L'orient chrétien: Art et croyances 2708409980, 9782708409989

L'auteur, spécialiste de l'art chrétien et notamment des icônes, livre une vaste réflexion sur l'original

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French Pages 248 [238] Year 2017

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Table of contents :
Frontispice
Sommaire
Avis au lecteur
PREMIÈRE PARTIE
1. Les débuts du christianisme en Orient
L’effervescence religieuse des premiers siècles
Les disputes christologiques sur la nature du Christ
2. Le cadre géopolitique et les principaux sites
Le rayonnement de Byzance dans les domaines culturel et religieux
La Palestine
L’Arménie
La Géorgie
L’Égypte
L’Asie Mineure
La Perse
La domination arabo-musulmane
3. Sujets ets schémas originaux de haute époque
Les schémas de la Vierge allaitant, de la Vierge de Tendresse, et les antécédents du saint cavalier (IVe-VIIIe s.)
Les modèles palestiniens et leur diffusion en Orient: Passion et Résurrection
Les modèles palestiniens au Moyen Âge
La sculpture de haute époque dans les pays caucasiens, influencée par la Perse et inconnue à Byzance
DEUXIÈME PARTIE
4. La révélation divine dans l’abside
Le programme iconographique de l’abside selon la règle constantinopolitaine
Les images de la Théophanie-Vision en Orient
La région du Nil (Égypte, Nubie, Éthiopie)
L’Asie Mineure
L’Arménie et la Géorgie
5. La Déisis, image de l’intercesion, du pardon et de la clémence divine
Signification et premières apparitions de l’image de la Déisis à Byzance et en Orient
De la Vision théophanique à la Déisis. Les schémas de transition
Les schémes composites ou la Déisis-Vision
Une exception géorgienne: les milices célestes dans la Déisis
L’Incarnation et l’Eucharistie associées à la Déisis. Le début et la fin de l’histoire du salut
La prière d’intercession ininterrompue de la Vierge et de saint Jean reliée à celle du Dernier jour. Un exemple cappadocien
Les grands ensembles. Le rapport entre la Déisis dans l’abside, les images de la voûte et celles du mur occidental
Les triomphes célestes et terrestres du Christ et leur mise en rapport avec la Déisis
6. La croix et les figures qui l’entourent. Le décor des coupoles et des voûtes
La croix de la victoire
La croix portée ou entourée par les anges
7. Le Jugement, le péché et la rédemption
Le Jugement dernier et son origine constantinopolitaine
Les Jugements les plus nombreux: les pays caucasiens
Syrie et Palestine: Un jugement sans juge
La Cappadoce
8. Les saints cavaliers triomphants
La lutte du Bien et du Mal
Les principales légendes sur lesquelles s’appuient les peintres
9. Les miracles des saints cavaliers et une image du salut: La chasse d’Eustathe
Le cycle des miracles
Saint Georges sauve un jeune captif
Saint Georges sauve une princesse
La chasse miraculeuse de saint Eustathe
10. Conclusion
Annexes
Notes
Sources et bibliographie
Index des noms de personnages
Index des noms de lieux
Sources et crédits iconographiques
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L'orient chrétien: Art et croyances
 2708409980, 9782708409989

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art de l'Orient chrétien s'est épanoui à partir du rve siècle dans un espace qui recouvre la Géorgie, l'Arménie, la Cappadoce, la Syrie, le Liban, Israël (l'ancienne Palestine), l'Égypte copte, la Nubie et l'Éthiopie. Ces territoires, où la chrétienté est née, bénéficiaient d'un réseau d'églises et de monastères (du veau xve siècle) exceptionnellement dense et précoce, dont les neuf dixièmes sinon davantage ont disparu. Ces édifices étaient décorés de fresques et de sculptures, ornés d'icônes et d'objets liturgiques , et renfermaient d'exceptionnels manuscrits enluminés. Les recherches de l'auteur ont permis de définir l'originalité de cette iconographie orientale, sa cohérence, son rapport avec les doctrines religieuses et les croyances des peuples concernés. Elle montre que ces régions, qui faisaient partie de l'ère d'influence byzantine, ont constitué une entité à part, en termes d 'art et d'iconographie, notamment influencée par l'Égypte pharaonique et la Perse. Cet ouvrage capital est nécessaire pour comprendre les conséquences des destructions actuelles. Il s'agit, ni plus ni moins , de la disparition, entre l'Occident et Byzance, d 'une troisième tradition artistique du monde chrétien.

