 4) Jayle. Bull. Soc. anat., Paris, 1894, p. 2-4. 1)
—
—
il)
Torsion incomplète.
—
Ce qu'on décrit généralement sous le nom Arrêt delator.sion, après ndation de 90". d'absence de torsion correspond à l'arrêt du phénomène a. son premier stade celui représenté (Ig. 5'29), après une rotation de 90°. A cette phase, le méso de l'anse s'étale dans le plan frontal; la branche descendante, c'est-à-dire l'intestin grêle, est à droite, la branche ascendante répondant au gros intestin, à gauche. Dans les observations anciennes où le mot torsion n'est pas prononcé, on peut reconnaître à ce critérium (|u'il s'agissait effectivement d'un arrêt à la première phase. a)
.
ANOMALIES DR LA TORSION.
913
1 et 2) Reid (J.). Edlnburgh Voici quelques cas d'anomalies de ce genre (flg. 535) med. surg. J., 183G, t. 46, p, 70-74. 3) Simpson (J.). Jbld., 1839, t. 32, p. 17-30 (cas 29, :
—
and
(Esophage
Vais, courts
Estomac G.-épipl. g.
A. et V.Splé-
niques
-y. Mes.
— .1.
Mes.
inf. suj).
lorle
Mes. inf
Col.
Iransv.
Colon
de.'ir
Colon pel».
FiG. 333.
— Absence
normale de torsion de l'anse intestinale chez
la
cliauvo-souris roussette,
d'après Farabeuf. a II n'existe qu'une artère Mésentérique qui dessert toute la longueur de l'intestin. Le colon ne présente ni csecum, ni bosselures; on n'aperçoit aucune ligne de démarcation entre l'intestin grêle et le gros. » Comparez nu schéma 528 p. 907.
—
FiG. 534.
— Absence de
torsion de l'anse ombilicale chez
L'artère Hépatique provient de la Mésentérique supérieure.
l'homme
(cas de Farabeuf).
—
L'anse intestinale flotte au-devant de la paroi abdominale postérieure, de part et d'autre du tronc de la Mésentérique, intestin grêle à droite, gros intestin à gauche. Le duodénum n'a i)as acquis sa'forme normale, le pancréas est incomplet, la Mésentérique ne croise pas l'intestin grêle, le gros intestin ne croise pas le
duodénum.
—
4) Xeugebauer [Caspers Wochenschrift, 1850, n°' .38 et 39), cité par Treitz (\V.). Hernia retro-peritonealis. Prag-, 1857, p. 133. 5, 6, 7, 8) Treitz. L. c, 1857. Cas A, B,
p. 26).
—
Diaphragme
Œsophage Angle colico-splénique Rate
Vésicule biliaire
Estomac Pancréas
Cholédoque
Jéjunum Colon descendant
A. Mésentérique su2>ér.
Colon ascendant
Méso de
l'intestin grêle
Epiïie iliaque
Fin de
l'iléon
Csecum
Rectum Epine du
FiG. 333.
pxtbis
—
.\iT(H
de
la torsion
ii
sa prcmiL-rc phase (cas de Gri'mross).
L'anse intestinale et son nirso sont dans h- plan frontal d'autre du tronc do la Mésentérique supérieure.
:
intestin grêle à
droite, colon à gaucho, de
pari et
L'arrêt de la torsion fait que le duodénum reste couché à droite de la ligne médiane. Il n'a pas acquis sa forme annulaire habituelle, car l'angle duodéno-jéjunal n'a pas franchi la ligne médiane, ne s'est pas engagé au-dessous de la Mésentérique supérieure. Le pancréas duodénal est incomplet pour la même raison (il manque le crochet
Winslow, processus uncinatus B.XA). schéma 529, p. 908.
.sous-mésentérique, petit pancréas de
Comparez
cette ligure au
C, D, p. 127-130.
10)
CiiiKNE
(J.).
— 9) ./.
TuRNER (W.). Edinburgh med.
of Anat., 1808,
I.
2,
p.
13-18.
—
—
l- part., p. 110-110. t. 9. Yoini; (K.-B.). Und., 1883, t. 19,
J.. 1803, 11)
[/'.
FREDET]
LE PERITOINE.
914
—
Progrès m-xL, 1891, t. 14, p. 57-00. voy. Pig. 20, p. 59. Anat. Anzeiger, 1893, t. 9, p. 94-103. A côté de ces cas, dont quelques-uns douteux, il faut en placer de plus douteux, tels que ceux de Cruveilhier (J.). Dict. de miel, et de chir. prat.. art. « .\bdomen ». Paris, 1829, His (W.). Anntomie menschlicher Embrtjonen. 111. Leipzig, 1885, p. 21 (note). t. 1, p. 67. ToLDT. L. c, p. 906, 1889, cas 1, p. 2-6, flg. 1-5; cas 3 et 4, p. 8-9: et les 3 suivants que nous n'avons pu vérifier Moser. Zeitung f. Zoologie., Zootomie und Palseozoologie, 1848 Wilks. 2 cas, 1882; d'après Rogie et Pérignox, /. r., 1891, d'après Toldt (1889. cas 11).
p. 98-108, pi. VI a.
—
13)
Grôsroos (H.)
12) Jaboulay.
((ig. 53.5),
:
—
—
:
;
—
p. 315.
Ces cas sont peu nombreux. Il est probable qu'il en existe d'autres, mais la plupart des documents publiés manquent presque entièrement de valeur faute de dessins et de données précises. L'étude complète d'un cas d'absence ou d'arrêt de torsion suppose, en ejj'et, un examen approfondi de la forme et de la situation du duodénum, de l'intestin grêle et du gros intestin; l'examen de la forme et de la disposition du pancréas {dont on comprendra ultérieurement toute l'importance); l'examea des raoporls des vaisseaux, et en particulier de la situation relative de l'artère et de la veine Mésentéricjues. Or, il n'existe actuellement pas un seul fait dans lequel tous ces éléments aient été envisagés. rotation de plus de 90**. Sans atteindre la normale, la P) Arrêt de la torsion après rotation peut être poussée au delà de 90". 2 observations de ce genre ont été publiées par Jaboulay (Province méd., Lyon, 1891, p. 512-514). Le cas de Raybaud {Marseille médical, 1900, p. 270), se rapporte probablement à une anomalie du même genre.
—
—
Situs inversas total et partiel. le sens des aiguilles d'une montre. d'admettre que la torsion puisse se produire en sens inverse de la normale, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre, sans que le colon ascendant se trouve transposé à droite et le duodénum à gauche de la ligne médiane. D'après Péri-
—
c)
Torsion dans
Il
est difficile
gnon, une pareille situation résulterait probablement du développement du foie à gauche conséquemment de l'estomac à droite (situs inversus total des organes de l'abdomen). Les cas publiés de transposition complète sont nombreux. Mais on observe rarement une transposition partielle des branches de l'anse intestinale, sans situs inversus de l'estomac et du foie; ou réciproquement, l'inversion de l'estomac et du 'duodénum sans inversion de l'intestin, comme dans le cas publié par Toldt (/. ii
540
541
—
Coupe sarjitlale schématique, passant par le inc^oduodcnum, >) droite de médiane et du tronc de la Mésentérique .supérieure, suivant flèclie540 de fig. o37
FiG. 340.
ligne
tranche droite de
lu
—
coupe.
la
Le colon qui a été détaché sur Le duodénum est coupé deux
le
schéma 537
est ici représenté.
au niveau de la i'* portion^^ au-dessus de l'origine de la Jlésentérique au-dessous de l'origine de la Mésentéri(|ue. Le mésoduodénum s'applique directement à la paroi abdominale postérieure du côté droit, par sa face primitivement droite. La face antérieure, primitivement gauche, est croisée transversalement par l'arc du colon, et r.;couverte, au-dessous de celui-ci, par le segment du mesenterium commune qui répond à la partie droite du
supérieure; au niveau de la
fois
:
4* portion,
colon transverse et au colon ascendant. Ici encore le pancréas n'est pas représenté. Voy.
fig.
634, p. 979 un
schéma plus complet.
—
Coupe sagittale schématique, passant par le iné.iodiiodénnm, à gauche de lu ligne médiane et du tronc de la Mésentérique supérieure, suivant la llùcheo41 de flg. 33",
Fig. .341.
— tranche droite Le colon
de la coupe.
et l'intestin grêle qui
des flèches de
541) sont
la figure
ont été détachés sur ici
le
schéma 537, avec une portion de leur méso (au niveau
représentés.
Le duodénum est coupé au niveau de sa 3* portion, au-dessous de l'origine de la Mésentérique; son méso se continue dans celui de l'intestin grêle, situé sur un plan plus antérieur. La face antérieure du mésoduodénum, primitivement gauche, est donc recouverte par la face postérieure (primitivement gauche aussi) du méso de l'intestin grêle.
La face postérieure du mésoduodénum, primitivement droite, repose au-devant de la face antérieure (primitivement droite) du mésentère terminal, lequel est en continuité avec le mesenterium commune et sépare le duodénum et son méso, de la paroi abdominale postérieure, à gauche de la ligne médiane. Le pancréas n'a pas été représenté dans l'épaisseur du mésoduodénum. Voy. fig. 638, p. 980, un dessin plus complet.
539
et 340), et les
organes pariétaux sous-péritonéau.x; (rein droit
et veine
cave
inférieure).
gauche de
2" .1
testin 3"
terminal
.S'iO'
la ligne
(lig.
la ligne
devant de l'aorte
médiane
médiane
et
contre la face antérieure du méso de
:
l'in-
337, 339, 341).
de
la
et
au-dessous du trunr de la Mésentérique
racine du mésentère de l'intestin terminal
:
(fig.
au-
537
et 539).
B.
Fixation.
se soudent,
— Typiquement,
ce qui fixe le
POIRIER ET CH.ARPV.
—
les deu.x
duodénum
et son
surfaces périloiiéales au contact
méso
:
du
cùté droit, à la paroi 31)
I\'.
[P.
FREDET.]
LE PERITOINE.
