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English Pages [338] Year 2009
Deux fois l’an, les Perspectives économiques de l’OCDE analysent les grandes tendances et examinent les politiques économiques requises pour favoriser une croissance forte et durable dans les pays membres. Les évolutions dans certaines économies non membres de l’OCDE sont également étudiées. Cette édition couvre les perspectives jusque fin 2010. Complétées par un large éventail de statistiques internationales, les Perspectives constituent un incomparable outil d’information sur l’économie mondiale. En complément des thèmes traités régulièrement, on trouvera dans cette édition un chapitre analytique intitulé Réponses aux chocs d’inflation : les pays du G7 diffèrent-ils les uns des autres ?. Ce chapitre aborde les questions suivantes :
• D ans quelle mesure les différences dans l’impact et la propagation des chocs sur les prix des produits de base ont-elles contribué à la divergence d’orientation des politiques monétaires de part et d’autre de l’Atlantique ?
Perspectives économiques de l’OCDE
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Perspectives économiques de l’OCDE
Nº 84, décembre
• L es dynamiques de l’inflation différent-elles suffisamment d’un pays à l’autre pour affecter de manière significative la transmission des chocs sur les prix des produits de base ?
Volume 2008/2
Perspectives économiques de l’OCDE
Volume 2008/2 Nº 84, décembre
www.oecd.org/editions
isbn 978-92-64-05468-4 12 2008 03 2 P
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Volume 2008/2 Nº 84, décembre
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE
84 DÉCEMBRE 2008
ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES L’OCDE est un forum unique en son genre où les gouvernements de 30 démocraties œuvrent ensemble pour relever les défis économiques, sociaux et environnementaux, que pose la mondialisation. L’OCDE est aussi à l'avant-garde des efforts entrepris pour comprendre les évolutions du monde actuel et les préoccupations qu’elles font naître. Elle aide les gouvernements à faire face à des situations nouvelles en examinant des thèmes tels que le gouvernement d’entreprise, l’économie de l’information et les défis posés par le vieillissement de la population. L’Organisation offre aux gouvernements un cadre leur permettant de comparer leurs expériences en matière de politiques, de chercher des réponses à des problèmes communs, d’identifier les bonnes pratiques et de travailler à la coordination des politiques nationales et internationales. Les pays membres de l’OCDE sont : l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Canada, la Corée, le Danemark, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République slovaque, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et la Turquie. La Commission des Communautés européennes participe aux travaux de l’OCDE. Les Éditions OCDE assurent une large diffusion aux travaux de l'Organisation. Ces derniers comprennent les résultats de l’activité de collecte de statistiques, les travaux de recherche menés sur des questions économiques, sociales et environnementales, ainsi que les conventions, les principes directeurs et les modèles développés par les pays membres.
La version anglaise des Perspectives économiques de l’OCDE est publiée sous le titre OECD Economic Outlook. Les Perspectives économiques de l’OCDE paraissent sous la responsabilité du Secrétaire général de l’OCDE. Les appréciations portées sur l’évolution future des divers pays ne correspondent pas forcément aux vues des autorités nationales des pays considérés. La source des données statistiques contenues dans les tableaux et graphiques est l’OCDE, sauf indication contraire.
© Crédit photo : Gettyimages/DAJ Les corrigenda des publications de l’OCDE sont disponibles sur : www.oecd.org/editions/corrigenda.
© OCDE 2008 Toute reproduction, copie, transmission ou traduction de cette publication doit faire l’objet d’une autorisation écrite. Les demandes doivent être adressées aux Éditions OCDE [email protected] ou par fax 33 1 45 24 99 30. Les demandes d’autorisation de photocopie partielle doivent être adressées au Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC), 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris, France, fax 33 1 46 34 67 19, [email protected] ou (pour les États-Unis exclusivement) au Copyright Clearance Center (CCC), 222 Rosewood Drive Danvers, MA 01923, USA, fax 1 978 646 8600, [email protected].
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES Éditorial : Maitriser la crise financière et le ralentissement économique dans le monde . . . . . . . . . .
7
Chapitre 1. Évaluation générale de la situation macroéconomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vue d’ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’activité recule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les marchés du travail se sont également affaiblis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11 12 15 17
Les forces affectant les perspectives et les risques associés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Perspectives de croissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Enjeux de politique macroéconomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Appendice 1.A1. Chronologie des mesures de politique économique face à la crise des marchés de capitaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Appendice 1.A2. Modèle simplifié des prix du pétrole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
18 48 54
Chapitre 2. Évolutions dans les pays membres de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
91
États-Unis . . . . . . . . . . . . . . Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . Zone Euro . . . . . . . . . . . . . . Allemagne. . . . . . . . . . . . . . France . . . . . . . . . . . . . . . . . Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Royaume-Uni . . . . . . . . . . . Canada . . . . . . . . . . . . . . . . Australie . . . . . . . . . . . . . . . Autriche . . . . . . . . . . . . . . . Belgique. . . . . . . . . . . . . . . .
Nouvelle-Zélande . . . . . . . Pays-bas . . . . . . . . . . . . . . . Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . Portugal. . . . . . . . . . . . . . . . République slovaque. . . . . République tchèque . . . . . Suède. . . . . . . . . . . . . . . . . . Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . Turquie . . . . . . . . . . . . . . . .
178 181 184 187 190 193 196 199 202
Chapitre 3. Évolutions dans certaines économies non membres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
205
Brésil . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine . . . . . . . . . . . . . . . . . . Inde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fédération de Russie . . . . .
92 98 103 109 114 119 125 130 135 138 141
206 211 216 220
Corée . . . . . . . . . . . . . . . . . Danemark . . . . . . . . . . . . . Espagne . . . . . . . . . . . . . . . Finlande . . . . . . . . . . . . . . . Grèce. . . . . . . . . . . . . . . . . . Hongrie. . . . . . . . . . . . . . . . Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . Islande . . . . . . . . . . . . . . . . Luxembourg . . . . . . . . . . . Mexique . . . . . . . . . . . . . . . Norvège . . . . . . . . . . . . . . .
Afrique du Sud . . . . . . . . . Chili . . . . . . . . . . . . . . . . . . Estonie . . . . . . . . . . . . . . . . Indonésie . . . . . . . . . . . . . .
144 147 150 153 156 159 162 165 168 171 174
77 85
Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . Slovénie . . . . . . . . . . . . . . .
237 240
Chapitre 4. Réponses aux chocs d’inflation : les pays du G7 diffèrent-ils les uns des autres?. . . . . . . Mesurer l’impact direct des récents chocs de prix internationaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Évaluation de l’impact global des prix à l’importation sur l’inflation intérieure. . . . . . . . . . . . . . . . Appendice 4.A1. Éléments analytiques complémentaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
243 246 250 255
Chapitres spéciaux parus dans les derniers numéros des Perspectives économiques de l’OCDE . . . . .
261
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
225 228 231 234
3
TABLE DES MATIÈRES
Annexe statistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Classification des pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mode de pondération pour les données agrégées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Taux de conversion irrévocable de l'euro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Systèmes de comptabilité nationale, années de référence et dernières mises à jour. . . . . . . . . . . . Tableaux annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
263 264 264 264 265 267
Encadrés 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. 4.1.
Dans quelle mesure peut-on expliquer la hausse des prix du pétrole? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hypothèses de politique économique et autres hypothèses sous-tendant les prévisions . . . . Inflation : influence des résultats sur les anticipations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Comment les plans de sauvetage financiers se reflètent-ils dans les situations budgétaires?. . . . Le coût budgétaire des dernières crises bancaires dans la zone de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . La répercussion des fluctuations des taux de change sur les prix à l’importation varie au sein des économies du G7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
40 48 59 68 70 249
Tableaux 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. 1.6. 1.7. 1.8. 1.9. 1.10. 1.11. 1.12. 4.1. 4.2. 4.3.
La croissance devrait un peu ralentir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les marchés du travail sont restés dynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L'évolution des salaires reste modérée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récessions consécutives à une crise bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les prix réels du logement baissent dans la plupart des pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les effets d'un ralentissement de la demande intérieure des pays non-OCDE auraient d'importantes répercussions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Baisse de la demande intérieure, partiellement compensée par la balance commerciale . . . . Le commerce mondial ralentit et les déséquilibres extérieurs sont en baisse . . . . . . . . . . . . . . Indicateurs de tensions sur les marchés financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les situations budgétaires se détériorent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vue d'ensemble des principales measures prises dans les pays de l'OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . Élasticités de la demande de pétrole per capita, par région. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L'impact direct de la hausse du prix des produits de base sur l'inflation intérieure . . . . . . . . . L'impact direct des variations des taux de change sur les prix intérieurs via les prix des importations autres que les matères premières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Relations de long terme des courbes de Phillips . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12 17 18 31 35 47 49 51 56 65 84 85 247 248 258
Graphiques 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. 1.6. 1.7. 1.8. 1.9. 1.10. 1.11.
4
L’activité économique décline et l’inflation recule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les primes de risque ont monté en flèche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le prix des actions a chuté fortement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les taux des swaps sur défaillance des banques ont baissé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les banques durcissent les conditions d’octroi de crédit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le rendement des obligations de sociétés a crû fortement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La croissance des prêts bancaires ralentit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les conditions financières américaines continuent à se dégrader . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’investissement réel en logement chute dans la plupart des pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les permis de construire de logements ont chuté fortement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’investissent en logement pourrait baisser bien davantage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
15 19 20 21 24 25 27 30 33 33 34
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
TABLE DES MATIÈRES
1.12. 1.13. 1.14. 1.15. 1.16. 1.17. 1.18. 1.19. 1.20. 1.21. 1.22. 4.1. 4.2. 4.3.
Le stock des maisons invendues aux États-Unis chute. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les saisies et les défauts de paiement ont crû aux États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le prix du pétrole a récemment baissé fortement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le prix des produits de base baisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les taux de change ont été touchés par la tourmente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La croissance globale ralentit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prévision du creux dans le cycle actuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les taux directeurs ont été abaissés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’inflation semble avoir atteint un pic. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pressions sur le marché monétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Actifs de la Réserve Fédérale américaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La hausse des prix à l’importation et ses composantes dans les pays de G7 . . . . . . . . . . . . . . . Impact à long terme des prix des produits de base, des prix à l’importation et du coût du travail sur les prix à la consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’évolution de la résistance des salaires dans le temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
36 37 40 43 45 50 52 59 62 78 79 245 251 253
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Légendes $ ¥ £ € mb/j .. 0 –
Dollar des États-Unis Yen japonais Livre sterling Euro Millions de barils par jour Données non disponibles Nul ou négligeable Sans objet
. I, II T1, T4 Billion Trillion c.v.s. n.c.v.s.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Décimale Semestres Trimestres Mille milliards Mille billions Corrigé des variations saisonnières Non corrigé des variations saisonnières
5
ÉDITORIAL : MAÎTRISER LA CRISE FINANCIÈRE ET LE RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE DANS LE MONDE
Résumé des prévisions 2008 2008
2009
2009
2010
Quatrième trimestre
2010 T3
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
2008
2009
2010
1.7 0.7 1.3 1.7
2.1 0.9 1.7 2.0
2.7 1.0 2.2 2.5
2.9 1.0 2.5 2.7
0.1 -0.4 0.0 0.2
-0.3 0.3 -0.1 0.2
2.3 0.9 1.9 2.2
2.9
2.4
6.4
Pourcentage
Croissance du PIB en volume États-Unis 1.4 Japon 0.5 Zone euro 1.0 OCDE total 1.4
-0.9 -0.1 -0.6 -0.4
1.6 0.6 1.2 1.5
-0.3 -0.4 -0.9 -0.2
-2.8 -1.0 -1.0 -1.4
-2.0 0.8 -0.8 -0.8
-0.8 0.6 -0.4 -0.2
0.6 -0.3 0.1 0.5
1.2 0.2 0.7 1.1
Inflation1 États-Unis Japon Zone euro OCDE total
3.6 1.4 3.4 3.3
1.2 0.3 1.4 1.7
1.3 -0.1 1.3 1.5
4.4 2.0 3.9 3.8
2.8 1.4 2.7 2.9
2.1 1.1 1.9 2.3
1.3 0.5 1.4 1.7
0.3 -0.3 1.0 1.1
1.1 -0.2 1.3 1.5
1.3 -0.1 1.3 1.5
1.3 -0.1 1.3 1.5
1.2 -0.1 1.3 1.4
1.2 -0.1 1.3 1.4
Taux de chômage2 États-Unis Japon Zone euro OCDE total
5.7 4.1 7.4 5.9
7.3 4.4 8.6 6.9
7.5 4.4 9.0 7.2
6.0 4.1 7.5 6.0
6.5 4.3 7.8 6.3
6.9 4.4 8.2 6.6
7.2 4.4 8.5 6.9
7.4 4.4 8.8 7.1
7.5 4.4 9.0 7.2
7.6 4.4 9.1 7.3
7.6 4.4 9.1 7.3
7.5 4.4 9.0 7.2
7.4 4.4 9.0 7.2
Croissance du commerce mondial
4.8
1.9
5.0
3.4
1.0
1.3
1.9
2.5
3.8
5.3
6.2
6.9
7.3
-4.9 3.8 -0.4 -1.5
-3.9 4.3 -0.1 -1.1
-3.6 3.9 0.0 -1.1
3.2 0.8 5.0
3.6 0.9 4.6
1.8 0.7 2.9
1.4 0.7 2.7
1.7 0.7 2.7
2.0 0.6 2.6
1.8 0.6 2.5
1.8 0.5 2.5
2.0 0.4 2.6
2.5 0.4 2.8
Variation en glissement
3
Balance courante États-Unis Japon Zone euro OCDE total
Solde des administrations publiques3 États-Unis Japon Zone euro OCDE total
-5.3 -1.4 -1.4 -2.5
-6.7 -3.3 -2.2 -3.8
-6.8 -3.8 -2.5 -4.1
Taux d'intérêt à court terme États-Unis 3.3 Japon 0.8 Zone euro 4.7
1.7 0.7 2.7
2.0 0.4 2.6
Note La croissance du PIB, l'inflation (croissance de l'indice des prix à la consommation ou du déflateur de la consommation privée pour le total OCDE) et la croissance du commerce mondial (moyenne arithmétique des importations et des exportations mondiales en volume) sont corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (sauf inflation) et exprimées en taux annualisés. Les trois dernières colonnes sont en taux de croissance annuels. Les taux d'intérêt sont : États-Unis : eurodollar à 3 mois ; Japon : certificat de dépôt à 3 mois ; zone euro : taux interbancaire à 3 mois. Les hypothèses sur lesquelles sont fondées les prévisions sont les suivantes : - les politiques budgétaires en vigueur ou annoncées restent inchangées ; - les taux de change restent inchangés par rapport à leur niveau du 28 octobre 2008 ; en particulier 1 dollar = 95.69 yen et 0.80 euros ; - prix du baril de pétrole brut Brent = 60$; - Aux États-Unis, le taux directeur de la réserve fédérale est supposé être abaissé à ½ pour cent au début 2009, puis, quand l’environnement économique commence à s’améliorer, les taux d’intérêt augmentent vers la fin de l’année 2009 et en 2010 pour atteindre 2½ pour cent en décembre 2010 ; - Dans la zone euro, les taux directeurs sont supposés baisser de 125 points de base au début 2009. Ils resteront à 2 pour cent jusqu’au milieu 2010 avant d’être augmentés graduellement vers 2½ pour cent à la fin de 2010 ; - Au Japon, le taux directeur est supposé rester à 30 points de base en 2009 et 2010. Les prévisions ont été établies à partir de données collectées avant la date limite du 14 novembre 2008. 1. États-Unis : Indice de prix des dépenses de consommation privées, Japon : Indice des prix à la consommation, Zone euro : Indice des prix à la consommation harmonisé. 2. En pourcentage de la population active. 3. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508460062003
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ÉDITORIAL : MAÎTRISER LA CRISE FINANCIÈRE ET LE RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE DANS LE MONDE
ÉDITORIAL MAÎTRISER LA CRISE FINANCIÈRE ET LE RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE DANS LE MONDE
D
e nombreux pays de l’OCDE subissent ou vont connaître une récession prolongée d’une ampleur qui est sans précédent depuis le début des années 80. En conséquence, le nombre de chômeurs dans la zone de l’OCDE pourrait augmenter de 8 millions ces deux prochaines années. Dans le même temps, l’inflation refluera dans tous les pays de l’OCDE, certains étant même exposés à un risque – certes faible – de déflation.
Ce numéro des Perspectives économiques contient des prévisions nettement plus pessimistes que celles qu’on pouvait faire il y a seulement quelques mois; en effet, un grand nombre des risques d’évolution négative qu’on avait pu recenser précédemment se sont concrétisés. Les turbulences financières qui ont éclaté aux États-Unis vers le milieu de 2007 ont gagné le secteur financier non bancaire et ont rapidement contaminé le reste du monde. Après la faillite de Lehman Brothers à la mi-septembre, une perte générale de confiance dans les relations entre les institutions financières a déclenché des réactions proches du « black-out » sur les marchés mondiaux de capitaux. Les écarts de taux sur les marchés du crédit et les marchés obligataires sont rapidement montés à des niveaux très élevés, paralysant les marchés du crédit et les marchés monétaires. L’action rapide et massive des pouvoirs publics pour le rétablissement de la confiance et l’apport de liquidités paraît être parvenue à limiter la période de panique, mais l’impératif demeure pour les institutions financières de se désendetter et d’assainir leurs bilans. Ce processus d’ajustement, qui prendra du temps et nuira à la distribution du crédit, est le principal facteur qui pèsera à l’avenir sur l’activité. Je tiens à souligner d’emblée l’extrême incertitude qui entoure ces Perspectives économiques de l’OCDE, surtout en ce qui concerne les hypothèses sur le rythme auquel la crise des marchés de capitaux – responsable au premier chef du ralentissement économique – pourra être surmontée. Plus précisément, nous supposons que les énormes tensions financières qui se manifestent depuis la mi-septembre seront de brève durée, mais ouvriront une longue période de dérèglements financiers jusqu’à la fin de 2009, le retour à la normale se faisant ensuite progressivement. Dans ces conditions et compte tenu de nos hypothèses habituelles de maintien des taux de change et du prix du pétrole à leurs niveaux récents, les principales caractéristiques des perspectives économiques sont les suivantes :
Aux États-Unis, la production diminue au premier semestre de l’an prochain, puis se redresse progressivement à mesure que l’impact de la crise du crédit s’atténue, la baisse dans le secteur de l’immobilier prend fin et la relance due à la politique monétaire produit ses effets. Mais la reprise sera probablement languissante, la consommation étant freinée par les fortes pertes patrimoniales des
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ménages. L’inflation reflue très nettement, le repli récent des prix des matières premières se diffusant dans l’économie et le sous-emploi des ressources faisant pression à la baisse sur les prix.
Dans la zone euro, l’activité se contracte elle aussi ces six prochains mois, car le durcissement des conditions financières, la faible progression des revenus et les effets de richesse négatifs résultant de la baisse des prix des actions et des logements freinent la consommation et l’investissement. Puis l’activité économique se redresse progressivement à mesure que l’assouplissement monétaire se fait sentir et les effets des turbulences financières mondiales s’estompent. L’inflation diminuera fortement pour revenir au début de l’année prochaine à un niveau conforme à l’objectif d’inflation de la Banque centrale européenne.
Le Japon n’a pas été l’épicentre de la crise financière, mais après un bref accès de croissance au début de 2009, à la faveur d’une relance budgétaire, la production devrait stagner au second semestre de 2009, le ralentissement économique mondial et l’appréciation récente du yen réduisant la demande extérieure. Avec un sous-emploi persistant des ressources économiques et une progression anémique des salaires, la déflation pourrait être de retour au milieu de 2009.
Parmi les autres pays de l’OCDE où le ralentissement économique sera très marqué, il faut citer l’Espagne, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, le Luxembourg, le Royaume-Uni et la Turquie. Ces économies sont très directement touchées par la crise financière, qui a dans certains cas révélé d’autres faiblesses, ou par une forte baisse dans l’immobilier.
Hors de la zone de l’OCDE, les principaux pays subissent eux aussi dans de nombreux cas un ralentissement économique, sous l’effet conjugué de quatre facteurs : les conditions de crédit plus restrictives au niveau international, un durcissement intérieur de la politique économique, les pertes de recettes dues à la baisse des prix des produits de base et l’affaiblissement de la demande émanant des pays de l’OCDE. Mais le ralentissement de la croissance intervient à partir de niveaux élevés.
La crise financière n’est pas le seul élément déterminant dans les prévisions. Un autre facteur important est l’ajustement en cours dans le secteur du logement, qui est loin d’être terminé dans un grand nombre d’économies européennes à en juger par les cycles précédents de l’immobilier. De plus, cet ajustement s’ajoute aux effets négatifs de patrimoine liés à la chute des cours des actions. Ces facteurs récessifs sont en partie compensés par les mesures de relance monétaire de grande ampleur – dont certaines prennent des formes n’ayant rien de traditionnel – qui ont été introduites récemment et dont il a été tenu compte dans les prévisions, et aussi par l’augmentation dont ont bénéficié les revenus réels des ménages grâce à la baisse sensible des prix des matières premières. Les prévisions sont entourées de risques à la fois à la hausse et à la baisse, mais ce sont les risques baissiers qui prévalent pour 2009. Les principaux risques inclut un délai plus long que prévu avant que la situation financière se normalise, de nouvelles faillites d’institutions financières et la possibilité que des économies de marché émergentes soient plus durement touchées par le ralentissement du commerce mondial et la réévaluation des risques perçus par les investisseurs étrangers. Les facteurs pouvant jouer dans un sens positif pèsent moins lourd, mais l’ajustement des bilans bancaires pourrait être plus rapide grâce aux mesures de politiques économiques qui sont globales et sans précédent. De plus, il se peut que les gouvernements mettent en œuvre des plans de relance qui aillent au-delà de ceux incorporés dans les prévisions. Pour 2010, les risques restent importants, mais les éléments positifs ou négatifs sont plus également répartis, reflétant l’éventualité d’une reprise économique plus précoce. Dans un contexte de sévère ralentissement économique, des mesures supplémentaires de relance macroéconomique s’imposent. En temps normal, la politique monétaire, et pas la politique budgétaire, est l’instrument de prédilection pour la stabilisation macroéconomique. Mais nous ne sommes pas en temps normal. Les énormes tensions financières ont affaibli les mécanismes de transmission monétaire. De plus, dans certains pays, les possibilités de nouvelles baisses des taux directeurs sont limitées. Dans cette
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ÉDITORIAL : MAÎTRISER LA CRISE FINANCIÈRE ET LE RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE DANS LE MONDE
situation exceptionnelle, une relance budgétaire allant au-delà du soutien que procurent les stabilisateurs automatiques a un rôle important à jouer. Mais les mesures de relance budgétaire doivent être décidées au cas par cas dans les pays qui disposent d’une marge de manœuvre. Il est impératif que les mesures discrétionnaires interviennent au bon moment, aient un caractère temporaire et soient conçues de manière à avoir une efficacité maximale. On préconise souvent les investissements dans les infrastructures comme instrument de relance. Ces investissements, s’ils sont bien choisis, stimulent à la fois l’offre et la demande, mais leur mise en route est généralement longue et, une fois qu’ils sont lancés, il est difficile de diminuer leur voilure en fonction de la reprise de l’activité. D’autres solutions, notamment les baisses d’impôts ou les paiements de transfert au profit des ménages les plus pauvres n’ayant que difficilement accès au crédit, peuvent se révéler plus efficaces pour stimuler la demande. Lorsque les signes de reprise seront bien nets, il faudra commencer rapidement à réduire les mesures de relance macroéconomique introduites, afin d’empêcher l’apparition de tensions inflationnistes. Dans le même temps, puisqu’un grand nombre de pays de l’OCDE sont très endettés, il sera tout aussi important qu’un cadre budgétaire crédible soit en place pour assurer la viabilité à long terme des finances publiques, surtout pour faire face aux pressions que le vieillissement démographique exercera sur les dépenses. Même si l’effort concerté de stabilisation des marchés de capitaux paraît donner des résultats, les gouvernements devront être prêts à modifier les mesures prises en fonction de leur résultat. Ils devront aussi être prêts à les renforcer en cas de besoin. L’aide devra être limitée aux secteurs ou aux entreprises qui revêtent une importance systémique. De plus, la dimension désormais mondiale de la crise financière souligne plus que jamais la nécessité d’une coordination internationale, afin d’éviter les mesures qui faussent la concurrence ou qui déplacent en fait le problème sur d’autres pays. Il est également essentiel que les mesures exceptionnelles soient conçues et mises en œuvre d’une façon qui permette d’y mettre fin en bon ordre à mesure que la situation se normalisera sur les marchés de capitaux. Les pays pourront éprouver des difficultés, en agissant individuellement, à éliminer les mesures d’urgence qui sont actuellement nécessaires, ce qui montre bien une fois encore toute la nécessité d’une coopération. Par ailleurs, les initiatives favorisant les solutions de restructuration des prêts hypothécaires méritent d’être examinées si l’on veut réduire le nombre des saisies, coûteuses pour toutes les parties, et diminuer ainsi le risque d’aggraver encore la situation sur les marchés de capitaux. Il est manifestement nécessaire de réformer la supervision et la régulation des marchés de capitaux pour accroître la résilience du système financier. Dans ce domaine, il nous faut surtout nous efforcer de déterminer quelles sont les imperfections des marchés qui ont incité à une prise de risque excessive et à un niveau élevé d’endettement ainsi que les carences réglementaires qui, les unes comme les autres, ont provoqué cette crise financière mondiale sans précédent. Pour cela, il faudra notamment renforcer et rationaliser la surveillance prudentielle des marchés de capitaux et des marchés financiers, et aussi remédier aux lacunes et aux incohérences des régimes réglementaires. Il faut aussi améliorer la transparence des instruments de marché et des transactions ainsi que les règles de gouvernance qui influent sur les incitations et les décisions des entreprises. Nous devons enfin corriger et, idéalement, éliminer la tendance procyclique des marchés de capitaux et des mesures macroéconomiques. Le récent Sommet du G20 a lancé un plan d’action et un processus pour régler un grand nombre de ces problèmes. Je me félicite, en particulier, de l’engagement qu’a pris le G20 de continuer à favoriser la coordination multilatérale pour remédier aux problèmes immédiats auxquels se trouve confrontée l’économie mondiale et de renforcer l’architecture financière internationale dans le moyen terme. L’OCDE, de son côté, soutiendra l’effort concerté de relance de l’économie mondiale. Dans ce contexte, l’OCDE, s’appuyant sur son expertise des questions structurelles, identifiera les réformes qui contribuent au bon
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ÉDITORIAL : MAÎTRISER LA CRISE FINANCIÈRE ET LE RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE DANS LE MONDE
fonctionnement et à la performance des marchés de capitaux et les politiques qui permettent d’obtenir une croissance plus forte. Les réformes à mettre en œuvre sont très vastes et il faudra du temps pour régler les multiples problèmes complexes qu’elles posent. Il sera donc essentiel de ne pas perdre de vue l’objectif de renforcement de l’architecture financière mondiale. Alors même que des interventions massives de l’État se sont révélées nécessaires pour soutenir les marchés de capitaux en raison de leur importance systémique, il serait extrêmement coûteux de faire machine arrière en revenant sur l’ouverture des marchés et la concurrence qui doit y régner. C’est pourquoi il faut résister aux pressions qui peuvent s’exercer en ce sens. Comme l’a bien montré l’expérience de l’an dernier, il est indispensable de poursuivre les réformes structurelles qui accélèrent la croissance et renforcent la résilience de nos économies, si nous voulons mieux résister aux chocs et mieux les absorber. A cet égard, un heureux aboutissement du cycle de Doha à bref délai appuierait la croissance mondiale, améliorerait la confiance et témoignerait de l’attachement à des marchés concurrentiels et ouverts. 25 novembre 2008
Klaus Schmidt-Hebbel Économiste en chef
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ISBN 978-92-64-05468-4 Perspectives économiques de l’OCDE 84 © OCDE 2008
Chapitre 1
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Vue d’ensemble La crise financière domine les perspectives
L’intervention massive des pouvoirs publics et des banques centrales qui ont fourni du capital, des liquidités et des garanties, a paré au risque immédiat d’une défaillance générale du système financier. Néanmoins, la méfiance règne toujours dans le système bancaire et, s’ajoutant au processus de réduction de l’effet de levier destiné à assainir les bilans des banques, entrave le flux du crédit dans de nombreux pays de l’OCDE. La crise financière s’est étendue à un plus large éventail d’institutions et de marchés, y compris dans les économies émergentes, qui jusqu’à ces derniers temps semblaient avoir été relativement épargnées, et l’on a observé une érosion considérable de la richesse financière mondiale. Le dysfonctionnement des marchés de capitaux est le principal facteur qui pèsera sur l’activité à terme. Autre facteur lié dans une certaine mesure à celui-ci, et exerçant un effet de freinage supplémentaire sur la croissance, l’ajustement en cours sur les marchés du logement se manifeste aujourd’hui dans presque tous les pays de l’OCDE. Le recul des prix du pétrole et des autres produits de base offrira un certain soutien en stimulant les revenus réels des ménages.
Une grave récession s’annonce
L’activité décroît déjà dans la plupart des grandes économies de l’OCDE et devrait faiblir davantage à court terme; la croissance de la zone OCDE sera probablement négative pendant un certain nombre de trimestres, et restera faible jusqu’à la fin de 2009 (tableau 1.1). Pour la
Tableau 1.1. La croissance devrait un peu ralentir Total OCDE (sauf indication contraire) Moyenne 1996-2005
2006
2007
2008
2009
2010
2.7 3.2 2.1 1.1
3.1 2.8 3.0 2.4
2.6 2.0 2.6 2.1
1.4 1.4 1.0 0.5
-0.4 -0.9 -0.6 -0.1
1.5 1.6 1.2 0.6
2008
2009
2010
T4
T4
T4
0.2 0.1 0.0 -0.4
0.2 -0.3 -0.1 0.3
2.2 2.3 1.9 0.9
Pourcentage
Croissance du PIB en volume1 États-Unis Zone euro Japon Écart de production2
-0.2
0.8
1.0
0.0
-2.6
-3.3
Taux de chômage3
6.6
6.0
5.6
5.9
6.9
7.2
6.3
7.2
7.2
Inflation4 Solde des administrations
3.2
2.3
2.3
3.3
1.7
1.5
2.9
1.5
1.4
-2.2
-1.3
-1.4
-2.5
-3.8
-4.1
publiques5
1. En moyenne annuelle ; dans les trois dernières colonnes figure la variation en glissement annuel. 2. Pourcentage du PIB potentiel. 3. Pourcentage de la population active. 4. Déflateur de la consommation privée. Variation en glissement pour les 3 dernières colonnes. 5. Pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508474825848
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
plupart des pays de l’OCDE, une reprise au moins au rythme de croissance tendancielle n’est pas attendue avant le second semestre 2010, ce qui signifie que cette récession sera sans doute la plus sévère depuis le début des années 80 provoquant une forte augmentation du chômage. L’accroissement de la marge de ressources inutilisées et, dans l’immédiat, la baisse des prix des produits de base, induiront une forte décrue de l’inflation.
L’incertitude est exceptionnellement forte et joue surtout dans le sens d’une dégradation
La principale incertitude concernant l’ampleur et la durée de la phase de faiblesse tient à la vitesse avec laquelle la crise des marchés de capitaux sera résolue. Le jeu de prévisions actuel repose sur l’hypothèse selon laquelle la panique des marchés sera assez brève mais suivie d’une période prolongée marquée par de forts vents contraires, avec une normalisation progressive des marges d’intérêt et des conditions de crédit à partir de la fin de 2009. Les risques entourant ces prévisions sont exceptionnellement élevés et penchent dans le sens d’une dégradation de l’activité au cours de l’année qui vient. De nouvelles perturbations sur les marchés de capitaux ne sont pas exclues, avec des défaillances de certaines catégories d’institutions (fonds spéculatifs, par exemple) ou une érosion plus marquée de certaines classes d’actifs (notamment l’immobilier commercial), portant en germe le risque de répercussions systémiques qui retarderont davantage le retour du crédit bancaire à une situation un tant soit peu normale. Particulièrement inquiétant est le risque de voir se former une boucle de rétroaction négative, un nouvel accès de faiblesse de l’économie réelle exacerbant les problèmes sur des marchés de capitaux déjà fragiles, ce qui amplifierait alors la réduction de l’effet de levier, le resserrement du crédit et les difficultés de l’économie réelle, jusqu’à la possibilité d’une déflation. Un autre risque de dégradation de l’activité tient à un effet de contagion plus marqué affectant la croissance des économies non membres de l’OCDE et, partant, les risques négatifs pour la croissance du commerce mondial. Au-delà de 2009, les risques entourant la croissance sont plus équilibrés. Les risques dans le sens d’une amélioration découlent de la possibilité d’un ajustement plus rapide des marchés financiers en réponse aux mesures substantielles et étendues prises par les pouvoirs publics. En outre, une action de relance supplémentaire pourrait s’ajouter aux initiatives prises en compte dans les prévisions. En revanche, au vu des précédentes récessions associées à des crises bancaires dans les pays de l’OCDE, il apparaît que dans ce cas la reprise est généralement plus faible qu’à l’ordinaire.
La politique monétaire peut se révéler utile
La politique macroéconomique conventionnelle a certainement un rôle majeur à jouer. Au début d’octobre 2008, la Réserve fédérale américaine (la Fed), la Banque centrale européenne (BCE) et quatre autres grandes banques centrales de la zone OCDE ont opéré une réduction concertée sans précédent des taux directeurs, bientôt imitées par des banques centrales dans toute l’Asie, y compris en Chine. Ces interventions ont été suivies d’une nouvelle série de réductions des taux
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
directeurs par toutes les grandes banques centrales de la zone OCDE fin octobre ou début novembre. En dépit de ces actions, il est nécessaire d’assouplir encore la politique monétaire dans le court terme, même aux États-Unis, où elle est déjà très accommodante. Les autorités seront aidées dans leur tâche par le fait que l’inflation a apparemment passé son pic et est en train de décroître, tandis que les anticipations inflationnistes sont restées solidement ancrées.
La politique budgétaire a un rôle à jouer dans certains pays
Dans des conditions normales, c’est la politique monétaire et non la politique budgétaire qui constitue l’instrument de stabilisation de premier choix. Mais nous ne sommes pas dans une situation normale. Les conditions actuelles des marchés de capitaux ont pu affaiblir le mécanisme de transmission monétaire, dans quelques pays les possibilités de pratiquer un nouvel assouplissement monétaire sont limitées, et du reste la stimulation doit intervenir plus rapidement que ne le permet un assouplissement monétaire. Dans ces conditions, un certain nombre de pays ont mis en route ou annoncé des programmes budgétaires discrétionnaires de relance. Ces dispositifs doivent être évalués au cas par cas. Les marges d’assouplissement sont réduites dans les pays ayant au départ une situation budgétaire médiocre caractérisée par des déficits ou une dette publique élevés, situation qui risque d’être aggravée par les coûts à court terme de la stabilisation des secteurs financiers de ces pays. Dans certains cas, un assouplissement budgétaire pourrait amplifier la perception du risque et provoquer une réaction négative des marchés financiers internationaux. Un cadre à moyen terme crédible pour garantir la soutenabilité budgétaire accroît les marges de manœuvre et l’efficacité des actions de relance budgétaire. Si une relance budgétaire est engagée, elle devrait intervenir en temps opportun et exercer un puissant effet sur la dépense totale. Des réductions d’impôts temporaires ou des transferts en faveur des ménages confrontés à des problèmes de crédit, par exemple, seraient susceptibles de stimuler les dépenses de consommation
Les solutions devront être plurielles
En dépit des mesures énergiques déjà prises, de nouvelles initiatives peuvent s’avérer nécessaires pour assainir le secteur financier. A cet égard, une coopération internationale est souhaitable pour éviter les mesures qui faussent la concurrence ou qui déplacent de fait les problèmes vers d’autres pays. Il est tout aussi important que les mesures soient conçues et appliquées de manière à pouvoir être retirées sans difficulté lorsque les conditions sur les marchés financiers redeviendront normales. Indépendamment des mesures prises pour remédier aux perturbations actuelles des marchés de capitaux, il faudra réexaminer les caractéristiques du cadre de régulation et de surveillance qui ont favorisé la prise de risque excessive et conduit les institutions financières à s’endetter de manière non transparente jusqu’à des niveaux qui ne se sont pas révélés soutenables. En s’attaquant à ces problèmes, il sera important de privilégier les réformes de l’architecture financière mondiale, de maintenir l’équilibre entre les impératifs de la croissance et
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PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
ceux de la stabilité, mais aussi de résister aux pressions en faveur d’une remise en cause accrue de l’ouverture des marchés qui serait lourde de conséquences.
L’activité recule Aux États-Unis, le ralentissement devient plus sévère
L’activité décroît maintenant dans toutes les grandes économies de l’OCDE (graphique 1.1). Du fait de cette dégradation, mais aussi de la baisse des prix des produits de base, les mesures à haute fréquence de l’inflation indiquent aussi un repli marqué. Parmi les principales régions de l’OCDE, c’est aux États-Unis que l’activité devrait se contracter le plus
Graphique 1.1. L’activité économique décline et l’inflation recule Évolution trimestrielle annualisée en pourcentage
États-Unis PIB, volume
Inflation
%
% 6
6
4
4
2
2
0
0
-2
-2
-4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
2006
T3
T4
T1
T2
2007
T3
T4
-4
2008
Zone euro %
% 6
6
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0
0
-2
-2 -4
-4 T1
T2
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T1
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Japon %
% 6
6
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0
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-4 T1
T2
T3 2006
T4
T1
T2
T3 2007
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2008
Note : La mesure de l’inflation est basée sur le déflateur des dépenses de consommation des ménages pour les États-Unis, sur l’indice des prix à la consommation harmonisé pour la zone euro et sur l’indice des prix à la consommation pour le Japon. Les chiffres pour le quatrième trimestre sont des prévisions. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505656105862
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
fortement vers la fin de cette année. La consommation des ménages est en baisse, avec un repli particulièrement prononcé des achats de biens durables tels que les automobiles qui sont extrêmement sensibles à la disponibilité du crédit et à l’augmentation de l’incertitude. L’érosion du revenu disponible réel et du patrimoine net des ménages laisse prévoir un nouvel accès de faiblesse. Les prix des logements continuent de baisser, et l’on n’observe guère de signes d’une fin imminente du repli de la construction résidentielle. L’investissement des entreprises va sans doute également continuer de faiblir, compte tenu du bas niveau de la confiance et du durcissement brutal des conditions financières. Un soutien persistant émane des exportations, encore que cet effet semble s’estomper.
La zone euro est en repli…
Le PIB de la zone euro, qui s’est contracté au deuxième et au troisième trimestre, baissera probablement aussi au quatrième. La consommation privée a été faible, l’inflation globale élevée ayant pesé sur la croissance du revenu réel. L’investissement a sans doute fortement baissé au deuxième semestre 2008, sous l’effet du durcissement des conditions de prêt et de la montée des incertitudes. Au cours de la même période, la contribution du solde extérieur a également faibli, en raison de l’appréciation générale de l’euro depuis 2006 et du ralentissement des échanges mondiaux.
… de même que le Japon
Après avoir reculé au deuxième trimestre, l’activité au Japon devrait baisser encore jusqu’à la fin de l’année. Les exportations, qui ont été l’un des moteurs de la croissance ces dernières années, ont nettement ralenti sous le double impact de l’appréciation du yen et de l’érosion de la demande extérieure. L’investissement des entreprises, autre source importante de croissance dans le passé, recule lui aussi, déprimé par un climat des affaires morose et par le ralentissement de la croissance des exportations. En dépit d’une baisse passagère au deuxième trimestre, l’investissement résidentiel continue de se redresser depuis le coup d’arrêt provoqué par la réforme réglementaire instaurée au milieu de 2007.
La croissance de la Chine s’est modérée…
Dans les grandes économies de marché émergentes, la croissance s’est modérée mais reste soutenue. En Chine, dans le contexte d’un ralentissement qui s’est amorcé il y a plus d’un an, la croissance est descendue à 9 % en glissement annuel au troisième trimestre 2008; c’est la première fois depuis cinq ans qu’elle n’atteint pas un taux à deux chiffres. Tandis que les exportations marquent le pas et que la formation de capital a diminué, un rééquilibrage s’est produit au profit de la consommation intérieure. Face à des signes de modération de l’activité économique, les autorités ont entrepris d’assouplir la politique monétaire. De plus, le gouvernement chinois a récemment annoncé un plan de relance comprenant une vaste série de projets d’infrastructure sur deux ans, même si l’on ne sait pas exactement quelle est la part des dépenses nouvelles dans ce total. Ce programme de relance budgétaire, qui a été annoncé trop tard pour pouvoir être incorporé aux prévisions, pourrait stimuler la croissance de manière significative en 2009-10.
16
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1.
… comme celle des autres économies émergentes
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
En Inde, le ralentissement a commencé au second semestre 2007, et s’est amplifié en 2008, la croissance étant à l’heure actuelle inférieure à 8 %. Cette modération a été surtout due à l’investissement, la croissance de la consommation privée faisant preuve de résilience. En Russie, l’activité ralentit brutalement après la forte expansion du premier semestre, du fait que l’amélioration des termes de l’échange s’est brusquement inversée et que la conjoncture économique internationale s’est assombrie. Au Brésil, l’activité donne des signes de ralentissement, sous l’effet du resserrement monétaire antérieur et du ralentissement du crédit.
Les marchés du travail se sont également affaiblis L’emploi a fortement reculé aux États-Unis
Avec le fléchissement de l’activité, la croissance de l’emploi dans la zone OCDE s’est aussi progressivement inversée en 2008 (tableau 1.2). Le retournement s’est produit plus tôt aux États-Unis, où le taux de chômage est monté à 6½ pour cent tandis que le rythme des pertes mensuelles d’emplois a atteint un niveau sans précédent depuis cinq ans. L’affaiblissement du marché du travail ne s’est pas encore visiblement reflété dans les salaires, bien que l’accélération des coûts salariaux que l’on a observée pendant une grande partie de l’année 2008 semble toucher à sa fin (tableau 1.3).
Les marchés du travail se sont affaiblis dans la zone euro et au Japon
Dans la zone euro, le chômage augmente aussi mais à un rythme moins rapide. Les salaires réels ont marqué une faible reprise. Ce facteur, s’ajoutant à une baisse des gains de productivité, qui pourraient être anormalement faibles pour des raisons conjoncturelles, a contribué à l’accélération des coûts unitaires de main-d’œuvre, qui augmentent à un taux annualisé de plus de 3 %. L’emploi décroît au Japon, où le taux de chômage augmente régulièrement depuis le début de l’année, mais à partir de niveaux faibles. La croissance des salaires nominaux a toutefois
Tableau 1.2. Les marchés du travail sont restés dynamiques 2005
2006
2007
2008 T1
2008 T2
2008 T3
2008 T4
Pourcentage de variation par rapport à l'année précédente, taux annuels désaisonnalisés
Emploi États-Unis Japon Zone euro
1.8 0.4 1.1
1.9 0.4 1.6
1.1 0.5 1.8
-0.6 -0.6 1.5
0.1 -0.5 0.6
-1.6 -1.0 -0.1
-1.5 -0.9 -0.8
Population active États-Unis Japon Zone euro
1.3 0.1 1.2
1.4 0.1 0.9
1.1 0.2 0.9
0.0 -0.6 1.2
1.7 0.1 1.3
1.1 -0.4 0.6
1.0 -0.5 0.6
Taux de chômage États-Unis Japon Zone euro
5.1 4.4 8.8
4.6 4.1 8.2
6.0 4.1 7.5
6.5 4.3 7.8
Pourcentage de la population active
4.6 3.9 7.4
4.9 3.8 7.2
5.3 4.0 7.3
Note : Estimations et prévisions partielles pour 2008 t3 et t4. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508487422503
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
17
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Tableau 1.3. L'évolution des salaires reste modérée 2005
2006
2007
2008 T1
2008 T2
2008 T3
2008 T4
Pourcentage de variation par rapport à l'année précédente
Productivité du travail États-Unis Japon Zone euro
1
1.3 1.5 0.7
1.0 2.0 1.4
1.1 1.6 0.8
2.3 1.1 0.3
2.1 1.2 0.1
1.1 0.6 -0.2
1.1 0.3 -0.3
3.6 0.1 1.8
3.9 0.1 2.3
4.1 -0.7 2.4
3.0 1.1 2.9
3.8 1.5 3.2
3.9 1.5 3.4
3.7 1.4 3.1
Rémunération réelle par employé2 États-Unis Japon Zone euro
0.3 1.4 -0.2
0.6 1.1 0.4
1.4 0.1 0.1
0.9 2.7 0.8
1.8 3.1 0.9
1.2 3.5 0.7
1.4 0.4 0.3
Coûts unitaires de main-d'œuvre États-Unis Japon Zone euro
2.3 -1.1 1.2
2.9 -0.8 1.1
3.1 -1.8 1.8
1.0 -0.1 2.7
1.9 0.7 3.3
2.9 1.2 3.9
2.8 1.5 3.7
Rémunération par employé États-Unis Japon Zone euro
Note : Pour l'ensemble de l'économie, dans les quatre dernières colonnes figure la variation en glissement annuel. Estimations et prévisions partielles pour 2008 t3 et t4. 1. Par employé. 2. Divisé par le déflateur du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508504506888
repris et les coûts unitaires de main-d’œuvre ont affiché une croissance positive pour la première fois depuis plus d’une décennie.
Les forces affectant les perspectives et les risques associés Les perspectives sont dominées par la situation des marchés de capitaux
La crise des marchés de capitaux est l’élément essentiel des perspectives d’activité à court terme, et la question essentielle est celle de sa durée. La contraction persistante des marchés du logement dans un grand nombre de pays de l’OCDE exercera un effet de freinage supplémentaire. Elle va interagir avec la durée de la crise financière et en sera un déterminant important. En revanche, la forte baisse des prix du pétrole et la modération des prix des autres produits de base atténueront quelque peu ces vents contraires.
Les marchés de capitaux sont en pleine crise Les marchés de capitaux étaient menacés d’une défaillance systémique…
18
La tourmente qui a frappé les marchés de capitaux au cours de l’été 2007 a empiré de façon spectaculaire à la mi-septembre 2008, pour englober une grande partie du monde. La paralysie des marchés du crédit a commencé de se répercuter sur les opérations de prêt, menaçant le fonctionnement quotidien de l’économie réelle. Les doutes persistants sur la santé des contreparties et la crainte de ralentissements sévères dans quelques pays de l’OCDE et d’une récession à l’échelle mondiale ont déclenché une quasi-panique sur les marchés de capitaux, les prix des actions s’effondrant dans le monde entier. Les primes de risque sur les
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
marchés obligataires ont aussi augmenté, comme le montre l’indicateur synthétique de l’OCDE pour ce type de primes pour les obligations des entreprises et des marchés émergents (graphique 1.2). L’augmentation de ces primes de risque est cohérente avec une augmentation des défauts de paiements au-delà des sommets historiques de 2002, mais reflète certainement aussi une aversion croissante pour le risque et la crainte qu’un ralentissement prolongé ne réduise les taux de recouvrement en cas de défauts de paiements.
Graphique 1.2. Les primes de risque ont monté en flèche Écarts à la moyenne (en écart-type de l’indicateur synthétique de prime de risque1) 4
Indicateur synthétique de prime de risque - valeurs effectives Indicateur synthétique de prime de risque - valeurs simulées basées sur des fondamentaux
3
2
1
0
-1
-2
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
1. L’indicateur synthétique est dérivé des mesures indirectes du risque sur les obligations des entreprises et des marchés émergents. Dans les régressions, le risque apparaît bien expliqué par un ensemble de ’fondamentaux’ y compris la liquidité et les taux d’intérêt mondiaux, les taux d’impayés sur les crédits aux entreprises et l’indicateur avancé de l’OCDE, une mesure indirecte des anticipations à court terme sur la situation cyclique de l’OCDE. Les valeurs ’simulées’ présentées sont les prévisions du modèle. Voir OCDE (2006). Source : Datastream; et calculs de l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505706442704
… mais les pouvoirs publics ont réagi
Devant cette situation, et avec l’appoint de mesures prises par d’autres autorités dans le monde entier, les autorités européennes et américaines ont lancé des interventions massives sur les marchés de capitaux pour s’attaquer de front à la crise de confiance, du manque de liquidités et d’insolvabilité qui menaçait les marchés d’un effondrement total. Les prévisions centrales décrites dans les présentes Perspectives tablent sur l’hypothèse selon laquelle, grâce à cette mobilisation des autorités publiques, les tensions financières redescendront rapidement jusqu’aux niveaux d’avant septembre. Par la suite, ce niveau de tension plus modéré est censé persister, avant de s’atténuer progressivement à partir de la fin 2009.
L’évolution de la crise des marchés financiers Les bilans des institutions financières sont soumis à des tensions extrêmes…
Dans la période précédant la crise, les institutions financières ont augmenté de plus en plus leur effet de levier. Ce phénomène n’était pas toujours transparent car les banques conservaient ces actifs hors bilan (par exemple, dans des véhicules d’investissement structurés, les SIV)
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
19
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
pour échapper aux obligations réglementaires en matière de fonds propres et accroître ainsi leur rentabilité 1 . Les fortes pertes et dépréciations d’actifs liés à des créances hypothécaires qui en ont résulté ont révélé ce problème, tout en aggravant son ampleur2. Afin d’assainir leurs bilans, les banques ont levé des capitaux frais, mais ces opérations sont devenues de plus en plus difficiles en raison de la chute des prix des actions (graphique 1.3) et des pertes subies par les investisseurs qui
Graphique 1.3. Le prix des actions a chuté fortement Indices du prix des actions, 1er janvier 2007 = 100 Secteur non financier
Secteur financier
États-Unis 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30
T1
T2
T3
T4
T1
Zone euro
T2
2007
T3
T1
T2
2008
T3
Japon 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30
T1
T2
T3 2007
T4
T4
T1
T2
2007
T3
130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30
2008
Royaume-Uni
T1
T2
T3 2008
T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3
130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30
2008
Source : Datastream.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505723313185
1. Les véhicules d’investissement structurés (SIV) sont généralement des fonds qui empruntent à court terme sur les marchés monétaires et achètent des titres à long terme adossés à des actifs; ils sont financés par une banque qui leur fournit des lignes de crédit de substitution. 2. Selon des estimations de Bloomberg, au 29 septembre le total des pertes et dépréciations liées à des actifs adossés à des créances hypothécaires atteignait 591 milliards de dollars, dont 323 milliards dans des banques américaines et 230 milliards dans des banques européennes. Les pertes européennes étaient particulièrement concentrées dans les banques suisses (55 milliards de dollars) et britanniques (62 milliards de dollars). Les pertes des banques résultaient en partie des avoirs directs de titres liés à des créances hypothécaires figurant au bilan, mais elles étaient liées pour l’essentiel aux lignes de crédit de substitution accordées aux SIV et à la réintégration des SIV dans les bilans (Borio, 2008).
20
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
avaient contribué à quelques-unes des capitalisations précédentes. Les établissements bancaires ont également tenté de revendre des actifs adossés à des créances hypothécaires, mais le défaut de liquidité de ces marchés et une plus grande aversion pour le risque depuis l’été dernier ont fait s’effondrer les prix jusqu’à des niveaux qui impliqueraient a priori des taux de défaut extrêmement élevés au regard des normes historiques. Ce phénomène a lui-même entraîné de nouvelles dépréciations d’actifs, aggravant l’insuffisance des fonds propres et amplifiant le processus de réduction de l’effet de levier.
… la confiance au sein du secteur financier s’est effritée…
La faiblesse persistante des bilans des institutions financières et l’incertitude grandissante concernant la solvabilité de bon nombre d’entre elles ont atteint un paroxysme à la mi-septembre, à la suite du dépôt de bilan de Lehman Brothers. Il en est résulté une vive hausse des taux d’intérêt débiteurs que les banques s’appliquent mutuellement, et un assèchement du crédit. Les primes d’assurance contre le risque de défaut versées par les institutions financières ont grimpé en flèche, même si elles sont depuis redescendues jusqu’aux niveaux d’avant-septembre (graphique 1.4). Des retraits et des menaces de retraits massifs de fonds, de la part de la clientèle de gros, ont entraîné la faillite, la nationalisation de fait ou la fusion d’un grand nombre d’institutions financières aux États-Unis et en Europe. Aux États-Unis, le secteur des banques d’investissement a été soumis à d’énormes pressions. Deux des cinq principales banques d’investissement ont été fusionnées d’office avec d’autres banques, une autre a fait faillite et les deux restantes ont été contraintes de se transformer en holdings bancaires plus étroitement réglementés mais bénéficiant d’un accès permanent aux facilités de crédit de la Fed. De grandes banques commerciales ont dû aussi se
Graphique 1.4. Les taux des swaps sur défaillance des banques ont baissé 600
600
États-Unis Zone euro Royaume-Uni
500
500
400
400
300
300
200
200
100
100
0
T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3
T4
0
2008
Note : Moyennes des taux des swaps sur défaillance à cinq ans du secteur bancaire sur les obligations de premier rang des banques les plus importantes. Source : Datastream.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505753484420
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21
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
résoudre à fusionner avec d’autres institutions, et une grande compagnie d’assurances a été renflouée par l’administration fédérale. Les établissements aux États-Unis et ailleurs qui ont été mis en difficulté présentent toutes ou certaines des caractéristiques suivantes : un recours massif au financement sur le marché de gros, des pertes sur les actifs liés au marché hypothécaire des États-Unis, des prêts à des emprunteurs à haut risque, un effet de levier élevé avant la crise et des engagements sur des marchés du logement en repli.
… et la plupart des pays sont touchés
Au Royaume-Uni, le ralentissement du marché du logement a aggravé les pressions sur le marché hypothécaire, ce qui a entraîné la nationalisation de deux prêteurs de premier plan, la prise de contrôle forcée de deux autres établissements et l’injection de capitaux publics dans un certain nombre d’autres grandes institutions. La réduction de l’effet de levier s’accélère, de sorte que la croissance des crédits aux ménages et aux sociétés non financières baisse fortement. Les banques d’Europe continentale ont été moins directement touchées par la tourmente que leurs homologues des États-Unis. Cependant, la crise s’est rapidement propagée, et depuis début septembre les pouvoirs publics ont dû renflouer de nombreuses institutions financières : une grande banque du Benelux et une banque franco-belge ont requis des injections de capitaux et une nationalisation partielle; une grande banque immobilière allemande a été recapitalisée par un consortium État/secteur privé; les trois principales banques islandaises ont été placées sous administration judiciaire, passant sous le contrôle direct de l’État; six petites banques danoises ont été vendues, fusionnées ou renflouées par l’État, et la Suisse a injecté des capitaux dans l’une de ses principales banques. L’exemple de l’Islande met en lumière les problèmes auxquels pourraient être confrontées les petites économies dotées de secteurs bancaires surdimensionnés, encore que ce pays représente un cas extrême3.
Le système financier du Japon n’est pas resté indemne
Au départ, le secteur bancaire et le système financier du Japon semblaient relativement épargnés par la crise. Cependant, les effets indirects des fortes baisses des prix des actions dans le sillage des bourses mondiales et l’appréciation du yen par suite du débouclage des opérations de portage freineront l’économie, ce qui entraînera une augmentation du nombre de créances douteuses et contraindra les grandes banques japonaises d’envergure mondiale à déprécier leurs portefeuilles d’actions, qui restent relativement volumineux4.
3. Le ratio actif total des banques/PIB était de 0.7 aux États-Unis (banques commerciales uniquement), 2.1 en Australie, 3.5 dans la zone euro, 4.3 au Danemark, 4.7 au Royaume-Uni, 6.8 en Suisse, 9.5 en Irlande et près de 10 en Islande (les données sur l’actif des banques sont établies à la mi-2008 et proviennent des banques centrales respectives). 4. Début novembre, le gouvernement a annoncé que les banques qui n’opèrent qu’au Japon seraient exemptées jusqu’en mars 2012 de l’obligation de valoriser leurs portefeuilles d’actions aux prix du marché.
22
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
La contagion gagne les marchés émergents
Les marchés émergents, même s’ils ne sont pas directement touchés par l’exposition aux pertes sur actifs liés à des créances hypothécaires, n’en ont pas moins été affectés. Les pays le plus durement touchés se caractérisent par d’importants besoins de financement externe, un recours à des banques frappées par la crise en Europe, une dépendance à l’égard des exportations de produits de base, une forte exposition aux prêts en devises ou au risque de change par le biais de contrats sur produits dérivés. L’octroi de crédits publics et de garanties publiques des dépôts dans les économies avancées de l’OCDE a aussi contribué à la fuite des capitaux hors des marchés émergents. Les investisseurs, de plus en plus inquiets devant leurs perspectives économiques, ont revendu des actions et des devises sur les marchés émergents dans le monde entier. De fait, la crise financière s’aggravant, la baisse des actions est devenue plus forte sur les marchés émergents que dans les économies avancées : l’indice en dollars des cours boursiers des marchés émergents établi par Morgan Stanley Capital International (MSCI) a chuté de quelque 40 % entre début septembre et la première semaine de novembre, alors que la baisse de l’indice MSCI mondial en dollars a été de 30 %. Les écarts de taux sur les obligations des marchés émergents se sont aussi fortement creusés depuis le milieu de 2008 pour atteindre leur niveau le plus élevé depuis 2003. Toutefois, un retour aux points hauts historiques est peu probable en l’absence d’une inversion de la tendance à l’amélioration des paramètres fondamentaux (notamment la décrue de l’inflation et la baisse de l’endettement), qui a été une cause importante de la réduction des écarts sur obligations dans les marchés émergents ces dernières années (Maier et Vasishtha, 2008).
Les conditions de crédit se sont considérablement durcies
Confrontées à des problèmes de bilan et à une aversion grandissante
Les autorités financières ont pris un large éventail de mesures…
pour le risque, les banques commerciales aux États-Unis et en Europe ont durci les conditions de crédit aux ménages et aux entreprises (graphique 1.5) et le coût du capital a été majoré par le niveau élevé des écarts de taux d’intérêt (graphique 1.6). Même une fois que la crise financière actuelle se sera dissipée, les conditions de crédit devraient rester tendues, et les écarts de taux d’intérêt élevés jusque vers la fin de 2009. Devant l’intensification de la crise financière et la rétroaction négative entre le système financier et la croissance, les autorités européennes et américaines appuyées par des mesures complémentaires prises dans d’autres pays de l’OCDE, ont réagi en adoptant une stratégie multiforme (appendice 1.A1). Ces mesures étaient notamment destinées à : combattre le manque de liquidités sur les principaux marchés monétaires et de crédit; réduire les pressions des ventes à découvert sur les marchés d’action par des restrictions visant cette activité, organiser des opérations de renflouement, y compris des nationalisations, pour éviter la défaillance d’établissements en grande difficulté, garantir les dépôts et dans certains cas les crédits interbancaires pour restaurer la confiance et contenir les risques systémiques ; et réaliser une recapitalisation générale des secteurs bancaires au moyen de fonds publics, pour faire face aux problèmes de solvabilité.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
23
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.5. Les banques durcissent les conditions d’octroi de crédit Pourcentage net de banques durcissant le crédit
Petites entreprises 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40
États-Unis
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Achat de logement¹ 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40
90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40
Prêt à haut risque aux États-Unis
Zone euro
Grandes entreprises
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Prêts à la consommation
États-Unis - carte de crédit États-Unis - autres prêts à la consommation Zone euro
Prêt standard aux États-Unis
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Prêts du secteur immobilier commercial
Japon²
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40
90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40
échelle différente 40 Grandes entreprises 30 Petites entreprises 20 Ménages 10 0 -10 -20 -30 -40 -50 -60 -70 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
1. Aux États-Unis, à partir de 2007t2, parmi les prêts hypothécaires sont distingués les prêts standards accordés aux emprunteurs fiables, les prêts non standards (non représentés ici) et les prêts qui présentent un risque élevé. 2. La Banque du Japon publie un indice du pourcentage de banques assouplissant le crédit. Les données ont été transformées pour présenter le pourcentage net de banques durcissant le crédit, comme pour les États-Unis et la zone euro. Source : Réserve fédérale des États-Unis, Senior Loan Officer Survey; BCE, The euro area bank lending survey; et Banque du Japon, Senior Loan Officer Opinion Survey. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505768175232
…renforcement des liquidités…
24
Déployant des efforts considérables, dont témoigne le doublement de son bilan entre la mi-septembre et début novembre, la Fed a mis en œuvre une panoplie de plus en plus large d’instruments non conventionnels pour reconstituer les liquidités et suppléer l’activité de crédit défaillante du secteur privé aux États-Unis. La Fed a notamment fourni des facilités PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.6. Le rendement des obligations de sociétés a crû fortement Écarts entre les taux des obligations des sociétés et les obligations de référence du gouvernement¹ points de pourcentage 7 6
points de pourcentage 7
États-Unis Zone euro
6
5
5
4
4
3
3
2
2
États-Unis: moyenne 1997-2005
1
1 Zone euro: moyenne 1997-2005
0
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
0
Écarts des obligations à rendement élevé² et taux d’impayés des sociétés³ points de pourcentage 25
20
points de pourcentage 25
Taux d’impayés global Écarts aux États-Unis Écarts dans la zone euro
20
15
15
10
10 Écarts dans la zone euro, moyenne 1999-2005 Taux d’impayés global, moyenne 1985-2005
5
5
Écarts aux États-Unis, moyenne 1985-2005
0
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
0
1. Obligations Merrill Lynch de sociétés notées BBB. Écarts basés sur des rendements moyens pour 5 à 7 ans et pour 7 à 10 ans. 2. Écarts entre les obligations à rendement élevé (indices Merrill Lynch) et le rendement des obligations du gouvernement (obligations de référence à 10 ans). 3. Moody’s: société en défaut de paiements en pourcentage de toutes les sociétés quotées; moyenne mobile sur les douze derniers mois. La ligne en pointillé montre les prévisions de Moody’s. Source : Datastream; Moody’s; et calculs de l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505812843034
pour soutenir directement les prêts au secteur des entreprises, a relevé fortement le montant de ses facilités de crédit et élargi l’éventail des titres acceptés en garantie. Elle est aussi intervenue pour accroître les liquidités mondiales en dollars en augmentant le nombre des banques centrales auxquelles elle prête dans le cadre d’accords de swap, parfois sans limite comme dans le cas de la BCE. Ces actions ont été complétées par les mesures prises par les banques centrales dans toute la zone OCDE pour renforcer la liquidité, notamment en acceptant un très large éventail de garanties.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
25
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
… recapitalisation des banques…
Les autorités d’Europe continentale et des États-Unis ont pris des participations dans un large éventail d’institutions importantes du point de vue systémique, le plus souvent en échange d’actions privilégiées sans droit de vote. Les autorités ont en outre subordonné les injections de capital à d’autres conditions plus ou moins restrictives dans des domaines tels que la politique des dividendes, la stratégie de prêt et la rémunération des dirigeants. Il s’agit de faire face à la sous-capitalisation généralisée des banques qui entrave les marchés du crédit et, avec l’assurance de concours bancaires, de restaurer la confiance dans le secteur financier et une activité de prêt normale.
… rachats d’actifs…
Les marchés des titres adossés à des créances hypothécaires souffrent de manque de liquidités – les banques détiennent un montant énorme et un très large éventail d’actifs liés à des créances hypothécaires de valeur variable, mais aucun ne peut être vendu, sinon à prix bradé. Pour remédier à ce problème ou empêcher qu’il n’apparaisse, dans plusieurs pays de l’OCDE les autorités ont annoncé qu’elles étaient prêtes à racheter directement ces titres aux institutions financières. Aux États-Unis, dans le cadre du programme de rachat d’actifs toxiques (Troubled Asset Relief Program – TARP) d’un montant de 700 milliards de dollars, il était prévu initialement de racheter des titres non liquides adossés à des créances hypothécaires. Cependant, comme ces rachats se sont révélés difficiles à organiser et ne sont pas jugés particulièrement efficaces, les fonds sont désormais utilisés pour financer un plus large éventail d’actions destinées à combattre la crise, notamment des opérations de recapitalisation des banques. La Suisse a mis en place un fonds pour racheter les actifs non liquides de l’une de ses principales banques. D’autres pays de l’OCDE, dont l’Australie, le Canada, le Danemark, l’Espagne, la Norvège et la Suède, prévoient aussi de procéder à des achats de titres adossés à des créances hypothécaires afin de maintenir la liquidité sur ces marchés.
… renforcement des garanties de dépôts…
A f in d ’ é t ayer l a c on f ia nc e da n s l e sy st è me b an c a ire, l e s gouvernements de nombreux pays de l’OCDE, notamment l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, le Danemark, la Grèce, l’Irlande, le Portugal, la République slovaque, ainsi que la Slovénie, ont accordé des garanties générales explicites pour tous les dépôts du système bancaire5. Aux États-Unis, le plafond d’assurance des dépôts a été porté à 250 000 dollars et tous les pays de l’Union européenne ont décidé de porter leur plafond à 50 000 euros au minimum, et certains pays comme la Belgique et les Pays-Bas sont même allés jusqu’à 100 000 euros.
… et garantie des prêts bancaires de montant élevé
Pour dégeler les marchés monétaires et maintenir l’accès des banques aux fonds du marché de gros, les gouvernements des pays de l’OCDE ont aussi annoncé qu’ils garantiront les prêts bancaires de montant élevé. L’ampleur des interventions, le poids relatif des diverses stratégies et les 5. Pour l’Irlande, ce plafond ne s’applique qu’aux six principales banques, sinon la limite est de 100 000 euros.
26
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
modalités de leur mise en œuvre suscitent des controverses, comme indiqué ci-après dans la section sur les exigences de politique macroéconomique.
Le crédit au secteur privé ralentit…
En dépit de toutes ces actions publiques, la croissance du crédit amorce un ralentissement pour toutes les grandes catégories de prêts aux États-Unis et dans la zone euro (graphique 1.7). Cette contraction devrait se traduire en partie par une diminution des prêts aux sociétés de capitalinvestissement et aux fonds spéculatifs pour des opérations de rachat
Graphique 1.7. La croissance des prêts bancaires ralentit Taux de croissance en glissement annuel
États-Unis % 25
Prêts pour le secteur privé non financier Prêts dans le secteur du commerce et des industries Prêts à la consommation Prêts immobiliers¹
20 15 10 5 0 -5 -10
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2004
2005
2006
2007
2008
Zone euro % 16
Prêts pour le secteur privé non financier Prêts pour les sociétés non financières Prêts à la consommation des ménages Prêts aux ménages pour l’achat de logement
14 12 10 8 6 4 2 0
1998
1999
2000
2001
2002
2003
Note : Les données font référence à toutes les banques commerciales pour les États-Unis; aux institutions monétaires financières pour la zone euro. Les taux de croissance en glissement annuel sont calculés à partir des stocks en fin de période. Pour la zone euro, ils sont ajustés des reclassifications, des variations des taux de change et de tous les changements qui ne proviennent pas des transactions. 1. La définition des prêts immobiliers pour les États-Unis est plus large que les prêts pour le logement puisqu’il inclut également les prêts du secteur immobilier commercial. De plus, les prêts immobiliers peuvent inclure également les prêts pour le secteur des entreprises. Source : Datastream.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505844586110
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27
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
avec effet de levier et d’autres investissements, secteurs dans lesquels les répercussions négatives directes sur l’activité en termes réels sont relativement minimes. Toutefois, le crédit aux ménages et aux sociétés non financières se réduit également, avec des conséquences directes plus lourdes pour l’économie réelle6.
… et les patrimoines ont été fortement érodés…
L’impact du ralentissement du crédit sera amplifié par les effets de richesse négatifs dus à l’effondrement des prix des actions tout au long de 2008 ainsi qu’aux baisses passées et actuelles des prix des logements. Ces effets pèseront considérablement sur la croissance de la consommation au cours des deux prochaines années, même si leur ampleur sera variable d’un pays à l’autre. Pour les États-Unis, des estimations sommaires indiquent que les effets de richesse pourraient réduire de 1½ à 2 points de pourcentage la croissance annualisée de la consommation vers la fin de 2009 et au début de 2010 et ne se dissiperaient que progressivement par la suite. Pour la zone euro, la période d’impact serait similaire, mais le freinage de la consommation serait plus limité, entre ½ et ¾ point de pourcentage7. Les estimations plus basses pour la zone euro tiennent à deux différences : premièrement, il n’y a guère de signes d’un effet du patrimoine immobilier sur la consommation dans la zone euro (ou dans la plupart des pays de la zone euro)8 ; deuxièmement, le patrimoine financier et boursier représente un multiple du revenu des ménages beaucoup plus faible dans la zone euro qu’aux États-Unis. Le patrimoine financier et la dette, en proportion du revenu, varient considérablement d’un pays de l’OCDE à l’autre et ont dans l’ensemble fortement augmenté au cours de la décennie écoulée. Les pays où l’endettement des ménages, en particulier sous forme hypothécaire, a 6. De nombreuses données d’observation, provenant pour la plupart des ÉtatsUnis, où les séries chronologiques sont plus aisément disponibles, montrent qu’au-delà d’un éventuel effet dû à l’alourdissement du coût du capital, le durcissement des conditions de prêt des banques affaiblit la croissance (Bayoumi et Melander, 2008; Estrella, 2004; Guichard et Turner, 2008; Lown et Morgan, 2004; Swinston, 2008). 7. Ces calculs supposent que la propension marginale à consommer le patrimoine immobilier et boursier est de 0.0375 pour les États-Unis, ce qui est semble-t-il l’estimation utilisée par la Réserve fédérale (OCDE, 2008a). Cette même valeur de 0.0375 a été adoptée pour la propension marginale à consommer le patrimoine financier dans la zone euro, et correspond à la valeur établie par une étude empirique récente de l’OCDE (OCDE, 2008b). Cette analyse empirique ne détecte pas de preuve robuste d’un effet du patrimoine immobilier sur la consommation dans la zone euro. Il est également supposé, à la fois pour les États-Unis et pour la zone euro, que la consommation s’ajuste progressivement au cours des huit trimestres suivant un choc de richesse. Les extrapolations du patrimoine financier jusqu’à la fin de 2008 sont réalisées à l’aide des prix des actions et des relations historiques passées entre les prix des actions et la richesse financière. Au-delà de 2008, le patrimoine financier est présumé représenter une part stable du revenu des ménages. Pour les États-Unis, le patrimoine immobilier résidentiel est censé décroître au même rythme que la baisse prévue des prix des logements. 8. Une explication possible de l’absence de tout effet constaté du patrimoine immobilier dans de nombreux pays d’Europe continentale réside peut-être dans la difficulté d’utiliser le logement comme garantie pour faciliter l’extraction hypothécaire (voir plus loin).
28
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
augmenté le plus, sont généralement ceux où la consommation est la plus vulnérable aux corrections récentes des prix des actifs, et notamment des prix des logements, et de ce fait sera vraisemblablement plus faible dans ces pays car les ménages s’efforcent d’assainir leurs bilans.
Les ventes d’automobiles sont un indicateur précurseur des pressions sur la consommation
Les ventes d’automobiles, qui reculent depuis la mi-2008 aux ÉtatsUnis et en Europe, et depuis plus récemment au Japon, sont un indicateur précurseur des pressions sur la consommation. En octobre, les ventes de voitures aux États-Unis ont subi une contraction exceptionnellement forte, de près de 30 % en taux annuel, après l’intensification de la crise financière. La baisse des ventes d’automobiles traduit en partie les difficultés que rencontrent les sociétés de financement automobile pour lever des capitaux, ce qui a entraîné des restrictions du crédit à la consommation ainsi qu’une profonde érosion de la confiance des consommateurs, qui remettent à plus tard les dépenses majeures.
L’effet total du resserrement des conditions financières aux États-Unis est considérable
Selon une étude récente de l’OCDE qui quantifie et combine les effets de diverses variables financières sur le PIB des États-Unis pour établir un indice des conditions financières (ICF), depuis le début de la crise, les conditions financières générales se sont fortement dégradées, l’indice atteignant des niveaux sans précédent au dernier trimestre 2008 (graphique 1.8). Par rapport à la mi-2007, le durcissement des conditions de crédit (qui à la miseptembre a atteint un degré jamais vu auparavant), le creusement des écarts de taux d’intérêt et la chute brutale des marchés boursiers ont exercé un impact sur l’activité qui équivaut, selon les estimations, à un relèvement des taux d’intérêt à long terme réel de quelque 10 points de pourcentage, et qui n’a été compensé que pour un quart environ par la réduction des taux d’intérêt officiels9. La dépréciation du dollar au cours de l’année s’achevant à la mi-2008 avait fortement contribué à neutraliser le durcissement des conditions financières, mais elle s’est depuis largement inversée. Le resserrement total des conditions financières devrait réduire le PIB de près de 5 % après un délai de quatre à six trimestres10. Ces effets négatifs sur l’activité vont sans doute se manifester surtout par un repli de l’investissement dans le logement et de l’investissement des entreprises (Bayoumi et Melander, 2008; Carlson et al., 2008), mais aussi par une baisse des achats de biens de consommation durables.
Les phases récessives sont plus sévères après une crise bancaire
Dans les pays de l’OCDE, les récessions consécutives à des crises bancaires majeures sont en général plus sévères que les autres (tableau 1.4) ; pour un même pays, la baisse totale de la production 9. Voir Guichard et Turner (2008) pour des informations plus détaillées sur la construction de l’ICF. Des prévisions de certains composantes de l’indice ont été utilisées pour obtenir une valeur de l’ICF au quatrième trimestre; (pour plus de détails, voir les notes du graphique 1.8). 10. L’indice s’établissant en dehors de la fourchette des valeurs historiques, une plus grande prudence s’impose dans l’interprétation de ces résultats. Par exemple, au-delà d’un certain point, le creusement des écarts sur obligations peut cesser d’être un indicateur linéaire fiable de l’activité future si le volume des obligations de sociétés négociées se réduit beaucoup.
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29
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.8. Les conditions financières américaines continuent à se dégrader 12
12
Marché des valeurs mobilières Conditions sur le marché des crédits Écarts de taux Taux d’intérêt réel long Taux d’intérêt réel court Taux de change réel Indice des conditions financières
10
8
10
8
6
6
4
4
2
2
0
0
-2
-2
-4
-4
-6
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
-6
Note : Une augmentation d’une unité de l’indice correspond à un effet sur le PIB équivalent à une augmentation du taux d’intérêt réel de long-terme de 1 point de pourcentage. Les composants de l’indice ont été projetés pour le quatrième trimestre de 2008 avec des valeurs en adéquation avec les principales projections et dans le cas des écarts de taux et de la capitalisation en prenant la moyenne des valeurs journalières de début octobre jusqu’à la première semaine de novembre. Pour plus de détails sur la méthodologie utilisée pour construire l’indice, voir Guichard et Turner (2008). Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84; Datastream; et calculs de l’OCDE. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505847422541
mesurée par l’écart de production cumulé a atteint en moyenne près du double de la perte de production due à une récession « normale »11, 12. Dans presque tous les cas, l’ampleur de la baisse de production a été plus 11. Ces calculs sous-estimeront (peut-être dans une forte proportion) les pertes de production effectives si la crise bancaire a aussi un impact négatif sur la croissance de la production potentielle (les calculs présentés au tableau 1.4 présument implicitement que tel n’est pas le cas). Selon d’autres études, cet impact pourrait bien se produire, car il est rare d’observer une reprise complète de la production jusqu’au niveau tendanciel du PIB prévu avant la crise (Cerra et Saxena, 2008). Toutefois, comme le reconnaissent les auteurs, ces estimations tendent à surestimer les pertes de production si une forte expansion a précédé la crise. D’un autre côté, selon les estimations de l’OCDE, en ce qui concerne les épisodes recensés au tableau 1.4 le seul pays pour lequel la croissance potentielle est nettement plus basse après la crise bancaire est le Japon (et ce recul s’explique en grande partie par une croissance démographique plus faible). 12. Les résultats du tableau 1.4 s’accordent globalement avec les conclusions d’une analyse récente du FMI (2008a), selon laquelle : les pertes de production sont à peu près deux fois plus sévères pour un ralentissement précédé de perturbations financières; les pertes de production sont environ quatre fois plus sévères pour une récession précédée de perturbations financières par rapport à une récession sans perturbations financières; enfin, les récessions sont plus prolongées lorsqu’elles s’accompagnent de perturbations financières.
30
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Tableau 1.4. Récessions consécutives à une crise bancaire Écarts de production cumulés (Points de % du PIB) Pendant la Année de la récession Moyenne crise consécutive à des autres bancaire la crise récessions bancaire
Baisse maximum de l'investissement non résidentiel (Points de % du PIB)
Ratio
Pendant la récession Moyenne consécutive à des autres la crise récessions bancaire
Ratio
Baisse maximum de l'investissement résidentiel (Points de % du PIB) Pendant la récession Moyenne consécutive à des autres la crise récessions bancaire
Ratio
États-Unis
1988
-11.4
-6.2
1.8
-2.0
-1.3
1.5
-2.5
-1.1
2.3
Japon
1997
-12.3
-7.3
1.7
-5.5
-4.3
1.3
-5.4
-1.0
5.2
Espagne
1977
-10.1
-6.0
1.7
-5.0
-3.2
1.6
-1.8
-0.2
7.3
Finlande
1991
-40.6
-5.2
7.9
-9.1
-4.8
1.9
-4.0
-1.1
3.7
Norvège
1991
-34.8
-6.5
5.4
-5.6
-6.5
0.9
-3.2
-1.3
2.4
Suède
1991
-16.7
-4.3
3.9
-5.7
-2.4
2.4
-4.3
-1.3
3.3
Moyenne
1982
-21.0
-5.9
3.7
-5.5
-3.8
1.6
-3.5
-1.0
4.0
Variation de l'écart de production dans les six trimestres suivant le creux (Points de % du PIB)
Demi-vie de la reprise (trimestres) Pendant la récession Moyenne consécutive à des autres la crise récessions bancaire
Ratio
Pendant la récession Moyenne consécutive à des autres la crise récessions bancaire
Ratio
Taux moyen de changement de l'écart de production du creux jusqu'au retour à zéro (Points de % du PIB par an) Pendant la récession Moyenne consécutive à des autres la crise récessions bancaire
Ratio
États-Unis
1988
5.0
2.5
2.0
0.3
0.6
0.6
0.3
0.6
0.5
Japon
1997
3.0
4.0
0.8
0.3
0.5
0.6
0.3
0.5
0.5
Espagne
1977
2.0
4.2
0.5
0.6
0.6
1.0
0.9
0.6
1.7
Finlande
1991
14.0
5.3
2.6
0.4
0.3
1.1
0.5
0.4
1.2
Norvège
1991
1.0
1.0
1.0
0.8
0.9
0.9
0.4
0.9
0.4
Suède
1991
7.0
3.0
2.3
0.5
0.5
0.9
0.3
0.9
0.3
5.3
3.3
1.5
0.5
0.6
0.8
0.4
0.6
0.8
Moyenne
Note: Les crises bancaires en question sont les "cinq grandes" crises financières à dominante bancaire recensées par Reinhart et Rogoff (2008), plus la crise des associations d'épargne et de prêts aux États-Unis que ces auteurs situent "un cran en-dessous". Une récession est définie comme une période d'au moins deux ans pendant laquelle l'écart de production cumulé atteint au moins 2 % du PIB et la production devient inférieure d'au moins 1 % à la production potentielle durant une année au moins. La baisse maximum de l'investissement des entreprises (résidentiel) est définie comme la plus forte contraction de la part de l'investissement des entreprises (résidentiel) dans le PIB, pendant la reprise, par rapport aux quatre-cinq années précédentes. Les mesures d'écart de production sont tirées de la base de données des Perspectives Economiques n°84 à l'exception de l'Espagne pour laquelle l'écart de production est calculé à l'aide d'un filtre de Hodrick et Prescott parce que les données historiques disponibles sont trop courtes pour permettre l'estimation d'un écart de production selon la méthode standard. La demi-vie de la reprise est le nombre de trimestres suivant le creux avant que l'écart de production ne se soit refermé de moitié. Source : Calculs de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508505811160
grande que d’ordinaire, à la fois parce que le ralentissement a été plus prolongé et parce qu’il s’est révélé plus sévère. En outre, la part dans le PIB de l’investissement des entreprises et surtout de l’investissement résidentiel tend à être fortement affectée lors d’un ralentissement associé à une crise bancaire; en moyenne, et pour un même pays, la baisse de la part dans le PIB de l’investissement des entreprises est environ une fois et demie plus forte, et la baisse de la part de l’investissement résidentiel quatre fois plus forte, que lors d’une récession normale. La croissance de PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
31
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
la production durant la reprise est aussi généralement plus modérée après une crise bancaire.
La situation est extrêmement précaire et comporte un fort risque de dégradation
Après plus d’une année de difficultés chroniques et ces derniers temps extrêmes sur les marchés de capitaux et suite à la défaillance de nombreux établissements dans plusieurs pays de l’OCDE, la confiance dans les institutions du marché financier est tombée très bas. De nouvelles tensions pourraient émaner d’un certain nombre de sources : une intensification des récessions immobilières et des défaillances hypothécaires; de nouvelles baisses des prix de l’immobilier commercial et une extension des impayés dans ce secteur et pour d’autres catégories de prêts, du fait du fléchissement de la croissance dans l’ensemble de la zone OCDE ; l’effondrement de certains fonds spéculatifs à fort effet de levier13 ; des pressions sur les fonds de pension14 ; de nouvelles défaillances de grandes institutions financières. Si la période de perturbations financières durait plus longtemps à cause de ces développements, le ralentissement de l’activité serait alors à la fois plus sévère et plus prolongé que ne l’indiquent les prévisions centrales examinées ici.
La contraction du secteur du logement se généralise L’investissement résidentiel diminue dans la plupart des pays de l’OCDE…
Le durcissement des conditions de crédit, tout à fait manifeste sur les marchés hypothécaires de nombreux pays de l’OCDE15, accentue le recul synchronisé du secteur résidentiel qui était déjà engagé. Au cours de l’année écoulée, l’investissement dans le logement a ralenti dans la quasitotalité des pays de l’OCDE, il s’est contracté dans la majorité d’entre eux et il a baissé de plus de 10 % dans sept pays (graphique 1.9). La forte diminution du nombre de permis de construire donne à penser que l’investissement dans le logement va probablement continuer de baisser à très court terme dans de nombreux pays (graphique 1.10)16.
13. Les fonds spéculatifs ont subi d’importants retraits de capitaux depuis le milieu de 2008. Ces fonds représentent une source de risque systémique car ils peuvent être fortement endettés et ils détiennent souvent des positions importantes au regard de la taille du marché. Le ratio d’endettement des fonds spéculatifs est estimé entre 2 et 6 suivant la stratégie de couverture (McGuire et Tsatsaronis, 2008), et ces organismes gèrent au total quelque 2 000 milliards de dollars. Par conséquent, s’ils sont en défaut de paiement ou si leurs financements sont coupés, ce qui les contraint à liquider ces positions à prix bradé, cela peut entraîner de lourdes pertes directes pour leurs créanciers et peser sur les bilans d’établissements non apparentés ayant des actifs similaires (Bernanke, 2006). 14. De fortes baisses des prix des actions ont potentiellement de graves conséquences pout les fonds de pensions, les plans à prestations définies du secteur privé ayant une forte exposition aux marchés d’actions étant particulièrement vulnérables. D’autre part, les employés proches de la retraite ayant des plans à contributions définies sont susceptibles d’enregistrer des pertes substantielles sur leurs retraites. 15. La proportion de banques qui durcissent les conditions de crédit à l’achat d’un logement atteint des niveaux très élevés aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni. 16. Dans la plupart des pays, les permis de construire sont un indicateur précurseur utile de l’investissement résidentiel, même s’il faut interpréter leur évolution avec prudence. En particulier, un pourcentage donné de variation du nombre de permis de construire se traduit généralement par un pourcentage de variation plus faible de l’investissement dans le logement; voir l’encadré 1.2 dans OCDE (2008c).
32
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.9. L’investissement réel en logement chute dans la plupart des pays Taux de croissance en glissement annuel %
% 20
20 en 2007t4
en 2008t4
10
10
0
0
-10
-10
-20
-20
-30
-30
-40
-40
-50
JPN
AUS AUT SWE ITA DNK KOR ESP GBR IRL NLD DEU BEL FIN CAN FRA NOR USA NZL ISL
-50
Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/505851720023
Graphique 1.10. Les permis de construire de logements ont chuté fortement Glissement annuel en pourcentage1 % 10 0 -10 -20 -30 -40 -50 -60 -70
NLD
DEU BEL
CAN JPN
TUR IRL
GBR
GRC FRA FIN USA ESP EURO DNK NOR NZL
1. Données mensuelles les plus récentes, qui se terminent entre mars 2008 et juillet 2008; moyenne sur trois mois par rapport à la moyenne sur trois mois de l’année précédente; corrigé des variations saisonnières. Source : Eurostat; et OCDE, base de données des Principaux indicateurs économiques. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506046654204
… et cette contraction va sans doute se poursuivre…
Les possibilités d’un nouvel ajustement de l’investissement résidentiel peuvent être évaluées approximativement en comparant la situation actuelle à la fois au pic le plus récent et aux creux antérieurs de l’investissement résidentiel en pourcentage du PIB (graphique 1.11). Sur cette base, la plupart des pays n’en sont sans doute qu’aux débuts du processus d’ajustement. La part de l’investissement résidentiel dans le PIB pourrait encore baisser de 1 à 2 points dans de nombreux pays, et davantage
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
33
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.11. L’investissent en logement pourrait baisser bien davantage Investissement en logement en part du PIB %
% 14
Moyenne des creux de cycle depuis 1980 2008t4 Pic le plus récent
12
14 12
10
10
8
8
6
6
4
4
2
2
0
DNK ESP CAN BEL NLD
IRL
FIN
AUS NZL
FRA KOR SWE
ITA
GBR
ISL
NOR AUT USA DEU JPN
0
Note : Les pays sont rangés selon la différence entre leur situation en 2008t4 et la moyenne des précédents creux de cycle. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506051117535
dans quelques autres, dont l’Irlande, l’Espagne et le Danemark17. Aux ÉtatsUnis, la part de l’investissement résidentiel dans le PIB avoisine désormais les points bas observés lors des trois précédents cycles du logement, mais pour l’heure le rythme mensuel de baisse des mises en chantier ou des permis de construire n’indique aucunement que la contraction de l’investissement résidentiel se modérera dans les trimestres à venir.
… mais il existe quelques exceptions importantes
Il y a toutefois quelques exceptions importantes à la tendance générale qui voit l’investissement résidentiel peser sur la croissance future. Au Japon, à la suite de corrections des procédures et réglementations18, l’investissement dans le logement va probablement se redresser, tandis qu’en Allemagne, pays qui n’a pas connu de reprise du secteur du logement au début de la présente décennie, l’investissement résidentiel rapporté au PIB atteint un niveau exceptionnellement bas et ne devrait pas diminuer sensiblement dans un proche avenir.
Les prix réels des logements baissent dans de nombreux pays
Le fléchissement des prix des logements confirme le tableau d’une récession immobilière généralisée ; dans la quasi-totalité des pays de l’OCDE pour lesquels des données sont aisément disponibles, les prix immobiliers réels (corrigés de l’indice des prix à la consommation) 17. Cependant, la détermination du creux de l’investissement résidentiel sur la base des cycles antérieurs est particulièrement difficile pour certains pays, plus particulièrement l’Irlande et l’Espagne. En effet, dans ces deux pays, la part de l’investissement résidentiel dans le PIB s’est maintenue, jusqu’au récent pic, sur une trajectoire de hausse depuis le milieu des années 90, en raison de l’accroissement rapide de la population mais aussi d’un effet de rattrapage, le nombre de logements par habitant étant relativement faible en comparaison des autres pays européens. 18. Au Japon, l’introduction mal préparée de normes d’urbanisme plus strictes a entraîné une forte baisse de l’investissement résidentiel en 2007.
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
ralentissent nettement, et dans les deux tiers environ de ces pays ils accusent une baisse en glissement annuel (tableau 1.5).
Aux États-Unis, certains signes montrent que la contraction de l’immobilier résidentiel est peut-être en train de s’atténuer…
L’ampleur d’une possible nouvelle baisse des prix des logements aux États-Unis revêt une importance particulière étant donné le rôle central de ce pays dans la tourmente financière. Les prix des logements ont déjà baissé de 19 % par rapport à leur pic selon l’indice Case-Shiller couvrant 20 villes, et de 6 % selon l’indice de la Federal Housing Finance Agency (FHAFA) qui ne prend en compte que les acquisitions. Par rapport au revenu par habitant, ces deux indices immobiliers se rapprochent de leurs moyennes de long terme19. Bien
Tableau 1.5. Les prix réels du logement baissent dans la plupart des pays Niveau relatif à la moyenne à long terme 1
Pourcentage de variation annuel Dernier
Rapport prixloyers
Rapport prixrevenus
Dernier trimestre disponible
20002005
2006
2007 2
5.6 -4.6 -3.1 9.4
4.5 -3.3 -1.8 10.0
-0.3 -1.1 -2.2 4.9
-5.7 -1.6 -3.0 -0.8
123 69 71 159
102 66 64 138
2008 T2 2008 T1 2007 T4 2008 T2
Italie Royaume-Uni Canada Australie
6.5 9.8 6.2 7.8
4.1 3.8 9.1 4.1
3.1 8.4 8.4 8.8
1.0 -8.1 -0.2 -2.1
127 151 182 168
114 141 127 143
2008 T1 2008 T3 2008 T2 2008 T3
Danemark Finlande Irlande Pays-Bas
5.7 4.0 7.9 2.9
19.4 8.4 10.5 2.9
2.9 5.5 -1.8 2.6
-5.0 -4.0 -10.9 -0.1
162 146 167 156
143 105 133 158
2008 T1 2008 T3 2008 T2 2008 T3
4.5 9.7 12.2 6.0 1.7
10.7 6.9 6.3 10.6 1.4
11.5 8.3 2.6 8.6 1.3
-6.8 -8.2 -5.0 0.8 0.8
158 150 187 160 86
121 146 147 120 75
2008 T3 2008 T2 2008 T3 2008 T2 2008 T3
Zone euro4,5
4.6
4.0
1.7
-1.8
127
111
Total des pays ci-dessus5
4.2
3.6
1.5
-3.8
122
104
États-Unis Japon Allemagne France
Norvège Nouvelle-Zélande Espagne Suède Suisse
3
trimestre
Note : Déflaté par l'indice des prix à la consommation. 1. Moyenne à long terme = 100, dernier trimestre disponible. 2. Moyenne des trimestres disponibles quand l'année n'est pas complète. 3. Augmentation au dernier trimestre disponible par rapport au même trimestre de l'année précédente. 4. Allemagne, France, Italie, Espagne, Finlande, Irlande et Pays-Bas. 5. Utilisant comme poids le PIB de 2000. Source : Girouard et al., (2006).
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508516105334
19. Les indices des prix des logements produits par la Federal Housing Finance Agency (FHFA), qui a remplacé l’Office for Federal Housing Enterprise Oversight (OFHEO), sont plus représentatifs des prix immobiliers dans différentes régions du pays, alors que l’indice Case-Shiller est plus représentatif des prix des logements acquis au moyen de différents types de crédits hypothécaires (y compris non conventionnels), mais moins représentatifs des logements achetés en zone rurale. Par rapport aux indices FHFA, les indices Case-Shiller dénotent une hausse plus prononcée des prix immobiliers durant la période de forte expansion et une baisse ultérieure plus prononcée.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
que le stock de biens invendus diminue et que les ventes de logements semblent s’être stabilisées (graphique 1.12), le durcissement des conditions de crédit et les ventes forcées liées à la multiplication des saisies conduisent à penser que les prix de l’immobilier résidentiel continueront de décroître en 2009. Les prévisions actuelles tablent sur une baisse des prix nominaux des logements (indice des ventes FHFA) de 6½ pour cent dans l’année s’achevant fin 2008 et sur une nouvelle baisse de 4 % jusqu’à fin 2009.
Graphique 1.12. Le stock des maisons invendues aux États-Unis chute milliers 1600
Unités vendues
Stock des maisons invendues
milliers 600
1400
550
1200
500
1000
450
800
400
600
350
400
300
200
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
250 2008
Source : Datastream.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506073382644
… encore qu’il existe des risques de dégradation
Tandis que les prévisions actuelles impliquent une correction du secteur résidentiel un peu plus sévère et prolongée que lors des cycles antérieurs du logement aux États-Unis20, il existe cependant un risque de dégradation ultérieure, étant donné la crise financière et le fait que les effets typiques d’un cycle d’activité ne sont pas encore entrés en jeu. Les saisies augmentent pour toutes les catégories de crédits hypothécaires (graphique 1.13), mais il semble jusqu’ici qu’elles aient été principalement induites par la baisse des prix des logements plutôt que par une faiblesse plus générale de l’économie réelle21. À terme, le risque existe de voir la dégradation du marché du travail se conjuguer avec une détérioration des conditions sur les marchés des capitaux et de l’immobilier résidentiel pour engendrer une spirale caractérisée par la multiplication des saisies, la baisse des prix immobiliers, le durcissement des conditions de crédit et une faiblesse accrue de 20. Case (2008) présente des données montrant que « les indicateurs macroéconomiques sont exactement aux niveaux auxquels le creux a été atteint lors des trois cycles du logement précédents, et la relation d’équilibre entre les prix des logements et les revenus n’est pas loin de son point bas traditionnel ». 21. Pour des données empiriques sur le lien entre la baisse des prix des logements et le nombre des saisies, voir Case (2008), Demyanyk et van Hemert (2008), Gerardi et al. (2007), Greenlaw et al. (2008).
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.13. Les saisies et les défauts de paiement ont crû aux États-Unis Part des prêts
Saisies nouvelles
Défauts de paiement %
% 8
Prêts standard à taux fixe Prêts standard à taux variable Prêt à haut risque à taux fixe Prêt à haut risque à taux variable
7 6
Ensemble des prêts Prêts commerciaux Prêts à l’habitation
14 12 10
5 8 4 6 3 4
2
2
1 0
1998
2000
2002
2004
2006
1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
0
Source : Datastream.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506102853526
l’économie réelle, de sorte que les prix des logements tomberaient bien audessous du niveau justifié par les paramètres fondamentaux22.
D’autres pays sont également vulnérables à une baisse des prix des logements
Beaucoup d’autres pays apparaissent vulnérables à une baisse des prix des logements, car ceux-ci, au regard des revenus par habitant ou des loyers, dépassent encore largement les moyennes de long terme, et même les pics cycliques antérieurs (tableau 1.5 ci-dessus)23. Un certain nombre de facteurs ont entraîné à la hausse le niveau fondamental des prix des logements, notamment la faiblesse des taux d’intérêt nominaux et réels et la libéralisation des financements hypothécaires. En outre, la hausse rapide des prix immobiliers, en alimentant les anticipations de plus-values continues, a probablement entraîné une certaine surréaction par rapport aux paramètres fondamentaux. Lors des précédents cycles du logement, la phase de contraction des prix de l’immobilier résidentiel a généralement duré environ cinq ans, la baisse moyenne des prix réels étant de l’ordre de 25 %24. 22. Hatzius (2008) estime qu’une baisse supplémentaire de 10 % des prix des logements par rapport à leurs niveaux de la mi-2008 correspondrait à des pertes totales sur crédits hypothécaires résidentiels de 636 milliards de dollars, la réduction associée de l’offre de crédit entraînant une diminution de la croissance du PIB réel de 1.8 point de pourcentage par an en 2008 et en 2009. En revanche, si les prix immobiliers baissaient de 20 % par rapport aux niveaux de la mi-2008, les pertes s’élèveraient à 868 milliards de dollars, et le PIB serait réduit en conséquence. 23. Il convient de noter que, au regard de ces niveaux de référence, la hausse des prix des logements aux États-Unis n’apparaît pas du tout exceptionnelle en comparaison des autres pays. 24. Les principales caractéristiques des cycles des prix réels des logements entre 1970 et le milieu des années 90 peuvent être résumées comme suit : le cycle moyen a duré environ dix ans; durant la phase d’expansion d’environ six ans, les prix réels des logements ont augmenté en moyenne de près de 40 %; et durant la phase de contraction ultérieure, qui a duré environ cinq ans, la baisse moyenne des prix a été de l’ordre de 25 % (Girouard et al., 2006).
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
La baisse des prix de l’immobilier résidentiel a entraîné jusqu’ici une augmentation des saisies aux États-Unis
Le lien entre la baisse des prix des logements et le nombre des saisies est sans doute plus étroit aux États-Unis que dans les autres pays : en effet, avec l’assouplissement des normes de prêt aux États-Unis pendant la période 2004-06, une proportion anormalement élevée de propriétaires se sont retrouvés avec un patrimoine immobilier net très faible ou négatif lorsque les prix des logements ont commencé à baisser. Le fait que certains crédits hypothécaires aux États-Unis sont exclusifs de tout recours peut inciter les emprunteurs à se dérober à leurs obligations dès lors que leur patrimoine immobilier net devient négatif, encore que la situation varie d’un état à l’autre et suivant les types de prêts hypothécaires (OCDE, 2008a). Toutefois, même lorsque le recours est possible, les prêts peuvent être de facto exclusifs de tout recours, car la plupart des états disposent d’une procédure de saisie non judiciaire, généralement moins coûteuse et plus rapide que les dispositifs exigeant une action en justice.
L’impact des prix des logements dépend des marchés hypothécaires
Les effets macroéconomiques d’une éventuelle correction des prix des logements sont susceptibles d’être plus prononcés dans les pays où les marchés hypothécaires sont plus étoffés, ce qui facilite l’extraction hypothécaire25. Outre les États-Unis, il s’agit du Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie, des Pays-Bas et de quelques pays nordiques. Ces pays sont aussi en général ceux où la consommation est le plus étroitement corrélée aux prix des logements (Catte et al., 2004). Toutefois, dans le groupe de pays ayant des marchés hypothécaires plus étoffés, une baisse des prix des logements n’est prévue qu’aux États-Unis, au Royaume-Uni et, dans une bien moindre mesure, en Australie et au Danemark. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, le recul des prix des logements et le durcissement des conditions de crédit ont déjà entraîné une forte diminution de l’extraction hypothécaire, ce qui contribuera à terme à affaiblir la consommation (comme le montrent les calculs sommaires pour les États-Unis auxquels il est fait référence plus haut)26.
25. Muellbauer (2007 et 2008) met en lumière la transmission des effets de richesse immobilière par le biais des variations des garanties aux États-Unis et au Royaume-Uni, et fait valoir plus généralement que le lien entre le patrimoine immobilier et la consommation dépend probablement du cadre institutionnel des marchés hypothécaires. Il constate qu’en Italie et au Japon, deux pays où les marchés hypothécaires sont relativement peu libéralisés, la hausse des prix des logements affaiblit la consommation car les jeunes sont contraints d’épargner davantage pour pouvoir se payer un logement. 26. Aux États-Unis, les estimations de la composante « active » de l’extraction hypothécaire (formée de l’extraction de liquidités par refinancement et de l’emprunt garanti par la valeur acquise du logement, qui représentent des initiatives délibérées pour extraire cette valeur et sont donc plus susceptibles de susciter des dépenses) sont tombées de 5¼ pour cent du revenu des ménages en moyenne sur la période 2003-06 à 1 % à peine au deuxième trimestre 2008. Pour le Royaume-Uni, les estimations de la Banque d’Angleterre montrent que l’extraction hypothécaire est passée de 6 % en moyenne du revenu après impôts sur la période 2003-06 à –1 % au deuxième trimestre 2008.
38
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1.
Un effondrement de l’immobilier commercial pourrait exacerber les difficultés financières
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
La baisse des prix immobiliers pourrait aggraver encore les difficultés financières dans la mesure où elle entraînerait une contraction du secteur de l’immobilier commercial, d’autant plus que les phases d’expansion et de récession de ce marché ont souvent été associées aux crises bancaires. Aux États-Unis, les prix de l’immobilier commercial ont déjà fortement baissé27 et le taux d’impayés (30 jours et plus) sur les prêts commerciaux a pratiquement rattrapé celui des prêts résidentiels. Cela évoque le spectre d’une crise de l’immobilier commercial similaire à celle du début des années 90, lorsque les taux d’impayés avaient en définitive largement dépassé ceux de l’immobilier résidentiel, ce qui avait considérablement aggravé les difficultés financières d’un grand nombre de banques. Au demeurant, l’exposition des banques dans le secteur de l’immobilier commercial (en pourcentage de leur actif) apparaît aussi élevée qu’au début des années 90 et pourrait s’amplifier si les problèmes des crédits hypothécaires résidentiels titrisés s’étendent aux prêts hypothécaires commerciaux titrisés (Garner, 2008).
Les prix des produits de base ont baissé Les prix du pétrole sont en baisse…
Les prix du pétrole ont suivi une trajectoire en montagnes russes. En juillet 2008, le prix du brut a culminé à 144 dollars le baril de Brent, après avoir gagné près de 60 % en moins de six mois, pour atteindre un sommet historique à la fois en termes nominaux et en termes réels. Depuis, il est retombé aux alentours de 50 dollars le baril, soit environ 20 dollars de moins que le cours moyen de 2007 (graphique 1.14, partie supérieure)28. La principale cause du récent repli des cours a été la contraction de la demande pétrolière, liée au tassement de l’activité économique mondiale et de ses perspectives. Toutefois, étant donné que les fondamentaux économiques, qui expliquent une grande partie de la hausse des cours enregistrée de 1999 à 2007 (encadré 1.1), rendent compte plus difficilement des niveaux atteints à la mi-2008, les baisses récentes des prix peuvent aussi représenter une correction à la suite de surréactions antérieures.
… et pourraient se maintenir aux alentours de leur niveau actuel…
Les prévisions présentées ici reposent sur l’hypothèse technique selon laquelle le prix du brut de qualité Brent se maintient au voisinage de 60 dollars le baril29. Compte tenu de la forte instabilité des cours pétroliers et du caractère très incertain de l’offre et de la demande, l’évolution
27. Les prix de l’immobilier commercial aux États-Unis ont chuté de 9 % au cours de l’année s’achevant au troisième trimestre 2008, selon un indice établi par le MIT Centre for Real Estate, qui englobe les prix des bâtiments industriels, des commerces, des bureaux et des grands immeubles d’habitation. 28. Le basculement du prix du pétrole apparaît moins extrême quand il est mesuré en euros (et en beaucoup d’autres monnaies), car le dollar a eu tendance à se déprécier lorsque les prix du pétrole étaient en hausse et il s’est apprécié lorsqu’ils ont chuté. 29. Alquist et Kilian (2008) font valoir qu’une hypothèse de prix du pétrole constants est susceptible de donner de meilleures prévisions que si l’on utilise des prix à terme.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.14. Le prix du pétrole a récemment baissé fortement Prix du pétrole Brent brut, moyenne mensuelle 150
3 Jul 2008 (144,07 $)
Dollars par baril Euros par baril DTS par baril
100
50 (49,01 $) 19 nov 2008
0
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Croissance de la capacité de l’offre de pétrole million de barils par jour 3.0 2.5
million de barils par jour 3.0
Offre des Non-OPEP (y compris les biocarburants) GNL¹ de l’OPEP Capacité de l’OPEP
2.5
2.0
2.0
1.5
1.5
1.0
1.0
0.5
0.5
0.0
0.0
-0.5
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
-0.5
1. GNL signifie gaz naturel liquéfié. Source : Datastream; FMI, données de taux de change; et AIE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506135882082
Encadré 1.1. Dans quelle mesure peut-on expliquer la hausse des prix du pétrole? Cet encadré se propose d’estimer la part de la hausse spectaculaire des prix du pétrole de cette dernière décennie qui peut être expliquée par un modèle simple d’offre et de demande de pétrole calibré avec des valeurs raisonnables pour les élasticités-prix et revenu. Cette méthode, certes simpliste, a l’avantage de permettre d’analyser l’évolution aussi bien de l’offre que de la demande. Deux versions du modèle de base, décrit à l’appendice 1.A2, ont été calibrées, l’une avec une élasticitéprix de la demande qui augmente de sa valeur de court terme à sa valeur de long terme en dix ans, et l’autre pour laquelle ce processus s’étale sur 15 ans. Dans chaque cas, l’élasticité-revenu de la demande est maintenue constante à sa valeur de long terme, alors que l’élasticité-prix de l’offre garde sa valeur de court terme, manière d’enrayer de prendre en en compte le délai nécessaire à la mise sur le marché de la nouvelle production. Ces deux dernières hypothèses améliorent le pouvoir explicatif de chaque version.
40
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Encadré 1.1. Dans quelle mesure peut-on expliquer la hausse des prix du pétrole? (suite) Les prévisions de prix sont sujettes à une grande incertitude car il est difficile d’estimer les élasticitésprix et les élasticités-revenu ainsi que l’évolution des structures économiques; par ailleurs, on ne dispose pas d’informations suffisantes sur certaines variables explicatives comme l’utilisation des capacités. Malgré tout, les deux versions semblent largement traduire la montée des prix du pétrole observée ces dix dernières années. Par exemple, pour la période allant de 1999 à 2007, elles rendent compte d’environ 70 à 90 % de la hausse des prix constatée, en fonction de la vitesse d’ajustement de la demande à son élasticitéprix de long terme (graphique, partie supérieure gauche). Mais si l’on inclut 2008 ou si l’on examine plus généralement les variations en glissement annuel, le modèle est moins performant. En fait, les hausses de prix sont nettement sous-estimées par les modèles pour les dernières années et surestimées pour les premières années de la décennie. Pour mieux comprendre ce qui s’est passé ces dernières années, on a dissocié les prévisions pour l’offre et la demande en considérant les prix effectifs comme donnés1. Cette analyse montre que la montée des prix du pétrole depuis 2003 est due à la fois à une croissance plus forte que prévu de la demande de pétrole et, à partir de 2005, à une réaction plus faible que prévu de l’offre de pétrole à la hausse des prix (graphique, partie supérieure droite). Si l’on examine séparément ces deux éléments, on constate ce qui suit :
L’accélération de la demande mondiale de pétrole dans un contexte de prix élevés a eu essentiellement pour origine une forte consommation sur les marchés émergents, en particulier la Chine et le MoyenOrient (graphique, partie inférieure gauche). Dans ces économies, la demande a été renforcée par l’intensité énergétique relativement forte de la production manufacturière et du secteur de la construction, par une croissance économique rapide et par le subventionnement de la consommation de combustibles. Dans les économies de l’OCDE, la hausse de la demande de pétrole a été plus modérée.
Alors qu’on aurait pu s’attendre à une augmentation de l’offre de pétrole vu la très forte montée des prix, cette offre est restée relativement stationnaire après 2004, du fait de la faible contribution des sources OPEP à cette hausse et du recul constant de la production de pétrole brut dans la zone de l’OCDE (graphique, partie inférieure droite). La limitation de l’offre de l’OPEP reflète les accords de baisse de production des pays membres. En dehors de l’OPEP, l’investissement dans la production pétrolière, assez faible lorsque les prix étaient bas dans les années 90, n’a repris que lentement lorsque les prix ont augmenté. De longs délais s’écoulent entre les décisions d’investissement et le démarrage de la production – entre sept et dix ans, voire davantage – et certains projets ont manifestement pris du retard (AIE, 2006). Les estimations de la baisse des rendements des champs pétrolifères matures ont récemment été révisées à la hausse, ce qui veut dire qu’un supplément important de production est nécessaire chaque année ne serait-ce que pour maintenir le niveau de l’offre mondiale2. Dans le même temps, le coût de la production pétrolière et de l’exploitation des gisements a fortement augmenté ces dernières années, à cause d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée et de capacités de forage et d’ingénierie, ce à quoi il faut ajouter le coût élevé des matières premières.
De plus, divers événements exceptionnels ont eu un effet perturbateur sur la production au cours de cette période; cela va des facteurs climatiques (ouragans dans le Golfe du Mexique) aux évènements géopolitiques (interruptions d’exploitation en Irak, au Nigeria et au Venezuela). Enfin, la dépréciation du dollar et la longue période de bas niveau des taux d’intérêt a sans doute également affaibli la réaction de l’offre (Akram, 2008).
Pour l’avenir, le modèle (en utilisant l’horizon de dix ans pour l’ajustement de l’élasticité-prix de la demande) ne prévoit qu’une faible hausse des prix entre 2008 et 2010, à partir d’une valeur prévue pour 2008 d’environ 60 dollars. Compte tenu de la croissance économique prévue dans ce numéro des Perspectives économiques, le prix du pétrole s’inscrirait en hausse à $ 65 en 2010. Avec un autre scénario de croissance inférieure de 3 points de pourcentage dans la zone hors OCDE en 2009 et 2010, le prix du pétrole serait d’environ $ 60 en 2010. 1. Version du modèle avec ajustement sur dix ans, plus plausible du point de vue du temps de réponse. 2. Selon les estimations de l’AIE, une production supplémentaire de 3.5 millions de barils par jour est nécessaire pour maintenir l’offre mondiale de pétrole (AIE, 2008). Par comparaison, la production nette supplémentaire a été en moyenne de 0.5 million de barils par jour ces deux dernières années.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Encadré 1.1. Dans quelle mesure peut-on expliquer la hausse des prix du pétrole? (suite) Explication de l’évolution du prix du pétrole Demande et offre de pétrole: effectives moins simulées²
Prix du pétrole: effectif et simulé
milliers de barils/jour
$ par baril (Brent) 120
2500
Demande Offre
Effectif Élasticité de la demande au prix s’ajustant en 10 ans¹ Élasticité de la demande au prix s’ajustant en 15 ans¹
2000
100 1500
80 1000
60
500
0
40 -500
20 -1000
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2000
Demande de pétrole millions de barils/jour 9
8
Chine Moyen Orient OCDE Total
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
-1500
Offre de pétrole³ millions de barils/jour 90
OCDE non OCDE non OPEP OPEP
millions de barils/jour 38
80
36 34 32
70
7
30 28
60
6
26 24
50
5
22 20
4
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
40
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
18
1. Ajustement du court terme vers le long terme. 2. Changement effectif diminué du changement simulé de la demande et de l’offre. Les prévisions de la demande et de l’offre sont générées par les équations de demande et d’offre du modèle, les prix et les revenus étant considérés comme donnés. 3. OPEP y compris Équateur et Angola; non OCDE non OPEP, Équateur et Angola exclus; sans les gains associés à l’exploitation et les biocarburants ne provenant pas du Brésil et des États-Unis. Source : AIE; et calculs de l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506428310523
42
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
effective des prix du pétrole est sujette à une large marge d’incertitude. Au cours des prochains trimestres, le fléchissement de la croissance économique mondiale devrait peser sur la demande de pétrole, et l’offre à l’échelle mondiale va probablement bénéficier du développement de nouveaux projets (graphique 1.14, partie inférieure). Mais à l’opposé, en octobre l’OPEP a annoncé son intention de restreindre les livraisons de brut, et il apparaît en outre que les retards de certains projets d’investissement continueront de freiner les approvisionnements pétroliers30.
… de même que les prix des autres produits de base…
Les prix des produits de base autres que le pétrole ont également baissé par rapport à leurs pics récents (graphique 1.15). Les prévisions d’une récolte mondiale de blé record, l’amélioration continue des perspectives de rendement pour les principales céréales secondaires et la détente récente des prix de l’énergie sont autant de facteurs qui ont contribué à la baisse des prix des produits alimentaires. On présume que les prix alimentaires baisseront légèrement au cours des deux prochaines années pour remonter à partir d’un niveau encore élevé en 2010 31 . L’accroissement de la part des cultures consacrées à la production de biocarburants conjugué à la demande soutenue des marchés émergents devrait maintenir les prix alimentaires à des niveaux relativement élevés à moyen terme32. Le tassement de la demande de métaux de base reflète la faiblesse du secteur de la construction (qui déprime en particulier la d em a n d e d ’ a l u m i n i u m , de c u ivre et d e z i nc) et de s se cte urs manufacturiers, en particulier de la production automobile. Les prix des
Graphique 1.15. Le prix des produits de base baisse Indice Jan 2000=100 340 300
Minéraux, minerais et métaux Produits alimentaires Boissons tropicales Matières premières agricoles
260 220 180 140 100 60
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Source : OCDE, base de données des Principaux indicateurs économiques. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506207141664
30. Ces retards sont estimés à 12 mois en moyenne pour les grands projets examinés par l’AIE (2008). 31. Cette évaluation s’accorde avec les prévisions des prix alimentaires présentées dans OCDE (2008d). 32. Voir OCDE (2008d et e).
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43
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
métaux et des minerais devraient se stabiliser aux alentours des niveaux réduits observés à l’heure actuelle.
… d’où un reflux des pressions inflationnistes
Le recul des prix des produits de base depuis la précédente édition des Perspectives économiques modère l’inflation et améliore par conséquent la croissance du revenu réel des consommateurs. Par rapport au deuxième trimestre 2008, les prix internationaux du pétrole et des produits alimentaires exprimés en dollars ont baissé de quelque 40 % et 30 % respectivement. Aux États-Unis, il en résulte une baisse des prix à la consommation de l’ordre de 1¼ pour cent. L’effet sur la zone euro ne sera que de ¾ pour cent environ, étant donné la récente dépréciation de l’euro vis-à-vis du dollar. En outre, il y aura vraisemblablement des effets de second tour, la progression des autres prix étant moins forte en raison de la baisse des frais de transport et d’autres coûts33. Bien que la date précise d’apparition de ces effets soit incertaine, l’impact sur le revenu réel de l’évolution récente des prix des produits de base atténuera quelque peu les répercussions de la tourmente financière.
Les taux de change ont été également affectés par la crise Le dollar s’est raffermi…
L’aggravation de la crise financière ces derniers mois, qui a engendré une plus grande aversion pour le risque, s’est propagée aux marchés des changes, inversant dans plusieurs pays des tendances qui étaient apparentes depuis le début des difficultés financières à la mi-2007 (graphique 1.16). Le dollar, qui s’était déprécié en termes effectifs jusqu’au début de l’été, est depuis reparti à la hausse, affichant des gains sur la quasi-totalité des autres monnaies. Sa vigueur récente reflète en partie son statut de monnaie de réserve, mais aussi l’attractivité du marché encore liquide des obligations du Trésor américain dans un contexte d’incertitude généralisée à l’égard des contreparties34.
… de même que le yen et le franc suisse
La hausse récente du yen face à presque toutes les autres monnaies reflète le débouclage des opérations de portage dans un contexte d’aversion accrue pour le risque, tandis que les écarts de taux d’intérêt vis-à-vis du Japon ont diminué et vont probablement se réduire encore. Le franc suisse s’est déprécié face au dollar, mais il a eu tendance à se re nforcer vis-à-vis des monnaies des principaux partenaires 33. Ces calculs présument que l’alimentation et l’énergie représentent respectivement quelque 15 % et 10 % du panier de consommation aux ÉtatsUnis, et se fondent sur des données d’observation montrant que la répercussion à long terme des variations des prix internationaux des prix des produits de base sur les prix intérieurs est d’environ 0.05 pour l’alimentation et 0.25 pour le carburant dans les économies avancées (FMI, 2008a). En outre, selon la même étude (FMI, 2008a), les prix alimentaires ont des effets substantiels sur les autres prix. D’autres données tendent à indiquer que les seules variations récentes des prix de l’énergie feront baisser les prix à la consommation dans leur ensemble de 1¼ pour cent, encore que cet effet soit sans doute surestimé (Fisher et Marshall, 2006). 34. Une conséquence importante est que le vaste déficit courant des États-Unis – qui décroît régulièrement depuis 2007 et qui devrait se maintenir sur cette trajectoire – est financé sans difficulté.
44
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.16. Les taux de change ont été touchés par la tourmente Taux de change effectif nominal 25
Juillet 2008 - octobre 08 Juillet 2007 - juillet 2008
20 15 10 5 0 -5 -10 -15 -20 -25
JPN
CHN USA
SVK CHE
GBR DNK
EURO TUR
SWE CZE
NOR NZL
CAN POL
MEX HUN
AUS KOR
Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506255407687
commerciaux de la Suisse, évolution qui reflète aussi un débouclage partiel des opérations de portage.
Beaucoup d’autres monnaies se sont dépréciées
Parallèlement, la plupart des autres monnaies de la zone OCDE se sont dépréciées en termes effectifs. L’ampleur des variations de certaines monnaies au cours de cette période semble refléter le sentiment d’une érosion des perspectives économiques relatives (zone euro et Royaume-Uni), une dégradation des termes de l’échange (Australie, Canada, Mexique et Norvège) et une exposition à de graves problèmes bancaires (Royaume-Uni). Pour l’essentiel, ces variations monétaires ont contribué à faciliter l’ajustement des économies aux chocs financiers et aux chocs de demande.
La Hongrie et l’Islande ont subi des chocs douloureux
Dans un certain nombre de petites économies souffrant de vulnérabilités particulières (notamment des déficits courants élevés, d’importants emprunts en devises non couverts et/ou des régimes de changes rigides), les changements d’humeur des investisseurs pourraient avoir des effets secondaires négatifs. Ces problèmes sont illustrés de manière dramatique par les événements récents en Hongrie et surtout en Islande. En Hongrie, la confiance dans les actifs libellés en forints s’est dégradée en octobre, par suite des inquiétudes des investisseurs devant le montant considérable des prêts en devises non couverts détenus par les ménages. Le taux de change étant soumis à des tensions, les taux directeurs ont été fortement relevés pour attirer les financements étrangers. Toutefois, la situation s’est quelque peu améliorée depuis que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque centrale européenne ont octroyé conjointement 25 milliards d’euros (32 milliards de dollars) de prêts à la Hongrie. Comme indiqué plus haut, l’Islande a connu de graves perturbations sur les marchés de capitaux à
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
partir du début d’octobre, les investisseurs étrangers ayant coupé les financements des trois principales banques islandaises35. À la suite de cette crise, la couronne islandaise s’est massivement dépréciée vis-à-vis de l’euro et du dollar en l’espace de quelques jours, et les taux à court terme sur le marché monétaire ont atteint des sommets spectaculaires. Les répercussions négatives sur l’économie devraient être considérables, alors même que la conjoncture est déjà dégradée. Un vaste plan de financement impliquant plusieurs organismes internationaux est en cours de négociation, l’objectif étant de restaurer la confiance des investisseurs.
Il est probable que la croissance des pays non membres de l’OCDE soutiendra moins l’activité dans la zone OCDE Les économies non membres de l’OCDE sont en train de marquer le pas…
Au cours des cinq années écoulées, les économies non membres de l’OCDE prises ensemble ont affiché une croissance soutenue ; elles ont représenté près de la moitié de la progression du commerce mondial et plus récemment elles ont constitué une source importante de demande pour la zone OCDE lorsque la croissance a faibli. Selon les présentes prévisions, la croissance des principaux pays non OCDE devrait ralentir en 2009, dans la plupart des cas de plus de 1½ point de pourcentage par rapport aux précédentes Perspectives économiques, pour descendre au-dessous de son taux tendanciel, puis reprendre en 2010 (voir la section suivante pour une description plus complète des prévisions relatives aux pays non membres de l’OCDE). Toutefois, ces prévisions de croissance présentent plusieurs risques de dégradation, dont chacun affecterait les pays de manière différente. Ces risques sont les suivants : les pressions inflationnistes tendancielles qui sont manifestes dans certaines de ces économies ; un nouvel alourdissement des coûts d’emprunt ; et des baisses supplémentaires des prix des produits de base.
… et un nouveau ralentissement substantiel aurait un lourd impact
Afin de jauger la sensibilité des prévisions actuelles de la croissance dans la zone OCDE à un ralentissement majeur de l’activité des pays non membres de l’OCDE, on a réalisé une simulation avec le modèle mondial de l’OCDE dans l’hypothèse d’une baisse de 3 points de pourcentage de la croissance de la demande intérieure de la zone hors OCDE (tableau 1.6)36. 35. Les trois premières banques d’Islande, dont les actifs combinés représentaient près de dix fois le PIB du pays, dépendaient massivement de sources de financement étrangères. Étant donné la taille de leurs bilans, les investisseurs redoutaient que la banque centrale soit incapable d’agir en tant que prêteur de dernier ressort. Devant cette situation, les autorités avaient accru les réserves de change et passé des accords d’échange de devises avec les autres banques centrales nordiques. Ces efforts se sont révélés vains, et le gouvernement a été contraint de nationaliser les banques. 36. Ce modèle prend en compte les principaux liens commerciaux et financiers internationaux entre les grandes économies et les mécanismes de rétroaction correspondants. Bien qu’il soit très agrégé, il identifie explicitement la Chine et traite les autres économies non membres de l’OCDE comme un seul groupe. Pour une description du modèle et de ses propriétés, voir Hervé et al. (2007), ainsi que l’appendice 1.A1 dans OCDE (2008c).
46
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Tableau 1.6. Les effets d'un ralentissement de la demande intérieure des pays non-OCDE auraient d'importantes répercussions Plus faible demande non-OCDE (3% ex post ) 2009
2010
2011
Croissance du PIB
-0.17
-0.34
-0.30
Inflation (Déflateur de la consommation privée)
-0.03
-0.10
-0.37
Balances des opérations courantes (% du PIB)
-0.03
-0.19
-0.39
Croissance du PIB
-0.21
-0.38
-0.51
Inflation (Déflateur de la consommation privée)
-0.05
-0.18
-0.43
Balances des opérations courantes (% du PIB)
-0.01
-0.07
-0.23
Croissance du PIB
-0.36
-0.57
-0.63
Inflation (Déflateur de la consommation privée)
-0.19
-0.29
-0.68
Balances des opérations courantes (% du PIB)
-0.30
-0.64
-0.92
Croissance du PIB
-0.24
-0.42
-0.47
Inflation (Déflateur de la consommation privée)
-0.07
-0.19
-0.49
Balances des opérations courantes (% du PIB)
-0.08
-0.26
-0.47
Croissance du PIB
-2.32
-2.45
-2.31
Inflation (Déflateur de la consommation privée)
0.23
0.58
1.09
États-Unis
Zone euro
Japon
Total OCDE
Non-OCDE
Note : Dans les simulations, les taux de change bilatéraux restent constants en termes nominaux. On suppose que les autorités monétaires appliquent une règle de Taylor et fixent les taux d’intérêt à court terme en tenant compte de l’écart entre la production effective et la production potentielle, ainsi que de la différence entre l’inflation effective et les objectives connus de la banque centrale en matière d’inflation. S’agissant de la politique budgétaire, on suppose que les autorités visent un ratio fixe dette/PIB sur le moyen y terme. o
Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508516881212
Il s’agit là d’un choc majeur, mais qui n’est pas sans précédent37. En l’occurrence, toutes les grandes régions identifiées par le modèle enregistreraient une réduction de leur croissance, l’activité étant plus touchée au Japon, qui entretient des liens étroits avec les pays d’Asie non membres de l’OCDE. Ces simulations ne prennent pas en compte les effets de rétroaction sur les primes de risque des marchés de capitaux, qui pourraient avoir de fortes répercussions négatives. On observerait aussi une modération de l’inflation38, ce qui offrirait quelque latitude pour assouplir la politique monétaire. Toutefois, dans quelques pays où les taux d’intérêt seraient déjà proches de zéro, les marges de manœuvre seraient limitées, et il y aurait un risque accru de déflation.
37. Dans le cas de la Chine, il représente une variation de la croissance d’environ un écart-type, tandis que pour les autres économies non membres de l’OCDE (qui sont traitées en tant que groupe dans le modèle), le choc équivaudrait à une variation d’un peu moins de deux écarts-types. 38. Un nouvel effet stimulant, certes modeste, proviendrait de la baisse des prix du pétrole. Compte tenu des élasticités-revenu de la demande de pétrole analysées dans l’encadré 1.1, la contraction de la demande mondiale ferait baisser le prix du pétrole de 7 % à l’horizon 2010.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Perspectives de croissance La croissance de la zone dans son ensemble continue de faiblir
Les hypothèses sur lesquelles reposent ces prévisions sont présentées dans l’encadré 1.2. L’activité de la zone OCDE devrait encore décroître au premier semestre 2009 (tableau 1.7). De fait, durant chacun des trois premiers trimestres de 2009, le PIB de la zone OCDE accusera une
Encadré 1.2. Hypothèses de politique économique et autres hypothèses sous-tendant les prévisions Les hypothèses de politique budgétaire se fondent autant que possible sur les mesures concernant la fiscalité et les dépenses qui ont été adoptées (politiques en vigueur). Lorsque des modifications des politiques ont été annoncées, mais n’ont pas encore été adoptées, il en est tenu compte si l’on considère clairement qu’elles seront mises en œuvre sous une forme proche de celle annoncée. Le coût budgétaire des mesures d’aide aux institutions financières pourrait être élevé, mais il n’apparaît pas pour l’essentiel dans les présentes prévisions, principalement pour deux raisons. Premièrement, les garanties sont des engagements éventuels et elles figurent donc hors bilan tant qu’elles ne sont pas appelées. Deuxièmement, plusieurs plans de recapitalisation sont encore conditionnels. Une augmentation de plus de 5 % du PIB des actifs et des passifs financiers des administrations publiques est prise en compte pour 2008-09 dans le cas de la Belgique, des États-Unis, de l’Islande, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni (voir l’encadré 1.4). Pour les prévisions actuelles, cela signifie que :
Pour les États-Unis, on suppose qu’aucun ensemble de mesures supplémentaires de relance budgétaire ne sera adopté l’année prochaine et que l’ensemble des mesures d’indemnisation du chômage ne sera pas reconduit après son expiration fin 2008.
Au Japon, le relèvement prévu du taux des cotisations de retraite augmentera d’environ 0.2 point de PIB par an les recettes publiques jusqu’en 2010. Les prévisions prennent en compte les dépenses des deux budgets supplémentaires (dont 2 000 milliards de yen, soit 0.4 % du PIB, sous la forme de versements forfaitaires aux ménages), les réductions de dépenses inscrites au budget de l’exercice 2008 et le plan de réforme budgétaire à moyen terme.
Pour l’Allemagne, les prévisions prennent en compte la réforme de 2008 de l’impôt sur les sociétés et une diminution nette des taux des cotisations de sécurité sociale, ce qui équivaut à environ 0.4 % du PIB. En 2009, la nouvelle réduction prévue du taux de cotisation pour l’assurance chômage devrait être compensée par la hausse des cotisations pour l’assurance maladie. En France et en Italie, les budgets de 2009 comportent des mesures ambitieuses de consolidation les années suivantes, avec des plafonds rigoureux de dépenses impliquant notamment une réduction de l’emploi public. Ces plans sont partiellement pris en compte dans les prévisions, mais on suppose un certain dérapage par rapport aux objectifs de dépenses et aussi de moindres recettes fiscales du fait de la faiblesse de l’activité.
Les taux d’intérêt directeurs correspondent aux objectifs déclarés des autorités monétaires, sous réserve des prévisions de l’OCDE concernant l’activité et l’inflation, qui peuvent être différentes de celles des autorités monétaires. Le profil d’évolution des taux d’intérêt ne doit pas être interprété comme une prévision des intentions de la banque centrale ou des anticipations du marché à cet égard.
Aux États-Unis, le taux cible des fonds fédéraux est censé diminuer à ½ pour cent au début de 2009 puis, à mesure que l’environnement économique commence à s’améliorer, les taux d’intérêt seraient relevés vers la fin de 2009 et en 2010, de sorte qu’ils atteindraient 2½ pour cent en décembre 2010. On suppose en outre que l’assouplissement quantitatif disparaîtra en grande partie au cours de 2009 et 2010 à mesure que la situation se normalisera sur les marchés de capitaux.
Dans la zone euro, les taux directeurs sont censés baisser de 125 points de base d’ici au début de 2009, à mesure que l’inflation refluera et que l’activité se contractera. Ils resteront ensuite à 2 pour cent jusqu’au milieu de 2010 avant d’être progressivement relevés à environ 2½ pour cent à la fin de 2010.
48
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Encadré 1.2. Hypothèses de politique économique et autres hypothèses sous-tendant les prévisions (suite)
Au Japon, le taux directeur à court terme est censé rester à 30 points de base en 2009 et 2010 dans un contexte de faible variation des prix à la consommation.
On suppose que les taux de change se maintiendront généralement à leurs niveaux du 28 octobre 2008, c’est-à-dire à 1 dollar pour 95.69 yen et 0.80 euro (soit 1.25 dollar pour 1 euro). Au cours de la période couverte par les prévisions, le prix du baril de Brent est censé être fixé à 60 dollars. On suppose que les prix des produits alimentaires baisseront quelque peu ces deux prochaines années, la baisse finissant par s’atténuer en 2010, tandis que les prix des minerais et métaux devraient se stabiliser aux alentours de leurs niveaux à la baisse actuels. Les prévisions ont été établies à partir des informations rassemblées jusqu’au 14 novembre 2008. Des précisions sur les hypothèses concernant les différents pays sont données au chapitre 2, « Évolutions dans les pays membres de l’OCDE » et au chapitre 3, « Évolutions dans certaines économies non membres ».
Tableau 1.7. Baisse de la demande intérieure, partiellement compensée par la balance commerciale Contributions aux variations du PIB, en pourcentage du PIB de la période précédente1 2006
2007
2008
2009
2010
États-Unis Demande intérieure finale dont : Investissement des entreprises Investissement résidentiel Consommation privée Variation des stocks Exportations nettes PIB
2.8 0.8 -0.4 2.2 0.0 0.0 2.8
1.8 0.6 -0.9 2.0 -0.4 0.6 2.0
0.2 0.3 -0.8 0.3 -0.3 1.4 1.4
-1.7 -0.9 -0.5 -0.8 0.0 0.8 -0.9
1.3 0.2 0.0 0.9 0.0 0.2 1.6
Japon Demande intérieure finale dont : Investissement des entreprises Investissement résidentiel Consommation privée Variation des stocks Exportations nettes PIB
1.4 0.7 0.0 1.1 0.2 0.8 2.4
0.8 0.3 -0.3 0.8 0.1 1.1 2.1
-0.1 -0.1 -0.3 0.4 -0.2 0.8 0.5
0.6 -0.2 0.1 0.4 0.0 -0.7 -0.1
1.0 0.4 0.1 0.4 0.0 -0.4 0.6
Zone euro Demande intérieure finale dont : Investissement des entreprises Investissement résidentiel Consommation privée Variation des stocks Exportations nettes PIB
2.7 0.8 0.4 1.2 0.1 0.1 3.0
2.3 0.7 0.1 0.9 0.0 0.3 2.6
0.7 0.2 -0.2 0.2 0.2 0.2 1.0
-0.6 -0.6 -0.4 0.1 0.1 0.0 -0.6
1.1 0.2 0.0 0.7 0.0 0.1 1.2
OCDE Demande intérieure finale dont : Investissement des entreprises Investissement résidentiel Consommation privée Variation des stocks Exportations nettes PIB
3.0 0.8 0.0 1.8 0.1 0.1 3.1
2.4 0.7 -0.3 1.6 -0.1 0.3 2.6
0.9 0.2 -0.5 0.6 -0.1 0.6 1.4
-0.6 -0.7 -0.4 -0.2 0.0 0.2 -0.4
1.4 0.2 0.0 0.8 0.0 0.1 1.5
1. Contributions calculées en utilisant des indices-chaîne pour les variations des stocks et les exportations nettes des États-Unis et du Japon. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508550208567
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
baisse par rapport à l’année précédente; il faut remonter au début des années 80 pour trouver une baisse du PIB de la zone par rapport aux quatre trimestres antérieurs. La consommation et surtout l’investissement vont reculer au premier semestre 2009, tandis que les volumes d’exportations stagneront. Par la suite, la croissance ne devrait s’affermir que très progressivement, pour n’atteindre les taux potentiels que vers la mi-2010, la hausse des exportations en volume se rapprochant des taux de croissance tendanciels à peu près au même moment. Le taux de chômage de la zone OCDE devrait passer d’un point bas de 5½ pour cent début 2008 à 7¼ pour cent en 2010, son niveau le plus élevé depuis le milieu des années 90.
L’activité ralentira à la fois dans la zone OCDE et dans le reste du monde
Même s’il faut tenir compte de l’incertitude plus forte entourant les mesures tendancielles de la production des économies de marché émergentes, la zone OCDE est plus durement affectée que la zone non OCDE car sa croissance en 2009 descendra sans doute plus nettement audessous du taux tendanciel (graphique 1.17). La progression des échanges mondiaux devrait tomber à moins de 2 % en 2009 (tableau 1.8); ce taux de croissance annuelle est le plus bas depuis 2001, et n’atteint pas le quart de la moyenne des cinq années précédentes.
Graphique 1.17. La croissance globale ralentit OCDE %
Non-OCDE¹ Croissance effective
%
Croissance potentielle / tendancielle²
10
10
9
9
8
8
7
7
6
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
0
-1
-1
2006
2007
2008
2009
2010
2006
2007
2008
2009
2010
1. La zone non OCDE ici est une moyenne pondérée par les poids fondés sur le PIB et les parités de pouvoir d’achat de 2000 du Brésil, de la Chine, de la Fédération de Russie et de l’Inde. Ces pays représentaient environ la moitié de la production des non-OCDE en 2000. 2. La croissance tendancielle des non OCDE est la moyenne sur la période 2000-2007. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506315878344
La plupart des pays subiront des récessions sévères et prolongées
Pour la zone OCDE dans son ensemble, la récession à venir, mesurée par l’écart de production, sera plus forte que la moyenne 39 , et représentera l’épisode le plus sévère depuis la récession du début des
39. Cette comparaison porte sur toutes les récessions intervenues depuis 1990, la définition d’une récession étant celle donnée au tableau 1.4.