ISBN : 978-2-7084-0998 -9

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ENTRE NATIONAL DU LIVRE

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est chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, docteur en histoire de l'art, diplômée de l'Institut national des langues et civilisations orientales, directrice de recherche honoraire du CNRS et membre correspondant de l'Académie européenne des sciences, des arts et des lettres. Elle a dirigé deux revues spécialisées et enseigné en Europe, aux ÉtatsUnis et au Japon. Elle a abondamment publié sur l'art et la civilisation du monde byzantin, ce qui lui a valu le prix Gaston Schlumberger. Ses voyages d'étude en Orient, et plus particulièrement en Transcaucasie, lui ont permis d'étudier un nombre importants de monuments. Tania Velmans est l'une des personnalités les plus qualifiées pour renouveler la compréhension de l'art de l'Orient chrétien et les soubassements culturels qui l'ont façonné. TANIA V ELMANS

En couverture

Jugement dernier de l'église Saint-Moïse !'Éthiopien (Mar Moussa) , en Syrie. Au dos

Déisis de l'église du monastère Saint-Julien (Mar Elian) à Homs , détruit en 2015 .

Chez le même éditeur

Art et civilisations de l'Orient hellénisé Rencontres et échanges culturels d 'Alexandre aux Sassanides sous la direction de Pierre LERICHE L'art romain tardif et paléochrétien de Constantin à Justinien par Josef E NGEMANN Images de l'Égypte chrétienne Iconologie copte par Mahmoud ZIBAWI Bagawat Peintures paléochrétiennes d'Égypte par Mahmoud ZIBAWI Lalibela Capitale de l'art monolithe d 'Éthiopie par Claude LEPAGE et Jacques MERCIER Orient et Occident méditerranéens au xrne siècle Les programmes picturaux sous la direction de Fabienne J OUBERT et Jean -Pierre CAILLET Art médiéval Les voies de l'espace liturgiques sous la direction de Paolo PrvA

TANIA VELMANS

L'ORIENT CHRÉTIEN ART ET CROYANCES

~ard

ISBN : 978-2-7084-0998-9

© 2017 Éditions A. et J. Picard 18, rue Séguier 75006 Paris [email protected]

Tous droits réservés

SOMMAIRE

Avis au lecteur ............. ..... ............ ... .......... .... .. .... ....................... .......... ......... ...... .. ... .............. .. ................................................ 7

Première partie

I.

LES DÉBUTS DU CHRISTIANISME EN ORIENT ................................................................................................. 11

II.

LE CADRE GÉOPOLITIQUE ET LES PRINCIPAUX SITES .................... ............. ...... .... ...... .......... .... ......... ........ 21

III. SUJETS ET SCHÉMAS ORIGINAUX DE HAUTE ÉPOQUE .............. ............ ..... ................................................. 63

Deuxième partie

IV.

LA RÉVÉLATION DIVINE DANS L'ABSIDE ..... .. ....... ....... .. ................................................................................. 101

V.

LA DÉISIS , IMAGE DE L'INTERCESSION, DU PARDON ET DE LA CLÉMENCE DIVINE ........................ 131

VI.

LA CROIX ET LES FIGURES QUI L'ENTOURENT. LE DÉCOR DES COUPOLES ET DES VOÛTES ................ ................................ .................................................. 155

VII. LE JUGEMENT, LE PÉCHÉ ET LA RÉDEMPTION .... ...... ..................... ......... ............ ........ ..... .... ...... ...... .. ......... 171 VIII. LES SAINTS CAVALIERS TRIOMPHANTS ...... ..... ..... .. ............... ... ........ .. ......... ........ ... ...... ...... ......... ....... ...... ....... 191 IX. LES MIRACLES DES SAINTS CAVALIERS ET UNE IMAGE DU SALUT: LA CHASSE D'EUSTATHE .. .............................. ... .................................................................. ................................. 217

X.