918
abdominale; du côté gauche, au mésentère terminal. Nous verrons ultérieurement que la face postérieui'e du méso de l'intestin terminal se fusionne ellemême avec le péritoine pariétal (fig. ooT, p. 030 et o61, p. 932), et qu'ainsi le duodénum est fixé par son intermédiaire à la paroi abdominale, à gauche de la ligne
A
médiane.
dater de ce
moment,
le péritoine pariétal droit
semble passer directement
duodénum et se continuer sans interruption avec le gauche. Le duodénum prend donc les caractères d'un organe
sur la face antérieure du péritoine pariétal
Le méso ne réapparaît qu'aux deux extrémités de cet aux points de continuité avec l'estomac et avec le jéjunum. Nous laissons de côté, pour l'instant, les organes contenus dans le mésoduodénum (pancréas, veine porte, etc.). Ils évoluent rigoureusement comme le
sessile, sous-péritonéal.
intestin,
méso qui
les loge, se
Le reiu droit
et
modèlent, s'orientent, et se fixent
la v.
comme
lui (voy. p. 970).
cave iiiférieure sont primitivement recouverts, par
pariétal qui se réfléchit sur la face droite
du mésoduodénum. Secondairement,
péritoine
le le
duodénum
son méso s"appli(|uent au-devant de ces organes. En se soudant à la paroi, le mésoduodéconcourt donc à fixer le rein droit. Le péritoine qui passe en définitive du pùle supérieur du rein sur le bord supérieur de la i" portion du duodénum et l'angle de la 1"= avec la 2", forme quelijuefois un pli sans importance qu"on a décrit sous le nom de ligament duodéno- rénal. Du côté gauche, le duodénum reste à distance du bord médiat du rein. Il ne pourrait d'ailleurs être en contact direct avec lui, séparé qu'il en est par le mésentère terminal, couché à gauche de la ligne médiane, au contact du péritoine prérénal et pariétal (fig. .539). Cependant, par suite d'accolements que nous étudierons plus loin, le péritoine qui couvre chez l'adulte la face antérieure du rein gauche, passe directement sur le bord gauche et la face antérieure de la 4'' portion du duodénum. et
num
Fascia Treitz).
d accolement
— L'existence du
aux plans péritonéaux
du mésoduodénum à la paroi {fascia de mésoduodénum et la soudure de sa face postérieure
sous-jacents, s'accuse par la formation et la persistance
d'une couche conjonctive disposée en fascia. Ce fascia a été découvert en 1833
par Treitz, derrière
la face
pancréas est incluse dans
le
profonde de la tête du pancréas (car la tête du mé.soduodénum) (voy. p. 976 et fig. 026 à 639).
Toldt en a démontré l'origine. Consulter: Treitz. Ueber einen neuen Muskel cl.
pract. Heilkunde. Prag-. 1853,
t.
am Duodénum,
37, p. 113-144. PI. 2.
etc.
Vierteljahrschrift.
— Toldt. L. c, p. 906,
f.
1879, v. p. 20.
—
Ce Cause du renversement de l'anse duodénale, à droite de la ligne médiane. renversement est sans doute la conséquence de la double rotation de l'estomac, phénomène qui résulte lui-même de l'envahissement de la partie droite de l'abdomen par le foie. Périg-non attribue le renversement de l'anse duodénale à une traction exercée par le foie sur
le
duodénum, par
l'intermédiaire de Fépiploon g-astro-hépatique, lorsque
le
lobe droit
prend un développement prépondérant.
—
Mécanisme de la fixation du mésoduodénum. La fixation du duodénum à la paroi abdominale, est un phénomène d'accolenient, comme Toldt l'a démontré. Il y a peu d'années, on croyait que, le duodénum et son méso une fois renversés à droite de la ligne médiane, le cul-de-sac péritonéal compris entre la paroi et la face postérieure du méso se réduisait par déplissement. Une pareille théorie n'est plus admise aujourd'hui, d'une façon générale, et en particulier pour le duodénum. On trouvera dans le livre de Prenant (/. c, p. 911, 1896, voy. p. 234), et dans la Thèse de Pérignon (l. c, p. 906, 1891, v. p. 79) une critique de la théorie ancienne et des opinions connexes de Flower, Zorner, Trêves et Jonnesco (jadis). Quant à la cause efficiente des accolemenfs et de celui du mésoduodénum, elle n'a été expliquée jusqu'à ce jour que par des hypothèses. Époque
et
mode de
la
fixation.
—
D'après Toldt, au début du
4'
mois de
la
vie
ANOMALIES DU MÉSÛDUODÉNUM.
919
embryonnaire, le duodénum et son inéso sont encore indépendants de la paroi abdominale postérieure, sauf au niveau du point le plus déclive du duodénum, qui correspond au liile
du rein
Au
droit.
Taccolement
ment
6=
mois,
est entière-
réalisé, excepté
niveau de
Cwnim
au
duodénum
A)U/lc splrn. coton
pylore. Mais, d'après Périg'non
{l.
appendice
el
du contiguu au partie
la
c,
Duodénum
82-83),
p.
flottant
Mesent. eommutir
fusion progresse d'une façon tout à fait irrégula
Intestin grêle
iière.
Colon descendant
Anomalies tion.
de fixaLa soudure du
—
inésoduotlénum à
la
paroi
défaut chez un grand
fait
Colon ilio-pelv.
nombre de mammifères. D'après Toldt,
num
ne se
le
l'homme
et la
singes.
Chez
duodé-
que chez
fixe
plupart des
l'accolement
l'homme, peut
543).
Intestin grêle
être
incomplet ou manquer entièrement (flg. .")42 et
Mesent
Estomac Rate
Angle splên. colon
Dans ces conditions,
duodénum
flot-
Foie
méso demeure
Angle duod.-jéj.
indépendant, en tout ou en partie.
Colon ascendant
le
tant et son
—
reste
Duodénum
a.
Régie
3'
portion
543
duodénum
"^^"^
floltanl.
—
collationné
a
Colon descendant
FiG. 542-543. Cas de mésoduodénum persistant, de cette d'après Rogie et Pérignon. anomalie, en 1891, (/. c, Sur ce sujet, le mpsenterium commune était aussi flottant. Dans la figure ji'-', p. 304-310), et plus récemment 4 nouvelles (/. le crochet 1 peut donc relever vers la gauche> l'anse ombilicale détordue el lais ser voir le mésoduodénum que le crochet attire vers la gauche. On constate c, 1804, p. 3o8). (Cas de que la face postérieure du mésoduodénum est indépendante de la paroi abdoCru veil hier, Neugehauer, minale postérieure, à droite de la ligne médiane. Treitz.Wenzel Gruber(.3), Dans la fi}.'ure 5'i3, les crochets et 2 relèvent vers le haut l'intestin grêle. On aperçoit la face antérieure du mésoduodénum. Le stylet (>liiene, Ogston, Young, engagé derrière le mésoduodénum, au-devant de la colonne vertébrale et du mésocolon de-His, Farabeuf, Schiffercendant, montre l'indépendance de la face postérieure, au-dessous de l'origine iiecker(3), Born,Toldt (3), de la Mésenléri(iue supérieure. Hogie (3), Hogie et Pérignon, Brœsike, (jrimross. On peut V ajouter les cas de Javie (/ p. 012); d'Ombrédanne {Bull. Soc. anal., Paris,
18 observations
i
:î
—
l'.)01,
p. 288-280), etc.
Roger
et
Pérignon pensent que
très rare car 1° le
la
persistance du
mésoduodénum
n'est pas
une anomalie
:
duodénum
reste
flottant
dans
la
majorité des cas d'dhsence de torsion de l'anse
ombilicale; 2° il est difficile d'exjjliquer l'issue du duodénum à travers l'oriflce d'une hernie diaphraf/mati(/uc ou d'une hernie ombilicale congénilale, sans admettre la pcrsislance d'un
mésoduodénum 3° si
libre;
des recherches suivies étaient
faites, sur des adultes normaux, on trouverait probablement plusd'uncasde mésoduodénum persistant. Schielferdecker, (jui a examiné 200 sujets, a rencontré à lui seul 3 cas de mésoduodénum plus ou moins indépendant.
—
Jonnesco a décrit, sous le nom de fossette rétro-duodénale. p. Accolement incomplet. nne formation péritonéale qui semble provenir d'un accolement incoiiiiilot de la face postérieure du me.soduodénum aux surfaces séreuses sous-jacentes (lig. ."544). Dans les deux cas publiés par cet auteur, il y avait un cul-de-sac profond entre la portion horizontale et la portion ascendante du duodénum en avant; la paroi et l'aorte en arrière. Le duodénum semblait s'être fL\é au niveau du bord gauche de la 4' portion et de la partie droite de la 3". Dans l'intervalle, l'accolement du mésoduodénum avait fait défaut.
[/'.
FntDET.]
LE PERITOLXE.
920 JoxNESco.
4,
t.
—
p. 209.
V.
Poisson
Les fossettes péri-duodéiiales,
(F.).
TIi.
Paris, 1893,
n" 337, V. p. 31.
Colon transv.
—
JèiumiM
Mésocolon Iransv.
Mésent'ei e 4" p.
Pli duod.-par. d>
Angle
tuf.
duod.
V. Mésent. inf.
Pli duodénopariélal q.
duodénxtm
A. colique Mcsentèi
g.
e
A. Mrs. inf.
Fossette rélro-duodénale
FiG. 544.
l
3.
1. 2.
—
Fossette rétro-duodcnale (d'après Jonnesco)
EVOLUTION DU MESO DE L'ANSE LNTESTLNALE (MESENTERIUM COMMUNE. BNA) GRÈLE OU MÉSENTÈRE PROPREMENT
ilÉSO DE l'intestin
FIXATION DU COLON ASCENDANT. 4.
La
dans
DIT.
PÉRITOINE C.JiCAL ET APPENDICULAIRE.
MÉSOCOLON TRANSVERSE.
torsion de l'anse intestinale
intestin
3.
la position qu'ils
amène à peu près
l'intestin grêle et le
doivent occuper chez l'adulte
(fig.
345
gros
et 533).
commun aux
deux branches de l'anse du duodénum et de la paroi abdominale postérieure (fig. 537 et 347), mais son indépendance com])lète ne persiste pas chez l'homme. Le mesenterium commune se fixe, en premier lieu, suivant la ligne qui correspond au tronc de l'artère Mésentérique supérieure, par soudure entre la face postérieure du méso et le péritoine sousjacent(fig. 348). Ainsi, le méso primitif, commun aux deux branches de l'anse, (fig. 331 et 532), se subdivise en deux mésos secondaires, propres à chacune des branches de l'anse, mais à racine commune. L'un flotte à droite et auil répond au colon. dessus du tronc de la Mésentérique soudée à la paroi c'est le méso de L'autre flotte à gauche et au-dessous du tronc de l'artère l'intestin grêle ou mésentère proprement dit. La racine commune aux deux mésos, longuement implantée sur la paroi abdominale, est absolument différente, nous ne saurions trop le répéter, de la racine courte du méso primitif de l'anse intestinale, laquelle s'attache sur la ligne médiane, contient l'aorte à sa base, fait suite d'une part au mésoduodéCe phénomène achevé,
le
mésentère
ombilicale, flotte librement dans le plan frontal au-devant
:
:
num, d'autre part au mésentère terminal (fig. 551). La racine secondaire des mésos de l'anse commence en haut sur médiane, au niveau de l'origine de
la
Mésentérique supérieure
(fig.
532
la ligne et 357).
FORMATION DU MESENTERE. dans la fosse médiane du mésentère général
Elle finit en bas et à droite,
iliaque. Elle se
la racine
primitif,
921
branche à droite sur
formant avec
elle
un angle Aorte
Mésoduodén
Colon ascend.
A.Més.sup.
—
FiG. 54o.
Jéjunum
Rapports du inesentcrium commune avec le mésoduudénum terminal, arc du colon relevé (schéma).
et le
mcs^entèrc
Comparez h fig. 537. p. 915, qui représente à peu près les mêmes organes, mais dans laquelle le culoii et le jéjunum ont été détachés Je leur méso. La ligne pointillée est la trace d'une section transversale et d'une section longitudinale exécutées sur le mesenterium commune, pour montrer la superposition des plans (fig. 546).
aigu ouvert en bas et à droite. Elle coupe successivement de haut en bas 1°
La
face antérieure
du mésoduodénum.
