Nouveau glossaire nautique: C [Reprint 2020 ed.] 9783112322413, 9783112311233


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Nouveau glossaire nautique: C [Reprint 2020 ed.]
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NOUVEAU GLOSSAIRE N A U T I Q U E

NOUVEAU GLOSSAIRE NAUTIQUE d'Augustin Jal Révision de l'édition publiée en 1848

c PARIS • MOUTON • LA HAYE

Publié par le Laboratoire d'Histoire Maritime dépendant de l'Université de Paris-Sorbonne et de la IV e section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, associées au Centre National de la Recherche Scientifique et sur la recommandation du • Conseil international de la Philosophie et des Sciences humaines (U.N.E.S.C.O.), avec le concours financier de l'U.N.E.S.C.O., du Centre National français de la Recherche Scientifique du Ministère des Universités et du Haut Comité de la Langue française Le texte du présent fascicule a été établi, sous la direction de M. le Professeur M. Mollat du Jourdin, Membre de l'Institut, Directeur d'Etudes à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (IV e section), par Christiane VillainGandossi, chargé de recherche au C.N.R.S., Jacqueline Martin-Bagnaudez et Chantai Roche, collaborateurs techniques au C.N.R.S., avec le concours de MarieChristine Genillon et d'Eric Rieth, collaborateurs techniques au C.N.R.S. ISBN: 90—279—7508—6(éd.complète) 90—279—7518—3 (Lettre A) 90—279—7528—0 (Lettre B) 90—279—7538—8 (Lettre C)

© 1 9 7 8 Mouton Editeur Printed in The Netherlands

c ca-, v. chacaable, v. câble caagium, v. caiagium caavle, v. câble cab, v. cap cabacet, v. cabasset caban, s.m., [sicil. cabbanu, de cabba, de l'ar. cabâ, «sorte de manteau», KlDMÂN, Empr. lex., p. 2 7 5 ] formes: gaban (Ibidem), guaban (GODEF. Compi.); 1. (arch.) jusqu'au 16 e siècle, manteau a manches avec un capuchon, généralement fait d'une étoffe de laine grossière (cf. herbage) que portent les gens de mer et les forçats des galères pour se préserver de la pluie et du froid : 1544 «la gallère fornie de cent quarante quactreforsaires vestus de chauses, chausetes de toylle, camisolles de drap, cabans d'erbaige et leurs bonnets», Invent, de la Dauphine, Arch. dép. Bouches-du-Rhône, B 1260, f 0 4 1 3 v°; syn. capot II, gonelle, mante ; 2. à partir du 17 e siècle, en Ponant, vêtement de marin analogue au caban 1, mais plus court, doublé extérieurement de grosse toile, rendue imperméable à la fin du i8 c siecle, par un mélange de goudron et d'huile : 1783 « caban..., il y en a de courts, qui ne vont que jusqu'à la ceinture, de la même étoffe, et ayant aussi un capuchon : ceuxlà sont des especes de camisoles avec lesquelles le matelot peut agir», Encycl. M. Mar.; 1823 « sorte de redingote de matelot, de grosse étoffe brune », LAVEAUX; cf. caparasse.

R M.

it. cappoto, gabbano [1, 2 ] ; — esp. capote, gaban [2 ]; — cat. capuç, capiis, caputxo [1, 2]; — port, capote [2]; — bret. kaban [1 ] ; — angl. doak [1 ], cloak, pea jacket, great coat, watch coat [2 ] ; — néerl. bolkvanger, schansloper [2 ] ; — ail. Schanzlaufer, Pijacke [2]; — su éd. kappa [1], regnkappa [2]; — dan. stortrtfje [1], kappe [i]; — norv. sjòtròye [1], regnfrakk [2]; — russe buslat [1, 2];— poi. wincerada [1], kurtka szturmowa [2]; — serbocr. kaban, kabanica, (pop.) incerada [ 1, 2 ] ; — turc kukuleteli yagmurluk [2 ] ; — gr. ò ya/unâç. * c a b a n a , -ae, s.f., cabane pour les pêcheurs 1 1 3 1 0 «mandamus quatinus piscatores Narbone... possint... cabanas in quibus receptentur facere», MOUYNÈS,

Narbonne,

p. 225, col. 1 et 2.

c a b a n e , s.f., I. [prov. cabana, «hutte»] forme: -banne; 1. petit logement de planches ou de toile pratiqué à l'arrière ou sur les côtés d'un bâtiment: 1 6 7 8 «cabanes sont des réduits de planches en façon d'armoires, longs de six pieds, hauts de trois, larges de deux et demy et

pratiqués tantost sur les costés de la chambre du Conseil, tantost sur la dunette pour coucher les pilotes, les maistres et les autres officiers mariniers», GuiLLET; 1702 « . . . Dans les vaisseaux marchands, où il y a peu de gens d'équipage, on ne se sert guères que de ces cabanes, dont il y en a pour sufire à tous», AUBIN; cf. cabine 1, et camera, camerala\ syn. cahute; 2. par extension, syn. de hamac: 17 e s. «les cabanes sont placées entre deux ponts, et suspendues pour coucher les matelots et soldats », Explication de divers termes, in JAL, s.v. ; 3. bateau de rivière à fond plat, caractéristique de la vallée de la Loire, portant une sorte de logement (cf. cabane 1) en son centre: 1555 « A maistre Deschamps, voicturier par eaue,... pour avoir voicturé en sa cabane, de ceste ville d'Orléans à Amboise, soixantesix bouteilles de verre pleines de vin », MANTELLIER, Hist. comm. marchands, t. II, p. 554; 4. (terme de peche) sur la côte de Terre-Neuve, construction rudimentaire destinée à abriter les membres de l'équipage à terre pendant la saison des pêches (1783, Encycl. M. Mar.)•, syn. cabaneau-, cf. chafaud, e'chaffaud; IL [de banne\ (terme de batellerie) syn. de banne 1: 1704 «les bateliers appellent aussi cabane, des cerceaux pliez en forme d'arc sur un bachot, et couverts d'une toile qu'on appelle banne», TRÉVOUX; cf. bannum, superbannum. it. I. camerino, cuccetta [1]; — esp. I. camarote [i],barraca [4]; — port. I. pequeno camarote [1]; — roum. I. cabanâ [1 ] ; — bret. I. kabanenn [1 ] ; — angl. I. bunk [1 ], hammock [2], hut [4]; - néerl. I. hut [1], kooi, kot [2]. II. slagputs; — ali. I. Koje, Hutte, Kammer, Logis, Quartier, Koot [1], Koje [2], Fitte, Vìtte, Bude, Hutte [4]. II. Sonnensegel; - suéd. I. kur [1], koj [2], skyddstàlt [4]. II. regntàlt;dan. I. lukaf [1], hasngek0je [2], laeskur [4]. II. sejltag;norv. I. skur [1], skjul [2]. II. ruff; - russe I. storsinskaja kajuta [1], podvesnaja kojka [2], palatka, salas [4]. II. parusmovyj naves, tent; —poi. I. kabina, koja, brezent [1], hamak [2], chata rybacka, szaias rybacki [4]. II. tent; — serbocr. I. tuga, kastel, kasar [1 ] ; - turc I. kamara [1 ], kulûbe

[4];~gr.

I. ò KoncoviuKoç

[1].

cabané, ée, adj., munie de cabanes en parlant d'une embarcation: 1502 «les autres [barques] cabanées de planches de sap », Bibl. nat., ms. fr. 90, f 0 6. cabaneau, s.m., (terme de pêche) syn. de cabane 4(ICJ'S., GAMILLSCHEG).

cabaner, forme: -banner; I. v. tr., cabanerune embarcation : la mettre au sec, la quille en l'air pour éviter que 167

cabanne-cabestan

l'eau de pluie n'y séjourne (1783, Encycl. M. Mar.); IL v. intr., 1. en parlant d'un bateau, chavirer, se renverser: 1783 «quelquefois un bâtiment cabane par accident, pour avoir trop de voiles relativement à la force du vent, ou pour manque de stabilité », Ibidem ; syn. chavirer II, capot (faire); 2. se dit de la fausse position qu'une ancre occupe lorsque le jas s'est accidentellement dresse et que les pattes sont à plat et ne mordent pas le fond (1794, RÖDING): 1866 « . . . l a dimension exacte que doit avoir le jouail pour empêcher l'ancre de cabaner », HUGO, Les travailleurs de la mer, p. 7 8 ; 3. (terme de pêche) faire des cabanes (cf. ce mot 4) (1783, Encycl. M. Mar.).

cabéliau, v . cabillaud

*cabellawus, -i, s.m., cabillot (cf. ce mot 1): 1163 «centum cabellawi, duos denarios », in GlRAUD, Hist. droit franç. M. A., t. I, p. 41. cabestain, v . cabestan

cabestan, s.m., [prov. cabestan, de cabestran] formes: cabestain (GODEF. Compl.), cabestent, cabesteur, cabestran, carabastan, capestan; capiston (FEW, t. II, 1, 252 b), capeste (Gloss. jersiais), cappestain; I. appareil utilisé dans les manœuvres de force : relevage des ancres, hissage des mâts de hune et basses vergues, embarquement et débarquement des embarcations et poids lourds, etc... Il se compose d'une partie cylindrique, la mèche, pivotant autour de son axe vertical, it. I. capovolgere, sbandare. II. rovesciarsi [1 ], rivoltare, tenue aux ponts dans un étambrai, et qui était parfois (— les ancres) imbarcare le ancore [2]; — esp. II. varar, prolongée à travers les ponts inférieurs ou jusqu'à la zabordar [1]; — cat. II. sotsobrar [1]; — port. I. varar de carlingue par une fusée prenant appui dans une crapauquilha para cima. II. virar-se [1 ], desunhar-se [2 ] ; — roum. I. dine. Cet axe vertical recevait au-dessus du pont, a rästurna. II. a javira, a se râstuma [ 1 ] ; — bret. II. kabani [3] ; — angl. I. to upturn, to stow upside down, to cant, to d'abord de six à huit taquets oufuseaux longitudinaux de keel. II. to turn turtle [ 1 ], to gimlet, to capsize [2 ] ; — ne'erl. I. profils obliques solidement cloués. Par la suite, l'interondersteboven leggen. II. kapseizen, omslaan [1 ], kenteren, valle entre les taquets fut rempli, en conservant toutefois omslaan [2], hutten opslaan [3]; — all. I. Kiel oben legen. des rainures longitudinales pour former une cloche de II. umschlagen, kentern [1], kentern [2]; — suéd. I. lägga profil curviligne. Avec l'adoption des chaînes remmed kölen i vädret. II. kantra [1], fei hugget [2], sättaupp plaçant les câbles, il reçut à sa partie inférieure une skyddstalt [ 3 ] ; — dan. I. vende en bid med kçilen i vejret. II. couronne à empreintes, le barbotin sur laquelle kuldsejle, kzntre [1], ankeret kacntrer [2], bygge hytter engrainait la chaîne. Il était mû d'abord par deux à [3]; — non. I. ligge med kjölen i vacret. II. kuldseile [1], quatre barres horizontales armées par deux à quatre kantre [2 ], forsyne med deksel [3 ] ; — russe I. perevërtyvat'. hommes de chaque bord, et traversant la mèche auII. perevernut'sja, oprokinut'sja [1]; — pol. II. przewrôcic siç [1], zle poîozenie kotwicy po wyrzucie [2], budowac dessus des taquets ou de la cloche (cf. barre I 4). Ces chatç rybacka, szalas rybacki [3 ] ; — serbocr. I. iskrenuti brod barres furent remplacées par huit à douze demi-barres na suhom. II. izvrnuti se [1]; — turc. I. ait iist olmak; — gr. enfoncées dans des logements ou amolettes, taillees I. àvanoSoyvpi^ù). II. à vanoSoyvpi^ofiai (k. dans un chapeau ou couronne, partie élargie au-dessus oofiepràpùj) [1]. des taquets ou cloche. Ces demi-barres étaient mues par quatre ou cinq hommes. Une seconde rangée de demicabanne, v . cabane barres pouvait être placée dans les intervalles au-descabanner, v . cabaner sous de la première rangée doublant le nombre des *cabaria, -ae, s.f., art de manoeuvrer à la godille: 1305 demi-barres. La puissance de l'appareil pouvait être «officium timonariae vel cabariae debet per peritum augmentée par le prolongement de la mèche et son hominem exerceri», Lex. lat. med. aevi iugosl.; syn. équipement aux ponts supérieurs; on avait ainsi un gabaria. R.B. de P. cabestan double ou triple. La manœuvre, le câble, la *cabasius, -i, s.m., engin de pêche que l'on tend au travers tournevire ou la chaîne étant garnis au cabestan, celuid'un fleuve : 1319 « Item pensio annualis centum solici était armé et viré par des hommes agissant sur les dorum caturcensium in cabasio fluminis Tarni,... barres et marchant d'un mouvement régulier et continu. extendente se ab una rippa dicti fluminis usque ad Pour empêcher le cabestan de dévirer accidentellement, aliam», Arch, nat., J J 62, n° 1, f ° 2 r°. il était installé des élinguets ou linguets (cf. ces mots). *cabasset, s.m., [de cabas, probabl. du bas lat. capacium\ Un grand cabestan était placé sur le pont des écubiers, à forme : cabacet ; couvre-chef de fer dont étaient pourvus l'arriéré du grand mât, et un petit cabestan sur le pont les combattants sur les galères: 15 mars 1548 «les supérieur, entre le grand mât et le mât de misaine, ou officiers seront armez d'espées, rondelles ou tarques, sur le château avant en arrière du mât de misaine. Ce avec escailles ou jacque de maille ou cabasset», Règl. petit cabestan, et parfois les cabestans supplémentaires sur l'entretien des galères, ISAMBERT, t. XIII, p. 7 2 ; des cabestans doubles ou triples avaient seulement les 1548 «quarante ung cabacetz», Arch. dép. Bouchesdeux tiers du grand cabestan, leur hauteur restant du-Rhône, B 232, f° 33. évidemment la même : 1 3 71 « de telle manere que l'en esp. capacete; — cat. cabasset; — port, morriào; — sue'd. lui trouvera cabestent et cordail a metre icelli merrien », järnhjälm; — dan. stormhat; — norv. jernhjelm. Bibl. nat., ms. P.O. 2472, Ribaut, n° 12; 1379 «ij cabe, v . câble 168

cabestan-cabestan cabestans et iiij tambrais qui font iiij chartees... », Bibl. nat., ms. fr. 2 6 0 1 6 , n° 2 5 7 8 ; 1 3 8 1 «ungouvernail fourni de gons, de vertevelles, de cappestains... », Bibl. nat., ms.fr. 2 5 7 0 5 , n° 2 6 ; 1 5 1 6 « le corps de lad. nef... garny aussy de deux cabesteurs », BRÉARD, DOC. relat. mar. norm., p. 3 5 ; 1 6 e s. «Aux boulingues de contremejane. Le cable au capestan ! Vire, vire, vire », RAB., liv. IV, chap. 22, p. 1 1 7 , éd. MARICHAL; 1 6 3 6 « . . . entre lesquels [bords du vaisseau] et le grand Mast au milieu de la largeur est le Capestan ou Cabestan, qui est une grande machine, laquelle tournant en rond avec barres, enfile les chables, leve les anchres et les autres fardeaux», CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 1 8 ; 1 6 7 4 «A Jacques le Clerc, charpentier, pour avoir faict un carabastan et aultres ustencilles pour le balizage, xv 1. t.», MANTELLIER, Hist. comm. marchands, t. II, p. 5 1 0 ; 1 6 8 4 « . . . il y a quantité de Bateaux que l'on monte sur la Grève avec des Cabestrans», BOUGARD, Flambeau de la Mer, p. 1 5 ; 1 8 3 5 «J'entendis les anneaux sonores de la chaîne de l'ancre se dérouler pesamment du cabestan», LAMARTINE, Voy. en Orient, t. I, p. 1 6 7 ; syn. (au Levant) girelle-, cf. grappaud; II. loc., 1. cabestan à l'anglaise: cabestan qui n'est armé que de demi-barres ( 1 6 8 7 , DESROCHES) ; 2 . ~ à fuseau : cabestan à une seule cloche et un seul rang de barres ( 1 7 4 0 — 1 7 4 4 , OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 8 8 r°); 3 . ~ double: cf. supra I: 1 6 8 7 « ~ double. Se dit deceluyoùl'onpeut doubler les forces pour travailler, c'est à dire où l'on peut mettre du monde sur les deux ponts pour le faire virer», DESROCHES. Le grand cabestan est généralement double ; 4 . grand ~ : cf. supra 1 : 1 7 4 0 — 1 7 4 4 «le grand cabestan sert à lever l'ancre au moyen d'une corde nommée tournevire qui est saisie au cable et se dévuide autour de la première cloche; il sert aussi à guinder les mats d hune, a hisser la grand vergue et a divers autres usages », OLLIVIER, Tr. de constr., f 0 8 7 r°; cf. supra II 3 ; 5 . petit ~ : cf. supra I: 1 7 0 2 «le petit cabestan, ou cabestan simple, est posé sur le second pont, entre le grand mât et le mât de misène, qui sert à faire isser les mats de hunes, et les grandes voiles, où il faut moins de force qu'à élever les ancres », AUBIN; 6 . ~ simple: ant. de cabestan double (cf. supra I et I I 4 ) ; le petit cabestan est généralement un cabestan simple ( 1 7 9 4 , RÔDING); 7 . ~ volant: cabestan simple qui peut se transporter d'un lieu à un autre ( 1 6 8 7 , DESROCHES); syn. vindas\ 8. pousser au virer au ~ : se dit de l'action des hommes qui poussent sur les barres de cabestan pour lui faire remplir son office ( 1 6 6 0 , CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 3 8 ) : 1 7 9 7 «nos bâtimens étaient tellement encombrés, qu'il était impossible de virer au cabestan», Voyage de La Pérouse, t. II, p. 1 0 ; 9. cercle de ~ : cf. cercle I 2 ; III. emploi particulier :1e cabestan est parfois un lieu et un moyen de punition, dans des expressions comme aller au cabestan, envoyer au cabestan: 1643

«envoyer les pages au cabestan, est les envoyer au lieu où on les doit chastier», FOURNIER, Hydr., p. 3 ; 1 6 7 8 « quand les garçons ou pages du vaisseau ont commis quelque faute, le Quartier Maîstre a droit de les faire aller au cabestan pour les y chastier », GuiLLET ; 1 8 3 1 «il me fait mettre à cheval sur une barre de cabestan avec des pierriers à chaque jambe», SUE, Atar-Gull, liv. IV, p. 2 0 ; cf. fig. 1 8 . L.D. it. I. argano. II. argano doppio [3], arganello, arganetto [5], argano semplice, argano ad una corona [6], virare, girare l'argano [8]; — esp. I. cabrestante, cabestante, (crapaudine du —) gorrôn, (taquet du —) guardainfantes, (cloche du —) tambor, campana, (barbotin du —) barbotin, (barre du —) espeque, (chapeau du —) sombrero, (couronne du —) corona, (tournevire du —) virador, (chaîne du —) cadena, (linguet du —) linguete. II. cabrestante doble, cabrestante de dos tambores [3], cabrestante principal [4], cabrestante sencillo [6]; — cat. I. argue, cabrestant, (mèche du —) metxa del cabrestant, (fusée du —) cos del cabrestant, (cloche du —) capciro; — port. I. cabrestante; — roum. I. cabestan. II. cabestan dublu [3], a vira la cabestan [ 8 ] ; — bref. I. kâbestan; — angl. I. capstan, (mèche du —) barrel, (étambrai du —) partner, (fusée du —) spindle, (crapaudine du —) toadstone, strainer, (taquet, fuseau du —) whelp, (cloche du —) barrel, drum, (barbotin du —) chain gypsy, (barre du —) bar, (amolette du —) handspike hole, (chapeau, couronne du —) head, drum, (— double) double capstan, (— triple) triple capstan, (tournevire du —) messenger, voyal, (garnir au —) to rig, (armer le —) to man, (virer le.—) to heave, (dévirer le —) to heave back, to come up, (clinguct, linguet du —) pawl, (grand —) main capstan, after capstan, (petit —) jear capstan, fore capstan. II. (— double) double capstan, double barreled capstan [3], (grand —) main capstan, after capstan [4], (petit —) jear capstan, fore capstan [5], (— simple) single deck capstan, single barreled capstan [6], (— volant) crab capstan [7], (pousser au —, virer au —) to heave on the capstan [8]. III. to send a man to the capstan; — ne'erl. I. gangspil. II. (— à l'anglaise) Engels spil [1], (—à fuseau) gewoon spil [2], (— double) dubbel spil [3], (grand —) het grote spil [4], (petit —) het kleine spil [5], (— simple) gewoon spil [6], (— volant) lier, windas [7], (pousser au —, virer au —) in het spil lopen, aan het spil winden [8]. III. voor de mast binden (om te worden «gelaarsd »); — all. I. Gangspill, Käbsel. II. (— à l'anglaise) englisches Gangspill [r], (double —) doppeltes, achteres, grosses Gangspill [3], (grand —) grosses Gangspill [4], (petit —) kleines Gangspill [5], (— simple) vorderes Gangspill [6], (—volant) loses Gangspill, Erdspill, Krüppelspill [7], (pousser au—, virer au —) im Spill gehen, laufen [8 ]. III. vor dem Gangspill gestraft werden sollen, bridschen, ein Kapjegeben ; — suéd. I. gängspei, (mèche du —) hjärtstock, (étambrai du —) fisk, (fusée du —) nock, (crapaudine du —) lager, (taquet du —) hillare, (cloche du —) vais, (barbotin du —) spelkrans, (barre du —) spelbom, (amolette du —) spelgatt, (chapeau du —) krona, (tournevire du —) kabelarium, (elinguet du —) pall. II. (— a l'anglaise) egelskt gängspel [1], (— à fuseau) gângspelmed en vais [2], (— double) dubbelt gângspel [3], (grand—) stora gângspelet (ankarspel) [4], (petit —) lilla gângspelet [5 ], 169

Fig. iS. a) Cabestan. Modèle en service sur un vaisseau de 74 canons, c. 1 7 8 0 (BOUDRIOT, t. II, p. 141). 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.

chapeau ou couronne; amolette; barre d'anspect; cloche; meche ou fusée; étambrai; saucier; crapaudine; taquet ou fuseau; alumelle; linguet; traversin de linguet.

Fig. 18. c) Cabestan double avec son tournevire, à bord d'un vaisseau de 74 canons, c. 1 7 8 0 (BOUDRIOT, t. II, p. 1 4 1 ) .

rtfjt fcfl^i DESSIN DES CABESTANS A COURONNE A EMPREINTES EN USAGE AE PORT DE TOULON •c tvir itf v't'fir ¿cm/fa • /¿y/Îw, Fig &iKo*Uui à uiwîw»» Fig 3 €aS*>iaii a&Mgpitfot tipiûV commun« uiur Fig" 1 r„.

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•uifta^muà pivot. hg ¡.&>3ilHM. IJ yov/ueva) [I], TÓ sukati; — turc palamar islemek, ôrmek;— gr. KaXojGTpotpéò OTÓSIOV (K. T) yov/uevtâ) [2], ( - d'affourche) ó (K. 71 Aéna), (Tipifico). npoaôeziîp, ( - de distance) TO OTàÔlOV (K. f] yovfjevid), (— de remorque) b aaAojç EA^ÌÉOJ, cabliau, v. cabillaud (maître- - ) ó nâAog [3], ( - à pic) kâÂog naTiì hâ&£TOP, (donner le - ) pvpovÂKÛ), (lover en - ) c a b l i e r . v. c â b l e r oneipAo) (h. /ua^tova), ßoAevco) [4]. c â b l i è r e , s.f., g r o s s e p i e r r e p e r c é e o u entaillée s e r v a n t à c a b l e a u , v. c a b i l l a u d

m a i n t e n i r u n e e m b a r c a t i o n sans a n c r e , u n

c â b l e a u , s.m., formes: câblot, cablel; petit câble servant

l i g n e d e f o n d : 1 7 6 9 « o n d i t péchera la petite cablière,

filet,

une

d'amarre aux chaloupes et aux canots: 1 4 0 4 « I c a b l e l ,

q u a n d o n a t t a c h e au b o u t d ' u n e ligne s i m p l e u n e p e t i t e

I ancre, une haussiere », in Bull, de la comm. antiq. Seine-

p i e r r e , q u ' o n e n f o u i t d a n s le sable, et pêcher à la grosse

inf., t. VIII, p. 3 7 8 ; 1 7 6 9 «cableau... les Pêcheurs

cablière, q u a n d o n a t t a c h e d e g r o s s e s p i e r r e s a u x d e u x

emploient souvent ce terme pour signifier une petite

extremites

corde qui sert à amarrer quelque chose», D U H A M E L

d ' e m p i l e s », D U H A M E L D U M O N C E A U , Traité gén.

D u M O N C E A U , Traitégén.pesches, 1.1, 3 c s e c t . , p . 1 1 0 ;

pesches, t. I, 3 e sect., p . 1 1 0 ; syn. catture; cf. pl. X .

j 7 9 7 «des plongeurs avaient coupé sous l'eau le cablot du canot de l'Astrolabe, et avaient enlevé son grapin », Voyage de La Perouse, t. II, p. 9 2 ; cf. chableau, grelin.

d'une

grosse

corde

qui

est

chargée

port, pandulho, ancora de pedra ; - néerl. zinksteen ; — ail. Angelschnurstein, Grundgewicht; — suéd. ankartyngd; — norv. lodd; — russe gruzilo; — serbocr. surgadina, tanki konop.

it. gherlino, ustetto, cavo da ferro, gomenetta; — esp. boza, amarra, calabrote; — cat. cable; —port, calabrote, amarreta de c â b l o t , v. c â b l e a u fateixa ; — bret. chablod ; — angl. painter, cablet, mooring rope ; c â b l o t i n , s.m., p e t i t c â b l e a u (cf. ce m o t ) . — néerl. sloepstouw, dreggetouw; — all. Dreggtau; — sued. port, calabrete; — angl. painter; — all. Fangline; — russe jaglina, draggtag; — dan. fangeline, dragline, draegtov; — falin' ; — poi. cumka. norv. fangline, trekketau ; — russe konec, falin' ; — pol. hol, cumka, drektaw, faleri ; — serbocr. surgadina ; — turc urgan, ince c â b l u r e , s.f., s y n . d e câblière ( 1 8 4 8 , B O N N E F O U X e t halat; - gr. TO neia/udrtov (k. TO fi7iapov/ua). PARIS). c â b l e - c h a î n e , s.m., au 1 9 e siècle, chaîne servant de câble (cf. ce mot 1 ) : 1 8 3 5 « . . . il y a aussi des câbles defer ou câbles-chaînes»,

Diet.

Académie,

s.v. câble; cf. chaîne-

* c a b o , s.m., syn. d e capii:

1584 «cabo, ou cap», NlCOT.

c a b o t a g e , s.m., f o r m e : c a p o - ; 1. n a v i g a t i o n o p é r é e end e ç à d e s l i m i t e s d u l o n g c o u r s (VALIN,

NOUV.

comm.

câble.

Ordonn. Mar.,

it. catena ; — esp. cable de cadena ; — port, amarra de ferro ; — roum. lant (de ancora); — bret. chadenn-chabl; — angl. chaincable, cable-chain; — néerl. (anker) ketting; — all. Kettentau, (Anker) kette; — suéd. (ankar) kätting; — dan. (anker) tov; — norv. (anker) jetting; — russe, cepnoj kanat; — pol. Îaricuch kotwiczny; — serbocr. sidreni lanac; — gr. T] äAvaig.

l i m i t e s d u l o n g c o u r s et celles d e s d i f f é r e n t s t y p e s d e

c â b l é e , s.f., mesure de 1 2 0 brasses, soit environ 2 0 0 m

t. II, p . 2 6 6 et 3 5 6 , é d . 1 7 7 0 ) . L e s

c a b o t a g e à plus ou moins longue distance o n t souvent été

fixées,

s a n s se c o r r e s p o n d r e e x a c t e m e n t , p a r d e s

réglementations

nationales

(cf.

RLPERT,

t.

I,

nos

1 6 1 — 1 6 2 ) . A t i t r e d ' e x e m p l e , en F r a n c e , o n d i s t i n g u e le cabotage national r e l i a n t d e u x p o r t s d u m ê m e p a v i l l o n , d u cabotage international,

entre deux ports de pavillons

( 1 8 4 5 , BESCHERELLE, in FEW, t. ii, 1 , 3 3 3 b . ) ; c f .

d i f f é r e n t s ; le petit cabotage, e n t r e les p o r t s d e la m ê m e

câble z; syn. encâblure.

m e r , d u grand cabotage, reliant les p o r t s d e l ' O c é a n à

esp. cable; — port, amarra (decimo de milha); — angl. cable length; — néerl. kabellengte; — all. Kabellänge; — suéd. kabellängd ; — dan. kabellxngde ; — norv. kabellengde ; — russe kabel'tov; — poi. miara dtugos'ci liny; — gr. TO crtàStov (K. tj yovfitvià). c â b l e r , v. tr., f o r m e : cablier; syn. de commettre: 1 6 8 0 «cablier, terme de cordier. Assembler plusieurs fils et les tortiller pour n'en faire qu'une corde », RlCHELET, S.V. c'est commettre; mais pour les

cables, on emploie plus volontiers le terme câbler», Encycl. M.

Mar.\

du

12

1820

commettre un cable

avec trois grelins», W l L L A U M E Z ; cf. chabler 3.

fév.

1815):

1664

1740,

« T o u s lesquelz b a u t a u x

[« demande souvent le Pilote à son gouverneur; veut dire, à quel run de la boussole est parallele, la quille du vaisseau », FOURNIER, Hydr., p. 4 ; cf. caput II 1 ; 2. loc. cap à cap: situation de deux bâtiments courant l'un au-devant de l'autre sur des routes opposées ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar.); faire ~ : faire route à un cap donné ; faire ~ à la flotte: marcher en tête de la flotte ( 1 7 e s., Bibl. nat., ms. fr. 1 9 1 1 0 , p. 4 5 2 ) : 1 6 3 6 «[dans un convoi]le Capitaine ou Conducteur auquel les autres obeissent est dit, faire cap à la flotte», CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 44 ; faire ~ à la mer : cf. bouter 1 ; mettre le ~ : diriger le bateau sur un point ou une route donnés: 1 5 4 5 «et meimes le cap au Nord pour aller quérir lesdites haultes terres que voyons... » CARTIER, Bref récit, p. 9 ; 1 8 3 1 «bientôt la Hyène orienta ses voiles, et, serrant le vent au plus près, mit le cap au sud, comme pour regagner la côte d'Afrique», SUE, Atar. Gull, p. 1 2 ; syn. porter le cap; porter le ~ : syn. mettre le cap (cf. supra): 1 7 e s. « . . . celui qui faisoitle quart aperçut deux voiles qui portoient le cap sur le bâtiment anglois », REGNARD, Provençale, p. 3 3 ; venir à un ~ : amener le bateau dans la direction correspondant au cap indiqué; virer cap-pour-cap : 1 7 6 j « c'est-à-dire, changer les amures en virant vent arrière et courir sur la route directement opposée à celle que l'on tenoit avant de virer», BOURDE D E VlLLEHUET, Manœuvr., p. 3 8 2 ; III. 1 . (arch.) désigne le chef d'un petit groupe d'hommes ( 1 6 1 1 , COTGRAVE): 1 6 3 5 «cap, chef», MONET; cf. caput TV; cap: nom donné à un conducteur de forçats dans certains ports ( 1 8 2 5 , WlLLAUMEZ); ~ de garde: quartier-maître, au Levant ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar.): 1 6 4 1 — 1 6 4 2 «Jean Blanc, cap de garde a 1 6 1. 1 0 s. le mois, Compte de la galère Domano, f ° 3 v°, in JAL; ~ d'oeuvre, ~ d'obre (MORANT, Calfats de Marseille, p. 230, note 1 ) chef d'ouvriers, inspecteur des travaux (JAL): 1 6 4 1 «pour trente journées du maitre calafat, scavoir vingt six à vingt soulx, et deux cap d'oeuvre à vingt huit... », Compte de la dépense... galère Dornano, f ° 4 , injAL; ~demestre ou ~ mestre:maître-canonnier sur les galères de Malte: 1 6 7 2 «le cap mestre est chargé de toute l'artillerie et de toutes les munitions de guerre», Mémoire sur les galères de Malte, Arch. nat.

cap

(Marine), B 7 2 09; 2. gens de cap: (terme de galère) membres de l'équipage d'une galère qui ne manient pas la rame : i 5 mars 1 548 «lesdits capitaines seront tenus entretenir dedans le port sur chacune desdites galleres le nombre des officiers et gens de cap, lesquels ainsi seront payez qu'il s'ensuit», Regi, sur l'entretien des galères, in I S A M B E R T , t. X I I I , p. 7 1 ; 1 5 7 0 «lesquelles armes qui ne sont que pour armer les officiers, mariniers et gens de cap qui sont a solde ordinaire esd. galleres », F O R B I N , Instruction, f 0 5 r°. -IV. Emplois particuliers : 1. (terme de galère) formes : eau, caup ; terme générique désignant tout gros cordage, sur une galère: 1664 «nous luy donnasmes le cap pour la remorquer, mais le tans se raffraischit sy fort que nous fusmes contraints de luy lever le cap et la laisser aller », Caravanes, p. 8 3 ; on distingue les caps d'une galère suivant leur utilisation: le cap de poste pour l'amarrage à terre, le ~ de gruppie et le ~ de carnai pour la manœuvre des antennes, le ~ plan ou plain pour remorquer, le ~ de ceinture pour maintenir la coque: 1526 «cinqcaupsde seinture poysant IIII quintaulx», Invent, de la Grande nef Sainte Marie, Arch. dép. Bouches-du-Rhône, B 1260, f° 74; 1548 «sareye: quatre gumènes, une gumenette, ung cap de poste, une maillete deposte», Invent, de la Vipère, Arch. dép. Bouches-du-Rhône, B 232, f° 42; 1 548 «un cap plan de troys cordons neufs », Invent, de la galère du Grand Prieur, Ibidem, f° 58 v°; donner le ~ : donner la remorque : déb. 17e s. «Sy l'ons se truvoit forssay de prandre chasse, et que aucunes de nos gualleres chemineront mieus que les autres, elles s'entretiendront et feront moins de force tout autant qu'il ce pourra, iusques à donner le cap à celles quy demureront derrière pour les ayder et donner cœur », L U P P É Du G A R R A N É , Instructions nautiques, in Caravanes,p. i88;2.capdemore:syn.chouquet: 1 6 3 6 « . . . « sur icelle [hune] s'esleve le grand mast du bourset ou de hune attaché audit arbre avec une pièce de bois traversant, nommée cap de more», C L E I R A C , Expl. termes mar., p. 23; 3. cap de mouton: formequébeccoise: cale-mouton ( M A S S I C O T T E — F E R L A N D , VOC. mar. Ile aux Grues, p. 103 — 104); pièce de bois en forme de cœur, ovale ou ronde, cannelée sur les étais, haubans, etc. : 1584« cap de mouton en faict de navires est une piece de bois plate, percée de douze ou quinze trous qui sert pour rider l'estay du grand mast », N L C O T , s. v. capable ; 16 3 6 « les aubans sont attachez au bord du vaisseau avec double rang de caps de mouton, qui sont pieces de bois en ovale serrées à l'environ », C L E I R A C , Expl. termes mar., p. 31 ; cf. bigota, bigote 1 ; cap de mouton a croc: 1687 «cap de mouton à croc, sont des petits caps de mouton où il y a un croc de fer pour accrocher au côté d'une chaloupe où ordinairement on les fait servir pour tenir les haubans», D E S R O C H E S ; V. cap et queue: désigné un affrètement portant sur la totalité du navire ( E M E R I G O N Tr. des assur., t. I,

p. 3 1 0 ) ; V I . cap

borgne

( à ) : (terme de pêche) cf.

borgne 3. it. I. promontorio, capo [1]. II. capo, prora, rostro, sperone [1 ], (—à—) prora contre prora [2]. IV. (—de mouton)bigotta [3]- V. (— et queue) da prora a poppa; — esp. I. cabo [1], (doubler le —) pasar un cabo, traspasar un cabo [2]. II. proa, cabeza [1], (— à —) frente £ frente, proa a proa, (porter le—) dirigir la proa [2]. III. cabo [1]. IV. (— de mouton) vigota [3]; - cat. I. cap [ i ] . II. cap [1]. III. cap [1]. IV. cap, (— plan) cap plan [1], (— de more) tamboret [2] ; —port. I. cabo [1], (doubler le —) dobrar o cabo [2]. II. proa, rumo [ 1 ], (— à —) roda a roda, (mettre le — sur) estar sempre a falar de [2]. III. cabeça, chefe [1], (gens de —) marinhagem, gente de proa [2 ] ; — roum. I. cap [1 ], (doubler le —) a dubia capul [2]. II. cap [1], (mettre le —) a pune (pe o directie) [2J. IV. (— de mouton) cap de berbec [3]; — bret. I. kap, penn, bek-douar [1]. II. bek, penn [1], (mettre le —) ober penn da, (porter le —) chench penn da benn [2]. IV. (— de mouton) pennmaout [3]; — an gl. I. cape, foreland, headland [1], (doubler un —) to double a cape, to round a cape [2]. II. ship's heading, course [1], (— à —) on a reciprocal course, (faire —) to stand to, (faire — à la flotte) to lead, to be in the lead, (mettre le —) to steer for, to head for, to stand in for, (venir à un — ) to turn to, (porter le —) to head for, (virer — pour —) to turn round, to turn 16 points [2]. III. overseer, (— de garde) quarter master, (— d'eeuvre) galley shipwright [1 ]. IV. (— de mouton) dead eye, (— de mouton à croc) hook-strapped dead eye [3] ; — néerl. I. kaap [1], (doubler le —) de kaap ronden [2]. II. Steven voorsteven [1], (— à —) tegen elkander in liggen, (faire — à la flotte) aan het hoofd der vloot varen, (mettre le — , porter le —) koers zetten naar, (virer — pour —) halzen, voor de wind om wenden [2]. III. (— de garde) kwartiermeester, (— d'eeuvre) baas, puihaan [1 ], (gens de —) galeisoldaten[2], IV. touw, kabel, (— de poste) meertouw, (— de grappie) dreggetouw, (— plan) sleeptros, (— de ceinture) kabelaring [1], (— de more, chouquet) ezelshoofd [2], (— de mouton) juffer, (— de mouton à croc) haakjuffer [3 ] ; — all. I. Kap, Vorgebirge, Nase [1], (doubler un —) um ein Vorgebirge herumsegeln [2]. II. Bug, Nase [1], (— à—) Steven auf Steven, (faire — à la flotte) an der Spitze marschieren, (mettre le — à la mer) Seewärts anliegen, (virer — pour —) Halsen, vor dem Winde umwenden [2]. III. (— de garde) Quartiermeister, Quatermeister, (— d'oeuvre) Aufseher, Baas [1]. TV. Tau, (— de poste) Pferdlien, Landfestung, Festmacher, (— de carnal) Klapplaüfer, Schieggtrosse, Schieggleine, (— de ceinture) Tau zur Takel, Bugwandtau [1], (— de more) Eselshaupt, [2], (— de mouton) Jungfer, Juffer [3]. V. (fréter — et queue) das ganze Schiff verfrachten, verchartern; — sued. I. udde [1], (doubler un —) rund en udde [2]. II. förstäv, kurs [1], (— à —) stävmot stäv, (faire — à la flotte) leda flottan, (mettre le —) komma till kurs, (porter le —) komma tili (sätta) kurs, (virer — pour —) vända undan vind, kovända [2]. III. gruppchef, (—degarde) vaktchef, (— d'œuvre, — d'obre) arbetsledare [1 ], (gens de—) galärslavar (ej rcende) [2]. IV. grovt tägvirke p l engalär, (— de poste) förtöjningsända, (— de grappie, — de carnal) topplänta, (—plan)bogsertross [1], esselhuvud [2], dodkopp [3]. V. total befraktning; — dan. I. forbjerg, kap [1], (doubler le —) passere et forbjerg. II. forstavn [1], (— à—)

207

capacité-cape to skibe der staevner mod hinanden, (mettre le —) (porter plus souvent en toile à voile peinte, pour garantir le dos le —) s jette kursen mod, (virer — pour —) dreje til modsat kurs des canotiers lorsqu'ils vont à l'aviron, que la mer est [2]. III. (— de garde, — d'oeuvre) formand [i]. IV. (—de forte et qu'elle rejaillit abord»,BONNEFOUXetPARIS; more) îeselshoved [2], (— de mouton) dukshoved, jomfru, cf. caban 2. N.F. (— de mouton à croc) jomfru med krog (st0rre) hage [3]; c a p e , s.f., [norm. cape, «manteau»] forme: cappe; 1. — norv. I. odde [1], (doubler le —) runde en odde [2]. II. (arch.) grand Voile du grand mât ( 1 6 4 3 , FOURNIER, forstavn, kurs [ 1 ], (— à —) stavn mot stavn, (faire — à la flotte) Hydr., p. 4 ) : 1 7 e s. « cape est la grande voile ou la voile lede flâten, (mettre le —) sette kurs, (virer — pour —) snu om [2]. III. gruppeleder [1]. IV. grovt tauverk pâ en galei, du grand mast qui est attachée à la grande vergue. On (— de poste) fortôyningstau, (— plan) slepetau [1], (— de la nomme aussy pacfi ou grand pacfi », Bibl. nat., ms. mouton) blokk [3 ] ; — russe I. mys [1 ], (doubler le —) obofr. 1911 o, p. j 8 4 ; 2 . loc. mettre à la cape, être à la cape : gnut'mys [2]. II. kurs (napravlenie) [1], (faire — à la se dit d'un bâtiment qui par gros temps s'équilibre sous flotte) idti golovnym, (mettre le —) idti zadannym kursom, voilure très réduite aux environs du vent de travers lec' na kurs [2]. IV. (— de poste) svartov, (—de grappie) pour être protégé de la mer par les remous de sa dérivé. trosy begucego takelaza, (— plan) bruksirnyj tros, (— de E n principe, la barre est amarrée sous le vent. L e ceinture) braga [1], (— de more) ezelgoft [2], (—de bâtiment n'est pas gouverné et s'équilibre au vent de mouton) jufers [3]; - pol. I. pryzl^dek [1], (doubler le —) oplynac przyl^dek [2]. II. nos, dziob statku [1], (—à—) travers avec des embardées l'amenant près du vent. Se dziob w dziob, (mettre le —, porter le —) kierowac statek dit aussi d'un bâtiment qui réduit sa voilure pour ne na..., sterowac statek na..., (virer — pour —) halsowac, pas faire de route: 1 4 8 4 «mettre ton navire a la lawirowac [2]. III. (— de garde) kwatermistrz, (— d'oeuvre) cappe», GARCIE, in ARVEILLER, Vocab. marit. 1, szef mistrzôw, (— d'obre) inspektor pracy [1], (gens de—) p. 3 0 8 ; 1 5 2 9 «nous eusmes vent contraire, et nous luzaki (na galerze) [2]. IV. ( - d e poste) cuma, (—de grappie, fallut mettre à la cappe jusques au vendredy», de carnal) lina rei zagla taciriskiego, (— plan) hollina [1], PARMENTIER, Journal, p. 8 ; 1 6 8 7 «estre à la cape, (— de more) ezelhof, ezelhoft, ezeloch, dyby [2], (— de c'est ne porter que la grande voile, bordée et amurree mouton) nawlek sci'^gu (jufer), (— de mouton à croc) jufer z okuciem zelaznym [3]. V. (—et queue) wynajçcie, zafrachtout arrière... L ' o n met encore à la cape avec d'autres towanie calego statku; — serbocr. I. rt, glava [1], (doubler voiles, comme avec la misaine et l'artimon », le —) oploviti rt, oblâ rt [2 ]. II. kljun broda, pramac, prova DESROCHES ; 1 7 8 3 « la cape est la situation d'un vais[1 ], (faire — à la flotte) ploviti na celu, (mettre le —) upraviti seau qui ne porte qu'une seule voile, ou deux des plus brod prema, (virer de bord pour—)skrenutikurs [2] ;—basque petites, orientées pour le plus près, la barre du gouverI. lur-buru, lur-mut(h)ur [1]. II. branka, brankera [ 1 ] ,—turc nail amarrée sous le vent: ce qui se pratique dans un I. burun [1], (doubler le —) bir burunu dolasmak [2]. II. coup de vent, qui ne permet pas de faire route et de burun, baç, pruva [1 ], (mettre le —) bir seye dogru yônelmek déployer les voiles, afin de résister le plus possible a [2]. IV. ( - de more) destemora [2], (—de mouton) bogata la grosse mer, sans perdre beaucoup de route. On cape [3]; — gr. I. TO ànpcuTijpiov (pat nai npvfivj). et mîmes à la cape à la misaine », Voyage de La Pérouse, c a p a c i t é s.f., [lat. capacitas] mesure du volume de la cale t. III, p. 3—4; syn. capeyer, caposer; ~courante: cape d'un bâtiment: 1 7 4 0 — 1 7 4 4 «le manque de capacité dans laquelle le bâtiment est suffisamment arrivé pour, dans un vaisseau de guerre... est un grand défaut ; de tout en dérivant, garder un petit peu d'erre en avant la s'ensuit ordinairement une batterie noyee et une in(GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.); ~sèche: cape suffisance d'apuys pour porter la voile; la capacité sans aucune voile dehors; 3 . amer, balise plantee sur excessive n'est pas moins préjudiciable parce qu'elle le rivage, par opposition, semble-t-il, à celle plantée exige une trop grande quantité de lest, rend le vaisseau en mer sur un banc submergé (GUILLEUX LA ROËRIE, trop pesant et moins bon voilier », OLLIVIER, Tr. de Notes, s. v . ) : 1 5 9 0 «les marques et signais qui se

constr., f ° 100 v°. ît. capacità; — esp. capacidad; — cat. gran; —port, capacidade cûbica; — roum. capacitate; — angl. bulk, burthen, tonnage, capacity; — neerl. laadvermogen; — ail. Lastigkeit, Gelass, Rauminhalt; — suéd. dràktighet; — dan. béerecvne; — norv. dyktighet; — russe vmestimost'; — pol. pojemnosc statku ;— serbocr. sadrzina, zapremina, kapacitet ; — turc hamule tonaji ;

- gr. T) x°JPlrlKOTrjc>. capalanier, v. capelanier c a p a r a s s e , s.f., sorte de ciré porté par les marins d'un canot : 1 8 4 8 « ~ . . . sorte de petit manteau court, le 208

nomment capes, et sont posez sur les rivages et aux entréez dez fleuves et rivières... », WAGENAER,

Miroir, p. I r°.

L.D.

it. cappa [1], (être à la - ) stara alla cappa [ 2 ] ; - esp. capa, caparasse, capote, esclavina [1], (être à la —, mettre à la —) en facha, a la capa, al pairo, (— courante) capa gobernante [2 ] ; — cat. capa [1 ], (être à la —, mettre à la —) anar a la capa, aguantar-se a la capa, posar-se a la capa [2 ] ; —port. capa [1], (mettre à la —) pôr de capa, meter de capa [2], baliza colocada na agua [3] ; — roum. capâ [ 1 ] , (être à la—) a fi la capâ, a tine la capâ, (— courante) capâ curenta [2 ] ;

capéer-capetenencia

— bret. kap [i], (être à la —) kapeal [2]; — angl. caparassc, sur les vaisseaux Bretons qui vont à la pêche de la morue great coat, main sail [i], (être à la - ) to lie to, (mettre sèche, les matelots qui aident à cette pêche ; ils ont rang à la —) to try, to heave to, (— courante) lying to under entre les décoleurs et les saleurs, et ont le même pot-detrysails [2] ; - ne'erl. grootzeil [1], (être à la - ) bijliggen [2], vin », Entycl. baken [3]; — all. Schònfahrsegel, Grosssegel [1], (être à néerl. kaplaanvisser, kaplaanzaaier; — all. Kaplanfänger; — la —) beiligen [2], Bake [3]; — sued, storsegel [1], (être à sued, capelanfiskare ; — norv. loddefîsker ; — russe mojvopromyla —) ligga bi, lagga bi [2], sjòmàrke (pa stranden) [3]; slovyj. — dan. stormsejl, storsejl [i], (mettre à la —) ligge bi (el. underdrejet), (— courante) underdrejning hvor man ftfrer sejl capelanier, -nière, adj. qui se rapporte à la pêche des capelans. nok til at styre [2], simzrke (i land) [3]; — norv. storseil [i], (mettre à la —) ligge med sidevind [2], sjòmerke (pi capèlement, s.m., action de capeler : 1848 «... capèlement land) [3 ] ; — russe grot [1 ], (être à la —) lezat v drejfe, (mettre exprime plutôt l'action, l'opération de capeler, et à la — ) lec v drejf [2 ] ; —poi. wielki zagiel na wielkim maszcie, capelage le résultat de l'opération», BONNEFOUX fokzagiel [1 ], (mettre à la —) stance w znos, stance w dryf, et P A R I S , S . V . capelage; cf. capelage z. N.F. (— courante) stanie na znosie, stanie na dryfie [2], baka, capeler,v. tr., [prov. capela ou norm, capeler^ forme :capler stawa, wytycznia, sygnatownia [3]; — serbocr. deblenojedro

[i], (être à la —) zavlaïïti, pioviti smanjenim jedrina [2]; — basque bela magosi [ 1 ] ; — turc mayistra yelkeni [ 1 ], (mettre à la - ) yelkeni faça etmek [2]; - gr. 17 àvri/uovrj (K. Tpajiépaa) [1], àvrifikvw (K. cnépvù) ipajiépaa), (—courante) oìamoTi] àim/uovi] [2]. capéer, capéier, v. capeyer capelage, s.m., 1. ensemble de la partie des manoeuvres dormantes qui entourent la tête d'un mât ou un bout de vergue: 1765 « c'est la partie des cordages qui se voit à la tête des mâts. Un capelage est bien fait quand il est bien serré, bien dégagé, et qu'il paroît peu», B O U R D E D E V L L L E H U E T , Manasuvr., p. 582; 2 . résultat de l'action de capeler (cf. ce mot) ( 1 7 8 3 , Engel. M. Mar.)-, cf. capèlement. L.D.

( 1 7 9 4 , RÖDING); 1 . placer une manœuvre dormante à la tête d'un mât ou d'un espar: 1 6 8 7 «capeler les haubans, c'est les passer par-dessus la teste du mast pour les mettre en place», D E S R O C H E S ; 2 . capeler les câbles: les passer par dessus les têtes des bittes ( 1 7 4 0 - 1 7 4 4 , O L L I V I E R , Tr. de constr., f ° IOI r°); 3 . capeler une hune: la mettre en place en tête de mât comme un capelage ( 1 7 9 4 , R Ö D I N G ) : 1 8 6 6 «...quelques navires y étaient mouillés [dans le havre], cargues sur vergues, hunes capelées, et sans fanaux», H U G O ,

Les Travailleurs de la mer, p. 409. it. incappellare [1]; — esp. encapillar [1]; — cat. encappellar, encapillar [1]; — port, encapelar (uma manobra) [1]; —

roum. a capela [1 ] ; — bret. kapelli [1 ] ; — angl. to rig, to reeve

[i ], to throw a line over, to pass a line over [2 ], to get atop over the masthead [ 3 ] ; — néerl. overleggen van want, hangers, it. incappellatura [1], incappellagio [2]; — esp. encapilladura enz. [i], betingslag leggen [2]; — all. anlegen [1], belegen, [1]; — cat. encapelladura, encapilladura, encapillat [1]; — port, encapeladura [1 ] ; — roum. capelaturâ [ 1 ] ; — bret. kapelaj festmachen [2]; — suéd. pakränga [1], beta [2]; — dan. [ 1 ] ; — angl. masthead rigging [ i ] ; — ne'erl. het « overleggen »hejse op, optage (stang), smtfge pâ, pâsmçtge, palaegge (vanterne el. gods) [1]; — norv. heise opp [1]; — russe (van het want, enz.) [2]; — ail. Flechtinge [1], Anlegen nakladyvat' [ 1 ] ; — pol. zaîozyc oczka olinowania staíego do der Wandten [2] ; — sue'd. plkrângning (godset pâ en topp) [1 ] ; — norv. taljeblokk [1 ] ; —poi. zatozenie oezek olinowania topu masztu i bierwion [1], zakladac liny na pachotek, poler, knecht podwójny [2 ] ; — serbocr. nametnuti konop [1 ] ; stalego na maszcie [1], zalozyc oczka olinowania statego na maszcie [2]; — serbocr. konopi smotani na jarbolu [1]; — nametnuti konope na bit(v)u [2]; — turc kapele etmek [1];

- gr. Tpaxr¡Xóío, -ÖJ (k. KaneXápco) [i]. turc kapeladora [1];— gr. t ó rpa)(rj\(ofia(K. TjKaneAacapellan, v. capelan Sovpa) [1]. capelan, s.m., [prov. capelan, « chapelain»] formes : capel- caper, v. capeyer *capere terram, loc., débarquer: 1 2 7 0 «Rex [S. Ludolan ( 1 6 1 1 , COTGRAVE), caplan (1794, RÒDING); vicus] cepit terram citius quam potuit, et exierunt de nom donné à Terre-Neuve à un petit salmonidé dont les pêcheurs de morue font un appât : 1 6 1 1 « capelan... navibus et galeis ibidem, ubi ante ceperat admiralius the codfish », COTGRAVE ; 1797 «... de petites vieilles, terram », in Du C., s.v. capere 7, t. II. p. 1 3 4 , col. 1—2 ; une seule raie, des caplans et quelques plies», Voyage c. 1307 «Item esset commodum, si dictus portus [de de La Pe'rouse, t. II, p. 189; 1861 «les eaux du SaintLeucata] esset factus, quod omnes mercaturae, arriLaurent fournissaient l'éperlan, le capelan, le habantes seu capientes terram in dicto portu, possent reng. .. », TACHE, Légendes, p. 33. portari cum carratis usque ad Narbonam, Bitterim, esp. caplan; — roum. momealâ, nadâ; — angl. caplin, capelan, Carcassonam, Tholosam et Parisios», Ibidem. capelin ; — ne'erl. kaplaan ; —ali. Sardelle ; — sued, liten torskcapestan, ;— capeste, v. cabestan dan. glyse; — norv. lodde; — russe mojva; — poi. dorszczykcapet, s.m., bourgeois qui s'embarque avec un équipage de przyneta, ryba-przyneta ; — serbocr. mol. matelots pêcheurs, dans la région boulonnaise capelanier, s.m., formes: capa-; capelanié, caplanier ( D E S E I L L E , Gloss, boulonnais). (FEW, t. II, i, 286b); celui qui est chargé de la pêche capetaneus, v. capitaneus des capelans : 17 51 « capalanier,... on nomme ainsi *capetenencia, -s., s.f., charge, office d'un capitaine: 209

capeyer—capitaine

1348 «electus fuit capitaneus maris Narenti, qui ivit ad capetenenciam die VI. mensis decembris », Mon. Ragusina, t. II, p. 87; syn. capitanaria II, capitanea, capitaneatus. capeyer, v. intr. [de cape^ formes: capéer (GODEF. Compl.), caper et capier (1687, DESROCHES), capéier (1751, Encycl.), cappéer, cappoier; syn. de etre a la cape (cf. cape 2): 1484 «et quil te convienne cappoier», GARCIE, in ARVEILLER, Vocab. marit. /, p. 308; 1584 «cappéer ou singler à la cappe en termes de marine... on bourse et fresle l'une des voiles par le bas et iustement la moitié d'icelle iusques aux amarres, en maniéré que ladicte voile demeure boursée comme une poche ou le vent entonne», NlCOT; 1820 «un vaisseau qui est à la cape, sous la voilure qui convient le mieux au temps régnant et à ses qualités, ne fait pas de grandes abattées, ne fatigue pas, embarque peu d'eau, est un vaisseau qui capeye bien, qui a la cape douce », WlLLAUMEZ; syn. caposer.

capitaine, s.m. I. 1. officier dont les attributions et le rôle ont subi de grandes variations qui sont encore mal connues (en loc., le terme désigne parfois quiconque exerce un commandement: cf. infra, capitaine d'armes, ~ des esclaves, ~ des matelots, ~ des mousses). Jusqu'au 14 e siècle, le capitaine n'est que le chef des hommes d'armes embarqués; il n'exerce de commandement qu'au cours des actions, la conduite du navire revenant au patron sur les nefs ou au comité sur les galères ; cf. capitaine de l'armée de la mer. Au 16 e siècle, un capitaine de galères (cf. infra) désigne un propriétaire de galères (cf. capitaine lieutenant). A partir de cette époque, le capitaine commence à exercer un commandement permanent sur les galères et nefs du roi (cf. capitaine entretenu, ~ entretenu des galères), assisté toutefois d'un pilote, à moins qu'il ne cumule explicitement les deux fonctions (cf. infra, capitaine général). Il exerce peu à peu seul son commandement à bord ; titres et fonctions en se diversifiant deviennent, vers 1669, des grades, conférés par un brevet ou une commission (cf. ces mots, capier, v. capeyer et capitaine en pied). Certains capitaines n'exercent de *capion, s.m., [prov. mod. capion] forme prov. : capioun; commandement qu'à terre (cf. capitaine garde-côte, ~ de terme du Levant utilisé pourlesgaleres et tous bâtiments marins,). Les grandes étapes de la réglementation sont de construction analogue; pièce de bois courbe liée à l'ordonnance du 15 avril 1689 (hiérarchisation du l'extrémité de la quille par une rode (pièce en forme corps des officiers de vaisseau : vice-amiral, lieutenant de quart de cercle) ; il y en a une a chaque extrémité : général, chef d'escadre, capitaine de vaisseau et major le capion de proue forme l'étrave, le capion de poupe donne de la marine, capitaine de frégate légère, lieutenant de l'inclinaison et la hauteur de l'étambot. Chacun d'eux vaisseau et aide major, capitaine de brûlot, enseigne de est renforcé à l'intérieur par un contre-capion de même vaisseau, lieutenant de frégate légère, capitaine de forme: 1622 «Il se faut tout premièrement imaginer flûte), complétée et modifiée par celles du 2 5 mars deux poincts qui se marquent en terre, distans l'un de 1765 et du 1er janvier 1786. Sur les vaisseaux l'autre die 58 goues. De l'un à l'autre de ces poincts marchands, l'appellation de capitaine est utilisée à partir qu'ils disent de capion à capion, se tire une ligne droicdu 16e siècle à côté de celles de patron ou de maître, t e . . . » , HOBIER, Constr. d'une gallaire, p. 7. R.M. d'abord pour les seuls voyages au long cours ; elle tend à supplanter toutes les autres à partir de la fin du 17 e it. capione ; — cat. (— de poupe) codast, codastre ; —port. (— de siècle. On l'emploie de la même façon sur les bateaux proue) roda de proa, (— de poupe) roda de popa ; — néerl. de pêche. Le mot est parfois employé absolument: dans steven (op galeien), (— de proue) voorsteven (op galeien), (— de poupe) achtersteven (op galeien) ; — ail. Steven, (— de la marine militaire aux époques archaïques (on précise proue) Vorsteven, (— de poupe) Achtersteven, Hintersteven, plus souvent capitaine de mer, ~ de l'armée de la mer (contre —) Binnen-Steven ; — suéd. (— de proue) forstav, (— de (cf. ces mots) ) ou encore, au 17 c siècle, pour désigner poupe) akterstàv ; — dan. (i Levanten) stavn ; — norv. (— de les capitaines de vaisseau. Dans la langue littéraire, il tend proue) forstavn, (— de poupe) akterstavn; — f o l . sztaba, à désigner indistinctement quiconque exerce le comstewa, (de proue) stewa dziobowa, dziobnica, (— de poupe) mandement d'un bâtiment : 2 8 juillet 1337 « capitaine stewa tylna, tylnica; — gr. àKpôvTjov. de iij galies avec Badin du Four », Bibl. nat., ms. P.O. capioun, v. capion 1104, Mauguin n° 2; 31 août 1340 «Robert de capiston, v. cabestan Houdetot, capitaine du navire », Bibl. nat., ms. n.a. lat. *capitagium, -i, s.n., taxe portuaire portant sur les 1365, n° 46; sept. 15 19 « . . . en raison de certains membres de l'équipage : 1 3 7 9 « Item habebat in dicto dommages, leur fait en mer par une barque, dont estoit portu capitagium sive stacam, quod exigebatur per hune capitaine François du Quelenec... », S. et U., n° 541, modum, quod pro quolibet homine, qui esset in quolibet p. 301; 1 5 2 9 « nostre capitaine descendit en la dite isle navigio cargando vel discargando in dicto portu de luy mesme en personne, ayant les deux batteaux bien quibuscumque rébus seu mercaturis, solvebat pro capiarmez et en bon ordre », PARMENTIER, Journal, p. 5 ; tagio unum Turonem argenti, exceptis patrono, scriba 17 e s. «pour commencer par le capitaine, comme chef seu serviano [scrivano] aut garcifero, qui nihil pro de 1 equipage et comme maistre du navire, soit par son capitagio solvere tenebatur», in Du C., s.v. 2, t. II, propre interest ou par celluy de ses associés et partip. 1 3 9 , col. 2. 110

capitaine L O R M E , Traité sur la marine, f° 8 v°; 1 6 8 1 «aucun ne pourra ci-après être reçu capitaine, maître ou patron de navire, qu'il n'ait navigué pendant cinq ans, et n'ait été examiné publiquement sur le fait de la navigation et trouvé capable par deux anciens maîtres en présence des officiers de l'amirauté et du professeur d'hydrographie», Ordonn. de la Marine, liv. II, titre I, art. 1 , in I S A M B E R T , t. X I X , p. 3 0 2 ; 1 8 3 5 «j'étais à mon tour devenu capitaine d'un petit bâtiment marchand », V I G N Y , Servit, grand, militaires, p. 3 6 ; 2 . terme argotique désignant, dans les bagnes maritimes, les prêteurs sur gages ( B L O N D , Mar. adm. bagnes, p. 1 1 ) ; II. loc. 1. (arch.) capitaine de l'armée de la mer : chef des hommes d'armes embarqués (cf. supra i): 24 déc. 1336 «Je Danoys de Laguillon, capitaine de cheste présente armee de la mer», Bibl. nat., ms. P.O. 1619, Laguillon n° 2; syn. capitaine de mer-, 2. capitaine d'armement : capitaine au long cours attaché aux services à terre d'une maison d'armateur; surveille et dirige l'armement des navires neufs ou rearmes; ses attributions plus ou moins étendues, selon les compagnies, peuvent comporter la direction du personnel navigant, les remplacements intérimaires de capitaines et les questions connexes ( G U I L L E U X L A R O Ë R I E , Notes, s.v.); cf. contrôleur II; 3. capitaine d'armes: désigne l'officier, puis le sous-officier responsable de la garde, de l'entretien et de la distribution des armes portatives et de leurs munitions. Ses fonctions se sont etendues, a partir du 18c siècle, à la police générale du bord : 164 3 « Capitaine d'armes... c'est luy qui a toutes les poudres, baies, mesches, et les Armes en garde, pour en tenir compte», F O U R N I E R , Hydr., p. 1 2 3 ; 1 6 8 9 «le Capitaine d'armes sera chargé des armes, les fera netoyer et raccomoder ; aura soin de faire embarquer tout ce qui est ordonné pour l'Armurier, et distribuer sur le vaisseau les armes, gargoussières, poudre fine à mousquet, mèche, balles, bourre et pierres à fusil », Ordonn. Armées navales, liv. I, tit. 1 9 E , art. i cr , p. 4 4 — 4 5 ; 1765 «les fonctions de Capitaine-d'armes, seront remplies par le Sergent, Caporal, Appointé ou Canonnier des brigades... Le Capitaine-d'armes aidera le Maître-canonnier dans toutes ses fonctions, il lui sera subordonné», Ordonn. Marine, liv. X I , tit. L X X V I I I , art. 923 et 924, p. 264, éd. 1766; 1820 «le capitaine d'armes est un sous-officier des troupes de la marine, qui fait à bord la police sous l'officier chargé du détail », W l l \ - A U M E Z ; 4. capitaine de brûlot : dénomination utilisée à partir de 1640 environ, pour qualifier le commandant d'un brûlot, puis, ce type de bâtiment tendant à être moins employé, un officier de rang inférieur à celui de lieutenant de vaisseau, mais titulaire seulement d'un « grade intermédiaire » (cf. grade). Un règlement du 27 mars 1669 (Arch. nat. (Marine), B 2 8, 2E part., f° 21) décida qu'il en serait désormais entretenu vingt, et ce nombre fut maintenu par un autre

cipes»,'DE

règlement du 7 février 1673 (Arch. nat. (Marine), B 2 20, f° 53). Cet « entretenement » marqua la naissance d'un grade, précisé et organisé entre 1671 et 1681, par au moins cinq Ordonnances et Règlements, avant d'être définitivement codifié par la grande Ordonnance du 1 5 avril 1689: «Les Capitaines de frégates légères commanderont aux Lieutenants de vaisseaux et aux Capitaines de Brûlots; et les Lieutenans de vaisseaux commanderont aux Capitaines de Brûlots dans le Port et à la mer en cas de détachement» (Liv. II, tit. I, art. XII); «Les Capitaines de Brûlots commanderont aux Lieutenans de frégates légères et aux Enseignes de Marine; et les Enseignes de Vaisseaux aux Lieutenans de frégates légères », (Ibidem, art. XIV). Anciennement «C'estoient des gens de fortune, originairement officiers mariniers, précédemment matelots et même mousses ( . . . ) . Depuis 1688 jusqu'en 1696,beaucoup de Maîtres de navires, Maîtres Pilotes et Maîtres canonniers entretenus par le Roy ont commencé à obtenir ces places par récompense de leurs services ( . . . ) et, depuis 1703 jusqu'en 1712 ils furent tirés des Enseignes de vaisseaux et des Lieutenans de frégate » (Marine B 8 17, Mémoire concernant les Officiers militaires de la Marine (...), du 1 8 mai 1 7 4 9 ) . Ce grade, pratiquement supprime de 1712 a 1735, attribué rarement par la suite, ne comptait guère plus de 4 ou 5 titulaires en 1752. Mais pendant la guerre de Sept Ans, dix-sept brevets en furent accordés à des officiers, appartenant la plupart, à la noblesse ou à la bourgeoisie. En outre un assez grand nombre de brevets de capitaine de brûlot «pour la campagne» furent délivrés à des lieutenants des vaisseaux de la Compagnie des Indes. L'ordonnance du 14 septembre 1764 régla, pour la première fois, le recrutement de ces officiers : «Les grades de capitaine de brûlot et de lieutenant de frégate seront accordés à ceux des capitaines des bâtimens marchands ou des corsaires qui, indépendamment d'une expérience reconnue dans la navigation, auront fait quelqu'action d'éclat à la guerre» (art. 15). Celle du 23 mars 1765 confirma leur situation hiérarchique : «Le Lieutenant de Vaisseau [commandera] au capitaine de brûlot et à l'enseigne de vaisseau. Le Capitaine de brûlot commandera à l'Enseigne de Vaisseau et au Lieutenant de frégate» (art. 115). Un nombre non négligeable de capitaines de brûlot obtint le grade de lieutenant de Vaisseau. Leurs appointements, longtemps fixés à 1000 livres, furent portés à 1 500 livres par l'Ordonnance du 14 septembre 1764 (art. 9) et le Règlement du 25 mars 1765 leur reconnut un supplément mensuel de 8 5 livres, lorsqu'ils commandaient àla mer. Ce grade fut définitivement supprimé par l'article de l'Ordonnance du 1 " janvier 1786 portant suppression et création de grades; 5. capitaine au cabotage: officier de commerce commandant un navire faisant le grand ou le petit cabotage (cf. ce mot): 1832 «Un 211

capitaine demi-manant, capitaine anglais au petit cabotage», S T E N D H A L , Souvenirs d'égotisme, p. 7 0 ; 6. capitaine colonel (des Gardes de la Marine) : titre donné par le « Règlement du Roy pour le service de la Compagnie des Gardes de la Marine et le rang de ses officiers », du 22 avril 1670, art. 3 (Arch. nat. (Marine), B 2 i o , f ° 8 6 — 8 8 ) à M . de Cajac qui avait reçu le 2 4 décembre 1669 la «commission de Capitaine de la Compagnie des gardes de la Marine» (Arch. nat. (Marine), B 2 8 , 2 c partie, £° 2 3 7 — 2 3 8 r°) et, le même jour patente lui donnant la qualité de colonel (Arch. nat. (Marine), B 2 8, 2E partie, f ° 238 r° et v°); cf. colonel capitaine ; 7. capitaine de corvette : cf. corvette II; 8. capitaine entretenu, ou ~ entretenu dans la Marine du Roi : dans la marine du Ponant, qualité s'appliquant à des capitaines constituant un cadre permanent d'officiers, quoique leurs fonctions ne fussent pas permanentes. Ils constituaient avec les Lieutenants entretenus créés par Richelieu les seuls officiers permanents, commandaient des unités de tout type et servaient comme «officiers majors», capitaines de port, sergents de bataille ou, avec une commission de l'Amiral, puis du Grand Maître de la navigation, enfin du Roi, comme chefs d'escadre ( 1 5 8 6 , Bibl. nat., ms. n.a.fr. 2 1 2 6 0 ; 1 6 3 3 , Bibl. nat., ms. 6 4 0 9 — 8 4 ) ; l'expression a été utilisée jusqu'à la fin du 17 e siècle; elle désignait alors les capitaines de vaisseaux; 9. capitaine entretenu des galères: officier permanent de la marine royale des galères, institué avant 1622; cf. capitaine entretenu, ~ de galère-, 10. capitaine des esclaves: officier qui, dans la marine des chevaliers de Malte, avait la police des esclaves attachés aux bancs des galères comme rameurs (JAL); cf. argousin-, 11. capitaine de flûte: cf. flûte \ 12. capitaine de frégate, ~ defrégate légère : c f . f r é g a t e ; 13. capitaine de galère: au i6 e siècle, le titre de capitaine de galère était donné aux propriétaires de galères, qu'ils faisaient commander par des lieutenants, ou capitaines lieutenants. L'ensemble était commandé par un capitaine général, dit général des galères. Progressivement les particuliers se sont vus retirer la faculté de posséder plusieurs galères, et le titre de capitaine de galère se donna à qui possédait et commandait effectivement une galère. Dès lors, les officiers permanents des galères du roi furent des capitaines entretenus des galères (cf. supra 9). A partir de 1622, toutes les galères appartenant au roi, chacune fut commandée par un capitaine de galère nommé par lui : 16 e s. « en chescune galère, fault un capitaine particulier pour seul chef, en la charge, et gouvernement d'icelle galère», Bibl. nat., ms. fr. 2 1 3 3 , f ° XXVIII r°; déb. 17 e s. « Quallités requizes à la personne d'un Capitayne de Guallere », Caravanes, p. 1 5 3 ; cf. brevet 1 ; 14. capitaine de galiote : cf. galiote ; 15. capitaine garde-côte ou (arch.) capitaine et garde-côte: officier chargé de la défense, sur terre, des régions côtières. Ils existaient en Guyenne en 1 5 8 2 (GOURON, Amirauté Guienne, p.