Conclusion ....................................................................................................... .... ................... .................................... 22 7

Annexes Notes ......... ........ ....... .............. .. ............ ... .......... ............. .... .......................... ......... ....... ...................................... .... .............. 230 Sources et bibliographie ....... ..... ..... ..... ...... .................... ... ................ .. ...... ............ ........... ....................... ......... ....... .. ....... .... 23 7 Index des noms de personnages ........................................... ............................................................................................... 243 Index des non1s de lieux ............................ .. .............................................. .. ............ .. .. ... ......... ................................. ...... ..... 245

AVIS AU LECTEUR

cela change fondamentalement le problème qui nous occupe. À ces découvertes du passé s'ajoutèrent, dans la seconde moitié du XX" siècle, un nombre considérable de nouvelles. C'est dans ce courant de recherches que s'inscrivent aussi les missions du CNRS dans le Caucase qui m'ont été confiées et me permirent d'étudier les décors d'une quarantaine d 'églises, dont beaucoup étaient encore inédites. En les comparant aux œuvres déjà connues, deux caractères généraux me sautèrent aux yeux : les différences de ces décors par rapport aux modèles fixés par la capitale de l'empire, et l'étroite parenté iconographique qui reliait les images religieuses des différentes régions orientales entre elles. Le cadre chronologique envisagé ici correspond grosso modo à l'existence de l'empire b yzantin (rve-xve s. ). Le début de cette période est aussi celui des premiers monuments chrétiens , et sa fin coïncide avec la prise de Constantinople en 1453 et l' arrivée des Turcs, non seulement à Byzance, mais aussi en Orient.L'art de la période suivante (xve-xvmes. ) sur ces territoires est appelé avec raison postbyzantin, car il est à la fois semblable au byzantin et différent. Une partie des pays chrétiens orientaux avait été des provinces byzantines jusqu'au vnesiècle, alors que d 'autres n'étaient que les voisins de Byzance. Bien qu 'appartenant à la grande famille orthodoxe, presque tous se distinguent aussi par des particularismes religieux. C'est d'ailleurs en Orient que l'on se posa le plus de questions au cours des premiers siècles chrétiens, questions qui donnèrent lieu à diverses doctrines déviantes et déchaînèrent les passions. Si l'on veut comprendre les racines de certains phénomènes artistiques en Orient, il est donc nécessaire d'accorder une certaine attention à ces courants de pensée des premiers siècles, d 'où l'idée de leur consacrer un chapitre. Pour plus de clarté, le texte a été divisé en deux parties inégales. La première partie traite de très nombreuses données - historiques, sociales, théologiques, archéologiques et iconographiques - afin de donner au lecteur une idée générale de ce qu'a été l'Orient chrétien et sa création artistique à une haute époque. Il s'agit davantage d'un survol synthétique que d 'une analyse détaillée. Celle-ci est réalisée dans la deuxième partie, plus volwnineuse, qui présente une étude des principaux sujets du décor ecclésial. Il se trouve que ces sujets sont aussi les plus originaux et les plus typiques. Le langage plastique n'a été traité que très sommairement, car, contrairement à l'iconographie, il est différent dans chaque région. Son analyse nous aurait donc éloignés considérablement de notre sujet, tout en augmentant le volume du livre au-delà de ce qui était prévu. Pour les mêmes raisons, les notes qui accompagnent le texte ont été réduites au strict nécessaire. Enfin, la transcription des noms propres selon les usages dans notre discipline a posé w1 problème parce qu'il s'agissait d'une dizaine de langues et d 'orthographes différentes qui auraient rendu la lecture ardue, alors que nous la voulions fluide et agréable. L'éditeur et moi-même avons donc décidé d 'employer une seule transcription, celle du français courant que l'on trouve dans les dictionnaires.