— Le
mésoduodénum adhérant
:
à
paroi par l'intermédiaire de sa face postérieure accolée, fixe indirectement
la
l'artère
Mésentérique supérieure à
la paroi (fig. oo7).
La face antérieure de la 3" portion ou portion transversale du duodénum. La face postérieure du duodénum étant soudée à la paroi, fixe aussi indirec-
2°
—
tement .3"
les
i.
la
Mésentérique.
Enfin
la
paroi abdominale postérieure, à droite de
organes directement appliqués à
Mésentère proprement
la ligne
médiane,
et
la paroi.
dit.
ou méso de
l'intestin grêle.
Le segment du mescnlerium commune qui corresj)oiid à l'intestin grèlc qui a[)rès torsion normale s'étale à gauche et au-dessous du tronc de la Mésentérique supérieure, reste presque entièrement indépendant de la paroi (fig. 547-o30). C'est le mésentère proprement dit de fadultc (mesenterium BNA). Il flotte autour de Taxe créé par la fixation di' l'artère Mésentérique cl
celui
contient les liraiiches fournies par ce vaisseau à tout l'intestin grêle. Cependant, en haut, la face gauche du méso de l'intestin grêle s'applique contre la face antérieure du
mésoduodénum
sans doute depuis
la
(fig.
")")7),
et les
deux séreuses au contact s'accolent
^lésentérique jusqu'à l'angle duodéno-jéjunal, car
le cul-
du mésentère ne commence-t-elle médiane, mais un peu à gauche. La hau-
de-sac disparait. Aussi, la racine définitive pas, en haut, exactement sur la ligne
[p.
fredet:
LE PERITOINE.
922
méso
teur du
minime au début du jéjunum, parfois nulle, de sorte jéjunum semble un organe pariétal, sous-péritonéal, comme
est très
qu'à ce niveau
le
duodénum. La racine du mésentère coupant
le
ditodcnuui
2° p.
la
S*"
portion du duodénum, celle-ci se trouve
_
=::
Péritoine pariétal
_ Mésoduodénum Coupe de VA. Mes. sup et du mesent. connu.
Mi'-socoloii
ascendant
-
duodénum
3' p.
Pavlicdu niesent. conim. qui deviendra niésocolon ascendant pri-
Partie du mesent. comm. qui deviendra mesent. de l'intest. grêle
mitif
Fin do
—
Vu;. 340.
suivant rapports
(loupe schématique à travers le mesenteruiin
le
pointillé
de
fig'ure
la
343,
pour montrer
et le
mésoduodéniim,
superposition des plans et les
organes.
tles
pincée pour ainsi dire entre l'aorte en arrière, rieurs en avant (fig. 357 et 633, p. 978).
duodénum
commune
la
rintcstin grêle
et la
4'-
La
les
vaisseaux Mésentériques supé-
partie
gauche de
la
3''
portion du
tout entière, restent à gauche de la ligne d'implantation du
mésentère.
La
face droite
du mésentère
définitif est
en continuité
réelle avec la face
du mésoduodénum, laquelle est soudée à la paroi jusqu'au niveau de l'angle duodéno-jéjunal. La face gauche est en continuité réelle avec la face antérievu'e du mésoduodénum (face primitivement
postérieure (anciennement droite)
gauche)
Au
(fig.
537, 345, 552, 553, 557).
cours du développement, l'intestin grêle augmente notablement en lon-
gueur. La racine pariétale de son méso s'étend en
même
temps que
le
tronc
de l'embryon, mais cet accroissement n'est pas en rapport avec l'allongement
La zone juxta-intestinale du mésentère s'accroît dans la proporLe bord intestinal devenant beaucoup plus long que la racine pariétale, le méso se godronne et l'intestin se plie en circonvolutions (v. p. 1047, description du mésentère de l'adulte). de
l'intestin.
tion nécessaire.
Consulter liiance.
./.
:
f
IIahmann (X. Aiiat.. 1001,
2.
de
B.). Tlie t.
32, p.
duodcno-jejunal tlcxure
:
its
variations and
llieir signi-
GKUm.
Fixation du colon ascendant.
F^e
segment du mesenlerium comuiune correspondant aux branches coliques
la
Mésentérique supérieure (branches qui partent maintenant du bord droit
FIXATION DU COLON ASCENDANT.
923
de l'artère), ne reste pas entièrement flottant. Nous avons admis que cette por-
du mesente-
tion
Droite
rium commune appendalt
futur
le
colon ascendant le fu tur
A.
.)[''.ur la paroi, à droite de la ligne médiane, contenant l'artcre Mé>entérii|uç supérieure (r.ncine second.iireK du mesenterium commune située à gauclie de la Mésontérii|uc reste llollu méso de l'intestin grêle ou mèsenlrre proprement dit. du mesenterium commune située à droite de la Mésenlérii|ue constitue à ce niveau un inésocolon ascendant llottant. Une telle disposition peut persister anormalement (mrsorolon ascendant jn-rsistant ou flottant.) partie
tanie et constitue
La
rieure.
—
~
La
Mésentérique supé
—
Accolement il"une partie du meaenlcrium commiaic. Formation du méso de l'intestin grêle. Fi.xation du colon ascendant à la paroi. Coupes Iranitversales sciiémati([ues, passant par le mexenferhim ronunane. aii-des^ous du duodénum. Segment supérieur des coupes (Voj-. note, flg. 530). Fig. o47-.5.30.
partie
d'un méaocolon
n>icen(lanL
commence
distinct,
qu'à dater de l'époque où
le
à se fixer par l'intermédiaire de sa face
mé![»ement,
avail
—
.ï84 à o88. Formation de l;i bourse mcsog-astriiiuo, par entraînement t^tipjio^tc du méso^astre vers la g-auche, et plicnture imposée à ce mésogastre sur le cercle rigide des coronaires, (juand Fcstomac tourne autour d'un axe longitudinal. Tour no pas compliquer les sclicmns. le pancréas n"a pas été représenté et les mésos ont été ligures minces.
Fio.
—
—
TiS'i. Le mésogaslre reste tendu dans le sens .mtéro-postérieur, en dehors du cercle des coronaires; mais, dans Paire de ce cercle, il a été entraîné, ainsi que larlère Splénique, par la gr.inde courbure rte lestomac. I.e grand cercle des coronaires marque donc l'orilice de la bourse inésogastrique, développée en arrière de restoniac. Cet orilice est dans le plan sagittal.
du déveil
entraîné
iiiesdg.isli-e
584
Br. paner, duod. (Hép.)
seinhic
à
(|iit>
gauche,
les
choses se soient ])assées
par
l'intermédiaire
de
.sa
comme
xi
l'estomac
grande courbure,
le
qui s'y attache (ou se fixe à son voisinage), en lui imposant une
/'.
/•/(/•;/>/. r.j
LE PÉRITOINE.
948 plicature brusque sur
un anneau
coronaires. Désirant faire plutôt qu'exposer son
par
rigide constitué
comprendre
la disposition
le
grand
cercle
du péritoine de
mode de développement, nous sicppo^eron^ dans
que ce processus répond à la nomène, élucidée par Brachet
réalité, et
La série des figures 584 à 088
abstraclion faite de
des
l'adulte, la suite
nature du phé-
la
Sivaen. fait
comprendre
ce
mécanisme
théoricjue.
La plupart des anatomistcs admettent, avec Toldt, que la bourse inésogastrique résulte purement et simplement de l'entraînement du mésogastre, par suite de la rotation de l'estomac autour d'un axe longitudinal. Brachet et Swaen ont montré que le diverticule sagillal du codome apparaît aiuuit tuulc rotation de l'estomac; puis que la déviation de l'estomac se tait « dans l'épaisseur du mésentère, sans que- celui-ci soit entraîné dans le même sens ». Plus tard, quand la paroi postérieure de l'estomac a été libérée, grâce à la pénétration transversale du cul-de-sac hépato-entérique en arrière d'elle, et grâce à la différenciation d'un mésogastre frontal, la rotation de l'estomac et Vacn'oisseinent de la grande courbure semblent avoir une action réelle sur le développement et le parachèvement de la bourse mésogaslrique.
Consulter : Brachet (A.). Recherches sur le développement de la cavité hépato-entérique de l'axolotl et l'arrière-cavilé du péritoine des mammifères. Arch. de Biologie, 1893, t. 13, Id. Recherches sur le développement du diaphragme et du foie p. 559-018, PI. 24-27. Swaen (A.). Recherches sur chez le lapin. J. de F Anal., 1895, t. 31, p. 511-595, PI. 14-16. le développement du foie, du tube digestif et de l'arrière-cavité du péritoine et du mésentère. J. de VAnat., 1896, t. .32, p. 1-84, PI. 1-3; 1897, t. 33, p. 32-99, 222-238,525-585, PI. 1, Brachet (A.). Recherches sur l'évolution de la portion céphalique des 2, 7, 16 et 17. cavités pleurales et sur le développement de la membrane pleuro-péricardique. -/. de Brocha (M.). Recherches sur le développeVAnat., 1897, t. 33, p. 421-460, PL 12 et 13. ment du foie, du pancréas, de la cloison mésentérique et des cavités hépalo-enlériques chez Swaen (A.). Note sur la topoles oiseaux. J. de VAnat., 1898, t. 34, p. 305-363, PL 7-9. graphie des organes abdominaux et sur les dispositions du péritoine. Bibl. anat., 1899,
—
—
—
—
—
t.
7, p.
§ 2.
153-189.
ORIENTATION DE L OUVERTURE DE LA BOURSE MESOGASTRIQUE EN POSITION OBLIQUE
Ainsi, les
deux arcs
artériels de la Coronaire
stomachique, de l'Hépatique
et
de sa branche coronaire, bordent l'entrée de la bourse mésogastrique. Jusqu'à présent, nous avons admis que ces arcs sont dans le plan sagittal
(fig. S84 nous n'avons envisagé qu'un des déplacements de l'estomac, rotation autour d'un axe longitudinal, dont les charnières correspondent aux points oi^i la Coronaire stomachique et l'Hépatique prennent attache sur le
et 58o), car
tube digestif. Mais
si
l'on peut expliquer,
à partir d'un certain moment,
formcition de la bourse mésogastrique, par
la
la
rotation de Ve^tomac autour
d'un axe longitudinal, Vorientation définitive de son ouverture est la conséquence de la rotation de l'estomac autour d'un axe antéro-postérietir A vrai dire, ces deux ordres de déplacement sont simultanés, et la poche s'oriente en .
môme
temps qu'elle
se forme.
Nous avons supposé
qu'ils se produisent succes-
sivement, pour simplifier.
L'estomac tourne autour d'un axe aortique du tronc Cœliaque. Ce
sagittal,
mouvement
passant à peu
porte vers
le
pix^s
haut
le
par l'origine
bord droit ou
courbure (ancien bord ventral); vers le bas, le bord gauche ou grande courbure (ancien bord dorsal). Les extrémités cardiaque et pylorique vont, en
petite
sens inverse, l'une vers la droite, l'autre vers la gauche
(fig.
389
et 590).
((HlKNTATlUN l'ne
que
la
(r.
