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German Pages 1422 [1348] Year 1953
MATERIALIEN ZUM AUSLÄNDISCHEN U N D INTERNATIONALEN PRIYATRECHT HERAUSGEGEBEN VOM MAX-PLANCK-INSTITUT FÜR AUSLÄNDISCHES UND INTERNATIONALES PRIVATRECHT Direktor : Professor Dr. Hans Dölle
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RECUEIL DE TEXTES CONCERNANT
LE DROIT INTERNATIONAL PRIVÉ réunis par
A . N. M A K A R O V Wissenschaftliches Mitglied des Max-PIanck-Instituts f ü r ausländisches und internationales Privatrecht Professeur honoraire à l'Université de Tubingen Membre de l'Institut de Droit international
Deuxième édition
Tome premier T E X T E S D E S LOIS
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W A L T E R D E G R U Y T E R & CO
J . C . B . M O H R (PAUL S I E B E C K )
BERLIN
TÜBINGEN
QUELLEN DES INTERNATIONALEN PRIVATRECHTS zusammengestellt von
A. N. MAKAROV Wissenschaftliches Mitglied des Max-Planck-Instituts f ü r ausländisches und internationales Privatrecht Honorarprofessor an der Universität Tübingen Membre de l'Institut de Droit international
Zweite Auflage
Band I GESETZESTEXTE
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W A L T E R D E G R U Y T E R & CO BERLIN
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J . C. B. M O H R ( P A U L S I E B E C K ) TÜBINGEN
PREFACE La première édition de ce Recueil de textes est parue en 1929. Dix ans plus tard une seconde édition de la première partie du Recueil redigée en deux langues (allemand et français) était prête pour l'impression. Mais les événements politiques des années suivantes ont empêché la publication du manuscrit. Il a été détruit avec tous les documents en avril 1945 par suite des événements de la guerre ; le travail a dû être recommencé. Le premier volume du Recueil embrasse les textes des lois contenant des dispositions sur l'application dans l'espace de règles juridiques du droit civil et commercial. Le second volume contient les textes respectifs des Traités internationaux. Les textes sont rédigés en allemand et en français; dans un appendice seront reproduits les textes originaux anglais. Comme dans la première édition les textes du droit substantiel de nationalité, les dispositions sur la condition des étrangers, ainsi que les règles de conflits appartenant au droit de procédure, au droit financier et en général au droit administratif ne sont pas reproduits dans cette publication. Seules les règles de conflits spéciales concernant les questions préjudicielles de droit privé dans le domaine du droit de nationalité ont été prises en considération, vu leur rapport étroit avec le droit international privé. Le Recueil doit reproduire le droit en vigueur. Ce n'est qu'exceptionnellement que les règles juridiques qui ne sont plus en vigueur ou que les projets de lois sont reproduits. Les textes de lois qui ne sont plus en vigueur sont reproduits dans les cas où l'ordre juridique qui les a abrogés n'est pas reconnu par tous les E t a t s : il est par conséquent possible que les dispositions abrogées trouvent encore une application à l'étranger (par exemple la législation des E t a t s Baltiques avant leur incorporation dans l'Union Soviétique). E n ce qui concerne les projets de lois seuls les projets officiels élaborés au cours de la dernière dizaine d'années sont reproduits dans le Recueil. Par exception le projet autrichien de 1913 est reproduit vu la grande influence qu'il a exercée sur la législation de divers pays. Comme dans la première édition les notices introductives aux textes législatifs de chaque pays particulier donnent un aperçu général des règles juridiques reproduites. Un aperçu bibliographique donne une liste des travaux ayant pour objet un exposé général des règles de conflits du pays en question.
VORWORT Die erste Auflage dieser Quellenpublikation ist 1929 erschienen. Zehn Jahre später war eine zweite, und zwar zweisprachige (deutsch und französisch redigierte) Auflage des ersten Teiles der Sammlung druckfertig, aber die politischen Ereignisse der darauffolgenden Jahre haben die Veröffentlichung des Manuskriptes verhindert. Es ist mit allen Unterlagen im April 1945 durch Kriegseinwirkung vernichtet worden, so daß die Arbeit von neuem begonnen werden mußte. Der erste Band der Sammlung umfaßt die Gesetzestexte, welche Vorschriften über den örtlichen Anwendungsbereich zivil- und handelsrechtlicher Normen enthalten. Der zweite Band bringt die einschlägigen Staatsverträge. Die Texte sind auf deutsch und französisch wiedergegeben; in einem Anhang werden die englischen Originaltexte gebracht. Wie in der ersten Auflage sind auch jetzt die Normen des materiellen Staatsangehörigkeits- und Fremdenrechts, ferner die Normen des internationalen Prozeß-, Steuer- und sonstigen Verwaltungsrechts nicht aufgenommen worden. Nur die speziellen Kollisionsnormen f ü r die privatrechtlichen Vorfragen des Staatsangehörigkeitsrechts sind wegen ihres engen Zusammenhangs mit dem internationalen Privatrecht berücksichtigt. Die Sammlung soll das geltende Recht wiedergeben. Nur ausnahmsweise werden Rechtsnormen, die außer K r a f t getreten sind, und auch Gesetzesentwürfe gebracht. Außer K r a f t gesetzte Bestimmungen sind nur dann in die Sammlung aufgenommen worden, wenn die Rechtsordnung, die sie abgeschafft hat, nicht von allen Staaten anerkannt wird, und wenn daher die Möglichkeit besteht, daß die alten Bestimmungen im Ausland noch zur Anwendung kommen (so das Recht der baltischen Staaten vor ihrer Eingliederung in die Sowjet-Union). An Gesetzesentwürfen werden der Regel nach amtliche Entwürfe gebracht, die im Verlauf des letzten Jahrzehntes entstanden sind; ausnahmsweise wird der österreichische Entwurf von 1913 abgedruckt, der einen großen Einfluß auf die Gesetzgebung verschiedener Länder ausgeübt hat. Wie in der ersten Auflage geben Vorbemerkungen zu den Gesetzestexten der einzelnen Länder einen allgemeinen Überblick über die abgedruckten Rechtsnormen. Angeschlossen ist jeweils ein Verzeichnis von Werken, die das gesamte Kollisionsrecht des betreffenden Landes behandeln.
C'est, pour l'auteur de ce Recueil, une tâche agréable de pouvoir présenter à la Deutsche Gesellschaft f ü r Rechtsvergleichung (Société allemande de Droit comparé) et surtout à son Président, M. le professeur Hans Doelle, ses remerciements les plus chaleureux pour la subvention très généreuse qui, seule, a rendu possible la parution de ce Recueil dans la forme présente. J e prie tous ceux qui m'ont apporté leur aide pour la préparation de ce Recueil, d'agréer également mes sincères remerciements: en premier lieu la „Deutsche Forschungsgemeinschaft" qui m ' a donné la possibilité de travailler à la Bibliothèque du Palais des Nations à Genève ; M. Breycha-Vauthier, le Directeur de cette Bibliothèque ; enfin tous mes collègues du Max-Planck-Institut f ü r ausländisches und internationales Privatrecht de Tubingen, qui, chacun dans son domaine particulier, m'ont soutenu au cours de mes travaux. L'auteur prie tous ceux qui auront recours à ce Recueil de vouloir bien attirer son attention sur toutes les erreurs ou lacunes du texte. E n particulier, il assure à l'avance de sa reconnaissance tous ceux qui voudront bien lui indiquer des règles de conflits qui n'auraient pas été portées à sa connaissance, ou lui signaler des abrogations de règles qui lui seraient restées inconnues. Tubingen, mai 1953 A.
N.Malcarov
E s ist die angenehme Pflicht des Unterzeichneten, seinen verbindlichsten Dank der Deutschen Gesellschaft f ü r Rechtsvergleichung und vor allem deren Vorsitzenden Herrn Professor Dr. Hans Dölle f ü r den großzügigen Druckkostenzuschuß auszusprechen, der das Erscheinen dieser Publikation in der vorliegenden Gestalt überhaupt erst ermöglicht hat. Ich spreche ferner meinen Dank allen aus, die mich bei der Vorbereitung dieser Quellensammlung unterstützt haben, vor allem der Deutschen Forschungsgemeinschaft, die mir die Durchsicht der Bestände in der Bibliothek des Palais des Nations in Genf ermöglicht h a t ; dem Direktor dieser Bibliothek Herrn Dr. Breycha-Vauthier; schließlich allen meinen Kollegen im Max-Planck-Institut f ü r ausländisches und internationales Privatrecht in Tübingen, die, jeder auf seinem Fachgebiet, mich bei der Arbeit unterstützt haben. An alle Benützer dieser Sammlung richtet der Unterzeichnete die Bitte, ihn auf Irrtümer oder sonstige Mängel aufmerksam zu machen. Insbesondere spricht er f ü r jeden Hinweis auf geltende Kollisionsnormen, die ihm entgangen sind, oder auf das Außerkrafttreten hier abgedruckter Normen im voraus seinen verbindlichsten Dank aus. Tübingen, im Mai 1953 A.
N.Makarov
Abkürzungen - Abréviations Bergmann
= Bergmann, Internationales E h e - und Kindschaftsrecht
BGBl
= Bundesgesetzblatt
Clunet
= Journal du droit international (fondé par Ed.Clunet)
Meijers
= Meijers, Recueil de lois modernes concernant le droit international privé, 1947
Niemeyers Zeitschrift = Niemeyers Zeitschrift f ü r internationales Recht ( I - X I : Zeitschrift f ü r internationales Privat- und Strafrecht; X I I - X I X : Zeitschrift f ü r internationales Privat- und öffentliches Recht; X X - X X I V : Zeitschrift f ü r internationales Recht;
XXV-LH:
Niemeyers Zeitschrift f ü r internationales Recht) Nouvelle Revue = Nouvelle Revue de droit international privé Rabeis Z.
= Zeitschrift f ü r ausländisches und internationales Privatrecht
Revue critique = Revue critique de droit international (depuis 1948: Revue critique de droit international privé) Revue Darras
= Revue de droit international privé et de droit pénal international, fondée par Darras (depuis 1922/23: Revue de droit international privé)
RGBl
= Reichsgesetzblatt
© Alle Rechte vorbehalten Ohne ausdrückliche Genehmigung des Verlags Ist es auch nicht gestattet, das Buch oder Teile daraus auf photomechanischem Wege (Photokopie, Mikrokopie) zu vervielfältigen Printed in Germany Satz und Druck H. Laupp jr Tübingen
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Zivilgesetzbuch
Ägypten
Art. 18. Der Besitz, das Eigentum und die anderen Sachenrechte unterstehen - soweit es sich um Liegenschaften handelt - dem Recht des Ortes, wo die Liegenschaft belegen ist, und soweit es sieh um bewegliche Sachen handelt - dem Recht des Ortes, an welchem die bewegliche Sache sich in dem Zeitpunkt befand, in welchem die Ursache des Erwerbes oder des Verlustes des Besitzes, des Eigentums oder der anderen Sachenrechte sich ereignet hat. Art. 19.1) Die vertraglichen Verpflichtungen sind dem Recht des Wohnsitzortes unterworfen, wenn er den vertragsschließenden Parteien gemeinsam ist, und, mangels eines gemeinsamen Wohnsitzes, dem Recht des Ortes, an welchem der Vertrag geschlossen wurde. Dies alles jedoch unter dem Vorbehalt, daß die Parteien vereinbaren oder aus den Umständen hervorgeht, daß ein anderes Recht anwendbar sein soll. 2) Verträge bezüglich der Liegenschaften unterliegen jedoch dem Gesetz des Ortes, wo die Liegenschaft belegen ist. Art. 20. Die Rechtsgeschäfte unter Lebenden sind, was ihre Form anbetrifft, dem Recht des Ortes unterworfen, an welchem sie vorgenommen sind. Sie können auch dem Recht, das ihren Inhalt bestimmt, wie auch dem Recht des Wohnsitzortes der Parteien oder ihrem gemeinsamen Heimatrecht unterworfen werden. Art. 21. 1) Die nicht vertraglichen Verpflichtungen sind dem Recht des Staates unterworfen, auf dessen Gebiet sich die die Verpflichtung begründende Tatsache ereignet hat. 2) Wehn es sich jedoch um eine Verpflichtung aus einer Schädigung handelt, findet die Vorschrift des vorangehenden Absatzes keine Anwendung auf Tatsachen, die im Auslande stattgefunden haben und die, obwohl sie nach dem ausländischen Recht rechtswidrig sind, vom ägyptischen Recht als erlaubt betrachtet werden. Art. 22. Die Zuständigkeit und die Formen des Verfahrens werden nach dem Recht des Ortes bestimmt, an welchem die Klage eingereicht oder das Verfahren durchgeführt wird. Art. 23. Die vorangehenden Bestimmungen finden nur dann Anwendung, wenn nicht etwas anderes durch ein spezielles Gesetz oder durch ein internationales Abkommen, das in Ägypten gilt, vorgeschrieben ist. Art. 24. In Fällen von Gesetzeskollisionen, die in den vorangehenden Bestimmungen nicht vorgesehen sind, finden die Grundsätze des internationalen Privatrechts Anwendung. Art. 25. 1) Im Falle der Staatenlosigkeit oder der mehrfachen Staatsangehörigkeit wird das anzuwendende Recht durch den Richter bestimmt. 2) Das ägyptische Recht findet jedoch Anwendung auf eine Person, die gleichzeitig die ägyptische Staatsangehörigkeit vom Standpunkt Ägyp79* Makarov, Quellen Erg. August 1954
L'Albanie
Loi introductive au Code civil
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regard d ' u n ou de plusieurs E t a t s étrangers, la nationalité de ces Etats. Art. 26. Lorsque les dispositions qui précèdent renvoient au droit d ' u n E t a t dans lequel existent plusieurs systèmes juridiques, le système à appliquer sera déterminé par le droit de cet E t a t . Art. 27. E n cas de renvoi à une loi étrangère, ce sont les dispositions internes qui devront être appliquées à l'exclusion de celles du droit international privé. Art. 28. L'application de la loi étrangère en vertu des articles précédents sera exclue si elle se trouve contraire à l'ordre public ou aux bonnes mœurs en Egypte. B. Règles spéciales des conflits de lois du droit de la nationalité Loi No 160 de 1950 sur la nationalité égyptienne (Journal officiel No 91 du 18 septembre 1950; traduction allemande: Rabels Z. X V I [1951] 499) Art. 23. La majorité prévue par les dispositions de cette loi sera déterminée par la loi égyptienne.
2. L'Albanie Les règles de conflit albanaises reproduites ci-dessous font partie de la loi introductive au Code civil du 2 avril 1928 et de la loi du 18 mai 1948 sur le mariage. Elles ont pour objet la capacité (art. 5 de la loi introductive), les biens (art 6 de la même loi), le mariage (art. 23, 27, 81 à 84 de la loi sur le mariage; art. 5 de la loi introductive), enfin les successions (art. 7 de la loi introductive). 1. Loi introductive au Code civil (Bergmann, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, tome 1,1938, p. 5) Dispositions s u r l'interprétation et l'application des lois en général
Art. 5. L'état et la capacité des personnes ainsi que les relations de famille sont régies par la loi nationale de ces personnes. Art. 6. Les biens meubles sont soumis aux lois nationales du possesseur, sauf dispositions contraires des lois du lieu où ces biens se trouvent. Les biens immeubles sont soumis aux lois du lieu où ils se trouvent.
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Einführungsgesetz zum Bürgerlichen Gesetzbuch
Albanien
tens und vom Standpunkt eines oder mehrerer ausländischen Staaten die Staatsangehörigkeit dieser Staaten besitzt. Art. 26. Wenn die vorangehenden Bestimmungen auf das Recht eines Staates verweisen, in welchem mehrere Rechtsordnungen bestehen, wird die anzuwendende Rechtsordnung durch das innere Recht dieses Staates bestimmt. Art. 27. Im Falle einer Verweisung auf ein fremdes Recht kommen die Sachnormen zur Anwendung unter Ausschluß der Normen des internationalen Privatrechts. Art. 28. Die Anwendung eines fremden Rechtes gemäß den vorangehenden Artikeln ist ausgeschlossen, wenn dieses gegen die öffentliche Ordnung oder gegen die guten Sitten in Ägypten verstößt. B. Spezielle Kollisionsnormen des Staatsangehörigkeitsrechts Gesetz Nr. 160 von 1950 über die ägyptische Staatsangehörigkeit
(Journal officiel No 91 vom 18. September 1950; deutsche Übersetzung: Rabeis Z. XVI [1951] 499) Art. 23. Die Volljährigkeit im Sinne dieses Gesetzes bestimmt sich nach ägyptischem Recht. 2. Albanien
Die albanischen Kollisionsnormen sind dem Einführungsgesetz zum Bürgerlichen Gesetzbuch vom 2. April 1928 und dem Ehegesetz vom 18. Mai 1948 entnommen. Sie haben zum Gegenstand die Geschäftsfähigkeit (Art. 5 des EG), das Sachenrecht (Art. 6 des EG), das Eherecht (Art. 23, 27, 81-84 des Ehegesetzes; Art. 5 des EG) und das Erbrecht (Art. 7 des EG). 1. Einführungsgesetz zum Bürgerlichen Gesetzbuch
(Bergmann, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, Bd. 1,1938, S. 5) Bestimmungen über die Auslegung und Anwendung der Gesetze im allgemeinen
Art. 5. Der Stand und die Geschäftsfähigkeit der Personen und die Familienbeziehungen werden nach dem Heimatrecht dieser Personen geregelt. Art. 6. Bewegliche Sachen unterliegen dem Heimatrecht des Besitzers außer wenn die Gesetze des Ortes, wo sich diese Sachen befinden, entgegengesetzte Bestimmungen enthalten. Unbewegliche Sachen unterliegen den Gesetzen des Ortes, wo sie sich befinden. Makarov, Quellen Erg. August 1954
L'Albanie
Loi du 18 mai 1948 sur le mariage
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Art. 7. Les successions ab intestat ou testamentaires sont toutefois régies non seulement quant à l'ordre des héritiers mais aussi quant à l'étendue des droits successoraux et à la vigueur des dispositions essentielles par la loi nationale du de cujus sans égard à la quantité des biens et à leur situation. 2. Loi du 18 mai 1948 sur le mariage (Journal officiel de la République populaire de l'Albanie du 21 juillet 1948) Chapitre III. Conclusion du mariage 1. Conditions de la validité du mariage
Art. 23. Un mariage entre un ressortissant albanais et un étranger qui réside en Albanie temporairement à cause de son travail, de son service ou pour autres causes ne peut être conclu en Albanie. La conclusion du mariage entre un ressortissant albanais et un étranger n'appartenant pas à l'une des catégories d'étrangers mentionnées dans l'alinéa 1 ne peut être conclu qu'en Albanie et qu'avec une autorisation du Ministère de l'Intérieur. Des fonctionnaires publics et des étudiants albanais ne peuvent conclure mariage avec un ressortissant étranger à l'étranger qu'avec l'autorisation du Ministère des Affaires étrangères ou du représentant diplomatique. 2. Dispositions concernant la forme de la célébration du mariage
Art. 27. Un ressortissant albanais qui a son domicile ou sa résidence à l'étranger peut conclure mariage devant un Consul albanais ou devant un représentant diplomatique exerçant les fonctions d ' u n consul. Chapitre VII. Application du droit étranger
Art. 80. Lors de la conclusion du mariage avec des ressortissants étrangers les dispositions des E t a t s étrangers en question sur les conditions du mariage doivent trouver application. Nonobstant les dispositions des lois mentionnées, lors de conclusions de mariages devant les organes albanais compétents doivent trouver application même sur les contractants étrangers les empêchements d u droit albanais concernant l'existence d ' u n mariage précédent, la parenté, la parenté par alliance, la maladie mentale et l'incapacité. Art. 81. Les dispositions de la présente loi sur la forme de la célébration du mariage trouvent application aussi aux ressortissants étrangers. Art. 82. Un mariage conclu par un ressortissant albanais dans u n E t a t étranger conformément aux lois de cet E t a t étranger est valable, pour
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Ehegesetz vom 18. Mai 1948
Albanien
Art. 7. Gesetzliche oder testamentarische Erbschaften jedoch werden sowohl hinsichtlich der Reihenfolge der Erben wie auch der Erbquoten und der Geltung der wesentlichen Bestimmungen nach dem Heimatrecht des Erblassers geregelt, ganz gleich wie groß das Vermögen ist und wo es sich befindet. 2. Ehegesetz vom 18. Mai 1948
(Amtsblatt der Volksrepublik von Albanien vom 21. Juli 1948) III. Kapitel. Die Eheschließung 1. Bedingungen der Gültigkeit der Eheschließung
Art. 23. In Albanien kann eine Ehe zwischen einem albanischen Staatsangehörigen und einem fremden Staatsangehörigen, der sich in Albanien wegen seiner Arbeit, seines Dienstes oder aus anderen Gründen vorübergehend aufhält, nicht geschlossen werden. Die Eheschließung zwischen einem albanischen Staatsangehörigen und einem fremden Staatsangehörigen, der nicht zu den im Absatz 1 angeführten Kategorien von Ausländern gehört, darf nur in Albanien und zwar nur mit Genehmigung des Innenministeriums stattfinden. Albanische Staatsbeamte und Studenten können außerhalb des Staates mit einem fremden Staatsangehörigen die Ehe ohne Genehmigung des Außenministeriums oder des diplomatischen Vertreters im Auslande nicht eingehen. 2. Vorschriften über die Form der Eheschließung
Art. 27. Ein albanischer Staatsangehöriger, der seinen Wohnsitz oder Aufenthalt außerhalb des albanischen Staates hat, kann vor dem albanischen Konsul oder vor dem die Befugnisse eines Konsuls ausübenden diplomatischen Vertreter die Ehe schließen. VII. Kapitel. Anwendung ausländischen Rechts
Art. 80. Bei einer Ehe mit Angehörigen fremder Staaten finden auch die Vorschriften der betreffenden fremden Staaten über die Voraussetzungen der Eheschließung Anwendung. Unbeschadet der Bestimmungen jener Gesetze finden bei Eheschließungen vor den zuständigen albanischen Staatsorganen auch für den ausländischen Eheschließenden die Ehehindernisse des albanischen Rechts betr. das Bestehen einer früheren Ehe, der Verwandtschaft, Verschwägerung, Geisteskrankheit und Urteilsunfähigkeit Anwendung. Art. 81. Die im vorliegenden Gesetz enthaltenen Vorschriften über die Form der Eheschließung finden auch auf Angehörige fremder Staaten Anwendung. Art. 82. Die von einem albanischen Staatsangehörigen in einem fremden Staat nach den Gesetzen dieses fremden Staates geschlossene Ehe Makarov, Quellen Erg. August 1954
L'Argentine
Bibliographie
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autant que les futurs époux ne sont pas des ressortissants albanais et n'ont pas leur domicile en Albanie. Art. 83. Un mariage conclu entre un ressortissant albanais et un étranger ne peut être déclaré nul que pour des causes établies dans la présente loi, nonobstant le lieu et la forme de la célébration du mariage. Art. 84. Lorsque les époux sont des ressortissants étrangers, un tribunal albanais ne peut prononcer le divorce que si les causes existent conformément aux lois albanaises et aux lois nationales des époux.
