Traité d'anatomie humaine [4, 2éme édition ed.]

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TRA T I

I']

D ANATOMIE HUMAINE IV PREMIER FASCICULE

\I )

TKAITK

ToMi;

-

l.

MIT



TomkII.

(iiriiri's

:

fascicule

I

Myologie. Den.iièmr

ToMi;lll.



I

fascicule

Angéiologie avec

T.")

(Capillaires.

\'cines.)

fascicule

Système

:

nerveux.

avec

Système

:

tiiir»

.

— I' fascicule

;

Tube

'Jllti

I

fascicide

volume

8

Ir.

volume graud 6 If.

Eucé[)hale.

Moelle.

volume

I

grand

Kncépliale.

volume

I

Les 1

nerfs.

volume

IV.

grand

12

nerveux

rachidiens. figures

in-S

10

ligures

Ir.

crâniens. avec

.Nerfs

grand

in-S

12

fr.

Développement. Houclie. Pharynx. Estomac. Intestins. Deuxième rdiliuii. var l'orilice

donc parce

qu'il s'ouvre secondaireuient

buccal. Les feules l)rau(diiales, par lesquelles

il

conunu-

ni(|ue aussi avec l'extérieur, servent (liez les Vertébrés inférieurs à la respiration a(piati(|ue et persistent toute la vie. Chez les Vertébrés supérieurs, (-Iles se transl'ormeiil en or^>-aues adaptés à d'autres fonctions. Tandis qu'elles sont ainsi desldui-es de leur vCAo respiratoire, elles sont remplacées pbvsi(dofii(pieuient

par

un orfrane. luei'.

le

pouuu)n. qui

esl

ini

diverticub- de l'inlestin (•éjdiali(pie. Ce der-

fournissant ainsi deux aj)pareils destinés

a|)pelé intestin respiratoire.

seront

diriir('-s et

absorl)(''s

plus

à

la

respiration, niérih' d'être

sert aussi de lube d'entrée

II

l(»in

;

à cet effet

st'

il

plus anterieiu'e de productions dures, seivaul à

irarnif

aux aliments, dans

uuisticalion

la

(pii

porlion

sa

la

des alimenls.

les ilenlx.

LnUestm moyeu nViou

pr('c(''deute

el l'inlestin |)oslérieur s(»us

nom

le

(Vintestin

peuvent être

la

im-

devieiil

il

En

buccale de l'inU'stin antérieur.

déliiniliM- la fossette

à

l'extrémité

antérieure de linlcsliu.

De même.

que rouveil ure buccale

Vorifu-c buccal Jc/c'n////' est autre chose

primitive. Celle-ci, limitée par les débris de

membrane pharvngienne,

la

incorporée à la cavité du j)barynx. C'est l'enlrée de iui(|ue

la fosse

devient

(jui

bouche. Cet

par des

est

buccale ectoder-

de

l'orifice

est

orifice

la

circonscrit

ou bourgeons qui

saillies

limilenl de toutes j)arts (fig. 4).

le

Ces

saillies,

chaque

coté,

au nond)re de deux de correspondant aux

fu-

lures mâchoires supérieure et inférieure, sont les

bourgeons maxil-

«

laires supérieurs

geons maxillair(^s inférieurs entre

bourgeon

le

(;>?./•)

»

;

supéi'icMir et Tin-

une

férieur se trouve est

bour-

(///) » et les «

incisure, (|ui

l'angle buccal. L'orilice

buccal,

donc une l'orme quadrangulaire. Celte forme est bientôt ainsi limité, a

Vu;. 3.

de

— Coupe

anlcro-postcrieine et médiane

de

la tèle d'nii eiiiliiyoïi

inoiitrnnl

fiiirunililinlimi

l.apiii

cl

le

du

!)°

jour,

ilivciliciilc

liypopliysaiie.



in, infunilihiiliim. m. région mamillaire. —cp, iwrui cerveau postérieur (pont de Varole). p, cavité du pharynx. fh, fosse buccale, —ex, enloderme tapi.ssant



(lu



modiliée lie

])ar l'apparition

inqtaire

et

en haut

])ar

buccal; cette frontal »

d'une

et sur|)l(unbe saillie est le «

(/>/)•

sail-

médiane qui limite

"^'^

l'orifice

bourgeon

présence trans-

une

— ec, ectodcrme revêt fosse — membrane pharyngienne. — poche hypoplivsaire ou de Ralhke. — ch, corde —6c, cnnjonctif qui formera base du crâne. — j)w, pilier moyen de

forme l'ouverture buccale en

base du i-râne.

des bourgeons maxillaires inférieurs

le

(diarynx.

(pii

la

7iijjli,

Ijiiccale.

jj/t,

dor.snle.

tissii

la

figure pentagonale. Enfin, la b()U( est

complétée en bas

sur lie.

Kl,

(jue la losse

prolongeant

la

ligne médiane.

fosse buccale ue varie pas ukmiis

la

n-,.;\,.,.

,.ff,.|,

(|iie

cidle

d(>

de

l'orifice

la

que subit la léle. il arrive buccale gagne de plus en plus en hauteur et en i)r(d'ondeur en se à

cale se trouve

I.-,

f,-,ce

iV.diiil,.

;•,

,.,„,,.|,„,.,.

I;,

inférieure de ,,;,,•

face Milerne des b..uig.'(Mis

I,.

la

;i

a,j^r|,.

b;,se

(Ii-nit

du crâne.

dével..|.pem(>nt de

ma xill.iires

IMiis

fard,

deux lames

supéri(>urs, les

cpii

la

caviié buc-

])artent

lames palatinesi\

rigeant liori/.outalc.Meiif de dehors eu d.'daiis, elles vont ;au-devant l"'-'i'lre

lie

soudure

la

La forme de bon.

])ar la

et linisM-id

son hon/unfale.

par

s.-

sou(in |Mistri'iiMir.

anale

iléli-

canal se tronçonne ensuite et

les

repli périiiéal iiiii\eii.

su., siiuis iii-u-géiiilal.

If/.

nom

et

.Miiuldii (l'à^c tlinV-rent

(II-

iiki, iiiiiiiliiaiie

peu.

]»en à

diverticule allanloïdieii devieiil,

du moins dans sa porlion Miisine de commun aux Noies

l'excavation cloa
;>!',

iFrnnchi.'iiix ri IViili-^

pédiculi- vcnir.il.

FiG. 8.





r,

ln'îincliinlo.-;

ru. VL>>iciilc nmliilicilc

l'-inluydii

liiiiii.iin

de

ciTM'.'iii

2

iiiiii.

ilr

[inilil

llis). .'inti'i'iiMir.

eh. clidrinri :i\rc ses

:t

somniuc), vu

(3'

]()\\ii-

8.

de

lini,:;



V.

lliliM

vi'siciil

villiisilc's.

scin.-iiiic) (iiivcrl

(:i'

nvaiil

cii

r.r.ipivs llis). III,

ni:ixill;iin' r;iipûrieiir.

sicme, la

i|iialriéiiie el



»;/.r,

iii.-ixill.iirc

rliiale.

inl'ôriciir

(1"

jii'c).

— Inj,

;nr liynïdiiMi

cinqnic'nic aies branchiaux (le dernier nidimentaire).

«érie des sillcin» hi'ancliiaiix externes,

du côté droit

— iùilre

(>'' jirr).

les arcs

celle des sillons brancliiaiix internes.

— Le pharynx ]th se pndunge par l'œsophage oo,

jjuis

par l'estomac



du

In''. /s

en (U'ganes spéciaux.

fentes et des arcs hraïKdiiaux doit

Le premier, apj)elé

taire. la

à

vésicule

eiubi-vons des N'crh'hrcs supé-

les

lloninie (pialre arcs développés, et

1

la

cxcniplc, va nous pcrMielli'(> encore de prendre sur

métamorj)liose de certaines

le fait la

Icllcs

:

sont des hi-andiics IrausIui-MK-es. 1/oxa-

l'ceil. elc.. (|ui

ineu de révolution des lentes hranchiales che/ rieurs, des

.9

i,

ut. fil/aire

(lig.

accessoirement

lioire;

devient essentiellement

iii.r),

!),

occu|)ei'.

riidimen-

cin(|uièiiie are

de Mcrkcl qui sert de support et

j)lutùt le (•(U'illaf/f

de rouie; en outre,

mainlenant nous

un

fournit

il

inarlcau

le

et l'cn-

émet un prolongement ou bourgeon maxil-

il

laire supérieui- (|ui devient la inàr/ioirc KU/x'j-ii'urc (lu). Ainsi l'arc maxillaire

(Vov.

s'ossifie pres([U(> (mi totalité

Le deuxième

arc

totalité,

aux

petites cornes

|)harvngien,

I''',

p.

et suiv.).

.{'.)l

fn/oïdii-n (fig.

de Fos hyoïde (Voy.

:

t.

P^

du

p. 31)2);

côté interne ou

fournit ïrirr ptihitn-ylitxxc^ ou j)ilh'rs (intérieur.^

il

demeurent mous

et

cavité buccale et

du pharvnx.

Le

t.

îl, A//)donne essentiellement du tégument, Vtijiporci/ hyoïdien, c'est-à-dire cette chaîne, osseuse en ou osseuse et ligamenteuse, qui relie les apophyses stvioïdes du tempo-

coté du

ral

nommé

arc,

ne

dont on

s'ossifient pas, et

comme

arc est considéré généralement

troisièm(>

du

chez l'adullc

fait

la

corjjs de l'os

hyoïde

trième paire d'arcs, tution du larynx,

Là ne

comme

quatrième

et

ai'cs

le

la

former

Au

les

planc/ier de la rarifé liurrale

})remier

et

deuxième

constitue

en TUie

ou eor//s de

la jiointe

(fig.

!l,

arcs, le plancdier de la

cavité pharvngo-buccale

organe qui plonge dans

saillie

lanyue,

la

T, ])l)).

bouche

ligne médiane, pour |)oliil

se scndèxc

toute

c'(>st-à-dire

proprement



se croisent

du côté de

impar la

dite (fig.

|)aire (droite (d

porti(jn

pharvngienne de

définiti\('ment

ébaucbes

la

jiai'

sillon

la

En

a\('c

|iliarviigien la

furruhi

l'enle.

(|iii

se

la

(fig.

*.),

Il-V,

///).

constituera rél)auche

\'

lingual

(lig.

d(î

la

La langue se constituera et

anlérieui'c axcc les

".I.

la

ligne de

néanmoins sous forme

les aiiti'es denieiii'ei a le

ligne

\').

dont

le

sommet

est

j'orauien r;eruiu.

\i'

arrière de réhaiiche de

^irricre.

d'une

organe

ligure d'un V,

occupé par un trou.

|)ace

(jui

coalescence de l'ébauclic inq)aii'e

première

la

avant

cet

ime |)roémiiience

En

V, jd).

racine ou Ija^e de hi Imi/pd'. c'est-à-dire

la

postérieures |»réalal)lemeiit soudées entre elles;

paii'cs et

démai'caiion de

d'un

clia(|ue côté

gau(die) de

la

qui

(li),

partie de cet !l,

arrière de ce tubercule, les (b'uxième et troisième arcs fusionnés près de

médiane formeront de

consti-

la

cours du déveloj)-

appelée tldjerniluui

cavité buccale

la

celle

qua-

à la

de chaque côté se soudent

avec leurs congénères du côté opposé et ensemble sur \e

Quant

thyroïde.

deuxième, troisième

les

os.

des cartilages enli'ant dans

elle constituerait l'un

le caiiilar/e

borne pas l'emploi des arcs branchiaux. Dans

se

pement,

même

des grandes cornes de ce

et

la

l'ébauidie des pHh>r>
, si

elles

y

participent. La prescpie totalité de l'organe pro\ient d'une autre formation (pie I

on

j)eut o|»|»oser

ilianc LeIle-ci

aux précédenti^s sous

liait

d'un hoiirgeon du

jonction de> deuxième

et

du luhcrruhini imiinr

diiipiel

JH.

lig.

hiiii).

|-elié

au

de la

la

dérixc

la

nom (Vrhnw/ic

iln

en

|iliaryiix.

un

|iliaiyiix (pie jiar

iiièine

t

/ii/rdïilicnnc

hranchiaiix, immédiatement eu

pointe de

temps

|tliis

(pi'il

liactiis (''|)ithélial

langue(lig.

la

Le lioiirgeon s'enloiice de plus en

paroi \ciilrale

plus en

troisii'ine arcs

le

iiir-

plancher du |)harviix au ni\-eau de

se

assez

dans

*.),

gi'(~'le.

Il

IV, /'/,el

111,

ré|)aisseiir

|)é(liciilise

el

la

arrii'-re

n'est

de

la

|)liis

descend ainsi de

par un moiivemeiit de translation purement jtassiLipii i('siille déllexioii de la tête de remhryon et de rallougemeiil jiar consi'-ipieni de jtliis

has,

régKdi cei'vicale.

Dans

la règle, le

nȕde au |)liaiyiix disparail, |)lanlalion

du

|ié(liciile

persiste coiniiie

de

la

Iraclus é|Hlliélial

(pii

glande sur

une dépi'ession

la

[ilacée eiilre

paroi de le

la

liiherciile

lusjonnée des deiixii'me et troisième aies, (pie Ton plus lard sur le dos de la langue, enire la jtoiiite et

Le

is(»l(''.

cavité

impair

lidiivcra la

glande thv-

relie la

l'org/iue se ti-ouve désoj-mais

el

lieu

d'im-

|diarvngienne el

la

portion

par consi'(pient

hase, au

s(

net du

V

AI'l'AlîKIL lini;ii;il:

ITI.MoNAIRE.

imiis ciinn.nssons doiic iiiaiiilciiaiil

13

la sii; iiili( alioii

dr celle

(|(>|ii'('ssi(in,

que nous avons appelre déjà furcdiien cœruin. I.c pédiciik' pcul cxccplidiiiicllcnient persister, soit dans sa porlion proxiniale. voisine de la laiii^iic (condnil lingual), soit dans sa parllc dlslalc unie à la ,i:lande llivroïde (condnil llivroï(lien).

Le bourgeon

lliyroïdien,

dn temps

Pour former rales,

glande

la

qui se présente

(jn'il

(tig.

en

vésicnle é|)itliéliale j)iriforme, s'nnit

des lobes de l'ébanidie médiane, dans lequid

lohcs

{\\h\\

Kl).

des éUandies (hvroïdieiines laté-

llivroïde, chacnni'

comme une

s'isole, se divise

médian

latéraux, reliés cependant par un Ist/iuic

elle s'eidonee,

rnn

;i

aeeonqiagnée

|)ar

la

glandule thyroïdienne. L'ébauche thyroïdienne laléiale disparait ensnile, sans

Ton puisse décider catégoriquement

(|ue

avant de

elle a piis iN'ellenient j)art

si

disparaître à la formation de la nuisse du lissn thyroïdien. Ce tissu prend du

Chacun des lobes de la thyroïde bourémet des prolongements épithéliaux sinueux. Ceux-ci s'anastomosent vraisemblablement entre eux pour constituer un réseau de cordons épithéliaux, dans les mailles duquel paraissent des caijillaires sanguins offrant une disposition également réticulée. Les cordons épithéliaux, d'abord pleins, se creusent reste naissance de la facjou suivante.

geonne

et

ensuite d'une lumière. ainsi

Çà

lumière se dilate;

et là la

pnmnent naissance des

les

cordons s'étranglent,

et

vésicules t/tyroïdienncs, caractérislicjues dn tissu

thyroïdien, indépendantes les unes des autres.

Appareil pulmonaire. médiane de

la

glande

prend naissance sur

la



L"appareil pulmonaire

thyroïde,

un

est,

comme

l'ébauche

diverticule de l'intestin antérieur, qui

paroi ventrale de celui-ci en

arrière de

llivroïde

la

médiane. Il

j)lus

se

forme, aux dépens

tard

di'

cette partie de l'intestin antérieur (]ui

pharvnx, une gouttière

le

j)lus

profonde

et

atténuée au contraire en avant. La gouttière pulmonaire

procédant d'arrière en avant (de

la

tère

ensuite

le

13,

tube Intestinal, mais dont

en avant

d'arrière

et

la

sur

s'obli-

ne persiste qu'à l'extrémité anlérit'ure le

tuhc

le

/niliiinri'ste

de

/i/ifii'i/nr

et

ce (pii

[pli, oe).

Le tube puhiionaire

poumons

prend nais-

conununication

p).

Vœsop/tage

et fig. 13, ]>)

cette séparation

communique d'abord

qui

Le diverticule figure alors un tube aveugle, nuire ou cul-de-sac aérien, appendu à l'intestin antérieur; ce dernier, après le départ du tube |)ulmouaii'e, deviendra (fig.

Il

cjueue vers la tète). Ainsi

sance un diverticule saccilorme du pharynx, toute sa longueur avec

(iig.

du pharynx,

se sépare ensuite, par des bourrelets latéraux,

deviendra

plus large en arrière,

pous.se

droit et f/auc/ie

ensuitedeux c.ecums,

(fig.

M,

D,

p\

ji

;

fig.

rée impaire deviendra le lari/n r et la Iradiéc

(|iii

12,

sont réhauche des deux

yy, /i).

La por'ion demeii

i^lr).

Le larynx et la tiaehée résultent de l'allongement intercalai ii' de la ixulioii impaire de réhauche pulmonaire, ainsi que de la persistance de l'orifice par lequel cette ébauche s'ouvre dans le pharynx. Nous connaissons déjà (Voy. 1».

10) la plupart di's Inniiations

tion

du larvnx

:

la

farcula,

embryonnaires

l'oriiice

(|iii

laryngien;

la

entrent dans

la

des replis ary-épiglotti([ues, des cartilages aryténoïdes aux dé|)eiis de a déjà été

examinée;

\r

cnrlilat/e

t/ii/ri/id'-

constitu-

[iroduclion de l"é|»iglolle.

Aw larynx dérive

la

l'iiiciila

prolialileiiienl

[/•tti^NAyr.]

de

ItKVKUiPPEMEM HT

14

pain* il'ai^s Itranchiaux

(iiiatriéiiu'

la

aux

ioriiuT

tl('-pons

période,

rameaux terminaux

développement du poumon

le

acineuse vraie raisin.

bilurcaliou

la

Itioiiclics et

dos deux pou-

Dans une

{)reuiièr('

se rciillcul eu Nrsiciilcs;

se fait d'ahord à la

l'enscMnhle de la ramification ayant

».

une autre,

celte période s'en ajoute

.V

de

rrsullciil

des

le rudiiiuMit

se ramifient et pous.sent des divertieules creux. (|ui se ramifient à

leur tour; les extrémités des

mot.

sont

((tuipdrfenl de la fa(;on suivante.

circt ils se

ci'l

ils

caiiH'ii/i' rriniith'.W |)ai'ai[ se

deux caTUins pulnionaiivs, qui

iuijiairc priniifivc,

réliauchc

mons. A

au

iniaiil

(rrlénieiits étrangers à Tapparoil ])ran(liial.

J)"aulro part. los (lo

;

DIGESTIF.

Tllî!-:

manière

d'iuie

grappe de

figure d'une

la

du diA

caracti'risiiipie

en un

glande

«

('li>|i|(enient

ce \,'\ I

('

C

\

l'Ki.

11.

l'i.i.



II.

I'k;.

transversales

iJii.iUo cdnijes

rébaiiclic

\

.

— oe.

deux

le.-;

œsopli.ifri*

(|iii

lui fait suite.

tulies |iulninnaires.

Fkj. 12.



— a.



//,

partie iMipain' de

frontale de j'appareil

(;(Mi|)e

de Lapin de ;>/i,

pharynx.





/c. trachée.

el pariétal île la |)levr.'.



hj), hji,

;y,

p,

1

,i|iiiai-i'il

puliimiiairt' (larynx et Iracliôo).

a, anrti'^.

tuhe.-;

pulmonaire.^.

|piilm(in;iire

die/,

un

einltixdii

12 idiirs.

— iiL pi,

cavités pleurales.

— /V.

f/i.

l'eiiiUets viscéral

hourgeon.s uu éniinences pulmonaires, logeant les tubes pulmonaires.



a, a.

aortes.

dti

pcjuinon. dans

la(|iielle la

disposition eu rappiul axci'

Dans lifire.

glande acineuse j)ulm()naire

la

priniili\('

première période, chacpiecrecum pidmonaire se dilate

la

tandis (pie sa portion initiale

des deux

liri)iic/n'>:

prend une

fonction res])ira foire.

pn )icipa Irx.

demeure

étroite, el

forme

son extrémité

à

l'éhaiiclie

Puis l'exIfiMnilé dilah'e hoiiigcon ne

;

de l'tme

mais ce

fioiirgeonnement est asymétri(|ue, car du ca.'ctim droit naissent trois hourgeons tandis (pie

comporti'

le

c.ccum gauche n'en fournit que deux. ('Iiacun des bourgeons se

ensiiili'

male formera une

de

la

inènie façon (pie le cjeiiim

principal; sa

hriiiir/ic scronriairc, sa partie distale se

des bourgeons send)lal)les aux précédents

(lig.

une dernière

dilalal ions

nom

de

série de

e>''.s/cu/r.s

bourgeons dont

les

jiuluioiifiin's primiliri's. |,e

ainsi

I'i);e(

|i(iumon

le

riidinienl ne |ir('->enle (pie

proxi-

de suite, justpr/i

leiininales droil,

diKpiel se forment trois bourgeons, renfermera trois lobes:

dont

piu'lioti

renllera et émettra

le

poilerdiit

dans

le

l^'^baticlie

ixiiinnui gaiicbe,

deux boiiigcons, conliendra deux lobes seu-

lement. -\

!'

bii

de

la

première période,

le

|toiiiiioii

se

compose donc d'un

svst("'me

M'I'AIIKII. IM I.\1()N.\1I;K.

ramilir

liivaux rpillirlijui.x.

«le

hi-diiclics

les

(ruiio •ilaiidc acineusc

ou

inlra-utérino,

Di, A,

(lii;-.

vrsiculc ixilinoiiaii'c priiniliNC

|»ar iiiic ainpoiilc. la (•(Misliliilioii

15

coiistale

que

lv[)i'.

A

[)ai'lir

du

in^rscnlc ainsi

Il

que dès

ce

|)ai'

les

i\i'[\\

renl |)lus complèleinent les se

se

mais

'-ela

iieiil

i'jij>').

émis sépa-

uns des autres en

commun

Chacune des nouvelles

centrale.

monaires ainsi licul(^s

iils-de-sac

dcr-

aiilics,

mais demeurent coul'ondus, dans une sorte de cavité

j)édiculisant.

ouverts eu

(

pidmunaire ne

vésicule

liaque

(

lors

les

la

vie

la

primili\('s. les

non seulemeni soul scrrrcs les unes conlic encore communiquent parliellement enlre elles (lin. l'i, U. nièivs formées,

à

mums de

si.xirmc

Nrsicidcs piiliiioiiaircs

los

chaciin

Iciiiiiiirs

///).

{i'/)/)).

vésicules pul-

couvre alors de diver-

faites se

débouchant tous dans une cavité cen-

trale

commune,

(\r la

vésicule

qui n'est autre que la cavité pulmonaire primitive et que l'on

infundihulum (D,

appelle

i).

Les diverticules

creux, incomplètement séparés, que la vésicule et qui figurent des fos-

pulmonaire a poussés

sont les

l'infundibulum,

de

settes

vésicules

piilmonaires définitives ou niréolcx pubrionaires (D, ap). L'ensemble de rinCnndihnluui et des alvéoles qui s'v ouvrent,

produit de

la |;î.

i.

transformation d'une vésicule j)ulmonaire primitive, se

nom

nomme

lobule priinitif.

On donne

le

il-

de conduits alvéolaires (ca) à ces canaux

)''*' •

.

ternnnes par

([ui,

les

derniers

,

intun(lil)iila,

les

tubes bronchiques

aux(|uels

VI

lie

les

tives

pédicules

des

dernières

vésicules

primi-

lisses,

mais

pressions appelées

se

couvrent

d(^



poumons).

vitellin.



— —

de

initiale

la



goutpar-

y>,

ue,





œsophage.

pv, pédicule bourse terminale ou intestin

h,

postanal.

/",

foie.

al. pédicule

V. canal de Wollt".



de l'allantoïde.

(7i,



corde dorsale.

petites dé-

alvéoles pulmonaires latéraux

«

(ifaiiics Ilis).

siiiuns branciiiaux

!

partie

l,

estomac.

e,

formées; ces canaux alvéolaires ne devien-

nent pas

iiiiii:-

liuiiiaiii

terminale, déjà séparée ilu tube digestif

(futurs

infundibula sont appendus, et par conséquent

lie ''vec

tière pulniuiKiii-e (futur larynx).

les

iiilfsli-

un (Miihrvim

iiiiii.



Uihc

Mniilo (lu

l'ii'nyie^

internes.

représentent



ilii'Z

i;il

lMiL;iier

».

des

terminaux de rinfiindibulnm. Dès le quatrième mois, on observe (|iii les M'sieiiles piiliiKuialies sont ri'iinies par groupes, séparés les uns des aiilies j)ar Au tissu conioiiclil': à e.xamen extérieur du poumon, ces groupes se montrent sous rasjx'cl de lohes |)olygoalvéoles

1

naux. Ces polygones correspondent à autant d'imités |)ulmonaires. de /xntiiton^i élémentaires, indépendants les uns des autres, (pie liiule

inriiiKliliiihiiii,

|iiilriiuiiaires ilélinitives.

tissu

conjunclif cmbrNoiiiiaire (de méseuchvme),

(li-:.

;

celle

12. hjK h/i. eL

poumon

é|)illiélial

masse

(i,;.;-.

et

le

rendani iiidépcndaule du reste du cn'lome

examinerons

i

du

des premières inspi-

siiile

nous venons de

([lie

à sou tour par la cavilé générale

cavilé p'-néralc

.•

partir

vie l'irlale;

:

se ferait pro-

il

paroi de lalvéole pulmonaire.

la



dans une masse de

iiaire, se

ilii

la la



UunciSSementi

a

,

a

.

reslc sur la

(lu

i

^'''

D, liruiiche siK-ldlmlahc). /•/'/' vésicule piilmunaire primilive. ^ .jernicre formée. - hf, br lie intrali.hiilaiie. eu, eoiidiiit alvéolaire. /.

a/i. ajvér.je- |riiliniMiaires imi

i

leiniinal.

'W. tm-iirlie JdlMilairc (en

eiitoiir(''e

naissance, à

dislendeni fonsidi'raldement

."^cliciiia



'

i



"i

.

uressivemeut

sysième pulmonaire



r

i

pour quelques-llUS,

flyy.

veines piilnKui.iires.

i

''"•"" '^""•' ^^ f«''

mois de el

i

uc sout pas d'accord

\c>iciiie>

ies..|)iia"e.

serait soudain

endolhéliales



i

'

deux lulii'> vésicies pnlmnnnire. p.i-

rii,



,

pulmonaires de radnile. Les auteurs



conjonrtif [iéri|nilmon.iire.

tissii

plates, juscpi'à

très ninices (ini tapissent les vésicules i

I

se (livi.~

lard

est le

li. h-/)).

((

l)()urire(»n



La porlidii de

ou la

tissu conjonclir péripiilmojiar la

un processus

(pie

c^n'ilr /tlriimlc.

mnii\ cuieiils (riiispir.ilidii

cl

nous

dans

(rexpiraliiiii

.

De

l'IlAltYXX

aulrc

niriiu' (jnc huile

j);ii'li('

du

Ces deux

séparés par

l'eiiillels.

pleural,

bron(

que

ainsi

lies,

sessen

musculaires

autour des bronches

;

avoir \u que de

la partie

antérieure

poches branchiales entodermiques

les

et l'ap-

il

Vcrsop/ta^jc,

résulte de la divi-

sion de la

nos-

réii'ion

^

^,

"^

-

"

^

teneure du pharynx

^--^

,

dont l'un

en

mesure (lue forme (Vov.

plus,

'

.

.

^^/ •

à

iïg.

"î^tf

^

cou se

le

'

/

>

'

>

î '

Il et

V

'

13, oe).

Î/Hf^'

.

cesopba-

gien. Celui-ci s'allonge

plus

^''^'

'T-.-r

est le

tube pulmonaire, l'antre le canal

_

*

^'^i^.-^.i*^ -^ 'f J-ipeiiKiit

amygdalienne.

les iliverticules

de

la



6,

i

1

iins^d.ilo

moib

bourgeons de

fossette amygdalienne.

(

Ikv un lœUi>^

liuiiiiiiii

1/2 l'épitliclium



e, ilôts

pharyngien qui revêt

épithéliaux formés par

lymphoïde

et en train de (levenimoduleslymplialiques. f, masse d'éléments lymphatiques qui s'accumulent autour des bourgeons et des îlots épithéliaux, dans toute la région amygdalienne.



vibratiles

rappelant ainsi

Ui

l'extrémité de ces bourgeons, en voie de transformation

1

^ LIS CeilUies ap.



'^

de f,

développement,

"*

"'

'

moment du

certain

i

épithé-

l'état

qui existe chez nombre de Vertébrés inférieurs. Plus tard répithélium pba-

ryngo-œsophagien cylindriques et

.se

stratifié, les cellules superficielles

ciliées,

suivant

étant soit

Outre des invaginations glandulaires de l'épithéliuin domiaut tables glandes, roilîlKli

il

KT

se produit ClIAIIl'V.



a()lalies, soi!

les endroits.

lieu à

de véri-

en jilusieurs points des diverticules spéciaux des-

1\'.

'2

[PIIEXAXT.]

OÈVELdlM'EMEM" DU TlliE DICESTIF.

18

ronnations variées. La pami ])ttsl(''ri('iii(> du pharynx se en iiii ixtinl correspondaiil à

ilôriwnt dos

qiiols

fossello niédian(>. qui s"enfonce

déprime en une

rapophvse basilairo de Toceipital. cl (|iie l"(iii appelle la bmirse p'iarymjicnnr. D'autre part, il se forme en deux endidils principaux des cnls-de-sac épithéliaux (lui pénètriMil dans le lissii ((injonclir sous-jacenl, dans le derme ou rjiorion de la muqueuse en un mot: celui-ci de son côté éprouve certaines modilications. Ainsi naissent des organes appelés (nmji/thdcs on /ons/Z/fs. (|ne l'on poiclinc on aniva-dale

distinirne en anu/f/dale

i)i'o|)reiiieiil dite,

la

plus inquir-

lante. et aiiiij;/(U(le p/iaryn;/i(')Uir.

Le dévelo[)iiement l'acon suivante

la

rvnx.

la

d(>

ramyn

ainsi modiliées.

le

nom

La majeure partie des

germ substance. Dans

la

il

les pai'lies

dont se compose

la

dent, savoir

:

le

tissus

dépôt

constitution de cluuiue g^. ;

les

la siirl'ace

deux oigaiies de

comiia rahie an fil).

Tar

ipiaiid

\'ii\\\-

l'oiix crliire

ce c(dlet

s'est

sac dentaire se ferme coiii|»l(''tement, contenant réhaiiche t(dale de

la

Ari'AllKII. liEXTAIl!

de

tient (IrliniliNciiu'iil isolrc

(Tahord mon,

lairo.

iiiah'icc

s;i

CALCIKICATIOX

-'•

du

caicilicalidn

[.a

2" la roniiatioii

eoinpi'cnd

brano de

Le

I

du

rétiidc

du

rui-iiiali(iii

la

rdiiclKiiiiicniciiL

cl celle

('iiiail

!!"

|)lns

lard se cal-

I/EHArCHE DENÏAIliE

\)K

dciilaiic coniprciid

_uré;^ner de

toujours au j)réaial)le par un état cliimiipie on

l'ésislanle vis-à-vis

des réactifs et analoi.me à

la cliiline

elle est

(calco^lo-

linline).

H'HL'X.WT

DKVELOPPEMENT

22

— La

Formation de rémail. iiilrinc (le

l'ace

DlC.KSTIF.

Kn

c).

|!l.

(fio-.

dT'inall a|)|)arail sur la

((Uiclic

|)rt'iniùiv

de Trinail

iiirinliiaiu'

la

Tinh

TtF

se dépo-

drlidi's d'cllo

(runc façon inoessaiile de nouvollos calollcs adaiiiantincs. L'émail ])ri)duil soit do la transfornialion. soit do la sécrôlion dos oollulos do

s(Mil iMisuilc

est

lt>

réiiiail.

posés,

iioiuhrc de prisiucs juxta-

Tolal dofiuilir d"iin iiraiid

se comiKisc. à

Il

(".liacuii

roprôsonto soit

do[coux-oi

conlralo calcirM'c cruiio col-

la parlii^

do Tôniail. soit un [produit oxsuilô do ootto ooUulo ot du ici par

lulo

la calcifica-

tion.

Formation de d"ivoii-c (|iic drltnti'

montre sur l'.l,

((i;^-.

/).

l'ois

compose

so

promiôro coucho

iiouncUcs à

{]r

l/ivoiro est

déjii.

moiiihrano

la



soit à

il

s'en

interne de Iransfor-

la

des odontohiastes. Les tnl)os

dans

l'ivoire adulli^ so l'cn-moraiont,

on

Tivoire

i\v

l'ace

la

lliéorie de la transfornialion directe.

Les pi'olonoements

coucho

i)roniiôro

la

cdindio constituée,

la |)rciniri'o

la sécrétion

mation. soit à (l(int

Ac

la faco cxici'iic

l'no

qui existent

celles

l'oiMualion d(>

la

goi'iuo dcnlairo. (-otio

incessamment

iléposo

/

du

calcilication

so

'"'^

— C'ostpar

l'ivoire. la

Tomes

do

liliros

la

façon suivante.

ortes

l'acine.

LKUM.VXKNTES

majorité dos iMammil'ères l'ait,

a

radici/lnire. Le dernier, (pii existe

seul cliez rildiiiine, recouvre l'ivoire dans huile l'éleiidiie de

j;

pour

internes dn sac deiilaire et qui ne dillére en rien dos

antres cas de Inniialidii de

de cémoiil

C'est

on trifiinpiée.

l)i-

dans

iiiio

l"il. (pii ioinlieiil

dénis peeniniteiihs

ne se niontroiit (piiiiie

(Ui

la

|)lupart dos

preniicn- ilenlilnui, une

pour

l'aire

|ilaee

de ri'ni plxei' iin'n I

fois;

lellos.

lui

qui

On

sait

des Vertébrés inférieurs.

Sélaciens (Ueipiins), les dents (()nd)ent incessamment

les

sont sans cesse rem|)Iacées par des éhauches dentaires nouvelles.

el

On

dil

à-dire

d"nne dent qu'elle est

ne s'en

s'il

(liplni^nirp

dans loule

a (\v\\x (ermes. savoir

y

s'il

elle est à

///o/jo/>////.s77//y' si

|)r(tduit (|u'une

:

la

\

une dcnl de

ic

un

seul ternie, c'est-

de l'animal;

lait el

(pi'elle est

une dent de reinpla-

ceinenl: enlin qu'elle rs\ I

Homme

inih/jj/n/>((-,

fixation de ces dents.

pour

montre

nombre de

le

nom

(pii est

le /j/'rioslc

l'os et

se

la

iniupiciisc buccale.

subdi\isi''e

par des

loges indépendantes, dont(dui-

iWi/rra/c dmlnirc. Toute

la

masse

em|)risoniiée dans l'ahéole. entre

a IvrolD-ilcntat rc .\vi\nv\ sert à

la dent, et

A

cloisons

la

la fois d'or-

de moyen de lixation de l'une à

l'autre.

1.

Il

est possible

maux. des

préeé.l^' la diMililiin

ail été au moins tripliyndoute. lui effet, il ap|iarail chez lui, dans de-; ça- aiinrsans émail, que l'nu ernit pouvoir altriluier à une troisième dentition i|ni aur.iit

que l'homme

rndiiiient-; dentaire-;

de

lait.

rni:xA\T.

TUBE DKiESTlF.

1)1"

LiÉVELi)1>PEM1-:NT

24

processus odontogéMi(|iit's drcrits plus liant uo s'applitiiuMil aux dculs permanentes que pour ce qui concerne un (lé\(>loi)]HMnent déjà avancé, mais I.os

point pour les premiers stades

révolulion de

di>

dents. Les premiers déve-

c(>s

loppements des dents permanentes sont d'ailleurs dilTéivnts suivant que cellessont précédées ou non des dénis de

ci

Pour

lait.

ce qui est des dentsde reni])lacement(incisives, canines o\ préuudaires),

spécialement de leurs ors

elles-mêmes,

comme

pensait aulivfois.

Pour ce qui

non précédées des dents temporaires, la lame dentaire, (|ui s'accroît

est des molaires vraies,

l'extrémité postérieure de

elles sont l'oi'mées à

contiuuclleuicut d'avant en arrière sans contracter de connexions a\ec réj)ilhé-

lium

liuical.

ment de

la

Ainsi

j>remière grosse molaire naît sous forme d'un épaississe-

la

lame dentaire

partie terminale de la

21, m').

(fîg.

Les sacs dentaires des dents permanentes adhèrent correspondantes, dont

en dedans d'eux, à

ils

sont im prolongement;

même

du

l'intéi-ieur

cloison osseuse qui sépare

alvéole osseux. I*lus tard,

comuuni en deux

l'alvéole

ceux des dents de

à

sont placés en

ils

loges, l'ime

lait

arrière et se

il

uiu'

l'ail

pour

dent

la

tenq)oraire. l'autre pour la dent permanente, dette dei'iiière esl ainsi enl'ermée

dans où

uiu'

coque osseuse

supérieurement où

donne passage au

il

de tontes parts, sauf iuléricurement

propr(>, conq)lète passci-

elle est j)erl'orée poiu" laisser

un

existe

nerfs et les vaisseaux de

les

osseux, appelé ilcr

orilice

de l'oi-gane adamantin de

coi-don épithélial

nente, entouré par une gauie de tissu lihreiix apjx'lée ({iii

est

un prolongement du

^ 4.



longe peu à peu dent. soule\(''e

Unit

et

pai'oi su|)érieiire

atteindre

|)ar

et

contre

la

peu

;i

n'a

la

collet de

|)as

été

|»artie

i/ini/irn/r) (|ui

travers ces parties.

la

(|ui s'al-

(|ui

alors à presser contre

coi'i'espondante de

adhère

sid)issent en

nonpieiise gingixale.

couronne, est

pei'l'orée

ratine

la

de lalxi-ide. La couronne de

fond

du sac dentaire

m in/iirH.^c

couronne. Ce n'est

la

forme

commence

anneau autour du

sac dr'iitaire qui

le

|)ar

se

racine,

atropine conqdèle. La partie de d un

s'acci'oître,

la

(|ueuse buccale ((/cncii'c ou se lait jour peu à

de

t

poussée de

pai' la

dent perma-

i/ii/wriiaru/uiii di'Uli^,

ERUPTION DENTAIRE

denlcontiniian

la

la

et

sac dentaire.

Les dents sont d'ahord constiluées uni(|uement (|u'ensinte cpie.

le

dent,

la

('et oi'ifice

thnili^^.

(|ui

même La

une

lcnq)s

demeure le

nui-

la

ce derniei'. Elle

à

la xci'l isxiirc.

et détruile dexieni

la

la

à la

façon

|)Ortion

du

/M'ridsic nlvrolo-

ih'iilnirr. I)

ailleurs, le

mécanisme par

lecpiel

tenq)oraires, sont [xiussées au delioi's, n'est pas

encmi' iiliincinent

(Juand se

fait

le

les le

dents, et particulièrement

mécanisme de

les

dents

un mot,

(''lucidi'.

renqdacemen t des dents

dents permanentes, ou

l'éruption, en

\(iit les

et

par consécpient r('ru|dion des

cloisons osseuses

([ui

séparent

les

alvéoles des

AI'l'Al!i:il.

(lents pcniiaiieiilcs (le ccmix des dciils

dcnls de

lait

s"alr()[)lii('nt

entre autres,

çante

;

la

la

chute de

poussée de

la

la

l('iii|)(iraii'('s

par ivsorpliini de

j)araissoiit intervenir siinnltaiiénieut

dent de

25

ItKNTAini;.

dans

la

rérn|)ti()n

lait (|ni laisse

dent |»ernianeiile

se

rrsnrhci'. Li-s raciiirs des

dciilliic.

de

variantes sont d'ailleurs possibles

nmiliK

liE

SUCCESSION

:

et

laclciirs

dent j)ernianeule libre à sa

;

rempla-

elle-iiiènie.

Voiei niainlenant ei-dessous, d"aj)rès Maj^iloi. un lahleau

de l'apparition des loirKules dentaires

la

le cliaini)

IMiisiciirs

donnant

les

époques

de réru[)lion des dents. De nondireiises

uu tube digestif,

1)1':vl:i.()1'1'i-:me.m

26

AHTICI.K CINMI IK.MK

DÉVKLOPPKMl-NT DE L'I.MESTIN DIGESTIF Eo

riiilcsiiii

(le

(lt''\"('l(i]i|»tMiiriil

du corps ou

irruéralc

caviti'"

csl

(lii:('slir

(jur les

c(cl(>ni('.

si

iiiicincnl

iiil

deux

lii-

à

celui

(1(>

l;i

cire rindics paral-

doivi'iil

Iclcnicul.



^\.

Ou •

a

COKEOMK. SÉHEl'SES CAVITÉS DES

KVOLI

vu. dans

TI(»N r.ÉXKMAEl-: lU

louir

le

I""

de

ccl

ouvraco.

cl

on rclrouxc dans

[uc la cavilc i:cncialc de Icndirvon se dévi'lo])|)e sous

pairs et svinélriqui's. les sacs c(rlonuar

le(pi(d

(pie la pdiilliéic

mince chnson un\

lestm

c,

(indtilicale ro.

(|ue

inleslinale se lénne

les

lr;ius\('rs;i!e

endroils

oii

el

une

dexieiil

rinleslin esl

du (olé Ncniral de rinleslin

a (li>^|iarii. el

oi'i

par

loiil

si

nous

eiiliei'.

^iiile

cieloinc de\ieiil en ce< |Hiin(s

les

une

deiiN

un

lulie

i^a

inles-

imaLi'c lelle (pie celle

oiidiilicale. les dis|)(isili(iiis sonl celles (pii

|»i''dicnle.

celui-ci

/,

c('ité

Tendirvon s'isdjedu resie du Itlasidderme.

c(iu|)e

dans

de (liaipie

Iiref

de ce

ailloiii'

Idill

de

c',

de aonllière

l'élal

à

une couj)e de renihrvon mais

jilus

linal. ()n (d»lienl alors fi;.i-ui'e

par

vésicule \ileHine

la

\ilellui.

non

comniunicalion

nupienl.

en deliors

riWr de Torilice

c(iniinuni(pie

la

le

\irilr.d.

naire r se idnlinnenl

à

.\.

et

iiili'^liii.il

i,

(diacpie

l'intestin.

la

.séparé

sé|)aré

c', c',

c,

esl

la

la

:

à tr.ivers la

li.

l'intestin

île la

de

la

.sé|)arail

sacs du

ca\ili'' iiiinpie.

de

c(impl("'lement liiiiire (1.

enc(U'e



la

lys detix

codome comnui-

dans LnpHdle lin-

esl sus|>endii.

Ainsi

Irftis

élals

dillV'renIs

se

jn-ésenlenl

(piaiil

an codome. Le jiremier

ItKVl-LdI'l'KMKM DK

I.

IXTKSTl.X l>I(il£STIF

27

A) car;ut;''risr la ivi;i(m du p(''(li(iilc \ ilcllin. ••orrospondaiil à la parlic moyenne, non cncnir Irmiéi', de rinlcslln. Le second ((if;iire H) s'ol»sei'\c dans la partie antérieure de Tinleslin. juste au-devant de la connnunicalion

(liiiurc

Le troisième (ligure

inteslino-viti'lline.

dans toute

nière,

de lionne

reteiidiie.

(!)

en arrière de

n'alisé

est

lieiii'e

i'ei'ini'e.

de

der-

^

en une cavilé uni(pie;el

ciiiiinie

d'avant en

on comprend

(pie

(

a\

ii(''

parii'lale (pu de\ leiil

leniporairemeiil dans Imile

a\anl de se

veines se rusi(Mineiil en un

airi(''re sui'

la

IdniK'e de deux espaces enl K'remeiil

ii'iinlr (lig.

2.'{,

\

la |)aitie

r(''leii(liie i{).

.Mais

rcincK.r. les sacs |)éricardi(pies se la

riisKiii

des veines vilelllnes se

une longueur de plus en plus grande de

rétendue de

el

iin|taii'e

de

la

ces veines,

cavité péricardicpie aiig-

EtKVKLdlT'KMKNT

L'IXTKSTIX DICKSTIF

1>K

mtMite sans cesse aux dépens des deux sacs pairs cavité j)éricardi(|ue est dès lors déliiiilivemeiil

la

nous

Il

faut

maintenant nous

cavité pariétale. la j)arlie

\cnne des

linissciil

du

])arois

disparaître;

|)ar

((tiistiliiée ((]).

du cloisonnement

o((ii|)er

pai'lic \-enli'ale

la

(|iii

29

de

liori/.onlal

di'

la

celle-ci, c'est-à-dire la cavité

dorsale cor[)s, Icllc

par exemple (pie

le

(',n\ier ».

([ui doit se jeter dans le cceur, ne pourra y parvenir (pi'à travers un pont de tissu jeté siu' le codome. Or ce pont di\isera

Cette veine,

\

/

l\

I

\

cluicnne des moitiés du c(elome en deux com-

la



Figure scliéuiatiiiue repicseiitant coupe sagittale du corps d'un embryon,

FiG. 24.

l)0ur l'aire voir les cavités dérivées

du

l'io.

la

cab-

le mésentère ventral et ses dépendances ainsi ([ue la division de la cavité pariétale en deux loges.

ma

dv, diaphragme ventral, partie médiane du mésenformant le fond de la cavité pariétale.

pulmonaire pn le

saill.int

i,

st,

dans

la



— —

i',

et

de pe.

la

les cotés et effectuant

la

cavité pariétale en



diaphragme



complétant

clit,

deux loges, l'une supérieure ou cavité pleurale pi, l'autre inférieure ou cavité péricardique pe; on ne voit de cette dernière que le fond se terminant à droite et à gauche en deu.\ vv, vv. culs-de-sac ou rece.ssus pariétaux ventraux. veines vitellines ou omphalo-mésentéricpies pénétrant dans la cavité pariétale en traversant \e septumtransversum,el se réunissant pour former le si»«s reuniens. .\ droite de la figure, la veine vitelline est représentée au numient où elle aborde le tronc tie l'embryon, venue de la vésicule vitelline ou ombilicale;

cavité pleurale et avec

mp, mésocarde postérieur. sinus reuniens. veine des parois du corps assurant la séparation de pi

se,

diaphragme ventral sur

le

conduit de communication entre cp ei pi vv, veine vitelline masque en partie ce diverticule. venue du dehors pénétrant dans le mésentère ventral et se réunissant en sr à sa congénère du côté opposé. le

seplum Iransversum proprement

séparation de

intestin avec le diverticule

diverticule hépaticjue/'s'enfonçant dans le

ventral;



tère ventral,

coup plus considérable et que la région intestinale ouverte en gouttière dans la vésicule ombilicale était cp, cavité péritonéale combeaucuup plus étendue. muni(|uant avec la cavité pleurale pi, mais séparée de la cavité péricardique

représen-

scliéii)ati(|ue

trer

partie antéfieure

correspond an mésoearde antérieur: la partie postéricnre Is, séparée dn reste par un trait, représente la partie snrajoulée dn diaphragme ventral, on fntnr ligament suspensenr du foie. Le trait en question marque la limite ancienne du diaphragme ventral, alors que le pédicule ombilical, maintenant réduit à n, était beau-

— pe. —

Figure

une coupe transversale du corps d'un embryon vue d'en avant, pour mon-

loine et le mésentère veiUral. di\ iliaphr.igme ventral, ilont



2.J.

tant

elle est située là entre ileux feuillets, le feuillet super-

correspondant à l'ectoderme et au mésoderme, profond à l'entoderme seul. intestin fournissant po, le poumon, qui fait saillie dans la cavité pleurale; f, le foie (pii s'enfonce dans le dia])hragme ventral derrière le sinus de réunion. ficiel

le



feuillet

i',

:

parlimcnls, supérieur on dorsal séparation est eflectuée par le

cœur. La coupe C

le

iid'érienr

et

passade de

un

est pratiquée à

la

on

iii\ean

qui se présente en section. De chaque coté de

un

diverlii'ule lohé, le

(/xi).

((clome et se coidei'a du

sale

(\\\

du

ii'Iome

I

])onmon

ci

(pii

l'eiilllel

plus spiM-ialemenl de

la

x'eniral.

Dans

la fiji'ure

Nciue {v) des j)arois



corj)s

(1.

la

dans

c'est l'inteslin respiratoire (/)

lui,

nous de\

re[)oussera de\anl \iscéral

du

lui

Aw mésoderme,

ca\ilé parudale.

(pu

dmic trouver

l'ons

la

partie dor-

(leile

Iolic

le

pm'tion

poumon.

r/'/.7;.v.i.vr.

HKVKLUIM'KMEM HT

30

cavité /i/riiridc. Tandis (uTil n'y a

la

s";i]ip('llt'

cxislt'

TIT.K Hh IKSTIF.

deux caN

di-dilr

iirs |)l('nral
itin

à la couri)ure

roi/f-

bord antérieur, droit, puis

conliuiie avec

pourvue d'un mésentère duodénal

commence

poste-

'

la

(lé\-eloppement sera

L'anse inlesliuaie [aid,

et

^.^^^^

de changements de l'orme. Mais

dont

est

l/aiise

(i'(lj).

lions de rap|)ort

num

i

1

.],,j.^.

aigu

pancré.is,

-

i

bord

i

le

MomacaJ OU )n('S(K//(st rC (llKl). E anse duodeiKlIe (r/^/) S UUlta esb)lliac



le

i

deviendra

aVclllt,

i

é|troii\('r

de l'estomac, est plus

avani;

en

1^,,,^

présence

de cet organe en deux segments, le petit épiploon pe, et le ligament suspenseur pancréas et )•, rate. du foie Is. ;}, situés dans l'épaisseur du mésogasire m;/,

(Irno-ji'ji'n'ilc

pylore, c'est-à-dire les

le

sere le mésentère dorsai de

-

le

i

.

le

;

26, e). G'cst à la

(fig.

courbure coiico-spiôni(|..e.-i7, intestin mi-, mésentère ventral conlerminal. tenant

l'estomac

^w/'r' (le

l'anse intestinale primitive. —îJi',pé-

(liciile

,

qii

peu liffue

rieur, conve.\e en arrii-re, sera la (/randi'

llertwig).



•,

P" arrière

l'>"giiP

à

la

(iiic

'

orifices d'entrée et desortie ,

bord j)ostérieur,

le

Icllc l'acon aussi

cardia et

le

le

bord

le

bord antérieur est

le

près reetiliffne, de

que

pour

vertébrale, est l'orleinent

la c(donii('

vei's

(pie

s'est rétréci

,\

dil

e.\lr(''inilé.

jtar

se

conrinue

une pailie

condi'e.

son somniel se lidUNC riiiscrlion du

de plus en

jdiis

à

mesure

(pie

la

|t(''de

goutli(''re



dk lintestix dickstik

.I)évp:i.oim'[:mi:xt iiiloslin;il(> so transfoniiiiil

Dans

en

(iihc

cas aïKirmanx,

ccilaliis

cid-dc-sac apjx'iuhi à

sur une

le [x'^diciilc

rinfcslin, doiil

loujoiirs plus considrrablc.

(''Icndiit'

forme d'un

jxTsisU» sous la

xilcllin ii.i^iirc

il

33

un dixcrlicidc ru

de gant

doi^-t

de MccL-i'l. L'anse inicsiinalc se coniposc de deux hranehes » Tune descendante (''/'/). l'auli'c asccndanic {nia). Hicn cpie la branche doscen-

aj)p('lé (Iwertici/le

danle

d'un calibre

soit

])lus l'ortfpic la

qui constituera, jointe au braiK la

lie

branche ascendante,

sommet même de

ascendante, lintestin

orèl(>.

iM'anche ascendante, formera

le

Le

c'estelle

néanmoins

l'anse et à la partie initiale de la

reste, c'est-à-dire la

majenro partie de

c;(>cum et les côlons ascendant

et transv{>rse.

Lanse intestinale possède im louix mésentère, le m(''>s

le

son

mésonlèr*'

et

le

lonr colle Av

la

c{in\ieiil

mouNcment

esloinac subit un double (le

bascule auloiii' (rnn

Le premier moiivemenl,

(pii

'MK

;i

do sou-

|)ériloino.

ii).

dispositions sont celles (|ue

liLiiire 2(i. :

de rolalion autour de son axe lon-

téi'(i-|)()slérienr j)assaiil

tourner reslomac de

fait

poslérieui- on ;jrande conrbiii'o

axe an

:

Aw

jiariélal

(liii.

d'admettre

])b(''noinèno

parlir Av cette épo(|ue, on observe les déplans dolinili\-os. lo cùlnn ((ei"

sciiiaiin'.



(',.

relié à la paroi

le foie



/",

se

dans

Ion- de

le

la

A.

dans

(rapics Toldl).

I''.inlifyiiii

— D. pancréas p. — Le mésentéri'

ilclnil .lu

parail

la

longitudinales plus extei-iies n'est j)as

:

le

hoiiiie

une

lieiii'e

au.\(|iielles

de fournir par

cdiiclie

délinitive.

chorioii

;

:

coiume une

|)arois consliluiixcs

une musculaire, moyenne,

roiiiu'c le

représente fa,L;-e

est coiisliliié

an

déliiit

une couche

inés(tderme viscéi'al. Plus tard

Plus tard aussi

[térilonéal délinitil".

le

La

donne

v:iU' est le

il

cuhiijne

(|ni

se |»ar-

sous-('|)il lié-

composé de

cellules

la

produit

le

n est |»as

maml

(''|ii|)lonii.

se |)eiTureiil

de

encore tranché.

caracl(''iisli(|iie

diiiii' dillVrenciaticMi

p.ir

et

mellirornies.

mésentère, couiiiie

une roiiuariou

duodénal, caracléi-isé

ui(''seiicliyiualeiix

d'épilliéliiini

r(''pitliéliiiin

mécanisme lormalenr

lieu

la rate. -

deux couches

Le dé\cloppeuienl hislogénéli(|ue du mésentère (|ii'il

iscéral.

l'épithélinm s'aplatit et prend l'aspecl de

Certaines régions du Irnu-. don!

\

lame ni(''seucliymateuse

la

elle-iueme en une haiide axiale, \asculaire.

liales.

de riiiteslin

ui(''sodei'iiie

par nue lame (réléinenls

tapissée de cha(|ne côté par le

miiscu-

de lihres cir

r(»i'ri'spoiid

(luddrmiiii.

l'iiiiir

divcrliculc liépaliciuc s'onroiuo. en

I.e

TinK KICESTIF.

Ml"

dans

ol)li([ii('ni(Mil

Iransverse, et

(V(tv. p. M)) dla|)lira;L;nie primaire, cloison

avant

cii

ol

avons ap|)elée ci-dessus

ncius

lissn. (|ne

reçu aussi, en

a

(pii

raison de ses connexions avee réhanclie du l'oie, les noms de « hoiirrclel lié|)aliqne » et d* « avant-lbie ». Xors savons (pie celle masse esl le lésnllal de la jHTsislance du niésenlère ventral à ce ni\-eau. l/éhaurhe

du

ette

la

péritouéale et taj)issé par

antérieure seule (Voy.

Tune

une

peidia sun rcNiMcnicnl périldncal posléricui'

il

([uences

le

2S.

lii;-.

se loiirncra à droilc cl.

il

Par suile de

(pi"il |)ossc(le

(pie

2(i cl

(lii:-.

piisléricurc de ralxlouieii,

|)ar(ii

(11-. 2(S.

servera (pic celui :

niveau du dn(id('nuni,

au

pi'ddiiil

incscnlcrc.

(\r sdii

du iiicsoduodciiuin

inésentdM'e et

k3

(•(nnciiii (rappclci-

([ii'oii («s}

lursu de cet inicsiin

le

contre cette paroi

au péritoine

(•(>

Dlr.ESTlF.

^raj)]»'.

pancivas so

Pnis(|iio lo

ainsi

LIMESTIX

l>E

et

se

raïuilient.

l'oie; c'est la

l'orma-

extrénutés ou les parties latérales des dernières

branches de rainificalion |)rimiliveinenl indépendantes. De cette façon j)rend naissance un ré^Piiu serré de canalicules L>landulaires. Parvenue à ce point de

son évolution,

la

portion éj)ithéliale

ramifiée et réticulée,

foie

i\y\

une glande en tnhe

repr(''sente

fiilurc //hniilc h/liain'. ("diaciine des travées

la

du réseau

une lumière nette, le l'iiliir raxa/inilc ^l'cnHcur ou rnjjilhiii-r hilhiirc, hordée par trois ou quatre cellules polyédriques. A c(Mé de ces trahécules raujiholéliculécs, on trou\('. dans le voisinage des canaux hépaliipies et du canal do(}ue, des conduits heanconp j)lus larges tapissés j)ar un (''pithélium cvliii-

ofTre

(

driipic ipii r(Mirniront les rtjndu./- l'.n-n'li'ur^

effectuée la différcncialion des

canaux

Ij'iIuai ri's.

sécréleiirs

cl

\)vériphéri(|ues.

Idhides. en se

el

(".es

suhdivisaid un cerl.iin |)liis

\( 'in

es

nomhre

pelils (pii son!

et

territoire vasculali'e, (pil a

pour

(''c(U'ce

un

lerl.iin

De nondireux vaisseau.x capillaires dirigent vers les veines por'ies

et

pour cenire un

nonilire de \ais-

irradic-s

autour de

il

nécessaires pour

la

du

ellV-renls (pii

sont

circidation du sang dans rorLi.iiie. Ues capillaii-es fcu'ment

des réseaux à Iravi'cs allongées radl.iiremeni. doiii li'a\(''es

la

y déhonchenl. conti-

nuant ainsi ivaliser les anastomoses entre les \aisseaiix afférents el du foie que nous a\dns vues déjii exisler en nii siaile |)liis (eiiiie el

I)ar les

ce^

lamilicaliou

Les territoires lohulaires sont ainsi

orientés autour

princi|)e, se résolvent en cliani|)s

veine sus-hépatitpie.

seaux veineux veine

même

unes

li(''pa[i(pies délinitil's.

liihiile

vaisseau,

le

les

sorte (pie la ramilica-

lidu sus-hépatique se

vers

divisant

de

rencoidre

la

iiii

peu seliémnlisce de la région hcpatifiuc chez un eiuljryon de Lapin du 11= jour. En dp, iJi.'iplir.-ifrmp primaire, partagé par la pré«enrc du foie en »enr du foie U el

à

telle

n'-coiulaires sont |)endant

tiques

inl('i'(ral)(''ciiIairo

réseau sauiiu in inlertrabéculaire ne paraîl

hrlial. (le

apparaît en efïet à l'inlérieui" des travées

il

donc

rrscaii caijillairc saiiiiiiin (^t

kb

hépali(pie,

comme

cette raison,

vasculaire du

terrilctii-e

foie, est d'a[>parilion

assez tar-

on Ta vu plus haut. Four il

ne doit avoir, au point

de vue morpl)ologi(pie pur, qu'une valeur secondaire. Le véritable lobule

que cela

foie, ainsi

du

de recher-

l'ésulte

ches qui seront exposées plus loin, est

non pas dans

4

mais glandulaire, comme dans toute autre

vasculaire, foie

le

glande.

se

II

teur biliaire

compose d'un canal excréqui forme le centre ou

pédicule du lobvde glandulaire, et d'un

système de branches qui sont licules sécréteurs biliaires

un

On

lobule biliaire.

comment on

;

les

cana-

c'est

donc

veri'a ci-dessous

un

doit superposer

foie

décomposé en lobules hépatiques à un foie divisé • T

en lobules

.

1

.

.

de

.

la partie

lonc- (d'après V.

der Shiclil).

.

ébauche d'un capillaire secondaire ou liémalob, b', parenchyme hépatique; en b' encore p^i^tique. l'^tat ml'uleux (tube coupé en travers); en b, déjà à -^ 'I.

1

'

présent parler de

embryon de Bo'uf de

Foie d'un

cm. de

3

t

ICI

,



Fie. 33.

biliaires.

'

nous n avons tenu compte ii'i que des vaisseaux, dans 1 ébauche vasCulo-COnionctive du foie. Il nous faut à

Jusqu

-

trabéculaire.

l'état

.

conjonctive



c,

leucoblastc

(jeune

f^lubule

blanc).

cet organe.

On comprend seaux du

foie, la

que, par l'accroissement des travées épithéliales et des vais-

masse conjonctive, qui

réduira notablement. Elle persistera elle

forme l'enveloppe du

(« tissu conjonctif porte »

foie

ou

ou capitule

se

à la surface de l'organe, où

Glisson, a la périphérie des lobules

périlobulaire

«

substratum de ces formations,

est le

notamment »),

entre les rangées de cellules bépalicpies et

dans l'intérieur de ces lobules

les

cai)illaires («

tissu

(•onj(tnclif

intra-lobulaire »).

Quelque puissante

(pie

raugmentation du

soit

n'arrive pas cependant à envahir

la

totalité

du

foie

en V(dume, cet organe

boui-relet hépatique

ou dia-

})hragme primitif (mésentère ventral). lien respecte certaines régions. L'ébauche épithéliale du foie, en effet, en pénétrant dans le mésentère vcniral. n'en occupe foie

(fue la partie

(Voy.

fig.

26 et

moyenne fig. '.U).

(pii,

amincie, devient renvel(»p|)e péritonéale du

une |)artie ventrale ou antérieure abdominale et le loie, ei une partie dor-

Elle laisse libre

de ce mésentère, comprise entre sale ou postérieure, siluée enlr(>

la

|)aroi

le l'oie

d'une

|>arl,

l'iiileslin

(csloniac et

diiodi''-

[l'IŒXANT.

m

itÈ\'i:i.iii'i'i-:Mi:Nr

46

mini) traiilrc pari

lame

ou

sao-ittale

>ni>ipons(>iir «lu foie (/>)•

niemhrano,

La ijrcmirrc

•">!).

[iïix.

aiilôro-postôriciirc. J-^i

socondr,

relie

sT-lalr en

ri

roinhilic

jiis(|ir;i

loie à

le

une

tui-iiiaiil

((«st le /l;/auies

dans

pi'odiiisenl

duodénum (ligament

du

la |)arlie

Iiépato-diiodénal) les

elTets.

dès lors

petit é|)i|)looii l'orme

limite antérieure (Tun es|)ace (lig. 28. n),

la

caxité ])éritoiu''ale, en

partie de la

n"esl (|n"uiu'

(lui

l'oiMne

de hascule

el

épiplo(Mi (|ui

])elit

face iul'érieuredn loie (ancienne

dautre part à la (fi du

(hi l'oie n'est

priniilivemen

con^liliiaiil

|)ar

la ca\ité ])érilonéale,

chez radiilte. proportionnellement

est

moilié gaucdie du

asvniéiricpie. divisé en

lissemeiil

dans

C((vlt('

du placenta rexieni au

relalix eiiieiit

res|)ii-alion

la

conuuuni(piera

(|ue cet espace

son ahondante \ascnlarisation

;'i

donhie de ce

ruasse géii{''rale

orilice. ïi'iifitus

de jeter mainte-

{^ii).

raccroissemeiit du

la grossesse,

un

de très houne heure un \-ohime considérahle, et l'orme che/

reud)rvon une unisse arrondie énorme ce

|)ar

11 sul'lit

derrière restomac; c"esl

cavité épiplo'ùpie d(''l)ou(dH'ra

la

nom

le

figure pour

cavité é|)iploï(pie. située

la

intermédiaire (|ne

la

de ce dernier)

llhi-e

de plus eu plus avec rage.

ahs(dii.

ell'el

leiiaiil

dû à

à

le

droit.

un ralen-

l'atrophie de

s'atrophier des éh'udues con-

nesnhsisle(pie lescanaux exe ré leurs,

ces r»riiialioiis singidièi'es (pie

Ton

a

apjxdées rosd fihrrrn ni iti

LIMIK DELlXIKMi:

APPAREIL DIGESÏir L'appareil digcslir l)raiioii\ rliMidu

sec(inde, de diges-

gros inleslin.

organes annexes

mà(dioires, lèvjvs, dents, etc.; d'autn^s à leur lrans|)ort

gdandes. D'abord sim|)les (b'^picssions

tube

digestif, les

sécr(''fanles

:

souvent

spéciales

augmentent

:

glandes salivaires,

la surface

absoi-banle du

foie,

la

digestion

les j)ai'ois

:

du

plus impoilanles

les

sui'

le

condiiils excréteurs des réservoirs destinés à retenir ju'ndant

leur pioduil de sécrélion

les

cils \ibraliles, nuis-

creusées dans

glandes augmenlent bientôt en surface:

s'isfdent de la cavité alimentaiie, et présentent

:

\ibrahles. leuiacules.

cils

cles digestifs; d'autres destinés à sécrélei- des sucs nécessaires à les

antérieui'c,

l'autre ])ostérieure,

dernier perfeclionne-

le

buccal à lesbimac;

et intestin grêle; la troisième,

à la



alors de trois [)arties

luesiu'e (|ue le tube se conq)li(|ue apparaissent les

par un mésen-

isci'i'ale

\

division de l'intestin en i]t'ux parlies.

tui

Irajel

de leurs

cerlain lemps

pancr/'as. Des disposilions

tube digeslif

:

vahides conni-

ventes. villosiîés.

\JONNESCO ET

ClIMlI'V.l

PREMIÈRE PARTIE

TUBE DIGESTIF par

T.

JONNESCO

M. Jdiiiiosco u";iy;iMt pu. eu raison do sos occuiialiims cliiiuriiicalos. lucpanM- la seconde édition de TAnaloniie du tulie di.eeslil'. je nie suis eliar^e de ce soin, avec son assenlinieiit. M. ïiioulié a revisé si>écialenient la ])aiiie liislolof;i(|iie. Le premier travail de noire collal)orateur était si riche d'oliservation personnelle et d'une éruditimi si solide (|ue Je nie suis liorné aux addili(uis. d'ailleurs jieii nonilireuses, nécessitées jiar la litlératiire récente et à iiuel(|ues niodilicalions d'onlre purement descriptif. D'antre itaii, la |inhli.

cl



Coupe IVonlalr de

et la cavili- buccale.

avant,



la

l'ai-e.

monlranl

l)eiui-f:randeur.



des deux mAchoires

avant

lèvres.

livinde

d aiilre

vcsiiliul

pai'l.

i)"ai)rés llciile.

cl.

quand



celles-ci s'écarleni, |)ar

:

la feule (ui

— En

les

:

orilice hiiccal, limilé

joiM'-^.

la

sépare du cdu.

Laléralcmciil

cl

ant(''rieiirs et

I^lle

im

repli

pn'seiile

en

musculo-cutané

une

arrière hi cavité huccale coinnniiiMpie larucmenl axcc

par

la

hase de la lanfziie

:

l'enle

lari:e

par deux h(Miiielels on replis

pharynf^ienne, à l'aide d"nii orilice circor.-cnl par

ryngé.

(is

I

inlV-rieur ic crhii-ci

hoiiche est limitée par la face interne des arcades alvédlu-dcnlaires

la

qui passe d'une mâchoire sur Tanlre (;n

le

moitiés

le

vnile

du palais

la

el se>.

(

:

les

a\ilé

pihers

risllmie du iidsier on islhme lunro

j)|ia-

BOUCPE. Ainsi

liniittM', la

49

hoiiclir pivsciilc drtix porliuns

cades alvéolo-doiitairos des

iiifuliuircs

:

:

ruiic

("est la cavité

iiiscrili-

dans

ar-

les

huccalc [H'oprciniMil dite;

l'autre située entre ces arcades d'une part, les joues et les lèvres d'autre part

:

de la bouche. La première, beaucoup plus vaste, existe seule

c'est le vestibule

vertébrés inférieurs; la seconde, simple espace en fer à cheval, appa-

chez

les

raît

chez

les

mammifères

d'un perfectionnement dû à

elle est le résultat

:

la

formation des replis nuisculo-cutanés qui passent d'une nu'ichoire sur l'autre.

Les deux cavités communiquent largement quand

quand

l'une de l'autre; taires arrivent

communique laire

au contact,

cette

les

mâchoires s'écartent

que les arcades dencommunication dimiiuie. La cavité vestibulaire

mâchoires

les

se

rapprochent

avec l'extérieur par linteiMnédiaire

dnn

et

orilice

orifice vestibu-

:

ou fente buccale.

VESTIBULE DE LA ROIJGHE Le vestibule de

la

bouche

est

postérieure, qui embrasse la

dans

le

une

cavité en

forme de

fer à cheval à concavité

convexité des arcades alvéolo-dentaires. Aplatie

sens sagittal à sa partie antérieure, dans

la cavité vestibulaire, virtuelle

le

sens frontal sur

les côtés,

à l'état de repos, est susceptible d'acquérir des

dimensions assez grandes par l'écartement de sa paroi externe. Le vestibule présente deux parois une interne, dure, osseuse; l'autre externe, molle et con:

tractile; la

première

formée par

est

la

portion alvéolo-dentaire des deux

choires, la seconde par les joues et les lèvres.

rencontrent, la le

muqueuse du

Au

point où

vestibule se réfléchit de l'iuie

mâ-

deux parois se sur l'autre et forme les

fond des sillons ou gouttières vestibulaires, que l'on distingue en supérieure et

médiane, la hauteur totale du vestibule, moindre qu'au niveau des canines, est de 45 mm., dont 20 pour la gouttière inférieure et 25 pour la supérieure, en mesurant du bord libre des dents au

inférieure. Près de la ligne d'ailleurs

fond du sillon (Magitol).



Chaque sillon ou (jDiiUièrf rcxlllii/lairc (sillon Cavité du vestibule. sur la ligne médiane, eu avant, un repli présente alvéolo-buccal de Luschka) De chaque côté du frein, la gouttière, des lèvres. le frein saillant, nuiqueux profonde à ce niveau, diminue progressivement de hauteur vers son extrémité postérieure; cette diminution est plus accentuée pour

Le fond du sillon dentaires d'après Merkel

se trouverait à l'état

rieure.

il

;

la gouttière

infé-

de repos à mi-hauteur des racines

dépasserait en haut et en bas

le

sommet

des al-

une partie du plancher du sinus maxillaire répondraient au vestibule buccal d'après Zuckerkandl. Nos recherches nous ont prouvé que le fond du sillon supérieur reste au-dessous du plan-

véoles, de sorte

que

les

racines des dents et

cher du sinus maxillaire. rieure,

on peut

se créer

En

incisant la voûte

une voie commode

sinus maxillaire, ou pour atteindre

le

on

la gouttière

supé-

pour ouvrir la paroi antérieure du

nerf sous-orbitaire et ses branches à leur

sortie du trou sous-orbitaire; en incisant

inférieure

muqueuse de

le

plancher nuiqiieux de

atteint facilement le nerf mentonnier, à sa sortie

la

gouttière

du trou men-

lonnier, et l'artère faciale.

Le

/'onc/

de la cavité vestibulaire

l'dimEK ET CIIAHI'V,



IV.

|)i-és(Mite

des dispositions vaiialiles sui\;int t

TUBE DIGESTIF.

50

(Iirdii rrliitlic les iiiàchuiiTs siinplciiicnl

ra|)iti(itlirrs.

rorlcmciil st'rnM's. ou au

c'onirairo lari:('iu('nt (''cartées.

Eu noussaul

li"

doigt au foud de

cavilr Ncsiihulairc. les

la

ou couslalc

siiiipleiueul ra|)|)r(Mln''i's.

:

uuc

saillie vciticaic

uià( liolrcs

dure

t'-laut

légèrement

et

c'est le traurhaule couiuuMu:aul au niveau de la dernière uiolairt' supérienn^ di' rajjopliyse coronoïde du nuixillaire iidéri(>ur. En dehors de :

I)ord antérieur

celte saillie, la j)aroi vestibulaire est dépressihk';

en dedans, une

sépare

l'enle

la

coronoïdienne de l'arcade alvéolo-dentaire supéiieure. Au loud de cette fente, on trouve la saillie du bord antérieur du muscle ptérvgoïdien interne Si Fou sei're l'orleuicnl les uiàclioires. tapissé j>ar la niu(|ueuse vestibulaire. saillie



on sent (|ui

le

bord antérieur et une partie de

viennent faire

coronoïdienne.

dans

saillie

— ()u\re-t-on

la

interne du muscle masséter

l'ace

ca\ité Ncsiiliulaire. en

la

largeuient

la

debors de la

un

màcdaoires, on consiale. en dedans de la saillie coronoïdienne tangible,

tendu en Ire

vertical

molaires suj)érieure et inférieure

les dei'uièi-es

rvgo-maxillaire (Meule), dur et résistant au toucber, formé par

que soulève

le

pli

le

:

les pli

pté-

mu([ueuse

la

ligyment ptérygo-maxillaire, tendu lui-méuuMlu ei'ocbet de Faile

interne de l'apophyse ptérygoïde à l'extrémité postérieuic de

hvoïdienne du

saillie

boucbe en écartant fortement

ligne

la

niylo-

maxillaire inférieur. Cette saillie de la uuKjueuse est encore

accrue par une trainé(> de glandes qui se rattachent en arrière à celles du pilier antérieur du voile (Sappev). Ij' l)ouri'(det ciu'onoïdien et le pli ptérygo-maxillaire se

touchent presque derrière

la

dernière molaire inférieure;

ils

divergent

en haut, pour |)asser l'un en debors, l'autre en dedans de la partie postérieure de Farcade ahéolo-dentaire supérieure; entre

deux,

les

la

muqueuse

vestibu-

le .s/V/o;? interune dépression triangulaire à base supérieure maxillairc. Ce d(M-nier n'existe à proprement parler que l()i's(|u"on examine la cavité vestibulaire, les màc boires foi'tement écartées.

laire tapisse

Dans

le

:

vestibule vient s'ouvrir, sur la paroi externe, le canal de Sténon.

deuxième grosse molaire supéla deuxième |)elile molaire, de la première grosse molaire (Kraiise). ou entre celle-ci et la deuxième grosse molaire (Criiveilhier). Généralement ovalaire, il siège quebjuefois sur une saillie papillaire de la muqueuse de la jniie (Fiischka). Dans certaines j)rofessions, l/orilice

rlcnrc.

chez

du canal

au niveau de

se trouve

Ouehjues ailleurs

placent

le

de verre entre

les souflleurs

:

la

au niveau de

aiil les.

il

s'élai'git

consiilérableinenl et prend

une disposition en entoimoir. Le vestibule

à Fex|)loration et à

si'rt

Parois du vestibule.

la

gustation pridiminaire des aliments.



La paroi iulcmc est formée par la face externe. deux arcades alvéolo-dentaires des mâchoires, recouverti's par la miHjueuse vestibulaire et par la gencixc. niiand les mâchoires s'écartent, les

coiiNcxe, des

arcades denlaii'es cii'consci'ixcnt une feule hoir/onlale par buccale propirment dite cominuni(|iie largement

arcades dentaires

par

les

espaces on

nulles, et par

une

molaire en avani (I

.sont

fciilc el

le

ri flcf po>il(} rieur ('>[

la(|iielle

ca\ilé

la

les :

plus giande située de cba(|ue côté cuire

bord antéiieiir de Fapophvse coronoïde en assez

la

son \estibule. (Jiiand

commimicalion des deux cavités se fait inlcnli'nlaires |)liis ou moins larges, (|uelquefois

en contact,

iiicisiires

a\('i-

grand

|MMir adincllre

FinlrndiiclKin

la

dernière

arrièi'e.

dune

Cet

sonde,

p.oi'cni-. 13^

'^''''"•'

"" rapproch.vs: ''

a caus,.

\nw c't

,1,.

''•'

''

''

la saill,,.

plus -ra.uh.s

,l,>

,lit ,,,,

,1

'"i'Ii"'-

''

,l,.,n,M,r

,1

(^••p,M.v). ,,„.„

s

,Màr|,ui,vs snn\ si.nplrnw.nt

.Irnnnrs sumI lorlrim-Ml s.-mV. pmnnnrvv du lum\ anUVu'uv ,lu ,uassv[vv. Ma-ifot l..i adril,...-,.

,.•,,„,.

,|„a...l .rs

nsi.,ns. II) à i:i niilli,,,. ,|,. l,.nil,>ur p.n,t laiss,.,- pass,.,- „„.. sun.ir u.sup|,a,.irnM,-. ,1

sur 7 à S

pmuriUud

.1,.

la,--,.

d'.W

nU-v

les aliènes, les (éfaiii(|iies.

La j>.rni r,'l.rnr, nmlle. inululeel hvs .lépressil.le, p.vsenle à .•onsi.ié.er de.,x lalérales et une aiiléri.M.re. Les p,„li„ns laléralos lonnenl

rois parl.es

:

os;o/^r'.s-;la

portion antérieure préseule une Tente huii/.onlale plus ou moins ou fonW hurrah', eirroiiscrile par deux replis, l'un snperHM.r, Tautre in(éri..ur, s'unissant par leurs extrémités les h'vn'i Ces (•rnièr.-s se continuent sans ligne de démarcation nette avec tes.joues; il est ar la saillie ([uo forme la superposition sur trois plans, «le clhHiue côté de la ligne médiane, du muscle incisif, du faisceau nasal de l'orbiculaire avec les vaisseaux de la sous-cloison, et du faisceau cu-

médian

^Ul.

i.m,' ilç l'orbiculain'.

De cbaque cùté du sillon cl au delà du bourrelet latéral, la lèvre présente une surface légèrement convexe, triangidaire à

\

\

_-S(7/. unxo-lab.

base interne, à soninud exierne. recouverte

simple duvel

d'un

r-

une |)oils

sur-

sail-

soulèNcnt

lè\ re

bord iidrrienr de

.

sillon

sens

de nombreuses

diuildi'nl

en tirant, |»onr

:

le

liaipie

lace anlérieiu'e convexes

et présente

et un sillon curviligne, à concaNilé Inlerne. (pii \a de commissure labiale coi'respondanle, le sillon nusii-hibid I

inférieure est limité en a\anl jiar un

adiillc.

dn nu-nlon.

la sé])are

du nez la

femme, mous-

adiiKe, elle est recoincrle des

upj)li(|uée sur

lisse,

des glandes

muqueuse. Le bord adhérent des lèvres par

IbouMne

inenlo-labial

xillu))

des arcades alvéolo-denluires, est lies,

|)eii

barbe, abondants sur la dépression nu'diane (moiicbe), l'ares

faces latérales.

La

(îliez

riioiiune

légèrement concaNc dans

milieu niu' déj)ressi((n

surface lad)lemenl déprimée.

cbez

la

naso-lnbinl.

]o sillon

face culanée de la lèvre inférieure,

inonire à son

l;i

de poils conslituant

la

la

su])éricin'e.

nariiu'. laile

Taile [\v\\\\

nez \eis

(\i\

de

la

lè\ re

lians\ei'sal, curviligne à conNcxilé

supéi'ieure, le silbjn mcnto-bibidl, (pii ('nd)rass('

dans

sa concavité la saillie

dn

menton. l'.n

(I

irirri',

du

cob''

de

la

surface mii(|nense.

le

bord adbérenl Ao^

lr\

res esl

.

lUJMCllK. iii;w([ii('

sur

la

cl

de

(le ivllrxioii

l;i

iiiii(|ii('iis('

se n'Ilrcliissaiil sur la ^('iiciM'.

\\\\

inrdiaiic en

li,L:iic

mince

poiiil

le

p.ii'



liivjilc.

53

Iraiicliaiil

:

un

pli

/'/('//(x

des lèvres,

///r/x

sur

LiIh.'iIc

|)liis

l'orme

loud

le

Ixu'd

soiil('\(''c

MIut (wnicaNc.

prononcé sur

supérieure (pie sur rinférieure. De (diaque eùté du frein, jiassant sur la g^Micive correspondaiile,

iini(|iifusc piii-

l;i

lahialc es!

iiiikiiiciisc

Iriaiifiiilairc, à

uui(|iicii.\,

ou

la

la

lèvre

la

unupieiise labiale,

i\v^ iiitullières

vesliljii-

lairos déjà décrites.

hdfd

T.e

dans

rouge ou rosé;

lihrc est



dans

con\-e.\e

sens sagiUal,

h;

uionlre

il

sens IVonlal une disposition dillérenle sur cliaquo lèvre. Sur

le

présente

rieure,

il

forme

a\i'e

le

:

les deu.x

supé-

la

tubercule médian, trace du bourgeon frontal médian

bourgeons

incisifs

latéraux

lèvre supérieure,

la

ipii

de

et

ebaque coté une surface légèrement dépi'imée. Sur la lèvre inférieure, une déju-ession médiane répond. au Inhei'cnle, et, de cbacpie côlé une surface légèrement convexe s'adaple à la dé|)ression de la lèvre suj)érieure. Sur les deux lè\ l'es, la nuKjueuse du bord libre otTre en outre de petits plis sagillanx produits par la contraclion du spliincter labial sous-jacent. L'épaisseur du bord libre présente de nombreuses variations individuelles cl etbniques; en général, elle

esl

de

mm.

10

à

(S

médiane

(Sa|q)ey) sur la partie

et

diminue vers

les

dans

les

extrémités.

Les

des lèvres se continuent sans

c.rtrriiiilrs

limite appréciable

joues; à leur niveau, les bords libres s'unissent en passant l'un dans l'autre, et

commissure

constituent de cba(|ue côté l'angle ou

labiale.

Les bords libres des lèvres et les commissures circonscrivent

du

l'orilice

ves-

tibule buccal ou /'ente Jturrale.Ti'ks dilatable, cet orifice présente de telles varia-

tions de

petit.

dimensions que toute appréciation en cbiffres nous paraît

se conlentei"

faut-il

Simple

l'enle

de dire

(|u't)n

en considère

trois

Iransx ersale à l'état de repos,

plus variées |)ar la contraction des nniscles de

la

il

tv|)es

:

inutile, aussi

grand, moven et

peu! pi'endre les formes

dans

face (]ui pénètrent

les

ré|)ais-

seur des lèvres et de leurs commissures, et du spbincler labial. La (M)nlraa

glandes

des lèvres;

convergent vers

les autres, i-adiées,

l'orifice

boi'd

libre des

el

la cliai

d'une

pcnlc

cl

\asculo-nervenx.

l'iirilicedii \cslibiile

di'

musculaire dilataleiir de

du

et ra|)pareil

charpente musculaire comprend deux ordres de

lignes, l'ormenl anloiir (U'biciilaire

melire ainsi

el

av(>c l'exléiienr.

un

\

libres;

unes, curvi-

les

érllablc s|)liinclei'

viennent des divers

|)oinls

:

le

de

muscle la

face,

buccal, et constituent dans leur ensemble l'appareil l'orilice

lèvres,

j)rès

buccal. T^e muscle (irliiruhurc est

de

la

face

muipieiise;

siliié le

Va/iji/ireil

long

(lihilnicui-

la plus grande parlie de la bauteui' des lè\i-es et leur bord adbérent. Les muscles dilalaleursenlrenl en cdiinexion liilime avec la peau qui reconx

occupe

./av.v/i'.sro r.r '// 1/,7')

re

54

APrAIIKIi. niC.KSTlF.des Irvrcs;

la fai-c anlrrifiirc

^oni s'iinpIanliM- snr sébacées et

ohaque eolé de

i^i'aissc soiis-ciilaiH'i' cl

la

i^landes

les

u"en eonipfe pas moins de dix-huil. neul'

médiane;

lip-ne

la

ira\('rs(>iil

lil)r('s

On

pileux.

l'ollioules

l(>s

I(mii's

profonde du derme en passant enire

la faco

uns

les

s(>

)-end(>n(

à

d(>

lèvir supérieure

la

:

élévateurs superlieiels. élévateurs profonds, et petits zy^a:omarK|ues; les aiifics vont à la lèvre inférieure carrés (]\\ menton; d'autres enlin vmit aux com:

nnssures lahiales trianpulaires,

hiiccin.-ileiirs.

:

canins,

risorii

de Sanlorini. grands zvii-omaliques,

lesipi.ilre nnis( les incisifs (|ui s"insércnl sur l'alvéole

cl

de chaque incisive externe. Lorluculaire ou

s|)liincler des lévn>s

uiére transversale;

il

doni

par

il

est .séparé

poslérieur pai(|ui

l(>s

s"é(endenl de

occupe

du un/xr/c

peau

la

forme un anneau ou mieux une lioulon-

hord lihn» et

proloni;e sous

s(>

eouch(« -landulaire.

la

libres

le

à

la

11

sens autéro-

Klein ou nuisrde compresseur des

lèvr(>s. \v

nmscles des

gie,

PS.

le-

vres).

Enveloppe cutanéomuqueuse. \A\pa ,////7/.c/^sc(|ui tapisse la face postérieure des lèvres présenleune clorali.m blanc -risàh'c; mince et peu adbérenleaii nuis(d(orbiculaire (bml la sépare une ••••uebe-lan.hilaire. clic préscnic par pla.'cs un aspeci b,,ssclé. iné-al; urs des trouveni sur des caroncules surélevées. p|„|n| q,|-aux saillies ,-landulauv< mêmes. La mmi.wuse des lèvres se conlinue avec la nui(|ueus\

r'|)aisse

la i-ni/r/ii'

parlics lalrrales cpi'au

adipeux

lissu

i^lamlcs

1rs

:

glaiulos imi(|m'iis('s

les

iinupiciisc (pi"c!lrs snidrxcnl

entourées de

id

iihinili'x

(le

parir,

luilit-u

dans ré|)aisseur du

coniuiissiii'es, ces lilaudes smil lop'-cs

d"uu conduil cxcrélcui'

la

iriiiildii

td la

JMiis noinhreiisrs

lèx res.

eonjoueliCsous-nuMpieux,

même

deux nous axons drjà

lèvres possèdcnl

i.cs

ciilaiircs,

si'ljacécs,

55

;

glandes aeineuses.

son extrémité

la ca\ité vestihulaire. (^e

lissu

(|U(d(jues-unes p('iirlnnl

([ui

|)iiiir\

ucs

vient s'ouvrir a la

conduit est tapissé dans

plus li'randc partie de sa loiiiiueur par un épithélium j)avimenteux stralilié:

les rauiilicalions ipii

cyliudricpie

en parlcul oui les

sli-alilié,

simple. Souvent

le

autres,

les

les

unes,

j)lus

grosses, un épithélium un épithélium eylindriipic

les ])lus

Unes,

conduit excréteur ])rincipal reçoit

des petites glandes muqueuses accessoires (Sticlir). celle des

semblable à

I.a

les

conduits excréicurs

structure de lacinus est

glandes linguales (Voy. Langue),

Les lilamlos labiales nppartienneal, par leur forme exlérieiuv, au l\|ie des ,t:l,iuilcs Uihuleuses (Nadler) ou acino-tubuleuses (v. Ehuer); les recherches récenles sur leur slrudurc ont inoutré (jue cï'taieul des glandes mixtes. Eu ellet, les culs-dc-sac sécréteurs ont laulùt une lumière large et les cellules qui les limitent sont des cellules mucpieuses, tantôt une lumière étroite et les éléments qui la bortlenl sont des cellules séreuses. Entre ces deux types extrêmes, on i)eut trouver toute une série d'iultTHU'diaires représentés par des tubes renfermant eu pi(qiortion variable les deux variétés s (tome IV. 3" fascic). .1. Nuu.ku. Zur Histologie der Bibliographie.



menscliliihcii Aiialirniie, I"

fait

M.

l.ippcudriiscn. 1.,

S. il!»,

1

Art-hii'

Lèvre du nouveau-né. — connaître

nouveau-né

les

fur

mikiriak.

Taf. KS!)7.

Lusclika

le prcinici' a

particularités ipie présente chc/

le

l'iii.

lir.

:î!I.



nahir.

Lèvres de uouveau-ui',



l)"a[irès

XeustàttiT.

bord libre des lèvres, c'est-à-dire ri'Wc partie de traiisilldu ([ui s'étend enlrc la peau et la muqueuse cl ipii ne renferme ni poils ni glandes, (iette burdurc. plus muge, épaisse, cipiiimencc- dès h; ciu([uième mois fœtal à se diirérencier en deux zones (jui persistent jusqu'à la fia de la |>remière année et (juel([uefois i)lus tard encore. Elles sont typiipies chez le le

nouveau-né. 1° La zone externe, large de 2 milliuiclres. d'un r(is(^ clair, ])ossède un épilhcliiiiii de faible hauteur, à couche cornée, des papilles basses, (gaiement espacées, ipii reurermcul des corpuscules du tact. C'est la parti glabr'i.tU' l.uschUa. 2" La :(jnc ùi/ec**e, plus large, surluiU à la lèvre supt-rieure où elle atteint 4 milliinèties, fait saillie au-dessus de l'externe: elle est d'un rouge plus viol;u-é, et cette dilférence s'ac-centue après la nnM't; la zone interne se dessèche alors ra|)ideinent, devient brune, puis noire et diuril. Elle se fait remarquer par millimèlre de la hauteur de sou épithélium et de ses papilles effilées, qm atteignent jnsciu'à longueur et ipii lui donnent une forme villensc {pars villomi) propre à saisir le bout du sein. Cette disposition pt bien

\jOi\yE apirs la iiais-

«lo la

pr.'s

aua-

cliniiuc côl.- .le la l.'viv su|.rruMin- est

liut(>riuaxillaire. l'ar sa stiu.-lurc. la lissuiT latiualo .lo ou zuno iuloruo («'-l'oissaucos frau.wos livs vasculaiivs): poau: la zuuo externe, pars iilalua. se Innivc n'.luileii

^laud Le tuhen-ule nicilian i)ersiste chez un rcrouiiail le sauVe et le idus souveul t-hez Tadidle mi

.Micon'

a

nue l.-viv

sur

-aillic

le

milieu du liord niui-e. 2''

Lèvre de

l'adulte,

t'.lir/

l'adult.'. cl.

ciHiime nous l'avons vu.

type

,

bran(dinpli

M.

\

sterno.-cl.-

iiKisl.

Parotide

M. gr. dr. .1/.

a>il.

stijlo-glns.^i;

X.glo.-iS.-i>liaf

Ail.

cl

11.

dent

inf.

M.

slijtn-pliar.

M.

ptt'ryg. exi.

Ainyg. pat .^f.

iiiassi^ler

l'ilter anl.

alféiiL vKtx. Slip

Coupe lioiizoïitalc de la face passant |)ar raicadc' du maxillaire siipeiieiu' (d";i[>iès IjisrhkiL).

de peliles

érailliires

dentaii'es |»en(]anl

dues au puiceineni de les

supérieur est lOriliee face sont

la

mucpieiise enire

les points oîi la

paroi interne sur Tcxterne.

En

nnupieuse vestihulaire se

la

deux arcades ])osléro-: île

réfléchit

cette

de

la

a\anl.elle se continue sans aucune démarcation

nette avec la face interne des lèvres; en arrière, elle passe au

dans

les

mouvemenls de la maslicalion. Vers son anule dabouehement du canal de Sténou. Les limites

marquées par

nia.xillaire

alvcold-dciilairo

paroi latérale de

la

eavilé buccale; en

delii

du

haiil

el

|di

plérv^o-

en bas.

les

fTontlières vestibulaires la terminent. ]a's (jKotre h(iril>< sont

supérieur, au niveau de

adhérents. Le supc'rienr adhère an niassd uia.xdiaire la

limite iiidlniide dc^ caviti's al\ ('olaires

à la li^rue (»bli(|ue intcinc du iiia.\illaire inlV'rieiir li^'"ne (le

démarcation

iiede. >iiiloiit en

épais, est dédoublé par 1

apo|)li\se corouoïde

la

saillie (pie

du maxillaiic

;

dedans. a\cc

rormenl

le

;

|

inrérieiir.

raulérieur se continue sans

boi-d

les

de

iniciiciir l'eiilorit'c

la

lèvres;

postérieur.

le

blanche \eiticale

r\

du iiuixle masséler. Les

JO.\NE!>i

U ET

I

IIAIW)

DIGESTII'.

AI'l'\'l!i:iL

60 ctiiiclics Mipcrlicicllfs (|)c;iii.

muscle,

maxillaire

alleindi'e

|>(iiir



Structure.

(('lliil.iin')

lissii

pi-nl'oudcs

les ('(Uichcs

(

dedans. Knire

La joue, ((imme

la

coun

el

lèvres

les

hraïKlic



el

muscle

le

mu(|ueuse

la

(hdioi's.

dune

unupieuse en

la

en airière une niasse

e.xisle

une cnuclie julandu-

inler( alée

es!

lerminenl.

es! loiiiiée

.

])ai'

du

m'I'Iic-iIc

elles se

dépeiidenl

(|iiieii

peau en

la

cnlanée

t'i'lure

enlrc ce dernier

_i:raisseuse;

dchiirs de cr dcrnirr

\;\

lii:ameiil pléi'VLi'd-ma.Nillaire.

le

musculain> douMée par

rliai'|)enle

en

|);iss('iil

dt'dnns de

niiis( le) ''H

Tnus oronoïdieune et peut être

de phonation,

dans tous

comme

d'une hourse séreuse

loppement chez à l'acte

de

organe de

u\\

sont les «rraisses péi'iarliculaires.

même que

Son grand déve-

comme

llanke,

l'a dit

prolongements postérieurs

ses

reniplis-

coussinet élastique équivalent

enfant tient vi'aisenihlal)lemenl,

le petit

succion, de

la

houle n'est pas seuleni'ent

la

carre-

niouvcnients de niastication, de

les

un organe de glissement, un

surtout

sasre. c'est

un

point de dcpart de kystes. Placée dans

le

four nuisculaire. se dépla('ant déirlutition.

(>t

se lient à

l'évolution de la mastication. boule do Bichut apparail nu 00" jour fœlal, et tlcviout a(li|)puse au troisiônic mois. Kilo maladies olironiiiuos do ront'anLO la diuiinuonl plus ou moius. mais saus la faire disparaître oomme la graisse sous-culauée. au moins dans la grande majorilo des cas. Elle existe chez le porc et le rat et fait défaut chez le chat, le chien, le lapin (Roliin). Elle a ('te cniuplolemeut étudiée |)ai- r.li. Itoliin el (îliubert (De la boule graisseuse de Nuyc/. .iiissi l;i tiièse inaugurale de (ieliewe lîiciiat. Giizrtir mcdir. de l'drh. \Wi). (I)rpr[)a(. IS.'iiî). el un trav.iii avec plauciies p.ir Haiikc (l'irchuw's Arrliii\. 188'i). I.n

osl l'onslanto: los



La muqueuse de elle

adhère

joue double

la

très intinuMnent.

tissu cellulaire lâche, ni graisse

face profonde de la

mu((ueuse de

dune

la

nuiqueuse

interne

la face

Entre

nuiqueuse

la

du muscle huccinateur. et le

huccinateur,

il

au(|uel

n'y a ni

des fibres du huccinateur se dirigent vers

;

et

s'v

Irrmiiu'ut

Lisse

(Merkel).

et

unie,

la la

joue présente une strxeture identique à celle des lèvres et

façon générale à celle de toute

muqueuse

la

vestibulaire et

l'épithélium pavimenteux stratifié forme une couche épaisse,

espaces interpapillaires

le

;

buccale:

surtout dans les

derme, constitué par un réseau de faisceaux de

tissu

conjonctlf entre-croisés, est très riche en fibres élasti(jues; au contact de la

couche épithéliale, transparente

il

condense

se

les papilles, très

;

dantes surtout au niveau de tissu conjonctif serré,

la

et

forme

couche limitante, homogène

la

nombreuses, hautes de 2 à

muqueuse des

")

mm.,

et

sont abon-

gencives. La situs-muqueuse, à

adhère entièrement au muscle sous-jacent; dans

les

gencives, elle devient une masse fibreuse ferme (Frey).

Les glandes des joues ne forment pas

comme

les

glandes labiales une couche

continue sous-nmqueuse. Certains auteurs décrivent sous Inirrnles.

dont

le

de rares et petites glandes situées entre

pi-ès

gage à travers dont

nom

de glandex

la

muqueuse,

des extrémités des lèvres, des glandes labiales adhérentes se

prolongeant plus ou moins dans

(Je

le

huccinateur et

conduit excréteur s'ouvre isolément à la surface de cette dernière. J'ai sou-

vent trouvé,

jiisfin'à

le

le

les joues.

Au

point où

huccinateur, on observe auloiir

son emlxnicbui-e dans

la

mu(|ueuse de

le

de

canal de Sténon s'en-

el l'accompagnant un groupe glandulaire»

lui,

la j(Hie,

du muscle, ou même sont situés en dehors dans l'aponévrose buccinatrice (Sappey). Les canaux excréteurs

les acini oçciqx'iit les interstices

ce dernier

traversent

le

aux environs

muqueuse de la joue, du conduit de Sténon, en face delà deuxiènu'

biiccinaleiir et s'ouvrent iscdément sur la

autour' de riu-ifice

et

grosse molaire

:

ce sont

\i'>

ghi udes niolaires. Toutes

les

glandes de

(pieuse du vestibule, s(Mis-inu(|ueuses ou

intra-nmsculaires, sauf

glandes sébacées du bord

sinit

libi'e

des lèvres,

des glandes en

li's

la

nni-

quel(|iu's

grappe, et leur

P.OUCIIK. |)r(Mluil (le sccrclioii ccjiilrihiic

nom

l'orinatiuii ck's priiuijR's

l;i

;i

iiotilea (/landcx saliraii-cs

(le

63

Au

buccales.

de

la

saliw,

le

tl'oi'i

point do vue de leur structure,

ce suiil des glandes mixtes cdmiiie les lilandes Jahialrs et j)alaliiies.



Vaisseaux et neifs. fiilr. I)raiiclie \

de

ient

de

l^es

temporale. Sur

la

est très dév(d(tp|)é

sonnes

donnent quelques rameaux,

dans certaines races,

à teint tleuri;

il

est

engorgées dans

l'acilenient

de

la faciale

profonde,

chez

de

la juiiulaire

la

chez

per-

jeiuies,

de Tappareil circulatoire.

les stases

les v.

en arrière dans

les alvéo-

réseau capillaire

sont

elles

sont presque entièrement tributaires

directement ou

effet,

du plexus

buccales, celles

tomoses du plexus de Sténon. Seules, jeter

les sujets

i.e

linterniédiaire

j)ar

alvéolaire et des anas-

transverses de la face vont se

les v.

temiinralc superficielle

ap|)arliennent au territoire

et

externe.

Les lymphatiques de

la

joue

naissi'iit

de

la

peau

de

et

la

muqueuse par des

réseaux très déliés; du réseau cutané partent deux ordres de troncs liostérieurs. se

rendent aux t.ano|ions parotidiens

autres,

les

;

les

uns,

inférieurs,

vont

:

aux ufanglions sous-maxillaires. Ces derniers ganglions reçoivent lvmphati([ues de

la

muqueuse

Les nerfs sont moteurs et

donne

seul

la motricité

du trijumeau par surtout par

et

inférieur.

le

sensitil's.

Les premiers viennent du

au muscle huccinateur. Les nerfs

et aussi

(jue le n.

buccal se distribue

au buccinateui', auquel

apporte ses

il

la

muqueuse

peau, la

(faprès les recherches de Jolyet et Laffont sur

est le vaso-dilatateur de la est aussi le nerf sécréteur L(»

(pii

nniqueuse de

pour

mode de terminaison

à la

peau,

sensitifs.

filets

1805) croient pouvoir conclure de dissections

lîiol.,

termine exclusivement dans

le voile d(i palais

facial

les hranches dentaires supérieure et inférieure, sous-orbitaire, nerf buccaL une des sept branches de division du maxillaire

Dehierre et Lemaire (Soc.

lu'rf.

les

proviennent

sensitifs

abandonner

attentives (jue le buccal traverse h> muscle sans rien lui se

aussi

(Saj)})ey).

On admet communément

muqueuse

à la

hiic-

la

face qui

la

les

veine faciale. Celle-ci reçoit, en

la

'/e

aussi très excitable. Ses radicules veineuses

Les veines diffèrent des artères; de

joue sont l'ournies par

la

la périphérie, la faciale, la sous-orbitaire.

et dentaire inCérleure

laire

artères de

maxillaire interne, et par la lrunxvci'>^c

la

la

la

joue

le

et

chien (Soc.

de

la

et qu'il

Ce

même

Hi(»l.,

18711),

et les glandes.

lèvre inférienre;

il

grosse glande molaire de cet auinuil.

des nerfs dans

la

nnuiueuse

est

le

même que

pour

(Niemaiid).

CAVITÉ BUCCALE La cavité buccale propi'emrnt haut par hvoïde

et le

en avant taires

;

le

cl

diaphragme nuisculaire

l'os

([ui les

le

nuixillaire inlérieur.

— Ses parois sont

réunit.

Tos

formées:

laiéralement. par la face interne, concave, des arcades alvéolo-den])ar la voûte palatine; en bas, par le plancher nuisculaire et la

concavité du maxillaire interieui'

hvoïde; en arrière, par

antérienrs.

un

une boite ovalaire limitée eu

en haut,

membraneux, h'udu entre de

rcitrésente

dite

massif nuixillaire supérieur, en bas par

la lace

antérieure du

— Ces derniers circonscrivent,

orilice, Visl/niic

du

avec

le

ijusu-r, pai' ItMiiiel la raNilT'

voile

et

du palais

la

con\(\dé

et ses piliers

plandier buccal

et

le

voile,

binrale rommiiiii(|iii' large-

joyytsco

i:t

rnMtrv.]

AIM'MîKH. nir.EPTIF.

6i inoiil iWi'f la

quaulaiit t;OLilèvt\

La paroi

pharvniiicnnc.

i-avilt''

(|ik' le

Vdilc

du

devient presqu(>

palais csl

au

liori/.oiilal.

i('|)(is.

inconiplMc. n'cxislc

poslri-iciirc.

(Jiiand le voile se conli-arlc,

pénètre enlièrenieut dans

le

m^

il

se

pharynx,

et

BoKi'S'' iihnr.

0.;,

inii/r/rl.

-phnr.

]'e "•2

et

voile.

de la voûte, mesurée en ligne droite médiane au bord postérieur de la voûte, ou siu'

ou

I).

anl(''r{i-p()slérieur

collet postérieur

de

l'incisive

La

loniji/cxr,

crâne à la base de l'épine nasale postérieure, est de o centimètres environ. chiffre résulte de nond)reuses mensurations. Ainsi Magitot a trouvé 43 à millimètres;

oô chez

la

que de 43 en

Hamy, M2

femme.

Il

avec variations de 47 à 58; Charon, o2chez l'homme

moindre sur

paraît être

moveune sur

.'Î90

maxinuun répond aux dernières grosses molaires; li-es

(.Magitot),

Sur

la

crânes allenuinds;

les

crânes étudiés par Kafemann. elle est

liiine

il

n'est

hn-f/enr

de 42 à 43 millimè-

47 (Hamy).

ligne médiane, la voûte

j)i-(''seiile

un

quelquefois peu mar(|ué,

relief,

souvent très saillant, formant une crèLe sagittale

|ilns

— La

en arrière avec celui du

deux bourgeons palatins;

\(ille.

elle

:

le

le

rap/ié, qui se con-

Cette crête indique la ligne de soudure des

présente de très

nondireiises variétés

indivi-

duelles, en dehors de tout état pathologique.

A

l'extrémité antérieiuc du raplié, derrière l'espace qui sépare les deux inci-

une saillie, souvent piriforme, à petite extrémité effilée deux incisives, à grosse extrémité tournée en arjière profondément à il ré|)ond [ç li/hcro/lc /trdndn (papilla palatina ou incisiva) De cha((ue c("ité du Inliei'cule Torifice inférieur du canal palatin antérieur. |)alatin. on voit \\n(' petite dépression ou sillon, vestige du canal iiici^-ll' em-

sives médianes,

il

existe

tournée en avant entre

les

:

;



brvonn.-iire (.Mei'kel).

chaipie

coli'' >\\\



l)ei'i'i(''re

les

dénis incisives et

le

tubercule

raplié, la voûte |)alaline |)r('sente luie série

de

palaliii.

saillies,

[JOXXEsro ET

de

bourre-

CtlMtl'y.]

APPAREIL

68

PIC.ESTIF.

ou vrrilabK'scnHos c/r^'s jt/dalinc^. srpaivcs par ilcssilldii- jiliis (.n iiKiiiis Los unes sont Iransvrrsalos. d'aufrcs jjIus ou luoiiis nliliiincs eu arrière et l'ii dehors; elles sont Lisses ou rugiuMises; r(>(tilii:nes. arciloiincs ou plus ou uioins nouilnciiscs. Irois léo-èrement ondulées, souveul anasloinosécs

K'ts

:

profonds.

:

ciiKi à scpl (Mci'kcl):

ou quatre (Sappev)
77Ao/.

Jahrbwh., Hd

IV, IS7S, p. \ie la

:)71l).

|)c!idant la

eud)rvonnain'

après

cl

soudure coniplèlc de

line se soulève en

sept

palatines,

disposés

lièr(>uienl.

Vers

la

crêtes réti:u-

de

fin

la

\ie l'iclale, leur disposi-

lion

de\ieul

queUpies

irr>plién(>-})alatln

le

l'ameaux

:

trou

inti'nv on

ii'(So-})a[aliii naît

sphéno-palatin et se divise dans

externe et

sphénoïdal. atteint

la

lilels se

(|iic

l'altère

intei'iie.

débouche sur

ramilient dans les

dents

boiicbe. ToutelViis.

(le la

an pjiaiyiix.

l(i,i:i(|iiiMiieiit

\\\\\>

ccriains anijuaux (le cliicn). il ne prclout eiilicr dans le jtharvnx. Pliysioln.iiiqMciiicnl. il

esl

il

AMV(il)AI.KS

buccale du pliaiynx. que ce dernier (ir,i:ane de l'cxposilinu. il y a un a\anlai;c nianilcsle a le cavilc buccale, cnniuie l'oul l'ail nos (dassicpu's riani;ai>.

sépare bien jdns

(les

En

le (iécrivoiit |)liisiours aiiahiinislos.

seiile ni luotto ni i)ilior aiitérienr.



(idSIKH.

1)1

au repos

(lircrtian

comme

/.ontale

la

ol(lu|iie à i'i

est

voùle

ne j)arlicipe j)as aux nujuvenu'iits du voile. permet de lui décrire (\ih\\ laces cl (pialre Itoi'ds. Kn

raison de rol)li(|uité du voile,

La

/'((('('

l'ace

face

la

Iniccale est

à

loiil

la

anléiieure

l'ois

ou buccale, rosée,

ant(''f'i(')rr('

médiane une

saillie louiritudinale

:

le

concave dans

et unie,

lis.se

la

ra})lié

les den.x

coniraclion. présenle

médian du

de chaipu' côlé,

du

limèli'c

en

marqué

(ral)ord. (|ni

langue, où

ari'ière

IjoimI

La face pu.s

presque totalité des fibres

le

la

voûte sujets

les

du crochet plérv-

j)artir

bord palatin j)our s'v

paru iirovenir du

m'a

uns,

muscle péristaphvliu externe

goïdien; les fibres inférieures minces descendent jusqu'au milieu du \oile perdent,

la

la voiMe.

compos(''e de libres horizontales. Suivant

formée en majiMire partie de palatine

inférieur,

l'impression d'une arête tranchante qui, suivant la remar(|ue de

du

lendon

externe; seides, ([uehpies-unes naissaient du crochet et du

(>t

lixer.

s'v

La

pi'risl.iplivliii

rebord aLiMdaire

voisin (Charpy). 2"

de et

1

f^tnhin

sépare

On

/ih/'t'i(.r thl

le

voile eu

Ce sont

en haut, l'un

veli.

— dette

])etile

bandelette, lanic

et le

les

:

sur

la

(diarjtente

\()ile

la

du

\(pile le

Am palais sont au nombre de

li>

par

c(M('' o|)|)os(''

par

couveri

nui-

la

les

([ueiise ci

lilandes

ddnidcnf,

la

rec()U\re

le

le

Ke-

nu'dian.

i'aph(''

({ui

su-

l'ace

la

il

muscle

p(''ri.s1apl)yrm in terne, et, à

re.\lr(''mil('

de

la

luette, la (ou(die glanFi(j.

40.

— Muscles

.lu \..il

\

u^.

|..n

l.
«iaine ndluleuse comqui l'accouipaLine dei)uis son ius(>rtion su[)érieure ius(|u"au rapbé du

plète, voile.

Sdincnl fibreuse dans sou

par f|uelt|ues auteurs

fiers

supérieur, celte naine a été considérée^

comme un dédoublement

voie suivie par les suppurations du rocbei-.

la

du voile

face postérieni'c

la

bord

Kscaf).

viennent se faire jour sur

— Knire

la

trompe

on trouve une lame mince, cellulo-^raissense.

ptérv^irokiieu

o-|i,il;ihMiis,

ni.

an niveau du bord

lalcj-al

de

la

base de

la

laii;:'Ne.

le

pre-

BOUCHE. auquel

faisceau,

iiiicr

il

s'uiiil

83

Tous ees faisceaux sont

hicnlùl.

rclaliNcuieiit

superficiels et cheuiineiit sous la nui([ueuse linguale.

une lame niusculaii-e, aj)lalie transmonte au-devant de ramygdale, dans l'épaisseur du pilier aijorde la face inférieure ou buccale du voile au pourtour de

l'union des deu.\ l'aisci-aux résulte

l)(î

veisalenieiit. (|ui

antérieur,

et

en un ('\cnlail terminal.

la(|uelie elle s'épanouil

Dans

[(>

voile,

les

libres postérieinvs

vont à la rencontre de

du

celles

opposé, en décrivant des arcs à concavités inférieures, et s'insèrent sur

le

côlé

raplié

médian du voile; les autres se dirigent en avant, vers le bord adhérent antédu voile, s'enlre-croisent avec les fibres du péristaphylin interne et du

rieur

pbarvniio-stapliylin.

et

vont se perdre sur

le

médian

rapbé

et

sur

la

face

de l'ajjonévrose palatine.

inlérieiii'e



Il rétrécit l'isthme du gosier dcMit il est le constricteur ci Action. la bouche de la cavité pharyngienne. Les deux muscles dans leur conIraclion se rapprochent l'un de l'autre comme deux rideaux. L'occlusion de 1" par le rapprochement des bords libres'des piliers antél'isthme est opérée

sépare

:

rieurs, action

de sphincter;

raj)|»rociiement

du bord

2"

libre

par l'élévation de la base de la langue et son

du

voile

;

dans

cette action les

muscles glosso-

slapiiylins sont aidés par les slylo-glosses et les constricteurs supérieurs

rabaissement du

5° S\ii.

:

m.

;

3"

par

voile.

pli;iryiigc)-j)alaliiuis,

Muscle pharyngo-staphylin.

Xo)aencl. anat.;

— m

stapliylo-pharyngien

;



palato-sal|iiiigi]-iiliai'yngirii

(Ji«rine-:cM|.

Ce muscle long,

dissocié en éventail à ses

vertical,

le pilier postérieur et s'étale

faisceau j)rincipal jonctif,

et

du

voile

dans

le voile et

dans

le

deux extrémités, occuj)e pharynx. Il naît par son

lui-même, de son rapbé fibreux

partie aponévrotique voisine; 2'

et

de son tissu con-

du crochet ptérygoïdien et de la du bord inférieur du cartilage de la trompe

par deux racines accessoires

:

1"

d'Eustache (faisceau lubaire). Le faisceau palntin provient, par un (xcnlail iniisiulairc. de la portimi nmlle du \uile cl de son nixmévnise, au niveau du rapiié médian, sous Tazygos de la lueUe;se.s li lires s'enliecriiiseut avec celles du périslaphylin interne et du p-losso-stapliylin, ([uelipies-unes vont se continuer avec les (ll)resdo ces deux muscles ilu cùte opposé, au delà du raplie nu-dian ilu voile. Le faisceau plévyiio-pnhUin se fixe à la convexité du crochet ptérypiïdien et à la purtiou voisine de l'aiidui-vrose du voile; il l'ornai um? lanu^ nuisculaire, ([ui, d'ahord transversale, suliit un niouvemenl de torsion, devient hientot sapttale et se dirij^e en bas et en arrière, (le faisceau présente ù son origine des connexions intimes avec le faisceau pléry-ioïdien du constricteur supérieur. Le faisceau snliiintjioi ou lubaire nait de rexlréniilé inférieure du l)0urrelel cartilagineux de la trompe: mince d'abord, il s'élargit ensuite, et descend dans





repli salpiugo-pliaryngien. Ouebpiefois il reçoit des libres île renforceineni unes, du bord postérieur de l'aile interne de l'apophyse ptéryg-oïde (\V. ("irub(>r, l.uschka); les autres, de la portion membraneuse de l'orillce tuhaire (llenle.

re|)aisseur

venues llenle,

:

du

les

Hebsameu). Les trois faisceaux d'orig-ine convergent en bas; le palatin se dirige vers le cartilage thyroïde (m. tbyréo-palatin); le i)lérygo-palatin se dirige en bas et eu arriére, croise le précédent prés de rexlrémilé inférieure de l'amyg-dale, et contourne la paroi latérale, l'ang-le et la paroi postérieure du jiharynx (m. pbaryug-o-palalin); le tubuire, situé audessus des précédents, derrière le i)érislapbylin interne, en dedans du constricteur supérieur duut on le sépare facilement, se dirige eu bas et s'unit bientôt aux précédents (m. salping-o|iharyngieu).

[JONNESCO

I:T cilMIl'y.]

AI'I'AHKIL KKIESTIF.

84

une lame luusiulairo qui chcinini' dans puis se divise en deux ordres de faisceaux terminaux, un faisceau thyroïdien et un faisceau pharyngien. 1" Le faisceau thyroïdien se fixe sur le hord postérieur de hi face kilérale du Les

trois faisceaux réunis Ittriiicnl

du

l'épaisseiu-

pilier postérieur

carlilagre tliyroïde,

sur

la

du

voile,

base de sa corne supérieure ou grande corne,

de son bord supérieur. Entre

la jiartie voisine

les libres

et

sur

qui s'insèrent sur le

Hiiplic vDÙtc pal.

BapU>

Apoitrr. voile pal. Ci'ùchet pléryy.

M. phni:

Faisc.ant.-péfist.hit

M.

ptiir. pliai'.

moyen

Faisi'.

Olosso-stapli

t^taph.

pèrtst.

inl.

Faisr.

po."!!.

prr. Inl.

M. Ihyrco-palat.

M.

n;i/;/o.s-,

hiellc

Id.

Conslficl. sup.

Amygd. pal .1/.

shjlo-gl.

Faisc.

Faisc: transe,

Ir.

m.

.•^h/lo-'jl.

gl. si.

Faisc. lon(/il.

I-aisc. longil..

Langue L

Vin.



"yl.

.Muscles

bord postérieur cnIsIc

dans

^

du

voile tlu i)alais disséqués par la laie antérieure ((ruprès Lusclika).

et celles

larvii.x,

le

le

ce faisceau passciil s'insérer

le

liord siqx'iiciir

à

la

li(jue. et s

portent

eji

niii(|ii('iilv!(»-

2" l.c laisccau y/A^o//////''-//

paroi iidslrricurc. Les libres su|)érieures décriNenl

la

cavilé supérieure cl s'unissent fibres

du

l'aiijilc

i

lalrralc

jtai-oi

se

lliyniidii'ii

85

ai'rière.

inlV'rieiiii'^

|(res(|ue

\

cilicales s'insè-

nMi(|ii(Mise.

la

Taxis pciicial.

I.iisclika. CDiitiaiiciui'iil a

do ce imisclc de ces dernières avec les |j|)i(>s des imiscles ciiiislricteurs. Mes dissecli(nis iifoiit prouvé !" fjii'il y a un eiilro-crfiisetiieiil des lihi-es des deux luuscles pliaiyu^o-slaphylius sur la li^ne niédiaiie postérieure: 2" (|ue des Iilires ilii luuscle d"iai (('île passent dans les couslricleurs du ci'ité opposi": :t" i|u"il y a une iniion intime enire les liliies de ce niuscl(> et celles du slvlosur

la

li^iio

du

poslcrii'urc

iiiciiiatic

iiir l'riil ic-c inisi'iiii'iil

|iiiaivii\:

il

nie

aiis>i

îles lilircs

coiidiiiialiDii

loiilc

:

pliaryuiiien.



Action.

risllnne |)bai-vn,L;(i-nasal eu raj»|)r(icliant

rétrécit

Il

libres des piliers jxistérieui's, et poi'le la [laroi

vers

bord libre du

le

cation de

Dans

dedans

action,

les

jiiliers

aidé ])ar

est

il

larynx

est

il

;

la

cette,

ca\ité bucco-larvuLiienne

constri

bords

les

](barvnx en avant

postérieurs, et par les péristapbviins inlei'ues qui élèvent

En même

voile.

le

an nutnu'ut

cavdé naso-tid)aire avec

la

cette

i\[]

devenu plus ou nuéins boiizontal. Par

voile,

action, ce muscle ferme,

jxisiérieure

(pie le

trompe dont

il

et

muscle élartrit

lumière.

auteurs classicpies réunissent les trois l'aisceaux de ce iiiuside eu un palato ou stapliyl(i-pliaiyu^i(Mi (Sapjiey. Cruveilliier. ileule, etc.). t.e faisceau salpiu^ieu, connu d'Kustaclu' et de Saiitoiiui, est décrit cuiume uu muscle indépendant lUiiscle élévateur inlerue du pharynx, opposé au luusclc élévateur externe (stylopliaryiifrien), par .Mliinus, Scemiiierin;:'. .\ruiild. cl Tlieile. Kiause le considère comme un faisceau du constricteur supérieur. I.usclika le dii ri! à p.iil avec les muscles du pliaiyiix,

La

pliijiait

(les

muscle uuiipie

le

:

:

tout

rattiudianl au

palais

i\\\

csl,

face posléi'ievu'e

Aw

moins

xoile.

branches, dont

s'anastonioseni

unes passeni

les

aniyiitlales

les

;



s'anastomose avec

et

les

tiques. Kidin les lvnq)haliqui's la

hifnrcalion de

niveau de l'apophvse stvloïde, hvoïde

du voile

hase de

la

rendeni dans

se

dans

cl

les

l)

ou

elles

anires

plus rich(>

:

les

laniiue.

la

pos-

le

s'anaslomose avec leurs lympha-

el

les ^aniilions si! nés

carolide j)rimili\-e, dans ceux

la

à

oii

ranlérienr snil lare l:1osso-

:

lyniphaliqnes de

térieur descend en dehors des amy^tidales

niveau de

\dile

h) nit /ih-j-i/s nnh'i'iri/r.

branches qui en dérivent forment Av\\\ troupes palatin

du

lvuipliarK|nes du plexus anh'rienr. landis (pie

;\\vi- les

descendent derrière

les vais-

donne naissance

laiérales

pai'lies

les

sui'

il

riche en

l'ès

I

le

la l'ace

/>/(. ru^; jiusti'rU'iir,

conlinn avec

dé\'elop|)é.

seaux lvniphatique>^ du ]dan(dier des fosses nasales; ()

a) nu

:

occupe

(|iii

/jos-

dans

pai' elles

Sa|t|)ev.

(ra|)i'ès

consliliieiil diMix jilexus

ils

un plexus

:

cl

;

vaisseaux lvinphati(|ues situé sur la

|il('.\iis

iias.ilcs

un plexus iint(''rii'ii i\ inieiix développé, dans les veines de la hase de la laii,!L:nc.

plexus plérvtroïdien buccale

doiililc

les vi'iiies

les ur.

jinhitin iiKii/cn et

face postérieure ou

du

les ti-ois nerfs palatins, issus

du maxillaire

lui

les

posIT^rieiirs

(ilels

supéneni-e.

franijTion

face aniérieure reçoit

les

du

sensili\'es

filtres

les

pulutin

iicr/'

t\\\

DCf/'

pdlfit in pn^^lrriexr.

liolTinann a

de

la face

sii^iialt'

la

de c(M'|)nscnles

pr(''sence

buccale du voile;

ils

sont

|»eiil-iMi'e

dans

yiislalifs

en

nui(|ueuse

la

des libres du

a\'ec

ra|)j)ort

glosso-pba ryn^ien L'origine des nerfs niotn/rx n"est

délinilivemenl élahlie. à cause Au pas-

ptas

Le palato-staj)hylin

sage de ces nerfs à travers des ])lexus.

interne sont innervés par le nerf pnhitin

de Meckel

et a

vraisendilablement enqu'unir' sa

pbvlin externe, tenseur

comme

le

lie

Kniin

le

et

(\\\

le-
:rl,rift ZiihulieUkuiule Jlig. i:j, II. 0, S. 241, mit I Taf., 1S!)7. —.1. Sciiafff.r. Hcilra^o znr Ilislologie luciisclilichcr Ori^anc. Wciiicr SUzunysberichle, Hd. C.VI,. Alilli. III. .

S. 3.j3, 1807.

AMYGDALES ou

amyg:dales pi'opremenl dites, amygdales jjnlnamygdales pharyngienne et linguale, sont deux éclie les

(l'est

I

la

abcès anivgdaliens de

maxill(t-pliai'vngien. Llle envoie entre les

de

|)lis

mn(]neuse des irradiations

la

sous l'orme de lames conjonctives. La capsnle coulient dans son épaisseur des

glandes racémenses, de gros troncs lvmpliali(|iies. des \aisseaux saiigunis d'apri's K()lliker, des libres 3"

mnscnlaires venues du

nombreuses d'après

Les ylaivU'^ en grap|»e.

d'autres, sont situées sous l'amvgdale on à

placées contre la capsule ou an

milieu des

déboiicdient soit dans les ci'vptes. soit à

Les amvgdales palatines ne soni, en liques,

dans

les(|ne|s

cavités étroites et jiis(|n';i

la

bi'eiise (pie cnli''.

sni^l'aee

uns. assez ;

les

mnscnlaires

libres

snrl'ace de (|ne

la

rares sidon

|)reiiii(''res

imi(|iieiise.

de gros ganglions Ivmplia-

noMpieiise s"enroiic(Mle dislance en dislance. snl\ant des

peipendicnlaires à

prolonde de

svslt'me

(jui lui est

I

leur siiiTace

amvgdale.

et

ne

libre.

soiil

Ces

ai'ri\('nt

ca\il(''s

séparées de

la

capsule

cavilaii'e

propre

:

l'en

de ses rolbcnles et de

entoiiié

est

semble de ces ca\

il(''s

cl

de ces

on crviiles amvgdabeiis

cellules épitliéliales (léta(du''es

venues

d(! la

là jiar diajtédèse, et plongécîs

coiit lenneiil

miKpieuse;

dans une



nn magma, l'ormé 2'

la

ii-

réti-

zone

l'ollicules consliti le

l'organo ((^ornil). ]>es cavités

sont

\(iisines. Llles

par une concile de lollicnles l\in|»liarKpies. eiitoni'és de tissu

(diatpie

libreuse

la

la

les

son |)onrloiir

somme.

et.

cousti'i(d('ur su|)éi'ienr.

:



\"

de

de cellules hniplialirpies

matic-re graniilense où se Noient

liOrcHE. lies

ci-islaii.x (le clKilcsIrriiic



;

des

'.{'

91

iiiici'o-orgaiiisiiics

l(K-(K(iics).



(Corail, Nctlor);

le ])iioimi()c(i(|iic

:

des lilainciils on

pyogèncs (slaplivlocociucs

Icplolhri.x Ixiccalis; des iiiicr(>l)Os

si)()i'('s «le

cl sli'cj)-

4" (iiichiiicrois tics parct-llcs aii-

mciilaii'cs. J.a

sli'iicliiiT

rainyiidalc

(le

processus inllauuualoircs

sont alro|)liics.

les l'olliculcs

à

des kysics.

avec

i'eui|)lis

ouNcrl

les

de noiahreiiscs inodilicalioiis, ducs aux

siiliil

rrc(|ucnls. Ainsi, chez Tadultc. le tissu

si

ou crvi^tcs sont dilatées,

les cavités

par des bouchons caséeux

et

icliculé cl

ressemblent

mais comunmi(|uanl

et fétides,

lires superficielles (Cornil).

mais

son cuiniili'l De lonl ra|i|iai-eil lyinplialii|ue de la puri^e. (-"esl la pailie la |ilus constanle eliez les aninianx el la plus iliiliMcnrii'e. Klle l'ail rarenieni (lelanl: un cerlnin nombre de mammilV'res (rouii'eurs, inseclivores. rainas>iers) uni une aniyudale de lurme sim|de. eonsliUiée Jiai' une seule l'ente à deux lèvres (Sur l'anal, cnmiiaree Ta. Scn.vunx. Das l'oUieulare l>ruspni;e\vel>e... in Zeilxi'lir. •i|i|)nriiil

I.".iiiiy-;(l,il('

ilcv('ln|)|i('iiiciil

,iii

iimis

ciiiiiniiMiii'

i^Uucluri' i|u"a

(le

la

lin

ilr

la

ili'

l;i

vie

l'd'lali'.

picmii'rc

année

irallcint

(Seliiniill).

:

/'.

Zocloijie, ISCiU).

lois.-i.

Vaisseaux



et nerîs.

lonsillaire qui vient

de

1"

par

la l'aciale

Artères. Le vaisseau priiiciftal esl Tarière ]a

palatine inférieure.

Uarfère tonsillaire naît de la palatine ascendante près de lani^le de la màs

dans

:

lacunes amviidaliennes.

liniile les

(|ui

lie

dans des réseaux annulaii'cs sdiiés aiiliuir des Inilicules. cl dans le lissii inlcrl'olliculaire. Ils lonnenl un léseau ddul les junnls d"eiil rc-cruisenicnl s(Uil renpassent dans

llés.

de \alviiles

la

de

cl

apsule lihreuse,

i

reiillemeiils

lvni])harKjiies de la

aux

hase

les ^yauplidiis sdiis-niaxillaij'es,

dans

les ijanirlinns siliiés

que

connue on en

de SCS injections à

la

niàclKiirc. cl

|)as

de siiuis Ivni-

autour des paniilions (Lahhé).

voit

uélaline et an nilrate

la

masse

la

iTv a

Il

ces derniers,

a\('c

de lani^le de

iiixcaii

réseau lvni|)liali(pie occu|)e toute

le

se jelcr,

de Tos livoïde.

les cùlés

phali({ues autour de ramvLîdale. lîetlerei- (l8(S(i) coiudiil

au

en s'iinlssani

descendeiil.

cl

pour

laiii:iic,

la

di'

dans

sur

de\ieniicnl de ^ros Ironcs iniinis

ils

(lii

i^aniilionnaii'cs,

d"ai'i:('nt

folliculaire des aiuyi;(lales, et

conslitue dans ces oriianes un svsièine de canaux clos ne s"ouvranl dans

slomates

culniii c(iiiioiicld ni par des

coulirmée

\j^

de

J)e là

rameaux spéciaux

de l'amy^idale nu

])énèti'ent

ils

dans répaisscnir de

récemment

a étudié

naissent du

ipii

plexus

jietit

dans ramy.iidale. la nuKpien.se,

on

leur distrihution liue

nombre de

ou

sujets,

le

")

à

I")

nom

millimèlres.

peut

((«.



amvi^'da-

l'osse

la

au moinenl où ilaliorde

le

('e diverliciile était

complèles;

et la siiznilication

(ISIl)

\

juscpie

1(S!I'.I).

sifjj,-ni(,iixllhifi^.

sonde

un

(liiez

coiirlie

enti'c

du palais, sur une iirolondenr connu de Sajipev (pii Ta décrit sous mais c'est à llis(pron en dod la con\dile

lui a

il

sui\is

a

les

par des ivseaiix. Calamila

Acad. Turin.