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371): mars 1584 «Pourvoira [l'admirai] aux estats de capitaines et gardes de cpstes, isles, ports et havres, et autres capitaineries de la marine », Essais sur la juridiction de l'Amiral (8), in ISAMBERT, t. XIV, p. 5 58 ; 1704 «il y a aussi des Capitaines Gardes-côtes, dont il est fait mention dans l'ordonnance de la Marine, qui commandent la milice établie pour garder les côtes, et empêcher les descentes», T R É V O U X , s.v. capitaine; 16. capitaine général : titre recouvrant des fonctions très diverses. Il désigne au 16 e siècle le chef d'un ensemble de galères (cf. supra, capitaine des galères), particulières ou royales. A la même époque, il exerce le commandement d'une armée navale de plusieurs vaisseaux, ou d'une expédition lointaine : 17 oct. 1540 « . . . besoign, pour meilleur ordre et expédition de la dicte entreprise, députer et establir un Capitaine Général et Maistre pillote des dicts navires, qui ait regard à la conduite d'iceux, et sur ses gens, officiers et soldats», Lettres pattentes accordées à Jacques Cartier, Arch.mun. St. Malo, in JAL, S.V. capitaine général et maître pilote; 15 mars 1548 «que tous les capitaines seront tenus d'estre prests pour en tout temps faire ce qui leur sera commandé par leur capitaine général : et pour ce faire tenir leurs gallères prestes et fournies de vivres, et au demeurant en l'estat et équipage qui s'ensuyt», in ISAMBERT, t. XIII, p. 7 0 - 7 1 ; 17. capitaine de haut bord: cf. haut bord; 18. capitaine lieutenant: au 16E siècle, titre de celui qui commandait une galère dont le propriétaire n'exerçait pas lui-même le commandement ; cette appellation s'est maintenue dans la marine royale jusqu'au milieu du 18 e siècle (Hippolyte du Guayfut nommé Capitaine Lieutenant de la Réale le 18 février 1740, Arch. nat. (Marine), C 1 161, C7 93); 19. capitaine au long cours : celui qui peut commander les navires marchands pour les voyages au long cours (le titre est apparu à la fin du 18 e s.); le brevet en est délivré à la suite d'examens de capacité (JAL s.v.): 1er juillet 1 8 1 4 «Les Capitaines au long cours seront employés comme enseignes de vaisseau auxiliaires... », Ordonn... portant règlement sur la composition du corps de la marine..., tit. IV, art. 21, in D U V E R G I E R , t. X I X , p . 1 2 9 ; 2 0 . c a p i taine marchand: appellation générale de tout officier commandant un bâtiment de commerce (cf. bleu 2); 21. capitaine de marine: qualification la plus généralement employée avant 1669 pour designer les capitaines de vaisseau. Ils figurent encore sous la dénomination «capitaine de marine» dans l'Etat abrégé de la Marine pour 1675 (Marine G 3). La dénomination «capitaine de vaisseau » commence à être employée dans l'Etat de la Marine pour 1676 (Marine G 4). Les deux dénominations subsisteront simultanément pendant plusieurs années, celle de capitaine de vaisseau tendant progressivement à effacer l'autre qui sera encore employée, mais de plus en plus rarement, jusqu'à la fin du siècle. Le titre de «capitaine entretenu en la Marine» figure

capitaine-capitaine pacha

encore dans une instruction du Roy du 22 novembre 1 6 9 8 (Marine B 2 i 3 o , f ° 2 5 3 , Gouin D e Beauchesne); 22. capitaine des matelots-, officier marinier commandant aux matelots sous le maître d'equipage ( 1 6 8 7 , DESROCHES); 2 3 . (arch.) capitaine de mer: syn. capitaine de l'armée de la mer (cf. supra); 24. capitaine des mousses : titre donné en principe au plus ancien des mousses embarqués, chargé de la police des autres mousses (JAL): 1 8 2 0 «le capitaine des mousses est ordinairement choisi parmi ceux qui ont déjà navigué», WLLLAUMEZ; 2 5 . capitaine de pavillon : appellation donnée au capitaine du vaisseau sur lequel est embarqué un officier général : 1 7 6 5 « . . . Les vaisseaux que monteront lesdits officiers généraux seront commandés sous leurs ordres par les capitaines de pavillon», Ordonn. Marine, art. 7 3 4 ; 26. capitaine de pêche: sur les chalutiers, responsable de la recherche des bancs de poissons et de la pêche. Quand il n'a pas le brevet exigé pour commander le navire, celui qui en exerce le commandement est appelé couramment capitaine porteur (LE CLÈRE, Glossaire)-, 2 7 . capitaine en pied: qualité donnée en général à tous les capitaines pourvus d'un brevet ou d'une commission; 28. capitaine de port: cf. port-, 29. capitaine porteur : cf. supra in capitaine de pêche ; 3 0 . capitaine de prise: dénomination donnée à l'officier qu'un bâtiment capteur détache sur un navire capturé pour en exercer le commandement; 3 1 . capitaine en second: officier ayant pour tâche de seconder le capitaine du vaisseau, et de le remplacer en cas d'empêchement; cf. l'ordonnance du 24 mars 1 6 7 2 (Ordonnance du Roy portant que les anciens Lieutenans auront le principal commandement sur les vaisseaux a l'exclusion des jeunes capitaines en second, Arch. nat. (Marine), B 2 i 6 , f ° 2 0 4 ) : 1 6 7 2 «Sa Majesté ayant accordé des commissions de capitaine en second à plusieurs jeunes officiers pour servir sur ses vaisseaux de guerre, et voulant prévenir les difficultés qui pourraient arriver au sujet du commandement entre lesdits capitaines en second et les anciens lieutenans... veut et ordonne qu'en cas d'absence, maladie ou autrement des capitaines en pied commandans les vaisseaux, lesdits anciens lieutenans ayant le principal commandement sur le bord, à l'exclusion desdits capitaines en second... ». Cette disposition fut définitivement rapportée par le Règlement portant que les capitaines en second commanderont aux Lieutenans de Marine, du 2 2 octobre 1 6 7 6 (Arch. nat. (Marine), B 2 3 2 , f ° 309); 3 2 . capitaine de vaisseau, capitaine de vaisseau et de port : ci. supra capitaine de marine, et vaisseau ; I I I . abordage de capitaine: cf. abordage 4 ; I V . chapeau, chausses du capitaine: cf. chapeau II, chausses III. J.A., R.M. it. I. capitano [I], II. aiutante di bordo [3], capitano di brulotto [4], padrone di cabotaggio [5], capitano generale [16], capitano di lungo corso [19], capitano mercantile [20], commandante della nave ammiraglia, capitano di

bandiera [ 2 5 ] , direttore della pesca [26] ; — esp. I. capitan comandante [1]. II. capitan inspector [2], capitan de cabotaje [5], capita'n de alto bordo [ 1 9 ] , capitan de bandera [25], cabo de presa, capitan de presa [ 3 0 ] ; — cat. I. capita, capitani, còmit [ 1 ] ; — port. I. capitào de navio [1]. II. capitào de armamento [2], sergento de guarde de policia a bordo [3], capitào de cabotagem [5], capitào de gale [ 1 3 ] , capitào da guarda-costa [ 1 5 ] , capitào-mor, capitào general [ 1 6 ] , capitào tenente [ 1 8 ] , capitào de longo curso [ 1 9 ] , chefe de marinhagem [22], guardiào [ 2 4 ] , capitào de bandeira [ 2 5 ] , mestre de pesca [26], capitào de presa [ 3 0 ] , oficial ¡mediato [ } i ] ; — roum. I. capitan [i], II capitan de arme [3], capitan de cabota] [5], capitan de lunga cursa [19], comandor de pavilion [25], secund [ 3 1 ] ; — bref. I. kapitan [ 1 ] ; — an gl. I. master, captain [i]. II. ship's husband [2], master at arms [3], coasting vessel master [5], master-mariner [ 1 9 ] , flag captain [2 5], prizemaster [30] ; — ne'erl. I. kapitein, gezagvoerder, commandant [i]. II. kustvaartkapitein [5], opperbevelhebber [ 1 6 ] , kapitein van de grote vaart [ 1 9 ] , vlaggekapitein [ 2 5 ] , eerste officier [ 3 1 ] ; — all. I. Kapitän [ 1 ] . II. Korporal auf Kriegsschiffen [3], Kapitän eines Branders [4], Kapitän auf kleiner Fahrt, Kapitän der Küstenschiffahrt [5], Korvettenkapitän [7], Kommandant der Küstenwache [ 1 5 ] , General-Capitain [ 1 6 ] , Hofmeister, erste Schiffsjunge [24], Flaggkapitän [ 2 5 ] , Hafenkapitän [28], Prisenoffizier [ 3 0 ] , zweiter Kapitän [ 3 1 ] ; — suéd. I. kapten [1]. II. utrustningschef [2], rustmästare, vabël [3], kustskeppare [5], kustbevakningschef [ 1 5 ] , högste befälhavare [ 1 6 ] , kofferdikapten [ 1 9 ] , underskeppare [22], «gammul» skeppsgosse [24], chef pa flaggskepp [ 2 5 ] , fiskeskeppare [26], befälhavare pi en pris [30], sekond [ 3 1 ] ; — dan. I. skibsforer, orlogskaptajn [1]. II. skibsinspekt0r (ved reden) [2], skibssergent [3], eksamineret kystskipper [5], flagkaptajn [ 2 5 ] , prisemester [30], stabskaptajn [ 3 1 ] ; — norv. I. kaptein [1]. II. utrustninssjef [2], vlpensjef [3], kystskipper [5], kystvaktsjef [ 1 5 ] , genralkaptein [ 1 6 ] , kaptein for lang fart [ 1 9 ] , offiser som kommanderer matrosene [ 2 2 ] , eldstemann ombord [ 2 4 ] , kaptein pä flaggskip [ 2 5 ] , skipper pa fiskebat [26], kaptein pä kapret skip [ 3 0 ] ; — russe I. kapitan, komandir [1]. II. kapitan malogo plavanija [5], kapitan dal'nego plavanija [ 1 9 ] , starsij junga [24 y,—pol. I. kapitan marynarki handlowej, kapitan marynarki wojennej [1]. II. inspektor [2], /pod/ficer, chef policji okrçtowej [3], kapitan zeglugi przybrzeznej [5], komendant policji nabrzeznej [ 1 5 ] , komodor [16], kapitan zeglugi wielkiej [19], bosman okrçtowy [22], ochmistrz wzgl. starosta jungów [24], dowódca okrçtu flagowego [25], kapitan, szyper statku rybackiego [26], statek pryzowy [2 5 ], oficer nawigacyjny [ 3 1 ] ; — serbocr. I. zapovjednik, kapetan [1 ]. II. zapovjednik ribarske straze [ 1 5 ] , kapetan duge plovidbe [ 1 9 ] , prvi casnik, prvi oficir [ 3 1 ] ; — basque I. kapitain [ 1 ] ; — turc I. kapudan [1 ] ; — gr. I. ó 7tÂoiapj(oç (K. ó Ka7i€T KanÓTÓ). *caprerie, s.f., armement en course, métier du capre: 1695 «Mémoire concernant la caprerie, la course et capotage, v, cabotage les privilèges dont elle a besoin », in Oisivetés de M. de capoter, v. intr., [de capot~\ syn. de faire capot (1792, Vauban, t. IV, p. 156. ROMME) : 18 2 o « De petits bâtimens peuvent capoter sous l'effort d'un grain, s'ils sont mal chargés», WlLLAUMEZ. capoudan pacha, v. capitan-pacha capoul, v. caupol capoulière, s.f., [lat. caput forme: -liero (FEW, t. II, 1, 343a); (terme de pêche) 1769 « nappe de filet d'auffe, à larges mailles qu'on met à l'entrée des bourdigues pour empêcher le poisson de s'échapper, et 216

port, oficio de corsario, armamento de corso; — angl. privateering; — néerl. kaapvaart; — ail. Kaperei, Freibeuterei; — sued, kaperi; — norv. sjòròveri; — russe kaperstvo ; — poi. kaperstwo, kosarstwo. *capsia, -ae, s.f., coffre de navire (cf. ce mot 6): 1250 «Promittimus vobis Janua deferre in dictis galeis et aportare capsias sex pro qualibet galea», BYRNE, Genoese Shipping, p. 9 2 ; 1334 «item quod capsiapro

capsonus-caput armis possit

fieri

de versus bandam drictam prope

portam f o g o n i amutata (sic) dicte gallee», Gaiariae,

Officium

c a p u c i n e , s.f., 1 . courbe servant à lier l'éperon avec le corps du vaisseau; une de ses branches porte sur l'étrave, en dedans du vaisseau, et l'autre porte sur le digon

in JAL, s.v. ; syn. capsonus.

* c a p s o n u s , s.m., coffre (cf. ce mot 6 ) : 1 3 3 4 «item quod in

(cf. ce mot), où elle est retenue par des clous à pointes

dictis galleis possit portari per mercatores capsonum

perdues:

unum pro armis in quo possint stare duo paria armorum

C o u r b e qui s'applique en saillie sur l'avant du vaisseau

cum capelleto», Stat. gén. du Gaiariae,

25 oct., in

Officium

p.

poisson 201);

(BERNARD,

cf.

huitain,

Navires...

pinassage

ou C o u r b e

de C a p u c i n e . . .

en dehors du haut de l'étrave, pour servir à former l'éperon. O n façonne le haut de cette courbe en crochet,

p. 7 5 , in JAL; syn. capita.

" c a p t e , s.f., droit de ~ : droit seigneurial levé sur la prise du

1797

Bordeaux,

(droit de), plat

pour

y

faire

tenir le collier du grand é t a i . . .

La

1.1,

capucine a la même épaisseur que l'étrave ; sa saillie en

de

dehors du vaisseau est arbitraire, et dépend de la figure qu'on

poisson (droit de),

veut

donner

à l'éperon»,

LESCALLIER;

2.

c a p t e u r , s. et adj. m., [lat. captare] n o m donné au capi-

courbe de bois ou de fer ajoutée intérieurement à un

taine, et, par extension, au navire qui en prend un autre :

bâtiment vieilli ou fatigué, pour lier ses murailles avec

1803

les ponts : 1 8 4 8 « d'autres courbes en fer ou en bois,

«Aussitôt après la prise d'un navire, les capi-

taines capteurs se saisiront des congés, passeports, lettres de m e r . . . », Arrêté du 2 prairial, an XI, tit. II, chap. I, art. 59, in DUVERGIER, t. XIV, p. 2 7 0 . it. predatore; — esp. apresador, captor; — cat. captor; — port, apresador; — bret. kapitan-preizer; — angl. capturing ship; — ne'erl. kaper, veroveraar; — sued, uppbringare; — dan. kaper, opbringende skib; — norv. kaprer og kapring av skip under krig; — pol. kaper, korsarz, pirat, flibustier; — gr. ô Xrficmjp. *captura,

-x,

s.f., pris absolt., ou captura piscium

1.

pêche, installation fixe de pêcherie : 1 1 4 8 « sic a u t e m . . . aquam determinatam libère possederant ut nemo infra terminos prefatos pro captura piscium, quas v u l g o

qui servent à lier, à fortifier les navires fatigués, s'appellent aussi Capucines; par une branche, elles sont chevillées sur les ponts au portage des baux, et par l'autre, sur le v a i g r a g e » , B O N N E F O U X et PARIS. R.-CH.D. esp. capuchina, curva capuchina [1]; — cat. corbató caputxi [1], corbato [2]; — port, curvas do alto das cobertas, que unem os vaus ao costado do navio [1], (ponts) curvas das cobertas [2]; — angl. standard knee [1], stand and knee, double (repair) frame [2 ] ; — all. verkehrte Knie im Galjon [ 1 ] ; — russe knica, standers [ 1 ] ; — gr. ò £ç

* clinquet, s.m., engin de pêche; peut-être syn. de cliquet'. sept. 1402 «nous les [engins de pêche] avons cy fait escripre et nommer : . . . la bouresche, la chace, le marchepié, le clinquet, le rouable,... », Ordonn. rois de France,

t. VIII, p. 5 3 5 .

clint, v. clin clipot, s.m., (terme de pêche) partie des lignes de pêche, petite pantoire, généralement en fil de laiton, avec un oeil au bout, qui sert à fixer les bas de lignes sur la ligne principale (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.); cf. balance II 2. suéd. skankling; — russe povodec; — serbocr. celicni nastavak na povrazu.

clipper, s.m., [améric. clipper, «qui coupe (la m e r ) » ] type de voiliers du commerce, apparus au 19 e siècle, qui par différence avec leurs devanciers aux formes pleines, se distinguaient par l'allongement de leurs coques et la finesse des lignes de leurs carènes, en vue de l'obtention de vitesses élevées. Conçus par les Américains, perfectionnés par les Anglais, ils se développèrent au cours du siècle. Au commencement, les Baltimore clippers etaient generalement gréés en goélettes ou en bricks, puis, vers 1850, ils furent remplacés par des navires plus grands, gréés en trois mâts carrés inclinés, qui firent les voyages de San Francisco par le Horn, et de Chine (les fameux « tea et opium clippers »), et d'Australie. Ces fins voiliers se signalèrent effectivement par des vitesses extraordinaires, puisque nombre d'entre eux couvriront des journées à 1 5 nœuds et plus, de moyenne, et que certains (les Lightning, entre autres) auraient atteint des vitesses de 20 et 21 nœuds: 1848 « . . . cette drogue, apportée de l'Inde par les clippers», ITIER, Journal, t. I, p. 2 6 7 .

R.-Ch.D.

it. clipper; — esp. cliper; — port, cliper; — roum. cliper; — angl. clipper; — néerl. klipper; — suéd. klipperskepp; — dan. clipper, klipperskib; — norv. klipper; — russe kliper; — pol. kliper; — serbocr. kliper;— gr. oÇvïtAovv, oAnâç^K. TO KXÎ7t7tep).

cliquet, s.m., (terme de pêche) engin bruyant destiné à rabattre le poisson ( 1 6 1 1 , GOTGRAVE) ; syn. cliquette 2. roum. clichet; — angl. pawl, detent.

cliquette, s.f., (terme de pêche) 1. pierre trouée que l'on attache à la bordure inférieure des filets pour les lester : 1723 « cliquettes... Il en faut trois à chaque verveux », SAVARY

DES

(DAUBRÉE, Pêche

BRUSLONS;

2.

syn

de

cliquet

fluviale).

néerl. steen (aan een steeknet) [1]; — suéd. sànksten [1]; — dan. synkesten [1]; — norv. synkestein [1]; — russe kamennoe gruzilo [1]; — serbocr. mazor, maca, morica [1].

*cliqueur, s.m., ouvrier travaillant à la construction d'un assemblage a clin: 1369 «plusieurs autres carpentiers,

cliqueurs et teneurs ses compagnons [travaillant à la construction d'une barge », Bibl. nat., ms. fr. 26008, n° 7 9 1 . A.C. clisson, cloaison, v. cloison cloche, s.f., [bas lat. docca\ 1. instrument destiné, abord des navires, comme partout alors, à donner des informations et des ordres et à faire des signaux. Il y en avait généralement deux, la cloche de la timonerie, sur l'arrière, qui piquait les heures, et la « grosse cloche », devant, qui sonnait l'alarme et les divers mouvements et servait aux signaux de contact de nuit et par brume : 1797 « . . . je perdis souvent de vue l'Astrolabe, dont j'entendais cependant la cloche», Voyage de La Pérouse, t. II, p. 2 3 3 ; c. 1824 «nous rencontrâmes les brumes les plus épaisses conservant autant que nous le pouvions la vue du Sceptre qui, lorsque nous nous perdions dans la brume, faisait sonner sa cloche, battre la caisse ou tirer des coups de canon », Souvenirs... LA MONNERAYE, p. 5 6 ; 2. cloche de cabestan: cf. cabestan I; 3. cloche de plongeur: construction en forme de cloche au moyen de laquelle on peut descendre un homme sous l'eau: 1678 « S a Maj. a veu ce que vous [avez] escrit concernant la cloche de bois que le sieur de Langeron a fait faire pour travailler sous l'eau », Arch. nat. (Marine), B 2 38, f ° 4 1 6 v°. R.M. it. campana [1], campana dell'argano [2], campana di palombaro, da marangone [3]; — esp. campana [i],tambor, campana de cabrestante [2]; — cat. campana [1], capciro [2]; — port, sino [1], saia do cabrestante [2], campanula do mergulhador [3]; — roum. clopot [1], clopotul cabestanului [2], clopot scufundâtor [3 ]; — bret. klocli [ 1 ] ; — angl. ship's bell [1], drum of capstan, barrel [2], diving bell [3]; — néerl. klok, scheepsbel [1], voering, trommel (aan een gangspil) [2], duikerklok [3]; — ail. Schiffsglocke [1], Trommel [2], Taucherglocke [3]; — suéd. skeppsklocka [1 ], valsen pa vindspel [2 ], dykarkloska [3 ] ; — dan. klokke [1], spiltromle [2], dykkerklokke [3]; — norv. klokke [1], spilltrommel [2], dykkeklokke [3]; — russe sudovoj, kolokol [1], baller spilja [2], vodolaznyj kolokol [3]; — pol. dzwon okrçtowy [ 1 ] , glowica koibwrotu (windy) [2], dzwon nurkowy [3]; — serbocr. zvono [1], ronilacko zvono [3]; — basque ezkila, zeinu [1 ] ; — turc kampana [1], beden [2]; — gr. O KCÛSIOV [1], o n o p f i ô ç [2], o KARASVTIKOÇ KWSCOV [3].

*clochier, s.m., (sens incertain) sorte de radeau (?): 13 e s. «S'es giterent sor un clochier», Floire et Blanceflor, p. 1 3 0 .

*cloderia, -ae, s.f., ensemble des clous d'un navire, clavaison: 1268 «axiis tribus, axonibus tribus pro darbare, cloderia una», in JAL, Arch. Nav., t. II, p. 393; syn. clavasio; cf. clouterie. cloer, v. clouer cloison, s.f., [bas lat. clausionem, acc. de clausio, de clausus, « c l o s » ] formes: cloaison, clisson ; panneau de bois ou de toile mobile, utilisé dans les cales ou sur les ponts d'un vaisseau : 1415 « . . . ilz osteront les pieux et les cloisons estans dedens et environ iceulz bateaux 293

clopum—clou ou vaisseaulx, pour garder et retenir ledit charbon», Lettres de Charles VI, in Ordonn. rois de France, t. X, p. 292; 1529 «recueillismes du bois pour faire les cloaisons en notre nef », P A R M E N T I E R , Journal, p. 58; 1702 «fronteau de séparation, clisson, cloison de bois», A U B I N , S . V . fronteau; 1 7 4 0 — 1 7 4 4 «onles distingue dans les vaisseaux de guerre par grande cloison de l'avant, grande cloison de l'arrière, cloison de la fosse aux lions, cloison des soutes, cloison de la chambre aux voiles, cloison de sainte-barbe, cloison de la grand chambre, et cloisons des chambres», O L L I V I E R , Tr. de constr., f ° 1 3 2 v°. it. paratia; — esp. manparo, tabique; — cat. cmbà; — port. antepara; — roum. pârete, bulmea, bulumea ; — bret. speurenn; — angl. bulkhead; — ne'erl. houten schot; — ail. Schott; — suéd. skott, vàigg; — dan. skillerum, slullevaeg, skot; — norv. skott; — russe percberka; — pol. grodz; — serbocr. Siâippayjua, pregrada; — turc perde, bolme; — gr. TO

galies», Ibidem, n° 2 4 6 7 5 ; 1 3 9 0 «iii planchiés de iii de halles de Bretaigne du clos des gallees», Arch. dép. Seine Maritime, Reg. 5 du tabellionnage, f 0 12 v°), et des ateliers et entrepôts. Le clos des galées fut d'abord administré par un garde (1336 «recheu de Thommas Fouques, garde du doz des galiez du roy nostre seigneur a Rouen», Bibl. nat., ms. P.O. 1619, Laguillon n° 2), tandis que les constructions étaient dirigées par un maître des ouvrages (1356 «moy, Laurent Poolin... visiteur et maistre des ouvrages et reparacions... », Bibl. nat., ms. fr. 2 6 0 0 1 , n° 5 3 4 ) ; les deux charges furent réunies en 1374 et confiées a un officier qui devint le maître du clos des galées (1385 «Jean Choque, dit Desramé, maistre du clos des galees les Rouen», Bibl. nat. ms. lat. 1 6 9 2 8 , f° 199). Incendié par les Rouennais à l'approche des Anglais en 1418, le clos des galées de Rouen connut à nouveau une activité réduite après la fin de l'occupaTO (ppceyfia. tion anglaise et jusque vers 1 540. Une annexe du clos *clopum, -i, s.n., cordage (?): 1 3 1 8 — 1 3 2 0 «pro V I I des galées de Rouen était établie à Harfleur. Dès le clopis scilicet funibus de herbo», L A R O N C I È R E , règne de Philippe le Bel, on y fit d'importants armeEscadre, p. 407, note 3. ments pour le roi. Le port, fortifié et agrandi surtout pendant le dernier quart du 14 e siecle, devait, au 1 5E clore, v.tr., [lat. claudere\ forme: clorre; 1. mettre en siècle, supplanter le clos des galées de Rouen: simple place le dernier bordage d'un pont, de l'oeuvre morte, bassin bordé de quais et fortifié, il était d'une concepdes fonds ( 1 7 4 0 — 1 7 4 4 , O L L I V I E R , Tr. de constr., tion très différente de ce dernier; il n'en prit pas f ° 134 v°); 2. (arch.) établir des cloisons dans un moins le même nom, encore que celui-ci ne soit guere bateau : 141 5 «lesdis Mesureurs clorront et desclorront atteste que par des documents plus tardifs (Répert. les bateaux et nefs dont ils seront mesureurs, et auront numér. des Arch. Comm... Harfleur, p. 37, 3 8 , 4 9 ) . la charge; c'est assavoir, qu'ilz osteront les pieux A La Rochelle, le nom de clos des galées fut occasionnelet les cloisons estans dedens... », Lettres de Charles VI, lement donné au port. A.C. in Ordonn. rois de France, t. X, p. 292. closet, s.m., (terme de pêche) haut-parc à extrémité esp. tapar [1]; — dan. lukke til [1]; — norv. innstallere carrée: 1753 «on ne prend dans les closets que le [1]; — serbocr. zatvoriti, pregraditi [1]; — turc kapamak, poisson qui se maille, puisque le fond en est ouvert, baglamak [1 ]. c'est à dire que le filet n'est point ensablé, ni le bas du clos (des galées), s.m., ou parc (des galées), s.m., nom parc fermé d'un clayonnage », Encycl. ; syn. cahosset, donné, principalement à Rouen, à un établissement euhausse-, cf. parc. destiné à la construction des nefs, galées, barges et clôture, s.f., [réfection de closure, du lat. clausura^dernier autres bâtiments appartenant au roi, à leurs réparations, bordage d'un vaisseau (cf. clore) ( 1 7 4 0 — 1 7 4 4 , mais aussi et surtout à leur hivernage ; le clos des galees O L L I V I E R , Tr. de constr., f ° 1 3 4 v°). de Rouen comprenait aussi un important atelier de clou, s.m., [lat. clavus] forme: cleu; I. objet d'usage fabrication d'armes et des entrepôts de vivres. courant, en fer ou en cuivre, attesté dans ses utilisations Créé vers 1 2 8 0 — 1 2 9 0 , le clos des galées de Rouen fut maritimes, depuis le 14E siècle: 27 déc. 1369 «xvi c d'abord appelé indifféremment «tersenal» (1297 et demi de grant clou agu..., ij m iij c v de deux de «ouvriers par semaine pour les galies ou tersenal», tillac..., ij m vj c de doux de tillac..., vjm"c de deu a F A W T I E R , Comptes, t. II, p. 5 9 2 ) , «clos» («pour gantier..., v c de cleu a huys », Bibl. nat., ms. fr. 2 6 0 0 9 , amener pierre et merrien au clos », Ibidem, n° 2 4 6 6 0 ) , n° 815 ; 28 juillet 1370 «un millier et demi de dou ou «parc» («pour quellir bois et pour amener le au stoupperol, et quatre cens de clou pour banquetes, parc», Ibidem, n° 2 4 6 5 0 ) . Il occupait un assez vaste quatre cent de dou sommesaz, vint cinq grans clous espace sur la rive gauche de la Seine, en aval du pont. d'une esparne», Bibl. nat., n.a. fr. 2 0 0 2 6 , n° 1 5 6 ; Entoure des l'origine d'une clôture, il était fortifié 1516 « Item, il y a en lad. nef du dou de toutes sortes, d'une robuste palissade doublée de part et d'autre de des chevilles et autre vieille ferraille», B R E A R D , Doc. larges fossés et renforcée de tourelles ou «gardes». relat. mar. norm., p. 42; 1679 «[les perceurs] avaient Il ne comportait pas de bassin mais de nombreuses cales chacun une masse et une gibeciere pour tenir les dous », couvertes (paiement en 1297 de «tuile, corniers, fesArch. nat. (Marine), B 3 32, f° 389; 1820 «les dous teures et arestiers pour couvrir les mesons dessus les 294

clouer—cobe de tillac, demi-tillac, de lisse, sont longs de trois à quatre pouces: de plus grands sont designés par le nombre

de

pouces

qu'ils

WILLAUMEZ; cf. clavellus.-

ont

de

longueur »,

L o c . : clou à carvel, ~ à

clin : cf. carvel 2, clin ; ~ à doublage : petit clou en cuivre, à tête large ( 1 8 2 0 , W I L L A U M E Z ) ; ~ d'étoupe: clou à tête large et à longue pointe ( 1 5 8 4 , N l C O T , s.v. clou); ~

de mauguière-, ~ à maugère: clou à tête large

et de peu de longueur ( 1 5 8 4 , Ibidem): 1 8 2 0 «les clous à maugère ont une tête plate, large de six lignes, et n'ont que neuf lignes de longueur », W l L L A U M E Z ; 1 8 3 5 « on les revêtissait [les carènes] en planches de sapin trèsminces; ces planches étaient ensuite recouvertes de clous à maugère en si grande quantité, que leurs larges tetes se touchant toutes, formaient un revêtement en fer sur la carène», L E C O M T E , Diet, pittoresque de mar., s.v. clous; ~

à plomb:

à tête

(1820, WlLLAUMEZ);

ronde

clou de peu de longueur et ~

à pompe:

clou court et à petite tête ( 1 8 2 0 , Ibidem);

~

de

poids et de fiches: 1 6 8 7 «clous de poids et de

fiches,

sont des clous que l'on reçoit dans les magasins du R o y , où il s'en trouve depuis un pouce de longueur,

plathoved, (— à plomb) blys0m, rundhoved dœkspiger, (— à pompe) pumpenellike ; — norv. I. nagle, (— à carvel) spiker, (— à doublage) messingstift, (— de mauguière, — à maugère) flathodet spiker, (— à plomb) rundhodet spiker, (— à pompe) pumpenellik; — russe I. gvozd', nagel'; —pol. I. gwozdz, (— à carvel) gwozdz 3 1/2 — 4 I ! 2 ca l e > ( — à doublage) gwozdz obiaa, poszycia, (— de mauguière) gwoxlz krótki z du¿£ g í ó w k j , (— à plomb) gwozdz z plask3 g l o w k j , (— à pompe) gwós'dz krótki z mat.} glowk? ; — serbocr. I. zakovica, Idin; — basque I. itze; — turc I. çivi, ekser; — gr. I. ó tjAoç, (— à carvel) ó T)\oç TerpaycovonéfiaAoç, (— à doublage) ó J/Aoç ¿7iij(aXK(iiato)ç. c l o u e r , v. tr., f o r m e : cloer; assembler à l'aide de clous: 12 E s. « N é s assechier e nés floter,/Nés cheviller e nés d o e r » , W A C E , Brut, in KELLER, p. 2 2 4 ; cf. clavare. it. chiodare, inchiodare ; — esp. davar ; — cai. davar ; — port. pregar, cravar; — roum. a bate cuie; — bret. tacha; — angl. to nail; — néerl. vastspijkeren ; — ail. spikern, spiekern, (an) nageln; — suéd. spika; — dan. sómme til, fastnagle; — norv. spikre; — russe sbivat' gvozdjami; — pol. wbijac gwozdzie, przybijac gwozdziami ; — serbocr. zakovati, prikovati, pribiti ; —basque itzatu;

— turc çivilemek;

— gr.

îjXôco,

KaOrfXôœ, -£> (K. Kapipojvoj).

jusqu'à 27 et de large depuis une ligne jusqu'à 1 2 . D e

* c l o u e u r , s.m., ouvrier chargé de d o u e r les membrures

maniéré que dans ces diverses sortes de d o u x , il y en

d'un bâtiment en construction: 1 6 7 9 « dix compagnies

a pour tout ce qui est nécessaire dans la marine, soit

de charpentiers, 50 doiieurs, 4 0 portefaix», Rapport

pour joindre des masts de plusieurs pièces, pour d o u e r

de l'intendant B r o d a r t du 1 1 nov.

J.-P.A.

des membres contre les bordages, végrer les vaisseaux,

* c l o u e u r e , s.f., fixation au m o y e n de d o u s : 1 6 E s. « Jusques

pendre, et doubler les mantelets des sabords, assembler

à ce que les liaisons [ D ' u n e galère] soient affermies, et

les

pièces

du

gouvernail,

et

coudre la ferrure »,

D E S R O C H E S ; ~ à taquet; les d o u s à taquets sont de

les doueures toutes accoustumees », A M Y O T , De

la

fortune des Romains, p. 9, in H U G U E T , s.v.

gros clous que l'on enfonçait dans les couples des

esp. davazon; — suéd. spikfog; — norv. spikring; — russe

navires en construction, dès qu'ils étaient mis en place

soedinene

pour servir d'échelons aux ouvriers qui circulaient dans

KaptfiiSofirjTpa

la carcasse ( G U I L L E U X LA ROËRIE, Notes, s.v.); II. (arch.) (métaphore littéraire) syn. de barre de gouvernail:

1560

« q u o y que machinent les hommes, ou

mesmes le diable, toutesfois D i e u tient le d o u du gouvernail»,

C A L V I N , Institution

chrestienne, liv. I,

chap. XVIII, §. 1, p. 2 7 1 ; cf. clavus I I 1. it. I. (— à carvel) chiodo do coperta, chiodi da bordature, (— de mauguière, — à maugère) chiodi stopparuoli, stopparuoli, (— à pompe) bullette da tromba, (— de poids et de fiches) chiodi a peso ; — esp. I. davo, (— à doublage) davo del sobreforro, (— de mauguière, — à maugère) estoperol, (— à pompe) davo de bomba ; — cat. I. agut, dau ; —port. I. prego, cravo, (— à pompe) tachas de bomba ; — roum. I. cui ; — bret. I. tach; — angl. I. nail, spike, (— à carvel) spike nail, (—à doublage) sheathing nail, (— d'étoupe) caulking nail, (—de mauguière, — à maugère) scupper nail, dout nail, (— à plomb) lead nail, (— à pompe) pump tack, pump nail; — néerl. I. spijker, (— à carvel) zestigpondspijker, (— de mauguière) platkop, (— de pompe) pompspijker, (— à taquet) takbout. II. helmstok ; — all. I. Spiker, Spieker, (— à mauguière, — à maugère) Mamieringspieker, Plathofdten; — suéd. I. spik, nagel ; — dan. I. s elm, nagle, (— à carvel) spiger, (— à din) klink, (— à doublage) forhudningsstfm, (— de mauguière)

na

gvozdjah; (k. TO

— gr.

TO'

Í)AokÓ7110V,



KapipoKaXovni).

* c l o u t e r i e , s.f., syn. de clavaison : 1 5 3 8 « Item, faut porter de toutes sortes de douterie, B r a y et G o u d e r o n pour lesdits Navires », RlBIER, Lettres et rnérn. d'Estat, t. I, p. 2 1 4 ; cf. cloderia et clavasio. e l u s a , v. e x c l u s a * c l u s i o , -onis, s.f., pêcherie faite d'un barrage dans l a m e r ou

sur une rivière:

1014

«et si dusionem facere

deberetis per salvare ad nos talem h o n o r e m , . . . hoc est quartum piscem», Lex. lat. med. aevi iugosl.; c. 1 1 30 «et quicumque tenerent molendina et d u s i o n e s . . . », Cartual. Andegav.

ni, n ° 1 1 5, p. 8 6 .

c o a g u l a r í a , v. c o g o l a r i a c o a r m a t e u r , s.m., armateur associé avec un autre; cf. combourgeois. esp. coarmador;

N.F. — angl. shipowning

partner; — russe

sovlodelec sudna. c o a s t e r , s.m., navire caboteur: 1 6 7 2 « . . . autres sortes de vaisseaux comme des coasters, des yachts, chaloupes...»,

in

Français

mod.,

des

t. XXIII ( 1 9 5 5 ) ,

p. 2 1 5 . c o b e , s.f., syn. de ancette:

1 7 5 0 « c o b e s . . . N o m qu'on

donne sur mer a certains bouts de cordes, nommees 295

cobillon—cochoir

aussi ancettes, dans lesquelles on passe d'autres cordes », PREVOST, Manuel Lexique; cf. bouline i . cobillon, s.m., type de nasse: 1 5 1 1 «aux fosses aux poissons trouvés... ung tramaire, ung cobillon, ung abliere », in D u C., s.v. cobla. *C0bla, -ae, s.f., (terme de pêche) (sens incertain) 1449 «prò licentia piscandi ad mediam coblam retium in riparia Sagonae sive trahendo sive exsavando », in D u C., t. II, p. 407, col. 1 ; cf. cobillon, cochois. co-bourgeois, v. combourgeois coca, v. coggo *coca, -ae, s.f., formes: chocha, cocca, coccha, coqua; coque (cf. ce mot I): 1218 «Templarii milites in quadam eorum Coca intrantes, fluvium transire volentes », Mémorial des podestats de Reggio, in D u C. s.v. cogo, t. II, p. 420, col. 2 ; 1370 «dictus dominus... Rex... mandavit restimi dictis Gabriel) et Angelo ipsas carracham navem, et cocham polaynam cum suis furnimentis », in PlCO, p. 9 1 ; 14e—1 5 c s. « cum chocha pregrandis Ianuensium piraticam in Oriente exerceret, Veneti très pregrandes chochas contra eam exornarunt, in quibus erant quingenti pugnatores... », DANDOLO, Chron., Appendice II, p. 400; 1441 «... extraherede portu Januae, seu aliquo districtus loco ejusdem, aliquam navem, cocham, seu aliquod aliud vax [«V] navigabile », Officium Gaigriae, chap. XI, in

port, barco, barca de passagem ; — angl. passage boat, river boat, canal boat, track boat; — ne'erl. veerschuit; — ail. Kahn, Marktschiff; —suéd. transporbât \—dan. flodpostskib; — norv. skòyte; — russe palubnyj passazbot; — serbocr. teretni brod. coche II., [probabl. bas lat. cocca] entaille: 1. s.f., en terme de charpenterie: 1848 « ~ . . . entaille que font les charpentiers mâteurs pour marquer, sur leurs broches, les diverses longueurs qui représentent les diamètres différents que doit avoir le mât auquel ils travaillent, à ses points principaux», BONNEFOUX et PARIS; 2. s.m., en terme d'artillerie: syn. d'adent (d'affût de canon): 1702 «coche d'affût de b o r d . . . c'est ainsi que quelques-uns appellent les dents, ou entailles, qui sont dans les flasques au derrière de l'affût, pour y poser le traversin», AUBIN; cf. encoche. it. feritoia, guida, taglio, tacca [2]; — esp. entalladura [1]; — angl. notch [1]; — néerl. keep [2]; — sued. intappning, skâra, hak [2]; — norv. innsnitt [2]. coche III., s.m., (terme de batellerie) coche de pompe: étui en bois carré réservé pour le passage d'une pompe (Dict. batel.); syn. cage (de pompe). suéd. pumphus ; — russe futljar pompy. coche IV., s.m., [forme normande, du lat. calceus] (terme de peche) poche qui termine le chalut.

PARDESSUS, t. iv, p. 466. *eocan, s.m., formes: coken, quoquain; à rapprocher de la famille des coques (cf. coque I) (?): 1271 «de deus cocans, trois mailles. De caskun coken qui maine grain, del muy un denier», TAILLIAR, Actes... langue... wallonne, t. I, p. 475. cocca, v. coca cocca, v. coggo coccha, v. coca cocco, v. coggo coccolarla, v. cogolaria cocha, v. coggo

angl. cod end ; — suéd. trâlficka ; — russe kutok ; — serbocr. sak. coche (en), loc., on dit d'un hunier et d'un perroquet qu'ils sont en coche, lorsque les poulies d'itague se touchent, et qu'il n'est pas possible d'élever davantage la vergue sur son mât, de la hisser plus haut (1820, WlLLAUMEZ): 1702 «porter les hunier en coche... c'est les hisser au plus haut du mât», AUBIN; syn. de clef en clan.

*cocha, -ae, s.f., terme générique d'embarcation, coche (cf. ce mot I): 14 e s. «se conferens et reddens ignominiose cum eisdem complicibus fugitivum, prime quamdam navem seu cocham, et deinde geleam supradictam conscendit », in MARTÈNE, Thesaurus anecdotorum, t. II, col. 7 8 3 F. coche, v. coque coche I., s.m., [lat. caudica] bateau de transport pour les personnes et les marchandises: 1249 «Li rois entia en une coche de Normendie», SARRASIN, Lettre Nicolas Arrode, p. 4. Ce mot est employé en locutions: 1672 «seront les maîtres des bateaux-coches tenus aux jours de leur départ d'avoir leurs bateaux prêts», ISAMBERT, t. XIX, p. 4 1 ; 1775 «... des coches et diligences d'eau établis sur les rivières de Seine, Marne, Oise, Aine, Yonne...», Ibidem, t. XXIII, p. 266; cf. cocha.

cochet, v. coquet *COChetier, s.m., celui qui construisait les coquets: 13 e s. « . . . tonneliers, cochetiers, fesseurs de nez, tourneurs, lambroisseurs... », BOILEAU, Livre des mestiers, 1ère partie, tit. XL VII, art. 8, p. 88. *COChetus, -i, s.m., type d'embarcation, coquet: 1 2 1 6 « si vero contineatur in baco vel in cocheto merrenum ad dolia facienda », in JAL, s.v. *COChina, -ae, s.f., petite embarcation: 1415 «nuper expositione prudentis viri Johannis Boni Ludovici, civis nostri, patroni unius nostre cochine, disciplenter audivimus», Listine 0 odnosajih..., t. VII, p. 204.

296

it. a testa di albero ; — esp. a reclamar ; — angl. hoisted-a-block, chock a block ; — néerl. in top ; — suéd. i topp ; — dan. i top ; — norv. mers til topps; —poi. zeglowac z marselem na topie.

cocho, v. coggo cochoir, s.m., syn. de toupin (1783, Encycl. M. Mar.)-. 1820 « ~ , morceau de bois d'orme, travaille dans la forme d'un cône plein, dont la circonférence est creusée en trois, quatre, cinq ou six cannelures pro-

cochois-coffre

fondes, dans le sens de sa longueur, qui n'excède jamais dix-huit pouces : on s'en sert pour le commettage de toute espèce de cordages», WlLLAUMEZ; barre de cochoir: cf. barre I n . it. pigna, topino; — esp. arador, pina de cordeleria; — port. cipote; — angl. laying top; — néerl. wvit; — ail. Lehre; — suéd. repslagarvinda ; — dan. top ; — russe curka.

*cochois, s.m., (terme de pêche) type de nasse: 1403 «certaines nasses ou cochoiz pour prendre les poissons», Arch. nat. JJ 158, pièce LII. cochus, v. cocus cocko, v. coggo coco, v. coggo cocolaria, v. cogolaria cocotier, s.m., terme désignant un bâtiment au gréement grossièrement établi (1799, Voc. of sea phrases). cocquet, v. coquet *cocus, -i, s.m., forme: -chus; cuisinier du bord, coq (cf. ce mot 1): 24 sept. 1330 «dictus dominus capitaneus habeat et habere debeat prò suo sallario, scribe, domicellorum, cochi, trombatorum, nacharati... », Stat. génois, chap. 28, in PARDESSUS, t. IV, p. 443. codarde, s.f., (terme de pêche) queue de la madrague (Provence) (GUILLEUX LA ROÊRIE, Notes, s.v.). codco, v. coggo *code (de la marine), s.m., au 18 e siècle, nom donné à l'ordonnance sur la marine d'août 1681: 1753 « code de la marine... la première [ordonnance d'août 1681 ] est la seule que l'on appelle code, comme contenant un règlement général pour la police de la Marine», Encycl. *codelande, s.f., (terme de galère) (sens incertain) déformation de l'italien «coda de landre» qui désignait les ferrements du calcet sur lesquels venaient se fixer les costières (GUGLIELMOTTI): 1677 « Ferremens pour équiper l'arbre de maistre, tailles, et autres choses... Deux codelande pour le pert du calcet», DASSIÉ, Arch. Nav., p. 139. R.M. codin, s.m., (terme de pêche) en Picardie, désigne un type de bouée de forme conique, réalisée en boissellerie (BEAUDOUIN, Bateau de Berck, p. 118). *codindele, s., anneau liant le pierrier à son affût: nov. 1641 — oct. 164 2 « Pour trois codindeles de fer pour les canons perriers, et un gros aneau pour les batardes, j'ay payé 14 réaux... 4 liv. 5 s. 6 den. », Comptes des dépens, faites pour la galère d'Ornano, f° 26 v°, in JAL, s.v. L.D. *codnet, s.m., (terme de pêche) type de filet pour la pêche à la morue: 14 e s. «... Il ya [szV] un autre manere de reye, que l'em apele codnet», Lib. custum., t. I, p. 116. çodrum, v. çedrum coëffe, v. coiffe coeffe, s.f., 1783 «cœffe ou guirlande ... sont despieces essentielles, de différentes longueurs et de différente courbure, qui lient intérieurement et horizontalement

l'avant du vaisseau dans la partie et dans la hauteur de l'étrave », Encycl. M. Mar. esp. buzarda; — néerl. verband; — ail. Bugband; — suéd. stàvfôrband; — norv. deksel; — russe brestuk.

coëffer, v. coiffer coënaticum, v. cenaticum coëte, v. coitte coffre, s.m., [lat. cophinus\ forme: cofre; 1. (arch.) 1740—1744 ce sont des especes de batteaux plats sur lesquels on apuye la prouë et la poupe d'un vaisseau qu'on radoube a flot», OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 137 r°; 2. désigne la cavité existant entre les gaillards d'avant et d'arrière et les bastingages (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.): 1783 «un vaisseau a beaucoup de coffre, quand il a trop de hauteur de plat-bord ; c'est un grand défaut dans les petites embarquations, à cause des coups de mer», Encycl. M . Mar.; 1820 «unbâtiment qui a u n p o n t d e plain-pied et une muraille tout autour, est dit avoir beaucoup de coffre, si cette muraille ou vibord est elevée de plus de cinq pieds ; il a peu de coffre, si elle n'a que trois pieds et demi ou quatre pieds au-dessus du pont», WlLLAUMEZ; 3. coffre à gargousse ou coffre à poudre ( 1740— 1744, OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 137 v°): retranchement de planches établi dans les soutes aux poudres, où l'on met les gargousses lorsqu'elles sont remplies (1687, DESROCHES); 4. coffre à feu: 1702 «cofres à feu,... ce sont des cofres qu'on remplit de feux d'artifices et de matières combustibles, et qu'on tient en quelque endroit, pour endommager les ennemis qui ont sauté à bord, ou pour faire sauter le vaisseau entier», AUBIN; 5. coffre d'amarrage : bouée d'amarrage. Grande bouée, dont la forme est celle d'un large cylindre plat, aux génératrices verticales; elle est tenue sur une chaîne à patte d'oie, dont les trois branches sont mouillées sur autant d'ancres. En maillant sa chaîne sur un organeau porté sur le coffre, le bâtiment se trouve immobilisé sans avoir à mouiller son ancre (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.); 6. coffre de bord: 1687 c'est un coffre de bois dont l'assiette est plus large que le haut, où les gens de marine mettent ce qu'ils portent à la mer», DESROCHES; cf. capsia, capsonus, casela, cistum. it. cassa d'ormeggio [5], cassa da marinaro, da marinaio [6]; — esp. poro del buque [2], caja de guarda cartuchos [3], caja del fuego [4], boya de amarre [5], cofre, taquilla [6]; — port, barcaça de querena [1], poço do navio [2], prateleira [3], paiol [4], bôia de amarraçâo [5 ], mochila [6]; — roum. cufâr [3], geamandurâ de legare [5]; — bret. arcTi [6]; — angl. waist [2], cartridge chest [3 ], trunk buoy, mooring buoy [5], sea chest, sailor's chest, chest, seaman's chest [6]; — néerl. kuil [2], kardoeskist [3], springton [4], meerboei [5], scheepskist [6]; — ail. Kuhl [2], Karduskiste [3], Feuerkiste, Sprinkiste [4], Festmachetonne, Schwimmende Boje [5], Seekiste, Seemannskiste [6]; 2

97

coffré—cogue

* cognac, s.m., confluent: 1 7 0 2 . . . , on se sert en — suéd. reparationsflotte [i], utrymmet inombords [2], kardusdurk [j], sprangkista [4], fôrtojningskar [5], plusieurs endroits de ce mot pour signifier l'embouchure sjôkista [6]; — dan. skib med kule [2], karduskistei [3], d'une riviere en une autre: ainsi on apelle cognac la fortôjningsboje [5], skibskiste [6]; — norv. boye [1], jonction de plusieurs ruisseaux dans les Charante», fortoyningsboye [5], skipskiste [6]; — russe svartovnaja AUBIN; syn. candé. bocka [5], vescevoj runduk [6]; — pol. skrzynia do cognée, v. coignée kartuszy, do prochu [5], skrynia z materialem wybuchowym [4 ], boja, pfawa cumownicza, beczka cumow- cognoiscement, cognoissement, v. connaissement nicza [5], skrzynia marynarska [6]; — serbocr. plutaca cogo, v. coggo [5], kovceg, sanduk [6]; — basque k(h)utxa [6]; — turc cogolaire, s.m., syn. colaire. sandik [6]; — gr. I. fj KÎmrj nvpofiaj^iicàjv [3], TO cogolara, v. cogolaria vavScrov [5]. *cogolaria, -ae, s.f., formes: coagu-, coc(c)o-, cogoll-, cogolara (SELLA I et II); installation de pêcherie dans coffré, p.p., un navire bien coffré est un navire dont la un fleuve: 1 0 1 0 « . . . et pro omnibus aquis piscaritiis muraille des gaillards est élevée ( 1 8 6 9 , LAROUSSE); sive cocolariis», MUR., Antiq. Ital., t. V, col. cf. coffre 2. 4 1 9 C ; 1 2 5 5 « qui debeant videre cogollarias fluminis coffrer, v.tr., coffrer une piece de bordage, c'était . . . et eas facere taliare et drizare », SELLA I, s.v. façonner à lTierminettc ses deux faces, donner à la cogollaria; 1 4 e s. «[pisces] capiuntur plurimi in face interne un profil légèrement concave, de façon canalibus vallium angustis cum rete quod coagulariam a ce qu'elle s'applique exactement sur le couple, à vocatur... habens introitum rotundum et latum la face externe la forme convexe correspondante: paulatim angustatur usque ad caudam que longa est 1 8 6 2 «afin d'éviter, d'une manière absolue, l'emploi habens multa recetacula», SELLA I; syn. cogolus. de llierminette, Mr. Thompson a imaginé une très"cogoletta, -ae, s.f., diminutif de cogolaria (SELLA i). ingénieuse machine ayant pour objet de produire le cogollaria, v. cogolaria travail que nous appelons coffrer un bordage, c'est-àdire de le façonner avec deux surfaces l'une *cogolus, -i, s.m., syn. de cogolaria: 1 4 0 2 «facere cogolos intérieure et concave, l'autre extérieure et convexe. vel aliquod genus retium pro piscando», SELLA II, L a grande difficulté que cette machine a résolue est de s.v. cogolara. faire varier la flèche de ces deux courbures sur toute cogue, s.f., [néerl. cogge, VALK., p. 9 5 ] formes: coge, la longueur du bordage, et de la reproduire conforcogghe, coggue, coke, coque, gogue, guogue, koge, mément au contour des couples sur lesquels le bordage quoque (GODEF. et infra) ; grand bâtiment de transdoit s'appliquer », Rapport sur une mission en Angleport des mers du Nord, typique des Hanséates, conterre..., in Mémorial du génie maritime, 2 e série, 5 e struit a clin, gréant une voile carrée et ayant un livraison, mai 1 8 6 2 , p. 239. gouvernail d'étambot. Au 1 4 e siècle, c'est un gros cofre, v. coffre navire de charge (cent à deux cents tonneaux de port), coga, v. coggo d'une vingtaine de mètres de long et sept de large, coge, v. cogue solidement construit et membré, pourvu de châteaux. cogga,v. coggo Des élancements très importants lui donnent un cogghe, v. cogue profil anguleux caractéristique. Bon marcheur grâce *coggo, -onis, s.f., formes: coco, cocco, cocho, cocko, codco, cogo; ou cocca, -ae, s.f., formes: coca, cocho, coga, cogga, koga, kogga, in M L W ; cogue (cf. ce mot) : 1 1 6 3 «de nave, quae dicitur Lasboiet, octodenarios; de cogga octo denarios», Consuet. Novi Porti, art. XXVIII, p. 4 1 ; 1 2 24 « [rex ] ibit ducens secum centum naves, cockonibus et sneccis computatis», CONST. II, n° 1 0 1 , 1, p. 1 2 7 ; 1 2 2 7 «koga, si naufragiumin terminis nostris pertulerit, X marcas, minor navis V ... persolvat», in PLEZIA, S.V. coga; 1 3 4 0 — 1 3 4 9 «preparatis navibus, cocconibus armatis, galeis et aliis naviculis oneratis», Chron. Reinhard., p. 592; i 4 c s . «veniunt ergo cum suo exstoleo die Pentecostes MCCCLXXIX supra Portum Sancti Nicolai di litore, ubi casualiter invenerunt unam coccham Mocenicam de partibus Syriae venientem», DANDOLO, Chron., col. 4 4 6 D. coggue,v. cogue 298

à sa quille longue, sa carène profonde et son tirant d'eau; il peut cependant échouer sans donner trop de bande, grâce à ses forts bouchains et à sa largeur aux fleurs. A la fin du 1 4 e siècle, les Koggen se fondirent avec les formes du hulk_, autre type de navire employé par les Hanséates. Vers le milieu du 1 5 e siècle, il semble y avoir décadence de ce navire comme type original : 1 2 2 5 « La coge fa haute esdreciée,/Car el ne fa pas trop chargiée./[E] la nef delmo[i]neporveir/Futrop pleine, et par estoveir/Esteit en l'[i]aue si parfunde», GUILL. LE MARÉCHAL, 1 7 3 8 5 - 1 7 3 8 9 , 1 . 1 1 , p. 2 6 4 ; 1 2 9 7 «Item de une des cogue le Roy, dont Jehan Langlois estoit mestre », FAWTIER, Comptes, n° 2 4 6 0 5 ; 1 3 e s. « Galies et barges et nés / Esnèques et dromons fiérés, / Koges et busses et wissiers», MOUSKÈS, Chron., 209444—209447, t. II, p. 3 2 6 ; 1 3 3 9 «la quoque du roy nostre seigneur, acquise sur les Englois», DELISLE, n ° 1 0 2 ; 1 3 5 6 n. st. «certains

coguenosco-coin estoremens des nefs et coques achetees en Flandres », Bibl. nat., ms. P.O. 2 0 8 9 , Nanteuil n ° 6 ; 1 3 8 3 «pour la vendue et livrée d'un mast d'une gogue», BRÉARD, C.G.R., p. 2 4 ; 1 4 0 0 n. s. «pour venir à terre à tout leur cokes et batiauls, ne ne [J/CJ soient empeschiez par escutes qui y soûlent estre», FlNOT, Relat. comm. F land. Esp., p. 3 3 9 ; 1 6 2 4 «et la coggue . . . XII sols», Ibidem, p. 2 9 1 ; cf. coggo. Bibliographie : P. HEINSIUS, Das Schiff der hansischen Früh'ieit, Weimar, 1 9 5 6 ; Dimensions et caractéristiques des «Koggen» hanséatiques dans le commerce baltique, in M . MOLLAT, Le Navire et l'Economie Maritime du Nord de l'Europe du Moyen Age au XVIII' siècle, Navires... Paris, i 9 6 0 , p. 7 — 2 3 ; J. BERNARD, Bordeaux, t. I, p. 300, sqq.; S. FLIEDNER, R. POHL-WEBER, Die Bremer Hanse-Kogge. Fund. Konservierung Forschung, éd. Friedrich Rover, Brème, 1 9 6 9 ; S. FLIEDNER, R. POHL-WEBER, The cog of Bremen, 3 e éd., Pamphlets of the Focke Museum, Brème, n° 3 5. roum. cogä; — angl. cog; — ne'erl. kogge; — all. Kogge; — sued, kogg; — pol. koga; — serbocr. koga. *coguenosco, s.m., [lat. cognoscere, FEW, t. II, 1 , 8 4 8 a ] sorte de mastic : 1 7 8 3 « ~ , c'est une espèce de mastic, composé de résine, suif, bray et goudron, que l'on met dans les gélivûres du bois, pour les empêcher de se pourrir par l'eau qui pourroit y séjourner. L e coguenosco se fait au feu, en faisant bouillir les matières», Encycl. M. Mar. it. colla marina; — esp. coguenosco; — roum. chit; — néerl. cognosco; — all. Gemisch; — suéd. skeppstjära; — dan. mastiks ; — norv. kitt. *cohopernare, v. tr., (terme de charpenterie): mars 1 2 4 8 «et clavere et cohopernare et pegare dictam navem et barcam meis expensis », BELGRANO, Documenti... san Ludovico, p. 36. cohoperta, v. coperta *cohopertura, -ae, s.f., syn. de coperta: 1 3 1 8 — 1 3 2 0 «pro una saumata seu sarcinata circulorum ad faciendum cohopertura in popa galee domini Mathei de Varennis », L A RONCIÈRE, Escadre, p. 4 1 o, note 3. *coi (faire), loc., [bas lat. quetus] s'arrêter sur le chemin de halage, en parlant des chevaux qui tirent un bateau ( 1 7 5 3 , Encycl.). coiffage, s.m., (terme de batellerie) rable de coiffage-, cf. rable. coiffe, s.f., [bas lat. cofia (6 e s.), du germ, occid. kufia^ forme: ccèffe; morceau de toile goudronnée dont on enveloppe le bout des haubans, le tour des mâts, pour les garantir. port, carapuça dos ovéns; — ne'erl. bekleding; — suéd. vantskydd; — dan. haette; — russe cehol; — pol. kaptur wantowy; — serbocr. navlaka; — gr. TOC KAAVFIFIATA, oi fiovaafiâSeç.

coiffer, v.tr. et intr., forme: ccèffer; recevoir le vent à contre; 1 . on dit coiffer une voile ( 1 7 5 2 , TRÉVOUX, s.v. coêffer): 1 7 6 5 «coêffer, mettre le vent sur une ou sur toutes les voiles. On dit coiffer un hunier ... mettre tout à coêffer», BOURDÉ DE VlLLEHUET, Manœuvr., p. 3 8 4 , s.v. coêffer; 1 7 8 3 «coeffer ( s e ) . . . se dit des voiles, lorsqu'abandonnées à elles-mêmes et denuees de bras, de boulines et d'escoutes, elles s'appliquent aux mâts, et ne servent plus à la conduite du vaisseau », Encycl. M. Mar. ; 2. en parlant d'un mât, se dit, lorsque la voile s'applique contre le mât qui la porte, de telle façon qu'elle reçoive le vent sur sa face antérieure, au lieu de le recevoir normalement. L a voile ainsi orientée tend à faire culer le navire: 1 8 4 8 «les voiles déferlées qui coiffaient les mâts s'enflèrent», CHATEAUBRIAND, Mém. Outre-tombe, t. I, p. 3 4 0 , in T L F , fichiers; cf. bouter 4, masquer; 3 . en parlant d'un navire, recevoir tout à coup le vent en tête: 1 7 6 5 «un vaisseau coëffé est celui qui a le vent sur ses voiles, de sorte qu'elles portent sur les mâts, soit par l'accident d'une saute de vent, soit qu'on les veuille ainsi disposer », BOURDÉ DE VlLLEHUET, Manœuvr., p. 3 8 4 , s.v. coëffé; syn. (faire) chapelle (cf. ce mot III). it. prendere tutto a collo [1], mettere a collo, in faccia le vele [2], a collo in faccia [3]; — esp. fachear [ 1 , 2 ] ; —port, pôr as vêlas ou vela sobre [ 1 ], mastro de vela sobre [ 2 ], navio de vêlas sobre [ 3 ] ; — roum. a masca un catarg [ 1 ] , a masca o vela [2]; — bret. koefa, kabella [2]; — angl. to back a sail, to lay a sail aback [i ], to take aback the sails, to chapel, to lay aback [2], to be taken aback, to lie by the lee [3]; — all. ein Segel backlegen, (les voiles se —) die Segel legen sich an den Mast an [2], Schiff, das den Wind von vorn bekommt [3 ] ; — sued, backa ett segel [i, 2], fanga en uggia [3]; — dan. bakke et sejl, brase et sejl bak [1], bakt sejl der ligger an mod masten [2]; — norv. jibbe [ 1 ] , brase [2]; — russe obstenit' parus [ i , 2 ] ; — poi. otrzymac wiatr z przodu [ 1 ], potozyc zagiel na maszt, ostengowac [2]; — gr. npoXafifiavco (K. Titpvoj aófiTtpa) [3]. *coignée, s.f., formes: cognée ( 1 7 9 4 , RÒDING), coignet, s.m., prov. cognet, s.m. ; pièce de bois que l'on plaçait en travers dans le fond de la galère, contre les escasses pour les retenir, afin que celles-ci maintiennent solidement le pied du grand mât qui venait s'appuyer entre elles: 1 7 4 0 — 1 7 4 4 «coignées des escasses, ce sont des pièces qui buttent les escasses d'une galère, les memes qu'on nomme taquets de carlingue dans la construction des vaisseaux», OLLIVIER, Tr. deconstr., f ° 1 3 8 r ° ; cf. coin I. coignet, v. coignée coignet, s.m., coignet de gournable: petit coin enfoncé dans la tête d'un gournable; cf. épite. N.F. coimetre, v. comité coin, s.m., [lat. cuneus\ I. morceau de bois ou de fer en forme de solide à cinq faces dont deux sont des plans 299

coincer—col inclinés se rejoignant en un angle aigu, le

taillant,

opposé à la tête ( i 702, AUBIN). O n s'en sert pour fendre le bois (notamment dans certaines opérations de radoub) ou assurer la fixité de deux ou plusieurs éléments les uns par rapport aux autres. — L o c . coin d'arrimage : 1702 «coins d ' a r r i m a g e . . . , c'est pour mettre entre les futailles, en les arrimant, afin de les empêcher de rouler», A U B I N ; coin de chantier: coin de bois introduit pour bloquer la quille d'un bâtiment en construction contre les tins sur lequel il repose : 1 7 5 3 « . . . quand on veut lancer le vaisseau à l'eau, on chasse ces coins à coups de bélier; o n les met ordinairement à 5 o u 6 p i é s [sic] de distance les uns des autres », Encycl. ; syn. coinmoufle ; ~ à manche : cf. coin de mire (1783,

Encycl. M.

Mar.) ; ~ de mire: (terme d'artillerie) coin de bois que

kile, (— d'arrimage) stuvningskile, (— à manche) klamaj, (— de mire) rettekile. II. mastekile ; — norv. I. kile, (— de chantier) trekile, (— à manche) klamei, (— de mire) klamei, (— moufle) trekile. II. mastekile. IV. kalfaterjern; — russe I. klin, (—de chantier) spuskovoj klin, (— à manche) pod'emnyj klin, (— de mire) pod'emnyj klin, (— moufle) klin. II. klin dlja mact. IV. poznik; — poi. I. kliny luki, klin, (— d'arrimage) klin do ukladania îadunku, wiçzba beczek, (— de chantier) kliny pochylni, (— à manche) kliny kierujgce, (— de mire) kliny do podniesienia lufy. II. klin masztu; — serbocr. I. uvrazni klin kunj, (— de chantier) kantir. II. klinovi jarbola; — basque I. armel, burdin-ziri ; — turc I. sigil. II. iskaça sigilleri ; — gr. I. o uijrfjv, 6 (70T)VÔÇ (K. 77 (RIPTJVA), (— taillant) 77 KOI/HÇ, TO arò fia, (— à manche) à aiftijv OKtmevriKÔç, (— de mât) À OR)v Î(TTOV, (— de mire) o OR)V OK,07IEVTIK.ÔÇ. coincer, v. tr., f o r m e . c o i n s e r ; action d'enfoncer des coins:

l'on plaçait entre la culasse et le coussin pour modifier

1 7 7 3 «coinser les mâts», BOURDE DE VLLLEHUET,

le pointage en hauteur: 1 6 8 7 «coin de mire, se dit d'un

Manuel,

coin de bois semblable à un coin à fendre du bois, qui

s .v. coinser.

syn. coin de chantier (cf. supra)-. 1 7 4 0 — 1 7 4 4 «coins-

it. incuneare, imbiettare; — esp. cunar; — cat. falcar, tasconar; — port, acunhar ; — bret. yenna ; — angl. to wedge ; — ail. kielen, verkeilen, (Keile) einschlagen, einkeilen; — suéd. kila; — dan. indkile, fastkile ; — poi. klinowac, zakleszczyc (siç) ; — gr.

moufles, ce sont des coins de boix de deux pieds à deux

OTJHJVÓO),

sert à hausser la culasse du canon pour le pointer où l'on veut tirer», DESROCHES ; cf. coin à manche-,

—moufle-,

pieds et demi l o n g dont la tete a 7. ou 8. pouces en quarré, et qu'on introduit entre la quille et le grillage d'un vaisseau quand on le dispose a etre lancé a l'eau », OLLIVTER, Tr. de constr., f ° 1 38 v ° ; II. coin de mât: morceau de bois fait de bouts de jumelles, qu'on place dans les étambrais, autour des mâts: 1687

«coinsde

m a t s . . . leur usage est de reserrer le mast lorsqu'il est trop g u a y dans l'etembrédu pont ».DESROCHES; 1820 « c o i n . . . , morceau, de bois qu'on place dans les étambrais, autour des mats et des pompes; les coins ont deux

faces

courbes; ils sont longs d'environ trois

pieds, et ont un grand adent vers la tête qui appuie sur le pont. Il y en a de plus petits, souvent très-minces, que l'on met dans les chouquets de hune et de perroquets ; on les fait tous avec du sapin», W l L L A U M E Z ; III. coin d'inde : extrémité amovible de l'inde placée en tournure (Dict. batel.)-, I V . coin de calfat: coin à manche: 1848 « L e coin à manche est un outil de calfat, appelé aussi coin double, et patarasse », B O N N E F O U X et PARIS. it. I. cuneo, (— d'arrimage) cuneo (per assicurare lo stivamento), (— de chantier) cuneo da cantiere, (— de mire) cuneo di mira. II. cunei degli alberi, cunei di albero ; — esp. I. cuna, (— de chantier) cuiïa de grada, (— à manche) calador, (— de mire) cuna de punteria. II. cuna de palo ; — cat. I. falca, tasœ ; — port. I. cunha, (— de chantier) cunha de navio em estaleiro, (— de mire) palmeta. II. cunha do mastro ; — roum. I. pana ; — bret. I. yenn, (— d'arrimage) yerm-glenka ; — angl. I. wedge, quoin, chock, (— d'arrimage) cargo chock, cargo wedge, (— à manche) quoin, coign, (— de mire) quoin, coign, (— de chantier, — moufle) cradle chock. II. deck wedge; — néerl. I. stuwklamp, (— de chantier) stootkegge, (— de mire) stelhout (van een rolpaard). II. mastkeg; — ail. I. Keil, Kiel, (— d'arrimage) staukiel, (— de mire) Richtkiel, (— moufle) Stapelkiel. II. Mastenkiel; — suéd. I. kil, (— de mire) riktkil; — dan. I. 300

coitte,

-Ù).

s.f.,

formes:

coete

couette; 1 . syn. à'anguille pour

barges

bons

et

(1794,

RODINO),

coite,

2 : 1386 «item de coites

suffisans»,

BRÉARD,

C.G.R.,

p. 82; 1687 « des coittes, sont deux longues pieces de bois qui sont semblables, que l'on met paralelles sous un vaisseau, pour le porter, lorsqu'on le veut mettre de dessus le chantier à l'eau», DESROCHES; 1848

« coittes, couettes,. . . pièces de bois faisant

partie d'un ber et parallèles à la quille d'un navire qu'on veut

lancer»,

berceau

1,

BONNEFOUX

colombiers;

2.

et

PARIS;

coittes de

cf.

ber

1,

chèvre : 1740—

1 7 4 4 «coites de chevre, ce sont deux pieces de bois dans lesquelles s'apuyent et tournent les deux bouts du moulinet d'une chevre», OLLIVIER, Tr. de constr., f ° i 3 8 v ° ; 3 . coitte de guindas : 1 7 o 2 « coites de guindas, ...

ce sont des pièces de bordage de quatorze ou

seize pouces de large, qui apuient les bouts du guindas, et sur lesquelles il tourne horizontalement», A U B I N . esp. anguilas [1]; — port, cachorros do berço [ 1 ] ; — angl. sliding way [1]; — néerl. slagbedding [1], schildbank, scheldplank [3]; — ali. Stapelblòcke [1], Schillbanken [3]; — suéd. fot-tra [1], saxstòd [2], vindspelsstòtta [3]; — norv. avlopningspute [1]; — russe spuskovoj poloz [1], poduska [3]; — poi. pfozy [1]; — gr. oi j(a/u.ovAKoi (K.