3. L'Argentine Le Code civil argentin de 1869 contient un certain nombre de règles de conflit, qui, malgré quelques lacunes, embrassent néanmoins quelques parties essentielles du Droit international privé. Le statut personnel est régi en droit argentin par la loi du domicile. Les dispositions du Code civil se rapportent à la clause de l'ordre public (art. 14), à l'état et la capacité des personnes (art. 6, 7, 8, 138, 139, 948, 949), aux personnes morales (art. 34), à la forme des actes (art. 12, 950, 1180, 1181), à leur contenu (art. 949), aux biens (art. 10, 11, 3129), aux obligations (art. 8, 1205-1216), au mariage (artt. 159-164, 1220), à la tutelle (art. 409, 410) et aux successions (art. 948, 3283, 3286, 3470, 3588, 3611, 3612, 3634-3638). Le code de commerce de 1889 contient en outre des dispositions concernant les sociétés de commerce (art. 285-287), les conflits de lois en matière de lettres de change (art. 738) et d'affrètement d'un navire (art. 1091).
Bibliographie Werner Goldschmidt, Sistema y Filosofía del Derecho Internacional Privado, con special consideración del de España y de la América Luso-Hispánica, 2 a ed., I, Buenos Aires 1952; Victor N. Romero del Prado, Manual de derecho internacional privado, I—II, Buenos Aires 1944;VictorN. Romero del Prado, Tratado de derecho internacional privado, I—II, Córdoba 1942—1943 ; Enrique César Abramovich, Derecho internacional privado, adoptado al programa de la Facultad de derecho y ciencias sociales de Buenos Aires, Buenos Aires 1943 ; Raúl Sapena Pastor, Derecho internacional privado. Parte general. Derecho civil internacional, Buenos Aires 1944; Carlos M.Vico, Curso de derecho internacional privado a base de las lecciones dadas en las facultades de derecho de Buenos Aires y la Plata, 3 ed. I (1943) ; 2 ed. Buenos Aires, 11934, II 1935, III 1938, IV 1939; Amando Alcorta, Curso de derecho internacional privado, 2 ed., Buenos Aires, I - I I I 1927 ; Angel Chávarri, Derecho civil internacional argentino (Contribución al estudio de la reforma del código), Buenos Airesl935 ; Victor N. Romero del Prado, EIDerecho Internacional Privado en
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Bibliographie
Argentinien
ist gültig, soweit nicht beide Eheschließende albanische Staatsangehörige sind und ihren Wohnsitz in Albanien haben. Art. 83. Eine zwischen einem albanischen und einem fremden Staatsangehörigen geschlossene Ehe kann nur aus den im vorliegenden Gesetz vorgesehenen Gründen für ungültig erklärt werden, wo und in welcher Form diese Ehe auch immer geschlossen wurde. Art. 84. Wenn beide Ehegatten fremde Staatsangehörige sind, kann ein albanisches Gericht die Scheidung ihrer Ehe nur dann aussprechen, wenn Gründe dafür sowohl nach albanischen Gesetzen als auch nach den Gesetzen ihres Heimatstaates vorliegen. 3. Argentinien Das argentinische Zivilgesetzbuch von 1869 enthält eine Reihe internationalprivatrechtlicher Bestimmungen, die zwar nicht lückenlos sind, aber immerhin einige wesentliche Teile des internationalen Privatrechts behandeln. Dabei ist das Personalstatut des argentinischen internationalen Privatrechts auf dem Domizilprinzip aufgebaut. Die Vorschriften des ZGB beziehen sich auf die Vorbehaltsklausel (Art. 14), auf die Rechtsund Handlungsfähigkeit (Art. 6, 7, 8, 138, 139, 948, 949), auf die juristischen Personen (Art. 34), auf die Form von Rechtsgeschäften (Art. 12, 950,1180,1181), auf deren Inhalt (Art. 949), auf das Sachenrecht (Art. 10, 11, 3129), das Obligationenrecht (Art. 8, 1205-1216), das Eherecht (Art. 159-164, 1220), das Vormundschaftsrecht (Art. 409, 410) und das Erbrecht (Art. 948, 3283, 3286, 3470, 3588, 3611, 3612, 3634-3638). Zu diesen Vorschriften des Zivilgesetzbuches treten noch die Vorschriften des Handelsgesetzbuches von 1889 über Handelsgesellschaften (Art. 285-287), über das internationale Wechselrecht (Art. 738) und über den Frachtvertrag (Art. 1091). Bibliographie Werner Goldschmidt, Sistema y Filosofía del Derecho Internacional Privado, con especial consideración del de España y de la América Luso-Hispánica, 2 a ed., I, Buenos Aires 1952 •, Victor N. Romero del Prado, Manual de derecho internacional privado, I—II, Buenos Aires 1944 \Victor N. Romero del Prado, Tratado de derecho internacional privado, I—II, Córdoba 1942-1943; Enrique César Abramovich, Derecho internacional privado, adoptado al programa de la Facultad de derecho y ciencias sociales de Buenos Aires, Buenos Aires 1943; Raúl Sapena Pastor, Derecho internacional privado. Parte general. Derecho civil internacional, Buenos Aires 1944; Carlos M.Vico, Curso de derecho internacional privado a base de las lecciones dadas en las facultades de derecho de Buenos Aires y la Plata, 3 ed. I (1943); 2 ed. Buenos Aires, I 1934, II 1935, I I I 1938, I V 1939; Amando Alcorta, Curso de derecho internacional privado, 2 ed., Buenos Aires, I - I I I 1927; Angel Chávarri, Derecho civil internacional argentino (Contribución al estudio de la reforma del código), Buenos Aires 1935 •, Victor N. Romero del Prado, El Derecho Internacional Privado en Makarov, Quellen Erg. August 1954
L'Argentine
Code civil du 29 septembre 1869
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el Código Civil Argentino y e n el A n t e p r o y e c t o del D r . J u a n A. Bibiloni, Córdoba 1935; Huberto Maria Ennis, Derecho internacional privado, B u e n o s Aires 1927; Carlos Perez Ruiz y J. B. Vitale Nocera, Derecho internacional p r i v a d o , B u e n o s Aires 1926; Margarita Argúas y Carlos Alberto Lazcano, T r a t a d o de Derecho internacional p r i v a d o conforme al p r o g r a m a de la F a c u l t a d de Derecho de B u e n o s Aires, 1926; René Roger, Droit i n t e r n a t i o n a l privé de la R é p u b l i q u e A r g e n t i n e : Répertoire, V I , 669-697; José Olegatio Machado, Exposición y comentario del Código Civil Argentino, I, B u e n o s Aires 1922, 2 3 - 4 4 ; Alcides Calandrelli, Cuestiones de derecho internacional p r i v a d o , I B u e n o s Aires 1911, I I Madrid 1913, I I I Buenos Aires 1915; Estanislao 8. Zeballos, J u s t i c i a internacional positiva. Conferencias d a d a s en la F a c u l t a d de Derecho y Ciencias Sociales de la U n i v e r s i t a d de B u e n o s Aires en el curso intensivo de Derecho internacional privado, Valencia 1911; It. Vargas Videla, R e s u m e n de derecho internacional privado, B u e n o s Aires 1905; Victor M. Molina, E l derecho internacional p r i v a d o y el Código civil argentino, B u e n o s Aires 1882 ; Sylla T. Monsegur, E l derecho internacional p r i v a d o en la R e p ú b l i c a Argentina. A p u n t a c i o n e s bibliográficas, B u e n o s Aires 1898. D e 1903 à 1909 M. Zeballos a publié la R e v u e : Bulletin a r g e n t i n de d r o i t i n t e r n a t i o n a l privé.
1. Code civil du 29 septembre 1869
(dans la rédaction de la loi du 9 septembre 1882) (Código civil de la República Argentina [con las notas de Véles Sarsfield] y leyes complementarias, Buenos Aires 1950) Titre premier. Des lois
Art. 5. Aucune personne ne peut considérer des droits comme irrévocablement acquis s'ils sont contraires à une loi d'ordre public. Art. 6. La capacité ou l'incapacité des personnes domiciliées sur le territoire de la République, qu'il s'agisse de nationaux ou d'étrangers, seront jugées d'après les dispositions de ce Code, même pour des actes exécutés ou des biens situés dans u n pays étranger. Art. 7. La capacité ou l'incapacité des personnes domiciliées en dehors du territoire de la République seront jugées d'après les lois de leur domicile respectif, même s'il s'agit d'actes exécutés ou de biens situés dans la République. Art. 8. Les actes passés, les contrats conclus et les droits acquis en dehors du lieu où l'intéressé a son domicile sont régis par les lois du lieu ou ils ont été passés, conclus ou acquis; ils demeurent néanmoins sans effet dans la République par rapport aux biens situés sur son territoire, s'ils ne sont pas conformes aux lois du pays régissant la capacité, l'état et la condition de personnes.
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Gesetzbuch des Luftrechts
Brasilien
Einziger Paragraph. Wenn solche Handlungen auf einem Luftfahrzeug vorgenommen werden, das als brasilianisches Territorium betrachtet wird, ihre Folgen sich aber auf einem fremden Gebiet auswirken, sind sie kumulativ den brasilianischen und den ausländischen Gesetzen unterworfen. Art. 7. Dingliche Rechte und Privilegien privater Art über Luftfahrzeuge werden nach den Gesetzen des Staates beurteilt, dem sie zugehören 1 . Einziger Paragraph. Der Wechsel der Staatszugehörigkeit beeinträchtigt nicht die vorher erworbenen Rechte. Art. 8. Der Arrest und andere im Titel II, Kapitel 2 dieses Gesetzbuches 2 geregelte Verfahren, werden immer nach dem Gesetz des Ortes bestimmt, an welchem sich das Luftfahrzeug aufhält. Art. 9. Alle Rechtsvorschriften, die in dem Lufttransportvertrag Klauseln verbieten, welche den Lufttransportunternehmer von der Haftung befreien, f ü r diese Haftung niedrigere Grenzen, als in diesem Gesetzbuch bestimmt sind, festsetzen, oder die Unzuständigkeit des Bestimmungsortes f ü r entsprechende Gerichtsklagen vorschreiben, gehören zu der internationalen öffentlichen Ordnung. Titel II. Privatluftrecht Kap. III. Von den Lufttransporten
Art. 68. Jeder Transport, bei welchem gemäß der Vereinbarung zwischen den Parteien der Abgangsort und der Bestimmungsort sich auf nationalem Gebiet befinden, ganz gleich, ob eine Unterbrechung oder eine Umladung stattfindet oder nicht, wird als ein interner betrachtet und nach diesem Gesetzbuch beurteilt. Einziger Paragraph. Ein internationaler Transport wird in Ermangelung eines Abkommens oder eines Vertrages, ebenfalls gemäß den in diesem Gesetzbuch festgelegten Grundsätzen beurteilt. Art. 69. Als einheitlicher Transport wird derjenige betrachtet, den verschiedene Lufttransportunternehmer aufeinanderfolgend ausführen, soweit die Parteien ein einheitliches Geschäft vereinbart haben. Einziger Paragraph. Der Transport verliert nicht den Charakter eines internen Transportes, wenn das Luftfahrzeug durch höhere Gewalt eventuell auf einem fremden Gebiet landet, wenn jedoch der Abgangsort und der Bestimmungsort im brasilianischen Gebiet liegen. 1 Siehe A r t . 20: Die L u f t f a h r z e u g e werden als Staatszugehörige desjenigen S t a a t e s b e t r a c h t e t , in dessen Matrikel-Register sie gesetzmäßig eingetragen sind, u n d d ü r f e n n i c h t ü b e r d e m brasilianischen Gebiet fliegen, ohne d a ß sie eine u n d d a b e i eine einzige Staatszugehörigkeit h a b e n . 2 K a p i t e l 2 des Titels I I (Art. 62-66) b r i n g t Vorschriften ü b e r d e n A r r e s t u n d andere Sicherungsverfahren.
Makarov, Quellen Erg. August 1954
La Bulgarie
La loi du 5 août 1949 sur les personnes et la famille
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B. Règles spéciales des conflits de lois du droit de la nationalité La loi sur la nationalité du 18 septembre 1949 (Loi No 818) De la naturalisation Art. 8. Les conditions de la naturalisation sont: 1° - la capacité civile de la personne en question conformément à la loi brésilienne; . . . 8. La Bulgarie E n Bulgarie il n'existe pas de codification de règles de conflit embrassant complètement ce domaine juridique. Les règles de conflit dispersées se trouvent dans la loi du 23 juillet 1949 sur les personnes et la famille, contenant des règles de conflit sur les conditions de la conclusion du mariage et sur sa forme, sur la nullité du mariage et le divorce, ainsi que dans la loi du 3 novembre 1950 sur les obligations et les contrats (règles de conflit en matière de lettre de change). Une loi du 9 septembre 1951 a abrogé toutes les lois entrées en vigueur avant le 9 septembre 1944. Bibliographie Dr. S. Danev, Kratko rukovodstvo po mezdunarodnoto castno pravo (Manuel élémentaire de droit international privé), Sofia 1933; 8. Daneff, Conception du droit international privé d'après la doctrine et la pratique en Bulgarie: Recuil des cours, 1930 I I I (33), 487-543; Ivan Aitino f f , System und Probleme des bulgarischen internationalen Privatrechts: Zeitschrift f ü r öffentliches Recht X X I I I (1943) 137-172; Georges P. Ghénov, Droit international privé de la Bulgarie: Répertoire VI, 179-202. 1. La loi du 5 août 1949 sur les personnes et la famille (Drzaven Vestnik du 9 août 1949 No 182; traduction française: Revue critique, 1951, 378; traduction allemande (extraits): Bayer. Justizministerialblatt 1952, 28-33) II. La famille. A. Le mariage Conditions de la conclusion du mariage 24 (dans la rédaction de la loi du 3 novembre 1953). Les ressortissants bulgares ne peuvent contracter mariage avec des étrangers qu'avec l'autorisation du Président du Bureau de l'Assemblée Populaire. Pour les ressortissants étrangers qui contractent mariage avec un ressortissant bulgare devant un représentant diplomatique ou consulaire bulgare à l'étranger, ainsi qu'avec des ressortissants bulgares ou étrangers en Bulgarie, la capacité et les empêchements pour contracter mariage
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Das Personen- und Familiengesetz vom 5. August 1949
Bulgarien
B. Spezielle Kollisionsnormen des Staatsangehörigkeitsrechts Staatsangehörigkeitsgesetz vom 18. September 1949 (Gesetz Nr. 818) Von der Einbürgerung Art. 8. Bedingungen der Einbürgerung sind: 1° - die bürgerliche Handlungsfähigkeit des Einzubürgernden nach dem brasilianischen Gesetz ; . . . 8. Bulgarien I n Bulgarien gibt es keine Kodifikation des I P R , die alle Teile dieses Rechtsgebietes umfassen würde. Die einzelnen Kollisionsnormen sind zu finden in dem Personen- und Familiengesetz vom 22. 7. 1949 (Voraussetzungen der Eheschließung und deren Form, Ehenichtigkeit und Ehescheidung), und in dem Gesetz über die Obligationen und Verträge vom 3. 11. 1950 (international-wechselrechtliche Bestimmungen). Ein Gesetz vom 9. 9. 1951 hat alle vor dem 9. 9. 1944 erlassenen Gesetze außer K r a f t gesetzt. Bibliographie Dr. S. Danev, Kratko rukovodstvo po meïdunarodnoto castno pravo (Kurzes Handbuch des internationalen Privatrechts), Sofia 1933; S. Daneff, Conception du droit international privé d'après la doctrine et la pratique en Bulgarie: Recueil des cours, 1930 I I I (33), 487-543; Ivan AUinoff, System und Probleme des bulgarischen internationalen Privatrechts: Zeitschrift für öffentliches Recht, X X I I I (1943), 137-172; Georges P. Ghénov, Droit international privé de la Bulgarie: Répertoire VI, 179-202. 1. Das Personen- und Familiengesetz vom 5. August 1949 (Drzaven Vestnik vom 9. August 1949 Nr. 182; deutsche Übersetzung [im Auszug]: Bayer. Justizministerialblatt 1952, 28-33; französische Übersetzung: Revue critique, 1951, 378) II. Die Familie. A. Die Ehe Voraussetzungen zur Eheschließung 24. (in der Fassung des Gesetzes vom 3. November 1953). Bulgarische Staatsangehörige dürfen nur mit Genehmigung des Vorsitzenden des Präsidiums der Volksversammlung die Ehe mit Ausländern eingehen. F ü r ausländische Staatsangehörige, die mit einem bulgarischen Staatsangehörigen die Ehe vor einem bulgarischen diplomatischen oder konsularischen Vertreter im Auslande eingehen, wie auch mit bulgarischen oder ausländischen Staatsangehörigen in Bulgarien, werden die EheMakarov, Quellen Erg. August 1954
La Bulgarie
La loi du 5 août 1949 sur les personnes et la famille
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s'apprécient selon la loi de l'Etat dont ils sont ressortissants. Mais aussi dans ce cas, les dispositions des articles 22 et 2 3 1 sont obligatoires pour eux. Conclusion du mariage 30 (dans la rédaction de la loi du 3 novembre 1953). Quand un ressortissant bulgare conclut un mariage à l'étranger; le mariage peut être célébré devant un agent consulaire ou diplomatique de la République Populaire de Bulgarie. Le mariage conclu par un ressortissant bulgare à l'étranger est également valable s'il a été conclu dans les formes prescrites par les lois du pays où le mariage a été conclu. Le mariage conclu en Bulgarie devant un représentant consulaire ou diplomatique étranger n'est valable que si les deux conjoints sont ressortissants de l'Etat de ces représentants. La nullité du mariage et le divorce 56. Les dispositions des articles 31 2 à 35 sont applicables à des actes 1 22 (dans la rédaction de la loi du 3 novembre 1953). Ne peut conclure le mariage une personne qui: 1. est liée par un autre mariage; 2. est atteinte de maladie mentale ou de maladie corporelle ne lui permett a n t pas d'exprimer valablement son consentement pour la conclusion du mariage, ou qui pourrait exposer à un danger sérieux la santé de l'autre conjoint ou des descendants. 23 (dans la rédaction de la loi du 3 novembre 1953). Il est interdit de conclure un mariage: a) entre parents dans la ligne directe; b) entre frères et soeurs; c) entre adoptant et adopté; Un mariage entre parents dans la ligne collatérale en troisième et quatrième degré ne peut être conclu qu'avec l'autorisation du Président du Bureau de l'Assemblée Populaire. Oe dernier prend sa décision après une consultation des experts-médecins respectifs. 2 31. Les époux sont obligés, par une entente mutuelle et des efforts communs, d'assurer la félicité de la famille et de s'occuper de l'entretien et de l'éducation des enfants. 32. Chacun des époux a la pleine liberté dans le choix de son métier et domicile. 33. Chacun des époux conserve son patrimoine, l'administration et l'usufruit de celui-ci. 34. Quant aux engagements que l'un des époux a assumés au sujet de besoins courants du ménage, l'autre époux est aussi solidairement responsable. 35. Si l'un des époux a laissé à l'autre expressément ou tacitement le soin de gérer son patrimoine, ce dernier, à défaut d'un autre arrangement, ne doit que les fruits qui seront présents, lorsque l'administration sera levée ou le mariage sera dissous.