F<

rili.

dcnii'ic

Camper Iririciil

;

liord

de la base

laniiiie. .1

iiiiind.

pal.

I

les \inys

frumjes lamellirormes longues de 2

à

'.\

mil-

limètres. Ces rraiipcs

ropn''s(>iil(Mit clic/, railiillc les slailos d'alroiiliic

du

/ili fnnirji-

(plica liinliiiala)

du

noiivcaii-nc ot do rcnraiit. Clioz ces derniers, la imuiiieiise linguale forme à une cerlaiiii' distance dn point où elle se réllécliit dans la nui([uense hnccale. à droite et à gauche, un repli. Les dcu.v replis converg-ent eu avant l'un vers l'autre et présentent un bord délica-

tement frangé on dentelé, d'où

le

nom

de

pli

frangé. Ce repli serait l'honiologue de

la

lan-

rudiment d'une langue plus .incieiuie, ((ui n'était pas encore musculaire. IMus en dedans, au point de conliiuiilr de la langue avec le plancher buccal, la nuiqueuse forme li; /ili .othliiifiicd et se pidlunge vers la pointe par le pli

g-ue accessoire inférieure des singes,



tnédian (lig-. "tH}. Ces dispositions de la langue du uoiiveau-ne rai)|»ellenl tout à fait celle de prosimieiis et de beaucoup de singes ((iicca^MiAiii. Mnvpkol. .Iuhrl).. ISSO).

\a's lji)r(ls,

les

nuuces

et aplalis

en a\aiil. s'i'paississent en arnèn^;

arcades dentaires et inésenlenl soincnt de légers sillons

la

langue des

ils

loiicbenl

vei'licau.\ .séparés

r.ouc.iiE.

par des

saillies,

dues aux

rangées eu séries

laires

sotniiii't

ou poinlf

Mince

inférieures.

des dents.

eiii|)i'eiiil('s

Iciir

iiioilié

capil-

supérieure

la gouttière alvéolo-lingiiale.

louolu^ la faee postérieure des incisives siipi'-rieiires

et aplatie, la

el

pointe est ereusée iriui sillon médian et verti-

souvent assez pi-olond, on s'nnissent

cal,

I)e iKiinhreiiscs saillies

vei-licales et parallèles hérissenl

qui répond aux parties latérales de

Le

99

extrémités antérienres des

les

silltnis



longitudinaux des faces inférienre et supérieure. Sur les cotés du sillon, la pointe de la langue est formée par deux tubercules hérissés de papilles. 2" La base ou partie pharyngienne de la langue, verticale et rectangulaire, présente une face et quatre bords. La/V^'c unique, [((ce pharyngienne

de

en

luette,

qui

voile

regarde en

langue,

la

elle est

se

contaitt en

détache

s'en

redres.se,

arrière;

avec

liant

([uand

en bas avec

et

face antérieure de l'épigiotte.

la

le la

— To-

nienteuse et inégale, elle est semée

de

saillies

ou mamelons percés à leur orifice visible à l'œil nu

sommet d'un

:

langue.

ce sont les follicules de la

Entre ces qui

les

follicules,

légèrement

parallèles,

bas

et

dépressions

les

limitent se disposent en rigoles

en dedans,

et

obliques

dinic

inférieure

l'extrémité

en

convergeant vers

plus profonde, médiane;

el

ligolc

xcilicale. Vu:,

l'arc inrcriciin' dr

ris.

Cette dernière, large en liant on clic

foramen cavunn, se réen bas; souvent peu prononcée

embrasse trécit

le

ou nulle, quand

elle divise cette face



bien

elle est

la

un angle

cale de la langue;.



donne

à la

:

Gegenbaur.

se

corps de

replis

face pliarvngienne



la

fac(;

présente l'os

le :

ou

amygdale,

pliaryiigiemie se

presepu; droit, a\('c la face dorsale de

la

buc-

pni-lion

jilancher de l'orihce de comiininication

l'isthme

comme un

hyoïde en avant,

du

gosier.

bourrelet la

glosso-épiglolliques

transversal,

saillant.

base de l'épigiotte en arrière.

De son milieu et de ses deux extrémités latérales muqueux, qui vont se perdre sur la face antériiMire de l'épigiotte

de cette face et

c'est l'dini/i/dfde lingii/dc

:

sillon terminal,

bord fornu;

(Je

Le bord inférieur le

les plis

partie d'après

particulier, com|)aralil(' à ccini d'une

des cavités buccale et pharyngienne

compris entre

-En

position des glan.les.

et des rigoles

bord supérieur répond au

continue, sous

la

en deux moitiés latérales en forme de bourrelets saillants.

mamelons langue un aspect

surtout de l'amygdale pharyngienne I.e

Figm-e scliém-itiqne montrant

iiiai(|iiée

L'(>nsend)lc des

base de

uuuveau-iH'.

iriiii

médian

se

détachent

et sur les (>t

trois

icplis

bords latéraux

latéraux.



Le

repli

tendu sagittalement entre la langue, et l'épigiotte: son les replis latéianx, moins |)rononcés, sont Ixjrd supérieur est concave et libre; curvilignes à concavité tournée en dedans; ils l'orincnt la limite inférieure de la médian, plus

saillant, est



fosse anivgdaliriiiic et,

an niveau de leur inscrllun sur

le

bord

At^

l'épigldllc,

fjoxxK.'iro irr riiMtrv

ils

\PP\REIL mr.l-STIF.

100

s'ont iv-croiscnl cl so fiisiomiciit a\('f rcxlrriiiil:' rvn£-()-(''pii;loiliquos.

les

— Os

ylosso-épiglnitiquox,

lit/fiii)f'nt>i

par

et

replis ])ha-

s

(''])iiil(»lli(|iio

formés par une cliarpiMitc

trois ivplis sont

(''Iasti(|ii('

:

niuseulaires

faisci^aux

(|iiel(|nes



De dépendant des muscles de la lan,uiH\ le liuil reconverl de la muqueuse. chaque eoté du repli médian, eiilre lui el le repli latéral, on trouve une dépresla /'dssp, (/losso-épi(//()lli(/i/i\ Ovalaire. allongée sion ou fosse assez prononcée :

dans

de

se réllécliit

par

est tapissée

sens frontal, cette fosse

le

A ce niveau la les mêmes saillies

tomenteux. irrégulior,

de

Itase

la

la

verticaux, épais eu haut, s'amincissent vers leur extré-

hitri'ffi/.r,

mité inférieur(v ('hacun a supérieure,

uiu(jueuse de

la

mcnic aspect

|irésente le

de la fosse amygdalienne.

et celle

Les hortis

(|ue

par un suhstraliiui élas-

cl

nuii.

stituent

la

maxil-

montent à travers le plancher huccal, j)our |)énétrer langue en Tahordant par sa face inférieure. Le sont prin-

hvoïde

laire et sur l'os

Lniquele

par

les faces

latéi-ales et

(piatre

hords.



externes des génio-glosses eu

paroi interne des loges suhlinguales.

— Le

Les /Wrcs con-

an'ici'e.

hord nnU-rii-nr

lihre.

formé jiar le tiers iulcricur du deux muscles génio-glosses accolés. Le hord présente ime

vertical, curviligne, à concavité antérieure, est hr)rd aidérieiir des I'cmIc

médiane

lati'iaiix.

(|ui

Entre

c(î

:

sé|>are hoi'd,

sillon alvéolo-liugual

cloisonné

jiar

maxillaire sur

une la

les

en

lauielle

en

{\v\\\

maxillaire eu a\a]it,

et

la

il

existe

c(>llulcuse

d(! la

et rectiligne, |)lus épais

el

ai'rière, le

en haut,

racine

deux muscles génio-glosses

langue.

ai'riére

un

j)etil esji.ice

hoiirn'lets

uui(|ueuse du

ou cavité triangulaire,

médiane allaiil de la mu(|ueuse et du Le hord iii/'('-ririn\ sagittal, horizontal



qu'eu a\aut, ré|)oud aux hoi'ds

inféiieiirs

accolés des deux muscles génio-glosses; ceux-ci foinienl une sangle tendue du

maxillaire à /yo/v/.s"

l'un

l'o^

hyoïde.

O hord

re[)os(^

jni-^léricvr et siipriD'ii r sont

au

hoid

géiiio glosses.

xcilical et

post(''rie(ir,

sur

les

muscles géuio-hyoïdiens.

adhérents. raiilic

au

Ils

coi'respondent

liord

hori/ontal

— Les

tous deux, onl

la

entoure

tous ses muscles convergent vers un squelelle

(jue soit leur origine,

situé

la

(|n'i

hvoïde

ré|)aisseiir

maxima

inilcni-|ni>|ci

icmc

ilr

|,i

I.iiihih

(lie/ le>

oiseaux, est une lame librense

dans

(liiiiiic

(d'après lien le).

de

atteint

bord

;

iiK'diaiii'

langui; en Ire les

en ai'rière 12

glosso-hvoïdienne la jioiiile; le

la

son

mm.

somniei,

sii|i(''rieui'

iuus(de;-.

Sa base se

mince

coinexe

eu l'orme de

deux

est

et eriilé. si'-jian''

de

laiix.

de clianip

|)lai'ee

génio-glosses. Sa hauteur

continue avec

membrane

la

se perd entre le> la

miKpieuse de

iJaV;Vt>':o KJ

muscles de la

I

face dor-

IIMU'V

Al'PAHElL DKiESTlF.

102

un intervalle de

salt^ iiar

à i nini.; le

ii

tantôt libre, tantôt recouvert par les

les faces latérales,

au-dessous de lui;

.sent

nuisoulairos transversales de la

aminci en avant,

Membrane

bvo-glossienne,

rhonime, Son bord

est

inlérieiir

cuneave, moins nef, esl

des génio-glosses qui s'entre-croi-

aux

pianos, donnent insertion

épais en

Hlanc jaunâtre,

lani^ne.

fibres

arrièns

septuin est formé de tissu libriMix à grosses fibres entre-

le

croisées en divers si'ns. 3"

bord

libres



i/lo^^o-lii/oïdiennc.

décrite par Bichat,

membrane

La

par

puis

une lame fibreuse transversale qui unit

inféiieiir, large

de Tos hyoïde, entre

de

les

2")

mm.,

qui

dit

la

langue à

la

ou

pro})re à

l'os

s'attache à la lèvre postérieure

liyoïde.

du corps

son bord supérieur convexe reçoit

cornes;

petites

t;losso-byoïdienne

lUandin,

au milieu l'insertion du septum lingual qui secontiiuie avec la membrane, et sur les côtés se perd dans la langue; sa face antérieure est en partie libre, en partie adbérente

aux

fibres

du génio-glosse qui

s'y insèrent; sa face j)ostérieure,

temps supérieure, est sons-jacente à la muqueuse des replis glossoépiglottiques. Elle a la forme générale d'un croissant comme l'os hyoïde, et sa hauteur, c'est-à-dire l'espace compris entre ses deux bords, ne dépasse pas en

l

même

centimètre (Hlandix, Anotornie dcscj-iplive,

183(S).

la iiaissaiicc et cIh'/, les oiiilnyoïis dos capsule conjonclive, d'aspect lenticulaire sur les coupes frontales, qui contient du tissu mou, conjonctif et adipeux, et de nombreux vaisseaux. Cette forme élargie ou capsulaire ])ersiste chez les jeunes chats et d'autres animaux; elle est connue sous le nom de lyasa. La capsule en se transformant prend des aspects divers. Chez le chien, le loup, le chat, l'ours, sa partie inférieure forme le rarlilage sonslingual, que les anciens connaissaient déjà; c'est lUi corps vermil'orme, situé sur la ligne médiane, entre les muscles génio-glosses et ]trèsde la pointe de la langue, et qui n'(>st d'ailleurs qu'en jiartie cartilagineux. Chez rhomrne, la paroi de la capsule s'épaissit et aliO])hie par pression son contenu mou; le septum atteint son plus grand développement. 11 est à remarquer que l'on a plusieiu's fois observé dans son épaisseur des traînées de tissu adipeux ou des nodules cartilagineux (Hartmann), des nodules osseux chez les vieillards (Blaudin) et que chez le nouveau-né il existe quel(|nefois, sous le septum de la partie aut(''rieure, de petits ilôts cartilagineux, homologues Au cartilage sous-lingual des animaux. C'est encore chez le nouveau-né que, d'après les recherches de .Xnsbaum cl de M.ukowski, le sejitum ne se fixe pas direclemeut eu arrière à l'os hyoïde, mais à un iiudiilc cartilagineux qui paraît provenir de l'os hyoïde et qui n'est qu'un r(>stc de la tige cartilagineuse linguale des reptiles. Ce cartilage est enchâssé dans une membrane conjonctive transversale qui rattache le septuin et la langue à l'os hyoïde cl (jui est jieul-èhe l'cliauihe li'm. Cliez le IipIiis liuiiiain jusciu'à

comme une

fliiiniaux, le sojtlum ai)pnrnil

Amit. Anzchjci-.

(NrsiiAi'.M el .M.\iUv'.l7.)

La langue est abordée

uns viennent des divers

])ar di.x-sej)t

])oinls

glosses, hyo-glosses, stylo-glosses, lingua\ix le

transverse de la langue; d'autres

[)arties

du

]>haryn.\

:

inférieurs,

émanent de

é'Iiidiés ailleurs

:

ce;

])airs

sont

l(>s

et

un

génio-

linguaux siq)érieurs et

nmsculature des diverses

la

pharyngo-glosses, })alato-glosses

les

Les six derniers seinnt

nmscles, huit

du cadre osseux

el

amygdalo-glosses.

(Vov. pliarvn.x), n(uis ne

(h'-crirons ici

ar sa lace liiiii

interne à

lingual, sous

dans

l'a ni le,

el

1«>

,



_

langue,

posté-

les

ncec^s.



• ^

1

.

,..,.,

>•

...

moypii.

salemeni,

les



1.'),



'

!



,

(liosio-gl.).

7. génio-liynïilien.

(pilier nul.).



siiiicriiciclli' (S;i|i|icv).

((iiiclii'

l.iiiiiui',



,

'i,

8, génio-glosse.

pliaryngo-glosse.

II. 1>.



,

cei-;ilci-g|.isse.

— —

-

,

a, l.iiM-eail

9, Liiigiiiil inlVr. 13, constriclftif

slylii-liydïilifn.

an-

longitudinah'inenl,

térieures

A son

riiynglusse.

ile

^^- gl'i>M>-st.ipliyliii

l,i ,

,

3, liyo-gli>s>e

dien, en arrière

movennes

les

(U'igine sur l'os hvoïde,

riivo-gl(»sse

plus

moins

ou

ohli(|iieincnl.

répond en axant au génio-liyoï-

au constricteur moyen du pharynx. La j)lupart des lihres du et une l'aihle partie eu dedans du hm'd anté-

génio-hvoïdien passent en didiors, rieur de l'hyo-glosse

pour s'insérer sur lOs hvoïde

contraire ne présenh' ipie

(|iicl(iiies

térieur de l'hyo-glosse,

|)liipart

de haut en bas par

les

la

l'os

|)ar la

muscle stvio-glosse,

interne ou profonde en

l'ace

hvoïde,

le

filtres

sur

;

la

moyen au

constricteur

le

l'ace

externe du Imnl pos-

passant en dedans de ce di'rnier. Hecouvert

\culres du digastrique, par les anses nerveuses du grand

hypoglosse et du lingual, loriiK^ le

rares

il

la

muscle lingual

glande sous-maxillaire

recouvre

:

l'artère

et

|)ar

linguale,

traversant soiixcnl en selon, sup(''ricur cl le i;éiiio-glo>--e.

(|ui la

la

sangle

glisse pelile

ipie

sur sa

corne de

Les lioriU anli''ricur

et postérieur sont lilircs, prcs(|iie \crlicaux et concaxcs.

Action.

proche de a été



(",'est

l'os

essentiellement

hyoïde

propulsée par

(.'t

la

le

ramène en

les génio-glosses.

dans sa longueur ^nr

la

ligne

muscle ahai.sseur de arrière

dans

la

la

Iniigiie

;

il

la

raj)

cavité hiiccale. i|uand elle

La langue, l'ortcment ahaissée, se creuse

in(''(lianc.

'JUNNLUCO ti tllMil-y

APl'Al^KlL ltl(;KSTIF.

106



NCnlliovcn. ll.ilk'r, Zaïilas. llriili\ (Icciivciil mius lo ikhu de rhondro-r/Iosse Variétés. un itotit muscle i)lal. distinct de riiyo-f;iosse, s'iiisérnnt sur le boni interne de la base de origine de la petite corne et sur la partie avoisinante du corps de l'os hyoïde: séparé à sou riivo-s-losse par Tartère linguale, il moule en haut et en avant sur le dos de la langue, où entre le lingual inférieur cl le hyo-glosse. Sappey conteste il s'étale en libres sagittales, l'existence indépendante de ce muscle ipii ne serait qu'une partie des m. linguaux inférieur mal et supérieur, .le crois aussi qu'il s'agit tout sinipleinent du muscle lingual inférieur si vu en cénéral et que j'ai décrit jdus haut. Sajqtey décrit, sous le nom de ccrato-filoi^sc acccitsûire, un faisceau musculaire inconstant, mais fréiiuciil. iii-i'|-i'

iiijrlmiri' cl

li

les

et

haut celle der-

en

|)nile

uiovennes, d lornie

a\('c celui

du

par ses deu.x e.xtréinilés aux a|i(iphyses partie

la

(''lexcr l'os la

ii]\

difr.-istriqiie secHioiiiK's et ndj.iltu-.

rétracte

et

ahus en

est rétracleiir de a

ilii

il

li.xi'e

hase

la

langue, la l'ace dorsale se ci'eiise Iihres inférieures enlin.

l;i

la (•(inclic sii|H'rlicii'll('.

ventre piislcriear

jxiinle [de la

la

(Icslincc a iiunilrcr

des hdids de ;

la

par ses

hyuïde.

puinte

et

éléxateiir de

d'un par un

tiuisidc

slylmdr.

])(ist(''rieure

inie goiitlière liuigilud uiale

ri'dr

la

hase.

(Alliimis) mi des

x'CdiHJ

rai-iccaii

deux

(lîndi-

li'iiiliiiciix.

fJO.Y.V/-.'>'-0 I:T


nl sur diri.ffeiil

lace

la

'"1"''

P"''''''

hyoïdicn se

a\('c

les

fibres

pharynx

(llenle).

libres

superli-

réunies

cielles,

plusieurs

en

en arrière,

libres

la

stvlo-

en

liaul

el

\onl

confondre avec

se

de

inlern.>

li,i:anienl

faisceaux,

se dirit;-eul el

du

inl'érienre

i\[i

moyen

Les

l"e\lréniilé

siii-

continneni

consiricteur i\y\

el

(|iiel(|ues-

;

iines

hyoïde

1""^

•'i-lc h'jin-;vcr>i'

I.i'

u'cM

ri'|ii'psonté.

p.i-;

muscle

le

liansverse est formé de deux ordi'es de fibres les imes, coiu'les. se perdent dans l'épaisseur même de la langue, libres inlrinsè([ues; les aiilres, longues, :

dépassent

du

la

langue

et

vont se perdre sur de

palais, la |tarol lalérale

la fosse

l'os

bvoïde d'ime

amvgdalienne.

sur

pai'l.

et la |)aroi

voile

le

pharxjieienne

latérale d'antre part; ces dei-nières sont des libres exlrinsè(jues. .le

dois ajouter (jue

les fibres

des coupes frontales de

la

transversales

([iie

langue n'a|»parliennenl

monire |)as

surface de section

la

au musile Irans-

loiiles

verse. TJn certain niunbre soid Acs libres lerminales des miis( les bvoglosses.

— Le muscle

supérieur qui

le

ti'ansvei'se est recoiiverl

séparent de

ceaux longitudinaux des Action. l'end plus



Il

diminue

poinlue

et

la

inu(|ueuse

miis( les

:

si

i\\i

en haul

dos; latéralement

vio-glosse, palato-glosse

diamèti'e lrans\ersal de

le

])ar les libres

la

el

stvlo-

des

pai-

lingual

langue,

el

du lingual fais-

inféi'ieui'.

lar'rondil.

la

lallonge.

Examinée dans s((n ensemble, la cbarpenle nmscidaire de la langue es| foi'mée pai' trois ordi'es de fibres longiludinales, verticales et transversales. Jieau:

l'oup d'auleurs distinguent avec l'aison des libres int rinf;

l'/^paisseur cl

\

de Tor-

iennenl se jer-

langue.

occiipcnl

Ic^

unes

le

cenire de

la

langue (libres des

./OAWA'.sro

/.••/

cil [i:i')-

AIM-AKKII. DIGESTIF.

110

auUvs

u-énio-glosscs), les

les

Ijords et

base de

la

la

des liyo-

(iibj'es

laiiiiiie

Gerdv, Cruveilhier, Hyde-Salter, Braun décrivent des fibres verticales intrinsèques; elles n'existent pas. Les fibres lonfiitKdinfdrs occupent la pério-Josses).

de l'organe

pliéric

supérieur, sur

:

sur

face dorsale elles

la

par

fournies

sont

linguaux inférieurs

la face inférieure |)ar les

lingual

le

et les

faisceaux

horizontaux des génio-glosses; sur les bords, par les stvlo-gloss(»s, les palatopharvngo-glosses. Les fibres tran^yveraalcx, très abondantes, sont

iilosses et les

dans l'épaisseur inénie de l'organe;

situées

lingual et décrivent

de:

naissent loules du seplutn

elles

elia(|ue côté des arcades qui traversent les libres verti-

cales et longitudinales pour aboutir sur les bords de la langue; là les unes, siu- la muqueuse des biu'ds et appartiennent aux fibres du muscle transverse; les autres, longues, plus nombreuses, se rendent vers l'os livoïde, le voile, l'amygdale et le pharynx; ce sont les fibres extrinsèques du m. transverse. Quelques-unes des fibres transversales appartiennent aux hyo-glosses et aux stylo-glosses. La terminaison des fibres musculaires de la langue se fait sur le septum médian et sur la face profonde de la muqueuse. D'après Henle, les faisceaux verticaux ou obliques, dans l'étendue où la muqueuse est papillaire (deux tiers

courl(>s.

s'insèrent

intrinsè([ues

antérieurs), traversent les faisceaux longitudinaux, s'élargissent, se divisent en

fourches ou en pinceaux et se terminent par une extrémité conique à la base des

papilles

d'épaisseur

dans leur intervalle;

et

de la surface libre de

pourvue de glandes,

nuiqueuse. Dans la partie postérieure

plupart des libres musculaires se terminent dans une

la

couche de tissu cellulaire dense située au-dessous de lâchement unie à la muqueuse. Quelques faisceaux glandes. Des travées cellulaires fines, parties de

la

la

couche glandulaire,

lâche, remplis de graisse, entourent les l'interstice^

Muqueuse Sa co/oraTiK

Les papilles

(le la

laiiiiiic

t'\r

(iiil

diNisrcs

liimo, en grandes, moyennes, petites

tl('|uiis

sion répond à qnelrpie eliose de vrr\. jmiscpir

17")'!); crtle divi-

(All)iniis.

niiirpieiise

la

daitrrs leur \n-

loniili'iii j)s.

minuscides

et

|)ivsciile

liiii-iiale

des papilles de loiilrs diinensioiis. I.es papilles les

plus

{paplllce rninlmœ), enfouies dans l'épaisseur de

jx'tites

répilhéliiini. (|u"elles dépassent à pein(\ sont essentiellenienl des |)apilles

nTupifs; elles sont ('(unparaldes en tons

nui(|uense buccale.

la


rdiiiaircnieiil

en |diisieuis saillies secondaires

;i

aux

])uiiits

sini|)lcs.

leur exiréinité

delà peau

papilles

sont

elles

l'orinc est variable.

en

soni

elles

ou

sini])les) coni(|nes.

leur bauteui'

lililornics;

moyenne ('»U

leur



de papilles bémispbé-

ri(pies

ou

bé-

i^énéral

(de

uiispliéri(pies,

nom

de

(pieKpiel'ois divisées

Leur

lilire.

t\i'v-

et

Les

ij).

de

rsl

mm.

{).{)l\

bémi-

j)apilles

s|)béi'i(|ues

sont disséminées

sur

l'étendue

toute

ninipicuse bien

sur

sui'

les

pilles

sur

de

la

aussi

liuiiuale.

lace dorsale et

la

bords (Mitre des

j)a-

plusvolumineuses, que

la

lace

on

inférieure

elles existent seules.

Les papilles plus volumineuses, formées par

réu-

la

nion

SIM'

mune

d'im noud)re plus ou

moins

base

inie

de

i^i'aiid

ciMn-

|)a|)illes

simples, se di\iseiit d'api'ès . I

rir

leur

eu l'ii;.



li.'i.

lilirminc de

l'.i|iilli'

cl

1

Ikiiiiimc

|iI

ap

:

\(diinie

el

leur

petites

ou

/ilifnniic.t

dans

la paroi

riuuume, ces mais dans

la

le

cli(>vnl. siiiloiil

dans

à

la

sont fornu''es par des éle-

l'épitliélium.

stronia conjonctif des papilles calici-

présence de fibres musculaires lisses;

une direction un peu irr(''gulière dans la en un anneau concenlri(pie

liourrelcL elles se disposent

les

grosses papilles ovalaires;

rigueur,

organe; (juant aux impoilaiit

le

la

saillies

ils

font,

au contraire, défaut

autres animaux. Les libres irrégulières et obliques de

les

[(oiirraient,

dans

Les recliercbes bistologicjues de l'auteur, étendues à (piel(|U(>s lui ont permis de retrouver ces éléments musculaires clie/. le

papille.

mammilÏTes, chez tous

dans

du bourrehH.

fibres afTeclent

jinpille,

à

cacli(''es

le

comparables à

(iaii
as de bourgeons j;-uslalil's. 1,'orpane folie fail delaiil clir/ les cninassicrs. les luminanls. les jumenb's. tandis (pi'il est bien di'veloppc- chez les luiiii-eii is. el (liez les silifii's à reniree des abal-joucs: chez les espi'ces de a 2 cenl imèlres. |,es faces opposées des taille iiiovenne. il s'elend sur une loiifî'uenr de I

crêtes sont f;;uiiies de hourpiMMis pnslalifs:

Les fiapilles folii-es dejeli-es Mir les IkuiIs de la langue.

friandes séreuses.

Uoii.Aitii

— R.wviKK.

et

Pii.LiKT.

an

sous

luiid.

lanuiie des

la

la

des

minpieiise une papilles

mammileres.

ciiiiclie

calicilmiiies

.laiini. l i\t' iiiilliiiiclrcs. Sa paroi ijdsscilc un cpilliclium pavimciili'iix slialiMé ol des pa|iill('s peu ciovi-os; Krausi; y a ilcciil dos ^iaudcs iu'iiieuses (|ui iip soiil pas (onslaiilcs. Uidinaircinciil le l'uranicn est situé cil arrière de la papille médiane du \' iiniiual i|ui en est indépendante. Onelquefois la papille émerfie du Irmi borgne, et paiail y avoir ctc entraînée dans le cours du développement. Ouand il man(|ue et que la dernière papille calicirurme présente un sillon parliciilicicmeiU prurond, on peut considérer ce sillon comme réqiiivaleiit du roiamen. (le n'est proliaMement ([u'iin reste embryonnaire, sans ronclion; il ne paiail pas non plus jouer un rôle parliculier dans la rréciuence des maladies infectieuses. (i.vcjzow. lelier das l'oiameii ca'cuin. /Jissot. uiiivi/ki-., Kiel, IS'J;}. '.')

Canal lingual ou canal thyréo-glosse (l)ucliis lingualis. Nomeucl. unitlniii.). — Sous nom de nuial exrvcleur de la langue {€. cxciclnrins lingiix), JJoclidaleck u décrit, en ISliO, uneul-de-^ac de la muqueuse linguale qui part du l'ond du roramen cœcum ol s'enibnce

11'

dans ré|iaisseur de

la langue en se dirigeant en arrière et en has. Dans les douze cas (sur çiii(|iiante langues) (jue Boclulaleck décrit, le canal avait une longueur variant de 23 à ;i4 mm. et se terminait en cul-de-sac, en se rétrécissant ou en s'élargissant; dans un cas il se divisait, en l'orme de l'ourclie, en deux canaux (lui se perdaient des deux côtés de la racine du repli glosso-épiglollique médian. Les parois du canal prés(Mitaieiit dos trous répon-

dant aux orilicos des canaux excréteurs des glandes muqueuses qui enlonrent le canal eu lui rorinanl une gaine glandulaire épaisse de 12 mm. Dans deux cas le canal se continuait par un polit appendice juscju'à l'os hyoïde. En injeclant le canal, lioclidaleck constata ({ue sur le conduit principal se branchaient des canaux secondaires, au nombre de deux ou Irois, longs de 1 1 à 12 niill., et assez larges, qui se détachaient du canal principal et se dirigeaient obliquement en bas, en avant et latéralement. Dans ces canaux secondaires s'ouvraient deux autres conduits, longs de 9 mm., enfoncés dans la masse de la portion postérieure du muscle génio-glosse, et terminés en cul-de-sac comme les autres. Tous ces canaux ou culs-de-sac sont revêtus par un épitbélium cylindricpie vibratile, et leur cavité est remplie par du mucus. Boclulaleck a trouvé dans le revêtement épithélial du foramen ;ecum, parmi les cellules cylindriciues et prismatiques, quelques cellules ii cils vibraliles. Il a constaté enfin des dilatations pathologiques de ce canal et même la production de kystes inclus dans l'épaisseur de la langue, et dus à l'oiililéralion et à la dilatation des canaux secondaires. (Bochdaleck, l'mger Vicrlerjahr, ISIK», II, p. i:i7. Arch. f. Annt. Pliyfl., (



1807, p. 77o).

Ce conduit de Boclulaleck nous jiarait devoir élre idenlilié avec le ranal ling^ad ou thyréo-glosse, décrit par llis sur l'embryon humain {Anat. )iienschl. Kiiibri/oii, 188.')) ol dont il reste chez l'adulte des traces plus ou moins neltes. l.a glande thyroïde, au moins sa partie nu'diane, se développe aux dépens de l'epilhélium ])Ucco-pbaryngé dont elle est une évaginalion; elle lui reste unie pendant un cerlain temps |iar un pédicule (|ui part du foramen cœcum, lieu de convergence des trois bourgeons de la langue, et si; dirige vers l'os hyoïde. Ce pédicule {canal thyrco-glosse) ne tarde pas, dès l'époque fœlale, à se transformer. Le plus souvent il se change en totalité en un cordon plein, de nature libreuse, ([ui se continue avec la pyramide de Lalouette, en avant du larynx; le foramen ca'cunr est alors la seule partie perméable du canal primitif, et encore avons-nous vu que le foranu'u csl inconstanl. D'autres fois, le conduit persiste d;ins sa partie supérieure, au milieu de la langue, sur une longueur de quelques millimètres, et débouche dans le foramen ca'cuin; c'est la forme décrite par Bochdaleck. Enfin le cordon, plein d.ins son ensemltle, [>eut conserver une lumière sur quelques points de son trajet, et ces cavités {glamhilcs linguales siishyoïilieiine. «m lie Ztu-kerkandl) deviennent l'origine de certains kystes do la région bien

il

peut s'ouvrir à

(V. llis,

Anal.,



/oc. cil.

I8"JI.



la

C.

peau par une I'".

KosTANKCKi

lislule congénitale.

MAHSirALi.. Joiivn. of

et Miki.kçki.

Analomy,

Virchoiv's Arch.,

IS!I2.



Kamiivck. Jninn.



l.a iiukiimmisc liiiiiiialc |)jvs('ii[(' mic slniclm'c Structure. deux tiers aiilériciirs de ror^anc ])orrmii linccali' un curps;

les

:

jxjstérieur, portion 1"

Muqueuse

(lu

ses papilles, et la \Ji'j)'dli('Ui(iii

pharvngieiiMe ou corps.

:''o i:r fii

mw

AITAHEIL DKiESTH'.

118

cmiicp de rcpiiloniic i>ar sos colliilcs iiiicicos, pas infiltrée de graisse de la nirme manière qne retle dernière. i)"après Hanvier, les cellules profondes et moyennes de repilhélinm liiij;ual élaliorcnt la graisse ipii se montre dans leur intérieur sous forme de granulations on de gouttelettes distinctes, qui deviennent dilfuses dans la couche lamelleuse: cette graisse se dissout d;ius les li(piides alcalins de la l)ouclie. Dans le revètemeul epitlielial de la bouche, on n'ohserve jtas de slratum granulosum analogue à celui de l'épiderme. En général les cellules polyéilri(|ues de la couche moyenne ne contiennent pas d'éléidiiie: i)ourtant, chez, l'homme, dans certaines papilles, an voisinage du V lingual, les cellules jxilyédriipies en contiennent de grosses gouttes. Il e.xiste cependai\l un stratum lucidum fornu' par (h>s cellules soudées eulre J.a ciuiclie siipprliciplle ililÏÏTO île la coiiclip

de plus,

elles,

elle n'est

mais

la

couche cornée proprement

L'épi llirliu 111

recouvre

([ui

mancpie (Hanvier).

dite

coinporle de diverses nniiiières.

les papilles s'y

eomiiie nous l'avons dit plus haut.

Dans

couche épithéliale des principales

la

dans

variétés de pa])illes, on trouve des organes ner\(Mi.\ s})éciau.\, et

de

ré])ilhéliuiii iiuiiual

il

le resie

existe éiralenieut des leniiinaisoiis nei-\euses simples.

détruit et se reconslilue avec une rare el

millimètres de diamètn»),

élevures porh'ut Iral,

réj)iglolte.

aplalies,

un

;i

fri/plr

de l'amygdale.

Les glandes follicideuses sont assez unil'orménient lluentes et disposées par groupes en certains points,

l'éparties,

lat(''ralement vers l'insertion des |)iliers aiiliTieiirs. Llles se

l'amvgdale

(pi'elles

relient à

la

langue.

(

)stmann,

d'adultes, a com])té 00 glamles pour une sni'l'ace

mètres, soit i j)ar centimètre 102, et la surface carive reste ù

peu près

celui

de 12

carn''.

à 2")

cpii

cari'i'e

a

que nous axons

indiipn''.

le

milieu et

[irolongent

étudié

jiis(|ir;i

27 langues

movenni^ de 17 centi-

Le nomhre des glamles

centimètres; mais

parfois coii-

notamment au

a

\aiié de 17 à

nombre proportionnel

Les \arialions iiidn

idiielles,

BOTCHK. liicii

coiiuiic

iiianiiircs

OsTMAW.

Sur

It's

lolicr

Ions

poiii-

drjà clicz

ai'([iiis(s; olles («xisU'iil

organes

les

ne sont

l\iii|)liali([ii('s,

pas

le iKiiixcaii-iir.

IJalpIiliscii dcr /iiiivrinvui/cl.

dii'

119

coupes, la paroi du follicule

.!/•/•/(.

Aunl.,

inilh.

/".

I88."i,

102.

t.

{)réseiite l" un épilhéliuni pavinienleu.x une couche papillaire sous-é[)iflicliale l'orniée de i)a[)illi\s rudinienun (issu adénoïde conlenanl \\n n()ud)n> vai'ialtle de nodules lyni:

stratifié; 2"

taires;

3'

pliati((ues (follicules clos) avec des centres ji-erminalifs (Sliilir);

en compte j ou

par coupe;

4" des

faisceaux

entrecroisés

en général, on

appartenant

au

hpilliiU.

f



^^

Cav.

foll.

% :

%__^ "A^

7^

i

'''"''' iu>"pi'-



_i .^^

Can. excr.

GL

-



Fk;. ou.

A

gauche

et

en

qI.

(iciu.

{]()upo UaiisvcMsalc d'iia follicule (l'IiDiimic adullc ((rupii-s .SliWn', niiRlifléo). lias IViiitliéliiiiii île

l.i

cavité folliculaire est traver.se par des leucocytes, à droite

il

est en

grande

partie intact.

cli(jrion

niuqiietix,

développée sur

et

les

(|ui

l'ornienl

follictiles

ca|)sule ou

une

en\'e](ippe

vohnnineux. En somme,

la

lihreuse,

hien

caNilé folliculaire,

au milieti du tissu adénoïde, est tapissée par un prolonj^ement de hélium pavimenteiix stratifié de la surfac(^ de la laniiiie. Ordinairement ramassé en nodules lvm|)hali(jues, c(> (issu adénoïde |)eitt inliliref dans cerlains

creusée l'épi

t

cas d'une manière difiuse toute

la

du

paroi

Les leucocvles s'échap-

follicide.

pent du folIicuN' Ivmphoïde, lra\('rsen( ré|)ilhéliinn de lond)eiil

dans

nui(|ueux ou

pour

celle dernière,

salivaires

aller linalemeiil

des sécrétions

huccales.

passage, des allérations assez profondes; qu'il est difficile

l'orifice

nm(|ueuses,

(tudaus

la

dont

ca\ilé

(|iril

les

même

existe,

ca\ilé folliculaire, li-s

enire

les

conduits excréteurs

el

de

déhom-heiil

des cr\ pics Inlliiidaircs (Vnv.

par ce

de leuco

adhèrent assez

elles

saillie

la

la

le

la i-avité folliciilal re.

condiiils cxciMMeiirs sont

à

(pii

e.xcréleiirs s"(Hi\reiit

autres

Siliu'es sous

l'épiglotte.

;i

muscle lingual su|)érieur.

Leurs eanaiix

lolliciih's,

miupieuse une

la

8 millimètres (Sa|)j)ev), étcMuliie entre les

;i

nienl aux tendons terminaux des génio-glosses

glandulaires.

(glandes sous-mufpieiises,

Hjif/iirilc

glandes l'orment sous

hélium

ils

sont

i

lu lieuses.

cvlliid ili|ue,

rexélus jiar

stratilié d(> la mii(|ueuse (pii s'eiilonee plus

(jii

moins

Leurs

(|ueli|iiefoeré|»ilh(''liuiii

loin.

LiUUClli:. Les à-ilirc

(le

jLiliiinli's

(\'(iy.

r(''

III.

I'as('.

p.

(U'

an nivt'an des

la

papilli-s

(II'

lonpiiornics.

et trans|)arentes.

l liilmtaire de ces deux iierls. el sur liiquelle la seusiliililé es! eu pallie (•ouserM'c liir-(|u'iin des iierCs est secliiuiin' un \icnl a dc.i^i'iicivr. .\in>i le- lilrN ilc rli,ii|iic iicil' liii,i.;ual ue >"ariclenl pas exacleiiieni sur la li;:iie iiiediaiie. mais pa>scnl en parlic du ci'ilc (ippnM\ de Icllc liaiide sorte (pie dans les cas d'héniiaiieslliesie de la lace diusale de la laii-uc. il e\i-li irenvirou 1 ceiiliiiiélre siliiée le lon^- de la li^ne médiane sur la(|uelle (ni .•i)ii>lalc de la \' liiiijual (pu- Ton niiisisensiliilile, un peu oliscnre il est vrai. De même, au nixcau du lu liii,:^ual cl du -losso-pliaiyu,i;ieii. Kaiileula limite des /.unes di" dislriluili pu ciuislaler (pie le iin^-ual cn\(i\ail (luclipic- lilets dans la région aulciieiirc des papilles sur le leiriloire du filossd-pliaryii.ijicu (pii. de s(m c('ilé, émet un eerlain nomluc de hianciies anlerienres dans le lerriloirc du liii,:;iial. Ou Innixc e,i;a!eineul (piehpies rameaux du ;.-losso-|diaryii^ieii sur les liord- de la lanuiie ou ils >c (lisliilnieul as>e/. loin

dére

comme

l»er^- a

en a\aut parmi

les

Bibliographie.

rameaux



issus

du lingual.

Hmïknmkhc.

selimacksnerven dcr /uiip'.

Heilr;i;-'c

Iikhii/. I)issiil.,

/ui

Kciiiiliiiss

ivuii^^slicip,

ISIJS.

dcr

l'',iHpliiiduiip>-

iiiid

(ie-

BOUCHE.

Terminaisons des nerfs dans comme dans

nerf niûtour se tenu no i

moses que pi'éscntent d'agrég., 1878, p. 1) a libres

la langue.



Dans

les

muscles,

le

tous les muscles striés, malgré les anasto-

musculaires de

les fibres

129

remarqué que

la

la richesse

langue. Launegrace (Thèse

des muscles de la langue en

nerveuses était supérieure à celle de tous

les nmscles de Técononiie. Panasci (Aiti délia R. Accacl. délie Se. di Torino, vol. XXV, IS8'.I-!)(I. p. 8")i) ont donné deux exemples d'arborisations nerveuses terminales di's nmscles de la langue du chat nouveau-né, obtenues par la méthode de Golgi.

Kusari

et

«Juant aux terminaisons musculaires sensitivi's signalées par (larl Sachs, elles n'oni pas été ptudiées dans la langue.

Dans

vaisseaux de

les

la

langue, d'après Launegrace,

que Ton trouve sur les branches des trois

amas ganglionnaires,

Fibres fines

(fondamen-

plexus lal,

les

intermédiaire et

Intramusculaire) des nerfs vasculaires, se-

raient

dants

plus abonque dans la

plupart

des

autres

Grosses fibres

régions du corps.

Dans

les

glandes,

mode de

le

termi-

naison des nerfs a

de

été étudié à Faide la

méthode de Golgi

parFusari et Panasci (/oc. cit., p. les

f/landes séreuses

du dos de de la lig.

Grosses fibres

852) sur

la

souris

langue (Vov.

74).

A CCS glandes arrivent Fig. 74.— Plexus nerveux (épilemmal et hypolcninial) des {j-landes plusienrs sortes de fibres séreuses de la langue de la souris i)ar la méthode de Golgi nerveuses des cordons (d'après Fusari et Panasci). :

minces fuovenant de région

gustative,

la

des

l'aisceanx composés en grande ])arlie de grosses libres courant entre les muscles, enfin de nombreuses fibres du sympatlii(|ue qui accompagnent les artères; toutes ces fibres l'orment un plexus enlrc les lobules glandulaires. tUans ce plexus, on tlisliiigue deux ordres de fibres les unes grosses avec de nombreux renflements gangliformes, et les autres minces avec de petits renflements sphériques ou allongés. Au niveau de ces renllcmenls, le réseau émet do fins ramuscules (|ui Iravcrseul la membrane propri- de l'acinns cl se mettent eu relation intime avec Ies_cellules glandulaires. Dans l'intérieur de l'acinns. cliacjue cellule glandulaire est comprise dans une trame nerveuse. Ccile trame a des rapports intimes avec le protoplasma cellulaire, surtout an niveau des renllcments nodaux (|ui sont Hd. XLI. pres(jue fusionnés avec le proto|)lasma cellulaire. Arustein {Arrh. f. niilc. Au •! I.S!J:î, mélhcMle d'Klirlich, ces tormioaisims nerp. 195) a cherché à son tour, par la veuses: il a vu le réseau periaciueux, mais il ne |ieul attirmer que les lilirilles rpii en :

,

COnUKH KT

CIIAIU'V.

'•'

IV.

[JONNESCO ET

Cil Mil' Y.]

APPAREIL DIGESTIF.

130 pcMU'Irenl

partent.

membrane

ou

entre les cellules,

Taciniis

ilaiis

iiropre. D'après lui. la

restent en

([u'clles

méthode de Goipi ne donne pas des

deliurs de

la

résultats plus eon-

il émet des doutes sur les observations de Fusari et Panasei. .laeques (Thèse de Nancy, 1804, p. 54) aurait obtenu, au contraire, par la melliode de (Mil,i:i. des résultais concordant avec ceux de ces derniers auteurs.

cluants. et

Dans

la



muqueuse.

Dans

la

niuqiuHisc

on

liiiiiiialr

trois réscaii.x

(K'-ciit

un réseau >i^ eji contact avec

fig.

70).

2"

paroi épitbéliale de la cupule, et d'un col qui traverse la couidie superficielle

de l'épithéliuuj, et qui s'engage par un faisceau de

cils

Les dimensions des bourgeons du goût mesurent Scliwalbe

80a en longueur ou hauteur,

sur

40a

entre G8 et 85 a de haut et

(

en

dans liez

l(>

pore gustatif.

riutnime, d'après

largeur;

elles

SchalTer

(|ui a

varient vu, par

;)4 à 58 a de large d'après J. deux ou trois Iiourgeons de diamètre ordinaire se Insionner en une masse unique dont la largein- atteignait juscju'à 108 a. [{(ceuunent (1807), von Kbner signalait à l'extrémité ]»éripliéri(|ne des bour-

|daces,

geons du goût l'existence d'une

petite fossette en loiMue de calice (\oy. lig. 75).

Cette fossette, qui s'ouvre à l'extérieur jiar

le p(n-e

gustalif. ne parait

pas avoir

[JONNESCO ET en Mil- y.]

APPAREIL DIGESTIF.

132

alliiv raftontion des auteurs;

en

qii('l(|ues-uns

lonue

rcpniiluil la

(Uil

et les

contours dans leurs dessins sans y faire allusion dans leur description. Jacques, entre autres, l'a figurée dans la planche IV de sa thèse sur des coupes de l'org-ane folié

du

lapin.

En

général, cette fossette est peu visihle chez les ani-

maux, à l'exception du singe, du chat et du lapin, elle est très nette chez l'homme la méthode au chromate d'argent la met facilement en évidence. C'est dans cette cavité cupuliforme que haignent, au sein d'un liquide clair, les pointes terminales des cellules gustatives. Il est très prohahle que le rnle de :

de prolonger

celte fossette est

contact des suhstances sapides avec les ex-

le

trémités terminales des fibres /''^-^

nerveuses accolées aux cellules des hourgeons du goût.

Porc gusiaiif

Voyez

Wiener

die

Sitzimgsherirlile,

1897,

Bd

7:i.



\

sées

comme

tutifs

^j^,



Revêtement épithélial d'une papille caliciforme dans la zone des corpuscules du goût, chez le jiorc

Ucljor

Le Structure du bourgeon. bourgeon du goût est formé par un ensemble de cellules dispo-

/

PiG. 70.

Kuneh.

GcschmncksUnospen.

der

CVI, Ab. lU. p.

corpuscule du goûl

^'

Von

:

Spitzen

éléments consti-

Un

bouton de

lleur.

nombre de

cellules périphéri-

,

q"^^'

(d'après Silnvall)e).

les

d'un bourgeon, ou d'un

les

s

i

.,

,

emboîtant

,

les

certain i

unes dans

autres à la façon d'un calice.

recouvrent d'autres cellules plus internes représentant les pétales de

appelées

de soutien,

(^cllulcs

elles, (juel(|ues cellules

les

(leur

la

;

migratrices.

a) Cellules de soutien

(cellules

de

recouvrement, de protection, de revè-

temenl. de soutènement, Deck-S(iilzzellen). la

non épanouie. Les premières soni on rencontre, entre

autres celhdes gustatives



Ces cellules occupent surtout

périphérie du bourgeon (cellules de recouvremcMit), mais on les trouve aussi

dans son épaisseur, ce sont alors

les

cellules

de soutènement intercalaires

(Merkel, Ranvier). Aplaties, incurvées, à contour irrégulier et parfois dentelé, elles sont caractérisées

arrondi (irciipanl

parleur protoplasma granuleux,

la [)arli('

moyenne du corps

et

ceiinlaii'e.

par un noyau large et

Les cellules de soutien

présentent deux prolongements l'un, p('rij)/irri>ji/e ou superficiel, est poinlu ou conique; l'autre, central ou profond, habituellement élargi, ou rende en massue, est parfois divisé en deux on plusieurs digilalinns d'épaisseur et de longueur variables (Voy. fig. 77). De ces digitalions, les unes atteignent la :

limite ])n»londe

du bourgeon;

latérales, s'arrêtent

d'auti'es,

souvent réduites à de simples épines

à différentes hauteurs. Le prolongement central se détache

ordinairement du pôle inférieur du noyau; supérieuiJb)

(»n

dans

la

il

naît quelquefois près du pùle

portion du corps cellulaire sus-jacenh; au noyau (.Jacques).

Cellules gustatives (cellules sensorielles, Sinnes-Stiftchen-Oeschnïackszellen).

•— Kusiformes, minces régulièrement limité,

un corps cellulaire noyau, ovalaire, de volume variable, à grand axe cou-

et allongées, ces cellules jjossèdent le

BOUCHE. fondu avec oolui

que de

ili'

m

la (•clliilc. (>st,

133

plus rapprocht'" du porc

[iviiéral,

hase du bourgeon; dans certains cas, au contraire,

la

il

«iustalil'

se place tout

près de cette dernière (von I.enhossék, Jacques), Les cellules gustalives, connue

deux prolongements

cellules de soutien, présentent

les

superficiel,

légèrement

épais,

gent

et

:

l'un péripliéri(|ue ou

ou profond. Le prolongement péripliériqiœ ])lus se termine presque toujours par un bâtonnet réfrin-

l'autre central aplati,

bomogène

(Kanvier). Scbwalbe décrit deux espèces de prolongements

périphériques répondant à deux variétés de cellules gustatives (Voy. les cellules

à

ou à pointe

cil

(Stiftcbenzellen),

fig. 77,

3 et 4)

dont l'extrémité péi'iphérique

:

se

termine par «ne expansion en pointe mince et effilée, qui plonge dans la fossette gustative, ou fait

quelquefois

cellules à

saillie

par

pore gustatif, et

le

les

bâtonnet (Stabzellen), dont la terminaison

périphérique est courte et large. Krause distingue trois variétés

de prolongements périphériques, d'où de cellules gustatives

trois variétés

bâtonnets, la [)lus

et

:

fusiformes, à

en fourche. D'après Jacques,

la

forme

fréquente répond au prolongement pointu,

filiforme, qui est rectiligne sur les cellules centrales, et

oblique sur les cellules superficielles. Le

prolongement central ou profond, plus grêle que le prolongement périphérique, se dirige vers le chorion muqueux. Après les différences morphologiques qui viennent d'être signalées, il importe de faire remarquer que

cellules

les

de soutien et

gustatives se rapprochent par

de caractères

communs dont

un les

les cellules

certain

nombre

plus importants

sont leur réaction seud)lable vis-à-vis du chromate d'argent, et les relations identiques qu'elles affectent avec les fibrilles nerveuses terminales. d'ailleurs,

dans

les

bourgeons

cellulaires, qu'il est difficile

Il

gustatifs, des

de rapporter

existe

Fig. 77.



Cellules isolées des

fiustatifs de la langue de riioinine (d'après Schwalbe).

Ijouifioons

1,

cellule de soutien.

lules gustatives, à

pointe



2, 3, 4, cel-

liàlonnel

(3)

et

à

(4).

formes

aune

variété plutôt qu'à l'autre;

il

probablement de types intermédiaires ou de transition. Dans ces conditions il y aurait peut-être avantage, étant donnée leur communauté de fonctions, de désigner les deux variétés sous le terme comnuin plus général s'agit très

de cellules des liourareons gustatifs. Voir sur la constitution des bourgeons gustatifs rexcellenle naisons nerveuses dans l'organe de la gustation. Nancy, 1894.

lliose

de Jacques

Term i-



Vintschgau (Arc/i. de Pflinjer, 1880) a observé bourgeons du goût, des groupes de granulations graisseuses. Ranvier (1882) a démontré (|ue ces granulations étaient contenues dans des leucocytes migrateurs, tjui (uil pénétré dans les bourgeons du goût au niveau de la base, et (|ui se sont insinués entre les éléments épithéliaux: dans leur migration, ils se chargent de gouttelettes graisseuses. D'après Hanvu-r r) Cellules

le

lymphatiques.

premier, dans

les

ces cellules joui'i'aicnl

un vn\r iMipiu'ianl dans

la

formation du pniv du goût.

[JONSESCO ET

Cil Mil' Y.]

Ai'r,\Ki:ii. i)i(;i:sTiF.

134

en perforant

les a-lkilos

épilhélialcs siipi'rficicllcs;

ceLle

opinion

(Icviciil

tn's

disontabK depnis les recherches de von KImer sur la fossette gustative. Nous étudierons les termiTerminaisons nerveuses dans les papilles. dans les ])apil]es lilifornies et dans sinii)les. les pai)illes naisons nerveuses dans l'oliées oiisirizvnl It's corpuscules du lioùl. el fongiformes,caliciroriin"s les papilles



a)

Pour

puisque

les

papilles

siinj)lc'
on

épithéliales; 2" celles qui se distribuent à la péi-ijibérie

péri-geiumales ou péri-bulbaires;

i^"

celles enfin qui sillonnent

bourgeon lui-même, s'Insinuant entre

le

r'onsfitulion Tiiiis

les

|)àlos

oui admis rcxislciicc.

.niti'urs

soiis-('j)illi('lial,

de

sillnnuaiit

Drascli. etc.).

A

le

iianfiiioniiaircs,

({'lliilcs

clioiioii

l'aide

les

cellules qui

intm-ficni iiinli'x nu inli'a-bulbaires

libi-es

:

de

la

cl ]"c|»illicliinii

iiiellifide

ou inlra-

fibres inl('r-;/('unii/i/r>. inler-bulbaires.

de

(iol,^!,

de

])rennent

:

fibres

les

|)art

sens à

sa

(.lacipies).

des

dans

i)lii|i;nl

le plexus des lllucs

la iiuiqiHniso (Haiivici'. Sciiwallpc.

llciniaïui,

il.iiis

(|ui

en tous

le

slroiiia

seraioiil l'oriiiinc

Fiisari el l'anasei

|i.i|iillcs

ilc

en mil

la

cl

reciiniiii

deux varielés

:

hase de la i)apillc et au milieu du plexus, seraieul de |>eliles rellules ,'janf;liounaires enniiuuues: les autres, siluécs au sotuniel des papilles, sous les ideviues seeunilaiit^s, jxissèdeul les earaelèies des cellules du sysièine. nerveux cenlial. lîeizius (ISi(2), Lenliossék (I8'.):{) les ont retrouvées depuis, el .lacques les ((Uisiilèrc, connue des élèmcnls ntullipolaircn à pndoiifi-etnenls ramilles. Irrépiiliérenient disséminés ilans le stroma de la papille, et surtout au voisinage des troncs nerveux, on les aperçoit isolés, ou reunis fiar ])etils proui)es, au-dessous de répillM-lium indillerenl; ils envoient des prolongements ipii s'insinucMit pr(d)al)lemenl eulie l{>s cellules epiihéliales. Dans la ref:ion des lionriieons ruslalifs, r-es éléments cellulaires sont renl'ermes dans fepaisseur du plexus sous-j;einmal. el par.iisseiil alloii,i;i's par.illrleirieni a la direclion de ce plexus; on remanpie parfois un les

unes, pidupées

à

la

[JOSNESCO

I:t ClIMll'i'.l

APPAREIL DIGESTIF.

136

proloiiiîpmonl oITraiit tous les caiacliTOs (rnii cvliiulro-axo. (M so L-oiUimianl avrc^ une liiic tibrille variqueuse. Les cellule? umltipolaiies présenteraient, d'après .lacques. des analogies frappantes avec des cellules synipatlii(]ues lijj;urées par KolliUer, van Gehuchten, Relzins el

Ramon

y Cajal.

Dans sa thèse iuauiiurale (Ueher die Nervenendigunpeu in deu PapilKc lu Uf:! formes der Kaninclienzunce. Berlin, 1897) HœsUe a repris l'étude des terminaisons nerveuses dans l'oraane folié du lapin. 11 n'ose se prononcer d'une façon ferme au sujet des cellules fianPanasci. mais sa conviction paraît fortement éliraniéci iiar ce l'ail jamais par le hieu de mélliylène. 1/autcur esl pins afiirmalif en ce qui conceriieles plexus nerveux sous-epitheliaux sii;nalés par Csokor, Hosenher^-, Serloli. etc.: nerveuses que le bleu de méthylène ne parvient jamais à teindre, il ne s'agit pas là île fibres mais de fibres élastiques que l'orcéine mel nettement en évidence. Dans ces conditions, de nouvelles recherches paraissent nécessaires jjour trancher définitivement ces deux questions. Les faits signalés par Uieske à pro])os des lilets nerveux terminaux des pajjilles fongi formes sont entièrement concordants avec les descii])lions données par les auteurs pour les fi-lionnaires

de Fusari

et

qu'elles ne se cidorent

papilles caliciformes.

y)

Connexion des terminaisons nerveuses avec

les cellules

du boui^geon

gustatif.



Nous avons vu qu'il cxistail flaiîs le bourgeon du goût deux

sortes d'éléments cellulaires entre

lesquels s'enfoncent de

nerveuses

fibrilles

;

maintenant

établir

nombreuses

nous devons les

relations

qui unissent les cellules giistatives et les fibrilles nerveuses.

Les nom-

breuses recherclies entreprises sur

% FiG. 79.

tour



ce point encore

f>

Disposition des cellules gu

i!

nerveuses nupar la méthode

s librilles

atives.

ment opposés. Tandis que

d'tihrlich (d'après Arnstein). 1,

(Lovén,

bistologistes

cellule gustative à liâtonnet, entourée de lijjrilles ner-

veuses variqueuses très fines; à côté d'elle on voit un faisceau 2, à gaiiclie une cellule de fibrilles détaché d'une cellule. de soutien, à droite une cellule gustative à bâtonnet, entou3, cellule gustative rées toutes deux de fibrilles nerveuses.



— nerl'extrémité de laquelle fortement gonflée, cellule de soutien veuses paraissent divisées en grains. — les fibrilles

a

très discuté,

oui

à des résultats diauH'Inile-

î^l^'^^t'

certains

Scinvalhe.

Hoenigschmied,

Sertoli, W'inlscli-

gau,

Tuckerman,

Fu-

l*anasci) adnu'tleut

une

sari

Ranvier, et

continuité entre

le

prolongement

4,

avec les

fibrilles

qui l'entourent.

central de la cellule gustative et la fibrille nerveuse, d'autres nient

cette continuité.

Pour

ces derniers (Krause, Retzius,

Jacques), les fibrilles nerveuses

rampent à

von Lenhossèk, Arnstein.

la surface des

éléments cellulaires,

el

vont se terminer par des extrémités libres au voisinagedu pore gustatif, sansqu'on puissejamais les voir s'arrêter dans les cellules ou se continuer avec leurs pro-

longements périphérique ou

c(Mitral.

LafigureTO

est

démonstrative sur ce point.

Actuellement, la majorité des auleuis reconnaît de soutien. Dans ces conditions faut-il admettre, avec Drasch et Hauber, l'action ])nremenl uiécani(|ue de toutes les cellules du goût, qui constitueraient un simple système canaliculaire facililanl l'arrivée des substances sajjides au conlact des terminaisons? Ne vaut-il pas mieux leur applirpier l'hypothèse que Helzius a émise à propos des cellules ciliées de l'épilhéliuni auditif, et les considérer comme des éléments épithéliaux dirierenciés, entrés secondairement au service de la cnnduclion nerveuse, c'est-à-dire k des cellules sensoriello sei-ondaires x: ou bien comme de simples auxiliaires, perfeclionnant Timpiessiou sur le» fibrilles Icniiinalr» du -losso-pbarynpien (.lacipies).



Nous venons de décrire les nerfs qui pénèDistribution des nerfs dans la langue, dans la langue il leur mode de lerminnison dans les muscles, les vaisseaux, les

trent

137

liUUCIIE.

ol 1,1 niiKiiUMiso; nous nippolleroiis Itrii'veiiioiU (|U('ls sniil les nerfs dcslinùs à chacune de ces parties tl(> la lanfiue. Les nerfs des muscles ou nerfs moleiivs, vieiiin'iil pour la plu|)arl du fiiand liypo^hjsse, quels neifs de la langue. Le grand syni|)atlii(|ue (rameaux venus du ganglion cervical suitcrieur, Vul|)ian), le grand hypoglosse, et le nerf lingual (\'ulitian) sont des vaso-conslricteurs; la corde du tympan (pour les deux tiers antérieurs, Vulpian) cl le glosso-pharyngien (pour le tiers postéiilaiitlt's

:

:

rieur. Lé])ine) ^ont des vaso-dilatateurs. J. ArkharolT (1880) prétend cpie Ions les nerfs vasola langue viennent du grand hypoglosse et du glosso-pliaryngien. Marcacci ayant remarqué la production abondante de la lymphe à la suite de l'excilalion du lingual, en fait un nerf vaso-dilatateur des lymphatiques de la langue. Les nerfs ghindubtivea viendraient, d'après les expériences de Lépine (1870) et de Biedermann (I88i), du g-losso-pharyngien et de l'hypoglosse. Ajoutons ([ue la dissection permet de mettre en évidence des iilets venant du lingual, tout au moins pour la glande de Blandin. Les nerfs scnsitifs et sensorieh viennent des ramifications du lingual pour les deux tiers antérieurs, du glosso-pharyngien pour la région du V lingual et pour une grande partie de la base, et du laryngé supérieur pour la partie voisine des replis glosso-épiglottiques. Le lingual et le laryngé supérieur se terminent dans les parties de la muqueuse douées simplement de sensibilité tactile, le g-losso-pharyngieii dans la région gustative. Pourtant, certains rameaux du nerf lingual aboutissent aussi à cette région, et on s'est demandé si ce nerf ne serait pas gusialif. Sans insister ici sur cette ([uestion très discutée, nous dirons qu'on s'accorde acluellemenl à voir dans les filets gustatifs du lingual les rameaux de la corde du tympan (|ui, accolés simplement au lingual, s'en détachent plus loin dans la langue. Quant à l'origine exacte de la corde du tympan, les uns ont prétendu qu'elle vient en apparence du fai-ial, mais en réalité du trijumeau par un trajet plus ou moins détourné (Schiir, Sticli, Flerzen, 1880); d'autres la font provenir du glosso-pharyngien, soit par des

dilalalours de

(1888),

anastomoses périphériques entre ce nerf et le facial (Duchenne, Cari, Urbantschitsch), soit jiar le nerf intermédiaire de Wrisberg, véritable filet erratique .du glosso-pharyngien 188U4Jiig,elow, 1880; Vulpian, 1885; Caniiieu, 189.j). Eu somme, nerveux gustatifs proviennent tous du glosso-pharyngien, soit directement, soit en empruntant une voie détournée, celle de la .

('arl)l. tinjt

^^

Cni'l. cric.

.

Trnrh Vie. 81.

— Coupe

nrricre,

dans

s.i^illalo

une ligne deux

tic

(pii

Icte

la (|iii

ot

du cou.

Lh.C.



l.a

(cic

est

rciivciscc en

c.\pli(|ne les raiiporls rciipiiMiiics

du maxil-

de Tos hyoïde sur cette coupe (d"après Lustdika).

relie

passe CM avant du I^es

incdiaiio

luio extension coinijlclo, ce

laire inférieur et

est

cl

uuiilii's

hou

les

deux épines sphénoïdales (lione

uceipital, entre le tubercule et

de cette ligne

avant; l'iuserlion s'étend sur

|)n''si'ulent

le rcxdu-r,

devant

une

la

légèri'

inter-t'ltineusi-)

fossellc

couvexlli'

;

elle

pliaryuucs. dii-lgi'e

rcu-ilice carolidieu. sui'

li-

eu

libro-

cartilage (jui condjle à l'élat Irais la fissure péti'u-Nasilaire. puiu' arrixcr eusuile

à la face exocranicnne

di'

la

hase de Toccipilal. De clia(|ue cAlé, celle surl'aie

./'/.V.V/.sro

HT CIIMirV

APr.VRElL DIGESTIF.

140 •à-

par une

ost liiniti'C

spliénoïdale

à

liuiio

oblique on avant et eu dedans, réunissant

de Tuile

racine

la

de Tapopliyst'

inlei'iie

réjjine

ptéryyoïdt'

(liprne

ptérvgo-épineuse). Elle passe, en dedans des trous sphéno-épineux et ovale, sur la lèvre externe

de

la fissure

pétro-sphénoïdale (trou déchiré antérieur) comblée

En

à l'état frais par Au fibro-cartilage.

avant, la petite base du trapèze est une

ligne qui joint les racines des ailes ptérygoïdiennes(lign(^ inter-])lérvg(Mdienne).

Cette surface d'insertion a été bien décrite par Ti-olard (Région pharyngée 18!)9). la base du crâne. Journal de V Analomie La limite inférieure du pharynx répond en avant au bord inférieur du cartilage cricoïde. en arrière au corps de la sixième vertèbre cervicale.

de

,

Configuration externe.



Le pharynx a

la

deux

La

l'os

hyoïde

(|ua-

l'a

faces latérales. est cachée

f((ee (intérieiire

langue,

le

On

compharynx présente une

dirigé en bas.

paré à un entonnoir, à une massue. Extérieurement, face postérieure et

pyramide

foi-me d'une

sommet tronqué

drangulaire, à base supérieure, à

et le larynx.

par

le

squelette de la face,

La face postérieure,

la

hase de

la

très large 4 son insertion

crânienne (6 centini.) où elle présente deux prolongements latéraux, véritables ailes qui vont jusqu'aux épines sphénoïdales, se rétrécit plus bas, et s'élargit de nouveau au niveau des extrémités des grandes cornes de l'os hyoïde

un peu dans l'espace hyo-thyroïdien; s'élargit une au niveau des grandes cornes du cartilage thyroïde (4 cm. 1/2) et se termine enfin par un rétrécissement progressif en entonnoir derrière le cartilage cricoïde. Chacjue bord d(^ cette face peut; être considéré connue une S Dans une étendue de 1 cm. 1/2 au-dessous de la îï courbes longues et douces. (4cm.

1/2); se rétrécit encore

troisième

l'ois

base du crâne, la paroi j)ostérieure du pharynx est formée par les aponévroses et

la

nuKiucuse; dans

elle est

le reste

Les fùrcs latérales figurent car

la j)aiiii

forme

(|ue

de son trajet, jus([u*à son extrémité terminale,

revêtue par la couche musculaire des constricteurs. d(>s

plans qui convergent en avant et en dedans,

|)liaivngienne postérieure est pbis large (jue l'antérieure. L'angle paroi latérale avec la postérieure, l)ien net en haut, s'émousse

la

intérieurement. La pai'oi latérale est limitée,

goïde et

le

ligament

mylo-hyoïdienne,

et

pl(''rvgo-uuixillaire.

d(!

pi)sli''ii(Mir(' (In

la

langue,

IhyiTiïde.



la

du ligament

cartilage ci-icoïde, en passant par ])elite

corne de

l'os

Sa plus grande largeur

Longueur. —

avant, par l'apophyse ptéry-

de

la

ligne

par une ligne obliciue, dirigée en arrière et en bas; cette

ligne est tendue de l'insertion inlérieuic l'ai'c

(>n

rexli'émilé poslérieiu'e

(llie/.

radullc,

(14 à L), Sappev; 14 1/2,

le

ptéi-ygo-maxillairc* à

la

face latérale de

la

base

hyoïde et la face externe du carlilage

est

de 3 cm. 1/2.

pliarvnx a une longueur

Luscbka;

la

Il à Li, (a'uveilhier).

son allongenx'nt et son ra^-courcissement à

moyenne de

14 cm. La différence entre

l'état j)liysiologique

peut atteindre

7 centimètres.

Rapports.



Le pliarvnx, se confondant

fosses nasales, la bouclir

cl

faces latérales, qui foi'iiieni

nerons successivement liapporlf^

ili'

t'i

le

larviix, n'a

nue

j)ar sa

|)ai"oi

antérieure axcc

de libre (|ue sa face

goiiilirrc oiixcrle

m

a\aiit

|)ostéi'ieiire

et doiil

ci,

les

ses

nous exami-

les ra|)porls.

l'aie postériciiri'.



La lace

j)ostérieiire

An

|)liai\ ii\

ré|)oii(l

à

PHARYNX. oolonne vortébrale (corps et

la

ta

vertèbres

mal de

luxation, de

par

les

que

cervicales),

l'on

141

apophyses

transversos

peut explox'er par

le

des

premières

{]

pharynx dans

le

cas de

Le sqiielette vertébral est en partie recouvert muscles prévertébraux, iMix-mèmes tapissés par l'aponévrose préverPott, etc....

tébrale ou cervicale profonde. Les muscles grands droits antérieurs, saillants

en avant, produisent sur

la paroi pharyngienne correspondante deux goutmieux marquées en haut. Entre le pharvnx, que revêt sa gaine conjonctixc lamelleuse, et l'aponévrose prévertébrale est un espace, quadrilatère sur la coupe, Vci^pacc prévertéljrnl ou rétro-viscéral. Il est rempli par du tissu cellulaire lâche qui permet b^s mouvements du pharynx, et se continue avec l'espace du ifiédiastin postérieur (Voy. Aponévro^e>^ corvtralr>-co i:r

c/iMipy.]

APPAREIL DIGESTIF.

U2

nrtériol ol veineux qui mérile une étude spéciale. En ce point, le Ironc veineux liiyro-iinguo-facia! recouvre les origines des artères liniiiiales et quehiMerois des liiyroidionnes supérieures située? profondoineut: au même niveau, on trouve le nerf grand hypoglosse qui passe entre les artères et les veines. .Vn-dessus de Tos hyoïde, cette paroi est recouverte ]iarila glande sous-maxillaire et sa capsule, le nntscle digaslriiiue. les nuiscles et ligamenl

montent rarlèrc faciale et le nerf grand hypoglosse. IMus priifoudèment. le muscle hyo-glosse recouvre la paroi pharyngienne; entre lui et cette dernière, passe l'artère linguale. .Vu-dessous de Tos hyoïde, elle est recouverte, de la superlicie stvlo-hyoidiens. derrière lescjnels

rarol. inl.

.1.

M. ptenju. Fosisc de /îo-

Vï!'

senmiillev

\

Bourse

.1/.

'-:•!.

jjltaf.

y.l>ito-ph(n\

Facecxl. inwj. phar. M.

ptèrijij. inl

()y.

Iii/inde.

Aiiiyijd. jXiUil.

M. phav.-sl.

liyo-lliijr.

l.'iq.

lut.

Me mil.

C/irl. tlDjy

l'InRl.

pitar.

ŒMipU.



lu;. S2.

On

y voit surlout

cette paroi

:

Vue de

la face postérieure du pharynx après ahlalion de la couche des muscles constricteurs (d'après Luschka).

le

mode de terminaison du muscle

par les trois dépressions internes

Uosenmulk'r sur

:

la

pharyngo-st.,

les saillies

bourse pharyngienne

sur

la

sub-muqueuses formées sur

ligne médiane,

les recessus

ilc

les côtés.

vers la profondeur, par l'aponévrose cervicale superficielle, l(>s mns(des omo-hyoïdien, slerno-thyroïdien; au-dessous de ces muscles, le lohe latéral du c(U|)s thyroïde monte jusipr'au milieu du cartilage thyroïde; il est séparé de la iiaroi |diar\ ugieuue par le fcuillel pndond de sa capsule flhreuse. :

Configuration interne. J)Osl(''i'i(Hirs (les l'osscs (•{

eoiilfaclilc,

h*

voile

lalrralo du pharvn.x sur

pend prcsipu' •

•rtiilrarlr.

du

d(Mil

De

rllr

(

palais,

l('s(|iicll('s

vcilicilciiiciil ri

au iiioinrnl dr

j)liai'\ii,L:iriinr



iiasalrs de la

a\

la ili'

cluisDti (isscusc

se

iiiic

IraiisNcrsalciiiciil

dispo.sé il

srpaïc

(|iii

hiiccalc, se drlaclic

|)('i'(l.

.\

Trial

de

ciiifc

f('i»os,

diiiiiiiiir roi-ilirc IjLirco-pliarviip''

la di'Lilulii ion, rllr

allriiil

jiicstpir

;

sr rclrNc et proiMuinc la

l'arc

postri'itMirr.

les oriliccs

cloison

iiiolit'

les parois

rvllo cloison (iiiand elle sr

dans I^a

la

ravilr

ravili';

du

PHARYNX. pharynx cloison,

143

ost alors divisée en deux étages l'un, supérieur, situé au-dessus de la dans lequel déijouclieut les narines et les trompes d'Eustache, cavilr :

na!

horizontal passant au-dessus de l'antitragus Au pa\ illon

de

l'oreille.

— En

avant, cette paroi se continue dans la voûte des fosses nasales; elle en est séparée, de chaque côté de la cloison,

souscnl

|)ar ini et la

des choanes

de

jusqu'au cartilage de

l'oritice

i\v\\\

nuiqueux.

replis

cloison nasale au bord externe

falciformes, à concavité inférieiu'e, tendus de

la

salpinyo-nasaux pontéricur et (inlri'lo/r. Entre sillon salpingo-uasal. sillon ou une fossette

li'onq)e les

deux

:

ce

sont

plis,

plis

les

un

exisle

il

:

Toute la surface de la voûte est occupée par nous décrirons avec la muqueuse du pharynx. 2' La paroi inférieure ou plancher de la

Ydiiiijijihili' /Jxiri/nf/li-nne,

cavité,

formée par

[JO.WNESCO

la

ET

l'ace

([ue

supé-

ClfAllPy.]

APPAREIL DIGESTIF.

144

du voile du palais, n'existe qu'au moment du redressement de cette pendant la déglutition. 3" La paroi postérieure de la cavité naso-tubaire se continue avec la voûte par une courbe douce; sa limite supérieure est déterminée par une ligne transversale passant par le tubercule pharyngien en bas, elle répond à un plan

rieure

cloison,

;

tangeul

horizontal

#5

au bord

supérieiii-

de

l'arc

antérieur

de

l'atlas

(Luschka).

De chaque

coté, elle

se continue avec les

par

latérales

faces

une dépression profonde

Rosen m Cil-

Sur

ler).

ou

(recessus

fosse de

la

ligne

médiane, cette paroi

répond à

la portion

Amygd

basilaire de l'occipi-

Langue

tal située derrière

Épigl.

1(>

pharynau ligament

tubercule gien, et

C. thyr.

occipito-atloïdien

;

de chaque côté, à l'exGouttière

trémité

pl>

supérieure

des muscles grands droits antérieurs de la tête, qui soulèvent

en deux

cette paroi

bourrelets latéraux.

Entre ces muscles la

ryngienne, FiG. 83.



et

muqueuse phail

n'existe

que des parties apo-

Face nntévieure du pharynx (Sappcy).

névro tiques,

le

bord

supérieur du muscle constricteur supérieur étant situé à 2 centimètres au-dessous 4"

la base du crâne. La paroi anlérieure (le

est constituée ])ar

les

orifices postérieurs des fosses

nasales (les cboanes); ces orifices sont séparés })ar la cloison osseuse (jue pro-

longe en arrière un ligament large de

(j

millim., inséré sur les ailes

d'une part, et sur fépinc nasale, postérieure d'autre par cette cloison, rectangulaires sur recouverts

Sur

les

df!S

est

formé

j)ar

bord recdiiNcil

Les

du vomer

orifices séparés

sont ovalaires

quand

ils

sont

parties molles.

cotés,

bourrelet dur,

le .squelette,

j)art.

les

.illant le

choanes sont séparées de la cavité pharyngienne par un de la voûte au plancher des fosses nasales; ce bourrelet

hord postérieur de

ji.ir

l'aile

internes

des Iractns liganienlcu.x et par

la

de l'apophyse ptérygoïde,

muqueuse.

PHAinNX. La paroi

")"'

présonto

l'itérait^

un

aspect coniplexo dû à

trompe d'Eustaclic trompe. Nous étudierons donc

j)haryngicn de lette

ïkb

la

:

et à la dépression 1" l'orifice

la

pivsenco de Torifico

profonde située derrière

tubaire; 2" la fossette de Rosen-

nu'iller. (»l)rKjiiciii('nt dans la une saillie évasée qui est le pavillon. Celui-ci est situé à l centim. en arrière du cornet inférieur, sur le prolongement de sa ligne d'insertion, à 1 centim. également au-dessus du voile

La

liihdiri'.

(Ifi/icc

cavilt' A\\ piiaryiix,

a nuiqueuse qui le tapisse (présente un une infiltration lympboïde qui constitue Vamyfjdali'

orifice regai'de

Uiangulaire, liant de

")

aspect irrégiiljer dû à

Inhaire de Gerlach. de fdriiio mais plus sou-

I."(irifice tiihairc,

elliptique,

et

de diineiisions

très varialiles, est

quelquefois circulaire ou

vcut trianiiuiaire ù sommet supérieur. Daus ce dernier (•as, le somnu^t cories])oud

au l.a

cartilaf;e

base ou

de la troni])e. plancher oc-

cupe la partie inférieure du pavillon sur une étendue do 10 et même 13 millimètres. Lcri-

F. de Roscnm.

>la]diyliu interne la soulève

eu bourrelet

et détermine formation de deux sillons en avant et en arrière de ce bourrelet un sillon antérieur ou sillo» salpinr)0-]iiil'(liii, entre le bourla

:

relet et le pli latiu

salpinfto-pa-

Plancher de

dont nous parlerons

bientôt

;

un sillon postérieur

Fiii.

84.



ou sillon salpinoo-phavynfjieii, entre ce même bourrelet et le

]>li

trompe

Coupe méd.

salpinpo-pha-

ryn;^ieii. (les sillons

la

Paroi latérale de la cavité naso-pharyngieniie (d'après Escat). antéro-postéripiii-e.

signalés

par Zaufal peuvent dans quelrpies cas être assez prononcés pour former des sinus (recessus salpin.eo-pbarynpiens, Zuckerkandl). Le bord antérieur de Forilice, soulevé par des fibres lifiamenleuses, forme le pilier nnlcrieur on pli saipingo-palalin de Tourtual, qui se détache du crochet cartilai^iueux externe du pavillon et se ])orte sur le voile, le long du bord externe des choaues. Il en est de même du bord postérieur, qui, rendu saillant par le faisceau tubaire du muscle pharyngo-staphylin, constitue \c ]iilier postérieur ou )tli sulpingolequel se perd dans la paroi du jdiaryux. Au-dessus du ])avillon, se trouve une surface déprimée, la fossette sua-lubairc (sinus faucium superior. Tourtual). Elle est limitée en avant par un pli muqueux, \opli salpinrjonnudl, (|ui s'étend du sommet du pavillon à la voûte des fosses nasales. 11 est dû à la saillie du bord postérieur de l'aile interne ])térygoï(lienne, et peut être dédoublé en deux plis

pli,((rij}tgieii,

secondaires, l'un antérieur, l'autre postérieur, cuire lesrpuds s'interpose nasal (sillon nasal postérieur de Zuckerkandl).

Fossette

(le

Rose nm Lille r.

— Derrière

l'orifice

pbarynx déprimée en une

le sillo)i stilpingn-

tubaire, entre le bourrelet car-

au-dessous de

la voûte, la i)aroi

tilagineux et la face postérieure du

et

pbaryngienne

fente étroite, allongée de baut en

latérale est

bas, curviligne, recourbée

gineux de

la

trompe

:

en crochet autour et en arrière du bourrelet de Hosen^nûller, que cet auteur

cartila-

c'est la fossette

a

men-

tionnée en quelques lignes en 1805 (recessus inruiuliliulilormis; fossette pbal'OnUER KT CII.MO'V.



IV.

10

U6

APPARKII. DIGESTIF.

rvngienne:

Hoscniniillor

pharvn cloisoniuMiieut de la fosselle ])ar des brides, sa division eu deux sinus p,ir nue iiride muqueuse transversale, enfin le rélrécissement de sou orillce (|ni peut n'.ivdir que 2 uiillimètres et ([ui fait de la fosselle une véritable poche comparable à la bourse pliaryui:ieuiie (Voy. la descriplion el les dessins de ces l'oiini's dans Kosta.nkcki. .l/c/t. /'. mn-r. Aiiiilontic, 1887, et Ksc.AT, Th. Paris, ISlJi).

H.





Portion buccale du pharynx (arrière-boucbe, pars istbmica de Merkel

cavum pbaryngo-buccal, Luscbka). Nous avons vu que nique avec

la cavité

pbarvngienne

pharyngienne située en

(piaml celui-ci est relevé pendant

répond au bord supérieur de passant par

l'os

j)ar l'istliine

du

la déglutition,

l'arc

rieurs et pharvngo-épiglotti([ues

en liant, par

:

ou par un

j)lan

(|iii

les

la

deux

voile

par un plan

bords libres des arcs palatins posté-

séparent du vestibide. Elle a

d'une gouttière à concavité antérieure, et présenb' à étudier une rienre et

le

horizontal qui

antérieur de l'atlas; en bas,

hvoïde; en avant, par

;

boucbe coninui-

gosier. La portion de la cavité

de cet istbine est limitée

arrièi-e

la

la

forme

i)aroi

|)Osté-

ou angles latéianx. aux corps des deux j)remières vertèbres cerviséparée par les nuiscles prévertébraux. La face inb'rn(^ de la

sillons

ÏAi pfiroi po>s. de vacuité du pharynx, devient

uiu» ;intre {)()stérieure vertébrale, et

de dilatation

;

à l'état

large à son

extrémité supérieure,

elle se

rapidement en bas. La muqueuse rouge pâle ne présente que de légères dues aux glandes sous-muqueu.ses. Cette paroi répond au corps des

et

.'}''.

6*^

vertèbres cervicales, et au.x muscles prévertébraux.

La paroi antérieure présente de haut en marches d'un escali(;r, trois saillies (fig. 83) elliptique, obliquement dirigé en bas et en avant par

le

bord bl»re de

noïdienne,et par un

r(''piglolle,

repli transversal

:

disposées

comme

les trois

du

hn'i/n.r,

p/utri/ni/ien

arrière. Cet orifice est cii'conscrit en

en arrière

tendu

bas,

I" \ 'orifice

})ar

la

dépression iuter-arvlé-

eiilre les cartilages

de Sautorini ou

[JONNEsco ET

cii.inpy.]

APPAREll. DIGESTIF.

148 oornioulrs. repli et le

hii-mènie par imo charpente livreuse (ligament juf:al)

foiiiié

revêtement muqueux;

latéralement,

De chaque

replis ary-épiglottiques.

aboutir, près de sa racine, trois replis ou arcs

pharyngienne latérale langue

:

la

contraction des muscles, au

pharyngien du larynx

et le

moment

par

de

la

la

base de la

du cartilage corniculé

base de

la

tombe sur

la déglutition,



2"

:

langue et abaissée l'orifice

ferme; alors la base libre de l'épiglolte peut

toucher la paroi postérieure du pharynx (Luschka).

même

La face postérieure

cartilages aryténoïdcs, réunis par les muscles ary-aryténoïdiens; elle forme

(les

une surface convexe transversalement, sur laquelle saillies glandulaires, et elle est



la

muqueuse présente

doublée d'un tissu cellulaire lâche qui

des

s'inliltre

La plaque du cartilage cricoïde, dont la crête médiane donne et proémine sous la muqueuse; tandis (pie dépressions latérales sont comblées et masquées par les muscles crico-arvté-

facilement. ins(n'tion les

on voit

l'un vient d'en haut, de la paroi

repli glosso-épiglottique latéral; le troisième

repli ary-épiglottique. L'épiglolte, repoussée

par

:

bord libre des

le

latéral de Tépiglotle

pharyngo-épiglottique; l'autre, de

repli

:

par

est limité

il

du bord

coté

3"

au muscle de l'œsophage,

noïdiens postérieurs.

hn paroi latérale pour disparaître, en suj)érieur

est triangulaii'e;

du cartilage

ligament thyro-hyoïdien

l'os

hyoïde, la

latéral, enfin

sillon

par

:

la face

membrane hyo-thyroïdienne

la

bas,

au niveau du bord

formée de haut en bas par

cricoïde. Elle est

interne de la grande corne de

du

large en haut, elle se ivtrécit en

transformant en un simple

se

face interne de la

et le

plaque latérale

cartilage thyroïde.

Les parois latérales

et antérieure se

rencontrent sur

laryngienne sous des angles ouverts en arrière

:

les cotés

de

la

saillie

fosses p/iari/ngo-larj/ngée^i.

l'osCes fosses (poches œsophagiennes. Joli. Adam, Schaz; sinns pyriformes, Tourlual naviculaires dn larynx, Fr. Betz; sinus pharynpo-laryngiens, Luschka; sulcus pharynpis lateralis, von lîruns) forment, de chaque côlé de la saillie laryngienne, un sillon oblique en bas et en arrière, qui connuence an niveau dn hord latéral de répiglotle, enlic lui et la grande corne de l'os hyoïde, immédiatement a\i-dessons du point de rencontre des replis ary- et pharyngo-épiglottiffiu^s (Voy. lig. 85 et 95). Étroite et peu profonde à son origine. la fosse pharyngo-laryngéc devient plus laigc et plus profonde vers son milieu, atteint un centimètre près du sommet des cartilages aryténoides, et diminue ensuite pour se terminer an niveau du hord inférieur dn cartilage cricoïde h rentrée de rœso])linge, dont elle est souvent séparée par un ]di transversal. Les parois, tapissées parla muqueuse peu adherenliî l'interne par le et munie de nombreuses glandes saillantes à sa surface libre, sont formées repli ary-épiglottique, la surface externe du cartilage aryténoïde, et la plaque dn cartilage cricoïde; l'externe par une partie de la face interne de la plaque du cartilage thyroïde et parla membrane Ihyro-hyoïdienne. Le fond de la fosse est divisé en deux fossettes ou loges superposées, par un pli de la nnupiense (pie soulève le nerf laryngé supérieur. Celui-ci pénètre ù travers la membrane thyro-byoïdienne, traverse le fond d(> la fossette ohliquement en bas, en dedans et en arrière, et siuilève la muqueuse en un relief pli du nerf InniiKjc de Hyrtl. D'après l'.runs, Hinkert et Waldcyer, ces Jossc's, très développées chez les niammirères, seraient utilisées par les liquides et les petites bouchées pour pénétrer dans l'œsophage. His a démontré que la portion de la ffjsse située au-des;jus du jili du nerf laryngé est une trace de la troisième fente branchiale; celle située au-dessous repn'sente le reste de la (pialrième fente. Weller (1884) a décrit un diverticule pharyngien anormal formé aux dépens ;

seltes

:

:

portion de la fosse. a signalé sur la iiaroi latérale de la portion laryngée iln |)liaryiix, immédiatement au-dessus de Toridce oisoidiagien, des cliver lindcs, s'ouvranl dans la cavité iiharyngïeniie, soit par la mui|ui'usc diverticules ivat.s-; formées soit jiar toutes les tuiii(iues du jdiarynx pli/tri/nriiischka.

thyroïde

Cette dernière arlion

153

M. Iiyo-pharyiigien, Valsalv.i

;

éventail musculaire, dont

la paroi postérieure du pliaiynx.

Il

M. conslrictor pharyngis meiiius, Albiiius. le

sommet répond

recouvre

le

à

l'os

hvoïde,

hase

la

constricteur supérieur et

il

à

csl

A^^

Ihjo-glosse

Conslr.

î)i/.

^f^

I

Fio. 88.

— .Muscles

recouvert par l'inférieur.

Il

(lu

|iliar\u.\.

vue

laterali' (.SappcN

).

nait de l'os hyoïde par deux faisceaux principaux

;

muscle rhondro-p/iai-ijnfj/cn, s'insère sur la petite corneet sur l'extrémité inférieure du ligament stylo-hyoïdien; l'autre, muscle c'\\\l'un,

sère sur la

grande corne, tantôt dans toute son étendue, tantôt seulement sur uniquement sur son tuhercule terminal. Les

sa moitié postérieure, tantôt enfin

fibres d'origine de ce dernier faisceau passent souvent les

unes devant,

les

autres

derrière le muscle hyo-glosse, de telle façon que le bord postérieur de ce dernier est pris entre les fibres

du cérato-pharyngien. Les

réunissent en une seule lame, mais souvent

ils

deu.\ faisceau.x d'origine se

restent séparés, et représentent

[JONNESCO ET

CIlAlll'y.]

AITARIJII. DKiESTIF.

154 ('-wiilails

le long de

les autres,

latérale,

les

:

épiglotte, carti-

lages Ihvroïde et cricoïde (portion laryngienne). les uns en anièii' et en lias vers la paroi Les faisceaux ph'D-ipxjo-tonsillaires se porlent pnslérienre du pharynx, passent sons les constricteurs supérieur et moyen, traversent les fibres ilu nniscle pliaryniio-stapliylin, et vont s'insérer p.ii' de mincies tentions élasti([ues sur la ninqnense; les antres, plus nonihrenx, se poilcnl en avant, snni in'nelii's par des fibres du nuiscle conslrictenr sni)érienr, et montent vers r.uny^dale où ils se lerininenl dans le tissu fibreux de sa face externe (m. stylo-tonsillairt; de Lusclika). Les faisc(Ninx litriiii{]ieus descendent sous les constricteurs moyen et inl'erieur. longent le bord antérieur du pbaryngo-slapbylin, passent en dedans de la grande corne de l'os hyoïde, et se divisent :

]

épigloltiqnes, thyroïdiennes et cricoïdiennes. 1" Les fibres bientôt en trois ordres de fibres se portent en avant, croisent le nuiscle pharyngo-slapliylin, et atleigniMil le bord latéral de répiglolte où elles se penlent dans un tendon élastiipu' ([ui va s'épanouiisur la face antérieure du cartilage épiglottique (ni. pliaryngo-épiglottique, Tourtnal: m. :

é|)ifi!otliiiues

Lnsehka). Le tendon élasti((ue n'est pas propre au muscle slylo-épiglolla trame élastique du ligament hyo-épiglottique latéral (Luschka); le muscle et son tendon forment le subslratum du relief muiiueux décrit sous le nom d'arc ou repli pliaryngo-épigloUi(iue. 2° Les fibres thyroïdien net^, accolées aux faisceaux du iiharvng-o-staphylin, vont s'insérer plus bas snr l'extrémité postérieure du bcud supérieur du arlilage thyroïde, à l'angle ([ue forme ce bord avec la corne supérieui(>, et (piebiuefois même sur toute celte corne (m. longitudinalis pharyngis, Tourtnal); (piei(|ues fibres descendent s'inséi'er snr la face interne de la membrane thyro-hyoïdienne et sur la lauie du cartilage thyroïde (portion thyroïdienne, Luschka). :{" Les fibres rru-indienncs se séparent des deux premiers groupes, s'engagent dans le repli ary-e|)iglottii[ue, le quillenl bienlcM, el se diviles nues se continuent dans le muscle arytenoïdien oblique, sent en deux ordres de fibres les autres descendent et s'insèrent sur le bord inférieur du cartilage thynùde et sur bbmd supérieur du cricoïde, au niveau de rencoclie ([ue forme le cbalou avec raun(\'ui cricoïdien (portion ary-épiglottiiiue, Lnsehka).

stvlo-épiglotti(iue, tiijue,

il

appartient à

(

:

Dans toute sa muqueux, comme

partie intra-pharyngienne, le

recouvert par la couche des

muscles

niuscidaire est

l'éventail

pharyngo-staphylin avec lequel constricteurs.

s'entre-croise;

il

Dans

cloison transversale triangulaire, tendue (Mitre rangie du

rvnx, l'apophyse styloïde et s(jin

par Jonnesco (Voy.

Action.

moins

— Le

jiar le

fihreuse. Cette aponévrose forme de cha(|ue coté

hord externe de cette lame

1"'

le

muscle slylo-pharyngien. Elle

édition,

j).

est

sa partie lihic, ce

nuiscle est engainé par lV/j3onéi'ros*' stijlo-p/tarynglennc. on du

pharvnx une

sousil

du

jiha-

a été décrite avec

K'xS).

slvlo-pharvngien est tout à

la

fois 'élévateni- cl dllalalein'.

portion pharvngo-tonsillaire dilate la cavité pharyngo-hucca le

el allire

La

l'amyg-

dale en dehors (ahducteur amygdalien, Luschka); dans celle dernière action, est

l'antagonisle de l'amvgdalo-glossiN qui

portion laryngienne élève

gienne

le

larynx pendant

et serait ainsi rantagonist(>

est addiiclenr de l'amygdale. la

déglutition, dilate

du constricteur

inl'érienr

la

il

La

ca\ilé laryn-

(m. thyivo-jihai'yn-

gien).

Musclca surnumérairi'x. extrinsèqiH'';,

j)hai'yngien.

des faisceaux

— On

rencontre fi-é(piemmcnt. |)armi

snrnnnM''raires dont

le

|)lus

les

conslani est

nuiscles le

pélro-

i

PHARYNX.



Muscle pétro-pharyngien. du phai\

l'angle ou aile slant.

iix,

s'insère par des fibres

Il

carotidien externe,

sui' la

portion osseuse de tôt et se dirige

un

C/csl

auquel

15» nr.isclc

pclil

IiiiiliiI

intiuieiueul.

aillière

il

uuisculaires sur

le

pointe delà crèh' xaiiinale de Fus

eonstrieleur supérieur qu'il recouvre, puis s'engage sous ses fibres dissociées

paroi pbaryneienne latérale, en

vent le

abandonne en route

il

bord supéfieni'

l\

le

(|uel{iues fibres

e(tn-

l'oriliee el -^ur la

s'aplalil

bien-

libres

croise les

vont se perdre sur

mêlant

se

inpanal. il

IniiLic

(|tii

semblé

rocber au-devant de

en bas en suivant l'angle du pbarvnx,

;

ma

lioni]»- (rEusIaclie. (]vlindri(|ue d'abord,

la

constricteur nioven

mimai

Ji

du

bord supérieur du la

nuiqueuse de

la

du stylo-pbarvngien. Souqui s'épanouissent eu éventail dans à (^dl(>s

constricteur supérieur, sur les parois postérieure et laté-

dii

du pbarvnx. (Juelques-unes de ces fibres traversent le constricteur supéDans qnebpH's cas, j'ai vu des fibres do ce muscle desc(Mulre plus bas,

rale

rieur.

croiser



Action.

moyen

externe du constricteur

la l'aci^

verser ces muscles Il

et

pour aboi'der

la

mntjuense.

j)barvnx

et

dilate sa ca\ilé.

élè\c

le

même

de riulerieur,

et tra-

|iliarvii.\: ces ailes, limitéosailoï* lalcralcs du I.p iimsclo pctio-idiarviiuicii (foniinaire par les apopliyscs cpinoiisps liu spiioiioide, sont proloiipces quol(pielV)is en deliois jns(]u";i ra|)(ipliyse slyidïde, par des faisceaux musculaires iiicniislnnts, mais (|ue^ .j"ai souvent trouvés dans Tepaissenr de raponévrose slyl()-])harynf;ieune. Ces faisceau.v

loriiu' les

])ailent

de

aliordent

du

orèle vaiiinale

la

du

Taniiie

pliaiyux.

lyni|)aiial, se

Iraveisenl

diriiieni

les

ol)li([uenient

eoustricleurs et

se

en lias nuMent

et

en dedans,

aux

nuiseles

jindonds.

Le pélro-pharyn^ien soit

comme un

rte

a

di cril soit

anormal

faisceau

(Kelel,

comme muscle normal (Winslow, llaller, Alhinns), Tlieile, W. Grubei', i>usclika, lienle), mais on Vu

au stylo-pharyngien (Theile), au conmoi, à des muscles voisins slrideur supérieur (Luschka), au périslapliylin interne (W. (iruber). Luschka signale dos iihres du pétro-pharyngien allant au péristapliylin interne, fibres élévatriees du voile. Henleet Kostanecki seuls le décrivent connue un muscle indépendant, nuiscle longitudinal accessoire du pbaiynx, comparable au stylo-pharyngien. A côté (lu nniscle i)é(ro-pharyngien, on a décrit un certain nniiibre de faisceaux musculaires longitudinaux accessoires anormaux, s'insérant sur la base du crâne et allant se perdre sur la mm|neuse eu plongeant à travers les constricteurs. L'origine de ces faisceaux anormaux est très variable a) la crête pétreuse (Ketel): h) la face interne de l'apophyse mastoïde (m. pharyngo-nuisloïdien. Ketel): c) le condyle de l'occipital (.\h>rkel): d) la pointe rattaclié, à tort selon

:

:

du crochet plerygoïdien (m. plérygo-pliaryngien externe, Cruveilbier); e) le temi)oral et Ifr crochet ptérygoïdien (lienle); /') devant le trou occipital (ni. occi|)ito-pliaryngien, Crnveilhier): c/) le corps de rocci])ilal (m. azygos, impair on solitaire du jibarynx, Santorini). 1,k Doriui:. VarintioDS du .'^ur les anomalies et les muscles surnuméraires, voyez aussi :

système inuscuKiire.

18!)7.

I,

t.



Synonymes Aponé\rose cé|)balo-|)baryngienne (1 ). eoucbe conjniictivo-glandidaire (Luscbka); nuMubrane pbaryngobasilaire (Gegenbaur); eoucbe fibreuse du pbaryux (Sappey); ap(mévruse 3"

Tlmqlk

(Cruveilhier)

FUiiuasK

:

;

du pbaryux (Jonnesco).

interne

Intei-posée entre la sous-nuKjuense el les nuiseles constricteurs, cette limiiine

remplit

le rôle

(^vlindriciue

au niveau

coupe

de squelette fibreux, sup])ortant

dans

^\^^

la

région œsopbagienne.

i)barvnx, s'adaptanl ainsi à

bori/.ontale.

on

voit

s'insérer de cha(iue côté sur

rygoïde 1.

les la

la

elle

les parties

prend

la

uKdIes du jibarynx.

forme d'une gouttière

conformation de cet organe; sur

deux bords de

la

goidlière, ouverte en

face inlei'ne de l'aile inlerne de ra[)opbyse plé-

(fig. Kb).

ICxti'.iil

ilii

la

avant,

int-miiirc iri;si-,i|.

[jLK\.\i-:s

gaurhc

irunil au fruillcl

lequel s'iusèrenl (quelques libres des

sur

])ar le lissu eelconslrieteurs. Ce raphé esl séparé de l'aiionévrose ])révertébrale l'espaee rétrohauteur de la buile prescpie lulaire de la gaine adveuliee dans

viscéral

mais, dans

;

la

région naso-])haryiigieiiiic.

il

au squelelle, sur

relié

esl

ligne médiane, par des adhérences fihreuscs. Suspendue à la hase du crâne, la tuni.iuc lihreuse s'insère sur

la

du

du

accru latéralement

périoste hasilaire,

i)érioste

Técusson périostique qui tapisse

cette insertion se fait sur les bords latéraux de la

voùlc du

immédiatement en dedans de

].haryii.\.

staphvHn iulerne. sur

la

périmètre

le

pélreux. Latéralement,

trompe

la

du péri-

et

lace interne desquels elle descend, s'inlerposant entre

eux et la muqueuse du pbarvnx. En arrière, la ligne d'inserlion à Lig

.

sus p. inéd

voûte

la

répond aux coulius

jiosté-

rieursdu périoste hasilaire. sur celte ligne

1/allache

se deusilie en Inils points,

un médian, deux latéraux. Le renforcement médian est eonslilué

le

j)ar

lif/arnent susjtfnxi'iir

mé-

dian (Luschka), {lif/amcnt occipito - atluïflo - p/i'iri/u-

de Jonnesco).

(jipn

(-e

gament, formé de

haut

verticales, s'insère en

sur l'iG.

iJO.



Tuiiiciuc

liliiiMisc

(lu

pliaryiix.

vue par

la

La tunique apparaît en blanc

au-ilcssus

pharyn-

;

ses fibres se

perdent

en bas dans

du cini^niclcui-

>u|]éi-it'ur.

dian dont gine

tien; au niveau de l'atlas,

tubercule

le

gien

laco

Itostcric'ure (d'fvpu's Escal).

li-

libres

et

il

le

raphé mé-

le

constilue l'ori-

sou-

priucij)al

prend en arrière une insertion sur son luhercule

il

ligament jxmiI élre reuqilacé par \n\ petit nniscle (Lusclika). Les renforcements latéraux sou! reftréseulés par deux faisceaux ligameiileux dont la fixation aux rochers détermine les fossettes de Rosenmiiller. l^a

antérieur. Ce

muqueuse, eu

elTel,

fossettes, à travers

doublée de

une

troni'-e

la

bord postéro-inférieur du péristapbylin rieuriî

du grand

leur supérieur.

dr(tit

portion

la ])lus

très

reculée de

la

:

en a\ant

interne; en arrière, ]>ar

antérieur; en bas, par

Au sommet du gant

forment im ligament

au niveau de ces

tuni(|iie fibreuse», s'évagine

musculaire triangulaire limitée

les

la

premières fibres du conslric-

résistant (jui s'insèn- à

Irouqx' cartilagineuse

la

fois

au rocher

(fig. OtI).

pi'lro saljiinLid |iharyngi(!n.

serlion de ce ligament, adjacente

;i

celle

C'est

La

le

et

et

à

aux alentours de roiignie de

la

la

Injanirnl

surface d'in-

du nniscle j)érislaphylin intenu',

située en avant de loriliic exocrànien du canal carolidien. en deliors inlériein'

le

fibreux, les fibres condensées en laisceau

su^pcm^ciir Irtlrral, ou ligament

péti'o-occi|iil;il

|iar

face anté-

(>st

du sinus

trompe cirtilagi-

niAliVNX. iKMisc. Mil' I.KHirlIf s'iiisiM'c iiiic |iarli('

de ses

imcrsc

de

pniroiHlciir

(le la

Sur

les

lii)i'riis('

a

du

rôli's

anirrc des

|)liar\ii.\

iiirmcs

les

avec

lixe,

l.a

dans

ce niveau

)us(]u'à i cen liniètres

el

doublée par

n'est pas

nin(|ueuse,

la

partie (lécouvL'rlc

la

roii.

liiiiiprésenté (|nelqaefois, nu conti'aire, par un faisceau assez ]iuissanl sur des sujets poi-teurs de lésions d(> phai'yn^ite chroui(|ne li\perplasii|ue avec liyperlropliie c(uisidéralde de tout l'appareil musculaire du pharynx et siutout du c(uislricteur sup(uieur (Kscat).

Les fibres

riear de

cDiistiliient

le

n

.1.

parlie

n'exisie

.liis

la j)arlie

et

ou larvngiennc.

lollicules.

comme

existe

celles

(

Vov.

grand nondu'c

tig.

est situé

la

Au

voile.

un amas inqxtriani

face ])osléricurc

Iraxcrs les fibres nmsculaires à

à

disséminé, prmcipjiicment

non mixtes il

à

mm.

(I

des consiricleurs.

ou aggloméré en

et

fibrillaires

allcinl

coucdie nuisculaire

la

|tarlie inlciMCure

la

est dilfus

cl

(|iu

les libres

des mus(des arviénoïdicns

ari'icrc

u nés sont iiilra-mn(|ncuscs,

lame

el

voùle. Elles sont éparscs;

la

réseaux

de

une é|)aisseur

faisceaux

ne se rencontre il

renq)lacée par une laytic

esl

a|q)rK|iiée conire

les

Ees glfindc-^ sont ]»ui-ement nm(|neiises,

la

ori-

quelques lobules adipeux

et

couq)osée

ScbalTcr.

Elle esl

lai'vngé(>.

autour des conduils excréteurs;

dans

On ne

profondeur.

envoie des prolongements entre

Ea Ee

volumi-

et

elles conliiMinenl

parlie nasale.

la

la

Ivpe

abondaidcs autour des

élasli(|ues, plus

dii'cclion loiigiliidiiiMlc |)rédominaidc, la

pclilesdans

cl

le

unupieuse

la

uuillilobées, longues

des glandes et du tissu lynq)lioïde,

n'v a pas de iiii'xi'ularis

(•la>iti(/ii('.

dans

larvn-

cl

eu otiire

derme. coui|)osé de

neuses en certains points, de forme coni(|ue ou cvlindrique;

petit

lissn

|,e

hiiccale

\(»ile. cl

épifhéliiuii est jia\imcnleux siralilié. i>e

tissu conjonctif liliiillaire,

Irouve qu'un

re|)ose sur

il

n'y a pas de papilles.

Tl

caxilé naso-pliarvnizieuue. Elle est consiruile sur

la

jiapil-

cl

])lace.

(^ellc-ci

irioniie du jiharvnx, v compris

paroi posicricnrc de

luKcal. pa\ imcnlciix

de l'amygdale de

ci'èles

faible épaisseur.

développé par

1res

est

lv|i('

molle. Irrs riche on glandes. So]i c|)illicliimi esl

les

une mend)rano basale de

an

;i|)parrK'nl

(|iii

roiiiic. ('paissc.

(>sl

du larynx,

(S.'{).

(Juel(|ues-

au-dessous de

pailie siq)érieur(>, et

larvngée.

(liiez ct'ilaiiis finiiii.uix (li' loup, |i. ex.) les glandes ((iiisliliiiMil à rcxlrciiiilc iiircriiMM'c du pharynx un anneau filandulairc nitiipli'l, saillani coninH" nn ImiihtcIcI vers la caNilc' ith.irvii^iicinic cl |i(in\anl aUcirHlrc une lai-^cur de cenlini. (liiez le |I(m-c, lesiilandes lurnienl sons duihe glanlonlc la inu(|ne(ise. el snrinni dans les deux liers ])(isleiieurs du pharynx, u dulaire niiu iulerrnnipue duscbka.

Di).

par Saninrini (177.")) (jui la enuipare a la hmsille, jiuis de nimveau sif;ualee en i|uel(|ues li,i;ne> par l.acauehie (IS."):!) (|ui la ri';;anle enninie une ep(inf;-e glandulaire Neerelaiile. husrlika le premier (Jouriial de l'AitiiUimic, IS(i'.l) eu dnuue une desrriplinn ((iniplele; Idiilelnis iilusieurs di'lails de sa desrriiilion cl la ligure dnni il lai «•uiuita^ne seruMenl se rapporler a des cas palhnlof;'!-

ilrai;o

de

nous

cl

;iii,

:

Ilislnl.

/..

Orgiino. V. Sclilini(lk(ii)r.

iiicnsclil.

ISIIT.

prciidi-oiis (iiiiimc lypc

prc (riin cnriinl

de liav.iiix. suiivciil ((iiiInKlichpin's. Kscat. Evulutuia de lu mcilc nKso-plitiripigirinie

«niisiilcriililc

indiciiicrons s(Mil(Miiciil les ilcriiicis

TIh's(> (Io lles

cnïijonrtif

^.'!•^^•^•^,:Ji(•:lll('

situées au-dessous de

soiil

(|ui s"oii\re

(ni'iiii

'l'issu

coiijotict.

r;iiii\;:dal8

(le

C.iiiiiic

couche concreh'

liales.

e.crvcl.

Sï-

l'ouclic (jlandul.

cl

ulaiidcs

les sillons cl

une daus

présence de i;landes ml ia-é[)ilhé-

la

losseltes.

même

Le

soni Iraxcrsésà leur

esl

einahi

des

amas

cl

reconnu

aiileiir a

ceiil re jiar le

lanhM ce canal conserve sa

;

les

lyniplioïde

canal

liimi(''re et

son

(ddiléré par des leucocyles ou

épil li(''liaux.

La nature de ré|)ilhélinin, le ;^iand nomhrc d'orilices ,i.:lan(lulaires cl des rnssclles. reu^hthemenl des condiiils excréleiirs daus les lolliciiles. soûl autant (|ui dinereiicieiit

de caïaiti-res Ei-iiliilinn «rinatioii



ramy^'-dale pharyn^rée de

Hecoiiuaissahle sur

ponclirorme qui mar(|iie

l'ainvfrdalc |)ien

.

de

maf(pi('('

l.u-ehka (lu/

le

|»oss(''de

noii\cau-n(''.

la

les

plus

pl.Mc de

d(''j;i

an

ainsi

'.V

ipie

ieiiiies la

l'osst

caractérisée, en outre de

sa

disposition

crite,

sillons, Fio. 94.

.Viinciiu lyiii|)liali(|ii('

D'apivs Th. Coupe

du

|>lii'iiyii\.

Ikiiiiiiio

ikIuIUv

du

Scliiiiidl.

ses

nu'iliaiie antûni-|io>tri-iinire.

circons-

par ses cryptes ou la

tissu

su|)erHcialité

lymphali(}ue

et

nombreuses glandes

acineuses.

Les quatre amygdales ne suivent

])as

une évolution

])arallèle, bieu ijue toutes

soient des organes de l'enfance ou de la première jeunesse.

ryngienne

se

développe

la

dans son plein développement à

et

palatine ne

commence

L'amygdale pha le nouveau-né

première. Elle est bien niar(|uée chez la

fin

qu'a})rès la |)i('uiièn'

de

la ])remière

année

et n'est

année. La tonsille

complète que vers

cinq ans; l'amygdale linguale est un peu plus tardive et l'amygdale tubaire n'est constituée déduit iveuient (|u'à

point de vue de leur |»iécocilé

et

douze ans. Toutes du reste présentent au

de leur importance de grandes différences

individuelles. l^es

ses

mammil'èi'es

j);irlies

j)euveut

se translonuer eu

mation

la

|t(issèdeiil

iiii

l.iire di'-laid

;i|)|)ai'eil

Ivuipliatique

sui\;int les espèces,

seiiil)lai)le

ou bieu toute

;

certaiues de la

une seule unisse lvm|)boï(le. L'auiygdale palatine

plus constante et la plus iiujiortanle.

uui(|Ueusc est la

l'or-

l'IlAllViW.

Sur

loiilc

167

rétenduo des diverses amvudalos s'observe

par

Sti'dir (l(Sr)3),

qui

ex|)li(|iie la

présence d'iniioinhraUles cellules lvinpliali(|iies dans

La

pharviifiieii.

le |)liéii\ ISSi,

/'.

Vaisseaux

t.

Cunvehe

lynij)hat.

Zoo/.,

ioix>nlaceut

est

et

postérieure

du pharynx. Sur

les

:

les

j)arois

latérales

parois latérales, les veines sont verticales,

thixueuses, sinueuses et volumineuses, et se disposent en

dant

Il

elles et ciiconscri-

un plexus

tn'-s

abon-

plexus congloméré de Foucher (thèse de Paris, 1854); sur la paroi posté-

forment des arcades ou demi-cercles transversaux, tandis qued'au])lexus annulaire 'tres sont verticales et anastomosent ces arcades entre elles ligne médiane et verticaux longeant la des troncs de Foucher. J'ai toujours vu rieure, elles

:

les

bords de cette face, pour aboutir à une. arcade transversale dont les extrédans les veines (|iii longent les angles du pharynx. Ce plexus

mit('S se jf^ttent

résumé par plusieurs troncs colledeurs qui se reiulent en avant dans le plexus ptérygoïdien ou se réunissent sur l'angle du pharynx. Tout le long de cet angle une série de troncs veineux transversaux, réunis par des troncs vertiest

IMIAHVNX. eaux

anastonioli(|iu's.

/)linryni/ienne.

Do

171

ronnciil l'iismiMc une lompio arcade veinouse latrro-

celte arcade se délachent les veines qui se rendent, après

avoir pénétré dans la gaine vasculaire du cou, en passant devant les carotides,

dans

-1. Iliyr.

Tronc,

veine jugulaire interne ou dans

la

la

veine faciale postérieure. Chal)bert

sup

ooll. v.

plia r.

A. car. prim.

.^

vague

7^\ I'k;.

'.)().

— Vue

poslérieun- du pliaiyux avec; ses artèics, scs^veiues

et

ses nerfs.

gros tioiics vasculaires et nerveux ont été écartés, de façon à permettre de voir la disposition de leurs liranclics. A gauche on a conservé les artères, une partie des veines et les rameaux nerveux pharyngiens du vague. L'.irtère carotide interne a été enlevée près de son origine. A droite on n'a laissé i|ue les veines et les nerfs 1-c's

di'-linés

(

,111

liSTli)

la

|ili.ii'vnv.

sii^nalc l'aiiasluMiosc entre la parlic tcniiinalc supi'Ticiirc

de ce plexus

et

veine eondylieiine.

En résumé, on interne) présente

dans,

l'areatlt!

peiil

dire

deux veines

que

le

satellites

tronc carotidion (carolide priuiilixe :

en dehors,

la ju;.;ulaire interne,

et

en de-

laléro-pliaryngienne, reliées ensendde par des arcades anaslo-

UKiTupies transversales

({ui

passent de\aui

le

(rone arlériel.

[JONXESrO ET

cil A

lit'

y.]

APPAUEII. DKiESTIF.

172



Les lymphatiques de la paroi tlu pliarynx forment sur la Lymphatiques. muqueuse, d'api'ès Sappey, un réseau d'une extrême richesse, qui donne naissance de chaque côté à deux groupes de troncs, dont l'un est supérieur et très ohliquement ascendant, l'autre intérieur et hori/oalal. Le yroupe supérieu)' se compose de trois ou quatre troncs (|u'; si> p;)"t(':it en haut et en dehors vers Tano-le du pharvnx, se réunissent à il";iu!res troncs venus de la face supérieure du voile, traversent l'aponévrose pharyngée, et se jettent dans le ganglion situé sur la partie la plus élevée du constricteur supérieur. Le r/roupe inférieur

formé par un plus grand noml)rc de troncs qui convergent vers la membrane thvro-hyoïdienne qu'ils trav.-rscnt de dedans en dehors, puis se dirigent est

vers les ganglions situés sur

du larynx.

les cotés

un réseau lyniphalique sous-nuuiuoux qui roininu-

Teichmann indique dans nique avec celui des fosses nasales, de la bouche, de la tiaehée et de Tcesoplia^-e. 1" des gros vaisseaux lyni|)lialiques Kidd (1870) décrit autour des plaudes du pharynx 2° un sac ou sinus lymphali((ue. ([ui entourent cl pénètrent dans les p-landes; D'après SuchaiH'ck, les lyniphaticjues du pharynx seraient reliés aux espaces sous-duraux le jjliaiynx

:

et sous-aracliuoïdieus.

h/inphatujues rélro-pharij ngiena dans lesquels aboutissent les lyniphasupérieurs du pharynx ont été décrits par plusieurs auteurs. Tourtual (1840) a vu parfois un o\\ deux ganglions lymphatiques situés près de la hase du crâne, d'un seul côte ou des deux, entre le muscle grand droit antérieur de la tète et la paroi pharyngienne postérieure qu'ils déprimaient en une gouttière; dans un cas, ce ganglion avait atteint les dimensions de la glande sublinguale et refoulait fortement la paroi pharyngienne en avant, (lillette (thèse 1807) a trouvé, chez les jeunes enfants de quinze à dix-huit mois, deux gan"lions situés près de l'union de la paroi latérale et postérieure, longs d'un centimètre. lar"-es de 0,5, reposant sur le muscle grand droit antérieur et adliérents à la paroi pharyn-ienne; appli(|ués contre la carotide interne, ces ganglions sont bi- ou trilobés et réunis par des vaisseaux lvmphati([ues aux ganglions sous-sterno-mastoidiens. Chez l'enfant de trois à chez l'adulte, ils existent aussi, mais plus quatre ans. il n'a trouvé qu'un seul ganglion petits. J'ai toujours vu ces ganglions chez l'adulte, et, dans un cas que j'ai sous les yeux, .\u nombre de deux, ils sont situés de cbails sont très développés (2 centim. 1/2 de long). (lue côté près des ailes latérales du pharynx, à un centimètre au-dessous de la base du crâne, dans l'épaisseur de l'aponévrose péripharyngienne; en détachant celte dernière de elle. La jjréseuce constante de ces ganla paroi pharviigienne, les ganglions viennent avec glions rétro-pharyngiens à tout âge a une grande importance pratique. Ils sont en effet le point de départ des abcès rétro-idiaryngiens, qui ne sont en somme que des adéno-pblegLes

f/anglioiiii

ti(iucs

:

mons suppures.

Nerfs. les



11

existe de petits

groupes de cellules nerveuses disséminés entre

muscles du pharynx. Nous décrirons

moteurs.

Nerfs moteurs.

I.

reçoivent leurs

nerfs moteurs, sensitifs et vaso-

— Les nuiscles

du

nerl's

les

trijunu-au,

du |)haryn\, du \()ilc et de la trompe du facial, du glosso-pharyngien et du

pneumo-gastrique. iuiierNc par la

hranche nuilnce du

maxillaire

inférieur

(nerf masticateur), dii'eclement ou j)ar rintcruM'-diaire du ganglion

()ti(|ue, le

ti)\A'Arijuineoii

uuiscle péristaphvlin externe. .L-Fr. Meckel, nuis -sujet,

sans

j)arler

Voici les chiffres

il

l'aul

mensui'alidns des (cso-

les

;

elles

il

nutvenne

une

j)eut s'allonger

dépendent de

la

de

Inuji^uiMir

de 2 à

taille

et

'^

du

2.3

à

cui.

ï.es

sc.\e

du

de l'âge, bien entendu.

donnés

pai' les

auteurs

:

2(»

à

2:i

cm.

Sappey

22 à 23 à

2.')

»

Jœssel

Morosow (cadavres congelés, nu)ulages

2.'î

'20

à 20

et dissections)

»

cm. moyenne

.\ru(dd, llolslein

2:{

Tillaux

^0

— —

2.j

à 20

»

:{0

»

. de déterminer la kniiïueur de ["(esoplia^e. Se l)asaiit siii- le lait que forilice supérieur de l'œsopliaiic es! à une distance connue des incisives snpci icnres (I'} cm.

chez l'adullc: (i cm. clic/, rcnlaiil en lias à,i;-e). on ponri'ait iN'dnire la lonf;'ueur e.xacte de l'œsoplia^i' en connaissanl la loni^neur di' Tespacc (jui st-pare les incisives suix-ricures du cardia. \erneuil (('// thèse de l'ollin) a trouvé qiu' la dislance qui sépare la |irotubérance occipitale e.xlerne de Papopiiyse épineuse de la dixième \. d. correspond à la ilistanee entre !es incisives supérieures et le cardia. l.enhe prél(>nd ipie la distance mesurer; des dents incisives supérieures au sonnnel de l'appendice xiplioïde correspond exaclement à la dislance des mêmes incisives au cardia. (i. Klaus a conslalé à son tour que. chez les enlanis en has à^-e, la distance comprise entre le milieu du l'ronl (entr(> les deux hnsses frontales) et le sommet de l'appendice xiphoïdtM'sl plus cnurle de centim. (|ue la dislane(> entre h^s incisives supérieures et le cardia. ."i



— —

."{

T.a

pour

loii^iM'ur

(le cliaciiii

la j)i)rti()ii (•crvicale

sant par

le l)ord

corps de

la

pour l.a

supérieur de

deuxième

diastiniqiie

de

;

loniiueur de

de

la Ibiirohette

v. d.); 1") à

cm. o

I

sternale et la

cm. pour

IC»

do 4 à 4 cni.

ost

un plan

à

c.

moyenne du

partie

portion thoracique ou" mé-

la

j)our la portion diaphrasinaticpie

de 2 à 3 cm.

;

p(ulion ahdominale est Lnscjika lui reconnaît

la



plus disculee.

une



Crnxciihier

maxinnim

hm^L^ueiU'

donne

lui

cm.

de:!

la

la

Forme.

— Calibre. — Examiné

sui' le

cadavre à

l'état

de vacuité, l'œso-

musculaire à peu près

fortement

niveau

laté

iim-

est incou-

Il

phajie se présente sous la forme d'im cordon

moins

V)

horizontal pas-

hors les dillÏTences iudividu(dles, ritbaissemenl de l'estomac inllne sur porlion ahdominale de i'o'sopha.ue. qui peut atteindre 4 cm. (.Mtniisow).

teslahh^ que.

lonf;neur de

la

cm.

2

à

1

rœsophage

ilo

al)domiuale.

la pDi'lion

loiifiueur

des 4 se^nionls

(du corps de la sixième v.

a]»lati

d'avant en arrière jusqu'au

presque cvlindrique dans

aplati,

en entonnoir à base inférieure dans

Examiné

de

le reste

la

de

ré^iulier,

hroncln^

la

fiaiiclie,

thoracicjuc et di-

})ortion

ahdominale.

la jKirlion

une movenne distension (insufllalion d'air, injection d'eau, moulage en plâtre), il prend un aspect légèrement moniliforme, avec (juatre points rétrécis et quatre segments intermédiaires plus ou moins dilatés. Les api'ès

quatre rétrécissements sont

du cartilage

1° le cricoïilicn, situé

:

au niveau de

crico'ide, c'est-à-dire

aplati d'avant;

sagittalemcnt

en arrière, son diamètre ;



'l"

Yaortiquc,

gauche de l'œsophage par son diamètre est de 24

hronchupic

dii

à\i

la crosse

mm.

est

un

de 23

de l'aorle

;

transversalement, la

antérieure de l'iesophage, empreinte marcpiée

bas

et

de droite à gauche;

mètres sont

les

j)/i/'fn/iit"li(jiit'

il

est situé

mêmes que ceux du de

(2i nun.).

jirès les

brom-lie gauche |)ar

im la

le

cin(|uième



;

sur

canal diaphragmatique.

d.

v.

— la

de

siilcni olili(|in'

eylindriqiii',

paroi

la

à la (|ualriènu'

sagittalemcnt

;

le

.3"

|)aroi

liaiil

en

v. d.,

ses dia-

4" le

>i-ilia-

A

ce

imméniveau,

diamètres sont

ses

les deu.x sens, trans\crsal (2")

— Les quatre segments

trois dilatations fusiformeset

mm.

sur

circidaii'e (|ue j)résenle l'iesophage

s'engager dans

mêmes dans

répond

Itl

au niveau de

l'œsophage élant à peu près régulièrement peu de chose

il

mm.

Iransversalenu'nl. 17

réirécissemeiit cricoïdien;

est ini l'haiiglenu'iil

diatement avant

mm.

Iralisversal creusé

sillon

à l'empreinte que détermiiu'

au niNcau du hord inférieur

rori(icesu|)éi'ieur de l'o'sophage;

mm.)

el

à

sagittal

intermédiaires aux rétrécissements furunuii

un entonnoir terminal, ('esont

:

I" le

fuseau rricn-

IJ0\NESC0 ET CIlMU'y

APPAREll, DIC.KSTIF.

180 f(orli

cavité alKlomluale pour se conlinuer av(>c les parois gasti-i(|ues la

liuilièmc \. d. Mchiicil

lS'.J8)a l'iiiis

.lU

llaiii-

gaiiclicdc

la

dixième

sumuicl

le

criilr

élargie traverse la ;

il

s'étend de

v. d.

(IJber Koriiivariatiniicii dcr Spciscniliri' dos .Mciisidion. Conffrèf! nnnt. l unirniiiie, et rareineni il o>l inrinKliliiilirornio a xiininel inlo-

OESor'iiAdi:. riciir.

icInMissciiirnls m' sonl

f.i's

cisscuuMil criciiKlicn,

pas riiiislanl>. l'ai- milic ilc de ranrlc, cchii de la liiriiicalion do

tcliii

sus-dia|i|iia,:;iiiali([ii('.

riii(ia-dia|dira;^iiiali(|iic

maxiimiiii de ceux qui ciicxislcnt sur rant ri liiseanx. I.a

de

xariahilili'

f(Hn|del

181

leur

sièije.

le

imn d'une empreinte

el

et

i

latérale, deninidrenl

iclri'-

de rcxIn-niiU" iiifoiii'iirc. Le dans la |);itlit' iiuiyoïino. sépa-

Inujduis (Tun

s"apit

i|u"il

l'ail

de

i-st

li'

liaclic(\ le ri'lr mtil! Iiiseanx. lèlires (pii i-on-espondeni au Irajel de To-sopliave. Il en eouclul ipie r(eso|iliaj;e est primili\emenl un oriiane seiîUH'ulaire comme la eolonne xcrleluale. rurmi- d'entércimères. et que les retretissemenls normaux de reniant ou de l'adulte ne soni ipie des \('slif;-es atavii|nes. des états persistants d'une dispositiini oiifiiindle ciMresiJoudanl aux \'-\ élran^lemenls. analopnes aux l:{ discpu's inleiveitebranx. .Melinert ne t'ait d'exception (pie pour le rctri'ris^einent de fuisi' nniliijiic. d(''termine par le c(nitact de l'aorte (>t de l'(eso[iliaue et jdus spc'cialement par l'airèt de croissance que prov(K|no ce contact. I.e cont.act immédiat des deux organes est sujet d'ailleurs à d'assez i:rand(>s variatiiMis axant de la ((donne, en posiil n'a i:nére lien (pie lorsipn- l'aoï'le est sitnc'e en tion préverteliiale. ce i|iii esl le cas lialiilnel chez la l'ennne ou chez les Ininimes adulles à lail)ie(lévelop[)emenl \asculaire. I.e icIrecisseuHMil aiuliipu' esl donc très incmislanl. .Vnnulaire, tanti'il peu maripu", tant(JI se iindouiicaul sur cenlimelic de loni^uenr. il sie^c loujoiirs dans la ])orti(Mi inTra-hifurcale de l'iesiqdia.uc. depuis 2 cenliuK'Ires au-dessous de la hirurcaliiui de la li'ach(''(> jusqu'à 2 cenliuM'Ires au-dessus du diapli la^nie. .V smi u-ivcau. Hl millinudres. le calilire de l'cesophaiie peut s'ahaisseï' à

eisseinenls par |iose

:

I



Dilatabilité. ('.xlciisiMc

corps

l/iesopliaiic.

en Ions sens,

voliiiniiit'iix (pic ])oiiveiîl

de sa

avaK-r

limilcs de

I^es

(Thèse de

!.">

de 12 à 10 ans,

inilliin.

et 21

el

chit tous les points n'd

de ses reclierehes que au-dessus de Kl ans.

.lonnesco; pour

de

r(''cis

inégalement dilatables, la partie inférérieure

trouve les

pu

ciiiiïres

que

a éindié de nond)ren.\ (Psopha^^'es

dans

cas

s'apraudir de

'.\

I

su|)érienre de i à

connailre

l'ail

plnsiinirs lois

(|u'il a \ii

le

des 14 millim. indi(|iiés |iar .Moiilon si.\

ixnit

élevés et déelare

Iroj)

(

liill're

de2centiin. IVan-

^loulou, an conlraire (riu'se de

])arlie

la

ans. 20 iniliiui.

éoal(>nient ce

divers se^iiiuenls de r(eso|)liaue sont

moyenne

(|ue la partie

de H) à 11 et

de Lesbini

les

'i

_i:rosses l)oii^ies

{|ir;i

à il niillini..

seulemeni,



|)arlie

la

su[)érieure

passer un instrument de plus de 17 millini. l^nfin Mebnerl

faii'e

individuelles.

plus

tni insIriMiu^nt

eii.x,

r(eso|)lia_L;('.

Paris. 1874). après avoir observé

('/est

l.eshiiii

(diii'iiriiieii.

le

les

de diamètre pour les enfants de 2 à

niilliui.

qu'indiquent Morosow

.sotis

les

\)-dV

all('sl(''('

j)ar les vasics |;oclics

ct-i'laiiis Ijalclciirs cl

inn/ii''(linlc inléi'esseiil

la .

lit'

La nipfurc dans

d'abord

iiionti-cnf

(•(inimcucc

de

prixliiiscul ([iiiinc pression

vouiissomcnls ne

des r ra

|);u'

licrs inférieur.

le

u rcs luiiuiliKlinalcs,

1

Couiinc.

probable que cbez l'bouiuie un n'sopbaj»:e sain ne

clicz

le

p(Mil

les

cliicii.

cenlini. de mercure,

'M)

esl

il

rompu par

])as èlre

le

vomissement. r(esoj)baiie sur

La lumière de

le

cadaNi'e sérail rédnile. daiJi'ès Ileule,

fonU^ aplatie d'avani en arrière avec uro \n\v la prossi(Hi extoriouro; 4" dans la poili(ui tlioiiU'i(|uo, ou trouve un canal oiivorl, ce .Mii-kiilicz

sur

pliai^t'

l(^

:

dû à la prossioji népativo de la ciNile llioraeique; 5" animée de inouvoiiionts do plusieurs ordres piilsatiles, dus aux

qui est

:

cciHU"

respiialoiies,

:

l"iosn|)liape

s'olar;.;il

nioinonl de rexiiiralion. mais sans

se

au

de

luoiiUMil

e(UU|»R'tomeul

l'eriuei'

paroi (osopliapieiiue est

la

rinspirati(Ui ;

et

el

du

reireeil

au

i^ulsatious do l'aorh^ se

el

roriues do

iierislalli([ues,

ondes cuntr.ietilos; (>' le passade dans l'estomac est toujouis larf;ement ouvert. Merkol pense que si MieUulie/, a trouve- l'iesoplia^i» lerme dans sa portion cervicale, eonIrairomont à ce qwt' montrent les eouites sur le cadavic. cela lienl à la ]iosilion (|u"il l'aisail prendre aux sujets eu exploralion.