(
IJOI lîSK
MÉSdi
i
A
autre, supérieur,
•
''e^'^lOn
péritoine
péritoine pariétal définitif
le
(séreuse tre);
cul-de-sac rétro-
définitif, c'est-à-dire
SereUSe posteneurc
de-sac de réflexion de la la paroi postérieure «le l'estomac s'abaisse au niveau de la ligne 2 par suite de l'accolement des séreuses juxtaposées de l'eslo-
(Jq
mac
pariétal sus-jacent, a la limite de
du mésogastre. L'accolement de la l'ace et
po.-.térieure du mésogastre au péritoine pariétal fait ipie toute la zone comprise entre et -1 est dépourvue de péritoine et au contact immédiat de la paroi, L'accolement de la séreuse postérieure de l'estomac à la sereuse antérieure du mésoga.stre (péritoine pariétal délinitif) se poursuit fréquemment au-dessous de la ligne 2, dans l'étendue delà surface 3. Le cul-de-sac situé derrière l'estomac, à gauche de la faux de la Coronaire est ainsi subdivisé en deux parties dans le sens lon-iiudinai.
méS0iis(' droite
du
lif/.
plrrénico-splémqice
fait suite
au péritoine pariétal
de la lame directe du mésogastre.) Elle va directement de la paroi abdominale à l'estomac en tapissant la concavité de l'arc de la Splénique et de ses branches gastriques (v. coupes et fig. 0o8, p. !)U8j. Telle est la disposition type figurée par Braune. définitif (face antérieure
—
Variétés. Diverses ino.lificnlions pevivent survenir dans In disposition du péritoine au niveau de la rate, par suite d'accotements nouveaux. Fré(iueminent le ligament pancreatico et plironico-pastri(|ue se fixe ii la paroi par «a face gauclie, jusqu'au niveau du liile de la rate et la face rénale de cet organe s'accole L&loinuc
I
II/,
splèno-gaali
B. mésog. C.
paner
A. Splén Fasc. accol tnésog
liin Fio. 648 et 649.
au péritoine situé loin du
g.
]'.
Ri;ia g.
alul. p. g.
et
la
(640),
la rate.
la rate,
liiie.
au péritoine prérénal. Le péritoine pariétal gauclie parait alors se face
la
Ace.
l'ar. ahil. p. g.
— Accolement complet (648), partiel de face rénale de prérénal. — Cul-de-sac de réflexion du péritoine pariétal gauche sur
lig. pnncv.-Sjil. et sjd.-gnsl.
'il.
rate,
lisloinac
Bourse mésogasl.-
(fig.
Hall
réfléciiir dire.
Consulter: Llschka
V. lig.
'
.,
L.
l.ï,
p. 100.
—
p. 97(1. IS78, v.
c,
]..
(j!)
—
— BAnABAX. L. 880, 1887. — Clx.mxgham (D. A. c. p. 104. — (".oxstantinesco (C). .Vnatomie de
et pi. 2 et i.
r,
la
(fig.
652) en
même
temps que
la
l'anneau
inférieur
qu'elles le foie.
s'atrophie
demi-circonférence latérale gauche de l'anneau
—
Foll-:
989
qui décrit une deuii-spire autour du duodénum,
l'intestin,
de
DlHI-CTl-l'RS.
Les rcslcs des deux anneaux furnienl un tronc collrcfeur des veines
sLipi'rieiir.
de
VAISSKAIX
prend
et
le
nom
parle. Le
veine
ŒsoijUar/e
tronc de
porte
la v.
naît à gauche du duodénum, passe en
V.
tourne sa face droite.
'
'""'^'Hcnie
•
dans
pénètre
mésentère
le
au
droUe_
terminal)
Cfj'ur J-'oie
ventral Mrsenti'ff dnysal gihirral
en lon-
omhHicalr droite
geant son canal ex-
isegment distal) Corps de Wolff
aller
foie,
V. omphalo-mésent. Canal vitellîn
—
créteur. b)
T
Cloaque ^' .
liilfslin
—
terminal
v.
ombilicale gauchi
Allantoide
CHICS oniblli'
— Les
cales.
puimon.
f)u.od>''nurn
épiploon)pour
(petit
liniirgeon
effrrentes
Iié/jo.l.
(srijiiii'iU
et
V. jur/ulairc droite
Estomac Canal de Cuvier—
con-
arrière de lui.
rafdiiiale droite
I'.
om-
pénètrent
bilicales
dans l'embrvon au niveau
de Tombilic
(fig. G")i). Elles
Fin.
Les
chaque
Embouchure des
]'.
>itii;itiiin
des
v.
ilu
2o
ompltalo-inêsrntériqucs. leurs anneaux anales v. afférentrs du foie (|ui en p.irtent. Iroiir qui si- jelte d.ins le sinus veineux du
situé plus haut. V.
s'aboucher avec
d'elles
se
i|ui.
après avoir loiitourné la paroi tliopour l'oruu'r le sinus veineux.
la v. sus-lié|ialiiiup
recourl)e
veines
transversalement vers la ligne t'nnal veineux d'Arantius
reuniens
V ombilic, gauche (segm. term.) r. hépatiques efférentes
droite (segm. terni.)
on-ibilic.
mm.
duodéimni ^t p/férenles lonfiueiil eu un
rari(|ue, vient
chacune
le sintis
V.
l.i
autour
fluenre des v. cardinale et jugulaire, et
septum transversum. Arrivées aule
dans
latérale dioile d'un enilnvdii de 4
ombilicale droite, logée dans la paroi de IVniliryon, est atrophiée dans moyenne. Il n'en reste (|ue la portion proximale située dans le sppluni transversum. La portion distale deviendra, d'après Ilis, une v. épigastriiiue. On voit également le canal de Cuvier pariétal et transversal, né de la eon-
La
patique incluse dans
foie,
\up
sa partie
côté de l'ébauche hé-
dessus du
muni 1-e
r; Ile
>toiiiutiriiies
i-u'ur.
de
—
reconstruit (\V. His).
minent latéralement dans les parois du corps,
n.")l.
che-
.
Estomac Foie
liiiurg'-on
pancréatique dorsal
Bourgeon hépatique r. porte définitive
Duodénum -
]'.
V. ombilic, ilroite (segm. dist.)
ombil. gauche (segm. dist.)
g II I
Fi(i. 0.^2. Il
montre
la
—
Schéma
d'après
un embryon de
'.
fiiiiplinto-méscnlériques
3 nnn. reconstruit (\V. His).
formation du tronc de la v. porte définitive, par atrophie de la moitié gauche de l'anneau supémoitié droite de l'anneau inférieur constitués par les anastomoses des v. ouiphalo-mesentériques
rieur et de la autour du duodénum.
v. omphalo-mésentériques et ombilicales est largement en rapport avec la /.one du cœur. C'est là que persistera une adhérence étendue avçc le dia|)liragme (ligament coro-
Le segment terminal des orientée vers naire). l'oie
le
distal de la v. ombilicale droite devient une veine de la paroi abdominale. Le segment distal de ombilicale gauche envoie, au-dessous du foie, une puissante anastomose, (|ui s'abouche ilans la branche gauche de la v. porte définitive et se prolonge, par le canal d\\rantiu.-qM';i la veine ell'érente du foie.
Le segment
la V.
médiane
et
débouche dans
correspondante. Le tronc il
le
segment terminal de la v. omphalo-mésentérique ainsi formé s'ouvre dans le sinus veineux;
commun
reeoit le canal de (Minier.
f/'.
FREDET.]
990
PEHITOINE.
L[{
J^esv. ombilicales s'atrophient partiellement (iig. (1")1-G53.)
phrafime le
Il
ne persiste de
ombilicale droite que la portion terminale, transversale. Lorsque
la V.
muscle
La
est formé, cette portion est logée au-dessous
le dia-
du diapl'.ragme, entre
et le foie. Elle collecte des v. hépatiques et diaphraguiatiques.
V. oiiihiUrale gai/cliP s'atrophie
minal persiste
dans sa partie moyenne. Le segment
comme
comporte
se
et
celui de la v. ombilicale droite.
ter-
Ouant
r. juijxlairc }'.
Canal
^^^^^^^^^
d'Arantius
v.
D^. ,.„„„., hépatique r.A.^„i-,. „ aourgeon
Estomae Boitrqeon panrréallove dorsal
'-^f^^^^^^'h
'
-^ --va-
^
^ ^ Anastomose des deux anneaux
;
V. ombilicale ijandu:
^tro-duodénale présente une concavité régulière regardant en haut
au bord
et à droite. Elle s'attache
ventral, de ro'.o-118T). Etant donnée la disposition des racines hépatique et gastro-duodénale. o)i voit que le petit éuioloon
orésente
Lame
réfléchie
du grand
i-piploon
Estomac
dans son ensemble la forme d'une lame coudée à angle droit
dont
et
la
Arrièrerfe«
Axe de
ta
cavité épiploons.
coupe ^^
hauteur s'accroit à
mesure
qu'on 716
approche du bord libre (hg.
G:;'.J).
peut donc crire
tions
:
lui
On dé-
deux porune postérieure
et
presque sagittah*.
f|ui
sépare
le
lobe
gauche du
[P.
foie
FREDET.]
du
LE PERITOINE.
1040
une antérieure, à peu près disposée dans le plan frontal, et du lobe carré. La séreicse de la fari> yauche et antérieure du petit épiploon se réfléchit En liant et en arrière, au niveau du sommet, sur le diaphragme; du côté du foie, sur le lobe gauche et le lobe carré; du côté du tube digestif, sur la face gauche de Vcesop/iage, la /ace antérieure de l'estoiriac et du duodénum. Remarquons encore une fois qu'au niveau du duodénum, la séreuse se réfléchit d'abord sur la face postérieure et ne passe en avant qu'après avoir tapissé le bord supérieur. Grâce à cette particularité, les canaux excréteurs de la bile restent directement explorables dans une petite étendue au-dessous du bord duodénal; et si l'on incise le péritoine au fond du cul-de-sac duodéno-épiploïque, on peut rabattre le duodénum et accéder à un nouveau segment du canal hépato-cholédoque. jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière la tète du pancréas. La séreuse de la face droite et postérieure limite en avant, dans toute son
lobe de Spigel
séparant
le
;
lobe de Spigel
:
étendue,
le
diverticule supérieur de l'arrière-cavité des épiploons,
de Wiiislow. Elle se réfléchit
et V/riatus
jiliragiite (fig.
659); du côté du foie, sur
caudé(iig. GoG).
En
faux de
rnac, les
ba>^, la
la
lobe de 'Spigel et son
le
disposition est plus complexe.
Coronaire
et
le
vestibule
au niveau du commet, sur
:
Au
le
dia-
prolongement
niveau de
Ve.ort à des points anatomiques. En outre, de nombreuses déterminations numériques ont été faites, et les viscères dessinés en proje(;tion sur un plan frontal, à la même échelle. Il y a donc là des
documents précieux par leur exactitude el jiar leur nombre, utilisables non seulement ]>our l'anatomie normale nuns pour l'anatomic i)atli(dogi(|ue. Les renseignements plus iiarticulièrement relatifs au mésentère sont t. 33, 1899. p. :i82, lig. 3 a; t. 3:;. 1901. \^. 18S. chilTres :
f/'.
h'nEDET.
LE PERITOINE.
1052 ,
moyens
l'ournis par la dessins des 40 sujets.)