FIDALA)

[I],

coke, v. cogue coken, v . cocan coket, v. coquet çol, v. cola col, s.m., [lat. collum] 1. col de latte, f o r m e : coudelat(t)e; pièce de bois servant à recevoir la tapière dans une galère. D a n s une galère ordinaire, il y avait de chaque côté cinquante-quatre cous de latte (la latte, sur une

cola-colleret galere, étant ce que l'on nomme bau sur un vaisseau) : 1642 «coudelates, terme de marine, colli dette late », OUDIN, Recherches ital.-fr., s.v. coudelates; 18 e s. «scavoir, 4. a poupe et à proue proche les joues sur lattes de suitte, et les autres de 2. lattes en 2. lattes. On en met 4. de suitte proche les joues, parce qu'elles ont plus de saillie en ces endroits, et qu'elles y font plus de force », Traitté constr. galères, p. 8 2 ; cf. baccalat, tapiere; 2. col de proue, ~ de poupe : noms donnés, pendant le 16 e siècle et au début du 1 7 e siècle, aux extrémités de la galère. Le col de la proue était, suivant HOBIER (1622), la partie de la couverte comprise entre le joug de proue et le capion; le col de poupe était la partie de la couverte comprise entre le joug de poupe et le dragan. *cola, -ae, s.f., I. coup de vent, cole (cf. ce mot) (JAL); II. rade: 1588 «et intelligatur positum ad colam, quando amoverit egumenas a mole seu terra », in D U C., s.v.; III. (formes: colla, çola) embarcation: 1 330 « ego dedi vobis dictam çolam... ad naulum ad unum grossum pro qualibet die», Lex. lat. med. aevi iugosl., s.v. çola; 14 e s. « . . . barcham, barchosium, gondolam, barcellam, collam, londrum, vel aliquod lignum», Ibidem, s.v. colla. *colaire, s.m., type de filet fixe: 1 5 1 6 « O n en prent plusieurs [des poissons] en lieux estroitz de valees a une retz que on appelle colaire, et est une grant retz longue, forte et espesse, et est l'entree ung trou rond et s'en va tousiours en estrecissant jusques a la queue qui est longue, et a plusieurs receptacles ou poissons entrent legierement et n'en pevent ystre», P. DES CRESCENS, Frouffit\ champestres, f ° 124 v ° - I 2 5 r°; syn. cogolaire, madrague. col de cygne, s.m., syn. de cou de cygne. *cole, s.m., [it. cola\ forme: colle; coup de vent: i 6 e s . « . . . le maistral, accompaigné d'un cole effrené », RAB., liv. IV, chap. 18, p. 103, éd. MARICHAL; 16 e s. « durant ce colle horrible et perilleux fortunal », Ibidem, chap. 22, p. 1 1 9 — 1 2 0 ; cf. cola I. cole (être à la), loc., [lat. collis (FEW, t. II, 2, 904b)] être prêt pour le départ d'un bateau: 13 e s. «se mistrent en barges, et alerent as salandres, et en pristrent les. XVII. et l'une eschapa qui estoit a la cole», GUILL. D E TYR, in MARTÈNE, col. 7 1 1 . coleret, v. colleret colerette, s.f., (terme de pêche) filet en usage dans la région de Cancale ( 1 7 5 3 , Etuycl.). coleuvrine, v. couleuvrine colfus, v. culfus colimaçon, s.m., piece de l'étrave des bateaux de pêche provençaux (VENCE, fig. 1, p. 21). N.F. coll-, v. colcolla, v. cola colladou, v. couladou

*collare, v. intr., mettre à la voile: 1 2 4 1 «posuit quod predicta navis collavit et arripuit iter suum », in BLANCARD, Marseille, t. I, p. 1 4 4 ; 1 2 6 4 «et cum suprascripta navi [«V] preparata et furnita et cum omnibus suprascriptis hominibus et furnimentis erunt parati collare, et collabunt de Portu Pisano», Nolis Bonaventure, art. 2, p. 2 5 1 . *collatorium, -i, s.n., couladou (cf. ce mot): 1298 «item I collatorium candele sive trailla», in BLANCARD, Marseille, t. II, p. 460. R.B. de P. colle, v. cole collée, s.f., désigné l'effort nécessaire pour pousser un bateau avec la bourde (cf. ce mot 2) (FRAYSSE, Mariniers de la Loire, p. 162). collège, s.m., [lat. collegium] 1. corps de personnes exerçant la même fonction: 1783 «collèges de l'amirauté, c'est la dénomination des corps, qui en Hollande, composent l'amirauté; l'amirauté est définie, par les Hollandois, l'assemblée des seigneurs [w'c] qui ont la direction des affaires maritimes, avec le droit et le pouvoir de les régler », Encycl. M. Mar. ; 2. institution d'enseignement: collèges de Marine: une ordonnance du 1er janvier 1 7 8 6 substitua à l'institution des gardes du Pavillon et de la Marine, celle des élèves de la Marine qui devaient être répartis entre les diverses escadres. L'admission en qualité d'élève était subordonnée à des études préparatoires, sanctionnées par un examen, effectuées, en règle générale, dans des collèges, dénommés en pratique Collèges de Marine'. «Il sera assigné des Collèges à proximité des principaux Ports du Royaume, dans lesquels il sera accorde des places a un certain nombre de jeunes gens qui auront obtenus d'être inscrits pour le service de la Marine» (art. 8). Ces collèges, réservés aux jeunes gentilshommes âgés de onze à treize ans, furent établis a Vannes et à Alès. Leur suppression, décidée par la loi du 22 avril—15 mai 1 7 9 1 , a été rendue effective par celle du 21 juillet-10 août 1 7 9 1 ; collège royal de la Marine', créé par ordonnance du 31 janvier 1 8 1 6 pour remplacer les écoles navales de Brest et de Toulon instituées par décret impérial du 27 septembre 1 8 1 0 . Installé à Angoulême, sous le commandement d'un contre-amiral ou capitaine de vaisseau revêtu du titre de gouverneur, il pouvait accueillir 1 5 0 élèves recrutés au concours, lesquels pendant leur séjour à l'école étaient qualifiés élèves de 3 e classe. Il fut supprimé par une ordonnance du 7 mai 1827 qui rétablit l'Ecole navale en rade de Brest. J.A *coller, v. tr., [anc. prov. col{l)ar ou it. collare, VlDOS, Prest., p. 3 9 ] hisser les voiles, mettre à la voile : 13 c s. «Si collerent lor voiles et s'en alerent», VlLLEHARDOUIN, Conq. de Constant., CCIII, t. I, p. 264, éd. BOUCHET ; cf. collare. colleret, s.m., forme: coleret; seine de plage, filet étroit

collet aux extrémités, large de trois ou quatre brasses au milieu, garni en bas de « plaques de plomb », muni aux deux bouts d'un bâton ou d'une corde que les pêcheurs «passent au col» pour le tirer, en «labourant» les sables (DARDEL, Pêches mar., p. 2 5 ) : août 1 6 8 1 «faisons aussi défenses... de pêcher en aucune saison de l'année avec colerets, seynes ou autres semblables filets qui se trament sur les grèves de la mer », Ordonn. de la Marine, liv. V, tit. III, art. 16, in ISAMBERT, t. XIX, p. 360; cf. seine. it. collaretto; — esf. bragada, arandcla, collera; — roum. nâvod; — ne'erl. treknet; — ail. (kleine) Wate, (kleines) Schlagnetz, Schleppnetz, Sàgenetz; — dan. slsebevod; — russe breden'; — serbocr. potegaca. collet, s.m., [de col, du lat. collum] partie d'un objet, servant de jonction, de renfort ou d'arrêt, a d'autres parties dudit objet: I. I . collet de l'ancre: gros bout de la verge à l'endroit où se joignent les deux bras ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar,)\ cf. ancre I; 2. ~ d'un aviron: partie arrondie entre la pelle et le manche ( 1 8 4 8 , BONNEFOUX et PARIS); 3. ~ de courbe: endroit où se réunissent les deux branches d'une courbe: 1740— 1744 « c'est la partie la plus large d'une courbe de bois, celle ou se trouve l'angle que fait la jambe de la courbe avec le bras», OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 1 3 9 r°; 4 . ~ d'étai: extrémité de l'étai formée en œil pour embrasser le ton du mât: 1 7 0 2 «Le collet d'étai se place au-dessus de tous les haubans, et il passe entre les deux barres de hune d'avant», AUBIN; syn. collier (d'étai); 5. ~ de guirlande: 1 7 4 0 — 1 7 4 4 « c'est la partie la plus large d'une guirlande, celle qui se trouve a peu près dans le milieu de sa largeur », ÔLLIVIER, Tr. de constr., f ° 1 3 9 r°; cf. guirlande; 6. ~ d'une manille: c'est la partie courbe d'une

Fig. 2). Collet d'étai (BOUDRIOT, t. in, p. 1 0 5 , fig. 2 6 4 ) . 302

manille; ses deux oreilles reçoivent le boulon (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.); 7 . ~ de mât: arrêt formé en amincissant la partie supérieure d'un mât, pour en supporter les barres; les parties supérieures des jottereaux, des jumelles, des noix de mâts forment aussi des collets: 1 5 1 6 «le collet de fer du mastereau de la petite hune», BRÉARD, DOC. relat. mar. norm., p. 4 6 ; 1 8 2 5 «un collet... arrêt angulaire qu'on fait aux quatre faces du haut d'un mât pour supporter les barres de hune», WLLLAUMEZ; II. (terme d'artillerie) 1. ~ du bouton de culasse: moulure concave raccordant le bouton de culasse au cul-delampe ; 2. ~ de tulipe : moulure qui entoure un canon depuis le bourrelet jusqu'à la plate-bande du collet; cf. fig. 19. J.A, M F. it. I. collo dell'ancora [1], collare, incapellatura dello straglio [4], collare d'albero da palischermi [7]; — esp. I. cuello del ancla, cruz de ancla [1], bragada de una curva [3], gaza de estay [4], abra de buzarda de proa [5]; — port, gola I. cruz da ancora [1], garganta do estae [4], lombo de uma manilha [6], garganta do mastro [7]. II. anel da culatra [1]; — roum. I. gît [1]; — bret. I. gouzougenn an eor [1], choukenn ar c'houbl [3], rakenn ar stae [4], breol [6]; — angl. I. eye, crown, collar, (—de l'ancre) trend of anchor, throat of anchor [1], knee throat [3], eye of stay, collar of stay [4], throat of a hook [5], bow of a shackle [6], mast shoulder, hounds, cheeks, step [7]. II. throat of the cascabel [1]; — néerl. I. hoek, ankerkruis [1], stagkraag [4]; — all. I. Ankerhals [1], Hals eines Knies [3], Stagauge, Hals des Stages [4]. II. Hals (der Kanone); — sued. I. storandan av ankarlàgg [1], kna [3], stagoga [4], bogbandets grôvsta del [5], mastavsats [7]; — dan. I. ankerhals [1], kvœrken pâ en heks [3], stagtfje [4]. II. druehals [1]; — norv. I. ankerkryss [1], kverken pâ et kne [3], stagôye [4], brystet pa en heks [6]; — russe I. pjatka jakorja [1], ogon u staga [4],

collier—colombiers

sejka brestuka [ 5 ], sejka skoby [6 ]. II. vingradnaja sejka O L L I V I E R , Tr. de constr., f° 1 4 0 r°; IV. (terme de [1]; — serbocr. I. trup sidra [1], glavinica [7]; — turc batellerie) 1. collier servant d'amarre sur les canaux I. beden mafsali [1], praçol (paraçol) iyim yeri [3], bas ou dans les écluses (Dict. batel.); 2. collier de retraite: yatirma iyim yeri [ 5 ] ; — gr. I. o avj(i]v tt/Ç àynvpaç collier servant à empêcher le recul du bateau dans une [1], o rpâxV^S [4]' V OTtifiâvrj itrrov [7]. écluse au cours du sassement {Ibidem)-, V. (terme de collier, s.m., garniture en filin, en métal ou en bois qui pêche) corde qui, tenant au bout du verveux, l'attache en entoure une autre; I. collier d'étai: 1. syn. de collet à quelque objet solide : 1753 « ~ . . . , c'est ainsi qu'on d'étai: 1778 «un étai porte à son extrémité un oeillet appelle sur les rivières, la corde qui part du bout du dans lequel on fait passer l'autre bout du même étai, filet appelle verveux, et qu'on attache à l'extrémité jusqu'à ce que cet oeillet soit arrêté par une pomme d'un pieu qui, enfoncé dans la vase, tient cette partie placée sur la longueur de l'étai et faite avec un quarandu verveux au fond de la rivière », Encycl. tenier. L'étai est ainsi terminé par une espèce de it. I. collare, collare di straglio. II. stroppo di sartia di collier a 1 aide duquel il embrasse et le ton du mât bompresso [3]. III. parabordo fisso, capelli di una imbaret les haubans déjà capelés», R O M M E , Descript. delà cazione; — esp. I. collar, anillo, aro. II. collar de bauprès mature, p. 61 ; 2. grande boucle constituée par un cor[3], zuncho tamborete [6], III. guirnalda de bote ; — port. dage de même grosseur que l'étai, épissé sur lui-même. colar; — roum. I. ochiul straiului. II. cercul bombresului A sa partie supérieure est estropée une grosse poulie [3], cerc de cap de berbec [5]. III. marsuin, balonet; — reliée elle-même à une poulie identique estropée à angl. I. eye of stay, fork and lashing eye. II. gamon-iron, la partie inférieure de l'étai, au moyen d'un cordage que bowsprit collar [3], cap band [6]. III. pad, padding, puddening, rope fender; — néerl. I. stagkraag. II. ijzeren l'on raidit. Le collier de l'étai du grand mât se fixe au boegsprietkraag [3], jufferkraag [5]. III. leguaan; — ali. pied du mât de misaine: 1643 «collier de leté [«V] I. Stagkragen. II. Bùgel eines Eselshaupts [6]. III. est une grosse corde, garnie de cordelettes, joincte à Leguan — suéd. I. stagstropp [1]. II. bogspròtsstòd [3], l'extrémité de leté et qui accole le pied du mast del av fisken pâ en kapstandare [4], jârnstycke kring opposé», FOURNIER, Hydr., p. 5; II. 1. collier de dodkopp [5], bògel fòr bramstângen [6]. III. frihult. IV. baleston: syn. collier de livarde (cf. infra)\ 2. ~ de avbàrings (skydds) list [1], do [2]. V . fòrtójningslina bâton defoc: nom donné parfois au chouquet du beaupré fòr ryssja; — dan. I. band, vurst (pâ fartçtjs forstavn) [1 ]. et à celui de son boute-dehors ( 1 7 9 4 , R Ô D I N G ) ; III. fender, mus (pâ staîvnen af et fart®]);-non». I. stagòye. 3. ~ de beaupré: 1 7 4 0 — 1 7 4 4 « c'est un demi III. fender. IV. metallring [ 1 ] ; — russe II. bugel"busprita cercle de fer qui a ses deux bouts repliés et dont quel[3], metalliceskaja okovka jufersa [5]. III. kranec. IV. ques constructeurs se servent pour assujetir le pied ogon [ 1 ] ; — poi. I. piers'cieri szyjny [1], k^townik uszczelniaj^cy [2]. III. ochraniacz, odbijacz; — serbocr. I. du mat de beaupré sur le pont... Se dit aussi d'un ubralja [2]. II. glavina kosnika [3], prstenica [6]; — gr. cercle de fer attaché à l'etrave par une cheville goupillée et dans lequel passe le beaupré de plusieurs bastiII. (— de beaupré) 10 71 epiat/u/ua rov npo/ìóXov [3]. mens de charge ou ce mat aborde l'étrave [est sur le collouvrine, v. couleuvrine côté de l'étrave], au lieu d'etre apuyé sur l'étrave», *C0l0mbet, s.m., formes: colonbet, coulonbès; navire O L L I V I E R , Tr. de constr., f° 1 4 3 v°; 4. ~ de cabestan pourvu d'une quille: 13e—14e s. « . . . seluy Poi se mist volant: 1 7 4 0 — 1 7 4 4 « c'est un collier de fer au colonbet... ; il virent paristre ij coulonbès armés, semblable au collier de chuquet a charnière, et qui et alerent encontre yaus... ; j colonbet que s'acosta as fait partie de l'étambray d'un cabestan volant», gualees des Jenevés...», Gestes des Chiprois, p. 211, Ibidem, f° 1 3 9 v°; 5. ~ de cap de mouton: 1 7 4 0 — 221 et 287 ; cf. columba 1. 1744 « c'est une pièce de fer qui entoure un cap de colombiers, s.m. pl., [lat. columbarium ] fortes épontilles mouton», Ibidem, f° 139 v°; 6. ~ de chouquet: partie faisant partie du ber ; on les plaçait sous la carene d'un supérieure d'un chouquet en fer, à charnière et à vaisseau en construction, avant que celui-ci ne soit goupille, par où passe le mât supérieur: 1702 «collier lancé à la mer: 1 7 4 0 — 1 7 4 4 «colombiers. Ce sont de du ton, collier du chouquet... lien de fer fait en demipieces droites de 2. à 15. ou 18. pieds de long et de 8. cercle, qui, conjointement avec le ton et le chouquet, a 9. ou 12. pouces en quarre elevees de bout sur les sert à tenir les mâts de perroquet et de hune. Quelanguiles du berceau pour soutenir un vaisseau qu'on quefois ce lien est aussi fait d'une pièce de bois», lance à l'eau et contenir au moyen des rostures qui A U B I N ; 7. ~ de livarde ou de baleston: bourrelet y sont attachées, les ventieres, coutelas et remplissages entourant un mât à livarde pour servir d'appui à du berceau», O L L I V I E R , Tr. de constr., f° 1 4 0 r°; celle-ci ( 1 7 9 4 , R Ô D I N G ) ; 8. ~ de mât: cercle de fer cf. anguille 2, ber 1, coitte 2. à charnière et à goupille fixé sur l'arrière du banc it. colombieri, colonne dell'invasatura; — esp. almohadas, d'une embarcation et qui retient le mât contre ce banc; cunas; — port, prodigo da carreira; — angl. bilge struts, III. ~ de défense: 1 7 4 0 — 1 7 4 4 « c'est un dogshore, launching poppet; — néerl. schoren; — ail. assemblage de plusieurs cordes entrelacées en rond Schlittenstânder; — suéd. slada fòr avlòpning; — dan. qu'on met en avant d'une chaloupe et d'un canot», afltfbningsbjaelker ;



norv.

avlòpningsbjelke;



russe

3°i

colomne-comble kopyl'ja; — pot.

stojak sanek, poduszka kofyski, koziof

wodowaniowy; — serbocr. ukrepe; — gr. oi (k.

ârXavreç

TaifpovTia).

colomne, v. colonne colonbet, v. colombet "colonel capitaine, loc., titre donné à M. de Cajac dans la lettre que le Roi lui adressa, le 18 décembre 1671, afin de licencier la compagnie des gardes de la Marine dont le commandement lui avait été confié (Arch. nat. (Marine), B 2 i 3, f ° 396); cf. capitaine colonel. J.A. colonne, s.f., [lat. columna\ forme: colomne; ensemble des bâtiments formant une ligne de file, lorsqu'une armée navale adopte un ordre de marche en plusieurs lignes de file. Les colonnes sont désignées par leur place dans l'ordre de marche: ainsi, colonne de droite, colonne du centre, colonne de gauche, colonne du vent, colonne de dessous le vent: 1697 «Quand on est fort éloigné des ennemis, on peut mettre l'Armée en six colomnes... Voici l'Ordre de marche le plus propre d'une Armée Navale, et celui qui est aussi le plus en usage. Il consiste à mettre l'Armée sur les trois Colomnes . . . », HOSTE, TV. évol. naval., pp. 83 et 8 4 ; 1 8 2 0 «lorsqu'une petite escadre ou division fait route seule, sa marche la plus ordinaire est sur deux colonnes: l'ordre des colonnes et leur nombre sont toujours réglés par l'amiral», WlLLAUMEZ; loc. chef de colonne : cf. chef III 1.

poprzeczna

[2], pokíadnik pierwszy /na przedzie/

— serbocr. prednji zid kastela [1]; — gr. r á piníSicx *c o l u m b a ,

-ae, s.f., 1 . quille de n a v i r e :

[3];

[1].

1 2 7 0 «facere

bruscare navim usque ad columbam», in S E L L A II s.v. bruscare; cf. colombet ; 2. carlingue: 1268 «navis, quae vocatur Sancta Maria, est longa pedibus C V I I I quae longitudo est de pedibus LXX in columba», in D u C. t. II, p. 4 4 5 , col. 3 . "columbarium, -i, s.n. trou ménagé dans le bordage d'un navire pour les rames: 969 «columbaria sunt loca in navibus per que eminent remi», A Y N A R D U S , Glossarium, in GÒTZ, Corp. Gloss, lat., t. V, p. 6 1 7 ; i } e s . «remi, qui habent palmulas, per columbaria, i.e. foramina, per quae eminent remi, exponuntur», Gesta Era. duc. II, §. 16, p. 2 1 1 . *coIumer, v. tr., [déformation de calumet] (terme de galère) columer la gume: filer le câble ( J U R I E N D E L A G R A V I È R E , Dern. jours mar. à rames, p. 9 8 ) . RM. com-, v. commcomanda, v. commenda comande, v. commande combat, s.m., 1. combat naval: lutte entre deux ou plusieurs navires, entre deux divisions navales ou deux flottes. On disait généralement, au 17 E siècle, rendre un combat, au lieu de livrer et soutenir un combat-, cf. bataille 2 ; 2. baille de combat : cf. baille 1 ; 3. loc. (navire) d'un beau combat: c'est un navire qui a les batteries hautes au-dessus de l'eau: 1677 «Le Sceptre, beau iî. colonna; — esp. columna, grupo; — port, coluna; — roum. navire, d'un beau combat, l'arrière un peu haut», coloanâ; — bref, linennad; — angl. line of ships; — ne'erl. Arch. nat. (Marine), G 5, p. 33. kolonne ; — ail. Kolonne; — suéd. kolonn; — dan. kolonne;

— norv. kolonne; — russe kolonna; —serbocr. poredak, kolona;

—gr. rj tpâXayÇ, i j

fiovotpaAayyia.

coltis, s.m., [probabl. moy. néerl. kfil-tiè', du néerl. kol, « quille », et du moy. néerl. tie, « zone de regroupement ouverte», GAMILLSCHEG] formes: colti et coltic (GATTEL), coltie; 1. muraille formant la face avant du gaillard d'avant: 1687 «le coltië d'un vaisseau, c'est un retranchement qui se fait au bout du chateau d'avant d'un vaisseau, lequel descent jusques sur la platte forme», DESROCHES; 2. bau de coltis: cf. bau{ 1820, WlLLAUMEZ); 3. couple de coltis: 1773 «le couple du coltis est la levée ou membre sur lequel sont portés les bossoirs ; on l'appelle aussi levée des bossoirs », BOURDÉ DE VlLLEHUET, Manuel, s.v., coltis. it. caposesto di prora [ 1 ] , baglio (di caposesto o del dente) [2], corba (di caposesto) [ 3 ] ; — esp. fronton de proa [ 1 ] ; — port, beque [ 1 ] , vau do beque [2], baliza do beque [3]; — angl. beak head, bulkhead [1 ], fore beam, beak head beam [2], foremost frame, beak head frame [ 3 ] ; — néerl. luizeplecht [ 1 ] , balk van de luizeplecht [2], oorspant [3]; — ail. Ohrspann, vorderste(s) Spant [ 1 ] , vorderste Deckbalken [3]; — suéd. frâmsta kantringsspantet [ 1 ] , plikten pâ ett skepp [ 3 ] ; — dan. forreste spant (i traeskib)

[1], forreste spant [3]; — norv. fremste spant [1]; — russe bikged [ 1 ] , nosovoj polubims [2], nokol'-timbers [ 3 ] ; — pol. przednia grodz dziôbôwki [ 1 ] , poprzecznica, belka

304

it. combattimento (navale) [ 1 ] ; — esp. combate (naval) [ i ] ; — cat. combat, combatiment [ 1 ] ; —port, combate (naval)

[1]; — roum. luptâ (naval!) [1]; — bret. emgan-vor [1]; — angl. fighting, action, seafight [ 1 ] , fireman's bucket [2], high decked ship [ 3 ] ; — néerl. zeegevecht [ 1 ] , geschutbalie [ 2 ] ; — all. Seeschlacht [ 1 ] ; — suéd. sjòstrid [ 1 ] ; — dan. stfslag [ 1 ] , svalebalje [2]; — norv. sjòslag [ 1 ] ; — russe (morskoj) boj [ 1 ] , fitil'naja kadka [2]; — pol. bitwa (morska) [ 1 ] , kadz do chfodzenia [2]; — serbocr. (morski)

boj, bitka (na moru) [1]; — basque itsas-gudu [1]; — turc deniz muharebesi [1]; — gr. ó ctycóv, r¡ ¡j,áj(T], (—naval)

T¡ v a v f i a r í a [1]. *combe, s.f., forme: combre; bâtardeau, pieu, engin fixe dans le lit des rivières, destiné à arrêter et retenir le poisson, à protéger les rives et berges, à fixer les alluvions : 1438 « sur les rivieres se trouvent nombre de moulins, écluses, brayes, combes, pescheries, bois... », in G O D E F . ; 1 4 4 3 «Maître Jean Manloue... ayant faire commandement à plusieurs seigneurs et autres d'enlever les brayes, combres, moulins, ecluses, pêcheries, portes, bois, haies... », M A N T E L L I E R , Hist. comm. marchands, t. IL, p. 4 1 8 . comble, s.m., 1. partie du chargement d'un bateau dépassant le donnebord (Diet, batel.)-, 2. faire le comble d'un pont: faire franchir à un bateau l'arche courante d'un pont ( F R A Y S S E , Mariniers de la Loire, p. 1 6 2 ) .

combourgeois—comité cat. caramull [ i ] ; — néerl. overlading [ i ] ; — suéd. rage [ i ] , òverlasta ett dack [2]; — norv. toppmalt frakt [ 1 ] ; — russe prohodit' pod arkoj mosta [2].

molhar (o vasilhame) [ 2 ] ; — angl. to rince out, to soak [ 1 ] ; — néerl. het vaatwerk wateren

[ 1 ], een schip wat-

eren [ 2 ] ; — suéd. vattenfylla ett fartyg [ 2 ] ; — dan. lade

* combourgeois, adj. et s.m., forme: co-bourgeois ; copro(ttfnde) t r s k k e t z t [ 1 ] ; - norv. fyllc (med vann) [ 1 ] — priétaire d'un bateau: 1647 «en cas d'abus et de russe, o a s c a t ' bocki [ 1 ] , proverit' sudno na tec' [ 2 ] ; — malversation et pour cause légitime, le maistre combourpol. namoczyc (beczki) [ 1 ] , namoczyc (statek) [2] ; — geois peut estre chassé et mis hors par les autres bourserbocr. topiti, stanjati bacve [ 1 ] ; — gr. nâfxvoj atâvio geois, en lui payant sa part qu'il a au dit navire», (K• fiovoKevco) [1 ]. CLEIRAC, US et cout., art. 1 des Rôles d'Oléron, p. 12 ; *come, s.m., [prov. corne, du lat. cornes ] déformation de 1783 «lorsqu'un vaisseau appartient à plusieurs perc o m i t é , e m p l o y é e d a n s les p o r t s , attestée d è s 1 6 3 0 sonnes, ces propriétaires sont co-intéressés, co-bour(BOUCHARD, Confessions, p. 171). Après la geois, suivant l'usage de certains ports d'appeller d i s p a r i t i o n d e s g a l è r e s d é s i g n e u n surveillant d e s f o r ç a t s bourgeois les armateurs d'un vaisseau; les intéressés d a n s les b a g n e s d e s p o r t s . R M. dans la cargaison sont aussi co-bourgeois », Encycl. M. c ô m e , s.f., v i v i e r d a n s les b a r q u e s d e la L o i r e ( B E A U Mar., s.v. co-bourgeois; cf. bourgeois, coarmateur, DOUIN, Enquête)', cf. boutique 2. comparsonnier,parsonnier,participe,quiratier. comete, v. comité comict, v. comité it. comproprietario, coarmatore, partecipe; — pori, coprocomistre, v. comité prietário, parceiro; — angl. co-partner, part-owner, joint*Comitaria, -ae, s.f., chiourme: 1247 «habere debes tero w n e r ; — néerl. medereder; — suéd. medredare; — norv. ciam partem armamenti hominum et comitarie et medreder; — russe sovladelec; —pol. wspótwtasciciel; — basque segnarie qui ituri sunt in sagitea nostra», VITALE, jabekide. Bonifacio, p. 37, n° 112. *COmbra, -ae, s.f., (terme de pêche) installation fixe de comité, s.m., [it. comito, du lat. cornes] formes: coimetre, pêcherie: 1148 «ut nemo infra términos prefatos pro comete, comict, comistre, comitre, comitte, commettre, captura piscium, quas vulgo combras vel braccas commistre, commutre, coumitte; 1. nom quelquefois vocant», Cari. S. Bened. Floriac., n° 158, p. 365 ; cf. donné, au 13 e siècle, au patron d'un navire (JAL); braca, captura 1, et combrière. 2. nom donné, dès le 14 e siècle, à l'officier (decombre, v. combe puis, officier marinier) qui commande directement * combrière, s.f., [terme de pêche] type de filet: août l'équipage, mariniers et rameurs. A partir du 16 e siècle, 1681 «ne pourront les capitaines des madragues ôter son rôle est précisé; il avait la charge de mettre la la liberté aux autres pêcheurs de tendre thonnaires ou galere en estive, c'est-à-dire dans ses meilleures lignes combrières», Ordonn. de la Marine, liv. V, titre IV, d eau, de la faire espalmer, nettoyer, amarrer dans le art. 5, in I S A M B E R T , t. X I X , p. 3 6 1 ; 1 7 9 7 « ~ , . . . port. Sur les ordres du capitaine qui, comme tout le filets [rtV] pour prendre des thons et autres grands monde à bord, l'appelait « Notre homme », déformation poissons», GATTE!;. de l'espagnol «nuestro amo» (notre maître), il commandait les manœuvres: mouiller et relever les grapit. tonnara; — esp. almadraba, jábega; —néerl. tonijnet; — ail. pins, mâter et démâter, mettre en place le gréement et Thunfischnetz; — suéd. storfisknàt; — dan. stort fiskegarn; — norv. tunfiskegarn; — serbocr. skumbrara, lokardara. les voiles, hisser et amener les antennes et, rôle le plus remarquable, faire voguer la chiourme en donnant la combuger, v. tr., 1. combuger des futailles: les remplir cadence avec son sifflet d'argent, le «fisquet» (qui lui d'eau douce, avant de les embarquer, pour les laver et servit d'insigne), et, au besoin avec un gourdin (latte faire gonfler le bois: 1687 «combuger des futailles, plate) ou un nerf de boeuf. Pendant la navigation, il se c'est les remplir d'eau pour les imbiber », DESROCHES, tenait sur la partie arrière de la coursie ; pour le mouils.v. combugé; 1820 «celles [les futailles] destinées lage ou l'amarrage, sur la rambade. Il était aidé par un, à recevoir le vin de campagne, sont combugées avec un puis deux, sous-comites : 14 E s. «Il me convient porter peu d'eau-de-vie et on y fait brûler une mèche honeur aux lars, / Aux commutres qui ne font que soufrée : pendant la combustion on tient la bonde bien bouchée», WLLLAUMEZ; 2. combuger un vaisseau: 1740—1744 « c'est y mettre de l'eau tandis qu'il est encore sur les chantiers, après qu'il a été calfaté, pour reconnoitre si le calfat a manqué de calfater quelque geliveure. Pour cela on met deux ou trois pieds d'eau dans le vaisseau et on la jette avec des escops contre le bord. Cet usage de combuger les vaisseaux n'est pas generalement suivi», OLLIVIER, TR. de constr., f 0 140 v°. it. abbeverare, sciacquare [ i ] ; — esp. endulsar [ 1 ] ; — port.

siffler»,

DESCHAMPS,

t.

iv,

p.

309;

1337

«Je

Mathieu Blanc, comitre de la galie Saincte-Venture », Bibl. nat., P.O. 360, Blanc, n° 3; 1385 «deux patrons, deux comittes, deux sous comittes, deux calfas», Bibl. nat., ms. P.O. 2000, du Moustier, n° 20; 15 e s. «Le commettre [d'un vaisseau] ciffla d e s o n c i f f l e t » , in G O D E F . ; 1 5 1 5 — 1 5 2 2 « G a i g e s —

pour le patron : XXVI fleurins ; pour le comict : XXIIIIFL.; pour le souscomict XV fi.», CONFLANS, p. 52; 16 e s. «Les comités doibvent faire voguer les churmes

3°î

comitre-commande II desdites galères deux heures chesque jour, estante dans le port, et sur les proys, et ce une heure de matin et autant de soir», Bibl. nat., ms. fr. 2 1 3 3 , f ° 4 9 v°50 r ° ; 1 6 7 8 « comité est un officier de galère qui commande la chiorme, et qui met la galère en estive, la leve de poste, et l'y met», GUILLET; 1 6 7 9 «sachantque M c Jean Masse a toutes les qualitez nécessaires pour s'en bien acquiter, Sa Majesté la retenu et ordonné, retient et ordonne Comité Réale desdites galères», Arch. nat. (Marine), B 6 n , f ° i 2 r ° ; c f . come. R.M. it. comito [2 ] ; — esp. comitre [2 ] ; — cat. cômit, (sous-comite) sotacomit [2]; — port, comitre, comité [2]; — roum. comité [2]; — angl. galley serjeant [2]; — néerl. hoogbootsman, (sous —) onderbootsman [2]; — ail. Bootsmann, Rudermeister, Galeerenvogt [2]; — norv. skipper [2]; — russe. komit, arguzin, (sous-œmite) podkomit [2 ] ; — pol. dozorca (galernikow) [2]; — serbocr. komit, zapovjednik [2y,—turc kômi [ 2 ] ; - g r . (k. o Ko/ur/g) [2]. comitre, comitte, v. comité

commanda, v. commenda commandant, s.m., I . jusqu'au 1 8 e siècle, titre donné — concuremment avec d'autres — à tout officier qui commande a la mer à un bâtiment ou à un groupe de bâtiment de guerre; il relève en principe du ministre. A u 1 9 e siècle, cette habitude s'est répandue de dénommer ainsi celui qui exerce un quelconque commandement à la mer quel que soit son grade (jusqu'à celui de contreamiral): 1 6 8 9 «Quand il [le capitaine d'un vaisseau] naviguera en corps d'Armée ou Escadre, il ne fera point relever la garde, ny battre la diane ou la retraite, qu'on n'ait commencé dans le vaisseau du Commandant. Il suivra ponctuellement les ordres du Commandant», Ordonn. Armées navales, liv. I, tit. VII, art. 3 5 et 3 6 , p. 1 7 — 1 8 ; 1 7 6 5 « L e Commandant de l'armée informera, par toutes les occasions qui se présenteront, le Secretaire d'Etat ayant le département de la Marine, des prises qui auront été faites», Ordonn. marine, du 25 mars, liv. XV, tit. XCVII, art. 1 1 9 5 , p. 3 4 8 , éd. 1 7 6 6 ; 1 8 2 3 «dans la nuit du dimanche au lundi, je suis expedié, avec le duc de Ravigo, vers le commandant de la croisière anglaise », LAS CASES, Mém. Ste — Hélène, t. I, p. 2 2 ; cf. commandeur; I I . loc. commandant des armes: titre donné sous la Révolution, aux commandants de la Marine (cf. infrd): 1 8 4 8 «sous la République, les Commandants de la marine reçurent le titre de commandants des armes; ils furent remplacés par les préfets maritimes dont la création date du consulat», BONNEFOUX et PARIS; commandant des Gardes de la Marine: cf. Gardes de la Marine; commandant de la marine', à la fin du 1 7 e e t au 1 8 e siècle, officier militaire exerçant la plus haute autorite dans un port, conjointement avec un officier civil (intendant de la marine, ordonnateur, commissaire général et ordinaire), avec toutefois une

306

prééminence honorifique de ce dernier. Dans les principaux ports, Brest, Rochefort et Toulon, le commandant était toujours un officier général, lieutenant-général ou chef d'escadre, l'officier civil étant un intendant de la Marine. Leurs compétences étaient en principe, selon Colbert lui-même «toute la guerre à M . le Général, toute la justice, police et finance à l'intendant»; elles empiétèrent l'une sur l'autre au cours des années selon les vicissitudes de la rivalité traditionnelle entre la plume et l'épée: c. 1 8 2 4 « A u retour de cette croisière, j'obtins du commandant de la Marine un petit congé d'un mois dont je p r o f i t a i . . . L e Comte d'Albert de R i o [ n s ] , commandant de la Marine, donnal'ordre.. . d'appareiler pour aller à Civitavecchia..., et y prendre pour Brest un chargement de pouzzolane», Souvenirs... LA MONNERAYE, p. 1 5 et 78 ; commandant de port: cf. port; commandant de rade: cf. rade, it. I. comandante, comandante in capo; — esp. I. comandante; — cat. I. comandant; — port. I. commandante; — roum. I. comandantul marinei, comandant sef; — bret. I. kommandant; — angl. I. captain; — neerl. commandant; — ail. I. Kommendant eines Seehafens; — suéd. I. kommendant, chef; — dan. I. 0verstbefalende; — norv. I. kommandant, ôverstbefalende ; — pol. I. komodor, komendant, gfownodowodz^cy; — serbocr. I. komandant; — basque I. manatzale; — turc I. kapudan, reis; — gr. I. ó KvjiepvijTrfç, ó TiXoiapxoç " c o m m a n d a n t e , adj. et s.f., dans une escadre ou un détachement de galères en croisières, celle qui porte le chef; cf. capitane. néerl. vlaggeschip; — suéd. chefsgalàr; — norv. kaptein; — pol. galera flagowa ; — serbocr. kapitana.

commande I , s.f., contrat par lequel un bailleur confie des fonds ou des marchandises à un marchand a charge de faire fructifier les premiers ou de vendre les secondes, en partageant entre eux risques et profits, le règlement définitif s'effectuant en général au retour du voyage : 1315 « Lesdits marchands italiens pour change, commande, et quelques autres contrauts [«'c] », Ordonn. rois de France, t. I, p. 5 8 5 ; cf. accomendacio, commenda. M.M. it. commanda; — esp. encargo; — cat. comanda, comandita; — port, comendatario; — suéd. fullmakt; — norv. ordre; — russe torgovaja sdelka; — pol. zlecenie komandytowe. commande I I , s.f., forme: comande; bout de cordage, fait de deux ou trois bouts de fil de caret tortillés ensemble à la main et servant à faire des amarrages grossiers ou provisoires: 1 4 9 4 «pour une commande pour lyer le chalain et des linguans », MANTELLIER, Hist. comm. marchands, t. II, p. 4 2 7 ; 1 6 3 6 «Rabans ou Comandes que les garçons portent a la ceinture faits a deux cordons servent pour toutes sortes de manoeuvres et de service au besoin », CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 2 9 ; 1 7 5 3 «commande... petites cordes

commande ¡-comment de merlin...

elles servent à serrer les voiles, et a

renforcer les autres manœuvres. Elles sont faites de

« ~...,

c'est

donner

la route, prescrire celle que

doivent tenir tous les vaisseaux de flote, ce qui est

deux fils à la main dans le bond [wV], O n les appelle

atribué à l'autorité de l'Amiral, ou du principal C o m -

autrement rabans. Il y a des commandes de palans »,

mandant, ou du pilote dans un vaisseau marchand »,

Encycl. ; 1 8 2 0 «les commandes n'ont jamais plus d'une

A U B I N ; 3 . commander son quart : c'est être le chef du

brasse de longueur », W l L L A U M E Z .

quart ( 1 8 2 0 , W l L L A U M E Z ) .

R.-Ch.D.

it. aghetto, comando; — cat. comanda; — port, arrebem; — r011m. comanda ; — angl. nipper, lashing, gasket ; — nitri. beslagband; — all. Beschlagleinen ; — sued, knyttels, sejsing; — dan. line, fuks; — norv. line; — russe skimuska, rêvant; — serbocr. ovoj; — tun ip, komando, kumando. c o m m a n d e ! interj., cri des matelots qui suit le coup de sifflet d'un maître d'equipage et qui précède le commandement.

L'intervalle

est marque

par un

petit

instant de silence: 1 6 8 7 «commande, se [wV] mot est crie par l'équipage pour répondre au maître qui a appelé de la voix, ou du siflet, pour quelque commandement, qu'il veut faire», DESROCHES.

it. comandare [1]; — esp. mandar, comandar [1]; — cat. comandar, capitanejar [1]; — port, comandar [1], dirigir a navegaçâo, dar o rumo [2], comandar o quarto, ser chefe do quarto [3]; — roum. a comanda [1], a ordona drumul [2 ], a fi sef de cart [3 ] ; — angl. to command [1 ], to order the course [2], to command one's watch [3]; — néerl. bevel voeren over [1]; — all. kommandieren, befehligen [1]; — sued, utôva (fora) befâl [1], ge order om kurs [2], vara vaktchef [3]; — dan. befale [1], kommandere vagten [3]; — norv. kommandere [1 ], bestemme kursen [2], kommandere vakten [3]; — russe komandovat' [1], pravit' vahtoj [3]; — pol. rozkazywac, komendrowac, dowodzic [1 ], dowodzic w drodze [2], bye dowodc^ wachty [3]; — serbocr. zapovijedati [1], odrediti rutu [2]; — basque manatu [1];

esp. ¡ mande ! ; — angl. aye sir !, at the dip !, steady as she — turc riyaset etmek [1 ] ; — gr. Kvjitpvà^ùJ, -ù) [1 ]. goes !, keep her so ! ; — sued, kom an ! ; — russe est ! ; — pol. c o m m a n d e u r , s.m., syn. de commandant 1 : 1 7 0 2 « ~ . . . , rozkaz!. c'est un terme dont o n sert fort fréquemment parmi les c o m m a n d e m e n t , s.m., 1. pouvoir donné par le ministre ou un supérieur de commander une armée, un navire,

H o l l a n d o i s ; il veut dire proprement C o m m a n d a n t » ,

un port, une prise, etc.: 1 7 9 7 «le canot que j'avais

AUBIN; 1783 «

expédié sous le commandement de M . B o u t i n . . . »,

celui qui a ce poste à vie, et qui est pensionné, soït

Voyage de La Perouse, t. II, p. 3 9 2 ; 1 8 3 5 « on me donna

qu'il serve ou non », Encycl. M.

le commandement d'un brick de guerre nommé le

esp. comendador ; — port, comendador, comandante ; — roum. camandant; — néerl. commandeur; — dan. kommand®r; — norv. kommandôr; — russe komandujuscij, komandir, komandor; — pol. komandor.

Marat»,

V i G N Y , Servit, grand,

militaires, p. 3 6 ; 2.

par ext., bateau, unité faisant l'objet d'un commandement ( G U I L L E U X L A R O Ë R I E , Notes, de commandement: cf. bâton

II

s.v.); 3 . bâton

2; 4. pavillon de

[ce m o t ] doit plutôt être le n o m de Mar.

c o m m e c a ! loc. adv., commandement à l'homme de barre

commandement : ci. pavillon.

pour lui ordonner de gouverner à la route a laquelle

it. comando, capitanéate [1], (pavillon de —) bandiera, insegna di comando [4]; — esp. mando, comando [1]; — cat. comandament [1]; — port, capitanía, comando [1], comando (navio) [2], (bâton de —) bastào de comando

se

[4]; — pol. dowództwo [ i ] , statek pod dowództwem [2], (bâton de —) drzewce flagowe, flagstok [3], (pavillon de—) flaga komendanta [4 ] ; — serbocr. zapovjednistvo, zapovijed [i], komandni brod [2]; — basque manamendu [i]', — ture riyaset [ 1 ] ; — gr. ij nvfitpvrjoiÇ [1].

(cf. ce mot i): 1 3 e s. « D e societatibus et commandis:

trouve

le

navire

à

ce

moment

précis:

1783

« c o m m e - c e l a . . . , quelquefois on y ajoute « sans arriver » ou «sans venir au vent», parce que le vaisseau se

trouve assez vers le côté nommé», Encycl. M. Mar. [3]; - roum. comanda [1], (pavillon de - ) marca de coit. alla via ! ; — esp. i via asi !, i a la proa ! ; —port, andar assim !, mandament [4] ; — bret. kommandamant [1] ; — angl. comassim ! ; — roum. drept aça ! ; — angl. steady as you go !, as you mand [ i , 2 ] ; — ne'erl. commandement, bevel [ i ], maarschalkgo!, thus!; — néerl. houden zo! recht zo!; — ail. Rechtso!; staf [3]; — all. Kommandowert [1], (bâton de - ) Kom— suéd. râtt sa ! ; — dan. sadan !, vel ! ; — norv. slik ; — russe tak mandostab [3] ; — sued, befâl [1], chefsfartyg [2] ; - dan. derzat; — pol. tak trzymac! ; — serbocr. tako! ; — gr. avrovl. befaling [1], (bâton de —) kommandostav [3 ], (pavillon * c o m m é e , s.f., engin de pêche: 1 5 0 7 « L e s aultres prende —) kommandoflag [4]; — norv. myndighet [1], (bâton nent les poissons/Aux laqz, aux lignes, aux filez/... L e s de —) kommandostav [3], (pavillon de —) kommandoflagg gros barbeaulx a la commée », in G O D E F . [4]; — russe kommandovanie [1], (bâton de —) grot* c o m m e n d a , -ae, s.f., formes: c o m ( m ) a n d a ; commande flagstok [3], (pavillon de —) flag komandira soedinenija

c o m m a n d e r , v. tr., [lat. commendare] 1 . exercer un com-

constituimus, ut si quis alicui pecuniam, aut remaliquam in societate vel commanda ad certum viagium cum ea faciendum ad aliquod locum nominatum dédit, vel concessit»,

Stat.

Massiliae,

liv.

Ill, chap.

XIX, in

D u C . , s.v. 2, t. II, p. 4 7 0 , col. 3 ; 1 3 3 7 «tradidissetin

mandement (cf. ce mot 1 ) : 1 7 9 7 «en 1 7 7 9 , L a P é r o u s e

comandam q u o d d a m lignum suum », GERMAIN, Hist,

commandait l ' A m a z o n e , qui faisait partie de l'escadre

du comm. de Montpellier,

1.1, p. 5 1 8 ; syn. accomendacio.

aux ordres du vice-amiral d ' E s t a i n g » , Voyage de La

M.M.

Perouse, t. I, p. XXXVI; 2 . commander à la route : 1 7 0 2

^ c o m m e n t , prov., s.m., ensemble des coutures où l'on

3°7

commerce-commis introduisait l'etoupe: 1 6 2 2 «on luy donne deux couvertures de grands ais, l'une au dehors, qui s'appelle rombaillerie, dont les fentes qui se calfatent s'appellent le comment; l'autre au dedans se nomme fourrure », HOBIER, Constr. d'une gallaire, p. 15. commerce (maritime), s.m., [lat. commercium\ 1. trafic fait par mer, c'est-à-dire, au moyen de navires, entre deux ports ou deux Etats : août 1 6 6 9 « comme il importe au bien de nos sujets et à notre propre satisfaction d'effacer entièrement les restes d'une opinion qui s'est universellement répandue que le commerce maritime est incompatible avec la noblesse et qu'il en détruit les privileges, nous avons estimé à propos de faire entendre nos intentions sur ce sujet, et de déclarer le commerce de mer ne pas deroger à noblesse par une loi qui fut rendue publique, et généralement reçue dans toute l'étendue de notre royaume», in ISAMBERT, t. XVIII, p. 2 1 8 ; 2 . circulation des bateaux: 1 6 8 0 «le mauvais temps avoit empesché le commerce des chaloupes d'icy aux vaisseaux», VILLETTE, Mém., p. 1 6 5 .

câbler ; loc. chantier à commettre : cf. chantier 8. R.M. it. commettere, (— en aussière) commettere in piano, (—en grelin) commettere in torticcio; — esp. colchar, corchar; — cat. colxar ; — port, cochar, torcer ; — roum. a râsuci ; — bret. komméti ; — angl. to lay up, to twist, (— en haussière) to hawser lay, (— au tiers) to hard lay, (— au quart) to shroud lay, (— en ralingue) to hawser lay, (— en grelin) to cable lay; — all. (ein Tau) schlagen, zusammendrehen; — sued, sla tillsammans (tâgvirke); — dan. sammensla, sammentvinde ; — norv. spleise (et tau) ; — russe spuskat' tros ; — pol. skrecac line; — serbocr. splesti konope; — turc biikmek; — gr. (TvaTpeipo), 7tXeKO), au/ufiâXAûj (k. SianpaTTM, icàvco).

commis, s.m., [de commettre] I. celui à qui a été confiée une fonction ou une mission; sur un bâtiment marchand, celui qui est chargé des opérations commerciales : 1 4 6 8 « . . . ilz puissent et leur loise par eulx ou leurs gens, subgetz et commis faire naviguer marchandemment sur mer six navires... », S. et U., n° 23 5, p. 1 3 1 ; 1 8 0 7 « . . . tout ce qu'ils [les négociants] ont dépensé en commis, en agens, en vaisseaux, en agrès, en nourriit. commercio [1]; — esp. comercio [1]; — cat. comerç, ture.. . », DESTUTT DE TRACY, Montesquieu, p. 3 8 5 ; comerci [1]; — port, comercio [1]; — roum. corner^ [1]; I I . 1. (absolt.) agent subalterne d'administration 1 1 7 6 5 — angl. trade [1]; — néerl. koopvaardij [1], slingeren en «Il [le Contrôleur] sera présent tous les jours, par lui stampen [2]; — ail. Seehandel [1]; — m éd. sjòhandel [1], ou par ses commis, à l'ouverture des magasins, desquels fartygsfòrflyttning [2]; — dan. handel [1 ] ; — norv. sjòtranil aura une c l e f , . . . L'un de ses Commis tiendra au sport [1], forbindelse [ 2 ] ; — russe (morskaja) torgovlja magasin général, des registres semblables a ceux [1], dvizenie sljupok [2]; — poi. handel (morski) [1]; qu'il est prescrit au Garde-magasin de tenir », Ordonn. serbocr. pomorska trgovina [1]; — basque sal-erospen [1]; marine du 2} mars, liv. V, titr. XXX, art. 4 0 1 et 4 0 2 , — turc ticaret [1 ] ; — gr. t o èfiTtópiov [I ]. p. 1 0 6 — 1 0 7 , éd. 1 7 6 6 . —Le titre de commis a été parcommettage, s.m., résultat de l'action de commettre un fois employé à bord comme synonyme à? écrivain ( 1 6 4 3, cordage ( 1 7 5 2 , TRÉVOUX). FOURNIER, Hydr. invent.); 2 . commis des bureaux des it. commettitura, commettimento, toncitura; — esp. colcha, douanes: 1 7 0 2 « . . , sous la conduite d'un Commis cadillo, corcha; — cat. colxa, torcedura, torcement; — port. Général, [ils] ont inspection sur les bâtiments qui cocha, torcedura; — roum. râsucirea; — bret. kommétaj; — entrent et qui sortent, se tenant pour cet éfet dans de angl. laying, twist; — néerl. touws laan; — ail. Schlag, petits bureaux et corps de gardes avancez dans l'eau... Zusammendrehen, Schlagen; — suéd. (tâg)slagning; — dan. Us examinent les passeports et patentes, et font la sammenslagning, sammentvinding; — norv. (tau)spleising; visite des marchandises pour connoître si tout est — russe spuskanie (trosa); — poi. skrçt (liny), skrçcanie; conforme aux déclarations qui en ont ete faites», — serbocr. pletenjc, sukanje; — gr. 77 7iXoKr/, r) aj(oivoAUBIN; 3 . ~ des classes: agent d'administration tenant nXonia, T) NA\o)(jTpoiac (K. OXOWOTIXÔKOÇ). le dernier rang dans la hiérarchie des grades: 1 7 6 2 commettre, v. comité «et les commis des classes, [seront payés] sur le pied commettre, v. tr., [lat. committere\ disposer régulièrement chacun de mille livres par an», Ordonn. du 2} mars, en hélice sur une ou plusieurs couches superposées les art. 1 4 ; 1 7 6 5 « S a Majesté supprime les titres fils de caret ou brin, pour former un toron (le pas de d'Ecrivain de la marine et de Commis des classes, sur l'hélice étant le pas de toronnagé). On commet ensuite les le pied où ils subsistent actuellement, et veut qu'il torons entre eux pour former un câble (pas de câblage) : soit établi sous un seul et même titre », Des Ecrivains de 1 7 9 4 «commettre un cordage», RÓDING; 1 8 2 0 «on la Marine et des Classes, Ordonn. officiers d'adm., art. commet en aussiere avec des fils ou plusieurs petits 5, in Ordonn. marine du 2 j mars 17ÎJ, p. 4 5 4 . éd. torons. On commet en grelins avec trois torons commis 1 7 6 6 ; 4 . ~ aux écritures: agent d'administration à part. On appelle, 1 0 commettre au tiers le cordage le faisant partie du secrétariat de l'intendance, employé plus tord; 2 ° commettre entre le tiers et le quart, et a faire les écritures sous les ordres des commissaires des seulement au quart pour les ralingues ; c'est à dire que ports et arsenaux ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar.): 1 7 6 5 les fils tendus se raccourcissent d'un tiers, d'un peu «lesdits Ecrivains seront choisis parmi les Commis moins ou enfin d'un quart», WlLLAUMEZ; syn. 308

commissaire carinik [2], (— aux é.) pisar, skrivan [4], (— aux v. ou — du m.) spremar, ekonom [7 ] ; — basque II. komis [1 ] ; — gr. II. 6 ypatpevç [4], ô TpotpoSÔTTjç [5, 7]. commissaire, s.m., I. I . officier d'administration de la marine. L a fonction est apparue au cours du 1 6 e siècle (lettre patente de François I er , 24 octobre 1 5 3 7 , Bibl. nat., ms. fr. 4 5 74), mais elle était confiée à titre temporaire à des commis de l'amiral n'ayant qu'un rôle de surveillance. L a création de trois commissaires généraux en 1 6 3 1 consacre l'existence d'un corps permanent d administration dépendant du roi, dont le personnel et les attributions se développent et se précisent peu à peu. L e règlement du 6 octobre 1 6 7 4 fixa la hiérarchie: intendants, commissaires généraux, commissaires ordinaires, gardes-magasins, écrivains du roi. Les commissaires des classes, créés en 1 7 0 4 , ne s'intègrent que partiellement a cette hiérarchie. Les fonctions de surveillance et d'administration des commissaires se précisent: ils veillent à l'application des règlements concernant la marine, s'occupent du paiement des soldes, de l'approvisionnement des magasins, de la revue des equipages et du personnel ouvrier des ports. Embarques, ils font partie de l'état-major des armées, escadres ou bâtiments. L'ordonnance du 1 j avril 1 6 8 9 règle le détail des attributions qu'elle distribue à des commissaires portant des titres spécifiques (cf. infra 2). Cette organisation aboutit à la création, le 3 janvier 1 8 3 5, du corps du commissariat de la marine (cf. ce mot). it. I. commesso. II. (— aux Revues et Approvisionnements) — L e mot est rarement employé absolument, et dans ce commesso aile reviste [6], (— commis aux vivres ou — du cas, il désigne soit n'importe quel commissaire en munitionnaire) commesso ai viveri, dispensiere [7]; — esp. général, soit un commissaire ordinaire (de la marine) : I. comisionado. II. (— aux v. ou — du m.) maestre de viveres 1 5 4 8 «Tous et chacun lesdicts gens de bonne veuille [7] ; — cat. I. comissionat; — port. II. (— aux v.) fiel [7] ; seront payez de leurdicte solde sur la gallère dans la— roum. I. comis; — bret. I. kommis; — angl. I. clerk. II. quelle ils feront service, en la présence du commissaire (— des bureaux des douanes) customs clerk J, (— aux et contrerooleur [sic] de la marine à chacune monstre écritures) secretary [4], (— du m.) steward, purser [5], qui se fera », Règlement sur l'entretien des galères, in (— aux R. & aux A ) clerk of the check [6], (— aux v. ou — du m.) steward, purser, ship's stewart, purser's stewart ISAMBERT, t. XIII, p. 7 2 ; 1 6 0 5 « [mention de 7 0 com[7]; — tie'erl. II. schrijver [2], kommissaris général [3], missaires de la marine au Ponant] », Etat des schrijver [4], victualie meester [7]; — ail. I. Beamter. II. pensions, in J A L ; 1 6 8 9 «le Commissaire ordinaire (— aux v. ou — du m.) Bottelier, Aufwàrter [7] ; — sue'd. I. [embarqué sera logé] après les Capitaines en second, et redogôrare. II. (— des b. des d.) tullskrivare [2], (— des devant les Lieutenans», Ordonn. Armées navales, liv. classes) sekreterare [3], (— aux é.) kanslist [4], (— du m.) II, tit. I, art. VI, p. 4 6 ; 1 7 6 5 «aux traitées qui se feront kommissarie [5 ], (— aux R. & aux A ) redogorare [6], (— aux des achats des arbres... pour les constructions et rav.) proviantuppbordsman [7 ] ; — dan. I. handelsmedhjzlper. doubs des vaisseaux et pour leur mâture, il sera observé II. (— des b. de d.) toldofficiant [2], (— aux é.)bogholder d'envoyer un Commissaire et un maître Charpentier sur [4], (— aux v. ou — du m.) proviantforvalter [5, 7]; — les lieux... », Ordonn. marine, liv. VIII, tit. LI, art. 7 0 0 , norv. I. ekspeditôr. II. (— des b. des d.) tollbetjent [2], p. 1 9 4 , éd. 1 7 6 6 ; 1 7 6 5 «le Commissaire ordinaire (— des classes) kontorbetjent [3], (— aux é.) bokholder [4], (— aux v. ou — du m.) proviantbetjent [7 ] ; — russe I. torgovyj recevra, avant que de s'embarquer, les instructions de cinovnik. II. (— des b. des d.) inspektor tamozennogo l'Intendant de l'armée, auquel il rendra compte de tout nadzora [2], (— aux é.) pisar' [4], (— du m. ou — auxv.) son détail», Ibidem, liv. X, tit. LXII, art. 7 7 7 , p. 2 2 0 , prodovol' stvennyj bataler [5, 7], (— aux R. & aux A.) éd. 1 7 6 6 . — 2 . Loc. à titre d'exemples: commissaire finansovyj bataler [6] ; — pol. I. supercargo. II. (— des b. d'armée, ~ d'escadre : titre temporaire donné à un comdes d.) urzçdnik celny [2], (— des classes) rejestrator missaire embarqué ayant la responsabilité de l'adminisklasyfikuj^cy [3], (— du m.) ochmistrz [5], (— aux R. & tration d'une armée navale ou d'une escadre; il s'agit le aux A ) rachmistrz [6], (— aux v. ou — du m.) ochmistrz, plus souvent d'un commissaire général (cf. ce mot); steward [7]; — serbocr. I. pomocnik. II. (— des b. des d.)

employés par les Intendants et Ordonnateurs aux écritures des bureaux des ports», Ordonn. officiers d'adm., art. 2 3 , in Ordonn. marine du 2 / mars 176/, p. 4 6 0 , éd. 1 7 6 6 ; 5 . ~ du munitionnaire : cf. commis aux vivres (infra 7); 6. ~ aux Revues et aux Approvisionnements: commis établi par l'ordonnance de 1 7 8 4 (art. 6 ) a bord de chaque bâtiment de guerre, pour servir d'agent comptable; 7 . ~ aux vivres, ou ~ du munitionnaire: celui qui, sur un navire, est chargé de l'administration et de la distribution des vivres. E n règle géne'rale, cette fonction est confiée à un officier marinier ou à un marin: 1 7 6 5 «Ordonne S a Majesté aux Capitaines commandant ses vaisseaux, de protéger les Commis du Munitionnaire, et d'empêcher qu'ils soient maltraités en aucune façon, troublés ou molestés en la distribution des v i v r e s . . . E t en cas de déni de justice, le Commis du Munitionnaire en portera sa plainte au Commandant et au Commissaire général ou ordinaire de l'escadre », Ordonn. marine du 2 j mars, liv. XII, tit. LXXX, art. 9 5 3 et 9 5 4 , p. 2 7 3 , éd. 1 7 6 6 ; 1 7 8 3 «commis des vivres, du munitionnaire, ou maître v a l e t . . . , c'est celui qui est chargé de la distribution des vivres de l'equipage, sous la directipn du lieutenant en pied... ; le commis est placé par le munitionnaire et aux ordres du capitaine et du lieutenant en pied, sans aucun rang à bord», Encycl. M. Mar.

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commissaire commissaire des classes : l'édit d'avril 1 7 0 4 créa en titre d'offices 1 0 0 «conseillers-commissaires de marine aux classes », dits plus tard commissaires des classes ; ils assurent l'exécution des ordres de levée et ont un rang inférieur à celui des commissaires ordinaires. Cette fonction, non permanente et remplie par un nombre variable de titulaires, fut codifiée par l'Ordonnance concernant les classes du 3 1 octobre 1 7 8 4 : les commissaires des classes administrent les classes au niveau du quartier: tenue à jour détaillée des matricules des gens de mer classés, des états de situation et de changement des bâtiments de commerce appartenant aux ports de leur circonscription, surveillance des syndics, de la comptabilité des trésoriers; ils font en outre faire les paiements et dressent les rôles d'equipage et de desarmement des navires marchands (titre VII de l'ordonnance citée supra). Ils relèvent à la fois des intendants pour ce qui concerne la comptabilité et la navigation marchande, et des inspecteurs des classes pour ce qui appartient au classement proprement dit. C e sont les ancêtres des commissaires de l'inscription maritime (cf. classe, inscription maritime)'. 1 7 6 5 «le nombre des Commissaires des classes, sera fixé à vingt-six, qui seront répartis, savoir, dans le département de Brest c i n q . . . dans le département de Toulon cinq,... dans le département de Rochefort quatre,... dans le département du Havre cinq,... dans le département de Dunkerque trois,... dans le département de Bordeaux et Bayonne quatre... Lesdits Commissaires des classes seront choisis parmi les Sous-commissaires de la marine et des classes », Ordonn. officiersadm., art. 1 2 et 1 3, in Ordonn. Marine, p. 4 5 6 — 4 5 7 , éd. 1 7 6 6 ; 3 1 oct. 1 7 8 4 «il y aura un Commissaire des Classes dans chacun des soixante-dix Quartiers... Lesdits Commissaires seront choisis parmi les Commis des Bureaux de la Marine, et ceux des Bureaux des Ports et des Classes... Les Commissaires continueront a etre sous les ordres des Intendants ou Ordonnateurs de leurs Départemens respectifs, pour tout ce qui concerne la comptabilité, et tous les objets relatifs à la navigation marchande et aux rôles d'Equipage : E t quand a ce qui concerne le classement, les levées et les revues, ils se conformeront aux ordres qui leur seront donnes par les Inspecteurs», Ordonn. concernant les classes, tit. II, art 5 et 6, p. 2 0 9 (in Ordonn. de Castries); commissaire d'escadre-, cf. supra, commissaire d'armée-, commissaire général : l'ordonnance du 2 9 mars 1 6 3 1 établit au Havre, Brest, Brouage, trois commissaires généraux pour veiller a la conservation et entretien des vaisseaux. Par la suite, leurs fonctions se sont étendues à la surveillance des désarmements, puis, à partir de la création des intendants (cf. ce mot), les commissaires généraux les assistent directement, à terre et à la mer, dans toutes leurs fonctions. Il y en a un dans chacun des grands ports ; ils ont sous leurs ordres les différents commissaires

JIO

ordinaires (dispositions consacrées par l'ordonn. concernant les armées navales du 1 5 avril 1 6 8 9 ) . D'autres sont affectés à la marine des galères, ou à tout ce qui concerne l'artillerie, à terre et à la mer: 2 0 août 1 5 7 0 «en ce qui concernera fourniture ou autre faict deppendant de la charge dud. General et la vérification de leurs différens [il s'agit des pourvoyeurs] au commissaire et contrerolleur generaulx de lad. maryne comme chose qui proprement leur appartient », FORBIN, Instruction, f ° 2 v ° ; 1 6 8 9 «dans tous les conseils assemblez pour justice, police, finances, constructions, reception de marchandises et autres de cette nature; comme aussi dans les ceremonies à terre où il ne s'agira point de la fonction militaire, l'Intendant ou Commissaire General qui s'y trouvera en son absence, précédera le Chef d'Escadre », Ordonn. Armées navales, liv. II, tit. I, art. V, p. 4 6 ; 1 6 8 9 «le Commissaire général de l'Artillerie aura le commandement sur tous les Officiers des Galiottes tant dans l'exercice du mortier, que dans l'execution des bombes et autres occasions de guerre», Ibidem, liv. II, tit. I, art. XVI, p. 4 9 ; 1 6 8 9 « Il y aura deux Commissaires Généraux de l'artillerie dont l'un sera établi en Ponant; et l'autre en Levant, lesquels sous les ordres des Intendans de Marine dans chaque Port, auront inspection sur les fontes et epreuves des canons et mortiers, et sur toutes les autres armes, poudres, munitions, instruments et outils servant à la guerre», Ibidem, liv. XVI, tit. VI, art. I, p. 2 9 7 — 2 9 8 ; 1 7 6 5 « D u commissaire général a la suite de l'armee. L e Commissaire général recevra les instructions et les ordres de l'Intendant de l'armée navale, et en son absence il aura les mêmes fonctions que lui», Ordonn. marine, liv. X, tit. LXI, art. 7 7 6 , p. 2 1 9 , éd. 1 7 6 6 . Sous la Restauration, le titre de commissaire général a remplacé celui de chef d'administration à Brest, Toulon et Rochefort; commissaire de l'inscription maritime-, titre qui s'est substitué à celui de commissaire des classes à partir de 1 8 3 6 ; commissaire (ordinaire) (de la mariné) : officier de plume chargé par commission, sous la direction d'un commissaire général, de la surveillance et de l'administration de la marine d'Etat, sur terre et à la mer. Ils sont établis en nombre variable dans chacun des ports et arsenaux, et chargés d'un des détails de l'administration (par exemple, l'ordonnance de 1 6 8 9 cite dans chacun des grands ports un commissaire ordinaire du magasin général, un commissaire des constructions, un commissaire des radoubs et carènes, un commissaire préposé aux ouvriers, un commissaire chargé de la direction de l'hôpital, un commissaire ayant inspection dans le port sur les vivres, e t c . . . ) : 1 6 2 7 «à 1 6 commissaires de la marine qui seront establis ès principaux portz des susdictes provinces, et choisis d'entre les plus gens de bien et plus entendus au commerce et a la navigation, pour tenir la main a ce que les ordonnances de la marine soient observees...

commissaire d'artillerie

chacun quatre cens livres », Etat du 28 janvier, Arch. de la marine, in DESCHARD, Corps du commissariat, déc. 1878, p. 4 7 3 ; 1689 «le Commissaire recevra avant que de s'embarquer, les instructions de l'Intendant de l'Armée navale, fera exactement les reveiies sur les vaisseaux qui luy seront départis; y fera observer la police, et donnera avis de tout ce qui s'y passera, à l'Intendant. Lorsqu'il n'y aura point d'Intendant ny de Commissaire General a la suite de l'Armée navale ou Escadre, il executera les instructions qui luy seront données par l'Intendant du Port», Ordonn. Armées navales, liv. I, tit. X, art. 1 et 2, p. 27—28; 1689 «Il sera etably un Commissaire ordinaire de l'artillerie en chacun des Arcenaux de Toulon, Rochefort et Brest, lesquels sous les ordres du Commissaire général de l'artillerie, auront soin de tout ce qui regarde les fontes et épreuves des canons, mortiers, armes et munitions, comme aussi de tout ce qui concerne les descentes et attaques des places; et en l'absence du Commissaire général, ils auront chacun dans leur département les mesmes fonctions que luy», Ibidem, liv. XVI, tit. VII, art. I, p. 306—307; commissaire principal: titre donné, sous la Restauration aux anciens chefs d'administration de Lorient et Cherbourg. Bibliographie: A. DESCHARD, «Notice sur l'organisation du corps du commissariat de la Marine française depuis l'origine jusqu'à nos jours », Revue maritime et coloniale, t. 59 (1878), p. 4 7 2 — 5 1 1 ; t. 60 (février 18 79), p. 2 8 8 - 3 3 5 ; (mars 18 79), p. 7 5 9 - 7 9 7 ; t. 61 (avril 1879) p. 1 7 9 - 2 0 0 . II. M o t du langage courant désignant un personnage délégué pour des opérations commerciales ou autres: 1538 «les prieurs et consuls enverront à titre de commissaires une ou plusieurs personnes dans les ports avec instructions et salaires appropriés... [ils] dresseront dans les formes habituelles le congé des avaries, tant grosses que communes », in PARDESSUS, t. VI, p. 1 2 1 ; III. celui qui, à bord, s'occupe des passagers transportés. it. I. commissario di marina, rassegnatore (arch) [2];

la somme de cinquante livres tournois... pour... assister et estre présent au radoub desdites galéaces, faire la délivrance des munitions qu'il avoit en sa garde et dont il estoit chargé, pour estre employé et servir audit radoub, délivrer les autres munitions d'artillerye et appareilz, cordaiges et choses estant de l'équipaige desdites galéaces pour les faire naviger », Bibl. nat., ms. fr. 4 5 74, f 0 5 5 r°. — Ils furent désignés dans les textes, par la suite, sous l'appellation d'anciens commissaires d'artillerie-, 2. commissaire de l'artillerie de la Marine, ou par abréviation commissaire d'artillerie, ou commissaire ordinaire d'artillerie : à partir de 1680, ces titres ont ete donnés par commission à des officiers le plus souvent originaires du corps des officiers de la Marine Royale, dont les attributions et le rang étaient en fait mal fixés. Il semble que, titulaires d'un emploi plutôt que d'un grade, ils aient eu des fonctions d'administration et de surveillance sur les fontes, épreuves et conservation des canons et armes («Instruction... [au] Sieur de Saint Martin, commissaire ordinaire de l'Artillerie de la Marine au département de Rochefort», Arch. nat. (Marine), B 2 6o, f ° 1 9 8 - 2 0 4 , du 18 décembre 1687), mais en même temps ils pouvaient exercer des fonctions de caractère militaire: 29 avril 168 5 «Sa Majesté ayant chargé le Sieur de Logivière, commissaire de l'Artillerie et commandant l'une des Compagnies de bombardiers entretenus au port de Toulon, du soin de tout ce qui regarde la préparation des bombes, de visiter les batteries des galiottes à mortiers pour voir si elles sont en bon estât, et pour faire fournir la quantité de poudre, bombes, tampons et autres choses nécessaires pour l'exécution desdits mortiers pendant qu'elles seront en mer, Elle veut et entend que ledit Sieur de Lagivière commande dans les batteries où il se trouvera par préférence aux Capitaines desdites galiottes», Arch. nat. (Marine), B 2 5 4 , f ° 172. La situation hybride des commissaires d'artillerie engendra de nombreuses contestations et difficultés avec les autres officiers: 12 novembre 1685 «Les contestations... au sujet du commande— esp. I. comisario, comisionado [i ] ; — cat. I. comissari [i ] ; ment des bombardiers ayant esté examinées par Sa — port. I. comissârio [i ] ; — roum. I. comisar [i ] ; — bret. I. Majesté, Elle a estimé que, comme l'artillerie ne fait kommiser [i]; — angl. I. commissioner [i]; — ail. I. Kompoint un corps séparé de la Marine, c'est la date des misar, Zahlmeister [i]; — sue'd. I. intendenturofficer, intencommissions et du service qui doivent décider », Arch. dent [ i ] ; — dan. I. s0officer, sdkrigskommissxr [ i ] ; — norv. nat. (Marine), B 2 54, f ° 426 v°. L'ordonnance du 1 5 I. mônstringsbestyrer [i]; — pol. I. urzçdnik, komisarz [i]; — serbocr. I. komesar [i ] ; — basque I. komisario [i ] ; — turc I. avril 1689 sur les Armées navales et Arcenaux de gereç memuru, bahriye komiseri [i ] ; —gr. I. o o 'uiOVOfiiKOÇ Marine consacrait cette situation ambiguë: «Il sera à^iiofianiKàç [i]. etably un commissaire ordinaire de l'Artillerie en commissaire d'artillerie, s.m., 1. (arch.) au 16 e siècle et chacun des Arcenaux de Toulon, Rochefort et Brest, dans la premiere partie du 17 e, on désignait sous cette lesquels sous les ordres du Commissaire général de appellation des personnages appartenant au service de l'Artillerie, auront soin de tout ce qui regarde les fontes la Marine Royale, dont on ignore les attributions des canons, mortiers, armes et munitions, comme aussi exactes, lesquelles, variables suivant les époques et les de tout ce qui concerne les descentes et attaques des hommes, ne se limitaient pas à la simple artillerie de places... Le commissaire ordinaire conjointement avec marine; à titre d'exemple: 1 5 3 8 — 1 5 4 1 «A Martin le garde magazin de l'Arcenal aura une clef des maChambon, commissaire de l'artillerye de ladite marine 311

c o m m i s s a i r e et contrôleur g é n é r a l — c o m m i s s i o n

intendant [1], intendanturkorps [2]; — serbocr. komesarijat [1];— gr. o OÎKOVO/UIKÔÇ KÀâSoç [1]. commission, s.f., [lat. commissio ] 1. acte non scellé signé du roi et contresigné par le secrétaire d'Etat de la Marine à partir de 1669 (avant cette date, il était signé par le Grand Maître de la Navigation) par lequel un grade était conféré a certains officiers d'un rang supérieur à ceux qui étaient nommés par brevet (cf. brevet 1). Recevaient des commissions : les capitaines de vaisseau, les capitaines de port, désignés à plusieurs reprises au cours du 18e siècle sous la dénomination de capitaines de vaisseau et de port, les commissaires, les commissaires généraux et les intendants de la Marine. D'une manière generale, a différentes époques, acte officiel investissant une personne d'un emploi ou d'une fonction. Ainsi 1 Amiral pouvait délivrer des commissions d'emplois relatifs à la navigation maritime et à la police des ports (cf. VALIN, NOUV. comm. Ordonn. Mar., liv. I, tit. I, art III de l'ordonnance d'août 1 6 8 1 ) ; 2. commission, ~ en guerre, ~ en guerre et marchandise : acte délivré par une autorité publique pour habiliter son bénéficiaire à pratiquer la course: 1681 «aucun ne pourra armer vaisseau en guerre sans commission de l'Amiral», Ordonn. de la Marine, liv. III, tit. IX, art. I; «Lui appartiendra aussi de donner les congés, passesport, commissions et sauf-conduits aux capitaines et maîtres des vaisseaux armés en guerre et marchandise», Ibidem, liv. I, tit. I, art. III; «la commission ne se donne que pour l'armement en guerre, autrement en course sur les ennemis et c'est de l'amiral qu'il faut la prendre, aussi bien que le congé. De même qu'on ne peut mettre en mer sans congé, on ne peut armer en guerre sans commission spéciale à ce sujet. Mais il est permis d'équiper un navire en guerre et marchandise toute ensemble ; et alors avec une commission aussi en guerre et marchandises on n'a pas besoin d'un congé particulier», VALIN, sous ledit article; «Seront de bonne prise tous vaisseaux appartenans a nos ennemis, ou commandés par des pirates, forbans et autres gens courans la mer, sans commission d'aucun prince ni état souverain», Ibidem, liv. III, tit. IX, art. 6 ; «quiconque navire qu'il soit armé en guerre ou en marchandise, sans commission, congé ou passeport d aucun prince ou état souverain, est de bonne prise, parce que dès là il est réputé pirate ou forban, quoi qu'il n'en ""commissaire et contrôleur général, loc., cf. confasse pas réellement le métier et quoi qu'il n'y ait pas trôleur I 2. de guerre avec sa nation», VALIN, sous ledit article; commissariat, s.m., 1, fonction de commissaire (1735, 3. commission, ~ supérieure : cf. conseil I ; 4. commission, FASCH); 2. corps de commissaires de la marine (1848, dite aussi ~ de port (19 e s.): première étape de l'armeJAL, s.v. commissaire général de la marine). ment d'un bâtiment de guerre: 1826 «en adoptant, pour notre marine, ce système d'armement long-temps it. commissariato [1]; — esp. comisaria [1]; — cat. comisen usage dans la marine anglaise, on obtiendra, sans un saria, comissariat [1]; — port, commissariado [1], corpo de accroissement notable de dépense, l'avantage de pourfazenda [2]; — roum. comisariat [1]; — bret. kommiseriez [1]; — ail. Marine-Verwaltungsbeamten [2]; — suéd. voir avec plus de célérité à des opérations nécessitées kommissariesyssla [1], intendenturkar [2]; — dan. kompar des circonstances imprévues et l'on evitera en missaers bestilling [1], intendanturkorps [2]; — norv. gazins aux poudres... Il tiendra un registre de toutes les pièces de canon de fonte et de fer qui seront dans l'Arcenal de son département, dans lequel registre il marquera les fabriques d'où ils sont, leurs calibres, poids, longueurs et numéros... », Ordonn. Armées navales, liv. XVI, tit. VII, art. i , 2 et 4 ; «les commissaires ordinaires de l'Artillerie auront rang de Capitaines de Galiotte, du jour et datte de leurs Commissions, et commanderont les exercices sur terre. Ils n'auront aucun commandement dans les occasions de guerre, et seront seulement chargez de faire fournir tout ce qui sera nécessaire pour le service de l'Artillerie, à moins qu'ils ne fussent plus anciens que les Capitaines des Galiottes sur lesquelles ils seront embarquez, auquel cas ils commanderont les batteries », Ibidem, liv. II, tit. I, art. 19. Entre 1 6 8 0 et 1691, on ne nomma que neuf commissaires d'artillerie. Ils furent supprimés par le Règlement du Roy sur l'Establissement des Officiers de l'Artillerie, du 6 février 1692 (Arch. nat. (Marine), B 2 8 2 , f ° 49—50); 3. commissaire général de l'Artillerie: titre donné, à partir du 1 " mars 1687 à l'un des deux (exceptionnellement trois) officiers ayant la haute surveillance des fontes, épreuves, conservation et exercises de l'artillerie de la marine; ils avaient rang de capitaines de vaisseaux et pouvaient à ce titre exercer un commandement militaire ; ils etaient secondes dans leurs attributions par des commissaires ordinaires de l'artillerie (cf. supra 2): 1689 «le Commissaire général de l'Artillerie aura le commandement sur tous les officiers des Galiottes tant dans l'exercice du mortier, que dans l'exécution des bombes et autres occasions de guerre;... Il y aura deux Commissaires généraux de l'Artillerie, dont l'un sera établi en Ponant et l'autre en Levant, lesquels sous les ordres des Intendans de Marine dans chaque Port, auront inspection sur les fontes et épreuves des canons et mortiers, et sur toutes les autres armes, poudres, munitions, instrumens et outils servant à la guerre», Ordonn. Armées Navales, liv. II, tit. I, art. 16, et liv. XVI, tit. VI, art. I. Les commissaires généraux d'artillerie, maintenus par le règlement du 6 février 1692, confirmés par l'ordonnance du 16 octobre 1729, ne furent pas remplacés à partir de 1745 (Arch. nat. (Marine), B 8 i 7 , p . 8 ) .

commissione-compagne

même temps les dépenses qui résultent d'un état d'armement et de désarmement complet », Rapport au Roi par le ministre de la marine sur le budget de son département pour 18 2 7 ; 18 31 « Les bâtiments en commission sont ceux qui étant complètement terminés en matériel, restent amarrés dans le port en attendant leur armement définitif », Ordonnance du i " juillet, art. i l . Ils recevaient un commandement et un équipage réduit pour assurer l'embarquement de la partie du matériel la moins susceptible de se détériorer. Le greement, les poudres, projectiles creux et armes portatives, les vivres, médicaments, effets de couchage et outils divers demeuraient à terre, mais expressément affectés au bâtiment auquel ils étaient destinés. La seconde étape de l'armement était la mise en disponibilité de rade\ «Les bâtiments en disponibilité sont ceux qui, étant complètement armés au matériel, et ayant à bord leurs vivres, rechanges et remplacements, ainsi qu'une portion de leur personnel, sont mouillés sur rade, prêts à prendre la mer au premier ordre, moyennant un complément d'équipage», Ibidem, art. 34; commission de rade: situation intermédiaire entre la commission de port et la disponibilité de rade, créée par l'ordonnance du 28 décembre 1844: «Les bâtiments en commission de rade seront complètement termines; ils auront à bord tous ceux de leurs objets d'armement, de rechange et d'approvisionnement non susceptibles de s'y détériorer», art. 3. L'équipage provisoire de ces bâtiments ne dépassait guère la moitié de celui des bâtiments en disponibilité, lequel pouvait atteindre les deux tiers de l'effectif normal, une fois l'armement entièrement terminé ( 1 8 4 8 , B O N N E F O U X et PARIS).