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Bulgarien
fähigkeit und die Ehehindernisse nach den Gesetzen des Staates beurteilt, dessen Angehörige sie sind. Aber auch in diesem Fall sind die Bestimmungen der Art. 22 und 2 3 1 verbindlich. Die
Eheschließung
30 (in der Fassung des Gesetzes vom 3. November 1953). Wenn ein bulgarischer Staatsangehöriger die Ehe im Auslande schließt, kann die Ehe vor einem konsularischen oder diplomatischen Vertreter der Volksrepublik Bulgarien geschlossen werden. Eine von einem bulgarischen Staatsangehörigen im Ausland geschlossene Ehe ist auch dann rechtswirksam, wenn sie in der von den Gesetzen des Eheschließungslandes vorgeschriebenen Form geschlossen worden ist. Die im Inlande vor einem konsularischen oder diplomatischen Vertreter geschlossene Ehe ist nur dann gültig, wenn beide Ehegatten Angehörige des Staates sind, dem dieser Vertreter gehört. Die Ehenichtigkeit
und die
Ehescheidung
56. Die Vorschriften der Art. 3 1 - 3 5 2 sind auf Rechtsgeschäfte anzu1 22 (in der Passung des Gesetzes vom 3. November 1953). Eine Ehe darf nicht geschlossen werden durch eine Person 1. die durch eine andere Ehe gebunden ist, oder 2. die an einer Geisteskrankheit oder an einer körperlichen Krankheit leidet, die ihr nicht erlaubt, eine gültige Zustimmung zur Eingehung der Ehe abzugeben oder die die Gesundheit des anderen Ehegatten oder der Abkömmlinge einer ernsten Schädigung aussetzen könnte. 23 (in der Fassung des Gesetzes vom 3. November 1953). Es ist untersagt, die Ehe zu schließen: a) zwischen Verwandten in gerader Linie; b) zwischen Geschwistern und c) zwischen Adoptierenden und Adoptierten. Eine Ehe zwischen Seitenverwandten im dritten und vierten Grad darf nur mit spezieller Genehmigung des Vorsitzenden des Präsidiums der Volksversammlung geschlossen werden. Der letztere entscheidet über diese Frage nach Anhörung des Gutachtens der entsprechenden medizinischen Experten. 2 31. Die Ehegatten sind verpflichtet, durch gegenseitiges Einvernehmen und gemeinsame Bemühungen, das Wohlbefinden der Familie zu sichern und sich mit dem Unterhalt und der Erziehung der Kinder zu befassen. 32. Jeder Ehegatte h a t volle Freiheit in der Wahl der Beschäftigung und des Wohnsitzes. 33. Jeder Ehegatte behält sein Vermögen, dessen Verwaltung und Nutznießung. 34. Was die Verpflichtungen anbetrifft, die einer der Ehegatten eingegangen ist in bezug auf die laufenden Bedürfnisse des Haushalts, so ist der andere Ehegatte solidarisch haftbar. 35. Wenn einer der Ehegatten ausdrücklich oder stillschweigend dem anderen die Verwaltung seines Vermögens überlassen hat, so ist dieser letztere, mangels einer anderen Vereinbarung, nur verpflichtet, das im Zeitpunkt, wo die Verwaltung aufgehoben oder die Ehe geschieden wird, vorhandene Einkommen auszuliefern.
Makarov, Quellen Erg. Augast 1954
La Bulgarie
La loi du 5 août 1949 sur les personnes et la famille
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devant produire des effets dans le pays et lorsque l'un des époux ou les deux sont des citoyens étrangers, indépendemment du lieu où le mariage a été conclu. 57. La déclaration de nullité d'un mariage conclu dans le pays ou à l'étranger entre un ressortissant bulgare et un ressortissant étranger est régie par la présente loi. Pour la déclaration de nullité du mariage conclu entre des ressortissants étrangers, s'applique la loi nationale des époux et celle du lieu où le mariage a été conclu, dans la mesure où cette dernière loi est obligatoire pour les étrangers. 58. Le divorce est réglé selon la loi du pays dont les époux sont ressortissants au moment de la demande en divorce. Si, à ce moment, les époux ont des nationalités différentes, on applique la loi de l'Etat dont les époux ont été ressortissants avant la demande en divorce. A défaut de nationalité commune, on applique la présente loi.
59. Les demandes en matière de droit matrimonial sont instruites par les Tribunaux bulgares même si un seul conjoint est ressortissant bulgare. Lorsque les deux conjoints sont étrangers, les demandes en matière de droit matrimonial ne sont instruites par les Tribunaux bulgares que si leur compétence est reconnue par les lois de l'Etat dont les époux sont ressortissants. 60. Le jugement d'un Tribunal étranger en matière de droit matrimonial concernant des ressortissants bulgares peut être reconnu en Bulgarie si les dispositions des articles 878 à 884 de la loi sur la procédure civile ont été observées, si ce jugement est basé sur des causes prévues par la présente loi et si le défendeur, lors de l'introduction de la demande, avait son domicile dans le pays où le jugement a été prononcé. III. Les actes de l'état civil
123 alinéa 3. Pour les citoyens bulgares à l'étranger, les actes de l'état civil peuvent être dressés, outre les organes étrangers, par les représentants consulaires ou diplomatiques de la République. IV. Dispositions transitoires
158 phrase 3. Un mariage civil conclu à l'étranger avant l'entrée en vigueur de la loi du 27 mai 1945 sur le mariage n'est valable que, si le 27 mai 1945 les époux avaient une vie conjugale régulière.
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wenden, die im Inlande Rechtswirkung ausüben sollen, wenn einer der Ehegatten oder beide ausländische Staatsangehörige sind, ganz abgesehen davon, an welchem Ort die Ehe geschlossen wurde. 57. Die Nichtigkeitserklärung einer im Inland oder im Ausland zwischen einem bulgarischen Staatsangehörigen und einem Ausländer geschlossenen Ehe ist diesem Gesetz unterworfen. Auf die Nichtigkeitserklärung einer zwischen Ausländern geschlossenen Ehe findet das Heimatrecht der Ehegatten Anwendung und das Gesetz des Eheschließungsortes, soweit dieses letztere Gesetz f ü r die Ausländer bindend ist. 58. Auf die Ehescheidung finden die Gesetze des Landes Anwendung, dem die Ehegatten im Zeitpunkt der Erhebung der Scheidungsklage angehören. Wenn in diesem Zeitpunkt die Ehegatten verschiedene Staatsangehörigkeit besitzen, findet das Gesetz des Landes Anwendung, welchem die Ehegatten vor der Erhebung der Klage gemeinsam angehörten. Beim Pehlen einer gemeinsamen Staatsangehörigkeit findet das bulgarische Gesetz Anwendung. 59. Für Klagen in Ehesachen sind die bulgarischen Gerichte auch dann zuständig, wenn nur einer der Ehegatten bulgarischer Staatsangehöriger ist. Wenn beide Ehegatten Ausländer sind, sind die bulgarischen Gerichte für Klagen in Ehesachen nur dann zuständig, wenn die Zuständigkeit bulgarischer Gerichte durch die Gesetze des Staates anerkannt ist, dessen Angehörige die Eheleute sind. 60. Die Entscheidung eines ausländischen Gerichtes in Ehesachen kann unter Beobachtung der Art. 878-884 des Gesetzes über den Zivilprozeß anerkannt werden, wenn sie unter Berufung auf einen der in diesem Gesetz vorgesehenen Gründe ergangen ist und wenn der Beklagte im Zeitpunkt der Erhebung der Klage seinen Wohnsitz im Lande des Gerichts gehabt hat, das die Entscheidung gefällt hat. III. Zivilslandsurkunden
123 Abs. 3. Für bulgarische Staatsangehörige im Auslande können die Zivilstandsurkunden nicht nur von den ausländischen Behörden, sondern auch von den konsularischen oder den diplomatischen Vertretern der Republik ausgestellt werden. IV. Übergangsbestimmungen
158 Satz 3. Eine Zivilehe, die im Ausland vor dem Inkrafttreten des Ehegesetzes vom 27. Mai 1945 geschlossen wurde, ist nur dann gültig, wenn die Eheleute am 27. Mai 1945 ein regelrechtes Eheleben geführt haben. 80 Makarov, Quellen Erg. August 1954
Le Chili
Code civil du 14 décembre 1855
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2. Loi du 3 novembre 1950 sur les obligations et les contrats (Drzaven Vestnik, 1950, No. 275) Partie spéciale XVIII. Billet à ordre, lettre de change et chèque 3. Dispositions communes d. Application du droit étranger
422. Les effets des obligations du souscripteurs d'un billet à ordre et de l'accepteur d'une lettre de change sont déterminés par la loi du lieu où ces titres sont payables. Les effets des signatures des autres obligés sont déterminés par la loi du lieu où les signatures ont été données.
9. Le Chili Les règles de conflit isolées du droit chilien se trouvent dans le Code civil de 1855, dans le règlement sur le Registre des biens immeubles 1857, dans la loi sur le mariage civil de 1884 et dans le Code de commerce de 1865. Ces dispositions se rapportent à l'état et la capacité (art. 15), à la forme des actes (art. 17 et 18 C. c., art. 63 du Règlement sur le Registre des biens immeubles), aux biens (art. 16, 2411 C. c.) au mariage (art. 119-121, 135, 2484 C. c., art. 15 de la loi sur le mariage civil), aux successions (art. 955, 997-998, 1027-1028 C. c.). Le Code de commerce contient une disposition sur les contrats (art. 113).
Bibliographie Fernando AïbonicoValenzuela, M a n u a l de Derecho I n t e r n a c i o n a l P r i v a d o , I—II, Santiago 1950; RafaelVéloso Chavez, Derecho I n t e r n a c i o n a l P r i v a d o , 1931; RobustianoVera, Principios elementales de derecho internacional priv a d o , Santiago 1902 ; J. C. Fahrès, L e droit i n t e r n a t i o n a l p r i v é d a n s la législation d u Chili: Clunet 1887, 133-143, 291-299; 1888, 482-488.
1. Code civil du 14 décembre 1855 (Códigos de Chile editados por E.Mery, 113-551. traduction française: Henri Prudhomme, Code civil chilien promulgué le 14 décembre 1855, Paris 1904) Titre préliminaire § 3. Effets de la loi
Art. 14. La loi est obligatoire pour tous les habitants de la République, y compris les étrangers. Art. 15. Les sujets chiliens demeureront soumis aux lois de leur patrie qui régissent les obligations et les lois civiles, nonobstant leur résidence ou leur domicile en pays étranger :
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Das Zivilgesetzbuch vom 14. Dezember 1855
Chile
2. Gesetz über Obligationen und Verträge vom 3. November 1950 (Drzaven Vestnik, 1950, Nr. 275) Besonderer Teil XVIII. Eigene Wechsel, gezogene Wechsel und Scheck 3. Gemeinsame Bestimmungen d. Anwendung des fremden Rechts
422. Die Wirkungen der Verpflichtung des Ausstellers eines eigenen Wechsels und des Annehmers eines gezogenen Wechsels bestimmen sich nach den Gesetzen des Zahlungsortes. Die Bedeutung der Unterschrift anderer verpflichteter Personen bestimmt sich nach den Gesetzen des Ortes, an welchem die Unterschrift erfolgt ist. 9. Chile Die vereinzelten international-privatrechtlichen Bestimmungen der chilenischen Gesetzgebung sind im Zivilgesetzbuch von 1855, im Gesetz über das Immobiliarregister von 1857, im Gesetz über die Zivilehe von 1884 und im Handelsgesetzbuch von 1865 enthalten. Diese Vorschriften beziehen sich auf die Rechts- und Handlungsfähigkeit (Art. 15), auf die Form der Rechtsgeschäfte (Art. 17-18 ZGB, Art. 63 des Gesetzes über das Immobiliarregister), auf das Sachenrecht (Art. 16, 2411 ZGB), das Eherecht (Art. 119-121, 135, 2484 ZGB, Art. 15 des Gesetzes über die Zivilehe), und das Erbrecht (Art. 955, 997-998, 1027-1028 ZGB). Das Handelsgesetzbuch bringt eine Vorschrift über die Verträge (Art. 113). Bibliographie Fernando AlbonicoValenzuela, Manual de Derecho I n t e r n a c i o n a l P r i v a d o , I—II, Santiago 1950; RafaélVeloso Chavez, Derecho I n t e r n a c i o n a l P r i v a d o , 1931; Robustiano Vera, Principios elementales de derecho internacional privado, Santiago 1902; J.-C. Fahrés, L e droit i n t e r n a t i o n a l privé d a n s la legisl a r o n d u Chili: Clunet 1887, 133-143, 2 9 1 - 2 9 9 ; 1888, 482-488.
1. Das Zivilgesetzbuch vom 14. Dezember 1855 (Códigos de Chile editados por E.Mery, 113-551; französische Übersetzung : Henri Prudhomme, Code civil chilien promulgué le 14 décembre 1855, Paris 1904) Preliminar-Titel § 3. Wirkungen des Gesetzes
Art. 14. Das Gesetz ist verbindlich f ü r alle Einwohner der Republik, einschließlich der Ausländer. Art. 15. Den Heimatgesetzen über die zivilen Rechte und Pflichten bleiben in folgender Hinsicht auch die Chilenen, trotz ihres Aufenthaltes oder Wohnsitzes im Auslande, unterworfen: 80* Makarov, Quellen Erg. August 1954
Le Chili
Code civil du 14 décembre 1855
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I o En ce qui concerne l'état des personnes et leur capacité pour accomplir certains actes qui doivent sortir effet au Chili; 2° En ce qui concerne les obligations et les droits qui dérivent des relations de famille ; mais à l'égard seulement de leurs conjoints et parents chiliens. Art. 16. Les biens situés au Chili sont soumis aux lois chiliennes, même lorsque leurs propriétaires (dueños) sont étrangers et ne résident pas au Chili. Cette disposition s'entendra sans préjudice des stipulations contenues dans les contrats valablement faits en pays étranger. Mais les effets des contrats faits en pays étranger, qui doivent être exécutés au f hili, seront régis par les lois chiliennes. Art. 17. La forme des instruments publics est déterminée par la loi du pays où ils ont été faits. Leur authenticité se prouvera suivant les règles établies dans le Code de procédure (Código de Enjuiciamiento). La forme se réfère aux solennités externes, et l'authenticité au fait d'avoir été réellement reçus et autorisés par les personnes et de la manière indiquée dans lesdits instruments. Art. 18. Dans les cas où les lois chiliennes exigent des instruments publics pour prouver les circonstances dont la preuve doit être rapportée et produire effet au Chili, les actes sous seing privé (escrituras privadas) n'auront aucune valeur quelle que soit leur force dans le pays où ils ont été faits. Livre premier. Des personnes. Titre IV. Du mariage
Art. 119. Le mariage célébré en pays étranger, conformément aux lois de ce pays, ou aux lois chiliennes, produira au Chili les mêmes effets civils que s'il eût été célébré en territoire chilien. Cependant si un Chilien ou une Chilienne vient à contracter mariage en pays étranger, en contrevenant d'une manière quelconque aux lois chiliennes, la contravention produira au Chili les mêmes effets civils que si elle eût été commise au Chili. Art. 120. Le mariage dissous en pays étranger conformément aux lois de ce pays, mais dont la dissolution n'aurait pu être prononcée d'après les lois chiliennes, ne donne capacité à aucun des conjoints de se marier au Chili du vivant de l'autre époux. Art. 121. Le mariage qui, suivant les lois du pays où il a été contracté, pourrait être dissous dans ce pays, ne pourra toutefois être dissous au Chili que conformément aux lois chiliennes.
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Gesetz 5017 über Zivilluftfahrt vom 3. J u n i 1931
Griechenland
2. die Vorlegungsfrist; 3. ob ein Scheck angenommen, zertifiziert, bestätigt oder mit einem Visum versehen werden kann, und welches die Wirkungen dieser Vermerke sind; 4. ob der Inhaber eine Teilzahlung verlangen kann, und ob er eine solche annehmen m u ß ; 5. ob ein Scheck gekreuzt oder mit dem Vermerk „nur zur Verrechnung" oder mit einem gleichbedeutenden Vermerk versehen werden kann, und welches die Wirkungen der Kreuzung oder des Verrechnungsvermerkes oder eines gleichbedeutenden Vermerks sind; 6. ob der Inhaber besondere Rechte auf die Deckung hat, und welches der Inhalt dieser Rechte ist; 7. ob der Aussteller den Scheck widerrufen oder gegen die Einlösung des Schecks Widerspruch erheben kann; 8. die Maßnahmen, die im Falle des Verlustes oder des Diebstahls des Schecks zu ergreifen sind; 9. ob ein Protest oder eine gleichbedeutende Feststellung zur Erhaltung des Rückgriffs gegen die Indossanten, den Aussteller und die anderen Scheckverpflichteten notwendig ist. Art. 76. Die Form des Protestes und die Fristen f ü r die Protesterhebung sowie die Form der übrigen Handlungen, die zur Ausübung oder Erhaltung der Scheckrechte erforderlich sind, bestimmen sich nach dem Recht des Landes, in dessen Gebiete der Protest zu erheben oder die Handlung vorzunehmen ist.
6. Handelsgesetzbuch Zweites Buch. Über den Seehandel (Gesetz vom 17. April 1910) Titel I. Von den Schiffen, von dem Erwerb der Schiffe und von den Seekrediten Kapitel m . Uber die Seevorrechte
Art. 142. Der Wechsel der Staatszugehörigkeit der Schiffe beeinträchtigt nicht die auf dem Schiff Hegenden Rechte. Der Umfang dieser Rechte wird nach dem Gesetz der Flagge geregelt, die das Schiff im Zeitpunkt des Wechsels der Staatszugehörigkeit rechtmäßig geführt hat. 7. Gesetz 5017 über Zivilluftfahrt vom 3. Juni 1931 Art. 5. § 1. Rechtsverhältnisse zwischen Reisenden in einem Luftfahrzeug im internationalen Verkehr werden nach den Gesetzen des Staates beurteilt, dessen Staatszugehörigkeit das Luftfahrzeug besitzt. Makarov, Quellen Brg. August 1954
La Grande-Bretagne et le Commonwealth
Bibliographie
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20. La Grande-Bretagne et le Commonwealth Les règles de conflit de la Grande-Bretagne sont établies par la jurisprudence, elles appartiennent donc presque totalement au «case law». Par exception quelques règles de conflit se trouvent aussi dans le «statute law». Elles font partie du Companies Act 1948 (art. 106 sur l'enregistrement des charges et art. 400 sur la liquidation des sociétés non-enregistrées), de la loi du 27 juin 1892 concernant la célébration des mariages à l'étranger (cette loi a été introduite dans les colonies : W. P. Eversley and W. F. Craies, The Marriage Laws of the British Empire, 1910, 131 et ss.), de celle du 18 juillet 1947 sur la célébration des mariages à l'étranger, qui a modifié quelques parties de la loi de 1892, du Legitimacy Act 1926, du «Lord Kingdown's Act» de 1861 (des règles de conflit sur la forme des testaments), de la loi de 1882 sur les lettres de change (conflits de lois en matières du droit cambiaire) et, enfin, de la loi de 1894 sur la navigation commerciale, de la loi de 1911 mettant en vigueur la convention de Bruxelles de 1910 sur les collisions de navires et de la loi de 1924 mettant en vigueur la convention de Bruxelles de 1922 sur le transport maritime de marchandises. Les règles de conflit du Bills of Exchange Act de 1882 sont en vigueur dans tous les dominions et aussi dans un certain nombre de colonies. Les provinces du Canada aussi que Ceylan possèdent en outre des règles de conflit concernant les testaments. Des règles de conflit en partie originales se trouvent dans le Code civil de Sainte-Lucie de 1876 (droit de personnes, de mariage, de successions et de biens). Un groupe à part est formé par les règles de conflit des parties du Commonwealth dont les législations sont fondées sur le droit français. Dans ces parties est en vigueur ou bien le Code civil français (comme en Maurice ou dans les Seychelles), dont certains articles sont remplacés par des dispositions de la législation locale (cf. Civil Status Ordinance 1890 de l'île Maurice, art. 36: forme des actes de l'état civil), ou bien une codification autonome basée sur les principes du droit français, comme le Code civil du Bas-Canada (Québec) dont le Titre préliminaire contient des règles de conflit concernant la capacité, la forme des actes, les biens et les obligations.
Bibliographie G. C. Cheshire, P r i v a t e International L a w , 4 t h edit., Oxford 1952; R. H. Graveson, The Conflict of Laws, 2 n d edit., London 1952 ; Martin Wolff, P r i v a t e International L a w 2 n d ed., Oxford 1950; Dicey's Conflict of L a w s 6 t h ed.