50
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Tableau 1.8. Le commerce mondial ralentit et les déséquilibres extérieurs sont en baisse 2006
Commerce international dont: OCDE ALENA OCDE Asie-Pacifique OCDE Europe Non-OCDE Asie Autre non-OCDE Exportations de la zone OCDE Importations de la zone OCDE Prix du commerce extérieur2 Exportations de la zone OCDE Importations de la zone OCDE Exportations de la zone non-OCDE Importations de la zone non-OCDE
2008
2009
2010
Pourcentage de variation
Échanges de biens et services en volume 1
2007
9.4 8.3 7.0 8.2 9.0 13.0 9.5 8.8 7.8
7.0 5.4 4.7 7.9 5.1 10.3 10.5 6.2 4.6
4.8 3.2 2.2 5.5 3.1 7.0 9.3 4.5 1.9
1.9 0.4 -0.4 1.2 0.6 5.2 3.7 0.8 0.1
5.0 3.3 2.3 5.2 3.3 8.8 6.3 3.6 3.1
3.6 4.7 8.2 4.7
7.7 7.5 8.6 7.0
8.0 10.2 12.3 10.1
-9.8 -10.4 -8.0 -4.8
1.1 1.0 1.2 1.3
Pourcentage du PIB
Balances des opérations courantes États-Unis Japon Zone euro OCDE
-6.0 3.9 0.4 -1.6
-5.3 4.8 0.3 -1.4
-4.9 3.8 -0.4 -1.5
États-Unis Japon Zone euro OCDE Chine Pays dynamiques d'Asie3 Autres pays d'Asie Pays d'Amérique latine Pays d'Afrique et du Moyen-Orient Pays d'Europe centrale et orientale Non-OCDE Monde
-788 172 43 -591 250 129 -17 50 289 63 763 173
-731 212 39 -557 372 175 -34 27 336 18 894 336
-3.9 4.3 -0.1 -1.1
-3.6 3.9 0.0 -1.1
Milliards de dollars
-696 187 -55 -650 399 182 -40 -3 438 33 1009 360
-562 231 -8 -447 437 292 14 -38 -13 -28 663 216
-537 211 -4 -444 472 340 2 -49 -59 -35 670 226
Note : Les agrégats régionaux incluent le commerce intra-régional. 1. Taux de croissance de la moyenne arithmétique des importations et exportations en volume. 2. Valeurs unitaires moyennes en dollars. 3. Les pays dynamiques d'Asie comprennent Hong-Kong, Chine ; Indonésie ; Malaisie ; Philippines ; Singapour ; Taipei chinois et Thaïlande. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508571413002
années 80. Les pays où l’activité est la plus affectée, à en juger par l’ampleur de l’écart négatif entre la production et les estimations de la production potentielle (graphique 1.18) sont : ceux qui sont le plus directement touchés par la tourmente financière, notamment les ÉtatsUnis, le Royaume-Uni, le Luxembourg et l’Islande; les pays où la tempête financière a révélé d’autres vulnérabilités, par exemple la Hongrie et la Turquie ; enfin, les pays où la récession du secteur du logement est particulièrement prononcée, en particulier l’Irlande, l’Espagne et, de nouveau, les États-Unis et le Royaume-Uni. Dans la zone euro, où la production descend de plus de 3 % au-dessous de son potentiel, le creux est plus prononcé que lors des récessions antérieures, mais il y a
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.18. Prévision du creux dans le cycle actuel Écart de production en pourcentage du PIB potentiel %
% 2
Écart minimum de la période de prévision
Moyenne des creux historiques¹
2
0
0
-2
-2
-4
-4
-6
-6
-8
-8
-10
-10
-12
-12
-14
CZE DNK DEU NLD FIN GRC FRA EURO MEX OECD NZL SWE USA HUN LUX ISL POL JPN AUS NOR CHE KOR BEL AUT PRT GBR CAN ITA ESP TUR IRL
-14
Note : Les pays sont rangés selon la taille du creux cyclique de la période de prévision. 1. Le creux est défini comme le minimum de l’écart de production pendant une période de ralentissement, période définie comme dans le tableau 1.4. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506342448208
manifestement quelques différences majeures à l’intérieur de la zone : en Allemagne, la production descend à 1½ pour cent au-dessous de son potentiel ; en France et en Italie, la récession est plus profonde et légèrement supérieures à la moyenne historique observée; en revanche, comme on l’a déjà indiqué, l’Irlande et l’Espagne se caractérisent à tous points de vue par des récessions très sévères. Au Canada et au Mexique, la production devient inférieure de plus de 3 % à son potentiel, essentiellement à cause de la faiblesse de l’activité chez leur principal partenaire commercial, mais cette contraction n’est pas exceptionnelle au regard des normes historiques pour ces pays. Le Japon figure dans un petit groupe de pays où la production descend à 1½ pour cent au-dessous du potentiel estimé – ce dernier est toutefois particulièrement incertain dans le cas du Japon – pendant la période de prévision. Pour la plupart des pays, le creux de l’écart de production n’est pas atteint avant le premier semestre 2010 et ce n’est qu’au second semestre 2010 que la croissance dépasse son rythme potentiel, de sorte que les écarts de production sont élevés à la fin de la période de prévision.
Aux États-Unis, l’activité baissera jusqu’à la mi-2009 et ne reprendra que lentement…
52
L’activité économique des États-Unis se contractera au premier semestre 2009, toutes les composantes de la demande intérieure finale du secteur privé accusant une baisse. Les dépenses de consommation devraient décroître au cours des prochains trimestres, reflétant la dégradation du marché du travail, des patrimoines réduits et un accès au crédit difficile. L’investissement des entreprises continuera sans doute de décroître en 2009, les prévisions d’une production faible étant renforcées par des conditions de crédit restrictives. Les exportations continueront de soutenir la croissance économique, quoique plus modérément du fait de PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
l’affaiblissement de la conjoncture dans le reste du monde et de l’appréciation récente du dollar. Les difficultés financières commençant de s’atténuer et le secteur du logement sortant enfin de sa récession, vers le troisième trimestre 2009, la croissance devrait repartir. Toutefois, la reprise sera sans doute faible, le rythme d’activité n’atteignant ses taux tendanciels qu’au second semestre 2010. En particulier, les dépenses de consommation resteront bridées par des effets de richesse négatifs et par une érosion de la confiance des consommateurs. Le creusement implicite de l’écart de production, conjugué à la détente des prix du pétrole et des produits de base, devrait ramener l’inflation à un niveau nettement inférieur à 2 %.
… de même que l’activité dans la zone euro
Dans la zone euro, l’activité économique devrait décroître encore jusqu’au milieu de 2009. Le durcissement des conditions financières, la croissance médiocre des revenus, les effets de richesse négatifs, la montée du chômage et les incertitudes accrues entourant les perspectives économiques, autant de facteurs qui pèseront sur la consommation et l’investissement des entreprises. L’effet de freinage sur l’activité sera amplifié par une nouvelle contraction de l’investissement résidentiel, avec à la fois de très fortes baisses en Espagne et en Irlande et un recul significatif dans d’autres pays, notamment la France et l’Italie. La croissance des exportations sera en outre tempérée pendant quelque temps par le ralentissement de la demande mondiale. L’amélioration de la situation sur les marchés de capitaux, les effets de l’assouplissement des politiques monétaires et le repli de l’inflation globale jusqu’à fin 2009 contribueront à étayer une éventuelle expansion. Au second semestre 2010, l’activité devrait croître à un rythme plus rapide que le potentiel, de sorte que l’ample écart de production négatif commencerait à se résorber.
Au Japon, l’activité stagnera durant le second semestre 2009
Au Japon, la croissance de la production sera stimulée par la relance budgétaire au premier semestre 2009, mais elle devrait stagner au cours du second semestre. La récente appréciation du yen conjuguée au ralentissement du commerce mondial donne à penser que les exportations diminueront en 2009 et n’apporteront qu’une contribution minime à la croissance en 2010. En revanche, le raffermissement de la demande interne devrait susciter une légère reprise de la croissance du PIB jusqu’aux environs de 1 pour cent (à peine un peu moins que le taux potentiel) au second semestre 2010. Les dépenses de consommation seront étayées par une accélération des gains de revenu réel des ménages due à l’érosion plus lente de l’emploi, à une modeste progression des salaires réels et à des gains sur les termes de l’échange. La croissance s o u t e n u e d e l a c o n s o m m a t i o n a i d e à i nv e r s e r l a b a i s s e d e l’investissement des entreprises. Les marchés du logement devraient continuer de se normaliser, contribuant ainsi à la croissance en 2009 et en 2010. Étant donné l’effet conjugué de l’appréciation antérieure du yen, de la baisse des prix des produits de base et de la persistance d’un faible
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
écart de production, on peut penser que l’inflation globale et l’inflation sous-jacente deviendront sans doute légèrement négatives en 2009.
Au Royaume-Uni et au Canada, la croissance ne retrouvera pas son rythme tendanciel avant la mi2010
Au Royaume-Uni, l’activité continuera de se contracter au second semestre 2009. Les difficultés financières en cours et l’ajustement continu du marché du logement entraîneront une baisse de la consommation et de l’investissement durant la plus grande partie de 2009. La reprise en 2010 sera probablement très discrète, la croissance de la production n’atteignant les taux tendanciels qu’au second semestre de l’année. En comparaison des autres grands pays de l’OCDE, le système bancaire du Canada a été moins directement affecté par la tourmente financière, et la correction dans le secteur du logement sera probablement minime. Toutefois, l’activité sera bridée par le repli des exportations dû au ralentissement chez le principal partenaire commercial du pays et à la croissance médiocre du commerce mondial, de sorte que l’écart de production ne commencera à se résorber qu’avec la reprise de l’expansion des échanges mondiaux en 2010.
L’activité va ralentir dans les marchés émergents
Les principales économies de marché émergentes connaîtront un certain ralentissement de leur activité, du fait des répercussions du tassement économique dans la zone OCDE, d’une réévaluation des risques et des effets des mesures publiques antérieures visant à combattre les pressions inflationnistes. En Chine, la croissance va sans doute se modérer encore en 2009, l’excès d’offre sur le marché du logement et les évolutions internationales freinant les investissements et les exportations, avant de s’améliorer en parallèle avec l’économie mondiale en 2010. Toutefois, les prévisions actuelles n’intègrent pas les effets du programme budgétaire récemment annoncé. En Inde, la croissance devrait continuer à baisser l’an prochain, la hausse des taux d’intérêt réels pesant sur la demande interne, avant de se ressaisir en 2010. En Russie, avec l’inversion brutale de la longue hausse tendancielle des prix du pétrole et des métaux, il est clair qu’on peut s’attendre à la fin du cycle de gains sur les termes de l’échange alimentant une expansion rapide de la demande intérieure. Au Brésil, l’activité économique devrait croître à un rythme robuste, étayée par une demande intérieure soutenue, qui sera toutefois modérée par le durcissement en cours de la politique économique.
Enjeux de politique macroéconomique La crise exige une approche concertée et multiforme
54
Afin d’atténuer les tensions extrêmes sur les marchés de capitaux et de rétablir un fonctionnement normal des marchés du crédit, les pouvoirs publics doivent s’attaquer à trois problèmes qui affectent gravement les marchés de capitaux : la disparition de la confiance, la sous-capitalisation et le manque de liquidités. Une approche multiforme s’impose et, comme indiqué plus haut, est en train d’être mise en place. Il importe que les plans annoncés soient mis en œuvre intégralement et sans délai et que la coopération économique soit accélérée pour éviter les distorsions de concurrence, renforcer les capacités de faire face aux défaillances
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
bancaires transfrontalières et de minimiser les répercussions négatives des interventions publiques, notamment les fuites de capitaux vers des régions où des garanties sont fournies. De fait, les mesures unilatérales prises dans des pays de la zone euro, pour garantir les dépôts et d’autres engagements bancaires, ont contraint d’autres pays à agir de même. Les instruments classiques de politique économique ont aussi un rôle important à jouer. Le récent affaiblissement de l’activité dans la quasitotalité des pays de l’OCDE, ainsi que l’aggravation des difficultés financières et la chute des prix des produits de base, ont entraîné un net déplacement des priorités : il ne s’agit plus tant de combattre l’inflation que de limiter l’ampleur de la récession imminente.
Des actions immédiates pour atténuer la crise Des indices montrent que les effets immédiats de la crise sont en voie d’être maîtrisés
La garantie des dépôts et des crédits bancaires et les injections de capital ont contribué à enrayer directement la crise de confiance qui a atteint les proportions d’une panique au début d’octobre 2008 et qui a fait craindre une paralysie totale des marchés du crédit, avec des conséquences potentiellement gravissimes pour la sphère réelle de l’économie. Les indicateurs des tensions financières dans le système bancaire donnent à penser que les annonces des autorités se sont traduites par quelques améliorations récentes. Les taux des swaps sur les défaillances bancaires aux États-Unis et au Royaume-Uni se sont repliés jusqu’aux niveaux observés avant septembre, c’est-à-dire avant que la crise financière ne s’intensifie. Néanmoins, les marges entre les taux interbancaires à trois mois et les taux directeurs anticipés restent anormalement élevées, l’amélioration étant particulièrement faible dans la zone euro (tableau 1.9). Ces mesures publiques sont aussi un complément important de l’effort massif déployé par les banques centrales du monde entier pour maintenir la liquidité des marchés monétaires et, au besoin, se substituer directement aux marchés du crédit privés. Ces efforts de préservation de la liquidité devront être maintenus à court terme et si nécessaire amplifiés. Ces initiatives combinées ont offert aux gouvernements une fenêtre d’action temporaire pour mettre en œuvre des solutions de long terme.
Les mesures publiques devraient viser à recapitaliser le secteur bancaire…
L’augmentation des fonds propres des banques doit être au premier rang des priorités. Les craintes touchant l’insolvabilité des banques ont gravement entamé la confiance, détruit la crédibilité du secteur financier et pratiquement stoppé l’intermédiation normale du crédit. L’expérience de la crise financière japonaise des années 90 suggère que les rachats par l’État d’actifs bancaires douteux ne peuvent pas résoudre une crise si les banques restent sous-capitalisées (Hoshi et Kashyap, 2008)40. À l’opposé,
40. Par ailleurs, pour réduire le taux d’endettement et accroître les fonds propres des banques, l’injection directe de capitaux se révèle un moyen beaucoup plus efficace par rapport à son coût que le rachat d’actifs douteux. Si le taux d’endettement (actif total rapporté aux fonds propres) est égal à 10 et que les autorités rachètent 10 % du bilan, ces fonds étant utilisés pour rembourser des dettes, l’endettement sera réduit de 10 %, mais si la même somme est utilisée pour injecter des capitaux, l’endettement diminuera de 50 %.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Tableau 1.9. Indicateurs de tensions sur les marchés financiers Conditions habituelles : avant août 2007 Moyenne
Écart-type
Troubles financiers : d'août 2007 au 12 septembre 2008 Moyenne
Écart-type
Crise : 15 septembre au 14 octobre 2008 Moyenne
Écart-type
Dernière observation: 11 novembre 2008
Taux des swaps pour les risques de défaillance bancaire1 États-Unis
21
6
158
97
271
60
157
Zone euro
13
4
79
33
170
24
140
Royaume-Uni
10
3
97
33
177
33
128
Écart de taux à trois mois entre les bons du Trésor des États-Unis et le marché de l'eurodollar
39
22
125
38
321
81
210
Écart entre les taux interbancaires à trois mois et les swaps à trois mois sur le taux au jour le jour, zone euro
6
1
62
16
118
41
166
1. Moyenne des taux à cinq ans des swaps pour les risques de défaillance banquaire (dette de premier rang). Source : calculs de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508586701028
la présence d’actifs susceptibles d’être (de nouveau) dépréciés ou annulés dans les bilans des banques risque d’empêcher même des institutions apparemment bien capitalisées de remplir leurs fonctions normales. L’expérience internationale montre qu’une prompte recapitalisation du secteur bancaire est un ingrédient majeur du règlement réussi et rapide d’une crise financière (Ergungor, 2007 et FMI, 2008b)41. Les établissements sous-capitalisés mais viables devraient être recapitalisés sans tarder et les banques insolvables devraient être gérées de façon ordonnée, en vue de préparer leur liquidation.
… tout en assurant la participation du secteur privé…
Les pouvoirs publics, confrontés à des banques éprouvant d’extrêmes difficultés pour lever rapidement des capitaux privés, et tenus de faire face à des défaillances bancaires imminentes, ont eu recours dans nombre de cas à des injections de capitaux publics sans participation du secteur privé. Tirant parti des effets stabilisateurs immédiats des injections de fonds publics, les autorités devraient maintenant encourager les injections de capital par le secteur privé et, lorsque c’est possible, envisager d’appliquer un critère de marché implicite, par exemple en n’effectuant de nouvelles injections publiques de capital qu’en contrepartie de contributions levées auprès du secteur privé. Entre autres mesures destinées à accroître la contribution en capital du secteur privé, on peut envisager une large émission obligatoire de droits de souscription d’actions. Certaines conditions, par exemple celles imposées
41. Si un large éventail d’institutions, y compris les plus saines d’entre elles, prennent part aux programmes, cela atténuera l’effet de stigmatisation associé à la participation, d’où une plus grande efficacité des injections de capitaux.
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
par le plan de recapitalisation britannique, qui font obligation aux banques participantes de maintenir un certain niveau d’accès au crédit en faveur des propriétaires de logements peuvent paraître séduisantes, mais risquent de fausser davantage l’allocation du capital et de retarder l’ajustement nécessaire du marché du logement. Dans certains cas, les autorités ont aussi exigé une limitation ou une suspension temporaire des versements de dividendes pour les banques participant au programme de recapitalisation, car ces paiements entament les fonds propres. Elles ont également pris des actions privilégiées en contrepartie d’injections de capital. Cela permet de protéger les intérêts du contribuable en garantissant une créance prioritaire sur les bénéfices des banques. Toutefois, il est important de maintenir un équilibre entre la protection des intérêts du contribuable et la nécessité de faire en sorte que le nombre de banques acceptant les offres de recapitalisation soit suffisant pour atténuer les risques systémiques. Les établissements peuvent être dissuadés de participer au programme public de recapitalisation du fait à la fois de l’effet de stigmatisation lié à l’aide publique et des restrictions opérationnelles qui vont de pair avec cette aide. Il importe que les autorités limitent leur intervention dans les décisions de prêt des banques.
… et en rétablissant la liquidité sur les marchés du crédit titrisé
Le rétablissement et le maintien de la liquidité sur les marchés du crédit titrisé viennent compléter la recapitalisation. La fourniture de crédit à la consommation et de financements hypothécaires repose sur la titrisation des remboursements de dettes, en particulier aux États-Unis, et celle-ci a pris de plus en plus d’importance dans d’autres pays de l’OCDE. Rétablir la liquidité sur les marchés de titrisation privés aidera à accroître les flux de crédit, permettra au secteur privé de profiter de nouveau des avantages de la titrisation en termes de gestion des liquidités et du risque de crédit et réduira le recours aux crédits publics de substitution. Les États-Unis prévoient de financer une facilité de crédit dans le cadre du plan TARP pour fournir des fonds aux acquéreurs de titres adossés à des crédits à la consommation. Cette mesure représenterait une extension considérable du dispositif de crédit public direct au secteur privé déjà en place pour les prêts hypothécaires avec les garanties publiques aux GSE, à quoi s’ajoutent les facilités de crédit de la Fed en faveur du marché du papier commercial. Les autorités devraient s’employer à stimuler la liquidité des marchés de titrisation privés mais éviter les mesures qui influeraient sur le prix ou l’allocation sectorielle du crédit ou qui viseraient à soutenir directement des activités particulières sans dimension systémique.
Il faut maintenir des marchés transparents et complets
Une partie de la réponse des autorités à la crise a consisté à assouplir les règles d’évaluation des actifs aux prix du marché et à imposer des restrictions sur les ventes à découvert. Ces modifications risquent d’accroître l’incertitude et de ralentir le règlement de la crise, en particulier en permettant aux problèmes de sous-capitalisation de persister. Assouplir les règles de comptabilisation aux prix du marché
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
risque d’accentuer l’opacité des bilans des banques qui a miné la confiance dans le système financier. Certes, les restrictions sur les ventes à découvert peuvent atténuer la panique des marchés (en réduisant l’ampleur des rendements négatifs et la fréquence des rendements extrêmement négatifs), mais elles accentuent la volatilité générale des marchés (Bris et al., 2003) et induisent des comportements contraires à l’objectif des autorités qui est d’enrayer la chute des prix : ainsi, des investisseurs sont susceptibles de liquider des positions longues qu’ils ne peuvent plus couvrir parce qu’ils ne sont pas en mesure de prendre une position courte ailleurs. Plus généralement, ces mesures affectent le processus de détermination des prix, en empêchant l’intégration de toutes les informations pertinentes dans les prix (Lamba et Ariff, 2006), et de ce fait elles réduisent la liquidité du marché (Daouk et al., 2006).
Rétablir la santé des marchés de capitaux Quelques initiatives publiques ont eu un caractère peu conventionnel
Pour remédier aux difficultés financières extrêmes et éviter la paralysie totale des marchés du crédit, les autorités ont dû recourir à des mesures non conventionnelles de grande ampleur. Les circonstances ont contraint les gouvernements à accroître leurs interventions dans le secteur financier jusqu’à un niveau qui à long terme ne permettrait pas au marché privé du crédit de fonctionner correctement. Dans certains cas, notamment en ce qui concerne les prêts non garantis aux entreprises aux États-Unis, les autorités sont intervenues pour se substituer directement au secteur privé, et dans toute la zone de l’OCDE le blocage des marchés monétaires privés a forcé les autorités à se substituer à ces derniers, par une série de relations bilatérales entre la banque centrale et les différentes institutions financières. Les États ont renforcé leur engagement dans le secteur financier du fait de leurs participations directes, et le danger d’une politisation de l’octroi des prêts a augmenté. Les banques centrales, qui exigent normalement des titres du Trésor en contrepartie de leurs concours, ont accepté un éventail de garanties beaucoup plus large, notamment des titres adossés à des créances hypothécaires et des actions. Cela peut les exposer à un risque de crédit plus important. Dans l’immédiat, les conditions sur les marchés de capitaux pourraient nécessiter des interventions publiques encore moins orthodoxes.
Les gouvernements devront élaborer une stratégie de sortie claire et concertée
58
Les gouvernements ont besoin d’une stratégie claire pour sortir de cette situation. À mesure que les conditions reviendront à la normale, les autorités devront mettre fin progressivement aux interventions publiques, à commencer par celles qui sont le plus préjudiciables au fonctionnement normal de l’intermédiation financière du secteur privé. La stratég ie de sortie devrait faire l’objet d’une concertation internationale et être annoncée à l’avance pour éviter les déplacements soudains de capitaux. Faute de coordination, la période d’ajustement risque de se prolonger car les pays, soucieux de ne pas pénaliser leurs propres banques, attendront que d’autres procèdent les premiers à la levée des diverses formes de garanties.
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Politique monétaire conventionnelle L’attention s’est déplacée de l’inflation vers les risques de dégradation de l’activité
Devant l’intensification de la crise financière à la mi-septembre, la quasi-totalité des banques centrales de la zone OCDE ont abaissé leurs taux directeurs, généralement à plusieurs reprises et le plus souvent par grands paliers (graphique 1.19). Ces réductions ont eu lieu dans un contexte d’extrêmes difficultés financières, d’atonie réelle et prévisible de l’activité et de modération des prix du pétrole et des produits de base, qui a conduit de plus en plus à mettre les pressions inflationnistes au second plan pour donner la priorité aux risques de dégradation de l’activité. L’inflation globale, quoique toujours élevée, est en train de décroître. En outre, les anticipations d’inflation à long terme semblent être restées assez solidement ancrées (encadré 1.3). Leur niveau avant la crise financière n’était pas inhabituel compte tenu de la récente reprise de l’inflation globale, et depuis elles sont retombées à des valeurs conformes ou inférieurs aux objectifs des banques centrales. De fait, même si elle ne figure pas dans les prévisions centrales, la
Graphique 1.19. Les taux directeurs ont été abaissés 7
États-Unis
Japon
Zone euro
Royaume-Uni
7
Canada
6
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
0
Source : Réserve fédérale des États-Unis ; Banque du Japon ; Banque centrale Européenne ; Banque d’Angleterre ; et Banque du Canada. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506343632352
Encadré 1.3. Inflation : influence des résultats sur les anticipations Puisque la plupart des grands pays de l’OCDE connaissent une hausse sensible de leur taux d’inflation, l’ancrage des anticipations a aujourd’hui beaucoup plus qu’un intérêt théorique. Idéalement, une politique monétaire crédible signifie que les ménages, les entreprises et les participants aux marchés ignorent les récentes fluctuations et s’attachent à l’objectif de la banque centrale (implicite ou explicite) lorsqu’ils forment leurs anticipations d’inflation à long terme. On a estimé un modèle pour décrire quantitativement l’intensité et la vitesse du lien entre les résultats de l’inflation et les anticipations inflationnistes1. Dans une première phase, les tests de causalité de Granger pour l’inflation en cours et les anticipations d’inflation moyenne sur les dix prochaines années montrent que chacune des séries aide à prévoir l’autre. Un tel lien est prévisible même si la politique monétaire est pleinement ancrée. En effet, l’inflation en cours est un meilleur prédicteur de l’inflation un ou deux ans plus tard que l’objectif de la banque centrale, la politique monétaire ne visant pas une réalisation instantanée de l’objectif. Il faut donc procéder à des estimations quantitatives de l’intensité du lien pour évaluer la stabilité des anticipations en cas de chocs sur l’inflation actuelle.
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59
1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Encadré 1.3. Inflation : influence des résultats sur les anticipations (suite) Dans une deuxième phase, le modèle relie simplement les anticipations inflationnistes à l’inflation effective et à une constante. D’un point de vue économique, ce modèle teste directement le degré d’ancrage des anticipations inflationnistes, c’est-à-dire le degré auquel les anticipations restent proches d’une valeur constante au lieu d’être influencées par les résultats. D’un point de vue statistique, le modèle fournit des coefficients exacts parce que, même si les résultats de l’inflation et les anticipations inflationnistes sont des variables non stationnaires, ils sont cointégrés2. Toutefois, le critère de validité statistique limite la couverture des économies du G7, car au Japon il n’y a pas cointégration entre les résultats de l’inflation et les anticipations telles que les reflètent les marchés obligataires. Pour éviter des changements de régime monétaire qui provoqueraient une rupture structurelle, le modèle est estimé sur les dix années antérieures (ou moins si les données nécessaires ne sont connues que pour une période plus brève). L’équation est estimée à partir de données mensuelles qui débutent en janvier 1998 pour les États-Unis et le Royaume-Uni et en mars 2003 pour la zone euro et qui se terminent dans les deux cas en août 20083.
Inflation : lien estimé entre les résultats et les anticipations Anticipations sur les marchés obligataires1
United States
Euro area
United Kingdom
Canada
Constant term Standard error
1.2 0.1
1.7 0.1
1.8 0.1
1.9 0.1
Inflation2 Standard error
0.3 0.04
0.2 0.03
0.4 0.03
0.2 0.04
1. Calendar month average of the differential between yields on nominal and real bonds. 2. Year-on-year rate of change in the price index (PCE in the United States, HICP excluding tobacco in the euro area, RPI in the United Kingdom and CPI in Canada) for the previous month. Source: OECD calculations.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508638011752
Le niveau des coefficients pour l’inflation présentés dans le tableau ci-dessus confirme l’existence d’un lien entre les résultats et les anticipations. Les anticipations à dix ans intégrant l’inflation pour les deux années suivantes, sur lesquelles la politique monétaire en cours n’a qu’un impact limité, un coefficient allant jusqu’à 0.2 peut être jugé conforme à un solide ancrage nominal. Selon ce critère, les anticipations paraissent bien ancrées dans la zone euro4. En revanche, le niveau des coefficients pour les États-Unis et le Royaume-Uni, plus élevés (et ce nettement d’un point de vue statistique), indique que soit les anticipations inflationnistes ne sont pas parfaitement ancrées, soit qu’on s’attend à ce que les autorités monétaires des États-Unis et du Royaume-Uni ne recherchent la stabilité des prix que sur une période relativement longue. 1. Les données proviennent de Datastream, de la Banque de Réserve fédérale de Cleveland, de la Banque d’Angleterre et de l’Agence française du Trésor. On notera que, tout en prenant en compte les anticipations d’inflation, l’écart de rendement est influencé par d’autres facteurs dont la prime de risque d’inflation et les différences de liquidité entre les obligations nominales et indexées. 2. L’horizon à court terme et la faible puissance des tests de cointégration font qu’il est difficile statistiquement de rejeter l’hypothèse nulle d’absence de cointégration. Dans ces conditions, on considère qu’il y a cointégration lorsqu’au moins l’un des cinq tests suivants rejette l’hypothèse nulle d’absence de cointégration au seuil de confiance de 90 % : le Durbin Watson pour les régressions de c-intégration, le Dickey Fuller pour les régressions de cointégration, le coefficient de Student de correction d’erreur simple à partir des valeurs critiques données par Ericsson et MacKinnon (2002), ainsi que la trace de Johansen et la valeur propre maximum. 3. L’inflation est mesurée en fonction du même indice des prix que celui qui est utilisé pour l’ajustement des obligations indexées (utilisation de l’indice des prix de détail pour le Royaume-Uni), sauf dans le cas des États-Unis, où les titres du Trésor protégés de l’inflation (TIPS) compensent la hausse des prix à la consommation, mais où l’indice des prix lié aux dépenses de consommation (PCE) entre dans l’équation. En effet, la hausse de l’indice des prix à la consommation ne remplit pas les critères statistiques de validité du modèle (elle n’est pas en cointégration avec les anticipations qu’impliquent les taux obligataires), alors que la hausse de l’indice PCE remplit ces critères. 4. Toutefois, l’intégration des anticipations inflationnistes dans la zone euro (comme ailleurs) montre que leur ancrage, tout en étant solide, n’est pas parfait.
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
déflation semble constituer aujourd’hui un risque plus important que celui d’une déstabilisation des anticipations inflationnistes, même si dans les deux cas la probabilité n’est pas très élevée.
Les taux directeurs devraient être encore abaissés aux États-Unis…
La Réserve fédérale des États-Unis a déjà une orientation de politique monétaire très souple, puisqu’elle a abaissé le taux cible des fonds fédéraux de 425 points de base depuis la mi-2007 pour le ramener à 1 % seulement, niveau très inférieur à ce qui résulterait de l’application d’une règle de Taylor simple. Toutefois, cette orientation accommodante est justifiée par la dégradation des perspectives d’activité, le durcissement des conditions de crédit et le relèvement des marges de risque des taux d’intérêt induit par les tensions sur les marchés de capitaux. La hausse des prix à la consommation (mesurée par l’indice implicite des dépenses de consommation des ménages) semble avoir atteint son point maximum, même si elle reste forte, tandis que l’inflation tendancielle (hors alimentation et énergie) se maintient au-dessus de 2 % (graphique 1.20). La modération des prix des produits de base et surtout le repli actuel des prix du pétrole devraient ramener l’inflation globale sous le niveau du taux tendanciel dans les trimestres à venir et le taux tendanciel lui-même devrait baisser, la baisse des prix du pétrole et des produits de base se répercutant à l’ensemble de l’économie. En outre, le creusement de l’écart de production devrait contribuer à ramener progressivement l’inflation tendancielle sous la barre des 2 %. La décrue de l’inflation et la confirmation de l’impact négatif des difficultés financières sur l’activité justifieraient des réductions supplémentaires du taux des fonds fédéraux, à raison de quelque 50 points de base, de façon à le ramener à ½ pour cent au début de 2009. Dès lors qu’il apparaîtra clairement que les difficultés financières s’atténuent, ce qui pourrait ne pas se produire avant fin 2009, le taux des fonds fédéraux devra être relevé, d’abord à des fins de recalibrage dans un contexte d’amélioration des conditions financières, puis en réponse à l’accélération de l’activité, pour veiller à ce que les anticipations d’inflation restent bien ancrées.
… et dans la zone euro
Depuis début octobre, la BCE a procédé à deux réductions de 50 points de base de ses taux directeurs. En outre, elle a récemment mis en place de nouvelles modalités opérationnelles, les adjudications de liquidités à taux variable étant remplacées par des adjudications à taux fixe, ce qui, dans le contexte actuel de graves difficultés financières, a représenté en fait une réduction supplémentaire des taux de 75 points de base42. L’inflation
42. Auparavant, la BCE effectuait des adjudications à taux variable : chaque semaine, elle annonçait le montant total des liquidités qu’elle fournirait au système bancaire. Pour obtenir une part de ces liquidités, les banques soumettaient des offres en spécifiant le taux d’intérêt qu’elles étaient disposées à payer, le taux d’offre minimum étant égal au taux officiel. Cela signifie que les taux effectifs auxquels les banques empruntaient étaient généralement plus élevés que le taux officiel de la BCE, mais, dans des conditions normales, la différence ne représentait que 6 à 7 points de base. Toutefois, les tensions financières récentes ayant entraîné une hausse de la demande d’argent des banques, cet écart a atteint 74 points de base. La mesure opérationnelle instaurée par la BCE a consisté à adopter des adjudications à taux fixe; la BCE est disposée à fournir autant de liquidités que les banques le souhaitent, à un taux qui correspond exactement au taux d’offre minimum. Par ailleurs, la BCE a ramené de 100 à 50 points de base la marge pour les prêts au jour le jour (en dehors du système d’adjudication).
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.20. L’inflation semble avoir atteint un pic Glissement annuel en pourcentage
États-Unis (déflateur de la consommation privée) %
% 4.5
4.5
Indice général Sauf produits alimentaires et énergie Médiane pondérée Moyenne tronquée à 15%
4.0
4.0
3.5
3.5
3.0
3.0
2.5
2.5
2.0
2.0
1.5
1.5
1.0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
1.0
Zone euro %
% 4.5
4.5
IPCH général Sauf énergie, produits alimentaires, alcool et tabac Sauf énergie et aliments non traités Médiane pondérée Moyenne tronquée à 15%
4.0 3.5
4.0 3.5
3.0
3.0
2.5
2.5
2.0
2.0
1.5
1.5
1.0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
1.0
Japon %
% 2.5
2.5
IPC général Sauf produits alimentaires et énergie Sauf produits alimentaires frais Médiane pondérée Moyenne tronquée à 15%
2.0 1.5
2.0 1.5
1.0
1.0
0.5
0.5
0.0
0.0
-0.5
-0.5
-1.0
-1.0
-1.5
-1.5
-2.0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
-2.0
Note : IPCH fait référence à l’indice des prix à la consommation harmonisés; et IPC à l’indice des prix à la consommation. Source : Principaux indicateurs économiques; et calculs de l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506352378800
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
globale, mesurée par l’indice des prix à la consommation harmonisé, atteint son pic et est redescendue à 3.2 % en octobre, même si elle reste bien supérieure à l’objectif de 2 % ou moins retenu par la BCE. Comme aux États-Unis, le fléchissement de l’activité et la baisse des prix du pétrole et des produits de base devraient réduire à la fois l’inflation globale et l’inflation sous-jacente, la première baissant plus rapidement. Cette évolution, conjuguée à un accroissement du sous-emploi de la maind’œuvre, contiendra les pressions salariales et inversera l’accélération récente des coûts unitaires de main-d’œuvre. La dégradation rapide des perspectives d’activité, les indices d’une décrue de l’inflation et des contraintes plus fortes sur le crédit justifient des réductions supplémentaires des taux directeurs totalisant quelque 125 points de base, de façon à ramener le taux de refinancement dans la zone euro à 2 % au début de 2009.
Au Japon, les taux directeurs devraient rester très accommodants
Au Japon, le taux directeur a été ramené de 0.5 à 0.3 % à la fin d’octobre, en raison des craintes grandissantes d’un fléchissement de l’activité, principalement à cause de la forte appréciation du yen et d’une nouvelle érosion des patrimoines boursiers. L’inflation globale décroît par rapport aux points hauts de la mi-2008, sous l’effet d’une baisse des prix des produits de base et d’un raffermissement du yen, tandis que l’inflation tendancielle (hors alimentation et énergie) est restée voisine de zéro. Les risques pour l’activité dus à la crise financière mondiale et à l’appréciation du yen, mais aussi la nécessité de laisser l’inflation augmenter pour créer une certaine marge de sécurité contre le risque de déflation, incitent à maintenir le degré actuel de souplesse monétaire, peut-être même après 2010.
De nouvelles réductions des taux directeurs sont justifiées au Royaume-Uni et au Canada
Devant la dégradation rapide de la conjoncture économique, les taux directeurs ont été fortement abaissés au Royaume-Uni. Néanmoins, comme l’économie apparaît particulièrement vulnérable à l’effet conjugué de la tempête financière et d’une sévère récession dans le secteur du logement, de nouvelles réductions des taux directeurs à raison de quelque 100 points de base pourraient se révéler nécessaires, ce qui ramènerait le taux des prises en pension à 2 %. La Banque du Canada a également réduit ses taux directeurs, de 75 points de base depuis début octobre. Même si l’économie du Canada apparaît moins vulnérable à l’impact immédiat de la crise financière ou d’une contraction du marché du logement, le ralentissement de la demande émanant de son principal partenaire commercial justifie probablement de nouvelles réductions de l’ordre de 100 points de base, qui se traduiraient par un taux au jour le jour de 1¼ pour cent début 2009.
L’approche suisse de l’élaboration de la politique monétaire mérite l’attention
La démarche opérationnelle de la Banque nationale suisse (BNS) est digne d’intérêt, car elle cible directement un taux d’intérêt du marché, à savoir le taux interbancaire à trois mois (LIBOR) pour les opérations en francs suisses, ce qui peut présenter des avantages dans une période de troubles financiers aigus. Le LIBOR franc suisse a été retenu parce qu’il
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
constitue un déterminant clé du taux d’intérêt appliqué aux entreprises et aux ménages pour les emprunts. La BNS influence ce taux en agissant sur les liquidités du marché au moyen d’accords de prise en pension de titres à différentes échéances43. Ce dispositif se caractérise par une grande flexibilité en ce qui concerne la fréquence (généralement quotidienne), l’allocation (adjudication à taux fixe) et l’échéance de ces accords de prise en pension. Pendant la crise actuelle, le ciblage direct du taux à trois mois a permis à la BNS de mieux maîtriser ce taux directeur crucial que ne l’ont fait les banques centrales qui ciblent des taux d’intérêt à plus court terme, comme le taux au jour le jour. Pour atteindre son objectif, la BNS a dû laisser le taux des prises en pension au jour le jour tomber à des niveaux très bas. Cette expérience permet de penser, surtout dans des conditions de marché très difficiles, qu’il peut être plus facile de stabiliser les taux d’intérêt du marché qui influencent directement les coûts du crédit au secteur privé en ciblant des taux relativement à plus long terme que ceux que la plupart des banques centrales cibleraient normalement.
Politique budgétaire Les situations budgétaires vont se dégrader
Les hypothèses de politique budgétaire qui sous-tendent les prévisions se fondent autant que possible sur les dispositions déjà adoptées en matière de fiscalité et de dépenses (encadré 1.2 ci-dessus). Dans cette optique, le déficit de la zone OCDE devrait se creuser pour passer d’un peu moins de 1½ pour cent à 2½ pour cent du PIB entre 2007 et 2008 (tableau 1.10), du fait surtout d’un alourdissement du déficit des États-Unis. Le déficit de la zone OCDE va sans doute s’aggraver encore de plus de 1½ pour cent de PIB jusqu’en 2010, encore que cette détérioration s’explique presque entièrement par des facteurs conjoncturels et non par une relance budgétaire discrétionnaire.
Le déficit des États-Unis pourrait rester élevé au-delà de 2008
Le déficit budgétaire sous-jacent des États-Unis est passé de 2¾ pour cent à 5¼ pour cent du PIB entre 2007 et 200844, en partie sous l’effet des remboursements d’impôts exceptionnels appliqués début 2008. Avec la mise en œuvre des mesures supplémentaires de relance budgétaire, annexées à la loi de stabilisation économique d’urgence (Emergency Economic Stabilisation Act), le déficit sous-jacent reste supérieur à 5 % du PIB en 2009-2010. Toutefois, l’ampleur de la dégradation du solde budgétaire sous-jacent ne reflète pas seulement les mesures budgétaires discrétionnaires (qui représentent environ ¾ pour cent de PIB), mais aussi la fin du dynamisme exceptionnel des recettes, qui avaient bénéficié d’une longue période
43. Dans le cadre d’un accord de prise en pension, en échange de liquidités, une banque commerciale cède à la banque centrale un titre qu’elle convient de racheter à une échéance donnée et pour un prix convenu. Le taux de prise en pension représente la différence, exprimée en pourcentage, entre le prix payé par la banque centrale et le prix payé par la banque commerciale pour racheter le titre. 44. Le solde budgétaire sous-jacent est construit de façon à éliminer à la fois l’impact des opérations ponctuelles et celui des fluctuations cycliques. Pour plus de détails, voir Joumard et al. (2008).
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Tableau 1.10. Les situations budgétaires se détériorent En pourcentage du PIB / PIB potentiel 2006
2007
2008
2009
2010
États-Unis Solde effectif Solde sous-jacent2 Solde primaire sous-jacent2 Engagements financiers bruts
-2.2 -2.7 -0.7 61.7
-2.9 -3.0 -1.0 62.9
-5.3 -5.2 -3.1 73.2
-6.7 -5.5 -3.3 78.1
-6.8 -5.2 -3.0 82.5
Japon Solde effectif Solde sous-jacent2 Solde primaire sous-jacent2 Engagements financiers bruts
-1.4 -3.7 -3.0 171.9
-2.4 -3.1 -2.4 170.6
-1.4 -2.7 -1.9 173.0
-3.3 -3.1 -2.1 174.1
-3.8 -2.7 -1.4 177.0
Zone euro Solde effectif Solde sous-jacent2 Solde primaire sous-jacent2 Engagements financiers bruts
-1.3 -1.2 1.2 74.7
-0.6 -0.9 1.6 71.4
-1.4 -1.2 1.3 70.7
-2.2 -1.0 1.5 73.2
-2.5 -1.0 1.6 74.7
OCDE1 Solde effectif Solde sous-jacent2 Solde primaire sous-jacent2 Engagements financiers bruts
-1.3 -2.1 -0.3 76.0
-1.4 -2.0 -0.2 75.0
-2.5 -2.9 -1.2 79.7
-3.8 -3.1 -1.3 82.8
-4.1 -3.0 -1.1 85.8
Note : Le solde effectif et les engagements financiers bruts sont en pourcentage du PIB nominal. Les soldes sous-jacents sont exprimés en pourcentage du PIB potentiel. Les soldes primaires sous-jacents excluent l'impact des charges d'intérêts nettes de la dette sur les soldes sous-jacents. 1. Les chiffres pour l’OCDE ne comprennent pas le Mexique et la Turquie. 2. Corrigé des variations cycliques et ajusté pour exclure les effets des mesures budgétaires ponctuelles et temporaires. p Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508625710636
marquée par le niveau élevé et croissant des prix des actifs et des bénéfices. Les perspectives budgétaires à long terme apparaissent très défavorables; les prévisions à moyen terme donnent à penser que, en l’espace d’une décennie, les États-Unis se trouveront parmi les pays de l’OCDE les plus massivement endettés (en proportion du PIB)45, et les prévisions à long terme jusqu’au milieu du siècle soulignent les tensions budgétaires, liées en particulier au gonflement des dépenses publiques de santé46.
L’accroissement du déficit de la zone euro est surtout conjoncturel
Le déficit public de la zone euro devrait passer de moins de 1½ pour cent du PIB en 2008 à plus de 2½ pour cent en 2010. Cette dégradation s’explique entièrement par des facteurs cycliques, puisque le solde sousjacent s’améliore légèrement. Ce raffermissement du solde sous-jacent
45. Avant même la prise en compte du surcoût des récentes opérations de renflouement, on prévoyait que les États-Unis allaient devenir en l’espace d’une décennie l’un des pays de l’OCDE les plus lourdement endettés (OCDE, 2008c). 46. Selon les prévisions du Congressional Budget Office, en l’absence de modifications de la législation fédérale, les dépenses fédérales pour les seuls programmes de santé Medicare et Medicaid passeraient de 4 % du PIB en 2007 à 12 % en 2050 (CBO, 2007). D’après les prévisions de l’OCDE, dans un « scénario de pression des coûts » les dépenses publiques totales de santé grimperaient de 7¼ pour cent du PIB en 2005 à 12½ pour cent en 2050 (OCDE, 2006).
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
caractérise les trois grands pays de la zone euro (en particulier la France et l’Italie), encore que les prévisions ne prennent pas en compte les effets du plan de relance budgétaire récemment annoncé par l’Allemagne. L’influence des facteurs conjoncturels dans l’aggravation du déficit apparent est particulièrement prononcée dans le cas de l’Irlande, où le solde budgétaire passera d’un quasi-équilibre en 2007 à un déficit de 7 % du PIB en 2010, et de l’Espagne, où le surplus effectif de 2 % du PIB en 2007 devrait faire place à un déficit atteignant près du double de ce chiffre.
Le déficit du Royaume-Uni s’alourdit
Le déficit sous-jacent du Royaume-Uni devrait s’aggraver pour atteindre près de 5 % du PIB à l’horizon 2010 (ce qui correspond à un déficit effectif de 6½ pour cent). Cette évolution reflète essentiellement la perte de recettes exceptionnelles (surtout au titre des impôts sur les sociétés et sur l’immobilier résidentiel) plutôt que l’effet de mesures budgétaires discrétionnaires. Par ailleurs, il semble que les règles budgétaires britanniques vont être bientôt reformulées.
Le déficit primaire se creusera au Japon
Au Japon, un programme de relance budgétaire introduit à l’automne 2008 entraînera un accroissement des dépenses budgétaires de près de 1 % du PIB et implique que le déficit primaire sous-jacent se creusera légèrement pour atteindre plus de 2 % du PIB. Par conséquent, la réalisation de l’objectif d’un ex cédent prim aire comb iné des administrations centrale et locales au cours de l’année fiscale 2011 apparaît extrêmement difficile. Néanmoins, cet objectif devrait rester l’une des grandes priorités de la politique macroéconomique, même s’il est reporté au-delà de l’année fiscale 2011, pour commencer à réduire le ratio d’endettement brut très élevé (qui est actuellement le plus élevé jamais enregistré dans la zone OCDE).
Dans les circonstances actuelles, une politique budgétaire active se justifie
La dégradation des perspectives d’activité soulève la question de mesures de relance budgétaire anticycliques au-delà de celles qui sont actuellement intégrées aux prévisions centrales. De fait, plusieurs pays (notamment les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Chine, ainsi qu’un certain nombre de petits pays de l’OCDE) ont annoncé leur intention d’engager (ou du moins envisagent) d’importantes mesures budgétaires discrétionnaires de relance, mais comme ces décisions n’avaient pas été adoptées au moment où ces prévisions ont été finalisées, elles n’ont pas été prises en compte. En temps normal, la politique monétaire est supposée préférable à la politique budgétaire en tant qu’instrument de stabilisation économique, mais la détérioration des mécanismes de transmission monétaire et, dans certains pays, les possibilités réduites de réduction des taux directeurs, font qu’il va falloir néanmoins envisager de recourir à la politique budgétaire. Un autre avantage potentiel de l’emploi de la politique budgétaire dans la conjoncture actuelle – de nombreux pays seront confrontés à une activité en baisse au premier semestre 2009 – est que cette action, si elle est soigneusement conçue, peut produire une stimulation plus immédiate. Les pays bénéficieraient ainsi d’une certaine « assurance » contre
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
l’éventualité où la situation financière ou le ralentissement de l’économie réelle seraient encore plus graves que prévu. Toutefois, l’opportunité d’un recours à la politique budgétaire doit être évaluée pays par pays.
Les stabilisateurs budgétaires automatiques sont plus puissants en Europe
Premièrement, les stabilisateurs automatiques ont une action plus puissante dans certaines économies, de sorte qu’ils atténuent la récession et rendent les mesures discrétionnaires moins nécessaires. A titre d’exemple, les systèmes de protection sociale plus généreux en Europe et les règles d’équilibre budgétaire des états aux États-Unis font que la stimulation de la demande induite par les stabilisateurs automatiques est beaucoup plus forte en Europe qu’aux États-Unis.
Les situations budgétaires initiales varient d’un pays à l’autre
Par ailleurs, les marges de manœuvre budgétaires diffèrent selon les pays. Ceux qui ont des déficits et une dette publique élevés pourraient voir compromise leur situation budgétaire déjà difficile. De surcroît, dans certains pays, les interventions décidées pour stabiliser le système financier alourdissent les engagements hors-bilan des administrations publiques, leur montant effectif étant par nature extrêmement incertain (encadré 1.4). Bien que, dans la plupart des cas, il existe des actifs correspondants de valeur comparable, l’expérience de crises bancaires antérieures dans les pays de l’OCDE suggère que les coûts budgétaires effectifs peuvent être élevés, quoique très variables (encadré 1.5). Les pays ayant des niveaux d’endettement exceptionnellement élevés et une comptabilité médiocre risquent d’être confrontés à une réaction négative des marchés financiers internationaux. Ce problème est d’autant plus aigu que la crise financière s’est soldée par une différenciation beaucoup plus marquée des risques entre pays. Un exemple frappant est celui de la zone euro, où les écarts sur les obligations publiques à dix ans par rapport aux titres allemands homologues ont augmenté, notamment pour les pays les plus lourdement endettés; dans les cas de l’Italie et de la Grèce, ces écarts sont passés de quelque 25 points de base avant la crise financière à environ 90 et 130 points de base respectivement à la minovembre.
Les objectifs budgétaires à moyen terme doivent être renforcés
La nécessité de minimiser la réaction négative des marchés de capitaux et d’accroître ainsi l’efficacité d’une éventuelle action budgétaire discrétionnaire souligne l’importance d’un cadre à moyen terme crédible, étayé par un engagement politique, en vue de garantir la viabilité des finances publiques47. Dans le cas des États-Unis, la crédibilité budgétaire serait renforcée par la mise en place d’objectifs à moyen terme explicites pour le déficit budgétaire et l’endettement. Pour les pays de la zone euro, les critères de fixation des objectifs à moyen terme concernant les soldes
47. À cet égard, les données disponibles montrent que les règles budgétaires incorporant des objectifs de dépenses vont en général de pair avec des processus d’assainissement plus amples et plus prolongés. Cela pourrait en principe signifier que des règles budgétaires bien conçues sont efficaces, ou que des gouvernements résolus à opérer un assainissement sont plus susceptibles d’instituer des règles (Guichard et al., 2007).
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Encadré 1.4. Comment les plans de sauvetage financiers se reflètent-ils dans les situations budgétaires? Un grand nombre de pays de l’OCDE ont annoncé des mesures en faveur du secteur financier. L’ampleur et la nature des interventions sont variables d’un pays à l’autre. On exposera ci-après les principes généraux de comptabilisation de ces interventions pour les prévisions actuelles. Principes généraux des manuels des comptes nationaux Quatre formes principales d’intervention des pouvoirs publics peuvent être en principe utilisées pour soutenir le secteur financier : l’octroi de prêts et de garanties des dépôts; les prises de participations au capital et l’acquisition de prêts et obligations du secteur des entreprises; les paiements de l’État qui n’ont pas pour contrepartie un actif financier; la prise en charge ou l’annulation de dettes1. Jusqu’à présent, la plupart des plans de sauvetage annoncés sont centrés sur les deux premiers types de mesures. Garanties Les garanties, notamment celles concernant les dépôts ou les prêts interbancaires, sont des engagements éventuels pour les administrations publiques. Elles restent hors bilan tant qu’elles ne sont pas appelées. Elles ne sont pas prises en compte dans la capacité de financement et l’endettement des administrations publiques. Pour certains dispositifs de garantie (notamment aux États-Unis, au RoyaumeUni et en Suède), les institutions financières doivent verser aux administrations publiques des commissions pour les émissions garanties. Les recettes en résultant devraient donc contribuer à améliorer le solde budgétaire des administrations publiques. Acquisition d’actions, d’obligations et de prêts émis par les sociétés financières Il y a transaction financière lorsque l’État reçoit un actif financier en contrepartie d’une injection de capitaux. Cette opération apparaît au bilan de l’État sous la forme d’une augmentation de l’actif financier et de la dette brute, pour le même montant, dans la mesure où elle n’est pas financée par la vente d’autres actifs financiers des administrations publiques. Cette opération n’a pas d’impact sur l’endettement net et la capacité de financement de l’État. Paiements sans contrepartie Si l’État soutient les institutions financières par un paiement sans contrepartie (par exemple, pour couvrir des pertes exceptionnelles) et ne reçoit pas en contrepartie un actif financier de valeur égale, l’opération doit être comptabilisée comme transfert en capital. Elle se répercutera alors sur la capacité de financement de l’État, et donc sur son endettement brut et net. Prise en charge et annulation de dettes Lorsque l’État prend en charge une dette d’une société, la contrepartie des flux enregistrés dans le compte financier est un transfert en capital. Celui-ci se répercute sur la capacité de financement de l’État, et donc sur son endettement brut et net. Hypothèses techniques retenues pour les prévisions budgétaires L’application de ces principes généraux suscite trois difficultés, qui font qu’il est nécessaire de recourir à des hypothèses techniques pour assurer un traitement cohérent des pays de l’OCDE :
Lorsqu’il y a transaction financière et que les actifs sont acquis à un prix inférieur à ce qui pourrait être considéré comme le « juste prix », on peut faire valoir qu’il y a subvention pour la fraction du montant qui est supérieure au « juste prix ». Cela devra apparaître « au-dessus de la ligne », c’est-à-dire dans la capacité de financement des administrations publiques. Mais il est difficile de définir le « juste prix ». Pour les prévisions budgétaires de l’OCDE, il a été décidé d’enregistrer toutes les transactions financières au-dessous de la ligne (c’est-à-dire avec impact sur la dette brute et l’actif brut, mais sans impact sur la capacité de financement et l’endettement net), sauf si les organismes statistiques en ont déjà décidé autrement.
Les plans de recapitalisation des institutions financières et/ou d’acquisition d’actifs en détresse fixent souvent un montant maximal pouvant être utilisé, mais ce montant peut n’être utilisé que partiellement, ou pas du tout. On ne sait pas très bien non plus comment les plans seront mis en œuvre dans le temps. C’est pourquoi le montant des transactions financières pris en compte dans les prévisions reflète l’information et l’appréciation du Secrétariat quant au degré auquel les plans annoncés jusqu’à fin octobre 2008 seront utilisés.
68
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Encadré 1.4. Comment les plans de sauvetage financiers se reflètent-ils dans les situations budgétaires? (suite)
La valeur des actifs et passifs financiers des administrations publiques a pu fortement fluctuer en fonction des évolutions récentes des marchés de capitaux. Toutefois, les prévisions budgétaires ne tiennent pas compte des effets de prix sur les actifs et passifs financiers des administrations publiques.
Prise en compte, dans les prévisions, de l’incidence effective des plans de sauvetage financier Les actifs et passifs financiers des administrations publiques devraient augmenter de plus de 5 % du PIB en 2008-2009 en Belgique, aux États-Unis, en Islande, au Luxembourg, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni en conséquence directe des plans de sauvetage financier (voir le tableau). Jusqu’à présent, il n’y a pas de répercussions dans la plupart des pays de l’OCDE sur la capacité de financement des administrations publiques.
L’impact des plans de sauvetage financier sur l’actif et l’endettement brut des administrations publiques En proportion du PIB Dette brute
Actif financier
2008
2009
2008
2009
Opérations
Autriche
1.0
0.0
1.0
0.0
Recapitalisation de Erste Group Bank
Belgique
6.2
0.0
6.2
0.0
Recapitalisation de Dexia, Ethias, Fortis et KBC
France
1.0
0.0
1.0
0.0
Recapitalisation de six banques (€ 10.5 milliards) et nouvelle recapitalisation de 10 milliards (sur 40 milliards) devant suivre
Allemagne
0.8
0.8
0.8
0.8
Création d’un fonds de € 80 milliards pour la recapitalisation et l’acquisition d’actifs. 50 % de ce fonds devrait être utilisé entre 2008 et 2009
Islande
4.2
95.6
4.2
95.6
Luxembourg
7.6
0.0
7.6
0.0
Recapitalisation de Dexia et Fortis
Pays-Bas
5.0
0.0
5.0
0.0
Recapitalisation de Aegon, Fortis et ING
Espagne
0.7
2.0
0.7
2.0
Création d’un fonds de € 30 milliards pour l’acquisition d’actifs bancaires
Suède
1.3
-1.3
1.3
-1.3
Suisse
1.1
0.0
1.1
0.0
Acquisition d’obligations convertibles émises par UBS (CHF 6 milliards)
Royaume-Uni
9.7
0.0
9.7
0.0
Emprunts pour financer la nationalisation de deux banques et la recapitalisation de plusieurs autres
États-Unis
7.9
-1.6
7.9
-1.6
Emprunt pour soutenir le secteur bancaire, notamment sous la forme d’un plan de prêt du FMI et d’autres prêts de divers pays
Investissement en obligations hypothécaires
Programme pour les actifs en détresse (TARP) ; prêts du Trésor à la Fed ; titres adossés à des actifs hypothécaires émis par des entreprises parapubliques1
1. Aux ÉtatŝUnis, le programme TARP devrait être activé en partie en 2008 ($ 350 milliards) et en 2009 ($ 350 milliards). Pour les entreprises parapubliques, les prévisions prennent en compte l’acquisition de titres adossés à des actifs hypothécaires ($ 100 milliards entre 2008 et 2009, remboursables en 2009 et 2010). L’accord de prises de participation au capital d’entreprises parapubliques sous la forme d’actions privilégiées ($ 200 milliards) n’est pas censé être activé. Les prévisions budgétaires prennent également en compte les prêts du Trésor ($ 700 milliards) à la Réserve fédérale en 2008, remboursables en 2009 et 2010. Source : calculs de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508651400114 1. Les banques centrales ne sont pas comprises dans le secteur des administrations publiques.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Encadré 1.5. Le coût budgétaire des dernières crises bancaires dans la zone de l’OCDE1 Les crises bancaires ont un effet marqué sur les soldes budgétaires. À en juger par les crises passées, le coût budgétaire direct peut être élevé tout en étant très variable (tableau). Une estimation directe de ce coût doit prendre en compte le coût immédiat du non-remboursement de prêts consentis par la banque centrale, les injections de capitaux dans les banques insolvables ou faibles, la valeur capitalisée des prêts aux banques ou emprunteurs insolvables et le coût des paiements aux déposants et aux autres créanciers. Dans les pays de l’OCDE, ce sont les recapitalisations qui ont représenté la majeure partie des coûts. L’évaluation de Honohan et Klingebiel (2003) peut surestimer le coût direct à moyen terme, car elle fait apparaître la valeur nette actualisée des aides en cours en supposant qu’elles seront durables; or, l’État peut récupérer une partie de ses dépenses en cédant au moment où les banques et les marchés se redressent les participations qu’il a prises dans les établissements en difficulté. Le coût direct dépend en partie de la manière dont les autorités choisissent de réagir à la crise. Du strict point de vue du coût budgétaire, mieux vaut moins d’aides de l’État que trop car cela aura un plus faible coût à court terme et créera probablement moins de créances futures, puisque l’aléa moral ne jouera probablement pas autant. Mais il faut mettre en balance ces considérations et le coût total pour les finances publiques ainsi que l’impact économique des tensions que subiront les institutions financières. Le tableau ci-après illustre également le coût budgétaire lié aux pertes de production. Cette fois encore, les coûts estimés sont très variables. Ils peuvent néanmoins être très élevés, ce qui a été le cas en Finlande et en Norvège.
Coût budgétaire des crises bancaires antérieures en pourcentage du PIB Episode
Finland
Direct fiscal cost
Fiscal cost of
Total
1
lost output
1991–1994 1992– 2
11.0
11.1
22.1
Japan
9.1
9.1
18.2
Korea
1997– 2
26.5
3.6
30.1
Norway
1987-1993
8.0
10.4
18.4
Sweden
1991–1994
4.0
3.6
7.6
United States
1981–1991
3.2
1.8
5.0
10.3
6.6
16.9
Unweighted average
1. Based on estimated output growth losses from Table 7 of Honohan and Klingebiel (2003) and elasticities of budget balance to GDP from Table 9 of Girouard and André (2005). Only reporting OECD country crises with a direct fiscal cost of at least 2% of GDP. 2. Episodes on-going at the time of the original analysis and may therefore not accurately reflect the ultimate costs of the episode. For the Japanese direct fiscal cost, an estimate calculated by Japanese authorities after the crisis, which does not adjust for recoveries, is used. Source: Girouard and André (2005), Honohan and Klingebiel (2003) and national authorities.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508662664847
L’expérience montre que le coût budgétaire total des interventions de l’État lors d’une crise bancaire peut être très élevé dans les pays de l’OCDE qui ont des marchés de capitaux bien développés. Mais ce coût est extrêmement variable. Le coût budgétaire total d’une crise bancaire dépendra de tout un ensemble de facteurs, notamment la nature et l’ampleur du choc à l’origine de la crise et la façon dont la crise est gérée. Par exemple, la crise finlandaise a été aggravée par l’effondrement des exportations vers la Russie, l’un des principaux partenaires commerciaux, et aussi par la forte baisse des prix mondiaux des produits forestiers. Au Japon, c’est la durée des problèmes du secteur bancaire qui a surtout alourdi le coût. 1. À partir de OCDE (2008b).
70
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
budgétaires devraient établir une différenciation plus marquée suivant les situations nationales, et être élargis de façon à inclure le niveau initial et le niveau prévisible d’endettement. S’agissant du Japon, il faut rétablir une trajectoire crédible pour la réalisation de l’objectif actuel d’un excédent primaire. Dans le cas du Royaume-Uni, les règles budgétaires existantes qui sont en cours de reformulation doivent donner des orientations plus claires sur la trajectoire à moyen terme vers la viabilité des finances publiques. Quand des engagements politiques sont pris pour assurer la soutenabilité des finances publiques à moyen terme, leur crédibilité est manifestement accrue s’ils jouissent d’un large soutien politique.
Les actions budgétaires ne sont pas toutes élaborées avec soin
Lorsqu’une action de relance budgétaire discrétionnaire est entreprise, il importe que les mesures soient conçues de façon à être efficaces. L’expérience récente met en lumière les difficultés que soulèvent la mise au point et l’application d’un plan de relance budgétaire efficace. Ainsi, le programme de remboursements d’impôts aux ÉtatsUnis a été rapidement appliqué pour doper temporairement la consommation à la mi-2008, mais son effet stimulant s’est estompé juste au moment où les difficultés financières se sont intensifiées. Les dispositions budgétaires annexées au programme TARP constituent apparemment un mélange spécifique de mesures visant les dépenses et (principalement) les réductions d’impôts, pour la plupart à caractère permanent, les secondes s’adressant surtout aux titulaires de revenus moyens et élevés, de sorte qu’une forte proportion des aides seront probablement épargnées et non consommées.
Les mesures budgétaires doivent être opportunes et efficaces
Les mesures budgétaires doivent intervenir en temps opportun pour avoir un impact maximal lorsque l’activité est au plus bas. Cette considération milite généralement à l’encontre d’un accroissement des investissements d’infrastructure, eu égard aux longs délais de réalisation, et en faveur d’actions telles que les modifications de la fiscalité et des transferts, qui peuvent être appliquées rapidement. Des données empiriques montrent que les multiplicateurs budgétaires ne sont pas élevés48, ce qui souligne le besoin de mesures conçues pour avoir une efficacité maximale sur la dépense totale. Ainsi, concernant les réductions d’impôts ou les majorations de paiements de transfert cibler les personnes à faible revenu serait particulièrement efficace à l’heure
48. Selon une analyse de régression mentionnée par le FMI, les multiplicateurs budgétaires dans les économies avancées sont seulement de l’ordre de 0.1 dans l’année d’impact, et s’élèvent jusqu’aux environs de 0.5 au bout de trois ans (FMI, 2008a). Les simulations sur modèle macroéconomique donnent généralement des résultats plus encourageants : d’après le modèle mondial de l’OCDE, pour les principales économies de l’OCDE le multiplicateur de la dépense publique est de l’ordre de 0.8 la première année. Selon des données micro-économiques concernant les remboursements d’impôts aux États-Unis en 2001, environ 40 % des remboursements sont dépensés au cours des neuf premiers mois.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
actuelle où un grand nombre de ménage sont confrontés à des problèmes de crédit.
Mesures de politique économique requises pour renforcer le secteur financier La crise met en lumière le besoin urgent de réformer la réglementation financière,…
La crise financière a souligné un grand nombre de carences réglementaires et révélé les faiblesses des systèmes actuels de réglementation. Mais elle offre aussi une occasion politique de lancer des réformes pour réduire la probabilité de crises futures et mieux les affronter si elles se produisent. En particulier, des travaux sont en cours au Forum de stabilité financière (FSF) 49 en vue de promouvoir des réformes réglementaires qui renforceront la stabilité financière (FSF, 2008). De nombreuses questions importantes devront être traitées : comment assurer une évaluation et une gestion plus efficaces des risques associés aux expositions hors bilan ; réexaminer l’utilisation de la notation par les investisseurs et par les autorités de réglementation, et élaborer des réformes pour améliorer la qualité de cette notation ; minimiser l’aléa moral dans le processus de titrisation, en particulier pour les émetteurs de prêts; réduire le risque systémique en confiant à une Bourse le négoce d’actifs tels que les swaps sur risque de défaut; atténuer le risque de liquidité (difficultés rencontrées pour vendre les actifs et pour répondre aux besoins de trésorerie) et améliorer sa gestion; enfin, aligner les modèles de rémunération du secteur financier sur la rentabilité à long terme des entreprises. Dans une optique plus restreinte, la crise actuelle a mis en lumière des carences systémiques particulières aux États-Unis et soulevé des questions concernant les mesures de politique économique coordonnées en Europe; ces points seront abordés l’un après l’autre dans les paragraphes qui suivent50.
… notamment d’abandonner aux États-Unis la réglementation fonctionnelle…
La structure réglementaire actuelle des marchés de capitaux aux États-Unis repose sur le principe de la réglementation « fonctionnelle » qui maintient des organismes réglementaires distincts pour des lignes fonctionnelles séparées de services financiers, tels que la banque, l’assurance, les valeurs mobilières et les contrats à terme. Ce système n’est plus adapté à la surveillance d’institutions financières qui opèrent de plus en plus par delà les lignes de démarcation sectorielles traditionnelles. Aucun régulateur ne dispose à lui seul de toutes les informations nécessaires pour surveiller le risque systémique, pas plus qu’il ne possède l’autorité requise pour prendre des mesures coordonnées dans l’ensemble du système financier. Un cadre transsectoriel plus
49. Le FSF réunit des autorités nationales chargées de la stabilité financière dans les grandes places financières internationales, les institutions financières internationales et les comités d’experts des banques centrales en vue de promouvoir la stabilité financière internationale par des échanges d’informations et des activités de coopération pour la surveillance des marchés de capitaux. 50. Cette analyse s’inspire très largement des Études économiques de l’OCDE sur les États-Unis et la zone euro (OCDE, 2008a et b).
72
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
« unifié », selon les lignes directrices récemment proposées par le Trésor des États-Unis, devrait servir de base à une refonte du système actuel (Trésor, 2008).
… et de s’attaquer aux risques systémiques posés par les institutions non réglementées…
À l’heure actuelle, les institutions non réglementées, notamment les fonds spéculatifs et les sociétés de capital-investissement, sont susceptibles de poser des risques systémiques car elles sont massivement endettées et détiennent d’importantes positions globales sur certains marchés d’actifs, même si ceci n’est pas encore un trait caractéristique de la crise actuelle. Il faut étudier les moyens de minimiser l’aléa moral pour l’investisseur et le risque pour l’État qu’engendrent des événements systémiques résultant de la défaillance de ces catégories d’institutions, tout en préservant un système financier novateur, qui est important pour la croissance à long terme. À tout le moins, l’autorité de réglementation chargée de la stabilité des marchés devrait favoriser une gestion du risque de contrepartie qui dissuade les institutions réglementées de s’engager de manière excessive auprès d’institutions fortement endettées échappant au cadre réglementaire.
… y compris les institutions financières spécialisées d’intérêt public
Étant donné l’importance systémique des institutions financières spécialisées (GSE) et la paralysie presque complète du marché des titres adossés à des créances hypothécaires (TACH) dits à label privé, les décideurs publics n’avaient guère d’autre choix que de renflouer les deux GSE pour faire en sorte que les marchés du crédit hypothécaire continuent de fonctionner. Cependant, il est douteux que les GSE présentent des avantages dans le long terme. Étant donné qu’elles peuvent emprunter à des taux faibles, grâce à leurs garanties publiques, elles subventionnent légèrement l’accession à la propriété. Mais cette subvention est mal ciblée et, on le voit bien maintenant, son organisation actuelle implique d’énormes risques financiers asymétriques pour les contribuables et une concurrence déloyale pour le secteur privé. Dans une perspective de long terme, la titrisation des crédits hypothécaires devrait être confiée de nouveau au secteur privé, comme c’est le cas dans la plupart des autres pays, de manière à stimuler la concurrence et à atténuer l’aléa moral. Dans un premier temps, on devrait veiller à ce que les GSE n’aient plus accès aux facilités de crédit préférentiel du Trésor ou de la Réserve fédérale, de façon à signaler clairement qu’elles ne bénéficient plus du soutien fédéral; par la suite, il faudrait les scinder en sociétés plus petites dont la défaillance ne serait dès lors plus inconcevable. Plus généralement, la nécessité des récentes interventions publiques dans divers établissements et la consolidation qui a eu lieu au cours de l’année écoulée soulignent que le problème des entreprises « trop grosses pour faire faillite » se pose de manière généralisée aux États-Unis. Les réformes futures de la réglementation devront s’attaquer à cette question.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Le cadre européen de règlement des crises financières doit être renforcé…
En septembre, au plus fort de la tourmente financière, les gouvernements des pays européens ont collaboré sans retard pour assurer le renflouement de quelques grands groupes bancaires internationaux. En outre, les pays de l’Union européenne se sont rapidement entendus sur un large éventail de lignes d’action en vue de résoudre la crise. Néanmoins, le cadre réglementaire pour la prévention, la gestion et le règlement des crises financières en Europe doit être renforcé; il s’agit surtout de faire face à la réalité, à savoir que les services bancaires et financiers impliquent de vastes opérations transfrontalières et que le secteur financier risque de devenir de plus en plus mondialisé. L’actuelle stratégie de gestion au cas par cas des défaillances d’institutions financières présente un inconvénient : des négociations ex post sur le partage de la charge aboutissent très probablement à des mesures de recapitalisation insuffisantes, car les pays sont incités à sousestimer leur part de responsabilité de façon à assumer une fraction plus réduite des coûts correspondants.
… par une supervision plus efficace,…
À l’heure actuelle, les informations sur le système financier de l’Union européenne sont recueillies localement, à l’aide de méthodologies différentes. Un stockage centralisé des informations prudentielles améliorerait les capacités de surveillance. Il importe également d’harmoniser les responsabilités et les obligations de rendre des comptes en matière de stabilité financière et d’éviter les blocages dans la prise de décisions.
… des filets de sécurité plus uniformes…
Un filet de sécurité financier est important pour prévenir les crises financières, limiter leurs coûts lorsqu’elles se produisent et contribuer à les résoudre rapidement et efficacement. Les filets de sécurité comportent normalement une assurance des dépôts et des injections de liquidités d’urgence, ainsi que d’autres procédures réglementaires. Pendant la crise financière, la BCE a joué un rôle important en fournissant des liquidités au marché dans son ensemble, mais l’injection de liquidités d’urgence à des établissements bancaires individuels est du ressort des banques centrales nationales. L’absence d’un mécanisme explicite de partage de la charge face aux crises bancaires transfrontalières pourrait entraîner des retards potentiellement dommageables. Les systèmes d’assurance des dépôts sont un élément important pour contenir toute crise financière. Bien qu’un plancher d’assurance des dépôts ait été convenu au niveau de l’Union européenne, les conditions et l’étendue de la garantie varient largement au sein de la zone OCDE, de sorte qu’une plus grande uniformité serait souhaitable, d’autant plus que ces différences risquent d’engendrer des flux transfrontaliers déstabilisateurs en période de crise. Il faut éviter les garanties totales des dépôts sans obligation de versement de primes. Conformément aux principes généraux de l’assurance, les systèmes d’assurance des dépôts devraient exiger le paiement de primes par l’assuré qui en bénéficie et comporter au moins un certain degré de partage du risque.
74
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1.
… et des procédures d’insolvabilité spéciales pour les banques
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Un règlement efficient des crises bancaires suppose de la rapidité, des compétences de spécialistes et une conception centrée sur les intérêts des déposants et du grand public. Disposer de procédures d’insolvabilité spécialement adaptées aux banques peut faciliter les choses à cet égard. Dans certains pays européens, les autorités de contrôle bancaire ont le droit de demander le dépôt de bilan d’une banque. Dans de nombreux autres, en revanche, les faillites bancaires relèvent des procédures générales de faillite (Eisenbeis et Kaufman, 2007), qui peuvent être lentes et qui varient sensiblement selon les États membres.
Renforcer le caractère anticyclique des politiques macroéconomiques De faibles taux d’intérêt ont peut-être contribué aux déséquilibres…
La crise financière actuelle remet sur le devant de la scène un débat de longue date concernant la conduite de la politique monétaire durant les phases de forte expansion du crédit et des prix des actifs. La tourmente financière actuelle a été précédée d’une montée des prix des actifs. Les avis restent partagés sur le point de savoir dans quelle mesure cette évolution a résulté de l’orientation accommodante de la politique monétaire dans la première moitié de la décennie, et dans quelle mesure le bas niveau des taux d’intérêt à court et long terme était la conséquence inévitable respectivement d’un choc favorable sur la demande dû à la pénétration des marchés de l’OCDE par des fabricants de la zone non OCDE de produits à bas prix et d’un « excédent mondial d’épargne » (Bernanke, 2005). Néanmoins, au cours de cette période, on observe une corrélation transnationale entre différents indicateurs du dynamisme du marché du logement et l’écart entre les taux d’intérêt effectifs et les taux suggérés par les règles de Taylor (Ahrend et al., 2008). Cependant, il s’agit là d’une évaluation ex post influencée par les inquiétudes que suscitent les bilans des entreprises et les risques asymétriques associés à la déflation qui a conduit ex ante à la fixation des taux d’intérêt.
… mais il peut s’avérer difficile de recourir à la politique monétaire pour combattre les bulles potentielles
La controverse se poursuit également sur le point de savoir dans quelle mesure et selon quelles modalités les banques centrales devraient réagir à des anomalies possibles des prix des actifs, en particulier parce qu’il est difficile d’établir ex ante la présence et l’ampleur d’une éventuelle bulle des prix des actifs. En revanche, même si les désalignements des prix des actifs ne peuvent pas être détectés avec précision, ils sont susceptibles de représenter un paramètre additionnel incorporé dans les décisions de politique monétaire, de sorte qu’ils « pèsent » sur le cycle du prix des actifs, sans être explicitement ciblés. Dans ce contexte, une forte expansion des agrégats de crédit peut être utile pour déceler des hausses non soutenables des prix des actifs (Borio et Lowe, 2004)51. L’impact de la politique monétaire est probablement plus efficace dans les phases initiales d’une bulle, car un durcissement opéré juste avant l’éclatement d’une bulle peut aggraver la récession économique consécutive, mais c’est
51. L’expérience récente de l’Australie a été citée comme un exemple réussi de maîtrise d’une forte expansion du prix des actifs (Gruen et al., 2005).
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
dans ses premiers stades qu’une bulle est particulièrement difficile à détecter. Dans les grandes zones monétaires, la réaction à des bulles localisées impose des choix difficiles aux autorités.
Il existe de larges possibilités d’utiliser les instruments prudentiels macroéconomiques
Une autre méthode pour combattre la formation d’une bulle financière, mais aussi pour offrir un meilleur rempart contre son éclatement ultérieur, pourrait impliquer le recours à des instruments « macro-prudentiels » (Borio et White, 2004). Il s’agirait d’instaurer des obligations en matière de fonds propres, de provisionnement des pertes52 ou de constitution de réserves en fonction d’indicateurs de la croissance du crédit ou des risques de surévaluation des actifs. Un inconvénient possible de cette approche est qu’elle risque de focaliser l’attention sur le secteur bancaire et d’entraîner ainsi un transfert d’activités vers des institutions financières non bancaires non réglementées. Des actions de ce type peuvent impliquer des pertes d’efficience; en particulier (mais pas exclusivement) dans les zones comportant des unions monétaires, de telles pertes devraient être comparées au risque de s’exposer à des chocs financiers sans pouvoir réagir au moyen de la politique monétaire.
52. Une solution pour rendre moins procyclique le comportement des banques consiste à appliquer un cadre de provisionnement dynamique selon lequel les banques font des provisions en fonction des pertes attendues lors de l’émission des prêts, et non en fonction des pertes effectives. Dans un tel cadre, les provisions augmentent durant les phases d’expansion du crédit avant que les pertes ne se matérialisent, ce qui contribue à protéger les banques lorsque les pertes effectives augmentent (Mann et Michael, 2002). Ce cadre fonctionne en Espagne depuis 1999 (Banque d’Espagne, 2002 et 2007).
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
APPENDICE 1.A1
Chronologie des mesures de politique économique face à la crise des marchés de capitaux L’éventail des mesures publiques face à la crise s’élargit
Devant l’extension des difficultés financières à un grand nombre d’institutions au-delà du secteur bancaire, les autorités des États-Unis et d’autres pays ont continué d’élargir la palette des mesures de politique économique53. Des initiatives publiques ont été prises pour remédier aux pénuries de liquidités et à la défaillance possible d’institutions financières importantes du point de vue systémique, et pour s’attaquer aux sources profondes de la crise, à savoir la non-liquidité des titres adossés à des actifs inscrits aux bilans des établissements financiers et la souscapitalisation et l’insolvabilité des institutions financières. Des actions ont été également menées pour rétablir la confiance des ménages dans le secteur bancaire et la confiance mutuelle entre les établissements financiers eux-mêmes. Le graphique 1.21 retrace l’évolution d’un indicateur des tensions sur les marchés monétaires aux États-Unis et dans la zone euro, de la veille de la crise jusqu’à la période actuelle. Les dates auxquelles ont été prises des initiatives importantes pour faire face à la crise sont représentées par des nombres que l’on retrouve entre crochets dans le texte.
Les institutions financières spécialisées parapubliques sont mises sous tutelle
Début septembre 2008, Freddie Mac et Fannie Mae, deux entités parapubliques (GSE) qui détiennent près de la moitié du total des actifs hypothécaires aux États-Unis, sont en proie à de graves difficultés, dues à l’augmentation des marges sur leurs titres d’emprunt, à une vente massive de titres émis par les GSE et à l’effondrement des prix des actions. Le risque systémique posé par la défaillance de ces deux entités parapubliques contraint le Trésor des États-Unis à les mettre sous tutelle : le Trésor prend le contrôle effectif des sociétés, décide d’injecter jusqu’à 100 milliards de dollars dans chacune d’elles et de racheter des titres GSE sur le marché [1].
53. Voir l’encadré 1.1 dans OCDE (2008c) pour une analyse des initiatives prises par les pouvoirs publics face à la crise jusqu’à l’été 2008.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Graphique 1.21. Pressions sur le marché monétaire Points de pourcentage (1) 4,0 3,5
(2)
(3) (4)(5) (6)
(7) (14)
(8) (15)(16)(9)
(17) (10)
(11)
(12)
(13)
Euro Dollar américain
4,0 3,5
3,0
3,0
2,5
2,5
2,0
2,0
1,5
1,5
1,0
1,0
0,5
0,5
0,0
septembre
octobre
novembre
0,0
Note : Écart entre le taux interbancaire à trois mois (EURIBOR pour la zone euro et LIBOR pour les États-Unis) et le swap à trois mois sur le taux au jour le jour. Source : Datastream; et Bloomberg.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506367804382
Les marchés monétaires des États-Unis se figent et la Réserve fédérale injecte des liquidités
78
Le 15 septembre, la faillite de Lehman Brothers, grande banque d’investissement dont les actifs et les passifs dépassent 600 milliards de dollars, a des conséquences systémiques puisqu’elle entraîne de lourdes pertes dans un important fonds commun de placement monétaire [2]. La confiance dans ce dernier type d’actif, considéré en temps normal comme l’équivalent d’un dépôt bancaire en termes de risque, commence à s’évaporer et les investisseurs retirent leurs liquidités de ces fonds. À leur tour, les fonds communs de placement monétaire, acteurs critiques du financement à court terme du système financier, cessent de renouveler leurs concours aux banques et aux marchés du papier commercial. La pénurie de liquidités qui s’ensuit provoque une flambée des taux interbancaires et une quasi-fermeture des marchés de l’argent et du système de paiements interbancaires. Dans cette atmosphère de quasipanique, American International Group (AIG), énorme compagnie d’assurances, importante sur le plan systémique, incapable de lever des capitaux suffisants pour poursuivre ses activités en raison de doutes à l’égard de sa santé financière, bénéficie d’un prêt de 85 milliards de dollars de la Réserve fédérale des États-Unis, en contrepartie de 80 % de son capital-actions. Le 18 septembre, face aux graves dysfonctionnements des marchés monétaires, la Réserve fédérale, soucieuse d’améliorer les liquidités internationales en dollars, porte de 180 milliards à 250 milliards de dollars le montant des ressources qu’elle est disposée à prêter aux autres banques centrales par le biais d’accords d’échanges financiers [3]. Cette mesure est complétée par une garantie publique temporaire sur la totalité des 3 400 milliards de dollars de titres de placement sur le marché monétaire aux États-Unis [4].
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1.
Le rachat d’actifs toxiques est proposé et la Fed augmente ses prêts
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Le 19 septembre, afin de s’attaquer à une source sous-jacente de la crise et de calmer les marchés, le Trésor des États-Unis propose la création d’un fonds (programme de rachat d’actifs douteux – Troubled Asset Relief Programme, TARP) d’un montant plafonné à 700 milliards de dollars, destiné à financer le rachat direct d’actifs douteux détenus par des institutions financières [5]. Le prix payé pour ces actifs sera crucial, non seulement pour le coût budgétaire final, mais aussi parce qu’il déterminera en définitive les pertes des banques et leur niveau de fonds propres, facteurs qui eux-mêmes conditionnent leur capacité de prêt. En outre, la Fed ouvre une nouvelle facilité pour augmenter les liquidités (ce qui permet aux banques de financer l’achat aux fonds communs de placement monétaire de titres de trésorerie de qualité adossés à des actifs – ALMF). La mise à disposition de cette ligne de crédit et d’autres facilités telles que la « Primary Dealer Credit Facility » (PDCF) déjà créée pour soutenir les liquidités, a un effet prononcé sur le bilan de la Fed (graphique 1.22). La part des titres du Trésor tombe de 87 % à 40 % du total de l’actif entre juin 2007 et fin septembre 2008. Le 17 septembre, afin d’étayer le bilan de la Fed, le Trésor annonce qu’il vendra des titres supplémentaires et qu’il déposera la trésorerie correspondante auprès de la Fed. L’expansion des facilités de liquidité se substitue de plus en plus à un marché monétaire en état de choc, qui tend à régresser vers un ensemble de relations parallèles bilatérales entre la Fed et les différentes banques. La Fed est en fait contrainte de « nationaliser » les marchés monétaires de gros aux États-Unis.
Graphique 1.22. Actifs de la Réserve Fédérale américaine Milliards de dollars américains 2400 2200 2000
Milliards de dollars américains 2400
Bons du Trésor américains moins les titres prêtés aux courtiers Opération de prise en pension Autres actifs¹ Nouveaux mécanismes de soutien des liquidités²
2200 2000
1800
1800
1600
1600
1400
1400
1200
1200
1000
1000
800
800
600
600
400
400
200
200
0
20 déc
5 mar
3 avr
19 jui
25 sep
9 oct
12 nov
0
Note : inclut le ’Term Secured Lending Facility’ qui est un élément hors-bilan. 1. Les autres actifs incluent les créances sur Bear Sterns et American International Group (AIG), les bons du Trésor prêtés au jour le jour aux courtiers et les lignes de swap avec les autres banques centrales pour leurs opérations de soutien de la liquidité en dollars. 2. Les nouveaux mécanismes incluent le ’Term Auction Facility’ (TAF), le ’Primary Dealer Credit Facility’ (PDCF), le ’Term Secured Lending Facility’ (TSLF), le ’Asset-Backed Commercial Paper Money Market Mutual Fund Liquidity Facility’ (ALMF), et le ’Commercial Paper Funding Facility’ (CPFF). Source : Réserve Fédérale américaine.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506384508316
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Le rachat d’actifs est rejeté et les difficultés des marchés s’amplifient
Le 19 septembre, suite à la chute brutale des prix des actions, les autorités des États-Unis interrompent temporairement la vente à découvert d’actions financières. Le 21 septembre, les deux dernières grandes banques d’investissement indépendantes, Goldman Sachs et Morgan Stanley, deviennent des holding bancaires, bénéficiant d’un accès permanent aux facilités de prêt de la Fed mais soumises à un contrôle plus étroit de cette dernière et à la réglementation plus stricte appliquée aux banques commerciales [6]. Le 24 septembre, la Fed étend ses accords d’échange de devises aux banques centrales de l’Australie, du Danemark, de la Norvège et de la Suède. Le 29 septembre, la Chambre des Représentants des États-Unis rejette le plan TARP, ce qui amplifie les turbulences sur les marchés du crédit. La Fed réagit le même jour en multipliant par plus de deux la quantité de dollars qu’elle prêtera aux autres banques centrales du monde entier, pour la porter à 620 milliards de dollars, et en doublant également le volume des adjudications de crédit intérieur qui passent à 300 milliards de dollars [7]. Le gouvernement accorde en outre à Citigroup des garanties en contrepartie d’une prise de participation, pour l’aider à prendre le contrôle de Wachovia, sixième banque des États-Unis. Par la suite, Wachovia est reprise par Wells Fargo.
Dans le monde entier, les banques centrales procèdent à une réduction concertée des taux
Le 3 octobre, la Chambre des Représentants des États-Unis suit la décision du Sénat et adopte un plan TARP modifié, prévoyant des injections de fonds propres [8]. Les jours suivants, les inquiétudes des marchés devant les perspectives de l’économie mondiale provoquent de fortes baisses sur les places boursières internationales, et les écarts entre prix acheteurs et prix vendeurs sur le marché monétaire se maintiennent à des niveaux extrêmes. Le 6 octobre, la Fed annonce qu’elle portera la facilité TAF de 300 milliards à 900 milliards de dollars. La Banque centrale d’Australie abaisse ses taux d’intérêt directeurs de 1 %. Le 8 octobre, dans le but de rétablir la confiance et de ranimer l’économie, une réduction concertée des taux directeurs est opérée par plusieurs banques centrales dans le monde, notamment la Fed, la BCE, la Banque d’Angleterre et les banques centrales du Canada, de la Suède, de la Suisse et de la Chine [9]. Pour atténuer plus particulièrement les pressions s’exerçant sur le marché du papier commercial à longue échéance, la Fed crée une nouvelle facilité de financement du papier commercial (CPFF) destinée à financer l’achat de titres de trésorerie à trois mois non garantis et adossés à des actifs.
La Fed commence à rémunérer les réserves
Le 9 octobre, la Fed étoffe encore sa panoplie d’outils de stimulation de la liquidité en commençant à verser des intérêts sur les réserves. Du fait qu’il crée un plancher pour le taux des fonds fédéraux, le versement d’intérêts sur les réserves permet à la Fed d’accroître les liquidités sans avoir à neutraliser une variation du taux des fonds fédéraux en vendant ses bons du Trésor, dont le stock s’amenuise54. La BCE et les banques 54. Si la Fed injecte des liquidités et ne vend pas de bons du Trésor pour stériliser cette injection, les réserves excédentaires seront reprêtées par les banques sur le marché interbancaire, ce qui entraînera à la baisse le taux des fonds fédéraux. Cet effet se manifeste aussi lorsque les réserves sont rémunérées, mais le taux créditeur appliqué aux réserves constitue un plancher qui limite la baisse du taux des fonds fédéraux.
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
centrales d’Australie, du Canada, d’Angleterre et de Nouvelle-Zélande rémunèrent déjà les réserves. Pour continuer à stimuler le marché du crédit interbancaire, la Fed versera un taux d’intérêt sur les dépôts de réserves inférieur à son taux débiteur en matière de réserves, comme le font les autres banques centrales55. La Fed octroie en outre un nouveau prêt de 38 milliards de dollars à AIG. Le 9 octobre également, l’interdiction temporaire des ventes à découvert aux États-Unis prend fin, et les prix des actions sur les marchés américains s’effondrent, entraînant de fortes baisses dans le monde entier.
Les États-Unis annoncent qu’ils vont recapitaliser les banques
Le 13 octobre, la Fed annonce qu’une quantité illimitée de dollars est mise à la disposition de la BCE, de la Banque d’Angleterre et des banques centrales du Japon et de la Suisse par le biais de lignes d’échanges financiers existantes, en vue de soutenir les liquidités en dollars dans le monde entier. Le 14 octobre, les autorités américaines réagissent directement aux craintes des marchés concernant la sous-capitalisation ou l’insolvabilité des banques : elles annoncent un programme volontaire de recapitalisation des banques alimenté par une fraction (250 milliards de dollars) des fonds alloués au programme TARP, et indiquent que neuf grands établissements ont déjà accepté d’y participer et d’émettre au total 125 milliards de dollars d’actions privilégiées en faveur de l’État. Outre l’assurance actuelle des dépôts, les autorités octroient une garantie temporaire sur toutes les dettes de premier rang des institutions affiliées à la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) et sur les dépôts dans des comptes non rémunérés [10].
La Fed étend son aide aux fonds de placement monétaire…
Devant les difficultés que rencontrent les fonds communs de placement monétaire pour revendre du papier commercial afin de répondre aux demandes de remboursement, le 21 octobre la Fed annonce la création de la facilité de financement des investisseurs sur le marché monétaire (Money Market Investor Funding Facility, MMIFF) [11]. La MMIFF fournit des financements pour l’achat de papier commercial d’institutions financières aux fonds de placement monétaire, ce qui permet à ces derniers de répondre plus aisément aux demandes de remboursement et les incite davantage à investir dans des actifs du type papier commercial. Avec l’AMLF et la CPFF, la MMIFF vise à améliorer la liquidité du marché de la dette à court terme et, partant, l’offre de crédit au secteur privé.
… et amplifie son soutien à la liquidité en dollars dans le monde
Afin d’aider les banques hors des États-Unis à obtenir plus facilement des financements en dollars des États-Unis, les 28 et 29 octobre la Fed annonce qu’elle étendra ses lignes temporaires d’échange de monnaies aux banques centrales de Nouvelle-Zélande (jusqu’à concurrence de 15 milliards de dollars), du Brésil, de la Corée et du Mexique (30 milliards de dollars), et à l’Autorité monétaire de Singapour (30 milliards) [12]. Le 12 novembre, le Trésor américain annonce qu’il n’achètera pas d’actifs
55. Voir Keister et al. (2008) pour une analyse de la mise en œuvre de la politique monétaire avec et sans rémunération des soldes de couverture.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
non-liquides. À la place, les fonds TARP serviront à la recapitalisation des banques, à soutenir le marché des titres adossés à des actifs pour le crédit à la consommation et à atténuer la saisie des biens hypothéqués [13].
L’Europe renfloue des banques et garantit les dépôts
En dehors des États-Unis, le 19 septembre les autorités britanniques interdisent la vente à découvert d’actions financières. Elles encouragent la reprise par Lloyds TSB de HBOS, importante compagnie britannique de crédit hypothécaire en proie à des difficultés de financement grandissantes, et veillent à ce que l’opération soit conforme aux règles de la concurrence. Les 29 et 30 septembre, les autorités britanniques et européennes renflouent plusieurs grands établissements financiers, notamment Bradford & Bingley (Royaume-Uni), la banque Fortis (Benelux), Dexia (banque franco-belge), Hypo Real Estate (Allemagne), Glitnir (Islande), et le gouvernement irlandais garantit les dépôts de six grandes banques [14]56. Entre le 5 et le 9 octobre, devant la persistance de tensions extrêmes sur les marchés de capitaux, et pour éviter une véritable panique, les autorités européennes prennent des mesures de grande envergure. Le 7 octobre, les ministres des Finances de l’Union européenne décident de porter le plafond d’assurance des dépôts de 20 000 euros à 100 000 euros dans un délai d’un an et à 50 000 euros dans l’intervalle. Les plafonds effectifs d’assurance des dépôts sont ou seront relevés jusqu’à des montants variables et pour des périodes variables : 100 000 euros (Belgique, Espagne, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, PaysBas, Portugal); 50 000 euros (Estonie, Finlande, Hongrie, Pologne, Suède); 50 000 livres sterling (Royaume-Uni). La France et l’Italie maintiennent leurs plafonds à des niveaux relativement élevés de 70 000 euros et 100 000 euros respectivement. En outre, plusieurs pays européens octroient des garanties supplémentaires sur tous les dépôts.
Autriche : le 8 octobre, le gouvernement annonce qu’il garantit tous les dépôts bancaires des particuliers, instaure des garanties pour les emprunts des banques et fournira des capitaux frais au secteur bancaire en cas de besoin.
Danemark : le 7 octobre, le gouvernement danois accorde une garantie pour tous les dépôts et pour les crédits interbancaires. Les banques participantes devront acquitter une prime d’assurance et sont collectivement responsables pour la première tranche de 2 % de PIB des pertes.
Allemagne : le 5 octobre, le renflouement de la banque Hypo Real Estate est confirmé et le gouvernement allemand accorde une garantie sur tous les dépôts bancaires des particuliers [15].
Islande : le 5 octobre, le gouvernement annonce qu’il garantira les dépôts domestiques du système bancaire national; le lendemain sont adoptées des dispositions qui octroient au Superviseur du système financier des pouvoirs accrus pour intervenir dans les banques islandaises. Dès le 9 octobre, les trois premières banques du pays sont
56. Le gouvernement islandais a annoncé le renflouement de Glitnir, mais par la suite cet établissement a été en redressement judiciaire.
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
en redressement judiciaire et placées sous le contrôle direct du Superviseur du système financier.
Les marchés cèdent à la panique et l’Europe adopte un plan de règlement de la crise
Royaume-Uni : le 7 octobre, les doutes persistants à l’égard de la santé du secteur financier continuent de peser fortement sur les actions des banques, notamment celles de la Royal Bank of Scotland. Le 8 octobre, le gouvernement britannique annonce qu’il fournira aux banques du Royaume-Uni au moins 50 milliards de livres sterling en capital, en contrepartie de prises de participation [16]. Huit grands établissements acceptent cette offre et d’autres sont invités à le faire. Les autorités britanniques décident en outre d’accorder une garantie aux prêts des institutions participant au programme et prévoient que cela représentera au total quelque 250 milliards de livres sterling. En outre, la Banque d’Angleterre porte à 200 milliards de livres sterling le montant du programme spécial de liquidités, et accepte un éventail plus large de garanties pour ses prêts dans le cadre de ce dispositif.
Slovénie : le 8 octobre, les autorités instaurent une garantie temporaire de tous les dépôts.
Le 10 octobre, une compagnie japonaise d’assurance-vie de taille moyenne fait faillite. Dans le sillage de la tendance mondiale, le marché boursier japonais chute de 10 %. La Banque du Japon injecte 4 500 milliards de yen (45 milliards de dollars) dans les marchés monétaires pour maintenir la liquidité. Devant la panique des marchés et l’effondrement des prix des actions, le 12 octobre les dirigeants européens tiennent une réunion d’urgence et annoncent une initiative de grande envergure pour stabiliser les marchés et rétablir le fonctionnement normal du système financier. Des lignes d’action sont annoncées dans deux grands domaines en vue de réduire le manque de liquidité des marchés du crédit et de recapitaliser le secteur bancaire [17]. Le 12 octobre également, l’Australie garantit tous les dépôts des particuliers (une prime étant perçue pour les dépôts supérieurs à 1 million de dollars australiens) ainsi que les opérations extérieures de crédit de montant élevé des banques australiennes, et double le montant de ses engagements de rachat de titres adossés à des créances hypothécaires, pour le porter à 8 milliards de dollars australiens. La Nouvelle-Zélande annonce la mise en place d’un système d’assurance des dépôts couvrant tous les établissements recevant les dépôts des particuliers, pour les dépôts jusqu’à concurrence de 1 million de dollars néo-zélandais, moyennant une prime, et ouvre par la suite une facilité de garantie des financements de gros pour les institutions éligibles. Le 13 octobre, les gouvernements de plusieurs pays européens annoncent les mesures spécifiques qu’ils prendront, notamment l’octroi de garanties sur les prêts bancaires (Allemagne, France, Portugal, Espagne), la recapitalisation des banques (Allemagne, France, Italie) et le rachat de titres adossés à des créances hypothécaires (Espagne)57. Ce même 13 octobre, l’Islande sollicite
57. La Belgique et le Luxembourg accordent aussi des garanties sur les prêts bancaires.
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
officiellement l’aide du FMI. Le 14 octobre, la République slovaque annonce qu’elle étend sa garantie à tous les dépôts.
Les interventions gouvernementales continuent de prendre de l’ampleur
Les autorités des pays de l’OCDE continuent de mettre en œuvre des mesures pour contrer les répercussions de la crise financière depuis la mioctobre. Un large éventail de dispositions est aujourd’hui en place dans de nombreux pays de l’OCDE (tableau 1.11).
Tableau 1.11. Vue d'ensemble des principales measures prises dans les pays de l'OCDE Instruments de résolution de crises
Instruments monétaires traditionnels
Injection de liquidité
Modification de taux d'intérêt
x x x
baisse baisse baisse
États-Unis Japon Zone euro Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada
x x
Australie Autriche Belgique République tchèque Danemark Finlande Grèce Hongrie
baisse
x
Garantie des prêts bancaires ou de la dette
x
capital
x
x
x
x
déjà élevé x x
x x x
x x
x x x x
x x x
x x x
x x x
x
x x x x
x
x
hausse/baisse
x
hausse
x x x x
hausse
x x
x
x
x x x
x
x
baisse
Pays-Bas Nouvelle-Zélande
x
baisse
x
x
Norvège République slovaque Pologne Portugal Suède
x
baisse baisse
déjà élevé x x x x
x
x
x x
Espagne Mexique Suisse Turquie
x
Injection de
x x
x x
x x
Fonds pour Interdiction ou Achat acheter des restriction des d'obligation billets de ventes de immobilières trésorerie court-terme
x x x
1
Possibilité d'acheter des actifs toxiques
x
x x
baisse
Islande Irlande Corée Luxembourg
baisse baisse
Augmentation de la garantie des dépôts privés
x x
x x x
baisse
baisse baisse
x
x x x x
x x
..
x
x
x
x x
x x
x
x
(x)
x
1. Des capitaux ont déjà été injectés dans les banques ou bien des fonds ont été alloués pour de futures injections de capital Source: OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/000000000000
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
APPENDICE 1.A2
Modèle simplifié des prix du pétrole La demande de pétrole est déterminée par les prix et les revenus
Ce modèle simplifié suit une approche similaire à celle adoptée dans le scénario de référence de Brook et al. (2004). La demande de pétrole de la région c pour le modèle d’ajustement sur dix ans est calculée comme suit :
où c et t sont les identificateurs de région et d’année; Y est une mesure régionale du revenu réel par habitant; P est le prix réel corrigé du déflateur implicite de la consommation privée aux États-Unis; N est la population, eY est l’élasticité-revenu; eST est l’élasticité-prix à court terme; et eLT est l’élasticité-prix à long terme (Pc,s est présumé égal à Pc,1999 pour s avant 1999). Les estimations de l’AIE (2006) sont utilisées pour les élasticités-prix à court terme et à long terme et pour les élasticités à long terme de la demande par rapport au revenu par habitant (tableau 1.12). Les données et les prévisions pour la population et le PIB non OCDE sont empruntées au FMI (2008a et c), étant supposé que la population croît au
Tableau 1.12. Élasticités de la demande de pétrole per capita, par région Élasticité-prix
Élasticité-revenu
À court terme
À long terme
OCDE Amérique du Nord
-0.02
-0.12
0.22
OCDE Europe
-0.03
-0.11
0.49
OCDE Pacifique
-0.05
-0.25
0.39
Pays d'Asie en développement
-0.03
-0.21
0.73
Moyen-Orient
-0.01
-0.07
0.67
Amérique latine
-0.03
-0.28
0.94
Afrique
-0.01
-0.01
0.33
Note : Les élasticités des pays d'Asie en développement sont utilisées à la fois pour la Chine et pour le reste de l'Asie et les élasticités de la région OCDE Europe à la fois pour OCDE Europe et pour non-OCDE Europe. Source : AIE 2006.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508634334400
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
même rythme qu’en 2007 sur la période 2008-10. La demande de pétrole totale est calculée en agrégeant les neuf régions qui couvrent le monde.
L’offre réagit aux prix
86
Du côté de l’offre, on suppose que l’élasticité-prix uniforme de l’offre en termes réels est de 0.04 (soit l’élasticité à court terme appliquée dans Brook et al., 2004). L’offre est donnée par St = S1999 (1 + eS,p(Pt/P1999 - 1)). Le prix du pétrole est fixé de telle sorte que, chaque année, la demande mondiale majorée des variations des stocks (présumées exogènes) est égale à l’offre. Tandis que les variations effectives des données de stocks sont utilisées jusqu’en 2007, pour l’évaluation sur la période 2008-2010 on suppose que les variations des stocks deviennent d’une année à l’autre moins négatives, pour atteindre zéro en 2010. Étant donné qu’avant 2000 le prix du pétrole a fluctué pendant une décennie ou plus autour d’une moyenne raisonnablement stable, on pourrait considérer que la demande et l’offre ont atteint un état d’équilibre au début de l’épisode étudié dans encadré 1.1 du corps du texte.
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ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
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1. ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
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88
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1.
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
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ISBN 978-92-64-05468-4 Perspectives économiques de l’OCDE 84 © OCDE 2008
Chapitre 2
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
91
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
ÉTATS-UNIS L’économie des États-Unis traverse une passe extrêmement difficile. La crise financière s’est aggravée alors que la croissance avait déjà été affaiblie par le repli prolongé de l’activité dans le secteur du logement. Un resserrement du crédit se traduira probablement par une contraction prononcée de l’activité à court terme et une nouvelle dégradation de la situation du marché du travail. Une fois que les conditions financières reviendront à la normale, le PIB devrait recommencer à croître, quoique à un rythme plus lent que lors des précédentes reprises, lié en partie à des effets de richesse négatifs. Compte tenu de la baisse des prix des produits de base et de l’apparition d’un ample écart de production négatif, l’inflation devrait refluer sensiblement pour s’établir aux alentours de 1½ pour cent en 2010. Un nouveau train de mesures de relance budgétaire pourrait devenir souhaitable à court terme, si les conditions financières ne s’améliorent pas rapidement. Une fois la crise passée, les autorités devraient s’attacher à restaurer la viabilité des finances publiques en réduisant le déficit budgétaire, et en s’attaquant au problème de l’augmentation des dépenses correspondant à des droits à prestations. Les événements qui se sont déroulés depuis la mi-2007 ont souligné la nécessité d’une refonte complète de la régulation et de la surveillance financières, processus qui devrait être engagé rapidement afin de renforcer la confiance des investisseurs, et de contribuer ce faisant à relancer l’économie.
Le fléchissement de l’activité a pris un caractère généralisé…
L’économie des États-Unis était confrontée à des difficultés considérables avant même la récente aggravation de la crise financière. Au cours de l’année 2008, le marché du logement a continué à freiner fortement la croissance du PIB. Si les ventes de biens immobiliers d’habitation semblent s’être stabilisées, le nombre de saisies a continué d’augmenter, tandis que le repli de l’activité dans le secteur de la construction et la baisse des prix des logements se sont poursuivis. Par ailleurs, de plus en plus d’éléments indiquent que le reste de l’économie
États-Unis Les marchés du travail sont faibles
Les consommateurs dépensent moins
Millions 400
% 8
Millions 22
variation en % sur 12 mois 12
Évolution de l’emploi privé¹ Taux de chômage
300
7
Ventes de voitures Ventes au détail à l’exclusion des voitures et de leurs composants
20
10
200 100
18
8
16
6
14
4
12
2
6
0
5
-100 -200
4 -300 -400
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
3
10
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
0
1. Moyenne mobile sur trois mois de la variation sur un mois de l’emploi privé total. Source : Federal Reserve, Bureau of Labor Statistics, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506452302867
92
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
États-Unis : Emploi, revenu et inflation Pourcentages de variation 2006
2007
2008
2009
2010
Taux de chômage2
1.8 4.6
0.9 4.6
-0.3 5.7
-1.0 7.3
0.5 7.5
Indice du coût de l'emploi Rémunération par salarié3 Productivité du travail3 Coûts unitaires de main-d'œuvre3
2.9 3.9 1.1 2.9
3.1 4.0 1.2 3.1
2.9 3.5 1.8 2.2
2.2 3.0 0.1 3.4
1.6 2.2 1.1 1.4
Déflateur du PIB Indice des prix à la consommation Déflateur sous-jacent de la consommation privée4 Déflateur de la consommation privée Revenu disponible réel des ménages
3.2 3.2 2.2 2.8 3.5
2.7 2.9 2.2 2.6 2.8
2.2 4.3 2.3 3.6 1.3
1.8 1.6 2.0 1.2 0.0
1.5 1.5 1.4 1.3 1.2
Emploi1
1. Ensemble de l'économie, pour plus de détails voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 2. En pourcentage de la population active. 3. Dans le secteur privé. 4. Indice de prix des dépenses de consommation privées hors alimentation et énergie. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508676374413
a connu une baisse de régime sensible au second semestre de cette année. Le point le plus notable réside dans l’accélération du recul de l’emploi salarié depuis août, en particulier dans le secteur manufacturier. Le taux de chômage a grimpé nettement au-dessus de son niveau structurel estimé. Le recul de l’emploi, conjugué aux précédentes hausses des prix des produits alimentaires et de l’énergie, a réduit le pouvoir d’achat des ménages. Ces facteurs, associés à la disparition progressive de l’effet stimulant des chèques de remboursement d’impôts, ont freiné les dépenses de consommation réelles au second semestre 2008.
États-Unis Le secteur externe reste dynamique % 5 4
La réserve fédérale modifie l’ampleur de son bilan Milliards de $EU Ensemble des engagements² dont: 2500 Solde des réserves envers les banques fédérales de réserve Trésor É-U, comptes financiers complémentaires Autres passifs
Demande intérieure¹ Exportations nettes¹
2000
3 1500
2 1
1000
0 500
-1 -2
2001 2002 2002 2003 2003 2004 2004 2005 2005 2006 2006 2007 2007 2008 2001 08T12009 08T22010 08T3
T3
T4 2007
T1
T2
T3 2008
T4 ³
0
1. Contribution à la croissance du PIB. 2001-07 : T4/T4, 2008 : T/T à taux annuel. Source : Datastream, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506458203480
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
États-Unis : Indicateurs financiers 2006
Taux d'épargne des ménages1 Solde financier des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2 Taux d'intérêt à court terme3 Taux d'intérêt à long terme4
2007
2008
2009
2010
0.7 -2.2 -6.0
0.6 -2.9 -5.3
1.6 -5.3 -4.9
2.8 -6.7 -3.9
2.5 -6.8 -3.6
5.2 4.8
5.3 4.6
3.3 3.8
1.7 4.1
2.0 4.8
1. En pourcentage du revenu disponible. 2. En pourcentage du PIB. 3. Euro-dollar à 3 mois. 4. Obligations d'État à 10 ans. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508683067831
… et touche tous les secteurs économiques
Dans le secteur des entreprises, le déclin des perspectives de ventes et un sentiment accru d’incertitude ont commencé à peser sur les dépenses. La production industrielle – qui constitue un bon indicateur coïncident des investissements en équipements et en logiciels – diminue depuis le deuxième trimestre, et les données reçues sur les commandes et livraisons des usines laissent présager une poursuite de ce tassement. Même l’investissement en structures non résidentielles, qui a bien résisté jusqu’au troisième trimestre 2008, semble avoir fléchi. Si les exportations ont été le principal moteur de la croissance au cours des derniers trimestres, le ralentissement de l’activité mondiale et la récente appréciation du dollar préfigurent un certain repli sur ce terrain également. Après une croissance modérée au premier semestre 2008, une contraction généralisée de la production se produira probablement au
États-Unis : Demande et production 2005 Prix courants milliards de $
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Secteur public Secteur privé : résidentiel Secteur privé : autres Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1 PIB aux prix du marché
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
8 694.1 1 957.5 2 440.6 397.8 769.7 1 273.1
3.0 1.6 2.0 2.1 -7.1 7.5
2.8 1.9 -2.0 3.0 -17.9 4.9
0.4 2.8 -3.1 3.6 -21.3 2.4
-1.2 2.3 -7.3 2.6 -16.8 -7.6
1.2 1.4 1.4 1.2 0.7 1.7
13 092.2 43.3 13 135.5
2.6 0.0 2.6
1.8 -0.4 1.4
0.2 -0.3 -0.1
-1.6 0.0 -1.6
1.3 0.0 1.3
1 311.5 2 025.1 - 713.6
9.1 6.0 0.0
8.4 2.2 0.6
8.5 -2.3 1.4
2.8 -2.1 0.8
3.8 1.6 0.2
12 421.9
2.8
2.0
1.4
-0.9
1.6
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508703535634
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
États-Unis : Indicateurs extérieurs 2006
2007
1 480.8 2 238.1 - 757.3 - 30.8 - 788.1
1 662.4 2 370.2 - 707.9 - 23.4 - 731.2
9.1 6.0 0.0 - 0.8
8.4 2.2 1.2 - 0.1
2008
2009
2010
1 996 2 523 - 527 - 36 - 562
2 101 2 581 - 480 - 57 - 537
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
1 924.0 2 606.9 - 683.0 - 13.4 - 696.4
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Résultats à l'exportation1 Termes de l'échange
8.5 - 2.3 2.8 - 5.2
2.8 - 2.1 0.9 2.1
3.8 1.6 - 0.6 0.8
1. Ratio du volume des exportations sur le marché correspondant pour le total des biens et services. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508706525727
cours des prochains trimestres. La seule note positive réside dans la récente baisse des prix de l’énergie, qui a réduit les tensions inflationnistes et atténuera le recul des revenus réels.
Le système financier est en proie à des difficultés exceptionnelles…
La crise financière s’est aggravée, non seulement aux États-Unis mais aussi dans une grande partie du reste du monde. La chute des prix des logements et la dégradation des crédits hypothécaires qui s’en est suivie ont débouché sur des pertes substantielles dans tout le secteur financier. Les efforts déployés par les établissements financiers pour redresser leur bilan ont limité leurs activités de prêt. En outre, l’incertitude grandissante quant à la valeur de titres liés à des créances hypothécaires excessivement complexes et opaques a progressivement suscité chez les investisseurs une réticence accrue à assumer le risque de crédit. Cela a entraîné de nouvelles baisses des prix des actifs financiers et un assèchement des liquidités. En conséquence, de nombreux marchés de titrisation, tels que celui des titres adossés à des créances hypothécaires émis par des organismes privés, ont cessé de fonctionner. En septembre, le marché du crédit et le marché monétaire ont été quasiment paralysés, car les taux d’intérêt y sont montés en flèche.
… qui se répercutent sur la sphère réelle de l’économie
L’aggravation de la crise financière va probablement affecter l’activité économique par plusieurs biais, en particulier en restreignant l’offre de crédit. Les banques abaissent les plafonds des cartes de crédit, et d’après les informations recueillies, les taux de rejet des demandes de prêts automobiles sont en hausse. Même les ménages ayant de bons antécédents de crédit ont des difficultés à obtenir des prêts hypothécaires ou des lignes de crédit gagées sur leur logement. Les entreprises sont également handicapées par la réduction de leur accès au crédit. Ainsi, en raison du durcissement des critères d’octroi des prêts bancaires – mis en évidence par la Senior Loan Officer Opinion Survey (enquête d’opinion auprès des responsables de prêts) d’octobre – et de la désorganisation du marché
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
des billets de trésorerie, les entreprises ont davantage de difficultés à obtenir le fonds de roulement dont elles ont besoin pour couvrir leurs dépenses courantes, telles que les frais de personnel et les coûts de stockage.
Le patrimoine des ménages diminue
Les tensions sur les marchés de capitaux ont également débouché sur une forte baisse des cours des actions, qui sont tombés à leur plus bas niveau depuis cinq ans. Les moins-values enregistrées sur les actions de sociétés, conjuguées à de nouvelles pertes immobilières dues à la poursuite de la baisse des prix des logements, ont considérablement amputé le patrimoine net des ménages, ce qui va limiter les dépenses de consommation, les ménages renforçant leur épargne pour reconstituer leur patrimoine.
Des mesures énergiques ont été prises pour endiguer la crise
Face à l’évolution de la situation sur le marché du logement et dans le secteur financier, les autorités américaines ont pris une série de mesures énergiques en vue de ramener la stabilité sur les marchés de capitaux et de soutenir l’activité dans la sphère réelle de l’économie. Elles sont intervenues pour venir en aide à des établissements financiers en difficulté, au premier rang desquels Fannie Mae, Freddie Mac et la société American International Group (AIG) – une des plus grandes compagnies d’assurance du monde. Surtout, les pouvoirs publics ont adopté un plan de sauvetage d’un montant de 700 milliards de dollars, qui ont été utilisés en partie pour recapitaliser des banques, et ont également plus que doublé le niveau d’assurance des dépôts pour réduire les risques de retraits bancaires massifs. Le succès de ces mesures en termes d’amélioration des conditions financières sera le déterminant essentiel de l’évolution de l’économie des États-Unis au cours de la période considérée.
Les politiques budgétaire et monétaire sont très accommodantes
Les politiques budgétaire et monétaire ont une orientation extrêmement accommodante. La Réserve fédérale a non seulement ramené son taux directeur à un très bas niveau, mais elle a aussi pris des mesures innovantes pour remédier aux tensions observées sur les marchés de capitaux et fournir des liquidités, en créant de nouveaux mécanismes de crédit, en modifiant radicalement l’ampleur et la composition de son bilan, et en accordant également des crédits à des sociétés non financières. Une fois la crise passée, cet assouplissement quantitatif devrait être annulé et le taux des fonds fédéraux devrait être relevé, d’abord à titre d’ajustement à l’amélioration des conditions financières, puis pour tenir compte de l’accélération de l’activité, afin que les anticipations inflationnistes restent fermement ancrées.
L’activité économique va se contracter à court terme…
Malgré la réaction énergique des pouvoirs publics, l’économie américaine est probablement déjà entrée en récession, et les perspectives qui se dessinent à court terme sont celles d’un fléchissement persistant. Les dépenses de consommation devraient diminuer ou rester atones à court terme, tandis que la situation du marché du travail continuera de se
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
dégrader et que l’accès au crédit demeurera restreint. L’investissement des entreprises devrait continuer à reculer pendant une bonne partie de l’année 2009 en raison du classique effet d’accélération, renforcé par le resserrement du crédit. Le commerce international, en revanche, devrait rester un moteur de croissance, quoique de manière beaucoup plus limitée que ces derniers temps.
… et la croissance restera faible jusqu’en 2010
Tandis que les conditions financières reviendront à la normale et que le secteur du logement passera le creux de la vague, la croissance économique devrait reprendre au troisième trimestre 2009, quoique à un rythme modéré, les dépenses de consommation étant probablement limitées par une confiance amoindrie et des pertes patrimoniales. En 2010, l’activité économique, toujours soutenue par une politique monétaire fortement expansionniste, devrait s’accélérer peu à peu. L’inflation devrait nettement refluer par rapport aux niveaux élevés enregistrés jusqu’au troisième trimestre 2008, du fait de la baisse des prix des produits de base et de l’apparition d’un écart de production négatif substantiel.
Les risques de divergence par rapport aux prévisions sont orientés à la baisse
Même si une reprise plus forte que prévu est possible, les risques qui entourent ces prévisions sont orientés de manière prédominante à la baisse. L’absence d’un retour rapide à la situation qui prévalait avant septembre en matière de conditions financières aurait un impact très défavorable sur l’ensemble de l’économie. Un resserrement prolongé du crédit freinerait encore davantage les dépenses, la production et les créations d’emplois. En outre, il est possible que la désorganisation des marchés de capitaux ait entraîné une baisse du PIB potentiel nettement plus forte qu’on ne l’a estimé, ce qui réduirait encore les perspectives d’une reprise rapide.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
JAPON Les chocs externes liés à la forte hausse des prix des produits de base puis aux turbulences financières internationales ont mis un terme à l’expansion économique que connaissait le Japon. Les cours des actions ont chuté et le yen s’est sensiblement apprécié. Compte tenu de la baisse des exportations, l’activité devrait rester atone tout au long de 2009, entraînant une hausse du chômage et ramenant l’inflation globale à un niveau proche de zéro. Un redressement de la demande intérieure devrait tirer la croissance de la production aux alentours de 1 % en 2010, soit un taux encore inférieur à son niveau potentiel. La baisse du taux directeur à laquelle a procédé la Banque du Japon devrait s’accompagner de mesures destinées à soutenir l’activité en offrant au marché suffisamment de liquidités pour limiter l’impact des tensions financières et réduire les pressions déflationnistes. La relance budgétaire annoncée fin octobre atténuera le repli de l’activité en 2009, mais il conviendra que les autorités se focalisent de nouveau sur l’assainissement des finances publiques lorsque l’économie se stabilisera, compte tenu du niveau très élevé du ratio d’endettement public et des coûts du vieillissement démographique. Des réformes structurelles destinées à renforcer la productivité, en particulier dans le secteur des services, restent d’une importance prioritaire en vue d’améliorer le niveau de vie, étant donné la diminution de la population d’âge actif.
L’effet négatif du choc ayant affecté les termes de l’échange…
La phase d’expansion que connaissait le Japon – la plus longue de l’après-guerre – a pris fin aux alentours de la mi-2008 avec une forte contraction des exportations, faisant écho au ralentissement des échanges mondiaux et à l’appréciation marquée du yen. Cette faiblesse des exportations réduit, quant à elle, l’investissement des entreprises, qui constituait le deuxième principal moteur de la croissance. Le choc ayant affecté les prix des produits de base a également affaibli la rentabilité des entreprises, celles-ci ayant eu des difficultés à répercuter intégralement
Japon L’inflation totale atteint son maximum tandis que l’inflation sous-jacente semble uniforme
La confiance des entreprises est faible² Indice 60
% 2.5
Grandes entreprises (tous secteurs) Petites entreprises (manufacturier) Petites entreprises (non manufacturier)
Energie Alimentation Autres postes¹ IPC
2.0
40
1.5
20
1.0
0 0.5
-20 0.0
-40
-0.5 -1.0
2006
2007
2008
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
-60
1. Correspond à la définition de l’inflation sous-jacente de l’OCDE. 2. Indice de diffusion des conditions dans l’industrie « favorables » moins « non favorables » publié dans Tankan Survey. Il y a une discontinuité entre le troisième et le quatrième trimestre 2003 due à des révisions de données. Source : Ministère des Affaires intérieures et des Communications ; Banque du Japon.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506537407440
98
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Japon : Emploi, revenu et inflation Pourcentages de variation 2006
2007
2008
2009
2010
0.4 4.1
0.5 3.9
-0.3 4.1
-0.7 4.4
-0.2 4.4
Rémunération des salariés Coûts unitaires de main-d'œuvre Revenu disponible des ménages
1.6 -0.8 1.0
0.3 -1.8 1.0
1.3 0.8 1.4
-0.1 0.0 0.6
0.1 -0.5 0.2
Déflateur du PIB Indice des prix à la consommation2 IPC sous-jacent3 Déflateur de la consommation privée
-1.0 0.2 -0.4 -0.3
-0.8 0.1 -0.2 -0.5
-1.0 1.4 0.0 0.4
1.3 0.3 -0.1 -0.2
-0.3 -0.1 -0.2 -0.3
Emploi Taux de chômage1
1. En pourcentage de la population active. 2. Calculés comme la somme des indices trimestriels corrigés des variations saisonnières pour chaque année. Dans les statistiques officielles japonaises, les taux de croissance annuels sont calculés à partir de séries non-désaisonnalisées, ce qui donne une valeur de -0.3% en 2005 et 0.3% en 2006. 3. Indice global hors alimentation et énergie. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508724014382
cette augmentation de leurs coûts. La hausse de l’inflation mesurée par l’indice général des prix à la consommation, qui a atteint un pic de 2.2 % (en glissement annuel) au troisième trimestre 2008, a entamé le revenu réel des ménages, freinant du même coup la consommation privée. Le revenu des ménages a également souffert de la dégradation de la situation du marché du travail, la croissance de l’emploi ayant ralenti, le rapport entre offres et demandes d’emplois ayant baissé nettement en deçà de un, et la croissance des salaires ayant marqué le pas.
Japon L’investissement résidentiel commence à reprendre
Le déficit budgétaire se stabilise²
2000T1=100 En % du PIB
Indice 100
0.0
90
-1.5 -3.0
80 -4.5
70 Solde financier Solde financier primaire
Surface totale des permis de construire Investissement résidentiel
60
50
-6.0 -7.5
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008¹
2002
2003
2004
2005
2006
2007 ³
2008 ³
-9.0
1. Les dernières données disponibles correspondent au troisième trimestre 2008. 2. Excluant les facteurs exceptionnels. 3. Estimé. Source : Office du Cabinet, ministère des Finances, calculs estimés par l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506552416703
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
99
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Japon : Indicateurs financiers 2006
Taux d'épargne des ménages1 Solde financier des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2 Taux d'intérêt à court terme3 Taux d'intérêt à long terme4
2007
2008
2009
2010
3.3 -1.4 3.9
3.1 -2.4 4.8
3.3 -1.4 3.8
3.5 -3.3 4.3
3.2 -3.8 3.9
0.2 1.7
0.7 1.7
0.8 1.5
0.7 2.0
0.4 2.7
1. En pourcentage du revenu disponible. 2. En pourcentage du PIB. 3. Certificats de dépôt de 3 mois. 4. Obligations d'État à 10 ans. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508728155733
… a été accentué par la crise financière mondiale
La crise des marchés mondiaux de capitaux accentue la dégradation de la situation économique. La confiance des milieux d’affaires est tombée à son plus bas niveau depuis cinq ans en septembre 2008, en particulier parmi les petites sociétés manufacturières, et les entreprises ont révisé à la baisse leurs plans d’investissements. L’appréciation du yen, dont le taux de change effectif a augmenté de 16 % depuis juillet 2008, assombrit encore les perspectives d’exportation. Les cours des actions ont accusé une forte baisse – de 24 % au cours du seul mois d’octobre – entraînant un durcissement des conditions financières et une amputation du patrimoine des ménages. L’effondrement d’un fonds de placement immobilier et d’une société d’assurance-vie en octobre 2008 laisse à
Japon : Demande et production 2005 Prix courants mille milliards de ¥
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Secteur public1 Secteur privé : résidentiel Secteur privé : autres
285.9 90.6 116.9 22.9 18.2 75.7
2.0 -0.4 1.3 -8.1 0.9 4.3
1.5 0.7 -0.6 -2.5 -9.5 2.1
0.7 0.3 -2.4 -4.0 -9.2 -0.6
0.6 1.4 -0.1 1.1 3.9 -1.2
0.7 1.7 1.4 -4.2 2.4 2.6
Demande intérieure finale Variation des stocks2 Demande intérieure totale
493.4 1.4 494.8
1.4 0.2 1.6
0.9 0.1 1.0
-0.1 -0.2 -0.3
0.6 0.0 0.6
1.0 0.0 1.0
71.9 65.0 7.0
9.7 4.2 0.8
8.6 1.7 1.1
5.3 0.9 0.8
-2.9 1.2 -0.7
0.7 3.5 -0.4
501.7
2.4
2.1
0.5
-0.1
0.6
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes2 PIB aux prix du marché
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Y compris les entreprises publiques. 2. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508748624430
100
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Japon : Indicateurs extérieurs 2006
2007
702.6 648.1 54.5 117.5 172.0
772.1 698.9 73.3 138.6 211.8
2008
2009
2010
923 828 94 137 231
928 856 72 139 211
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
896.7 853.2 43.4 143.8 187.2
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Résultats à l'exportation1 Termes de l'échange
9.7 4.2 0.5 - 6.9
8.6 1.7 1.3 - 4.6
5.3 0.9 0.5 - 9.0
- 2.9 1.2 - 5.7 10.7
0.7 3.5 - 5.3 0.0
1. Ratio du volume des exportations sur le marché correspondant pour le total des biens et services. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508805085356
craindre que le marché des capitaux du Japon, qui est resté jusqu’ici largement épargné par la tempête qui balaye les marchés mondiaux de capitaux, ne soit négativement affecté. En outre, l’écart de taux d’intérêt entre les obligations d’État et les obligations de sociétés s’est creusé depuis la mi-septembre, et le nombre d’émissions obligataires d’entreprises a diminué.
Des mesures de relance budgétaire ont été prises pour limiter le repli de l’activité…
Quoique faible, la croissance de la production va probablement être soutenue au premier semestre 2009 par l’investissement résidentiel et les mesures de relance budgétaire. Les mises en chantier de logements (en termes de superficie), qui s’étaient effondrées au second semestre 2007 à la suite d’une révision de la loi sur les normes de construction, sont reparties à la hausse. Les deux propositions de relance budgétaire présentées à l’automne 2008 vont accroître les dépenses publiques de 1 point de PIB environ, les versements forfaitaires aux ménages représentant près de la moitié du total. La relance budgétaire va inverser le mouvement de baisse tendancielle du déficit budgétaire primaire, qui avait reculé de 6.4 % du PIB en 2004 à un niveau estimé à 2 % du PIB en 2008 pour l’ensemble des administrations publiques, hors éléments exceptionnels. En 2009, il devrait se hisser aux alentours de 3 % du PIB, de sorte qu’il sera difficile pour le gouvernement d’atteindre son objectif de budget primaire en excédent sur l’exercice 2011 pour l’ensemble des administrations centrale et locales. Or, la réalisation de cet objectif, même un peu plus tard, constitue un premier pas nécessaire vers la réduction du ratio dette publique/PIB – qui est aujourd’hui supérieur à 170 %, soit le plus élevé qui ait jamais été enregistré dans la zone OCDE – au cours des années 2010.
… et le taux d’intérêt directeur a été réduit
Compte tenu du renforcement des pressions déflationnistes et des turbulences sur les marchés internationaux de capitaux, la Banque du Japon a baissé son taux d’intérêt directeur pour la première fois depuis sept ans, en le ramenant de 0.5 % à 0.3 % en octobre 2008. L’inflation
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
101
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
globale reflue après avoir atteint un sommet à l’été 2008, du fait de la récente baisse des cours du pétrole et de l’appréciation du yen. Parallèlement, l’inflation mesurée par l’indice de base des prix à la consommation (hors énergie et produits alimentaires) est restée aux alentours de zéro depuis 2007. Dans un contexte de hausse du chômage, de croissance anémique des salaires et de baisse des coûts unitaires de main-d’œuvre, l’inflation – tant globale que sous-jacente – devrait devenir légèrement négative en 2009. Par ailleurs, les prix des terrains résidentiels, qui s’étaient stabilisés en 2006 après 15 ans de baisse, semblent avoir recommencé à diminuer.
La croissance économique devrait rester atone en 2009…
Tandis que se dissiperont les effets de la relance budgétaire, la croissance de la production devrait marquer le pas au second semestre 2009, avant de se redresser en 2010. À taux de change constant, lesecteur extérieur devrait continuer à freiner sensiblement l’activité pendant toute l’année 2010. La demande intérieure devrait toutefois entraîner un rebond modeste de la croissance de la production aux alentours de 1 % d’ici à la mi-2010. Les dépenses de consommation seront étayées par la progression des revenus réels des ménages, dans un contexte de stabilité des prix, de ralentissement de la baisse de l’emploi et de reprise de la croissance des salaires. De plus, le poids des emplois à t e m p s p a r t i e l f a i bl e m e n t r é mu n é r é s va p ro b abl e m e n t c e s s e r d’augmenter, ce qui éliminera un frein de taille à la progression des salaires. Par ailleurs, les termes de l’échange s’amélioreront sans doute en 2009, pour la première fois depuis dix ans, avant de se stabiliser en 2010. Un renforcement de la croissance de la consommation c o n tr i b ue ra i t à te r m e à i nver s e r l e m o uvem e n t d e b a i s s e d e l’investissement des entreprises, qui devrait diminuer pendant cinq trimestres consécutifs jusqu’à la mi-2009. La poursuite de la normalisation du marché du logement devrait contribuer positivement à l’expansion économique en 2009 comme en 2010. Néanmoins, la croissance de la production devrait rester inférieure à son niveau potentiel jusqu’à fin 2010, le taux de chômage s’établissant aux environs de 4½ pour cent. On table par conséquent sur une inflation stationnaire aux alentours de zéro.
… les risques extérieurs et intérieurs étant principalement orientés à la baisse
L’incertitude exceptionnelle qui entoure l’évolution de l’économie mondiale fait peser un certain nombre de risques sur ces perspectives. Bien que la résistance du secteur des entreprises aux chocs externes se soit renforcée depuis la période de la bulle, et que le secteur bancaire soit maintenant convenablement capitalisé, la crise financière mondiale pourrait désorganiser le secteur financier japonais, ce qui réduirait à la fois la consommation privée et l’investissement. Une poursuite de l’appréciation du yen pèserait sur les exportations. Il est également à craindre qu’une croissance plus lente ne fasse basculer de nouveau le Japon dans la déflation. Cela étant, un règlement plus rapide qu’escompté de la crise financière mondiale et une baisse du yen favoriseraient une reprise économique plus précoce et plus forte au Japon.
102
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
ZONE EURO L’économie de la zone euro a glissé dans la récession cette année, face à des facteurs comme le resserrement des conditions financières, les effets de patrimoine négatifs, l’affaiblissement de l’activité sur le marché du logement et l’accentuation des incertitudes, lesquels ont tous contribué à réduire la demande intérieure. La croissance restera probablement inférieure à son potentiel jusqu’au milieu de 2010, avant de se redresser à mesure que se feront sentir les effets de l’assouplissement de la politique monétaire et de la détente des marchés financiers mondiaux. La baisse des prix des matières premières et l’apparition d’un important écart de production négatif atténueront les pressions inflationnistes, l’inflation globale tombant, d’après les prévisions, à 1½ pour cent environ en 2009. Un relâchement des pressions inflationnistes étant déjà perceptible, une accentuation de la stimulation monétaire paraît possible et devrait être mise à profit sans tarder pour minimiser les risques de ralentissement de l’activité. Le manque à gagner au titre des recettes fiscales provenant des marchés financiers et immobiliers et le coût des mesures d’urgence prises face aux turbulences financières accentueront les pressions budgétaires. Toutes les mesures budgétaires additionnelles de caractère discrétionnaire devraient être bien ciblées et, compte tenu de la nécessité d’un assainissement budgétaire à moyen terme, temporaires. Les perspectives de croissance seraient améliorées par la mise en œuvre de mesures propres à renforcer les cadres de réglementation et de contrôle sur les marchés financiers européens.