E.T„ J . A

commissioné (navire), adj., 1. navire pourvu d'une commission de course ( 1 8 0 2 , F L I C K , in F E W , t. II, 2 , 9 5 4 b); 2. officier qui a reçu une commission. commistre, v. comité *COmmittere, v. tr., 1. commettre (cf. ce mot) en parlant d'un cordage: 1246 «item, sarciam canobi filati et commissi centenariorum CL, ad centenarium Janue », in C H A M P O L L I O N - F L G E A C , Doc. hist. inéd., t. II, 2 E partie, p. 58; 2. mettre à la voile: déb. 1 3 e s. «committens carbasa ventis... » , R L G O R D , chap. 7 5, p. 1 0 9 . commode, s.f., bâtiment de servitude: 1820 « sorte de barque (plus particulière au port de Rochefort) à fond plat, de trente-deux pieds de longueur environ sur la moitié en largeur, et d'une forte construction: elle remplace avantageusement les pigoulières des autres ports : on établit au milieu des chaudieres a brai, et à chaque bout un magasin pour les calfats et les charpentiers : la carène est un peu relevée des deux bouts ; elle a trois ou quatre pieds au-dessus de l'eau », WLLLAUMEZ.

Commodore, s.m., [angl. commodore, du néerl. kommandeur, pris au français] I. dans la marine britannique:

I. capitaine de vaisseau commandant une division. Le terme « commodore » désigne une fonction temporaire et non un grade. Il n'y a pas d'intermédiaire dans la marine anglaise entre les grades de captain et de rear admiral: 1797 «au port Jackson, seize milles au nord de la pointe Banks, où le commodore Phillip avait reconnu lui-même un très-bon havre... », Voyage de La Pérouse, t. III, p. 26 5 ; cf. chef de division ; 2. titre decerne a quelques membres des principaux clubs maritimes ( 1 8 8 5 , V I V A N T , Diet. tech. angl. franc.)-, II. dans la marine française: terme par lequel on désigné, dans le langage familier, un capitaine de vaisseau commissionné ou commandant une division de bâtiments ( 1 8 4 8 , B O N N E F O U X et P A R I S ) ; qualificatif de bâtiments: 1801 «sa goélette de cèdre est devenue le commodore du lac, et jamais vaisseau de 118 canons n'a été plus admiré», C R È V E C Œ U R , Voy. Pensylvanie, t. I, p. 198. it. commodore; — esp. comodoro; — cat. comodor; — port. comodoro; — roum. comodor; — angl. comodore; — néerl. eskader commandant ; — all. Kommodore; — suéd. kommendòr; — poi. komodor; — serbocr. komodor; — turc komo-

dor; — gr. ò /uoipapj^oç commun, s.m., syn. de couture (cf. ce mot 2).

""communis (mercator), -is, adj., marchand hanséatique: 1365 « quum cum mercatore communi in una hansa existimus conclusi», in H A K A M I E S . *communitas, -atis, s.f., forme: comu-; ensemble de tous les biens qui sont sur le navire, y compris le navire lui-même: 1191 «et de predicta communitate remanet barrile. I. indigi de caproex », GUGL. C A S S I N E S E , t. I, n° 9 1 7 , p. 3 6 4 ; 1 2 7 2 «nauclerius... debeat tollere conducturam, et ponere eam in comunitate navis vel ligni », Stat. Ragusii, liv. VII, chap. XXI, commutre, v. comité "compagna, -ae, s.f., forme: -pai-; 1. ensemble des vivres embarqués pour un voyage maritime, compaignage (cf. ce mot) : 1 2 1 9 « recognosco... recepisse in comanda... unam setzenam navis que vocatur Sancta Crux, cum compaigna », in B L A N C A R D , Marseille, 1.1, p. 14; 1251 «et portare vos seu personas vestras et serviciales vestras, compagnas, merces », B Y R N E , Genoese Shipping, p. 94; 1441 « • •• quantitatem rerum, raubae seu mercium, exceptis capsiis raubarum et armorum et rerum de compagna», Ojficium Gaxariae, chap. V I I I , in P A R D E S S U S , t. I V , p. 4 6 4 ; syn. companagium; 2. compagne, cambuse (cf. ces mots): 1441 «possint tamen dicti in suis navibus carrigare in compagna, vel camera patroni, sive salla... », Ibidem. "compagne, s.f., soute a vivres de l'équipage d'une galère ou l'on range le vin et les vivres, a l'exception du pain, des biscuits et des légumes secs logés dans le paillot (cf. ce mot): 1622 «La 3 e [chambre] est la compagne où se met le Majordome, avec la viande, et s'y descend 313

compagnie—compagnon

par le i o ' banc à gauche», HOBIER, Constr. d'une gallaire, p. 3 0 ; cf. compagna 2, et cambuse.

schepen [ 5 ] ; — ail. Handelsgesellschaft, Kompagnie [ 1 ] ; — suéd. handelskompani [1], (— s de port) hamnkompani [2], (— s franches) marininfanterikompanier [3], fartygsfôrband [4], (— s de navire) fartyg som seglar tillsammans [5], (de —) en god sjôbât [6] ; - dan. kompagni [1 ], ( - s franches) frikorps [3]; — non. kompani, selskap [1], (— s franches) frikorps [3], eskadron, flàte, konvoi [4]; — russe kompanija [1], (— s de port) roty soldat ohrany korablej [2], (— s franches) morskaja pehota [3 ], èskadra, soedinenie korablej

compagnie, s.f., forme: compai-; 1. société commerciale : 1687 « ~ , est une société de plusieurs particuliers privilégiez, qui ont des vaisseaux pour faire les affaires et le commerce d'un païs, comme d'Orient, du Nord, du Sénégal et d'Occident», DESROCHES; 1 8 2 0 «on nomme vaisseaux de compagnie ceux armés, par une société privilégiée, pour les Indes [4], (—s de navire) konvoj [5], (de — )hodkoesudno [6]; — orientales et occidentales: ce sont ordinairement de pol. spôlka handlowa [1], (— s de port) wojskowe kompanie tres-grands navires du commerce qui peuvent monter portowe [2], eskadra, flota, konwôj [4], (— s de navire) konwôj, statek konwojowy, statek eskortujjcy [5]; une batterie de canons ou de caronades», WLLLAUserbocr. drustvo, zajednica, zadruga, kompanija [1], (—s de MEZ; 2. compagnies de port : compagnies instituées pour port) lucka straza [2], (— s de navire) kuserba, konserva la garde des vaisseaux, et composées, non de mate[5] ; - basque kompainia; — turc çirket, ortalik [ 1 ] ; — gr. lots, mais de soldats: 1681 « J ' a y reçu avec votre R) ¿TAITTIA [1], O OTÔXOÇ [4], TO O/uonAovv [5 ]. lettre du 2 e de ce mois la reveue des soldats des deux compagnon, s.m., [lat. compânio ] forme: compai-; 1. Compagnies du port», Arch. nat. (Marine), B 2 45, matelot, tout homme embarqué et faisant partie d'un p. 4 1 9 : 3 . compagniesfranches:une ordonnance du 1 6 équipage à un titre quelconque: 14 e s. «il advient que octobre 1 6 9 0 institua 8 0 compagnies franches d'infanmalade enprent à un des compaignons de la neef, ou a terie en vue d'assurer le service des troupes de la Marine deux ou à tiers en faisant lor service de la neef... », à terre et à la mer. Leur dénomination tenait, paraît-il, Rôles d'Oléron, art. 7, in PARDESSUS, t. I, p. 3 2 7 ; à ce qu'elles étaient destinées à former corps isolément; 144 5 « . . . se mist sus en tout Bouloigne sur la mer une elles furent cependant réunies parfois en bataillon entre petite neif appelée «scaffe», estouffée et garnye de 1695 et 1697 et de 1703 à 1713. Suivantlesbesoins, XVIII compaignons ou environ », Arch. dép. Côte d'Or, leur nombre varia entre 5 o et 1 0 0 et leurs effectifs entre B 11927, in BOUDIER, p. 3 7 ; 1450—145 I « . . . o n l t 50 et 1 0 0 hommes. Leurs états-majors étaient consticongié de deschargier de son ballenier... pour les tues par des officiers de la Marine, les capitaines aultres compaignons et vitailleurs 1 pipe de vin et une étant désignés parmi les lieutenants de vaisseau et les balle de corde... », Arch. dép. Seine-Maritime, G 511 ; lieutenants parmi les enseignes, les fonctions d'inspec16 e s. « . . . le reste sera partagé, à sçavoir un quart pour teurs étant confiées à des capitaines de vaisseau. Les le bourgeois, quart et demi pour les victuailleurs, et compagnies franches furent supprimées par une ordonautre quart et demi pour le maistre et compagnons marinance du 5 nov. 1 7 6 1 qui confia leur service aux trouniers », Guidon de la mer, chap. XI, art. 1, in PARDESSUS, pes de terre; 4. escadre, flotte, convoi: 1515—1522 t. II, p. 4 1 3 ; 2. quelquefois, sous-officier, aide ou second «et plus verrez les signes [signaux] qu'on faict de d'un officier ou maître : 1 j 15—1522 « . . . . L e compainuyt et de jour pour se recongnoistre, et mesmement gnon du nocher a x l . X s. par m o y s . . . ; le compaignon du quand on seroit les ungs parmi les autres en une armée maistre d'arche [pour d hache] a VI1. X s. par m o y s . . . ; d'anemys, et comme si on estoit en armée royalle ou le compaignon du calfaiz a VI 1. X s. par moys qui a u t r e - c o m p a i g n i e » , CONFLANS, p. 3 7 ; 5 . compagnies sont pour troys m o y s . . . », CONFLANS, p. 5 O— 5 1 ; 1 6 4 1 de navire: 1702 « ~ , ou conserve, vaisseaux qui sont « A patron Nicolas Gaillardet, Compaignon de pilot, à obligez de s'atendre les uns les autres, pour faire une dixhuit livres livres par mois», Compte des dépensesfaites flote, et se défendre réciproquement pendant un voiage; et cela s'apelle aller de conserve, aller de flote ou d'escorte réciproque», AUBIN; 6. loc. de compagnie: 1 8 4 8 «l'on dit d'un navire du Commerce doué d'une bonne marche, qu'il est [bon] de compagnie», BONNEFOUX et PARIS.

J.A.

it. compagnia, società di commercio [ 1 ] ; — esp. compañía [1 ], (— franches) compañías francas [3], conserva [4], (de—) en compañía, juntos [6]; — caí. compania, company a, companyia [ 1 ] ; — port, companhia, sociedade [1], esquadra, frota, comboio [4], (— de navire) navios de conserva [5], (de —) de conserva [6]; — roum. companie [ 1 ] ; — bret. kompagnunez [ 1 ] ; — angl. trading company, (vaisseau de —) company ship [1], company [4], (— s de navire) ships in company [5]; — néerl. rederij [1], vloot [4], kompagnie-

3r4

pour la Galère Dornano, in JAL, s.v. ; 3 . compagnon de

quartier: quartier-maître: 1 4 0 0 «Nostre Admirai fera iurer les chefs de chacun navire qu'ils le gouverneront bien et adroit... Et ainsi iurera le maistre et patron et ses quatre Compagnons de quartier aussi semblablement », Règlement du 7 déc. 1400,

in FONTANON, t. III, p. 1 0 ;

17 e s. «En Ponant on use d'un nombre d'officiers qui s'appellent quarteniers, ou compagnons de quartier, et c'est à cause qu'on partage le jour naturel en quatre parties égales, de six heures chacune qui font le quart du j o u r » , DE LORME, Traité sur la Marine,

f ° 16 v°; 4.

compagnon ou pertuisanier: surveillant arme de la chiourme sur une galère. La nuit, ils faisaient sentinelles par deux, l'un à terre, à la proue, l'autre à bord, sur la rambade, pour empêcher les évasions. Le jour, ils

compaigna—compas accompagnaient les forçats qui allaient travailler à terre. Il y en avait huit ou dou2e par galères. ; 5 . compagnon d'eau : au 1 5 e siècle, m e m b r e salarié de l'équipage assistant le batelier pour les transports sur la Seine (MOLLAT, p. 299—300): février 1 4 1 5 « se ledict Voiturier n ' a de quoi paier les compaignons d'eaue qui auront fait la voiture p a r lui e n t r e p r i s e . . . », Lettres de Charles V I , in Ordonn. rois de France, t. X, p. 3 4 4 — 4 5 ; 6 . compagnon de rivière-, celui qui travaille à charger et décharger les marchandises dans les ports ( 1 7 5 3 , Encycl.). RM. it. compagno, compagnone [1 ] ; — esp. compañero [1 ] ; — cat. company, companyó [ 1 ] ; — port, companheiro [ 1 ] ; — roum. marinar, matelot [1 ] ; — angl. sailor, hand [i ]; — ne'erl. maat [1], kwartiermeester [3], laadmeester [6]; — ail. Schiffskamerad [1 ] ; — suéd. sjóman, besáttningsman [i ], uppassare [2], (— de quartier) kvarterschef [3], (— d'eau) besàttningsman [5], (— de rivière) stuvare [6]; — dan. havnesjover [6]; — norv. matros [1], underoffiser [2], (— de rivière) lastearbeider [6]; — raí«matros [i],podmastere [2],(—dequartier) vahtennyj nacal'nik [3], (— de rivière) portovyj gruzcik [6]; — pol. kamrat, kolega [1], (— de quartier) zastçpea bosmana [3], (— de rivière) doker [6]; — serbocr. kompanjon, drug [ 1 ] — basque lagune [1 ] ; — turc arkadaç [1 ].

c o m p a i g n a , v. compagna * c o m p a i g n a g e , s.m., désigne les vivres de la compagne (cf. ce m o t ) : 1 5 7 0 « P o u r le vivre et compaignage qu'on diet pitance ordinaire . . . », Bibl. nat., ms. fr. 3 1 7 4 , f ° 1 2 r ° ; cf. compagna 1, companagium. angl. victuals; — suéd. livsmedel; — norv. proviant; — russe provizija (na kampaniju); — serbocr. kumpanatik, zaliha; — turc kumanya, komanya.

compaignie, v. compagnie compaignon, v. compagnon * c o m p a n a g i u m , -i, s.n., syn. de compagna 1 : 1 4 2 8 « . . . et providere teneatur dictus Antonius Massatelli eisdem coralhatoriis suis de pane et vino et companagio, ut est moris », in LAVERGNE, Corail à Marseille, p. 208 ; cf. compaignage. *comparsonnier, s.m., copropriétaire d u navire; cf. combourgeois, parsonnier, quirataire. neerl. medereder; — suéd. delàgare; — norv. medreder; — russe sovladelec (sudna); — serbocr. (drugi) prcinigul (arch.),

c o m p a s , s.m., [de compasser]

forme: compat;

1. en

terme de marine, désigne l'ensemble constitué par la

boussole (cf. ce mot 2) et la rose des vents (cf. ce mot) appliquée

sur les aiguilles aimantées:

«compas [pour le Jhesus]», Bordeaux,

t. I, p. 4 3 6 ,

1419—1422

in BERNARD, note 3 1 8 ;

Navires...

1 6 e s. « . . . la

boussole, ou compas de mer, qui est un instrument fort délicat, et subtil», T H E V E T , Cosmogr.,

liv. XII, chap.

1 2 , t. I, p. 4 4 5 ; 1 6 3 6 «le compas, c'est la boussole ou la boëte de l'aiguille aimantée, laquelle est couverte d'un charton nommé la rose, taillé en rond, et divisé en 3 6 0 . degrez ou parties esgales en sa periferie: sur lequel est figuré un compartiment de 3 2. rayons ou

d e m i - d i a m e t r e s . . . L e centre d'icelle balançant sur la pinnulle de la boussole est dans une petite bosse n o m m é e la chapele», CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 8 ; cf. aiguille 2, boussole 2 ; 2 . compas de route: c'est celui que l'on place dans l'habitacle et d o n t les timoniers observent l'aiguille p o u r diriger la route du navire: 1 6 8 7 « c'est un instrument composé d ' u n carton mince coupé circulairement, divisé en 32. parties é g a l é s . . . , au centre duquel est un cone concave de léton appelé chapelle, avec une éguille e n l o z a n g e , de b o n fer, ou d'acier, cloue au dessous d u carton, et touche d'une pierre d ' a i m a n t . T o u t ce composé est appelé rose. O n la met sur u n pivot, et puis dans une boite couverte d ' u n e vitre, et cette boîte est renfermée dans une autre qui sert a soutenir un, ou deux cercles de cuivre, ou de léton appelé balanciers [cardan], qui servent a tenir horisontalement le compas, ou boussolle», DESROCHES; 3 . compas de variation: il sert aux observations de la déclinaison de l'aiguille aimantée et à faire des relèvements: 1 6 3 6 « I l y a des compas n o m m e z d e variation, pour recognoistre et chercher en tous lieux la variation de l'aiguille, CLEIRAC, Exp. termes mar., p. 8 ; 1 7 8 3 on garnit le compas d e route ordinaire de deux pinnules p a r lesquelles... o n vise aux o b j e t s . . . C ' e s t le compas de variation qu'on emploie p o u r connoître l'angle que la route fait avec la quille, angle que l'on appelle la dérive», Encycl. M. Mar. ; 1 7 9 7 « M . D a g e l e t a eu soin de verifier et de corriger les relèvemens faits au compas de variation, p a r la mesure des distances réciproques des mornes, en mesurant avec un sextant les angles relatifs qu'ils f o n t entr'eux, et en déterminant, en m ê m e temps, l'élévation des montagnes audessus d u niveau de la m e r » , Voyage de La Pérouse, t. II, p. 1 4 1 ; 4 . compas aijmuthal\ 1783 « on ajoute au compas de variation u n cercle de bois ou de cuivre que l ' o n place sur la boîte qui renferme la rose des vents. U n e moitié de ce cercle est divisé en 9 0 p a r t i e s . . . D u point [du cercle] p a r t une alidade mobile autour de ce point et jointe en ce même point par une charnière à une p i n n u l e . . . U n fil t e n d u d u c e n t r e . . . de l'alidade au h a u t de la pinnule sert à déterminer le vertical de l ' a s t r e . . . », Encycl. M. Mar. ; 5 . compas renversé: compas d o n t la boîte est renversée et d o n t l'aiguille est en équilibre sur la pointe d ' u n pivot fixé à la glace et n o n au f o n d de la boîte et qui est suspendu au p l a f o n d d ' u n e c h a m b r e : 1 6 8 7 « c'est une boussole qui est suspendue, et que l ' o n voit par le dessous, c o m m e o n voit une autre par le dessus », DESROCHES ; 1 8 2 0 « c o m p a s , . . . il y en a de renversés qu'on suspend aux barrotins ou lattes des dunettes, pour indiquer aux officiers c o m m a n d a n s la direction que suit le vaisseau, sans sortir d e leur l o g e m e n t » , WlLLAUMEZ; 6 . compas démonté'. 1 6 8 7 « se dit de celuy d o n t la rose est hors de dessus le pivot »,

315

compas

DESROCHES; 7. compas mort-, 1687 ce [wV]dit d'une boussole qui a perdu la vertu de l'aimant», Ibidem; 8. compas de proportion: 1702 « ~ i n s t r u ment de mathématique, composé de deux lames de laiton, ou de quelque autre matiere solide, apellees jambes de compas de proportion, dont les extrémités sont jointes ensemble par une charnière, autour de laquelle elles sont mobiles, et sur lesquelles il y a des lignes droites divisées en parties égales et inégales. Naviguer par le compas de proportion, c'est se servir de cet instrument, pour résoudre les problèmes nautiques», AUBIN; 9. compas à pointes sèches, ~ de carte-. 1687 «compas de carte, c'est un compas qui s'ouvre en le pressant du côté de la tête, servant aux pilotes à compasser les cartes marines», DESROCHES; 1783 «compas à pointes, c'est un instrument à doubles charnières... Son principal usage entre les marins, est de servir à pointer la carte: c'est le principal instrument d'un étui de mathématique», Ençycl. M. Mar.; 10. compas courbe, ~ courbé, ~ à mâture'. 1702 « compas courbé,... il sert pour mesurer les grosseurs d'un corps rond; ainsi il est propre pour ceux qui travaillent à la mâture des vaisseaux», AUBIN; 1783 « compas a mâture, c'est un compas a pointes courbes en portion de cercles ; il sert à prendre des dimensions sur les solides ronds ou cylindriques; comme le diamètre des mâts, des canons, des boulets... », Encycl. M. Mar. ; 11. compas de couple: 1740—1744 « c'est un compas de quinze a vingt pieds de long qui a des jambes de bois et des pointes de fer et avec lequel on trouve le milieu d'un couple qu'on veut assembler », OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 140 v°; 12. compas de gabari: 1740—1744 « c'est un compas de 3. pieds a 3. pieds et demi de long dont les constructeurs se servent pour tracer en grand les gabaris des vaisseaux », Ibidem, f ° 140 v° et 141 r°; 13. compas de perceur: 1740—1744 « c'est un compas de fer qui a des jambes de 6. à 7. pouces de long, courbées en arc comme celles du compas courbe et dont les perceurs se servent pour mesurer le diametre des chevilles», Ibidem, f ° 141 r°; 14. aiguille de compas: cf. aiguille 2: 1424—142} «trois douzaines d'aguilles decompat», Arch. dép. Seine Maritime, G 501 ; 15. boîte de compas: cf. boîte 1 ; 16. branche de compas: cf. branche 2. it. compasso [1 ], (— de route) bussola di rotta, di via [2], (— de variation) bussola di variazione [}];,— esf. compas, brújula [1], (— de route) aguja de derrota [2], (— azimuthal) aguja azimutal [4], (— renversé) aguja invertida, aguja de reves [5], (— de proportion) compas de proportion [8], (— courbe, — courbé, — à mâture) compas de patas curvas [10]; — cat. compas [1], (—de route) compas de bitácora [2], (— de variation) compas de marcar [3], (— azimuthal) compas d'assimuts [4], (— de proportion) compas de proporcions [8], (— courbe, — courbé, — à mâture) compas de gruixos [10]; — port. compasso, agulha de marear [1], (— de route) compasso, JI6

agulha de governar [2], (— de variation) agulha demarcar [3], (— azimuthal) agulha azimutal [4], (— renversé) agulha de camara, agulha de tecto, agulha revirada [5], (— démonté) agulha avariada [6], (— mort) agulha morta [7], (— courbe, — courbé, — à mâture) compasso de mastreaçâo [10]; — roum. compas [1], (— de route) compas de drum [2], (— de variation) compas de declinapc [3], (— azimuthal) compas de relevmente [4], (—renversé) compas râsturnat [5], (— à pointes sèches, — de carte) ghearâ de compas [9], (boîte de —) cutia compasului [15]; — bret. kompas, nadoz-vor [1]; — an gl. compass [1], (—de route) steering compass [2], (— de variation) standard compass [3], (— azimuthal) azimuth compass [4], (— renversé) hanging compass, overhead —, telltale — [5], (— démonté) unpivoted compass [6], (— de proportion) proportional rulers [8], (— à pointes sèches, — de carte) dividers [9], (— courbe, — courbé, — à mâture) calliper compass, callipers [10], (— de couple) timber compass [11], (— de perceur) callipers [13], (aiguille de —) compass needle [14], (boîte de —) compass box [15], (branche de —) compass leg [16]; — ne'erl. zeilkompas, stuurkompas, kompasroos [2], variatiekompas, peilkompas [3], azimuthkompas [4], hangkompas [j], proportiepasser [8], krompasser [10], malpasser [12], maatpasser [13]; — ail. Kompass, Seekompass [1], (— de route) Steuerkompass, Strichkompass [2], (— de variation) Peilkompass, Variationskompass [3], (— azimuthal) Azimutalkompass [4], (— renversé) hängender Kompass [5], (— à pointes sèches, — de carte) Passer, Zirkel [9], (— courbe, — courbé, — à mâture) Mastenpasser [10]; — sued, kompass [1], (— de route) styrkompass [2], (— azimuthal) pejlkompass [4], (— renversé) skvallerkompass [5], (— mort) död kompass [7], (— de proportion) vinkelmätare [8], (— à pointes sèches, — de carte) passare [9], (— courbe, — courbé, — à mâture) tastarecirkel [10], (— de couple) passare [11], (— de gabari) mallpassare [12], (—de perceur) skjutmâtt [13]; — dan. s0kompas [1], (— de route) styrkompas [2], (— de variation) deviationskompas [3], (— azimuthal) azimutpasser [4], (— renversé) sladderkompas [5], (— à pointes sèches, — de carte) stikpasser [9], (— courbe, — courbé, — à mâture) mastepasser [10]; — norv. kompass [1], (— de route) styrekompass [2], (— azimuthal) asimutkompass [4], (— renversé) sladderkompass [5], (— à pointes sèches, — de carte) passer [9], (— courbe, courbé, — à mâture) mastepasser [10], (aiguille de —) kompassnal [14], (boîte de —) kompassboks [15], (branche de —) kompasstang [16]; — russe kompas [1], (—de route) putevoj kompas [2], (— de variation) azimut-kompas [3], (— azimuthal) azimut-kompas [4], (— renversé) visjacij kompas [5], (— de proportion) proporcional'nyj drkul' [8], (—à pointes sèches, — de carte) izmeritel'nyj cirkul' [9], (— courbe, — courbé, — à mâture) kroncirkul' [10], (— de gabari) cirkul' sudostroitelej [12], (— de perceur) kroncirkul' [13], (aiguille de —) stvelka [14], (boîte de—) kompasnyj jascik [15], (branche de —) nozka cirkulja [16] ; — pol. kompas, busola, roza wiacrôw [1 ], (— de route) kompas sterowy, kompas drogowy [2], (— de variation) kompas gtôwny, kompas pelengowy [ 3 ], (— azimuthal) kompas namiarowy, kompas azymutowy [4], (— renversé) kompas wisz^cy [5], (— mort) kompas martwy [7], (— de proportion) cyrkiel proporcjonalny [8], (— à pointes

compasser-comptoir sèches, — de carte) cyrkiel nawigacyjny, cyrkiel podzialowy duzy [9], (— courbe, — courbé, — à mâture) klupa, macki [10], (boîte de —) skrzynka do kompasu [15], (branche de —) ramie cyrkla [ 1 6 ] ; — serbocr. kompas [ 1 ], (— de route) kompas drzac smjera [2], (— azimuthal) azimutski kompas [4], (— à pointes sèches, — de carte) mjerno sestilo [9], (— courbe, — courbé, — à mâture) jarboLni kompas [10], (boîte de —) kuciste (kompasa) [ 1 5 ] ; — basque otan, kompas [1 ] ; — turc gemi pusulasi [1 ], dùmen pusulasi [2 ], tenasiib pergeli [ 8 ] ; — gr. r) nv^iç (k• o /mtovaovAaç TO Kovfinâao) [1], f] evôvvrqpia nv^iç [2], Tj TiapaAXaKTiKrj nv^iç [3 ], r] à^ifiovdinr)nv^iç, r]8iomr)pia [4 ], jj àvâorrpotpoç nv^iç [ 5 ], r) Oijnr] [ 1 5 ] , TO onéAoç [16]. * c o m p a s s e r , v.tr., [probabl. lat. compassâre,

«tracer au

telle autre : 1 7 9 7 «je vis avec grand plaisir que, si nos bâtimens marchaient fort mal, ils se comportaient très bien dans les mauvais temps », Voyage

de La

Perouse,

t. II, p. 4 1 . it. comportarsi; — esp. comportarse; — port, aguentar- se; — roum. a se comporta ; — angl. to behave, to answer ; — ail. sich halten; — suéd. uppfòra sig; — dan. holde s0en; — non. stâ seg; — russe derzat'sja v more; — pol. ¿egluje dobrze; — serbocr. drzati more, (— bien) dobro drzati more, (— mal) slabo drzati more ; — basque ebili, ibili. c o m p o s t , s.m., 1 7 8 3 « ~ . . . , c'est la science de compter les temps ; . . . il se dit particulièrement dans la marine, de la connoissance de l'établissement des marées dans un port», Encycl. M.

Mar.

c o m p a s » ] déterminer sur la carte, à l'aide du compas,

angl. port establishment; — suéd. tidsutrâkning; — norv.

le lieu où se trouve le navire: 1 5 3 1 « [ l e pilote] qui

beregning; — russe kompost; — pol. obliczenie ptywów.

nostre route en sa carte compassé», PARMENTIER, Chant

royal, f 0 III r°; cf. pointer

(la carte).

c o m p t a b i l i t é , s.m.,

1783

c'est la partie de la

régie et administration générale des ports et arsenaux

it. compassare; — esp. compasar; — cat. acompassar, compassejar ; — port, marcar a ponto (na carta) ; — ail. Besteck machen; — suéd. gôra beskick; — dan. afsaette; — russe izmerjat' cirkulem; — pol. zaznaczyc (na mapie), okreslic (na mapie); — serbocr. odredjivati polozaj lestilom; — turc pergel ile ôlçmek.

de marine, sous l'autorité immédiate de l'intendant: elle comprend tout ce qui concerne la recette, la dépense et la comptabilité des deniers et matières. C e t t e partie est divisée en cinq b u r e a u x . . . [bureau du commissaire général, celui du magasin général, des chantiers et ateliers, des fonds et revue, des armemens et vivres ] . . . » ,

c o m p a t , v. c o m p a s

Encycl. M.

c o m p e n s é , adj., se dit du gouvernail dont le safran s'étend

it. contabilità ; — esp. contabilidad ; — port, contabilidade ; — roum. contabilitate; — bret. koncherez; — angl. accounting; — néerl. comptabilité« ; — suéd. bokfôringsavdelning; — dan. bogholderiafdeling ; — norv. bokholderi ; — russe scetovodstvo, buhgalterija ; — pol. rachunkowosc, ksiçgowos'c, dziaí rachunkowos'ci ; — serbocr. knjigovodstvo, racunovodstvo ; — turc muhasebecilik.

plus ou moins sur l'avant de la mèche, afin que les réactions de l'eau s'équilibrent. D a n s le cas d'une compensation

parfaite

la

manoeuvre

de

la

barre

ne

demanderait d'autre effort que celui nécessité par les frottements ( G U I L L E U X LA ROËRIE, Notes,

s.v.).

port, compensado (leme); — roum. (cîrmâ) compensatâ; — angl. balanced (rudder) ; — suéd. balanserad ; — dan. (gouvernail —) balanceror; — non. balanseror; — russe balansirnyj; — pol. kompensowany, wyrôwnany. * c o m p n a , -ae, s. f., installation de pêcherie faite de perches, ramures, etc. tendus en travers des fleuves (in BERNARD, Navires...

Bordeaux,

t. I, p. 1 9 5 , n o t e 7 6 ) : s.d.

«Petrus D o a t i de S. E m i l i a n o . . . tenet de f e u d o v i c e comitis F r o n c i a c i . . . undecimam partem compnarum existentium ibidem, et undecimam partem quarteriorum piscium, videlicet creacorum, qui capiuntur in mari praedicto per homines de Fronciaco », in D u C . , t. II, p. 5 0 0 , col. 2 . * c o m p o r t e , s.f., syn. de sabord:

Mar.

c o m p t a z e , s.m., règlement du compte d'un équipage, qui se fait vers N o ë l , à la fin de la harengaison de l'année (DESEILLE, Gloss. boulonnais,

p. 70).

c o m p t e r (ses chemises), loc., vomir, avoir le mal de mer, dans l'argot des marins (attestée en 1 8 1 1 , par JAL). c o m p t o i r , s.m., f o r m e : contoir; place de commerce maritime des Européens sur les côtes d'Asie, d'Afrique, etc. : 1 6 8 7 « contoir, est un bureau établi dans l'Asie, dans l'Affrique, et dans quelques parties de l'Europe, pour la facilité

du

commerce»,

DESROCHES;

1797

«j'ai

beaucoup réfléchi sur le projet d'une factorerie au port des Français ou dans les environs ; et j ' y trouve de très — grands inconvéniens, à cause de l'immense éloignement

1 6 3 6 «les cannonieres qui

où ce comptoir se trouverait de l'Europe, et de l'incerti-

sont ouvertes en quarré, sont nommes sabors, ancien-

tude des résultats de ce commerce à la C h i n e », Voyage

nement comportes, et autant qu'il y a de rangs l'un sur

de La Perouse, t. IV, p. 1 4 4 — 1 4 5 .

l'autre, sont autant de batteries et de ponts », CLEIRAC, Expl.

termes mar., p. 1 6 .

c o m p o r t e r (se), v.pron., [lat. comportare]

un vaisseau se

comporte bien à la mer lorsque ses mouvements sont doux, et qu'il ne fatigue ni dans sa coque ni dans ses agrès. D a n s le cas contraire, on dit qu'il se comporte m a l : il se comporte mieux sous telle allure que sous

esp. factoría, oficina general ; —port, feitoria ; — roum. contoar ; — bret. poiz-gwerza; — angl. factory, settlement; — néerl. faktorij; — ail. Faktorei, Handelsniederlassung; — suéd. kontor; — dan. handelskompagni, handelsstation ; — non. handelsstasjon ; — russe kontora; — pol. kantor, faktoria, filia; — serbocr. podruznica, trgovacka agencija; — basque salerostegi ; — turc ticarethane.

JI7

comunitas—conduire comunitas, v. communitas conaq, s.m., improprement cité par LlTTRÉ avec le sens d'embarcation du Bosphore. Il s'agit, en réalité dans l'exemple donné de 1 8 7 6 , d'une résidence de dignitaire.

it. condannare; — esp. condenar; — cat. condemnar; — port. condenar; — ang}. to condemn; — ail. (— un vaisseau) ein Schiff fïir untauglich erklären, (vaisseau condamné) abgedanktes Schiff ; — suéd. utdöma ; — dan. kassere, erklaere for usodygtigt ; — norv. sette ut avdrift ; — russe iskljucit' iz spiskov flota ; — pol. uznac za niezdolny do sîuzby ; — serbocr. progconassière, s.f., syn. argotique de fémelot (JAL). lasiti (brod) nesposobnim za plovidbu. port, fêmea do lcme; — bret. rakenn ar stur; — angl. gudgeon, terme dont on se sert brace, shaffle, goodgeons ; — ail. Angelband am Steuerruder ; *condé, s.m., confluent: 1 7 0 2 « en plusieurs endroits pour dire confluent. Il se dit à; la — norv. rorlòkke; — russe pedja rulja; — poi. czop steru, sworzeri zawieszenia steru; — gr. r ó aiSrjpov. jonction de l'Aisne ou Haisne à l'Escaut [wV]», A U B I N ; cf. candé. c o n ç a r e , v. conciare conditeur, v. conducteur concédon, s.m., (terme de pêche) nom donné à la seconde condora, v. condura chambre des bordigues ( 1 8 2 7 , BAUDRILLART). *eonducere (navem), v. tr., affréter, noliser un navire: * c 0 n c h a , -ae, s.f., navire en général: 1 1 8 9 «in hocautem 1 0 1 2 — 1 0 1 8 « . . . et in mare ad comburendas Saracemichi retineo naufragia de conchis versus Marcelnorum naves conductas direxit», THIETM., liv. III, lianum, et omnia dominia et tenezones castri de p. 1 1 2 , ed. 1 9 5 7 ; 1 2 4 7 « . . . deferri in navibus quas Marcelliano», Lib. instr. mémorial., p. 6 5 5 . conduximus apud Januam», Lettre de saint Louis, in conche, s.f., [lat. concha, «coquille»] 1 . petite plage en JAL; cf. ducere. forme d'anse; 2 . baie sinueuse: 1 6 e s. «nous embarconducteur, s.m., forme: conditeur; 1 . syn. de pilote: querons nostre troupe dans la patache pour nous en 1 3 6 5 «Jehan Houe, maistre et conditeur du bateau venir terrir auprès de Bierris, et de là descendre en d'armes Saint Jehan», Bibl. nat., ms. fr. 2 5 7 6 4 , n° une conche auprès d'Andaye», AUBIGNÉ, Hisl. univ., 1 7 6 ; 1 4 9 4 « . . . les voulsissent empescher ensemble liv. X, chap. V, t. VI, p. 1 8 4 , éd. DE RUBLE ; 3 . second leurs facteurs, serviteurs et conducteurs des dites des bassins dans lesquels l'eau de mer s'évapore, dans navires», S. et U., n° 3 9 6 , p. 2 2 0 ; 2 . désigne le foncles marais salants de l'Aunis et de la Saintonge ( 1 7 9 7 , tionnaire chargé de conduire les condamnés depuis les GATTEL); 4 . dans le Poitou, petit port où abordent prisons jusqu'aux galères: 1 5 1 0 «et s'il advient que, les barques dans le marais. les procureurs et conducteurs perdissent en chemin it. piccola baia sabbiosa [ 1 ] ; — esp. concha [ 1 ] ; — port. aucuns forsaires », Bibl. nat., ms. fr. 3 1 7 4 , f 0 8 r°. pequena enseada [ 1 ] ; — bret. konk [1]; — angl. covebeach J.-P.A [1], cove [2]; — suéd. strand [1], buktad strand [2]; — *conductor, -oris, s.m., patron d'un navire marchand: norv. vik [1], bukt [2]; — russe nebol'soj pljaz [1], fiord 1 4 0 6 « . . . quadam maritima nave de B r e m i s . . . cuius [2]; — poi. mala zatoka [ 1 ] ; — serbocr. drazica [1], zaljev patronus et conductor erat quidam nuncupatus Diricus [2] ; — basque kontxa [1 ]. Groube», in S. et U . , n ° 8 4 , p. 3 6 ; 1 4 3 1 (Gênes) *concia, -ae, s.f., réparation, radoub: 1 2 6 9 «quodPisani «Item quod quicumque patroni seu conductores barnihil solvere teneantur... prò concia suarum navium, carum, lemborum et quorumeumque vasorum navigavel lignorum, videlicet ferro, pice et stuppa, et aliis bilium... », in JAL ; 1 4 4 1 « omnes et singuli domini seu necessariis prò ipsa concia vel refectione», in D u C . , conductores galearum de mercantia et cujuslibet t. II, p. 509, col. 3. ipsarum... », Officium Gaigriae, chap. LV, in PARDES""conciare, v. tr., formes: -çare, -zare; réparer, radouber SUS, t. IV, p. 500. un navire: 1 2 2 9 «naves dare bene conzatas, atque *c0nductura, -ae, s.f., 1 . syn. de conductus: 1 2 7 2 «naucalcatas de foris», in JAL, s.v. conzare; 1 2 6 4 «quod clerius... debeat tollere conducturam, et ponere eam dictam navim habebunt bene conciam [j/V], calcatam, in comunitate navis vel ligni», Stat. Ragusii, liv. VII, preparatam», Nolis Bonaventure, art. 1, p. 2 51 ; 1 3 0 7 chap. XXI, p. 1 59 ; 2 . action de celui qui se charge d'un « quod nulla persona debeat conçare barchas vel cavinavire pour un v o y a g e : 1 4 e s. « . . . quod si aliquis e culos », Stai. Virarti, liv. Vili, art. X, p. 1 1 1 ; 1 4 s. acceperit navem ad conducturam sive ad partem eundi «conciari... navigium», SELLA II. viagium ab aliquibus... », Stat. Scardonae, chap. XXIV, concordat, s.m., [lat. médiév. concordatum ] arrangement p. 1 2 6 . clandestin entre un officier qui veut quitter le service et celui qui doit le remplacer moyennant une somme *conductus, -us, s.m., prix payé pour un passage: 1 1 8 6 qui lui est payée ( 1 7 7 1 , TRÉVOUX). «totum lucrum ullo modo habuero debeo mitere in néerl. konkordaat; — suéd. hemlig òverenskommelse ; — dan. societate, excepto conducto quod habuero quod erit overenskomst ; — norv. overenskomst. meum», OBERTO SCRIBA, n° 1 1 8 6 , p. 2 9 ; 1 2 5 1 condamner, v.tr., [lat. condemnare\ en parlant d'un navire « et pro conductu sive mercede persone sue partes 2 5 ou seulement d'une pièce de son gréément (mât, vergue, lucri et proficui quod cum dicta nave facient... », in câble, etc.): les déclarer hors de service ( 1 8 2 5 , JAL; cf. conduite; syn. conductura 1. WlLLAUMEZ). conduire, v.tr., [lat. condùcere] conduire la nage: donner la }

i8

co nduissoir—congé cadence à tous les rameurs d'un bateau qui va al'aviron. roum. a da cadenza ; — angl. to lead ; — dan. lede, frfre ; — norv. lede; — russe komandovat' grebcami; — poi. prowadzic, kierowac, nadac tempo wioslowania. c o n d u i s s o i r , s.m., long bâton percé d'un bout, par lequel on passe un fil de caret que ce bâton conduit dirigé sur un touret ( 1 7 9 4 , RÒDING). angl. pipe, fairleader, warping chock; — néerl. geleidestok. c o n d u i t , s.m., poulie ou autre support par où passe une manœuvre ( 1 7 9 4 ,

RÒDING):

1820

une ma-

nœuvre du haut des mâts a des conduits qui la dirige le long des haubans: les conduits sont routés [ s i c \ à huit ou dix pieds au-dessus des gaillards, si ce sont des pommes percées, gougées, d'un côté. Lorsque des poulies servent de conduits, elles sont aiguilletées : à bord des petits bâtiments, des cosses ou margouillets en tiennent lieu », W l L L A U M E Z . esp. motón, guia, guardacabo; — angl. leading block; — néerl. geleideblok, voetblok ; — ail. Fussblock ; — suéd. ledare, ledarblock ; — dan. blok ; — norv. blokk ; — poi. wargulec, pachoîek, knecht, poler; — serbocr. provodnica; — gr. TO óSrjyóv ipéXXiov.

conduite, s.f., frais de route payés aux marins pour le trajet entre le domicile et le port d'embarquement ou de débarquement: 1678 « S a Majesté veut que vous fassiez passer en ce port cent matelots de la Tremblade et de l'isle d'Alvert, qui sont à présent à Brest. Le sieur de Bonrepaus vous fera remettre le fonds nécessaire pour un mois de conduite ausdits matelots », Arch. nat. (Marine), B 2 39, f° 1 3 1 r°. La conduite des galériens est réglée par une ordonnance: 1643 «Le I. de mars 1613 fut donné règlement au Conseil, touchant la conduite des galériens... », FOURNIER, Hydr., p. 4 1 8 ; cf. conductus-, loc. bref de conduite : cf. bref 1. esp. paga, dietas de marcha; —port, ajuda de custo; — angl. conduci money; — néerl. reisgcld; — ail. Reisegeld; — poi. koszty podrozy, diety.

*COndura, -ae, s.f., formes: -ria (KOSTRENCIC), condora ; type de bateau dalmate: 1272 «quelibet condura, barcusius et quodlibet aliud lignum », Stat. Ragusii, liv. VIII, chap. LXXVIII, p. 2 1 5 ; 1 3 2 0 « . . . dictam cuduram [sic]», Mon. Ragusina, t. V, p. 163 ; 1323 «factus fuit scribanus super condora», Ibidem, t. I, p. 87; 1 3 3 0 «condura honerata frumento», SELLA II; 1352 « d e eundo cum eius condura ad Avalonam», KOSTRENCIC.

conestable, v. connestable "conflare, v. tr., rassembler une flotte: 1163 — 1 1 7 2 «conflato navali exercitu, remigantes mare Britannicum brevi compendio, appulerunt litoribus Albiae fluminis», Helm. chron., liv. I, chap. 15, p. 32; 1460 «rex antequam ad conflandam exornandamque classem... », in JAL, s. v. conflare classent. c o n g é , s.m., [lat. commeatus]

forme: congié; 1 . titre exigé,

qui veulent armer des navires a leurs frais pour exercer la course contre les bateaux ennemis. Cette autorisation, que seul peut délivrer l'amiral et qui donne Ueu à la perception d'un droit, répond alors a un but exclusivement militaire : il s'agit de contrôler l'armement des navires opérant contre les forces navales ennemies, afin qu'ils ne constituent pas des proies faciles. Les dangers que la piraterie fait courir a tout navire, conduisent a imposer la formalité du congé aussi bien à des navires de guerre qu'à des navires marchands. A partir de l'ordonnance de 1517, l'amiral ne doit laisser aucun navire prendre la mer « soit pour guerre ou pour marchandises », sans avoir auparavant vérifié s'il est suffisamment armé. Au 16 e siècle, la mesure finit par servir aussi contre les navires trop armés en sorte que la délivrance du congé devient une mesure générale de contrôle destinee a s'assurer que les bâtiments quittant le port sont en règle avec les ordonnances et les usages de la marine : c'est le but que définissent les ordonnances de 1584, d'août 1593 et de mars 1600, en sanctionnant le défaut de congé de la confiscation du navire et de sa cargaison: 1494 «donnons et octroyons de grâce especial par ces présentes, congié et seureté... de povoir venir, hanter et frequenter marchandement par terre, par mer et par eaue doulce», in S. et U., n° 396, p. 2 2 1 ; 1597 «et après luy avoir fait commandement de par le Roy et Monseigneur l'Amiral de luy montrer et exhiber ses congés, acquits, charte-partie et congnoissements », BRÉARD, DOC. relat. mar. norm., p. 30. — D'une manière générale, congé est devenu au 17 e siecle synonyme d'autorisation ou de permission: 1689 «les congezqui seront donnez aux soldats lors du désarmement des vaisseaux seront signés du Commandant dans le port et visez de l'Intendant », Ordonn. Armées navales, liv. III, tit. III, art. XI. Il s'agit plus particulièrement de l'autorisation délivrée par l'autorité compétente à un bâtiment pour sortir d'un port et prendre la mer: «Permission que doit prendre de l'Amiral tout capitaine de navire ou maître de bâtiment avant de sortir d'un port du Royaume et de mettre en mer. On l'appelle Bref ou Brieu en Bretagne», V A L I N , NOUV. contm. Ordonn. Mar., t. I, p. 273, éd. 1776; 1681 « L e congé contiendra le nom du maître, celui du vaisseau, son port et sa charge, le lieu de son départ et celui de sa destination», Ordonn, de la Marine, liv. I, tit. X, art. III; cf. bref 2 ; 2. autorisation donnée à un marchand de faire circuler des marchandises : 13 94 « fu donné congié à Jehan Zales, de Holande, de passer par dessoubz le pont de Rouen sept les et trois barilz de poisson salé, tant mellens, sequalens, cabulliau», S. et U., n° 50, p. 22; 3. congé au menu: permission donnée à Bordeaux aux marchands pour faire charger sur leurs vaisseaux des marchandises au détail (1744, SAVARY DES BRUSLONS, s.v. congé). j X M.A, L. R.M., E.T. it. congedo, permesso, licenza [1]; — esp. ausencia, permiso

a partir de l'ordonnance de décembre 1 3 7 3 , de ceux 319

congnoissement-connaissement [ i ] , patente [2]; — port, ordem de partida [ i ] ; — angl. pass, passport [i], clearance [2]; — néerl. zeebrief [1], pas [2]; — all. Pass, Seepass [1]; — sued, sjópass [1], fòrpassning [2], (— au menu) sàrskilt tillstand [5]; — dan. afmtfnstring, klarering [1], s^pas, srfbrev [2]; — norv. klarering [1], transporttillatelse [2]; — russe razresenie [1] tamozennyj propusk [2]; — pol. certyficat okrçtowy, swiadectwo o banderze [1], zezwolenie na rozprowadzenie towarów [2]; — basque konjit [ 1 ] ; — turc izin [i ] ; — gr. (k. j) âSeia àvaxoypeoéaiç) [2].

saire, s.v. ; 2 . bateau qui fait la pêche des congres ( D E S E I L L E , Gloss.

boulonnais).

* c o n i l l e , s.f., [it. coniglia]

1 . gaillard d'avant, sur les

bateaux à rames, dans les mers du L e v a n t ( J U R I E N DE LA G R A V I È R E , Dern. jours mar. à rames, p. 7 ) ; 2 . plancher sous la rambade sur lequel sont placees les pièces d'artillerie d'une galère. Par extension la partie de la couverte adjacente: 1 6 4 5 «conille de galère», O U D I N , Dict. fr. esp. ; loc. banc de la conille : cf. banc I 2. R.M.

c o n g n o i s s e m e n t , v. c o n n a i s s e m e n t c o n g r e , s.m., poisson de mer, de forme semblable à celle de

it. coniglia.

l'anguille atteignant quelquefois deux mètres de lon-

* c o n i l l e r , v. tr. ou intr., [it. conigliare] tirer les rames vers

gueur, et constituant un aliment assez bon, quoique peu

l'intérieur de la galère en faisant passer leur giron au-

savoureux ( L L T T R É ) : 1 2 C s. « E t congres qui sont gros et

dessus de la coursie, dans l'autre bande, de sorte que

Ions», BARBAZAN, Fabliaux,

t. IV, p. 9 4 ; 1 4 e s . «Pois-

les pâlies ne dépassent pas l'apostis, pour franchir

son de mer s o n t . . . congre. Eschaudez-le et estauvez

un passage étroit ( 1 7 2 1 , B É N A T ) : 1 6 4 5 « coniller les

comme une anguille», Ménagier, t. II, p. 1 9 7 .

rames, les retirer dans la galère », O U D I N , Dict. fr. esp.

it. congro, grongo; — esp. congrio; — cat. congre; — port. congro; — roum. çipar-de-mare; — bret. sili ; — angl. conger; — néerl. konger (aal); — all. Meeraal; — suéd. havsâl; — dan. havâl; — norv. haval; — russe morskoj ugor'; — pol. konger, wçgorz morski; — serbocr. gruj, ugor; — bqsque itsas-aingira;— turc migra, magri ; — gr. b

yôyypoç.

C o n g r é a g e , s.m., action de congréer : 1 7 7 3 « L e c o n g r e a g e d'un e'tai, d'un hauban », BOURDÉ DE V l L L E H U E T , Manuel,

s.v. ; syn. congréure.

R.M. it. conigliare, acconigliare; — néerl. slagroeier. *COnillier, s.m., rameur — ou pour certains seulement les vogue-avant — du banc de la conille: 1 6 4 5 «conillier de galère, forçat du dernier banc », O U D I N , Dict.

fr.

esp. ; 1 7 2 1 « . . . les v o g u e avant de ces bancs que l'on apelle conilliers, sont deux hommes fort nécessaires tant par rapport à la manœuvre qui se fait à proue que pour donner f o n d e et pour serper ou apareiller; ils sont

it. imbottitura, ingraviatura; — esp. entrañadura; — port. engaio; — bret. kongréiaj; — angl. worming; — néerl. trensen (van touwwerk); — ail. Trensung; — suéd. transning; — dan. trensning (af et tov); — norv. trinsing; — russe trencevanie; — pol. uszczelnianie, wypetniacz; — gr. r¡ nape/ufioAia/ua, TO' KOpSóvi. c o n g r é e r , v. tr., rendre un cordage rond et uni, avant de le

généralement deux turcs», B É N A T , p. 504. R.M. it. conigliero; — esp. curullero, corullero; — cat. cruiller; — suéd. roddare ; — russe bakovyj grebec. connaissement,

s.m.,

formes:

cognoiscement

(1643,

FOURNIER, Hydr., p. 5), cognoissement, congnoisse-

fourrer, en remplissant les vides avec une petite ligne

ment,

connoissement ; dit parfois en Mediterranee

(1773,

police

de

BOURDÉ

DE

V l L L E H U E T , Manuel,

s.v.):

chargement,

chargeur.

Reconnaissance

1 8 2 0 « ~ , garnir le vide d'un cordage avec une ligne ou quarantainier assorti qui remplit bien les contours

constatant

entre les torons, ce qui arrondit le filin : des guirlandes

bâtiment de commerce, et mentionnant les éléments

de

propres à identifier les parties, les marchandises a

distance

en

distance

sur le congréage servent

à le retenir couché entre les torons », W l L L A U M E Z . RM. it. imbottire, ingraviare, intregnare; — esp. entrañar ;— port. engaiar; — roum. a umple; — bret. kongréia; — angl. to worm; — néerl. trensen; — ail. trenfen, trensen, smarten; — suéd. transa; — dan. trense, vule; — norv. trinse; — russe trencevat', klast' tren; — pol. uszczelniac, wypelhiac (linç); — gr. napefxftoXíijj) (K. [ivAXov [1]. c o n t r e v o i l e , s.f., v o i l e q u a d r a n g u l a i r e g r é é e e n t r e l a v o i l e d ' é t a i et celle d e p e r r o q u e t ( 1 7 9 4 , R Ô D I N G ) : «contre o u fausse

voile d'étai...

1820

D a n s les v a i s s e a u x

c e t t e v o i l e est g r é é e e n t r e la v o i l e d ' é t a i d e h u n e et celle d e p e r r o q u e t : o n la s e r r e d a n s la h u n e d e m i s a i n e e n a r r i é r é d u t o n d e ce m â t : s o n p o i n t d ' a m u r e est a u capelage;

elle a u n e draille en a r r i è r e d u p e t i t m â t

d e h u n e a v e c u n r a c a g e qui élève s o n p o i n t d e drisse j u s q u e s o u s celui d e l a v e r g u e d u p e t i t h u n i e r : u n e a u t r e draille sur l a q u e l l e c o u r e n t les b a g u e s d ' e n v e r g u r e , a s o n b o u t qui p a s s e s o u s le c a p e l a g e d u g r a n d m â t d e h u n e et se r a i d i t a u p i e d d e g r a n d m â t , o ù a b o u t i t aussi

la

drisse

de

cette

voile

de

forme

presque

q u a d r a n g u l a i r e », W l L L A U M E Z .

(aux

avaries communes),

s.f., répartition

entre les divers intéressés du montant des dommages et pertes à admettre en avarie commune, chacun d'eux^ n'étant tenu qu'à proportion de son apport dans l'actif composé du navire et de sa cargaison. L a valeur de sa

et

dépenses,

achats

et

emplois

des

mar-

chandises, et sur le travail des o u v r i e r s . . . ainsi que des Gardiens de vaisseaux et autres, et il assistera à tous les marchés qui seront faits et à tous les comptes qui seront arrêtés par l ' I n t e n d a n t . . . L e s Contrôleurs de la M a r i n e des départemens de Brest, T o u l o n et Rochefort, continueront d'être choisis parmi les Commissaires ordinaires de la M a r i n e , et ceux des départemens du H a v r e , de Dunkerque et de B o r d e a u x et B a y o n n e , soit parmi les Commissaires ordinaires de la M a r i n e , soit parmi

les

Sous-commissaires

les plus capables», Ordonn.

qui

en

seront jugés

marine, liv. V, tit. XXX,

art. 4 0 0 , p. 1 0 6 , éd. 1 7 6 6 , et Ordonn. officiers adm., art.

1 1 , p. 4 5 6 . A partir de 1 7 6 5 , les contrôleurs

font partie du corps des commissaires. L e contrôle fut réorganisé en 1 8 4 4 par deux ordonnances, l'une du 1 4 juin, l'autre du 2 1 décembre, qui admit à faire partie du corps des contrôleurs quelques officiers de la marine militaire; 2 . (arch.) commissaire et contrôleur général : au L e v a n t , au 1 6 e siècle, titre du personnage titulaire d'une charge erigee en office, qui, sous la dépendance

immédiate

du

Général

des

Galères

administrait cette marine. N o t a m m e n t , il recevait le serment des lieutenants, enregistrait les commissions des

officiers, pourvoyait

aux

fournitures

diverses,

était responsable des condamnés, payait les soldes, avait la responsabilité des montres et revues ( F O R B I N , Instruction):

1 5 7 0 «en ce qui concernera fourniture ou

autre faict deppendant de la charge dudit Général et l a vérification de leurs [des p o u r v o y e u r s ] différends au commissaire et contrerolleur genéraulx de ladite maryne

esp. vela de contraestay; — cat. contravela; — port, formosa; — angl. middle stay sail; — néerl. vlieger; — suéd. mellanstangstagsegel ; — dan. mellemstagsejl ;—norv. mellomstagseil ; — russe midel'-staksel ; — pol. wiçznik wtôrny sredni, sredni grotstensztaksel ; — serbocr. prednja vrhovnjaca. contribution

« L e Contrôleur aura inspection sur toutes les

comme

chose

qui

proprement

leur

a p p a r t i e n t . . . » , F O R B I N , Instruction, f ° 2 v°. A la fin du

1 6 e siècle, la charge devint annuelle, plus tard

triennale, puis quadriennale, et les contrôleurs furent dits alternatifs ; I I . au milieu du

contrôleur d'armement : celui qui,

1 9 e siècle, surveillait l'armement des

navires d'un armateur ou d'une compagnie ( 1 8 5 2 , archives privées des Messageries Maritimes); par la suite,

cette

appellation

fut remplacée par celle de

capitaine d'armement (cf. capitaine I I 2).

J.-P.A.

contribution constitue pour chaque intéressé la limite de son obligation.

J.A

angl. général average contribution ; — russe vznos po obscej avarii. c o n t r ô l e u r , s.m., formes: contrerolleur, controlleur; I. 1 . officier d'administration dont l'institution remonte au début du 1 6 e siècle. Il est employé dans les ports de l ' E t a t comme inspecteur des recettes, dépenses, marchés, et de tous les achats ; il a aussi l'enregistrement

des brevets

et commissions, titres et autres

papiers relatifs à la comptabilité: d'Anjou,

contrerolleur

Ponant...»,

Bibl.

général

nat., ms.

fr.

1538

de

la

4574,

«A

Macé

marine f°

57

de v°;

it. reveditoro, controllore; — esp. contralor; — cat. controlador; — port, inspector; — roum. controlor; — bret. kontrolour; — angl. comptroller, controlleur; — néerl. contrôleur; — ail. Kontrolleur; — suéd. kontrollôr; — dan. k o n t r o l W ; — norv. kontrollôr; — russe kontroljë, inspektor; — pol. kontroler, inspektor; — serbocr. nadzornik, kontrolor; — basque ikuskatzale, kontrolur ; — turc defter emini. * c o n t u s , -i, s.m., I. perche, g a f f e , utilisée pour diriger une embarcation: 9 e s. «accipiant contos ducantque per aequora remos», SMAR., Carm.,

p. 6 1 3 , vers 2 3 ;

1 0 0 4 « cum conto, quo minavit n a v e m . . . », B R U N O Q U E R F . , Adalb.

(rec. A ) , 2 5 ; I I . ceinture supérieure à 335

conveier-convoyeur

la ceinte de la galère (1441, in JAL, Arch. Nav., t. I, p. 261, et t. II, p. 599); cf. cons, contaux. conveier, v. convoyer conversion, s.f., 1783 c'est en tactique, un mouvement circulaire que l'on fait faire à un corps de troupes ou de vaisseaux », Encycl. M. Mar. it. conversione; — esp. conversion; — cat. conversiô, convertiment; — port, conversào; — roum. învâluire; — néerl. zwen king; — all. Schwenkung, cirkelfôrmige Bewegung; — sued. vandning, svângning; — dan. svingning; — norv. dreining; — russe zahozdenie; — pol. zwrot okrçzaj^cy; — serbocr. kruzna promjena pravca; — basque itzultze; — turc dôniis;

— gr. rj

7iepi(npoA 8621, f ° 202 v°. cordillette, s.f., ligne de fond dans certains fleuves de l'ouest de la France (DAUBRÉE, Pêche fluviale). cordillon, s.m., (terme de pêche) variété de la corde (cf. ce mot 3) en Charente (DAUBRÉE, Pêche fluviale). *cordittum, -i, s.n., cordage: 14 e s. «item, debethabere ipsa navis... sarciam subtilem pro faciendis cordittis, VI quintals», BOISLISLE, p. 252. cordon, s.m., 1. masse de fil de caret tordu, qui entre en composition dans un cordage (1794, RÒDING);syn. toron ; 2. syn. de préceinte : 1 5 2 1 « Plus, les Enceintes ou Cordons qui servent de lier et enceindre le corps du vaisseau tant d'ung costé que l'autre », Description au vray de la construction d'une gallere, ms. arch. de la Mar., cartons: constructions, in JAL, s.v. enceinte; 1794 «cordon. Das grosse Bergholz einer Galeere», RÒDING ; 3. (terme de galère) travail de passementerie de soie, en forme de cordelette, pour orner les bâtons où étaient fixées les bannières (JAL) : 1 6 2 7 « environ douze liures de filoselle rouge, pour faire les cordons des dictes bannieres», Estât... Vigillante, arch. de la Mar., in JAL.

* cornai, s.m., aile d'une armée navale: 16 e « [à Actium] C é s a r . . . environna les deux cornaulx espérant qu'il prendroit les ennemys au mylieu, ou pour le moins romproit leur ordre», DEROZIERS, Hist. Rom., liv. L, chap. 79, f ° 174 v°. roum. aripâ; — angl. wing; — suéd. flygel; — russe krylo, flang; — serbocr. krilo ; — gr. i] màpv^, TO népaç.

cornard, s.m., bateau de la Maine, caractérisé par deux longues perches fixées verticalement au bordage, a droite et à gauche de l'avant (ONILLON-VERNIER, Glossaire). cornau, v. corneau corne, s.f., [bas lat. corna] I. espar dont une extrémité, terminée en croissant, prend appui sur son mat; elle sert à soutenir le haut des voiles auriques. Pour qu'il soit bien visible, on hissait le pavillon national à l'extrémité de la corne: 1687 «la corne de vergue de la chaloupe est une concavité en forme de croissant qui est au bout de la vergue de la chaloupe, dans laquelle entre le haut du mast lorsque la voile est appareillée », DESROCHES ; 1783 son usage est d'enverguer les grandes voiles ou bômes de bateaux, goélettes, senaus de vaisseaux et artimons ; elle a une drisse frappée sur le bout, au ras de la fourche, et une balancine sur l'autre extrémité, pour l'apiquer aussitôt que la voile est haute, it. cordone [1, 2]; — esp. cordon, cordel [1]; — cat. cap, cor- avant de la border; on la soutient encore en son milieu della, cordelló, cordeta, cordo [1], cordo [2]; — port, toron, par une forte balancine. Beaucoup de vaisseaux ont des cordào [ 1 ] ; — roum. sfilata [ 1 ], ceapraz [ 3 ] ; — bret. gor [ 1 ] ; cornes à l'artimon au lieu de vergue ; mais elles sont d'un — angl. strand [1]; — néerl. streng [1], berghout [2]; - ail. mauvais usage dans ce cas, parce qu'il n'est pas aise de Taljereep, Abzulgleine, Duchten, Kardeele [1 ], grosses Bergles manœuvrer à volonté, de les tenir au roulis... », holz [2]; — suéd. kardel [1], tjock bordlàggningsgâng [2], snórmakeri [3 ] ; — dan. kordel [ 1 ] ; — norv. snor [ 1 ] ; — russe Encycl. NI. Mar. ; 1 8 7 4 « pourquoi ce pavillon arbore à la corne du brick ? », VERNE, L'île mystérieuse, p. 4 2 8 ; prjad', strend [1], barhout [2]; — poi. pokrçtek, pokrçtka, cf. fourche (de vergue) ; c i . f i g . 1 o ; II. (terme d'artillerie) zyla [1], odbojowa listwa, belka odbojowa, warchulec, opas, odwarownik, mocnica [2]; — serbocr. paripina [1], corne d'amorce: corne de boeuf remplie de poudre, proveza [2]; — basque sok(h)a-p(h)iru; — gr. ró ëfifioAov, qui sert à couvrir la lumière, au moment de l'allumage TO' KÔJAOV ( K . KopSóvi) [ 1 ] , Ó £&>OTT//J [ 2 ] . du canon (DENOIX-MURACCIOLE, Artil., 1964, p. 36): 1687 «corne à amorcer, c'est une grosse coredare, v. corredare corne de boeuf garnie de liege, ou d'autre bois, que coredis, coredum, coredus, v. corredum J41

corné—corniche

l'on remplit de poudre fine pour amorcer les canons », DESROCHES; syn. pulvérin; III. nom donné aux très gros burins servant au travail des câbles et grelins : 1794 «corne à épisser», RÒDING; syn. épissoir; IV. (arch.) embouchure d'un fleuve (1635, MONET); V. corne de brume : cf brume. R M. it. I. picco. II. corno d'innesco, corno da innescare; — esp. I. pico. II. cuerno de pólvora. III. pasador. V. trompeta de niebla, bocina de niebla; — cai. I. pico. V. cometa de boira; — port, carangueja. IV. embocadura, foz de rio. V. buzina de nevoeiro; — roum. I. pic. II. corn. III. cavila de matisit. IV. gurà. V. corn de ceaça; — bret. I. korn; — angl. I. gaff. II. powder horn, priming horn. III. splicing fid, admirai fid. IV. horn. V . fog-horn; — néerl. I. gaffel. II. kruithoorn. III. splitshoorn. IV. monding; — ali. I. Gaffel. II. Pulverhorn. III. Splisshorn; — suéd. I. gaffel. II. kruthorn. III. stormejsel, marlspik. I V . flodmynning; — dan. I. gaffel. II. krudthorn. V . tâgehorn; — norv. I. gaffel. IV. elveutlòp. V. tâkelur; — russe I. gafel'. II. porohovoj rog. III. tolstaja svajka, draek. IV. ust'e reki. V. tumannyj gorn; — poi. I. rozec, gafel. II. róg prochowy. III. róg drewniany, rozec, fit. IV. ujsae rzeki. V. róg mgfowy; — serbocr. I. deblenjak. V. rog za maglu; — turc II. korno ; —gr. I. ó n é p a ç , t o TIIKI. II. to' nepóriov kaijìvAAiov. III. ò avfj.7iXÓK£vg.

corné, adj., en parlant des harengs, ceux qui sont durcis p a r le sel ( 1 8 2 3 , BOISTE).

corneau, s.m., forme: cornau (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.), corno; conduit débouchant à l'extérieur de la coque, pour y déverser les eaux sales, etc. Lorsque ce n'est pas précisé, le mot désigne ordinairement les corneaux de la poulaine qui servait de vespasienne à l'équipage. Au 18 e siecle encore, ces trous s'ouvraient fort haut dans la coque (1848, BONNEFOUX et PARIS); syn. botte 2, chausse, créneau, pissotière. it. latrina; — angl. pipe, soil pipe; — ail. Abort, Klosett; — su éd. spygatt; — norv. gallionsrôr; — russe spigat, fanovaja truba; — poi. rura sciekowa.

cornet, s.m., 1. revêtement de planches fait au pied d'un b a s m â t , a f i n d e le p r o t é g e r ( 1 7 0 2 , AUBIN): 1 8 2 5

« ~ . . . , on donne ce nom, dans quelques ports, a l'entourage que l'on fait autour des pieds des mats, dans les embarcations. Il est fait de trois bouts de planches, placés verticalement sur l'avant et les côtés du mât, prenant depuis son emplanture jusqu'au bau, ou l'etambrai, si l'embarcation est pontée», WLLLAUMEZ; 2. cornet d'épisse: broche de fer dont les marins se servent pour assembler deux cordes en entrelaçant leurs fils (1694, CORNEILLE); syn. épissoir-, 3 . cornet d e b r u m e : cf. brume-, 4. pièce à trois cornets: syn. de fourcat (cf. ce m o t ) : 1 7 e s.