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Bibliographie
Großbritannien und Commonwealth
20. Großbritannien und Commonwealth Das internationale Privatrecht Großbritanniens beruht auf der Gerichtspraxis und ist daher fast ausschließlich case law. Nur ausnahmsweise finden sich Kollisionsnormen im Statute Law. Solche Bestimmungen sind enthalten im Companies Act 1948 (Art. 106 über Eintragung von Belastungen und Art. 400 über Liquidierung nicht-registrierter Gesellschaften), im Gesetz über die Eheschließungen im Auslande vom 27. Juni 1892, das in den Kolonien rezipiert worden ist (TF. P. Eversley and TT. F. Craies, The Marriage Laws of the British Empire, 1910, 131 ff.), im Gesetz über Eheschließungen im Auslande vom 18. Juli 1947, das das Gesetz von 1892 in einigen Teilen abgeändert hat, in dem Legitimacy Act 1926, in dem sog. Lord Kingsdown's Act 1861 (international-privatrechtliche Vorschriften über die Form der Testamente), in der Wechselordnung von 1882 (internationales Wechselrecht) und schließlich in dem Gesetz über die Handelsschiffahrt von 1894, in dem Gesetz von 1911 über die Inkraftsetzung des Brüsseler Abkommens von 1910 über Zusammenstoß von Schiffen und in dem Gesetz von 1924 über die Inkraftsetzung des Brüsseler Abkommens von 1922 über den Seefrachtverkehr. Die internationalwechselrechtlichen Bestimmungen des Bill of Exchange Act von 1882 sind in allen Dominien rezipiert worden und gelten auch in einer Reihe von Kolonien. Die Provinzen von Kanada, wie auch Ceylon besitzen ferner international-erbrechtliche Vorschriften betr. die Testamente. Zum Teil eigenartige Kollisionsnormen enthält das Zivilgesetzbuch von Saint Lucia von 1876 (Personen-, Ehe-, Erb- und Sachenrecht). Eine Gruppe f ü r sich bilden die kollisionsrechtlichen Bestimmungen derjenigen Teile des Commonwealth, deren Rechtsordnungen das französische Recht zur Grundlage haben. In diesen Teilen gilt entweder der Code civil selbst (so in Mauritius und auf den Seyschellen), wobei allerdings die einzelnen international-privatrechtlichen Vorschriften dieses Gesetzbuches aufgehoben und durch örtliche gesetzliche Bestimmungen ersetzt sind (so Civil Status Ordinance 1890 von Mauritius, Art. 36: Form der Zivilstandsurkunden), oder es gilt eine selbständige Bearbeitung der französischen international-privatrechtlichen Prinzipien, wie sie sich im Zivilgesetzbuch von Nieder-Kanada (Quebec) findet, dessen Präliminar-Titel international-privatrechtliche Bestimmungen über die Handlungsfähigkeit, Form der Rechtsgeschäfte, des Sachen- und des Obligationenrechts enthält. Bibliographie Cr. C. Cheshire, P r i v a t e International Law, 4 t h edit., Oxford 1952; R.H. Graveson, The Conflict of Laws, 2 n d edit., London 1952; Martin Wolff, P r i v a t e nd th International L a w 2 ed., Oxford 1950; Dicey's Conflict of Laws 6 ed. Makaroy, Quellen Erg. August 1954
Grande Bretagne (Royaume-Uni)
La loi sur les sociétés
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under the general edit, of J. H. C. Morris with special editors, London 1949; Clive M. Schmitthoff, A Textbook of the English Conflict of Laws (Private International Law), 2 n d ed., London 1948; G. D. Seymour, The Conflict of Laws in a Nutshell, London 1938; Paul Oouié, Droit international privé de l'Angleterre: Répertoire, VI, 26-70; C. John Colombos, L a conception du droit international privé d'après la doctrine et la pratique britannique: Recueil des cours, 1 9 3 1 I I (36), 5-76 ; J. A. Foote, A Concise Treatise on Private International Law based on the Decisions in the English Courts, 5 t h edit., London 1925 ; John Westlake, A Treatise on Private International Law, 7t h edit, by Norman Bentwich, London 1925 (cf. John Westlake, Traité de droit international privé. Traduit sur la 5 e édition (1912) par Paul Goulé, Paris 1914; John Westlake, Lehrbuch des internationalen Privatrechts mit der Berücksichtigung der englischen Gerichtspraxis. Deutsche Ausgabe nach der 2. englischen Auflage von Franz Holtzendorff, Berlin 1884) ; W. H. Rattigan, Private International Law, London 1895. Recueil de décisions des tribunaux et d'autres textes : J. H. C. Morris, Cases on Private International Law, 2 n d edit., Oxford 1951 ; R. H. Qraveson, Cases on the Conflict of Laws, London 1949 ; W. Nerribhard Hibbert, Leading Cases in Conflict of Laws, London 1931 ; Horace Nelson, Selected Cases, Statutes and Orders Illustrative of the Principles of Private International Law as administered in England, London 1889. L'Ecosse : Lachlan Mackinnon: Leading Cases in the International Private Law of Scottland, Edinburgh 1934. Le Canada : Walter S. Johnson, The Conflict of Laws. W i t h Special Reference to t h e Law of the Province of Quebec, Montreal, 11933, I I 1934, I I I 1937; Edouard Fabre-Surveyer, La conception du droit international privé d'après la doctrine et la pratique au Canada: Recueil des cours, 1935 I I I (53), 177-282; E. Lafur, The Conflict of Laws in the Province of Quebec, Montreal 1898. Le R o y a u m e - U n i 1. La loi du 30 join 1948 sur les sociétés (Companies Act, 1948) (11 and 12 Geo. 6, c. 38) n i e partie. L'enregistrement des charges
L'application de la I I I e partie aux charges fondées par une société incorporée hors de l'Angleterre et à la propriété grevée de charges acquise par une telle société. 106. Les dispositions de la I I I e partie de cette loi s'appliquent a u x charges qui grèvent la propriété en Angleterre et qui sont fondées par une société (une société dans le sens de cette loi ou non) fondée hors de l'Angleterre et ayant un dépôt d'opérations fixe en Angleterre, ainsi qu'aux charges qui grèvent la propriété acquise par une telle société en Angleterre.
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Wechselordnung von 1882
Großbritannien (Vereinigtes Königreich)
6. Wechselordnung von 1882 (Bills of Exchange Act, 1882; 45 and 46 Vict., c. 61; deutsche Übersetzung: Handelsgesetze des Erdballs I, Teil 2, 216 ff. ; französische Übersetzung: Annuaire de législation étrangère, X I I , 1883, 283 ff.) Teil I I . Wechsel. Gesetzeskollisionen
Sekt. 72. Wird ein in einem Lande gezogener Wechsel in einem anderen begeben oder akzeptiert, oder ist er dort zahlbar, so bestimmen sich die Rechte, Pflichten und Verbindlichkeiten der Wechselbeteiligten wie folgt: 1. Die Formgültigkeit des Wechsels selbst bestimmt sich nach dem Recht des Begebungsortes, und die Formgültigkeit späterer Wechselerklärungen, wie z. B. der Annahme oder des Indossamentes oder der Ehrenannahme supra protest, nach dem Rechte des Ortes, wo die Erklärung abgegeben ist. Jedoch : a) ist ein außerhalb des Vereinigten Königreichs begebener Wechsel nicht allein deshalb ungültig, weil er nicht nach den Gesetzen des Begebungsortes gestempelt ist; b) kann ein außerhalb des Vereinigten Königreichs begebener Wechsel, der bezüglich der Formerfordernisse dem Rechte des Vereinigten Königreichs entspricht, hinsichtlich der Erzwingung der Zahlung desselben zwischen allen denjenigen als gültig behandelt werden, welche denselben innerhalb des Vereinigten Königreichs begeben, besitzen oder dort in den Kreis der Wechselbeteiligten eintreten. 2. Vorbehaltlich der Vorschriften dieses Gesetzes, bestimmt sich die Auslegung der Ausstellung, Indossierung, Annahme oder Ehrenannahme supra protest eines Wechsels nach dem Rechte des Ortes, an welchem die betreffende Erklärung abgegeben ist. Wenn jedoch ein Inland Wechsel im Ausland indossiert ist, so ist das Indossament bezüglich des Zahlenden nach dem Rechte des Vereinigten Königreichs auszulegen. 3. Die Pflichten des Besitzers bezüglich der Vorlegung zur Annahme oder zur Zahlung, sowie bezüglich der Notwendigkeit oder des Genügens eines Protestes oder einer Benachrichtigung von einer Dishonorierung oder bezüglich anderweitiger Vorgänge bestimmen sich nach den Gesetzen des Ortes, an welchem die betreffende Handlung vorgenommen oder der Wechsel dishonoriert wird. 4. Wenn ein Wechsel außerhalb des Vereinigten Königreichs gezogen, aber innerhalb desselben zahlbar, und die Wechselsumme nicht in der Währung des Vereinigten Königreichs ausgedrückt ist, so ist mangels einer ausdrücklichen Vereinbarung der Betrag nach dem Wechselkurse f ü r Sichtwechsel am Zahlungsorte und Zahlungstage des Wechsels zu berechnen. Makarov, Quellen Erg. August 1954
Grande-Bretagne (Royaume-Uni)
Loi sur le transport maritime
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§ 5. Lorsqu'une lettre de change tirée dans un E t a t est payable dans un autre, la date de son échéance (due date thereof) est déterminée d'après la loi du lieu où elle doit être payée. 7. Loi de 1894 sur la navigation commerciale (57 and 58 Vict., c. 60) Deuxième partie. Les capitaines et les marins Application de la deuxième partie Conflit de lois 265. Quand dans une matière se rapportant au navire ou à une personne appartenant à u n navire surgit u n conflit de lois et quand dans cette partie de la présente loi il existe une disposition applicable expressément à ce navire, le cas sera régi par cette disposition; mais s'il n'existe pas de telle disposition, le cas sera régi par la loi du port dans lequel le navire est enregistré. 8. La loi du 16 décembre 1911 portant un amendement de la loi sur la navigation commerciale pour mettre en vigueur certaines conventions internationales (Maritime Convention Act, 1911) (1 and 2 Geo. 5, c. 57) Dispositions générales §9... (3) Les dispositions de cette loi trouvent application dans tous les cas jugés et tranchés par u n Tribunal quelconque compétent pour le cas en question considéré et cela sans prendre en considération les eaux dans lesquelles le dommage ou la perte ont été occasionnés, ou les services de sauvetage rendus; l'alinéa 9 du paragraphe 25 du Supreme Court of Judicature Act, 1873, est abrogé.
9. La loi du 1 e r août 1924 portant complément de la loi sur le transport maritime de marchandises (14 and 15 Geo. 5, c. 22) § 1. Conformément aux dispositions de cette loi les Règles1 s'appliquent aus transports maritimes de marchandises sur des navires, qui transportent des marchandises d'un port quelconque de la Grande Bretagne ou de l'Irlande du Nord à un autre port quelconque en Grande Bretagne ou Irlande du Nord ou en dehors, ainsi qu'aux affaires qui sont connexes avec ces transports. 1 Les Règles faisant partie de l'annexe de la loi reproduisent le texte de la convention de Bruxelles de 1922 sur le transport maritime de marchandises.
16 Gesetz über den Seefrachtverkehr Großbritannien (Vereinigtes Königreich) 5. Wenn ein Wechsel in einem Lande gezogen und in einem anderen zahlbar ist, so bestimmt sich sein richtiges D a t u m nach dem Gesetze des Zahlungsortes. 7. Gesetz Uber die Handelsschiffallrt von 1894 (57 and 58 Vict., c. 60) Teil IL Schiffskapitäne und Mannschaften Anwendung des II. Teils Gesetzeskollisionen 265. Wenn in einer Angelegenheit, die sich auf ein Schiff oder auf eine einem Schiff gehörende Person bezieht, eine Gesetzeskollision entsteht, dann ist, falls dieser Teil dieses Gesetzes eine diesbezügliche Vorschrift enthält, die ausdrücklich auf ein solches Schiff Anwendung finden muß, die Angelegenheit durch diese Vorschrift zu regeln; wenn aber eine solche Vorschrift nicht besteht, ist die Angelegenheit durch das Recht des Hafens, in welchem das Schiff eingetragen ist, zu regeln. 8. Gesetz vom 16. Dezember 1911 betr. die Ergänzung des Gesetzes über die Handelsschiffahrt zwecks Inkraftsetzung einiger internationalerAbkommen (Maritime Convention Act, 1911) (1 and 2 Geo. 5, c. 57) Allgemeine Bestimmungen § 9. . . . (3) Die Bestimmungen dieses Gesetzes finden Anwendung auf alle Fälle, die vor irgendeinem Gericht zur Verhandlung und Entscheidung kommen, welches f ü r den Fall zuständig ist, und ganz abgesehen davon, in welchen Gewässern der betreffende Schaden oder Verlust zugefügt oder die betreffenden Rettungsdienste erwiesen wurden; Abs. 9 des § 25 des Gesetzes von 1873 über das Verfahren vor dem Höchsten Gericht (the Supreme Court of Judicature Act, 1873), t r i t t außer K r a f t . 9. Gesetz vom 1. August 1924 betr. die Ergänzung des Gesetzes über den Seefrachtverkehr (14 and 15 Geo. 5, c. 22) § 1. Gemäß den Bestimmungen dieses Gesetzes werden die Regeln1 Anwendung finden hinsichtlich und im Zusammenhang mit der Frachtbeförderung zur See auf Schiffen, die Frachten befördern von irgendeinem Hafen Großbritanniens oder Nordirlands zu irgendeinem anderen Hafen, sei es innerhalb oder außerhalb Großbritanniens oder Nordirlands. 1 Die in der Anlage zu dem Gesetz abgedruckten „Regeln" geben den Inhalt der Brüsseler Abkommen von 1922 über den Seefrachtverkehr wieder.
M akarov. Quellen Erg. August 1954
Grande-Bretagne (Malte)
The Revised Edition of the Laws of Malta 1942
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Malte The Revised Edition of the Laws of Malta 1942 Chapitre 23. Code civil Livre premier. Des personnes Titra VIII. Des actes de l'état civil Sous-titre III. Des actes de mariage
Art. 334 (1). Tout mariage conclu hors de ces Iles doit être enregistré à la requête d'une des parties contractantes ou à la requête d ' u n de leurs parents, si au moins l'une des parties est u n sujet de Sa Majesté ou une personne résidant plus de cinq ans dans ces Iles. (2) La personne requérante doit présenter au Directeur pour l'enregistrement l'acte qui est, conformément aux lois du lieu de la célébration d u mariage, une preuve d'un tel mariage. livre II. Des biens Deuxième partie. Du mode d'acquérir et de transmettre la propriété ou les autres droits concernant les biens Titre II. Des successions Sous-titre I. Des successions testamentaires § IV. De la forme du testament
Art. 719. Les testaments faits hors de ces Iles sont valables dans ces Iles quand ils sont faits dans la forme prescrite par la loi du lieu où le testament a été fait.
16a The Revised Edition of the Laws of Malta 1942 GroBbrilamiien (Malta)
Malta The Revised Edition of the Laws of Malta 1942 Kap. 23. Zivilgesetzbuch I. Buch. Von den Personen Titel V m . Von den Zivilstandsurkunden Unter-Titel III. Von den Heiratsurkunden
Art. 334. (1) Jede Ehe, die außerhalb dieser Inseln geschlossen ist, muß auf Antrag eines der Eheschließenden oder eines ihrer Elternteile in das Register eingetragen werden, wenn mindestens einer der Eheschließenden Untertan Seiner Majestät ist, oder eine Person, die über fünf Jahre auf diesen Inseln wohnt. (2) Die Person, die den Antrag stellt, muß zum Zwecke der Registrierung dem Direktor eine Urkunde vorlegen, die gemäß den Gesetzen des Eheschließungsortes einen Beweis solcher Eheschließung liefert. II. Buch. Von den Sachen II. Teil. Von der Art Eigentum oder andere Rechte über Sachen zu erwerben und zu übertragen Titel II. Von der Erbfolge Unter-Titel I. Von der testamentarischen Erbfolge § IV. Von der Form der Testamente
Art. 719. Ein außerhalb dieser Inseln errichtetes Testament soll auf diesen Inseln wirksam sein, wenn es in der durch das Recht des Errichtungsortes vorgeschriebenen Form errichtet ist.
Makarov, Quellen Erg. August 1954
Grande-Bretagne (Inde)
Loi sur des titres négociables
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L'Asie L'Inde 1. La loi du 25 avril 1872 sur les contrats (The Indian Contract Act, 1872) Chapitre II. Des contrats, des contrats annulables et des conventions nulles
§ 11. Toute personne qui a atteint l'âge de la majorité d'après la loi à laquelle elle est soumise et qui est saine d'esprit, et qui n'est pas empêchée de contracter par la loi à laquelle elle est soumise, est capable de conclure un contrat. 1. La loi du 9 décembre 1881 sur des titres négociables (Negotiable Instruments Act X X V I of 1881, c. 105; traduction allemande : Handelsgesetze des Erdballs, Bd. X I , Abt. I I , Britische Besitzungen und Schutzgebiete, Teil I I , Kaiserreich Indien, 140-161) Chapitre XVI. Conflits de lois
134. La responsabilité du tireur d ' u n titre d'engagement d'une lettre de change ou d ' u n chèque étranger, est régie, à défaut d'une stipulation contraire, dans tous les rapports essentiels d'après la loi du lieu d'émission et la responsabilité de l'accepteur et de l'endosseur est régie d'après la loi du lieu du paiement du titre. 135. Si le lieu du paiement d'un titre d'engagement, d'une lettre de change ou d ' u n chèque diffère du lieu d'émission ou d'endossement, la loi du lieu où il est payable détermine ce qui constitue faute de paiement (dishonour) et quelle sorte d'avis de non-paiement est suffisante. 136. Si u n titre négociable est émis, accepté ou endossé en dehors de l'Inde [Britannique] mais conformément à la loi de l'Inde, la circonstance que l'engagement qui est représenté par ce titre est non valable d'après la loi du lieu où l'engagement a été souscrit n'infirme pas la validité de l'acceptation ou de l'endossement ultérieurs qui ont eu lieu dans l'Inde [Britannique]. 137. Sauf la preuve du contraire, il est admis que les lois des pays étrangers concernant des titres d'engagements, des lettres de change et des chèques sont identiques aux lois de l'Inde [Britannique],
Le P a k i s t a n Les règles de conflit en vigueur à l'Inde (v.ci-dessus) sont également en vigueur au Pakistan.
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Verordnung vom 20. Juli 1891
Großbritannien ( F i d j i - I n s e l n )
Neuguinea Verordnung vom 24. August 1938 (Nr. 39 von 1938) betr. die Testamente (Laws of the Territory of New Guinea, vol. XIV, 1937 and 1938, p. 161) 13. Jedes Testament, das außerhalb des Territoriums von einem Erblasser in bezug a u f s e i n unbewegliches oder bewegliches Vermögen errichtet wird (welches auch immer der Wohnsitz des Erblassers zur Zeit d er Errichtung des Testamentes oder zur Zeit seines Todes sein mag), wird als richtig errichtet f ü r die Zwecke der Bestätigung (probate) in dem Territorium gelten, wenn es entsprechend den Formen errichtet ist, die vorgeschrieben sind entweder (a) von dem Recht des Errichtungsortes; (b) von dem Recht des Ortes, an welchem der Erblasser im Zeitpunkt der Errichtung des Testaments seinen Wohnsitz gehabt h a t ; oder (c) von dem Recht, das in diesem Zeitpunkt an dem Ort in Geltung war, wo er seinen Herkunftswohnsitz (domicile of origine) gehabt hat. 14. Jedes Testament, das innerhalb des Territoriums von einem Erblasser in bezug auf sein unbewegliches oder bewegliches Vermögen errichtet wird (welches auch immer der Wohnsitz des Erblassers zur Zeit der Errichtung des Testaments oder zur Zeit seines Todes sein mag), wird als richtig errichtet gelten und im Territorium zur Bestätigung zugelassen, wenn es gemäß den Formen errichtet ist, die in dem Zeitpunkt im Territorium in Geltung waren. Neuseeland Gesetz zur Konsolidierung gewisser auf das Wechselrecht bezüglicher Gesetze (Gesetz Nr. 15 von 1908) (Consolidated Statutes of the Dominion of New Zealand passed in the eight year of the Reign of His Majesty King Edward VII, vol. I, Wellington 1908, Nr. 15; deutsche Übersetzung: Handelsgesetze des Erdballs, Bd. X I , Abt. I I , Britische Besitzungen und Schutzgebiete, Teil I I I , Australien und Neuseeland, 528-533) § 72 = § 72 der englischen Wechselordnung (siehe oben S. 14); jedoch steht durchweg „Neuseeland" statt „Vereinigtes Königreich". Fidji-Inseln Verordnung zur Kodifizierung des Rechtes über Wechsel, Schecks und Verpflichtungsscheine vom 20. Juli 1891 (The Laws of Fidji: Revised Edition 1945, cap. 180) § 72 = § 72 der englischen Wechselordnung (siehe oben S. 14), jedoch stets durchweg „Kolonie" statt „Vereinigtes Königreich". Makarov, Quellen Erg. August 1954
Le Guatemala
Code civil du 21 mai 1933
1
21. Le Guatemala Les règles de conflit du Guatemala se trouvent 1) dans le Code civil du 21 mai 1933, 2) dans les dispositions fondamentales de la loi constitutive du pouvoir judiciaire du 3 août 1936, et 3) dans la loi du 25 janvier 1936 sur les étrangers. Das le Code civil on trouve des dispositions sur le régime matrimonial (art. 116, 117), sur la tutelle (art. 289-292, 295), sur le registre civil (art. 350) et sur les successions (art. 823, 871-873). La loi constitutive du pouvoir judiciaire contient des règles de conflit sur l'ordre public (art. XXVII), sur l'état et la capacité (art. XVII-XVIIIÏ, les biens (art. X X I ) et les obligations (art. X X I I - X X I I I ) . La loi sur les étrangers contient, elle aussi, des dispositions sur l'état et la capacité (art. 18), les biens (art. 19), les obligations (art. 24, 29), le mariage (art. 35^44), la tutelle (art. 30) et sur l'ordre public (art. 18, 23).
Bibliographie José Matos, Curso de derecho internacional privado, 2 e éd. Guatemala 1941.
1. Code civil du 2 1 m a i 1933
(Decreto numéro 1932) Livre premier Titre IV. Le mariage Chapitre VI. Le régime matrimonial
Art. 116. Le régime matrimonial des époux étrangers d'une même nationalité se détermine, à défaut d'un contrat, par la loi personnelle qui leur est commune au moment de la célébration du mariage ; et s'ils sont de nationalité différente - par la loi du lieu où les époux fixent leur premier domicile conjugal. Art. 117. Le changement de nationalité des époux ou d'un d'eux n'a pas d'influence sur le régime matrimonial. Titre IX. La tutelle Chapitre XII. Dispositions générales
Art. 289. L'organisation de la tutelle est régie par la loi du lieu du domicile du mineur ou de l'incapable.
2
Zivilgesetzbuch v o m 21. Mai 1933
Guatemala
21. Guatemala Die Kollisionsnormen von Guatemala sind 1. in dem Zivilgesetzbuch vom 21. Mai 1933, 2. in den grundsätzlichen Bestimmungen des Gerichtsverfassungsgesetzes vom 3. August 1936, und 3. in dem Gesetz über die Ausländer vom 25. Januar 1936 zu finden. Das Zivilgesetzbuch enthält Kollisionsnormen über das Ehegüterrecht (Art. 116, 117), über die Vormundschaft (Art. 289-292, 295), über das Zivilstandsregister (Art. 350) und über das Erbrecht (Art. 823, 871-873). Das Gerichtsverfassungsgesetz bringt ipr Vorschriften über den ordre public (Art. XXVII), über die Geschäftsfähigkeit (Art. XVII-XVIII), über das Sachen- (Art. XXI) und Obligationenrecht (Art. X X I I - X X I I I ) . Das Gesetz über die Ausländer enthält wiederum Bestimmungen über die Geschäftsfähigkeit (Art. 18), über das Sachenrecht (Art. 19), das Obligationenrecht (Art. 24, 29), das Eherecht (Art. 35-44), das Vormundschaftsrecht (Art. 30) und über den ordre public (Art. 18, 23). Bibliographie José Matos, Curso de derecho internacional p r i v a d o , 2. ed. G u a t e m a l a 1941.