('ail)los

Rapports.



décrirai h l'iésophage (piatre portions

.le

:

cervicale, th(U'a-

cique. dia|)liragmati(]iie et abdominale.

Portion cervicale. de

la

deuxième

w

— Entre

de

le corjis

l'irsopbage esl

d..

sixii'iiie v. c. et le

la

situé

entre

la

colonne vei'lébrale lapissée des muscles préverlébrau.x en corps thvroïde iniliNcs,

el

des lames aponévrolicpies

membraneuse de

la

v.

.

a\aiil.

I(>s

la

lobes du

sé])arent des carolides pri-



I

;

I

c, de façon (pie (ui moins grand de

plus

Treil/ a liieu moiilre

le

(>n

ai'rière.

Kn nrnnl. l'd'Sdpbage est en rapport ascc la poilion derrii're la Iradu'-e //v^cAcr d'abord slliié immédialemen r(eso|)bage déborde la radiée à gauche d(''s la seplième dans loiile r(''b'iidiie de sa porliposilion. Si rtesoplia.U'O d(''ltorde

la

Ira-

cola tient surloiil a ce (|iie celle-ci suliil un d('pl;\('emeiil xcrs la droile: ce (l('|dacoiiieiit est dû h la ciosse de Taorle (|iii. pa>saiil a clie\al sur la racine de la liroiiche frauclie. repousse roxln'iiiile iiderieure de la haclice a droile. on iiièiiie leiups mais plus

cIk'o

il

p'iiuclie,

cole île ce deplacemeiil la haidiee suliil encore iiu mouvemcul de .V de ;j;iuclio à droile. sur son axe Ncriical. ,i:ii'ico auqiiid la hrouclie druile esl siliieo sur un plan plus profond (pic la lirmiclie -anche. l'airelTot do ce doiilde nniuveineiil, riesopliafTO osl laiss('' à d(>couvorl a gauche (Tmkiïz. Pntgcr Wierldjnhr. \H'V.\). Des coupes liorizonlalos du cou (pie j'ai failes sur des adultes el sur dos nouveau-nos m'oni prouve ijiio

que

ro'soplia;;o.

torsi(Mi

.

QESOPIIAGK.

183

l'œsopliniio reste toujours assez luvs de la li^iie niédifine de la colomie verlehrale, taudis (|ue la trachée au contraire se déplace à droite, et cela d'autant plus qu'on approche de l'exlreinite inférieure a

gauche, mais bien

du cou. De la

tout ceci il résulte (juc ce n'est pas l'iesoplhve qui se porte trachée, or-aue bien plus résistant, (pii se déplace à droite et laisse

fiesophaiic à découvert eu uirnii- Icrniis ([u'cilc

Enlrc rusopliaac (•(•Ihilairc

lâche dont

repousse léiiérerueut à f;auclie.

le

et lu paroi iiiciiLlu'aiicvisc rrs

de

bil'urcation

la

anté-

en

t'ait

nnud)reu\

de

enserreni

qui

dans

rii'so|)liaL;('

la

^'auche passe sur sa

le

:

liane droit de IVt'Sophagc, et,

le

|)osl(''iieure.

l'ace

niveau de

jus(|u'au

Irachée, ratleii;nenl au-dessous de ce |)oint l'icure,

contre

iiauche; au niveau de la crosse

;i

ipnile le niédiasiin |)osléi'ieur. Les nerl's

cl

écarlés de l'cesophaiic

très

paroi posté-

d'ahonl derrière Tiesopliag-e,

siliK'

tlioraci([iie.

colonne, nionle, en se

de Taorle,

inlcrcdslalcs iiaiiclu's croisent aussi sa

Li's vciiirs

(I.

Le canal

rieure.

187

leui's

mailles.

Ij'a'sophaocesienlouiv

dans

celle

nappe

de

cellul((-f:raisseux,

avec

(•(inliniie

d'une

réiiion

épaisse

lissu

se

(]ui

de

celle

du

l'espace rétro-viscéral

H

cdU.

est

lixé

aux

'n'-de-sdc hUe

or-

c

disixisilioii

On

voit très

cl

la iîraiulc

rcsnllc

il

])laiic

luiiliciiic

la

jtorlinn

la

(|iie

:

a/viios,

\('iii(>

de

à ])arlir

dirccicinciil

allaiil

souvent; que

le lissu pulmonaire s'inchemiueni dans le médiasiiu ])osléuraude a/ypos el l'iesophafre. el derrièi'c

les oi-;zancs (pii

Irouc de

la

Ironc de l'azyiros; à liauche. entre Faorle

le

de

pas une paroi très

le dil

Iroiic

traliurd

lli(ira(i(|iic

ne Inrnie

im''diaslino des pounioiis

jiar le

(•rt'iisrc

raoclc

(le

luen cette dis]M)silion

sur

rœsoj)liaii'e et derrière ra(ule.

el

poumons de nouveau-nés,

des

sou-

vent très consislanis; on v Œt'iij, liage

..

comme

troinc,

moules, ...

Crnasu de l'uorle

sur

des

les gouttières ci'cu-

sées par les organes et les

langueltes

qui

sépa-

les

rent.

Du uiomeni que

|)ou-

le

mon lui-même

tend às'in-

sinu(>r entre les

organes du

médiasiiu postérieur,

est

il

pirvfr

naturel de

\'oir

uiédiasliue

s'insinuer en-

la

davantage,

core

ce

('/est

Les

arrive.

(pii

plèvres

médiastines forment ainsi (|uatre culs-de-sac

:

j-rtro-œsdp/iaf/ims,

Fi(i.



1(12.

Il irnii/

I 11/

fliitiih

/

-sac relro-iesoiilia/'iens soûl réunis ensemble pai- une lanii' cellnlense l'I élaslique, teuilm; derrière Tiesopliape el devanl l'aiirte c'est U^ liijmneiit iiilci-pleunil, très

Inrine

|)lia,i;e el

le

:

Morosow; je l'avais vu avant d'avoir eu connaissance ilu liinail de cet auteur, mais je dois ajouter ipie Morosow ne [)arle aucunemenl des culs-iU'-sac (jue je viens de décrire. Nous reviendrons sur celle lame en décrivant les rapports de la |iortiou diaplira;j;inali(iue de ro'sopliaye, car elle se iirolonge en bas jus(|uc dans le canal diapliraiiinatique. JA's [tlèvres nièdiaslines s'insinuent aussi, mais moins, entre l'o-sopliap' et le péricarde. Klles fornuMit par-devant l'œsophaiie deux culs-de-sac. un dinil, rauli-e ,t:au( lis penèlrenl svc; jirc-œ!^()pli'tfiic»is ou péricardico-idirénico-o'sopliafîiens. le pelil hieu vu, deciil

repi'eseute [xiur la i)remière fuis par

el

espace lriani;ulaire à base inférieure el sommet supérieur, limilé en bas par le diapliragme, en avant par le péricarde et en arrière parla i)aroi antérieure de l'ii-soplia^e. (>t espace n'a (pi'une cm.: hauteur de 2 a :{

il

du

est

ce

à

(]ue

l'ccsophape s'écarte

lé-

gèrement en bas du péricarde auquel il adhérait plus haut.

Rarement

,

les

Œsviih.

Aorh



Pouinoii dr.

Pt'vre

méd P'ihvre

deux

pré-œsophagiens droit el gau-

culs-de-sae

che arrivent à se toucher par leur fond en ;

général, ils restent assez écartés l'un d(> l'autre.

Nous

voyons

somme que

les

en

plèvres

médiastinesengainent l'o'sophage,

se

FiG.

lù:j.

— Culs-de-sac

pleuraux du mediaslin postérieur

(d'après Polarca).

mou-

lant sur lui de fa(;on

(',nii|ie tr.-insvers.

passant par

la 8° v. (jnrsali-.

former une enveloppe ])resquc com|iièle en bas, mais (|ui diminue d'elendue en iiaul, pour devenir 1res peu prononcée immédiatement au-dessous des crosses aorti(iuc el azygos. De ]dus, vu l'obliquité du diaphragme en bas et en arrière, les culs-de-sac rétro-(esopliagiens descendent bien plus bas que les pré-o'sophagiens. .\insi les flancs de Tcesophage font hernie dans avec un index chacune des cavités les cavités pleurales droite et gauche. Kn explorant on voit que les deux pleurales, et en pénétrant dans les culs-de-sac i)éri-fesophagiens, index arrivent ii se toucher presijue, par devanl l'œsophage, près du diaphragme, tandis Si on passe au contraire de ce point. ([u'ils restent très écartés l'un de l'autre au-dessus sur une ])lus grande derrière l'u-sophage, on peut arriver à faire loucher les deux index étendue; bien entendu les doigts restent toujours séparés jiar l(>s lames pleurales donl ils il

lui

:



sont coillés, aussi bien devanl ([ue derrière l'o-sophage. mérite de nous arrêter. Les ligamenls lriangiilair(>s pulmonaires L'n dernier rappcul telle longent par leur bord interne les lianes de ro-sophage dans loule leur étendue, de voit, comme deux ailes, les façon que, après avoir ouvert les deux cavités pleurales, on ligamenls'triangulaires tendus entre l'(eso|)hage el la face interne des deux poumons. Si on ouvre le mediaslin par ^'oici comment .Morosow décrit le ligament inler-pleural de son entrée dans l'orificiMliaphragderrière, coupant l'aorte à (pielques cenlim. au-dessus matiqne, el la sé|)araiit de l'u-sophage et des piliers du .liaphragme, on tombe sur ce ligapar sa face poslcriiMire est en rajiporl avec l'aorte, et iiar i'anlcrieure avec la lace :

ment

(jui

[JONiXKSCO ET CIIAUPy.]

ArPAREIL DIGESTIF.

190 postériom-c de s(i|ili;ii;i(Mi.

s'\

aiixiiiiclics

peu en

ne ])oniu't

il

pas

nappe eellnleusc

se scpaivr

di"

ruiic

rautir.

di>

en se ciiiirundant avee le nn. 2 an-dessns dn eondnil faseia endo-Uioraciea tle Lusclika. En liant, il so eonlinne a œsophagien avec le tissn rellnlaire làelie dn médiasiin imslci inir. Kniin. il passe dans le avec le lissn eellnlaiie canal diaiilnapinatiiine en aecnnipai;nanl !"(esi)plia,i;c et se cdur bas,

se converlit i)CU à

il

tiiic

làcln'. 1

I

I

sons-diapliraf^nialiiiuc.

de

l(infileni|is ii;noiés,

inciiniplétenient indiipH-s (atlas de Hranne. 1887). Ils (Mil ac(|nis

une grande impor-

F>es ra|)p(iils (in très

exacts des piévri^s niediasliiies avec i'u'Sdpiiaiic uni

tance |Matii|ne deiMiis ([u'on a proposé d'aliorder l'œsopliape par la xdie tlioraci(|iie postérienre (Nasilofk, Vralrli, 1888. n" '2")\ Ocexi; et IIautm.vnx, Bull. sac. rhir. l'aiis, 4 lévrier 1891 : Ol-kni-, Revue d' chir., 18!»1, n" :i; i. Totahca. thèse de Kiicaresl. I8!):i et Presse médieide, 18!)8). L'intervention préconisée, mais non encori» execnlee. restera, je crois, nue

conception liardic, mais inapplicalilt\



Portion diaphragniatique.

les piliers

du dia|)hrairnie qni

canal, sitné de

de

1

à

'.\

cm. à

en avant de

l(mL;n(Mii'

ti'auelie

de



cm. 12.

I

est

Il

formé

])ar

derrière Id-sophafie.

vi

li^ne médiane, est

(\v

(il)li(|nement

dii'iiié

pins en dehors qiu' rorifice sni)é-

I

{\\\

canal, nons

les

décrirons

"amie, on Ironve à ce niNcaii

on liiiament

jiarlé.

derrière Tcesopliage jiis(|n"à roi-ilicc inl'éricnr

Portion abdominale.

à

1

aortique. L'œsophage présente des rapports

cnli'c lui cl

dont nons a\(ins déjà

élasli(|nc

la

inlei-iciir est

l'orilice

intimes avec les parois mnscnlaires

Dcrnrrc Id-sophage.

de

se réunissent de\"anl

son orilicc

di'dilc à ^iianehe;

riciir. Il est

canal nuisciilairc. orilicc (l'sdplia^icn, que

!>('

traverse ra'sophago présente nue

i\\\

pins

lame

la

Iiiin.

ccllido-

inUM'-])lciii'al, (pii se jn-oloniic

canal.

La porlion ahdominalc

ro'sophagc présente tout

i\v

d'fihord avec le péritoine des connexions dont nous |)arlerons plus loin.

En

avant, rcesophage répond

irauche,

el

arrière,

il

an-dessous de repose sur

le j)ilier

face supérieure

à la

lui. à la

l'ace

dn liuameiit Iriangnlaire

postérieure dn

lo')!'

iianche du dia|)ln"at:nie

uanclie dn

En

foie.

sur Taniile (|ue forme

(>t

ce dernier avec Taorle abdominale. L\irt(''re diaj)hra!.;inaliqae inlei-ieure gaucdie

passe derrière

ainsi (jue

ra'.soj)ha,i:-e.

che, Lo'sophage est en ra|)p(n't avec

gulaire gauche du foie

la

et

la

capsulaire supérieure gauche.

le

diaphragme,

creusée sur la face inléi'ienre

Le nerf pneunio-gastrique

^\u

lohe

droit

resh)mac

lid)érosilé(le

gross(>

Sa parlie lei'minale

lohe de Spiegel.

— A gau-

hase du ligament trian-

la

droile, avec le

à

;

dans Vrclifincruri' iVXDphnjiicniic

|)asse

gauche du

l'oie

(Voy. Foie,

fig.

360).

gauche sa

croise sa face antérieure, le



face

postérieure.

Moyens de

fixité.



L"(esophage, organe

mou. mohile

déplaçahle, est uuiintenu dans sa situation par des

jilaiis

une loge a|)onévrolique

résistants qui le tlanquent de (diacjue côté, lui formanl étroites

;

de plus

il

s"ac(

roche et se fixe au.v parois de

la

caxité thoraci(|ue et

organes qui l'enhjurenl par des expansions musculaires

comme Treil/..

les vrilles Il

d'une plante gTini|ianle.

adhère enc»""•. qui ii>'iît de la i)lèvre mé'^ iiastine gauche, derrière l'aorte, passe devant elle et se termine sur le bord giuiche de l'œsophage, en se continuanl avec ses fibres longitudinales et circulaires. Il siège an niveau de l'entre-croiseinent de l'œsophage et de la bronche gauche, au-dessous du m. broncho-o-sopliagien gauche. D'après Treilz, il fait |iarlic de l'expansion musculaire ipii unit le iMU'd gauche de lool le lieis moyeu de l'o'sophage aussi bien au feuillet giuu'he i-(U(l(m

'v^'/ii^^^^^iîf^

le

[ireniier.

naisculaire.

bmg



.V.

criro-pliar.

Faisc. long, lat.t



Ttvchée—^

du uH'diastin ([u'à la crosse et à la ])ortion descendante de l'aoïle, ainsi ((u'à l'artère s(Uis-clavière gauche. D'ajuès (ainningham. ce muscle est constaiil.

Tissu fibrn-élasl. trach.

œr,.





Treil/ d'alMud, (îillette ensuite, signalent

des faisceaux musculaires plcuro-œsuphnV'c/^^ di'dits allant à la jdèvri' uK-diastine

Tendons

droite, vers le tiers iul'erieui- de la |>orliou

élasl.

tlioraci(pie

Iracltéo-œs.

Couclic m. lonij.

Vu;. lOi.

pliage,



r(i'.soi)liage.



.M.



Treitz M. péril ardicii-œso})li(i(jien. les expansions élastiques qui se détachent du tiers inférieur de la |)ortion thoraciii

ol

il

liio s\ir le

du canal

suiv.-mlc

(lis|i(isili(in

l;i

et

:

du cm.il dr

le

iiii'ii

uu cône lllucux

dia|ilirai:iiialii|uc

r\\

iiisli

île

uinriil

a\anl

inniissc.

eu

lias

liaul.

dclciiniiu'

iidciicurc

a liasc

(Mi,L;;i,i;('

nr

ikmiI

ariiric. et

(|u'cii

rn'sopliap'. nu

dr

tlioracii|ii(>

sciiiiiciil

l>;is

t'ii

airrlf |iarliHil. aussi

un un

dii

i]o\ii[.

li.iut

\r

lalcia-

culiv

lui cl

dia|)lira,i:iMali(|uc.

à st)uimct supcricui- (csnpliaiiicii. Si on lire au conlraire sur le sciiineul alidiuninai. en lias. nu déleruiilie uu (("lue reuv(>ise à liasc su|ierieui'e. Il c\isle dune enlic riesii|i|ia;:e cl le>

du caual dia|ilirai;in;ilii|ne un |iehl dia|ilirapiue uieiuiiiaueux. inscie sni- le |i(iuide riesupiiaiie d'une pail. sur le pnurldur du canal diaphia,i:uiali(|ne d'anlre iiail. (le diaiiliraiiiiie. iiiclns dans le i^iand diapliiai;iue inuscnlaire llKiiacn-alidiuninal. csl rnrinc de mnscnlain's lisses. (l(> (|uel(|ues raiseeaiix de lilires lissii lilirciix. de lilires elasli(|ii(^s cl Les premières reiuéseiilenl les IcMiddiis des lilires nnisciilairt's de la cdiiclie liiniiilndinalc de r(i'S(ipliafi-e, les dcMMiières sonl des ex]iansi(ins de eell(> deinière. .le ih> jiuis iiiieiix eniiiparer ce d'uijthrdçiine plirciiico-œxaiiliiif/ie?^ (pi'aii imiscli' IriaiiiAulaire prolund du pc'rince douille de ses deux laiiK^s a|i(iiiévndii|iies. (pii enldureiil la [idilidii ineiiiliraiuMise de rmcire cl ddiil i'enseinhle cdiislilue raimnevriise iiKiyeniu' du pcrinee (diaplira^iiue accessoire îles Le diapliiai:iu{> llioracd-alidoininal reiin'seiile ici le rideveiir anal du ailleurs alleniands). diaplira^iiie pidvien (diaidiia,:.ine prnpre des ailleurs allemands): le ilia|iliiauiiie |ilirenicd(l'Sdiiliiiiiieii inclus dans uu diillce du jiremier n^piésenle rapdiu'vrose uinyenne du périnée ou diaphragme nceessdii-e. (Jiianl aux faisceaux musculaires slries vcnaiil du diaplirapine thoracd-aliddininal decrils [lar les aulenrs. je ne puis ariirmer leur exislence. La pdrtiim abdominale de r(esoplia,u-e csl lixee au diaphra,i;iue. a la paroi ahdoniinale pdstiM-ieiire. an foie el ;i la grosse InliiM-dsile de l'esloiiiac par le piMiliinc. .le me horiierai a rap|ieler (pie l"(esii|)liap'C est contenu dans un mcsn complel, dil encore lhjiit)i. phrénirn'Ksopli'igini pnsslériei'.r, (jui entoure sa face anlerieure el si's liords cl lallaclK» a la face inlerieure du diaiiliragme (Voy. Péritoine, p. F]n n-sniiK', Lœsopliage est uni aux organes ipii riMilonrenl par (]{'< litMis nomlireiix, lanli'il assez longs el formant des amarres siiflisaiiles pour lui permellre d(^ légers di'placemenls jiarliids. lanP'iL 1res coiirls el l'y lixani inliiiu'iucut. (",(>ci nous ]U(iuv(> (pie Td-supliage ne se déplace pas lieancdiip (ni ipi'il se dé|dace eu même leinps (pic les diganes ipii Tenlourenl. (le fail est incdiilesialile, el il me semlde innlile dajdiiler (pie parler des glissements el dévialidiis elcndus de To'sopliage, c'esl meconnailre son uninii inlimc a loiil ce panii.s

toiir





^

'.).").")).

renvii-diine.

(pii

Structure. ciili'c

."{

nuisculciisc

i»u

(les



l.;i

jiami de

r(i'S(i|ilia,o('.

deux

((),")

iiiii([iiciis('

(|U('l(|iH's

;

par une

nHicli(>

ailleurs (Liisclika)

sur

clic (|iie

la (((loiiiie

\

la

(le

dune

ci'ètc

nicnilirane ('lasliipic,

médiane

t\\i

la

la

et c'est

liiiii()ue niusciiliMise.

loii" itiidiiiale

el

Icriuiiiniil

I

smis-

ailNcnlicc,

allacheiit l'œsopliaji'e à

I"

la

uui(|iieiise,

;

csl

dans

de plusieurs iian^jiilairc

;i

la

l'ornu'e

de

Taulre iiilerne.

ou

lroii\'e. à

licsopluioc seuleiiieni, une li'oisiciuc couche

ciiiiclic /oii(/ili(eruu't de supposer qiu>, dans ses dissecliiuis, cet auteur isolait en uu l'euiJlel uni(|ue la sous-nnupunise cl la nuisculaifc-niu-

p-lis;so

(|ucuse. (Test ce (|ue tendrait à nuuitrer les études liistolopiques récentes. i)uis((ue .1. Sclialïer a pu ctnistater (jne. chez riiuuiuie. la niusculaii'i'-nuKpu'Use ne constitue ]ias à la

(ISilT)

nue cuuclie netteiiuMil iscdée; elle succède, par une transidu pharynx, cl Ton \(iit tout d'ahord un uu'lanp' de libres i'lasli(pies el de lllires lisses entrecroisées dans tous les sens. Nous cousidi'rerous donc la tunique llhreuso des anatoniistes comme le ](lan profond et condensé de la sous-nuuiucuse de

jiartie su|>('rieure

ra>so|)liai;-e

tion niénain-e. à l'assise élasti(|\u>

des

iiisloloiiistes.



Tunique muqueuse.

M'

(lime

rosi's cl

imi(|ncus(' de In'sophafiC, d luic

I.m

cnlrc

("paissoiir (-((mprisc

(>.'')

Lo

cl

mill..

des muqueuses dcrnid-jiapillaircs à cpilhcliuui j)avinuMitcux avec

silidii

sur

le

rcli-ouxée

X(Uis s"nn\

lin (l('crirmis III'

;

pa\ iinenleux slralilié, csl

celles des

couches prolondes,

de ro'sophage, chez

demande

dans

humain,

le lielus

i^nlièrcmcnl

possède des papilles lonaties (piclqnclols

csjiacées,

\olnniineuses.

A

la

tact'

lui

lii-

Les

dans

(

i/lfin(le>
on tiouve trois troncs veineux longitudinaux, reliés par des rann>aux transversaux. Dans les mailles ([u'ils circonscrivent, sont des rameaux ])lus fins venant de la tuni(|ue musculaire. Dans les derniers Ti cm. de l'œsopliape, le plexus externe ac(iuierl tout sou déveloiipement, ses veines se réunissent en trois ou (]uatre gros troncs, à la jiarlie poslcro-interne du cardia, et gaiiuenl la petite courbure de restomac où ils se jettent dans la veine curonaire stomacliique. En somme, d"après Dusaussay, l(>s veines desdeux tiers inferieuis de riesophage se Jettent dans la veine coronaire, donc dans le système porte. Cette dernière conclusion a été combattue jtar Walter IJerger et par Duret. Pour Duicl {Arrh. (jénêv. de Méd., 1889). les veines (l'sopliagiennes (|ui se rendent dans la veine cui-onaire stomachique i)roviennent du plexus sous-mu(jueux, traversent la couche musculaire inoitii'

inférieure

de

i"ii'S(i|ili,Mp'

est

I

lectili^iies,

tnètio, ioiiiiiliidiiiaiix.

un peu au-dessus du

cardia, et après avoir parcouru 2 à '5 cm. au plus, se jettent dans la An-dessus de ce point, tontes les veines d(^ l'œsophage aboutissent aux Ncines tributaires du système cave, (juant au [ilexus pério'so[)hagien, il est réduit a un (in léseau, ([ui communique ]iar des canaux de dérivation, a travers les couches musculaires, avec les veines portes sous-muqueuses et se jette dans les veines dia])brai;inati(|ues. Donc, une petite partie seulement des veines de l'oesophage se rendent directement dans la veine coronaire stomachique. \. .Mariau (thèse de Lyon, 189:i) accepte la description de Duret. Il ajoute avoir vu, le long de l'o-sophage, dans le tissu cellulaii-e ([ui rentoure. une veine de plusieurs centim. de longueur, collectant les veinules de la porlion (esoplia,vi('niie adjacente, et tributaire de la veine coronaire stomachiqu(\ \-eine

coronaire.



;{'

nient

[^('s

lymphatiques de lœsophago naissent ilans

un réseau de

veau de

la portion

celui de la

capillaires

la

muqueuse, où

à mailles longitudinales (Teichmann).

diaphragmalique,

muqueusi^ de l'estomac

;

ils

IV»r-

Au

ni-

ce réseau est très fin, et se continue avec

plus haut

est

il

formé par des radicules

moins nombreuses (Sappey). Autour des glandes on trouve, tantôt un réseau de gros vaisseaux Ivmphatiques. tantôt iiu sac ou sinus lymplus grosses et

phatique qui

se

prolonge sur

le

conduit excréteur (Kidd, IS70).

Les troncs collecteurs rampent sous

anastomoses,

et

la

muqueuse, échangent s()u\ent des

forment mi plexus à mailles longitudinales,

troncs parcourent tni long trajet avant de traverser

ceux qui ont leur origine vers

le

la

très allongées. Ces

couche musculaire; tous

remontent

inférieur de l'œsophage

tiers

jusqu'à la portion cervicale pour se terminer dans les ganglions qui entourent le

tronc veineux hrachio-céphaliqiie gauche; queleMr du cardia ganglions cardiaques. su[iérieur

:

Anomalies.



(Lyon médical, 188!)), nous diviserons les anomalies i-t les 1 malformatifuis de l'oesophage en six types. iniperforalion ou absence d'une tyjie partie de ro'so])liage: le segment supérieur se lerminanl en cnl-de-sac à :{ ou 4 cm. du .\vec Bros.sct



-'^

:

KSTdMAC. liiird

liaclH'ii-ii'snpIiapiciiiu'

la

nu

liiii-lii'c

('iiiiiiiiiiiiiralioii

:

normal dans Inul !(> rosic di's deux liil)OS une plus ou moins fiTandd partie do son 4" typo trajet, un cordon fil)io-mussonc('

:

sur

l"(PS(t|diaf;o





:

:

:



:

inférieure.

Lejirand (Thèse de Paris. IS'.tT) a modilié cette classilicalicm en mière classe des malformations. Il divise ainsi les imi>orforali(uis i.

I"

(l'sopliai^c

en deux

di\isrtain temps et suhisseiit des translornialiinis importantes, (pii aluiiilissent à la Inmialnin du fliijiiii'. La di^i!'(>slion shunacalc (hi rune chimicpie, due au suc clivmilication est 1(! résultat d'une (l(ud)le action Tanlre mécanirpie, due à la coidraclion de L,''asli'i(pie, sécrété par la nui([ueuse

occupe rhv[)ocliondre

f;au(di(? et

:

;

la cliarpciilc niiiscnlairc.

h.l. ,ivrte

sduiuicl ou

duodr-ual

|tai lie

(III



108.

l',,;.

Siliialioii p'iw'ifilo

p\liMl(|ue

de rcslDinnc

ini c(»i'ps cl

;

deux

cl

du

orifices

l'oie

:

(Sapix-x

).

(csoplia^iiieu

ou cardia,

pN'Ioi'e.

Parois ou faces.

— IMus ou

moins convexes, suivant

le

de^ré (ramplilude.

ordinairenienl lisses et régulières, (dles portent dans certains cas des eiiipreinles costales.

I''raii(

lieuieiil iinlrriil

on

jx'lilc

coii rhi/

ri'

coniiiieiice

au

c.irdia oii

il

se

I-:ST(JMA(;

sans

('(mliiuic,

une

(U'crivant

rccuiirhc et

en

de

lipiic

dabord vu

iliriji^c

.ncc

(Ic-iiiarccilioii,

Kyôrc conrhc

coiuaN

à

Dans son

branches

r((/uc

qui sépare denx

8nqui'

tube rosi lé. Appelée encore grand cul-de-sac celle porTuni

plus haute et la plus volumineuse de restomac. la portion

de l'organe. Elle regarde en hanl est indi(|uée |)ar

cardia.

projection

une ligne

fond re[)résente

I.,e

;

a

il

défaiil.ce

en haut

en

el

passerait sur

liori/.oiiiale (|ui 1

(i

de l'estomac, près du

([iii

les cariii\(ires.

un

est rare, ou èlre rédiiil à

ai'rière. (Jn

\()it

1/2.

peut

il

e('(iie

une

(picl(|iiefois

liinile

le

corps

inlV'ileui-e

le

bord siip('rirur du

liers

de sa longueur en

Très grand

clie/.

au-dessus

siirmoiile

(|ui

un peu en arrière. Sa

el

une hauteur moyenne de 4 cm.

\(ires, jM'titet |)ointn (diez

ment

siliiée à gaiiclie e|

abdcnninale de l'œsophage, forme un d'.

zontale,

Indus, la

|»arlie

courbure par une encofdie

quefois chez

I

pvbu'iipie est la |)ortioii

d'avec

le

corps est

E. ^luUi'v (Ergebnisse de Merkel,

courbure; sur

(>(db'

La

de l'estomac. La séparation

d'apri's

jietite



la

grande courbure,

adiilie

partie de

([iii

niar(|ue le

jiar le

|i()ss('"der

;

elle es!

de

|)oiiit

cbangement de

par un sillon (pu limile

restomac semble

IS'.IS)

n

une

iiilV-iieiire.

bien

iielle

iii(li(pi('>e

l1(>xion

dii'eclion

L;auclie le veslibiile iiidix idiia

li

b"

Ikhi

cliez

le

sur

de celle (tu

ipiel

p\luri(|iie.

analoiUMpie. en

JOWLSCO ET

CIIMU'Y.]

AI'l'AREIL DIGKSTIF.

206 ce sens ([iTolle i-nm^spoiid

par Oppcl sur un

jarraiid

ces iilandcs nièint' cl

(le

iiilnc

imc

])('iit-rlr('

de

à

i.i

|)\l(>ri(|ii('s

ivcoiiniifs

niiiscMlaliirc spéciale de la rraion qui v délcr-

la

iiilrriciirc ])('aiicon|t j)liis

])r(>ssi(>ii

des i^landcs

/.oiic

d(v inainmirèrcs, et pliysioloiiicjiu'. ou raison

iu)iiil)n'

rlcvrc (pic dans

le rt'stc

du xiscrrc

(.Moi'il/,).

Elle coniprrinl

I'k;.

dmix

100.



j)ai'li('s

l''(iiiii('

Veslihulc JujliirhiHC Tcsloniac, Viintrc

dilTércntçs

cl (lircrliiin



(l'csl

du pylore de

la

ilr

:

I

cstnin.ic

iidilc

W'illis,

vcslihnli' cl le canal pvloi'iipic.

le

ascendante tôt p.ii'

;

le

(|ni

on

iiclil

ri/l-dc-srif

de

a été pris dans des acce|)tinns

prandenr variaMcs,

est inler|)osé

canal pvloricpie. Sa dircclion est horizontale on légèrcnicnl

sa lon^iieni"

manpK'c parmi je Cl, mil'

riiinMricnl dislcndii.

lul)(''r(isih''

terme

dillcrcntes. Cet élargissemcnl, de l'orme et de

entre le corps et

rii(i\

movenne, de

sillon

de

la

7 centiniclrcs. La limite fiauclic est tan-

irrandc conihni'c, lantùt indi(|iiée seulement

de l'eslomac, c"est-à-dirc par

le

eliaiiijcmcnl de dircclion de celle

KSTnMAr. cniirhiirc. p.ii-lic la

8a

a[)j)ai'liciil

Il

poche

l'oniu' ppiit t''hv rollc

ôtrc

du

('(Mou.

p.iilic

produites

|)ar

Cnnal /n//(irnji/c. ment bosselée après

y a

lois

([lie

(l//(iil('ii(i-/ii/liiri

ligaineuts pvloricpies

chez Fadulle, mais qui, joint à

la l'orme

même

Uppel se demande

si

intestin.

fœtus et reniant

ment des couches musculaires du canal

que

En cer-

Très développées chez certains animaux ces bandelettes donnent,

(Ilelvetius).

partie.

l'a

longitudinale an fond

sens et formée par des tractus élasticfues et musculaires, allant de la

du

supé-

bien développée.

deux parois, antérieure

de laquelle on trouve une bandelette finement

musculaire à

laces.

ou vestibule du pvlore. Pourtant, je est nettement distinct du vestibule

existe souvent inie légère dépression

il

(die

deux

sillons pvloiicpie

description de ce canal dans les auteurs.

il

uuc

ceuliuièlres. (|ui est sépaiée

.5

|)ai-

lie elle/,

(|

(i-pyliiriij((r

207

le

grand développemoins prononcé

pylori([ue, caractère

cylindrique»,

l'on n'a jias

sulfit à dilTérenc'ier cette

aiïaireàune formation originelle.

l'on retrouve chez le chien et peut-être jus([ue (diez les poissons.

Corps.



est large en

(]oni|)ris

haut

entre

grosse lubérosilé et

la

et se rétrécit

le

vestibule

p\l(ire.

t\{\

peu à peu en bas. Les coupes transversales

il

pi-r-

peudiculaires à son grand axe sont des ellipses régulièrement décroissantes. Sa direction est v(>rlicale. Orifices. tical,



œsophagien ou

L'orifice

regarde à droite et

rard'ia.

légèrement en haut

départ des deux courliures, au-dessous et

occupe sur

le ])lan

antéro-j)ostérieur

ruiiion du tiers antérieur avec

ovalaire.

à

grand axe ver-

en avant. Situé au

jioint

de

droite de la gi"osse Inbérosité,

une position excentrique, ordinairement

le tiers

indi([ué extérieiireinent (pie par

à

et

moyen (lieltmann). D'ordinaire

l'angle

que l'orme l'o'sophage avec

il

le

il

à

n'est

fond,

angle (jue nous avons vu correspondre à uiw valvule intéricMire. Quchpielois,

on trouve à son niveau un sillon circulaire la portion abdominale de |diage, dilatée, forme alors Vnnirc rurdiaiiiic, vestibule de l'olomac. ;

Ldrilice diiodénal ou

/ii/l(iri\

circulaire, regaiule en haut, en arrière et

l'ement à droite, et se rap|iroche du plan (jué

[)ar

II'

>:illiiii

(liniili''nn-j)i//nri(/i/c

l'ronlal.

(siilciis

Kxlérieuri>menl,

|ivlnricus,

il

l.usclika),

UU.\M-:S(:0

ET

l'o'so-

K'-gi'-

est iiidi-

d'autant

r/lMii'i'.]

Al'

•208

plus profond

([lie la

PAREIL DIGESTIF.

portion initiale du diiodi-mun est

dundr-

j)lns dilatée (aiilic

nal. E.)



Estninar liUocidmre

L'cAlomac bilocnhtire

eu

(cstititmc

s;il)lin'.

hoiu-^l.iss

sliapcd,

Sniiduinmnfreii) osl celui qui est divisé ou deux lnucs \k\v mu l'Iraiiiiletneiil liausversal. Celte forme peut être dtuijiiue uiusrulaire iiu d'ori^iue cicaliicielle.



Daus cette catégorie Ventre riiiiiiicnse majoiile Bilorulaliini d'origine inusi-uldire. observées sur les sujets de dissectiou, et c'esl d'elle (|iie Ciiiveilliier a pu



erpos('es et versal l>lus ou inuins serré, haut de ni;énitale: au mr)ins u"eu n-t-on cité aucun ex(Muple sur des nouveau-nés. Elle est due ii vnie (•(Uilracture uaisculaiie. On a maintes l'ois oliservi'' une liil(P(iilati(ui momentanée sur les animaux en liiloculalion, tautùt celle-ci

cnniplètement

((ij;-.

fliomme,

ciMiis d'expérience, (liiez

ii'udue |iermanente par la

elle est fl.xée et

contracture qiu* provo-

(|uent des irritations extérieures, telh? ([ue la pressiiMi

du

liuil

la

l'oie,

(udinairement

ra(i(jiie. la

d'inie l)ride péritcuK'-ale, et ])ar-dessus

pression des côtes dans

dépend

ciiulracture

constrictiou

llio-

De raucieuneté de icsislance plus ou moins

la

op|)o«e

ijraude (|u"elle

la

la 7" c(Me.

On cnm-

rinsurnali courbure, de 40 (TiuKiiAin. l'Ii. de Naifi/, 1S82). Cette dernière longueur est iiroportiounelle il la capacité de l'organe. Dargeiu Ta trouvée, sur Testomae vide et aplati, de :$8 centimètres pour une cajjacilé de 1200 centimètres cubes, de 4.j centimètres, pour 1800 ;i 2000 centiuièlres cubes.

Surface.

— Dargein

a

mesuré

(UM'use sur un |)apier (juadrillé.

de

(iOO

;i

((Milimèlres

80(1

Il

la surface interne,

a trouvé (jue

en étalant

la face

nui-

surface de la nuu|ueuse est

la

carrés jxun' une cajjacité de 1200 à

IVOO ccnli-

mètres cuhes. Kn xcrliide la loi(|ui régit le rapport des volumes et des surfaces, elle ne s'accroît ni ne dimiiuH' du mémo cliin're (|ue le volume. Elle est d'en-

200 ceiilinn''lres carn'-s |)(iiii'2000 (•enlinn"'tr(>s cubes; alors ((ue sur ini «irnii litres 200. (piatre fois supérieure a la normale, estomac d une conlenance de la superlicie avait seidement d(n(l)lé et ne dépassait pas 1434 centimètres carrés I

'>

(Dabgi;in. Surface et

\(dume cduiparés de l'estomac

et

du diHKl(''Uum.

Jjihhniff.

final., i8U!J).

CstpcLCité. Iiu't



l-a

capniité de l'estom.ic mirmal cbez Phoiiuue adulte est

par Kwald de (iOO

gendre, de 000 h à I30U. T/irxr

,1,'

I

i'.OO

;i

200(1

(•ciillnn'-l

res cidies

ou grammes d'eau;

(sur 40 sujets, 10 avaient de 000 à

l>,iri. iliaqu(\ les autres

culté de les adapter

moins incliné par

fait

milieu de l'arcade crurale.

le

L'embarras où causes

:

d'abord

l'on

est

pour construire un schéma pratique tient à deux

à la situation

très variabh»



de l'ondjilic en bauleur,

général

haut;

en

et

on place rombilic trop

ensuite à l'adaptation de

ce plan topograpbique tout à

à une

fois

comme

région

une région

l'ombilic et à

profonde

comme

la

superficielle

la fosse iliaque.

On pourra

voir

Nomencl.

dans Merkel (Hanilh.

et

Anal.,

topoijr.

'/.

t.

dans

tentés

essais

dans VAnatom. II, p.

421)

les

dernières

ces

années pour obtenir un tracé sa-

Le dessin

tisfaisant.

suivant se

rapproche en partie de celui de !Merkel; les zones inférieures sont

des projections du squelette sur

la

paroi abdominale ((>harpy).

Pour

l'étude des rapports,

supposerons l'estomac distendu par des gaz,

nous

modérémeni tel

qu'on

plus souvent sur

le

le

ca-

davre; nous ferons d'ailleurs

oli-

trouve

le

server dès maintenant qu'à l'état liviiU rcnroiTi.-,-;

iii(lii|iii'nt

les lignes con\i'iili,,niicllc

de

xaricnt

[)as

sensiblement;

c'est

leui'

étendue

ou

vacuité

forte

réplétiou,

(|ui

au ses

contraire

de

rapports

ne

change, plutôt que \v\w

naliire. L'estomac vide peut être llascinc ou rétracté. C'est l'estomac rétracté, lorme fré(|uente dans l'inanition prolongée, qui est le plus modifié dans ses j'elations;

il

peut perdre tout contact avec la paroi abdominale antérieure et

s'enfoncer derrière le foie et le côlon transverse dilaté.

Nous examinerons

les

rapports de l'estomac

:

1"

avec la

pai-oi

abdominale au

point de vue de l'exploration clinicpie et de l'intervention oj)éraloire; 2" avec les

organes voisins.

Rapports avec

I.

paroi abdominale.

la

situés à gauchie de la ligne petite partie

du vestihule

médiane du



Les 8/9 de l'estomac sont

ccu'ps, et le 1/0,

canal pylorique et une

pyloi-ique, à droite de cette ligne.

Malgré son nom,

le

crcu.c (•pir/aslrl(jue ou creux xiphoïdien

n(!

mais au

supéricMir de l'espace ombilico-xipboï-

dien d

;

foie

c'est

qui occupe,

atrr»plii(' tin lolic

organes.

envinm

seulement en cas de

le

l/.'i

dilatatif)n

gauclic du (oie (pic

répond pas en général à de l'estomac par

le crcii.v

est occii|)é par

les le

l'estoujac,

gaz et surtout pi-cniier

de ces

ESTOMAC. Le canliu et (lu

num (>l

213

ost situé (lorrièix' rcxliviiiilr sternalo

du

7'

gauche

cai'lila^c costal

espace intercostal, à 2 ceiitiiuètres en dehors du bord frauclie du steret de l'appendice xiplK/ide. Le pylore est sur la lif:ne médiane ou très près, 8'"

pour l'atteindre on pratique une incision médiane. lirin

r. )tnvli'

I'.

rnrc

J

une ligne

est situé sur

11

Ant-le

llriu

Hit"

i

DiindcniDii

('(it.

trfinsr.

\'(ih\

Fie. 112.

La coupe

p.isse PI» Mi'riere

par



Ksloriiiic vil

cni-ps

le

Cininl

/ii/l.

île

l.i

A

iiijlar.

rrirn- rtiril.

rjiij)!.

sur une cuupe Iriinsversalc.

fj* v. ilurs.ilc

;

cm

.iv.iiil.

:'i

l'iii.

(>

aii-ilcs^iis

de

rmiiliilii'. F.llr

fst

•?i'ivmpnt ohliqne en bas et en avant. \'ny. aussi les i-.iiipes (les ligures 371.

liori/oiilale

7

unissant

les

'i:il

i-l

V.Vi.

aux .\nnexes du

di^

des

internes

e.\li-éinitcs

centimètres (Miviron au-dessus

cartilages

!)"'*'

Le p\ Inre Iroiixr

r(Hnl)ilic.

tion de la l'égion pylorique (|ui est à sa

tutu- diûeslil'.

gauche

et

courbure, projetée sur la paroi, contourne en haut

un le

jumi

cosfau.x.

dniiiie la

phis bas. La

à

|)osi-

petite

boni gaiiclic de ra|)pen-

La grande courbure est en position variable. le point que l'on aborde dans la gastroloniir. Labbé a indiqué (jue la partie appannite de cette face est un tiiangle doiil les côtés sont le rebord costal et le bord inférieui- du foie, et dont la base hori/onlale ne s'élève jamais au-dessus du !)' cartilage costal, c'est-à-dire (|ue la grande courdice xiphoïde.

La paroi antérieure est

hure peut s'abaisser au-dessous diim' ligne (ju'elle

est

même

monb: pas plus haut.

11

bi-costali'

suivant

près toujours située au-dessous,

à peu

donc d'inciser à

suilit

costal, parallèlement à lui cl

m

trouver à coup sur l'eslomac.

1

il'"

|iliis

liant ipie

l;i

U''

ne

re-

cartilage costal, pour

préconise ces repères dont

l'exactitude. Lecberelli fait observer (|ue l'estomac réli'aclé à

prolongée peut renioiiter

cartilages et

(ju'elle

cpnlimètre en dedans du rebord

rcmnniant à partir du Tillaii-x

les!)''*

mais

cùte. ainsi ipi'il

il

a

vérilié

la

suite de dièt^^

l'a

constaté dans

.io\m:s l'cvui

debout ou couché.

trouvera dans Addison (Abdomin. Visccra in Mail. ./. of Anal.. de l'estoinar, olitenus par translixiou sur 10 sujets.

18i)!l)

des repères

pmis

la position

Espace



Troiihe.

(le

snûi-lunaire de Traube

i^'e.'ipari'

est la partie inféro-

antérieure gauche du thorax correspondant à la sonorité tympanique de

l'es-

tomac. C'est ce clinicien qui en 1868 a montré la valeur séméiologique de cette zone, qui com|)rl.. 1807): dans l'estoniac et contenant è son hont inférieur vnie substance oitarpie, telle (|ue du idonili 4° la gastrodiaplianie, c'est-à-dire l'éclai(Uosenfeld. Ccnlralbl. f. inn. Mpdiciii, 1899) rage de l'estomac par une ])elile lani|)e incandescente (|u'on y fait pénétrer au moyen d'une sonde (.Martius et Meltzing-, 1894. Noir l'exposé de la métluide et sa criliciue dans SclKcIVr, J^aiis fos (leniiiTes ••iniu'os, les diiurieiiï; uni,

ner

la

position de



:



:



Inaugnr. Disxert. Bonn. 1896). Ces niétliodes d'observation ont abouti h des résultats contradictoires, souxent fort dilferenls des données classi(iues. Toutes sont passibles de graves objections et sont loin d'avoir la précision anatomique. La critique des deux dernières a été faite par Meinerl dans leCcuIralbl, f. inn. Mediciu. 1896, et par Merkel, dans ses /vvgehnisse de 189.j et 1896. Os deux auteurs, qui se sont livrés à des vérifications cadavériques précises sur des sujets coniieles ou durcis au formol, concluent à l'exactitude, à (juebjues détails prés, de la descrij)li(Mi de Luscbka (1873), (|ui est aussi celle ijue nous avons suivie dans ses grandes lignes.

Moyens de



fixité.

L'estomac est

fixé

dans sa position

pav

1"

:

la

con-

tinuation do ses deux extrémités avec l'œsophage et le duodéiuiui, oux-iuénios

eu situation stable; 2" \a\

])ar le péritoine; 3"

par

les vaiss(>aux.

péritoine enveloppe l'osloniac tout onlior oairo doux rouillols

iutimement aux faces antériouro j)érij)hérie

et j)ostériouro.

Il

so disj)oso

en ligaments qui rallachont aux organes voisins.

gastro-hépatique,

(|ui

lo

(]o

cpii

adlièront

on outre sur sa sont

:

l'épiploou

au foie; ré})iploon gastro- déplacer pas en masse, car il est suspendu à lu vunte du (liaphiafrine par IVn^npIi.ip' dunt la pdsilion est (Ixenu i|ui du nir)ins ne peut sjilluiip m ipic

.iii\\i-:'est

physiologistes

(|uel(pies

(pie

Winslow

|)ar llelvétius,

déci'it

tort

à

jki-

plan

et surlui

on!

de rravale de Suif^se, terme réservé de tout temps au faisceau

l(tngitudinal

de

l'estomac

enlever

et

a

NN'illis

(17(V|).

(^e

la

petite courbure. la

nuKiiicuse

Pour mieux

On

121).

(lig.

l'étudier,

il

faut

ndourner

constate alors (|ue

le

])lan

dedans par un ])lau j)lus ])i'ol'on(l qui le coupe à Dans leur ensemble, les faisceaux de ce |)lan ])rol'ond, forment une

«irculaire est recouvert en

angle droit.

anse, à cheval sur le côté

de

la gi'ossc

gauche du cardia, dans

droite sur

chacune des

|)osent en

un rnliau

facc^s

(pii se

de l'estomac.

traire, après être rest(''es



prolonge eu axant

petite courbure, jusipiau Jiiveau

im

du canal

(pii sé|)are

l'o'sopbagc

Les fibres et

en

les j)lus élevées se dis-

arrit'-i'c,

])arallèlement à

pvlori(|ue; les inférieures,

la

au con-

certain U'uips ])arall('les aux i)récédentes, se diri-

gent obli(piement en bas en se recourbant j)ar se

l'angle

tubérosité; les bi'anches de ceth* anse se ])orU'ut obli([uement à

mêler aux fibres circulaires dont

v(n's la

elles

grande courbure,

partagent ensuite

la

et linissenl

direction.

KSTUMAC.

227

J);i|)r('s Liischka. vers li« Ibud de lY'stoniac ot vors la ynuide courbure, les faisceaux imisculaircs se disposent en un véritable réseau avec des l'entes ailonon-s.

De

réseau naissent des faisceaux délicats qui s'unissent en partie aux faiset en partie, à l'aide de fins tendons élastiques, se perdent

(•(>

ceaux circulaires,

dans la liiuique sous-muqueuse (Treitz). D'après le même auteur, quelques faisceaux du plan profond entourent complètement le cardia, où ils s'unissent intimement aux libres annulaires qui se prolongent de l'cesopha^e sur l'estomac. Cette espèce de sphincter rudimentaire Au cardia (cravate d'Helvétius) est

décrit

par certains auteurs (Spi-el,

1032; Fantoni,

1745; Luton); ,

il

continue sur

Testomac l'anneau «esophayien dont nous avons parlé [)lus haut (p. 225). I^)ur la plupart des auteurs, ce plan n'est que la continuation des hbres cii-culaires de l'œsophage (Sappey, Retzius, (iillenskceld. etc.) au ni\eau du car:

dia, dit Lesshaft, la moitié droite Œxnphaijr

des faisceaux circulaires se dirige g-auche pour

à

fond:

sur

s'irradier

moitié gauche au con-

traire se

sépare de la précédente

en

croisant

la

ment,

et

'^'^

le

la

Fih.empUqnes

perpendiculaire-

descend sur

les

^^'>- ':!rcitiai ,;,.

parois de

l'estomac et sur sa portion pvlorique,

constituant ainsi

profond.



libres circulaires de

c(jntinuent

]dan

le

l'estomac;

Duudên..

le

profond est surajouté, propre Canal pyi.

dernier auteur croit que

du plan

fibres ,

,

chent dia.

de

dernier organe.

(-e

I

les

l'œsophage se

uniquement dans

circulaire

j)lan

à ce

plan

le

Luschka.

Poiu-

,.

la la

profond ,

les

rappro^'

.

,

portion pylorique du car-

grande

courbure

petite et les parois l'une

de

—Tunique imisciilaire de l'estomac. Coucirculaire et olli|)ti(iue vues sur restoniac, i|ne est constitue, il quitte la cellule en détruisant sa membrane. Knlre les pieds amincis des cellules épitliéliales. on trouve des éléments cellulaires ilc lorme variable Fr.-K. Schulfzc, Ebstein les considèrent comme des cellules jeunes ou de remplacement: d'après Nicolas,' ce seraient des leucocytes migrateurs. Chez certains animaux, répitliéliutu stomacal renferme des cellules à cils vibratiles (ampiiibiens); l'estomac de (juelques marsui)ianx et i)lusieurs parties de l'estomac des ruminants sont revêtus par un épitbélium paviuuMiteux stratifié. Nous rappellerons également (|ue Toldl a observé des îlots de cellules pavimenteuses stratifiées, au voisinage de la ligne (le transition vers le cardia, et mènu^ dans la partie suilérieure de la grande combure. Les recherches de J. SchalTer. d'Oppel. de Zimmermann, etc., entreprises dans ces dernières années, seml)Ient conlirmer l'opinion de Kiilliker d'après laquelle les cléments éiiitheliaux de l'estomac sont d'une nature toute particulière. 11 ne saurait, en elfet, comme le veulent Stolir, Kiiltscliitzky et (jnelques autres, être (jnestion de cellules calicil'nrmes dont expulsé au dehors par intervalle. La cellule éi)ile bouchon nuKiueux est totalement Ihéliale de Testomnc est un élément composé de deux parties ou zones distinctes l'une externe plus sombre, l'autre interne plus claire (Voy. lig. 125, A): c'est dans celte dernière •|ue se trouve une substance muqueuse contenue dans les mailles d'un réseau jjrotoplasmique assez facile ii mettre en évidence (Zimmermann). D'ailleurs, comme Osawa a pu le constater dans l'estomac vide, le corps cellulaire t(jut entier peut être envahi par cette substance mucipare. Le mucus est expulsé de la cellule par la contraction du réseau lirotoplasmi(iue dans lequel il est contenu, et si la hauteur de l'élément cellulaire diminue sensiblement après l'excrétion, on n'observe pas néanmoins les changements considérables de volume lîriiniKM- f(iinin(Mi(:cnt a l'airo déCaut. Nous avons conslalé sa présence dans rcstoiuao de riioniine; elle se montre très nelteiuenl, sur les préparations colorées par le picrocarmiii. >nus la forme (fune lamelle rosée de 2.") ;x environ, dans la ré^-ion du cardia et de la -raiide courbure. Parfois elle alfecli» un aspect finement strié, mais los forts g:rossissements iiionlre (|u'elle est en réalile parfailement homogène. Ses relations paraissent plus intimes avec lii musculaire inuijueuse (lu'avec la parlie du cliorioii mu([iieux dans Kupielle sont |i;i

laissa ni.

niveau

lin

prciiiii'i'

;

canlia, s'niuiucil

placées les glandes.

Le cliorion présente, surtout dans la région p\iori(|ue, des formations li/mphoidcx dmit et la nature sont très discutées. Certains auteurs (Grubv, Frericlis. IJrucli, liischoir, Kulliker, Frey, Cadiat, Sti'dir, (llinsky) y décrivent de véritables follicules lynipliali((ues, isolés ou agininés, comme dans Finleslin. H. Watliey (187/|.) admet Fe.xislonce diin reliculum adénoïde en continuité directe avec les lymphatiques de la mu((ueuse. Klein nie l'existence des follicules, et pense (juc l'indltration lympboïde dill'use n'est pas constante. D'après Garel (Ibèse de Lyon, 187!)), on trouve dans la zone sous-glandulaire du cliorion, et au-dessus de la musculaire muijueuse, des organes lym])hati(iues de trois sortes s d(;

de

la

soiis-miiqueuso

se

elle

;

une externe longitudinale. constamment la même direction, elles paraissent s'entre-croiserou changer d'orientation. Aces deux assises, Trinkler en ajoute une troisième formée de fibres obliques. On rencontre en (lutre chez certains animaux, dans l'épaisseur des espaces inler-glandulaires, libres

musculaires

lisses

:

une interne

circulaire, et

Les libres de ces deux couches ne gardent pas

de petits faisceaux de fibres

lisses

formant autour des glandes de

petits j)aniers

ou de petites poches musculaires. Arrivées sous l'épithélium superiiciel de

la

changent brusquement de direction; de verticales elles deviennent horizontales, et rampent parallèlement à l'épithélium. Ces faisceaux musculaires qui, dans quelques cas, sont en relation avec les couches muqueuse, ces

fibres

musculaires de la muqueuse, n'ont aucun rapport avec

elles, lorsqu'il exisl(>

un

stratum compactum. 5.



Glandes.



Les glandes de l'estomac occupent presque toute l'épais-

seur de la muqueuse, où elles constituent

une couche continue depuis

le

cardia

jusqu'au pylore. Ce sont des glandes en tubes simples ou ramifiés, mais dont

forme, la dimension et la structure varient sensiblement suivant

la

gions de l'estomac qu'on considère de

;

leur

nombre

les

lé-

total serait, d'après Sajjpey.

millions environ. Bischoff' le premier (1838) les divisa en deux variétés, glandes du cardia qui sont de simples tubes dirigés perpendiculairement la muqueuse, et les glandes pyloriques formées par des tubes ramifiés.

les

à

Kulliker (I8u4) ajouta et

de celles du pylore

un autre tiré

caractère dillerentiel des glandes du cardia

de leur structure

lides spéciales (cellules à ()epsine) sont les

:

les

premières conleuiiiit des

glandes à pepsine; tandis

[JO.\.\i;SCO

ET

ijiie

CIIAItl')

celles

APPAREIL DIGESTIF.

232

Nous

aiilivs soni des j^laiidcs imu|ii('us('s.

dr'crirons .succcssiNcinciil les diiiu'u-

simis, la l'oniie, la situation, et la structure 1"

Glan

du cardia (Vov.

tions dans Tépaisseur de la I.a

dans

mill.

liir.

123).

de ces deux sortes de glandes.

— Leur

loni/iiciir

nui(|ueuse, de 0,3

mill.

entraîne des varia-

niveau du cardia

;ui

à

région du ])vlorique. Ces glandes ont un diamèirc coni|»ris

la

entre O.Oo et 0,07 mill. à leur partie moyenne, et se renllent en massue à leur

extrémité profonde. Elles se réunissent en général par petits groupes de deux ou trois

qui s'ouvrent ensemble au fond d'une dépression delà muqueuse (fossellc

(jastrique), profonde de 0,2 mill. Les orifices glandulaires sont tellement rap-

prochés

uns des autres que

les

à O.Oll mill.

large. I^a

^ fiiaud.

o^,.^,p^.,it

. ,

terinmeni

(|ui se

glandes qui

les

toule l'étendue de Tes-

toniac jusqu'au

vestibule

pylo-

on constate que les preuiières subdivisions du conduil sont excréteur généralement fournies par deux à trois tubes pai'alléles de mèuie calibre (.u rique,

r.-dt'-sac ijland.

Ceii. de ivansiiio,,



Glandes du cardia et du grand cul-de-sac d'un de l'estomac, chez le chien (d'après Trinkler).

KiG. 123.

calibre inégal. (Uiacun

ces tubes

se

divise

di-

bientôt en

chacune de ces dernières se bifurque à son tour (llenle). glande très ramifiée se présente sous l'aspect d'un arbre à division dichotomique. Vers la grande et vers la petite courbure, les glandes deviennent plus courtes et moins ramifiées; mais leurs parois présenh'ut de

deux branches,

De

nombreux reste 2"

(|U('l

culs-de-sac, qui

Glande!^ pijloru/iœs (Voy.

un peu

— Elles entourent

le |)ylore et tapis-

celle'

des glandes du

r>

cardia.

cm.

(Sa])|)ey).

Leur

Leur

conduit

loïKjKeiir

excréteur se

son origine, en deuxou trois branches |)rinci|)ales, tantôt la division la partie movennc de la glantle, lanl(~)tnn peu plus loin.

au niveau de

et les ])remières divisiftns sont cylindiicjues et

Le tronc

glandulaii'es, la

124).

s'avancent sur une étendue de 4 à

elles

divise, dès

mais, à mesure que

ire-muqueuse,

iciir

lig.

canal 'pylorique ainsi (|ue la paroi concave du vestibule, au delà du-

siu'passe

l'ail

donnent un aspect plus bombé (Sappey). Du

leur

se modifie d'une, région à laiilre.

leur forme

sent le

se

et

cette façon, la

donne

risent j)ar

elles se

contraste

de

la

saillies

uuiscii-

couvrent de cids-de-sac allongés on aridndis, ce

l'aspect des glandes

le

dépourvus de

les divisions se raj)j)i'ofhent

l(Mn;ir il.iiis la ré^iion

cul-dc-sac fiiez l'iioninie (d'après Ziuuuoruiann).

— Gr. 7oO

du

et

H).

i;r;uid

D. ouvirou.

— C,

répitliéliiim de revctcmeiU cl des coinliiits exeréteurs des glnndes.

du grand cid-de-sao avec

12").

lig.

l'aroi é|iitlu'linU' d'iua-

les cellules Ijordantes très foncées, les cellules principales

en d(Mid-leinte et les C, Coupe transversale d'un cul-de-sac glandulaire avec deux cellules luuipieuses très claires, el deux cellules bordantes foncées montrant les canalicules excréteurs intracellulaires. jrl.iiidc

l'idlides

muqueuses

très claires.



Ces deux variétés de cellules se localisent dans des

parti(>s

glandulaire que l'on peut alors diviser en trois portions col et le corps.

le



1"

Le canal cxcrcUnir

est

déterminées du tube :

le

canal excréteur,

un enfoncement

cratériforme de

l'épithélium superficiel dans lequel dél)oiichent plusieurs tubes glandulaires. est revêtu j)ar des élénuMits

Il

(|uel([ues;

2

'

i)as.

Ou Irouve

aussi,

par places,

rares cellules bordantes isolées (Schult/e, HtMitkowski, Stèdir, etc.)

Le co/ ou

/y/éc(?

forme



inlerraédialrc (Rollet) présente de nond)reus(>s et volinui-

ncuses cellules bordantes, cuLi'c cipales, de

dout

coni(|U(',

glandulaire; d'après Rollet. i-nrpa

du type nniqueux, analogues à

cylindri(|iies,

ceux de répithéliiim superficiel, mais plus

ou pièce lerniinale

do.

les

lcsf|U('llcs se

la

ruoulrriit ([iu'l(|ues cclbilcs

base élargie répond

eellub's

jiriueipales

l^oUet (Voy.

lig.

12"),

à

la

|ti'iii-

du tube 3" Le

paroi



ièiaieut dél'aut.

C) est ta])issé par

les

deux

variétés de cellules ainsi disposées. Les cellules princij)ales, devenues Miluini-

neuses, à limites jdus apparentes,

par

ji'ur

eiiseud)le iih

lidie

à uovau

épilhélial

du lube glandulaire. Eu deboi's

asse/,

absolument

d'elles,

facilement visible, (nruieni clos,

(|iie

liinile

e"est-;i-dir(M'onti'e la |»aroi

tube glandulaire se trouvent les cellules bordantes disséminées çà

la

linuièi'e

proj)re

du

là,

en

i-t

ESTOMAC. iKimhrc

v;irial)lo

pas,

iiiKMit

siiiv;ui(

en oénôral, eu dehors,

les

l'aire

saillie

laii'e

prend un aspect hosselé.

Certains autours

aux

(Slulir,

points

la luniièro

c'est

235

iMivisa^irés.

Los

glaïKliilairc,

une des raisons pour

Eiliii-or,

Kupllor,

cflliih-s

lioi-.lanics

irattiM-

Icndcnl au coiilrain' à

(>lli's

les(|uelles

Trinklor, Moschnpr,

le

Motanô,

Inhe «ilandu-

etc.)

dccrivout

un prolou^cniont interne ([ui s'insinue entre les cellules principales, jusqu'à la luniii'io du tube glandulaire. Les reclierclios entreprises à j'aidi-

cellules bordantes

parvient ainsi de la nu'thode au cbroinate d'argent ont montré qu'il v avait lieu de considérer ce prolou'-eruent connue une voie d'excrétion En ellet, Golgi "(1893), E. Millier (1893) et K. Monti |IS98) ont étudié à ce point de vue les glandes de l'estomac dans les principaux groupes (le vertébrés, et ont conclu à l'existence d'un système excréteur analogue à celui observé et

:

dans

pancréas et dans les glandessaiivaires.il existe, tout autour des cellules bordantes, réseau canaliculaire en forme de corbeille qui embrasse la cellule, et se présente comme l'aboutissant de tins canalicules intracellulaires; ces voies d'excrétion excessivement ténues convergent vers un canal coninuni situé entre les cellules Ixirdaulos, et (pii s'ouvre «lans lu lumière du tube glandulaire

un

le

fin

voir

''^

Nous admettrons pou la manière de de Zimmermana (1S!)8) ([ui nous

(Voy.

lig. 12(i).

ce système

1'

excréteur

la plus rationnelle. Les celbordantes paraissent être des cellules (jui jouent un rôle actif dans la production du suc gaslriiiue; elles lapiiellent par leurs caractères mor|)liologi([ues les cellules à fermenl puisqu'elles renferment des granulations (jui ont une élection assez marcjuée pour les substances colorantes. Ces granulations, par leur liaraît

lules

confluence, constituent

un

véritable

courant de sécrétion qui s'écoule suivant des voies disposées eu riclie arborisation (liomme, cbien). et en léseau à mailles larges (clieval. ihat), ou étroites (rongeurs); mais ces voies n'ont pas de position fixe et

immuable,

elles

peuvent clianger

de place et se reformer nouvellement. Les produits de sécrétion, parvenus à la j)artie interne de la cellule bordante, s'écliappent dans la ludes tubes glandulaires par l'intermédiaire d'un canal collecteur compris entre les cellules principales (Voy. fig-. 123, Cet 120, A). Les canajuière

licules intracellulaires sont l)eaucoup

Fig. 120.



(Canalicules excréteurs intracellulaires

des cellules bordantes. A, Coupe longitiulinnle d'un ciil-iie-sac frlnruliil.nre de la grande courbure ciicz l'homme, montrant les cellules bordantes et les cel-

lules principales (d'après Zimmcrmann). Gr. 7iO D environ. plus accusés pendant la digestion B, Réseaux inter- et péricellulaires (paniers de Golgi), dans une qu'à l'état de jeûne. Heidejibain, glande du grand cul-de-sae au stade de digestion, chez le lapin, Hamburger, etc., ont observé dans le par la métluMle au ciu'omate d'argent (hi.. Lehrbiich der veryleichcnden mikrosic. Annlomîe, et Erfjch-

Hamburger

:



nisse de Merkel et H.UHiet, ISU8.

fJONNESCO

F.T CIIMtl>y

APl'AREIL DIGESTIF.

236 é) iilandcs pylori(jues.

— D'après

Kolliker, et Ebslein (1870), ces glandes

sont tapissées exclusivement par des cellules cylindriques identiques au.\ cellules principales des glandes du cardia. Ce sont des éléments prismatiques, clairs,

dont

le

noyau volumineux

est situé près

de la portion péripliéri{|ue

(Moschner). ncUoinenl traïuhi'o ,

aux organes a)

Les

les

les

de

Fiu.

121).



.ViU'ics

de resitoinae vues par

la

lace aiilerieurc.

unes autres é])iploï(/uc!i'lenl

riiAiii')

2W

\l'l'ARIs pour se jeter dans un réseau horizontal à larges mailles pcdygonales, qui occupe réj)aisseur

ESTOMAC. (le la liini(|iioc('lliilciis(>(Vi»y.

traversent

coIlccltMirs {|ni



les satellites.

le trajet

tonnent, sur

ils

s'anastomosent entre

I.'^d).

Innicpic

en suivant

(oiiNcrlui'c séreuse,

(|ui

li^i;-.

la

el

Ii's

Ironcs xcinciix

nuisciilaire, et

A

%

#''

.Si

V? ^N

- -j^-^

la iiui(|ii(niso et rriinis

ivscfiii xvjx'rjicici (Hi j)(''fi(/lan(h(-

r'i^

frliculr

J'i:;sii

-

^

^

Svi^

. Cril. lytiijjlt.

.

Jj,

Khi.

La

i:il.

CiH\\\f



Tissu

Ir.iili'i' .111

lyiii|)hoï(lo t infri'-f/lan-

.•^//H^s

descendent dans

iliifdircs,

les

espaces inter-

connnuui(|nent entre eux

glandidaires,

1(>

canaux

de Tei(diniann. Les

snjH'rficiel

par

des anasiomoses latérales, et se jelhMit dans les

deux réseaux précédenis.

dits crdiai/.f ^fiiii.

«)i(>t-irn((i>/(>u.r;

D'aiiires (\[\

clienl

cidaire,

'

,lr

el

parleid

perlorent

Tei(diniann,

(|ueuse.

"inaii^iur

cmnis

ù l'arlicle

«

L\inj)liall(|ues »

les

valvules.

duquel nous renvoyons

j)oiir

ESTOMAC. plus

anlcriiMiro est ol)li(|ue de lo à io» ol ((iiohiuofois vertii-al. Los osloinacs transvorsaux, avec lo i)yloro à droilo do la li^'uo nu'diano, sont iiK'diaiie

dos oslouiacs dilatos

toujours

pn'si|no

roucoulroul

so

ot

oïdiuairouiout

olio/

ios

sujots

(•ailiorli(|uos.

à (i couliuiolros. sa lariicur do \ i\ o couLa lonpuour do Tor^ano vido ot llasiiuo osl do Sa surlaoo luuquouso osl do 12 à 14 contiruolros carros. roprosoulanl 0.37 i)Our 100 du poids du c-orps, cliilTro it\forioui' à colui do Tadullo (l)ar^oin). Sa (a|)acito ost do XS h :i(i. Darf-oin: 'i2. Cliarpy.- M\. Floiscliniann, Zuooaroili. i'\ continiotn's oul)(>s, IJonoUo: :i2 à Los rapports S(Mit un i»oii dilIV'roiils do coux ilo l'adulte». Ordiiiairouioul la laro auloriouro l'oio ol colon ti'ausvors(>; ou hion l'on no voit oniorficr lo osl oulioroMiont oachi'-o par lo f[u"uno ])arlio do la piand(> courluiro (N'oy. li^-. 420 dos Aunoxos). (Tosl lo ;:iaMd dovolopponwMil du IoIjo pauclio du foie (|ui nias(|uo l'oslouiac ol poul-ôiro (pii lo niainlionl dans sa vorlohro dorsale, (|uolositi(Ui voi'ticalo. L(> cardia osl ordinaironuMil sur la 10 .">

tiniotros.

sur la 2'. Lo pyloro corrt'sijond à la 1"' loniliaiic ou au dis(pn' do la nous vouons do ilo( riro osl colui du nouvoau-no ou dos doux ou trois promlors jours. ^L^is. dos la jiroinioro souiaino ol parlicnlioroinonl dans lo cours do la socondo. rosloinac sul)it un accroissonuMil rapidiv Tous sos diauiotros auiinionlonl. surloiil lo Iransla

II'.

l''*'

L'i'stiMuac i[UO

80 (ontinu'ti'os culios, o{ sur (juohpu^s sujiMs Ix'aucoup ])lus: Honoko a nu'>ruo nhsorvo dos oliillVos (>xcoplionnols do l.'io ol KiO sur dos sujots normaux. En niônio temps Taction de la respii-ation ot do la pression inloslinalo et raufîinonlalion do fostomac font (|uo oelui-oi découvre une partie do sa A l'à.iio d'un l'ace anlorieurc ot so mo[ on contacl avec la paroi ant('riou[-o do rahdomon. an, sa capacité osl d'onvireui ."fOO cenlimètros cnhos, ot sa surface uukiuouso (lt> ILS ccnliinotros carrés, repr(''sonl;inl comme clio/ l'adulte» 1,.")0 poui' 100 du poids du corps. On sait (pio le nouirisseui ré^niTiilo ou vomit avec la plus faraude facilite-. On a cliorclu'^ dans ]ilusiours condilions rexplication liypolhétii|uo do ce phénoim"'ne rinsuflisance de la vorsal. \\i lo° joui', sa caiiaoito a prosi|uo donldt", ollo atloint 70 à



:

du cardia, i)ar im]danlalion dilféronte de ro'so|)lia^o sur l'osliMuac ((iuharolf), l'insuflisanco du volume de l'estomac chez corlains sujots (|{oueko),on au contraire le jinissanl doveloppemoni di' la musculalure (hallantyne). l'absence de la prosse tuliérosité ot la forte ^al\lllo

de

nnisculatine loulioi moi).

région

la

|iyl(ui(|uo

ISO'i.



alinu-nts

les

vers

1(>

cardia (Mol-

macrosc. du nouvoau-no, voy. spocialoment Sv.\uxoton. Analouiie de Thèse de Lille, ISU7. METTKNiu:iMKii. Morpltol. Arlieil. do Scli\vali)0, ZcccAitKi.i.i. L'oslomao do roulant. Thèse de P au tronc était do 11 (au lieu de 1(1) sur les sujets do C.lnid/inski. et plus élevé siu- ceux do ranat(uniste

Rares.

.1

Allt'iii.uuls.

tialien.

Étal."

morbides.



dans un certain norniiro (ralToclions

L"intostiu se raccourcit



:

dans

la

dansTinanipéritonite clironi(pu'. Ciuvoilhter a vu rinleslin ^rèk' léiluit à 3"". 80 et2™.v{(l; lion. fait ccuistaté oxiierirnentalonu'ut pur Manassein; Hoinu»!, dans le Se|)ulclireluni. a rapporte l'oliservatiiui d'une fenune morte de privations ol dont l'intestin f;rèle n'avjut (pie endu dans los macm.; dans l'atrophie du l'oie (Krappaz. Thèse tle Lyon, iS!).")); ladies consoniptives et ]n-incipaloment dans la phtisie. Heneke le premier a montre que, chez ces malades, riiiteslin grêle est diminue de volume et de capacité, soit ahsolumont, soit ivlativoment à la taille et au poids ilu corps. Cet état, suivant lui. n'est [)as consécutif à ramaigrissomonl. il est coniiénital et fait ])artie de la constiluli(m du sujet. Telle est aussi l'opinion do Kreisclimann (liiautj. Disserl.. Saint-Pétershourg. IS'JO) (|ui a examiné 3o tulierl'uloux. et celle do l)reik(\ Stoi)nitzki constate ce nn'^me raccourcissement, nuiis il le croit ances do .Manassein. dans les maladies hyporplasiipu's et notamnu'Ut L'intestin est au c(uitraire plus long dans l'ohésité (Boneko). (Ihe/. un ohose, Tarcnetzky a trouvé rintostin grêle plus long d'un poul-ètre chez los cancéreux, ohservalions tiers ])ar rapjiort à la longueur du tronc; discordantes: peut-être dans rhyperlro|)hie du l'oie (Frapi)az, dont les contdusions sont

X.")





:





contredites par 7 cas de cirrhose hy]»orlidphii|ue de Stopnilzki).



I'y]>e (dimenldire. Los animaux étant divisi's en herhivtu'os, carnivores et omnivores, dans (pielle classe se lango l'liomm(> d'après la c(ud'ormation analonii(iuc de son intestin? Hemaiciuons d'ahoid ipu' ce mot de c(Mdormation im|)li(pu' dos éléments mal détermines jus(ju'ici. non seulement la longueur, mais la capacité, la surface utilisée, la musculatur stiiicture ilo la mu(|ui nccélére plus (Ui moins le conlacl, la disposition valvuiairo. la

mo(lilienl le nuido alimentaii'o. A no coiisidoror (pie la londe l'intestin au tronc, l'iioinme se range parmi les singes frugivores Tarenotzky). Mais qu'on s'adresse aux invoitéhrés (Worner) ou aux vertébrés, c(>

f|UOUse, toutes conditions (pii

gueur ndative, (lloiniiiig,

celle

Si l'on tient est très a|>proximalif et c(Mnporle les plus grandes exceptions. compte de la surface gaslro-duod(''nale rai>p(U'l(''o au volume du corps, ternu' comparatif (pii clioz les mammifères seulement est à peu |U(s confoiine au genre d'alinieiitaliou, l'homme, eu juger par s contradiclions? Il semhlo t\\\o l'homme deiive d'un type |irimilif frugivore, facilement adaplahio à ralimenlation cariu'o; aussi esl-il eu lait ou au moins peut-il être omniv(U-o. .Mais le caraclèi-o dominant de son type alimiuilaiic est d r'tro paucivoro. c'osl-;'i-dii-e (pi'il est conforme poui' manger di>s suhslances nulrili\('s sous nu faihle volume, telles iprellos rosulteiit de la cuisson ((lliarpy). férente d'ailleurs, atteste pai'

la



('lat

t'iiigivoi-o

Do Coiu'rsich (l)eid. ntcd Wiidi.. ISS:i), iiour prali(pior le lavage du tuhe Capacité. ou dhirlysmc, inli-oduit de l'eau pai' une canule liermi't iipiemeiit lixee à l'anus, sous une pression de 80 cm. à m. Sur le cadavre, le gios intestin est rempli avec :t lili'os; à (i litres, le li((uide ontri' dans restoniac: au ~f\ 8" ou!)" litre, il sort par la hoindu» et dès lors (ui lave le tuhe digestif ciMumo un tuyau (piolcon(pK\ Sur un sujet vi;^(mreux de Kians, Dauriac a vu le liipiide s'éc(uilor seulemeni au 1" litre. Pour l'inleslin l(ilal du j)ylore à l'anus, la capacité est donc do (1 lilros d'après de (ienersich. Wowvko (Cunslilidinn... 18SI) exliail l'iidesliu. le laveet felalo tout du long dans une gouttii-ro: puis il le rom|dil d'eau peu a peu. I, 'élasticité individuelle fait varier le lésultat; car si heinicoup d'inloslins lomplis cmiservonl la mènu' longueur, d'aulros s'allongent de pour- 100. Par ce proci'de. évidemment hieu dill'érenl des conditions dos visc(''i'(>s on place, mais (pii lui a servi suituni à ojiti'uir do< cliinVes relatifs, rauteni- a tiouv(' sur 18 sujets hommes. Lion c(msti(nes. une uiovenne de litres, tandis ipie sur des plilisi(pies ou sujets mal développés elli' n'c'Iait ipie de S lit. 7:iO. Ce eliilfre de II peu! notahlenient s'abaisseï' ou an coidrairo s't'Iever' a l.'i. (Ilenelie ne eomple pas le duodénum: j'ajoute a tousses chilfres 210 gr., contenam'o moyiuine du ilnodeuum.) La capacité de Vinlcalin grêle seul e^t de :i lilios, d'a|»ies de (ieneisich, voisine do i lilros .

intestinal

I

1

.")

I

I

INTESTIN GRKM:.

251

Sur riiilcsiiii cxtiail cl l'Icinlii (IJciickc). ollc csl de (\ lilrcs 800 à :{ lil. oOU do 4 lil. 750 soiilcmoul clicz les |ililisis'

ccirls

(Tli. (le

Pniis, IS'Ji).

S

lil.

:

I

(

:

:

:

:

:

:

intestin prèle, 11 centilitres.

Sur un lapin de 1870 prammes. In capacité do l'ostomac était de 2'.KI; du pros intestin. 4S0, dont :J70 jiour le ca'cum seul. Total

prèle.

2.55 :

1

ce; do lit.

025

l'intestin

((^liarpy).



La surface carrée de l'eslnmac et de riuleslin réunis, c'est-à-dire ilu cardia à par Custor (Teher die relative (îrossc dos Darmkanales. Arch. f. Anat., 1873) sur doux hommes du poids de 52 el 4!) Uilops. Custor s'est servi de la trianpulation, en iMiroulant dos bandes de papier sur la l'ace externe de l'intestin frais insufllé: procède ipii e\l)ose à des erreurs. II a trouvé uiu' surface totale d'environ 15000 cm. carrés; 1 cm. cairé d'intestin correspondait à pr. 'M\ de ])oi(ls du corps. L'inleslin prèle seul avait une surface de 84:i() cm-; mais Custor n'a pas tenu comple des valvules connivonlos (|ui auraient pndialdement i)orté ce chilTre à l^JOOO. Sapiiev, par une autre mélliodo, estime que la mu([U(Mise de|)lissée de l'inleslin prèli' a une superllcie Surface.

l'anus, a été calculée

'A

lie

10 125

i-m-{Anat.,

t.

Nous

IV, p. HXi).

rap|>ellerons (|ue d'a|)rès

l(^s

re a voii' (pie tie ces trois choses la dernière est la plus essentielle, celle (pii exprime le mieux Taplilude des animaux à telle ou telle esi)èco d'alimentation » (Colin). D'après ce dernier aulciir. la sui'face ('vahK'O en mètres carri's esl la suivanh^ >•

:

Clii-val

Hnnif

t'.liMt

l'on-

14.95

17.2:{

0.12

2.81

,Mu(|ueuse totale pastro-intestinale (cardia à anus).

.MiKinonso do l'inleslin proie seul. Happorl à la superllcie (le

la

peau

,

:

:

1

.„,

a 2.1 S

-

^.

,,

à 2.97

à

,,-

,

,.,.

0..")8

Custor (liir.c'it.) a éludie d\'> animaux choisis dans toutes les classes des vorléhrés. 11 raplasnrfaco paslro-inleslinale totale (eslomac, inlestin p-rèle et pros intestin) au poids du corps. Contrairement à ro|)iiiion couraule. il u"y a pas de dislinction outre les caiiiivoros el les herbivores: d(>s poissons nellemeul hciliivores ont un intestin réduit, landis (pie l(>s oiseaux carnivores onl la plus prande surface intestinale. Seuls les mammifères soiil en pénéral conform(>s à la loi. Les carnivores ont un intestin décidément plus petit; les ronpeurs ont de tons les vertehrcs la plus prande surface int(>stinale. L'homme et le porc iminivoros se classent parmi les caini voies. Le rappori de la surface intestinale au poids du corps (loniie, l)ortc

carnassiers, porc, liomm(\ pour les mammifères, la série suivante, par ordre croissant ruminants, sinp-os, ronpeurs. Ceci veut dire (|uo les carnassiers cuit la plus petite surface pastro-inteslinah- ou dipeslivo, relativement à leur corps, et les ronpenrs la plus prande. Il est luMi d'ajoiiler (pie les recherches de (;usi(U- \\\n\[ porté (pie sur un bien polit nombre d'exemplaires dans clnuiue pcnro (>t surtout (pie son procédé expose à des orriMirs noiables. :



La lonpueur de \"nilcslin lotnl (prèle el pros iV'unis) esl voisine Intestin do l'enfant. m. Dcnieliu (Thèse (r.VnporanI) sur 4 nouveaii-nes 2'"..')0 à 2'", 75. lieueke sui- 5 sujets

de

:i

:

[jo.\.\t:.-ico i:t

ciiAnn:]

APrAREIL DIGESTIF

252



(le

li jdurs.

J.a

lions

1(>

3-". .m.

tliiodcnnni.

longuour de

non (•(iiii|)((S :)'".1(). Dioiko. (Mil';uUïi de () à :} in(ii.s. sans duodiMiurn du nouvo.iu-né n on nioyonnc Kl cm. do lonp'.

iliKidciHim

l,e

Vintesliii f/rrle seul osl

pour

los mt^nios snjcis et

dans

mêmes

les

le

coiuli-

1"'.!J.S à 2°'. 2(1 (l)enielin): 2"'.()2 (Beneke); 2"'.9:> (Dieike). Weinberi;-, sur 10 nouvoiuinés durcis par les injections intra-vascnlaires d'après la mélliode de SernolT et mesurés sur le iiord libre de rinleslin (le hord concave esl plus conrl de 20 à (iO cm.). Irouve 2'MO avec variations de l'".77 à 2"'.(i!). Elle est trenviion m. dans le cours de la 2'= cl de la :{° anmc (IJeneke sur 10 snjels). L'enfant a un iulesliii ,:;rèle plus Ion,- (|ue celui de radulle. relalivemeiil à son coi ps. Les reclierclies de Heueke lui ont monire ipie la taille totale du sujet élan! sup|Kisé(> unilor:

."i

meinenl

100. la

huignenrdu jéjuno-ileon

esl de .'iTO chez le nonveau-né. de 0(10 à dtMix ans, trois ans. de 510 à se|)( ans, jiour tomber à 4.jO après l'achèvement de la croissance. Ces recherches sont condrmées par les mensuralions précises de Holssenn et de Dieike. Ce dernier fait observer (|ue cet e.xcès de bm^iienr n'est i)as du à ralimentaliou.

de

ri.'iO

à (iOO

puis(|u'(m

le

à

iMuislate

nu'"me chez

comparaison, c'est-à-dire louiiueur du tronc, ou à

les

iiKut-nés.

ra|ipor[e

(in'un

Il

se

retrouve dans tous les procédés de i-rèle à la t;iille lolale, ou à la

lon^nenr du

la

la petite longueur (de la 7= cervicale au coccyx). dois ajont(>r(|ue AViMiihei-;-, sur ses 10 nouveau-nés traités par les injections chromiciiit's. Irouve des chilîres moins élevés. Le rap|>ort de l'intestin total (du pylore à l'anus) à la lon.liueur du tronc élail .le 7 ii S, um' lois !) et une lois 10: celui de l'intestin ^rèle seul, sans .le

duodénum, de le plus souvent, et une fois 8 senlemeiil sur un sujet méléorisé. Marfan (linvuc des Maladies de l'etif., ISi).')) areman|uc que .liez les nourrissons (|ni snconibenl à une pasiro-eulérite chroiiii|ue l'inleslin loiil eiiliei, mais surtoni le ^rèle, .'sl noiahlemeni allonp- sans être dilaté; il a subi \iue hyperlrophie en longueur ainsi de a 2 mois, l'inleslin total an lien de représenter fois la laille du sujet peut s'ètn» alhmp' au le



:

(i

point

d être S à 10 fois sufiérieur à celle-ci. Cet allon^enuMit, (|ui ne se retrouve pas ilaiis maladies intestinales de l'adulte, avait déjà été observé par Dieike (Th. de D.upal. ISKi). La caparité do l'esloinac et de l'inleslin réunis esl d'environ 220 fiiammes d'eau chez le nouveau-né; elle ne tarde pas à s'accroître, snrtonl aux dépens de restomac ()ui aiijiin(>nte rapidement au cours de la 2'^ semaine. Celle du jéjuuo-ilé.m seul est à la naissance de 171; a SIX ans et demi, elle a atteint 2ii)0. Heiieke, à'.iui ces chillVes sont empruntés, conclut do .ses recherches (|ue chez l'enfanl la capacité de rinleslin ^rêle rapportée au poids du los

corps esl beaucoup plus élevée (|ue chez Fadulle, pres.|ue du double, car elle représeule chez lui environ l.'i pour 100 .lu poids du cori)s et chez l'adulte 8 i)our 100. L'enfanl trouve donc là une dos condili.tns de l'accroissement de son corps; il rec.-oit d'ailleurs une alimiuilation ])eaucoup j)lus considérable et ses échanges ori;ani(|nos sont i)res(|ue doubles dans le cours dos deux premières années. Ce rapport se niainlieni en s'attenuaul jus.pi'à la lin île la croissance, c'est-à-dire jus.pie vers j'à-e de 20 ans.



Bibruiijrutjilne. Bknkke. Leber die Liin-e des Darmkanals bei Kindein. Deal^rh. mcd. Wochcn... 1S80. et ConstiliUiun and ronslit. Kranksein. 1881. Takk.nktzkv. r.eitr. z. .\ual. lies Darmkanals. Mém. Ar. IIk.nmno. des Se de Saint-Pétersbourg, tome X.WIIl, 1881.



l"ober die ver^leich. Messnnp-. dos

— —

medir. Wiss., 1881.— Iîoi.ssknn. Km lieitr. z. Konnlniss d. Làn^. .les .b'iils.dios Darius. /nait^/. Dissert.. Dorpal, ISOO. Drkikk. Km Hoilr. z. Kenul.des menschl. Darmcanals./»ms. Internai. Monatsch., 18!)8. Wkinhkiu;. Tupo-r. der Al.^senl.-rinm. /6ul, 18()().— -Mimlmann. relier das Cewicht uii.l .lie Làn^o..,. Anat. Anzeigcr, 11)00. Sur l'anatomio com|)aroe Colin. Traité de plii/sinloi/ie roinpurée, 1871. Cua.mi-k. \'eiAib'K-b. l'iitersii.di. uober .liT \'ariiren der Ci stou. ICb.T Darmlàn;;e. Àrrh. f. Anal.. 1872. die relalive (iWisse .l.'s Darmkanals. Arcli. f. Anal.. 187:î.

Darmkanals. (Jentralbl.

f.





— —

— —

:

§ 1. l.r

(IiKidriitiiii

/\v.i'l((ii|0(«nlariii

fcxc (le

rinleslin

inlcslin

fraiiclie.

sa

]|

se (lilTéren.ie

li.vile, sdii caliln-e,

pancréas

et

oooExa

esl

le ir'jiiiiiiiii,

du

:(»I)KM\M

|)aii(i('';ili(|ii('

tsyrlc. .I.iniics.d)

«Icci'il, ciili-c le j)y|(,|-(. cl

1)1

.\risliilc;

(Èxovc:'.;, ;



la

.m

oyxT'jÀC/v,

parlic

un anneau

resie de Finleslin

ses .(innexinns a\cc les

par (jue|(|ues

parli. nlarilés

ll('M'(ij)liil('

(liiodéMiiim

;

|t;iii(ivalic((-l)ili;iirr, Liis.'lils formes do passade au type en l'. Ouant an type en Y de .lonnesco, il ne constitue [las un ponre, ce Dwight (.\oteson tlie dyunlcnuiu Joxirn of Anat ., n"esl (ju'une niodi II cation graduelle i\o VV. 1897) a fait porter ses recherches sur TiO adultes; le ])lus souvent il a pris un moulage en l'orme on i\ 22 fois; en V, 21 fois; en plâtre du duodénum. Les résultats sont les suivants Voy. aussi Oildono. Anatom.Anzeiger. anneau, 4 fois; en G, o fois; indétorminahie, 7 fois. Supploni., 1900. :





.

.

:





Dimensions. (les

anatonnsles

î^es

vaisseaux nicscntéri(|iies

tinn'trcs; c'esl

la

lui

ont limite

({ui

nu-sure de douze travers de

chiilre doit être élevé

iiO

il

doii;!

|)lacc,

eu siiixaul

distance des deu.\ hords, \ariations le

d(>

22 à

duodénum.

3(1;

Klle

elle

esl

mi iluodi'nudn

cenliuiclrcs environ, qiiaud ou

Taniiic duodéno-jéjunal. \)nv'j:r\\\(Bil)liogr. anat.,

l'organe en

duodénunt au passage

le

ont attrihuc une louffUcur niaxinia de 24 cen-

le

milieu de

de

".)

cm.

Mais ce limite à

sur 20 sujets, a mesuré

a été

de 27 centimètres avec

2 centimètres (piaud on

(S

'.]

.

la

lace aniérieure, c'est-ii-dire à égale

la

La longueur movenne

augmente de

I

et l'aorte

abdominale. Elle répond

cave et à l'aorte abdominale ou à ses branches de

bifurcation et à l'origine de l'artère mésentérique inférieure, dont elle est sé-

parée par du tissu conjonctif; croise,

supérieurs; les anses Hottanfes cas, la paroi postérieure (|ue



du mésentère qui la aux vaisseaux mésentériq.ues grêle la recouvrent; dans certains

en avant, à

la racine

de haut en bas et de gauche à droite,

par

le

dt>

l'intestin

et

de l'estomac (vestibule py[ori(|ue)

méso-côlon transverse; en haut,

elle

est

\\q\\

adhère iulimement

séparée

à la lète

du

pancréas. (vctle })orlion

du duodénum n'est recouxi-rie par

paroi antérieure, où passe, comme» jious venons de lère

;

elle est

absolument

facilement atteinte dans 4" le

les

iuiuiobile,

el

pour

celle

le

p(''riloiii(>

le voir, la

(|ue

sur

sa.

racine du niésen-

raison sans doule

la

|dus

contusions de l'abdomen (liraune).

La portion ascendante, (piatrième

long du liane gauche de la

porliou, jcuioiile |>res([ue verticalement

colonne lombaire ((|ualrième,

troisième

cl

—en avant. deuxième vertèbre loiid).) et de l'aorte abdominale. Elle répond aux anses llottaiiles de riiilestin grêle et à la ])aroi j)oslérieure de resb)m;ic - en /ir)-irn\ aux \aisseaux rénaux el spermaliquc-' (vestibule i)ylorique); :

gauches

et à l'uretère

du diajjbragme jusqu'à

du

el

l'âge de

'.>

du même

côli', (|ui

|)soas. (Juehiuefois

la

séparent de la j)orlion lombaire

chez l'adulte, toujours chez

à 4 ans, la porti(»n ascendante du duo (') le recessus inlei-u)esoroliri(s (ransversKs. (luodéno-jéjunal supérieur », situé dans l'épaisseui' du mésocolon transverse et transversaloDepuis mon premier travail, j'ai ou roccasion démo convaincre encore jdus menl dirifié. de la réalité des faits (jue j'avais avancés, c'esl-à-diro do la nniltiplicité des fossettes i)éritoiiéales autour du duodénum: ilv plus, j'ai icnconlro doux fossettes (juo je n'avais ])as encore vues la n'iin-duodiuialo cl la para-diiodonalo. La ]uoniiére n'a pas encore été sila s(>condo n'a olo \uo (|u'on partie ])ar (irnber, Landzert ol phaléo. à ma connaissanc(> Bnosiko. F.n I8!i:i. T(ddt a voulu revenir à la coucoption d'une seule fossette type autour du duodénum, dont les autres lU' seraient (pie des variétés; cette façon de voir me ])araît une erreur. Je renvoie ailleurs (\d.v. Péritoine, ]). 008) ])our l'étude de la jioiu'se de ces fossettes: j'ajouterai soulomonl (pi'ollos ont \ino i^rande importance pratiifuo. car elles scmt lo siège lo ])lus liahitui'l dos hernies internes rétro-iiéritoné'ales (H. duodénalos). dont j'ai jmi réunir un nombre ros|)ectablo de cas ((ii) (Voy. mon ouvrage: Hernies internes, etc., 18'.l(l). Depuis lors. Poisson (Les fossettes duodénalos. Thèse de Paris, t8!)o) a étudié, sous l'inspiration de Hogie (de Lille), la genèse et certaines particularités de ces fossettes (pie, d'après la théorie de Hnosike. il attribue à dos phénonuMies de ciialescence normale entre les surfaces |)('ritonéales juxtaiioséos, les ]>lis peritonoa\ix n'étant (piodosplis (raccoloment soulevés par h^s adhoroncos du dundoniim au péiitoiuo adjaconl. Il pr(i|i(ts(^ la classidcation suivaulo

En

num

188!)

et

j'ai

18'.)(l.

(lonuuilro

(|u'il

et



:







:

:



;

(lo

y "

1

duos

iMisseltos

de liacliou dadhérences. [ilis

dues

2' V.

il

ii

la

un

dos

il

due

vemenl

il

xiisciiliiii-o.

D'.-iprès

morne

ce

Moyens de :

Il

csl

cl

paraduodénale ou de Landzert.

suporienre. inh'iionre.

de nr(osiko).

recossus veineux.

I

la

:



l'Jiciiic

dunl

i'i

dovolopponl do proroionco

railére

veiises el

Inie

li(''ji;i

L»-

Le

iii(''sos,

le lixe à la

droilo,

el

ne se

lii

sur raiiiicaii inlcsTmal iiuiscli^

pai' le li,i;aiiieiil dii(id(''ii()-lié|)arK|iie, coiistitiié

Tupie

dans

iiu'sociMoii Iraiisvcrsc cl inéscnlèrc.

les rciiillcis s('tciix se rcllcciiissciil

recoiiverls des

diiod(''iiiiMi

ii

diKidémiin est aiiiilKiiircmilrcla paroi alxlomiiialc

des deux

les

deux

d(''place

:

deTreil/..

par

la

veine

ciiniiiix

Inliaires eiiloiirés

de gaines fibro-ner-

letiillels

du

Nous avons

jielil é|tiplo(tn.

ailleurs snr le degré de nioliililé de cliacnnc des porlions

riable

:

g;nicho. dans colle do Troilz.

artères cl leurs ('iiaisscs f:aiiies lil)ro-ncr\-eiiscs, et parle

allaché an

|)(irte.

internioso-coli(|iie transverse,

f.

(disorviileur, les hernies se

fixité.

par

ar radliérencc de son feuillet droit au péritoine i)aiiétal. Dans certains cas, il persiste chez l'adulte en totalité ou partiellement. .Mais même à Tétat lialiituel, quand il semble s"étre complétemeni elFacé et que l'anneau duodénal est entièrement appliijué à la paroi abdominale, on ne retrouve pas moins les deux feuillets du méso-duodénum primitif sous la forme de deux inohilité:

pii'sonto vinc

il

est

inéso, ]>ortion

contient la tète

lames oelluleuses tiui s'insèrent sur tout le pourtour de la concavité de l'anneau et passent l'une devant, l'autre derrière la télé du pancréas. Treilz (18.'»:î) a vu et représenté la dernière « tendue entre l'artère mésentérique su])érieure d'un côté, le ])vlore. l'nniile duodénojéjunal et toute la ciuuavité du duodénum de l'autre, et tapissant la face postérieure du pancréas ». Toldt (IST'J) fait remaniuer qu'une lame semblable recouvre la face antérieure du pancréas. J'ai pu. dans ces dernières années, vérifier plusieurs fois la réalité du fait avancé par Toldt en incisant la lame celluleuse antérieure, et sculptant la inulion duodénale du pancréas, j'ai pu disséi|uer toute la loge circonscrite par les deux lames irllu :

/'///"

Cauiil de W'ii'sunçj

citolcdoq.

C. access.

Jéjunum

Caruncula minor

Uuodcnnm

Caruncula major de Santorini



FiG. 147.

Duodénum;

Caiinparcz avec

la

conliguralion interne.

figure 417 des Annexes.

leuses. Klle contient la tète du jtancréas et ses canaux excréteurs, les vaisseaux de l'anneau duodénal et de la tète pancréatique, des ganglions lympliatiques, porte, le canal cholédoque (Voy. l'ériloine, p. ".101 et 'J7.')).

Configuration interne. (acc j-eplis



les

la

valvules conniventes; ([uand

irrégulière, sillonnée de

ces

valvules sont bien

développées, elles envahissent la portion supérieure et arrivent jusqu'à

timètre du pylore. Vers

le

rnronniln ninjur

plus volumineux, marcpie

Wirsun;: dans petit,

indi(|ue

grande

le

et jiar la pji'sence cl

;

le

d'elles

im

re|irésenle

(-(M'cle

à

(lin'ile. Iinilnt uaiiclie, lanlùl pou près 0(»MH)lel elles seuil loiii'iM'es l.iiili'il en bas ou en haul. laiihM en a\anl «lU en an'ière, en somme dans lonles les diroetions possililes. Chacune |)i'ésenle un hord conxcxeon hai'il lihrc loiinié Aw i\

;

nn hord coin ave on

côté des parois ahdonnnales. lérifine

on

lide.

eorrespond au

(|ni

l'atlache (In mésenlère.



Forme.

!-•'

ce (|ni pei'met de

Aviw

el

jéjnno-déon le

dianiètroà sonoriiiiue

à

hojxl

"fllii''ri'iil

])remière

;i

si (m mesure

\

dans

tranii-lomont

((

considère sur une cerlaine élendne;

le

(|U

il

se ra|)|)roche

se prolongent

la j)orlioii inl'érienre oii ils

dn côlon; de h

à

(1(>

;

aussi el

(hMerminaient des phénomènes d'é-

sur une certaine étendue de

l'iléon et ]>oiii'raieiit induire

\a

il

cin.de

11

Tinteslin

J'uveilhier). D'autre part les handoliHtos caraclérisli(|ues (|nol(]uefois

;i

(vlindi'i(pie,

toud)e à 2 cm.. 4 au plus, près de sa h'rminaison

il

el

ne dn i^ros inleslin. Toiilel'ois son

a-t-on vu do gros calculs biliaires l'rancliir lesdenx tiers supérieurs être arrèlés

mésen-

Ixn'd

.

de pénéiralion des vaisseaux

forme d nn Inhe réiznlièi'emenl

a la

dislin,i:ner

toujours en dlminuanl

|>oinl

laces par les(|nelles les anses se jnxiaposenl.

pas nnifornie,

calihre nCsl



du colon

portion lerminalo de

la

en erreur (.Merkel). l^nlin on observe

jiarl'ois

sur

le

cadavre des pcn-lions d'intestin grêle, qui sur une longueur pouvant atteindre 20 on .'^0 cm. sont coniplètement rétractées et vides de gaz; cet état est ordi-

nairement déleiininé par des s|)asnies agdiii([ues rique.

mais

cachectiques

exemples,

dans Fhvstério,

et

(pii



iliacpies;

aux

lianes,

|)hraginati(jues

A

à

et les

nous avons

région

la

les

bvpoidiondres.

la

comme aux

l(i|i(if;r.i|)iii('

i|ii('l(ni('s

des

ii'jiions

ombilicale, à

On il

est

les

régions des

propos de reslomac

déei'iU's à

déplacements du

(pielcompie de l'ahchmien, et

point

vivant,

Le jéjuno-iléon répond à toutes (|ne

souvent même, dans

\ahil l'épigastre

III.II-.

le

avaient nécessité rinlei'\»Milioii iqiératoire.

Situation. Rapports. zones moveiine et inlerienre c'est-à-tlire

rigidité eadavé-

Fixés |)ar la

notamment dans l(>s maladies comme Schloiïer en a récemment rappcu'té des

aussi sur

s'observe

il

l'hypogastro et aux l'oie

et de l'estomac,

donc exposé à

peut prendre part

le

l'osses il

eii-

rencontrer en nn

aux

hernies

dia-

bernies périnéales. de

l'alMloiiicii

ailleurs ont suhslitué

(jue

une division

nous avdiis exposée en i|iii

s"a|i|)li(|iie

(lociiviiiil

rcslo-

prcsipie excliisivciiieiil à

dos parois (>l des repères («xlérienis. W. IleiiUe Anal., 1(S!JI) (Hsliiifiiie (piahe espaces sepaics par des l'espace supérieur ipie feriiie eu lias le pli de la laille, leipiel rétréeisseiiieiils ou dcnoils passe par la 11'' cèle el un peu au-dessus de roinhilic; ilcoiilieiil le loie. resloiuac. la raie. les espaces laleranx ilmil el le pancréas, le duodéniiiu. le ciMon IrausviM'se el ses coudes: ,i:aiiclie. (|ui Miiil ilii jdi de la laille au liord saillanl dupsoas. el soûl scpao's Tini de raiilre parla colonne xcihdirale: ils renrerineiil, oulre les reins ijui eu foui le plancher, le ca'cuni. les colons liunliaires. une partie de TS iliaipu' e| la plus finisse pari de rinleslin iiièle: IV'space inl'érieur. circousciil parles psoas el le prouKUiloire, dans leipiel se lopuil la lin de rinleslin f;réle, une jiarlie de l'S iliaque el le icclnui. Les n-IrécisseMiienls on delroils sou! au niainlieu des \i>cei'es (|u"ils ne laissenl i|iii' diriicileineul Iiieii iiianiiK's el concoinenl la

tenir coinple

ravile alidoiniiialc. sans

(l)cr Kauiii

iji'i-

lïaiiclilKdile.

Ardi.

f.

:





passer d'une cliainiire dans raiilre. On a rei)roel)é à la conceplion lopo^raplii(|ue de lleiike de ne s"appli(pier (|u"aiix siijels .leiines et inaifires. i'our peiMjiie„N|, corps ail de l'eMilioupoinl. les liiniles s"eiracenl, les casiles coiiiiuuni(|ni'iil larf;enieiil e'nlre'Vlles-el il n'y a plus d"iiilerèl prali(pie à les (lislinf;iier. Il est loiilelois des sujets, ceux ijui olll la' laille Hue el ralidoiuen jieu saillanl. idiez lesepiids ces lo^-es s(Mil

bien a|(parenles.

en deux etap's rpii' sépare le côlmi Iransverse un elap- siiiieou liépalo-p-islro-spléni

ou

pro-

le

anses oui une

une j)osilioii iV-enlières el enil |)onv(Hr en li.xer le type, (les éludes par de noinhreii.x ohservatenrs, SernolT, Weinlierg-, Slopnit/ki. Mali. .Merkel, sur des snjels durcis |)ar des solnlions eonccnlrées d'acidi' eliroini(|iie direclion et rejirises

on de l'ornud, onl eondiiil aux résullals sni\anls I"

des cas

eerlaineinenl

a

y

Il

el

d"ailleiirs

(|iii

en

les

anses son!

à

i;idii|)es



anses

:

un gTonpe

^i^énéral.

dilTcrenl

:

renconl re dans

se

([iii

de celui indicpic

|)ar

la

llenke

de snjels. Les circonvolnlions peincnl

snpérienr, silné sons

le (('don

n'avait

s(>

Iransverse.

de cluuine

d'anses

(|ni

c('ilé

occupent

de le

((donne xcrléhiale

la

petit hassin el

dont

;

répar-

el

doni

gauche,

nn groupe

la tlii'eclion

zontale. (|n"(dle soit d'ailli-nrs transversale on aniéro-jiostérienre; enfin

central on

inajorilé

(jni

tonjoiirs lrans\-ei'sales; den.x i^ronpes laléran.x. droit et

\-erlicales.

l'oriné

l'ienr.

est

Ires petit nonilire

ol)serv('' (|n"iiii lir

nn ordre

esl

infé-

hori-

nn gi-oupe

nuMlian, placé an milieu des autres et dont les anses n'ont aucune

orientalion définie.

Dans

toutes les positions,

lonrné 2"

dans

\-ers

Sur

])oriion à

bord

on convexe de l'anse

libre

loiiynenr lolale de rinleslin, il

la

bassin,

le

le

el

hS

(>st

toujours

abdominale.

paroi

la

pour 100

100

|)oiir

à droile (Sern(dT).

droile. llenke soidenail

même

ascendant einpè(diaient complèleinent

que

le

l'inleslin

On

esl à nancdie, 41 ])onr

remar(|uera

c;ec\im et le

.«^'rèle

volume du

100 pro-

la faible

e(Moii

de jiasser à droile. ce

(pii

une erreur. D'autre part, la cavité lalérale gauche esl pins vasle en haut à cause de la bailleur du coude gaïudie du colon et de l'absence du foie; la fosse iliaque gauche reçoit également une part pins considéralde de l'inleslin. (piand rs iliaque y est réduite à une branche verticale. OnanI aux anses intra-pel\ieiuies, leur présenc(> est normale et conslanle. comme l'avail déjà dit (Iru-

est

veilhier, à l'exception Ai\

élroile '\"

pour

les laisser

|)elil

enl'anl

donl rexcavali(ni

esl

(trdinairemenl

Iroj)

pénétrer.

Les anses superficielles, ajjplupices immédialemeni conire

minale anléi'icnre. représenleni

le

llersdc

la

longueur de

la

|)aroi

l'inleslin

;

les

abdoanses

Weinberg).

|)r(d'ondes. cacbées, les (\v\\\ li(>rs (SernolT,

se place dans la parlie supérieure de la rt'-gion abdominale deux côtés de la colonne \t'rlébrale; l'iléon, dans la pallie inférieure de celle région el dans le pelit ba.ssin. Les anses (pii s(nil silnéi's en liant el à gaïudie ap|)arlieniient |)res(|ne snremeni au coinmencement {\y\ j(''jnnnin. Les anses (|iii occiipeiil l'espace inlermédiaire aux {\v\\\ ])soas s

sent dans la fosse iliacpie et dans l'angle dièdre formé par cette dernière avec-

profonds des canaux inguinal et crural,

ment

la

voie à sui\

l'e,

et

faire lieriii*' à l'extérieur.

anses intestinales ])longent d.uis

rbomme, la

les

orifilo>>e

de Ironxcr à raulo|)sie niie|)arlie notable

pres(jue tout cet intestin

même, dans

celui de la paroi

l'excaN ation jK'Ixienne.

abdominale, rinsuffisance de

la

sécrétion gazeuse, en sont les causes déterminantes.

Mésentère. sion ou



iiii''.si'nl

(ini

on

iiKiyciiiic

on

iiilrcnc

nllinics

divisions

les

une

sri'ciisc.

niic

sons-inn(|U(Miso, cl

rciircniicnl

Inniirc de ipial rc

iimi. (Ilciilc). csl

1

on

sii|)i'rli(iclli'

— Tunique séreuse. —

l.

de

riulcsliii liivIc. rpaissc

Ea paroi de 1iiiii(|ii('s

STUrcTl KK DE l/IXTESTIX GUKLK.

n sail (|n"cile csl constilnce ]»ar le périloine

eoinplèlcnienl

parlie seulcnieiil eclle du

séreuse périlonéalc (Voy.

duodénum; IV,

l.

sirneinrc

sa ^.

ii.U'.

du

(•irconlerciicc

la

mince

esl 1res '"'''^''''

(0 nini.

(17,

bord niéseuléjM(|nc

(»u liile,

ileide),

cl

à

la

du

au niveau

\ient s'inlerposer un ])eu de

dn(|uel

nncl(|ues an-

làclic.

ccllnlaii'c

leurs décrivent encore cuire et

la

(|u'ellc

sauf près

nuiscnlense,

lnni(jne

lissn

de

celle

à

adhère assez roricnieni

(|u"elle

'

idenEKinc

csl

Ajonlons seidenieni

l•

1

en

jéjuiKt-iléon, cl

la

la

séreuse

une couche sous-

niusculeuse

séreuse. 2.

— Ea

ous-iini(jiirnsc



Tunique musculaire.

charpenic nniscnlaire de Tin-

composée de deux cou-

Icslin t;réle csl !>lnii

wnsr.ciiT.

Plan

tt'A

liln'cs

ciellc

on

c.xlenie,

direclion

CmiiK"

)iiiisc. I

2 à

mm.

."E

lon;:ilndiiiale, csl conslilii(''c

aiilrcs.

jiassaLîc

mm.

mcomplels cl

(

llnschkc).

ne laissenl cnl

des \aisseaii\

el

des

re

eux

neil's

llcnle)

par des Ecs an (pic des

(pu

\diil

iini(pies prorondes.

Ees recherches de Dobbcriin (\'ov.

pa;:.

2iités in-

par des amas lymphoïdes

premier cas follicules

le

nom

le

isolés

second plu-

le

ques de Peyer; d) un nombre considéi'able d'orifices glandulaires qu'on aperçoit

nettement à

la

loupe entre

les

bases des villosilés, et

(jui

répondent à deux

Ivpes difï'érenls de glandes, les glandes de Briinner et ïc^ (jlrmdes de Lic-

herkiihn.

nous laissons un instant de côté les particidarilés ipil \iennent d'êlre signalées et que nous examinerons plus loin en détail, nous verrons (|ue la muqueuse intestinale se compose de trois couches superposées. Ce sont de Si

liidérieur vers l'extérieur 1" 11

est

:

Vépithélium, qui tapisse toutes les saillies ou dépressions de la nuKjueuse. simple, c'est-à-dire formé d'une seule assise de cellules cylindriques ou

prisnuili(pies à plateau strié, et cellulaires affectent les

mêmes

de cellules caliciformes. caractères sur

Comme

les villosilés el

ces éléments

dans

la pliq)arl

des formations glandulaires, nous les étudierons ultéiieurement. 2"

Le chorion muqiieux, essentiellement constitué par du

oontenant de nond)reux silés

oi^i

nous

renferme

un

le

leucocytes. Hien (|ue ce lissu s'enfonce

retntuverons.

très

Lieberkiiliii), el les

grand

il

tissu conjonolif

dans

les villo-

importe d'exposer brièvement sa structure.

Il

nond)re de culs-de-sac 'glandulaires (glandes de

cnnduils excréteurs des glandes de Hriiuiier dont

[JONNHSCO ET




mu(|U(Mise ainsi déplissée atteint de

1()I2^)

Kn

su|)éricure de rintestin ^rèlc

\'.]

h

M

Itin-

mètres, et sa

cm. carrés (Sappey).

Darpein (Bibl. nnal.,

IS'.I'.I,

f.

l'y)

a repris

récemment

l'étude de l'augmenta-

tion de là surface intestinale résultant de la présence des valvules conniventes.

Ses mensurations, qui ont porté sur 22 sujets adultes, étaient faites en étalant

soigneusement sur du papier quadrillé au centimètre, des muqueuses dont le déplissement était rendu facile par une macération préalable de 24 heures dans

pour 100 d'acide acéti(|ue. Dans ces conditions. Dargein a une solution à constaté pour la nniqueuse duodénale, prise entre le pylore et l'angle duodénojéjunal, une surface moyenne de 100 centimètres carrés (|ui, après déplissement, s'élevait h 400 centimètres carrés (toujours en moyenne). On peut donc ">

Dargein que l'exislence des valvules conniventes

conclure avec

près, la surface de la

à ])eu

des valvules conniventes ti-ouve son explication dans l'inégal

L'exislence

alle

la

en longueur de rmleslin

se

la

iniiipieuse

;i

se plisser

la

c(nisé(pience de ce simple fait l'ail

dans

|)lus rajiidcincnl le

(in'eii

lar-

sens de rallongcinent du

tube intestinal. i|U(', sur les sujets durcis par une injccliiui iulravalvules cDiiuivciilcs cxislcMil dans loiilc Pciciiduc de Finlest in pn"'le; seiiieiiient, di-s la nioili(' inlërienredu JejuiKi-iU'on, ces valvules alïeelenl la rurine de plis in('f;ulicis. rnincf^s, et ne l'aisaiil ipTunc 1ns pclilc saillie. (;(jinine ces ])iis t'niil, en ^iém-iiil, d(Maul a la pailie concave (en (l('i),iu>) des .inscs inlesliiiîiles au niveau de leurs in-

Scriiiilî (//î/r"/-.

MdiiiiAa.,

l.SlJi)

a (•(nislalc

va.sciilaire (racidc (•lu(iini()ii(\ los

SernolT cnjil p(>uv(jir considérer les \iil\ nies ciuiiii\('ulescoiiiine des loiiiialifuis variaanalofrnes aux plis de la niu(|ueuse sloniacale, et donl le uoinlue ainsi (]uela lianleur, seraieni en r«dalion direcU; n.\w, l'élal de conlraclioii de la lnni(|ne innsciilnire. Nous pensons ijiie SeniolT ideulille deux lorinations esseiiliellenienl dilîeicnles, les valvules connivenles (|ui sonl des replis lixes et pernianenls, el les |ili> Iransiloires de rexin-inili' inlV-rieure de Fiulle.xions, Itles,

lestin

(|iii

sonl |)r(dialdenienl dus à la reliaclimi prudnile p.u les injeclioiis(racideeliroiiii(|ue.

IXTESTIX (IRKLE. Les villosilés intestinales sont do petites

Villosités.

/i)

ou

recouvrent

((ni

(•()niur (Mitre 0(1 et

120 a.

D'apn'-s (;iinput (Bull. Soc. anal., 181)1, cl

lil.dcLiehrrkûli.

Thèse do

lositt»s

Heiioil,

l'.iris.

sont tcIlciiHMil

inies des autres

((iie

la

18!)l), l(>s vil-

r;i|)i)rorlH'es

les

surface interne

niiKpiense est exclusivement forlein- extrémité lihre dont l'ensemhle alfeclc l'aspect d'un pava^-e en mosaï((ue. Cluniue xillositc-, considérée

de

la

mée par

Vu:,

l.'i'i.



(loupe de

f^rèle clie/. l'ièce eidevée

niiopieuse de rinleslin l'iionune (d'après Cliaput).

chez un

la

il.iii>

,-iiliillc,

coiitri'

résection

i

pour amis

ri.il iii'c.

is(demenl se présente siius la forme d'un juisme à liase penla^tmale et i\

liords lectiiifiiies

Tcmtes les la

même

on

villosit(''s

longueur

ipielipiefois plissés.

ont et la

même fm-nu', même larfieur:

la

ne sont séparées les unes des autres au fond descpiels s'ouvrent les canaux des auteurs (|ui leur attriliuent une Hirme elles

que par des es]>aces excréteius des

linéaires, espaces iiilervilleux.

;.;laiules

(\'oy.

coni"apr(''s

à

(\u liipiiile soiis-épit liélial.

."{"

et

l(irs(pie la

ou de

Inriiie la

:

I" les

|)lateau: 2" les cellules caliciformes. eut re les(pielles

des leiicocvies

r(''poiHl

rexisteiice (riiiic

i\

i:-!

traclidii

illosilé.

dii

la

on

cellules migratrices.

à plfilcau ou rclhdi's rêxin-hn nlt-s hase

leur

re|)i'en(li'e



(le

s(Uit

des éléments pris-

cylindriques ou coiii(pies, ou encore des pyramides la

(îraf

d'ahord basses

sallougenl. tendent

con-

enire

se i'oruienl

silhiiis (jui

élasticité, elles

la

une exirémilé

épithéliale renfei'ine des élémeiils celliil.iiics de trois siutes

peut apercevoir;

pans, dont

\

Ileidenhain soutient au contraire (pie celte

de

cellules cvliii(lri(pies à

maliipies,

mu

elles

les cellules épillK'-liales sont

IT)!)).

j).

en \crtu de leur

primiti\('.

artificielle, et

par

IKS'i.

/(''/..

|)en(lant

cfMitraction

exerctM?

I

la

ii-e

|)r(''seulenl

les plis, ces exlréuiilés cellulaires soni sensiblement

Spee(.l/'r7/.

sur

qui se produisent pendant

épil héliales

sui^lace liltre. laudis (pie

la

ilii

llcidciili.iiii).

éli-oiles.

\illosilé,

la

cl

tandis (jue

|»lus larges,



lo.").

haSSCS

pIllS

SOIll

luini(''re

de rinlestin. La

mcmbraiie propre

à cin(|

|(liiparl

|)(''ricellulaire.

(|iii

ou

six

des ailleurs

maïKpierail

i

INTESTIN pdiir (raiilres (Arnslcin, IS(j7;

llt'idcnhain,

la

E. A. Schaltu-,

cellule résorbante n'a

manquait auparavant

291

I.S87;

Nicctias,

verrons plus

le

D'après

l Heidenbaiu ont été contirmées par les recherches récentes de Kûltschitzcky, de Zinnnernuinn, etc. Signalons enliu que, d'après Preiunit (Dibl. anat., 181)1), f. 1), le plateau strié représente « une garniture vibratile en quebiue sorte immobile et figée, et ciimme alroidiiée i^nr le fait de l'immobilisalidn n. (|ne

nié par lleindenbain,

être ado]tté. CluKiue

';

-

:



l/cxliviiiil(''

judloiide ou cxlerne de

la

cellule

s'insère sur la surlaee de la

vUlosilé; elle est tantôt large, tantôt étroite et eCfilée, quelquefois elle se bifurque, (?t

un de

ses prohniffenients, toujours ])lus éi)ais, représente la véritable conti-

nuation de

la cellule

(Davidoll). Ileidenbain, et après lui (Iruenliagen et Davi-

admis une continuation directe de cette exliéinilé de la conjonclif de la viliosilé mais des recberclies plus récenles

dofî, avait

cellule avec

le tissu

lui

on!

fait

rejeter cette opinion. P'après Nicolas (luler. MoiuiUchr., KS'.tl. ji. 1), le corps cellulaire d'aspect s|i()ngieux est constitué par un réseau irrégulier. Dans le segment externe, ce ivs(>au est formé de larges mailles dont les travées ])lus grossières sont orientées suivant le grand axe de la cellule, ce (pii donne à celte zone une apparence libiillaiie assez proiKuicée. Dans le segment interne, compris entre le noyau et le plateau basai, du trouve une zone ]>i'otoplasini(iue sn|terlicielle, sous-basale, plus foncée, formée par nu réseau très serré. Cette zone est séparée de la rangée des nodules (|ui forment la hase des bàtmiuets du plateau, ])ar le liseré clair diuil iiuiis avnns di-jà parle. \'ers la ])rofondeur, la Z(me sous-liasale s nlinne insen-

siblement aM'c la pallie adjacente |)lus claiii» du ctups cellulaire, ou bien elle est limilée par un bord decbi(pieté, sinueux, du a l'oiienlalion de Hues travées proto|ilasiiiiques (jui di'ciivenl lies sortes d'arcades. I.a pailir ilu cnips cellulaire comprise entre le noyau et le ]dateau jiréseiite en outre une série de grains dii enrhnws. D'après H. Ileidenbain, ces enclaves sont des ib'bris de leucocytes migralenis (pii mil pi'iielre dans la cellule ('pilbeliale, et y oui été détruits. Pour .Nicolas, il s'agit au c(uilraiie de produits de la cellule epithéliale c(Mi>tanls et caracléiisiiipii's, ipie l'on doit assimiler à de véiitables piodiiits de sec liiMi: ils juueiil un lôle essentiel dans l'abscM|)tion des graisses. Ces enclaves pourraient' èln^ assimibîes aux lormatioiis extra-niicléaiies (kai\dsoines et |)lasmosomes) décrites i)ai' Ogala. l'Ialiin. elc. daii'< Ic^ cellule»; intcslinalcs cl .lilleiii's, et qu'on a considérées loiir à tour

INTIÎSTIX du

293

(IliKl.i:.

de lii fclliilc (( Igala), coiiinic des Iciicotytos niif^raleurs, ou câlin coiiiMie des noyaux eu voie de régression. R. Heidenhain avait décrit des ])liagoeyles dans les cellules intestinales: d'après Nicolas il s'agirait tout simplement de cellules épithéliiiles dans les(|nelles rtdalioraliou des enclaves atteint son maximum (rinlensité. ((imiiio

i('|iics('nl;iiil

prodiiils

(les

les

ilillcroiilos ])liasos

(l'exciolioii

volumiiien.v et ))lns clairs, parmi lesi)uelles un dislin;;'ne plusieurs rurnu's I" des cellules aver- un ccu'ps ]UTil(iplasmi(|iM' 1res pelil el |iresi|ne] iucidnre: J des cellnles avec nu cnr|is proloplasmifpu' |)lns fiiand el li'^è remeut euhu'e; ;i"des cellnles a prolnpla^nia ineulure dans lequel se trouvent enclavées des ^raiMilaliims serrées un l'spacées. arrondies on ovalaires; i» des cellules à iKiyau.x petits et forlenu'ul colorés, à protoplasma pins on moins alunidauL «!t qui repri-senteraieiit des leucocytes en voie de desliuclion. (;iie/. ipM'hpu-s animau.x (cocImui d'Inde. ;;renouille. elc). (ui Ironve aussi des |ilia,i;(Hyles, déjà oliservés jiar lleitzmauii (IS(iS): ces cellnles p'antes cmiliennenl. indepemlammenl de ;ltos noyaux. (Tautres plus jielils repri'senlaul des didnis de celhilo, el monire de> praiiulatiims luunàlres. résidus de /.ilidmles saii;:uins. Les cellule> |iarenc|iymaleuses îles villosiles ne rem|disseul pas c plelenieni les mailles les

les cellules

:



:

du

ré.seau coujcnu'lir (pii les

laires.

loi:!':

s'éteiidanl a Iraveis loule

il

la

reste villosile

aulour des cellules un syslénu' de lacunes ovace soni ie> espaces pericidinlaires. Ces esj)aces :

IXTKSTIN injoptôs (le

]);ir

iiu

cl Z.iwaivkiii, ont une laiiiciir dillVrciilc sui\;nil rdcil loin conlicmioiil en (|iiimlilé vaiiahlo un li(|iii(l(' laiteux. Ce Hijuiile. assez

riche eu

iHiiius Ininlile

App((fC'il

pour

vt'rent

(

lleiileniiaiu

musculaire la première

dt'siiine eneoi'e

parvlnl sous

le

('(uisis-

un asperl plus

iliuiue à la villnsile

la villoxité.

i/f

en IS't2

luis

nom

Griihv et Dclarond oljscr-

ISil^ les inoiivenienis

dans leur slroina des

isuln-

à

— l.acaucluo.

(4

des villosil^s.

fibres

de faisceaux nuiseulaires de Hriu ke. Depuis.

el

Verson, Frey

et d'autres, ont décrit

dans

cl

tindii

lisses,

Ki'd-

les vilio-

des fibres musculaires à direction longitudinale; en outre. l)onders(18oG),

silcs ((•liez

cbien). Molescbott {ch?7. riiomine), ont également signalé près de l'ex-

le

irémilé libre de la villosilé. des 1

(|ui

limiiii'l

i.

Klein

Ilcnle, His, E.

likei'.

alliUMiiudïdes; é"esl lui

nialières

(IS5I)

liriicke

297

H;isrli. M;ill

la villiisilc; ils

lant. es!

(IRKI.E.

lilires

musculaires

Tlianlirifler (l(S7;{) a ((inlirmé

lansversalr.

superficii'lles

l'existence

de ces

à direction

dernières

(|iii

une lame musculaire iiidéj>endaiilc encore cbez le cbien dans les coucbcs ])rofondcs

constitueraient à la surface de la villosité, à fibres circulaires;

de pelils faisceaux

il

existerait

isolés.

D'autre part, la présence des fibres musculaires

transversales a été niée par Graf Spee, Kiiltchinsky, [>cs

fijires

villosité,

la

lisses

émanent de

J.

P. Mail, lleidenbain.

musculaire muqueuse. ai)ordeiit

la

la

liase

de

vers l'extrémité libre de laquelle elles monlenl. vn formant une

coucbe presque continue autour du cbylilére ccnlrai. (iraf

Spee (1885) pieleud

i]ue tous les

faisceaux uiuscuiaires snnl parallèles à Taxe hui^i-

du eliylifèro ccutriil eu dedans du réseau capillaire sous-épillieiial et du tissu conjonctif; ils se terminent au-dessous de repitliélium en s'unissaiit eu ares avec les faisceaux voisins, pour former des mailles qui entourent les vaisseaux sanguins. D'après Kûltscliitzky {Arch. {'. mikr. Anct.. t. X.\XI, p. 13, 1887-88 et t. IL. p. 7. 18U7), les faisceaux musculaires partis de la hase de la villosité. montent panillèlemenl a sun axe loniiitudinal. tout en abandonnant dans leur Irajel des libres qui se dirigent obliiiuement vers la péri])liérie; les faisceaux musculaires devenus de plus en plus lins arrivent jus(iu"au sommet de la villosité oii ils divergent en e\(>ntail. Dans leur ensemble, les faisceaux musculaires décrivent des arcs dont la convexité entoure la panii du clivlifère central, et dont rextrémité inférieure se dirige en dedans et rextrémité supérieure en ilehors. Grâce à cette disposition, le canal central reste ouvert pendant la contraction de la villosité, et récoulenuMil du chyle est assuré. Pour .1. P. .^^lll (1887) les faisceaux musculaires se disposent en deux couches, les plus nombreux sont situes immediateuKMit au-dessous des capillaires, tandis que d'autres se dirigent vers le chylifère luiliiiai

lie

la villosité, et

qu'ils sont accules à la paroi endotliéliale

sommet île la villosité oii ils forment, en s'entrecroide voûte musculaire. 15. lleideuhain (1888) donne wiw description encore plus détaillée. Le clivlifère central n'est entouré, contrairement à l'avis des auteurs précédents, que par sept laisceanx très mim-es, aplatis et intimement accolés à la paroi externe du canal, La plus grande partie des faisceaux musculaires se trouve dans le stroma de la villosité, les uns en dedans, d'autres en dehors des capillaires. Le tissu conjonctif entoun» les faisceaux musculaires, et leur forme, ainsi ipu' Basch (1870) l'avait remarqué, des vaines ou canaux conjouctifs. .Vu sommet de la villosité, jUn certain nombre de libres nuiseulaires s'anastomosent en arc ((iraf Spee). mais la plupart des faisceaux se termine par des libres conjonctives qui vont s'étaler à la surface en formant une membrane très mince, dans la(|iielle on trouve souvent des noyaux. Ces (Ihies conjonctives terminales [leuvent être cmisiderées comme de petits tendons (huit les extrémités périphériipies s'uniscentral

sanl.

:

pies(|ue tous atteignent le

une

sorte

sent eu une siule de membrane: il résulte de celte disposition (|iie unihirmémeul sur une ;:rande élendue de la surface de la vilbisile.