«fourqs [îzV] ou sanglons... on les nomme aussy pièces à trois cornets», Bibl. nat., ms. fr. 19110, p. 3 9 8 . it. scassa d'un albero [1 ], corno (da nebbia) [3] ; — esp. carlinga de palo, cajera de palo [1], cometa (de niebla) [3]; —

34*

cat. corneta (de boira) [3]; — roum. cavilâ (de matisit) [2], corn (de ceaçâ) [3]; — angl. tabernacle, (mast) trunk, case (of mast), barrel (of mast), step and partners [1], martin's pike, splicing fid [2], (fog-) horn [3]; — néerl. mastkoker [I], marlspijker, marlpriem [2]; — all. (Masten)koker [1], (Nebel)horn, (Nebel)signalhorn [3]; — sued, (mast) spar [ 1 ] , splitshorn [2]; — dan. (maste)koggers [ 1 ] , (tage) horn [3]; — norv. (tâke)lur [3]; — russe (mactovaja) korobka [ 1 ] , svajka [2], (tumannyj)gorn [3], kraces [4]; — pol. jablko (masztowe), galka (masztowa) [1], rog drewniany, rozec, fit [2], rog (mgtowy) [3], dennik widelkowy [4]; — serbocr. uglovnice [1].

cornette, s.f., pavilion a battant allongé et terminé par deux pointes: 1. aux i 7 e e t 18 e siècles: d'après l'ordonnance du 1 5 avril 1689 (liv. Ill, tit. II, art. v): «Les pavillons carrez auront un quart de battant plus que de guindant, et les cornettes auront quatre fois plus de battant que de guindant, et elles seront fendues par le milieu des deux tiers de leur hauteur et les extremitez se termineront en pointes»; art. II: «Les Chefs d'Escadre porteront une cornette blanche au mats d'artimon», du moins lorsqu'ils seront accompagnés d'au moins cinq vaisseaux (art. Vl), dans le cas contraire ils porteront «une simple flame » (art. Vil). La cornette fut la marque de commandement distinctive des chefs d'escadre jusqu'à l'ordonnance concernant la Marine du 25 mars 1765 qui en régla différemment l'emploi et les dimensions (liv. Ill, tit. XVIII, art. 2 1 6 , 2 1 7 , 2 1 9 , 2 2 6 , 2 2 7 ) ; 2 . a u 19 E siècle, d ' a p r è s BONNEFOUX et PARIS ( 1 8 4 8 ) :

«Sorte d'étendard aux couleurs nationales, qui est ordinairement en étamine, et plus long que large; une de ses extrémités est enverguée à un petit rouleau de bois, l'autre est terminée par deux pointes. La cornette est la marque distinctive que hisse a son bord un officier de grade inférieur a celui de capitaine de vaisseau, lorsqu'il commande, au moins, trois bâtiments ». La forme de la cornette était la même que celle du guidon, mais la gaine de ce dernier était fixée à une drisse, alors que celle de la cornette était enverguée. Le guindant de celle-ci était donc horizontal et celui du guidon vertical; cf. guidon. J.A. it. gagliardetto; — esp. corneta; — port, corneta, buzina; — bret. kornetenn; — angl. broad pendant, burgee; — néerl. brede wimpel; — suéd. standert; — dan. splitflag; — norv. fane; — russe brejd-vympel; — pol. wempel, wimpel, wympel; —gr. t o xeAiSôvov.

corniche, s.f., ornement en saillie sur la coque d'un vaisseau

(1740—1744,

OLLIVIER,

Tr.

de constr.,

f° 149 r°): 1820 « pièce de bois sculptée qui s'applique en dehors de la lisse d'hourdy par-dessus le bordé», WlLLAUMEZ. it. cornice; — cat. cornisa, corniu; — néerl. schild; — suéd. kornish; — dan. fremspring; — norv. kransverk; — russe karniz; — serbocr. pasac, korniz; — gr. r j noptoviç.

cornichon, s.m., en Picardie, désigne la pièce de bois

cornichon—corps

munie d'une engoujure destinée à porter le haut d'un mât rabattu (BEAUDOUIN, Bateau de Berck, p u 8). *corniculum, -i, s.n., petite corne en or que l'amiral portait au cou, comme insigne du commandement: 16 E s. «Triduo autem Odoardi [d'Edouard H o w a r d ] cadaver fluctibus expulsum in arena repertum est, et statim agnitum, quoniam aureum corniculum collo suspensum gestaret, quod praefecti maris est insigne. Eo enim fistulae more in flato magistri navium, diversis sibilis et cantibus opportune editis, nautas ad officia revocare atque incitare consueverunt », JOVE, Hist, sui temporis, liv. XI, p. 99.

de la Loire, sur laquelle était gravé le numéro matricule du bateau (BEAUDOUIN, Enquête). corocore, v. caracore corolare, corollare, v. corallare *coron, s.m., partie d'un bâtiment située vers l'avant: 12 e s. « . . . a painnes peùsmes nous vir le coron devant de la nef», in TOBLER, s.v.; 13 e s. « E t est venus au coron de la nef», Huon de Bordeaux, 8 5 6 2 , p . 3 3 8 , é d . RUELLE.

*corona, -ae, s.f., 1. pendeur, couronne (cf. ce mot 1): 1248 «et in proda candellas duodecim et coronas duodecim », BYRNE, Genoese Shipping, p. 8 2 ; 2. couronne de cuivre doré au sommet du mât des nefs royales: 1441—1442 «de corona deaurata de cupro pro le Toop eiusdem navis... De spyndell ferri pro eadem corona... De corona deaurata de cupro pro eodem leopardo», in BERNARD, Navires... Bordeaux, t. I, p. 2 9 0 et note 325. *corporu, adj., gros de corps, large de flancs, en parlant d'un vaisseau: 16 e s. « . . . ils [les navires ennemis] sont plus éminens et plus corporus [que nos galleres]», D u

cornière, s.f., formes: cormière; cornier (1848, BONNEFOUX et PARIS); 1. la dernière pièce de bois à l'extrémité de la poupe ; syn. de estait! (cf. ce mot) : 167 7 « cormieres ou trespots, ou bien alonges de poupe, sont les dernieres pièces de bois au plus haut, qui forment le bout de la poupe », DASSIÉ, Arch. Nav., p. 1 2 ; 1683 «estains ou cornieres sont deux pieces qui se joignent par en haut aux deux bouts de la lisse dliourdy et par en bas sont soustenues par un coussin et sont fortiffiéez entre elles par quatre chevilles de BELLAY, Mém., l i v . x , t. i v , p . 2 8 9 . fer qui percent le fourcat le plus proche de l'estambot », corps, s.m., [lat. corpus] 1. le corps d'un bâtiment est le COULOMB, Constr. des vaisseaux, f o s 30 v° — 31 r°; bâtiment dépourvu de ses agrès, armement, lest, cf. pl. Xlla; 2. (terme d'artillerie) 27 mai 1386 «pour mâture: 1379—1380 «pour avoir auvré en toute la avoir forgie quatre demies cornieres de fer, xiiij perfection du corps d'un des iiij grans bargos neufs », chevilles et vij broches pour yceulx canons» BRÉARD, Bibl. nat., ms. fr. 2 6 0 1 6 , n° 2 5 3 6 ; 16 E s. «Et toute C.G.R. ; 3. extrémité relevée en forme d'ancre du la susdicte despense, tant pour le coust du corps d'une harpon des pêcheurs de baleine : 1833 « . . . le maigre galere, que pour tous les fournimens d'icelle», Bibl. de la baleine est séparé du lard par une couche de petits nat., ms. fr. 2 1 3 3 , f ° XVII r°; 1 580 «il peut prendre nerfs et de vaisseaux dans lesquels les cornieres du ses mesures la dessus tant pour ce qui regarde la préharpon s'engagent quand il vient à forcer», LE paration du corps du vaisseau que pour la levée de COMTE, Pêche à la balleine, p. 140, in JAL. l'équipage», Arch. nat. (Marine), B 2 42, f ° 172 v°; it. aletta di poppa [ 1 ] ; — esp. aleta, angular, ângulo, 1835 « . . . ces Caïques dorés dont les proues s'élancent, esquinal [1]; — port, mancos [1]; — roum. colçar [1]; comme des aigles d'or, à vingt pieds en avant du corps du caïque», LAMARTINE, Voy. en Orient, t. II, p. 414— — angl. stern frame [1], barb [3]; — ne'erl. rantsoenhout 4 1 5 ; cf. corpus 1 ; 2. ensemble des hommes ou des [1], weerhaak [3]; — ail. Randsomholzer (pl.) [1]; — bâtiments réunis pour une action commune: 1678 sued, ransontimmer [1], harpunspets [3]; —dan. ransonholt, sejlspant [1]; — norv. stavn [1], harpunspiss [3]; — russe « . . . le corps des galères de Sa Maj. sera joint aux fasenpis [1], zeleznyj ugol'nik [2], nakonecnik garpuna vaisseaux que vous commandez », Arch. nat. (Marine), [3]; — pol. k^townik [1]; — serbocr. krmena statva [1]; B 2 39, f ° 255 v°; loc. corps d'artillerie de marine: — gr. rj âitavOa (k. rj dpéra) [1]. ensemble des officiers et artilleurs organisé par l'ordoncornion, s.m., nasse ajustée à l'extrémité des diguiaux nance de 1 6 8 9 (DENOIX-MURACCIOLE, Art il., ( 1 7 6 9 , DUHAMEL DU MONCEAU, Traite'gén. pesches, 1964, p. 46); corps de bataille ou ~ d'armée : l'ent. I, 3 e sect., p. n 3). semble des bâtiments de ligne d'une escadre, destinés à se battre ensemble, à l'exclusion des frégates, coresp. cornion; — sued, ryssja; — pol. wiçcierz na windzie cumovettes et flûtes: 1677 "Le Téméraire, est fort bon en wniczej, wiqçierz na kabestanie. corps d'armée», Arch. nat. (Marine), G ' , p. 36; cf. *cornu, -us, s.n., désigne chacune des deux moitiés de bataille 1 et 3 ; corps royal de la marine : cf. brigade 1 ; la vergue ou de l'antenne: fin 9 e s. «ille vero cum suis 3. en parlant de voiles, l'une des quatre voiles majeures : navim introgressus, nunc gubernaculo rector subiens, 1783 il se dit dans cette façon de parler, les nunc cornua velatarum antennarum obvertens... », Vita S. Pauli Aurelii, p. 235. cornue, s.f., petite nasse en Vendée (DAUBRÉE, Pêche fluviale). cornuelle, s.f., pièce de bois située à l'avant des bateaux

quatre corps de voile-, elle signifie les quatre voiles majeures, c'est à dire, la grande voile, la misaine et les deux huniers », Encycl. M. Mar. ; 4. corps de carène : partie du navire qui avoisine le maître-couple sur l'ar345

corps et biens—corrag rière et l'avant ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar.)\ 5. corps de garde: partie d'un vaisseau, sous le gaillard d'arrière, où se trouve en permanence une partie de la garnison : 1687 «le corps-de-garde d'un vaisseau, c'est ordinairement la partie qui se trouve sous le gailliart de Tarière », DESROCHES ; 6. corps de latte : (terme de galère) syn. de baccalat (cf. ce mot); 7. corps de pompe : cylindre de la pompe dans lequel agit le piston ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar.); 8. corps de poulie: syn. caisse de poulie: 1 7 9 4 « corps d'une poulie. Das Gegàufe eines Blocks », RÔDING.

RM.

précisément à cette place, le brick anglais Julia se perdit corps et biens, en 1829», VERNE, Enfants cap. Grant, t. III, p. 1 9 — 2 0 ; syn. corps et cargaison, navire et cargaison. it. corpi e beni ; — port, corpos e bens (homens e bens) ; — angl. with all hands, crew and cargo; — ne'erl. met man en muis, schip en bemanning; — suéd. (fôrlora) med man och allt ; — dan. (gâ under) med mand og mus ; - norv. mann og mus ; — pol. zaton^c (z cal? zatog? i ladunkiem) ; — serbocr. potpuno, sasvim, bez traga; — basque gorp(h)utz eta ontasun; — turc can ve mal; — gr. avravSpov.

corps et cargaison, loc., syn. de corps et biens: 1 7 9 7 «Les it. corpo [1 ], (— de bataille ou — d'armée) corpo d'armata, Négocians-Armateurs disent perdre corps et cargaison, corpo di bataglia [2], arsile, corpo [4], corpo di guardia quand tout périt, vaisseau et marchandises», GaTTEL. [5], tuba d'aspirazione di una pompa, corpo di tromba [7], cassa, corpo [8]; — esp. cuerpo [1], (— d'armée) escuadra de angl. with all hands, crew and cargo; — ne'erl. schip en lading; — sued, med man och allt; — norv. mann og last; — navios [2], cuerpo de bomba [7], caja, cajera de moton [8]; pol. zaton^c (z calj zalogf i ladunkiem); — serbocr. ljudi i — cat. bue, buch, case, cos [1 ], cos [2], cos de proa i cos de tovar. popa [4], cos de bomba [7]; — port, navio em osso [1], corpo (de homeus), grupo (de navios) [2], vêlas mestras corps-mort, s.m., ensemble d'ancres mouillées à poste fixe [3], cilindro de bomba, corpo da bomba [7], caixa de dans une rade, sur lequel les navires viennent se mouiller: poleame [8]; — roum. corp [1], centra mijloc (navâ) [4], 168 7 « ~ , est une piece de bois mise de travers dans la corpul pompei [7]; — bret. kok, krogenn [1], bagad, terre, où tient une chaîne pour amarrer les vaisseaux », (— d'artillerie de marine) bagad kanolierez ar vordeadurez DESROCHES; 1825 «corps-morts... on donne ce nom [2]; — angl. body, hull [1], body, (— de bataille) squadà un appareil composé d'un bateau fortement construit ron [2], chamber of pump, barrel, cylinder [7], shell of et ponté ou tout autre corps flottant, propre à porter le block [8] ; — ne'erl. romp, hol [1 ], (— d'artillerie de marine) korps artilleristen, (— de bataille) eskader, divisie [2], câble..., ayant un bout de chaîne adapté à une trèswachtschip [5]; — ail. Rumpf, (Schiffs)kôrper [1], (— de grosse ancre borgne ou qui n'a qu'une pate [ « V ] . . . , la bataille) Corps de Bataille [2], Hauptsegel, (—de voilure) longueur de la chaîne est déterminée par la profondeur gesamtes Segelwerk [3], Stiefel (einer Pumpe) [7], Gehau de l'eau, de maniéré que le bout, sur lequel on etalingue (eines Blocks) [8]; — suéd. (fartygs) kropp [1], kâr [2], un fort câble, puisse s'élever au-dessus du niveau de la segelmassa [3], kôlen vid nollspantet [4], pumpstôvel mer; pour avoir la facilité de changer le câble ou [7], blockhus [8]; — dan. skibsskrog [1], styrke, (— de seulement son étalingure. O n empanelle [.tzV] quelquebataille) hovedstyrke [2], under og mersejl [3], vagtstue fois avec un bout de chaîne une ancre d'un moindre [}], pumpehus [7]; — norv. skrog [1], korps [2], pumpoids que la première pour qu'elles travaillent ensemble, pehus [7], blokkhus [8]; — russe korpus [1], korpus, (— d'artillerie de marine) korpus morskoj artillerii, (— de en retenant le vaisseau qui occupe ce poste par le bataille) kordebataliia [2], glavnye parusa [3], skancy [5], câble passé dans un de ses écubiers, et tourné a la bakaljara [6], korpus pompy [7], seeki bloka [8]; — bitte», WlLLAUMEZ; cf. ancre I. pol. kadlub [1], (— d'artillerie de marine) korpus artylerii it. corpo mono; — esp. cuerpos muertos; — cat. cos mort; — marynarki, (— de bataille ou — d'armée) korpus floty lub port, amarraçâo fixa; — roum. corp mort; — bret. kormaro; — armii [2 ], zespôl 4 naj wiçkszych zagli : grot, fok i 2 marsele angl. mooring, anchor buoy, mooring buoy, mooring [3 ], kadlub w okolicy wrçgi glôwnej (najwiçkszej szerokosci) post; — ne'erl. meerpaal, dukdalf; — all. Vertaugen; — sued. [4], rura pompy [7], oprawa bloku [8]; — serbocr. trup, gemensamhetsankare ; — dan. b^je; — norv. fortoyet til en korito (broda) [1], ekspedicija, (— de bataille) borbeni boye; — russe mertvyj jakor'; — pol. kotwica martwa; — sastav [2], glavno jedro [3]; — basque untzi-krosko [1], serbocr. blok (sidro); — turc liman samandirasi; — gr. to aide [2]; — turc tekne [1], kulluk yeri [5], iistiivane [7]; vavSerov. — gr. to aKtioç [1], to aà>fia, (— de bataille) to ato/xa TÎjç 7iaparâlecoç, ij fieaonopeia [2], (— de pompe) * corpus, -oris, s.n., 1. corpus navis: corps du navire (cf. ce T] 7tv£iç oifiûjvoç, to aoj/ua àvrAiaç [7], (— de poulie) mot 1): 1 2 7 5 «pro corpore navis, ligni, galee... neque 17 Tpoj(iAo0iÎKri [8]. de issartia... aut coredii eorum extimatione », in MOUYNÈS, Narbonne, p. 139, col. 1 ; 2. ~ veli: corps et biens, loc., un navire est perdu corps et biens, cours de tref (cf. cours 5): 1 4 1 9 — 1 4 2 2 « . . . I corpus lorsqu'il est perdu avec tous les hommes qui étaient à veli cumiibonettis », in BERNARD, Navires... Bordeaux, bord : 1606 « de si loing qu'ils voyent lesdits vaisseaux t. I, p. 2 9 1 , note 332. en périls... pillent, voilent ses biens et marchandises et... les font souvent périr avec le corps et biens et corradoux, v. couradoux restans dedans pour y butiner encores plus couverte* c o r r a g , s.m., type d'embarcation: 1605 «iln'yauraceluy ment», Arch. nat. (Marine), A 1 2 ( 1 9 5 ) ; 1868 «et, de la terre qui avecques... carmoussals, galeons, 344

corre-corsaire

pinasses, corrags, plauchisses, ladies... ne les aille secourir», L E LOYER, Hist, des spectres, liv. IV, chap. 17, p. 3 8 0 ; cf. coracle, angl. curragh; — néerl. kraak.

corre, v. courir corre, s.m., (terme de pêche) type de filet: 1 7 5 4 «le corre ou corret est u n véritable sac de chalut ou rets traversier de la longueur qu'on v e u t . . . les pêcheurs de rivière, à leurs embouchures, prennent avec ce filet des poissons plats», Encycl.

correau, v. courau correction, s.f., 1. correction de quartiers: 1 6 8 7 «lescorrections d u quartier, sont les méthodes par lesquelles o n corrige les regles de la navigation », DESROCHES ; 2 . correction des routes : 1 7 8 3 « ~ des routes, o n doit entendre p a r là, les corrections qu'on applique à la route et au r u m b de vent estimés, pour avoir une détermination plus exacte d u point d'arrivée », Encycl. M. Mar.

corredum : 1 3 3 7 « . . . lignum... munitum velis, arborib u s , . . . sarcia et alio correrio competenti », GERMAIN, Hist. du comm. Montpellier, t. I, p. 5 1 8 , n ° CXI. corret, s.m., syn. de corre.

corretier, v. courtier corretorium, v. corridorium * c o r r i d a , -ae, s.f., forme : corre- ; type de navire de l'Adriatique : 1 3 1 3 « et quod debeat caregare corredam... et expedire se ita, quod veniat cum dicta correda Ragusium», Mon. Ragusina, t. I, p. 3 7 ; 1 3 2 2 «factusfuit scribanus in corrida», Ibidem, t. I, p. 6 0 . "corridorium, -i, s.n., formes: corredorum ( S E L L A I I ) , corretorium; coursie: 1 2 5 5 « corretorio a porta sentine versus popem», SELLA II; 1 2 6 8 «navis, quaevocatur Sancta Maria... est alta in corridoriis pedibus quinque et dimidio, et a corridoriis in superius pedibus tribus et d i m i d i o . . . » , in JAL, Arch. Nav., t. II, p. 3 5 5 ; syn. correrium 1, curritor.

corroi, v. couroi

it. correzione [ 1, 2 ] ; — esf. corrección [ 1, 2 ] ; — cat. cors, v. cours correció [1, 2 ] ; — port, correcçâo de rotas eramos [2 ] ; — corsairage, s.m., piraterie ( 1 8 0 2 , F L I C K , in F E W , t. II, roum. coreçtie (de drum) [2] ; — angl. correction, adjustement 2 , 1 5 8 0 b). [ 1 ], course correction [ 2 ] ; — néerl. verbetering van het c o r s a i r e , adj. et s.m., [it. corsaro] formes : corsar, coursaire, bestek [ 1, 2 ] ; — ail. Verbesserung des gemachten Weges cousaire; 1 . bâtiment armé en guerre, par des parti[ 2 ] ; — sued, fórándring (fôrbàttring) av seglingsregler [ 1 ], culiers, pour pratiquer la course (cf. ce mot 2) avec kursándring [ 2 ] ; — dan. rettelse af kursen [ 2 ] ; — russe l'autorisation du gouvernement qui en fixe la durée: korrektura navigacionnyh pravil [ 1 ], ispravlenie kursov 1 4 7 0 «certaines gallées coursaires du roy d'Aragon [ 2 ] ; — pol. poprawnos'c pizepisów nawigacyjnych [ 1 ] , nostre ennemy et adversaire estoient presque tout les poprawka drogi i kursu [ 2 ] ; — serbocr. ispravak pravca, rute [2]. jours sur la mer illec environ », Arch. nat. J J 1 9 6 , piece 4 6 ; 1 6 2 1 «les coursaires vont tousiours à voiles et bourcorreda, v. corrida sets des hunes... desployées, et comme ils singlent de *Corredare, v. tr., f o r m e : core- ; pourvoir un navire d e son grand vent, et roideur, fendant l'eau fort rudement, il g r é e m e n t : 1 2 7 2 « [si navis ] ipsa vel lignum n o n esset semble qu'ils ne voguent que sur l'escume, de là aller à coredata secundum statutum», Stat. Ragusii, liv. VII, cours, et escumer, c'est le mesme», FRANÇOIS, MOT. de chap. V, p. 1 5 3 ; 1 2 8 6 «promittimus tibi d i c t a m n a v i m nat., p. 4 7 ; 1 8 4 3 «Les corsaires seront réputés navires habere p a r a t a m m u n i t a m furnitam et corredatam in chargés», A M C , t. 80, partie officielle, p. 8 4 0 ; cf. portu J a n u e » , BYRNE, Genoese Shipping, p. 1 3 G ; cf. eursarius II; 2 . s'est dit des vaisseaux équipés dans corredura, contre. les pays barbaresques (Alger, M a r o c , Tunis), et qui corredorum, v. corridorium faisaient la course contre les Chrétiens : 1 7 5 9 « Voila " c o r r e d u m , -i, s.n., f o r m e s : con-, coredum, cor(r)edus, qu'un corsaire de Salé fond sur nous et nous aborde », coredis; ensemble d u gréement d ' u n navire: 1 2 7 5 VOLTAIRE, Candide, p. 1 2 1 ; 3 . celui qui fait la course «exceptatis dictis navigiis et coredibus eorum sive sur mer: 1 3 e s. « . . . il avoient esté galiot et corsar de yssarciis», MOUYNÈS, Narbonne, p. 1 3 9 , col. 1 ; 1 2 8 1 mer et bien huit anz, or s'estoient repentiz et pour « g o n d u l a m m e a m cum velis duobus et remis et omnibus penitance venoient en pelerinage en Jherusalem », Est. coredis suis v e n d i d i » , Acta canc. Ragusiniae, n ° 5 6 7 , de Eracles, liv. III, chap. XXIII, t. I, p. 1 4 6 ; 1 3 3 9 — p. 1 7 5 ; 1 4 2 8 « h a b e r e b a r c h i a m s i v e l a u t u m c o r a l h a n d i 1 3 4 0 « . . . asseurer les marchans de mener et ramener cum omnibus corredis etfornimentisejusdemnecessariis sauvement les marchandises contre touz cousaires», a d usum et servicium ipsius barchie », in LAVERGNE, GERMAIN, Hist. du comm. de Montpellier, t. II, p. 1 6 6 ; Corail à Marseille, p. 2 0 8 ; cf. corredare; syn. correrium 1 5 2 6 «Que d'un autre coté et d'autre soit pourvu 2. à l'asseurance de la mer, la tenant libre de corsaires et corredus, v. corredum pirates», S. et U., n ° 5 7 3 , p. 3 3 0 ; 1 8 0 1 « . . . une partie correlhare, v. corallare de ces pecheurs de morue, convertis en corsaires, *correrium, -i, s.n., 1. passage pratiqué sur un navire, prirent, pendant la guerre de la révolution, 1 1 0 8 vaiscoursie: 1 4 4 1 « item correrium de popa usque a d ballaseaux marchands anglais », CRÈVECOEUR, Voy. Pentorium », Ojficium Gatfiriae, chap. XXII, in PARDESSUS, sylvanie, p. 2 3 4 —23 5 ; cf. cursalis, eursarius I, et câpre; t. IV, p. 4 8 2 ; syn. corridorium, curritor \ 2. syn. de 345

corsalis-corvette 4 . le terme est parfois employé improprement comme syn. de pirate, forban, etc. (cf. ces mots): 1 6 6 0 « c o r s a i r e . . . , c'est pirate», CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 7 ; 1 7 0 2 « pirate, écumeur de m e r . . . c'est celui qui court les mers avec un vaisseau armé, sans aucune commission, et pour voler les vaisseaux marchands», A U B I N ; cf. corsair age. it. corsaro, nave corsara [ 1 ] , corsaro, corsario [ 3 ] ; — esp. cursario, corsario [3], pirata, ladron de mar [4]; — cat. corsari, cossari; — port, corsario [1, 2, 3 ] , pirata [4]; — roum. corsar [1, 3], pirat [4] ; — bret. koursar, preizer [ 3 ] ; — angl. corsair, privateer [ i ], corsair [ 2 ], corsair, privateer, privateersman [3], rover, raider [4] ; — néerl. kaper, kaperschip [ I ] , Moorse kapers [2], kaper [3],zeerover [4]; — all. Kaperschiff, Kaper [ 1 ] , Kaper, Korsar [ 3 ], Seeräuber, Pirat [4 ] ; — suéd. kaparfartyg, sjöroverifartyg [ 1 ], kapare, sjörövare [3], pirat [ 4 ] ; — dan. kaperskib [1, 2 ] , kaper [3], S0r0ver [4]; — norv. kaperskip [ 1 ] , sjöröverskute [ 3 ] , sjöröver [ 4 ] ; — russe korsarskij (korabl) [ 1 ] , korsar [ 3 ] ; — poi. piracki, korsarski (statek, okrçt) [ 1 ] , kaper, korsarz, pirat [4 ] ; — serbocr. gusarica, gusarski brod [i ], gusar [2 ] ;—basqueitsas-lasterkari,itsas-lap(h)ur; — KonaSpofiiKÓv ture korsan gemisi [1 ], korsan [3 ] ;— gr. 16 (K. KOvpadpiKo) [i], à KaraSpo/ueïç [3]. *corsalis, -is, s., navire armé en course : 1 2 4 7 «renuncians capitulo civitatis Janue de corsalibus et omni auxilio

legis», in VITALE, Nuovi doc. Bonifacio, p. 5, n° 6. "corsalis, -e, adj., désigne un navire armé en course: 1 1 57 « galeam, neque sagitteam, neque carracam, et postremo nullum lignum corsale», Leges Genuens., n ° I, col. 1 3 ;

cf. corsai. corsalius, v. cursarius corsar, v. corsaire *corsare, v. intr., se livrer à la course: 1 6 e s. «ita et ad vindictae Studium, ad cupiditatem rapiendi, quod in his tumultibus semper aliquid corsari [«V] solet... animos confirmant», MARTÈNE, Ampi. Coll., t. V, col. 1 4 4 6 C - D .

corsarius, v. cursarius *corsegier, v., s'adonner à la course (cf. ce mot 2); cf.

cursitare. * corser ¡us, -i, s.m., type d'embarcation fluviale: 1 2 3 1 «possunt piscare quandocumque voluerint per Garonnam, et Arigiam, et navigare et arripare cum eorum corseriis libere», in D u C . , s.v. 2, t. II, p. 6 2 3 , col. 1. *corsia, -ae, s.f., forme: cur-; ensemble des planches assurant la liaison supérieure des baux: 1 3 3 4 «pro faciendo corsiam galioni », Listine 0 odnosajih..., t. V, p. 2 6 8 ; 1 3 6 2 «quifuratusfuisset 1 peciam cursiegalee

nove», Mon. Ragusina, t. III, 185. corsie, v. coursie corsier, v. coursier corsonier, corsonnier, v. carsenier corvè, s.f., [moy. néerl. korf] type de bâtiment analogue à la chatte (cf. ce mot) mais de moindre dimension : 1 5 oct. 1 4 7 6 «Robert Eude eut congié de charger en une 346

corve de Flandres XX tacres de cuyrs», Arch. dép. Seine-Maritime, G 527; 17 E s. «... ils [lesvaisseaux] ne laissèrent pas de donner sur quelques corves de Flamans qu'ils enlevèrent », ASSELINE, Chron... Dieppe, t. I, p. 267 ; cf. corbe, corvot, dogre. angl. korf ; — néerl. korf.

corvette, s.f., forme : cour- ; I. 1. (arch.) en Picardie, petite corve (cf. ce mot): 1476 «cordier, coquet, corvette, corvot», Arch. dép. Seine-Maritime, G 527, in GODEF., S.V. corvot; 2. avant le 18 E siècle, syn. de barque longue (cf. barque II 7): 1664 «une petite corvette dont est maistre Briche Coillot, du port de huict thonneaux», Bibl. nat., ms. 500 Colbert 199, f 0 1} v°; 1678 «... Sa Majesté ne veut armer que des bastimens à peu près de la mesme grandeur, qui puissent naviguer près des terres pour prendre ou chasser les corsaires qui s'y retireront. Ainsy il n'y aura que des corvettes ou barques legeres qui seront propres à cet usage», COLBERT, Lettres et instr., t. III, 2 e partie du 1" vol., p. 95; 1689 «Les capitaines de brûlots, brigantins, barques, barques longues ou courvettes armées en guerre», Ordonn. Armées navales, liv. IX, tit. II, art. I e r ; 1702 «courvette, espèce de barque longue, qui n'a qu'un mât et un petit trinquet, et qui va à voiles et à rames... D'ordinaire on en tient à la suite d'une armée navale, pour aller à la découverte, et pour porter des nouvelles», AUBIN, s.v. courvette; 3. à partir du 18 E siècle, bâtiment de guerre analogue à une petite frégate (cf. ce mot): déb. 18e s. «les corvettes sont de petits vaisseaux de même construction que les grands vaisseaux mais qui portent seulement 18. 16. 12. 8. ou 4 canons. Elles n'ont qu'un seul pont et servent de découverte dans les armées navales et d'escorte aux bâtiments marchands le long des cotes», OLLIVIER, Descript. abrégée, f° 147 v ° - i 4 8 r°; 1797 «le gouvernement entretient une petite marine dans ce port, sous les ordres du vice-roi du Mexique ; elle est composée de quatre corvettes de douze canons, et d'une goélette », Voyage de La Pérouse, t. II, p. 2 5 9 ; 18 2 o « corvette..., parmi les bâtiments de l'Etat c'est celui qui prend rang immédiatement après la frégate et avant le bric», WlLLAUMEZ ; 4. petit bâtiment, utilisé pour l'instruction élémentaire des élèves de l'Ecole Navale: 1820 «on donne le nom de corvette (la corvette des élèves) au bâtiment à trois mâts qu'on arme pour commencer la navigation des élèves de la marine», WlLLAUMEZ; par métonymie, une corvette est une sortie d'exercice de ces petits navires; 5. loc. corvette aviso : bâtiment léger et fin, tenant de la corvette et du brick, employé comme aviso ( 1 8 4 8 , BONNEFOUX et PARIS); cf. aviso-, ~ à

batterie barbette : cf. barbette 3 ; ~ de charge : dénomination abusive donnée à une série de bâtiments à voile de la marine militaire (début 19e siècle); II. capitaine de corvette : grade intermédiaire entre celui de lieutenant de vaisseau et celui de capitaine de frégate, créé

corvot-costeria

cossarius, v. cursarius par l'ordonnance du I e r mars 1 8 3 1 . Celle du 29 cosse, s.f., [bas ail. kous ou dan. kause, du norm. cauche décembre 1836 supprima les capitaines de frégate et (fr. chausse), GAMILLSCHEGJ forme languedoc. : cosso decida que ceux d'entre eux qui seraient maintenus en (ALIBERT, Gloss. languedoc.)-, 1. sorte d'anneau en fer activité prendraient rang à la tête des capitaines de plat, cannelé sur sa circonférence, pour recevoir un corvette. L'ordonnance du 20 juillet 1837 disposa que cordage qui l'entoure ou l'estrope lorsqu'on veut les insignes de lieutenant-colonel portés précédemment l'employer (1825, WLLLAUMEZ): 1677 «septante par les capitaines de frégate seraient désormais portés par les capitaines de corvette, lesquels n'en conservaient deux grandes cosses», DASSIÉ, Arch. Nav., p. 89; pas moins le rang de chef de bataillon. L'arrêté du 1687 « voiez Delot», DESROCHES; 1765 « Gouvernement provisoire du 3 mai 1848 rétablit sur espèce d'anneau de fer concave dont on garnit les ses anciennes bases le grade de capitaine de fregate et boucles de cordes pour empêcher que celles qu'on y supprima celui de capitaine de corvette. passe ne les coupent. Il y a des cosses de bois que l'on nomme margouillets», BOURDÉ DE VLLLEHUET, J.A, R.-CH.D. Manosuvr., p. 384; 1 8 2 0 «il y a dans le gréement it. I. corvetta [2], (—à batterie barbette) corvetta a barbetta deux cosses l'une dans l'autre... sur la tête des crocs [$]. II. capitano di corvetta; — esp. I. corbeta [2, }, 4], (— aviso) corbeta aviso [5]; — att. I. corbeta [3]; — pori. I. qui doivent recevoir des aiguillages, et dans la bague corveta [2, 3, 4], (— aviso) corveta aviso, (— à batterie d'un cordage quelconque», WlLLAUMEZ; 2. (arch.) barbette) corveta de bateria a barbeta [5]. II. capitàoorthogr. abusive pour coste (cf. côte II): 16 e s. «le tenente; — roum. I. corveta [2]. II. locotenent-comandor ; prodenou est en pièces, les cosses esclattent», RAB., — bret. I. korvetenn [2, 3, 4, 5]; — angl. I. barca longa [2], liv. IV, chap. XVIII, p. 105, éd. MARICHAL. corvette [}], (— aviso) despatch sloop, (— de charge) store it. occhio, radancia [ 1 ] ; — esp. guardacabo [ 1 ] ; — port. ship [5]. II. lieutnant-commander; — ne'erl. I. korvet [3, 4], sapatilho [1]; — roum. rodanti [1]; — bret. kosenn [1]; (— aviso) adviesjacht, (— de charge) transportschip [5]. II. — angl. thimble, cringle [1]; — ne'erl. kous [1]; — ail. kapitein-luitenant ter zee; — ali. I. Korvette [2] ; — suéd. I. Kausch(e) [1]; — suéd. kaus [1], fartygssida [2]; — dan. korvett [2, 3,4], (— aviso)hjàlpkorvett [5 ] \ — dan. I. korvet kovs [1]; — norv. bossing [1]; — russe kous [1]; — poi. [3], ^velseskorvet [4]. II. (sldre) kaptajnl^jtnant, korvetchomgtko, wykïadka, kausza [1]; — serbocr. prsten [1]; — kaptajn; — norv. I. korvett [3],skoleskip [4]russeI.korvet turc bogata [1 ] ; - gr. to ifiéXXiov(K. 17 poSâvr£a) [1 ]. [3], ucebnyj korvet [4], (— aviso) storozevoj korvet, (— à batterie barbette) korvet s otkrytoj batareej [ 5 ] ; —poi. I. kor-*cosset, s.m., syn. de calcet: 1 6 6 1 «Plus, le Cosset de weta [2], (— aviso) awiso (pocztowiec), (— à batterie barbette) l'arbre de mestre», Estât de la galère Haudancourt, barbeta [5]. II. komandor-porueznik; — serbocr. I. bark in JAL, s.v. [2], korveta (brod) [3], skolska korveta [4]. II. kapetan cosset, v. calcet korvete ; — basque I. korbeta ; — turc I. korvet, korveta gemisi ; cosso, v. cosse — gr. I. ó Spófiùiv [2], èni^potKzoç Spófiov [3], £K7taiSevriKÓg Spóficov [4]. *costa, -ae, s.f., côte, bord de mer: 2 juin 1467 «supra magnam costam maris prope locum dictum du *corvot, s.m., type de bâtiment: 1476 «cordier, coquet, pinedar», Arch. dép. Gironde, H 505, in BERNARD, corvette, corvot, grand crevelle», Arch. dép. SeineNavires... Bordeaux, t. I, p. 209, note 1 4 1 ; syn. Maritime, G 527, in GODEF.; cf. corvè. e costerà, costerìanuvf, cf. côte 1. *corx, s.m., (sens incertain) peut- être syn. à'écluse: 12 s. «Et sont venu as corx, s'ont les corx destoupés», coste, v. côte costé, v. côté Fierabras, vers 1974, p. 60. *COrzare, v. tr., équiper (?): 1255 «statuentes statuimus, *COSteau, s.m., syn. de côte I: 1584 «A l'heure estoit Amadis sur le costeau de la mer avec son frere Floresquod patroni navium debeant dare naves suas bene tan», NlCOT, s.v. coste, corzatas, et calcatas de foris», Stat. vénit., art. 1, in costeer, coster, v. côtoyer PARDESSUS, t. V, p. 2 1 ; cf. corredare. *cosmographia, -ae, s.f., carte géographique: 1522 *costera, -ae, s.f., formes: costeria (KOSTRENCIC), costerium (1298, BAXTER, S.V. costerà), costiera; « consignavit... cosmographiam parvam in tela pictam côte (cf. ce mot i): 1254 «cum homines régis et aliam cosmographiam... in pergameno pictam pro Alemannie de Seylandia et Hoylandia nuper in tota Europa cum gradibus coeli secundum longitucosterà maris de Walkere depredati essent Augustinum dinem et latitudinem item... cosmographiam navigaIflegardum», Chart. Hans., t. I, n 0 4 7 3 , P- ' 6 9 ; 1406 tionis de Portugalia in Indiam in magno cute per«in portubus Londoniae et Leun et super costeris gameni», PLEZIA, s.v. I I ; cf. carte. maris», Glossarium sueciae...\ cf. costière; syn. costa, * cosmolabe, s.m., instrument ancien de navigation: costerianum. 1 7 5 4 « ~ . . . c'est presque la même chose que l'astrocostère, v. côtière labe », E-ncycl. ; cf. astrolabe. costeria, v. costerà angl. cosmolabe; — serbocr. kozmolab; — gr. (K. KocrfioXâjiio) TO noafioXâjiiov.

*costeria, -ae, s.f., hauban, côtière (cf. ce mot 2): 1300

547

costerian u m—côte «costerias arborum galearum», Inventaire... galées, f° 105. *costerianum, -i, s.n., rivage maritime, côtière (cf. ce mot I) : 1 3 2 3 « usque ad viam publicam, que vadit de Bononicho Dobregnum, desuper versus orientem costeriani», Lex. lat. med. aevi iugosl.; syn. costa, costerà. costerium, v. costerà costier, v. côtier costier, v. côtoyer costiera, v. costerà costière, v. côtière

«causa evescandi aliquos cosos [causa] piscandi», SELLA II.

*COStratllS, -us, s.m., (sens incertain) partie d'une embarcation: 1 5 0 2 «unam suam barcham cum suo costratu, arbore, anthena, vellefrusta, quatuor remis... », KOLENDIC, Dokumenti, p. 176. costruere, v. construere costyère, v. costière *cosus, -i, s.m., (terme de pêche) type de nasse: 1 3 e s.

it. I. costa, costiera, (aller à la —) incagliare, arrenarsi, dare in secca. II. costellame; — esp. I. costa, orilla,ribera,(donner à la —) dar â la costa; — cat. I. costa, costera. II. costella, quaderna; — port. I. costa, litoral, (donner à la —) dar através a costa. II. costado (de navio), costelas, membres (do navio); — roum.I. coastâ, (— de fer) coastâ periculoasâ. II. cuplu; — bret. I. aod; — angl. I. coast, shore, (— de fer) bold shore, steep-to coast, (aller à la —) to run ashore,

côte, s.f., [lat. Costa] formes: coste, couste; I. zone intermédiaire entre la terre ferme et la mer proprement dite, comprenant la partie de la terre baignée par la mer ainsi que les fonds environnants. Une côte est accore lorsque la terre plonge brusquement dans la mer en formant un plan voisin de la verticale et que les fonds permettent ainsi a un bâtiment de s'en approcher a courte distance ; elle est basse lorsque sa partie emergée a peu de relief et se prolonge presque horizontalement sous l'eau; elle est saine lorsqu'il est possible costière, s.f., [it. costiera] formes: costyère, coustière; d'approcher la terre sans risque de toucher; elle est sur les galères et les bâtiments à voile latine, hauban malsaine ou dangereuse lorsque les fonds en sont amovible et réglable d'un arbre à calcet. Il y en avait parsemes de roches, bancs, dangers, ou qu'il y existe généralement douze à l'arbre de maître et huit au de fort courants. On désigne sous le nom de côte de fer, trinquet. On raidissait celles du vent au moyen des celle qui forme face à la mer une sorte de mur continu, couladoux et on larguait celles sous le vent pour ne plus ou moins rectiligne et n'offre ainsi aucun mouillage : pas brider la voile: 1 6 e s. «dix costières pour l'arbre 14 E s. «La sont plusieur village sus coste seans sus pesantes six quintaulx cheneue», Bibl. nat., ms. fr. mer», FROISSART, Chron., t. VIII, p. 234, éd. LUCE; 2133, XI; 1 5 2 6 «Plus l'arbre de maistre avec 1 o oct. 1 4 6 1 « sur un rocher nommé Fillole estans près XV costières pour bande», Arch. dép. Bouches-dula couste dud. ysle», Arch. nat., Chartrier deThouars, Rhône, B 1260, f ° 84; 1 548 «un cap pour fere les 1 A P 1 9 7 6 , in FAVREAU, Ports de la côte poitevine, costyeres de l'arbre », Arch. dép. Bouches du Rhône, p. 4 6 ; 1 6 3 5 « coste, cote, rivage de mer, soit an cotau, B 2 3 2 , f ° 58; syn. sartis. R.M. soit an plaine», MONET; I7 c s. «leroyCharlemagne... sortit de cette ville [Aix] au mois de mars pour *costil, s.m., syn. de côte I: 12 E s. «Bien près siglant de visiter la coste marine de France depuis le Brabant cest costil», ST-BRANDAN, vers 430, p. 2 1 . jusqu'en Bretagne», ASSELINE, Chron... Dieppe, costoier, v. côtoyer t. I, p. 4 0 ; 1 7 5 4 « côte de fer,... c'est une côte très coston, s.m., formes: coton ( 1 7 5 4 , Encycl.), couston haute et très-escarpée, auprès de laquelle on ne trouve ( 1 6 3 6 , CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 22); pièce de aucun abri ni aucun moyen d'aborder », Encycl. — Loc. bois longitudinale destinée à renforcer un mât en battre en côte : cf. battre I I 3 ; aller à la côte, donner long : 1694 « coston... terme de marine. Piece de bois à la ~ ( 1 6 9 4 , Dict. Académ.), faire se jeter à dont on se sert à fortifier un mast, auquel on le joint la ~ : faire naufrage, s'échouer à la côte, par erreur étroitement», CORNEILLE; cf. costonner; syn. clamp, de navigation ou parce que drossé par vents et courants : jumelle. 1 8 3 5 «Ce navire a fait côte avant de pouvoir virer de bord», Dict. Académie, s.v. côte; être à la ~ : esp. gimelga ; — port, chumea ; — angl. fish, clamp ; — neerl. être échoué sur la côte, en danger imminent de mastwang; — ail. Schalen (am Masten); — norv. trekloss; — russe skalo; — serbocr. KLIN; — gr. TO' â/ufioAov (K. s'échouer à la côte ( 1 6 8 7 , DESROCHES); se relever de Xanàraa). ~ : réussir a s'éloigner de la côte vers laquelle vents et courants poussaient le bâtiment; II. syn. de couple costonner, v. tr., renforcer un mât à l'aide de costons (cf. (cf. ce mot I): 1 7 e s. «Costes. Se nomment ainsy ce mot): 1 6 3 6 «[les charpentiers] plaquent et rident parce qu'elles sont toujours appariées et jointes deux bien serré des grandes pièces d'autres masts de long ensembles», Bibl. nat., ms. fr. 1 9 1 1 1 , p. 1 5 ; 1 7 0 2 en long pour le renforcer, et pour de plusieurs masts «cotes, ou membres de marine... pieces d'un vaisseau en faire un, ces pieces sont nommées gemelles, gaburons, qui sont jointes à la quille, et qui montent jusques au cousions: et le mast ainsi fait est dit gemelle, costonné, plat bord», AUBIN; cf. cosse 2. J.A. surlié», CLEIRAC, Expl. termes mar.,-p. 22. costoyer, v. côtoyer

548

côté-cotevalle (faire —) to beach, to run aground, to strand, (être à la —) to be shipwrecked, to be stranded, (se relever de —) to claw off a shore, to hear away from the coast. II. rib, frame; — néerl. I. kust ; — all. I. Küste, Seegestade, Strand, Seeufer, (— de fer) steile Küste, (— basse) niedrige Küste, (— saine) klare Küste, (aller à la —, donner à la —, faire —) auf die Küste geraten, scheitern, stranden. II. Rippe; — suéd. I. kust, (— de fer) järnkust; — dan. I. kyst, (— de fer) stejl klippekyst; — norv. I. kyst. II. bredsiden; — russe I. bereg, (— de fer) otvesnyj bereg, (aller à la —, donner à la —, faire —, se jeter à la —, être à la —) byt' vybrosennym na bereg, (se relever de —) otorvat'sja ot berega. II. spangout ; — pol. I. brzeg morski, waî, wybrzczc, (— de fer) stromy brzeg, (battre en —, etc.) rozbic siç o brzeg, (se relever de —) oderwac siç od brzegu; — serbocr. I. obala, kraj, (— de fer) pecinska, nepristupacna obala, (battre, aller, donner à la —) udariti u obalu, nasukati se, (se jeter à la —) pretrpjeti brodolom, (être à la —) nasukati se, (se relever de —) udaljiti se od obale. II. rebra; — basque I. itsas(o) bazter, itsasalde, itsas-hegi; — turc I. sahil, deniz kiyisi, (aller à la —) karaya oturmak; — gr. I. rj atijrj, Tj napaXia, (faire —) ÈÇOKÉXXa>, (se relever de —) à7tofiaKpvvo/uai T TjÇ à KT TjÇ. II. VOfie VÇ (K. Tj TTOOTOr).

côté, s.m., [probabl. lat. costâtum ] forme: cos-; 1. le côté d'un navire est son flanc (1678, GuiLLET): fin 14 e s. «aus deus costez de la nef avoit xii chasteaux », PHILIPPE DE MÉZIÈRES, Vieil

pèlerin,

chap. 125, t. I, p. 555; 1541 «pour quarente huict bouteaulx de paille longue... pour servir à chauffer et brayer le fons et costez de lad. galleace», Bibl. nat., ms. fr. 4 5 74, f 0 7 r°; 1677 «le Royal Dauphin, ses fonds sont beaux, le coste trop droit, trop chargé d'oeuvres mortes », Arch. nat. (Marine), G 5 , p. 3 j ; 1797 «il fut renversé, et tomba malheureusement du côté de bâbord de la chaloupe», Voyage de La Perouse, t. ILL, p . 1 9 9 ; syn. bord 3 ; cf. arrive; loc. côté du vent-,

côté du navire exposé au vent ( 1 7 2 1 , TRÉVOUX); ant.

côté sous le vent ( 1 7 2 1 , Ibidem);

2 . faux

côté:

1687 «un vaisseau qui à [j/'r] un faux côté, c'est ainsi que l'on parle d'un vaisseau qui a un côté plus fort que l'autre», DESROCHES S.V. costé; un faux côté rend un vaisseau bordier (cf. ce mot); 3. faible de côté, fort de ~ \ un bâtiment est faible de côté quand il plie facilement sous l'effort du vent qui enfle ses voiles (JAL); fort

de côté est le c o n t r a i r e ; 4 . mettre, coucher

(1754, En les costières de mer de la rivière de Geneve », (K. DICPIFA) [ I , 2 ] . FROISSART, Chron., t. IL, p. 3 4 0 , éd. KERVYN DE cotre, s.m., [angl. cutter^ formes: cotter, cottre, cutter; petit bâtiment à voiles apparu en Angleterre au 1 7 e cotine, v. cotonnine siècle et dérivé du statenjacht hollandais, sinon du sloop cotonailler, v. cotenaller bermudien. Son gréement consiste en une grand'voile cotonine, v. cotonnine aurique enverguée sur une corne (ou pic), bordée sur un cotonnée (voile), adj. f., se dit d'une voile usée (LlTTRÉ). gui, surmontée d'un flèche, ainsi que d'un foc et d'une angl. worn out; — néerl. versleten; — suéd. brukat; — dan. trinquette. D e grands cotres de guerre ont eu un mat forslidt(sejl) ; — norv. utslitt; — russe istërtyj; — pol. zuzyty de hune et même de perroquet, une voile de fortune (zagiel); — serbocr. istrosen, trosan; — turc eskimis (yclken). pour les allures portantes et jusqu'à des bonnettes à cotonnine, s.f., [it. cotonina] formes: cothonine, cotine, leur brigantine : 2 août 1 7 7 6 « Sorti du port de Dunkercot(t)onine, coutine, coutonine; grosse toile à voile, que un cottre anglois de reputation à [rtV] voulut dont la chame est de chanvre et la trame de coton, s'essaier avec m o y » , Arch. nat. (Marine), B 4 i 2 6 utilisée surtout en Méditerranée et fabriquée principale(pièce 5 5 ) ; 2 9 mars 1 7 7 6 «les deux cotters ont été ment à Gênes et à Marseille: 1 3 8 6 «premièrement. ajoutés à la suite de l'escadre», Ibidem-, 1 7 7 7 «Cutter, D e toilles apellees cotines ou fers à coton dont la prononcez Cot'r. Sorte de bâtiment Anglois à un mât, trame est de fil de c o t o n . . . », BRÉARD, C.G.R., p. 6 9 ; qui ressemble par son gréement et sa voilure a un sloop 1 5 2 6 «Voilles et tendaulx. U n g bastard de coutonine ou bateau d'Amérique; avec cette différence, que le de Genes. Une bourde de coutonine de Marsselhe», cutter a ordinairement son mât plus incliné vers l'arArch. dép. Bouches-du-Rhône, B 1 2 6 0 , f ° 2 9 ; 1 5 4 8 rière, plus de mâture et plus de voilure. On ajoute « U n g tendal d'herbaige double de canevars. U n g encore à ces voiles une espèce de bonnette, qui s'envertendal de cothonine», Arch. dép. Bouches-du-Rhône, gue sur le gui de la grande voile. L e cutter diffère B 2 3 2 , f ° 6 v ° ; cf. bombacius, bonbicin, cottonina. encore du sloop en ce qu'il a peu de bois hors de l'eau, et R.M. LETTENHOVE.

3 I°

cotter-couet qu'il a beaucoup de pied dans l'eau afin de mieux porter

p. 2 8 6 ; 2 . (terme de pêche) courbure du hameçon entre

la voile», LESCALLIER, 2 e partie, p. 1 8 9 ; 1 7 8 1 « à

la hampe et la pointe (GOURRET, Pêcheries

8 heures du matin, il [le général] nous fit dire par un

angl. bend [2 ] ; — dan. krumning [2 ] ; —pol. zagiçcie haczyka [2]; — serbocr. zavinutost udice [2]; — gr. to' âvoi/ua [1].

cutter que son intention étoit de mettre l'armee sur deux

Campagnes

colonnes»,

de Rigaud

de Vaudreuil, in pl. 1 9 . R.-Ch.D.

méd.,

p. 6 1 ).

cou de cygne, s.m., [angl. goose neck\ 1. tige en fer fixée par une de ses extrémités au pont et recourbee a 1 autre extrémité en forme de col de cygne : elle servait à arrêter (anc.); — angl. cutter; — ne'er I. kotter; — all. Kutter; — sued. une chaîne, à la bosser, en s'engageant dans un de ses kutter; — dan. kutter; — norv. kutter; — russe kutter; —pol. maillons. On désignait aussi sous ce nom une sorte de kuter; — serbocr. kuter; — turc kotra; — gr. o nepiiovpoç demi-cercle en fer destine au même usage ( 1 8 4 8 , (/£. to Korepo). BONNEFOUX et PARIS). Le cou de cygne fut remplacé, cotter, v. cotre dans la première moitié du 19 e siècle, par des mécacottimo, s.m. 1 7 5 4 « ~ . . . , imposition que les consuls, nismes permettant d'arrêter les chaînes par pression, par ordre de la cour ou du consentement des martels que l'étrangloir à lunette, lelinguet, le stopper; syn. chands, mettent à tant pour cent sur les vaisseaux, soit col de cygne \ 2. crochet de gui que porte l'extrémité pour le payement de quelques avanies, soit pour d'un gui et qui vient s'introduire dans un piton Neptunia,

n ° 4 6 ( 1 9 5 7 ) , p. 3 6 ; cf.

it. cotter; — esp. cuter; — port,

cuter; — roum.

d'autres affaires communes de la nation »,

cuter, coter

Encycl.

*cottonina„ -ae, s.f., cotonnine: 1 4 4 1 «item cottonine, pro respectu, petios n ° 4 », Ofjicium Gaiariae, chap. XI, in PARDESSUS, t. iv, p. 467.

cottonine, v. cotonnine cottre, v. cotre couajadour, s.m., forme: coujadour; nom donné, enDordogne, aux bateaux de chêne à bord doublés, d'un port de 1 8 tonneaux (BOMBAL,

Haute Dordogne

...

gaba-

riers, p. 105—106).

couajar, v. intr., [de coua, «queue»] syn. de godiller (BOMBAL, Haute Dordogne... gabariers, p. 1 0 7 ) . F.B.

coubais, s.m., 1702 bâtiment du Japon qui ne sert qu'à naviguer dans les eaux internes, où il y a environ quarante hommes a ramer, qui le font avancer avec beaucoup de vitesse. Il est embelli de divers ornemens, qui le rendent fort agréable aux yeux. Il y a une chambre à l'avant, qui s'élève au-dessus du bâtiment, et qui forme comme un petit gaillard », AUBIN. néerl. koubaati. coublage, s.m., forme : coupl- ; assemblage de deux bateaux (FRAYSSE, Mariniers de la Loire, p. 163); cf. couple (amarrage à

couche, s.f., pièce de bois servant à quelque assemblage: 1702 « pièce de bois qui se met sous une étaie qui sert de patin. On l'apelle ainsi à-cause qu'elle est couchée de plat. Elle est quelque fois élevée a plomb, pour arrêter un étançon », AUBIN, couchette, s.f., lit de bord ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar.). it. coccetta, cuccetta; — esp. litera, Camilla; — cat. cotxeta; — port, beliche; — roum. cusetâ; — bret. fletenn; — angl. bunk, berth, cot; — néerl. vaste kooi; — all. Koje, Rahm, Bettgestell ; — sued, koj ; — dan. fast k0je, k0jeplads ; — norv. kôye ; — russe kojka ; — pol. koja, tozko ; — serbocr. brodski krevet; — gr. RJ âynAi/ua, 77 KOITT) ( K . RJ KOVKÊTŒ). coude, s.m., 1.: 1 7 9 1 « le coude... est un petit estrop qui embrasse la tige et les deux bras de l'ancre, à leur naissance ou au collet», LESCALLIER,

Traité du

gréement,

(BATAILLE).

J.A., N.F.

esp. cuello de cisne [ 1 ] ; — angl. stopper [1], goose neck, goose neck pin [2]; — norv. vannlâs [2]; — gr. to t é Ç o v (K. t O SoÇâpi) [1]. coudelate, coudelatte, v. col *coudinde, s.m., (sens incertain) nov. 1641 «pour adouber cinq coudindes pour les tacs des pierriers... 1 o s. », Compte des dépenses pour la galère Dornano, p. 3, in JAL. coudran, coudranner, v. goudron, goudronner coudre, v. tr., forme : coul- ; clouer un bordage sur la membrure d'un navire: 16 e s. « L a fault callefester.depuis sa moyson enssus et tous ses tillatz. Et aussi fauldra pour la suretey d'icelle renforcer et cheviller de fer pour couldre les membres avecques les courbes ferres et painctes», BRÉARD, DOC. relat., mar. norm., p. 50. esp. clavar, coser; — angl. to nail; — néerl. vastspijkeren; — ail. annageln, aufnageln ; — suéd. spika ; — dan. spigre, nagle ; — norv. spikre ; — russe obsivat' ; — pol. przybic (gwozdziem) ; — serbocr. pribiti. *couet, s.m., [de cou\ forme écouet par influence de écoute, in GAMILLSCHEG] formes : coyt, écoit, écouet ( 1740— 1744, OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 1 5 1 r°); 1. syn. d'amure 1. Les couets servent à amurer les basses voiles. Le mot est tombé en désuétude à la fin du 18 e siecle, remplacé par le mot amure : 1379 «pour la vendue et livrée du pesant de ij milliers viii c lxv livres de fil ouvre en assemblé, c'est assavoir en iiij caables... une muelle de corde pour faire huitagues..., et iiij coues pesans v i * ^ livres et demie de fil», Bibl. nat., ms. fr. 2 6 0 1 6 , n° 2 5 5 7 ; 1 3 8 2 « Item j. couet pour j. bastel », BRÉARD, C.G.R., p. 90; 16 e s. «Tiens fort à guarant. Pare les couetz», RAB., liv. IV, chap. 22, p. 1 1 7 , éd. MARICHAL; 1584 «coyts, en faict de navires, sont certaines cordes simples et grossellettes servans pour amarrer la grand voile pardevant, là où les escoutes qui servent pour l'amarrer par derriere sont doubles », NLCOT, s.v. coy; 1754 «couets, écoits... sont beaucoup plus gros que les écoutes », Encycl. ; 2. partie que 351

couette—coulage

l'on ajoute au timon (ou gouvernail de la galère) pour lui donner toute la largeur voulue. C'est le safran des vaisseaux à voiles (JURIEN DE LA GRAVIÈRE, Dern.

obnosnoj sezen' [1], galsovyj ugol parusa [3], (g)anaput' [4]; — serbocr. kratnik [1], donji dio jedra [3], ubralja [4];

— turc hamayli [1]. *couillon, s.m., 1. tenon d'une ancre: 1820 «couillon,... on appelle... de ce nom les petites oreilles ou adents qui se trouvent sur la verge d'une ancre, près de la cigale couffe, s.f., 1. syn. de hune: 1680 «la couffe (de l'arbre que le jas recouvre avec entaille pour l'empêcher de de maistre)...», DORTIÈRES, Projet de marine, jouer ni dévirer de sa position », WLLLAUMEZ ; 2. petit f ° 87 v°. En particulier, le mot a été' employé comme tapon d'étoupe placé dans une poche que l'on fait faire synonyme de gabie pour désigner le petit caillebotis qui a une voile en chemise: 1820 « ~ . . . , il sert de bouton, servait parfois de demi-hune sur les navires à antenne sans percer la voile, pour amarrer dessus une commande de la Méditerranée ; 2 . grand panier servant en partiou bitord, et servir à bien faire tendre la toile autour du culier à contenir le lest sur les galères et navires de pied d'un mât de hune, renfermant tous les plis entre les Méditerranée; il pouvait aussi servir à hisser un homme élongis et le chouquet sur l'avant des mâts», Ibidem; jusqu'au calcet de l'arbre ; la couffe a été employée égale3. 1 8 2 0 « ~ . . . , c'est aussi le nom d'un morceau de ment pour le transport des marchandises. bois encastre dans le calcet, percé de deux trous pour R.M. le passage des amans ou itagues des vergues de mestre cat. cofa [1]; — roum. gabie [i],co§ [2]; — angl. top [i, 3], et de trinquet», Ibidem. jours mar. à rames, p. 165). couette, v. coitte

L.D.

ballast basket [2]; — ne'erl. mars [1]; — suéd. mars [1], ballastkrog [2]; — norv. mers [1], kurv [2]; — russe mars [1 ] ; — serbocr. kos [1 ], kosara za sovrnju [2].

cougieiril, s.m., (terme de pêche) extrémité de la manche d'un filet, où est fixé le cordage qui le rattache au piquet (ALIBERT, Gloss, languedoc.). cougot, s.m., (terme de pêche) cordage où sont fixées les dernières mailles de la manche du filet (ALIBERT,

it. dadi (dell'ancora) [1 ], bottoni [2] ; — esp. nuez (del ancla) [ 1 ], mono [2 ] ; — port, orelhas [ 1 ] ; — angl. nut, foldmg stock pin [1], tomkin, fluck [2]; — néerl. neut (van de ankerstok) [1], prop [2]; — suéd. ankarnot [1]; — russe zaplecik [1], pen'kovaja zatycrka [2] ; — serbocr. skoba [1].

coujadour, v. couajadour

coul, s.m., trouble en usage dans le Sud- Ouest de la France (DAUBRÉE, Pêche fluviale). Gloss, languedoc.). collier, s.m., cordage servant à amarrer la poupe d'un * couladou, s.m., [prov. couladou] formes: colladou et bateau au rivage: 1 7 5 4 terme de Riviere, se couladour (JAL); (terme de galère) ride de hauban: dit d'une corde que l'on ferme ou attache à terre, pour 18 e s. «les sartis n'étant point toujours en place, il est empecher que le derrière d'un bateau ne s'en éloigne, tantost nécessaire de leur faire faire force, c'est à dire, sur-tout dans les gros tems», Encycl. en terme de galère, de les entrer, et tantost de les roum. traversa pupa; — angl. stern line; — néerl. achtertouw; déplacer, c'est à dire de leur lever vote [de les dé— russe kormovoj svartov; — poi. cuma ïodki; — serbocr. tourner ; lever la volte ], selon la différence des services : krmeno uze. cela se fait par le moyen d'un petit cordage nommé couladou, qui fait sa force par le raport de 2 tailles couillard, s.m., 1. (arch.) cordage servant a tenir la grande [poulies ou caps de mouton] appellées du même nom, voile à la grande itague du grand mât: 1636 «la corde dans lesquels il fait ses tours », Mém. manœuvr. et agre\ qui tient la grand voile à la grand Estague du grand galère, f° 18 v°; 1 7 5 4 «couladoux... cordages qui Mast est appellee Couillard», CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 29; 2. catapulte (?): 15 e s. « Item quatre couiltiennent lieu, sur les galères, des rides de haubans », lars tous neufs, garniz et prests de toutes choses pour Encycl.; cf. collatorium. getter, et chascun de deux cables et trois fonds pour it. colatore ; — esp. acolladore ; — angl. laniard of rigging ; — ail. changer quant besoing sera», BUEIL, Jouvencel, t. II, Taljereeps der Wandtaue; — suéd. taljerep; — russe talrepu p. 46; 3. point d'en bas d'une voile (1702, AUBIN); vanty. 4. cordage en forme de patte d'oie qui retrousse le coulage, s.m., perte par evaporation et par suintement des milieu d'une voile et la retient en paquet contre la liquides en futailles qui composent une cargaison (1702, vergue et le mât; 5. (terme de batellerie) cordage en AUBIN): 1783 «le coulage provient de la défectuosité forme de collier utilisé dans le halage des bateaux de la des fûts, ou de l'arrimage et particulièrement de la Seine. spiritualité des liqueurs dont les parties les plus subtiles it. ventrino, triangolo (di una vela) [1]; — e s f . briolin [1]; — port, bixa (da cruz), bicha (da cruz) [ 1 ] ; — angl. sling [ 1 ], bunt line, back cloth [4] ; — néerl. noodgording [1 ], gordings [4 ] ; — suéd. buklànga [ 1 ], nòdgarding [2 ], bukgârding [4 ] ; — dan. en slags girding [i ], hanefod (tilbugen af sejlet) [4] ; — norv. hanefot [1], seilflik [3], opphaler [4]; — russe 55*

s'évaporent au travers des pores du bois », Encycl. M. Mar.; syn. coulaison. it. scolatura; — roum. seufundare; — angl. leakage, leak; — néerl. het lekken (der vaten); — ail. Leckage, Leckasche; — suéd. lackage; — dan. udl$b (af lsekt fad); — norv. svinn; — russe utecka; — pol. wyciek, sgezenie siç, przeciekanie,

coulaison—couleuvrine to founder, to go down [1], to send to the bottom [2]. II. to slip, to render ; — néerl. I. onder water zinken [ 1 ]. II. lopen, uitlopen, varen; — all. I. senken, sinken, zu Grunde gehen e coulaison, s.m., syn. de coulage: 12 s. «Laneff est mise [ i ] , versenken [2] ; — suéd. I. sänkas [1], sänka [2]. II. löpa; en louaige le maistre idemourast par raison de leur — dan. I. g l ned, g l under, synke [1 ], saenke, bore i saenk [2 ]. débat, il y avoit coulaison : le maistre ne doit pas partir, II. glide; — norv. I. synke [1 ], senke [2 ]. II. senke ;—russe I. ains doit avoir son fret aussi bien comme si les tonneaulx tonut' [ i ] , potopit' [2]. II. travit', peresucivat'sja; —pol. estoient plains», Rôles d'Oléron, p. 8, éd. ZELLER I. tonjc, zaton^c, zatopic [1 ], zanurzyc (siç) [2 ] ; - serbocr. (1911). I. potonuti, tonuti [1], potopiti [2]. II. odvijatise;-basque '"coulant, s.m., syn. de courant I: 1665 «[Magellan] (hjondatu; - turc I. batmak [1], batirmak [2]; - gr. I. ß vOi^ofiai, Karanovri^ofiai [1], (k. ßvöi^co, découvre un canal, dont le coulant sinueux semble ovvrdpa>, ßovXiä[a)) [2]. joindre les deux mers», MAFFEI, Hist. des Indes, liv. VIII, p. 302. coulette, s.f., (terme de pêche) 1769 « sorte de truble dont la monture est comme celle d'une raquette: on coulante (manœuvre), adj., syn. courante (manœuvre). s'en sert dans la Garonne pour prendre plusieurs sortes couldre, v. coudre de poissons », D U H A M E L D U M O N C E A U , Traitégén. *coulée, s.f., évidement dans les fonds d'un vaisseau, pesches, t. I, 3E sect., p. 113. depuis la dernière varangue jusqu'à son étambot; elle couleurine, v. couleuvrine est recouverte par les ribords: 1643 «coulée, est un adoucissement qui se fait au bas d'un vaisseau, entre couleurs, s.f.pl., syn. de pavillon national-. 1 6 3 6 «livrées les genouils et la quille, afin que le plat de la varengue ou couleurs des Pavillons de Navires, pour la cognoisne paroisse tant, et que l'eau coupée par la proue du sance et distinction de chasque nation qui met à la mer », navire coule, glisse et s'eschappe plus doucement par C L E I R A C , Expl. termes mar., p. 4 4 ; 1 8 2 0 « On dit d'un la poupe, qui va s'estrecissant insensiblement», bâtiment qu'on rencontre à la mer, qui hisse son pavilFOURNIER, Hydr., p. 5 ; cf. enculement, gabord. lon de poupe, qu'il a sa couleur; il montre ses couleurs; lui faire mettre sa couleur... », W L L L A U M E Z . esp. delgado ; — port, curva (de querena) ; — roum. galbord ; — angl. run, fair curve, after run; — ail. Verlauf (der Spannen), it. bandiera nazionale; — esp. colores nacionales, pabellon Scharf (des Schiffes); — suéd. skarp; — dan. leib, oplrfb; — nacional ; — port, bandeira nacional -, — roum. pavilion national, norv. opplôper. culori; — bret. pavillon, liviou; — angl. ensign, colours; — couler, forme: couller; I. 1. v. intr., être submergé, en néerl. de nationale vlaggekleuren; — all. Flagge, Fahne, Landesfarben; — suéd. national flagga; — dan. farver, flag; parlant d'un bâtiment. On dit aussi couler bas: 1531 — norv. flagg; — russe nacional nyj flag; — pol. bandera « On voit la mer toute couverte et plaine / Des gallions paristwowa; — serbocr. zastava, drzavne boje; — turc kiç de la fière Attropos, / Dont elle fut, de leur première gonderi ; — gr. Td èv6vóar]fia. entrée, / D'assault mortel durement rencontrées, / Sans couleuvrine, s.f., [de couleuvre\ formes: coleuvrine, colcouler bas par leur hostilité... », P A R M E N T I E R , Chant louvrine, couleurine, couleuvryne ; type de canon qui, royal, f ° e i i v ° ; 1 6 1 1 «le navire couloit à bas en pleine étant plus long que les pièces ordinaires, chassait beaumer», C O T G R A V E ; 1 6 8 7 «couler bas d'eau... veut coup plus loin: 1 5 1 6 « U n e grant couleuvryne nomdire qu'il entre beaucoup d'eau dans le vaisseau, ou mées la Barbe. Une autre couleuvryne plus moyenne », qu'il en entre plus qu'on n'en peut jetter dehors», B R É A R D , DOC. relat. mar. norm., p. 3 8 ; 1 5 4 8 « U n g D E S R O C H E S ; 2. v. tr., submerger un bâtiment: 1 6 8 7 grand basilic... garny de ses boutoyrs, reffoulloyrs, « sy après nous avons coullé la dite prise à fond et avons minières et escobillons; deux collouvrines bastardes, fait route le long de la coste», D U C É R É , Journal, garnyes de semblable garniment», B O R I L L Y , p. 188; p. 484; 1801 «après les [les vaisseaux] avoir démâtés, 16 E s. «les galères avoient cincquante canons, cent ils les coulerent bas dans vingt-sept pieds d'eau, sur un demy-coleuvrines », V A N D E N E S S E , Journal, p. 1 4 5 ; fond de vase. En 1784, on les releva, on les épuisa, et 1607 «Les demy couleurines, il y en a de douze, quaon les ramena à New-York, où ils ne tardèrent pas à torze, seize et dix huict livres de balles, et par le piain de être réparés », C R È V E C O E U R , Voy. Pensylvanie, t. I I I , l'ame tirent mille pas, et en leur plus grande élévation p. 264; II. v. intr., courir, en parlant d'un câble: «la six mille. Les couleurines, il y en a de vingt a quarante gume coule», ( J U R I E N D E LAGRAVIÈRE,Dern.jours cinq livres de balle, et tirent celles de vingteinq à trente mar. à rames). par piain de l'ame deux mil pas, et en leur plus grande it. I. colare a fondo, colare a picco, andare a picco, affondarsi élévation huit mille pas», F U M É E , Arsenac milice [1], colare a picco, affondare [2]; — esp. I. colar, irse a pique, française, p. 94 v°—95 r°. eche a pique [1], sumergir [2]. II. correr; — cat. I. anar a fons [1], donar fons, fondejar [2]. II. correr; — port. I. ir a it. colubrina; — esp. culebrina; — cat. colobrina, colubrina; pique, afundar-se, cocobrar [1], aiundar [2]. II. correr; — — port, colubrina; — roum. culevrinâ; — bret. koulerinenn; roum. I. a fi seufundat, a se seufunda [1 ], a seufunda (o navâ) — angl. culverin; — néerl. slang, slangstuk; — ail. Kolubrine; [2] ; — bret. I. gwélédi, koueza da strad [1 ] ; — angl. I. to sink, — suéd. fältslunga; — russe kulevrina; — pol. kolubryna; — przeciek, izawienie (szwôw, nitow); — serbocr. isparenje;— gr. i] (¡>vpaaiç

353

coulières-coup serbocr. kulevrina; — turc kuluvrina topu; — gr. ij 7tvpoiç (K. rj KoXovfiTtpivia). coulières, s.f.pl., 1 7 5 4 terme de Rivière, pieces de bois placées sur un train, et servant à tenir sa branche en état», Encycl. coulisse, s.f., 1. canal dans lequel glisse la quille du vaisseau qu'on lance à l'eau sur drague ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar.)\ 2 . coulisses de mât: pièces de bois qui forment la carlingue d'un mât (1740— 1 7 4 4 , OLLIVIER, TV. de constr,, f 0 151 v°); 3 . chantier àcoulisse: cf. chantier9. it. palanze (dello scalo) [ 1 ], incanalatura, scanalatura [2 ] ; — esp. correderà [1]; — port, calha [1], carlinga do mastro [2]; — roum. culisâ, uluc [1]; — angl. groove, slide, ways [1, 2]; — néerl. sponning [1], mastspoor [2]; — suéd. helling [1 ], mastspâr [2] ; — norv. renne [2] ; — russezelob spuskovoj dorozki [1], steps macty [2]; — poi. pochylnia [i],gniazdo masztu [2]; — serbocr. kanal saona (za porinuce broda) [1], petnice za jarbol [2 ] ; — gr. ó ÔXKOÇ [1 ]. couller, v. couler couloir, s.m., forme: -Hoir; 1. (arch.)(sensincertain) 1382 « Une piece de couloir contenant environ iiij braches... Item de couronnes fournies de tailles et de coulloirs », BRÉARD, C.G.R., p. 59 et 4 4 ; 4 oct. 1 3 9 0 «unemuelle de corde pour faire couloirs », Bibl. nat., ms. fr. 26024, n° 1 5 5 4 ; 2 . syn. de coursive (cf. ce mot 2) ( 1 6 8 7 , DESROCHES): 1 7 5 4 «couloir, couroir, courier,... on se sert indifféremment de ces trois mots, pour désigner le passage qui conduit dans les chambres du vaisseau », Encycl. ; syn. couroir 2, courrière. esp. pasillo, bajada [2]; — cat. corredor [2]; — roum. culoar [2]; — angl. passage way [2]; — suéd. slaggâng [2]; — dan. gang, kahytsgang [2 ] ; — norv. korridor [2 ] ; — russe koridor [2]; — poi. pomost [2]; — serbocr. kursija, prolaz [2 ] ; —gr. ó SioSoç ( t o OOKÓCKÌ) [2]. coulonbès, v. colombet. coulure, s.f., (terme de pêche) cordage formant la hauteur vertical de certains filets : 1 7 5 4 «coulures... cordes de crin qui accompagnent une seine par en-haut où l'on attache les lièges, et par en-bas où l'on met les caillous », Engel. *coumes, s.pl., pêcherie faite de perches, ramures, peutêtre de filets sur palis (BERNARD, Navires... Bordeaux, t. I, p. 195 note 76). coumitte, v. comité counservage, prov., s.m., action de naviguer de conserve (FEW, t. II, 2, 1 0 6 5 b). coup, s.m., [bas lat. colpus, pour colapbus «coup de poing»] terme du langage courant entrant dans certaines expressions maritimes: I. 1. coup d'aviron : choc de l'aviron dans l'eau ( 1 7 9 4 , RODINO): 1 8 6 6 «d'un seul coup d'aviron, il entra dans la petite anse », HUGO, Les Travailleurs de la mer, p. 2 58 ; syn. palade-, cf. nage\ 2. ~ de barre: ci. coup de gouvernail (ci. infra): 1 8 4 8 «un faux coup de barre, nous étions perdus », CHATEAUBRIAND, Mém. Outre-Tombe, t. I, p. 3 5 8 , éd. LEVAILLANT; 3 .