On
stalistiiiue
dont
le
Ha de
à la
détail est
trouvera également des indications utiles dans
Malg.aigne
rarticlp;
:
e/iiruryirale et de chirurgie expérimentale, 2° éd., Paris, 1839,
t.
(J.-F.).
planches 22-24.
Traite d'anatomie
2, p. 307-32.5.
— Trêves
(F.).
Lectures on the Anatomy of the intestinal canal and peritoneum in man. L. c., p. 920, 1883, V. p. 47l-i73 et fig'. 13 G. Schiefferdecker (P.). Beitrage zur Topographie des Darmes. Archiv. f. Anal., 1880, p. 33.3-337. Henke (W.). Lockwood (C.-B.). L. c, p. 1047, 1889. Der Raum der Bauchhohle des Menschen und die Verteilung der Eingeweide in demselben. Archiv. f. Anal., 1891, .^^uppl. Ed., p. 89-107, pi. 0-8. Beroer (P.). Art. « Hernies ». Traité de chirurgie, t. 6, éd. Paris, 1898, p. 51. Bobinson (B.). The morphology of the niesen-
—
—
—
development of the vertébrale digestive tract. J. nf A7iat., 1899, t. 33, p. 434-470, Birmingham (A.). Some points in the anatomv of the digestive System. ./. éritoine vésical sur la paroi antérieure de Tabdomen. Le sommet de la vessie, mari|ué par roura(|ue, ne s'élève que légèrement, tandis ijue le
dôme
un accioissement notable. C'est alors (/tCon voit se dessiner entre la culniinante de la vessie, une c.rravatinn pubo-vcsicale, bilohée par le li;#ament ombilical nn-ilian, mais nulleineni romparahle à la petite fosse sti})ra-rèsir
r
End.
FiG. l'M.
.
— Coupe
d'un lilastoderme de lapin (d'après Van der
Striclil).
M. Sillon marginal: U/'s. Mésoiiernip Cœ. Petites fentes intra-mésodermiques qui, par leur fusion, détermineront rapiiarilion du cndome End. Endiiderme. Ect. Efliiilerme
:
S.
:
;
une large fente en
résulte, qui s'étale parallèle nient à la surface
de l'embryon,
médiane (B). Cette fente, c'est le ca-lome qui cloisonne la lame latérale en deux lamelles, l'une profonde (lame libro-intestinalo ou splanchnique), l'autre superficielle (lame fibro-cutanée ou somatique). Toutefois il importe de remarquer que la région interne des lames latérales, c'est la celle-là qui précisément confine aux prévertèbres, demeure indivise de chaque côté de
la ligne
:
masse
cellulaire intermédiaire de Balfour.
Puis
le
diaphragme
l'organogénie;
Fie.
7:S.
il
—
se développe, à la
cloisonne
le
et.
cavités superposées.
Cdupe d'un I)Instoderme de lapin muni de (d'après
.1/.
suite d'un processus qui relève de
cœlome en deux
Ma,->e relhilaire inlermùliaire
:
/•'.
Van der
Le cœlome
trois protovertébres
Striclit).
C. Feuillet fibro-nitané
;
Fi. Fi'uillet fdirû-inteslinal
thoracique constituera la séreuse pleuro-péricardique
;
le
:
Cir.
cœlome.
cœlome abdominal
que la grande cavité péritonéale. Aussitôt que s'est délaminé le mésoderme, l'assise cellulaire, au contact du cœlome, garde l'aspect d'un épithélium, disposé sur une seule assise. L'épithé-
n'est autre
I.
ISO'i.
p. 19.)
VlAI.LETON. DrV(
cnient tles aortes cliez l'endu-yon de poulet. (Journ. de f.lnal. cl de la Phys'.,
HISTOGENÈSE ET HlSTOLOiilE. liuni qui
pariétal
revêt la face
1083
interne de la soniatopleure est l'origine
ilu
péritoine
l'épithélium qui tapisse la face externe de la splanchnopleure et de
;
ses dérivés doit
donner naissance au péritoine viscéral. la lame souiatique et de la lame splanchnique constituent
Epithéliums de
donc les parties initiales de la séreuse. Plus tard, les diverses régions du péritoine sont des replis
membraneux qui
par
reliées l'une à l'autre
sont des mésos, des ligaments, des épiploons.
Toutes ces formations sont essentiellement formées de tissu conjonctif,
comme
ce tissu
l'histoire
On
nent.
»,
et
c'est
de l'épithélium cœlomique qui nous occupera tout d'abord.
existe « un épithéllum ectodermique persistant qui est l'épiun épithélium endodermique définitif qui est celui du tube intes» il y a lieu de considérer aussi « un épithélium mésodermique permaChacun de ces epithéliums de l'adulte représente l'ensemble des cellules et
;
même
de
procède d'une ébauche primitivement épithéliale
sait qu'il
derme, tinal
«
origine embryonnaire qui restent disponibles après
formations diverses, issues des divers
feuillets.
En
le
départ des
d'autres termes, le feuillet
embryonnaire, moins certaines formations, donne un épithélium
définitif. Le mésenchyme,
mésoderme, après formation des nmscles et production du devient l'épithélium de la cavité générale du corps ou cœlome. Cet épithélium. ajoute Prenant, est sujet
lui-
môme
à plusieurs différencia-
tions. C'est lui qui fournit le plus souvent les cellules germinatives et
en der-
nière analyse les œufs et les spermatozoïdes. C'est de lui que dérivent la plupart
Ce qui reste de l'épithélium cœlomique après
des glandes excrétrices ou reins
des cellules germinatives et des cellules excrétrices rénales
la différenciation
constitue le revêtement définitif de la cavité générale
du corps
» (C).
NOTES A) Un processus de même ordre s'observe dans l'histogenèse des bourses muqueuses* et des cavités articulaires. Une bande de tissu primitivement pleine se creuse secondairement d'une cavité. Toutefois, la cavité articulaire résulte d"une fonte qui débute dans la cellule même (fente intracellulaire); ici, la cavité cœlomi(iue, autant qu'on en peut ju^er par les figures de O. van der Stricht, semble résulter de l'écartement des cellules adjacentes elle :
serait intercellulaire.
B) Chez le lapin-, le co-lome débute sur les parties latérales de l'extréinilé céphalique de l'embryon. Ue là, il se propage en avant et en arriére en avant, en sécartant de Taxe de l'embryon, en arriére, en se rapprochant de ce même axe. :
Au
C)
dire de Byrnes (1898) qui s'appuie sur des faits d'ordre expérimental, l'épithélium
cœlomique pourrait
même donner
naissance à des nmscles,
tels
que ceux des membres'.
g" LE REVÊTEMENT PÉHITONEAL 1" h'épilhcliuiit
pcritonéal.
bordure épithéliale qui va Le tégument externe
1.
I90'i.
•2.
1895. G. V.
(C.
fi.
3.
il.
Soc. Bint.,
Stiucht.
le
— Avant
que
le
cielome ne se constitue,
Traité d'Annlnm. hum., de Poirier et C'.liarpy, t. V. première apparition lie la cavité cœlomique tians l'aire embryonnaire tlu lapin
et ses dérivés.
L.i
p. 207).
1898. BfH^iEi.
Journ. of
la
limiter de part et d'autre existe déjà.
.\fntpliolo(j y,
XIW
.1.
Dfl.WCA.]
LE PERITOINE.
1084
Les cellules qui la constituent sont de forme prismatique, elles forment un revêtement continu, disposé sur une seule rangée. Les éléments qu'on y observe sont en voie de prolifération
;
souvent on observe, de chaque
les
cellules binucléées
Un
équidistants, ordonnés par rapport à cette ligne.
péritonéal est réalisé
que
n'y sont pas rares,
côté d'une ligne intercellulaire,
dans l'espèce humaine
(fo-tus
et
deux noyaux,
aspect de l'épithélium
tel
de 2 à 3 mois), mais
n'est
il
transitoire.
Peu à peu, à l'épithélium cylindrique succède un épithélium a))lati, un endothélium. Les régions qu'occupent le foie, le pancréas, les glandes génitales sont celles où l'on observe en dernier lieu l'épithélium cylindrique
(KoUiker)
qui bientôt disparaît, sauf au niveau de l'ovaire.
lium
semble bien que l'endothé-
Il
péritonéal
définitif
procède
de
l'épithélium cœlomique, à la suite d'une
simple réduction en hauteur (KoUiker,
Herrmann). Pareil phénomène s'observe dans l'épithélium pulmonaire au mo-
ment toire
s'établit la fonction respira-
oîi
'.
Ouant à savoir de quelles élaborations Fie.
—
73!).
Ine
cellule
péiitoiu-nle
dp
la
avec les centrosomes. A droite, aspects divers des centrosomes (d'après
Salamamhe Flemmin")
est capable la cellule endothéliale
q^i vient d'être étudiée, .•
jeune
une
là
c'est
t question très controversée et qui se rat.
•
.
•
.
tache à l'un des problèmes
les
plus im-
portants de l'anatomie générale. Pour les uns (A), l'épithélium co-lomique se les tissus de la trame sousmésoderme ambiant ou d'une immigration de cellules mésenchvmateuses. Pour d'autres, au contraire, l'endothélium est capable d'élaborer la trame qui le supporte. Nous aurons à revenir sur ce point en traitant des membranes péritonéales.
transforme sur place en endothélium péritonéal; jacente proviendraient du
—
L'endothélium péritonéal, arrivé à sa L'endothélium péritonéal. définitive, du fait, dit-on, de conditions d'ordre mécanique, se montre dans les dissociations comme une lamelle d'une extrême minceur, qui flotte, en se plissant sur elle-même, dans les liquides additionnels où on 2"
forme
l'étudié.
Examinée de face, sur la séreuse tendue et imprégnée d'argent, la cellule se un trait de réduction (B) dont la forme est celle d'un polvgone à
limite par
quatre, cinc| ou six côtés. Ce polygone (C) a des bords rectilignes ou sinueux et des angles plus
parent, dont
Dans puscules
le
ou moins mousses.
Il
circonscrit
diamètre transversal atteint 40 à 30
ce corps cellulaire,
Flemming
(181)1) a
1.
Waldeyer du
cellulaire trans-
pu mettre en évidence des
cor-
petits qu'ils sont à la limite de la visibilité. Ces corpuscules sont
si
des centrosomes ou peut-être des centrioles.
plates
un corps u..
et
Au nombre d'un ou
Homiti enseignent toutefois que cpithelium cylindrique salrupliie mises à nu |iar sa des(|uamation, se substituent
tissu tonjonclif sous-jacent,
ttiélium péritonéal.