1. Zivilgesetzbuch vom 21. Mai 1933 (Decreto numero 1932) I. Buch IV. Titel. Die Ehe Kap. VI. Das Ehegüterrecht
Art. 116. Der Ehegüterstand ausländischer Ehegatten mit der gleichen Staatsangehörigkeit bestimmt sich beim Fehlen einer Vereinbarung nach dem Personalstatut, das ihnen im Zeitpunkt der Eheschließung gemeinsam ist; und wenn die Ehegatten verschiedener Staatsangehörigkeit waren, nach den Gesetzen des Ortes, an welchem die Ehegatten ihren ersten ehelichen Wohnsitz begründet haben. Art. 117. Der Wechsel der Staatsangehörigkeit der Ehegatten oder eines von ihnen hat keinen Einfluß auf den Ehegüterstand. IX. Titel. Die Vormundschaft Kap. XII. Allgemeine Bestimmungen
Art. 289. Die Errichtung einer Vormundschaft richtet sich nach den Gesetzen des Wohnsitzortes des Minderjährigen oder Geschäftsunfähigen. 81 Makarov, Quellen Erg. August 1954
Le Guatemala
Code civil du 21 mai 1933
la
Art. 290. La charge de tuteur imposée dans un pays étranger, en conformité avec les lois dudit pays, sera reconnue dans la République. Art. 291. La tutelle, quant aux droits et obligations qu'elle impose, est régie par les lois du lieu où elle a été instituée. Art. 292. Les attributions des tuteurs par rapport aux biens qu'un mineur ou un incapable possède hors du lieu de son domicile, sont exercées conformément à la loi du lieu de la situation de ces biens. Art. 295. Les dispositions relatives aux tuteurs régissent les personnes qui administrent les biens des mineurs ou des incapables dans des cas déterminés. Titre X. Le Registre civil Chapitre IX. Dispositions générales et réglementaires
Art. 350. Les agents consulaires de la République à l'étranger administrent le registre des naissances, des mariages, des changements de nationalité et des décès des ressortissants du Guatemala résidant ou se trouvant du passage dans les pays où ces agents exercent leurs fonctions. Ces fonctionnaires doivent transmettre chaque mois au Secrétariat des Affaires Etrangères une copie des inscriptions faites dans leurs livres, lequel les enverra au Registre Civil de la capitale pour que les inscriptions correspondantes soient faites dans les livres et pour que la copie soit conservée dans l'archive. Livre n i . Les modes d'acquérir la propriété Titre IV. La succession Chapitre II. La capacité de tester et d'acquérir des successions
Art. 823. La capacité de succéder, toutes les fois qu'il s'agit des biens situés hors de la République, est régie par la loi du domicile de l'héritier ou du légataire au moment du décès du de eu jus. Chapitres IX. Testaments faits dans un pays étranger
Art. 871. Les ressortissants du Guatemala pourront tester hors du territoire national, en se soumettant aux formes établies par les lois du pays où ils se trouvent. Ils pourront aussi tester en haute mer, pendant un voyage sur un navire étranger, en se soumettant à la loi de l'Etat dont ressortit le navire.
2a
Zivilgesetzbuch vom 21. Mai 1933
Guatemala
Art. 290. Die Pflichten des Vormundes, die in einem fremden Land gemäß den Gesetzen dieses Landes begründet worden sind, werden in der Republik anerkannt. Art. 291. Die durch die Vormundschaft begründeten Rechte und Pflichten beurteilen sich nach den Gesetzen des Landes, in dem die Ernennung ausgesprochen wurde. Art. 292. In bezug auf die Güter, die der Minderjährige oder der Geschäftsunfähige außerhalb seines Wohnsitzortes besitzt, richten sich die Befugnisse des Vormundes nach den Gesetzen des Ortes, an welchem diese Güter sich befinden. Art. 295. Die Bestimmungen über die Vormünder finden in bestimmten Fällen Anwendung auf Personen, die die Güter der Minderjährigen und der Geschäftsunfähigen verwalten. X. Titel. Zivilstandsregister Kap. IX. Allgemeine und Ordnungs-Bestimmungen
Art. 350. Die konsularischen Vertreter der Republik im Ausland führen das Register der Geburten, der Ehen, der Staatsangehörigkeitswechsel und der Todesfälle der Staatsangehörigen von Guatemala, die in den Ländern wohnen oder sich vorübergehend aufhalten, in welchen die konsularischen Vertreter ihre Funktionen ausüben. Jeden Monat müssen diese Beamten Abschriften der Eintragungen in ihren Büchern dem Sekretariat f ü r Auswärtige Angelegenheiten übersenden; das Sekretariat hat diese Abschriften an das Zivilregister der Hauptstadt der Republik zur Vornahme der entsprechenden Eintragungen in den Büchern und zur Aufbewahrung der Abschriften im Archiv weiterzuleiten. m . Buch. Die Arten des Eigentumserwerbes IV. Titel. Das Erbrecht Kap. II. Die Testier- und Erbfähigkeit
Art. 823. Die Erbfähigkeit richtet sich, immer wenn es sich um außerhalb der Republik belegene Güter handelt, nach dem Recht des Wohnsitzes des Erben oder Vermächtnisnehmers zur Zeit des Todes des Erblassers. Kap. IX. In einem fremden Land errichtete Testamente
Art. 871. Die Angehörigen von Guatemala können außerhalb des Staatsgebietes testieren, indem sie sich den Formen, die durch die Gesetze ihres Aufenthaltslandes bestimmt sind, unterwerfen. Sie können auch auf hoher See während ihrer Reise auf einem fremden Schiff unter Beobachtung der Gesetze des Staates testieren, welchem das Schiff angehört. 81* Makarov, Quellen Erg. August 1954
Le Guatemala
Loi constitutive du pouvoir judiciaire du 3 août 1936
1b
Art. 872. Un testament commun fait par des ressortissants du Guatemala dans un pays étranger ne sera pas valable au Guatemala même s'il est autorisé par les lois de l'Etat où il a été fait. Art. 873. Les ressortissants du Guatemala qui se trouvent dans un pays étranger peuvent aussi faire leurs testaments, ouverts ou secrets, devant un agent diplomatique ou consulaire de cette République résidant dans le lieu de la confection du testament, comme s'il serait un notaire.
l a . Loi constitutive du pouvoir judiciaire du 3 août 1936
(Ley constitutiva del Poder judicial (Decreto número 1862): Rosendo P. Mendez, Leyes vigentes de Gobernación y Justicia, Guatemala 1937, 677) Dispositions fondamentales
Art. VIII. L'empire de la loi s'étend à tous les habitants de la République, y compris les étrangers, sous réserves de dispositions du Droit international acceptées par le Guatemala. Art. XVII. L'état et la capacité des personnes sont régis par les lois de leur domicile. Art. XVIII. La capacité civile, une fois acquise, n'est pas modifiée par le changement du domicile. Art. XIX. L'état civil acquis par un étranger, conformément aux lois étrangères, sera reconnu au Guatemala s'il ne s'oppose pas aux lois nationales d'ordre public. Art. XX. La loi du pays dans lequel réside une personne détermine les conditions requises pour que la résidence constitue un domicile. Art. XXI. Les biens situés au Guatemala, quelle que soit leur nature, sont soumis aux lois guatémaltèques, même si leurs propriétaires sont des étrangers. Art. XXII. La loi du lieu où les actes on été passés ou les contrats doivent être exécutés régit leur nature ainsi que leurs validité, effets, conséquences, exécution et tout ce qui les concerne sous quel aspect que ce soit. Art. XXIII. Les formes et les solennités extérieures de chaque document qui établit des droits et des obligations seront régis par la loi du
2b
Gerichtsverfassungsgesetz vom 3. August 1936
Guatemala
Art. 872. Ein gemeinschaftliches Testament, das die Angehörigen von Guatemala in einem fremden Land errichten, ist in Guatemala nicht rechtswirksam, auch wenn die Gesetze des Staates, in welchem das Testament errichtet ist, es gestatten. Art. 873. Die Angehörigen von Guatemala, die sich in einem fremden Land aufhalten, können ihr offenes oder geschlossenes Testament auch vor einem diplomatischen oder konsularischen Vertreter dieser Republik, der an dem Ort der Testamentserrichtung wohnt, errichten, als ob er ein Notar wäre.
la. Gerichtsverfassungsgesetz vom 3. August 1936 (Ley constitutiva del Poder judicial (Decreto número 1862): Rosendo P. Mendez, Leyes vigentes de Gobernación y Justicia, Guatemala 1937, 677) Grundsätzliche Bestimmungen
Art. V I I I . Das Gesetz erstreckt sich auf alle Einwohner der Republik, einschließlich der Ausländer, vorbehaltlich der von Guatemala angenommenen Vorschriften des Internationalen Rechts. Art. X V I I . Der Personenstand und die Geschäftsfähigkeit von Personen richten sich nach den Gesetzen ihres Wohnsitzes. Art. X V I I I . Die einmal erworbene Geschäftsfähigkeit wird durch den Wechsel des Wohnsitzes nicht geändert. Art. X I X . Ein durch einen Ausländer gemäß ausländischen Gesetzen erworbener Zivilstand wird in Guatemala anerkannt, wenn er nicht gegen die inländischen Gesetze der öffentlichen Ordnung verstößt. Art. X X . Das Gesetz des Landes, in welchem eine Person ihren Aufenthalt hat, bestimmt die Voraussetzungen, unter denen der Aufenthalt einen Wohnsitz begründet. Art. X X I . Die in Guatemala belegenen Güter, welcher Art sie auch sein mögen, sind den Gesetzen von Guatemala unterworfen auch dann, wenn ihre Eigentümer Ausländer sind. Art. X X I I . Das Gesetz des Ortes, an welchem Rechtshandlungen vorgenommen werden oder an welchem Verträge erfüllt werden sollen, bestimmt ihre Natur, Gültigkeit, Wirkungen, Folgen, Erfüllung und überh a u p t alles, was sie betrifft, in welcher Hinsicht es auch sei. Art. X X I I I . Die Formen und äußeren Förmlichkeiten einer beliebigen, Rechte und Pflichten begründenden Urkunde richten sich nach den GeMakarov, Quellen Erg. August 1954
Le Guatemala
Loi du 25 janvier 1936 sur les étrangers
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pays dans lequel il a été passé. Toutefois, les ressortissants du Guatemala ou les étrangers qui résident en dehors de la République pourront se soumettre aux conditions externes prescrites par les lois guatémaltèques dans les cas où l'acte ou le contrat doivent être exécutés au Guatemala.
Les agents diplomatiques et les consuls de carrière, lorsqu'ils exercent les fonctions de notaires, ont la faculté de légaliser ces actes et contrats. Art. X X I V . La compétence, les formes de procédure et les moyens de défense sont régis par la loi du lieu où l'action est exercée. Art. XXV. L'étranger, même s'il réside hors du pays, peut être cité devant les Tribunaux de la République : I o Lorsqu'une action réelle est exercée concernant des biens situés au Guatemala ; 2° Lorsqu'une action civile quelconque est intentée en conséquence d'un acte illicite que l'étranger aurait commis au Guatemala ; et 3° Lorsqu'il s'agit d'une obligation contractée à l'étranger, dans laquelle il f u t stipulé que les Tribunaux de la République auront à juger les controverses relatives à cette obligation. Art. X X V I . Celui qui fonde ses droits sur les lois étrangères doit prouver leur existence. Art. X X V I I . Les lois, les documents, les sentences des pays étrangers, ainsi que les dispositions ou conventions particulières, ne produiront pas d'effet s'ils portent préjudice à la souveraineté nationale, à l'ordre public, aux institutions sociales ou à la disposition de l'article X X I . 2. La loi du 25 janvier 1936 sur les étrangers (Ley de Extranjería: Decreto N° 1781) (Leyes vigentes de relaciones exteriores. Recopilados por Rosendo P.Mendez, Guatemala 1943, 151) Titre II. Chapitre 1er
Art. 17. Les lois guatémaltèques obligent toute personne se trouvant sur le territoire du Guatemala sans distinction de nationalité. L'état et la capacité des personnes et les relations de famille sont régis par la loi personnelle qui est celle du domicile. Art. 18. L ' é t a t civil acquis par u n étranger conformément aux lois étrangères sera reconnu au Guatemala si ces lois ne s'opposent pas aux lois nationales d'ordre public. La capacité civile une fois acquise, n'est
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Österreich
2. Die Vorlegungsfrist; 3. ob ein Scheck angenommen, bestätigt oder zertifiziert werden kann, und welches die Wirkungen dieser Vermerke sind; 4. ob der Scheckinhaber eine Teilzahlung verlangen kann und ob er eine solche annehmen m u ß ; 5. ob ein Scheck gekreuzt oder mit dem Vermerk „nur zur Verrechnung" oder mit einem gleichbedeutenden Vermerk versehen werden kann, und welches die Wirkungen der Kreuzung oder des Verrechnungsvermerkes oder eines gleichbedeutenden Vermerks sind; 6. ob der Inhaber besondere Rechte auf die Deckung hat, und welcher Art diese Rechte sind; 7. ob der Aussteller den Scheck widerrufen oder Maßnahmen gegen die Einlösung des Schecks treffen kann; 8. die Maßnahmen, die im Falle des Verlustes oder des Diebstahls des Schecks zu ergreifen sind; 9. ob ein Protest oder eine gleichbedeutende Feststellung zur Erhaltung des Rückgriffs gegen den Indossanten, den Aussteller und die anderen Scheckverpflichteten notwendig ist. § 64. Die Form des Protestes und die Fristen f ü r die Protesterhebung sowie die Form der übrigen Handlungen, die zur Ausübung oder Erhaltung der Scheckrechte erforderlich sind, bestimmen sich nach dem Recht des Landes, in dessen Gebiet der Protest zu erheben oder die Handlung vorzunehmen ist. 6. Gesetz über Seeschiffahrt vom 20. Juni 1893 (Norske Lover 1682-1948, 1950, S. 323) VII. Kap. TJber die Havarie § 213. Die Berechnung und Verteilung des Verlustes bei der großen Havarie wird an dem Orte, wo Schiff und Ladung sich trennen, und nach dem dort geltenden Recht vorgenommen. Österreich Die österreichischen international-privatrechtlichen Normen sind nicht einheitlich kodifiziert. Das ABGB regelt nur ganz kurz die kollisionsrechtliche Behandlung der Handlungsfähigkeit (§§ 4 und 34), der Rechtsgeschäfte §§ (35-37) und der Sachenrechte (§ 300). Während der AnschlußZeit sind in Österreich einige deutsche Kollisionsnormen eingeführt worden, die auch nach 1945 in K r a f t geblieben sind: zu dieser Gruppe von Normen gehört der § 12 des Verschollenheitsgesetzes vom 4. Juli 1939, das jetzt in Österreich in der Fassung der Kundmachung vom 5. Dezember 1950 gilt, ferner das internationale Familienrecht der 4. Durchführungsverordnung zum Ehegesetz von 1938 (§§ 5 bis 18). Eine Gruppe MakaroT, Quellen Erg. August 1954
L'Autriche
Bibliographie
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loi du 4 juillet 1939 sur l'absence et la déclaration de décès (cette loi est en vigueur dans la rédaction promulguée par une déclaration du 5 décembre 1950) ainsi que les règles du droit international concernant la famille du 4 e décret exécutif de la loi sur le mariage de 1938 (§§ 5 à 18). Les règles de conflit de l'Autriche impériale forment un groupe spécial: les dispositions sur les sociétés étrangères de la loi du 6 mars 1906 (§§ 107 à 109), les dispositions du décret impérial du 28 juin 1916 sur l'interdiction (§§ 13 à 15) et les dispositions sur les successions des étrangers de la loi du 9 août 1854 sur la juridiction gracieuse (dans la rédaction du 21 décembre 1923: §§ 22 à 25, 137 à 140). Les règles de conflit autrichiennes concernant les lettres de change et les chèques correspondent à celles des conventions de Genève : elles font partie de la loi allemande du 21 juin 1933 sur les lettres de change et de la loi allemande du 14 août 1933 sur les chèques qui restent en vigueur. E n Autriche sont en outre en vigueur les règles de conflit du droit maritime du Code de commerce allemand du 10 mai 1897 (art. 835, 837) et de la loi du 15 novembre 1940 concernant les droits relatifs aux navires (art. 1). La loi autrichienne du 13 juillet 1922 sur les artistes contient enfin une règle de conflit concernant le contrat d'artiste (art. 49). E n décembre 1912 la Chambre Haute (Herrenhaus) de l'Autriche a adopté une résolution invitant le Gouvernement à accélerer l'élaboration d'une loi spéciale sur les conflits de lois (Walker, Internationales Privatrecht, 5. Aufl. 1934, p. 53). Un tel projet de loi fut élaboré, mais ne pût pas être présenté au Parlement (Reichsrat) avant le début de la guerre. E t a n t donné l'importance de ce projet et l'influence qu'il a exercé lors de l'élaboration des lois de conflits en Pologne et en Tchécoslovaquie, ce projet autrichien de 1913 est reproduit en annexe aux dispositions du droit actuellement en vigueur. La loi sur la nationalité de 1949 contient une disposition spéciale de conflit concernant la capacité de se faire naturaliser (§5). Bibliographie Sibylle Bolla, G r u n d r i ß des österreichischen I n t e r n a t i o n a l e n P r i v a t r e c h t s , W i e n 1952; A. Ehrenzweig, S y s t e m des österreichischen allgemeinen P r i v a t rechts, B d . I, 1. H ä l f t e , 2. Aufl., W i e n 1951, 9 5 - 1 2 3 ; K o m m e n t a r z u m Allgemeinen Bürgerlichen Gesetzbuch, 2. A u f l . herausgegeben v o n Dr. Heinrich Klang, B d . I , W i e n 1949, 211-265 (§§ 33 bis 37 b e a r b e i t e t v o n Gustav Walker, ergänzt v o n Alfred Verdroß-Droßberg [unter Mitarbeit v o n Karl Satter])-, Gustav Walker, I n t e r n a t i o n a l e s P r i v a t r e c h t , 5. A u f l . W i e n 1934; E. Jettel, H a n d b u c h des i n t e r n a t i o n a l e n P r i v a t - u n d S t r a f r e c h t s , m i t R ü c k sicht auf die Gesetzgebungen Österreichs, U n g a r n s , K r o a t i e n s u n d Bosniens, W i e n u n d Leipzig 1893 ; Vesque von Püttlingen, H a n d b u c h des in ÖsterreichU n g a r n geltenden i n t e r n a t i o n a l e n P r i v a t r e c h t s , m i t besonderer Berücksichtig u n g des S t a a t s - u n d Völkerrechts, 2. A u f l . W i e n 1878; J. TJnger, S y s t e m des österreichischen allgemeinen P r i v a t r e c h t s , B d . I, Leipzig 1876, 149-210.
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Bibliographie
Österreich
für sich bilden die Kollisionsnormen des alten Österreichs: die Bestimmungen über ausländische Gesellschaften des Gesetzes über Gesellschaften mit beschränkter Haftung vom 6. März 1906 (§§ 107-109), die entsprechenden Vorschriften der kaiserlichen Verordnung über die Entmündigung vom 28. Juni 1916 (§§ 13-15) und die Vorschriften internationalerbrechtlichen Inhalts des Gesetzes über das gerichtliche Verfahren in Rechtsangelegenheiten außer Streitsachen vom 9. August 1854 in der Fassung vom 21. Dezember 1923 (§§ 22-25, 137-140). Die österreichischen Wechsel- und scheckrechtlichen Kollisionsnormen entsprechen den Genfer Abkommen: sie sind dem deutschen Wechselgesetz vom 21. Juni 1933 und dem deutschen Scheckgesetz vom 14. August 1933, die jetzt noch in Kraft sind, zu entnehmen. In Österreich gelten auch weiterhin die international-seerechtlichen Bestimmungen des deutschen Handelsgesetzbuches vom 10. Mai 1897 (§§ 835, 837) und des Gesetzes über Rechte an eingetragenen Schiffen vom 15. November 1940 (§ 1). Das österreichische Schauspielergesetz vom 13. Juli 1922 enthält schließlich eine Kollisionsnorm betr. den Schauspielervertrag (§ 49). Im Dezember 1912 hatte das österreichische Herrenhaus eine Resolution beschlossen, in der die Regierung aufgefordert wurde, die Vorlage eines besonderen Gesetzes über das internationale Privatrecht möglichst zu beschleunigen (Walker, Internationales Privatrecht, 5. Aufl. 1934, S. 53). Ein entsprechender Gesetzentwurf war ausgearbeitet, zu seiner Vorlage an den Reichsrat kam es aber vor dem Kriege nicht mehr. Wegen der Bedeutung, die diesem Entwurf zukommt, und des Einflusses, den er bei der Ausarbeitung der einschlägigen Gesetze in Polen und in der Tschechoslowakei ausgeübt hat, wird der Entwurf von 1913 in der Anlage zu den geltenden österreichischen Kollisionsnormen abgedruckt. Das Staatsbürgerschaftsgesetz von 1949 bringt eine spezielle Kollisionsnorm betr. die Geschäftsfähigkeit bei Einbürgerungen (§ 5). Bibliographie Sibylle Bolla, Grundriß des österreichischen. Internationalen Privatrechts, Wien 1952; A. Ehrenzweig, System des österreichischen allgemeinen Privatrechts, Bd. I, 1. Hälfte, 2. Aufl., Wien 1951, 95-123; K o m m e n t a r zum Allgemeinen Bürgerlichen Gesetzbuch, 2. Aufl. herausgegeben, von Dr. Heinrich Klang, Bd. I,Wien 1949,211—265 (§§33 bis 37 bearbeitet von Gustav Walker, ergänzt von Alfred Verdroß-Droßberg [unter Mitarbeit von Karl Satter]); Gustav Walker, Internationales Privatrecht, 5. Aufl. Wien 1934; E.Jettel, H a n d b u c h des internationalen Privat- u n d Strafrechts, mit Rücksicht auf die Gesetzgebungen Österreichs, Ungarns, Kroatiens u n d Bosniens, Wien u n d Leipzig 1893; Vesque von Püttlingen, H a n d b u c h des in ÖsterreichUngarn geltenden internationalen Privatrechts, m i t besonderer Berücksichtigung des Staats- u n d Völkerrechts, 2. Aufl. Wien 1878; J. Unger, System des österreichischen allgemeinen Privatrechts, Bd. I, Leipzig 1876, 149-210. MakaroT, Quellen Erg. August 1954
L'Autriche
Code Civil Général du 1 er juin 1811
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A. Règles générales des conflits le lois 1. Code Civil Général du 1er juin 1811 (Traduction française: Code Civil Général Autrichien. Traduit de l'allemand par Michel Doucet, Paris 1947) Introduction. Des lois civiles en général
Etendue de la loi Art. 4. Les lois civiles obligent tous les ressortissants des Provinces pour lesquels elles ont été promulgées. Les citoyens restent tenus par ces lois, même pour les actes et affaires qu'ils entreprennent en dehors du territoire national, dans la mesure où ces lois limitent leur capacité personelle de les entreprendre, et où ces actes et affaires peuvent produire des conséquences juridiques dans ces Provinces. Les chapitres suivants déterminent la mesure dans laquelle les étrangers sont obligés par ces lois. Premiere partie. Du droit des personnes Chapitre 1er. Des droits qui ont trait aux qualités et rapports des personnes
Les droits des étrangers Art. 34. La capacité personnelle des étrangers pour les affaires juridiques est à juger, en général, d'après les lois du lieu auxquelles l'étranger est soumis en raison de son domicile, ou s'il n'a pas de domicile propre, en raison de sa naissance, dans la mesure où la loi n'a pas prévu d'autres dispositions pour des cas particuliers. Art. 35. Une affaire entreprise par un étranger dans cet E t a t , dans laquelle il accorde sans contre-partie des droits à des tiers, se juge soit d'après ce Code, soit d'après la loi nationale de l'étranger, selon que l'une ou l'autre loi favorise le plus la validité de l'affaire. Art. 36. Si u n étranger résidant en Autriche conclut u n contrat synallagmatique avec un national, on applique ce Code sans exception, mais s'il le conclut avec u n étranger, on ne l'applique que s'il n'est pas prouvé que les parties ont entendu adopter un autre droit lors de la conclusion du contrat. Art. 37. Si des étrangers font des actes juridiques avec des étrangers ou avec des nationaux de cet E t a t à l'étranger, on suit la loi du lieu où l'affaire a été conclu, à moins que lors de la conclusion du contrat u n autre droit n'ait été manifestement choisi et à moins que les prescriptions de l'article 4 ci-dessus ne s'y opposent.