J54

~ de filet : jet de filet dans l'eau pour prendre du poisson ; ensemble du poisson ramenéparcejet(iÔ3 5,MONET): 1797 «il fit en même temps étendre la seine, et prit, en deux coups de filet, plus de saumons qu'il n'en fallait aux équipages pour la consommation d'une semaine », Voyage de La Pérouse, t. III, p. 3 2 ; syn. coup de rît ; 4 . ~ de fouet: forte brise qui s'élève et s'abaisse subitement (JAL); 5 . ~ de gouvernail: 1687 «donner un coup de gouvernail, c'est le pousser avec vistesse à babor, ou à tribord», DESROCHES; syn. coup de barre-, 6 . ~ de mer: choc violent d'une lame contre un bâtiment qui n'en est pas soulevé : 1 6 e s. « que tous les diables de coup de mer voicy!», RAB., liv. IV, chap. 2 1 , p. 1 1 5 , éd. MARICHAL; 1 7 9 7 «un coup de mer avait même emporté notre petit canot, saisi sur le passe-avant », Voyage de La Pérouse, t. III, p. 1 6 8 ; 7 . ~ de rame : syn. coup d'aviron (cf. supra): 1 6 4 5 «coup de rame en vogant», OUDIN, Dict. fr. esp. ; 8 . ~ rêt : syn. coup de filet (cf. supra) : 1 6 1 1 «coup de rêts», COTGRAVE; 9 . ~ de sonde: jet de la sonde au fond de la mer: 1 6 8 0 «il sondera lesdits ports et mouillages avec un très grand soin, marquera les coups de sonde sur ladite carte... », Arch. nat., B 2 4 2,p. 1 7 9 ; 10. ~ de talon : choc produit sur le fond de la mer par le talon du navire : juin 1 7 8 1 « la Ville de Paris venoit de toucher ; dans ce moment elle avoit donné trois coups de talon », Campagnes de Rigaudde Vaudreuil, in Neptunia, n° 4 6 ( 1 9 5 7 ) , p. 38; 11. ~ de vent: vent violent et de peu de durée: 4 mai 1 5 9 1 «[il advient que] ladite barque tourne dessus dessoubz d'ung coup de vent », Arch. dép. Charente Maritime, B 5653, dossier 3, pièce 9, in DELAFOSSE et TROCMÉ, Commerce rochelais, p. 206; 1 7 5 4 « se dit lorsque le vent se renforce assez pour obliger de serrer les voiles, et qu'il forme un gros tems ou un orage qui tourmente le vaisseau », Encycl. ; 1 7 9 7 «un second coup de vent le chassa bientôt de ce mouillage, ou il abandonna ses ancres », Voyage de La Pérouse, t. I, p. 8 5 ; I I . (terme d'artillerie) 1. coup de canon: ce que tire le canon en une fois: 17 sept. 1 6 8 7 «nous fusmes longtemps à lacappe, devant le port avecque nostre pavillon, que nous assurasmes d'un coup de canon», DUCÉRÉ, Journal, 1894, p. 4 8 6 ; 2 . ~ de canon en bois: coup de canon reçu dans la partie du vaisseau qui est hors de l'eau ( 1 6 8 7 , DESROCHES); 3 . ~ de canon à l'eau : coup de canon reçu dans la partie du vaisseau qui est dans l'eau ( 1 6 8 7 , Ibidem): 1 7 5 4 «dans un combat, les calfats sont tous prêts avec des plaques de plomb, qu'on applique sur le trou pour boucher le plus promptement qu'il est possible les coups de canon à l'eau », Encycl. ; 4 . ~ d'épreuve d'un canon: 1702 « ~ . . . , c'est la quantité de poudre, et le coup qu'elle tire, pour éprouver une pièce d'artillerie », AUBIN; 5. ~ de partance (16&7, DESROCHES): 1 7 5 4 « ~ . . . c'est un coup de canon que le commandant fait tirer sans être chargé à balle, pour avertir les passagers ou autres gens de l'équipage qui sont encore à terre, de

coupalhou-coupe se rendre à bord et que le navire v a partir », Entycl. ; III. (terme de pèche) fond d'un filet de pèche ( W E S T P H A L - C A S T E L N A U , p.

136).

[1], stizal armatni w martwy kadlub [2], strzal armatni w zywy kadlub [3], probny strzal [4], strzal na odjazd [5]. III. dno sieci rybnej; — serbocr. I. zaveslaj, udarac veslom [1], pokret krmila [2], ulov jednim potegom mreze [3, 8], udar vjetra [4, 1 1 ] , nagli zaokret krmilom [5], udarac mora [6], mjerenje dubinomjerom, skandajom [9], udarac kobilicomo dno [ 1 0 ] , udar vjetra [ 1 1 ] . II. (topovski) hitac. III. dno mreze; — basque I. itsasokolpe [6], aizekolpe [ 1 1 ] . II. kanoi kolpe [ i ] ; — turc I. iskandil [9], anîfirtina [ 1 1 ]. II. topatma [ i ] , hareket topu [5]; — gr. I. TO KOJ7TI]XAT7]FIA [ 1 ] , ó ànôro/iioç oìaKidfióg [2], j) fio Ai], ó /3 oXóg [3], ó

it. I. colpo di remo [1 ], colpo di timone, colpo di barra [2], colpo di timone [5], colpo di mare [6], colpo di scandaglio [9], colpo di calcagno [10], colpo di vento [ 1 1 ]. II. colpo, tiro di cannone [1 ], colpo di cannone di partenza, tiro di leva [5]; — esp. I. palada, bogada, remada [1], redada [3], sacudida [4], golpe de mar, marejada [6], ráfaga, ventarrón, golpe de viento [ 1 1 ] . II. cañonazo [1], cañonazo de leva [5]; — cat. I. cop de rem [1], coronell [3], cop de mar [6], KXVSCOV, RJ KVFIATO^OXR) (K. 17 OaXaaaia) [ 6 ] , TO cop de vent [ 1 1 ] . II. cop de canò [1];— port. I. golpe de 7nepvoKÓ7ZT]fia [ 1 0 ] , T) KŒTaiyiç(k- TjOTiiXâSa) [ 1 1 ]. vento [4], golpe de lerne [5], golpe (de mar) [6], prumada II. rj fioXij 7tvpofióXov [ i ] , rj SoKifixxŒiiKT) fioXrj [4], [9], culapada [10], rajada [ 1 1 ] . II. tiro decanhào [1], tiro rj fìoXij ànónXov [5]. de canhào na obras mortas [2], tiro de canhào na linha coupalhou, s.m., (terme de pêche) sorte de truble destine à d'água [3], tiro de prova do canhào [4], signal de partida, pêcher les anguilles (ALIBERT, Gloss, languedoc.). tiro de aviso de partida [5 ] ; — roum. I. loviturà de rama [1 ], c o u p a r a s , s.m., (terme de pêche) à Oléron, nasse pour loviturà de cirmà [2, 5], loviturà de vai [6], o sonda [9], furtunà [ 1 1 ] . II. loviturà de tun [1], loviturà de tun de prendre le poisson des courtines ( 1 7 6 9 , D U H A M E L plecare [5]; — bret. I. taol roañy [ i ] , taol baol [2], taol D u M O N C E A U , Traitégén. pesches, i tTC partie, 2 e sect., roued [3], taol skourj [4], tarz-mor [6], taol sond [9], bar, P. 88). barr-avel, fourgas-avel, taol-avel [ 1 1 ] . II. taol kanol [ 1 ] ; — coupe, s.f., 1. membrure d'un bâtiment ( D E S E I L L E , Gloss, angl. I. stroke of the oar, pull [1], wild steering, sheer boulonnais, p. 7 1 ) ; 2 . coupe d'eau: « ~ . . . , cheville de [2, 5], catch [3], heavy squall [4], sea, heavy sea, billow, bois tendre forcée dans un trou percé dans le plan breaker [6], cast of the lead [9], grounding, striking [10], d'assemblage des pièces axiales principales immergées, gale, gale of wind [ 1 1 ] . II. gunshot, shot, gun [1], topside quille, étrave, étambot pour empêcher l'infiltration de hit [2], shot between wind and water [3], trial shot [4],saill'eau», BEAUDOUIN, Bateau de Berck, p. 118; 3. ing gun, starting gun [ 5 ] ; — ne'er I.1, slag (riemslag) [ 1 ], roerslag [2], worp [3], windstoot [4], roerslag [5], stortzee coupe de voile : tracé de la voile avant le découpage des laizes: 1 7 9 4 «coupe de voiles. D e r S c h n i t t d e r S e g e l » , [6], worp [8], worp (bij het loden) [9], hielstoot [10], RÔDING; 4. maître de coupe: 1 8 2 0 « dans un windstoot, windvlaag [ I i ] , I. kanonschot [ 1 ],schotboven water [2], schot onder water [3], proefschot [4], vertrekatelier de garniture, est celui qui coupe les manœuvres schot [5]; — all. I. Schlag (mit einem Riem) [1], Sturzsee, de longueur pour le gréement d'un vaisseau et qui en Wellenschlag [6], Windstoss [ 1 1 ] . II. Kanonenschuss, (—de connaît les différentes grosseurs», W L L L A U M E Z ; 5 . Diane) Morgenschuss, Reveilleschuss, (— de retraite) Abendorthogr. fautive pour couple: 1 3 sept. 1 6 8 1 «j'ay schuss [ i ], Schuss ins tode Werke [2 ], Schuss untern Wasser trouvé à mon arrivée icy les plans de deux vaisseaux [3], Schuss zum Absegeln [5]; — suéd. I. Irtag [i],làggning que l'on y fait tous [sic] tracéz, et une très-grande partie av rodret [2], fingst [3], vindstöt [4], làggning av rodret de leurs membres en place. Pour lisser le plus grand, on [5], störtsjö [6], fingst [8],lodskott [9],huggibottenmed a fait d'abord a terre trente-deux Coupes, qui ont leur hàlen [10], stormby [ 1 1 ] . II. kanonskott [1 ], skott i skrovet hauteur depuis la quille jusqu'au p l a t - b o r d . . . » , Arch, över vattenlinjen [2], skott under vattenlinjen [3], provskott nat. (Marine), Lettre de Renau d'Eliçagarai, in J A L ; 6 . [4], löst skott [5]; — dan. I. "aretag [1], slag medroret [2], manière de nager par laquelle on fend l'eau rapidement kast [3], kort men stíerk storm [4], brodstf, styrtsö [6], lodskud, kast med loddet [9], anlib, stod med haelen [10], stormstöd [ 1 1 ] . II. kanonskud [1 ], grundskud [3], preiveskud [4], afsejlingsskud, sejlskud [5]; — norv. I. Iretak [1], rorbevegelse [2], fängst [3, 8],piskvind [4],kästelodd [9], ga pa grunn [10], vindkule [ 1 1 ] . II. kanonskudd [1], kanonskudd i relingen [2], kanonskudd under vannlinjen [3], varselskudd [5]; — russe I. grebok veslom [1], sliskom bystraja perekladka rulja [2], ulov [3], skval [4], porzyv rulja [5],udarvolny [6], grebok veslom [7],brosoklota [9], udar pjatkoj kilja [10], storm [ 1 1 ]. II. pusecnyj vystrel [1 ], probnyj pusecnyj vystrel [4], proscal'nyj vystrel [5]; — pol. I. pociígnifcie wiosíem [1 ], manewr sterownicj tyln^ [2, 5], rzut sieci [3, 8], silna bryza, silny powiatr [4], fala wzbierajjca, fala zalewajgca, chlust, przelewa, falorzut [6], rzut sondy, rzucenie sondy [9], uderzenie stqpki o dno morza [10], 9 wichura, wichura [ 1 1 ] . II. strzaìarmatni

(1845,

B E S C H E R E L L E , i n F E W , t. II, 2 , 8 6 9 b ) ; 7 .

nom parfois donné à la bourse commune des corporations de marins ( 1 4 E s., in BALASQUE etDULAURENS, Etudes hist. Bayonne, p. 3 1 9 et 522). it. taglio (delle vele) [3]; — esp. corte (de vela) [3]; —port. corte, cavername [1], corte de pano [3], mestre de aparelho [4]; — roum. coastà [1 ], croiala(velei) [3],cuplu [5]; — angl. frame [1, 5], dowel [2], (sail-) lofting [3]; — ne'erl. hiel, spanten, stevens [1 ], stop [2 ], snit (van de zeilen) [3 ], zeilsnijder [4], spant [5], stijl van roeien [6];— ali. Schnitt (der Segei) [3]; — suéd. fasta fòrtimringen [1], tàtpluggar [2], uppritning (segei) [3], tillskàrare [4], par [5], simsàtt [6]; — dan. (sejl)kaering [3], hànd-over-hlnd svtfmning [6]; — norv. spant [ 1 ] ; — russe nabor sudna [1], derevjannaja probka [2], master po vyrubke takelaza [4]; — poi. szkielet 3ÍÍ

coupeau-couperu statku

[i],

stoper,

dybel uszczelniajgcy, uszczelka

[2],

tude occidentale d u méridien de Paris », Voyage de La

krój zagla [3], zaglomistrz [4]; — serbocr. brodski kostur

Pérouse, t. I, p. 1 5 ; 1 7 9 7 «je ne changeai pas le plan que

[ i ] , kroj [3]; — gr. r) iorionoiia,

TO Ko/jti/uo [3].

je m'étais fait d e couper la route d u capitaine C l e r k e au

1651

179 E degre' de l o n g i t u d e orientale», Ibidem,

*coupeau,

s.m.,

(sens

incertain)

«les pavillons

t. II, p.

estoient arborez et e s t e n d u s . . . le blanc, qui est celui de

3 0 3 : 2 . séparer un vaisseau de ceux qui l ' a c c o m p a g n e n t

paix, au coupeau du mast de hune », C A U C H E , Voy...

( 1 7 8 3 , Encycl. M.

Madagascar,

à

p. 93.

Mar.);

couper la ligne d e bataille:

séparer une armee d o n t les vaisseaux sont rangés en

c o u p é e , s.f., o u c o u p é , s.m., ouverture, dans la muraille o u

ligne d e bataille; 3 . sectionner: couper le câble: section-

dans le b a s t i n g a g e d u p o n t , par laquelle o n entre dans le

ner à c o u p de hache le câble d'une ancre soit, parce

navire. C e terme désigne souvent l'ensemble, ouverture

q u ' o n ne peut la relever, soit parce q u ' o n v e u t appareiller

et échelle extérieure qui y conduit et qui v a vers le bas

très rapidement : 1 7 c s. « M . le mareschal fit le signal d e

jusque un peu au-dessus d e la flottaison, a hauteur des

couper nos cables, et toute l'armée se t r o u v a dans une

bancs d'embarcations (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes,

g r a n d e confusion, parce que les courans nous mettoient

s.v.):

1773

«une coupée est une interruption d ' u n

p o n t » , BOURDE DE VILLEHUET, Manuel-,

cf. coupis.

it. barcarizzo, passavanti, scaletta, passarella ; — esp. portalón; — port, portalo; — roum. tâieturâ, scarâ de tâieturâ (anc.), scarâ mare, scarâ de bord; — bref, ode; — angl. entry port, break, gangway, gangway port, sally port; — néerl. valreep; — all. Vertiefung, Erhebung des Decks, Fallreep; — sued. fallrepstalle; — dan. faldereb, falderebsport; — norv. apning; — russe vyhod; — poi. iurta wejs'ciowa; — serbocr. stubiste; — turc iskele kapisi, iskele basi; — gr. o eïaoôoç (K. finov Kanópia). * c o u p e - g o r g e , s.m., f o r m e s : couppe-

courbe- ~ ; s y n . ,

par mauvaise prononciation, de gorgère : 1 6 7 8 «couppeg o r g e , o u g o r g e r e est le dessous de l'éperon o u la partie inférieure qui r e g a r d e l'eau, ce qui est f o r m é par des courbes de charpenterie, c'est à dire par des pièces de bois recourbées en arc qui s'élèvent insensiblement vers l'étrave pour venir regner sous l'éperon d u costé de l'eau. C o m m e ces courbes f o r m e n t la g o r g e d u vaisseau, o n les appelle courbes de g o r g e ; mais le vulgaire des matelots

a

dit

par

corruption,

la

coupe

g o r g e »,

G U I L L E T ; 1 7 e s. « c o u p e - g o r g e o u c o u r b e g o r g e s sont deux

courbes

qui maintiennent la poulaine sur les

escubiers», Bibl. nat., ms. fr.

1 9 1 1 0 , p. 389; syn.

courbe-gorge. port, talhamar; — bret. stoker; — angl. cutwater; — suéd. rammknâ ; — russe knjavdiged. c o u p e i l l o n , s.m., (terme de pêche) en L a n g u e d o c , n o m que les bourdiguiers donnent à une pêchette en f o r m e de truble qui leur sert à prendre le poisson qui est dans les tours ( 1 7 6 9 , DUHAMEL DU MONCEAU,

Traitégén.

pesches, 1ère partie, 3E sect., p. 1 1 3 ) . c o u p e l l e , s.f., pelle d o n t se servent les canonniers: 1687 « ~

est un espèce d e paile de fer blanc, o u de cuivre,

dont les canoniers se servent à manier la poudre pour en emplir les gargousses », D E S R O C H E S . angl. ladle; — néerl. kruitmaat; — ail. Pulverschaufel, Ladeschaufel; — suéd. krystskyffel ; — dan. ladeskovl; — russe artillerijskij sovok; — poi. lyzka tadownieza (do dziala). c o u p e r , v.tr., 1 . traverser, dans des expressions c o m m e couper la lame, ~ la ligne, ~ un méridien, ~ une route: 1 7 9 7 «il coupera la ligne par 29 o u 30 degrés d e longi-

556

en

danger

de

nous

aborder

les

uns les autres »,

VILLETTE, Mém., p. 8 8 ; 1 7 9 7 « e n f i n la houle suffisait pour couper le cable à l'écubier », Voyage de La t. III, p.

205—206;

~

un mât:

Pérouse,

1 7 5 4 «dans une

tempete o n est quelquefois oblige' de couper un mât, et cette m a n œ u v r e

doit se faire avec précaution»,

Encycl. it. tagliare, (— la route à un navire) tagliare il cammino ad una nave, (— la ligne) tagliare la linea [ i ] , (— le câble) tagliare la gomena, (— un mât) tagliare un albero [3 ] ; — esp. cortar, (— la ligne) cortar la linea [1 ], (— un mât) cortar masto [3 ] ; - cat. tallar, ( - la lame) tallar l'aigua, (— la ligne) tallar l'equador [1], tallar, (— un mât) tallar arbre [3]; — port, cortar, (— la lame) cortar a onda, (— la ligne) cortar a linha [1], (— le câble) picar a amarre, (— un mât) picar os mastros [ 3 ] ; — roum. a taïa, (— la lame) a taïa valul, (— la route) a taïa drumul [1], a separa (formata inamicâ) [2], (— le câble) a taïa cablul ancorei, (— un mât) a taïa un arbore (catarg) [3]; — bret. kroaza [1, 3], trouclia [2]; — angl. (— la lame) to sail with the sea ahead, (— la ligne) to cross the line, (— une route) to cross a path, to cross a wake, to crow the bow of a ship [ i ] , t o c u t [2], (—le câble) to cut the cable, (— un mât) to cut away a mast [3] ; — néerl. snijden [1 ], uit de gevechtslinie lopen, door de linie breken [2], (— le câble) een ankerkabel kappen, (— un mât) een mast kappen [3]; — ail. (— la ligne) die Linie brechen [1], (—lecâble) das Ankertau kappen, (— un mât) einen Mast kappen [3]; — suéd. skâra, passera [1], genombryta [2], kapa [3y,—dan. krydse [1], kappe, (— un mât) kappe masterne [3]; — norv. seile [ i ], kutte over [3 ] ; — russe peresekat', rezat', (— la lame) rezat' volnu, (— la ligne) peresac ekvator, (— une route) peresec' kurs [1 ], otrezat' sudno [2 ], (—le câble) obrubit' jakornyj kanat, (— un mât) srubit' mactu [3 ] ; — poi. przecigc, (— la lame) przecijc falç, (— la ligne) przecije liniç (nieprzyjaciela), (— un méridien) przeciîc poludnik, (— une route) przccijc kurs, drogç [1], odcijc statek (od konwoju, od linii) [2], odci^c linç kotwiczj, (— un mât) s a j c maszt [3 ] ; — serbocr. (— la lame) rezati valove, (— la route) presjeci put [1 ], (— le câble) odsjeci, (— un mât) presjeci jarbol [3 ] ; — basque p(h)ikatu [3] ; — turc asmak [1, 2],kesmek [3] ; —gr. (— la lame) npoaâyo) npoç t o KV/UCK [ 1 ] , (— le mât) ànoHÓmoo

TOV

ÌOTOV

[3].

c o u p e r a , s.m., (terme de pêche) n o m que les pêcheurs d ' O l é r o n et d ' A u n i s donnent à une espèce de petit truble o u de nasse, d o n t ils se servent p o u r prendre les

coupis-couple poissons qui restent dans leurs écluses ou courtines quand

l'eau

n'est

pas

entièrement

retirée

pexer a nulles nesses, queille qu'elle soit, ne a nuls

(1827,

conples [wV], que ne soit aussi cleire com est li rois que

N.F.

li dicte justice wairde», Hist, de Met%j t. IV, p. 6 7 .

c o u p i s , s.m., élévation verticale entre le pont coupé et le

it. I. corba, costa, costola, costela, (— de levée) costa di levata, (— de remplissage) costa di riempimiento, (— intermédiaires) costa intermedia, (— de l'avant) quinto della mura della maestra, (— de l'arrière) quinto della scotta della maestra, (maître—) costa maestra, (— de coltis) brittola, (— de balancement) costa di balanciamento, (amarrer à —) per fianco ; — esp. I. cuaderna, (— de levée) cuaderna de armar, (— de remplissage) cuaderna de llenar, (— intermédiaires) cuaderna intermedia, (maître- —) cuaderna maestra, (— de balancement) rodel, (être à — d'un vaisseau) â pares, por pares ; — cat. I. quaderna, (— de levée, de gabarit) quadernes fortes, quadernes principals, (— de remplissage, intermédiaires) quadernes d'omplir, quadernes de remitjos, (maître- —) quaderna mestra;

BAUDRILLART, p. 1 2 1 ) .

reste du pont : 1 7 9 2 «coupis, ou c o u p é , . . . Interruption du pont ou du plancher qui recouvre l'intérieur d'un petit bâtiment», R O M M E ; cf. coupée. c o u p l a g e , v. c o u b l a g e c o u p l a g e , s.m., (terme de batellerie) systeme dans lequel deux bateaux attachés latéralement l'un à l'autre naviguent en couple. c o u p l e , s.m., [lat. copula\ I. nom donné à chacune des côtes (cf. ce mot II) du navire. C e s côtes sont formées de pièces accouplées, d ' o ù leur nom. L'ensemble des couples constitute la membrure: 1 6 4 3 «couples, sont costes ou membres d'un navire, ainsi dictes, parce que ceux qui s'esloignent esgalement de la principale coste, sont esgaux, et croissent ou descroissent couple à couple esgalement», FOURNIER, Hydr., p. 5 ; 1 8 2 0 «chaque couple est composé d'une varangue formant à peu près un demi-cercle, d'un genou de chaque bord et de plusieurs allonges, pour un grand bâtiment», W l L LAUMEZ.

On

distingue

(1740—1744,

OLLIVIER,

Tr. de constr., f o s 1 5 2 v ° — 1 5 4 v ° ; 1 7 8 3 , Mar.):

couples de

Encycl.M.

levée, couples de gabarit:

couples

principaux répartis à égales distances le l o n g de la quille, que l'on faisait sur gabarits, et que l'on dressait en place les premiers pour donner la forme générale de la coque ; couples de remplissage, couples intermédiaires',

couples

placés entre les précédents et ajustés à vue (un peu plus souvent deux, rarement trois entre deux couples de gabarit) ; couple de lof : couple correspondant au dogue d'amure de g r a n d ' voile; maître-couple:

couple — le

plus large de tous — élevé au grand b a u ; couples de balancement:

désigne

deux couples choisis l'un sur

l'avant et l'autre sur l'arrière du maître-couple qui ont le plus de similitude (leurs sections devaient être presque semblable et l'espacement peu différent) cf. balancement 4 ; cf. coltis, estain, membrure. -Loc. armer à couple: cf. armer ; amarrage à couple: amarrage de deux bâtiments placés côte à côte (cf. coublage)-, être à couple d'un vaisseau: être travers par travers d'un bâtiment: 1 7 8 3 «etre en couple d'un vaisseau, se mettre en couple, c'est se porter travers par travers à petite distance, ou à

se toucher l'un et l'autre s'amarrant

Encycl. M.

Mar. ; couple de haubans:

ensemble»,

1783 «

c'est

une paire de haubans faite du même bout de cordage plié en deux par le milieu, et lié ensemble par un b o n amarrage, à la distance nécessaire, pour que le double fasse un œil assez grand pour être capelé sur le mat a qui il appartient», Ibidem ; clef de couple: cf. clef I 1 8 ; I I . (terme de pêche) 1 . fil de fer un peu courbe qui porte au milieu un petit poids, et aux deux bouts deux piles garnies d'hameçons ( L l T T R É ) ; 2 . filet à queue, ayant la forme d'une grande bourse : 1 3 3 1 « ne ne doit-on

— port. I. baliza, (— de levée) balizas de quartas partes, (— de gabarit) baliza de molde, (— de remplissage) madeiras de encher, (— intermédiaires) balizas intermediâras, (maître- —) baliza mestra, (— de balancement) baliza de armar, (— de coltis) baliza do pao da percha, (armer à —) amarrar de braço dado, (amarrage à —) amarraçâo de braço dado, (être à — d'un vaisseau) estar pelo trâvés dum navio (perto), (— de haubans) encapeladura de ovens ; — roum. I. cuplu, (— intermédiaires) cuplu intermediar, (maître- —) cuplu maestru, (remorquer à —) a remorca la ureche, (— de haubans) pereche de sarturi ; — bret. I. koubl ; — angl. I. frame, timber, (— de levée) frame line, rib, (— de gabarit) station frame, (— de remplissage, intermédiaires) filling frame, (— de lof) chess tree frame, (maître- —) midship frame, (— de balancement) balance timber, (armer à —) to double bank, {amarrage à —) mooring alongside, (être à — d'un vaisseau) to be alongside, (— de haubans) pair of shrouds ; — neerl. I. spant, (— de levée) spanten van oprichting, (— de gabarit) malien, (— de remplissage) spanten van aanvulling, (— de lof) loefspant, (maître- —) grootspant, (— de balancement) balanceerspanten, (amarrage à —) boord aan boord sjorring, (être à — d'un vaisseau) boord aan boord liggen met een schip, (— de haubans) een span want. II. koppel [1], kornet, sleepnet [2];— all. I. Spann, Spant, (— de levée, de gabarit) Richtspannen, (— de remplissage, intermédiaires) Fiillspannen, (— de lof) Luvspann, (maître- —) Hauptspann, Lehrspann, (— de balancement) Balancierspann, (— de haubans) Spann Wandtaue; — suéd. I. spant, (— de levée) riktspant, (— de remplissage) fyllningsspant, (maître- —) nollspant, (— de balancement) balanseringsspant, (amarrage à —) fòrtòjning sida vid sida, (— de haubans) vantpar; — dan. I. byggespant, ribbe, (— de levée) fastespant, (— de remplissage) fyldespant, (maître- —) middelspant; — norv. I. spant, (— de levée) festespant, (— de remplissage) fyllespant, (— intermédiaires) mellomspant, (maître- —) midtspant, (amarrage à —) fortòying side om side. II. dorg [1], not [2]; — russe I. spangout, (— de levée, de gabarit) osnovnye spangout, (— de remplissage) promezutocnye spangouty, (— de lof) nosovoj balans-spangout, (maître—) midel'-spangout, (amarrage à —) svartovka lagom, (être à — d'un vaisseau) svartovat'sja lagom. II. lira [1 ], trai [2 ] ; — poi. I. wrçg, wrçga, (— de levée, — de gabarit) wrçgpodstaw o w y , (— de remplissage) wrçg wypeîniajjcy, (— intermédiaires) miçdzywrçga, wrçga pos'rednia, (maître- —) wrçg glowny, (— de balancement) wrçga promienista, (être 557

coupler-courant à — d'un vaisseau) burta przy burcie; — serbocr. I. rebra, courant, s.m., I. 1. mouvement qui entraîne dans une rebrenica, (maître- —) glavna rebrenica; — basque I. pare, direction donnée, une certaine masse d'eau: 16 e s. zureria; — turc I. posta, iskarmoz, kaburga, (maître- —) gônye « couraige, enfans, dist le pilot, le courant est refonce », postasi; — gr. I. ó vofievç (K. t] nocrra), (maître—) ó RAE., liv. IV, chap. 22, p. 1 7 7 , éd. MARICHAL; fiéyicnoç vofievç, ò fiâaro, ò fiâaroprjç. 1 7 9 7 «La mer était très belle; le courant faisait une coupler, v.tr., coupler un train-, (terme de batellerie) rasdemi-lieue par heure au Sud-Sud-Ouest», Voyage de la sembler les différentes parties d'un train de bois ( 1 7 5 4 , Perouse, t. II, p. 1 3 9 ; cf. courante. Appliqué à la mer, Encycl. ) ; cf. couplières, train. le mot est parfois syn. de marée: 1 6 7 8 «Courans. roum. a cupla ; — néerl. (— un train) een vlot koppelen ; — suéd. Ordinairement leur force se conforme au cours de la koppla; — dan. sammenbinde parvis; — norv. sammenkoble; lune, de sorte qu'ils sont plus rapides, quand elle est — poi. powi^zac. nouvelle et pleine, et plus foibles dans le décours», GUILLET; 2. syn. de cours 3, direction d'une eau vive: couplières, s.m.pl, (terme de batellerie) élément d'assem1 5 2 7 «le queran des eaues», in GODEF. Compi., s.v. blage d'un train : 17 5 4 « ~ . . . , est un assemblage de huit courant; 3. nom donné, dans la région des Landes, rouettes bouclées par un bout, où elles forment une aux canaux naturels qui déversent les étangs littoraux espèce de nœud coulant. O n s'en sert dans la construcà la mer (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.); II. tion des trains, pour retenir la branche d'un train sur partie d'une manoeuvre qui passe dans les poulies l'attelier», Encycl.-, cf. coupler, rouette, train, ( 1 7 9 4 , RÖDING): 1 8 2 0 «on dit le courant d'une néerl. vlotrol; — dan. haengsel; — norv. hengsel. manoeuvre, d'un garant de palan, pour désigner le coupon, s.m., morceau de bois carré servant à l'assemblage cordage qui passe sur le ou les réas d'une poulie ; c'est d'un train (sur la Seine) : 17 54 « terme de Rivière, plus particulièrement la partie du garant sur laquelle dix-huitième partie d'un train de bois floté », Encycl. ; on pese ou haie; l'autre partie tenant au cul de l'estrope cf. train. F.B. est nommée le dormant », WlLLAUMEZ. couppe-gorge, v. coupe-gorge couradoux, s.m., formes: corradoux (GATTEL), coralt. I. corrente [1]. II. tirante; — esp. I. coniente [1], curso [2]. II. corredor; — cat. I. corrent, correnta, correntia [i], doux; couredon, coradoun (VlDOS, Prest.); I . espace corrent [2]. II. corredîs; — port. I. corrente [ 1 ], via, curso compris entre les deux ponts d'un vaisseaux: 1 6 7 8 [2]; — roum. I. curent [1], curentul (apei) [2]. II. curent; «coradoux ou couradoux est l'espace entre deux — bret. I. mare [1], red [2], kanol, toull [3]; - angl. I. ponts», GUILLET; 1 7 0 2 « coradoux... proprement current, drift, set [1], stream [2]. II. running part, hauling l'espace qui est entre deux ponts», AUBIN; 2. nom part; — néerl. I. stroom, getijstroom [1]. II. loper, halende parfois dqnne abusivement au couroir d'une galère: part; — all. I. Strom, Lauf, (Meeres) Strömung [1]; — 1 7 5 0 «couradoux... Sur les galères, c'est le lieu où suéd. I. ström [1], strömriktning [2]. II. löpande gods;— couchent les soldats », PREVOST, Manuel Lexique, dan. I. str0m [1], leb [2]. II. agtcrlöbcr; — norv. I. ström esp. entrepuentes [1 ] ; — angl. tweendeck [1 ] ; — néerl. tussen- [1], retning [2]; — russe 1. tecenie [1 ], napravlenie tecenija [2]. II. lopar'; — pol. I. prjd, nurt, pçd [1]. II. koniec deks [1]; — ail. Zwischendeck [1]; — russe tvindek [1]; biegowy; — serbocr. I. struja [1], tok [2]; — basque I. (h)ur — poi. poklad s'rodkowy, miçdzypoklad [1]; — serbocr. laster [1]; — turc I. akinti. II. trenti; — ¿r. I. TO pev/ua, ó palubni zdenac [1]; — gr. TO /uerafipâyfia [1]. povç [i], TO' peïOpov [2]. II. Tj èm^eipia. couraillère, v. corallière courant, adj. I. en parlant d'un cours d'eau, désigne celui coural, v. courau qui n est pas stagnant: 11 e s. «les ewes curant», couralin, s.m., 1. diminutif de courau (cf. ce mot). Ce Chanson de Roland, 1 8 3 1 , t. I, p. 1 3 8 , éd. BÉDIER; terme, employé dans différentes régions du Sud Ouest 1 4 e s. « E t li aighe ert si parfonde desoz, et si radement désigne des embarcations diverses. Par exemple, le courant, que nus n'estoit sor le pont qui ne fust tout couralin de l'Adour est un bateau à fond plat se termiesbahis de regarder en Taighe », HENRI DE VALENnant par un tableau à chaque extrémité : 17 5 4 « ~ , terme CIENNES, p. 2 2 4 ; cf. cursilis; I I . en parlant des corde pêche usité dans l'amirauté de Bordeaux : c'est une dages, désigne les manœuvres qui ne sont pas fixées sorte de petite chaloupe dont se servent les pêcheurs », par les deux bouts, que l'on peut faire aller et venir par Encycl. -, 2. nom donné, au début du 1 9 e siècle, à des les poulies ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar., s.v. courante embarcations construites dans les colonies occidentales (manœuvre); 1 7 5 4 «coulantes ou courantes... se dit sur un modèle analogue ( 1 8 2 0 , WLLLAUMEZ). de quelques manœuvres», Engel.-, 1 8 2 0 «les maJ. B. et R. M. nœuvres courantes... servent à carguer, border, courallier, s.m., patron ou matelot d'un courau (cf. ce bouliner, brasseyer, hisser, amener les voiles», WlLmot): 1 " août 1 4 9 7 «viennent coraulx de hault LAUMEZ; ant. dormant-, syn. coulante (manœuvre); cf. p a y s . . . pinasses... de M a r e n n e s . . . couralliers et courant II, s.m., amure, balancine, bouline, bras, cargue, gabarriers», Arch. dép. Basses Pyrénées, E 2 1 4 , art. écoute, etc. 6, 8, in BERNARD, Navires... Bordeaux, t. I, p. 135, note 47.

358

it. I. corrente; — esp. I. II. coniente; — cat. I. conent. II.

courante-courbe courbe) sil'no izognutoe derevo; — pol. krzywulec; — serbocr. volant; — port. I. corrente; — roum. I. (apâ) curgatoare. II. svinuto drvo ; — gr. enÎKafi7rrog, KafinvXoç, Kvçrrôç. (manevrâ) curenta; — angl. I. II. running; — néerl. I. stromend. II. lopend; — ail. II. laufend; — suéd. I. strômmande. courbâton, s.m., [esp. curvaton, du cat. corbato', de corbo, II. lôpande; — dan. I. rindende, flydende. II. bevgaegelig, du lat. curvus, «courbe», COROMINAS] formes: cour(manoeuvres —) enderne skaerer vilJigt; — norv. I. bevegelig; — baston, courtbaston; 1 . à l'origine ( 1 6 e siècle) syn. de russe I. protocnaja. II. begucij ; — pol. I. woda biez^ca. II. courbe (cf. ce mot I 1). Plus tard, cette synonymie ne olinowanie ruchome; — serbocr. I. tekuâ, koji tece. II. s'est maintenue que dans la langue des galères: 1 5 8 4 klizni; — turc I. akar; — gr. II. èittpevyoç(K. aepvafievo). « courbaston, ou courtbaston... en matière de navires * courante, s.f., syn. de courant I i : i 6 c s . « . . . la courante courbaston est une courbe qui est appliquée à chasque est de telle nature qu'elle fait tousjours girer la proue des bout du bau pour renforcer le vaisseau. E t sont les navires devers soy», D u BELLAY, Mém., t. IV, p. 2 9 5 . courbastons en grand nombre selon qu'on veult rendre courantille, s., (terme de pêche) filet dérivant de la Médifort le navire », NlCOT ; 1 8 c s. « (courbatons des lattes) terranée, utilisé pour la pêche aux thons (GOURRET, ce sont des pièces de bois de chesne courbées naturellePêcheries méd., p. 2 0 7 — 209). ment à l'esquaire [i/V], qui ont deux branches, l'une de couratier, v. courtier deux pieds et demy de longueur, que l'on empâte sur la c o u r a u , s.m., [prov. corau, « cœur de chêne », et, par extenlatte, l'autre de 3 qui porte sur la doublure ; . . . elles sion, « chêne » ] formes : coral, corau, correau, coural, servent à arrester les lattes, et à les empescher de varier couraul, coureau, courr-, -ault; bateau de charge à fond dans les efforts que fait la galère », Traittéconstr. galères, plat, d'un port de dix à cinquante tonneaux, dont p. 56 ; syn. aletes, brasseaux', 2. sur les vaisseaux, diminul'utilisation est attestée à partir du 1 3 c siècle dans le tif de courbe (cf. ce mot 1 1 ) : 1 7 0 2 « courbâton..., ce Sud Ouest de la France (Garonne, Adour). Les types sont proprement des courbes petites ou minces», sont localement variables: 1 3 e —14 e s. « E n nés et en AUBIN; 1 7 4 0 — 1 7 4 4 « c'est une petite courbe qui couraux levez », GUIART, Royaux lignages, t. II, p. 1 6 4 ; sert à lier différentes parties d'un vaisseau. On distingue 1 3 2 5 «touz les corals que sont à seint Machare», in les courbatons par le nom des pièces aux quelles ils sont BERNARD, Navires... Bordeaux, t. I, p. 1 3 1 ; 1 3 3 1 attachés», OLLIVIER, Tr. de constr., f 0 1 5 5 v ° ; loc. «Item, nous ottroions... que leurs vins et marcourbâton de beaupré: 1 6 8 7 «courbatons de beaupré, chandises il puissent vendre soient en nefs, en couraulx, c'est une pièce de bois qui fait un angle aigu avec la tête en escoutes ou autre vaisseaulx... », FlNOT, Relat. du mâst au bout duquel il y a un petit chouquet, où l'on France Flandre, p. 3 5 3 ; 1 5 2 5 «petits coureaux qui passe le perroquet de beaupré », DESROCHES ; ~ de servaient aux marchands de grain du haut pais », in bittes : 1 7 8 3 « ~ de bittes, ce sont les courbes placées BERNARD, Navires... Bordeaux, t. I, p. 1 3 1 ; 1 6 8 7 sur les baux, en avant des petites bittes et bittons », «courau est le nom d'un petit bateau de la rivière de Encycl. M. Mar. ; ~ de hunes: 1 6 8 7 «courbatons ou Garonne, qui sert à charger les grands vaisseaux», taquetz de hunes, c'est de l'un, ou de l'autre de ces noms, que l'on appele une quantité de longues, et DESROCHES. F.B. et R.M. menues piece [J/V] de bois, qui sont mises en forme de couraul, courault, v. courau raion au tour des hunes des vaisseaux, pour lier c o u r a y e r , v. couroyer ensemble le fond, les garites, et cercles », DESROCHES ; courbaje, s.m., ensemble des courbes formant la structure syn. taquet de hunes. inférieure du bateau (Dict. batel.). it. bracciuoletto [ 1 ] ; — esp. curvaton [1], (— de beaupré) ne'erl. banden en worpen; — suéd. lcnàn; — dan. krumning; — curvaton del baupres [2] ; — cat. curbatô [1 ] ; —port, curvatâo norv. spant; — serbocr. svinutost. [ 1 ] , (— de beaupré) curvas das conchas do gurupés, (—de courbant, s.m., forme: courban; terme général désignant hunes) travessas do cesto da gavea [2]; — angl. knee [1], tous les bois courbes entrant dans la construction d'un small knee, bracket, (— de hunes) top [2] ; — néerl. knie [1 ], kleine knie, (— de beaupré) nie voor de geusstok, (— de bittes) vaisseau: 2 0 mars 1 6 7 9 «Sa Majesté sera bien aise knietje voor de knechten, (— de hunes) klampen op de marsen d'avoir un mémoire des marchéz qu'il a fait avec des [2 ]; — ail. Gabelholz [1 ], kleine Knie, (— de beaupré) Knie marchands particuliers pour la quantité de bois de am Ende des Bugspriets, (— de bittes) Knien an den kleinen courban que chacun d'eux doit livrer», Arch. nat. Betingen, (— de hunes) Klampen auf einen Mars [2]; — (Marine), B 2 4 0 , f ° 1 7 2 v°. Le bois courbant englobait : suéd. kna, krumhult [1], knii, krumhult, (— de beaupré) le bois tors ou tort présentant une légère courbure bogsprôtsknà, (— de bittes) betingskna, (— de hunes) màrshult (allonges) et le bois courbe, compartant parties du tronc [2 ] ; — dan. (— de hunes) merseknae [2 ] ; — norv. knetômmer et d'une grosse branche, de façon à former un angle [ 2 ] ; — russe naugol'nik [ 1 ], malaja knica, (— de beaupré) bisy accusé (courbes de barrots). u busprita, (— de bittes) biteng-standersy, (— de hunes) malaja knica pod marsom [2] ; —pol. kjtnica [1 ], k%tnica mala [2] ; angl. crooks; — néerl. krommer, kromhout; — ail. Krumm— turc kôrbaston [1 ]. holz; — suéd. krôkt virke; — dan. krumholt, krumtra: ; — russe knisovoe derevo, (bois tort) slegka izognutoe derevo, (bois courbe, s.f., [forme fém. du masc. corb, du lat. curvus] I. 3 59

courbe-gorge-courir

1. piece de bois courbee a angle droit ou presque qui sert à lier et fortifier différentes parties d'un vaisseau; on distingue les courbes par le nom des endroits où elles sont placées (1740—1744, O L L I V I E R , Tr. de construí" 1 59 r°—165 r°): 1386 «item une courbe sur les bites a abouter à l'estrible; le corps de la barge Saint Jehan... en laquelle ne furent onques faites... Item les courbes à enfuster le mast», B R É A R D , C.G.R., p. 77 et 73; 1576 « . . . courbé bien et deument avec quatre courbes derquasse arrière », B R É A R D , DOC. relat. mar. norm., p. 3; 21 sept. 1661 «il faut avoir esgard que les quilles, estraves, baux, courbes et généralement tout le bois tors qui sera employé à cette construction soit du bois de brin selon le gabary qu'il le faudra », Arch. nat. (Marine), B 3 3 ; 1702 « . . . Les Courbes du premier pont doivent avoir les deux tiers de l'épaisseur de l'étrave», A U B I N ; 1702 «Courbes d'arcasse... Ce sont des pieces de liaison assemblées dans chacun des angles de la poupe, d'un bout contre la lisse dehourdi, et de l'autre contre les membres du vaisseau », Ibidem ; 1754 « Courbe d'étambord, c'est une pièce de bois courbe, qui pose sur la quille du vaisseau d'un côté, et de l'autre contre l'étambord», Encycl.; 1783 « courbes d'écubiers ou guirlandes, ce sont des courbes qui servent à lier l'avant du vaisseau, en s'étendant des deux côtés de l'étrave dessous les écubiers en dedans », Encycl. M. M.ar. ; syn. brasseaux, courbaton. Le terme s'emploie également en batellerie : 1575 « pour neufvage de chalan, sentine ou fustereaux à corbe et sans corbe, chargé ou non chargé», M A N T E L L I E R , Hist. comm. marchands, t. III, p. 90; 1635 « pièce de bois courbe, a guise de côté, és vaisseaus de rivière, serrant les cotes avec le fons du vaisseau», M O N E T ; 1754 « ~ . . . , il y en a quatre dans un bateau. Dans le pays d'amont on l'appelle la courbe bouletantn, Encycl. ; cf. bouletan, rabie ; loc. courbe à vernau : grosse courbe au niveau du banc de mât, B E A U D O U I N , Enquête; 2. courbes de fer : 1783 « ~, ce sont des pièces de forgeron, faites en fer très fort, et bien travaillé sur un gabarit donné par le charpentier, pour substituer le fer au bois, dans le cas ou l'on manque de bois », Encycl. M . Mar. ; 3. courbe du mât : boulard placé sur l'huis dormant du mât (Dict. batel.); II. (terme de batellerie) attelage de deux animaux de trait pour le halage d'un bateau: 1754 «on appelle... sur les rivières courbes de chevaux, deux chevaux accouplés qui tirent les bateaux avec une corde pour les remonter. Il faut quelquefois jusqu'à douze courbes de chevaux, que l'on nomme rhum », Encycl. it. I. bracciuolo, incurvatura, curva [i ] ; — esp. I. curva [1 ] ; — cat. I. corba, curva [ i ] ; — port. I. curva [ 1 ] ; — roum. I. curbâ [ 1 ] ; — bref. I. korbell kamm [ 1 ] ; — angl. I. knee, standard [ 1 ] , iron knee [ 2 ] ; —ne'erl. I. knie, (—de bittes) steekspenen [ 1 ] . II. span jaagpaarden, tweespan; — ali. I. Kurve, Knie [1 ] ; — suéd. I. knà, krumhult [1 ], masthult [3]. II. spann; —

360

dan. I. krumholt [ 1 ], bugt [2 ] ; — nom. I. kne, mastkne [ 3 ] ; — russe I. knica [ 1 ] , zeleznaja knica [ 2 ] ; — pol. I. wçzîôwka, wçzîôwka drewniana, w i j z ô w k a , kgtnica, krzywulec [ 1 ] , k^tnica masztowa [ 3 ] ; — serbocr. I. lukoca [ 1 ] ; — turc I.

praçol, koscbcnt [ 1 ] ; — gr. I. o àyntov

(K.

[i7ipanoô\i)

mcourbe-gorge, s.m., syn. de coupe-gorge. courber, v.tr., rendre courbe une pièce de charpente : 15 76 «les barrotz du diet grand tillacq auront cinqpoulces d'espoisseur et six de leze, courbé bien et deument avec quatre courbes derquasse arrière », BRÉARD, Doc. relat. mar. norm., p. 3; 1740—1744 «on dit qu'un vaisseau est bien courbé quand les branches de ses courbes sont longues et que leur collet est large », OLLIVIER, Tr. de constr., f° 165 r°. it. curvare, piegare ; — esp. encorvar, arquear ; — cat. corbar, encorbar; — port,

curvar, arquear; — roum.

îndoi ; — bret. kamma ; — angl. ne'erl.

krommen, buigen; — all.

kroka; — dan. pol.

krumme; — non.

knimmen, biegen; — sued. bôye; — russe

zginac, zagi^c, w y g i j c ; — serbocr.

mak(h)urtu ; — turc

a încovoia, a

to bend, to b o w , to camber ; — izgibat'; —

svinuti; —

basque

egriltmek.

*courbette, s.f., petite courbe (cf. ce mot I 1 ) : 1 3 8 6 «toutes les courbettes du chastel d e v a n t . . . », BRÉARD, C.G.R., p. 7 3 .

courcie, v. coursie courcier, v. coursier courcive, v. coursive coure, v. courir coureau, v. courau coureaux, s.m.pl., 1820 «A Belle-Ile-en-Mer, à Houat, à Hédic et autres 3es, on nomme la partie de mer qui les sépare du continent le coureau, les coureaux, par opposition à la mer du large », WlLLAUMEZ. couredon, v. couradoux courée, s.f., formes: couret (1687, DESROCHES),courret ( 1 7 4 0 - 1 7 4 4 , OLLIVIER, Tr. de constr., f o s 1 6 5 r ° - v ° ) ;

syn. de couroi (cf. ce mot), couret, v. courée coureur, s.m., syn. d'e'eumeur de mer\ 163 5 «coureur de mer, coursaire, pirates», M O N E T ; 1680 «Sa Majesté s'est proposée... de tenir les costes de son royaume entièrement libres et nettes de tous corsaires, fourbans et coureurs de mer», Arch. nat. (Marine), B 2 42, f° 132 v°. coureurs (bateaux), adj.m.pl., nom donné, vers 1816, à ses bateaux pour la navigation à vapeur sur la Seine, par la société Pajol et Andriel, concurrente de Jouffroy d'Abbans (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.). *courgnon, s.m. engin de pêche : 3 mai 1317 «li Courgnon des chas, que l'en dit bourrouche ne courra point em nulles saisons », Règl. de Phil. V sur la pêche..., in ISAMBERT, t. III, p. 1 5 9 .

courir, v.tr. et intr., [lat. currere] formes: corir, corre, coure, courre, cure; I. naviguer, faire route : 12 e s. «Aval

courir

Tamise sunt cornes », WACE, Brut, 6 0 3 7 ; 12 c s. « T a n t unt que nuit que jur curu,/E, Engleterre sunt venu»,

presser les étoupes qui en ont besoin (LlTTRÉ); VII. courir la bouline: cf. bouline 2.

WACE, Rou,

it. I. far rotta verso, correre, (— à terre) correre a terra, (— au large) correre al largo, (— au plus près) correre di bolina, (— vent arrière) correre col vento in poppa, (— un bord, une bordée) correre una bordata, fare un bordo, bordeggiare, (— sur son ancre) correre sull'àncora, (— à contre-bord) correre per un bordo contrario, (— à sec de voile) correre a secco di vele; — esp. I. correr, (— un bord, une bordée) bordear, barloventear, (— sur son ancre) encepar el ancla. II. correr, (faire —) hacer correr. IV. fluir, tener curso. VII. correr la bolina; — cat. I. correr. II. escorrer, correr. III. fer el cors. IV. correr ; — port. I. correr, (— un bord, une bordée) correr um bordo, uma bordada, (— sur son ancre) portar pela ancora, (— terre à terre) correr, navegar ao longo da costa, correr a costa. II. (à — !) deixar correr !, (faire — une m. dans ses p.) tocar a talha. VI. recorrer o calafeto. VII. seguir de bolina; — roum. I. a naviga, (—un bord, une bordée, des bordées) (a merge in) volte, (— sur son ancre) a câdea pe ancora. II. a aluneca, (faire — une m. dans ses p.) a garnisi o manevrä. V. a se întinde (pe o distantâ). VII. a baterisi o bulina; — bret. I. rédek, (— un bord, une bordée) loveal rédek bouriou, (— terre à terre) heulia an aod ; — angl. I. to run, to sail, (— un bord, une bordée) to make a board, to make a tack, (— sur son ancre) to ride across the anchor, (— de l'avant) to have headway. II. to run, to slip, (à — !) stamp and go !, quick !, run on !, (faire — une m. dans ses p.) to overhaul a tackle. III. to rush at. IV. to run, to flow. V. to bear, to lay. VI. to press down th« caulking. VII. to run the gaundet; — ne'erl. I. Zeilen, (— un bord) een gang maken, (— sur son ancre) op het anker drijven, doorgaan, (— terre à terre) längs de kust Zeilen, de wal houden, (— à sec) voor top en takel Zeilen. II. lopen, glijden, (à — !) loop weg met... !, (faire — une m. dans ses p.) een touw door zijn blokken laten lopen. III. de vrije nering doen. IV. strömen. V. zieh uitstrekken, lopen. VI. kalfaten. VII. door de daggen lopen; — all. I. laufen, segeln, Fahrt machen, (— un bord, une bordée) einen Gang beim Laviren machen, (— sur son ancre) auf den Anker treiben. III. (— sus un vaisseau) ein Schiff ansegeln, (— au plus près) dicht beim Winde segeln, (— vent arrière) vor dem Winde segeln, (— la mer) auf der See herumkreuzen, (— à sec) vor Topp und Takel treiben. V. sich strecken; — sued. I. segla, (— un bord) styra en kurs, (faire —) hall fulla segel, (— sur son ancre) löpa over sitt ankare, (— terre à terre) segla längs kusten. II. slira, (à — !) hissa villigt !, (faire —) överhala. IV. löpa. V. löpa, sträcka sig. VT. driva; — dan. I. sejle, styre, (— un bord) gtfre et slag, (— une bordée) blive i land efter landlov, (— sur son ancre) ltfbe over ankeret. II. tobe, glide. III. ( - sus) plsejle noget. IV. flyde, stramme. V. strakke sig.

III, 1 1 6 3 , in KELLER; 12 E S. « C u r e n t

en mer par mult lune tens», ST-BRANDAN, vers 786, p. 38; 13 e s. «Tant corut la nef ke ele vint devant Aumarie », Comte de Pontieu, p. 18; 15 29 «le dimanche au matin XVIIIE, courusmes une partie du jour au ouest surouest, et le demeurant du jour au surouest », PARMENTIER, Journal, p. 1 0 ; 1 6 8 7 «courre d'un lieu à un autre c'est à dire aller d'un lieu à un autre. Couru, avoir couru, c'est avoir cinglé. Ou court-il, c'est ainsi que l'on questionne un homme qui voit un vaisseau de loin à la mer, pour sçavoir quelle route il tient », DESROCHES, s.v. courre; 1 7 9 7 «la fureur du vent les força alors de mettre à sec, et ils coururent en dérive jusqu'au 24 septembre», Voyage de La Pérouse, t. I, p. 8 2 ; cf. cingler, gouverner et currere x. — Loc. courir de l'avant: avoir de Terre (cf. ce mot); ~ un bord, ~ une bordée: cf. bord 6, bordée 1 ; faire ~ : commandement au pilote ou au timonier pour faire porter plein les voiles, ou ne pas aller au plus près ( 1 6 8 7 , DESROCHES); ~ sur son ancre : 1687 « ~ se dit d'un vaisseau qui, estant poussé, ou porté par le vent, ou par le courant de la mer, a este du côté ou son ancre est mouillee», Ibidem ; ~ terre à terre : 17 02 « ~ terre à terre... c'est naviguer le long de la côte, ranger la côte», AUBIN; II. en parlant de cordage, ne pas être fixé, glisser dans une poulie (cf. courant adj. II); syn. couler II; loc. à courir ! « ~ commandement que l'on fait aux hommes qui halent sur un filin pour leur dire de l'emmener aussi vite que possible», GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.; faire ~ une manœuvre dans ses poulies: faciliter le jeu des cordages (LLTTRÉ); III. employé absolt. ou courir la mer: se livrer à la course ou à la piraterie: 1702 « ~ la mer... c'est aller et venir, croiser, et faire diverses courses pour butiner», AUBIN; ~ sus : expression employée depuis le 1 j e siècle, dans les instructions royales ou ministérielles, pour donner l'ordre d'attaquer les navires ennemis: 1 4 7 9 « . . . tous les holandoys et flamens que vous trouveriés sur la mer que vous leur feissiés la meilleure guerre que vous pourries, et que quelque part que vous les trouvissiés, que vous leur courissiés sus comme à nos ennemys », FRÉVILLE, t. II, p. 3 9 8 ; loc. ~ le bon bord: cf. bord 6 ; IV. en parlant d'un cours d'eau, couler: 1 6 1 1 «l'eau qui dort est pire que celle qui court», COTGRAVE; cf. currere 1 ; V. en parlant d'une côte, d'un banc, d'une chaîne de rochers, etc., s'étendre de tel à endroit ( 1 6 7 8 , GUILLET): 1 7 5 4 « ~ , la côte court, on se sert de ce mot pour signifier que les terres s'étendent et régnent suivant un certain gissement, ou selon tel air de vent \_sic\ Lorsqu'on dit qu'une chaîne de roche ou qu'un banc de sable court au sud-ouest deux lieues, c'est dire qu'il s'etend a cette distance sur cet air de vent», Encycl.; VI. courir les coutures: (terme de calfat)

VI. kalfatre, sll en nid. VII. l«tbc spidsrod; - norv. I. navigere, (— un bord, une bordée) krysse, (— sur son ancre) löpe over ankeret, (— terre à terre) stâ mot land. II. gli. III. (— le bon bord) gjöre et slag. IV. renne. VI. kalfatre. VII. spissrotslöp ; — russe I. -idti, plyt\ (— de l'avant) idti na inercii, (— un bord, une bordée) delat' gais, (— sur son ancre) nabezat' na svoj jakor', (— terre à terre) idti vdol' berega. II. (à — !) vybarat' hodom, (faire — dans les poulies) skol'zit v bloke. III. (— la mer) zanimat'sja korsastvom, (— le bon bord) razbojnicat'. IV. tec'. V. tjanut'sja. VI. }6i

couroi-cours uplotnjat' konopatku. V I I .

projti skvoz' stroj; — pol.

I.

isc, pïyn^c, zeglowac, (— un bord) halsowac, lawirowac, (— sur son ancre) bye znoszonym z kotwicj, dryfowac na kotwicy, (— terre à terre) zeglowac wzdtuz brzegu. II. (à — !) dalej, dalej !, z w a w o wybierac luz !. III. kursowac, kierowac siç. I V . bieg wody, kierunek wody. V . rozcijga siç, rozprzestrzenia siç. V I . dychtowac, klimowac, konopic, uszczelniac. V I I . biec przez rozgi; —

serbocr.

I. ploviti, (—sur

son ancre) orati na sidru, (— terre à terre) ploviti uz obalu. III. gusariti.

IV.

tea.

V.

protezati se. V I . nabijati; —

basque I. itsasoan (urez) ebili ; — turc I. yiiriimek. III. korsanlik

serie et de sculpture pour l'embellissement de l'arrière », GUILLET; cf. lisse ; 2. pièce horizontale fixée en haut du tableau et qui maintient la miche et le ma let (cf. ces mots) (BEAUDOUIN, Bateau de Berck, p. 1 1 8 ) . it.

coronamento

grinalda [1];

[1];

— cat.

coronament

[1];

— port.

[ 1 ] ; — roum. coronament [ 1 ] ; — bret. kurunadur

— angl.

taffarel, taffrail

[ 1 ] ; — néerl.

kroonlijst [ 1 ] , bovenheklijst [ 2 ] ; — ail. suéd. akterstàv

[ 1 ] , hackbràda

hakkebord,

Hackbord [ 1 ] ; —

[ 2 ] ; — dan.

tfverste

kant

[ 1 ] ; — norv. hakkebrett [ 2 ] ; — russe gakabort [ 1 ] ; — pol. korona, ozdoba rufowa, nadburcie rufowe [ 1 ] ; — serbocr.

SiaSpofiéo),-à) (K. galerija [ 1 ] ; - gr. jj Kopajvr] (to KaXKam) [1]. (— sur son ancre) (K. aepvot TO aiSepo), (— terre à terre) napanXeco rrjv aKTTjv. II. ¿Kevya>, couroy, v. couroi (à — !) Spàpo>>. III. Kovpoeva). couroyer, v. tr., forme: coura-; enduire de couroi (cf. ce couroi, s.m., forme: corroi, couroy; enduit gras employe mot): 1 7 8 3 «couroyer, donner le couroi», Encycl. M. sur les navires: 1 6 7 8 «courée ou couroy est une comMar. position de suif, de soufre, de résine, et de verre brisé, courpet, s.m., [lat. corbis, «corbeille»] terme désignant les dont on frotte les Vaisseaux, quand on les met a l'eau, bateaux marchands de la Dordogne (BOMBAL, on que l'on veut faire un voyage de long cours, afin de Haute Dordogne . . . gabariers, p. 105). F.B. conserver le bordage, et le deffendre des vers qui *courrade, s.f., (sens incertain) «les garrides et cours'engendrent dans le bois, et le criblent. On dit, donner rades », In vent. ms. de la nef Sainte-Marie Bonaventure, la Courée à un bastiment, ou le suifver», GUILLET; in JAL, s.v., garride. syn. courée. courratier, v. courtier courrau, courrault, v. courau roum. unsoare; — angl. pitch, stuff, slush ; — suéd. altadlera; — courre, v. courir dan. skibssm0relse ; — nor v. kitt; — russe zirnaja obmazka; — pol. smar okrçtowy; — gr. TO ¿7trtXeipfjLCt. *courre, s.f., amarre, peut-être faite de cuir: 1 3 6 4 «lequel Jehan... brisast une courre, alaquelle estoit estachie une *couroir, s.m., I . forme: courroir; (terme de galère) étroit nef», Arch, nat., J J 98, pièce 257. plancher soutenu par les rayoles le long et à l'extérieur courret, v. courée du bordé des galères; il a remplacé les arbalestrières (cf. ce mot) et, comme elles, sert de poste aux soldats ; courrier, s.m., petit bâtiment armé (LNTRÉ). 2. formes: courroir, corréour; sur un navire rond, *COUrrière, s.f., syn. de couroir (cf. ce mot 2): 1 5 e —i6 c s. entrepont, passage latéral d'un entrepont, puis couloir: « [navire] bouclé du davant jusques au mast, et deux 1 2 4 6 « [navie ] haute en correour VI paumes et demi », courrieres autour, et une boucle darriere», in BERNARD, in JAL; 1 7 e s. «la plupart de nos vaisseaux, outre Navires... Bordeaux, t. I, p. 330. l'estive, ont encore un étage que nous appelions le courroir, v. couroir courroir dans lequel il estoit permis autre fois de cours, s.m., [lat. cursus] formes: cor, cors, court; 1 . syn. mettre des marchandises : veu qu'on ne se servoit point de course 2: 1 6 e s. « Il a tousjours entretenu sept ou de canons pour la deffence du navire», D E LORME, huict gallères... allant tousjours en cours et faisant Traité sur la Marine, f ° 80 v ° ; 1 8 2 0 «couroir,... sorte toujours prises », BRANTÔME, t. II, p. 18 ; 6 févr. 1 6 7 9 de passage étroit entre la chambre et les soutes d'un « . . . un traite avec le Roy pour armer quelques-uns des vaisseau, communication resserée, rétrécie sous des vaiss. de Sa Maj. en cours, dont le tiers des prises ponts», WlLLAUMEZ; syn. courrière; cf. couloir 2, doit revenir à Sa dite Maj.», Ordres du Roy, vol. coursive 2. XLVII, in JAL; loc. aller à cours: aller en course: esp. callejon [ 1 ] ; — angl. alleyway, passageway [ 2 ] ; — 1 6 5 9 «aUer à cours, ou aller courir et escumer la all. Verbindungsgang [1]; — sued, gangbrâda [1]; — russe mer», DUEZ, Diet, ital.franç., s.v. cours; armer en ~ : pomost [ 1 ] ; — pol. zejsciowka [ 1 ] ; — serbocr. obodnica [ 1 ] ; — cf. armer-, faire le ~ : faire le métier de corsaire, ou gr. o SiâSpo/uoç [2]. faire la guerre au corsaire ( 1 6 8 8 , in FEW, t. II, 2, 1 5 7 8 b); 2, distance parcourue pendant un voyage; couronne, s.f., [lat. corona ] 1 . syn. de pendeur : 1 3 8 6 on parle généralement de long cours, par opposition au «item de couronnes fournies de tailles et de coulloirs », cabotage (cf. ce mot): 1 2 e s. «une lanterne fist li dus/ BRÉARD, C.G.R., p. 4 4 ; 1 5 2 5 «Douze couronnes de 1 Mette en sa nef el mast dessus,/Que les altres nés la cornailly et boissetz . . .», Arch. nat. X A 8 6 2 1 , veissent/E emprès li lor cors tenissent», WACE, ROU, f ° 203 v ° ; cf. corona 1 ; 2. cf. cabestan I. III, 6 4 7 2 ; 1 7 e s. « . . . [il était nécessaire de] construire couronnement, s.m., 1 . partie supérieure de l'arrière des barques et des navires pour leur trafic et les décoré des anciens vaisseaux: 1 6 7 8 « c'est la partie voyages de long cours », ASSELINE, Chron... Dieppe, du haut de la pouppe qui porte les ornemens de menuigr. fioXra^apoj),

etmek; —

362

I.

nXtoj,

(— son bord)

coursaire—coursie t. I, p. 67; 1797 «un des plus grands désagrémens navire: 1298 «Il s'assamblent .XX. nefs ou .XXX. de la navigation, est la corruption de l'eau douce qu'on ensemble, de ces courseaus; et vont cinq ou six milles est oblige de boire, dans les voyages de long cours », l'une loins de l'autre», MARCO POLO, chap. CLXXVII, Voyage de La Perouse, t. I, p. 1 9 7 ; capitaine au long p. 652, éd. PAUTHIER. cours : cf. capitaine II 19 ; 3. direction empruntée par course, s.f., [lat. cursa] 1. route suivie par un bateau, une rivière: 1549 «le cours de Nilus ... Destourner voyage par mer (cf. cours 2): 12 e s. «Sa dreite veie e le cours ou le reu de la fontaine », ESTIENNE, Diet. sun cors pert / . . . Ki as sereinnes trop entent », WACE, fr.-lat.\ 4. en terme de construction, rang continu de Brut, vers 762 et 764, t. I, p. 44, éd. ARNOLD; 1 4 ^ . préceintes, dMoires, de bordages, etc. (1740—1744, «si se desancrèrent et levèrent les singles, et se misent OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 167 r°); 1 5 7 6 «il fault aval vent. Si furent moult tost eslongié, et vinrent de audict navire trois cours de serres de chacun bord à celle course prendre terre et ferir ou havene de Harfluos son fondg qui porteront dix poulces de leze et trois en Normendie», FROISSART, Chron., t. VIII, p. 238, poulces d'espoisseur», BRÉARD, DOC. relat. mar. norm., éd. LUCE; 1797 «je devais terminer ma course par rep. 3; syn. virure\ 5. (arch.) cours de tref\ le tref lâcher à l'île de France », Voyage de La Pérouse, t. IV, p. proprement dit, sans ses bonnettes. Le cours de tref 2 2 2 ; 2. navigation que font les bâtiments de guerre de remplissait la fonction de voile de grand vent, de l'Etat, ou certains navires particuliers, autorisés à armer mauvais temps, de cape ou de panne (BERNARD, en guerre pour combattre les bâtiments ennemis, les Navires... Bordeaux, t. I, p. 340—341): 29 juin prendre, les couler, les brûler, ou les amener dans un 1493 «... e de cor deu tref am très bonetes», port, ou ils sont considérés comme le butin des vainIbidem, t. I, p. 340, note 6 1 7 ; cf. corpus 2; syn. queurs: 1 2 7 0 «tant bâtiments pontés que galères, ou parfois au 16 e s. de papefic. autres navires, grands ou petits, qui seroient en course pour porter quelque dommage ou exercer quelque it. corsa, lungo corso [2 ] ; — esp. corso, (faire le —) ir en hostilité, soit contre quelque portion des états de l'émir corso [ i ] , rumbo (long —) viaje de altura [2], flujo, des croyants... soit contre quelqu'un des habitants descorriente, curso [3 ] ; — cat. cors, cós, (armer en —) armar en dits lieux», BELGRANO, Documenti... San Ludovico, cors, (faire le —) fer el cors [1], cors, cós, curs [2, 3]; — p. 384; 1 570 «... pour rompre les courses et oppresport, corso, (aller à —) andar a corso, (armer en —) armar em corsario, (faire le —) fazer corso, fazer guerra ao corsario sions que les turcs... font journellement le long des [ i ] ; — roum. cursä, (aller à —) a pleca ûi cursä, (faire le —) costes de Prouvence et Languedoc», FORBIN,Instruca face räzboi de cursä [1], (long—) lungä cursä [2], cursul tion, f ° i r°; 1673 «le roy... a faict équiper trois (apei) [3], filä [4]; — bret. (long —) hir-hentad [2]; — angl. vaisseaux de guerre à La Rochelle lesquels sont présenprivateering, (armer en —) to commission for privateering tement en course pour donner la chasse aux corsaires [ i ], (long —) deep sea navigation, foreign trade [ 2 ], stream, ennemys», Arch. nat. (marine), B 7 50, f ° 1 3 4 v°; watercourse [3], streak, strake of planks [4], mayne corse, 1686 « L'Heureux, plus propre en corps d'armée qu'en main cours [5]; — need, kaapvaart, commissievaart, (faire course », Arch. nat. (Marine), G 7, f 0 1 7 r° ; syn. cours 1 ; le —) ter kaap varen [1], tocht, reis, (capitaine au long—) cf. cursa, cursus 1 ; 3. cours d'un fleuve: 16 e s. «Courkapitein van de grote vaart [2], loop [3], gang [4], stormzeil [5] ; — all. (aller à —) kreuzen, auf Kaperei fahren, taux vineux adieu, plaines herbeuses,/ Course de Loire (armer en —) zur Kaperei ausrüsten [1], (long —) weite aux rives sablonneuses», JAMYN, Oeuvr. poét., p. 143. Seereise [2], Wasserlauf [3], Gang Piaken [4]; — sued. (faire le —) vara sjòrvare, fora piratkrig [i ], dygns etapp [2], riktning [3], längd [4]; — dan. (armer en —) udruste til kaperi [1], langfart, overstfisk fart [2], retning [3]; — norv. rute [ 1 ] ; — russe krejserstvo, kaperstvo, (aller à—) otpravit'sja na kaperstvo, (armer en —) vooruzit dlja kaperstva, (faire le —) zanimat'sja kaperstvom [1 ],plavanie, (long —) dal'nee plavanie [2], napravlenie tecenija [3], pojas oblivki sudna [4] ; — pol. bieg, kurs, droga, trasa, (aller à —) lawirowac, wyprawiac siç na kaperstwo, (armer en —) uzbroic siç na wyprawç kaperskj, (faire le —) uprawiac kaperstwo, zwalczac kaperstwo [ 1 ] , (long —) zegluga wielka [2], bieg rzeki [3]; — serboer. (faire le—) gusariti, boriti se protiv gusara [r], (long —) duga plovidba [2], tok [3]; — basque laster [3 ] ; — gr. rj naTaSpo/uij, (armer en —)

i^OTiXi^œ 7ipôç KaraSpOfirjv [1], JJ nomonXoia [2], Ó povg, TO peïêpov (K. TO vepoavpfirj) [3], rj a tipa [4]-

coursaire, v. corsaire *coursal, adj. pris subst., bon marcheur, en parlant de

it. corsa, rotta [1], corsa, (aller en —) corseggiare, andare in corsa [2]; — esp. corso [2], curso [3]; — cat. anada [i],cors, cós, curs [2, 3]; —port, rota [1], corso [2], curso[3];— roum. drum [1], cursâ [2], cursul [3]; — bret. redadeg [1], kourserez [2], red (eur ster) [3]; — angl. voyage, course [1], privateering [2]; — néerl. zeiltrek [1], kaapvaren [2], loop [3]; — ali. Raperei [2]; — suéd. kurs [1], sjôtig [2], stromriktning [3]; — dan. fart, togt [1], kapertogt, kaperi [2], l«tb [3]; — norv. langfart [2] ; — russe plavanie [1], krejserstvo, korsarstvo [2], napravlenie tecenija [3]; — poi. droga przebyta [1], bieg, kurs, droga, trasa [2], bieg rzeki [3] ; — serbocr. put [1], napadaj, porob, gusarstvo [2], tok [3]; — basque bide, (h)uiezko [1]; — turc sefer [1],

korsanlik [2]; — gr. T] SiaSpofirj [1], 77 KaTaSpo/uf/ [2], ó povç, TO peïOpov [ 3 ].