L’activité économique a commencé de se contracter
L’économie de la zone euro est entrée en récession, avec une contraction du PIB au deuxième et au troisième trimestres de 2008. Au deuxième trimestre, le recul de la consommation privée et de l’investissement fixe des entreprises a renforcé les pressions à la baisse provoquées par l’effondrement de l’investissement résidentiel. Les exportations ont aussi fléchi, sous l’effet d’une demande mondiale plus faible et de la vigueur de l’euro. Avec l’intensification des turbulences sur les marchés financiers mondiaux, les perspectives d’expansion économique à court terme se sont
Zone euro La croissance économique continue de fléchir
La confiance a nettement faibli
Contribution à la croissance du PIB réel % 6 5 4
Solde extérieur Investissement Autre demande intérieure Croissance du PIB réel ¹
2.0
Services ² Industrie ² Consommateurs ²
1.5 1.0 0.5
3
0.0
2
-0.5
1
-1.0 -1.5
0
-2.0
-1 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2004
2005
2006
2007
2008
-2.5
1. Pourcentage de variation en glissement annuel. 2. Les séries ont été normalisées à 0 sur la période 1999m1-2008m10. Source : Eurostat et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506556318712
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
103
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Zone euro : Emploi, revenu et inflation Pourcentages de variation 2006
2007
2008
2009
2010
Emploi Taux de chômage1
1.6 8.2
1.8 7.4
1.0 7.4
-0.7 8.6
-0.1 9.0
Rémunération par salarié2 Productivité du travail Coûts unitaires de main-d'œuvre
2.2 1.4 1.1
2.4 0.8 1.8
3.0 0.0 3.4
2.4 0.2 2.7
2.1 1.2 1.1
Revenu disponible des ménages Déflateur du PIB Indice des prix à la consommation harmonisé IPCH sous-jacent3 Déflateur de la consommation privée
3.7 2.0 2.2 1.5 2.2
3.7 2.3 2.1 1.9 2.2
4.4 2.4 3.4 1.8 3.0
2.4 2.0 1.4 1.6 1.4
2.4 1.3 1.3 1.3 1.3
Note : L’agrégat correspondant à la zone euro couvre les pays de la zone euro qui sont membres de l’OCDE. 1. En pourcentage de la population active. 2. Dans le secteur privé. 3. Indice des prix à la consommation harmonisé, hors énergie, alimentation, alcool et tabac. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508865384075
nettement assombries et un ralentissement prolongé de l’activité paraît de plus en plus probable. La production industrielle et les ventes au détail dans l’ensemble de la zone ont diminué au cours des mois d’été. Les données recueillies dans le cadre d’enquêtes laissent entrevoir une contraction prolongée de l’activité, la confiance des entreprises et des consommateurs tombant bien en-deçà de leur niveau moyen à long terme.
Les conditions financières se sont durcies
Même avant les événements récents, les turbulences sur les marchés financiers internationaux avaient provoqué un resserrement des conditions financières. Un élargissement des marges de taux d’intérêt, le
Zone euro Le patrimoine financier net des ménages diminue
Les pressions inflationnistes ont atteint leur pic Contribution à la hausse des prix ¹
2001T1 = 100 120
Ratio 2.5
Ratio patrimoine financier/revenu des ménages Indice des prix des actions de la zone euro
2.4
110
2.3
100
2.2
90
2.1
%
% 5
5
Hausse de l’IPC harmonisé ² Énergie et produits alimentaires non transformés Produits alimentaires transformés Inflation sous-jacente
4
4
3
3
80
2
2
2.0
70
1
1
1.9
60 0
0
1.8
50
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
T1
T2 T3 2007
T4
T1
T2 T3 2008
T4
1. Représentée par l’indice des prix à la consommation (IPC) harmonisé. 2. Pourcentage de variation en glissement annuel. Source : Banque centrale européenne, Datastream et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506557643423
104
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Zone euro : Indicateurs financiers 2006
Taux d'épargne des ménages1 Solde financier des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
2007
2008
2009
2010
9.3 -1.3 0.4
9.2 -0.6 0.3
9.9 -1.4 -0.4
10.6 -2.2 -0.1
10.6 -2.5 0.0
3.1 3.8
4.3 4.3
4.7 4.4
2.7 4.4
2.6 4.7
Taux d'intérêt à court terme3 Taux d'intérêt à long terme4
Note : L’agrégat correspondant à la zone euro couvre les pays de la zone euro qui sont membres de l’OCDE. 1. En pourcentage du revenu disponible. 2. En pourcentage du PIB. 3. Taux interbancaire à 3 mois. 4. Obligations d'État à 10 ans. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508866847856
durcissement des conditions d’octroi des crédits bancaires et une baisse des cours des actions sont autant d’éléments qui ont contribué à accroître le coût du financement et à générer des effets de patrimoine négatifs affectant les dépenses des ménages. L’expansion du crédit est restée positive cette année, mais s’est sensiblement ralentie, surtout pour les ménages. L’euro s’est déprécié en termes effectifs de près de 10 % depuis le début de 2008, mais reste supérieur à sa moyenne de la décennie passée. Plus récemment, les difficultés financières des banques, des ménages et des entreprises se sont intensifiées, avec une nouvelle augmentation des marges de taux d’intérêt et de nouvelles chutes des cours des actions. Ces évolutions ont entraîné une contraction considérable du ratio patrimoine-revenu des ménages. Les marchés interbancaires, pour leur part, sont en fait gelés depuis la mi-septembre.
Zone euro : Demande et production 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2001)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Secteur public Secteur privé : résidentiel Secteur privé : autres
4 617.0 1 648.7 1 662.7 208.6 465.1 988.9
2.0 1.9 5.8 1.0 6.7 6.4
1.6 2.3 4.1 3.2 1.4 5.5
0.4 1.8 0.4 3.0 -3.4 1.4
0.2 1.2 -4.4 1.2 -7.3 -4.3
1.2 1.2 1.0 1.6 -0.7 1.5
Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
7 928.4 11.6 7 940.0
2.8 0.1 2.9
2.3 0.0 2.3
0.7 0.2 0.8
-0.6 0.1 -0.5
1.1 0.0 1.1
Exportations nettes1 PIB aux prix du marché
118.5 8 058.5
0.1 3.0
0.3 2.6
0.2 1.0
0.0 -0.6
0.1 1.2
Note : L’agrégat correspondant à la zone euro couvre les pays de la zone euro qui sont membres de l’OCDE. 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510007305634
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
105
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Zone euro : Indicateurs extérieurs 2006
2007
2008
2009
2010
205 - 212 -8
217 - 221 -4
Milliards de $
Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
124.1 - 80.9 43.2
181.8 - 142.5 39.3
155.5 - 210.1 - 54.5
Note : L’agrégat correspondant à la zone euro couvre les pays de la zone euro qui sont membres de l’OCDE. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510026458200
La tendance sur les marchés immobiliers s’est inversée
L’investissement résidentiel a marqué un sommet au premier trimestre de 2007 et, depuis, a baissé d’un peu moins d’un demi pour cent du PIB. Les prix des logements ont marqué un net recul dans certains pays, alors que la hausse de ces prix dans l’ensemble de la zone est maintenant proche de zéro, avec un fléchissement en termes réels. Cette évolution renforcera les effets négatifs du patrimoine financier sur les dépenses privées, même si le logement est moins utilisé comme garantie d’emprunt dans la zone euro que dans les autres pays.
Les améliorations sur le marché du travail ont pris fin
Le taux de chômage s’aggrave, ayant atteint jusqu’à 7½ pour cent en août, après avoir marqué un creux conjoncturel à 7.2 %, soit un niveau proche du taux structurel. L’emploi a continué de progresser, mais de plus en plus lentement.
Les pressions inflationnistes commencent à se calmer
L’inflation globale est revenue à 3.2 % en octobre, après avoir culminé à 4 % en juillet, en raison de la baisse des prix mondiaux des matières premières. De nouvelles fortes baisses sont attendues à la fin de 2008 et au premier semestre de 2009, et l’inflation globale pourrait bien tomber plus bas que l’inflation tendancielle pendant quelque temps. D’après les estimations, les anticipations d’inflation en longue période sur les marchés financiers se sont aussi calmées. L’inflation tendancielle, hors alimentation, boissons, tabac et énergie, est restée inférieure à 2 % cette année, malgré une accélération de la hausse des coûts au premier semestre de 2008, favorisée par des clauses d’indexation des salaires dans certains pays et par un affaiblissement des gains de productivité. La perspective que l’inflation globale élevée ait des effets secondaires marqués sur les salaires et les prix paraît néanmoins limitée. L’apparition prévue d’un important écart de production négatif, la montée du chômage et le tassement des prix à l’importation contribueront à modérer les pressions sur les salaires et les prix en 2009 et 2010. L’inflation globale comme l’inflation tendancielle s’établiront, selon les prévisions, en deçà de l’objectif à moyen terme de la Banque centrale européenne à partir du milieu de 2009.
La politique monétaire peut être encore assouplie
106
La Banque centrale européenne a déjà commencé d’assouplir l’orientation de sa politique monétaire, bien que les tensions actuelles sur les marchés financ iers aient ralenti la vitesse à laquelle cet assouplissement se répercute sur les taux du marché monétaire et les PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
taux d’intérêt aux particuliers. Les taux directeurs ont été baissés de 50 points de base lors de la réduction concertée du 8 octobre et à nouveau de 50 points de base le 6 novembre. De nouvelles modifications ont été apportées aux opérations de refinancement de la BCE afin d’atténuer les pénuries de liquidités sur les marchés financiers. L’apaisement prévu des pressions inflationnistes au cours des deux prochaines années permettra de nouvelles réductions des taux directeurs dans les mois à venir. Ces taux pourraient tomber à 2 % d’ici au printemps prochain, et rester à ce niveau durant une année. Si les conditions financières devaient se dégrader davantage ou si l’activité devait se ralentir plus rapidement que prévu, des réductions plus marquées des taux d’intérêt pourraient se révéler nécessaires à court terme. Par la suite, lorsque les turbulences financières se calmeront et que l’activité économique se redressera, de légères majorations des taux directeurs seront appropriées pour assurer le maintien de l’inflation au-dessous de 2 % les années suivantes.
Les pressions budgétaires s’intensifient
La faiblesse conjoncturelle actuelle de l’économie de la zone euro, l’effondrement des marchés financiers et du logement, habituellement gros pourvoyeurs de recettes fiscales, et les mesures prises par les pouvoirs publics dans toute la zone afin de rétablir la confiance dans les marchés financiers auront un coût budgétaire considérable. Le déficit public de la zone euro augmentera sans doute de 0.8 % du PIB cette année et en 2009, annulant en grande partie la diminution observée en 2006-07. Les mesures de recapitalisation des institutions financières et de renforcement des garanties des dépôts alourdiront aussi les engagements publics effectifs et éventuels. Les stabilisateurs automatiques relativement importants à l’œuvre en Europe permettront aussi d’amortir le ralentissement de l’activité. De nombreux pays devant encore assainir davantage leurs finances publiques afin de se rapprocher des objectifs à moyen terme, toute action d’assouplissement budgétaire de caractère discrétionnaire devra être opportune, ciblée et temporaire et tenir compte des difficultés particulières de chaque pays.
D’autres baisses du PIB sont à prévoir dans le court terme
L’activité économique continuera probablement de se contracter jusqu’au milieu de 2009. Le durcissement des conditions financières, le manque de dynamisme de la croissance des revenus, les effets de patrimoine négatifs, la remontée du chômage et l’aggravation des incertitudes quant aux perspectives économiques devraient faire baisser la consommation et l’investissement des entreprises, accentuant le ralentissement de l’activité dû à un recul continu de l’investissement résidentiel. L’expansion des exportations manquera de vigueur, du fait de la faiblesse de la croissance de la demande mondiale.
Le redressement de l’activité sera lent
L’effet de ces facteurs défavorables devrait s’atténuer avec le temps, mais le redressement de l’activité ne sera sans doute que progressif. La décrue de l’inflation globale tout au long de 2009, ainsi que l’apaisement progressif des turbulences sur les marchés financiers et les effets de l’assouplissement de la politique monétaire, contribueront en fin de
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
107
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
compte à soutenir une expansion. À la fin du deuxième semestre de 2010, l’activité devrait s’accroître à un taux supérieur au taux potentiel, commençant ainsi à combler l’important écart de production négatif qui se sera creusé jusqu’à la fin de 2009.
Au total, les risques restent orientés à la baisse
108
À court terme, les risques d’évolution défavorable restent prépondérants. Un des risques majeurs est que la crise financière actuelle dure plus longtemps que prévu. On ne sait pas non plus si la transmission de la politique monétaire s’opérera comme escompté, compte tenu des difficultés auxquelles sont confrontées les institutions financières. L’activité dans la zone euro pourrait aussi pâtir davantage que prévu du ralentissement extérieur. Dans certains pays, le marasme sur le marché du logement pourrait aussi être plus profond et plus durable qu’on ne s’y attend.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
ALLEMAGNE Après avoir bien démarré l’année 2008, l’activité s’est contractée, en raison de l’atonie de la consommation et d’un affaiblissement de l’expansion des exportations. Elle devrait encore fléchir en 2009 à cause du recul des dépenses d’investissement et de la faiblesse des principaux partenaires économiques. La consommation privée contribuera légèrement à la croissance, la désinflation ayant des effets positifs sur le pouvoir d’achat lié aux majorations antérieures des salaires. L’activité devrait se redresser à la fin de 2009 et en revenir aux taux tendanciels au deuxième semestre 2010. Le solde budgétaire des administrations publiques est probablement de nouveau proche de zéro en 2008, mais il sera négatif l’an prochain car les recettes de l’impôt sur le revenu seront mal en point et les dépenses pour le chômage recommenceront d’augmenter du fait de la dégradation de la situation du marché du travail. Il faudrait laisser jouer les stabilisateurs automatiques, mais éviter les mesures discrétionnaires impliquant des dépenses à long terme. Tout programme de relance devra être rapide, bien ciblé et temporaire.
L’activité économique faiblit…
Après une très forte croissance au premier trimestre, l’activité économique a fléchi au deuxième trimestre 2008. Cette évolution est imputable, dans une certaine mesure, à des facteurs temporaires essentiellement liés à l’investissement dans le secteur de la construction, mais la baisse de l’activité a été plus générale, touchant la consommation privée et les exportations. La consommation privée s’est contractée parce que l’augmentation des prix des produits alimentaires et de l’énergie a freiné la progression du revenu disponible réel malgré une expansion de l’emploi et des hausses de salaires plus élevées dans de nombreux secteurs. Les exportations ont aussi marqué un recul au deuxième trimestre, surtout à destination des États-Unis et du Royaume-Uni, à
Allemagne Les anticipations des affaires ont baissé
Les commandes à l’exportation se sont effondrées
Indice, 2000 = 100 15
Croissance de l’investissement Anticipations des affaires d’Ifo
Indice, janv. 2003 = 100
115
180
Commandes à l’exportation de l’étranger Exportations
110 10
160 105
5
140
100 95
0
120
90 -5
100 85
-10
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
80
2003
2004
2005
2006
2007
2008
80
Note : La croissance de l’investissement correspond à la croissance en glissement annuel de la formation brute de capital fixe trimestriel. Les données d’Ifo sont basées sur le secteur manufacturier, la construction, et le commerce de gros et de détail. Les exportations et les commandes à l’exportation de l’étranger sont en volume désaisonnalisé. Source : Deutsche Bundesbank; Ifo Institut für Wirtschaftsforschung; OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506610186018
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
109
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Allemagne : Emploi, revenu et inflation Pourcentages de variation
Emploi Taux de chômage1 Rémunération des salariés Coûts unitaires de main-d'œuvre Revenu disponible des ménages Déflateur du PIB Indice des prix à la consommation harmonisé IPCH sous-jacent2 Déflateur de la consommation privée
2006
2007
2008
2009
2010
0.6 9.8
1.7 8.3
1.3 7.4
-0.7 8.1
-0.2 8.6
1.6 -1.5 1.9
2.9 0.3 1.6
3.9 2.4 2.6
1.8 2.6 2.8
1.6 0.4 2.5
0.5 1.8 0.7 1.3
1.9 2.3 1.9 1.7
1.6 2.9 1.3 2.1
1.8 1.1 1.4 1.0
1.4 1.3 1.3 1.3
1. En pourcentage de la population active (comptabilité nationale). 2. Indice des prix à la consommation harmonisé, hors énergie, alimentation, alcool et tabac. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510117316175
cause du ralentissement de l’activité sur ces grands marchés d’exportation et de l’appréciation de l’euro.
… par suite de l’atonie de la demande intérieure et de la contribution négative du commerce extérieur
Le PIB s’est encore contracté au troisième trimestre, la faiblesse des exportations et la vigueur des importations ayant plus que compensé l’amélioration de la consommation intérieure et l’augmentation des stocks. La consommation privée a contribué positivement à la croissance, très probablement grâce au ralentissement de la hausse des prix à la consommation dû à la baisse des prix des produits alimentaires et de l’énergie. Mais les indicateurs de confiance des consommateurs se sont quelque peu dégradés, car la forte progression des salaires sur un marché du travail encore robuste n’a pas été jugée durable. Le taux d’utilisation
Allemagne La croisssance des salaires a augmenté %
3.5
Croissance des salaires nominaux Taux de chômage NAIRU
3.0
La consommation reste faible 12
%
2.0
% 12.0
Croissance de la consommation Taux d’épargne des ménages
1.5
11
11.5 1.0
2.5
10
2.0
0.5
11.0
0.0
9
1.5
10.5 -0.5
1.0
8
0.5
10.0
-1.5
7
0.0 -0.5
-1.0
9.5 -2.0
2003
2004
2005
2006
2007
2008
6
-2.5
2003
2004
2005
2006
2007
2008
9.0
Note : La croissance des salaires est en glissement annuel basé sur les salaires nominaux privés trimestriel. NAIRU est le taux de chômage non inflationniste. La croissance de la consommation privée est en glissement trimestriel. Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506632073786
110
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Allemagne : Indicateurs financiers 2006
Taux d'épargne des ménages1 Solde financier des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2 Taux d'intérêt à court terme3 Taux d'intérêt à long terme4
2007
2008
2009
2010
10.5 -1.5 6.1
10.8 0.1 7.7
11.6 0.0 6.4
12.9 -0.9 6.2
13.0 -1.0 6.1
3.1 3.8
4.3 4.2
4.7 4.1
2.7 4.0
2.6 4.4
1. En pourcentage du revenu disponible. 2. En pourcentage du PIB. 3. Taux interbancaire à 3 mois. 4. Obligations d'État à 10 ans. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510157676370
des capacités a rapidement diminué dans l’industrie et la confiance des entreprises s’est nettement détériorée en raison d’anticipations de bénéfices défavorables dans le sillage du ralentissement économique mondial.
L’impact de la crise financière s’accentue
Avec la dégradation notable de la situation sur les marchés de capitaux, le ralentissement de l’activité devrait se poursuivre. S’il est vrai que l’expansion du crédit s’était encore bien maintenue au cours des trimestres passés, les problèmes grandissants de refinancement sur les marchés monétaire et financier se traduisent par un durcissement des
Allemagne : Demande et production 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Secteur public Secteur privé : résidentiel Secteur privé : autres
1 323.0 420.0 388.9 30.9 116.4 241.6
1.2 0.6 8.5 3.8 6.5 10.1
-0.3 2.2 4.5 4.4 0.4 6.5
-0.6 1.9 3.6 6.5 1.2 4.4
0.2 1.0 -2.8 3.0 -1.1 -4.3
1.2 1.3 1.2 3.1 1.0 1.0
Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
2 131.9 - 11.4 2 120.4
2.4 -0.1 2.3
1.1 0.1 1.2
0.7 0.9 1.7
-0.3 0.4 0.1
1.2 0.0 1.2
918.6 799.7 118.9
13.1 12.2 1.0
7.7 5.2 1.4
4.2 5.4 -0.2
0.7 2.8 -0.9
3.9 4.4 0.0
PIB aux prix du marché
2 239.3
3.2
2.6
1.4
-0.8
1.2
Pour mémoire PIB sans ajustements jours travaillés Investissement en équipement et outillage Investissement en construction
2 243.2 186.5 202.3
3.0 11.4 5.8
2.5 7.4 1.9
1.7 5.0 2.4
-0.9 -3.5 -2.2
1.3 1.3 1.1
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510160037602
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
111
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Allemagne : Indicateurs extérieurs 2006
2007
1 323.9 1 158.1 165.8 12.3 178.2
1 563.4 1 327.7 235.8 19.5 255.3
13.1 12.2 3.6 - 1.3
7.7 5.2 0.7 0.7
2008
2009
2010
1 532 1 340 192 2 194
1 608 1 410 198 0 198
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
1 752.1 1 526.8 225.3 8.5 233.7
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Résultats à l'exportation1 Termes de l'échange
4.2 5.4 0.2 - 1.5
0.7 2.8 - 0.6 1.8
3.9 4.4 - 0.3 0.3
1. Ratio du volume des exportations sur le marché correspondant pour le total des biens et services. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510185758627
conditions de crédit et une hausse continue des taux débiteurs, ce qui restreint le crédit aux entreprises et aux ménages. L’Allemagne, très tributaire de son commerce extérieur, devrait être sévèrement touchée par le ralentissement mondial, par le biais d’une plus faible croissance de ses marchés extérieurs, surtout pour les biens d’équipement. L’incertitude de plus en plus marquée quant à la situation du marché du travail et la chute des marchés boursiers pourraient inciter temporairement les consommateurs à épargner davantage. En ce qui concerne les aspects positifs, l’économie allemande sera probablement moins touchée par l’effondrement du marché mondial du logement du fait que les prix et la construction n’ont pas augmenté fortement durant l’expansion précédente comme cela a été le cas dans beaucoup d’autres pays.
Sous l’effet des stabilisateurs automatiques, la position budgétaire se dégradera en 2009
Le budget des administrations publiques sera à peu près équilibré en 2008, les moins-values de recettes liées à la réduction des taux de l’impôt sur les sociétés et à un nouvel abaissement du taux de cotisation à l’assurance chômage étant compensées par de plus fortes rentrées fiscales au titre des impôts directs sur les ménages et par des dépenses moins importantes au titre des indemnités de chômage. La situation budgétaire devrait cependant s’aggraver notablement en 2009. Il faut s’attendre pour 2009 à un déficit budgétaire total de 0.9 % du PIB, le niveau restant du même ordre en 2010. Le fléchissement de l’activité diminuera le produit de l’impôt sur le revenu et les dépenses liées au chômage augmenteront de nouveau. Les dépenses de santé progresseront plus rapidement du fait d’une réforme de la rémunération des soins ambulatoires. La nouvelle réduction annoncée des cotisations d’assurance chômage et l’uniformisation du taux de cotisation à l’assurance maladie chez tous les assureurs semblent devoir se compenser à peu près. Des mesures de relance budgétaire sont en préparation, essentiellement pour freiner le ralentissement de l’investissement. Il n’en est pas tenu compte dans les prévisions. Les
112
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
garanties publiques offertes aux banques n’auront pas d’effet immédiat sur les finances publiques ; elles n’auront un impact sur le déficit budgétaire qu’en cas d’opérations effectives de reprise de dettes. En revanche, la dette publique brute subira les conséquences des mesures de sauvetage pour autant que les banques utiliseront les financements mis à leur disposition par le fonds de garantie des banques pour des injections de capitaux.
Le PIB devrait se contracter durant une bonne partie de 2009
Selon les prévisions, le PIB réel se contractera nettement sur le reste de l’année 2008 et au premier semestre 2009. Le chômage augmentera très sensiblement par rapport à son bas niveau actuel, les licenciements frappant surtout au départ les travailleurs temporaires. La contraction de l’activité résultera d’une baisse de l’investissement des entreprises et d’une dégradation de la balance commerciale. Les dépenses de consommation privée continueront de croître légèrement, en dépit d’une dégradation des conditions de crédit et du marché du travail, étant donné que la plupart des hausses de salaires de 2008 se prolongeront largement en 2009 et que le recul de l’inflation les valorisera en termes réels au-delà de ce qui était prévu. L’inflation se ralentira sans doute sensiblement pour revenir à des taux annuels inférieurs à 1½ pour cent, en raison essentiellement de la baisse des prix du pétrole et des produits alimentaires et de l’apparition d’un écart de production nettement négatif. Même si l’on s’attend à un redressement de l’économie à partir du début du deuxième semestre 2009, le taux de croissance annuel moyen tombera probablement à –0.8 % en 2009. En 2010, l’économie pourrait croître de 1.2 % en rythme annuel moyen, la croissance trimestrielle ne devant revenir à la tendance qu’au milieu de 2010. Ces prévisions tiennent compte du nombre de jours ouvrables ; mais, pour les deux années, l’ajustement est faible.
Les risques sont orientés principalement à la baisse
Les prévisions sont entourées d’une incertitude considérable liée à l’échelle des répercussions directes de la crise financière sur l’économie réelle, à l’ampleur du ralentissement économique sur les marchés extérieurs de l’Allemagne et à la résilience de la consommation privée. Concernant cette dernière, le risque pourrait être orienté dans un sens ou dans l’autre, accélérant le redressement si les consommateurs commencent à réduire leur épargne ou le retardant si la forte incertitude les incite à mettre de côté une part encore plus grande de leur revenu. De plus, si les mesures de relance budgétaire prévues sont mises en œuvre, elles pourront contribuer à une plus forte reprise lorsque la situation financière se sera normalisée, ce qui pourra également renforcer la confiance des entreprises à plus court terme.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
113
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
FRANCE Le taux de croissance devrait tomber en deçà de 1 % sur l’ensemble de l’année 2008, sur fond de dégradation marquée de la situation économique mondiale en fin d’année, due essentiellement à la crise financière. Les effets de ces turbulences se feront sentir pendant une grande partie de 2009, pour laquelle on table sur une croissance négative jusqu’au milieu de l’année, suivie d’une reprise progressive de l’activité à un rythme qui devrait s’établir au-dessus du taux de croissance potentiel à compter de la mi-2010. En conséquence, une augmentation sensible du déficit des administrations publiques est anticipée tant pour 2009 que pour 2010, malgré le durcissement annoncé de la politique budgétaire au cours des quelques années à venir, qui devrait se traduire par une diminution modeste du déficit sous-jacent. Le gouvernement devrait laisser jouer pleinement les stabilisateurs automatiques à court terme, mais ses marges de manœuvre en termes de mesures discrétionnaires supplémentaires sont limitées par la situation dégradée des finances publiques et des perspectives d’évolution. Il serait préférable que les autorités maintiennent le cap sur la maîtrise des dépenses et la réforme de l’administration publique.
Un repli marqué de l’activité est en cours
La croissance du PIB en volume tombera très probablement en dessous de 1 % en moyenne en 2008, ce qui représente un ralentissement sensible par rapport à l’année précédente. Les gains enregistrés au premier trimestre ont été annulés dans une large mesure par une dégradation marquée de la situation durant le reste de l’année. Toutes les principales composantes de la demande intérieure ont fléchi, tout particulièrement l’investissement en logements et l’investissement des entreprises. La progression des exportations a également nettement ralenti en 2008. Les données récentes concernant le climat des affaires et la confiance des ménages, conjuguées aux informations mettant en évidence un resserrement généralisé de l’accès au crédit, laissent augurer une poursuite du fléchissement de l’activité au premier semestre de 2009.
France La croissance de la demande intérieure reste faible
L’investissement privé précède le ralentissement
Contribution à la croissance en glissement du PIB réel
En glissement annuel
%
% 6 5 4
15
Demande intérieure finale Variation des stocks Solde extérieur Croissance du PIB réel
Investissement des entreprises Investissement résidentiel
10
3 2
5
1 0
0
-1 -2
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
-5
Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506711280650
114
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
France : Emploi, revenu et inflation Pourcentages de variation 2006
2007
2008
2009
2010
Emploi Taux de chômage1
0.6 8.8
1.8 8.0
1.4 7.3
-0.6 8.2
0.1 8.7
Rémunération des salariés Coûts unitaires de main-d'œuvre
4.2 1.8
4.3 2.2
3.5 2.5
1.6 2.0
2.3 0.8
Revenu disponible des ménages
4.7
5.4
4.0
1.8
2.5
Déflateur du PIB Indice des prix à la consommation harmonisé IPCH sous-jacent2 Déflateur de la consommation privée
2.5 1.9 1.5 2.2
2.5 1.6 1.6 2.0
2.3 3.3 1.7 2.7
1.7 1.0 1.2 0.9
1.1 0.8 0.8 0.8
1. En pourcentage de la population active. 2. Indice des prix à la consommation harmonisé, hors énergie, alimentation, alcool et tabac. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510216278801
Le chômage est en hausse
Ce repli de l’activité se répercute rapidement sur le marché du travail, puisque les pertes nettes d’emplois au second semestre 2008 devraient faire grimper le taux de chômage aux alentours de 7.5 % d’ici à la fin de l’année. Jusqu’à présent, la montée du chômage a principalement touché les jeunes et les actifs embauchés par l’intermédiaire d’agences de travail temporaire, mais elle va probablement prendre un caractère plus généralisé dans un avenir proche. L’incertitude grandissante concernant le marché du travail, conjuguée à une diminution du patrimoine liée à l’évolution des marchés du logement et des capitaux, a conduit les ménages à relever leur taux d’épargne, malgré des gains de revenu disponible limités. Après s’être redressée au premier semestre 2008, il semblerait que la progression des salaires nominaux ait ralenti au second semestre, compte tenu de la montée du chômage et de la dégradation de
France La confiance des entreprises plonge
Le marché immobilier et la bourse pèsent sur le patrimoine des ménages
Solde en % 103
Indice 6400
% 30
Prix de l’immobilier (variation en glissement) CAC40
102
25
5900
101
20
5400
100
15
4900
99
10
4400
98
5
3900
97
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
0
2004
2005
2006
2007
2008
3400
Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506728876762
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
115
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
France : Indicateurs financiers 2006
Taux d'épargne des ménages1 Solde financier des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
2007
2008
2009
2010
11.7 -2.4 -0.7
12.4 -2.7 -1.2
12.7 -2.9 -1.6
13.3 -3.7 -1.5
13.2 -3.9 -1.6
3.1 3.8
4.3 4.3
4.7 4.3
2.7 4.3
2.6 4.6
Taux d'intérêt à court terme3 Taux d'intérêt à long terme4
1. En pourcentage du revenu disponible. 2. En pourcentage du PIB. 3. Taux interbancaire à 3 mois. 4. Emprunts phare d'État à 10 ans. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510217485613
la rentabilité des entreprises. L’effet préjudiciable de ces évolutions sur le revenu disponible réel des ménages est atténué en partie par le reflux rapide de l’inflation mesurée par l’indice général des prix à la consommation au second semestre de 2008, déclenché par la baisse des prix du pétrole et des autres produits de base. Étant donné l’entrée de l’économie dans une phase de capacités excédentaires, le ralentissement des coûts unitaires de maind’œuvre et la baisse des marges bénéficiaires, l’inflation sous-jacente a diminué – quoique modestement – ces derniers mois.
L’impact de la crise des marchés de capitaux sera prolongé
Le PIB pourrait se contracter jusqu’au milieu de l’année 2009. L’aggravation des turbulences financières en septembre et en octobre devrait avoir un effet prolongé sur la consommation des ménages et plus particulièrement sur l’investissement privé, lié à la fois à une perte de
France : Demande et production 2005 prix courants milliards d' €
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Secteur public Secteur privé : résidentiel Secteur privé : autres Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1 PIB aux prix du marché
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
980.4 408.4 343.8 56.9 96.3 190.6
2.5 1.4 5.0 -2.1 6.9 6.3
2.4 1.4 4.9 1.7 2.9 6.8
0.9 1.4 0.3 -0.5 -2.6 2.0
0.3 0.8 -3.6 -0.2 -5.1 -3.9
1.8 0.7 2.1 1.6 0.7 3.0
1 732.7 5.9 1 738.5
2.7 -0.1 2.6
2.7 0.2 2.9
0.9 0.0 0.9
-0.4 0.0 -0.4
1.6 0.0 1.6
448.8 463.5 - 14.7
5.6 6.5 -0.3
3.2 5.9 -0.8
2.2 1.9 0.1
-0.2 -0.4 0.1
2.7 2.9 -0.1
1 723.8
2.4
2.1
0.9
-0.4
1.5
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510222086803
116
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
France : Indicateurs extérieurs 2006
2007
609.1 636.9 - 27.8 12.6 - 15.2
689.1 739.0 - 49.8 18.3 - 31.5
2008
2009
2010
657 703 - 45 8 - 37
685 733 - 48 7 - 41
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
760.9 829.1 - 68.1 21.3 - 46.9
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Résultats à l'exportation1 Termes de l'échange
5.6 6.5 - 3.3 - 0.4
3.2 5.9 - 2.6 0.1
2.2 1.9 - 2.0 - 1.9
- 0.2 - 0.4 - 1.9 1.7
2.7 2.9 - 1.7 0.2
1. Ratio du volume des exportations sur le marché correspondant pour le total des biens et services. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510237885160
confiance et à un resserrement de l’accès au crédit. Dans le cas des ménages, le ralentissement actuel de la consommation sera amplifié par la montée du chômage et la baisse récente des prix des logements, qui devrait se poursuivre au cours des deux prochaines années. La correction du marché de l’immobilier d’hab itation aura ég alement pour conséquence une poursuite de la contraction de l’investissement résidentiel au moins jusqu’à la mi-2009. Sur le plan extérieur, le tassement de l’activité à l’étranger ralentira nettement la croissance des marchés extérieurs, et l’économie française devrait continuer à perdre des parts de marché à l’exportation. L’orientation sous-jacente de la politique budgétaire devrait se durcir quelque peu en 2009 comme en 2010.
La reprise ne sera sans doute que progressive
Après la contraction du PIB au premier semestre de 2009, la situation des marchés de capitaux commencera à se normaliser vers la fin de l’année, et la production se redressera rapidement en 2010 pour atteindre un taux d’augmentation de 2½ pour cent sur l’ensemble de l’année. L’excédent de l’offre par rapport à la demande va probablement s’accroître pour s’établir à 3 % d’ici à fin 2009, exerçant de fortes pressions à la baisse sur l’inflation sous-jacente, qui devrait refluer progressivement de 1¾ pour cent environ en 2008 à moins de 1 % en 2010. Ce repli de l’inflation renforcera le revenu disponible des ménages et, conjugué à une diminution de l’incertitude relative aux marchés de capitaux et à une stabilisation du marché du travail, favorisera une reprise soutenue de la consommation privée au cours de l’année 2010. S’agissant du secteur extérieur, la baisse du coût des importations d’énergie et d’autres produits de base pourrait être compensée en grande partie par une nouvelle dégradation du solde des échanges de produits manufacturés, de sorte que le déficit des paiements courants d’environ 1½ pour cent du PIB ne devrait guère changer.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
117
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Le ratio déficit/PIB augmentera de nouveau malgré le durcissement de la politique budgétaire
Le repli marqué de l’activité en 2008 et 2009 devrait entamer sensiblement les recettes budgétaires, notamment les rentrées d’impôts sur les bénéfices des sociétés, qui s’étaient distinguées par leur dynamisme ces dernières années. Parallèlement, la montée du chômage exerce des pressions à la hausse sur les dépenses sociales. En conséquence de ces effets des stabilisateurs automatiques, le déficit b ud g é t a ire d e s a d m i n is tra t i o n s p u bli q u e s d ev ra i t s e c re u s er régulièrement, et passer de 2.9 % du PIB en 2008 à 3.9 % du PIB en 2010. Néanmoins, le solde structurel sous-jacent devrait s’améliorer légèrement en 2009 et 2010, du fait des mesures d’assainissement prises au chapitre des dépenses, notamment du remplacement seulement partiel des fonctionnaires prenant leur retraite. La dette publique (au sens du Traité de Maastricht) devrait atteindre plus de 70 % du PIB d’ici à 2010.
Les principaux risques qui entourent ces perspectives sont orientés à la baisse
Outre les incertitudes considérables liées au règlement de la crise des marchés de capitaux, un des risques qui pèsent sur ces perspectives réside dans la possibilité que le marché du logement connaisse une correction plus marquée et durable que prévu, ce qui retarderait la reprise. Un autre risque de divergence à la baisse par rapport à ces perspectives est que le retour de la confiance des ménages et des entreprises aux niveaux d’avant la crise ne prenne bien davantage de temps qu’escompté. À l’inverse, un reflux plus rapide que prévu des prix de l’énergie et des produits alimentaires pourrait entraîner un redressement plus précoce de la consommation des ménages.
118
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
ITALIE En Italie, la récession, qui s’est amorcée en début d’année, se prolongera vraisemblablement durant la majeure partie de 2009, comme dans beaucoup d’autres pays de l’OCDE. La tourmente financière mondiale a touché une économie déjà affaiblie par plusieurs années de faibles gains de productivité, de dégradation de la compétitivité et de dette publique élevée, même si l’expansion dynamique de l’emploi et le recul du chômage ont été des évolutions positives. Le rétablissement de la confiance vers la fin de 2009 devrait permettre une accélération sensible de la production en 2010. Après une réduction notable du déficit en 2007, l’orientation budgétaire a pris un tour quelque peu expansionniste en 2008. Dans son plan budgétaire triennal pour 2009-11, le gouvernement reconnaît que, du fait du niveau élevé de l’endettement public et de l’augmentation des primes de risque, il n’a guère d’autre choix que de reprendre l’assainissement des finances publiques; le déficit corrigé des fluctuations conjoncturelles prévu ici marque bien une contraction. Cependant, dans la conjoncture actuelle, il faudrait laisser jouer les stabilisateurs automatiques en fonction de l’affaiblissement de l’économie. Les suppressions d’emplois dans le secteur public envisagées dans le budget devraient être gérées avec soin de façon à contribuer à une plus grande efficience ainsi qu’à des économies budgétaires.
L’économie est en récession
Les forces récessionnistes à l’œuvre dans l’ensemble de la zone de l’OCDE sont arrivées à un mauvais moment pour l’Italie, qui souffrait déjà d’une longue période de faible croissance. Après un ralentissement à la fin de 2007, l’activité est restée peu soutenue en 2008. La production industrielle a diminué, surtout dans le secteur automobile. Les revenus réels ont augmenté malgré la hausse de l’inflation, mais les consommateurs retardent leurs achats et le durcissement des conditions du crédit rend peut-être aussi plus difficiles les achats à crédit. L’expansion de la production dans le secteur des services se révèle insuffisante pour compenser le manque de vigueur de la production
Italie Les investissements se sont considérablement ralentis
La confiance est basse
% 30 20
Commandes industrielles Confiance des consommateurs
130
Investissement immobilier¹ Autres investissements¹ Ensemble des investissements¹
125
7 6 5
10
120
0
115
-10
110
4 3 2 1 0
105
-20
-1 100
-30
-2 -40
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
95
2003
2004
2005
2006
2007
2008
-3
1. Taux de croissance annuelle. Premier semestre pour 2008. Source : Datastream, Istituto di Studi e Analisi et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506744787084
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
119
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Italie : Emploi, revenu et inflation Pourcentages de variation 2006
2007
2008
2009
2010
2.0 6.8
1.1 6.2
0.7 6.9
-0.4 7.8
0.0 8.0
Coûts unitaires de main-d'œuvre3 Revenu disponible des ménages
4.6 2.7 2.9
3.5 2.1 3.0
5.2 5.6 4.9
1.7 2.7 1.3
1.9 1.1 1.5
Déflateur du PIB Indice des prix à la consommation harmonisé IPCH sous-jacent4 Déflateur de la consommation privée
1.7 2.2 1.6 2.7
2.3 2.0 1.8 2.2
3.9 3.5 2.2 3.6
2.5 1.5 1.9 1.7
1.3 1.5 1.6 1.5
Emploi1 Taux de chômage2 Rémunération des salariés
1. Les données pour l’emploi pour l’ensemble de l’économie sont celles des comptes nationaux. Ces données comprennent l’estimation de l’Istat de l’emploi dans l’économie souterraine. L’emploi total compte environ 2 millions de personnes, circa 10%, de plus dans les comptes nationaux que dans l’enquête de l’emploi. Suivant l’usage des autorités italiennes, le taux de chômage est calculé par rapport aux données de l’enquête de l’emploi. 2. En pourcentage de la population active. 3. Une différence méthodologique dans le traitement des revenues travailleurs indépendants conduit à une divergence considérable pour le coût unitaire de main-d’œuvre en 2005, où l’estimation nationale est de 2.8%. 4. Indice des prix à la consommation harmonisé, hors énergie, alimentation, alcool et tabac. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510260161220
industrielle. Les indicateurs de la confiance se sont fortement dégradés au cours de l’année.
Le crédit se resserre
Les conditions appliquées par les banques aux prêts au logement et à la consommation ainsi qu’aux prêts aux entreprises ont continué de se resserrer en Italie, comme dans les autres pays. Si les prix de l’immobilier ont encore augmenté au premier semestre de 2008, le rythme de cette
Italie La dette publique¹ reste élevée % 130 120
Les primes de risques² dans la dette publique augmentent
Italie France Belgique
% 1.4
Italie France Belgique
1.2
110
1.0
100 0.8 90 0.6 80 0.4
70
0.2
60 50
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
T3
T4 2007
T1
T2
T3 2008
T4
0.0
1. En pourcentage du PIB. 2. Différentiel du taux d’intérêt envers le taux des obligations allemandes à 10 ans de maturité. Source : Datastream et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506760822371
120
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Italie : Indicateurs financiers
1
Taux d'épargne des ménages Solde financier des administrations publiques2, 3, 4 Balance des opérations courantes2
2006
2007
2008
2009
2010
9.0 -3.4 -2.6
7.9 -1.5 -2.5
9.2 -2.5 -2.6
9.1 -2.9 -2.1
8.4 -3.1 -2.6
3.1 4.0
4.3 4.5
4.7 4.7
2.7 5.1
2.6 5.3
Taux d'intérêt à court terme5 Taux d'intérêt à long terme6
1. En pourcentage du revenu disponible. 2. En pourcentage du PIB. 3. Le solde financier des administrations publiques en 2006 a été revu de -4.4% à -3.4% du PIB suite à une décision d’Eurostat concernant l’enregistrement des remboursements de TVA sur la voitures de société, qui est désormais effectué pendant l’année de validation de la demande de remboursement et non pas en 2006 comme envisagé initialement. 4. En 2006, ces chiffres tiennent compte de certaines recettes temporaires ainsi que d’une opération d’annulation de la dette de la Société des chemins de fer représentant 0.9% du PIB. Si l’on fait abstraction de ces facteurs exceptionnels, le solde financier des administrations publiques était de -3.0% du PIB en 2006. 5. Taux interbancaire à 3 mois. 6. Obligations d'État à 10 ans. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510274346447
hausse semble s’être ralenti. Plus de 70 % des Italiens sont propriétaires de leur logement, davantage qu’au Royaume-Uni et aux États-Unis, mais la rotation est plus faible et rares sont les prêts hypothécaires qui dépassent la moitié du prix d’achat. Les analyses statistiques laissent penser que l’impact du patrimoine immobilier sur la consommation est très faible. Bien que le secteur financier italien ne soit pas surexposé au
Italie : Demande et production 2005 prix courants milliards d' €
Consommation privée1 Consommation publique Formation brute de capital fixe Équipement et outillage Construction Construction de logements Autres Demande intérieure finale Variation des stocks2 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes2 PIB aux prix du marché
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
842.1 290.8 296.2 141.9 154.3 69.9 84.4
1.1 0.8 2.7 3.9 1.7 5.4 -1.4
1.5 1.2 0.8 -0.5 2.0 3.0 1.2
-0.5 1.2 -1.4 -1.2 -1.5 -1.6 -1.5
-0.3 0.2 -4.6 -4.4 -4.7 -4.8 -4.7
0.8 0.1 2.1 2.1 2.1 2.1 2.1
1 429.2 0.5 1 429.7
1.4 0.4 1.8
1.3 0.0 1.3
-0.4 -0.5 -0.8
-1.1 0.0 -1.1
0.9 0.0 0.9
371.2 372.1 - 1.0
6.5 6.1 0.1
4.5 4.0 0.1
0.4 -1.3 0.5
-0.6 -0.7 0.0
2.0 2.5 -0.1
1 428.7
1.9
1.4
-0.4
-1.0
0.8
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Consommation finale des ménages sur le marché intérieur. 2. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510284202045
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
121
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Italie : Indicateurs extérieurs 2006
2007
519.4 534.4 - 15.0 - 33.0 - 48.1
613.5 620.3 - 6.8 - 45.1 - 51.9
2008
2009
2010
592 567 25 - 67 - 42
610 591 18 - 72 - 53
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
681.8 674.4 7.5 - 69.0 - 61.6
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Résultats à l'exportation1 Termes de l'échange
6.5 6.1 - 3.2 - 2.9
4.5 4.0 - 2.7 1.3
0.4 - 1.3 - 4.5 0.7
- 0.6 - 0.7 - 2.2 3.0
2.0 2.5 - 2.5 - 0.7
1. Ratio du volume des exportations sur le marché correspondant pour le total des biens et services. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510340314864
marché de l’immobilier résidentiel, ses profits ont fortement diminué du fait de la crise financière, sans oublier les taux d’intérêt plus élevés à acquitter sur le marché interbancaire. Début d’octobre, le gouvernement a annoncé que des fonds seraient mis à disposition afin de renforcer le système existant de garantie des dépôts et de financer les interventions de la Banque d’Italie sous forme d’injections exceptionnelles de liquidités. Des fonds publics pourraient aussi être utilisés pour recapitaliser les banques en échange d’actions préférentielles, sous réserve d’un plan de restructuration sur trois ans approuvé par l’État. Les banques italiennes ont largement utilisé les facilités d’escompte de la Banque centrale européenne, mais, à la fin octobre, la seule banque à avoir levé d’importants nouveaux fonds propres l’a fait sans fonds ni garanties du secteur public.
L’inflation a atteint un sommet
122
L’inflation globale s’est renforcée pendant la majeure partie de 2008, atteignant un point culminant en août, mais elle a commencé de se ralentir par suite de la diminution des prix mondiaux de l’énergie et des produits alimentaires. L’emploi a continué de s’accroître assez rapidement au premier semestre de 2008, bien que les chiffres concernant les grandes entreprises donnent à penser à un ralentissement récent. Le chômage a aussi augmenté, car l’expansion du taux d’activité des femmes et la progression du nombre de travailleurs immigrés ont gonflé la population active. La croissance des salaires s’est accélérée en raison d’importants effets de rattrapage liés à des renouvellements de contrats bisannuels; l’effet a été plus marqué dans le secteur public que dans le secteur privé. La hausse des salaires se calmera au second semestre de 2008 et en 2009. Les négociations salariales nationales relient les augmentations de salaires à l’inflation « planifiée », qui est généralement plus faible que l’inflation effective et que l’inflation escomptée, encore que des majorations soient généralement obtenues dans le cadre des négociations au niveau local. Il n’en reste pas moins que la progression
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
des salaires, conjuguée à une croissance faible ou nulle de la productivité globale, s’est traduite par un alourdissement excessif des coûts unitaires de main-d’œuvre et une dégradation tendancielle de la compétitivité.
Le resserrement du crédit et les incertitudes jouent un rôle clé dans les perspectives d’évolution
Trois facteurs essentiels prolongeront la récession en 2009 : le resserrement du crédit au niveau national; la crise financière mondiale et l’affaiblissement correspondant de l’activité à l’étranger; et la dégradation continue de la compétitivité-coûts. Avec le rétablissement de la stabilité sur les marchés financiers et la réouverture des robinets du crédit, les deux premiers facteurs devraient commencer de s’inverser à la fin de 2009. La récente décrue des prix du pétrole et des produits de base aura aussi des effets favorables sur l’économie.
Après un budget expansionniste en 2008, la politique budgétaire devrait prendre un tour restrictif
L’orientation budgétaire a été légèrement expansionniste en 2008. Le taux de l’impôt sur le revenu applicable aux heures supplémentaires a été réduit et l’impôt foncier sur les logements occupés par leur propriétaire a été supprimé. Le budget pour 2009 prévoit des compressions de dépenses et des suppressions d’emplois dans le secteur public (notamment la réduction des effectifs d’enseignants de 10 % sur trois ans); le programme budgétaire triennal vise à équilibrer le budget d’ici à 2011. Compte tenu de l’importance de la dette publique, un nouveau resserrement budgétaire est inévitable – l’élargissement récent des marges d’intérêt sur les crédits souverains est manifestement une conséquence d’un niveau excessif d’endettement. Il est probable, néanmoins, que l’assainissement budgétaire nécessaire freinera la demande.
L’activité continuera de se contracter en 2009
Face à toutes ces évolutions défavorables, l’on peut s’attendre à une nouvelle contraction du PIB pendant la majeure partie de 2009. L’investissement des entreprises et l’investissement dans le logement accuseront un recul marqué et la part de l’investissement dans le PIB, relativement élevée ces dernières années, diminuera. Les ménages resteront probablement prudents, de sorte que, si le taux d’épargne est appelé à reculer quelque peu après une forte augmentation en 2008, la croissance de la consommation privée pourrait ne pas reprendre avant les derniers mois de 2009. L’atonie de l’activité et la baisse des prix à l’importation réduiront sensiblement l’inflation globale, qui diminuera encore en 2010. La montée du chômage se poursuivra jusqu’à la fin de 2009, mais l’augmentation continue des coûts de main-d’œuvre freinera le recul de l’inflation sous-jacente et affaiblira les exportations, qui souffrent déjà d’une faible expansion des débouchés. A la fin de 2009, l ’ activi té d’i nves ti ssemen t devra it a morcer un e repris e et la consommation et les exportations se redresseront également. Avec l’amélioration de la confiance, la croissance s’accélérera jusqu’à dépasser son potentiel en 2010. Cependant, la faiblesse des gains de productivité tendanciels maintiendra ce taux d’expansion potentiel à un niveau assez bas. L’actuelle période de récession et l’augmentation des paiements d’intérêts imputable à la prime de risque sur la dette italienne affaibliront encore les finances publiques, malgré l’assainissement prévu, qui
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
123
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
améliorera la situation budgétaire sous-jacente. Les prévisions partent de l’hypothèse que les plans annoncés en matière de restriction des dépenses publiques seront mis en œuvre partiellement mais pas totalement, car les gouvernements italiens précédents ont obtenu à cet égard des résultats assez partagés.
Les ambitieux objectifs fixés en matière de finances publiques ne seront peutêtre pas atteints
124
Au delà des turbulences des marchés financiers, un risque propre à l’Italie pèse sur ces perspectives, à savoir la mesure dans laquelle les pouvoirs publics réussiront à mettre en œuvre leurs plans d’assainissement budgétaire : un assainissement plus performant que celui supposé ici pourrait se traduire par des avantages à long terme, mais freiner encore plus l’activité à court terme, alors qu’un dérapage encore plus marqué pourrait avoir l’effet inverse. Une possibilité d’évolution plus favorable réside dans une accélération plus précoce que prévu de la consommation si les ménages décident d’adapter plus rapidement leur comportement aux gains de revenu de 2008 et inversent aussi plus rapidement la hausse du taux d’épargne.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
ROYAUME-UNI La situation économique s’est nettement dégradée et les indicateurs précurseurs laissent penser que l’activité continuera de s’affaiblir notablement au cours des prochains trimestres. L’ajustement dans le secteur de la construction paraît devoir se poursuivre, tandis que les prix des logements vont sans doute baisser encore. Ces facteurs, conjugués aux turbulences dans les secteurs bancaire et financier, réduisent déjà la demande intérieure. La croissance ne reprendra peut-être pas avant la fin de 2009. Le chômage pourrait augmenter rapidement, mais il devrait se stabiliser en 2010. L’inflation devrait se ralentir du fait des récentes baisses des prix de l’énergie et des produits alimentaires, l’écart de production se creusant par ailleurs. Compte tenu de l’assombrissement spectaculaire des perspectives économiques et de l’apparition de signes de reflux des anticipations inflationnistes, la Banque d’Angleterre devrait continuer de réduire rapidement son taux directeur, d’autant que la politique budgétaire est contrainte par la situation difficile des finances publiques. Les règles budgétaires devront probablement être reformulées; il importe de mettre en place un plan crédible d’assainissement des finances publiques dès la reprise de l’activité économique. Le plan global destiné à rétablir la confiance dans les marchés de capitaux est une heureuse initiative.
La croissance économique s’est arrêtée
L’économie du Royaume-Uni a cessé de croître au deuxième trimestre de 2008 et le PIB s’est contracté de 0.5 % au troisième trimestre. Les prix des logements ont perdu environ 15 % par rapport à leur sommet d’il y a un an et le nombre de prêts hypothécaires approuvés pour l’achat de logements n’a jamais été aussi bas, ce qui donne à penser que l’investissement résidentiel continuera de diminuer. Le marché du travail a aussi commencé de s’affaiblir, le nombre de chômeurs indemnisés étant en hausse de 14 % par rapport à ce qu’il était un an auparavant, ce qui laisse entrevoir une forte poussée du chômage au cours des prochains trimestres.
Royaume-Uni Le prix des logements chute rapidement ¹
La croissance du PIB stagne %
% 40
4 Prix des logements ² Investissement résidentiel
En glissement annuel Par rapport au trimestre précédent
30
3
20 2 10 1 0 0
-10 -20
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
-1
1. Pourcentage de variation en glissement annuel. 2. Moyenne des indices de prix des logements de Halifax et de Nationwide. Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84, Nationwide et HBOS plc. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/506766463652
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
125
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Royaume-Uni : Emploi, revenu et inflation Pourcentages de variation 2006
2007
2008
2009
2010
Emploi Taux de chômage1
0.9 5.4
0.7 5.4
0.8 5.5
-1.8 6.8
-1.9 8.2
Rémunération des salariés Coûts unitaires de main-d'œuvre Revenu disponible des ménages
4.9 2.0 4.0
4.1 1.1 2.1
3.6 2.8 2.9
1.5 2.7 3.8
0.0 -0.8 2.4
Déflateur du PIB Indice des prix à la consommation harmonisé2 IPCH sous-jacent3 Déflateur de la consommation privée
2.6 2.3 1.3 2.3
2.9 2.3 1.6 2.4
3.3 3.7 1.8 3.3
2.5 2.7 2.6 3.4
1.5 1.9 1.9 2.2
1. En pourcentage de la population active. 2. Connu sous le nom de IPC au Royaume-Uni. 3. Indice des prix à la consommation harmonisé, hors énergie, alimentation, alcool et tabac. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510342604711
La hausse des prix à la consommation a largement dépassé l’objectif fixé
La hausse des prix à la consommation s’est accélérée l’an dernier pour s’établir à 5.2 % en septembre, bien au-delà de l’objectif de 2 % fixé par la Banque d’Angleterre. S’il est vrai que l’intensification de l’inflation a reflété un renchérissement des prix de l’énergie et des produits alimentaires et une nette dépréciation de la livre, le taux accru d’inflation globale a fait monter les anticipations inflationnistes qui, selon certains indicateurs, atteignent environ 4 %. La hausse des salaires est cependant restée modérée, malgré une forte progression de l’emploi, et les anticipations inflationnistes commencent à se calmer.
Il faudrait réduire encore les taux d’intérêt directeurs
Le Comité de politique monétaire (CPM) a abaissé les taux d’intérêt de 50 points de base en octobre, puis à nouveau de 150 points de base en novembre, ce qui a ramené le taux directeur à son niveau actuel de 3 %. La
Royaume-Uni Baisse de commandes pour les logements résidentiels ¹ Millions de £ 1400
Millions de £ 1400
1200
1200
1000
1000
800
800
600
600
400
400
200 0
200
1985
1990
1995
2000
0 2005 2008
Le chômage risque d’augmenter ¹ %
% 12
14 Variation du nombre de chômeurs indemnisés Taux de chômage
10
13
8
12
6
11
4
10
2
9
0
8
-2
7
-4
6
-6
5
-8
1985
1990
1995
2000
2005
4 2008
1. Données mensuelles. Source : Office for National Statistics.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507012180160
126
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Royaume-Uni : Indicateurs financiers 2006
Taux d'épargne des ménages1 Solde financier des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
2007
2008
2009
2010
4.2 -2.7 -3.4
2.5 -2.8 -3.8
-0.2 -3.6 -1.9
1.1 -5.3 -1.5
0.9 -6.5 -2.1
4.8 4.5
6.0 5.0
5.6 4.7
2.8 4.6
2.7 5.1
Taux d'intérêt à court terme3 Taux d'intérêt à long terme4
1. En pourcentage du revenu disponible. 2. En pourcentage du PIB. 3. Taux interbancaire à 3 mois. 4. Obligations d'État à 10 ans. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510380130164
principale préoccupation du CPM n’est plus de faire reculer les anticipations inflationnistes, qui donnent maintenant des signes clairs d’apaisement, mais de lutter contre le ralentissement économique. Le CPM a encore une marge pour réduire les taux d’intérêt ces prochains mois. Ces prévisions prennent en compte de nouvelles réductions de taux d’intérêt au cours du premier semestre de 2009, ce qui ramènerait le taux à 2 %, le retour à la normale s’amorçant à la fin de la période prévisionnelle.
Rétablir la confiance dans le secteur financier
Les marchés de capitaux sont particulièrement importants pour l’économie britannique et la grave instabilité que ce secteur a connue récemment aura donc de lourdes conséquences. Les autorités ont pris un certain nombre de mesures afin d’éviter une perte de confiance du public dans le secteur bancaire, notamment la nationalisation de deux
Royaume-Uni : Demande et production 2005 Prix courants milliards de £
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Secteur public1 Secteur privé : résidentiel Secteur privé : autres Demande intérieure finale Variation des stocks2 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes2 PIB aux prix du marché
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2003)
810.7 268.6 211.3 8.0 63.8 139.5
2.1 1.6 6.0 273.5 8.9 -7.2
3.0 1.8 7.1 1.7 3.3 9.8
1.8 2.3 -5.3 4.7 -16.1 -2.2
-1.0 2.3 -9.0 0.9 -14.3 -8.8
0.7 2.2 0.5 2.8 -0.7 0.4
1 290.6 4.6 1 295.2
2.6 0.0 2.6
3.4 0.2 3.6
0.7 -0.2 0.5
-1.7 0.1 -1.6
1.0 0.0 1.0
331.0 373.7 - 42.7
11.0 9.6 0.1
-4.5 -1.9 -0.7
1.2 0.2 0.3
-1.8 -3.4 0.6
0.7 1.1 -0.1
1 252.5
2.8
3.0
0.8
-1.1
0.9
1. Y compris les entreprises publiques et nationalisées. 2. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510402282411
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Royaume-Uni : Indicateurs extérieurs 2006
2007
692.3 772.1 - 79.8 - 3.5 - 83.3
737.6 832.7 - 95.1 - 9.9 - 105.0
2008
2009
2010
659 722 - 62 27 - 35
673 748 - 75 25 - 50
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
770.3 850.3 - 80.0 26.5 - 53.5
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Résultats à l'exportation1 Termes de l'échange
11.0 9.6 2.3 0.0
- 4.5 - 1.9 - 10.2 1.5
1.2 0.2 - 2.4 1.3
- 1.8 - 3.4 - 3.2 - 0.9
0.7 1.1 - 3.4 - 1.1
1. Ratio du volume des exportations sur le marché correspondant pour le total des biens et services. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510425756342
établissements de crédit hypothécaire et le sauvetage coordonné d’une banque. La Banque d’Angleterre a injecté des liquidités sur les marchés interbancaires, prolongé le Plan spécial pour la liquidité (permettant l’échange des titres illiquides adossés à des créances hypothécaires et d’autres titres détenus par le secteur bancaire contre des bons du Trésor du Royaume-Uni) et étendu temporairement la liste des titres éligibles à ses opérations de pension. La récente loi bancaire (dispositions spéciales) prévoit un ensemble complet de mesures de lutte contre la tourmente financière, conférant au gouvernement des pouvoirs spéciaux pour intervenir dans le secteur bancaire en entrant dans le capital des établissements en difficulté. Le gouvernement a aussi annoncé des plans d’aide directe à la recapitalisation des banques à hauteur de 50 milliards de livres sterling et de soutien au marché professionnel sous forme de garanties payantes d’emprunt pour les établissements qui remplissent les conditions requises. Il est difficile, à ce stade, de juger de l’efficacité de ces dispositifs, mais il convient de louer le gouvernement pour son action rapide et décisive.
Les règles budgétaires devront être repensées
La position budgétaire de l’État semble maintenant devoir se dégrader nettement par rapport aux prévisions faites dans le budget 2008, ce qui ne laissera qu’une marge limitée pour assouplir l’orientation budgétaire. À mesure que l’économie s’enfoncera dans la récession, les recettes seront considérablement réduites du fait de la diminution du produit de l’impôt sur les sociétés et des impôts sur les opérations immobilières. Le déficit public dépassera sans doute largement 6 % du PIB en 2010. La règle de l’investissement durable, selon laquelle la dette publique doit rester inférieure à 40 % du PIB, ne sera sans doute plus respectée d’ici au début de 2009 (même compte non tenu de l’impact des nationalisations bancaires). Les prévisions budgétaires prennent en compte une estimation des mesures prises récemment en vue de rétablir la stabilité financière. La situation actuelle signifie que les règles
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
budgétaires ne seront très probablement pas respectées à l’avenir et qu’il faudrait en profiter pour les réformer en profondeur. Cette réforme devrait être opérée sans délai de façon que la politique budgétaire soit remise sur la bonne voie dès que la reprise s’engagera.
On s’attend à une période de faiblesse prolongée
La croissance du PIB réel atteindra sans doute tout juste 0.8 % en 2008, avec une baisse de la production qui s’est amorcée au second semestre de cette année. La dépréciation de la livre favorisera l’expansion des exportations, mais cet effet sera largement compensé par la dégradation de la situation chez les partenaires commerciaux. La contraction du PIB devrait se prolonger jusqu’à la mi–2009 par suite du ralentissement marqué des dépenses de consommation dû à la baisse des prix des logements, à la diminution du patrimoine financier net, à des conditions de crédit plus restrictives et à un affaiblissement du marché du travail. Les prix des logements continueront probablement de baisser l’an prochain jusqu’à perdre environ 20 % par rapport à leur sommet. Cette longue période de déclin des prix des logements et de restriction à l’accès au crédit réduira l’investissement résidentiel, aucun redressement n’étant attendu avant le second semestre de 2009. Une fois que les prix de l’immobilier se stabiliseront, la construction devrait reprendre compte tenu de l’importance de la demande sous-jacente. La dégradation du marché du travail sera sans doute atténuée par rapport aux récessions précédentes du fait d’une forte réduction attendue des entrées nettes de travailleurs migrants européens. Il n’est reste pas moins que le taux de chômage pourrait monter à près de 8 % vers la fin de 2009. Après avoir atteint son point culminant à la fin de 2008, l’inflation se relâchera sans doute tout au long de 2009 sous l’effet de la baisse des prix de l’énergie et de l’alimentation ainsi que du recul de l’activité, même si l’inflation globale ne paraît pas devoir redescendre avant le début de 2010 au niveau de 2 % fixé comme objectif.
La durée de la récession est incertaine
Les risques entourant ces prévisions sont particulièrement marqués en raison des turbulences qui agitent les marchés de capitaux. Les effets de patrimoine négatifs sur la consommation des ménages, dus à la baisse des prix des logements et à l’amputation des patrimoines financiers, pourraient être plus sévères que prévu. La position budgétaire est aussi en danger, en raison, en particulier, des coûts de renflouement des banques, mais aussi des mesures probables d’assouplissement budgétaire anticyclique. Pour ce qui est des éléments positifs, la baisse des taux d’intérêt pourrait être encore plus rapide que celle retenue dans les prévisions et toute expansion budgétaire stimulera sans doute l’activité, au moins à court terme.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
CANADA Le repli de l’activité économique qui a débuté en 2007 – lorsque les exportations ont ralenti à la suite du dégonflement de la bulle immobilière aux États-Unis – continue de s’amplifier. La nette dégradation de la situation sur les marchés financiers mondiaux, l’atonie généralisée de l’économie des États-Unis et la baisse des prix des produits de base accentuent le fléchissement des exportations et pèsent sur les dépenses intérieures. La production se contracte depuis août 2008, et le volant de ressources inutilisées devrait augmenter jusqu’à ce que la crise financière soit arrivée à son terme et que la demande extérieure rebondisse en 2010. Néanmoins, le secteur bancaire et celui de l’immobilier résidentiel se portent relativement bien, et le gouvernement n’a procédé à aucune opération de renflouement. L’excédent de capacités et la baisse des prix des produits de base atténuent les tensions inflationnistes, ce qui permet à la Banque du Canada de renforcer l’orientation expansionniste de sa politique monétaire. Le solde des administrations publiques devrait devenir déficitaire en 2009 et le rester en 2010, un résultat en grande partie conjoncturel qui n’a rien d’alarmant et laisse une marge de manœuvre pour parer à toute éventualité, mais souligne la nécessité de plafonner les augmentations de dépenses discrétionnaires.
Le ralentissement entraîné par les exportations s’est répercuté sur la demande intérieure
L’économie ralentit depuis le deuxième trimestre de 2007, et l’activité a été essentiellement stationnaire durant la première moitié de 2008. Les exportations restent le principal frein à l’expansion économique, le solde extérieur ayant amputé en moyenne de 2 points de pourcentage la croissance du PIB réel au cours de la période de neuf mois allant jusqu’au deuxième trimestre 2008. Les turbulences sur les marchés de capitaux et la baisse récente des prix des produits de base constituent deux autres facteurs qui pèsent maintenant sur l’activité économique, en raison des effets qu’ils induisent sur les revenus, le crédit et la confiance. La croissance de la demande intérieure a ralenti en conséquence, passant d’un rythme de 4-5 % au cours des dernières années à 2.8 % au premier
Canada Le PIB réel a calé en 2008
La pression sur le financement bancaire s’est relachée Marge entre le taux des acceptations bancaires et les bons du trésors à 3 mois
Variations en pourcentage à taux annuels % 15
10
Points de base 300
Croissance du PIB Contribution de la demande intérieure totale Contribution du solde extérieur à la croissance du PIB
250 200
5 150 0
100 50
-5
-10
T1 2004
2005
2006
2007
2008
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3 2008
T4
0
Source : Statistiques Canada et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507020170688
130
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Canada : Emploi, revenu et inflation Pourcentages de variation 2006
2007
2008
2009
2010
Emploi Taux de chômage1
1.9 6.3
2.3 6.0
1.4 6.1
-0.6 7.0
0.6 7.5
Rémunération des salariés Coûts unitaires de main-d'œuvre Revenu disponible des ménages
6.9 3.7 7.0
6.1 3.3 5.7
4.4 3.9 5.3
1.1 1.6 0.9
2.5 0.3 2.4
Déflateur du PIB Indice des prix à la consommation IPC sous-jacent2 Déflateur de la consommation privée
2.5 2.0 1.9 1.4
3.1 2.1 2.1 1.6
3.3 2.6 1.7 1.5
-1.0 1.2 1.6 0.8
1.0 1.0 1.0 0.9
1. En pourcentage de la population active. 2. Indice des prix à la consommation excluant les huit composantes les plus volatiles. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510472603183
semestre 2008, et certains indicateurs laissent présager une poursuite de ce fléchissement au second semestre 2008, sur fond d’entrée en récession. L’emploi total a bien résisté jusqu’ici, mais la création d’emploi ralentit. De mai à octobre, le nombre d’emplois a enregistré une hausse de 71 000, contre 187 000 au cours de la même période de l’année précédente. L’inflation globale a brusquement augmenté au troisième trimestre 2008 (atteignant 3.4 % en glissement annuel en septembre) dans un contexte de prix élevés du pétrole, même si la mesure officielle de l’inflation sousjacente, à 1.7 %, est restée dans la fourchette cible de la Banque du Canada. La stagnation de la demande globale jusqu’à fin 2009 et la baisse des prix des produits de base devraient atténuer les futures tensions inflationnistes. Cela a permis à la Banque du Canada de continuer à
Canada Les prix des produits de base sont redescendus
L’inflation a marqué un sommet
Indice 1ère semaine de janvier 2007 = 100
Pourcentage de variation en glissement annuel
Indice 240
% Énergie¹ Total sauf énergie¹
220
4.0
Prix à la consommation Inflation sous-jacente²
200
3.5
Fourchette d’objectif 2±1%
3.0
180 2.5
160 140
2.0
120
1.5
100 80
1.0 T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3 2008
T4 2004
2005
2006
2007
2008
0.5
1. En terme de dollars US, basé sur la production canadienne. 2. Définition de la Banque du Canada. Source : Statistique Canada; Banque du Canada et base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507022643727
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Canada : Indicateurs financiers 2006
2007
2008
Solde financier des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
3.1 1.3 1.4
2.7 1.4 0.9
2.8 0.3 0.4
3.5 -1.3 -1.7
3.2 -1.7 -1.4
Taux d'intérêt à court terme3 Taux d'intérêt à long terme4
4.1 4.2
4.6 4.3
3.5 3.7
2.1 4.1
2.6 4.7
Taux d'épargne des ménages1
2009
2010
1. En pourcentage du revenu disponible. 2. En pourcentage du PIB. 3. Taux sur les dépots à 3 mois. 4. Obligations d'État à 10 ans. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510476240106
réduire ses taux – notamment en procédant à une baisse coordonnée de ½ point de pourcentage le 8 octobre, suivie d’une baisse de ¼ point deux semaines plus tard – en vue d’alléger les pressions qui s’exercent sur les marchés de capitaux, sans risquer pour autant de remettre en cause le solide ancrage des anticipations inflationnistes.
Le secteur bancaire canadien résiste bien
En grande partie grâce à une réglementation plus rigoureuse, le secteur bancaire canadien recèle moins d’actifs « toxiques » et est mieux capitalisé que ceux de la plupart des autres pays de l’OCDE. Les principales banques canadiennes se caractérisent par un ratio actif/ capital moyen de 18, alors qu’il est supérieur à 25 aux États-Unis, à 30 pour les banques européennes et à 40 pour certaines grandes banques mondiales. Néanmoins, si les banques canadiennes n’ont pas besoin de
Canada : Demande et production 2005 Prix courants milliards de CAD
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Secteur public1 Secteur privé : résidentiel Secteur privé : autres Demande intérieure finale Variation des stocks2 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes2 PIB aux prix du marché
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2002)
759.2 260.2 292.3 36.5 90.2 165.6
4.3 3.8 7.1 6.8 2.2 9.9
4.5 3.7 3.9 7.9 3.0 3.5
3.4 4.3 1.0 5.5 -2.2 1.8
-0.6 2.4 -2.8 3.0 -3.7 -3.8
1.8 2.0 1.3 3.0 0.5 1.3
1 311.7 9.9 1 321.6
4.8 -0.2 4.6
4.2 0.2 4.3
3.0 -0.3 2.7
-0.5 0.1 -0.4
1.8 0.0 1.8
518.9 467.9 51.1
0.6 4.6 -1.3
1.0 5.5 -1.5
-4.3 1.9 -2.1
-2.9 -2.6 -0.1
2.0 0.9 0.4
1 372.6
3.1
2.7
0.5
-0.5
2.1
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. À l'exclusion des entreprises publiques et nationalisées. 2. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510486072871
132
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Canada : Indicateurs extérieurs 2006
2007
460.9 429.5 31.4 - 13.6 17.8
496.6 469.4 27.2 - 14.9 12.3
2008
2009
2010
428 438 - 10 - 10 - 21
436 444 -8 -9 - 17
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
520.7 499.1 21.6 - 13.9 7.6
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Résultats à l'exportation1 Termes de l'échange
0.6 4.6 - 5.7 0.6
1.0 5.5 - 2.0 3.1
- 4.3 1.9 - 3.6 4.5
- 2.9 - 2.6 - 1.8 - 5.9
2.0 0.9 - 0.5 - 0.4
1. Ratio du volume des exportations sur le marché correspondant pour le total des biens et services. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510534316478
réduire leur niveau d’endettement, et sont peut-être moins tributaires de l’accès aux capitaux étrangers du fait de la solidité qui caractérise de longue date le solde des paiements courants du pays, elles n’ont pas été épargnées par les difficultés des marchés mondiaux de capitaux. La volatilité s’est accentuée, la croissance des crédits aux entreprises a ralenti, et les banques ainsi que les sociétés non financières doivent assumer des coûts d’emprunt plus élevés. Le gouvernement a adopté en conséquence un plan destiné à atténuer les difficultés de financement des banques, en leur permettant de vendre certains de leurs crédits hypothécaires à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), une société d’État. Les banques recevraient en retour des titres de la SCHL, qu’elles pourraient utiliser comme garantie pour leurs propres emprunts auprès d’autres établissements bancaires. Par ailleurs, le gouvernement fédéral a créé une nouvelle Facilité canadienne d’assurance aux prêteurs, chargée d’assurer les emprunts de gros des institutions de dépôt sous réglementation fédérale. La Banque du Canada a réagi, quant à elle, à la crise en fournissant des liquidités supplémentaires au système financier par une série d’opérations de prise en pension à plus d’un jour, en septembre et octobre 2008, ainsi que par la réduction susmentionnée de son taux d’intérêt cible de ¾ point de pourcentage au total.
Les prix des logements diminuent, mais cette baisse reste modeste
Le marché du logement du Canada ne se trouve pas dans la même situation que celui des États-Unis. L’effondrement observé dans ce dernier pays découle dans une large mesure d’un recours excessif aux prêts hypothécaires à risque (subprime) et au crédit facile, dans un environnement de faible inflation. Au Canada, en revanche, ces créances hypothécaires à risque n’ont jamais représenté plus de 5 % des nouvelles émissions, contre 33 % au point le plus haut aux États-Unis. Le prix moyen de revente des logements a commencé à refluer au mois de juin 2008 en glissement annuel pour la première fois depuis plus de neuf ans, et cette baisse devrait se poursuivre au cours des mois à venir. Toutefois, cette
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
133
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
modération n’annulera sans doute pas la totalité des gains réalisés au cours des six années de forte expansion, et devrait permettre au Canada de conserver des niveaux de ventes et de prix relativement sains, comparés à ceux observés dans d’autres pays de l’OCDE. Malgré des poches de surévaluation plus extrême dans certaines régions, qui pourrait donc donner lieu à des baisses de prix plus marquées, on estime qu’une diminution moyenne des prix de 5 à 10 % au niveau national ramènerait le marché à l’équilibre. Dans la mesure où de telles corrections n’ont rien d’exceptionnel, l’ajustement des prix sur le marché intérieur de l’immobilier ne constitue pas un élément essentiel de ces perspectives.
La faiblesse des exportations et la dégradation des termes de l’échange jouent un rôle déterminant dans ces prévisions
La crise des marchés mondiaux de capitaux se traduit par un ralentissement économique prolongé dans la zone OCDE. Cela signifie que les exportations canadiennes vont se contracter en volume pendant une grande partie de l’année 2009, et ne rebondiront qu’en 2010. Par ailleurs, étant donné que les prix des produits de base sont retombés nettement en deçà des sommets qu’ils avaient atteints au début de l’été, et que la récente baisse du taux de change devrait accentuer davantage la dégradation des termes de l’échange, l’excédent des paiements courants pourrait également se transformer en déficit. Ces facteurs influeront sur l’économie intérieure. Si l’emploi recule et si la hausse escomptée du taux de chômage au-dessus de 7 % se concrétise en 2009, la consommation réelle va se contracter au premier semestre de l’année prochaine. Le durcissement des conditions de crédit et la diminution des bénéfices vont freiner l’investissement des entreprises, et la tendance à la baisse modérée de l’investissement en logements pourrait se poursuivre. Le recul des recettes fiscales va déboucher sur l’apparition de petits déficits dans certaines provinces, sinon au niveau fédéral, et les administrations publiques devraient afficher un solde déficitaire pouvant aller jusqu’à 1.7 % du PIB d’ici 2010. Fin 2009, les reprises économiques progressives à l’étranger, ainsi que l’amélioration de la compétitivité canadienne, devraient renforcer la demande extérieure alors même que les récentes baisses de taux d’intérêt stimuleront les dépenses de consommation et d’investissement. Compte tenu de ces développements, l’écart de production pourrait commencer à se combler début 2010, même si la hausse des prix à la consommation continuera à ralentir peu à peu par la suite.
Les incertitudes qui entourent ces perspectives sont plus fortes qu’à l’accoutumée
Compte tenu de l’importance des exportations de produits de base et autres pour l’économie, les principaux risques qui pèsent sur ces prévisions sont liés à la profondeur et à la longueur de la période de repli de l’activité économique mondiale. Une récession plus durable ou plus marquée qu’on ne l’anticipe aujourd’hui sur les principaux marchés d’exportation du Canada freinerait davantage la croissance du PIB réel canadien, dans la mesure où elle tirerait vers le bas les volumes et les prix des exportations. Une évolution inverse accélérerait naturellement la reprise. Sur le plan intérieur, le principal risque réside dans un recul plus marqué que prévu des prix des logements, qui exercerait des pressions à la baisse sur la demande intérieure et l’inflation.
134
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
AUSTRALIE La croissance du PIB pourrait bien s’affaiblir pour tomber de 2½ pour cent en 2008 à environ 1¾ pour cent en 2009, avant de se redresser à 2¾ pour cent en 2010. Dans un contexte international déprimé, ces prévisions impliquent malgré tout que l’incidence de la crise financière et de la dégradation des termes de l’échange devrait être relativement contenue. Le chômage devrait cependant augmenter et l’inflation baisser en dessous de 3 % en 2010. Les perspectives de baisse d’inflation liées au ralentissement en cours et la nécessité d’assurer la stabilité du système financier militent en faveur de conditions monétaires plus souples. Les récentes mesures budgétaires, rendues possibles par les importantes marges budgétaires constituées les années précédentes, soutiendront aussi l’activité, bien que leur efficacité risque d’être limitée si le climat de confiance n’est pas rétabli. Il importe que la réforme en cours des relations industrielles préserve la flexibilité du marché du travail.
L’activité a ralenti
La croissance du PIB a fléchi à 1.1 % en rythme annuel au second trimestre 2008. La demande s’est modérée depuis le début 2008 sous l’effet du resserrement monétaire, de la flambée des prix du pétrole et de la crise financière internationale. Ce ralentissement de la consommation privée n’a été que partiellement compensé par des investissements toujours vigoureux et un rebond des exportations. Malgré l’affaiblissement de l’activité, le taux de chômage restait bas, grâce au dynamisme persistant de l’emploi dans les États miniers. La hausse des prix est demeurée élevée à 5 % en glissement annuel au troisième trimestre 2008 et l’inflation sous-jacente avoisinait 4½ pour cent. Une période prolongée de faible croissance est probable. L’activité immobilière devrait se contracter et les indicateurs avancés annoncent une détérioration du marché du travail. Malgré des marges de profit toujours
Australie Le fléchissement de la consommation a ralenti l’activité ¹ % 12
% 12 10
PIB Demande intérieure totale Consommation privée
10
8
8
6
6
4
4
2
2
0 -2
2005
2006
2007
2008
Les conditions monétaires se sont fortement détendues %
Mai 1970 = 100 80
10 Taux de change effectif ² Taux d’intervention officiel Taux du marché à 3 mois ²
75
9
70
8
65
7
60
6
0
55
5
-2
50
2005
2006
2007
2008
4
1. Changement en pourcentage au taux annuel. 2. Pour novembre 2008, les données journalières du 12 novembre ont été utilisées. Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84 et Reserve Bank of Australia. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507032401362
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
135
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Australie : Demande, production et prix 2005 Prix courants, milliards de AUD
2006
2007
2008
2009
2010
Percentage de variation, en volume (prix de 2005/2006)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
533.2 167.4 247.8 948.4 2.9 951.2
3.1 3.2 4.7 3.5 -0.8 2.7
4.5 2.4 9.4 5.4 0.7 6.2
2.4 3.7 7.2 4.0 -0.1 3.8
1.7 2.4 2.0 1.9 -0.1 1.8
2.7 2.2 3.2 2.8 0.0 2.8
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
180.9 197.7 - 16.8
3.3 7.3 -0.9
3.1 11.2 -1.9
5.0 11.2 -1.7
3.7 3.9 -0.2
6.9 6.3 -0.2
PIB aux prix du marché
934.4
2.5
4.4
2.5
1.7
2.7
Déflateur du PIB
_
4.9
3.5
5.8
2.1
2.3
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Taux d'épargne des ménages2 Solde des administrations publiques3 Balance des opérations courantes3
_ _ _ _ _ _
3.5 2.8 4.8 0.2 1.5 -5.3
2.3 2.6 4.4 0.9 1.6 -6.2
4.6 3.9 4.3 1.4 1.8 -5.1
3.3 3.6 5.3 3.5 0.6 -6.8
2.4 2.4 6.0 3.1 0.3 -7.4
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du revenu disponible. 3. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510542030046
confortables, le climat des affaires s’est dégradé et l’expansion des crédits, dont l’accès s’est durci, a ralenti.
La politique monétaire a été fortement assouplie
Compte tenu de la détérioration rapide de l’environnement extérieur, la chute du prix des matières premières et la situation des marchés financiers, des conditions monétaires restrictives ne sont plus nécessaires pour ralentir la croissance et l’inflation. La Reserve Bank of Australia a réduit son taux d’intervention de 200 points de base à 5.25 % entre septembre et début novembre 2008 et la liste des actifs bancaires admis comme garantie contre des liquidités a été élargie. Le gouvernement a garanti les dépôts bancaires et les emprunts des institutions financières pour faciliter leur accès aux marchés internationaux des crédits. La dépréciation de 25 % du dollar australien en termes effectifs depuis la fin juin 2008 a encore renforcé l’assouplissement des conditions monétaires.
Un plan budgétaire de soutien à l’activité a été adopté
En mai 2008, un excédent budgétaire semblable à celui de 2007/08 a été prévu pour le budget 2008/09. Mais l’affaiblissement de l’activité et les mesures budgétaires expansionnistes conduiront vraisemblablement à une réduction de cet excédent en 2009. Le gouvernement a récemment adopté des mesures d’un montant de 0.9 % du PIB, incluant des hausses
136
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
de pensions et des aides aux familles et aux acquéreurs de logement, pour stimuler l’activité. Les autorités ont par ailleurs annoncé la mise en œuvre accélérée d’un plan d’amélioration des infrastructures.
La croissance devrait fléchir
La croissance devrait ralentir à 1¾ pour cent en 2009 avant de se redresser à environ 3¼ pour cent, un rythme proche du potentiel vers la fin 2010. La crise financière internationale et l’effet retardé de la politique monétaire restrictive menée jusqu’au troisième trimestre 2008 devraient contribuer au maintien d’une croissance peu vigoureuse jusqu’à la mi-2009. Avec l’affaiblissement de l’environnement extérieur, une réduction des ambitieux projets d’investissement des firmes est probable. Les mesures budgétaires récemment adoptées devraient toutefois soutenir la demande des ménages. L’activité devrait progressivement s’accélérer à partir du second semestre de 2009 avec l’assouplissement des conditions monétaires et la dissipation graduelle des turbulences financières mondiales. Les exportations devraient aussi bénéficier de la baisse du dollar australien, même si le déficit de balance courante pourrait se creuser en raison de la baisse des termes de l’échange. Avec un écart de production négatif et la baisse du prix du pétrole, l’inflation devrait revenir dans la fourchette de 2 à 3 % à partir de la fin 2009 alors que le taux de chômage pourrait atteindre 6 %. Un scénario plus pessimiste ne peut cependant être écarté. Un contexte extérieur plus défavorable que prévu associé à une baisse accrue des termes de l’échange représente un risque significatif, surtout si la poursuite de la crise financière internationale entraîne un affaiblissement plus prononcé de l’économie chinoise.
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137
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
AUTRICHE Sous l’effet principalement d’une dégradation des conditions extérieures, la croissance a faibli et l’économie devrait se contracter en 2009 avant de se redresser en 2010. Il est prévu que l’inflation globale se ralentisse du fait de la diminution des prix de l’énergie et des produits alimentaires, de l’accentuation du marasme économique et de la décélération des prix à l’importation. Les récentes mesures de soutien budgétaire, associées au jeu des stabilisateurs automatiques, contribueront à limiter l’ampleur du ralentissement. Il sera important de préserver la modération salariale afin d’éviter des pertes de compétitivité et des pressions inflationnistes secondaires.
La croissance du PIB a faibli au premier semestre de 2008
L’activité s’est ralentie sur la première moitié de 2008, mettant un terme à trois années de vigoureuse expansion économique. Ce ralentissement a été dû essentiellement à une décélération de la croissance des exportations, liée à la fois à une demande étrangère plus faible et à l’appréciation de l’euro. La consommation privée est restée déprimée en raison d’une progression atone des revenus réels et d’une détérioration de la confiance des consommateurs. La croissance de l’investissement a fléchi, tant dans le secteur des entreprises que dans celui du logement, par suite d’une dégradation des perspectives économiques. Les retombées de la crise financière mondiale se sont intensifiées, avec l’effondrement des cours des actions, l’accentuation des tensions dans le secteur bancaire, l’augmentation des taux débiteurs et des marges sur les prêts aux entreprises et le resserrement des conditions du crédit. Pour faire face à cette situation, les autorités autrichiennes ont relevé les garanties des dépôts bancaires et introduit un important programme d’aide publique visant à doper le capital des banques. Ces
Autriche La croissance des exportations s’est affaiblie
Le marché du travail est resté tendu %
% 5 Croissance des coûts unitaires de la main d’oeuvre, total ¹ Croissance du taux salarial nominal, total ¹ Taux de chômage
4
6.5
3
%
% 2.0
Contribution des exportations nettes à la croissance du PIB trimestriel Croissance du PIB ² Croissance des exportations ²
3.0
1.5
2.5
1.0
2.0
0.5
1.5
0.0
1.0
-0.5
0.5
6.0 2 5.5 1 5.0
0 -1
2003
2004
2005
2006
2007
4.5
-1.0
2003
2004
2005
2006
2007
0.0
1. Variation en glissement annuel. 2. Pourcentage de variation trimestrielle. Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507038241612
138
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Autriche : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
133.6 45.1 53.4 232.1 2.5 234.6
2.5 2.2 2.8 2.5 0.1 2.1
0.9 1.9 3.9 1.8 -0.2 1.9
0.9 1.7 1.9 1.3 -0.1 0.7
0.2 0.9 -3.1 -0.4 0.0 -0.6
1.2 0.7 1.0 1.1 0.0 1.1
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
132.2 122.4 9.8
7.3 5.4 1.3
8.4 7.0 1.1
3.8 3.2 0.6
1.0 0.6 0.3
3.3 3.2 0.2
PIB aux prix du marché
244.4
3.3
3.0
1.9
-0.1
1.2
Déflateur du PIB
_
1.9
2.2
2.6
1.7
1.1
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage2 Taux d'épargne des ménages3 Solde des administrations publiques4 Balance des opérations courantes4
_ _ _ _ _ _
1.7 1.8 5.6 10.8 -1.7 2.5
2.2 2.3 5.1 11.7 -0.5 3.1
3.3 3.1 4.9 11.8 -1.0 3.6
1.1 1.2 5.7 12.2 -2.7 3.7
0.8 0.8 6.0 12.2 -3.5 4.0
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. Voir données en annexe pour plus de détails. 3. En pourcentage du revenu disponible. 4. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510605622721
mesures rapides pourraient contribuer à contenir les effets de contagion et les répercussions négatives sur l’économie réelle.
Malgré des marchés du travail tendus, l’inflation a commencé de reculer
La croissance de l’emploi a été soutenue jusqu’au milieu de 2008, en raison de la forte expansion passée de la production. Le taux de chômage a continué de reculer, mais la progression des salaires a été néanmoins contenue. Les coûts unitaires de main-d’œuvre ont augmenté, mais moins que dans la plupart des autres pays de la zone euro, par suite d’un ralentissement conjoncturel de la productivité. La hausse des prix à la consommation, après un sommet à 4 % en juin, a commencé de baisser grâce à des prix moins élevés de l’alimentation et de l’énergie.
La croissance des exportations devrait faiblir
Une compétitivité relativement forte des prix et la part importante des échanges avec les pays à forte croissance d’Europe centrale et d’Europe du Sud-Est ont soutenu la croissance des exportations autrichiennes ces quelques dernières années. Cependant, l’environnement extérieur s’est dégradé ces derniers mois et les exportations vont sans doute se ralentir encore en 2009.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
L’investissement et la consommation vont aussi se ralentir
L’investissement, qui s’est fortement accru ces trois dernières années, perd de son dynamisme par suite de la récente dégradation de la confiance des entreprises et des perspectives économiques. De plus, les turbulences financières mondiales alourdiront probablement le coût du crédit en Autriche et le rendront plus rare. L’on s’attend à une décélération de la consommation privée l’an prochain en raison d’une progression atone des revenus réels, d’une montée du chômage et d’une dégradation de la confiance. La hausse des prix à la consommation devrait continuer de s’atténuer, du fait de la baisse des prix des produits alimentaires et de l’énergie, d’un écart négatif de production et d’une décélération de l’augmentation des prix à l’importation. Dans ces conditions, les revenus réels devraient s’améliorer et, avec la reprise économique mondiale, la consommation et l’investissement devraient s’intensifier en 2010.
La position budgétaire va se dégrader
Malgré le ralentissement de l’activité au premier semestre de 2008, les recettes budgétaires (surtout au titre des impôts directs) ont fortement augmenté. Cependant, les décisions prises récemment et tendant à accroître les pensions, à ajuster les allocations familiales et les prestations pour soins de longue durée en fonction de l’inflation passée, à abolir les droits d’inscription à l’université, à réduire le taux de la taxe à la valeur ajoutée sur les médicaments et à soutenir l’investissement des petites et moyennes entreprises réduiront les recettes fiscales et alourdiront les dépenses publiques à partir de 2008. Ces mesures, conjuguées au ralentissement économique et à une diminution des bénéfices des entreprises opérant en Europe centrale et du Sud-Est, devraient se traduire par une augmentation sensible du déficit budgétaire des administrations publiques au cours des deux prochaines années, qui pourraient atteindre 3½ pour cent du PIB d’ici à 2010.
Les risques attachés aux prévisions sont orientés à la baisse
140
Les risques attachés aux prévisions à court terme pourraient obliger à revoir ces dernières à la baisse. Ils concernent principalement la demande étrangère et les réactions du secteur bancaire à l’aggravation des turbulences financières. En ce qui concerne ce secteur, il est indispensable d’assurer la stabilité financière et une plus grande coopération internationale des organismes de surveillance, d’autant plus que le secteur financier autrichien est largement exposé aux pays d’Europe centrale et du Sud-Est et aux prêts en devises. Les prévisions d’inflation sont très incertaines en raison de l’irrégularité des prix de l’alimentation et de l’énergie, bien qu’il existe des risques de hausse liés à d’éventuelles demandes de rattrapage de l’inflation plus élevée de la période passée lors des négociations salariales de 2009.
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
BELGIQUE L’activité devrait se contracter légèrement, puis la croissance pourrait rester inférieure à son potentiel pendant une bonne partie de 2010 avant de rebondir à la faveur d’un assouplissement des conditions monétaires, d’une remontée des revenus réels et d’un redémarrage du commerce mondial. Dans ces conditions, le chômage augmentera au cours de la période couverte par les prévisions. L’inflation globale devrait se calmer du fait de la baisse des prix de l’énergie et des produits alimentaires, encore que l’inflation sous-jacente semble devoir être plus tenace. Il faudrait laisser les stabilisateurs automatiques jouer à plein durant la récession, mais si l’on veut assurer la viabilité budgétaire à plus long terme, des mesures structurelles de restriction des dépenses à long terme s’imposent à tous les niveaux de l’administration. La suppression du système d’indexation automatique des salaires permettrait une décrue plus rapide de l’inflation tendancielle.
Le taux de croissance est inférieur à son potentiel
Depuis le début de 2008, l’activité s’est ralentie dans l’ensemble de l’économie. À l’intérieur, les dépenses des ménages ont diminué en raison d’une trop faible progression des revenus réels et d’une nette dégradation de la confiance des consommateurs. En cours d’année, les prix immobiliers ont fléchi, mais bien moins que dans beaucoup d’autres pays d’Europe. Toutefois, l’investissement résidentiel a commencé de se contracter. Les exportations se sont aussi ralenties à la suite de l’affaiblissement des marchés extérieurs. Malgré une demande en berne, la création d’emplois s’est poursuivie, quoiqu’à un rythme moins rapide. Le taux de chômage standardisé a atteint son point le plus bas en milieu d’année, à un peu plus de 6½ pour cent, avant de remonter petit à petit.
L’inflation globale a marqué un sommet
La hausse des prix à la consommation s’est nettement intensifiée jusqu’au milieu de 2008, où elle a frôlé 6 %, avant de redescendre lorsque les effets du renchérissement des prix de l’énergie et de l’alimentation ont commencé de se dissiper. L’inflation sous-jacente est restée stable, autour
Belgique L’inflation courante a marqué un sommet
La chute du chômage a pris fin Taux de chômage standardisé
%
%
7 6
9.0
IPC IPC moins l’alimentation et l’énergie
8.5 5 8.0 4 7.5 3 7.0
2
6.5
1 0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
6.0
Source : OCDE, Principaux indicateurs économiques.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507078571348
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
141
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Belgique : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2006)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
159.0 69.1 61.6 289.7 1.8 291.5
2.1 0.1 4.8 2.2 0.7 2.9
2.0 2.3 6.1 3.0 0.1 3.0
0.9 2.5 4.9 2.2 0.6 2.7
0.4 1.8 0.1 0.7 0.0 0.7
1.4 1.5 3.0 1.8 0.0 1.7
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
261.9 250.8 11.1
2.7 2.7 0.1
3.9 4.4 -0.3
2.7 4.4 -1.4
1.0 1.9 -0.8
3.5 4.0 -0.5
PIB aux prix du marché
302.6
3.0
2.6
1.5
-0.1
1.3
Déflateur du PIB
_
2.3
2.4
2.1
2.3
1.8
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Taux d'épargne des ménages2 Solde des administrations publiques3 Balance des opérations courantes3
_ _ _ _ _ _
2.3 2.8 8.3 8.0 0.3 2.7
1.8 2.8 7.4 8.6 -0.3 1.7
4.6 4.5 6.8 7.9 -0.7 -3.3
1.9 1.9 7.4 8.0 -1.3 -2.4
1.6 1.6 7.8 7.9 -1.6 -2.7
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du revenu disponible. 3. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510625017621
de 1½ pour cent, jusqu’au milieu de l’année, après quoi elle s’est accélérée. La pression à la hausse sur l’inflation sous-jacente persistera du fait du déclenchement du mécanisme d’indexation automatique des salaires, qui a porté la hausse des rémunérations horaires à environ 3½ pour cent pour l’année, taux supérieur aux majorations prévues par les accords salariaux. Au moment de la rédaction de la présente évaluation, cette croissance excessive des rémunérations ne semblait pas devoir être compensée dans les accords conclus pour la période 2009-10, qui sont supposés s’aligner à peu près sur l’évolution des coûts de maind’œuvre prévue chez les trois principaux partenaires commerciaux.
Si l’on veut assurer la viabilité des finances publiques, des mesures supplémentaires s’imposent
142
Le déficit budgétaire des administrations publiques est passé à ¾ pour cent du PIB en 2008, en raison de recettes de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) inférieures aux prévisions, d’une augmentation des rémunérations et des transferts plus forte que prévu dans le secteur public, du fait de l’indexation automatique, et de certains effets négatifs de mesures budgétaires auto-réversibles prises auparavant. Le budget pour 2009 est légèrement expansionniste en raison de mesures visant à préserver le pouvoir d’achat de certains groupes de consommateurs et de baisses régionales d’impôts. Si l’on y ajoute la mise en œuvre de mesures
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
ponctuelles et les effets des stabilisateurs automatiques, le déficit pourrait atteindre près de 1¼ pour cent du PIB. Il devrait se creuser encore de ¼ pour cent du PIB en 2010, si bien que le solde budgétaire s’écartera davantage de la trajectoire révisée définie par les autorités afin d’assurer la viabilité des finances publiques. Sur le moyen terme, cette déviation devra être corrigée par des mesures structurelles destinées à contenir les dépenses à tous les niveaux d’administration.
Les perspectives de croissance ne s’éclairciront qu’en 2010
La croissance restera probablement faible jusqu’au second semestre de 2010. Avec l’assouplissement monétaire, la dissipation des turbulences sur les marchés financiers et une reprise des échanges mondiaux, le taux d’expansion économique devrait alors repasser au-dessus de son potentiel. Cela signifie que l’écart de production s’élargira pendant la majeure partie de la période couverte par les prévisions, atténuant ainsi les tensions inflationnistes. Le principal risque qui obligerait à revoir les prévisions à la baisse, outre une aggravation de la crise financière, tient au fait que les négociations salariales actuelles pourraient conduire à une hausse des salaires plus marquée que dans les pays voisins, ce qui nuirait à la compétitivité-coût de la Belgique et freinerait encore la croissance de ses exportations, qui pourrait également souffrir d’un affaiblissement des marchés mondiaux plus prononcé que prévu. En sens contraire, une action décisive de soutien au secteur financier pourrait rétablir la confiance des consommateurs, permettant une reprise plus rapide.
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143
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
CORÉE La Corée a été durement touchée par la crise financière mondiale et le choc antérieur des prix des matières premières, qui ont mis fin à l’expansion et intensifié l’inflation. La forte dépréciation du won depuis la mi-septembre a encore assombri les perspectives économiques. Le taux de croissance devrait tomber au-dessous de 3 % en 2009, puis se redresser progressivement à mesure que la situation économique mondiale s’améliore. Les mesures de stimulation contenues dans le budget supplémentaire de 2008 et les allégements d’impôts contribueront à atténuer la récession. En attendant que la situation se normalise, la politique monétaire devrait avoir pour objectif essentiel de soutenir l’activité et d’assurer la stabilité des marchés financiers. Toute intervention en faveur du won sur le marché des changes sera sans doute coûteuse et inefficace face aux turbulences financières mondiales et devrait par conséquent être limitée à des opérations de lissage.
L’incidence négative du choc des termes de l’échange sur le revenu national…
La Corée, cinquième importateur mondial de pétrole, a souffert de la flambée des prix des matières premières, qui a propulsé l’inflation globale des prix à la consommation à 5.5 % (d’une année sur l’autre) au troisième trimestre de 2008. L’inflation tendancielle (hors alimentation et énergie) a atteint près de 5 %, témoignant d’importants effets secondaires liés au choc des termes de l’échange. La hausse de l’inflation a comprimé le revenu des ménages et des entreprises, freinant la consommation privée et l’investissement industriel, alors que l’investissement résidentiel a accusé un net fléchissement, dû en partie à l’impact des récentes politiques du logement. La croissance de la production s’est ralentie pour tomber à 3 % en taux annuel durant les trois premiers trimestres de 2008, ce qui indique que le rythme de l’activité économique avait sensiblement
Corée L’inflation est passée au-dessus de l’objectif
Le won se déprécie significativement
Pourcentage 6 5
Indice
Fourchette d’inflation annuelle
Taux de change effectif² Dollar/won³
Fourchette d’inflation à moyen terme¹
120 110
4 100
(3 ± 1%) (3 ± 0.5%)
3
90
2
80 Inflation IPC
1
70
Inflation sous-jacente
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
60
1. Depuis 2004, la fourchette correspond à un objectif à moyen terme et, en 2007, elle a changé avec l’abandon de l’inflation sous-jacente au profit de l’inflation totale. 2. Calculé vis-à-vis de 41 partenaires commerciaux. 3. La valeur pour le quatrième trimestre 2008 correspond au taux du 28 Octobre. Source : Banque de Corée et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507448230068
144
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Corée : Demande, production et prix 2005 Prix courants mille milliards de KRW
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
426.7 114.8 237.2 778.8 12.6 791.4
4.5 6.2 3.6 4.4 -0.2 4.2
4.5 5.8 4.0 4.5 -0.4 4.1
1.7 3.8 0.6 1.7 0.5 2.3
-1.1 3.8 0.2 0.0 0.0 0.0
0.4 3.7 1.1 1.1 0.0 1.1
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
342.6 323.5 19.1
11.8 11.3 1.3
12.1 11.9 1.3
9.1 6.8 2.1
6.4 2.7 2.7
11.3 8.3 3.2
PIB aux prix du marché
810.5
5.1
5.0
4.2
2.7
4.2
Déflateur du PIB
_
-0.5
1.2
3.6
2.7
0.2
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Taux d'épargne des ménages2 Solde des administrations publiques3 Balance des opérations courantes3
_ _ _ _ _ _
2.2 2.1 3.5 3.4 3.6 0.6
2.5 2.6 3.2 2.5 4.5 0.6
5.0 5.4 3.2 3.7 4.8 -1.1
3.9 3.9 3.6 4.2 3.8 0.8
2.9 2.9 3.6 4.7 3.6 1.0
1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du revenu disponible. 3. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510822711347
reculé même avant que la crise financière mondiale ne s’intensifie à la mi-septembre.
… a été amplifiée par la crise financière mondiale
Le won s’est déprécié de 13 % en termes effectifs entre la miseptembre et la fin octobre, dans le contexte des turbulences financières mondiales, sa chute se chiffrant à 27 % sur l’année. Depuis le dernier épisode d’ample dépréciation du won au cours de la crise de 1997, les banques et les entreprises coréennes se sont beaucoup renforcées financièrement. La dépréciation actuelle s’explique principalement par des sorties nettes de capitaux du marché boursier et par l’apparition d’un déficit de la balance des opérations courantes – d’environ 1 % du PIB – pour la première fois en dix ans. De plus, les banques, qui sont tributaires des marchés étrangers pour environ 10 % de leurs ressources, éprouvent des difficultés à emprunter en devises. Les conditions financières en Corée se sont durcies notablement, les taux des obligations de sociétés augmentant de 80 points de base entre la mi-septembre et la fin octobre, tandis que les cours des actions ont chuté de 25 %. Dans le même temps, la confiance des entreprises et des ménages s’est fortement dégradée.
Malgré une stimulation monétaire et budgétaire…
Bien que l’inflation soit bien supérieure à l’objectif à moyen terme de 2.5-3.5 %, la Banque de Corée a réduit son taux d’intérêt directeur de 100 points de base en octobre, et à nouveau de 25 points de base début
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
novembre. L’intervention sur le marché des changes a impliqué des ponctions sur les importantes réserves en devises du pays, qui ont diminué de 18 % depuis juin (pour se situer à 212 milliards de dollars en octobre) sans que cela stabilise le won. La conclusion d’un accord d’échange de devises pour 30 milliards de dollars avec les États-Unis à la fin octobre pourrait contribuer à calmer le marché des changes. Par ailleurs, en puisant dans leurs réserves de change, les autorités coréennes mettront à la disposition des banques nationales 30 milliards de dollars de liquidités supplémentaires, tout en garantissant leur dette extérieure à hauteur de 100 milliards de dollars. En outre, des mesures de stimulation budgétaire contribuent à enrayer le ralentissement de l’activité. Un budget supplémentaire et des allégements d’impôts, représentant au total près de 1 % du PIB, ont été approuvés en septembre 2008 et seront suivis de réductions des taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et des sociétés en 2009-10. Début novembre, le gouvernement a annoncé des révisions (non prises en compte dans les prévisions) du plan budgétaire pour 2009, qui devraient doper les dépenses de 1.1 % du PIB et réduire les impôts de 0.3 % du PIB.
… il ne faut pas s’attendre à une vigoureuse reprise économique avant 2010
Les perspectives économiques sont très incertaines, compte tenu de la gravité des chocs subis par la Corée et des problèmes auxquels l’économie mondiale est confrontée. Dans un premier temps, la dépréciation marquée du won affaiblira probablement l’activité, en réduisant encore le revenu des ménages et des entreprises et en sapant la confiance. La croissance devrait ainsi tomber au-dessous de 3 % en 2009. La faiblesse de l’expansion contribuera à ramener l’inflation dans la fourchette d’objectif en 2009. Dans l’hypothèse où le taux de change reste à son niveau de la fin octobre, la Corée serait bien placée pour accroître sa part dans le commerce international lors de la reprise économique mondiale. Un redressement tiré par les exportations gagnerait petit à petit la demande intérieure, portant la croissance de la production en 2010 à un taux supérieur à 4 %.
Plusieurs risques existent
Cependant, la persistance des turbulences financières mondiales pourraient aggraver encore les perspectives à court terme, en compromettant la solidité des institutions financières coréennes, ce qui provoquerait une compression du crédit. On peut craindre aussi, en cas d’enracinement d’une inflation élevée, que les autorités ne soient contraintes de recourir à un resserrement coûteux de la politique monétaire pour revenir dans la fourchette d’objectif. Du côté positif, la dépréciation marquée du won pourrait conduire à une reprise de l’activité plus vigoureuse et plus précoce que prévu, sous l’impulsion du dynamisme des exportations. En outre, l’action supplémentaire de stimulation budgétaire annoncée en novembre aura vraisemblablement une incidence positive sur l’activité.
146
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
DANEMARK La forte expansion qu’a connue pendant des années le secteur de la construction est maintenant terminée, et la baisse des prix des logements a mis un terme à la croissance de la consommation financée à crédit. Tandis que les répercussions des turbulences financières mondiales se feront sentir, les exportations resteront probablement faibles en 2009, ce qui conduira les entreprises à réduire leurs investissements. Le Danemark entre dans cette phase de ralentissement dans un contexte de forte insuffisance des capacités et de hausse des salaires beaucoup plus rapide que ne le justifient les gains de productivité. Il n’y a donc guère lieu pour l’instant de prendre des mesures budgétaires de relance par la demande, et ce d’autant moins que les conditions monétaires devraient s’assouplir parallèlement à celles de la zone euro.
La croissance marque le pas mais la pression des salaires s’est accentuée
Le PIB est peu ou prou stationnaire depuis le second semestre de 2007 et, plus récemment, toutes les principales composantes de la demande ont fléchi. La forte hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie a entraîné une baisse des ventes au détail, et les achats d’automobiles se sont également tassés. Les commandes à l’exportation ont fortement diminué, et les entreprises indiquent qu’elles révisent à la baisse leurs plans d’investissement. Néanmoins, l’emploi et le nombre d’heures travaillées ont continué à augmenter au début de 2008, et le chômage déclaré a atteint un nouveau point bas record en septembre. Pour l’ensemble du secteur privé, la croissance du salaire horaire s’est hissée à près de 5 % au second trimestre de 2008. Avec des taux de croissance de la productivité qui ont été en moyenne de 1 % au cours des dix dernières années, cela implique que l’économie est en surchauffe et que sa compétitivité s’érode. L’évolution de l’inflation sous-jacente, qui est montée en régime, conforte cette analyse.
Danemark Le marché du logement se cale sur la croissance de la consommation
La compétitivité s’affaiblit
Glissement annuel
% 12
%
Encours de la dette des ménages Prix des logements Consommation privée
10
Coûts unitaires de main d’oeuvre, glissement annuel par rapport à 2008T2, données lissées du secteur des entreprises %
%
30
6
24
5
18
4
4
12
3
3
6
2
0
1
-6
0
6
Les pays sont classés par ordre décroissant des exportations de biens et services danoises vers ces pays
8
5
6 4 2 0 -2
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Moyenne OCDE
2 1
DNK
DEU
SWE
GBR
USA
NOR
FRA
NLD
0
Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84, Banque Nationale et Fédération Danoise de Crédit Foncier ; OCDE, base de données des Indicateurs économiques mensuels. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507122127377
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
147
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Danemark : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de DKK
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1 PIB aux prix du marché
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
759.8 401.3 304.8 1 465.8 5.9 1 471.8
3.8 2.0 14.0 5.4 0.6 6.0
2.3 1.6 5.9 2.9 -0.3 2.6
1.5 0.9 0.6 1.1 -0.3 0.8
0.3 1.5 -4.3 -0.5 -0.2 -0.5
0.8 1.0 -2.1 0.2 0.0 0.2
761.6 685.2 76.4
9.0 14.1 -1.8
1.9 3.8 -0.9
2.6 4.0 -0.7
0.5 0.4 0.1
3.4 2.2 0.7
1 548.2
3.9
1.7
0.2
-0.5
0.9
Déflateur du PIB
_
2.0
1.7
3.4
2.3
2.2
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage2 Taux d'épargne des ménages3 Solde des administrations publiques4 Balance des opérations courantes4
_ _ _ _ _ _
1.9 2.1 3.9 -3.1 5.0 2.7
1.7 1.9 3.7 -2.8 4.4 1.1
3.5 2.5 3.1 -1.9 2.4 0.8
1.6 1.5 4.0 -0.7 0.1 0.9
1.6 1.6 4.5 1.7 -0.6 2.0
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. Sur la base de l'enquête de la population active, ½-1 point de pourcentage supérieur au taux de chômage déclaré. 3. En pourcentage du revenu disponible, consommation de capital fixe des ménages exclue. 4. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510644020163
Les turbulences financières seront lourdes de conséquences
La croissance du crédit a été vigoureuse ces dernières années, mais compte tenu de la multiplication des défauts de paiement, notamment de la part de promoteurs immobiliers, quelques petites banques ont été récemment reprises par des concurrents et un établissement bancaire de taille moyenne a été racheté et fermé par la banque centrale au début de l’automne. L’écart entre les taux d’intérêt des prêts interbancaires garantis et en blanc s’est creusé. Le durcissement des conditions de crédit va probablement peser sur l’activité pendant une grande partie de l’année 2009, malgré la garantie publique illimitée instaurée en octobre, qui couvre tous les dépôts et autres engagements des banques, à l’exception des prêts subordonnés.
La dévalorisation du patrimoine résidentiel va peser sur la consommation, et la construction va se contracter
Les prix des logements évoluent maintenant à la baisse et le rythme des ventes forcées s’est élevé au cours de l’année écoulée, quoique à partir d’un bas niveau de départ. Même une inversion seulement partielle des hausses de prix spectaculaires observées dans l’immobilier d’habitation ces dernières années induira d’amples effets de richesse négatifs, qui pèseront lourdement sur la consommation privée. La croissance du crédit
148
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
aux ménages a déjà ralenti parallèlement à l’augmentation des taux d’intérêt. Compte tenu d’un taux d’épargne négatif au cours des quatre dernières années, la réduction de la consommation financée à crédit devrait se poursuivre tout au long de la période 2009-10. L’accélération des augmentations de salaires tant dans le secteur privé que public, conjuguée à des allègements d’impôts représentant 0.2 % du PIB en 2009, va étayer la croissance du revenu disponible. Néanmoins, les effets induits sur la consommation seront atténués par le recul de l’emploi et un sentiment d’incertitude général. Dans le même temps, la construction de logements devrait se contracter vivement. Le nombre de permis de construire délivrés a plongé, et compte tenu de la diminution du nombre de chantiers en cours, la baisse de l’investissement privé en logements qui a commencé au premier semestre de 2008 ne pourra que s’accentuer.
Le taux de change fixe exige une certaine discipline budgétaire
Fin octobre 2008, les sorties de capitaux ont contraint la banque centrale à relever son taux d’intérêt pour maintenir le taux de change au niveau de son cours pivot. En conséquence, l’écart de taux d’intérêt à court terme par rapport à la zone euro s’est creusé pour s’établir à 1 point de pourcentage environ. Ces tensions seront probablement atténuées par le mécanisme de prêt en euros de grande ampleur mis en place depuis lors. La politique budgétaire doit toutefois être conduite avec prudence. Une relance budgétaire musclée destinée à maintenir le chômage au niveau des points bas records atteints récemment amplifierait en effet la perte de compétitivité de l’économie danoise et, à terme, remettrait en question la stabilité du régime de change fixe. Il serait alors difficile de réduire les taux d’intérêt parallèlement aux baisses effectuées dans la zone euro.
Dans un contexte de croissance atone, l’insuffisance des capacités va s’atténuer
Compte tenu du fléchissement de toutes les principales composantes de la demande, le PIB devrait se contracter légèrement en 2009. La baisse des prix mondiaux des produits de base va s’accompagner d’un repli de l’inflation globale. Partant d’une situation de pénuries de main-d’œuvre aiguës , l’ éc onomie danoise ne verra toutefois s’ atténuer que progressivement ses tensions inflationnistes sous-jacentes; le taux de chômage n’excédera pas son niveau structurel estimé avant 2010. La perte cumulée de compétitivité de l’économie danoise signifie que les reprises ayant lieu à l’étranger ne se répercuteront pas pleinement sur la demande d’exportations danoises. Dans ce contexte, l’investissement des entreprises devrait régresser. L’atonie de l’activité, la faiblesse des prix des actifs et la diminution des recettes tirées de la production de pétrole en mer du Nord se traduiront par un déficit budgétaire en 2010.
Le risque prédominant qui entoure ces perspectives réside dans les turbulences financières
Les événements récents illustrent la nature imprévisible des turbulences financières. Si elles devaient avoir des répercussions plus brutales que celles observées jusqu’à présent, conjuguées à la perte cumulée de compétitivité de l’économie et aux déséquilibres qui sont apparus sur le marché du logement, ces turbulences pourraient prolonger le repli de l’activité.
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149
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
ESPAGNE Il est prévu que le PIB baisse en 2009, sur fond de contraction persistante de la construction résidentielle, avant de se redresser légèrement en 2010. Le chômage continuera de progresser sensiblement. L’inflation devrait refluer en raison de l’apparition d’un important écart de production négatif et de la modération des prix des matières premières, tandis que le recul des importations devrait nettement réduire le déficit de la balance des opérations courantes. Un assouplissement délibéré de l’orientation budgétaire d’environ 1½ pour centdu PIB a soutenu la croissance en 2008. Les autorités devraient laisser jouer les stabilisateurs automatiques en 2009 et 2010. Des mesures devront être prises pour contenir les pressions sur les dépenses à plus long terme. La suppression de l’indexation des salaires sur l’inflation passée permettrait de préserver la compétitivité de l’économie, atténuant le repli conjoncturel de l’activité. La croissance potentielle étant appelée à régresser parallèlement à la diminution des courants d’immigration et au ralentissement de la hausse du taux d’activité féminine, de nouvelles mesures visant à stimuler la concurrence sur les marchés des produits et des services s’imposent afin de renforcer la progression de la productivité.
L’activité se ralentit
Le PIB s’est contracté, face au fléchissement de la consommation privée et au recul de l’investissement, induit par une baisse très importante et en accentuation de la construction résidentielle. Les indicateurs de confiance relatifs aux services, au secteur manufacturier et aux consommateurs continuent à se dégrader. Le taux de chômage est en hausse, du fait de la forte augmentation de l’offre de main-d’œuvre et de la régression de l’emploi. L’inflation globale est en repli et s’est établie à 3.6 % en octobre, sous l’effet de la baisse des cours du pétrole; l’inflation tendancielle a aussi diminué pour tomber à 2.9 %.
Espagne Les indicateurs de confiance se sont détériorés
Le secteur immobilier s’effondre Variation en glissement annuel
Solde en % 30
Solde en % 30
20
20
10
10
0
0
-10
-10
-20
-20
-30
-30
Consommateurs Secteur manufacturier Services
-40 -50
2004
2005
2006
2007
2008
% 25
% 100
20
80
15
60
10
40
5
20
0
0
-5
-20
-10
-40
-15
-50
-20
-40
Prix¹ (euro/m²) Permis de construire² Nouvelles hypothèques
2003
2004
2005
2006
-60 2007
2008
-80
1. Hors logements sociaux. 2. Les données de septembre 2006 et 2007 ainsi que celles de mars 2007 et 2008 sont affectées par la mise en vigueur d’un nouveau code d’urbanisme, entraînant les coûts de construction à la hausse. Source : Eurostat, Ministerio de Vivienda et Banque d’espagne.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507634483224
150
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Espagne : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
525.1 163.7 267.0 955.9 0.9 956.8
3.9 4.6 7.1 4.9 0.2 5.1
3.5 4.9 5.3 4.2 -0.1 4.2
1.2 3.6 -2.0 0.7 0.0 0.7
-0.4 3.4 -9.2 -2.2 -0.1 -2.3
0.2 3.1 -2.7 0.0 0.0 0.0
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
233.4 281.4 - 48.0
6.7 10.3 -1.5
4.9 6.2 -0.8
3.2 0.9 0.6
3.7 -1.6 1.5
5.6 2.6 0.7
PIB aux prix du marché
908.8
3.9
3.7
1.3
-0.9
0.8
Déflateur du PIB
_
4.0
3.2
3.4
2.5
1.1
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Taux d'épargne des ménages Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
_ _ _ _ _ _
3.6 3.4 8.5 11.2 2.0 -8.9
2.8 3.2 8.3 10.2 2.2 -10.1
4.4 4.3 10.9 11.2 -1.5 -9.7
1.8 1.8 14.2 12.7 -2.9 -7.4
1.5 1.5 14.8 13.8 -3.8 -6.4
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511087878362
L’orientation de la politique budgétaire deviendra neutre
Les pouvoirs publics ont pris plusieurs mesures qui, conjuguées aux réductions d’impôt adoptées précédemment, représentent une relance budgétaire délibérée de l’ordre de 1.5 % de PIB en 2008. Les stabilisateurs automatiques ont également une incidence sensible, avec l’augmentation des dépenses liées au chômage et l’inversion de la progression exceptionnellement forte des recettes observée ces dernières années. En 2009, les pertes de recettes résultant de la suppression de l’impôt sur la fortune seront compensées par des coupes dans les dépenses de l’administration centrale. Les autorités risquent d’être confrontées à un dilemme sur le plan de la politique budgétaire en 2010, dans la mesure où le ralentissement des recettes liées à la construction va probablement exiger des réductions des dépenses au niveau local pour respecter les règles budgétaires, tandis que la conformité avec les engagements du Pacte de stabilité et de croissance pourrait imposer un resserrement procyclique.
Les conditions financières resteront restrictives
Les conditions financières se sont durcies, avec la répercussion sur les taux hypothécaires des hausses passées des taux d’intérêt à court terme et le ralentissement des nouveaux prêts. Les banques sont bien capitalisées et rentables, mais l’importance de leurs engagements dans le secteur de la construction résidentielle conduira à une nouvelle
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151
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
augmentation des prêts improductifs et risque de limiter la croissance du crédit à l’avenir. Sont particulièrement concernées les caisses d’épargne, dont la capacité de lever des capitaux extérieurs est soumise à des restrictions. En revanche, la nouvelle baisse attendue des taux d’intérêt à court terme, de même que le recul des prix de l’énergie, apporteront un peu de soulagement aux ménages très endettés. Les autorités ont quintuplé la garantie publique des dépôts bancaires, pour la porter à 100 000 euros, et un fonds a été établi avec une dotation pouvant aller jusqu’à 50 milliards d’euros (environ 4.5 % du PIB) pour améliorer les liquidités bancaires en achetant des obligations bien notées émises par les banques, qui peinent à se financer sur le marché obligataire. En outre, elles se tiennent prêtes à garantir les nouvelles émissions de titres et obligations par les banques, à hauteur de 100 milliards d’euros en 2008.
L’économie se contractera en 2009 avant de se redresser en 2010
La forte contraction de la construction résidentielle devrait persister quelque temps et les prix des logements vont continuer à baisser, compte tenu du tassement de la demande et de l’excédent significatif d’unités invendues. La croissance de la consommation privée sera ralentie par la dévalorisation des patrimoines immobilier et boursier des agents économiques, ainsi que par le resserrement des conditions financières et les pertes d’emplois. Le déclin de la demande, le durcissement des critères d’octroi de crédit et le ralentissement de la progression des bénéfices devraient déboucher sur une forte baisse de l’investissement des entreprises. L’atonie du commerce mondial en 2009 devrait limiter la croissance des exportations, alors que le recul des importations et des prix du pétrole devrait alléger sensiblement le déficit de la balance des opérations courantes. Le taux de chômage devrait se hisser à près de 15 %, alors même que la forte diminution de l’immigration prévue modèrera la progression de l’offre de main-d’œuvre. En 2010, la croissance devrait commencer de se redresser, à mesure que la baisse de l’investissement immobilier se tasse, que les turbulences financières s’apaisent et que l’expansion mondiale reprend. De fait, les exportations devraient être le principal moteur de la croissance espagnole en 2010, ce qui devrait contribuer à réduire encore le déficit de la balance des opérations courantes. L’inflation globale et l’inflation tendancielle reflueront aux alentours de 1¾ pour cent, sous l’effet d’un sous-emploi important des ressources et de la répercussion des récentes baisses des prix du pétrole et des produits alimentaires. L’écart d’inflation avec la zone euro devrait se réduire de ¼ de point de pourcentage.
Les marchés immobiliers et financiers sont des sources de risques
Le resserrement du crédit pourrait s’accentuer encore du fait d’une multiplication des prêts improductifs, surtout si les pertes d’emplois et les baisses des prix des logements sont importantes, et si la crise financière internationale perdure. Compte tenu du niveau élevé d’endettement des ménages et des entreprises, ainsi que de l’abondance des emprunts hypothécaires à taux variable, l’activité reste particulièrement sensible aux évolutions des taux d’intérêt à court terme.
152
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
FINLANDE L’activité économique a enregistré un net ralentissement, dû essentiellement à un recul de l’investissement. La croissance de la production devrait être faible en 2009, avant de se redresser en 2010. Le chômage évoluera probablement à la hausse en 2009, mais il devrait se stabiliser en 2010. La baisse des prix des produits de base et l’augmentation du volant de ressources inemployées dans l’économie devraient entraîner un repli de l’inflation par rapport à son niveau actuel élevé. La solidité des finances publiques offre des marges de manœuvre budgétaires. Même si l’excédent budgétaire devrait probablement diminuer considérablement en 2009, du fait du fléchissement de l’activité et de réductions d’impôts conséquentes, il devrait rester proche de 3 % du PIB en 2010, tandis que la reprise prendra corps. Il faut remédier aux problèmes d’inadéquation entre l’offre et la demande de travail, afin que la diminution du chômage structurel se poursuive. Le démantèlement des dispositifs de retraite anticipée encore en place permettrait de renforcer l’emploi et d’étayer la viabilité des finances publiques à moyen terme.
La demande intérieure a considérablement ralenti
Après plusieurs années de croissance vigoureuse, le marché de l’immobilier d’habitation s’est retourné, du fait de la hausse des taux d’intérêt et du resserrement des conditions de crédit. Les prix des logements ont récemment commencé à diminuer. L’investissement des entreprises a plongé, en partie du fait de compressions d’effectifs dans le secteur du papier et de la pâte à papier. La consommation privée est néanmoins restée ferme, grâce à la progression rapide des salaires et à des réductions d’impôts, et la croissance des exportations a été très dynamique jusqu’à la mi–2008. Malgré le ralentissement de l’activité, l’emploi a continué à croître et le taux de chômage a reflué à un niveau proche de 6 % en août 2008. L’inflation, qui était faible, a enregistré une brusque accélération, liée en partie à la hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie. En outre, les coûts de main–d’œuvre ont
Finlande La demande intérieure s’est fortement ralentie
La confiance a accusé une baisse
%
Solde en % 25
6
20
5
15 4 10 3
5
2
0
1
-5
Croissance du PIB réel ¹ Croissance de la demande intérieure ¹
Confiance des consommateurs Confiance de l’industrie
-10
0 -1
-15 2005
2006
2007
2008
2005
2006
2007
2008
-20
1. Pourcentage de variation en glissement annuel. Source : Eurostat et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507143288146
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Finlande : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1,2 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1 PIB aux prix du marché
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
81.3 35.0 29.8 146.1 4.2 150.2
4.2 0.7 4.8 3.5 -0.3 3.1
3.2 1.2 8.4 3.8 0.3 4.1
3.3 1.5 0.0 2.2 -1.4 0.6
1.9 1.4 -1.9 1.0 -0.1 0.9
1.8 1.1 1.7 1.6 0.0 1.6
65.6 58.7 6.9
11.9 7.8 2.4
8.2 6.6 1.4
5.0 1.8 1.8
2.1 2.6 0.0
4.8 4.9 0.5
157.2
4.8
4.4
2.1
0.6
1.8
Déflateur du PIB
_
1.5
2.8
3.3
3.3
2.1
Pour mémoire PIB sans ajustements des jours travaillés Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques3 Balance des opérations courantes3
_ _ _ _ _ _
4.9 1.3 1.6 7.7 4.0 4.5
4.5 1.6 2.2 6.9 5.3 4.3
.. 4.0 2.8 6.2 4.6 2.9
.. 1.9 1.9 6.5 3.3 2.4
.. 1.6 1.7 6.8 2.7 2.5
1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. Y compris la divergence statistique. 3. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510652154085
fortement augmenté, du fait des amples hausses de salaires ayant résulté des précédentes négociations salariales.
L’orientation de la politique budgétaire va s’assouplir
L’orientation de la politique budgétaire va s’assouplir tout au long de la période considérée, même si l’excédent pourrait être encore proche de 3 % du PIB en 2010. Le projet de budget 2009 anticipe un recul de l’excédent budgétaire de 4¾ pour cent du PIB en 2008 à 3½ pour cent en 2009, dû dans une large mesure à des baisses d’impôt sur le revenu des personnes physiques représentant plus de 1 milliard d’euros, et au fléchissement de l’activité. Le gouvernement a également annoncé que le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) appliqué aux produits alimentaires serait abaissé à 12 % en octobre 2009, conformément aux engagements pris avant la précédente élection, ce qui induira un effet de relance budgétaire supplémentaire qui se prolongera en 2010.
L’activité va ralentir, mais devrait remonter en régime en 2010
La croissance du PIB devrait fléchir à 0.6 % en 2009, et pourrait ensuite se redresser aux alentours de 2 % en 2010. L’investissement va probablement reculer de nouveau en 2009. L’investissement des entreprises pâtira de la dégradation des perspectives économiques, des conditions de crédit restrictives et de la poursuite de la réduction des
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
activités dans le secteur du papier et de la pâte à papier, à forte intensité capitalistique. L’investissement en logements sera également affecté par ces conditions de crédit resserrées. La croissance des exportations finlandaises va probablement perdre beaucoup de sa vigueur sur fond de ralentissement de l’économie mondiale. L’amélioration des perspectives de croissance et la baisse des taux d’intérêt devraient redynamiser l’investissement en 2010. La consommation des ménages sera soutenue par les réductions d’impôts en 2009 et 2010, même si une hausse du taux d’épargne et une progression plus lente des revenus devraient freiner les dépenses. Le ralentissement aura sans doute un effet modéré sur le taux de chômage, dans la mesure où la croissance de la population active tend à être cyclique. Le taux de chômage pourrait donc n’augmenter que légèrement, pour s’établir à 6¾ pour cent. L’inflation sous-jacente pourrait rester relativement élevée au cours des trimestres à venir, du fait de la récente poussée des coûts salariaux, mais elle devrait refluer par la suite. L’inflation globale devrait se replier, quant à elle, en dessous de 2 % d’ici à 2010, compte tenu de la baisse des prix des produits de base et de la réduction du taux de la TVA sur les produits alimentaires.
Les risques sont globalement orientés à la baisse
Les prix des logements ont commencé à diminuer doucement, mais on ne peut exclure la possibilité d’une chute brutale. Une telle baisse pourrait renforcer les effets de richesse négatifs de la plongée des cours des actions. Une croissance plus lente que prévu à l’étranger, en particulier dans les économies émergentes dont l’expansion économique reste plus rapide, freinerait la croissance des exportations et de l’investissement.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
GRÈCE L’activité économique a déjà fléchi en raison du ralentissement de la demande intérieure. La croissance devrait être faible jusqu’à la mi-2009 sur fond d’atonie de l’environnement extérieur, mais se raffermir ensuite progressivement. L’inflation devrait baisser, mais l’écart persistant avec la zone euro devrait se maintenir. Malgré la dégradation de la situation économique, les autorités devraient poursuivre l’assainissement budgétaire, en maîtrisant mieux les dépenses publiques. Il est essentiel de réformer le système de retraite et de réaliser des gains d’efficience en matière de soins de santé et d’administration publique. Les récentes mesures d’élargissement de la base d’imposition sont bienvenues. Le renforcement de la concurrence dans les industries de réseau et une réduction des rigidités du marché du travail aideraient à réduire l’inflation et à améliorer les perspectives de croissance à long terme.
L’activité a continué de fléchir et l’inflation s’est redressée
La croissance réelle du PIB a continué de ralentir en 2008, même si elle est restée relativement forte aux alentours de 3.3 % au cours des trois premiers trimestres (en glissement annuel). La demande intérieure s’est essoufflée tandis que l’investissement enregistrait un recul, dû essentiellement au déclin persistant de la construction de logements, consécutif au bond de 2006 qui était lié à une modification de la fiscalité. Malgré la progression des revenus et la croissance encore rapide du crédit, l’envolée des prix de l’énergie et des produits alimentaires ainsi que le durcissement des conditions de crédit ont pesé sur la consommation. La croissance des exportations est restée vigoureuse, même si elle a été plus modérée que ces dernières années, mais le déficit des paiements courants a grimpé à 15½ pour cent du PIB au deuxième trimestre de 2008, sous l’effet de la dégradation des termes de l’échange. Le taux de chômage est
Grèce La demande intérieure a ralenti
Les pressions inflationnistes ont augmenté ²
%
% 12
6 Demande intérieure totale ¹ Exportations nettes ¹ Croissance du PIB réel
10
Inflation sous-jacente Inflation totale Écart d’inflation totale avec la zone euro
5
8 4
6 4
3
2
2
0 1
-2 -4
2004
2005
2006
2007
2008
2004
2005
2006
2007
2008
0
1. Contribution à la croissance du PIB. 2. Pourcentage de variation en glissement annuel de l’indice harmonisé des prix à la consommation. L’inflation sous-jacente exclut l’énergie, les produits alimentaires, l’alcool et le tabac. Source : OCDE, Principaux indicateurs économiques et base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507222676048
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Grèce : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1,2 Demande intérieure totale
140.8 33.0 42.7 216.5 4.6 221.1
4.2 -0.7 9.2 4.5 1.1 5.5
3.2 10.3 4.9 4.6 0.1 4.5
2.4 2.9 -0.5 1.8 -0.3 1.5
2.3 1.9 1.0 2.0 0.4 2.3
2.6 1.5 2.7 2.5 0.0 2.4
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
43.1 65.6 - 22.5
5.1 8.7 -2.0
5.9 7.0 -1.3
3.6 -3.0 1.9
3.4 4.2 -0.7
5.8 4.4 -0.3
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
198.6 _
4.2 3.4
4.0 2.9
3.2 3.5
1.9 3.8
2.5 3.6
_ _ _ _ _
3.3 3.5 8.7 -3.1 -11.1
3.0 3.1 8.1 -3.7 -14.1
4.5 4.5 7.6 -2.8 -14.5
2.7 2.7 8.0 -2.7 -13.9
2.4 2.4 8.2 -3.1 -13.2
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques3 Balance des opérations courantes4
1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. Y compris l'erreur statistique. 3. Sur la base des comptes nationaux, en pourcentage du PIB. 4. Sur la base des règlements, en pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510737283203
tombé aux alentours de 7¾ pour cent au premier semestre de 2008, soit en deçà de son niveau structurel estimé. Pour la période à venir, certains indicateurs, tels que les ventes au détail, les immatriculations de voitures neuves, la production industrielle et la confiance des ag ents économiques, laissent entrevoir un fléchissement de l’économie. L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation harmonisé a atteint 5 % en mai 2008, mais elle a reflué à 4 % en octobre. L’inflation sous-jacente s’est, quant à elle, renforcée lentement, en raison de la pression des coûts de main-d’œuvre et des effets secondaires de la hausse des prix des produits de base.
L’orientation de la politique budgétaire va se durcir
Le déficit des administrations publiques va probablement diminuer pour s’établir à 2.8 % du PIB en 2008, en tenant compte de l’incidence de facteurs transitoires, mais il pourrait dépasser d’un point de PIB environ l’objectif budgétaire initial. Le projet de budget 2009 vise un déficit de 2.1 % du PIB, ce qui tient en partie à de nouvelles dispositions fiscales dont on estime qu’elles devraient accroître les recettes de 1¼ point de PIB pour cette année. Environ ½ point de PIB de ce surcroît de recettes est de nature temporaire. Cette orientation restrictive de la politique budgétaire est justifiée par l’ampleur de la dette publique et les coûts budgétaires anticipés du vieillissement démographique, dont l’estimation est une des plus élevées de la zone OCDE. Le déficit anticipé pour 2009 pourrait dépasser l’estimation officielle de ½ point de PIB environ, en raison d’un
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
scénario de croissance moins favorable et de prévisions plus prudentes en matière de recettes fiscales. Compte tenu de la nature temporaire de certaines des dispositions budgétaires adoptées pour 2009, on s’attend à un creusement du déficit aux alentours de 3 % du PIB en 2010, à politiques inchangées. Une maîtrise stricte des dépenses publiques primaires et de nouveaux progrès en matière de lutte contre la fraude fiscale sont essentiels pour assurer la viabilité des finances publiques.
La croissance devrait se raffermir graduellement à partir de la mi-2009
L’activité économique devrait rester atone au cours des prochains trimestres, étant donné les répercussions des turbulences financières et le durcissement connexe des critères d’octroi des crédits, le fléchissement de la confiance des consommateurs et des entreprises, la dégradation de l’environnement extérieur, et l’orientation un peu plus restrictive de la politique budgétaire. La croissance de la production, qui pourrait fléchir à 2 % en 2009, devrait toutefois se redresser progressivement, et s’établir à un taux proche de son niveau potentiel d’ici à fin 2010, supérieur à celui de la zone euro. Cette reprise sera probablement tirée par une augmentation des exportations et un renforcement des gains de revenu réel sur fond d’atténuation des tensions inflationnistes. Un certain nombre d’initiatives destinées à favoriser l’investissement du secteur privé et la mobilisation des Fonds structurels de l’Union européenne devraient également stimuler l’activité. L’inflation devrait refluer en deçà de 2½ pour cent en 2010, compte tenu de la baisse des prix des produits de base et d’un écart de production négatif. Parallèlement au fléchissement de la croissance économique, le taux de chômage devrait grimper légèrement au-dessus de 8 % d’ici à fin 2009. Malgré une légère contraction, le déficit des paiements courants devrait rester très élevé, aux alentours de 13¼ pour cent du PIB.
Des risques négatifs entourent l’activité et les finances publiques
Une incertitude majeure est liée à la vigueur de la demande étrangère, et en particulier de certains partenaires commerciaux d’Europe du Sud-Est. Un fléchissement de l’activité rendrait difficile la réalisation des objectifs budgétaires ambitieux que se sont fixés les autorités. En outre, l’inflation pourrait ne pas refluer aussi rapidement que prévu, étant donné la persistance de tensions sur le marché du travail.