Appareil vasculaire de se

la villofis des eaj)d-

euMune dans le luie. le l\ pe indélininienl cnd)rvonnaire (Hanvier). c*esl-;i-dire tpie Idn udliserxc pas des cellnles endoihéliales diflerenciéps, mais une lame i;ranulense li-ès niiiice. pai-seinée de novaux (Vov. Arl. laires uni conservé,

Foie, I.e

p. 738).

raniuseuli* ai'léiirl.

de 22

lai'izc

2S

;i

Tonne son\enl, a\anl de pénétrer

a.

dans

Ja villosité,

tiné

anx

un

léseaii ill;!ire des-

de

irlainles

à la

di''l»ou(lienl

Lieherkiilin

(pii

de celle xillosllé:

liase

ce réseau se continue aNti's avec celui de la villosilé

de io rriiuiUiirc

/,v.-:.

elle-même.

rarement prés de

]((silé, ])lus

dans son

reçoit

eiilonreiit

veinule, larire

I>a

au sonnnet delà

a. naît taidôl

Irajel

capillaires ([ui

les

L;lanes nerfs

central de 20 à

descend suivant

dans chacpie

sales reliant les elivlilèri's eut re en\. . il Il'aprés Hanvier, Afanasiew, etc., le réticulum est constitué par de petits faisceaux de lilnillo conjonctives, et par des cellules endothéliales dont les noyaux se moulent sur les librillo. Klein admet que les trabécnies sont constituées par des pellicules transparentes et légèremi'nl granuleuses, tapissées de cellules plates. Pcul-éire existe-t-il ilans les follicules clos des (iluven léseau analogues à cl•llc^ \a\

loes

du

que Ton a décrites dans le

,

_/ ^;:^ ,y,V

Icdiulc

réseau couneclif suivant les uns, élasli(|iic suivant d'autres, est-il d'inn' nature toute particulière? Hcliculalcd Voy. F. Mali.. hépaticjue,

tissuc

-

^

ce

et

and

relation

its

llic

t"

conneclive tissue lihrils. Jnlm Hnpkins: llospital Rrjiorls. I. I.

,

173, 1890.

p. tirox vaisseau

J^es mailles

annulaire

du

réticulu

sont remplies par dos """"

Urs

leii-

cocytes; ceux-ci se forment

dans du

centre iierminatif

le

follicide (Sl()lir), et pas-

sent ensuite dans les lym-



pliali(|ues voisins,

des vaisseaux sanguins dans l.-s tVillicules clos de l'intestin grêle. Coupe transversale de deux follicules d'une plaque de Peyer (d'après Frey).

Vu..

ICI.

l)ispositi à S a de diamètre (Frey). Ce réseau épitliéliale d(>la

Le ti'ès

lolli(iilosés.

do prédilection

est la

mu(|neuse, situés dans

(pii eu\-elo|)|)eut

Les plaques de Payer ou

nombre de

trajet ivtrograde, la périphérie la

re,\ln''milé

du

follicule.

bourrelet, se

le tollinle

Pever pré-

plac{ues de

libre des

des aspects variables. Tantôt, elles sont

presque

ou légèrentent grenues,

lisses

ne

et

pas une saillie appréciable au-dessus de la

l'ont

uui(|ueuse;

contour

leur

est

mal

arrêté

loule leur surface est bérissée de villosités

comme

développées, et

atropbiées

:

et

peu

|

ce sont les

/

jilaques lisses de Sappey. Tantôt au contraire,

sont recouvertes

elles

nueux,

de replis arrondis,

anastomosés ou séparés

'

L

si-

uns des

les

»^

autres par des sillons rectilignes ou llexueux,

ou par des fossettes arrondies ou pyramidales

l

:

plaques gaufrées ou pllssées de Sappey dont le niveau est un "oeu plus éle\'é tiue ce sont les -

.

,

.

.

^

.

celui des parties voismes.

.

.



FiG. iti2. ï^iirlacc libre il une piaque de Pcycr (d'après Ouain).

.

Leur peripberie

limitée par des replis parallèles,

[

est

obliques ou

})erpendiculaires à la plaque; quelquefois elle est festonnée (Sappey). Les valvules cciuniventes s'arrêtent en général sur quel'ois elles se

cuq)iéler de

à 2

mm.

lie

se disposent

les

pression

qui

les

composent. Les

lans

en couronnes autour de follicules

la tète

lisses, et

les

réciproque

dont

de cliaque

follicule.

j)la(|ui>s,

Les pla{(ues

la structure est identique à celle des

(SITilir), et

s'unissent entre eux par leur ;4one

très

Les lyuqibaliqnes superficiels de

lisses

glandes de

Serrés les uns contre les autres, ces follicules s'aplatissent par

un système de canaux lympbaliques

blet.

relets

peuvent

elles

villosités et les

Les bases de tous les follicules d'une uiêuie plaque sont

un

plaque, (juel-

espaces interfolliculaires des deux variétés de

Peyer sont composées de

lolliciiles isolés.



la

(Sappey). Les petits grains des plaques

têtes des follicules clos

Lieberkiibn occupent l'I

pourtour de

qu'on trouve au fond des dépressions des plaques gaufrées, répondent

saillies

aux

1

le

prolongent à sa surface (Kolliker) sur laquelle

ou viUeux.

se jettent

dans

les

la

le

moyenne.

plus souvent plongées

minces qui

les

entoure coniine

mu(pieuse, situés dans

les liour-

conduits lyuq)bali(pies de

la

zone

inoyi'uue ou unissante des follicules (Frey).

JONNESCO ET

(Il Mil')-

APPAREIL DIGESTIF.

302

Passow (Vifchoiv'g

A.

Arcliiv,

Cl, \u IX\. 18a muqueuse de l'inlesliu ^urèle l'intestin grêle. les unes siègent exclusivement dans le du(»dé:

ou de

ce sont les glandes duodénales

dans toute l'étendue de 7.)

1.



Glandes de

contient deux sortes de t;landes

num,

allô studio délia topoiiiapliia del l'ollicolli liu-

MAnTiNEi.i.i. Cunlriiiuzioue

Morgagni.



Glandes de Brûnner.

nom

Bri'tnner; les autres se renconlrent

l'intestin grêle, ce sont les

glandes de Lieberkûhn.

Découvertes par Wepfer

(1079),

glandes

ces

nouveau en 1685, et leur duodénales nom de glandes ou pancréas secondaire. donna plus tard (1715) le nombre de travaux, l'objet grand ont fait d'un Briinner glandes de Depuis, les portent

parmi

le

lescjuels

de Hriinner, qui

décrivit de

les

nous signalerons ceux de Sclilemmer(187U),deScliwalbe(1872),

de H. Ileidenbain (1872-1883), de Bentkowski (1870), de Renaut (187U), de Schielferdecker (1884), et tout dernièrement l'inqiorlant travail deA. Kiic/.yiiski {Inlern. Monatssrhr. fur Anal.,

{Wiener Sitz.,\^%\,

VII, p. 41U, 181J0), et celui de

t.

.1.

Scballei-

p. 440).

Les glandes de Drijnner n'existent que dans le duodénum elles sont suilout abondantes dans la première portion où elles forment \nu^ coiicbe conliniie jusqu'à l'embouchure du canal cholédoque. A partir de ce point elles diminuent ;

nombre

|)r(igressivement de jéjiinal.

aplatis, la

Elles se présent-ent

d'un dianu'4i-e de

et disparaissent

totalement vers l'angle diiodéno-

sous l'aspect de petits

(1,2 à

2

mm.,

amas

ronds ou

grisâtres,

disposés en deux couches séparées par

nmsculaire-muqueuse. La couche interne (groupe interne de Renaut)

en dedans de

située imMu''diatement

bande

la

muscidaire-mucjnetise

claire au-dessous des villosités et des

;

elle l'orme

glandes de Lieberkiibn. La

est

une

roi/clic

externe (groupe externe, sous-muqueux ou internmsculaire de Renaut) esl placée en dehors di' la nmsculaire-muqueuse, dans h; tissu. sous-nm(|ueux

:

formée par des masses volumineuses de glandes, groupées en lobules et en lobes séparés des vaisseaux et des expansions de la musculaire-umqueiise elle est

par du tissu conjimclil' (E. Klein). Ces deux groiqx's glandulaires connmmi-

quent entre eux de dislance en dislance à traveis la musculaire-muqueuse, qui parait comme dissociée à ce niveau (Renaut). Cette communication se fait n) par les canaux excréteurs des glandes du gi-oupe externe; b) par quelques :

prolongements des glandes du groupe inlenie. (|iii liaversent la nmsculairemiK] lieuse, et se subdivisent au-dessous dClle dans un lobule profond ou inlermiisculaire, avec lequel

comme

des glandes

Luscbka,

T.,

nombreux canaux, onduleux ou spirales, qui beaucoup de points des i-enllemenls vésicideux rappelant des acini: il les appelle glandes acino-tul)uleiiscs. S. Maver ci Kfilliker les considèl'cnt c(tmme une forme intermédiain» entre les glandes acinenses el les glandes lubuleuses. « La forme générale d'une glande de lîriinner est celle d'une racine Uriinner sont constituées par de

j»résentent sur

de

la

dichotomie fausse, et se terminent par des culs-de-sac ou cfecvnns simples

»

t'asciculée creuse,

(Renaiit,

dont

les

branches canaliculées

Progrès méd., Paris,

de 15 à 20 culs-de-sac ouverts

s"arl)orisent suivant la loi

Le lobule de chaque glande se compose uns dans les autres, disposés en doigts de

1icale atteint son ma.xiumm vei-s la quinzième heure de la digestion, puis elle diminue et passe^ dans du

lumière

la

produit

de

atbi(pio; ils vont j'oruier dans la paroi intestinale doux ])lexus iMq)ortaiils pour\us do ganglions.

(pi'ils

le

plexus d'Auerbacb [.0

ple.rKs

coucbes de il

la

renfei-mo

lier

i)/ij/^.

et

le })lexus

do Moissnor.

tVAuerbafli ou plexus lui/entérique est situé entre les dvu\ tunicpie musculaire, auxquelles il envoie de nombi'eux rameaux;

une

//îs/.

(jiiantité

notable Av ganglions nerveux. D'apri's (lorlacb {Arh.

Lci/jzi;/. IST!^, p.

H)2) los cellules ganglionnaires sont multipo-

lair'os. o])iiiion conli'aire à celle d'Auoi'Itacli

comme

et

unipidairos. Les ganglions occu])ont

de

les

KrilliUer,

no'uds

di's

(pii les

considèrent

mailles ii'ivgidièro-

niont (luadrangulairos du plexus; celles-ci mesurent irjOa'do longueur sur 18(1 u. de largeur. Dans l'intérieur dos j)lus grosses mailles du })lexus principal, il existe lui plexus secondaire, formé par des lilu'illos très ténues. Do co plexus secondaii'o

partent Avs lihiilles nerveuses

"•ulaires

ou

l'usirornies

(jui

munis de deux

aboutissent à Av petits éliMuenls trian(tu

t

rois jii'idongemonts (|ui ili'
e e(Miliniie insensi IdenienI avec ra|)|)eiidiec". lillerienrenieiTl. chez Tadnlle surlonl. le eacnni |M-csenle des l)oss(dnres. nne de ses |)arois :

:

on cnIimmu») se developiie bien pins i|ne Tanli-c (,i;anche on inleinc): son luntl ne répond plus au soininel de renlonnoii- iiilanlilc. le lien irahonclicnicnl île rappendice se trouve riMiorlé en dedans, snr la paroi iideine on ,^anclic dn ai iiin. prés de reinhonelinrc (droili'

i

de rileon. CAu'/. les niannnirèlcs. le s l'onelioiis

cl

dn ca'cnm. Th. de Paris.

lassilicaliou

(jrruin (ciociini, ciil-dc-sac

\a'

|)orlu> siturc

struclurc

la

dé.vcloppcMH'iil. ses

iiialadn-s,

les

vule de r>auliin (ineun'ni. le la

Ivpe

;

l'ace

la

il(''a

du

lisse

siu'

esl,

c;ecale. el

transversal

l'épond à la \al\ule

A

lantot sur

liveiueul à une lione lirée trans\-ersalenien; snr

Forme.



meut

;

lv|)e

l'odal

de bani en bas

diriiié

ascendan!

la

de

ril(''()n

le

j'rriitiii.i'

il

un

l'ace

n'y a sillon

de Slrulhers.

;

el

il

a

le i^ros iulesliu, eidr(> \v l)ord



(liiez

le

nouvoau-né.

le c.ecuni-

l'orme diiii cône ou entonnoir oblique-

la

de droile à i;aucbe. l'orlemenl c((udé sur

base on jiarlie évasée, dirigée eu

continue avec

liat|ue

(

(lîerry).

Configuration externe. le

brus-

opposée

l'ace

la

lyveau su|)érieui- du c.ecuni corres|)ou(l apj)i'oxinia-

le

suitérleni' el le lioi'd inl'érienr

présente encore

la val-

supérieure esl colique,

valxc

la

dislinofuc

de

(dianu'e

l'épil liéliinu

ses rreins,[.sv7/oH.s-

cl à

le

(|iii

liféle,

Sa

dans sou plein

|)ivs(>ii[(MiI

le

indi\ idiialilé

du c;eruin. IvvIérieureuienI,

liniile

liniile

yi'os iiilcslin.

ransN crsal de l'orifice ou plus exacle-

I

appréciable,

précise

tantôt aucune (Uii

plan

le

fixée pai' roi'ifice nn^'uie

esl

j)ar siiile.

le

uieul sou exlrémilé éli'oile est la

défaut de ces sillons,

dans

Ivpe \illeu\ de riiiteslin

le

iulesliu:

Liros

valve intérieure

une

hord de celle \al\nlc

le

a

le

or(>c, tu-jÀô;, (riu'i lypiililc) est

l'Urdii

lu'i"lii\(U('s (iiii

doJiiKMit

lui

nollcnn'ul dn ('(ildn.Sa liniilr supérieure eai'

en

;

de

drltoiiclu''

ISTT).

côlon ascondani,

le

un peu

liant cl

soinnu-l lourné eu

bas el

le

côloiv

droile, se

à

légèrement à



'•aucbe se ])r(dongo dans l'appendice. Sa surl'ace esl |)ii's(|ue lisse et unie. les baudeletles sont |)bis mar(piées. elles (îhcz renlanl. sa l'orme so modilie :

produisent des sillons lonoiliMlinanx

saux

et

des

;

entre elles se formeiil des sillons Iransver-

boss(dures, bien ])ron(»ncées

surlonl

api'és

«lislensum.

La

jiaroi

extei'ue ou droiteet ranlérieureaui:iuenb'nt déleudiM', la paroi inlerne el la postérleun; se dé\-elo|)pent piMi. Toul le c.ecum s'inciuNc en dedans, de bdle Façon

nue

reportée

la hase esl

Train lieiuent à oaiidie

réponil plus au

;

plus à droile. il

sommet du

en ivsnlle

tandis (|iie

le

(|in"

l'ond

^•ôue, et (|ue rappendice parait

postéro-inlerne. Celte disposition s'accentue eiicure rà"('.

('"est

('liez

dans

radnile.

sommet se diriiic plus du cul-de-sac ciecal ne

le

ou

année

|)lus

naître de a\('c

les

la pai'oi

progrès

d(>

(pie le type définitil'est ac(piis.

le

cours de

le

c.ecuni se |)réseiib' sous Taspert (riiiie pocbe de forme inv

la

'.V'

4''


(jui,

la l'ace

se

postéro-interne, puis dcrriènî

continue

d'après

().

av(>c

bande postérocoude

la

Kraiis. inainlient le

La lroisi('nie passe sur la lace postérieure elle une courbe à concavité interne et supérieure, et se bande postéro-externe du colon. Les trois séries ou colonnes

c.ecuni (liahciuda c;eci).

décrit

connue

continue avec

;

la |)reniière la

de bosselures, comprises entre ces bandes, ne sont pas également développées; les bosselures comprises enire la bande antérieure et la postéro-externe sont les plus volumineuses; on y trouve parfois une, plus souvent rées par

forme

le

un profond fond,

point

le

transversal.

sillon le

La

deux bosselures sépa-

bosselure inférieure,

plus déclive du cœcuni adulte

;

la

très

large,

seconde, plus petite,

la. pi'emière bosselure du côlon ascendant par un sillon. Entre la bande [)Ostéro-inlerneet l'antérieure, il existe aussi deux bosselures superposées mais moins développées que les précédentes; entin, entre les deux bandes postérieures, inlerne et exici'ne, les deux bosselures sont généralement très petites. D'ui.e façon générale, et quoique la forme du cjocum soit très variable, on

est-séparée de

peut

lui

externe

considérer quatre parois ou faces et

gain

ou interne. Les

lie

trois

:

antérieure, postérieure, droite ou

premières ne présentent rien de parti-

culier; sur la dernièr(> l'appendice s'implante et l'iléon

La poition lerminale de en

et

.irrière,

oblique dans

l't

aborde

obliquement en

le

gros intestin.

liant,

en dehors

du caecum ayant elle aussi une direction deux organes forment un angle aigu à sinus

paroi interne

la

même

le

l'iléon se dirigeant

sens, les

gauche V angle Uéo-cœcol. Un autre angle, obtus, existe entre la face interne du côlon ascendant qui se dirige obliquement à droite, et c'est Vangle iléo-coliqtw. le bord supérieur de l'iléon dirigé en bas et à

:

:

A «

cnli';

(le

celte

forme hubituelle se présentenL des types

fort

dilleieuls. ,Imni('.s(uj

Je c.niis pouvoir distinguer trois types de c;eciinisdi(lerents parleurs formes aussi bien

dit

:

qim

par leurs dimensions le type fœtal, le type infaulile elle tyite adulte. Dans chacun d'eux j'ai rencontré des Ciccums rudimentaires ». Toldt décrit et figure sous le nom de forme contractée un état du ctecum (ju'ii n'a observé que 4 fois sur plus de 2()0 sujets et qui me paraît se rapporter à un type rudimentaire. Robinson a classé ses observations sur 128 cadavres en asymétrique, 40 pour 100 (l'appendice divise le cjccum en deux moltypes qu'il appelle li es inég-ales); symétri(iue, 20 pour 100; Hjetal, :)0 pour 100 (cajcum conique, continué par l'appendice); atroi)hique, 8 pour 100, forme ordinaire, mais très réduite. Tuffier, sur •il sujets, a constaté son atrophie très prononcée dans 8 cas et son absence dans 2 autres. :

:

'i

Dimensions.



Le c;ecuin de type moyen a une longueur (hauteur)

uni! épaisseur (I). aiit.-post)

capacité est de

et

de G centimètres et une largeur de 7 centimètres. 8a

lOU centimètres cubes et sa surface

moyenne de 100

centi-

mètnîs carrés, non compris l'appendice qui, pour une longueur de 7 centimètres, a

une

superficie!

de

'.)

centimidres carrés.

Les dimensions varieiil dans de certaines limites. La longueur ou h.niteur est

[./O.V.VASCO

LT

dt?

'ni 7

cm.

CllAni'Y.\

M'PAHKII. DICr-STIF.

324

(\o 4 à 8. La capaciU" moyenne de 100 ce. oscille enire 30 el Sur 30 snjels adultes examinés, Cliarpy a observé 4 cas de ca-cums rudlmenldirea q\i\ IIP contenaient (|ne de 10 à 'X\ j;t. d'eau, et 8 gnuiâf; l'wrinna qui contenaient de 220 à 37.5 \xv. Il n"v a ancniie dillÏTence sexnelle, même an point de vue absolu. Les vieillards semblent capacité moyenne 00 cm. cubes ("die/. iTvoir de l'atrojdiie jilutùt ipie de la dilatatidu parait cire scusildciiuMit le iiiéinc (]iit' clic/ radullc, le nonveau-né le volume du caM-iim comparé à celui du ^ros inlestin; capacité =-- 1 cmc. Le ca'cum de riiomme par ses dimensions relatives a]ipartient nu type Carnivore. La ]ioclie cum. Anatom. Aiizoiger., 1893.

Inrpoiir de 3 à 8. IVpaissciir

ia

150.

=

:

I



ca'ciim. iJihIioyr. niiahim., 1808).

(kl



Situation. (Imite.



Rapports.

disliMuln,

lortenient

dans

est siluô

(•.l'cmn

liant, à droile et

iliaque

fosse

la

en arrière. (Jnand

presqne enlièrenienl cette

l'eniplit

il

Le

en

se diii^-e ohliqiieiuenl

11

fosse.

Son

il

esl

/ona>'Ot poss'applique elle à la(juelle est séj)arée paroi iliaque; elle du nuiscle psoas-iliaque la repose sur térietire

abdominale, dont

elle est séparée,

l'intestin grêle

j)ar le

par

le

sous-périlonéal, l'aponévrose iliaque

le tissu cellulaire

péritoine pariétal,

et le tissu

le Cc'ecuin est

et quelquefois

dans

cellulaire s()us-aj)onévrotique,

le(|uel

le

nerf crural chemine

entre les luuscles psoas et iliaque. Souvent la paroi iliaque présente une excapostérieure du

vation, tapissée parle ])éritoine pariétal et recevant la paroi

paroi droile ou externe, a|)pliquée contre

(•a'cum.

'^ii

iliaque,

longe l'arcade de Fallope. L'éj)ine

ou

bord interne du psoas et

le

flanc droit de la fosse

aniéro-postérieure marque,

ilia(|ue

d'ordinaire, sa limite supérieure. Sa paroi ;/aucJa-

s'implante ra])pendice, longe

le

interne., sur

vaisseaux

les

lacjuelle iliafjues

externes.

Le Ci'ecum n'est j)as immoliilc dans cette situation. Il peiil en être temporairement déplacé par sa propre distension, })ar l'allongement Aw côlon ascendant ou encore par une S iliaque; envahissant la fosse iliaque droile et le refoulanl vers l'épine

A

iliaipie.

côté de ces déviations transitoires,

situation définitive, qui sont ces dernières est situé

dans

occupée par

la partie

les

supérieure de

à droite ou

— Tantôt

fond peut dépasser :

c'est la

il

occupe

le détroit

la cavité

dans

cœralcs.

même

variétés

les

On en

situations suivant>upérieure.

il

de véritables

— Tantôt, enfin,

il

la

cax ité pel-

quitte comj)lè-

d'elle,

situation liante, ou descend

Dans

ces cas,

il

peut occuper

les

lombaire droite, siluation lomtjaire, jtrérénalr

GROS INTESTIN. OU

smi- de sa migration. .Mais il j)eut s'arrêter en route et se fl.\er dans un des points de la cavité abdominale qu'il devait traverser, ou bien dépasser le but et plonger dans la cavité pelvienne. Cette migration est, généralement, accomplie dans les premières années après la naissance et le ciPcum présente, à ce imimenl sa situatiim délinitive. Néanmoins, comme il augmente avec l'âge, il est probable (ju'il peut continuer à descendre dans la suite. Ceci expli([ue j)ourquoi les situations hautes sont plus fréi[uentes chez les sujets jeunes, chez les nouveau-nés surtout, tandis que les situations basses se rencontrent plus souvent chez les sujets d'un âge avancé (Taienetzky). Tarenetzky {lor. cit., 1881) sur O.j sujets a trouvé 1!) fois, c'est-à-dire dans un tiers des Trêves (lor. cit.. 1885) sur i(M) cas, le caecum situé plus ou moins haut, sous le foie. Scliief2 fois sous le foie et 18 fois dans la cavité pelvienne. sujets a trouvé le cecum ferdecker {Arch. /'. Anal., 1880) a étudié sur 200 sujets la situation du point d'abouchement de l'iléon dans le gros intestin, il l'a rencontré habituellement dans la fosse iliaque droite à la hauteur de l'articulation sacro-iliaijue, souvent aussi un peu plus en dedans, a l'entrée du petit basin. plus rarement dans le petit bassin lui-même. Dans deux cas seulele ciecum se terminait au-dessus de la ment, il était situé plus haut i[u'à l'état normal «rète ili;i(|ue. dans un cas; au-dessus du pùle inférieur du rein, dans l'autre. Fromont (Thèse de Lille, 18U0) sur 40 sujets, a trouvé (|ue le ca.'cum pouvait occuper les 1" le voisinage de la crête iliaipie (position sus-ilia(|ue); "2° la fosse quatre points suivants iliaque an niveau de l'épine iliaque antéro-supérieure 3" le détroit supérieur; 4" la région j.egueu (loc. cit., 1892) sur 100 cadavres d'enfants de un mois à 13 ans, a ombilicale. fois dans la foss(' iliacpic daus s;i situjdion normale. Sur les 4") autres trouvé II- cceciun vité

de

la





:

:

:

;



:

.').")

rjo.v.vc.'s-co

/•;/




reclmn

le

et rulcrus.

sur 12S cadavres, a vu le ca-cuni place sur le |isnas dans pour iOO des cas. à droite de ce muscle dans 40 pour lUU et pendant dans le i)e!it hassiu 'i'\ dans 23 pour lÛO. La ])rocidence dans le petit bassin est plus l'réciuente chez 1(> vieil lard. soit (pie le côlon ascendant distendu le refoule vers le bas, soit (jne lui-niènie s'allon-;! par ialfaiblissemenl île ses bandelettes musculaires (Merkel). Enfin Tuflier et .leaune Revue de Gif urn il 181)!)), dont les recluMibes ont |)orlési;r l'5 :i né]{oliins()n (.l/e(/(V. Hecoj'd, ISOri).



,

[

iliaipie, 108 fois; iliaque inférieure et interne. 10; susdes i)ositions iliacpie. 2; pelvienne. 4: exceptionnelles (à l'ombilic, derrière la vessie). Hemar(|uons, en terminant, que le ca'cnm peut faire partie de toute les hernies ombili cale, crurale, inguinale, l't mènu' du côté ^eancbe. Pujol {Gaz. des Hnpil.. I8!)0) a réuni :iO o bservations de liernie iiiiiuinalc .i^auchc du cccuin.

cropsies. admellent

:



Configuration interne.

l'ace

].n

du caecum

iiitonio

Côlon

ilisposilioii

trouve sur

Aux bandes

lace exleriu'.

sa

ime

(|ir()ii

(liïi't'

inverse de celle

aux

loii-

des sadiies,

iiiliidinales i-é])()iideiit

linsselures correspoudeul des

aux silhuis transversaux semdnnaires on crèies ou moins saillantes. Sur sa

cellules, lli'ph valv.

des

|)lis

l>lus )'.

lléo-coli([uc

paroi

au

iianclu',

ascendaul. Or if. iléo-cwcal

avec

r. ilco-cœcale

lrou\'e

(ui

transversale liuiitée saillants

c"esl

:

|

mnnieation de Cœc. paroi

int.

Sur

cjccale.

Oriftcc apjjrnd.

ficG

FiG.

-

173. —

.1////

Valvule iléo-cœeale

r.ippenilirc vermiculairc (l;ui> la cavité

un segment de J'ièce

S(;cli(;e

la

paroi externe

apW's

do

insiil'flaliiin

(lu

la

du cœcum. On

civil.' ,i

au-

|);!roi,

cecuui.

1(>

Valvule iléo-caecale

du cœcum.

et m'illce ir.iliouchemeiil

\alvule iléo-

unune

(v.

v.

iléo-coli(|ue

de

Varole).

de

ou

Jonnesco;

iléale,

'nr/irr ri'rnticiil.

(lonli.i^uialion interne

|)lis

vahide, se voit Tori-

la

Bauhin

Cœc. paroi poiU.

l'ente

de conununicat icnt de ra|)i)eu-

dice avec Ililon

une

a\('c le i^ros

rili''(Mi

la

colon

de coui-

oi djce

la

oîi

le

deux

j)ar

intestin. Ibruu'' jiar

dessous de

uièuie

jioiul

le (•.ecuui se c(uiliinie

opei'cule de l'iléon

;



Découverte

par

ilc

ciilivt

raïcuni et (hi cùliinasceiiil.iiit.

en

Varole

C. .,;,,.

]{;iiiliiu

mentionnée

l.'iT.'î,

Fabrice d'Ac-

(1(10'")),

préalable (adulte).

([uapendeule

nnilan

,

Killope,

,

Tulpius, etc., celle vahide a été surlout hien décrite par M(U';^a^iii (171!)),

Winslow

(17.32) et

iléo-Cfecale

Examinée

est

Alhinns

produite

p;ir la ca\ilé

difTérent suivant (|u

A

(

Voy. riiistori vieillard. t. CXX.Xn, 1893) prétend que ra])i)endice ae([uierl sa ])lus grande longueur absolue entre 10 et -M) ans (0 (^ni. 1/2); il dc'croît ensuite (8 cm. l/i) L'ap])(Midice de l'embryon et du nou-

l'adulte

et

subit

veau-né serait cliez la

long ((ne celui de l'adulte. Il est i)lus court de 1 cm. de Scbwalbe, 18'J8). On a signah' son absence complète

(ra|)rés H., relativement |)lns

femme (W.

.Mci.lkii, in Jalir.



(Merling, .Meckei, Tarenetzkv, Lafforgue, P. Dclbet, l'iquand).

Situation.

— Rapports.

^- Rien de jdns \arial)le

et

de plus iuq)orlant h

bien connaître en prali(|iie que la situation de l'appendice. Rattaché au Ccccuui,

l'appendice doit suivre cet organe^ dans sa migi-ation fosse iliaque droite au niveau

mité libre dans

la cavité {«'Ivienne;

fosse lond)aire droite,

devant

;

il

siégera donc

:

dans

la

du délioil supérieur, eu ])lougcanl par s(m extré-

le

— au-dessus

d(^

rein et sous le foie;

la crèle

ilia(|ue,

— enfin,

dans

la

à l'ombilic, à

.

C.ROS IXTK^^TIX.

dans

I"liypoyasiro,

Dans

vionne.

fosse

[la

uaiiclir. cl

ilia(|ii('

ce dernier cas.

peni

il

Imiclier

an cùlon pelvien, au reolnni, à

niité libre

:

trompe

an

331

soincnl dans

Irrs

cavitr pcl-

la

nicnie adhérer par mmi extré-

cl

vessie, à Inlérns, à l'ovaire, à la

la

Toutes ces situations nous sont déjà eoniines, imitile d"v insister. J'ajouterai seulement (pi"il lanl mécunnaitre re.xli-ème variabilité du sièf^e de rappendioe poui" ebercher, eonnne on l'a lait, un point et

lii;anient hu-oo.

précis de la paroi antérieure abilomiiuilc annuel lépondrait l'appendice (lif;nes

de M. lîurney, Clado). Ilewson (Aiiicr.J. qui

sépare de l'épine antérieure. Dans

le

en moyenne

et variait

de

.'{

à

a mesuré

iin'd. sr., 181)0)

les

distance

la

cas observés, elle était de 7 cm.

7."{

Ifl.

Relativement au c.ecum, au côlon ascendant

à l'extrémité terminale de

et



du mésentère, l'appendice peut occuper les situations suivantes l'appendice pend au-dessous et généralement à gauche du a) Sous-cœcale cjecum. Quand celui-ci est situé sous le foie et afl'ecte le Ivpe endiryoïuiaire, l'appendice se dirige, connue le CLCCum (pi'il prolonge, transversalement de l'iléon et

:

:

gauche à sur

Bétro-ceecah

r)



b) Pré-csecdlc

verticalement en

soit

le

droite.

recourbe en haut

se

Ccccum

haut en suivant

le



de celte paroi.

])ord interne

ascendant, tantôt inlimemeul appliqué à leur paroi posté-

par son extrémité

libre,

se pnrh- à droite vers

il

rein droit et le foie, on bien à gauche, vers la face postéiicnre de l'e.xtrémilé

terminale de l'iléon et du mésentère; souvent ces divers organes.

sur

r»t»

ment

La situation

sujets, Tuilier

en

est

20

fois

lélro-caH-ale,

contracte des adhérences avec-

il

([ui-

Tarenetzky a observée 10

un

sur 118, et qui est

fois

arrêt de développement,

d'une grande importance. Elle parait prédisposer spéciale-

pi'ati(|ue

à l'appendicite et en tous cas elle rend l'appendice difficile à trouver et

à isoler.



Latcro-cœmlc

cl)

monte sur sa terminale de

l'appendice contourne

:

ou

face latérale droite,

se ])orle à

un

paroi abdominale ou à

fixé à la

cecum,

lallaché au

((ppcndke

f(Mid

le

gauche

à l'ilécni el

il

— Quand

et

portion

est libre,

il

an méscnière iléalpar denx ligaments,

repli iléo-appeniUrulairr (Voy. Péritoine

et le

appliqué et fixé

de

au péritoine de

:

la

la fosse iliaque,

cavité pelvienne

on

un

à

au

c.-ecal),



le

il

est

niéso-

assez longs, 11

détroit snpéricnr.

peut être

au liane

des viscères pel\ iens. au périU)ine

au mésentère, sur une des parois du c;ecnm

I)réréual,

la

est tantôt libre et mobile, tantôt

viscère voisin.

général, pour lui permettre de se déplacer dans h)usles sens.

latéral droit

du c;ecuui

hnige

cl

l'iléon.

Quelle que soit la silualion de l'appendice,

l'u

en a\anl. passe

et

l'ajjpendice se recourbe en haut et eu arrière, passe derrière

:

et le cùlon

rieure, tantôt libre et mobile; le

il

:

paroi antérieure du caecum, soit transversalement de gauche à droite,

la

el

(U\

côlon,

la jMJsté-

rieure surtout

femme, l'appendice entre eji lapport avec la face posli'rienre du ligament large, quand il descend dans l'excavation. Krécpiennnenl il est relié Chez

an bord

la

snpéi-ieni'

de ce ligamenl

pai-

vient dn méso-a|)|)eu(lice. (llado, qui (liculo-oiuirien,

l'a

l'a

nn

i'e|)li

périlonéal falcifm-me,

décrit sons

le

nom

de

(|ni

pro-

thjtiiiti'nl np/icii-

vu traversé par des vaisseaux lynqdialicpies. qui serendaicnl Il [lense (pie c'est peut-être une des

de rap|)endice aux ]vnq)iiali(pies de l'ovaire. voies (pie suivent les abcc's a là

en tous cas

dn ligament large pour envahir

un rapport analomique

entre

le (.-ecnni

la fosse iliacpie; cl

il y [appareil génital.

.nixxKscn

irr

riiMii'y]

APPAREIL DIGESTIF.

332

qu'on a oonsidôiv ce

C/osI

à (orl

iHi le

Iniuvo sur des organes sains.

riiomme sous forme d'un

Il

comme

sri-riix

iv{)li

])athologiqii(>;

qui de l'appendice se perd sur la paroi du

tracttis

chez

petit bassin ((Uado), et d'autre pai'l

femme on

la

du ligament large gauche an mrso-côlon

aller

dorigine

existe quelquefois à l'état de vestige ehe/

un

voit quelquefois

ilia([iic

repli

détroit su[)rrieur

le

siii'

(ligament Infundihulo-coliqiie de .lonnesco). Sur 20U cadavϕ;. Kcr^iison a trouve

l'nppcMitlico

i!J

:

fois

lon^-

le

du

du cœcuni

l)ord

dcscondaiit vers le bassin; 18 fois sur le bord inlernc du cœcuui; Cj fois en niTiéie. Sur 100 cadavres, l.ockwood cl Holleston ont trouvé l'appeudiec 104 fois dans sa ])osilion normale, e'est-i'i-dire libre et ninliile: o(i fois il élail dans une position anorniaie. Il fois à la face profonile du ca-cuni. adhérait 7 fois au ])ériloine de la ic^ion sous-cœcale. 12 fois dans la fossette sous-ca;cale, Ti fois ;ui côté droit du riecuin, 12 fois à la région de de la fossclle iléo-ca.'rale, 2 fois dans une de ces fossetles dont Porilice était olilitéré. Lalforpuc a étudié 27 .ipiiendices d(< lo-tus ou enibrvuns et 200 (reniants ou adultes. Au il.!) fois descendant; li),rj foi.point de vue de sa direction générale, il est sur 100 cas 11

fuis

:

:

:

du côté gauche;



on dehors ou eu arrière. Lu ])rincipaux Situation ilicK/ite externe il occupe la fosse ilia(|ue droite en dehors du psoas et se ])orte du côté de l'épine 4!) 0/0. ilia(|ue antéro-supérieure Sihtalinn ilia(jiie inédiane l'appendice situe plus en dedans repose sur le psoas et peut nuMue venir eu contact avec la c(doinie 20 0/0. Situntio» pelvienne 20 0/0. le |)lus souvent en Trc\es sur 100 cadavres a trouvé rap|)enilice arriére de la i)artie terminale de l'iléon et de son mésentère: verliialement derrière le cœcuin (18 0/0) avec le sommet lixe au foie ou à la vésicule biliaire: dans le petit bassin: dans lui cas il passait transversalement dînant Féminence lombo-sacrée et se terminait sur le psoas gauclie. " Itobinson sur 128 sujets constate (|ue l"ap|)endice pend dans Tex^^.-^ * cavalion pelvienne dans 42 0/0 des cas, dans 'M) 0/0 chez la femme; est à droite du psoas dans 2o 0/0 et sur lui ilans 23 0/0. il ^ * jt '^" Tuflier et Jeanne ont é/ialement étudii' la position de cet organe sur 118 sujets ils ont observé, à titre d'anomalie congénitale, ipu' raiijiendice peut être sous-péritonéal et sans méso, mais adhérent, comme le ciMou ascendant. Enfin Mariau (Bihliixjr. anul., l'.JOO), préb'ud que les statistiques lelatives aux positions de l'appendice sur le cadavre ne sont pas applicables au vivant, cet organe pouvant, suivant sa vacuité ou sa ré|)létion gazeuse, prendre toutes les positions possibles. Ainsi s'expli((uerait la grande frélli'iiiiMil

KiU aiipcMilircs

II.

I

lois

iiii

l'a

il

sectiiid ropli

roiicdidn'

dans

cas sculcinciil.

IcratiniM'sl assez fri'iiui'ido

(:î

vue plusieurs

Niiniiiii^a (Inauçj. Di.^-icrl.. (Moiiiiii;.,

valviilaiic, siliic

eunlenu dans

le caleiil

l'ai

333

0/(1)

|iarli('ll('s (2:i

(1

à

0/0)

liuiilic



cm.).

:!

i'oldil.

:

sur

cas cxainiiU's

cas d'ul)littTatioii lidalc avuisine le lUMicrl, sur 'd)0 ni)pcndiccs, Innive U'J oMitcralions riail totale dans :j,.j 0/0 dos cas; dans pins de oO 0/0

d'inipernicaliililc

de rappcndice

OH

iiii|p(Mincaldf. Crllc (d)ii-

Hullcsluii (inl Uonvi- 7 cas (roMilératiun lnlaic sur

et

LalTurjUiie sii;iiali'

(i,:j (I/O).

S cas (4

LiicUwodd

:

2(11)

à

la

|)arlio

do

:

(i

luiiiicn" (|ui

la



dos cas elle s'étendait à li do l"a])]iondicc. l>""V/i(|ues et liislologi([uos de l'appendice oblitéré. Lockwood et Hollestou di'criveul trois cas d'appendices oblitérés renfermaul dos kystes à :



:



i-ontenu colloïdi'.

Structure. (|iii

s"esL

— On

dit parfois (|ue

ra|)pendice représenle une plaque de Pever

évaginée en entrainanl avec

elle les

diverses

t(ini(|iies

du gros

intestin;

cette conception se justifie assez ])len |)ar l'observation microscopique.

épaisseur

moyenne de

compose en

des quatre tuniques à peine modifiées qui

effet

D'une

2 millimètres, la paroi de l'appendice \erniiculaire se ([uart inlérieur de l'appendice, mais elles Huant à la musculairel'ont b.laleuienl délaul anvoisinap- de la pointe (Clado). nui([ueuse, niée par lipilh.

(]uei(|ues

auteurs,

(i!,l,ulr

elle existe

en

Chnriiin

mais

.V((xc. )niiq.

les

Foll. clos.

elle

;

avec iniiKC.

n'apparaît

qu'au

netteté

niveau .

par ou par

follicules

linfiltration adénoï-

de

Tiiii

réalit/'.

dissociée

des

culs-de-

sac lilandulaires.

L'appareil lym;,

]7s.



plioïde

Coupr

lr;msvnrsal(' de rii|i|HMiilic(^

(liez l"limiiiiic (d'après KidIiUcr).



(ir.

de

l'appen-

vcriiii(iil;iii(> 'iS

dice est formé par

1).

un

nond)re (U)nsidérable de,

lollicules clos (|ni.

(liez

le

lapin plus encore que chez Ihomnie, prennent

l'apparence d'une iiiaiide pla(|ue de Peyer. Chez le nouveau-né. les follicules, bien déveloj)pés, sont assez petits; ils deviennent plus volumineux chez l'enfant.

ne laissent alors entre eux que des intervalles très étroits, disposition qui se inaintient jusque vers rage de 2^) ans. A partir de cette époque, ils diminuent de volume, deviennent moins serrés et (diaugent de forme; en général ils s'aplatissent el leur hauh'iir peut se réduire d'un quart. Comme ils faisaient

et

saillie dans la lumière du canal, il résulte de leur aplatissenuu(ueuso s'auiincit avec l'âge et devient lisse (Kibbert, W. Millier), particulai'ité que l'on observe d'ailleurs dans tout le reste de l'intestin.

primiliNcment

ment que

la

Vaisseaux de l'appareil viennent de l'artère i(é(i-'-oHi/t(c,

située

dans

le



Les artères eiix

trois à six ganglions, situés ils l'ont

repli

de la paroi postérieure sur

la

corps. Ils sojit recouveris

paroi posléro])éritoine,

|);ir le

ce nivcNUi sur les parois uièuies de riiilesliu et les sépare

ii



Les lyuq)haru|ues de l'appendice complètement de la fosse iliaipie ('rulliei-). uiéso-appendice, du le long des arlères: ils se l'épaisseur cheuiinent dans moins plus noud)reux, ou un, deux, ou (pialre ganglions rendent à des .1.

('/

]'.

ili'ihcol.

Côlnn uscendant

l'ic.

ISl).



Arirrcs

ol

du

\('iiii's

(\ti'11iii

cl

ilc

1.

(/

1'.

cdlico-eœc. posl.

I.

cl

]'.

cxc. post.

1

f'i

.

)

'.

ajipend.

r.ippciKlicc Nci'iiiiculniri'.

\'nc |iosl('rieui'c (.idullc).

(

I^afForgue),

disséminés dans l'épaisseur du

niéso-appendicc.

])liis

ou monis

près de l'organe. Ces ganglions sont en ton! poini c(uuparal)l(>s aux ganglions mésentériqu(>s.

Péritoine de l'appareil caecal. l";i|i|)ai-('il

dans

la

caecal,

le

cùloii

ascciidaiiL



«'.in'/

luic

cl

l'cniiiiydii.jiisiiir.in

pailic

du

(•('lidii

cavité atKloininnlo, firàcc à lui lies hin^- inésoiilcrc

liiilestiii

pièltî

llottant

:

le

di'linilive. Ordiiiairenient le

(ênco avec

le

pi'iiliiine

l'arlc're m(!'Sonti''ri(iuc

iinisicinc

liaiisNcisc

(jiii

leur est

\\\i>\
des

arl('re se

se limiter au iiK'seiili're

ou se juidiuiiicr au delà el alleindi-c le tube (ôlon ascendaiil el le c.ecuui coiiseï m'iiI une cei(aine iiudiiliti', ^-ràce h un nR'so |iliis ou moins l(ui,i:. resie du nicseiilere piiiiiild' non sondé. (Jiiaiid le i>rocessiis de coalescence envahit l'inlesliu inèiiie. il s'eleiid de haut eu lias, de rexlremite siip('iieiire du cùloii as(;endant (an^le liepaliipie du (('dou) vers le loiid (In CEciim. Dans la grande majoriti^ des cas, le C('ilon asciMidant seul se soinle par sa iiaroi posrt'ricure au péritoine pariétal, el se trouve fixe el immohiie. tandis (pii' l'appareil c;ccal conserve sa lil)erl(''; celui-ci repose sur le peiiloiiie ]iarielal, mais n'y adlM'ic aucuueiiieiil. Très raromeiil, h; processus de soudure s"elenil aussi sur l'appareil cjucal doni la paroi |iost(''rieure se fixe au pi-riloine pariétal des divers points de la cavile ahihuiiiiiale (piil peiil occuper (fosse ilia(|ue, fosse lomhaire, cavile pelvienne, elc.). Ajoutons eiilln ipie la coalesc(.'nce du (-('don el du (a:>ciim ne se lait pas loujoiirs (riiiie laciui uiiilorme: (die peut surfaces

S(''rciisc>

inlestinal intjiue.

iicul

Dans

le

premier cas.

le



IMi;l;iccs.

(i.-ir

iii.'iii(|iii>r

337

.lillcms. Aillai la

iaii-

|in>|iTi(.|iic

du

(.niiiii cl

cùluu asceudanl |>cut julMcrcr fiar |)laccs au péritoine parictal cl tMic libre sur le resie ilo son étendnp. Ces adhcrcuces i)aitielles se l'ont en général par des IracUis |)lus ou moins longs, ligaments ou replis iicriloncaux (pii limitent avec la paroi posti-rienre restée libre du eanum et du côlon ascendant d'une |)art et avec le péritoine pariétal d'une autre, un espace ou cul-de-sac tapissé partout de péritoine ce sont les re|)lis pariéto-cxcal ri' mr(lu

:

xenlvrko-pariélal

Dans

grande

la

la

main peut en

le

péricarde. Ce

inuis décrirons plus loin.

majoi-ilé des cas (02 0/0), le ca'ciiin cl son

onvoloppcs par

|)lrt('nicnt

que

et la /'ossetle rctro-cœcale,

,

pcriloinc, sont lihivs

le

dans

la

apix-iidicc. cnin-

cavité ahdominalc. où

faire le tour, coninio elle

l'ait le tour de la pointe du cu-urdans démontré depuis longtemps par Hardoleben (K//rAoiy'.s.I/rA., 1849, p. nS:^), Luschka (ihid., 18GI), Langer (IS(i2), etc., n'est plus discuté aujourd'hui. Pourtant, dans nos classiques, on plac(> le c.ecuni dans le

fait,

lissu cellulaire sous-péritonéal,

l'organe

et

derrière le péritoine pariélal.

ceptionnellement (8

en

0),

par

péritoine pariétal,

paroi postérieure du c.ecum est soudée au

effet, la

processus de coalescence que

le

même dans ces cas, le Ciecum n'est pas situé derrière comme disent les classiques, mais bien devant lui. Mais,

nous avons étudié. le

péritoine pariétal,

L'enveloppe péritonéale de l'appareil cœcal est formée par

mésentère,

le

arrivé au niveau de l'angle iléo-colique, se dédouble pour entourer le

(-elui-ci,

ceecum

passe devant

(|ui

l'applique à la paroi iliaque. Cette disposition n'existe jamais. Ex-

son appendice,

comme

pour

son

feuillet

droit passe de la face antérieure de l'iléon sur le ceecum, son feuillet

gauche

suit le

et

même

le fait

il

de l'organe et sur son extrémité inférieure,

bord libre de l'appendice. Dans ce

trajet,

les

deux

forme de

mésos

petits

:

et

ferme l'artère appendiculaire.

et

le

par

l'artère

settes péritonéales

Un

récurrente

:

une

troisième la

pli

dans

l'épais-

méso-appendice qui ren-

le

séreux est soulevé par des

base de l'appendice sur

iléale,

comme

péritoine les entoure

branche de

le

bord

fais-

libre de

l'artère appendiculaire

:

située derrière le repli mésentérico-ceecal, fossette iléo-

l'autre entre le méso-ap|)endice et le repli iléo-appendicu-

antérieure et



Autour du ceecum et de son apj)endice, nous dont deux constantes f. iléo-ceecale la f. rétro-c;ecale. iléo-appendiculaire, et une plus rare

Fossettes péri-caecales.

I-

le

le

fossette iléo-appendirahiirr.

trouvons donc

t'.

aussi sur

du mésentère ren-

repli iléo-appendicidaire. Enfin, ces divers replis limitent deux fos-

i-serale antérieure., laii'e.

comme

ce sont le repli mésentérico-cascal

ceaux musculaires qui sautent de l'iléon

se rejoignent sur le

feuillets

de l'appendice;

seur duquel court l'artère ciccale antérieure, et

c'est

:

cecale antérieure et l'artère appendiculaire qui sont,

l'artèi'e

nous l'avons vu, écartées du ceecum et leur

deux

trajet sur la face postérieure, et tous

boi'd externe

contrent

l'intestin grêle

trois fossettes péritonéales,

f.

:

:

— Fossette iléo-caecale antérieure

iléo-ceecah' supérieure,

imi

supérieure(fossette de

Luschka (1801);

Waldeyer, Hartmann (de Tubingen), Trêves, Tidïier:

recessus ileo-ceecalis anterior, Brœsike; ileo-colic fossa, I-,ockwoo(l



el l{(dleslon

;

au niveau de l'angle iléo-ceecal aniérieur, celte fossette est constante. Pour bien la voir, on doit suivre avec la |)nlpe de l'index la face antérieure de l'iléon en se dirigeant \crs le c.ecum r.

cfccale

ins(|u'à ce

supérieure,

que

l'ciiiUKi!

r.T

le

Pérignon).

Située

doigt alleign i.\Ti;sri\. ilraiipulaiK'.



De

ses

(|ii;Uri' lini-dti

supérieur

le

339

(nicsL'iiU'ri(|U('). In'-s

cniirl, se i-milimic droit (colii-(i-cœcal). cxtonio, s'insère sur la paroi poslcro-iuleriie du côlon ascendant et du cœcnm, près de raliouclienient di! l'iléon, depuis Taniile iléo-coli(|ue (ilco-cœcal supérieur des auteurs) jusr|u"ii la racine Vlafériear (appeiuliculaire) s'insère le lonp- du liord suiiérieur (liord de Tappeudice; le (jaurlic, interne, est lihre et conlieiit dans son adhérent ou hile) de l'appendice;

avo;u- le bord lilire di>s deux ligamiMits el par l'iléiui: l'artère .i|i|i.'ndiculaire et la récurrente iléale, i[ui chemiiuMit dans ces hords, entourent l'orilice de

diculaire et ses branches, les veines



:

:



:

la

a

fosselle. Les dimensions de une sim|)le fente curviligne

sur le nniscle ilia(|ne el se perd vers le milieu de la fosse iliaipic. r) L/i fossclle rétro-nrrale est limili'-e en avaiil. p.ii l,i paioi postérieure du ca-cuni cl du n'ibui ascendant: en arrière, par le pcrilniiic paiiclal dr la fusse iliaipic cl de la fusse :

:

(

:

:

CROS INTKSTIN.

341

lombniiv; lalciaicmeiit par les ilciix replis (|uf iimis vcik.iis île dcciirc. Sun o/////c (rcnlicc lias et a gaucho. Le ciil-dc-sac i|iii lui fail snilo i^st iul'uuililiiilifnrmc, il so proldugo snuvcut par son sommet ou fond jusqu'au (iuiKJéuuin et au rein, niielquerois Tappeudiee. recourbé en arrière et en haut, est entièrement contenu ihins la IVissette, tautùt libre, tantôt soudé à ses parois. Les dimensions de la fossette sont très variables. Vax général elle ne dépasse pas 3 à a cm. de profondeur sur 2 à '^ de largeur; je l'ai vue atteindre 8 à Kl fin. dans le premier sens et U dans le second. Dans ces derniers cas. elle peut cmitenir une nu plusieurs anses intestinales grêles et devenir le siège d"une variété de hernie reiro-peritonéfile. la hernie n'lroca"a

chez

longueur movenii(>

tains cas

il

est très couil (MI

directement avec

La

est de 10 à

Hiiiiiition et

12 cenlinièlres

;

elle atteint 111

centimètres

d'aïuès (lohan, et peut encore dépasser ce chiiïre. Dans cer-

les vieillards,

le

même

peut faire défaut,

le

c.ecum

se

continuant

côlon transverse (Curschmanu).

les

rnitjKirtx (In côliiii

ascendant sont,

comme

nous vivions

GROS INTESTIN. (If le Vdii-,

assez variables.

>i-diiiairenieiil,

343

oreiipe en paclie la Fosse

ilia(|iie, en an innscle iliaque, an boni externe du muscle carré des lombes et à la face antérieure du rein droit dont il croise le tiers ou la moitié inférieure, rapport qui explique rouverlure d'un abcès du rein dans le colon; en avant, aux anses de Finteslin ^i;rèle (pii le recou-

partie la fosse lombaire.

(

Il

répond

:

en

il

t(rfirre,



ou

vrent,

s'il

est très distendu,

directement à

la par(»i

abdominale antérieure;

Dinphraç/m Diapliragme l'nuiiinn

f/tnirlii

Fo le Eitlnninc

Ciecwv

Càlnn pelvien

V\(\.

en (JehorA, à le(|uel

il

biliaire

la

pai'oi

ISi.



Cùloiis vus pnr

abdoiuinalc.

|)his

l.i

liant

l'iicc

à

.nilciii'iii'c.

la

du

Incc iiil'érieure

foie,

sur

mar([ue souvent une empreinte longitudinale, et an fond delà vésicule

qui touclu» fréquemment sa paroi externe ou 34); — en

même

sa paroi postéri(>ure

la por(Ravxal, tbèse de Toulouse, 1894, p. tion descendante du duodénum celle-ci est située assez souvent non ])as à Le côlon, gauche mais dei-rière le colon ascendant, entre lui et le rein.

dedans, au psoas et à

;



ascendant, d'après Lessbal'l (J /rA./'. [)byses é[)ineuses lond)aires

Péritoine.

que

le

.1/?^;/.,

1870), est plus ra|)|)ro(lié des apo-

côlon descendant.



Cbez l'adulte, dans la grande majoritétles cas, la paroi |)oslédu côlon ascendant adlière lAchement à la paroi abdominale, au rein droit Trêves a au dnod(''nnni, sans interposition de méso (Lessbaft, Toldl).

rieure et



\J(iNSi:SVO

ET

clIMtl-y.]

AI'I'AIIKII. lilC.KSTli'.

3^ii

trouM' un

iiu''s(i((M i)arielal sur une ligne qui s'elend de la symphyse sacro-ilia(|ue droite à l'i'xlremile infeiieure du rein corresp(mdant. Kntre ces deux points, celte ligne passe successivement sui' le muscle iliaipie, le carn'" des lombes, la partie inférieuie de la face antérieure du rein, le bord interne di' cet orgaiu', et assez souvent sur la portion descendante du duoiienuni: elle est (loin; lég-èrement obli(|ue en haut et en dedans, et décrit nnc^ courbe à concavile inlerne.

rein,

il

se relève,

et,

rinleslin, c'esl-i'i-dire





;

H.

Côlon transverse on Arc du côlon.



Lonii-

de oO ccnliini'lrrs envi-

(i|{(iS

INTKSTIX.

345

ron. le fùloii Irnusvcrsc relie le cùldii asceiKlaiil an rùion descemlaiil, en passant successivement par riiypocondre droit, la rég^ion ombilicale dans sa partie la plus élevée et l'hypocondre ^^auche. Il s'étend de la face inférieure du l'uie

à la face interne de la rate.

Son

nom

de transvorse indique

le

caractère général de sa direction. Celle-ci

complètement horizontale; l'extrémité gauche étant située beaucoup plus haut que celle du cùté droit, le colon décrit une courbe dont la concavité regarde en haut et à droite, et comme ses deux extrémités sont plus profondes que la partie moyenne, il est en même temps convexe en avant (arc du côlon) comme la paroi abdominale. loutefois n'est pas

Cette forni(« arquée dans le plan frontal fait que l'on distingue dans le côbm transverse deux portions d'égale longueur, réunies par un coude assez apparent (|ui

répond

à

la

ligne médiane, par conséquent au pylore ou

(lùldii

gauche

:

un peu

à

sa

lransvpr?o en place (enf(int).

Chacune d'elles se continue avec le 1" Uanse droite un angle dont nous parlerons plus loin.

l'anse droite et l'anse gauche.

colon lombaire par



(anse transverse vraie de Frcnnont. anse sinueuse de Mauclaire et Mouchet),

peu mobile, plus rarement déplacée. f)rdinairement sinueuse en forme d'S. seule u))e dii'ection horizontale; elle

du duodénum, au-dessous de f/niir/ie

comme

la

Klle est (H'diiiairenienl rectiligne

;

2" \.'tin>ic

grande courbure de l'estomac (|u'elle longe. elle est moins fixe (\Ui' la précédente et on la

trouve plus fré(|uemment déplacée. passe sur

la

former

Arrivée

dans l'bypocondre gauche,

face pdstérieure de l'estomac, entre le rein et le

la

elle

rate, cl s inllécbit

coude ou angle gauche du côlon.

Les rnppnrlf< du colon transverse sont les suivants. l'ace



ivgion pvlori([ue de l'esloniac.

l;i

a

passe en avant

le foie et

(anse gastro-colique des auteurs précédents) est au contraire très obli-

([uement ascendante

|iiiiir

émerge de dessous

inférieure du foie et surtout à l'estomac, dont

jiL\la|)osilion (les

deux organes rend leur dislinction

Il il

ré[i(»nd

épouse

:

la

très diflicile

[jONNF.sro

en hniil à forme.

dans

I

la

Ci'tte

examen

i:t cii.i :::)'

API'AHEIL DK.KSTIF.

3^16

tous deux donuaiil

clinique,

le

iiiriiic

son

yiiip;nii({ii('.

I

leur rlal de

Siii\;iiil

vacuité ou de réplétion, c'est l'un ou ranlrc qui devient plus superficiel

masque

l'autre viscère.

Les adhérences qui

unissent dans

les

(>t

les cas d'ulcère et

surtout de cancer de l'estomac expliquent la production de fistules iiasfro-coliques;

— en

bas,

aux anses de

l'intestin grêle, plus particulièrement

mières circonvolutions du jéjunum; rieure, lui

il n'est séparé que par une situation tout à fait

dont

laisse

(juelquefois sa face antérieure

;

du duodénum, à gauche avec

— en avant,

les

aux pre-

à la paroi abdominale anté-

minces feuillets du g-rand épiploon,

superficielle; des anses intestinales

— en arrière, à droite avec

portion descendante

la

du rein gauche dans sa moitié

la face antérieure

supérieure;

et qui

couvrent

la

portion intermédiaire, libre et

llottante, est ratlac

postérieure par

bée à la paroi abdominale

un long méso,

mésocôlon

le

transverse.

Nous avons indiqué plus haut les partique présente l'arc du

cularités de structure

colon,

la

déviation

musculaires,

la

des trois

bandelettes

habituelle

disposition

des

franges épiploïques sur une rangée uniqu. (Juaiit

au péritoine,

céral ses

deux

revêt d'un feuillet vis-

fournit en outre

(4 lui

suspend

deux

uiésorolon

postérieur,

et

il

laces antérieure et postérieure, replis

:

transvei'se.

à la paroi postérieure

un

repli

qui

le

de l'abdomen

contient ses vaisseaux; un repli antérieur,

grand épiploon, étendu

primitivement de

son bord inférieur à la grande courbure de l'estomac,

mais transformé chez

un ligament beaucoup ment gastro-rnliipir.



l'adulte

plus court.

1(>

en

Hf/a-

du (-('ddii Iraiisvcisc csl de dé 'M) à 80 c-ni. (Trevos). Ses déplaremetils sont pxtrôriiomont fréquents cl liijiiP Iliiiiinii' lie jS nus. {'.(iii|ii' vcrlii.ili' |i:n' variés, ce qui rend sa recherche 1res dil'lh'ile sur t';i|ir('s ('.inNoliiii;inn. iiiairiill.iiri'. — vivant. Os (h'placenients snnt les nus lenip fusionne avec \o mésocolon transvcMse. tandis (|ue l'autre, rantérieure. reste libre el forme le lifiament f;astro-c(di(|ue. Les deux lames sont séparées par l'arrière-cavilé des é])iplo(Mis. .\u-(lessous du ciplnn. les deux lames s'adossent l'une à l'autre, se soudent ensemble, el descendent ])oni birnici le tablier épiles

tiiiitos

ol

(liMix

])loi(|ue.

(ilénard a di'ciit sous

stante

sus])endrait

(|ui

nom

le

de

llijaiiicût

une .iltarlie ii'sislante et conprande cdurbure de l'estomac au

piildii-i-nlhjue

moyenne du colon

partie

la

à

la

niveau du canal pylori(|ue. (le lii;ament n'a |)as de icIrouNc ])ar les observaleurs i|ui l'onl recherché (Kromont. Maiiclaii'. Buv). l/allache epipluï(|ue au ni\t'au du pylore ne présente pas de forme particulière. Buy n constaté l'exislence assez fré(|uente d'une fossette péritoneale (|ui sié^e entre le coude supérieur du duodénum et le côbm transverse f'osftette duodcno-rnUque\ elle est bien mar(|uée (|uand le c(M(Ui esl abaisse' nahireilemenl ou à dessein ])our la rechercher. :

Les deux exiréiiiités du cùloii Iransverse se tontimienl avec baires par des courbures

lom-

les

ou

au liane. l/angle droit du colon est assez mal soulenu par des ligaments péril((néaii.\ (|ui

iTonl

ni

gaucbe. longue, venl

constance

la

Le plus frvqucnl ({ui

un

liganienl

s'étend de la

gaucbe

;

siq)p(n'te d(''|)lacée

I

l'are

la

l'ate;

le

en dedans

foie, re.\])aiisi(»n

lif/ariienl cijstico-rolùfue. Si le

des organes les plus voisins,

moyens de suspension,

lii-oll

|)ai'i(''lal.

bord inférieur du

coude

(Lbarpv), analogue au

proxient de

il

foie

la

paroi alido-

dans sa concaNiié. connue

ligament bépalo-colique semble être el

Ira ns|)orlée

sur

abaissement de ce dernier organe. Kniin, au

minale ou du

le

(

expansion du pénloiiie

gaucbe

suspendent

(|ui

ligament hé ixilo-rolniHe. bride courte ou inférieure du foie au côlon. )ji observe assez, soii-

et su{)por'le le

ex|)ansion

le

résistance de ceux

le

pliréno ou ti/iilnuiino-rolitiuc

liffOiiicnt

niinale latérale

la

ni

esl

le l(ue

lieu

de

|)ar

naîti'c

péritoneale ])eut |)rovenir' de

coude

est abaissé, des re|)lls

lii/(iiiinil

.b»nnesco ajoute

le

réno-roliquo ou ligaiiient

1

g(i>il

la

la

menu-

accroissemcii

de

la

I

mi

paroi abdo-

vésicule biliaire,

périlonéaux parlent autres.

.\

lims ces

ru-colii/in\ donl jious

GROS INTKSTIN. avons déjà parlé ù propos du iiiésocùlon

cl

(|iii

349

ap()actiont plutùt au cnl.ui traiis-

verse proprement dit. ligament iH-iKilo-rolir/ne. ost un larf;o cvonlnil dont le sommet UoïKiin' s'insèrn sur la interne du lolte vertiral du foie, à une certaine distance au-dessous de la vésicule luliiiire. tandis (|ue la base lar-e s'épanouit sur la veine cave, la portion desi-endaiile du dundciiiuu, l'anfile droit du côlon et la face antérieure du rein, près de son pôle supérieur. Son liord externe, à concavité tournée en dehors et en bas, limite une fossette, souvent profonde, dont la partie la plus reculée est formée par l'angle de réunion du foie et de la capsule surrénale (Faihk. thèse de Paris. 1892, p. 28). Son bord interne, concave en (()

r,e

fare





en dedans, se contiiuu' directement avec le bord concave en sens inverse du li^Niment cvstico-coli(iiu> ou bord libre du [lelit épiphxm. Ce li^anieul, sinijjle pli du |)éritoiue. alTaissé ipiaud le l'oie est dans sa pusilion iinrnialc. tendu et net (juand le lol)e droit du foie est attiré a droite et en haut, résulte de la fusion des ligaments hépato-rénal et duodéno-rérial prolnnp's jus(|u'à Tan/j-le du côlon. Souvent ces derniers conservent leur individualité, et on trouve en plus un pli séreu.x à bord antérieur libre et concave en avant allant direcleiueul du lobe droit du foie à l'anfrle du côlon. 0) l.c linaiiienl rysllro-rulu/uc fait partie du petit épiploon qu'il prolonge à droite. En haiil. il s'insère sur la face inférieure de la vésicule biliaire, du col au fond; souvent ses deux feuillets s'écartent à ce niveau, passent sur les faces latérales de la vésicule; arrivés sur la face liépaliijue de celle-ci, ils s'adossent de nouveau pour se porter sur le foie, formaul ainsi un niésocyste plus ou moins long-. Quelquefois la vésicule peut même glisser entre les deux feuillets du ligament et venir directement en contact, par son fond, avec. Taugle du côlon. En bas, il se perd sur la face antérieure de la portion descendante (lu duodénum et, plus bas, sur l'angle du côlon. A g-auche, il se continue, au niveau du pédicule vasculaire du foie, avec le reste du petit épiploon. A droite, il se termine par un bord libre, mince et Irancliant, concave en dehors, ijui forme le bord libre du pelil épiploon. Sur ce bord, ou sur la face postérieure du ligament, vient se perdre la corne inférieure du bord interne du ligament hépato-coli(jue. (les ileux ligaments ainsi réunis limitent un espace en entonnoir au f(uul duquel se trouve l'hialus de Winslow c'est le vestibule de l'arrière-cavité des épipinons. Fornu'' par les deux feuillets du petit épiplo(ui, (jui passent l'un dans l'autre au niveau du bord libre, ce ligament, relativement fort et résistant, présente un aspect pres(iue aponévrolique, dû ii ([uebiues tractus (ibreux qu'on trouve dans son épaisseur. Il est assez fn^iuent liricon {Progrès mi-d., Paris, 1888, p. 27) l'a rencontré 21 fois sur 89 aut(q)sies; Itaynal (loc. cit., 1894, p. 20) l'a vu 6 fois, dont 4 fois chez 30 adultes et 2 fois chez nouveau-nés; Cohau, 12 fois sur 40 adultes. D'après mes propres recherches, il existerait bien plus souvent; je l'ai vu bien développé dans 23 pour 100 des cas, et plus ou moins ébauché dans :(2 pour KM). haut

et







:

:











Angle ou coide gaicme du colon; coude ou an^/lc de la situation, je propose le nom de côlon terminal, qui me paraît excellent et ipii a été employé pour la première fois par Mauras (Th. de Kordeanx. nov. 180,"i). Ce cidon se divise loiit

si(jues étrangers tels (|ue Liis très loncrile

inêscnlèir

somment gauflie

à peu en se soudant au périloino pariétal. Mais, tandis (pie la portion de ce iiiéso qui ai)i)arlieut au c(jlon descendant disparait de bonne heure, celle (pii Chez le nouveau-né, le cùlon descenrattache le cùlon iliaque persiste plus loufilemps. dant est déjà, rlaus la praudo inajorilc des cas, fixé à la paroi abdominale, alors (jue bcùlon iliaciue est encore libre et mobile, et possède un méso assez haut, vestige du méseii(lu colon, et disparaît ])('u



GROS IMKSTIN. t('"n>

Icriuinal sa

ac()iiit'rl

— Chez

|iriiiii(ir.

rcnniiil. (|iiel(|ucl()is

355

t^euleiiiL'iil

clicz l'adiillc. le cùlini ilia(|iie

Dans quelquos cas

(lisixisilion déliiiilivo.

(lU 0/0). il conserve une le luésoeàlon iliwjtie dé/inilif (h;n\l de 2 à

sérense complète el un court méso, est relativement moljile. Ordinairement (90



processus de soudure

envelnppe et ([ua-

On

|)eut lui

deux courbures ou angles. La troisième portion

décrire

est la jjorlion

supérieure du recluin, des auteurs classiques. Elle est souvent assez étroite /•cVr.vv.ss»(4 cm. de D. après distension par reaii). et j)eut être le siège de vtenlH confjénitaiix décrits par

Charpy dans

la

thèse de Sabatbier (Th. de

Montpellier, 1889).

\JOSNE>^CO ET rilAiiry.\

APPAREIL DIGESTIF.

356

Pour Trêves, le côlon siginoïde a la forme de la lellre grecque omég-a. (Juelnombre des branches, au lieu d'être de trois, est réduit à deux ou plus souvent porté à quatre. Dans certains cas les ilexuosités nombreuses et irrégulières, coïncidant avec un allongement considérable de Pinleslin, forment an complexus difficile à débrouiller (Curschmann). Enfin Mei-kel distingue

quefois le

quatre types, qui dépendent de

longueur du niéso péritonéal

la

et

de son angle

d'insertion. (Juels

que soient son

trajet et sa

diredion.

le

colon pelvien occupe dans tous

Mcscntcre

Côl. use.

l'ùlon

iliaij.

Mésocôl. pcl. 1.

iliaque

ext. g.

Veine

Côlon pvlv.

l)iip. rccl.

Viv,.

189.



Le cùlon pelvien ou cùlon

si^'iiioïtle.



Silualion pelvienne

el rapports^

liabituels chez raduile.

Le

bas^iin a

ûti;

largement ouvert en avant par une

du

ces cas la cavité

seeliini rrunlale

petit bassin. C'est

son siège liabiUiel quand

faibleuient distendu. Mais très souvent

il

:

e.xagéré, pbysiologique

ulérus,

rcnldiircut

ampoide

ou

dans

même

la il

cavité abdominale.

antérieure, dont tant.

Deux causes

rectale).

il

— La vessie,

cavilé

— Quand

pcKicnnc

ce cas,

il

ou de

produisriil ce dé|)lace-

il

forlement distendu,

est

que

.Mors

lui

le

déve-

il

se

le

côlon

rései'\ent les viscères qui

s'élale

à

se l'edresse conq)lèlenient et pénètre plus

Dans

et

ou pathologique, des autres viscères pelviens

pelvien est forcé de quiller le petit espace

bassiji,

est vide

a) {a distension exagérée du colon p(dvien; h) l'amplitude ou

loppement (ve.ssie,

il

de quitter cette cavité

est obligé

pénétrer, teuiporairemenl, dans l'abdomen. inent

passant au centre des cavités eotyloïdes

met en contact avec

l'entrée

du

petit

ou moins dans

la pai'oi

la

abdominale

est séi)aré d'ordinaire par les anses de l'intestin grêle flot-

l'utérus cbe/. la Icuniic (utérus gra\ide) el le

rectum même.

GROP on

IXTE^^TIN.

357

développant au delà de certaines limites, remplissiMit à eux seuls la cavité ils chassent les organes mobiles, tels que le côlon pelvien et les

se

pelvienne dont

anses intestinales grêles, qui sont forcés alors de monter dans l'abdomen.



2" Situation iliaque. Rarement, selon nous, fréquemment au contraire pour Merkel, l'anse sigmoïde siège en grande pai lie cl (rime façon permanente dans la cavité abdominale. Elle présente ordinairement le trajet suivant.

Partie du détroit supérieur, c'est-à-dire du psoas au niveau de la

symphvse

sacro-iliaque gauche, elle se dirige d'abord presque verticalement en haut, parallèlement au côlon descendant, tantôt devant, tantôt, le plus souvent, en

dedans de

lui

un

puis, après

;

moins long, elle gauche à droite,

se

trajet plus

ou

recourbe, se porte de

une anse à conca-

décrit

après c[uoi elle descend, soit

vité inférieure,

verticalement, soit obliquement, de droite à

gauche, Aers Là,

elle

symphyse sacro-iliaque

la

plonge dans

suivant

flanc

le

la cavité

droit

du

atteint définitivement la



termine

elle se

petit bassin,

.3'^

comme



et

vertèbre sacrée

à l'ordinaire. Les

deux types

figures 1G9 et 188 représentent les

habituels.

droite.

pelvienne en

La grande anse

colique

flot-

tante ainsi formée peut occuper dans la cavité

abdominale des situations diverses, suivant ou moins longue. Elle peut

qu'elle est plus

remonter

jusqu'aux confins 'de la réf^\ai, ^ ombihcale et de lépigastre; elle forme alors "'

.

'^^

.

une énorme anse colique

située devant

les

côlons ascendant, trans verse et descendant.

Dans un senté tissait

cette

.

^>'^- }''^^-

-

L'anse sigmoïde, tordue en vohuius, tourée par les anses de

.

'''^''^^

1

est

on-

intestin grêle.

et où l'angle sigmoïde atteignait le diaphragme et aplaau point de le faire paraître biloculaire, Charpy a vu anse mesurer .30 centimètres de circonférence, avec une capacité de ici

(fîg.

1 !)()),

l'estomac

2423 centimètres cubes, c'est-à-dire près de 2 litres de 65 ans. D'autres fois elle ne remonte pas

1/2. si

Il

s'agissait

dant, ou à droite, dans soit,

la

le

le

flanc gauche,

devant

le

elle est

côlon descen-



tlanc droit, devant le côlon ascendant.

présence possible de cette anse coliquii dans

d'un

haut, et reste dans

région hypogastriqne, ou derrière l'ombilic. Dans certains cas enfin

entièrement déjetée à gauche, dans

en

,''''

^^^"'^'^''

cas semblable à celui qui est repré-

homme la

^^''^^^

pelvien L'iiuiiiieiTient ailnlc roiiKnitant jusqu'à l'hypocondre iiauclie, d'après Curschmnnn.

Quoi

(|u'il

abdominale

la cavité

doit être toujours présente à l'esprit afin d'éviler des méprises fâcheuses.



Dans sa situation normale, c'est-à-dire quand Rapports. la cavité du petit bassin, le côlon pelvien répond en arrière, à la :

en avant, à

femme; en

il

siège

dans

paroi sacrée;

chez l'homme, à l'utérus et aux ligaments larges che/ la plonge dans le cul-de-sac de Douglas et repose sur l'ampoide

la vessie

bas,

il

rectale; en haut,

il

est recouvert

par

Les rapports du côlon pelvien avec plus ou m(/ms intimes. Souvent

il

les les

anses de rinlcslin

notfant.

gréli^



viscères qui l'entourent peuvent être

est relié à la vessie, à l'utérus, à

.io\.\i:.^rn

s«»s

et

annexes.

rii.\npy.

APPAREIL DKiESTIF.

368

oi

par dos traetus plus

atix liiiaiiH'iits larges

('•Ire

moins

(ui

loii-^s. (Iciix-ci jxHivt'ul

accidentels et palholoijiqnes on nornuuix. l'armi ces derniers, nons signa-

lerons

le lio-anieiil iiifnndil)n]o-cnrKnie

souvent à Tovaire gauche,

Dans

il

allant

du côlon pelvien

à la

trompe

et

sera décrit plus loin.

sa situation iliaque, Fanse sigmoïde se

met en rapport avec

la

paroi

abd(»minale antérieure, à travers laquelle on peut Fexplorer. Dans quelqu(>s cas pourtant, elle en est séparée par les anses intestinales grêles au milieu desquelles elle s'est insinuée. Elle occupe alors la région liypogastrique, Touihilic

ou

l'iui

des flancs.

Configuration externe. unilorme. sans sillons



ni bosselures.

tardent pas à se réunir en deux

continuent sur

le

t-nlow

[ici

l'une antérieure, l'autre postérieure, qui se

rectum.

Côlon terminal chez il 11

:

Le eolon pelvien foinie un tube presque Les bandes longitudinales, irrégulières, ne

vieil (liHèreiil

nouveau-né.

le

nutahicmeiil de



Clioz

la

disposition

lo

nouvcau-nc, la sitiinlinn et le Imjot que nous venons de décrire chez

1" à rexi^uïté de la cavité pelvienne, l'adulte. Celte dilîérence est due à deux causes encore peu développée à cet âge; 2" à la distension du côlon par le inéconium, Ces deux causes réunies l'ont que le ciMon pelvien ne i)eut être entièrement logé dans la cavité pelune prépeh'ienne ou abdoinuiale, suivienne. .\ussi peut-on lui considérer deux portions La première commence au niveau du psoas oij elle vant les cas; l'autre iiilrn-}>chnennc. se continue avec le ciMon iliaque, encore niolnle et muni d'un niéso plus ou moins long, comme nous Lavons vu. De là, elle se porte tantôt en liant, dans la cavité abdominale, où elle décrit une anse à concavité inférieure, analogue à celle que nous avons décrite chez l'adulte, quand le côlon pelvien siégeait dans Tahilomen; tantôt, le plus souvent, elle se dirige directement de gauche à droite, jjasse devant le promontoire, par-dessus Lorilice :



:

arrive dans la l'osse ilia(|ue droite. Là, elle s'inlléchit, décrit coudes dans la fosse iliaque, à côté et en dedans du caecum, ou même (levant ou derrière cet organe; puis elle plonge, en suivant le flanc droit du bassin, dans la cavité pelvienne. En somme, cette première portion renumte plus ou moins liant, dans la cavité abdominale, où elle surplombe l'entrée de la cavité pelvienne. Mais dans presque tous les cas, elle décrit, avant de plonger dans le bassin, une ou même deux inflexions situées dans la fosse iliaque droite. Plus rarement, surtout quand le côlon est vide, celte ou ces inflexions sont situées contre le détroit supérieur, à droite, et ne pénètrent pas dans la fosse iliaque droite. La portion inlra-pelvienne se dirige toujours de droite à gavidie, ]iour atteindre le corps de la troisième ou quatrième v. sacrée. Elle est tantôt rectiligne, lanti'it flexueuse. Dans ce dernier cas, elle décrit souvent deux ou trois anses transversales et superposées. J'ajouterai enlln que, dans quelques cas, on peut trouver, même chez le nouveau-né, le côlon pelvien entièrement caché dans la cavité du petit bassin. Sa longueur varie de 20 à 2.5 cm. La situation du côlon pelvien, chez le iioii\caii-ii('. prcseiitc un grand iiitéièt piali(|iie, car c'est sur lui qu'on cherche de inel'creiice à élaldir un anus cLiiitic nature, dans les cas d'imperforation anale. Aussi s'est-on efforcé de la bien préiùser. Meckel (1S08) avait déjà i('iiiar(|iié ipie l'S romain, dont notre côlon jielvien est la portion inférieure, était situé eu iiartic dans la fosse iliaque droite, lluguier (Bull. Ac. Mcd. Paris, l. \\l\, ]). W.'i)' sDutinl en LS.'il) que l'.S iliaque chez le nouveau-né se dirige transversalement dans la fosse iliatiue droite, et de là plonge dans le bassin ])our se continuer avec le rectum. (>i'lte disposition, d'après lui, serait constante chez renfanl jiis(|u'à l'âge de dix-huit mois à deux ans. Aussi |)roposail-il de pratiiiuer l'anus coiilic naliirc au niveau de la région iliaque droite. Giraldès (Bull. Suc. dhir. Pdria, t. III, p. l.'iCi) ne trouve cette disposition sii|iérieur

un

(III

du

i)etit

bassin, et

même deux







sur 184 autopsies; et, sur 11 autoiisies d'enfants imiierforés, l'S ilia(pic clail toujours situé dans la fosse ilia(|ue gau(;lie. (Àutains auteurs ont admis l'opinion de lluguier (Hérand, Verneuil), tandis ipie d'autres partagent l'avis de Giraldès (Bastien, Curling). Boiircart (Thèse de Paris, IStvtj. sur l.'iO cas a trouvé 111 fois lu jjosition asrenddnic l'S iliaque présente trois anses une première se dirige vers la fossette inguinale gauche; une deuxième toujours ascendante, remonte plus ou moins haut; la troisième, |)etite, est située sur les limites du iietit bassin. La posUiun lï-misoersalc existait dans :î:} cas l'anse principale a une direction transversale, dont une partie plus ou moins considérable occupe la fosse iliaque droite. La jjosilùni dcsreiidnittc est tout à fait exceptionnelle ((i fois) la ipie 24 fois



:

:

:

:

GROS IXTKSTIN. grnnrio niiso est siliice dans

l'excavation

parties gauehes. ehez

parcua; à gauche du rectum

pelvienne, entre

359 rectiun et

le

la

ves-ic

et

sur

les

en arriére du ligament large, chez la petite fille. Lessliaft {Arrh. f. A)int.., 1870, p. 2(ii) admet que, dans le cas où la tlexnre signioïde (S iliatiue) est remplie par du méconinm, la branche rectale se trouve toujours située dans la région inguinale droite.— Sappey a rencontré 8 fois sur 14 fœtus à terme la disposition de Huguier. Pour Cruveilhier, c'est la disposition qu'on observe dans la majorité des cas chez le nouveau-né. D'après Claudius von Samson (Inaug. Diasert., Dorpat, 1890), sur les enfants, jusqu'à 6 mois, la flexure sigmoïde olfre la disposition indi(|uée par Huguier; plus tard, elle commence ii prendre la situation (ju'elle présente chez Tadulte. Il a trouvé la dis])ositinn classique dans 44 0/0 des cas, l'anse sigmoïde descendant lâchement flexueusc dans le petit bassin dans 13, très contournée dans 2 0/0: montant vers le foie 7, vers le c;pcum 2, vers la rate 12, en volvulus dans le petit bassin 12 0/0. Enfin Mauras (Le côlon terminal chez l'enfant. Tlièse de Bordeaux, 1895), sur 'X\ nouveaunés, a observé le plus souvent, 13 fois, la position ilio-pelvienne, et les autres fois, à fré((ueuce à peu près égale, la position ilio-abdominale et ilio-abdomino-pelvienne.



le petit



et







Le colon pelvien, complètement enveloppé par le péritoine, abdominale et pelvienne postérieure par un long mésenmésocôlon jjclvien ou mésocôlon sigmoïde, mésosigmoïde. Les auteurs

Péritoine.

est rattaché à la paroi

tère

le

:

classiques appellent niésocôlon iliaque le mésentère

commun

à la totalité de

rS romaine ou côlon terminal, depuis la crête de l'ilion jusqu'au détroit supérieur nous avons réservé ce nom au méso inconstant et peu mobile de là première partie de cet intestin (anse courte ou côlon iliaque). Le mésocôlon pelvien est la partie sigmoïde de l'ancien niésocôlon iliaque il comprend en outre, par sa portion inférieure, ce que l'on a jusqu'à présent appelé mésorectum. ;

;

Au

niveau de

la racine

ou insertion pariétale du mésosigmoïde, à la hauteur l'orifice d'entrée d'un profond cul-

de la symphyse sacro-iliaque gauche, siège de-sac péritonéal

:

la fossette intersigmoïde.



C'est un large éventail avec un bord Son bord pariétal ou racine s'insère suivant deux faces. une ligne brisée constituée de deux segments l'un oblique en haut et en dedans, l'autre vertical et médian. Sa ligne d'insertion suit le trajet suivant née sur la face antérieure du psoas, près de son bord interne, elle se dirige en haut et en dedans, longe le flanc gauche des vaisseaux iliaques externes, passe sur les vaisseaux spermatiqucs d'abord, sur l'uretère ensuite; puis, elle longe le flanc gauche de l'artère iliaque primitive gauche et, arrivée au niveau de la bifurcation de l'aorte, quelquefois plus bas, d'autres fois plus haut au niveau de la portion horizontale ou prévasculaire du duodénum, à la hauteur de la quatrième, quelquefois de la troisième ou de la cinquième vertèbre lombaire, elle se recourbe brus({uement, décrit un angle aigu ou obtus ouvert en bas et en dehors, et ilescend presque verticalement sur la paroi lombaire. Sur cette paroi, elle suit la ligne mé-

Mésocôlon pelvien ou mésosigmoïde.

pariétal,

un bord

intestinal et



:

:

diane, atteint le promontoire, puis descend, en se dirigeant légèrement à droite, *ur la concavité sacrée, et se termine, tantôt sur le corps de la troisième vertèbre sacrée, tantôt sur celui de la quatrième, tantôt, le plus souvent, au niveau de l'interstice (pii sépare ces l'une obli(iuement ascendante, deux vertèbres. Cette ligne présente donc deux portions située à gauche de la ligne médiane du corps, l'autre verticalement descendante et nu'diane. Elles décrivent, en se réunissant par leur extrémité inférieure, un angle aigu ou obtus, ouvert en bas, situé au niveau de la cimiuième, de la ([uatrième ou de la troisième vert. lomh. La première portion constitue ce (jue j'ai ap|ielé la racine secondaire du



:



mésocôlon pelvien,

Son

la

seconde sa ra-ine primilive.

Ijord intestinal s'insère sur la face postéro-sui)érieure

les flexuosités

de

du

côlon.

Il

est

convexe

et

suit

l'intestin.

l'une, antérieure et superficiel h-, est tournée vers la cavité pelvienne; postérieure et profonde, s'applique sur la paroi pelvienne postérieure, sans lui adhérer. Quand le côlon pelvien se redresse à la suite de sa propre distension ou après du petit le développement des autres viscères pelviens, et surplombe l'orifice d'entrée bassin, son mésocôlon se déploie et s'étale sur cet orifice ([u'il ferme, .\lors la face postérieure du mésocôlon devient inférieure, couvre comme une voûte la cavité pelvienne, et (oille les viscères ipii v sont contenus (vessie, utérus, elc); sa face antérieure devient supérieure, et forme entre la cavité abdonrinale et la cavité pelvienne un plancher mobile sur leiiuei

De ses deux faces,

l'autre,



APPAREIL DIGESTIF.

360



rilim pelvien se rediosso coiiiiMifin. lorsi[iio liansos iuU'slinalcs i:r(''los. rcmniile dans rabdoiuen, la iacc antérioiire tle son iiiésociMon d(^\ icnl iioslclioiire cl la face postéiioiire devient antérieure, La hauteur du niésocûlon pelvien est très variable. Au niveau des deux extrémités du rûlon, c'est-à-dire sur le psoas et sur la troisième vert, sacrée, il ne dépasse pas 2 cm.. tandis que, a sa partie moyenne, c'est-à-dire entre le sommet de l'anse pelvienne et l'ani-'le que forment les deux branches de sa racine, il atteint le plus souvent 10 à 10 cm., quel-

ropnsoiil

les

pli'lcmont

i

pt

(juefois 7 à 9, plus rarement 4 à G; dans (luelijues cas, il est très haut et peut même Quand il est très long-, c'est-à-dire très lnuil, dépasser 20 à 25 cm. (W. Gruber; Trêves). le mésocôlon prédispose au volvulus de l'anse pelvienne (Voy. CtnscHMAXN, in Deutsche Arch. f. kl. Med., 1894, t. LUI, et Bobieh, le Volvulus de l'anse" oméga. Th. Paris, 1800). Le mésocùlon pelvien est formé de deux feuillets péritonéaux, entre lesijuels cheminent les vaisseaux et les nerfs de l'intestin. Les urtères, au nombre de trois, naissent jtnr \in tronc commun (jui pénètre dans le mésocôlon au niveau de l'angle où se réunissent les artères les deux branches de sa racine. Ce tronc se divise bientôt en trois branches sigmoides ou artères du côlon pelvien. Une de ces branches, l'a. sigmnnle gauche, se dirige vers le point d'union de ce dernier avec le côlon iliaque; elle chemine le plus souvent la racine secondaire du mésocôlon pelvien. Une deuxième, l'a. sif/mo'ide le long de moyenne, va directement du sommet de la racine du mésocôlon au sommet du côlon pelvien. La troisième enfin, l'a. sigmn'i'de .droite, se dirige vers l'extrémité terminale de l'anse pelvienne. Os trois artères se divisent et se subdivisent dans l'épaisseur du méso avant d'atteindre le bile de l'intestin; de ces subdivisions naissent les dernières ramibcations, qui passent sons la séreuse et recouvrent la circonférence de l'intestin, avant de ])longer L'artère hémorroïdale supérieure chemine dans l'épais(lans l'épaisseur de ses tuniciues. seur de la racine primitive ou lombo-sacrée, avant d'atteindre la paroi postérieure du rectum. Les veines suivent le trajet des artères. Il en est de mémo des vaisseaux lymphatiques et des nerfs du côlon pelvien. On trouve enfin, disséminés çà et là le long des vaisseaux, des ganglions lymphati(|ues. (Sur le mésocôlon pelvien, voy. au chapitre Péritoine, p. 930.)



:



la racine du mésosigraoïde, ses deux feuillets se réfléchissent dans péritoine pariétal. Entre le feuillet postérieur et la paroi iliaque ou la paroi pelvienne latérale gauche, les annexes de l'utérus et le ligament large gauche chez la femme, il existe

Au niteau de

le

des replis péritonéaux ou ligaments; ce sont les ligaments colo-iliaquc ou colo-pelvien et infundibulo-colique. Entre le feuillet antérieur et la racine du mésentère de l'intestin grêle, le lig. mésenlérico-mésocolique. on trouve un autre repli péritonéal :



C'est un repli péritonéal triangulaire, qui colo-pelvien. du niésdcôldn ])elvien et de la circonférence du côlon luimême pour s'insérer sur la paru! ilia(iue ou sur la ])aroi pelvienne latérale gauche. Pour Ce ligale trouver, il faut renverser en haut et en arrière le côlon pelvien et son méso. ment n'est en somme que la continuation en avant de la racine secondaire ou gauche du mésocôlon pelvien, qu'il prolonge vers la fosse iliiwpic ou vers le ])elvis. Analogue au li;:ament mésentérico-pariétal (|ue nous avons trouvé dans la fosse iliaipu» droit(^ et (pii ]irolongeait vers la fosse iliaque la racine du mésentère de l'intestin grêle, il est ])roduit par la coalescence du côlon et du mésentère terminal avec le péritoine de la fosse iliaque et de la paroi pelvienne, coalescence qui se l'ait dans ces cas par l'intermédiaire de ce long ligament.

Ligament colo-iliaque ou

se détache

du

h'uillet |)(isléiie\n-



Ligament infundibulo- ou tubo-colique.



Analogue au précédent, ce ligament se mésocôlon pelvien et s'étend jus([u'au ligament large et jus(|u"a la li(iiii|ie du (•(ité gauche. Il est triangulaire; son bord mésocolique s'insère sur le feuillet posicrieur du nu'socôlon: son bord pariétal suit la paroi pelvienne latérale; il contient dans son épaisseiu' les vaisseaux utéro-ovariens et va se perdre sur le ligament large et sur le pavillon de lu rompe gauche. Dans quehjues cas, il se bifunpio pour aboutir au pavillon de la trompe d'une part, à l'extrémité postérieure de l'ovaire d'autre Son bord antérieur, inférieur ou base, concave en avant on en bas, est libre; sa |)ait. corne supérieure on antérieure se perd sur le mésocôlon pelvien, l'inférieure sur le ligaCe ligament peut coexister, ment large, le pavillon de la trompe cl l'ovaire gauches. Sa présence ac(]uiert une chez la femme, avec le ligament c()lo-i)elvien ou colo-iliacpie. grande importance prati(iue, car il rend solidaires le côlon pelvien et les annexes du côté gauche, .\ussi, dans les cas de salpingite, de kystes du ligament large du côté gauche, on trouve, comme j'ai eu l'occasion de le voir dernièrement sur un sujet de l'Ecole ])rati(|ue qui portait nu kyste parovarieu, le côlon pelvien et son méso accolés et même soudés à la paroi du kyste, qui s'était di'\cl()|q)e entre les deux feuillets du ligament infundibulndelarlie

du

reuillel

posicrieur du

I



— —

colique.

\

GROS INTESTIN. Ligament mésentérico-mésocolique. Aerzlezu Wien,

1848, p. 432) déciil sous ce



\\'.

(inilicr

nom un

361 (Zcit.-n-h.

dn- K. K.

6V.*.

dcr

ropli porilonéal, mnsliiut. falcifoimo,

il bord tranchant, ([ui s'rlend du feuillet antérieur du nu>sentère do l'anse sifjiuoïile (uu-socolon pelvien) au mésentère de Tintestin ^réle. Haut de :{ à 5 cm., ce lipament nail du nu-socùlon sigmoide, se dirijic de ^auclie à droite, passe obli(|uement en avant de la ciiHiuiéme verlèhre lomliaire, et. diminuant peu à peu de hauteur, remonte à droite vers le feuillet droit du mésentère. Il se termine de :i ii 7 cm. au-dessus de rahouchement de l'iléon dans le pros intestin. 8a longueur est de 10 à 13 cm. Si l'intestin prèle est rejeté en haut et à droite, le bord libre du ligament regarde en haut et en avant; quand l'intestin grêle occupe sa situation normale, il regarde en avant et en bas. .\dmis par certains auteurs (Hollniann, Aeby. Luschka, llenle, Kultuer, Pirogoll", H. v. Oeltingcn), nié par Von Sainson (/oc. Ci'/.), (pii sur lUO cadavres ne l'a jamais rencontré, ce ligament existe certainement,



mais



,Ie l'ai vu plusieurs fois tantôt il formait un miiu-e haut de 3 à 4 cm. et même plus; tantôt il était éi)ais, dur et tranchant avec un aspect libreux. Pour bien le voir, il faut attirer le côlon pelvien et son méso eu bas. en avant et à gauche, et renverser la masse de l'intestin grêle flottant et son mésentère en haut et à droite. Alors le ligament mésentérico-mésocolique, tendu, présente une forme semi-lunaire; son 6orrf ;)ar(c/fl7 convexe passe devant la cinquième ou la quatrième vertèbre lombaire; son bovd libre, concave en haut et en avant, est fab'iforme et tranchant. Son extrémité gauche se perd sur la face antérieure du mésocôlon pelvien, près de l'angle que forment les deux branches de son bord pariétal, c'est-à-dire au niveau de la rencontre de ses racines primitive et secondaire. Son extrémité droite se confond avec la face droite du mésentère de l'intestin grêle, près de sa racine et plus ou moins au-dessus de l'extrémité terminale de l'iléon. Ce ligament jouerait d'après certains auteurs un grand rôle dans la i)roduction du volvulus du côlon pelvien. Quand il est fibreux et résistant, il peut, comme j'ai pu m'en assurer, s'opposer, dans nue certaine mesure, à ce qu'on amène cette anse dans la plaie abdominale d'un anus iliaque. Enfin il peut forcer le côlon à se couder sur lui-même et entraver de cette façon la perméabilité de l'intestin. il

est loin d'être constant.

:

repli séreux,



s. inferior sinistra, W. Gruson méso en haut et en avant, on aperçoit presque toujours, sur la face postérieure du mésocôlon, au niveau de son bord pariétal ou racine, c'est l'orifice d'entrée de la fossette un orifice qui conduit dans un cul-de-sac séreux 70 0/0 (00 0/0, W. Gruber; 62 0/0, Trêves; intersigmoïde. Celle-ci est presque constante 84 à 8.0 0/0, Waldeyer). Son orifice occupe l'angle formé par les deux segments du bord pariétal du mésocôlon pelvien; il siège sur le bord interne du psoas, devant l'artère iliaque primitive gauche ou devant le point où celle-ci se bifur

intestinale.

le

comme

inlérieuros. Ils sont,

lifs

nous

365

ou de quelquesfiljres musculaires longitudinales

([ni

serveni d'oi-gane de con-

eux comme des ponts, et à leur niveau éniellenl ou reçoivent des vaisseaux (|ui cheminent dans le fond des dépressions. tention, passent sur

A

part ces sillons latéraux et les bosselures qu'ils limitent,

un aspect

le iccIiimi

fascicule et charnu, rougeàtrc, dît àla disj)osilion et

de sa couche musculaire longitudinale.

En

elTel, les

|)résente

au développement

Jjandes longitudinales

du

rectum une disposition spéciale. Déjà, au niveau de la portion terminale du colon pelvien, les trois bandes s'élaient réunies en deux. Sur le rectum, les deux bandes sï-lalent immédiatement en deux larges éven-

côlon prennent sur

tails

musculaires

:

le

l'un postérieur, l'autre antérieur, dont les faisceaux s'irra-

dient sur les parois latérales. Aussi, vers la moitié inférieure de l'ampoule rectale

on trouve des faisceaux longitudinaux prescjue d'égale imporlance sur

toute la circonférence. Ces faisceaux sont séparés par des interstices, dans les-

quels s'engagent les vaisseaux qui pénètrent dans l'Intestin ou qui en sortent.

Le calibre du rectum est très variable. Mesuré en place

et

moyennement

dis-

donne en moyenne rectum pérlnéal circonférence externe, 9 cm. diamètre, 3 cm. rectum pelvien, au niveau de la portion la plus large de l'ampoule clrconf. externe, 16 à 17 cm.; diamètre, 3 cm. 1/2. Le calibre de l'ampoule augmente avec l'âge. La capacité du rectum rempli avec de l'eau a été trouvée de 450 grammes dans un cas et de 370 dans un autre, par Kolpaktchl. Il s'agit du rectum prolongé jusqu'au détroit supérieur. Sur le sujet de la figure 192 (jeune femme, 23 ans), l'ampoule seule contenait 400 grammes. Sa dilatabilité lente par les matières fécales peut lui faire occuper presque toute l'excavation Gally a mesuré une circonférence ampullalre de 30 cm. et tendu,

il

:

:

;

;



:

;

Sappey de 34. Son extensibilité immédiate est également 1res grande. On sait que Simon (1865, Heidelberg) a proposé et exécuté l'exploration des organes pelviens et alxb)minaux par le rectum. Il a reconnu que sia- la jdupart des sujets anesthésiés on pouvait dilater l'ampoule jusqu'à 25 et 30 cm. de circonférence et faire pénétrer la main en Hère, en l'engageant même plus ou moins loin dans le cùlon sigmoïde. Mais les grandes variabllllés dans les dimen-

du rectum et dans ses conditions de résistance ne permettent pas de fixer des limites précises, et l'on a publié plusieurs cas de mort par péritonite ou par rupture à la suite de cette exploration manuelle.

sions normales

Situation. Rapports.



Nous distinguerons dans

tions coudées l'une sur l'autre à angle droit

:

1"

le

rectum deux por-

Une portion

pelvienne, por-

(pro parte) de Cruveilhler, portion ampullalre de Tillaux, portion moyenne de la plupart des auteurs; elle est remarquable par sa forme dilatée, par sa longueur qui atteint 12 cm. environ et par l'absence d'adhérence aux 2" une portion périnéale, qui est la portion adhérente de organes voisins;

tion libre



Cruveilhler, portion anale ou sphlnctérlenne de Tillaux et de Sappey, portion Inférieure d'autres auteurs; elle est étroite, courte (2 à 3 cm.) et unie par conti-

nuité aux parties environnantes.

Le cowh antérieur

(pii

iinil

ces

deux

p(jrlions

[jo.XNf-:sco i:r cJiAiii'V.i

AIM'AHKIL DIGESTIF.

366

répond

riionmu' au scmmiet de

clioz

rieure I.

du vagin.

—A

Portion pelvienne on ampuUaire.

montre sur la coupe une

Irninic

la

de vacnilé,

l'état

deux

fente transversale, avee

nioilié inlé-

la

lluleuse, faii)lement adipeuse, qui permet le déCf)llement facile du rectum et qui constitue l'espace réti'o-rectal (Guérin, AValcelle-ci placée

deyer) ou sacro-rectal (Trolard).

espace en forme de ])yramide quadrangu-

('et

sou sommet an coccyx, sa hase s'interpose en haut enlre le sacrum et le côlon sigmoïde; il est limité sur les côtés par les expansions latérales du fascia recii ou gaine fihreuse du rectum.

laire

*a

]^n j/ctfol

deux portions;

latérale présenlc

rieure, est recouverte par

séreuse

la

l'une, voisine de la paroi

poi'lion péritonéale; l'autre,

:

anté-

dépourvue

de revêtement séreux, chemine dans l'épaisseur de l'étage pelvien inférieur

:

j)nrlion sous-péritonéale.

La première

de

est séparée

partie correspondante

la

formé par

cul-de-sac ])éritonéal longitudinal, pelvis sur la paroi rectale latérale. j)lus

profond (pie

et le pavillon

le

rectum

par l'angle que forme transversale.



la

(Juand

rectum

du

l'ovairi;

deux

les

hranche

le

paroi latérale se rapproche

chez la femme, avec

Ce cul-de-sac, recessus

est plus dislendu,

de la trompe. Dans

sexes,

Ncriicale

petit hassin

est

aAnn

t\i{

hassin.

il

para-i-eclal. d'autant

pelvien avec la branche

Alors

elle

se

:

uretère,

ohiui'aleur,

iiei'f

met en rapport,

pavillon de la trompe, lihres dans l'exca-

(Waldeyer). (Voy. Péritoine, {\^. G 14.) Dans les deux sexes, elle entre en relation péritoine

fenune, l'ovaire

portion péritonéale de sa

la

circonscrivent les vaisseaux iliaques externes et internes,

le

la

occupé du côté gauche

vation et appli(|ués contre sa paroi latérale, au fond d'une

sous

par un

qui se réiléchit du

peut loger, chez

est dishMichi.

petit le

(!l

du

séreuse»

la

aponévrose, vaisseaux hyp(»gastri(]ues

et

la

pl. moins profonde el ])lus lariic

raj)lié cocry-reclal

la fosse ischio-rectale est toujours

chez l'homme, et regarde aussi plus directement en arrière (Mor(>slin).

((ue

En

rectum femme.

ai'iint. le

chez

el

M'I'AiiKlK DI.ŒSTIF.



la

Chez

riiO)niiic,

p(M'in(''al pr(''sente

du reclum

anl(''iieure

par(/i

la

des rapports dilTérents chez l'hommi»

du sommet de

sï-loigne

prostate pour se porter en bas et en arrière, et forme avec la portion

neuse

spongieuse de l'urètre, qui se dirige en bas et en avant, un angle à

et

sinus inférieur de gle,

TTi"

à

(Sappey). Cet angle constitue

iSO''

antérieur

membraneux et le (iig. 1U3). Ouand

])ar l'nrt'li'e

bulbe, et

paroi antérieure du reclum

neux, ce qui est

sommet d'un triandu périnée,

cas habituel chez les vieillards,

le

il

le C(*>té

postérieur par

de l'urètre est volumi-

l)ulbe

le

peut an-iver au contact du

un obstacle même dans la taille prérectale. L'aire de ce triangle le sphincter rendez-votis des musch^s du plancher pelvien ou périnée

rectum est le

le

trinngU' rocto-urétral, dont la hase est formée par la peau

le

le c(')té

la

la

membra-

et être

:

de l'anus,

le

bulbo-caverneux,

transverse superficiel,

le

et,

plus profondément,

les du Iransveise profond et du releveur anal. On y trouve aussi hémorroïdaux Cooper au-dessus du bulbe, les vaisseaux glandes de Mérv ou de les fibi'es

:

inférieurs et

bien vu,

le uei'f

l'aire

d'où la difficullé de tate,

de

béuiorroïdal.

du triangle

séj)ai"er,

la face antérieure

du bulbe, on pratique mais en suivant

la

ale de Nélaton. Chez la femme,

sur

A. Mercier [Gaz. médicale, 1840)

l'a

un novau musculaire:

vivant, la région meud)raneuse et la pros-



Dans

ce triangle, en se rapprochani

de Dupu}'tren. Dans

le

même

triangle,

paroi rectale antérieure, se fait l'incision de la taille prérec-

la paroi

antérieure

du rectum

la cloison

recto-vaginale. Celle-ci, à sa partie infé-

coupée obliquement

rieure, est

le

du rectum.

la taille bilatérale

du vagin pour constituer (iig. I!)4).

Comme

reclo-urélral est] rempli par

La base de

et s'élargit

s'accole à la paroi postérieure

en formant

le

triangle recto-vaginal

ce triangle, longue de 2 à 3 cm., est recouverte par la

peau

du périnée; au-dessus d'elle on voit l'entre-croisement des fibres du sphincter externe avec celles du constricteur du vagin et du transverse superficiel ce noyau musculaire est le corp^ périnéal. Entre ces fibres passent aussi des fibres longitudinales du rectum qui s'insèrent à la face profonde de la peau, en s'entre-croisant avec l(^s fibres du sphincter et du transverse; il faut les diviser pour permettre le dédoublement de la cloison recto-vaginale. ;



Le péritoine recouvre une grande étendue de la paroi antéPéritoine. supérieurs), ou et une faible partie des parois latérales du rec(12 2/3 tum pelvien. Le feuillet séreux rectal se réfléchit à droite et à gauche sur la parieuic

jx'lvienne posléro-lalérale, chez

roi

vagin et

la

péritoiiéale

mer

En le

la

l'homme, sur

femme; en avant ou en bas. sur sur l'utérus chez la femme; en haut

large chez

du

c«')lon

pelvien, derrière lequel

portion terminale

se réfléchissant

ligament large,

de

du méso-C(Mon

il

pelvien,

la paroi rectale latérale

le j)ériloine

la

celle-ci

et

sur

le

ligament

vessie ch(>z l'homme,- sur le se (•ontinu(; avec renveloj)pe

il

s'adosse à lui-même, 7/?éso-)'r'c/?//y/

sur

le

flanc

du

])()ur for-

des classiques.



petit bassin et sur

forme, de charpie c(Mé, un cul-de-sac latéral, véri-

table gouttière longitudinale naviculaire, profonde et large en haut, se réti'é-

r.Ros ixïi:sTi\.

371

cl (liniinuant de proCondcnr on Ims et en avant. Celle /b.s.sy' reclnix'lriennc (recessus pararedal de W'aldeyor) est occupée souvent par les anses «issiiiil

inteslinales

Tappendice vennlculaire ou chez la femme, par l'ovaire

^ivles.

pelvien à gauche,

et,

le

cjeeuni à dn.ile.

et la

trompe. (Juand

cùIom

le

le

ivcluni

se dislend et se rapproche^ des parois latérales

du hassin, la Ibsse diminue de au-ïmeale de profondeur et se •Iraiisfornie en sillon. Sur sa paroi externe, et appliqué à la séreuse, chemine l'iirelère. Sur son fond vient sïnsérer de chaque coU', par ses hords, la goullariicur.

eavilé devient

sa

virinelle.

lière lihreuse |)érireclale; celle-ci la iiouHière. et

Kn sur

rempèche de

se rélléchissant

le

mais

elle

maintient

s'étal(>r

([uand

séreuse en place, fixe

la

rectum

le

le

fond de

se distend.

de la paroi rectale antérieure sur la vessie chez riinmme. la femme, le péritoine forme un cul-de-sac ou

canal iitéro-vaginal chez

poche

recto-vaginal ou de Douglas. (Àdui-ci, dans quelques cas continue directement de chaque côté avec la fosse recto-pelvienne; plus souvent (4 fois sur 3), il en est séparé par les extrémités d'un repli séreux qui le limite en haut et de chac^ue côté le repli senn-lunaire ou falcl(I

luis

:

cul-de-sac

sur

)t).

se

:



jorme de Douglas. Ce i-epli est horizontal ou légèrement ohli([ue en haut et l'U arrière. Haut de 1 à 2 cm., à peine marqué dans quelques cas, il présente à considérer deux bords, deux faces et deux extrémités. Son bord antérieur, convexe, adhérent, s'insère en avant sur la vessie chez l'homme, sur la face postérieure de l'utérus ou du vagin chez la femme. De chaque coté, il s'insère, chez la femme, sur la face postérieure du ligament large; il contient dans son épaisseur des vaisseaux et

les fdjres

musculaires décrites sous

nom

le

de ligamenls

ou utéro-sacrés. Chez l'homme, il est longé par le canal déférent. Son bord postérieur, concave, libre, mince et tranchant, embrasse la paroi antérieure et les flancs de l'ampoule rectale, d'autant plus intimement ([ue celle-ci est ])lus distendue. Ses deux extrémités ou cornes se perdent sur les cotés de cette ampoule exceptionnellement elles s'étendent jusqu'au sn})ostérieurs de l'idérus

;

pas. contraircnieni à ce (]ue soulient Garson (Arr/i. f. Anat .. vu

rouolT. Zie^riis]»e(k(tiil

péritoine descendro jusqu'à l'anus.

le

expériences nie font adnieltre que

la

réplélion de la vessie

ISTS).

Le péritoine

rectal est ordinairenieiil asso/ lésistant, et peut èlre facilement

détaché de l'intestin; quelquefois, au contraire, déchire

ce fait.

(h>

tum de la

quand on Il

il

prouve, en

elfet, qu'il n'est

mince

est

et

adhérent, et

se"

sur l'importance pratique

vciil Tcii décoller. Inutile d'insister

pas toujours

de séparer

facile

le rec-

une jirande portion, sans ouvrir

sa couverture séreuse et d'en réséquer

cavité péritonéale.

Moyens de j'ieurs, qui,

— —

fixité.

sa gaine fibro-séreuse

;

Le rectum 2"

par

les

est

maintemi dans sa situaliou

:

I"

par

vaisseaux bémorroïdaux moyens et infé-

entourés d'expansions fibreuses fortes et résistantes, émanées des

aponévroses pelvienne

et obturatrice,



abordent

les côtés

de l'intestin et limitent

parle plancher nnisculaire, qui entoure l'intestin étroilemcnl. et envoie même de nombreuses libres dans l'épaisseur de la paroi rectale, iaiidis que des fibres musculaires émanées de celle dernière se perdent dans l'épaisseur du plancher pelvien.

ses

déplacements latéraux;

3"

Les viscères du petit bassin, vessie, utérus dessus du plancher périnéal sont

et

recluin. (|ui fout saillie au-

tous enveloppés de la

péritoine et l'aponévrose supérieure entre les(|uels

ils

méuie façon par

semldent

comme

le

inter-

Le péritoine recouvre leur partie supérieure; l'aponévrose périnéale se que le péritoine a laissée libre. De là une gaine complète ou cof[ue, séreuse en haut et fibreuse en bas, qui s'appli(|ui' posés.

relève à leur base et entoure la portion

sur la tunique musculaire de ces organes et la contient. hasale est \

moins adhérente à l'organe; du

tissu conjonctif,

La

partie fil)reusc

mêlé à une quantité

ariable de graisse et parcouru par les gros vaisseaux, s'inlerpose entre eux et

piMiuet plus ou uioins de les séparer. Cette gaine fibreuse viscérale constitue

pour

la vessie le fascia vésical;

lîoivin et Diigès sous le

n>ctum,

elle

n'a

('lé

nom

sur l'ulérus et

le

vagin,

elle

a été décrite par

de tunique utéro-\ agiuale soiis-])érilouéale; sur

(ju'cnlrcv uc et mérite

Gaine fibreuse du rectum; fascia

recti.

une



desci'iplioii Eiuiissc

cl

le

complète.

rcsisl.nilc.

elle

cnldiirc

lit

l'iiul reludier par le piocédc du lecluni pelvien. Pdiii- hitMi l;i voii'. suivant. l*i'ali(|iier une larfîc hrèclie sacice. cuninH' poiii- rexliipalioii du rectum et ni(>ltri' a nu sa paroi posti'rieure. (lelle-ci est recouM-ile [lar un plan lilnciix, ordinairement épais de 2 à 3 mm.. (iuel([uerois ]dus mince, mais toujours résistant. En riiicisant sur la ligne

partie postérieure

médiane, on lomlie sur rieurs

cl

leurs iiraniiics.

il

la

ipii

panii

pinpic du rectum avec, les vaisseaux lii-inorroïdaux supé-

clieniincut cuire le plan lihreux el la ])arni icclalc musculaiie,



inlimemcul nuis a relie dernière. Ayant ainsi pénétre" dans l'intérieur de la gaiiu; libroséreuse du rcdum. on peut assez, racileiiicnl décoller l'inleslin de son euvelo])pe; après avoir sectionne le rectum en liaul el en lias, ainsi que les vaisscairx liemorroïdaux moyens, un peut l'enlever entiéremenl, sans dciruirc smi envidoppe lihreuse el séreuse (|u"on laisse en i)lace. Quel(|U(dois ponilant, comme Je Tai dcja lail remar(|ner, ce décollement ;unèiie la déchirure di; la jiortion s(Ti'Use de .celle eii\clnppe. (In se Iroiixc alors dans la ca\il('' de la gaine rei-lalc. dont on a ciiIcnc (mi enoclee le cimlenu. le rectum. La gaine rectale,' est l'ormi'e p,ir la juxtaposition de la gaine lilueuse (fascia iccli) et de la gaine séreuse (périloine), (|iii se c,om|)lèlent et. à (dles deux, enveloppent toutes Tampoule. Kn eiïet, rai)one\i'ose |)elvienne qui douhie la face supérieure du (daniduM' p(dvicn, arrivé(! autimr de rexln-mili'! inferieni'(> de rampoule icclale. se rellechil et monte sur ses parois eu avant, en arriére et laleralemeid. I'',n arriére el iateralemenl. elle poursuit sou



:

GROS IMKSTIX. (•hciiiiii .iiis(|ii"ii ;',

ou

','

pièce

la lussellc

sacicc.

(lii

Sur

Dcuouvillieis).

le

eu

elle cesse:

de Diiuiilas, nu

dr

sii|.(Ticiirc

l"c.\ln'iiiilc

se

elle

de

resle

lixe

."csl-ii-ilirc

iiivoau de au uiveau du foud

.iiixin'.iii

a\,iul, elle s'anvle plus lias, sui-

paroi

la

l";iiii|iniilc.

373

le

la

île

peiiluiue (a|)(Uievnise pnislaln-périldiu'alo de du recluin (1,2 ou 2/:t supérieurs), la

auleiieiire

iduipleli'c par le pi'iiloiue. l'.u résume, la luuiipie Miiisculairc est onveloppée eu arrière par uiu' -oulliere lilu-euse el apoui'x roliipie à cdMcavile aulérieurc, on uvanl ]);w uuo coqno séreuse a coucaxile poslerieure. I,a iiiiullière liiireuse s'insère ])ar ses bords, à droite et ù iiauclie. sur la coipie simimisc avec laijufdle elle se ccndinne. Les vésicules séminales, et la porlion des caïuuix délérents i|ui Unv^v leur liord iiilorne, scnit l'onlcnncs dans lï'paissenr de la ;^aine rectale. .Uissi roslont-elles dans la paroi de la ^aino, quand itu a enlevé le recluui ]iar le iirocede ipie Je viens d'iudiipn'r. La i^ainc liUro-sércnse du rectum est lallacliee de chaque cole aux llauis ilu liassiu par deux ex|iansions ou ailes latérales. Celles-ci. librenses et rcsislanles, sont buinées |)ar des jnoloii^cmenls de Tapouevrose jielvienne ([ui entourent les vaissean.x liémorroïdanx nutyens. depuis leur origine sur les vaissean.x liypogastri(iues jns([n'aux côtés du rectnni c'est la ;^aine de ces vaisseaux, qu'on pourrait appeler ligaments lulcraux du rcdum pelvien, car ils fixent et immobilisent cet organe sur la ligne médiane. Ainsi i'ormée, la gaine libro-séreuse du recluin esl épaisse el resislaule. souvent infiltrée Klle isole le recluui iinii- eu .uniiido pallie au syslôiiio loiiiiitudiiial lisse de la paroi reclale cl arriver avec lui iiis(|u"au deriim culaiié. Les libres striées disparaissent pn),^res.-;iveiiieiil. de sorte (|ii'(iii ne peut pas iudii|aer leur terminaison exacte; elles se perdent loul simplement entre les lihres lisses lon.iiitudinales. Kn avant, les l'aiseeaux de la couche iiil(>rnc du releveur, réunis au

sphincter externe, dépassent la li^ne médiane pour se fusionner avec les fibres lonpiluilinales du coté opposé; en arriére, les faisceaux de la même couche du releveur se réunissent, au-dessus des fibres de la couche externe de ce muscle, en un réseau irrépulier (|ui se termine à la face antérieure des vertèbres coccy^iennes. Kniin Itoux décrit sous le nom de iiiuscnlalure secondaire de la fente anale, une couche formée de libres lisses mêlées ii

des libres striées, qui répond aux muscles recto-coccyx iens de Treilz et préreclal de Henle. Kohlrausch prétend que cette couche contient uni(|uenu'nl des libres striées, tandis (|ue Lusclika et Henle n'ont pu y reconnaître \\w des libres lisses. Chez riiomme, la nnisculature rectale reçoit d'anlres faisceaux de renforcement (pii mancpient chez la femme; ils viennent de la couche loni;iludinale d(; Turétre, s'fïutre-croisent iri(\i;uliérement entre eux et avec les fibres longitudinales du rectum et se terminent pour la plupart entre les faisceaux du sphincter interne, constituant ainsi le muscle reclu-urétral. .fai contrôle sur un certain nombre de pièces les descriptions (jue je viens de résumer, et 1" Les connexions entre la musculature longitudije suis arrivé aux résultats suivants nale du rectum et le releveur de l'anus s'établissent a) ])ar l'intermédiaire du tissu fibreux entrevu par Mercier, et bien décrit i)ar Laimer; b) par le ])assaxc direct des fibres rectales dans l'épaisseur du releveur, et des libres du plan profond de celui-ci dans la paroi rectale, où elles se continuent, en |)artie avec les libres longitudinales, en partie avec les fibres circulaires (Treilz, Laimer). On trouve donc des fibres lisses d'origine rectale dans l'épaisseur du releveur de l'anus, et des fibres striées, nées de celui-ci, dans la paroi rectale. 2" Les fibres longitudinales du rectum, renforcées par celles ([ui naissent soit de l'appareil libreux, soit directement du releveur, passent les unes entre les s|)hincters interue et externe, les autres à travers ce dernier pour aboutir à la peau de l'anus. Quelques-uns s'arrêtent toutefois au niveau du plancher pelvien ou se ])erdenl dans l'épaisseur du releveur de 3" Le muscle recto-coccygien de Treilz est indépendant des lilii-es longitudinales l'anus. du rectum et du releveur de l'anus; il est composé de libres striées (|ui se détachent du coccyx et ([ui disparaissent dans la musculature rectale en se nuMant aux libres longitu4' Les nuiscles prércctal de dinales et aux fibres circulaires, comme l'a bien vu Houx. Henle et recto-urétral de Roux sont identicjues, mais ni l'un ni l'autre^ de ces auteurs ne si'tnble avoir vu ce muscle dans son entier. En effet, du diaphragme génito-urinaire (apone\ rose périnéale moyenne et transverse profond), ainsi (juc de la musculature île l'urètre naissent des fibres auxquelles viennent s'en ajouter d'autres ipii ])araisscnt émaner de la prostate même, et que l'on doit considérer comme détachées du releveur de l'anus. Toutes ces libres se ])ortent sur la paroi reclale antérieure, dans laciuelle les unes cheminent, pour aller se terminer par un trajet ascerulant dans l'épaisseur de l'aponévrose prostatopéritonéale, ou dans le fond du cul-dc-sac de Douglas, tandis cjue les autres, plus nombreuses, pénètrent dans les parois du rectum, en avant et sur les côtés. Ces dernières sont les unes ascendantes, les autres descendantes; elles se continuent avec les libres musculair(>s de la paroi rectale et certaines d'entre elles parviennent jusqu'à la peau de l'anus. KnIin, je n'ai pas pu voir de fibres longitudinales s'insérant sur ra|)onévrose pelvienne (Sappey, Henle), ni sur le ligament sacro-coccygicn anteiicui-. par Linlcrmédiaire d'un ten:



:







comme

don élastique,

Les places.

le

prétend Luschka.

fibres circulaires Cetli'

est séparée

inférieure

du recluiu lonnoat une cmiclio coiiliauo épaissie par

couche, iiiliinomonl adliérenle

de

la

muqueuse par du

du rectum,

oii,

(issu

d'après lioux,

les

;i

celle

des fibres longiludiuales,

cellnlaire lâche, sauf à l'extrémité lihres joiigitudinales traversent les

pour se poi'ter sur la nuujueuse. Pour les éliidier il faut rehmrner Ml fendre le rectum, et enlever sa muqueuse; on constate alors que les lihres circulaires constituent des anneaux complets renforcés au niveau des valvules

circulaires (

dans chacune de ces valvules, une charpente imisculaire plus ou moins épaisse selon Laimer, dont l'avis est conlraire à celui de certains auteurs (Henle, Hyrtl, Rïidinper), d'après lesquels les lihres cin-ulaires ne se condensent qu'au niveau de la valvule inférieure (plica liansxersalis). Nous ne rectales.

Il

existe

\JONNESCO

i:T

CIIMU'Y]

APPAP.KIL ItlJESTlF.

382

saurions donc considérer

un simple

repli

même

.l'ai

les

valvules rerlalcs eoinuic uniquoinoni

nniqueux. ainsi

l'uni

(pic

vu assez snuvenl. au niveau

annulaire. Enfin, la

de

région anale, ^^

;i

les

haule de

'A

h

't

netlemeut séparé du

conslammcnl une

xplttjirlcr e.rlerne

ou

— Voy.

inl'é-

ou

sliié,

el

alleint la

peau

à 12 millimètres (Oally);

(*»

et isolés les inis des aulres

du rectum (Roux.

lari.:c

Son bord

jiarlie suj)crieure.

la

fig.

ses fais-

par de minces lames conj()Ucli\-es

«•onteuani des artères et desvi'ines, ainsi que les libres l(jngitu(linale

de

ni\('au

coiiclic

ccnliinèh'(>s, c'est le xplihictci' iiitcfiic

qui rend)rasse sur une étendue variant de

ceaux S(Md aplatis

le

nanl parlais nu \crilalilc sphinclci-

libres circulaires l'ui-menl

j>lus éjiais à la ])ar(ie inlericuri' (pi'à

l'ieur es!

il

Aw rcclinn. dU mieux au

l'exlrcniilc inlV-ricnrc

à S millimètres,

//s'-se.

du cùlon pcKieu dans

passai^e

di;

reefum. un anuis de lihres circulaires consl

par

l'oi-nircs

Kohlrauscli et T^usclika.

])r(''l('a(lu

de

j)i'()r(>ndes

la

liini(pie

I!I en avant, épais en arrière; c'est lui ar nu certain iioiiibi-e de lues circulaires. D'après .l.-H. Chadwick IS77), à l'endroit indi(pié par Xélaloii el par llyill. il existe un premier rétrécissement demi-circulaire sur la pai'oi anl(Mienre du reclum. el (piehpics centimètres (2 ou 3) plus haut, mais sur ha ])aroi iKtsIérienre. \ni si-cond rétrécissement anaainsi compris présente la l'orme d'une S. Au niveaii de le si»liincter supérieur loji'ue chacun de ces rétrécissemeuls. ou lrnii\e inie bande musculaire icsiillaul de la condensation des libres circulaires du reclum (pii, eu se relàchanl devanl les matières h'cales et en se contractant derrière elles, ravoriseni leur expulsion {delrHs)

(h^s

principales valvules rectales doiil

TiNKii'i'',

riellcs, el

CKf.r.ri.KisK.



nous avons précise

lait

qui expli(pie

le |ir(ila|)siis

de

la

iiiii(|ueuse

risàire, celle memlirane adhère un peu plus fortement dans sa moitié supé-

rieure que dans sa parlie inréiiciiie; nous savons déjà qu'elle présente des plis formations valvulaires doiil la eonstitution a élé indi(juée plus haut,

et des

aussi nous nous hornerons à décrire et les

formations glandulaires,

:

y.)

la

inusculaire-nuiquense

8) le

;

chorion

et y) l'épithelium.

La musciilaire-mnqiieuse, seusihlement plus épaisse (|ue dans les autres du gros intestin, mesure 200 elle est surtout constituée par des fdîi-es

a)

parties

ij.;

longitudinales qui sépai-ent

le

fond des ouls-de-sac glandulaires de

sous-

la

muqueuse. du sphincter lisse et tout autour de rimlice anal de l'orme triangulaire, liantes d'environ 12 à 13 mm. dont les bases élargies s'étalent sur le bord interne du sphincter strié, et dont les sommets dirigés vers le haut s'alténuent insensiblement; elles passent au-dessus des fibres élastiques dont nous avons parlé plus haut. Ces saillies musculaires dépendraient, d'après Treitz. du sphincter lisse et formeraient la charpente des colonnes de Morgngiii elles seraient destinées à soutenir la muijueuse anale, et à empêcher son prolapsus ])endant la contraction ',i|)n''s

de Thypogas-

tronc

h'iqiie

inlciiic

li'scau aLléricl.

L'artère hémorroïdale

/;)

Icrminaiix

s|ihiiuli'i-

mm.

1/2,

hémorro'idale

ère

moyenne

en avant

dans

,

et

l'ampoide

de

rectale. Elle

en de-

l'extrémitr

vers

inférieure

en

dirige

se

has,

chemine dans

l'étage pelvien inférieui-,

dans

d'une

l'épaisseur

gaine

.

I.

h. hioy.

cellulo- fibreuse.

formée par une expansion de l'aponévrose pelvienne:

gaine se

celte

confond

avec la gaine filireuse du

rectum

(lig.

latéraux du

rectum).

Chez l'homme, l'artère le bord externe de

longe

la vésicule

séminale

dirige vers la

la

.1.

hrvinr. in!

et se

vessie et

prostate. Elle se

com-

porte d'une façon varia-

Ordinairement,

elle

donne des i-ameaux

(2 à

ble.

'.\)

h la vessie, à la pros-

tate et à la vésicule cor-

respondante l)(>y,

(Ilyill,

I-Ki

200.

_

Arloros

lis[Kisili(in sin-

el

la

veines du n-cluni

|)éri|>liérie

de

la

et

de l'anus. Leur

paroi poslérieure.

Sap-

lloiïmann. llolden,

etc.)

d'une part

{rameaux

génito-iirinaires), et

et au rectum d'autre part. Les rameaiu: rectaux, au nombre de 4 à 5 (0 à 8 commun, tronc un par souvent plus le naissent même 13, Konstantinowilch), moyenne. Ils abordent ((ui est la continuation du tronc de l'artère hém.

[JOiXNIiSCO

ET ClIMU'y.]

390

APrAREIl. DKÎESTIF.

,

(l'abord les parois lalrralcs de l'cxlivnnlr iiilri-iciiir

sur

desceiidenl

la

paroi aulérieure.

même

Ils

paroi du

rechim

s'engagent dans

la

du

rt>(|iim pelvien.

pour

})érinéal,

j)uis ils

sur sa

arri\('r eiiriu

luniquo musculaire,

à

j!

s

la

fin,

rectum,

aux. dont les uns se rendent dans les parois du recluni. jus(|u'à la.tuui(|ue celluleuse. les autres vont an va^in ou à la |)rostate. ('.(uilraiieiueul à l'avis de Qiu'ini. j'ai trouvé' ces anast(Uuoses le plus Sfuiveul bilatérales. Au lieu des anses (|ue (k-eril cel auteur, et (jui suj)poseraient une anastomose à plein canal, jai (d)serv(^ (|ue la brandie de l'artère h(''m. mo.yenne venait se jeter sur une grosse eollalei'ale desceuilante d'une des artères li(''ni. sup. droite on pauclie. (l'est cette collali'Male. (|ui en conliinianl son Irajel. au-dessous du brancliement, ])erl'ore plus bas la paroi reclale; elle re|uéseule le rameau descendant de l'anse, dont parle OiU'nu. Qu(;'nii (I89."{) n trouvi' c(^s

(*tnit Ijilalérnlo.

ouzo

fois iniilalcralc (sp|)l l'ois

."i

:

:



c)

Les artères hémorroïdales inférieures ou externes naissent de

bonteuse interne à des bauleiirs variables. A 27 uim.

(lerri("'re le

verse superficiel du périnée (l*éli'e(|uin); de l'épine sciaii(pie

iscbio-pubienne (Sap})ey);

long de

le

la face

interne de

(Tln'ile,

Gray); au niveau du bord externe de

]\[orton)

;

sciatique

avant :

le

20 ou 30 mm.,

dessus de l'anus (Konstanlinow

ordinairement

'^,

quel(|uefois 2,

cbacune de ces brancbes 1

mm.

1/2.

est

et

— Arrivées

]>elile

est variable. c('»(é.

très petit et

en bas.

d'une gaine cellulolibreiise.

de l'aponévrose obturatrice.

la

supérieures à iO ou

rarement 4 de cba(|ue en dedans

à la paroi

divisent en dvux ordres de braïudies. Les unes,

brandie

fosse iscbio-rectale ((Juain el

la

— Leiu- noud)re

généralement

— Elles se dirigent

rectale, accoiiq)agn(V's

ilcb).

les

jiis(|u';ï la

lubérosité iscbiali(pM'

la

passage de l'artère bout, interne dans

les inférieures à

l'artère

nuiscle trans-



écbancrure (10

(

Mi

mm.

au-

en Iroinc

Le diamètre de

ne dépasse guère

1

à

à traxcrs la ca\it('' iscbio-

fiirmée j)ar des e\|>ansions

du canal anal, ces artères

iiiii^cithiii-ex,

s(!

se

perdent dans

le releveur et dans le sphincter externe de l'anus. I)'autr(>s hitei^lhiales., |)lus nombreuses et plus longues, traversent le sphincter externe, puis le s[)binctcr

GROS INTESTIN. interne, arrivent

certain

dans

la lnni(|ne s(tiis-nui(|ueiise

dn

[«'riiiral

l'tMliini

conjonctif sous-derniique de la peau de l'anus, et s'v sul)di\

tissu

le

391

nombre de rameaux terminaux.