1
deux,
et disparait
à lui
;
ils
occu-
des cellule^
pour former l'endo-
IIISTOdENESE HT
IIIS'IOIJ
1C85
m;!I-:.
peut une petite plage du cytoplasme. reniar(|ual)le par sa elarté; de phérie de cette plage, s'irradient |)arrois de fins filaments. (Juand
sur
point de se diviser,
le
existe
il
la pi'-ri-
la cellule est
deux centrosomes réunis par un
fin Iraotus
qui représente l'origine du fuseau central. Ces centrioles, simples ou doubles,
ont été découverts chez la salamandre;
ont été retrouvés par Ilansemann
ils
(1802) dans Tendothélium mésentérique du lapin et du chat nouveau-nés. En un point variable de ce corps cellulaire, on observe un noyau. Ce noyau,
unique d'ordinaire, long de ovale ou arrondie. Il pré-
à
il
12
est
i/,
a[)lafi
de forme généralement
et
sente parfois des encoches
qui sont rectilignes et de
Ces en-
taille très vai'iable.
coches entament tantôt
\
le
contour du noyau, tantôt sa surface.
formé
d'un
Ce noyau est karyoplasma
réticulé, et de
chromatine.
chromatine
Cette
~1
^^»^
\
\
affecte
\
surtout la forme de lames. Elle
comme
dispose,
se
une
croîite discontinue, à Fi(i.
surface du noyau qui,
la
^
de ce }
f
•
L
lait,
ment
11
.1
apparaît nette-
délimité.
C'est
à
7'iU.
—
ri'niai't|iici'.n
Noyaux r.is|i('cl
rcndollu'lium mésciitériciue
île
rlnir Jes
noyaux,
le
iv^oaii
rlnoniatine répartie siuis l'orme de lamellos à la présente des enc-othes sur la figure de gaudii'.
i^
du karynpiasm.i, du noyau
|m'i i|ilR'ric
ijui
dans l'intérieur
peine
si
de ce
noyau,
comme
""
ou
deux
trouve
des bâtonnets.
Aussi
le
ou
grains de
trois
noyau
a-t-il
allongés
cliromaliiu'.
un
aspect remarquablement
il
vient d'élre question, on
clair".
A
côté des grandes cellules péritonéalcs dont
trouve, dans le péritoine, des
ilôts
constitués par de petites cellules polygonales.
sont situés dans les excavations de la séreuse, là où les frottemtMits moins considérables. Ce serait là des centres de prolifération cellulaire. Les petites cellules « peuvent bourgeonner soit extérieurement, soit intérieurement, donnant ainsi, dans le premier cas. des amas cellulaires mùriformes, pédicules et dans l'autre des cônes pénétrants logés dans le tissu sous-jacent ». Nous reviendrons sur la morphologie et le rôle de ces foi'inalions. eu traitant
Ces
îlots
sont
le
l'épiploon et
(le
Pour achever
du centre phréniqne. l'étude de rendolhéliiim
|»(''iilom''al,
la
méthode des
coiqx's est I
ou
saillii'
sur
l'une des faces de la cellule endothéliale, en particulier sur sa surface libre.
De
nécessaire. Elle montre que l'épilhélium péritonéal, épais seulement de
2
présente des noyaux épais de 3 à 4
[x,
itrai>(in fondaniott'il. de c cliez l;t grenouille (Soc. de 1.
'2.
bioloi/k',
13 mars).
1880. NiKOLSiCY. Ueiier dns Flimmerendolhel beim I-"rosclie. Cenlriilhl. 1881. .MiiRAU. ComiJl. rend. Soc. de biologie.
/'.
d.
mni. U'iagrDch.,
n° ij.
HISTOGENESE ET HISTOLOGIE.
— Jusqu'aux premiers jours
A) Épiploon épithélial. du lapin
l'épiploon
quement
«
1097 ajjrès la naissance,
par une lauielle mince, continue, forniée uni-
est représenté
de cellules semblables, disposées sur un ou deux ran^s
», et cet
aspect
se poursuit « sur toute l'étendue de l'épiploon qui ne présente encore ni vais-
seaux, ni épaississements
»
(Hetterer).
longues de 30 a, larges de Les cellules endothéliales nous sont connues elles ont un noyau situé au milieu de leur corps cellulaire; ce corj)s 5 à 12 :
(JL,
747
li
V\(,.
TIT.
— Coupe du N. Xoyaii
Fi(i.
TiS. —
(Idiipe
grand épiploon au stade ;
li.
nrtii-ultim |>rotupla$nii(|ue
épilliélial (d'apn-s Hctteipr). ;
//.
llyaloplasma.
de l'épiploon à trame conjonctive, au niveau d'une région mince. (D'après Hetterer).
E. CpUuIp
pn'lotlit'liale
;
C. Cellule conjonctivi»
:
//. Uyaloplasiii.i.
il porte une sorte de employé en imprégnation, délimite
cellulaire est réticulé et sur la surface libre de la cellule
cuticule colorable. le
Le
nitrate d'argent,
pourtour de cbaqiie cellule de cet épiploon, réduit à Tétat de lamelle
é[)i-
théliale. l'uis l'épiploon s'étale
en surface
grand nombre pour subvenir à mation
dun
et s'épaissit. Ses
cellules se divisent en
double modification qui aboutit à
la for-
épiploon constitué par trois ou quatre rangs de cellules
su|)('r-
cette
posées, pourvues d'un réticulum qui les unit dans
un même plan
et
dans des
plans différents.
—
A ces deux stades (jui répondent à B) Épiploon à trame conjonctive. un organe purement épitbélial, succède un épiploon à trame conjcmctive. Dans l'espèce bumaine, l'apparition des fibres conjonctives est à peu près contem[)oraine de la naissance; à ce moment, ces fibres n'existent encore qu'au voisinage des vaisseaux, (^et épij)loon à trame conjonctive va présenter dans son évolution, une succession déformes qu'on désigne sous les noms d'épi|)l(i(iii non fenêtre, d'épiploon troué, d'épi ploon fenêtre, d'épi ploon réticulé. I.
Épiploon non fenêtre.
— Gbez
le
lapin d'un an, et plus tard encore,
une trame conjonctive pleine, revêtue d'une assise endothéliale, sur cbacune de ses deux faces. Pareil aspect est connu (liez le fœtus bumain. Cette trame conjonctive est munii' de vaisseaux. Elle provienl, pnnr les uns. d'éléments immigrés entre les assises épitbéliales, pour les autres il'une transformation des cellules épitbéliales originelles. (Juanl aux fibres (jue contient l'épiploon, disons ici, une fois pour toutes, que les anieni's sont partagés sur l'i'ljiploon est
représenté
[)ar
leurs relations généti(]ues a\('c les cellules conj(»nctives.
Pour
les
uns,
les
éléments cellulaires du
substance dite intercellulaire
:
c'est
dans
tissu li(iii'>
dans
rr|iipl'iiiii
liuinain (.li'c//.
de phys.
et
de méd.
HISTOGENESE ET HISTOLOGIE. Épiploon troué.
II.
dans
l'épiploon (lu lapin,
10^9
— Des trous l)orgnes ne tardont pas à apparaître sur le
courant de
la
deuxièuu' année.
En examinant un et là,
épiploon à plat, nitrate et coloré par l'éosine, on voit, çà des surfaces arrondies, plus pâles que le reste de la membrane. A leur
niveau, l'endothélium superficiel n'existe plus; à sa place on constate un trou
borgne;
le
théliale
du
fond de ce trou est constitué par la face profonde d'une cellule endocùlé opposé.
Épiploon fenêtre.
III.
— L'épiploon troué constitue une forme de transi-
lion entre l'épiphjon plein et l'épiploon fenêtre.
L'épiploon d'un lapin de trois ans montre, à distance des vaisseaux, des orifices arrondis
qui traversent
la
membrane, d'avant en
arrière.
Ces orifices sont de nombre et de distribution irréguliers. gions
ils
sont rares, en d'autres
FiG. 749. l-S.
Cellule cndotliéliale de
intereelliilaire limité par
une
In
sont nombreux.
ils
— Epiploon
d'imprégnation
En
certaines ré-
montrent
£,"'. ;
Cel
de
la face
prufuiulp
;
T. Tioii de type
/,.
Kpiplonn fenêtre (d'après lîenaut).
Fie. 7:i0.
E'. Ligne d'imprégnation des cellules profondes de type intra-celkilaire limité à distance par des lignes d'imprégnation. li.
Ligne d'imprégnation des cellules superficielles
ailleurs réunis
;
:
T.
Trou
en groupes. Quand on examine l'épiploon, sans manipulation
préalable, on constate
lymphatiques.
isolés.
fenêtre (d'après Renaul).
face superficielle de l'épiplouii
li;riie
Ici ils se
que
cellules
(]es
les
trous sont occupés par une ou plusieurs cellules
ont disparu tpiand on a lavé l'épiploon avant de
l'examiner à plat, imprégné d'argent.
Une 1°
pareille
Sur
les
méthode permet de reconnaître
uns,
le
colorée en noir par traits
pourtour de le
l'orifice est
trois sortes
de trous.
indiqué par une ligne circulaire,
dépôt d'argent. De ce cercle j)artent, en rayonnant, des
d'imprégnation qui représentent des lignes intercellulaires qu'on peut
suivre, sur la face superficielle (^est là
un trou de type
2" D'autres
fois, le
comme
sur la face profonde de
membrane,
la
inlercellulain'.
pourtour de lurifice
est limité, à distance,
par un
trait
d'imprégnation polygonal d'où partent des dépôts d'argent à disposition rayonnante. Le trou est de type intracellulaire. '?>"
D'autres
fois
encore, on constate (pie l'un des orifices du trou est marqiK'
par un précipité d'argent circulaire; l'autre distance par un polvgdiie d'iniprégiiatioii
;
orilice,
au contraire, est (Mu-adré à
le j)reiiiier
de ces orifices est inter-
1.1.
iin.\NC.\.\
LE PERITOINE.
1100 cellulaire;
le
second, au contraire, est intracellulaire;
trou est de type
le
mixte.
Ranvier a montré de plus que
le
trou épiploïque peut être garni par une
cellule endothéliale qui se recourbe en
court canal et
seule, le
De
les orifices
pour recouvrir, à
« tuile laitière »
dentrée
de sortie qui constituent
et
elle
le trou.
leur côté, Krause*, puis Renaut ont constaté que. dans le revêtement,
il
existe des plaques endothéliales de petite taille dont le contour est régulière-
ment polvgonal. lules, et le
plir sa fonction
On dont
Elles ne contiennent plus de noyau. Ce ne sont plus des cel-
protoplasma qui
dans l'endothélium typique, de
a encore décrit, épars les
petits
éléments
angles sont bien marqués, et les côtés rectilignes. Ce sont des cellules
intercalaires qu'on considère
ment
constitue continue cependant à vivre et à rem-
les
^
comme
des cellules lymphatiques,
fixées sur l'épiploon. Cette interprétation
a
pour
elle
momentané-
un
fait
:
on ne
trouve jamais ces éléments intercalaires sur les pièces qu'on a lavées avant de les imprégner d'argent. Le lavage a entraîné ces éléments et a permis aux cellules endothéliales, momentanément écartées, de se rejoindre à nou-
La trame conjonctive de l'épiploon fenêtre subit, du fait de la présence des que nous allons retrouver en faisant l'his-
trous, des modifications structurales, toire de l'épiploon réticulé.
—
La forme réticulée représente la différenciation IV. Épiploon réticulé. complète du tablier épiploïque. C'est la forme définitive qu'acquiert
la plus
l'épiploon chez le
marsouin, chez
le
chevreuil, la taupe, le rat, la souris, le
chien, le chat; l'épiploon de
Ihomme
adulte est également réticulé.