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Allgemeines Bürgerliches Gesetzbuch vom 1. Juni 1811
Österreich
A. Allgemeine Kollisionsnormen 1. Allgemeines Bürgerliches Gesetzbuch vom 1. Juni 1811
(Französische Übersetzung: Code Civil Général Autrichien. Traduit de l'allemand par Michel Doucet, Paris 1947) Einleitung. Von den bürgerlichen Gesetzen überhaupt
Umfang des Gesetzes § 4. Die bürgerlichen Gesetze verbinden alle Staatsbürger der Länder, f ü r welche sie kundgemacht worden sind. Die Staatsbürger bleiben auch in Handlungen und Geschäften, die sie außer dem Staatsgebiet vornehmen, an diese Gesetze gebunden, insoweit als ihre persönliche Fähigkeit, sie zu unternehmen, dadurch eingeschränkt wird, und als diese Handlungen und Geschäfte zugleich in diesen Ländern rechtliche Folgen hervorbringen sollen. Inwiefern die Fremden an diese Gesetze gebunden sind, wird in dem folgenden Hauptstück bestimmt. 1. Teil. Von dem Personenrechte 1. Hauptstück. Von den Rechten, welche sich auf persönliche Eigenschaften und Verhältnisse beziehen
Rechte der Fremden § 34. Die persönliche Fähigkeit der Fremden zu Rechtsgeschäften ist insgemein nach den Gesetzen des Ortes, denen der Fremde vermöge seines Wohnsitzes oder, wenn er keinen eigentlichen Wohnsitz hat, vermöge seiner Geburt als Untertan unterliegt, zu beurteilen; insofern nicht f ü r einzelne Fälle in dem Gesetze etwas anderes verordnet ist. § 35. Ein von einem Ausländer in diesem Staate unternommenes Geschäft, wodurch er anderen Rechte gewähret, ohne dieselben gegenseitig zu verpflichten, ist entweder nach diesem Gesetzbuche oder aber nach dem Gesetze, dem der Fremde als Untertan unterliegt, zu beurteilen; je nachdem das eine oder das andere Gesetz die Gültigkeit des Geschäftes am meisten begünstigt. § 36. Wenn ein Ausländer hierlandes ein wechselseitig verbindendes Geschäft mit einem Staatsbürger eingeht, so wird es ohne Ausnahme nach diesem Gesetzbuche; dafern er es aber mit einem Ausländer schließt, nur dann nach demselben beurteilt, wenn nicht bewiesen wird, daß bei der Abschließung auf ein anderes Recht Bedacht genommen worden ist. § 37. Wenn Ausländer mit Ausländern oder mit Untertanen dieses Staates im Auslande Rechtsgeschäfte vornehmen, so sind sie nach den Gesetzen des Ortes, wo das Geschäft abgeschlossen worden, zu beurteilen; dafern bei der Abschließung nicht offenbar ein anderes Recht zugrunde gelegt worden ist, und die oben im § 4 enthaltene Vorschrift nicht entgegensteht. Makarov, Quellen Erg. August 1954
L'Autriche
Loi sur les sociétés à responsabilité limitée
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Deuxième partie. Dn droit des choses
La loi applicable aux biens immeubles et aux biens meubles Art. 300. Les immeubles sont placés sous l'emprise des lois de l'arrondissement où ils se trouvent; toutes les autres choses, par contre, s o n t soumises aux mêmes lois que la personne de leur propriétaire. 2. La loi de 1950 sur la déclaration de décès (Texte établi par la publication du Gouvernement Fédéral en date d u 5 décembre 1950: BGB1. 1951 No 23) Ile section. Droit international
Art. 12. (1) Un absent peut être déclaré décédé, en Autriche, conformément à la présente loi, s'il était ressortissant autrichien au dernier moment où, d'après les informations existantes, il vivait encore. (2) Si l'absent était au moment précisé dans l'aninéa 1, u n ressortissant d ' u n E t a t étranger, il peut être déclaré décédé, en Autriche, conformément à la présente loi, mais cette déclaration n'a d'effet que pour les rapports juridiques qui doivent être jugés selon la loi autrichienne et pour les biens situés en Autriche ; tout objet, pour lequel u n livre ou u n registre doivent être tenu par une autorité autrichienne, à fin d'inscription de l'ayant-droit, ainsi que tout droit pour l'exercice duquel u n tribunal autrichien est compétent, sont considérés comme situés en Autriche. (3) Si l'absent était, au moment précisé dans l'alinéa 1, ressortissant d'un E t a t étranger, il peut être déclaré décédé en Autriche sans la restriction mentionnée dans l'alinéa 2 à la requête de sa femme, si celle-ci a son domicile en Autriche et si elle est ressortissante autrichienne ou si jusqu'à son mariage avec l'absent, elle a été ressortissante autrichienne. 3. La loi du 6 mars 1906 concernant les sociétés à responsabilité limitée (RGB1. 1906 No. 58) Titre VI. Les sociétés étrangères
§ 107. Les sociétés appartenant à l'espèce désignée dans cette loi, lesquelles ont leur siège hors du territoire où cette loi est en vigueur, peuvent exercer des opérations en Autriche si elles obtiennent avant de commencer ces opérations auprès du tribunal de commerce compétent au siège de la société l'enregistrement d'une succursale autrichienne sur le registre de commerce.
Gesetz über Rechteangelegenheiten außer Streitsachen
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die Staatsbürgerschaft in demjenigen Staate, welchem sie angehörten, bereits verloren haben, ist von den österreichischen Gerichten und nach österreichischen Gesetzen zu verhandeln. VIII. Abschnitt. Von den besonderen Vorkehrungen in Rücksicht der Verlassenschaften der Ausländer
§ 137. I m Falle des Todes von Ausländern über deren Verlassenschaft die Erbverhandlung und Entscheidung der streitigen Erbrechtsansprüche nach den Bestimmungen des § 23 der auswärtigen Gerichtsbehörde zu überlassen ist, hat doch die hierländige Gerichtsbehörde auf Verlangen derjenigen Erben und Vermächtnisnehmer, welche österreichische Staatsbürger oder in dem österreichischen Staate sich aufhaltende Fremde sind, mit der Ausfolgung des Nachlasses oder des zu ihrer Bedeckung erforderlichen Teiles in das Ausland so lange innezuhalten, bis über ihre Ansprüche durch die dortigen Gerichtsbehörden rechtsgültig entschieden ist. § 138. Für die Gläubiger aber, welche österreichische Staatsbürger oder hierlands sich aufhaltende Fremde sind und ihre Forderungen wider den Erblasser schon bei seinem Leben anhängig gemacht haben, oder doch vor der wirklichen Ausfolgung des Nachlasses klagbar machen oder gerichtlich anmelden, ist von den österreichischen Gerichtsbehörden jederzeit insoweit Sorge zu tragen, daß die Ausfolgung des Verlassenschaftsvermögens erst dann geschehen darf, wenn deren Befriedigung erfolgt oder Sicherstellung f ü r die Forderungen derselben geleistet ist. § 139 (in der Fassung des BG. v. 21. 12. 1923). Daher sind im Falle des Todes eines Ausländers stets alle Erben, Vermächtnisnehmer und Gläubiger der angeführten Artikel (§§ 137 und 138), welche auf den Nachlaß Ansprüche zu stellen können glauben, mittels eines auf angemessene Frist auszufertigenden Ediktes aufzufordern, ihre Forderungen binnen derselben so gewiß anzumelden, widrigenfalls der Nachlaß an die auswärtige Gerichtsbehörde oder die von derselben zur Übernahme gehörig legitimierten Person ausgefolgt werden würde. Die Vorschrift des § 132, letzter Absatz, ist sinngemäß anzuwenden 1 . Die Aufforderung unterbleibt, wenn der Nachlaß den' in § 72 Absatz 2 genannten Betrag nicht übersteigt 2 ; sie kann unterbleiben, wenn der Ausländer in Österreich weder einen Wohnsitz noch eine Niederlassung hatte und nach den Umständen des Falles nicht anzunehmen ist, daß 1
§ 132 b e h a n d e l t die K u n d m a c h u n g der E d i k t e in den Zeitungen. D u r c h Verordnung v o m 31. 12. 1932 (BGBl. 1924 Nr. 2) in der F a s s u n g d e s A r t . V I I der Wertgrenzennovelle 1947 (BGBl. 1948 N r . 26) ist dieser B e t r a g auf 2000 Sch. festgesetzt worden. 2
Makarov, Quellen Erg. August 1954
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Loi du 21 juin 1933 sur les lettres de change et les billets à ordre
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la succession ne peut être transmise avant l'expiration de trois mois à partir du jour de décès. § 140 (dans la rédaction de la loi fédérale du 21 décembre 1923). Si en cas de décès des étrangers qui avaient leur domicile ordinaire en Autriche les héritiers se trouvant dans ce pays présentent une demande pour que les autorités judiciaires autrichiennes entreprennent la liquidation de la succession, tous les héritiers et les légataires se trouvant à l'étranger doivent être invités dans l'édit qui doit être rédigé à présenter leurs demandes, faute de quoi la procédure devant les tribunaux autrichiens aura lieu en présence des participants qui sont intervenus. Si aucune personne ne se présente à la suite de l'édit qui doit être inséré aussi dans des journaux étrangers, ou si les personnes qui se présentent sont d'accord pour que la procédure se déroule devant le tribunal autrichien, cette procédure doit avoir lieu conformément aux lois autrichiennes. Mais si les participants insistent pour que la procédure soit effectuée devant le juge étranger, cette demande doit être respectée. L a publication de l'édit dans les journaux étrangers peut ne pas avoir lieu si elle entraîne des dépenses disproportionnées et si le représentant de l'Etat étranger a été informé du cas de décès. [Les paragraphes 141 à 143 contiennent des dispositions sur les successions des sujets turcs: ces dispositions sont fondées sur le Traité de Passarowitz du 27 juillet 1718 : on doit admettre qu'après la suppression des capitulations et l'entrée en vigueur du Traité d'établissement du 28 janvier 1924 avec la Turquie ces paragraphes ne sont plus en vigueur: Walker, o. c., 918.] 7. Loi fédérale du 13 juillet 1922 sur le contrat de service artistique (Loi des artistes) (BGB1. 1922 No 441) Application aux contrats passés à l'étranger § 49. Les dispositions de cette loi sont également applicables aux contrats passés à l'étranger lorsque les services sont à effectuer exclusivement sur les scènes autrichiennes. 8. La loi du 21 juin 1933 sur les lettres de change et les billets à ordre (RGB1. (allemand) 1933, I, p. 399) IV« partie. Conflits de lois Art. 91. L a capacité d'une personne pour s'engager par lettre de change et billet à ordre est déterminée par sa loi nationale. Si cette loi nationale déclare compétente la loi d'un autre pays, cette dernière loi est appliquée. L a personne qui serait incapable, d'après la loi indiquée par l'alinéa précédent, est, néanmoins, valablement tenue, si la signature a été donnée sur le territoire d'un pays d'après la législation duquel la personne aurait été capable. Cette disposition ne trouve pas d'application, si l'engagement a été pris par un ressortissant allemand à l'étranger.
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Wechselgesetz vom 21. Juni 1933
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sich Beteiligte (§§ 137 und 138) melden werden. Ist die Aufforderung unterblieben, so darf der Nachlaß nicht vor Ablauf von drei Monaten seit dem Todestag ausgefolgt werden. § 140 (in der Passung des BG v. 21. 12. 1923).Wird im Falle des Todes von Ausländern, welche ihren ordentlichen Wohnsitz in dem österreichischen Staate hatten (§ 24), von den hierlands befindlichen Erben um die Vornahme der Verlassenschaftsabhandlung durch die österreichische Gerichtsbehörde angesucht, so sind in dem auszufertigenden Edikte auch die allfälligen auswärtigen Erben und Vermächtnisnehmer aufzufordern, ihre Ansprüche anzumelden, widrigenfalls die Verhandlung von dem österreichischen Gerichte mit denjenigen Beteiligten, welche darum eingeschritten sind, vorgenommen werden würde. Meldet sich infolge dieses Ediktes, welches auch den auswärtigen Zeitungsblättern einzuschalten ist, niemand, oder sind die sich Meldenden mit der Verhandlung vor dem österreichischen Gerichte einverstanden, so ist diese nach den hierländigen Gesetzen zu pflegen. Wird aber von Beteiligten, die sich gemeldet haben, auf die Verhandlung vor dem auswärtigen Richter gedrungen, so ist diesem Begehren zu willfahren. Die Einschaltung des Ediktes in auswärtige Blätter kann unterbleiben, wenn sie unverhältnismäßige Kosten verursachen würde und die auswärtige Vertretungsbehörde von dem Todesfall verständigt worden ist. 7. Bundesgesetz vom 13. Juli 1922 über den Bühnendienstvertrag (Schauspielergesetz) (BGBl. 1922 Nr. 441) Geltung für im Ausland geschlossene Verträge
§ 49. Die Bestimmungen dieses Gesetzes gelten auch f ü r Verträge, die im Auslande geschlossen werden, wenn die Dienste ausschließlich an inländischen Bühnen zu leisten sind. 8. Wechselgesetz vom 21. Juni 1933 ([Deutsches] RGBl. 1933, I, S. 399) II. Teil. Geltungsbereich der Gesetze
Art. 91. Die Fähigkeit einer Person, eine Wechselverbindlichkeit einzugehen, bestimmt sich nach dem Rechte des Landes, dem sie angehört. Erklärt dieses Recht das Recht eines anderen Landes f ü r maßgebend, so ist das letztere Recht anzuwenden, Wer nach dem im vorstehenden Absatz bezeichneten Recht nicht wechselfähig ist, wird gleichwohl gültig verpflichtet, wenn die Unterschrift in dem Gebiet eines Landes abgegeben worden ist, nach dessen Recht er wechselfähig wäre. Diese Vorschrift findet keine Anwendung, wenn die Verbindlichkeit von einem Inländer im Ausland übernommen worden ist. Makarov, Quellen Erg. August 1954
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Loi du 14 août 1933 sur le chèque
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Art. 92. La forme des engagements pris en matière de lettre de change et de billet à ordre est réglée par la loi du pays sur le territoire duquel ces engagements ont été souscrits. Cependant, si les engagements souscrits sur une lettre de change ou un billet à ordre ne sont pas valables d'après les dispositions de l'alinéa précédent, mais qu'ils soient conformes à la législation de l ' E t a t où un engagement ultérieur a été souscrit, la circonstance que les premiers engagements sont irréguliers en la forme n'infirme pas la validité de l'engagement ultérieur. Les engagements pris en matière de lettre de change et de billet à ordre à l'étranger par un ressortissant allemand seront valables à l'égard d ' u n autre ressortissant allemand sur le territoire allemand pourvu qu'ils aient été pris dans la forme prévue par la loi nationale. Art. 93. Les effets des obligations de l'accepteur d'une lettre de change et du souscripteur d'un billet à ordre sont déterminés par la loi du lieu où ces titres sont payables. Les effets que produisent les signatures des autres obligés par lettre de change ou billet à ordre sont déterminés par la loi du pays sur le territoire duquel les signatures ont été données. Art. 94. Les délais de l'exercice de l'action en recours restent déterminés pour tous les signataires par la loi du lieu de la création du titre. Art. 95. La loi du lieu de la création du titre détermine si le porteur d'une lettre de change acquiert la créance qui a donné lieu à l'émission du titre. Art. 96. La loi du pays où la lettre de change est payable règle la question de savoir si l'acceptation peut être restreinte à une partie de la somme ou si le porteur est tenu ou non de recevoir un paiement partiel. La même règle s'applique quant au paiement en matière de billet à ordre. Art. 97. La forme et les délais du protêt, ainsi que la forme des autres actes nécessaires à l'exercice ou à la conservation des droits en matère de lettre de change et de billet à ordre, sont réglés par les lois du pays sur le territoire duquel doit être dressé le protêt ou passé l'acte en question. Art. 98. La loi du pays où la lettre de change ou le billet à ordre sont payables détermine les mesures à prendre en cas de perte ou de vol de de la lettre de change ou du billet à ordre. 9. La loi du 14 août 1933 sur le chèque ([RGBl. I, p. 597] introduite en Autriche le 1 e r mai 1938 par décret du 21 avril 1938 : RGBl. I, p. 237 ; Gbl. f ü r das Land Österreich 1938 Nr. 116) Section X I I . Leg conflits de lois
Art. 60. La capacité d'une personne pour s'engager par chèque est déterminée par la loi du pays dont elle est ressortissante. Si cette loi
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Scheckgesetz vom 14. August 1933
Österreich
Art. 92. Die Form einer Wechselerklärung bestimmt sich nach dem Rechte des Landes, in dessen Gebiete die Erklärung unterschrieben worden ist. Wenn jedoch eine Wechselerklärung, die nach den Vorschriften des vorstehenden Absatzes ungültig ist, dem Rechte des Landes entspricht, in dessen Gebiet eine spätere Wechselerklärung unterschrieben worden ist, so wird durch Mängel in der Form der ersten Wechselerklärung die Gültigkeit der späteren Wechselerklärung nicht berührt. Eine Wechselerklärung, die ein Inländer im Ausland abgegeben hat, ist im Inlande gegenüber anderen Ländern gültig, wenn die Erklärung den Formerfordernissen des inländischen Rechtes genügt. Art. 93. Die Wirkungen der Verpflichtungserklärungen des Annehmers eines gezogenen Wechsels und des Ausstellers eines eigenen Wechsels bestimmen sich nach dem Recht des Zahlungsortes. Die Wirkungen der übrigen Wechselerklärungen bestimmen sich nach dem Rechte des Landes, in dessen Gebiete die Erklärungen unterschrieben worden sind. Art. 94. Die Fristen f ü r die Ausübung der Rückgriffsrechte werden f ü r alle Wechselverpflichteten durch das Recht des Ortes bestimmt, an dem der Wechsel ausgestellt worden ist. Art. 95. Das Recht des Ausstellungsortes bestimmt, ob der Inhaber eines gezogenen Wechsels die seiner Ausstellung zugrunde liegende Forderung erwirbt. Art. 96. Das Recht des Zahlungsortes bestimmt, ob die Annahme eines gezogenen Wechsels auf einen Teil der Summe beschränkt werden kann und ob der Inhaber verpflichtet oder nicht verpflichtet ist, eine Teilzahlung anzunehmen. Dasselbe gilt f ü r die Zahlung bei einem eigenen Wechsel. Art. 97. Die Form des Protestes und die Fristen f ü r die Protesterhebung sowie die Form der übrigen Handlungen, die zur Ausübung oder Erhaltung der Wechselrechte erforderlich sind, bestimmen sich nach dem Rechte des Landes, in dessen Gebiete der Protest zu erheben oder die Handlung vorzunehmen ist. Art. 98. Das Recht des Zahlungsortes bestimmt die Maßnahmen, die bei Verlust oder Diebstahl eines Wechsels zu ergreifen sind. 9. Scheckgesetz vom 14. August 1933 ([RGBl. I S. 597] eingeführt in Österreich am 1. Mai 1938 durch VO. vom 21. April 1938: RGBl. I S. 237; Gbl. f ü r das Land Österreich 1938 Nr. 116) XII. Abschnitt. Geltungsbereich der Gesetze
Art. 60. Die Fähigkeit einer Person, eine Scheckverbindlichkeit einzugehen, bestimmt sich nach dem Recht des Landes, dem sie angehört. 82 Makarov, Quellen Erg. August 1954
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Loi du 14 août 1933 sur le chèque
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déclare compétente la loi d'un autre pays, cette dernière loi est appliquée. La personne qui serait incapable, d'après la loi indiquée par l'alinéa précédent, est néanmoins valablement tenue, si la signature a été donnée sur le territoire d'un pays d'après la législation duquel la personne aurait été capable. Cette disposition ne trouve pas d'application si un Allemand s'est engagé à l'étranger. Art. 61. La loi du pays où le chèque est payable détermine les personnes sur lesquelles un chèque peut être tiré. Si, d'après cette loi, le titre est nul comme chèque en raison de la personne sur laquelle il a été tiré, les obligations résultant des signatures y apposées dans d'autres pays dont les lois ne contiennent pas ladite disposition sont néanmoins valables. Art. 62. La forme d'un engagement pris en matière de chèques est réglée par la loi du pays sur le territoire duquel cet engagement a été souscrit. Toutefois, l'observation de la forme prescrite par la loi du lieu du paiement suffit. Si l'engagement souscrit sur un chèque n'est pas valable d'après les dispositions de l'alinéa précédent, mais qu'il soit conforme à la législation du pays où un engagement ultérieur a été souscrit, la circonstance que le premier engagement est irrégulier en la forme n'infirme pas la validité de l'engagement ultérieur. Un engagement pris en matière de chèques à l'étranger par un Allemand est valable à l'égard d'autres Allemands sur le territoire allemand si cet engagement a été pris dans la forme prévue par la loi nationale. Art. 63. La loi du pays sur le territoire duquel les obligations résultant du chèque ont été souscrites règle les effets de ces obligations. Art. 64. Les délais de l'exercice de l'action en recours sont déterminés pour tous les signataires par la loi du lieu de la création du titre. Art. 65. La loi du pays où le chèque est payable détermine : 1° si le chèque est nécessairement à vue ou s'il peut être tiré à un certain délai de vue et également quels sont les effets d'une post-date ; 2° le délai de présentation ; 3° si le chèque peut être accepté, certifié, confirmé ou visé et quels sont les effets de ces mentions ;