courserot, s.m., petit pirate ( 1 6 1 1 , COTGRAVE). coursie, s.f., [it. corsia] formes: ac(c)ourcie, a(c)coursie, corcye, corsie, courcie; (terme de galère) passage 363

coursier—coursive

établi au milieu d'une galère, entre la proue et la galères sont de différends, calibres, et ont quantité poupe, pour aller de l'une à l'autre de ces extrémités. Ce d'autres défauts considérables qui peuvent porter passage consistait en un couloir large de deux pieds enpréjudice à la galère, il est nécessaire que vous teniez viron, composé de planches fixées entre les deux la main que led. fondeur travaille promptement à rangées des bancs du navire à rames, et de planches en faire d'autres... beaucoup moins pesants que ceux verticales qui faisaient de chaque côté une muraille qui y sont», Arch. nat. (Marine), B 6 2, f ° 86v°; haute d'environ deux pieds (JAL) : 1515 —1522 « et s'il 1678 «coursier est le canon d'une galère qui est loge se treuve soubs le vent mettra la pene et tirera deux sur l'avant, pour tirer par dessus l'éperon, et qui porte coups d'artillerie tenant ladicte pene ou corcye», de baie 33. à 34. livres», GuiLLET; syn. canon de CONFLANS, p. 56; 16 e s. «Afin qu'il demeurastplanté coursie-, 2. canon de chasse des chaloupes canonnières sur l'Acourcie, / Brave pour commander, et raccourcir (1783, Encycl. M. Mar.): « ce mot dans la dernière sa vie», BELLEAU, t. II, p. 71 ; 1622 «cette coursie est partie du 18 e siècle et des premières années du 19 e comme la riie de la galaire, par laquelle on va d'un bout est exactement le synonyme de notre moderne "pièce de à l'autre, large de deux pans au commencement du chasse", canon disposé pour tirer vers l'avant», tabernacle... E t la coursie continuant jusqu'au joug de GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.; III. bâtiment proue, s'eslargit d'environ un demy pan pour la comléger et rapide, souvent armé en course (GUILLEUX LA modité du canon de coursier», HOBIER, Constr. d'une ROËRIE, Notes, s.v.). gallaire, p. 27; 1635 «accoursie, coursie, passage, voie it; I. corsia [ 1 ] ; — esp. I. crujia [ 1 ] ; — cat. I. cossia [ 1 ] ; planchée, de prouë à pouppe, an un vaisseau de mer », — port. I. coxia [1, 2]. II. canhào de caca [ i ] , c a n h â o d e MONET, s.v. accoursie; 1678 « coursie est un intervalle caça, bombardeur [2]. III. corsario; — angl. I. corsia [1]. ou passage d'un pied et demy, qui règne dans une II. coursier [1], b o w chaser, chase gun [2]; — ne'erl. I. loopgang [I]. II. jaagstuk, jager [1, 2 ] ; — all. II. galère, de prouë à pouppe, entre les bancs de main Bugstiicke, Jagers [ 1 ] ; — suéd. I. gingbrada [1 ], kanonplats droitte, et ceux de main gauche», GuiLLET; syn. coursier I 1 ; cf. coursive, et correrium 1, corridorium, [2], dak [3]. II. jaktkanon [2]; — dan. II. jagerkanon [ i ] ; — norv. II. jagerkanon [2]; — russe I. kurseja [1], curritor; loc. canon de coursie: syn. de coursier I I 1 : i 6 e s . orudijnyj banket [2]; — poi. I. korytarz pomieszczen [1]. «recommença sa salve aussi belle et furieuse que II. kanony, kartauny [1 ] ; — serbocr. I. korsa [1]. II. kursir, devant, des canons de courcie de seize galeres et des korsjer [1]. III. brzi brod. autres pieces d'arquebusades, tellement que tout *coursier, adj., forme: cor-; bon marcheur, en parlant estoit en feu », BRANTÔME, in LlTTRÉ. d'un bateau: 13 e s. «Si la metez en un batel corsier», Bibl. nat., ms. fr. 860, f ° 122 v°; s.d. «une petitenef it. corsia; — esp. pasillo, callejon; — cat. cossia; — port, coxia; coursiere aussi comme gabie», in GODEF., s.v. corsier; — bret. riboul, trépas; — angl. (canon de —) corsia, coursier; — ne'erl. loopgang, loopbrug, (canon de coursie) jaagstuk; — syn. coursoire. suéd. g l n g b r y g g a ; — russe kurseja, (canon de —) kursejnaja coursière, s.f., forme : corchière ( 1 6 1 1 , COTGRAVE, s.v.) ; puska; — pol. korytarz pomieszczeri, pomost komunikacyjny; 1. anciennement syn. de coursie: 1359 «Item, iiij — serbocr. (canon de —) kursir; — turc corsia. poulies dites patagues pour la coursière», Bibl. nat., ms. fr. 26002, n° 824; 1382—1384 «en laquelle coursier, s.m., [vénitien corsia, de corso, «cours»] gallée il faut XXIX baneques, la coursière, toutez les formes: -cier, acoursier; I. (terme d'architecture bandes », BRÉARD, C.G.R., p. 48 ; 2. construction en navale) 1. (terme de galère) syn. de coursie'. 1677 forme de pont-levis, établie du gaillard au grand «coursier, est comme la riie de la galere, sur lequel on mat pour faciliter la circulation pendant un combat va d'un bout à l'autre, large d'environ un pied et (on dit aussi pont de coursière): 1643 « pont de demi », DASSIÉ, Arch. Nav., p. 117 ; 2. espace coursiere, pont levis et couvert dés le gaillard jusques aménagé à l'avant et au milieu d'une chaloupe pour au chasteau de prouë, servant pour le combat », y établir un canon: 1687 «courcier est un terme de FOURNIER, Hydr., p. 5; 1754 pont mobile galère ; mais qui se peut dire icy puisque l'on fait des chaloupes qui ont des courciers, c'est à dire un lieu à dont on se sert dans une action sur mer, pour la prompte l'avant et au milieu du vaisseau ou l'on met une piece communication d'une partie du vaisseau à une autre », de canon en batterie», DESROCHES; cf. infra II 2; Encycl. 3. sur les galiotes à bombe, sorte de pont situé au milieu esp. callejon [2]; - cat. cossia [ 1 ] ; — bret. pont-redadek de leur largeur d'un gaillard à l'autre (1740—1744, [2 ] ; — angl. gangway [2 ] ; — ne'erl. valbrug [2 ] ; — suéd. vindbrygga [2]; — dan. kobrygge [ 1 ] ; —serbocr. korsa [1]. OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 167 v ° ) ; II. (terme d'artillerie) 1. canon de gros calibre placé à l'avant de *COursif, adj., syn. de corsaire 1: 13 e s. « Et fut remés entre la coursive d'une galère pour tirer en chasse: 1636 les Sarrasins/Devant Bordelle, en un challant corsif », «coursiers sont grand Canons de fonte verte», Romans de Garin le Loherain, t. I, p. 159. CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 4 1 ; 1670 « . . . et coursive, s.f., forme: -cive; 1. pièce de bois assurant la comme les coursiers qui sont à présent sur lesdites liaison intérieure du vaisseau: 1687 «courcives, se dit 364

coursoire-coussin encore en parlant des serre-gouttières », DESROCHES ; cf. serre-gouttiere ; 2. demi-pont pratiqué à l'avant et à l'arrière de chaque côté de petits bâtiments non pontés ( 1 6 8 7 , DESROCHES); 3. passage ménagé dans les soutes d'un navire, pour faciliter la circulation: 1783 « coursive..., passage étroit que l'on pratique entre les soutes, pour faciliter le service des poudres pendant un combat », Encycl. M. Mar. it. coriero, corridore [5]; — cat. corredor [3 ] ; — port, meia coberta [2], coxia [3]; — roum. culoar [3]; — angl. clamp [1], half deck [2], alleyway, passage [3]; — néerl. zetweger [1], plecht [2], doorgang [3]; — ail. Kuhl, Laufbriicke [2], Walegànge [3]; — suéd. halvbrygga [2], gângbord [3]; — dan. ltfbebro [1], halvdœk [2]; — norv. halvdekk [2], langskipsgang [3]; — TU\Si' valcr vcjs [1], prohod [3]; -gr. B S Î o S o ç ( k , TO' aoKam) [3]. *coursoire, adj., pris subst., forme: cur-: bon marcheur, en parlant d'un navire: fin 12 e s. « Il issirent des granz nés et se mistrent en petites nés cursoires», Gestes Phelippe, p. 312 ; syn. coursier. *coursouer, s.m., canal de la pompe d'un vaisseau (1611, GOTGRAVE). *coursouoir, s.m., syn. de courue : 16E s. «Rhizotome estoit acropy sus le coursouoir », RAB., liv. IV, chap. 63, p. 254, éd. MARICHAL. court, v. cours court, courte, adj. m. et f., 1. se dit d'un coup de canon dont le projectile tombe à la mer en-deçà du but; 2. se dit d'un bâtiment dont le rapport longueur largeur est en dessous des pratiques courantes : 1677 «La Maligne, forte de bois, un peu courte, porte bien la voile et navigue bien», Arch. nat., (Marine), G 5 , p. 4 1 ; 3. vent court: un navire a le vent court, quand il n'atteint que difficilement, à la bordée, le point vers lequel il se dirige (LLTTRÉ) ; 4. mer courte : se dit quand la houle a peu de longueur ou quand il y a peu de distance d'une crête à l'autre des vagues (LE CLÈRE, Glossaire).

de chascun de leurs hostieux... ou ceulz ou la grigneur partie s'acordera... puissent oster et mectre, toutes heures qu'il leur plaira, couratiers et yceulx présenter au dit prévost, lequel les face aploigier et faire serement que bien et loyalment eulx meuront le dit courratage, au droit de chascun. Et ne porra le dit prévost ne autre oster ne mectre couratiers, fors ainsi», in FRÉVILLE, t. II, p. 1 0 5 ; 1549 « U n g courtier de quelque chose que ce soit, qui moyenne et va et vient de l'une partie à l'autre pour faire faire quelque marché », ESTIENNE, Dict. fr.-lat.\ 1619 « . . . Marchands estrangers, et forains, qui se servent desdits Corretiers pour l'achapt et choix des vins qu'ils désirent, et pour l'affret des navires, troques et ventes de leurs marchandises, et leur attribue on certains droits sur ladite vente, et achapt », DARNALT, p. 23. it. sensale, mediatore (marittimo), mediatore in noleggi; — esp. metiador, corredor; — cat. corredor; — port, corretor; — roum. curtier, agent maritim; — bret. kourater-mor; — angl. sea broker, ship broker; — néerl. scheepsmakelaar; — ail. Schiffsmakler; — suéd. skeppsmàklare ; — dan. skibsmsegler; — norv. skipsmegler; — russe makler, posrednik, broker; — pol. makler (okrçtowy); — serbocr. posrednik, mesetar; o vavrofiea'nr]^. — /»nriskele emini; — gr. o fieavri]ç(K. courtine, s.f., (terme de pêche) installation de pêcherie faite de filets sur palis formant parc, d'où leur nom qui évoque des tentures (BERNARD, Navires... Bordeaux, t. I, p. 195, n. 77): août 1 6 8 1 «les mailles des bas parcs, ravoirs, courtines et venets auront deux pouces en quarré, et ils seront attachés à des pieux plantés à cet effet dans les sables, sur lesquels le rets [Î/V] sera tendu sans qu'il y puisse être enfoui », Ordonn. de la marine, liv. V, titre III, art. 2, in ISAMBERT, t. XIX, p. 358.

courvette, v. corvette cousaire, v. corsaire cousset, v. calcet coussin, s.m., [anc. fr. cossin, coissin, du bas lat. coxinum] it. corto [ 1 ] ; — esp. corto [ 1 ] ; — cat. curt [ 1, 2 ] ; — port. terme générique désignant diverses sortes de garnitures : curto [1]; — roum. scurtâ [1]; — bret. berr [1, 2]; — angl. 1 8 4 8 «on appelle, en général, coussin, un corps qui sert short [1], tubby [2]; — néerl. kort [i],schraal [2]; — suéd. à garantir d'autres corps de frottements, ou, en d'autres minusskatt [1], kort [2], motig [3y,— dan. kort [2], skral cas, à adoucir ces frottements. Les coussins sont, [3]; — norv. dlrlig [3]; — russe nedoletnyj [1], korotkoe [2], krutoj [3]; — poi. krótki [1], przeciwny [3]; —serbocr. ordinairement, faits en bois tendre, tel que le peuplier (pre)kratak [1], kratak, kusast [2]; — basque labur [1, 2]. ou le sapin... On fait, aussi, des coussins... avec des bouts de filin», BONNEFOUX et PARIS; 1. coussin courtbaston, v. courbâton d'amure : tissu de bitord qu'on met sur le plat bord du courtier (maritime), s.m., formes: corretier, cour(r)atier; vaisseau, afin d'empêcher que la ralingue de la voile nom usuel des officiers ministériels que les textes ne s'y coupe, ou sur le beaupré pour recevoir le frotteofficiels appellent courtiers interprètes et conducteurs ment de certaines manoeuvres ( 1 7 5 4 , Encycl.): 1687 de navires. Les titulaires de ces charges, nommés par «coussin d'amurre, se dit d'un tissu de bitort que l'on le gouvernement, ont le monopole de la conduite des met sur le plat-bord du vaisseau, ou [«V] porte la navires, c'est à dire des formalités imposées aux navires Ralingue de lavoile [sic] pour l'empescher de se faisant escale dans le port, y compris la traduction des couper», DESROCHES; 2. ~ de barre: pièce de bois pièces à produire (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, placée en garniture des barres le long des mâts pour s.v.): 1 341 «Nous leur avons octroié et octroions que protéger les haubans (1740—1744, OLLIVIER, TV. les dis marchans et gens, tous ensemble ou un marchant î6j

coussinet-coutelet de constr., f ° 168 r°—v°; 3. ~ de beaupré: pièce de bois sur laquelle repose le pied du mât de beaupré (Ibidem, f ° 168 r°) ; 4 . ~ de bitte : garniture de bois protégeant le câble: 1 5 7 6 «plus il luy fault une bitte avec les couessins ediffiée comme il appartient», B RÉ ARD, Doc. relat. mar. norm., p. 4 ; 5. ~ de canon : billot de bois qui soutient la culasse ( 1 7 0 2 , AUBIN): 1783 « gros coin de bois tronqué, on le met sous la culasse du canon qu'il sert à élever ; et lorsqu'on veut pointer la pièce, on se sert, par dessus, de coins de mire », Encycl. M. Mar. ; 6. ~ de canot, ~ de chaloupe : gros coins de bois servant à maintenir les chaloupes ou les canots embarqués ( 1 7 4 0 — 1 7 4 4 , OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 168 v ° ) ; 7 . ~ d'écubier-. morceau de bois tendre placé a l'extérieur et sous les écubiers pour adoucir les frottements du câble (1848, BONNEFOUX et PARIS); 8. ~ d'élongis: syn. coussin de barre, coussin de mât, coussin de tête de mât (cf. supra et infra)-, 9. ~ de mât, ~ de tête de mât : garniture des mâts analogue au coussin de barre (cf. supra) ( 1 7 9 4 , RÖDiNG).

dans le contrat lui-même: 1 7 e s. «Par le reglemens de l'une et de l'autre mer les asseuréz sont tenus de courir le risque de la huitiesme ou de la dixiesme partie de leur fond y compris le coust de l'asseurance qu'en Ponant on nomme primeur ou la prime», D E LORME, Traite' sur la Marine, f 0 2 21 v°.

couste, v. côte Cousteau, s.m., dune: 1 7 e s. «les Flamands nomment dunes les cousteaux de sable qui s'élevent au bord de la mer et empeschent que les vagues n'entrent sur terre», Bibl. nat., ms. fr. 1 9 1 1 0 , p. 45 5.

coustelas, v. coutelas *Cousteyre, s.f. et adj. f., 1. campagne de pêche hivernale (in FEW, t. II, 1, 1 2 4 9 b); 2. état de la mer permettant aux plus petites barques de pêcher (Ibidem).

coustière, v. costière couston, v. coston coustoyer, v. côtoyer

coustran, coustren, v. goudron couteau, s.m., partie saillante du faux étambot, et mèche du gouvernail qui lui est opposée ( 1 7 9 4 , RÒDING): 1820 «on désigne dans quelques ports, sous le nom de it. scassa verticale del bompresso [3], cuscino della bitta couteau, la partie fine et saillante du faux ou contre[4], cuscinetto d'incappellatura [9 ] ; — esp. coxin del baupres etambot, de meme que celle de la mèche de gouvernail, [3], almohada de palo [9] ; — cat. coca ; — port, raposa [1], opposée au contre-étambot, pour faciliter l'angle que le coxim de enxarcia [2 ], trempe do gurupés [3 ], almofada das gouvernail fait tribord et bâbord, avec le plan diamétral habitas [4], almofada [5], coxim do mastro [9]; — d ' u n v a i s s e a u », W L L L A U M E Z . roum. leagänul bompresului [3], cavalet [6]; — bret. torchenn [1, 2, 3, 4], yenn-ganol [5], yenn-ganot [6], it. smusso (del timone); — cat. gondo, góndol; — angl. back, yenn-wern [9]; — ungi, tack chaffingmat [1], bolster [2], bearding; — néerl. messing; — ail. Kante, (— de l'étambot) bowsprit step, bowsprit bed, bowsprit pillow [3], fir-lining Kante des Hinterstevens, (— du gouvernail) Kante des of bit, doubling of bit [4], bolster of hause hole [7], bolster Steuers; — dan. sai; — norv. (ror)sale; — serbocr. strseci dio [8], pillow of mast [9]; — nitri, gespekte mat [1], küssen (krmene) statve ; — turc topuk ignecigi. op de langzalings [2, 9], oven [3], betingkussen [4], coutel, s.m., (terme de pêche) «morceau de plomb fixé sur stelwig [j], klampen [6]; — all. Leikkissen [1], Spur des la manche du filet pour la maintenir ouverte », Bugspriets [3], Küssen der Beting [4], Stellklotz einer ALIBERT, G lo SS. languedoc. Kanone [ j ] ; — suéd. matta [1], vantskydd (matta) [2], bogsprötsstöd [3], betingskalv [4], svanskolv [5], bltskrl coutelas, cous-, s.m., [it. coltellaccio, V L D O S , Prest., [6], mastmatta [9]; — dan. salingspude [2, 9], bedingspude p. 3 6 7 ] 1. syn. de bonnette en étui (cf. bonnette 2): [4], st^ttekilesleje [ j ] ; —norv. salingspute [2],beddingspute 1 6 7 8 «coutelas ou Bonnettes en E t u y . . . », GUILLET; [4], stöttekilens leie [5], mastekile [9]; — russe oplëtka 2. pièces du berceau sur lesquelles s'appuient les façons plansija [1], poduska pod vanty [2], poduska pod spor d'un bâtiment qu'on lance à l'eau ( 1 7 4 0 — 1 7 4 4 , busprita [3], poduska na biteng-kraspice [4], orudijnyj OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 1 6 9 r°); 3. baston de klin [ 5 ], sljupocnye kil*bloki [6 ], poduska pod vanty na topa coustelas (prov.): cf. bâton II 3. macty [9]; — pol. toze dziobnika, bukszprytu [3], toze pachotka, betingu [4], foze dziaîa, laweta [5], poduszki it. coltelaccio [1]; — angl. studding sail [1], shores [2]; lodzi [6], poduszki siodia, salingu [9]; — serbocr. oplet — néerl. lijzeil [1 ], stapelbok [2 ] ; — ail. Marssegel, Bramlee[I], sedlo za camac [6] ; — ff. TO napà^vXov [4]. segel [1]; — norv. leseil [1], beddingsstykker [2]; — russe

marsa-lisel', bom-lisel' [1], kopyl'ja [2]; — poi. bonet [1], tor spustowy [2]; — serbocr. podloga [2] ; — turc kordelesa, kordelisa, kordaliça, kurte-laça, kurtelaca, kunlaça [1]; —gr. (k. rj KovpreXóraa) [i]. coutelet, s.m., 1. dans la construction des barques de it. cuscinetto, sopporto; — bret. kib; — all. Lagerschale; pêche du Languedoc, planchette parfois fixée au— suéd. lagerskal; — norv. kile; — russe podsipnik; — gr. Tj dessous de la planche inférieure des flancs, pour rendre inavxkvia. le plafond plus horizontal (WESTPHAL-CASTELNAU, p. 13 5); 2. (terme de pêche) sorte de goulet ou entrée *coust (de l'assurance), s.m., syn. de prime, payable au des b o r d i g u e s ( 1 8 2 7 , B A U D R I L L A R T , p. 1 2 1 ) . comptant ou à terme. Il en est souvent donné quittance

*coussinet, s.m., petite pièce de bois introduite à force entre les baccalats au-dessus de la tapière pour les arc-bouter ( 1 7 4 0 — 1 7 4 4 , OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 1 6 9 r°).

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coutine-crabe coutine, coutonine, v. cotonnine coutrillon, s.m., type d e bateau sur le canal du M i d i (LITTRÉ). couture, s.f., [bas lat. consutura] f o r m e : eus-; 1. (arch.) syn. d e calfatage (JAL); 2. distance entre deux b o r d a g e s : 1 2 e s. « D u n e veïssez nefs e f f u n d r e r . . . Custures fruisser et bors fendre», WACE, Brut, 4 2 5 7 , in KELLER, p. 223; 1680 «le poids du vaisseau faisant presser les coutures, il seroit difficile de les calfater», Arch. nat. (Marine), B 2 4 2 , f ° 79 r°; 1 7 9 7 «la frégate fit un peu d'eau, pour la première fois depuis notre départ de France; mais j'en attribuai la cause à quelques coutures de la flottaison, d o n t l'étoupe s'était pourrie», Voyage de la Péronse, t. II, p. 3 1 2 ; syn. (en Méditerranée) commun; loc. couture ouverte-, 1687 « ~ ouverte, se dit lorsque l'étoupe qui avoit été mise par le calfat entre deux bordages est sortie», DESROCHES; fausse couture: couture plus large en dedans qu'en dehors (1740— 1 7 4 4 , OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 169 r°); 3 . (terme de batellerie de la Loire) expression s'appliquant au m o d e de contact des bordés à clin (BEAUDOUIN, Enquête)-, 4 . m o d e d'assemblage des lès f o r m a n t une voile: 1783 « ~ p i a t t e , . . . couture que font les voiliers, en assemblant les lais des voiles, les faisant se croiser l'une sur l'autre d'un pouce; de sorte qu'elles se trouvent doubles: on les pique encore quelquefois par une espèce de faufilure, à petits points, dans le milieu d e la couture. Couture ronde, couture simple qui assemble les lais des toiles a voiles, lais a lais : on ne s'en sert que pour les menues voiles », Encycl. M . Mar. it. comento, cimento [1], comento [2], cucitura [4]; — esf. costura [2, 4 ] ; — cat. costura [2], costura, (—plate) costura plana, (— ronde) costura rodona [4]; —fort, costura [1, 2, 4 ] ; — roum. harmuz, (— ouverte) cusâtura deschisâ [2], cusâtura [4]; — bret. gremm [2], grî, gwri, kraf [4] ; — angl. seam [2, 4], (— ouverte) open seam [2]; — néerl. (— ouverte) open deknaad [2], (— plate) piatte naad [4]; - ail. Naht [2, 4], ( - ouverte) offene Naht [2]; — suéd. nit [3], sôm [4]; — dan. spraekke, sammenfajning [2], klinkbygget klsedning [3], nid [4]; — norv. klinkbygd

[3], sy [4]; — russe paz, sov [2], sov [4]; — poi. szew, poklad, (— ouverte) szew otwarty [2], poszycie, budowa na zakladkç [3], szew, (— plate) szew plaski, (— ronde) szew na okrçtkç, (— simple) szew pojedyriczy [4] ; — serbocr. slubnica, kimenat, trenica, (— ouverte) izisla kucina [2], dvojno sivanje poruba [4]; — turc dikis [4 ] ; — gr. 17 patprj,

à àpfiôç

[2].

couverées, s.f. pl., (terme d e pêche) type de filet utilisé en basse Loire : 1 7 5 4 « ~ . . . , ces rets servent à faire la pêche des feintes pucelles ou fausses aloses, que les pêcheurs n o m m e n t ici couverts», Encycl.; syn. feintiers. couvers, couvert, v. couverte couverte, s.f., formes : couvers, couvert; 1. dans le Levant,

syn. de tillac, pont: mars 1 2 4 6 «cela nave s e r a . . . haute en la premiere couverte Villi paumes, haute en la seconde couverte VIII paumes», BELGRANO, Documenti... san Ludovico, p. 6 ; 1 3 8 9 « L x j v aunes de canevas pour parchainter les couvertes d e la grant galèe, du lin et de la galiote», Arch. nat. (Marine), B 6 7 7 , n ° 24 ; i 4 c s . «ceste nave estoit de trois couvertes ou estaiges l'un sur l'autre bien composez et longs et larges », PHILIPPE D E MÉZIÈRES, Vieilpeierin, Bibl. nat., m s . f r . 9 2 o o , f ° 2 7 6 r ° ; 1622 «galéasse, comme qui diroit grosse galaire, d o n t les forçats voguent sous couverte, et au dessus d'eux y a une batterie de canons», HOBIER, Constr. d'une gallaire, p. 59; cf. celega, coperta; loc.: couverte de l'isocèle de prou: façon prétentieuse et peu usitée de désigner le tambouret (cf. ce mot), petit tillac triangulaire situé sur une galère à l'avant de la r a m b a d e et sur lequel se trouvent les grappins ( 1 7 8 3 , Encycl. M. Mar.)-, faire, mettre les armes en couverte: c'est-à-dire les apporter de leur soute sur le p o n t ; syn. pour les galères de faire le branlebas de combat (cf. armes et branlebas)-, 2 . syn. d e port: 1 2 e s. «une n e f . . . est en .j. convers [wV] tendue et amarée», Rôles d'Oléron, p. 20, éd. Z E L L E R ( i 9 o 6 ) ; 1 4 e s. «illec avoit . . . u n g port ou couverte que on appeloit Limesso en C h i p p r e » , ANGLURE, p. 80. RM. it. coverta, coperta [1]; — cat. cuberta, coberta [1]; — port, convés [1]; — roum. coverta [1]; — néerl. voorplecht [1]; — serbocr. kuverta [1]; — turc giiverte [1]. couvreau, s.m., (terme de pêche) sorte de drague: 1 7 6 9 « A quoi il faut ajouter la variété des noms [de dragues] qui viennent du jargon des pêcheurs, qui est différent dans chaque port. Ces noms sont: drague, chausse, cauche, chalut, sac de drague, bâche tramante, couvreaux, carte, corret, dranguelle ou drangelle», DUHAMEL DU MONCEAU, Traite' gén. pesées, t. I, sect. Il, p. 161. couvre-lumière, s.m., autrefois petite plaque en plomb ou en cuivre, aujourd'hui petit d ô m e en plomb ou en cuivre, d o n t on recouvre la lumiere des canons pour empêcher que rien n ' y entre (LlTTRÉ): 1 7 9 4 «couvrelumière. .. platine », RÒDING. it. copri-focone ; — esp. planchada; — angl. apron; — néerl. pladood, zundgatplaat; — ail. Platdoth; - suéd. fanghalspropp/kapell; — dan. platlod; — norv. plate; — russe pladot; — poi. otwór zaplonowy; — gr. r ó K.âXXv/Li/LLa. coyt, v. couet crabe (naviguer en), loc., dériver énormément, embarder de façon excessive; faire délibérément, en utilisant la dérive, le courant de marée, une route sur le f o n d très différente du c a p ; allusion, dans tous les cas, au crabe qui chemine aussi volontiers d e cote qu en avant (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.). roum. a ambarda excesiv; — angl. to sail crabfashion;

367

crabes—cran — néerl. sterk afdrijven, verlijeren; — suéd. driva (mycket); — norv. drive; — russe sil'no drejfovat'. c r a b e s (écraseurs de), loc., n o m que les marins du longcours

donnaient

aux

caboteurs.

L'expression

fait

allusion aux risques d'échouage que comporte la navigation

par

Notes,

petits

fonds

(GUILLEUX

LA

ROËRIE,

s.v.).

cat. cranquer [2]; — port, caranguejeiro [2]; — bref, kranketer [ i , 2]; — néerl. krabschuit, krabber [i ], krabvisser, kreeftvisser [2]; — suéd. krabbfiskebat [ i ] , krabbfiskare [2]; — norv. krabbefiskebat [i], krabbefisker [2]; — russe krabolov [I], lovec krabov [2]; — pol. krabownik [2]; — serbocr. lovac rakova [2]. fate ou aux coutures mal liées, qui rejette l'étoupe Encycl. M.

Mar.).

it. sputare (la stoppa); — esp. escupir (las estopas); — cat. gitar (la stopa) ; — port, cuspir (a estopa) ; — bret. kranchat, tufa; — angl. to spue the oakum, to work out; — néerl. (het bruinwerk) uitkauwen; — ail. (das Werk) auskâuen; — suéd. « spottar » ; —pol. wydîubac (pakuly kalfatrowania) ; — serbocr. slabo superen, koji izbacuje kucinu; — gr. ^epvéo ra aTOVTtiâ. c r a c h i n a g e , s.m., bruine, pluie fine ( M A Z E , Lang...

du

Havre).

v. intr., forme:

Lang

-ciner; bruiner

(MAZE,

du Havre).

c r a c k , s.m., type de bâtiment des mers du N o r d : 1 7 5 4 « ~ , . . . c'est le n o m que l'on donne dans le N o r d à des bâtimens à trois mâts, dont les Suédois et D a n o i s se servent pour naviguer sur la mer Baltique », Encycl. ; cf. carraque. craier, v. crayer * c r a i e r a , ae, s.f., formes: creira ( 1 4 E s., NLERMEYER), crayerius, creyera; type de bâtiment, crayer (cf. ce «Volumus quod centum naves, vocatae

pessonserae et creyeris [wV], et aliae minutae naves . . . ad opus nostrum provideantur et arestentur », Ibidem, 2 4 3 ; 1 3 8 6 «Sciatis quod assignavimus te

[Jean O r e w e l , sergent d'armes] ad viginti naves et craieras calfattatas, de portagio sexaginta et decem doliorum

et ultra, pro passagio carissimi

nostri, Johannis Richard

régis Castellae

et legionis»,

avunculi Charte de

II, in R Y M E R , ¥ aidera, t. VII, p. 501 ; 1 4 1 0

«quendam crayerium, pluribus mercimoniis et bonis in

Prucia

ficare et

...

oneratum,

versus terram Flandriae veli-

intendentem, in mari violenter abstulerunt . . . merces

...

ad villam

Har

sfluvii

venales

asportarunt», Hanserecesse, 1 e r e série, t. V, n ° 7 0 9 , p.

55 1 368

cramp ] crampon

arrondie

(1687, ~

de fer à tête

DESROCHES);

loc.

de mâture', petite barre

ployee en équerre vers les bouts, pour maintenir le mat sur ses tins pendant qu'on le travaille ( 1 7 8 3 , 1 6 7 7 «quatre douzaines de crampes

pour v e r g u e » , DASSIÉ, Arch.

Nav.,

p. 8 9 ;

~

de

carene: 1 7 8 3 « ~ , elle diffère des crampes ordinaires, en ses extrémités, qui sont plates et percées à jour pour recevoir des clous; elle est recourbée en dessus, de maniéré qu'elle s'applique sur le bois, et que cette faire effort. O n appelle aussi crampes des tacquets de fer », Encycl. M.

Mar.

it. grampia, arpione, arpese, grappa; — esp. grampa; — cat. gafa, grapa; — port. (— à chambrières ou — de mature) espera; — roum. scoaba; — angl. clamp, cramp iron, staple; — néerl. (— de mâture) mastkram, (— de carène) kielkram; — ail. Krampe, Klammer; — suéd. krampa; — dan. (— à chambrières) holdhage ; — norv. jernkrok ; — russe zeleznaja skoba, (— à ch. ou — de m.) stroitel'naja skoba; — pol. przewfoka, (— de mâture) baczki masztowe; — serbocr. spona, klamfa, (— de carène) svornjak; — turc kenet; — gr. Tj Ka/U7iij (K. TO Tanovvi). c r a m p o n , s.m., f o r m e : cran-; pièce de fer recourbée et a pointes pour assurer principalement la liaison de cranpons

qui ne

soient b o n

et fort»,

BOILEAU,

Livre des mestiers, i " c p a r t i e , tit. LXVI, art. 7, p. 1 3 7 ; 1 8 0 1 « des plongeurs ayant attachés une des extrémités de ces cables aux crampons dont o n avoit eu soin de munir ces vaisseaux . . . », CRÈVECOEUR, Voy. Pensylvanie, t. III, p. 2 6 4 — 2 6 5 .

c r a i e , v. c r a y e r

t. V, p.

[néerl.

pieces de charpente: 1 4 e s. « N u s ne puet ouvrer de

craciner, v..crachiner

mot); 1 3 4 1

s.m.,

généralement

crampe forme une espèce d'anse sur laquelle o n peut

c r a c h e r (ses étoupes), loc., se dit d'un navire mal cal-

crachiner,

cramoussailli, v. caramoussal crampe,

Encycl. M. Mar.):

(Ibidem).

(1783,

cramillies à soustenir les ancres quand on les forge, une», BRÉARD, C.G.R., p. 6 7 .

crampe à chambrières ou

crabier, s.m., 1. barque se livrant a la pêche aux crabes (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.); 2. pêcheur s'y livrant

* c r a m i l l i e , s., (sens incertain) 1 3 8 6 «premièrement, de

it. rampone; — esp. grapon, garfio; — cat. gafa, gàfio, ganxo; — port, grampo; — roum. scoabâ; — bret. krap; — angl. iron dog; — néerl. kram; — suéd. krampa; — dan. krampe; — norv. hake; — russe obojma, obvjaz'; — pol. zwora, klamra; — serbocr. spona; — basque k(h)ako, (h)ortz; — turc kenet; — gr. ij

aynvpi'ç

c r a m p o n n e r , I. v. tr., fixer au m o y e n de crampon; I I . v. réfl., se saisir par des grappins: 1 5 8 3 — 1 5 8 8 «la Regente angloise et la Cordelière se cramponèrent », ARGENTRÉ, Hist. Bretagne, p. 8 1 3 v ° . esp. I. enganchar; — cat. I. engafar, enganxar, engrapar; — bret. II. (kemer) krog; — angl. I. to clamp. II. to grapple one another; — néerl. I. krammen. II. enteren (met enterdreggen); — russe I. krepit' obojmami. II. scepit'sja krjukami; — pol. I. klamrami spajac; — serbocr. sponom zakivati. I. uevrstiti sponama. II. uhvatiti se kukama ; — turc kenedemek, berkitmek. * c r a n , s.f., 1 . syn. de carène 3: 1 6 4 3 «mettre un vaisseau en cran, c'est à dire le mettre sur le costé dessus quelque

cranage—crayer

autre vaisseau, qu'on a exprès, et ce afin de le calfader ou le suifver », FOURNIER, Hydr., p. 5 ; 1794 «mettre un vaisseau en c r a n . . . mettre un vaisseau en carene», RÒDING; 2. ressaut pratiqué dans la face d'assemblage des deux parties, supérieure et inférieure, des flasques des affûts en bois. Le but du cran était d'assurer la solidarité des deux parties du flasque au recul (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.). cranage, craner, v. carénage, caréner cranpon, v. crampon crapaud, s.m., pièce du gouvernail: 1783 « ~ , . . . c ' e s t u n e barre de fer plat... ; la tête de ce crapaud est doublement courbée, et la queue, qui est droite et plate, a deux ou trois pieds de long, dans l'espace desquels on perce quatre à cinq trous, pour la cheviller en fer, sur la barre du gouvernail . . . ; le crapaud est destiné à supporter la barre du gouvernail par sa tête, qui glisse sur le croissant, de tribord à basbord, lorsqu'on gouverne le vaisseau», Encycl. M. Mar.; cf. tamisaille. esp. grapon;

— angl.

goose-neck;

— néerl.

zwaanshals;

— norv. klo ; — serbocr. lezaj oslona (krmila).

crapaudine, s.f., 1. support en fonte d'une caronade: 1848 « Dans un affût de caronade, les crapaudines sont des supports en fonte de fer fixés sur sa semelle, pour supporter la caronade au moyen d'un boulontourillon», BONNEFOUX et PARIS; 2. pivot de cabestan, de bossoir: 1789 «crapaudine... chapa de ferro, que tem huma convadidade gira o piao do cabrestante», SARMENTO, Preceitos, p. 147 ; cî.fig. 18; 3. trou dans lequel est placé le pivot d'une porte d'écluse (Dici, batel.). esp.

crapodina

[1], podenn

[1],

cubilete, tintero

[3]; — angl.

[3]; — bref,

botez

bed plate, socket [3]; — néerl.

carronadeklos [ i ] , pot [3]; — suéd. kanonklyka [1], lager [3]; — dan.

spor, sokkel [1], tapleje [3]; — norv. tappleie

[3]; — russe podpjatnik karonady [1], podpjatnik, gnezdo [2, 3 ] ; — poi.

tozysko oporowe [3].

crapeaudeau, s.m., pièce d'artillerie: 1436 «2 petits crapeaudaux ajustés en bois jettant pierre ou plomb de la grosseur d'un esteuf», Arch. dép. Côte-d'Or, B 1 1 8 6 6 , C X I I I I , in D E N O I X - M U R A C C I O L E , Artil.,

craquelin, s.m., bâtiment d'une charpente trop faible et qui joue ou craque à la mer ( 1 8 3 1 , WlLLAUMEZ). craquelot, s.m., terme désignant le hareng saur: 1752 « ~ . . . , on nomme ainsi le hareng sor, quand il est encore dans sa primeur», TRÉVOUX, craquelotière, s.f., femme qui prépare des craquelots ( 1 8 2 3 , LAVEAUX). craquer, v. intr., se dit d'un vaisseau ébranlé par une tempête et dont les parties semblent vouloir se séparer (1740—1744, OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 169 v ° ) : 1820 « ~ , . . . et consentir sont à peu près synonymes, en parlant d'un mât ou d'une vergue qui, sans être rompus, ont craqué et annoncent qu'ils n'ont plus leur première force, qu'il faut les jumeller, en attendant qu'on puisse les changer», WlLLAUMEZ. esp. consentir; — port, estalar; — roum. a se desface; — bref. strakal; — angl. to crack, to spring, to split; — néerl. kraken; — ail. kraken, krochen; — suéd. sprangas; — dan. knage; —

norv. knake; — russe trescat'; — pol. trzeszczec; — serbocr. (po)pucati; — basque kraskatu; — turc çatlamak; —gr. rpi^o). cravan, s.m., syn. de craquas : 1687 « ~ . . . . se dit d'une espèce de petit vilain coquillage qui se forme sous les vaisseaux qui ont été longtems à la mer », DESROCHES. esp. escaramujo; — bref, kravan, korlusk, rogn-mor; — angl. barnacle; — néerl. mossel, schelp; — ail. Muscheln; — suéd. skal; — pol. maïze, muszle; — serbocr. brodotoc. cravate, s.f., 1. amarrage qui embrasse un mât au-dessous de sa tête, une ancre à son collet, etc.: 1783 « c'est un franc filin que l'on passe par dessus les bas mâts d'un vaisseau, abattu en quille, un peu au-dessus des franc-filins de carène qu'elle doit soulager», Encycl. M. Mar.; 2. ancre en cravate: cf. ancre II. port, estropo [ 1 ] ; — roum. cravata [1], ancorâ în cravata [2]; — bret. kravatenn [ 1 ] ; — angl. navel line, sling [ 1 ] ; — néerl. k o p t o u w

[1], in de barkas gestreken anker [2];

— ail. Tauring [ 1 ] ; — suéd. krage, borg [ 1 ] , ankare hàngande utombords [2]; — dan. tovstrop, strop [ 1 ] , ankeret haenger i en laenge agter [2 ] ; — norv. fortôyingslôkke [1], ankeret henger [2]; — russe najtov [1], verp, podvesennyj za kormoj [ 2 ] ; — pol. kotwica na linie [2]; — serbocr. orepina [ 1 ] ; — gr. ó £àvaKpe/uaafiévrj âynvpa [2].

àveÀKVinijp

[1],

crayé, v. crayer crayer, s.m., [moy. néerl. kraajer] formes: craie, craier, crayé, creer; 1. (arch.) type de bâtiment de guerre: 1334 «Capitaine ou temps des dictes guerres d'un vaissel ou nef que on dit creer», Arch. nat., JJ 66 piece 1 3 7 3 ; 1369 «la repparacion et abillement de plusieurs nefs, barges, craiers et autres vaissiaux de mer», Bibl. nat., ms. fr. 26009, 8 1 5 ; 2. type de angl. barnacle; — suéd. skal; —poi. maize, muszle; — serbocr. bateau de pêche de moins de 24 tonneaux (MOLLAT, brodotoc. p. 340—41); 1346 «Jehan Beaufils, maistre du craier craque, v. caraque Martin Donnait, appelé la Bonne Heure», CHAZ., craqueler, v. tr., préparer les harengs saurs ( 1 8 3 6 , in Textes, n° XXXII ; 1408— 1409 « De Perrin du Four qui QUÉMADA, DOC. dat. lex. 3, s.v.). le dit jour prist congié de descharger d'un crayer pris p. 9 2 0 ( 1 9 6 3 ) .

*crapulus, -i, s.m., type de bâtiment: c. 1350 «Veneti cum galeis a boreali parte, Jadertini cum quibusdam crapulis ex australi», Lex. lat. med. aevi iuppsl. craquas, s.m., petit coquillage qui se fixe sur le bois des vaisseaux en décomposition ( 1 6 7 7 , D A S S I É , Routier des Indes, p. 1); syn. cravan.

369

crayerius-creuser la

mer

en

Arch.

en

dép.

Seine-Maritime,

escumerie

par

le

G

d i t b a l l e n i e r . . . », 499;

1515 —1522

« S a i n t - W a l l e r y et F e s c a m p . G r a n d q u a n t i t é d e caravelles

et c r a y e s ,

et sen t r e u v e

six

cens, sept cens

e n s e m b l e , et la p l u s p a r t s e r v e n t a p e s c h e r h a r e n c » , CONFLANS,

p.

«craie,

des vaisseaux

sont

39;

3.

bâtiment Scandinave: Suédois,

1687

et D a n o i s

qui

p o r t e n t trois m â t s , sans m â t s d e h u n e s », D E S R O C H E S ; 1783

« c r a y e r : b â t i m e n t à trois m â t s en u s a g e sur la

m e r b a l t i q u e , c h e z les D a n o i s et les S u é d o i s . S e s m â t s s o n t à p i b l e ; il p o r t e u n e g r a n d e v o i l e et u n e misaine quarrée,

et les d e u x h u n i e r s

quelquefois

même

comme

des perroquets.

Il

les

vaisseaux,

a un artimon

c o m m e celui d e s v a i s s e a u x , u n b o u t d e b e a u p r é , des

creer, v. crayer creira, v. craiera crémaillère, s.f., 1. désigné les adents pratiqués dans deux pièces de bois qu'on veut reunir pour composer une vergue ( 1 8 2 0 , WlLLAUMEZ); cf. adent 1; 2. instrument pour rider les haubans (LlTTRÉ). it. asta dentata, dentiera [1]; — esp. cremallera [1], machihembrado [2]; — port, cremalheira [1]; — roum. cremalierâ [1]; — bret. drezenn [1, 2]; — angl. coaks [1]; — néerl. tandlas [1], spanschroef [2]; — suéd. vantskruv [2]; — norv. hakk [1], las [2]; — russe kremal'era [1], talrep [2]; — pol. sciggacz s'rubowy [2]. cren, s.m., terme désignant des avancées de la falaise ( D E S E I L L E , Gloss.

boulonnais).

créneau, s.m., forme: crenau; tuyau de plomb ou de bois servant au passage des ordures: 1820 «crénau, ou n é m e n t d e 6 0 à 8 0 p i e d s d e l o n g » , Encycl. M. Mar. c angl. craier; — ne'erl. kraaij, kraaijer; — all. Kraier; —suéd. o r n o . . . , tuyau, conduit en plomb ou en bois qui sert au passage des ordures, des bouteilles et de la poulaine krejare; — russe kraer; — pol. krajer. focs

et d e s v o i l e s

d'étais. L e s c r a y e r s o n t c o m m u -

à l a m e r » , W l L L A U M E Z ; s y n . botte 2, chausse,

crayerius, v. craiera créadier,

s.m.,

terme

(terme

de pêche

de pêche)

1754

«créadiers...,

usité d a n s le ressort d e l ' a m i r a u t é

d e B o r d e a u x ; est u n e s o r t e d e t r a m e a u x d é r i v a n s , d o n t les p ê c h e u r s esturgeon»,

corneau,

pissotière.

se s e r v e n t p o u r la p e c h e d u créac o u

esp. albanal; — angl. pipe, soil pipe; — neerl. murwpijp; — suéd. slubbtrumma ; — norv. avlòpsròr; — russe fanovaja truba ; — serbocr. odvodna cijev. * c r e p i d o , -inis, s.f., b o r d d u r i v a g e : 1 0 E — 1 i c s . « L a b r u m ,

Encycl.

créance (mouiller en), loc., c'est le fait d'emporter tout le câble, avec l'ancre, dans la chaloupe ou le canot et de ne l'élonger qu'une fois l'ancre mouillée ( 1 7 9 4 , RÔDING): 1820 «un vaisseau est en créance lorsqu'etant mouillé il fait porter son ancre d'affourche par sa chaloupe qui, l'ayant mouillée, lui rapporte le bout de câble à bord (ce mot est ancien et peu usité) », WlLLAUMEZ.

margo, 1049

vel «a

crepido...»,

AELFRIC,

concursu

istorum

c r e p i d i n e m W i s e r ç », Dipi.

Suppl.,

col.

fluviorum

Heinr.

183;

sursum

III, n ° 2 3 5 , p .

per 313;

1 i c s. « n o n p r o c u l a b i p s a l i t t o r a e c r e p i d i n i s a r e n a » , P E T R . D A M I A N . , Epist.,

l i v . V I , n ° 5, c o l . 3 8 5

A;

1 2 e s. « a l t e r i u s ripae c r e p i d i n e m filius p r a e d i c t i d u c i s c u m p a u c i s o c c u p a r a t » , Vita *cresonnel, 1493

s.m.,

«on

fait

sorte

de

Henr.

mesure

enfouyr.VII.

IV,

1 2 , p. 3 8 .

pour

les p o i s s o n s :

cresonniaux

it. affondar l'ancora con la barca; — esp. amarrarse con la lenares », L A F O N S , in G O D E F . lancha ; — roum. a da o ancorâ eu barca ; — angl. to moor with c r ê t e , s.f., 1 . d é s i g n e p a r f o i s la quille d u the long boat; — néerl. het uitbrengen van een anker met de 1 3 e s. « [ l e s m a r i n i e r s ] distrent au saint r o y barkas ; — sued, fora ut ett lyckvarp ; — russe zavoz jakorja.

de

meul-

bâtiment: que d e l à

creste d e s o u s d e l a n e f estoient b i e n esrachiees trois

c r é a n c i e r , s.m., 1 7 e s. « O n appelle créanciers m a r i t i m e s

toises », Vie de Saint Louis,

p. 8 9 ; 2 . crête de gouvernail

:

c e u x qui o n t p r e s t é leur a r g e n t p o u r equiper le n a v i r e ,

p a r t i e supérieure d u g o u v e r n a i l sur l a q u e l l e se

o u p o u r en a c h e p t e r d e m a r c h a n d i s e s et qui e n c o u r e n t

les b a r r e s d e l ' a m i n t o t ( D i c t .

le risque d u r a n t le v o y a g e », D E L O R M E , Traité sur la

port, crista [ 1 ] ; — bret. kribell ar stur [2]; — angl. keel [1],

Marine,

rudder head [2]; — néerl. kiel [1], kop (van het roer) [2];

f ° 4 6 r°.

fixent

batel.).

esp. acreedor; — cat. creditor; — angl. covenantee; — neerl.— suéd. k ò l [ 1 ] , r o d e r h u v u d [ 2 ] ; — norv. k j ô l [ 1 ] ; — russe schuldeiser; — sued, borgenàr; — dan. kreditor; — norv. kil' [1], golova ballera rulja [2]; —pol. stçpka [1]; — serbocr. kreditor; — russe kreditor; — pol. wierzyciel morski; — serbocr.kobilica, kolumba [1], list krmila [2]. posuditelj, pozajmilac; — basque hartzedun. * c r e t t e , s.f., p e t i t e e m b a r c a t i o n : 1 5 e s. « [ s u r la G i r o n d e ] *creca, ae, s.f., forme: crica; crique: 1463 «inportubus et cricis», RYMER, Fœdera, t. XI, p. 511, col. 2; 1502 «si per terram, vel portus et ipsorum crecas ac villas et villagia super litoribus ipsorum portuum et crecarum existentia», Ibidem, t. XII, p. 796, col. 2. crèche,

s.f.,

établi

qui,

dans

une

corderie,

porte

les

là o ù l ' e a u v e est b a s s e y e n t r e - o n p a r f o i s p a r crettes et p a r petits b a t t e l e t s , o ù aultres g r o s n a v i r e s ne p e u v e n t a p p r o c h i e r » , C H A S T E L L A I N , p. c r e u s e r , v . tr., augmenter

1783 la

189.

« c r e u s e r u n p o r t , u n e r i v i e r e : en

profondeur

c r e u s e r o u à curer », Encycl.

avec M.

des

machines

à

Mar.

p e i g n e s qui s e r v e n t à m e t t r e le c h a n v r e en p e i g n o n s

it. cavare; — esp. ahondar; — cat. cavar; — port, dragar;

(1794,

— roum. a draga; — bret. toull-kleuzi; — angl. to dredge; — néerl. uitdiepen, uitbaggeren; — ail. austiefen; — suéd.

RÔDING).

neerl. krib; — suéd. hàcklebank; — serbocr. celljevi.

37°

creux-crique muddra; — dan. udgrave, anlœgge; — norv. grave ut; — russe uglubljat'; — pol. pogfçbiac, bagrowac; — serbocr. izdupsti, kopati ; — turc hazmak ; — gr. ßaOvvat. creux,

s.m., 1 . le creux d ' u n n a v i r e est la p r o f o n d e u r

c r e v e r , v . intr., o n d i t d ' u n b â t i m e n t qu'il est c r e v é , lorsque p a r un c h o c c o n t r e un r o c h e r il se fait u n e o u v e r t u r e d a n s sa c a r è n e : 1 6 9 3 « n o u s a v o n s é c h o u é en la d i g u e au p r o c h e d e la p a t a c h e sur le sable o ù le n a v i r e s'est

intérieure de sa c o q u e mesurée d u dessus d u maître b a u

c r e v é et entièrement p e r d u » , D U C É R É , Journal,

au-dessus d e l a quille:

p. 2 7 .

1643

«creux ou pontal d'un

vaisseau, est la distance o u h a u t e u r qui est entre les b a n s [ÎZV], et les v a r a n g u e s », F O U R N I E R , Hydr., syn. pontal;

p. 5 ;

2 . creux d ' u n e v o i l e : 1 7 e s. « c r e u x d ' u n e

v o i l e c'est son e n f o n c e m e n t en c a v i t é qui reçoit le v e n t », B i b l . nat., ms. fr. 1 9 1 1 0 , p. 4 5 4 ; 3 . creux d ' u n e l a m e : d é s i g n e le v a l l o n n e m e n t entre les s o m m e t s de d e u x l a m e s consécutives.

it. crepare; — esp. desfondarse, faltar; — cat. clivellar, crebar; — roum. gâurit, spart; — bret. frailha, freuza; — angl. t o b e bilged; — néerl. lekstoten, openbarsten; — suéd. slls sonder; — dan. revne, spraekke; — russe p o l u a t ' proboinu; — pol. uszkodzic siq, rysowac siç, pçkac; — serbocr. raspuknuti se; —

basque

crevons,

it. puntale, pontale di una nave [1], gonfiamento di una vela [2], vuoto, avvallamento (delle onde) [3]; — esp. puntai [1], seno de ola [3]; — port, pontal do porào [1], bolso da vela [2], cava da onda, da vaga [3]; — roum. mâlçime [1], burtà [2], înâlpmea valului [3]; — bret. kleuz [1, 2 ] ; — angl. depth [1], belly [2], trough, hollow [3]; — néerl. holte [1], broek, buik [2], golfdal [3]; — ali. Hohl, Holl, Tiefe, (— de cale) Raumtiefe, (— de quille) Seitenhöhe, Modeltiefe [1], Bauch eines Segels [2], W e l lental [3]; — suéd. djupgiende [1], buken pâ ett segel [2], vâgdalen mellan tvä v i g o r [3]; — dan. (skibs)dybde i lasten [ 1 ] , bug (pâ et sejl) [ 2 ] , btflgedal [3] ; — norv. dybde [ i ] , buk [2], bolgehöyde [ 3 ] ; — russe glubina intrjuma [1], puzo, rubaska parusa [2], podosva volny [3]; — pol. gf^b, glçbokosc statku, wysokosc okrçtu [1], brzuch, wybrzuszenie zagla [2], dolina, podnóze fali [ 3 ] ; — serbocr. praznina [ 1 ] , usis [2], dolina vaia [ 3 ] ; — turc dalga çukuru [3]; — gr. TO ßàdoç

[1, 2, 3].

1895,

zilatu; — gr.

s.m.pl.,

sur la c ô t e p o i t e v i n e : retenue d ' e a u sans g o n n e s ,

Siapprjyvva),

Siappjjyw/ui.

(terme d e p ê c h e ) pêcheries naturelles, que

1754

«il n ' y a p o i n t d ' a u t r e

des perches plantées a u x é g o û t s ,

bourgnes,

ni nasses,

et c'est p o u r les

distinguer des pêcheries bâties d e pierres et a m o n c e l é e s , que

les

riverains

nomment

celles-ci

des

c r é v o n s »,

Encycl. crevotière, s.f., syn. de chevrotière. creyera, v. craiera c r i b l e r , v . intr., se d i t d ' u n n a v i r e p e r c é p a r des boulets, des v e r s , e t c . ;

1678

« v a i s s e a u criblé p a r ses f o n d s ,

c'est à dire, qui a les œ u v r e s v i v e s percées p a r des trous d e v e r s » , G U I L L E T ; 1 7 8 3 « o n dit q u ' u n vaisseau est criblé d e c o u p s , l o r s q u ' a p r è s un c o m b a t , o n v o i t qu'il a reçu b e a u c o u p

de boulets

dans le c o r p s d o n t la

p l u p a r t p e r c e n t le c ô t é à j o u r , et q u e l q u e f o i s sur les d e u x b o r d s », Encycl. M.

Mar.

bret. kleuz [1, 2] ; — angl. hollow sea [1 ], shell [2] ; — néerl.

it. crivellare; — esp. criblar; — roum. ciuruit; — angl. to riddle; — néerl. doorzeven, (— à balles) doorzefd met kogels; — ail. (navire criblé) von Wiirmen zerfressenes Schiff, (voiles criblées) von Kugeln durchlöcherte Segel; — suéd. genomskjuten ; — dan. gennemhulle, gennembore; — norv. gjennomboret ; — russe izresetit'; — serbocr. izresetan (boulets), istocen (vers); — basque zilatu; — gr. KoaKivi^w.

holle zee [ 1 ] ; — su éd. h ö g sjö [ 1 ] ; — dan. hul s^ [ 1 ] ; —

c r i c , s.m., instrument utilisé p o u r l e v e r d e l o u r d s f a r d e a u x :

c r e u x , a d j . , 1 . m e r creuse: se dit d e l a m e r q u a n d il s ' y forme

des l a m e s considérables ( L l T T R É ) ; 2. b o u l e t

c r e u x : cf. boulet. it. mare vecchio [ 1 ] ; — esp. mar cavada [ 1 ] ; — port, mar cavado [ i ] , baia oca [2]; — roum. mare montata [ 1 ] ; —

norv. höye böiger

[ 1 ] ; — russe volnujusceesja more [1],

1 7 0 2 « ~ . . . Il est c o m p o s é d ' u n e roiie dentée qui se

pustotolyj snarjad [2]; — pol. morze wzburzone [1], kula

m e u t a v e c u n e m a n i v e l l e , et qui f a i t élever une g r o s s e

dziaîa, kula armaty [2] ; — sérbocr. jako uzburkano more [1 ] ; — gr. ó

KXVSÙJV

(K.

tjiOVOKodaXaaaia)

[1],

KOI'ATJ

aaipa [2]. crevasse,

s.f., o u v e r t u r e

d a n s la carène d ' u n vaisseau

cric à m a i n » , B A U D E L A I R E , Pjm,

p. 7 7 .

it. martinetto, cricco; — esp. gato, cric; — cat. cric, gat;

clivell,

crebassa;

— roum. spärturä; — bret. frailh;

— néerl. lek; — dan. revne, spraekke; — russe proboina; —pol. luka tadunkowa denna; — gr. 17 pûjy/uij. c r e v é , p . p . , c o r d a g e c r e v é , c o r d a g e d o n t l ' u n des t o r o n s est d é c h i r é o u cassé ( L l T T R É ) . cat. esclatat, rebentat; — roum. rupt; — angl. frayed; — néerl. verlamd;

entrent d a n s celles d e l a b a r r e » , A U B I N ; 1 8 j 8 « p o u r la plupart des frets, l ' a r r i m a g e se prépare a u m o y e n d ' u n

(LlTTRÉ). cat.

b a r r e d e f e r aussi d e n t e e , lors-que les d e n t s d e la roiie



suéd.

sprängd;

— norv. ôdelagt; — russe

nadorvavsajasja; — pol. uszkodzona, porwana; — serbocr. napuknut.

crevelle, v. caravelle crevelle, v. carvel, carvelle

— roum. cric; — bret. krog-krik; — angl. jack, screw jack, lifting jack; — néerl. dommekracht; — all. Daumkraft; — suéd. domkraft; — dan. donkraft, l0ftemaskine ; — norv. jekk; — russe domkrat; — pol. podnos'nik; — serbocr. (ruena) dizalica, rueni cekrk ; — basque krika, gindel, gindax ; — turc kriko; — gr. ó KpéÇ, ó Kpinoç.

crica, v. creca c r i q u e , s.f., petit r e n f o n c e m e n t naturel d e la m e r à l'intérieur des terres, o ù d e petits b â t i m e n t s p e u v e n t t r o u v e r r e f u g e : 2 6 sept. 1 3 7 2 « . . . a v o i r a m e n é d e la crique d e Granville

en u n vaissel,

aux

caiz d e H a r e f l e u . . . »,

571

cro-crochetée TERRIER DE LORAY, Jean de Vienne, n° 18, p. XIII; * c r o c e a r e , v. intr., pêcher les cancres au crochet; 1 2 8 7 1687 «une crique est un espèce de petit port brutte le «nec habere poterunt in dicta riparia naves, nec long des côtes, où des petits bâtiments se peuvent filetum, vel massinas; sed croceare poterunt in dicta retirer», DESROCHES; cf. anse, baie 1, calanque, riparia ad canceres», in D u C., t. II, p. 6 6 5 , col. 2. it. calanca, insenata, caletta; — esp. caleta; — cat. caleta, M. M. esparagol, sparagol; — port, calheta, angra; — roum. baie croche, s.f., bois courbe entrant dans la construction d'un îngustâ, sin mie de mare; — bret. porz, morlenn, poull ; — angl. bâtiment ; 1 3 8 6 « Item j. quarteron de varengues et de bight, cove, creek; — n¿eri. kreek; — ail. Kreek, Schluphafen; croches», BRÉARD, C.G.R., p. 73. F.B. — suéd. krik; — dan. vig, nor; — norv. vik; — r«ije nebol'soj crocher, v. tr., accrocher quelque chose avec un croc zaliv, buhta; — poi. zatoczka, wik; — serbocr. drazica, mali (cf. ce mot 1): 1 5 4 1 «il partit de Brest tout le premier zaljev; - turc koy; - gr. ò ôpfiionoç (K. àynâAr], et vint crocher par grant hardiesse la plus grant nef àpa^ofìóÀi). d'Angleterre nommée la Régente », Grandes annales de ero, v. c r o c Bretagne, f ° 2 3 9 r°—v°; 1 8 2 0 «passer le croc d e l à c r o a , v. croia poulie de capon dans la cigale d'une ancre, c'est la croc, s.m., [scand. krôkr] forme: ero; 1. instrument de crocher », WlLLAUMEZ ; 1 8 4 8 « on allait partir pour la fer à pointes recourbées, avec lequel on tire, on pêche, on crochait les gouvernails, on frappait les pêche, on arrête quelqu'objet: 1 3 8 6 «item unepoullie tolets », FLAUBERT, Champs et Grèves, p. 3 8 6 . pour le croc», BRÉARD, C.G.R., p. 7 4 ; 14 E s. «il it. incocciare; — esp. enganchar; — cat. engafar, enganxar, avoient grans eros et hâves de fier tonans a chainnes ; si engrapar; —port, engatar; — roum. a agaça, a prinde; — bret. les jettoient ens ès nefs li un de l'autre, et les atachoient krôgenna; — angl. to hook on, to grapple ; — ne'erl. aanhaken, ensemble», FROISSART, Chron., t. II, p. 36, éd. LUCE; inpikken; — ail. anhaken; — dan. hage fast; — norv. feste; e 16 s. «item, si on se voit le plus fort, on doibt atachier — russe zalozit' gak; — pol. zahaczyc trzymac; — serbocr. sa nef à celle de ses adversaires à bons crocz de fer, uhvatiti kukom, zakvaïïti; — turc kancalamak; —gr. èvdc7ixu> affin que fuir ne puissent ne eschapper», BUELL, (K. K.OTOÂPU>). Jouvencel, p. 5 8 — 5 9 ; 1 8 2 0 «on distingue, dans la crochet, s.m., forme: croket; 1. syn. de croc 1: 1 4 e s. « A marine, les crocs par les noms des palans auxquels un croket de fer se ancrent légèrement», Bibl. nat. ils appartiennent ; c'est ainsi qu'on dit croc de caillorne ; 2 4 3 6 4 , f ° 6 4 r°, in GODEF. Compl.; 1 3 6 9 « x i i c i de caudelette [J/V] ; le croc de capon; croc du palan crochés de fer a atacher les mengeures aus chevaux d'étai, du brédindin, etc. ; croc à émerillon est celui [dans plusieurs nefs, barges, etc., où les chevaux qui tourne sur l'estrope ferrée de la poulie... », allaient être embarqués]», Bibl. nat., ms. fr. 2 6 0 0 9 , WLLLAUMEZ; syn. crochet 1; loc.: croca cosse: croc n ° 8 i 5 ; 1 6 8 7 « crochets d'armes, sont des crochets de dont" la tête est garnie d'une cosse pour qu'on fer qui servent comme de râtelier à tenir les armes dans puisse l'amarrer ( 1 8 4 8 , BONNEFOUX et PARIS); les chambres des vaisseaux, ou au corps-de-garde», ~ de la pompe: croc a l'extremité d'une verge pour DESROCHES ; 1 7 0 2 «crochets de retraite, on appelle mettre ou retirer les chopines des pompes ( 1 8 4 8 , ainsi dans l'afût d'un canon, des fers crochus qui Ibidem)-, 2. gaffe ou perche de batelier pour déhaler servent à traîner la pièce», AUBIN; 2 . instrument les bateaux sur le fond ( 1 7 0 2 , AUBIN); 3 . syn. de servant, au 1 8 e siècle, à la vérification des canons : « Il avarie 2: 1 8 8 4 avarie, coup que reçoit un sert à sonder les chambres; on charge la pointe du bateau», DESEILLE, Gloss. boulonnais, p. 7 2 . crochet de cire jaune et on relève ainsi l'empreinte des N.F. chambres», DENOIX-MURACCIOLE, Art il., p. 2 8 1 ( 1 9 6 4 ) ; 3, excédent en bois qu'on laisse quelquefois it. gancio, rampino, uncino [1]; — esp. gancho, (— à cosse) au bas des caisses des mâts de perroquet et de cacatois, gancho de guarda cabo [1]; — cat. ganxo, croc [1], perxa [2]; — port, gancho, croque [1 ] ; — roum. cange [1], cange, pour les arrêter, quand on les guindé (LlTTRÉ); 4 . gafâ (anc.) [2]; — bret. krôk, krog [1, 2]; — angl. hook, crochet de voilier : crochet servant à contenir la toile (— à cosse) hook and thimble, thimble hook, (— de pompe) qui est sur les genoux du cordier pendant qu'il la coud pump hook [ 1 ], pôle [2 ] ; — ne'erl. haak [ 1 ], bootshaak, boom {Ibidem). [2 ] ; — ail. Haken, (— de candelette) Haken am untern Block it. gancetto [1], gancio [2]; — port, gato [1]; — roum. eines Seitentakels, (— de capon) Katthaken, (— à émerillon) cûrlig, ganci [ 1 ], cirlig de velar [4 ] ; — angl. pawl [ 3 ], bench Wirbelhaken, (— de palan) Takelhaken [1 ] ;—suéd. hake [1 ], hook [4 ] ; — néerl. wapenhaak [ 1 ], gallenzoeker [ 2 ], bltshake [2] ; — dan. krog, (st0rre) hage [1 ], bâdshage [2] ; hielingklamp [ 3 ], zeilmakershaakje [4 ] ; — smd. kanonmall — norv. jernkrok [1], bltshake [2]; — russe krjuk, gak [1], [ 2 ], krok [4 ] ; — dan. sejlmagerkrog [4 ] ; — norv. krok sljupocnyj krjuk [2]; — poi. hak [1], bosak [2]; - serbocr. [ 1 ], seilmakerkrok [4 ] ; — russe parusnyj krjucjok [4 ] ; — (ribarska) motka s kukom, kuka [1 ], caklja; — basque mako, turc ufak çengel [1]; — gr. ô icàpaÇ, rj àpTtàyi] [1]. k(h)ako [1]; — turc kanca [1 ], kayika kancasi [2] ; — gr. ò nopal,, if àp7tayrj (K. Ó yiivrijjç), ijieXXioìTÓg nopal, [1 ]. ilz

(— à cosse)

crochetée, s.f., étendue d'une toile à voiles que l'ouvrier fait sans reprendre son crochet (LlTTRÉ).

crochuaux—croisière c r o c h u a u x , s.m.pl., pièces de bois ceintrées qui s'entaillent dans le chef (cf. ce mot II i ) d ' u n b a t e a u - f o n c e t ( I 7 5 4 , Encycl.). *croia,

-ae, s.£, formes:

croa,

crovum, crowa,

crua

(BAXTER) ; instrument de pêche ( 1 2 c s., NLERMEYER). c r o i s é e , s.f., 1. croisée de l'ancre: partie de l'ancre où se croisent les bras et la v e r g e : 1 6 8 7 «

c'est la partie

de l'ancre qui en fait la croix, laquelle est soudée au bout de la verge et sur quoy sont soudées le deux pâtes », DESROCHES;

1794

«une

ancre

de dix pieds de

croisée », R Ô D I N G ; 2 . croisée d'un vaisseau : la grande envergure des voiles vue en mer:

1783

«on juge

souvent de loin de la force des navires, par l'etendue de leur croisée, parce qu'on suppose que ceux qui ont les vergues les plus longues sont les plus grands », Encycl. M.

Mar.

[ 2 ] ; — ali. I. kreuzen ; — suéd. I. kryssa. II. brassa (fyrkant) [1], korsa [ 2 ] ; - dan. I. krydse. II. kaje (en râ) [ 1 ] ; norv. I. krysse; — russe I. krejserovat'. II. povorotit' (rei) [ 1 ] ; — poi. I. lawirowac, halsowac, krjzyc (po morzu); — serbocr. I. krizati, krstariti; — basque I. joanetorri (joan-jin) ber lekuan begiratzeko edo gerizatzeko; — turc. I. kol gezmek; — gr. I. SiaSpo/uéw, -cS, 7iepi7tXéto (K. [ioArtTf'Jàpùj). II. cnavpcóvoo. c r o i s e t t e , s.f., 1 . (arch.) (sens incertain) 1 3 8 2 «item les aboutoirs des bancs et les croisettes », BRÉARD, C.G.R., p. 7 7 — 7 8 ; 2 . barre de perroquet: 1 7 54 « ~ . . . , Quelques marins donnent ce n o m à la clé ou cheville qui sert a joindre et entretenir le bâton du pavillon avec le mât qui est au-dessous», Encycl. it. traversiera, barra traversiera [2] ; — esp. barra dejuanete [2] ; — cat. cruseta [2] ; — port, curvatôes de joanete [2] ; — angl. crosstrees [2 ] ; — néerl. bramzaling [2] ; — all. Bramsalingen [ 2 ] ; — suéd. hummer, bramsalning [ 2 ] ; — dan. bramsaling [ 2 ] ; — norv. bramsaling [ 2 ] ; — russe bramsaling [ 2 ] ; — poi. poprzeczka siodta [ 2 ] ; — turc gurçata, gurçete, gurcata, gurceta gurcete, kurceta [2 ] ; — gr. TO SiÇvyov (K. Kovp^éra) [2].

it. diamante, croce, collo [ 1 ] ; — esp. cruz [ 1 ], cruzâmen [ 2 ] ; — cat. creu, crots, crotz, crou [ 1 ] ; — port, cruz [ 1 ] ; — roum. diamant [ 1 ] ; — bret. kroazenn an eor [ 1 ], kroazenn al lestr [ 2 ] ; — angl. crown [ 1 ], spread, squaring [ 2 ] ; — néerl. (anker) kruis, (anker) breedte [ 1 ], tuigbreedte [ 2 ] ; — ail. (Anker) kreuz [ 1 ] ; — suéd. krysset [ 1 ], c r o i s e u r , s.m., et adj., 1. bâtiment qui croise (cf. croiser I): làngden [ 2 ] ; — dan. (anker) kryds [ 1 ] ; — norv. (anker) 1 8 e s. « maigre la vigilance de dix bâtiments croiseurs kryss [1], seil (biering) [2]; — russe trend (jakorja) avec quatre v i n g t dix canons», R A Y N A L , Hist. pbil., [1], ploscad (parusnosti) [ 2 ] ; — pol. piçta (kotwicy) [1], in L l T T R É ; 2 . bâtiment rapide destiné à éclairer les dtugos'c naj wiçkszej rei [ 2 ] ; — serbocr. srce (sidra) [ 1 ] ; — escadres, a surveiller les routes maritimes, à perturber le turc meme [ 1 ] ; — gr. TO civoiyfia [ 1 ]. trafic ennemi; il s'agit souvent de frégate ou de corc r o i s e r , forme : croisier ; I. v. intr., se dit des navires, lorsqu' vette : 1 8 2 3 « on appareilla le soir même, afin d'avoir ils v o n t et viennent dans un même parage et plus partidisparu au jour devant les croiseurs anglais, et leur culièrement parcourent une zone déterminée pour flotte mouillée à A b o u k i r » , L A S CASES, Mém. Steremplir une mission de surveillance, de protection ou de Hélène, t. I, p. 1 1 0 8 ; c. 1 8 2 4 «nos vaisseaux étaient recherche de l'ennemi. O n croise au large ou à vue de au mouillage dans la baie, lorsque nos croiseurs terre: 28 févr. 1 6 7 3 « . . . trois vaisseaux de guerre pour servir à escorter ceux des marchands qui sortiront et

donnent avis de l'arrivée de l'armée navale anglaise »,

entreront dans la rivière de G a r o n n e et pour croiser le

Souvenirs...

l o n g des costes de Bretagne et de Biscaye », A r c h . nat.

inhabituel en marine, officier commandant un bâtiment

(Marine), B 7 5 0 ; 1 8 2 5 «c'est ce vaisseau sous pavillon

en croisière ( i 7 9 7 , G A T T E L ) .

hambourgeois qui croise depuis quelques jours àl'entrée

it. incrociatore, cruciatore, nave di crociera [ 1 ] ; — esp. crucerò [1, 2 ] ; — cat. creuer [ 1 , 2 ] \—port. cruzador [ 1 , 2 ] ; — roum. cruciçetor [1] ; — bret. (lestr-) kroazer [1, 2] -,—angl. cruiser [ 1 ], scout [ 2 ] ; — néerl. kruiser [ 1 ], adviesjacht [ 2 ], kruisercommandant [ 3 ] ; — ail. Kreuzer [ 1 ], kreuzendes Fahrzeug [ 2 ] ; — suéd. kryssare [ 2 ] ; — dan. krydser [ 1 ], (hurtig) krydser [ 2 ] ; — norv. krysser [ 1 ], korvett [ 2 ] ; — russe krejser [ 1 ], fregat, korvet [2 ] ; — poi. krjzownik [ 1 ], fregata, korweta [ 2 ] ; — serbocr. krstarica (brod), krstas [ 1 ], izvidac [2] ; — basque untzi laster begiratzale (gerizatzale) [2]; — turc kruvazòr [1], kol gezen gemi [2]; — gr. TO evspofiov, TO 7cepÎ7ioXov, TÓ naraSpo/xiitóv [1, 2].

du B e l t » , M É R I M É E , Clara Gatpl,

p. 7 3 ; I I . v. tr., 1 .

mettre ou remettre à son poste, en travers, une vergue que l'on avait brassée, apiquée, un espar que l'on avait démonté, élongé: 1 4 e s. « Q u a n t il peurent sentir qu'il eurent vent pour partir, il croisièrent leurs nefs et entrèrent en leurs vaissaulx, et désancrèrent et partirent»,

FROISSART,

Chron.

t.