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
HONGRIE Sur fond de turbulences financières mondiales, l’activité économique devrait se contracter en 2009, avant de se redresser parallèlement à la reprise du commerce mondial et à un raffermissement de la confiance à la faveur du soutien financier international. L’inflation devrait refluer vers l’objectif de 3 %, la progression des salaires restant modérée. Le déficit des paiements courants devrait continuer de se réduire. Il est d’une importance cruciale que les autorités remédient aux faiblesses du système financier. La tâche la plus urgente à accomplir est de concrétiser les mesures annoncées pour améliorer la gestion des risques des banques (notamment en renforçant les dispositifs de simulation de crise), plus particulièrement en ce qui concerne l’exposition des ménages à de forts risques de change. Il faut poursuivre les efforts déployés pour rétablir la viabilité des finances publiques, et éviter que se reproduise la prodigalité qui a caractérisé par le passé les années électorales, de manière à dégager des marges de manœuvre pour réduire les impôts et les prélèvements sociaux lorsque la crise financière s’éloignera.
L’activité était déjà atone lorsque la crise financière mondiale a débuté
On a pu observer un léger redressement de la croissance au tout début de 2008, mais il était essentiellement imputable à un rebond de l’agriculture, après une contraction marquée en 2007. En revanche, la demande intérieure ne s’est toujours pas remise du ralentissement induit par les mesures d’assainissement budgétaire de ces dernières années. En outre, l’activité industrielle est restée stagnante et, compte tenu du ralentissement de l’économie européenne, les signes d’un essoufflement des exportations manufacturières se sont accumulés. À la faveur de la baisse des prix du pétrole et des produits alimentaires ainsi que de l’appréciation de la monnaie hongroise, l’inflation globale a reflué à 5.7 % en septembre, alors qu’elle s’établissait à 7 % en début d’année.
Hongrie L’inflation s’est assagie¹
Les tensions financières s’intensifient
Variation en glissement annuel %
% 14
14 12 10
Inflation totale Inflation sous-jacente Prix à la production
12 10
8
8
7
6
6
4
-2
5
2
-4
4
4
4
2
2
0
0
-2 2008
14
10
6
2007
Taux de base de la Banque centrale Taux à terme² Volatilité du taux de change HUF/EUR³
11
9
6
2006
16
12
8
2005
% 12
10
8
-4
%
2006
2007
2008
0
1. L’inflation totale et sous-jacente (hors alimentation et énergie) sont représentées par l’indice des prix à la consommation harmonisé. 2. Moyenne du taux à terme à trois mois (un mois et trois mois à venir). 3. Moyenne mobile de l’écart type sur un mois. Source : Magyar Nemzeti Bank, Datastream et OCDE, base de données des Principaux indicateurs économiques. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507238564501
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Hongrie : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de HUF
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
12 124.8 4 958.0 5 173.5 22 256.3 147.0 22 403.3
1.7 4.3 -6.2 0.5 1.4 1.0
0.6 -7.4 1.5 -1.1 0.1 -0.4
1.2 -1.0 -0.6 0.3 0.6 1.4
-0.3 -0.1 -0.7 -0.3 0.1 -0.1
0.5 0.0 1.4 0.6 0.0 0.6
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
14 511.0 14 916.9 - 405.9
18.6 14.8 2.3
15.9 13.1 2.1
7.7 7.5 0.3
3.9 4.4 -0.3
4.7 4.2 0.5
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
21 997.4 _
4.1 3.9
1.1 5.7
1.4 5.9
-0.5 3.6
1.0 2.7
3.9 3.4 7.5 -9.3 -7.5
8.0 6.4 7.4 -5.0 -6.4
6.4 5.7 7.9 -3.4 -6.1
3.6 4.2 8.9 -3.6 -6.1
3.2 3.1 9.2 -3.5 -5.4
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
_ _ _ _ _
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510742427014
Les turbulences financières placent les autorités monétaires devant un dilemme
160
La conduite de la politique monétaire est en principe plus libre depuis que les marges de fluctuation du taux de change ont été supprimées début 2008, ce qui permet de se concentrer exclusivement sur l’objectif d’inflation. Reste qu’en pratique les évolutions financières ont limité assez nettement ces marges de manœuvre supplémentaires. De fait, la confiance à l’égard des actifs libellés en forints s’est sensiblement effritée en octobre, sur fond d’inquiétude des investisseurs étrangers concernant l’alourdissement de la charge de la dette des ménages et l’ampleur de leurs engagements en devises non couverts contre le risque de change. En dépit d’un prêt de 5 milliards d’euros accordé par la Banque centrale européenne à la mi-octobre, la banque centrale de Hongrie a dû relever de 300 points de base son taux de base (porté à 11.5 %) pour attirer les liquidités étrangères. Les conditions de crédit n’ont cessé de se durcir. Les prévisions de l’OCDE tablent sur une baisse des taux directeurs à partir du premier trimestre 2009, car la confiance des investisseurs étrangers devrait commencer à se raffermir à la faveur du programme de financement conjoint de 25 milliards de dollars promis fin octobre par le Fonds monétaire international (FMI), l’Union européenne et la Banque mondiale. Début novembre, le conseil d’administration du FMI a approuvé un accord de confirmation pour une durée de 17 mois.
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Le déficit budgétaire s’est réduit, mais les efforts d’assainissement doivent se poursuivre
Les mesures visant à remédier aux faiblesses actuelles devront s’inscrire en grande partie dans le cadre de la politique budgétaire. D’après des données officielles provisoires, le déficit de 2008 s’établira aux alentours de 3.4 % du PIB, soit environ 1½ point de pourcentage de moins que l’année précédente, ce qui représente un résultat légèrement meilleur que prévu. Pour 2009, le projet de budget initial intégrait des mesures concernant les recettes et les dépenses qui avaient été annoncées avant la tourmente financière. Les mesures côté dépenses ont été durcies, avec un abaissement des plafonds de dépenses des ministères, tandis qu’un accroissement des recettes était escompté grâce à une augmentation de plusieurs droits d’accise et à l’instauration d’une taxe temporaire applicable aux fournisseurs d’énergie. Afin de favoriser l’assainissement budgétaire, le 18 octobre le gouvernement a soumis un projet de budget révisé qui renonce à des réductions d’impôts programmées (notamment un allègement des cotisations de sécurité sociale) représentant au total 0.5 % du PIB, et qui introduit de nouvelles restrictions de dépenses. Sur la base de ce projet de budget révisé et compte tenu des effets de prévisions plus pessimistes dans le contexte des Perspectives économiques de l’OCDE, le déficit budgétaire devrait rester proche de 3½ pour cent du PIB en 2009 et 2010, soit environ 1 point de pourcentage de plus que l’objectif officiel. Toutefois, le 3 novembre le gouvernement a proposé de nouvelles mesures d’austérité afin de réaliser l’objectif de déficit budgétaire inscrit dans l’accord de confirmation avec le FMI (2½ pour cent du PIB), mesures qui n’ont pas été intégrées dans les présentes prévisions.
Une récession est attendue en 2009
La croissance du PIB en volume devrait se tasser fortement, l’économie entrant en récession en 2009 avant de se redresser en 2010. Ce ralentissement est imputable au fléchissement de la demande à l’exportation qui, s’ajoutant à une vive hausse des taux d’intérêt et à d’autres difficultés financières, est en train de freiner l’investissement. Le re flu x de l ’i nflation devrait re nforcer le pouvoi r d’ach at des consommateurs, mais étant donné la modération des salaires et le niveau élevé du chômage, le redémarrage de la consommation privée n’interviendra que bien après le début du second semestre 2009. Le fléchissement considérable de la croissance des importations, conjugué à de nouveaux gains de parts de marché à l’exportation, devrait se traduire par une amélioration du solde des paiements courants.
Les élections ne doivent pas remettre en cause l’assainissement budgétaire
Il existe une incertitude à court terme concernant l’issue du programme de sauvetage FMI-Union européenne-Banque mondiale, dont les modalités n’étaient pas connues au moment où ces prévisions ont été établies. Compte tenu des explosions budgétaires que la Hongrie a subies par le passé à l’approche des échéances électorales, le principal risque réside dans un dérapage budgétaire prononcé avant les élections générales de 2010. En revanche, si se confirme l’évolution satisfaisante de ces dernières années dans le sens de l’amélioration de la situation budgétaire grâce aux nouvelles règles budgétaires actuellement débattues, il ne serait plus nécessaire que la politique monétaire conserve une orientation aussi restrictive que celle anticipée pour le moment, ce qui soutiendrait la reprise de l’investissement et de la consommation.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
IRLANDE L’activité se contracte, sous l’effet de la forte correction du marché de l’immobilier, qui a affaibli l’ensemble de l’économie, et ce manque de dynamisme persistera durant une bonne partie de 2009. La croissance se redressera en 2010 avec le cycle de la construction de logements ayant atteint son point bas et l’apaisement des turbulences financières. Pour préserver la stabilité du système financier, le plafond du dispositif de garantie des dépôts a été relevé et l’État a mis en place un plan de garantie des engagements bancaires. Un déficit budgétaire s’est creusé du fait de la fonte des recettes. La politique budgétaire devrait pouvoir soutenir la demande à court terme, mais, une fois le redressement enclenché, d’importantes mesures seront nécessaires pour rétablir la viabilité à moyen terme. La compétitivité doit être améliorée; le projet d’accord salarial national peut y contribuer, mais il en faudra davantage pour intensifier la concurrence dans les industries de réseau et les secteurs de services abrités.
L’économie se contracte
L’activité économique s’est contractée au premier semestre de 2008, par suite d’un déclin marqué de la construction de logements, qui est appelée à se poursuivre. Le nombre d’avis de mise en chantier est en forte baisse, les prix des logements ont baissé de près de 11 % sur un an et le volume des transactions sur le marché de l’immobilier est très restreint. La consommation s’est réduite très sensiblement sur les six premiers mois de l’année. L’investissement des entreprises s’est aussi affaibli et la croissance des exportations a fléchi.
Le chômage est en hausse
L’emploi s’est affaibli et le taux de chômage standardisé s’est fortement accru, en raison pour l’essentiel des licenciements dans le secteur de la construction. La hausse du chômage devrait s’atténuer, l’atonie de l’activité entraînant vraisemblablement une émigration nette.
Irlande Les prix et la construction de logements diminuent
L’économie s’est contractée %
% 10
20 Croissance du PIB ²
10 6 0 2
-10 -20 -30 -40
Construction ³ Consommation privée ³ Autres secteurs ³
Prix des logements ¹ Investissement privé résidentiel ²
2004
2005
2006
2007
2008
2004
2005
2006
-2
2007
2008
-6
1. Indice national du prix des logements, moyenne mobile sur trois mois, variation par rapport à trois mois plus tôt, taux annualisé. 2. Pourcentage de variation en glissement annuel. 3. Contributions à la croissance du PIB en glissement annuel. Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84 et permanent tsb.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507323254605
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Irlande : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2006)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
73.8 24.9 43.1 141.8 0.8 142.6
7.0 5.3 3.8 5.7 0.4 6.1
6.0 6.8 1.3 4.7 -0.8 3.7
-0.5 3.9 -22.7 -6.3 0.7 -5.5
0.4 2.3 -23.8 -4.9 0.1 -4.7
1.6 1.5 -2.6 0.8 0.0 0.8
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
132.3 112.7 19.6
5.7 6.4 0.3
6.8 4.1 2.6
1.7 -1.6 2.5
1.4 -1.2 1.9
2.7 0.5 1.9
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
162.2 _
5.7 3.4
6.0 1.4
-1.8 -0.9
-1.7 0.7
2.6 0.3
_ _ _ _ _
2.7 2.2 4.4 3.0 -3.6
2.9 3.0 4.6 0.2 -5.4
3.1 3.4 5.9 -5.6 -6.2
0.9 1.0 7.7 -7.1 -6.3
0.9 1.0 7.8 -7.0 -5.2
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510812573818
Le nombre de nouveaux numéros personnels des services publics (Personal Public Service Numbers – PPSN) attribués à des travailleurs migrants orig inaires d’Europe centrale et orientale a diminué notablement.
L’État garantit les engagements bancaires
L’État a porté à 100 000 euros le plafond de la garantie des dépôts et introduit un dispositif de garantie des engagements bancaires, de façon que les banques puissent avoir accès à des financements. Six banques bénéficient actuellement de la garantie. Ce dispositif accroît d’environ 2.5 fois le PNB les engagements implicites de l’État, et prélève une commission annuelle, calculée en fonction de l’incidence estimée sur les coûts d’emprunt du secteur public et de la cote de crédit à long terme de chaque établissement. Les pratiques commerciales des banques couvertes par le dispositif sont plus étroitement réglementées.
La politique budgétaire devrait soutenir l’activité, mais un assainissement à moyen terme sera indispensable
Le solde budgétaire s’est nettement dégradé, car les recettes se sont contractées, notamment celles liées à l’immobilier, tandis que les dépenses ont continué d’augmenter rapidement. Le budget pour 2009 augment les recettes de 1 % du PIB et prévoit un ralentissement de la progression des dépenses discrétionnaires. Tant que l’économie reste faible, il faudrait que l’action budgétaire puisse soutenir la demande. D’après les prévisions de l’OCDE, le déficit des administrations publiques
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
augmentera jusqu’à 7 % du PIB environ en 2009. A moyen terme, des mesures d’ampleur seront nécessaires pour combler l’important déficit appelé à apparaître.
L’activité restera peu soutenue à court terme
La correction qui s’opère sur le marché de l’immobilier conduira à une nouvelle contraction du PIB en 2008 et 2009. L’expansion de la consommation restera peu marquée en raison de la dégradation du patrimoine, des pertes d’emploi et du manque de confiance des consommateurs. Le niveau élevé du taux de change réel et la faiblesse de l’économie mondiale pèseront sur les exportations. L’investissement des entreprises est appelé à diminuer en raison des médiocres perspectives d’évolution de la demande et des incertitudes. Le manque de dynamisme de la demande engendrera un important écart négatif de production, atténuant l’inflation tendancielle. L’inflation globale reculera sensiblement grâce au fléchissement des prix de l’énergie et des produits alimentaires.
La reprise s’amorcera avec le rééquilibrage de l’économie
La croissance reviendra probablement vers la fin de 2009, avec la stabilisation de l’investissement immobilier, l’amélioration de la situation financière et le bas niveau des taux d’intérêt. La consommation se renforcera à mesure que les ménages s’adaptent à la baisse de leur patrimoine et que le marché du travail cesse de se dégrader. Si l’on ajoute à cela un redressement de l’investissement des entreprises et une contribution positive du solde commercial, l’expansion pourrait retrouver un taux supérieur à sa tendance d’ici à la fin de 2010.
L’ampleur et la durée du ralentissement sont incertaines
Les risques de forte correction dans le secteur du logement et d’impact notable sur l’économie dans son ensemble se sont matérialisés. Des incertitudes considérables demeurent, toutefois, quant à la profondeur et à la durée du ralentissement économique, qui seront fonction à la fois de l’évolution sur le marché immobilier et de l’incidence de la crise financière sur l’Irlande. Un affaiblissement plus prononcé que prévu de l’économie mondiale limiterait le rôle de soutien que peuvent jouer les exportations.
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
ISLANDE Après une longue période de croissance déséquilibrée, l’économie de l’Islande a été précipitée dans une grave récession avec le faillite des grands banques islandaises. Il est prévu que l’activité se contracte jusqu’au début de 2010 et que le chômage grimpe pendant les deux années à venir. Suite à une dépréciation marquée de la monnaie, l’inflation devrait s’intensifier, mais retomber sensiblement une fois que les effets du taux de change seront passés et que l’impact du fort ralentissement de l’activité se fera sentir. Le déficit de la balance des opérations courantes devrait diminuer notablement. Les autorités sont confrontées à d’immenses difficultés. Indépendamment de la nécessité de remédier à la crise bancaire, il leur faudra veiller à ce que l’inflation retombe effectivement dans les meilleurs délais. La tâche de la banque centrale se trouverait facilitée si ceux qui déterminent les salaires faisaient abstraction d’une grande partie de la flambée d’inflation provoquée par la dépréciation du taux de change. La réglementation bancaire devra être réformée, notamment avec des règles plus strictes en matière de gouvernance, de manière à éviter qu’une crise analogue ne se reproduise.
Un ralentissement profond et généralisé est en cours
L’expansion économique s’est ralentie brutalement, mettant fin à la période de haute conjoncture que le pays connaissait depuis 2004. Les dépenses de consommation ont chuté par suite de l’étranglement des revenus réels provoqué par la forte dépréciation du taux de change, le resserrement des conditions du crédit et une dégradation des perspectives économiques. L’investissement résidentiel a accusé une baisse encore plus prononcée, découragé par un important parc de logements neufs invendus, des anticipations faisant état d’une inversion, au cours des quelques prochaines années, de l’envolée des prix réels des logements observée ces dernières années, et des solutions de financement du log ement plus limitées et plus onéreuses. Le durcissement des conditions financières et la dégradation des perspectives d’évolution ont aussi pesé sur l’investissement des
Islande La dépréciation du taux de change a fait grimper l’inflation
Les salaires et la consommation baissent en termes réels
Glissement annuel, volume
Glissement annuel, volume %
% 16
30 Taux de change effectif Inflation de l’IPC
12 Croissance de la consommation privée réelle Taux de salaire réel
15
9
12
15
0
8
-15
4
-30
% 20
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
0
10
6
5
3
0
0
-5
-3
-10
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
-6
Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84 ; Office statistique d’Islande. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507256756033
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Islande : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de ISK
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
610.6 252.6 291.3 1 154.5 - 0.9 1 153.7
4.4 4.0 20.4 8.3 1.1 9.3
4.3 4.2 -13.7 -0.9 -0.6 -1.4
-4.7 4.0 -22.1 -7.1 -0.2 -6.6
-16.8 2.7 -36.7 -16.5 0.3 -15.9
-4.2 2.0 -9.4 -3.4 0.0 -3.2
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
324.5 451.7 - 127.3
-5.0 10.2 -6.1
18.1 -1.4 6.5
8.9 -9.9 7.6
2.5 -12.5 7.1
4.2 -0.9 2.5
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
1 026.4 _
4.4 9.0
4.9 5.6
1.5 9.3
-9.3 15.2
-0.7 6.7
6.7 7.6 2.9 6.3 -25.0
5.1 4.7 2.3 5.5 -15.5
12.1 12.5 2.8 3.2 -24.0
14.9 15.2 7.4 -1.9 -13.9
6.9 7.1 8.6 -3.8 -11.3
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
_ _ _ _ _
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510778823106
entreprises, même si cette baisse s’explique en partie par un hiatus temporaire de l’activité d’investissement dans les secteurs à forte intensité énergétique. La mise en service d’une nouvelle fonderie d’aluminium a contribué à une forte expansion des exportations, atténuant la décélération de la croissance du PIB. La progression de l’emploi s’est ralentie l’an passé et le chômage a commencé de monter, à partir d’un niveau certes très bas. Certains éléments d’observation amènent à penser que les conditions du marché du travail vont se dégrader notablement au cours des prochains mois, les entrées nettes de travailleurs étrangers étant appelées à diminuer fortement. L’inflation a fait un bond par suite de la dépréciation du taux de change et du renchérissement des prix des matières premières au cours de l’année écoulée.
La crise financière s’aggrave
L’aggravation de la crise financière mondiale depuis la mi-septembre s’est révélée fatale aux trois principales banques de l’Islande, qui ont toutes été placées sous administration judiciaire sous le contrôle direct de l’État. Les pouvoirs publics ont garanti les dépôts nationaux (qui, à la fin septembre, représentaient environ 100 % du PIB pour l’année se terminant en juin 2008) et garantiront les dépôts de particuliers étrangers selon les obligations de la directive européenne sur l’assurance des dépôts, mais le
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
gouvernement ne garantit pas les autres engagements des banques. Ces défaillances bancaires ont réduit l’accès des établissements aux marchés internationaux du crédit et gravement perturbé le marché des changes, avec des conséquences très défavorables pour l’économie. Un prêt a été accordé par un groupe de pays, sous l’égide du Fonds monétaires international (FMI), mettant à la disposition de l’Islande 10 milliards de dollars (environ 100 % du PIB) aux taux de change officiels récents de 140 krona par dollar sur deux ans (dont à peu près 5 milliards de dollars de trésorerie, y compris les 2.1 milliards venant du FMI – le reste étant prêté par le Royaume-Uni, les Pays-Bas et d’autres pays impliqués pour couvrir le coût des obligations d’assurances sur les dépôts – pour soutenir un programme de redressement économique et pour aider le pays à restaurer la confiance dans son système bancaire et à stabiliser sa monnaie. Dans ce contexte, la banque centrale a accru le taux d’intérêt directeur de 6 points de pourcentage, le portant à 18 %, afin de soutenir la monnaie et de contenir les pressions d’inflation. Les taux devraient rester élevés jusqu’à la fin de 2009, avant d’être réduits rapidement à la fin de 2010 face au recul de l’inflation et à l’aggravation du marasme économique. La progression continue des dépenses publiques devrait atténuer quelque peu la contraction de la demande intérieure, mais entraînera une importante dégradation du solde du budget de l’État sur la période considérée.
Une profonde récession est en vue
Il est prévu que l’activité économique se contracte très fortement à la fin de 2008 et au début de 2009 et qu’elle ne recommence de s’accroître que vers le milieu de 2010. Les dépenses de consommation vont probablement se réduire notablement, les ménages réagissant à la baisse des revenus réels, à l’accroissement des coûts du service de la dette, au resserrement des conditions sur le marché du crédit et à la perte de patrimoine. Un recul marqué de l’investissement privé est aussi à prévoir. Le taux de chômage va sans doute continuer de s’accroître fortement pour atteindre 8½ pour cent en 2010. L’inflation devrait s’intensifier encore au dans les premiers mois de 2009, mais elle devrait ensuite se tasser, une fois que l’impact de la dépréciation se dissipera et que les effets du marasme grandissant se feront sentir.
Des incertitudes considérables entourent le dénouement de la crise bancaire
Deux risques majeurs entourent ces prévisions : premièrement, le taux de change pourrait varier sensiblement par rapport aux valeurs actuelles, influant sur l’inflation et la croissance du revenu des ménages; deuxièmement, les hausses de salaire pourraient se révéler plus fortes que prévu, ce qui ferait grimper l’inflation et réduirait l’amélioration de la compétitivité-coûts liée à la dépréciation monétaire. L’incertitude considérable entourant le coût direct que représente pour l’État la garantie des dépôts bancaires nationaux et des autres engagements constitue un risque budgétaire important.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
LUXEMBOURG La crise financière internationale exerce un puissant effet de freinage sur la croissance économique, touchant d’abord le secteur financier, mais s’étendant ensuite à l’ensemble de la demande intérieure. Cet effet devrait persister jusqu’en 2010. Le chômage va donc continuer de monter, tandis que l’inflation sous-jacente reculera lentement. Il faudrait laisser les stabilisateurs automatiques opérer durant la phase de ralentissement, mais les autorités devraient prendre des mesures pour améliorer le solde structurel à moyen terme afin d’assurer la viabilité des finances publiques.
L’économie subit de plein fouet la tempête financière internationale
L’expansion de la production se ralentit depuis la fin de 2007. La crise financière internationale a contraint le secteur financier à accroître les provisions des banques et les entrées nettes de capitaux dans les fonds d’investissement ont diminué. Les gains et l’activité dans le secteur et les exportations de services ont donc manqué de dynamisme. Par la suite, la demande intérieure a fléchi en raison des effets de contagion négatifs sur les secteurs des services de soutien. La croissance de la consommation privée s’est affaiblie à mesure que la hausse de l’inflation a érodé la progression des revenus réels et que la confiance des consommateurs s’est dégradée. L’investissement des entreprises s’est contracté sous l’effet de la perte de confiance, dans le secteur de la construction comme dans le secteur manufacturier, et de la diminution du taux d’utilisation des capacités.
Les pressions inflationnistes sont entretenues par l’indexation automatique des salaires
L’inflation globale a marqué un sommet à près de 5 % au milieu de 2008, par la suite les prix de l’énergie et des produits alimentaires ont commencé de baisser. A peu près au même moment, l’inflation tendancielle a atteint près de 2½ pour cent avant d’amorcer elle aussi une baisse. Néanmoins, l’accélération continue de la croissance des salaires,
Luxembourg Le chômage recommence à augmenter
L’activité dans le secteur financier se ralentit
Taux de chômage standardisé
Entrées nettes dans les organismes de placement collectif ¹ %
% 40
5.5 5.0
30 4.5 4.0
20
3.5 10
3.0 2.5
0 2.0 1.5
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
-10
1. Moyenne mobile sur trois mois. Les entrées sont définies nettes des variations des marchés financiers. Source : OCDE, Principaux indicateurs économiques et Commission de Surveillance du Secteur Financier. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507462877711
168
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Luxembourg : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
10.7 5.0 6.2 21.9 0.6 22.5
3.0 2.8 2.9 2.9 -1.0 1.4
2.0 2.6 10.1 4.4 -0.4 3.7
2.5 1.2 -3.1 0.6 -1.6 -1.8
1.2 3.7 -0.3 1.4 -0.7 0.4
1.7 2.1 2.3 2.0 0.0 2.0
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
47.9 40.2 7.8
14.7 13.5 5.3
4.4 3.5 2.7
2.4 -0.7 5.3
0.9 1.4 -0.5
3.5 3.9 0.5
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
30.3 _
6.5 5.1
5.2 1.7
2.4 1.5
-0.5 2.4
1.9 1.7
_ _ _ _ _
3.0 2.2 4.4 1.3 10.5
2.7 2.1 4.4 3.2 9.9
4.5 5.2 4.5 1.6 6.6
1.9 1.9 6.5 -0.6 5.1
1.7 1.7 7.0 -1.5 6.1
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510853177065
due au mécanisme d’indexation, ralentira probablement la baisse de l’inflation tendancielle. La progression de l’emploi a fléchi au cours de l’année et a concerné essentiellement les travailleurs transfrontaliers, de sorte que le taux de chômage standardisé a accusé une légère hausse. La réduction de la portée des mesures actives du marché du travail a aussi contribué à l’aggravation du chômage. Un signe du refroidissement du marché du travail a été le nombre décroissant de vacances d’emploi non satisfaites.
Un déficit budgétaire pourrait réapparaître au cours de la période considérée
L’excédent du budget des administrations publiques en 2008 est revenu à 1½ pour cent du PIB sous l’effet du ralentissement de la croissance, d’une augmentation des dépenses au titre de certains transferts de revenu et des salaires dans la fonction publique (du fait de l’indexation), d’une diminution des impôts et des mesures destinées à compenser la perte de pouvoir d’achat des consommateurs due au renforcement de l’inflation. En 2009, le passage à un déficit budgétaire de plus de ½ pour cent du PIB sera imputable dans une large mesure au jeu des stabilisateurs automatiques, même si d’autres facteurs agiront, comme la majoration continue des tranches du barème de l’impôt sur le revenu, la réduction de l’impôt sur les sociétés et l’introduction de nouvelles mesures à l’intention des familles. Du côté des dépenses, l’effort porte sur l’amélioration des infrastructures sociales, telles que les
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
établissements de garde d’enfants et d’accueil des personnes âgées. Les transferts et les salaires du secteur public devraient augmenter à nouveau en mars 2009, en raison de l’indexation.
La croissance devrait rester inférieure au potentiel jusqu’au milieu de 2010
Les turbulences financières internationales pèseront sur le secteur financier jusqu’en 2010, date à laquelle elles devraient se tasser. A ce moment là, la demande intérieure devrait aussi commencer de bénéficier de l’assouplissement des conditions monétaires. Le chômage augmentera au cours de la période considérée, en partie parce que les décisions actuelles de rétention de la main-d’œuvre seront sans doute inversées face à la persistance du ralentissement de l’activité. Cependant, même avec un relâchement des tensions sur le marché du travail, il est prévu que les salaires s’accélèrent en 2010, lorsque le mécanisme d’indexation, actuellement partiellement suspendu, sera pleinement rétabli, déclenchant deux ajustements salariaux supplémentaires durant l’année. L’inflation globale devrait marquer une décélération dans le court terme du fait de la répercussion de la baisse des prix de l’énergie et des produits alimentaires sur les prix à la consommation.
Le principal risque réside dans la crise financière
La principale incertitude tient à la durée et à la gravité des turbulences sur les marchés financiers mondiaux, qui détermineront l’ampleur du ralentissement dans le secteur financier, dont le rôle dans l’économie est crucial.
170
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
MEXIQUE La croissance économique devrait tomber bien au-dessous de son taux potentiel en 2008 et 2009, avant de se redresser progressivement en 2010. La faiblesse de l’activité aux États-Unis et une baisse de la production de pétrole réduiront les exportations ces quelques prochains trimestres, tandis que les effets des turbulences financières pèseront sur la croissance de la demande intérieure. L’activité se redressera en 2010, sur fond d’amélioration de la situation économique mondiale. L’inflation refluera à proximité de l’objectif visé, avec la baisse des prix des matières premières, le ralentissement de l’activité et un resserrement monétaire assurant l’ancrage des anticipations, même si la récente dépréciation marquée du peso est appelée à exercer des pressions à la hausse sur les prix. La politique budgétaire soutiendra l’activité à court terme, atténuant les chocs sur la demande. Néanmoins, la règle d’équilibre budgétaire, qui a conduit à dépenser une proportion excessive de la manne pétrolière les années passées, pourrait maintenant limiter la politique budgétaire si les prix pétroliers restent à un bas niveau. Un assouplissement progressif de la politique monétaire est de mise, à moins que la récente dépréciation du peso ne provoque un regain de tensions inflationnistes. Pour stimuler la croissance à long terme, les réformes devraient viser en priorité à améliorer l’efficacité des dépenses publiques, la flexibilité des marchés de produits et du travail et la concurrence.
L’activité économique se ralentit
La croissance a fléchi rapidement en 2008. La consommation privée a été affectée par la baisse des salaires réels et le recul des envois de fonds des travailleurs ayant émigré aux États-Unis. La forte demande d’investissements observée en début d’année décline sous l’effet de la dégradation des perspectives. Les exportations ont pâti de la baisse de la production industrielle aux États-Unis et d’une production pétrolière moindre que prévu au Mexique. En revanche, la consommation et l’investissement publics ont enregistré une croissance vigoureuse, stimulée par la hausse des recettes pétrolières versées au budget. L’inflation a bondi au-dessus de l’objectif de la banque centrale, essentiellement du fait de l’augmentation des prix mondiaux des produits
Mexique La baisse de la croissance vient en partie du ralentissement de l’économie américaine
La production de pétrole diminue Glissement annuel, volume
Glissement annuel, volume
%
%
9 8 PIB réel Production industrielle des États-Unis
6
6
3 0
4
-3 2
-2
-6
Extraction incl. pétrole Secteur manufacturier Activités tertiaires
0
2004
2005
2006
2007
2008
2004
2005
2006
-9
2007
2008
-12
Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84 ; Banque du Mexique.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507483146375
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171
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Mexique : Demande, production et prix 2005
2006
Prix courants milliards de MXN
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2003)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
6 140.7 996.1 1 848.8 8 985.5 376.0 9 361.6
5.6 0.3 9.7 5.8 -0.1 5.6
4.2 1.0 5.6 4.2 -0.6 3.5
2.7 4.1 4.9 3.3 -0.4 3.0
0.9 8.2 1.7 1.8 -0.2 1.6
2.6 0.9 2.1 2.3 0.0 2.3
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
2 505.4 2 639.7 - 134.3
10.9 12.9 -0.8
6.1 7.0 -0.4
4.6 7.5 -1.1
-2.7 1.2 -1.3
0.9 2.6 -0.6
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
9 227.3 _
4.9 6.8
3.2 4.7
1.9 6.8
0.4 4.6
1.8 3.4
_ _ _ _
3.6 3.5 3.2 -0.2
4.0 4.6 3.4 -0.6
4.9 5.2 4.1 -1.3
5.3 5.2 4.6 -3.1
3.8 3.9 4.4 -3.1
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage2 Balance des opérations courantes3
1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. Données établies sur la base de l'enquête nationale sur l'emploi. 3. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510862427452
alimentaires et de l’énergie. Un resserrement rapide de la politique monétaire, conjugué à de coûteuses subventions des prix du carburant, a permis de contenir les anticipations inflationnistes et d’éviter que cette augmentation n’ait des effets indirects sur les salaires et les autres prix. Néanmoins, la forte dépréciation du peso observée depuis août va exercer des pressions à la hausse sur les prix. Le déficit de la balance des opérations courantes se creuse légèrement, sous l’influence de la baisse des cours du pétrole et des envois de fonds des travailleurs émigrés.
Le ralentissement marqué de l’activité aux États-Unis se fera sentir au Mexique
172
Même si sa dépendance à l’égard de sources de financement externes instables a été sensiblement réduite, l’économie mexicaine reste handicapée par des faiblesses structurelles tenaces qui réduisent sa capacité d’adaptation aux chocs externes. Le recul de la production et des exportations de pétrole tient également à l’absence de réformes structurelles propres à renforcer la productivité de la compagnie pétrolière d’État, et ses investissements dans l’exploration pétrolière. Dans ce contexte, le ralentissement marqué de la croissance aux ÉtatsUnis et les turbulences observées sur les marchés mondiaux de capitaux vont probablement avoir des répercussions sensibles sur l’économie mexicaine, au premier rang desquelles une dégradation supplémentaire de ses perspectives d’exportation. On ne peut guère attendre de la politique monétaire qu’elle soutienne la croissance, dans la mesure où les autorités doivent faire face à une inflation supérieure à l’objectif visé et aux pressions à la baisse s’exerçant sur le peso. Néanmoins, une baisse
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
progressive des taux d’intérêt sera sans doute de mise lorsque les tensions inflationnistes s’atténueront. Des dépenses supplémentaires, financées par la hausse des recettes pétrolières, ont contribué à préserver la production, alors que l’accent mis sur l’augmentation des dépenses sociales atténuera l’incidence du repli de l’activité sur les groupes à faible revenu et permettra de réduire les inégalités de revenus. Si le relèvement de la subvention des prix du carburant a contribué à maîtriser les prix, cette mesure a également des effets régressifs sur la distribution des revenus et nuit à l’efficacité de la répartition des ressources, sans oublier son lourd coût budgétaire.
Une croissance faible à court terme sera suivie d’un rebond en 2010
Handicapée par l’évolution défavorable des marchés extérieurs et les turbulences observées sur les marchés mondiaux de capitaux, l’économie devrait enregistrer un taux de croissance inférieur à son niveau potentiel cette année et l’an prochain. L’expansion devrait reprendre en 2010 sur fond d’amélioration de la situation économique mondiale, tandis que l’inflation refluera en raison de la faiblesse de l’activité, de la baisse des prix des matières premières et du maintien de l’ancrage des anticipations au moyen de la politique monétaire. La faiblesse de la productivité et la baisse de la production pétrolière continueront de freiner l’expansion économique. Le solde de la balance des opérations courantes est appelé à se dégrader au cours de la période considérée, du fait de la situation défavorable des marchés étrangers et du recul des cours du pétrole.
L’évolution de la situation économique aux États-Unis constitue le principal facteur de risque
Pour l’économie mexicaine, le principal risque de divergence à la baisse par rapport à ces perspectives réside dans un repli de l’activité aux États-Unis plus marqué ou plus durable que prévu, ce qui accentuerait les effets négatifs induits sur les exportations mexicaines, les envois de fonds des travailleurs émigrés et le tourisme. Un repli prolongé de l’activité économique aux États-Unis et au niveau mondial pourrait aussi maintenir les prix du pétrole à un bas niveau, à un moment où la production et les réserves du Mexique sont en net recul, ce qui mettrait en péril la réalisation des objectifs budgétaires en 2009. En outre, le Mexique, comme les autres pays émergents, pourrait se voir confronté à une appréciation du marché plus défavorable, ce qui accentuerait les pressions à la baisse sur le peso.
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173
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
NORVÈGE Après les performances remarquables de ces dernières années, l’économie norvégienne est maintenant en train de ralentir et de se rapprocher de son taux de croissance potentiel. La demande intérieure fléchit en raison de l’augmentation des coûts d’emprunt, de la baisse des prix des logements et de la dégradation des termes de l’échange. Néanmoins, l’inflation demeure trop forte, et la hausse des coûts de main-d’œuvre sape la compétitivité de l’économie. La banque centrale doit continuer à surveiller les tensions inflationnistes, mais accorder une attention croissante à l’impact des turbulences financières sur la sphère réelle de l’économie, comme elle l’a fait récemment en procédant à plusieurs baisses successives de ses taux directeurs. Le déficit budgétaire structurel sera probablement supérieur à la limite autorisée par la « règle des 4 % » en 2009, en raison des effets préjudiciables de l’évolution des marchés boursiers sur la valeur du Fonds national pour les retraites. Si cette orientation expansionniste de la politique budgétaire se justifie dans la conjoncture actuelle, elle devrait demeurer temporaire compte tenu des défis budgétaires à long terme que doit relever la Norvège.
L’économie a commencé à ralentir
L’activité a nettement ralenti cette année, du fait du fléchissement de la consommation privée et de l’investissement en logements. Malgré la modération de la croissance, le taux d’utilisation des capacités reste élevé, notamment dans le secteur manufacturier. Bien que le taux de chômage ait commencé à augmenter, il demeure nettement en deçà de son niveau structurel estimé. L’apparition de tensions sur le marché du travail et des gains de productivité médiocres se sont traduits par une montée des coûts unitaires de main-d’œuvre et une inflation d’origine interne. Une dégradation de la compétitivité-coûts et l’appréciation de la monnaie norvégienne au premier semestre de cette année ont entraîné un
Norvège Le coût des emprunts s’est élevé
L’investissement immobilier baisse en % du PIB
% 8.5
Taux du marché monétaire¹ Taux des crédits hypothécaires² Taux directeur
8.0
Norvège³ Danemark
Espagne États-Unis
8
7.5 7 7.0 6.5
6
6.0 5
5.5 5.0
4
4.5 4.0
T3
T4 2007
T1
T2
T3 2008
T4
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
3
1. NIBOR à trois mois. 2. Taux d’intérêt sur les nouveaux emprunts hypothécaires d’un million de krones, jusqu’à 60 % du prix d’achat, avec des taux d’intérêt flottants. Données pour les 20 banques principales, pondérées selon la part dans les marchés. 3. En pourcentage du PIB intérieur. Source : Norsk familieØkonomi AS and Norges Bank et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507507684618
174
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Norvège : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de NOK
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1 PIB aux prix du marché Déflateur du PIB Pour mémoire PIB continental aux prix du marché2 Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Taux d'épargne des ménages3 Solde des administrations publiques4 Balance des opérations courantes4
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2005)
826.2 387.2 365.6 1 579.0 46.5 1 625.4
4.7 2.9 7.3 4.9 0.7 5.5
6.4 3.6 9.3 6.4 -0.3 5.8
2.4 3.5 3.5 2.9 1.1 4.3
1.8 3.6 -2.4 1.2 0.3 1.5
1.6 3.2 1.1 1.9 0.0 1.8
868.4 548.1 320.3
0.4 8.1 -2.1
2.8 8.7 -1.2
2.0 5.8 -0.9
0.6 0.6 0.1
0.4 0.7 0.0
1 945.7 _
2.5 8.4
3.7 1.6
2.7 6.2
1.3 -4.8
1.6 2.6
_ _ _ _ _ _ _
4.8 2.3 2.1 3.4 0.1 18.5 17.3
6.2 0.7 0.7 2.5 -0.3 17.4 15.6
2.9 3.6 3.5 2.6 2.0 20.0 16.2
1.2 2.5 2.7 3.0 5.2 14.0 13.3
1.7 1.8 1.8 3.3 7.0 13.1 14.3
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. PIB non compris le pétrole et la marine marchande. 3 En pourcentage du revenu disponible 3. disponible. 4. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511033187362
ralentissement des exportations de biens traditionnels. Alors que la persistance d’une inflation supérieure à l’objectif visé avait justifié un durcissement des conditions monétaires au cours du premier semestre de l’année, la banque centrale a réduit ses taux directeurs à deux reprises en octobre pour faciliter la normalisation de la situation financière, dans la foulée des mesures prises par les partenaires commerciaux de la Norvège.
Les conditions défavorables sont compensées en partie par une politique budgétaire expansionniste
Plusieurs éléments vont probablement peser sur l’activité à court terme. Le marché de l’immobilier d’habitation est entré dans une phase de repli, marquée par une baisse des prix des logements et une forte contraction de l’investissement résidentiel, qui devrait durer pendant la plus grande partie de 2009. Cela va faire diminuer la production directement, du fait du tassement de l’activité de construction, et indirectement, en raison d’un effet de richesse négatif qui va peser sur les dépenses de consommation. La forte baisse observée sur les marchés d’actions devrait avoir des conséquences similaires. Les problèmes de liquidités auxquels sont confrontés les établissements financiers et la nette augmentation des marges d’intérêt des banques qui en résulte vont réduire les investissements non pétroliers. Les anticipations
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
inflationnistes vont bientôt commencer à s’atténuer et, même si l’inflation effective ne refluera pas en deçà de l’objectif au cours de l’année à venir, elle tombera probablement en dessous de 2 % en 2010, ce qui permettra à la banque centrale de baisser ses taux d’intérêt en 2009. En outre, la politi que budgét aire conservera une orientation expansionniste en 2009-10, ce qui se traduira par une nouvelle augmentation du déficit non pétrolier et corrigé des variations cycliques de l’administration centrale, due essentiellement à un accroissement des dépenses sociales, cette augmentation restant toutefois dans la limite autorisée par la « règle des 4 % »1.
La croissance sera faible en 2009, mais devrait rebondir en 2010
La faiblesse de la demande globale limitera la croissance de l’activité en Norvège continentale en 2009. Le secteur offshore continuera toutefois à soutenir la demande continentale, du fait des retombées des investissements pétroliers, même si ces derniers pourraient subir le contrecoup de la récente baisse des cours du pétrole. Les tensions vont s’atténuer sur le marché du travail, et la croissance de la productivité devrait se hisser doucement vers son niveau tendanciel, entraînant un ralentissement de l’augmentation des coûts unitaires de main-d’œuvre. L’inflation, tant globale que sous-jacente, va refluer en deçà de l’objectif de la Norges Bank (Banque de Norvège) en 2010, malgré de nouvelles hausses des prix des importations. Les tensions observées sur les marchés de capitaux devraient perdurer à court terme, mais leur retour progressif à la normale et des baisses des taux directeurs rouvriront l’accès aux liquidités et au crédit, si bien que les vents contraires faibliront en 2010.
L’incertitude va peser sur les perspectives du secteur privé
Les principaux risques qui entourent ces prévisions sont liés à l’incertitude concernant les effets des turbulences observées sur les marchés de capitaux et l’évolution de l’inflation. Le secteur privé non pétrolier a considérablement emprunté à l’étranger ces dernières années, compensant en partie les sorties de capitaux liées au Fonds national pour les retraites ; compte tenu de la dépendance du marché monétaire norvégien à l’égard de ses homologues internationaux qui en a résulté, la persistance ou l’aggravation des turbulences financières pourrait se révéler plus lourde de conséquences qu’on ne l’anticipe aujourd’hui. Les banques norvégiennes pourraient avoir encore plus de difficultés à accéder aux prêts en dollars, alors qu’ils constituent une de leurs principales sources de financement, ce qui contraindrait la banque centrale à soutenir plus fortement le marché des contrats d’échange de dollars contre couronnes norvégiennes. Cela pourrait se traduire par une volatilité du taux de change, comme on a pu l’observer dernièrement. Une poursuite de la dépréciation de la couronne pourrait alimenter l’inflation, 1. Selon cette règle, 4 % de l'encours du Fonds national pour les retraites (soit le rendement réel escompté sur la valeur du Fonds) sont versés au budget chaque année, sachant qu’il peut être dérogé à cette règle en fonction de l'évolution conjoncturelle de l'économie et en cas de variation exceptionnelle de la valeur du Fonds.
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
pour laquelle les anticipations à court terme ne sont pas totalement stabilisées. Une dégradation persistante des termes de l’échange résultant de nouvelles baisses des prix du pétrole et des métaux tirerait les revenus réels vers le bas. Cela étant, une dépréciation de la monnaie norvégienne pourrait compenser le tassement de la demande intérieure.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
NOUVELLE-ZÉLANDE La Nouvelle-Zélande est entrée en récession avant les autres pays de l’OCDE, victime de chocs intérieurs et extérieurs simultanés. Les perspectives restent peu brillantes car les importants déséquilibres macroéconomiques qui sont apparus au cours de la décennie passée – inflation, surévaluation des logements, taux élevé d’endettement des ménages et énorme déficit de la balance des opérations courantes – mettront du temps à se résorber. Les politiques macroéconomiques paraissent bien adaptées pour amortir le fléchissement de l’activité. La politique monétaire restrictive, en place depuis quelque temps, est en train d’être rapidement assouplie et une expansion budgétaire s’enclenche sur fond de confortable excédent et de faible endettement. Il sera important de maintenir les solides cadres de ciblage de l’inflation et de viabilité budgétaire et de faciliter le transfert des ressources vers le secteur exportateur.
La croissance a été soumise à de multiples chocs négatifs
L’activité a chuté brutalement pour tomber à 2¼ pour cent en rythme annuel moyen au cours des six premiers mois de 2008, sous l’effet d’une correction des prix de l’immobilier, d’une forte hausse des prix des matières premières, de la crise mondiale du crédit et de la sécheresse. Contrairement aux précédentes phases de ralentissement, celle-ci a été induite principalement par la demande des ménages. Les revenus disponibles réels ont été sévèrement entamés par l’inflation, qui vient de marquer un sommet à plus de 5 %, et par la répercussion continue sur les prêts hypothécaires (qui sont pour la plupart à échéance fixe) des hausses passées des taux d’intérêt et de l’élargissement des marges de crédit. La consommation a, pour sa part, été freinée par les incertitudes g r a n d i s s a n t e s e n m a t i è r e d ’ e m p l o i . E n o u t r e, l e vo l u m e d e l’investissement résidentiel s’est fortement contracté et, de ce fait, la baisse des prix de l’immobilier atteindra vraisemblablement 15 à 20 %, ce
Nouvelle-Zélande L’inflation a été élevée
La désépargne des ménages conduit le déséquilibre du compte courant
Pourcentage de variation en glissement annuel %
% du PIB 0
IPC Inflation sous-jacente Anticipations d’inflation¹
5.0
-2
4.5 4.0
-4
3.5 3.0
Fourchette d’objectif 1-3%
-6 2.5 Balance courante Épargne des ménages²
2.0
-8
1.5 1.0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 ³
-10
1. Anticipations d’inflation à un an. 2. Estimations pour 2007-08. 3. Premier semestre. Source : Reserve Bank of New Zealand; Statistics New Zealand; et base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507505251781
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Nouvelle-Zélande : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de NZD
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1 PIB (dans l'optique de la dépense aux prix du marché)
2006
2007
2008
2009
2010
Percentage de variation, en volume (prix de 1995/1996)
92.1 28.0 37.5 157.5 0.0 158.4
2.7 4.7 -1.5 2.0 -0.6 1.2
4.1 3.6 4.7 4.2 0.2 4.5
0.0 4.2 -0.8 0.6 0.3 1.1
-0.7 4.0 -13.1 -2.6 0.0 -2.5
0.7 4.0 3.2 1.9 0.0 1.9
43.4 46.7 - 3.2
1.7 -2.6 1.3
3.3 8.7 -1.7
0.2 5.9 -1.7
1.9 -4.6 2.1
4.4 4.4 0.0
155.2
2.5
3.0
-0.5
-0.4
1.9
Déflateur du PIB
_
2.4
4.3
3.6
1.7
2.4
Pour mémoire PIB (dans l'optique du produit) Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
_ _ _ _ _ _
2.0 3.4 2.8 3.8 3.7 -8.7
3.2 2.4 1.7 3.6 3.7 -8.2
0.5 4.0 3.5 4.0 2.5 -9.5
-0.3 2.3 2.3 5.4 -0.6 -7.6
1.9 2.1 1.1 6.0 -1.6 -6.6
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2 En pourcentage du PIB 2. PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510876254437
qui bridera encore davantage la consommation. L’investissement des entreprises a mieux résisté, mais l’augmentation des coûts de la maind’œuvre, de l’énergie et du financement a érodé les marges bénéficiaires, les perspectives d’évolution de la demande finale sont médiocres et la confiance des entreprises s’est fortement dégradée, laissant prévoir une faiblesse sensible de l’activité à terme. La sécheresse a sensiblement réduit les exportations de produits laitiers et d’autres produits agricoles, ainsi que l’offre d’hydroélectricité à court terme.
Les réductions des taux directeurs sont concentrées en début de période
La Banque de réserve a décidé d’avancer les réductions prévues du taux de l’argent au jour le jour, estimant que le déclin de la demande suffira pour ramener l’inflation dans la fourchette de 1 à 3 % fixée comme objectif à moyen terme. Le taux de l’argent au jour le jour a été ramené de 8¼ à 6½ pour cent entre juillet et octobre 2008, d’autres réductions étant annoncées. La baisse des taux d’intérêt a eu tendance à renforcer la dépréciation en cours de la monnaie, favorisant la croissance et, en fin de compte, l’ajustement de la balance des opérations courantes. Cependant, dans la conjonture actuelle, l’assouplissement monétaire ne contribuera peut-être guère à stimuler la demande intérieure car le mécanisme de transmission a sans doute perdu de son efficacité sous l’effet des tensions
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
financières. Les banques, qui sont pour la plupart à capitaux étrangers, sont bien capitalisées et peu exposées directement aux actifs toxiques des autres pays. Elles sont néanmoins vulnérables, dans la mesure où un tiers des prêts sont financés par des emprunts à l’étranger, en majeure partie à court terme, qui sont devenus plus coûteux et plus difficiles à obtenir. Plusieurs établissements para-bancaires, spécialisés principalement dans les opérations immobilières, ont fait faillite. A l’instar des évolutions observées dans d’autres pays, notamment en Australie, des systèmes facultatifs de garantie des dépôts ont été mis en place pour tous les dépôts des particuliers et les financements interbancaires des établissements financiers, bancaires et non bancaires, répondant aux conditions requises.
Des déficits budgétaires menacent
Les stabilisateurs automatiques et une importante expansion discrétionnaire à moyen terme (4 % du PIB) se traduiront par des déficits budgétaires et une hausse de l’endettement pour la première fois depuis les années 80. La faible croissance implique des recettes fiscales moins élevées et des dépenses sociales accrues. Des allégements d’impôt pour les ménages viennent d’entrer en vigueur, tandis que de récentes réductions de l’impôt sur les sociétés ont aidé à atténuer les pressions financières pour les entreprises. Enfin, certaines mesures adoptées récemment (Kiwi Saver et gratuité de l’éducation des jeunes enfants) ont coûté plus cher que prévu initialement en raison de leur succès auprès du public et la mise en œuvre des traités est devenue plus coûteuse. Bien que de nouvelles promesses de dépenses aient été faites dans la perspective des élections de novembre 2008, les deux grands partis se sont engagés à ne pas dépasser l’enveloppe prévue pour les nouvelles dépenses dans le budget de 2008.
Les déséquilibres macroéconomiques devraient se résorber
Malgré un sursaut de l’activité à court terme sous l’effet des allégements d’impôt et d’un rebond consécutif à la sécheresse, seule une légère amélioration macroéconomique est prévue jusqu’au milieu de 2010. Les principaux moteurs de la croissance seront la dépense publique et les exportations, tandis que la demande des ménages restera probablement très affaiblie. L’investissement des entreprises finira par se redresser grâce à la diminution des taux d’intérêt réels, à une modération des hausses de salaire, à des gains de compétitivité et à une reprise de la demande extérieure. L’inflation devrait revenir dans la fourchette fixée comme objectif d’ici au milieu de 2009 sous l’effet de la baisse des prix du pétrole et de la persistance du ralentissement économique. Le déficit de la balance des opérations courantes devrait diminuer par suite du désendettement des ménages et d’un manque de vigueur de l’investissement des entreprises, qui compenseront largement une nouvelle désépargne publique.
Tous les risques vont dans le sens d’une révision en baisse des prévisions
La principale incertitude concerne le renchérissement éventuel du financement à l’étranger et, en particulier, une plus grande aversion au risque, qui pourraient entraîner une nouvelle contraction de l’activité de portage en devises, une dépréciation peu souhaitable de la monnaie et une inflation plus forte. Le nouveau système d’échange de permis d’émissions de carbone, qui sera lancé en 2010, comporte aussi des risques pour les anticipations inflationnistes et la confiance des investisseurs.
180
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
PAYS-BAS Après avoir marqué le pas au milieu de 2008, la croissance deviendra négative en 2009. L’année suivante verra une reprise, grâce au renforcement de la demande intérieure stimulé par l’assouplissement de la politique monétaire et à la croissance des revenus réels soutenue par la baisse de l’inflation, tandis que les exportateurs bénéficieront du redressement des échanges mondiaux. Cependant, les tensions sur le marché du travail continueront d’alimenter l’inflation tendancielle. La pression salariale serait atténuée par l’adoption de mesures visant à accroître l’offre de maind’œuvre. La situation budgétaire est appelée à se dégrader à court terme, mais il faudrait néanmoins laisser les stabilisateurs automatiques jouer à plein.
L’activité s’est ralentie en 2008…
Après une nouvelle année de vigoureuse expansion en 2007, l’économie néerlandaise s’est ralentie en 2008. La consommation privée, en particulier de biens durables, a fléchi en raison de la progression plus faible des revenus réels, d’une moindre contribution des gains de patrimoine réels, de la dégradation de la confiance des consommateurs et du ralentissement des échanges mondiaux. La réduction de la demande globale a entraîné un recul de l’investissement privé.
… mais le marché du travail est resté tendu
Néanmoins, les offres d’emploi sont restées proches de leurs hauts niveaux historiques et le taux de chômage a encore baissé pour tomber à son niveau le plus bas depuis six ans au troisième trimestre, avant de remonter petit à petit. Dans ces conditions, la hausse des salaires contractuels s’est encore accélérée pour avoisiner 3½ pour cent. Cependant, comme l’inflation des prix à la consommation s’est accrue presque au même rythme, la progression des salaires réels est restée en
Pays-Bas Le marché du travail resserré est assorti d’une inflation plus importante
La confiance chute %
% 6 5
3.5 Inflation totale ¹ Inflation sous-jacente¹ Taux de chômage ²
Confiance des consommateurs ³ Indicateur de confiance du secteur manufacturier Indicateur de confiance dans les services
2.5
4
1.5
3
0.5
2
-0.5
1
-1.5
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
-2.5
1. Les indicateurs d’inflation sont des indices de prix à la consommation, l’inflation sous-jacente exclut l’alimentation et l’énergie. 2. Taux de chômage standardisé. 3. L’indicateur de confiance des consommateurs est normalisé sur janvier 1970-août 2008, en soustrayant la moyenne et en divisant par l’écart-type. Source : OCDE, Principaux indicateurs économiques.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507485647853
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Pays-Bas : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée1 Consommation publique1 Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks2 Demande intérieure totale
250.3 121.7 97.0 469.0 0.6 469.6
0.0 9.0 7.5 3.9 -0.2 3.7
2.1 3.0 4.9 2.9 -0.2 2.7
1.9 0.7 6.3 2.5 0.3 2.9
0.0 2.0 -1.5 0.2 0.0 0.2
0.4 1.7 1.2 0.9 0.0 0.9
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes2
357.5 313.7 43.8
7.3 8.2 0.0
6.5 5.7 1.0
4.1 5.2 -0.4
1.1 1.6 -0.2
3.8 4.4 -0.1
PIB aux prix du marché
513.4
3.4
3.5
2.2
-0.2
0.8
Déflateur du PIB
_
1.7
1.5
1.8
1.5
1.5
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Taux d'épargne des ménages3 Solde des administrations publiques4 Balance des opérations courantes4
_ _ _ _ _ _
1.7 1.9 4.1 5.3 0.6 9.3
1.6 1.6 3.3 7.3 0.3 7.6
2.3 1.8 3.1 5.8 1.0 7.2
1.8 1.6 3.7 5.8 0.0 6.8
1.6 1.6 4.1 6.1 -0.9 6.5
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. La réforme de l'assurance-maladie en 2006 impliqua dans les comptes nationaux une réaffectation des dépenses de santé dans la consommation publique et non plus dans la consommation privée. 2. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 3. En pourcentage du revenu disponible, incluant l'épargne à l'assurance vie et aux régimes de retraite. 4. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510867600841
phase avec la modeste croissance de la productivité. L’inflation globale est restée faible par rapport aux autres pays, ce qui s’explique peut-être par la lente répercussion des prix mondiaux du pétrole sur les prix de détail, en raison de contrats de relativement longue durée. En conséquence, l’inflation globale diminuera probablement moins vite que dans les autres pays sur le court terme. De surcroît, les tensions sur le marché du travail ont porté l’inflation tendancielle à près de 2 % au second semestre de l’année.
La crise financière a un impact direct sur les revenus
La crise financière a eu un retentissement direct en réduisant la valeur des actifs détenus par les fonds de pension, dont certains ont déjà annoncé que les dividendes versés ne suivraient pas l’inflation en 2009 ou que les cotisations allaient augmenter. Une telle évolution pourrait miner encore la confiance des consommateurs, en baisse au cours des 18 derniers mois, et peser sur la consommation privée. Par ailleurs, dans la mesure où la crise financière a un effet permanent sur les actifs des fonds de pension, l’épargne privée pourrait augmenter. En revanche, la crise n’a eu jusqu’à présent qu’un effet peu marqué sur les prix des logements.
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
La situation budgétaire devrait se dégrader
L’excédent budgétaire des administrations publiques en 2008 devrait être d’environ 1 % du PIB, l’orientation budgétaire légèrement expansionniste ayant été compensée par la hausse des recettes tirées du gaz naturel. Le budget pour 2009 prévoit une action délibérée de stimulation, avec des allégements de l’impôt direct sur le revenu de 2.5 milliards d’euros (0.4 % du PIB). Les autorités ont en outre retiré un plan visant à porter le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 19 à 20 %. Par ailleurs, l’augmentation escomptée des recettes budgétaires tirées du gaz naturel ne se concrétisera probablement pas, car les prix du pétrole reculent plus que prévu. Conjugué au jeu des stabilisateurs automatiques durant le ralentissement économique et à une réduction des contributions à l’Union européenne, ces différents éléments devraient se traduire par une position budgétaire en équilibre en 2009 et par un déficit budgétaire de 0.9 % du PIB en 2010. Les acquisitions réalisées par l’État dans le secteur financier contribueront peut-être à soutenir la confiance, mais alourdiront la dette brute de 5 % du PIB, selon les estimations; il est prévu de reprivatiser les activités en question une fois le calme revenu sur les marchés.
La croissance ne reprendra qu’en 2010
L’économie devrait reprendre de la vigueur en 2010. Le redressement du commerce mondial profitera aux exportateurs et une politique monétaire plus souple stimulera la demande intérieure. Le recul de l’inflation renforcera la progression des revenus réels, stimulant la consommation privée. Le ralentissement économique prévu ne sera pas suffisant pour apaiser sensiblement les tensions sur le marché du travail à court terme. Dans ces conditions, la hausse des salaires devrait persister, alimentant l’inflation tendancielle, qui se situera toutefois à un niveau relativement bas.
… malgré des risques persistants dans le monde
Le principal risque qui obligerait à revoir en baisse les prévisions sur le plan intérieur tient au fait que la crise financière pourrait avoir un effet plus important sur les actifs des fonds de pension, contraignant ces derniers à relever les taux de cotisation afin de garantir leur solvabilité. La croissance des revenus nets s’en trouverait freinée, compromettant un redémarrage de la consommation privée, comme cela s’est produit au début de 2003. Le principal risque sur le plan extérieur est celui d’une réduction plus marquée qu’escomptée des exportations sous l’effet de la faiblesse des marchés mondiaux. Du côté positif, les tensions sur le marché du travail pourraient se relâcher plus vite que prévu, réduisant les risques d’inflation.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
POLOGNE Le rythme de l’expansion s’est ralenti quelque peu au premier semestre 2008, mais les données récentes semblent indiquer un fléchissement plus prononcé de l’activité. Dans le contexte du ralentissement économique mondial, la croissance pourrait tomber en deçà de son potentiel, même si des allégements d’impôt sur le revenu soutiennent la consommation privée. Avec la baisse des prix du pétrole et les pressions peut-être moins fortes mais persistantes de la demande sur le marché du travail et les marchés de produits, l’inflation tendancielle devrait refluer plus progressivement que l’inflation globale. La politique budgétaire a été légèrement expansionniste en 2008, bien que, avec des dépenses largement inférieures aux prévisions pour les investissements d’infrastructure, le déficit budgétaire de l’administration centrale ait été étonnamment peu élevé. Le débat au sujet de l’adoption de la monnaie unique s’est intensifié. Une amélioration structurelle du solde budgétaire et une réduction permanente de l’inflation sont essentielles pour respecter les critères de Maastricht.
L’activité économique se tasse
La consommation privée a alimenté l’expansion, étayée par une progression notable du revenu disponible réel. Jusqu’à présent, toutes les formes d’investissement ont elles aussi contribué largement à la croissance du PIB. Malgré une appréciation antérieure de la monnaie, les exportations sont restées assez vigoureuses. Cependant, l’activité économique a décéléré légèrement au premier semestre de 2008, le PIB réel augmentant d’environ 6 % (en glissement annuel), soit environ ½ point de plus que son taux potentiel estimé. Les données pour le troisième trimestre semblent indiquer une nouvelle décélération, avec un fléchissement de la production industrielle, des ventes au détail et de l’activité de construction.
Les tensions du marché du travail se sont atténuées quelque peu
Le chômage a continué de reculer très rapidement, sous l’effet principalement du rythme soutenu de création d’emplois dans le secteur des entreprises, même si un ralentissement se fait sentir. Conjuguées à
Pologne La production manufacturière et la confiance se détériorent Corrigé des variations saisonnières
% 25
1.06
La construction non-residentielle a baissé Contribution à la croissance de l’investissement en glissement annuel % 20 Machines et équipement Non-résidentiel Résidentiel Investissement
1.04
20
1.02
15
18 16 14
1.00
10
0.98
5
0.96
12 10 8
0.94
6
0 -5 -10
Production du secteur manufacturier¹ Indicateur de confiance du secteur manufacturier
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
0.92
4
0.90
2
0.88
2004
2005
2006
2007
2008
0
1. Pourcentage de variation en glissement annuel, moyenne mobile sur 3 mois. Source : OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84 et Principaux indicateurs économiques. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507514810172
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Pologne : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de PLZ
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
623.4 177.8 179.2 980.3 10.3 990.6
5.0 6.1 14.9 7.0 0.4 7.3
5.0 3.7 17.3 7.1 1.6 8.6
4.9 0.1 13.6 5.9 -0.1 5.7
3.9 1.8 4.0 3.6 -0.1 3.4
4.1 2.0 3.2 3.6 0.0 3.5
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
364.7 371.9 - 7.3
14.6 17.4 -1.1
9.1 13.5 -2.0
6.5 6.8 -0.3
1.3 3.6 -1.0
1.9 2.1 -0.1
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
983.3 _
6.2 1.5
6.7 3.9
5.4 3.4
3.0 3.7
3.5 3.5
1.3 1.2 13.8 -3.8 -2.7
2.5 2.4 9.6 -2.0 -4.7
4.2 4.1 7.2 -2.3 -5.3
3.2 2.9 7.1 -2.7 -6.3
3.6 3.5 7.6 -2.9 -6.3
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2,3 Balance des opérations courantes2
_ _ _ _ _
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. 3. Avec les régimes de pension privés (OFE) classés hors du secteur des administrations publiques. o économiques de l'OCDE,, n 84. Source : Base de données des Perspectives p q
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511036353462
des signes grandissants de migrations de retour et de diminution de la demande de main-d’œuvre, les pressions allant dans le sens de rémunérations plus élevées se sont un peu relâchées, quoique les coûts unitaires de main-d’œuvre aient continué de s’envoler.
Pour respecter les critères de Maastricht, il faudra renforcer la discipline budgétaire…
Le gouvernement et la banque centrale ont avancé leurs plans d’adhésion à la zone euro et annoncé leur intention de faire entrer la Pologne dans le mécanisme de change de l’Union européenne avant le milieu de 2009, jugeant que les critères de Maastricht pourraient être remplis dès 2011. Dans cette perspective, il est encore plus urgent de procéder à un assainissement des finances publiques. Même si le déficit des administrations publiques a été ramené à 2 % du PIB en 2007, la politique budgétaire a été légèrement expansionniste en 2008, la stimulation étant limitée seulement par des dépenses inférieures aux prévisions dans le domaine des investissements en infrastructure, dont le pays a grand besoin. Un plan de réduction durable du déficit devrait plutôt viser à contenir les dépenses sociales, notamment en poursuivant l’effort pour la suppression de la plupart des régimes de retraite anticipée et pour la fusion du régime de retraite des agriculteurs avec le régime général. La taxation du revenu des activités agricoles et la mise en place d’un impôt
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
185
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
cadastral sur la propriété foncière représenteraient un pas de plus dans la bonne direction.
… et réduire durablement l’inflation
L’inflation globale ayant continué de s’intensifier au printemps, la banque centrale a relevé son principal taux directeur pour le porter à 6 % en juin. L’appréciation tendancielle antérieure de la monnaie avait déjà durci les conditions monétaires, encore que le taux de change se soit montré plus instable dernièrement. L’inflation a atteint un sommet au cours de l’été, puis a amorcé une décrue à la faveur de la baisse des prix des matières premières. Malgré les perspectives de baisse sensible des prix du pétrole et de net recul de l’activité en 2009, l’inflation tendancielle devrait rester supérieure à l’inflation globale car les pressions induites par la demande et les salaires, sur les coûts, ne s’atténueront que progressivement. Il faudra sans doute au moins ramener l’inflation globale à l’objectif officiel de 2.5 % pour se conformer aux critères de Maastricht en matière d’inflation en vue de l’adoption de l’euro, et cela devrait rester le principal objectif. En vérité, un nouveau durcissement monétaire aurait été justifié si la crise financière mondiale ne s’était pas aggravée. Ces prévisions prennent en compte un taux directeur inchangé au cours de la période prévisionnelle.
La croissance descendra audessous de son potentiel
La croissance baissera en dessous de son taux potentiel au cours des deux années à venir pour reprendre lentement en 2010. L’activité é c o no m iq u e s e ra s o ut e nu e d an s u n e c e r t a i ne me s u re p a r l a consommation privée, tandis que la progression de l’investissement restera bridée par des conditions monétaires et des normes de crédit plus restrictives, une confiance bien entamée, une dégradation de la situation financière des entreprises, un fléchissement des entrées d’investissements directs étrangers (IDE) et un ralentissement dans la construction. Une meilleure absorption des fonds européens pourrait néanmoins appuyer la croissance. Les perspectives de croissance très assombries dans la zone euro réduiront les volumes d’échanges en 2009, avant un léger redressement en 2010.
La stabilité de la monnaie dans le MCE2 pourrait se révéler difficile
Dans le contexte d’une crise financière qui gagne les économies émergentes, il est heureux que la Pologne ait de meilleurs fondamentaux économiques que certaines autres de ces économies. Mais la position extérieure s’affaiblit et de possibles sorties de capitaux pourraient créer des difficultés pour le financement de l’important déficit de balance courante. Cela rendrait d’autant plus difficile la stabilité de la monnaie après l’entrée dans le MCE2.
186
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
PORTUGAL L’activité économique s’est essoufflée au premier semestre de 2008, sur fond de fléchissement de la croissance de l’investissement et des exportations. Compte tenu de la récente aggravation de la crise financière et des anticipations d’un ralentissement économique sensible sur les marchés d’exportation du Portugal, l’activité devrait se contracter jusqu’au second semestre de 2009, avant de se redresser lentement en 2010. Le taux de chômage devrait augmenter par rapport à son niveau déjà élevé. L’important écart de production négatif et la baisse des prix des produits alimentaires et de l’énergie vont réduire l’inflation. La situation budgétaire va probablement se dégrader en 2009 et 2010, le tassement de l’activité économique freinant la croissance des recettes. La poursuite de l’assainissement des finances publiques et des réformes structurelles sont nécessaires à moyen terme pour améliorer les performances économiques. Un secteur public plus efficient et un environnement plus propice à l’activité des entreprises renforceraient la confiance du secteur privé et la croissance économique.
L’activité économique a fléchi
L’expansion économique s’est ralentie au premier semestre de 2008, la vigueur de la croissance de la consommation ayant été compensée par le tassement de celle des exportations et de l’investissement. Les banques portugaises continuent à durcir leurs critères d’octroi de prêts sur fond d’aggravation de la crise financière mondiale. Malgré le ralentissement de l’activité, la situation du marché du travail s’est améliorée au premier semestre de cette année, puisque le taux de chômage est tombé en dessous de 7.5 %. Bien que les prix des produits alimentaires et de l’énergie aient sensiblement diminué par rapport aux sommets qu’ils avaient atteints en milieu d’année, l’inflation globale s’établissait encore à 2.5 % en octobre 2008. Quant à l’inflation sous-jacente, elle reste
Portugal L’activité économique s’est ralentie
La faible croissance devrait continuer
%
% 4
6
3
4
2 2
1 0
0
-1
-2 Demande intérieure finale ¹ Stocks ¹ Solde extérieur ¹ Croissance du PIB réel ²
-2 -3 -4
2004
2005
2006
2007
Croissance du PIB réel ² Indicateur coïncident mensuel de l’activité
2008
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008
-4 -6
1. Contribution à la croissance du PIB en glissement annuel. 2. Pourcentage de variation en glissement annuel. Source : Banque du Portugal et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507516208040
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
187
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Portugal : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
96.7 32.0 33.1 161.8 0.6 162.3
1.9 -1.4 -0.7 0.7 0.0 0.7
1.6 0.0 3.1 1.6 0.0 1.6
1.2 -0.2 0.7 0.8 0.0 0.9
-0.2 0.2 -1.2 -0.4 0.0 -0.4
0.6 0.5 0.5 0.5 0.0 0.5
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
42.6 55.8 - 13.2
8.7 5.1 0.6
7.5 5.6 0.1
2.0 2.4 -0.4
-0.5 -0.9 0.2
1.6 1.3 0.0
PIB aux prix du marché
149.1
1.4
1.9
0.5
-0.2
0.6
Déflateur du PIB
_
2.8
2.9
2.2
2.3
1.8
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Taux d'épargne des ménages2 Solde des administrations publiques3,4 Balance des opérations courantes3
_ _ _ _ _ _
3.0 3.1 7.7 8.1 -3.9 -10.1
2.4 2.7 8.0 6.6 -2.7 -9.8
2.8 2.8 7.6 6.9 -2.2 -10.9
1.3 1.4 8.5 7.3 -2.9 -10.2
1.6 1.6 8.8 7.4 -3.1 -10.1
1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du revenu disponible. 3. En pourcentage du PIB. 4. Sur la base des comptes nationaux. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511055133821
contenue malgré la reprise de la croissance des coûts unitaires de maind’œuvre au cours des derniers trimestres.
Le déficit budgétaire va probablement se creuser encore
Le déficit budgétaire de 2008 s’établira probablement à 2.2 % du PIB, soit légèrement en deçà de celui de 2007. Bien que le gouvernement ait annoncé des mesures supplémentaires au chapitre des recettes dans ses récentes propositions budgétaires pour 2009, la dégradation de l’activité économique signifie que le déficit budgétaire risque fort de se creuser pour s’établir juste en dessous de 3 % du PIB l’année prochaine. Sans réductions supplémentaires des dépenses publiques, ou un redémarrage plus rapide de l’économie, le déficit budgétaire pourrait franchir cette barre des 3 % en 2010.
L’activité devrait se contracter en 2009
La croissance du PIB réel devrait diminuer de ¼ point de pourcentage en 2009. Les conditions de crédit très restrictives, le fléchissement du marché du travail et la faible confiance des consommateurs vont peser sur la consommation. Ces mêmes facteurs devraient déboucher sur une faiblesse persistante de l’investissement en logements, même si le Portugal est moins exposé que d’autres pays au risque d’un retournement brutal, dans la mesure où son marché de l’immobilier d’habitation est atone depuis de nombreuses années. Le recul de l’activité sur un certain
188
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
nombre des principaux marchés d’exportation du Portugal, en particulier l’Espagne, laisse entrevoir une faiblesse prononcée des exportations à court terme. Cette atonie des exportations, le durcissement des conditions de crédit et la faiblesse de la demande intérieure devraient peser sur l’investissement des entreprises en 2009, et déboucher sur des compressions d’effectifs au cours des prochains trimestres, ainsi que sur une hausse du taux de chômage. Fin 2009, l’activité devrait se redresser parallèlement à la croissance mondiale, et le chômage devrait commencer à refluer vers la fin de 2010, sur fond de montée en régime de l’activité intérieure. Le recul des prix des produits alimentaires et de l’énergie, l’atonie de la croissance économique et le niveau élevé du chômage devraient se traduire par des augmentations de salaires modérées dans le secteur privé, et contribuer à ramener l’inflation sous-jacente vers la moyenne de la zone euro.
Les risques sont orientés à la baisse
Étant donné la récente accentuation des tensions observées sur les marchés mondiaux de capitaux, et la dégradation de la situation économique sur les principaux marchés d’exportation du Portugal, les risques qui pèsent sur l’activité et les finances publiques sont nettement orientés à la baisse.
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189
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
RÉPUBLIQUE SLOVAQUE Même si la République slovaque conserve le taux de croissance le plus élevé de la zone OCDE au cours des deux prochaines années, l’activité devrait se ralentir nettement en 2009. En particulier, les dépenses d’investissement et la progression des échanges se ressentiront probablement des effets de la crise financière. La croissance paraît devoir en revenir à son taux potentiel vers la fin de la période couverte par les prévisions. Les taux d’inflation devraient baisser par rapport à leurs hauts niveaux actuels, mais ils resteront sans doute supérieurs à ceux de la zone euro. La préparation de l’adoption de l’euro, qui aura lieu le 1er janvier 2009, déterminera les priorités. S’il est vrai que la décélération attendue de l’activité diminuera quelque peu le danger d’une alternance de phases d’expansion et de récession induite par le niveau peu élevé des taux d’intérêt réels, il faudrait manier avec prudence la politique budgétaire. Il faudrait aussi surveiller de près la hausse des prix des logements et de l’endettement des ménages.
La croissance est restée ferme…
Après une expansion de 10.4 % en 2007, le taux de croissance le plus élevé depuis l’indépendance, l’activité économique a continué de se développer à un rythme soutenu depuis le début de l’année. La consommation privée a été vigoureuse, malgré une hausse marquée des taux d’inflation, du fait que le chômage a encore baissé. L’investissement fixe a poursuivi sa progression à la faveur de faibles taux d’intérêt réels et du niveau élevé des entrées d’investissements directs étrangers. Cependant, la croissance des exportations s’est ralentie un peu, en raison notamment de l’appréciation du taux de change d’environ 10 % par rapport à l’euro depuis le début de l’année, avant la publication du taux de conversion final en vue de l’entrée dans la zone euro au début de juillet.
… mais s’est ralentie
Toutefois, l’activité a accusé une légère décélération au cours des m o i s d ’ é t é . L e s p r e m i e r s e f f e t s d e s t u r b u l e n c e s f i n a n c i è re s internationales sont visibles, avec une montée en flèche des écarts de
République slovaque Les prix du logement ont fortement augmenté 2002=1 3.5
Prix du logement Prêts hypothécaires des ménages
3.0
Le marché du travail reste robuste
2004=1 3.5
Million 2.5
Millier 550
3.0
500
2.4 2.5
2.5
450 2.0
2.0
1.5
1.5
1.0
1.0
0.5
0.5
2.3
Emploi Chômage
400
2.2 350 2.1
0.0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
0.0
2.0
300
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
250
Source : BCE, BIS, et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507527067202
190
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
République slovaque : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de SKK
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
851.7 272.8 394.3 1 518.8 34.6 1 553.4
5.6 10.1 8.4 7.1 -0.5 6.5
7.1 0.7 7.9 6.1 -0.1 5.9
6.2 5.5 6.7 6.2 0.4 6.5
3.8 3.5 3.8 3.8 -0.1 3.6
5.1 2.5 6.6 5.0 0.0 4.9
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
1 132.8 1 201.0 - 68.1
21.0 17.7 1.7
16.0 10.4 4.3
6.6 8.3 -1.5
1.6 1.6 0.0
7.8 7.0 0.7
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
1 485.3 _
8.5 2.9
10.4 1.1
7.3 4.9
4.0 3.5
5.6 2.6
4.5 4.9 13.3 -3.5 -7.1
2.8 2.6 11.0 -2.0 -5.3
4.4 4.0 9.7 -2.1 -5.0
2.8 2.7 9.4 -2.0 -4.1
2.8 2.8 9.0 -1.5 -2.2
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
_ _ _ _ _
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511055830442
rendement des obligations d’État par rapport aux obligations allemandes. De plus, les constructeurs automobiles étrangers semblent être devenus plus prudents en ce qui concerne leurs plans d’investissement en République slovaque. Sur cette toile de fond, le moral des entreprises comme celui des consommateurs commence à fléchir. S’il est vrai que les ventes au détail sont restées à peu près stables, l’expansion de la production industrielle semble marquer le pas.
L’entrée dans la zone euro soulève plusieurs défis
En tant qu’économie en phase de rattrapage au sein de la zone euro, la République slovaque connaîtra probablement un taux d’inflation d’équilibre plus élevé et, par conséquent, des taux d’intérêt réels plus bas que les autres membres de la zone euro. En outre, une intégration plus poussée avec les marchés de capitaux de la zone euro favorisera le développement financier souhaitable, mais s’accompagnera d’un endettement croissant. L’expérience des autres pays de la zone euro semble indiquer que ces conditions peuvent conduire à un dérapage de la demande globale. Le ralentissement de l’activité économique limitera ce danger dans le court terme, mais une des principales difficultés, sur le moyen terme, sera d’éviter cette alternance de phases d’expansion et de récession. À cet égard, il faudrait surveiller de près la hausse continue des prix des logements et de l’endettement des ménages.
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
La crise financière aura des répercussions sur l’économie
Après une décélération temporaire de l’activité économique liée à la crise financière internationale, la croissance pourrait être de 4 % en 2009 avant de remonter à 5.6 % – niveau proche de son taux tendanciel – en 2010. En attendant, une demande plus faible de la part des partenaires commerciaux freinera sensiblement l’expansion des exportations, en particulier parce que l’économie slovaque est très exposée à un recul de la d em a n d e d a n s l e s e ct eu r d e l ’ a u t o m o b i l e. La p rog res s i o n d e l’investissement faiblira sans doute nettement elle aussi du fait de la dégradation des perspectives de bénéfices et du durcissement des conditions de crédit pratiquées par les banques. Un crédit restreint pourrait aussi limiter la hausse des prix des logements, encore que, en l’absence de forte expansion antérieure dans le secteur de la construction à l’échelle de l’ensemble du pays, les risques de repli de l’investissement dans ce secteur semblent peu marqués. La consommation privée devrait rester assez vigoureuse du fait que les consommateurs n’ont pas tiré parti de la hausse de leur patrimoine immobilier pour emprunter, ce qui devrait aussi limiter les effets négatifs d’une baisse des prix des logements. Même si l’inflation paraît devoir être bridée par le ralentissement de l’activité économique et la décrue des prix de l’énergie et des produits alimentaires, elle restera supérieure à la moyenne dans la zone euro, sous l’effet du processus de rattrapage. Le chômage continuera probablement de reculer, mais moins que dans le passé.
Les prévisions risquent de devoir être revues en baisse
Le caractère temporaire de la décélération attendue de l’économie, suivie d’un retour aux taux de croissance potentiels, est fort incertain. Indépendamment d’un effet défavorable plus marqué de la crise financière ou du retournement du cycle mondial dans le secteur de l’automobile, une alternance de phases d’expansion et de récession après l’entrée dans la zone euro demeure le risque le plus important dans le moyen terme.
192
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE La croissance a ralenti au premier semestre 2008 et ne devrait pas retrouver son rythme tendanciel avant 2010. La décélération s’est amorcée avec un affaiblissement de la demande intérieure en 2008, la flambée de l’inflation ayant érodé le pouvoir d’achat des consommateurs, et se poursuivra en raison du ralentissement de la croissance sur les marchés d’exportation. Le rebond sera sans doute induit à la fois par la consommation privée et par les exportations. L’inflation devrait se modérer très sensiblement en 2009 par suite de la dissipation des effets de mesures ponctuelles prises par les pouvoirs publics et de la baisse des prix mondiaux de l’énergie et des produits de base. Le principal obstacle à la persistance d’une forte croissance tendancielle réside dans une pénurie de main-d’œuvre et de compétences. Les autorités pourraient atténuer cette pénurie en abaissant encore les taux marginaux d’imposition du revenu et en relevant les taux d’obtention de diplômes de l’enseignement tertiaire. Des réformes supplémentaires des systèmes de santé et de pensions sont nécessaires pour assurer la viabilité budgétaire et améliorer l’efficience des dépenses publiques.
La croissance a ralenti et l’inflation a atteint un sommet au premier semestre 2008…
La croissance a accusé une nette décélération au premier semestre 2008, sous l’effet principalement d’une contraction de la demande intérieure. Les exportations ont été aussi quelque peu affaiblies par une croissance ralentie chez les principaux partenaires commerciaux et par la rapide appréciation du taux de change effectif réel. La production industrielle a fléchi durant cette période, tandis que l’ajustement sur le marché du logement a été jusqu’à présent progressif, les prix et l’activité de construction étant encore en hausse sur une base annuelle. L’inflation globale des prix à la consommation a atteint un sommet au début de 2008, à 7.5 % (en glissement annuel), sous l’effet de la hausse des prix mondiaux de l’énergie et des produits alimentaires, de la déréglementation des
République tchèque L’inflation est au maximum
Le ralentissement de la production a commencé avec la demande plus faible
En glissement annuel, % Total 9 Pour la politique monétaire
PIB réel Consommation privée réelle
8
Taux de croissance annuel, % 8 7
7
6
6
5
5 4
4
3
3
2
2
1
1
0
T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3 2008
T4
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
0
Note : L’inflation globale est mesurée par l’indice des prix à la consommation. L’inflation pour la politique monétaire selon la Banque nationale tchèque est l’inflation totale corrigée pour les premiers effets des modifications des impôts indirects. 1. Le PIB et la consommation pour 2008 sont pour T1 et T2. Source : Les bases de données de la Banque nationale tchèque; le Bureau statistique tchèque; base de données des Comptes nationaux de l’OCDE. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507080853023
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
193
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
République tchèque : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de CZK
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
1 464.2 658.5 741.9 2 864.5 26.0 2 890.5
5.5 -0.7 6.5 4.3 1.0 5.3
5.9 0.5 5.8 4.6 1.1 5.7
3.3 1.2 4.1 3.0 -1.4 1.5
3.3 1.2 5.0 3.3 -0.4 2.9
4.1 0.8 5.3 3.7 0.0 3.7
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
2 150.5 2 057.5 93.0
16.4 14.7 1.7
14.6 13.8 1.1
10.2 6.9 3.0
1.8 2.2 -0.2
5.1 4.3 0.9
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
2 983.5 _
6.8 0.9
6.6 3.6
4.4 2.4
2.5 2.3
4.4 1.8
_ _ _ _ _
2.6 1.6 7.2 -2.7 -2.5
3.0 2.8 5.3 -1.0 -1.7
6.6 5.4 4.5 -1.6 -2.3
2.0 2.3 5.2 -1.9 -2.9
2.6 2.1 5.5 -1.7 -3.3
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/510630072312
loyers et du passage d’un régime d’imposition directe à un régime d’imposition indirecte au début de cette année. L’inflation s’est calmée au deuxième trimestre, en raison principalement d’une baisse des prix de l’énergie et de l’alimentation. Le taux de chômage a diminué pour tomber à son niveau le plus bas de ces dix dernières années et les salaires dans le secteur privé ont continué de croître au second semestre 2008.
… le taux de change s’est apprécié et le taux d’intérêt directeur a été abaissé
La couronne tchèque s’est fortement appréciée, tant en termes nominaux qu’en termes effectifs réels, au premier semestre 2008, compensant en partie les pressions inflationnistes intérieures en réduisant les prix à l’importation. Dans le même temps, avec les hausses de salaires, les coûts unitaires de main-d’œuvre ont fait un bond, affaiblissant la compétitivité. Dans un contexte de fléchissement de l’inflation globale et de relâchement des pressions inflationnistes, la Banque nationale tchèque a abaissé son taux directeur début août et en novembre. Depuis août, la couronne tchèque s’est dépréciée par rapport à l’euro.
L’orientation de la politique budgétaire a été globalement neutre en 2008
Même si l’objectif de déficit pour 2008 est resté presque inchangé par rapport à 2007, le ralentissement de la croissance et l’effet des stabilisateurs automatiques impliquent une dégradation des résultats en 2008 et 2009 par rapport à 2007. Cette orientation globalement neutre
194
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
de la politique budgétaire en 2008 marque une amélioration par rapport à l’action budgétaire procyclique de ces dernières années.
Les récentes réformes de la fiscalité et du travail renforcent les incitations
La récente réforme fiscale, qui a transféré la charge fiscale des impôts directs aux impôts indirects, devrait stimuler l’offre globale de maind’œuvre et l’entrepreneuriat. L’approbation par le parlement d’un projet de loi relevant à 65 ans l’âge de la retraite accroîtra en fin de compte l’offre de travail dans cette tranche d’âge. Les efforts déployés par les autorités pour attirer des travailleurs étrangers par la délivrance de cartes vertes ne devraient atténuer que partiellement les pénuries de main-d’œuvre et de compétences.
La croissance ne s’accélérera qu’en 2010
La progression du PIB réel devrait redescendre à 4.4 % en 2008 puis à 2.5 % en 2009, mais un rebond à 4.4 % est attendu en 2010 sous l’effet d’un redressement de la consommation privée et des exportations. Compte tenu de la dépendance de l’économie à l’égard du commerce extérieur, les principaux risques attachés à ces prévisions résident dans un fléchissement plus marqué que prévu de l’activité dans la zone euro. L’inflation retombera probablement à 2 % en 2009 en raison de l’atonie de la demande intérieure, de la fermeté persistante du taux de change, de la modération des prix des produits de base et de la dissipation de l’impact des mesures ponctuelles. Une croissance plus forte que prévu des salaires nominaux constitue le principal risque pour les perspectives d’évolution de l’inflation.
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195
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
SUÈDE L’activité économique a marqué le pas au premier semestre de 2008 et devrait fléchir à court terme, tandis que les répercussions de la crise financière internationale se font sentir. La consommation devrait reprendre vers la fin de l’année prochaine, sous l’effet conjugué de la dissipation des turbulences, de nouvelles réductions d’impôt sur le revenu et de la baisse des taux d’intérêt. La croissance des exportations devrait progressivement se redresser parallèlement aux marchés d’exportation de la Suède. Compte tenu de l’accroissement des ressources inemployées et de la baisse des prix des produits de base, la Sveriges Riksbank (Banque de Suède) dispose des marges de manœuvre nécessaires pour continuer à baisser les taux d’intérêt. L’assouplissement annoncé de la politique budgétaire en 2009 soutiendra la demande et est structuré pour contribuer à améliorer l’offre, au fil du temps.
L’activité économique a marqué le pas au premier semestre de 2008
La croissance du PIB en volume ayant été quasiment nulle au premier semestre de 2008, l’écart de production était probablement déjà négatif au milieu de l’année. La consommation privée a ralenti, l’investissement s’est essoufflé et la croissance des exportations est restée faible. Le commerce de détail, les immatriculations de véhicules automobiles, les nouvelles commandes industrielles et la production industrielle sont tous en deçà du niveau auquel ils se situaient il y a un an. L’indice des directeurs d’achats ainsi que la confiance des consommateurs et celle des entreprises ont continué à reculer, laissant entrevoir une atonie persistante au cours des trimestres à venir.
Suède Les facteurs soutenant la consommation se détériorent % du PIB 150
Le marché du travail a commencé à se dégrader ³ %
% % 30
10
8 Croissance de l’emploi ¹ Taux de chômage
20
100
6 8
50
10
4
0
0
2
-10
0
-20
-2
6
-100
4
Avoirs financiers nets des ménages Prix de l’immobilier ¹ Confiance des consommateurs ²
-50
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2
1. En glissement annuel. 2. Moyenne des valeurs mensuelles. 3. Selon la définition du chômage couvrant les 15-74 ans et considérant les étudiants à temps plein à la recherche d’emploi comme chômeurs. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84 ; Institut de recherche économique et Statistics Sweden. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507673048604
196
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Suède : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de SEK
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
1 328.4 722.7 475.9 2 526.9 - 4.2 2 522.7
2.5 1.5 7.7 3.2 0.2 3.4
3.0 1.1 8.0 3.4 0.7 4.2
1.9 0.6 3.0 1.8 0.3 2.1
0.7 1.0 -2.7 0.1 0.2 0.3
2.5 0.5 2.0 1.8 0.0 1.8
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
1 333.4 1 120.9 212.5
8.7 8.2 0.9
6.3 9.9 -1.1
3.3 4.2 -0.2
0.3 0.3 0.0
3.8 3.3 0.5
PIB aux prix du marché
2 735.2
4.4
2.9
0.8
0.0
2.2
Déflateur du PIB
_
1.5
2.9
3.7
2.5
1.6
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage2 Taux d'épargne des ménages3 Solde des administrations publiques4 Balance des opérations courantes4
_ _ _ _ _ _ _
1.4 0.9 7.1 7.1 2.2 8.5
2.2 1.3 6.1 8.3 3.5 8.4
3.5 2.4 6.1 9.2 2.8 6.5
1.5 1.3 7.0 10.3 0.5 6.5
1.1 1.0 7.7 9.2 0.4 6.9
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. Les séries historiques comme les prévisions sont basées sur une définition du chômage couvrant les 15-74 ans, non compris les étudiants à plein temps à la recherche d’un emploi et disponibles pour travailler, car considérés comme ne faisant pas partie de la population active. 3. En pourcentage du revenu disponible. 4. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511115776831
Les turbulences observées sur les marchés de capitaux se répercutent sur la sphère de l’économie réelle
Les turbulences observées sur les marchés internationaux de capitaux se sont répercutées sur le système financier suédois, notamment sous la forme de taux d’intérêt plus élevés et plus volatils sur le marché interbancaire et le marché des obligations hypothécaires. Fin octobre, deux établissements financiers avaient contracté des emprunts spéciaux auprès de la Sveriges Riksbank (Banque de Suède) pour remédier à leur manque de liquidités et, début novembre, l’un d’eux a été racheté par l’État. Les cours des actions ont accusé une baisse sensible depuis le début de l’année. La confiance des consommateurs est tombée à des niveaux nettement inférieurs à ceux observés au cours du repli de l’activité de 2001-03. La confiance des entreprises s’est dégradée plus lentement, mais elle est maintenant nettement inférieure à la moyenne, et les entreprises révisent à la baisse leurs projets en matière de production, d’investissements et d’embauches. La valeur du patrimoine financier net des ménages a baissé de 12 % au premier semestre de cette année, et a continué à chuter depuis lors. Les prix des logements augmentent moins vite et pourraient même diminuer, limitant la possibilité de recourir aux prêts hypothécaires rechargeables pour
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
financer la consommation. Le crédit aux ménages et aux entreprises a presque autant ralenti que dans la zone euro, mais nettement moins qu’aux États-Unis. Les turbulences actuelles devraient freiner encore davantage la croissance du crédit.
L’orientation de la politique monétaire devrait être davantage assouplie
L’atonie de la croissance et la baisse des prix des produits de base devraient atténuer l’inflation, et permettre ainsi à la Riksbank de réduire encore ses taux d’intérêt, à la suite de la baisse cumulée de 100 points de base ayant eu lieu en octobre. Les mesures de relance budgétaire annoncées récemment, qui représenteront près de 1 % du PIB en 2009, ne remettront pas en cause la viabilité des finances publiques, et la plupart de ces dispositions devraient être bénéfiques pour la croissance à long terme. La solidité des finances publiques offre les marges de manœuvre nécessaires pour prendre de nouvelles mesures de relance si les perspectives se dégradent encore, mais il conviendrait que ces mesures soient temporaires et conçues de manière à éviter toute conséquence budgétaire négative à long terme.
La reprise de la croissance du PIB n’est pas attendue avant fin 2009
La demande intérieure devrait se contracter fin 2008 et début 2009, et se redresser progressivement par la suite. De nouvelles baisses des impôts sur le revenu et des taux d’intérêt, ainsi que le retour à des conditions financières plus normales fin 2009, devraient entraîner un redémarrage des dépenses de consommation. La croissance des exportations restera probablement faible à court terme, avant de se redresser parallèlement aux marchés d’exportation de la Suède d’ici à 2010. L’investissement des entreprises devrait baisser fortement avant de rebondir avec la reprise des exportations. L’investissement résidentiel devrait se contracter, compte tenu du fléchissement des prix des logements et d’une confiance en berne conjuguée à l’évolution défavorable de la situation démographique. L’emploi et le taux d’activité devraient tous deux diminuer, et le taux de chômage devrait être supérieur à son niveau structurel estimé. La croissance de la productivité du travail devrait rester faible au cours des trimestres à venir, mais elle devrait se raffermir tandis que l’activité redémarrera.
La possibilité d’un ralentissement prolongé ne peut être exclue
Compte tenu des turbulences observées sur les marchés mondiaux de capitaux, le ralentissement pourrait se révéler plus marqué ou plus long qu’on ne l’anticipe aujourd’hui. Un certain nombre de mesures ont été prises pour soutenir les marchés de capitaux suédois. Néanmoins, la dégradation des conditions financières dans d’autres pays pourrait avoir de nouvelles répercussions sur l’économie suédoise. Elles pourraient prendre la forme de problèmes d’accès aux financements sur des marchés extérieurs, comme cela a récemment été le cas en Islande, ou de la dépréciation d’actifs étrangers détenus par des établissements suédois, dont certains sont exposés à ce risque dans les États baltes. En outre, l’évolution de la situation intérieure, notamment un fléchissement du marché du logement, pourrait se répercuter sur les marchés de capitaux et accentuer du même coup les difficultés financières.
198
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2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
SUISSE L’activité économique devrait se contracter quelque peu en 2009, en raison de perspectives d’exportation plus faibles et d’une moindre contribution des services financiers, mais un rebond devrait intervenir en 2010, à mesure que s’apaisent les turbulences sur les marchés financiers mondiaux. L’inflation pourrait revenir à 1 %, sous l’effet de la diminution des prix du pétrole, de l’apparition d’un écart de production et de la modération salariale. D’autres réductions des taux d’intérêt directeurs seront peut-être nécessaires, mais la stimulation monétaire devra être retirée en 2010. Dans le domaine budgétaire, il faudrait laisser jouer les stabilisateurs automatiques.
L’activité se ralentit en raison du fléchissement de la croissance des exportations
La progression du PIB s’est ralentie face au fléchissement des exportations de marchandises et à la diminution du revenu tiré par les banques des commissions de l’étranger imputable à la contraction du négoce de titres, qui a pesé sur les exportations de services. La réduction des bénéfices des multinationales suisses à l’étranger, notamment dans le secteur financier, entame l’excédent de la balance des opérations courantes. La croissance de la consommation privée a été favorisée par l’expansion de l’emploi due à des entrées importantes de travailleurs é t ra n g e r s , p o u r l a p l u p a r t h a u t e m e n t q u a l i f i é s . C ep e n d a n t , l’investissement des entreprises semble en perte de vitesse, avec la diminution des commandes dans le secteur manufacturier et la stagnation des ventes de biens de consommation durables. En revanche, le nombre de nouveaux permis de construire a augmenté, ce qui laisse entrevoir un léger rebond de l’activité de construction résidentielle, peu soutenue ces dernières années. La hausse des prix à la consommation a
Suisse L’activité se ralentit
La politique monétaire a amorti la hausse du taux d’intérêt interbancaire
%
% % 5
Croissance du PIB réel (%, en glissement annuel) Indicateur avancé du climat des affaires selon le KOF¹
Indice, janvier 1999 = 100 114
5
4
4
3.0
3
3
2.5
2
2
1
1
0
0
Taux d’intérêt interbancaire à 3 mois Taux des mises en pension au jour le jour Taux de change nominal effectif
112 110
Fourchette d’objectif
108
2.0
106 104
1.5
102 1.0
-1
2003
2004
2005
2006
2007
2008
-1
T3 2007
T4
T1
T2
T3
T4
100
2008
1. Indicateur composite avancé de la tendance du cycle des affaires dans le secteur manufacturier, la consommation privée, les services financiers, la construction et les marchés d’exportation européens. Source : KOF Centre de recherches conjoncturelles; Banque Nationale Suisse; et base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507713888055
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2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Suisse : Demande, production et prix 2005
2006
Prix courants milliards de CHF
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
278.6 54.2 98.2 431.0 1.9 433.0
1.6 -0.9 4.7 2.0 -0.5 1.4
2.1 -1.1 5.4 1.9 -0.7 1.1
2.0 -0.8 -0.7 1.6 -1.2 0.3
1.2 0.9 -3.2 0.2 -0.1 0.1
1.3 1.1 2.4 1.5 0.0 1.5
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
226.2 196.1 30.2
9.9 6.5 2.1
9.4 5.9 2.3
5.2 2.6 1.7
2.1 3.0 -0.2
3.6 3.9 0.2
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
463.1 _
3.4 1.7
3.3 1.8
1.9 2.7
-0.2 2.0
1.6 1.3
_ _ _ _ _
1.1 1.3 4.0 1.0 14.5
0.7 1.1 3.6 1.3 13.4
2.5 1.5 3.5 1.1 8.0
1.0 0.6 3.9 0.3 9.4
1.1 1.1 4.2 0.0 9.8
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511144700685
été forte par rapport au passé, atteignant 2.6 % en octobre, sous l’effet essentiellement du niveau élevé des prix du pétrole.
La politique monétaire soutient les conditions du crédit
200
Confrontée aux turbulences apparues sur les marchés financiers internationaux, la banque centrale a stabilisé le taux d’intérêt interbancaire, objectif opérationnel de la politique monétaire, en permettant une baisse sensible des taux au jour le jour pour les opérations de prise en pension. Malgré cette stimulation monétaire, le taux de change effectif est resté à peu près inchangé sur les six derniers mois. En outre, la banque centrale a diminué la fourchette d’objectif du taux interbancaire à trois mois de ¾ point en octobre et au début novembre, pour la ramener entre 1.5 et 2.5 %, et a fait part de son intention de rapprocher le taux interbancaire du centre de cette fourchette. Elle a décidé de consentir un prêt d’une valeur pouvant aller jusqu’à 54 milliards de dollars (l’équivalent de 70 % des réserves officielles en devises) à un fonds qui achètera les actifs non liquides (au plus à leur valeur de marché) détenus par une grande banque nationale, UBS, qui a dû procéder à d’importantes dépréciations d’actifs. Cette opération n’a pas de conséquences pour la politique monétaire, mais la position créditrice extérieure nette de la banque centrale pourrait s’en ressentir durablement si la valeur des actifs achetés devait diminuer notablement. L’administration fédérale a aussi accordé à UBS un prêt de 6 milliards de francs suisses (1 % du PIB), qui peut être converti en fonds propres.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Compte tenu de la nette dégradation des conditions extérieures, un nouvel abaissement de la fourchette d’objectif pour le taux d’intérêt interbancaire pourrait être nécessaire afin de soutenir l’activité. Toutefois, certaines de ces puissantes mesures de stimulation monétaire devront être levées en 2010, avec la reprise de la croissance économique.
La politique budgétaire reste neutre
La progression des recettes publiques conserve jusqu’à présent son dynamisme. Cependant, la contraction des bénéfices des sociétés financières aura sans doute d’importants effets décalés sur les recettes en 2009 et 2010, conduisant à une dégradation marquée de l’excédent budgétaire des administrations publiques, en dépit d’une compression continue des dépenses de personnel de l’administration centrale. Les résultats budgétaires ont été largement supérieurs aux objectifs officiels ces dernières années, permettant aux stabilisateurs automatiques de jouer leur rôle. L’incidence budgétaire du relèvement d’un quart de point du taux ordinaire de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sera annulée en partie par une réforme de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, qui allégera en 2010 la charge fiscale pesant sur le deuxième apporteur de revenu dans un couple.
Le chômage va augmenter et l’excédent de la balance des opérations courantes va diminuer notablement
L’activité économique devrait se contracter de 0.2 % en 2009, en raison principalement de moins bonnes perspectives d’exportation et de la dégradation du climat des affaires dans le secteur financier, entraînant une hausse du taux de chômage jusqu’à plus de 4 % l’année suivante. En 2010, avec la reprise attendue de l’activité sur les marchés financiers, la progression du PIB pourrait s’établir à 1½ pour cent, sous l’impulsion du solde extérieur. L’inflation tombera probablement à 1 %. On s’attend à une contraction de l’excédent de la balance des opérations courantes, qui reviendrait de 13 % à environ 8 % du PIB en 2008, pour se redresser par la suite, tandis que l’excédent des administrations publiques pourrait disparaître d’ici à 2010.
Le poids important des services financiers dans le PIB crée des risques pour la croissance
Les services financiers représentant 12½ pour cent du PIB de la Suisse, beaucoup plus que dans la plupart des pays de l’OCDE, un déclin prolongé de l’activité mondiale dans ce secteur aurait un effet direct plus prononcé sur l’expansion économique et les recettes fiscales.
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201
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
TURQUIE L’économie s’est ralentie en 2008, l’atonie de la demande intérieure étant aggravée par le ralentissement international de l’activité provoqué par les turbulences financières. La croissance devrait tomber au-dessous de 2 % en 2009, avant de repasser à 4¼ pour cent en 2010, sous l’impulsion de la reprise mondiale. Face à un déficit important de la balance des opérations courantes et à une aggravation considérable de l’instabilité du taux de change, il est essentiel de soutenir la confiance des investisseurs. Une plus grande transparence budgétaire et la mise en œuvre de règles de dépense crédibles faciliteraient le jeu des stabilisateurs automatiques sans saper la confiance. Si des risques systémiques de liquidité apparaissent dans le système financier, les autorités devront se tenir prêtes à mettre en place des mécanismes de soutien d’urgence pour préserver la stabilité durement acquise du secteur financier.
La demande intérieure a faibli
La croissance du PIB a continué de fléchir au premier semestre 2008, sous l’effet de l’affaiblissement de la demande intérieure. La hausse des taux d’intérêt résultant du resserrement de la politique monétaire et de l’augmentation des primes de risque face à la dégradation de l’environnement international a pesé sur la demande intérieure. Les pertes de parts de marché dues à la concurrence des pays à bas coûts et à l’appréciation réelle de la monnaie se sont traduites par d’importantes suppressions d’emplois dans les secteurs à forte intensité de maind’œuvre, tels que les textiles et l’habillement. Le climat politique défavorable a affaibli la confiance des entreprises et des consommateurs.
L’inflation a probablement atteint un sommet, mais des effets secondaires se font encore sentir
L’inflation, bien supérieure à l’objectif officiel de 4 % depuis le milieu de 2007, a culminé à 12 % en juillet 2008, mais a reculé depuis lors. Les prix du pétrole et des produits alimentaires ont été les principaux responsables de cette évolution (la Turquie importe la quasi-totalité de l’énergie primaire
Turquie La confiance des entreprises et des consommateurs et la demande intérieure ont diminué % glissement annuel 12 10
2005=100
Demande intérieure totale ¹ Indicateur de confiance des entreprises ² Indicateur de confiance des consommateurs ²
8
Le déficit du compte courant a augmenté suite aux pertes des termes de l’échange % du PIB 10
110 8
2006=100 120
Deficit du compte courant ¹ Exportations en volume ¹ Importations en volume ¹ Termes de l’échange ¹
115
100
110 6
6
105 90
4
4
100 80
2 0
2006
2007
2008
70
2
0
95
2006
2007
2008
90
1. En partie, prévisions pour 2008. 2. Pour 2008T4, chiffre d’octobre. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84 et OCDE, Principaux indicateurs économiques. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507717445855
202
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
2.
ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
Turquie : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de TRL
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 1998)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
465.4 76.5 136.5 678.4 - 6.8 671.6
4.6 8.4 13.3 6.8 -0.1 6.7
4.1 6.5 5.5 4.7 0.9 5.5
3.2 4.2 3.7 3.4 -0.1 3.4
1.1 2.8 2.7 1.6 0.1 1.7
3.9 2.7 6.8 4.4 0.0 4.4
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
141.8 164.5 - 22.7
6.6 6.9 -0.3
7.3 10.7 -1.3
6.0 4.4 0.1
3.8 3.6 -0.2
9.4 9.0 -0.3
PIB aux prix du marché Déflateur du PIB
648.9 _
6.9 9.3
4.6 7.6
3.3 12.7
1.6 9.1
4.2 8.1
9.6 9.8 9.7 -6.0
8.8 8.6 9.6 -5.8
10.3 13.0 9.7 -6.7
8.3 8.9 10.5 -6.1
7.6 7.6 10.6 -5.7
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Taux de chômage Balance des opérations courantes2
_ _ _ _
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511171300770
dont elle a besoin et les produits alimentaires et le tabac représentent 34 % du panier utilisé pour calculer l’indice des prix à la consommation). Des pressions se sont aussi exercées sur les prix dans les secteurs abrités de la concurrence étrangère, comme le logement locatif et les services d’utilité publique. L’inflation tendancielle est passée de 4.3 % en février 2008 à 7.4 % en septembre et les anticipations inflationnistes des ménages à un an et deux ans sont toujours supérieures aux objectifs.
La progression de l’emploi s’est ralentie, mais le déficit de la balance des opérations courantes reste important
Au premier semestre 2008, malgré la forte expansion de l’emploi intervenue en dépit du ralentissement du PIB, le taux de chômage s’est aggravé pour atteindre 9.0 % en juin 2008. Le déficit de la balance des opérations courantes s’est creusé, sous l’effet du renchérissement des prix du pétrole, et il pourrait atteindre environ 6½ pour cent du PIB en 2008. Toutefois, le solde commercial hors énergie est resté stable aux alentours de 4 % du PIB. Le déficit de la balance des opérations courantes a été financé par des entrées de capitaux, notamment des investissements directs continus de l’étranger et des crédits commerciaux privés, mais cela pourrait être une source de faiblesse face aux tensions financières mondiales.
La politique macroéconomique reste prudente
La politique budgétaire respecte le plan à moyen terme annoncé en mai 2008. L’excédent primaire du « secteur public consolidé » (les comptes complets des administrations publiques ne sont pas disponibles) devrait
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
203
2. ÉVOLUTIONS DANS LES PAYS MEMBRES DE L’OCDE
rester à plus de 4 % du PIB cette année, soit au même niveau qu’en 2007, malgré la décélération de l’activité. Le projet de budget pour 2009 visera sans doute un excédent du même ordre, mais en se fondant sur une hypothèse de croissance beaucoup plus forte que celle prévue dans ce numéro des Perspectives. Si le cadre institutionnel de la politique budgétaire était renforcé, notamment par des règles de dépenses pluriannuelles et une totale transparence budgétaire conformes aux normes internationales, le fait de laisser jouer pleinement les stabilisateurs automatiques serait moins problématique pour la crédibilité budgétaire. La politique monétaire demeure restrictive, ce qui est indispensable pour rétablir la crédibilité des objectifs d’inflation (déjà révisés en hausse) de 7.5 % pour 2009 et 6.5 % pour 2010, d’autant que l’incidence de la baisse des prix du pétrole et des produits alimentaires pourrait être annulée par la dépréciation du taux de change. La Banque centrale hésitera probablement à diminuer ses taux de base – qui s’établissaient à 16.25 % mi-novembre – dans des proportions importantes aussi longtemps que les anticipations inflationnistes restent supérieures aux objectifs.
Il est indispensable de soutenir la confiance des investisseurs face aux turbulences internationales
Comme les autres marchés émergents, la Turquie a été fortement touchée par la crise internationale. La livre turque s’est dépréciée, la Bourse d’Istanbul a chuté et la prime de risque souverain s’est sensiblement accrue. Alors que la Turquie est toujours tributaire des capitaux étrangers pour financer son important déficit extérieur et reconduire sa dette extérieure, l’accès aux ressources étrangères pourrait devenir plus difficile et plus coûteux dans les mois à venir. Il sera donc indispensable de soutenir la confiance des investisseurs. Les autorités devraient suivre de près l’incidence de la variabilité accrue du taux de change et des taux d’intérêt sur la stabilité du système financier et être prêtes à mettre en place des mécanismes de soutien d’urgence adéquats pour compenser les risques systémiques émergents. L’évolution de la confiance des entreprises nationales et des ménages, tombée à des niveaux très bas par rapport au passé à l’automne 2008, pèsera sur les chiffres de l’investissement et de la consommation et sur la croissance.
La croissance va s’affaiblir avant de se redresser en 2010
On s’attend que la croissance tombe au-dessous de 2 % en 2009 avant de se redresser en 2010, à mesure que les tensions financières se calment et que l’économie mondiale se redresse. Les risques existants pourraient, à court terme, obliger à revoir les prévisions en baisse, mais ils sont plus équilibrés sur le moyen terme. En cas de grave dérive budgétaire ou de fortes tensions politiques avant les élections municipales du printemps 2009, l’instabilité du taux de change et des taux d’intérêt pourrait s’accentuer, ce qui affecterait négativement la croissance et la stabilité financière. En revanche, un recul de l’inflation plus prononcé dû à une baisse plus abrupte des prix du pétrole et des produits alimentaires pourrait se traduire par de nouvelles réductions des taux d’intérêt directeurs et du marché, ce qui stimulerait la croissance et renforcerait la confiance des investisseurs.
204
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
ISBN 978-92-64-05468-4 Perspectives économiques de l’OCDE 84 © OCDE 2008
Chapitre 3
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
205
3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
BRÉSIL Le mouvement d’expansion qui s’était accéléré pendant l’année 2007 s’est poursuivi au cours du premier semestre de 2008, même si l’activité semble ralentir du fait de la dégradation des conditions financières. La demande intérieure est le principal moteur de la croissance. L’excédent commercial est en train de se contracter, essentiellement à cause de la vigueur de la demande de produits importés, et la balance courante est devenue déficitaire. Le dynamisme du marché du travail continue d’alimenter la création d’emplois à un rythme soutenu. L’inflation est repartie sensiblement à la hausse jusqu’au milieu de l’année. Le durcissement de la politique monétaire devrait se poursuivre à court terme, malgré une diminution de l’écart de production en 2009, afin de juguler les tensions inflationnistes découlant d’une forte dépréciation du taux de change. L’objectif d’excédent budgétaire primaire devrait être atteint, même si le projet de loi de finances pour 2009 appelle à de nouvelles réductions des dépenses. L’inversion de la tendance à la hausse des dépenses publiques est un des principaux enjeux de la politique macroéconomique du Brésil.
La croissance reste forte, mais s’essouffle quelque peu
Le PIB a progressé de 6.1 % en glissement annuel au deuxième trimestre, à un rythme qui ne s’est guère modifié depuis la fin de 2007. La demande intérieure a continué à augmenter plus vite que le PIB, grâce à la vigueur de la consommation privée et au dynamisme des dépenses d’investissement. L’augmentation des importations a réduit l’excédent commercial. Il en a résulté un creusement du déficit des paiements courants (également lié au niveau record des versements de revenus d’investissements), après cinq années d’excédents. En matière d’exportations, les performances restent très satisfaisantes, étayées par une demande extérieure toujours vigoureuse et par le raffermissement des prix, et ce malgré un taux de change élevé (bien qu’en train de céder du terrain). La création d’emplois a été particulièrement soutenue dans
Brésil La croissance de la demande intérieure reste forte
Le resserrement de la politique monétaire est en cours
Pourcentage de variation en glissement annuel %
% 9
10
%, par an 20
8
18
6
16
4
14
PIB Demande intérieure
8 7 6 5 4 3 2
2
0
2004
2005
2006
2007
0
2008
12
Taux SELIC Inflation attendue¹
1 2004
2005
2006
2007
2008
10
1. 12 mois suivants, pourcentage de variation en glissement annuel. Source : Banque centrale du Brésil et IBGE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507721374175
206
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Brésil : Indicateurs macroéconomiques
Croissance du PIB réel Inflation Solde budgétaire (en % du PIB) Solde budgétaire primaire (en % du PIB) Balance des opérations courantes (en % du PIB)
2006
2007
2008
2009
2010
3.8 3.1 -3.0 3.9 1.3
5.4 4.5 -2.3 4.0 0.1
5.3 6.3 -2.0 4.3 -1.7
3.0 5.3 -1.8 3.8 -2.2
4.5 4.5 -0.9 3.8 -2.4
Note: Les données relatives au PIB et à l'inflation sont des pourcentages de variation par rapport à la période précédente. L'inflation se réfère à l'indice des prix à la consommation en fin d'année (IPCA). Source : Les chiffres pour 2006-2007 sont de source nationale. Les chiffres pour 2008-10 sont des estimations et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511247820736
les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, comme la construction, grâce au dynamisme de la demande d’investissements. Le chômage n’a reculé que de manière marginale au cours du premier semestre, mais reste à un niveau historiquement bas. Du côté de l’offre, l’agriculture et l’industrie manufacturière continuent à tirer l’expansion. Des indicateurs récents, tels que les ventes, l’utilisation des capacités et la production industrielle, laissent toutefois entrevoir une décélération de l’activité dans les mois à venir.
Le resserrement de la politique monétaire se poursuit
L’inflation a augmenté considérablement au milieu de l’année et reste bien supérieure à l’objectif central visé par les autorités. La hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie y a certes contribué, mais la vigueur de la hausse de la demande a été la principale source de pressions inflationnistes. Les autorités ont réagi en relevant les taux directeurs, qui ont augmenté au total de 250 points de base entre avril et septembre, pour s’établir à 13.75 %, mais sont restés inchangés en octobre.
Brésil La politique budgétaire est bien engagée
Le compte extérieur courant est devenu déficitaire¹
Secteur public consolidé¹
USD milliards
% du PIB 6
Excédent primaire Déficit global
15
60
10
55
5
50
0
45
-5
40
-10
35
-15
30
5 4 3 2
-20
25
1
Compte courant Balance commerciale
-25 0
2004
2005
2006
2007
2008
-30
2004
2005
2006
2007
20 2008
15
1. Flux cumulés sur 12 mois. Source : IBGE et Banque centrale du Brésil.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507741364781
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207
3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Brésil : Indicateurs extérieurs 2005
2007
137.8 91.4 46.5 - 9.6 - 23.3 13.5
160.6 120.6 40.0 - 13.4 - 25.2 1.5
3.3 16.1 5.3
5.5 22.0 2.1
2008
2009
2010
207.5 189.1 18.4 - 18.6 - 34.9 - 35.0
219.0 207.3 11.7 - 19.2 - 34.4 - 42.0
Milliards de $
Exportations de biens Importations de biens Balance des biens Soldes des services Solde des invisibles Balance des opérations courantes
203.5 176.6 26.9 - 17.6 - 36.3 - 27.0
Pourcentages de variation
Exportations de biens en volume Importations de biens en volume Termes de l'échange
3.0 22.0 2.5
3.5 6.0 - 2.5
4.0 7.0 - 1.0
Source : Les chiffres pour 2006-07 sont de source nationale. Les chiffres pour 2008-10 sont des estimations et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511251582487
La hausse des prix de gros a commencé à ralentir en août, reflétant les tendances mondiales observées pour les cours des produits de base, mais elle a rebondi en octobre, sous l’effet de la forte dépréciation du réal en septembre-octobre. Il est peu probable que le plafond de la fourchette retenue comme objectif pour la fin de l’année, fixé à 6.5 %, soit dépassé, mais la baisse du taux de change exercera des pressions à la hausse sur les prix au cours des prochains mois.
Les conditions externes du crédit se sont détériorées
L’ é c o n o m i e n ’ a p a s é t é é p a rg n é e p a r l a d é g r a d a t i o n d e l’environnement financier mondial. Les conditions de financement externe se sont considérablement dégradées au cours du troisième trimestre, marqué par une forte hausse des primes de risque souverain. La progression du crédit bancaire intérieur reste forte, mais elle est en train de ralentir. En septembre-octobre, la banque centrale a assoupli les conditions relatives aux réserves obligatoires pour atténuer les tensions sur le marché interbancaire, et pris des mesures en vue de remédier aux pénuries de liquidités dans les banques de deuxième et troisième rang. Dernièrement, un accord temporaire d’échange de devises d’un montant de 30 milliards de dollars a été conclu entre la banque centrale du Brésil et celle des États-Unis. Les performances des marchés nationaux d’actions et d’obligations d’entreprises se sont dégradées, les investisseurs étant de plus en plus réticents à prendre des risques dans le monde entier.
La politique budgétaire est sur les rails…
Sur le plan budgétaire, les performances sont satisfaisantes, avec un excédent primaire consolidé qui, en août, s’établissait à environ 4.4 % du PIB en données cumulées sur 12 mois glissants. Ce résultat s’explique en partie par un surcroît de recettes cyclique qui a largement compensé les pertes liées au non-renouvellement de la taxe temporaire sur les transactions financières (CPMF, Contribuição Provisória sobre Movimentação Financeira) à la fin de 2007. La vigueur du marché du travail dope l’emploi dans le secteur formel, d’où une hausse des recettes de sécurité sociale qui va de pair avec une diminution des versements de prestations sociales. Les dépenses en capital sont à la hausse, y compris les dépenses
208
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
d’investissement engagées dans le cadre du Programme d’accélération de la croissance (PAC, Programa de Aceleración del Crecimiento) lancé par l’administration fédérale en 2007. Toutefois, les dépenses salariales sont orientées à la hausse au niveau fédéral, du fait des remaniements intervenus récemment dans les déroulements de carrière et de l’augmentation des rémunérations. Le ratio dette publique/PIB continue à diminuer, bien que le resserrement monétaire en cours exerce des pressions à la hausse sur la charge d’intérêts.
… mais les dépenses sont à nouveau orientées à la hausse
Le projet de loi de finances fédérale pour 2009, soumis au Congrès en août, maintient à 3.8 % du PIB l’objectif d’excédent budgétaire primaire. Une marge d’excédent supplémentaire de 0.5 point de PIB, si elle se concrétisait, devrait être affectée spécifiquement au financement du fonds souverain qui doit bientôt être créé par le Brésil. Le projet de budget est fondé sur l’hypothèse de recettes supplémentaires et sur une proposition de relèvement de 12 % du salaire minimum, bien supérieur à la progression attendue de la productivité de la main-d’œuvre, ainsi que sur la poursuite de la hausse des rémunérations dans la fonction publique et des dépenses de prestations sociales. L’objectif d’excédent budgétaire primaire devrait être atteint, malgré ce gonflement des dépenses et l’impact négatif du ralentissement de l’activité économique sur les recettes.
L’adoption d’un objectif d’équilibre budgétaire global est en cours d’examen
Le gouvernement a annoncé son intention de modifier l’objectif budgétaire actuel, pour passer d’un solde primaire excédentaire à un solde global en équilibre à compter de 2010. Une fourchette serait définie autour de ce point d’équilibre, afin de tenir compte des incertitudes liées aux fluctuations de la charge d’intérêts découlant de l’évolution de la politique monétaire. Le fait que la dette publique du Brésil soit encore composée pour une large part (bien qu’en diminution) de titres à taux variables la rend particulièrement sensible aux évolutions de la politique monétaire. Sur le front des comptes publics, les autorités ont également fait part de leur intention d’abandonner progressivement la comptabilité sur la base des règlements effectifs utilisée actuellement au profit de la méthode des droits constatés, même si le calendrier de mise en œuvre de ce changement n’a pas été annoncé.
La croissance devrait refluer à court terme
L’activité va sans doute s’essouffler au cours du premier semestre de 2009, du fait du resserrement du crédit en cours, mais devrait reprendre de la vigueur vers la fin de l’année puis en 2010. La demande intérieure continuera selon toute probabilité à tirer la croissance. Le déficit de la balance courante devrait se creuser du fait d’une augmentation des importations toujours vigoureuse, malgré des signes de ralentissement, tandis que la croissance des exportations se tassera parallèlement à la demande mondiale. En outre, les termes de l’échange sont déjà en train de se détériorer du fait de la chute des prix des produits de base. L’écart de production positif étant appelé à se réduire progressivement en 2009, et une fois que les retombées de
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
209
3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
l’affaiblissement du taux de change sur les prix auront commencé à s’estomper, l’inflation devrait converger vers l’objectif central de 4.5 % retenu par les autorités sur la période de prévisions. Une poursuite du resserrement monétaire est attendue au cours des prochains mois, peutêtre à un rythme plus modeste que ces derniers temps, mais il est peu probable qu’il continue au-delà de la mi-2009, une fois que la désinflation aura été garantie.
Les risques qui pèsent sur l’économie brésilienne restent principalement externes
210
La pours uite de la dégradation de la situation financière internationale et de la demande mondiale constitue la principale source de risques pour l’économie brésilienne. Un nouveau déclin marqué des prix des produits de base pourrait faire naître des inquiétudes chez les opérateurs du marché quant à la capacité de résistance des comptes extérieurs du Brésil, en particulier dans un environnement marqué par une aversion accrue à l’égard du risque. Sur le plan intérieur, la désinflation pourrait bien se révéler plus progressive que prévu, du fait de l’affaiblissement du réal. Dans ce cas, le cycle de resserrement monétaire pourrait être plus long qu’on ne s’y attendait.
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
CHINE Le taux de croissance du PIB est tombé légèrement en deçà de 10 %, après avoir atteint un pic proche de 12 %. La croissance des exportations est en train de fléchir et, compte tenu du ralentissement de la formation de capital, la demande intérieure devrait elle aussi céder du terrain en 2009, avant de se redresser en 2010. La désinflation devrait se poursuivre, en partie grâce à la modération des prix des produits de base, mais aussi du fait du ralentissement de la croissance de la production. La situation budgétaire est saine et, même si le gouvernement a déjà adopté un train de mesures destiné à stimuler la demande, des réductions d’impôt sur le revenu pourraient également être envisagées. L’inflation globale étant en recul, les autorités monétaires disposent encore de marges de manœuvre pour amortir l’impact du repli de l’activité mondiale, après les récentes baisses de taux d’intérêt. La diminution de l’inflation offre également l’occasion de réaligner les prix des produits énergétiques sur leurs coûts sous-jacents, sachant que de fortes hausses des prix de l’électricité sont nécessaires pour atténuer les pénuries et stimuler les investissements dont ce secteur a grand besoin.
La croissance du PIB continue à s’essouffler
La croissance s’est tassée pendant sept trimestres d’affilée. Sur fond de repli de l’activité mondiale et de hausse des coûts intérieurs, les exportations en volume s’essoufflent depuis la mi-2007, ce qui s’est traduit par un fléchissement marqué de la croissance des importations de produits utilisés par les industries de transformation pour l’exportation au cours des derniers mois. Le solde commercial est globalement stable depuis 18 mois, aux alentours de 200 milliards de dollars en chiffre annuel.
La demande intérieure se rééquilibre au détriment de l’investissement
La croissance de la demande intérieure s’est également tassée depuis la fin de 2007. La progression de l’investissement réel en capital fixe continue à ralentir, reflétant dans une large mesure un marasme de l’investissement immobilier dû, au moins en partie, au resserrement de la politique monétaire jusqu’au milieu de 2008. Dans un certain nombre de villes chinoises des régions industrielles côtières, les prix de l’immobilier
Chine Pas de signe de stress sur le marché interbancaire
La croissance du crédit reste basse
Moyenne mobile à 3 mois
Taux de glissement annuel
3.0
Ecart-type Taux interbancaire de Shanghai à 1 semaine
% 12
% 25
Prêts aux institutions financières M2
2.5
10
2.0
8
1.5
6
1.0
4
10
0.5
2
5
20
15
0.0
T3 2007
T4
T1
T2
T3
0
2008
1998
2000
2002
2004
2006
2008
0
Source : CEIC.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507752501566
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211
3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Chine : Indicateurs macroéconomiques 2006
2007
2008
2009
2010
Croissance du PIB réel
11.6
11.9
9.5
8.0
9.2
Croissance de la demande domestique Inflation1 Indice des prix à la consommation2 Solde budgétaire (en % du PIB)3 Balance des opérations courantes (en % du PIB)
11.4 3.3 1.6 0.5 9.4
11.4 5.2 4.8 2.1 11.3
9.4 5.0 6.1 2.0 9.7
8.1 2.5 3.0 0.8 9.4
9.2 2.7 2.5 1.0 9.1
Note : Les données relatives au PIB, à la demande domestique et à l'inflation sont des pourcentages de variation par rapport à la période précédente. 1. L'inflation est mesurée par le déflateur du PIB. 2. Changement de l'indice à base fixe de Laspeyres (base 2005). 3. Sur la base des comptes nationaux qui inclus les comptes budgétaires et extra-budgétaires. Source : Sources nationales et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511267341401
d’habitation ont chuté. À l’échelle nationale, les prix des logements ont reculé de 3.5 % en termes réels par rapport au sommet qu’ils avaient atteints à la fin de 2007. La production industrielle a également ralenti en 2008, notamment du fait de la résurgence de pénuries d’électricité et des restrictions imposées à l’occasion des Jeux olympiques. En 2008, la hausse des bénéfices a diminué de moitié par rapport à 2007, pour s’établir à 20 %. Bien que la croissance nominale des salaires ait été vigoureuse, la forte inflation enregistrée en glissement annuel au printemps 2008 a érodé les gains de pouvoir d’achat. Cela étant, le dynamisme des ventes au détail en volume observé ces derniers mois est le signe de la résistance persistante des dépenses de consommation.
L’inflation diminue sur fond de modération des prix des produits alimentaires
En dépit des augmentations des prix réglementés de l’énergie, la hausse des prix à la consommation a diminué rapidement, tombant d’un pic de 8.7 % en février 2008 à 4 % en octobre. Cette désinflation s’explique
Chine Le secteur immobilier est sous tension
La demande domestique a ralenti Taux de glissement annuel
Indice 104
% 40
102
35
% 12 11
100
10 9
30
8
98
7
25 96
6 20
5
94 Prix réel de l’immobilier, global Prix réel de l’immobilier, régions cotières Croissance de l’investissement immobilier
90 88
4
15
92
T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
3 2
10
1 T3
5
2004
2005
2006
2007
0
2008
Source : CEIC.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507758185121
212
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Chine : Indicateurs extérieurs 2006
2007
2008
2009
2010
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Solde des invisibles Balance des opérations courantes
1 061.7 852.8 208.9 41.0 249.8
1 342.2 1 034.8 307.4 64.4 371.8
1 620.9 1 298.3 322.5 76.1 398.6
1 772.7 1 418.8 353.8 83.4 437.2
1 998.3 1 624.0 374.3 98.1 472.4
23.8 15.9
19.9 13.7
9.4 7.9
5.7 9.3
10.7 12.7
14.7 - 0.9
13.3 - 1.2
5.5 - 5.1
4.1 3.5
5.7 0.3
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Résultats à l'exportation1 Termes de l'échange
1. Rapport entre le volume des exportations et les exportations du marché total des biens et services. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511288255548
par la baisse des prix des produits alimentaires. En effet, les prix des produits non alimentaires continuent à augmenter progressivement, à un rythme qui est actuellement légèrement supérieur à 2 %. Les pressions en amont sur les prix se sont également atténuées mais restent relativement fortes, les prix à la production ayant augmenté de 6.6 % en octobre.
L’inflation a cédé la place à la croissance en tant que préoccupation centrale des autorités monétaires
Confrontée à l’accroissement de la volatilité des marchés d’actifs et à une incertitude extrême au niveau mondial, la Banque populaire de Chine a annoncé son intention de soutenir la croissance. En conséquence, depuis la mi-septembre, elle a abaissé à trois reprises son taux débiteur de référence et par deux fois son taux créditeur de référence, par tranches de 27 points de base. En outre, le plancher des taux débiteurs des banques commerciales a été ramené de 90 % à 70 % du taux débiteur de référence pour les prêts au logement. La Banque populaire de Chine a également abaissé les taux des réserves obligatoires, de 100 points de base pour les plus petites banques (qui ont généralement une clientèle de petites et moyennes entreprises) et de 50 points de base pour les banques les plus importantes. Le marché interbancaire reste épargné par la tourmente qui s’est emparée des marchés monétaires mondiaux, et les taux d’intérêt sont relativement stables. Depuis la fin du mois de juillet, l’appréciation du renminbi par rapport au dollar des États-Unis a cessé. Cela étant, compte tenu du redressement du dollar des États-Unis, le taux de change effectif du renminbi s’est apprécié. L’accumulation de réserves de change a fortement ralenti, sous l’effet du renforcement de l’aversion à l’égard du risque au niveau mondial, et de la stagnation des exportations nettes. La croissance de l’agrégat monétaire M2 et des prêts bancaires reste faible, ce qui a amené la Banque populaire de Chine à supprimer les quotas de crédit.
La situation budgétaire est saine
La situation des comptes publics reste saine, puisque la Chine affiche un excédent budgétaire et un faible ratio dette/PIB. En partie grâce aux recettes exceptionnelles provenant de la taxe spéciale sur la production
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
de pétrole brut, les recettes de l’État ont été très bien orientées au cours du premier semestre de 2008, enregistrant une croissance supérieure de trois points de pourcentage à celle des dépenses. Leur progression s’est toutefois ralentie légèrement depuis lors, parallèlement au tassement de la croissance économique. Globalement, il semble à ce jour que l’excédent budgétaire s’établira en 2008 quasiment au même niveau qu’en 2007. Dans ce contexte de situation budgétaire solide, le gouvernement a annoncé un plan de relance destiné à soutenir la croissance. Un certain nombre de projets d’infrastructures ont été approuvés et leur réalisation a été avancée, et les dépenses sociales ont augmenté. En vue de stimuler l’investissement, le gouvernement a également réduit le coût du capital en rendant intégralement déductible la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les biens d’équipement. Les dégrèvements d’impôts sur les exportations de certains biens ont également été revus à la hausse, et le Conseil des affaires d’État a mis sur pied un fonds destiné à financer le logement social.
Un atterrissage en douceur reste l’issue la plus probable
Dans les temps à venir, l’expansion économique va probablement continuer à faiblir, et le taux de croissance annualisé d’un trimestre à l’autre devrait refluer en deçà de 8 % à court terme. Les incertitudes mondiales et la correction observée sur le marché intérieur du logement freineront les dépenses d’investissement, exerçant jusqu’au premier semestre de 2009 un effet modérateur sur la demande intérieure, qui se redressera ensuite progressivement jusqu’en 2010. La croissance des exportations devrait rester atone en 2009, mais repartir à la hausse en 2010. Les parts de marché de la Chine à l’exportation vont probablement augmenter plus lentement que par le passé, compte tenu de la hausse marquée des coûts unitaires de main-d’œuvre. La croissance des importations devrait monter en rég ime parallèlement au renforcement de la demande intérieure, entraînant un certain recul de l’excédent de la balance courante en proportion du PIB en 2010, malgré l’amélioration des termes de l’échange. La baisse des prix des produits de base, conjuguée à une période de croissance inférieure à la normale, devrait garantir que l’inflation continuera à céder du terrain en 2009, avant de se stabiliser en 2010.
La politique macroéconomique doit être menée avec doigté
Le rééquilibrage de la croissance, qui devrait moins dépendre des exportations nettes et davantage de la demande intérieure, compte tenu des mesures prises pour stimuler les dépenses d’investissement, devrait se poursuivre. Cette transition s’accompagnera de difficultés dans certains secteurs de l’économie, en particulier dans les branches à vocation exportatrice. Un des risques qui pèse sur ces perspectives de croissance est que les exportations se révèlent plus sensibles à la baisse de la demande étrangère que cela n’a été supposé dans ces prévisions, ou que les exportateurs ne réduisent pas leurs prix. Par ailleurs, si la consommation devait réagir plus vivement que prévu à l’érosion des patrimoines, le ralentissement de la croissance pourrait être plus marqué qu’on ne l’anticipe. Cela étant, bien que l’ampleur exacte de l’effet de
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
relance induit par le train de mesures du 10 novembre soit incertaine, et qu’il n’ait pas été pris en compte dans les prévisions de référence, il est clair que ce plan de relance est de nature à renforcer sensiblement le développement de l’économie au cours des deux années à venir. Il devrait stimuler la formation de capital tant dans le secteur des administrations publiques, grâce à une accélération des dépenses d’infrastructures, que dans le secteur des entreprises, compte tenu de la modification du régime de TVA. Cette dernière réforme va sensiblement alléger le coût d’usage du capital pour les entreprises, et stimuler du même coup leurs investissements.