Les chrétiens d 'Orient suscitent, de nos jours, un certain intérêt dû malheureusement aux persécutions dom ils sont l'objet. Le public occidental suit les événements violents qui se déroulent sur leurs territoires , mais rares sont ceux qui s'interrogent sur leur histoire, leur culture et sur l'originalité de leurs créations artistiques . Or cette originalité riche de sens existe, et il est d 'autant plus urgent de le reconnaître que les monuments , livres illustrés, icônes et objets liturgiques qui en témoignent pourraient ne pas résister à la folie des hommes. Ce livre se propose de contribuer à cette connaissance. L'art de l'Orient chrétien s'épanouit dans un espace plus vaste que ce terme ne le laisse supposer. Il est composé, du nord au sud, par la Géorgie, l'Arménie, la Syrie, la Cappadoce, le Liban , Israël (l'ancienne Palestine), l'Égypte copte, la Nubie et l'Éthiopie, pays aujourd'hui bien distincts, mais qui formaient jadis des régions aux frontières instables, en communication constante entre eux. Tous ont bénéficié de la ci\'ilisation byzantine et font partie de ce qu'on appelle le monde byzantin , mais constituent aussi une entité à part lorsqu'il s'agit d 'art et surtout d 'iconographie. Ces territoires, où la chrétienté est née, possédaient un réseau d'églises et de monastères exceptionnellement dense et précoce, dont les neuf dixièmes sinon davantage ont disparu, mais ce qui en reste est suffisan1ment important pour que son étude remplisse plusieurs volwnes. Il a donc fallu faire des choix. Le nôtre est d'étudier uniquement ce qui est insuffisamment connu, singulier et signifiant dans l'art b yzantin d 'Orient, et ne suit pas la koinè (règle ) constantinopolitaine. À partir de là, j'essaierai de dégager quelques caractères généraux, présents dans tous les pays concernés, ce qui fait de cette périphérie del' empire byzantin un deuxième, voire un troisième pôle de création et d 'invention d 'art chrétien, face à celui de Constantinople et de l'Occident. La singularité de certains schémas iconographiques orientaux a été remarquée tant par les pionniers qui furent les premiers à les découvrir il y a environ un siècle, que par des chercheurs qui travaillèrent sur ces documents par la suite, mais les liens qui unissaient ces créations artistiques entre elles du point de vue iconographique et en faisaient un domaine à part n'ont pas été clairement perçus ni par les w1s ni par les autres. Ainsi, Guillaun1e de Jerphanion considérait l'art de la Cappadoce comme celui d '« une île» et ce territoire avec ses églises comme« une province del ' art byzantin». De son côté, André Grabar soutenait quel' art byzantin ne connaissait qu 'une règle, la koinè constantinopolitaine1. Dans son ouvrage monumental, Recherches sur l'Zconographzé de l'Évangile, Gabriel Millet soulignait les différences entre les œuvres orientales et celles de Constantinople d'une part, et les œuvres occidentales, principalement italiennes d 'autre part, rr..ais son investigation se limitait plus ou moins à l'illustration de l'Évangile. Or, c'est dans ce domaine que l'Orient byzantin est le rr..oins créateur. Bien entendu, beaucoup d'autres archéologues et historiens del' art de cette époque ont puissamment contribué à la connaissance des monw11ents chrétiens orientaux, sans que

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PREMIÈRE PARTIE

I

LES DÉBUTS DU CHRISTIANISME EN ORIENT

ne siècle, mais l'Église byzantine n 'en a reconnu que quelquesuns, comme ce fut le cas pour l'Évangile de Nicodème, appelé d'abord Actes de Pilate, et cité par Tertullien 5, ou encore pour le Protévangile de Jacques qui raconte la vie et les souffrances de la Vierge6. D 'autres sources des m e et rve siècles, dont les Catéchèses de Cyrille de Jérusalem et le fameu x Jo urna l de la pieuse Éthérie (ou Égérie) qui décrit son pèlerinage aux lieux saints7, apportent des informations précieuses sur le rituel pratiqué à Jérusalem à cette époque. Après la Palestine , le christianisme primitif, qui était encore une secte juive hétérodoxe, atteignit au rer siècle la Syrie orientale, où Édesse devint un centre important, puis Antioche (Syrie occidentale), ce qui mit la ville en contact avec les cultures grecque et araméenne. L'expansion de la nouvelle foi se poursuivit à Chypre et en Asie Mineure, surtout dans les régions de Pergame et d 'Éphèse, foyers rayonnants , où l'imminence de la parousie (la seconde venue du Christ sur la terre ) fut particulièrement mise en relief, ce qui apparaîtra également plus tard dans les décors pariétaux. Au ne siècle, le message chrétien toucha les élites égyptiennes et un peu plus tard la Cyrénaïque (Afrique proconsulaire). Grâce au x missionnaires qui partirent d'Antioche et de Césarée en direction du Caucase, il fut connu en Arménie et en Géorgie (Iffs. ). Il parvint ensuite au royaume d 'Aksoum, la future Éthiopie (rve s.). Les missionnaires avancèrent aussi d'une manière spectaculaire plus à l'est. La légende attribue à saint Thomas le mérite d 'avoir porté jusqu'en Chine, ou en tout cas jusqu'en Inde occidentale, la révélation évangélique . En réalité, la christianisation de la côte de Malabar et de la province de Kerala fut l'œuvre de l'Église nestorienne de Perse8 . Enfin, Rome avait reçu et martyrisé d'abord Pierre, puis Paul 9 . Le nom donné aux adeptes de la nouvelle religion fut formulé à Antioche vers 80, où on les appela« chrétiens», d'abord ironiquement puis, grâce à Ignace d'Antioche, le mot« christianisme» devint courant et respecté. Néanmoins, le christianisme