(]eux-ei se réunissent en

et

iseiit

un

dans

en un ré'^eau

artériel serré, qui sert d'intermédiaire pour les anastomoses entre les extré-

mités

terminales des artèn^s liémorroidales moyennes et supérieures d'une

part, et les intérieures d'autre ])arl.

L'artère sacrée moyenne, impaire,

(I)

une seule

lantôt

décrit trois petits

donne

à

la

paroi jjoslérieure

du rectum

branche, laubM plusieurs (Koustanlinowilch). Quénu

petite

rameaux

^ivles qui se délacbeul successivement, au niveau

de l'avant-dernier trou sacré, du dernier trou sacré

et enlin

un peu au-dessous

— Ces ramuscules s'épuisent dans musculaires du rectum d'après (Juénu arrivent jusqu'au réseau sous-muqueux d'après Konstantinowitch. — Les auteurs ne parlent pas de participation de vascvdarisation du rectum. Pourtant sacrée moyenne à constante. — prétend que dans cas où artère envole une branche de

la

base du coccyx.

les j)arois

;

artériel

ils

la

l'artère

la

elle

Ellis

au rectum,

elle

comme

Car,

et l'autre

remplace

l'a

hémorroïdale moyenne. Ceci n'est pas exact.

bien prouvé Konstantinowitch, on trouve ordinairement l'une

bien développées,

quait, l'artère sacrée

De

l'artère

est

cette

les

et,

moyenne

dans

les cas



n'était pas plus

l'artère

hém. moyenne man-

volumineuse que d'habitude.

nous vonnns do donner dos arlcros du rpcliim et do l'anus, il résulte Farlère liéni. sup. ^'aiuistouioso largement avec rarlèrc liéiu. nioy., par des gros rameaux à la surface externe de riute^lin, et i)ar des rameaux plus fins sous la muqueuse; (jue

la tloscrij)tion ({uc

:



sup. et inoy. s'anastomosent avec les rameaux terminaux de l'artère Donc, les artères des artères hém. inC, par le réseau sous-nni(|ueux. du rectum se suppléent; en cas d'ohlitéralion de la mésentériciue inférieure, la circulation rectale n'est pas troublée. Coci expliiiuc pour(iuoi, à la suite de la section de l'artère hém. sup., qu'on est obligé de sacrifier dans la résection par la voie sacrée, pour abaisser l'intesliu, le segment inférieur de rorganc continue à être largement irrigué et ne subit aucune modification. Morestin {loc. cit., 1894, p. 142) a prouvé le fait expérimentaloment. Sur cincj chiens, il a pratiqué la ligature do l'artère inéseut. inférieure. 11 n'a (diservé chez eux (ju'un abaissement temporaire (])endant les premières heures qui ont suivi l'opération) de la température du rectum. Ayant sacrifié ces cliiens au bout de (piel([iu>s seuuiines, Morestin a constaté (jue la circulation s'était facilement rétal)lic par les anastomoses dans l'épaisseur de la tuni([ue intestinale. La mésentéii(|ue était oblitérée seulement sur nue étendue de l.'i à 20 nnn.; elle était restée ])erméa])lo dans tout le reste do son trajet. I,es artères hém. De ]dus, Quénu a vu infér. étaient aussi un peu iilus dcvol(qi])(''es (ju'ù l'état normal. (ju'uno injection poussée i)ar la mésentéricpie inférienre, préalablement détachée de l'aorte o[ isolée, passe facihMnenl dans la fémorale et se retrouve jus(jue dans l'aorte, l'ar suite, en cas d'oblitération de l'artèie ilia(pu' primitive, la mésentéri(|ue inférieure serait une voie très importante pour le rétablissement de la circulation collatérale. Nous avons déjà indi((ue ailleurs (p. :t20) les dilîérencos que iHésoutont les deux julères méscntériqiu'S, la supérieure cl riiifi'ricure, au point {]{' vue des consé([ueuces d'une (li)lité2" (juc les artères hein.

sacrée

moyenne



et





ration vasculaire.

D'après Konstantinowitch, l'artère hém. sup. seule serait une véritable artère rectale, moyenne, sacr(*'e moyenne, et jus(ju'à un certain point les hém. inférieures n'appartiendraient au rectum (|u'en partie, car ces vaisseaux se distribuent surtout Dans la il la paroi pelvienne et à sa musculatur la

et

friables; elles

n'ont pas de valvules. ]*res(|ue toujours, chez l'adulte, elles se réunissent

en pelo-

tons ou (jloniérules et présentent de petites dilatations ovalaires ou ampoules.

grosseur varie d'un grain de millet à celle d'un petit pois. Les glonié-

dojil la

ampoules

rules et les

dans

les

se logent

de préférence entre

dèrent ces formes

comme

normales

et

colonnes de ^Moigagni.

les

uns (Duret, ^\'al(leyer) considécrivent \\n anneau gloiuéridaiie sur le

dépressions des valvules. Tandis que

les

bord inférieur du plexus hémorroïdal, d'autres ((Juénu, Charjn), se fondant sur leur absence chez

un

les

nouveau-nés

et leur

inconstance chez l'adulte, v voient

élal paiholngifpie. le preiniei- stade des iiéniorroïdes.

dilatations et

nes vraies, ral)les

de

l'extrême (Véipience de ces dernières lient aux conditions défavo-

et

la

i-ircidalioii

veineuse à ce niveau

troncs efrérents à Iravei's les

anneaux

l'égion

:

Les vaisseau:/' a/Jrrrnt^ du uHiqueuse corresj)ondante,

de

une partie des veines du sphincter interne.

sont des

vaisseauj: efférents le

zone

la

lisse,

\eiiu's,

au

long des colonnes de Morgagni, avec

et se réunissent

par convergence

volumineux. Ceux-ci suivent dans

animaux. sont

:

veines de

les

aisseaux très

\

lins,

la

difficiles

nuisculaires, relativement bien développées,

h injecter et

Li's

hémorroïdal

])lexus

celles

terminale, passage des

nuisculaires, et surtout ((Iharpv) à la sta-

tion veiticale. car les hémoi-i-oïdes font défaut chez les

remontent

Xorniales ou non, ces

llexuosités se transforment facilement en hémorroïiles inter-

«-es

\)oyir

la

nombre d'une les

dizaine,

qui

vaisseaux lynq)haliques,

constituer des ti'oncs de plus en plus

muqueuse im

trajet

ascendant, puis perfo-

rent les es

Ncines .sous-cutanées, situées dans

du sphincter réseau laiic,

a

adipeux, sur

mailles transveisales, j)lexus sous-cul nnr,

niieiiie el

dans

p.ii'

les

elles

'/e /'rn??rs

plexus bénioi-i'oïdal par

le

svstème

les

tantôt

(K(»nslantino\vitch).

veines hémor'idïdales

dans

le

cutanée de

boid inférieur

plutôt grêles. Elles se dis])osent tantôt en un petit

exterjie, s(»nt

i^enie i/iar;/inale

cij>alenient

les

le tissu

la jiorlion

iid'éi'ieures.

ca\'e. filles

veinules de

en un tronc circu-

Llles se déversent ])rin-

bi'ancbes de

la

bonleiise

commnniqnenl en dedans

la z(»ne lisse,

en debois

veines jjoslérieures du sci'otum ou des grandes lèvres.

a\'ecle

((Jiiéjni)

avec

GROS INTKSTIN.

393

Les veines du sphiueler iiitenie sunl rangées en

anneaux du

vents

hémorroïdal.

(|ues

la

cl d'aiilre pari, l'ace

lr.i\ers les dilTé-

nombreuses, et rel;ili\riiiiiil volumineuses, elles part en dedans, snus la mu(|ueuse rectale, dans le plexus

déhouclienl d'une

([uées sur

('rlieloiis à

nuisele. Très

en dehors, dans des hranehes htnpiludiiiales appli-

exicnic du uniscle. C/esl à ces Ironcs péripliéri(|ni'< ipie

auleurs donnent

nom

le

de plexus Itémor roulai externe,

t

rcinlii

>iir

|i;iriii

s;i .'1

riinnenl 1

un

doid)]e



I,yini)liuli(|ii('s (lu

ti';ivi'rs

l.i

réseriu

auti'e sons-iiMKpieux,

che musculaire, coniuie

rccluiii

|Hi>léri(Mii'c iidiii- liiisscr \iiii".lini' liln'i'ii-i', iiiiirilrc

superposé

plus ])ro!'ond. le

el

l.i

li.-s

(tr.-ipi'O!-

iiiii(|ii('iise

;

une

(«crola). larfre IViiéli-c,

|ii';ilii|ia'i' cii

liniil

v;iis>i',-iiix s.iiitriiiiis.

li-èssei'i'é

:

Leurs troncs

Tun

niu(|iieu.\. siiperliciel

ellei'enls

font les veines, et so rendent

:

les

:

la

cou-

su[)érieui"s

aux

j^M'Iorent

(iROS INTESTIN. ganglions luMnormidaux

395 à un groupe de

supéi'ieiirs, les iiiCi-nours

">

h 7 «an-

glions situôs tout à lait en bas de l'aniponle, que Gerota appelle les i/anijdons

ano-rectaux. Toulcs ces glandes son! situées entre

la

gaine lihreuse et la

luni(|ue musculaire, sur les laces postérieure et latérale du l'ectuin

pagne

les

;

elles

accom-

veines hémorr.iïdales siipérieuies et leurs hranclies.



B. Portion périnéale ou anale.

Il

v a

correspondent aux deux zones de l'anus, à

la

ici

deux réseaux juxtaposés qui

zone cutauée

et à la

zone

lisse.

Réseau cutané de ranus. — réseau, exlrèmeuient riche et très superliciellement placé dans le derme forme, un anneau tout autour de la marge de l"

-

O

Il communique avec le réseau de la zone lisse. Ses vaisseaux elTérents, hjmphatiques hémorroïdnux inférieurs^ se rassemblent en trois ou quatre troncs qui contournent la face interne de la cuisse ou la partie voisine du périnée et vont se jeter dans les ganglions inguinaux. Presque constamm«'nt, ce sont

l'anus.

les

ganglions

les

plus internes qui les reçoivent, tantôt ceux du groupe supé-

ceux du groupe inférieur, tantôt

les deux à la fois, l'ne seule fois vu des lymphatiques de l'anus aller aux gangliims exiernes. en dehors de la veine saphène interne. 2" Réseau muqueux de Fanus. Ce réseau correspond à la zone cutanée lisse ou zone intermédiaire. Les troncs elTérents indirects disposés en forme de grappes montent le long des colonnes de Morgagni et vont aboutir an i-éseau de la muqueuse rectale que nous avons décrit plus haut. Ouelques troncules directs traversant la couche muscideuse se rendent aux ganglions ano-rectaux (Gerota), et d'autres, lymphatiques liémorroïdaux moyens de Quénu, accompagnant l'artère hémorr. moyenne, se jettent dans les ganglions hypogastriques de l'échancrure sciatique. Gerota a montré que cette dernière voie est inconstante. Les vaisseaux lymphatiques delà tunique musculaire sont mal connus, car il est très difficile de les injecter chez l'homme. Gerota s'est assuré que chez le chien ils ont pour aboutissants les ganglions ano-rectaux et liémorroïdaux

rieur, tantôt

sur

seize,

Ouénu

a



supérieurs.

— Les nerfs du

rectum prowennent de deux sources du grand du plexus sacré ou plus exactement du plexus honteux, (|ui est la partie viscérale du plexus sacré. 1" Nerfs sympathiques. Les nerfs sympathiques ou }i. indirects forment deux plexus le plexus héruorroïdal supérieur, continuatiou et terminaison du plexus mésentérique inférieur il enlace l'artère hémorroïdalc supérieure, et ses rameaux pénètrent dans les |)aroisdu rectum auloiir des branches artérielles; \i^ plexus hémorro'ùlal moyen, émanation du [)lexus hypogaslrique ses filets très fins et très nombreux accompagnent Tarière liénmndïtiaie moyenne IV.

Nerfs.

sympathique

:

et



:

:



et

;

s'engagent avec ses branches dans l'épaisseur de 2"

Nerfs médullaires.



sacré, plus particulièrement la

5''

Ces nerfs, n.

par

les

sacrée (plexus coccygien). Les

2'',

."V

filets

dans ré[)aisseur des tnni([ues

ches des artères hémorroïdales

et

sont fournis par

le |)le.\us

I' paires sacrées,

422

LA l!Esr>IRATl(

!)!•:

tX.

leur tour, du honl iufériciir de la plaque du cricoïde par une encoche courte et j)eu

profonde.

Le bord supérieur, à haut et en arrière pour

de la plaque. Arrondi et mince en avant, surface triangulaire sur laquelle s'insère

On remarque

médiane, s'incline obliquement en

partir de la ligne

aller se continuer avec le

bord supérieur, horizontal,

chaque coté en une muscle crico-aryténoïdien latéral. plus ou moins saillante, à peu près il

s'élargit de

le

nne facette grand axe varie de à 7 millimètres. Celte facette articulaire supérieure, légèrement convexe dans le sens transversal, plane on convexe aussi dans l'autre sens, entre en rapport avec le cartilage aryténoïde. Elle regarde en avant, en dehors et en haut de telle sorte que, si on examine le cartilage cricoïde par sa face interne ou j)ar sa face postérieure, on ne la voit à son extrémité

elliptique et dont le

îi

pas ou presque pas. B.

Plaque

iiW.ii'')|ij)w;.:j;''-^W

cri-

pre-

'^^^"

^W

f\vlw

qui

coïde au bord supérieur et

j^

sSI

du milieu du bord

inférieur

W% M—Comesup.

\y

^i^-^^

1

/

'

ligament crico-trachéal

s'étend

>^j '

'

\\i\\\"

par une petite lame fibreuse, le

"

^^\m

bra ne est renforcée en avant

anir rieur (Luschka),

,/!||]';^/^,

"^sv

Cette niem-

,,//,>,;

A ''^°'''-

'l'i

V'^Wi

/

bord su-

périeur du premier anneau

de la trachée.

i,ii,(\Su\\k

'

/

cartilage,

ce

l

,,,,11,

'

bord inférieur

d'autre part sur

'',

II IM^dikJMik

d'une

fixe,

^«V....c.


'

I liiii^y'

crlco -trachéale

224) qui se

part sur

une

par

trachée

la

membrane

l^W^

l'à^M WmMm^

^" «»"•

h' ,

^ A.CuvÊR

"'''"''''

/ \

Fig. 223.

— Articulations

du

cartilage thyroïde avec

hyoïde et avec le cartilage cricoide. Vue latérale. une autre lamelle fibreuse, ligament cricotrachéal postérieur, naît du bord inférieur de la plaque du cricoïde et

En

l'os

arrière

se

continue avec la couche fibreuse de la paroi postérieure de la trachée. C) Des lamelles élastiques plus ou moins infiltrées de graisse rattachent le à l'os hyoïde, membrane hyo-épiglottique; à la racine

cartilage épiglottique

:

de la langue, ligament glosso-épiglottiqiie; aux parois latérales du pharynx,

ligaments pharyngo-épiglottiques

(fig.

206

et 207).

La membrane hyo-épiglottique (N), immédiatement sous-jacente à la partie plus reculée de la muqueuse de la base de la langue, prend son insertion en

1" la

avant sur

le

cornes de

l'os

bord supérieur du corps

et

sur

les parties

adjacentes des grandes

hyoïde, en arrière elle se perd sur la face antérieure du cartilage

épiglottique à une certaine distance au-dessous de sa base. Sa direction est

presque horizontale. Elle ferme en hauiYespace hyo-thyro-épiglottique compris moyen d'une part et la

entre la face postérieure du ligament thyro-hyoïdien face antérieure de l'épiglotte d'autre part (fig. 214).

28* [A.

NICOLAS.]

0H';AM:3

434 2' et 3" viMit tous

Les

la HESPIHATION.

I>E

liiraini'uts glosso-éi)iiiloUi([ue

trois la

muqueuse qui

et pharvnci:r)-é|)i^lolli(iues soulè-

Ou

recouvre.

les

peut donc apprécier leur

situation et leurs rapports sans dissection.

Le

liii-ameut trlosso-épiglottique est

tendu sur

médiane, entre

la li^ne

la face

antérieure du cartilage épiglottique et la base de la langue, au-dessus de la niemhrane hvo-épigloltique à laquelle il adiière. Son extrémité antérieure donne

attache à des libres du muscle lingual supérieur.

médian, ou

jili

on observe une

i/losso-i'jjir/lollicjiie, i'ossc

oblongue,

fosse

la

De

part et d'autre du relief

qui résulte de la présence de ce ligament,

r^iyj=^___\

^ '^^

^.\Q^^^^p: \^Ê^^\^^k

'^^

WSXm."

\

.

'^1-»

v-^,*-**.^^^*^

.-,..„

FiG. 2.jS.

de

On



^

Il

TFrag-mentIId une glande

muqueuses

,.,

.

.,

rémité

cartilages;

couche sous-muqueuse ou

On

..'

la

qu

région " r a 1 ex-

en existe aussi au

Il

a la lace

seulement

ici

interne

sont

elles

(Verrares qu'ailleurs plus f petites et plus v f r "i son, Boldyren, Frankenhieuser). Daiis .

la

portioii

membraneuse -l'



-i

sout situecs en majorité en d'autres

Dans

les

elles

•>

arrière

logées dans

sont

j du

son

autres régions elles occupent

le

profonde de la muqueuse. groupe des glandes tubulo-acineuses ou.

Flemming, dans

celle des

glandes tubuleuses simples

peut leur distinguer un canal excréteur et un corps glandulaire.

Le canal excréteur des glandes de

la

portion

membraneuse

ligne, celui des glandes de la portion cartilagineuse court et Il

I

la partie la plus

Toutes ces glandes rentrent dans ramifiées.

dans

et

,

supérieure.

muscle,

selon la classification de

ren-

les

partie posté-

la

les cotes et

des anneaux,

niveau

épaisseur, d'autres enfin en avant de lui. la

que sur

inférieure

ei les cellules

protoplasmiques mélangées à celles-ci ou tapissant elles seules la lumière des tubes.

dans

et

abondantes eu avant

I

~

la trachée (quart supérieur).

voit les cellules

On

rieure meml)raneuse. Elles sont aussi plus

des



en certains

contre de préférence dans les espaces in-

v|n

y*

même

forment

endroits une couche continue.

**^5

mu-

trachée est très riche en glandes

la

est

long et

recti-

souvent onduleux.

débouche à l'extérieur après avoir suivi un trajet plus ou moins oblique et ou moins long dans la muqueuse. Souvent il présente, avant de traverser

|)lus

la

zone élastique, un renflement ampullaire très développé (Frankenhccuser).

Son

orifice est

généralement infundibuliforme.

TRACHÉE. Parvenu dans le

^81

sous-muqueuse ou plus loin encore (portion membraneuse),

la

canal excréteur se ramifie dichotomiquement en un

nombre

variable de

tubes qui se contournent, s'encbevêtrent les uns dans les autres et fournissent

finalement, après s'être

eux-mêmes

renflés ù leur extrémité fermée.

divisés, les tubes terminaux lêa,èremenl L'ensemble de ces tubes ramifiés constitue le

corps de la glande.

Le corps des glandes, de volume

variable, est ovoïde

ou spbérique dans

les

espaces inlerannulalres, aplati et lenticulaire au niveau des cartilages, piri-

forme

Au

et allongé

dans

la

portion membraneuse.

point de vue Iiistologique ces glandes ne diffèrent pas des autres glandes

muqueuses. Leur canal excréteur suite

un épithélium

ferment

I"

:

par un prolongement de

ou moins loin

muqueuses, variables du

la glande, et

principalement à

les

auquel

la

2''

fait

les carac-

reste suivant l'état de fonctionne-

des cellules plus petites, protoplasmiques, amassées

périphérie des tubes et surtout à leur extrémité terminale,

eu tout semblables par leurs caractères et leur agencement à

dans

et

prismatiques basses. Les tubes glandulaires ren-

à cellules

de grandes cellules claires pyramidales, présentant tous

tères des cellules

ment de

est tapissé d'abord

superficiel cilié qui s'enfonce plus

l'épitliélium

glandes salivaires muqueuses

celles qui

forment

de Giannuzzi.

les croissants

Le conduit excréteur et tous les tubes glandulaires possèdent, en outre, ime basale, prolongement de la membrane basale sur laquelle repose l'épithélium superficiel, et d'autant plus mince qu'on considère des ramifications plus éloignées du tube initial.

membrane

E.



"Vaisseaux de la trachée.

à la trachée viennent do phisieurs sources rieures,

(pii lui

lesquelles

il

fournissent

un

:

1"

nombre de

certain

Les artères destinées

des artères thyroïdiennes infépetites

branches parmi

convient de signaler un rameau pi'esque constant (l)ranche thora-

sauf au car-

fond, dans l'état

le

extrême, est

d'ex|)iration

tant du

lui

l'ex-

l'échancrure

diaque dont

ne

il

réalité le déplace-

est insignifiant,

niveau

ailleurs

li-

gauche du

i)ord

de 3 à

disstei'-

centimètres,

4

tandis que dans l'inspiration

il

n'en est plus éloigné que de 1

cm.

T)

centimètres.

à 2

Le

sinus précardiaque n'est en tout cas jamais rempli.

Quant au bord inférieur, ses changements d(> position sont beaucoup plus importants à connaître et faciles à apprécier

par

percussion.

la

suivant

le

point

Ils

varient

considéré et

maximum

atteignent leur

laté-

ralement dans

la

région des

lignes

et

scapulaire.

axillaire

Pendant une inspiration profonde

bord inférieur

le

selon Gerlach

:

dans

atteint, la

ligne FiG.

207.

sternale le bord inférieur de la (')''

côte

nale

le

dans

;



Vue

dos

Liiiiiles

latérale

poumons

gauche

et

ourgeon épartériel à gauche. Celui-ci,

dérive de la bronche souche, mais au lieu de persister

En

bientôt. trali' et

tout cas,

il

est tout à fait

iri(lé|)endant aussi de la

donc primitivement chez

non contemporaines,

le

comme

il

son congénère,

s'atrophie et disparaît

indépendant delà première bronche ven-

branche apicale que

celle-ci fournit. Il

y aurait

lapin deux bronches épartérielles symétriques mais

et l'asymétrie serait acquise

secondairement par dispari-

tion de l'épartérielle gauche.

Les recherches de d'Hardiviller n'ayant porté que sur une seule espèce animale,

serait

il

prématuré d'en généraliser

les

conclusions.

De

nouvelles obser-

vations seraient d'ailleurs nécessaires pour expliquer certains points des plus obscurs, par exemple l'apparition tardive de l'épartérielle gauche et sa disparition

:

la situation trachéale

de l'épartérielle droite et d'elle seulement, con-

stante chez certains animaux, etc.

Calibre de l'arbre bronchique. ment du

calibre de la portion

— Nous avons déjà parlé précédem-

extra-pulmonaire des troncs bronchiques. Rap-

pelons que la droite est plus volumineuse que la gauche. .\

partir de leur origine les troncs bronchiques se rétrécissent

peu à peu jus-

L4.

NICOLAS.

518

ORGANES DE LA RESPIRATION.

qu'à leur terminaison

et la

différence qui existe entie le droit et

parait dès Témerg-ence de la première hronclic hypartérielle.

cependant encore depuis sions,

mais

cette fois

cet endroit, selon

en faveur de

la

le p'auclie dis-

On

observerait

Aehy, un écart entre leurs dimen-

bronclie gauche, ainsi que

le

montre

le

tableau suivant. DIAMÈTRE DU TRONC BRONCHIQUE droit

(en millimètres)

Au-dessus de roiigine de la bronche épaitérielle. de la 1'- hyparlérielle de la 2" de la 3de la 4"

— — — —

.

liAUCiiE

12.XTIOXNELS



L'artère pulmonaire, issue du ventricule droit, se rt) Artère pmlmonaire. partage bientôt en deux branches qui se rendent au poumon droit et au poumon gauche, et plongent dans leur épaisseur en croisant le tronc bronchique.

Le

trajet, le

mode de ramification

et

de distribution de ces branches sont

absolument semblables à ceux du tronc bronchique correspondant, au côté externe duquel elles se placent. En d'autres termes il existe un tronc artériel émettant des collatérales qui, à leur tour, fournissent des rameaux plus petits, et ainsi de suite. Ces divisions vasculaires. presque aussi volumineuses que les divisions bronchiques auxquelles elles sont étroitement accolées, arrivent avec elles

jusqu'aux lobules, y pénètrent, se ramifient connue les bronchioles termiet. dès l'instant où apparaissent les alvéoles, se

nales en devenant très grêles résolvent en

un réseau

capillaire

qui recouvre toute la surface

immédiatement au-dessous de leur revêtement

épithélial.

Chaque

de ceux-ci

artériole

tei*-

minale se distribue ainsi à plusieurs alvéoles.

Le réseau capillaire alvéolaire est extrêmement fin et serré, et ses mailles arrondies ou ovales sont souvent plus étroites que les vaisseaux eux-mêmes. Ceux-ci ont parfois à peine la largeur suffisante pour laisser passer un globule rouge. Ils sont du reste susceptibles de se dilater plus ou moins. Lorsqu'ils sont fortement gonflés et que les alvéoles ne sont pas trop distendus, on les voit faire saillie du côté de la cavité aérienne, circonstance qui agrandit les surfaces en contact avec

l'air.

Nous avons indiqué à propos de l'épithélium respiratoire les rapports de ses éléments avec le réseau sanguin et vu que les petites cellules correspondent de préférence à ses mailles alors que les grandes plaques amorphes s'étalent sur les vaisseaux. Quant à la membrane propre de l'alvéole il faut admettre qu'elle s'interpose entre les capillaires et l'épithélium lui-même. Elle est d'ailleurs

mince que

l'intervalle qui les sépare n'est

que de 2

y.

(Kœlliker).

si

POUMONS. Veini'-^ pulinonaii'i's.

b)

Elles proviennent

:

— Les veines

531

pulmonaires ont une

des réseaux capillaires péri-alvéolaires

1"

du réseau

laire de la plèvre; 3°

;

2"

triple origine.

du réseau

capil-

capillaire de la portion terminale des petites

bronches. 1"

Les radicules veineuses de

des alvéoles sur

dans

suite

le

la

première catégorie naissent à

opposé à celui où se rend

le côté

périlobulaire, s'anastomosent entre elles

tissu

branches plus volumineuses qui s'accolent aux bronches 2"

Le réseau

la périphérie

l'artériole. Elles

rampent enforment des

et

lol)ulaires.

capillaire sous-pleural fournit des veinules (veines pleuro-pul-

monaires de Le Fort) qui. ou bien vont se jeter dans les veines périlobulaires, ou bien, conservant leur situation superficielle, entrent seulement en communication avec les veines pulmonaires au niveau du bile. 3'^

Les veinules de

la troisième catégorie,

comme

les

précédentes, correspon-

dent à un territoire de distribution des artères bronchiques et non plus de

pulmonaire. Elles prennent leur origine dans

l'artère

les parois des petites

bronches (Luschka, Schulzc, Arnold, Kœlliker, Sappey, Krause..., le

nom

jeter

de veines broncho-pulmonaires que leur a donné Le Fort,

dans l'origine des veines interlobulaires à

la

etc.),

et

d'où

vont se

racine du lobule. Cette dis-

position explique pourquoi on réussit à injecter les veines pulmonaires aussi

bien par l'artère pulmonaire que par l'artère bronchique. Il

résulte de ce qui précède

périlobulaires, tandis

que

que

les racines

veineuses sont essentiellement

ramifications artérielles sont intralobulaires.

les

Les branches, de plus en plus volumineuses, constituées par

la

réunion de

ces divers groupes de veinules, suivent les ramifications bronchiques en

plaçant habituel'ement sur

cerne

le

tronc bronchique, en dedans et en avant de

le

l'oreillette



a) Artères bronc/tiques. et

viennent de

l'aorte.

respond, se place dans alors de

le

vont se jeter

VAISSEAUX NOURRICIERS



Les artères bronchiques sont au nombre de

Chacune

le bile

d'elle?,

parvenue au poumon qui lui corabandonne

à la partie postérieure de la bronche,

nombreux ramuscules aux ganglions lymphatiques, aux gros

vasculaires,

dans

et

droite.

II.

deux

rassemblent

lui. Elles se

finalement de chaque côté en deux troncs, qui sortent du bile

dans

au

poumon

se

coté opposé à l'artère, c'est-à-dire, en ce qui con-

tissu

troncs

sous-pleural et au conjonctif interstitiel, puis pénètre

et se divise

en branches qui accompagnent

les ramifications

bronchiques. Ces branches, d'un faible calibre, fournissent des artérioles qui

unes aux vaisseaux pulmonaires (vasa vasorum) et aux nombreuses et plus importantes, à la paroi des bronches où elles se capillarisent en formant deux réseaux, l'un profond pour les muscles et les glandes, l'autre superficiel plus serré pour la vont

se distribuer les

cloisons interlobulaires; les autres, plus

muqueuse. Les artères bronchiques s'arrêtent aux bronches lobulaires, quelquefois en deçà. Tout le système bronchique intralobulaire reçoit son sang"des

même

artères pulmonaires (Le Fort, Zuckerkandl), dont le réseau capillaire

commu-

nique d'ailleurs largement avec celui des bronches interlobulaires. Nous ver-

[.4.

NICOLAS.]

ORGANES DE LA RESPIRATION.

532

rons en oulri' jtliis loin ([ue les bronches de gros caliljrc clles-inùmes reçoivent également du sang de l'artère pulmonaire. b) Veines bronrjiiques. Les veines ])ron(liiques ne correspondent qu'à une partie du territoire des artères du même nom. Toutes celles qui naissent



des fines bronches vont en effet se jeter dans les veines pulmonaires et

môme

émanent des bronches plus volumineuses, du tronc bronchique y compris, s'anastomosent fréquemment avec ces dernières. Les recherches de

celles qui

Zuckerkandl surtout ont mis ces faits en lumière. D'après lui on peut partager les veines bronchiques proprement dites en deux groupes veines bronchiques antérieures et veines bronchiques postérieui'es. 1° Les veines bronchiques antérieures sont placées sur la partie antérieure des deux grosses bronches et de la trachée. On peut les suivre jusque sur les :

bronches de

2'"

et

de

de

la face

chée,

ordre. Habituellement anastomosées entre elles, elles re-

.3'^

çoivent leurs racines

:

des bronches primaires, des ganglions lymphatiques,

postérieure du péricarde et s'anastomosent avec les veines de la tra-

ainsi qu'avec les veines

du médiastin postérieur. Elles débouchent, à gauche dans une veine

droite dans la partie supérieure de la veine azygos, à

bronchique postérieure. Elles

s'

ouvrent aussi directement dan^i

les f/ros

troncs

des veines pulmonaires.



2° Veines broncltiques postérieures. En arrière du pédicule du jjoumon on rencontre généralement de chaque côté deux branches veineuses, l'une supé-

rieure, l'autre inférieure. Ces A'eines, dont le trajet est

indépendant de

celui des

artères bronchiques, s'anastomosent avec des veines médiastines et se rendent,

à droite dans

la

grande azygos, à gauche dans riiémi-azvgos accessoire.

Anastomoses entre établi

aujourd'hui que

les artères

les artères

du poumon.



Il

pulmonaires s'anastomosent avec

parait bien les artères

bronchiques, non pas uniquement par l'intermédiaire des réseaux capillaires

mais par des branches assez volumineuses qui peuvent atteindre un calibre de mm. ") et plus. Ces anastomoses, découvertes par Ruysch, décrites ensuite par Haller, Reisseissen, Sœmmering, Huschke, C. Krause, Virchow, Hoyer, Kuttner, ont été niées par Dubrueil, Le Fort, Sappey et Hyrtl. Leur existence

maintenant hors de doute depuis résumons ici.

est

On

doit distinguer

les

recherches de Zuckerkandl que nous

deux catégories d'anastomoses,

les superficielles et les pro-

fondes. 1° Les anastomoses superficielles s observent de préférence sur la face interne du poumon et sont constituées par des vaisseaux sous-pleuraux, relativement longs, étroits et onduleux qui naissent de l'artère bronchique au niveau du bile, se dirigent vers le bord du poumon et, après un certain trajet, plongent brusquement dans son épaisseur pour aller s'unir à une branche interlobulaire

de l'artère pulmonaire.

On

trouve aussi des branches anastomotiques sembla-

bles sur la face convexe. Elles viennent de l'artère

coup plus courtes que les précédentes. Le nombre de ces anastomoses varie.

une troisième logée dans supérieur ou le moyen.

face interne et

rieur avec le

Il

œsophagienne

et sont

beau-

y eu a habituellement deux sur la pleural qui réunit le lobe infé-

le repli

POUMONS.

533

Les anasloyno>ies profondes sont situées sur la paroi des ramifications

2"

bronchiques ou à cùté

bronches secondaires.

d'elles. Elles

On

ne commencent à apparaître que sur

les

peut en distinguer plusieurs sortes, selon qu'elles pro-

viennent de l'artère pulmonaire, de l'artère bronchique ou de ces deux artères à la fois. Souvent l'anastomose se fait par une branche que l'artère pulmonaire envoie à

(rameaux

une bronche

et qui,

sur

celle-ci, se l'éunit

à l'artère bronchique

bi'onchicjues de l'artère pulmonaire).

En somme

bronches reçoivent du sang veineux par

l'artère pulmonaire et que les artères bronchiques sont seules préposées à leur vascularisation. Nous avons déjà vu cjue les bronches intralobulaires étaient

il

les

est inexact de dire

irriguées par l'artère pulmonaire. Les bronches primaires seules sont exclusi-

vement nourries par reçoivent, par ces

les artères bronchiques, et les bronches intermédiaires deux sources, un mélange de sang veineux, et de sang

artériel.

Anastomoses entre dit

les veines

du poumon.

— Nous avons déjà

antérieurement qu'une partie des veines issues des parois des bronches

allaient se jeter

dans

les

veines pulmonaires. Zuckerkandl a montré que celles

qui provenaient des bronches de premier ordre, et

même du

tronc bronchique

dans sa portion extra-pulmonaire, s'anastomosaient également avec ces veines. 11 en résulte donc que la plus grande partie du sang qui revient de l'arbre bronchique, sang veineux par conséquent, se déverse dans des voies où circule

du sang

artériel.

Anastomoses des veines pulmonaires avec médiastin mons par seulement

les

postérieur. ~ Lorsque,

veines pulmonaires avec

les veines

propres du

dit

les veines

Zuckerkandl, on injecte

les

du pou-

une masse pénétrante, on remplit non

poumon mais

encore les veines de l'œsophage,

de l'aorte, du diaphragme, de la plèvre, du péricarde, enfin les ramifications de la veine porte. Tous ces vaisseaux s'anastomosent donc entre eux. Il existe effet dans le médiastin postérieur un plexus veineux très développé, principalement au pourtour de Taorte, par l'intermédiaire duquel les veines des organes qui composent et entourent cette région communiquent entre elles. Les branches qui le constituent proviennent de la portion thoracique de l'œ-

en

:

sophage, du diaphragme, des parois de l'aorte, des bronches pleural

et

du réseau sous-

.

La conclusion générale qui découle de ces faits est que le sang artériel qui est ramené au cœur par les veines pulmonaires renferme normalement, chez Tadulte, une certaine proportion du sang veineux. 2"

Lymphatiques.

et très développés

dans

— le

Les vaisseaux lymphatiques sont très abondants les distingue en superficiels ou sous-

poumon. On

pleuraux

et profonds. Les lymphatiques superficiels forment à

dont

les

troncs efférents, munis de valvules,

la surface

du poumon un réseau

vont se jeter au

nombre de 4 à

5

dans les ganglions du hile. D'après la majorité des auteurs, ce réseau souspleural s'anastomose avec les lymphatiques profonds dans toute l'étendue de la périphérie de l'organe; pour d'autres, au contraire, il ne communique avec

[.1.

NICOLAS.]

ORGANES DE LA

534

eux qu'au niveau du

el

liile

RPJSPIRATION.

par rinlermédiaire des troncs terminaux dont

il

vient d'être question.

Les lymphatiques profonds ont

système aérien

et

été divisés

par Grancher en lymphatiques du

en lymphatiques du système vasculaire. Les premiers nais-

sent par des réseaux dans l'épaisseur des parois des ramifications hronchiques

dans leur muqueuse (Teichmann). Leur existence dans

et spécialement

la paroi

des conduits alvéolaires et des alvéoles eux-mêmes, quoique admise par quel-

ques anatomistes.

récemment pu hronche terminale tandis que pour Teichmann ils ne cependant pas certaine. Miller

n'est

encore Teichmann affirment qu'il n'y en a pas dans les suivre

jusque sur

dépassent pas

la

les fines

hronches de

1

mm.

les

tout

et

alvéoles. Miller a

5 à 2 millimètres.

Les lymphatiques vasculaires ont pour racines des troncs situés sur

minaison

dejs

bronches

pulmonaire, de

la

(Miller).

L'un de ces troncs

profondeur vers

nouveaux lymphatiques de

même

le hile,

suit le

rameau de

la ter-

l'artère

en s'unissant successivement à de

origine, de façon à constituer des troncs plus

volumineux. Les plus petites artères ne sont accompagnées que d'un vaisseau lymphatique; les plus larges en possèdent deux situés à l'opposé l'un de l'autre et

anastomosés par des branches.

La veinule qui longe petits troncs

la

bronche terminale

lymphatiques qui confluent de

est,

la

de son côté, longée par deux

même

manière que

les précé-

dents et donnent naissance ainsi à des branches plus considérables, plus breuses sur

les

nom-

grosses veines que sur les petites (Miller).

Les deux systèmes péri-aérien

et périvasculaire

communiquent largement

ensemble.

Parvenus au niveau du hile, les troncs lymphatiques, superficiels et profonds, dans des ganglions groupés autour de la bronche souche, les ^^m-

se jettent

glions pulmonaires ou broncho-pulmonaires. Ces ganglions,

volume

nombreux

et

de

uns en dehors du poumon, les autres dans l'épaisseur même de son parenchyme. Ils ne pénètrent cependant pas à une profondeur de plus de 3 centimètres (Sappey). Leur coloration chez l'adulte est grise, brune ou même noire, par suite de la présence dans leur intérieur de variable,

sont situés

les

granulations pigmentaires ou charbonneuses qui y sont déposées par la lymphe venue des poumons. De plus ces ganglions sont très fréquemment le siège d'altérations de toute nature.

D.

— NERFS DU POUMON

Les nerfs du poumon proviennent des plexiis pulmonaires antérieur térieur formés par des ])ranclies

et

pos-

du pneumogastrique. Ils sont constitués par des faisceaux de fibres à myéline mélangées à des fibres sans myéline qui accompagnent dans l'épaisseur du poumon k la fois les bronches et les divisions de l'artère pulmonaire, rarement les ramifications des veines pulmonaires et des artères bronchiques (Kœlliker). Sur leur trajet sont disséminés de petits ganglions microscopiques ou même des cellules nerveuses isolées (Remak, Kœlliker, Toldt, F.-E. Schulze, etc.), dont on ignore les connexions précises. Avec les méthodes anciennes on avait pu poursuivre ces nerfs jusqu'au voisinage de l'extrémité des bronches (Kœlliker), mais on n'avait pas réussi à élucider leur mode de terminaison et l'on supposait

du nerf grand sympathique

et

POUMONS.

535

bronches

qu'ils étaient essentiellement destinés à la niusculatui-e des

et des

vaisseaux.

L'emploi des méthodes d'Ehrlioh et de Golgi a permis de préciser certains



Fibres nerveuses nccompag-nant les ramifications bronchiques et se terminant sur elles, colorées par la méthode de Golgi. Embryon uumain long de 15 centimètres,

FiG. 2!)0.

(d'après Relzius).

détails et

en

même

temps de mettre en évidence des nerfs



où autrefois

il

avait été impossible d'en apercevoir.

Cuccali, Smirnow, Mondio ont appliqué

de coloration par thylène

(Ehrlich)

l'étude des

à

chez les

méthode de Golgi à

Am-

Berkley, la

phibiens; Retzius et

mêmes

procédé

bleu de mé-

le

nerfs pulmonaires

Arnstein, le

l'étude de ces

nerfs chez les ^Mammifères.

Retzius décrit, chez un

humain de

15

embryon

centimètres,

des

faisceaux de fibres nerveuses qui

accompagnent

les

ramifications

bronchiques terminales en émettant des ramuscules collatéraux et FiG.

291.



Fibres nerveuses

des branches terminales. Celles-ci

alvéoles.

parviennent jusqu'au

tres (d'après Retzius).

col des al-

sur

la

Embryon humain long de

paroi

des

15 centimè-

véoles qu'elles dépassent quelque-

mais rarement, et sans atteindre l'extrémité libre, bombée, de l'alvéole. Retzius pense que ces nerfs sont en rapport avec les cellules musculaires des bronches et des bronchioles, mais il n'est pas parvenu à le constater directement. fois,

lA.

AI COL AS.

ORGANES DE LA RESPIRATION.

536

Berkley, chez différents Mammifères (rat, souris,

bronchiques

existe des nerfs

dans

la

lapin),

et des nerfs vasculaires.

a

reconnu

qu'il

Les premiers forment

couche fibreuse externe un riche plexus d'oi^i partent des branches unes se terminer dans la couche musculaire au niveau des éléments

allant, les

contractiles, les autres constituer

Dans

les

dans

théliales; fibrilles

dans

muqueuse un plexus

la

sous-épithélial.

grosses bronches, Berkley n'a pas vu de terminaisons intra-épiles petites

au contraire

réseau

le

sous-épithélial

émet des

qui vont se terminer dans la couche épithéliale par des arborisations

compliquées. Les réseaux bronchiques ne renferment pas de cellules ganglionnaires.

Les nerfs destinés aux vaisseaux sont très abondants, beaucoup plus sur les que sur les artères pulmonaires (contrairement à l'opinion

artères bronchiques

de Kœlliker). Sur leur trajet on trouve des cellules nerveuses, notamment dans grosses veines. Les nerfs bronchiques et les nerfs vasculaires sont

les parois des

d'ailleurs

en relation

qui pénètrent dans

étroite.

Les uns

et les autres fournissent des ramifications

les cloisons interalvéolaires et

y forment un réseau assez poumon et au voisi-

développé, particulièrement dans les régions centrales du

nage du

bile.

E.

— TISSU CONJONGTIF

Les espaces compris entre

les lobules,

les

INTERSTITIEL ramifications

bronchiques inter-

lobulaires et tous les autres organes, vaisseaux et nerfs, qui prennent part à la

poumon sont remplis par du tissu conjonctif lâche plus ou moins abondant selon les régions. Nous avons déjà vu qu'il était relativement plus développé dans le jeune âge. Au niveau du bile ce tissu interstitiel se continue avec le tissu cellulaire du médiastin et sous la plèvre il s'amasse en

constitution du

une lame continue, la couche sous-pleurale. Des faisceaux conjonctifs et des fibres élastiques, avec de nombreuses fupîformes, forment ses éléments essentiels.

On y

plus ou moins considérable, des cellules lymphatiques libres et des tissu

cellules

trouve en outre, en quantité

amas de

adénoïde, spécialement sous la plèvre, autour des ramifications

bron-

chiques et des vaisseaux (tissu lymphatique sous-pleural, péribronchique et périvasculaire d'Arnold). Chez les

lames de

la

certains

animaux, notamment chez

le

bœuf,

charpente conjonctive sont creusées d'espaces limités par un

revêtement endothélial, véritables sacs lymphatiques qui entourent

les lobules

(Sussdorf, Pierret et Renaut).

Pigment.

— Le pigment dont

principal dans

plus

nous avons parlé précédemment a son siège surtout répandu le long des vaisseaux,

le tissu interstitiel. Il est

abondamment autour

des petites artères qu'autour des grosses et des

veines (Koscblakoff). Les grains qui le constituent sont tantôt semés d'une

façon diffuse, tantôt groupés en variée.

On en

amas

plus ou moins volumineux et de forme

rencontre également dans

tions de la bronche et dans la paroi

même

les lobules

au pourtour des ramifica-

des alvéoles. Ajoutons enfin que ces

granulations sont libres ou incluses dans des cellules, leucocytes ou cellules fixes

du

tissu conjonctif.

La nature

et l'origine

du pigment pulmonaire sont encore controversées.

Certains auteurs prétendent qu'il est uniquement composé de poussières char-

POUMONS.

J37

l)onneuses provenant de l'air inspiré et entraînées à distance, après leur passage au travers des parois alvéolaires, par des leucocytes migrateurs qui les

amènent dans

les voies

ganglions du

les

liile)

lymphatiques pour être transportées plus loin (dans les déposent en chemin dans les interstices con-

ou

jonctifs.

Cette opinion semhle trop exclusive et s'il est incontestable que nous respirons en quantité des poussières de charbon capables de s'amasser petit à petit dans le poumon, il ne faut pas en conclure que la totalité du pigment pulmonaire en est formée.

Le pigment ne commence généralement à apparaître qu'à partir d'un certain Bruch mais on a pu reconnaître sa présence chez de très jeunes enfants. Il est donc possible que le poumon renferme, comme beaucoup d'autres organes qui n'ont aucun rapport avec l'air extérieur (foie, reins, testicules, elc), un pigment propre (mélanine ou autre) âge, vers l'époque de la puberté d'après

décelable,

;

au début de sa formation, seulement par l'examen microscopique.

comme cela arrive pour celui des organes de plus en plus avec l'âge. Mais en même

Plus lard ce pigment augmenterait, qui viennent d'être signalés,

et

temps des particules de charbon, venues de l'extérieur, se répandent dans le pulmonaire, en plus ou moins grande quantité et plus ou moins rapide-

tissu

ment suivant rertaiiie l'd'il

les

époque

conditions d'existence des individus, et ainsi à partir d'une

les

masses colorées sont assez abondantes pour

se manifester à

nu.

va sans dire que des processus pathologiques,

tels que des extra vasations donner naissance par transformation de l'hémoglobine à des dépôts pigmentaires, mais il serait exagéi'é de soutenir que toujours le pigment pulmonaire est d'origine pathologique. Il

sanguines, peuvent,

ici

comme

ailleurs,

/

CHAPITRE QUATRIÈME

PLÈVRES L'étude du développement nous a appris

poumons

(t.

IV,

1'^'"

fasc, p.

.31)

comment les

logés dès leur origine dans la partie antérieure de la cavité du

se trouvaient,

à la suite du cloisonnement de

celle-ci,

cœlome

entourés chacun par

une membrane séreuse, la plèvrr, formée d'un épithélium d'origine mésodermique reposant sur une couche de tissu mésenchymateux comment aussi cette membrane, circonscrivant une cavité parfaitement close, la cavité pleurale, était décomposable en deux feuillets, un feuillet viscéral, appliqué directement sur l'organe correspondant, et un feuillet pariétal, en rapport avec la face interne de l'espace qui renferme le poumon. Ces deux feuillets sont d'ailleurs en continuité l'un aveo l'autre au niveau du bile. A l'état normal la cavité pleurale est purement virtuelle, car les deux lames qui la délimitent ;

sont partout juxtaposées et glissent l'une sur l'autre.

[A.

NICOLAS.]

ORGANE.< DE LA RESPIHATION.

538 1"



La plèvre viscérale ou pulmonaire entoure toute du poumon, sauf au niveau du hile et de l'attache du ligament pul-

Plèvre viscérale.

la surface

monaire (voy. plus

loin). Elle

s'enfonce dans l'intérieur des scissures inter-

lobaires, tapissant respectivement la face de

chacun des lobes qui

les limitent,

jusqu'au voisinage du hile, et assure ainsi l'indépendance de ces lobes. La plèvre viscérale,

mince

et transparente,

adhère intimement au

tissu ])ulmo-

naire par l'intermédiaire d'une mince couche de tissu cellulaire,

pîeural, qui se continue avec

En

le

(issi/ sou-

M,

p.

1199.

zur vergleich. Anatoniie und Ent\vick(d. des unteicn

Kehikopfes des Viigel. Novt Actn d. Leopoldina, 1880, vol. XLV'llI, n" 1. 1877. ZinKEUKAxni.. Beitrag- zur dcscriptiven und topographisclien. Anatoniie 67

sens de la longueur et son niveau inférieur se rapproche de plus en plus du

un emhrvon humain de 20 millimètres,

thorax. Chez totalité

dans

la

le

thymus

est

encore en

région cervicale.

Chez un autre em])ryon de .32 à 40 millimètres l'extrémité inférieure de la glande a pénétré dans la cage thoracique (thymus thoracique), tandis que, par en haut, Forgane se prolonge dans la région cervicale (thymus cervical) sous forme d'un cordon peu développé. Les deux thymus, droit et gauche, rapprochés sur la ligne médiane, s'accroissent rapidement, surtout après la naissance ce ils simulent alors deux lohes. Leur disposition anatomique présente dès :

moment

les caractères

Le thymus

est

de

la période d'état.

tout d'abord

exclusivement épithélial. 303)

(fig.

Les

épaisses.

cordons

de

éléments

petits, serrés les

Il

un organe compose

'7'"-.

J^^

se

^^I5?f"

creux à parois cellulaires

uns contre

les

sont

autres et

mitosent activement. Les cellules

les

plus

internes, tombées en déchéance, s'accumulent dans la lumière du cordon. Plus tard, le

thymus

su])it

des transformations

profondes qui font de

lui

un organe lym-

phoïde. C'est avec celle nouvelle structure qu'il arrive à la

deuxième période de son

évolution.

,,

hic.

On

.,,,.,

:l().i.

— Loupe ,,



du ,

,

,,

.,,

... ,

tliyirms epitlielial.

ra/'.,

ranuhie immitive.

ÏV,/////., tliMiiu>. sur ce processus de la du tliynius épithélial. Pour les uus (llis, Stieda, Gulland) l'ébauclie épilliéliale disparait sous l'invasion du (issu conjonclif, des vaisseaux ou surtout des lymphocytes. Ces éléments, d'origine extraIhymique, étouffent les éléments de l'éhauche épithéliale dont il ne reste plus qu'un stroma ictil'orme et des formations particulières connues sous le nom de corps concentri(iues. Pour d'autres auteurs (Kcrlliker, Tourneux et llermann. Prenant), si les vaisseaux sont inconteslahlement d'origine extra-thymiciue. il n'en est pas de même des lymphocytes qui dérivent directement soit par cinèsè soit par bourgeonnement nucléaire (sténose) des éléments de l'ébauche épithéliale. La charpente réticulée de l'organe représenterait les vestiges de la

ifest pas d'accord

Iransforiuation

lyniplioïde

première organisation. 2-

PERIODE D'ETAT

Considérations générales. — Vers la deuxième année après la naisle thvmus, arrivé à son maximum de développement, est un organe

sance,

volumineux, logé dans le médiastin antérieur et se prolongeant sur une longueur variable dans la région cervicale. Sa coloration, d'un rouge vineux chez le nouveau-né (Fariîet, Th. Paris, 1893) et rosée chez le fœtus, devient à cette période d'un blanc grisâtre, analogue à celle des ganglions lymphatiques. A mesure que s'accentueront les phénomènes de l'involution, cette coloration tournera au jaune pâle de

A travers la les

la graisse.

mince capsule conjonctive qui l'entoure,

glandes, apercevoir

un

aspect extérieur lobule.

le

On

thymus

laisse,

comme

verra plus loin qu'il se

compose d'un grand nombre de lobules primaires, de forme pyramidale, dont le sommet répond à l'axe longitudinal du lobe et la base à la surface extérieure de l'organe. )n distingue en eiïet, à la surface du thymus, un grand nombre de (

[CIL SIMON.]

ORGANES DE LA RESPIRATION.

568 petits

champs polygonaux

mesurant 2 à 3 millimètres dans

assez réguliers,

tous les sens, dont chacun reproduit la hase d'un lobule primaire. La forme générale de la glande (fig. 304) est celle d'une pyramide quadrangulaire à hase inférieure, à

les

En

sommet

hifide.

La plus grande

partie de cette pyra-

cage thoracique (thymus thoraciquo), tandis que extrémités supérieures répondent à la région cervicale (thymus cervical). réalité le thymus se compose de deux lohes, l'un droit, l'autre gauche, appli-

mide

comprise dans

est

la

qués l'un contre l'autre et séparés uniquement par Car.

la

mince cloison résultant

p

//((//•.

7.

.s.

Itynid.

Pncum

V. ju(j- ^"'

\ s.-clav.

Tlojm.

,.1

N.phrén.dr



V-^-

.,^oumon

(j.

Poum. d Péricarde

JiG.

:JU4.



Thvmus d'un

enfant de 2 mois.

de l'adossement de leurs capsules. Ce plan de division est obliquement dirigé de gauche à droite et d'arrière en avant. Il n'est cependant pas rare de trouver les deux lobes réunis l'un à l'autre par un isthme plus ou moins étendu. Suivant que cette soudure porte sur

movennes des

lobes, la

les

extrémités inférieures ou les parties

forme du thvmus varie de

la

forme de

IT

à celle de

l'II

(Ammann) Les deux lobes sont

plus souvent inégalement développés

le

empiète alors plus ou moins sur ])resque toujours distinguer

un

la face antérieure

lobe

de son voisin

médian plus volumineux,

et

:

:

l'un

on peut

un

deux ainsi

lobe latéral

plus réduit (^Mettenheimer). Pris individuellement enfin, chaque lobe

massue à grosse extrémité reçu

le

nom

thymique possède

la

forme d'une

inférieure. Les extrémités proximales, coniques, ont

de cornes supérieures:,

les

extrémités distales, malgré leur volume

THYMUS.

569

forme mousse, ont par opposition quelquefois reou

et leur

le

nom

de cornes

inférieures.

Chez le nouveau-né, la consistance du thymus est molle et presque fluctuante à cause de la quantité de liquide que cet organe renferme. Plus tard cette consistance se raffermira, en restant cependant toujours peu considérable (Farret).

Les mensurations du thymus ont donné entre

peu concordants.

résultats

que

ces

mensurations ont été

faites à des

longueur,

le

périodes différentes de l'évolution de

aussi des différences individuelles

cet organe, sont particulièrement

En

thymus mesure 40

à

^jO

millimètres; en largeur, 20 à

(moyenne de 20

fréquemment que le diamètre transversal thymus se présente alors comme un cordon très

arrive

il

réduit

:

le

qui, pour

marquées.

selon Sappey et seulement 12 à 14 d'après Testut

dant

mains des auteurs des

les

variations proviennent vraisemhla])lement de ce

proviennent

glande. Elles

la

Os

circonstances, le diamètre transversal atteint

le

soit

sujets).

.30

Cepen-

beaucoup plus Dans d'autres

grêle.

diamètre longitudinal.

Le diamètre antéro-postérieur mesure, selon Sappey, 8

à 10 millimètres;

1.3

à

14 millimètres, d'après Testut. Il

thymus très augmentés de volume. Dans mesure en longueur jusqu'à 68 millimètres et de 40 à

n'est pas rare de rencontrer des

ces conditions la glande

6o millimètres de largeur

(Ammann).

D'une façon générale, la taille, le volume et le poids varient dans le même sens que le poids du sujet (Farret). Les pesées ont donné des résultats aussi peu concordants. A la naissance, le thymus, d'après llaller, pèse environ 3 grammes; 8 à 12 d'après llaugsted; 10

h

20 selon Merkel; 5 à 15 d'après

13 gr. 7);

grammes

à 8

tut. Toutefois les

Kœlliker

Friedleben (moyenne

et

grammes

selon Sappey, et seulement 3

d'après Tes-

thynuis augmentés de volume peuvent atteindre des poids

beaucoup plus considérables (00 grammes).

Rapports.



Les rapports du thymus sont naturellement variables selon du thymus thoracique ou du thymus cervical. Par sa face antérieure, la portion thoracique de l'organe répond au manubrium et au corps du sternum depuis l'ouverture supérieure du thorax jusqu'à la hauteur du 3'' espace intercostal. Ces rapports toutefois peuvent être plus étendus, car on voit assez souvent descendre plus bas et jusque sur le diaphragme (Ribemont, Farret) l'extrémité inférieure du thymus. En haut, la glande est qu'il s'agit

séparée de la face postérieure du sterno-thyroïdiens sous lesquels

En

arrière, le

manubrium par

elle se

thymus recouvre

les

les insertions

prolonge dans

la

gros vaisseaux du cœur.

postérieure se trouve en rapport immédiat avec naire à gauche, et à droite avec l'aorte ascendante

le

des muscles

région cervicale.

En

bas sa face

tronc de l'artère pulmo-

(fig.

304). Sur

profond, elle répond à la bronche gauche et enfin à l'œsopiiage.

un plan plus

A un

niveau plus

thymus répond immédiatement au tronc veineux brachio-céphalique gauche et par son bord droit au tronc veineux droit. D'une façon moins immé-

élevé,

diate,

le

il

répond au tronc

primitive.

Ace

niveau,

le

artériel brachio-céphalique et à

thymus contracte

gauche à

la carotide

parfois des rapports avec la trachée

[CJL 6iM0y.]

ORGANES DE LA HESI'JHATION.

570

en envoyant en arrière des prolongements glandulaires jusqnii

la

naissance

des bronches (Mettenheimer).

Les deux jacc^ latérales du thymus répondent aux faces internes des poumons. A droite, le thvmus répond en outre au nerf phrénique droit et au sommet du péricarde. A gauche, ce rapport n'existe pas, le nerf de ce côté se tnjnvant sur un plan plus postérieur. Les cornes inférieure>i répondent au péricarde qui et

de

l'oreillette droits. J'ai

descendre plus bas

et

les

sépare du ventricule

déjà dit que l'extrémité inférieure du thymus i)eul

jusqu'au diaphragme

:

rapports de cette glande

les

et

du

J'ciicardc

l'iG. 3U.J.

cœur sont donc



Cuiipe Iransversule de la région llioracique (d'npivs .Mottcnlieimer).

très variables et

en relation avec

le

du nouvoau-iir

degré de développement de

l'organe.

hes cornes supérieures remontent plus ou moins haut dans Elles restent généralement séparées dubordinféi'ieur

distance de

^i

la

région cervicale.

du corps thyroïde par une

à 10 millimètres. Mais, contrairement à ce qui est généralement

répété dans les classiques, l'extrémité supérieure

du thymus peut remonter

assez haut pour atteindre cette glande (Mayr, Luschka, Kœlliker, Mettenheimer).

Structure.

— Chaque lobe thymique

est

entouré de toutes parts par une

capsule conjonctive mince et délicate. Par sa face externe, cette

d'enveloppe contracte avec

les

parois

du niédiastin antérieur

pariétal quelques adhérences qui maintiennent l'organe dans

occupe. Par sa

et le

membrane péricarde

la situation

qui!

donne naissance à de fines cloisons qui uns des autres et sert de soutien aux vaisseaux thy-

face interne, la capsule

séparent les lobules

les

miques.

La surface extérieure du thymus se laisse en eiïet décomposer en champs polygonaux irréguliers ou lobules. Le scalpel ou les ciseaux permettent même de séparer partiellement les lobules les uns des autres en détruisant les cloi-

TIIVM us. suns cunjuiKlives

(jiii

leur sunl interposées.

forme d'un chapelet de grains irréguliers ou liile sur un axe longitudinal unique considérée

comme

le

et

571

Le thymus

se présente alors sous

inégaux greffés par un pédicule

(fîg.

306). Cette tige fut longtemps

canal excréteur de l'organe, dans lequel s'ouvraient les

conduits excréteurs des lobules. d'hui que cet axe

comme

On

l'organe

sait

aujour-

tout entier

et que le thymus est totalement dépourvu de canal excréteur. Chaque lobule est lui-même décomposable en

est plein

éléments plus petits (fig.

307),

le

ou

follicule

Sur coupe montre à un faible

follicules.

se

grossissement formé de deux zones concentriques f.i

307). Ce sont des masses volumineuses larges et épaisses.

IV) par la

la place

effet

une

qui leur est laissée par

les

cavité triangulaire limitée en dedans

trachée et l'œsophage

;

en bas

et

Leur

organes environ-

en haut, par

les

(voy.

bords

du larynx et les insertions thyroïdiennes du muscle constricteur inférieur du pharynx. En dehors, et en avant, cet espace est limité par les plans musculaires et aponévrotiques qui, du sternum et de la clavicule, s'étendent jusqu'au larynx, l'os hyoïde ou l'apophyse mastoïde en arrière enfin, par les muscles prévertébraux et le cordon vasculo-nerveux du cou. La forme des lobes latéraux rappelle donc celle de deux pyramides triangulaires. Aussi leur distingue-t-on trois faces et trois bords. La face antérieuru ou mieux la postérieurs

;

face antéro-externe, en rapport avec des aponévroses et des muscles, est lisse et convexe antérieurement. Les faces postérieures, en rapport avec les vaisseaux, et la face interne, contiguë aux nodosités de la trachée, sont plus irrégulières et souvent excavées. Les sommets amincis ont reçu le nom de cornes supérieures. Par opposition, les extrémités inférieures, quoique mousses et arrondies, ont été quelquefois

nommées cornes

inférieures.

du croissant répond à Yisthme du corps thyroïde. Ce n'est le plus souvent qu'une bandelette mince étendue entre les deux extrémités inférieures des lobes. On lui distingue une face antérieure, lisse, et une face 'postérieure ou trachéale, un bord supérieur et un bord inférieur. Latéralement, des sillons plus ou moins profonds mar-

La

quent

partie intermédiaire et transversalement placée

la limite des lobes

latéraux et de l'isthme.

Ce dernier présente des variations morphologiques assez fréquentes. Tantôt

THYROÏDE. il

est plus

développé que d'habitude; son bord inférieur, convexe vers

continue alors sans démarcation

forme réalisée

est ainsi

celle

cas

d'après

le

bas, se

avec les cornes inférieures des lobes

d'un véritable

plet et n'est rattaché qu'à l'un

des

577

fer à cheval. Parfois

il

est

:

la

incom-

seulement des lobes thyroïdiens (23 pour 100 fois il est remplacé par une petite

Marshall). D'autres

les deux libre. Quelquefois enfin il manque entièrement deux derniers cas sont tout à fait indépendants (10 pour 100 des cas d'après Marshall; 1 fois sur 20, Grûber; 4 fois sur 40 cas, Chemin). Du bord supérieur de l'isthme, à gauche normalement de la ligne médiane,

glande accessoire

:

lobes dans ces

A. thyr. snp

V.ihyr.moy,-

_—

Car. prim.

A'^.

pnevm.

V. tityr. inf.

Tr. V. br. céph. gauche

~ ^~^'"i

FiG. 309.



Vue antérieure du corps thyroïde.

L'artère sous-clavière gauche, ainsi que les deux artères thyroïdes inférieures sont représentées en pointillé.

un prolongement qui se dirige verticalement en haut c'est la pyramide de Lalouette ou lobe médian des auteurs allemands (Appendice de Morgagni, processus pyramidalis, pyramide glanduleme, corde, colonne, corne du corps thyroïde). De même aspect, au moins à sa partie inférieure, que le reste de l'organe, la pyramide se présente tantôt sous la forme d'un cordon assez régunaît

:

lièrement cylindrique, tantôt sous la forme d'un cône très allongé.

normal

elle se

prolonge jusqu'à

l'os

hyoïde, à la face postérieure duquel

A

l'état

elle s'in-

sère (fig. 309).

Le lobe médian du corps thyroïde est fréquemment anormal. La pyramide de Lalouette n'est bien développée, d'après Zuckerkandl, que 6 ou 7 fois sur 10. Dans le reste des cas, elle ne forme qu'un prolongement \CH. SIMON.]

ORGANES DE LA RESPIFIATIÛX.

578

conoïde s'étendant plus ou moins loin sur lieu de naître

comme

la face antérieure

du larynx. Au

d'habitude du bord supérieur de l'isthme,

elle naît quel-

quefois de la face antérieure de cet isthme, ou aux dépens d'un des lobes laté-

raux dont

elle

prolonge parfois

inférieure est double celles

d'un X (2

fois

corne supérieure. D'autres

la

fois,

son insertion

deux branches convergent l'une vers l'autre comme sur 40 cas de Chemin, 1 fois sur GO d'après Marshall) pour se réunir dans la moitié des cas (Marshall) au niveau du cartilage thj-roïde. Mais dans quelques cas plus rares, la réunion des deux branches ne se fait pas (fig. 310) et les deux pyramides ainsi formées s'insèrent séparément à la concavité de l'os hyoïde (2 cas de Chemin, :

les

4 de Marshall).

La pyramide de Lalouette complètement défaut Marshall

cité

enfin peut faire

pour 100, d'après d'après Chemin, et seulement (57 fois

Dans fréquemment remplacée par des glandes accessoires ainsi que je le dirai

3 fois dans la statistique de ce dernier). ce cas, elle est

très

plus loin.

Uuoique de

même

aspect que le reste de l'or-

gane, la pyramide de J^alouette ne paraît pas être glandulaire Fig.

310.



Anomalie du corps

thyroïde. Duplicité de la pyra-

en

dans toute son étendue. C'est

souvent par une sorte de ligament

effet très

qu'elle se prolonge jusqu'à l'os hyoïde.

mide de Lalouette (d'après Chemin).

La pyramide se continue parfois au-dessus de l'os hyoïde avec un cordon creux qui se poursuit jusqu'à !a face dorsale de la base de la langue (conduit lingual). C'est le canal llajréo-fjloAse de His. Ce tractus représente les vestiges de l'ébauche thyroïdienne médiane (voy. t. IV, p. 13). Ce canal est inconstant, mais il est susceptible de donner naissance à une variété particulière de glandes thyroïdes accessoires, et à des kystes de la région sus-hyoïdienne (Chemin, Martin, M. B. Schmidt; voy. aussi à ce sujet t. IV. p. 94-95).

Siège et moyens de fixité.

— Ainsi configuré en manière de croissant,

le

corps thyroïde est appliqué sur la trachée qu'il entoure sur une certaine partie

de son étendue. longueur de

Il

est placé

de

telle sorte

que son isthme recouvre une

petite

que les lobes, plus longs et plus larges, plus rejetés aussi en arrière, répondent aux faces latérales de ce conduit et de l'œsophage en bas, du larynx et du pharynx en haut. Dans la face antérieure

de

la trachée, tandis

concavité de la courbe décrite par bords antérieurs des lobes, est inscrit la

crico-thyroïdiens, la racine

dont

le

gauche

est

le

bord supérieur de l'isthme

le

larynx tout entier avec

à

l'ordinaii'e

en partie

les

et les

muscles

masqué par

de la pyramide. Les limites inférieures de l'organe plongent dans

un

tissu conjonctif chargé de graisse qui, par en bas, se prolonge au-devant de la trachée et descend sans démarcation aucune dans le médiastin antérieur

(Merkel).

L'extrémité inférieure des lobes atteint

le

3*^

ou

le

G*^

anneau de

la trachée

et reste distante de la fourchette sternale de 13 millimètres chez l'enfant de

thyroïde. 3 à 4 ans et de 20 millimètres chez l'adulle. cette distance

579

Par l'extension

forcée de la tête,

peut augmenter d'environ 20 millimètres (Sappey).

Le sommet des cornes supérieures

se

trouve sur le bord postérieur du cartilage

thvroïde, au niveau environ de son tiers inférieur.

D'après la grande majorité des auteurs, l'isthme du corps thyroïde recouvre les

et

S'' et i'' premiers anneaux de la trachée (Cruveilhier et Marc Sée, Beaunis Bouchard, Rudinger, Fredericq, Broca, Gaudier, Rivierre, Faraheuf) le

2'',

:

premier anneau ainsi que le cartilage cricoïde resteraient libi'es. D'après Bourgery et Jacob, Sappey, au contraire, les quatre premiers anneaux, et d'après Testut (t. III,

p. 280) les

deux anneaux supérieurs seulement, seraient masqués par le le premier anneau est tantôt libre, tantôt décou-

lobe médian. D'après Merkel, vert, ce qui

dépend de

la

hauteur de l'isthme.

sur une statistique de 80 cas, 26

Au

contraire d'après Mauclaire,

environ l'isthme empiète sur

fois

le

pre-

Par ordre de fréquence on trouve ensuite la disposition classique (2'.l.



liii|iiiMi('iii'

l.viiLiii-.

nie

(11'

l'ii'unis.

',».

à l'M'ts.

-^

TRAm>

D'AMTOMIE HUMAINE Pr'P.

LIE PAR

POIRIER

P.

Professeur à la Faculté

CHAUPY

A.

ET

Professeur d'anatomie

il';iii;il(iiiiii'

de Médecine de Paris

de Jlédecine de Toulouse

à la Faculté

Chirurgien des Hôpitaux

AVF.r.

0.

A.MOËDO

PAUL HEUiET M. (iUlP.É

M.



P.

— A. mm'A — A. — A. IiRlAULT —

A.



JACQUES



MOTAIS

roi. i.A

A

I.

A.







P.





fi.

GLANTENAY



DKLAMAHK





LAGUESSE

E.

NORÉCOURT

ni:

CINKO

H.



FREDET

P.

RIEFFEL

IL



CANiMEIi

JONNESCO

TIl.

NICOLAS

PRENANT

HO RATION

0. PASTEAI"



CIL SIMON

A.

A.

l.



COSSET

MANOUVP.IEI M. PICOIJ

SOULIÉ

TOME QUATRIÈME ritOlSIKMK

FASCICI

II:

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF Dents Glandes salivaires Foie

:

\.

CIIAlîl'V



0.

AMOEDO



Structure

:

E.

A.

:

:

M.

:

A. CllAlil'Y

CllAlil'Y

i'ICOU







Structure

Histologie

Structure

:

K.

:

:

K.

A.

ESSE

l.ACl

Constitution anatomique et histologique

Voies biliaires

Pancréas Rate

:

l'OlIilEI!

1'.

:

:

SOILIÉ

l.ACEESSE

I,A(;IESSE

PÉRITOINE Morphogenése

et

Morphologie

Histogenèse et Histologie

:

:

P.

EliEPET

MlîVNCA

DEUXIÈME ÉDITION. ENTIÈREMENT REFONDUE A\Ki:

VlS KIIIIHKS KN

PA

Ndll!

I\

I

KT KN

Ci

MLiailS

S

MASSON ET C\ ÉDITEURS IIIiRAIIlES 120,

DE

l'académie DE MÉDECINE

BOULEVARD SAINT-GERMAIN

10 05

A.

SOIIIK

c

prvc>^.

ANNEXES DU

Tl BE DIGESTIF

LES DENTS GÉNÉRA LITÉS Par

AMOEDO

docteur

le

Placées à l'entrée du tube digestif et implantées sur le bord alvéolaire des

deux mâchoires,

les

dents sont des organes durs, blanchâtres, dont

la princi-

pale fonction est la mastication des aliments. Leur aspect r^iérieur les a

pendant longtemps ranger parmi

même temps

alors en

que

Mais pe n'est qu'une apparence

le squelette.

leur développement (voy. Embryologie,

d(!

tome

muqueuse buccale

dents dérivent de la

les

comme

d'origine dermo-épidermique.

fait

productions osseuses; on les décrivait

les

1'=''

IV^,

et constituent

:

l'étude

montré

fasc.) a

(jue

productions

des

les poils et les ongles.

Par leur structure, les dents diflèrent tout à fait des os et le nom d'Ostéoides (ju'on leur a donné n'exprime qu'une vague ressemblance extérieure. D'autre part,

leur fonction principale est la mastication, elles jouent d'autres rôles

si

que nous enseigne la physiologie. Elles servent à l'articulation des sons et une catégorie de consonnes porte le nom de dentalef^. Elles constituent, en outre, au point de vue esthétique, un dos ornements de la figure humaine.

Nombre.



L'homme, lors de sa première dentition, a vingt dents. 10 à mâchoire supérieure, 10 à la mâchoire inférieure c'est la dentilion l^mpovaire ou dentition de lait, qui est au complet vers deux ans et demi, trois ans; ces denta temporaires ne tardent point à tomber et sont remplacées par la

:

dents permanentes ou dents de nombreuses; l'adulte a 32 dents 4 laires, à chaque mâchoire.

les

:

Le nombre des dents de

deuxième dentition.

la

Celles-ci sont plus

incisives, 2 canines, 4 bicuspides et G

ces groupes varie

dans

la

série

mo-

animale, tout en

restant fixe pour chaque espèce. Aussi représente-ton en zoologie la dentition

d'un animal par une formule dentaire. La lettre initiale indique

le

groupe,

et,

numérateur représente le nombre des dents de ce groupe, d'un côté de la mâchoire supérieure le dénominateur, celui des mêmes dents d'un côté, à la mâchoire inférieure. Dans l'espèce humaine nous aurons donc les deux formules suivantes dans

la fraction qui suit, le

;

:

... Dentition T



temporaire

J

:

l

-;^

i:

;

;

M

1

:

l

-,-

:

1£T

CII.Mîl'Y.



1\.



uentilion permanente ii

o

'» .

M— .3

B

-i^

le

;

-

=

nombre

10

20.

x2=

32.

des dents est susceptil)le de 39 {AMOLbO.'\

.

ANNEXES DU

598

TLT.E 1>1(.ESTIF.

variations. Magitot, dans son Traité des anomalies dentaires, insiste sur la

ïvi)-

quencedes anomalies dénombre; nous en avons nous-même rapporté plusieurs cas (L'art dentaire en médecine léf/alc, page 125). Tantôt il manque une ou plusieurs dents, tantôt

il

y a des dents surnuméraires.

— On

même

a

l'absence congénitale de la totalité des dents. J.a dent de sagesse est

qui

celles

manquent

inférieures



Des dents surnuméraires ont

animale, chez les carnivores et

la série

on

les

une

tle

plus souvent; après elle vient, par ordre de fréquence,

le

l'incisive latérale supérieure.

dans

signalé

a maintes

été observées

Dans

les races

on en trouvera plusieurs obser-

signalées et

fois

les herbivores.

vations dans les bulletins de la Société d'Anthropologie.



L'hérédité joue

certainement un grand rôle dans ces variations et il n'est pas rare de renconlrer des anomalies de ce genre sur les membres d'une même famille.

Situation

ment dans

:

moyens de

les alvéoles

fixité.



Les dents sont implantées verticale-

des maxillaires. Celles-ci, uniloculaires, biloculaires ou

mulliloculaires, reproduisent la forme et les dimensions des racines des dénis qu'elles reçoivent. L'adaptation parfaite de l'alvéole à la dent sur laquelle elle

se moule, constitue déjà

un moyen de

sont encore retenues en place par IV, p. 65).

Mais

le

fixité

moyen

la dent.

De

plus, les dents

Gen-

principal de fixité de la dent est constitué

cives,

1.

par

ligament alvéolo-dentairc qui unit

le

pour

la gencive qui enserre leur collet (voy.

la

racine à la paroi de l'alvéole; nous

insisterons plus loin sur cette question de Vartirulation alvéolo-dentaire

L'implantation des dents est verticale, avons-nous dit plus haut

;

ceci est

vrai pour les individus de la race blanche. Chez les nègres, les incisives se

projettent en avant et

cet aspect

dentairc; on retrouve la chez

les

même

porte

le

nom

de prognathisme alvéolvmais beaucoup plus accentuée,

disposition,

Anthropoïdes.



Tout en se rattachant ù un type général, les dents, Division des dents. comparées entre elles, présentent des différences. On les a divisées en groupes nettement caractérisés qui sont

les

suivants

:

incisives, canines, petites

mo-

laires ou prémolaires et grosses molaires. Les dents de chaque groupe présentent des caractères généraux reproduits par toutes les dents du môme groupe; elles offrent aussi des caractères spi'--

ciaux permettant de reconnaître une dent donnée dans

rons d'abord

les

dents permanentes:,

ensuite,

un groupe. Nous

décri-

nous consacrerons quelques

pages aux dents de la première dentition ou dents caduques.

CONFIGURATION EXTÉRIEURE

DENTS PERMANENTES Toutes

les

dents dérivent d'une forme typique qui est la forme conique;

mais le type peut être plus ou moins altéré par la déformation du cône ou la combinaison de deux ou plusieurs cônes. Chez l'homme, on retrouve tous les degrés, depuis la simple forme conique, jusqu'à la combinaison de trois ou quatre cônes. Les incisives les plus simples sont des cônes, dont la base, formant l'extrémité libre de la dent, est tronquée et aplatie,

de façon à produire un bord tranchant.

— Les canines ont

la

même

LES DENTS.

599



forme conique simple, mais leur base s'eflile et présond' trois faces. Les petites molaires ou hicuspides sont formées par la fusion de deux cônes, neltement reeonnaissables par un sillon qui court sur toute la longueur de la dent. Si à une bicuspide on ajoute un troisième cône, il lu dérive une grosse molaire supérieure. Les trois racines et les trois tubercules que l'on remarque sur la base libre de ces dents indiquent très distinctement cette origine.



Enfin, la fusion de quatre cônes simples a pour résultat la formation d'ujie

— Des cônes accessoires s'ajoutent aux quatre tuber-

grosse molaire inférieure.

du baut

cules des dents

et

aux cinq des dents du bas,

Ainsi constituées, les dents possèdent

Une Une Une

1"

2" 3"

:

la

partie cachée

:

la racine

faces et

;

;

partie intermédiaire et limitée à une ligne

La couronne, blanche

:

couronne;

partie visible

sa forme varie suivant

un

le collet.

:

partie visible de la dent, est remarquable ])ar sa le

groupe considéré.

On

lui

coloration

décrit quatre

bord, pour les incisives et les canines; cinq faces pour les bicuspides

et les molaires.

Les faces linguales sont celles qui regardent

la

langue, tant pour l'arcade

supérieure que pour l'arcade inférieure. Cependant quelques auteurs, réservant

nom

le

de faces linguales aux faces des dents inférieures, en rapport avec la

langue, appellent faces palatines les

La

forme

face qui

de face labiale, pour

les

mêmes

faces de l'arcade supérieure.

interne du vestibule de la bouche prend

la paroi

incisives et les canines, et de face buccale

le

nom

pour

les

dents entrent en contact les unes avec

les

bicuspides et les molaires.

Huant aux

faces

par lesquelles

les

autres, elles sont dites faces proximales. Considérées par rapport à

médiane de lées

la face

passant entre

les incisives centrales,

mésiales ou distales. Les faces mésiales sont

ligne médiane, les distales sont celles qui en sont sives centrales, tant celles

faces mésiales.

— Enfin

ont une face distale

du haut que les

celles

les le

une ligne

ces faces sont appe-

plus rapprochées de la

plus éloignées. Les inci-

du bas,

se regardent

par leurs

dernières dents des arcades, les dents de sagesse,

libre.

Les faces proximales n'entrent pas en contact dans toute leur étendue, mais par un point seulement. Ce fait est dû à ce que les plans des faces proximales d'une dent convergent, en se dirigeant vers la racine de la dent.

Ces faces, en se réunissant, forment des angles qui sont désignés par

le

nom

des plans qui contribuent à les former. Les incisives ont des angles mésio-labial disto-labial

l't

;

les

molaires, petites et grosses, ont des angles mésio-buccal et

— Toutes ont, eu

disto-buccal.

outre, des angles correspondant à l'union des

faces proximales avec les faces linguales;

Le bord

appartient la les

ils

sont dits

:

mésio- et disto-lingual.

couronnes a une forme variable, suivant le groupe auquel dent. Ti-anchant pour les incisives, taillé en pointe (cusj)) pour

libre des

canines,

il

présente sur

bicuspides et les molaires deux ou plusieurs moins profonds qui séparent ces tubercules les réunir d'ordinairi; dans une fossette centrale ou dans les

tubercules. Les sillons plus ou

uns des autres vont .se deux fossettes latérales.

[AMOEDO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

600

On

désigne sous

le

nom

de crêtes

les élévations

de la surface libre des cou-

ronnes des dents tuberculeuses.

La racine

dent logée dans l'alvéole

est la partie de la

autres dents.

— D'une façon générale,

;

de couleur

elle est

canines, elle est multiple pour les

jaunâtre. Simple pour les incisives et les

les racines

sont coniques, plus ou moins

aplaties sur les faces par lesquelles elles se regardent. Elles s'eflilent en

pointe appelée

de

apex

et percée

d'un

orifice

où s'engagent

les

une

vaisseaux et nerfs

la pulpe.

Le

collet est intermédiaire à la

somme

racine et à la couronne. C'est une partie

une ligne appelée ligne gingivale. C'est à ce niveau que se termine l'émail. La ligue de terminaison de l'émail présente une convexité regardant la couronne pour les faces proximales et une convexité regardant la racine pour les faces linguale, labiale et buccale. La courbure est plus ou moins accentuée, suivant les dents mais elle est constante. fictive

en

et limitée à

;



Incisives.

Les incisives {incidere, couper), ainsi appelées parce que,

situées antérieurement, elles servent à diviser et couper les aliments, sont

^^

',*î//

(!•

'W



322.

Fiu.

Incisive

Fig.

centrale

.

,

— B,„ — C. face linguale. ,

,

.

,

-4, face labiale.

guale.

,.

323.



Diiïcrents types de

linguales supérieures. faces

supérieure.

....

des

Fig. 324.

incisives

A, coupe mésio-dislale d'une incisive cent. sup.

lace raesio-lin-

au

linguo-labiale







B, coupe coupes

C,

transversales de la couronne eL

de

la racine.

buit, quatre supérieures et quatre inférieures. Sur cbaque mây a deux incisives centrales et deux latérales. Leur couronne aplatie d'avant en arrière a la forme d'un coin, d'un bec de flûte. Sa face labiale présente au début deux légères dépressions, longitudinales, divisant la couronne

nombre de

choire

en

il

trois lobes qui disparaissent

légèrement concave dans

le

peu à peu avec

ment convexe dans tous les sens. La racine, unique, va en diminuant du Le canal radiculaire des

;

leur face linguale est

collet vers l'apex.

incisives supérieures est toujours unique, celui des

incisives inférieures est divisé en

Incisives centrales

l'âge

sens vertical, tandis que la face labiale est légère-

deux branches qui

supérieures. — Ces

se réunissent vers l'apex..

dents occupent la partie tout

antérieure de l'arcade et sont situées de chaque côté de la ligne médiane. Elles

sont plus larges que les incisives latérales, d'où leur

nom

vulgaire de

«

pa-

Leur couronne présente quatre faces, deux angles et un bord tranchant taillé en biseau, aux dépens de la face linguale. Elle est donc de forme quadrangulairo, mais comme ses bords s'arrondissent peu à peu, elle arrive lettes ».

bientôt à la forme cylindrique au niveau

du

collet.

LES DENTS. La face

601

une ligne courbe du

labiale, convexe, se termine par

côté de la

gencive, tandis que son bord tranchant est presque droit. Elle présente doux légers sillons qui déterminent la formation de trois lobes

médian. Ces

et ces lobes,

sillons

l'éruption, disparaissent peu à

très

peu avec

:

mésial, distal et

moment

sur la dent au

visibles

l'âge, et aussi

par l'usage de

de

la brosse

à dents. Des deux angles du bord tranchant, le raésial est plus aigu que le disfal qui est plutôt arrondi. La plus grande largeur de la couronne correspond à ce bord tranchant: puis ces bords, mésial et distal, convergent peu à peu vers le collet.

en résulte, entre

Il

les

deux

incisives centrales, la formation d'un

espace interproximal plus grand que celui qui sépare les autres dents.

La face linguale de la couronne est concave, suivant tous les diamètres. une fossette, lisse d'ordinaire, et limitée par des crêtes margi-

Elle présente

nales (mésiale et distale)

moins proéminentes dent. Parfois

même, une

qu'on appelle

titue ce

gule

et

par

crête gingivale. Ces crêtes sont

la cingule.

La chambre pulpaire envoie dans allant presque jusqu'au

on voit parfois deux

sillons

plus ou

renforcement de

un grand développement

d'entre elles prend

un prolongement ou corne

cette fossette

la

et constituent de véritables piliers de

la

et cons-

cette cin-

sommet. Partant de

nettement dessinés

et se dirigeant

vers le bord tranchant.

La face mésiale

est

presque rectiligne et sa forme est

l'angle se trouve vers la face tranchante de la

couronne

celle

et la

d'un V, dont

base vers

la ligne

gingivale.

La face

distale

,

dont

la

forme générale

est

semblable à

celle

de la face

mésiale, est plus convexe. Elle se termine vers le bord tranchant par

un angle

légèrement arrondi et beaucoup moins saillant que l'angle mésial.

La convergence des faces linguale, labiale, mésiale et distale, vers la un collet arrondi. Mais cette ligne gingivale elle-même

gingivale, forme

pas horizontale les faces

:

elle

forme une courbe à concavité regardant

la

ligne n'est

couronne sur

linguale et labiale, à convexité regardant la couronne sur

les

faces

mésiale et distale.

La racine

est

conique avec un léger aplatissement dans

le

sens mésio-distal.

Les bords, réunis à angle mousse, sont presque parallèles dans sa longueur; dans l'autre

La chambre pulpaire

tiers ils

les

deux

tiers do

et le canal radiculaire des incisives centrales

rieures se continuent sans ligne de démarcation.

sur

les

convergent plus rapidement vers l'apex.

La

cavité présente, au

supé-

moins

dents jeunes, des prolongements correspondant aux trois petites émi-

nences ou tubercules du bord tranchant. La chambre pulpaire est aplatie

comme

la couronne, dans le sens labio-lingual le canal radiculaire est de forme triangulaire, reproduisant la forme de la racine. Le calibre du canal radiculaire diminue peu à peu jusqu'à l'orilice apical. Le point d'élection pour la trépanation de cette dent est situé au centre de la face linguale. ;



Trois

caractères

permettent de

distinguer l'incisive

centrale

supérieure

droite de l'incisive centrale supérieure gauche. 1"

Bord tranchant.



L'angle formé par la rencontre de la sui-l'ace mésiale bord tranchant est presque droit. Au contraire, l'angle formé par la rencontre de la surface distale et du !)ord lianchant est arrondi.

avec

le

[AMOEnO.]



ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

602 II

importe de remarquer que ce caractère, très net sur

les

dents de jeunes

peu à peu avec l'âge. Face labiali-. Sur cette face la courbure va en diminuant du eùté mésia!

sujets, disparaît

2"

au côté 3"

distal.

Racine. La racine s'incurve du côté

est plus

longue dans

bord mésio-labial

le

le

distal;

de ses trois faces,

sens labio-lingual que la face distale.

est plus saillant

que

le

II

la raésialo

en résulte que

bord labio-distal.



Les incisives latérales supérieures Incisives latérales supérieures. même forme générale que les incisives centrales. Leur couronne est un peu plus courte et plus étroite, dans le sens mésio-distal. La face labiale, moins large, est plus convexe que celle de l'incisive centrale. Les sillons et les lobes sont encore très visibles. Elle présente aussi une convexité fuyant vers la canine, de telle sorte que la face mésiale est plus ont la

large que la face distale. Elle est terminée latéralement vers le bord tran-

chant par deux angles tout à respond au point de

FiG. 325.



la

dent

le

fait différents.

L'angle mésial est aigu et cor-

plus éloigné de l'apex.

B, face linguale.

— C, face

partir de cet angle le

Fig. 326.

Incisive latérale supérieure.

y4, face labiale.

A

A, coupe mésio-dislale d'une incisive C, coupes de B, coupe labio-liuguale.

nié-



sio-linguale.

latérale. la



couronne

et de la racine.

bord tranchant reuionte peu à peu, c'est-à-dire se rapproche de vale, pour aboutir à l'angle distal qui est obtus et arrondi.

la

ligne gingi-

linguale présente une fossette centrale plus ou moins accentuée. moins concave, cependant, que celle des incisives centrales. Cette

La face Elle est

fossette s'étend sur

presque toute

la

surface linguale. Elle est limitée par des

crêtes marginales mésiale et distale, véritables piliers de renforcement partant de la crête gingivale et divergeant comme les branches d'un V. Au sommet de

ce V, vers la crête linguo-gingivale,

plus ou moins profonde; c'est

le

on trouve souvent un trou ou une

fissure

trou basilaire, siège fréquent de carie.

Cette crête linguo-gingivale ou cingule peut être très développée dans certains cas, et présente cette particularité qu'elle renferme la

chambre pulpaire. La face mésiale a

la

forme d'un V,

comme

un prolongement de

celle des incisives centrales; elle

est plus arrondie vers la face labiale que vers la face linguale. La convexité

diminue notablement vers la ligne gingivale, où la face devient plane. L'angle labial est fréquemment le siège d'une dépression plus ou moins profonde. Cette face entre en contact avec l'incisive centrale, dans presque la moitié de son étendue.

La face

distale^ aplatie vers le

bord cervical, s'arrondit beaucoup vyrs l'angle

LES DENTS

603

du bord tranchant. Elle est aussi do forme triangulaire, mais pn^sente une convexité légère dans le sens du grand axe de la dent.

Le bord tranchant est divisé en deux parties par une pointe ou tubercule moins accentué. La partie mésiale est presque droite, tandis que la partie distale s'incline peu à peu pour former un angle obtus avec la surface plus ou

distale. Cette pointe disparait vite

Le

collet est aplati

son niveau, se

dans

comme

fait

avec l'âge.

sens mésio-distal. La terminaison de Témail, à

le

sur l'incisive centrale.

Il

façon plus insensible, de façon à ne pas présenter de

La racine

plus longue que deux faces mésiale et

est

aplatie sur ses

l'apex, qui très souvent se recourbe

La chambre pulpaire démarcation. Sur

les

et le

celle

d'un»;

des incisives centrales; elle est très

distale; elle

du

diminue cependant saillie.

diminue graduellement jusqu'à

coté distal.

canal radiculaire se continuent sans ligne de

dents jeunes, la chambre pulpaire présente trois prolon-

gements correspondant aux trois mamelons primitifs de la dent. Le canal radiculaire. toujours unique, diminue peu à peu jusqu'à l'orifice apical. n présente parfois un rétrécissement brusque vers l'apex. Le point d'élection pour la trépanation de cette dent est situé au trou liasilaire de sa face



linguale.

Incisives inférieures. distinguer des supérieures

Fir-.

.327.



— D,

— leur

Les incisives

volume

est

Incisives inférieures.

j4,inc. cent. gauche.

linguale.

;

— B,

inc. lai.

gauche.

i.iférieures

sont assez faciles à

moins considérable,

et cette diflV-

FiG. 328.

— C, face

A, coupe mésio-distale de

l'inc.

cent.

inf.

— —

B, coupe linguo-labiale de la même deni, monlraril une bifurcation normale du canal radiculaire. D, coupes des racines. C, tvpe à un canal.

face mésiale.



reuce ne porte pas seulement sur la couronne, mais aussi sur la racine. Celle-c est en effet plus petite et présente en outre un sillon longitudinal qui n'existe

pas sur

les racines des incisives supérieures.

Elles forment un groupe bien différencié des autres groupes. Les incisives centrales se distinguent des latérales par de légères variations. Placées à la partie antérieure de l'os maxlHaire inférieur, de chaque coté de la

ligne médiane, elles s'opposent aux incisives supérieures.



Ce sont les dents les plus petites Incisives centrales inférieures. leurs caractères généraux les font ressembler aux incisives latéla bouche rales supérieures, mais elles sont beaucoup moins volumineuses. La face labiale est convexe dans le sens mésio-distal, mais sa convexité, très nette au niveau du collet, diminue sensiblement sur le bord tranchant. Dans

(le

le

;

sens du grand axe de la dent,

elle

est d'ordinaire plane

dans

la

[.l

partie qui

MOL DO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

60^1

avoisine le bord tranchant, convexe au contraire vers le collet.

La plus grande

largeur de cette surface correspond à son extrémité libre. Les sillons et la crête

que nous avons

ment

décrits sur l'incisive centrale supérieure sont

ici

moins

nette-

dessinés.

présente une concavité très nette suivant

La face linguale mètre de

la dent.

avons trouvée sur

Mais

ne

il

s'agit plus ici

d'une fossette

les incisives latéi'ales supérieures.

ne va pas jusqu'au

collet

la surface qui avoisine le

de la dent;

elle

comme

La

le

grand

dia-

que nous

celle

concavité, d'ailleurs,

ne se trouve que sur

bord tranchant. Les bords qui

la

la moitié de

limitent ne font

saillie au-dessus d'elle, mais se continuent avec elle, et les surfaces proximales forment des angles arrondis. La dent semble avoir été aplatie, dans la partie qui avoisine le bord tranchant, par un étau agissant dans le sens du diamètre linguo-labial. Plus bas, en effet, la concavité fait place à une

pas

convexité très accusée dans le sens mésio-distal. Cette convexité est à son

maximum

au niveau de

la crête linguo-gingivale; elle est

tissement de cette portion de la dent dans

le

produite par l'apla-

sens mésio-distal. Parfois uni-

légère crête, indiquant la jonction des lobes, s'étend de la ligne gingivale au

bord tranchant. Les surfaces mésiale et distale ont la forme d'un triangle dont le sommet au niveau des angles disto- et mésio-tranchant. Elles sont aplaties,

est situé

surtout au niveau du collet, et se continuent par des angles variables avec les surfaces labiale et linguale.

En

effet, les

angles d'union avec la face labiale

sont arrondis, tandis que ceux des angles mésio- et disto-lingual sont plus accentués. partir

En

outre, ces surfaces convergent notablement l'une vers l'autre, à

du bord tranchant.

Le bord tranchant présente trois petites dentelures qui disparaissent rapidel'âge, de sorte que vers 10 ans on ne les trouve plus. Les angles que

ment avec

ce bord forme avec les faces mésiale et distale sont presque droits.

Le

collet est très aplati

dans

le

sens mésio-distal.

La

ligne de terminaison

vers la racine, pour ces

ronne, pour

les faces

mêmes

faces

;

elle est

di-

convexe

l'émail, assez saillante, surtout sur les faces labiale et linguale, est

au contraire concave vers

la cou-

mésiale et distale.

La racine présente le même aplatissement que le ment sillonnée sur les faces mésiale et distale. La

collet;

face,

fréquem-

elle est

ou plutôt

le

])ord

que vei"s l'apex qu'il se recourbe. Dans son dent présente donc une convexité du côté labial; elle présente

lingual, est presque droit et ce n'est

ensemble, aussi

la

une légère inclinaison en dehors.

La chambre pnlpaire est labio-lingual

Le canal radiculaire

comme

est aplatie

au niveau du

la

couronne. Son grand diamètre

collet.

est aplati

comme

la racine.

Dans quelques cas

bifurque, mais les branches se réunissent pour aboutir au

même

il

orifice.

se

Le

point d'élection i)our la trépanation do cette dent est la face linguale, sur les

jeunes dents. Plus tard, lorsque suite de l'usure, c'est sur ce

bord

le

bord tranchant

Incisives latérales inférieures. tères des précédentes; elles

est

devenu assez épais par

qu'il faut trépaner.



Ces dents offrent tous

sont cependant plus fortes.



les carac-

Le face labiale

LES DENTS.

605

mais légèrement convexe dans

n'est pas aplatie,

le



sens mésio-distal.

La

face linguale n'offre rien de particulier à signaler; elle présente la même concavité. Le bord tranchant, toutefois, présente une caractéristique qu'il importe de relever. L'angle mésial de ce bord est presque droit, ou très légère-

ment arrondi, tandis que en

s'incline

surface distale. Ce

vers la

efl'et

rapidement avec

l'angle distal est obtus et arrondi.

l'âge.





La racine généralement du

mésio-distal. s'incline

rieure, elle décrit

Le

collet offre le

même

longue que

est plus

celle

le

de l'incisive centrale;

comme

sens elle

canine infé-

la

un angle obtus ouvert du

collet

disparait

aplatissement dans

coté mésial, de sorte que,

au niveau du

Le bord tranchant

caractère, d'ailleurs,

cùté mésial.



canal radiculaire présentent les mêmes caractères que sur l'incisive centrale. Le point d'élection pour la trépanation de cette dent est situé sur la face linguale pour les dents jeunes, ou sur le bord tranLa;

chambre pulpaire

chant pour

les

:

Fiu. 329.

A,

face



dents qui ont subi l'usure.



Canines. de quatre

et le

Les canines ou cuspides, ou dents de cùté à la mâchoire supérieure

une de chaque



Canine supérieure gauche.

labiale



B,

face

dist.



C,

face

sont au

l'œil,

nombre

et à l'inférieure. Elles

Vis- 330-

A, coupe

lin-

niésio-distale.



Ji,

coupe

labio-linjrualc.

C, coupe transversale de la racine.

guale.

sont situées aux angles de la bouche, entre

les

incisives latérales et les pre-

mières bicuspides. Elles sont remarquables par leur longueur qui dépasse celle de toutes les

autres dents. Chez l'homme, toutefois, elles sont rudimentaires,

pare au développement qu'elles atteignent chez

dermes,

elles

les carnassiers.

on

si

Chez

les

les

com-

pachy-

constituent les défenses.

Canines supérieures.

— Longueur

de la couronne, 9 mill. 5; longueur de

totale

moyenne, 26

la racine, 17 mill.

.3.

mill. 3



;

longueur

Les cuspides

supérieures sont les plus longues de toutes les dents de la bouche, et la lon-

gueur de leur racine indique combien doit être forte leur implantation dans le maxillaire. Leur caractère essentiel, caractère d'ailleurs commun avec les cuspides inférieures, est leur forme conoïde. Mais un examen athMilif per-





met de

leur

décrire

quatre faces

comme aux

incisives

:

mésialo, dislale,

deux premières, triangulaires. La face labiale de la couronne est convexe suivant tous les diamètres. Le maximum de convexité correspond au tiers mésial de la couronne. Il existe, en effet, à ce niveau un surélèvement des tissus de la dent, d'où formation d'une

labiale, linguale; les

[A MOL' DO.)

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

606

crête qui, partie de la pointe, va se perdre sur la li.ane ging-ivale.

Au

saillant.

du

contraire,

côté distal

elle

s'incline plus

Du

un angle

mésial, cette crête forme avec la surface mésiale de la couronne

doucement

et

côté très

va se

perdre insensiblement sur la face distale, surtout vers la ligne gingivale: do

chaque côté de qui

sibles,

deux sillons toujours légers, parfois invique les sillons de la face lal)iale des

cette crête existent

ont la

même

signification

incisives.

La face linguale, concave dans le sens vertical, est convexe dans tous les sens vers la ligne gingivale. Dans les deux tiers libres de cette même surface, elle est

son

concave dans

sens vertical et convexe dans

le

mésial on retrouve une

tiers

avons décrite sur

saillie

la face labiale. Cette crête s'étend

tubercule linguo-gingival.

séparation des lobes,

Dans que nous

sens mésio-distal.

le

ou crête semblable à

celle

de la pointe de la dent au

de chaque côté deux sillons qui indiquent la

Il e.xisle

bien que, considérée schématiquement, cette surface,

si

quelle que soit d'ailleurs sa forme géométrique, est limitée de

chaque côté par

marginale, mésiale et distale, qui divergent du tubercule linguo-

les crêtes

comme

gingival ou cingulum,

les

branches d'un éventail. Elle présente au

médiane et, entre cette crête médiane et les marginales, deux sillons plus ou moins nettement dessinés. Le bord tranchant est formé par la convergence des deux surfaces linguale et labiale. Ce bord n'est plus rectiligne comme sur les incisives. Il présente une

centre une

saillie

pointe formée par les deux crêtes médianes, labiale et linguale.

menée de

cette pointe à la ligne gingivale,

ou plus exactement à

Une

verticale

la crête linguo

gingivale, divise la surface labiale de la couronne en deux parties inégales

une plus grande,

De

distale;

une plus

petite, mésiale.

cette pointe partent des bords

sial et distal; le

bord

distal est

-

:

tranchants qui rejoignent

nettement plus long que

le

angles mé-

les

bord mésial.

La face distale est convexe, surtout dans le sens labio-lingual, et légèrement concave dans le sens du grand axe de la dent, par suite de la saillie de l'angle distal.

La face mésiale

est convexe,

mais seulement dans la partie qui avoislne pour se terminer au niveau de la

l'angle mésial; puis elle s'aplatit peu à peu

ligne gingivale par

La racine

une concavité plus ou moins accentuée.

des canines supérieures est la plus longue des racines de toutes les

dents de la bouche; sa longueur est presque double de celle de la couronne. Elle se dirige d'avant en arrière et de dehors en dedans. Très apparente au-

dessous de

la

muqueuse du

vestibule de la bouche, elle peut être distinctement

sentie par le doigt qui explore.

aplatissement dans

le

mésiale et distale, et deux bords le

bord

avec le

le

labial.

Comme

Sa forme

sens mésio-distal.

pour

la

:

On

est conique,

peut

présentant un léger

considérer deux faces

lui

labial et lingual; ce dernier plus

couronne, l'union de

la face

:

mince que

mésiale de la racine

bord buccal forme un angle beaucoup plus saillant que celui formé par

même

bord avec

la face distale. Elle s'effile

dans un sens ou dans

l'autre.

la face distale; ces faces

mésiale.

La

peu

à

peu

et sa pointe se

recourbe

face mésiale de la racine est plus aplatie

que

portent un sillon beaucoup plus accentué sur la face

La chambre pidpaire a une forme identique

à colle de la

présente une corne centrale qui correspond à la pointe de la dent.

couronne

et

LES DENTS.

607

Le canal radiculaire reproduit la forme de la racine, qui, d'après ce que nous est aplatie dans le sens mésio-distal. Le ^rrand diamètre du canal

avons vu,

radiculaire se trouve donc dans le sens labio-lingual.

L'axe du canal radicuau sommet du bord libre de la couronne. Le lieu d'élection pour trépanation se trouve au niveau de cette pointe. Cbez les jeunes sujets, il

laire aboutit la

un peu

est nécessaire d'user

que chez

l'émail

du sommet, vers

normale, mettant à jour

l'adulte, l'usure

la face linguale, tandis

la dentine,

indique

le

point

de la trépanation.

Canines inférieures. ronne

— Longueur

totale

10 mill. 3; longueur de la racine

:

:

:

25 mill. 6; longueur de

i5 mill.

la

cou-

.3.

Les canines inférieures ressemblent aux supérieures, dans leur lonne générale;

elles

sont plus petites, mais la différence de

différence de

beaucoup de

;

cas, elles sont

aussi longues. noter,

importe de

Il

que

toutefois,

couronne longue 9 ;

millimètre n'est qu'une

!

moyenne dans

leur

un peu plus

est

mill. 3

pour

les ca-

nines supérieures; 10 mill. 3

pour

les

canines inférieures.

La face

FiG. 331.

labiale est sem-

— Canine inférieure

-1, face

décrite sur la canine supé-

Le

rieure.

FiG,

p-auche.

blable à celle que nous avons slale.



labiale.



:j:v2.

A, coupe mésio-linguale. B, face me'-



B, coupe



iinguo labiale. C, coupe transversale de la racine.

C, face linguale.

maximum de con-

vexité, représenté

presque par un bord, correspond

ici

encore à

la partie la plus

mésiale de la dent.

Le bord tranchant présente une pointe conique, semblable à canine supérieure; mais

les

celle

bords qui de cette pointe vont rejoindre

les

de

la

angles

mésial et distal de la dent sont plus nettement inégaux. Le bord distal est

notablement plus long coup plus étendue.

A

d'ailleurs, la moitié distale

;

de la face labiale est beau-

face lingicale, les caractères sont moins marqués que

la

sur les canines supérieures. Le tubercule linguo-gingival est à peine visible.

peut toutefois distinguer

du bord tranchant.



les sillons et la crête centrale

Des angles

plus éloigné d'un axe vertical

L'angle mésial

est,

premier

distal et mésial, le

mené

selon le grand

d'autre part, plus éloigné

du

la

sillon gingival

canine inférieure est plus courte que

le

beaucoup la

dent.

que l'angle

distal,

du bord tranchant.

la racine

supérieure (2 millimètres de différence). Elle présente aussi

dans

est

diamètre de

ce qui résulte de l'inclinaison notable de la moitié distale

La racine de

On

qui aboutit à la pointe

de la cuspide

un aplatissement,

sens mésio-dlstal, beaucoup plus accentué. Son apex est souvent incliné

vers la ligne médiane, de telle sorte que la couronne et la racine réunies décrivent une concavité du coté mésial.

La chambre pulpaire

et le

canal radiculaire ressemblent àci'uxdes canines

supérieures. Le canal radiculaire est cependant,

comme

Les dimensions de ce canal sont extrêmement variables.

pour

la

trépanation de cette dent est

le

même que

pour

la racine, plus aplati.



Le point d'élection

la

canine supérieure.

[.iMOi:DO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

608

Bicuspides ou prémolaires.

— Ce jrroupe renferme huit dents

:

deux

deux de chaque coté à la mâchoire de chaque inférieure. On les distingue en première et deuxième bicuspides; elles sont situées entre les canines et les premières grosses molaires. Elles forment une paire (quatrième et cinquième dents) de chaque côté de la ligne médiane, en côté à la mâchoire supérieure et

haut

et

en has.

Elles sont formées sur le

même

plan général que

les incisives et les canines,

mais résultent de la fusion de deux cônes primitifs. Les vestiges de cette genèse se retrouvent dans le sillon mésio-distal de la couronne et aussi dans un sillon longitudinal très net sur la racine de la dent, au moins pour, les supérieures. Leur couronne est cuboïde, mais la portion buccale est plus large que la portion

On

linguale. labiale,

peut donc

distinguer cinq

Ces faces

triturante.

faces

mésiale,

:

linguale,

distale,

sont réunies par des angles plus

moins

ou

arrondis.

La

une forme irrégulièrement trapézoïde elle est surdeux tubercules ou cuspides (lingual et buccal) qui caractéCes deux tubercules, inégaux d'ailleurs (le buccal prémolaires.

face triturante a

montée par risent les

les

;



étant plus long que

le lingual),

Les racines, uniques pour mières, sont aplaties dans

le

sont séparés par

les

un profond

sillon.

deuxièmes bicuspides, doubles pour

les pre-

sens mésio-distal.

Premières bicuspides supérieures.



La première bicuspide supé-

rieure est. dans son ensemble, aplatie dans le

sens mésio-distal. Elle apparaît très net-

tement

comme formée

de deu.x cônes pri-

niitifs.

La couronne lui décrire

est cylindroïde et

on peut

cinq faces réunies par des angles

arrondis.

La face buccale est convexe, suivant tous Son plus grand diamètre

ses diamètres.

mésio-distal

correspond au point de con-

tact de ses faces mésiale et distale avec les (lents voisines /4,

face buccale d'une prémolaire droite.

— — —

— —

B, face mésiale. C, coupe bucco-lingiiale. D, première prémolaire gauche à trois racines, face buccale. E, face buccale d'une première prémolaire gauche {m, côté mésial; d, côté distal). F, face triturante de la même dent (m, coté mésial, d, dislal, b, buccal, l, lingual, dont le tubercule s'incline du côté de la

l)icuspide.

:

la

Près de

canine et

la

deuxième

la ligne gingivale

cette

face se rétrécit notablement, de telle sorte

qu'un assez large espace interproximal

se

trouve laissé entre la dent et la canine, d'une part, et la

deuxième bicuspide, d'autre part.

Près du bord triturant, cette face n'est pas

canine).

terminée par une ligne horizontale, mais par

une pointe semblable

à celle

que nous avons

décrite sur la canine.

De

plus, à

deux légers sillons apparaissent entre la crête qui va former la pointe du bord tranchant et les angles mésia\ et distal de la dent. Il importe cependant de noter que la crête et la pointe qui la terminent sont situées à peu près à l'union des deux tiers médians ce niveau, la convexité de la dent n'est plus parfaite;

avec

le tiers dislal

de la surlace buccale. Sur

hi

canine, au contraire, nous les

LES DENTS. avons trouvées à l'union du les

bords mésial et

,L,'ueur; le

et la

tiers

médian avec

petite molaire.

que

mésial. C'est

le

le

Disons encore que

avec les surfaces mésiale et distale ont la

La/V/ce linguale est convexe dans tous

moins large près de

le tiers niésial. Il

en résulte que

qui partent de cette pointe, n'ont pas la

distal,

distal est plus court

deuxième

609

même

même

lon-

contraire pour la canine ang-les qu'ils

les

forment

inclinaison.

les sens;

comme

la face buccale, elle

que près du bord triturant, mais à. ce niveau elle est encore moins large que la face labiale; elle est lisse et unie dans toute son étendue elle s'avance, comme la face labiale, en une pointe triturante. Celle-ci est très nettement située dans le tiers mésial de cette face, est

la ligne gingivale

;

bien que. vue du côté lingual, la dent semble s'incliner vers la canine. Mais

si

«'ette

pointe linguale est moins longue que la buccale

d'ailleurs sur la face triturante.

La convexité

est

nous la retrouverons beaucoup plus accentuée que ;

il n'existe pas de sillon près de la crête du bord au contraire, il semble que toute la face linguale s'est portée en masse vers le grand diamètre de la dent pour former la pointe. La face mésiale est plane, dans le sens bucco-lingual. Près de la ligne gingivale, elle est plus aplatie que vers sa ligne d'union avec la surface triturante. A ce niveau, elle devient même convexe, mais d'une façon inégale. En effet, tandis que la partie linguale de cette face se continue plane jusque vers l'angle très arrondi qu'elle forme avec la face linguale, la partie buccale se

celle

de la face buccale

A

tranchant.

;

ce niveau,

Ce point

renfle, surtout vers l'angle.

est la

partie la plus saillante de la face

mésiale et c'est par lui que la dent entre en contact avec la canine.

La face

distale est,

Elle présente

comme

la

mésiale, plane dans le sens labio-lingual.

un renflement beaucoup

plus

marqué que la

face mésiale. L'angle

disto-buccal est aussi très saillant et c'est par lui que la dent entre en contact

avec la deuxième bicuspide.

La face triturante a une forme irrégulièrement trapézoïde. Le grand diamètre est bucco-lingual, puisque la dent est aplatie dans le sens mésio-distal. Cette face,

comme

la dent, est

notablement plus large dans sa partie

buccale,,

ce qui résulte de la convergence vers la face linguale des surfaces mésiale et distale.

Les bords buccal

angles qui,

bien

sont convexes et se terminent par des

et lingual

prononcés du coté buccal, sont à peine indiqués du côté

lingual.

Ce qui caractérise surtout

cette face triturante,

tubercules proéminents. Le tubercule buccal,

tubercule lingual par un sillon profond. partent quatre crêtes les

de

:

deux forment

angles mésial et distal de la face

la dent.

les

La

c'est la

présence de deux

plus accentué, est séparé du

Du sommet

de ce tubercule buccal

bords tranchants et vont rejoindre

crête buccale descend sur la convexité

buccale et va se perdre vers la ligne gingivale. Enfin, la crête trian-

gulaire descend vers la partie

moyenne de

la face triturante et se

termine dans

le sillon central.

Le tubercule lingual

est

moins proéminent;

mousse. De son sommet arrondi partent distal et mésial

les crêtes

il

est

terminé par un bord

qui vont se rendre aux angles

de la face linguale. Nous avons déjà dit que ces angles étaient

peu accimtués. Ce tubercule présente aussi une crête triangulaire qui descend vers la partie

moyenne du

sillon central.

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

f,iO

Le

sillon qui sépare les

la face distale.

Il

deux tubercules est profond et va de la face mésiale à ordinairement à ses deux extrémités et les petits

se bifurque

formés séparent, du côté lingual, les crêtes marginales, mésiale du tubercule lingual; du coté labial, les crêtes marginales, mésiale et distale, du tubercule buccal. Ces crêtes, mésiale et distale, délimitées par les branches de bifurcation du sillon central, constituent donc de véritables piliers

sillons ainsi et distale,

de renforcement de la dent.

Le collet de la première biscupide est aplati dans le sens mésio-distal. La terminaison de l'émail se fait, du côté lingual, sans ressaut, l'épaisseur de la couche adamantine diminuant insensiblement du côté lingual. Au contraire, du côté buccal, l'émail fait une saillie prononcée et se termine brusquement. Cette ligne de terminaison présente une courbe à convexité radiculaire sur les faces

buccale et linguale, et à convexité coronaire sur

les faces

mésiale et distale.

La racine est très aplatie et présente sur ses faces mésiale et distale un sillon qui court sur toute sa longueur. Elle est caractérisée d'une façon constante par l'existence de

deux

tiers

deux canaux radiculaires. Elle

est bifurquée

de sa longueur et présente ainsi deux racines

:

dans

le tiers

ou

les

linguale et buccale.

Rarement elle présente trois divisions; dans ce cas, deux racines sont buccales et une linguale. Ce serait, d'après les anthropologistes, un vestige atavique; ces trois racines sont constantes chez les anthropoïdes. Quand la racine n'est pas bifurquée, il n'y a pas de dentlne entre les deux canaux radiculaires, mais seulement du cément. Dans le cas de bifurcation, la racine est très apparente et peut être sentie par le doigt promené sur la muqueuse du vestibule de la bouche. Les racines s'effilent régulièrement jusqu'à l'apex dans quelques cas l'une vers l'autre.

et se recourbent

La chambre pulpaire de cette dent est calquée sur la couronne; elle présente deux cornes s'étendant vers les tubercules buccal et lingual. Par suite de l'aplatissement de la dent, son plus grand diamètre est dans le sens linguo-labial. une branche buccale et une Le canal radiculaire est toujours double canaux se rétrécissent progressivement jusqu'à l'orifice apical; ils peuvent se réunir dans leur trajet, mais aboutissent à deux orifices apicaux. :

linguale. Ces

Le point

d'élection

pour

la

trépanation de cette dent est situé absolument au

doit être suffisamment large

centre du sillon central.

Il

gual pour pénétrer dans

les

dans

le

sens bucco-lin-

deux canaux radiculaires.



Deuxièmes bicuspides supérieures. rieure est la cinquième dent de l'arcade

contrairement à l'opinion courante,

;

elle est

et elle est

La seconde bicuspide supéplus petite que la première,

plus arrondie dans toutes les

même

forme générale et sa description ne s'éloigne que Nous l'abrégerons que nous venons de faire. sur les différentiels. n'insistant que caractères donc beaucoup,

directions. Elle a la

sur quelques points de

La face buccale bicuspide. Ce fait



celle

est convexe,

un peu moins

toutefois

que

celle

de la première

résulte de ce que la crête médiane, qui aboutit à la pointe

du tubercule buccal de

la face triturante, est

moins accentuée. De même,

les

siUons qui bordent cette crête, du côté mésial et du côté distal, sur la première bicuspide, ont ici presque disparu. La plus grande largeur dans le sens mésiodistal correspond toujours à la surface libre. Près de la ligne gingivale, cette

LES DENTS surface va en se resserrant beaucoup

611

mo-

inoins que sur la première petite

laire.

La face linguale présente une convexité très marquée dans tous les sens; ses bords libres s'arrondissent pour rejoindre les faces mésiale et distale. Elle est surmontée, sur

le

prolongement de son grand axe, d'un tubercule conique.

Les faces mésiale et distale sont convexes; elles ne sont pas parallèles, mais tendent à se réunir vers le collet. De plus, la distance qui les sépare est plus

grande du côté buccal que du côté lingual, mais ce pour la première bieuspide.

La dent

reste pas

moins

aplatie

dans

sens

mésio-

le

fait est

moins accentué que

n'en

distal.

La face

ti'iUiranti'

ressemble à

première elle

celle

de la

bicuspide

présente deux tu-

A,

un

3:J4.

— Deuxième prémolaire

supérieure droite.







B, face mésiale. D, face trituranti> C, face distale. coupe linguo-labiale d'une prémolaire à deux canaux. B, coupe de |irémolaire à un canal.



bercules, buccal et lin-

gual,

F.

i

Fig.

;

face buccale.

,4,

sillon central

avec des bifurcations mésiale et distale, et des crêtes partant des tubercules. sont moins saillants et la difTérence entre le buccal et le moins accentuée. Le sillon central est aussi moins profond et ses prolongements terminaux sont moins nettement dessinés.

Mais

les tubercules

lingual est

Le

collet est

moins

un contour général plus régulièrement ova-

aplati et a

L'émail, qui finit insensiblement, s'y termine par une ligne courbe à con

laire.

vexité radiculaire, pour les faces buccale et linguale, et à convexité coronaire,

pour

les faces

mésiale et distale.

La racine présente de notables

différences

:

un peu plus longue,

elle est aussi

plus étroite dans le sens labio-lingual; elle se bifurque rarement, mais

on peut

constater les sillons sur ses faces mésiale et distale et surtout sur la face mésiale.

Souvent

fort aplatie, elle

recourbe assez souvent;

peut être aussi cylindroïde. Son extrémité apicale se

elle est parfois

en rapport immédiat avec

le

plancher

du sinus maxillaire.

La chambre sont,

comme

Le canal radiculaire distal. |»ar

un

cette

On

forme générale de la couronne. Les cornes moins accentuées que sur la première bicuspide.

/)u/^>«/re reproduit la

les tubercules,

est ordinairement

unique

et aplati

dans

le

sens mésio-

peut cependant trouver deux canaux radiculaires qui se terminent

orifice apical

commun.



Le point

d'élection

pour

la

trépanation de

dent est situé au centre du sillon central et de la face triturante.

Prémolaires ou Bicuspides inférieures.



La dénomination de

cuspide ne convient pas absolument à ces dents. La première, en

effet, est

bi-

uni-

cuspide, son tubercule lingual existant à peine; la seconde est tricuspide. C'est

par analogie de situation avec leurs homologues supérieures qu'on leur a

donné

le

noui de bicuspides.



Elles se distinguent encore des supérieures

par la forme de leur couronne, qui est cylindrique au lieu d'être aplatie; par le

peu dç développement de leurs cuspides; enfin, par leur racine unique.

[A

MOU DO.

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

612

Premières bicuspides inférieures. quatrième dent de l'arcade,

— La première bicu.spide inférieure,

est la plus petite des bicuspides. Elle

ressemble

plus à une cuspide qu'à une bicuspide et forme, pour ainsi dire, une transition entre les canines et les bicuspides supérieures.

linguale de la canine

se

Que

développe et nous aurons

cingule de la face

la

la

première bicuspide

inférieure.

La couronne, cylindrique, présente toujours les mêmes faces. La face buccale est convexe suivant tous ses diamètres et, moins ressemble à

celle

Une

de la canine inférieure.

la

hauteur,

crête, située à la partie la plus

mésiale du tiers médian de cette surface, monte de la ligne gingivale vers

bord



libre,

cule buccal.

elle

De chaque

vent deux légers sibles.

Le

le

aboutit au tubercôté se trou-

sillons,

maximum

cette face correspond

à peine vi-

de largeur de

au bord

libre,

ce qui résulte de la convergence vers

ligne gingivale des faces mésiale

la FiG. 335.

— Première

prémolaire inférieure gauche.

A, face buccale. — B, face linguale. — C, face — D, coupe linguo-buccale. — E, face triturante.

et distale.

Les angles de cette face

sont arrondis et vont insensiblement

mésiale.

se perdre sur les faces proximales.

La face linguale le

est

convexe dans

sens mésio-distal. Sa hauteur est variable et dépend du développement du

tubercule lingual ou cingule. Vers

le collet

de

la dent, cette face se récrécit

de

plus en plus et arrive à ne plus être qu'un bord arrondi.

Les faces mésiale

et distale,

convexes dans

le

sens bucco-lingual, présentent

une concavité suivant le grand axe de la dent. Cette concavité est surtout due au défaut de parallélisme des deux surfaces, dont les axes prolongés se rencontrent vers le milieu de la racine, mais aussi aux saillies que forment les crêtes marginales proximales. Celte saillie est plus accentuée du côté distal que du côté mésial. Enfin, comme les plans des surfaces proximales convergent aussi vers le côté lingual, la concavité est

nettement plus accentuée de ce

côté

que du côté buccal.

La face triturante

est spéciale à cette

dent

;

elle

diffère

de celle des bicus-

deuxième bicuspide inférieure. Vue de face, elle est presque circulaire et porte du côté buccal un tubercule volumineux, tandis que sa portion linguale est à peine soulevée par une crête légère. Le tubercule buccal, large et proéminent, s'incline vers la face linguale, de telle sorte qu'il semble presque central quand on regarde la dent par la face buccale. De ce tubercule partent des crêtes semblables à celles cjue nous avons décrites sur la face triturante de la première bicuspide supérieure. Les crêtes mésiale et distale s'inclinent latéralement et vont se confondre, en s'arrondissant peu à peu, avec les angles mésial et distal. La crête triangulaire descend vers le sillon central, le traverse en l'interrompant et va se continuer avec la même crête du tubercule lingual. Le sillon central est peu profond; il est, comme nous venons de le dire, interrompu par les crêtes triangulaires. Il en résulte qu'à ses deux extrémité.s mésiale et distale on observe deux dépressions plus ou moins accentuées. Par pides supérieures et de la

LES DENTS.

613

du tubercule huccal vers

suite de l'inclinaison

face linguale, ce sillon n'est

la

pas au centre de la face triturante, mais plus près de

il

la face linguale.

Le tubercule lingual, ou ciugule, varie dans son volume et dans sa forme; est, en général, peu accentué; les crêtes mésiale et distale vont se confondre,

par des angles très arrondis, avec

les crêtes

ronne. La crête triangulaire descend vers

en

du

collet est fortement aplati et

notablement plus épais du cùté buccal que

côté lingual; l'émail se termine insensiblement à son niveau.

même

terminaison affecte la

La racine

est

cou-

la

central qu'elle infen-onipt

homologue du tubercule buccal.

se réunissant à son

Le

marginales proximales de

le sillon

unique

disposition

et aplatie

dans

le

que sur

les

La

ligne de

bicuspides supérieures.

sens mésio-distal. Son grand diamètre

donc bucco-lingual; son bord lingual

est plan ou légèrement concave suiLe bord buccal présente une convexité notable dans le même sens. Cette disposition est encore plus accusée si on regarde l'ensemble de la dent; il semble que la couronne et la racine forment un angle obtus, ouvert du côté lingual. La racine va en s'effilant peu à peu jusqu'à l'apex; son sommet est situé un peu en avant du trou mentonnier.

est

vant

le

grand axe de

la dent.

La chambre pulpaire est de forme identique à la couronne elle présente une corne qui s'avance dans le tubercule buccaL Du côté du tubercule lingual, elle n'envoie pas un véritable prolongement, mais on peut noter une inclinai:

son de

la cavité vers ce côté.

Le canal radicidaire est unique et d'ordinaire presque cylindrique. Son grand axe prolongé irait aboutir au tubercule buccal et c'est là le point d'élection pour la trépanation de cette dent. Il est parfois resserré au niveau du col; les bifurcations sont rares, mais peuvent se renconti'er.



Deuxièmes bicuspides

La seconde bicuspide inféinférieures. cinquième dent de l'arcade, est un peu plus volumineuse que la première a la même configuration générale et c'est par sa face triturante qu'elle en

rieure, elle

;

beaucoup plus large, suivant tous

diffère surtout. Cette face triturante est

les

diamètres; et la différence entre sa partie buccale et sa partie linguale est

moins accentuée que sur

la

première. Elle est caractérisée, au moins sur

dents types de cette espèce, par la présence de trois tubercules 2 linguaux;

le

tubercule buccal est

le

plus développé;

cline d'une façon notable vers l'angle mésial de la dent.

il

Il

:

1

buccal

les

et

est arrondi et sin-

en résulte que, des

crêtes marginales qui limitent la face buccale de la dent, la crête mésiale est

beaucoup moins longue que

la

crête

distale.

Du sommet

de ce tubercule

partent des crêtes semblables à celles que nous avons décrites sur la face tritu-

La

rante des bicuspides supérieures. sillon central est très

Le tubercule lingual, dans secondaires par

un

crête triangulaire qui descend vers b'

nettement dessinée.

sillon parti

la

forme typique,

du

est divisé

en deux tubercules

sillon centra!. D'ordinaire, ce sillon, qui est

peu profond, n'atteint pas la crête marginale linguale et esquisse sim|>lemeut du tubercule lingual. Il en résulte la formation de deux tubercules

la division

:

l'un mésio-lingual, l'autre disto-lingual, de

Ces

volume souvent inéyal.

sillons, et, partant, les tubercules qu'ils délimitent, présenteni

variété.

Le

sillon qui divise le tubercule lingual

POIRIER ET ClIARPY.



IV.

unegrande

peut ne pas exister

:

la

dent

40

[AMOEDO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

614 est alors bicuspidée.

Seulement, dans ce cas,

les sillons triangulaires,

branches

de bifurcation du sillon central, délimitent latéralement des piliers de renfor-

cement de la dent plus ou moins accentués. Le pilier distal est très souvent plus volumineux que le mésial et pourrait être alors considéré comme un troisième tubercule. Dans d'autres cas, le sillon central est interrompu par le passage des crêtes triangulaires allant

du tubercule buccal au tubercule lingual; il en résulte, de chaque côté

de cette crête, la formation

de creux nettement dessinés.

La face buccale de

deuxième

la

bicuspide est moins haute que celle

de la première, suivant FiG. 330.

.1.

— Deuxième

face buccale.

axe de la dent, mais

prémolaire inférieure gauche.

— B,

D. coupe linguo-buccale.

— C, face — E, face triturante.

face linguale.

large.

mésiale.

celle

Sa forme

dans

le

sens mésio-distal.

le

grand diamètre de

Deux légers

sillons la

grand plus

rapproche de

des molaires, tandis que la

première canines. Elle est convexe suivant

se

le

elle est

bicuspide la

parcourent

dent et

rappelle

un peu

les

aplatie

et délimitent la crête

qui aboutit au tubercule buccal.

La face linguale

est

convexe dans tous

les sens; elle est

tournée vers

la

moindre que la face buccale. La face mésiale est très convexe dans le sens bucco-lingual. Des deux angles qui la limitent vers la couronne, l'angle mésio-buccal est beaucoup plus accentué que l'angle lingual. C'est d'ailleurs par cet angle mésio-buccal que la deuxième bicuspide entre en contact avec la première. La face distale est plus large que la mésiale dans le sens bucco-lingual mais elle s'en distingue tout à fait en ce qu'elle est presque plane suivant le grand diamètre de la dent à peine présente-t-elle une légère convexité dans le sens bucco-lingual. Ces deux faces proximales convergent l'une vers l'autre vers le collet; mais la convergence a lieu surtout aux dépens de la surface mésiale, de telle sorte que la dent, dans son ensemble, est inclinée par sa j)remière molaire et a une hauteur

;

;

partie coronale vers la première bicuspide inférieure.

Le fait

collet est aplati

à son niveau de la

et les

La

dans

sens mésio-distal. La terminaison de l'émail se

le

même

façon que sur les autres dents, mais les convexités

concavités sont beaucoup moins accentuées. racine, unique, est plus grosse et plus longue que celle de la première

bicuspide. Elle présente parfois, et surtout sur sa face mésiale,

ou moins pi'ofond indiquant

la

un

sillon plus

réunion des deux cônes primitifs. Elle

s'effile

jirogressivement jusqu'à l'apex qui est assez volumineux.

La chambre pulpaire

est caractérisée

par la présence do

trois cornes,

une

chaque tubercule; deux sont situées du côté lingual, une du côté buccal. Les premières sont toujours moins accentuées que la corne du tubercule buccal. Le canal radiculaire est plus ou moins aplati et se continue avec la chambre jjulpaire sans ligne de démarcation bien nette. Le grand axe de ce canal j)0ur



radiculaire prolongé aboutirait le sillon central. C'est là le

au point où

la crête triangulaire buccale

point d'élection pour la trépanation.

aborde

LES DENTS.