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
INDE La croissance a continué à reculer pour passer en dessous de 8 % au deuxième trimestre de 2008. L’inflation, alimentée par les prix des matières premières, est élevée, mais il semble que le pire soit aujourd’hui passé. Le déficit de la balance courante s’est creusé de manière substantielle et le taux de change fait l’objet de pressions à la baisse. L’activité économique devrait selon les prévisions ralentir encore au cours de l’année prochaine, avant de se redresser parallèlement à l’économie mondiale en 2010. Après une période de dépenses budgétaires incontrôlées pendant la phase d’expansion, les autorités indiennes se retrouvent avec une marge de manœuvre limitée maintenant que le ralentissement est en cours. Dans le même temps, les établissements étrangers sont devenus plus réticents à investir en Inde. Il semble souhaitable que les autorités inaugurent une période de restrictions budgétaires, où les subventions du gouvernement ne seraient accordées qu’à ceux qui en ont réellement besoin.
L’économie poursuit son ralentissement
Après avoir atteint un taux de croissance record de 11 % en 2006, l’économie a ralenti de façon très nette pour revenir à 7.9 % au deuxième trimestre de 2008. La consommation et les investissements des ménages ont tous deux marqué le pas et le freinage du commerce extérieur s’est accentué. La consommation de l’administration s’inscrit toutefois en hausse. Le ralentissement s’est poursuivi jusqu’au troisième trimestre de 2008, avec une production industrielle qui n’a augmenté en juillet-août que de 4.5 % par rapport à la même période de l’année dernière.
Le déficit extérieur s’est creusé
Depuis la mi-2007, les importations de biens et de services dépassent de plus en plus les exportations en valeur nominale, notamment à cause de la hausse antérieure des prix du pétrole et du ralentissement des ventes de logiciels. En conséquence, le déficit de la balance courante est passé à 2 % du PIB au cours du premier semestre de 2008, contre 0.5 % douze mois plus tôt.
Inde Les taux d’intérêts sont élevés et volatiles % 13
4.0
Taux interbancaire de Mumbai à 1 mois Ecart-type
12
Les réserves sont utilisées pour défendre la roupie
3.5
11
40
2.5
270
41
2.0
250
42
1.5
230
43
210
44
190
45 46
1.0
5
0.5
170
4
0.0
150
2007
T4
T1
T2
T3 2008
T4
38 39
8
6
37
290
9
7
Réserves Taux de change roupie dollar (inversé)
330 310
3.0
10
Milliards USD 350
T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3
47
2008
Source : Centre for Monitoring the Indian Economy.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507772156346
216
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Inde : Indicateurs macroéconomiques 2006
2007
2008
2009
2010
Croissance du PIB réel
9.6
9.0
7.0
7.3
8.3
Déflateur du PIB1
5.6
4.3
10.4
5.0
4.0
Indice des prix à la consommation2
6.7
6.2
10.3
6.0
4.5
Indice des prix de gros3
5.4
4.7
11.6
6.3
5.2
Taux d'intérêt à court terme4 Taux d'intérêt à long terme5
8.2 7.8
8.9 7.9
10.2 8.6
8.7 7.8
7.5 8.1
Solde budgétaire du gouvernement général6
-7.4
-6.1
-9.5
-10.0
-9.5
Balance des opérations courantes (% du PIB)
-1.1
-1.2
-3.2
-2.0
-2.0
Note : Les données se réfèrent à l'exercice comptable commençant en Avril. 1. Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente. 2. Moyenne pondérée des prix à la consommation pour travailleurs industriels, employés non-manuels et ouvriers agricoles. 3. Toutes marchandises. 4. Taux de référence de trois mois de Mumbai. 5. Bons du Trésor de dix ans. 6. Solde budgétaire brut des gouvernements centraux et locaux, prêts nets inclus, ainsi que les transferts aux companies pétrolières, d’alimentation et d’engrais et les allocations récurrentes de la Commission des salaires, sans les rappels de salaires ni effacement de dettes pour les petits fermiers. Source : CMIE et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511308548335
Mais l’inflation commence à devenir plus modérée
L’inflation, mesurée par le taux de l’évolution sur 12 mois de l’indice des prix à la consommation, affiche un rythme à deux chiffres depuis juin 2008. Cependant, même sans tenir compte des problèmes sérieux affectant cet indice (de même que les différents indices des prix à la consommation), le plus fort de l’inflation semble être passé. De fait, le taux trimestriel de l’inflation a reflué considérablement ces derniers mois, malgré une dépréciation substantielle du taux de change effectif. À l’avenir, tous les indicateurs de l’inflation devraient s’apaiser, dans un contexte de diminution des prix des matières premières et de ralentissement de la croissance.
Inde Le prix des actions et le taux de change se sont affaiblis
L’inflation des prix de gros se calme Taux de glissement à trois mois annualisé
Indice boursier Taux de change effectif
22000
% 35
1.00
24000
Produits primaires ¹ Autres produits
30
0.95
25
20000
0.90
18000
20 15
16000
0.85
10
14000
0.80
5
12000
0 10000
2007
T3
T4
T1
T2
T3
0.75
2008
T1
T2
T3
T4
T1
2007
T2
T3
-5
2008
1. Les produits primaires comprennent les biens de l’agriculture et alimentaires, l’énergie, les métaux et le ciment. Source : Centre for Monitoring the Indian Economy.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507783533427
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Inde : Indicateurs extérieurs 2006
2007
204.3 235.6 - 31.4 - 6.0 27.6 -9.8
252.7 301.4 - 48.8 - 4.3 38.9 -14.1
18.9 24.5 5.2
7.5 7.7 -0.6
2008
2009
2010
331.2 389.8 - 58.6 - 7.4 41.0 -25.0
365.1 427.7 - 62.6 - 8.0 42.0 -28.6
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance commerciale Revenu net d'investissement Transferts Balance des opérations courantes
308.2 380.2 - 72.0 - 6.5 40.0 -38.5
Pourcentages de variation
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Termes de l'échange
7.0 6.0 -4.2
6.8 6.5 4.5
8.5 8.0 0.0
Note: Années fiscales débutant en avril. Source : Sources nationales et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511310814527
Les sorties de capitaux sont sources de tensions
Les pressions exercées sur les taux de change trouvent leur origine dans la réévaluation très tranchée du marché boursier indien effectuée p a r l e s i nve s t i s s e u r s é t ra n g e r s , q u i a e n t ra î n é u n r e c u l d e s investissements de portefeuille équivalant à 6 % du PIB entre le deuxième trimestre de 2007 et le deuxième trimestre de 2008. La Banque de réserve a intensifié ses achats de roupies et relevé les taux d’intérêt, mais la baisse du taux de change s’est poursuivie au cours du troisième trimestre. Malgré les contrôles exercés sur les flux de capitaux à court terme, la volatilité des taux d’intérêt indiens a augmenté à partir du milieu de l’année. Avec l’intensification de la crise financière mondiale en septembre, le marché boursier a continué à plonger et à la fin du mois d’octobre, les cours des actions étaient inférieurs de 53 % à leur niveau le plus haut atteint en janvier 2008. Afin d’atténuer l’impact du ralentissement de la croissance mondiale, la Banque de réserve a réduit de 350 points de base le ratio de réserves obligatoires des banques pour le ramener à 5.5 %, injectant ainsi en liquidités l’équivalent de 4 % du PIB dans le système bancaire, et elle a abaissé de 150 points de base le taux de ses prises en pension qui a été de ce fait ramené à 7.5 %.
Les autorités semblent avoir renoncé à la consolidation budgétaire
Les efforts de consolidation budgétaire ont été fortement relâchés. Les données budgétaires font apparaître une réduction impressionnante des déficits au niveau de l’État fédéral comme au niveau des États depuis l’introduction de la loi sur la responsabilité budgétaire et la gestion du budget (FRBMA) en 2004 suivie de sa généralisation dans les États. Pour l’exercice en cours, à ce jour, les recettes totales de l’administration centrale ont cependant diminué alors que les dépenses ont légèrement augmenté. De plus, les dépenses hors budget et les engagements non financés ont augmenté. Les hausses de salaires des employés de la fonction publique, fixées par la Commission des rémunérations, et les remises de prêts accordées aux petits paysans introduites dans le précédent budget, vont sans doute creuser de 1 % du PIB le déficit budgétaire de l’administration centrale pour 2008 et de davantage encore
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PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
les déficits des États. Par ailleurs, alors que le gouvernement ne s’est engagé à ce jour qu’à rembourser aux banques un tiers du coût de cette dernière initiative, les projections laissent supposer que le gouvernement prendra en charge l’intégralité de ces coûts pendant la période étudiée (ce qui représente l’équivalent de 1.4 % du PIB). De plus, les dépenses hors budget en subventions concernant les produits alimentaires, les engrais et les produits pétroliers pourraient représenter un montant supplémentaire équivalent à 3 % du PIB pour l’exercice en cours, voire plus selon des estimations officielles. Si l’on met tous ces éléments bout à bout, il semble que les contraintes imposées par la FRBMA aient abouti à une explosion des dépenses hors budget, ce qui pourrait faire passer le déficit budgétaire consolidé (y compris les éléments hors budget) à 10 % du PIB au cours de l’exercice 2009.
La croissance devrait être plus modeste cette année et l’année prochaine
Les projections relatives à l’économie indienne sont fondées sur l’hypothèse d’un retour progressif à des conditions normales sur les marchés financiers mondiaux à compter de la fin de 2009, et de taux de change nominaux constants. Même dans ces circonstances, les pressions sur la monnaie risquent de limiter la marge permettant de poursuivre l’abaissement des taux d’intérêt, si bien que les taux réels demandés aux consommateurs et aux entreprises augmenteront sensiblement, pesant sur la demande intérieure. De plus, la diminution récente du taux de change risque bien de suffire tout juste à compenser le ralentissement des échanges mondiaux. Grâce à la diminution des prix des matières premières et à une croissance très modeste, les pressions inflationnistes devraient se relâcher. La chute des cours du pétrole n’affectera pas directement le niveau des prix, du fait des subventions et du caractère réglementé des prix de l’énergie. Cependant, elle réduira l’impact négatif sur les dépenses publiques. Dans l’ensemble, la croissance devrait retomber aux alentours de 7 % en 2008 et en 2009 avant de se redresser pour repasser au-delà des 8 % en 2010, au fur et à mesure du redressement de la croissance mondiale.
Le niveau élevé des déficits budgétaires pourrait dissuader les investisseurs étrangers
L’économie indienne se trouve face au risque d’une perte de confiance de la part des investisseurs internationaux. Ce phénomène est certes lié à une ruée mondiale vers les actifs les plus sûrs, mais aussi au relâchement très net de la discipline budgétaire qui a amené certaines agences de notation à abaisser la note attribuée aux emprunts souverains de l’Inde. Au fur et à mesure que les émissions de dettes vont augmenter, la prime de risque sur les titres indiens pourrait bien croître, pesant encore plus lourdement sur les cours boursiers. Ceci pourrait inciter davantage d’investisseurs étrangers à se retirer du marché des actions et intensifier les pressions à la baisse sur le taux de change. En réaction, les Indiens non résidents pourraient repousser à plus tard leurs transferts, qui constituent une source essentielle de financement de la balance courante. Pour ce qui est de l’aspect positif en revanche, le recul probable de l’inflation pourrait aider à rétablir la confiance plus rapidement que prévu, ce qui permettrait de soutenir la demande et l’activité.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
FÉDÉRATION DE RUSSIE Du fait des retombées de la crise financière mondiale, la croissance du PIB en termes réels de la Russie connaîtra une forte diminution jusqu’en 2009 avant d’amorcer une reprise attendue pour 2010. La tendance à la forte hausse des cours du pétrole et des métaux s’étant inversée, le modèle où les gains obtenus au niveau des termes de l’échange alimentaient une croissance rapide de la demande intérieure est aujourd’hui fini. L’inflation a augmenté fortement, mais il est possible qu’elle ait atteint son point culminant et elle devrait refluer en 2009-10. Le solde budgétaire et celui de la balance courante vont sans doute enregistrer une dégradation marquée. Les défis auxquels sont confrontés les pouvoirs publics se multiplieront dans ce nouvel environnement marqué par des contraintes budgétaires plus impérieuses. Au minimum, il conviendra de résister à la tentation de mettre en œuvre des formes de stimulation moins efficientes du point de vue économique, par exemple réduire le taux de la taxe sur la valeur ajoutée. Sur le front de la politique monétaire, contrer les effets des sorties de capitaux spéculatifs à court terme sur le taux de change peut se justifier, mais il ne faudrait pas utiliser les réserves pour différer les ajustements nécessités par les fondamentaux. Les autorités ont réagi avec détermination aux menaces pesant sur la stabilité du système bancaire, mais d’autres mesures devront sans doute être prises, y compris une amélioration de la coordination avec des autorités de réglementation étrangères étant donné l’ampleur internationale du problème.
La croissance a été forte, mais commence à ralentir
La croissance du PIB, qui s’est inscrite à 8 % sur douze mois au cours du premier semestre de 2008, est restée rapide, nourrie par de nouveaux gains au niveau des termes de l’échange. La consommation privée a continué à afficher des taux de croissance à deux chiffres, parallèlement à la forte hausse des salaires réels et du crédit à la consommation, qui amorcent toutefois une décélération. La progression des investissements a donné des signes de ralentissement, mais elle est restée ferme. Du côté de l’offre, le bâtiment et les services marchands ont continué à croître, mais dans le bâtiment, la croissance est en recul depuis janvier et de
Fédération de Russie La chute du prix du pétrole a été le principal facteur du déclin du marché boursier
Le taux de change est toujours administré, mais à l’intérieur de bandes élargies $/BBL
Indice Indice RTS (système de cotations russe) Pétrole brut de l’Oural
3000
Roubles Couloir d’intervention Panier (45% euro, 55% $)
150
2500
130
2000
110
1500
90
1000
70
500
50
30.5
30.0
0
T1
T2
T3 2008
30
29.5
T1
T2
T3
29.0
2008
Source : Datastream et estimations de l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507788072153
220
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Fédération de Russie : Indicateurs macroéconomiques 2006
2007
2008
2009
2010
Croissance du PIB réel
7.4
8.1
6.5
2.3
5.6
Inflation1 Solde budgétaire (en % du PIB)2 Balance des opérations courantes (en % du PIB)
9.0 8.4 9.5
11.9 6.1 5.9
13.6 5.5 6.5
7.5 -1.8 0.5
6.5 -1.2 -0.8
1. Fin de période. 2. Budget consolidé. Source : Les chiffres pour 2006-07 sont de source nationale. Les chiffres pour 2008-10 sont des estimations et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511313572407
nombreux projets ont été récemment gelés pour cause de contraintes financières. L’activité manufacturière a également quelque peu ralenti, tandis que les activités d’extraction de ressources naturelles continuaient à stagner. De nombreuses données officielles ou extraites d’études allant au-delà du deuxième trimestre, ajoutées à la crise financière qui a éclaté en septembre, laissent présager un ralentissement marqué pour le deuxième semestre de 2008.
L’inflation reste élevée, mais les pressions inflationnistes se sont relâchées
L’inflation a augmenté, passant à quelque 15 % et elle devrait terminer l’année bien au dessus de l’objectif fixé par les autorités (et déjà révisé à la hausse) de 11.8 % pour 2008. Au-delà de la hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie, ce gonflement reflète le dynamisme de la demande intérieure et la politique de la banque centrale de Russie qui a choisi de cibler le taux de change nominal (par rapport à un panier composé du dollar des États-Unis et de l’euro) en réaction aux entrées massives de capitaux dans la balance des paiements, ce qui a entraîné une croissance très rapide de la masse monétaire. Les prix des produits
Fédération de Russie Un basculement vers des sorties nettes de capitaux privés fait baisser la croissance de l’offre de monnaie
Plusieurs indicateurs montrent un ralentissement Indice, 0 = neutre % 36
Milliards de $ 70
Flux de capitaux privés, nets Croissance de M2
18
Variation en glissement annuel Indicateur ’IET’ de confiance dans l’industrie 36 Investissement en capital fixe Activité de la construction
30
50
30
24 12
30
18
24
12
10
18 6
6
-10
12
0 -30
T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3 2008
T4
0
-6
T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3
6
2008
Source : Calculs de l’OCDE à partir de la banque centrale de Russie, du Service fédéral russe des statistiques de l’État et de l’Institut des économies en transition. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507835704812
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Fédération de Russie : Indicateurs extérieurs 2006
2007
2008
2009
2010
Milliards de $
Exportations de biens et services Importations de biens et services Balance des biens et services Solde des invisibles Balance des opérations courantes
335 209 126 -31 94
394 283 111 -35 76
Exportations de biens et services en volume Importations de biens et services en volume Termes de l'échange
7.3 21.9 11.4
6.4 27.3 4.2
520 350 170 -54 116
410 350 60 -52 8
435 400 35 -50 -15
Pourcentages de variation
6.0 23.0 23.7
2.0 8.0 - 16.5
4.5 13.0 0.4
Source: Sources nationales et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511335562434
alimentaires et de l’énergie ont commencé récemment à fléchir, tandis que la croissance de la masse monétaire a été freinée par la chute des prix des matières premières et par le renversement des entrées nettes de capitaux.
L’affaiblissement des flux de capitaux nets a entraîné une évolution de la politique monétaire
La politique monétaire a fait l’objet de remaniements importants, à la fois à cause de la planification à long terme de la Banque centrale et des évolutions de la balance des paiements. Dans le régime de quasi-fixité du taux de change en place ces dernières années, les interventions de la banque centrale sur le marché des changes étaient le principal facteur de croissance des agrégats monétaires. Les larges excédents de la balance courante, résultat de l’envolée des cours du pétrole, conjugués à l’évolution des flux de capitaux privés qui, de sorties nettes, se sont transformés au fil des années en entrées nettes, ont entraîné une croissance très rapide de la masse monétaire; les taux d’intérêt réels sont d’ailleurs négatifs depuis plusieurs années. En mai 2008, la banque centrale de Russie a élargi les marges de fluctuation sur le marché des changes pour permettre une plus grande volatilité au jour le jour, présentant cette évolution comme un pas dans la direction d’un infléchissement à long terme vers le ciblage de l’inflation.
La crise financière a déclenché l’adoption de mesures de soutien vigoureuses
Le système financier a été ébranlé par les conséquences de la crise financière internationale et par des facteurs externes connexes. À la fin du mois d’octobre, l’indice du marché boursier russe avait chuté de plus de 75 % par rapport à son niveau record de mai 2008, les chutes désordonnées des cours entraînant d’ailleurs à plusieurs reprises une fermeture du marché, au fur et à mesure que les investisseurs se retiraient d’une manière générale des actifs des marchés émergents et que l’inquiétude croissait vis-à-vis de facteurs propres à la Russie, par exemple le recul des cours du pétrole. Un cycle d’appels de marges et de ventes d’actions sous la contrainte a déclenché une crise de liquidités dans les banques de petite et de moyenne taille. Les pouvoirs publics et la banque centrale de Russie y ont réagi en assouplissant des réserves
222
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
obligatoires, en multipliant les opérations de pension à 24 heures, en confiant aux banques commerciales d’importants dépôts publics normalement placés à la banque centrale, et en instituant une assurance des dépôts plus généreuse.
La longue série d’excédents budgétaires pourrait bien s’interrompre en 2009
L’augmentation des dépenses publiques a ralenti au cours du premier semestre de 2008, tandis que l’envolée des cours du pétrole provoquait un afflux de recettes exceptionnelles. L’excédent de l’administration centrale s’est établi à 8.8 % du PIB en août, alors que l’objectif fixé dans le budget 2008 était de 4.6 %. Les actifs répartis dans les deux fonds créés en février 2008 pour remplacer l’ancien Fonds de stabilisation ont atteint 190 milliards de dollars des États-Unis à la fin du mois de septembre. En octobre, le gouvernement a modifié la règle relative à la gestion des ressources du Fonds pour le bien-être national afin de lui permettre d’investir dans des actifs russes. La décision d’abaisser le taux de la taxe à la valeur ajoutée (TVA) a été reportée, mais les pressions s’intensifient pour que le budget soit davantage axé sur le soutien de l’activité. Même avec un niveau de dépenses inchangé, le budget devrait passer dans le rouge en 2009 du fait de la diminution des recettes provenant du pétrole et du gaz.
La croissance devrait diminuer fortement en 2009 avant de reprendre en 2010
Avec le retournement prévisible des gains au niveau des termes de l’échange, et compte tenu des difficultés rencontrées sur les marchés de capitaux internationaux et de l’assombrissement des perspectives dans les autres économies (qui constitue en soi un facteur de faiblesse des prix des matières premières), la progression de la demande intérieure est appelée à ralentir. La croissance réelle du PIB devrait diminuer fortement en 2009 avant de se reprendre quelque peu en 2010. La consommation des ménages continuera à progresser, bien qu’à un rythme plus modeste, tandis que la hausse des investissements sera touchée de plein fouet par les conditions du crédit et la dégradation des perspectives sur le front de la demande. Bien que l’inflation reste un défi de taille, la baisse récente des prix de l’énergie et des matières premières et le ralentissement du gonflement de la masse monétaire et de la croissance économique devraient avoir pour effet de relâcher les tensions. La balance courante devrait connaître un revirement brutal, basculant probablement dans le déficit pour la première fois depuis 1997.
La crise mondiale s’accompagne de risques, notamment celui d’une réaction excessive
La détérioration du climat extérieur est, pour la Russie, porteuse de risques significatifs, moins par le biais des canaux financiers – du fait d’une intermédiation qui reste sous-développée – que du fait d’une poursuite de la chute des cours du pétrole et d’autres matières premières exportables. Les mesures vigoureuses déjà prises pour mettre les banques, les entreprises et les marchés de capitaux à l’abri des effets de la tourmente financière internationale devraient permettre d’en limiter les retombées sur l’activité économique réelle, même si des mesures supplémentaires seront peut-être nécessaires. Dans le même temps, l’ampleur des réponses (les mesures annoncées pour soutenir la liquidité
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223
3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
représentent quelque 14 % du PIB) laisse à penser que la vigilance reste de mise pour empêcher toute mauvaise affectation des ressources susceptible de raviver l’inflation une fois que le crédit sera reparti à la hausse. Renouveler les efforts visant à accélérer les réformes structurelles depuis longtemps nécessaires permettrait de renforcer la croissance tendancielle et de doper la confiance.
224
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
AFRIQUE DU SUD Le ralentissement économique observé cette année devrait se poursuivre, reflétant la diminution de la croissance de la consommation et la dégradation des termes de l’échange. La croissance du PIB réel devrait ainsi tomber à environ 3 % en 2009 avant de rebondir au-delà de 4 % en 2010, l’organisation de la coupe du monde de football devant donner un coup de fouet à l’activité. L’inflation devrait s’orienter à la baisse et revenir dans la fourchette d’objectif de la banque centrale en 2010 grâce au durcissement monétaire opéré au cours des deux années précédentes et de la diminution des prix des produits alimentaires et de l’énergie. Le déficit de la balance courante restera important, car le ralentissement de la croissance des importations en volume sera quasiment neutralisé par la diminution des prix des exportations. Le retour attendu des déficits budgétaires n’est pas trop préoccupant, mais il faudrait que la politique budgétaire parvienne à plus que compenser l’assouplissement cyclique à moyen terme de manière à ce qu’il soit possible d’arriver à un équilibre corrigé des fluctuations conjoncturelles. La politique monétaire devrait continuer à mettre l’accent sur la stabilité des prix, mais avec la diminution des prix des produits alimentaires et de l’énergie, un certain assouplissement pourrait sans doute être envisagé plus tôt que prévu. Les perspectives de croissance à long terme et de respect des objectifs officiels en matière d’emploi bénéficieraient d’un renforcement de la concurrence sur les marchés de produits, les priorités allant à l’allègement de la réglementation et à la diminution du coût de la mise en conformité.
La croissance a ralenti
Après avoir atteint en moyenne 5 % par an entre 2004 et 2007, la croissance du PIB en termes réels a ralenti, revenant à 4.2 % au cours du premier semestre de 2008. Cette évolution s’explique en partie par les ruptures d’approvisionnement en électricité intervenues au cours du premier trimestre, mais elle reflète également la progression plus modeste de la demande intérieure, notamment de la consommation privée. Les gains substantiels enregistrés ces dernières années au niveau
Afrique du Sud La crise du crédit a durement touché les prix des actifs
Moteur de l’inflation élevée, la hausse continue des prix alimentaires s’est inversée Variation en glissement annuel
1er juillet 2008=100 Ecart de rendement obligataire¹ Taux de change effectif nominal FTSE/JSE all share - indice de prix
120
Points de base 900
16 % Inflation globale Alimentation Biens hors alimentation Services
800 700
100
14 12 10
600
8
500 80
6
400
4
300
2 60
Aug
Sep 2008
Oct
200 T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3
0
2008
1. JP Morgan EMBI+ écart de taux sur obligation zéro coupon. Source : Calculs de l’OCDE à partir de Statistics South Africa, South Africa Reserve Bank et Datastream. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508171032155
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225
3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Afrique du Sud : Indicateurs macroéconomiques 2006
2007
2008
2009
2010
Croissance du PIB réel
5.4
5.1
3.3
3.0
4.2
Inflation
4.6
6.5
11.4
6.9
5.7
Solde budgétaire (en % du PIB)
0.2
1.3
0.1
-1.6
-1.1
Taux de chômage
23.1
23.6
23.3
23.1
22.5
Balance des opérations courantes (en % du PIB)
-6.5
-7.3
-7.7
-6.5
-5.8
Source : Sources nationales et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511520411063
des termes de l’échange et les conditions favorables du crédit au plan national et international pendant la même période ont alimenté la demande intérieure et se sont traduits par un creusement des déficits des opérations courantes. Plus récemment, ce processus s’est inversé, du fait du resserrement progressif de la politique monétaire, de la hausse des marges sur les actifs des marchés émergents observée cette année et de la chute brutale des cours des principales matières premières exportées par l’Afrique du Sud depuis le deuxième trimestre.
L’inflation reste toutefois élevée
L’inflation était sur une pente ascendante depuis le début de 2006 jusqu’à l’automne 2008; depuis avril 2007, elle est supérieure au plafond de la fourchette d’objectif de la banque centrale, fixée entre 3 et 6 %. Elle a d’ailleurs atteint 13.6 % en août 2008, avant de céder un peu de terrain en septembre. Les produits alimentaires et l’énergie sont responsables de plus de la moitié de la hausse par rapport au point le plus bas, et l’envolée des tarifs de l’électricité intervenue au milieu de l’année pour tenter de répondre aux graves problèmes de pénurie n’a fait qu’amplifier le phénomène. Cela étant, on a commencé à voir des effets de contagion : les anticipations d’inflation à moyen terme sont en effet passées aux alentours de 7 %, et les exigences salariales ont été revues à la hausse.
La tourmente économique mondiale a pesé sur les prix des exportations
La détérioration des termes de l’échange fait peser une menace sur la croissance de la demande intérieure. La hausse des prix des matières premières a dopé l’investissement, les dépenses de l’administration (par le biais du dynamisme des recettes fiscales qui a permis de relâcher les contraintes au niveau des finances publiques) et la consommation (du fait de la vigueur des salaires réels), et elle a attiré des flux de capitaux étrangers. Ce mouvement est en train de s’inverser.
L’incertitude politique s’est accrue
Les événements ayant entouré la démission forcée et inattendue du président Thabo Mbeki ont aggravé les dissensions au sein du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), et sont la manifestation d’un a c c ro i s s e m e n t d e l ’ i n c e r t i t u d e p o l i t i q u e ava n t l e s é l e c t i o n s présidentielles de 2009, à un moment où les investisseurs, de plus en plus réticents à prendre des risques, se détournent des actifs des marchés émergents.
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
La croissance sera plus lente, mais restera positive
Avec le ralentissement de la demande intérieure, fruit du resserrement des conditions de crédit dans le pays et à l’étranger, ainsi que de la détérioration des termes de l’échange, la croissance du PIB en termes réels devrait reculer pour s’établir à 3.3 % en 2008 et céder encore un peu de terrain en 2009. Le principal moteur de la croissance sera l ’ i nve s t i s s em e n t , en p a r ti c u l i e r avec l es d é p en s es p u bli qu es d’infrastructure consacrées à l’organisation de la coupe du monde de 2010 et le renforcement du réseau électrique. La croissance devrait renouer avec son potentiel en 2010 au fur et à mesure que les turbulences financières s’éloigneront et que l’activité économique mondiale se redressera.
La mesure de l’objectif d’inflation baissera de manière significative en 2009
Le recul des prix de l’énergie et des produits alimentaires laisse à penser que l’inflation sur douze mois devrait continuer à refluer au cours des mois à venir, nonobstant la faiblesse récente du rand. La poursuite du ralentissement de la croissance économique en 2009 devrait conforter la tendance baissière en cours, et la redéfinition de la base de l’indice des prix à la consommation va se traduire par une forte baisse de la mesure de l’objectif d’inflation au premier trimestre de 2009. Néanmoins, l’inflation ne devrait pas revenir dans la fourchette d’objectif de la banque centrale avant 2010.
Un assèchement brutal des entrées de capitaux constitue aujourd’hui le risque le plus immédiat
Depuis plusieurs années, les larges déficits courants de l’Afrique du Sud sont une source de vulnérabilité macroéconomique. Aujourd’hui, face à la méfiance croissante vis-à-vis des actifs des marchés émergents et à la contraction des prêts internationaux, le risque d’un assèchement des flux de capitaux privés nécessaires au financement de ces déficits se fait plus aigu. Un scénario combinant une contraction forcée des importations et un sérieux coup de frein à la croissance n’est donc plus à exclure dans l’immédiat.
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227
3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
CHILI Après plusieurs années d’expansion soutenue, l’activité devrait s’essouffler et l’inflation céder du terrain. Le ralentissement de l’économie mondiale, le durcissement des conditions financières et la baisse des investissements dans les activités minières et l’énergie sont autant de facteurs qui pèseront sur la croissance. L’inflation diminuera progressivement lorsque les effets indirects de hausse induits sur les salaires par les prix élevés des produits de base s’estomperont, et que les anticipations inflationnistes seront à nouveau ancrées sur l’objectif de la banque centrale. Les excédents de la balance courante enregistrés antérieurement se sont évaporés au fur et à mesure que les cours du cuivre perdaient de la hauteur. Afin de garantir un repli ordonné de l’inflation, l’action publique devrait rester prudente. En fonction de l’évolution de la situation macroéconomique et financière internationale, un assouplissement progressif de l’orientation de la politique monétaire pourrait être de mise, à moins que la récente dépréciation du peso ne débouche sur un regain de tensions inflationnistes. La règle budgétaire offre un mécanisme d’amortissement bienvenu, qui permet aux pouvoirs publics d’exercer un léger effet anticyclique sur l’activité.
La croissance est en train de ralentir, mais l’inflation est élevée
Le premier semestre de 2008 a été marqué par une croissance v i g o u r e u s e, r ep o s a n t s u r u n e l a rg e a s s i s e. L e s d é p e n s e s d e consommation, en particulier de biens durables, ont été étayées par des gains d’emplois rapides, tandis que les investissements dans les activités minières et l’énergie ont été dopés par l’envolée des cours des produits de base. Pourtant, le contexte économique s’est nettement dégradé dernièrement. La baisse des cours du cuivre et les grèves dans les mines de cuivre ont eu pour effet de ralentir la croissance des exportations, et la balance courante est devenue déficitaire. Ces facteurs, conjugués aux interventions auxquelles a procédé la banque centrale sur le marché des changes d’avril à septembre pour accumuler des réserves, ont contribué à
Chili Les conditions monétaires se sont assouplies
Les anticipations d’inflation pourraient être mieux ancrées¹
Indice 115
% Indice des conditions monétaires Taux de change effectif réel Taux d’intérêt réel
110
0.5
12
0.0
10
-0.5
105
Anticipation d’inflation pour fin 2008 Anticipation d’inflation pour fin 2009 Croissance de l’IPC
10
8
8
6
6
-1.0 -1.5
100
-2.0
95
90
12
Nov07
Jan08
Mar08
Mai08
Juil08
4
4 Objectif = 3%
-2.5
2
-3.0
0
2 0 Nov07
Jan08
Avr08
Juil08
Oct08
1. Étude de la banque centrale du Chili. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, n0 84 ; banque centrale du Chili. 1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507843776026
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Chili: Indicateurs macroéconomiques 2006
2007
2008
2009
2010
Croissance du PIB réel
4.3
5.1
3.9
2.6
3.1
Inflation1
3.4
4.4
8.0
5.6
3.8
Solde budgétaire2
7.7
8.8
7.0
1.5
1.6
Solde financier structurel2
1.0
1.0
0.5
0.5
0.5
Balance des opérations courantes2
5.0
4.0
-1.6
-2.9
-2.6
1. Croissance moyenne de l'indice des prix à la consommation. 2. En pourcentage du PIB. Source : Sources nationales et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511377488340
une forte dépréciation de la monnaie chilienne. Les perspectives économiques se sont encore assombries en octobre, tandis que s’aggravait la tourmente observée sur les marchés mondiaux de capitaux. L’inflation globale comme l’inflation sous-jacente ont augmenté depuis avril, tandis que les effets indirects de la hausse des cours mondiaux des produits alimentaires et de l’énergie venaient amplifier leur impact initial. Jusqu’ici, l’emploi a progressé en 2008 à un rythme proche de 3 % en glissement annuel, et les tensions qui en ont résulté sur le marché du travail ont contribué à une forte hausse des salaires nominaux. Les anticipations inflationnistes sont nettement supérieures à la fourchette de 2 à 4 % retenue comme objectif par la banque centrale, mais elles se sont repliées dernièrement pendant les turbulences observées sur les marchés mondiaux de capitaux. Le secteur financier est bien capitalisé, mais a souffert des restrictions de liquidités en dollars des États-Unis.
La banque centrale a durci l’orientation de sa politique monétaire
La conjonction d’une inflation élevée, d’un ralentissement de la croissance, des pressions exercées sur la monnaie et des difficultés du secteur financier appelle des choix difficiles en matière de politique macroéconomique. Si l’accélération de l’inflation est attribuable en grande partie aux répercussions des hausses des prix mondiaux des produits alimentaires et de l’énergie, la vigueur de la demande globale a probablement contribué à diffuser les tensions sur les prix dans l’ensemble de l’économie. Pour faire face à ces pressions, la banque centrale a relevé son taux directeur de 50 points de base à quatre reprises de juin à septembre, pour le porter à 8.25 %. En octobre, toutefois, à la suite de l’aggravation des turbulences financières, du ralentissement de l’activité et de la baisse des prix des produits de base, la banque centrale a mis un terme au resserrement de sa politique monétaire. Un assouplissement progressif pourrait être de mise pour soutenir l’activité, à moins que la récente dépréciation de la monnaie chilienne ne débouche sur un regain de tensions inflationnistes. Les autorités ont mené jusqu’à présent une politique budgétaire expansionniste et, dans les temps à venir, la mise en œuvre de la règle budgétaire se traduira de nouveau par une orientation légèrement anticyclique en 2009, les dépenses publiques augmentant de 5.7 % en termes réels.
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Les prévisions amènent à tabler sur un ralentissement de la croissance
Selon les prévisions, la croissance devrait redescendre des sommets atteints dernièrement, au fur et à mesure que l’activité mondiale ralentira, que le durcissement de la politique monétaire pèsera sur la demande, et que les activités d’investissement diminueront. L’économie devrait repartir à la hausse en 2010, lorsque les marchés d’exportation du Chili commenceront à se redresser et que la tourmente s’apaisera sur les marchés mondiaux de capitaux. Le fléchissement de l’activité, conjugué à la baisse des cours mondiaux des produits de base, devrait ramener à proximité de l’objectif fixé par la banque centrale la hausse des prix à la consommation, qui devrait reculer progressivement de 8 % environ fin 2008 aux alentours de 3 % d’ici à fin 2010.
Risque de révision à la baisse pour la croissance, risque de révision à la hausse pour l’inflation
Les projections relatives à la croissance doivent être replacées dans le contexte d’un risque significatif de révision à la baisse, dans la mesure où la détérioration des termes de l’échange et le marasme mondial pourraient être plus graves que prévu. L’inflation, pour sa part, pourrait refluer vers l’objectif visé plus lentement que prévu, si la dépréciation récente de la monnaie chilienne se répercute sur les prix intérieurs, et si les négociations salariales qui doivent s’ouvrir dans les secteurs public et privé aboutissent à des augmentations des salaires réels supérieures à la croissance de la productivité.
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
ESTONIE Le PIB réel continuera à reculer jusqu’à la fin de l’année 2008, principalement sous l’effet d’une chute brutale de la demande intérieure. La croissance devrait se redresser progressivement d’ici à fin 2009 puis en 2010, grâce au renforcement des exportations. Les fortes pressions inflationnistes actuelles devraient s’atténuer en 2009, mais l’appréciation antérieure du taux de change réel risque d’entraver la reprise tirée par les exportations qui est souhaitée. La caisse d’émission monétaire (Currency Board) et la règle d’équilibre budgétaire à laquelle adhère le gouvernement limitent les marges de manœuvre macroéconomiques dont disposent les autorités pour soutenir la reprise. Dans ce contexte, une plus grande flexibilité du marché du travail, en particulier un ajustement plus rapide des salaires et une mobilité régionale accrue, serait souhaitable.
Une forte expansion financée par le crédit débouche sur une récession
La vigueur de la demande intérieure, en particulier de la consommation des ménages et de l’investissement immobilier, est à l’origine de la croissance économique exceptionnellement rapide observée ces dernières années. La consommation privée et l’investissement ont été financés par des emprunts contractés auprès de banques étrangères à des taux d’intérêt réels très bas, voire négatifs, tandis que d’importantes pénuries de main-d’œuvre ont entraîné de fortes hausses des salaires. La croissance a atteint son apogée à la mi-2007, lorsque la situation des marchés de capitaux internationaux a commencé à se dégrader et que les conditions de prêt se sont durcies. En termes réels, le PIB a diminué de près de 2 % au premier semestre 2008. Le recul de la production a été dans les secteurs de l’immobilier et de la construction, et s’est accompagné d’une baisse des prix des logements. Cependant, l’inflation est restée forte, du fait de la réaction décalée du marché du travail.
Estonie La demande et la production baissent En glissement annuel, % 16
PIB réel Demande intérieure réelle
14 12
La balance courante était financée par le crédit de l’étranger Actions Dette Balance des mouvements de capitaux
Liquidités Déficit de la balance courante
% du PIB 35 30 25
10
20
8
15
6
10 5
4
0 2
-5
0 -2
-10 2005
2006
2007
2005
2006
2007
-15
Note : Dans la décomposition du déficit de la balance courante, les données négatives indiquent une augmentation des liquidités. La balance financière est décomposée en actions (l’investissement direct net plus les actions nettes en portefeuille) et la dette. Les erreurs et omissions nettes ont été ajoutées à la balance de capital. Source : Banque d’Estonie; base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/507875445521
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Estonie : Demande, production et prix 2005 Prix courants milliards de EEK
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2000)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
96.6 30.0 53.3 179.8 4.7 184.5
12.7 1.8 19.5 12.9 1.4 13.9
7.9 3.9 4.9 6.3 1.8 7.5
-1.5 3.6 -1.4 -0.7 -3.7 -3.9
-1.6 -0.2 -6.4 -2.7 0.9 -1.8
2.2 0.1 3.0 2.0 0.0 2.0
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
138.9 149.8 - 11.0
11.6 20.4 -8.3
0.0 4.2 -3.9
-3.2 -6.4 3.1
0.6 -1.0 1.2
4.7 3.4 0.9
PIB aux prix du marché
173.5
10.4
6.3
-1.9
-2.0
2.9
Déflateur du PIB
_
7.0
9.6
10.0
6.8
5.7
Pour mémoire Prix à la consommation harmonisé (indice) Déflateur de la consommation privée Solde des administrations publiques2
_ _
4.4 4.1
6.7 7.8
10.7 10.0
5.1 5.9
3.2 4.2
_
2.9
2.7
-0.7
-2.4
-1.4
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511388285803
Les salaires ont augmenté plus vite que la productivité de la main-d’œuvre
Les salaires ont augmenté d’environ 20 % en 2007, et ont enregistré une hausse de l’ordre de 15 % au premier semestre 2008. Cette forte progression des rémunérations a abouti à creuser l’écart entre les salaires réels et la productivité de la main-d’œuvre, et a entraîné une forte appréciation du taux de change réel, qui a eu pour effet d’affaiblir la compétitivité. Ces évolutions risquent d’entraver le passage à une économie fondée sur l’exportation.
La politique budgétaire est procyclique
La règle d’équilibre budgétaire à laquelle adhère le gouvernement donne un caractère procyclique à la politique budgétaire, et limite les marges de manœuvre dont disposent les autorités pour amortir les effets de la récession. La diminution prévue de 21 % à 20 % du taux de l’impôt sur le revenu en 2009 a été repoussée, et le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a été porté de 5 % à 9 %. Du côté des dépenses, le gouvernement envisage de procéder à des réductions d’effectifs et à des baisses de salaires, ainsi que de revenir partiellement sur nombre de hausses de dépenses récemment introduites.
La réforme du marché de l’emploi accroît sa flexibilité, mais risque de réduire les incitations à travailler
De nouvelles dispositions du droit du travail, examinées actuellement par le parlement, prévoient des mesures qui auront pour effet d’accroître la flexibilité du marché de l’emploi, en particulier le raccourcissement du délai de préavis en cas de licenciement et la réduction des indemnités de licenciement. Ces dispositions, associées à d’autres éléments de la réglementation des marchés de produits
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
favorables aux entreprises, devraient faciliter la reprise économique. Toutefois, le régime d’assurance-chômage, qui a été simultanément renforcé, devra être bien géré. En effet, l’augmentation des taux de remplacement risque de réduire les incitations à la recherche et à la prise d’un emploi.
Le recul de la production se poursuivra
On estime que l’économie est entrée en récession en 2008, le PIB ayant reculé de 1.9 %. Ce recul est principalement attribuable à la chute de la demande intérieure, en particulier de la consommation privée et de l’investissement immobilier. D’ici à fin 2009, la croissance du PIB en termes réels devrait redevenir positive, essentiellement grâce à un redressement des exportations sur fond de retournement de la conjoncture économique mondiale. Forte à l’heure actuelle, l’inflation devrait refluer en 2009 et se replier encore en 2010, pour s’établir à un niveau proche de 3 %, tandis que se dissiperont les effets des augmentations d’impôts, que se répercuteront les baisses des prix des produits alimentaires et de l’énergie.
Le déficit de la balance courante, encore élevé, menace la reprise
Si le déficit de la balance courante s’est réduit, le risque d’une inversion accélérée des flux de capitaux subsiste. Une croissance économique plus faible que prévu chez les principaux partenaires commerciaux de l’Estonie risque d’entraver une reprise de la croissance fondée sur les exportations.
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
INDONÉSIE La vigueur de la demande intérieure a continué à étayer la croissance pendant la première moitié de 2008. Les investissements ont été particulièrement dynamiques. Les importations augmentent plus vite que les exportations, mais la balance commerciale et la balance courante continuent d’afficher des excédents confortables. L’inflation a augmenté fortement à la suite de la hausse, en mai, des prix nationaux des carburants, qui sont réglementés. Les autorités monétaires sont en train de durcir leur politique et de prendre des mesures visant à répondre à la dégradation des conditions du crédit. Les dépenses consacrées aux subventions des prix des carburants sont contenues, mais le budget restera vulnérable aux fluctuations des coûts internationaux de l’énergie en l’absence d’un mécanisme formel permettant d’ajuster les prix des carburants au plan intérieur.
L’activité reste soutenue, mais enregistre une décélération
En termes réels, le PIB a augmenté de 6.4 % sur 12 mois au cours du deuxième trimestre, soit une légère décélération par rapport au premier trimestre. La demande intérieure est restée le principal moteur de cette croissance, bien que la consommation privée se soit quelque peu essoufflée au cours du deuxième trimestre à cause de la hausse des prix des carburants et des produits alimentaires. La progression des investissements a été particulièrement solide. Les performances à l’exportation sont satisfaisantes, grâce à une demande extérieure encore dynamique, mais l’essor marqué des importations a pour effet de réduire l’excédent confortable de la balance courante.
Le durcissement monétaire a connu une pause en octobre
L’inflation a connu un pic entre juin et août à la suite de l’ajustement à la hausse de près de 30 % des prix intérieurs des carburants opéré par les pouvoirs publics à la fin du mois de mai. La Banque d’Indonésie a réagi aux pressions inflationnistes ainsi enclenchées, ainsi qu’à la dégradation parallèle des anticipations et à la hausse des prix des produits
Indonésie La demande intérieure conduit la croissance
L’inflation reste élevée
Contributions à la croissance du PIB en glissement annuel
Variation en glissement annuel
%
% 10
20 Inflation IPC Inflation sous-jacente
16 5 12 0 8 Demande intérieure Exportations nettes PIB
-5
-10
2004
2005
2006
2007
4 Zone d’objectif
2008
2004
2005
2006
2007
2008
0
Source : OCDE, Principaux Indicateurs Économiques, et Statistics Indonesia (BPS).
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508014204723
234
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Indonésie : Indicateurs macroéconomiques 2006
Croissance du PIB réel Inflation
2007
2008
2009
2010
5.5
6.3
6.2
5.4
6.0
6.6
6.6
12.0
7.0
6.0
Solde budgétaire (en % du PIB)
-1.0
-1.2
-1.3
-1.5
-1.5
Balance des opérations courantes ($ milliards)
10.8
10.4
4.0
3.0
2.0
3.0
2.4
0.8
0.5
0.3
Balance des opérations courantes (en % du PIB)
Note: Les données relatives au PIB et à l'inflation sont des pourcentages de variation par rapport à la période précédente. L'inflation se réfère à l'indice des prix à la consommation. Source : Les chiffres pour 2006-2007 sont de source nationale. Les chiffres pour 2008-10 sont des estimations et prévisions de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511408254746
alimentaires, en relevant son taux directeur d’un total de 100 points de base pour le porter à 9.5 % en octobre. L’inflation donne actuellement des signes de modération, car les effets de la hausse des prix des carburants s’estompent, mais elle reste supérieure à la fourchette de 4 à 6 % retenue comme objectif pour la fin de l’année. Les conditions du crédit se sont détériorées dans le sillage de la dégradation de l’environnement financier global. Les réserves obligatoires des banques ont été abaissées et des mesures supplémentaires de stimulation de la liquidité ont été prises. La banque centrale continue à intervenir sur le marché des changes pour enrayer toute volatilité excessive du taux de change. Dans le droit fil de la désaffection croissante pour les risques au niveau international, la roupie s’est dépréciée depuis le milieu de l’année, particulièrement en octobre, et la pente de la courbe des taux s’est accentuée.
La hausse des prix intérieurs des carburants a permis un relâchement des tensions budgétaires
Les révisions budgétaires opérées à la suite du relèvement des prix des carburants en mai font état d’un déficit de 1.3 % du PIB pour 2008, soit une hausse très légère par rapport à 2007. Malgré cet ajustement des prix, les subventions énergétiques représentent encore une large part du total des dépenses de l’administration centrale. La dette publique va probablement diminuer pour entrer dans la fourchette de 30 à 35 % du PIB retenue comme objectif pour 2009. En septembre, une législation réduisant les taux marginaux d’imposition sur le revenu des personnes physiques à compter de 2009 a été adoptée : dans la tranche la plus élevée, le taux diminuera de 5 points de pourcentage pour s’établir à 30 %. Pour les entreprises, un taux d’imposition unique de 28 % sera introduit en 2009, et il sera à nouveau réduit pour être ramené à 25 % en 2010. Les petites et moyennes entreprises se verront accorder des allègements supplémentaires. La législation prévoit des mesures destinées à inciter les entreprises à entrer en bourse en réduisant de 5 points de pourcentage leur taux d’imposition des bénéfices. Le taux d’imposition des revenus de dividendes sera également abaissé. Ce train de mesures devrait selon les prévisions coûter environ 0.7 % du PIB en 2009.
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
La croissance pourrait reprendre de la vigueur vers la fin de 2009
L’activité va sans doute s’essouffler au cours des mois à venir, avant de reprendre de la vigueur au cours du second semestre de 2009. La demande intérieure, en particulier la consommation privée, devrait rester le principal moteur de la croissance. Les exportations vont aussi probablement continuer à afficher des performances raisonnablement satisfaisantes, en dépit de l’essoufflement de la demande mondiale et de la chute des prix des matières premières. La modération de la demande d’importations, dans le droit fil du ralentissement de l’activité, devrait permettre d’entretenir l’excédent commercial. L’inflation devrait s’acheminer vers la fourchette retenue comme objectif pour 2009-2010, au fur et à mesure de la poursuite du resserrement monétaire et alors que les prix des matières premières devraient continuer à être contenus. La politique budgétaire devrait rester sur les rails, la modération des prix internationaux des carburants donnant un appel d’air au budget. Néanmoins, en l’absence d’un mécanisme d’ajustement automatique des prix des carburants au niveau national, la politique budgétaire restera vulnérable à l’évolution des prix de l’énergie dans le monde.
Les risques les plus importants sont à rechercher du côté de sources extérieures
Une reprise plus lente que prévu de la demande mondiale, conjuguée à une chute plus rapide que prévu des prix des matières premières, pèserait sur la croissance des exportations. Dans le même temps, une intensification de la volatilité sur les marchés internationaux de capitaux rendrait difficiles la conduite de la politique monétaire et le financement du budget. Sur le plan intérieur, il faudra peut-être plus de temps que prévu pour atteindre l’objectif d’inflation, si bien que le cycle actuel de resserrement monétaire pourrait s’en trouver prolongé.
236
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
ISRAËL Les turbulences financières mondiales aggravent le ralentissement, et le rythme de l’activité économique ne devrait pas accélérer de manière substantielle avant la dernière partie de 2009. La banque centrale a déjà abaissé son taux directeur en réaction à la crise qui frappe les marchés financiers. La politique monétaire devrait rester orientée vers un assouplissement à court terme. Au-delà, dans l’hypothèse d’une sortie de la crise financière relativement sereine, l’action publique devrait connaître un durcissement. Compte tenu de l’aggravation des incertitudes économiques, le relèvement envisagé du plafond de dépenses budgétaires devrait être abandonné pour l’instant.
Le ralentissement de l’activité économique est déjà en cours
Le rythme rapide de la croissance tirée par les exportations observé ces dernières années (plus de 5 % en moyenne par an de 2004 à 2007) a pendant quelque temps alimenté des anticipations de ralentissement dans la mesure où la production avait presque certainement dépassé ses niveaux potentiels. En termes réels, la croissance du PIB a cédé du terrain au printemps de cette année, en partie parce que la croissance du premier trimestre avait été dopée par les ventes supplémentaires de véhicules entraînées par des modifications d’ordre fiscal et réglementaire. On observe des signes de ralentissement substantiel de l’activité pour le reste de l’année : l’indice de la Banque d’Israël sur l’état de l’économie, les achats par cartes de crédit et les indicateurs de la confiance des consommateurs pointent tous dans la même direction, celle d’un fléchissement de la demande et de la production.
Jusqu’ici, les banques nationales ont bien résisté
Les événements récemment intervenus sur les marchés mondiaux d e s c a p i t a u x s o n t p r o b ab l e m e n t d é j à e n t ra i n d ’ ag g rave r l e ralentissement. À ce jour, le secteur bancaire israélien n’a pas connu de
Israël1 La croissance de la production réelle ralentit
L’inflation doit encore baisser
Pourcentage de variation par rapport à la période précédente à taux annuel
Pourcentage de variation en glissement annuel %
%
%
6.5
7
15
PIB en volume Indice sur l’état de l’économie²
6 5
6.0
10
4 Fourchette d’objectif 1-3%
5.5
3
5
5.0
2 1
4.5
0
0
4.0 3.5
-1 T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3 2008
T4
-5
T1
T2
T3 2007
T4
T1
T2
T3 2008
T4
-2
1. Pour des raisons techniques, ces graphiques utilisent des statistiques israéliennes officielles qui comprennent des données concernant les hauteurs du Golan, Jérusalem-Est et les implantations israéliennes en Cisjordanie. 2. L’indice sur l’état de l’économie est calculé chaque mois par la Banque d’Israël et comprend six indicateurs couvrant la production industrielle, l’emploi, les recettes du secteur des services, les importations et les exportations de biens et les exportations de services. Source : Central Bureau of Statistics et Banque d’Israël.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508131675513
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Israël : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' ILS
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 2005)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
333.5 153.5 97.8 584.9 14.7 599.6
4.0 2.7 9.9 4.6 -0.4 4.1
6.9 2.9 15.3 7.3 -0.5 6.7
4.2 0.9 6.4 3.8 -0.4 3.4
2.1 1.9 1.7 2.0 0.2 2.1
3.8 1.5 6.5 3.7 0.0 3.7
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
256.6 258.5 - 1.8
6.1 3.6 1.1
8.6 11.7 -1.3
7.5 5.3 0.9
0.9 1.3 -0.2
5.2 5.0 0.0
PIB aux prix du marché
597.8
5.2
5.4
4.7
2.0
3.8
1.9
-0.2
2.4
3.3
1.5
2.1
0.5
4.8
3.0
1.5
-0.1
3.4
5.0
1.5
1.5
Déflateur du PIB
_
Pour mémoire Indice des prix à la consommation (croissance moyenne) Indice des prix à la consommation (croissance décembre à décembre) Déflateur de la consommation privée Solde des administrations publiques2 Balance des opérations courantes2
1.8
0.6
5.6
3.0
1.5
-0.9 6.1
-0.4 3.0
-1.5 2.6
-1.9 3.0
-1.3 3.1
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Pour des raisons techniques, ce tableau utilise des statistiques israéliennes officielles qui comprennent des données concernant les hauteurs du Golan, Golan Jérusalem Jérusalem-Est Est et les implantations israéliennes en Cisjordanie Cisjordanie. 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84 et Statistiques israéliennes du Central Bureau of Statistics.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511470115885
difficultés sérieuses, mais l’économie est forcément sensible aux évolutions internationales. Dans les semaines qui ont immédiatement suivi l’accélération de la crise financière mondiale à la mi-septembre, les cours des actions israéliennes ont chuté brutalement et les effets de richesse auront probablement des conséquences sur la consommation. Le durcissement des conditions de crédit et la poursuite de l’affaiblissement de la demande extérieure sont aussi de probables courroies de transmission de la crise dans l’économie réelle.
La banque centrale a abaissé son taux directeur en réponse à la crise financière
Depuis la fin de 2007, l’inflation se situe au dessus de la fourchette fixée comme objectif par la banque centrale (hausse de 1 à 3 % de l’indice des prix à la consommation), en grande partie à cause des hausses des cours mondiaux des produits alimentaires et des produits de base. Jusqu’à une époque récente, les autorités réagissaient en durcissant la politique monétaire. Aujourd’hui, les pressions inflationnistes sont en train de décroître, les chiffres d’un mois sur l’autre les plus récents faisant apparaître des évolutions très modestes à la baisse ou à la hausse des principaux composants de l’indice des prix à la consommation, et les indicateurs des anticipations en matière d’inflation sont favorables. Cette
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
situation a donné à la banque centrale une certaine marge de manœuvre pour réagir à la crise des marchés financiers : le taux directeur a été abaissé de 50 points de base à compter d’octobre, puis de 25 et ensuite encore 50 points de base en novembre, ce qui a eu pour effet de le ramener à 3.0 %. La première baisse a provoqué une embellie temporaire sur le marché boursier, mais elle a aussi entraîné une dépréciation de la monnaie. Par rapport au dollar des États-Unis, le shekel se négocie à des niveaux inférieurs de 5 à 10 % à ceux du milieu de l’année. Depuis mars de cette année, la banque centrale est implicitement favorable à une dépréciation comme le montre son programme d’achats annoncés de devises visant principalement à accroître les réserves, considérées un temps comme inférieures à leur niveau optimal.
Du fait de la faiblesse des recettes fiscales, le solde de l’administration renoue avec le déficit
La croissance solide des dernières années, conjuguée aux plafonds de dépenses et de déficits, s’est traduite par des améliorations budgétaires importantes en dépit d’une série de diminutions d’impôts. De fait, l’année d e r n i è re, u n l é g e r ex c é d e n t a é t é e n reg i s t r é, et l a d e t t e d es administrations publiques a reculé, passant de 100 % du PIB en 2004 à 80 %. Cette année cependant, la progression des recettes fiscales a chuté de manière significative, et un retour au déficit est attendu. L’essoufflement de la croissance du PIB et l’achèvement du programme de baisses fiscales signifie que les augmentations des recettes seront également faibles en 2009 et en 2010.
En termes réels, la croissance du PIB devrait reculer de manière significative en 2009
En dépit de sa faiblesse récente, la croissance ne devrait pas diminuer beaucoup sur l’année 2008, mais en 2009 en revanche, il est prévu qu’elle chute pour passer aux alentours de 2 %. La production ne va probablement pas se redresser de manière significative avant le second semestre de l’année prochaine. Même si la croissance des exportations doit ralentir, l’excédent de la balance courante augmentera légèrement, grâce à l’amélioration des termes de l’échange. Un déficit budgétaire de 1.5 % du PIB est attendu en 2008 et il devrait encore se creuser en 2009 avant de se combler à nouveau quelque peu en 2010 au fur et à mesure de la reprise de l’activité. L’inflation devrait revenir aux alentours de la mi-2009 dans la fourchette retenue comme objectif par la banque centrale.
Le relèvement du plafond des dépenses publiques constitue le plus gros risque économique
L’impact sur l’économie de la raréfaction mondiale du crédit pourrait être plus prononcé que prévu. Un autre risque existe avec le relèvement du plafond de la hausse des dépenses publiques, qui a fait l’objet de larges discussions. Avec des perspectives de croissance solides, un léger relèvement pourrait être envisagé, cependant, la réduction de la dette doit rester une priorité et étant donné le climat économique actuel, de telles propositions devraient être mises de côté pour l’instant. Quoi qu’il en soit, il n’y a sans doute pas d’infléchissement majeur de l’action publique à attendre avant l’issue des élections générales de février.
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
SLOVÉNIE L’activité économique va probablement connaître un ralentissement significatif en 2009, en particulier sous l’effet de la décélération brutale des investissements dans la construction. L’année suivante, la croissance économique devrait renouer avec son rythme tendanciel au fur et à mesure du redressement de l’investissement et de la consommation. L’inflation globale devrait céder du terrain sous l’effet de la baisse des prix des matières premières, même si les hausses de salaires prévues dans la fonction publique risquent d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation sous-jacente. La politique monétaire de la Banque centrale européenne va probablement rester accommodante pour la Slovénie pendant la période étudiée, si bien que l’orientation de sa politique budgétaire devrait rester pour le moins neutre afin d’éviter d’ajouter encore aux tensions inflationnistes. La concurrence sur les marchés de produits doit être encouragée pour faire baisser les prix et améliorer la productivité.
La croissance est orientée à la baisse
Après avoir affiché la plus forte progression de la zone euro en 2007 (6.8 %), l’activité a commencé à marquer le pas en 2008. Du côté des entreprises, les dépenses de construction ont diminué tandis que dans le secteur manufacturier, les carnets de commandes montrent que la détérioration du climat international a pesé sur les exportations. Plus généralement, le moral des entreprises n’a cessé de se dégrader après l’euphorie de la mi-2007. La consommation privée est tirée vers le bas par les conséquences négatives du regain d’inflation sur les revenus réels et, avec l’effritement de la confiance des consommateurs, les perspectives d’une reprise à court terme sont bien minimes. Témoin de la forte croissance antérieure, le taux de chômage déclaré a en revanche atteint son niveau le plus bas depuis une décennie.
Slovénie La croissance se ralentit¹
La politique monétaire est devenue accomodante²
%
% 10
8 Consommation Investissement
8
Exportations nettes Croissance du PIB
Inflation totale Inflation sous-jacente Taux de base de la zone euro
7 6
6
5 4 4 2 3 0
2
-2 -4
1 2004
2005
2006
2007
2008
2005
2006
2007
2008
0
1. Toutes les séries montrent la contribution à la croissance du PIB excepté le PIB lui-même. La croissance du PIB peut différer de la somme des composantes en raison de l’exclusion des variations de stocks. 2. L’inflation est mesurée par la variation en glissement annuel de l’indice des prix à la consommation harmonisé. L’inflation sousjacente exclut l’alimentation et l’énergie. Source : Eurostat et OCDE, base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508138022041
240
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3.
ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
Slovénie : Demande, production et prix 2005 prix courants milliards d' €
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation, en volume (prix de 1995)
Consommation privée Consommation publique Formation brute de capital fixe Demande intérieure finale Variation des stocks1 Demande intérieure totale
15.6 5.5 7.3 28.3 0.5 28.8
2.9 4.1 10.4 5.0 0.8 5.7
5.0 2.5 11.9 6.4 1.8 6.9
3.3 2.8 8.4 4.6 0.5 4.9
3.0 2.3 1.6 2.5 -0.8 1.6
3.2 2.0 3.7 3.1 0.0 3.0
Exportations de biens et services Importations de biens et services Exportations nettes1
17.9 18.0 - 0.1
12.5 12.2 0.2
13.8 15.7 -1.3
6.3 6.8 -0.5
3.6 3.1 0.3
6.1 5.3 0.4
PIB aux prix du marché
28.7
5.9
6.8
4.8
2.1
3.5
Déflateur du PIB
_
2.0
4.1
4.0
3.4
2.7
Pour mémoire Indice des prix à la consommation Déflateur de la consommation privée Solde des administrations publiques2
_ _
2.5 2.4
3.8 4.1
4.9 5.2
3.0 2.9
2.8 2.8
_
-1.2
-0.1
0.3
-0.7
-0.4
Note : Les comptes nationaux étant basés sur des indices chaîne officiels, il existe donc un écart statistique dans l'identité comptable entre le PIB et les composantes de la demande réelle. Voir Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Contributions aux variations du PIB en volume (en pourcentage du PIB en volume de l'année précédente), montant effectif pour la première colonne. 2. En pourcentage du PIB. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511516530233
La politique salariale dans le secteur public aura un impact sur le rythme de la désinflation
L’inflation globale a augmenté en 2008 en Slovénie jusqu’à atteindre 7 % en juin, devenant ainsi la plus élevée de toute la zone euro. Elle a toutefois commencé à refluer du fait du recul des prix de l’énergie et des produits alimentaires. En revanche, l’inflation sous-jacente demeure forte et elle ne diminuera sans doute que progressivement, parce que le gouvernement a entamé une politique de rattrapage des salaires dans la fonction publique susceptible d’alimenter à son tour des exigences de hausse des rémunérations dans le secteur privé. La progression des salaires devrait être supérieure à celle de la productivité dans les années à venir, exerçant un effet d’érosion sur la compétitivité.
Une politique monétaire accommodante appelle une orientation budgétaire appropriée
La politique monétaire de la Banque centrale européenne devrait rester accommodante pour la Slovénie au cours de la période étudiée. Dans ce contexte, l’attitude de rigueur budgétaire adoptée par les autorités et exposée dans leur Programme de stabilité semble appropriée compte tenu des tensions inflationnistes. Cela étant, la situation budgétaire actuelle risque fort de se détériorer si l’on considère la suppression progressive prévue des taxes sur les salaires (qui devrait entraîner à l’horizon 2009 une perte de recettes cumulée d’environ 2 % du PIB), la politique de rattrapage des salaires dans la fonction publique et l’inversion possible de la forte croissance des recettes observée ces dernières années. En conséquence, des efforts renouvelés de contrôle des dépenses pourraient bien être nécessaires pour maintenir le cap de l’amélioration souhaitée de l’équilibre budgétaire structurel.
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3. ÉVOLUTIONS DANS CERTAINES ÉCONOMIES NON MEMBRES
L’économie devrait renouer avec la croissance, sous l’effet conjugué de la désinflation et du lancement de projets dans les chemins de fer
En 2009, la croissance du PIB, bien que toujours positive, devrait rester en demi-teinte, du fait de la morosité de la consommation privée, de la diminution des investissements dans la construction de routes et du ralentissement mondial. En 2010, la croissance devrait redémarrer, car la baisse de l’inflation devrait contribuer à doper les revenus réels et permettre à la hausse de la consommation privée de retrouver sa tendance ascendante d’ici la fin de l’année. L’investissement sera dopé par de nouveaux projets dans les chemins de fer et les exportateurs devraient bénéficier de la reprise des échanges internationaux. Le déficit de la balance des opérations courantes s’est creusé, passant à environ 6 % du PIB en 2008, mais il devrait progressivement se combler.
L’effet de contagion sur les salaires constitue une menace
Le principal élément risquant de compromettre ces projections tient aux pressions à la hausse sur les prix causées par les retombées potentielles des fortes augmentations de salaires dans le secteur public qui risquent de susciter des exigences de hausse comparable dans le secteur privé. Cela étant, les tensions inflationnistes seront peut-être moins prononcées si les mesures récentes destinées à réduire le coin fiscal ont pour effet d’accroître de manière significative l’offre de main-d’œuvre.
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ISBN 978-92-64-05468-4 Perspectives économiques de l’OCDE 84 © OCDE 2008
Chapitre 4
RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
243
4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
Les réponses de la politique monétaire aux chocs d’inflation mondiaux ont varié d’un pays à l’autre
Après avoir décru régulièrement depuis le début des années 80, l’inflation intérieure a repris au début des années 2000 dans la plupart des pays de l’OCDE et s’est nettement accélérée au cours de l’année écoulée avant de se modérer tout récemment (chapitre 1). Ces fluctuations peuvent être liées dans une large mesure aux prix à l’importation, et plus précisément à la composante « produits de base » des importations (graphique 4.1). Entre 2000 et juillet 2008, les prix du pétrole exprimés en dollars des États-Unis et en yen ont quintuplé et les prix des produits de base hors énergie ont plus que doublé1. Depuis, les prix des produits de base (et en particulier du pétrole) se sont repliés mais restent supérieurs à leur niveau de début 2007. Les réactions de la politique monétaire à la montée des pressions inflationnistes ont varié d’une économie industrialisée à l’autre, même c orrec t ion f ai te des posi t ion s conjoncturelles relatives. Certaines banques centrales sont apparues plus agressives vis-à-vis de l’inflation, tandis que d’autres, dans les pays où l’accélération des prix des produits de base a coïncidé avec le début de la tempête financière, se sont montrées plus conciliantes.
Le degré d’exposition aux chocs de prix mondiaux et les mécanismes de propagation varient…
Ces comportements différents pourraient refléter un certain nombre de facteurs, notamment : i) des différences dans l’exposition aux chocs de prix mondiaux dues à des différences dans l’intensité en produits de base de la production et de la consommation ; ii) des différences dans la propagation des chocs dues à des différences dans la dynamique de l’inflation et des salaires2. Afin d’évaluer le rôle joué par ces facteurs, ce chapitre compare l’exposition des principales économies de la zone OCDE aux récents chocs d’inflation mondiaux et la façon dont ces derniers tendent à se répercuter sur l’inflation intérieure3 . Premièrement, ce document évalue l’exposition des économies aux chocs de prix en calculant l’impact mécanique direct des variations récentes des prix des produits de 1. Reflétant ces évolutions, l’accélération des prix a surtout concerné l’inflation globale, tandis que les mesures de l’inflation sous-jacente (qu’elles soient fondées sur des données statistiques ou sur l’exclusion de composantes) sont restées relativement stables. 2. Un grand nombre d’études ont examiné d’autres facteurs qui conditionnent les réactions de la politique monétaire, notamment ses objectifs et sa transmission, ainsi que le rôle des chocs intérieurs et mondiaux pour certains pays ou régions économiques. Au total, il en ressort que les objectifs et les canaux de transmission de la politique monétaire ont été assez similaires des deux côtés de l’Atlantique, alors que les deux régions ont été frappées par des chocs différents, ce qui s’est traduit par des ajustements de taux d’intérêt plus prononcés aux États-Unis. Voir notamment les comparaisons réalisées par Smets et Wouters (2005) et Sahuc et Smets (2008) à l’aide de modèles d’équilibre général dynamiques. 3. Ce chapitre couvre les économies du G7, mais en mettant l’accent sur les différences entre les États-Unis et la zone euro.
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
Graphique 4.1. La hausse des prix à l’importation et ses composantes dans les pays de G7 Taux de croissance en glissement annuel, en pour cent Prix à l’importation
Prix à l’importation hors produits de base
États-Unis 4 2 0 -2 -4 -6
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
Japon 4 2 0 -2 -4 -6
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
4 2 0 -2 -4 -6
Italie
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
Royaume-Uni 4 2 0 -2 -4 -6
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
4 2 0 -2 -4 -6
Allemagne
France 4 2 0 -2 -4 -6
Prix à l’importation, produits de base
Zone euro
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
4 2 0 -2 -4 -6
Canada
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
4 2 0 -2 -4 -6
Note : La variation des prix à l’importation est pondérée par les parts respectives des importations dans la demande domestique totale. Les données de la zone euro ne sont pas corrigées pour le commerce entre pays de la zone. Les prix à l’importation ne distinguent pas les changements des prix pour un panier donné d’importations, des changements dans la composition des importations. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508376531002
base et des taux de change sur l’inflation intérieure. La propagation des chocs de prix dans la dynamique de l’inflation est ensuite examinée à l’aide d’estimations de relations pour l’inflation et les salaires4.
… ce qui a pu contribuer aux différences d’orientation de la politique monétaire :
La principale conclusion du chapitre est que l’exposition aux chocs mondiaux affectant les prix des produits de base et leur propagation aux prix et aux salaires ont sans doute contribué aux différences d’orientation de la politique monétaire observées durant la flambée des prix des
4. L’appendice expose les principaux détails techniques des données, calculs et estimations. Pour plus de précisions, voir Vogel et al. (2009).
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
produits de base, mais ne peuvent pas expliquer celles-ci en totalité. En particulier :
Le choc initial subi par la zone euro était de moindre ampleur…
La hausse des produits de base entre 2000 et la mi-2008 a eu un impact direct sur l’inflation intérieure plus prononcé aux États-Unis que dans la zone euro, du fait de la dépréciation du dollar mais aussi de l’intensité énergétique plus forte de l’économie américaine. Cet impact a été encore plus marqué au Japon.
… mais les prix du pétrole semblent avoir un effet à long terme plus marqué sur les prix intérieurs
En revanche, et bien que l’intensité pétrolière de l’économie des ÉtatsUnis soit plus élevée, une estimation des comportements antérieurs montre que, pour une évolution donnée des salaires, les effets à long terme des variations des prix du pétrole sur les prix intérieurs sont plus marqués dans la zone euro qu’au Japon et aux États-Unis.
La dynamique des autres prix et des salaires est plus similaire d’un pays à l’autre
Les répercussions des prix des produits de base hors pétrole sur les prix intérieurs sont plus similaires dans les pays du G7, et en particulier elles sont relativement comparables entre la zone euro et les États-Unis. De même, si l’on en juge par des données concernant la décennie écoulée, les salaires ne semblent pas être plus susceptibles de réagir aux chocs inflationnistes dans la zone euro qu’aux États-Unis ou au Japon.
Par ailleurs, les risques d’une évolution inflationniste des salaires ont été jaugés différemment
Le choc de prix récemment observé est d’une ampleur sans précédent depuis le dernier choc pétrolier, ce qui signifie que les salaires risquent de réagir plus fortement à la hausse des prix des produits de base qu’ils ne l’ont fait au cours de la décennie écoulée. L’incidence de ce risque sur l’orientation de la politique économique a sans doute varié et constitue probablement un facteur clé des différences d’orientation des politiques, notamment de part et d’autre de l’Atlantique. Par ailleurs, la baisse des prix des produits de base depuis la mi-2008 et le recul de l’activité économique ont sans doute considérablement atténué ce risque et, partant, les sources connexes de divergence des politiques économiques.
Mesurer l’impact direct des récents chocs de prix internationaux Les chocs de prix des produits de base ont été plus prononcés aux États-Unis et au Japon
L’exposition immédiate d’une économie aux effets inflationnistes des chocs de prix des produits de base dépend de la part du produit considéré dans la demande totale et du taux respectif de hausse du prix du produit de base en monnaie locale5. Selon les calculs de coin de table présentés au tableau 4.1, dans l’ensemble, et depuis 2001, l’impact sur l’inflation a été sensiblement plus marqué aux États-Unis et au Japon que dans la zone euro. À partir de 2006, quand les prix des produits alimentaires et d’un certain nombre d’autres produits de base, dont les métaux, ont
5. Plus précisément, les effets inflationnistes directs des prix des divers produits de base peuvent être calculés en multipliant la part du produit de base correspondant dans la demande totale par le taux respectif d’inflation du produit de base rapporté à l’inflation intérieure.
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
Tableau 4.1. L'impact direct de la hausse du prix des produits de base sur l'inflation intérieure Points de pourcentage (en monnaie nationale)
Energie
2001-081 États-Unis Japon Euro 32 Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada 2006-081 États-Unis Japon Euro 32 Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada
Produits alimentaires
Autres produits de base
Total
Inflation globale – inflation sousjacente
0.5 0.5 0.2 0.3 0.2 0.2 0.3 0.2
0.2 0.4 0.1 0.1 0.1 0.1 0.2 0.1
0.1 0.2 0.0 0.0 0.0 0.0 0.1 0.1
0.7 1.1 0.4 0.4 0.3 0.3 0.6 0.4
0.8 2.1 0.5 0.7 0.4 0.3 0.6 0.2
0.7 0.7 0.4 0.4 0.4 0.4 0.6 0.4
0.4 0.9 0.4 0.4 0.3 0.5 0.7 0.4
0.1 0.3 0.1 0.1 0.1 0.2 0.2 0.2
1.2 2.0 0.9 0.9 0.8 1.0 1.4 1.0
0.7 2.0 0.6 0.8 0.4 0.5 0.9 0.0
Note: Ces estimations combinent les variations des prix des différents produits de base et des taux de change, pondérés par les parts correspondantes dans la demande totale. 1. Pour le restant de 2008, les prix des produits de base et l'inflation correspondent aux projections présentées dans ces Perspectives économiques de l'OCDE. 2. Moyenne pondérée par le PIB de la France, l'Allemagne et l'Italie. Source: AIE Statistiques de l'energie des pays de l'OCDE, Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84, OECD base de données STAN et calculs de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511524154426
commencé à grimper en flèche, la contribution mécanique des prix des produits de base à l’inflation s’est nettement amplifiée mais reste plus forte aux États-Unis et au Japon que dans la zone euro.
Cette différence s’explique par une consommation de pétrole plus élevée aux États-Unis et par les variations des taux de change
Tandis que le degré d’exposition plus élevé des États-Unis reflète en partie une plus forte utilisation du pétrole dans la production et dans la consommation, les fluctuations de change ont également contribué aux différences d’un pays à l’autre6. L’appréciation des monnaies européenne et canadienne face au dollar américain a nettement atténué l’impact inflationniste des chocs de prix des produits de base. À titre d’exemple, dans la zone euro, les prix du pétrole en monnaie locale ont augmenté
6. Les effets estimés des prix des produits de base sont exprimés en monnaie locale, l’effet direct sur les prix à l’importation à taux de change constant se conjuguant avec l’impact intégral des fluctuations de change. Il est raisonnable de supposer que les fluctuations de change se répercutent à peu près totalement sur les prix en monnaie locale correspondants des produits de base importés. Toutefois, cette hypothèse est moins évidente dans le cas de produits de base tels que le gaz, pour lesquels il n’existe pas de prix sur le marché mondial. L’analyse présentée ici de prend pas en compte les interactions possible entre le prix des produits de base et les taux de changes, ni l’impact des taxes indirectes dans la transmission du prix des produits de bases aux prix de détails
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
d’un facteur trois entre 2001 et la mi-2008 (à comparer avec un facteur cinq aux États-Unis).
L’impact des fluctuations des taux change sur le prix des importations hors produits de base…
Les variations des taux de change ont également contribué aux différences entre pays par leur impact sur les prix à l’importation hors produits de base. La répercussion des fluctuations de change sur les importations hors produits de base est nettement plus faible que la répercussion quasi intégrale qui prévaut pour les importations de produits de base, et il existe des différences importantes d’un pays à l’autre. Le tableau 4.2 présente l’impact mécanique direct des variations des taux de change effectifs nominaux sur les prix à l’importation hors produits de base en fonction d’estimations récentes des taux de répercussion (voir l’encadré 4.1). La dernière colonne indique les effets correspondants sur l’inflation intérieure, compte tenu de la teneur en importations de la demande dans les économies du G7, et sous l’hypothèse de marges inchangées.
… a été limité du fait d’une répercussion partielle
Au total, les récentes variations de change et leur impact sur le prix des importations hors produits de base expliquent des écarts de taux d’inflation de 0.2 point de pourcentage au maximum entre la zone euro et les États-Unis, le taux de répercussion plus faible aux États-Unis ayant pour effet
Tableau 4.2. L'impact direct des variations des taux de change sur les prix intérieurs via les prix des importations autres que les matières premières Variation du taux de change effectif nominal 1
(pour cent)
Impact sur le prix des Impact sur les prix importations autres que intérieurs les produits de base 3 (en monnaie locale) (points de pourcentage) 2 (pour cent)
2001-084 États-Unis Japon
-1.6 -0.2
0.3 0.1
0.0 0.0
Euro 35 Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada
1.3 1.4 1.2 1.3 -1.5 2.8
-0.5 -0.5 -0.1 -0.8 0.9 -1.8
-0.1 -0.2 0.0 -0.2 0.2 -0.6
2001-084 États-Unis Japon
-1.1 3.8
0.2 -2.1
0.0 -0.2
Euro 35 Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada
0.8 0.8 0.8 0.8 -3.9 -1.0
-0.3 -0.3 -0.1 -0.5 2.2 0.7
-0.1 -0.1 0.0 -0.1 0.5 0.2
1. Un accroissement signifie une appréciation du taux de change effectif nominal. Taux annuels moyens. 2. L'impact estimé est basé sur les estimations de répercussion pour les importations hors produits de base présentées dans la figure de l'encadré 4.1. 3. Basé sur la part des importations hors produits de base dans la demande totale. 4. Pour le restant de 2008, les taux de change nominaux sont ceux de ces Perspectives économiques. 5. Moyenne pondérée par le PIB de la France, l'Allemagne et l'Italie. Source: calculs de l'OCDE
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511540102623
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
Encadré 4.1. La répercussion des fluctuations des taux de change sur les prix à l’importation varie au sein des économies du G7 La répercussion des fluctuations des taux change est l’impact des variations du taux de change nominal sur les prix à l’importation dans la monnaie locale du marché de destination. Le degré de répercussion varie selon les pays et les secteurs, en fonction d’un certain nombre de facteurs (Goldberg et Hellerstein, 2008).
Une répercussion incomplète peut résulter du fait que les marges bénéficiaires et les coûts de production marginaux varient avec l’appréciation ou la dépréciation du taux de change. Les fluctuations de marges se produisent quand l’élasticité-prix de la demande dépend du prix de vente et des prix de vente des concurrents. Si le secteur est concurrentiel, les entreprises exportatrices peuvent absorber une partie de la variation de taux de change de manière à ne pas perdre de parts de marché. Les situations dans lesquelles les coûts de production marginaux dépendent du taux de change sont les suivantes : la présence de coûts locaux non exposés aux échanges dans le marché de destination; l’utilisation d’intrants importés pour la production de biens destinés à l’exportation; des rendements d’échelle décroissants, qui font que les coûts marginaux dépendent de la quantité produite.
La viscosité des prix nominaux due aux « coûts de menu » ou à la durée des contrats fait que les prix réagissent moins aux variations courantes de l’environnement économique. Cette viscosité peut aussi réduire la répercussion si les variations du taux de change sont jugées passagères, si bien que les exportateurs décident de ne pas ajuster les prix de vente dans le pays de destination.
Selon des recherches empiriques récentes résumées dans Goldberg et Hellerstein (2008), les coûts locaux non exposés aux échanges dans le pays de destination et les intrants importés expliquent dans une large mesure la répercussion incomplète des variations des taux de change sur les prix à l’importation. La viscosité des prix nominaux, en revanche, a principalement pour effet de retarder la transmission des fluctuations de change aux prix à l’importation.
Élasticité des prix des importations et des importations hors produits de base aux variations des taux de change
États-Unis
Japon
Allemagne
France
Importations totales Importations hors produits de base
Italie
Royaume-Uni
Canada -1.0
-0.8
-0.6
-0.4
-0.2
-0.0
Note : La répercussion estimée mesure la réponse cumulée des prix des importations en monnaie locale la première année après la variation du taux de change. Voir Vogel et al. (2009) pour plus de détail. Source : Calculs de l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508418055142
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Encadré 4.1. La répercussion des fluctuations des taux de change sur les prix à l’importation varie au sein des économies du G7 (suite) Le graphique présente des estimations du degré de répercussion dans les économies du G7 pour les prix des importations totales et les prix des importations hors produits de base1. Au total, les degrés de répercussion sont généralement inférieurs à l’unité dans le G7. Les estimations font aussi apparaître une nette hétérogénéité des estimations d’un pays à l’autre, avec un taux de répercussion sensiblement plus bas en France et aux États-Unis et plus élevé au Canada, en Italie, au Japon et au Royaume-Uni2. 1. Ces travaux s’appuient sur des équations de répercussion conventionnelles appliquées à des données trimestrielles pour la période 1993-2007. Pour plus de détails, voir Vogel et al. (2009). 2. Le degré de répercussion élevé pour le Canada est en partie artificiel, et résulte des hypothèses posées par Statistique Canada pour la construction des séries de prix à l’importation.
de modérer sensiblement l’impact inflationniste potentiel de la dépréciation du dollar. Plus généralement, en comparaison de l’impact de la hausse des prix des produits de base, ces estimations font apparaître une pression inflationniste supplémentaire limitée dans les autres pays dont la monnaie s’est dépréciée et une pression désinflationniste également modérée dans les pays dont la monnaie s’est appréciée. Le Royaume-Uni est une exception notable à cet égard : on estime que la dépréciation de la livre sterling au cours de l’année écoulée a majoré le taux d’inflation de 1 point simplement par son impact sur les prix à l’importation hors produits de base7.
Évaluation de l’impact global des prix à l’importation sur l’inflation intérieure Les coûts intérieurs dominent encore le niveau des prix à la consommation
Une seconde source de différences entre pays concernant les effets inflationnistes des variations des prix des produits de base et des taux de change tient sans doute à des différences dans la propagation des chocs de prix mondiaux à l’inflation intérieure, notamment par le biais d’effets indirects ou de deuxième tour intégrés dans la dynamique de l’inflation. Les relations de long terme entre les prix à la consommation, les prix à l’importation des principaux produits de base et autres produits et les coûts de main-d’œuvre intérieurs, établies à partir d’estimations de la courbe de Phillips, montrent que, dans le long terme, les niveaux des prix à la consommation restent largement dominé par la composante des coûts intérieurs : entre 20 % et 100 % d’une variation du niveau des coûts unitaires de main-d’œuvre (utilisés comme mesure représentative des coûts intérieurs des facteurs hors produits de base) se répercutent sur les prix à la consommation (graphique 4.2)8. La zone euro prise dans son
7. Dans le cas du Royaume-Uni, la contribution moyenne indiquée au tableau 4.2 pour 2006-2008 s’est en fait concrétisée pour l’essentiel au cours de l’année écoulée. 8. La méthodologie utilisée pour évaluer l’impact des prix à l’importation sur l’inflation intérieure dans le cadre d’une courbe de Phillips suit celle de Pain et al. (2006) et de Sekine (2006). Elle repose sur un modèle de correction d’erreurs dans lequel un lien est établi entre les prix intérieurs et les coûts unitaires de main-d’œuvre, les prix à l’importation et des mesures des écarts de production. Une innovation consiste ici à identifier séparément le poids relatif des importations hors produits de base, d’énergie et de produits de base hors énergie en tant que sources distinctes de pressions inflationnistes/ désinflationnistes. Voir l’appendice, ainsi que Vogel et al. (2009).
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Graphique 4.2. Impact à long terme des prix des produits de base, des prix à l’importation et du coût du travail sur les prix à la consommation
États-Unis
Japon
Coûts salariaux unitaires Prix des produits de base hors pétrole Prix de pétrole Prix à l’importation hors produits de base
Zone euro
Royaume-Uni
Canada -0.1
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1.0
1.1
Note : Ces estimations correspondent aux réponses á long terme des prix aux changements de chaque facteur obtenues pour la période 1990-2007. Ainsi, par exemple, pour les États-Unis, les élasticités à long terme des prix à la consommation aux coûts salariaux unitaires, aux prix du pétrole, des produits de base hors pétrole et des importation hors produits de base sont de 0.85, 0.01, 0.08 et 0.05 respectivement. Voir l’appendice pour plus détails. Source : Calculs de l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508386266633
ensemble se situe à la partie supérieure de cette fourchette, alors que le Japon et, dans une certaine mesure, les États-Unis et le Royaume-Uni, affichent des niveaux de répercussion plus bas, ce qui donne à penser que les risques d’une boucle salaires-prix défavorable sont légèrement plus élevés dans la zone euro.
Mais les prix à l’importation des produits de base et des autres produits jouent également un rôle
Il apparaît que les prix à l’importation des produits de base hors pétrole ont un impact très significatif sur les niveaux à long terme des prix à la consommation aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni et ne sont que faiblement significatifs dans la zone euro. Les prix du pétrole ont un impact significatif sur les niveaux à long terme des prix à la consommation dans la zone euro et aux États-Unis. Enfin, les prix des importations hors produits de base, qui représentent de loin la plus grande partie des importations totales, s’avèrent avoir un effet à long terme robuste sur les niveaux des prix à la consommation aux États-Unis et au Canada9.
9. Les estimations pour les trois principaux pays de la zone euro présentées dans Vogel et al. (2009) révèlent des différences notables d’un pays à l’autre au sein de la zone euro; en particulier, les prix du pétrole ont un impact très sensible sur le niveau à long terme des prix à la consommation en Allemagne, les prix des produits de base hors pétrole ont un impact très sensible sur le niveau à long terme des prix à la consommation en France et en Italie, et les prix à l’importation hors produits de base ne jouent un rôle qu’en France.
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La transmission des chocs pétroliers varie notablement d’un pays à l’autre
Les différences entre pays concernant l’impact à long terme des prix des produits de base hors pétrole sont limitées, et les réactions à long terme aux variations de ces prix ne révèlent pas de différence statistiquement significative entre la zone euro et les États-Unis. En revanche, et contrairement à ce que suggèrerait l’intensité pétrolière plus forte de l’économie américaine et le rôle tampon joué par la taxation indirecte dans la zone euro, l’impact d’un choc pétrolier semble plus marqué dans la zone euro qu’aux États-Unis. Ces différences dans les effets des prix du pétrole ne se sont peut-être pas manifestées lors de la récente flambée des prix du pétrole parce que les États-Unis ont été confrontés à une hausse des cours pétroliers beaucoup plus forte (en raison de la dépréciation du dollar face à l’euro) et que la vitesse d’ajustement est légèrement plus lente dans la zone euro. Mais dans la mesure où ces différences sont bien réelles, elles sembleraient justifier une plus grande circonspection de la Banque centrale européenne à l’égard des risques d’inflation dus au renchérissement du pétrole.
Des effets de deuxième tour pourraient émaner de la dynamique salariale
Une grande partie du risque d’inflation et de l’incertitude associés aux récents chocs de prix des produits de base a été liée à des effets deuxième tour potentiels via les salaires et à une éventuelle boucle prixsalaires défavorable, souvent jugée plus probable en Europe. L’Europe pourrait en effet avoir une capacité plus limitée à absorber les chocs négatifs sur les termes de l’échange, parce que l’indexation automatique des salaires subsiste dans quelques pays et que les structures de négociation collective sont susceptibles d’engendrer une rigidité des salaires réels10.
La résistance des salaires semble avoir disparu dans toutes les régions…
Toutefois, à en juger par diverses estimations empiriques du comportement des salaires, il n’y a pas d’évidence probante de résistance significative des salaires réels (c’est-à-dire une situation dans laquelle les travailleurs résistent à la perte de pouvoir d’achat de leur salaire résultant de chocs négatifs sur les termes de l’échange) au cours de la période récente, ni dans l’ensemble de la zone euro ou dans ses trois principaux pays membres, ni aux États-Unis ou au Japon. Des estimations glissantes montrent que la résistance du salaire réel, mesurée par l’effet à long terme des chocs de prix des produits de base sur les coûts salariaux réels, a nettement diminué après les chocs pétroliers des années 70 aux ÉtatsUnis, dans la zone euro et au Japon (graphique 4.3)11. Elle a toutefois augmenté aux États-Unis à la suite de la forte dépréciation du dollar dans la seconde moitié des années 80.
10. Du Caju et al. (2008) présentent des informations récentes sur les structures de négociation salariale en Europe, ainsi qu’une comparaison avec les États-Unis. 11. À l’intérieur de la zone euro, une analyse similaire montre que l’Allemagne a enregistré une très faible résistance du salaire réel même dans les années 70. En revanche, la France et l’Italie affichent une résistance du salaire réel dans les années 70 et 80, mais pas ultérieurement. Ces résultats ne sont pas reproduits ici.
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Graphique 4.3. L’évolution de la résistance des salaires dans le temps États-Unis 6
6
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Japon 6
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Zone euro
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-6
Note : Effet à long terme de l’écart entre prix à la consommation et prix à la production sur les coûts salariaux réels; intervalle de confiance de 95 %. Les données en abscisse correspondent au début de la fenêtre d’estimation de 10 ans. Pour plus de détails, voir l’appendice. Source : Base de données des Perspectives économiques de l’OCDE, no 84 ; et calculs de l’OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/508410045716
… mais elle a pu ressurgir avec la flambée des prix des produits de base
L’absence apparente de résistance du salaire réel depuis le milieu des années 90 tient peut-être à des changements structurels (associés aux réformes du marché du travail et à la crédibilité des banques centrales), mais il peut aussi s’expliquer par l’absence de chocs négatifs majeurs depuis lors et jusqu’à un passé récent. La récente flambée des prix des produits de base est d’une ampleur sans précédent depuis les deux chocs pétroliers. S’agissant du pétrole et des produits de base, eu égard à la
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
demande vigoureuse des pays émergents à économie de marché, les hausses récentes ont moins de chances de s’inverser que ce ne fut le cas lors des épisodes antérieurs.
Les divergences de politique s’expliquent en partie par une appréciation différente des risques
Au total, outre les inquiétudes plus fortes à l’égard de l’activité suscitées par la tourmente financière aux États-Unis, l’impact à long terme apparemment plus prononcé des prix du pétrole sur l’inflation et la crainte plus vive de voir les salaires réagir plus fortement que dans la dernière décennie au renchérissement des produits de base sont deux facteurs qui ont probablement contribué à rendre l’orientation monétaire plus restrictive dans la zone euro qu’aux États-Unis. Toutefois, la décrue récente des prix des produits de base et le ralentissement mondial de l’activité économique ont fortement atténué les risques d’inflation et, partant, les sources de divergence des politiques économiques.
Conséquences de la baisse des prix des produits de base pour l’inflation
Après avoir atteint un point haut historique d’environ 150 dollars le baril à la mi-juillet, les prix du pétrole ont baissé de plus de moitié et les prix des autres produits de base ont aussi fortement reculé. À terme, ces baisses, et surtout le fort repli des cours pétroliers, devraient rendre moins onéreuses les importations de produits de base, si bien que l’inflation globale devrait redescendre au-dessous de l’inflation sousjacente dans la plupart des pays de l’OCDE dans les prochains trimestres. L’effet devrait être moins marqué dans la zone euro qu’aux États-Unis et au Japon en raison de la récente dépréciation de l’euro face au dollar des États-Unis.
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
APPENDICE 4.A1
Éléments analytiques complémentaires Cet appendice décrit les méthodes générales et les détails estimations empiriques sur lesquelles repose l’analyse des réactions de l’inflation aux chocs de prix examinées dans le texte principal du document. Après avoir décrit le calcul de l’impact direct de la hausse des prix des produits de base sur l’inflation intérieure, il présente des informations complémentaires sur les estimations de prix et de salaires.
Évaluation de l’impact direct de la hausse des prix des produits de base sur l’inflation dans les pays du G7 au cours de la période récente Calculs de coin de table de l’impact direct des chocs de prix des produits de base…
En accord avec des travaux précédents de l’OCDE (Pain et al., 2006), l’analyse de l’impact direct des prix à l’importation des produits de base a été effectuée dans un cadre comptable simple, où l’impact des prix de l’énergie, des produits alimentaires et des autres produits de base a été étudié séparément. La pression inflationniste directe provenant des prix des produits de base est déterminée en multipliant la hausse des prix des produits de base (par rapport à l’inflation intérieure) par la part correspondante de la catégorie de produits dans la demande totale.
… à l’aide de données de diverses sources
Les parts des différents produits de base dans la demande totale ont été établies d’après la part des importations nettes majorées de la valeur ajoutée intérieure à l’aide de la base de données de l’OCDE pour l’analyse structurelle (STAN)12. Les prix des produits de base énergétiques ont été estimés de façon approximative par le prix international du pétrole brut (Brent), et les prix des produits alimentaires par l’indice alimentaire de l’Institut d’économie internationale de Hambourg (HWWA). Les prix à l’importation des produits de base hors alimentation et hors énergie ont
12. Des données actualisées jusqu’à 2006 étaient disponibles pour tous les pays sauf le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, pour lesquels les données ont été reprises de la version 2005 de STAN qui s’arrête en 2003. Pour les années manquantes, la part de l’énergie a été extrapolée en fonction des parts du pétrole brut dans la demande totale, les parts des autres produits de base étant présumées stables. Pour la France, faute de données sur la valeur ajoutée des produits de base énergétiques ainsi que des métaux et minéraux, seules les importations ont été prises en compte ici.
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
été calculés comme la moyenne pondérée à l’importation de trois prix internationaux HWWA (boissons tropicales, matières premières agricoles et minéraux, minerais et métaux). Tous les prix à l’importation des produits de base ont été exprimés en monnaie locale, de sorte que la mesure des pressions inflationnistes directes conjugue l’effet direct sur les prix à l’importation à taux de change constant et l’impact des fluctuations de change.
Estimation de l’impact des prix à l’importation sur l’inflation dans le cadre d’une courbe de Phillips Une courbe de Phillips…
La méthodologie utilisée pour évaluer l’impact des prix à l’importation sur l’inflation intérieure13 à l’aide d’une courbe de Phillips suit celle de Pain et al. (2006) et Sekine (2006). Plus précisément, un modèle de correction d’erreurs, établissant une relation entre les prix intérieurs et les coûts salariaux unitaires, les prix à l’importation et des mesures des écarts de production, est estimé de façon à évaluer simultanément la dynamique à court terme et les effets à long terme sur le niveau des prix de variations des prix des importation de produits manufacturés et de produits de base. Batini et al. (2005) montrent comment cette spécification empirique peut être obtenue à l’aide de modèles de fixation échelonnée des prix14.
… incluant les prix à l’importation des produits de base…
Une démarche novatrice adoptée ici réside dans la distinction des importations hors produits de base, des importations d’énergie et des importations hors énergie en tant que sources distinctes de pressions inflationnistes/désinflationnistes. L’effet différencié de la pénétration des importations de produits de base et de la pénétration des importations hors produits de base sur la hausse des prix à la consommation a été également pris en compte en faisant interagir les coefficients de prix à long terme avec la part respective de ces facteurs dans la demande
13. Les études publiées mentionnent parfois le lien entre les prix à l’importation et à la consommation en tant que répercussion de second ordre, par opposition à la répercussion de premier ordre des variations des prix extérieurs et du taux de change sur les prix à l’importation exprimés dans la monnaie du pays de destination (Sekine, 2006). 14. Ihrig et al. (2007) utilisent une spécification identique pour évaluer à la fois la répercussion des coûts de production étrangers sur les prix à l’importation en monnaie du pays de destination et la répercussion des prix à l’importation sur l’IPC global. L’intégration des prix à l’importation dans une courbe de Phillips apparaît toutefois comme une démarche plus riche, car elle permet une vérification plus explicite des hypothèses théoriques et fournit en outre des informations supplémentaires sur la relation de long terme entre les prix à l’importation, les coûts de production intérieurs et les prix à la consommation intérieurs.
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
intérieure. La spécification générale de l’équation sur laquelle reposent les estimations est la suivante :
ln Pt c A( L) ln Pt 1 B ( L) ln Pt M ,oil C ( L) ln Pt M ,noil ,oil D( L) ln Pt M ,noncom E ( L) ln ULC t (ln Pt 1 M tSH ln Pt M1 ,oil 1 , noil , non com ,oil , noil ln Pt M1 ,noil M tSH ln Pt M1 ,noncom (1 M tSH M tSH M tSH 1 1 1 1 , non com ) ln ULC t 1 ) GAPt t M tSH 1
[1]
où P représente le niveau des prix intérieurs mesuré par le déflateur des dépenses de consommation privée, Pt M ,oil le prix à l’importation du pétrole mesuré en monnaie locale, Pt M ,noil le prix à l’importation des produits de base hors pétrole en monnaie locale, Pt M ,non com les prix à l’importation hors produits de base, ULC les coûts salariaux unitaires intérieurs et GAP , non com ,oil , noil , M tSH et M tSH dénotent l’écart de production intérieur15. M tSH 1 1 1 respectivement les parts de l’offre de pétrole, des importations de produits de base hors énergie et des importations hors produits de base dans la demande totale. Toutes les données proviennent de la base de données des Perspectives économiques, hormis les données sur l’offre de pétrole, reprises de la base de données des World Energy Statistics and Balances de l’AIE. A(L), B(L), C(L), D(L) et E(L) dénotent des fonctions polynomiales de l’opérateur de décalage temporel.
… et mettant l’accent sur les différences entre pays
Un système d’équations englobant les États-Unis, le Japon, la zone euro, le Royaume-Uni et le Canada a été estimé à l’aide de la méthode de régression apparemment non reliée (SUR) et selon une approche du général au particulier. Les estimations ont été réalisées sur la période 1990T1-2007T4, car les tests de stabilité des paramètres initialement effectués sur une période beaucoup plus longue dénotaient des modifications de la dynamique de l’inflation vers 1990 dans plusieurs pays. La restriction d’une homogénéité statique de degré 1, qui implique que la marge prix-coûts est indépendante du niveau des prix, s’est révélée valide pour tous les pays sauf le Canada et le Japon, et a été présumée telle pour les États-Unis, la zone euro et le Royaume-Uni16. Les estimations correspondantes des termes de correction d’erreurs sont présentées au tableau 4.3. L’existence de relations de cointégration à long terme significatives dans le modèle de correction d’erreurs a été testée et validée dans tous les cas. L’analyse détaillée de la dynamique, disponible dans Vogel et al. (2008), montre que la plupart des variations des prix à l’importation (mais non toutes) étaient de signe approprié et avaient un impact significatif sur l’inflation à court terme. Cette étude révèle aussi 15. L’écart de production extérieur – moyenne pondérée par les échanges des écarts de production extérieurs pour chaque pays – a été également testé, mais le coefficient respectif n’a jamais été significativement différent de zéro. Les anticipations d’inflation n’ont pas pu être incluses en raison de l’insuffisance des données disponibles en dehors des États-Unis. 16. En outre, le coefficient estimé de l’impact à long terme des prix à l’importation hors produits de base dans l’équation de la zone euro, qui était clairement non significatif mais de signe contre-intuitif, a été contraint d’être égal à zéro.
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
Tableau 4.3. Relations de long terme des courbes de Phillips Prix des Prix des Prix des importations importations importations de produit de hors produits de pétrole base hors de base pétrole (-1)
MCE
Couts salariaux unitaires
R2 ajusté
(-1)
(-1) (-1)
États-Unis
-0.11 (0.00)
-0.08 (0.04)
-0.01 (0.13)
-0.05 (0.00)
-0.85
0.63
Japon
-0.16 (0.01)
-0.08 (0.21)
0.01 (0.41)
-0.01 (0.58)
-0.21 (0.07)
0.46
Zone euro
-0.08 (0.00)
0.00
-0.05 (0.00)
-0.03 (0.26)
-0.92
0.63
Royaume-Uni
-0.11 (0.00)
-0.09 (0.28)
0.00 (0.84)
-0.14 (0.00)
-0.76
0.63
Canada
-0.12 (0.00)
-0.29 (0.00)
0.03 (0.29)
-0.05 (0.06)
-1.02 (0.00)
0.30
Note : Ces résultats correspondent aux relations de long terme des mécanismes á correction d'erreurs (MCE), (voir équation [1] de l'appendice) pour la période 1990-2007. Les "P-valeurs" des tests de significativité des coefficients sont reportées entre parenthèses. Pour plus de détails sur la partie dynamique de l'équation voir Vogel et al. (2009). Source: calculs de l'OCDE.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/511584568226
que les écarts de production intérieurs n’ont qu’une très faible incidence sur l’inflation.
Résistance du salaire réel aux chocs de prix des produits de base Évaluation de la résistance des travailleurs aux pertes de pouvoir d’achat résultant de chocs sur les termes de l’échange
Afin d’examiner comment la réaction des salaires réels aux chocs de prix des produits de base a pu varier aux États-Unis, dans la zone euro et au Japon ainsi que dans certains pays européens, l’équation autorégressive simple de retards échelonnés ci-après est estimée dans une fenêtre mobile de dix ans17 :
ulc t c i 1 i ulc t i i 0 i wedget i m
n
i 0 i unempgapt i t w
[2]
où ulc est le logarithme des coûts salariaux unitaires de l’économie dans son ensemble, wedge le logarithme du ratio déflateur de la consommation privée/déflateur du PIB et unempgap l’écart de chômage (taux de chômageNAIRU). Le terme wedge est inséré pour prendre en compte les chocs de prix des produits de base, dans la mesure où le déflateur de la consommation devrait augmenter plus fortement que le déflateur du PIB
17. Cette équation n’est pas une équation de salaire « complète », mais elle est spécifiée en vue d’examiner une caractéristique particulière de la détermination des salaires, à savoir la façon dont la résistance du salaire réel aux chocs des prix des produits de base a pu se modifier au fil du temps.
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4. RÉPONSES AUX CHOCS D’INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
en réponse à une hausse des prix des produits de base. En conséquence, le pouvoir d’achat du salaire est ramené au-dessous du coût réel des salaires en termes de production, ce qui peut induire une résistance du salaire réel. S’il existe une résistance du salaire réel à une hausse (baisse) des prix des produits de base, la baisse (hausse) initiale du pouvoir d’achat du salaire provoque alors une hausse (baisse) compensatoire des salaires nominaux et, partant, des coûts salariaux réels. L’ampleur de cet effet devrait être prise en compte par l’élasticité à long terme :
1 n i 0 i m i 1
Les résultats se montrent robustes à des modifications de la méthodologie
i
[3]
En vue d’une analyse de sensibilité, cet exercice a été répété, mais en utilisant les salaires réels (rémunération par salarié rapportée au déflateur du PIB) à la place des coûts salariaux unitaires comme variable dépendante dans l’équation 2 et la croissance de la productivité (contemporaine et décalée) comme régresseur séparé. Les résultats concernant la taille et le degré de signification de la variable wedge se sont révélés similaires. L’estimation d’une équation de salaire plus complète ne modifie pas non plus les principales conclusions.
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Bibliographie Batini, N., B. Jackson et S. Nickell (2005), « An Open-Economy New Keynesian Phillips Curve for the UK », Journal of Monetary Economics, vol. 52, no 6. Du Caju, P., E. Gautier, D. Momferatou et M. Ward-Warmedinger (2008), « Institutional features of wage bargaining in 22 EU countries, the US and Japan » presented at ECB conference Wage Dynamics in Europe: Findings from the Wage Dynamics Network. Goldberg, P. et R. Hellerstein (2008), « A Structural Approach to Explaining Incomplete Exchange-Rate Pass-Through and Pricing-to-Market », American Economic Review, vol. 98, no 2. Ihrig, J., S. Kamin, D. Lindner et J. Marquez (2007), « Some Simple Tests of the Globalization and Inflation Hypothesis », Board of Governors of the Federal Reserve System International Finance Discussion Papers, no 891. Pain, N., I. Koske et M. Sollie (2006), « Globalisation and Inflation in the OECD Economies », Documents de travail du Département des affaires économiques de l’OCDE, no 524. Sekine, T. (2006), « Time-Varying Exchange Rate Pass-Through: Experiences of Some Industrial Countries », BIS Working Papers, no 202. Sahuc, J.-G. et F. Smets (2008), « Differences in Interest Rate Policy at the ECB and the Fed: An Investigation with a Medium-Scale DSGE Model », Journal of Money, Credit and Banking, vol. 40, no 2-3. Smets, F. et R. Wouters (2005), « Comparing Shocks and Frictions in US and Euro Area Business Cycles: A Bayesian DSGE Approach », Journal of Applied Econometrics, vol. 20, no 2. Vogel, L., E. Rusticelli, P. Richardson, S. Guichard et C. Gianella (2009), Inflation responses to recent shocks: do G7 countries behave differently?, Documents de travail du Département des affaires économiques de l’OCDE, à paraître.
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Chapitres spéciaux parus dans les derniers numéros des Perspectives économiques de l’OCDE N° 82, décembre 2007 Épargne et investissement des entreprises : évolutions récentes et perspectives
N° 81, juin 2007 Tirer le meilleur parti de la mondialisation Consolidation budgétaire : les leçons de l'expérience
N° 80, décembre 2006 Les ménages sont-ils plus vulnérables du fait de leur endettement croissant ?
N° 79, juin 2006 Les pressions budgétaires à prévoir pour les dépenses relatives aux soins de santé et aux soins de longue durée
N° 78, décembre 2006 Le rôle des fondamentaux dans l’évolution récente des prix des logements
N° 77, juin 2005 Mesurer et évaluer l’inflation sous-jacente
N° 76, décembre 2004 Évolution des prix du pétrole : moteurs, conséquences économiques et ajustement des politiques Comportement d’épargne et efficacité de la politique budgétaire
N° 75, juin 2004 Marchés du logement, patrimoine et cycle économique Les enjeux de la réduction du déficit de la balance courante des États-Unis Cycle des prix actifs, facteurs exceptionnels et soldes budgétaires Renforcer la convergence des revenus en Europe centrale après les adhésions à l’Union européenne
N° 74, décembre 2003 Cyclicité de la politique budgétaire : le rôle de la dette, des institutions et des contraintes budgétaires Relations financières entre l’État et les collectivités territoriales Dépenses publiques : améliorer le rapport coûts-résultats
ISBN 978-92-64-05468-4 Perspectives économiques de l’OCDE 84 © OCDE 2008
ANNEXE STATISTIQUE Cette annexe contient des données sur quelques-uns des principaux agrégats économiques, qui permettent de mettre en perspective les évolutions économiques récentes dans la zone de l’OCDE telles qu’elles sont décrites dans le corps de ce rapport. Les chiffres pour 2008 et 2010 sont des estimations et des prévisions de l’OCDE. Les données présentées dans certains tableaux ont été corrigées en fonction des concepts et définitions établis au plan international, afin de faciliter les comparaisons entre pays et d’assurer une cohérence avec les données rétrospectives figurant dans d’autres publications de l’OCDE. Dans chaque tableau, les totaux et sous-totaux régionaux ne prennent en compte que les pays qui y sont mentionnés. Les données agrégées qui apparaissent dans l’annexe, sauf celles relatives à la zone euro (voir ci-après), sont calculées avec la pondération du PIB de 2000, fondée sur les parités de pouvoir d’achat de 2000 (voir page suivante pour les poids utilisés). Par ailleurs, les statistiques agrégées du commerce extérieur et des balances des paiements sont fondées sur les taux de change de l’année en cours pour les données en valeur, et sur les taux de change d’une année de référence pour les données en volume. Les méthodes de prévision, les définitions statistiques et les sources utilisées par l’OCDE sont décrites de manière détaillée dans la documentation qui peut être téléchargée du site Internet de l’OCDE :
Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes (www.oecd.org/eco/sources and methods/index.htm).
Perspectives économiques de l’OCDE : Inventaire de la banque de données (www.oecd.org/ pdf/M00024000/M00024521.pdf).
« La construction des séries macroéconomiques de la zone euro » (www.oecd.org/pdf/ M00017000/M00017861.pdf).
Des corrigenda relatifs à cette édition et aux précédentes, le cas échéant, peuvent être trouvés sur www.oecd.org/document/58/0,2340,en_2649_33733_37352378_1_1_1_1,00.html.
NOTE SUR LA NOUVELLE FRÉQUENCE DES PRÉVISIONS L’OCDE fournit dorénavant des prévisions trimestrielles corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrés pour un ensemble de variables clés. De ce fait, on pourra observer une légère différence entre les données annuelles non ajustées et les données trimestrielles. Dans certains pays, les prévisions annuelles officielles n’incluent pas de corrections pour les jours ouvrés. Même lorsque les prévisions officielles sont corrigées des jours ouvrés, l’ampleur de la correction peut dans certains cas différer de celle effectuée par l’OCDE. Les prévisions incorporent les informations disponibles à la date du 14 novembre 2008.
263
ANNEXE STATISTIQUE
Classification des pays OCDE Les sept grands pays de l’OCDE
Allemagne, Canada, États-Unis, France, Japon, Italie et Royaume-Uni.
Pays de l'OCDE appartenant à la zone euro
Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et Portugal. Pays n’appartenant pas à l’OCDE
Afrique et Moyen-Orient
Pays d’Afrique et pays suivants (Moyen-Orient) : Arabie Saoudite, Bahreïn, Chypre, Émirats arabes unis, Irak, Iran, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, République arabe de Syrie et Yémen.
Économies dynamiques d’Asie (EDA)
Hong-Kong, Chine ; Indonésie ; Malaisie ; Philippines ; Singapour ; Taipei chinois et Thaïlande.
Autres pays d’Asie
Pays d’Asie et d’Océanie non membres de l’OCDE, à l’exclusion de la Chine, des EDA et des pays du Moyen-Orient.
Amérique latine
Pays d’Amérique centrale et du Sud.
Europe centrale et orientale
Albanie, Bulgarie, Roumanie, Communauté des nouveaux États indépendants de l’ex-Union soviétique et pays Baltes.
Mode de pondération pour les données agrégées En pourcentage Australie
1.85
Luxembourg
0.08
Autriche
0.84
Mexique
3.58
Allemagne
7.73
Norvège
0.59
Belgique
1.02
Nouvelle-Zélande
0.29
Canada
3.17
Pays-Bas
1.70
Corée
2.81
Pologne
1.47
Danemark
0.56
Portugal
0.63
Espagne
3.11
République slovaque
0.21
République tchèque
0.56
Finlande
États-Unis
35.64 0.48
Royaume-Uni
5.57
France
5.57
Suède
0.89
Grèce
0.73
Suisse
0.83
Turquie
2.14
Hongrie
0.45
Irlande
0.40
Islande
0.03
Total OCDE
Italie
5.29
Pour mémoire :
Japon
11.78
Zone euro
100.00 27.59
Note : La pondération est fondée sur le PIB et les parités de pouvoir d'achat (PPA) de 2000.
Taux de conversion irrévocable de l'euro Monnaie nationale par euro Autriche
13.7603
Irlande
0.787564
Belgique
40.3399
Italie
1 936.27
Finlande
5.94573
Luxembourg
40.3399
France
6.55957
Pays-Bas
2.20371
Allemagne
1.95583
Portugal
200.482
Grèce
340.750
Espagne
166.386
Source : Banque centrale européenne.
264
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ANNEXE STATISTIQUE
Systèmes de comptabilité nationale, années de référence et dernières mises à jour Dans ce numéro des Perspectives économiques de l’OCDE, l’état actuel de la conversion des comptes nationaux dans les pays de l’OCDE est le suivant :
Comptes des dépenses
Comptes des ménages
Comptes du gouvernement
Indices de prix en chaîne
Benchmark/ Année de base
Australie
SCN93 (1959t3-2008t2)
SCN93 (1959t3-2008t2)
SCN93 (1959t3-2008t2)
NON
2005/2006
Autriche
SEC95 (1996t1-2008t2)
SEC95 (1995-2007)
SEC95 (1976-2007)
OUI
2000
Belgique
SEC95 (1995t1-2008t2)
SEC95 (1985-2007)
SEC95 (1985-2007)
OUI
2006
Canada
SCN93 (1961t1-2008t2)
SCN93 (1961t1-2008t2)
SCN93 (1961t1-2008t2)
OUI
2002
République tchèque
SCN93 (1996t1-2008t2)
SCN93 (1995-2007)
SCN93 (1995-2007)
OUI
2000
Danemark
SEC95 (1990t1-2008t2)
SEC95 (1990-2006)
SEC95 (1990-2007)
OUI
2000
Finlande
SEC95 (1990t1-2008t2)
SEC95 (1995-2007)
SEC95 (1975-2007)
NON
2000
France
SEC95 (1978t1-2008t2)
SEC95 (1978t1-2008t2)
SEC95 (1978-2007)
OUI
2000
Allemagne1
SEC95 (1991t1-2008t2)
SEC95 (1991-2007)
SEC95 (1991-2007)
OUI
2000
Grèce
SEC95 (2000t1-2008t2)
..
SEC95 (2000-2007)
NON
2000
Hongrie
SCN93 (2000t1-2008t2)
SEC95 (2000-2006)
SCN93 (2000-2007)
OUI
2000 2000
Islande
SCN93 (1997t1-2008t2)
..
SCN93 (1998-2007)
OUI
Irlande
SEC95 (2000t1-2008t2)
SEC95 (2002-2007)
SEC95 (1990-2007)
OUI
2006
Italie
SEC95 (1981t1-2008t2)
SEC95 (1990-2007)
SEC95 (1980-2007)
OUI
2000
Japon
SCN93 (1994t1-2008t2)
SCN93 (1980-2006)
SCN93 (1980-2006)
OUI
2000
Corée
SCN93 (1970t1-2008t3)
SCN93 (1975-2007)
SCN93 (1975-2006)
NON
2000
Luxembourg
SEC95 (1995t1-2008t2)
..
SEC95 (1990-2007)
OUI
2000
Mexique
SCN93 (1978t1-2008t2) (1978t1 2008t2)
..
..
NON
2003
Pays-Bas
SEC95 (1987t1-2008t2)
SEC95 (1980-2007)
SEC95 (1969-2007)
OUI
2000
Nouvelle-Zélande
SCN93 (1987t2-2008t2)
..
SCN93 (1986-2005)
OUI
1995/1996 2005
Norvège
SCN93 (1978t1-2008t2)
SCN93 (1978-2007)
SCN93 (1991-2007)
OUI
Pologne
SCN93 (1995t1-2008t2)
SCN93 (1995-2006)
SCN93 (1999-2007)
OUI
2000
Portugal
SEC95 (1995t1-2008t2)
SEC95 (2000-2007)
SEC95 (1999-2007)
NON
2000
République slovaque
SCN93 (1997t1-2008t2)
SCN93 (1995t1-2006t4)
SCN93 (1993-2007)
OUI
2000
Espagne
SEC95 (1995t1-2008t2)
SEC95 (2000-2007)
SEC95 (1995-2007)
OUI
2000
Suède
SEC95 (1993t1-2008t2)
SEC95 (1993t1-2008t2)
SEC95 (1993-2007)
OUI
2000
Suisse
SCN93 (1981t1-2008t2)
SCN93 (1990-2006)
SCN93 (1990-2006)
OUI
2000
Turquie
SCN93 (1998t1-2008t2)
..
..
OUI
1998
Royaume-Uni
SEC95 (1955t1-2008t2)
SEC95 (1987t1-2008t2)
SEC95 (1987t1-2008t2)
OUI
2003
États-Unis
NIPA (SCN93) (1960t1-2008t3)
NIPA (SCN93) (1960t1-2008t3)
NIPA (SCN93) (1960t1-2008t2)
OUI
2000
Note : SCN : Système de comptabilité nationale. SEC : Système européen des comptes. « NIPA : National Income and Product Accounts ». SFP : Statistiques des finances publiques. Les premières et dernières observations disponibles dans le système de comptabilité actuel des séries historiques de la base de données de ce numéro des Perspectives économiques sont indiquées entre parenthèses. 1. Avant 1991, les données se réfèrent à l’Allemagne de l’Ouest et ont été corrigées pour être en conformité avec les nouveaux comptes SCN93/SEC95.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
265
ANNEXE STATISTIQUE
Tableaux annexes Demande et production 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
PIB en volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PIB nominal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Consommation privée en volume. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Consommation des administrations publiques en volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Formation brute de capital fixe en volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Formation brute de capital fixe du secteur privé non résidentiel, en volume . . . . . Formation brute de capital fixe en volume : construction de logements . . . . . . . . . Demande intérieure totale en volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Contribution de la balance commerciale aux variations du PIB en volume. . . . . . . Écarts de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
269 270 271 272 273 274 275 276 277 278
Salaires, coûts, chômage et inflation 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19.
Rémunération par employé dans le secteur privé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Productivité du travail pour l'ensemble de l'économie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Taux de chômage : définitions courantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Taux de chômage standardisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Population active, emploi et chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Indices implicites de prix du PIB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Indices implicites de prix de la consommation privée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prix à la consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Marché du pétrole et autres matières premières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
279 280 281 282 283 284 285 286 287
L’offre : facteurs clés 20. Taux d'emploi, taux d'activité et population active . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21. Croissance du PIB potentiel, emploi et stock de capital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22. Taux de chômage structurel et coûts unitaires de main-d'œuvre . . . . . . . . . . . . . . .
288 289 290
Épargne 23. Taux d'épargne des ménages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24. Épargne nationale brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
291 292
Soldes budgétaires et endettement des administrations publiques 25. 26. 27. 28.
Dépenses totales des administrations publiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Recettes totales des administrations publiques d'origine fiscale et non fiscale . . . . . . Solde financier des administrations publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Solde financier des administrations publiques corrigé des variations cycliques . . .
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
293 294 295 296
267
ANNEXE STATISTIQUE
29. 30. 31. 32. 33.
Solde financier sous-jacent des administrations publiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Solde financier primaire sous-jacent des administrations publiques. . . . . . . . . . . . Charges d'intérêts nettes des administrations publiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Engagements financiers bruts des administrations publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . Engagements financiers nets des administrations publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . .
297 298 299 300 301
Taux d’intérêt et taux de change 34. 35. 36. 37.
Taux d'intérêt à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Taux d'intérêt à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Taux de change nominaux (vis-à-vis du dollar des États-Unis) . . . . . . . . . . . . . . . . . Taux de change effectifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
302 303 304 305
Commerce extérieur et balances des paiements 38. Volume des exportations de biens et services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
306
39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54.
307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322
Volume des importations de biens et services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prix des exportations de biens et services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prix des importations de biens et services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Positions concurrentielles : prix relatifs à la consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Positions concurrentielles : coûts unitaires relatifs de main-d'œuvre . . . . . . . . . . . Résultats à l'exportation de biens et services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Parts dans les exportations et importations mondiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Décomposition géographique du commerce mondial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Balances commerciales des biens et services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Solde des revenus d'investissement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Solde des transferts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Balance des opérations courantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Balance des opérations courantes en pourcentage du PIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Structure des balances des opérations courantes des principales regions . . . . . . . Croissance des marchés à l'exportation de biens et services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Taux de pénétration des importations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres données de base 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63.
268
Prévisions trimestrielles de demande et de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prévisions trimestrielles des prix, des coûts et du chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Contributions aux variations du PIB en volume dans les pays de l'OCDE . . . . . . . . Patrimoine et endettement des ménages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prix du logement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prix du logement : rapport prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Solde financier des administrations centrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dette brute des administrations publiques suivant la définition de Maastricht. . . . . . Agrégats monétaires et crédit : évolution récente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
323 325 326 328 329 330 331 331 332
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
3. Consommation privée en volume
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 1. PIB en volume Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Quatrième trimestre 2008 2009 2010
Moyenne 1984-94
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
3.2 2.6 2.3 2.5 ..
3.9 2.4 2.4 2.8 5.9
4.1 2.3 0.9 1.6 4.2
3.9 2.4 3.7 4.2 -0.7
5.1 3.7 1.7 4.1 -0.8
4.4 3.7 3.4 5.5 1.3
3.6 3.3 3.8 5.2 3.7
2.1 0.9 0.8 1.8 2.5
4.0 1.4 1.5 2.9 1.9
3.4 0.8 1.0 1.9 3.6
3.2 2.5 2.8 3.1 4.5
3.2 3.3 2.2 2.9 6.3
2.5 3.3 3.0 3.1 6.8
4.4 3.0 2.6 2.7 6.6
2.5 1.9 1.5 0.5 4.4
1.7 -0.1 -0.1 -0.5 2.5
2.7 1.2 1.3 2.1 4.4
1.6 0.9 0.8 -0.5 3.4
2.0 -0.1 -0.2 0.2 2.6
3.1 2.0 2.2 2.9 5.2
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
2.0 1.2 2.2 2.8 1.3
3.1 3.8 2.2 2.0 2.1
2.8 3.7 1.0 1.0 2.4
3.2 6.1 2.2 1.9 3.6
2.2 5.2 3.6 1.8 3.4
2.6 3.9 3.2 1.9 3.4
3.5 5.0 4.1 3.5 4.5
0.7 2.5 1.8 1.4 4.5
0.5 1.6 1.1 0.0 3.9
0.4 1.9 1.1 -0.2 5.0
2.3 3.8 2.2 0.7 4.6
2.5 2.9 1.9 0.9 3.8
3.9 4.8 2.4 3.2 4.2
1.7 4.4 2.1 2.6 4.0
0.2 2.1 0.9 1.4 3.2
-0.5 0.6 -0.4 -0.8 1.9
0.9 1.8 1.5 1.2 2.5
0.1 1.1 -0.1 0.2 2.9
-0.7 0.8 0.1 -0.1 1.8
1.6 2.4 2.3 1.8 3.0
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 2.0 4.0 2.2 3.5
1.5 0.1 9.6 2.9 2.0
1.3 4.8 8.1 1.0 2.7
4.6 4.9 11.5 1.9 1.6
4.9 6.3 8.4 1.3 -2.0
4.2 4.1 10.7 1.4 -0.1
5.2 4.3 9.2 3.9 2.9
4.1 3.9 5.8 1.7 0.2
4.1 0.1 6.4 0.5 0.3
4.2 2.4 4.5 0.0 1.4
4.8 7.7 4.7 1.4 2.7
4.0 7.5 6.4 0.7 1.9
4.1 4.4 5.7 1.9 2.4
1.1 4.9 6.0 1.4 2.1
1.4 1.5 -1.8 -0.4 0.5
-0.5 -9.3 -1.7 -1.0 -0.1
1.0 -0.7 2.6 0.8 0.6
1.8 -3.2 -3.1 -0.7 -0.4
-1.5 -7.9 0.3 -0.5 0.3
2.6 2.6 4.0 1.5 0.9
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
8.5 5.8 2.5 2.8 1.6
9.2 1.4 -6.2 6.2 3.1 4.3
7.0 1.6 5.1 3.4 3.3
4.7 5.9 6.8 4.3 2.9
-6.9 6.5 4.9 3.9 0.8
9.5 8.4 3.9 4.7 4.7
8.5 8.4 6.6 3.9 3.8
3.8 2.6 -0.2 0.2 1.9 2.4
7.0 4.1 0.8 0.1 4.7
3.1 1.6 1.4 0.3 4.4
4.7 4.5 4.0 2.2 4.3
4.2 5.2 3.1 2.0 2.7
5.1 6.5 4.9 3.4 2.5
5.0 5.2 3.2 3.5 3.0
4.2 2.4 1.9 2.2 -0.5
2.7 -0.5 0.4 -0.2 -0.4
4.2 1.9 1.8 0.8 1.9
2.5 .. 0.7 0.5 -1.8
3.4 .. 0.3 -0.1 0.6
4.5 .. 2.6 1.5 2.4
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
2.8 .. 3.5 .. 2.9
4.2 7.0 4.3 5.8 2.8
5.1 6.2 3.6 6.9 2.4
5.4 7.1 4.2 5.7 3.9
2.7 5.0 4.9 4.4 4.5
2.0 4.5 3.8 0.0 4.7
3.3 4.3 3.9 1.4 5.0
2.0 1.2 2.0 3.4 3.6
1.5 1.4 0.8 4.8 2.7
1.0 3.9 -0.8 4.8 3.1
3.9 5.3 1.5 5.2 3.3
2.7 3.6 0.9 6.6 3.6
2.5 6.2 1.4 8.5 3.9
3.7 6.7 1.9 10.4 3.7
2.7 5.4 0.5 7.3 1.3
1.3 3.0 -0.2 4.0 -0.9
1.6 3.5 0.6 5.6 0.8
1.8 4.2 -0.1 5.7 0.0
0.9 2.8 0.0 4.2 -0.6
1.9 3.8 1.0 6.0 1.5
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
1.4 1.8 4.1 2.5 3.0
4.2 0.4 7.2 3.0 2.5
1.5 0.6 7.0 2.9 3.7
2.7 2.1 7.5 3.3 4.5
3.7 2.6 3.1 3.6 4.2
4.3 1.3 -3.4 3.5 4.4
4.5 3.6 6.8 3.9 3.7
1.2 1.2 -5.7 2.5 0.8
2.4 0.4 6.2 2.1 1.6
2.1 -0.2 5.3 2.8 2.5
3.5 2.5 9.4 2.8 3.6
3.3 2.5 8.4 2.1 2.9
4.4 3.4 6.9 2.8 2.8
2.9 3.3 4.6 3.0 2.0
0.8 1.9 3.3 0.8 1.4
0.0 -0.2 1.6 -1.1 -0.9
2.2 1.6 4.2 0.9 1.6
-0.1 0.6 .. -0.7 0.1
0.5 0.1 .. -0.5 -0.3
3.1 2.2 .. 1.7 2.3
Zone euro Total OECD
2.5 3.0
2.5 2.6
1.5 3.1
2.6 3.7
2.7 2.7
2.8 3.3
4.0 4.0
1.9 1.1
0.9 1.6
0.8 1.9
1.9 3.2
1.8 2.7
3.0 3.1
2.6 2.6
1.0 1.4
-0.6 -0.4
1.2 1.5
0.0 0.2
-0.1 0.2
1.9 2.2
269
12http://dx.doi.org/10.1787/511614125111
ANNEXE STATISTIQUE
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, plusieurs pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Ces chiffres sont corrigés du nombre de jours ouvrés et risquent donc de différer de ceux utilisés pour les prévisions officielles. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
4. Consommation des administrations publiques en volume
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Moyenne 1984-94
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
8.0 5.6 5.5 5.5 ..
5.6 4.3 3.6 5.1 16.8
6.3 3.3 1.4 3.3 14.8
5.4 2.1 4.8 5.5 7.6
5.4 3.8 3.8 3.7 10.2
4.9 3.9 3.7 7.4 4.2
8.0 4.8 5.7 9.6 5.3
6.1 2.5 2.8 2.9 7.4
7.1 2.8 3.4 4.0 4.8
6.3 2.1 2.7 5.2 4.6
7.5 4.1 5.2 6.4 9.2
7.5 5.1 4.7 6.3 6.0
7.5 5.3 5.3 5.7 7.8
8.1 5.3 5.0 5.9 10.4
8.4 4.5 3.5 3.8 6.9
3.8 1.6 2.2 -1.5 4.9
5.0 2.3 3.2 3.1 6.2
7.5 3.5 3.4 0.5 6.0
3.4 1.2 1.9 0.8 4.2
5.5 3.0 4.0 4.2 7.4
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
5.0 5.3 5.2 5.7 18.0
4.4 9.1 3.6 3.9 12.1
4.9 3.6 2.7 1.5 9.9
5.3 7.9 3.2 2.2 10.7
3.4 9.1 4.5 2.4 8.8
4.3 4.8 3.2 2.2 6.5
6.6 7.7 5.5 2.8 8.0
3.2 5.5 3.8 2.6 7.3
2.8 2.9 3.5 1.4 7.7
2.0 1.5 3.0 0.9 8.7
4.7 4.6 3.8 1.7 8.2
5.6 3.1 4.0 1.6 7.2
6.0 6.4 4.9 3.7 7.8
3.3 7.3 4.6 4.5 7.0
3.6 5.4 3.2 3.0 6.8
1.9 3.9 1.3 1.0 5.8
3.1 3.9 2.7 2.5 6.1
2.7 4.2 2.0 2.4 6.9
1.9 3.8 1.6 1.2 5.8
3.5 4.2 3.3 3.2 6.2
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 17.3 7.5 8.7 4.9
28.6 3.1 13.0 8.0 1.4
22.8 7.4 10.6 5.8 2.2
23.9 8.0 15.8 4.6 2.2
18.1 11.8 15.6 3.9 -2.0
12.9 7.5 15.1 3.2 -1.4
15.6 8.1 15.9 5.9 1.1
12.9 12.9 11.6 4.8 -1.0
12.3 5.8 11.3 3.7 -1.3
10.3 3.0 7.1 3.2 -0.2
9.4 10.4 6.9 4.0 1.6
6.3 10.5 8.8 2.8 0.7
8.1 13.8 9.4 3.7 1.4
6.9 10.7 7.5 3.7 1.3
7.4 11.0 -2.7 3.5 -0.5
3.0 4.5 -1.0 1.5 1.1
3.8 6.0 3.0 2.0 0.3
7.3 10.0 -2.9 4.4 0.5
1.5 3.1 0.7 0.6 0.2
5.1 7.8 4.1 2.8 0.6
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
16.3 8.7 46.6 4.3 8.2
17.2 3.8 29.3 5.2 6.6
12.5 4.5 37.5 4.7 5.9
9.5 4.2 25.7 7.0 3.5
-1.4 6.9 21.1 5.9 1.5
9.4 13.4 19.6 6.5 5.1
9.3 9.7 19.5 8.2 6.5
7.5 3.7 5.7 7.1 6.8
10.0 5.6 7.8 3.9 5.9
5.9 7.6 10.0 2.5 5.9
7.5 7.5 13.4 3.0 8.2
4.0 9.4 7.7 4.5 4.6
4.6 11.9 12.1 5.2 4.9
6.3 7.0 8.1 5.0 7.4
7.9 3.9 8.9 4.0 3.0
5.5 1.9 5.0 1.4 1.3
4.4 3.6 5.3 2.3 4.4
8.6 .. 6.4 2.4 -0.7
3.9 .. 4.3 1.5 3.2
4.5 .. 5.7 3.0 4.7
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
5.8 .. 16.2 .. 9.9
7.4 36.9 7.9 16.3 7.8
9.5 25.3 6.3 11.3 6.0
8.3 22.0 8.2 10.9 6.3
1.9 16.6 8.8 9.7 7.1
8.8 10.8 7.2 7.4 7.5
19.4 11.8 7.1 10.9 8.7
3.8 4.7 5.8 8.6 8.0
-0.3 3.7 4.7 8.8 7.1
4.0 4.3 2.3 10.3 7.4
9.4 9.7 4.0 11.4 7.4
11.6 6.4 3.5 9.1 8.1
11.1 7.8 4.2 11.7 8.1
5.3 10.9 4.9 11.6 7.0
9.1 9.0 2.8 12.6 4.8
-3.5 6.8 2.1 7.6 1.6
4.2 7.1 2.3 8.4 1.8
-2.3 8.1 2.0 12.3 3.2
3.8 6.5 1.8 6.1 1.5
3.4 7.4 2.8 9.0 2.2
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
7.1 4.8 67.7 7.7 6.0
7.8 1.1 100.7 5.8 4.6
2.3 0.8 90.3 6.6 5.7
4.0 1.9 95.2 6.2 6.2
4.4 2.9 81.1 5.9 5.3
5.6 1.9 49.0 5.6 6.0
5.9 4.8 59.3 5.1 5.9
3.4 2.0 44.1 4.6 3.2
4.1 0.9 45.9 5.3 3.4
3.9 0.8 29.8 6.0 4.7
4.4 3.1 22.9 5.3 6.6
4.2 2.6 16.1 4.3 6.3
6.0 5.2 16.9 5.5 6.1
5.9 5.2 12.6 6.0 4.8
4.5 4.7 16.4 4.1 3.6
2.5 1.8 10.8 1.3 0.9
3.8 2.9 12.7 2.3 3.1
4.2 3.5 .. 2.9 2.4
1.5 1.8 .. 1.4 1.3
5.1 3.4 .. 3.1 3.8
6.8 9.8
5.3 8.5
3.4 8.0
4.1 8.0
4.3 6.3
3.9 6.1
5.4 7.2
4.4 4.4
3.5 4.3
3.0 4.5
3.8 5.8
3.8 5.0
5.0 5.7
4.9 5.1
3.5 4.0
1.5 1.7
2.5 3.0
2.9 3.1
1.4 1.8
3.2 3.6
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
Zone euro Total OECD
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Corrigés du nombre de jours ouvrés, voir note du tableau PIB en volume. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/511630444036
ANNEXE STATISTIQUE
270
Annexe : Tableau 2. PIB nominal Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Moyenne 1984-94
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
2.7 2.9 2.1 2.6 ..