L'effervescence religieuse des premiers siècles

Le christianisme des premiers siècles était une doctrine en devenir, nullement codifiée et sur laquelle pesait la menace du judaïsme et des interprétations divergentes de ce que l'on nommera plus tard les sectes chrétiennes . En ce qui concerne le judaïsme, Flavius Josèphe (37-100) évoque trois principaux courants : celui des sadducéens , qui laissaient à l'homme la liberté de choisir sa vie, celui des pharisiens, préoccupés de justice et très portés à cause de cela sur le Jugement dernier annoncé par Daniel (12 , 2) et le livre II des Maccabées et, enfin , la doctrine des esséniens , mieu x connue aujourd'hui grâce aux manuscrits découverts dans les grottes de Qoumrân (fig. 2) (Ier s. av.J.-C.-IW s. ), dans le désert de Judée, et appelés plus couramment« les manuscrits de la mer Morte » 1. Philon d'Alexandrie (20 av.-50 apr. J.-C. ) évoque ce mouvement 2 , et l'on sait, depuis que les rouleaux de Qoumrân ont été déchiffrés, qu'il était probablement né d 'un rejet des esséniens par les pharisiens , maîtres de la synagogue. Marginalisés , les esséniens contestèrent à leur tour le sacerdoce du Temple. Ils vivaient en ascètes, croyaient à l'arrivée prochaine d 'un Messie rénovateur de la Loi et qui serait mis à mort par les grands prêtres ; ils croyaient aussi à la résurrection , aux anges et aux démons, au Jugement dernier et à une catastrophe universelle à la fin des temps. Formulée ainsi, leur doctrine les rapprochait d 'une manière étonnante de la future doctrine chrétienne 3 . Les premières communes adhérant au message du Christ sont déjà attestées vers 30 à Antioche et Jérusalem (A ctes, I-V), et ailleurs vers 60-70. L'événement majeur de ces années-là est la séparation en deux groupes des premiers chrétiens : le premier était constitué par les juifs, qui s'exprimaient en araméen ou en hébreu, et dont le chef était, après Pierre , Jacques le frère du Seigneur, évêque de Jérusalem ; l'autre groupe comprenait les juifs de langue grecque, issus de la diaspora, avec à leur tête Étienne. Bien entendu, levéritable fondateur de l'Église fut Paul, après sa conversion sur le chemin de Damas, et pendant ses voyages à Antioche, Éphèse (fig. 1), en Anatolie, en Grèce et en Macédoine . Paul comprit rapidement que les païens, qu 'il appelle les gentils , étaient plus réceptifs à son message que les juifs, très attachés à leurs traditions~ . Il s'éloigna donc de ceux-ci. La rupture entre les deux courants fut définitive lors de la destruction de Jérusalem et du Temple par les Romains . Parmi les sources conservées , la plus ancienne est la correspondance de Paul (50-58 ) qui est presque contemporaine de l'Évangile de Marc (65 ). Celui-ci est suivi par les Évangiles de Matthieu et de Luc (70-80 ), puis par celui de Jean (90-95 ). On ignore pourquoi ils ont été choisis parmi d 'autres textes relatant l'histoire du salut, et cela malgré leurs contradictions. Des évangiles apocryphes (cachés) ont été rédigés à partir du