IX,

p.

210,

éd.

R A Y N A U D ; 2 . croiser un écart : 1 7 4 0 — 1 7 4 4 « ~ , c'est poser un bordage ou une autre piece de maniéré qu'une partie de sa longueur se trouve en avant et l'autre en arrière d'un écart qui est au dessus ou au dessous »,

LA MONNEILAYE,

p. 4 8 ; 3 . dans un sens R.-C.D.

OLLIVIER, Tr. de constr., f ° 1 7 0 v ° .

croisier, v. croiser

tt. I. incrociare, cruciare. II. crociare [1] ; — esp. I. cruzar; —

c r o i s i è r e , s.f., 1. action de croiser (cf. ce mot I): 1 6 9 6

cat. I. côrrer, creuar, crusar; — port. I. cruzar. II. cruzar [ 1 ] ; — roum. I. a patrula, a încrucisa. II. a îhcrucis.a (a verga), a pune la post [1 ] ; — bret. I. kroazia; — angl. I. to cruise. II. to cross [ 1 ] ; — néerl. I. kruisen. II. (de raas in het kruis) zetten, (de raas) kruisen [ 1 ], verscherven (van huidgangen)

«Apres trente et un jours de croisière sans rien trouver, je joingnis, le 1 8 juin, une flotte hollandoise que j'attendois depuis quinze jours», A r c h . nat. (Marine), B 4 I 7 , f ° 1 9 1 r ° ; 1 7 9 7 « . . . se trouvant en croisière avec

l'Hermione, commandée

par le

capitaine

La 373

croissant-croix T o u c h e , il livra le 21 juillet un combat très opinâtre à

hamac est la petite tringle en bois courbe, percée de

six bâtimens de guerre anglais », Voyage de La Pérouse, t.

plusieurs trous où l'on passe, quelquefois, les araignées

1, p. XXXVII; c. 1 8 2 4 «nous appareillâmes avec sept

d'un hamac, pour tenir celui-ci plus ouvert », B O N N E -

vaisseaux, une fregate et une corvette et débouquâmes

FOUX et PARIS; 7 . croissant de pic, croissant de gin:

au vent des Iles pour y établir une croisière», Souve-

mâchoire de corne (cf. ce mot I), mâchoire de g u i :

p. 3 0 ; 2 . au pl., parages

1 7 9 2 «un croissant de pic ou de g u i . . . est aussi un

limités où un bâtiment croise en utilisant divers procédés

nirs...

LA

MONNERAYE,

demi-cercle en bois d'orme dont on arme le bout d'un

ou ruses pour dissimuler ou affirmer sa présence: 1 6 7 8

gui, ou d'un pic, afin qu'il embrasse en partie par

«croisières sont des parages où les vaisseaux v o n t

cette e x t r é m i t é . . . le mât contre lequel il s'appuie,

croiser et faire des courses», G u i L L E T ; 1 7 0 2 «bonne

lorsqu'il est employé», R O M M E .

croisière... endroit favorable, où les vaisseaux de guerre

esp. descanso de la botavara [ 7 ] ; — port, meia-lua [ 1 ] ; — angl. yoke [ 1 ] , port riggle [2], crosstree bracing [ 3 ] , crutch, horn [4 ], half-moon (formation) [ 5 ], clew-spreader, euphroe, hammock batten [6 ], throat, boom saddle, jaw [ 7 ] ; — néerl. luiwagen [ 1 ], boog (boven de geschutpoorten) [ 2 ], dwarszaling [ 3 ], frontkalf [4 ], (slagorde in) halve maan [ 5 ] ; — ail. Leuwagen [ 1 ] ; — suéd. « ògonbryn » [ 2 ], bramsalning [3], lavettback [ 4 ] ; — dan. forreste runde tvïrsaling [ 3 ], bakseklampe [4 ] ; — norv. klamp [1, 4 ], stang [ 3 ] ; — russe pogon u rumpelja [ 1 ], karniz nad portom [ 2 ], bom-saling [ 3 ], poperecina lafeta [4 ], (order) polukruzija [ 5 ], usy u gika [7 ] ; — poi. sterownica poprzeczna [ 1 ] ; — serbocr. lezaj oslona (krmila) [ 1 ], polukruzni (sastav) [ 5 ].

peuvent atendre les vaisseaux marchands », A U B I N ; 3 . par ext. du sens 1, v o y a g e d'agrément o u d'instruction. R.-CH.D.

it. crociera [ 1 ], regione di crociera [ 2 ] ; — esp. crucerò [ i ] ; — cat. creuer, crusar [ 1 ], creuer, crus [ 2 ], creuer [ 3 ] ; — port, cruzeiro [ 1 ], area de cruzador [ 2 ] ; — roum. croazierà

[ 3 ] ; — bret. morredadenn [ 1 ] , morgroazadenn

[ 2 ] ; — angl. cruise

[1], station, cruising latitude [2],

cruise, yachting cruise, training cruise [ 3 ] ; — néerl. kruistocht [ 1 ], kruispost [ 2 ], oefentocht, instructiereis [ 3 ] ; — ali. Kreuzfahrt

[ 3 ] ; — suéd. kryssning

[ 1 ], farvatten [ 2 ],

nòjesresa, òvningsresa [ 3 ] ; — dati, krydstogt [ 1 ], krydseplads [2], stfrejse [3]; — norv. krysse [1], kryssingssted [2], lystreise [3]; — russe krejserstvo [1], rajon krejserstva [2 ], kruiz [3 ] ; — poi. krjzenie, lawirowanie [1 ] ; — serbocr. krstarenje

[ 1 ] , zona krstarenja [ 2 ] , krstarenje, kruzno

putovanje [ 3 ] ; — basque joan-etorri (joan-jin) ber lekuan begiratzeko edo gerizatzeko [ 1 ] , begiratzeko (gerizatzeko) untzi bat dabilan lekua [ 2 ] ; — ture kol gezme [1], gemi yolculugu

[ 3 ] ; — gr. Tj nepinoXia

•q 7tepi7toXovfiévrf

napaXia

evSpó/uov

[1],

[2].

N.F.

c r o i s u r e , s.f., 1 . longueur des vergues, par rapport aux autres dimensions de la mâture et du bâtiment ; ne se dit que des vergues des voiles carrées: 1 8 2 0 « o n dit d'un vaisseau,

qu'il

a beaucoup de croisure, pour

indiquer une longueur extraordinaire de vergue audessus croix

des que

proportions:

sa

forment

vergues

WlLLAUMEZ;

2.

les

croisure

croisure d'un

avec

s'entend

des

les

mâts »,

cordage:

endroit

c r o i s s a n t , s.m., 1 . pièce de bois qui sert d'appui au gouver-

où les doubles de ce cordage se rencontrent en revenant

nail; elle est fixée dans la sainte barbe, sous les baux du

l'un sur l'autre, comme l'etrive d'un cordage au-dessus

second pont ( 1 7 8 3 , Encycl. M . Mar.)',

d'un cap de mouton ( 1 8 4 8 , B O N N E F O U X et PARIS).

syn. tamisaille-,

2 . petit relief en forme d'arc de cercle ou d'arc sur-

N.F.

baissé, parfois de V très ouvert renversé, établi sur la

it. crociarne [1]; — esp. cruzamen [1]; — angl. squaring [1]; — dan. krydsning [1]; — norv. kryssing [1]; - russe dlina reev [1]; — serbocr. raspon krizeva [1].

muraille, à l'extérieur, un peu au-dessus de chacun des sabords, afin de faire égoutter de part et d'autre de ces ouvertures l'eau s'écoulant le l o n g des flancs: 1 7 4 0 — 1 7 4 4 «croissant de sabord, c'est une petite pièce de bois de sapin qu'on applique contre le franc-bord au

c r o i x , s.f., 1 . disposition de deux câbles affourchés dont l'un est passé par dessus l'autre ( 1 6 8 7 , DESROCHES):

dessus de chaque sabord pour empecher que l'eau de

1820

pluye ne coule dans le sabord», OLLIVIER, Tr. de

l'ancre

«les deux câbles qui tiennent un vaisseau à

constr., f ° 1 7 1 r ° ; 3 . pièce, en arc de cercle, formant,

se croiser par l'évitage du vaisseau au flot et au jusant,

sont

sujets au renversement des marées, à

avec les deux barres proprement dites, ou traversins,

et réciproquement : o n dit alors qu'il y a une croix dans

l'ensemble connu sous le n o m de barres de perroquet,

les

ou simplement, barres ( G U I L L E U X L A ROËRIE, Notes,

1 8 2 0 «dans les corderies o n donne le n o m de croix

s.v.); 4 . massifs de bois dur, qui, placés sur l'avant des

à une espèce d'étoile

affûts, d'un flasque à l'autre, facilitent le pointage des

tenir sur chaque rayon le bout des torons que l'on

canons (LLTTRÉ); 5. disposition suivant laquelle se

dispose à être commis», Ibidem ; 3 . croix géométrique:

câbles», W l L L A U M E Z ;

2 . (terme de corderie)

à quatre rayons; elle sert à

rangeaient assez souvent les armées navales, avant que

syn. de bâton de Jacob : 1 7 0 2 « croix g é o m é t r i q u e . . .

les navires ne soient armés de batteries latérales. C ' e s t

instrument composé d'un l o n g bâton, et d'un autre

resté, jusqu'à leur disparition, la formation normale de

plus court, mis en croix, dont les pilotes se servent

combat des galères, quand elles combattaient entre

pour mesurer les hauteurs», A U B I N ; 4 . brasser en

elles; 6. croissant de h a m a c : 1 8 4 8 «le croissant d'un

croix; syn. de brasser carré.

574

croix de Saint A n d r é - c r o s s e it. incrociatura [i], (en —) in croce [4]; — esp. en cruz [1]; — cat. creu, crots, crotz, crou [ 1 ], creu geomètrica [ 3 ] ; — port, cruz [1]; — roum. cruce [1], braça în cruce, abrada la semn [4]; — angl. cross [1], cross-staff [3], to brace the yards square [4]; — néerl. kruis (in de ankerkabel) [1], ijzeren draad [2], graadstok, Jacobsstaf [3], vierkant brassen [4] ; — ail. Kreuz (in den Ankertauen) [1 ], Geschirr [2], vierkant brassen [4]; — suéd. hanfot [1], kors [2], hòjdmàtare [3], brassa fyrkant [4]; — norv. Jakobsstav [3]; — russe krest [1], gradltok [3], postavit' rei prjamo [4]; — poi. krzyzulec [1], sprzçt powroznika [2], astrolabium, laska Jakuba [3], zbrasowac, ustawic reje prosto [4]; — serbocr. Jakovljev stap [3], krizak [4]; —turckuruz, kruz, kroz, kurza, korza [1 ] ; — gr. à aiavpoç(K. T]/ióÀTa) [1], ó o r a v p ó g [2], oravpojvoj Kapaiav [4]. c r o i x de S a i n t A n d r é , s.f., 1 . vaigres croisées placées

* c r o m o s t è v e , s., type de navire: 1 6 e s. «les Rochelois avoyent député vers le prince d'Auranges, espérans obtenir

quelques

secours

de grands

vaisseaux,

et

entr'autres des cromostèves et grands phlibots pour lever le siège de B r o u a g e » , A U B I G N É , Hist,

univ.,

t. v , p. 3 1 7 , éd. DE R U B L E . c r ô n e , s.m., [moy. néerl. crane] 1 . appareil de levage, grue, utilisés dans les ports pour charger et décharger: 1 6 9 4 « crone, tour ronde et basse sur le bord d'un port de mer ou de rivière, avec un chapiteau qui tourne sur un pivot. Il est fait comme celuy d'un moulin à vent, et a un bec, qui sert à charger et à décharger les marchandises des vaisseaux. C e l a se fait par l'aide d'une roiie à tambour qui est endedans, et des cordages», C O R N E I L L E ; 2 . (terme de pêche) 1 7 5 4 « ~

en renfort à l'interieur des vaisseaux, aux 1 6 e et 1 7 e

. . . c'est ainsi qu'on appelle des endroits au f o n d de l'eau

siècles ( J A L ) : 1 6 8 0 « . . . les A n g l o i s se servent, outre

remplis de racines d'arbres, de grands herbages, et

les épontilles, de C r o i x de Saint A n d r é , qui traversent

autres

d'un bord à l'autre du vaisseau, et qui sont disposées

où se retire le poisson», Encycl. ; cf. crosnel.

d'espace en espace en arrière, ce qui contribue à rendre les vaisseaux plus forts et mieux lièz, et à leur faire mieux soutenir les coups de mer», Ordres du Roy, vol. XLVIII, p. 8 , in J A L ; 2 . soutien établi pour la voile de misaine, lorsqu'elle sert de tourmentin pour fuir devant le mauvais temps; il est fait de deux larges

choses de cette nature. C ' e s t

ordinairement

esp. yerbazal [2]; — roum. grue [ i ] ; — bret. melaj [2]; — angl. crane [1], shelter [2]; — néerl. kraan [1]; — ail, Krahn [1]; — suéd. kran [1]; — dan. kran [1]; — norv. kran [1]; — russe vorot [1], jama [2]; — pol. zôraw, dzwig [1]; — serbocr. (portalna) dizalica [1], brak [2]; — gr. ô yepavoç (k. fiiinoi) [1].

tresses de badernes, chacune partant de chaque bord

cronel, v. crosnel

du

c r o q u e r , v. tr., accrocher quelque chose avec un croc:

tiers extérieur de la vergue pour s'amarrer au

bossoir de l'autre b o r d ; 3 . syn. de barate; 4 . (terme

c.

de batellerie) 1 7 5 4 «

croquée par le même croc à itaque et levée haut comme

terme de rivière, charpente qui

porte en décharge la lisse d'un pont », Encycl. it. croce di Sant'Andrea [2 ] ; — port, cruz de Santo André [1, 2]; — angl. cross bracing [1 ], belly rope, cross band [2]; — néerl. weger [1], zwichtserving [2, 3]; — suéd. garneringsplanka [1], fockstôd [2], dàckstòd [4]; — dan. svigtsejsing [2 ] ; — norv. Andreaskors [1, 2 ] ; — russe krestovye sezni [2 ] ; — serbocr. krizna bocna proveza [1]. c r o i x du s u d , s.f., 1 6 8 7 «croix, ou croisée du sud, est

1678

«on pourra passer une eslingue qui sera

ci-dessus», in G U É R I N , Histoire

mar. France, t. III,

p. 5 0 0 ; 1 6 8 7 « croquer le croc de palan, c'est le passer dans l'orguaneau de l'ancre pour le remettre au bossoir», D E S R O C H E S . cat. engafar, enganxar, engrapar; — roum. a prinde; — angl. to hook; — néerl. inpikken; — ail. haken, anhaken; — suéd. hugga; —pol. trzymac, zahaczyc; — serbocr. zakaati; — basque mako bâtez eratxeki ; — turc kancalamak.

une constellation de quatre étoilles mises en croix, où

croslis, v. croleis

les pilotes prennent hauteur dans la partie du sud»,

* c r o s n e l , s.m., f o r m e : cro-; engin de pêche utilisé dans

DESROCHES.

les crônes (cf. ce m o t 2 ) : 1 4 c s. « Q u i escherra de vers à

it. croce del sud; — esp. Cruz de Sud; — cat. creu del Sud; — port, cruzeiro do Sul; — roum. crucea sudului; — angl. Southern Cross; — néerl. Zuiderkruis; — suéd. Sòdra Korset; — dan. sydkorset; — norv. sydkorset; — russe juznyj krest; — poi. krzyz Potudnia; — serbocr. Juzni kriz. croket, v. crochet

nul engien, il paiera X s., se ce n'est aux croniaux, ou à la ligne», V A R I N , Arch.

( G U I L L E U X LA R O E R I E , Notes, s.v.); 2 . pièce de bois servant

au gouvernail

Encycl.);

* c r o k i e r , v.tr., crokier un navire : lui causer une voie d'eau :

adm. Reims, t. III, p. 4 8 6 .

c r o s s e , s.f., 1 . syn. peu usité de courbe (cf. ce mot I 1 ) d'un

bateau

foncet

(1754,

3 . mâts à crosse: mâts de certains types de

bâtiments hollandais terminés par une pièce courbe;

1 4 e s. «de cel encontre fu la nef doudit roy siestonnée

4 . affûts à crosse: types d'affûts, dits affûts

que

mis en service à la suite des essais faits sur la Dryade

elle

fut crokie, et faisoit aiguë», FROISSART,

Chron., t. V. p. 2 6 1 , éd. K E R V Y N DE LETTENHOVE. *croleis,

s.m.,

formes:

crolleis, crolis, croslis, croylis

( G O D E F . ) ; lieu mouvant sur un rivage: 1 4 e s. « P a r les dunes sus le rivage de le mer, ou par dessus là où il avoit grant fuison de fossés, de croleis et de marès», FROISSART, Chron., t. IV, p. 4 8 , éd. L U C E .

en

1835

(Aide-Mémoire

Artillerie

Nav.,

Romme, 2 e liv.,

1 8 7 4 , chap. ILL, p. 2 8 — 2 9 ) . angl. butted carnage [4]; — néerl. juk [2], mast met vlaggestoel [3]; — suéd. handtag [2], lavettsvans [4]; — dan. skruebtfjle [2]; — norv. rorstang [2]; — russe potes' [2], puseenyj lafet s hobotom [4]; — pol. îoze dziala, laweta 375

crossettes-crux [4]; - serbocr. postolje (topa) [4]; - gr. ô àynù)v (K. TO flTipaTOoXÎ) [I], Tj àKTTjpÎç [4]. crossettes, s.f.pl., syn. de poussoirs ( 1 7 5 4 , Encycl.). crosso, s.m., [probabl. germ. kruk_kjd, influencé par croc] perche, gaffe (ALIBERT, Gloss. languedoc.). crostans, s.m., plancher de solives établi dans les bateaux de commerce pour séparer des compartiments: i 7 c s . «s'il [le capitaine] mest des galles, des cendres, et autres marchandises de poids au lieu du gravier, il est terni auparavant de faire un entredeux, et une espèce de plancher de solives de trois à quatre doigts d espaisseur, que nous appelions crostans », DE LORME, Traité sur la Marine, f ° 83 v°. angl. dunnage,

dumping boards; — suéd. bjalkvàgg; —

norv. plankegulv; — pol. s'ciany grodzi, pomieszczeri.

crouchaut, s.m., pièce de bois qui fait la rondeur du devant d'un bateau ( 1 7 5 0 , PRÉVOST, Manuel Lexique). crouler, v. tr., [probabl. bas lat. corrotïdare] 1 7 5 4 « crouler un bâtiment, c'est le lancer à l'eau», Encycl., s.v. *croulis, s.m., roulis d'un navire: 16 e s. «par le croulis des navires, plusieurs malades et blessés moururent la dedans, et furent jetés en mer», AUTON, Chron., t. II, p. 66.

de batellerie) 1 7 5 4 «croupieres... se dit des pieces de roiiettes qui servent à tenir le devant ou le derrière d'un train en état », Encycl. ; 3. piton de croupière : piton qui traversait l'essieu arrière des anciens affûts en bois, et où se crochait le palan de retraite (GUILLEUX LA ROËRIE, Notes, s.v.). R. CH.D. it. coda da poppa, codetta, [1]; — esp. codera [ 1 ] ; — cat. codera [1]; — port, regeira [ 1 ] ; — roum. garlin, (mouiller en —) a ancora eu pupa [1 ] ; — bret. bilost [1 ] ; — angl. stem warp, after rope, (mouiller en —) to anchor by the stern [1], train-tackle eyebolt [3]; — néerl. achtertouw, (mouiller en —) voor een spring ankeren [1], oogbout voor de inhaaltalie [3]; — ail. Hintertau, (mouiller en —) hinten mit einem Anker verteuen [ 1 ] ; — suéd. spring [1], jàrnbult i lavettaxel [3]; — dan. spring, varp, (mouiller en —) ankre med spring, kaste anker agter [1]; — norv. fortôyingstau, (mouiller en —) akterfortôye [1], ringbolt [3]; — russe spring, (mouiller en —) otdat' kromovoj jakor' [ 1 ] ; — pol. cuma, przywijz rufowa, (mouiller en —) stange na kotwicy (na rufie) [1 ] ; — serbocr. krmeno uze, (mouiller en —) usidriti se po krmi [i ] ; — turckiçyomasi [i ] ; —gr. jj 7ipvfivoSÉTï]£,

(mouiller en —) nomi^co 71 pvfivoSétrjv

[1].

crouquet, s.m., (terme de pêche) hameçon (ALIBERT, Gloss. languedoc.). crousille, s., (terme de pêche) type de parc, utilisé, au bord des étangs salés de Provence, constitué de gros piquets sur lesquels on tend les paradières (cf. ce mot) ( 1 8 2 7 ,

croupatière, s.f., (terme de pêche) filet pour la pêche à la langouste et au homard (DUHAMEL DU MONBAUDRILLART). CEAU, Traité gén. pescbes, 1ère partie, 2 e sect., croûte, s.f., partie irrégulière et inégale d'épaisseur que p. 127). l'on scie en planche, plus ou moins épaisse, sur une croupe (mouiller en), loc., syn. de mouiller en croupière pièce de bois de construction: 1820 «Les croûtes sont (cf. croupière 1). employées dans les ports, à faire des coins, etc., et croupiat, s.m., formes: -ias, groupiail, groupial; 1. syn. dans les vaisseaux des plate-formes ou planchers de croupiere 1 : 1382 « . . . une piece de groupiail convolans, sur le premier plan de la cale, sous les écoutiltenant environ lx braches », BRÉARD, C.G.R., p. 5 5 ; les, aux environs et dans tout l'emplacement 1687 «croupias ou croupière, se dit d'une corde qui qu'occupent les câbles tribord et bâbord . . . », tient le vaisseau arrêté par son arrière », DESROCHES ; WLLLAUMEZ. 2. noeud fait sur un câble: 1702 « . . . l'embossure est proprement quand on frape, ou l'action de fraper le it. conteccia; — bret. trousk; — angl. waste piece; — néerl. croupiat sur le cable. Cependant on se sert indifféremschaal ; — ail. Schillstiick ; — russe gorbyl'. ment de croupiat et d'embossure pour le nœud même », crovum, crowa, v. croia AUBIN, s.v. croupiat; cf. embossure. croylis, v. croleis croupière, s.f., 1. cordage servant à l'amarrage des crua, v. croia vaisseaux par leur arrière (1687, DESROCHES): I8 e s. cruchot, s.m., petit bateau [Gloss. jersiais). « . . . on ne sçauroit appareiller de ce port qu'en *crusé, adj., (sens incertain) un gouvernail crusé désigne prenant une croupière sur une ancre», Journal de peut-être un gouvernail mis en place sur ses aiguilles Bougainville, p. 283, éd. 1772; syn. croupiat 1 ; et fémelots (BERNARD, Navires... Bordeaux, t. I, loc. mouiller en croupière: mouiller à poupe: 1678 p. 332, note 556). «mouiller en croupiere ou en croupe, c'est mouiller * c r u x , -ucis, s.f., signe que les navires vénitiens du à pouppe, afin de maintenir les ancres de l'avant, et M o y e n A g e portaient sur leurs flancs, pour marquer empescher le vaisseau de se tourmenter, ou faire en le tirant d'eau que la loi leur défendait de depasser, sorte qu'il présente toujours un mesme costé. Pour quand ils prenaient leurs cargaisons (JAL): 1255 mouiller en croupiere, le cable passe le long des ceintes, «patroni... non ponent, neque etiam poni permittent et va de là à des anneaux de fer qui sont vers la aliquid super crucem, quod possit facere aliquod sainte-barbe. Quelquefois on le fait passer par les impedimentum ad rectam mensuracionem faciendam sabords de la sainte-barbe », GuiLLET, s.v. ; 2. (terme illius navis», Stat. vénit., art. XLIX, in PARDESSUS, 3 76

cubage—cuillère t. V, p. 34—3 5 ; 1255 «navis... caricari debeat super ou à peu prés», VALIN, Nouv. comm. Ordonn. Mar., crucem que magis est sub aqua tantum duobus pedibus t. I, p. 606. et quarta», SELLA II. angl. tramping; — néerl. lading stukgoederen ; — ail. cubage, s.m., 1. mesure de la capacité d'une cale; syn. (charger en —) Stückgüter laden; — suéd. styckegods; — dan. cubature ; cf. jauge ; 2. faire le cubage des bois : c'est en stykgodsladning; — norv. stykkgods; — pol. drobnica. faire la mesure pour évaluer leur résistance ( 1 8 2 5 , cueillir, v. tr., [lat. colligere] forme: ceuiller ( 1 7 9 4 , WlLLAUMEZ). RÖDING); cueillir une manœuvre: la plier en rond cubature, s.f., syn. de cubage 1: 1 7 8 3 «on fait la cubature pour former une glene : 1 7 8 3 «cueillir une manoeuvre, de la cale, et autres parties intérieures du navire, propres c'est plier en rond, ou en ellipses fort alongées, les à recevoir des marchandises quand on le jauge », Encycl. cordages que l'on veut cueillir, en faisant les plis les M. Mar. uns dans les autres et les uns sur les autres : on appelle aussi cette manière de plier les cordages, rouer», it. cubatura; — roum. cubaj; — néerl. tonnemaat, kubiekEncycl. M. Mar. maat; — ail. Kubicmaass; — suéd. kubikinnehlll; — norv. rominnhold; — russe kubatura, vmestimost' trjuma; — fol. kubatura, pojemnosc; — serbocr. kubatura. cuberta, v. coperta cucudare, s., matériau servant à faire certains cordages: 1 7 5 4 «bastard de cucudare», Encycl., s.v. cordage. *cucullarius, -i, s.m., forme: cucula-; instrument de pêche: 890 «paludes cum piscariis, cucularis et cum artificiis», in NlERMEYER; 9 0 7 — 9 1 1 «nullus... in ejusdem monasterii paludes vel piscariis aut cuculariis navigando transire vel quascumque piscationes... introire praesumat», Ibidem. cueillage, s.m., 1. (arch.) droit levé à Nantes, au 1 7 e siècle, sur les sels arrivant par eau (MANTELLIER, Glossaire); 2. (terme de pêche) action de mettre le poisson à bord, lors de la pêche aux cordes (BEAUDOUIN, Bateau de Berck., p. 119). cueille, s.f., 1. nom donné à chacun des lés qui composent une voile ( 1 6 7 8 , GuiLLET); syn. laiie ; 2. chacun des tours composant une glène de cordages ( 1 7 9 4 , RÒDING). it. larghezza del ferzo [1], doppino [2]; — roum. ferçâ [1]; — bret. lez [1]; — angl. cloth [1], flake, fake, ring [2]; — néerl. bocht [2]; — ail. Segeltuchbreite [1], Bugt [2]; — suéd. duk [1], bukt [2]; — dan. dug [1], kvejl, bugt, opkringling [2]; — norv. seilduk [1], taukveil [2]; — russe sirina parusnogo polotnisca [1], slag buhty kanata [2]; — poi. bryt [1], buchta, zwój liny [2]; — serbocr. krojka [1], jezda [2]. *cueiller, s.f., syn. arch. de rame: 16 e s. «L'autrepremier autheur de la Gallée / D e grands cueillers frappa l'onde salée », RONSARD, Bocage royal, in Oeuvres, t. III, p. 278. cueillette, s.f., [lat. collecta] type de chargement effectué pour des marchandises confiées par plusieurs marchands: août 1 6 8 1 « . . . soit que les bâtimens aient été loués... au tonneau, au quintal ou à cueillette, et en quelque autre maniere que ce puisse être », Ordonn. de la Marine, liv. Ili, tit. III, art. 1, in ISAMBERT, t. XIX, p. 3 1 5 ; 1 7 6 0 «l'affrètement à cueillette... le maître n'est engagé de droit à recevoir les marchandises, qu'autant qu'il trouvera sa charge complète,

it. cogliere; — esp. adujar; — roum. a face colac; — bret. lovi, kuigna; — angl. to coil up; — néerl. opschieten; — all. aufschiessen ; — suéd. skjuta upp; — dan. kvejle, opringle, opskyde, klare op; — russe ukladyvat'; — pol. zwinac, buchtowac; — serbocr. brati, motati; — gr. aneipâoi, -à) (K. fia^wvo), ßoAevüj). euhausse, s., (terme de pêche) syn. de closet: 1 7 5 3 «les closets ou euhausses sont des espèces de hauts parcs, qui ne different de ceux dont on donnera la description a l'article Parc, qu'en ce que la crosse ou extrémité recourbée est quarrée, au Heu que celle des parcs est arrondie», Encycl. *cuidel, s.m., engin de pêche: 1 3 2 6 «quant aus cuidiaus, les chauces seront au molle d'un parisis de plat aisiement», Reg. de la Ch. des comptes, in D u C . , t. II, col. 688 e. cuilhère, cuilhière, v. cuillère *cuilla, -ae, s.f., type de navire: 1 3 9 2 «secum pro tune ducens et habens una cum quinque cuillis, Gallice galées, seu balneriis...», LOBINEAU, Hist. Bretagne, t. II, col. 855. *cuille, s.f., forme: cylle; syn. de quille (?): 4 mai 1 5 9 1 «et se sauvèrent luy et les autres hommes sur la cuille de ladicte barque», Arch. dép. Charente Maritime, B 5653, dossier 3, pièce 9, in DELAFOSSE et TROCMÉ, Commerce rochelais, p. 206. cuillère, s.f., [sur cuiller, du lat. cochlearium\ formes: cuiller, cuillier(e), cuilhere, cuilhiere, cullyer, cullyère; 1. instrument de fer garni d'un manche utilisé pour aller chercher la gargousse d'un canon, le brai chaud, e t c . . . : 1 J48 «ung grand basilic... garny de ses boutoyrs, reffouloyrs, cuillieres et escobillons », Arch. dép. Bouches-du-Rhone, B 2 3 2 , f ° 4 ; 1 6 3 6 «pour charger le canon servent les Lanternes ou Cueilliers, qui sont manches de bois, et portent la poudre au fonds du canon», CLEIRAC, Expl. termes mar., p. 4 3 ; 1687 «cuillère à bray, c'est une très grande cuillère de fer qui sert à prendre le bray chaud dans le pot, lorsqu'on s'en veut servir», DESROCHES; 2. sorte de foret acéré et coupant, servant à percer les pompes ( 1 6 8 7 , Ibidem). 377

cuiouleto-cul it. cucchiaia

[ i ] ; — esp. alegra

[ i ] , cuchara

[2]; — cal.

cullera, cuylera [ 1 ] ; — port, colher, (— à brai) candieiro de breu [ 1 ] ; — bret. loa [1, 2 ] ; — angl. gunner's ladle, pitch ladle [ 1 ] , pump borer [2]; — ne'erl. laadlepel, kardoeslepel [ 1 ] , pompboor

[2]; — all. Kanonenlöffel, Pechlöffel [ 1 ] ,

Pumpenbohrer [2 ] ; — suéd. slev [ 1 ], borr [2 ] ; — dan. begske [ 1 ] ; — norv. ladestokk

[ 1 ] ; — russe sufla [ 1 ] , sverlo, bur

kuchenne

[3]; — serbocr. kuhinja [ 1 ] , obrok

[2];

c u i s i n i e r , s.m., f o r m e : c u y - ; t e r m e m o i n s e m p l o y é m a i s d é s i g n a n t le m ê m e o f f i c e que celui d e c o q (cf. c e m o t ) : 1 5 1 5 — 1 5 2 2 «le c u y s i n i e r a VI. 1. X. s. p a r m o y s qui s o n t p o u r t r o y s m o i s : XIX. 1. X. s. », C O N F L A N S , p. 5 1 .

[ 2 ] ; — pol. Îyzka ladownicza [ 1 ] ; — turc kürek [ 1 ] ; — gr.

it. cuoco ; — esp. cocinero ; — cat. coc, cuiner \ —roum. bueâtar ;

tj ttonaXiç

— bret. keginer; — angl. cook, ship's c o o k ; — néerl. k o k ;

[i],

c u i o u l e t o , s.f., m a n c h e d u t r a b a c o u (cf. ces m o t s ) (ALIBERT, Gloss.

languedoc.).

— suéd. skeppskoek; — norv. k o k k e ; — russe k o k ; — pol. kucharz, k o k ; — serbocr. kuhar; — basque koziner; — /»nrasci; — gr. o ècTxapevç

c u i r , s.m., f o r m e : c u y r ; m a t é r i a u d ' u s a g e c o u r a n t utilisé

o

fiâyeipoç

c u i s s e , s.f., [lat. coxa]

(terme de galère) n o m donné à

p o u r p r o t e g e r et r e c o u v r i r d i v e r s e s parties d ' u n bâti-

différentes

m e n t : 1 3 8 6 « L e c o r p s d e la b a r g e S a i n t - J e h a n . . . I t e m

e x e m p l e : cuisse d'arganeau

y

f a u l t m e t t r e t o u s les cuirs d e s d a l l a s » , B RÉ A R D ,

de bois

pièces

de

bois

servant

de

liaison,

par

: t e r m e d é s i g n a n t d e u x pièces

séparées p a r u n i n t e r v a l l e et p o s é e s sur la

C.G.R., p. 7 3 — 7 4 ; 1 6 E s. « F a u l t aussi p o u r c h e s c u n e

b a n c a s s e , entre lesquelles passe l ' a r g a n e a u (JURIEN DE

g a l e r e v i n g t q u a t r e c u y r s d e v a c h e , p o u r c o u v r i r les

LA G R A V I È R E , Dern.

b a n z o u sera assise la c h u r m e », B i b l . nat., m s . fr. 2 1 3 3 ,

1 7 4 0 — 1 7 4 4 «cuisses d ' a r g a n e a u , ce s o n t d e s p i e c e s de

f ° X V v ° ; 1 6 8 7 « c u i r s - v e r d s , s o n t d e s cuirs qui ne s o n t

c h e s n e u n p e u c o u r b é e s et p o s é e s sur l e s b a n c a s s e s

jours

mar.

à rames,

p.

156):

p o i n t a p p r e s t é s q u e l ' o n m e t sur les éscoutilles d e la

d'arganeau

S a i n t e B a r b e d e crainte d u f e u » , D E S R O C H E S ; 1 8 2 0

l'arganeau

« c u i r f o r t . . . l ' o n s ' e n sert p o u r les clapets d e s p o m p e s ,

organeau;

p o u r r e c o u v r i r la partie d e l ' a v a n t d e s d a l o t s d e l'entre-

b o i s d ' o r m e reliant l a t é r a l e m e n t l ' é p e r o n a u c o r p s d e la

p o n t », W l L L A U M E Z .

galère: 1 6 2 2 «àlapoincte duqueltabourinestl'esperon

it. cuoio; — esp. cuero; — cat. cuir, cuire, cuiro; — bret. 1er; — angl. leather; — ne'erl. leer; — all. Leder; — suéd. lader (skoning); — dan. laeder; — norv. laer; — russe koza \ —serbocr. koza ; — basque larru ; — turc deri ; — gr. r o

OKvroç

* c u i r o , s.m., (sens i n c e r t a i n ) 1 3 8 6 « i t e m i sonier. I t e m les c u i r o s d e s d a l l e s . . . » , B R É A R D , C.G.R., p. 7 6 . c u i s i n e , s.f., [lat. cocina\ 1 . lieu o ù l ' o n p r é p a r e les repas, à bord:

1386

« i t e m la c h a p e l l e à f a i r e la c u i s i n e » ,

B R É A R D , C.G.R., p. 7 7 ; d é b u t 1 8 e s. «il y a d a n s tous les v a i s s e a u x u n e cuisine p o u r la t a b l e d u C a p i t a i n e et u n e autre p o u r l ' e q u i p a g e . C e s cuisines s o n t p l a c é e s sous le c h a t e a u d ' a v a n t » , Ö L L I V I E R , Descript. 1 4 7 r°; 1 8 2 0 «

abrégée, f °

espèce d e g r a n d e caisse e n t ö l e ,

d i v i s é e en plusieurs parties, p o u r l o g e r les c h a u d i è r e s , casseroles, e t c . » , W l L L A U M E Z ; ci. fougon;

2 . (arch.)

d é s i g n é les repas que l ' o n faisait a b o r d ; u n e o u d e u x cuisines p a r j o u r c o r r e s p o n d e n t à u n o u d e u x repas ( B E R N A R D , Navires...

Bordeaux,

t. II, p. 6 2 4 ) :

14Es.

« L e s m a r i n i e r s d e la c o s t e d e B r e t a i g n e n e d o i v e n t a v o i r q u e u n e cuisine p o u r j o u r p a r la r a i s o n d e c e q u ' i l z o n t b e v r a g e en allant », Rôles d'Oléron,

p. 1 2 , éd.

Z E L L E R ( 1 9 1 2 ) ; 3 . l o c . barres de cuisine-, cf. barre I 9 ; chapeau de cuisine: cf. chapeau

I 3.

it. cucina, focolare, fuoeone, fogone [ 1 ] ; — esp. cocina, fogôn [ 1 ] ; — cat. cuina [1], cuinô [2]; —port, cozinha [ 1 ] ; — roum. bueätärie [ 1 ] ; — bret. kegin [ 1 ] , pred [ 2 ] ; — angl. galley, caboose, cook house [1], (barre de —) Stove rail [3]; — néerl. kombuis [1 ], het schaften [2 ] ; — all. Kombüse [1 ] ; — suéd. kök, «byssa» [ i ] , m ! l t i d [2]\ — dan. kabys [ i ] , m a d ,

57«

kotîy

— basque suk(h)alde [1].

d'une

galere

à sarper», ~

d'éperon,

et

entre

lesquelles

OLLIVIER, Tr.

cf.

o u absolt. cuisse: f o r t e p i è c e en

qui s ' a d v a n c e h o r s le c o r p s d e la g a l a i r e d e c i n q g o u ë s , s o u s t e n u a c o s t é p a r d e u x p i è c e s d e b o i s qui s ' a p p e l l e n t cuisses », HOBIER, Constr. d'une gallaire, pied

p. 2 5 ; ~

du trinquet : p i è c e d e b o i s d ' o r m e o u d e

du

chêne

f o r m a n t a v e c le raiz d e c o u r s i e u n m i c h o n o ù r e p o s e le p i e d d e l ' a r b r e d e t r i n q u e t ( JURIEN DE LA GRAVIÈRE, Dern.

jours

mar.

à rames, p. 2 0 0 ) ; ~

du

tambouret:

p i è c e d e c h ê n e t e n a n t lieu d e t r i n q u e n i n a u t a m b o u r e t (Ibidem,

p. 1 5 6 ) .

N.F.

angl. trailing piece ; — suéd. rammstôd ; — serbocr. uvrazni klin ; — gr. 6 àynôjv

(k. to

fjjtpcnooXî).

c u i v r e , s . m . , m a t é r i a u utilisé p o u r le d o u b l a g e d e s vaiss e a u x : 1 7 8 3 «le d o u b l a g e en b o i s et le m a i l l e t a g e , en c o n s e r v a n t la c a r è n e d e s v a i s s e a u x , o n t l ' i n c o n v é n i e n t d ' e n ralentir b e a u c o u p la m a r c h e ; . . . ces r a i s o n s o n t f a i t recourir

au d o u b l a g e en c u i v r e , qui r é u n i t les d e u x

a v a n t a g e s d e g a r a n t i r les v a i s s e a u x d e l'insulte des v e r s , et d e l e u r p r o c u r e r une m a r c h e a v a n t a g e u s e », Encycl. M.

Mar.,

s.v. d o u b l a g e ; cf.

doublage,

it. rame; — esp. cobre; — cat. coure; — roum. cupru, aramâ; — bret. koevr; — angl. copper; — néerl. koper; — ail. Kupfer; — suéd. koppar; — dan. kobber; — norv. kobber ; — russe med' ; — pol. miedz; — serbocr. bakar; — basque kobre; — turc bakir; —gr. O X'ÎAKOJ(K.

TO

TO

finanipi).

c u l , s.m., I . 1 . le cul d ' u n v a i s s e a u est sa p o u p e (cf. c e m o t ) ; il est caractérisé p a r la f o r m e que p r e n d s o n t a b l e a u : p l a t , r o n d , d e m o n i n e (cf. infrd):

fév. 1 4 1 5 «se aucun

D e s c h a r g e u r a prins a l a b o u r e r v i n s estans e n u n e n e f o u b a t e l , et p o u r les o s t e r lui c o n v i e i g n e m e t t r e sa nasselle

kost [2]; — norv. bysse [ i ] , m â l t i d [2]; — russe kambuz [1 ],

p a r derrière le cul des n e f z o u b a t e a u l x . . . », in

priëm pisci

rois de France,

[2]; — pol. kambuz, kambuza [1], prçty pod

passe

de constr.',

t. X, p.

276;

1794

Ordonn.

« v a i s s e a u à cul

culasse—culée q u a r r é . . . vaisseau à cul rond», R Ò D I N G ; loc.: mettre cul en vent: 1 6 8 7 «mettre cul en vent, se dit lorsque par un g r o s vent o n est forcé de mettre vent en poupe, sans voile, ou autrement », DESROCHES ; être sur cul, tomber sur cul: 1 7 8 3 «

c'est être plus chargé sur l'arrière que

sur l'avant », Encycl. M. Mar. ; 2 . cul de monine, ~ de mounine: poupe d'une forme particulière à la galère bâtarde ; les deux flancs de la galère se rejoignent à l'étambot, comme les fesses d'un singe au bas de la colonne vertébrale (JAL); 3 . cul d'une varangue: désigne son milieu posant sur une entaille de la contre-quille ( 1 8 2 0 , W l L L A U M E Z ) ; 4 . cul badou:

1848 «

espace situé

sous le caillebottis de la chambre d'un canot, ou sous la plate-forme d'une soute aux poudres », BONNEFOUX et PARIS, s.v. cul ; I L 1. cul de porc; n œ u d fait au bout d'un cordage ( 1 6 8 7 , DESROCHES): 1 7 0 2 «cul de port, ou de p o r c . . . ce sont certains nœuds qu'on fait à des bouts de cordes. Il y en a de doubles, et de simples », A U B I N ; 2 . partie de la poulie opposée à celle où se trouve le croc ou la crosse ( G U I L L E U X LA ROËRIE, Notes, s.v.): 1 7 9 4 «cul d'une poulie. D e r H e e r d eines Blocks», R Ò D I N G ; I I I . cul de chalans:

1754 «

terme de

Riviere ; espece de bateaux qui se fabriquent aux ports de Saint-Dizier, M o e s l i n et E s t r e p y » , Encycl.',

IV.

(terme de pêche) poche formant l'extrémité du fond d'un chalut, où le poisson pris v a se masser ; loc. : raban de cul: filin à coulisse formant le cul du chalut, que l'on ouvre, une fois hissé à bord, pour vider le filet ; V . 1. cul de sac: enfoncement dans les terres,baie: 1 6 8 7 « ~ de sac c'est le n o m que les Amériquains donnent à un havre brutte», D E S R O C H E S ; 2 . cul de grève: endroit d'un fleuve en aval d'une grève, où l'eau est profonde (FRAYSSE, Mariniers

de la Loire, p. 1 6 3 ) .

(mettre — en vent) povernut'sja kormoj k vetru, (être sur —) ¡met' différent na kormu [1]. II. prostoj knop [1]. IV. (raban de —) kutok. V . zaliv, buhta [1 ] ; —poi. I. rufa, (mettre — en vent) sztormowac rufj, is'c z wiatrem [1]. II. gaika pojedyricza, podwójna [1 ]. IV. worek wfoka, kutelniewodu, (raban de —) sznurówka worka wfoka, kutla niewodu. V . zatoka, port ochronny [1], gtçbia u bizegu rzeki [2]; — serbocr. I. krma, (être sur —) tonuti krmom [1], krma bastardele [2]. II. potkuc, dvokuc [1]. IV. sak; — basque I. gibeleko aide, gibel aide [1 ] \-turcI.kiç [1 ]. II.fenerlibossa cevizi [1 ] ; — gr. I. JJ Tipv/uvî], (être sur le —) èfinpvfivov

[i], T] fiâoiç

[3]. II. ó napvÔKOfijioç [1], ?) ¡iàaiç

N l C O T ) ; 2 . gros de la verge d'une ancre ( L l T T R É ) ; 3 . la culasse d'un canon est la partie du canon comprise entre les tourillons et le b o u t o n : 1 7 0 2 «

c'est la

partie du canon qui est la plus renforcée et la plus basse», A U B I N ; ci. fig. 1 9 ; 4 . f o n d d'une b a i e : i 6 c s . «regardante la mer, vismes là devant l'isle de C o r f o u n g petit g o u f f r e entre le milieu, à la culasse d'icelluy la ville de C o r f o » , CHARRIÈRE, Négoc. France

Lev.,

t. I, p. 3 4 9 . it. culatta [3y, — esp. culata [3]; — cat. culassa, culata [3]; — port, haste [2], culatra [3]; — roum. chiulasâ [3]; — angl. transom frame, stern frame [1], bossing [2], breech [3]; — ne'erl. spiegel [1 ], punt (van de ankerschacht) [2],broekstuk, kulas [3]; — ail. Stoss [3]; — suéd. vattenspegel [1], tjockàndan [2], bakstycke [3]; — dan. bundstykke [3]; — norv. hekk [1]; — russe kormovoj podzor [1], vingrad [3]; — poi. rufa [1], zgrubienie poprzedniej kotwicy [2]; — serbocr. zrcalo [1 ], trup sidra [2 ] ; — basque krosko [1 ], gibel aide, kulaza [3] ; — turc kiç [3] ; — gr. TO 71Tjyaïov [3]. c u l - d e - l a m p e , s.m., 1 . ornement sculpté terminant la bouteille à sa partie inférieure: 1 7 8 3 «

it. I. poppa, (être trop sur —) esser troppo impoppato [1]. II. pie di pollo [1], fondo (d'un bozzello) [2]; — esp. I. popa [1]. II. culo de puerco [1]. V . ensenada, canal falso [1]; - cat. I. cui [1]. II. cui [2]; -port. I. cu, (mettre - e n vent) correr em arvore seca [1]. II. cu de porco [1], a i do poleame [2], cii da baliza [3]; — roum. I. pupa, (mettre — en vent) a veni cu pupa în vînt [1]. II.nuca (nod) [1], coada [2 ] ; - bret. I. aroz, penn-adrenv, (mettre - en vent) troi reor d'an avel, (être sur —) reor bounner [ 1 ] ; — angl. I. stem, tuck, (mettre — en vent) to run before the wind, (être sur —) to be down the stern [1], floor centre [3]. II. wall-knot, crown knot [1], arse [2]. IV. cod end, (raban de —)cod end knot. V . bay bottom [ 1 ] ; — néerl. I. hek, achterschip, (mettre — en vent) lenzen [ 1 ], onderkant van een buikstuk [3]. II. schildknoop, sjouwermansknoop, (—de porc double) staande wantknoop [1 ], haard (van een blok) [2]. V . inham [1 ] ; — ali. I. Gatt, (mettre — en vent) lenssen, (être sur —) hinterlastig sein [1]. II. Taljereepsknoten [1]; — suéd. Iakter [1], akterskepp [2]. II. taljerepsknop [1]. V . vik [1]; — dan. I. agterende, (mettre — en vent) lznse, (être sur —) opret, pâ enden [1]. II. sjoverknob [1], nakke p i en blok [2]. IV. agterende. V . indelukket bugt [1]; — norv. I. akterstavn, (mettre — en vent) lense [1]. II. taljerepsknop [1], blokknakke [2]. IV. notbunn. V . havn [1]; — russe I. korma,

[2].

Cillasse, s.f., 1. la culasse d'un navire est son arcasse (1 584,

l'extrémité

repose sur la première préceinte », Encycl. M. Mar. ; 2 . n o m donné à la partie de l'enceinte où se trouve la b o n d e d'un étang ( 1 8 2 0 , W l L L A U M E Z ) ; 3 . cf. canon,

fig•

l9-

it. cul di lampada [1 ] ; — esp. culo de lampara [1 ] ; — cat. cul de llàntia [1 ] ; — ne'erl. krul [1 ], duiker [2 ] ; — ail. Schwanz, Drucker, Kriill [1 ] ; — dan. gallerifod [1 ] ; — norv. gallerifot [1]; — russe bortovoj vystup [ 1 ] ; — gr. TO àKpocrrjviov

c u l é e , s.f., 1 . coup que la quille d'un vaisseau donne quelquefois contre le f o n d : 1 6 8 7 «donner des culées, c'est ainsi que l'on parle pour dire qu'un vaisseau qui est tombe sur la terre, sur le sable ou sur la roche, donne des coups de sa quille contre le f o n d », DESROCHES ; 1 7 4 9 « Schouten, en parlant d'un tremblement de terre qui se fit aux isles Moluques, dit que les montagnes furent ébranlées, et que les vaisseaux qui étoient à l'ancre sur 30 et 4 0 brasses se tourmentèrent comme s'ils se fussent donné des culées sur le rivage, sur des rochers ou sur des bancs », BUFFON, Théorie de la terre, in Hist. gen., t. I, p. 5 2 0 ; 2 . erre en arrière, distance

379

culement—cure-môle parcourue, volontairement ou non, en culant; syn. acculée i.

culot, s.m., I. fond d'une gargousse (LLTTRÉ); II. forme: curot; piece constitutive de la caisse de pied de mât, planche formant l'avant de cette caisse (BEAUDOUIN, Bateau de Berck* p. 119).

esp. reculada [i], marchando atrâs [2]; — cat. aculada, culetada [1 ] ; — port, culapada [1 ], andamento a ré, descaimento para ré [ 2 ] ; — angl. thump, bump [ 1 ], sternway, going it. I. fondo ; — esp. I. cullilo, culote ; — angl. I. base, bottom ; — astern [2]; — ne'erl. stoot [1], deinzing [2 ] ; — ail. Stoss, néerl. I. bodem; — ali. I. Culot; — suéd. I. storandan; — dan. (donner des — s) stossen [1 ] ; — suéd. törn, stöt [1 ], dejsning I. bund; — non. I. bunnstykke; — russe I. dno kartuza; — [2] ; — dan. stçid [1], bakning, sakning [2] ; — non/, bunnpoi. I. fuska naboju armatniego ; — basque I. (h)ondo, uzki ; — stöt [1], sakke akterut [2]; — russe udar(kilem) [1], zadnij gr. I. Ó 7lV0flT)V. hod [2]; — pol. wejs'c, wyrzucic, dotknjc dna [1], ruch culottes, s.f.pl., tailler des culottes à un navire : le forcera wsteczny [2]; — serbocr. udar (kobilice) o dno [1]; — gr. mettre toutes ses voiles dehors pour la fuite (LLTTRÉ). n nAvÇiç [2]. culphus, v. culfus culement, v. acculement cumba, v. c y m b a culer, v. intr., aller en arrière ( 1 6 8 7 , DESROCHES): mars cupa, v. c o p a 1 7 8 2 «l'avant garde ennemie mit en panne et plusieurs cuperta, v. coperta avoient les deux huniers sur le mât pour culer et se curage, s.m., action de curer (cf. ce mot) ( 1 7 8 3 , Encycl. M. rapprocher de leur centre », Campagnes de Rigaud de Mar.). Vaudreuil, in Neptunia, n° 48 ( 1 9 5 7 ) , p. 35; 1820 it. dragaggio; — esp. limpia, dragado; — cat. escurament; — «pour faire culer un vaisseau on brasse les voiles sur le port, raspagem; — roum. dragaj; — angl. dredging; — néerl. mât, on les masque; ou c'est en virant de bord vent het uitbaggeren, het uitdiepen; — ail. Austiefung; — suéd. devant que le vaisseau cule avant d'avoir ses voiles rensning, rengòring, muddring; — dan. opmudring; — norv. orientées au nouveau bord qu'il doit courir», WlLmudre; — russe cistka, uglublenie; — poi. pogtçbianie, bagroLAUMEZ; c. 1 8 2 4 «Le Diadème avait fort avarie' le wanie; — serbocr. ciscenje; — turc ayiitlama; — gr. rj Janus qui, à raison de ses avaries, culait»,Souvenirs... KciOapaiç, ó KaOapitjfiôç, à fiv8oK,ôpr)oiç. LA MONNERAYE, p. 33; loc. brasser à culer: cf. curagnon, s.n., syn. de culignon. brasser I. curallus, v. corallum it. rinculare, andare in dietro; — esp. quedar atrâs, recular; — *curbanum, -i, s.n., probablement pièce de bois entrant cat. cular, donar el cul a la mar; —port. ciar à ré, descair; — dans la construction d'un navire : 1 2 7 2 « facere... roum. a merge ûiapoi ; — bret. kuli ;—angl. to go astern, to make unam barcaçam... hoc tamen pacto, quod dictus sternway, to drop astern;—néerl. deinzcn, tegenbrassen;—all. magister dare debet totum curbanum et çactamentum », achteraussacken, deisen, über Steuer gehen; — suéd. dejsa, Mon. Traguriensia, i CTe partie, t. II, p. 272. sacka; — dan. sakke agterud; — nom sakke akterut; — russe *curcuba, -ae, s.f., forme: corcoma; glène d'un cordage: imet' zadnij hod; — pol. cofac siç, is'c wstecz; — serbocr. 1 2 5 5 « canovos noves in corcoma », SELLA II ; 1 3 c s. ploviti unatrag; — basque gibelatu, gibelerat egin; — gr. «rudentes etiam et spirae vel cucurbae, i- e- funes quibus àvacKpovofiaci (/c. KoXa>va>). utuntur nautae in tempestatibus . . .», GestaErn.duc.II, culetin, s.m., voile employée par les morutiers pour hâter p. 2 1 2 . la dérive d'un navire ( 1 8 6 9 , LAROUSSE). N.F. cure, v. courir *culfus, -i, s.m., formes: chul-, col-, culffus, cul(l)phus curement, s.m., action de curer (cf. ce mot): 1 6 7 9 (Lex. lat. med. aevi iugosl.)\ 1. golfe: 1 1 7 0 «usque «puisqu'il estime nécessaire d'employer une troisième Saloniki per terram et per culfos et per pasaios », Doc. machine au curement du port, Sa Maj. veut bien qu'il comm. Ven., t. I, n° 23 5, p. 230; 1 3 7 2 «pro omnibus comprenne dans le projet des dépenses de l'année mercacionibus... intus vel extra chulfum... solvere prochaine celle de sa construction et de son entretien; debeant... grossos octo Ragusinos», Dipl. Croatiae, et cependant il doit tenir la main à ce que les deux t. XIV, n° 3 5 5, p. 4 7 2 ; cf. baie 1 ; 2. culfus Venetorum, machines qui y servent à présent travaillent sans perte ou absolt. culfus-. désigne la mer Adriatique: 1 2 7 9 de temps», Arch. nat. (Marine), B 2 4 0 , f ° 390 r°. «si ipsi fuerint extra culfum», in KOSTRENCIC; 1 4 4 0 cure-môle, s.f., formes: curemolle; barque ou ponton «cum aliis sulcantibus culphum Venetorum», Lex. lat. portant une machine qui fait mouvoir de larges cuillères med. aevi iugosl., s.v. culphus. à l'aide desquelles on creuse et l'on nettoie un port: culignon, s.m., (terme de pêche) arrière-poche du grand 1820 « curemole..., sorte de grand chalan carré à fond gangui et du petit gangui (GOURRET, Pêcheries méd., plat et ponté, portant un appareil de roues et cordages, p. 134); syn. curagnon. propre à faire agir d'énormes cuillères en tôle que l'on *culius, -i, s.m., forme: culleus (BAXTER); coque de emploie à curer les ports : ces cuillères ont une trappe bateau (c. 1200, in BAXTER), en dessous qui s'ouvre pour qu'elles se vident dans les cullière, v. cuillère puits des marie-salopes qui se présentent en chargecullphus, v. culfus ment », WLLLAUMEZ. cullyer, cullyère, v. cuillère }8o

curer-cursio *currere, v. intr., 1. pour un navire, diriger sa course, Tourné draga; — angl. bucket-dredger; — néerl. baggermolen, naviguer dans une direction quelconque (cf. courir i): moddermolen, mol; — ali. Baggermaschine; — suéd. mud12 c s. «... navim suam per hoc mare magnum et spacioderverk; — dan. muddcrmaskine, muddcrpram; — norv. sum currentem », Chron. Morigny, p. 1 ; 2. couler, en mudringspram ; — russe zemlecerpalka; —poi. bagier, bagrowparlant d'un cours d'eau (cf. courir IV): 1433 «fluvio nica, pogtçbiarka, szlamownik; — serbocr. jaruzalo (zlicar, cúrrente a molendino Sulkowsky», PlEZIA. vjedricar, sisac); — ture tarak dubasi; — gr. t] /ivOoKÓpog, *curritor, -oris, s.m., coursie de navire: 10 oct. 1246 «et i) fiopfiopotpâyoç, rj (payâva. in curritoribus debet esse [navis] alta palmis septem », curer, v.tr., creuser artificiellement un port, une rivière, un in BelGRANO, Documenti... san Ludovico, p. 30; syn. canal pour les débarrasser de ce qui les encombre et correrium 1, corridorium. augmenter leur profondeur : 5 avril 1468 «pardeffaut *cursa, -ae, s.f., course (cf. ce mot 2): 14 e s. «quicunque de curer, eslargir et parfondre le dit estier,... il est iverit in cursam, et poterit probari, solvat XXIIII chaussé et tellement rempli et comblé de boe et des libras medietas corniti, alia vero comuni», Stai. Scarterres...», S. et U., n° 232, p. 127. donae, chap. CXXIII, p. 146; syn. cursio, cursus 1. it. cavare, curare; — esp. acantillar, dragar; — cat. escurar; *cursalis, -is, s.m., corsaire (cf. ce mot 3), celui qui pra— roum. a draga; — bret. kleuzi; — angl. to dredge; — néerl. tique la course: 1 1 8 9 — 1 2 1 6 «cónsules... galeas uitdiepen ; — ail. austiefen ; — suéd. muddra ; — dan. mudre op, armatas in custodia Provincie tenuerunt, ad capiendos udrense; — norv. mudre; — russe ociscat', uglubljat'; — poi. cúrsales et rebelles et illos qui contra devetum eorum pogtçbiac, bagrowac; — serbocr. jaruzati; — basque barnatu; — ibant», Annal. Ianuens., t. II, p. 10; 26 nov. 1313 turc taraklamak ; — gr. ènfiadvvco, naOaipôù. « et quia reperiuntur mare majus totum plenum cursac u r e t t e , s.f., instrument de fer plat et recourbé, monté au libus», in JAL; syn. cursarius I. bout d'un l o n g manche, pour nettoyer la pompe cursalius, v. cursarius it. bargogno, cavafondo, curaporti, draga, curaponto; —

lorsqu'on l'a percée ( 1 6 8 7 , DESROCHES).

it. raschiatoio ; — esp. raspador, rascador ; — cat. escureta ; — port, raspador; — bret. loa-skarz; — angl. pump scraper; — néerl. pompkrabber; — ail. Pumpenschraper; — suéd. pumpskrapa; — dan. pumpeskraber; — norv. pumpeskraper; — russe cistilka (dlja pomp) ; — poi. skrobaczka.

Curie, s.m., instrument utilisé par les cordiers pour tortiller le fil de caret: 1783 « ~ ou molette... C'est un petit rouleau creusé en forme de rouet de poulie en son milieu, et traversé à son centre, par une broche de fer, dont le bout finit en crochet; ces sortes de rouets sont tenus, par l'autre bout de la broche de fer qui les traverse et leur sert d'essieu, à une planche en forme de demicercle, portée sur le haut d'un poteau établi vers le commencement de la filerie... Un grand rouet... est garni d'une corde a boyau ou d'une courroie qui enveloppe le rouet et répond aux rainures de toutes les molettes. Ce rouet en tournant fait par conséquent tourner les molettes, aux crochets desquelles chacun des fileurs accroche le chanvre pour faire le fil de caret qui acquiert par ce moyen le tortillement nécessaire», Encycl. M. Mar.\ syn. molette. angl. spun yarn winch; — néerl. spinrol; — suéd. drejrulle; —

dan. sporehjul; — norv. sporehjul; — gr. ij èXÎKrpa, ó OTpÎ(/)Tt]Ç. çurma, v. chiurma curot, v. culot *currabius, -i, s.m., type d'embarcation, carabe (cf. ce mot): déb. 12 e s. «Hoc variae fiunt diverso robore naves, / Gatti, Drumanes, garabi, celeresque Galeae, / Barcae, Currabii, Lintres, grandesque Saginae, / Et plures aliae variantes nomina naves », LAURENT. VERONENSIS, col. 1 1 3 A .

* cursarius, -i, s.m., formes: cor-, corsalius, cossarius, cursalius, cursorius; I. corsaire (cf. ce mot 3): 1 1 9 9 « nos non tenebimus ne recipiemus in portum nostrum... cursalios Písanos, Iannenses vel Veneticos », Acta imp. Winkelm, t. I, liv. II, n° 583, p. 4 7 0 ; l i 13 «quia cursarii et pyrate nimis impediunt subsidium terre sánete capiendo et spoliando transeúntes ad illam et revertentes ab illa », Chart. Rhen. med., t. Ill, n° 9, p. 13 ; i 245 «confiteor dictas becunias fore recuperatas a corsariis », VITALE, Bonifacio, p. 2 24, n° 174 ; 1335 « Item, fuit de pacto solempni stipulatione vallato quod postquam licentiati fuerint, non ibunt ut pirate vel cossarii nomine ipsius domini regis, vel aliis fidelibus christianis in perssonis [sic], vasis, rebus et bonis offendere amicis», in JAL, Arch. Nav., t. II, p. 3 3 1 ; syn. cursalis; II. navire: fin 12 e -déb. 13 e s. «eteodem anno applicuerunt ibi naves et busciae plus quam quingentae, exceptis galeis et cursariis, quae multae fuerunt», Chron. Henry II — RichardI,p.95 ; 1219—1222 «scalandros, tharidas, barbottos, cursarios et barcas onera [«V] cum victualibus deferentes», O l i v . hist. Dam., chap. 57, p. 260; cf. corsaire i et cursia. curseur, s.m., bois traversant la flèche d'arbalète (1702, AUBIN); syn. marteau. cursia, v. corsia *cursia, -ae, s.f., navire: 1401 «a navilio, et a cursiis, a ganzarolis et a barbotis», in SELLA II; cf. cursariusII. *cursilis, -e, adj., courant (cf. ce mot 1): 1 1 3 1 « aquas cursiles et incursiles», Cart. Marciniac., n° 304, p. 181 ; cf. currere 2. *Cursio, -onis, s.f., course (cf. ce mot 2): 1 4 1 0 «litteras notificando nobis insultum, cursionem ac damna et 381

cursitare—cyvage

novitates factas per gentes Balse », Lex. lat. med. aevi. iugosl.; syn. cursa, cursus I. "cursitare, v. intr., faire la course: 1190—1219 «fuerunt armate .1111. galee... pro rumoribus navium Pisanorum, que dicebantur in Provinciam perrexisse cursitandi causa», Annal. Ianuens., t. II, p. 77; 1336 «piratando et cursitando cum ea [cocha]...», GERMAIN, Hist, du comm. de Montpellier, t. I. p. 510, n° CIX; syn. curshgre. *cursizare, v. intr., faire la course: 1282 « . . . vadit cursizando cum duobus lignis armatis », KOSTRENCIC ; syn. cursitare. cursoire, v. coursoire cursorius, v. cursarius

poissons: 1519 «custodia piscium, alias «strosza» in suburbio Cracoviensi sita », in PLEZIA, S.V. II, I c. custure, v. couture "cuta, -ae, s.f., type de bateau, escute (?): 1278 «Bernardus Pauli, dominus unius cute, que vocatur Sanctus Paulus, et Petrus Rubeus, dominus et patronus navis que vocatur Sanctus Martinus », MOUYNÈS, Narbonne, p. 1 54, col. 1. cutter, v. cotre cuvelage, s.m., giblossage à l'intérieur d'un bateau (Diet, batel.).

"cursus, -us, ou cursus, -i, s.m., 1. course (cf. ce mot 2): 1198 « in galea de Ogerio Scoto... in qua iturus sum in

cuveler, v. intr., action de poser un cuvelage (Diet, batel). suéd. fôrtimra; — dan. beklïde vandtiet; — norv. bekle; — russe obsivat'lodku iznutri; — pol. pokryc drzewem, deskami. cuvette (de compas), s.m., récipient qui renferme la rose.

cursu», BONVILLANO, n° 69, p. 3 4 ;

1285-1288

«miserunt in Sardiniam cursalibus, prout fertur quod armarent in cursum et caperent Ianuenses quoscumque possent capere», in CRISTIANI, Nobilita... Pisa, p. 243, note 38; syn. cursa, cursio; 2. navigation,circulation des bateaux: 1 0 - I I e s. «quae [linter], mirabile visu, portum deseruit et ad eum recto cursu accessit », Mirac. Viviani, §. 28, p. 270; 1199 «nec canonici possunt ibi facere quod impediat piscationem episcopi, vel cursum navicularum », Cart. cath. Ambian., t. I, n° 101, p. 136; 3. cours d'eau : c. 1 1 7 2 «inbarcoin curso aque Castri Theodorici, XL solidos», LONGNON, Doc. comté de Champagne, t. I, n° 1012, p. 39; cf. cours 3. cuserofne, s.m., forme: cuse-forne ( 1 7 8 3 , Entycl. M. Mar.); petit bâtiment non ponté, naviguant à la rame, utilisé dans les mers du Japon pour la pêche à la baleine ( 1 7 0 2 , AUBIN).

ne'erl. cusiforne ; — ail. Kuserosne. "cuspis, -dis, s.f., pointe d'un engin de pêche, vraisemblablement d'un harpon: c. 1 2 7 0 «cuspis autem instrumentum [sc. ceterum piscatorum], inferius habet triangulum sicut est sagitta barbata», ALBERT LE GRAND, Animal., in M L W , fichiers, cussonné, adj., mangé, attaqué par les vers, en parlant de la coque, des espars, du bois en général (region bordelaise). "custode, s.f., syn. d ' h a b i t a c l e : 1 6 4 3 o óT o U ïj U 4-» • 'O tí s 'S e > a ü a.— c l , " ni ni flj tn 4J U Çt) g o o X u- X î> 3 3 - ^ o .rt G t/i u Xi Û0-T3 ÛO-O

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Planche XVII. b) Reconstitution d'une cogue à partir du sceau de 1 3 5 0 de la ville d'Elbing et des vestiges archéologiques de la cogue de Brème (B. LANDSTRÔM, The Ship, Stockholm, 1 9 6 1 , p. 7 1 ) .

Planche XVIII.

cj Corvette. Dessin de P. OZANNE ( 1 7 3 7 - 1 8 1 3 ) .

Planche XIX. a) Cotre anglais du 1 8 e siècle (CHAPMAN, Architectura Navalis Mercatoria, fig. i 5).

b) Cotre armé de plusieurs pièces d'artillerie. Dessin de MOREL FATIO ( I 8 I O 1871).

1

6

Planche XX. Couples. Section transversale d'un vaisseau de 74 canons, c. 1 7 8 0 : section réalisée au niveau du gaillard d'avant (BOUDRIOT, t. I, pl. XV b). 1 . fausse quille; 8. porque; 1 5 . bordages de diminution; 2. quille; 9. bau; 1 6 . bordages de pont; 3. 4. 5. 6. 7.

contre-quille; carlingue; varangue; paracloses ; serre d'empatures;

10. 11. 12. 13. 14.

courbes des baux; serre bauquière; entremise; premiere préceinte ; seconde préceinte;

17. 18. 19. 2 o. 21.

vaigrage; fourrure de gouttiere; gouttières; hiloires ; traversins.

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•g8Ö u z o S Ö o J tì as o Q

1u l-H

E R R A T A

Au lieu de p. 199, art. callum p. 228, art. carlingue p. 230, art. carré, s.m. p. 232, art. carte p. p. p. p. p.

233, art. 236, art. 241, art. 247, art. 251, art.

p. 254, art. p. 256, art. p. 261, art. p. 270, art. p. 276, art. p. 279, art. p. 286, art. p. 288, art. p. 314, art. p. 318, art. p. 320, art. p. 327, art. p. 332, art. p. 335, art.

cartouche castiche ceinture chaise chalut chambre chanteur chargement chausse chenal cheville civadière clapoteux compagnie condamner congréage consultât contre-salut coperta

p. 355, art. coup p. 371, art. creux, s.m. pl.X.

Lire

cf. ce mot II formant une cavité gr V. f| K8 h a r t â . . . gr. II formes; -ce, catiche... russe ... snast' deja gr KàO^oiia poL... tral, t r a l . . . turc I. sûrtme agi gr t ô ¿S&oXiov à tue-ête pol.... obciazanie III. chausse d'aisance Encycl. M. Mar. 1 ; gr fiXoç... KEXCoauévri vergue dû même nom turc hafif dalgali, çirpintih turc ortalik pol.... sluzby pol. uszczelnianie gr

TÔÇjtpo^evEîov

pol.... s t r z a l . . . gr. in secunda cooperta palmorum VIII néerl.... I.kanonschot dan— bug Les deux genouilles

cf. ce mot 1 formant une cavité gr

V. f j KsçaXfi

roum < -plate> hartâ la scarâ mare, < - à grand point> h a r t â . . . gr. I formes : -ce, catiche... russe... snast'dlja... gr

Kà0ic|ia

pol.... trai, t r a i . . . turc. I. sûrtme agi gr t ô ÊS&Xiov à tue-tête pol.... obciazanie II. chausse d'aisance Encycl. M. Mar.; gr fp.oç... Kex