4.8 0.9 0.9 2.1 5.9
2.8 2.9 1.1 2.6 8.9
3.7 0.0 2.1 4.6 2.2
4.4 2.0 2.7 2.8 -0.8
5.2 1.9 2.1 3.8 2.6
3.9 2.7 3.7 4.0 1.4
2.9 0.3 1.1 2.3 2.1
3.8 1.6 0.9 3.6 2.2
3.6 1.2 0.9 3.0 6.0
5.9 2.0 1.1 3.3 2.9
3.0 2.6 1.5 3.7 2.5
3.1 2.5 2.1 4.3 5.5
4.5 0.9 2.0 4.5 5.9
2.4 0.9 0.9 3.4 3.3
1.7 0.2 0.4 -0.6 3.3
2.7 1.2 1.4 1.8 4.1
1.2 0.7 0.6 0.7 3.9
2.1 0.4 0.6 0.1 3.2
3.1 1.7 1.9 2.6 4.7
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
1.8 1.2 2.0 2.9 2.3
1.6 4.0 1.8 2.3 2.6
2.2 3.9 1.7 1.3 2.4
3.0 3.7 0.4 0.9 2.7
2.3 4.3 3.9 1.4 3.5
-0.4 3.1 3.5 2.9 2.5
0.2 2.2 3.6 2.5 2.2
0.1 2.8 2.6 1.9 4.5
1.5 2.3 2.3 -0.8 4.2
1.0 4.7 2.0 0.1 5.0
4.7 2.8 2.4 -0.2 4.7
5.2 3.7 2.5 0.2 4.2
3.8 4.2 2.5 1.2 4.2
2.3 3.2 2.4 -0.3 3.2
1.5 3.3 0.9 -0.6 2.4
0.3 1.9 0.3 0.2 2.3
0.8 1.8 1.8 1.2 2.6
-0.3 3.1 0.0 -0.9 ..
0.2 1.7 0.6 0.5 ..
1.1 2.0 2.7 1.7 ..
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 1.2 3.4 2.3 3.5
-7.1 2.2 3.4 1.5 1.9
-3.5 5.7 6.8 1.0 2.5
1.9 6.3 7.8 3.2 0.7
4.9 10.2 7.5 3.5 -0.9
5.6 7.9 8.9 2.6 1.0
3.6 4.2 9.6 2.3 0.7
6.2 -2.8 4.9 0.7 1.6
10.6 -1.5 3.9 0.2 1.1
8.3 6.1 2.9 1.0 0.4
2.7 7.0 3.7 0.8 1.6
3.4 12.9 7.2 0.9 1.3
1.7 4.4 7.0 1.1 2.0
0.6 4.3 6.0 1.5 1.5
1.2 -0.3 -4.7 -16.8 -0.5 0.4 -0.5 -0.3 0.7 0.6
0.5 -4.2 1.6 0.8 0.7
1.1 -13.6 -2.3 -0.6 0.4
-0.7 -14.7 1.0 0.0 0.6
1.6 1.7 2.3 1.3 1.3
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
8.0 3.5 3.1 2.0 1.8
9.9 1.9 -9.5 9.5 2.7 4.5
6.7 2.9 2.2 4.3 4.9
3.3 -13.4 3.9 5.6 6.5 5.5 3.5 5.1 2.5 2.7
11.5 3.5 4.3 5.3 3.6
8.4 5.3 8.2 3.7 1.8
4.9 3.3 2.5 1.8 2.0
7.9 5.8 1.6 0.9 4.5
-1.2 -5.3 2.3 -0.2 5.9
-0.3 2.5 5.6 1.0 5.8
3.6 2.0 4.8 1.0 4.9
4.5 3.0 5.6 0.0 2.7
4.5 2.0 4.2 2.1 4.1
1.7 2.5 2.7 1.9 0.0
-1.1 1.2 0.9 0.0 -0.7
0.4 1.7 2.6 0.4 0.7
0.0 .. 1.6 0.8 -1.2
-1.0 .. 1.1 -0.1 -0.2
0.9 .. 3.5 0.9 1.1
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
2.1 .. 3.9 .. 2.9
3.6 3.7 0.6 5.4 1.7
6.3 8.8 3.2 9.3 2.3
3.1 7.2 3.7 7.3 3.2
2.8 5.0 5.0 6.6 4.8
3.7 5.7 5.3 0.3 5.3
4.2 3.1 3.7 2.3 5.0
2.1 2.2 1.3 5.4 3.4
3.1 3.4 1.3 5.5 2.8
2.8 2.1 -0.1 1.7 2.9
5.6 4.7 2.5 4.6 4.2
4.0 2.1 2.0 6.5 4.2
4.7 5.0 1.9 5.6 3.9
6.4 5.0 1.6 7.1 3.5
2.4 4.9 1.2 6.2 1.2
1.8 3.9 -0.2 3.8 -0.4
1.6 4.1 0.6 5.1 0.2
2.0 5.0 0.4 5.1 0.2
1.1 3.8 0.0 4.3 -0.4
2.0 4.3 0.9 5.2 0.4
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
1.5 1.7 2.6 3.2 3.2
1.0 0.6 4.8 1.9 2.7
1.7 1.1 8.5 3.9 3.4
2.6 1.4 8.4 3.8 3.8
3.0 2.2 0.6 4.3 5.0
4.1 2.3 0.1 5.2 5.1
5.1 2.4 5.9 4.7 4.7
0.4 2.3 -6.6 3.1 2.5
2.6 0.1 4.7 3.5 2.7
2.0 0.9 10.2 3.0 2.8
2.6 1.6 11.0 2.9 3.6
2.7 1.8 7.9 1.9 3.0
2.5 1.6 4.6 2.1 3.0
3.0 2.1 4.1 3.0 2.8
1.9 2.0 3.2 1.8 0.4
0.7 1.2 1.1 -1.0 -1.2
2.5 1.3 3.9 0.7 1.2
1.3 1.8 .. 0.0 -1.0
0.9 0.8 .. -0.7 0.0
3.3 1.7 .. 1.6 1.6
Zone euro Total OECD
2.5 3.1
2.0 2.1
1.7 3.1
1.8 3.1
3.1 3.0
3.3 4.1
3.1 3.9
2.0 2.2
0.9 2.3
1.2 2.1
1.5 2.9
1.8 2.6
2.0 2.8
1.6 2.6
0.4 1.0
0.2 -0.2
1.2 1.3
-0.1 -0.1
0.4 0.3
1.7 1.9
5. Formation brute de capital fixe en volume
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 3. Consommation privée en volume
271
12http://dx.doi.org/10.1787/511642013010
ANNEXE STATISTIQUE
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, plusieurs pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Corrigés du nombre de jours ouvrés, voir note du tableau PIB en volume. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
3.0 1.9 1.3 2.1 ..
4.1 2.9 1.5 -0.6 -4.3
3.2 2.0 1.6 -1.2 1.5
3.0 3.5 0.4 -1.0 3.0
3.2 3.1 0.9 3.2 -1.6
3.2 3.4 3.3 2.1 3.7
4.4 0.2 2.9 3.1 0.7
1.7 -0.6 2.4 3.9 3.6
3.0 0.7 2.9 2.5 6.7
3.7 1.0 2.1 3.1 7.1
3.9 1.1 1.8 2.0 -3.5
3.0 1.5 0.4 1.5 2.9
3.2 2.2 0.1 3.8 -0.7
2.4 1.9 2.3 3.7 0.5
3.7 1.7 2.5 4.3 1.2
2.4 0.9 1.8 2.4 1.2
2.2 0.7 1.5 2.0 0.8
2.9 0.9 3.0 3.3 0.1
2.2 0.2 0.8 2.0 1.0
2.2 1.0 2.0 2.0 0.7
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
1.3 1.3 2.7 1.6 0.0
2.4 2.2 0.0 1.9 5.6
3.6 2.7 2.0 2.1 0.9
0.7 1.7 1.2 0.5 3.0
3.5 1.7 -0.6 1.8 1.7
2.4 1.6 1.4 1.2 2.1
2.3 0.8 2.0 1.4 14.8
2.2 0.6 1.1 0.5 0.4
2.1 2.3 1.9 1.5 7.3
0.7 1.6 2.0 0.4 -1.0
1.8 2.6 2.2 -0.7 2.7
0.9 1.6 1.3 0.4 1.4
2.0 0.7 1.4 0.6 -0.7
1.6 1.2 1.4 2.2 10.3
0.9 1.5 1.4 1.9 2.9
1.5 1.4 0.8 1.0 1.9
1.0 1.1 0.7 1.3 1.5
1.0 2.2 1.5 2.0 ..
0.8 0.9 0.4 1.1 ..
1.0 1.2 1.0 1.2 ..
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 4.1 0.8 1.6 3.1
-5.7 1.7 3.9 -3.3 3.9
-2.4 1.0 3.1 0.8 2.9
3.1 2.6 5.5 0.5 0.8
1.7 4.2 5.6 0.4 1.8
1.5 4.4 5.8 1.4 4.2
-2.0 3.8 9.2 2.2 4.3
2.1 4.6 10.4 3.9 3.0
5.8 5.3 7.0 2.4 2.4
5.3 1.8 1.8 1.9 2.3
1.8 2.2 2.3 2.2 1.9
2.4 3.5 3.1 1.9 1.6
4.3 4.0 5.3 0.8 -0.4
-7.4 4.2 6.8 1.2 0.7
-1.0 4.0 3.9 1.2 0.3
-0.1 2.7 2.3 0.2 1.4
0.0 2.0 1.5 0.1 1.7
-2.3 3.7 4.4 1.3 -0.2
-4.5 2.0 1.2 -0.3 2.0
2.7 2.0 1.8 0.2 1.4
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
7.1 5.0 1.8 2.9 1.3
5.0 4.7 -1.8 1.8 2.5 4.5
8.0 6.0 -0.2 0.2 -0.7 2.0
2.6 3.6 2.6 2.5 6.2
2.3 1.5 2.5 2.5 -0.3
2.9 8.2 4.5 2.8 6.8
1.6 4.7 2.6 2.0 -2.4
4.9 6.4 -2.4 2.4 4.6 4.1
6.0 4.6 -0.2 0.2 3.3 1.4
3.8 4.1 1.0 2.9 3.4
3.7 4.1 -2.8 2.8 -0.1 5.6
5.0 3.8 3.5 0.5 4.1
6.2 2.8 0.3 9.0 4.7
5.8 2.6 1.0 3.0 3.6
3.8 1.2 4.1 0.7 4.2
3.8 3.7 8.2 2.0 4.0
3.7 2.1 0.9 1.7 4.0
3.0 .. 8.2 1.2 4.1
4.0 .. 4.4 2.0 4.1
3.5 .. 0.2 1.5 4.0
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
3.1 .. 4.9 .. 4.9
0.6 4.8 1.0 3.6 2.4
2.7 2.2 3.8 11.1 1.3
3.3 3.1 2.0 0.2 2.5
3.4 1.9 6.2 5.9 3.5
3.1 2.5 4.1 -7.4 4.0
1.9 2.1 3.5 4.7 5.3
4.6 2.7 3.3 5.4 3.9
3.1 1.4 2.6 4.0 4.5
1.7 4.9 0.2 4.2 4.8
1.5 3.1 2.6 -2.0 6.3
0.7 5.2 3.2 3.5 5.5
2.9 6.1 -1.4 10.1 4.6
3.6 3.7 0.0 0.7 4.9
3.5 0.1 -0.2 5.5 3.6
3.6 1.8 0.2 3.5 3.4
3.2 2.0 0.5 2.5 3.1
3.2 0.0 -0.9 5.2 3.5
3.7 2.0 0.9 2.6 3.2
3.0 2.0 0.4 2.5 3.0
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
1.6 3.2 4.9 0.8 2.1
-0.4 0.2 6.8 1.3 0.2
0.7 1.6 8.6 0.7 0.4
-0.8 0.4 4.1 -0.5 1.8
3.4 -1.1 7.8 1.1 1.6
1.7 0.5 4.0 3.6 3.1
-1.2 2.3 5.7 3.1 1.7
0.8 4.5 -1.1 2.4 3.1
2.2 1.2 5.8 3.4 4.3
0.4 1.9 -2.6 3.5 2.5
-0.2 0.8 6.0 3.4 1.5
0.4 1.0 2.5 1.7 0.3
1.5 -0.9 8.4 1.6 1.6
1.1 -1.1 6.5 1.8 1.9
0.6 -0.8 4.2 2.3 2.8
1.0 0.9 2.8 2.3 2.3
0.5 1.1 2.7 2.2 1.4
0.4 1.4 .. 2.8 3.4
1.4 1.0 .. 2.0 1.5
0.0 1.2 .. 2.5 1.5
Zone euro Total OECD
2.2 2.4
0.8 1.2
1.7 1.5
1.2 1.4
1.2 1.8
1.9 2.9
2.4 2.5
2.0 2.5
2.4 3.2
1.7 2.3
1.6 1.7
1.5 1.4
1.9 1.9
2.3 2.1
1.8 2.3
1.2 2.1
1.2 1.5
1.9 2.7
0.9 1.6
1.3 1.6
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, plusieurs pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Corrigés du nombre de jours ouvrés, voir note du tableau PIB en volume. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
6. Formation brute de capital fixe du secteur privé non résidentiel, en volume
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Moyenne 1984-94
12http://dx.doi.org/10.1787/511673808345
ANNEXE STATISTIQUE
272
Annexe : Tableau 4. Consommation des administrations publiques en volume
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Moyenne 1984-94
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
3.2 4.1 4.2 3.1 ..
3.0 0.6 4.2 -2.1 19.8
6.1 1.6 0.5 4.4 7.6
10.7 0.8 7.5 15.2 -5.7
5.6 2.4 3.4 2.4 -0.9
5.7 2.4 4.2 7.3 -3.3
1.6 3.6 4.2 4.7 5.1
-4.8 -1.1 0.2 4.0 6.6
17.0 -2.9 -2.2 1.6 5.1
9.4 2.2 -0.6 6.2 0.4
6.9 2.0 6.8 7.8 3.9
8.9 2.5 7.3 9.2 1.8
4.7 2.8 4.8 7.1 6.5
9.4 3.9 6.1 3.9 5.8
7.2 1.9 4.9 1.0 4.1
2.0 -3.1 0.1 -2.8 5.0
3.2 1.0 3.0 1.3 5.3
5.9 0.1 1.9 -1.8 2.4
1.7 -2.8 0.7 -1.8 4.7
3.9 2.3 4.7 2.7 5.7
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
2.9 -3.0 2.4 3.6 1.0
11.9 13.1 2.1 0.1 4.1
5.8 6.2 0.6 -0.5 8.4
10.3 13.5 0.3 0.8 6.8
8.1 11.3 7.2 3.6 10.6
-0.1 2.9 8.1 4.4 11.0
7.6 5.9 7.5 3.7 8.0
-1.4 4.1 2.3 -3.4 4.8
0.1 -3.1 -1.6 -6.2 9.5
-0.2 4.0 2.2 -0.3 13.2
3.9 3.6 3.3 -1.3 1.9
6.2 3.6 4.5 1.3 -0.5
14.0 4.8 5.0 8.5 9.2
5.9 8.4 4.9 4.5 4.9
0.6 0.0 0.3 3.6 -0.5
-4.3 -1.9 -3.6 -2.8 1.0
-2.1 1.7 2.1 1.2 2.7
-0.8 -4.4 -3.0 0.6 ..
-5.5 -1.1 -1.6 -1.7 ..
-0.2 3.3 3.4 2.3 ..
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. -0.8 1.4 1.2 4.4
-4.3 -1.7 15.8 7.3 0.9
6.8 25.0 15.9 1.8 4.6
9.2 9.3 17.4 1.9 -0.3
13.2 34.4 14.3 3.6 -7.2
5.9 -4.1 14.4 3.7 -0.8
7.7 11.8 6.3 7.1 1.2
5.2 9.8 -4.3 -14.0 0.1 8.6 2.4 3.7 -0.9 -4.9
2.2 11.1 4.6 -0.9 -0.5
7.9 28.1 6.3 1.6 1.4
8.5 35.7 12.3 1.2 3.1
-6.2 1.5 -0.6 -0.7 20.4 -13.7 -22.1 -36.7 3.8 1.3 -22.7 -23.8 2.7 0.8 -1.4 -4.6 1.3 -0.6 -2.4 -0.1
1.4 -9.4 -2.6 2.1 1.4
1.0 -29.0 -31.2 -4.2 -1.3
-2.3 -30.9 -11.3 -2.3 0.6
2.6 0.1 0.7 4.7 1.9
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
12.3 7.9 4.7 2.9 1.3
13.1 -1.5 -29.0 29.0 5.9 12.4
8.4 6.3 16.3 8.5 7.2
-2.3 -22.9 8.6 9.0 21.1 10.5 8.5 6.8 1.2 -3.4
8.3 17.9 7.7 8.7 6.8
12.2 -2.2 11.4 0.6 8.4
-0.2 8.1 -5.6 5.6 0.2 -1.1
6.6 4.8 -0.7 0.7 -4.5 10.8
4.0 7.6 0.4 -1.5 10.2
2.1 -0.5 8.0 -1.6 13.3
2.4 3.0 6.4 3.7 3.6
3.6 2.9 9.7 7.5 -1.5
4.0 10.1 5.6 4.9 4.7
0.6 0.2 -3.1 -0.3 4.9 1.7 6.3 -1.5 -0.8 -13.1
1.1 2.3 2.1 1.2 3.2
0.0 .. 3.9 4.1 -9.1
-0.2 .. 1.6 -0.3 -7.9
2.1 .. 2.7 2.1 6.9
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
-0.9 .. 5.4 .. 4.9
3.9 16.6 6.6 0.6 7.7
10.2 19.7 5.6 30.1 2.6
15.8 21.8 14.3 14.0 5.0
13.6 -5.4 14.0 6.6 11.7 6.2 9.4 -15.7 11.3 10.4
-3.5 2.7 3.5 -9.6 6.6
-1.1 -9.7 1.0 12.9 4.8
-1.1 -6.3 -3.5 0.2 3.4
0.2 -0.1 -7.4 -2.7 5.9
10.2 6.4 0.2 4.8 5.1
13.3 6.5 -0.9 17.6 7.0
7.3 14.9 -0.7 8.4 7.1
9.3 17.3 3.1 7.9 5.3
3.5 13.6 0.7 6.7 -2.0
-2.4 4.0 -1.2 3.8 -9.2
1.1 3.2 0.5 6.6 -2.7
-4.6 10.6 -2.6 4.9 -6.7
-1.6 2.1 -0.7 4.7 -7.5
2.5 4.1 1.4 7.1 -0.5
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
0.3 2.3 8.8 2.8 2.9
10.0 4.8 9.1 2.9 5.7
4.7 -1.7 14.1 5.4 8.1
-0.1 2.1 14.8 6.8 8.0
8.1 8.5 6.4 1.5 -3.9 -16.2 13.7 3.0 9.1 8.2
6.3 -0.5 4.2 -3.5 17.5 -30.0 2.7 2.6 6.1 -1.7
-1.8 -0.5 14.7 3.6 -3.5
1.4 -1.2 14.2 1.1 3.2
5.7 4.5 28.4 4.9 6.1
8.9 3.8 17.4 2.2 5.8
7.7 4.7 13.3 6.0 2.0
8.0 5.4 5.5 7.1 -2.0
3.0 -0.7 3.7 -5.3 -3.1
-2.7 -3.2 2.7 -9.0 -7.3
2.0 2.4 6.8 0.5 1.4
0.0 -2.3 .. -12.1 -5.3
-1.6 -1.4 .. -4.4 -5.5
3.8 3.7 .. 2.3 4.9
Zone euro Total OECD
2.9 3.5
3.1 3.3
1.4 6.1
2.8 6.2
-1.3 -1.1
1.2 2.3
1.8 4.8
3.4 5.0
5.8 4.3
4.1 2.0
0.4 -0.9
-4.4 -4.3
1.0 1.5
-2.9 -3.2
-2.7 -2.9
2.6 3.6
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
5.7 4.9
6.1 5.3
5.3 5.4
0.6 -1.4
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
12http://dx.doi.org/10.1787/511678544028
ANNEXE STATISTIQUE
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, plusieurs pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Corrigés du nombre de jours ouvrés, voir note du tableau PIB en volume. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
273
7. Formation brute de capital fixe du secteur privé en volume : construction de logements
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 5. Formation brute de capital fixe en volume
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2.8 5.0 4.3 3.3
10.7 -1.4 5.3 4.8
15.2 2.6 5.2 4.4
9.4 8.0 7.3 22.6
3.2 5.4 5.2 5.3
5.3 4.9 2.2 7.2
0.3 8.2 5.4 4.7
-3.1 2.6 3.2 0.2
14.7 -3.3 -2.9 -4.1
13.4 4.7 -2.2 6.9
8.5 3.1 6.5 8.2
14.6 2.4 5.2 12.1
7.2 2.4 5.8 9.9
11.4 4.4 6.8 3.5
8.0 2.3 7.6 1.8
1.8 -3.4 0.2 -3.8
3.0 1.4 3.5 1.3
6.4 -0.1 3.1 -1.4
1.3 -2.5 0.4 -2.8
3.8 2.4 6.0 3.1
Danemark Finlande France Allemagne
5.0 -3.5 2.9 3.2
12.3 26.7 3.9 2.0
5.2 6.5 0.8 -0.2
12.1 10.5 2.0 2.8
11.9 15.4 10.4 6.0
-1.5 1.0 9.1 5.8
6.7 8.5 8.6 7.9
-0.3 10.6 3.4 -2.6
0.7 -7.1 -3.0 -7.0
-3.0 0.6 1.2 0.7
-0.3 0.7 3.7 0.7
1.3 6.7 3.1 4.4
14.6 6.7 6.3 10.1
8.8 12.8 6.8 6.5
2.3 1.2 2.0 4.4
-2.2 -2.3 -3.9 -4.3
0.0 1.7 3.0 1.0
1.3 -5.8 -1.6 -0.2
-3.5 -1.3 -1.9 -3.5
1.8 3.5 4.9 2.8
Grèce Islande Irlande Italie
4.1 -3.0 1.8 2.0
3.0 9.6 18.5 12.2
20.9 49.2 16.1 1.5
5.1 17.6 19.9 3.4
13.0 46.2 20.0 4.0
20.7 -7.4 14.3 4.1
13.3 5.8 9.4 11.1 -11.3 -20.2 2.5 -8.8 12.6 8.4 2.0 4.5
13.3 20.9 1.5 -3.4
2.7 33.9 6.6 1.1
4.7 60.2 14.9 -0.5
-2.4 14.5 3.3 5.9 21.1 -26.0 -24.2 -46.3 5.8 20.4 -28.9 -29.5 2.2 0.1 -2.3 -5.9
5.9 -15.2 -11.5 2.6
.. -27.3 -41.3 -5.7
.. -41.9 -17.9 -3.0
.. -0.1 -10.2 5.9
Japon Corée Pays-Bas
4.6 12.5 3.5
3.0 15.7 9.3
1.6 8.5 10.4
8.4 -6.5 -3.4 -29.2 13.5 8.3
-4.3 13.8 11.3
7.5 18.9 -2.0
1.3 -4.7 -3.0
-5.2 7.6 -7.6
4.4 2.1 -1.0
5.6 1.9 -2.7
9.2 3.4 2.2
4.3 7.7 10.4
2.1 5.5 4.8
-1.2 -0.1 -2.8
2.6 0.7 1.6
-2.2 0.8 5.2
0.6 -1.1 -0.7
3.1 2.0 2.9
Nouvelle-Zélande Norvège Espagne Suède
3.0 -1.3 54 5.4 1.6
15.5 2.3 12 4 12.4 20.7
6.5 13.1 39 3.9 8.3
-5.9 16.1 65 6.5 4.6
-1.1 16.0 11 4 11.4 9.8
7.0 -8.3 11 7 11.7 9.0
19.4 -3.9 79 7.9 9.0
-3.0 -4.3 32 3.2 -2.0
-1.0 -1.9 12 1.2 -6.0
13.0 -2.9 53 5.3 1.6
13.3 10.3 68 6.8 4.8
11.0 17.3 77 7.7 8.9
-1.6 7.0 78 7.8 6.4
7.7 11.0 57 5.7 8.9
8.4 -15.7 8.1 -2.9 -0.2 -0 2 -5 -5.8 8 3.4 -4.0
3.9 1.2 -0 -0.4 4 1.3
-3.4 0.6 -3 -3.7 7 1.0
-10.7 -2.2 -4 -4.6 6 -4.3
9.0 3.1 16 1.6 4.6
Suisse Royaume-Uni États-Unis
.. 3.3 3.0
8.9 7.8 10.5
0.8 10.4 9.3
2.5 10.0 12.1
8.2 19.3 11.1
4.4 4.1 9.2
5.4 4.4 8.7
-2.3 1.5 -4.2
-0.5 1.2 -9.2
-4.4 -1.0 1.0
4.7 1.0 5.8
6.4 17.3 7.2
7.2 -7.2 7.5
7.3 9.8 4.9
-0.9 -2.2 2.4
-4.4 -8.8 -7.6
2.3 0.4 1.7
-2.9 -9.5 -2.5
-2.4 -5.2 -6.4
3.9 2.7 6.3
Zone euro Total OECD
3.2 3.6
6.0 8.1
2.2 6.1
4.9 8.9
7.8 6.5
7.2 6.3
7.3 7.8
0.9 -1.4
-2.2 -4.6
0.6 1.7
2.4 4.5
3.6 7.7
6.4 6.3
5.5 5.3
1.4 1.5
-4.3 -5.2
1.5 1.7
-2.4 -2.5
-2.7 -3.8
3.5 4.4
Australie Autriche Belgique Canada
-0.6 0.9 8.8
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
8. Demande intérieure totale en volume
Moyenne 1984-94
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, plusieurs pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Plusieurs pays (États-Unis, Canada et France) utilisent des indices de prix hédoniques pour déflater la valeur aux prix courants de certaines composantes de l’investissement dans les technologies de l’information et de la communication tels que les ordinateurs. Ceci entraînerait probablement des distorsions dans les comparaisons internationales des taux de croissance de la formation de capital fixe en volume. Les statistiques de comptabilité nationale ne possèdent pas toujours de décomposition par secteur des dépenses d’investissement et, pour plusieurs pays les chiffres sont des estimations de l’OCDE. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Corrigés du nombre de jours ouvrés, voir note du tableau PIB en volume. o
Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/511683675717
ANNEXE STATISTIQUE
274
Annexe : Tableau 6. Formation brute de capital fixe du secteur privé non résidentiel, en volume
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Moyenne 1984-94
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
3.7 3.2 7.9 2.0
-7.6 8.7 4.3 -14.9
-9.5 2.5 -8.4 9.7
16.5 -1.7 9.8 8.2
11.6 -3.0 -0.2 -3.6
5.7 -2.0 5.0 3.6
1.5 -10.9 -4.9 -6.5 1.3 -4.4 5.2 10.5
25.7 -5.0 -0.9 14.1
4.7 -3.8 3.6 5.4
2.9 -0.3 10.0 7.5
-3.6 2.4 10.1 3.5
-2.1 5.9 7.4 2.2
3.1 4.0 5.3 3.0
1.2 0.7 0.6 -2.2
0.5 -2.9 -1.4 -3.7
2.7 0.2 1.7 0.5
0.8 0.3 -1.1 -5.0
1.2 -4.4 -0.5 -2.3
3.4 2.8 2.9 1.7
Danemark Finlande France Allemagne
-2.3 -3.9 0.3 4.4
14.5 -3.2 2.3 0.8
6.7 4.4 0.5 -0.3
9.7 20.1 1.0 0.1
1.9 9.0 3.7 0.2
4.3 9.5 7.1 1.6
10.3 -9.3 5.9 -10.2 2.5 1.4 -1.8 -5.9
0.8 0.5 1.3 -6.0
11.8 9.5 2.1 -0.9
11.9 9.7 3.2 -3.6
18.7 5.7 5.8 -3.7
12.2 6.3 6.9 6.5
4.5 0.0 2.9 0.4
-2.2 -11.2 -2.1 -2.7 -2.6 -5.1 1.2 -1.1
-9.2 1.3 0.7 1.0
-5.1 -2.1 -6.4 0.7
-12.7 -2.1 -2.2 0.4
-6.4 3.2 1.3 1.3
Grèce Islande Irlande Italie
-0.7 -0.9 3.2 0.4
2.6 -8.7 14.5 0.5
-1.2 7.1 18.3 -3.1
6.6 -9.3 15.8 -2.4
8.8 1.0 6.4 -1.2
3.8 0.6 12.9 1.3
-4.3 12.8 7.6 5.1
4.3 12.3 1.9 1.5
15.2 12.4 5.4 2.5
12.3 3.7 18.3 3.5
-1.9 14.2 10.7 2.5
0.0 11.9 13.7 5.2
29.1 -6.8 -7.7 -2.3 16.5 13.2 -31.4 -44.3 1.8 -15.2 -28.7 -28.6 5.4 3.0 -1.6 -4.8
0.6 -9.4 3.0 2.1
.. -47.3 -33.3 -4.7
.. -37.3 -11.1 -2.3
.. 0.5 8.8 4.7
Japon Corée Pays-Bas Nouvelle-Zélande
4.1 13.9 2.4 2.9
-4.8 9.9 0.1 3.5
11.8 -12.1 -14.3 2.8 -4.9 -13.4 3.9 5.6 3.0 5.2 6.8 -12.8
0.2 -6.1 2.8 7.5
0.9 -5.3 -9.3 12.9 1.6 3.2 0.5 -11.7
-4.0 11.4 -6.5 21.3
-1.0 9.0 -3.7 19.8
1.9 4.7 4.1 5.4
-1.5 2.2 5.0 -4.5
0.9 -3.5 5.0 -3.8
-9.5 -9.2 3.9 -1.8 -5.3 -2.4 5.0 3.9 -1.2 5.6 -17.2 -21.2
2.4 0.0 0.4 0.7
5.4 -7.2 3.4 -28.4
3.1 -0.9 -1.0 -10.2
2.1 0.6 0.9 3.5
Norvège Espagne Suède Suisse
-3.5 2.3 -7.1 ..
10.5 7.1 -23.9 -2.0
2.8 12.1 12.3 2.2 8.9 -11.5 -8.7 -0.1
7.7 10.9 -0.6 2.8
3.0 11.4 10.8 -5.5
5.6 10.3 10.0 -2.7
8.2 7.5 4.2 -4.1
-0.7 7.0 10.5 -3.7
1.9 9.3 5.4 14.4
16.3 5.9 15.4 7.0
10.8 6.1 15.7 1.1
6.6 6.0 13.8 -1.6
5.5 -11.6 -6.1 3.8 -9.8 -25.6 8.7 -0.3 -2.3 0.1 -1.6 0.0
-1.0 -14.8 1.6 3.8
-13.8 -19.5 -1.4 ..
-2.3 -23.3 -1.5 ..
-0.5 -11.2 3.5 ..
Royaume-Uni États-Unis
0.6 2.2
-0.8 -3.2
7.2 8.0
7.0 1.9
3.7 7.6
1.7 6.0
0.6 0.8
0.3 0.4
6.9 4.8
1.2 8.4
13.1 10.0
-4.7 6.3
8.9 3.3 -16.1 -14.3 -7.1 -17.9 -21.3 -16.8
-0.7 0.7
-21.2 -20.8
-6.8 -10.3
1.7 5.1
Zone euro Total OECD
2.4 2.7
1.8 -1.8
0.5 5.6
1.2 0.8
1.9 1.8
3.7 4.0
1.5 1.2
-1.1 -0.4
-0.8 3.1
2.7 4.8
1.8 6.4
3.3 3.5
-0.7 0.4
-6.6 -11.3
-4.6 -5.6
0.8 2.8
Australie Autriche Belgique Canada
6.7 0.0
1.4 -3.4 -7.3 -11.6
-7.3 -9.5
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, plusieurs pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Corrigés du nombre de jours ouvrés, voir note du tableau PIB en volume. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
275
12http://dx.doi.org/10.1787/511715515183
ANNEXE STATISTIQUE
9. Contribution de la balance commerciale aux variations du PIB en volume
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 7. Formation brute de capital fixe en volume : construction de logements
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
2.8 2.8 2.8 2.6 ..
4.6 2.1 3.3 1.8 8.2
3.5 2.6 0.8 1.3 7.8
3.6 1.3 2.4 6.1 -1.0
5.9 2.4 2.1 2.5 -1.3
5.2 3.0 2.9 4.2 1.2
2.9 2.1 4.1 4.7 3.6
0.6 0.6 0.1 1.3 3.7
6.3 0.0 0.5 3.2 3.8
6.1 1.4 1.1 4.5 4.2
5.3 2.3 2.5 4.1 3.1
4.6 2.8 2.7 4.8 1.7
2.7 2.1 2.9 4.6 5.3
6.2 1.9 3.0 4.3 5.7
3.8 0.7 2.7 2.7 1.5
1.8 -0.6 0.7 -0.4 2.9
2.8 1.1 1.7 1.8 3.7
2.5 -0.2 1.8 0.0 3.1
2.0 -0.4 0.7 0.1 3.1
3.2 1.7 2.5 2.5 4.1
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
1.8 0.5 2.2 2.9 1.7
4.5 5.4 1.9 2.0 3.5
2.5 2.0 0.7 0.4 3.2
4.7 4.7 1.0 0.9 3.4
3.7 5.8 4.2 2.2 4.4
-0.6 1.9 3.7 2.6 3.7
3.2 3.7 4.4 2.4 5.6
0.0 1.7 1.7 -0.4 2.6
1.7 1.3 1.2 -2.0 5.1
0.2 3.7 1.7 0.6 6.7
4.3 3.6 3.1 -0.6 4.9
3.4 4.2 2.6 0.2 3.0
6.0 3.1 2.6 2.3 5.5
2.6 4.1 2.9 1.2 4.5
0.8 0.6 0.9 1.7 1.5
-0.5 0.9 -0.4 0.1 2.3
0.2 1.6 1.6 1.2 2.4
0.0 0.3 0.0 1.9 ..
-0.9 0.9 0.0 0.1 ..
0.8 2.1 2.4 1.7 ..
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 1.5 2.5 2.1 3.7
-5.2 1.9 6.3 1.9 2.6
0.3 6.9 7.9 0.6 3.3
4.9 5.5 9.7 2.6 0.5
8.2 13.8 9.1 2.8 -2.4
5.1 4.2 8.9 2.7 0.0
4.5 5.9 9.0 3.2 2.4
2.2 -2.1 4.0 1.5 1.0
6.5 -2.3 5.8 1.3 -0.4
6.2 5.8 3.6 0.8 0.8
3.8 9.9 3.6 1.2 1.9
1.5 15.8 8.1 0.9 1.7
1.0 9.3 6.1 1.8 1.6
-0.4 -1.4 3.7 1.3 1.0
1.4 -0.1 -6.6 -15.9 -5.5 -4.7 -0.8 -1.1 -0.3 0.6
0.6 -3.2 0.8 0.9 1.0
2.8 -11.3 -9.7 -1.2 -0.3
-1.8 -13.3 -1.2 -0.5 0.9
2.0 1.4 1.8 1.8 1.4
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
9.0 4.4 3.2 2.4 1.5
9.9 1.2 -12.0 12.0 3.3 5.8
8.1 4.6 5.4 3.9 4.4
0.4 -17.2 6.1 6.4 8.8 5.8 4.5 5.1 2.5 0.5
13.2 8.1 4.2 4.9 5.9
8.5 4.3 7.9 2.7 1.9
3.5 4.6 0.3 2.3 1.7
7.4 2.6 0.8 -0.4 5.7
0.6 0.4 0.8 0.4 6.2
1.5 3.3 3.9 0.5 7.6
3.2 4.9 3.7 1.3 4.2
4.2 1.4 5.6 3.7 1.2
4.1 3.7 3.5 2.7 4.5
2.3 -1.8 3.0 2.9 1.1
0.0 0.4 1.6 0.2 -2.5
1.1 2.0 2.3 0.9 1.9
0.7 .. 1.8 1.8 -1.4
0.0 .. 1.6 0.4 -0.9
1.6 .. 2.9 1.3 2.8
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
1.7 .. 4.4 .. 3.7
4.4 7.4 4.1 9.9 3.1
4.4 9.6 3.6 17.2 2.1
6.8 9.3 5.5 6.1 3.4
5.8 6.4 7.0 4.8 6.2
0.4 5.2 5.7 -6.2 6.4
2.9 3.1 3.3 1.2 5.3
0.6 -1.3 1.7 8.2 3.8
2.3 1.0 0.0 4.1 3.2
1.7 2.8 -2.1 -0.7 3.8
6.7 6.2 2.7 6.0 4.8
5.5 2.5 1.6 8.5 5.1
5.5 7.3 0.7 6.5 5.1
5.8 8.6 1.6 5.9 4.2
4.3 5.7 0.9 6.5 0.7
1.5 3.4 -0.4 3.6 -2.3
1.8 3.5 0.5 4.9 0.0
1.2 4.9 -0.6 2.2 -1.3
1.0 3.0 0.0 4.0 -1.6
2.2 3.8 0.9 5.1 0.7
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
1.4 2.0 4.5 2.6 2.9
2.2 1.4 10.5 1.9 2.4
1.0 0.6 7.8 3.1 3.8
1.3 0.6 8.9 3.5 4.8
4.3 3.7 0.9 5.2 5.3
3.6 0.2 -1.9 4.6 5.3
4.0 0.0 2.2 2.0 7.8 -11.5 3.9 3.0 4.4 0.9
1.4 0.1 8.7 3.2 2.2
1.7 0.5 8.6 2.9 2.8
2.0 1.9 11.5 3.4 4.1
3.1 1.9 9.2 1.9 3.0
3.4 1.4 6.7 2.6 2.6
4.2 1.1 5.5 3.6 1.4
2.1 0.3 3.4 0.5 -0.1
0.3 0.1 1.7 -1.6 -1.6
1.8 1.5 4.4 1.0 1.3
2.1 -1.5 .. -1.7 -1.2
0.5 0.3 .. -0.7 -0.7
2.4 2.1 .. 1.9 2.2
Zone euro Total OECD
2.6 3.0
2.3 2.3
1.2 3.2
2.1 3.5
3.5 3.0
3.5 4.0
3.6 4.1
0.4 1.8
1.4 2.3
1.8 3.3
2.0 2.8
2.9 3.0
2.3 2.3
0.8 0.8
-0.5 -0.6
1.1 1.4
0.2 -0.2
-0.2 0.0
1.8 2.1
1.3 0.9
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
10. Écarts de production
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Moyenne 1984-94
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, plusieurs pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Corrigés du nombre de jours ouvrés, voir note du tableau PIB en volume. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/511727834801
ANNEXE STATISTIQUE
276
Annexe : Tableau 8. Demande intérieure totale en volume
1
Moyenne 1984-94
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
0.5 -0.2 -0.3 -0.1 -3.9
-0.1 -0.3 0.4 1.0 -2.7
0.9 -0.5 0.3 0.3 -3.9
0.9 1.4 1.0 -1.7 0.3
-1.0 1.1 -0.4 1.7 0.7
-0.5 0.6 0.6 1.4 0.1
0.9 1.3 0.0 0.6 0.1
1.2 0.5 0.6 0.7 -1.4
-1.7 1.5 0.8 -0.1 -2.0
-2.2 0.6 0.1 -2.5 -0.6
-1.8 -0.3 0.4 -0.9 1.3
-1.2 0.1 -0.6 -1.7 4.7
-0.9 1.3 0.1 -1.3 1.7
-1.9 1.1 -0.3 -1.5 1.1
-1.7 0.6 -1.4 -2.1 3.0
-0.2 0.3 -0.8 -0.1 -0.2
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
0.2 0.2 -0.1 0.1 -0.5
-1.2 0.6 0.4 0.0 -1.7
0.5 0.1 0.4 0.6 -1.2
-1.3 1.4 1.2 0.9 -0.4
-1.4 0.9 -0.5 -0.3 -1.7
3.2 3.0 -0.4 -0.6 -1.1
0.5 1.1 -0.3 1.1 -2.0
0.7 0.2 0.1 1.8 1.5
-1.1 0.1 -0.1 2.0 -1.7
0.2 -1.7 -0.6 -0.8 -2.4
-1.8 1.1 -0.8 1.3 -1.1
-0.8 -1.2 -0.6 0.8 0.4
-1.8 2.4 -0.3 1.0 -2.0
-0.9 1.4 -0.8 1.4 -1.3
-0.7 1.8 0.1 -0.2 1.9
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
0.5 0.4 1.7 0.1 -0.2
5.0 -1.9 4.2 1.0 -0.5
1.2 -1.7 1.4 0.4 -0.5
-0.2 -0.8 2.7 -0.6 1.0
-3.0 -7.5 0.0 -1.4 0.4
-0.8 -0.3 4.2 -1.2 -0.1
0.7 -1.9 1.6 0.8 0.5
1.8 6.2 2.6 0.2 -0.8
-2.2 2.5 3.0 -0.8 0.7
-2.2 -3.3 1.7 -0.8 0.7
0.3 -2.5 0.6 0.1 0.8
2.5 -9.2 -1.2 -0.2 0.3
2.3 -6.1 0.3 0.1 0.8
2.1 6.5 2.6 0.1 1.1
Corée Luxembourg Mexique P Pays-Bas B Nouvelle-Zélande
-0.9 1.8 -0.7 0 0.4 4 0.1
-1.5 1.2 6.2 0 0.0 0 -1.3
-1.8 -1.7 -0.1 -0.2 02 -1.0
4.2 0.5 -1.8 0 0.0 0 0.5
11.3 1.1 -0.8 -0.9 09 0.1
-2.9 1.8 -0.3 0 0.1 1 -1.2
0.3 5.6 -1.3 1 1.3 3 2.2
0.5 -1.7 -0.5 -0.2 02 0.5
-0.2 2.0 0.0 0 0.5 5 -0.9
2.5 1.2 0.5 -0.1 01 -1.9
3.3 2.5 0.0 1 1.7 7 -2.8
1.3 1.1 -0.6 0 0.8 8 -1.7
1.3 5.3 -0.8 0 0.0 0 1.3
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
1.3 0.5 -0.9 11.2 -1.2
0.0 1.0 0.2 -2.8 -0.1 -0.2 -3.6 -10.5 -0.3 0.3
-0.8 -2.3 -1.6 -1.2 0.5
-2.6 -1.7 -2.6 -0.8 -1.7
1.6 -1.1 -2.5 6.9 -1.7
0.6 0.9 0.3 0.1 -0.4
1.5 2.6 0.2 -5.0 -0.2
-0.4 0.5 0.7 0.4 -0.6
-0.5 1.0 1.5 5.5 -0.8
-2.0 -1.0 -1.4 -0.9 -1.7
-2.0 1.1 -0.8 -2.1 -1.7
Quatrième trimestre 2008
2009
2010
-0.2 0.2 -0.5 0.4 0.9
-0.5 0.2 -0.6 1.7 -0.8
-0.1 -0.1 -0.6 0.4 0.3
-0.3 0.7 -0.5 0.7 1.4
0.1 0.0 0.1 -0.9 -0.7
0.7 0.5 -0.1 0.0 -0.3
-0.1 -1.5 0.4 0.1 ..
0.6 0.5 -0.1 -0.2 ..
0.8 1.0 -0.2 0.2 ..
0.3 7.6 2.5 0.5 0.8
-0.3 7.1 1.9 0.0 -0.7
0.5 2.5 1.9 -0.1 -0.4
-0.5 4.0 1.4 0.3 -1.6
0.3 3.5 1.5 0.0 -0.3
0.7 0.6 2.6 -0.3 -0.5
1.3 2.7 -0.4 1 1.0 0 -1.7
2.1 5.3 -1.1 -0.4 04 -1.7
2.7 -0.5 -1.3 -0.2 02 2.1
3.2 0.5 -0.6 -0.1 01 0.0
1.5 .. -1.7 -0.1 01 6.1
3.5 .. -0.6 -0.3 03 0.0
3.0 .. -0.8 0 0.5 5 -0.6
-2.1 -1.1 0.6 1.7 -1.5
-1.2 -2.0 0.1 4.3 -0.8
-0.9 -0.3 -0.4 -1.5 0.6
0.1 -1.0 0.2 0.0 1.5
0.0 -0.1 0.0 0.7 0.7
0.6 -1.0 0.2 -0.1 2.0
0.1 -0.1 0.0 0.5 0.6
-0.3 -0.1 0.1 1.1 0.9
11. Rémunération par employé dans le secteur privé
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 9. Contribution de la balance commerciale aux variations du PIB en volume
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
0.0 0.0 0.2 0.0 0.1
1.7 -1.0 -2.9 0.9 0.1
0.5 0.0 0.2 0.0 -0.1
1.2 1.4 -0.9 -0.2 -0.4
-0.3 -0.9 2.1 -1.4 -1.2
1.4 1.1 -1.5 -1.0 -1.0
0.7 1.4 -1.1 0.0 -0.8
1.1 -0.7 6.5 -0.5 -0.2
1.0 0.4 -3.0 -1.1 -0.7
0.3 -0.8 -3.8 -0.1 -0.4
2.1 0.6 -2.4 -0.7 -0.7
0.8 0.7 -1.3 0.1 -0.2
0.9 2.1 -0.3 0.1 0.0
-1.1 2.3 -1.3 -0.7 0.6
-0.2 1.7 0.1 0.3 1.4
0.0 -0.2 -0.2 0.6 0.8
0.5 0.2 -0.3 -0.1 0.2
0.1 -0.6 .. 1.0 0.7
0.2 0.1 .. 0.1 0.3
1.0 0.4 .. 0.2 0.0
Zone euro Total OECD
0.0 0.0
0.2 0.2
0.3 -0.1
0.6 0.1
-0.7 -0.4
-0.6 -0.6
0.4 -0.1
0.7 0.2
0.5 -0.2
-0.6 -0.4
0.1 -0.2
-0.2 -0.1
0.1 0.1
0.3 0.3
0.2 0.6
0.0 0.2
0.1 0.1
0.4 0.2
0.0 0.2
0.2 0.1
277
12http://dx.doi.org/10.1787/511765263248
ANNEXE STATISTIQUE
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, plusieurs pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Corrigés du nombre de jours ouvrés, voir note du tableau PIB en volume. 1. Contributions en pourcentage de variation par rapport à la période précédente, taux annuels désaisonnalisés. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada
-2.3 1.5 1.4 -3.0
-2.7 1.1 1.0 -4.2
-1.9 -1.3 -2.0 -4.2
-0.6 -1.1 -0.8 -2.0
-0.6 -0.9 -0.4 -2.0
-0.7 -0.8 -1.6 -3.4
-1.0 -0.8 -0.1 -2.4
0.0 0.6 -0.5 -1.5
0.4 1.8 0.7 0.7
0.1 2.6 2.3 2.6
-1.3 0.9 0.9 1.2
-0.7 -0.3 0.2 1.2
-0.5 -1.9 -0.9 0.3
-0.1 -1.8 -0.1 0.6
0.3 -0.8 -0.1 0.8
-0.2 0.2 0.7 1.3
1.0 0.9 1.1 1.6
0.3 0.4 0.3 -0.3
-1.2 -2.1 -1.9 -3.1
-1.6 -3.1 -2.6 -3.2
République tchèque Danemark Finlande
.. -1.6 -2.8
.. -1.6 -7.6
.. -3.8 -9.4
-0.9 -0.9 -7.6
2.4 -0.4 -6.1
4.3 -0.2 -5.0
1.5 0.5 -1.9
-1.1 0.4 0.1
-1.9 0.7 0.8
-0.8 2.1 2.5
-1.1 0.9 1.5
-2.4 -0.4 0.0
-2.6 -1.7 -1.3
-2.3 -1.1 -0.5
-0.5 -0.4 -0.6
1.3 1.7 1.1
2.4 1.9 2.2
1.8 0.9 1.2
-0.1 -0.5 -1.1
-0.2 -0.6 -2.1
1.7 1.2 1.4 ..
1.1 1.0 0.8 ..
-1.3 -1.7 -2.0 -1.3
-1.0 -0.7 -1.6 0.1
-0.7 -0.5 -1.7 -0.3
-1.7 -1.2 -1.9 -1.5
-1.6 -1.0 -1.4 -0.5
-0.3 -0.8 -1.2 0.3
0.5 -0.4 -1.5 0.1
1.9 1.6 -1.1 0.6
1.2 1.6 -0.7 0.1
0.1 0.3 -0.8 0.0
-0.7 -1.2 0.2 0.2
-0.3 -1.6 1.0 1.1
-0.1 -1.8 1.2 1.4
0.7 0.1 1.5 2.1
0.9 1.2 1.4 0.1
0.0 1.1 0.8 -1.4
-2.2 -1.1 -1.1 -4.9
-2.5 -1.5 -2.3 -6.8
Islande Irlande Italie
-2.4 0.5 0.9
-6.7 -1.6 -0.2
-6.2 -4.1 -2.9
-3.6 -4.5 -2.5
-4.7 -2.2 -1.5
-1.9 -1.6 -2.3
-0.2 1.3 -2.0
1.8 1.1 -2.1
1.5 3.4 -2.2
1.3 4.6 0.1
2.0 2.9 0.6
-0.2 2.3 0.0
-0.5 0.9 -0.9
3.3 0.3 -0.5
5.8 1.2 -0.8
2.8 1.7 -0.2
1.9 2.8 0.2
-0.4 -3.4 -1.2
-10.3 -8.1 -3.5
-12.4 -8.6 -4.0
Japon Luxembourg Pays-Bas Nouvelle-Zélande
4.2 7.1 0.7 -4.2
2.7 3.3 -0.4 -5.3
0.9 2.3 -2.0 -2.8
0.3 1.3 -1.9 -0.1
0.5 -2.0 -1.7 0.8
1.8 -5.0 -1.3 1.4
2.2 -4.0 -0.1 0.4
-1.1 -2.7 0.9 -2.4
-2.4 0.4 2.5 -1.0
-0.6 3.6 3.6 -0.3
-1.6 1.3 2.8 -0.7
-2.5 1.1 0.3 0.6
-2.4 -1.4 -1.6 1.0
-1.2 -1.3 -1.5 2.1
-0.5 -0.7 -1.6 1.9
0.7 0.8 -0.4 1.1
1.6 1.2 0.9 1.7
0.9 -0.7 1.2 -0.3
-0.4 -5.3 -0.7 -3.0
-1.1 -7.2 -1.6 -3.3
Norvège1 Pologne Portugal Espagne
-5.4 .. 5.9 3.8
-4.5 .. 3.9 1.6
-3.4 .. -1.1 -2.5
-2.2 .. -3.0 -3.0
-1.6 -1.0 -1.8 -3.3
-0.5 -0.6 -1.1 -4.0
1.5 0.9 0.1 -3.3
2.9 0.2 1.9 -2.0
2.5 0.0 3.0 -0.5
2.2 0.3 4.4 1.0
1.5 -2.0 3.9 1.0
0.0 -3.4 2.3 0.0
-1.7 -2.4 -0.6 -0.6
-0.5 -0.3 -0.7 -0.8
0.6 -0.1 -1.3 -0.6
1.4 1.9 -1.2 -0.1
3.4 3.2 -0.7 0.4
2.5 3.0 -1.4 -1.2
-0.1 0.8 -2.7 -4.7
-1.5 -0.5 -3.2 -6.2
Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis
0.1 0.5 0.1 -1.7
-2.4 -1.0 -1.8 -1.4
-5.5 -2.2 -2.1 -2.0
-3.5 -1.9 -0.9 -1.3
-1.4 -2.3 -0.9 -2.2
-1.8 -2.6 -1.1 -1.9
-1.4 -1.4 -0.8 -0.9
-0.3 0.1 -0.2 0.0
1.3 0.1 0.2 1.3
2.8 2.0 1.1 2.2
0.9 1.4 0.7 0.3
0.2 0.1 0.1 -0.5
-0.9 -1.9 0.3 -0.5
-0.7 -1.2 0.5 0.6
-0.5 -0.5 0.0 1.0
1.0 0.7 0.4 1.2
0.9 1.3 1.3 0.7
-1.2 0.6 0.3 -0.4
-3.7 -1.7 -2.4 -3.6
-3.9 -2.1 -3.3 -4.2
1.5 0.2
0.7 -0.4
-2.0 -1.8
-1.6 -1.2
-1.2 -1.3
-1.8 -1.3
-1.4 -0.6
-0.8 -0.4
-0.1 0.2
1.6 1.5
1.3 0.4
0.2 -0.5
-0.9 -0.9
-0.9 -0.2
-0.9 0.1
0.2 0.8
0.8 1.0
-0.1 0.0
-2.4 -2.5
-3.1 -3.2
France Allemagne Grèce Hongrie
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Zone euro Total OCDE
12. Productivité du travail pour l'ensemble de l'économie
1991
Note : Les potentiels de croissance pour les pays dont les données le permettent suit la méthodologie décrite dans Beffy, P.-O., P. Ollivaud, P. Richardson et F. Sédillot, « New OECD methods for supplyside and medium-term assessments: a capital services approach », Document de travail du Département des affaires économiques de l’OCDE n° 482. La fonction de production est associée avec des paramètres de lissage de ses composantes au moyen d’un filtre statistique. Ces paramètres sont spécifiques à la fois au pays et aux composantes. Pour les pays où les séries temporelles disponibles sont limitées, des méthodologies plus simplifiées sont utilisées consistant essentiellement à appliquer des filtres statistiques aux données existantes. Les séries ainsi lissées sont ensuite utilisées pour générer une mesure du potentiel de croissance qui déterminera l’écart de production associé, qui signale la présence ou l’absence d’une pression inflationniste. 1. Norvège continentale. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/511766364387
ANNEXE STATISTIQUE
278
Annexe : Tableau 10. Écarts de production Différences entre le PIB effectif et le PIB potentiel, en pourcentage du PIB potentiel
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Moyenne 1981-1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
7.3 4.9 5.8 5.4 ..
4.7 5.7 4.9 3.5 ..
2.7 4.5 4.1 2.1 ..
2.9 3.5 3.8 0.3 ..
3.1 1.4 1.9 1.9 ..
5.5 1.3 1.2 2.8 16.5
4.6 1.2 3.2 5.8 9.2
3.0 2.8 1.1 2.6 9.7
3.4 1.9 3.6 3.3 7.9
3.1 2.4 1.7 5.3 7.4
4.5 2.1 3.7 2.1 7.2
3.1 2.1 3.5 0.8 7.0
3.8 1.9 1.5 1.8 8.7
6.4 1.9 2.1 5.2 6.1
5.3 2.5 1.8 4.9 4.8
5.4 3.3 3.6 4.5 6.6
5.3 2.3 4.4 4.6 7.5
4.9 2.3 3.5 3.7 7.5
4.5 1.8 2.6 1.9 6.0
4.0 2.1 2.1 2.0 7.1
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
6.6 8.7 6.5 3.5 18.7
5.3 1.8 3.7 10.3 12.6
1.9 2.0 2.1 3.6 8.9
1.7 5.1 1.1 2.9 11.6
2.2 4.6 1.4 3.4 12.6
4.0 2.1 1.4 1.0 10.8
3.8 2.6 1.4 0.6 11.6
4.0 4.4 1.4 0.8 4.8
3.7 2.4 1.9 1.0 6.8
3.1 4.1 2.3 2.0 5.6
4.1 4.9 2.4 1.6 7.7
3.7 1.5 3.4 1.3 5.2
3.5 2.7 3.0 1.6 5.8
3.2 3.4 3.9 0.1 3.2
4.3 3.4 3.0 -0.1 7.9
3.8 3.0 3.4 1.3 7.1
4.7 3.3 2.9 1.3 6.5
4.2 5.6 2.9 2.3 6.8
4.5 4.1 2.2 2.6 6.5
4.4 3.9 1.9 1.9 6.2
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 31.6 7.1 10.0 3.5
.. 0.6 7.9 5.8 0.7
.. -3.7 4.9 4.3 0.5
.. 3.7 1.5 4.4 1.4
24.2 4.9 3.4 5.4 1.0
21.4 5.1 4.3 4.2 -0.2
18.7 3.8 4.2 3.6 1.1
12.4 9.4 4.9 -1.0 -1.2
1.7 8.5 4.0 1.9 -1.6
15.5 10.0 8.6 1.9 0.1
13.8 5.5 6.6 2.4 -1.2
10.2 7.6 3.1 1.8 -2.1
6.9 0.6 5.0 1.8 -1.2
13.6 12.4 4.7 3.2 -0.9
7.4 10.8 6.4 2.7 0.0
4.3 9.2 5.2 1.8 0.0
6.4 5.5 6.2 2.4 -0.8
8.3 8.1 5.6 3.9 0.7
6.3 10.6 2.1 1.8 0.1
6.9 6.5 1.6 1.8 0.1
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas
12.2 5.2 .. 2.0
11.8 6.5 20.5 4.1
12.9 5.5 10.3 2.7
12.0 4.1 9.3 1.9
15.0 0.2 8.1 0.3
12.0 1.0 19.1 1.9
4.0 2.0 23.4 2.5
4.4 1.4 16.1 4.2
2.1 4.6 17.8 3.5
3.2 6.1 11.6 4.8
6.6 3.5 9.2 4.8
4.8 2.4 3.9 4.4
7.0 0.5 3.6 3.2
4.2 3.5 2.4 3.4
3.9 3.6 5.6 0.8
2.9 3.1 3.0 2.7
4.1 4.8 4.4 3.1
7.5 2.7 4.5 3.4
3.8 2.3 3.7 2.2
3.3 5.6 3.5 1.9
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
7.6 .. 16.9 .. 9.9
4.3 .. 16.2 .. 10.4
2.7 .. 7.2 .. 8.3
3.1 .. 6.0 .. 4.0
3.2 .. 6.8 .. 3.5
2.5 29.0 7.2 11.8 5.2
2.5 20.5 6.7 18.6 3.6
7.5 14.7 2.4 9.6 1.3
6.1 12.6 2.3 7.1 1.9
4.5 10.2 4.0 15.7 2.9
7.0 9.5 2.9 4.6 4.1
3.9 0.5 2.8 7.8 3.5
2.5 0.3 5.3 8.5 2.7
4.4 1.6 1.6 9.9 1.8
5.5 0.5 3.3 12.1 2.8
7.7 0.8 2.1 7.3 2.2
5.7 7.3 5.3 9.5 2.9
6.2 9.4 3.6 7.9 4.1
4.7 6.1 2.0 5.6 3.0
4.8 5.1 2.1 7.3 2.4
Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis
8.4 4.7 7.7 4.5
1.7 4.0 4.8 6.2
6.4 2.8 2.3 2.0
6.9 2.5 3.4 1.8
2.2 2.6 2.6 2.3
7.2 0.6 2.2 3.0
5.5 2.9 4.0 4.0
2.8 0.3 7.2 5.4
1.2 1.6 4.5 4.5
6.8 2.7 5.8 6.7
4.1 3.8 4.8 2.6
2.6 1.4 2.8 3.3
2.5 -0.5 4.6 3.3
4.6 -0.9 3.6 4.5
3.2 3.3 3.8 3.4
2.1 3.8 4.0 3.9
5.1 3.8 3.6 4.0
3.5 2.2 2.5 3.5
2.9 1.6 3.2 3.0
3.6 2.1 1.8 2.2
Zone euro Total OECD
6.5 5.5
7.5 6.3
3.9 3.1
3.1 2.9
3.0 3.1
1.9 3.8
2.0 4.2
1.1 3.9
1.7 3.4
2.4 4.7
2.5 2.9
2.2 2.3
2.3 2.6
1.6 2.9
1.5 2.7
2.2 2.9
2.4 3.1
3.0 3.3
2.4 2.6
2.1 2.1
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
13. Taux de chômage : définitions courantes
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 11. Rémunération par employé dans le secteur privé
279
12http://dx.doi.org/10.1787/511768706853
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Le secteur privé tel que défini par l’OCDE comprend l’ensemble de l’économie à l’exclusion du secteur public. Voir aussi Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Moyenne 1981-1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
0.8 2.2 1.8 0.9 ..
3.0 1.8 1.7 1.9 ..
3.5 0.9 -0.3 1.8 ..
1.9 2.6 3.6 2.7 1.3
-0.3 2.5 1.7 1.0 5.2
2.8 2.0 0.6 0.7 3.2
2.9 1.7 3.2 2.1 -0.9
3.3 2.7 0.2 1.6 0.8
2.7 2.0 2.0 2.9 4.9
0.9 1.9 1.8 2.7 3.9
0.9 0.3 -0.6 0.6 2.0
2.1 1.4 1.6 0.5 1.3
1.1 0.6 1.0 -0.5 5.0
1.4 2.5 2.1 1.3 4.1
0.0 2.2 0.9 1.5 5.2
0.4 2.1 1.7 1.1 5.1
1.5 1.5 0.9 0.4 4.7
0.4 0.3 -0.1 -1.0 3.1
1.1 -0.2 0.1 0.1 3.1
1.9 0.9 1.1 1.5 4.4
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
1.8 2.5 2.1 1.7 0.9
3.1 3.4 1.8 3.4 -0.8
1.4 5.3 0.5 0.5 -2.4
3.8 5.0 2.0 2.8 0.1
2.3 2.0 1.3 1.7 1.2
1.9 2.3 0.7 1.3 2.8
1.8 2.8 1.7 2.0 4.2
0.7 3.2 2.0 0.6 -0.7
1.7 1.4 1.1 0.5 3.4
3.0 2.7 1.3 1.5 4.6
-0.2 1.0 0.0 0.9 4.4
0.4 0.6 0.5 0.6 1.6
1.5 1.8 1.0 0.7 4.0
2.9 3.2 2.1 0.3 2.2
1.6 1.5 1.4 1.0 2.9
2.2 3.0 1.4 2.5 2.1
0.0 2.3 0.7 0.9 2.7
-0.9 0.4 0.3 0.1 1.9
1.5 0.3 0.3 0.0 1.5
2.1 1.6 1.4 1.4 1.9
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 1.0 3.4 1.7 2.6
.. -3.4 2.8 1.4 -0.1
.. 1.5 1.2 1.8 0.0
.. 2.8 2.4 4.0 1.0
5.1 -2.9 4.5 3.1 1.9
1.8 4.8 4.4 0.4 2.3
4.4 4.9 5.6 1.6 0.5
3.0 2.1 -0.2 0.3 -1.4
0.7 0.4 4.2 0.3 0.7
3.8 2.3 4.4 1.9 3.1
3.8 2.2 2.7 -0.3 0.7
4.1 1.6 4.6 -1.2 1.5
2.9 2.3 2.5 -1.4 1.6
5.6 8.3 1.6 0.9 2.5
4.0 4.0 1.6 0.1 1.5
3.4 -0.7 1.4 -0.1 2.0
1.2 0.3 2.4 0.2 1.6
3.2 0.1 -1.9 -1.0 0.8
0.8 -4.2 0.4 -0.6 0.6
1.3 0.9 2.1 0.7 0.8
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
6.0 3.7 .. 0.8 1.3
3.9 -0.7 0.0 0.4 0.4
4.9 2.4 -1.6 0.9 3.1
5.2 1.2 0.9 2.3 1.5
6.1 -2.0 -5.4 0.8 -0.2
4.7 -0.9 1.0 1.2 0.7
2.9 2.8 1.0 1.2 1.7
-0.9 1.9 2.2 1.3 0.5
7.6 3.2 2.7 2.1 2.7
4.0 2.7 4.3 1.7 2.1
1.8 -2.8 -0.4 -0.1 0.1
4.1 0.8 -1.5 -0.4 2.0
3.2 -0.2 0.5 0.8 1.8
2.8 2.2 0.5 3.1 1.1
2.8 2.3 2.5 1.4 0.0
3.8 2.7 1.4 1.5 -0.2
3.7 0.8 1.5 1.1 1.4
3.5 -1.6 0.6 0.8 0.3
2.6 0.2 0.1 -0.1 1.0
3.4 1.0 0.6 0.7 1.8
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
2.3 .. 1.8 .. 1.8
3.8 .. 0.2 .. 2.4
2.8 .. 0.0 .. 1.9
3.5 7.0 1.1 .. 2.9
1.9 6.0 4.9 4.0 0.9
2.5 5.0 3.1 4.8 0.7
2.4 5.6 2.3 6.9 0.3
0.2 3.8 2.3 4.9 0.0
1.6 8.8 2.4 2.6 0.2
2.8 5.9 1.6 3.4 0.0
1.6 3.5 0.2 2.8 0.5
1.1 4.6 0.1 4.7 0.3
1.8 5.1 -0.3 3.6 0.0
3.6 4.0 1.4 5.5 -0.3
2.1 1.3 0.8 5.1 -0.5
-0.7 2.7 0.7 6.1 0.0
0.2 2.2 1.8 8.1 0.6
-0.5 1.7 -0.3 4.9 1.2
0.4 2.1 0.3 3.1 1.3
0.5 3.0 0.6 4.5 1.4
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
1.5 0.1 2.9 2.0 1.3
3.4 0.5 5.1 2.6 3.3
3.4 4.8 0.6 1.9 13.5 -12.4 3.2 3.5 0.7 1.0
2.5 0.4 4.2 1.8 0.2
2.3 0.7 4.0 1.9 1.8
4.0 2.0 7.5 1.5 2.1
2.0 1.2 0.4 2.6 1.9
2.2 0.5 -4.5 2.1 2.4
2.0 2.5 9.0 2.7 1.9
-0.9 -0.5 -5.7 1.6 0.9
2.4 -0.1 6.5 1.3 2.8
2.6 0.2 6.1 1.9 2.5
4.2 2.2 7.3 1.7 2.6
3.0 1.7 6.8 1.0 1.3
2.7 0.9 5.5 1.9 1.0
0.6 0.8 3.2 2.3 1.1
-0.2 -0.1 1.5 0.1 1.6
1.3 -0.4 0.9 0.7 0.0
3.2 1.4 2.5 2.8 1.1
Zone euro Total OECD
1.9 1.8
2.1 2.3
1.8 1.2
0.9 1.7
1.9 2.0
0.9 1.2
0.9 1.9
1.5 2.4
0.3 0.6
0.2 1.7
0.4 1.7
0.9 2.1
0.7 1.4
1.4 1.5
0.8 1.3
0.0 0.9
0.2 0.4
1.2 1.4
0.9 1.3
2.9 1.7
14. Taux de chômage standardisés
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
Note : Voir aussi Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/511775322550
ANNEXE STATISTIQUE
280
Annexe : Tableau 12. Productivité du travail pour l'ensemble de l'économie
2005 Chômage (milliers)
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque Danemark
531 253 397 1 172 410 139
8.2 5.5 9.7 9.5 4.1 6.7
8.2 5.9 9.6 9.6 3.9 6.3
8.2 5.9 9.2 9.1 4.8 5.2
7.7 5.9 9.3 8.3 6.5 4.8
6.9 5.5 8.5 7.6 8.8 5.0
6.3 4.8 6.8 6.8 8.9 4.3
6.7 4.9 6.6 7.2 8.2 4.4
6.3 5.6 7.5 7.6 7.3 4.5
5.9 5.8 8.2 7.6 7.8 5.3
5.4 5.9 8.4 7.2 8.3 5.5
5.0 6.0 8.5 6.8 7.9 4.8
4.8 5.6 8.3 6.3 7.2 3.9
4.4 5.1 7.4 6.0 5.3 3.7
4.3 4.9 6.8 6.1 4.5 3.1
5.3 5.7 7.4 7.0 5.2 4.0
6.0 6.0 7.8 7.5 5.5 4.5
4.5 5.1 6.8 6.4 4.6 3.2
5.8 6.0 7.7 7.3 5.5 4.3
6.0 6.0 7.9 7.4 5.5 4.6
Finlande France Allemagne Grèce Hongrie Islande
220 2 428 4 573 467 304 4
16.7 10.1 7.9 8.3 10.4 4.7
15.9 10.6 8.6 9.0 10.1 3.7
12.7 10.8 9.3 8.9 8.9 3.9
11.4 10.3 8.9 10.6 7.9 2.7
10.3 10.0 8.2 11.6 7.1 2.0
9.8 8.6 7.4 11.0 6.5 2.3
9.2 7.8 7.5 10.5 5.8 2.3
9.1 7.9 8.3 9.8 5.9 3.3
9.0 8.5 9.2 10.0 5.9 3.4
8.9 8.8 9.7 9.5 6.2 3.1
8.4 8.8 10.5 9.3 7.3 2.6
7.7 8.8 9.8 8.7 7.5 2.9
6.9 8.0 8.3 8.1 7.4 2.3
6.2 7.3 7.4 7.6 7.9 2.8
6.5 8.2 8.1 8.0 8.9 7.4
6.8 8.7 8.6 8.2 9.2 8.6
6.3 7.6 7.4 .. 8.0 3.5
6.6 8.6 8.4 .. 9.3 9.0
6.9 8.6 8.6 .. 9.0 8.1
Irlande Italie Japon Corée Luxembourg
89 1 881 2 943 887 10
12.3 11.3 3.1 2.1 3.0
11.8 11.3 3.4 2.0 3.3
10.7 11.4 3.4 2.6 3.6
7.6 11.5 4.1 7.0 3.1
5.6 11.1 4.7 6.6 2.9
4.3 10.2 4.7 4.4 2.6
3.9 9.2 5.0 4.0 2.5
4.4 8.8 5.4 3.3 2.9
4.6 8.6 5.3 3.6 3.7
4.5 8.1 4.7 3.7 4.2
4.3 7.8 4.4 3.7 4.7
4.4 6.8 4.1 3.5 4.4
4.6 6.2 3.9 3.2 4.4
5.9 6.9 4.1 3.2 4.5
7.7 7.8 4.4 3.6 6.5
7.8 8.0 4.4 3.6 7.0
7.3 7.2 4.3 3.4 4.9
7.8 8.2 4.4 3.7 7.3
7.6 7.8 4.4 3.5 6.8
Mexique1 Pays-Bas Nouvelle-Zélande Norvège Pologne Portugal République slovaque
1 470 427 80 110 3 045 422 427
6.9 7.2 6.2 4.9 13.3 7.2 13.1
5.2 6.6 6.1 4.8 12.3 7.3 11.3
4.1 5.7 6.6 4.0 11.2 6.7 11.9
3.6 4.5 7.5 3.2 10.6 5.0 12.6
2.5 3.7 6.8 3.2 14.0 4.4 16.4
2.6 2.8 6.0 3.4 16.1 4.0 18.8
2.5 2.5 5.3 3.5 18.2 4.0 19.3
2.9 2.9 5.2 3.9 19.9 5.0 18.6
3.0 4.0 4.7 4.5 19.6 6.3 17.5
3.7 4.9 3.9 4.5 19.0 6.7 18.1
3.5 4.9 3.7 4.6 17.7 7.7 16.1
3.2 4.1 3.8 3.4 13.8 7.7 13.3
3.4 3.3 3.6 2.5 9.6 8.0 11.0
4.1 3.1 4.0 2.6 7.2 7.6 9.7
4.6 3.7 5.4 3.0 7.1 8.5 9.4
4.4 4.1 6.0 3.3 7.6 8.8 9.0
4.5 3.2 4.3 2.6 6.8 7.8 9.0
4.6 3.9 6.0 3.2 7.3 8.8 9.5
4.2 4.2 6.1 3.3 7.8 8.7 8.8
Espagne Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
1 913 364 187 2 343 1 465 7 580
18.7 10.6 3.5 7.5 8.6 5.6
17.5 11.6 3.9 6.5 8.1 5.4
16.3 11.8 4.2 6.7 7.0 4.9
14.6 9.9 3.5 6.7 6.3 4.5
12.2 8.3 3.0 7.5 6.0 4.2
10.8 6.9 2.6 6.3 5.5 4.0
10.1 5.9 2.6 8.2 5.1 4.8
11.0 6.1 3.2 10.1 5.2 5.8
11.0 6.8 4.3 10.3 5.0 6.0
10.5 7.7 4.4 10.0 4.8 5.5
9.2 7.7 4.4 10.0 4.8 5.1
8.5 7.1 4.0 9.7 5.4 4.6
8.3 10.9 6.1 6.1 3.6 3.5 9.6 9.7 5.4 5.5 4.6 5.7
14.2 7.0 3.9 10.5 6.8 7.3
14.8 7.7 4.2 10.6 8.2 7.5
12.4 6.4 3.6 .. 6.0 6.5
14.8 7.4 4.1 .. 7.3 7.5
14.7 7.7 4.2 .. 8.3 7.4
13 079 36 539
10.3 7.2
10.4 7.0
10.4 6.7
9.9 6.6
9.1 6.4
8.1 5.9
7.7 6.2
8.1 6.7
8.6 6.9
8.8 6.8
8.8 6.6
8.2 6.0
7.4 5.6
8.6 6.9
9.0 7.2
7.8 6.3
9.0 7.2
9.0 7.2
Zone euro Total OECD
7.4 5.9
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
15. Population active, emploi et chômage
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 13. Taux de chômage : définitions courantes
281
12http://dx.doi.org/10.1787511852743743
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Les données sur le marché du travail sont sujettes à des différences de définitions entre pays et comportent de nombreuses ruptures, ces dernières étant en général relativement mineures. Pour plus de détails sur les sources et définitions, la couverture et les ruptures de séries, voir Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Données établies sur la base de l'enquête nationale sur l'emploi. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
En pourcentage de la population active civile 1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Australie Autriche Belgique Canada
6.0 .. 7.4 7.5
6.7 .. 6.6 8.1
9.3 .. 6.4 10.3
10.5 .. 7.1 11.2
10.6 3.9 8.6 11.4
9.5 3.8 9.8 10.4
8.2 3.9 9.7 9.5
8.2 4.4 9.6 9.6
8.3 4.4 9.2 9.1
7.7 4.5 9.3 8.3
6.9 3.9 8.5 7.6
6.3 3.7 6.9 6.8
6.7 3.6 6.6 7.2
6.4 4.2 7.5 7.7
5.9 4.3 8.2 7.6
5.4 4.8 8.4 7.2
5.1 5.2 8.5 6.8
4.8 4.7 8.3 6.3
4.4 4.4 7.5 6.0
République tchèque Danemark Finlande France
.. 6.8 3.1 8.8
.. 7.2 3.2 8.4
.. 7.9 6.7 8.9
.. 8.6 11.6 9.8
4.4 9.5 16.2 11.0
4.3 7.7 16.8 11.6
4.1 6.8 15.1 11.0
3.9 6.3 14.9 11.5
4.8 5.2 12.7 11.4
6.4 4.9 11.4 11.0
8.6 5.1 10.3 10.4
8.7 4.3 9.6 9.0
8.0 4.5 9.1 8.3
7.3 4.6 9.1 8.6
7.8 5.4 9.1 9.0
8.3 5.5 8.8 9.3
7.9 4.8 8.4 9.3
7.2 3.9 7.7 9.2
5.3 3.8 6.8 8.3
Allemagne1 Grèce Hongrie Irlande
5.6 6.7 .. 14.7
4.8 6.3 .. 13.4
4.2 6.9 .. 14.7
6.3 7.8 10.0 15.4
7.6 8.6 12.1 15.6
8.2 8.8 11.0 14.4
8.0 9.0 10.4 12.3
8.7 9.7 9.6 11.6
9.4 9.6 9.0 9.9
9.0 11.1 8.4 7.6
8.3 12.0 6.9 5.7
7.5 11.3 6.4 4.3
7.6 10.7 5.8 3.9
8.4 10.3 5.8 4.5
9.3 9.7 5.9 4.7
9.8 10.5 6.1 4.5
10.6 9.9 7.2 4.4
9.8 8.9 7.4 4.5
8.4 8.3 7.3 4.6
Italie Japon Corée Luxembourg
9.7 2.3 2.6 1.8
8.9 2.1 2.4 1.7
8.5 2.1 2.4 1.6
8.8 2.2 2.5 2.1
9.8 2.5 2.9 2.6
10.6 2.9 2.5 3.2
11.2 3.1 2.1 2.9
11.2 3.4 2.0 2.9
11.2 3.4 2.6 2.7
11.4 4.1 7.0 2.7
11.0 4.7 6.6 2.4
10.1 4.7 4.4 2.3
9.1 5.0 4.0 1.9
8.7 5.4 3.3 2.6
8.5 5.3 3.6 3.8
8.1 4.7 3.7 4.9
7.7 4.4 3.7 4.6
6.8 4.1 3.5 4.6
6.2 3.9 3.2 4.2
Pays-Bas Nouvelle-Zélande Norvège Pologne
6.6 7.1 5.4 ..
5.9 7.8 5.8 ..
5.5 10.3 6.0 ..
5.3 10.4 6.5 ..
6.2 9.5 6.6 16.3
6.8 8.1 6.0 16.9
6.6 6.3 5.5 15.4
6.0 6.1 4.8 14.1
4.9 6.6 4.0 10.9
3.8 7.4 3.2 10.2
3.2 6.8 3.2 13.4
2.8 6.0 3.4 16.2
2.2 5.3 3.6 18.3
2.8 5.2 3.9 20.0
3.7 4.6 4.5 19.7
4.6 3.9 4.4 19.0
4.7 3.7 4.6 17.8
3.9 3.8 3.5 13.9
3.2 3.6 2.6 9.6
5.2 .. 13.9 1.6
4.8 .. 13.0 1.7
4.2 .. 13.0 3.1
4.1 .. 14.7 5.6
5.5 .. 18.3 9.1
6.8 13.7 19.5 9.4
7.2 13.1 18.4 8.8
7.2 11.3 17.8 9.6
6.7 11.9 16.7 9.9
5.0 12.7 15.0 8.2
4.5 16.3 12.5 6.7
4.0 18.8 11.1 5.6
4.0 19.3 10.4 4.9
5.1 18.7 11.1 5.0
6.4 17.6 11.1 5.6
6.8 18.2 10.6 6.3
7.7 16.3 9.2 7.3
7.8 13.4 8.5 7.0
8.1 11.2 8.3 6.2
.. .. 7.1 6.9 5.3 | 5.6
1.9 8.6 6.8
3.1 9.8 7.5
4.0 3.8 10.2 9.3 6.9 | 6.1
3.5 8.5 5.6
3.9 7.9 5.4
4.2 6.8 4.9
3.5 6.1 4.5
3.0 5.9 4.2
2.6 5.4 4.0
2.6 5.0 4.7
3.2 5.1 5.8
4.3 5.0 6.0
4.4 4.7 5.5
4.4 4.8 5.1
4.0 5.4 4.6
3.6 5.3 4.6
Portugal République slovaque Espagne Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis Zone euro Total OECD
16. Indices implicites de prix du PIB
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1989
..
..
7.8
8.5
10.0
10.7
10.4
10.6
10.5
10.0
9.2
8.3
7.8
8.2
8.7
8.8
8.8
8.2
7.4
6.2
6.1
6.8
7.4
7.8
7.6
7.2
7.2
6.9
6.8
6.7
6.2
6.4
6.9
7.1
6.9
6.7
6.1
5.6
Note : Dans toute la mesure du possible, les données ont été ajustées pour en assurer la comparabilité dans le temps et pour être conformes aux directives du Bureau international du travail. Toutes les séries présentées sont alignées sur les estimations basées sur les enquêtes de la population active. Dans les pays effectuant des enquêtes annuelles, les estimations mensuelles sont obtenues par interpolation/extrapolation et incluent les tendances de données administratives lorsque celles-ci sont disponibles. Les données annuelles sont donc calculées en faisant la moyenne des estimations mensuelles (à la fois pour les chômeurs et pour la population active). Pour les pays effectuant des enquêtes mensuelles ou trimestrielles, les estimations annuelles sont obtenues par la moyenne des estimations mensuelles ou trimestrielles respectivement. Pour plusieurs pays, la procédure d’ajustement utilisée est celle du Bureau of Labor Statistics du Department of Labor des États-Unis. Pour les pays de l’Union européenne les procédures sont identiques à celles utilisées pour calculer les taux de chômage comparables de l’Office statistique des Communautés européennes. De légères différences peuvent apparaître dues principalement aux diverses méthodes de calcul et aux facteurs d’ajustement utilisés, et au fait que les estimations de l’Union européenne sont basées sur la population active civile. Voir les notes techniques dans la publication de l'OCDE Les statistiques trimestrielles de la population active. 1. Avant Juillet 1991, les données se réfèrent à l'Allemagne occidentale. Source : OCDE, Principaux indicateurs économiques.
12http://dx.doi.org/10.1787/511884662232
ANNEXE STATISTIQUE
282
Annexe : Tableau 14. Taux de chômage standardisés
Millions 1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
325.4 138.9 132.6 464.3
326.6 166.3 132.6 492.9
329.0 172.4 133.3 501.4
330.8 175.0 133.9 505.8
333.7 177.4 135.0 511.1
337.5 180.3 135.9 517.8
340.0 182.6 137.6 522.6
342.7 184.4 139.1 527.2
347.2 186.4 140.9 533.5
349.2 188.6 142.5 537.8
351.0 191.7 144.2 542.7
353.4 193.0 145.5 546.4
355.3 196.7 147.2 552.0
358.4 199.2 148.9 557.7
361.6 202.4 150.3 564.0
364.3 205.3 151.7 569.6
366.9 208.4 153.3 575.3
368.4 210.2 154.2 578.6
370.2 211.9 154.8 582.0
303.1 129.9 121.7 433.0
303.6 152.7 119.7 456.3
306.4 158.0 119.3 464.5
309.1 160.2 120.2 469.3
311.7 163.6 120.9 475.3
315.9 167.2 121.8 483.1
318.9 169.2 124.0 488.1
322.2 171.2 126.4 493.4
327.8 174.0 129.4 501.8
328.9 175.6 131.5 504.5
328.5 177.6 132.5 506.1
330.0 178.5 133.0 508.5
332.8 181.8 134.3 514.6
336.4 184.7 135.8 521.1
340.8 189.2 138.0 530.0
344.6 193.1 140.5 537.8
345.6 195.7 141.9 541.3
342.9 195.5 140.9 538.5
343.3 196.7 140.8 540.0
22.3 9.0 10.8 31.3
23.0 13.6 12.8 36.6
22.5 14.4 14.0 36.9
21.7 14.8 13.8 36.5
22.0 13.8 14.1 35.8
21.6 13.1 14.1 34.7
21.1 13.4 13.6 34.5
20.6 13.2 12.7 33.8
19.3 12.4 11.5 31.7
20.3 13.0 11.0 33.3
22.5 14.1 11.7 36.6
23.3 14.5 12.6 37.8
22.5 14.9 12.9 37.4
22.0 14.5 13.1 36.5
20.9 13.2 12.3 34.0
19.7 12.1 11.2 31.9
21.3 12.7 11.4 34.0
25.5 14.7 13.3 40.1
26.9 15.2 14.0 42.1
Population active Sept principaux pays Total des petits pays1 Zone euro Total de l'OCDE1 Emploi Sept principaux pays Total des petits pays1 Zone euro Total de l'OCDE1 Chômage Sept principaux pays Total des petits pays1 Zone euro Total de l'OCDE1
1. Le champ limité de l'enquête nationale sur l'emploi urbain mexicain introduit une distorsion éventuelle dans les agrégats. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
17. Indices implicites de prix de la consommation privée
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 15. Population active, emploi et chômage
ANNEXE STATISTIQUE
283
12http://dx.doi.org/10.1787/512002433757
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Moyenne 1984-94
1995
1996
4.6 2.9 3.1 3.0 ..
1.6 1.9 1.2 2.3 10.2
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
3.0 4.0 3.0 2.8 16.5
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2.2 1.0 0.5 1.6 10.2
1.5 -0.3 1.1 1.2 8.4
0.3 0.1 2.0 -0.4 11.1
0.5 0.2 0.3 1.7 2.8
4.2 1.4 1.9 4.1 1.5
3.9 1.6 2.1 1.1 4.9
2.9 1.3 1.8 1.1 2.8
2.8 1.3 1.6 3.3 0.9
4.1 1.6 2.3 3.2 4.5
4.1 1.8 2.5 3.4 -0.3
4.9 1.9 2.3 2.5 0.9
3.5 2.2 2.4 3.1 3.6
5.8 2.6 2.1 3.3 2.4
2.1 1.7 2.3 -1.0 2.3
2.3 1.1 1.8 1.0 1.8
5.8 2.5 2.6 1.0 2.5
1.4 1.3 2.1 0.6 1.6
2.3 0.9 1.7 1.2 2.0
1.3 5.1 1.3 1.9 9.8
2.0 -0.1 1.6 0.5 7.4
2.0 1.6 1.0 0.3 6.8
1.2 3.6 0.9 0.6 5.2
1.7 0.8 0.0 0.3 3.0
3.0 2.6 1.4 -0.7 3.4
2.5 2.9 2.0 1.2 2.7
2.3 1.3 2.4 1.4 3.7
1.6 -0.4 1.9 1.2 3.5
2.3 0.8 1.6 1.0 3.4
3.1 0.1 2.0 0.7 3.3
2.0 1.5 2.5 0.5 3.4
1.7 2.8 2.5 1.9 2.9
3.4 3.3 2.3 1.6 3.5
2.3 3.3 1.7 1.8 3.8
2.2 2.1 1.1 1.4 3.6
2.6 3.1 2.1 2.3 3.9
2.6 2.9 1.5 1.3 4.0
1.9 1.7 1.0 1.4 3.2
.. 15.0 3.3 6.3 1.4
26.7 3.0 3.0 5.0 -0.5
21.2 2.5 2.3 4.8 -0.6
18.5 2.9 3.8 2.6 0.6
12.6 5.1 6.6 2.6 0.0
8.4 3.3 4.0 1.8 -1.3
9.9 3.6 6.1 1.9 -1.7
8.4 8.6 5.5 3.0 -1.2
7.8 5.6 4.6 3.3 -1.5
5.8 0.6 2.5 3.1 -1.6
4.4 2.5 2.1 2.6 -1.1
2.2 2.8 2.3 2.1 -1.2
3.9 9.0 3.4 1.7 -1.0
5.7 5.6 1.4 2.3 -0.8
5.9 9.3 -0.9 3.9 -1.0
3.6 15.2 0.7 2.5 1.3
2.7 6.7 0.3 1.3 -0.3
5.4 13.6 0.2 5.2 1.0
3.1 12.0 0.4 1.1 -0.2
2.4 5.1 0.1 1.3 -0.3
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
7.2 2.7 43.0 1.5 6.5
7.4 2.3 37.8 2.1 2.2
5.1 2.9 30.7 1.3 2.5
4.6 -1.6 17.7 2.6 0.6
5.8 0.4 15.4 1.9 0.8
-0.1 0.1 4.7 15.1 1.8 0.4
0.7 1.2 12.1 4.1 2.5
3.5 1.1 5.9 5.1 4.3
2.8 1.5 6.9 3.8 1.1
2.7 5.8 8.5 2.2 1.4
2.7 2.8 9.1 0.7 3.8
-0.2 0.2 4.1 4.4 2.4 1.8
-0.5 0.5 5.1 6.8 1.7 2.4
1.2 1.7 4.7 1.5 4.3
3.6 1.5 6.8 1.8 3.6
2.7 2.4 4.6 1.5 1.7
0.2 1.7 3.4 1.5 2.4
5.9 .. 5.7 1.9 1.1
0.5 .. 4.0 1.7 2.6
0.0 .. 3.0 1.5 2.3
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
2.9 .. 12.2 .. 6.7
3.0 28.0 3.4 9.9 4.9
4.2 17.9 2.6 4.1 3.5
2.8 13.9 3.8 4.9 2.4
-0.8 11.1 3.8 5.0 2.5
6.6 6.0 3.3 7.4 2.6
15.7 7.3 3.0 9.4 3.5
1.7 3.5 3.7 5.0 4.2
-1.8 2.2 3.9 3.9 4.3
3.0 0.4 3.2 5.3 4.1
5.3 4.1 2.4 5.9 4.0
8.7 2.6 2.5 2.4 4.3
8.4 1.5 2.8 2.9 4.0
1.6 3.9 2.9 1.1 3.2
6.2 3.4 2.2 4.9 3.4
-4.8 3.7 2.3 3.5 2.5
2.6 3.5 1.8 2.6 1.1
-4.1 3.7 2.1 6.3 3.2
2.9 3.6 1.8 1.9 2.1
1.5 3.4 1.8 2.9 0.8
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
5.6 2.9 61.1 5.0 2.9
3.4 0.7 87.2 2.7 2.0
0.9 0.2 77.8 3.6 1.9
1.3 -0.1 81.5 2.8 1.7
0.7 0.3 75.7 2.2 1.1
1.2 0.6 54.2 2.1 1.4
1.4 1.1 49.2 1.2 2.2
2.1 0.8 52.9 2.1 2.4
1.6 0.5 37.4 3.1 1.7
1.8 1.0 23.3 3.1 2.1
0.8 0.6 12.4 2.5 2.9
0.9 0.1 7.1 2.2 3.3
1.5 1.7 9.3 2.6 3.2
2.9 1.8 7.6 2.9 2.7
3.7 2.7 12.7 3.3 2.2
2.5 2.0 9.1 2.5 1.8
1.6 1.3 8.1 1.5 1.5
4.3 2.9 .. 3.7 2.3
1.0 1.7 .. 1.9 1.6
2.0 1.1 .. 1.3 1.5
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
18. Prix à la consommation
1997
Zone euro
4.2
2.7
1.9
1.4
1.6
1.0
1.4
2.4
2.6
2.2
1.9
2.0
2.0
2.3
2.4
2.0
1.3
2.8
1.6
1.2
Total OECD
6.6
5.8
4.8
4.2
3.6
2.7
3.1
3.2
2.7
2.5
2.6
2.3
2.5
2.4
2.6
2.1
1.5
2.9
1.6
1.4
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512034140405
ANNEXE STATISTIQUE
284
Annexe : Tableau 16. Indices implicites de prix du PIB
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Moyenne 1984-94
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
5.4 2.7 2.9 3.5 ..
2.2 2.1 2.1 1.3 9.2
2.1 1.9 1.0 1.6 7.7
1.7 1.5 1.5 1.6 9.0
1.3 0.5 1.2 1.2 8.9
0.5 0.5 0.1 1.7 1.9
2.9 2.5 3.5 2.2 3.2
3.7 1.8 2.2 1.8 3.9
2.7 0.7 1.3 2.0 1.2
2.2 1.6 1.6 1.6 -0.4
1.2 2.0 2.6 1.5 3.3
1.7 2.2 2.9 1.7 0.8
2.8 1.8 2.8 1.4 1.6
2.6 2.3 2.8 1.6 2.8
3.9 3.1 4.5 1.5 5.4
3.6 1.2 1.9 0.8 2.3
2.4 0.8 1.6 0.9 2.1
4.4 2.5 3.6 1.2 3.8
2.9 0.8 1.8 1.1 2.1
2.2 0.8 1.5 0.8 2.1
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
2.8 4.2 3.0 2.2 16.8
1.8 1.2 1.0 1.3 9.0
1.6 0.4 1.6 0.9 8.2
2.0 2.2 0.9 1.4 5.6
1.4 2.1 0.2 0.5 4.5
1.9 1.4 -0.5 0.3 2.3
2.7 4.3 2.3 0.9 3.1
2.3 2.7 1.7 1.8 2.7
1.7 2.1 1.0 1.2 2.5
1.3 -0.3 1.9 1.5 2.7
1.3 1.0 1.9 1.3 2.4
2.1 0.5 1.8 1.5 3.3
2.1 1.6 2.2 1.3 3.5
1.9 2.2 2.0 1.7 3.1
2.5 2.8 2.7 2.1 4.5
1.5 1.9 0.9 1.0 2.7
1.6 1.7 0.8 1.3 2.4
2.2 2.7 2.0 1.6 ..
1.8 1.7 0.8 1.1 ..
1.4 1.7 0.7 1.3 ..
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 15.1 3.2 6.2 1.3
28.3 2.2 2.8 6.0 -0.2
22.9 2.5 2.6 4.1 0.0
18.0 0.8 2.6 2.2 1.3
13.6 1.5 3.6 1.8 0.2
10.2 2.8 2.6 1.8 -0.5
11.0 5.0 6.3 3.4 -1.1
8.2 7.8 4.2 2.6 -1.1
3.9 4.8 5.1 2.9 -1.4
4.1 1.3 3.9 2.8 -0.9
4.6 3.0 1.6 2.6 -0.7
3.8 1.9 1.5 2.3 -0.8
3.4 7.6 2.2 2.7 -0.3
6.4 4.7 3.0 2.2 -0.5
5.7 12.5 3.4 3.6 0.4
4.2 15.2 1.0 1.7 -0.2
3.1 7.1 1.0 1.5 -0.3
5.1 16.1 2.4 3.1 0.2
3.4 13.4 0.8 1.5 -0.2
3.1 4.7 1.2 1.4 -0.3
Co ée Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
6 6.7 2.9 44.2 1.9 6.6
66 6.6 2.0 34.0 2.1 2.1
6 6.2 1.0 30.9 2.0 2.4
60 6.0 1.8 16.6 2.3 1.8
6 6.7 1.7 20.4 2.0 1.9
33 3.3 2.5 14.0 1.9 0.7
4.8 8 3.7 10.3 3.8 2.2
4.8 8 2.3 7.1 4.5 2.3
2.8 8 0.5 5.3 3.0 1.9
3 3.4 2.2 7.1 2.4 0.5
35 3.5 2.1 6.5 1.0 1.1
2.6 6 3.1 3.4 2.1 1.7
2.1 2.2 3.5 1.9 2.8
2.6 6 2.1 4.6 1.6 1.7
5 5.4 5.2 5.2 1.8 3.5
39 3.9 1.9 5.2 1.6 2.3
2.9 9 1.7 3.9 1.6 1.1
6.2 6 .. 5.6 1.6 4.0
2.7 .. 4.8 1.8 1.4
3.0 3 0 .. 3.5 1.5 1.0
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
4.5 .. 11.2 .. 6.4
2.3 27.2 4.3 9.2 4.8
1.3 18.6 2.9 4.0 3.2
2.4 14.7 2.9 4.8 2.7
2.5 10.5 2.3 5.7 1.9
2.0 6.1 2.2 9.9 2.3
2.9 10.0 3.4 8.2 3.7
2.2 3.8 3.4 5.6 3.4
1.4 3.3 3.0 2.8 2.8
3.0 0.4 2.9 6.5 3.1
0.7 3.0 2.5 7.4 3.6
1.1 2.1 2.7 2.6 3.4
2.1 1.2 3.1 4.9 3.4
0.7 2.4 2.7 2.6 3.2
3.5 4.1 2.8 4.0 4.3
2.7 2.9 1.4 2.7 1.8
1.8 3.5 1.6 2.8 1.5
3.3 3.5 2.1 3.5 3.4
2.4 3.5 1.6 2.6 1.4
1.8 3.4 1.6 2.8 1.5
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
6.2 2.7 62.2 5.0 3.3
3.0 1.4 92.4 3.2 2.1
1.0 1.3 67.8 3.5 2.2
1.5 0.8 82.1 2.5 1.7
0.5 -0.1 83.0 2.4 0.9
1.4 0.4 53.4 1.2 1.7
1.0 0.8 54.9 1.1 2.5
2.2 0.7 49.7 2.0 2.1
1.7 0.9 38.5 1.5 1.4
1.7 0.4 23.4 1.9 2.0
0.9 0.8 10.8 1.6 2.6
1.2 0.5 8.3 2.5 2.9
0.9 1.3 9.8 2.3 2.8
1.3 1.1 8.6 2.4 2.6
2.4 1.5 13.0 3.3 3.6
1.3 0.6 8.9 3.4 1.2
1.0 1.1 7.6 2.2 1.3
2.3 1.0 .. 4.4 2.8
1.1 0.9 .. 2.7 1.1
1.1 1.0 .. 1.8 1.2
19. Marché du pétrole et autres matières premières
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 17. Indices implicites de prix de la consommation privée
Zone euro
4.1
2.6
2.1
1.8
1.1
0.8
2.4
2.4
1.8
2.1
2.0
2.1
2.2
2.2
3.0
1.4
1.3
2.4
1.3
1.3
Total OECD
6.8
5.8
4.8
4.4
3.8
2.8
3.6
3.1
2.3
2.3
2.3
2.2
2.3
2.3
3.3
1.7
1.5
2.9
1.5
1.4
285
12http://dx.doi.org/10.1787/512042074448
ANNEXE STATISTIQUE
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
Moyenne 1984-94
Quatrième trimestre 2008 2009 2010
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
5.4 .. .. 3.5 ..
4.6 1.6 1.3 2.1 9.1
2.6 1.8 1.8 1.6 8.8
0.3 1.2 1.5 1.6 8.5
0.9 0.8 0.9 1.0 10.7
1.5 0.5 1.1 1.7 2.1
4.5 2.0 2.7 2.7 3.9
4.4 2.3 2.4 2.5 4.7
3.0 1.7 1.6 2.3 1.8
2.8 1.3 1.5 2.8 0.1
2.3 2.0 1.9 1.9 2.8
2.7 2.1 2.5 2.2 1.9
3.5 1.7 2.3 2.0 2.6
2.3 2.2 1.8 2.1 3.0
4.6 3.3 4.6 2.6 6.6
3.3 1.1 1.9 1.2 2.0
2.4 0.8 1.6 1.0 2.6
4.8 2.4 3.8 2.7 5.5
2.8 0.8 1.8 1.2 2.2
2.2 0.8 1.5 0.9 2.7
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
3.2 .. .. .. 16.6
2.1 0.4 1.8 .. 8.9
2.1 1.1 2.1 1.2 7.9
2.2 1.2 1.3 1.5 5.4
1.8 1.3 0.7 0.6 4.5
2.5 1.3 0.6 0.6 2.1
2.9 2.9 1.8 1.4 2.9
2.3 2.7 1.8 1.9 3.7
2.4 2.0 1.9 1.4 3.9
2.1 1.3 2.2 1.0 3.4
1.2 0.1 2.3 1.8 3.0
1.8 0.8 1.9 1.9 3.5
1.9 1.3 1.9 1.8 3.3
1.7 1.6 1.6 2.3 3.0
3.5 4.0 3.3 2.9 4.5
1.6 1.9 1.0 1.1 2.7
1.6 1.6 0.8 1.3 2.4
3.1 4.1 2.5 2.1 4.0
1.8 1.6 0.9 1.1 2.3
1.4 1.5 0.7 1.3 2.3
Hongrie Islande1 Irlande Italie Japon
.. 14.6 .. .. 1.6
28.3 1.7 .. 5.4 -0.1
23.5 2.3 2.2 4.0 0.0
18.3 1.8 1.3 1.9 1.7
14.2 1.7 2.1 2.0 0.7
10.0 3.2 2.5 1.7 -0.3
9.8 5.1 5.3 2.6 -0.5
9.1 6.4 4.0 2.3 -0.8
5.3 5.2 4.7 2.6 -0.9
4.7 2.1 4.0 2.8 -0.2
6.7 3.2 2.3 2.3 0.0
3.6 4.0 2.2 2.2 -0.6
3.9 6.7 2.7 2.2 0.2
8.0 5.1 2.9 2.0 0.1
6.4 12.1 3.1 3.5 1.4
3.6 14.9 0.9 1.5 0.3
3.2 5.7 6.9 15.0 0.9 2.1 1.5 2.9 -0.1 1.4
3.3 13.4 1.0 1.5 -0.2
3.3 4.7 1.1 1.4 -0.1
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
5.6 56 .. 43.4 .. 6.8
4.5 45 .. 35.0 1.4 3.8
4.9 49 1.2 34.4 1.4 2.3
4.4 44 1.4 20.6 1.9 1.2
7.5 75 1.0 15.9 1.8 1.3
0.8 08 1.0 16.6 2.0 -0.1
2.3 23 3.8 9.5 2.3 2.6
4.1 41 2.4 6.4 5.1 2.6
2.7 27 2.1 5.0 3.9 2.7
3.6 36 2.5 4.5 2.2 1.8
3.6 36 3.2 4.7 1.4 2.3
2.8 28 3.8 4.0 1.5 3.0
2.2 22 3.0 3.6 1.7 3.4
2.5 25 2.7 4.0 1.6 2.4
5.0 50 4.5 4.9 2.3 4.0
3.9 39 1.9 5.3 1.8 2.3
2.9 29 1.7 3.8 1.6 2.1
5.7 57 3.9 5.2 2.2 3.7
2.7 27 1.7 5.0 1.8 2.1
3.0 30 1.7 3.2 1.5 2.0
4.6 .. .. .. 6.2
2.4 28.0 4.0 9.8 4.6
1.2 19.8 2.9 5.8 3.6
2.6 14.9 1.9 6.1 1.9
2.3 11.6 2.2 6.7 1.8
2.3 7.2 2.2 10.6 2.2
3.1 9.9 2.8 12.0 3.5
3.0 5.4 4.4 7.3 2.8
1.3 1.9 3.7 3.1 3.6
2.5 0.7 3.3 8.6 3.1
0.5 3.4 2.5 7.5 3.1
1.5 2.2 2.1 2.7 3.4
2.3 1.3 3.0 4.5 3.6
0.7 2.5 2.4 2.8 2.8
3.6 4.2 2.8 4.4 4.4
2.5 3.2 1.3 2.8 1.8
1.8 3.6 1.6 2.8 1.5
3.0 3.7 2.1 4.0 3.5
2.4 3.6 1.6 2.6 1.4
1.8 3.5 1.5 2.8 1.5
5.7 3.0 60.7 .. 3.6
2.5 1.8 89.1 2.7 2.8
0.5 0.8 80.4 2.5 2.9
0.7 0.5 85.7 1.8 2.3
-0.3 0.0 84.6 1.6 1.5
0.5 0.8 64.9 1.3 2.2
0.9 1.6 54.9 0.8 3.4
2.4 1.0 54.4 1.2 2.8
2.2 0.6 45.0 1.3 1.6
1.9 0.6 21.6 1.4 2.3
0.4 0.8 8.6 1.3 2.7
0.5 1.2 8.2 2.0 3.4
1.4 1.1 9.6 2.3 3.2
2.2 0.7 8.8 2.3 2.9
3.5 2.5 10.3 3.7 4.3
1.5 1.0 8.3 2.7 1.6
1.1 2.5 1.1 1.9 7.6 10.5 1.9 4.2 1.5 3.6
1.2 1.0 7.8 2.1 1.3
1.1 1.0 7.2 1.8 1.4
..
3.0
2.3
1.7
1.2
1.1
2.1
2.4
2.3
2.1
2.2
2.2
2.2
2.1
3.4
1.4
1.3
1.3
1.3
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne Suède Suisse Turquie Royaume-Uni2 États-Unis3 Zone euro
2.7
20. Taux d'emploi, taux d'activité et population active
1995
Note : Indice des prix à la consommation. Pour les pays de la zone euro, pour le total de cette zone ainsi que pour le Royaume-Uni, l'indice des prix à la consommation harmonisé a été utilisé (IPCH). 1. Loyers exclus, à l'exception des loyers implicites. 2. Connu sous le nom de CPI au Royaume-Uni. 3. La méthodologie pour le calcul de l'indice des prix à la consommation ayant considérablement changé au cours des dernières années, l'inflation mesurée s'en trouve substantiellement abaissée. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512043528204
ANNEXE STATISTIQUE
286
Annexe : Tableau 18. Prix à la consommation Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
1
Situation du marché du pétrole Demande OCDE2 dont: Canada et États-Unis
2000
OCDE2 Total OPEP Ex-URSS Autres non-OCDE4 Total Commerce Importations nettes de l'OCDE2 Exportations nettes de l'ex-URSS Exportations nettes des autres non-OCDE4
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
43.3 21.1 14.3 8.0 24.6 67.9
44.4 21.7 14.4 8.4 24.2 68.6
44.9 21.6 14.7 8.6 25.2 70.1
46.0 22.2 15.0 8.8 26.0 72.0
46.7 22.7 15.1 8.9 26.9 73.6
46.9 23.1 15.4 8.4 27.3 74.2
47.8 23.8 15.3 8.7 28.0 75.8
47.9 24.1 15.2 8.6 28.6 76.5
47.9 24.0 15.4 8.5 29.2 77.1
47.9 24.1 15.3 8.5 29.8 77.7
48.6 24.5 15.4 8.6 30.7 79.3
49.4 25.4 15.5 8.5 33.0 82.3
49.7 25.5 15.6 8.6 34.1 83.7
49.3 25.3 15.6 8.4 35.5 84.9
49.2 25.5 15.3 8.3 36.9 86.1
47.8 24.4 15.2 8.2 38.4 86.2
47.1 24.0 15.0 8.1 39.5 86.5
.. .. .. .. .. ..
20.0 27.2 7.9 12.6 67.7
20.8 27.6 7.3 13.4 69.1
21.1 27.9 7.1 14.5 70.6
21.7 28.7 7.1 15.0 72.5
22.1 30.2 7.2 15.4 74.8
21.9 31.0 7.3 15.7 75.9
21.5 29.6 7.5 16.0 74.5
21.9 31.0 7.9 16.2 77.1
21.8 30.5 8.6 16.4 77.3
21.9 28.9 9.4 16.9 77.0
21.6 30.8 10.3 17.1 79.8
21.2 33.1 11.2 17.7 83.2
20.3 34.2 11.6 18.2 84.4
20.0 34.3 12.2 18.8 85.4
19.8 35.5 12.8 17.5 85.6
19.3 .. 12.8 .. ..
19.1 .. 13.0 .. ..
.. .. .. .. ..
23.5 2.0
23.8 2.7
23.5 2.8
24.3 3.1
25.0 3.4
25.4 3.6
25.6 3.9
26.1 4.3
26.4 4.9
25.8 5.9
27.3 6.7
28.3 7.5
29.5 7.8
29.6 8.2
29.2 8.6
28.7 8.5
28.0
..
8.7
..
21.5
21.1
20.7
21.1
21.5
21.8
21.7
21.8
21.5
19.9
20.5
20.8
21.7
21.4
20.5
20.1
19.3
..
17.0
15.8
17.0
20.7
19.1
12.7
17.9
28.4
28.8
38.2
54.4
65.1
72.5
99.3
60.0
60.0
113 99 87
146 120 103
151 141 122
156 118 108
159 113 110
133 97 93
108 94 89
100 100 100
93 86 91
104 85 89
112 104 102
125 114 140
126 115 172
139 129 248
174 156 280
242 157 308
197 143 224
192 141 224
109
128
139
143
139
116
100
100
92
99
111
128
127
148
186
241
192
188
5
caf, $ par baril
Prix
Prix à l'importation du pétrole brut Brent 5
Produits alimentaires et boissons tropicales Matières premières agricoles Minéraux, minerais et métaux Total6 1. 2. 3. 4. 5.
2002
Millions de barils par jour
Europe3 Pacifique Non-OCDE4 Total Offre
Prix des autres matières premières
2001
24.5
25.0
Indices de prix en $
21. Croissance du PIB potentiel, emploi et stock de capital
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 19. Marché du pétrole et autres matières premières
287
12http://dx.doi.org/10.1787/512087051435
ANNEXE STATISTIQUE
Données fondées sur les publications de l'Agence internationale de l'énergie, Oil Market Report , et Annual Statistical Supplement, Août 2007. A l'exclusion de la Corée, de la Hongrie, du Mexique, de la Pologne et de la République tchèque. Pays de l'Union européenne ainsi que l'Islande, la Norvège, la Suisse et la Turquie. Y compris la Corée, la Hongrie, le Mexique, la Pologne et la République tchèque. Les indices jusqu'à 2007 sont fondés sur les données établies par l'Agence internationale de l'énergie pour le pétrole et par l'Institut pour la recherche économique de Hambourg pour les prix des autres matières premières ; prévisions de l'OCDE pour 2008 à 2010. 6. Calculs de l'OCDE. L'indice total des prix des matières premières hors energie est une moyenne pondérée des indices individuels HWWA des matières premières hors energie, dont les poids reflètent les parts des différentes matières premières dans le commerce mondial de matières premières hors energie. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
Taux d'emploi Moyenne Moyenne 1987-89 1997-99
2007
2008
Taux d'activité de la population active 2009
2010
Moyenne Moyenne 1987-89 1997-99
Pourcentages
2007
2008
Population active
2009
2010
Moyenne Moyenne 1987-96 1997-06
Pourcentages
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation
22. Taux de chômage structurel et coûts unitaires de main-d'œuvre
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
67.7 69.9 57.2 70.8 ..
69.2 71.1 59.7 70.0 67.5
74.1 73.1 63.1 75.2 66.8
74.3 74.0 63.3 75.4 67.4
73.4 73.7 62.6 74.2 67.1
72.6 73.6 62.2 73.9 67.0
72.7 73.0 62.7 76.9 ..
74.8 75.5 65.6 76.4 72.4
77.5 77.1 68.2 80.0 70.5
77.6 77.8 67.9 80.4 70.6
77.5 78.2 67.7 79.8 70.7
77.3 78.3 67.5 79.9 70.9
1.8 0.7 0.5 1.0 ..
1.7 0.7 1.0 1.7 0.1
2.5 1.1 0.9 2.0 0.0
2.0 1.3 0.8 1.5 0.4
1.6 0.9 0.5 0.3 0.2
1.5 0.6 0.6 1.1 0.3
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
77.7 72.7 61.7 67.3 60.2
76.5 64.5 61.2 67.8 60.0
79.2 70.5 63.7 73.0 65.2
79.9 71.7 64.2 74.1 65.8
78.5 71.8 63.5 73.8 65.9
77.7 71.7 63.1 73.6 66.1
82.4 76.3 67.6 71.3 64.5
80.5 72.9 68.3 74.3 67.0
82.2 75.7 69.2 79.6 71.0
82.5 76.5 69.3 80.0 71.3
81.8 76.8 69.2 80.3 71.6
81.4 77.0 69.2 80.5 72.0
0.0 -0.3 0.4 0.8 0.9
0.3 0.7 0.7 0.5 1.4
1.4 1.0 0.8 0.1 0.7
0.5 1.3 0.7 0.3 0.8
-1.0 0.5 0.4 0.0 0.8
-0.6 0.4 0.6 0.3 0.8
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 87.1 53.7 54.2 70.8
52.4 83.1 62.3 52.1 74.9
56.2 84.4 70.8 59.3 77.2
55.4 84.2 69.4 59.7 77.6
54.7 80.5 67.7 59.6 77.7
54.6 78.8 68.1 59.6 77.9
.. 88.6 64.1 60.4 72.6
56.9 85.6 67.6 58.8 78.1
60.7 86.4 74.1 63.2 80.3
60.1 86.7 73.8 64.2 80.9
60.1 87.0 73.3 64.7 81.3
60.1 86.2 73.9 64.8 81.5
.. 0.2 1.3 -0.3 1.1
0.8 1.9 3.2 0.9 -0.2
0.0 3.9 3.8 0.3 0.2
-1.0 2.0 1.3 1.6 -0.1
-0.1 -0.7 -0.4 0.7 -0.4
0.0 -0.3 0.6 0.2 -0.2
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
59.2 59 2 60.4 .. 62.3 72.5
61.9 61 9 61.0 62.4 72.4 70.7
67.1 67 1 64.7 62.3 77.8 76.6
67.1 67 1 65.5 .. 78.8 ..
66.6 66 6 64.2 .. 78.6 ..
66.6 66 6 63.6 .. 78.5 ..
60.9 60 9 61.4 .. 67.4 76.8
65.4 65 4 63.0 64.6 75.9 76.0
69.4 69 4 67.7 64.5 80.5 79.5
69.3 69 3 68.6 .. 81.3 ..
69.1 69 1 68.7 .. 81.6 ..
69.1 69 1 68.4 .. 81.9 ..
2.6 2 6 1.1 .. 1.7 1.1
1.1 1 1 2.2 1.8 1.0 1.7
1.0 1 0 2.2 1.9 1.7 1.6
0.6 0 6 2.6 2.1 1.2 0.7
0.5 0 5 1.0 0.8 0.6 0.2
0.7 0 7 0.5 0.9 0.6 0.7
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
77.0 .. 65.8 .. 49.5
78.0 58.2 69.8 59.5 53.0
78.5 56.4 72.0 60.6 67.1
80.5 58.2 72.4 61.8 66.0
81.1 58.4 71.9 62.3 63.7
81.6 58.1 71.8 62.9 62.8
79.7 .. 70.1 .. 58.0
80.8 66.0 73.8 68.9 61.9
80.5 62.4 78.3 68.1 73.1
82.7 62.7 78.4 68.5 74.1
83.6 62.8 78.6 68.8 74.2
84.4 62.9 78.8 69.2 73.8
0.4 .. 1.0 .. 1.2
0.7 -0.1 1.1 0.7 3.3
2.5 -0.5 0.5 -0.2 2.8
3.2 1.0 0.4 0.9 2.9
1.4 0.7 0.5 0.7 1.4
1.4 1.0 0.3 0.6 0.2
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
82.5 79.4 53.7 69.8 71.0
72.1 80.5 49.7 70.7 72.4
75.6 81.9 44.4 72.2 72.0
.. 82.8 44.4 72.3 ..
.. 82.5 44.0 70.8 ..
.. 82.2 44.0 69.1 ..
84.4 79.9 58.5 76.4 75.2
80.1 83.4 53.4 75.6 75.8
80.5 85.0 49.1 76.3 75.5
.. 85.8 49.2 76.6 ..
.. 85.8 49.1 76.0 ..
.. 85.7 49.2 75.2 ..
0.1 1.3 1.9 0.1 1.2
0.5 0.8 1.0 0.8 1.2
1.5 1.9 1.4 0.6 1.1
1.2 1.8 1.8 1.0 0.9
-0.3 0.7 1.6 -0.4 1.0
-0.3 0.6 1.7 -0.5 0.9
Zone euro Total OECD
60.1 61.3
61.3 66.2
67.3 68.1
67.8 67.5
67.1 66.9
66.8 66.6
65.7 65.3
68.0 70.8
72.7 72.1
73.2 72.0
73.4 72.0
73.5 72.0
0.6 1.1
1.1 1.0
0.9 1.0
1.1 1.0
0.5 0.6
0.4 0.6
Note : Les taux d'emploi sont calculés comme le ratio de l'emploi total sur la population en âge de travailler. Le concept de population en âge de travailler utilisé ici et dans le calcul du taux d'activité de la population active est défini comme toute personne de 15 à 64 ans (16 à 64 ans en Espagne). Cette définition ne correspond pas aux concepts couramment utilisés au Mexique (15 ans et plus) en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis (16 ans et plus) et en Suède (15-74 ans). En conséquence aucune projection n'est disponible pour ces pays. Pour plus de détails sur les sources et définitions, la couverture et les les ruptures de séries, voir Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512113122342
ANNEXE STATISTIQUE
288
Annexe : Tableau 20. Taux d'emploi, taux d'activité et population active
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente Croissance du PIB potentiel Moyenne Moyenne 1987-96 1997-06
Stock de capital
Emploi
2007
2008
2009
2010
Moyenne Moyenne 1987-96 1997-06
2007
2008
2009
2010
Moyenne Moyenne 1987-96 1997-06
1
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
3.2 2.4 2.0 2.5 ..
3.4 2.4 2.1 3.0 3.3
3.1 2.3 2.3 2.4 5.4
3.2 2.4 2.2 2.4 5.0
3.2 2.4 2.1 2.3 4.6
3.2 2.4 2.0 2.2 4.4
1.8 0.6 0.5 0.9 ..
2.1 0.8 1.1 2.1 -0.2
2.9 1.5 1.8 2.3 2.0
2.1 1.5 1.5 1.4 1.3
0.5 0.0 -0.2 -0.6 -0.4
0.8 0.3 0.2 0.6 0.0
3.2 2.9 3.0 4.8 ..
4.2 2.5 2.6 4.5 ..
4.2 2.2 2.5 4.2 ..
4.2 2.2 2.5 4.2 ..
4.2 2.2 2.5 4.2 ..
4.2 2.2 2.5 4.2 ..
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
2.1 1.9 2.0 2.2 1.7
1.9 3.2 2.1 1.3 3.8
1.5 3.4 1.8 1.4 4.1
1.1 3.1 1.9 1.5 3.9
0.9 2.9 1.9 1.4 3.8
1.0 2.8 1.8 1.6 3.7
-0.2 -1.6 0.2 0.7 0.6
0.5 1.3 1.0 0.5 1.4
1.6 2.0 1.8 1.7 1.3
1.1 2.0 1.4 1.3 1.3
-1.9 0.2 -0.6 -0.7 0.4
-1.2 0.1 0.1 -0.2 0.6
3.6 2.7 2.9 2.8 2.7
3.9 2.3 3.2 1.9 4.5
3.6 2.3 2.9 1.6 4.0
3.5 2.3 2.9 1.6 4.0
3.4 2.3 2.9 1.7 4.0
3.3 2.3 2.9 1.8 4.0
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 1.7 5.4 2.1 25 2.5
4.1 4.2 6.8 1.2 12 1.2
3.2 5.8 4.9 1.0 12 1.2
3.0 3.8 4.5 1.1 12 1.2
3.1 0.7 3.4 1.3 12 1.2
3.2 1.7 3.1 1.3 13 1.3
.. -0.1 2.0 -0.4 10 1.0
1.0 2.0 4.0 1.4 -0 0.3 3
0.1 4.5 3.6 1.0 05 0.5
-1.5 1.5 -0.1 0.8 -0 0.3 3
-1.3 -5.4 -2.3 -0.4 -0 0.7 7
-0.3 -1.6 0.5 0.0 -0 0.2 2
.. .. 2.8 3.1 43 4.3
.. .. 7.8 3.0 17 1.7
.. .. 5.6 2.8 09 0.9
.. .. 5.5 2.9 09 0.9
.. .. 5.5 3.0 09 0.9
.. .. 5.5 3.0 09 0.9
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
.. 5.5 .. 2.9 2.1
.. 4.7 .. 2.5 3.1
.. 4.8 .. 2.1 2.6
.. 4.4 .. 2.0 2.6
.. 4.3 .. 1.7 2.4
.. 4.0 .. 1.7 2.3
2.7 0.9 .. 1.8 0.8
1.0 2.1 1.9 1.2 2.1
1.2 2.2 1.7 2.5 1.8
0.6 2.5 1.4 1.5 0.2
0.1 -1.2 0.3 0.0 -1.3
0.7 -0.1 1.2 0.1 0.1
.. .. .. 3.2 3.4
.. .. .. 2.9 4.7
.. .. .. 2.1 4.5
.. .. .. 2.1 4.5
.. .. .. 2.0 4.5
.. .. .. 2.0 4.5
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
1.9 .. 2.9 .. 3.0
3.1 3.8 2.2 .. 3.4
4.2 5.3 1.4 .. 3.2
3.8 5.6 1.3 .. 3.0
3.7 5.2 1.1 .. 2.8
3.1 4.8 1.1 .. 2.4
0.0 .. 1.0 .. 1.0
0.8 -0.4 1.0 0.5 4.4
3.4 4.4 0.1 2.4 3.1
3.2 3.7 0.9 2.4 -0.1
1.0 0.8 -0.5 1.0 -2.3
1.1 0.4 0.0 1.0 -0.6
.. .. 3.7 .. 5.0
.. .. 3.7 .. 5.5
.. .. 2.1 .. 4.8
.. .. 2.0 .. 4.7
.. .. 2.0 .. 4.7
.. .. 2.0 .. 4.6
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
1.8 1.8 .. 2.4 3.1
3.0 1.7 .. 2.7 2.7
3.0 2.7 .. 2.2 2.6
3.0 2.6 .. 1.8 2.5
2.6 2.2 .. 1.6 2.3
2.4 2.1 .. 1.9 2.3
-1.0 0.9 2.1 0.4 1.3
1.1 0.8 0.6 1.0 1.2
2.5 2.3 1.4 0.7 1.1
1.2 1.9 1.7 0.8 -0.3
-1.2 0.4 0.7 -1.8 -0.7
-1.0 0.3 1.6 -1.9 0.7
3.7 .. .. 4.5 4.5
3.7 .. .. 4.6 4.4
3.3 .. .. 3.7 3.6
3.3 .. .. 3.6 3.6
3.3 .. .. 3.5 3.6
3.3 .. .. 3.5 3.6
Zone euro Total OECD
2.3 2.7
2.0 2.4
1.9 2.2
1.9 2.2
1.9 2.1
1.8 2.1
0.5 1.1
1.4 1.0
1.8 1.5
1.0 0.7
-0.7 -0.5
-0.1 0.3
.. 4.1
.. 3.6
.. 3.0
.. 3.0
.. 3.0
.. 3.0
23. Taux d'épargne des ménages
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 21. Croissance du PIB potentiel, emploi et stock de capital
289
12http://dx.doi.org/10.1787/512138482314
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Le PIB potentiel est estimé par la méthode «Cobb-Douglas production function» . Pour plus de détails sur les sources et définitions, la couverture et les les ruptures de séries, voir Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Valeur lissée, pour l'ensemble de l'économie à l’exclusion du logement. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
Coûts unitaires de main-d'œuvre1
Taux de chômage structurel Moyenne Moyenne 1984-86 1994-96
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Moyenne 1984-93
Moyenne 1994-03
2004
Pourcentages
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Pourcentages de variation
7.5 3.4 7.7 8.8 ..
7.9 4.9 8.2 8.5 ..
5.5 5.3 8.0 7.0 ..
5.3 5.2 8.0 6.8 ..
5.2 5.2 8.0 6.6 ..
5.1 5.2 7.9 6.5 ..
5.1 5.2 7.9 6.4 ..
5.1 5.2 7.9 6.2 ..
5.1 5.2 7.9 6.1 ..
4.3 3.4 3.1 3.5 ..
1.9 0.2 1.6 1.5 6.2
4.0 -0.5 0.0 2.6 1.9
4.7 0.3 1.2 2.8 0.5
4.5 1.3 1.7 3.7 1.1
3.4 1.3 3.1 3.3 2.3
4.3 2.4 3.5 3.9 5.0
3.9 2.1 2.4 1.6 4.3
2.6 1.2 1.0 0.3 2.1
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
6.2 3.9 8.1 5.5 6.0
6.4 12.0 9.8 7.5 8.3
4.8 8.0 8.6 8.5 9.5
4.6 7.9 8.6 8.7 9.3
4.5 7.8 8.5 8.6 9.1
4.4 7.5 8.3 8.4 8.9
4.3 7.2 8.1 8.3 8.9
4.2 7.0 8.0 8.2 8.8
4.2 6.9 8.0 8.2 8.8
3.4 4.0 2.7 2.7 16.2
2.5 1.4 1.5 0.4 6.3
0.7 0.2 1.2 -0.3 5.2
2.0 2.3 1.7 -1.5 3.7
1.7 -0.2 1.8 -1.5 4.8
3.7 1.2 2.2 0.3 3.9
5.4 5.3 2.5 2.4 4.6
3.4 3.9 2.0 2.6 5.1
2.3 2.2 0.8 0.4 4.9
.. 1.5 15.0 7.6 2.5
.. 4.1 12.0 9.6 3.2
.. 2.8 4.9 7.3 4.3
.. 2.8 4.8 6.9 4.2
.. 2.8 4.7 6.6 4.1
.. 2.8 4.7 6.3 4.1
.. 2.8 4.7 6.2 4.1
.. 2.8 4.7 6.2 4.0
.. 2.8 4.7 6.2 4.0
.. 18.1 2.7 6.1 1.4
11.3 5.6 2.1 2.4 -1.2
4.4 1.8 3.8 2.2 -3.5
3.8 5.7 5.5 4.1 -1.1
2.5 9.3 3.9 2.7 -0.8
5.2 6.6 2.6 2.1 -1.8
5.6 7.9 8.1 5.6 0.8
4.2 16.1 2.5 2.7 0.0
3.8 5.8 -2.6 1.1 -0.5
.. .. .. 7.1 4.8
.. .. .. 5.8 7.3
.. .. .. 3.7 4.7
.. .. .. 3.7 4.3
.. .. .. 3.6 4.1
.. .. .. 3.6 4.0
.. .. .. 3.5 4.0
.. .. .. 3.5 4.0
.. .. .. 3.5 4.0
8.8 2.5 48.3 1.5 1.6
3.1 2.1 14.9 2.7 1.9
2.8 1.6 2.9 -0.1 3.3
1.7 1.6 4.2 -0.6 4.2
0.3 0.6 3.0 0.6 6.0
1.6 3.9 2.5 2.1 3.8
4.5 4.4 4.2 2.8 4.8
0.5 2.8 4.1 2.4 2.9
0.1 4.9 2.8 1.4 1.1
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
2.9 .. 7.1 .. 11.9
4.6 12.9 6.2 .. 14.0
3.9 18.1 6.5 .. 10.2
3.8 18.0 6.7 .. 9.7
3.6 16.9 6.8 .. 9.1
3.3 14.7 6.9 .. 8.9
3.3 12.3 6.9 .. 8.9
3.3 10.7 6.9 .. 8.9
3.3 9.8 6.8 .. 8.9
3.7 .. 13.0 .. 7.9
3.2 9.3 3.6 5.2 3.2
0.9 -1.4 1.7 0.4 2.6
3.1 1.6 3.9 3.5 3.7
6.0 0.6 1.8 1.7 3.7
6.3 6.2 1.3 0.0 3.3
6.6 6.7 4.8 2.8 3.5
3.7 4.6 1.9 3.0 4.2
4.0 3.2 1.2 2.6 2.3
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis Zone euro Total OECD
4.0 1.0 .. 10.1 6.7 7.4 6.5
7.7 3.0 .. 8.2 5.7 9.0 6.8
7.3 3.7 .. 5.3 5.1 8.1 6.2
7.3 3.7 .. 5.3 5.0 8.0 6.1
7.2 3.7 .. 5.3 5.0 7.8 6.0
7.2 3.7 .. 5.3 4.9 7.6 5.9
7.0 3.7 .. 5.3 4.9 7.5 5.8
6.8 3.7 .. 5.3 4.9 7.5 5.7
6.7 3.7 .. 5.3 4.9 7.5 5.7
5.7 3.8 64.2 5.4 2.9 4.0 6.8
2.0 1.0 60.0 2.7 2.1 1.5 3.5
-0.4 -2.4 10.2 2.2 2.0 0.9 1.2
0.1 1.2 5.6 3.1 2.3 1.2 1.8
-0.5 1.8 9.1 2.0 2.9 1.1 2.0
4.4 1.9 9.0 1.1 3.1 1.8 2.2
4.1 1.8 12.1 2.8 2.2 3.4 3.0
1.8 2.5 9.0 2.7 3.4 2.7 2.8
0.4 1.2 6.0 -0.8 1.4 1.1 1.1
Hongrie Islande Irlande Italie Japon Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
24. Épargne nationale brute
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
Note : Le taux de chômage structurel est le «NAIRU», estimé sur la base des méthodes proposées dans Richardson et al (2000), “The concept, policy use and measurement of structural unemployment”, OECD Economics Department Working Paper No 250. Les estimations les plus récentes se trouvent dans Gianella et al (2008) “What drives the NAIRU? Evidence from a panel of OECD countries”, OECD Economics Department Working Paper No. 649. Pour plus de détails sur les sources et définitions, voir Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Pour l'ensemble de l'économie. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512147647366
ANNEXE STATISTIQUE
290
Annexe : Tableau 22. Taux de chômage structurel et coûts unitaires de main-d'œuvre
En pourcentage du revenu disponible des ménages 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Épargne nette Australie Autriche Belgique Canada
5.1 13.3 12.7 13.3
5.1 12.1 13.9 13.0
5.4 12.4 15.2 11.9
6.9 12.3 14.9 9.5
6.4 12.1 16.0 9.2
7.0 9.5 14.2 7.0
4.5 7.9 13.2 4.9
1.8 8.7 12.4 4.9
1.9 9.9 12.7 4.0
1.8 9.3 10.9 4.7
2.0 8.1 11.9 5.2
-2.3 8.1 11.2 3.5
-3.1 9.2 9.6 2.6
-2.6 9.4 8.1 3.2
-0.8 9.8 7.5 2.0
0.2 10.8 8.0 3.1
0.9 11.7 8.6 2.7
1.4 11.8 7.9 2.8
3.5 12.2 8.0 3.5
3.1 12.2 7.9 3.2
République tchèque Danemark Finlande France
.. 1.8 7.3 10.4
.. 1.5 10.2 11.4
6.4 2.6 7.8 12.2
1.2 -1.6 1.3 11.6
10.0 1.3 4.1 12.8
6.1 0.9 0.3 11.9
6.0 -1.6 1.5 12.8
4.1 0.0 0.4 12.4
3.4 -3.3 1.7 12.1
3.3 -1.9 -1.7 12.0
2.2 3.7 -0.7 12.7
3.0 4.1 0.2 13.8
2.4 4.1 1.2 12.7
0.5 0.7 2.3 12.6
3.2 -4.0 0.3 11.7
4.5 -3.1 -2.4 11.7
4.3 -2.8 -2.8 12.4
3.3 -1.9 -2.7 12.7
4.2 -0.7 -1.7 13.3
4.4 1.7 -1.2 13.2
Allemagne Hongrie Irlande Italie
12.9 .. .. 21.4
12.7 .. .. 20.2
12.1 .. .. 19.5
11.4 .. .. 18.1
11.0 .. .. 17.0
10.5 .. .. 17.9
10.1 .. .. 15.1
10.1 .. .. 11.4
9.5 .. .. 10.2
9.2 8.9 .. 8.4
9.4 8.7 .. 10.5
9.9 6.6 5.4 11.3
10.3 4.4 5.4 10.3
10.4 7.0 8.3 10.2
10.6 6.9 5.6 9.9
10.5 7.3 3.8 9.0
10.8 7.6 5.3 7.9
11.6 7.1 10.6 9.2
12.9 8.5 11.4 9.1
13.0 8.8 9.3 8.4
Japon Corée Pays-Bas Norvège
15.0 24.6 14.5 3.4
14.2 23.4 16.6 5.3
13.7 21.8 14.1 6.4
12.6 20.7 14.4 5.4
11.9 17.5 14.3 4.8
10.6 17.5 12.7 2.6
10.3 16.1 13.3 3.0
11.3 24.9 12.2 5.7
10.0 17.5 9.0 4.7
8.6 10.7 6.9 4.3
5.0 6.4 9.7 3.1
4.9 2.2 8.7 8.2
3.9 3.9 7.6 8.9
3.5 6.3 7.4 7.2
3.9 4.7 6.4 10.1
3.3 3.4 5.3 0.1
3.1 2.5 7.3 -0.3
3.3 3.7 5.8 2.0
3.5 4.2 5.8 5.2
3.2 4.7 6.1 7.0
Pologne Suède Suisse États-Unis
.. 7.1 13.1 7.3
.. 11.0 13.1 7.7
.. 11.2 13.0 5.8
.. 9.8 12.4 4.8
14.6 9.5 12.7 4.6
11.7 7.3 10.9 4.0
11.7 4.9 10.7 3.6
12.1 4.0 10.7 4.3
10.6 3.6 10.8 2.4
8.4 4.8 11.7 2.3
9.9 9.3 11.9 1.8
6.0 9.1 10.7 2.4
5.2 9.0 9.4 2.1
4.7 7.7 9.0 2.1
4.7 6.8 9.9 0.4
4.0 7.1 12.0 0.7
6.0 8.3 13.0 0.6
8.1 9.2 12.6 1.6
7.8 10.3 12.8 2.8
5.7 9.2 13.1 2.5
Épargne brute Portugal Espagne Royaume-Uni
.. 14.6 10.3
.. 13.2 11.7
.. 15.5 10.8
.. 13.1 9.3
13.1 17.5 10.3
11.9 17.4 9.4
10.8 16.0 9.6
10.5 14.4 7.4
9.8 12.7 5.2
10.2 11.1 4.7
10.9 11.1 6.0
10.6 11.4 4.8
10.5 12.0 5.1
9.7 11.3 4.0
9.2 11.3 5.1
8.1 11.2 4.2
6.6 10.2 2.5
6.9 11.2 -0.2
7.3 12.7 1.1
7.4 13.8 0.9
25. Dépenses totales des administrations publiques
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 23. Taux d'épargne des ménages
291
12http://dx.doi.org/10.1787/512164535511
ANNEXE STATISTIQUE
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Les pays diffèrent dans leur façon de comptabiliser l'épargne disponible des ménages, entre autres, les pensions de retraite moins les contributions au plan de pension sont ou ne sont pas incluses dans le revenu disponible des ménages mais ceci a été corrigé pour le calcul du taux d'épargne des ménages. La majorité des pays calculent une épargne des ménages nette (excluant la consommation de capital fixe par les ménages et les entreprises constituées en société). Dans la plupart des pays, l'épargne des ménages inclut l'épargne des institutions à but non lucratif (parfois appelée épargne personnelle) à l'exception de la République tchèque, la Finlande, la France le Japon et la NouvelleZélande qui ne l'incluent pas. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
En pourcentage du PIB nominal
26. Recettes totales des administrations publiques d'origine fiscale et non fiscale
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Australie Autriche Belgique Canada
23.8 23.0 22.1 20.5
22.8 23.4 23.3 19.8
18.6 23.6 23.6 17.3
16.2 23.2 22.7 14.7
18.0 22.0 23.2 13.4
19.6 21.3 24.3 14.0
18.5 20.8 25.5 16.2
18.7 22.2 25.4 18.3
19.9 22.1 24.5 18.8
20.1 22.7 25.9 19.6
19.4 23.3 25.6 19.1
20.3 23.1 26.3 20.7
19.7 23.6 26.0 23.6
20.4 23.0 24.6 22.2
20.1 24.8 24.2 21.2
20.7 24.5 23.6 21.4
20.2 25.0 24.0 23.0
21.4 25.0 23.7 23.8
21.6 25.0 24.6 24.4
.. 26.1 25.0 23.7
République tchèque Danemark Finlande France
.. 18.7 26.3 19.8
.. 19.1 25.8 20.7
.. 20.3 24.0 20.8
.. 19.5 16.5 20.2
28.6 20.0 13.9 19.6
28.7 19.1 15.0 18.3
28.4 19.3 18.2 18.7
29.0 20.4 21.9 19.1
27.0 20.5 20.9 18.7
24.4 21.4 24.2 19.9
26.3 20.7 25.5 21.0
24.6 21.7 26.9 21.8
24.8 22.6 28.8 21.6
24.2 23.5 29.3 21.3
22.4 22.9 28.4 19.8
20.7 23.1 24.5 19.1
22.0 23.4 26.6 19.0
23.9 25.2 25.7 18.5
24.3 25.2 26.8 19.1
25.0 23.6 28.6 19.3
Allemagne Grèce Islande Irlande
24.7 11.0 17.4 14.5
25.7 11.0 17.5 14.8
25.3 10.7 16.9 17.7
22.6 10.7 16.0 17.3
22.3 10.9 15.7 15.3
21.2 10.9 17.6 17.4
20.9 11.0 17.9 17.7
21.0 11.3 17.1 20.3
20.5 11.4 17.2 21.7
20.7 11.2 17.9 23.4
20.9 11.3 17.4 25.0
20.3 11.3 15.0 24.0
20.2 11.3 13.1 24.2
19.5 11.8 17.0 22.2
19.4 9.6 19.7 21.1
19.5 11.7 15.0 23.4
22.0 12.3 13.6 24.0
22.2 10.3 12.2 24.0
23.9 10.2 9.5 24.8
25.9 8.6 12.1 21.8
Italie Japon Corée Mexique
21.8 32.8 40.6 23.9
21.1 33.0 37.7 23.2
20.8 33.2 37.7 23.6
20.0 33.9 37.7 21.4
19.1 33.2 36.9 18.6
19.7 31.9 36.8 16.5
19.9 30.1 36.3 16.0
22.0 29.3 36.2 21.1
22.2 29.7 35.3 25.7
22.2 29.8 35.4 28.1
21.6 28.8 37.2 23.3
21.1 27.2 35.0 23.6
20.6 27.5 33.6 23.8
20.9 25.8 31.6 20.1
20.8 25.2 31.2 20.9
19.8 25.4 32.6 21.6
20.3 25.8 34.8 23.8
19.6 26.8 32.7 23.3
19.6 26.6 31.2 25.5
19.7 .. 30.6 ..