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Scheckgesetz vom 14. August 1933
Österreich
Erklärt dieses Recht das Recht eines anderen Landes für maßgebend, so ist das letztere Recht anzuwenden. Wer nach dem im vorstehenden Absatz bezeichneten Recht eine Scheckverbindung nicht eingehen kann, wird gleichwohl gültig verpflichtet, wenn die Unterschrift in dem Gebiet eines Landes abgegeben worden ist, nach dessen Recht er scheckfähig wäre. Diese Vorschrift findet keine Anwendung, wenn die Verbindlichkeit von einem Inländer im Ausland übernommen worden ist. Art. 61. Das Recht des Landes, in dem der Scheck zahlbar ist, bestimmt die Personen, auf die ein Scheck gezogen werden kann. Ist nach diesem Recht der Scheck im Hinblick auf die Person des Bezogenen nichtig, so sind gleichwohl die Verpflichtungen aus Unterschriften gültig, die in den Ländern auf den Scheck gesetzt worden sind, deren Recht die Nichtigkeit aus einem solchen Grund nicht vorsieht. Art. 62. Die Form einer Scheckerklärung bestimmt sich nach dem Recht des Landes, in dessen Gebiete die Erklärung unterschrieben worden ist. Es genügt jedoch die Beobachtung der Form, die das Recht des Zahlungsortes vorschreibt. Wenn eine Scheckerklärung, die nach den Vorschriften des vorstehenden Absatzes ungültig ist, dem Recht des Landes entspricht, in dessen Gebiet eine spätere Scheckerklärung unterschrieben worden ist, so wird durch Mängel in der Form der ersten Scheckerklärung die Gültigkeit der späteren Scheckerklärung nicht berührt. Eine Scheckerklärung, die ein Inländer im Ausland abgegeben hat, ist im Inland gegenüber anderen Inländern gültig, wenn die Erklärung den Formerfordernissen des inländischen Rechts genügt. Art. 63. Die Wirkungen der Scheckerklärungen bestimmen sich nach dem Recht des Landes, in dessen Gebiete die Erklärungen unterschrieben worden sind. Art. 64. Die Fristen für die Ausübung der Rückgriffsrechte werden für alle Scheckverpflichteten durch das Recht des Ortes bestimmt, an dem der Scheck ausgestellt worden ist. Art. 65. Das Recht des Landes, in dessen Gebiete der Scheck zahlbar ist, bestimmt: 1. ob der Scheck notwendigerweise bei Sicht zahlbar ist oder ob er auf eine bestimmte Zeit nach Sicht gezogen werden kann, und welches die Wirkungen sind, wenn auf dem Scheck ein späterer als der wirkliche Ausstellungstag angegeben worden ist; 2. die Vorlegungsfrist; 3. ob ein Scheck angenommen, zertifiziert, bestätigt oder mit einem Visum versehen werden kann, und welches die Wirkungen dieser Vermerke sind; 82* Makarov, Quellen Erg. August 1954
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Code de commerce du 10 mai 1897
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4° si le porteur peut exiger et s'il est tenu de recevoir un paiement partiel ; 5° si le chèque peut être barré ou être revêtu de la clause «à porter en compte » ou d'une expression équivalente et quels sont les effets de ce barrement ou de cette clause ou de cette expression équivalente ; 6° si le porteur a des droits spéciaux sur la provision et quelle est la nature de ceux-ci; 7° si le porteur peut révoquer le chèque ou faire opposition au paiement de celui-ci; 8° les mesures à prendre en cas de perte ou de vol du chèque ; 9° si un protêt ou une constation équivalente est nécessaire pour conserver le droit de recours entre les endosseurs, le tireur et les autres obligés. Art. 66. La forme et les délais du protêt, ainsi que la forme des autres actes nécessaires à l'exercice ou à la conservation des droits en matière de chèques, sont réglés par la loi du pays sur le territoire duquel doit être dressé le protêt ou passé l'acte en question. 10. Code de commerce du 10 mai 1897 (RGBl, [allemand] p. 219; traduction française: Code de commerce pour l'Empire d'Allemagne y compris le Code maritime. Texte allemand avec traduction française publié par Ritleng et Gruber, Strasbourg 1899) Livre quatrième. D u commerce m a r i t i m e Section dixième. D e l'assurance contre les risques de la navigation m a r i t i m e Titre quatrième. De l'étendue des risques
§ 835. Les obligations de l'assureur se déterminent, relativement aux contributions à l'avarie grosse et aux contributions à régler suivant les principes de l'avarie grosse, d'après le règlement de la dispache fait a u lieu voulu, soit dans l'Empire d'Allemagne, soit à l'etranger, en se conformant au droit en vigueur dans le lieu où le règlement se fait. L'assuré qui a subi un dommage faisant partie de l'avarie grosse, n'est spécialement pas autorisé à réclamer à l'assureur au-delà du montant auquel le dommage a été évalué dans la dispache; l'assureur est d'autre p a r t responsable de tout le montant, sans qu'il y ait lieu notamment de s'en rapporter à la valeur d'assurance. De même, lorsque le dommage n'est pas à considérer comme faisant partie de l'avarie grosse, d'après le droit en vigueur au lieu où le règlement se fait, l'assuré ne peut demander à l'assureur la réparation du dommage, en arguant que d'après un autre droit, et notamment d'après le droit d u lieu où l'assurance a eu lieu, le dommage f a i t partie de l'avarie grosse. § 837. Lorsque le règlement de la dispache a été effectué par une personne désignée à cet effet par la loi ou par l'usage, l'assureur ne peut pas
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Handelsgesetzbuch vom 10. Mai 1897
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4. ob der Inhaber eine Teilzahlung verlangen kann und ob er eine solche annehmen muß ; 5. ob ein Scheck gekreuzt oder mit dem Vermerk „nur zur Verrechnung" oder mit einem gleichbedeutenden Vermerk versehen werden kann, und welches die Wirkungen der Kreuzung oder des Verrechnungsvermerks oder eines gleichbedeutenden Vermerks sind ; 6. ob der Inhaber besondere Rechte auf die Deckung hat, und welches der Inhalt dieser Rechte ist ; 7. ob der Aussteller den Scheck widerrufen oder gegen die Einlösung des Schecks Widerspruch erheben kann ; 8. die Maßnahmen, die im Falle des Verlustes oder des Diebstahls des Schecks zu ergreifen sind ; 9. ob ein Protest oder eine gleichbedeutende Feststellung zur Erhaltung des Rückgriffs gegen die Indossanten, den Aussteller und die anderen Scheckverpflichteten notwendig ist. Art. 66. Die Form des Protestes und die Fristen f ü r die Protesterhebung sowie die Form der übrigen Handlungen, die zur Ausübung oder Erhaltung der Scheckrechte erforderlich sind, bestimmen sich nach dem Recht des Landes, in dessen Gebiete der Protest zu erheben oder die Handlung vorzunehmen ist. 10. Handelsgesetzbuch vom 10. Mai 1897 ([Deutsches] RGBl. S. 219; französische Übersetzung: Code de commerce pour l'Empire d'Allemagne y compris le Code maritime. Texte allemand avec traduction française publié par Ritleng et Gruber, Strasbourg 1899) Viertes B u c h . S e e h a n d e l X . A b s c h n i t t . V e r s i c h e r u n g gegen die G e f a h r e n der Seeschiffahrt IV. Titel. U m f a n g der G e f a h r
§ 835. I n Ansehung der Beiträge zur großen Haverei und der nach den Grundsätzen der großen Haverei zu beurteilenden Beiträge bestimmen sich die Verpflichtungen des Versicherers nach der am gehörigen Orte im Inland oder im Ausland, im Einklänge mit dem am Orte der Aufmachung geltenden Rechte aufgemachten Dispache. Insbesondere ist der Versicherte, der einen zur großen Haverei gehörenden Schaden erlitten hat, nicht berechtigt, von dem Versicherer mehr als den Betrag zu fordern, zu welchem der Schaden in der Dispache berechtigt ist ; andererseits haftet der Versicherer f ü r diesen ganzen Betrag, ohne daß namentlich der Versicherungswert maßgebend ist. Auch kann der Versicherte, wenn der Schaden nach dem am Orte der Aufmachung geltenden Rechte als große Haverei nicht anzusehen ist, den Ersatz des Schadens von dem Versicherer nicht aus dem Grunde fordern, weil der Schaden nach einem anderen Rechte, insbesondere nach dem Rechte des Versicherungsortes, große Haverei sei. Makarov, Quellen Erg. August 1954
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Projet d'une loi sur le droit international privé
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l'attaquer comme n'étant pas conforme au droit en vigueur au lieu où le règlement se fait et pour cause de lésion éprouvée par ce fait par l'assuré, à moins que ce dernier ne se soit attiré lui-même cette lésion, en ne sauvegardant pas convenablement ses intérêts. Néanmoins, l'assuré est obligé de céder ses droits à l'assureur contre ceux qui ont été favorisés à son détriment. Par contre, l'assureur est dans tous les cas autorisé à attaquer la dispache à l'égard de l'assuré, en tant qu'un dommage subi par l'assuré lui-même, et pour lequel le droit en vigueur au lieu où s'est fait règlement de la dispache n'aurait pas accordé d'indemnité, a été traité quand même comme avarie grosse. 11. La loi du 15 novembre 1940 concernant les droits relatifs aux navires et aux constructions de navires (RGB1.1, p. 1499) Première section. Dispositions générales § 1 (1) Cette loi ne s'applique qu'aux navires qui sont inscrits sur le registre des navires d'un tribunal allemand. (2) L'acquisition et la perte de la propriété d'un navire inscrit sur le registre des navires d'un tribunal allemand sont déterminées par les lois allemandes. 12. Projet d'une loi sur le droit international privé (1913) Première section. Dispositions générales Capacité des personnes § 1. (1) La capacité d'une personne d'accomplir des actes juridiques est régie par les lois de l'Etat dont cette personne est ressortissant. (2) L'acquisition de la nationalité autrichienne n'entraîne pas la perte de la majorité une fois atteinte. § 2. Quand un étranger accomplit en Autriche un acte juridique, pour lequel il est incapable ou jouit d'une capacité limitée, il est considéré comme capable pour autant qu'il le serait d'après les lois autrichiennes. Cette disposition ne s'applique pas aux actes juridiques du droit familial ou du droit successoral ainsi qu'aux actes juridiques disposant sur les immeubles situés à l'étranger. Déclaration de décès § 3. (1) La déclaration de décès d'un Autrichien doit être prononcée par les tribunaux autrichiens et conformément aux lois autrichiennes. (2) Sur les rapports juridiques régis par des lois étrangères cette déclaration de décès n'a d'effet qu'autant qu'elle est reconnue dans l'Etat d'après les lois duquel le rapport juridique doit être jugé. § 4. (1) La déclaration de décès d'un étranger doit être prononcée par les tribunaux autrichiens et d'après les lois autrichiennes pour produire effet sur les rapports juridiques soumis aux lois autrichiennes et sur la succession se trouvant en Autriche lorsque une déclaration de décès valable pour l'Etat dont la personne en question est ressortissant n'a pas été encore demandée ou lorsqu'elle n'a pas été consentie à l'étranger.
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Entwurf eines Gesetzes über internationales Privatrecht
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§ 837. Ist die Dispache von einer durch Gesetz oder Gebrauch dazu berufenen Person aufgemacht worden, so kann der Versicherer sie wegen Nichtübereinstimmung mit dem am Orte der Aufmachung geltenden Rechte und der dadurch bewirkten Benachteiligung des Versicherten nicht anfechten, es sei denn, daß der Versicherte durch mangelhafte Wahrnehmung seiner Rechte die Benachteiligung verschuldet hat. D e m Versicherten liegt jedoch ob, die Ansprüche gegen die zu seinem Nachteile Begünstigten dem Versicherer abzutreten. Dagegen ist der Versicherer befugt, in allen Fällen die Dispache dem Versicherten gegenüber insoweit anzufechten, als ein von dem Versicherten selbst erlittener Schaden, für den ihm nach dem am Orte der Aufmachung der Dispache geltenden Rechte eine Vergütung nicht gebührt hätte, gleichwohl als große Haverei behandelt worden ist. 11. Gesetz über Rechte an eingetragenen Schiffen und Schiffsbauwerken vom 15. November 1940 (RGBl. I, S. 1499) Erster Abschnitt. Allgemeine Vorschriften § 1 (1) Dieses Gesetz gilt nur für Schiffe, die im Schiffsregister eines deutschen Gerichts eingetragen sind. (2) Der Erwerb und Verlust des Eigentums an einem Schiff, das im Schiffsregister eines deutschen Gerichts eingetragen ist, bestimmt sich nach devischen Gesetzen. 12. Entwurf eines Gesetzes über Internationales Privatrecht (1913) I. Abschnitt. Allgemeine Bestimmungen Handlungsfähigkeit § 1. (1) Die Fähigkeit einer Person, Rechtsgeschäfte vorzunehmen, wird nach den Gesetzen des Staates beurteüt, dem sie angehört. (2) Infolge des Eintrittes in den österreichischen Staatsverband geht die einmal erlangte Volljährigkeit nicht verloren. § 2. Nimmt ein Ausländer im Inlande ein Rechtsgeschäft vor, f ü r das er handlungsunfähig oder in der Handlungsfähigkeit beschränkt ist, so güt er f ü r dieses Rechtsgeschäft insoweit als handlungsfähig, als er nach den inländischen Gesetzen handlungsfähig sein würde. Auf familienrechtliche und erbrechtliche Rechtsgeschäfte sowie auf Rechtsgeschäfte, durch die über eine ausländische Liegenschaft verfügt wird, findet diese Vorschrift keine Anwendimg. Todeserklärung § 3. (1) Die Todeserklärung eines Inländers ist durch die österreichischen Gerichte und nach den österreichischen Gesetzen auszusprechen. (2) F ü r die nach ausländischen Gesetzen bestimmten Rechtsverhältnisse ist diese Todeserklärung nur wirksam, sofern sie in dem Staate, nach dessen Gesetzen das Rechtsverhältnis zu beurteilen ist, anerkannt wird. § 4. (1) Die Todeserklärung eines Ausländers ist durch die österreichischen Gerichte und nach den österreichischen Gesetzen mitWirkung fiir die Rechtsverhältnisse, die sich nach den österreichischen Gesetzen bestimmen, und, wenn eine im Heimatstaate wirksame Todeserklärung im Auslande noch nicht angesucht oder nicht bewilligt wurde, m i t Wirkung f ü r den im Inlande befindlichen Nachlaß auszusprechen. Makarov, Quellen Erg. August 1954
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Projet d'une loi sur le droit international privé
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(2) Lorsqu'un mari étranger disparu a eu son dernier domicile en Autriche et lorsque sa femme qui a conservé son domicile ou y est revenue est Autrichienne ou était Autrichienne avant son mariage avec le disparu, la déclaration de décès doit être prononcée sur sa demande en Autriche d'après les lois autrichiennes en vue de produire effet sur le mariage, si une déclaration de décès n'a pas encore été demandée ou lorsqu'elle n'a pas été consentie dans le pays dont le disparu était ressortissant. § 5. (1) Par ailleurs une déclaration de décès prononcée par une autorité étrangère en vue de produire effet sur les rapports juridiques non régis par les lois autrichiennes sera reconnue, lorsqu'elle a été prononcée ou lorsqu'elle sera reconnue dans l'Etat, d'après les lois duquel le rapport juridique en question doit être jugé. (2) I l pourra être établi par un décret du Ministre de la Justice, que les déclarations de décès prononcées par des autorités étrangères sont reconnues comme devant produire effet sur les rapports juridiques soumis aux lois autrichiennes. La forme des actes juridiques § 6. (1) L a forme d'un acte juridique est, sauf dispositions contraires des articles suivants, réglée par les lois qui régissent l'acte quant au fond. I l suffit cependant d'observer les lois des lieux où les déclarations constituant l'acte juridique ont été exprimées. (2) Cette dernière disposition ne s'applique pas aux actes juridiques créant, modifiant ou supprimant un droit réel ou une charge réelle. La soumission volontaire § 7. Les parties sont autorisées à soumettre un rapport de droit d'une manière expresse ou implicite à une législation déterminée, pourvu que les règles impératives des législations applicables au rapport de droit d'après les principes normalement compétents ne s'y opposent pas. n e section. Les rapports du droit réel § 8. La possession des meubles et immeubles corporels et les droits concernant ces biens sont régis par les lois du lieu où ces biens se trouvent. § 9. L'acquisition et la perte des droits sur des meubles corporels sont régies par les lois du lieu, où le meuble se trouvait à la date où s'est produite la cause de l'acquisition ou de la perte du droit dont il s'agit. § 10. L'admissibilité et les limites d'une revendication contre le possesseur sont régies par la législation du lieu où est située la chose à la date de la prise de possession. § 11. L a prescription acquisitive est régie par les lois de l'Etat où la chose se trouvait au moment considéré comme le début du délai de prescription. Celui qui fait valoir la prescription acquisitive peut cependant invoquer la législation de l'Etat, où la prescription a pris fin; mais dans ce cas le délai de la prescription ne commence qu'au moment où la chose est arrivée dans cet Etat. §12. Les dispositions autrichiennes sur les inscriptions dans les livres publics doivent être appliquées même si la cause de l'acquisition, du transfert, de la limitation ou de l'extinction du droit inscrit est régie par une loi étrangère.
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Entwurf eines Gesetzes über internationales Privatrecht
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Rückverweisung § 53. Sind nach dem Rechte eines fremden Staates, dessen Gesetze in den §§ 1, 18, 20, 21, 23 bis 29, 36, 37 und 39 für maßgebend erklärt sind, die österreichischen Gesetze anzuwenden, so finden diese Gesetze Anwendung. Schranken der Anwendung ausländischen Rechts § 54. Die Anwendung ausländischen Rechtes ist ausgeschlossen, wenn die Anwendung gegen die guten Sitten oder dagegen verstößt, daß ein inländisches zwingendes Gesetz nach seinem Zwecke auch in Fällen dieser Art Anwendung zu finden hat. § 55. (1) Die Ehe eines Ausländers, die gemäß § 18 dieses Gesetzes zulässig wäre, jedoch im Widerspruch stünde mit den Bestimmungen des allgemeinen bürgerlichen Gesetzbuches und anderer Vorschriften über die im folgenden bezeichneten Ehehindernisse, darf vor inländischen Trauungsorganen nicht geschlossen werden: 1. "Verwandtschaft und Schwägerschaft; 2. Ehebruch; 3. Gattenmord; 4. Eheband; 5. höhere Weihen und feierliche Ordensgelübde; 6. Religionsverschiedenheit; 7. das in den Hofdekreten vom 26. August 1814, JGS Nr. 1099 und vom 17. Juli 1835, JGS Nr. 61, bezeichnete Ehehindernis. (2) Die Verletzung dieses Verbotes hat, soweit eines der in Z. 4 bis 7 erwähnten Ehehindernisse in Frage kommt, die Ungültigkeit der geschlossenen Ehe zur Folge. §56. Die Vorschriften dieses Gesetzes kommen nicht zur Anwendung, sofern in Staatsverträgen oder in Verordnungen, die zur Herstellung der Gegenseitigkeit erlassen sind, andere Anordnungen enthalten sind. § 57. Soweit in einem Rechtsstreite der Inhalt des anzuwendenden ausländischen Rechtes nicht festgestellt werden kann (§ 271 ZPO), hat das Gericht anzunehmen, daß das ausländische Recht mit dem inländischen übereinstimme. § 58. (1) Die Bestimmungen dieses Gesetzes treten mit Beginn des dritten Kalendermonates nach dem Tage der Kundmachung in Wirksamkeit. (2) Mit diesem Tage treten alle mit den Vorschriften dieses Gesetzes in Widerspruch stehenden Bestimmungen außer Kraft. Insbesondere treten die §§ 4, 34 bis 37 und 300 A B G B außer K r a f t . (3) Desgleichen verlieren die §§ 21 bis 25, 137 bis 143 und 183 des kaiserlichen Patentes vom 9. August 1854, R G B l . Nr. 208, ihre Wirksamkeit. (4) Die Bestimmungen des § 51 A B G B , der Art. 84 bis 86 der mit dem kaiserlichen Patente vom 25. Jänner 1850, R G B l . Nr. 51, erlassenen Wechselordnung, des § 3 des Gesetzes vom 1. August 1895, R G B l . Nr. 113 (Zivilprozeßordnung), und die Vorschriften der § § 1 2 bis 15 des Gesetzes vom über die Entmündigung bleiben unberührt. § 59. Mit dem Vollzüge dieses Gesetzes ist Mein Justizminister beauftragt. Makarov, Quellen Erg. August 1954
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Loi sur la nationalité de 1949
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B. Règles spéciales des conflits de lois du droit de la nationalité Loi sur la nationalité de 1949 (BGB1. No 142) Section première Acquisition de la nationalité Art. 5 (1). La nationalité ne peut être accordée aux étrangers que si 1. ils sont capables d'après les lois de l ' E t a t auquel ils appartenaient; le manque de capacité peut être suppléé par le consentement d u représentant légal ; . . .