Lorsqu'on étudie pareil organe, convenablement étalé, on voit que l'épiploon est parcouru par des faisceaux vasculo-nerveux qui circonscrivent des de forme polygonale. Dans
territoires
ces territoires, l'épiploon est réduit à
de dentelle. C'est dire qu'il est
l'état
formé de mailles Ces travées
de
la
et
de travées.
représentent les restes
lame épiploïque primitivement
pleine. Elles sont de taille très variable.
Les plus petites (trabécules) sont avaFiG. 751.
— Epiploon
sculaires et formées d'un seul faisceau réticulé
conjonctif.
(craprès Rnnvier).
semblent
a. Travée; b. Mailles circonscrites par les travées.
véritables.
que convergent
trois
Par
endroits,
s'épaissir.
Ce
Il
sont
ya
KnAUSE. Ilandb. der menschlichen Anal.
1876.
2.
Pareille disposition s'observe sur d'autres organes
:
tels le
poumon
et la rate.
des
vers ces
ou quatre faisceaux conjonclifs quand
1.
ces travées là
nœuds nœuds
les travées
sont
HISTOGENESE ET HISTOLOGIE. grêles, trois ou quatre
groupes de faisceauj: quand
1101
les travées
sont épaisses et
vasculaires.
Les travées délimitent des mailles qui représentent des trous considérable-
ment agrandis. Ces
mailles sont de
taille
variable, et leur dimension est géné-
ralement en raison inverse du diamètre des travées limitantes. Leur forme est polygonale, mais
angles du polygone sont généralement arrondis. Ajou-
les
amas de
tons que les mailles sont occupées, d'ordinaire, par des
lym-
cellules
phatiques.
Ces notions morphologiques précisées, procédons à l'analyse hislulogique de l'épiploon réticulé.
Endotliélium.
1"
-
— Au
régulièrement disposé sur
seaux
et des traînées
Dans
pas produite,
leurs
noyaux sont
Sur
deux
faces de la
de cellules adipeuses qui
les territoires circonscrits
s'est
peuvent
niveau des fusées vasculaires, l'endothélium les
les
est
des vais-
accompagnent.
par ces formations,
là
où
ne
la réticulation
un revêtement continu;
endothéliales forment
les cellules
parfois
membrane, au-dessus
géminés par rapport à une ligne
intercellulaire. Ils
faire saillie sur l'une des faces de l'épiploon.
l'endothélium se comporte difleremment. La travée
les travées,
volumineuse
manchon.
?
un groupe de
Est-elle
cellules l'enveloppe de toutes parts
cà
la
est-elle
façon d'un
formée par exemple d'un seul faisceau conjonctif ? en pareil
cas, la cellule endothéliale, qui est plus large
que
le
faisceau conjonctif, s'ap-
De
plique sur ce faisceau, se recourbe à sa surface et se soude à elle-même.
que parcourue dans telle sorte
la le
une seule cellule endothéliale, est sens de sa longueur par un trait d'imprégnation, qui reprétrabécule, tapissée par
sente la ligne selon laquelle la cellule endothéliale s'est soudée à elle-même.
De
telles
modifications dans la forme de l'endothélium ne sont pas sans
retentir sur sa structure. Les
de l'épiploon, tantôt dans
noyaux de
la cavité
font saillie tantôt sur l'une des faces
même,
la maille. Parfois
disparu au cours de ces remaniements
:
la pla(jue
noyaux ont
les
endothéliale est réduite à
son corps cellulaire.
Au-dessous de l'endothélium, on trouve sur
(jui,
les
la
substance conjonctive hyaline
plus minces trabécules, sépare la gaine endothéliale du faisceau
conjonctif qui forme le squelette axial de la travée. 2"
Fai>ireoux conjonctif^.
réticulé ce qu'ils étaient fication légère
— Les faisceaux conjonctifs sont dans
dans l'épiploon plein.
Ils
ré|»iploon
subissent toutefois une modi-
dans leur parcours au niveau des mailles de l'organe.
Rollett avait pensé
que
les
trous de l'épiploon étaient entourés par un seul
faisceau conjonctif, modelé sur
le
contour de
deux extrémités. Ranvier a montré qu'il n'en était
la maille,
recourbé sur lui-mênu-
et fusionné à ses
les
ment mousse qui et d'autre
Tout
se passe
non
comme
si
on traversait
fenêtre avec
un
les
instru-
De
])art
faisceaux se dévienl
mo-
écarterait les faisceaux sans en altérer la structure.
de la perforation obtenue de la sorte,
mentanément
à droite ou à gauche, pour reprendre plus loin leur trajet.
(Jue les trous se rapprochent;
un
rien.
faisceaux diversement orientés de ré|)iploon
sens, puis dans l'autre.
Il
il
arrivera qu'un
s'inlléchit
plusieurs mailles épiploïques. Et
le
même
faisceau se (lé\ie(lans
de diverses façons de manière à côtoyer
corollaire de ce fait est le suivant
;.4.
:
iin.MvcA.]
un
LE PÉRITOINE.
1102
même trou épiploïque est limité par trois, quatre, cinq faisceaux disposés « en éléments de courbe pour reprendre d'autres inflexions plus loin, quand ils viennent à longer d'autres trous 3" Cellules fixes.
».
— La distribution des
cellules conjonctives présente quel-
ques particularités. Ces cellules font défaut au niveau dos minces trabécules formées d'un seul la cellule endothéliale représente donc la cellule conjonc-
faisceau conjonctif tive qui
;
accompagne ou produit
D'autre part, au niveau des
le
faisceau.
nœuds que forment par
leur convergence les
faisceaux de Tépiploon, on trouve, entre les faisceaux, des espaces triangulaires
ou rectangulaires, à bords curvilignes. Ces espaces ont interfasciculaires;
la
valeur d'espaces
sont occupés et par dos leucocytes et par des cellules con-
ils
noyau ovalaire et aplati, par leur aspect granuforme rameuse; ces cellules envoient un petit nombre de prolongements très longs qui les anastomoseut avec les cellules conjonctives d'un
jonctives caractérisées par leur leux, par leur
interfasciculaire, situé loin de là.
espace
De
telles dispositions
sont des plus
nettes sur l'épiploon de la souris. 4"
Fibres élastiques.
— Chez
l'homme
adulte,
Daraban a démontré
l'exis-
tence de fibres élastiques aussi bien dans les grosses travées de l'épiploon que
dans
les trabécules,
formées d'un seul faisceau conjonctif. Ces libres constituent
un réseau allongé qui fois
;
mant
parfois
même
suit l'axe des travées
les
autour desquelles
il
s'enroule par-
fibres élastiques se disposent sous l'épithélium en for-
dos pelotons aplatis et inextricables.
Chez
le vieillard,
l'épiploon devient plus rigide et plus épais; les orifices
qu'il présente ont grandi
;
ne s'arrêtent qu'au contact des fusées vasculaires prend l'aspect d'un filet à larges mailles.
ils
et des lobules adipeux. L'épiploon
Les travées du réseau sont pourvues d'une formation élastique plus développée encore que celle de l'adulte
Chez
comme
vieillard
le
graisseuses
qui
flottent
par une artériole
chez l'adulte, on observe,
à
la
surface de l'épiploon.
une veinule,
et
par des réseaux capillaires dont
ces franges
les
ck et là, des franges Reliées
aux vaisseaux
épiploïques sont constituées
mailles sont
infiltrées
de cellules adi-
peuses.
normales de l'épiploon. Ces dispositions sont sujettes à variations. Pour ne prendre qu'un exemple, il est possible de trouver dos épiploons qui, chez des sujets de soixante ans, sont moins troués que ne le Telles sont les dispositions
sont dos é|)iploons de vingt ans.
dans une
(lis|)osition
Il
y a
là
seulement une question de degré
constante.
—
Mcriinismc de (a perforation de l'épiploon. Étant donné que les trous borgnes ne s'observent qu'à distance des vaisseaux sanguins, là où la vitalité des endotiiéliunis parait se trouver réduite, là encore où les leucocytes sont particulièrement nombreux comme au niveau des taches laiteuses, on a émis riiypotiicse cjue les glolniles blancs sont les agents de la perforation de l'épiploon. Ou'un leucocyte écarte deux cellules endotliéle péritoine, il laisse derrière lui une perle de substance ([ui, disparaît et (|ui, parfois, est \[\\c voie toute préparée i)our l'exode de nouveaux cléments mohiles. (Ju'une cellule ou qu'un grouj)e de cellules libres s'engage dans un trou borgne et achève de le canaliser, nous aurons l'épiploon fenêtre. Les orifices ainsi formés
liaies
pour tomber dans
l)arfois,
deviendront
la voie
de passage habituelle des leucocytes. Un tel mécanisme se prolonge-l-ir.* les travées se font de plus eu plus grêles, les trous s'agrandissent;
La croissance aidant,
HISÏOGENKSE HT HISTOLOin delO à 18 jours, les limites des cellules endnIhéliales sont indi(|uées par le nitrate d'argent, du côté de la lumière du vaisseau; 2' les mailles du réseau s'agrandissent parallèlement. 1° des plasma/.ellen ; 2" des cellules conjonctives et Les éléments ((ui les occujient sont
se multiplier;
il
augmcnli'
ili-
velles pointes d'accroissement,
cl,
:
des cellules rameuses périvasculaires 3° des leucocytes. Ces leucocytes, à mouvements amiboïdes, n'existent, dans la tache laiteuse, ([ue chez le lapin de la .V ou 4" semaine, l.ors«pi'on examine, à ce moment, les taches laiteuses sur un épiploon imprégné d'argent, on constate qu'à leur niveau, l'imprégnation des pla(|ues endotliéliales est irrégulière; il y a là des précipités d'albuminate d'aigent ([u'on attribue a lexode asse au niveau des régions minces de répi[)looii. « iJes cellules isolées subissent la transformation chnimo[)hile i|ui se poursuit sous forme de longues traînées étendues d'un vaisseau préexistant à un autre. Quand la modidcation chromophile débute dans une cellule qui fait déjà partie de la i)aroi d'un capillaire, elle alfecte d'embh-e l'aspect «l'un cône ou pointe d'accroissenuMit. Mais elle peut se faire d'emblée dans une ou plusieurs cellules .
(Rcjbin et (ladiat.)
Ils
prennent leur
orif^ine à
u.
élaslifjuc
cheminent dans 1.
un Systems fermé,
cavité, ni capillicule, ni lacune, ni
de i'endothélium péritonéal, et sur un plan toujours plus superliciel réseau capillaire sanguin. Puis ils traversent \e corps de la séreuse, le
([uelques ([ue le
»
aucune
compact,
le tissu
et se jettent
dans
les
lymphali(iues volumineux qui
sous-séreux.
Renaît. Lnr. cil. 1887-189-.'. Kanvieh {Xoirs crlrallcs des CuinpI. rrnj. igO'i.
ilc l'Ai-,
drs Sn.,
p.
57).
l/i.
BRAMA.]
LE PERITOINE.
1120
Au
niveau du péritoine diaphragmatique,
dire de Bizzozero et Salvioli, les
lymphatiques dont
Dubar
et
est
un réseau
pourvu
le
les
lymphatiques formeraient, au
communiquerait avec
intra-séreux qui
centre phrénique.