Molaires.



Les molaired. dont

Ijroyer les aliments, diflV-rent par la

Ce sont

615

la foncfiou spéciak'

forme

est

de triturer et de

volume des dents précédentes.

et le

dents de la bouche et elles sont situées ù la partie

les plus grosses

nombre de douze,

postérieure des arcades dentaires. Elles sont au

trois de

«haque coté des deux mâchoires. Elles représentent les sixième, septième et huitième dents, à partir de la ligne médiane, -et sont désignées par les noms de première, deuxième et troisième molaires, supérieures et inférieures. La dernière prend le

nom

de dent de sagesse. Sur une coupe transversale de

la cou-

ronne, ces dents présentent une face mésiale, sur laquelle aboutissent à angles |»resque droits les faces buccale et linguale, qui à leur tour se réunissent en

angles arrondis pour

former

la

En

face distale.

résumé,

carrées en avant et arrondies en arrière. La raison de ce la

compression que subissent ces dents dans

comprimée par

la

les

molaires sont

fait se

bouche. Ainsi,

trouve dans

la

dent de six

deuxième molaire temporaire, puis par la deuxième prémolaire, s'aplatit sur sa face mésiale tandis que la distale libre reste arrondie. Six ans plus tard, apparaît la deuxième grosse molaire dont la lace mésiale se trouve comprimée par la face distale de la première molaire, plus dure; sa face distale reste arrondie. Huit ou dix ans après arrive la dent de sagesse qui aplatit un peu la face distale de la précédente, en s'aplatissant à son tour du côté mésial. Au contraire, sa face distale, libre, reste ans,

la

toujours arrondie, complétant ainsi l'harmonie d'une arcade dentaire complète.

Les molaires supérieures se ressemblent beaucoup différences, consistant surtout

elles

;

présentent quelques

en un développement moins prononcé du lobe

dislo-lingual des deux dernières.

Dans leur forme typique,

de

elles résultent

de trois cônes primitifs,

la fusion

d'où la présence sur ces dents de trois racines et de trois tubercules. Mais à ces tubercules s'en ajoute

un quatrième, appelé tubercule

triluberculeuse ne se trouve que très rarement chez

tomme anomalie tains

En

réversive. Elle est. au contraire, la

disto-lingual.

l'homme

et

La forme seulement

forme normale chez

cer-

mammifères. outre,

il

très fréquent

est

de rencontrer

sur ces dents un cinquième

tubercule dit tubercule de Carabelli. ou plutôt une cingule sur la face linguale,

cingule diminuant rapidement sur

les

deuxième

Premières molaires supérieures.

et troisième molaires.



La première grosse molaire supéou dent de six ans, est située après la deuxième bicuspide. Sa couronne est large et de forme cubique, à angles plus ou moins arrondis. Nous lui décrirons, comme aux autres dents, cinq faces buccale, linguale, mésiale. disfab rieure,

:

et triturante.

La face buccale deux

fois celle

est irrégulièrement

d'une bicuspide. Son

convexe

maximum

triturante et elle va en se rétrécissant vers face triturante sépare les la

le

et sa

largeur égale à peu près

de largeur correspond à collet.

Un

la face

sillon qui part de la

deux tubercules Ijuccaux, aborde

la face

buccale et

parcourt jusqu'à la moitié environ de sa longueur. Dans quelques cas, ce

sillon dépasse la ligne gingivale et

va jusqu'à la bifurcation des racines. Ce

s'arrête, près de la ligne gingivale, à là est le

sommet de

une

sillon

crête d'émail qu'il ne traverse pas;

la convexité mésio-distale.

La partie

la

plus saillante de

ANNEXES

616

DL' TUl'.E

DIGESTIF.

cette convexité se trouve sur la moitié mésiale, puis la surface s'incline rapide-

ment vers

La face

un caractère qui nous permet de distinguer

la distale. C'est là

première molaire droite de

la

la

gauche.

linguale nous servira tout particulièrement à distinguer la première de la deuxième molaire.

Sa plus grande largeur correspond à son bord triturant

;

de là ses bords

méslal

et

distal,

vexes

se

dirigent

,

con-

en

convergeant rapidement FiG.

A,

:^:{7.

face buccale



vers la racine linguale. Première molaire supérieure gaucJie.

— B,

niésiale.



— D,

C, linguale.

Cette face est divisée par

face triluranle de la

un

molaire droite.

sillon longitudinal, le

en deux

sillon lingual,

lobes

mésial et distal. Le premier est plus large et plus convexe que

:

que

C'est aussi sur le lobe mésio-lingual

le

second.

se trouve la cingule, sorte de ciu-

quième tubercule plus ou moins apparent. Un sillon, parti du sillon lingual, sépare ce tubercule du tubercule mésial. Des deux tubercules qui surmontent le bord triturant,

le

mésial est

le

plus volumineux.

La moitié

triturante de la face

linguale s'incline légèrement vers la face d'occlusion.

La face mésiale bucco-lingual

marche

très

;

est

plane dans

le

sens longitudinal et convexe dans

le

sens

ses bords sont arrondis vers les faces buccale et linguale. Elle

obliquement de

sur une mâchoire complète

la face triturante vers le collet,

se

elle

de

telle sorte

que

trouve séparée de la face distale de la



Parfois deuxième prémolaire par un espace triangulaire à base gingivale. on trouve sur celte surface une dépression, vestige de la séparation de la racine mésiol)uccale et de la racine linguale.

La face

distale est convexe dans toutes

es directions,

pour sa moitié linguale;

mais, par le fait de la 33S.

Fig.



Première grosse supérieure droite,

coupe mésio-distale montrant

n,

molaire

la

centuée.

chambre



Sur ces faces, près de la crête margion trouve les facettes d'usure indiquant les points de contact de la dent avec

pulpaire et les canaux des racines buccales. b, coupe linguo-buccale montrant les canaux des

nale,

Les deux prochambre pulpaire

racines palatine et mésio-buccale.

longements qui descendent de

la

saillie considéi-able

du lobe disto-lingual, sa moitié buccale présente une concavité plus ou moins ac-

l'état frais, par les cornes de la coupe transversale au niveau du colmontrant les trois entrées des canau.x radicu-

sont occupés, à



pulpe. let,

les

c,

dents voisines.

La face

triturante est la partie la plus

laires.

importante de cette dent

son étude va

et

nous montrer des particularités d'un intérêt considérable. Elle présente, vue de face, une forme quadrangulalre à angles plus ou moins arrondis et surmontés,

à chaque coin, d'un tubercule

:

ce sont les tubercules mésio-buccal, mésio-

lingual, disto-buccal et disto-lingual.

variations de cette

dent et

Ce dernier

est

sujet à de

volume et c'est lui qui permettra d'établir des les deuxième et troisième molaires. En outre,

nombreuses

différences entre les

tubercules du

LES DENTS.

617

oùlé buccal sont moins longs que ceux du cùtc- lingual c'est l'iuverse pour la première molaire inférieure, de sorte que ces deux dents entrent exactement ;

en contact.

Dans son ensemble, que

lingual, plus long

cette face présente le

même

de distinguer cette dent de contraire, ce

même

la

un diamètre

du

mésio-distal,

côté

diamètre du côté buccal. Ce caractère permet

deuxième grosse

molaii'e, laquelle

présente, au

diamètre plus long du côté buccal. De plus,

est

elle

arrondie du côté lingual, tandis que la première est bilobée.

Aux

quatre tubercules que nous venons de

citer,

il

ou cinquième tubercule que nous avons signalé sur

faut ajouter la

le cùté

mésio-lingual. Ce tubercule, toujours bilatéral, est héréditaire;

d'une façon régulière chez dents qui

les

enfants dont

le

«

cingule

»

lingual du tubercule

on

le

trouve

père et la mère avaient des

présentaient.

le

Ces tubercules ne sont d'ailleurs que des exhaussements des crêtes marginales. Ces crêtes sont

mésiale et distale. laires.

La

Il

au nombre de quatre principales

en existe d'autres

crête oblique part

:

buccale, linguale,

:

la crête oblique et les crêtes triangu-

du tubercule mésio-lingual

et

va aboutir au tuber-

cule buccal. Les quatre crêtes triangulaires descendent des quatre tubercules

vers les fossettes.

La

face triturante de la première molaire supérieure présente,

deux fossettes; l'une, fossette mésiale, l'autre, fossette distale. La fossette mésiale ou centrale, plus considérable que l'autre, est formée par les inclinaisons centrales ou mésiales des tubercules mésio-buccal, mésio-lingual, de la crête marginale mésiale, du tubercule disto-buccal et de la crête oblique. en

efTet,

Suivant

le

ou moins

mode

d'inclinaison de ces différentes parties, cette fossette est plus

régulière. Parfois, de cette fossette part

un

sillon

qui coupe la crête

oblique et va se perdre dans la fossette distale. C'est aussi de cette fossette que part

le sillon c[ue

La

fossette

nous avons décrit sur

distale est formée par

la face

buccale de la dent.

inclinaisons distales des tubercules

les

disto-buccal et mésio-lingual et de la crête oblique rencontrant le

tubercule

que part le séparer les deux

disto-lingual et la crête marginale distale. C'est de cette fossette sillon

que nous avons vu descendre sur

la face linguale et

tubercules mésio-et disto-lingual.

De ces fossettes partent quatre sillons trois de un de la fossette distale. Ces sillons divisent surmontés par un fort tubercule; ce sont de :

et

:

mésial, le sillon buccal et

le sillon distal

Parfois, quelques sillons supplémentaires

Lorsque

la

profondément

dent est en place dans

la

mésiale ou centrale

couronne en quatre lobes

la fossette centrale, le sillon

le sillon disto-lingual,

d'un côté au bord lingual et de l'autre au bord

taines dents sont de la sorte

la

qui traverse la crête oblique et aboutit

à la seconde fossette; de la fossette distale part tit

la fossette

qui abou-

distal.

rayonnent de

ces fossettes et cer-

fissurées.

bouche, cette face triturante

est

eu

ja])-

port, en bas (les dents étant en contact normal), avec les quatre cinquièmes distals de la face triturante de la

même

première molaire inférieure

et le

cinquième

deuxième molaire intérieure. Lors([ue cette dent est usée, elle présente du côté lingual deux facettes d'usure, tandis (|ue la deuxièmfi molaire ne présente qu'une seule facette du même côté. Le collet de la première molaire supérieure présente, sur une coupe, une mésial de la

face de la

[AMOEDO.]

ANNEXES nu TUBE DIGESTIF.

618

forme rhoniboïdale. Il est plus large du côté lingual que du côté buccal. L'émail s'y termine suivant une ligne à peu près horizontale, légèrement concave, toutefois,

du

côté de la racine, sur les faces mésialo et distale.

On

observe

fré-

sur la face distale une dépression de Témail plus ou moins profonde,

quemment

à l'union des racines linguale et disto-buccale.

Les racines sont au nombre de

trois

deux buccales

:

et

une linguale. Cette

en rapport avec les fonctions si importantes de la dent, lui assure une grande solidité. Les deux racines mésio- et disto-buccales sont aplaties dans mais la racine mésiale est plus volumineuse que la disle sens mésio-distal les dents supérieures droites des gauches; elle différencier sert à qui tale, ce trifurcation,

;

est,

de plus, sillonnée dans toute sa longueur du côté mésial et du côté distal.

Lorsqu'il

v

a fusion des racines, elle a lieu

entre les deux buccales et très

rarement entre Tune des buccales et la racine linguale. La racine linguale, plus grosse que les autres, est arrondie et diverge considérablement; elle est un peu aplatie à sa base dans le sens linguo-buccal. Prolongé en avant, le grand axe de cette partie aplatie viendrait se réunir au même axe de la dent

du côté opposé, à l'union des incisives médianes. Ces racines pénètrent très souvent dans le sinus maxillaire, où elles sont recouvertes par une mince couche de tissu osseux.

La chambre pulpaire de

la

première molaire supérieure reproduit

la

forme

de la couronne. Elle présente des cornes ou prolongements correspondant à

chaque tubercule. Les trois canaux radiculaires s'ouvrent dans la chambre par un infundibulum. Leur calibre diminue rapidement, puis ils se dirigent vers l'orifice apical. Le canal de la racine linguale est large; ceux des racines buccale, mésiale et



Le point d'élection pour la trépanation de beaucoup plus fins. mésiale. L'ouverture doit être assez large fossette dans la situé dent est cette pour permettre, à cause de la divergence des racines, de pénétrer dans les

distale sont

trois

canaux radiculaires.

Deuxièmes molaires supérieures. sième, la

— Située entre

la

première

et la troi-

deuxième molaire supérieure estla septiènie dent à partir de la ligne médiane. Elle est d'ordinaire

un peu moins volumineuseque la

première, mais d'une façon

presque constante, son tubercule disto-lingual est

considérable très FiG. 339.

A,

face buccale.



Deuxiôme molnire

supt'riouic. tritiinaile.

est très I)re

n'est plus représentée

que par un

centrale et la dent n'a

que

sillon

;

la fossette

trois tubercules. Celte

moins

même,

La cingule est quand elle existe, petite. Dans bon nom-

réduit.

plus rare

— B, mésiale' — C, linguale. — D.

et parfois,

et,

de cas, la fossette distale mésiale est alors devenue

dent présente donc de grandes

variations; nous les passerons en revue.

La couronne est plus aplatie dans le sens mésio-distal. La face buccale est convexe et ressemble à la mêuie

face

de la première

LES DENTS.

619

molaire. Le sillon qui. parti de la fossette mésiale, franchit la crête niaririnale buccale pour descendre sur la face buccale, n'est pas aussi accentué que sur la

De

deut de six ans.

plus,

il

s'arrête

au

tiers

par conséquent moins haut vers

tant

la

supérieur de la face buccale,

mon-

Des deux angles

ligne gingivale.

arrondis qui limitent cette face, l'angle mésial est plus saillant que l'angle

qui fuit vers la face distale.

distal

La

linguale convexe diffère de celle de la première molaire par l'absence

fitre

ou par

la brièveté

du

sillon lingual.

Sur certaines dents, eu effet, ce

sillon,

après

avoir franchi la crête marginale linguale, apparaît à peine sur la face linguale.

Sur d'autres, au contraire, il s'avance presque sur le tiers coronal de cette face. Donc, sur les dents trituberculeuses, pas de sillon sur la face linguale. Sur les dents quadrituberculeuses,

le

mais toujours

existe,

sillon

moins accentué que sur la première molaire. La cingule que nous avons signalée sur la face guale de la dent de six ans est

très réduite.

ici

lin-

Dans

certains cas (dents trituberculeuses) elle a complètement

L aspect lions;

il

111-

11.

disparu.

-.™^^« neure.

de cette face présente donc de grandes varia-

faut en être averti pour ne pas confondre la .

,

.,

,

,

la

le

sens bucco-lingual.

.

mésio- distale canaux des ra6. coupe hncco-iinguaie, montrant les '-inaux

•11

.

'"^^

^^

monir.-.nt les

cines buccales.

.

deuxième molaire. La face mésiale, convexe dans

première et

^

"'''^^''*'

'-^



des racines palatine

mésio-buccale,

près de la crête marginale, est très aplatie vers le collet; il

arrive

même

souvent qu'à ce niveau on observe une concavité plus ou moins

accentuée.

La face distale, plus convexe que la précédente, ressemble à celle de mière molaire. Ces deux faces convergent l'une vers l'autre dans



dans

a pour

ce qui

l)UCCO-lingual,

résultat de rétrécir la face linguale,

la pre-

sens

le

et

aussi

sens du grand axe de la dent.

le

La face

trituroAite ressemble à celle de la première molaire,

dans

ses lignes

générales. Cette face varie suivant qu'il s'agit d'une dent quadrituberculeuse ou trituberculeuse. Sur les premières, les tubercules sont et

un peu moins accentués

encore ceci n'est pas constant. Le tubercule disto-lingual, surtout, a diminué

et est

moins

saillant et

moins

large.

La

fossette mésiale s'est portée

un peu

plus vers le centre de la dent. Les crêtes marginales et triangulaires qui la limitent

sont les

mêmes que

au contraire diminué

;

un

la

première molaire. La fossette distale a

sillon la

réunit d'ordinaire à la fossette mésiale.

sur

Très souvent, et ceci correspond aux cas dans lesquels

le

tubercule disto-

lingual a diminué d'une façon notable, cette fossette n'est plus qu'un sim])le sillon

qui va de la crête marginale linguale à la crête marginale distale,

entaillant plus ou

moins

forme tuberculeuse. Sur sette distale a

ces

deux

crêtes.

Ces sont là des cas de transition à

celle-ci la fossette

complètement disparu.

Un

mésiale est devenue centrale, la

la

ii>s-

léger sillon, parfois à peine visible.

Indique encore les limites du tubercule disto-lingual. L'imique tubercule lingual est dans ce cas très volumineux et beaucoup plus saillant que

les

deux

tubercules buccaux.

Le

collet est

généralement plus aplati dans

le

sens mésio-distal et suivant

lAMOEDO.'i

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

620

des lignes qui convergent vers la face linguale. et distale

présente sur ses faces mésiale

Il

de légères dépressions au niveau des racines. L'émail se termine au

niveau du

collet,

de la

même

façon que sur la première molaire supérieure.

Les racines sont au nombre de trois deux buccales et une linguale ou palatine, semblables à celles de la première. La racine palatine, arrondie, se diffé:

rencie très nettement de la

même

racine de la première molaire qui est aplatie

et sillonnée sur la face linguale. Elles sont

dent de six ans et plus recourbées vers

moins volumineuses que le

celles

plus irrégulières dans leur forme et leur disposition

de la

beaucoup

côté distal. Elles sont

tantôt elles sont libres et

;

tantôt elles sont fusionnées. Les deux racines buccales ont plus de tendance à se réunir entre elles. D'autres fols,

une de

ces racines, tantôt la mésiale, tantôt

la distale, se réunit avec la racine palatine. Celle-ci, toutefois, reste plus sou-

vent

libre.

importe de remarquer que ces réunions sont superficielles et canaux l'adiculaires restent toujours indépen-

Il

réduites au seul cément. Les

dants. Parfois, cependant, les trois racines sont réunies; des sillons indiquent

seulement

de la division. Les racines de cette dent peuvent aussi

les traces

pénétrer dans

sinus maxillaire.

le

La chambre pulpaire ressemble ou quatre cornes pour

trois

à la couronne. Suivant

les cas, elle

émet

de la face triturante.

les tubercules

Les trois canaux radiculaires ne se fusionnent pas, généralement, quand

deux racines se réunissent. De plus, par le fait de l'aplatissement de la couronne dans le sens méslo-distal, l'ouverture des canaux radiculaires ne se fait plus en des points fixes de la cbambre pulpaire, mais le long des parois buccale ou distale de cette cbambre.

Troisièmes molaires supérieures. est la

buitième dent à partir de

re

col;

elle


.



La face dislale, bien une concavité bien accentuée au niveau du collet. arrondie dans tous les sens, ne présente pas de tubercule disto-buccal ou distal. La face triturante a une forme quadrangulaire. Ses angles buccaux sont arrondis et obtus; les angles linguaux sont au conti-aire aigus. Le bord buccal est plus arrondi que le lingual, qui forme avec la face linguale un angle presque droit. Le bord distal, très arrondi, se distingue nettement du bord buccal, presque droit. Cette face présente un creux central, des sillons et des tubercules. Les sillons sont au nombre de quatre et partent tous de la fossette centrale. rncsial, Ils prennent les noms des faces où ils se rendent; ce sont les sillons distal, buccal et lingual. Dans leur ensemble, ils forment une croix dont les Le sillon lingual, le branches séparent les lobes surmontés des tubercules. plus profond, sépare nettement les tubercules linguaux et empiète légèrement sur la face linguale. Le sillon distal, parti du creux central, sépare les aussi



:





tubercules disto-lingual et disto-buccal

souvent ne coupe très profond,

crête

;

il

ne descend pas sur

pas la crête marginale distale.

ne va pas non plus jusqu'à



la face mésiale:

il

la (ace distale et

Le ne

sillon rnésuil, travei'se pas la

marginale mésiale qui se continue, sans interruption, du bord buccal au

bord lingual. cules

même

buccaux



Le sillon buccal, le plus long, après avoir séparé les tubermarginale buccale, descend plus ou moins

et franchi la crête

loin sur la face buccale

où nous l'avons

décrit.

La branche bucco-linguale de la croix formée par les sillons est un peu plus rapprochée du bord distal que du bord mésial. Il en résulte que sur les deux faces de la dent le tubercule mésial est un peu plus volumineux que le tubercule distal. Cependant,

de

la

il

n'en est pas toujours ainsi, et la portion

dent parait un peu plus large, à cause de

la

dislali'

convexité plus accentuée de

la face distale.

Les tubercules, au nombre de quatre, sont placés symétriquement aux angles de

la surface triturante.

(mésio-lingual et

mésio-buccal)

Les tubercules qui surmontent sont en

autres. Ils sont saillants et plus proéminents

que ceux de

Miais souvent c'est le contraire qui arrive.

De

disto-buccal ne s'inclinent pas autant vers

le

que

les

tubercules linguaux.

Ils

la face mésialt;

général plus volumineux

plus, les

que

les

première molaire, tubercules mésio- et la

centre de la surface triturante

surplombent au contraire

la fossette centrale,

[AMOEDO.]

626

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

de sorte que, de côté,

les sillons

semblent

taillés

à pic. Les crêtes triangulaires

des tubercules linguaux, très proéminentes, s'inclinent au contraire en pente

douce vers

La

la fossette centrale.

fossette centrale est formée par les inclinaisons des tubercules

que nous venons de décrire. Elle est plus ou moins régulière, suivant le point où

Dans

aboutissent les sillons.

d'autres

supplémentaires, ou

cas, des sillons

de simples fissures, déterminent des

creux secondaires. Fie. 34G.

a

— Deuxième grosse molniie infeiieure. —

que nous venons de



concavité

;

la

déx^rire;

de

nom-

breuses variations sont toujours possibles.

Le formé que celui de

ne faut donc pas

dents des formes analogues à celles

coupes bucco-linguales de la racine niésiale, montrant ses deux canaux. 6, coupe bucco-linguale de c, coupe mésiola racine distale, avec un seul canal. distale passant par le canal mésio-buccal de la racine méfiaie et par le canal central de la racine distale. et d.

Il

trouver sur toutes les

à

s'attendre

cul le t

plus régulièrement

est

première molaire. Sa face mésiale présente une légère

sa face distale est plutôt convexe. L'émail descend plus sur le côté

buccal que sur

le côté lingual.

La deuxième molaire présente deux racines qui ressemblent première molaire;

elles sont,

Leur forme présente

en général, plus arrondies

d'ailleurs de

grandes variations

;

à celles de la

moins divergentes. parfois la racine ne se et

bifurque pas et des sillons sur la face buccale et linguale rappellent seulement les divisions.

Dans 30 pour 100 des cas on trouve

complètement vers l'apex osseuse dans

le tiers

qui avoisine

réunies, elles affectent

La chambre

et tantôt

le collet.

Souvent, lorsque

piclpaire a la

même

forme que

la

dent de sagesse. Ce

la

racines sont

couronne, avec quatre pro-

elle est d'ordinaire,

plus grande que celle de la première molaire.

])aires se rétrécissent

les

une forme conique.

longements, un pour chaque tubercule;

dimensions par

ces racines réunies, tantôt

incomplètement, laissant passer une lame

fait est

A

son tour,

dû à

ce

sur

le

elle est

que

les

même

sujet,

dépassée en

chambres pul-

avec l'âge et que cette dent est de six ans plus jeune que

première molaire. Les canaux radiculaires ressemblent à ceux de

la

la

première

molaire; la racine mésiale a deux canaux; cependant, assez souvent, ces deux

canaux se réunissent; ils sont toujours très aplatis et ressemblent à une fente. Le canal de la racine distale, unique, est, au contraire, arrondi. Le point



d'élection

un peu

pour

la trépanation

de cette dent est situé dans

la fossette centrale,

plus près du bord mésial que du bord distal.

Troisièmes molaires inférieures.

— La troisième

molaire inférienre,

dent de sagesse, est la huitième dent à partir de la ligne médiane. Elle ressemble aux autres molaires inférieures dans sa forme générale. Comme la supérieure, mais moins qu'elle cependant, elle est sujette à de nombreuses variations dans sa forme et aussi dans son apparition. Elle peut

ou apparaître plus ou moins tard; supérieure au nanisme.

elTet,

la

elle est plutôt sujette

Sur une coupe perpendiculaire au grand axe de

la

manquer, en au géantisme et

dent, sa couronne est

LES DENTS.

627

quadranc^^ulaire, avec des angles arrondis. Elle peut porter 3, 4, 5 ou 6 tuber-

Suivant

cules.

les cas. la

troisième molaire se rapprochera donc de la première

deuxième molaire. Nous ne décrirons que

ou de

la

la

forme à cinq tubercules, qui nous paraît être

commune.

plus

La face buccale

est pins

soudées.

à racines convergentes.





F, racines réunies par

celle

— C,

B, racine raésiale bifurquée.

l'apex.

de

deuxième molaire;

la

elle

Troisième molaire inférieure.

347.

FiG.

A, type

convexe que



racines divergentes.



D

et

rf,

racines

E, face triturante.

comme celle-ci, un sillon qui descend au milieu du bord triturant; comme la 1"^ molaire, un autre sillon descend au niveau de l'angle disto-

présente, et



La surface linguale est semblable à celle des autres molaires inféun peu plus arrondie. Les faces mésiale et distale n'offrent pas non plus de caractères particuliers. La distale est seulement beaucoup plus convexe et termine l'arcade dentaire. La face tritubuccal.



rieures; elle est seulement



rante présente des tubercules séparés par des sillons qui partent d'une fossette centrale.



Les

sillons

sont au

nombre de cinq

:

mésial,

buccal,

distal,

lingual et disto -buccal. Il

de grandes irrégularités parfois

est fréquent de voir les sillons présenter

même

ils

se

;

confondent avec des fissures plus ou moins profondes et

la délimi-

tation des tubercules n'est plus nette. Ils n'a-

boutissent pas toujours au centre de la surface triturante, de sorte

que

partagée par une crête.

la fossette centrale est Il

existe alors

deux

settes,

l'une mésiale, l'autre distale,

sur

molaires supérieures.

les

Le nombre des tubercules varie de

fos-

comme

même

et FiG. :{is.

les il

dents à plusieurs lobes ne sont pas rares

peut

même

y avoir

six, sept

:

ou huit tuber-

cules.

Le

collet est

semblable à celui des autres

— Troisiomo grosse molaire inférieure.

coupe mésio-distale des racines mésiale et distale, montrant leurs canaux. b, coupe mésio-distale montrant un seul c, coupe mécanal dans toute la racine. a,





sio-distale.

molaires inférieures.

Les racines, plus arrondies, surtout la distale, présentent aussi de grandes variations. La racine est fréquemment unique, mais la distale pouvant se bifurquer donne une dent à trois racines. Elles sont, quel que soit leur nombre, plus petites que sur les autres molaires et se recourbent du coté distal, en s'inclinant fortement vers la face e-\terne du maxillaire. La chambre pulpaire a la même forme que la couronne, mais présente de Les canaux radiculaires sont aussi grandes irrégularités dans son contour.



[AAIOEL

0.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

62b très irréguliers

:

parfois

de cas, on retrouve

la

il

n'y a qu'un seul canal très petit.

même

disposition

que sur

Dans bon nombre

autres molaires inférieures.

les



Topinard (« De l'évolution des molaires et des Variations des cuspides des molaires. et en particulier chez l'homme », Anthropologie, 1892, t. 111, n" 0) a étudié spécialement la question du nombre des cuspides sur les molaires de l'homme. Le type quadricuspide est le type fondamental pour les molaires supérieures. Constant, sur la première molaire, il est

prémolaires chez les primates

bien caractérisé; il l'est moins sur la seconde molaire et moins encore sur la troisième. Ses statistiques basées sur un g rand nombre de sujets et sur des races différentes (62 Européens, 38 Berbères, Sémites et Égyptiens, 78 Japonais-Chinois, 53 Polynésiens, 20 Australiens, 101 nègres d'Afri([ue, etc., etc.), lui ont donné les résultats suivants Pour la première molaire, le type quaihicuspide est constant; on le trouve 100 lois sur 100 individus pris dans les races de couleur. Chez les Européens, on le trouve 98 fois sur 100. Faces trilurantes des trois molaires FiG. 3W. Pour la deuxième molaire, le type quainférieures. dricuspide est encore le plus fréquent. A, type normal dans lequel la première et la troisième moCependant le type tricuspide augmente laire onl 5 cuspides et la deuxième molaire, 4 cuspides. sa proportion, 23 pour 100 chez les EuroB, type à 5 cuspides dans les trois molaires. C, type a péens. 10 à 13 pour 100 chez les Austra4 cuspides dans les trois molaires. liens, 17 pour 100 chez les nègres d'Afrique. La troisième molaire, dit Topinard, est une dent désordonnée, à laquelle on ne peut se fier que dans ses résultats généraux. Sur le maxillaire inférieur, le type quinquécuspide est le type fondamental, le type quadricuspide Taccidentel. Voici les proportions que lui a données son enquête sur les mêmes sujets que pour les molaires supérieures. Le type quinquécuspide se présente avec une fréquence de 82 pour 100 à la première molaire, de 2.5 pour 100 à la deuxième et de 4B pour iOO à la troisième, tandis que le type quadricuspide donne 10 pour 100 à la première, 03 pour 100 à la deuxième et 31 pour 100 à la troisième. Le type quinquécuspide est donc la règle à la première, sans être constant comme le quadri a crête oblique à la première supérieure. Comme au maxillaire supérieur, la première est donc celle qui maintient davantage le type fondamental des cuspides, la plus avancée en évolution. Quant aux différences suivant les races, les Européens sont les plus engagés dans la voie d'acquisition d'un nouveau type. Nous renvoyons pour l'étude détaillée de ces variations ethniques des cuspides aux tableaux qui accompagnent la consciencieuse étude de Topinard. :

C

J

A





DENTS CADIQLES Les dents caduques sont au nombre de vingt incisives centrales,

La formule

deux

incisives latérales,

dentaire est la suivante C

,

pre-

mières molaires. E, deuxièmes mola'res. 1, faces triturantes des premières molaires; 2, faces triturantes dos deuxièmes molaires.

canines vers

10 ou 12 ans. Elles sont remplacées par des dents de

môme nom

et de

forme générale sem-

y a une exception pour les molaires qui sont remplacées, non par des molaires, mais par des bicuspides. Les dents caduques présentent un ensemble de caractères qui les différencient blable,

quoique plus volumineuses.

Il

des dents permanentes. D'une façon générale,

elles offrent

un volume beaucoup un rapport

plus faible que les permanentes et elles sont avec celles-ci dans

approximatif d'un

Leurs proj)ortions sont en outre notablement

tiers.

rentes; les couronnes sont

hauteur pour

moins hautes

les incisives, les

et la largeur est à

canines et

la

la

première molaire. La seconde mo-

une hauteur environ moitié moindre que

laire a

diffé-

peu près égale à

la largeur.

Toutes

les

cou-

ronnes sont en quelque sorte renflées et comme ventrues. Mais l'un des caractères \os plus frappants est la terminaison lirusque do i'émail au niveau

du

collet.

Tandis que sur

«'amincissant graduellement, se impercepti!)le, sur les dents

les

dents jiermanenles,

termine au niveau du

collet ])ar

caduques l'émail conserve son épaisseur

l'éiuail,

une ligne jiis(ju';ï

ce

niveau et se termine bruscjuemcnt. C'est ce qui donne à ces dénis un aspect ventru. Les racines présentent les

nentes

:

unique pour

La couleur POIltllilt

est aussi ET

mêmes formes que

les incisives et les

CIIAHI'V.

quelque peu différente;



IV'.

celles des

canines; multiple pour les

dents pciina-

les

molair

's.

dents caduques sont d'un 41 [A MO EDO.

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

630 l)lane

crayeux

;

quand on examine deux catégories de dents.

diiïérence est très nette

la

enfant de 7 à 8 ans présentant

les

la

bouche d'un

Cet ensemble de caractères nous dispensera de décrire chacun des groupes dentaires du premier âge.

Les incisives supérieures

même

de

et inférieures

catégorie; leur forme est la

ressemblent aax dents permanentes

même

et leurs caractères

sont seulement

moins accentués. Les dentelures du bord tranchant sont très visibles au

moment

de leur apparition, mais disparaissent rapidement par le fait de l'usure.

Les canines prêtent aux

Les molaires occupent

mômes

considérations

la place des bicuspides

;

nous n'insisterons pas.

permanentes, mais ce sont de

vraies molaires par la forme.

Les secondes molaires, tant les supérieures que les inférieures, ressemblent par leur forme et leur architecture aux premières molaires permanentes. Elles en différent seulement par leurs dimensions qui, suivant la règle générale, sont moindres.

Les premières molaires caduques, au contraire, sont de forme ture tout à fait spéciales. Aussi les décrirons-nous séparément.

Première molaire caduque inférieure. arrive pour les dents permanentes, ]>etite

que

la

la



et d'architec-

Contrairement à ce qui

première molaire inférieure

est

plus

deuxième.

La couronne,

renflée

au-dessus du

collet,

présente à décrire cinq faces

:

mésiale et distale, buccale et linguale et la face triturante. est légèrement convexe dans le sens mésio-distal et aplatie grand axe de la dent elle présente, vers son milieu, une forte crête d'émail qui, partie du bord marginal buccal, aboutit à la ligne buccogingivale. Cette ligne est elle-même soulevée en une crête très proéminente allant de l'angle mésio-buccal cà l'angle disto-buccal mais cette crête ne suit

La face buccale

suivant

le

;

;

pas une ligne horizontale; partie de l'angle mésio-buccal, elle se dirige obliquement vers l'angle disto-buccal, en se rapprochant peu à peu de la ligne

marginale buccale. suivant

le

La présence de de deux légers est le

Il

en résulte que

grand axe de

cette face de la

la dent, à l'angle

la crête

couronne

est plus longue,

mésio-buccal qu'à l'angle disto-buccal.

de l'émail détermine de chaque côté d'elle la présence appelé sillon buccal,

sillons, l'un mésial, l'autre distal; ce dernier,

beaucoup plus accentué que

l'autre et sépare, sur la crête

marginale buccale,

tubercule mésio-buccal du tubercule disto-buccal.

La face linguale

est

convexe dans tous

les

arrondis avec les faces mésiale et distale.

sens et se continue par des angles

La

crête bucco-gingivale n'offre

])lus l'aspect que nous avons décrit sur la face buccale. Cette face présente une crête médiane qui aboutit, vers le bord libre, au tubercule mésio-lingual. Le sillon lingual de la face triturante franchit la crête marginale linguale et des-

cend quelque peu sur cette

Par suite de la convergence des moins grande que la buccale.

face.

et distale, la face linguale est

faces mésiale

Les faces m,ésiale et distale sont convexes et convergent l'une vers l'autre du coté de la face linguale.

La face triturante est de forme ovoïde, si on l'examine suivant de la dent. Ses angles sont en effet arrondis et le bord distal plus

le

grand

lai'ge

a.xe

que

le

DENTS.

LliS

631

mésial. Quatre sillons divisent rette face on quatre lobes; ces sillons partent d'une lar^e fossette, dite fossette distale; il eu existe, en effet, une autre beau-

coup plus

petite, la fossette niésiale.

Le

.-^iUon

buccal naît de

pale directement, ou très souvent se détache crête

marginale buccale, séparant

descend un peu sur

la face

les

la fossette jtrinci-

sillon mésial.

deux tubercules mésio-

Le

buccale.

du

11

franchit la

et disto-buccal, et

môme

sillon lirKjwil, [)arti de la

fossette,

franchit aussi la crête marginale linguale, qu'il divise en deux tubercules. Le sillon ntésial,

dont l'origine

même

est la

que

celle des sillons précédents, tra-

verse la fossette mésiale et aboutit à la crête marginale mésiale,

le plus souvent près de l'angle mésio-lingual. Le silltm distal, moins long que le précédent, aboutit à la crête marginale distale. Les quatre lobes ainsi délimités prennent

noms de

les

:

mésio-buccal, disto-l)uccal, mésio-lingual et disto-lingual. Les

tubercules qui les surmontent ])rennent les i-ulc

mésio-buccal est plus volumineux que

mêmes dénominations. Le le

disto-buccal;

il

forme

iuber-

les j)arois

de la fossette mésiale et une grande partie de celles de

la fossette distale. Il émet une crête triangulaire qui descend vers la partie centrale de la face tritin-ante pour se réunir à une crête semblable du tubercule mésio-lingual. La crête transversale ainsi formée sépare les deux fossettes, Le tubercule disto-buccal est moins saillant que le précédent; il est aussi plus arrondi. Il est séparé du

tubercule mésio-buccal par

le sillon buccal. Le tubercule mésio-lingual est deux j)récéden(s. Il descend beaucoup plus rapidement \ers le sillon mésial que vers le sillon lingual. Nous avons vu que sa crête triangulaire se réunissait à celle du tubercule mésio-buccal pour séparer les

moins accentué que

deux

les

Le tubercule dislo-llnf/ual est de tous le plus variable dans dans ses dimensions. Il s'arrondit pour former l'angle du même

fossettes.

sa l'orme et

nom. La par

ou

fossette distale,

fossette principale, est très accentuée; elle est limitée

marginales;

les crêtes des difîérents tubercules qui l'entourent sont peu accentuées et se perdent sur ses parois. La fossette jnésiale est beaucoup plus petite; les parois sont unies et s'inclinent rapidement vers le les crêtes

fond. \^e

fait

il

collet est a])lati

dans

son niveau par une

La terminaison de l'émail se prononcée, surtout sur la face buccale. La

sens bucco-lingual.

le

saillie très

beaucoup d'irrégularités; sur la face buccale sur la partie mésiale que sur la partie même fait se reproduit, mais d'une façon beau-

ligne de terminaison présente aussi elle

descend un peu plus vers

distale.

Sur

la racine

la face linguale le

coup moins accentuée. Cette dent possède deux racines

:

l'une mésiale, l'autre distale. Elles divergent

considérablement et sont aplaties dans est

constamment plus grande

La cliarnbre pulpaire a est plus

la

sens mésio-distal.

le

même

forme

grande, proportionnellement, que

(|ue la la

manente.

— Les canaux radirulnires sont

de deux

un pour chaque

:

La racine mésiale

(|ue la racine distale.

couronne de

la dent;

même chambre d'une

iiusiii

mais

elle

molaire per-

plus grands et sont au

nombre

racine.

Deuxième molaire caduque première molaire permanente;

elle



inférieure. Cette dent ressemble à la en dill'cre toutefois par le volume et on lui [AMOLUO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

632

appliquera les considérations générales que nous avons données plus haut sur les caractères

Nous ne

qui distinguent

les

dents permanentes des dents temporaires.

donc pas.

la décrirons



La première molaire caPremière molaire caduque supérieure. duque supérieure est formée de trois cùnes ]>rimitifs. Son volume est à peu près le même que celui de son homologue inlérieure; elle en diffère surtout par la forme de sa couronne et le nombre des tubercules. La couronne présente une forme quadrangulaire; son diamètre mésio-distal est inférieur au diamètre bucco-lingual, de sorte que la dent est aplatie dans ce sens. Le bord buccal est notablement plus grand que le bord lingual, presque réduit à une ligne par suite de la

convergence linguale des faces mésiale

et distale.

face buccale est convexe; elle se continue par des angles arrondis avec faces proximales; l'angle mésial est beaucoup plus accentué que l'angle

La. les

La

distal.

ligne gingivale est soulevée en

vers l'angle mésial;

glngivale part la dent,

un

une

crête assez volumineuse, surtout

va en s'efTaçant vers l'angle

elle

distal.

De

la ligne

cercle qui traverse la face buccale, suivant le

pour aboutir au tubercule mésio-buccal. en deux lobes mésial et distal.

cette face

Un

sillon

bucco-

grand axe de

peu accentué sépare

:

La face linguale

est

buccale; elle s'incline

Les /«ces mésiale

convexe;

comme

elle est

celle-ci

beaucoup moins étendue que

la face

vers le centre de la dent.

et distalc sont planes; elles se

terminent par des angles

très arrondis vers la face linguale, et plus vifs vers la face buccale.

La faxe triturante présente trois lobes surmontés de tubercules qui séparent trois sillons partis d'une fossette centrale. Les sillons mésial et distal se continuent à travers la fossette centrale;

ils

traversent les crêtes marginales sans descendre sur les faces proximales.

Ils

séparent la face triturante de la dent en une partie linguale et une buccale,



Le sillon buccal, très léger, part du beaucoup plus volumineuse. franchit la crête marginale et descend sur la face buccale. creux central, Les tubercules ainsi délimités sont au nombre de trois un lingual et deux buccaux. Le tubercule lingual est situé entre les deux sillons mésial et distal.

celle-ci



:

Assez volumineux,

son

sommet

il

forme toute

les crêtes

la paroi linguale

de la fossette centrale. De

s'amincissent peu à peu pour se terminer en croissant,

vers les angles latéraux.

^

Le tubercule mésio-buccal,

le

plus volumineux

des tubercules buccaux, forme une saillie prononcée. Le sillon qui le sépare

du disto-buccal

que les Le tubercule disto-buccal est le plus petit distale un angle presque droit et s'incline rapi-

est très fin et l'usure l'a vite fait disparaître, de sorte

tubercules ne sont plus délimités.

de tous.

Il

forme avec

dement vers

La

la face





le sillon distal.

fossette centrale, formée par les talus centraux de ces divers tubercules,

est nette et assez profonde. Lisse dans sa partie linguale, elle est plus ou

fissurée

Le

moins

dans sa partie buccale. dans le sens mésio-distal. Il paraît encore plus aplati par que forme à son niveau la ligne de terminaison de l'émail.

collet est aplati

les saillies

La première molaire caduque supérieure possède trois racines une linguale, deux buccales. La racine linguale s'écarte fortement des deux autres et est :

LES DENTS. un peu

d'ordinaire

633

plus volumineuse. Les racines buccales mésiale et distale

sont aussi très divergentes, mais elles sont plus minces et présentent des

sil-

La racine mésiale est constamment plus large que la distale. Les canaux La chambre pulpaire est de même forme que la couronne. grand. est assez Nous leur calibre nombre trois de radiculaires sont au pulpaires aux canaux et particuliers chambres caractères aux dit les avons déjà lons.



:

radiculaires des dents cadu-

ques.

Deuxième molaire suLa périeure caduque.



description de cette dent cor-

respond k

celle

molaire

mière

de la presupérieure

nous n'avons

j)ermanente;

donc pas à la répéter; disons seulement qu'elle en diffère par son volume qui est moinles caractères

dre et aussi

qui sont

moins accentués.

ARTICULATION DES DENTS

On donne

ce

nom aux

rapports réciproques qu'affectent les arcades

dentaiiTS

et

contact.

les

dents

arrivent

lorsqu'elles

Les

au

dents que

nous venons de décrire sont implantées dans

les

alvéoles des maxillaires; elles

sont

unes à

disposées les

la suite

occupant

des autres,

chacune

une

place déterminée, suivant leur groupe et leur rang

dans chaque groupe. Elles décrivent ainsi une dou-

FiG.



Arcades dentaires supérieure ot inférieure, vues pnr leur fare Irilurante, type nt)rnial, très rare.

.1.")!.

ble arcade paral)olique à concavité postérieure; les

deux arcades ne sont pas

absolument identiques, cependant. Les dents supérieures sont placées suivant une dcini-cUipse un peu [ilus grande que celle décrite par les dents inférieures. La ligne de cette ellipse, simple en avant sur les incisives et les canines, se bifunjue latéralement en

deux branches ([ui suivent, l'unf; les tubercules buccaux, l'autre les tubercules linguaux des biciis|»i(ics et des molaires. Ces deux branchi's sont séparées j)ar

un

sillon.

Le

même

fait se

reproduit pour

les

dents inférieures; mais, par suite

[AMCILDO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

634

de la moindre courbure, la ligne elliptique qui, en haut, suivait

chant des incisives et des canines des molaires, tombera inférieure. ellipses



Vers

le

ici

sur

les faces labiale et

le

bord tran-

buccaux des bicuspides

et les tubercules

et

buccale de l'arcade dentaire

fond de la bouche, cependant, ces deux lignes des deux

tendent à se réunir

et c'est

en avant que l'arcade supérieure dépasse

le

plus nettement l'arcade inférieure. Par suite de celte disposition, les tubercules

ijuccaux

bicuspides

des

et

des molaires inférieures cor-

respondent

à

formée par l)uccaux

dents

g-outlière

la

tubercules

les

et

linguaux

des

A

leur

supéi'ieures.

tour, les tubercules linguaux

supérieures

des dents

cor-

respondent aux sillons des Il y a, de engrenage parfait mastication est com-

dents inférieures. la sorte,

et

la

plètement assurée.

importe aussi de remar-

Il

quer que

parabo-

les lignes

liques des arcades dentaires

ne sont pas situées dans

un plan tout à

hori-

fait

L'ellipse

zontal.

supé-

rieure est légèrement con-

vexe au niveau des bicuspides

des

et

premières

molaires, se relevantvers 1

'

horizontale

avec

les

deux dernières molaires (Voy.

fig.

A

cette

s'oppose

une

.334).

convexité

concavité de l'arcade inférieure de Fio.

:j.")2.



Il

Arcades alvéolaires sans

les

dents,

montrant

en outre une

autre courbure

les alvéoles vides.

des

regarde presque directement en haut pour

même courbure.

existe

:

le

plan

surfaces d'occlusion

les incisives et les

canines, tandis

que sur les bicuspides et les molaires inférieures, il regarde en haut et très nettement en dedans. Ce caractère est de |)lus en plus nettement accusé à mesure qu'on approche de

Pour

la

dent de sagesse.

l'arcade sui)éi-ieure, l'inverse a lieu, de sorte

que

le

plan de

la

surface

d'occlusion des molaires regarde en bas et en dehors. Telles

sont

les

arcades présentent \°

Une

dispositions des

arcades dentaires.

Ainsi

constituées,

ces

:

face convexe,

en rapport avec

les

lèvres en avant, et avec les joues

LES DENTS. latéralement

:

c'est la

rapport avec la langue



alvéolaire;

4"

Face convexe.

c'est la face linguale;

une surface



ou génienne;

face labiale :

2"

une

3° »in

face concave en

bord adhérent ou

en avant aux

:

lèvres, et latéralement

Elle est constituée par les faces labiale et génienne des dents supé-

aux joues.

Nous ferons remarquer donnée

rieures et inférieures. face buccale, souvent

aux

— —

libre.

Cette face répond

-

635

ici

que

la

dénomination de

en rap-

faces des dents

port avec les joues, consacre

une inexactitude.

faut dire

Il

ou génienrapport, en ne, car elles sont ellebouche la non avec face vestibulaire

même, mais avec le vestibule la l)ouche.

(le

Celte face convexe décrit

une courbe

régulière.

Les *?#*

canines, cependant, et surtout les canines supérieures,

font

un peu

contri-

saillie,

buant à former les coins de la

bouche. Dans la série

animale, on trouve cette saillie

des canines très

accentuée sur

an-

les

thropoïdes. Ces dents dé])ordent alors la rangée

donnent aux maxilune forme carrée.

et

laires

Chez quelques individus de l'espèce humaine on retrouve

même

le

fait,

mais moins accentué.

Face guale).

concave

(lin-

— Cette face

est FiG. 3o3

en rapport avec la lan-

gue;

elle

a

un aspect

— Coupes au

les racines

niveau des collets des dents monliaut en place, avec leurs canaux ladiculaires.

dif-

férent suivant les groupes dentaires qu'on examine. Tantôt elle est inclinée en

pente douce, en avant, c'est-à-dire vers les

canines

les races

:

c'est le

les lèvres,

comme

sur les incisives et

type normal des nègres; tantôt, au contraire,

blanches, elle est presque droite au

même

comme dans

niveau. Elle devient, avec

ou plutôt perpendiculaire à un plan passant par les maxilIl nous sera plus facile de comprendre cet aspect variable dans la configura lion de la face concave, lorsque nous aurons étudié les inclinaisons des dilTérenls groupes denles biscupides, droite

laires; puis avec les molaires, elle est inclinée vers la langue.

taires.

Bord adhérent ou

alvéolaire.

Ce

iiord

répond aux

collets des

dents que

[AMOEDO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

636

recouvre la muqueuse gingivale. Nous avons vu qu'en général les dents sont plus larges dans le sens mésio-distal, vers la surface d'occlusion, que vers le collet. C'est

vers cette surface que se trouvent d'ailleurs les points de contact

proxinial entre les dents.

de ce contact sur

Par

Nous avons

les surfaces

même

indiqué les facettes qui résultent

mésiale et distale des dents.

suite de cette différence de largeur, les dents entrant

en contact avec

un point situé près de la face d'occlusion, il existe, entre deux dents consécutives, un espace plus ou moins grand appelé espace interproximal. Cet espace a la forme d'un V à base alvéolaire. La gencive qui recouvre la face concave du maxillaire, se continue à travers ces espaces avec leurs voisines par

de la face convexe. Ces espaces interproximaux n'ont pas tous la

celle

largeur;

ils

varient sur

même

le

même

individu, suivant les dents considérées. Ils

varient enfin considérablement suivant les sujets.

Il

est facile

de comprendre

forme de la dent doit influer beaucoup sur les dimensions de l'espace; des couronnes à bords rectilignes ne produiront pas un espace aussi grand que des couronnes en cloche. Cependant, on trouve d'ordinaire un large espace

que

la

entre les incisives centrales supérieures, mais les espaces compris entre les bicuspides dépassent en dimension ceux compris entre les incisives latérales et les canines. C'est

proximaux.

Bord

libre.

Nous avons arcades, que



dit,

entre les molaires qu'on trouve les plus larges espaces inter-

Le bord

répond au bord

libre d'une arcade

lorsque nous avons étudié

la ligne

libre de l'autre.

formée par

l'ellipse

deux

les

de ce bord, simple en avant, se bifurquait en arrière pour

suivre les tubercules buccaux et linguaux des bicuspides et des molaires. Il

nous parait inexact de dire que ce bord

que

effet,

la ligne ellipsoïde

sa convexité s'opposait

Le bord

une concavité de

libre, horizontal

est horizontal.

Nous avons

de l'arcade supérieure était convexe en

sur

même

en

dit,

])as et

qu'à

valeur de l'arcade inférieure. canines, présente donc

les incisives et les

une

inflexion légère dans le sens in-

diqué plus haut, vers

les bicus-

pides et les molaires.

Les dents de la mâchoire supérieure décrivent normalement

une arcade parabolique un peu ])lus grande que celle des dents de l'inférieure. Les incisives et les

canines supérieures passent

en avant des dents inférieures correspondantes et

les tubercules

buccaux des molaires supérieures se placent en dehors de ceux Fie,



Type normal d'articulation dentaire 354. vue par la face externe du cùté droit.

des molaires inférieures corres-

pondantes. Il

ment

y

a,

en somme, engrène-

parfait, à l'état normal, des tubercules des dents d'une mâchoire avec les

dépressions de celle de l'autre, ce qui est la mastication.

éminemment

favorable pour l'acte de

LES DENTS.

637

Mais cet eiigrènement mérite d'être examiné en

détail.



Lorsque

les

mâ-

choires sont rapprochées l'une de l'autre, on s'aperçoit qu'une dent est opposée à deux autres, excepté la dent de sagesse supérieure. La raison de ce fait se trouve

dans

la

diffé-

.._

rence de diamètre mésiodistal des dents.

Les incisives et

les ca-

nines de la mâchoire supérieure sont plus larges

que

les

dents qui

correspondent à choire inférieure. résulte

que

les

leur

la

mâen

Il

incisives

centrales de la supérieure

recouvrent et à

des

les

centrales

peu près

la moitié 1 n- r de 1 infé-

-*

latérales

rieure, tandis

que

FiG. Jo.j. '4, incisives

— Articulation

des dents.



supérieures et inférieures. B, premières prémolaii-cs supérieiires et inférieures. C, premières molaires supérieures et inférieures {a, coté buccal.



^

b, côté lingual).

les la-

térales supérieures recouvrent l'autre moitié de l'inférieure et la moitié mésiale

de la canine voisine. Si

nous examinons

la série des dents,

nous voyons que

les

canines supé-

rieures recouvrent l'autre moitié de l'inférieure et la moitié mésiale de la pre-

mière petite molaire inférieure. La première petite molaire supérieure, à son tour, recouvre la moitié distale de la première inférieure et la moitié mésiale

de la seconde.

Puis la seconde petite molaire supérieure recouvre la moitié distale de la

seconde et

le

cinquième mésial de

la

première grosse molaire inférieure.

La première grosse molaire supérieure correspond à son tour aux cjuatre cinquièmes distals de la première inférieure et au cinquième mésial de la seconde, dont la seconde molaire supérieure recouvre les quatre autres cin-

quièmes la

ainsi

que

le

cinquième mésial de

la

dent de sagesse inférieure. Enfin,

dent de sagesse de la mâchoire supérieure, dont

d'un cinquième environ plus

petit,

le

diamètre mésio-distal est

recouvre les quatre autres cinquièmes de la

dent correspondante inférieure. Par suite de celte différence de diamètre, dents de sagesse inférieure et supérieure ont leur face distale sur

le

les

même

plan. Telle est l'articulation dentaire normale, ou est évident

pour mieux

dire, idéale, car

il

qu'on rencontre rarement une disposition aussi parfaite. Elle cons-

un ensemhle véritahlement merveilleux, hase sur des lois géométriques mécaniques qui ont été signalées pour la première fois par Honwill.

titue et

STRUCTURE DES DENTS Les dents sont formées de deux la

pulpe dentaire;

l'aiilre.

j)arties distinctes

:

l'une,

Celte dernière se compos(> d'une masse entourant toute c'est

molle, centrale,

dure, j)éripliéri(iue. la

cavité centrale

:

Vivoire ou dentine, qui est recouverte de YêniaU dans sa [jorlicm coro-

[ASiOEDO.\

ANNEXES DU TUBE DICESTIF.

638 nalre, et

du cément dans sa portion

radiculaire. Nulle part, donc, l'ivoire n'est

à découvert.

Chacune de

ces parties présente

Ivoire ou dentine.



une texture

L'ivoire est

et des propriétés particulières.

une substance dure, de couleur blanc

jaunâtre, qui forme la plus grande partie de Elle est constituée essentiellement d'une

la dent.

trame organique imprégnée de

De

calcaires.

masse

sels

plus, sa

traversée

est

par des tubes paralqui

lèles

rayonnent

de la cavité pulpaire vers la surface de la dent.

enlève

l'on

Si

couche

d'émail

la

la

,

dentine apparaît cou-

de

verte

dépressions

hexagonales

pondent à prismes (fig.

qui

ré-

la base des

de

l'émail

Elle

360).

oiïre

l'aspect d'une mosaï-

que, le

comme Owen l'a,

premier, signalé.

La surface celle

de la

rois

interne,

qui forme

les

pa-

chambre

pulpaire, est au contraire

lisse

et

unie.

Le microscope y décèle pourtant, sur une Fig. 330.



préparation sèche,

Structure et implantation d'une incisive.

— E, émail. — D, dentine. — zone anastomo— U, union l'émail cément. — C, Ceradiculaire. — S. zone intermédiaire entre dentine cément. — L, ligament alvéolo-dentaire. — N, artériole — V, veines de pulpe formée par pulpe se ramifiant en de — A, nerfs de pulpe. — Eg, Epitiiélium de muqueuse gingivale. — Pg, zone gencive. — Pe, périoste. — 0, paroi de — — alvéolaire. tissu spongieux. Em, espaces médullaires du tissu sponM, membrane de Nasmyth.

/,

tique entre l'ivoire et l'émail.

ment au niveau du

collet.



cnti-e

et le

C, cément

et le

la

capillaires.

la

capillaires.

la

les

stratifié

la

capillaire

del'ivolre (fig.

— (D'après Bôdecker).

.

suivant

la

dent consi-

dérée. Fusiforme

aux cornes de

pulpe dentaire. Ces enfoncements sont en nombre variable, suivant que

la

la

dent

quatre ou cinq tubercules.

trois,

Examinée au microscope,

la

dentine paraît formée d'une substance fonda-

mentale, dans laquelle se trouvent des tubes dits constitution est très visible sur

donc étudier

pour

canines, elle pré-

sente sur les molaires des anfractuosités qui correspondent

(jctte

.

varie dans sa forme,

les

possède

.^(li).

„ ^ ,. Cette surface interne

la

la

0',

gieux.

les

orifices des canal icules

:

:

tubes de l'ivoire.

une coupe transversale;

il

nous faut

LES DHXTS.

639



2" La sul)stançe tubuleuse. I'' La substance fondamentale La substance fondamentale est amorphe. transj)arent(' elle ne contient pas d'éléments fi-^urés, cellules ou autres. D'après Ebner, elle posséderait un(> La substance tubuleuse est constituée par l'ensemijle structure librillaire. ;

;



des tubes que nous allons étudier. Elle n'aurait pas d'existence propre, la

Tubes de L'ivomE. de

pour certains auteurs qui

W^^

nieiil

paroi des tubes dentinaires.



l'ivoire est sillonnée

S

La substance fondamentale par des tubes qui s'étendent

3«tlf

de sa face interne pulpaire à sa face e.xterne adamantine

ou cémentaire.

La

direction de ces tubes varie suivant les diffé-

I

niveau de

la

dirige \ers la face externe périphérique, suivant utu^

direction perpendiculaire à la surface. Mais dans ce trajet les tubes se divisent et

donnent des branches

nombreuses. C'est au niveau de

la pul|)e qu'ils pré-

sentent leur plus grand diamètre, et c'est là aussi qu'ils sont le plus

;i.")7.



(.iiui»('

liaiisvcr-

d'or. lanalioiile de la dentine avec les libres centrales de la dentine, qui présentent des prolongements /•^

étoiles.



D, substance

l'on.la-

nientale de la denline, entre les canalicules, parcourue par une

délicate maille fibrillaire. 2000 D. (Hodecker).

intimement unis entre eux. Dans

leur trajet de la pulpe à la surface externe de la dentine,

mais

fait rectilignes,

II..

sale de dentiiic d'une incisive colorée au chlorure

Chaque tube commence au pulpe par un orifice circulaire, puis se

rentes parties de la dent.

ils

s'incurvent

un

certain

ils

ne sont pas tout à

nombre de

fois.

Tomes

leur

deux sortes de courbures A, les courbures irriint tires, })lus prononcées dans la couronne que dans la racine on les compare souvent à la lettre f\ leur réunion donne à l'ivoire un aspect .t^^-^nj.^^iu. an 'l ondulé; et B, les courbures décrit

:

:



I

secondaires, beaucoup plus breuses, mais

nom-

-J)

moins accentuées;

/

ces dernières consistent en spirales très allongées,

ou en simples

ondulations;

sont plus mar-

quées dans

De

elles

racine de la dent.

la

plus, sur

une coupe trans-

versale, la dentine présente des stries

concentriques à la cavité

pulpaire.

produire et expliquer ces stries la

coïncidence

des

:

courbures

primaires des tubes dentinaires voisins, ou bien la présence des

granulations des espaces interglobulaires

Sous

le

r>

Deux causes peuvent

(fig.

nom

FiG.

3r)-

.

,^

/

__^-

longitudinale

l,.„^^il

p^ p^j^^es d'émail traversés par des epaces verticaux. F, fibres de lémaii se



ramifiant et se réunissant partiellement par

de lîns prolongements (Bodecker).

com-

de masses globuleuses placées à intervalles réguliers et réunies dans leur

longueur.

Dans l'épaisseur de l'émail, on trouve une striation qui ment parallèle à la surface extérieure de l'émail, mais qui

n'est

jamais entière-

est plutôt

en rapport

avec la surface de la dentine. Ces lignes s'appellent les sortes brunes de et elles correspondent à ce qui était

marquant

auparavant

ainsi la stratification primitive.

D'après Ebner, ces stries sont ducs à l'entrée de

Williams

Iietziu->

la surface externe de l'émail,

rejette tout à fait cette explication,

paces dans lesquels

montrant

l'air

entre les prismes.

qu'il n'existe pas d'es-

l'air

puisse entrer, et attril)uant ces stries à une pigmenta-

signale, enfin, sur

une surface de section do l'émail, d'aulres lignes dite^< dépendent des directions différentes des groupes

tion particulière.

On

lignes de

Schregei-;

elles

contigus de l'émail et sont visibles seulement à la lumière réfléchie et sur des

coupes longitudinales. D'après Ebner,

elles

ne sont pas

visibles à la lumière

transmise.

Des et

cavités, do

forme irrégulière, existent dans l'émail, près de

communiquent avec

comme

les

pathologiques et l'OiniKR ET CJIARPV.



tubes dentinaires. Certains auteurs

les l\'.

comparent aux

les

la dentine,

considèrent

lissures de la surface externe de 42

[AMOLDO.l

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

646

Tomes, cependant, admet

l'émail.

le

passage des tubes de

dans l'émail,

l'ivoire

en dehors de toute altération pathologique. La pénétration des tubes se fait, non entre les prismes, mais dans les prismes eux-mêmes, contrairement à

un système de tubes en continuité mais d'origine différente (Fig. 302). Tomes pense, en

l'opinion d'Ebner. L'émail posséderait donc

avec ceux de

la dentine,

sont des formations de l'émail.

effet, qu'ils

L'émail contient très peu de matière organique; 3 à 5 pour 100

formé de substances minérales;

c'est ce

qui explique son extrême

Voici les résultats de l'analyse chimique d'après Bibra

:

le reste est

d'.'reté.

:

Phosphate de chaux et fluorure de calcium Carbonate de chaux Phosphate de magnésie Autres sels

89,8 4,4

1,34

'

0,8

3,39

Cartilage

Dans des études toutes récentes (Dental Cosmos, 1898) Williams nie tout à fait la

présence de matières organiques dans l'émail.

Cuticule de l'émail ou membrane de Nasmyth.

— L'émail

est recouvert

du ne

membrane protectrice, dite cuticule de l'émail ou capsule dentaire persistante. ou membrane de Nasmyth, du nom de celui qui la découverte. C'est une fine membrane amorphe, transparente, et d'apparence réticulée lorsqu'elle est traitée

par

le nitrate

d'argent. Sa minceur est extrême

'(,



Membrane de Na-

smyth, rendue libre par la décalcification partielle de lémail. 1,

membrane de Nasmyth.

tine.



dans

1

3,

email.

cependant



l, denmasse remplissant un trou



'»,

émail {Tomes;.

elle n'est

— .Membrane

de .Nasmyth. b, matrix; impressions des prismes d^ c, Préparée d'après la l'émail. méthode de Paul. {A Hopewell Smith'.)

FiG. 364.

Fio. 303.

(1 a) et

Cellules epitheliales

;



Smith. 1. .\ Hopewell scopy, London, 1899.

Dental

Micro-

pas attaquée par des acides très énergiques, acides chlor-

hydrique, nitrique. Elle n'est pas, toutefois, aussi dure que l'émail

;

la potasse

LES DENTS. et la soucie à l'ébullition

décalcifier

peuvent

la gonfler

6^7

légèrement. Pour

par un acide l'émail d'une dent qui n'a pas

obtient ainsi la

membrane de Nasmyth. Sa

l'isoler,

il

faut

son éruption, et on

t'ait

montre creusée par

face interne se

des fossettes où se logent l'extrémité des prismes de l'émail.

D'après Tomes, cette

membrane

naire dos ruminants, et cifié

;

il

dit

que

est

comparable au vestige du cément coroun tissu imparfaitement cal-

la cuticule est

sur la frontière de la calcification.

Les recherches plus récentes de Paul (Dental Recuid, 1896), n'ont pas confirmé ces théories. Paul n'attribue pas l'aspect réticulé de la face interne de cette membrane aux empreintes des prismes, mais à ce que la cuticule est

composée de

cellules épithéliales.

La membrane de Nasmyth ne

serait donc,

d'après lui, qu'une production de la couche externe de l'organe de l'émail. Elle protégerait celui-ci contre les acides.

En somme,

les

opinions des auteurs sur la nature de cette

être classées de la façon suivante.

Pour

les

membrane peuvent

uns, c'est une production de

l'épi-

thélium externe de l'émail (^Yaldeyer, Rose, Paul). Pour d'autres, c'est une mince couche de cément, trop mince pour montrer sa structure caractéristique (Charles Tomes, Magitot). Kôlliker, enfin, admet que c'est une production après avoir formé les fibres adaman-

finale des cellules de l'émail; celles-ci, tines, constituent

Cément.

une

sorte de vernis imperméable.

— Le cément

est la

substance dure qui enveloppe

la

racine des

dents, depuis l'apex insqu'au collet, et qui réunit les racines des molaires lors-



Coupe au collet d'une dent entre i[iontrant les rapports réciproques

lu:. 3G0.

l''ir..

',

3U."i.

— Coupe

du ccuieut de

cined'une molaire. (J.

un

a de

l'alcool

l'acide

:

.iMOEDO.

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

650 1°

Un prolongement

central ou pulpaire qui se met en rapport avec

les

prolongements des cellules étoilées de la couche intermé-

^

diaire 2°

raux

;

Des prolongements qui

s'unissent

laté-

avec

les

prolongements semblables des odontoblastes voisins; 3°

Des

prolongements

den-

ou périphériques, qui se rendent dans les tubes de la dentine. C'est autour d'eux que tinaires

se dépose la substance calcaire

de l'ivoire;

de

la

La forme -Coupe

transversale de la pulpe d'une canine; a. Odontoblastes; b, pôles basiques; c, pôles

^'est

médians;

avec

prolongements

distaux;

matrix dentinaire;/*, tubes dentinaires ;r/, trame formée par h^ .j^nbres de support » de la pulpe. (.K. Hopewell d,

e,

pas

des

deviennent cylindriques au

odontoblastes

constante

varie

et

,.„ les ditlerentes

périodes de

développement que traverse ^^^^

Arrondies,

pyriformes dans les cellules

les

dentinaires de Tomes.

fibrilles

F.G. 308.

persistent au sein

ils

dentine et constituent

moment

ou, le

la

plutôt,

jeune âge,

de leur plus grande activité

fonctionnelle. Chez le vieillard, elles s'arrondissent de

nouveau

et

deviennent

moins volumineuses. Quelques

auteurs,

entre

autres

Weil,

ont

signalé,

entre la couche odontoblastique et les

de

cellules

la

une membrane membrane de l'ivoire.

pulpe,

ont appelée

qu'ils

Son existence a

été

actuellement encore,

mise en doute les avis

et

sont parta-

Weil soutiennent qu'elle mais Ebner, Rose et beaucoup d'autres auteurs nient le fait; on peut gés. Partsch et existe,



Uduntublastes vus dans le sens de leur longueur, ayant entre eux des fibres ner-

FiG. 369.

veuses terminales avec varicosités. Pulpe d'une molaire de lapin. (Huber.)

dire tive

simplement que qui

pulpe est phérie,

l'orifice apical,

trame conjoncéléments de

la Fici.

un peu

mais

plus dense à la péri-

qu'il n'existe pas de

mem-

brane distincte.

La pulpe vaisseaux origine.

par

la

soutient les

;

reçoit

un grand nombre de

nous décrirons plus

loin leur

— Les artères, après avoir passé

montent suivant

l'axe de la pulpe. Elles

37(J.



En

tout

semblable à la fig. 309, mais vue par

l'extrémité

des

Odontoblastes.

Les

libres

nerveuses

terminent

sur

les

cellules. (Huber.)

donnent presque

aussitôt de fines artérioles, puis continuent leur trajet. Vers l'extrémité de la

pulpe, l'artère se recourbe en crosse et par sa convexité

1.

A. Hopewell Smith. Histolojy

and PathoIIistology of the

donne de nombreuses

Tceth. London, I90i

LES DENTS.

651

branches qui forment un jtloxus capillaire, abondant sous la coudir dc*< Les dans la zone intermédiaire que nous avons décrite.



odontoblastes,

veines qui en naissent suivent le même trajet et aboutissent h la veine denLes nerfs, très nombreux, sont fournis par un tronc principal et taire.



ou quatre branches plus petites qui franchissent l'orifice apical. Ils donnent dans la zone intermédiaire, sous la couche odontoblastique, un riche trois

réseau d'où partent de

ment

On

plus loin

com-

n'a pas encore décrit de vaisseaux lymphatiques dans la pulpe dcnlaiic.

Vaisseaux viennent i»

nombreux prolongements; nous dirons

se terminent.

ils

De

des dents.

et nerfs

1-

Artères.

— Les artères

des dents

:

dentaire inférieure, branche de la maxillaire interne,

la

jxiur la

mâchoire inférieure. 2°

pour le

De Valvéolaire la

et de la sous-orbitaire,

mâchoire supérieure. C'est donc

branche de

la maxillaire interne,

la maxillaire interne qui irrigue tout

svstème dentaire. inférieure, née

La dentaire

du tronc

principal, au niveau

du bord supérieur

du muscle ptérygoïdien externe, se dirige en bas et en avant, et pénètre avec le inférieur dans le canal dentaire. Elle parcourt ce canal dans

nerf dentaire

toute son étendue et dans ce trajet

donne des rameaux dentaires, en nombre

égal à celui des racines des dents correspondantes.

Au

elle se divise en deux branches l'une, incisive, condu tronc principal jusqu'à la symphyse mentonnière; l'autre, 'inentonnière, sort par le trou mentonnier et va aux téguments du menton. L'artère alvéolaire donne, près de son origine, deux ou trois rameaux qui pénètrent dans les canaux dentaires postérieurs et donnent des branches à

niveau des bicuspides,

:

linue la direction

chaque racine des molaires

et des bicuspides supérieures.

Ce sont

les artères

dentaires postérieures. le canal sous-orbitaire, une branche qui desconduit dentaire supérieur et antérieur. C'est Vartère dentaire

La sous-orhitaire donne, dans cend dans

le

rameaux aux deux incisives et à la canine. Chaque dent reçoit donc autant de rameaux qu'elle possède de racines. Ces rameaux qui portent le nom d'artères pulpaires, pénètrent par l'apex avec les

iintérieure qui va fournir des

veines et les nerfs, et se dirigent vers

branches secondaires très

fines.

le

bulbe.

Ils

émettent déjà à ce niveau des

Au sommet du

bulbe, l'artère pulpaire se

recourbe et donne des rameaux très fins qui s'anastomosent au-dessous de

couche odontoblastique, en un riche 2° le

Veines.

même

que

les artères. Sorties

en des points diiîérents de et

pour

la

n'-seau capillaire.

— Issues du réseau capillaire sous-odontoblastique,

trajet

la

du canal

la circulation veineuse,

elles suivent

radiculaire, elles aboulissenl

pour

la

mâchoire inférieure

mâchoire supérieure.

Les veines de l'arcade dentaire inférieure aboutissent à la veine dentaire inlérieure, et par l'intermédiaire de celle-ci, à la partie superficielle du plexus plc-

De là le sang veineux se rend à la maxillaire interne. Les veines de l'arcade dentaire supérieure vont former les veines alvéolaires et sous-orbitaires qui se jettent dans la veine faciale profonde (Tronc alvéorygoïdien.

[AMOEDO,]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

652 laire de Cruveilhier).

veine faciale ou

une branche de

Celle-ci est

la

veine collatérale, de la

maxillaire interne.



Les recherches des auteurs sur l'histologie de la dent n'ont pas encore amené la découverte de vaisseaux lymphatiques dans le périoste alvéolo-dentaire leur existence est d'ailleurs mise en doute et d'autres 3°

Lymphatiques.

;

observations sont nécessaires sur ce point. C'est le trijumeau qui donne les rameaux nerveux des dents. Nerfs. La branche moyenne, \e maxillaire supérieur, donne les rameaux dentaires postérieurs et les rameaux dentaires antérieurs. Parfois, entre ces deux ordres de nerfs, on observe un rameau dentaire moyen, de volume et de situation variables. Ces branches vont se distribuer à toutes les dents du maxillaire supé4°

A mai

Unm

.V.

(1.

•^yp

j^^^^'w^

(iibil

Jacob-^

Andevkch

h (ui

^up t>y7np

FiG. 371.



Nerf vidien et nerfs dentaires supérieurs.

— D'après

Hirschfeld (modifiée).

antérieures, aux incisives et aux canines; les dentaires aux bicuspides et aux molaires. La branche inférieure du trijumeau le maxillaire inférieur, fournit le

rieur;

les

dentaires

postérieures,

:

Dans son trajet il donne des branches à chacune des racines des dents. De ces différentes origines part pour chaque racine une branche principale qui j)énètre dans le canal radiculaire et va se ramifier dans la pulpe. II en résulte un plexus très serré qui occupe la partie moyenne de la pulpe, la nerf dentaire inférieur qui pénètre dans le canal dentaire.

couche sous-odontoblastique. De ce plexus partent de nombreux

filets

qui se

dirigent vers l'ivoire.

La question de celles

qui ont

le

la

terminaison des nerfs de

la

pulpe dentaire est une de

plus excité et excitent encoi'e la sagacité des observateurs.

DENTS.

Li:S

653

BoU, en 1868, faisant ses observations sur les pulpes de dents de lapins et de cochons d'Inde traitées par le chlorure d'or ou l'acide chromique dilué, décrivit des fibrilles nerveuses qui, parties du plexus sous-odontoblastique, passaient entre les oddntoblastes. fibrilles se

Après

Il

rendent dans

lui,

ne put

les

suivre plus loin, mais

assure que ces

il

la dentine.

Morgenstern, poussant plus loin ses investigations, décrivit des il les a suivis jusqu'à leur terminaison entre

cylindres-axes dans la dentine; la

dentine et l'émail, la dentine et

dentine,

se

ils

le

même

cément, ou

dans

terminent par un renflement. Dans l'émail

façon variable dans un corpuscule nerveux

;

ils

Dans

l'émail.

la

terminent de

se

tantôt le cylindre-axe traverse le

corpuscule pour se terminer à la périphérie, tantôt

aboutit au iiovau du

il

corpuscule.

Ces corpuscules nerveux sont, d'af)rès Morgenstern, très développés sur

les

bicuspides et les molaires, au niveau des tubercules.

Ces observations n'ont pas été confirmées par s'occupèrent de la question

;

autours qui dans la suite

les

Tomes, entre autres,

attribue à des erreurs de

les

préparation.

Muniery, cependant, décrit

nombre de

la

pulpe à

lui aussi des fibres

la dentine.

nerveuses passant on grand

Ces fibres partiraient d'une couche de cellules

fusiformes située à la base de la couche des odontoblastes.

Malgré ces observateurs,

la

plupart des auteurs pensent aujourd'hui que les

nerfs de la pulpe sont en connexion directe

Les

fibrilles

ou indirecte avec

les odontoblastes.

nerveuses terminales se continueraient ainsi avec

ments pulpaires des odontoblastes, pour les uns; avec sous-jacente, pour les autres. Ces auteurs, parmi lesquels nous citerons Coleman

comme

draient à regarder les odontoblastes

les

prolonge-

les cellules

de la couche

et Hopevvell

Smith, ten-

des organes

nerveux termi-

naux.

Coleman les compare aux corpuscules du tact. 11. Smith, tout en déclarant pu suivre le prolongement central des odontoblastes et des fibres ner-

qu'il n'a

veuses, croit cependant qu'on ne peut douter de leur continuité; elle se ferait

par l'intermédiaire de

la

couche basale de Weil, zone pâle

située entre les odontoblastes et la pulpe

Les observations de Legros trouvé, eux

et

proprement

et transparente,

dite.

de Magitot confirment ces données

;

ont

ils

continuant avec les cellules de

aussi, les fibres nerveuses se

la

couche de Weil. Enfin, les dernières recherches de Bodecker aboutissent aux

mômes

con-

clusions.

Cependant,

la

question est encore à l'étude et chaquejour de nouvelles inves-

tigations peuvent modifier les théories de la veille.

Dans un

travail récent, publié

rencontré, entre

les

dans

le

Dental Cosmos, Iluber déclare avoir

odontoblastes, des fibres venues des plexus et se terminant

par de fines granulations à l'extrémité libre des cellules odontoblasiiques

quelques fibres peuvent pénétrer dans

communication entre

Comment,

les fibres

la dentine,

nerveuses et

mais

les fibres

de

il

l'ivoire.

alors, expliquer lasensibilité de l'ivoire? L'explication qu'il

empruntée à Mlack, à savoir que :

les nerfs

;

n'y aurait pas de

donne,

de la pulpe sont sensibles aux chan-

[AMOLDO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

654

gements thermiques, quels qu'ils soient, n'est pas suffisante. Il y a là un })oint à malgré cette difficulté, Huber rejette cette idée que les odonto])lastes sont des organes nerveux terminaux, éclaircir; mais,

Ligament ou périoste alvéolo-dentaire.

»

— On désigne

sous ce

nom

une membrane conjonctive, riche en vaisseaux et en nerfs, qui tapisse l'alvéole. Elle résulte d'un dédoublement de la couche profonde de la muqueuse gingivale. Celle-ci, après avoir recouvert la face interne des arcades alvéolaires,

arrive au niveau du bord libre ou base des alvéoles dentaires; là, elle se divise

en deux lames, l'une qui monte sur

de la racine

la dent, tapissant la portion

qui déborde l'alvéole et forme une sorte de gaine à chaque dent l'autre pénètre ;

dans

y forme

l'alvéole et

périoste alvéolo-dentaire. (Voir Gencives,

le

t.

IV.

p. 65).

Cette

lame commence donc au niveau du

maximum

son

collet de la dent,



niveau de l'apex par une sorte de gaine fibreuse qui accompagne

jusque dans

elle atteint

d'épaisseur. Elle suit î'alvéole et la racine, et se termine au les

vaisseaux

canal dentaire. Elle est très adhérente au cément; nous verrons

le

plus loin que les cémentoblastes, situés entre les fibres conjonctives du liga-

ment, envoient leurs prolongements dans l'épaisseur de

la

membrane cémen-

taire.

Sur des coupes de mâchoires

comprenant à

décalcifiées,

la

fois les parties

molles et dures, on voit que la dent est suspendue dans l'alvéole et qu'elle se

trouve séparée de ses parois par un ligament qui, d'un côté, prend insertion sur

l'os et,

de l'autre, s'implante sur la racine de la dent recouverte parle cément

(Albarran).

Ce périoste

est

composé de

fibres

conjonctives, à direction généralement

transversale, et allant de la paroi alvéolaire au cément.

et constituent le

plus épaisses, forment comme une collerette ligament dentaire circulaire de Kôlliker. Vers l'extrémité

apicale, les fibres

prennent une direction oblique. L'aspect

Au

niveau du

suivant

le

collet, ses fibres,

niveau des coupes.

Du

onduleuses et descendent vers la paroi osseuse.

un

diffère, d'ailleurs,

côté de l'alvéole, les fibres sont légèrement

Du

côté

du cément,

elles

forment

lacis très fin, ondulé, à direction oblique.

Malgré

ces différences,

il

n'y a pas de solution de continuité dans

ces fibres. Les faisceaux conjonctifs laissent entre

le

eux des espaces où

cours de

se logent

nomNous dirons plus loin

des vaisseaux, des nerfs et des éléments cellulaires. Ces espacés sont plus

breux vers

la partie apicale

du

périoste alvéolo-dentaire.

ce qu'ils contiennent.

Ces fibres unissent fortement la paroi alvéolaire et est si intime elles

que

à travers

les collections

le tissu

le

cément,

et l'adhérence

purulentes ne peuvent la détruire. Aussi fusent-

osseux de

l'alvéole,

pour apparaître dans

la

bouche,

plutôt que de suivre la racine jusqu'au collet.

L'adhérence, cependant, n'est pas la sont plus rares

;

il

même

partout et vers l'apex les fibres

en résulterait un espace décrit par Black

et appelé

par

lui

espace apical.

La

description que nous

venons de donner du ligament alvéolo-dentaire

n'est pas acceptée par tous les auteurs.

LES DENTS. Deux théories sont en présence un simple ligament; ce sont les est

composée de deux

:

Pour

les

655

uns, c'est une

Pour

unicistes.

membrane unique,

les autres, les dualistes, elle

feuillets, l'un alvéolaire, l'autre

cémentaire. Dans

pre-

le

mier camp se rangent des histologistcs autorisés Bodecker, Tomes, Worthmann, Magitot; dans le second, Spence Bâte, IngersoU. :

Beltrami, dans sa thèse, a résumé

nous ne ferons qu'indiquer

les

les

arguments de chacun de

Tomes

points principaux.

ces auteurs;

est uniciste. Il note,

que nous avons signalée plus haut dans la du ligament. Malgré cette différence, il ne croit pas qu'on puisse en conclure qu'il s'agit là de deux membranes distinctes. KôUiker adopte la même opinion et compare le périoste dentaire au périoste osseux. Malgré la différence d'aspect qu'on observe entre la couche interne et la couche externe de celui-ci, on ne le considère pas comme composé de deux parties; il en doit être de même pour le périoste dentaire. Worlhmann et Magitot en donnent une description identique. Les arguments donnés par les dualistes sont tirés, soit du développement de cependant,

la différence d'aspect

partie alvéolaire et cémentaire

l'organe, soit de son

mode de

nutrition.

Spence Bâte distingue deux couches dans péridentaire, est

le tissu

un

tissu osseux.

l'os

modifié

Le de la

il

Scharpey

un

faut

tissu

dit

dermique

qu'à de

l'os

;

Le

deux

il

faut

un

périoste vrai, qu'à de

à chacun des

la vascularisation spéciale

Le périoste alvéolaire

péri-dentaire.

reçoit ses

cémentaire est nourri par

le périoste

résume

les

ainsi

feuillets

rameaux du

tissu

vaisseaux qui vont

deux nutritions

dis-

feuillets distincts.

périoste alvéolo-dentaire présente

une riche

vascularisation.

Les artères viennent de trois sources différentes 1''

alvéolo-dentaire; l'une,

la seconde, périoste alvéolaire, est

vrai

la pulpe, à la racine et à la gencive. Il

tinctes,

le périoste

périoste modifié.

IngersoU insiste sur

D""

membrane

osseux alvéolaire; à

un

:

Les unes proviennent du paquet vasculo-nerveux qui pénètre par Torifice

pénètre par l'apex et chemine dans l'épaisseur de la

moment où le faisceau membrane péridentaire. A

ce niveau ces vaisseaux présentent des flexuosités

nombreuses, puis

apical

pour se rendre à

pulpe. Elles naissent au

ils

pénè-

montent vers la couronne de la dent. Au niveau du ce réseau vasculaire devient très abondant et s'anastomose avec les vais-

trent dans la collet,

la

membrane

et

seaux de la gencive. 2"

Un

autre groupe vient de la

abondantes que "i"

les

muqueuse gingivale

;

ses branches,

premières, s'anastomosent rapidement avec

moins

elles.

Les ramifications qui viennent de la paroi alvéolaire s'anastomosent de

même

avec

les

branches externes du

réseau principal fourni

par l'artère

pulpaire.

Les veines, très abondantes, suivent le venons d'indiquer; elles se rendent donc, plus grand

nombre contribue

trajet des différentes artères

que nous mais le

soit à la gencive, soit à l'os,

à former la veine dentaire.

Les nerfs sont aussi très nombreux et proviennent des troncs se rendant à la pulpe dentaire. Ils suivent le trajet des artères et se ramifient en un riche plexus; d'autres filaments viennent de la paroi alvéolaire et suivent les vais-

seaux qui en sortent, mais

ils

sont beaucoup moins nombreux.

[AMOEDO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

656

Quant aux vaisseaux hjmpliatiques, ils n'ont pas encoro été démontrés, Black a cependant décrit des lymphatiques dans la membrane péridentaire, mais il semble avoir confondu les débris épilhéliaux de Malassez avec des espaces lymphatiques. CoUand (de Genève), qui s'est occupé de cette question, ne les a pas non plus rencontrés.

Outre

les

vaisseaux et les nerfs, on trouve encore dans

dentaire des éléments cellulaires;

Albarran, sous

le

nom

Ce sont des masses

le périoste alvéolo-

ont été décrits par Malassez, puis par

ils

de débris épiLhéliaux-paradentaires.

cellulaires, vestiges des

tition, qui ont persisté chez l'adulte;

elles

productions épithéliales de la den-

occupent

la partie la plus interne

de

membrane, presque au contact du cément on en trouve parfois sur la face externe. Il en existe trois petits groupes l'un près du collet, l'autre à la partie moyenne et un dernier près de l'apex de la dent. Ce sont des amas de cellules polyédriques, d'ordinaire assez petites, parfois allongées. Les cellules polyédriques ont un protoplasma réduit et par suite un noyau assez volumineux. Elles sont entourées de tissu conjonctif et ce sont

la

;

:

elles

qui donnent naissance aux kystes paradentaires. (Voy. Malassez, Archives

de physiologie, 1884; et Albarran, Société anatomique, 1887.)

Entre

les fibres

de tissu conjonctif que nous venons de décrire se trouvent

nombreux

des éléments cellulaires

:

ostéoblastes, cémentoblastes, fîbroblastes

(cellules conjonctives) et ostéoclastes.

Les ostéoblastes sont situés à qui s'insèrent sur la paroi la

dent est plus jeune;

l'alvéole.

ils

la partie tout

à

fait

externe, entre les fibres

alvéolaire. Ils sont d'autant plus

jouent un rôle dans

nombreux que

formation de

la

la

paroi de

Lès cémentoblastes sont situés au contact du cément qu'ils contri-

buent à former. Leurs prolongements pénètrent dans brane péridentaire est ainsi forcément unie à la dent.

le



cément,

et la

mem-

Les fîbroblastes sont

membrane. Quant aux forme arrondie, contenant d'ordinaire

des cellules destinées à renouveler le tissu fibreux de la ostéoclastes, ce sont de grosses cellules de

plusieurs noyaux.

Enfin, le

D'"

Black a

éléments glandulaires.

décrit, Il

dans l'épaisseur de

leur attribue

même

la

membrane péridentaire,

des

des conduits excréteurs.



Les dents sont implantées dans les Articulation alvéolo-dentaire. maxillaires, comme un clou dans une planche. Cette sorte d'aralvéoles des ticulation immobile porte le nom de gomp/tose (yéacioç, clou). Mais le mode d'union est très discuté, et encore aujourd'hui

les

auteurs ne sont pas d'ac-

cord.

Les traités classiques (Sappey, Cruveilhier) refusent de considérer

comme

articulation l'union de la dent avec le maxillaire. les arcades alvéolaires, non par une artimais bien par l'implantation de leurs racines dans les alvéoles qui sont exactement moulées sur elles. Cette disposition, à l'époque où les dents étaient considérées comme des os, avait fait admettre pour elles un mode par«

Les dents sont maintenues dans

culation,

ticulier d'articulation (la

dans leurs alvéoles

;

on

gomphose). Les dents sont mécaniquement retenues

doit toutefois regarder,

comme moyen d'union,

cives et le périoste alvéolo-dentaire » (Cruveilhier).

les

gen-

LES DENTS.

657

Cet autour admet donc une union toute mécanique et cependant

membrane

l'existence d'une

que

Voici ce

dit

Sappey

:

«

Le mode d'implantation des dents sur

alvéolaires est remarquable. Les anciens, qui voyaient dans

avaient

simples productions ossiformes,

genre particulier d'articulation auquel Mais

il

n'y a

fait

nom

le

réciproque; chaque dent est reçue dans l'alvéole qui l'enclave, les

plumes,

les ongles, les cornes, etc.,

La partie contenante

se

moule sur

dans

la partie

l'étui

de gomphose.

engrènement

comme

les poils,

cylindrique qui les entoure.

contenue.

Telles sont les théories classiques qui ont cours

arcades

mode d'implantation un

de ce

donnaient

ils

les

ces organes do

ni os, ni cartilage articulaire, ni ligament, ni

ici

reconnaît

il

alvéolo-dentaire.

»

au sujet du modo d'union

des dents.

En somme,

il

Ilunter,

Fox

cette

les

os, puisqu'ils

-

anciens appelaient gomphose.

et d'autres avaient

ticulation alvéolo-dentaire.

entre deux

dénom

n'v a pas d'articulation, et on ne doit pas conserver la

nation d'articulation à ce que

en

Pour eux

effet il

employé ce

nom

s'agissait d'une

considéraient la

dent

pour désigner

l'ar-

union toute mécanique

comme un

os.

Pour

uns

les

articulation était immobile, mais d'autres admettaient la possibilité de

mouvements

légers.

Les progrès de l'histologie montrèrent bientôt que

la

dent n'était pas un

on abandonna la dénomination d'articulation. Nous avons vu plus haut ce que disent à ce sujet

os,

et dès lors

les traités

classiques

modernes. Cependant, l'histologie montra que ce qu'on considérait

comme

périoste

appartenait en réalité au système ligamenteux; Malassez surtout, et a])rès lui Black, Collant et d'autres, contribuèrent à établir cette importante donnée. Il

existe

donc un ligament qui unit la dent à une véritable articulation?

l'alvéole

;

pourquoi dès

lors n'y

aurait-il pas

Voici ce «

que

dit

Malassez à ce sujet

:

Sappey, pour nier l'articulation alvéolo-dentaire, se base sur ce

a pas d'os

et, ajoute-t-il, ni

qu'il n'y

cartilages articulaires, ni ligament, ni synoviale, ni

engrènement réciproque. Mais le cément, mais la dentine, ne sont-ils pas une sorte particulière du tisSu osseux? Le ligament existe de même; quant à l'absence du cartilage articulaire, de synoviale et d'engrènement réciproque, elle les est bien réelle, mais on n'en peut conclure qu'il n'y a pas articulation synarthroses sont bien des articulations, au dire de tous les anatomistes, et ;

cependant

elles

n'ont ni cartilages articulaires, ni synoviales, et plusieurs

d'entre elles, les sutures harmoniques, par exemple, ne présentent pas d'en-

grènement réciproque. » La notion d'articulation reparaît donc, mais elle ne ressemble plus à la théorie ancienne de la gomphose qui était un mode d'union purement mécanique, analogue à la fixation d'un clou dans une planche. La dent aurait un véritable ligament, le ligament alvéolo-don taire; mais on lui décrit, outre ce premier, dit ligament interne, un autre ligament dit externe ou circulaire (Kolliker). Dans sa thèse toute récente, le !)' Bollrami reprend ces arguments et conclut, lui aussi, à l'existence

d'une véritable articulation.

[AMOhVO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

658 «

L'articulation alvéolo-dentaire,

dit-il, c'est-à-dire le

genre des amphiarthroses

et sert

diarthro-amphiarthrose. Une

mode de

comme une

racine dentaire à l'alvéole, peut être considérée

fixation de la

articulation du

de passage entre Vamphiarthrose vraie et la

même

dent peut être reliée au maxillaire

plusieurs articulations alvéolo-dentaires, suivant

le

nombre de

ses racines,

]>ar

ou

bien encore pourrait-on dire que l'artioulation alvéolo-dentaire peut présenter

un ou

plusieurs prolongements.

»



Influence de la dentition sur les maxillaires. Avant rappnrition des dents, r'ostle fœtus ou le nnuveau-né, le corps du maxillaire inférieur présente peu de \iauteur, peu de longueur et une remarquable épaisseur. La présence des dents de lait dans le corps des maxillaires leur donne

à-dire chez

une épaisseur considérable.

A

la naissance, les moitiés

laire

dées

;

symphyse mentonnière un

Fio. :{T2.

A,

— Trois maxillaires inférieurs.

à la naissance.

en avant;

les

— B,

k

k ans.



C, à l'âge sénile.

conduits dentaires occupent la

Fia. 373.



.Maxillaire inférieur

de

l'os

maxil-

inférieur ne se sont pas encore souil existe au niveau de ce qui sera l.i fibro-cartilapo

médian. Les cloisons inter-alvéolaires sont à peu près formées, circonscrivant cinq loî:es pour chaque mâchoire et de chaque coté de la ligne médiane. La loge la plus reculée est commune à la deuxième molaire temporaire et à la première grosse molaire. La hase du maxillaire inférieur forme avec le bord parotidien un angle très obtus: le condyle. Téchancrure sigmoide et l'apophyse coronoïde regardent en haut et en arrière; l'apophyse du menton se dirig:e en haut et jinrlie moyenne de l'os. Le trou mentonnier

normal avec sus

10 dcnls

peimanentcs.

s'ouvre au-dessous de l'alvéole de la canine. Le bord postérieur dj maxillaire inférieur se porte en bas et en avant.

LES DKNTS. A

la

mâchoire «upciicuro

le

Ijonl

659

alvéolaire interne ne descend ([ue très peu au-dessous

lu niveau de la voûte palatine. Le sinus maxillaire est représenté par une simple dépres^ion sur la paroi externe de la cavité nasale, tandis que les cavités alvéolaires, très pro-

rondes, vont jusqu'il la base de l'orbite. La face, allongée dans le sens transversal et raccourcie dans

le

sens vertical, offre

un

aspect triangulaire. Les joues, trop grandes pour l'espace qu'elles recouvrent, sont saillantes et comme projetées eu dehors par le

adipeux accumulé en grande abondance sous la peau. A mesure que l'enfant avance en âge, le bord inférieur du maxillaire inférieur devient moins cintré. Le trou mentonnier, d'abord très prés du bord lissu

inférieur de

l'os,

se trouve reporté

•^ous-orbitaire

un

même

que le trou évolue aussi de son cùté.

peu plus haut, de

A

l'époque de l'éruption, les os maxilprennent dans tous les sens des .limensions plus grandes. Le sinus laires

maxillaire se développe et la symphyse mentonnière se soude. Nous ne sui-

vrons pas tous les détails de l'évolution qui se fait alors. Debierre et Pravaz (Archives de I'fiysiolo{)ie, 1886) et Tomes (Traité d'Aitatomie) ont suivi minutieusement ce processus. Nous renvoyons donc à ces auteurs. Disons seulement qu'à deux ans et demi, époque où la dentition est terjninée, les trous sous-orbitaires etmen'.onniers répondent à liutervalle comiiris

laire

entre les deux racines de la mode lait antérieure. On observe

aussi la hauteur variable du bord alvéolaire au niveau des dents sorties et

au niveau de celles qui sont encore profondément enfoncées; on remarque aussi les sinuosités du bord alvéolaire alternativement

rentrant et

saillant,

FiG.

Ti't.



.Maxillaires supérieur et inférieur

d'un fœtus à terme, Oo

formant une voit les cloisons alvéolaires intcrdenlaires dent, excepté pour la deuxième molaire qui a

loge pour chaque

conséquence de ces variations de hau- une



molaire permanente. i'^ge commune avec la première dents temporaires. droite ou voit les chapeaux de denline des

teur.

A

Après l'éruption des dents de lait, on le peu de hauteur de la branche montante du maxillaire inférieur, rinclinaison de, cette branche, à angle moins obtus sur la branche horizontale, la situation des germes dentaires non encore sortis, qui, au lieu d'être contenus dans la région alvéolaire des maxillaires, sont enfouis en arrière de cette région alvéolaire, dans la base de l'apophyse coronoïdc jiour le maxillaire inférieur, dans l'épaisseur de la tubérosité maxillaire pour la mâchoire

"diserve

supérieure. Vers l'âge de six ans, au

moment de l'apparition de la première grosse molaire, et durant toute l'éruption des dents permanentes, les os maxillaires continuent leur développement pour réaliser leur type anatomiquo définitif. Ils s'accroissent suivant toutes les dimensions :

longueur, hauteur, épaisseur. Les maxillaires supérieurs s'accroissent en hauteur par le développement du sinus maxillaire, en épaisseur par le développement du bord alvéolaire, en longueur par adjonction île lissu osseux à la grosse tubérosité. L'accroissement dans toutes Us dimensions est plus marqué au maxillaire inférieur. Le maxillaire supérieur, en effet, reste fixe à cause de sa place parmi les os de la face et ses connexions avec les os du crâne. La portion alvéolaire du maxillaire inférieur suit les phases d'éruption des dents en se moulant sur celles-ci.

Le corps de l'os se développe peu en longueur, sa courbe ne change prestjue pas. C'est la portion toute postérieure de son corps, la base de l'apophyse coronoïde qui recule pour faire place aux grosses mrdaires, qui produit cet allongement. L'accroissement en eijaisseur se fait au niveau de la symphyse du menton, autour du canal dentaire, pour former les lignes obliques interne et externe. La hauteur de

l'os

augmente surtout dans

la portion alvéolaire.

[AMOELO.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

660 Chez

l'adulte, après l'éruption des dents

permanentes,

la

branche montante du maxillaire

inférieur est devenue beaucoup plus haute ; elle fait avec la branche horizontale un angle à peu près droit; toutes les dents sont situées sur le bord alvéolaire désormais régularisé du maxillaire inférieur et forment une arcade dentaire régulière où les couronnes arrivent

à la

même

Dans

hauteur.

après la chute complète des dents, les maxillaires reprennent l'aspect le développement de celles-ci. alvéolaire disparaissant par voie de résorption, le corps de la mâchoire inférieure perd la moitié de sa hauteur et semble relativement très long. Son angle redevient obtus, son condyle et son apophyse coronoïde s'inclinent de nouveau en arrière et son apopluse mentonnière en haut et en avant vers le maxillaire supérieur. Le canal dentaire se tiouve de nouveau très rapproché du bord al^L0laire et se réduit à un très petit calibre, sans s (.ITacer jamais entièrement. Les rugosités d'inseition des muscles masticateurs disparaisseni de même. Le port d'un appareil prothétique peut,

la vieillesse,

qu'ils offraient

avant

Leur portion

il

c-t vrai, arrêter

quelque peu ces modifications.



Dentition. La dent, formée au sein des tissus des màchoires(\'. tome IV. l"'''

fascicule),

doit

main-

tenant faire son apparition et garnir les arcades alvéolaires des maxillaires. Quelle que soit la série dentaire considérée (dentiFiG. 37."). Maxillaire inférieur d'un vieillard après la chute tion temporaire, dentition complète des dents. permanente), nous avons à décrire un ensemble de Le maxillaire s'est recourbé pour aller rejoindre le maxillaire supérieur. Les insertions musculaires sont effacées. phénomènes physiologiques qui constituent l'érup tion dentaire. Puis nous dirons l'évolution de l'organe, rapide pour les dents temporaires, plus lente pour les dents permanentes, la chute des dents temporaires, et leur rempla-



cement par

les

dents permanentes.



Avant même que la dent ait atteint son complet développement et à une Éruption. époque qui est déterminée chronologiquement pour chacun de ces organes, il se passe dans les maxillaires une série de phénomènes que Decaudin et Demontporcelet classent ainsi :

Résorption de la paroi alvéolaire osseuse 2= Usure et perforation de la gencive; 3° Reconstitution de l'alvéole; 4» Ascension de la dent. 1°

;

La résorption de la paroi alvéolaire n'a lieu qu'à la partie antérieure: la paroi postérieure pour compléter l'alvéole du follicule de la dent permanente et pour soutenir la dent temporaire. Puis la dent vient au contact de la gencive, dont les tissus plus mous cèdent devant elle. La gencive est ainsi perforée peu à peu et la dent apparaît enpersiste à la fois

tourée d'une collerette de gencive. Dans quelques cas (éruption tardive et douloureuse) on aide la sortie de l'organe avec la lancette ou l'ongle. C'est alors que commence la période de réparation qui aboutit à la fixation plus parfaite de la dent. Le tissu osseux se forme au niveau du collet qu"il embrasse et aide ainsi l'as-

cension de la dent. Tels sont les phénomènes communs à l'éruption de toutes les dents. Mais il nous faut dire quelques mots des théories qui ont tenté d'expliquer l'ascension des dents D'après Magitot, la dent s'élève d'une quantité proportionnelle à rallongement de sa racine. Celle-ci, en effet, rencontre en se développant le fond de l'alvéole et ne peut s'acUne autre théorie veut que l'apparition de la couronne soit antérieure croître de ce côté. Tomes, au développement de la racine. C'est l'alvéole qui exprime pour ainsi dire la dent. tout en reconnaissant le bien-fondé des théories précédentes, fait jouer le principal rôle à la







LES DENTS.

661

production nouvelle de tissu osseux. C'est le travail de réparation dont nous avons parlé qui, ajoutant de nouvelles couches de tissu osseux, suit la dent dans son ascension. Le développement du maxillaire favorise donc l'élévation de la couronne en même temps qu'il laisse plus de place pour l'accroissement de la racine. Blache et de Serres admettent i|u'il existe sur la lèvre interne du rebord alvéolaire des premières dents un trousseau fibreux plus ou moins fort qui relie le follicule à la gencive et dirige l'évolution de la dent. Ce cordon s'appelle le guOernncidum 'lenli.'t par analogie

au Qubernacuium

/e»/is.



Dentition temporaire. A la naissance de l'enfant, toutes les dents sont encore emprisonnées dans leurs alvéoles au-dessous de la muqueuse. Il y a des exceptions à cette

.^i*

'-

FiG. 370.



Dents de

la

première

— —

et

de

la

UXi;

seconde dentition (d'après Sappey).



Incisives temporaires interne.?. 3, 3. Canines temporaires. 2, 2. Incisives temporaires externes. Molaires temporaires antérieure-;. 6, 6. Incisives internes per3, 5. Molaires temporaires postérieures. manentes. 7, 7. Incisives externes permanentes. 8, 8. Canines permanentes. 9, 9. Petites molaires antérieures permanentes. to, 10. Petites molaires postérieures permanentes, beaucoup moins développées que les I, 1.

4, 4.



précédentes.

règle et



on



11, It.

cite









Premières grosses molaires permanentes.

des enfants venus au

monde avec une ou

plusieurs dents

:

Louis XIV,

.Mirabeau.

Vers le sixième mois, après les phénomènes intérieurs que nous venons d'étudier, apparaissent les premières dents. Cette éruption s'effectue suivant des lois constantes :

Les dents de la mâchoire inférieure précèdent dans leur apparition les dents correspondantes de la mâchoire supérieure, mais de très peu de temp:?. 2° Les dents homonymes apparaissent par paires, sur chaque mâchoire à droite et à 1»

gauche de 3"

la ligne médiane L'ordre d'éruption est le suivant :

:

Les incisives centrales inférieures apparaissent du sixième au huitième mois; leur éruption e.-on.

Massél.

,-'

.- --''

-

Pléryg.

e.cl.

Dent. inf.

y. lingu. N. dent. inf.



.1. teinjj.

.M.

sup.

styliens

Gnngl. plex. ,---=-

X

Cart. coud. aud.

.1/3.

masi.

Diyaslri.

Pet. obi.

Pet. co)npU'X. /C.

FiG. 384.



jMt*AOa

Coupe horizontale de

(La coupe passe un peu au-dessus de de

la

la partie

carotide externe.

la

supérieure de

la

région parotidienne.

pointe de l'apopbyse masloïde au niveau

— Segment

inférieur de la

coupe

même

de la bifurcation

)

diversement appréciée par les auteurs. Richet l'a rencontré 7 fois sur 12. Sans pouvoir donner de chilfres précis, je dirai qu'il m'a paru fréquent. De forme conique, à sommet interne, il se rapproche de la paroi latérale du pharynx avec laquelle il prend souvent contact. Ce prolongement présente des rapports importants en dehors, il s'applique sur la paroi externe de est

:

l'espace maxillo-pharyngien et

répond à l'aponévrose interptérygoïdienne deux ptérygoïdiens, à son renlorcement le ligament sphénomaxillaire et par son intermédiaire aux organes suivants le nerf maxillaire inférieur auquel est appendu le ganglion otique et dont les deux branches qui tapisse

:

les

:

terminales linguale et dentaire inférieure descendent entre goïdiens; la corde du

tympan qui gagne

le

les

deux ptéry-

lingual en croisant la face interne

GLANDES SALIVAIRES.

673

du dentaire inférieur; l'artère méningée moyenne; le nerf auriculo-temporal qui naît du nerf maxillaire inférieur par deux racines se rejoignant en encerclant l'artère méningée moyenne, et reçoit du ganglion otique deux racines accessoires lui apportant pour la glande les fibres interférées du petit pétreux superficiel (branche du facial) le ligament latéral interne de l'arti;

culation temporo-maxillaire et ses nerfs articulaires; le riche plexus veineux ce prolongement répond à l'épine du sphénoïde, ptéryoïdien. En haut :

à la trompe d'Eustache et aux deux nerfs petits pétreux se rendant au gan-

l'et.

11.

pel. s>ip.

A',

musc. mart. \vrir lemp

X. ophialtii -y

G.

iV.

otiqtii'

périsl. ex/

X. auric. pnst.

Corde tyinp X.

ptéryij. i)U

diiil.

A. dent. .V.

denl.

1)1/'.

in(.

PL symp.

iiif

carol.

iV. linr/ii

\

FiG. 383.

Les

En dedans

péristaphylin externe le

hi/oid

du pérystaphylin externe à tort

rynx dont

h)

— Nerf maxillaire inférieur (vue

nerfs du ptérygoïdien interne

glion otique.

1111/

sépare

:

interne).



D'après HirschfelJ.

du mtscle interne du marteau sont représentés

naissant du ganglion otique.

ce prolongement répond de haut en bas au muscle

qu'il le

comme

et

n'atteint pas, à la

muscle stylo-glosse, à

zone amygdalienne du l'artère palatine

apjdiquée par ce muscle sur la paroi pharyngée, à

1

j)ha-

ascendante

artère carotide externe

moule sur la glande avant de la pénétrer. En avant, le prolongement se perd dans un amas graisseux blanchâtre qui, au-dessous de qui se

l'ajjonévrose

interptérygoïdienne,

se

continue avec

la

houle graisseuse de

Bichat.



La parotide entre en rapports avec de nomRapports intrinsèques. breux organes (artères, veines, nerfs, ganglions lymphatiques) contenus avec elle dans la loge parotidicnne. •

[POiniFM.

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

674 I.

— La carotide

externe est

le

plus important des vaisseaux qui traversent

chemine d'abord sous la glande; elle ne pénètre dans la loge qu'à la jonction du tiers inférieur et des deux tiers supérieurs de celle-ci et quelquefois plus haut encore. Elle passe entre le stylo-hyoïdien et le li^-ament stylo-maxillaire et pénètre dans la glande au niveau de la face postérieure la parotide. Cette artère

de celle-ci (Voy. fig. 381). Très profonde à son entrée dans la parotide, elle devient progressivement de plus en plus superficielle. Légèrement flexueuse,

adhère au parenchyme glandulaire auquel

elle

tractus fibreux et par les

fins

elle est

vaisseaux qu'elle

unie par de nombreux

Dans son

fournit.

lui

trajet

intra-parolidien, la carotide fournit l'auriculaire postérieure. L'occipitale naît

presque toujours hors la loge

di-

peut cepen-

elle

;

dant cheminer dans cette

même

mais,

dernière; Carol.

dans ce

cas,

est rare

il

qu'elle soit intra-glandulaire,

étant placée d'ordi-

naire entre la parotide et paroi

la

postérieure

de

l'excavation. C'est,

même

glande que

la carotide se

divise Ginu/l

en général, dans

l'épaisseur

en

ses

deux bran-

ches terminales

li/wpli.

de la

:

tempo-

rale superficielle et maxill'raucic)

laire interne

;

ces derniè-

donc intra-parotidiennes dans leur partie res sont

Stern. viast.

initiale; elles fournissent piG. 3^6.

— Coupe

Segment postérieur de

versée glandulaire,

certaines de leurs bran-

frontale de la région parotidienne.

comme

la

coupe.

l'artère

ches au cours de leur tra-

tympanique pour

la maxillaire interne, la

transverse de la face pour la temporale superficielle. Plus rarement la bifurcation peut se faire en dehors de la glande

coupe

fig.

comme on

le

peut observer sur la

384.

Dans certains cas, la carotide externe ne pénètre point dans la parotide et chemine dans une gouttière que lui forme la partie interne de la glande; au dire de Triquet (Nouvelles recherches d'anatomie

et

de patholopie sur la région parotidienne. Archives de médecine,

XXXIX, p. 104) elle pourrait même rester complètement indépendante de la glande. Avec Sappey et Hichet je regarde ces deux dispositions comme plus rares, et j'estime que, dans la majorité des cas, la carotide externe présente un segment intraparotidica, 1852,

t.

de longueur variable.

— La carotide externe

accompagnée d'une ou deux veinules très grêles récemment, Launav n'avait voulu les élever à la dignité de veines carotides externes. Il existe dans la parotide un tronc veineux beaucoup plus important, la veine jugulaire externe. Celle-ci naît au niveau du col du condyle par la confluence des deux veines temporale superficielle et IL

que

je ne signalerais point

est

si,



GLANDES SALIVAIRES.

675

maxillaire interne. Elle se porte ensuite on bas et on dehors, présentant ainsi celle de la carotide externe dont elle s'éloiirne de plus

une obliquité inverse de en plus

elle sort

;

ordinairement de

par

la loge

la partie

profonde do sa paroi

un dédoublement de l'aponévrose externe du sterno-mastoïdion. Dans sa

inférieure et, engainée par

gagne

cielle,

la face

cervicale superfi-

traversée paroti-

dienne, la jugulaire externe reçoit la veine auriculaire postérieure et des veinules parotidiennes et massétérines. Un peu avant de sortir de la logo, elle

émet une dans

la

III.

facial

forte

anastomose qui traverse

veine faciale (Vov. T.

— Deux nerfs traversent

II,

p.

la parotide

et fig. :

483

va se jeter

et 490).

le facial et

l'auriculo-temporal.

— Le

pénètre dans l'épaisseur de la parotide presque dès sa sortie du trou stylo-

mastoïdien. placé et

Au moment

accompagné par

oii

il

s'engage dans la glande,

dehors,

le

externe de

A

l'artère stylo-mastoïdienne.

jugulaire sont plus superficielles que

la

la bandelette maxillaire et

928

le facial.

il

est très

profondément

ce niveau, la carotide et

Mais, très oblique en bas et en

nerf devient rapidement de plus en plus superficiel et croise

la face

Là, en pleine parotide et ordinairement au niveau

même

la jugulaire.

du point où il croise la veine, le facial se divise en ses deux branches terminales. La branche temporo-faciale se ramifie également à l'intérieur de la glande et ses nombreux rameaux terminaux clivent la partie antérieure ou massétérino de

la parotide

en deux plans parfois assez

descend en arrière du bord postérieur de

La branche cervico-facial(> branche montante. Elle ne fournit

distincts.

la

aucun rameau dans son trajet parotidion. Elle sort de la loge au niveau de l'angle de la mâchoire en perforant la bandelette maxillaire. C'est dans l'épaisseur de la parotide que les deux branches terminales s'anastomosent l'une avec l'auriculo-temporal, l'autre avec le rameau auriculaire du plexus cervical. D'après Triquet (lor. cil.) le facial pourrait cheininor sous la parotide, sans pénétrer dans son épaisseur. Cette disposition est altsolument exceptionnelle. Le spinal peut dans qneldu Die. Decluimbrc.) ques cas très rares traverser la parotide. (Ciikktien, article «Parotide



)>

L'auriculo-temporal, branche du maxillaire inférieur, pénètre dans la parotide

par sa face antérieure au niveau du

en dehors, zygomatique

et

et

émerge de

qu'il croise

gagner avec eux

la

la

col

du condylo.

II

so porte

en haut, en arrière

parotide près de la partie postérieure de l'arcade

en arrière des vaisseaux temporaux superficiels pour

région temporale. Pendant sa traversée parotidienno, ce

nerf émet, outre son anastomose av^ec la branche temporo-faciale, quelques articulaires,

pour

l'artère

un rameau pour

le

temporale superficielle

ordinairement assez volumineux IV.

— La parotide

of

enfin plusieurs

(\ oy. T. III,

est traversée

tissent à des ganglions

filets

conduit auditif externe, un rameau vasculairc

nombreux

|>.

723,

rameaux glandulaires

fig. 47)) et

478).

par des vaisseaux lymphatiques qui abouet petits.

D'après Sappey. tous ces ganglions

seraient sous-aponévrotiques. Merkol a vu des ganglions sus-aponévrotiquos et je suis, Il

est

pour

ma

part, très porté à admettre leur existence.

néanmoins certain

qu'ils sont

moins nombreux

et

moins importants

que les ganglions sous-aponévrotiques. On divise ceux-ci, suivant leur situation, en ganglions superficiels et en ganglions profonds. Les gariQlion.^ intro-parotidiens superficiels sont immédiatement placés au-dessous de l'aponévrose; quelques-uns, cependant, sont recouverts par quelques lobules glandulaires ils

;

sont extrêmement petits et presque impossibles à découvrir lorsqu'on n'a

[POIRIERI.

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

676

pas injecté leurs vaisseaux afférents. Le plus constamment rencontré est le

ganglion préauriculaire, situé en avant du tragus. Les ganglions superficiels reçoivent les lymphatiques

de la moitié antérieure du cuir chevelu; 2° du

1''

:

sourcil et de la partie externe des paupières

3" des

;

de la région parotidienne; 4° du' pavillon de

et

téguments de

l'oreille

la

pommette

(Sappey). Les ganglions

profonds sont placés le long de la carotide externe et de la jugulaire, ils sont ordinairement au nombre de deux ou trois. Poulsen en a signalé un à l'insertion de la bandelette maxillaire sur le gognon. Ils reçoivent quelques troncs lymphatiques venant de

du tympan

la caisse

et des fosses nasales.

Certains faits pathologiques tendraient à faire admettre qu'ils reçoivent éga-

lement des lymphatiques de

partie postérieure des boi'ds alvéolaires

la

des

maxillaires. ^

La glande parotide

APONÉVUOSE PAROTIDIENNE

.3.

n'est pas

en contact immédiat avec

les

rates qui forment les parois de sa loge; elle en est séparéepar

ordinairement décrite sous

nom

le

éléments dispa-

une toile fibreuse,

aponévrose parotidienne, mais à laquelle

di

conviendrait mieux, selon moi, la désignation de capsule parotidienne. Cette capsule se

moule sur

glande dont

la

elle

recouvre tous

les

prolonge-

ments. Elle ne constitue pas cependant une enveloppe entièrement fermée; tout d'abord

elle

présente une série d'orifices répondant aux points d'entrée et de sor-

des différents organes qui traversent la loge parotidienne. Déplus, au niveau

tie

du conduit excréteur, des vaisseaux prolonge sur ces organes

se

;

et des nerfs qui

accompagnent

celui-ci, elle

ceux-ci sont ainsi compris entre deux feuillets,

l'un superficiel, assez résistant, l'autre profond,

extrêmement mince. En avant»

deux feuillets vont se perdre sur la surface externe du buccinateur(fig. 384). Uépaisseur de la capsule, son adliérence à la glande et aux parties consti-

ces

tuantes de la loge varient suivant les points.

Au et

niveau de la face externe de la parotide, la capsule présente une épaisseur

une résistance notables. Elle s'amincit, en tapissant

la loge,

présentant un

minimum

de résistance entre

le

la paroi postérieure

digastrique et

de

le stylo-

hyoïdien où elle se laisse parfois refouler par un prolongement glandulaire. Sur la paroi antérieure elle s'unit lâchement au périoste du bord postérieur de la branche montante et au ligament sphéno-maxillaire qui semble n'être qu'une partie épaissie de cette capsule.

Au

fibreuse semble disparaître

fait, elle

;

en

niveau de

la paroi supérieure, l'enveloppe

se fusionne avec le périchondre et le

du conduit auditif externe. Tout autre est son aspect à la partie inférieure de la loge elle présente en ce point une notable épaisseur. On peut isoler artificiellement cette partie épaissie sous la forme d'une bandelette concave dans le sens transversal et dans périoste

;

le

sens antéro-postérieur et formant

l'extrémité inférieure de la glande.

comme une sorte de

La

niche fibreuse, logeant

partie superficielle

bandelette est formée de fibres allant de la gaine

ou externe de

du sterno-mastoïdien

et

cette

de la

gaine du digastrique à l'angle de la mâchoire. Sa partie profonde ou interne est formée de faisceaux arciformes, parfois assez résistants, faisant suite en arrière

aux

fibres

du ligament stylo-maxillaire

et se

recourbant en avant pour se con-

tinuer avec les fibres du ligament sphéno-maxillaire.

GLANDi:S SAMVAIIŒS. Décrite par Riau otique les laire,

Il

direct

filets ([ui,



3">

est intéressant de la

:

I"

du

de l'auriculo-temporal |)lexus

de la

sympalbique qui entoure

remarquer que

parotide alors (jue c'est lui

'1' ;

(pii

le

facial

ne fournit

apporte au ganglion

après avoir subi dans ce ganglion une interruption cellu-

arriveront à la glande par l'auriculo-temporal.



Nous avons signalé, ciiemin faisant, les variétés que peuvent présciUer dans Variétés. leurs rapporls avec la parotide les diiïérents organes, normalement contenus tians cette dernière. Les auoni;ilies de la glande elle-même sont plus exceptionnelles. Je n"ai pu en relever que deux cas. Wee./el Crulier {.Irrhiv. /'. Polhol. Anat., t. .\X\11) a vu sur un sujet indemiu; do toute autre anomalie, la parotide droite entièrement placée

dans

la

région

massétérine. Elle affectait la forme d'un triangle dont la base répondait ii la partie postérieure de la région massétérine et le sonnnet à la face externe du buccinateur. Tout récemment Mlle Robineau {llnlleliu de la Soriété andtomiijue, avril IS'JT) a signalé un cas de ce genre; l'anomniie était bilatérale; les deux parotides étaient reportées sur la face externe du masséter. La log(3 parotidienne était remjdie par du tissu graisseux et par les vaisseaux

[ruJiiii:!!.]

ANNEXES DU TLBE DIGESTIF.

652 et nerfs,

normalement contenus dans la glande, qui avaient conservé leurs rapports filets du facial passaient tous en dehors des glandes en ectopie.

réci-

proques. Les



Structure.

H y

a tout avantage à réunir dans

structure de toutes les glandes salivaires

;

relief leurs analogies et leurs différences.

en

loin ce chapitre qui suit

immédiatement

un même chapitre la moyen de mettre

c'est d'ailleurs le

On

la

trouvera quelques pages plus

description

macroscopique des

glandes.

GLANDE SOUS-MAXILLAIRE Syn.

:

SubmaxiUardruse, Kinnbackendruse, Unterkieferdruae. la région sus-hyoïdienne. Elle est placée

La glande sous-maxillaire occupe

en

dedans et au-dessous du corps du maxillaire inférieur, dans l'anse du digastrique, en arrière

du mylo-hyoïdien

qu'elle

embrasse dans sa concavité.

La glande sous-maxillaire existe chez tous les Mammifères, sauf chez les Cétacés qui sont absolument dépourVus de glandes salivaires. Elle présente un développement considérable cliez les Échidnés et les Édentés (Widersheim). Chez un certain nombre de Mammifères la glande sous-maxillaire est accompagnée d'une autre glande, la glande rélro-linguale (Ranvier). Cette glande rétro-linguale peut être intimement accolée à la glande sous-maxilrat, chien, laire et être même contenue dans la même capsule que cette dernière (Ex. chat). Son canal excréteur parallèle au canal de Warthon vient s'ouvrir dans la cavité buccale à coté de ce dernier. Sa structure varie suivant les espèces, c'est tantôt une glande muqueuse, tantôt une glande mixte, séro-muqueuse. Sa présence n'a jamais été signalée Étude anatomique des glandes connues sous les noms de chez l'homme (Voy. Ranvier sous-maxillaire et sublinguale, chez les mammifères. Archives de Physiologie, 1886, t. VIII. :

:

p. 223.)

§ 4.

LOGE SOUS-.MAXILLAIRE

est contenue dans une loge vaguement prismanous allons rapidement indiquer la constitution avant d'étudier la

La glande sous-maxillaire tique, dont

glande elle-même.

Lorsqu'on étudie la loge sous-maxillaire sur une coupe frontale, on voit une forme prismatique et triangulaire. On peut lui considérer

qu'elle présente trois faces

:

l'une inféro-externe, aponévrotique; l'autre supéro-externe, osseuse

la troisième, interne,

musculaire (Voy.

fig.

391,

;

.392).

La face supéro-externe de la loge sous-maxillaire est formée par la portion de la face interne du corps du maxillaire qui est placée au-dessous de la ligne mylo-hyoïdienne. Légèrement excavée au contact de la glande, cette portion de surface osseuse est ordinairement décrite sous le nom de fossette sous-

la

maxillaire.

La face inféro-externe de

la loge est

l'aponévrose cervicale superficielle. (le

la façon suivante.

l'os

hyoïde et va se

grande corne

A

formée par

Née du bord inférieur de fixer,

par un

le

segment sus-hyoïdien de comporte

ce niveau cette aponévrose se la

mâchoire,

feuillet réfléchi, sur le

et sur la face antérieure

du corps de

elle

descend vers

bord externe de

la

cet os. « Cette insertion

hyoïdienne est un peu complexe. Là, en effet, l'aponévrose se dédouble; un superficiel et direct passe sans transition dans l'aponévrose sous-

feuillet

hyoïdienne, tandis qu'un feuillet réfléchi sert à la fixation osseuse.

(Voy.

fig.

»

(Charpy.)

392, A.) D'après Merkel, ce feuillet réfléchi viendrait contourner le

GLANDES SALIVAIRES.

633

tendon intermédiaire du digastrique avant d'aller s'insérer sur Ce serait lui (jui formerait la coulisse fibreuse qui permet de ce muscle. (Voy.

t.

II. p.

417,

fig.

hvoïde.

l'os

rrllcxion

la

243.) Cette disposition e.xiste; mais elle

n'est pas constante et parfois le feuillet réfléchi s'insère directement sur l'os

hvoïde sans aller contourner

le

tendon du digastrique.

Comme

je

f'ai

fait

remarquer en étudiant ce muscle, sa réflexion est due surtout aux fibres que son tendon abandonne à l'os hyoïde au moment où il change de direction



Quoi qu'il en soit, feuillet direct et feuillet réiléchi t. II, p. 389). forment par leur jonction une gouttière fibreuse à concavité supérieure qui loge le bord inférieur de la glande (Voy. fig. 391 et 392). La profondeur de (Vov.

Mfix.

i)if.

Masséter

M y lo -h y oui

.1.

.V.

LJ.

faciale -

-

Ilypoyl.

Imyual

- -

llyoglossc



Os liyoidt

-

.1.

Peau fier

-

. .

Fie. 301.

— Coupe

gouttière est

cette

au-dessous de

l'os

frontale de lu loyc sous-maxillaire (d'nprOs Mcrkcl).

d'autant

plus grande que la glande

descend davantage

hyoïde.

La face interne musculaire

est

formée par

les

muscles hyoglosse

et

mylo-

hyoïdien. (In admet généralement que ces muscles sont recouverts par un feuillet aponévrotique qui serait une dépendance de l'aponévrose cervicale superficielle; et l'on décrit cette aponévrose, au niveau de la région sus-hyoïdienne, de la façon suivante après s'être insérée :

sur l'os hyoïde, elle se dédouMcrait en deu.\ feuillets un feuillet superliciel qui irait s'insérer sur le hord inférieur de la mâchoire, un feuillet profond qui tapisserait l'hyoglosse et le mylo-hyoïdien. La loge sous-maxillaire serait l'espace angulaire compris entre ces deux feuillets. Cette description, figurée en B, (ig. 340. eerficie!s. face supéro-externe ou osseuse répond à la fossette sous-maxillaire de la mâchoire inférieure et en arrière de celle-ci au ptérygoïdien interne. C'est à la jonction de ces faces, le long du bord inférieur du maxillaire que

faire

La

[fOIHlER]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF

686

cheminent

accompagnées de nombreux gan-

l'artère et la veine sous-mentales,

glions lymphatiques.

profonde ou musculaire, répond aux organes qui constila région sus-hyoïdienne latérale. Normalement, les organes sous-glandulaires présentent la disposition suivante on aperçoit sur un premier plan le digastriqiie dont le ventre postérieur est accompagné par

La

tuent

face interne, le

plan profond de

:

le

stvlo-hvoïdien

;

sur un

j)Ian

[)lus

profond se trouvent

le

mylo-hyoïdien en

avant, l'hvoslosse en arrière. Le ventre postérieur du digastriqiie.

Gl bous r.nngl inj.

(,

,

i\

le

bord pos-

I

Mylo-ky. Dùjaslr. FiG. 393.

— Loge

sous-maxillaire vue après incision de sa paroi externe aponévrotique. (La glande est légèrement rétractée.)

térieur de l'hyoglosse et la grande corne de l'os hyoïde forment triangle, dont l'aire est occupée par les fibres

de Béclard, au niveau duquel on doit

du cératoglosse

lier la linguale,

;

un premier

c'est le triangle

sous-jacente à l'hyoglosse,



Immédiatement donné la dorsale de la langue. en avant, les deux ventres du digastrique circonscrivent un espace angulaii'o à sommet inférieur dont le fond est formé par le mylo-hyoïdien en avant el par l'hyoglosse en arrière. Le grand hvpoglosse, accompagné d'un groupe de veines linguales, chemine sur ce dernier muscle. Le ventre postérieur du digastrique, l'hypoglosse et le bord postérieur du mylo-hyoïdien limitent un deuxième triangle très petit, le triangle de Pirogoiï, dans l'aire duquel on peut également lier l'artère linguale, mais cette ligature qui porte sur l'artère après que celle-ci a émis la dorsale de la langue, ne donne qu'une hémostase imparfaite et doit être rejetée. Leaf et Kutner ont décrit sous la face interne de la glande des ganglions que l'on retrouve rarement. avant que

cette artère n'ait

GLANDES SALIVAIKES. Dans quelques dans

la

Les

cas, la

6C7

glande sous-niaxillaire très développée s'avance jusque

région sous-parotidienne et entre en contact avec la carotide externe.

trois

bords du corps glandulaire peuvent être distingués en inférieur,

externe et supérieur.

Le bord inférieur

décrit

ou moins bas suivant

une courbe à convexité

les sujets. Il n'est

timètre la grande corne de

l'os

pas rare de

inférieure. le voir

Il

descend plus

déborder d'un cen-

hyoïde. Ricard a depuis longtemps attiré

l'at-

ne faudrait cependant pas exagérer la Le bord externe longe le fréquence (Ricard, Bulletin Soc. anat., 1889). bord inférieur de la mâchoire. Les vaisseaux sous-nicntaux le côtoient dans tenlion sur cette disposition, dont

il



,.-Gl. sous-tnajc.

M as s

.

.

Art. fac.

_ .

Stcni. inast

Gangl. lijmp.

.

.

Yci. faci.

.

- -

Afl. sous-men.

Ccin.

- J'ort.

de W'arth. prof.

DUjaslr.

-

ycrfhyp. -

.

F'o. 394.





organes sous-gljndu'-iircs.)

les

Le bord supérieur,

parfois irrégulièrement découpé,

sépare la face osseuse de la glande de sa face profonde. à l'insertion la

Veine ling.

Loj;e sous-iiiaxiiluire, plan proioiul.

(La glande est relevée de façon à montrer

toute son étendue.

.Mijlo-hyo.

du mylo-hyoïdien

;

en arrière,

il

En

avant,

il

répond

répond au cul-de-sac que forme

muqueuse buccale en se portant de la langue sur la face Interne du maxilDans cette partie, il est longé par le nerf lingual auquel est appendu le

laire.

ganglion sous-maxillaire.

Des deux extrémités, l'une

se dirige

mité antérieure, arrondie, surplombe

le

en avant, l'autre en arrière. Uextréventre antérieur du dlgastrique. L'ex-

trémité postérieure répond à la bandelette fibreuse qui sépare par une cloison solide la loge parotidienne de la loge sous-maxlllalre et à l'artère faciale. Les

rapports de l'artère faciale avec l'extrémité postérieure de la glande sont très

intimes

:

l'artère se

sillon glandulaire

contourne en S autour de

sinueux

plètement entourée par

la

glande;

elle est

le tissu

glandulaire; dans ce cas,

11

un com-

logée dans

et profond, de telle sorte qu'elle paraît j)arfois

est bleu dilficile

d'énucléer la glande sans blesser l'artère.