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Staatsbürgerschaftsgesetz 1949
Österreich
B . Spezielle Kollisionsnormen des Staatsangehörigkeitsrechts Staatsbiirgerschaftsgesetz 1949 Abschnitt I Erwerb der Staatsbürgerschaft
(BGBl. Nr. 142)
§ 5 (1) Die Staatsbürgerschaft darf an Ausländer nur verliehen werden, wenn sie 1. nach den Gesetzen ihres bisherigen Heimatstaates eigenberechtigt sind; dieser Mangel kann durch die Zustimmung des gesetzlichen Vertreters ersetzt werden; . . .
Makarov, Quellen Erg. Aupust 1954
Le Panama
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Code civil du 22 août 1916
41. Le Panama Le Code civil de la République de Panama ne contient que des règles de conflit dispersées; elles se rapportent à l'état et la capacité et aux relations de famille en général (art. 5 a), spécialement au mariage (art. 90), 91,109), aux biens situés au Panama (art. 6), aux obligations qui doivent être exécutées au Panama (art. 6), aux successions y compris les testaments (art. 7, 631, 632, 765, 766, 770), et enfin à la forme des actes (art. 7). Le Code de commerce de la République de Panama contient des règles de conflit concernant les actes de commerce (leur contenu, leur forme, l'ordre public: art. 6 et 7), le traitement égal des étrangers (art. 8), la femme qui tient un commerce (art. 9), les sociétés de commerce étrangères (art. 10 et 11). Les règles de conflit concernant les lettres de change (art. 912 à 914) reproduisent les dispositions de la Convention sur l'unification du droit des lettres de change signée à la Haye le 23 juillet 1912. Dans le domaine du droit maritime international le Code de commerce contient des règles de conflit concernant les avaries (art. 1433) et les abordages (art. 1462). Bibliographie J. Rivera Reyer, Droit international privé de Panama: Répertoire, VI,
588-591.
1. Code civil de la République de Panama du 22 août 1916 (Código civil de la República de Panama por Alfons Panama 1927)
Correa
Garcia,
Titre préliminaire. Chapitre II. Les effets de la loi
Art. 5 a (Loi 43 de 1925). Les lois relatives aux droits et aux devoirs de famille, à l'état, à la condition et à la capacité légale des personnes, sont obligatoires pour les ressortissants du Panama, même s'ils résident en pays étrangers. Art. 6. Les biens situés au Panama sont soumis aux lois panaméennes même si leurs propriétaires sont des étrangers et ne résident pas au Panama. Cette disposition ne porte pas préjudice aux stipulations contenues dans les contrats passés valablement dans un pays étranger. Mais les effets des contrats passés dans un pays étranger pour être exécutés au Panama, seront jugés d'après les lois panaméennes.
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Portugal
Art. 30. Zur Sicherstellung eines Nachlasses werden die Behörden die erforderlichen vorläufigen Anordnungen auf Grund des an dem Orte geltenden Rechtes erlassen, an dem sich die Nachlaßgegenstände befinden. IX. Allgemeine Vorschriften
Art. 31. Die Vorschriften dieses Gesetzes sind auch da anzuwenden, wo das Gesetz, betreffend das f ü r internationale Privatverhältnisse geltende Recht (das internationale Privatrecht), auf die Anwendbarkeit des in Polen geltenden Rechts verweist. Art. 32. Ist es nicht möglich, die Tatsache festzustellen, welche in letzter Linie über das anzuwendende Recht entscheidet, so wendet die polnische Behörde dasjenige Recht an, welches an ihrem Sitze gilt. Art. 33. Dieses Gesetz tritt nach Ablauf von 30 Tagen seit seiner Verkündung in Kraft. Art. 34. Die Ausführung dieses Gesetzes wird dem Justizminister, dem Minister des Innern und dem Minister f ü r Religionsbekenntnisse und Volksaufklärung übertragen.
45. Portugal Die international-privatrechtlichen Vorschriften Portugals sind im Zivilgesetzbuch, im Handelsgesetzbuch und in einigen Sondergesetzen enthalten, eine einheitliche Kodifikation des internationalen Privatrechts gibt es somit in Portugal nicht. Das Zivilgesetzbuch enthält internationalprivatrechtliche Bestimmungen über die Handlungsfähigkeit (Art. 24), über die Wirkungen der Ehe (Art. 1106-1107), sodann eine Reihe von Vorschriften über die Form der Rechtsgeschäfte im allgemeinen (Art. 24 und 2430) und speziell über die Form der Testamente (Art. 1961, 1962, 1965), sowie über Eintragung im Auslande errichteter Hypotheken ins portugiesische Register (Art. 964). Das internationale Eherecht des Zivilgesetzbuches wird durch international-privatrechtliche Bestimmungen des Gesetzes über die Zivilehe vom 25. Dezember 1910 (Art. 58 ff.), des Gesetzes über das Zivilstandsregister vom 22. Dezember 1932 (Art. 101, 314-316) und der Konsularordnung vom 7. März 1920 (Art. 143 ff.) ergänzt. Die Zivilprozeßordnung vom 28. Mai 1939 bringt eine Bestimmung über im Auslande errichtete öffentliche Urkunden (Art. 549). Das Handelsgesetzbuch trifft wichtige international-privatrechtliche Vorschriften über die Handelsgeschäfte (Art. 4, 9), über die ausländischen Handelsgesellschaften (Art. 54, 109, 111) und über einzelne Institute des Seerechts (Havarie: Art. 650; Zusammenstöße: Art. 674; Hilfeleistung: Art. 690). Makarov, Quellen Erg. August 1954
Le Portugal
Code civil du 1 e r juillet 1867
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P a r u n décret-loi du 30 avril 1936 No 26: 556 les conventions de Genève sur les lettres de change et les chèques, ratifiées par décret-loi du 29 mars 1934 No 23: 721 et entrées en vigueur le 21 juin 1934, ont été mises en vigueur comme «droit interne portugais» 1 . L'avant-projet du nouveau Code civil portugais contient une codification très complète des règles de conflit. L'art. 19 du Code civil contient une règle spéciale de conflits de droit de la nationalité (concernant la majorité). Bibliographie De Paula Coelho, Liçôes de direito internacional privado, Coimbra 1942 ; José Eugenio Dias Ferreira, Tratado de direito internacional privado (Doutrina e legislaçâo portuguesa vigente), I, Lisboa 1934; Manuel Joao Palma Carlos, Direito international privado, 1935 ; Alvaro da Costa Machado Villela, Tratado elementar (teórico e prático) de direito internacional privado, I, Coimbra 1921, II, Coimbra 1922.
A. Règles générales des conflits de lois 1. Code civil du
juillet 1867
(Traductions françaises: Code civil portugais. Traduit, annoté et précédé d'une introduction par Fernand Lepelletier, Paris 1894; Code civil portugais du 1 e r juillet 1867. Traduit et annoté par G. Laneyrie et Joseph Dubois, Paris 1896) Première partie. De la capacité civile. Livre unique Titre IV. Des citoyens portugais à l'étranger
Art. 24. Les Portugais qui voyagent ou résident à l'étranger restent soumis aux lois portugaises concernant leur capacité civile, leur état, et leur propriété immobilière située a u Portugal, quant aux actes qui doivent produire effet dans ce pays ; toutefois la forme extérieure des actes est régie par la loi du pays où ils ont été passés, excepté dans les cas où la loi décide expressément le contraire.
Titre V. Des étrangers au Portugal
Art. 27. L ' é t a t et la capacité civile des étrangers sont réglés par la loi de leur pays. 1 Conformément à une communication du Gouvernement fédéral allemand du 8 novembre 1953 (BGBl. 1953, II, p. 592) Portugal a mis en vigueur les conventions de Genève dans ses territoires d'outre-mer.
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Zivilgesetzbuch vom 1. Juli 1867
Portugal
Durch Dekret mit Gesetzeskraft vom 30. April 1936 Nr. 26:556 wurden die Genfer Abkommen über das Wechsel- und Scheckrecht, die durch das Dekret mit Gesetzeskraft vom 29. März 1934 Nr. 23: 721 ratifiziert worden und am 21. J u n i 1934 in K r a f t getreten sind, als „internes portugiesisches R e c h t " in K r a f t gesetzt 1 . Der Vorentwurf eines neuen portugiesischen Zivilgesetzbuches enthält eine ausführliche Kodifikation des internationalen Privatrechts. Eine spezielle Kollisionsnorm des Staatsangehörigkeitsrechts enthält Art. 19 des Zivilgesetzbuches (Volljährigkeit). Bibliographie De Paula Coelho, Li$5es de direito internacional privado, Coimbra 1942; José Eugénio Dias Ferreira, T r a t a d o de direito internacional p r i v a d o (Dout r i n a e legislagáo p o r t u g u e s a vigente), I, Lisboa 1934; Manuel Joäo Palma Carlos, Direito internacional privado, 1935; Alvaro da Costa Machado Villela, T r a t a d o e l e m e n t a r (teórico e prático) de direito internacional p r i v a d o , I, Coimbra 1921, II, Coimbra 1922. A . Allgemeine Kollisionsnormen 1. Zivilgesetzbuch v o m 1. Juli 1867
(Französische Übersetzungen: Code civil portugais. Traduit, annoté et précédé d'une introduction par Fernand Lepelletier, Paris 1894; Code civil portugais du 1 e r juillet 1867. Traduit et annoté par G. Laneyrie et Joseph Dubois, Paris 1896) I. Teil. Von der Handlungsfähigkeit (Da capacidade civil). Einziges Buch Tit. IV. Uber portugiesische Staatsangehörige im Auslande
Art. 24. Die Portugiesen, welche im Auslande reisen oder wohnen, bleiben den portugiesischen Gesetzen, die ihre Handlungsfähigkeit, ihren Personenstand (estado) und ihr im Königreich belegenes unbewegliches Vermögen betreffen, insoweit unterworfen, als Rechtsgeschäfte im Inlande Wirkungen hervorbringen sollen. F ü r die Form der Rechtsgeschäfte ist stets das Gesetz des Abschlußortes maßgebend, es sei denn, daß das Gesetz ausdrücklich ein anderes bestimmt. Tit. V. Über Ausländer in Portugal
Art. 27. Der Personenstand (estado) und die Handlungsfähigkeit der Ausländer werden nach den Gesetzen ihres Landes bestimmt. 1 L a u t einer B e k a n n t m a c h u n g der Bundesregierung v o m 8. 11. 1953 h a t P o r t u g a l die Genfer A b k o m m e n auch f ü r seine überseeischen Gebiete in K r a f t gesetzt (BGBl. 1953, II, S. 592). Makarov, Quellen Erg. August 1954
Le Portugal
Code civil du 1 e r juillet 1867
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Deuxième Partie. De l'acquisition des droits Livre II. Des droits qu'on acquiert par son fait et sa volonté propres avec la coopération d'autrui Titre premier. Des contrats et des obligations en général Chapitre I X . De l'effet et de l'exécution des contrats Section IV. Des privilèges et hypothèques Sous-section VII. De l'inscription Division I. De l'inscription en général
Art. 964. Les hypothèques constituées à l'étranger sur les biens situés au Portugal n'ont d'effet que du jour où elles ont été inscrites à la conservation d'où dépendent les biens. Titre II. Des contrats en particulier Chapitre premier. Du mariage Section V. Des conventions entre époux relativement à leurs biens Sous-section I. Dispositions générales
Art. 1106. Les contrats de mariage passés à l'étranger entre sujets portugais sont régis par la présente section; ils peuvent cependant être passés, soit en la forme authentique établie dans le pays où ils ont lieu, soit devant les agents consulaires du Gouvernement portugais dans ce pays. Art. 1107. Le mariage contracté à l'étranger entre un Portugais et une étrangère, ou entre un étranger et une Portugaise, sans déclaration ni stipulation quant aux biens, est censé contracté selon le droit commun du pays du mari, sans préjudice des dispositions du présent Code, touchant les biens immobiliers.
Livre m . Des droits qui s'acquièrent par le seul fait d'autrui, et de ceux qui s'acquièrent par l'effet des dispositions de la loi Titre II. Des successions Chapitre II. De la succession testamentaire Section VIII. De la forme des testaments Sous-section VI. Du testament externe ou fait en pays étranger
Art. 1961. Les testaments faits par les Portugais en pays étranger produiront leurs effets légaux dans le royaume, lorsqu'ils auront été rédigés en forme authentique d'après les lois du pays où ils ont été faits. Art. 1962. Les consuls ou vice-consuls portugais pourront servir de notaires pour recevoir et approuver les testaments des sujets portugais, à condition de se conformer à la loi portugaise, sauf en ce qui regarde la nationalité des témoins, lesquels, en ce cas, pourront être étrangers.
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Genfer Abkommen betr. das internationale Scheckrecht
Portugal
8. Genfer Abkommen über Bestimmungen auf dem Gebiete des internationalen Scheckrechts vom 19. März 1931
Art. 1. Die Hohen Vertragschließenden Teile verpflichten sich gegenseitig, zur Lösung der in den folgenden Artikeln bezeichneten Fragen des internationalen Scheckprivatrechts die in diesen Artikeln enthaltenen Bestimmungen anzuwenden. Art. 2. Die Fähigkeit einer Person, eine Scheckverbindlichkeit einzugehen, bestimmt sich nach dem Recht des Landes, dem sie angehört. Erklärt dieses Recht das Recht eines anderen Landes für maßgebend, so ist das letztere Recht anzuwenden. Wer nach dem im vorstehenden Absatz bezeichneten Recht eine Scheckverbindlichkeit nicht eingehen kann, wird gleichwohl gültig verpflichtet, wenn die Unterschrift in dem Gebiet eines Landes abgegeben worden ist, nach dessen Recht er scheckfähig wäre. Jeder der Hohen Vertragschließenden Teile kann die von einem seiner Angehörigen eingegangene Scheckverpflichtung als nichtig behandeln, wenn sie in dem Gebiet des anderen Hohen Vertragschließenden Teiles nur in Anwendung des vorstehenden Absatzes als gültig angesehen wird. Art. 3. Das Recht des Landes, in dem der Scheck zahlbar ist, bestimmt die Personen, auf die ein Scheck gezogen werden kann. Ist nach diesem Recht der Scheck im Hinblick auf die Person des Bezogenen richtig, so sind gleichwohl die Verpflichtungen aus Unterschriften gültig, die in Ländern auf den Scheck gesetzt worden sind, deren Recht die Nichtigkeit aus einem solchen Grund nicht vorsieht. Art. 4. Die Form einer Scheckerklärung bestimmt sich nach dem Recht des Landes, in dessen Gebiete die Erklärung unterschrieben worden ist. Es genügt jedoch die Beobachtung der Form, die das Recht des Zahlungsortes vorschreibt. Wenn eine Scheckerklärung, die nach den Vorschriften des vorstehenden Absatzes ungültig ist, dem Recht des Landes entspricht, in dessen Gebiet eine spätere Scheckerklärung unterschrieben worden ist, so wird durch Mängel in der Form der ersten Scheckerklärung die Gültigkeit der späteren Scheckerklärung nicht berührt. Jeder der Hohen Vertragschließenden Teile kann vorschreiben, daß eine Scheckerklärung, die einer seiner Staatsangehörigen im Ausland abgegeben hat, auf seinem Gebiet gegenüber anderen seiner Staatsangehörigen gültig ist, wenn die Erklärung den Formerfordernissen seines Rechtes genügt. Art. 5. Die Wirkungen der Scheckerklärungen bestimmen sich nach dem Recht des Landes, in dessen Gebiete die Erklärungen unterschrieben worden sind. 83 Makarov, Quellen Erg. August 1954
Le Portugal
Convention de Genève sur les chèques
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Art. 6. Les délais de l'exercice de l'action en recours sont déterminés pour tous les signataires par la loi du lieu de la création du titre.
Art. 7. La loi du pays où le chèque est payable détermine:
1. Si le chèque est nécessairement à vue ou s'il peut être tiré à un certain délai de vue et également quels sont les effets d'une post-date ;
2. Le délai de présentation; 3. Si le chèque peut être accepté, certifié, confirmé, ou visé et quels sont les effets de ces mentions ; 4. Si le porteur peut exiger et s'il est tenu de recevoir un paiement partiel ; 5. Si le chèque peut être barré ou revêtu de la clause «à porter en compte » ou d'une expression équivalente et quels sont les effets de ce barrement ou de cette clause ou de cette expression équivalente ; 6. Si le porteur a des droits spéciaux sur la provision et quelle est la nature de ceux-ci; 7. Si le tireur peut révoquer le chèque ou faire opposition au paiement de celui-ci; 8. Les mesures à prendre en cas de perte ou de vol du chèque ; 9. Si un protêt ou une constatation équivalente est nécessaire pour conserver le droit de recours contre les endosseurs, le tireur et les autres obligés. Art. 8. La forme et les délais du protêt, ainsi que la forme des autres actes nécessaires à l'exercice ou à la conservation des droits en matière de chèques, sont réglés par la loi du pays sur le territoire duquel doit être dressé le protêt ou passé l'acte en question.
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Genfer Abkommen betr. das internationale Scheckrecht
Portugal
Art. 6. Die Fristen für die Ausübung der Rückgriffsrechte werden für alle Scheckverpflichteten durch das Recht des Ortes bestimmt, an dem der Scheck ausgestellt worden ist. Art. 7. Das Recht des Landes, in dessen Gebiete der Scheck zahlbar ist, bestimmt: 1. ob der Scheck notwendigerweise bei Sicht zahlbar ist oder ob er auf eine bestimmte Zeit nach Sicht gezogen werden kann und welches die Wirkungen sind, wenn auf dem Scheck ein späterer als der wirkliche Ausstellungstag angegeben ist; 2. die Vorlegungsfrist; 3. ob ein Scheck angenommen, zertifiziert, bestätigt oder mit einem Visum versehen werden kann, und welches die Wirkungen dieser Vermerke sind; 4. ob der Inhaber eine Teilzahlung verlangen kann, und ob er eine solche annehmen muß; 5. ob ein Scheck gekreuzt oder mit dem Vermerk „nur zur Verrechnung" oder mit einem gleichbedeutenden Vermerk versehen werden kann, und welches die Wirkungen der Kreuzung oder des Verrechnungsvermerkes oder eines gleichbedeutenden Vermerks sind; 6. ob der Inhaber besondere Rechte auf die Deckung hat, und welches der Inhalt dieser Rechte ist; 7. ob der Aussteller den Scheck widerrufen oder gegen die Einlösung des Schecks Widerspruch erheben kann; 8. die Maßnahmen, die im Falle des Verlustes oder des Diebstahls des Schecks zu ergreifen sind; 9. ob ein Protest oder eine gleichbedeutende Feststellung zur Erhaltung des Rückgriffs gegen die Indossanten, den Aussteller und die anderen Scheckverpflichteten notwendig ist. Art. 8. Die Form des Protestes und die Fristen für die Protesterhebung sowie die Form der übrigen Handlungen, die zur Ausübung oder Erhaltung der Scheckrechte erforderlich sind, bestimmen sich nach dem Recht des Landes, in dessen Gebiete der Protest zu erheben oder die Handlung vorzunehmen ist. 83* Makarov, Quellen Erg. August 1954
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Ayant-projet du Code civil portugais
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9. Avant-projet du Code civil portugais (Boletim do Mimstério da Justiça, 1951, No 24, p. 9 et ss.)1 Droit International Privé Droit des étrangers Art. 1. I. Les étrangers jouissent des mêmes droits civils que les Portugais, sauf les dispositions de lois spéciales. Toutefois, on ne reconnaîtra pas aux étrangers les droits que l'Etat auquel ils appartiennent se refuse d'accorder aux Portugais, tout en les octroyant à ses nationaux en de circonstance de fait identiques. La partie intéressée devra établir la preuve de la réciprocité.
I I . Cette disposition est applicable aux personnes morales étrangères. L'Etat auquel elles appartiennent est celui qui ressort de la règle de l'art 3.
Conflits de lois Loi compétente pour régir l'état et la capacité des personnes et les rapports de famille. Art. 2. I. L'état, la capacité des personnes et les rapports de famille sont régis par les lois de l'Etat auquel les individus appartiennent.
I I . L'acte passé au Portugal par un étranger, incapable d'après sa loi nationale, sera tenu pour valable si, au cas où il s'agirait d'un Portugais, l'étranger serait considéré comme capable, sauf s'il s'agit de rapports de famille, de succession mortis causa ou d'actes de disposition d'immeubles sis à l'étranger.
La présente disposition n'est pas applicable au cas où l'autre partie connaissait l'incapacité. 1 La traduction française a été faite par Mlle Collaço, Lisbonne: je la prie de vouloir bien agréer mes sincères remerciements.
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Entwurf eines portugiesischen Zivilgesetzbuches
Portugal
9. Entwurf eines portugiesischen Zivilgesetzbuches (Boletim do Ministerio da Justi