Pays-Bas Nouvelle-Zélande Norvège Pologne
25.8 19.1 24.5 ..
27.1 18.3 25.6 ..
26.0 16.8 25.2 ..
25.6 13.8 24.0 4.0
24.8 14.6 23.1 4.0
25.0 17.2 23.3 4.2
26.1 18.0 24.2 5.6
27.2 17.9 25.9 6.0
26.7 16.9 27.9 5.7
28.1 16.5 29.6 6.4
25.2 16.1 26.3 7.7
27.1 15.9 28.5 6.6
28.4 17.1 35.4 6.1
26.7 19.2 35.1 4.8
25.8 18.8 31.5 2.9
25.4 18.8 30.5 3.3
27.6 17.5 32.7 2.8
26.5 15.3 37.4 5.1
29.4 15.1 39.0 5.4
29.5 .. 38.5 7.1
Portugal République slovaque Espagne Suède
26.5 .. 22.7 25.3
26.8 .. 22.2 26.2
25.4 .. 22.2 24.2
22.5 .. 21.6 20.3
21.5 .. 20.0 16.6
19.0 23.8 20.0 14.3
18.2 26.4 19.5 17.8
20.2 26.8 21.7 20.9
19.5 24.6 21.5 20.4
19.3 25.1 22.2 20.7
19.8 24.2 22.4 21.5
18.9 24.1 22.4 21.8
17.0 23.5 22.3 22.8
16.7 22.4 22.0 22.6
16.7 21.7 22.9 22.3
16.4 18.3 23.4 23.4
15.3 19.7 22.4 23.1
12.8 20.2 22.0 23.4
11.7 20.4 21.9 26.7
12.1 22.8 21.1 28.1
Suisse Royaume-Uni États-Unis
.. 17.5 16.9
.. 17.4 16.3
33.1 16.5 15.3
31.1 15.6 15.3
28.6 14.5 14.2
29.7 14.3 13.8
29.3 15.9 14.6
29.6 16.2 15.5
28.8 16.3 16.1
30.8 17.4 17.3
32.0 18.3 18.0
32.9 16.0 17.8
34.7 15.4 17.7
31.4 15.6 16.1
29.0 15.8 13.9
33.1 15.7 12.9
32.9 15.9 13.4
35.8 15.1 14.4
36.6 14.2 15.0
.. 14.5 13.7
Note: Basé sur les systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95. Source : Base de données des comptes nationaux des pays de l'OCDE.
12http://dx.doi.org/10.1787/512181318866
ANNEXE STATISTIQUE
292
Annexe : Tableau 24. Épargne nationale brute
En pourcentage du PIB nominal
27. Solde financier des administrations publiques
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 25. Dépenses totales des administrations publiques 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada
37.7 52.9 53.4 52.3
38.3 53.4 53.7 53.3
37.8 56.5 54.8 52.2
38.2 56.1 52.5 49.7
38.2 56.5 52.0 48.5
37.2 56.0 52.5 46.6
36.3 53.6 51.1 44.3
35.2 54.0 50.4 44.8
34.8 53.6 50.2 42.7
35.2 52.1 49.2 41.1
35.9 51.5 49.2 42.0
35.4 51.0 49.9 41.2
34.6 51.5 51.2 41.2
35.1 54.1 49.5 39.9
34.8 49.9 52.0 39.3
34.5 49.4 48.3 39.3
33.8 48.4 48.4 39.1
33.7 48.4 48.9 39.6
35.1 49.4 49.6 41.4
35.0 49.8 50.0 41.5
République tchèque Danemark Finlande France
.. 56.5 56.6 50.6
.. 57.0 61.9 52.0
.. 60.1 64.6 54.9
.. 60.0 63.9 54.2
54.0 59.1 61.4 54.4
42.4 58.7 59.8 54.5
43.2 56.4 56.3 54.1
43.1 56.0 52.5 52.7
42.2 55.1 51.5 52.6
41.7 53.3 48.4 51.6
44.2 53.9 47.9 51.6
46.2 54.2 48.9 52.6
47.1 54.7 50.1 53.2
44.8 54.3 50.2 53.3
44.6 52.3 50.5 53.5
43.2 50.9 48.8 52.7
41.5 50.4 47.3 52.4
41.5 50.4 47.3 52.5
42.0 51.9 47.8 53.2
41.2 52.6 48.0 53.4
Allemagne Grèce Hongrie Islande
46.1 41.8 55.8 42.9
47.3 44.3 59.7 43.8
48.3 46.6 59.3 43.6
47.9 44.8 62.8 43.4
54.8 45.8 55.3 42.7
49.3 44.1 52.0 42.2
48.3 45.0 49.9 40.7
48.1 44.4 51.5 41.3
48.2 44.4 48.6 42.0
45.1 46.7 46.5 41.9
47.5 45.3 47.2 42.6
48.0 44.8 51.3 44.3
48.4 45.0 49.1 45.6
47.3 45.5 48.9 44.1
46.9 43.1 50.1 42.2
45.3 42.0 51.9 41.7
43.8 43.5 49.8 42.8
43.4 43.2 48.6 43.9
43.9 43.3 48.6 51.3
44.0 43.5 48.5 52.5
Irlande Italie Japon Corée
44.5 54.0 31.6 20.9
44.9 55.4 32.5 22.0
44.7 56.4 34.3 21.6
44.0 53.5 35.5 21.0
41.2 52.5 36.5 20.8
39.2 52.5 36.8 21.7
36.7 50.2 35.7 22.4
34.5 49.3 42.5 24.7
34.1 48.2 38.6 23.9
31.5 46.1 39.0 23.9
33.3 48.0 38.6 25.0
33.6 47.4 38.8 24.8
33.3 48.3 38.4 30.9
33.7 47.8 37.0 28.1
33.7 48.2 38.4 28.9
33.8 48.8 36.0 30.2
35.4 48.2 35.8 30.7
39.6 48.4 36.4 30.9
41.5 48.8 37.2 31.7
41.3 48.8 37.5 31.8
Luxembourg Pays-Bas Pays Bas Nouvelle-Zélande Norvège
38.5 54.9 54 9 50.3 54.5
40.1 55.7 55 7 49.4 55.7
39.9 55.7 55 7 45.7 54.6
39.1 53.5 53 5 42.9 53.7
39.8 56.4 56 4 42.0 50.9
41.2 49.4 49 4 41.0 48.5
40.7 47.5 47 5 41.7 46.9
40.7 46.7 46 7 41.4 49.2
39.1 46.0 46 0 41.0 47.7
37.9 44.2 44 2 39.6 42.3
38.0 45.4 45 4 38.5 44.2
41.6 46.2 46 2 38.4 47.1
41.9 47.1 47 1 38.8 48.3
42.3 46.1 46 1 38.6 45.6
41.5 44.8 44 8 40.4 42.3
38.7 45.6 45 6 40.9 40.6
37.9 45.3 45 3 41.5 41.0
39.2 45.1 45 1 42.6 40.5
41.2 45.9 45 9 44.6 44.9
42.1 46.3 46 3 45.1 45.8
Pologne Portugal République slovaque Espagne
.. 43.4 .. 44.3
.. 44.5 .. 45.4
.. 46.1 .. 49.0
.. 44.3 56.1 46.7
47.7 43.4 48.7 44.4
51.0 44.1 53.8 43.2
46.4 43.2 49.1 41.6
44.3 42.8 45.9 41.1
42.7 43.2 47.9 39.9
41.1 43.1 51.0 39.1
43.8 44.4 44.6 38.6
44.2 44.3 45.1 38.9
44.6 45.5 40.1 38.4
42.6 46.5 37.8 38.9
43.3 47.6 38.1 38.4
43.8 46.3 37.1 38.5
42.0 45.8 34.6 38.8
41.2 46.3 33.9 39.7
41.4 48.2 34.5 40.6
41.3 49.2 34.8 40.9
Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis1
61.1 32.1 43.2 37.8
69.3 34.2 45.2 38.5
70.9 35.1 45.3 38.0
68.4 35.2 44.6 37.0
65.3 35.0 44.1 37.0
62.9 35.3 42.2 36.5
60.7 35.5 40.6 35.4
58.5 35.8 39.5 34.7
60.2 34.3 38.8 34.3
57.0 35.1 36.6 34.2
61.2 34.8 39.9 35.3
55.8 36.2 40.9 36.3
56.0 36.4 42.4 36.8
54.4 35.9 43.2 36.4
54.0 35.3 44.2 36.6
53.1 33.7 44.3 36.5
51.4 32.9 44.5 37.4
51.2 32.6 45.4 38.6
52.3 33.2 47.7 39.8
52.1 33.3 48.9 39.9
Zone euro Total de l'OCDE
49.3 41.3
50.5 42.4
52.3 42.9
51.0 42.2
53.2 42.9
50.7 41.8
49.4 40.6
48.6 40.8
48.2 39.9
46.3 39.1
47.3 40.1
47.6 40.6
48.1 41.2
47.7 40.6
47.4 40.8
46.7 40.2
46.1 40.3
46.3 40.9
46.9 42.0
47.1 42.2
293
12http://dx.doi.org/10.1787/512216638676
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Ces données concernent le secteur des administrations publiques qui est la consolidation des comptes du gouvernement central, des collectivités territoriales et de la sécurité sociale. Les dépenses totales sont définies comme les dépenses courantes augmentées des dépenses en capital. Pour plus de détails se reporter aux Sources et méthodes des Perspectives économiques de l'OCDE (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Ces chiffres incluent les dépenses des entreprises publiques nettes des excédents d'exploitation. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
En pourcentage du PIB nominal
28. Solde financier des administrations publiques corrigé des variations cycliques
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
1992
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2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada
33.0 49.9 46.0 43.9
32.8 51.4 45.6 44.2
33.4 52.1 47.4 43.5
33.8 51.2 47.4 43.0
34.5 50.6 47.5 43.2
34.9 51.9 48.5 43.8
35.6 51.7 49.0 44.5
36.8 51.5 49.5 44.9
36.9 51.2 49.6 44.3
36.1 50.3 49.1 44.1
35.8 51.4 49.6 42.6
36.7 50.1 49.8 41.1
36.3 49.9 51.1 41.1
36.1 49.6 49.2 40.7
36.3 48.2 49.3 40.8
36.0 47.7 48.6 40.7
35.4 47.9 48.1 40.5
35.5 47.4 48.2 39.9
35.6 46.6 48.3 40.1
35.3 46.4 48.4 39.8
République tchèque Danemark Finlande France
.. 53.6 55.6 47.6
.. 54.5 56.5 47.4
.. 56.3 56.3 48.5
.. 56.7 57.1 48.7
40.5 56.2 55.3 48.9
39.1 56.7 56.3 50.4
39.4 55.9 55.1 50.8
38.1 56.0 54.2 50.0
38.5 56.5 53.1 50.8
37.9 55.5 55.3 50.1
38.5 55.0 52.9 50.0
39.4 54.5 53.1 49.4
40.5 54.6 52.5 49.1
41.9 56.1 52.4 49.6
41.1 57.4 53.2 50.5
40.5 55.9 52.8 50.3
40.5 54.9 52.7 49.7
39.9 52.9 51.9 49.6
40.1 52.0 51.1 49.4
39.5 52.0 50.7 49.4
Allemagne Grèce Hongrie Islande
43.3 31.9 52.7 40.0
44.8 33.3 52.4 41.0
45.3 34.6 52.6 39.1
45.6 36.5 51.5 38.7
45.1 36.7 47.6 39.8
46.0 37.5 46.0 40.6
45.7 39.1 42.5 40.7
45.9 40.5 43.1 40.9
46.7 41.3 43.3 43.2
46.4 43.0 43.6 43.6
44.7 40.9 43.2 41.9
44.4 40.0 42.4 41.7
44.4 39.3 42.0 42.8
43.5 38.1 42.5 44.1
43.6 37.9 42.3 47.1
43.8 39.0 42.6 48.0
43.9 39.8 44.9 48.2
43.4 40.4 45.2 47.1
43.0 40.7 45.0 49.4
43.0 40.4 44.9 48.8
Irlande Italie Japon Corée
41.6 42.6 33.4 22.7
41.9 45.0 33.3 23.4
42.0 46.3 32.0 23.9
42.0 44.4 31.4 23.8
39.1 45.1 31.4 24.6
39.1 45.5 31.7 25.1
38.1 47.6 31.7 25.6
36.8 46.2 31.3 26.4
36.7 46.5 31.2 26.6
36.2 45.3 31.4 29.3
34.3 44.9 32.2 29.6
33.3 44.4 30.8 30.2
33.8 44.8 30.5 31.3
35.1 44.2 30.9 30.6
35.4 43.8 31.7 31.9
36.8 45.4 34.6 33.8
35.7 46.6 33.4 35.2
34.0 45.9 35.0 35.7
34.4 45.9 33.9 35.5
34.3 45.7 33.7 35.4
Luxembourg Pays-Bas Nouvelle-Zélande Norvège
39.2 52.3 46.8 54.6
39.9 51.5 46.4 53.9
41.3 52.9 45.3 53.2
41.5 50.0 46.0 54.0
42.2 47.2 44.9 54.2
42.4 47.5 43.9 54.8
44.3 46.3 43.3 54.5
44.1 45.8 41.5 52.5
42.5 46.4 40.8 53.7
43.9 46.1 41.2 57.7
44.1 45.1 40.6 57.5
43.8 44.1 41.6 56.3
42.4 43.9 42.6 55.5
41.1 44.3 42.9 56.7
41.4 44.5 44.9 57.3
40.0 46.2 44.7 59.1
41.1 45.6 45.2 58.4
40.7 46.0 45.1 60.5
40.5 45.9 44.0 58.8
40.6 45.4 43.5 58.9
Pologne Portugal République slovaque Espagne
.. 36.5 .. 39.5
.. 40.4 .. 41.4
.. 38.6 .. 41.7
.. 37.1 47.3 40.0
43.3 38.4 45.3 38.0
46.1 39.7 43.9 38.4
41.8 39.7 42.7 38.2
40.1 39.4 40.5 37.8
40.4 40.5 40.5 38.4
38.1 40.2 38.7 38.1
38.6 40.1 38.1 38.0
39.2 41.4 36.9 38.4
38.4 42.5 37.4 38.2
36.9 43.1 35.4 38.5
39.0 41.6 35.3 39.4
40.0 42.3 33.5 40.5
40.0 43.2 32.7 41.0
38.9 44.1 31.7 38.2
38.7 45.3 32.5 37.7
38.4 46.0 33.4 37.1
Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis1
61.0 30.3 39.8 32.9
60.5 31.1 38.7 32.8
59.8 31.6 37.3 33.0
59.4 32.4 37.8 33.4
58.0 33.0 38.2 33.8
59.6 33.5 38.0 34.3
59.0 32.7 38.4 34.6
59.7 33.8 39.4 35.1
61.4 33.8 39.8 35.2
60.7 35.2 40.3 35.8
62.9 34.7 40.6 34.9
54.3 35.0 39.0 32.5
54.8 34.6 38.7 31.9
55.0 34.2 39.5 32.1
56.1 34.6 40.8 33.4
55.3 34.7 41.6 34.2
54.9 34.2 41.7 34.5
54.0 33.7 41.9 33.3
52.8 33.5 42.4 33.0
52.5 33.3 42.4 33.1
Zone euro Total de l'OCDE
44.7 37.6
45.8 37.9
46.6 37.9
46.0 37.9
45.6 38.1
46.4 38.6
46.7 38.8
46.3 38.9
46.8 39.1
46.3 39.3
45.4 38.8
45.0 37.4
45.0 37.1
44.7 37.1
44.9 38.0
45.4 38.9
45.5 38.9
44.9 38.5
44.7 38.2
44.6 38.1
Note : Ces données concernent le secteur des administrations publiques qui est la consolidation des comptes du gouvernement central, des collectivités territoriales et de la sécurité sociale. Les recettes non fiscales incluent les revenus de la propriété (y compris les dividendes et autres transferts en provenance des entreprises publiques), les droits, ventes, amendes, et les transferts en capital reçus par les administrations publiques, etc. Pour plus de détails se reporter aux Sources et méthodes des Perspectives économiques de l'OCDE (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Non-compris les excédents nets d'exploitation des entreprises publiques. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512245780870
ANNEXE STATISTIQUE
294
Annexe : Tableau 26. Recettes totales des administrations publiques d'origine fiscale et non fiscale
Excédent (+) ou déficit (-) en pourcentage du PIB nominal 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
-4.7 -3.0 -7.4 -8.4 ..
-5.5 -2.0 -8.1 -9.1 ..
-4.4 -4.4 -7.4 -8.7 ..
-4.5 -4.9 -5.1 -6.7 ..
-3.7 -5.9 -4.5 -5.3 -13.4
-2.4 -4.1 -4.0 -2.8 -3.3
-0.7 -1.9 -2.2 0.2 -3.8
1.6 -2.5 -0.9 0.1 -5.0
2.0 -2.4 -0.6 1.6 -3.7
0.9 -1.9 0.0 2.9 -3.7
-0.1 -0.2 0.4 0.7 -5.7
1.3 -0.9 -0.1 -0.1 -6.8
1.8 -1.6 -0.1 -0.1 -6.6
1.1 -4.5 -0.3 0.9 -2.9
1.5 -1.6 -2.7 1.5 -3.6
1.5 -1.7 0.3 1.3 -2.7
1.6 -0.5 -0.3 1.4 -1.0
1.8 -1.0 -0.7 0.3 -1.6
0.6 -2.7 -1.3 -1.3 -1.9
0.3 -3.5 -1.6 -1.7 -1.7
Danemark Finlande France Allemagne
-2.9 -1.0 -2.9 -2.8
-2.6 -5.4 -4.5 -2.5
-3.8 -8.3 -6.4 -3.0
-3.3 -6.7 -5.5 -2.3
-2.9 -6.2 -5.5 -9.7
-1.9 -3.5 -4.0 -3.3
-0.5 -1.2 -3.3 -2.6
0.0 1.7 -2.6 -2.2
1.4 1.6 -1.8 -1.5
2.3 6.9 -1.5 1.3
1.2 5.0 -1.6 -2.8
0.2 4.2 -3.2 -3.6
-0.1 2.4 -4.1 -4.0
1.9 2.2 -3.6 -3.8
5.1 2.7 -3.0 -3.3
5.0 4.0 -2.4 -1.5
4.4 5.3 -2.7 0.1
2.4 4.6 -2.9 0.0
0.1 3.3 -3.7 -0.9
-0.6 2.7 -3.9 -1.0
-9.9 -3.1 -2.9 -2.8 -11.4
-10.9 -7.3 -2.8 -2.9 -10.4
-11.9 -6.8 -4.5 -2.7 -10.1
-8.3 -11.4 -4.7 -2.0 -9.1
-9.1 -7.7 -3.0 -2.1 -7.4
-6.6 -6.0 -1.6 -0.1 -7.0
-5.9 -7.4 0.0 1.4 -2.7
-3.8 -8.4 -0.4 2.3 -3.1
-3.1 -5.3 1.1 2.6 -1.8
-3.7 -2.9 1.7 4.7 -0.9
-4.4 -4.1 -0.7 1.0 -3.1
-4.8 -9.0 -2.6 -0.3 -3.0
-5.8 -7.2 -2.8 0.5 -3.5
-7.4 -6.4 0.0 1.4 -3.6
-5.2 -7.8 4.9 1.7 -4.4
-3.1 -9.3 6.3 3.0 -3.4
-3.7 -5.0 5.5 0.2 -1.5
-2.8 -3.4 3.2 -5.6 -2.5
-2.7 -3.6 -1.9 -7.1 -2.9
-3.1 -3.5 -3.8 -7.0 -3.1
Japon Corée Luxembourg Pays-Bas N Nouvelle-Zélande ll Zél d
1.8 1.7 0.7 -2.7 -3.5 35
0.8 1.4 -0.2 -4.2 -3.0 30
-2.4 2.2 1.5 -2.8 -0.4 04
-4.2 2.9 2.5 -3.5 31 3.1
-5.1 3.8 2.4 -9.2 29 2.9
-5.1 3.4 1.2 -1.9 29 2.9
-4.0 3.3 3.7 -1.2 17 1.7
-11.2 1.6 3.3 -0.9 01 0.1
-7.4 2.7 3.4 0.4 -0.2 02
-7.6 5.4 6.0 2.0 16 1.6
-6.3 4.6 6.1 -0.3 21 2.1
-8.0 5.4 2.1 -2.1 32 3.2
-7.9 0.4 0.5 -3.2 38 3.8
-6.2 2.5 -1.2 -1.8 43 4.3
-6.7 3.0 -0.1 -0.3 45 4.5
-1.4 3.6 1.3 0.6 37 3.7
-2.4 4.5 3.2 0.3 37 3.7
-1.4 4.8 1.6 1.0 25 2.5
-3.3 3.8 -0.6 0.0 -0.6 06
-3.8 3.6 -1.5 -0.9 -1.6 16
Norvège Pologne Portugal République slovaque
0.1 .. -6.9 ..
-1.9 -4.2 ..
-1.4 .. -7.5 ..
0.3 .. -7.2 -8.8
3.2 -4.4 -5.0 -3.4
6.3 -4.9 -4.5 -9.9
7.6 -4.6 -3.5 -6.3
3.3 -4.3 -3.4 -5.3
6.0 -2.3 -2.8 -7.4
15.4 -3.0 -3.0 -12.3
13.3 -5.1 -4.3 -6.5
9.2 -5.0 -2.9 -8.2
7.3 -6.3 -3.0 -2.7
11.1 -5.7 -3.4 -2.3
15.1 -4.3 -6.1 -2.8
18.5 -3.8 -3.9 -3.5
17.4 -2.0 -2.7 -2.0
20.0 -2.3 -2.2 -2.1
14.0 -2.7 -2.9 -2.0
13.1 -2.9 -3.1 -1.5
Espagne Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis
-4.8 -0.1 -1.8 -3.4 -4.9
-4.0 -8.8 -3.1 -6.5 -5.8
-7.3 -11.2 -3.5 -8.0 -4.9
-6.8 -9.1 -2.8 -6.8 -3.6
-6.5 -7.3 -2.0 -5.8 -3.1
-4.9 -3.3 -1.8 -4.2 -2.2
-3.4 -1.6 -2.8 -2.2 -0.8
-3.2 1.2 -1.9 -0.1 0.4
-1.4 1.2 -0.5 0.9 0.9
-1.0 3.7 0.1 3.7 1.6
-0.7 1.7 -0.1 0.6 -0.4
-0.5 -1.4 -1.2 -2.0 -3.8
-0.2 -1.2 -1.7 -3.7 -4.8
-0.4 0.6 -1.8 -3.7 -4.4
1.0 2.1 -0.7 -3.3 -3.3
2.0 2.2 1.0 -2.7 -2.2
2.2 3.5 1.3 -2.8 -2.9
-1.5 2.8 1.1 -3.6 -5.3
-2.9 0.5 0.3 -5.3 -6.7
-3.8 0.4 0.0 -6.5 -6.8
Zone euro -4.6 -4.7 -5.7 -4.9 -7.6 -4.3 Total de l'OCDE -3.7 -4.5 -4.9 -4.2 -4.8 -3.2 Pour mémoire Solde financier des administrations publiques hors sécurité sociale États-Unis -5.8 -6.6 -5.6 -4.4 -3.9 -3.1 Japon -0.9 -1.7 -4.6 -6.2 -7.0 -6.9
-2.7 -1.8
-2.3 -2.0
-1.4 -0.8
0.0 0.2
-1.8 -1.3
-2.6 -3.3
-3.1 -4.0
-3.0 -3.4
-2.5 -2.8
-1.3 -1.3
-0.6 -1.4
-1.4 -2.5
-2.2 -3.8
-2.5 -4.1
-1.9 -5.8
-0.8 -12.5
-0.6 -8.5
0.1 -8.2
-2.0 -6.5
-5.4 -7.9
-6.2 -8.0
-5.7 -6.6
-4.6 -7.0
-3.7 -1.4
-4.3 -2.2
-6.7 -1.2
-8.1 -3.5
-8.3 -4.1
Grèce Hongrie Islande Irlande Italie
29. Solde financier primaire des administrations publiques
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 27. Solde financier des administrations publiques
295
12http://dx.doi.org/10.1787/512246686072
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Le solde financier comprend les opérations ponctuelles telles que la vente de licences de téléphonie mobile. Ces chiffres étant sur la base des comptes nationaux (SNC93/SEC95), pour certains pays de l'Union européenne, ils peuvent être différents de ceux transmis à la Commission européenne dans le cadre de la Procédure du déficit excessif. Pour plus de détails se reporter aux notes des tableaux 25 et 26 de l'annexe statistique et aux Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada
-4.0 -3.5 -8.5 -7.2
-4.3 -2.5 -8.8 -7.0
-3.5 -3.9 -6.3 -6.6
-4.1 -4.2 -4.4 -5.5
-3.5 -5.3 -3.9 -4.4
-2.0 -3.6 -2.9 -1.5
-0.3 -1.4 -1.9 1.3
1.8 -2.4 -0.4 0.8
2.0 -3.0 -0.8 1.5
0.7 -3.4 -1.4 2.1
0.1 -0.9 -0.5 0.2
1.6 -0.8 -0.3 -0.5
2.0 -0.8 0.3 -0.2
1.1 -3.5 -0.1 0.7
1.4 -1.0 -2.5 1.3
1.5 -1.6 0.0 0.9
1.2 -0.9 -0.9 0.8
1.5 -1.3 -1.1 0.2
0.9 -2.1 -0.5 -0.3
1.0 -2.1 -0.4 -0.4
République tchèque Danemark Finlande
.. -2.0 0.2
.. -1.5 -1.5
.. -1.7 -3.1
.. -2.2 -2.5
.. -2.5 -2.8
.. -1.8 -0.8
.. -0.8 -0.2
.. -0.4 1.8
-3.0 1.0 1.3
-3.4 1.2 6.1
-5.3 0.2 4.5
-5.8 0.1 4.2
-5.5 0.7 3.0
-2.0 2.7 2.5
-3.3 5.4 3.0
-3.1 4.4 3.6
-1.9 3.4 4.5
-2.3 1.5 4.0
-1.9 0.0 3.5
-1.6 -0.2 3.3
France Allemagne Grèce Hongrie
-3.9 -3.2 -10.4 ..
-5.1 -3.0 -11.2 ..
-5.9 -2.3 -11.1 -6.2
-4.8 -1.8 -7.6 -11.3
-5.0 -9.3 -8.4 -7.6
-3.2 -2.7 -5.9 -5.3
-2.4 -2.0 -5.3 -7.1
-2.2 -1.7 -3.3 -8.5
-1.8 -1.2 -2.4 -5.4
-2.2 -1.9 -3.2 -3.2
-2.5 -3.6 -4.6 -4.2
-3.5 -3.8 -4.5 -9.0
-3.9 -3.5 -5.8 -7.3
-3.4 -2.9 -7.9 -6.8
-2.9 -2.3 -5.7 -8.4
-2.5 -1.3 -3.7 -10.2
-3.1 -0.3 -4.4 -5.1
-3.2 -0.6 -3.2 -2.9
-3.0 -0.5 -2.3 -1.7
-2.7 -0.3 -2.2 -0.6
Islande Irlande Italie Japon
-2.1 -3.3 -12.0 0.8
-0.5 -2.3 -10.4 -0.2 0.2
-2.1 -1.0 -8.6 -2.8 2.8
-3.2 0.0 -7.5 -4.3 4.3
-1.3 -1.0 -6.4 -5.2 5.2
-0.7 0.6 -5.7 -5.7 5.7
0.2 1.3 -1.5 -4.7 4.7
-0.9 1.8 -1.9 -10.9 10.9
0.5 1.4 -0.5 -6.6 6.6
1.2 3.1 -1.7 -7.3 7.3
-1.4 -0.3 -3.3 -5.7 5.7
-2.6 -1.4 -3.0 -7.1 7.1
-2.6 0.0 -3.1 -7.0 7.0
-0.8 1.2 -3.2 -5.7 5.7
3.1 1.3 -3.9 -6.5 6.5
5.1 2.4 -3.2 -1.6 1.6
4.7 -0.7 -1.6 -2.8 2.8
3.2 -4.5 -2.0 -1.7 1.7
1.3 -3.7 -1.2 -3.2 3.2
1.0 -3.2 -0.8 -3.4 3.4
Luxembourg Pays-Bas Nouvelle-Zélande
-1.9 -3.4 -1.6
-1.9 -4.5 -0.8
0.4 -2.1 0.7
1.9 -2.3 3.2
2.9 -8.0 2.5
3.1 -1.0 2.3
5.6 -0.9 1.5
4.7 -1.1 1.0
3.6 -0.5 0.2
4.9 -0.4 1.7
5.2 -2.1 2.3
1.6 -3.0 3.0
0.8 -2.7 3.4
-0.6 -0.8 3.4
0.3 0.7 3.7
1.1 1.2 3.3
2.8 0.1 3.0
1.7 0.4 2.6
1.3 0.0 0.8
1.6 -0.2 0.0
Norvège1 Pologne Portugal Espagne
-3.6 .. -9.4 -6.8
-5.7 .. -5.9 -5.0
-6.0 .. -7.2 -6.4
-4.7 .. -6.0 -5.0
-1.6 .. -4.2 -4.7
-1.4 -4.6 -3.9 -2.9
-0.9 -5.0 -3.5 -1.7
-2.3 -4.4 -4.2 -2.1
-1.1 -2.3 -4.1 -1.2
1.0 -3.1 -5.3 -1.8
0.1 -4.4 -6.2 -1.3
-2.2 -3.8 -4.0 -0.6
-3.9 -5.4 -2.7 0.0
-1.9 -5.6 -3.1 0.0
-0.8 -4.3 -5.4 1.1
1.3 -4.5 -3.3 2.0
2.8 -3.2 -2.2 2.0
3.3 -3.4 -1.6 -0.9
0.2 -3.0 -1.6 -0.7
0.2 -2.8 -1.5 -0.6
Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis
-0.5 -2.1 -3.8 -4.5
-7.5 -2.7 -5.8 -5.2
-7.6 -2.6 -7.0 -4.2
-6.7 -2.0 -6.3 -3.1
-6.3 -1.2 -5.4 -2.5
-2.0 -0.9 -3.7 -1.6
-0.6 -2.1 -1.9 -0.5
1.6 -1.9 0.0 0.4
0.7 -0.5 0.9 0.4
2.4 -0.7 1.0 0.9
1.0 -0.8 0.3 -0.7
-1.7 -1.3 -2.1 -3.6
-0.8 -1.1 -3.8 -4.6
0.9 -1.3 -3.9 -4.4
2.4 -0.4 -3.4 -3.6
1.7 0.9 -2.9 -2.6
3.0 1.0 -3.3 -3.2
3.2 0.9 -3.8 -5.1
2.2 0.8 -4.4 -5.5
2.2 0.7 -4.8 -5.1
Zone euro Total de l'OCDE
-5.4 -4.0
-5.1 -4.5
-4.6 -4.4
-4.1 -3.9
-6.9 -4.5
-3.3 -2.8
-2.0 -1.6
-1.9 -1.9
-1.3 -1.0
-1.8 -1.0
-2.5 -1.9
-2.7 -3.4
-2.6 -3.9
-2.5 -3.5
-2.1 -3.1
-1.4 -1.8
-1.0 -2.0
-1.3 -2.8
-1.0 -3.2
-1.1 -3.1
Note : Le solde financier des administrations publiques corrigé des variations cycliques exclut les recettes ponctuelles provenant de la vente de licences de téléphonie mobile. Pour plus d'informations sur la méthodologie utilisée pour estimer la composante cyclique des soldes financiers des administrations publiques se reporter aux Sources et méthodes des Perspectives économiques de l’OCDE (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. En pourcentage du PIB potentiel continental. Ces chiffres ne comprennent pas les recettes nettes de la production pétrolière. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512324884732
ANNEXE STATISTIQUE
Excédent (+) ou déficit (-) en pourcentage du PIB potentiel
30. Solde financier primaire des administrations publiques corrigé des variations cycliques
296
Annexe : Tableau 28. Solde financier des administrations publiques corrigé des variations cycliques
Excédent (+) ou déficit (-) en pourcentage du PIB potentiel 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada
-3.6 -3.5 -8.7 -7.1
-4.1 -2.6 -8.8 -7.0
-3.4 -3.9 -6.1 -6.7
-4.1 -4.3 -4.3 -5.7
-3.4 -5.7 -4.0 -4.4
-2.0 -3.8 -2.9 -1.5
-0.4 -1.6 -1.6 1.0
1.6 -2.1 -0.2 0.6
1.8 -3.1 -0.7 1.2
0.5 -3.4 -1.2 2.1
0.5 -0.8 -0.6 0.1
1.8 -1.1 -0.5 -0.5
1.7 -1.2 -1.1 -0.2
1.2 -0.4 -0.7 0.8
1.5 -1.3 -0.6 1.4
1.7 -1.8 -0.3 1.1
1.4 -1.1 -0.9 0.9
1.4 -1.7 -1.1 0.3
0.7 -2.2 -0.5 -0.3
0.8 -2.3 -0.4 -0.4
République tchèque Danemark Finlande
.. -1.9 0.0
.. -1.2 -2.0
.. -1.5 -2.5
.. -1.9 -1.6
.. -2.3 -0.9
.. -1.6 -0.2
.. -0.6 -0.8
.. -0.2 1.3
-4.3 1.1 1.3
-5.0 1.3 5.7
-4.0 0.4 4.3
-4.0 0.1 4.0
-4.6 0.7 2.7
-2.0 2.5 2.3
-2.9 5.3 2.9
-3.2 4.3 3.5
-2.3 3.4 4.6
-2.2 1.5 4.1
-1.6 0.1 3.7
-1.1 -0.1 3.5
France Allemagne Grèce Hongrie
-4.1 -3.5 -9.9 ..
-5.1 -3.6 -10.1 ..
-5.5 -3.0 -9.5 -9.7
-4.6 -2.6 -8.5 -13.8
-4.5 -3.6 -9.1 -4.2
-3.3 -3.4 -6.7 -3.1
-2.8 -2.6 -5.5 -6.4
-2.1 -2.1 -3.5 -6.6
-1.6 -1.6 -1.7 -5.1
-2.3 -1.9 -4.0 -2.8
-2.4 -3.4 -3.9 -3.9
-3.6 -3.7 -4.1 -7.5
-4.1 -3.2 -5.5 -7.6
-3.5 -2.8 -6.8 -7.9
-3.4 -2.1 -5.5 -9.4
-2.5 -1.3 -4.6 -10.8
-3.1 -0.3 -4.8 -5.4
-3.1 -0.5 -4.1 -3.1
-2.8 -0.5 -2.6 -1.8
-2.5 -0.2 -1.8 -0.4
-1.6 -3.8 -11.8 0.5
-0.6 -2.7 -12.1 -0.5
-2.6 -1.4 -8.9 -3.0
-3.1 0.4 -7.5 -4.7
-2.0 -0.9 -5.8 -5.5
-1.1 0.5 -5.5 -5.7
-0.4 0.9 -2.2 -5.2
-1.0 1.5 -2.0 -5.6
0.5 2.9 -0.5 -6.9
1.2 3.0 -1.7 -7.0
-1.1 -0.2 -3.0 -6.3
-2.6 -1.4 -2.6 -7.3
-2.3 -0.1 -3.9 -6.8
-0.7 1.2 -3.6 -6.8
3.3 1.2 -3.7 -5.3
5.1 2.3 -2.0 -3.7
4.8 -0.3 -1.3 -3.1
3.3 -4.6 -1.8 -2.7
1.2 -3.7 -1.1 -3.1
0.9 -3.2 -0.9 -2.7
Luxembourg Pays-Bas Nouvelle-Zélande
-1.6 -3.9 -3.5
-1.5 -5.2 -2.0
0.4 -2.9 0.0
2.1 -3.0 2.5
3.0 -3.5 2.3
3.1 -2.1 2.3
5.6 -1.4 1.5
4.5 -1.6 0.9
3.4 -0.9 0.4
4.9 -0.5 1.9
3.6 -1.7 2.4
1.6 -2.8 3.4
0.9 -2.5 3.6
-0.3 -0.8 3.5
0.5 0.6 3.9
1.5 0.9 3.4
2.7 0.2 3.1
1.8 0.5 2.7
1.5 0.1 0.8
1.8 0.0 0.1
Norvège1 Pologne Portugal Espagne
-3.4 .. -9.5 -7.2
-5.4 .. -6.0 -5.3
-5.9 .. -7.2 -5.4
-4.4 .. -6.3 -4.8
-1.4 .. -4.4 -4.8
-1.5 -4.2 -4.0 -3.4
-1.0 -5.1 -3.5 -2.0
-2.6 -4.2 -3.5 -2.0
-1.1 -2.7 -3.7 -1.2
1.6 -3.3 -4.7 -1.3
0.0 -4.3 -5.9 -1.2
-2.1 -3.8 -5.3 -0.5
-3.9 -4.8 -5.1 -0.2
-2.0 -5.5 -4.6 0.2
-0.8 -4.3 -4.8 1.0
1.3 -4.4 -2.8 1.9
2.8 -3.2 -1.2 2.1
3.3 -3.5 -1.7 -0.2
0.2 -3.1 -1.8 -0.6
0.1 -2.9 -1.6 -0.5
Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis
-1.8 -2.1 -3.5 -4.4
-4.3 -2.7 -5.7 -5.1
-5.9 -2.6 -6.8 -4.2
-6.4 -2.2 -6.3 -3.0
-6.3 -1.4 -5.1 -2.6
-2.5 -1.2 -3.6 -1.6
-0.5 -2.6 -1.9 -0.6
0.4 -1.7 -0.1 0.3
0.5 -1.0 0.7 0.4
2.1 0.7 0.8 0.8
0.9 -0.3 0.3 -0.8
-1.8 -0.7 -2.1 -3.6
-0.8 -1.1 -3.7 -4.5
0.8 -1.3 -3.9 -4.3
2.6 -0.5 -3.5 -3.5
1.8 0.7 -2.6 -2.7
3.1 0.8 -3.1 -3.0
3.2 0.8 -3.6 -5.2
2.2 0.7 -4.4 -5.5
2.3 0.6 -4.9 -5.2
Zone euro Total de l'OCDE
-5.5 -4.0
-5.6 -4.7
-4.7 -4.4
-4.4 -4.1
-4.4 -3.8
-3.6 -2.9
-2.5 -1.9
-2.1 -1.3
-1.4 -1.1
-1.8 -1.1
-2.3 -1.9
-2.6 -3.4
-2.9 -3.9
-2.5 -3.7
-2.1 -2.9
-1.2 -2.1
-0.9 -2.0
-1.2 -2.9
-1.0 -3.1
-1.0 -3.0
Islande Irlande Italie p Japon
31. Charges d'intérêts nettes des administrations publiques
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 29. Solde financier sous-jacent des administrations publiques
297
12http://dx.doi.org/10.1787/512333174328
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Le solde sous-jacent exclut l'impact du cycle et des opérations ponctuelles. Pour plus de détails se reporter aux Sources et méthodes des Perspectives économiques de l’OCDE (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. En pourcentage du PIB potentiel continental. Ces chiffres ne comprennent pas les recettes nettes de la production pétrolière. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
Excédent (+) ou déficit (-) en pourcentage du PIB potentiel 1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada
-0.6 -0.7 2.1 -2.0
-1.1 0.4 1.7 -1.9
-1.0 -0.8 4.0 -1.6
-0.5 -1.3 4.4 -0.6
0.3 -2.4 4.5 1.1
1.0 -0.4 5.1 3.6
2.1 1.6 5.8 5.7
3.6 1.0 6.9 5.3
3.6 -0.2 5.9 5.5
2.3 -0.5 5.3 5.2
2.1 1.9 5.6 3.0
3.4 1.4 5.0 2.1
3.1 1.1 4.0 1.7
2.5 1.7 4.0 2.4
2.7 0.9 3.6 2.5
2.7 0.3 3.5 1.8
2.5 1.0 2.8 1.6
2.3 0.4 2.6 0.7
1.5 -0.2 3.0 0.3
1.5 -0.1 3.0 0.1
République tchèque Danemark Finlande France
.. 2.8 -2.0 -1.7
.. 2.3 -3.8 -2.6
.. 2.2 -2.9 -2.8
.. 1.7 -0.7 -1.8
.. 1.2 -0.1 -1.5
.. 1.6 1.1 -0.3
.. 2.3 1.1 0.2
.. 2.5 2.9 0.8
-3.9 3.5 2.8 1.1
-5.0 3.4 6.7 0.3
-4.1 2.2 4.8 0.3
-4.0 1.8 4.0 -0.9
-4.4 2.2 2.7 -1.6
-1.7 3.7 2.3 -1.0
-2.4 6.2 2.7 -1.0
-2.9 4.9 3.2 -0.2
-2.0 3.8 4.0 -0.6
-1.9 1.8 3.4 -0.6
-1.3 0.3 3.1 -0.4
-0.8 0.0 2.9 -0.1
Allemagne Grèce Hongrie Islande
-1.5 -1.4 .. -0.6
-1.2 0.0 .. 0.2
-0.5 1.3 -6.2 -1.5
-0.1 3.4 -7.0 -1.9
-0.7 1.6 4.2 -0.6
-0.5 3.4 4.8 0.2
0.2 2.7 0.8 0.7
0.8 4.1 -0.3 0.0
1.1 5.0 1.0 1.4
0.8 2.6 1.8 1.9
-0.8 2.0 0.1 -0.6
-1.2 1.1 -3.9 -2.2
-0.7 -0.8 -3.9 -1.7
-0.4 -2.1 -3.9 -0.4
0.2 -1.1 -5.5 2.9
1.1 -0.5 -7.1 4.4
2.1 -0.7 -1.6 3.8
1.9 0.1 0.5 2.9
2.0 1.4 1.6 1.3
2.2 2.1 2.8 1.5
Irlande Italie Japon
1.8 -0.9 1.7
2.4 -0.5 0.6
3.1 2.8 -1.8
4.7 2.7 -3.5
3.0 4.6 -4.2
3.5 4.7 -4.4
3.5 6.1 -3.8
3.8 5.3 -4.1
4.3 5.3 -5.4
3.9 4.1 -5.5
0.0 2.7 -4.9
-1.2 2.5 -5.9
0.1 0.6 -5.5
1.3 0.7 -5.7
1.3 0.4 -4.5
2.2 2.1 -3.0
-0.4 3.1 -2.4
-4.6 2.6 -1.9
-3.7 3.4 -2.1
-3.2 3.7 -1.4
Luxembourg Pays-Bas Nouvelle-Zélande
-4.3 0.5 -0.8
-3.9 -0.8 0.7
-1.5 1.5 2.2
0.5 1.1 3.7
1.7 0.9 3.7
2.0 2.3 3.0
4.6 2.8 2.3
3.5 2.4 1.5
2.6 2.8 0.5
3.6 2.5 2.3
2.3 0.7 2.4
0.5 -0.7 3.4
0.0 -0.5 3.5
-1.0 1.0 3.1
-0.2 2.4 3.3
0.7 2.6 2.7
2.0 1.8 2.2
1.2 2.0 1.8
0.9 1.6 -0.2
1.2 1.5 -0.9
Norvège1 Pologne Portugal Espagne
-7.5 .. -0.9 -4.0
-9.2 .. 2.2 -1.9
-9.0 .. -0.1 -1.0
-6.9 .. -0.3 -0.6
-5.4 .. 1.3 -0.3
-7.3 -0.1 1.0 1.1
-8.1 -1.3 0.4 2.1
-7.3 -0.5 -0.2 1.7
-7.4 -0.3 -0.6 2.0
-10.9 -0.9 -1.5 1.6
-11.1 -1.7 -2.7 1.5
-11.7 -1.9 -2.4 1.8
-13.6 -2.6 -2.4 1.8
-12.9 -3.6 -2.0 2.0
-13.4 -2.5 -2.3 2.4
-13.4 -2.6 0.0 3.1
-11.9 -1.6 1.6 3.3
-13.3 -1.9 1.2 1.0
-13.0 -1.5 1.0 0.6
-13.2 -1.4 1.1 0.8
Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis
-2.5 -1.7 -1.2 -0.8
-5.3 -2.1 -3.4 -1.6
-6.3 -2.0 -4.4 -0.9
-5.8 -1.4 -3.7 0.3
-5.0 -0.6 -2.1 0.9
-0.9 -0.5 -0.6 1.7
1.4 -1.7 1.2 2.6
1.8 -0.7 2.9 3.4
1.9 0.1 3.1 3.1
3.1 1.7 3.1 3.4
1.6 0.6 2.3 1.5
-0.6 0.3 -0.4 -1.6
-0.6 -0.1 -2.0 -2.6
0.7 -0.3 -2.2 -2.5
2.1 0.4 -1.6 -1.5
1.4 1.5 -0.8 -0.7
2.5 1.6 -1.1 -1.0
2.6 1.5 -1.8 -3.1
1.5 1.4 -2.6 -3.3
1.5 1.3 -3.3 -3.0
Zone euro Total de l'OCDE
-1.3 -0.7
-1.0 -1.3
0.1 -1.1
0.2 -0.7
0.3 -0.2
1.1 0.5
1.8 1.3
2.0 1.8
2.2 1.6
1.6 1.5
0.9 0.4
0.4 -1.3
0.0 -1.9
0.2 -1.8
0.4 -1.1
1.2 -0.3
1.6 -0.2
1.3 -1.2
1.5 -1.3
1.6 -1.1
32. Engagements financiers bruts des administrations publiques
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
Note : Le solde primaire sous-jacent exclut l'impact des charges d'intérêts nettes sur le solde sous-jacent ainsi que l'impact du cycle et des opérations ponctuelles. Pour plus de détails se reporter aux Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. En pourcentage du PIB potentiel continental. Ces chiffres ne comprennent pas les recettes nettes de la production pétrolière. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512340121435
ANNEXE STATISTIQUE
298
Annexe : Tableau 30. Solde financier primaire sous-jacent des administrations publiques
En pourcentage du PIB nominal 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada
3.0 2.8 10.6 5.3
3.1 2.9 10.4 5.3
2.5 3.2 10.3 5.3
3.6 3.1 8.8 5.2
3.7 3.4 8.5 5.7
3.1 3.4 8.1 5.3
2.5 3.2 7.4 4.8
2.0 3.1 7.1 4.8
1.9 2.9 6.6 4.3
1.7 2.8 6.4 3.1
1.6 2.7 6.2 2.9
1.6 2.5 5.5 2.6
1.4 2.4 5.1 1.8
1.3 2.2 4.6 1.6
1.1 2.2 4.1 1.1
1.0 2.1 3.8 0.7
1.0 2.1 3.7 0.7
0.9 2.1 3.6 0.4
0.8 2.1 3.6 0.6
0.7 2.2 3.5 0.5
République tchèque Danemark Finlande France
.. 4.7 -2.0 2.3
.. 3.6 -2.0 2.5
.. 3.9 -0.4 2.7
.. 3.6 1.0 2.9
0.0 3.5 0.8 3.0
0.4 3.2 1.4 3.1
0.3 2.9 1.9 3.0
0.4 2.6 1.6 2.9
0.4 2.4 1.5 2.7
0.0 2.1 1.0 2.6
-0.1 1.8 0.5 2.6
0.0 1.7 0.0 2.6
0.2 1.5 0.0 2.5
0.3 1.2 0.0 2.5
0.4 0.9 -0.1 2.4
0.3 0.6 -0.3 2.3
0.3 0.4 -0.6 2.5
0.3 0.3 -0.6 2.5
0.3 0.2 -0.6 2.5
0.3 0.1 -0.6 2.5
2.0 8.4 1.7 1.0
2.4 10.1 4.0 0.9
2.5 11.0 3.5 1.1
2.5 12.1 6.7 1.2
2.9 10.9 8.4 1.5
2.9 10.3 8.1 1.4
2.9 8.3 7.3 1.1
2.9 7.6 6.3 1.0
2.7 6.7 6.0 0.9
2.7 6.7 4.5 0.7
2.6 6.0 3.9 0.5
2.5 5.2 3.6 0.3
2.6 4.7 3.7 0.6
2.5 4.6 4.0 0.3
2.4 4.3 3.9 -0.4
2.4 4.1 3.7 -0.7
2.4 4.1 3.8 -0.9
2.4 4.1 3.7 -0.4
2.4 4.0 3.6 0.1
2.4 4.0 3.4 0.6
Irlande Italie Japon C é Corée
5.6 10.8 1.1 -0.6 06
5.1 11.6 1.1 -0.7 07
4.8 12.0 1.2 -0.6 06
4.5 10.5 1.2 -0.6 06
3.9 10.5 1.3 -0.7 07
3.1 10.5 1.3 -0.9 09
2.6 8.5 1.3 -1.0 10
2.3 7.6 1.5 -1.3 13
1.4 5.9 1.5 -1.2 12
0.9 5.8 1.5 -1.5 15
0.2 5.7 1.4 -1.2 12
0.2 5.0 1.4 -1.3 13
0.2 4.6 1.3 -1.2 12
0.1 4.3 1.2 -1.3 13
0.1 4.1 0.8 -1.3 13
-0.1 4.1 0.6 -1.6 16
-0.1 4.4 0.7 -1.5 15
-0.1 4.5 0.8 -1.6 16
0.0 4.6 1.0 -1.6 16
0.0 4.8 1.3 -1.6 16
Luxembourg Pays-Bas Nouvelle-Zélande Norvège
-2.5 4.3 2.8 -3.6
-2.3 4.4 2.8 -3.4
-1.9 4.4 2.3 -2.8
-1.6 4.2 1.2 -2.2
-1.4 4.4 1.4 -3.5
-1.1 4.4 0.7 -4.8
-1.0 4.2 0.7 -5.7
-1.0 4.0 0.7 -4.0
-0.9 3.6 0.2 -5.2
-1.2 2.9 0.4 -9.2
-1.3 2.4 0.0 -8.4
-1.1 2.2 0.0 -7.7
-0.9 2.0 -0.1 -7.9
-0.7 1.9 -0.4 -8.5
-0.6 1.8 -0.6 -9.3
-0.7 1.7 -0.7 -10.6
-0.7 1.7 -0.9 -10.7
-0.6 1.5 -0.9 -12.0
-0.6 1.5 -1.1 -10.5
-0.6 1.5 -1.0 -10.8
.. 8.1 .. 3.1
.. 7.9 .. 3.4
.. 7.2 .. 4.5
.. 6.1 1.1 4.4
5.1 5.8 0.6 4.6
4.2 5.0 0.7 4.7
3.8 3.9 1.2 4.2
3.7 3.2 1.5 3.8
2.4 3.0 1.5 3.2
2.4 3.1 1.9 2.9
2.7 3.0 2.2 2.6
1.9 2.9 2.8 2.3
2.2 2.8 1.2 2.0
1.9 2.7 0.5 1.7
1.8 2.6 -0.2 1.4
1.7 2.8 -0.1 1.2
1.6 2.9 -0.1 1.1
1.6 2.9 0.0 1.2
1.6 2.8 -0.2 1.3
1.5 2.8 -0.3 1.4
-0.7 0.4 2.3 3.6
-1.0 0.6 2.3 3.5
-0.4 0.7 2.4 3.4
0.7 0.8 2.6 3.4
1.4 0.8 3.0 3.6
1.6 0.8 3.0 3.4
1.9 0.9 3.1 3.2
1.3 0.9 3.0 3.1
1.3 1.1 2.5 2.7
1.0 1.0 2.3 2.5
0.7 0.9 2.0 2.3
1.1 1.0 1.7 2.1
0.2 1.0 1.7 1.9
-0.1 1.0 1.7 1.8
-0.5 0.9 1.9 1.9
-0.4 0.8 1.8 2.0
-0.6 0.8 1.9 2.1
-0.6 0.7 1.8 2.1
-0.8 0.7 1.8 2.2
-0.8 0.7 1.7 2.3
4.2 3.2
4.6 3.3
4.9 3.3
4.6 3.3
4.8 3.5
4.9 3.4
4.4 3.1
4.1 3.0
3.6 2.6
3.4 2.4
3.2 2.2
3.0 2.1
2.9 1.9
2.7 1.8
2.6 1.7
2.5 1.6
2.5 1.7
2.5 1.7
2.6 1.8
2.6 1.8
Allemagne Grèce Hongrie Islande
Pologne Portugal République slovaque Espagne Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis Zone euro Total de l'OCDE
Note : Dans le cas de l'Irlande et de la Nouvelle-Zélande, les charges d'intérêts nettes n'étant pas disponibles, elles sont remplacées par le paiement des revenus nets au titre de la propriété. Pour le Danemark, les charges d'intérêts nettes comprennent les dividendes reçus. Voir les Perspectives économiques de l’OCDE: Sources et méthodes (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
299
12http://dx.doi.org/10.1787/512375517445
ANNEXE STATISTIQUE
33. Engagements financiers nets des administrations publiques
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 31. Charges d'intérêts nettes des administrations publiques
En pourcentage du PIB nominal 1991
Australie Autriche Belgique1 Canada République tchèque Danemark Finlande France Allemagne2
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
23.2 27.4 30.6 40.1 41.9 39.1 37.4 32.3 28.0 25.0 22.2 20.1 18.8 57.7 57.4 62.3 65.3 69.8 70.2 66.6 68.4 71.2 71.0 72.0 73.2 71.3 127.3 136.5 140.6 137.7 135.3 133.4 128.0 122.9 119.5 113.5 111.8 108.3 103.5 82.3 90.2 96.3 98.0 101.6 101.7 96.3 95.2 91.4 82.1 82.7 80.6 76.6
17.0 70.8 98.6 72.6
16.7 70.3 95.7 71.1
16.1 65.9 91.2 68.0
15.4 61.9 87.6 64.1
14.2 62.6 92.2 63.0
13.4 64.8 92.3 65.6
13.3 67.7 92.1 66.9
34.7 50.1 51.4 74.1 68.7
34.9 42.3 48.4 76.0 71.1
34.7 37.4 44.8 71.5 69.4
38.4 31.0 41.5 70.1 65.5
36.1 28.4 39.6 72.5 64.8
35.1 28.5 38.8 75.9 66.3
34.8 29.5 39.2 79.0 66.3
.. 71.1 44.3 43.9 40.9
1993
.. 85.0 57.6 51.0 46.2
1994
.. 78.9 60.9 60.2 46.5
1995
.. 79.3 65.2 63.0 55.7
1996
.. 76.6 65.9 66.7 58.8
1997
.. 72.1 64.6 69.1 60.3
1998
.. 69.7 60.9 70.7 62.2
1999
.. 64.1 54.7 67.1 61.5
2000
.. 57.1 52.4 65.9 60.4
2001
.. 55.0 49.8 64.4 59.7
2002
33.1 55.4 49.5 67.4 62.1
34.9 53.6 51.3 71.5 65.3
.. .. .. .. 101.2 103.1 100.0 97.6 101.1 114.9 117.9 116.3 112.5 114.4 112.3 105.8 102.3 100.8 99.8 99.1 79.2 81.1 92.0 91.8 88.5 76.1 66.7 64.9 66.2 60.1 59.7 61.0 61.4 65.3 68.7 71.9 72.0 71.8 73.6 75.3 38.4 46.2 53.1 55.7 58.9 56.3 53.1 47.9 43.4 41.0 45.9 42.1 40.8 34.5 25.4 30.1 24.0 24.8 122.4 126.7 .. .. .. .. .. .. .. 62.2 51.3 40.1 37.4 35.2 34.1 32.7 32.6 28.8 27.9 32.8 40.9 48.4 100.4 106.9 116.2 120.9 122.5 128.9 130.3 132.6 126.4 121.6 120.8 119.4 116.8 117.3 119.9 117.1 113.2 113.0 114.4 115.9
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
34. Taux d'intérêt à court terme
Grèce Hongrie Islande Irlande Italie
2003
.. 67.2 24.6 39.5 37.7
1992
Japon3 Corée Luxembourg Pays-Bas Nouvelle-Zélande
64.1 6.7 .. 88.6 ..
67.9 6.4 .. 92.1 ..
73.9 5.6 .. 96.7 ..
79.4 5.2 .. 86.7 57.4
86.7 5.5 9.5 89.6 51.3
94.0 100.5 113.2 127.0 135.4 143.7 152.3 158.0 165.5 175.3 171.9 170.6 173.0 174.1 177.0 5.9 7.5 13.1 15.6 16.3 17.4 16.6 18.4 22.6 24.7 27.6 28.9 32.6 31.5 33.3 10.1 10.2 11.1 10.0 9.3 8.2 8.5 7.9 8.5 7.6 10.4 9.9 18.1 17.3 20.2 88.1 82.2 80.8 71.6 63.9 59.4 60.3 61.4 61.9 60.5 54.2 51.7 54.5 54.2 54.7 44.9 42.3 42.2 39.6 37.4 35.4 33.5 31.4 28.6 27.5 27.1 25.3 25.3 28.4 32.8
Norvège Pologne Portugal République slovaque
27.8 .. .. ..
32.4 .. .. ..
40.8 .. .. ..
37.3 .. .. ..
40.9 51.6 68.8 38.2
36.5 51.4 68.4 37.7
32.0 48.3 67.4 39.0
30.8 43.8 65.2 41.2
30.8 46.6 62.0 53.5
34.0 45.4 61.1 57.6
32.9 43.8 62.6 57.2
40.5 55.0 66.1 50.3
49.3 55.3 67.2 48.3
52.7 54.6 69.5 47.3
49.1 56.4 73.0 38.7
60.9 55.9 72.0 34.7
57.9 52.5 70.1 36.5
45.4 52.8 70.9 38.0
52.7 54.0 72.9 39.0
57.4 55.5 75.1 40.0
Espagne Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis
49.6 54.7 33.3 32.8 67.7
52.1 72.9 38.4 39.0 70.2
65.5 78.2 42.9 48.7 71.9
64.3 82.5 45.5 46.8 71.1
69.3 81.0 47.7 51.6 70.7
76.0 84.4 50.1 51.2 70.0
75.0 83.2 52.1 52.0 67.6
75.3 82.5 54.9 52.5 64.5
69.4 73.7 51.9 47.4 61.0
66.5 64.7 52.5 45.1 55.2
61.9 63.4 51.3 40.4 55.2
60.2 60.5 57.2 40.8 57.6
55.3 59.8 57.0 41.2 60.9
53.4 59.5 57.9 43.5 61.9
50.8 59.7 56.5 46.1 62.3
46.6 52.5 50.6 46.0 61.7
42.7 47.0 48.6 46.9 62.9
44.2 44.6 48.1 58.7 73.2
47.7 41.3 47.5 63.6 78.1
51.8 40.5 47.3 69.4 82.5
Zone euro Total de l'OCDE
59.2 59.7
60.7 62.6
65.9 66.7
69.1 | 72.4 68.2 | 70.0
77.5 72.0
79.6 72.3
80.3 72.9
78.5 72.2
75.3 69.5
73.9 69.8
74.2 71.7
75.1 74.0
75.9 75.6
77.0 77.4
74.7 76.0
71.4 75.0
70.7 79.7
73.2 82.8
74.7 85.8
Note : Les données concernant les engagements financiers bruts ne sont pas toujours comparables entre pays en raison de définition ou traitement différent des composantes de la dette de chaque pays. En particulier, ces données incluent la partie provisionnée des engagements financiers des gouvernements au titre des retraites de leurs employés pour certains pays de l'OCDE dont l'Australie et les ÉtatsUnis. La dette de ces pays est donc surestimée par rapport à celle des pays qui ont des engagements importants au titre de pensions par répartition qui, selon le SEC95/SCN93, ne sont pas comptabilisés dans les chiffres de la dette, mais font l'objet d'un mémorandum. Pour les pays de l'Union européenne, la dette selon la définition de Maastricht est présentée au tableau 62 de l'annexe. Pour plus de détails, voir les Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Y compris la dette de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) depuis 2005. 2. Y compris depuis 1995 les engagements financiers du Fonds de la dette héritée. 3. Y compris la dette des Chemins de fer et de l'Office national des forêts depuis 1998. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512404238340
ANNEXE STATISTIQUE
300
Annexe : Tableau 32. Engagements financiers bruts des administrations publiques
En pourcentage du PIB nominal 1991
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique1 Canada République tchèque Danemark Finlande2 France
11.2 15.7 21.3 25.7 26.3 20.9 21.1 16.0 14.9 28.6 29.6 33.4 35.2 38.8 40.3 36.5 36.8 35.8 108.0 113.1 115.0 114.4 114.5 115.5 110.9 107.5 102.9 50.5 59.1 64.2 67.9 70.7 70.0 64.7 60.8 55.8 .. .. .. .. .. .. .. .. .. 25.7 28.1 31.1 31.5 36.0 36.2 33.8 36.3 30.6 -33.4 -24.4 -15.9 -16.3 | -4.0 -6.7 -7.5 -14.5 -50.1 18.5 20.0 26.8 29.7 37.5 41.8 42.3 40.5 33.5
8.8 34.8 97.3 46.2 .. 25.7 -31.1 35.1
6.4 35.6 94.8 44.3 .. 21.9 -31.6 36.7
4.4 37.1 93.1 42.6 -15.9 20.4 -31.5 41.8
2.7 36.1 90.3 38.7 -7.2 17.7 -39.6 44.2
0.7 37.9 84.0 35.2 -9.4 12.1 -45.8 45.3
-0.8 37.6 81.9 30.7 -10.7 8.9 -57.8 43.2
-4.1 33.2 76.9 26.5 -9.9 2.6 -67.3 37.5
-6.0 30.7 73.0 23.4 -8.0 -3.1 -71.2 34.4
-7.5 30.4 71.2 22.3 -5.9 -5.4 -72.2 36.2
-8.2 32.7 70.9 23.9 -3.7 -5.4 -72.8 39.5
-8.2 35.4 70.4 24.8 -1.8 -4.6 -72.7 42.4
Allemagne3 Grèce Hongrie
8.7 .. -59.2
35.2 70.4 33.6
34.4 88.9 31.9
36.7 93.2 32.0
40.8 94.1 36.8
43.5 87.8 37.3
47.5 88.0 41.7
49.8 83.8 46.2
48.1 76.3 51.7
44.5 68.5 52.7
43.2 67.0 52.5
43.7 66.0 54.6
43.5 65.3 56.1
39.5 39.3 37.3 31.3 24.4 .. .. .. 42.5 27.6 99.0 104.5 104.7 107.0 101.1
24.3 16.8 95.6
25.3 13.2 96.3
22.0 14.3 95.7
23.2 11.7 92.7
20.8 9.2 92.5
9.4 7.0 93.6
7.8 1.7 90.5
1.6 0.3 87.6
-1.8 6.0 87.2
0.2 13.1 88.8
3.9 19.8 90.1
Islande Irlande Italie Japon4 Corée Luxembourg Pays-Bas Nouvelle-Zélande Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne Suède Suisse Royaume-Uni États-Unis Zone euro Total de l'OCDE
19.7 .. 86.2
1992
15.1 .. -47.4
1993
18.5 .. -19.3
1994
19.3 .. 3.3
26.5 34.6 37.6 .. .. .. 93.2 100.5 104.5
12.6 -15.3 .. 34.5 .. -37.4 ..
13.9 -14.7 .. 40.3 .. -35.1 ..
17.2 -15.5 .. 44.8 .. -32.0 ..
.. .. 33.3 -5.0 .. 14.9 48.9 36.3 33.8
.. .. 35.2 4.6 .. 21.8 52.4 36.9 36.6
.. .. 43.5 10.5 .. 31.5 54.9 40.6 40.2
20.0 -16.1 .. 44.6 44.4 -30.6 ..
1995
30.3 81.4 24.3
1996
33.2 81.8 25.3
1997
33.0 77.1 24.9
1998
36.7 72.8 31.8
24.1 -17.4 -37 37.8 8 54.1 38.0 -36.1 -15.0
29.3 -19.0 -41 41.1 1 52.8 32.8 -41.4 -5.7
34.8 -21.5 -41 41.6 6 49.7 30.2 -48.9 0.3
46.2 -23.1 -46 46.4 4 48.2 28.2 -52.0 6.3
53.8 -23.9 -47 47.7 7 36.7 25.8 -58.4 13.4
60.4 -27.0 -51 51.0 0 34.9 23.7 -68.4 15.5
66.3 -30.0 -58 58.0 0 33.0 21.4 -85.9 18.5
72.6 -31.8 -55 55.7 7 34.9 17.1 -81.8 22.1
.. 25.1 .. -30.7 46.4 51.6 20.7 25.6 .. .. 32.1 37.8 54.4 53.8 42.9 | 46.4 41.5 | 42.3
27.3 -18.3 55.5 26.6 .. 39.8 52.0 51.6 43.9
32.1 -12.3 54.2 24.7 .. 41.9 49.0 53.1 43.8
33.3 -3.9 53.7 22.1 .. 43.4 45.2 53.3 43.8
30.8 0.9 47.7 12.5 12.6 38.7 40.6 50.2 41.3
27.4 12.7 44.2 5.5 11.4 35.6 36.0 47.3 38.6
29.5 10.5 41.6 1.3 10.9 32.3 35.3 47.6 38.6
34.0 1.7 40.2 6.5 15.7 33.0 37.9 49.5 40.7
35. Taux d'intérêt à long terme
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 33. Engagements financiers nets des administrations publiques
76.5 82.7 84.6 84.6 85.9 87.8 90.1 93.7 -30.0 -29.8 -34.3 -35.3 -37.7 -39.7 -41.5 -43.3 -56 56.9 9 -51 51.9 9 -48 48.6 6 -44 44.7 7 -45 45.0 0 -44 44.9 9 -43 43.4 4 -40 40.4 4 36.2 37.6 35.0 31.6 29.7 27.6 27.3 27.5 11.1 4.9 -1.5 -8.3 -13.4 -15.5 -14.6 -12.4 -96.5 -105.5 -123.5 -137.6 -144.0 -152.0 -171.5 -177.7 22.7 20.8 21.8 20.4 20.7 21.3 22.6 24.0 36.3 1.6 36.8 3.3 15.9 33.4 41.2 50.5 42.6
40.2 5.7 34.5 0.7 17.7 35.7 42.8 51.0 43.9
43.9 1.7 30.4 -4.1 16.7 29.4 43.2 50.9 43.4
43.0 4.0 24.1 -16.1 13.6 29.2 42.4 47.8 41.7
43.1 5.5 19.1 -20.9 11.6 30.2 43.0 44.1 40.7
44.2 7.0 19.7 -22.8 9.9 32.6 46.2 42.7 41.7
46.2 8.5 22.4 -22.7 9.4 37.4 52.6 44.1 45.0
48.3 9.3 25.8 -22.3 9.2 43.0 57.8 45.4 48.1
ANNEXE STATISTIQUE
301
Note : La mesure des engagements financiers nets n'est pas toujours comparable entre pays en raison de définition ou traitement différent des composantes de la dette (ou des actifs) de chaque pays. Premièrement, le traitement des engagements des administrations publiques en ce qui concerne les fonds de retraite des fonctionnaires peut être différent (voir la note du tableau 32 de l'annexe). Deuxièmement, un certain nombre d'éléments inclus dans les actifs des administrations publiques diffèrent selon les pays. Ainsi, les avoirs en actions sont exclus des actifs dans certains pays, tandis que les avoirs en devises étrangères, en or et en DTS, sont considérés comme des actifs aux États-Unis et au Royaume-Uni. Pour plus de détails voir les Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Y compris la dette de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) depuis 2005. 2. A partir de 1995, les actions de sociétés immobilières ne sont plus classées dans les actifs financiers. 3. Y compris depuis 1995 les engagements financiers du Fonds de la dette héritée. 4. Y compris la dette des Chemins de fer et de l'Office national des forêts depuis 1998. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512413701586
Pourcentage annuel Quatrième trimestre 2008 2009 2010
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada
5.7 5.1 5.7 5.6
7.7 4.6 4.8 7.1
7.2 3.4 3.2 4.5
5.4 3.5 3.4 3.6
5.0 3.6 3.6 5.1
5.0
6.2
4.9
4.7
4.9
5.5
5.6
6.0
6.7
7.1
4.3
5.0
5.6
4.2
5.5
4.9
5.7
4.0
2.6
3.0
2.4
2.8
4.1
4.6
3.5
2.1
2.6
3.1
2.4
3.1
République tchèque Danemark Finlande France
9.1 6.1 5.4 5.8
10.9 6.1 5.8 6.6
12.0 3.9 3.6 3.9
16.0 3.7 3.2 3.5
14.3 4.1 3.6 3.6
6.9 3.3
5.4 4.9
5.2 4.6
3.5 3.5
2.3 2.4
2.4 2.1
2.0 2.2
2.3 3.1
3.1 4.3
4.0 5.1
3.9 3.2
3.8 2.7
3.9 5.8
3.8 2.8
3.8 2.9
Allemagne Grèce Hongrie Islande
5.4 19.3 26.9 4.9
4.5 15.5 32.0 7.0
3.3 12.8 24.0 7.0
3.3 10.4 20.1 7.1
3.5 11.6 18.0 7.5
8.9 14.7 9.3
4.4 11.0 11.2
10.8 12.0
8.9 9.0
8.2 5.3
11.3 6.3
7.0 9.4
6.9 12.4
7.6 14.3
8.9 16.0
8.3 17.1
7.2 12.6
10.5 18.0
7.8 15.1
7.0 11.1
Irlande Italie Japon p Corée Luxembourg
5.9 8.5 2.2 13.3 5.7
6.2 10.5 1.2 14.1 4.8
5.4 8.8 0.6 12.6 3.2
6.1 6.9 0.6 13.4 3.4
5.4 5.0 0.7 15.2 3.6
0.2 6.8
0.2 7.1
0.1 5.3
0.1 4.8
0.0 4.3
0.0 3.8
0.0 3.6
0.2 4.5
0.7 5.2
0.8 5.3
0.7 4.1
0.4 4.9
0.9 4.7
0.6 4.3
0.4 5.3
Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande Norvège Pologne
14.6 5.2 6.7 5.9 31.8
48.2 4.4 9.0 5.5 27.7
32.9 3.0 9.3 4.9 21.3
21.3 3.3 7.7 3.7 23.1
26.2 3.5 7.3 5.8 19.9
22.4
16.2
12.2
7.5
6.5
7.1
9.3
7.3
7.4
7.9
7.1
5.9
8.3
6.3
5.8
4.8 6.5 14.7
6.5 6.7 18.9
5.7 7.2 15.7
5.7 6.9 8.8
5.4 4.1 5.7
6.1 2.0 6.2
7.1 2.2 5.2
7.5 3.1 4.2
8.3 5.0 4.8
8.3 6.1 6.4
4.9 4.8 6.6
5.5 4.3 6.6
7.4 5.6 6.6
4.4 4.5 6.6
5.9 4.3 6.6
Portugal République slovaque Espagne Suède
11.1 .. 8.0 7.4
9.8 8.4 9.4 8.7
7.4 12.0 7.5 5.8
5.7 22.4 5.4 4.1
4.3 21.1 4.2 4.2
15.7
8.6
7.8
7.8
6.2
4.7
2.9
4.3
4.3
4.2
2.7
2.6
3.8
2.6
2.8
3.1
4.0
4.0
4.1
3.0
2.1
1.7
2.3
3.6
3.9
2.1
2.2
2.9
1.9
2.7
Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
4.2 .. 5.5 4.7
2.9 .. 6.7 6.0
2.0 .. 6.0 5.4
1.6 .. 6.8 5.7
1.5 .. 7.3 5.5
1.4 .. 5.4 5.4
3.2 38.9 6.1 6.5
2.9 92.4 5.0 3.7
1.1 59.5 4.0 1.8
0.3 38.5 3.7 1.2
0.5 23.8 4.6 1.6
0.8 15.6 4.7 3.5
1.6 17.9 4.8 5.2
2.6 18.3 6.0 5.3
2.7 18.3 5.6 3.3
1.7 15.5 2.8 1.7
1.9 13.7 2.7 2.0
2.4 17.7 5.0 3.6
1.7 15.3 2.7 2.0
2.0 13.0 2.8 2.5
Zone euro
6.3
6.5
4.8
4.3
3.9
3.0
4.4
4.3
3.3
2.3
2.1
2.2
3.1
4.3
4.7
2.7
2.6
4.6
2.6
2.8
36. Taux de change nominaux (vis-à-vis du dollar des États-Unis)
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1994
Note: Taux du marché à 3 mois si disponibles ou instruments financiers similaires. Voir Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Les pays membres de la zone euro ne sont pas montrés après 1998 (2000 pour la Grèce) car leur taux d'intérêt à court terme est le même que celui de la zone euro. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512420804707
ANNEXE STATISTIQUE
302
Annexe : Tableau 34. Taux d'intérêt à court terme
Pourcentage annuel 1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
8.9 7.0 7.7 8.4 ..
9.2 7.1 7.4 8.2 ..
8.2 6.3 6.3 7.2 ..
7.0 5.7 5.6 6.1 ..
5.5 4.7 4.7 5.3 ..
6.0 4.7 4.7 5.5 ..
6.3 5.6 5.6 5.9 ..
5.6 5.1 5.1 5.5 6.3
5.8 5.0 4.9 5.3 4.9
5.4 4.2 4.1 4.8 4.1
5.6 4.2 4.1 4.6 4.8
5.3 3.4 3.4 4.1 3.5
5.6 3.8 3.8 4.2 3.8
6.0 4.3 4.3 4.3 4.3
5.9 4.3 4.4 3.7 4.7
5.5 4.4 4.4 4.1 4.8
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
7.8 9.0 7.2 6.9 ..
8.3 8.8 7.5 6.9 ..
7.2 7.1 6.3 6.2 ..
6.3 6.0 5.6 5.7 9.8
5.0 4.8 4.6 4.6 8.5
4.9 4.7 4.6 4.5 6.3
5.7 5.5 5.4 5.3 6.1
5.1 5.0 4.9 4.8 5.3
5.1 5.0 4.9 4.8 5.1
4.3 4.1 4.1 4.1 4.3
4.3 4.1 4.1 4.0 4.3
3.4 3.4 3.4 3.4 3.6
3.8 3.8 3.8 3.8 4.1
4.3 4.3 4.3 4.2 4.5
4.3 4.3 4.3 4.1 4.8
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 7.0 8.0 10.5 4.4
.. 9.7 8.2 12.2 3.4
.. 9.2 7.2 9.4 3.1
.. 8.7 6.3 6.9 2.4
.. 7.7 4.7 4.9 1.5
.. 8.5 4.8 4.7 1.7
8.6 11.2 5.5 5.6 1.7
7.9 10.4 5.0 5.2 1.3
7.1 8.0 5.0 5.0 1.3
6.8 6.7 4.1 4.3 1.0
8.3 7.5 4.1 4.3 1.5
6.6 7.7 3.3 3.6 1.4
7.1 9.3 3.8 4.0 1.7
6.7 9.8 4.3 4.5 1.7
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
12.3 12 3 7.2 13.8 6.9 7.6
12.4 12 4 7.2 39.9 6.9 7.8
10.9 10 9 6.3 34.4 6.2 7.9
11.7 11 7 5.6 22.4 5.6 7.2
12.8 12 8 4.7 24.8 4.6 6.3
8.7 8 7 4.7 24.1 4.6 6.4
8.5 8 5 5.5 16.9 5.4 6.9
6.9 6 9 4.9 13.8 5.0 6.4
6.6 6 6 4.7 8.5 4.9 6.5
5.0 5 0 3.3 7.4 4.1 5.9
4.7 4 7 2.8 7.7 4.1 6.1
5.0 5 0 2.4 9.3 3.4 5.9
5.2 5 2 3.3 7.5 3.8 5.8
Norvège Portugal République slovaque Espagne
7.4 10.5 .. 10.0
7.4 11.5 .. 11.3
6.8 8.6 9.7 8.7
5.9 6.4 9.4 6.4
5.4 4.9 21.7 4.8
5.5 4.8 16.2 4.7
6.2 5.6 9.8 5.5
6.2 5.2 8.0 5.1
6.4 5.0 6.9 5.0
5.0 4.2 5.0 4.1
4.4 4.1 5.0 4.1
3.7 3.4 3.5 3.4
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
9.5 5.0 .. 8.1 7.1
10.2 4.5 .. 8.2 6.6
8.0 4.0 .. 7.8 6.4
6.6 3.4 .. 7.1 6.4
5.0 3.0 .. 5.6 5.3
5.0 3.0 .. 5.1 5.6
5.4 3.9 37.7 5.3 6.0
5.1 3.4 99.6 4.9 5.0
5.3 3.2 63.5 4.9 4.6
4.6 2.7 44.1 4.5 4.0
4.4 2.7 24.9 4.9 4.3
Zone euro
8.0
8.4
7.1
6.0
4.8
4.7
5.4
5.0
4.9
4.1
4.1
Quatrième trimestre 2008
2009
2010
6.1 4.7 4.7 4.7 4.9
5.4 4.2 4.3 3.7 4.8
5.7 4.5 4.5 4.4 4.9
6.3 4.8 4.8 5.0 4.9
4.1 4.3 4.3 4.0 5.2
4.5 4.6 4.6 4.4 5.3
4.1 4.1 4.1 3.8 5.1
4.3 4.3 4.4 4.2 5.3
4.7 4.8 4.8 4.6 5.3
8.0 11.3 4.5 4.7 1.5
8.3 12.6 4.4 5.1 2.0
8.2 9.3 4.5 5.3 2.7
8.3 14.0 4.5 4.9 1.6
8.3 11.0 4.4 5.2 2.3
8.2 8.9 4.7 5.3 3.0
5.4 5 4 4.4 7.6 4.3 6.3
5.5 5 5 4.7 8.3 4.3 6.1
5.3 5 3 4.5 7.3 4.3 4.8
5.8 5 8 4.8 6.8 4.6 5.4
5.2 5 2 4.5 9.0 4.1 5.6
5.5 5 5 4.7 6.3 4.4 4.9
6.0 6 0 5.0 7.0 4.8 5.8
4.1 3.9 4.4 3.8
4.8 4.4 4.5 4.3
4.5 4.6 4.7 4.4
4.2 4.7 5.0 4.6
4.5 5.0 5.1 4.9
4.2 4.6 4.8 4.4
4.3 4.8 5.1 4.7
4.5 5.1 5.1 4.9
3.4 2.1 16.2 4.4 4.3
3.7 2.5 18.0 4.5 4.8
4.2 2.9 18.3 5.0 4.6
4.0 3.0 19.0 4.7 3.8
3.9 2.2 15.9 4.6 4.1
4.5 2.9 13.9 5.1 4.8
3.6 2.6 19.5 4.4 3.8
4.2 2.2 14.6 4.8 4.4
4.8 3.4 13.4 5.3 5.0
3.4
3.8
4.3
4.4
4.4
4.7
4.3
4.6
4.9
37. Taux de change effectifs
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 35. Taux d'intérêt à long terme
303
12http://dx.doi.org/10.1787/512430661878
ANNEXE STATISTIQUE
Note: Emprunts phare d'État à 10 ans si disponibles ou instruments financiers similaires (pour la Corée, obligations à 5 ans). Pour plus de détails voir Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
Moyenne des taux journaliers Unité monétaire
1998
1999
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Estimations et hypothèses1 2008
2009
2010
Dollar Schilling Franc Dollar Couronne
1.592 12.38 36.30 1.483 32.28
1.550 12.91 37.86 1.486 34.59
1.550
1.727
1.935
1.841
1.542
1.359
1.313
1.328
1.195
1.214
1.601
1.601
1.486 34.59
1.485 38.64
1.548 38.02
1.570 32.73
1.400 28.13
1.301 25.69
1.212 23.95
1.134 22.59
1.074 20.29
1.080 17.06
1.295 19.45
1.295 19.453
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
Couronne Markka Franc Deutschemark Drachme
6.699 5.345 5.899 1.759 295.3
6.980 5.580 6.156 1.836 319.8
6.980
8.088
8.321
7.884
6.577
5.988
5.996
5.943
5.443
5.147
5.974
5.974
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
Forint Couronne Livre Lire Yen
214.3 71.17 0.703 1736 130 9 130.9
237.1 72.43 0.739 1817 113 9 113.9
237.1 72.43
282.3 78.84
286.5 97.67
257.9 91.59
224.3 76.69
202.6 70.19
199.5 62.88
210.4 69.90
183.6 64.07
173.8 86.80
209.9 122.20
209.9 122.20
113 9 113.9
107 8 107.8
121 5 121.5
125 3 125.3
115 9 115.9
108 1 108.1
110 1 110.1
116 4 116.4
117 8 117.8
103 6 103.6
95 7 95.7
95 7 95.7
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
Won Franc Peso Florin Dollar
1 400.5 1 186.7 1 186.7 1 130.6 1 290.4 1 251.0 1 191.0 1 145.2 1 024.2 36.30 37.86 9.153 9.553 9.553 9.453 9.344 9.660 10.790 11.281 10.890 1.983 2.068 1.869 1.892 1.892 2.205 2.382 2.163 1.724 1.509 1.421
951.8
929.5
1 116.6
1 467.9
1 467.9
10.903
10.929
11.177
13.366
13.366
1.542
1.361
1.430
1.806
1.806
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
Couronne Zloty Escudo Couronne Peseta
7.545 3.492 180.1 35.2 149.4
7.797 3.964 188.2 41.36 156.2
7.797 3.964
8.797 4.346
8.993 4.097
7.986 4.082
7.078 3.888
6.739 3.651
6.441 3.234
6.415 3.103
5.858 2.765
5.639 2.412
6.909 2.952
6.909 2.952
41.36
46.23
48.35
45.30
36.76
32.23
31.04
29.65
24.68
21.58
24.44
24.437
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
Couronne Franc Lire Livre Dollar
7.947 1.450 0.260 0.604 1.000
8.262 1.503 0.419 0.618 1.000
8.262 1.503 0.419 0.618 1.000
9.161 1.688 0.624 0.661 1.000
10.338 1.687 1.228 0.694 1.000
9.721 1.557 1.512 0.667 1.000
8.078 1.345 1.503 0.612 1.000
7.346 1.243 1.426 0.546 1.000
7.472 1.246 1.341 0.550 1.000
7.373 1.253 1.430 0.543 1.000
6.758 1.200 1.300 0.500 1.000
6.609 1.082 1.320 0.543 1.000
8.042 1.161 1.686 0.643 1.000
8.042 1.161 1.686 0.643 1.000
Zone euro
Euro SDR
.. 0.737
.. 0.731
0.939 0.731
1.085 0.758
1.117 0.785
1.061 0.773
0.885 0.714
0.805 0.675
0.805 0.677
0.797 0.680
0.730 0.653
0.690 0.635
0.802 0.675
0.802 0.675
38. Volume des exportations de biens et services
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
Note: Aucun taux n'est montré après 1999 pour les pays membres de l'euro. 1. Sur la base de l'hypothèse technique que les taux se maintiendront au niveau du 28 octobre 2008. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512437702618
ANNEXE STATISTIQUE
304
Annexe : Tableau 36. Taux de change nominaux (vis-à-vis du dollar des États-Unis)
Indices 2000 = 100, moyenne des taux journaliers 1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
103.9 102.5 107.9 102.0 98.8
113.9 101.5 106.2 103.9 100.4
115.4 99.6 102.0 104.3 97.4
107.4 101.6 104.4 99.4 99.1
107.6 102.3 104.1 99.1 98.7
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
93.7 100.4 101.2 97.0 105.0
97.2 101.0 103.0 95.5 117.0
108.6 104.4 108.3 105.5 116.7
117.1 105.5 110.2 112.0 117.0
120.0 104.7 109.7 119.8 124.3
118.3 104.8 109.8 127.7 130.5
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
105.7 103.6 104.5 106.0 113.8
104.7 101.1 104.9 104.5 111.9
102.3 98.9 102.1 100.9 109.9
104.9 101.7 104.5 104.6 106.6
104.2 104.7 103.8 104.5 107.0
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
101.8 102.1 100.9 101.2 101.0
103.3 104.2 102.5 103.1 102.8
108.1 110.3 107.4 109.4 107.8
109.5 112.4 109.0 111.6 109.5
108.6 111.5 108.4 110.3 108.5
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
153.0 93.3 111.2 91.3 92.5
130.3 92.8 114.1 100.5 80.6
120.7 94.8 113.9 101.8 77.1
109.3 97.4 110.5 104.0 80.0
105.4 99.0 107.3 103.8 91.9
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
101.9 85.2 101.2 101.3 92.3
108.9 87.9 103.6 103.2 88.4
108.3 92.0 112.6 108.3 91.5
110.4 93.1 115.1 110.1 95.3
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
119.5 105.4 138.6 108.8 116.9
121.4 104.3 117.7 107.3 124.3
112.4 102.0 115.5 102.1 127.3
81.3 103.0 102.6 105.7 114.3
93.3 102.8 97.9 105.4 110.3
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
92.4 100.4 102.8 101.4 98.7
95.4 101.5 99.7 103.7 106.8
94.8 104.9 87.1 110.8 121.5
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
104.5 122.7 104.9 100.4 106.0
104.6 114.4 104.5 101.3 107.1
105.6 106.3 103.1 106.0 102.8
102.4 104.0 103.0 105.9 104.0
102.2 97.0 102.4 98.3 103.1
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
103.3 110.2 100.9 97.6 101.1
112.1 105.4 102.0 98.0 102.5
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
94.0 104.0 990.8 76.4 78.5
103.5 102.7 581.1 78.1 82.9
100.2 96.9 345.5 91.1 88.8
99.9 101.0 207.8 97.0 98.0
99.7 101.8 137.2 97.4 97.6
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
91.9 104.0 56.3 99.0 105.3
Zone euro
109.5
111.7
104.6
110.8
109.9
100.0
102.5
Estimations et hypothèses1 2008
2009
2010
125.7 105.4 111.3 133.6 133.3
122.3 105.8 113.5 132.2 149.8
98.1 105.0 111.4 111.9 151.4
98.1 105.0 111.4 111.9 151.4
108.4 111.3 108.5 110.3 108.6
109.8 113.0 109.9 111.8 110.1
111.6 115.2 111.8 113.2 112.5
109.8 111.9 110.1 110.8 111.2
109.8 111.9 110.1 110.8 111.2
111.1 103.5 114.9 109.2 92.4
104.0 92.7 115.1 109.3 85.4
110.0 93.7 118.1 110.7 80.5
110.8 69.2 123.4 112.3 90.2
104.5 54.4 119.2 110.7 106.5
104.5 54.4 119.2 110.7 106.5
94.8 106.1 81.9 113.4 129.7
105.6 105.5 84.3 112.7 135.8
113.9 105.5 83.8 112.6 125.4
113.2 106.6 82.2 114.7 133.9
90.9 107.5 80.1 116.5 125.2
70.3 105.9 68.3 112.5 110.9
70.3 105.9 68.3 112.5 110.9
109.7 94.8 104.8 103.6 106.3
106.0 92.7 105.5 108.0 107.5
110.6 103.6 104.9 110.1 106.9
109.9 106.8 105.0 113.4 107.0
111.6 110.4 105.7 125.0 108.0
111.5 120.6 107.1 133.4 109.7
102.4 113.3 107.3 136.0 108.5
102.4 113.3 107.3 136.0 108.5
94.1 109.3 41.8 100.2 105.8
99.5 111.1 36.8 96.3 99.6
101.3 111.5 35.9 100.8 95.1
98.7 110.6 37.7 99.3 92.6
99.1 108.9 35.1 99.8 91.0
100.2 106.0 35.9 101.4 87.0
98.8 112.5 34.2 89.4 84.6
92.7 118.5 30.2 84.5 94.4
92.7 118.5 30.2 84.5 94.4
106.4
119.3
123.8
121.8
121.9
125.6
129.6
123.1
123.1
39. Volume des importations de biens et services
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 37. Taux de change effectifs
305
12http://dx.doi.org/10.1787/512512121271
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Pour plus de détails sur la méthode de calcul, se reporter aux Perspectives économique de l'OCDE , Sources et Méthodes, section sur les taux de change et les indicateurs de compétitivité, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Sur la base de l'hypothèse technique que les taux se maintiendront au niveau du 28 octobre 2008. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
40. Prix des exportations de biens et services
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
13.1 4.4 3.1 1.8 ..
5.5 1.3 3.7 7.2 ..
8.4 -1.6 -0.4 10.8 ..
9.3 5.4 8.3 12.7 0.2
5.0 6.3 5.0 8.5 16.7
10.7 5.0 2.4 5.6 5.7
12.0 11.7 6.8 8.3 8.2
0.1 8.3 6.0 9.1 10.4
4.4 6.6 4.8 10.7 4.9
10.2 13.0 8.3 8.9 17.8
2.2 6.2 1.1 -3.0 11.0
0.2 3.4 1.2 1.2 1.9
-1.6 4.8 3.0 -2.3 7.2
4.6 8.0 6.1 5.0 20.3
2.4 6.4 3.9 1.8 11.7
3.3 7.3 2.7 0.6 16.4
3.1 8.4 3.9 1.0 14.6
5.0 3.8 2.7 -4.3 10.2
3.7 1.0 1.0 -2.9 1.8
6.9 3.3 3.5 2.0 5.1
Danemark Finlande France1 Allemagne Grèce
6.5 -7.2 5.6 11.1 4.1
0.5 9.4 5.5 -2.0 10.0
1.0 16.4 0.5 -4.8 -2.6
8.4 13.5 8.3 8.1 7.4
3.1 8.6 8.8 6.6 3.0
4.2 5.8 3.3 6.2 3.5
4.9 14.0 13.1 11.8 20.0
4.1 9.3 8.1 7.4 5.3
11.6 11.1 4.2 5.6 18.1
12.7 17.3 13.1 14.1 14.1
3.1 2.1 2.5 6.8 -2.7
4.1 2.8 1.3 4.3 -7.7
-1.0 -1.7 -0.7 2.4 2.5
2.8 8.6 3.0 9.4 12.6
8.3 7.0 3.5 7.9 2.7
9.0 11.9 5.6 13.1 5.1
1.9 8.2 3.2 7.7 5.9
2.6 5.0 2.2 4.2 3.6
0.5 2.1 -0.2 0.7 3.4
3.4 4.8 2.7 3.9 5.8
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. -5.9 5.7 -2.1 4.1
.. -2.0 13.9 6.4 3.9
.. 6.5 9.7 8.7 -0.1
13.7 9.3 15.1 10.6 3.6
36.4 -2.3 20.0 12.7 4.3
12.1 9.9 12.5 0.6 5.9
22.3 5.6 17.6 5.7 11.1
17.6 2.5 23.1 1.7 -2.7
12.2 4.0 15.5 -0.6 1.9
22.0 4.2 20.2 13.0 12.7
8.1 7.4 8.7 2.2 -6.9
3.9 3.8 5.2 -2.8 7.5
6.2 1.6 0.4 -1.6 9.2
15.0 8.4 7.5 3.8 13.9
11.3 7.2 5.2 1.8 7.0
18.6 -5.0 5.7 6.5 9.7
15.9 18.1 6.8 4.5 8.6
7.7 8.9 1.7 0.4 5.3
3.9 2.5 1.4 -0.6 -2.9
4.7 4.2 2.7 2.0 0.7
Corée g Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
11.1 9.2 5.1 6.6 10.6
12.2 2.7 5.0 2.9 3.8
12.2 4.8 8.1 4.0 4.8
16.3 7.7 17.7 8.7 9.9
24.4 4.6 30.2 9.2 3.8
12.2 2.7 18.2 4.4 3.8
21.6 10.8 10.6 10.9 3.9
12.7 10.9 12.3 6.8 1.5
14.6 14.2 12.3 8.7 7.9
19.1 13.5 16.3 13.5 7.0
-2.7 3.9 -3.5 1.9 3.3
13.3 2.1 1.4 0.9 6.4
15.6 6.8 2.7 1.5 2.2
19.6 11.3 11.5 7.9 5.9
8.5 5.9 6.7 6.0 -0.4
11.8 14.7 10.9 7.3 1.7
12.1 4.4 6.1 6.5 3.3
9.1 2.4 4.6 4.1 0.2
6.4 0.9 -2.7 1.1 1.9
11.3 3.5 0.9 3.8 4.4
6.1 .. 1.2 .. 8.3
4.8 .. 3.2 .. 7.5
3.1 .. -3.3 .. 7.8
8.4 13.1 8.4 14.8 16.7
5.0 22.9 8.8 4.5 9.4
10.0 12.8 5.7 -1.4 10.3
7.8 12.2 6.1 10.0 15.0
0.7 14.4 8.5 21.0 8.0
2.8 -2.4 3.0 12.2 7.5
3.2 23.1 8.4 8.9 10.2
4.3 3.1 1.8 6.8 4.2
-0.3 4.8 1.5 5.4 2.0
-0.2 14.2 3.9 15.9 3.7
1.1 14.0 4.0 7.4 4.2
1.1 7.9 2.0 13.9 2.5
0.4 14.6 8.7 21.0 6.7
2.8 9.1 7.5 16.0 4.9
2.0 6.5 2.0 6.6 3.2
0.6 1.3 -0.5 1.6 3.7
0.4 1.9 1.6 7.8 5.6
-1.9 -1.1 3.7 -0.2 6.6
2.2 3.3 11.0 4.2 6.9
8.3 1.4 7.7 4.5 3.2
13.6 1.9 15.2 9.2 8.7
11.0 0.6 8.0 9.4 10.1
4.5 3.7 22.0 8.8 8.4
13.2 11.2 19.1 8.1 11.9
8.5 4.3 12.0 3.1 2.4
7.5 6.5 -10.7 3.7 4.3
11.5 12.5 16.0 9.1 8.7
0.9 0.5 3.9 3.0 -5.4
1.2 -0.1 6.9 1.0 -2.3
3.9 -0.5 6.9 1.8 1.3
10.7 7.9 11.2 4.8 9.7
7.0 7.3 7.9 8.1 7.0
8.7 9.9 6.6 11.0 9.1
6.3 9.4 7.3 -4.5 8.4
3.3 5.2 6.0 1.2 8.5
0.3 2.1 3.8 -1.8 2.8
3.8 3.6 9.4 0.7 3.8
4.9
4.5
2.9
8.9
9.2
6.8
11.1
5.2
5.5
11.9
0.1
1.9
2.7
8.6
6.1
8.8
6.2
4.5
0.8
3.6
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis1 Total OCDE
Note : Les agrégats régionaux sont calculés à l'inclusion du commerce intra-régional comme la somme des volumes exprimés en dollars constants de 2000. 1. Les données de volume de certains composants utilisent des indices de prix hédonistes. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512532285776
ANNEXE STATISTIQUE
306
Annexe : Tableau 38. Volume des exportations de biens et services Sur la base des comptes nationaux, pourcentages de variation par rapport à l'année précédente
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
-2.5 6.5 2.9 2.5 ..
7.1 1.8 4.1 4.7 ..
4.4 -0.7 -0.4 7.4 ..
14.3 8.3 7.3 8.1 7.8
8.0 7.0 4.7 5.7 21.2
8.1 6.3 2.1 5.1 12.2
10.4 7.5 5.7 14.2 6.8
6.5 5.4 6.9 5.1 8.3
8.9 5.1 4.2 7.8 4.5
7.4 10.2 8.8 8.1 17.3
-4.2 5.3 0.3 -5.1 12.6
10.9 0.2 0.3 1.7 4.9
10.7 4.0 3.0 4.1 8.0
15.3 9.5 6.0 8.0 17.6
8.5 6.9 4.9 7.1 5.0
7.3 5.4 2.7 4.6 14.7
11.2 7.0 4.4 5.5 13.8
11.2 3.2 4.4 1.9 6.9
3.9 0.6 1.9 -2.6 2.2
6.3 3.2 4.0 0.9 4.3
3.6 -13.4 2.6 10.9 5.8
0.1 0.5 1.4 1.7 1.1
-1.1 1.3 -2.9 -4.6 0.6
12.8 13.0 8.6 8.3 1.5
7.2 7.8 7.2 6.8 8.9
3.3 6.5 1.8 3.7 7.0
9.5 11.4 8.3 8.3 14.2
8.5 8.2 11.5 9.0 9.2
3.5 3.6 6.4 8.3 15.0
13.0 18.7 15.4 10.7 15.1
1.9 2.2 2.3 1.5 -5.8
7.5 3.2 1.6 -1.4 -0.2
-1.6 3.0 1.5 5.3 8.7
7.7 7.2 6.4 6.5 10.7
11.3 11.8 6.0 6.7 0.4
14.1 7.8 6.5 12.2 8.7
3.8 6.6 5.9 5.2 7.0
4.0 1.8 1.9 5.4 -3.0
0.4 2.6 -0.4 2.8 4.2
2.2 4.9 2.9 4.4 4.4
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 5.3 2.4 2.2 -1.1
.. -6.0 8.2 6.5 -0.7
.. -7.5 7.5 -11.6 -1.4
8.8 3.8 15.5 8.7 7.9
15.1 3.6 16.4 9.7 13.3
9.4 16.5 12.5 -1.2 13.4
23.1 8.0 16.7 9.8 0.5
23.8 23.4 27.6 8.6 -6.8
13.3 4.4 12.4 4.7 3.6
19.9 8.6 21.8 10.7 9.2
5.3 -9.1 7.1 1.4 0.6
6.8 -2.5 2.7 0.2 0.9
9.3 10.8 -1.7 1.5 3.9
13.7 14.5 8.5 3.3 8.1
7.0 29.4 8.2 2.7 5.8
14.8 10.2 6.4 6.1 4.2
13.1 -1.4 4.1 4.0 1.7
7.5 -9.9 -1.6 -1.3 0.9
4.4 -12.5 -1.2 -0.7 1.2
4.2 -0.9 0.5 2.5 3.5
C é Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
18.6 18 6 9.1 15.3 6.3 -5.2
54 5.4 -3.1 19.9 2.9 8.3
6.0 6 0 5.2 1.9 0.4 5.4
21.3 21 3 6.7 21.2 9.0 13.1
23.0 23 0 4.2 -15.1 10.2 8.7
14.3 14 3 5.3 22.7 5.3 7.6
35 3.5 12.6 22.7 11.9 2.1
-21.8 21 8 11.7 16.8 9.0 1.3
27.8 27 8 14.7 13.9 9.3 12.1
20.1 20 1 10.9 21.6 12.2 -0.4
-4.2 42 5.9 -1.5 2.5 2.0
15.2 15 2 0.8 1.4 0.3 9.6
10.1 10 1 6.9 0.7 1.8 8.4
13.9 13 9 11.6 10.7 5.7 15.9
7.3 7 3 6.2 8.4 5.4 5.4
11.3 11 3 13.5 12.9 8.2 -2.6
11.9 11 9 3.5 7.0 5.7 8.7
68 6.8 -0.7 7.5 5.2 5.9
2.7 2 7 1.4 1.2 1.6 -4.6
8.3 8 3 3.9 2.6 4.4 4.4
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
0.4 .. 7.2 .. 10.3
1.7 .. 10.7 .. 6.8
4.8 .. -3.3 .. -5.2
5.8 11.3 8.8 -4.7 11.4
5.8 24.2 7.4 11.6 11.1
8.8 27.2 5.2 17.3 8.8
12.5 21.1 9.8 10.2 13.3
8.8 18.7 14.2 19.1 14.8
-1.6 1.6 8.6 0.4 13.7
2.0 15.5 5.3 8.2 10.8
1.7 -5.3 0.9 13.5 4.5
1.0 2.8 -0.7 4.4 3.7
1.4 9.6 -0.8 7.4 6.2
8.8 15.7 6.7 8.3 9.6
8.7 4.7 3.5 16.1 7.7
8.1 17.4 5.1 17.7 10.3
8.7 13.5 5.6 10.4 6.2
5.8 6.8 2.4 8.3 0.9
0.6 3.6 -0.9 1.6 -1.6
0.7 2.1 1.3 7.0 2.6
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis1
-4.9 -1.3 -5.2 -4.4 -0.6
1.5 -3.3 10.9 6.8 6.9
-2.2 -0.1 35.8 3.3 8.7
12.6 7.7 -21.9 5.9 11.9
7.1 4.0 29.6 5.5 8.0
3.8 4.0 20.5 9.7 8.7
12.0 8.1 22.4 9.7 13.6
11.2 7.4 2.3 9.3 11.6
5.1 4.1 -3.7 7.9 11.5
11.5 10.3 21.8 8.9 13.1
-1.7 2.3 -24.8 4.8 -2.7
-1.3 -1.1 20.9 4.9 3.4
3.8 1.3 23.5 2.2 4.1
7.2 7.3 20.8 6.8 11.3
6.3 6.6 12.2 7.0 5.9
8.2 6.5 6.9 9.6 6.0
9.9 5.9 10.7 -1.9 2.2
4.2 2.6 4.4 0.2 -2.3
0.3 3.0 3.6 -3.4 -2.1
3.3 3.9 9.0 1.1 1.6
2.5
4.2
1.4
9.5
8.3
7.6
10.1
7.5
8.6
12.1
-0.1
2.6
4.0
9.0
6.4
7.8
4.6
1.9
0.1
3.1
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
41. Prix des importations de biens et services
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 39. Volume des importations de biens et services Sur la base des comptes nationaux, pourcentages de variation par rapport à l'année précédente
Danemark Finlande France1 Allemagne Grèce
Total OCDE
307
12http://dx.doi.org/10.1787/512536604257
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Les agrégats régionaux sont calculés à l'inclusion du commerce intra-régional comme la somme des volumes exprimés en dollars constants de 2000. 1. Les données de volume de certains composants utilisent des indices de prix hédonistes. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
42. Positions concurrentielles : prix relatifs à la consommation
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
-5.2 0.6 -0.6 -3.6 ..
2.0 0.6 -1.1 2.9 ..
0.9 -0.2 -1.3 4.4 ..
-4.0 1.0 1.3 5.9 5.2
5.9 1.8 1.6 6.4 6.4
-2.5 1.1 1.4 0.6 4.9
-0.2 0.9 4.6 0.2 5.6
2.4 0.1 -1.0 -0.3 4.0
-4.2 0.6 -0.2 1.1 1.1
13.2 1.4 9.4 6.2 3.3
6.7 0.6 2.1 1.3 -0.4
-1.8 0.3 -0.5 -1.9 -5.5
-5.4 -0.4 -2.2 -1.3 0.1
3.9 1.0 2.4 2.2 2.7
12.4 2.1 4.1 2.8 -2.2
12.2 2.7 3.4 0.1 -1.3
0.7 1.8 3.0 0.8 0.2
19.8 1.6 3.2 9.4 -6.3
9.3 1.8 1.7 2.4 0.9
-0.7 1.2 1.6 -0.1 2.6
Danemark Finlande France1 Allemagne Grèce
1.3 0.2 -0.9 1.4 14.0
1.3 4.3 -2.3 1.0 10.1
-1.7 6.5 -2.2 0.1 9.1
-0.3 1.3 -0.5 0.8 8.6
1.0 4.8 -0.5 1.2 8.7
1.5 -0.1 0.9 -0.5 5.6
2.7 -1.0 1.4 0.9 3.6
-2.1 -1.0 -1.5 -0.9 4.1
-0.5 -5.0 -1.6 -0.9 1.9
8.2 3.2 2.4 2.5 8.0
1.6 -1.4 -0.2 0.4 6.4
-1.3 -2.5 -1.7 -0.2 2.5
-1.1 -1.4 -1.7 -1.7 2.3
1.9 -0.4 0.6 0.0 3.0
5.8 1.0 2.1 0.7 4.1
2.6 2.7 2.2 1.4 3.4
2.1 0.5 0.5 0.5 2.3
5.6 2.1 1.6 1.2 2.7
0.9 0.7 1.2 1.5 -3.3
1.6 0.2 1.5 1.0 1.7
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 6.9 -0.3 3.9 -2.3
.. -1.3 -2.0 0.7 -2.5
.. 4.8 6.8 10.4 -6.6
18.5 6.2 0.2 3.4 -3.1
45.5 4.8 1.9 8.2 -2.1
19.0 -0.2 -0.3 0.3 3.5
15.2 2.1 1.2 1.3 1.8
12.8 4.5 2.7 1.4 0.9
4.5 0.0 2.3 0.7 -8.8
9.9 3.8 6.1 4.4 -4.1
3.0 21.5 4.6 2.3 2.2
-4.0 -1.7 -0.4 1.4 -1.2
0.1 -7.1 -5.0 0.4 -3.4
-1.1 1.3 -0.6 2.6 -1.2
-0.3 -4.5 0.6 4.0 1.4
6.5 21.4 1.3 4.6 3.7
-4.0 2.2 0.1 3.6 2.3
2.6 22.2 -1.6 4.2 -2.9
3.3 19.6 0.7 2.0 -2.0
1.1 5.4 0.0 1.0 -0.1
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
2.7 27 1.2 7.5 0.3 -2.8
2.5 25 1.8 5.2 -1.9 5.5
0.4 04 5.7 3.3 -2.5 2.1
1.1 11 3.1 5.9 0.6 -2.6
2.0 20 1.5 79.5 0.7 -0.5
-3.1 31 6.2 23.0 0.8 -2.5
4.7 47 2.1 7.2 2.5 -2.4
24.7 24 7 0.6 9.3 -2.0 4.9
-19.3 19 3 5.2 6.6 -1.2 -0.1
-4.2 42 9.4 3.4 6.0 14.3
2.4 24 -3.7 -2.3 0.9 7.2
-9.4 94 -0.1 3.3 -1.8 -7.2
-1.4 14 -1.8 11.2 -0.8 -7.3
4.3 43 6.1 6.7 0.6 -0.1
-7.9 79 8.2 3.0 3.4 1.2
-4.8 48 8.5 4.5 2.9 7.0
0.5 05 5.1 2.7 1.2 1.7
22.2 22 2 -0.2 4.5 3.6 13.5
9.2 92 -0.8 -0.7 -1.3 9.6
-1.9 19 1.4 2.7 1.5 3.5
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
-1.2 .. 3.4 .. 1.5
-7.0 .. 0.5 .. 2.9
2.1 .. 4.9 .. 5.0
-2.8 31.7 6.4 10.7 4.6
1.8 19.6 5.6 8.4 5.9
6.9 6.8 -0.9 4.3 1.4
2.0 14.1 3.4 6.5 3.0
-7.9 13.1 1.6 -4.8 0.5
10.7 5.7 0.3 -1.1 0.0
36.7 1.9 5.3 17.3 7.3
-2.2 1.3 0.8 4.9 1.8
-10.2 4.7 -0.1 1.0 0.7
2.1 6.2 -1.4 1.5 -0.2
12.9 8.3 1.5 1.8 1.6
17.3 -2.5 1.9 -1.9 4.3
15.3 2.3 4.2 2.2 4.0
0.9 2.7 2.7 -1.6 2.4
8.0 0.7 2.8 4.3 3.4
-12.3 1.4 1.8 0.1 2.2
3.7 0.7 1.5 1.3 1.8
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis1
1.6 2.6 61.0 1.7 1.3
-2.8 0.8 62.5 0.7 -0.4
9.0 3.5 2.0 -0.4 59.9 164.8 9.1 1.2 0.0 1.1
6.9 -0.3 73.0 3.3 2.3
-5.1 -1.1 69.0 1.6 -1.3
0.4 0.7 87.0 -4.1 -1.7
-1.4 -0.3 60.1 -4.7 -2.3
-1.7 -0.8 52.0 0.3 -0.6
2.5 2.9 42.0 1.9 1.7
2.4 0.3 89.4 -0.4 -0.4
-1.5 -2.4 25.4 0.3 -0.4
-1.7 0.5 10.7 1.7 2.2
-0.3 0.5 13.3 -0.4 3.5
2.5 0.9 -0.2 0.9 3.6
2.9 2.7 13.7 2.4 3.5
1.6 2.5 2.1 2.5 3.5
3.9 2.0 15.4 11.4 6.7
2.7 1.4 7.1 4.0 0.9
2.0 1.1 3.0 1.3 1.4
1.2
0.6
5.1
1.6
1.5
0.7
-1.1
3.5
1.4
-0.8
0.0
1.8
2.3
3.0
1.9
4.9
1.4
1.1
Total OCDE
1.9
2.4
Note : Les agrégats régionaux sont calculés à l'inclusion du commerce intra-régional. Ils sont calculés comme la moyenne géométrique des prix pondérés par les volumes de commerce de l'année 2000 exprimés en dollars. 1. Certains composants sont estimés sur une base hédoniste. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512554882114
ANNEXE STATISTIQUE
308
Annexe : Tableau 40. Prix des exportations de biens et services Sur la base des comptes nationaux, pourcentages de variation par rapport à l'année précédente, exprimés en monnaie nationale
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
1.3 -0.2 -0.7 -1.6 ..
4.2 0.8 -2.8 4.4 ..
5.7 -3.8 -2.8 6.4 ..
-4.3 2.7 1.8 6.6 2.6
3.5 0.6 1.7 3.4 5.8
-6.5 0.6 2.5 -1.1 1.8
-1.6 1.7 5.3 0.8 5.3
6.8 0.3 -1.9 3.7 -1.7
-4.6 0.5 0.4 -0.2 1.7
7.5 2.9 11.8 2.1 6.0
5.6 0.5 2.0 3.0 -2.6
-4.0 -1.1 -1.2 0.6 -8.4
-8.6 -0.6 -2.0 -6.5 -0.4
-5.0 1.3 2.8 -2.2 1.4
0.7 2.8 4.3 -0.8 -0.5
4.2 3.3 4.3 -0.5 -0.1
-3.8 1.8 2.5 -2.2 -1.0
8.2 2.6 6.4 4.7 -4.1
18.6 1.4 1.6 8.7 1.4
0.6 1.2 1.5 0.3 2.2
Danemark Finlande France1 Allemagne Grèce
2.1 4.0 0.8 2.8 12.3
-1.1 6.7 -3.8 -2.1 12.3
-1.3 8.9 -2.2 -1.8 7.4
0.5 -1.3 -0.4 -0.1 5.6
0.5 0.6 -0.4 -0.3 7.5
-0.1 -0.7 0.8 0.2 5.0
2.4 -0.1 0.6 3.1 2.8
-2.1 -2.7 -2.8 -2.4 3.8
-0.5 -2.0 -1.7 -1.4 1.7
7.2 7.1 5.5 7.7 9.3
1.5 -2.9 -0.9 0.5 5.8
-2.5 -2.8 -4.3 -2.2 -0.2
-2.0 0.1 -1.5 -2.6 0.2
0.7 2.2 1.4 0.2 1.0
3.7 4.6 3.1 2.1 3.1
3.1 6.1 2.7 2.7 3.5
3.3 2.0 0.4 -0.1 2.7
4.3 3.5 3.6 2.7 4.4
0.4 -1.3 -0.5 -0.2 -5.3
1.0 0.2 1.3 0.7 0.4
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 3.4 2.4 0.0 -5.1
.. -0.7 -1.2 1.7 -5.1
.. 8.7 4.5 15.4 -8.3
15.6 5.9 2.4 4.8 -4.5
41.1 3.7 3.8 11.4 -1.8
20.7 3.1 -0.5 -2.6 8.4
13.4 0.0 0.8 1.7 6.5
11.7 -0.7 2.5 -1.6 -2.7
5.5 0.6 2.6 0.7 -8.5
12.7 6.3 7.1 11.2 1.5
2.4 21.1 3.9 1.4 2.4
-5.4 -2.3 -1.3 -0.3 -0.9
0.3 -3.2 -4.0 -1.3 -0.8
-1.0 2.6 0.1 2.7 2.9
1.3 -5.4 1.8 6.2 8.3
8.0 17.4 2.2 7.6 11.4
-4.3 2.1 2.7 2.3 7.1
2.5 30.8 1.6 3.5 6.7
3.3 18.3 1.5 -0.9 -11.5
1.1 5.4 0.6 1.7 -0.1
19 1.9 2.5 9.0 0.1 2.3
35 3.5 2.7 4.0 -1.4 6.3
03 0.3 3.2 3.7 -2.4 -1.6
11 1.1 2.1 5.1 0.3 -3.8
42 4.2 1.3 95.1 0.3 -1.8
30 3.0 5.7 21.4 0.7 -3.7
11.4 11 4 5.2 3.6 1.5 -0.4
27.2 27 2 1.5 12.0 -2.4 5.7
-16.8 16 8 3.0 3.7 -0.9 0.7
59 5.9 12.7 0.1 5.8 15.4
58 5.8 -3.3 -2.8 -0.4 2.2
-8.9 89 -1.0 2.0 -2.9 -5.9
10 1.0 -5.8 12.5 -0.9 -11.4
5.5 5 5 7.5 8.4 1.4 -4.3
-2.6 26 7.8 0.3 2.7 1.0
-0.9 09 7.3 1.8 3.4 10.0
10 1.0 6.2 3.0 1.3 -4.8
29.3 29 3 1.6 1.7 4.1 9.9
10.3 10 3 -1.4 -0.7 -1.5 10.5
05 0.5 1.4 1.8 1.5 0.5
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
-0.4 .. 1.0 .. -1.5
-1.8 .. -4.2 .. 1.2
1.6 .. 4.4 .. 6.1
0.7 27.0 4.3 12.3 5.8
0.6 18.0 3.9 7.3 4.4
0.8 11.0 1.5 9.4 0.4
0.3 16.0 2.6 3.6 3.4
1.2 10.8 -1.4 -2.4 -1.5
-1.1 6.5 -0.7 0.3 0.3
7.5 7.9 8.5 14.1 10.6
-0.1 1.3 0.3 6.0 -0.2
-5.0 5.4 -1.7 1.0 -2.0
1.1 6.7 -1.8 1.9 -1.5
4.8 4.9 2.2 2.1 2.2
1.5 -3.5 3.2 -1.6 3.7
3.3 2.4 4.0 3.6 3.8
3.1 1.1 1.4 -0.5 2.1
2.4 0.5 3.7 0.7 3.1
2.8 -0.9 -0.3 -0.5 -1.3
2.6 0.6 1.3 1.2 1.6
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis1
0.3 0.5 60.2 0.3 -0.4
-2.4 1.9 63.1 0.0 0.1
13.7 3.3 -1.4 -4.5 48.9 163.3 8.6 3.0 -0.9 0.9
4.7 -2.6 85.0 5.9 2.7
-4.4 -0.4 80.4 0.1 -1.8
0.7 3.8 74.1 -7.0 -3.6
-1.1 -1.6 62.5 -5.7 -5.4
1.1 -0.1 47.9 -1.1 0.6
4.3 5.8 56.7 3.1 4.2
3.8 0.5 93.4 -0.2 -2.5
0.1 -5.9 22.1 -2.2 -1.2
-2.0 -1.4 7.1 0.4 3.5
0.5 1.2 10.8 -0.7 4.9
5.2 3.3 0.2 3.9 6.3
3.3 4.4 19.0 2.4 4.3
-0.2 3.6 0.1 1.0 3.7
3.7 1.7 19.0 9.9 12.5
2.0 -1.1 3.5 5.0 -1.1
2.1 0.6 1.6 2.5 0.7
0.8
0.2
5.6
1.7
1.3
-0.6
-0.9
5.9
0.8
-1.6
0.1
2.4
3.8
4.1
2.0
7.3
0.1
1.0
C é Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
Total OCDE
1.5
2.5
Note : Les agrégats régionaux sont calculés à l'inclusion du commerce intra-régional. Ils sont calculés comme la moyenne géométrique des prix pondérés par les volumes de commerce de l'année 2000 exprimés en dollars. 1. Certains composants sont estimés sur une base hédoniste. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
309
12http://dx.doi.org/10.1787/512572885604
ANNEXE STATISTIQUE
43. Positions concurrentielles : coûts unitaires relatifs de main-d'œuvre
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 41. Prix des importations de biens et services Sur la base des comptes nationaux, pourcentages de variation par rapport à l'année précédente, exprimés en monnaie nationale
Indices, 2000 = 100
44. Résultats à l'exportation de biens et services
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
121.2 103.5 106.4 137.7 ..
109.4 104.9 107.0 127.3 ..
101.0 106.2 106.8 118.6 77.0
106.0 106.4 108.6 109.0 80.8
104.3 109.4 112.3 106.7 83.6
114.1 106.9 109.6 106.8 89.1
113.1 103.3 104.3 106.0 90.6
103.7 103.6 105.3 100.1 99.3
104.7 102.6 104.0 99.4 98.0
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
96.2 100.2 100.9 96.9 106.7
101.6 100.6 102.2 96.1 118.5
114.9 103.4 106.9 106.8 115.9
124.4 104.2 108.8 112.6 116.7
128.2 103.7 109.0 119.5 123.8
127.9 103.1 108.6 126.2 130.5
135.9 103.4 109.4 131.2 134.0
132.6 103.3 112.4 127.8 154.9
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
100.4 141.3 106.2 104.4 96.6
101.0 122.0 107.7 109.0 99.1
101.8 102.0 108.7 112.6 99.8
101.5 105.9 108.6 113.3 100.6
105.2 113.7 110.9 117.6 103.9
103.7 107.0 110.2 112.9 106.7
101.0 103.1 105.9 107.5 107.5
103.4 104.5 106.8 108.8 106.2
103.6 104.4 104.6 106.4 106.8
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
101.5 101.4 99.9 100.0 101.0
103.4 102.5 101.2 100.7 103.7
108.5 106.8 106.1 105.6 109.8
109.2 106.7 107.7 107.0 112.2
108.1 104.1 106.7 105.0 112.7
107.7 103.0 106.2 104.2 113.7
108.3 104.4 106.5 105.3 115.8
109.9 106.5 107.2 104.9 118.7
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 104.1 113.6 123.8 79.8
.. 103.9 116.8 121.7 82.1
95.6 97.7 108.0 102.7 95.2
93.4 91.6 107.9 99.9 102.7
88.7 90.3 109.1 92.7 104.5
89.5 89.6 110.9 102.6 87.4
95.1 91.2 109.9 103.2 82.6
95.8 93.6 107.1 104.8 83.7
98.6 96.2 103.8 103.9 94.5
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
108.2 88.8 103.8 101.3 89.5
119.2 94.8 109.4 103.4 83.9
121.8 99.6 120.8 109.1 85.1
129.8 102.3 123.8 110.8 86.3
132.4 116.1 123.7 109.6 81.3
126.2 108.6 126.0 109.5 73.5
140.8 113.0 132.5 110.1 67.3
145.0 90.0 138.9 111.1 72.4
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
116.5 103.6 86.0 105.4 114.2
109.5 104.5 93.2 107.2 103.4
106.4 104.4 99.5 107.6 105.8
107.6 105.7 95.2 107.7 111.5
108.9 108.3 64.5 111.8 119.5
112.8 105.7 72.0 108.8 126.7
106.4 102.6 83.3 103.0 129.1
81.2 102.9 84.2 106.1 115.5
92.8 102.1 92.1 105.6 110.1
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
94.6 100.7 106.6 103.0 98.9
99.6 101.9 106.9 106.8 108.3
101.2 105.7 95.5 114.3 123.2
102.9 107.1 91.7 116.0 131.8
115.7 106.8 95.2 114.5 139.2
125.3 107.6 95.2 113.2 129.5
124.6 108.8 94.5 114.2 137.6
100.8 109.4 92.6 114.5 128.1
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
107.4 .. 95.1 .. 120.7
107.3 .. 103.5 .. 120.3
103.1 73.2 100.3 85.1 107.1
100.5 74.0 98.8 84.2 102.3
103.0 79.0 102.3 86.1 103.8
101.7 84.8 102.2 85.9 105.5
103.1 87.8 101.0 90.7 101.0
100.6 93.3 101.9 91.8 102.0
101.1 90.7 102.0 90.7 102.0
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
103.9 112.9 102.5 101.2 102.2
112.0 107.7 104.8 102.5 104.6
110.2 95.6 108.7 115.6 109.6
105.3 94.6 109.5 126.6 111.8
109.6 105.8 108.8 129.7 112.6
109.5 108.1 109.5 136.6 114.3
109.3 111.7 110.2 150.6 115.9
109.8 122.3 110.2 161.2 118.2
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
129.0 103.5 87.1 96.2 85.2
129.0 101.6 83.6 93.2 83.4
105.9 103.4 89.7 83.8 84.5
104.5 108.2 65.9 83.7 84.7
103.7 114.7 71.5 80.1 83.5
111.6 110.6 72.2 81.4 86.1
106.1 102.2 77.2 94.1 90.5
103.2 104.0 84.9 99.5 97.9
101.4 102.9 89.3 99.2 96.8
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
91.7 102.2 81.5 97.4 105.8
94.1 105.9 88.7 97.6 106.0
99.5 106.3 93.4 93.2 99.9
99.7 105.3 96.4 96.8 95.7
95.6 103.4 107.3 95.2 94.3
95.1 100.6 106.8 95.7 93.6
96.1 96.2 115.7 97.1 89.7
94.5 100.8 116.5 85.5 87.6
Zone euro
122.2
126.8
118.9
118.6
123.0
121.8
111.4
114.6
110.9
100.0
102.0
105.9
118.7
122.8
120.5
120.1
122.9
125.2
Note : Ces indices représentent la compétitivité pondérée des prix relatifs à la consommation et sont exprimés en terme de dollar. Les poids de la compétitivité prennent en compte, pour 42 pays, la structure de la compétition sur les marchés d'exportation et d'importation de l'industrie. Une croissance de l'indice indique une augmentation réelle effective et, parallèlement une détérioration de la position concurentielle. Pour plus de détails sur la méthode de calcul, voir Durand, M., C.Madaschi et F. Terribile(1998), Trends in OECD countries' international competitiveness: The influence of emerging market economies , document de travail du Département économique de l'OCDE, no 195. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512603752688
ANNEXE STATISTIQUE
310
Annexe : Tableau 42. Positions concurrentielles : prix relatifs à la consommation
Indices, 2000 = 100 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
103.9 112.1 106.9 133.0 ..
98.1 113.7 108.5 122.7 ..
88.9 115.0 110.8 110.8 91.3
92.9 115.4 114.8 103.2 88.8
97.9 113.3 116.1 106.0 88.4
108.9 107.1 111.3 110.3 96.6
109.9 104.5 103.3 110.0 98.7
100.8 106.4 104.4 104.9 109.5
106.5 105.2 105.7 103.7 101.3
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
92.2 98.6 102.4 100.9 112.5
97.4 99.2 104.4 103.8 126.3
112.5 103.2 110.4 119.0 130.4
126.6 104.3 111.0 132.2 127.2
138.2 103.8 111.0 142.4 129.3
139.0 101.0 111.0 151.3 130.4
148.6 101.4 112.7 158.9 129.2
145.3 101.4 110.0 162.6 143.1
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
95.3 170.6 117.2 92.3 87.7
96.3 134.7 115.6 100.7 89.5
98.6 103.0 115.5 104.7 97.9
95.6 110.4 115.3 104.6 100.1
100.1 125.3 116.0 114.4 105.0
101.6 118.2 114.4 112.4 107.3
98.5 111.0 109.1 103.8 114.8
102.6 111.6 106.8 106.6 110.3
103.3 111.7 105.3 106.3 107.0
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
102.3 99.3 98.7 98.5 94.3
106.9 97.6 100.5 100.6 97.9
114.3 100.3 102.6 105.2 100.9
117.7 100.0 104.7 104.9 112.2
122.2 98.2 103.7 100.4 107.4
122.3 92.5 104.7 97.2 112.1
124.0 88.1 106.6 95.1 116.8
127.9 89.2 107.7 93.2 121.8
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 79.6 153.9 124.6 76.9
.. 80.7 154.2 119.4 79.4
146.1 74.1 147.7 98.9 92.5
130.3 71.8 144.5 93.6 105.0
118.1 72.7 135.4 85.4 103.9
109.2 72.3 134.3 97.7 85.6
107.7 75.9 127.1 101.1 81.8
99.8 82.9 115.2 102.7 85.2
96.0 92.1 106.2 103.9 97.4
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
108.1 87.3 97.5 102.0 91.6
116.4 93.0 90.8 106.9 86.4
113.5 98.1 99.9 118.9 81.0
124.3 101.2 102.2 124.1 79.2
127.7 117.7 102.7 125.9 71.3
117.4 113.9 99.9 129.7 62.0
125.1 123.9 101.9 134.6 55.5
126.9 96.5 103.4 141.2 60.2
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
129.9 117.8 79.7 109.9 113.9
122.1 116.3 88.8 112.7 99.2
117.4 111.3 97.5 110.5 100.2
119.8 111.4 94.5 107.3 108.7
133.3 115.8 58.8 110.5 114.5
144.7 112.4 62.1 107.0 124.7
128.6 108.9 75.1 104.1 130.1
89.9 105.5 76.5 108.0 118.1
93.4 100.9 86.6 107.3 113.2
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
92.7 105.8 112.8 101.9 102.0
97.3 106.9 117.3 106.4 111.9
96.9 113.3 106.3 115.7 129.8
98.6 113.8 103.2 117.0 144.4
110.0 118.7 104.1 115.1 152.5
114.8 122.5 101.3 114.0 142.2
112.7 127.5 100.8 116.6 156.7
84.8 131.5 95.2 120.9 152.7
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
79.2 .. 93.6 .. 112.8
79.9 .. 104.0 .. 115.8
78.2 77.3 100.4 77.0 107.1
80.7 81.9 100.1 92.5 101.8
85.6 88.2 101.7 97.7 102.6
85.8 94.1 98.0 97.0 105.1
90.8 97.1 96.3 100.7 102.9
93.8 103.5 99.3 96.9 103.3
98.7 97.6 101.8 90.5 100.8
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
102.8 105.3 100.1 95.5 101.2
114.1 92.4 101.9 100.4 104.0
109.4 75.1 103.5 104.9 110.4
105.9 70.9 105.1 107.9 114.5
111.8 79.4 106.8 101.6 117.3
115.0 76.9 107.7 98.8 119.6
122.1 79.2 105.6 98.8 122.2
128.3 88.1 104.6 99.0 127.5
Suède Turquie Royaume-Uni États-Unis
167.3 119.6 80.9 93.9
163.8 109.6 75.1 91.8
120.5 102.3 67.7 91.6
112.1 71.1 70.3 89.7
107.8 60.5 68.7 85.2
121.1 59.2 70.2 86.4
113.4 66.7 84.6 89.3
107.0 72.7 94.6 95.6
99.4 94.2 96.8 95.6
100.0 100.0 100.0 100.0
95.7 76.1 97.5 101.7
92.8 76.4 100.2 97.4
94.7 74.9 96.9 91.6
91.3 77.6 102.2 84.1
85.8 85.4 101.0 81.6
83.7 82.1 103.2 81.2
87.1 86.7 105.8 77.3
86.7 88.6 93.5 74.6
Zone euro
118.4
124.5
117.3
114.9
121.0
122.2
111.0
113.5
112.2
100.0
99.7
105.2
119.6
125.1
122.5
122.3
125.2
129.0
45. Parts dans les exportations et importations mondiales
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 43. Positions concurrentielles : coûts unitaires relatifs de main-d'œuvre
311
12http://dx.doi.org/10.1787/512607814140
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Ces indices représentent la compétitivité pondérée des coûts unitaires relatifs de main d'oeuvre dans l'industrie, et sont exprimés en terme de dollar. Les poids de la compétitivité prennent en compte, pour 42 pays, la structure de la compétition sur les marchés d'exportation et d'importation de l'industrie. Une croissance de l'indice indique une augmentation réelle effective et, parallèlement une détérioration de la position concurentielle. Pour plus de détails sur la méthode de calcul, voir Durand, M., C.Madaschi et F. Terribile (1998), Trends in OECD countries' international competitiveness: The influence of emerging market economies, document de travail du Département économique de l'OCDE, no 195. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente 1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
8.6 2.5 -0.7 1.5 ..
-0.7 2.5 0.9 0.5 ..
2.8 -0.8 -0.4 3.0 ..
-1.6 -2.5 -0.1 1.0 -6.7
-6.9 -2.1 -3.1 0.3 7.6
1.6 -0.3 -2.8 -3.0 -0.5
5.5 2.0 -2.9 -3.9 -1.4
3.5 0.7 -2.4 -0.8 1.2
-3.7 0.3 -2.3 0.1 -1.0
-2.0 0.6 -3.4 -3.7 5.4
2.7 3.8 -0.6 -0.9 8.1
-5.8 1.3 -0.8 -2.2 0.2
-9.0 -0.8 -1.1 -6.4 1.7
-7.9 -1.4 -2.4 -5.7 10.4
-6.4 -1.2 -3.3 -4.4 3.4
-4.8 -3.4 -6.2 -5.7 4.4
-3.5 0.7 -1.6 -2.0 6.6
0.1 -1.4 -0.9 -3.6 4.7
0.8 -0.9 -0.2 -1.8 0.1
0.6 -1.2 -0.4 -0.5 0.7
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
5.0 -5.9 1.8 10.1 0.9
-1.6 16.6 2.2 -3.7 9.3
0.1 14.3 0.1 -6.4 -5.0
-0.7 5.0 0.4 -0.3 1.0
-5.0 -0.2 0.5 -2.2 -5.2
-2.1 -0.3 -2.6 -0.3 -2.5
-4.8 3.8 2.9 1.5 8.3
-3.5 3.3 1.1 0.2 -0.6
5.0 6.5 -2.3 -0.6 13.3
1.2 4.0 1.7 1.4 2.1
2.2 2.2 -0.4 -1.1 1.1 -1.4 5.1 1.0 -3.7 -10.7
-5.3 -7.7 -5.4 -2.5 -2.8
-5.9 -2.5 -6.0 -0.8 1.4
0.6 -2.0 -3.9 0.2 -5.9
-0.3 0.4 -3.3 3.6 -4.4
-4.4 -1.5 -2.6 0.7 -1.6
-1.3 -1.4 -2.0 0.2 -2.4
-0.6 0.4 -1.9 -0.6 1.2
-0.5 -0.2 -1.7 -0.3 0.7
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. -8.8 3.6 -4.6 -2.8
.. -4.0 9.2 6.5 -4.3
.. 6.3 8.5 6.9 -7.7
5.8 0.7 6.0 2.7 -7.6
25.5 -9.5 11.4 3.9 -7.0
5.9 3.2 5.8 -5.4 -1.6
12.0 -3.8 7.3 -4.0 1.5
9.8 -5.4 14.5 -5.0 -1.7
6.5 -3.2 7.3 -6.2 -7.3
8.5 -6.4 7.9 0.5 -2.2
5.0 5.3 7.6 0.5 -5.1
1.4 1.2 2.5 -5.7 0.9
0.3 -2.1 -3.4 -6.6 0.7
4.7 -0.1 -1.1 -6.1 -0.4
2.9 6.7 0.0 -13.3 -1.4 -2.2 -6.0 -3.2 -1.8 0.5
7.1 12.7 2.7 -2.7 1.3
2.1 5.6 -0.7 -4.5 0.5
2.3 2.0 1.1 -2.2 -5.7
0.1 0.8 -0.7 -2.5 -5.3
6.0 5.3 4.6 3.0 7.6
5.2 -0.2 -2.1 0.4 -2.3
4.8 6.6 -0.2 4.3 -0.1
5.4 -0.7 5.4 0.4 -1.3
11.3 -3.0 19.9 1.2 -6.1
3.0 -1.7 9.1 -0.8 -4.1
11.6 1.6 -2.4 1.5 -4.2
12.3 2.5 1.5 -0.9 -0.1
6.2 7.3 2.0 2.0 -0.2
4.3 1.9 3.2 1.6 -4.1
-2.5 2.3 -1.2 0.5 4.9
6.2 0.9 -1.5 -1.1 0.4
5.3 3.0 -1.4 -2.8 -4.8
4.3 3.5 0.1 -0.8 -6.2
-1.2 -0.7 0.2 -1.2 -8.6
1.7 5.7 4.2 -1.8 -6.3
4.0 -0.8 2.9 0.6 -3.5
3.6 -0.9 5.7 0.1 -5.2
2.4 -0.2 -1.3 -0.3 -0.7
4.1 -0.2 -1.2 -0.2 -1.1
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
4.7 4 7 .. -3.7 .. 4.7
1.1 1 1 .. -1.0 .. 3.3
1.7 1 7 .. -2.5 .. 7.8
-0.4 04 5.0 -0.1 6.2 7.9
-2.7 27 13.2 0.5 -5.1 1.4
3.5 3 5 7.3 -0.2 -7.5 4.7
-2.2 22 2.6 -4.1 0.2 4.2
-6.9 69 6.4 -0.8 11.3 -0.7
-4.1 41 -7.3 -4.2 6.0 1.7
-7.6 76 9.5 -2.8 -3.7 -1.1
30 3.0 -0.1 -0.4 3.2 2.6
-2.8 28 2.4 -0.8 2.9 0.4
-3.6 36 8.0 -0.3 9.4 0.4
-6.8 68 3.9 -4.5 -3.0 -4.0
-5.8 58 -0.3 -5.3 6.4 -4.4
-7.9 79 2.7 -0.6 8.4 -2.1
-1.4 14 0.5 1.7 6.5 -0.9
-0.9 09 0.6 -1.4 1.1 -0.7
06 0.6 -0.2 -1.2 -0.2 2.6
-2.7 27 -2.5 -2.0 3.5 1.8
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis Total OCDE
-3.4 -5.0 1.6 -3.7 1.1 1.6
0.4 0.0 14.5 0.9 0.0 0.5
6.0 1.1 7.8 2.5 -1.4 0.0
4.5 -6.4 8.1 0.0 -1.7 -0.4
2.5 -7.7 0.2 0.3 2.4 0.3
-2.0 -2.0 15.7 2.3 0.0 -0.1
2.6 1.5 8.6 -2.0 0.6 0.7
1.2 2.0 -2.2 -0.5 5.4 -14.9 -4.1 -3.3 -1.3 -2.1 -0.7 -1.5
0.1 0.5 3.7 -3.0 -3.4 -0.6
-0.4 -0.5 0.8 2.4 -4.6 -0.3
-1.9 -2.5 3.1 -1.8 -4.6 -1.3
-0.4 -5.3 1.3 -2.6 -3.3 -2.4
0.8 -1.6 0.7 -4.8 -1.1 -1.9
-1.4 -0.5 -0.9 0.2 -1.7 -1.8
-0.8 -0.1 0.4 3.1 -3.8 -0.8 2.3 -10.2 0.0 1.2 -0.3 -0.2
-1.0 1.3 -0.3 -2.4 2.8 0.3
-1.0 0.5 1.7 -3.2 0.9 -0.7
-0.1 -0.8 4.2 -3.4 -0.6 -0.8
Pour mémoire: Chine Pays dynamiques d'Asie1 Autres pays d'Asie Amérique latine Afrique et Moyen-Orient Europe centrale & orientale
3.8 6.6 8.7 -2.5 -4.7 ..