Prolongements.

— La glande sous maxillaire présente deux prolongements [poihier:

:

ANNEXES DU TUBE

688

DIGESTIF.

Tous deux se détachent de sa face profonde. Le prolongement postérieur a été bien décrit par Sappey. Parfois absent, il offre un développement très variable suivant les sujets. Il s'engage dans cet orifice que nous avons signalé au niveau de la paroi postérieure de la loge l'un postérieur, l'autre antérieur.

muqueuse du plancher de la bouche au niveau de la dernière grosse molaire. Le prolongement antérieur est beaucoup plus volumineux. Il constitue une sous-maxillaire, et vient faire saillie sous la

véritable portion profonde, sous-mylo-hyoïdienne, de la glande. J'ai toujours

trouvé ce prolongement aplati et étalé,

musculaires entre lesquels

il

comme comprimé

est compris.

Il

accomuagne

le

par

deux plans

les

Warthon

canal de

l'arol.

inlcrii

Carol. (\rlrr

l'ai;,/.

.J'ln-!j

GLANDES SALIVAIRES.

695

des conduits de la glande chez l'homme restait ignorée. Sténon et Morgagni admirent bien que ces conduits étaient multiples mais n'arrivèrent point à démontrer la réalité de leur description.

Ce n'est qu'en 1724 que Walther réussit à injecterau mercure quatre des canaux de la glande (Walther. De novis inventis sublinguse snlivx rivis. Lipsiœ, 1724). C'est donc à cet auteur que revient le mérite d'avoir établi la multiplicité des conduits de la glande sublinguale. Aussi est-ce le nom de canaux de Walther et non celui de canaux de Rivinus que de\ raient porter ces conduits. La découverte de Walther ne mit pas fin aux disc\issions. Quelques anatomistes continuèrent à admettre -^^ l'existence d'un canal excréteur unique; le plus grand nombre adopta cependant la description de Walther; mais on continua à discuter sur le nombre des con-



_

duits excréteurs et sur leur

chement.

On

admettait

mode

d'abou-

généralement

(Meckel, Cuvier, Huschke, Henle, etc.) que ces conduits étaient au nombre de six à douze, que la plupart d'entre eux s'abouchaient directement dans la cavité buccale, que quelques-uns cependant se jetaient dans le canal de Warlhon. En 1857, Sappey publia un nouveau travail sur la question et arriva à cci:i' conclusion que le nombre des condui;ne dépassait pas4ou3 et qu'aucund'enti / / û,(f:i./ '^'i''' \»SS ' eux n'était tributaire du canal de W;ii\. L'année suivante, M. le D"' Tilthon. laux montra que le nombre des conduits FiG. 402. Prolongements sus-hyoïdiens de la excréteurs était beaucoup plus considéglande sublinguale (d'après Morestin). rable qu'on ne l'avait cru jusque-là et pouvait varier de 13 à 30. Hanvier (loc. cit.; voy. p. 693) adopta ces conclusions que Suzanne essaya de modifier en admettant de nouveau l'existence de conduits tributaires du canal de Warthon et la fréquence considérable d'un canal plus volumineux qu'il voulut élever au rang de conduit principal de la glande (Suzanne, Recherches anatomiques sur le plancher de la bouche. Archives de physiologie, 1887, lu, p. 374-408, et Thèse de Paris, 1887). M'étant déjà expliqué sur ces conclusions de Suzanne, je m'en tiens à cette rapide énumération des principaux travaux et je renvoie pour des détails plus complets et une bibliographie plus étendue aux mémoires déjà cités de '



'':^





Ranvier et de Suzanne. Du bord inférieur de la glande sublinguale se détachent parfois de petits prolongements qui traversent les interstices qui séparent les faisceaux du mylo-hyoïdien et viennent faire saillie dans la région sus-hyoïdienne. Ces prolongements, mentionnes par Cruveilhier, ont été récemment bien décrits par M. Moustin (Pathogénie de la grenouillette sus-hyoïdienne. Gazette des Hôpitaux, 8 mai 1897, n° 53). Le plus souvent il n'existe qu'un seul prolongement, mais on peut en trouver deux, trois et même davantage. Ils sont ordinairement masqués d'une épaisse louche graisseuse en continuité avec elle, qui se trouve au-dessus du mylo-hyoïdien. Ces prolongements peuvent s'observer dans toute l'étendue du mylo-hyoïdien. Mais M. Jloustin fait remarquer qu'ils ont deux sièges d'élection: « 1° Tout à fait en avant au voisinage des apophyses; 2" à la partie moyenne du muscle. On ne les voit jamais sur la ligne médiane et rarement près du bord postérieur du muscle. »

Vaisseaux

et nerfs.



Les artères de la

glande sublinguale sont

fournies par l'artère ranine et surtout par l'artère sublinguale qui s'anaslo-

mose avec la sous-mentale par un rameau perforant aux troncs veineux satellites de ces deux artères, tributaires des ganglions sous- maxillaires.

filets



Les nerfs sonl fournis

du lingual (Voy sympathiques qui accompagnent les artères.

nerf sublingual, branche collatérale

— Les veines se rendent — Les lymphatiques sont t. III,

p.

()ar

830) et par

[i'Oli:,!

t:

1

le les

STRUCTURE DES GLANDES SALIVAIRES Par Au

E.

LAGUESSE

point de vue de Tanatomie générale, nous devons ranger dans

non seulement

des glandes salivaires

les

le

organes d'un certain volume

la parotide, la sous-maxillaire, la sublinguale (ou plutôt le

que groupe sublingual),

glandes de Blandin-Nûhn, de Weber, etc., mais encore toutes

les

groupe tels

les

glan-

muqueuse de la cavité buccale, réunies en d'autres en une véritable couche con-

dules contenues dans la sous-muqueuse et la

éparses en certains points,

tinue (Voy. tome IV, fascicule

1, p.

06 à 120). Toutes ces glandes en

ont

effet

une structure analogue toutes contribuent à la sécrétion de la salive et parmi elles, ce sont les plus petites qui sont les plus constantes dans la série ;

;

animale, et qui représentent

le

point de départ philogénétique des plus volu-

mineuses. Petits

ou gros,

ces

organes sont construits sur un plan commun, mais avec

On

de grandes variations de détail, de glande à glande, et d'espèce à espèce. avec la plupart des auteurs,

peut,

Chez l'homme,

les

la

:

le

type

muqueux pur

par un certain nombre de glandules. Mais chez

les

La

(rat,

La sublinguale peut

cobaye, hérisson), ou mixte (chien, lapin).

la

On

être

comme

muqueuse

a surtout étudié

type de glande séreuse la parotide du chien et du lapin,

de glande mixte la sous-maxillaire du chien,

pure

que

il

sous-maxillaire peut être séreuse (lapin, rat, cobaye,

hérisson), ou mixte (chien, cheval, âne).

comme

n'est représenté

y a de nombreuses variations mammifères. Seule, la parotide est toujours séreuse dans les espèces

bien étudiées jusqu'ici.

pure

glandes

les

parotide appartient à la variété séreuse, la sous-maxillaire

sublinguale à la variété mixte;

et la

rapporter à trois types différents, les

les glandes séreuses ou albinnineuses, glandes mixtes ou muqueuses mixtes.

répartir en trois variétés

muqueuses pures,

les

comme

type

type de glande muqueuse

sublinguale et la rétrolinguale du cobaye. Ce sont ces objets de prédi-

lection qui fournissent

généralement

la

matière des descriptions classiques;

pourtant ces organes commencent à être mieux connus chez l'homme.

Glandes salivaires séreuses ou albumineuses

— A l'inverse des glandes la parotide

d'où

le

donne une

nom

muqueuses, dont

:

la Parotide.

la sécrétion est épaisse et filante,

salive très fluide, claire, se

rapprochant des

sérosités,

de glande séreuse. Ileidenhain préfère celui de glande albumi-

neuse, vu la proportion très notable d'albumine que contient cette salive.

^

une glande en grappe composée, divisée par des cloisons conjonctives en une série de lobules ou grains glandulaires de plus en plus ]

a parotide est

plicié.

La figure 40:i représente la coupe d'une portion de lobule chez un supLe tis?u glaivliilaire y est constitué par des cavités sécrétantes (ou acini)

ayant

la forn.rt d'

petits.

en

ire

de Maziar-

1^

ules très courts, bosselés, qui, d'après les reconstitutions

1900) seraient

ici

de véritables grains presque sphériques

GLANDES SALIVAIRES.

697

ou ovoïdes. Leur lumière est très étroite, souvent à peine visible. Leur paroi est formée par une très mince membrane propre (apparaissant comme un liséré foncé contenant quelques noyaux très aplatis), tapissée intérieurement par une seule assise de cellules épithéliales de

geur 10 à

15),

volume moyen (hauteur

l".')

à 20

lar-

y.,

de forme généralement pyramidale. Après fixation, sur la

glande au repos, ces éléments montrent un noyau anguleux,

lement plus rapproché de

étoile,

généra-

Le corps cellulaire est peu foncé, peu colofinement granuleux y est peu abondant, et semble la base.

protoplasme très ordonné en un réseau délicat à mailles assez larges. Un examen plus attentif montre pourtant que ces mailles sont délimitées non par des filaments mais par des lamelles entrecroisées, que la structure est non réticulée, mais alvéorable, le

FiG. 403.



ce, canal excréteur à cellules striées, montrant quelques grains A, coupe de parotide humaine (supplicié). c, eul-de-sac. ii|H'i'irur.

une pièce

esl

ilii

jtliis

(|ui

grande,

l'ace |)osl(''rieure

el

v

l'ail

(|ui se

corps porle

un pédicule

seule xisilde sans |)réparalion.

i^aiiclie: elle esl lilire. l'ecoiivcrle |»ar le pi-riloine.

>iipr'iieiire

l'iiiitiKii

(pi'il

l'ace

paroi dw

l'ail

un peu

('xU'emih''

est verlicale.

silu mollirent

rallaclie

re^ardi'

a\cc

el

Siii'

île >oii

x'eine qu'elle coiitieiil

veine ca\e, une

la

en a\anl i|iii

la

el à j^auclie.

\eisales

avec

el

lirrinleiilr.

iou|ir |iros

gauche de



Ii;iiis\l'I's;iI.

|il,'iii

li^'iirc

en arrière et [)résenle au c(Uilraire

déprimée. Sa direclioii lie la

le l.i

souvent (Merkel).

|)lus

aucune

ili'

|.c rt'in ilrnil

p.itiiTÔn.... rc>|i>iii,ic.

ralleijiiieiil le

sur

ii'lli-

creuse une empreinle

a\anl

pal'

la

vciiie

en coiilacl xcrlicale.

sus-liépati(pu'

i\.

'i7



7/1

/;/•)' ;

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

726

gauche. L'extrémité inférieure est dépression qui loge

partagée en deux tubercules par une

bifide,

tronc de la veine porte. La

le

saillie

gauche, plus proémi-

Winslow; elle du tronc

nente, est le tubercule papillaire ou éminence triangulaire de

recouvre

du

bile

le

cœliaque. La

saillie droite,

cercle des artères

tubercule caudé, moins accusée, répond à la preelle

obliquement en avant

preinte rénale et sillon

le

émet une racine (d'où son nom de caudé) qui va rejoindre la crête interposée entre l'eml'empreinte colique; ce prolongement sépare nettement le

mière courbure duodénale; se porte

entourée par

foie et est

de la veine cave d'avec

et

le sillon

transverse.

en contact immédiat avec l'aorte, et c'est seulement en cas de déplacement qu'il peut toucher la partie supérieure de l'aorte abdo-

Le

foie n'est nulle part

minale

;

mais

phragme (fig.

412

lobe de Spiegel répond au vaisseau par le pilier droit

le

son extrémité s'applique sur

et

et 414). C'est

lobe gauche

du

du

dia-

tronc cœliaque et ses branches

le

par ce contact médiat ou immédiat, prolongé à travers

que ces artères peuvent produire les battements épigasmoins est-ce l'hypothèse la plus plausible) que les contusions de l'épigastre, se propageant jusqu'au plexus solaire, provoquent les phénomènes connus d'angoisse et de syncope. Le sillon du canal veineux, partie postérieure du grand sillon longitudinal, fermé sur la pièce intacte, monte verticalement en s'inclinant à droite pour se le

foie,

triques; et c'est aussi par cette voie (au

confondre avec

ou

la gouttière

ligament veineux qui

le

de le

la

veine cave.

contient

Il

le

canal d'Aranzi fœtal

remplace. Ses lèvres donnent insertion à

la partie

postérieure de l'épiploon gastro-hépatique.

Circonférence. divisée en quatre et

— Elle

fait

tout le tour de la face inférieure et peut être

segments qui sont

les

bords antérieur, postérieur, bord droit

bord gauche. 1°

Bord antérieur.

— Le bord

antérieur ou bord tranchant, taillé en biseau

aigu, s'élève obliquement de droite à gauche

l'extrémité de la l'épigastre.

cale, et I

Il

ou de

8'^

ou

9*^

le

long du rebord costal, puis de

cote droite à celle de la

7*^

cote

présente deux échancrures ou incisures

la veine ombilicale, incisure interlobaire,

anguleuse, dans laquelle s'engage

le

:

gauche en traversant Véchancrure ombili-

ordinairement profonde

ligament suspenseur

;

elle est située

de

à 6 centimètres de la ligne médiane (Quénu); Yéc/iancrure cystique ou de la

vésicule biliaire, large, superficielle, arrondie, qui peut faire défaut. Chez quel-

ques sujets une échancrure commune, sinueuse, s'étend de à la vésicule. Ces incisures s'agrandissent avec l'âge.

Le bord tranchant

est

souvent en clinique

la

la seule partie

veine ombilicale

du

foie C[ue l'on

puisse explorer. Cruveilhier dit qu'on peut presque toujours insinuer les doigts

entre les cotes et

sur II

le

est

pouce

le foie, et

Glénard a indiqué une manière de

faire ressauter

bord antérieur, de façon à constater sa forme et sa consistance. important de savoir que ce bord s'abaisse dans certaines conditions phyle

siologiques, dont le clinicien profite pour

augmenter

Les cliniciens admettent que ce bord s'abaisse de ration ordinaire, de 2 centimètres dans

I

champ

une inspiration

Hasse, dans ses expériences" cadavériques, a trouvé

sement de

le

de l'exploration.

centimètre dans une inspiforcée (Gerhardt).

comme maximum un

abais-

millimètres sur la ligne axillaire, de 20 millimètres sur la ligne

Fnii;. iiiaiiu'loiinaire.

piqiies (le



de 7 inillimèlrcs

l'on roi

sur

)s

le

sui' la

727

ligne iiK'diaiie. J.es reelierelies radiosco-

vivant conlirment celles de Ifasse.

Fattitude vertieale est moins hien établie. Malgré les ex|)é-

L'intlueiice de

rienees cadavériques de W'inslow, de Cruveilhier, de Faiire, où l'on \oit sur le

debout

sujet

le

s'abaisser de plusieurs (•enlinulres,

l'oie

rière,

soit di'

il

pas démontré

n'est

même

pendant la vie. Le bord antérieur descend dans tous tumeur, constriction, mais comme eu en

(|u'il

abaissements pathologiques du

les

même

temps

il

t'oie,

tend à se porter en ar-

n'est pas rare de voir des anses intestinales, le côlon transverse sur-

il

tout, s'interposer entre

la face

antérieure du foie et la paroi abdominale et

rendre l'exploration de l'organe à

palpation ou

la

à

la

percussion presque

impossible.

Bord

2'^

l'ace

posté lieu

I'

clianl sur le lobe gauche, et s'élève

du

—O

et inférieur.

bord, ([ue nous avons

(b''cril

avec

la

postérieure qu'il sépare de la face intérieure, est mousse à droite, Irau-

rein, ."{"

est parallèle à la

il

Bord

droit

11'^

obliquement de droite à gauche.

ou à

la

ou grosse extrémité.

12''

Au niveau

côte.

— Ce bord limite en

bas

la j)artie

de la face supérieure, ou face droite de Symington. Net, tranchant,

droite

en remonte sur le cartilage de la I'; ]»lus en avant, au niveau de la 10*= côte, il repose ordinairement sur le ligament pliréno-colique droit qui \ a du diaphragme à l'angle du côlon.

arrière le bord supérieur de la

4"

Bord

12

foie

en centimètres cubes

— —

ans,

17 ans,

127

— — —

— —

an,

2I.T 4()it

.j(Ml



IUI3

Heneke a dressé un tableau semblable. {iris les dimensions du foie à Tàge d"un an.

Stocijuart a

Diamètre transverse.

an

1

Sur

1.5

foie infantile

le

:

Di.imètre aiitéro-postéricur.

10 cm.

cm. 9

!)

Toi.dt et Zlckkrkandl. L'eber die Form und Texturveranderungen ('. R. Ac. Sr. de Vienne, .">y.mi.\gton. Anatonn/ of tlie 1873.

— — \iER0Bi)T. Daten und Tabellcn, 1888. — Lo.mer. L'eber Gewichtsbestimm... Gehiirts., 1880. — Mettemieimer. Topograph. .Vnatomie. MorphoL... Arhcilen Inlcrunt. dimension du von Srhvalbe, 1894. — Stocoiaut. Note sur poids et MonaUclir.. 1891. — Lemauje. Anat. topogr. des organes abdoin. du fœtus. Thèse de Lille, 1897. — CniEwiTZ, Topofjraph. Anatomy. Copenhague, 1899. changements sa forme, Foie sénile. — Le sénile subit, dans sa position des menschlichen Leber. t'hild, 1887.

Zeilticlir.

f.

la

le

fuie

foie.

les

et

(|ui

résultent des déformations du thorax et de la colonne vertébrale. 11 a une couleur plus claire: de larges taches jaunes indiquent rinliltration graisseuse et tranchent sur les parties qui ont conservé la teinte rouge-brun. L'atrophie est générale; mais elle est évidente surtout dans le lobule carré et le lobule de Spiegel, (jui deviennent étroits et effilés, sur l'echancrure cystiijue qui est de plus en plus profonde. Un aperçoit des opacités sur la capsule de Glisson, et au-dessous d'elle des réseaux de vaisseaux donnant un aspect craquelé. L'nrgane est plus ferme: il est moins fragile, se laisse plus difùcilement couper. Cette induration (|ui s'accompagne parfois d'un état granulé, dépend des lésions scléreuses des artères et

des veines. Voyez: Uemanoe. Études sur

la rieillesse.

1880.



Bov-Tei?sieh.

Du

foie sénile.

y^ccc de

)néderine, 1887. .\ partir de .oO ans, le poids et le volume du foie commencent a décroilre: cette atrophie peut atteindre 48 p. 100 du poids normal, d'après Engel, et comme le foie décroit plus vile (|uc le reste de l'organisme, le poids relatif change; de 1/40 chez l'adulte, il devient 1/43, suivant Frericbs île 13.') il arrive à 43, entre fiO et 70 ans, suivant Heid et Peacock. Pour le volume, nous possédons les chiffres suivants, d'après Wesencr {Innag. Diss., 1879. 1

;

.Marbouig). Vu) urne du

ans

40

il

."»0

à 00 ans

.'io

à 70 ans 70 à 80 ans

fiO

Il

liai

n'y a pas

pour

pu me procurer

bî jxjids île série

complète suffisamment nombreuse: il e>l vrai que je Smidt, sur sujets de .")0 à 00 ans, indique un poids

le travail d'E:igel.

I

II

Mil 'Y :

ANNEXE8 DU TUBE DIGESTIF.

736

moyen de 13.")S grammes; de 1008 pour G autres de 0(1 ti 70 ans; de 04") pour un vieillaid Sur 18 vieillards de 00 à 80 ans, j'ai trouvé un poids moyen de 1210 grammes, de 83 ans. avec un minimum de 700 ijrammes: .ï étaient au-dessous de 1000 j;ramines. Pour le même avaient un i)oids âge. 20 femmes ont donné le chillre de lOW avec un minimum de 635; vieilles femmes, inférieur à 1000. C'est aussi 1010 grammes qui est la moyenne du foie de dont j'ai recueilli les pesées dans .^appey et dans la thèse de Frappaz. Les chillres de 70O, de 730 grammes, ont été plusieurs fois indiqués par les auteurs chez les sujets du sexe féminin. .\ côté de cette atrophie qui est la règle, il est des e.xceptions discordantes. Beneke, sur un homme de 71 ans, note un foie de 1700 centimètres cubes; un homme de 78 ans m'a présenté un foie de 1340 grammes; une femme de 74 ans, un foie de 1340. Toutefois ces



'.)

chilTres élevés sont rares. foie entraine naturellement la diminution de ses dimensions. Chacune de un à plusieurs centimètres. C'est surtout, semble-t-il, le diamètre transverse qui est le plus réduit, sans doute à cause de l'atrophie si marquée du lobe gauche; sa moyenne n'est que de 22 centimètres sur les vieilles femmes que j'ai examinées. Le poids !éi-i/ique parait augmenter, à en juger par l'unicfue série de Smidt. Tandis sujets de 00 à 70 ans, et de ([u'il se maintient à 1030 de 20 à 00 ans, il est de 1038 sur 1003 sur un vieillard de S3 ans.

L'atrophie

du

d'elle s'abaisse





ANOMALIES DU

Ectopie. Le foie peut être en ectopie thoruclque dans FOIE. cas de malformatinn du diaphragme. Un certain nombre de cas de foies flottants ou foies mobiles paraissent être congénitaux et constituer une véritable ectopie abdumiiKde par anomalie de l'appareil suspenseur (présence d'un méso-hépar). le



1 Atrophie du lobe droit. Une observation de Holleston. Atrophie d'un des lobes. Les proportions des lobes droit et gauche sont renversées. La vésicule biliaire est située sur le bord latéral droit (Journal of Aitalomi/, 18!)3). Une autre observation de Jacquemet. 2° Atrophie du lobe t/auche. Le lobe gauche est réduit à une languette insignifiante, à une noix, et parait ne pas exister. Le lobe carré est rudimenlaire, la vésicule biliaire plus ou moins saillante. Il y a souvent hypertrophie compensatrice du lobe droit, qui pèse 2000 à 2330 grammes. Observations de Sollier (Soc. anat., 1889), RoWer^lon {.Journal of Analomy, 1893), Morestin [Soc. anat.. 1890), Mouchet {ibid., 1898), Wakefield (Journal of Analonnj, 30 Atrophie des éminences portes. Le lobe carré et le lobe de Spiegel peuvent JJJ98). être rudimentaires ou faire défaut; cette anomalie parait être toujours liée à une autre malformation, absence du lobe gauche, ectopie de la vésicule biliaire, etc. "





Foie non lobé. uniforme

et rond,



Véritable monstruosité. pas de vésicule biliaire.

Un

cas de

Lémery

cité

par lluschke. Foie



Soîmmering a vu sur un adulte un foie à 12 lobes. Moser (Medii-. Lobation en excès. Renard, 1898) a donné le dessin d'un foie à 10 lobes, dont 12 sur la face supérieure, séparés |)ar de profonds sillons, et 4 sur la face inférieure. Observations analogues do Cruveilhier. de Grenet, deux de Jacquemet. C'est une forme atavique (chameau, phoque). Keith prétend (jue l'absence de sillon sur la face dorsale a été acquise par la station verticale (jui reporte toute la lixation péritonéale sur la face postérieure.



Signalés par Haller. Gruber, Cruveilhier. les lobules accessoires Lobules accessoires. connus des aruspices d'après Hyrtl. Ce sont des prolongements parenchyma-

étaient déjà

teux, amincis, arrondis ou linguiformes. très variables de grosseur, qui siègent de préférence sur la face inférieure et ne tiennent ordinairement au foie que par un pédicule conjonctif où l'on voit des vasa aberrantia. Us sont rares chez le fœtus et se rencontrent surtout chez les sujets âgés. Le lobe carré paraît être un de leurs sièges de prédilection (V. ToLDT et ZicKERKANDL. Ucbcr die Form und Textur... C. H. Ac. Se. de Vienne, 1873). Broca, chez un microcéphale, en a constaté sur les deux faces du foie (Bull. Soc. a)ilhror.. I8S0). Thomson en rapporte aussi un cas (Soc. of Anatomy, 1883). D'autres sont cités dans Jacquemet et dans les Bulletins de la Soc. anatom. de Paris, 1899 et 1900 (cas de Lefas, Mouchotte et Kûss). Thomson (./. of Anatonvj, I8i)9) a vu deux fois chez le fo'tus le tubercule caudé séparé comme chez les anthropoides, et Leaf dit





:

li-llMil'Y

DE U XIEIME

C HAPITRE

CONSTITUTION ANATOMIQUE ET HISTO LOGIQUE Par A.'SOULIÉ Le

de Ihoiume est un organe dont

foie

complexe; néanmoins

premiers

les

constitution est particulièrenienl

la

anatomistes qui ont tenté d'étudier sa

texture, frappés par l'aspect granuleux qu'il afTecte à la déchirure et par l'exis-

tence d'un canal excréteur, n'ont pas hésité, malgré des recherclies forcément superficielles,

à

le

ranger dans

le

groupe des parenchymes glandulaires. Wepfer

(1664) et Malpighi (1666), s'appuyant sur des observations d'anatomie comparée, regardaient

le foie

comme une

tion faite à cette opinion

parenchyme xvni' siècle,

vasculaire, et depuis,

glande conglobée. Malgré

par Ruysch, qui elle

faisait

adoptée par presque tous

fut

appuyée par

les

vive opposi-

la

de l'organe hépatique un auteurs du

les

remarquables mémoires de Kiernan

(1833), de Eberth (1833), de Hering (1869), elle est devenue classique.

On

définit actuellement le foie

dans tous fonctions,

dont

les sens,

une

:

une glande en tubes ramifiés

et

réticulée. Cette glande possède,

sécrétion externe représentée par la bile, et

glycogène

le

une glande

est le produit le plus

anastomosés entre autres

une sécrétion interne

important.

foie est essentiellement constitué

par un tissu propre, caractéristique de

l'organe, qui se trouve renfermé dans

une membrane d'enveloppe de nature

Le

conjonctive.

Avant d'examiner

mode d'arrangement croyons

la

composition élémentaire (structure) et

le

des éléments (texture) de la substance hépatic|ue, nous

utile d'esquisser

rapidement

les particularités

anatomiques de

la

mem-

brane d'enveloppe.



Membrane

On a cru longtemps que celte d'enveloppe du foie. uniquement représentée par le feuillet viscéral du péritoine qui tapisse la surface du foie; à Laënnec {Journal de médecine, ventôse et germinal an II), revient \e mérite d'avoir montré qu'en outre de la séreuse péritonéale le foie possède une tunique propre, de nature conjonctive [tunica propria seu fibrosa). Nous décrirons donc séparément dans l'enveloppe du 2" une tunique fibreuse. 1" une tunique séreuse foie membrane

était

:

1"

;

Tunique séreuse. tunique tapisse

cette



Représentée par

la fibreuse sous-jacente,

le feuillet viscéral

du

péritoine,

sauf au niveau des ligaments

péritonéaux, de la fossette cystique, du sillon de la veine cave inférieure bile

du

foie,



elle fait

sans interposition d'un tissu sous-séreux, ce qui explique

éprouve à

tissu

de

la

la

difficulté

qu'on

deux membranes. Ouelques auteurs, Henle entre autres, tunique séreuse comme réduite au revêtement endothélial

qu'ils décrivent avec la l'ait

du

isoler les

considèrent cette

par ce

et

totalement défaut. Elle adhère à la tunique pntpre

tunique propre; cette opinion semblerait

se justifier

trame conjonctive des deux tuniques est continue. Mais le fibreuse se montre plus dense et plus serré sur les coupes, et au

que

la

FOIE. niveau des points de réllexion de

la

739

séreuse l'on peut toujours apercevoir une

ligne de démarcation très nette entre les deux tuniques. 2-^



Tunique propre ou fibreuse.

Celle-ci laisse voir

nettement ses

manque, en particulier dans l'intervalle du litrament coronaire. C'est une mince membrane conjijuc-

caractères propres lorsque la séreuse

des deux feuillets

tive dout l'épaisseur s'accroît notablement vers forme un svstème de gaines qui accompagnent

conduits

biliaii'es;

ment désigné sous

la

foie, c'est

hile de l'organe. Là, elle

vaisseaux sanguins et

les

l'ensemble de ces gaines conjonctives est plus particulièrele

nom

de capsule de Glisson. Nous distinguerons donc à

tunique propre deux parties

du

le

les

:

la

a) une portion externe qui recouvre la surface

l'enveloppe fibreuse, et b) une portion interne ou vaginale, c'est

capsule de Glisson. a) Enveloppe fibreuse du foie.



membrane adhère d'une

Cette

du

séreuse, et d'autre part au tissu propre

mm.

mm.

foie;

part à la

mesure, d'après

elle

Ilenle.

Nos mensurations, qui ont porté sur plusieurs échantillons du foie de l'homme, nous ont donné, en des points où la séreuse faisait défaut, des chifTres un peu plus élevés, 40 à oO a en moyenne. L'enveloppe fibreuse du foie apparaît sur les coupes comme formée par de larges faisceaux conjonctifs entre lesquels se montrent des fibres élastiques et 0.3

à

04.

quelques éléments cellulaires. Ces faisceaux conjonctifs sont, en général, disposés sur deux couches

:

l'externe, plus

20 a; l'interne, plus épaisse continue avec

la

mince

et plus lâche,

charpente connective du

et

de 23 à

plus dense, mesure de lo à .30

u..

La couche interne

foie, soit qu'elle

se

serve de point d'at-

tache au réseau (ibrillaire des lobules, soit qu'elle envoie vers les espaces portes des tractus fibreux de lo à 18 a de diamètre. Ces tractus accompagnent presque

toujours les vaisseaux de l'enveloppe fibreuse dont l'épaisseur, sensiblement

accrue aux points d'union, atteint à leur niveau 05 à 70 a.

Il

importe enfin de

remarquer que, si dans son ensemble l'enveloppe fibreuse conserve une épaisseur à peu près uniforme, il existe cependant quelques endroits où cette épaisseur varie du simple au double, notamment dans le sillon de la veine ombilicale où elle mesure de 90 à 100 a. Par contre, la tunique fibreuse devient excessivement mince dans la fossette surrénale, et dans le sillon de la veine cave inférieure où elle ne dépasse guère 23 a. h) Capsule de Glisson.

— Au niveau du

sillon transverse, l'enveloppe fibreuse

du foie, fortement épaissie, présente une disposition spéciale et des caractères nouveaux. Elle se porte sur les vaisseaux sanguins du hile et sur les canaux biliaires pour leur constituer une gaine commune qui s'enfonce dans le parenchyme hépatique, et qui accompagne jusqu'à leurs ramifications ultimes, la veine porte, l'artère hépatique et les conduits biliaires

(fig.

419).

Cette gaine commune avait été désignée par Glisson, qui la considérait coiiuiic une émanation du péritoine, sous le nom de capsule ou de gaine du hile (capsula seu vagina porta-), et le nom de capsule de (jlisson lui est resté. « C'est là, comme le fait reman|uer l'étre(|uin, une de ces injustices art, a l'avantage

L'assimilation des gaines glissoniennes aux

gaines vascnlaires se

les

jiislilie

;

ww

conduit hillaire, uuiis bien

commune

capsule ou gaine

de minces cloisons conjonctives en

trois cavités secondaires.

subdivisée par

Cbaque gaine

sente à considérer une surface externe intimement adhérente au tissu du et

une surface interne sur laquelle s'insèrent

de signaler, dette

aux organes laisse

et

examine avec nn peu d'attention il n'existe pas. une envel(»ppe distincte pour chacun des vaisseaux sanguins et pour

pleinement, lorsqu'on efVet,

tour à

nous conserverons ce dernier terme qui, toute question

:

jiriorité

en

été,

gaines capsulaires, de canaux portes, de

de

le

membres,

pacjuet vasculo-uerveux.

Ces gaines ont désignées

lour.

Liaines

nature qui en-

tourent, dans les

noir) el capsiil

points

tous

aux

C(mi])aral>les

déchirer avec

plus grande

la

les

cloisons

tissu

que nous venons sont luiies

secondaires

cloisons

ces

cellulaire lâche (|ui s'étire et se

facilili'. ('."est,

d'ailleurs,

nii

fait

c(U)slalé

veine porte s'affaisse sur les coupes du foie dès (|u'elle

(jim- la

remplie par

n'est plus

et

englobent par du

([u'elles

depuis longtenqis

interne

surface

préfoie,

le

sang; l'union entre

la

gaine glissonienne

et

l'adven-

An vaisseau \'eiueux n'est établie (jue ])ar (pn'l(|ues Unes lanu'S conjonctives dans lesquelles cheminent les vasa vasoruni destinés à la veine porte. Sur les préj)aratious microscopiques, on peut o])servei' en effet, entre la paroi vascutice

laire et

gaine glissonienne. l'existence de nombreux esjiaces analogues aux

la

espaces lyniphatifjues, mais déjxuu'vus de revêtement endothélial. I^es gaines

glissoniennes accompagnent jus(|iraux |»oiuts où

peu

du

il

peu

ioie.

ils

(r(''|)aisseui'.

el

el

il

vaisseaux sanguins

de\ient

de voir ciiuinienl

leur individualité au

les

donnent naissance au réseau

delà

diffieiie

elles se

de

les

terminent.

des es|)aces portes, où

el

les

conduits biliaires

ca])illaire

distingue)'

On admet il

est

;

elles

du

diminuent

tissu conjonlif

qu'elles perdent

encore possible de

les

reconnaître.

On

n'est

j)as

encore

très bien

lixé

sur

le

l'die

de

la

cajisule

du

l'oie.

i,a

m

FOIE. plupart des anatomistes du siècle

adoptant

dei'iiier,

idées de rilissoii,

les

croyaient susceptible de se contracter et de faciliter ainsi

dans

la

cours du sang

le

veine porte, et de la bile dans les conduits hépatiques. Cette hypothèse

la

tombe devant musculaire

parait plus logique d'admettre que les gaines glissoniennes

sont destinées à isoler les vaisseaux sanguins et

chyme

aucun élément

ce fait qu'il n'existe dans la paroi des gaines

lisse. Il

les

conduits biliaires du paren-

hépatique, et que, par suite de l'abondance du tissu cellulaire lâche

interposé entre ces canaux, elles permettent leur

changement de volume aux

dilTérents stades de la digestion.

La nutrition de

capsule de Glisson est assurée par

la

des artères et des

veines spéciales qui seront étudiées avec les autres vaisseaux sanguins du foie

(Voy. p. 773).

TISSU PROPRE DU FOIE Le

tissu

propre du

foie se

montre, lorsqu'on déchire un fragment de cet organe,

avec

un

tion

en une quantité de petits corps de forme

aspect grenu;

petits corps,

il

décomposer par dilacération ou par macéra-

se laisse

connus depuis Malpighi sous

et

de grosseur déterminées. Ces

noms de

les divers

lobules, d'acini,

de corpuscules, de granulations ou de grains glandulaires, avaient été décou-

par AVepfer en

verts, chez le poix-,

tion de l'ouvrage de Malpighi

«

:

deux ans avant l'appariexei'citatio anatomica »

10(14, c'est-à-dire

De viscerum structura,

(1066). Leur forme particulière, rappelant assez bien celle des grains glandulaires,

était

une des raisons pour

du

lesquelles les auteurs

xvu'' siècle

conclu à la nature glandulaire du parenchyme hépatique. Parmi

termes employés pour désigner

du

les parties constitutives

avaient

les différents

foie, les ilôts

de

la

substance hépatique (insuke hepatis, Arnold), celui de lobule a prévalu parmi auteurs français, et l'on est convenu de dire que

les

formé par l'accolement d'une

appendus des

le

veines

capillaires

sanguins dans

l'organe

:

le

les

est

foie.

éléments,

il

foie est

les

un réseau de

constitué par

duquel se trouvent de

lins faisceaux con-

éléments caractéristiques de

hépatiques. Tous les lobules étant construits sur

mêmes

composition du

la

propre du

en particulier des rameaux d'origine

réticulum très délicat supporte

les cellules

plan et avec les

et

Chaque lobule

les mailles

le tissu

de lobules plus ou moins régulièrement

long des vaisseaux veineux, sus-hépatiques.

dont

jonctifs

infinité

un

suffira d'en étudier

Nous examinerons d'abord, sous

seul,

le

le

même

pour connaître

nom

de structure,

caractères et les propriétés des éléments qui entrent dans la constitution du

lobule, et

nous verrons ensuite comment ces éléments s'agencent entre eux

pour former

la texture

A.

Les différents procédés traitées

par

le

-

de

les

lobule.

STRUCTURE DU FOIE dissociation,

pinceau, montrent

des éléments cellulaires, lier, et

même

de ce

(|iril

cellules hépali([ues,

des capillaires sanguins ayant rolIlIKH ET CIIAKl'V.



I\'.

ainsi

(|ue

entre dans

un aspect

la

un

l'examen

des

coupes

formation des lobules,

tissu conjonctif particu-

et des propriétés sj)éciales. 48 [SOLUi:.]

ANNEXES DU TIBE DIGESTIF.

742

Nous aurons donc

à ûtiulior successivement

oonjonctif des lol)ules; I"

les capillaires

3'^

Cellules hépatiques.



La

:

cellule lu''palique; 2" le tissu

l" la

sanguins du

l'oie.

cellule hépatique,

découverte par Pur-

un élément anatomique de forme polyédrique, possédant, en général, un ou deux noyaux et dépourvu de membrane

kinje et par Ilenle eu

d'enveloppe.

Comme

moment où on

l838-.":{0, est

son aspect extérieur et sa composition varient suivant

l'observe,

pant uniquement de

ses

le

nous l'examinerons à l'état de repos (en nous occucaractères morphologiques), et à l'état d'activité.



On l'étudiera avec avantage hépatique à l'état de repos. un sujet mort en dehors de toute affection hépatique, ou un animal soumis à un jeune d'environ quarante-huit heures, en

a) Cellule

sur un supplicié, sur

encore sur

jH-atiquant des dissociations dans

l'humeur aqueuse ou dans

sérum

le

iodé.

Les cellules hépatiques apparaissent alors sous la forme de petits polyèdres; en général ce sont des octaèdres ou des prismes à cinq ou six pans. Chez

l'homme, ques

dimensions moyennes de ces éléments sont de 18 à 23 a; quelne dépassent guère 12 à 1.3 a, tandis que les plus

les

cellules plus petites

volumineuses

atteignent jusqu'à

3"3

lus

vers

la

périphérie, de telle sorte qu'il existe, tout autour de l'élément cellulaire, une

zone plus claire et plus réfringente qui peut en imposer, au premier alKU'd,

pour une membrane d'enveloppe. Parmi les granulations, qui toutes se laissent faiblement teinter ])ar l'éosine, les unes sont obscures et réfringentes, les autres claires

et

brillantes; elles représentent de fines gouttelettes graisseuses,

glycogéniques ou

biliaires,

sans qu'il

soit

possible de

mettre nettement en

évidence leur nature. Les réactifs spéciaux de la bile et du glycogène donnent

une coloration uniforme à

la

cellule et n'ont pas d'élection

granulations. Lahousse (1887) a

hépatiques de

la

grenouille pendant

ce réseau, est logée

|)lus

unii

substance

Dans

le

la

con-

([uelques cas

spé-

graiule partie des gramilations dont

travées pi'otoplasiniques.

l'hiber-

li(|ui(le,

48. -.^nr[.ti:.\

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

liik

fiaux, ces

travres renferment de petites gouttelettes graisseuses que l'acide

osmique permet de

déceler.

C'est environ six

heures après la digestion, quand les capillaires du foie sont gorgés de sang, que quelques modifications commencent à se manifester

dans

la cellule

hépatique;

devient turgescente, sous l'action des matériaux veine porte, et les granulations, déjà plus nombreuses, envahissent la périphérie du corps cellulaire, mais laissent encore entrevoir

la

Au bout de douze heures le corps cellulaire de turgescence, et les granulations, extrêmement abon-

réseau protoplasmique.

le

maximum

atteint son

elle

amène

assimilés que lui

dantes, cachent complètement les travées protoplasmiques. Ces granulations

ne tardent pas à devenir confluentes et à former de grosses gouttes ou d(> masses sirupeuses d'une substance claire, brillante, que le sérum iodé

petites

colore en

])run

acajou,

réaction caractéristique de

la

substance glvcogèno

,>wrf>.,o

A



FiG. 421).

A.

A

mi((ue.



hépatiques à différents stades de la dig-estion.

(lellulos

— B. Formation

jeun. ('.'.

C

C

]}

Disparition

ilii

raieul

sur

au cliiouialc d'arficul

lihrrs (lu ju'cuiici'

I.rs

na

(|ii('

m-: hicEsiii-.

'Il

du second

phres

svsl(!^me.

çnnl)

:

névroi:lie:

la

et

Ewald

le

(IcST.")).

c(dlap'ènes

l'ascicules

l'on doit

se

el

une

pnuioucer

lïansen

et

lr(''s

Ireillis

I

S'.)."{)

av(jii'

celles

du

analogues

bonne étude ne

rien

(Ciilterraseru)

l'enélrée (

Kiilme

pour

et.

dans

tissu

:

la(|ueile

c(UK'luenl

réseau hbrillaire présente

sans

As])

Xesterowskv. Kolalschewskv

une sorle de niend>i'ane

reuiar(|uer (pie

tontes les réactions du

les

terme de fibres eu

cellulo liépali(jues. Mail

l'ont

|)ar

KleischI

ner\('U.\:

décrivent connue l'orme de l'aisceaux au.x

avec

canaliciues

I.diaires. \a\

k\\[

1

des

reseau

.l,n„M„l,.,r.Jen.

lilinllairc

rap|)orls

(h's

cunlinuit(''

(h'

lu'-pa-

sans conli'actei'

ti(|ues.

dans

d'ailleiii's

élasli(|ue.

l'dii-:

.Nous

lions

iiirrc clonl (In

raiii^croiis

d'ur

l'Iilni-iirc

\'i)\.

(liM'ii.

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VI.

|i.

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diiil

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Ces

ini'ii-rliliiliiT

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qni se Ironvcnt

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roi|f;c

Dans

liloriire d"or.

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(aliinciitalion

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K'ii|)llVi-

les cellnles lirpaliiincs cl

colinlcs

roiiiic

l'rs/Ur.

iiinl

l.rlu'i-

cl

li>sii

(•nnlacl des ca-

an

|)io|)iiclc

uni' xani'-IT' sprcialc di-

roiilic. aiii-i ([iic le pcii-ail

dor

iiia-

cliMiiiialt' (rai;:^('iil

la pinpail s

cuoles intracellulaires et les canalicules inlerceilulaires. D'après Kupller.

projection des points

la



iiionlraiil

lairesqueBrocwiczinterprète comme la section

429.

(|pr(icédé

de Clirzonczszewskx

— B,

injprlir.n naturelle

i.

mili-

tent en faveur d'une active participation de celui-ci à la sécrétion biliaire.

recherches plus récentes (1900-l'.l02) ont

amené

hépatique deux sortes de canalicules intracellulaires,

cellule

Des

Brocvvicz à admettre dans

uns en

les

la

rela-

tion avec les canalicules biliaires, et,les autres (canalicules d'alimentation) avec les capillaires

sanguins. Ces deux variétés de canalicules sont juxtaposés, mais

communications directes pouvant explifpicr pigments biliaires. Sans nous attarder discuter l'existence du réseau intracellulaire, qui nctiis parait très difficile à observer, nous considérerons comme origine des canali-

fjuelques auteurs ont conclu à des le

passage dans

le

sang des

sels et des



cules biliaires les vacuoles,

sont faciles

dence

par

\S__ V'

^-y-v.,

"'N'^''^"""^^ '

\

'

lu..

4:50.

l.iliaires

c(jmme

— N'acuoles iiilercellulairos chez chat la méthode — c-audic. grossissement de

iTarireiit.

au chromate

|)ar

le

.\

:î2.')

;

Morkiey

(IS'.IS),

Kuijabko

Ilanot et J.évi (IS'IT),

sont nettement

^^^i^ j^

à droite,

forme de

petites cavités .

,

raissent appendues

luie

n'en lin

par

petit

lui

|)résentent

pas.

d'autres

peu inégulièrement

carpine et

d'atropine,

variatiijns très

(fig.

a

nettes qui

directe avec la sécrétion

réserves sur le rôle

aux cana-

pédicule liliFoiine. (les vacuoles n'occupent

position fixe et régulière dans

en

la

cellule

lie[>atique;

laissent voir

i.'^O).

Kuijabko.

à

trois

montrent, d'une biliaire, .\ussi

façon

et

certaines

[)as

cellules

ou quatre juxtaposées

l'aide

obtenu dans leur foniie

du novau. que

etc.

visibles

ovoïdes OU spheriques qui pa-

de 7()i)diamètie>.

licules biliaires

et

l'ont fait Geberg(18î)2).

(180:')),

Klles

canalicules

et

injections,

du chromate d'argent,

l'aide

il

"h

;

des

par des imprégnations

surt((ut

V

cpii

à mettre en évi-

d'injections de pilo-

dans leur volume

indéniable,

leur

At's

relation

pensons-nous, en faisant toutes nos

les élT-ments

constituants de

la

bile

[SOil.lL

se

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

760

l'orment à son voisinage, cheminent

long des ti'abécules protoplasmiques,

le

en dessinant un réseau canaliculaire de forme variable,

au niveau des vacuoles, d'où

Lne

sont éliminés au

de concevoir

façon

pareille

ils

choses permet

les

réunissent

se

et

moment

de la sécrétion.

de se rendre compte

des irrégularités dans l'aspect et dans la position des vacuoles. Les sels

pigments

les

peut-être

des vacuoles,

comme

probablement

biliaires,

peut-être inconstantes

fixes,

et

glycogène, se groupent dans

le

ils

sont expulsés dans les canalicules biliaires par

I^a

méthode de Golgi-Cajal permet

comme

position,

d'où

conduit filiforme.

le petit

ainsi de révéler certains stades de la sécré-

tion biliaire, et en particulier celui de l'élimination des éléments fabriqués par

hépatique. Certains auteurs ont prétendu que les vacuoles n'exis-

la cellule

taient pas ou représentaient des espaces intercellulaires;

pour

leur existence et

saisir toute

la

dilîérence qui

d'examiner

suffit

il

un peu attentivement quelques bonnes imprégnations, pour

se

sépare

convaincre de les

formations

qui

cheminent

vacuolaires des conduits extracellulaires.

Paroi des canalicules biliaires.



Les canalicules

biliaires,

entre les cellules hépatiques et les embrassent à la manière d'un anneau, con-

que nous l'avons dit, un riche réseau à mailles étroites (fig. 428 La position à peu près constante des canalicules qui occupent, en général, le milieu des faces des cellules limitantes, est un fait admis à peu

stituent, ainsi et 430).

près sans conteste.

une paroi propre, fication

On

d'abord demandé

s'est

étaient limités par

s'ils

de l'élément cellulaire, ou

une

s'ils

si

les canalicules

sorte de cuticule

représentaient

possédaient

due à

un simple

la

modi-

intervalle

entre deux cellules. Eberth (1800), à l'aide d'injections au nitrate d'argent, avait cru mettre en évidence

une véritable

tique au contact de la lumière du canal.

cuticule, produit de la cellule

Budge (1839)

et

hépa-

Andréjevic (1861)

admettaient de leur côté l'existence d'une paroi propre dont Peszke (1873) et Kleischl (1874), à l'aide de procédés différents, étaient parvenus à isoler des

fragments par dissociation sur

le foie

de grenouille; Asp prétendit

même

avoir

obtenu des mailles entières du réseau canaliculaire. Entre temps, Legros (1874) avait décrit aux canalicules un revêtement endothélial. Cette opinion, due sans doute à une erreur d'observation, n'a plus qu'un intérêt historique, car,

que

ainsi

le fait

remarquer Uenaut,

à 2 a, on ne voit pas l)ler

il

la

lumière des canalicules étant inférieure

quelle variété de cellules endothéliales pourrait la dou-

sans s'enrouler plusieurs

s'était déjà élevé

et

«

fois

sur elle-même

».

Cependant Ilering (1807

contre l'existence d'une paroi propre ou

même

d'une cuticule,

avait assimilé les canalicules biliaires à la lumière, et les cellules hépa-

tiques

aux

cellules épithéllales des tubes glandulaires. Cette

opinion a défini-

tivement prévalu, grâce aux nombreuses recherches de lîanvier (1880). Cet auteur a montré que qui

les

les canalicules biliaires

sont élastiques

comme

les cellules

forment, et que l'apparence d'une cuticule, incompatible avec leur

élasticité, et

observée sur les pièces injectées au nitrate d'argent, résultait de

l'imbibition, par ce réactif, de la partie des cellules qui limitent les canalicules.

La conclusion à laquelle aboutit Ranvier s'impose donc « Le canalicule purement et simplement qu'une lumière glandulaire, il n'y a :

biliaire n'étant

pas lieu de considérer une enveloppe quelconque de ce canalicule, pas plus ([u'il

n'y a lieu de chercher une enveloppe à la lumière des acini pancréatiques-

FOIE.

761

ou des glandes de Briinner ». Cependant Kuljabko (1897) admet que la bordure du canallcule biliaire est formée par une condensation du protoplasma plus particulièrement épaissi à ce niveau, et Brocwicz (1000) décrit

fibrillaire,

une fine paroi, propre, dépourvue de structure. Rapports des canalicules biliaires avec les cellules hépatiques.

Mac

étudiés successivement par Andréjevic, été exposés

de façon différente par ces auteurs. Pour Mac Gillavry,

cheminent

cules

— Ces rapports,

Gillavry, Hering, Peszke, etc., ont

le

Andréjevic et pour Hering, dans son premier mémoire, on ne

jamais que sur

les faces

d'abord porté sur particulière

le

animal chez lequel

lapin,

il

parait exister

Handbuch que homme) peuvent

prétend dans son article du Stricker's

mammifères

également occuper

davantage

souvent réseau

(chien,

une

les

canalicules biliaires

affirme qu'on trouve aussi

qu'en général

et

sur

les

les arêtes

points

canaliculaire répondent aux

lules hépatiques.

que sur

nodaux du

angles des cel-

Les conclusions de Peszke, exactes

dans l'ensemble, méritent quelques explications. LorsFig.

que

la

lumière d'un canalicule est limitée par deux

cellules, elle est

position; trois

si,

comprise entre leurs faces de juxta-

au contraire,

cellules,

il

est

chemine entre

canalicule

le

en relation avec leurs arêtes,

disposition fondamentale, dans la période fœtale (Toldt et

disposition

des cellules. Peszke pré-

les arêtes

les faits et

les canalicules biliaires

faces,

les

rencontre

les

de ces éléments. Les recherches de Hering avaient

aussi cet auteur, ayant ultérieurement étendu, ses observations,

;

chez certains

cise

les canali-

long des arêtes des cellules hépatiques, tandis que pour

Zuckerkandl,

1875).

biliaires constituant

D'ailleurs,

les

un réseau dont

ferment au plus deux cellules,

il

canalicules

mailles ren-

Rapport des hépatiques avec

les

sanguins

capillaires

(espaces clairs) et avec les canalicules biliaires (points noirs). D'après Kùlliker.





Grossisse-

ment de 350 diamètres. Coupe

les



431.

cellules

parallèle à la veine cen-

trale chez le lapin.

faut fatalement qu'à

un moment donné, un tube canaliculaire croise ou suive larète d'une cellule. Lorsqu'il n'existe qu'une seule cellule dans une maille du réseau, cette cellule, comme cela se voit chez le lapin, est en rapport avec un canalicule par toutes ses faces (fig. 431); tandis que si les mailles sont plus grandes ou les éléments cellulaires plus petits, de manière que deux ou trois cellules soient incluses dans une seule maille, il peut arriver qu'une seule face ou arête soit en relation avec un canalicule la cellule ne possède alors qu'un :

seul pôle biliaire.

Rapports des canalicules biliaires avec cules biliaires,

leur

compris entre

ensemble un réseau assez

les

les capillaires sanguins.



Les canali-

colonnes de cellules hépatiques, forment

serré,

contenu dans

le

i)ar

réseau sensiblement plus

lâche des capillaires sanguins

(fig. 432). Toutefois ces deux réseaux, profondément enchevêtrés l'un dans l'autre, ne communiquent nulle part, ainsi que ont montré les injections de chaque système jiar des masses diversenuMit colo-

1

rées. l't

Les relations réciproques des capillaires sanguins, des canalicules biliaires

des cellules hépatiques ont été bien établies par Andréjevic en 18G1 et for-

umlé^s ainsi par cet auteur

rapport direct avec

:



jai/uds

les capillaires

les

canalicules biliaires ne sont en

sancjuins; 2" ces

deux

sijslè)ne-
portes {VavxVm). le

On (^es

croyait Kiernan, s'abouchent parfois dans

appelle alors racines internes ou hé])ali(]ues

veine porte. lîa|)pelons enlin que, parmi les veinules cori'espondant aux

rameaux dans

le

les

puis se jettent dans des

la

perforants, les unes (ven.e capsulares advehentes) vont s'aboucher

veine porte, tandis (|ue d'autres participent à

tème porte accessoire (Voy. l'oiniKit i:t

i;ii.\ni'V.



t.

I\'.

II,

p.

la

formation d'un sys-

1018). 50 [souLiii:

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

llk

D'après Cavalié (1900) l'artère cystique, chez riiomme et chez envoie clans

fères,

tribution est le

le foie

des

rameaux cystico-hépatiques dont

même que celui

des branches de l'artère

2"

Veine porte.

les

branches interlobulairos de

— L'origine de

testin, l'absence de valvules

l'ii;.



iil.

dans

de

l'in-

et son mtidc de ramification

dans

les capillaires

tlisliilHiliiui de la veine \>o\[e dans le foicd"uii apueaii. au vermillon: d'après une radiographie de Marie.

division (licliotomir|iii> est assez ncltonieiit marqia'e vers

constituent

le foie

l'artèra hépatique.

Mode de

Injection I.a

la veine porte

dans ce vaisseau

un système

veineux qui rappelle

spécial désigné sous le

la disposition

la

pr-riplaiic.

nom

de système porte

générale des artères. Nous ne reviendrons

pas sur la constitution et les rapports de

la

veine porte, qui ont été étudiés

précédemment (t. II, p. 1004); nous nous bornerons à décrire se comporte ce vaisseau dès qu'il aborde le bile du foie.

La

veine porte,

transverse du

mammi-

parenchvmaleux s'anasto-

cystico-hépatiques, et en particulier les vaisseaux

mosent larcrcmont avec

les

mode de dishépatique. Ces rameaux le

foie,

comme

l'artère hépatique,

se divise,

en deux branches, l'une droite

la

manière dont

au niveau du

et l'autre

sillon

gauche, qui

se

distinguent aussitôt l'une de l'autre, la branche droite en ce qu'elle est plus

volumineuse j)lus

longue

et j)lus courte, la (fig.

442

substance hépatique,

la

branche gauche en ce qu'elle

et 443).

est ]dus grêle et

Peu après son point de pénétration dans

la

jjranchc droite se subdivise en trois Ironcs secondaires

plus vohuninoux, qui r('|)résente la continuation de

la branche prideux autres, que l'on peut considérer comme des rameaux latéraux, sont destinés Fantérieur au lobe carré, le postérieur au lobe de Sjticgel. La branche gauche, caractérisée par

dont

le

mitive, va se raniiiier dans

le

lobe droit, tandis

que

les

775

FOIE.

son aspect arciforme, se dirige en avant, et émet par sa partie convexe un collatérales dont quelques-unes aboutissent aux deux émi-

grand nombre de

nences portes. Les grosses divisions des deux branches de la veine porte restent toujours plus rapprochées de la face inférieure que de la face supérieure du foie (fig. 442), et la

manière dont

se divise la

branche droite rappelle beaucoup

plus le type artériel que ne le fait la branche gauche.

Les divisions de la veine porte, dont la direction générale est transversale,

monopodique, et c'est seulement pour les brantype dichotomique considéré comme caractéristique (fig. 441); encore ce type ne se montre pas toujours très nettement, comme on peut s'en rendre compte en examinant la figure 442 représentant affectent d'abord l'apparence

ches terminales qu'apparaît

le

une pièce obtenue par corrosion. D'après Rex (1888),

Fig. 442.



aspect étroitement

lié

un

la lobulation serait

Disposition de la veine porte dans le foie de Thoinme. Figure de Rex, d'après une corrosion.

au mode de ramification de

la veine porte;

en

une

effet,

dissection grossière montre, autour des branches ultimes de division de ce vais-

vaguement lobulées. Mais nous avons vu plus haut que purement artificielles, puisqu'elles résultent de la déchirure hépatique aux points où il offre le moins de résistance, et en parti-

seau, des formations ces formations sont

du

tissu

culier

au niveau de l'épanouissement des veinules portes en

capillaires.

Roux

(1878) avait déjà montré la tendance bien accusée que présentent « toutes les ramifications portes de conserver leur individualité propre jusqu'à leur territoire de distribution ».

En

effet, les

anastomoses entre

de la veine porte sont excessivement rares,

donc

lieu

si

de considérer les branches de ce vaisseau

importe cependant de remarquer que

les

les différents

rameaux

toutefois elles existent

rameaux

comme

:

il

y a

terminnles.

Il

portes ont une terminalité

limitée et coni})ensée en quelcjuc» sorte par les multi|)les anastomoses qui se font

entre les capillaires à la périphérie dos lobules.

entre les

rameaux de

Quant au système d'union

la veine porte et des veines sus-hépatiques, désigné

par

50. [souLif:.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

(76

Sabourin sous le nom « de veines sus-hépato-glissoniennes », ainsi que le font remarquer Rattone et Mondino, personne ne les a jamais observées, car elles ne sont signalées nulle part. Nous ajouterons que, si l'existence de travées conjonctives entre les rameaux des veines porte et sus-hépatiques est manifeste dans certaines cirrhoses, la présence d'un vaisseau veineux au sein de ces travées y est exceptionnelle. Les branches de division de la veine porte cheminent dans les gaines glisso-

niennes avec un rameau de l'artère hépatique et avec un conduit biliaire;

FiG. 44:j.

En



l'uLige l'artore

Vaisseaux sanguins et conduits biliaires dans D'après Bourgery.

le foie

hépatique, en bleu la veine porte, en vert les voies biliaires

;

la

de

elles

Thomme.

veine cave et les veines

sus-hépatiques ont été réservées en noir.

atteignent ainsi les espaces interlobulaires

sous

le

nom

(fîg,

434).

Pour

établir

une termino-

employée pour

les

conduits biliaires, nous désignerons

de veines interlobulaires

les

vaisseaux veineux de l'espace porte

logie analogue à celle

appelés par quelques auteurs veines suslobulaires, et nous réserverons celui

de veines périlobulaires aux rameaux issus des veines interlobulaires, qui cheminent dans les fissures de Kiernan les veines interlobulaires affectent ;

souvent un aspect curviligne. Nos mensurations, chez l'homme,

mettent de leur attribuer un calibre moyen de 200 à 23U

u..

nous per-

Chaque veine

interlobulaire donne environ douze à quinze branches périlobulaires qui s'engagent de distance en distance dans les fissures de Kiernan où elles émettent à leur tour de petites veinules dites lobulaires. En général, chaque lobule reçoit des branches veineuses de quatre ou cinq vaisseaux interlobulaires, et chaque

veine interlobulaire se distribue à trois ou quatre lobules distincts.

FOIK. Les veines périlobulaires, dont veinules lobulaire» de 15 à 20 d'origine.

que

le

diamètre varie de 2o à

les

i'i

a, i'ournissent des

qui se détachent à angle droit de leur trône

plupart de ces veinules se

T. a

affectent par rapport à

tandis

y.,

777

rendent à un

loljule

déterminé et

veine périlobulaire une disposition pecli née (Menant),

la

autres, irrégulières et peu nombreuses,

perdent dans

se

les

lobules voisins; aussi peut-on en induire que cbaque veine interlol)ulaire a un territoire de distribution principale. D'autre part, la

comme

plupart des mammifères, s'unissent de lobule à lobule,

les ca])iilaires. rXw/.

circulation lonc-

la

malgré veine porte. Rappelons enfin

tionnelle de tout l'organe est assurée d'une fac.on parfaite

le

type ter-

qu'il existe minal des branches de division de la à la surface du foie, chez le lapin, un mode spécial de distribution signalé par Renaut les veines périlobulaires se distribuent régulièrement et symétriquement à chacun des lobules entre lesquels elles cheminent, affectant ainsi un :

aspect bipecliné tout à fait remarquable. dans le foie, et la part à attribuer au système de l'arveine porte, a lonj-temps préoccupé les anatomistes. Pour établir la léparlition des deux systèmes, Chrzonczszewsky (1864), un des ])remiers, avait si, après ligature de la veine porte, on injecte dans la institué les expériences suivantes circulation du carmin d'indigo, la coloration bleue ap])araît au centre du lobule, tandis (ju'elle se montre sur tout le pourtour si on lie l'artère bépatique sans toucber à la veine porte. Chrzonczszewsky concluait que le réseau du lobule se composait d'une partie centrale tributaire de l'artère bépatique, et d'une partie péripbérii[ue ])hicée sous la dépendance de la veine porte. Mais, comme le montrèrent plus tard Conbeim et Litten (187(1), ces expériences étaient incomplètes, car on peut obtenir, après oblitération de l'artère bépatique, une injection de tout le lobule; ces auteurs établirent encore ([ue, dans le cas de ligature de la veine porte, le sang reflue par les veines sus-bépatiques. De leurs recherches, il résultait que l'artère liépati(|ue se distribuerait seulement aux parois de la veine porte, au système conjonctif des gaines glissoniennes et aux conduits biliaires, et qu'enfin les capillaires de ces conduits aboutissent aux lobules, ou mieux aux rameaux interlobnlaires, par les racines internes de la veine porte. La question* a été de nouveau reprise en 1888 par Rattone et Mondino qui, à la suite d'une longue série d'expériences très scientifiquement conduites, ont conclu que l'artère bépati([ue fournissait du sang « à la zone capillaire périphérique du lobule »; cette quantité de sang est loin d'être insignifiante, car si le calibre de l'artère iicpalicjue est moins considérable (|ue celui de la veine porto, en revanche la ])ression est beaucoup jilus considérable ii l'intérieur du vaisseau artériel. Le L"('tiule

de

la circulation

tère héijatique et à

du

celui de

sanji-

la

:

que joue l'artère liéi»alique dans la nutrition de toutes les parties du foie est manifestement évident. « Eu ell'et. la richesse des voies biliaires intrahcpatiques en capillaires sanguins ne saurait se justifier par la présence des glandes muqueuses, puisque les conduits présentent une vascularisation très abondante en des points où ces glandes font complètement défaut ». D'autre part, les veinules qui résument la circulation capillaire des conduits biliaires aboutissent toutes aux lobules, constituant ainsi un système spécial, celui des veinca hilluircs i|u"ii l'.iiil se garder d'appeler racines internes de la veine porte, puisqu'elles restent toujuins iinb pendantes de ce vaisseau et de ses ramifications. Kulin l'injection de masses emboliques djins la veine porte n'amène pas l'arrêt de la circulation dans le lob\ile, et l'on peut constater que le sang continue à y affluer par l'artère hépati(|ue et par le système des veines biliaires. Il y a donc dans le foie un système fonctionnel constitué par la veine porte absolument distinct du système nutritif qui s'étend jus(|u'aux cellules hépatiques, et qui est sous la dépendance de l'artère hépatique. Nous ferons ceiiendant remar(|uer (jue, si l'arrêt de la circulation dans le foie et la nécrose consécutive de l'organi' ne succèdent pas à l'oblitération de la veine porte, les fonctions et même la nutrition des cellules hé|)atiques sont forcément troublées, i)uis(|ue le sang fonctionnel ne pcuèiro plus dans l'drgane que par le système des veines portes accessoires (Voy. t. 11. p. 1III8) et par rôle im|)ortant

r.ntèri"

bépatique, après avoir tiavcrse tout l'appareil circulatoire.

Voyez Uattonk kt Mondino. Sur 'le n'ioliKjh-,

R.

t.

IX, p.

l:j,

1888, et

la circulation ilu t.

.\1I,

Circulation de départ.

loi,

p.

-

l.u

sang dans

le

foie.

Arclnces ilnlicnncK

18Si).

circulation de dépari

du

l'oie

se

50.. soi'Liii:

l'ait

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF

778 |)ar les

veines sus-hépaliqucs. dont les origines occupent le centre du lobule

(Ruysch,

Ilaller,

Morgagni. Kerrein,

teur des capillaires de le

nom de

hépatique

l'ilot

sous

etc.), ;

la

forme d'un vaisseau

collec-

ce vaisseau collecteur est désigné sous

veine intralobulaire (Kiernan) on àe veine centrale

du

lobule (Kru-

kenberg).

Nous avons déjà signalé (Voy. intralobulaire,

qu'en général

mais

il

est

donc

p. 734) la

inutile

manière dont

d'y revenir.

se constitue la veine

Nous rappellerons seulement

portes ne se jettent pas dii'ectement dans la veine, en de petits troncules, sortes d'ampoules collectrices

les capillaires

qu'ils se Insionnent

sur

444.

la figure

veine le

marquées

bien

très

centrale,

La

dont

diamètre varie entre

jx au voisinage de son origine, augmente rapidement de volume et peut mesurer jusqu'à 200 a

30 et 70

près de la base

du

lo-

bule.

Les veines intralobulaires sont intimep.

LACKERBAUEPi

ment unies par les fidu réseau

D.

bres radiées



Réseau capillaire du lobule hépatique de riiomme, Grossissement 60 diamèvu sur une coupe transversale.

Fig. 444.

tres. 1.

— D'après

veine centrale



filirillaire

des lobules

421)

à la sub-

(fig.

Sappey. ou intralolmlaiie

;

.',

ses

liranclies

trorigine; 3,

veines

stance propre du foie, aussi

liûrilobiilaires.

elles

apparaissent-

béantes

à

la

coupe, contrairement à ce qui se passe pour les veines interlobulaires qui,

entourées par

un caractère larité

les

gaines glissoniennes, s'alîaissent sur

distinctlf assez important.

On

les sections

signale encore

c'est là

;

comme

particu-

propre aux veines intralobulaires, l'épaisseur de leur paroi et surtout de

leur tunique musculaire, épaisseur sans doute exagérée par Sappey

c[ui

l'évalue

ou 4 mm. chez le bœuf et chez le cheval. Les veines intralobulaires s'abouchent à angle droit vers la base du lobule dans des veines plus volumineuses connues depuis Kiernan sous le nom de veines sublobulaircs (fig. 427); celles-ci se réunissent à leur tour pour former des troncs collecteurs d'un diamètre de j)lus en plus considérable jusqu'à ce que se à 3

constituent les veines sus-hépatiques, affluents directs de la veine cave inférieure. Les veines sublobulaires sont toujours appliquées contre les bases des lobules,

on ne

latérales, et

dans d'assez

les voit

jamais

que

elles

très

rarement

se

mettre en relation avec

les faces

ne traversent un espace porte. Leur diamètre varie

fortes proportions,,

quelques-unes ont un calibre (70 à 80 a) qui

dépasse à peine celui des veines centrales, tandis que d'autres atteignent jus-

qu'à 500 a. Les troncs collecteurs des veines sublobulaires reçoivent non seulement ces vaisseaux, mais encore les veines centrales de certains lobules qui les

FOIE.

779

entourent, puisque ces troncs collecteurs sont en rapport avec

les

hases de ces

lobules.

Les vaisseaux eiïérents du

dont

foie,

le calibre et le

nombre

sont inférieurs

ii

l'ensemble du système porte (Hyrtl), ont une direction générale antéro-poslérieure très accusée

rameaux de

;

se trouvent toujours sur

ils

un plan supérieur

à celui des

veine porte, c'est-à-dire qu'ils sont plus rapprochés de

la

supérieure que de la face inférieure du

Les veines collectrices du

la

face

foie.

foie constituent

un système monopodique

assez

puisque certaines veines centrales viennent s'ouvrir dans de gros

irréofulier,

même dans les veines sus-hépatiques. L'ensemble du système dépourvu de valvules; on en a cependant signalé quelques-unes, incomplètes d'ailleurs, dans les veines sus-hépatiques ou dans leurs grosses branches constituantes. Chez les mammifèi'es marins, le système des veines sus-hépatiques est constitué par des vaisseaux volumineux, à parois trèsépaisses et caractérisés par tronc veineux, et

est

une

de dilatations et d'étranglements pouvant simuler, par places, des

série

valvules (Brissaud et Sabourin

Le sang du

foie est

1S!Satiques un plexus iutralobuhure ration,

Korolkow

(lig.

iW). Dans aucune

iTa |)u apercevoir des teruiinaiscjns inter

j)ré|)a-

ou intracellulaires.

roiK. Bien que

pneumogastriques,

les

783

le |)lir('iil(|iir

droit et le

prand

rameaux dans le foie, Berklcv, «onlrairement en employant la méthode de Pal,

l'uvoient des voir,

aucune

splancluiifjui'

Han\ier, n'a pu

myéline dans ses prépa-

fibre à

rations.

à

Comme

prédécesseurs,

ses

il

plexus péri-

insiste sur la richesse des

vasculaires et s'attache à la description

des

nerveux des conduits

filets

biliaires

intrahépatiques. Pour Berkley

existe

il

quatre plexus essentiels qui accompa,unent les branches de division 2"

veine porte,

:



de

la

hépatique,

de l'artère

des veines sus-hépatiques, et 4" des

'.]"

conduits biliaires. Les fibres nerveuses qui constituent ces plexus vont se perdre

unes dans

les

des

parois

les

canaux

fontre lesquels elles rampent, les autres

dans

les

lobules hépatiques,

l.e

réseau

intralobulalre, issu de ces quatres sources est

millimètres; elle existait

marquée sur 7 nouveau-nés. Je l'ai également observée quand, la face inférieure du foie étant très oblique en bas et en avant, le bile et ses canaux sont sensiblement plus élevés que le duodénum. Dans tous les cas c'est un trajet trop court et trop inconstant pour en faire une portion distincte; il s'agit seulement alors de l'extrémité supérieure du canal, et nous dirons l'origine du 2 fois bien

:

cholédoque \°

est

Portion

ordinairement derrière Si/ péi-ieure

le

duodénum

et

quelquefois au-dessus.

ou (luodénale; portion rétro-duodénale de quelques

auteurs. Plus ou moins longue suivant l'origine

du cholédoque, elle correspond au coude de la l'« avec la 2*= portion du duodénum. Le canal est situé en haut (hins la partie inférieure du petit épi|)]non, dont il occupe le bord droit ou

bord

libre.

On

se rappelle

que ce

petit éj)iploon s'insère en bas sur la face pos-

térieure et non sur la face supérieure de l'intestin et que 7 fois sur 10, d'après

Wiart, l'hiatus de AN'inslow descend de

V)

à

1"»

millimètres derrière

le

duodé-

VolKS BH.l AIRES. nuin. Agaiiche du canal sont

:

la

veine porto siiriin

jetant en avant quand

elle est pleine, et l'artère

En avant

il

du duodénum par

arrière,

occupe

il

est séparé la

jilan |)(isl('ii(Mir.

leuillet

le

mais

hépatique au-devant de

Du

inférieure de celle-ci.

nous l'avons

en

;

g:anglions lymphatiques

tissu cellulo-graisseux, des

un

lacis

veineux entourent

le

dans l'hiatus de Winslow, on soulève sur le

canal.

à propos de la veine porte {An;/éiolor/ie, p. lont»),

dit

ploon gastro-lié[)atique contenant

la face antérieure

le

si

doigl

le

de ce doigt

l'épi-

pédicule du foie, la veine porte et l'artère

le

cholédoque à droite

dos touche la veine à travers

En

veine.

antérieur de l'épiploon

après avoir abaissé la partie supérieure du duodénum, on introduit

hépatique à gauche,

se pro-

la

paroi antérieure de l'hialus de W'inslow, dans la moitié

plus constants sur son hord interne et

Comme

797

long du hord libre, taudis que

le

le

péritoine pariétal.

bas, c'est-à-dire au-dessousde l'insertion péritonéale. le cliodéloquo est en

rapport

en avant, d'abord directement avec

:

puis avec

le

la face postérieure

du duodénum.

pancréas qu'il aborde au niveau de l'échancrure duodénale

;

nous

verrons que cette glande présente quelquefois un prolongement supérieur bien

développé qui augmente son contact avec veine cave dont

le

Son bord gauche

tiques.

cholédoque;

le

— en arrière, avec

la

séparent un gros ganglion ou plusieurs ganglions lympha-

par

est longé

le

tronc porte et par l'artère gastro-

duodénale, branche de Ihépatique, qui peut

même

le

croiser par devant

(.S

fois

sur 20 cas de NA'iart); cette artère émet à ce niveau une pancréatico-duodénale

supérieure droite, qui passe en avant ou en arrière du cholédoque. 2"

Portion moyenne ou pancréatique

duodénale de quelc[ues auteurs. derrière

le

;

portion rétro-pancréatique ou sous-

— Longue de

2^)

à 30 millimètres, elle s'étend

pancréas; puis dans son épaisseur, depuis

portion horizontale supérieure du

duodénum

canal dans l'intestin. Elle longe

le

bord inférieur de

le

la

jusqu'au j)oint de pénétration du

bord interne, de

la

portion verticale du

duodénum. Dans ce parcours, le cholédoque est en rapport en avant avec le pancréas, dont l'épaisseur diminue de haut en bas (15 mm. en haut, o en bas Ouénu) el :

:

auquel

il

n'adhère pas; en arrière et

ascendante dont

il

est séparé

du tissu pancréatique en bas l'ancien

la

par la lame

mésoduodénum, qui passe

lombaire.

terminaison de

En dedans

le

fil)reuse postérieure

derrière les ganglions et

un grand danger dans

tronc porte. Ce

cholédotomio par

canal confine, mais à une certaine distance, à

interne de la portion descendante du il

duodénum

qu'il

il

suit le bord

longe de plus ou moins

se cache derrière la face interne, séparé d'elle

mince couche de tissu i)ancréatique. Le cholédoque, dans son trajet derrière gouttière à

la

de Treitz, reste de le

veine mésentérique supérieure; en dehors,

la

près; assez souvent

toute son étendue, avec la veine cave

par un ou plusieurs ganglions lymphatiques, par

et

rapport avec la veine cave constitue la voie

.sur

le

pancréas,

est-il

concavité j)ostérieure ou dans un canal complel?

par une

reçu dans une (>.

Wvss. sur

seulement un canal glandulaire; lielly, sur 40 sujets. 15 fois une gouttière, et 25 fois un canal dont la longueur variait de 5 à 40 millimètres; Letulle, sur 10 cas, 8 fois un canal de 2 à 4 cenlimètres delong; 22 sujets, a ob.servé 5

fois

enfin Wiart. sur 10 cas.

semble donc que, dans

la

.'?

fois

un canal comj)let dans

majorité des cas,

le

le

dernier centimètre.

Il

cholédo([uesuit d'un bout à l'autre

(IIAItl'Y.

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

798

une gouttière ou sillon, que complètent (railleurs en arrière des ganglions lymphatiques, et qu'assez souvent il est reçu, au moins à sa partie inférieure,

dans un véritable canal glandulaire.



3" Portion inférieure ou pariétale. C'est la portion intrapariétale. iutraduodénale d'autres auteurs; elle est comprise en elîet dans l'épaisseur des

tuniques du duodénum. Elle a une longueur

de sa terminaison

le

movenne de

lo millimètres. Près

canal se rétrécit sensiblement, surtout cjuand

il

déboucbe

non dans l'ampoule. Au niveau de la partie moyenne de la portion descendante du duodénum, il perfore très obliquement e canal (b' \\ irsung et les bi*ancbes de gros calibre sont des tubes à parois mincies, blanchâtres, s'alTaissant facile-

ment.

sont constitués par une envelo|)pe fibreuse renforcée de fibres élas-

Ils

On ne

trouve que peu ou point de fibres lisses (mince couche pleximouton, par exemple) d"aj)rès l'iscbinger. (|uoi([ue |)eu abondantes, elles seraient pourtant |)lus fré(|uentes qu'on ne le croit. Un peut v rencontrer des glandules nmqueuses (mouton, cobave) ou séreuses, et parfois tiques.

i'orme chez le

;

des glandules pancréatiques. L'épithélium quel,

tel

un peu moins

général, les stries la

zone apicale

dans

loppés,

il

On

le

trouve

;

est,

en revanche, souvent bourrée de très

ou passages de Bfdl

puis,

dans

uri peu,

très

ici

minces

Plus

et très déve-

fusiformes, et

très aplatis,

par son aspect, d'un capillaire sanguin.

de l'acinus, nous l'avons vu se continuer avec

acineuses. Les cellules

fins granules.

derniers segments (pièces

les

Schaltstiicke),

:

que d'éléments

n'est plus constitué

conduit étroit se rapproche col

simple.

les

loin Tépithélium devient cubique;

intercalaires

est jirismatiijnc

canaux moyens; il n'y présente pas, en caractéristiques des canaux salivaii'es d'après Pischinger, élevé,

le

Au

l'assise des cellules centro-

canalaires (centro-acineuses

comprises) sécrètent

un

liquide accessoire qui parait surtout destiné à diluer le suc pancréatique épais

même

l'anivlo-

glandes salivaires,

les pi^e-

fourni par les acini, lui apportant peut-être en oulie les sels, et

psine (Wertheimer et Laguesse).

Oomme

dans

les

mières voies de l'excrétion sont de fins canalicules sans

j)aroi

j)ropre, sinq)les

diverticules pi ri formes de la fine lumière, f[ui s'enfoncent entre les zones apicales des éléments sécréteurs, et souvent rieur.

Découverts par Langerbans, qui

même

ici,

semble-t-il,

les injecta, ils

dans leur

inté-

ont été remis en évidence

méthode de (lolgi (Uamon y (lajal et (llaudio Sala, 18!)l). On les voit parfaitement aussi dans de simples fixations à l'acide osmique et aux mélanges j)ar la

osmiés forts (ou au sublimé

:

Carlier. Mouret), et

on peut souvent colorer

dans leur intérieur, ainsi que dans

la

formation aussi vivement que

grains de zymogène. Contrairement à ce

les

lumière,

le

qu'ont prétendu, d'après des injections, Saviotti

suc pancréatique en voie de

et (îiannuzzi, les (•(OiaUculfs

radiés inlercellulaires de Langerhans ne dépassent pas la zone des grains, et ne

s'anastomosent pas en un réseau péricellulaire. Renaut en bordure de

la

(l'.J03) a mis en évidence lumière une mince cuticule continue formée par la fusion de

sortes de plateaux des cellules et

Tissu conjonctif.

— Le

pins parlicidièremen

li>isu

I

di's

centro-acineuses.

(•(Dijourlif inli'mlillel est lâche,

peu abon-

dant, souvent chargé de graisse à la fa(;on de celui des glandes salivaires.

y trouve beaucoup moins de vésicules adipeuses intralobulaires.

A

On

l'intérieur

ILAGUESSB.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

846 des lobules, Flint

propres

formé presque exclusivement par

voit

le

ses

membranes

fibrillées.

Artères et veines. rein, la rate, une artère et



Le pancréas ne possède pas, comme le foie, le une veine spéciale, mais il dépend par ses vaisseaux

des organes voisins.

Les AuiÈRES,

De

l"

proviennent en

petites,

la splénique,

2'^

de trois sources différentes

effet

de l'hépatique,

3"'

de

la

:

mésentérique supérieure. La

splénique, logée dans la gouttière du bord supérieur, envoie des

rameaux mul-

mais petits qu'on peut appeler les artérioles pancréatiques supérieure-^. Elles plongent plus ou moins obliquement dans l'intérieur de la glande et se

tiples

distribuent à la partie supérieure

tement, ou plus souvent de

la

du corps

de la queue. De l'hépatique direc-

et

gastro-duodénale (gastro-épiploïque droite) sa

ou pancréatico-duodénalc

collatérale, vient la (hiodéno-pancréati(jue droite

supérieure, qui nourrit à la fois

le

duodénum

et la tète

du pancréas,

et

qui

s'anastomose, généralement par inosculation (double arcade duodéno-pancréa-

Voy. tome IV, fasc. 1, p. 2fio, 2(36), avec la duodc no-pancréatique gauche ou pancréatico-duodénale inférieure, venue de la mésentérique supétique;

rieure. Enfin la mésentérique supérieure

croise le bord inférieur de la glande,

une

abandonne encore, au point où

bord de droite à gauche (Sabatier, Sappey) de Testut. Cette dernière, avec

la-

partent

les fins

:

splénique et l'arcade duodéno-pancréatique.

forme autour de l'organe un véritable cercle d'ovi

elle

branche horizontale suivant ce c'est la pancréatique inférieure

petite

artériel péripancréatique (Testut),

rameaux qui y pénètrent.

Des anastomoses nombreuses, dans l'intérieur de la glande et à sa surface. Le réseau capillaire est très riche,

rétablissent l'unité dans la circulation.

sans être pourtant comparable à celui du pleins que ces capillaires se

seulement dans

foie. C'est

montrent plus nombi'eux

])lus larges,

et

les îlots

avec

les

dispositions spéciales signalées plus haut.

Les VEINES ont quelquefois un trajet indépendant

;

la

plupart suivent pour-

accompagnant chaque splénique. aux deux mésaraïques.

tant les artères dans leur distribution, une seule veine

vaisseau artériel. Elles aboutissent à

la

quelques-unes au tronc porte lui-même.

Lymphatiques.



On admet généralement

(Klein) autour des cavités sécrétantes.

Renaut

des espaces lymphatiques

les rejette ici. Il s'agit

en

réalit*'-

de simples espaces du tissu conjonctif. C'est autour des lobules seulement qu'on trouve

les

premiers capillaires lymphatiques évidents, nitratables (Sappev.

Hoggan, Renaut), sous forme de vaisseaux extrêmement abondants, irréguliers, très larges, souvent sacciformes. anastomosés en réseau. De là partent les troncs valvules. Très abondants, mais la surface

de

la

difficiles

extrémités, formant i groupes (Sappey) dants,

ou descendants,

les inférieurs

respectivement aux 4 sur

le trajet

])etits

de

injecter,

la

tête

et

repli pancréatico-splénique.

:

les

ils

se dirigent vers

Ivmphatiques supérieurs ou ascen-

les droits,

les

gauches.

groupes de ganglions situés

de l'artère splénique,

— au-devant

à

glande, et particulièrement vers ses deux bords et ses deux

de

la

— autour de l'origine

:

Ils

aboutissent

au bord supérieur. de

la

mésentéricjue.

deuxième portion du duodénum.

— dans

le

PANCREAS. Nerfs. sont

— Les

considérés

8^.7

n^rfs, formés presque exclusivement de fibres de

"-énéralement

comme émanant

surtout du

Remak,

ple.xus

solaire

(Sappey), les uns en petit nombre, venant directement de ce plexus, les plus

nombreux naissant des plexus secondaires qui accompagnent

les artères

plexus splénique, plexus mésentérique supérieur et hépatique'.

Ils

presque tous dans

la

glande en suivant

les

:

pénètrent

vaisseaux et en continuant à affecter

autour d'eux une disposition plexiforme. Beaucoup d'entre eux leur sont destinés (plexus périvasculaires).

Les autres décrivent autour des lobules un premier plexus périlobulaire,

nombreux

avec de

petits

ganglions

(Langerhans,

Krause, Petrinij,

puis

pénètrent dans leur intérieur pour y former un plexus pérlacineiix très délicat (Ranion y Cajal et Claudio Sala), dont les fibres variqueuses fines s'intriquent

en un

filet

ténu autour de chaque cavité sécrétante (nerfs excito-sécrétoires) au

même

contact

des bases cellulaires.

Pour Cajal

et Sala,

il

ramuscules intra-épithéliaux, pénétrant entre ces bases

bouton

;

ils

admettent aussi des

en part

même

des

terminant en

et s'y

cellules nerveuses interacineuses isolées. Plusieurs

auteurs font des réserves sur ces deux derniers points. Les terminaisons autrefois décrites

par Pfliiger ne sont plus admises.

existe aussi

Il

bre de fibres à myéline, probablement sensitives

;

chez

le

un certain nom-

chat en

effet,



elles

sont plus nombreuses, elles viennent se terminer dans des corpuscules de Pacini

(Krause, Sokoloff, Petrini). Ces corpuscules abondent aussi chez

le

hérisson

{\V. Carlier).

Suc pancréatique.



Le suc pancréatique, recueilli chez le chien au moment de la fistule extemporauée, est un liquide incolore et très légèrement citrin, clair, visqueux, sirupeux, de densité 1.008 à 1,010, de réaction fortement alcaline. Il ne contient pas, en général, d'éléments cellulaires. Beaucoup plus riche (|ue la salive en parties solides, il en renferme en moyenne de 8 à 10 pour 100, dont 9 pour lOO de substance organique. Aussi se prend-il en masse par la chaleur en un coaguluin blanchâtre. La substance organique est presque exclusivement représentée par la pancréatine, ferment spécial, ou plutôt ensemble de trois ferments différents isolables la trypsine, qui transforme les albuminoïdes; l'amylopsine, qui saccharilie ramidon; la stéapsine, qui dédouble les graisses. D'après Heidenhain, le ferment ne préexiste pas dans la glande, dont l'extrait glycériquc, préparé extemporanément avec le pancréas encore chaud, n'agit pas sur les albuminoïdes. Les cellules ne contiennent qu'une substance zymogène, inactive par elle-même, mais capable de se transformer en ferment par l'action des acides ou de l'oxygène. Le suc chlorures de sodium et de pancréati([ue contient en outre environ 1 pour 100 de sels potassium, phosphate de chaux, etc. La sécrétion n'est rejetée en quantité notable, chez le chien, qu'au moment de la digestion, surtout vers la deuxième heure. Les dernières portions recueillies sont moins riches en parties solides, moins visqueuses. Le suc provenant des fistules permanentes a des carartères analogues: c'est un suc appauvri-. Le suc ne devient actif qu'après addition digestion, au

moyeu d"une

:

:

d'entérokinase (Uelezennc). 1. Chez l'embryon de mouton, on voit pourtant en outre, du plexus mypntcri.

Pour

la

même

bibliographie complète sur

Regaud (1905). (.\jouter pour de Pavia).

ijénérale d'Histologie de Hêhaut et

de Pensa,

I90'i. iioc.

médiro-cliii'.

le» vaisseaux

et nerfs, le travail tout récent

[LAGUKSSi:.]

RATE CHAPITRE

I

ANATOMIE DE LA RATE par f.a

raie est

PICOU

un volumineux organe lymphoïde rangé par tous

les

anato-

misles dans la catégorie des glandes vasculaires sanguines, et dont les fonc-

FiG. 475,.

E, estomac érigne en dedan-. ac,

à droite.





la qucjue

/?,

extrémité supérieure du rein gauche et rapsulc surrénale

du pancréas.

.ingli' coli(iue attiré

lions,



— FS, loge spiéniquc. — ligament phreno-colique. — épiplooc. — en bas. — cd, portion du cùlon descendant. — S, sternum. — rein paroi costale. — p, paroi thoraco-abdominale. formée par

— P, coupe de

g, gouttière

Loge splénique (Conslantincsco).

D, diaphragme.

IjJC,

initiale

le

c,

et la

qui paraissent surtout

devoir être rattachées à l'hématopoïèse, sont

encore assez peu connues. Elle n'existe guère que chez degrés très variables de développement suivant

Situation.



D'une façon absolue,

les

Vertébrés, et avec des

les classes et les espèces.

la rate

occupe à gauche l'étage supé-

BATE.

849

rieur de la cavité ahilominale, limité en haut par le diaphragme, en bas par mésocôlon transverse. Située profondément dans l'hvpocondre gauche,

le

près de la colonne vertébrale, et appliquée contre le diaphragme, elle repose,

en arrière du corps de l'estomac, sur

du rein gauche

et

un peu sur

la

la partie

externe de la moitié supérieure

capsule surrénale qui coiffe ce rein. Elle

s'étend en dehors et en bas jusqu'à l'angle

gauche du côlon

situé au-dessous

d'elle.

Dans cette situation, elle occupe une sorte de \oy:e que Conslantinesco a fort bien décrite dans sa ttièse (Paris, 1899) inspirée par RiefTel, ctief des travaux anatomiques de la Faculté de médecine de Paris; Io,:.'-e qu'il est très facile de voir, lorsque, après avoir détaché avec précaution à l'aide des ciseaux tous les ligaments de la rate, puis enlevé cet org-ane, on récline h droite la grande courbure de l'estomac. On peut voir alors, tout en haut de Thvpocondre, immédiatement sous la voûte diaphragmatique, une excavation irrégulicre qu'on pourrait assez bien comparer à une demi-calotte sphérique dont le pùle regarderait en arrière et un peu en dehors. Cette demi-calotte, verticalement placée, comporte naturellement trois surfaces l'une concave et les deux autres planes; parmi ces deux dernières, l'une antcro-interne verticale, opposée au pôle de la demi-calolte, répond au demi-cercle formant la base de celle-ci; l'autre inférieure, presque horizontale, avec une légère obliquité en bas, en dehors et un peu en avant, représente le plan méridien qui a partagé en deux parties égales la calotte sphérique d'où dérive notre figure. Les trois surfaces précédentes se coupent entre elles suivant des angles dièdres; deux de ces angles sont courbes et situés l'un à l'union de la face concave avec la surface plane verticale; l'autre à l'union de cette même face avec la surface plane horizontale. Enfin les deux surfaces planes précédentes se réunissent en bas et en dedans, en formant un angle dièdre à peu près droit; et les trois surfaces forment enfin deux angles sphériques par leur rencontre en dedans et en dehors. Nous avons donc à décrire à la loge de la rate 1" Une paroi postéro-externe concave, formée par cette partie de la face antéro-inférieure du diaphragme qui répond tout en dedans, au coté gauche du rachis, et spécialement au corps de la 11'= vertèbre dorsale, au disque réunissant celle-ci à la 10°, et à la partie inférieure de cette dernière; plus en arrière, à la tète do la 11° côte et à celle de la 12" au niveau de l'extrémité supérieure du rein; plus en dehors et en arrière, à la paroi costale, au niveau des 8°, 9% 10' et 11° côtes et des 3 espaces intercostaux correspondants. Le diaphragme est appliqué directement sur les corps vertébraux et la tôte des 11° et 12° côtes. Un le trouve également tout à fait appliqué contre la paroi costale, à la partie moyenne et inférieure de la loge; à la partie interne et supérieure, il s'en trouve au contraire séparé par le bord inférieur du poumon. La plèvre double en dehors toute la portion du diaphragme qui entre dans la constitution de la loge splénique, de telle sorte que la rate, au moins chez l'adulte, est un organe entièrement aiitépleural. 2» La paroi antcro-interne n'existe pas à proprement parler; elle représente une sorte de vaste hiatus ouvert du côté de la cavité abdominale, et couvert à l'état normal par la face postérieure de l'estomac, par la queue du pancréas et tout à fait en bas par quelques anses du côlon. 3° La paroi inféro-interne ou plancher de la loge splénique est formée par la capsule surrénale, le tiers externe de la moitié supérieure de la face antéro-externe du rein gauche et la capsule adipeuse du rein. Ces organes, reposant sur la 11° côte, placée elle-même sur un plan plus antérieur que celui dos côtes supérieures, contribuent à former avec celle-ci une sorte de relief de 4 à 5 centimètres de profondeur, relief à trajet presque horizontal dans la plus grande partie de son étendue, sur leciuel la rate trouve son point d'appui le plus solide. 4° L'extrémité supérieure et le bord externe du rein qui font partie du relief précédent, forment avec la paroi costale, en se détachant sur cette paroi, une sorte de gouttière ou d'angle dièdre mousse qui s'étend jusiju'à la partie inférieure de la loge siilénique et reçoit le bord postérieur de la rate. 0° En s'appliquant en haut et en dehors contre la paroi costale, la face postérieure de l'estomac forme avec cette paroi un angle dièdre très aigu qui reçoit le bord crénelé de la :

:

:

:

rate. 0°

du

En bas

rein,

et

en dedans, cette

même

face de l'estomac intercepte avec la

un autre angle dièdre plus ouvert que

le

face antérieure précédent, presque droit, dans lc(iuel

s'insinue le bord interne de la rate. 7" et 8°

Des deux angles ou coins sphériques formés en dedans

et

en dehors par

la ren-

IPICOU.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

fe50

contre des trois faces de la loge splénique, l'interne ou rachidien n'offre rien de particulier. L'externe au contraire représente une véritable fossette, mentionnée par Cruveilhicr, Luschka (saccus lienalis), Sappey (sac séreux, nid de pigeon) et la plupart des anatoinistes et formée par le ligament phréno-colique. Ce ligament, découvert par Phœhus (Ueber den Leichenbefund, Berlin, 1833) et bien décrit parBochdalek jun. {Archiv furAnat. und PhysioL, 1867, p. 503), est formé par le bord gauche du grand épiploon dont la soudure avec le mésocûlon transverse se prolonge sur le péritoine pariétal gauche et y attache la portion initiale du côlon descendant. Ce ligament a une forme triangulaire ; son sommet dirigé en bas et en arrière s'insinue dans la gouttière formée par le bord externe du rein en dedans et la paroi costale en dehors. La base est libre et regarde en haut et en avant. Par son côté droit, il se continue avec le péritoine qui de la paroi se jette sur la face antérieure du rein; par son côté gauche il s'insère sur le péritoine qui recouvre le diaphragme et la paroi costale, au niveau du 10° espace intercostal, à 1 ou 1 cm. 5 environ de la ligne axillaire. De ses 2 faces, l'inférieure regarde en bas et en avant; la supérieure, en haut et en arrière. Ce ligament forme la paroi antérieure d'une véritable fossette, d'une poche qui loge a l'état normal l'extrémité inféro-externe de la rate. Dans certains cas, grâce à l'étendue des insertions du ligament phréno-colique, elle acquiert la forme et les dimensions d'un véritable sac; elle constitue alors indiscutablement le plus puissant moyen de fixité de la rate (Constantinesco).

Moyens de donnent à le

fixité.

la rate,





comme

La plupart

des anatomistes, Sappey entre autres,

principaux moyens de

fixité,

les replis

péritoine en passant de la surface splénique sur les parties

que forme

voisines.

Ces

l'épiploon gastro-splénique, le ligament au nombre de quatre phréno-splénique, le ligament pancréatico-splénique et le ligament splénoreplis sont

colique.

:

Nous reviendrons plus loin sur ces ligaments en étudiant le péritoine Pour le moment, qu'il nous suffise de dire que le rôle fixateur de ces

splénique.

divers ligaments est encore très contesté. sidéré le ligament phréno-splénique

La plupart

comme

des anatomistes ont con-

étant le vrai ligament suspenseur

de la rate; mais son absence a été assez souvent constatée (J. Meyer, Charité Annalen, II, 1874), sans qu'on eût à observer le moindre changement de

du

situation

viscère.

Constantinesco semblerait disposé à accorder un faible rôle au ligament pancréatico-splénique,

ment

comme moyen

fixateur de la rate.

De même

le

liga-

phrénico-colique, qui reçoit l'extrémité inféro-externe du viscère, peut,

que nous l'avons déjà vu, organe un puissant moyen de cet ainsi

lorsqu'il est très développé, constituer fixité

;

pour

son rôle serait surtout important pen-

Ueber den Stand des Diaphragmas. Tiibingen, 1860). Quant à l'épiploon gastro-splénique, il ne joue aucun

mouvements

dant

les

rôle

dans

la fixation

d'inspiration (Gerhardt,

de la rate qui, par son intermédiaire, pourrait seule-

ment exécuter, autour de la grosse tubérosité de l'estomac mouvements pendulaires (J. Meyer, loc. cit.). Ce

n'est

les vrais

donc pas dans

moyens de

viscère appartient la

fixité

les replis

péritonéaux de

distendu, desimpies

la rate qu'il faut

chercher

de cet organe. Le principal rôle de fixation de ce

au rein gauche,

ainsi

que nous l'avons déjà vu en étudiant

paroi inféro-interne ou plancher de la loge splénique. Si ce point d'appui

très

important vient à manquer, par exemple dans

le

rein flottant, la rate ne

tardera pas elle-même, après avoir par son propre poids distendu tous ses liga-

ments, à devenir mobile (Greiiïenhagen, Centralbl. fur Chirurgie,

t.

24, 1897).

Sur le vivant, une autre cause, également très importante, intervient pour maintenir la dans sa situation; nous voulons parler ici de la pression intra-abdominale positive, pression due d'une part à la présence constante de gaz et de liquides dans la portion abdominale du tube digestif, et d'autre part à la tonicité des muscles de l'abdomen. Cette prèsrate

81

RATE.

non seulement dans la fixation des oijranes contre la paroi de la cavité abdominale; mais encore elle détermine leur forme. Les divers moyens de fixité que nous venons i!e si^inaler n'empêchent pas la rntc de subir certains déplacements physiol()iric|ues sur lesquels nous aurons l'occasion de revenir en étudiant les rapports topograpiiiquos de l'org-ane. 11 est encore assez fréquent de rencontrer des adhérences péritonéalcs qui unissent la rate à la face concave du diaphragme; (juelquefois même il existe une véritabh- symphyse entre le diaphragme et cet organe. On conçoit que ces adhérences accidentelles, de nature pathologicjue, contribuent dans certains cas à fixer puissamment le viscère au fond de sa loge et à rendre ainsi tous ses déplacements, même physiologiques, complètement

sion intervient

impossibles.

Nombre.

— La

rate,

comme

tous les organes impairs est unique. Mais

il

démontrer qu'elle peut absolument faire défaut, des observations beaucoup plus nombreuses attestant qu'elle est parfois

existe quelques faits tendant à et

multiple.

L'absence totale de rate est un

fait

excessivement rare

guère que chez quelques fœtus monstrueux. D'après Sappey d'authentique que

le

analogue,

Par contre, se

et

les

n'y aurait guère

encore s'agissait-il dans ce cas d'un sujet couvert

chez lequel existait une

chez

qu'on n'observe

il

cas de Martin rapporté dans les Bulletins de la Société

Anatomlquc, en 1826, d'anomalies,

et

un enfant de huit

transposition

de

l'estomac.

Un

fait

jours, a été observé par Valleix.

exemples de rates multiples abondent dans

la science et

passe pas d'année sans qu'il n'en soit rapporté quelques nouveaux

Les rates surnuméraires que l'on rencontre parfois dans

le

il

ne

faits.

voisinage de

l'or-

gane principal, ne sont autre chose que de petits fragments de rate, ovoïdes ou sphéroïdes, pourvus chacun d'un pédicule vasculaire propre, et qu'on serait au premier abord tenté de prendre pour des ganglions lymphatiques. On les rencontre de préférence au niveau du bile de l'organe, dans l'épiploon gastro-splénique, et dans le ligament pancréatico-splénique. Maison les a vues aussi, cas, dans la masse graisseuse qui entoure le rein et jusque dans grand épiploon. Certains anatomistes ont prétendu qu'elles seraient plus fréquentes chez le fœtus que chez l'adulte. Gruveilhier n'admet point cette opinion; il croit simplement que chez l'adulte il est plus difficile de les découvrir par suite de l'accumulation plus abondante de graisse autour d'elles. Cependant si l'on tient compte de ce fait que la plupart des organes surnuméraires ont tendance à s'atrophier et à disparaître même complètement avec l'âge,

dans certains le

on sera amené à reconnaître

le

bien-fondé de la

première

opinion.

On trouve dans tous les traités d'anatomie de nombreux exemples de rates multiples Sappey en a observé trois; Gruveilhier en a rencontré Jusqu'à sept dont les dimensions allaient régulièrement en décroissant du volume ordinaire d"une rate normale à celui d'un pois. Otto en signale jusqu'à vingt-trois sur un même sujet. Mais on peut en trouver un nombre encore beaucoup plus considérable, surtout dans le ligament gastro-splénique et principalement vers son bord inférieur. Généralement elles sont d'autant plus petites qu'elles sont plus nombreuses. Orth en a signalé jusqu'à 30 et même 40; Hokitansky (Sp'-riel. pnlhol. Anat.) jusqu'à 20; enfin le cas le [)lus remarquable est celui rai)|)orté par Albrecht (Reitràge zurpnlhol. Anrit. und zur nllgem. PallioL, léna, 18U6, p. 313) dans lequel le nombre des rates surnuméraires s'élevait à près do 400, avec un volume variant :

de

la

grosseur d'un grain de millet à celle d'une noix.

Dans ce dernier cas, la plupart dos rates étaient simplement recouvertes par le péritoine, mais un grand nombre aussi possédaient un inéso. On en rencontrait sur tous les points de voila surface péritonéale, dans les replis péritonéaux qui s'étendent du foie aux organes face sins, et jusque dans le cul-de-sac de Douglas et le tiers supérieur du rectum sur la périlonéale duquel on pouvait en distinguer deux, nettement pédiculées, de la grosseur d'un grain do chènevis. Quant à la rate normale, située sous le diaphragme, au(iucl elle

[l'iroL.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

852

adhérait complètement, un peu plus haut que d'habitude, son volume ne dépassait guère celui d'une noix; elle recevait des vaisseaux spléniques normaux, mais peu développés, et son pôle inférieur venait se perdre dans un paquet de rates accessoires de différentes grosseurs. Le nombre des rates qu'on peut rencontrer sur un même sujet dépend de trois circon1° ce nombre peut être accru par une exagération de la lobulation natustances diverses relle de l'organe, allant parfois jusqu'à sa division complète en plusieurs segments qui, juxtaposés, reproduisent la forme et le volume de la rate normale {lien lobiilatus de Fiirst 2^ La rate peut encore se trouver dédoublée suivant un plan qui, [Anat. Anz., 1902]). passant par le hile, vient ressortir plus haut au niveau du bord crénelé, de manière à avoir, comme dans le cas de Konrad Helly {A7iat. Anz., 1903) une rate gastrique et une rate phrénique qui, d'ailleurs, intimement accolées, donnaient au premier aspect l'impresc'est le lien succenturiatus de Haberer (Arch.f.Anal. n. Physiol., sion d'une rate unique 1901), par opposition 3° au lie7i accessorius qui forme notre troisième groupe, dont le cas d'Albrecht offre le type le plus remarquable. On peut rapprocher de ce dernier groupe les faits de rates accessoires aberrantes trouvées dans la tête (Rokitansky) et la queue (Klob) du pancréas (disposition normale chez la couleuvre et certains reptiles où pancréas et rate forment une masse unique). Laguesse donne plus loin l'explication embryologique de ces faits, que confirme d'ailleurs pleinement l'anatomie comparée. Celle-ci nous apprend en effet que chez les Vertébrés inférieurs les lobules spléniques apparus dans le mésentère dorsal peuvent entrer en connexion soit avec tous les setiments de l'intestin (Protopterus, Sirène lacertina), soit seulement avec l'un des deux segments terminal (Batraciens anoures. Tortue) ou proximal (Salamandre) de celui-ci. Chez les Monotrémes, la rate est composée de trois lobes effilés qui s'irradient d'un point du mél'un, postérieur, accompagne sentère dorsal compris entre l'estomac et l'intestin terminal ce dernier intestin l'autre, antérieur, se dirige en avant vers l'estomac ; le troisième, moyen, conserve une position intermédiaire à celle des deux précédents. Chez les Primates, bien que considérablement réduits et confondus en une masse unique, les trois lobes des Monotrémes se laissent encore vaguement reconnaître. La rate humaine représente surtout la fusion intime des lobes antérieur et moyen de la rate de ces derniers, le lobe postérieur se trouvant à peine indiqué chez l'homme par la partie adjacente à l'angle basai interne (Wiedersheim). :



:

:

:

;

Volume.



Le volume de

organe en

la rate est assez variable. Cet

présente des dimensions qui varient

non seulement d'un individu à

l'autre,

effet

mais

encore chez le même individu suivant l'âge, l'état de santé ou de maladie, fonctions physiologiques de la digestion, la grossesse qui peut en doubler les

mensions (Bianchi le

même sur

le

et Leri,

Soc. biol., 1902),

cadavre que sur

etc.

En

outre ce volume n'est plus

vivant, et sur le cadavre

le

les

di-

même

les

dimensions

de la rate changent notablement suivant que ce viscère est ou n'est pas injecté. Les dimensions moyennes indiquées par Cruveilhier et par Sappey ont été estimées de la manière suivante longueur, 12 cm.; largeur, 8 cm.; épaisseur, :

3 cm. Les chiffres légèrement supérieurs donnés par Henle (longueur, 12 à 14 cm.; largeur, 8 à 10 cm.; épaisseur, 3 à 4 cm.) et par Frerichs (longueur,

14 cm; largeur, 9 cm.; épaisseur, 2 cm. 5) doivent tenir sans doute à ce que mensurations de ces auteurs ont porté sur des rates encore gorgées de sang.

les

(Frerichs, Klinik der Leberkrankheiten, Braunschweig, 1858, L)

Krause estime à 12,73 pouces cubiques (250

c. c.) le

volume moyen de

Certains auteurs ont prétendu que la rate chez la

dimensions moindres que chez l'homme. proportions gardées, les dimensions de

En

réalité

il

femme

la rate.

présenterait des

n'en est rien, car, toutes

absolument les mêmes dans les deux sexes. Seuls l'âge, la maladie, l'acte de la digestion peuvent avoir quelque influence sur le volume de cet organe. C'est en effet chez les individus bien portants, de vingt à quarante ans, que la rate présente ses plus grandes dimensions; par contre, chez le vieillard, elle subit une atrophie des plus remarquables. Les variations de volume de la rate paraissent intéresser un peu plus son diamètre longitudinal que ses autres diamètres; aussi cet organe la rate sont

HATE. paraît-il relativement

lard,

que chez

moins allongé chez

853

fœtus avant

le

le

6*^

mois, et

le vieil-

l'adulte.

Déjà Rokitansky avait

observer que dans

fait

les rates

en voie de s'hvper-

trophier, tous les diamètres ne se développent pas également et que le diamètre

un peu

longitudinal prend généralement

les

devants sur

L'opinion de Bichat et de Meckel d'après laquelle

"volume pendant auteurs

et

ûber die I8d0),

la digestion, a été

notamment par

MHz

confirmée par

augmentation de volume atteindrait son

matité splénique,

Poids.

1854),

Gray (On

maximum

cinq ou six heures après

— Sappey

la largeur

évalue à t95

grammes .30

poids moven grammes qui

ou physiologique

de 225 grammes. Pour Henle,

le chiffre

I

'3

représentent

comme

après la mort, on obtient

peut être évalué à 8 onces

le

13

moyen

poids

de

Comme

on

le

(230 gr.) se rapproche beaucoup du poids physio-

logique de Sappey. Ce poids varie d'ailleurs

Le rapport du poids de

la

poids réel

(environ 230 gr.); ce poids pourrait

chez l'adulte entre 8 onces et 10 onces 1/2.

osciller

la

de la raté chez

le

la rate

voit ce poids de 8 onces

de

totale

de un centimètre à un centimètre et demi.

le chilTre

quantité de sang sortie de

d'ailleurs

structure

tlic

dp nos recherches plessimétriques à l'aide du phonendoscope

l'adulte; en ajoutant à ce dernier poids les

la rate

Unters.

D'après ces divers auteurs cette

etc.

augmentation ne dépasserait guère, pour

cette

augmenterait do

recherches de plusieurs

de Giesker (Anatomisch-physiol.

celles

Lond., 1854),

the spleen,

le repas. Il résulte

que

les

des Mensc/ten, Zurich, 18.35), Dittmar (Diss. inaufj., Giessen

Schunfleld. (Diss. inaug., Groningen,

and use of

les autres.

la rate

la rate

comme

le

volume de

l'organe.

à celui du corps reste à peu près stationnaire

depuis la naissance jusqu'au milieu de la vie où la rate représente en

movenne

de yyj à J7P7 du poids total de l'individu. Dans un âge avancé le poids absolu de la rate diminue; il en est de même du poids relatif (Grav, loc. cit.).

Sappey évalue à

1

est intermédiaire à

Kaft

054

poids spécifique de la rate chez l'adulte. Ce chiffre

le

ceux donnés par SiJmmering

(1

060) et par Schubler et

(1 037).

Couleur.



Vue sur l'homme

vivant, au cours d'une opération chirurgi-

cale sur l'abdomen, la rate est d'un rouge foncé.

en général, une couleur qui varie depuis en passant par

le

Après

la

mort

la teinte lie-de-vin

elle

présente,

jusqu'au gris pâle

rouge brun foncé. La coloration gris pâle s'observe surtout

sur des rates atrophiées. Si l'on abandonne pendant un certain temps une rate à l'air libre, sa couleur peut dans quelques cas passer du rouge brun foncé à

rouge plus

vif.

Enfin sur un cadavre ayant déjà subi

les

un

premiers phénomènes

de décomposition, la rate, rougeàtre en certains points, apparaîtra noirâtre et livide dans la plus grande partie de sa masse. Toutes ces diverses teintes sont

dues à

la

présence dans la pulpe splénique d'une quantité variable de sang

ou moins

soumet le parenchyme splénique à un lavage on verra la couleur rouge de la rate s'atténuer progressiveuient, puis faire place à une teinte grise qui deviendra ellemême absolument blanchâtre, quand le lavage sera complet. j)lus

intérieur

altéré. Si

l'on

})rolongé (hydrotomie),

Consistance. rate, de distendre POiniEit

— Bien

qu'il soit possible,

en poussant une injection dans

la

aisément cet organe jusqu'à des limites relativement assez

ET CHARPV.



IV.

55 [HICOU.)

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

854

étendues, on ne saurait nier cependant

le peu de solidité que possède son parenchyme. Ce parenchyme, remarquahle par sa mollesse qui permet à la rate de mouler en quelque sorte sa forme sur le relief des organes voisins, est en effet extrêmement friable il se laisse facilement déchirer, écraser et convertir en une sorte de bouillie, d'où la fréquence des hémorragies dans son épaisseur :

à la suite de certaines chutes et des traumatismes de l'abdomen. Cette friabilité excessive donne lieu même à un phénomène que les anciens anatomistes

ont décrit sous

qu'éprouve

le

le

nom

de cri de l'étain

;

c'est la

sensation de craquement

doigt en exerçant sur une rate fraîche

pour en déchirer

le

parenchyme

;

une pression suffisante peu à peu avec la rate en un organe flasque et mou

cette sensation disparaît

décomposition cadavérique qui transforme la rempli d'un magma à moitié diffluent; cette transformation s'accomplit très rapidement, et même en hiver il suffit à peine de deux ou trois jours pouialtérer le tissu splénique au point de rendre méconnaissables ses divers éléments

(Huschke).

Forme.

— On

la décrit

partout

comme

étant des plus variables.

Depuis Verheyen jusqu'à Haller (1699-1748) tous les auteurs assimilent la forme de la rate à celle de la langue humaine; après Haller, on la compare à un segment d'ovoïde. li.iiicmili' Slip.

.

l'ace gaslrii/iif

l-'iire'rihialc

r.nrd crrnrlr liord

nliliis

Ani/lc basai jjOit

FiG.

iTfi.

— Forme de la rate vu par son

'

Bord. inf.

côté interne (nouveau-né, d'après Cunningliam).

Cloquet (1823) est le premier qui Fait décrite comme un segment d'ellipsoïde, et depuis cet auteur, la notion qui précède est demeurée classique. Telle n'est point cependant la vraie forme de cet organe. En 1801, .\ssolant dans sa' thèse inaugurale sur la rate, compaiait celle-ci à une pyramide triangulaire à base supérieure et lui décrivait trois faces et trois bords. Cruveilhier et plus tard Sappev considèrent cette

forme comme exceptionnelle. Luschka au contraire l'accepte comme habituelle et décrit séparément chacune des trois faces (diaphragmatiiiue, gastrique et rénale), des trois bc/ds (crénelé, obtus et intermédiaire), et des deux extrémités. His décrit la rate comme un organe ovoïde, moins développé à sa partie inférieure qu'n sa partie supérieure, et pourvue 'le 2 faces limitées par deux bords; mais il signale sur la face interne une saillie longilu-

'

RATE.

855

Tune en avant pour l'estomac; en deux surfaces secondaires en arrière pour lo rein. Quelle est donc la véritable forme de la rate"? Si l'on étudie cet organe aussi frais que I)ossible, mais sur vin cadavre non injecté, on lui trouve la forme pyramitlalp, trian?rulaire admise par Assolant et Luschka, forme sur laquelle (^onstantinesco. après Hieffel (Cours de la Faculté de Médecine, 1808; Voy. Thèse de Constantinesco, p. 10), insiste d'une manière toute particulière. Dans ce cas la rate offre à étudier trois faces, trois bords et deux extrémités une face diaphragmatique. une face gaslro-coliiiue et une face rénale, un bord antérieur, \\n bord postérieur et un bord interne, ce dernier correspondant au marrjo interiiteclius de Luschka; enlin une extrémité supérieure et une extrémité inférieure. Si l'on étudie au contraire la rate sur un sujet injecte avec une substance capable de fixer la forme de cet organe, avant l'ouverture de l'abdcmien, on lui trouve une forme un peu dilfeiente de celle décrite })ar les auteurs préci'dents, forme qui duit incontestablement se rapprocher le plus de celle existant sur le vivant. C'est en fixant par des injections artérielles générales de o à 10 litres d'une solution d'acide chromique à 0,-3 ou même 1 pour 100, la forme des organes in situ, puis en comparant les résultats obtenus par cette méthode à ceux que lui donnait la reconstruction des mêmes organes pris par sections transversales superposées sur les coupes de sujets congelés, que Cunningham (Journ. of. Anal. and. Physiol., forme rationnelle, forme t. X.\I.\, p. .501, ISO.")) est parvenu à décrire à la rate sa véritable qu'on retrouve d'ailleurs sans préparation chez la plupart des Primates (Babouin, Orang, Chimpanzé). (liuale qui divise cello-ci

:

l'autre

:

Pour Cunningham,

la rate possède la

sommet

base inférieure et à

forme d'un tétraèdre

supérieur. Cependant

il

irrég-ulier,

ne faut pas croire

dans la cavité abdominale nous que la rate est un peu moins oblique que les eûtes et rapproche plus de l'horizontale que de la verticale. Il est

s'agisse d'un tétraèdre verticalement placé

verrons plus loin en

à

qu'il

:

effet

que sa direction se donc faux de décrire à la rate, comme le font encore la majorité des auteurs classiques, un bord antérieur, un bord postérieur et un bord interne. Cette nomenclature parait aussi dépourvue de logique que celle qui consisterait à désigner par exemple sous le nom de bord antérieur, le bord supérieur des cotes, et de

bord postérieur,

Les bords de

rate

la

le

bord inférieur de

celles-ci.

doivent donc être distingués

])Ostéro-inférieur et interne, et sa base, telle

que

pas inférieure, mais inférieure et antérieure, de

en antéro-supérieur,

la décrit

même

Cunningham,

que son sommet

n'est

est su-

périeur et interne.

En

outre

le

tétraèdre splénique n'est pas absolument droit; mais, situé entre

deux surfaces courbes qui sont d'une part la face concave du diaphragme, et d'autre part la face postérieure convexe de l'estomac, il est incurvé et en même temps légèrement tordu sur son axe, de telle sorte que la face phrénique de la rate

forme avec un plan vertical parallèle à

la paroi costale et

tangent à son

bord inférieur, un angle dièdre à sinus supérieur, beaucoup plus ouvert du côté

interne que

moyenne

vers

le

du côté externe.

Cet angle, qui

milieu de cette face,

mesure bien

mesure de 313°

à

23'^

à 29" en

peu de distance de

son extrémité juxtarachidienne. L'extrémité supérieure et interne ou rate, dirigée

en haut

et

dans une certaine étendue; subir

un commencement de

nous avons pu deu.x

fois

sommet (apex) ou encore

tète de la

en dedans, se trouve incurvée en avant sur elle-même il

n'est

même

pas rare de voir cette extrémité

torsion en dehors

constater

nous-même

Des quatre faces du tétraèdre s|)lénique,

(Cunningham); sur 18

adultes,

ce dernier détail.

la plus

étendue

est la

diapliragma-

tique ou costale, face convexe qui s'adapte à la concavité du diaphragme, et

regarde en arrière et en dehors

la

paroi

costale.

Les

trois autres faces sont

[PICOU.]

ANNEXES DU TUBE DIGESTIF.

856

tournées vers la cavité de l'abdomen et sont intimement appliquées contre les viscères voisins

:

ces trois faces se rencontrent

au niveau d'une éminence

obtuse, mais ordinairement très nette qu'on pourrait appeler Vangle basai

De ce dernier comme centre divergent trois arêtes une saillante, {margo intermedius, Luschka), monte vers le sommet ou extrémité supérieure et interne; elle sépare la ''ace gastrique de la face rénale; une deuxième arête, courte, aboutit en arrièi'e et en dehors à Vangle basai postérieur, et sépare les deux faces basale et rénale; quant à la troisième arête, moins apparente que les deux précédentes, elle se dirige vers l'an^/e basai antérieur, séparant l'une de l'autre les deux faces basale et gastrique. Les deux interne.

:

très nette

dernières arêtes que nous venons de décrire forment avec le bord inférieur de

l'organe une véritable aire triangulaire qu'on peut décrire à part sous

le

nom

de face basale (superficies basalis).

La face gastrique sur

le

corps et

le

profondément excavée,

(superficies gastrica),

se

moule

fond de l'estomac. Dans l'intérieur de son aire, à 15 milli-

mètres environ au-dessus du bord interne (margo intermedius), se trouve situé le

dans

hUe de

rate

la

:

on désigne ainsi

le viscère les artères et les nerfs et

réunion formera laires

suivant laquelle pénètrent

Dans beaucoup de

cas les fossettes vascu-

grandes (6 à 8 millimètres de diamètre), situées centre de l'organe, sont comblées en partie par des lobules adipeux et

du

vers le

la veine splénique.

— dont

la ligne

sortent les branches veineuses dont la

bile,

pourvues de

.3

les plus

à 4 orifices vasculaires,



se trouvent disposées sur

rangée rectiligne étendue d'une extrémité à l'autre de telle sorte

que

les

se trouvent placés

de

vaisseaux qui pénètrent dans la rate et ceux qui en sortent

dans un

même

plan.

On peut

aussi rencontrer des cas dans

lesquels le bile de la rate n'occupe seulement que la portion

diamètre de

une seule

la face gastrique,

la face gastrique;

on

moyenne du grand

voit alors tout à fait séparément, à

une cer-

taine distance des fossettes vasculaires du bile proprement dit, et près de l'ex-

trémité supéro-interne, un ou plusieurs orifices isolés destinés à livrer passage à

un ou

plusieurs vaisseaux spléniques, artères et veines;

il

existe alors entre

proprement dit et les vaisseaux que nous venons de signaler un large intervalle dépourvu d'orifices vasculaires (Bochdalek). D'ailleurs tous les vaisseaux de la rate ne s'arrêtent pas au bile on en voit en effet parfois un ou deux ramper isolément au-dessous du péritoine qui revêt la face gastrique et venir s'enfoncer dans le parenchyme splénique en un point quelconque de cette face, parfois même dans une scissure du bord crénelé.

le hile

;

Il n'est pas rare de voir les fossettes vasculaires du hile se disposer sur deux plans l'un antéro-supérieur, parallèle au bord crénelé; l'autre postéro-inférieur, parallèle au bord interne. Ces deux plans, se réunissant vers cbacjue pùle de l'organe, cuconscrivent sur la face gastrique une véritable aire ovalaire allongée de 10 à 12 millimètres de largeur, qui. :

comblée par des pelotons adipeux, se met en rapport de l'arrière-cavilé des épiploons. Dans ce cas. les plus grandes fossettes vasculaires occupent la partie moyenne du bord antéro-supérieur de cette aire ovalaire, et les plus petites, de la grosseur d'une tète d'épingle, celle de son bord posléro-inféricur, au niveau de l'angle basai interne.

dépourvue avec

le

d'orifices vasculaires et

péritoine

La face rénale n'est pas excavée en forme de gouttière, mais est ordinairement plane et unie; elle varie considérablement d'étendue et répond à la portion delà face antérieure

du rein qui avoisine son bord externe.

RATE.

857

La face basale est la plus étroite des trois faces viscérales. Elle forme avec gastrique un angle dièdre très obtus, ce qui l'a fait niécon naître par un grand nombre d'auteurs qui l'ont considérée comme un simple prolongement la face

inférieur de celle-ci. Elle regarde en bas, en dedans et en avant, et se trouve en

rapport avec la queue du pancréas. L'aire de contact avec

le pancréas est dans beaucoup de cas on peut observer sur la rate une empreinte pancréatique des plus manifestes. Le pancréas croise la face antérieure du rein et supporte la base de la raie à la façon d'une étagère. Mais la queue du pancréas n'offre pas un égal dévoloj>poment

sujette à de

chez tous

grandes variations

les sujets;

aussi l'étendue de ses rapports avec la face basale de la

rate est-elle des plus variables.

avec

|)ort

le

et

La portion de

pancréas repose sur

le

cette face qui

n'est pas

en rap-

côlon dans une étendue plus ou moins

grande.

Le bord antéro-^upéricur {bord crénelé de Luschka), bord convexe ordinairement mince et tranchant, présente toujours des incisures que les anatomistes ont de tout temps considérées comme un vestige de la lobulation primide l'organe.

tive

On

peut

de formation de la rate

;

les

observer chez

mais à côté de

le

ces

fœtus dès

premiers stades

les

incisures, qu'on peut d'ailleurs

rencontrer sur tous les autres bords de l'organe (Sappey),

il

tout à fait accidentelles, telles que celles que nous avons

en est parfois de

pu observer

cette

année

même

sentait

une profonde scissure qui la divisait presque complètement en deux comblé par une forte bride épiploïque venant

aA^ec

Constantinesco, sur la rate d'un adulte

:

cette

rate pré-

moitiés, et dont le fond était

solidement se fixer sur

le

péritoine pariétal.

Le bord poster o-inférieur est épais, en forme de bourrelet; d'où son nom de bord obtus; il limite en arrière la face rénale de la rate; quant au bord interne qui limite en dedans la face précédente, parallèle au grand axe de la rate, il est mince et saillant, et s'unit en arrière au bord obtus; en avant, à l'anirle l)asal interne.

Gunningham

décrit en outre

un bord inférieur bien marqué qui

s'étend de

l'angle basai postérieur à l'angle basai antérieur et sépare la face basale de la

diaphragmatique.

face

Un

trait

[)rononcée

caractéristique de la forme de la rate chez

l'homme

est la

saillie

de l'angle basai antérieur (angle aigu, spitzer Winkel de Lus-

chka). Cet angle est toujours plus

Direction.



La

marqué chez

rate est-elle verticale,

le

fœtus que chez l'adulte. horizontale

ou oblique? Les

anciens anatomistes, Vésale, Spigel, Riolan, et beaucoup plus près de nous, Iluschke, Cruveilhier, Sappey, assignent à cet organe une direction verticale. C'est

efîet la direction que l'on observe lorsque l'on étudie les rapports de sur un cadavre dont l'abdomen a été ouvert, et la plupart des viscères,

en

la rate

enlevés. Mais

si l'on a soin, avant d'ouvrir le sujet, de fixer l'organe in situ au moyen de longues fiches qui le traversent de part en part en même temps < lymplioïdes ou lympha-

tiques des artères, qu'il convient d'appliquer

que

ici le

ces parties correspondent à la pulpe blanche

rieurs, et

ne sont que

le reste

Enfin, les veinules sont

nom de pulpe blanch.>7;.j

ANNEXES DU TUBE DIGESTIl

884

Le



.

isolé chez le Carcharias, chez les sélaciens à rate massive, il Test encore plus chez les mammifères. On en trouve pourtant les principaux linéaments. Comme chez le Carcharias, son pourtour est dessiné par de nombreuses veines périphériques, son centre par une artère ramifiée autour de laquelle se ramasse la pulpe blanche, ici sous forme de gaine plus mince, avec corpuscules de Malpighi. Le pédicule est évidemment au point où se séparent Tartériole et la Aeinule. L'artère reste centrale et commence alors seulement à s'entourer de pulpe blanche. Les rameaux de la veine s'en écartent de plus en plus; ils restent lon^^temps adhérents aux travées, dont les unes contribuent avec eux à limiter le lobule, tandis que d'autres y pénètrent pour le cloisonner. Paulesco (1807) décrit de même le lobule avec une assez grande netteté (lapin, chien, homme) et insiste sur la position respective des veines et des artères. F. P. Mail a récemment (1898) essayé de donner un schéma plus serré. Pour lui le lobule, constitué sur le même plan, a environ 1 millimètre de diamètre (chien), et une seule artériole centrale donnant environ dix branches, destinées à autant de compartiments, limités par les travées intérieures. Ce nous semble être plutôt un segment de lobule, restant ouvert vers le centre, que le lobule entier, dont le pédicule ne peut guère être qu'au point indiqué plus haut. Seulement, à partir de ce point l'artère se ramifiant, pulpe blanclie, pulpe rouge, veines, s'ordonnent autour de chacun de ses rameaux en une série de couches concentriques formant autant de cordons ou de lobulins, ramifiés à leur tour; l'extrémité de chacun d'eux correspond au lobule de Mail. le

lobule splénique.

Lamna,

Si le lobule spléiiique, si net à l'état

est déjà bien difficile à limiter

— On

Lymphatiques.

a

vu que

les

vaisseaux lymphatiques de la rate

sont les uns profonds, les autres superficiels, formant

d'autant plus riche que

le tissu

un

réseau sous-séreux

conjonctif sous-séreux est plus ahondant, rares

par conséquent chez riiomme. Les profonds, ou lymphatiques propres, sont

peu développés. On trouve assez généralement deux petits troncs, accompagnant chaque artère, ets'anastomosant entre eux (Tomsa, W. Millier). Leurs origines, encore douteuses, semhlent se perdre dans les gaines ^artérielles, ïomsa, Kj'ber, admettent pourtant que des capillaires ou des fentes lymphatiques peuvent pénétrer non seulement dans les corpuscules de Malpighi, mais encore jusque dans la pulpe rouge. D'après Ilewson, la lymphe des vaisseaux profonds est souvent rougeâtre, mais surtout après congestion ou contusion elle contient alors un certain nombre d'hématies (ïecker, Kolliker). Pour Paulesco (1897), le réseau spongieux formé par les mailles de la pulpe rouge, qui serait sans communication avec les vaisseaux, appartient au système lymphatique et non au système sanguin, et constitue l'origine des lymphatiques de la rate. Il est évident qu'entre ces deux systèmes, dans le parenchyme splénique, une ligne de démarcation nette n'a encore jamais pu être établie. Mais par son développement ontogénique et phylogénique la rate appartient avant tout au système vasculaire sanguin; les lymphatiques y pénètrent tardivement, et restent petits et peu nombreux. très

:

— Les

nombreux, mais fins, sont des troncomposés en majorité de fibres de Remak et destinés presque exclusivement aux parois des vaisseaux. Ils ne paraissent point porter de ganglions (Billroth, Kolliker, Remak, Robin et Legros, Retzius). Retzius (1892), par la méthode de Golgi, retrouve les nerfs nombreux chez le lapin

Nerfs.

nerfs de la rate, assez

cules périvasculaires,

jeune;

les

troncules sont contenus dans la gaine de pulpe blanche, à quelque

distance du vaisseau

:

de là partent des rameaux formant un

rant l'artère d'un véritable

filet,

fin

plexus entou-

avec des terminaisons libres, variqueuses, en

boutons. Par places, quelques rameaux, fins et rares, semblent aller se perdre,

en buissons, jusque dans

la

pulpe rouge. Fusari (1893), Kolliker

(189.3), arri-

vent à des résultats analogues. Le dernier met en évidence des libres à myéline cj[ui

seraient sensitives.