Kéniy distinguent sur ce centre phrénic|ue
un réseau
1"
:
sous-péri-
tonéal formé de vaisseaux tortueux, et moniliformes, munis d"ampoules latérales et de valvules; 2"
un réseau
régulier, linéaire, occupant les espaces inter-
tendineux du
centime phré-
nique. Ce réseau
nique
3"
:
phatiques
sous-pleuraux
aboutit
et
commu-
avec les lym-
comme eux
à
des ganglions-.
lymphatiques
Les
membranes
des
péritonéales
(épiploon, mésentère) pré-
sentent des particularités intéressantes étudiées par
Ranvier.
Dans Tépiploon du chat nouveau-né,
ils
termi-
se
nent par des culs-de-sac et escortent les
vaisseaux
sanauins. Certains d'entre
eux portent sur leur
trajet
:
Des vésicules allongées, complètement closes, «
I
"
présentant parfois une extrémité FiG. 768.
—
Lymphati(iue en régression (d'après Ranvier).
effilée.
vési-
à des portions du système
a el a' Jeux segments lymphatiques intei-valviilaires: c, valvule, le segment rt* porte un prolongement d: qui se termine par une extrémitcrenflée en ampoule h: le lymphatique est cùloyé par un capillaire san-
lynipl;iatiaue v
Mnc.s.
suite
.
Ces
cules paraissent répondre
1
"^
de
isoléeS
1
l'atrophie
par
'
des
parties intermédiaires. « 2° Un cul-de-sac est rempli d'une lymphe transparente dans laquelle nagent quelques leucocytes, et cette lymphe y est retenue... par une paire de valvules dont le jeu est renversé. « 3° Une troisième disposition des lymphatiques parait être le résultat du
tassement. Terminés aussi par des culs-de sac, à la manière des glandes sudoripares.
ils
sont repliés et glomérulés.
»
Sur le chat de 3 mois, dont Tépiploon est réticulé, on ne trouve plus trace de ces lymphatiques dont la signification fonctionnelle est inconnue. Aussi Ranvier considère-t-il les aspects qu'il a observés
comme
des formes de régression des
vaisseaux lymphatiques. Pareille hvpothèse est corroborée par l'examen du mésentère d'emijrvons de
porc de 14 et de IH centimètres. Sur ces mésentères on
1.
1882.
DlbarcI Rkmy
{JoHi'n. de
rAnat.
et
de la
l'Injsiol.).
])eut trouver,
implanté
IIISTOGENKSE ET HISTOLOGIE. sur
le trajel
(rua seyiuoiit intervalviilairc un pédicule croux dont rextrémit»''
ampoule. Uuo
libre est renllée en
pédicule
ce
lée
disparaisse,
lymphatique
cule
dans
le
endotliélium
se
la
vési-
montre
mésentère
jf)
v
iso-
un
avec
en vole de
Peut-être
sion.
1121
régres-
devient-elle
^-
plus
'
^
^'"^'^l'.. DM
"
/^
J^'i.^.
^^
^
t
'-'-^î^
l"
mésentériques.
---
'^"^.^ •»
'^"^^ ^^^ É^H'^:...-^
de certains kystes
tard l'origine
^^pHp-^-^w
",
,
>
""'^'^1^^^^-
i,
-- -
V
^/^^. aA«^.'
^l^-
pas sans intérêt' de reiuar'porls
14(1
(iouliguration interne
H2
Vaisscau.x et nerfs du |)liaryn.\
KiT
TABLE DES MATIERES.
1124 CiiAPnuK
III.
—
(Esopltage Limites
174 174
— Direction — Longuonr
Trajet.
17G 178
Dimensions.
—
Foi:me.
179
Calibre
181
Dilatabilité
Rapport
182
Moyens de
(Ixite
Structure
Vaisseaux
CuAPiTHK IV.
et nerl's
— Estomac
Configuration externe Direction Surface. Dimensions.
—
—
Capacité Rapports I. Rapports avec la j)aroi abdominale II. Rapport avec les organes Moyens de fixité Élasticité
Configuration interne Structure
'
V'aisseaux sanguins
Chapitre
V.
—
Vaisseaux lymphatiques
241
Nerfs.
243 247 247 248 232 274 274
'.
.
.
grêle
Intestin
Longueur Calibre l.
II.
Chapitre VI.
III.
—
lUO 194 200 203 203 208 210 211 212 214 220 222 222 223 238
Duodénum Jéjuno-iléon Structure de l'intestin grêle
Gros intestin I. Cajcum II.
III.
311 et
appendice veriniculiiiie
321
342 302 380
Côlon
Rectum .\nns
ORGANES DE RESPIRATION Introduction Chapitre I.
—
397 400 400 405 409 420 420
Lurijn.r I.
Situation et dimensions
(Configuration extérieure Configuration intérieure IV. Constitution a) Squelette II.
III.
Chapitre
II.
—
(j)
.\ppareil
()
Muscles
ligamenteux
(/)
Muqueuse
e)
Vaisseaux
/)
Nerfs
431
440 453 458 401
TniHiée Constitution de la trachée (i) .\nneaux cartilagineux /)) Membrane fibreuse c) Fibres musculaires lisses. d)
Muqueuse
e)
Vaisseaux de
f)
Nerfs
la
trachée
— Muscle
trachéal
466 476 476 477 478 478 481
482
TAliLK ItKS M.VTIKHES. l.ii.vriiiiE
III.
—
1)25
/'un nions I.
II.
t,S:{
(liMili^uralioii exlérieiire el ra|)puils
is:{
Topu^-rapliic tlioraco-piilmonaiie
i'.H
III.
liaiacItTcs |)liysi(|ui's des
l\'.
(ioiistiliilioii
aiiatoiiiifjue
poumons des
ii(,S
|>uuii)il
DkIUM.S lillANCIlIArX I. iliymus 1-
2. II.
.Ï6.T .")H.T
Tlivuius proprement dit Thymus accessoires
.jlili
.^74
57V 574
."^ysléme tliyroïdien 1.
Corps lliyroide
2.
Tliyroidcs accessoires ou aberrantes (llandules thyroïdiennes
:t.
."iS!)
"\W\
ANiNEXES DU TUBE DIGESTIU LES (ÏK.NÉHAl.rrKS
l)i:_NTS ."l'.l"
—
Conliguration e.xtéricure.
Dents permanentes Dents caduques
."i'.IS
(128
.Vrticnlatiou des dents
'J(»
FOIE (lirAPHUK
I.
(iHAi'iTiiK
II.
— —
'"•'
Anal.iiiiiic
CinislUiaioii annhiiiiiiiiii(() //)
Structure du foie. ... Texture ilu foie. ... Vaissr.r.ix .Nerfs
i'onm.n ki
ri liistnluijiiinf.
i.iiAiii'v.
—
du l\'.
du
foie.
T:I8
.
.
,
T'il '••'
^''
.
"82
foie '2
tai;le lies math: mes
1126
VOIES BILIAIRES CiiAi'iTiiK
1.
—
Àitalutnic .
(lanal liépatiiiue
784 784
Vésicule biliaire
78fi
Canal cystique Canal cholédociue
790
CiiAi-nnE
II.
—
Striii'lirre
CiiAi'niîE
I.
—
Aanlomie
794
des coies Inliaiiea
804
PANCRÉAS CriAi'iTHK
11.
—
Chai'Iïhk
I.
—
Chapiihk
h.
81(i
Conduits excréteurs du pancréas Histologie
S20 837
du pancréan
RATE —
Analoinie Struclure
872
LE rÉRITOïNE Généiudilcs
88.1
Signilicutiuii nrurpliulo^ique
88b
l'HKMIKIiK
l'AliïlK
MORPHOGENÈSE DU PÉRITOINE 890 890
Organes digestifs Notions préliminaires Péritoine de Vinlesiin proprement dit I. CiiAiMTHK
—
(^iiAi'iriii-:
11.
—
AitTiCLE
1.
.Vktici.k
11.
— Territoire de — Territoire du
90(>
rartère niésentéri({ue supérieure méso de Tintestin terminal .
Péritoine de la région gastrique AuTir.i.K I. La bourse méso!;astri(|ue Amici.K 11. Ai-roissement et évolution de
m.
—
.
942 042 la
bourse niéso95;i
iiastrique /,('
péritoine Ahtici.i:
et I.
.\nTici.K
II.
.ViiTiDi.F.
III.
les
— — —
glandes annej'écs au tube digestif Pancréas
969 909 972 987
Haie l'oie
Organes gémto urinaires — Organes uri naires CiiAi'iriiK I.
t^iiAiMiiii.
11.
.VuTici.K
I.
,Airrii;i,K
11.
.Vkticle
111.
— — —
1001
lOOi
l'AiniK.
(ienerantos
2'
Heins
1.
11.
—
lOlO 1012 1012 1012
Tretères ,:;(iiil.il
de llionuiie
Processus vai;inal du péritoine du canal déférent et des vésicules séminales avec le ])eritoine PiTitoiiii' pi'nital de la b'tnme
.\iiti(;lk .\uTi(:i.K
l'AiniK.
— —
lOOi 1008
N'essie et lii;aiiieiils onibilicau.x
— Appareil génital — Péritoine 1"
.\nri(;LK
1.
.Vitiici.K
11.
900 9:15
.
.
—
—
CiiAi'iiiii;
.
.
l()i:j
|{a|)port
—
l.iL'.-iiiii'iil
LiiLit'
—
pMi(r»u>
\;i,::inal
.
I02.Ï
.Niiciij.
111.12
.
ilu
pcMluiiic (Canal de
!02;i
102:;
lAULK
ltl>
m.l XIK.MK
MAIIKIŒS.
1127
l'AUTIK
ÉTUDE DE QUELQUES FORMATIONS PÉRITONEALES DE L ADULTE Cii.M'iiiiK
I.
—
M''sos
et
(iiiAi'ur.K
il.
—
des oi-Qnnes iiriU'iiliscs
liyniiicnls
iibdomiitale Aktici.k
I.
Article Articlk
II.
III.
.\uTiCLE
IV.
— —
'le
lu
yrmide
cavilt' |();U
Les niésos et ligaments du l'oie Les ligaments de l'estomac
lO^U loii
-- Mésentère Péritoine colique l'ciil.oine pariétal et péritoine pelvien .\rtk:i.k I. Péritoine pelvien et péritoine pariétal antérieur
—
—
-Vrtici.k
il.
—
sous-omijilical
postérieur voûte (liapliragmatiquc
Pi'ritnine pariétal
lOiT
KKiJ iUdI
lOOl et
péritoine de la
lOTO
HISTOGENÈSE ET HISTOLOGIE — Les premiers développements — Le revêtement péritonéal — Le péritoine pariétal — Le péritoine viscéral y. — Epiploons VI. — Mésentère VII. — Ligaments \lll. — Sérosité péritonéale 1\. — Vaisseau.K du péritoine X. — Nerfs I.
du cu-lome
lOSI
II.
IO.S:{
III.
KKSS
l\'.
I0!)2
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—
Imprimerie Laiilhe,
lO'.Ki
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10
III
I
Ill-t
\\2\
9,
rue de Fleurus. a Paris
V
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CARDS OR
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SLIPS
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THIS
OF TORONTO
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V
i
Poirier, Paul Traité d'anatomie humaine
i ^N. ""T.»WM
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