12.7 3.7 6.8 1.6 3.4 ..
5.2 3.3 5.6 5.8 2.9 ..
17.7 1.9 6.2 -3.1 -3.9 ..
-3.7 0.6 8.0 -4.3 -6.7 ..
10.0 -3.6 0.4 -0.8 -3.3 -0.2
13.7 -1.5 -3.0 -3.7 0.2 -3.7
6.6 -0.6 6.0 0.5 0.0 -1.8
12.4 2.0 0.4 -4.8 -0.8 -1.4
7.7 -3.9 6.5 4.1 1.8 3.5
20.9 0.4 9.5 2.0 -3.0 4.8
19.4 0.1 3.2 2.3 2.5 1.9
10.3 1.0 6.3 0.5 -3.2 -0.4
14.4 -0.4 4.8 0.8 -3.9 -0.8
14.7 -0.2 7.1 -4.0 -5.1 -3.1
5.5 1.2 -0.1 0.6 -0.7 -1.3
4.0 0.0 2.1 1.3 -0.6 -0.9
5.7 0.4 0.9 0.2 -1.0 1.5
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
4.5 -0.2 4.7 -1.8 -6.3 0.8
13.3 -0.6 -0.3 -1.8 -1.2 -3.4
46. Décomposition géographique du commerce mondial
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
Note : Les agrégats régionaux sont calculés à l'inclusion du commerce intra-régional. Les résultats à l'exportation sont définis comme le rapport entre les exportations totales en volume et les marchés à l'exportation pour le total des biens et services. Les marchés à l'exportation de chaque pays exportateur sont obtenus à partir de la moyenne pondérée des importations en volume de chacun de ses marchés, avec des poids basés sur les échanges commerciaux de 2000. 1. Les pays dynamiques d'Asie comprennent Hong-Kong, Chine ; Indonésie ; Malaisie ; Philippines ; Singapour ; Taipei chinois et Thaïlande. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512614046753
ANNEXE STATISTIQUE
312
Annexe : Tableau 44. Résultats à l'exportation de biens et services
Pourcentages, total des biens et services en valeur, comptes nationaux
47. Balances commerciales des biens et services
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 45. Parts dans les exportations et importations mondiales
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
A. Exportations Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis Autres pays de l'OCDE Total OCDE Total Non-OCDE Asie Pays d'Amérique latine Autres pays non-OCDE Total pays non membres de l'OCDE
3.6 5.6 9.3 4.5 8.1 5.3 13.5 24.7 74.6 14.5 2.8 8.0 25.3
3.5 5.6 9.5 4.6 7.6 5.1 12.8 25.7 74.4 14.9 2.8 7.9 25.6
3.5 5.4 9.1 4.6 6.8 5.3 13.0 25.6 73.5 15.3 2.8 8.5 26.5
3.6 5.3 8.6 4.3 6.7 5.6 13.7 25.2 72.9 15.8 3.0 8.3 27.1
3.7 5.6 9.1 4.5 6.2 5.6 14.0 26.3 75.1 14.8 2.9 7.2 24.9
4.0 5.3 8.8 4.1 6.3 5.5 13.9 26.3 74.4 15.2 2.7 7.7 25.6
4.2 4.8 8.0 3.8 6.5 5.2 13.8 25.6 71.8 16.3 2.9 9.0 28.2
4.1 4.9 8.6 4.0 5.7 5.2 13.5 26.3 72.2 16.0 2.9 8.8 27.8
3.8 4.9 9.0 3.9 5.5 5.2 12.5 26.6 71.5 16.8 2.8 8.9 28.5
3.5 4.9 9.3 4.0 5.4 5.1 11.1 27.2 70.6 17.1 2.7 9.6 29.4
3.4 4.7 9.3 3.8 5.4 4.9 10.4 27.2 69.1 17.7 2.9 10.3 30.9
3.3 4.3 8.9 3.6 5.1 4.7 10.2 26.5 66.6 18.5 3.1 11.8 33.4
3.1 4.1 8.9 3.5 4.7 4.7 10.0 26.1 65.2 19.2 3.3 12.3 34.8
2.9 4.0 9.1 3.6 4.5 4.3 9.7 26.5 64.5 19.7 3.2 12.6 35.5
2.6 3.8 8.8 3.4 4.5 3.9 9.7 26.3 63.0 20.0 3.1 13.8 37.0
2.3 3.6 8.4 3.2 5.0 3.6 10.9 24.6 61.7 23.2 3.4 11.7 38.3
2.2 3.5 8.3 3.1 4.8 3.5 10.8 24.6 60.8 24.2 3.3 11.7 39.2
B. Importations Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis Autres pays de l'OCDE Total OCDE Total Non-OCDE Asie Pays d'Amérique latine Autres pays non-OCDE Total pays non membres de l'OCDE
3.5 5.5 9.4 3.9 6.4 5.4 15.5 24.2 73.8 14.9 3.0 8.1 26.1
3.2 5.4 9.5 4.0 6.5 5.2 14.4 24.7 73.0 15.5 3.1 8.3 27.0
3.2 5.2 8.9 3.8 6.6 5.4 14.6 25.0 72.7 15.7 3.1 8.4 27.3
3.5 4.8 8.3 3.8 6.1 5.6 15.5 24.5 72.1 15.8 3.5 8.6 27.9
3.6 5.2 8.8 4.0 5.2 5.9 16.5 25.4 74.5 13.8 3.6 8.2 25.5
3.7 4.9 8.6 3.8 5.4 5.9 17.7 25.4 75.5 14.2 3.0 7.4 24.5
3.6 4.6 7.9 3.6 5.6 5.5 18.6 24.9 74.5 15.4 2.9 7.2 25.5
3.5 4.7 8.1 3.7 5.3 5.6 18.2 25.0 74.2 15.0 3.0 7.8 25.8
3.4 4.6 7.9 3.8 4.9 5.8 17.8 25.4 73.6 15.6 2.5 8.3 26.4
3.2 4.8 8.4 3.9 4.7 5.6 16.6 26.2 73.3 15.9 2.3 8.5 26.7
3.0 4.7 8.1 3.8 4.6 5.5 16.0 26.3 71.9 16.9 2.3 8.9 28.1
3.0 4.5 7.8 3.6 4.6 5.3 15.9 25.9 70.7 17.3 2.6 9.4 29.3
2.9 4.4 7.9 3.7 4.4 5.3 15.3 26.0 69.9 17.5 2.7 9.9 30.1
2.8 4.4 7.9 3.7 4.2 5.0 14.1 26.7 68.7 17.9 2.9 10.5 31.3
2.6 4.3 7.9 3.5 4.4 4.4 13.5 26.6 67.0 18.5 3.0 11.4 33.0
2.4 3.9 7.5 3.2 4.6 4.0 14.1 24.6 64.3 20.5 3.4 11.8 35.7
2.3 3.8 7.4 3.1 4.5 3.9 13.5 24.5 63.1 21.4 3.4 12.0 36.9
313
12http://dx.doi.org/10.1787/512651232085
ANNEXE STATISTIQUE
Note : Les agrégats régionaux sont calculés à l'inclusion du commerce intra-régional. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
Moyenne des volumes d'importation et d'exportation 1994
1995
1996
1997
1998
A. Croissance du commerce par régions principales
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
pourcentages de variation par rapport à l'année précédente
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
48. Solde des revenus d'investissement
ALENA1 OCDE Europe OCDE Asie & Pacifique2
11.1 8.5 8.6
8.3 8.3 11.0
8.9 5.5 10.2
12.8 10.3 7.4
7.9 8.3 -4.0
8.9 6.1 7.2
11.5 12.1 12.7
-3.7 2.8 -3.0
1.1 1.7 7.1
2.4 2.7 8.2
10.0 7.2 12.8
6.2 6.2 6.7
7.0 9.0 8.2
4.7 5.1 7.9
2.2 3.1 5.5
-0.4 0.6 1.2
2.3 3.3 5.2
Total de l'OCDE Pays non-membres d'Asie Pays d'Amérique latine
9.2 15.3 10.0
8.7 14.9 11.9
7.2 6.8 5.9
10.6 8.0 13.7
6.3 -4.8 7.2
7.1 10.2 -4.8
12.0 18.5 7.4
0.0 -2.2 2.9
2.2 11.9 -4.2
3.4 14.4 4.5
8.8 19.0 14.2
6.3 13.3 12.9
8.3 13.0 9.6
5.4 10.3 11.3
3.2 7.0 9.6
0.4 5.2 5.2
3.3 8.8 5.1
Autres pays non membres de l'OCDE Total des pays non membres de l'OCDE
2.6 11.0
5.9 11.9
5.3 6.2
8.2 8.7
0.8 -1.6
0.3 5.1
12.1 15.2
5.0 0.5
6.2 8.3
9.1 11.8
12.1 16.5
9.4 12.2
9.5 11.7
10.2 10.4
9.2 7.8
3.3 4.7
6.7 7.9
9.7
9.6
6.9
10.1
4.1
6.5
12.8
0.1
3.9
5.7
11.1
8.1
9.4
7.0
4.8
1.9
5.0
Monde
B. Contribution à la croissance du commerce mondial par régions principales
points de pourcentage
ALENA1 OCDE Europe OCDE Asie & Pacifique2
2.3 3.5 09 0.9
1.7 3.4 1.2 12
1.8 2.2 1.1 11
2.7 4.1 0.8 08
1.7 3.3 -0.4 04
2.0 2.5 0 0.7 7
2.6 5.0 1 1.3 3
-0.8 1.1 -0.3 03
0.2 0.7 0 0.7 7
0.5 1.1 0 0.8 8
2.0 2.9 1 1.3 3
1.2 2.4 0 0.7 7
1.4 3.4 0 0.8 8
0.9 1.9 0 0.8 8
0.4 1.1 0 0.6 6
-0.1 0.2 0 0.1 1
0.4 1.2 0 0.5 5
Total de l'OCDE Pays non-membres d'Asie Pays d'Amérique latine
6.7 2.3 0.3
6.3 2.3 0.4
5.1 1.1 0.2
7.6 1.3 0.4
4.5 -0.8 0.2
5.2 1.5 -0.2
8.8 2.8 0.2
0.0 -0.4 0.1
1.6 1.8 -0.1
2.4 2.4 0.1
6.2 3.4 0.4
4.3 2.6 0.4
5.6 2.6 0.3
3.6 2.2 0.3
2.1 1.5 0.3
0.3 1.1 0.2
2.1 2.0 0.2
Autres pays non membres de l'OCDE Total des pays non membres de l'OCDE
0.3 3.1
0.6 3.3
0.5 1.8
0.7 2.5
0.1 -0.5
0.0 1.3
1.0 4.0
0.4 0.1
0.5 2.2
0.8 3.3
1.1 4.9
0.9 3.8
0.9 3.8
0.9 3.4
0.9 2.7
0.3 1.6
0.7 2.8
Monde
9.7
9.6
6.9
10.1
4.1
6.5
12.8
0.1
3.9
5.7
11.1
8.1
9.4
7.0
4.8
1.9
5.0
Note : Les agrégats régionaux sont calculés à l'inclusion du commerce intra-régional comme la somme des volumes exprimés en dollars constants de 2000. 1. Canada, Mexique et États-Unis. 2. Australie, Japon, Corée et Nouvelle-Zélande. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512666516167
ANNEXE STATISTIQUE
314
Annexe : Tableau 46. Décomposition géographique du commerce mondial
Milliards de dollars, sur la base des comptes nationaux 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
1.1 -1.0 4.2 -3.4 ..
-0.9 -1.6 6.5 -2.2 ..
-1.4 0.4 7.9 0.0 0.0
-4.3 -2.7 9.7 6.7 -1.1
-5.1 -2.7 12.1 18.9 -2.4
-0.4 -3.3 10.8 24.7 -3.6
2.0 -0.7 11.0 12.6 -3.1
-6.2 1.5 11.2 12.3 -0.7
-9.6 2.8 11.2 24.2 -0.8
-3.9 3.6 6.7 41.6 -1.7
2.5 4.5 8.3 41.2 -1.5
-4.3 9.2 12.0 32.4 -1.6
-13.5 12.6 14.1 32.5 -2.1
-17.5 12.8 16.0 42.7 0.0
-12.8 12.2 13.9 42.4 3.9
-8.7 15.8 12.0 31.4 5.1
-16.0 21.7 13.6 27.2 9.0
-8.1 23.3 -6.0 21.6 12.1
7.5 -1.1 -13.4 -6.4 -11.9
9.4 0.6 2.5 -9.2 -11.6
9.4 3.6 11.1 -0.9 -10.7
8.1 5.4 11.5 2.7 -9.3
7.4 9.3 18.6 11.9 -12.4
9.1 9.4 24.2 22.0 -14.1
6.3 9.9 41.3 27.0 -13.1
3.7 11.5 37.4 29.7 -14.7
8.8 13.1 30.0 18.0 -15.0
9.6 11.8 12.4 7.0 -17.0
10.7 12.2 15.5 38.3 -15.3
10.2 12.8 25.4 93.3 -17.7
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. -0.1 2.5 1.4 56.2
.. 0.0 4.3 -1.4 82.2
-3.1 0.2 5.4 31.4 97.0
-2.7 0.3 5.6 36.1 96.5
-0.1 0.3 7.8 43.2 74.8
0.3 0.0 8.9 58.5 23.4
0.5 0.0 10.6 46.3 47.4
-0.6 -0.4 10.4 37.1 72.3
-1.3 -0.4 13.5 22.1 69.4
-1.7 -0.6 12.9 10.5 68.0
-0.6 -0.1 16.4 15.3 26.1
-1.4 0.1 21.4 11.6 51.2
-3.3 -0.3 25.6 8.9 69.3
-3.4 -0.7 28.0 11.6 89.0
-2.0 -2.0 24.5 -1.1 63.3
-0.8 -3.0 24.0 -15.0 54.5
2.1 -2.1 27.9 -6.8 73.3
2.9 -1.2 30.0 7.5 43.4
Corée C é Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
-8.2 82 1.7 -9.1 12.6 1.3
-3.9 39 2.5 -18.3 12.7 0.7
1.4 1 4 2.8 -15.8 17.7 1.2
-3.1 31 3.6 -20.1 19.8 1.1
-5.7 57 4.4 7.8 23.8 0.7
-19.2 19 2 4.2 7.2 22.1 0.3
-4.5 45 3.2 0.0 21.9 0.3
44.2 44 2 3.2 -8.5 18.9 0.2
29.8 29 8 4.1 -7.6 17.4 -0.6
16.1 16 1 4.2 -11.3 21.3 0.4
11.1 11 1 3.6 -13.7 23.2 1.5
7.5 7 5 4.4 -11.4 28.8 0.8
14.6 14 6 7.0 -10.1 33.9 0.7
28.9 28 9 8.4 -13.2 45.1 -0.5
18.7 18 7 9.6 -12.3 54.5 -2.3
82 8.2 13.5 -12.1 54.5 -1.8
81 8.1 16.0 -16.5 66.9 -1.5
-8.8 88 18.3 -17.9 67.6 -2.6
38 3.8 57 5.7 15.8 16.3 -25.2 -28.5 55.9 56.0 -0.2 0.9
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
9.4 .. -6.3 .. -17.2
8.7 .. -7.7 .. -16.4
7.6 0.8 -6.4 -0.6 -3.2
7.6 2.1 -6.7 0.8 0.1
9.2 3.0 -7.3 0.4 0.0
14.3 -2.2 -8.2 -2.3 3.3
13.0 -6.1 -9.0 -2.1 5.0
2.8 -8.3 -10.6 -2.4 -1.4
11.6 -9.9 -12.4 -0.9 -11.3
28.6 -11.0 -12.3 -0.5 -18.2
29.0 -7.0 -11.6 -1.7 -15.4
25.8 -6.9 -10.6 -1.8 -14.7
29.2 -5.8 -10.3 -0.6 -21.1
35.1 -5.8 -14.0 -1.1 -41.8
49.7 -2.2 -16.4 -2.2 -59.5
61.3 -6.2 -16.0 -2.1 -79.2
61.2 -12.1 -16.6 -0.4 -97.8
74.3 -15.1 -19.8 1.1 -97.7
35.3 37.6 -12.4 -12.7 -15.0 -15.0 1.4 2.2 -47.4 -36.6
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
4.2 5.9 0.3 -7.0 -27.5
4.6 10.9 0.2 -11.8 -33.3
7.6 14.4 -4.8 -7.4 -65.0
9.9 14.6 6.1 -4.5 -93.6
17.5 16.1 -0.1 -1.4 -91.4
Zone euro Total OCDE
-34.7 -4.1
-18.7 59.1 75.8 108.9 137.8 153.3 134.2 27.6 100.6 100.3 158.9 124.2 157.2 103.8
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque Danemark Finlande France Allemagne Grèce
49. Solde des transferts
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 47. Balances commerciales des biens et services
2009
2010
-25.5 -28.8 22.0 23.3 -8.8 -11.0 -10.4 -7.8 9.7 12.2
13.3 11.9 12.8 7.6 3.9 4.4 4.7 7.9 11.7 13.2 8.7 10.3 12.3 16.0 15.5 16.1 18.9 0.6 -18.2 -27.8 -49.8 -68.1 -45.4 -47.9 97.9 138.6 148.3 165.8 235.8 225.3 191.6 198.1 -24.7 -28.5 -27.9 -33.8 -41.4 -40.8 -33.5 -33.2 2.0 0.2 29.1 24.8 94.3
2.7 0.5 32.5 18.4 71.8
18.4 18.9 16.8 16.6 15.4 15.2 16.9 21.3 29.1 28.4 32.3 34.7 36.2 32.0 34.6 14.7 14.1 13.1 14.9 14.6 12.6 18.4 21.4 25.1 24.2 29.9 39.3 53.2 55.0 57.8 -3.1 -1.1 2.7 0.8 -8.0 7.8 3.8 -3.2 -10.4 -16.9 -26.0 -33.9 -43.7 -31.2 -31.6 1.0 7.3 -11.3 -21.9 -27.2 -34.6 -42.2 -42.7 -60.0 -77.5 -79.8 -95.1 -80.0 -62.3 -74.8 -96.3 -101.6 -160.0 -260.5 -379.5 -367.0 -424.4 -499.4 -615.4 -713.6 -757.3 -707.9 -683.0 -526.7 -480.1
o
Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84.
315
12http://dx.doi.org/10.1787/512672677332
ANNEXE STATISTIQUE
93.5 43.0 94.9 175.8 174.5 189.9 148.5 124.1 181.8 155.5 204.6 217.0 -43.9 -208.0 -173.7 -151.0 -204.0 -276.5 -452.1 -543.6 -444.9 -455.7 -250.9 -213.4
Milliards de dollars 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
-12.2 -1.4 5.7 -17.4 ..
-10.1 -1.4 6.4 -17.5 ..
-8.1 -1.5 6.9 -20.8 -0.1
-12.4 -1.7 7.4 -18.9 0.0
-14.0 -2.4 7.3 -22.7 -0.1
-15.2 -0.9 6.8 -21.5 -0.7
-13.8 -1.5 6.3 -20.9 -0.8
-11.4 -2.0 6.9 -20.0 -1.1
-11.6 -2.9 6.7 -22.6 -1.4
-10.8 -2.5 6.3 -22.3 -1.4
-9.9 -3.1 4.6 -25.4 -2.2
-11.5 -1.6 4.5 -19.3 -3.5
-14.9 -1.2 6.5 -21.3 -4.3
-21.4 -1.3 5.7 -18.6 -6.1
-27.7 -1.9 5.3 -18.5 -6.0
-31.1 -3.7 7.6 -11.8 -8.0
-40.6 -5.1 6.0 -13.0 -10.9
-41.3 -4.4 2.3 -11.8 -18.2
-26.5 -4.4 5.4 -8.3 -16.8
-30.5 -4.1 6.7 -7.4 -20.4
-5.1 -4.7 -3.6 18.0 -2.0
-4.9 -5.4 -6.4 18.2 -2.4
-3.8 -4.9 -7.0 11.5 -1.6
-3.8 -4.4 -6.2 1.4 -1.4
-3.8 -4.4 -8.4 -2.8 -1.8
-3.7 -3.7 -1.9 0.8 -2.1
-3.4 -2.4 7.1 -2.7 -1.7
-2.8 -3.1 8.7 -10.8 -1.6
-2.6 -2.0 22.9 -12.4 -0.7
-3.6 -1.7 19.4 -8.9 -0.9
-3.6 -1.0 19.5 -10.0 -1.8
-2.7 -0.6 8.7 -17.3 -2.0
-2.6 -2.6 14.9 -17.1 -4.5
-2.2 0.2 22.5 25.1 -5.4
1.6 -0.3 25.0 31.4 -7.0
2.7 0.8 35.9 47.4 -8.9
2.2 0.8 39.1 58.7 -12.5
1.4 -6.3 49.2 47.5 -14.5
1.0 -7.0 39.1 34.4 -15.5
1.3 -7.0 37.7 32.5 -16.5
.. -0.2 -4.6 -17.5 26.0
.. -0.2 -5.6 -22.0 35.6
-1.5 -0.1 -5.2 -17.4 40.7
-1.6 -0.2 -5.4 -16.9 40.6
-1.7 -0.2 -7.3 -15.8 44.2
-2.0 -0.2 -8.2 -15.3 53.3
-2.7 -0.2 -9.7 -10.1 58.1
-3.0 -0.2 -10.5 -11.0 54.8
-2.9 -0.2 -13.7 -11.1 58.0
-2.6 -0.2 -13.5 -11.9 60.6
-2.9 -0.3 -16.4 -10.4 69.4
-3.6 0.0 -22.4 -14.6 66.0
-4.2 -0.2 -24.8 -20.5 71.8
-5.4 -6.3 -7.0 -10.1 -11.0 -0.6 -0.6 -1.2 -1.1 -3.3 -28.0 -31.0 -30.2 -39.2 -41.2 -18.7 -16.7 -16.9 -27.9 -42.9 86.2 103.3 118.0 138.8 143.6
-9.4 -2.1 -35.9 -44.2 137.2
-9.5 -2.2 -36.8 -49.2 139.9
C é Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
-0.2 02 .. -8.6 0.4 -2.5
-0.4 04 .. -9.6 -1.0 -2.5
-0.4 04 .. -11.4 0.9 -2.9
-0.5 05 .. -13.0 3.6 -3.4
-1.3 13 1.6 -13.3 7.3 -4.0
-1.8 18 1.3 -13.9 3.5 -4.7
-2.5 25 0.5 -12.8 7.0 -4.9
-5.6 56 0.2 -13.3 -2.7 -2.6
-5.2 52 -0.5 -12.9 3.5 -3.1
-2.4 24 -1.3 -15.0 -2.3 -3.4
-1.2 12 -1.6 -13.9 -0.2 -3.1
04 0.4 -3.4 -12.7 0.1 -3.2
03 0.3 -4.0 -12.3 1.2 -4.2
11 1.1 -4.3 -10.3 11.3 -5.9
-1.6 16 -6.7 -13.6 3.9 -7.4
05 0.5 -10.6 -14.5 18.3 -7.9
08 0.8 -15.0 -14.1 4.7 -9.5
18 1.8 -14.2 -20.6 6.3 -10.4
23 2.3 -10.8 -24.9 6.0 -8.4
24 2.4 -10.7 -24.0 5.8 -8.7
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
-2.7 .. 0.2 .. -4.3
-3.4 .. 0.7 .. -5.8
-3.3 .. 0.3 0.0 -3.6
-2.2 -2.6 -0.5 -0.1 -7.8
-1.9 -2.0 0.2 0.0 -5.4
-1.9 -1.1 -0.9 0.0 -7.5
-1.7 -1.1 -1.3 -0.1 -7.4
-1.2 -1.2 -1.5 -0.2 -8.6
-1.3 -1.0 -1.6 -0.3 -9.5
-2.3 -0.7 -2.4 -0.4 -6.9
0.2 -0.6 -3.5 -0.3 -11.3
0.6 -1.1 -3.0 -0.5 -11.6
1.4 -2.5 -2.6 -0.1 -11.7
0.5 -8.2 -3.7 -0.4 -15.1
2.1 -6.7 -4.8 -2.0 -21.3
-0.5 -9.7 -8.0 -2.1 -25.9
2.3 -16.3 -10.1 -3.2 -43.2
3.1 -21.1 -11.7 -3.5 -54.5
10.4 -27.2 -10.4 -4.0 -53.5
13.5 -33.5 -10.8 -3.8 -57.2
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
-6.4 7.9 -2.7 -10.1 24.1
-10.0 7.4 -2.6 -1.8 24.2
-8.7 8.2 -2.7 -3.8 25.3
-5.9 6.9 -3.3 2.0 17.1
-5.5 10.7 -3.2 -1.4 20.9
-6.3 11.6 -2.9 -3.8 22.3
-4.9 15.3 -3.0 0.5 12.6
-3.2 17.0 -3.0 19.6 4.3
-2.0 19.4 -3.5 -1.7 13.9
-1.4 21.2 -4.0 3.0 21.1
-1.4 13.8 -5.0 13.6 31.7
-1.8 10.7 -4.6 27.6 27.4
3.9 25.9 -5.6 28.7 45.3
-0.4 27.2 -5.5 32.8 67.2
2.8 37.9 -5.9 40.1 72.4
7.4 31.4 -6.7 18.5 57.2
10.7 1.5 21.9 -6.4 -7.1 -9.1 17.6 53.1 81.8 112.6
0.2 -1.3 -11.7 50.7 92.7
0.4 -0.1 -13.0 48.2 75.4
Zone euro Total OCDE
-13.7 -23.7
-24.6 -20.4
-21.7 -15.3
-31.8 -32.9
-32.1 -31.3
-28.2 -20.7
-16.1 -2.3
-36.1 -9.1
-21.5 -2.3
-26.5 8.8
-35.2 23.7
-63.2 5.0
Australie Autriche Belgique1 Canada République tchèque
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
50. Balance des opérations courantes
Danemark Finlande France Allemagne Grèce Hongrie Islande Irlande Italie Japon
-66.4 -11.8 -24.0 5.7 -43.8 38.9 118.3 139.9 140.9 106.5
-84.3 76.1
-96.9 -109.6 57.1 18.2
Note : La classification des services et des revenus d'investissements est affectée par le passage au système d'enregistrement du Cinquième manuel de la balance des paiements du Fonds monétaire international. 1. Inclut le Luxembourg jusqu'en 1994. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512680351341
ANNEXE STATISTIQUE
316
Annexe : Tableau 48. Solde des revenus d'investissement
Milliards de dollars 1991
Australie Autriche Belgique1 Canada République tchèque
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
0.1 -0.1 -2.1 -1.1 ..
-0.1 -1.0 -2.5 -0.9 ..
-0.1 -1.0 -2.6 -0.6 0.1
-0.2 -1.1 -3.3 -0.3 0.1
-0.1 -1.7 -4.2 -0.1 0.6
0.1 -1.8 -4.1 0.5 0.4
0.0 -1.7 -3.7 0.5 0.4
-0.3 -1.9 -4.3 0.6 0.5
0.0 -2.0 -4.6 0.5 0.6
0.0 -1.3 -3.9 0.8 0.4
0.1 -1.2 -4.1 1.0 0.5
0.0 -1.8 -4.4 0.0 0.9
-0.1 -2.3 -6.4 -0.2 0.6
-0.2 -2.8 -6.5 -0.5 0.2
-0.4 -2.6 -6.3 -1.1 0.3
-0.3 -1.4 -6.6 -1.0 -0.6
-0.2 -1.4 -6.9 -1.0 -0.9
-0.2 -1.9 -7.1 -1.2 0.5
-0.1 -1.4 -6.2 -1.2 0.1
-0.1 -1.5 -6.9 -1.2 0.1
-1.6 -1.0 -15.4 -35.5 6.2
-1.7 -0.8 -18.9 -32.5 6.5
-1.7 -0.4 -10.2 -33.0 6.5
-2.0 -0.5 -13.3 -36.6 6.9
-2.4 -0.4 -5.9 -38.8 8.0
-2.6 -0.9 -7.4 -34.0 8.0
-1.8 -0.7 -13.2 -30.5 8.3
-2.3 -1.0 -12.1 -30.2 7.9
-2.9 -1.0 -13.2 -26.4 3.9
-3.0 -0.7 -14.0 -25.6 3.3
-2.6 -0.7 -14.8 -23.9 3.5
-2.6 -0.8 -14.2 -26.0 3.6
-3.7 -1.1 -19.2 -34.7 4.3
-4.6 -1.1 -21.8 -35.1 4.5
-4.2 -1.5 -27.3 -36.0 3.9
-4.6 -1.7 -27.1 -33.9 4.3
-5.0 -1.9 -30.3 -42.2 2.2
-6.0 -1.7 -33.6 -34.7 4.3
-5.1 -1.8 -30.7 -27.6 4.3
-5.1 -1.8 -30.7 -27.6 4.3
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 0.0 2.6 -7.6 -8.3
.. 0.0 2.1 -7.8 -3.9
0.2 0.0 1.9 -7.3 -5.3
0.2 0.0 1.7 -7.2 -6.1
0.2 0.0 1.8 -4.2 -7.8
0.0 0.0 2.2 -6.6 -9.1
0.2 0.0 2.0 -4.2 -8.8
0.2 0.0 1.5 -7.4 -8.8
0.4 0.0 1.3 -5.4 -10.8
0.4 0.0 0.9 -4.3 -9.8
0.4 0.0 0.3 -5.8 -8.1
0.5 0.0 0.7 -5.5 -8.5
0.7 0.0 0.5 -8.1 -7.7
-0.5 0.0 0.5 -10.3 -8.0
-0.7 0.0 0.3 -12.3 -7.6
-0.5 0.0 -0.6 -16.9 -10.6
-0.7 -0.1 -1.7 -18.9 -11.6
-1.4 0.0 -3.0 -29.0 -12.3
-0.7 0.0 -3.5 -24.8 -13.6
-0.7 0.0 -3.7 -24.8 -13.6
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
0.8 .. 3.0 -4.1 0.2
1.1 .. 3.4 -4.4 0.2
1.2 .. 3.6 -4.5 0.2
1.3 .. 3.8 -5.2 0.3
0.0 -0.6 4.0 -6.4 0.3
0.0 -0.6 4.5 -6.8 0.6
0.6 -0.5 5.2 -6.1 0.3
3.3 -0.4 6.0 -7.2 0.3
1.9 -0.6 6.3 -6.4 0.2
0.6 -0.5 7.0 -6.3 0.2
-0.4 -0.5 9.3 -6.7 0.2
-1.6 -0.3 10.3 -6.5 0.1
-2.9 -0.6 14.1 -7.2 0.1
-2.4 -1.1 17.2 -10.4 0.1
-2.5 -1.2 20.7 -11.8 0.3
-4.1 -1.3 24.1 -13.0 0.5
-3.6 -2.4 24.3 -12.3 0.4
-3.0 -3.0 23.3 -13.5 0.8
.. -2.6 20.5 -11.5 0.6
.. -2.6 20.4 -11.8 0.6
Norvège Pologne Portugal2 République slovaque Espagne
-1.5 .. 6.0 .. 2.6
-1.8 .. 7.9 .. 2.1
-1.4 .. 6.8 0.1 1.3
-1.7 1.3 5.4 0.1 1.2
-2.1 1.0 7.3 0.1 4.8
-1.5 1.7 4.4 0.2 3.2
-1.4 2.0 3.8 0.2 2.9
-1.5 2.9 4.0 0.4 3.2
-1.4 2.2 3.8 0.2 3.0
-1.3 1.3 3.4 0.1 1.6
-1.6 1.5 3.4 0.2 1.3
-2.2 2.0 2.8 0.2 2.4
-2.9 2.5 3.3 0.2 -0.6
-2.6 3.7 3.5 0.1 -0.1
-2.7 5.0 2.8 0.0 -4.2
-2.3 6.6 3.2 -0.1 -7.9
-2.6 8.5 3.6 -0.4 -9.3
-3.4 9.5 3.8 -0.5 -12.9
0.1 13.4 3.4 0.7 -11.8
0.1 17.9 3.4 1.3 -11.8
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
-1.1 -2.6 5.1 -1.7 9.9
-1.4 -3.0 3.9 -9.3 -35.1
-1.2 -3.0 3.7 -7.6 -39.8
-1.2 -3.5 3.0 -7.9 -40.3
-2.6 -4.4 4.4 -11.6 -38.1
-1.9 -4.3 4.1 -7.1 -43.0
-2.4 -4.1 4.5 -9.4 -45.1
-2.5 -4.6 5.5 -13.6 -53.2
-2.7 -5.3 4.9 -11.8 -50.4
-2.5 -4.5 4.8 -14.7 -58.6
-2.5 -5.5 3.0 -9.4 -51.3
-2.9 -5.9 2.4 -13.3 -64.9
-2.4 -5.5 1.0 -16.1 -71.8
-4.7 -6.3 1.1 -18.8 -84.5
-4.6 -11.9 1.5 -21.5 -89.8
-48.4 -47.2
-49.4 -98.2
-42.6 -51.8 -94.2 -105.1
Danemark Finlande France Allemagne Grèce2
-4.9 -6.2 -5.6 -5.5 -5.7 -9.3 -9.4 -12.9 -14.6 -15.2 1.9 2.2 1.9 1.9 1.9 -22.0 -27.5 -27.6 -23.3 -23.3 -92.0 -112.7 -122.3 -124.3 -128.3
-40.2 -44.4 -43.6 -47.9 -47.4 -47.3 -49.4 -50.1 -72.2 -80.6 -96.1 -102.9 -121.5 -132.1 -114.3 -115.5 -99.0 -101.9 -102.5 -115.0 -115.7 -126.4 -114.6 -135.7 -166.2 -191.5 -215.3 -222.2 -267.8 -292.6 -265.5 -266.5
1. Inclut le Luxembourg jusqu'en 1994. 2. Ruptures entre 1998 et 1999 pour la Grèce et 1995 et 1996 pour le Portugal dûes au passage à la méthodologie du Cinquième manuel de la balance des paiements du Fonds monétaire international (les transferts de capitaux provenant de l'Union européenne sont exclus du compte courant). Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
317
12http://dx.doi.org/10.1787/512702011682
ANNEXE STATISTIQUE
Zone euro Total OCDE
51. Balance des opérations courantes en pourcentage du PIB
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 49. Solde des transferts
Milliards de dollars 1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Australie Autriche Belgique1 Canada République tchèque
-11.0 0.1 7.2 -22.4 ..
-11.1 -0.7 9.9 -21.1 ..
-9.7 -1.4 13.0 -21.7 0.5
-17.1 -3.3 14.2 -13.0 -0.8
-19.3 -6.2 15.3 -4.4 -1.4
-15.5 -5.4 13.8 3.4 -4.1
-11.8 -6.5 13.8 -8.2 -3.6
-17.8 -5.2 13.3 -7.7 -1.3
-21.3 -6.7 12.9 1.7 -1.5
-14.7 -5.0 9.4 19.7 -2.7
-7.4 -3.7 7.9 16.3 -3.3
-15.7 0.7 11.7 12.6 -4.2
-28.4 -0.5 12.9 10.6 -5.8
-39.2 1.3 12.6 22.9 -5.7
-40.9 3.4 9.9 22.1 -1.7
-40.2 8.1 10.8 17.8 -3.6
-56.8 11.6 7.4 12.3 -3.0
-49.5 14.8 -17.4 7.6 -5.1
Danemark Finlande France Allemagne Grèce2
1.2 -6.8 -12.1 -24.0 -2.6
3.2 -5.1 -3.4 -22.0 -3.6
3.9 -1.1 7.2 -19.5 -1.9
2.3 1.0 5.4 -30.8 -1.4
1.2 5.4 11.0 -29.5 -4.5
2.7 5.1 20.8 -13.8 -6.4
0.7 6.8 37.2 -10.1 -5.3
-1.5 7.3 38.9 -16.9 -3.8
3.4 8.1 45.6 -27.8 -7.4
2.5 9.9 22.2 -33.6 -9.8
4.2 10.8 26.3 0.5 -9.5
5.0 12.0 19.2 41.2 -10.1
7.3 5.7 11.1 7.4 3.5 2.7 2.8 6.3 8.5 12.4 7.1 9.4 10.6 8.0 5.8 6.3 15.6 11.5 -13.7 -15.2 -31.5 -46.9 -37.0 -40.8 45.5 125.8 144.9 178.2 255.3 233.7 193.7 198.4 -12.8 -13.3 -17.8 -29.7 -44.6 -51.6 -44.7 -45.3
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. .. -3.7 -4.2 -1.6 -0.3 -0.2 0.0 0.1 0.1 0.3 0.5 1.8 1.5 1.7 -24.3 -30.2 7.9 12.5 25.0 72.7 108.3 130.0 130.6 114.3
-1.7 -0.1 2.0 39.2 64.8
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
-8.4 .. -14.6 7.4 -1.2
-4.1 .. -24.4 6.9 -1.7
0.8 .. -23.4 13.2 -1.7
-4.0 .. -29.7 17.3 -2.0
-8.7 2.5 -1.6 25.8 -3.0
-23.1 2.3 -2.5 21.5 -3.9
-8.3 1.9 -7.7 25.1 -4.3
40.4 1.8 -16.0 13.0 -2.1
24.5 1.8 -13.9 15.7 -3.5
12.3 2.7 -18.7 7.2 -2.7
8.0 1.8 -17.7 9.8 -1.4
5.4 2.3 -14.1 11.1 -2.3
11.9 2.4 -8.6 29.9 -3.4
28.2 4.1 -6.6 46.0 -6.3
Norvège Pologne Portugal2 République slovaque Espagne
5.0 .. -0.7 .. -19.9
3.0 .. -0.3 .. -21.6
2.2 .. 0.3 -0.6 -5.6
3.8 1.0 -2.3 0.8 -6.5
5.2 0.9 -0.2 0.5 -1.7
10.9 -3.3 -4.9 -2.0 -1.5
10.0 -5.7 -6.6 -1.8 -0.6
0.0 -6.9 -8.4 -2.0 -7.2
8.9 -12.5 -10.3 -1.0 -17.9
25.1 -10.3 -11.6 -0.7 -23.0
27.5 -5.9 -11.5 -1.7 -24.0
24.2 -5.5 -10.3 -1.9 -22.5
27.7 -5.5 -9.6 -0.3 -31.1
32.9 -10.1 -13.6 -1.4 -54.9
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
-3.7 10.1 0.2 -18.9 2.9
-7.5 14.7 -1.0 -23.0 -50.1
Zone euro Total OCDE
-75.4 -63.7
-69.6 -84.6
-2.0 -3.4 -3.8 -4.0 -0.1 -0.6 -0.6 -0.9 1.9 0.7 0.3 -0.3 33.7 22.9 8.2 -5.7 97.0 119.7 115.6 118.7
2009
2010
52. Structure des balances des opérations courantes des principales regions
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
-52.1 -59.5 13.3 14.8 -10.8 -12.3 -20.6 -17.2 -6.0 -7.1
-3.2 -4.7 -6.7 -8.8 -8.3 -8.5 -8.9 -9.6 -8.2 -7.5 -0.4 0.1 -0.5 -1.3 -2.6 -4.2 -3.2 -4.2 -1.7 -1.5 -0.7 -1.2 0.0 -1.1 -7.0 -7.9 -14.2 -16.6 -14.5 -12.2 -0.7 -9.7 -19.7 -16.4 -28.7 -48.1 -51.9 -61.6 -41.8 -53.2 88.4 112.3 136.4 170.9 166.6 172.0 211.8 187.2 230.9 211.0 15.0 4.1 -5.2 46.5 -9.3
5.4 4.4 -2.2 63.2 -9.3
6.0 4.9 -5.8 59.2 -10.5
-10.2 3.6 -14.1 62.3 -12.1
5.6 7.6 2.5 3.0 -29.5 -31.5 50.4 49.9 -7.7 -6.9
49.2 58.5 60.8 74.0 46.2 51.6 -3.7 -9.4 -20.1 -28.0 -29.3 -31.3 -17.6 -19.7 -22.1 -26.8 -21.7 -22.1 -4.1 -3.9 -4.0 -4.9 -3.7 -2.2 -83.1 -110.4 -145.6 -156.1 -102.8 -90.7
-2.6 2.5 8.4 9.8 10.3 9.7 10.7 9.4 8.5 9.8 22.3 24.0 24.8 33.3 38.5 32.0 26.7 29.3 18.9 17.0 20.6 21.3 24.7 25.0 29.0 30.1 19.7 23.6 42.0 46.9 51.0 56.4 57.1 39.5 44.3 47.7 -6.4 2.6 -2.3 -2.4 -2.6 2.0 -1.3 -9.8 3.4 -1.5 -8.0 -15.5 -22.1 -31.8 -38.1 -50.6 -40.0 -41.7 -18.7 -10.4 -14.3 -9.8 -1.6 -5.3 -35.4 -38.9 -30.4 -27.9 -30.0 -46.1 -58.9 -83.3 -105.0 -53.5 -34.9 -50.0 -84.8 -121.6 -113.6 -124.8 -140.7 -215.1 -301.6 -417.4 -384.7 -461.3 -523.4 -625.0 -729.0 -788.1 -731.2 -696.4 -562.3 -537.0 13.9 -3.2
7.7 -34.5
44.7 25.8
72.8 -7.6
91.4 35.5
56.3 22.4 -37.6 7.0 44.3 41.1 114.4 48.0 43.2 39.3 -54.5 -7.6 -4.3 -26.4 -180.2 -340.7 -273.1 -302.0 -321.4 -320.1 -498.0 -590.6 -557.3 -649.7 -447.1 -444.1
Note: Les données de balance de paiement présentées ici sont fondées sur les concepts et définitions du Cinquième manuel de la balance des paiements du Fonds monétaire international. 1. Inclut le Luxembourg jusqu'en 1994. 2. Ruptures entre 1998 et 1999 pour la Grèce et 1995 et 1996 pour le Portugal dûes au passage à la méthodologie du Cinquième manuel de la balance des paiements du Fonds monétaire international (les transferts de capitaux provenant de l'Union européenne sont exclus du compte courant). Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512711244251
ANNEXE STATISTIQUE
318
Annexe : Tableau 50. Balance des opérations courantes
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique1 Canada République tchèque
-3.4 0.1 3.5 -3.7 ..
-3.6 -0.4 4.2 -3.6 ..
-3.2 -0.8 5.8 -3.9 1.2
-4.9 -1.6 5.9 -2.3 -1.8
-5.2 -2.6 5.4 -0.8 -2.5
-3.7 -2.3 5.0 0.5 -6.6
-2.9 -3.1 5.5 -1.3 -6.2
-4.8 -2.5 5.2 -1.2 -2.0
-5.3 -3.2 5.1 0.3 -2.4
-3.7 -2.6 4.0 2.7 -4.8
-2.0 -1.9 3.4 2.3 -5.3
-3.8 0.3 4.6 1.7 -5.5
-5.4 -0.2 4.1 1.2 -6.2
-6.1 0.5 3.5 2.3 -5.2
-5.7 1.2 2.6 1.9 -1.3
-5.3 2.5 2.7 1.4 -2.5
-6.2 3.1 1.7 0.9 -1.7
-5.1 3.6 -3.3 0.4 -2.3
-6.8 3.7 -2.4 -1.7 -2.9
-7.4 4.0 -2.7 -1.4 -3.3
Danemark Finlande France Allemagne Grèce2
0.9 -5.3 -1.0 -1.3 -2.5
2.1 -4.6 -0.2 -1.1 -3.2
2.8 -1.3 0.6 -1.0 -1.9
1.5 1.1 0.4 -1.4 -1.2
0.7 4.1 0.7 -1.2 -3.4
1.4 4.0 1.3 -0.6 -4.6
0.4 5.6 2.6 -0.5 -3.9
-0.9 5.6 2.6 -0.8 -2.8
1.9 6.2 3.1 -1.3 -5.6
1.6 8.1 1.7 -1.8 -7.8
2.6 8.6 2.0 0.0 -7.3
2.9 8.8 1.3 2.0 -6.8
3.4 5.2 0.9 1.8 -6.6
2.3 6.5 0.6 4.6 -5.8
4.3 3.6 -0.6 5.2 -7.2
2.7 4.5 -0.7 6.1 -11.1
1.1 4.3 -1.2 7.7 -14.1
0.8 2.9 -1.6 6.4 -14.5
0.9 2.4 -1.5 6.2 -13.9
2.0 2.5 -1.6 6.1 -13.2
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. -4.0 0.7 -2.0 2.1
.. -2.4 1.0 -2.4 2.8
-9.4 0.7 3.6 0.8 3.0
-9.9 1.9 2.7 1.2 2.8
-3.3 0.7 2.6 2.2 2.2
-3.8 -1.8 2.7 3.1 1.4
-4.3 -1.7 2.4 2.8 2.3
-7.0 -6.7 0.8 1.9 3.1
-7.6 -6.7 0.3 0.7 2.6
-8.4 -10.2 -0.4 -0.5 2.5
-6.0 -4.3 -0.6 -0.1 2.2
-7.0 1.5 -1.0 -0.8 2.9
-8.0 -4.8 0.0 -1.3 3.2
-8.6 -9.8 -0.6 -0.9 3.7
-7.5 -16.1 -3.5 -1.6 3.7
-7.5 -25.0 -3.6 -2.6 3.9
-6.4 -15.5 -5.4 -2.5 4.8
-6.1 -24.0 -6.2 -2.6 3.8
-6.1 -13.9 -6.3 -2.1 4.3
-5.4 -11.3 -5.2 -2.6 3.9
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
-2.7 .. -4.3 2.4 -2.8
-1.2 .. -6.1 2.0 -4.2
0.2 .. -5.3 4.0 -3.9
-1.0 .. -6.4 4.9 -3.9
-1.7 12.2 -0.5 6.2 -5.0
-4.2 11.3 -0.7 5.1 -5.8
-1.3 10.4 -1.8 6.5 -6.4
11.8 9.1 -3.5 3.2 -3.9
5.5 8.3 -2.6 3.8 -6.2
2.4 13.3 -2.9 1.9 -5.1
1.7 8.7 -2.6 2.4 -2.8
1.0 10.6 -2.0 2.5 -3.9
2.0 8.2 -1.2 5.5 -4.3
4.2 11.8 -0.9 7.5 -6.4
1.9 11.0 -0.6 7.3 -8.5
0.6 10.5 -0.2 9.3 -8.7
0.6 9.9 -0.6 7.6 -8.2
-1.1 6.6 -1.3 7.2 -9.5
0.8 5.1 -3.1 6.8 -7.6
1.0 6.1 -3.1 6.5 -6.6
Norvège Pologne Portugal2 République slovaque Espagne
4.3 .. -0.8 .. -3.6
2.3 .. -0.2 .. -3.5
1.8 .. 0.4 -4.6 -1.1
3.0 0.9 -2.3 4.8 -1.2
3.5 0.6 -0.1 2.6 -0.3
6.8 -2.1 -4.2 -9.3 -0.2
6.3 -3.7 -5.9 -8.4 -0.1
0.0 -4.0 -7.0 -8.8 -1.2
5.6 -7.5 -8.5 -4.8 -2.9
15.0 -6.0 -10.2 -3.6 -4.0
16.1 -3.1 -9.9 -8.3 -3.9
12.6 -2.8 -8.1 -7.9 -3.3
12.3 -2.5 -6.1 -0.9 -3.5
12.7 -4.0 -7.6 -3.5 -5.3
16.3 -1.2 -9.5 -8.6 -7.4
17.3 -2.7 -10.1 -7.1 -8.9
15.6 -4.7 -9.8 -5.3 -10.1
16.2 -5.3 -10.9 -5.0 -9.7
13.3 -6.3 -10.2 -4.1 -7.4
14.3 -6.3 -10.1 -2.2 -6.4
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
-1.4 4.2 0.1 -1.8 0.0
-2.8 5.8 -0.4 -2.1 -0.8
-1.3 7.7 -2.6 -1.9 -1.3
1.1 6.3 2.0 -1.0 -1.7
3.3 6.5 -1.2 -1.2 -1.5
3.5 7.0 -1.0 -0.8 -1.6
4.1 9.3 -1.0 -0.1 -1.7
3.8 9.2 0.9 -0.4 -2.5
4.2 10.8 -0.8 -2.4 -3.3
3.8 12.0 -3.7 -2.6 -4.3
3.8 7.7 1.8 -2.1 -3.8
4.0 8.3 -0.7 -1.7 -4.4
7.1 12.9 -2.7 -1.6 -4.8
6.7 12.9 -4.0 -2.1 -5.3
6.8 13.7 -4.6 -2.6 -5.9
8.5 14.5 -6.0 -3.4 -6.0
8.4 13.4 -5.8 -3.8 -5.3
6.5 8.0 -6.7 -1.9 -4.9
6.5 9.4 -6.1 -1.5 -3.9
6.9 9.8 -5.7 -2.1 -3.6
Zone euro Total OCDE
-1.3 -0.3
-1.1 -0.4
0.2 0.0
0.1 -0.2
0.6 0.1
1.0 0.0
1.4 0.1
0.8 -0.1
0.3 -0.7
-0.6 -1.3
0.1 -1.1
0.6 -1.1
0.5 -1.1
1.2 -1.0
0.5 -1.4
0.4 -1.6
0.3 -1.4
-0.4 -1.5
-0.1 -1.1
0.0 -1.1
1. Inclut le Luxembourg jusqu'en 1994. 2. Ruptures entre 1998 et 1999 pour la Grèce et 1995 et 1996 pour le Portugal dûes au passage à la méthodologie du Cinquième manuel de la balance des paiements du Fonds monétaire international (les transferts de capitaux provenant de l'Union européenne sont exclus du compte courant). Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
319
12http://dx.doi.org/10.1787/512723734113
ANNEXE STATISTIQUE
53. Croissance des marchés à l'exportation de biens et services
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 51. Balance des opérations courantes en pourcentage du PIB
Milliards de dollars Balance commerciale1 Pays de l'OCDE Autres pays dont : Chine Pays dynamiques d'Asie 2 Autres pays d'Asie Pays d'Amérique latine Pays d'Afrique et du Moyen-Orient Pays d'Europe centrale et orientale Total mondial 3
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
100 -29 7 0 -18 -7 -11 .. 71
159 -64 12 -15 -25 -19 -16 0 95
124 -19 18 -2 -28 -17 8 3 105
157 -19 41 4 -25 -31 0 -7 138
104 -20 42 62 -21 -45 -52 -7 83
-44 88 31 70 -22 -16 4 21 44
-208 212 29 62 -19 -3 96 47 4
-174 142 28 64 -15 -9 48 26 -32
-151 184 37 80 -13 22 34 23 33
-204 270 36 99 -13 42 74 30 66
-276 341 49 93 -34 60 121 52 65
-452 569 125 96 -49 76 241 80 117
-544 761 209 137 -57 89 288 94 217
-445 849 307 179 -92 63 333 59 404
-456 957 323 181 -112 35 437 93 501
-251 593 354 284 -70 -3 -11 38 342
-213 586 374 324 -83 -14 -55 40 373
-31 -56 -12 -2 -6 -28 -4 -4 -87
-21 -66 -12 -6 -6 -29 -6 -7 -87
-2 -75 -16 -4 -7 -36 -3 -11 -78
-9 -81 -17 -4 -7 -38 -1 -14 -90
-2 -87 -14 -11 -7 -38 -7 -10 -89
9 -97 -15 -13 -8 -39 -12 -11 -88
24 -92 -19 -7 -8 -41 -10 -7 -68
5 -101 -15 -12 -7 -40 -18 -10 -96
39 -110 -8 -7 -8 -45 -24 -18 -72
118 -136 -4 -16 -9 -57 -28 -22 -17
140 -146 11 -22 -12 -64 -27 -33 -7
141 -158 12 -18 -14 -74 -12 -52 -17
106 -150 26 -14 -13 -74 -12 -63 -43
76 -161 35 -10 -13 -77 -15 -83 -85
57 -156 48 -3 -15 -78 -18 -91 -99
18 -150 62 5 -20 -78 -20 -100 -132
-99 29 1 -2 2 16 11 -1 4 -70
-102 36 2 -2 2 21 10 1 4 -66
-103 39 5 -4 4 21 10 2 4 -64
-115 37 4 -4 4 19 11 1 5 -78
-116 47 5 1 22 13 0 6 -69
-126 50 6 1 23 13 -1 7 -77
-115 60 8 1 27 16 0 8 -54
-136 75 13 2 31 18 2 9 -61
-166 96 18 3 37 21 6 12 -70
-191 112 23 2 38 24 10 15 -79
-215 135 25 7 46 29 10 17 -80
-222 161 29 9 54 35 13 20 -62
-268 194 39 10 71 38 15 22 -74
-293 214 41 11 85 38 16 23 -79
-266 226 36 11 98 42 16 25 -39
-266 235 37 11 105 42 16 25 -32
Balance des opérations courantes Pays de l'OCDE Autres pays dont : Chine Pays dynamiques d'Asie 2 Autres pays d'Asie Pays d'Amérique latine Pays d'Afrique et du Moyen-Orient Pays d'Europe centrale et orientale Total mondial 3
26 -90 2 -20 -15 -36 -21 -1 -65
-8 -49 7 -10 -14 -36 4 0 -57
36 -55 30 -4 -11 -57 -1 -13 -20
-26 -64 29 54 -9 -72 -52 -15 -91
-180 48 21 61 -6 -41 -3 17 -132
-341 165 21 50 -3 -29 83 42 -176
-273 110 17 58 5 -34 38 26 -163
-302 157 35 70 10 0 19 23 -144
-321 255 46 96 16 18 56 24 -66
-320 317 69 78 -5 27 103 46 -3
-498 557 161 81 -15 41 224 65 59
-591 763 250 129 -17 50 289 63 173
-557 894 372 175 -34 27 336 18 336
-650 1009 399 182 -40 -3 438 33 360
-447 663 437 292 14 -38 -13 -28 216
-444 670 472 340 2 -49 -59 -35 226
-34 -45 8 -2 -9 -22 -21 .. -80
54. Taux de pénétration des importations
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Solde des revenus d'investissement Pays de l'OCDE -33 Autres pays dont : -41 Chine -1 Pays dynamiques d'Asie 2 -2 Autres pays d'Asie -6 Pays d'Amérique latine -24 Pays d'Afrique et du Moyen-Orient -8 Pays d'Europe centrale et orientale .. 3 Total mondial -74 Solde des transferts Pays de l'OCDE -105 Autres pays dont : 25 Chine 1 Pays dynamiques d'Asie 2 1 Autres pays d'Asie 15 Pays d'Amérique latine 9 Pays d'Afrique et du Moyen-Orient -1 Pays d'Europe centrale et orientale .. Total mondial 3 -80
Note : Pour la zone OCDE, les données historiques sont les agrégats des données de balance des paiements recensées par chaque pays. En raison de divers problèmes statistiques et du fait que de nombreux pays non membres ne communiquent pas leurs chiffres, des divergences peuvent exister entre les balances commerciales et les balances courantes recensées par ces pays et celles qui sont présentées dans ce tableau. 1. Sur la base des comptes nationaux pour les pays de l'OCDE et des balance de paiements pour les régions non-OCDE. 2. Les pays dynamiques d'Asie comprennent Hong-Kong, Chine ; Indonésie ; Malaisie ; Philippines ; Singapour ; Taipei chinois et Thaïlande. 3. Comprend les erreurs statistiques et les asymétries de traitement. Étant donnée l'importance des flux bruts au niveau mondial, des erreurs statistiques et des asymétries de traitement donnent lieu à des soldes mondiaux significativement différents de zéro. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512734800261
ANNEXE STATISTIQUE
320
Annexe : Tableau 52. Structure des balances des opérations courantes des principales régions
Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente
55. Prévisions trimestrielles de demande et de production
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
Annexe : Tableau 53. Croissance des marchés à l'exportation de biens et services 1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
4.2 1.9 3.7 0.3 ..
6.2 -1.2 2.7 6.7 ..
5.4 -0.7 0.0 7.6 ..
11.0 8.1 8.5 11.6 7.4
12.8 8.5 8.4 8.1 8.4
9.0 5.3 5.4 8.8 6.2
6.1 9.5 10.0 12.8 9.8
-3.3 7.5 8.5 10.0 9.1
8.4 6.2 7.2 10.6 5.9
12.4 12.3 12.1 13.1 11.8
-0.5 2.3 1.7 -2.1 2.7
6.3 2.1 2.0 3.5 1.7
8.2 5.7 4.2 4.4 5.4
13.6 9.5 8.7 11.4 8.9
9.4 7.8 7.4 6.5 8.0
8.5 11.1 9.5 6.7 11.4
6.9 7.6 5.6 3.1 7.5
4.9 5.2 3.6 -0.7 5.3
2.9 1.9 1.1 -1.1 1.7
6.3 4.6 4.0 2.4 4.4
1.4 -1.4 3.8 0.9 3.2
2.1 -6.1 3.2 1.8 0.6
0.9 1.9 0.4 1.7 2.5
9.2 8.1 7.8 8.4 6.3
8.4 8.8 8.3 9.0 8.6
6.4 6.1 6.1 6.6 6.2
10.2 9.9 9.9 10.2 10.9
7.8 5.8 6.9 7.2 5.8
6.3 4.4 6.6 6.3 4.2
11.4 12.8 11.3 12.6 11.7
0.9 2.6 1.3 1.6 1.0
1.9 3.9 2.8 3.3 3.4
4.6 6.5 4.9 4.9 5.4
9.2 11.4 9.6 10.2 11.1
7.6 9.1 7.7 7.7 9.1
9.3 11.4 9.3 9.1 9.9
6.6 9.8 6.0 7.0 7.6
4.0 6.4 4.3 4.0 6.2
1.1 1.6 1.7 1.2 2.3
3.9 5.0 4.4 4.2 5.0
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 3.1 2.1 2.6 7.2
.. 2.1 4.3 -0.1 8.5
.. 0.2 1.1 1.7 8.3
7.5 8.5 8.6 7.7 12.0
8.7 8.0 7.7 8.5 12.2
5.8 6.5 6.3 6.4 7.6
9.2 9.8 9.5 10.1 9.4
7.1 8.4 7.5 7.0 -1.1
5.4 7.4 7.7 6.0 9.9
12.4 11.3 11.3 12.4 15.2
2.9 2.0 1.1 1.7 -1.9
2.4 2.5 2.7 3.0 6.6
5.8 3.8 3.9 5.4 8.5
9.9 8.5 8.7 10.5 14.4
8.1 7.2 6.7 8.3 8.9
11.2 9.5 8.1 10.0 9.1
8.3 4.8 3.9 7.4 7.3
5.5 3.2 2.4 5.1 4.8
1.6 0.5 0.3 1.7 3.0
4.6 3.4 3.4 4.6 6.3
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle Zélande Nouvelle-Zélande
4.8 3.7 0.4 3.5 28 2.8
6.6 3.0 7.2 2.5 62 6.2
7.0 -1.8 8.4 -0.4 48 4.8
10.3 8.4 11.7 8.2 11 3 11.3
11.7 7.8 8.6 7.9 10 5 10.5
9.0 4.5 8.3 5.2 82 8.2
9.0 9.0 13.4 9.3 85 8.5
0.3 8.2 10.7 7.7 16 1.6
7.9 6.4 10.2 6.5 81 8.1
14.2 11.4 12.8 11.6 11 6 11.6
-0.3 1.6 -2.3 1.5 -1.4 14
6.6 1.1 2.9 2.0 59 5.9
9.7 3.6 4.2 4.5 73 7.3
14.6 7.6 11.3 8.7 12 9 12.9
9.9 6.6 6.5 7.3 90 9.0
10.0 8.5 6.5 9.3 86 8.6
7.8 5.2 3.1 5.8 70 7.0
5.3 3.3 -1.0 4.1 57 5.7
3.9 1.0 -1.4 1.4 26 2.6
6.9 3.7 2.1 4.0 55 5.5
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
1.4 .. 5.1 .. 3.4
3.6 .. 4.2 .. 4.1
1.4 .. -0.8 .. 0.1
8.9 7.6 8.5 8.1 8.1
8.0 8.5 8.3 10.1 7.9
6.3 5.1 5.9 6.6 5.4
10.2 9.4 10.7 9.8 10.4
8.2 7.6 9.4 8.7 8.8
7.3 5.2 7.5 5.9 5.7
11.6 12.4 11.5 13.2 11.4
1.3 3.3 2.2 3.5 1.6
2.6 2.4 2.3 2.4 1.5
3.5 5.7 4.2 6.0 3.3
8.5 9.7 8.9 10.7 8.5
7.3 8.2 7.7 7.0 7.3
9.0 11.6 9.4 11.6 9.0
4.3 8.6 5.7 8.9 5.8
2.8 5.8 3.5 5.4 4.0
0.1 1.6 0.7 1.8 1.1
3.2 4.6 3.7 4.2 3.7
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis Total OCDE Pour mémoire: Chine Pays dynamiques d'Asie1 Autres pays d'Asie Pays d'Amérique latine Pays d'Afrique et du Moyen-Orient Pays d'Europe centrale et orientale
1.6 4.2 2.1 3.6 5.5 3.3
1.8 3.4 -3.1 3.2 6.9 3.9
2.2 0.3 -0.1 1.9 4.7 2.9
8.7 8.9 6.6 9.1 10.6 9.3
8.3 9.0 7.7 9.1 7.5 8.8
6.6 5.8 5.5 6.3 8.4 6.9
10.3 9.6 9.7 10.3 11.3 10.3
7.2 6.6 6.3 7.5 3.8 5.9
5.4 7.0 4.9 7.3 6.6 7.1
11.4 11.9 11.8 12.5 12.6 12.5
1.3 1.0 3.1 0.6 -0.8 0.4
3.2 2.5 3.6 2.8 2.4 3.2
4.2 5.1 5.5 4.5 4.8 5.3
9.9 9.7 10.4 10.2 11.0 10.7
8.5 7.9 8.9 7.9 8.8 8.0
9.6 9.5 10.9 8.5 9.1 9.1
6.4 6.1 8.2 6.3 7.2 6.5
4.3 3.9 6.4 3.7 5.5 4.1
1.3 1.6 2.0 1.5 1.9 1.5
3.9 4.4 5.0 4.2 4.4 4.4
4.5 6.2 4.7 4.3 5.0 -2.5
4.9 8.3 5.6 7.3 4.9 -8.4
5.7 7.8 4.6 6.8 3.0 2.3
10.8 11.7 9.5 10.8 9.2 6.5
11.5 13.1 10.4 10.4 11.1 10.1
7.1 8.6 7.3 7.6 7.9 6.3
8.3 7.9 8.9 12.6 8.2 10.0
-0.3 -2.4 2.1 6.9 0.8 5.1
8.0 9.4 7.5 4.7 7.8 3.7
13.6 14.9 12.4 12.0 12.6 14.1
-2.0 -1.1 -0.4 -0.1 -0.3 3.0
4.3 7.4 5.1 1.1 4.9 5.1
5.9 10.0 6.8 4.8 6.5 8.0
12.5 15.0 12.5 11.9 11.8 12.4
8.2 9.7 9.3 9.0 8.6 9.7
7.9 9.6 9.1 9.4 8.7 12.2
5.8 7.5 6.4 7.4 6.5 10.9
3.7 5.1 4.8 4.6 4.5 6.9
1.6 3.9 2.7 2.1 2.6 2.2
4.7 7.1 5.6 4.4 5.6 5.7
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque Danemark Finlande France Allemagne Grèce
321
Note: Les agrégats régionaux sont calculés à l'inclusion du commerce intra-régional. Les marchés à l'exportation de chaque pays exportateur sont obtenus à partir de la moyenne pondérée des importations en volume de chacun de ses marchés, avec des poids basés sur le commerce des biens et services en 2000. 1. Les pays dynamiques d'Asie comprennent Hong-Kong, Chine ; Indonésie ; Malaisie ; Philippines ; Singapour ; Taipei chinois et Thaïlande. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512735656560
ANNEXE STATISTIQUE
1991
55. (suite) Prévisions trimestrielles de la demande et de la production
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Australie Autriche Belgique Canada République tchèque
10.5 25.0 38.9 22.5 ..
11.0 25.1 39.5 23.1 ..
11.1 24.9 39.6 24.0 27.7
11.9 25.9 40.5 24.6 28.6
12.3 26.9 40.8 25.1 31.3
12.7 27.7 41.0 25.8 32.8
13.4 28.7 41.6 27.6 34.3
13.6 29.0 42.9 27.8 36.3
14.1 29.4 43.1 28.2 37.0
14.5 30.9 44.2 28.8 40.0
13.8 31.9 44.1 27.3 42.3
14.5 31.4 43.9 27.1 43.0
15.4 31.8 44.3 27.5 44.1
16.8 33.5 45.1 28.5 47.3
17.5 34.4 45.8 29.4 47.0
18.3 34.8 45.7 29.7 49.0
19.2 35.7 46.1 30.3 50.8
20.6 36.0 46.9 30.6 51.5
20.9 36.2 47.4 30.1 51.4
21.5 36.7 48.0 29.9 51.4
Danemark Finlande France Allemagne Grèce
23.1 18.6 16.1 18.9 18.9
22.8 19.3 16.2 18.9 18.9
22.6 19.7 15.9 18.3 19.3
23.8 21.2 16.7 19.1 19.2
24.5 21.5 17.4 19.9 20.3
24.6 22.2 17.5 20.3 21.0
25.7 23.0 18.3 21.3 22.7
26.9 23.3 19.5 22.5 23.7
27.0 23.1 19.9 23.6 25.8
28.8 25.4 21.7 24.8 27.7
29.1 25.5 21.8 24.9 25.7
30.5 25.9 21.8 24.6 24.9
30.1 26.1 21.9 25.6 25.6
31.2 26.6 22.6 26.7 26.7
33.0 28.4 23.3 27.8 26.0
35.2 28.9 24.1 29.6 26.8
35.7 29.2 24.7 30.1 27.4
36.6 29.2 24.9 31.0 26.1
36.8 29.5 24.9 31.8 26.5
37.2 30.2 25.2 32.5 26.9
Hongrie Islande Irlande Italie Japon
.. 24.4 29.3 16.4 6.7
.. 23.9 29.9 17.3 6.6
25.3 22.3 30.8 15.6 6.5
26.5 22.3 32.5 16.5 7.0
29.4 22.9 33.7 17.4 7.7
30.8 24.8 34.4 17.1 8.4
34.3 25.3 35.4 18.1 8.3
38.0 28.1 39.0 19.2 8.0
39.9 28.2 39.1 19.7 8.2
43.1 29.0 41.5 20.8 8.7
43.4 26.3 41.8 20.7 8.7
44.0 25.8 40.6 20.7 8.8
45.3 27.4 39.2 20.9 9.0
47.5 28.6 40.3 21.2 9.4
48.3 32.5 40.9 21.6 9.7
51.2 33.8 41.0 22.3 9.9
54.4 32.4 40.6 22.7 9.8
56.3 30.2 40.8 22.6 9.9
57.8 29.6 41.1 22.6 10.0
58.7 29.5 40.6 22.9 10.2
Corée Luxembourg Mexique Pays-Bas Nouvelle-Zélande
20.8 .. 10.7 30.7 18.8
20.7 .. 12.2 30.9 20.3
20.7 .. 12.2 30.8 20.2
22.6 .. 13.9 32.0 21.2
24.8 50.5 12.7 33.4 21.9
26.0 51.4 14.5 33.8 22.6
25.8 53.1 16.3 35.3 22.4
22.6 54.4 17.9 36.4 22.6
25.4 55.8 19.3 37.4 23.8
27.4 56.3 21.4 39.2 23.0
25.8 57.2 21.2 39.3 23.0
27.2 56.4 21.3 39.4 23.8
28.6 57.7 21.1 39.8 24.5
30.3 59.3 22.2 40.6 26.6
30.9 59.7 23.1 41.4 27.1
32.1 61.3 24.4 42.6 26.0
33.6 60.9 25.1 43.2 27.2
34.1 59.8 26.1 43.9 28.6
34.1 60.1 26.2 44.4 27.6
35.0 60.6 26.4 45.3 28.1
Norvège Pologne Portugal République slovaque Espagne
18.4 .. 21.5 .. 15.6
18.1 .. 23.1 .. 16.4
18.4 14.2 22.9 35.5 15.7
18.5 15.0 24.2 33.2 16.9
18.7 16.9 24.8 34.3 18.0
19.2 19.5 25.0 36.5 19.0
20.2 21.6 26.0 37.5 20.3
21.1 23.7 27.7 40.5 21.9
20.5 23.2 28.6 40.6 23.3
20.3 25.1 28.9 42.2 24.3
20.3 23.9 28.7 44.5 24.5
20.2 24.1 28.4 44.4 24.7
20.3 25.1 28.4 45.0 25.3
21.0 26.9 29.4 45.8 26.4
22.0 27.1 29.9 48.0 27.2
22.9 29.1 30.7 50.2 28.5
23.8 30.4 31.4 50.1 29.0
24.3 30.6 31.8 51.0 28.9
24.2 30.8 31.7 50.4 28.8
24.0 30.5 31.9 50.8 29.2
Suède Suisse Turquie Royaume-Uni États-Unis
21.5 23.3 11.0 15.4 7.9
21.9 22.7 11.5 16.2 8.1
21.9 22.7 13.8 16.4 8.5
23.3 23.8 11.8 16.6 9.1
23.8 24.4 13.9 17.0 9.6
24.2 25.1 15.2 17.9 10.0
25.9 26.2 16.9 18.8 10.7
27.3 27.1 16.8 19.6 11.4
27.4 27.6 16.7 20.3 12.1
28.7 28.9 18.7 21.0 13.1
28.1 29.1 15.4 21.4 12.7
27.4 28.8 17.2 21.9 12.9
27.8 29.1 19.7 21.7 13.0
28.4 30.1 21.3 22.4 13.9
28.9 31.0 21.9 23.3 14.2
29.8 31.6 22.0 24.4 14.6
31.2 32.1 23.0 23.5 14.6
31.7 32.3 23.1 23.4 14.2
31.7 32.9 23.5 23.0 14.0
31.9 33.4 24.3 23.0 14.0
Total OCDE
12.9
13.1
13.2
14.0
14.6
15.2
16.0
16.7
17.4
18.5
18.4
18.5
18.8
19.7
20.3
21.1
21.4
21.6
21.6
21.9
Note: L'agrégat régional est calculé à l'inclusion du commerce intra-régional comme la somme des volumes d'importation divisée par la somme des volumes de dépense totale finale exprimés en dollars constants de 2000. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512745882504
ANNEXE STATISTIQUE
322
Annexe : Tableau 54. Taux de pénétration des importations Volume des importations de biens et services en pourcentage du volume des dépenses totales finales à prix constants
ANNEXE STATISTIQUE
56. Prévisions trimestrielles des prix, de des coûts et chômage Annexe : Tableau 55. Prévisions trimestrielles demande et du de production Pourcentages de variation par rapport à la période précédente, taux annuels désaisonnalisés, volume 2008
Consommation privée Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis
2009
2010
1
2008
2009
2010
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
2008
2009
2010
Quatrième trimestre
3.4 0.9 -0.6 -0.5 0.7 1.8 0.4
-0.6 0.3 0.2 -0.3 0.6 -1.0 -1.2
1.8 1.8 1.2 0.8 0.7 0.7 1.2
-3.5 0.0 0.1 0.0 0.2 -1.8 -2.8
-1.2 0.2 0.2 -0.2 2.2 -0.9 -1.5
-0.2 0.4 0.4 -0.3 1.6 -0.9 -0.5
0.5 0.6 0.6 0.0 -1.2 -0.7 0.8
1.5 1.0 0.9 0.4 -0.2 -0.4 1.1
2.0 1.8 1.2 0.7 1.3 1.2 1.2
2.5 2.4 1.6 1.2 1.3 1.6 1.6
2.7 3.0 1.8 1.6 1.3 1.6 1.8
3.0 3.5 2.2 1.9 1.3 2.0 2.0
0.7 0.0 -0.9 -0.6 0.4 0.0 -1.0
0.1 0.6 0.5 0.0 0.6 -0.7 0.0
2.6 2.7 1.7 1.3 1.3 1.6 1.6
0.4 1.0
0.2 -0.2
1.2 1.3
0.1 -1.0
0.1 -0.2
0.2 0.2
0.4 0.5
0.7 0.9
1.1 1.4
1.5 1.8
1.9 2.0
2.3 2.2
-0.1 -0.1
0.4 0.3
1.7 1.9
4.3 1.4 1.9 1.2 0.3 2.3 2.8
2.4 0.8 1.0 0.2 1.4 2.3 2.3
2.0 0.7 1.3 0.1 1.7 2.2 1.4
2.0 1.0 0.5 1.0 1.2 2.6 2.3
2.0 0.4 0.4 -0.2 1.3 2.6 1.8
2.0 0.2 1.2 -0.7 2.3 1.8 1.8
2.0 0.4 1.4 -0.3 2.2 1.6 1.3
2.0 0.4 1.4 0.0 2.2 1.8 1.3
2.0 0.8 1.2 0.2 1.3 2.3 1.5
2.0 0.8 1.2 0.2 1.4 2.4 1.3
2.0 1.2 1.2 0.2 1.4 2.4 1.6
2.0 1.2 1.2 0.2 1.4 2.8 1.8
3.3 1.5 2.0 1.3 -0.2 2.8 3.4
2.0 0.4 1.1 -0.3 2.0 2.0 1.5
2.0 1.0 1.2 0.2 1.4 2.5 1.5
1.8 2.3
1.2 2.1
1.2 1.5
1.4 2.4
0.8 1.7
0.9 1.7
1.0 1.5
1.1 1.5
1.2 1.5
1.2 1.5
1.3 1.6
1.3 1.8
1.9 2.7
0.9 1.6
1.3 1.6
Investissement des entreprises Canada 1.8 France 2.0 Allemagne 4.4 Italie -2.3 Japon -0.6 J 06 Royaume-Uni -2.2 États-Unis 2.4
-3.8 -3.9 -4.3 -5.9 -1.2 12 -8.8 -7.6
1.3 3.0 1.0 2.6 2.6 26 0.4 1.7
-8.0 -5.0 -9.3 -7.0 -6.1 -7.3 -10.1 -6.2 -1.8 1 8 -1.9 19 -15.1 -9.6 -13.1 -11.3
-5.0 -2.0 -5.8 -3.9 0.0 00 -6.8 -8.0
-2.0 0.0 -1.4 -3.2 1.8 18 -3.9 -4.7
1.0 1.6 0.6 1.7 2.7 27 0.0 -1.5
2.0 3.6 1.7 2.0 2.7 27 1.0 2.5
3.0 4.5 2.3 5.1 3.2 32 2.8 5.1
3.5 5.7 2.8 7.8 3.2 32 3.2 8.4
4.0 5.7 4.2 8.8 3.2 32 3.6 9.1
-1.4 -1.6 -0.2 -5.7 -2.2 22 -9.5 -2.5
-2.8 -1.9 -3.5 -3.0 0.6 06 -5.2 -6.4
3.1 4.9 2.8 5.9 3.1 31 2.7 6.3
-6.2 -7.6
-3.6 -5.1
-1.4 -2.5
0.6 0.0
1.8 2.2
3.1 3.8
4.2 5.6
5.0 6.1
-2.4 -2.5
-2.7 -3.8
3.5 4.4
-5.9 -3.6 -7.4 -5.6 -3.7 -4.4 -7.8 -5.0 0.9 1.0 -14.1 -8.5 -12.7 -10.4
-3.5 -2.1 -3.2 -3.0 0.4 -5.5 -7.3
-1.0 0.2 -0.4 -2.5 0.0 -3.7 -3.5
1.0 1.3 1.0 1.4 1.2 0.6 -0.7
1.8 2.6 1.5 1.6 1.4 1.1 2.0
2.5 3.2 2.0 4.1 2.0 2.2 3.9
2.9 4.0 2.3 6.1 2.1 2.7 6.7
3.4 -1.8 4.0 -3.0 3.3 0.6 7.0 -4.2 2.1 -1.3 3.2 -12.1 7.2 -5.3
-1.8 -1.6 -1.7 -2.3 0.6 -4.4 -5.5
2.7 3.4 2.3 4.7 1.9 2.3 4.9
-3.5 -4.0
-1.5 -1.8
0.2 0.3
1.2 1.9
2.3 3.1
3.2 4.5
3.8 4.9
-2.7 -2.9
2.6 3.6
Zone euro Total de l'OCDE Consommation publique Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis Zone euro Total de l'OCDE
Zone euro Total de l'OCDE
1.4 1.5
-4.3 -5.2
1.5 1.7
Investissement total Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis
1.0 0.3 3.6 -1.4 -2.4 -5.3 -3.1
-2.8 -3.6 -2.8 -4.6 -0.1 -9.0 -7.3
1.3 2.1 1.2 2.1 1.4 0.5 1.4
Zone euro Total de l'OCDE
0.4 -0.9
-4.4 -4.3
1.0 1.5
-7.0 -9.0
-6.6 -7.1
-5.8 -6.0
-2.9 -3.2
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, certains pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Par rapport au 4e trimestre de l'année précédente. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512757187330
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
323
ANNEXE STATISTIQUE
57. Contributions variations PIB en volume dans lesetpays de l'OCDE Annexe : Tableau 55. aux (suite) Prévisionsdu trimestrielles de la demande de la production Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente, taux annuels désaisonnalisés, volume 2008
Demande intérieure totale Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis Zone euro
2009
2010
1
2008
2009
2010
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
2008
2009
2010
Quatrième trimestre
2.7 0.9 1.7 -0.8 -0.3 0.5 -0.1
-0.4 -0.4 0.1 -1.1 0.6 -1.6 -1.6
1.8 1.6 1.2 0.9 1.0 1.0 1.3
-3.4 -1.5 -1.2 -1.4 0.6 -3.0 -3.4
-1.1 -1.2 -0.9 -1.2 1.7 -1.4 -2.5
-0.5 -0.2 -0.2 -0.9 1.4 -1.1 -1.2
0.5 0.5 0.6 -0.6 -0.3 -0.7 0.2
1.5 0.9 1.0 0.5 0.5 0.2 0.9
2.0 1.7 1.2 0.8 1.3 1.4 1.4
2.4 2.2 1.6 1.5 1.5 1.8 1.9
2.6 2.8 1.8 2.2 1.5 1.9 2.5
2.9 3.1 2.2 2.5 1.5 2.4 2.8
0.0 0.0 1.9 -1.2 -0.3 -1.7 -1.2
0.1 0.0 0.1 -0.5 0.9 -0.7 -0.7
2.5 2.4 1.7 1.8 1.4 1.9 2.2
0.8 0.8
-0.5 -0.6
1.1 1.4
-1.4 -1.6
-1.2 -1.0
-0.5 -0.3
0.1 0.3
0.7 0.9
1.2 1.5
1.6 1.9
2.0 2.4
2.4 2.6
0.2 -0.2
-0.2 0.0
1.8 2.1
Exportations de biens et services -4.3 Canada 2.2 France 4.2 Allemagne 0.4 Italie 5.3 Japon 1.2 Royaume-Uni 8.5 États-Unis
-2.9 -0.2 0.7 -0.6 -2.9 -1.8 2.8
2.0 2.7 3.9 2.0 0.7 0.7 3.8
-4.0 -0.2 -0.2 -0.3 -8.6 -1.6 2.0
-4.0 -0.4 0.8 -0.5 -3.0 -3.2 1.0
-1.5 0.4 1.0 -1.1 -1.9 -2.4 1.5
0.0 1.2 1.5 -0.8 -1.0 -1.6 2.0
1.0 2.0 2.6 1.8 -0.4 0.0 3.0
2.0 2.8 4.5 2.0 0.4 0.0 4.0
3.0 3.2 5.2 3.4 1.9 1.6 4.5
4.0 4.1 5.8 3.6 2.7 3.6 5.5
5.0 4.5 6.2 3.6 3.3 4.5 5.5
-4.5 0.9 1.9 0.5 -0.2 0.2 6.3
-1.1 0.8 1.5 -0.2 -1.6 -1.8 1.9
3.5 3.6 5.4 3.2 2.1 2.4 4.9
5.4
1.0
3.4
-0.3
0.1
0.7
1.3
2.4
3.6
4.3
5.2
5.5
3.1
1.1
4.7
Importations de biens et services 1.9 Canada 1.9 France Allemagne 5.4 -1.3 Italie 0.9 Japon Royaume-Uni 0.2 -2.3 -2 3 États-Unis États Unis
-2.6 -0.4 2.8 -0.7 1.2 -3.4 -2.1 -2 1
0.9 2.9 4.4 2.5 3.5 1.1 1.6 16
-9.0 -1.4 -0.6 -1.2 -0.5 -4.7 -2.5 -2 5
-3.0 -1.4 0.7 -1.2 2.4 -3.9 -2.5 -2 5
-2.0 0.0 1.8 -1.1 2.7 -2.8 -1.5 -1 5
-1.0 0.8 2.5 -0.6 -1.2 -2.4 -0.5 -0 5
0.0 2.4 3.4 1.8 1.3 -0.4 0.5 05
1.0 3.2 4.7 2.6 4.2 1.6 1.5 15
2.0 3.6 5.4 4.1 5.4 3.0 3.0 30
2.8 4.5 6.2 4.9 5.9 3.4 4.0 40
3.0 4.9 6.7 5.0 6.5 3.4 4.5 45
-3.6 1.2 6.2 -1.1 0.3 -3.2 -3.1 -3 1
-1.5 0.4 2.1 -0.3 1.3 -2.4 -1.0 -1 0
2.2 4.1 5.7 4.1 5.5 2.9 3.2 32
1.2
-0.2
2.9
-1.1
-0.8
0.0
0.2
1.5
3.1
4.2
5.0
5.5
-0.2
0.2
4.5
0.5 0.9 1.4 -0.4 0.5 0.8 1.4
-0.5 -0.4 -0.8 -1.0 -0.1 -1.1 -0.9
2.1 1.5 1.2 0.8 0.6 0.9 1.6
-1.6 -1.2 -1.0 -1.2 -1.0 -2.1 -2.8
-1.4 -0.9 -0.7 -1.0 0.8 -1.1 -2.0
-0.3 -0.1 -0.4 -0.9 0.6 -0.9 -0.8
0.8 0.6 0.2 -0.6 -0.3 -0.4 0.6
1.9 0.8 0.8 0.5 0.2 0.3 1.2
2.3 1.6 1.4 0.6 0.7 1.0 1.7
2.7 2.0 1.7 1.4 0.9 1.4 2.1
3.0 2.6 1.9 1.9 1.0 1.9 2.7
3.6 2.9 2.3 2.1 1.0 2.6 2.9
-0.5 -0.1 0.2 -0.7 -0.4 -0.7 0.1
0.2 0.1 -0.1 -0.5 0.3 -0.5 -0.3
2.9 2.3 1.8 1.5 0.9 1.7 2.3
1.0 1.4
-0.6 -0.4
1.2 1.5
-1.0 -1.4
-0.8 -0.8
-0.4 -0.2
0.1 0.5
0.7 1.1
1.3 1.7
1.7 2.0
2.2 2.5
2.5 2.7
0.0 0.2
-0.1 0.2
1.9 2.2
Total de l'OCDE
Total de l'OCDE2
Total de l'OCDE2 PIB Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis Zone euro Total de l'OCDE
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, certains pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Par rapport au 4e trimestre de l'année précédente. 2. Incluant le commerce intra-zone. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512757187330
324
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
ANNEXE STATISTIQUE
57. (suite) Contributions aux variations du PIBdes enprix, volume dansetles pays de l'OCDE Annexe : Tableau 56. Prévisions trimestrielles des coûts du chômage Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente, taux annuels désaisonnalisés, volume 2008
2009
2010
1
2008
2009
2010
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
2008
2009
2010
Quatrième trimestre
2
Prix à la consommation Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis
2.6 3.3 2.9 3.5 1.4 3.7 4.3
1.2 1.0 1.1 1.5 0.3 2.7 1.6
1.0 0.8 1.3 1.5 -0.1 1.9 1.5
-3.0 0.0 -0.2 0.0 -0.5 1.6 -1.7
1.3 0.8 0.7 1.2 -0.3 2.2 0.8
1.4 1.0 1.0 1.6 -0.2 2.0 1.6
1.2 0.9 1.3 1.7 -0.1 2.0 1.5
1.1 0.8 1.4 1.6 -0.1 2.0 1.5
1.0 0.8 1.3 1.5 -0.1 2.0 1.4
0.9 0.7 1.3 1.5 -0.1 1.8 1.4
0.9 0.6 1.3 1.4 -0.1 1.7 1.4
1.0 0.6 1.3 1.4 -0.1 1.6 1.4
2.7 2.5 2.1 2.9 1.4 4.2 3.6
1.2 0.9 1.1 1.5 -0.2 2.1 1.3
0.9 0.7 1.3 1.4 -0.1 1.8 1.4
Zone euro
3.4
1.4
1.3
0.1
1.1
1.3
1.4
1.4
1.3
1.3
1.2
1.2
2.7
1.3
1.3
Déflateur du PIB Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis
3.3 2.3 1.6 3.9 -1.0 3.3 2.2
-1.0 1.7 1.8 2.5 1.3 2.5 1.8
1.0 1.1 1.4 1.3 -0.3 1.5 1.5
-9.6 2.0 2.7 3.3 9.4 2.9 1.2
0.4 1.7 1.2 0.8 0.3 2.1 1.5
0.7 1.7 1.2 1.2 -0.4 2.0 1.7
0.6 1.3 1.4 1.2 -0.3 1.9 1.6
0.7 1.3 1.3 1.4 -0.3 1.6 1.6
1.2 1.1 1.4 1.3 -0.3 1.4 1.5
1.1 1.0 1.4 1.3 -0.3 1.2 1.5
1.3 0.9 1.3 1.3 -0.3 1.2 1.4
1.3 0.9 1.3 1.3 -0.3 1.4 1.4
1.0 2.1 2.3 5.2 1.0 3.7 2.3
0.6 1.5 1.3 1.1 -0.2 1.9 1.6
1.2 1.0 1.4 1.3 -0.3 1.3 1.5
2.4 2.6
2.0 2.1
1.3 1.5
2.4 2.6
1.6 1.7
1.7 1.7
1.5 1.6
1.4 1.5
1.3 1.5
1.3 1.4
1.2 1.3
1.2 1.3
2.8 2.9
1.6 1.6
1.2 1.4
Coût unitaire de main-d'œuvre3 Canada 3.9 France 2.5 Allemagne 2.4 Italie 5.6 Japon 0.8 y Royaume-Uni 2.8 États-Unis 2.2
1.6 2.0 2.6 2.7 0.0 2.7 3.4
0.3 0.8 0.4 1.1 -0.5 -0.8 1.4
1.6 3.3 4.1 3.9 0.3 4.0 4.9
1.9 2.0 1.4 1.9 -0.8 2.5 4.5
1.6 1.1 1.0 1.6 -0.7 1.7 3.0
0.6 0.9 0.4 2.0 0.1 0.8 1.7
-0.2 1.1 0.1 1.1 -0.2 -0.5 1.4
0.3 0.9 0.5 1.3 -0.5 -2.0 1.4
0.0 0.7 0.5 0.8 -0.6 -1.4 1.1
0.5 0.3 0.6 0.9 -0.7 -0.7 0.8
1.2 0.4 0.2 0.0 -0.8 -1.2 0.8
3.5 2.9 4.2 4.7 1.5 4.4 2.8
1.0 1.3 0.7 1.6 -0.4 1.1 2.7
0.5 0.6 0.4 0.7 -0.7 -1.3 1.0
2.7 2.8
1.1 1.1
3.7 4.0
2.4 2.8
1.9 2.1
1.6 1.5
1.2 1.2
1.1 1.1
0.8 0.9
0.7 0.8
0.4 0.6
3.7 3.5
1.8 1.9
0.7 0.8
Zone euro Total de l'OCDE
Zone euro Total de l'OCDE Chômage Canada France Allemagne Italie Japon Royaume-Uni États-Unis Zone euro Total de l'OCDE
3.4 3.0
En pourcentage de la population active
6.1 7.3 7.4 6.9 4.1 5.5 5.7
7.0 8.2 8.1 7.8 4.4 6.8 7.3
7.5 8.7 8.6 8.0 4.4 8.2 7.5
6.4 7.6 7.4 7.2 4.3 6.0 6.5
6.7 7.8 7.7 7.5 4.4 6.4 6.9
6.9 8.2 8.0 7.7 4.4 6.7 7.2
7.1 8.4 8.2 8.0 4.4 7.0 7.4
7.3 8.6 8.4 8.2 4.4 7.3 7.5
7.4 8.7 8.5 8.2 4.4 7.9 7.6
7.5 8.8 8.6 8.1 4.4 8.2 7.6
7.5 8.8 8.6 8.0 4.4 8.3 7.5
7.4 8.6 8.6 7.8 4.4 8.3 7.4
7.4 5.9
8.6 6.9
9.0 7.2
7.8 6.3
8.2 6.6
8.5 6.9
8.8 7.1
9.0 7.2
9.1 7.3
9.1 7.3
9.0 7.2
9.0 7.2
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, certains pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Par rapport au 4e trimestre de l'année précédente. 2. Pour le Royaume-Uni, les pays de la zone euro ainsi que pour le total de cette zone, l'indice des prix à la consommation harmonisé a été utilisé (IPCH). 3. Pour l'ensemble de l'économie. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512777262344
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325
ANNEXE STATISTIQUE
Annexe : Tableau 57. Patrimoine Contributionset aux variations du PIB volume dans les pays de l'OCDE 58. endettement desen ménages
2007
2008
2009
2010
2007
2008
2009
2010
Australie Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
5.5 0.7 -1.9 4.4
4.1 -0.1 -1.7 2.5
2.0 -0.1 -0.2 1.7
2.9 0.0 -0.2 2.7
Allemagne Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
1.0 0.1 1.4 2.6
0.7 0.9 -0.2 1.4
-0.3 0.4 -0.9 -0.8
1.2 0.0 0.0 1.2
Autriche Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
1.7 -0.2 1.1 3.0
1.2 -0.1 0.6 1.9
-0.4 0.0 0.3 -0.1
1.0 0.0 0.2 1.2
Grèce Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
5.1 0.1 -1.3 4.0
2.1 -0.3 1.9 3.2
2.2 0.4 -0.7 1.9
2.8 0.0 -0.3 2.5
Belgique Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
2.8 0.1 -0.3 2.6
2.1 0.6 -1.4 1.5
0.7 0.0 -0.8 -0.1
1.7 0.0 -0.5 1.3
Hongrie Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
-1.1 0.1 2.1 1.1
0.3 0.6 0.3 1.4
-0.3 0.1 -0.3 -0.5
0.6 0.0 0.5 1.0
Canada Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
4.3 0.2 -1.5 2.7
3.1 -0.3 -2.1 0.5
-0.5 0.1 -0.1 -0.5
1.9 0.0 0.4 2.1
Islande Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
-1.0 -0.6 6.5 4.9
-7.8 -0.2 7.6 1.5
-16.6 0.3 7.1 -9.3
-3.1 0.0 2.5 -0.7
République tchèque Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
4.5 1.1 1.1 6.6
2.9 -1.4 3.0 4.4
3.1 -0.4 -0.2 2.5
3.5 0.0 0.9 4.4
Irlande Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
4.1 -0.8 2.6 6.0
-5.5 0.7 2.5 -1.8
-4.0 0.1 1.9 -1.7
0.7 0.0 1.9 2.6
Danemark Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
2.9 -0.3 -0.9 1.7
1.1 -0.3 -0.7 0.2
-0.5 -0.2 0.1 -0.5
0.2 0.0 0.7 0.9
Italie Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
1.3 0.0 0.1 1.4
-0.4 -0.5 0.5 -0.4
-1.1 0.0 0.0 -1.0
0.9 0.0 -0.1 0.8
Finlande Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
3.4 0.3 1.4 4.4
1.9 -1.4 1.8 2.1
0.9 -0.1 0.0 0.6
1.4 0.0 0.5 1.8
Japon Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
0.8 0.1 1.1 2.1
-0.1 -0.2 0.8 0.5
0.6 0.0 -0.7 -0.1
1.0 0.0 -0.4 0.6
France Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
2.7 0.2 -0.8 2.1
0.9 0.0 0.1 0.9
-0.4 0.0 0.1 -0.4
1.6 0.0 -0.1 1.5
Corée Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
4.1 -0.4 1.3 5.0
1.5 0.5 2.1 4.2
0.0 0.0 2.7 2.7
0.9 0.0 3.2 4.2
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, certains pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des éléments en raison des arrondis et/ou de 1. Calculs basés sur des indices chaîne pour formation des stocks et exportations nettes sauf pour l'Australie, la Finlande, la Grèce et la Corée. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512814450235
326
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ANNEXE STATISTIQUE
59. Prix du logement Annexe : Tableau 57. (suite) Contributions aux variations du PIB en volume dans les pays de l'OCDE 2007
2008
2009
2010
2007
2008
2009
2010
Luxembourg Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
3.2 -0.4 2.7 5.2
0.4 -1.6 5.3 2.4
1.0 -0.7 -0.5 -0.5
1.4 0.0 0.5 1.9
Espagne Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
4.6 -0.1 -0.8 3.7
0.7 0.0 0.6 1.3
-2.4 -0.1 1.5 -0.9
0.0 0.0 0.7 0.8
Mexique Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
4.2 -0.6 -0.4 3.2
3.4 -0.4 -1.1 1.9
1.9 -0.2 -1.3 0.4
2.4 0.0 -0.6 1.8
Suède Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
3.0 0.7 -1.1 2.9
1.6 0.3 -0.2 0.8
0.1 0.2 0.0 0.0
1.6 0.0 0.5 2.2
Pays-Bas Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
2.7 -0.2 1.0 3.5
2.3 0.3 -0.4 2.2
0.2 0.0 -0.2 -0.2
0.9 0.0 -0.1 0.8
Suisse Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
1.7 -0.7 2.3 3.3
1.4 -1.2 1.7 1.9
0.2 -0.1 -0.2 -0.2
1.4 0.0 0.2 1.6
Nouvelle-Zélande Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
4.3 0.2 -1.7 3.0
0.6 0.3 -1.7 -0.5
-2.7 0.0 2.1 -0.4
2.0 0.0 0.0 1.9
Turquie Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
4.9 0.9 -1.3 4.6
3.5 -0.1 0.1 3.3
1.7 0.1 -0.2 1.6
4.6 0.0 -0.3 4.2
Norvège Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
5.3 -0.3 -1.2 3.7
2.5 1.1 -0.9 2.7
1.0 0.3 0.1 1.3
1.6 0.0 0.0 1.6
Royaume-Uni Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
3.5 0.2 -0.7 3.0
0.7 -0.2 0.3 0.8
-1.7 0.1 0.6 -1.1
1.0 0.0 -0.1 0.9
Pologne Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
7.3 73 1.6 -2.0 6.7
6.0 60 -0.1 -0.3 5.4
3.7 37 -0.1 -1.0 3.0
3.7 37 0.0 -0.1 3.5
États-Unis Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
1.8 18 -0.4 0.6 2.0
0.2 02 -0.3 1.4 1.4
-1.7 -1 7 0.0 0.8 -0.9
1.3 13 0.0 0.2 1.6
Portugal Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
1.8 0.0 0.1 1.9
0.9 0.0 -0.4 0.5
-0.4 0.0 0.2 -0.2
0.6 0.0 0.0 0.6
Zone euro Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
2.3 0.0 0.3 2.6
0.7 0.2 0.2 1.0
-0.6 0.1 0.0 -0.6
1.1 0.0 0.1 1.2
République slovaque Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
6.1 -0.1 4.3 10.4
6.0 0.4 -1.5 7.3
3.6 -0.1 0.0 4.0
4.8 0.0 0.7 5.6
OCDE Demande intérieure finale Formation des stocks Exportations nettes PIB
2.4 -0.1 0.3 2.6
0.9 -0.1 0.6 1.4
-0.6 0.0 0.2 -0.4
1.4 0.0 0.1 1.5
Note : La mise en place des nouveaux systèmes de comptes nationaux SCN93 et SEC95 a progressé à un rythme inégal selon les pays membres de l’OCDE, et ce pour les variables et la période couverte. En conséquence, plusieurs séries nationales contiennent des ruptures. De plus, certains pays utilisent des indices de prix en chaîne afin de calculer le PIB réel et les composantes des dépenses. Voir le tableau «Systèmes de comptabilité nationale et années de base» au début de l’annexe statistique ainsi que Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes, (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des éléments en raison des arrondis et/ou de 1. Calculs basés sur des indices chaîne pour formation des stocks et exportations nettes sauf pour le Mexique, le Portugal et la zone euro. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84.
12http://dx.doi.org/10.1787/512814450235
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327
ANNEXE STATISTIQUE
60.: Tableau Prix du : rapport prix Annexe 58. logement Patrimoine et endettement des ménages1
Canada Patrimoine net Patrimoine financier net Actifs non financiers Actifs financiers dont: Actions Engagements dont: Prêts hypothécaires France Patrimoine net Patrimoine financier net Actifs non financiers Actifs financiers dont: Actions Engagements dont: Crédits à long terme Allemagne Patrimoine net Patrimoine financier net Actifs non financiers Actifs financiers dont: Actions Engagements dont: Prêts hypothécaires Italie Patrimoine net Patrimoine financier net Actifs non financiers Actifs financiers dont: Actions Engagements dont: Crédits à long et moyen Japon Patrimoine net Patrimoine financier net Actifs non financiers Actifs financiers dont: Actions Engagements dont: Prêts hypothécaires2 Royaume-Uni Patrimoine net Patrimoine financier net Actifs non financiers Actifs financiers dont: Actions Engagements dont: Prêts hypothécaires États-Unis Patrimoine net Patrimoine financier net Actifs non financiers Actifs financiers dont: Actions Engagements dont: Prêts hypothécaires
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
493.3 232.4 260.9 339.3 66.8 106.8 70.8
501.2 237.3 263.9 346.9 74.1 109.6 71.6
498.4 233.7 264.7 345.6 79.5 112.0 71.8
507.0 239.1 267.9 353.2 81.1 114.1 71.8
502.2 240.1 262.0 352.7 84.3 112.6 69.6
503.2 235.5 267.7 349.6 84.2 114.1 69.6
512.7 231.4 281.3 348.5 83.6 117.1 71.2
516.1 224.0 292.1 344.7 81.0 120.6 73.2
518.1 214.6 303.5 338.9 79.4 124.3 75.9
534.6 217.6 317.0 347.3 84.6 129.7 79.6
546.7 219.0 327.7 352.0 91.6 133.0 82.2
549.2 212.4 336.7 351.2 91.9 138.7 86.5
478.9 168.3 310.5 234.6 58.6 66.3 50.1
487.3 180.5 306.8 247.9 60.5 67.4 50.8
494.9 185.5 309.4 258.1 67.3 72.5 51.5
545.8 211.8 334.1 287.2 86.6 75.4 53.8
552.5 205.7 346.8 282.5 83.5 76.8 53.4
552.3 188.4 363.9 266.4 69.8 78.0 53.6
571.4 183.2 388.3 258.8 63.1 75.6 54.6
621.1 189.6 431.6 269.2 69.7 79.7 57.1
682.0 194.9 487.2 278.6 72.3 83.7 60.2
748.2 200.5 547.7 291.5 77.5 91.0 65.3
787.7 206.0 581.8 302.9 84.5 97.0 69.5
791.1 199.8 591.3 298.6 79.8 98.8 73.3
508.3 132.7 375.6 234.4 44.8 101.7 62.4
523.6 143.0 380.6 248.1 53.8 105.1 65.2
538.0 151.3 386.7 260.7 61.1 109.3 67.1
549.9 161.1 388.7 275.3 74.0 114.1 71.0
547.7 158.4 389.3 272.9 74.8 114.5 71.7
543.2 158.0 385.2 269.7 71.0 111.7 71.2
546.6 153.3 393.2 265.4 57.2 112.0 72.3
561.2 165.4 395.8 276.3 63.2 110.9 72.2
576.0 175.0 401.0 284.7 64.4 109.6 71.8
587.8 186.9 400.8 294.1 71.3 107.2 70.9
614.9 198.7 416.2 303.7 74.4 105.0 70.9
.. .. .. .. .. .. ..
713.1 234.0 412.5 273.9 36.2 39.9 23.4
753.9 260.4 428.2 303.2 48.6 42.9 24.5
784.0 293.4 433.5 338.8 63.0 45.5 24.6
808.3 324.6 429.8 373.3 94.0 48.8 27.2
826.6 330.2 439.1 382.7 98.0 52.5 28.5
821.0 307.1 442.4 359.1 82.0 52.0 28.3
858.7 297.3 465.7 351.3 75.1 53.9 29.5
903.3 296.1 492.5 352.9 70.7 56.8 31.0
958.8 303.5 509.4 364.3 74.3 60.7 34.1
934.1 312.5 534.0 377.6 84.3 65.1 37.0
.. 313.0 .. 381.8 86.5 68.8 39.4
.. .. .. .. .. .. ..
745 7 745.7 291.2 454.6 423.9 40.1 132.8 53.7
732 6 732.6 289.4 443.2 421.5 28.8 132.1 55.4
726 9 726.9 296.5 430.4 429.1 27.0 132.6 56.0
750 1 750.1 327.4 422.7 460.9 45.6 133.5 58.9
747 7 747.7 335.7 411.9 470.3 41.5 134.6 61.1
744 0 744.0 341.7 402.3 477.6 31.8 136.0 63.2
722 4 722.4 340.8 381.5 474.5 29.8 133.7 62.8
731 0 731.0 361.2 369.8 494.9 42.1 133.7 63.9
722 3 722.3 369.5 352.8 500.9 49.0 131.4 63.5
740 4 740.4 397.2 343.2 529.1 75.6 131.9 64.1
745 1 745.1 403.7 341.4 534.8 77.1 131.1 65.1
.. .. .. .. .. .. ..
597.3 300.2 297.1 407.4 80.6 107.1 79.3
648.8 348.2 300.6 455.3 96.5 107.1 78.2
686.4 359.6 326.8 469.0 97.1 109.4 79.4
769.1 410.3 358.8 524.0 121.4 113.7 82.7
768.1 380.3 387.8 497.4 113.6 117.1 85.4
714.3 323.5 390.8 445.0 85.9 121.4 88.5
715.6 260.8 454.9 394.7 61.4 134.0 97.1
748.1 265.9 482.3 410.9 67.3 145.0 106.8
801.1 271.6 529.5 432.4 71.7 160.7 119.6
823.4 303.6 519.8 465.1 75.9 161.5 120.6
861.3 309.1 552.2 484.0 76.7 174.9 129.2
910.0 315.3 594.6 501.4 78.8 186.1 138.7
534.3 327.6 206.7 422.8 119.6 95.2 63.9
569.0 362.4 206.6 458.6 146.3 96.2 64.3
585.7 376.3 209.4 473.5 157.2 97.2 65.1
633.4 416.4 216.9 517.9 191.0 101.5 67.9
580.9 361.7 219.2 464.5 151.6 102.9 68.8
544.9 318.9 226.0 426.2 121.9 107.3 73.1
500.8 266.7 234.1 379.5 87.4 112.8 79.3
542.1 298.4 243.8 419.2 106.2 120.8 86.3
556.0 302.5 253.5 429.7 107.8 127.2 92.4
573.2 304.3 268.9 438.9 107.2 134.6 100.2
580.3 311.3 269.0 451.1 109.8 139.8 104.8
571.1 309.8 261.3 451.4 104.3 141.6 106.2
1. Les données utilisées pour les actifs et les engagements sont les valeurs nominales observées en fin d'année, exprimées en pourcentage du revenu disponible nominal des ménages. Les données après les dernières ruptures sont essentiellement basées sur le Système de Comptabilité Nationale des Nations Unies de 1993 (SCN 93) et plus spécifiquement dans le cas de l'Europe sur le Système Européen des Comptes Nationaux de 1995 (SEC 95). Le secteur des ménages comprend les institutions sans but lucratif au service des ménages, sauf pour l'Italie. Le patrimoine net correspond aux actifs financiers et non financiers moins les engagements; le patrimoine financier net représente les actifs financiers moins les engagements. Les actifs non financiers incluent principalement les logements et les terrains. Pour le Canada, l'Allemagne, l'Italie et les États-Unis, les données incluent également les biens durables. Pour tous les pays sauf l'Italie, les données incluent aussi les bâtiments non-résidentiels et les actifs fixes des entreprises individuelles et des institutions sans buts lucratif au service des ménages, mais la couverture et les méthodes de varorisation peuvent différer. Les actifs financiers comprennent les devises et les dépôts, les titres autre que les actions, les emprunts, les actions et autres participations, les réserves techniques d'assurance; et d'autres comptes à verser/recevoir. Ne sont pas inclus les actifs qui dépendent de systèmes de pension de sécurité sociale. Les actions comprennent les actions et autres participations, cotées ou non, et les placements collectifs. Voir les Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods) 2. Années fiscales. Sources: Canada: Statistics Canada; France: INSEE; Allemagne: Deutsche Bundesbank, Destatis; ; Italie: Banca d'Italia; Japon: Economic Planning Agency; Royaume-Uni: Office for National Statistics; États-Unis: Federal Reserve.
12http://dx.doi.org/10.1787/512828342071
328
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
ANNEXE STATISTIQUE
61. SoldeAnnexe financier des59. administrations : Tableau Prix du logementcentrales Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente 1992 1993 1994 1995 1996 publiques 1997 1998 1999 2000 la 2001 2002 2003 2005 2006 62. Dette1991 brute des administrations suivant définition de 2004 Maastricht
Nominal États-Unis Japon Allemagne
2007
1.6 4.3
2.6 -3.9
2.1 -4.3
2.3 -2.4
2.9 -1.6 1.0
3.7 -1.9 -0.9
3.5 -1.4 -1.8
5.1 -1.6 -1.9
4.8 -3.2 1.9
6.5 -3.7 0.0
7.7 -4.1 0.0
6.4 -4.6 -2.8
6.3 -5.4 -1.0
9.6 -6.1 -1.9
11.6 -4.8 -2.0
7.8 -3.0 0.0
2.5 -1.0 0.0
-1.4
6.2 -4.0
0.2 -1.7
-2.9 2.6
0.8 0.7
-0.6 -3.3 3.7
0.1 -4.6 8.8
1.9 2.1 11.5
7.1 5.6 10.9
8.8 8.3 14.9
7.9 8.2 8.1
8.3 9.6 16.1
11.7 10.3 15.7
15.2 9.9 11.9
15.3 7.5 5.5
12.1 6.4 6.3
6.6 5.2 10.9
4.6 2.6 1.3
1.1 1.6 -1.6
2.0 2.6 -1.0
3.3 3.6 12.2
-4.5 1.2 7.6
0.1 0.8 10.7
2.5 4.0 11.5
-1.5 7.4 9.0
3.8 7.2 6.7
3.7 8.3 6.5
4.6 11.2 5.8
9.9 18.8 3.6
9.4 18.2 3.2
9.4 6.5 8.9
9.9 1.5 17.6
11.3 7.8 21.6
10.8 11.3 4.6
Espagne Finlande Irlande
13.9
-0.7
-0.3
1.5
3.5
2.6
4.2
4.9
7.0
2.8
1.9
2.0
4.8
6.3
15.0
20.0
31.0
21.7
7.5 5.8 16.5
9.5 -0.9 8.2
16.9 10.5 10.7
20.0 5.9 15.8
18.3 6.1 11.6
14.6 5.9 11.8
10.0 9.8 13.5
5.5 7.2 1.0
Corée Pays-Bas Norvège
10.3 2.6
-6.5 8.4 -5.1
-3.4 8.2 1.0
-1.6 12.3 13.2
-0.1 6.9 7.2
0.7 10.8 9.3
3.0 12.0 11.8
-9.2 10.9 11.1
-1.3 16.3 11.2
1.8 18.2 15.7
3.9 11.1 7.0
16.7 6.5 4.9
9.0 3.6 1.7
1.1 4.3 10.1
0.8 3.8 8.2
6.2 4.6 13.3
9.0 4.2 12.2
Nouvelle-Zélande Suède Suisse
-2.3 6.9 -1.7
0.7 4.1 -9.4 -11.0 -4.4 -5.2
13.7 4.6 -0.1
9.3 0.3 -3.9
10.3 0.8 -5.3
6.1 6.6 -3.5
-1.7 9.5 -0.9
2.1 9.4 -0.1
-0.4 11.2 0.9
1.8 7.9 1.9
9.5 6.3 4.6
19.4 6.6 3.0
17.8 9.3 2.4
14.5 9.0 1.1
10.5 12.2 2.5
10.9 10.4 2.1
Réel États-Unis Japon Allemagne
-2.5 1.0
-0.5 -5.5
-0.9 -5.5
-0.3 -3.0
0.1 -1.5 -0.7
0.7 -1.9 -2.1
1.2 -3.0 -3.3
3.5 -2.3 -2.4
2.6 -2.8 1.2
3.1 -3.2 -1.4
4.7 -3.4 -1.9
4.8 -3.8 -4.1
3.9 -5.2 -2.0
6.7 -6.1 -3.6
7.9 -4.3 -3.8
4.4 -3.3 -1.8
-0.3 -1.1 -2.2
France Italie R Royaume-Uni U i
-8.3 83
1.2 -7.9 79
-4.1 -4.2 42
-6.8 07 0.7
-4.4 -2.0 20
-2.6 -7.0 11 1.1
-1.2 -6.4 69 6.9
1.3 0.1 97 9.7
6.5 3.8 94 9.4
6.8 5.5 14 1 14.1
6.0 5.7 68 6.8
6.2 6.8 14 7 14.7
9.4 7.3 14 2 14.2
12.6 7.5 10 4 10.4
13.2 5.2 34 3.4
10.0 4.1 38 3.8
4.9 3.1 84 8.4
Canada Australie Danemark
-1.0 -0.7 -0.9
-0.4 0.6 -3.5
0.1 0.8 -1.9
3.1 1.7 10.3
-6.6 -3.3 5.4
-1.5 -1.8 8.4
0.9 3.7 9.4
-2.4 6.4 7.6
2.0 5.7 4.6
1.0 3.7 3.7
2.0 6.5 3.5
7.4 15.3 1.2
6.5 15.0 1.2
7.4 4.1 8.0
7.6 -1.1 15.6
9.1 4.1 19.4
8.4 8.8 2.9
-4.9
-2.9
-1.0
-0.9
2.3
3.1
4.7
6.5 -3.5 4.1
12.9 8.3 5.6
16.4 4.5 11.4
14.8 5.9 9.1
10.9 5.1 9.4
6.3 8.4 10.5
2.6 5.5 -1.8
France Italie Royaume-Uni Canada Australie Danemark
Espagne Finlande Irlande
7.5
-6.2
-0.3
-1.2
0.6
2.3
3.6
12.6
18.5
28.2
18.8
3.9 2.8 10.7
Corée Pays-Bas Norvège
1.0 -12.0 -0.6 5.4 -7.3
-7.8 6.5 -1.3
-7.5 10.0 11.7
-4.4 5.5 4.6
-4.0 9.2 7.9
-1.4 -15.5 9.9 9.0 9.0 8.7
-2.1 14.0 8.6
-0.4 15.5 12.3
-0.2 5.7 3.9
13.6 2.5 3.6
5.2 1.3 -0.7
-2.4 2.8 9.6
-1.9 2.3 6.6
3.8 2.9 10.7
6.3 2.6 11.5
Nouvelle-Zélande Suède Suisse
-4.8 -0.3 2.8 -1.8 -10.6 -15.1 -7.1 -8.1 -8.2
11.7 1.6 -0.9
5.4 -2.3 -5.6
7.8 0.0 -6.1
4.9 4.7 -4.0
2.3 8.8 -0.9
-2.9 9.8 -0.6
-0.8 5.1 0.9
6.6 4.3 4.0
17.3 4.2 2.3
15.2 8.2 1.5
11.1 8.1 -0.1
6.9 10.6 1.4
8.3 8.6 1.3
-3.0 8.4 -0.9
Source : Sources nationales variées et Nomisma, voir tableau A.1 dans Girouard, N., M. Kennedy, P. van den Noord et C. André, «Recent house price developments: the role of fundamentals», Documents de travail du Département des affaires économiques de l'OCDE, no 475, 2006.
12http://dx.doi.org/10.1787/512848326365
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
329
ANNEXE STATISTIQUE
Annexe : Tableau 60. Prixet ducrédit logement : rapport prix 63. Agrégats monétaires : évolution récente Moyenne à long terme = 100 1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
Rapport prix-loyers États-Unis 91.7 91.0 90.2 89.5 89.2 89.6 90.0 91.5 Japon 136.6 127.4 118.7 113.4 109.4 105.8 102.8 100.6 Allemagne 93.1 89.4 85.8 83.2
96.3 93.6 83.0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
99.9 102.5 106.4 113.5 123.5 128.6 127.2 89.6 85.5 80.9 76.2 72.5 70.4 69.8 82.1 78.8 77.3 75.1 73.0 72.1 71.1
93.9
85.6
Canada Australie Danemark
97.8 89.1 74.7
99.8 103.9 109.6 102.1 102.5 107.3 106.7 109.9 110.8 113.0 124.2 134.6 146.3 159.4 174.5 186.8 89.8 91.7 94.3 93.9 91.8 92.8 96.6 100.9 106.1 114.3 132.6 153.8 159.9 158.7 165.6 174.8 71.1 68.4 74.6 78.6 85.9 93.3 99.7 103.7 107.6 110.9 111.9 112.5 119.2 136.7 163.0 167.0
80.8
78.4
80.3 82.2 84.1
93.3 97.5 84.0
2000
France Italie Royaume-Uni
82.4
81.5 92.0 78.7
1999
80.3 84.5 92.1 98.9 104.5 113.6 127.2 141.6 153.5 158.6 79.8 81.5 86.1 91.1 97.6 104.7 112.0 117.8 122.4 125.9 92.7 100.5 114.0 120.5 136.5 154.9 167.2 166.0 161.5 170.6
Espagne Finlande Irlande
136.8 125.5 114.7 110.2 108.2 103.2 101.4 101.4 104.8 108.5 114.0 127.7 146.9 166.9 183.5 193.5 195.5 116.1 111.0 123.2 131.2 138.0 142.1 149.4 151.1 64.0 60.6 65.4 72.8 73.4 84.6 96.9 123.3 171.2 181.9 168.9 188.3 225.6 244.7 255.3 246.1 198.4
Corée Pays-Bas Norvège
131.3 114.3 104.3 70.0 72.0 73.9 67.5 66.3
98.3 79.1 74.1
94.0 80.5 77.6
91.0 92.4 91.0
80.8 82.8 84.4 84.5 93.7 98.6 97.5 98.1 103.2 110.3 98.9 111.7 128.4 138.6 143.4 144.1 145.8 147.6 150.7 153.6 98.7 106.3 118.2 121.5 122.0 119.6 128.8 136.3 151.0 165.3
Nouvelle-Zélande Suède Suisse
86.0 86.8 95.2 79.7 119.2 106.6
87.1 67.2 96.1
92.6 69.0 95.5
95.0 100.0 102.9 67.7 67.5 73.2 90.8 84.8 81.5
98.8 101.5 99.2 101.7 107.9 122.3 135.3 146.9 154.4 162.9 82.4 91.5 101.3 106.9 111.0 117.3 128.7 140.4 155.0 162.6 80.7 80.1 79.6 78.9 81.7 83.9 84.9 84.6 85.0 84.8
Rapport prix-revenus États-Unis 92.0 89.9 90.0 Japon 117.1 109.4 103.2 Allemagne
88.9 98.9
88.2 97.2 91.4
87.9 96.3 89.0
87.5 93.5 86.1
87.1 92.0 83.1
88.3 90.0 82.6
88.5 88.4 80.4
92.6 87.7 77.5
96.0 81 4 81.4
91.2 77 5 77.5
84.4 83.3 75 5 75.5
82.8 77.9 77 2 77.2
81.8 79.1 82 5 82.5
85.7 81.3 88 5 88.5
88.5 85.0 96 8 96.8
91.3 94.9 103.9 114.9 128.6 138.0 140.0 87.2 92.1 98.7 104.9 109.7 113.1 115.0 98 7 111 98.7 111.0 0 122.5 122 5 134.7 134 7 134 134.8 8 137.7 137 7 149.7 149 7
Canada Australie Danemark
103.7 103.7 104.5 107.6 100.2 99.7 98.0 97.6 96.1 92.4 77.2 73.8 73.1 79.5 79.1
99.8 89.3 85.5
99.9 91.5 93.8
95.3 95.1 92.8 93.7 100.4 106.7 111.6 118.6 124.4 131.3 96.4 98.8 101.6 106.9 126.0 143.3 143.1 137.6 139.5 144.9 98.3 106.4 110.1 110.3 111.1 111.1 116.2 132.8 156.3 153.5
Espagne Finlande Irlande
120.8 112.3 105.8 104.7
96.8
94.5
94.9
95.3
71.9
73.4
71.1
75.5
83.3
Corée Pays-Bas Norvège
150.6 125.5 110.2 72.0 73.7 80.6 72.3 69.1
93.2 86.5 76.6
83.9 88.8 78.4
75.4 94.2 82.0
72.7 64.2 60.6 59.5 59.7 66.1 69.6 67.0 65.1 66.0 68.2 99.6 105.3 118.5 133.0 134.9 141.3 147.3 151.4 154.7 160.1 158.5 86.8 89.5 95.8 104.5 110.0 105.9 100.8 106.9 106.8 127.3 133.9
Nouvelle-Zélande Suède Suisse
78.0 81.2 94.4 81.7 110.5 102.6
92.5 73.8 95.5
94.3 100.3 102.1 72.4 73.0 77.1 89.4 85.1 80.7
France Italie R Royaume-Uni U i
104.8 103.2 99.3 99 3 88.7 88 7 81.8 81 8
78.5
75.6
83.3 71.6 96.0
91.3 85.6 83.4
95.2 83.9 74.9
98.0 101.7 109.4 111.6 109.2 80.7 75.2 71.0 68.2 66.9 72.7 70.2 67.5 66.2 65.2
98.8 102.6 114.8 131.5 145.5 154.7 159.1 158.8 98.6 91.7 96.7 97.3 98.4 102.5 109.0 111.2 98.4 114.0 120.5 116.1 129.0 142.8 147.7 157.8 168.8 155.0
96.7 82.4 78.1
97.5
92.3 86.7 76.0
94.0 91.4 73.8
89.8 100.3 110.6 125.5 142.7 149.8 154.7 91.2 92.4 95.8 102.8 109.5 118.9 124.3 73.2 77.5 80.7 80.5 79.2 77.4 75.1
Source : Sources nationales variées et Nomisma, voir tableau A.1 dans Girouard, N., M. Kennedy, P. van den Noord et C. André, «Recent house price developments: the role of fundamentals», Documents de travail du Département des affaires économiques de l'OCDE, no 475, 2006 et calculs de l'OCDE.
12http://dx.doi.org/10.1787/512848515215
330
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
ANNEXE STATISTIQUE
Annexe : Tableau 61. Solde financier des administrations centrales Excédent (+) ou déficit (-) en pourcentage du PIB nominal 1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Canada -5.5 France -5.2 Allemagne1 -2.1 Italie -10.0 Japon2 -3.5 Royaume-Uni 3 -7.9 États-Unis -4.4 -5.1 sans la sécurité sociale
-4.6 -4.6 -1.1 -8.9 -4.3 -6.6 -3.1 -4.0
-3.9 -4.5 -7.9 -7.5 -4.4 -5.5 -2.7 -3.5
-2.0 -3.6 -1.9 -6.8 -4.1 -4.1 -1.9 -2.8
0.7 0.8 -3.1 -2.8 -1.6 -1.8 -2.6 -2.5 -3.5 -10.6 -2.0 0.2 -0.6 0.5 -1.6 -0.7
0.9 -2.4 -1.5 -1.5 -7.3 1.1 1.1 -0.4
1.9 -2.1 1.4 -1.2 -6.4 3.9 1.9 0.4
1.1 -2.1 -1.3 -3.1 -5.9 0.9 0.4 -1.2
0.8 -3.1 -1.7 -3.1 -6.7 -1.8 -2.6 -4.2
0.3 -3.6 -1.8 -3.0 -6.7 -3.4 -3.8 -5.2
0.8 -2.6 -2.4 -3.0 -5.2 -3.1 -3.6 -4.9
0.1 -2.6 -2.1 -4.0 -6.2 -3.0 -2.8 -4.1
0.7 -2.0 -1.5 -2.7 -1.1 -2.6 -1.9 -3.3
1.0 -2.2 -0.8 -2.4 -2.9 -2.7 -2.1 -3.5
Total des pays ci-dessus
-3.9
-4.2
-2.9
-1.5
-1.0
0.2
-1.1
-3.0
-3.8
-3.4
-3.2
-1.7
-2.1
-4.8
-1.9
Note : Le solde financier des administrations centrales comprend les recettes ponctuelles provenant de la vente de licences de téléphonie mobile. 1. En 1995, les données incluent la reprise par le gouvernement central des engagements financiers du Fonds de la dette héritée. 2. Les données du solde financier des administrations centrales ne sont disponibles que pour les années fiscales commençant le 1er avril de l'année présentée. En 1998, le déficit inclut l'absorption par le gouvernment central de la dette des Chemins de fer japonais et de l'Office national des forêts qui représente 5.3 points de pourcentage de PIB. La valeur de 2007 est une estimation. 3. A partir de l'année 2000, les données reflètent la décision d'Eurostat concernant la prise en compte des ventes de licence de téléphonie mobile. o Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512856715555
Annexe : Tableau 62. Dette brute des administrations publiques suivant la définition de Maastricht En pourcentage du PIB nominal 1996
Autriche Belgique1 République tchèque Danemark Finlande France Allemagne Grèce Hongrie Irlande Italie Luxembourg
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
68.3 64.3 64.8 67.1 66.5 67.0 66.5 127.2 122.3 117.1 113.7 107.8 106.5 103.4 12.5 13.1 15.0 16.4 18.5 25.1 28.5 69.2 65.2 60.8 57.4 51.5 48.7 48.3
65.5 98.6 30.1 45.8
64.8 94.5 30.4 43.8
63.7 92.0 29.8 36.4
62.0 87.7 29.6 30.5
59.5 83.9 28.7 26.2
60.2 88.5 26.5 23.6
62.4 88.6 25.6 23.7
65.3 88.4 25.2 24.7
44.4 62.9 63.7 97.9
44.1 65.0 65.9 98.9
41.4 66.4 67.9 98.4
39.2 63.6 67.6 95.5
35.2 63.9 65.0 94.4
33.3 66.4 64.4 93.0
32.6 69.7 65.8 91.9
32.9 72.8 65.9 91.3
56.7 58.0 58.4 99.4
1997
53.9 59.3 59.6 96.6
1998
48.1 59.4 60.4 94.5
1999
2000
2001
45.5 43.8 42.4 41.4 58.9 57.3 56.9 58.8 61.0 59.7 58.7 60.2 94.0 103.4 103.8 100.8
71.7 62.3 60.4 59.5 54.2 52.1 55.8 58.1 59.4 61.7 65.6 65.8 65.6 67.5 69.2 73.6 64.3 53.6 48.5 37.8 35.5 32.2 31.1 29.4 27.3 24.7 24.8 29.7 37.6 45.1 120.9 118.0 115.0 113.9 109.1 108.8 105.7 104.3 103.9 105.9 106.8 104.1 103.8 105.3 106.7 7.5 7.4 7.0 6.4 6.2 6.3 6.3 6.1 6.3 6.0 6.6 7.0 15.2 14.4 17.3
Pays-Bas Pologne Portugal République slovaque
74.1 43.4 59.9 31.2
68.2 42.9 56.1 33.8
65.7 38.9 52.1 34.5
61.1 39.6 51.4 47.9
53.8 36.8 50.5 50.4
50.7 37.6 52.9 49.0
50.5 42.2 55.6 43.4
52.0 47.1 56.9 42.4
52.4 45.7 58.3 41.4
51.8 47.1 63.6 34.2
47.4 47.7 64.7 30.4
45.7 44.9 63.6 29.4
48.6 43.6 64.5 30.9
48.3 44.1 66.4 32.0
48.7 45.3 68.6 33.0
Espagne Suède Royaume-Uni
67.4 73.0 51.3
66.1 71.0 49.8
64.1 69.1 46.7
62.3 64.8 43.7
59.3 53.6 41.0
55.5 54.4 37.7
52.5 52.6 37.5
48.7 52.3 38.7
46.2 51.2 40.6
43.0 50.9 42.3
39.6 45.9 43.4
36.2 40.4 44.2
37.8 38.1 56.0
41.3 34.9 60.9
45.3 34.0 66.6
Zone euro
75.4
73.6
72.9
72.1
69.4
68.4
68.2
69.3
69.8
70.4
68.6
66.5
67.4
69.4
71.1
Note : Pour la période antérieure à 2008, les chiffres de la dette brute sont fournis par Eurostat, l'Office statistique des Communautés européennes, à moins que des données plus récentes ne soient disponibles. Les chiffres du PIB ont été fournis par les autorités nationales. Ceci explique que ces ratios puissent être relativement différents de ceux publiés par Eurostat. Pour les années 2008-2010, les ratios de la dette suivent les prévisions de l'OCDE pour les engagements financiers bruts des administrations publiques et du PIB. Voir les Perspectives économiques de l’OCDE : Sources et méthodes (http://www.oecd.org/eco/sources-and-methods). 1. Y compris la dette de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) depuis 2005. Source : Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, no 84. 12http://dx.doi.org/10.1787/512875608720
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE 84 – ISBN 978-92-64-05468-4 – © OCDE 2008
331
ANNEXE STATISTIQUE
Annexe : Tableau 63. Agrégats monétaires et crédit : évolution récente Pourcentage de variation à taux annuels, désaisonnalisés Variation annuelle (du 4e trimestre au 4e trimestre) 2003
2004
2005
2006
2007
Douze derniers mois
Canada
M2 CB1
5.8 4.6
5.9 8.2
5.6 8.3
8.9 7.5
6.5 10.2
8.8 8.2
(Sep 2008) (Aug 2008)
Japon
M2 CB1
1.5 -0.5
2.0 1.4
1.9 1.0
0.6 -0.2
2.0 -0.9
2.2 -0.3
(Sep 2008) (Sep 2008)
Royaume-Uni
M2 M4 CB1
10.2 6.4 8.0
9.1 9.3 10.5
9.0 11.8 8.8
8.1 13.5 12.6
7.6 11.9 12.5
8.5 11.8 13.1
(Sep 2008) (Sep 2008) (Sep 2008)
États-Unis
M2 CB1
5.5 5.9
5.4 10.3
4.0 11.8
5.1 11.9
5.7 11.0
7.4 8.9
(Oct 2008) (Oct 2008)
Zone euro
M2 M3 CB1
6.8 7.0 5.6
6.3 6.0 5.8
8.8 8.2 9.1
8.7 9.0 7.9
11.2 12.2 11.0
9.3 8.7 8.4
(Oct 2008) (Oct 2008) (Oct 2008)
1. Crédit des banques commerciales. Source : Principaux indicateurs économiques de l'OCDE ; US Federal Reserve Board ; Bank of Japan; Banque Centrale Européenne ; Bank of England ; Statistics Canada.
12http://dx.doi.org/10.1787/512877446808
332
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DÉPARTEMENT DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE Des informations sur les publications et les études récentes du Département des Affaires économiques sont disponibles sur le site web de l'OCDE à partir de www.oecd.org/eco-fr. Ce site propose la série complète des Documents de travail du Département des Affaires économiques (www.oecd.org/eco/ DocumentsDeTravail), disponibles gratuitement, ainsi que les résumés des éditions récentes de la série des Études économiques de l'OCDE (www.oecd.org/eco/etudes), de la nouvelle étude Réformes économiques : Objectif croissance (www.oecd.org/croissance/ObjectifCroissance2007) et des Perspectives économiques de l'OCDE (www.oecd.org/PerspectivesEconomiques).
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE Le Flashfile des Perspectives économiques de l'OCDE, contenant un résumé des prévisions des Perspectives économiques, est disponible sur le web dès le jour de la parution de la version préliminaire, un mois à six semaines avant la publication finale (www.oecd.org/PerspectivesEconomiques). Les données pour les variables macroéconomiques clés sont présentées pour tous les pays et régions de l'OCDE sous forme de fichier Excel, qui peut être exploité directement avec la plupart des logiciels statistiques et analytiques. Le Flashfile des Perspectives économiques est disponible gratuitement, en anglais. Les abonnés aux Perspectives économiques de l'OCDE, en plus des deux versions imprimées, ont accès à une version préliminaire en ligne (format PDF), publiée sur internet six à huit semaines avant la sortie de la version imprimée : www.SourceOCDE.org/periodique/PerspectivesEconomiquesOCDE Les données historiques et les prévisions des Perspectives économiques sont également disponibles sous la forme d'une base de données statistiques disponible en ligne ou sur Cd-Rom. Cette base de données contient quelque 4 000 séries macroéconomiques temporelles pour les pays de l'OCDE et les régions hors OCDE. Ces séries commencent en 1960 et finissent à l'horizon des prévisions publiées. Les abonnements à cette base de données peuvent être combinés avec des abonnements aux Perspectives économiques format imprimé et PDF, et peuvent être souscrits à tout moment de l'année. Pour plus d'informations, visitez notre librairie en ligne www.OCDElibrairie.org ou contactez votre fournisseur des publications de l'OCDE le plus proche : www.oecd.org/editions/distributeurs.
LES ÉDITIONS DE L’OCDE, 2, rue André-Pascal, 75775 PARIS CEDEX 16 IMPRIMÉ EN FRANCE (12 2008 03 2 P) ISBN 978-92-64-05468-4 – no 56282 2008
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• D ans quelle mesure les différences dans l’impact et la propagation des chocs sur les prix des produits de base ont-elles contribué à la divergence d’orientation des politiques monétaires de part et d’autre de l’Atlantique ?
Perspectives économiques de l’OCDE
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Volume 2008/2 Nº 84, décembre