LE PER[TOINE par Pierre

FREDET

GÉNÉRALiTÉS On la

décrit liabituelleiiient le péritolne'^

cavité (cavité péritonéale),

surfîfce extérieure soit

lisse,

comme un

soc

de ce sac adhère soit aux parois de

aux org-anes qui

membraneux donl

tapissée d'endothélium, est virtuelle. la cavité

La

abdominale,

trouvent directement appliqués, ou appendus par

s'y

leurs pédicules vasculaires.

Le péritoine

organes pariétaux, se replie

voile les

organes pédiculisés. Aussi répète-t-on depuis Bichat, qu'il se comporte, vis-à-vis des organes, comme un bonnet de coton enfoncé sur la tète; ou plus sur

les

exactement avec Baraban, que

comme

péritonéale.

« les viscères

abdominaux sont, dans la un même bonnet,

cavité

plusieurs tètes enfoncées dans

degrés divers et en des points différents

».

Cette conception a

le

à des

mérite de

la

que sensiblement vraie. Prise à la lettre, elle conduirait à admettre une indépendance complète des organes et du péritoine. Ainsi, on pensait jadis que les viscères pouvaient, en se développant, glisser au-dessous de la séreuse, écarter les deux feuillets adossés des lames péritonéales qui les unissent à la paroi. La théorie du ^/(-sscmcn/ expliquait la varia

simplicité,

mais

elle n'est

tion des rapports entre les organes et la séreuse

Farabeuf

et

Ranvier ont considéré

la séreuse

aux diverses phases de

comme un

la vie.

vernis souple revê-

tant les parois de l'abdomen, les organes et leurs pédicules pariétaux. Cette

manière de présenter

choses est très près de la vérité, mais rllc laisserait

les

croire à l'existence préalable d'un sul)stratuni, néal. Or, les

mésos sont

d'ai)ord des

pour soutenir le vernis péritolames épithéliales. La trame conjonctive

n'apparaît que secondairement à leur intérieur, par différenciation des cellules centrales; et

lame

même

en quelques régions,

il

n'apparaît jamais de trame,

L'embryologie montre que

membraneux

le

qui s'applique sur

partout indépendante.

En

péritoine forme bien, à l'origine, les

organes, mais la

quelques points,

elle

un

membrane ne

se fusionne

feuillet

reste pas

aux organes, de

façon à ne pouvoir en être séparée; en d'autres régions, où elle s'adosse à

même, les deux feuillets théoriquement juxtaposés homogène et absolument indédoublable. La disposition de I.

la

reste entièrement épithéliale (certaines zones de l'épiploon. par cxeniple).

L.it.

:

pcriloneuiii

la séreuse

Peritonaeiim (BNA); ;

ilal

;

frn-i-

:

se

elle-

confondent en une lame,

reproduisant dans ses grandes lignes celle des

-îo'.tovj'.ov,

e former dans l'enibryou

|)roprement

dit.

et

des coupes représentées

flèche indiciue l'axe

fig.

507

i09.

forme un mésentère ventral, ce mésentère sous-tend le sac vitellin (flg. 506). 11 ne saurait réunir l'intestin à la paroi ventrale de l'embryon, car l'intestin est une gouttière ouverte du côté ventral, et à ce niveau il n'existe pas de paroi ventrale. Si l'étranglement de l'embryon avait lieu seulement dans le sens frontal (flg. 504-506 et 508), l'ombilic cutané se présenterait sous forme de fente longitudinale (fig. 507). Il en serait de même de l'ombilic intestinal. Dans sa partie embryonnaire, le jeune animal ne i)Osséderait aucun mésentère ventral, car l'intestin resterait une gouttière. 11 n'en est pas ainsi. L'étranglement se produit à la fois dans le sens frontal et dans le sens longitudinal (fig. 508 et 509), ce qui a pour résultat de donner à l'embryon une paroi thoraco-abdominale, de permettre la fermeture de l'intestin en avant et en arrière de l'ombilic. Au niveau de ces deux régions par conséquent, il existe un mésentère ventral vrai. Il cesse, là ou persiste la gouttière intestinale et où la pardi abdominale fait

Ectoderme Séreuse pariétale Cavité cœlomiqtie Séreuse viscérale Endiiderme second. Cavité intestin prim.

Tube intestinal Mésentère ventral Ecl.

Sér. par.

Hés. venir.

Fio. 509.

Coupe frontale sché-

la flèche des 500 et 508), passant au niveau de l'ombilic d'un embryon ayant subi l'étranglement dans le sens frontal et dans le sens longitu-

(suivant

(ig.

défaut.

Chez les tnainmifères, et l'homme en particulier, le canal vitellin ne tarde pas à s'oblitérer; il se sépare de l'intestin, au niveau de l'ombilic abdominal. Le prolongement envoyé par le codome embryonnaire dans le cordon ombilical disparaît aussi, à brève distance de l'ombilic cutané, par suite de la fusion des séreuses viscérale et pariétale juxtaposées. L'ombilic cutané se ferme. Le mésentère ventral |)0urrait se parachever vers le :{* mois de la vie intra-utérine, rpociue où la |)aroi ventrale est complète et l'intestin tout entier ferme.



matique

dinal.

L'embryon est vu par son côté ventral. Un tel embryon possède une paroi ventrale complète du côté de la tète cl du côté



queue. L'intestin se ferme dans ces il peut donc être uni à la paroi ventrale par un mésentère ventral, intra-enibryonnaire, .>auf au niveau de l'ombilic de

la

régions;

cutanc-.

Les recherches de Havn

vement sur toute

la

semblent démontrer que le mésentère ventral se forme elTectilongueur de l'intestin, même chez les animaux supérieurs, mais son

[P.

FREDET.

LE PERITOINE.

892

existence est éphémère dans presque toute la région qui correspond à l'intestin proprement

de

dit

l'adulte.

Le rœlonie exlra-emhryonnaire est un diverticule normal, mais temporaire, de la cavilé pleuro-péritonéale de l'embryon. L'intestin proprement dit. tlottant autour du seul mésentère dorsal, s'y loge en partie, jusqu'au 3" mois, époque à laquelle il réintègre la cavité abdominale. L'orifice de communication ou ombilic cutané peut persister anormalement et livrer passage aux viscères hernies d'une façon délinitive (hernies omhUicaies emlyryonnaires). L'ombilic fermé reste un point faible de l'abdomen. Il se laisse forcer secondairement par les hernies acquises (du fœtus ou de l'adulte).

En résumé, le mésoderme dont dérive la séreuse pleuro-péritonéale forme primitivement deux Sacs indépendants, lesquels communiquent du côté du ventre chez les Ils

animaux

quand

la gouttière intestinale se

ferme.

Tune du cùté dorsal, et en partie ventral. Chez l'homme notamment, l'œsophage, l'estomac et du duodénum possèdent seuls un mésentère ventral; le reste

pédiculisent l'intestin de bout en bout

et l'autre;

seulement du cùté la

supérieurs,

s'interposent entre la paroi du corps et la paroi intestinale, tapissent

portion initiale

de l'intestin en est dépourvu.

§ 3.

DIFFÉRENCIATION DU PÉRITOINE ET DE LA CAVITÉ PÉRITONEALE D'AVEC LA PLÈVRE ET LA CAVITÉ PLEURO-PÉRICARDIQtJE

La partie de l'intestin primitif pourvue d'un mésentère ventral, qui répond au segment céphalique de l'embryon, donne naissance aux poumons (fig. rjlO). Paroi dorsale

Larynx

Place du cœur

I

/

M

~4-

Bourgeon hépatique

Bord

libre

"«^W*^

Ébauche pulmonaire

Pancréa.i dorsal

du mes. venir.

Canal omphalo-mésent. .inse vitelline

Pédicule de l'allanloïde

Future

vessie

Cloaque

Intestin caudal



Coupe sagittale d'un embryon, passant un peu à gauche de la ligne médiane, pour montrer la grande cavité pleuro-péritonéale, l'intestin, ses diverlicules et les mésos (schéma d'après les données de His).

FiG. olO.

***

mésentère dorsal général.



• . • mi'sentère ventr.il.

Les deux cavités pleurales sont séparées l'une de l'autre dans le plan sagittal, par le mésentère ventral et limésentère dorsal. Elles communiquent l'une avec l'autre, au niveau du bord libre ilu mésentère ventral et chacune d'elles s'ouvre largement dans la cavité péritonéale unique.

Les deux bourgeons pulmonaires s'évaginent de l'intestin et du mésentère Chacun d'eux se développe dans la partie supé-

ventral en refoulant la séreuse.

rieure de la cavité pleuro-péritonéale qui lui correspond. Le sac mésodermique prend à ce niveau le nom de plèvre, nom qui s'applique à la séreuse qui tapisse la paroi, comme à celle qui constitue les mésos et revêt les évaginations

CAVITE PERIKJNEALE.

893

pulmonaires de rintestin. Les portions correspondantes des cavités ((l'iomiques sont les cavités pleurales ou plus exactement ijleuro-périrn rdifjurs a deux, droite et gauche, séparées par l'intestin et ses

muniquent, Tune

et l'autre,

avec la cavité qui loge

deux mésos. les

Il

v en

Elles

com-

.

organes digestifs ou

cavité abdominale.

La

partie

du

sac

mésodermique qui

organes qu'elle contient s'appelle

tapisse

/)e>'i7o/ne.

la cavité

abdominale

On distingueun

et

les

péritoine pariétal

un péritoine viscéral, continus au niveau et par l'intermédiaire des mésos. La séreuse péritonéale fait suite à la séreuse pleurale sans interruption. Chez beaucoup d'animaux, même supérieurs, une communication large persiste toute la vie entre la cavité péritonéale et les cavités pleurales. Chez les et

Paroi dorsale

Larynx

Poumon

Cœuf

Éb. dorsale du diaphragme Bourgeon hépatique Bourg, pancn-atiqur dorsal

lîbaurhe ventrale du diaphragme

Canal

vitellin

Anse

Pédicule de Vallanloïde

vilelline

Cloaque

511

Par. dors. Larytia'.

Poumon

Cœur Eb.

V.

diaphr.

Can. Péd.

Poumon

É. d. diaphr. B. hép. B. pane. d.

y^

vil.

-Inse

ail.

Anse

vit.

FiG.

.jl

1-313.



vit.

Cloaque

Cloaque

sagittales, à gauche de la ligne médiane, montrant séparation des cavités plourn-péricardiques d'avec la

Coupes schématiques

formation du diaphragme

la

E. d. diaphr. B. hép. B. pane. d.

et

la

cavité péritonéale.

* portion

siis-(liii>-di.'ipl)ra^rniatique

511.



51'.'.

— Le rapprochement

avec

la

513.

Bonriieiin ventral et liourgeon dorsal clés

ilii

diaphragme, encore éloignés;

bourgeons phréniques ne

laisse plus



Fusion des deux hourgeons. Nolemenl des cavités pleurales d'avec

mammifères en général, dis|)araît

grâce à la

et

riioniinc en particulier,

formation du diaphragme

rapprochement, dans de

le

la l'avilé

une

péritonéale.

telle

communication

(fig. ol i-")i3).

(Jn peut dire, d'une façon très sr/iéiiiatiffiie,

(fig.

communi.

bure, convexe aussi en avant, dite a.nsk intkstinai.k,

sommet de

cette

o.xuîimcai.i:

anse reçoit l'abouchement du canal

ou

viti:i,i.i.\k.

Le

vitellin.

[/anse intestinale augmente vite de dimensions et peut être décomposée en

deux branches.

I.a

brandie liupéricure ou descendante

(Toldt),

proxùnale

(Rrœsike), se continue avec la courbure duodénale en formant un angle obtus

courhure ou fîej-ure duodénn-jéjunale) cl finit au canal vitellin. Ea inférieiiie ou ascendante (Toldt), di.

la

le

mésentère ventral

poche gastrique.

— A. Splénique. Elle s'attache au — A. Hépatique. Le tronc croise

bord dorsal de l'estomac.

la face droite

de l'estomac

et

pénètre dans

le

mésentère ventral. L'Hé-

patique s'implante par sa branche coronaire sur le bord ventral de l'estomac, comme la Coronaire stomachique mais elle s'aUaclie au Imrd dorsal de l'estomac par sa liranche gaslro-épipbVique. comme la .Sjjlrnii/ne.

vers

pylore {gaMro-épiploïque gaurhc) toujours dans

le

et finit

le

;

mésentère dorsal,

par s'ai)oucher avec une artère analogue, venue en sens inverse de

l'Hépatique.

La Sj)lL'ni(jue prend donc racine sur le bord postérieur de V estomac, et évolution admise de ce bord vers la gauc/te nest Venchaîne à la paroi. possible que si la Splénique >;'*/ prête, en se laissant entraîner et en s'allon-

L

gcant y)

(fig.

321).

L'hépatique

(fig.

314

et 32(1),

pancréalico-gastro-héjjatique (ou grande

gastro-hépatique de Farabeuf, par opposition avec la Coronaire stomachique), se comporte, au point de vue de la distribution, comme la Splénique et la

Coronaire stomachique tout ensemble. Arrivée au bord postérieur de l'estomac,

elle

fournit

une branche gastro-

VAISSEAUX REPERES DU PERITOINE. duodénole.

901

donne une gastro-épiploïqKe (droUe) qui se coude et, resmonte s'unir le long de la grande courbure à la (gauche) de la Splénique. La corde, constituée par le tronc sa branche gastro-épiploïque, enchaîne donc le bord posté-

Celle-ci

tant dans le mésentère dorsal, fjastro-épiploïqite

de l'Hépatique et

rieur de l'estomac à la paroi.

Après avoir émis

la gastro-duodénale, l'Hépatique fait

stomachique. Elle croise

la face droite

comme

de l'estomac et atteint

la le

Coronaire

mésentère

Elle y émet une division principale qui va directement au foie, branche hépatique proprement dite, et une branche pj/lorique ou coronaire droite qui suit la petite courbure pour s'unir à la coronaire gauche ou coronaire proprement dite.

ventral.

En un mot, V Hépatique e>il solidaire de par sa branche gastro-duodénale, comme

la la

grande courbure de VeMomac, Splénique à laquelle elle fait

Droite

Aorte A. Hép. Br. g.-ép.

Estomac A. Coronaire Mésentère ventral

521

Br. cor. Br. hép. ]'enlre

522

Mésent. dorsal

LE PERITOINE.

902 tral

par

les

branches hépatiques de

dite, disposées

Le second

comme des

la

Coronaire et de l'Hépatique proprement

cordes unissant au foie les extrémités d'un diamètre.

contenu dans Faire du précédent

cercle, plus petit, est

et

tangent

à lui. Représenté par la Splénique et sa brandie gastro-éjnploïqiie {gauche),

branche gaslro-épiploïque

la

de y Hépatique,

gastro-duodénal, puis

(droite), le tronc

l'estomac. Ce petit cercle est tout entier dans

le tronc

dormi ou grande courbure de

s'attache en avant au bord

il

le

mésogastre. Si l'on n'attribue

pas au mot cercle un sens rigoureusement géométrique, on peut dire qu'il

grand cercle dans une certaine étendue de sa circonférence au tronc de l'Hépatique avant l'émission de la gastroduodénale). Il tient solidement à la grande courbure de l'estomac, non seulement par les branches de distribution des gastro-épiploïques, mais encore par confond avec

se

le

(arc qui correspond

vaisseaux courts, près de l'extrémité cardiaque et par YsiVierQ pancréaticodnodénale (branche de division de la gastro-duodénale), vers l'extrémité

les

pylorique. Si l'estomac restait sagittal, les

deux

demeureraient dans

cercles

le

même

Œsophage Vaisseaux courts Splén.

_ Br. hép. Coron, sloin. Br. coron. Coron, slom..

Br. gastro.-épipl. Splén. A. Coronaire slomacliiq.



A. Splénique Aorle

courbure Paroi dr. de l'estomac Grande courbure Petite

Br. coron. Hépat.

A. Hépatique liv

Br. hépat. Hépat.

gastro.-épipl. Hépat.

Tronc gastro-diiod. Hép. Pylore

FiG. 524.



L'estomac, suppoîé en position

Les cercles vasculaires de l'estomac (schéma). sagittale et considérablement réduit

pour simplifier

la figure,

est vu par sa

face droite.

Le cercle des coronaires (trait plein) croise la Le cercle des gastro-épiploïques (trait haché)

plan, tangents

et

concentriques.

cercles cessent de se trouver

nique, la

ils

bas,

dans

mésentère dorsal

ils

la

grande courbure.

si

l'estomac devient frontal, les deux plan. Entre la Coronaire et la Splé-

le

bord postérieur dans son évolution vers

tique, de la paroi à l'estomac (fig. 524). L'écart des

commune

tion artérielle, déjà signalée par Rogie,

compréhension de le

enchaîne

ne peuvent se séparer, confondus qu'ils sont dans

dièdre dont l'arête répond à la partie

on

et

même

Mais le

le

s'écartent de la largeur de l'estomac (fig. 579, 580; p. 945), puisque

Splénique accompagne

En

dans

face droite de l'estomac et enchaîne la petite courbure.

reste

la

a

le-

la

gauche.

tronc Hépa-

deux plans forme un angle

des deux cercles. Cette disposi-

une importance capitale pour

bourse mésogastrique, du grand épiploon,

etc.,

la

comme

verra par la suite.

Le mésoduodénum n'a pas de vaisseau propre. Le segment intestinal correspondant reçoit son sang d'une artère du mésogastre, l'Hépatique, et de l'artère de l'anse intestinale, la Mé^ientérique supérieure

(fig.

514).

Le tronc gastro-duodénal de l'Hépatique se divise effectivement en deux branches divergentes, la gastro-épi ploïque gauche, que nous avons étudiée, et Cette dernière se partage en deux rameaux qui la 2^(^ncréatico-duodéna le .

VAISSEAUX REPÈRES DU PÉRITOINE.

903

La Mésentérique supérieure donne, elle aussi, une branche pancréatico-daodénale, laquelle se décompose en deux rameaux disposés comme ceux de la pancréatico-duodénalc de l'Hépatique, mais remontant en sens inverse, dans le mésentère dorsal, le long de l'intestin, pour suivent lebord de Tintestin.

s'aboucher avec eux, en formant une double arcade artérielle. 2.

Vartère Mésentérique supérieure,

au-dessous du tronc Cœliaque

mune,

elle se dirige

vitellin l'axe

de

de l'aorte vers

le

destinée à lanse intestinale, naît

Logée dans

ol4).

(iig.

sommet de

mesenlcrium commarque avec le canal

le

l'anse, et

celle-ci.

donne des divisions par chacun des bords qui regardent l'intestin. Un grand nombre se détachent du tronc mésentérique, comme les arêtes de la L'artère

colonne rertébrale d'un poisson, et se portent vers l'anse, c'est-à-dire

au jéjunum

et à

branche supérieure de

la

(artères de lintestin grêle).

l'iléon

Toutes ces divisions s'anastomosent en arcades, l'une avec l'autre, dans l'épaisseur du l'artère

mésentère,

le

long de

La première née

l'intestin.

pancréatico-duodénale, qui unit

le

système de

la

précisément

est

Mésentérique à celui

de l'Hépatique.

La Mésentérique supérieure émet pour la branche inférieure de l'anse (c'estcecum, le colon ascendant et le colon transverse) et par le bord qui lui correspond trois artères coliques (futures coliques droites). Chacune d'elles se divise et s'anastomose le long de l'intestin avec les artères voismes. La colique née le plus pri>s de l'origine de la Mésentérique à-dire pour la fin de l'iléon, le

(artère colique Hupérleure droite, dite quelquefois moijenne), destinée princi-

palement au colon transverse,

s'anastomose avec une colique (supérieure

gauche) fournie au segment du colon transverse, voisin du colon descendant par la Mésentérique inférieure. 3.

Lartère Mésentérique inférieure occupe

le

méso de

minal, chemine près de sa racine et descend jusqu'au rectum où le nom d'HÉMORROibALE commun trois branches

(fig.

ter-

finit

sous

supérieure. coliques

ment gauche du futur colon vien

l'intestin elle

Elle émet typiquement par un tronc (artères coliques gauches) pour le seg-

transverse,

le

colon descendant et

pel-

coloii

le

514).

Chacune des coliques de

la

Mésentérique inférieure se comporte

comme

celles

de la Mésentérique supérieure. La première née (coli(/ue supérieure f/auche)

s'anastomose en arcade la

long du colon transverse avec la première colique de

le

Mésentérique supérieure. La dernière colique se divise, bien avant d'atteindre

l'intestin,

en

trois arfè)'es

rieure ou droite.

Chaque

sigmoïdes

:

supérieure ou gauche,

artère sigmoïde se comporte

moyenne

comme une

et infé-

colique.

La

supérieure s'anastomose avec la deuxième colique de la Mésentérique inférieure (dite artère colique

avec

la fin

de

la

gauche inférieure ou artère du colon

iliaque); l'inférieure

Mésentérique elle-même ou hémorroïdale supérieure. Les trois

artères sigmoïdes correspondent au futur colon pelvien.

En résumé,

toutes les artères gastriques et intestinales

venant de l'aorte

atteignent l'intestin par son bord dorsal (ou ce qui lui équivaut,



le

bord

antérieur de la branche inférieure de l'anse intestinale ne devenant antérieur

que par

suite de l'allongement de l'anse,



fig.

Ij'I^)-")'!!).

Seules, les artères

[/'.

riihimT.]

LE PÉRITOINE.

904



Coronaire stomachique et Hépatique croisent une des faces —

Br. descend.

jL I

~/y'A Can.vilellin

n j j Br. descend.

Aorte

j.

Can. vitellin

\J-Pn

r

V\

Br. nsr-pnd

la face droite

525 Br. ascend.

Aorte

Angle duodéno-jéjunal -

Branche descendante

Canal

A. Mésentérique super.



527

vilellin-

Angle colico-splénique

Br. asc.



FiG. 523-527.

loppement la

et

Schémas, représentant l'aise intestinale à des étapes successives du dévemontrant que le bord antérieur de la branche inférieure ou ascendante a

valeur d'un bord dorsal.





525. Anse peu développée. Les deux branches (dont l'axe est indiqué par des flèches) se continuent presque directement. Elles reçoivent l'une et l'autre les vaisseaux par leur bord dorsal. 1, 2, 3, artères coliques (droites) de la Mésentérique supérieure.



526.

L'anse s'allonge.





Le

hile vasculaire

de

la

branche ascendante regarde en haut

et

non plus en

arriére. 527.

— Anse très allongée. — Le

— du segment dans lequel

§ 3.



hile vasculaire

regarde maintenant en liaut et en avant.

correspondant d'intestin,

elles

LOIS

pour gagner

le

mésentère ventral

fournissent des branches.

DE L'EVOLUTION MORPHOLOGIQUE DU PERITOLNE. FASCIAS D'ACCOLEMENT.

Le tube

digestif est constitué vers la sixième

comme nous

l'avons indiqué au § I.

vertébrale, par

Il

semaine delà

est tout

un méso dorsal général, médian

dans sa racine,

et

il

est

entier

vie

et sagittal,

mobile autour de cette racine.

embryonnaire,

appendu à

On

la

colonne

contenant l'aorte

constate chez l'adulte

des modifications profondes dans la disposition relative des segments de

l'in-

testin et dans leur mode d'attache à la paroi. Ainsi, le duodénum, primitivement arqué et flottant, forme un anneau presque complet et se fixe à la paroi

abdominale postérieure;

l'artère

Mésentérique supérieure, qui passait au-dessous

du duodénum, chemine au-devant de la portion initiale, fixée, de l'intestin grêle; l'intestin grêle possède un méso propre, dont la racine, ni médiane, ni sagittale, contient l'artère

flottant

Mésentérique supérieure

dans une grande partie de son étendue,

;

le

gros intestin cesse d'être

etc.

Deux causes principales président à ces transformations non proportionnel^ des viscères et la soudure des sur/aces

:

V accroissement

séreuses au con-

tact. 1.

On exprime

le

plus souvent ce phénomène on disant qu'il s'agit d'un accroisseineyit inégal, mais

est vicieux et prête à l'erreur.

le

terme

LOIS 1°

par

La

LKVOI.UTION

m-:

LtU PEHITOIM-:.

905

situation lopograpltique de^ viscères dérive de la situation primitive,

suite de /'aucroisse.mf.nt

xox

propoutioxxel de ces organes,

et

de leur

AccoMMODATiox à la capaclté de rabdomen. Si toutes

les parties

de l'embryon croissaient d'une façon régulière,

les

rap-

ports primordiaux subsisteraient. Mais, les divers segments de l'intestin et les

glandes annexes,

le foie

en particulier, ne subissent pas un développement pro-

portionnel. Les viscères s'accommodent exactement à l'espace qui leur est offert

par l'augmentation concomitante de

la capacité de l'abdomen. C'est pourquoi développement rapide occupent un espace relativement plus grand; refoulent en apparence les organes à croissance lente, et les déforment eux

organes

les ils

et leurs

il

mésos.

Huant au tube digestif proprement dit, tant quil reste flottant, il s'accroît plus vite en longueur que le tronc. Il faut donc que le bord viscéral de son méso devienne plus long que la racine pariétale. Ce résultat est obtenu soit par allongement périphérique du méso et formation de plis analogues aux volants d'une jupe (mésentère de l'intestin grêle), soit par augmentation de la hauteur de sa portion moyenne, grâce à laquelle le bord viscéral, prend une forme arquée et s'allonge en conséquence (mésoduodénum par exemple). Les deux processus se combinent d'ailleurs. Les déplacements dus à l'accroissement non proportionnel se produisent pen:

dant

les trois

époque,

les

premiers mois de

la vie

embryonnaire,

organes ont à peu près acquis leur forme

environ. Après

cette

et leur situation topogra-

phique définitive. Le premier exemple d'un déplacement dû à l'accroissement non proportionnel nous sera fourni par l'étude de la torsion de l'anse intestinale. 2"

Dans une seconde phase de la vie embryonnaire, la disposition topografî.re par un processus très simple, entrevu par Langer, mis en évi-

phique se

dence par Tûldt. C'est

le

processus de I'accolemext ou coalescexce dont nous

la fixation du duodénum. Les surfaces périlonéales des mésos et des organes, gui se trouvent en contact, d'une façon permanente, avec d'autres surfaces séreuses apparti'nant à la paroi, à un méso ou à un organe, et qui ne sont pas mobiles -^ur elles, se soudent à cel(ei.

[f. i'I{i:det.

j

.

LE PERITOINE.

908

rallongement des segments sus

et sous-jacents

de rinteslin en tournant autour

de son axe.

Primitivement, avant

la

rotation,

médian sagittal deux branches de

disposés dans le plan

comprise entre

les

le

mésentère

(fig.

et l'anse

intestinale sont

La Mésentérique supérieure, donne par son bord supérieur

528).

l'anse,

des divisions à la branche descendante (artères de l'intestin grêle); par son

bord inférieur, des divisions à

la

La

jjranche ascendante (artères coliques). Aorte

.Duodénum

_



y^,,.

ff,'/lllj^I

1^

..Mésoduodi'nuni

---

^-T^^^-

A. Mésentérique Arifjle

Slip.

colico-splénique

Angle duodi'no.-jéjunal

Intestin terminal

Branche descendante de

Mésentère terminal

l'anse {intestin grêle

Canal FiG. 329.



Brandie ascendante de

vitellin

l'anse (gros intestin)

Disposition de ranse intestinale après une torsion de 90°.



La rotation provoquée par rallongement et la poussée de haut en bas du segment d'intestin situé au-dessus delà branche descendante de l'anse d'une part; l'allongement et la poussée de bas en haut du segment d'intestin situé au-dessous de la branche ascendante L'anse et son inéso sont vus d'avant, de haut et de gauclie.

de l'anse d'autre part, >-p combine 1° Au renversement du premier segment à droite de la ligne médiane. •i' Au renversement du second segment à gauche de la ligne médiane. Le mesenterium commune se dispose transversalement. La face primitivement droite regarde en bas, la l'ace primitivement gauclte regarde en haut. L'intestin grêle est à droite de la Mésentéri(|ue, le gros :

intestin à gnuclte.

rotation qui va se produire autour de la Méaentérique supérieure

comme

axe,

en sens inverse des aiguilles d'une montre, l'embryon vu d'avant. 1" Dans une première phase, correspondant à une rotation de 90" (fig. 529), l'allongement de l'intestin terminal élève et porte à (jauclie Vanyle colicol'allongement de la portion d'intestin située au-dessus de splénique

se fait

;

l'anse fait pivoter en sens

inverse Vanyle duodéno-jéjunal,

l'ahaisse et le

porte à droite.

L'anse se dispose transversalement, l'angle duodéno-jéjunal et l'angle splé-

nique du colon étant à peu près amenés au

môme

niveau, l'un par élévation,

l'autre par abaissement.

La

face

péritonéale primitiaeuient gauche du mesenterium

face

commune

se

un angle ouvert en haut et à gauche avec la gauche du segment sus-jacent du mésentère. La face primitivement droite

trouve regarder en haut. Elle

fait

TORSKtX DE I.ANSE •

lu inéso

de l'anse se tourne

Elle fait

e/« ba^i.

909

INTESTlNAI.i-:.

un angle ouvert eu bas

avec la face droite du mésentère terminal qui

et à droite

continue.

la

non non plus en bas. segments d'intestin adjacents a

L'artère Mésentérique supérieure envoie ses ])ranches grêles à droite, et

plus en haut 2"

ses

;

branches coliques à gauche,

Dans une seconde phase

l'anse

continuant

autour de

à

(fig.

530), les

et

s'allonger, la coudure splénique s'élève encore et décrit

Mésentérique un arc inférieur à Hd" (45° env. seulement). Cette

la

Ih'. asc.

de l'anse (gros

int.)

Duodénum Aorte

Mêsoduodétf))

m

Anfle splénif/ue dn colo>i

A. Mi'sent. sup. Inleslin termin. {colon desc.)

Mésent. terminal

Canal

vitellia

Br, desc. de l'anse Fig. 330.

tint, ijr.i

— Disposition de

Ani/le iluod.-jéjunal

Canse intestinale après une torsion de

180".



sun méso sont vus d'avant et de gauche. La rotation, .se poursuivant sous l'induence des mêmes Miises que précédemment, ramène le niesenleriuni commune dans le plan sagittal, mais la face qui regarde gauche est celle qui l'ait suite à la l'ace droite du ménenli-re dorsal général primitif et vice-versa. L'artère Mésentérique est croisée dans le plan sagittal par le duodénum et le gros intestin; l'intestin grêle est en bas, le gros intestin, en haut. L'anse

et

I

II.

coudure atteint son élévation ma.xima au l'arrête.

La

moment où

elle

coudui'e duodéno-jéjunale se déplace en

rencontre

le foie

qui

tournant autour de

la

médiane en s'abaissant. Si l'on schématise encore un peu, on admettra que cette nouvelle rotation de l'anse est de 1)0", de telle sorte que l'anse et son méso reviennent dans le plan sagittal. Mais, la face primitivement gauche du mesenterium commune regarde maintenant à droite; la face primitivement droite regarde à fjaurhc. L'artère Mésentérique supérieure donne les branches coliques par son bord

Mésentérique

;

elle se

rapproche de

la ligne

supérieur, les branches grêles par son

son flanc gauche mitif; celle

bord inférieur;

la

séreuse qui couvre

du mésentère dorsal général priqui revêt son (lanc droit continue la face gauche du mésentère fait suite à la face droite

dorsal général. La Mésentérique supérieiu'e regarde, à gauche, l'intestin ter-

minal

rejeté à

gauche de

regarde, à droite,

le

la ligne

duodénum

gauche de son méso. ô" Dans une dernière

médiane,

et la face droite

rejeté à droite de la ligne

(ihase, l'accroissement

de son méso;

médiane,

elle

et la face

en li>ngucur du duotléuiim se

[/'.

i'iu:ni:T.\

LE PERITOINE.

910

poursuivant, lacoudure duodéiio-jéjunale décrit encore un arc de 90" (fig. ")31). Elle franchit donc la ligne médiane, au-dessous de la Mésentérique, passe à

•2'

p.

duodénum

Aiir/li!

splenk/ui:

du colon Anç/le lirpatique

du colon

duodénojéjimal

Aiii/lc

.

4'

p.

duodénum

y

p.

duodénum

Inteaiin terminal (col. desc.)

A. Mesent.

Mésentère tersiip.

minal

litnnche ascendante de l'anse {gros intestin)

Canal viteUin FiG. 531.

Bi'anclte descendante de l'anse (intestin grêle)



Torsion de Vanse intestinale achevée.

son niéso sont vus d'avant, de haut et de gauche. Toujours sous l'influence des mêmes causes, l'anse intestinale

L'anse

et

et

]e

mesrnteriuui

commune

ont acqn'xs leur

situation transversale définitive. \^&

face qui regarde en liaul

irice-versa. L'intestin grêle est

fait suite

a

U

/'née

droite du tnésoduodrnum et du mrscnti-re terminal f\ la Mésentérique, le gros intestin à droite. L'artère est

à gauclie du tronc de

croisée par le duodénum qui passe au-dessous, et le colon oblique qui passe au-dessus. Le duodénum a pris sa l'orme annulaire (lélinitive.

gauche delà ligne médiane et

son méso,

les

et

enroule sous

de l'artère. Elle entraine à sa suite le

qui atteint maintenant 270", c'est-à-dire

un

duodénum

arc de 3/4 de cercle.

L'angle colico-splénique ne se comporte pas tout à précédente,

le

tronc de la Mésentérique après une évolution

fait

de

même. A

l'étape

parvient à son point culminant (après une rotation de 90"

il

+ 45"

ne se déplace plus comme l'angle duodéno-jéjunal; mais la branche de l'anse qui lui correspond est entraînée néanmoins par la rotation. Elle s'étale obliquement (colon oblique), attirée qu'elle est en bas et à droite; elle croise la ligne médiane en passant au-dessus du tronc de la Mésentérique

env., soit 135").

supérieure

La

(lig.

Il

532).

plus grande partie de l'anse est

amenée avec son méso en

situation trans-

versale, presque frontale. Mais la surface péritonéale qui regarde en suite à la face droite

bas

fait suite

l'anse grêle

du mésentère dorsal général,

à la face gauc/ie de ce mésentère

par

le

gros intestin,

la

haid

fait

surface qui regarde en

dorsal. Le croisement de

qui était réalisé dans

le

plan sagittal à

maintenant dans

le

plan transversal

l'étape précédente (fig. 530), est accompli

.

TORSION DE LANSK INTESTINAU:.

911

531 et o32). L'artère Mésentériqiie. comprise entre les deux anses oruist^cs,

(lig.

regardait par son flanc droit

duodénum, par son antérieur,

au-devant de ce qui est devenu

trouve passer

dénum

le

Ses flancs étant devenus l'un

intestin.

portion), en arrière et au-dessous

{'{'

la

flanc

gauche

le

gros

l'autre postérieur, elle se

paroi antérieure du duo-

du colon

oblique. Les divisions

coliques partent de son bord droit et se dirigent en haut; les divisions grêles

partent de son bord gauche.

En résumé,

torsion de l'anse intestinale e.xplique

la

La forme presque

\"

:

du duoih'niiin adulte;

circtdaire

le

croimmi'nl àv

la

rajue mc'iliti.neei de Vtiorti-

par la

joor^/on

3'^

ou por-

f-:siomar

tion transversale; la Mtiia-

lion de la

,-ci

(\|>li(|U(M-

le

UM mémoire de Toldl

(/. c. p. 'J(J(J, 181)3; voy. p. G:)); et dans le traité de Prenant (/•;/«'///»'/(/< de riioiinnc ri des vcrléhrés, t. 2. Paris, ISlJCt, p. 777). On doit admettre, avec Tiddt, ([ue la torsion de l'intestin ne saurait être un « phénomène I" du renveraiitonoiru- ou actif x. Kn elfet la torsion de l'anse intestinale est corrélative semetit du duodcmuii ri dr son inrso n droite de la liijue médiane: du renverKrment en sens inverse de l'intrslin trrntinul et de son utéso; 2" de l'aUon'jenienl de ces deu r setpnenls

'l

i-nihi-i/didijir

:

d'inlcslin.

/•

i

itt:hi-:r:

LE PÉRITOINE.

912 L'intestin se

mais cette condition ne suilit pas, puisque l'intous les animaux, et ne se tord que chez quelques-uns. L'alisence de

tord paire qu'il s'allonge:

testin s'allonge chez

l'homme avec un intestin de longueur normale. La poussée du duodénum vers le bas, et de l'intestin terminal vers le haut, produisent la torsion dans le sens normal, à condition que celle-ci soit amorcée par le renversement à droite du duodénum, généralement complémentaire de la double rotation de l'estomac. Mais, cela est encore insuffisant pour assurer la torsion dans timte son étendue normale. Pérignon a bien exprimé l'opinion de Toldt et ses conclusions propres, en disant que « le plus grand rôle revient à l'accroissement du segment terminal du gros intestin. La future flexure splénique possédant une attache mésentériiiue assez longue (c'est-à-dire haute, dans notre terminologie), rien ne s'oppose à son ascension, et elle entraîne forcément avec elle la portion ascendante de l'anse ombilicale, lui faisant croiser la portion descendante. Puis, celle-ci à son tour, se développant en circonvolutions, se développe par en bas et accentue le mouvement de torsion, entraînant derrière l'artère Mésentérique supérieure la portion terminale du duodénum et de la flexure duodéno-jéjunale. Pourquoi la portion ascendante de l'anse croise-t-elle le côté gauche de la portion descendante et non son côté droit? Il est probable que la présence de l'anse duodénale et le plus gros volume du foie à droite gêneraient l'évolution de ce côté, et qu'elle se fait de préférence à gauche, où les mêmes

torsion peut s'observer, chez

:

obstacles n'existent pas ». (Perionox, /. c, p. 40.) Une pareille théorie explique admirablement que V inversion d'un riscère de l'abdomen accompagne ou cause presque fatalement l'inversion de tous les autres.



Nous avons implicitement admis Angles duodéno-jéjunal et colico-splénique. que Vanrjlp duodéno-jéjunnl est un point invariable, compris entre l'anse duodénale et l'anse intestinale. Cette hypothèse simplifiait notre exposé. Toutefois elle est discutable, et a notamment par His.

été discutée,

Nous admettons, avec His et Toldt, que la courhure sj>léni(]ue de l'embrjon correspond à courbure splénique ou gauche du colon transverse de l'adulte. C'est dire que la branche inférieure de l'anse intestinale donne, en même temps ifue le colon ascendant, le colon

la

transverse tout entier. Cette manière de voir n'est pas acceptée par tous les anatomistes. .*>e fondant sur la disposition des vaisseaux du colon transverse, fournis mi-partie par la Mésentériquc supérieure et la Mésentérique inférieure, Cleland et Young pensent que l'angle splénique de l'embryon tourne de 180" environ, de sorte que la moitié gauche du colon transverse dériverait

de l'intestin terminal. Flower admet la réalité d'une torsion des deux branches de l'anse trois fois Tout le colon transverse résulterait d'un entraînement de l'intestin terminal; la branche inférieure de l'anse intestinale ne fournirait que le cœcuni et le colon ascendant. Si cette hypothèse était vraie, le cœcum occuperait la fosse iliaque, dès la fin de la torsion intestinale; les deux branches descendraient parallèlement à droite et à gauche de la ligne médiane; or cela n'est pas (fig. .j:^2i.

W.

intestinale de



Ci.eland. On an abnonnal arrangement of the peritoIndication des travaux cités. neum, with remarks on the development of the mesocolon. /. of Anat., 1868, t. 2, YoLXG (R. Bruce). An abnormal disposition of the colon. J. of Anat., I88."j, p. 201-206. Floweh (W.-H.), Lectures on the comparative anatomy of the t. 19, p. 98-108. PL VI a. organs of digestion of the mammalia (2" partie), jl/e'/. Times and Gazette. London, 1872, t. I.





p. 291.

Anomalies de a)

Absence de

mammifères. Il

torsion.

(V. lig.

"ï-iZ,



La torsion

un exemple

existe des cas analogues chez

torsion intestinale.

la fait

noriiialement défaut chez

un grand nombre de

pris sur la roussette).

l'homme

(fig. .334),

mais

ils

sont rares. Tels les suivants

:



Farabei-k (L.-IL). Progrès méd., 1885, t. 2, p. 411 413. fig. 102 et 107. 2) Hroca (A.). 3) Rogie et Pkrignox, /. c, p. 906; 1891, p. .309. Bull. Soc. anat. Paris, 1887, p. 791-813. 4) Jayle. Bull. Soc. anat., Paris, 1894, p. 2-4. 1)





il)

Torsion incomplète.



Ce qu'on décrit généralement sous le nom Arrêt delator.sion, après ndation de 90". d'absence de torsion correspond à l'arrêt du phénomène a. son premier stade celui représenté (Ig. 5'29), après une rotation de 90°. A cette phase, le méso de l'anse s'étale dans le plan frontal; la branche descendante, c'est-à-dire l'intestin grêle, est à droite, la branche ascendante répondant au gros intestin, à gauche. Dans les observations anciennes où le mot torsion n'est pas prononcé, on peut reconnaître à ce critérium (|u'il s'agissait effectivement d'un arrêt à la première phase. a)

.

ANOMALIES DR LA TORSION.

913

1 et 2) Reid (J.). Edlnburgh Voici quelques cas d'anomalies de ce genre (flg. 535) med. surg. J., 183G, t. 46, p, 70-74. 3) Simpson (J.). Jbld., 1839, t. 32, p. 17-30 (cas 29, :



and

(Esophage

Vais, courts

Estomac G.-épipl. g.

A. et V.Splé-

niques

-y. Mes.

— .1.

Mes.

inf. suj).

lorle

Mes. inf

Col.

Iransv.

Colon

de.'ir

Colon pel».

FiG. 333.

— Absence

normale de torsion de l'anse intestinale chez

la

cliauvo-souris roussette,

d'après Farabeuf. a II n'existe qu'une artère Mésentérique qui dessert toute la longueur de l'intestin. Le colon ne présente ni csecum, ni bosselures; on n'aperçoit aucune ligne de démarcation entre l'intestin grêle et le gros. » Comparez nu schéma 528 p. 907.



FiG. 534.

— Absence de

torsion de l'anse ombilicale chez

L'artère Hépatique provient de la Mésentérique supérieure.

l'homme

(cas de Farabeuf).



L'anse intestinale flotte au-devant de la paroi abdominale postérieure, de part et d'autre du tronc de la Mésentérique, intestin grêle à droite, gros intestin à gauche. Le duodénum n'a i)as acquis sa'forme normale, le pancréas est incomplet, la Mésentérique ne croise pas l'intestin grêle, le gros intestin ne croise pas le

duodénum.



4) Xeugebauer [Caspers Wochenschrift, 1850, n°' .38 et 39), cité par Treitz (\V.). Hernia retro-peritonealis. Prag-, 1857, p. 133. 5, 6, 7, 8) Treitz. L. c, 1857. Cas A, B,

p. 26).



Diaphragme

Œsophage Angle colico-splénique Rate

Vésicule biliaire

Estomac Pancréas

Cholédoque

Jéjunum Colon descendant

A. Mésentérique su2>ér.

Colon ascendant

Méso de

l'intestin grêle

Epiïie iliaque

Fin de

l'iléon

Csecum

Rectum Epine du

FiG. 333.

pxtbis



.\iT(H

de

la torsion

ii

sa prcmiL-rc phase (cas de Gri'mross).

L'anse intestinale et son nirso sont dans h- plan frontal d'autre du tronc do la Mésentérique supérieure.

:

intestin grêle à

droite, colon à gaucho, de

pari et

L'arrêt de la torsion fait que le duodénum reste couché à droite de la ligne médiane. Il n'a pas acquis sa forme annulaire habituelle, car l'angle duodéno-jéjunal n'a pas franchi la ligne médiane, ne s'est pas engagé au-dessous de la Mésentérique supérieure. Le pancréas duodénal est incomplet pour la même raison (il manque le crochet

Winslow, processus uncinatus B.XA). schéma 529, p. 908.

.sous-mésentérique, petit pancréas de

Comparez

cette ligure au

C, D, p. 127-130.

10)

CiiiKNE

(J.).

— 9) ./.

TuRNER (W.). Edinburgh med.

of Anat., 1808,

I.

2,

p.

13-18.





l- part., p. 110-110. t. 9. Yoini; (K.-B.). Und., 1883, t. 19,

J.. 1803, 11)

[/'.

FREDET]

LE PERITOINE.

914



Progrès m-xL, 1891, t. 14, p. 57-00. voy. Pig. 20, p. 59. Anat. Anzeiger, 1893, t. 9, p. 94-103. A côté de ces cas, dont quelques-uns douteux, il faut en placer de plus douteux, tels que ceux de Cruveilhier (J.). Dict. de miel, et de chir. prat.. art. « .\bdomen ». Paris, 1829, His (W.). Anntomie menschlicher Embrtjonen. 111. Leipzig, 1885, p. 21 (note). t. 1, p. 67. ToLDT. L. c, p. 906, 1889, cas 1, p. 2-6, flg. 1-5; cas 3 et 4, p. 8-9: et les 3 suivants que nous n'avons pu vérifier Moser. Zeitung f. Zoologie., Zootomie und Palseozoologie, 1848 Wilks. 2 cas, 1882; d'après Rogie et Pérignox, /. r., 1891, d'après Toldt (1889. cas 11).

p. 98-108, pi. VI a.



13)

Grôsroos (H.)

12) Jaboulay.

((ig. 53.5),

:





:

;



p. 315.

Ces cas sont peu nombreux. Il est probable qu'il en existe d'autres, mais la plupart des documents publiés manquent presque entièrement de valeur faute de dessins et de données précises. L'étude complète d'un cas d'absence ou d'arrêt de torsion suppose, en ejj'et, un examen approfondi de la forme et de la situation du duodénum, de l'intestin grêle et du gros intestin; l'examen de la forme et de la disposition du pancréas {dont on comprendra ultérieurement toute l'importance); l'examea des raoporls des vaisseaux, et en particulier de la situation relative de l'artère et de la veine Mésentéricjues. Or, il n'existe actuellement pas un seul fait dans lequel tous ces éléments aient été envisagés. rotation de plus de 90**. Sans atteindre la normale, la P) Arrêt de la torsion après rotation peut être poussée au delà de 90". 2 observations de ce genre ont été publiées par Jaboulay (Province méd., Lyon, 1891, p. 512-514). Le cas de Raybaud {Marseille médical, 1900, p. 270), se rapporte probablement à une anomalie du même genre.





Situs inversas total et partiel. le sens des aiguilles d'une montre. d'admettre que la torsion puisse se produire en sens inverse de la normale, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre, sans que le colon ascendant se trouve transposé à droite et le duodénum à gauche de la ligne médiane. D'après Péri-



c)

Torsion dans

Il

est difficile

gnon, une pareille situation résulterait probablement du développement du foie à gauche conséquemment de l'estomac à droite (situs inversus total des organes de l'abdomen). Les cas publiés de transposition complète sont nombreux. Mais on observe rarement une transposition partielle des branches de l'anse intestinale, sans situs inversus de l'estomac et du foie; ou réciproquement, l'inversion de l'estomac et du 'duodénum sans inversion de l'intestin, comme dans le cas publié par Toldt (/. ii

540

541



Coupe sarjitlale schématique, passant par le inc^oduodcnum, >) droite de médiane et du tronc de la Mésentérique .supérieure, suivant flèclie540 de fig. o37

FiG. 340.

ligne

tranche droite de

lu



coupe.

la

Le colon qui a été détaché sur Le duodénum est coupé deux

le

schéma 537

est ici représenté.

au niveau de la i'* portion^^ au-dessus de l'origine de la Jlésentérique au-dessous de l'origine de la Mésentéri(|ue. Le mésoduodénum s'applique directement à la paroi abdominale postérieure du côté droit, par sa face primitivement droite. La face antérieure, primitivement gauche, est croisée transversalement par l'arc du colon, et r.;couverte, au-dessous de celui-ci, par le segment du mesenterium commune qui répond à la partie droite du

supérieure; au niveau de la

fois

:

4* portion,

colon transverse et au colon ascendant. Ici encore le pancréas n'est pas représenté. Voy.

fig.

634, p. 979 un

schéma plus complet.



Coupe sagittale schématique, passant par le iné.iodiiodénnm, à gauche de lu ligne médiane et du tronc de la Mésentérique supérieure, suivant la llùcheo41 de flg. 33",

Fig. .341.

— tranche droite Le colon

de la coupe.

et l'intestin grêle qui

des flèches de

541) sont

la figure

ont été détachés sur ici

le

schéma 537, avec une portion de leur méso (au niveau

représentés.

Le duodénum est coupé au niveau de sa 3* portion, au-dessous de l'origine de la Mésentérique; son méso se continue dans celui de l'intestin grêle, situé sur un plan plus antérieur. La face antérieure du mésoduodénum, primitivement gauche, est donc recouverte par la face postérieure (primitivement gauche aussi) du méso de l'intestin grêle.

La face postérieure du mésoduodénum, primitivement droite, repose au-devant de la face antérieure (primitivement droite) du mésentère terminal, lequel est en continuité avec le mesenterium commune et sépare le duodénum et son méso, de la paroi abdominale postérieure, à gauche de la ligne médiane. Le pancréas n'a pas été représenté dans l'épaisseur du mésoduodénum. Voy. fig. 638, p. 980, un dessin plus complet.

539

et 340), et les

organes pariétaux sous-péritonéau.x; (rein droit

et veine

cave

inférieure).

gauche de

2" .1

testin 3"

terminal

.S'iO'

la ligne

(lig.

la ligne

devant de l'aorte

médiane

médiane

et

contre la face antérieure du méso de

:

l'in-

337, 339, 341).

de

la

et

au-dessous du trunr de la Mésentérique

racine du mésentère de l'intestin terminal

:

(fig.

au-

537

et 539).

B.

Fixation.

se soudent,

— Typiquement,

ce qui fixe le

POIRIER ET CH.ARPV.



les deu.x

duodénum

et son

surfaces périloiiéales au contact

méso

:

du

cùté droit, à la paroi 31)

I\'.

[P.

FREDET.]

LE PERITOINE.

918

abdominale; du côté gauche, au mésentère terminal. Nous verrons ultérieurement que la face postérieui'e du méso de l'intestin terminal se fusionne ellemême avec le péritoine pariétal (fig. ooT, p. 030 et o61, p. 932), et qu'ainsi le duodénum est fixé par son intermédiaire à la paroi abdominale, à gauche de la ligne

A

médiane.

dater de ce

moment,

le péritoine pariétal droit

semble passer directement

duodénum et se continuer sans interruption avec le gauche. Le duodénum prend donc les caractères d'un organe

sur la face antérieure du péritoine pariétal

Le méso ne réapparaît qu'aux deux extrémités de cet aux points de continuité avec l'estomac et avec le jéjunum. Nous laissons de côté, pour l'instant, les organes contenus dans le mésoduodénum (pancréas, veine porte, etc.). Ils évoluent rigoureusement comme le

sessile, sous-péritonéal.

intestin,

méso qui

les loge, se

Le reiu droit

et

modèlent, s'orientent, et se fixent

la v.

comme

lui (voy. p. 970).

cave iiiférieure sont primitivement recouverts, par

pariétal qui se réfléchit sur la face droite

du mésoduodénum. Secondairement,

péritoine

le le

duodénum

son méso s"appli(|uent au-devant de ces organes. En se soudant à la paroi, le mésoduodéconcourt donc à fixer le rein droit. Le péritoine qui passe en définitive du pùle supérieur du rein sur le bord supérieur de la i" portion du duodénum et l'angle de la 1"= avec la 2", forme quelijuefois un pli sans importance qu"on a décrit sous le nom de ligament duodéno- rénal. Du côté gauche, le duodénum reste à distance du bord médiat du rein. Il ne pourrait d'ailleurs être en contact direct avec lui, séparé qu'il en est par le mésentère terminal, couché à gauche de la ligne médiane, au contact du péritoine prérénal et pariétal (fig. .539). Cependant, par suite d'accolements que nous étudierons plus loin, le péritoine qui couvre chez l'adulte la face antérieure du rein gauche, passe directement sur le bord gauche et la face antérieure de la 4'' portion du duodénum. et

num

Fascia Treitz).

d accolement

— L'existence du

aux plans péritonéaux

du mésoduodénum à la paroi {fascia de mésoduodénum et la soudure de sa face postérieure

sous-jacents, s'accuse par la formation et la persistance

d'une couche conjonctive disposée en fascia. Ce fascia a été découvert en 1833

par Treitz, derrière

la face

pancréas est incluse dans

le

profonde de la tête du pancréas (car la tête du mé.soduodénum) (voy. p. 976 et fig. 026 à 639).

Toldt en a démontré l'origine. Consulter: Treitz. Ueber einen neuen Muskel cl.

pract. Heilkunde. Prag-. 1853,

t.

am Duodénum,

37, p. 113-144. PI. 2.

etc.

Vierteljahrschrift.

— Toldt. L. c, p. 906,

f.

1879, v. p. 20.



Ce Cause du renversement de l'anse duodénale, à droite de la ligne médiane. renversement est sans doute la conséquence de la double rotation de l'estomac, phénomène qui résulte lui-même de l'envahissement de la partie droite de l'abdomen par le foie. Périg-non attribue le renversement de l'anse duodénale à une traction exercée par le foie sur

le

duodénum, par

l'intermédiaire de Fépiploon g-astro-hépatique, lorsque

le

lobe droit

prend un développement prépondérant.



Mécanisme de la fixation du mésoduodénum. La fixation du duodénum à la paroi abdominale, est un phénomène d'accolenient, comme Toldt l'a démontré. Il y a peu d'années, on croyait que, le duodénum et son méso une fois renversés à droite de la ligne médiane, le cul-de-sac péritonéal compris entre la paroi et la face postérieure du méso se réduisait par déplissement. Une pareille théorie n'est plus admise aujourd'hui, d'une façon générale, et en particulier pour le duodénum. On trouvera dans le livre de Prenant (/. c, p. 911, 1896, voy. p. 234), et dans la Thèse de Pérignon (l. c, p. 906, 1891, v. p. 79) une critique de la théorie ancienne et des opinions connexes de Flower, Zorner, Trêves et Jonnesco (jadis). Quant à la cause efficiente des accolemenfs et de celui du mésoduodénum, elle n'a été expliquée jusqu'à ce jour que par des hypothèses. Époque

et

mode de

la

fixation.



D'après Toldt, au début du

4'

mois de

la

vie

ANOMALIES DU MÉSÛDUODÉNUM.

919

embryonnaire, le duodénum et son inéso sont encore indépendants de la paroi abdominale postérieure, sauf au niveau du point le plus déclive du duodénum, qui correspond au liile

du rein

Au

droit.

Taccolement

ment

6=

mois,

est entière-

réalisé, excepté

niveau de

Cwnim

au

duodénum

A)U/lc splrn. coton

pylore. Mais, d'après Périg'non

{l.

appendice

el

du contiguu au partie

la

c,

Duodénum

82-83),

p.

flottant

Mesent. eommutir

fusion progresse d'une façon tout à fait irrégula

Intestin grêle

iière.

Colon descendant

Anomalies tion.

de fixaLa soudure du



inésoduotlénum à

la

paroi

défaut chez un grand

fait

Colon ilio-pelv.

nombre de mammifères. D'après Toldt,

num

ne se

le

l'homme

et la

singes.

Chez

duodé-

que chez

fixe

plupart des

l'accolement

l'homme, peut

543).

Intestin grêle

être

incomplet ou manquer entièrement (flg. .")42 et

Mesent

Estomac Rate

Angle splên. colon

Dans ces conditions,

duodénum

flot-

Foie

méso demeure

Angle duod.-jéj.

indépendant, en tout ou en partie.

Colon ascendant

le

tant et son



reste

Duodénum

a.

Régie

3'

portion

543

duodénum

"^^"^

floltanl.



collationné

a

Colon descendant

FiG. 542-543. Cas de mésoduodénum persistant, de cette d'après Rogie et Pérignon. anomalie, en 1891, (/. c, Sur ce sujet, le mpsenterium commune était aussi flottant. Dans la figure ji'-', p. 304-310), et plus récemment 4 nouvelles (/. le crochet 1 peut donc relever vers la gauche> l'anse ombilicale détordue el lais ser voir le mésoduodénum que le crochet attire vers la gauche. On constate c, 1804, p. 3o8). (Cas de que la face postérieure du mésoduodénum est indépendante de la paroi abdoCru veil hier, Neugehauer, minale postérieure, à droite de la ligne médiane. Treitz.Wenzel Gruber(.3), Dans la fi}.'ure 5'i3, les crochets et 2 relèvent vers le haut l'intestin grêle. On aperçoit la face antérieure du mésoduodénum. Le stylet (>liiene, Ogston, Young, engagé derrière le mésoduodénum, au-devant de la colonne vertébrale et du mésocolon de-His, Farabeuf, Schiffercendant, montre l'indépendance de la face postérieure, au-dessous de l'origine iiecker(3), Born,Toldt (3), de la Mésenléri(iue supérieure. Hogie (3), Hogie et Pérignon, Brœsike, (jrimross. On peut V ajouter les cas de Javie (/ p. 012); d'Ombrédanne {Bull. Soc. anal., Paris,

18 observations

i





l'.)01,

p. 288-280), etc.

Roger

et

Pérignon pensent que

très rare car 1° le

la

persistance du

mésoduodénum

n'est pas

une anomalie

:

duodénum

reste

flottant

dans

la

majorité des cas d'dhsence de torsion de l'anse

ombilicale; 2° il est difficile d'exjjliquer l'issue du duodénum à travers l'oriflce d'une hernie diaphraf/mati(/uc ou d'une hernie ombilicale congénilale, sans admettre la pcrsislance d'un

mésoduodénum 3° si

libre;

des recherches suivies étaient

faites, sur des adultes normaux, on trouverait probablement plusd'uncasde mésoduodénum persistant. Schielferdecker, (jui a examiné 200 sujets, a rencontré à lui seul 3 cas de mésoduodénum plus ou moins indépendant.



Jonnesco a décrit, sous le nom de fossette rétro-duodénale. p. Accolement incomplet. nne formation péritonéale qui semble provenir d'un accolement incoiiiiilot de la face postérieure du me.soduodénum aux surfaces séreuses sous-jacentes (lig. ."544). Dans les deux cas publiés par cet auteur, il y avait un cul-de-sac profond entre la portion horizontale et la portion ascendante du duodénum en avant; la paroi et l'aorte en arrière. Le duodénum semblait s'être fL\é au niveau du bord gauche de la 4' portion et de la partie droite de la 3". Dans l'intervalle, l'accolement du mésoduodénum avait fait défaut.

[/'.

FntDET.]

LE PERITOLXE.

920 JoxNESco.

4,

t.



p. 209.

V.

Poisson

Les fossettes péri-duodéiiales,

(F.).

TIi.

Paris, 1893,

n" 337, V. p. 31.

Colon transv.



JèiumiM

Mésocolon Iransv.

Mésent'ei e 4" p.

Pli duod.-par. d>

Angle

tuf.

duod.

V. Mésent. inf.

Pli duodénopariélal q.

duodénxtm

A. colique Mcsentèi

g.

e

A. Mrs. inf.

Fossette rélro-duodénale

FiG. 544.

l

3.

1. 2.



Fossette rétro-duodcnale (d'après Jonnesco)

EVOLUTION DU MESO DE L'ANSE LNTESTLNALE (MESENTERIUM COMMUNE. BNA) GRÈLE OU MÉSENTÈRE PROPREMENT

ilÉSO DE l'intestin

FIXATION DU COLON ASCENDANT. 4.

La

dans

DIT.

PÉRITOINE C.JiCAL ET APPENDICULAIRE.

MÉSOCOLON TRANSVERSE.

torsion de l'anse intestinale

intestin

3.

la position qu'ils

amène à peu près

l'intestin grêle et le

doivent occuper chez l'adulte

(fig.

345

gros

et 533).

commun aux

deux branches de l'anse du duodénum et de la paroi abdominale postérieure (fig. 537 et 347), mais son indépendance com])lète ne persiste pas chez l'homme. Le mesenterium commune se fixe, en premier lieu, suivant la ligne qui correspond au tronc de l'artère Mésentérique supérieure, par soudure entre la face postérieure du méso et le péritoine sousjacent(fig. 348). Ainsi, le méso primitif, commun aux deux branches de l'anse, (fig. 331 et 532), se subdivise en deux mésos secondaires, propres à chacune des branches de l'anse, mais à racine commune. L'un flotte à droite et auil répond au colon. dessus du tronc de la Mésentérique soudée à la paroi c'est le méso de L'autre flotte à gauche et au-dessous du tronc de l'artère l'intestin grêle ou mésentère proprement dit. La racine commune aux deux mésos, longuement implantée sur la paroi abdominale, est absolument différente, nous ne saurions trop le répéter, de la racine courte du méso primitif de l'anse intestinale, laquelle s'attache sur la ligne médiane, contient l'aorte à sa base, fait suite d'une part au mésoduodéCe phénomène achevé,

le

mésentère

ombilicale, flotte librement dans le plan frontal au-devant

:

:

num, d'autre part au mésentère terminal (fig. 551). La racine secondaire des mésos de l'anse commence en haut sur médiane, au niveau de l'origine de

la

Mésentérique supérieure

(fig.

532

la ligne et 357).

FORMATION DU MESENTERE. dans la fosse médiane du mésentère général

Elle finit en bas et à droite,

iliaque. Elle se

la racine

primitif,

921

branche à droite sur

formant avec

elle

un angle Aorte

Mésoduodén

Colon ascend.

A.Més.sup.



FiG. 54o.

Jéjunum

Rapports du inesentcrium commune avec le mésoduudénum terminal, arc du colon relevé (schéma).

et le

mcs^entèrc

Comparez h fig. 537. p. 915, qui représente à peu près les mêmes organes, mais dans laquelle le culoii et le jéjunum ont été détachés Je leur méso. La ligne pointillée est la trace d'une section transversale et d'une section longitudinale exécutées sur le mesenterium commune, pour montrer la superposition des plans (fig. 546).

aigu ouvert en bas et à droite. Elle coupe successivement de haut en bas 1°

La

face antérieure

du mésoduodénum.

— Le

mésoduodénum adhérant

:

à

paroi par l'intermédiaire de sa face postérieure accolée, fixe indirectement

la

l'artère

Mésentérique supérieure à

la paroi (fig. oo7).

La face antérieure de la 3" portion ou portion transversale du duodénum. La face postérieure du duodénum étant soudée à la paroi, fixe aussi indirec-





tement .3"

les

i.

la

Mésentérique.

Enfin

la

paroi abdominale postérieure, à droite de

organes directement appliqués à

Mésentère proprement

la ligne

médiane,

et

la paroi.

dit.

ou méso de

l'intestin grêle.

Le segment du mescnlerium commune qui corresj)oiid à l'intestin grèlc qui a[)rès torsion normale s'étale à gauche et au-dessous du tronc de la Mésentérique supérieure, reste presque entièrement indépendant de la paroi (fig. 547-o30). C'est le mésentère proprement dit de fadultc (mesenterium BNA). Il flotte autour de Taxe créé par la fixation di' l'artère Mésentérique cl

celui

contient les liraiiches fournies par ce vaisseau à tout l'intestin grêle. Cependant, en haut, la face gauche du méso de l'intestin grêle s'applique contre la face antérieure du

mésoduodénum

sans doute depuis

la

(fig.

")")7),

et les

deux séreuses au contact s'accolent

^lésentérique jusqu'à l'angle duodéno-jéjunal, car

le cul-

du mésentère ne commence-t-elle médiane, mais un peu à gauche. La hau-

de-sac disparait. Aussi, la racine définitive pas, en haut, exactement sur la ligne

[p.

fredet:

LE PERITOINE.

922

méso

teur du

minime au début du jéjunum, parfois nulle, de sorte jéjunum semble un organe pariétal, sous-péritonéal, comme

est très

qu'à ce niveau

le

duodénum. La racine du mésentère coupant

le

ditodcnuui

2° p.

la

S*"

portion du duodénum, celle-ci se trouve

_

=::

Péritoine pariétal

_ Mésoduodénum Coupe de VA. Mes. sup et du mesent. connu.

Mi'-socoloii

ascendant

-

duodénum

3' p.

Pavlicdu niesent. conim. qui deviendra niésocolon ascendant pri-

Partie du mesent. comm. qui deviendra mesent. de l'intest. grêle

mitif

Fin do



Vu;. 340.

suivant rapports

(loupe schématique à travers le mesenteruiin

le

pointillé

de

fig'ure

la

343,

pour montrer

et le

mésoduodéniim,

superposition des plans et les

organes.

tles

pincée pour ainsi dire entre l'aorte en arrière, rieurs en avant (fig. 357 et 633, p. 978).

duodénum

commune

la

rintcstin grêle

et la

4'-

La

les

vaisseaux Mésentériques supé-

partie

gauche de

la

3''

portion du

tout entière, restent à gauche de la ligne d'implantation du

mésentère.

La

face droite

du mésentère

définitif est

en continuité

réelle avec la face

du mésoduodénum, laquelle est soudée à la paroi jusqu'au niveau de l'angle duodéno-jéjunal. La face gauche est en continuité réelle avec la face antérievu'e du mésoduodénum (face primitivement

postérieure (anciennement droite)

gauche)

Au

(fig.

537, 345, 552, 553, 557).

cours du développement, l'intestin grêle augmente notablement en lon-

gueur. La racine pariétale de son méso s'étend en

même

temps que

le

tronc

de l'embryon, mais cet accroissement n'est pas en rapport avec l'allongement

La zone juxta-intestinale du mésentère s'accroît dans la proporLe bord intestinal devenant beaucoup plus long que la racine pariétale, le méso se godronne et l'intestin se plie en circonvolutions (v. p. 1047, description du mésentère de l'adulte). de

l'intestin.

tion nécessaire.

Consulter liiance.

./.

:

f

IIahmann (X. Aiiat.. 1001,

2.

de

B.). Tlie t.

32, p.

duodcno-jejunal tlcxure

:

its

variations and

llieir signi-

GKUm.

Fixation du colon ascendant.

F^e

segment du mesenlerium comuiune correspondant aux branches coliques

la

Mésentérique supérieure (branches qui partent maintenant du bord droit

FIXATION DU COLON ASCENDANT.

923

de l'artère), ne reste pas entièrement flottant. Nous avons admis que cette por-

du mesente-

tion

Droite

rium commune appendalt

futur

le

colon ascendant le fu tur

A.

.)[''.ur la paroi, à droite de la ligne médiane, contenant l'artcre Mé>entérii|uç supérieure (r.ncine second.iireK du mesenterium commune située à gauclie de la Mésontérii|uc reste llollu méso de l'intestin grêle ou mèsenlrre proprement dit. du mesenterium commune située à droite de la Mésenlérii|ue constitue à ce niveau un inésocolon ascendant llottant. Une telle disposition peut persister anormalement (mrsorolon ascendant jn-rsistant ou flottant.) partie

tanie et constitue

La

rieure.



~

La

Mésentérique supé



Accolement il"une partie du meaenlcrium commiaic. Formation du méso de l'intestin grêle. Fi.xation du colon ascendant à la paroi. Coupes Iranitversales sciiémati([ues, passant par le mexenferhim ronunane. aii-des^ous du duodénum. Segment supérieur des coupes (Voj-. note, flg. 530). Fig. o47-.5.30.

partie

d'un méaocolon

n>icen(lanL

commence

distinct,

qu'à dater de l'époque où

le

à se fixer par l'intermédiaire de sa face

mé![»ement,

avail



.ï84 à o88. Formation de l;i bourse mcsog-astriiiuo, par entraînement t^tipjio^tc du méso^astre vers la g-auche, et plicnture imposée à ce mésogastre sur le cercle rigide des coronaires, (juand Fcstomac tourne autour d'un axe longitudinal. Tour no pas compliquer les sclicmns. le pancréas n"a pas été représenté et les mésos ont été ligures minces.

Fio.





TiS'i. Le mésogaslre reste tendu dans le sens .mtéro-postérieur, en dehors du cercle des coronaires; mais, dans Paire de ce cercle, il a été entraîné, ainsi que larlère Splénique, par la gr.inde courbure rte lestomac. I.e grand cercle des coronaires marque donc l'orilice de la bourse inésogastrique, développée en arrière de restoniac. Cet orilice est dans le plan sagittal.

du déveil

entraîné

iiiesdg.isli-e

584

Br. paner, duod. (Hép.)

seinhic

à

(|iit>

gauche,

les

choses se soient ])assées

par

l'intermédiaire

de

.sa

comme

xi

l'estomac

grande courbure,

le

qui s'y attache (ou se fixe à son voisinage), en lui imposant une

/'.

/•/(/•;/>/. r.j

LE PÉRITOINE.

948 plicature brusque sur

un anneau

coronaires. Désirant faire plutôt qu'exposer son

par

rigide constitué

comprendre

la disposition

le

grand

cercle

du péritoine de

mode de développement, nous sicppo^eron^ dans

que ce processus répond à la nomène, élucidée par Brachet

réalité, et

La série des figures 584 à 088

abstraclion faite de

des

l'adulte, la suite

nature du phé-

la

Sivaen. fait

comprendre

ce

mécanisme

théoricjue.

La plupart des anatomistcs admettent, avec Toldt, que la bourse inésogastrique résulte purement et simplement de l'entraînement du mésogastre, par suite de la rotation de l'estomac autour d'un axe longitudinal. Brachet et Swaen ont montré que le diverticule sagillal du codome apparaît aiuuit tuulc rotation de l'estomac; puis que la déviation de l'estomac se tait « dans l'épaisseur du mésentère, sans que- celui-ci soit entraîné dans le même sens ». Plus tard, quand la paroi postérieure de l'estomac a été libérée, grâce à la pénétration transversale du cul-de-sac hépato-entérique en arrière d'elle, et grâce à la différenciation d'un mésogastre frontal, la rotation de l'estomac et Vacn'oisseinent de la grande courbure semblent avoir une action réelle sur le développement et le parachèvement de la bourse mésogaslrique.

Consulter : Brachet (A.). Recherches sur le développement de la cavité hépato-entérique de l'axolotl et l'arrière-cavilé du péritoine des mammifères. Arch. de Biologie, 1893, t. 13, Id. Recherches sur le développement du diaphragme et du foie p. 559-018, PI. 24-27. Swaen (A.). Recherches sur chez le lapin. J. de F Anal., 1895, t. 31, p. 511-595, PI. 14-16. le développement du foie, du tube digestif et de l'arrière-cavité du péritoine et du mésentère. J. de VAnat., 1896, t. .32, p. 1-84, PI. 1-3; 1897, t. 33, p. 32-99, 222-238,525-585, PI. 1, Brachet (A.). Recherches sur l'évolution de la portion céphalique des 2, 7, 16 et 17. cavités pleurales et sur le développement de la membrane pleuro-péricardique. -/. de Brocha (M.). Recherches sur le développeVAnat., 1897, t. 33, p. 421-460, PL 12 et 13. ment du foie, du pancréas, de la cloison mésentérique et des cavités hépalo-enlériques chez Swaen (A.). Note sur la topoles oiseaux. J. de VAnat., 1898, t. 34, p. 305-363, PL 7-9. graphie des organes abdominaux et sur les dispositions du péritoine. Bibl. anat., 1899,











t.

7, p.

§ 2.

153-189.

ORIENTATION DE L OUVERTURE DE LA BOURSE MESOGASTRIQUE EN POSITION OBLIQUE

Ainsi, les

deux arcs

artériels de la Coronaire

stomachique, de l'Hépatique

et

de sa branche coronaire, bordent l'entrée de la bourse mésogastrique. Jusqu'à présent, nous avons admis que ces arcs sont dans le plan sagittal

(fig. S84 nous n'avons envisagé qu'un des déplacements de l'estomac, rotation autour d'un axe longitudinal, dont les charnières correspondent aux points oi^i la Coronaire stomachique et l'Hépatique prennent attache sur le

et 58o), car

tube digestif. Mais

si

l'on peut expliquer,

à partir d'un certain moment,

formcition de la bourse mésogastrique, par

la

la

rotation de Ve^tomac autour

d'un axe longitudinal, Vorientation définitive de son ouverture est la conséquence de la rotation de l'estomac autour d'un axe antéro-postérietir A vrai dire, ces deux ordres de déplacement sont simultanés, et la poche s'oriente en .

môme

temps qu'elle

se forme.

Nous avons supposé

qu'ils se produisent succes-

sivement, pour simplifier.

L'estomac tourne autour d'un axe aortique du tronc Cœliaque. Ce

sagittal,

mouvement

passant à peu

porte vers

le

pix^s

haut

le

par l'origine

bord droit ou

courbure (ancien bord ventral); vers le bas, le bord gauche ou grande courbure (ancien bord dorsal). Les extrémités cardiaque et pylorique vont, en

petite

sens inverse, l'une vers la droite, l'autre vers la gauche

(fig.

389

et 590).

((HlKNTATlUN l'ne

que

la

(r.

(

IJOI lîSK

MÉSdi

i

A

autre, supérieur,



''e^'^lOn

péritoine

péritoine pariétal définitif

le

(séreuse tre);

cul-de-sac rétro-

définitif, c'est-à-dire

SereUSe posteneurc

de-sac de réflexion de la la paroi postérieure «le l'estomac s'abaisse au niveau de la ligne 2 par suite de l'accolement des séreuses juxtaposées de l'eslo-

(Jq

mac

pariétal sus-jacent, a la limite de

du mésogastre. L'accolement de la l'ace et

po.-.térieure du mésogastre au péritoine pariétal fait ipie toute la zone comprise entre et -1 est dépourvue de péritoine et au contact immédiat de la paroi, L'accolement de la séreuse postérieure de l'estomac à la sereuse antérieure du mésoga.stre (péritoine pariétal délinitif) se poursuit fréquemment au-dessous de la ligne 2, dans l'étendue delà surface 3. Le cul-de-sac situé derrière l'estomac, à gauche de la faux de la Coronaire est ainsi subdivisé en deux parties dans le sens lon-iiudinai.

méS0iis(' droite

du

lif/.

plrrénico-splémqice

fait suite

au péritoine pariétal

de la lame directe du mésogastre.) Elle va directement de la paroi abdominale à l'estomac en tapissant la concavité de l'arc de la Splénique et de ses branches gastriques (v. coupes et fig. 0o8, p. !)U8j. Telle est la disposition type figurée par Braune. définitif (face antérieure



Variétés. Diverses ino.lificnlions pevivent survenir dans In disposition du péritoine au niveau de la rate, par suite d'accotements nouveaux. Fré(iueminent le ligament pancreatico et plironico-pastri(|ue se fixe ii la paroi par «a face gauclie, jusqu'au niveau du liile de la rate et la face rénale de cet organe s'accole L&loinuc

I

II/,

splèno-gaali

B. mésog. C.

paner

A. Splén Fasc. accol tnésog

liin Fio. 648 et 649.

au péritoine situé loin du

g.

]'.

Ri;ia g.

alul. p. g.

et

la

(640),

la rate.

la rate,

liiie.

au péritoine prérénal. Le péritoine pariétal gauclie parait alors se face

la

Ace.

l'ar. ahil. p. g.

— Accolement complet (648), partiel de face rénale de prérénal. — Cul-de-sac de réflexion du péritoine pariétal gauche sur

lig. pnncv.-Sjil. et sjd.-gnsl.

'il.

rate,

lisloinac

Bourse mésogasl.-

(fig.

Hall

réfléciiir dire.

Consulter: Llschka

V. lig.

'

.,

L.

l.ï,

p. 100.



p. 97(1. IS78, v.

c,

]..

(j!)



— BAnABAX. L. 880, 1887. — Clx.mxgham (D. A. c. p. 104. — (".oxstantinesco (C). .Vnatomie de

et pi. 2 et i.

r,

la

(fig.

652) en

même

temps que

la

l'anneau

inférieur

qu'elles le foie.

s'atrophie

demi-circonférence latérale gauche de l'anneau



Foll-:

989

qui décrit une deuii-spire autour du duodénum,

l'intestin,

de

DlHI-CTl-l'RS.

Les rcslcs des deux anneaux furnienl un tronc collrcfeur des veines

sLipi'rieiir.

de

VAISSKAIX

prend

et

le

nom

parle. Le

veine

ŒsoijUar/e

tronc de

porte

la v.

naît à gauche du duodénum, passe en

V.

tourne sa face droite.

'

'""'^'Hcnie



dans

pénètre

mésentère

le

au

droUe_

terminal)

Cfj'ur J-'oie

ventral Mrsenti'ff dnysal gihirral

en lon-

omhHicalr droite

geant son canal ex-

isegment distal) Corps de Wolff

aller

foie,

V. omphalo-mésent. Canal vitellîn



créteur. b)

T

Cloaque ^' .

liilfslin



terminal

v.

ombilicale gauchi

Allantoide

CHICS oniblli'

— Les

cales.

puimon.

f)u.od>''nurn

épiploon)pour

(petit

liniirgeon

effrrentes

Iié/jo.l.

(srijiiii'iU

et

V. jur/ulairc droite

Estomac Canal de Cuvier—

con-

arrière de lui.

rafdiiiale droite

I'.

om-

pénètrent

bilicales

dans l'embrvon au niveau

de Tombilic

(fig. G")i). Elles

Fin.

Les

chaque

Embouchure des

]'.

>itii;itiiin

des

v.

ilu

2o

ompltalo-inêsrntériqucs. leurs anneaux anales v. afférentrs du foie (|ui en p.irtent. Iroiir qui si- jelte d.ins le sinus veineux du

situé plus haut. V.

s'aboucher avec

d'elles

se

i|ui.

après avoir loiitourné la paroi tliopour l'oruu'r le sinus veineux.

la v. sus-lié|ialiiiup

recourl)e

veines

transversalement vers la ligne t'nnal veineux d'Arantius

reuniens

V ombilic, gauche (segm. term.) r. hépatiques efférentes

droite (segm. terni.)

on-ibilic.

mm.

duodéimni ^t p/férenles lonfiueiil eu un

rari(|ue, vient

chacune

le sintis

V.

l.i

autour

fluenre des v. cardinale et jugulaire, et

septum transversum. Arrivées aule

dans

latérale dioile d'un enilnvdii de 4

ombilicale droite, logée dans la paroi de IVniliryon, est atrophiée dans moyenne. Il n'en reste (|ue la portion proximale située dans le sppluni transversum. La portion distale deviendra, d'après Ilis, une v. épigastriiiue. On voit également le canal de Cuvier pariétal et transversal, né de la eon-

La

patique incluse dans

foie,

\up

sa partie

côté de l'ébauche hé-

dessus du

muni 1-e

r; Ile

>toiiiutiriiies

i-u'ur.

de



reconstruit (\V. His).

minent latéralement dans les parois du corps,

n.")l.

che-

.

Estomac Foie

liiiurg'-on

pancréatique dorsal

Bourgeon hépatique r. porte définitive

Duodénum -

]'.

V. ombilic, ilroite (segm. dist.)

ombil. gauche (segm. dist.)

g II I

Fi(i. 0.^2. Il

montre

la



Schéma

d'après

un embryon de

'.

fiiiiplinto-méscnlériques

3 nnn. reconstruit (\V. His).

formation du tronc de la v. porte définitive, par atrophie de la moitié gauche de l'anneau supémoitié droite de l'anneau inférieur constitués par les anastomoses des v. ouiphalo-mesentériques

rieur et de la autour du duodénum.

v. omphalo-mésentériques et ombilicales est largement en rapport avec la /.one du cœur. C'est là que persistera une adhérence étendue avçc le dia|)liragme (ligament coro-

Le segment terminal des orientée vers naire). l'oie

le

distal de la v. ombilicale droite devient une veine de la paroi abdominale. Le segment distal de ombilicale gauche envoie, au-dessous du foie, une puissante anastomose, (|ui s'abouche ilans la branche gauche de la v. porte définitive et se prolonge, par le canal d\\rantiu.-qM';i la veine ell'érente du foie.

Le segment

la V.

médiane

et

débouche dans

correspondante. Le tronc il

le

segment terminal de la v. omphalo-mésentérique ainsi formé s'ouvre dans le sinus veineux;

commun

reeoit le canal de (Minier.

f/'.

FREDET.]

990

PEHITOINE.

L[{

J^esv. ombilicales s'atrophient partiellement (iig. (1")1-G53.)

phrafime le

Il

ne persiste de

ombilicale droite que la portion terminale, transversale. Lorsque

la V.

muscle

La

est formé, cette portion est logée au-dessous

le dia-

du diapl'.ragme, entre

et le foie. Elle collecte des v. hépatiques et diaphraguiatiques.

V. oiiihiUrale gai/cliP s'atrophie

minal persiste

dans sa partie moyenne. Le segment

comme

comporte

se

et

celui de la v. ombilicale droite.

ter-

Ouant

r. juijxlairc }'.

Canal

^^^^^^^^^

d'Arantius

v.

D^. ,.„„„., hépatique r.A.^„i-,. „ aourgeon

Estomae Boitrqeon panrréallove dorsal

'-^f^^^^^^'h

'

-^ --va-

^

^ ^ Anastomose des deux anneaux

;

V. ombilicale ijandu:


^tro-duodénale présente une concavité régulière regardant en haut

au bord

et à droite. Elle s'attache

ventral, de ro'.o-118T). Etant donnée la disposition des racines hépatique et gastro-duodénale. o)i voit que le petit éuioloon

orésente

Lame

réfléchie

du grand

i-piploon

Estomac

dans son ensemble la forme d'une lame coudée à angle droit

dont

et

la

Arrièrerfe«

Axe de

ta

cavité épiploons.

coupe ^^

hauteur s'accroit à

mesure

qu'on 716

approche du bord libre (hg.

G:;'.J).

peut donc crire

tions

:

lui

On dé-

deux porune postérieure

et

presque sagittah*.

f|ui

sépare

le

lobe

gauche du

[P.

foie

FREDET.]

du

LE PERITOINE.

1040

une antérieure, à peu près disposée dans le plan frontal, et du lobe carré. La séreicse de la fari> yauche et antérieure du petit épiploon se réfléchit En liant et en arrière, au niveau du sommet, sur le diaphragme; du côté du foie, sur le lobe gauche et le lobe carré; du côté du tube digestif, sur la face gauche de Vcesop/iage, la /ace antérieure de l'estoiriac et du duodénum. Remarquons encore une fois qu'au niveau du duodénum, la séreuse se réfléchit d'abord sur la face postérieure et ne passe en avant qu'après avoir tapissé le bord supérieur. Grâce à cette particularité, les canaux excréteurs de la bile restent directement explorables dans une petite étendue au-dessous du bord duodénal; et si l'on incise le péritoine au fond du cul-de-sac duodéno-épiploïque, on peut rabattre le duodénum et accéder à un nouveau segment du canal hépato-cholédoque. jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière la tète du pancréas. La séreuse de la face droite et postérieure limite en avant, dans toute son

lobe de Spigel

séparant

le

;

lobe de Spigel

:

étendue,

le

diverticule supérieur de l'arrière-cavité des épiploons,

de Wiiislow. Elle se réfléchit

et V/riatus

jiliragiite (fig.

659); du côté du foie, sur

caudé(iig. GoG).

En

faux de

rnac, les

ba>^, la

la

lobe de 'Spigel et son

le

disposition est plus complexe.

Coronaire

et

le

vestibule

au niveau du commet, sur

:

Au

le

dia-

prolongement

niveau de

Ve.ort à des points anatomiques. En outre, de nombreuses déterminations numériques ont été faites, et les viscères dessinés en proje(;tion sur un plan frontal, à la même échelle. Il y a donc là des

documents précieux par leur exactitude el jiar leur nombre, utilisables non seulement ]>our l'anatomie normale nuns pour l'anatomic i)atli(dogi(|ue. Les renseignements plus iiarticulièrement relatifs au mésentère sont t. 33, 1899. p. :i82, lig. 3 a; t. 3:;. 1901. \^. 18S. chilTres :

f/'.

h'nEDET.

LE PERITOINE.

1052 ,

moyens

l'ournis par la dessins des 40 sujets.)

On

stalistiiiue

dont

le

Ha de

à la

détail est

trouvera également des indications utiles dans

Malg.aigne

rarticlp;

:

e/iiruryirale et de chirurgie expérimentale, 2° éd., Paris, 1839,

t.

(J.-F.).

planches 22-24.

Traite d'anatomie

2, p. 307-32.5.

— Trêves

(F.).

Lectures on the Anatomy of the intestinal canal and peritoneum in man. L. c., p. 920, 1883, V. p. 47l-i73 et fig'. 13 G. Schiefferdecker (P.). Beitrage zur Topographie des Darmes. Archiv. f. Anal., 1880, p. 33.3-337. Henke (W.). Lockwood (C.-B.). L. c, p. 1047, 1889. Der Raum der Bauchhohle des Menschen und die Verteilung der Eingeweide in demselben. Archiv. f. Anal., 1891, .^^uppl. Ed., p. 89-107, pi. 0-8. Beroer (P.). Art. « Hernies ». Traité de chirurgie, t. 6, éd. Paris, 1898, p. 51. Bobinson (B.). The morphology of the niesen-







development of the vertébrale digestive tract. J. nf A7iat., 1899, t. 33, p. 434-470, Birmingham (A.). Some points in the anatomv of the digestive System. ./. éritoine vésical sur la paroi antérieure de Tabdomen. Le sommet de la vessie, mari|ué par roura(|ue, ne s'élève que légèrement, tandis ijue le

dôme

un accioissement notable. C'est alors (/tCon voit se dessiner entre la culniinante de la vessie, une c.rravatinn pubo-vcsicale, bilohée par le li;#ament ombilical nn-ilian, mais nulleineni romparahle à la petite fosse sti})ra-rèsir

r

End.

FiG. l'M.

.

— Coupe

d'un lilastoderme de lapin (d'après Van der

Striclil).

M. Sillon marginal: U/'s. Mésoiiernip Cœ. Petites fentes intra-mésodermiques qui, par leur fusion, détermineront rapiiarilion du cndome End. Endiiderme. Ect. Efliiilerme

:

S.

:

;

une large fente en

résulte, qui s'étale parallèle nient à la surface

de l'embryon,

médiane (B). Cette fente, c'est le ca-lome qui cloisonne la lame latérale en deux lamelles, l'une profonde (lame libro-intestinalo ou splanchnique), l'autre superficielle (lame fibro-cutanée ou somatique). Toutefois il importe de remarquer que la région interne des lames latérales, c'est la celle-là qui précisément confine aux prévertèbres, demeure indivise de chaque côté de

la ligne

:

masse

cellulaire intermédiaire de Balfour.

Puis

le

diaphragme

l'organogénie;

Fie.

7:S.

il



se développe, à la

cloisonne

le

et.

cavités superposées.

Cdupe d'un I)Instoderme de lapin muni de (d'après

.1/.

suite d'un processus qui relève de

cœlome en deux

Ma,->e relhilaire inlermùliaire

:

/•'.

Van der

Le cœlome

trois protovertébres

Striclit).

C. Feuillet fibro-nitané

;

Fi. Fi'uillet fdirû-inteslinal

thoracique constituera la séreuse pleuro-péricardique

;

le

:

Cir.

cœlome.

cœlome abdominal

que la grande cavité péritonéale. Aussitôt que s'est délaminé le mésoderme, l'assise cellulaire, au contact du cœlome, garde l'aspect d'un épithélium, disposé sur une seule assise. L'épithé-

n'est autre

I.

ISO'i.

p. 19.)

VlAI.LETON. DrV(

cnient tles aortes cliez l'endu-yon de poulet. (Journ. de f.lnal. cl de la Phys'.,

HISTOGENÈSE ET HlSTOLOiilE. liuni qui

pariétal

revêt la face

1083

interne de la soniatopleure est l'origine

ilu

péritoine

l'épithélium qui tapisse la face externe de la splanchnopleure et de

;

ses dérivés doit

donner naissance au péritoine viscéral. la lame souiatique et de la lame splanchnique constituent

Epithéliums de

donc les parties initiales de la séreuse. Plus tard, les diverses régions du péritoine sont des replis

membraneux qui

par

reliées l'une à l'autre

sont des mésos, des ligaments, des épiploons.

Toutes ces formations sont essentiellement formées de tissu conjonctif,

comme

ce tissu

l'histoire

On

nent.

»,

et

c'est

de l'épithélium cœlomique qui nous occupera tout d'abord.

existe « un épithéllum ectodermique persistant qui est l'épiun épithélium endodermique définitif qui est celui du tube intes» il y a lieu de considérer aussi « un épithélium mésodermique permaChacun de ces epithéliums de l'adulte représente l'ensemble des cellules et

;

même

de

procède d'une ébauche primitivement épithéliale

sait qu'il

derme, tinal

«

origine embryonnaire qui restent disponibles après

formations diverses, issues des divers

feuillets.

En

le

départ des

d'autres termes, le feuillet

embryonnaire, moins certaines formations, donne un épithélium

définitif. Le mésenchyme,

mésoderme, après formation des nmscles et production du devient l'épithélium de la cavité générale du corps ou cœlome. Cet épithélium. ajoute Prenant, est sujet

lui-

môme

à plusieurs différencia-

tions. C'est lui qui fournit le plus souvent les cellules germinatives et

en der-

nière analyse les œufs et les spermatozoïdes. C'est de lui que dérivent la plupart

Ce qui reste de l'épithélium cœlomique après

des glandes excrétrices ou reins

des cellules germinatives et des cellules excrétrices rénales

la différenciation

constitue le revêtement définitif de la cavité générale

du corps

» (C).

NOTES A) Un processus de même ordre s'observe dans l'histogenèse des bourses muqueuses* et des cavités articulaires. Une bande de tissu primitivement pleine se creuse secondairement d'une cavité. Toutefois, la cavité articulaire résulte d"une fonte qui débute dans la cellule même (fente intracellulaire); ici, la cavité cœlomi(iue, autant qu'on en peut ju^er par les figures de O. van der Stricht, semble résulter de l'écartement des cellules adjacentes elle :

serait intercellulaire.

B) Chez le lapin-, le co-lome débute sur les parties latérales de l'extréinilé céphalique de l'embryon. Ue là, il se propage en avant et en arriére en avant, en sécartant de Taxe de l'embryon, en arriére, en se rapprochant de ce même axe. :

Au

C)

dire de Byrnes (1898) qui s'appuie sur des faits d'ordre expérimental, l'épithélium

cœlomique pourrait

même donner

naissance à des nmscles,

tels

que ceux des membres'.

g" LE REVÊTEMENT PÉHITONEAL 1" h'épilhcliuiit

pcritonéal.

bordure épithéliale qui va Le tégument externe

1.

I90'i.

•2.

1895. G. V.

(C.

fi.

3.

il.

Soc. Bint.,

Stiucht.

le

— Avant

que

le

cielome ne se constitue,

Traité d'Annlnm. hum., de Poirier et C'.liarpy, t. V. première apparition lie la cavité cœlomique tians l'aire embryonnaire tlu lapin

et ses dérivés.

L.i

p. 207).

1898. BfH^iEi.

Journ. of

la

limiter de part et d'autre existe déjà.

.\fntpliolo(j y,

XIW

.1.

Dfl.WCA.]

LE PERITOINE.

1084

Les cellules qui la constituent sont de forme prismatique, elles forment un revêtement continu, disposé sur une seule rangée. Les éléments qu'on y observe sont en voie de prolifération

;

souvent on observe, de chaque

les

cellules binucléées

Un

équidistants, ordonnés par rapport à cette ligne.

péritonéal est réalisé

que

n'y sont pas rares,

côté d'une ligne intercellulaire,

dans l'espèce humaine

(fo-tus

et

deux noyaux,

aspect de l'épithélium

tel

de 2 à 3 mois), mais

n'est

il

transitoire.

Peu à peu, à l'épithélium cylindrique succède un épithélium a))lati, un endothélium. Les régions qu'occupent le foie, le pancréas, les glandes génitales sont celles où l'on observe en dernier lieu l'épithélium cylindrique

(KoUiker)

qui bientôt disparaît, sauf au niveau de l'ovaire.

lium

semble bien que l'endothé-

Il

péritonéal

définitif

procède

de

l'épithélium cœlomique, à la suite d'une

simple réduction en hauteur (KoUiker,

Herrmann). Pareil phénomène s'observe dans l'épithélium pulmonaire au mo-

ment toire

s'établit la fonction respira-

oîi

'.

Ouant à savoir de quelles élaborations Fie.



73!).

Ine

cellule

péiitoiu-nle

dp

la

avec les centrosomes. A droite, aspects divers des centrosomes (d'après

Salamamhe Flemmin")

est capable la cellule endothéliale

q^i vient d'être étudiée, .•

jeune

une



c'est

t question très controversée et qui se rat.



.



.

tache à l'un des problèmes

les

plus im-

portants de l'anatomie générale. Pour les uns (A), l'épithélium co-lomique se les tissus de la trame sousmésoderme ambiant ou d'une immigration de cellules mésenchvmateuses. Pour d'autres, au contraire, l'endothélium est capable d'élaborer la trame qui le supporte. Nous aurons à revenir sur ce point en traitant des membranes péritonéales.

transforme sur place en endothélium péritonéal; jacente proviendraient du



L'endothélium péritonéal, arrivé à sa L'endothélium péritonéal. définitive, du fait, dit-on, de conditions d'ordre mécanique, se montre dans les dissociations comme une lamelle d'une extrême minceur, qui flotte, en se plissant sur elle-même, dans les liquides additionnels où on 2"

forme

l'étudié.

Examinée de face, sur la séreuse tendue et imprégnée d'argent, la cellule se un trait de réduction (B) dont la forme est celle d'un polvgone à

limite par

quatre, cinc| ou six côtés. Ce polygone (C) a des bords rectilignes ou sinueux et des angles plus

parent, dont

Dans puscules

le

ou moins mousses.

Il

circonscrit

diamètre transversal atteint 40 à 30

ce corps cellulaire,

Flemming

(181)1) a

1.

Waldeyer du

cellulaire trans-

pu mettre en évidence des

cor-

petits qu'ils sont à la limite de la visibilité. Ces corpuscules sont

si

des centrosomes ou peut-être des centrioles.

plates

un corps u..

et

Au nombre d'un ou

Homiti enseignent toutefois que cpithelium cylindrique salrupliie mises à nu |iar sa des(|uamation, se substituent

tissu tonjonclif sous-jacent,

ttiélium péritonéal.

1

deux,

et disparait

à lui

;

ils

occu-

des cellule^

pour former l'endo-

IIISTOdENESE HT

IIIS'IOIJ

1C85

m;!I-:.

peut une petite plage du cytoplasme. reniar(|ual)le par sa elarté; de phérie de cette plage, s'irradient |)arrois de fins filaments. (Juand

sur

point de se diviser,

le

existe

il

la pi'-ri-

la cellule est

deux centrosomes réunis par un

fin Iraotus

qui représente l'origine du fuseau central. Ces centrioles, simples ou doubles,

ont été découverts chez la salamandre;

ont été retrouvés par Ilansemann

ils

(1802) dans Tendothélium mésentérique du lapin et du chat nouveau-nés. En un point variable de ce corps cellulaire, on observe un noyau. Ce noyau,

unique d'ordinaire, long de ovale ou arrondie. Il pré-

à

il

12

est

i/,

a[)lafi

de forme généralement

et

sente parfois des encoches

qui sont rectilignes et de

Ces en-

taille très vai'iable.

coches entament tantôt

\

le

contour du noyau, tantôt sa surface.

formé

d'un

Ce noyau est karyoplasma

réticulé, et de

chromatine.

chromatine

Cette

~1

^^»^

\

\

affecte

\

surtout la forme de lames. Elle

comme

dispose,

se

une

croîite discontinue, à Fi(i.

surface du noyau qui,

la

^

de ce }

f



L

lait,

ment

11

.1

apparaît nette-

délimité.

C'est

à

7'iU.



ri'niai't|iici'.n

Noyaux r.is|i('cl

rcndollu'lium mésciitériciue

île

rlnir Jes

noyaux,

le

iv^oaii

rlnoniatine répartie siuis l'orme de lamellos à la présente des enc-othes sur la figure de gaudii'.

i^

du karynpiasm.i, du noyau

|m'i i|ilR'ric

ijui

dans l'intérieur

peine

si

de ce

noyau,

comme

""

ou

deux

trouve

des bâtonnets.

Aussi

le

ou

grains de

trois

noyau

a-t-il

allongés

cliromaliiu'.

un

aspect remarquablement

il

vient d'élre question, on

clair".

A

côté des grandes cellules péritonéalcs dont

trouve, dans le péritoine, des

ilôts

constitués par de petites cellules polygonales.

sont situés dans les excavations de la séreuse, là où les frottemtMits moins considérables. Ce serait là des centres de prolifération cellulaire. Les petites cellules « peuvent bourgeonner soit extérieurement, soit intérieurement, donnant ainsi, dans le premier cas. des amas cellulaires mùriformes, pédicules et dans l'autre des cônes pénétrants logés dans le tissu sous-jacent ». Nous reviendrons sur la morphologie et le rôle de ces foi'inalions. eu traitant

Ces

îlots

sont

le

l'épiploon et

(le

Pour achever

du centre phréniqne. l'étude de rendolhéliiim

|»(''iilom''al,

la

méthode des

coiqx's est I

ou

saillii'

sur

l'une des faces de la cellule endothéliale, en particulier sur sa surface libre.

De

nécessaire. Elle montre que l'épilhélium péritonéal, épais seulement de

2

présente des noyaux épais de 3 à 4

[x,

itrai>(in fondaniott'il. de c cliez l;t grenouille (Soc. de 1.

'2.

bioloi/k',

13 mars).

1880. NiKOLSiCY. Ueiier dns Flimmerendolhel beim I-"rosclie. Cenlriilhl. 1881. .MiiRAU. ComiJl. rend. Soc. de biologie.

/'.

d.

mni. U'iagrDch.,

n° ij.

HISTOGENESE ET HISTOLOGIE.

— Jusqu'aux premiers jours

A) Épiploon épithélial. du lapin

l'épiploon

quement

«

1097 ajjrès la naissance,

par une lauielle mince, continue, forniée uni-

est représenté

de cellules semblables, disposées sur un ou deux ran^s

», et cet

aspect

se poursuit « sur toute l'étendue de l'épiploon qui ne présente encore ni vais-

seaux, ni épaississements

»

(Hetterer).

longues de 30 a, larges de Les cellules endothéliales nous sont connues elles ont un noyau situé au milieu de leur corps cellulaire; ce corj)s 5 à 12 :

(JL,

747

li

V\(,.

TIT.

— Coupe du N. Xoyaii

Fi(i.

TiS. —

(Idiipe

grand épiploon au stade ;

li.

nrtii-ultim |>rotupla$nii(|ue

épilliélial (d'apn-s Hctteipr). ;

//.

llyaloplasma.

de l'épiploon à trame conjonctive, au niveau d'une région mince. (D'après Hetterer).

E. CpUuIp

pn'lotlit'liale

;

C. Cellule conjonctivi»

:

//. Uyaloplasiii.i.

il porte une sorte de employé en imprégnation, délimite

cellulaire est réticulé et sur la surface libre de la cellule

cuticule colorable. le

Le

nitrate d'argent,

pourtour de cbaqiie cellule de cet épiploon, réduit à Tétat de lamelle

é[)i-

théliale. l'uis l'épiploon s'étale

en surface

grand nombre pour subvenir à mation

dun

et s'épaissit. Ses

cellules se divisent en

double modification qui aboutit à

la for-

épiploon constitué par trois ou quatre rangs de cellules

su|)('r-

cette

posées, pourvues d'un réticulum qui les unit dans

un même plan

et

dans des

plans différents.



A ces deux stades (jui répondent à B) Épiploon à trame conjonctive. un organe purement épitbélial, succède un épiploon à trame conjcmctive. Dans l'espèce bumaine, l'apparition des fibres conjonctives est à peu près contem[)oraine de la naissance; à ce moment, ces fibres n'existent encore qu'au voisinage des vaisseaux, (^et épij)loon à trame conjonctive va présenter dans son évolution, une succession déformes qu'on désigne sous les noms d'épi|)l(i(iii non fenêtre, d'épiploon troué, d'épi ploon fenêtre, d'épi ploon réticulé. I.

Épiploon non fenêtre.

— Gbez

le

lapin d'un an, et plus tard encore,

une trame conjonctive pleine, revêtue d'une assise endothéliale, sur cbacune de ses deux faces. Pareil aspect est connu (liez le fœtus bumain. Cette trame conjonctive est munii' de vaisseaux. Elle provienl, pnnr les uns. d'éléments immigrés entre les assises épitbéliales, pour les autres il'une transformation des cellules épitbéliales originelles. (Juanl aux fibres (jue contient l'épiploon, disons ici, une fois pour toutes, que les anieni's sont partagés sur l'i'ljiploon est

représenté

[)ar

leurs relations généti(]ues a\('c les cellules conj(»nctives.

Pour

les

uns,

les

éléments cellulaires du

substance dite intercellulaire

:

c'est

dans

tissu li(iii'>

dans

rr|iipl'iiiii

liuinain (.li'c//.

de phys.

et

de méd.

HISTOGENESE ET HISTOLOGIE. Épiploon troué.

II.

dans

l'épiploon (lu lapin,

10^9

— Des trous l)orgnes ne tardont pas à apparaître sur le

courant de

la

deuxièuu' année.

En examinant un et là,

épiploon à plat, nitrate et coloré par l'éosine, on voit, çà des surfaces arrondies, plus pâles que le reste de la membrane. A leur

niveau, l'endothélium superficiel n'existe plus; à sa place on constate un trou

borgne;

le

théliale

du

fond de ce trou est constitué par la face profonde d'une cellule endocùlé opposé.

Épiploon fenêtre.

III.

— L'épiploon troué constitue une forme de transi-

lion entre l'épiphjon plein et l'épiploon fenêtre.

L'épiploon d'un lapin de trois ans montre, à distance des vaisseaux, des orifices arrondis

qui traversent

la

membrane, d'avant en

arrière.

Ces orifices sont de nombre et de distribution irréguliers. gions

ils

sont rares, en d'autres

FiG. 749. l-S.

Cellule cndotliéliale de

intereelliilaire limité par

une

In

sont nombreux.

ils

— Epiploon

d'imprégnation

En

certaines ré-

montrent

£,"'. ;

Cel

de

la face

prufuiulp

;

T. Tioii de type

/,.

Kpiplonn fenêtre (d'après lîenaut).

Fie. 7:i0.

E'. Ligne d'imprégnation des cellules profondes de type intra-celkilaire limité à distance par des lignes d'imprégnation. li.

Ligne d'imprégnation des cellules superficielles

ailleurs réunis

;

:

T.

Trou

en groupes. Quand on examine l'épiploon, sans manipulation

préalable, on constate

lymphatiques.

isolés.

fenêtre (d'après Renaul).

face superficielle de l'épiplouii

li;riie

Ici ils se

que

cellules

(]es

les

trous sont occupés par une ou plusieurs cellules

ont disparu tpiand on a lavé l'épiploon avant de

l'examiner à plat, imprégné d'argent.

Une 1°

pareille

Sur

les

méthode permet de reconnaître

uns,

le

colorée en noir par traits

pourtour de le

l'orifice est

trois sortes

de trous.

indiqué par une ligne circulaire,

dépôt d'argent. De ce cercle j)artent, en rayonnant, des

d'imprégnation qui représentent des lignes intercellulaires qu'on peut

suivre, sur la face superficielle (^est là

un trou de type

2" D'autres

fois, le

comme

sur la face profonde de

membrane,

la

inlercellulain'.

pourtour de lurifice

est limité, à distance,

par un

trait

d'imprégnation polygonal d'où partent des dépôts d'argent à disposition rayonnante. Le trou est de type intracellulaire. '?>"

D'autres

fois

encore, on constate (pie l'un des orifices du trou est marqiK'

par un précipité d'argent circulaire; l'autre distance par un polvgdiie d'iniprégiiatioii

;

orilice,

au contraire, est (Mu-adré à

le j)reiiiier

de ces orifices est inter-

1.1.

iin.\NC.\.\

LE PERITOINE.

1100 cellulaire;

le

second, au contraire, est intracellulaire;

trou est de type

le

mixte.

Ranvier a montré de plus que

le

trou épiploïque peut être garni par une

cellule endothéliale qui se recourbe en

court canal et

seule, le

De

les orifices

pour recouvrir, à

« tuile laitière »

dentrée

de sortie qui constituent

et

elle

le trou.

leur côté, Krause*, puis Renaut ont constaté que. dans le revêtement,

il

existe des plaques endothéliales de petite taille dont le contour est régulière-

ment polvgonal. lules, et le

plir sa fonction

On dont

Elles ne contiennent plus de noyau. Ce ne sont plus des cel-

protoplasma qui

dans l'endothélium typique, de

a encore décrit, épars les

petits

éléments

angles sont bien marqués, et les côtés rectilignes. Ce sont des cellules

intercalaires qu'on considère

ment

constitue continue cependant à vivre et à rem-

les

^

comme

des cellules lymphatiques,

fixées sur l'épiploon. Cette interprétation

a

pour

elle

momentané-

un

fait

:

on ne

trouve jamais ces éléments intercalaires sur les pièces qu'on a lavées avant de les imprégner d'argent. Le lavage a entraîné ces éléments et a permis aux cellules endothéliales, momentanément écartées, de se rejoindre à nou-

La trame conjonctive de l'épiploon fenêtre subit, du fait de la présence des que nous allons retrouver en faisant l'his-

trous, des modifications structurales, toire de l'épiploon réticulé.



La forme réticulée représente la différenciation IV. Épiploon réticulé. complète du tablier épiploïque. C'est la forme définitive qu'acquiert

la plus

l'épiploon chez le

marsouin, chez

le

chevreuil, la taupe, le rat, la souris, le

chien, le chat; l'épiploon de

Ihomme

adulte est également réticulé.

Lorsqu'on étudie pareil organe, convenablement étalé, on voit que l'épiploon est parcouru par des faisceaux vasculo-nerveux qui circonscrivent des de forme polygonale. Dans

territoires

ces territoires, l'épiploon est réduit à

de dentelle. C'est dire qu'il est

l'état

formé de mailles Ces travées

de

la

et

de travées.

représentent les restes

lame épiploïque primitivement

pleine. Elles sont de taille très variable.

Les plus petites (trabécules) sont avaFiG. 751.

— Epiploon

sculaires et formées d'un seul faisceau réticulé

conjonctif.

(craprès Rnnvier).

semblent

a. Travée; b. Mailles circonscrites par les travées.

véritables.

que convergent

trois

Par

endroits,

s'épaissir.

Ce

Il

sont

ya

KnAUSE. Ilandb. der menschlichen Anal.

1876.

2.

Pareille disposition s'observe sur d'autres organes

:

tels le

poumon

et la rate.

des

vers ces

ou quatre faisceaux conjonclifs quand

1.

ces travées là

nœuds nœuds

les travées

sont

HISTOGENESE ET HISTOLOGIE. grêles, trois ou quatre

groupes de faisceauj: quand

1101

les travées

sont épaisses et

vasculaires.

Les travées délimitent des mailles qui représentent des trous considérable-

ment agrandis. Ces

mailles sont de

taille

variable, et leur dimension est géné-

ralement en raison inverse du diamètre des travées limitantes. Leur forme est polygonale, mais

angles du polygone sont généralement arrondis. Ajou-

les

amas de

tons que les mailles sont occupées, d'ordinaire, par des

lym-

cellules

phatiques.

Ces notions morphologiques précisées, procédons à l'analyse hislulogique de l'épiploon réticulé.

Endotliélium.

1"

-

— Au

régulièrement disposé sur

seaux

et des traînées

Dans

pas produite,

leurs

noyaux sont

Sur

deux

faces de la

de cellules adipeuses qui

les territoires circonscrits

s'est

peuvent

niveau des fusées vasculaires, l'endothélium les

les

est

des vais-

accompagnent.

par ces formations,





ne

la réticulation

un revêtement continu;

endothéliales forment

les cellules

parfois

membrane, au-dessus

géminés par rapport à une ligne

intercellulaire. Ils

faire saillie sur l'une des faces de l'épiploon.

l'endothélium se comporte difleremment. La travée

les travées,

volumineuse

manchon.

?

un groupe de

Est-elle

cellules l'enveloppe de toutes parts



la

est-elle

façon d'un

formée par exemple d'un seul faisceau conjonctif ? en pareil

cas, la cellule endothéliale, qui est plus large

que

le

faisceau conjonctif, s'ap-

De

plique sur ce faisceau, se recourbe à sa surface et se soude à elle-même.

que parcourue dans telle sorte

la le

une seule cellule endothéliale, est sens de sa longueur par un trait d'imprégnation, qui reprétrabécule, tapissée par

sente la ligne selon laquelle la cellule endothéliale s'est soudée à elle-même.

De

telles

modifications dans la forme de l'endothélium ne sont pas sans

retentir sur sa structure. Les

de l'épiploon, tantôt dans

noyaux de

la cavité

font saillie tantôt sur l'une des faces

même,

la maille. Parfois

disparu au cours de ces remaniements

:

la pla(jue

noyaux ont

les

endothéliale est réduite à

son corps cellulaire.

Au-dessous de l'endothélium, on trouve sur

(jui,

les

la

substance conjonctive hyaline

plus minces trabécules, sépare la gaine endothéliale du faisceau

conjonctif qui forme le squelette axial de la travée. 2"

Fai>ireoux conjonctif^.

réticulé ce qu'ils étaient fication légère

— Les faisceaux conjonctifs sont dans

dans l'épiploon plein.

Ils

ré|»iploon

subissent toutefois une modi-

dans leur parcours au niveau des mailles de l'organe.

Rollett avait pensé

que

les

trous de l'épiploon étaient entourés par un seul

faisceau conjonctif, modelé sur

le

contour de

deux extrémités. Ranvier a montré qu'il n'en était

la maille,

recourbé sur lui-mênu-

et fusionné à ses

les

ment mousse qui et d'autre

Tout

se passe

non

comme

si

on traversait

fenêtre avec

un

les

instru-

De

])art

faisceaux se dévienl

mo-

écarterait les faisceaux sans en altérer la structure.

de la perforation obtenue de la sorte,

mentanément

à droite ou à gauche, pour reprendre plus loin leur trajet.

(Jue les trous se rapprochent;

un

rien.

faisceaux diversement orientés de ré|)iploon

sens, puis dans l'autre.

Il

il

arrivera qu'un

s'inlléchit

plusieurs mailles épiploïques. Et

le

même

faisceau se (lé\ie(lans

de diverses façons de manière à côtoyer

corollaire de ce fait est le suivant

;.4.

:

iin.MvcA.]

un

LE PÉRITOINE.

1102

même trou épiploïque est limité par trois, quatre, cinq faisceaux disposés « en éléments de courbe pour reprendre d'autres inflexions plus loin, quand ils viennent à longer d'autres trous 3" Cellules fixes.

».

— La distribution des

cellules conjonctives présente quel-

ques particularités. Ces cellules font défaut au niveau dos minces trabécules formées d'un seul la cellule endothéliale représente donc la cellule conjonc-

faisceau conjonctif tive qui

;

accompagne ou produit

D'autre part, au niveau des

le

faisceau.

nœuds que forment par

leur convergence les

faisceaux de Tépiploon, on trouve, entre les faisceaux, des espaces triangulaires

ou rectangulaires, à bords curvilignes. Ces espaces ont interfasciculaires;

la

valeur d'espaces

sont occupés et par dos leucocytes et par des cellules con-

ils

noyau ovalaire et aplati, par leur aspect granuforme rameuse; ces cellules envoient un petit nombre de prolongements très longs qui les anastomoseut avec les cellules conjonctives d'un

jonctives caractérisées par leur leux, par leur

interfasciculaire, situé loin de là.

espace

De

telles dispositions

sont des plus

nettes sur l'épiploon de la souris. 4"

Fibres élastiques.

— Chez

l'homme

adulte,

Daraban a démontré

l'exis-

tence de fibres élastiques aussi bien dans les grosses travées de l'épiploon que

dans

les trabécules,

formées d'un seul faisceau conjonctif. Ces libres constituent

un réseau allongé qui fois

;

mant

parfois

même

suit l'axe des travées

les

autour desquelles

il

s'enroule par-

fibres élastiques se disposent sous l'épithélium en for-

dos pelotons aplatis et inextricables.

Chez

le vieillard,

l'épiploon devient plus rigide et plus épais; les orifices

qu'il présente ont grandi

;

ne s'arrêtent qu'au contact des fusées vasculaires prend l'aspect d'un filet à larges mailles.

ils

et des lobules adipeux. L'épiploon

Les travées du réseau sont pourvues d'une formation élastique plus développée encore que celle de l'adulte

Chez

comme

vieillard

le

graisseuses

qui

flottent

par une artériole

chez l'adulte, on observe,

à

la

surface de l'épiploon.

une veinule,

et

par des réseaux capillaires dont

ces franges

les

ck et là, des franges Reliées

aux vaisseaux

épiploïques sont constituées

mailles sont

infiltrées

de cellules adi-

peuses.

normales de l'épiploon. Ces dispositions sont sujettes à variations. Pour ne prendre qu'un exemple, il est possible de trouver dos épiploons qui, chez des sujets de soixante ans, sont moins troués que ne le Telles sont les dispositions

sont dos é|)iploons de vingt ans.

dans une

(lis|)osition

Il

y a



seulement une question de degré

constante.



Mcriinismc de (a perforation de l'épiploon. Étant donné que les trous borgnes ne s'observent qu'à distance des vaisseaux sanguins, là où la vitalité des endotiiéliunis parait se trouver réduite, là encore où les leucocytes sont particulièrement nombreux comme au niveau des taches laiteuses, on a émis riiypotiicse cjue les glolniles blancs sont les agents de la perforation de l'épiploon. Ou'un leucocyte écarte deux cellules endotliéle péritoine, il laisse derrière lui une perle de substance ([ui, disparaît et (|ui, parfois, est \[\\c voie toute préparée i)our l'exode de nouveaux cléments mohiles. (Ju'une cellule ou qu'un grouj)e de cellules libres s'engage dans un trou borgne et achève de le canaliser, nous aurons l'épiploon fenêtre. Les orifices ainsi formés

liaies

pour tomber dans

l)arfois,

deviendront

la voie

de passage habituelle des leucocytes. Un tel mécanisme se prolonge-l-ir.* les travées se font de plus eu plus grêles, les trous s'agrandissent;

La croissance aidant,

HISÏOGENKSE HT HISTOLOin delO à 18 jours, les limites des cellules endnIhéliales sont indi(|uées par le nitrate d'argent, du côté de la lumière du vaisseau; 2' les mailles du réseau s'agrandissent parallèlement. 1° des plasma/.ellen ; 2" des cellules conjonctives et Les éléments ((ui les occujient sont

se multiplier;

il

augmcnli'

ili-

velles pointes d'accroissement,

cl,

:

des cellules rameuses périvasculaires 3° des leucocytes. Ces leucocytes, à mouvements amiboïdes, n'existent, dans la tache laiteuse, ([ue chez le lapin de la .V ou 4" semaine, l.ors«pi'on examine, à ce moment, les taches laiteuses sur un épiploon imprégné d'argent, on constate qu'à leur niveau, l'imprégnation des pla(|ues endotliéliales est irrégulière; il y a là des précipités d'albuminate d'aigent ([u'on attribue a lexode asse au niveau des régions minces de répi[)looii. « iJes cellules isolées subissent la transformation chnimo[)hile i|ui se poursuit sous forme de longues traînées étendues d'un vaisseau préexistant à un autre. Quand la modidcation chromophile débute dans une cellule qui fait déjà partie de la i)aroi d'un capillaire, elle alfecte d'embh-e l'aspect «l'un cône ou pointe d'accroissenuMit. Mais elle peut se faire d'emblée dans une ou plusieurs cellules .

(Rcjbin et (ladiat.)

Ils

prennent leur

orif^ine à

u.

élaslifjuc

cheminent dans 1.

un Systems fermé,

cavité, ni capillicule, ni lacune, ni

de i'endothélium péritonéal, et sur un plan toujours plus superliciel réseau capillaire sanguin. Puis ils traversent \e corps de la séreuse, le

([uelques ([ue le

»

aucune

compact,

le tissu

et se jettent

dans

les

lymphali(iues volumineux qui

sous-séreux.

Renaît. Lnr. cil. 1887-189-.'. Kanvieh {Xoirs crlrallcs des CuinpI. rrnj. igO'i.

ilc l'Ai-,

drs Sn.,

p.

57).

l/i.

BRAMA.]

LE PERITOINE.

1120

Au

niveau du péritoine diaphragmatique,

dire de Bizzozero et Salvioli, les

lymphatiques dont

Dubar

et

est

un réseau

pourvu

le

les

lymphatiques formeraient, au

communiquerait avec

intra-séreux qui

centre phrénique.

Kéniy distinguent sur ce centre phrénic|ue

un réseau

1"

:

sous-péri-

tonéal formé de vaisseaux tortueux, et moniliformes, munis d"ampoules latérales et de valvules; 2"

un réseau

régulier, linéaire, occupant les espaces inter-

tendineux du

centime phré-

nique. Ce réseau

nique

3"

:

phatiques

sous-pleuraux

aboutit

et

commu-

avec les lym-

comme eux

à

des ganglions-.

lymphatiques

Les

membranes

des

péritonéales

(épiploon, mésentère) pré-

sentent des particularités intéressantes étudiées par

Ranvier.

Dans Tépiploon du chat nouveau-né,

ils

termi-

se

nent par des culs-de-sac et escortent les

vaisseaux

sanauins. Certains d'entre

eux portent sur leur

trajet

:

Des vésicules allongées, complètement closes, «

I

"

présentant parfois une extrémité FiG. 768.



Lymphati(iue en régression (d'après Ranvier).

effilée.

vési-

à des portions du système

a el a' Jeux segments lymphatiques intei-valviilaires: c, valvule, le segment rt* porte un prolongement d: qui se termine par une extrémitcrenflée en ampoule h: le lymphatique est cùloyé par un capillaire san-

lynipl;iatiaue v

Mnc.s.

suite

.

Ces

cules paraissent répondre

1

"^

de

isoléeS

1

l'atrophie

par

'

des

parties intermédiaires. « 2° Un cul-de-sac est rempli d'une lymphe transparente dans laquelle nagent quelques leucocytes, et cette lymphe y est retenue... par une paire de valvules dont le jeu est renversé. « 3° Une troisième disposition des lymphatiques parait être le résultat du

tassement. Terminés aussi par des culs-de sac, à la manière des glandes sudoripares.

ils

sont repliés et glomérulés.

»

Sur le chat de 3 mois, dont Tépiploon est réticulé, on ne trouve plus trace de ces lymphatiques dont la signification fonctionnelle est inconnue. Aussi Ranvier considère-t-il les aspects qu'il a observés

comme

des formes de régression des

vaisseaux lymphatiques. Pareille hvpothèse est corroborée par l'examen du mésentère d'emijrvons de

porc de 14 et de IH centimètres. Sur ces mésentères on

1.

1882.

DlbarcI Rkmy

{JoHi'n. de

rAnat.

et

de la

l'Injsiol.).

])eut trouver,

implanté

IIISTOGENKSE ET HISTOLOGIE. sur

le trajel

(rua seyiuoiit intervalviilairc un pédicule croux dont rextrémit»''

ampoule. Uuo

libre est renllée en

pédicule

ce

lée

disparaisse,

lymphatique

cule

dans

le

endotliélium

se

la

vési-

montre

mésentère

jf)

v

iso-

un

avec

en vole de

Peut-être

sion.

1121

régres-

devient-elle

^-

plus

'

^

^'"^'^l'.. DM

"

/^

J^'i.^.

^^

^

t

'-'-^î^

l"

mésentériques.

---

'^"^.^ •»

'^"^^ ^^^ É^H'^:...-^

de certains kystes

tard l'origine

^^pHp-^-^w

",

,

>

""'^'^1^^^^-

i,

-- -

V

^/^^. aA«^.'

^l^-

pas sans intérêt' de reiuar'porls

14(1

(iouliguration interne

H2

Vaisscau.x et nerfs du |)liaryn.\

KiT

TABLE DES MATIERES.

1124 CiiAPnuK

III.



(Esopltage Limites

174 174

— Direction — Longuonr

Trajet.

17G 178

Dimensions.



Foi:me.

179

Calibre

181

Dilatabilité

Rapport

182

Moyens de

(Ixite

Structure

Vaisseaux

CuAPiTHK IV.

et nerl's

— Estomac

Configuration externe Direction Surface. Dimensions.





Capacité Rapports I. Rapports avec la j)aroi abdominale II. Rapport avec les organes Moyens de fixité Élasticité

Configuration interne Structure

'

V'aisseaux sanguins

Chapitre

V.



Vaisseaux lymphatiques

241

Nerfs.

243 247 247 248 232 274 274

'.

.

.

grêle

Intestin

Longueur Calibre l.

II.

Chapitre VI.

III.



lUO 194 200 203 203 208 210 211 212 214 220 222 222 223 238

Duodénum Jéjuno-iléon Structure de l'intestin grêle

Gros intestin I. Cajcum II.

III.

311 et

appendice veriniculiiiie

321

342 302 380

Côlon

Rectum .\nns

ORGANES DE RESPIRATION Introduction Chapitre I.



397 400 400 405 409 420 420

Lurijn.r I.

Situation et dimensions

(Configuration extérieure Configuration intérieure IV. Constitution a) Squelette II.

III.

Chapitre

II.



(j)

.\ppareil

()

Muscles

ligamenteux

(/)

Muqueuse

e)

Vaisseaux

/)

Nerfs

431

440 453 458 401

TniHiée Constitution de la trachée (i) .\nneaux cartilagineux /)) Membrane fibreuse c) Fibres musculaires lisses. d)

Muqueuse

e)

Vaisseaux de

f)

Nerfs

la

trachée

— Muscle

trachéal

466 476 476 477 478 478 481

482

TAliLK ItKS M.VTIKHES. l.ii.vriiiiE

III.



1)25

/'un nions I.

II.

t,S:{

(liMili^uralioii exlérieiire el ra|)puils

is:{

Topu^-rapliic tlioraco-piilmonaiie

i'.H

III.

liaiacItTcs |)liysi(|ui's des

l\'.

(ioiistiliilioii

aiiatoiiiifjue

poumons des

ii(,S

|>uuii)il

DkIUM.S lillANCIlIArX I. iliymus 1-

2. II.

.Ï6.T .")H.T

Tlivuius proprement dit Thymus accessoires

.jlili

.^74

57V 574

."^ysléme tliyroïdien 1.

Corps lliyroide

2.

Tliyroidcs accessoires ou aberrantes (llandules thyroïdiennes

:t.

."iS!)

"\W\

ANiNEXES DU TUBE DIGESTIU LES (ÏK.NÉHAl.rrKS

l)i:_NTS ."l'.l"



Conliguration e.xtéricure.

Dents permanentes Dents caduques

."i'.IS

(128

.Vrticnlatiou des dents

'J(»

FOIE (lirAPHUK

I.

(iHAi'iTiiK

II.

— —

'"•'

Anal.iiiiiic

CinislUiaioii annhiiiiiiiiii(() //)

Structure du foie. ... Texture ilu foie. ... Vaissr.r.ix .Nerfs

i'onm.n ki

ri liistnluijiiinf.

i.iiAiii'v.



du l\'.

du

foie.

T:I8

.

.

,

T'il '••'

^''

.

"82

foie '2

tai;le lies math: mes

1126

VOIES BILIAIRES CiiAi'iTiiK

1.



Àitalutnic .

(lanal liépatiiiue

784 784

Vésicule biliaire

78fi

Canal cystique Canal cholédociue

790

CiiAi-nnE

II.



Striii'lirre

CiiAi'niîE

I.



Aanlomie

794

des coies Inliaiiea

804

PANCRÉAS CriAi'iTHK

11.



Chai'Iïhk

I.



Chapiihk

h.

81(i

Conduits excréteurs du pancréas Histologie

S20 837

du pancréan

RATE —

Analoinie Struclure

872

LE rÉRITOïNE Généiudilcs

88.1

Signilicutiuii nrurpliulo^ique

88b

l'HKMIKIiK

l'AliïlK

MORPHOGENÈSE DU PÉRITOINE 890 890

Organes digestifs Notions préliminaires Péritoine de Vinlesiin proprement dit I. CiiAiMTHK



(^iiAi'iriii-:

11.



AitTiCLE

1.

.Vktici.k

11.

— Territoire de — Territoire du

90(>

rartère niésentéri({ue supérieure méso de Tintestin terminal .

Péritoine de la région gastrique AuTir.i.K I. La bourse méso!;astri(|ue Amici.K 11. Ai-roissement et évolution de

m.



.

942 042 la

bourse niéso95;i

iiastrique /,('

péritoine Ahtici.i:

et I.

.\nTici.K

II.

.ViiTiDi.F.

III.

les

— — —

glandes annej'écs au tube digestif Pancréas

969 909 972 987

Haie l'oie

Organes gémto urinaires — Organes uri naires CiiAi'iriiK I.

t^iiAiMiiii.

11.

.VuTici.K

I.

,Airrii;i,K

11.

.Vkticle

111.

— — —

1001

lOOi

l'AiniK.

(ienerantos

2'

Heins

1.

11.



lOlO 1012 1012 1012

Tretères ,:;(iiil.il

de llionuiie

Processus vai;inal du péritoine du canal déférent et des vésicules séminales avec le ])eritoine PiTitoiiii' pi'nital de la b'tnme

.\iiti(;lk .\uTi(:i.K

l'AiniK.

— —

lOOi 1008

N'essie et lii;aiiieiils onibilicau.x

— Appareil génital — Péritoine 1"

.\nri(;LK

1.

.Vitiici.K

11.

900 9:15

.

.





CiiAi'iiiii;

.

.

l()i:j

|{a|)port



l.iL'.-iiiii'iil

LiiLit'



pMi(r»u>

\;i,::inal

.

I02.Ï

.Niiciij.

111.12

.

ilu

pcMluiiic (Canal de

!02;i

102:;

lAULK

ltl>

m.l XIK.MK

MAIIKIŒS.

1127

l'AUTIK

ÉTUDE DE QUELQUES FORMATIONS PÉRITONEALES DE L ADULTE Cii.M'iiiiK

I.



M''sos

et

(iiiAi'ur.K

il.



des oi-Qnnes iiriU'iiliscs

liyniiicnls

iibdomiitale Aktici.k

I.

Article Articlk

II.

III.

.\uTiCLE

IV.

— —

'le

lu

yrmide

cavilt' |();U

Les niésos et ligaments du l'oie Les ligaments de l'estomac

lO^U loii

-- Mésentère Péritoine colique l'ciil.oine pariétal et péritoine pelvien .\rtk:i.k I. Péritoine pelvien et péritoine pariétal antérieur





-Vrtici.k

il.



sous-omijilical

postérieur voûte (liapliragmatiquc

Pi'ritnine pariétal

lOiT

KKiJ iUdI

lOOl et

péritoine de la

lOTO

HISTOGENÈSE ET HISTOLOGIE — Les premiers développements — Le revêtement péritonéal — Le péritoine pariétal — Le péritoine viscéral y. — Epiploons VI. — Mésentère VII. — Ligaments \lll. — Sérosité péritonéale 1\. — Vaisseau.K du péritoine X. — Nerfs I.

du cu-lome

lOSI

II.

IO.S:{

III.

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Imprimerie Laiilhe,

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rue de Fleurus. a Paris

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Poirier, Paul Traité d'anatomie humaine

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