2. Vue de la région des grottes de Qoumrân (Cisjordanie).

11

naissant était concurrencé par des systèmes de pensée déviants , tels que la gnose (gnosis ou connaissance), dont les principaux centres étaient Alexandrie, Antioche et Rome. Parmi ses maîtres , on compte Ptolémée, Basilide d 'Égypte ou encore Satornil le Syrien. La gnose eut de nombreux adeptes entre le ne et le ve siècle, et d'autres moins nombreux au Moyen Âge. Ses racines remontent à Platon et à Plotin car elle considérait, comme eux, que l'âme est prisonnière du corps. Jésus était perçu comme une émanation (éon) de Dieu et comme une enveloppe passagère du Christ. Les gnostiques prônaient également une séparation radicale entre un Dieu parfait et un autre, inférieur, et créateur du monde des hommes dominé par le mal. Croyant qu 'ils étaient des élus de Dieu, ils s'attribuaient une sorte d'étincelle divine, enfouie au plus profond de leur être. Ils étaient censés la trouver par l'introspection et une certaine ascèse. L'Église et sa hiérarchie étaient rejetées. Cette pensée est perçue aujourd'hui d'une façon plus précise grâce à la découverte des manuscrits de Nag Hammadi (fig. 3) (Haute-Égypte) qui constituent une bibliothèque gnostique de 53 traités rédigés dans treize codex de papyrus 10 . Il s'agit de traductions coptes du rve siècle faites à partir de manuscrits grecs antérieurs. Parmi ces manuscrits, figure le fameu x Évangile de Judas qui accrédite la thèse faisant del' apôtre un fidèle de Jésus exécutant ses ordres afin que s'accomplisse sa mission sur terre 11 . Deux autres évangiles gnostiques, ceux de Philippe et de Marie, attribuent à Marie-Madeleine le rôle privilégié de« compagnon» de Jésus.

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~i givopisi, Segelgami, 195ï. p. 30. 88 G. Millet, La Dalmatique du \!atica~. Paris , 19-15 , p. 53. 89 T. Velmans, Le Miroir de l'invisibie, P aris, 1996, p. 20-29. 90 Id., « La koinè grecque et les régions périphériques orientales èu monde byzantin », Jahrbuch der Ôsterreichischen Bvzantinistik 3 l. 1981, p . 67ï-ï23, re"pris dans Orient chrétien. op. cit., p. 1, sq. 91 T. Chel'iakova. Givopis, op. cil .. p. lï.

CHAPITRE

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V

Traduit dans C. Manga, The Art of the Byzantine Empire 372-1453, New Jersey, 1972, p. 8ï-88. M. Van Berchem et E. Cluzot, Mosaïques, op. cit. pl. 84. Il s'agit d'une D éisis incomplète du V' -Vl' siècle, aujourd 'hui disparue. Bien que se trouvant à la basilique de la Daurade de Toulouse. elle ne pouvait être que b yzantine (T. Velmans, « L'image de la Déisis dans les églises de Géorgie et dans celles d 'autres régions du monde byzantin» (1 ce partie), CahArch 29 , 1981, p. 39 , repris dans Orient chrétien, op. cit., p. 33, sq. W/. Grüneisen, Sainte-Marie Antique, Rome , 1911, p. 120. Il s'agit de la mosaïque avec l'empereur Léon VI en proskynèse devant le Christ trônant : A. Z. Gavrilovi tch , « The Humiliation of Leo the Wise», CahArch 28, 19ï9. p. 8ï, s. ; voir aussi la bibliographie plus abondante de T. Velmans, Déisis, op. cit., p. -ll , note -16. C. Manga, « Materials for Study of the Mosaics of St. Sophia at Istanbul », Dumbarton Oaks Studies 8, Washington, 1962, p. -l-l -·'15. Par exemple, à Sainte-Soph ie de Kiev (V. N. Lazarev, Storia della pillura byzantina, Turin , 1963). G. Babitch , Les chapelles annexes des édifices byzantins, Paris , 1969, p. lïO. Quelques exemples chez T. Velrnans, Déisis (l'' partie ), op. cit., p. -lï-102 , repris dans T. Velmans, L'Orient chrétien, op. cit., p. 33-ï6. G. Gerola. Monument/ Venet/ ne!l'ùola di Creta, Venise, 1935, II. p. 339, n° 51 , IV, p. -192 , n° 6, p. -195 , n° 7, p. 496 , n° 9, sq. Par exemple, à Saint-Nicolas de Kampanari (133ï-1338) (D. Mouriki, Les fresques del' église Saint-Nicolas à Platsa du Magne, Athènes, 19ï5 , pl. 1). S. Der Nersessian, « Two Images of the Virgin in the Dumbarton Oaks Collection», DOP 1-l , 1960, p. ïl86. E. Kantorowicz, « Ivories and Lita nies », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes V, 1942, p. ï l. Sophronius, Enco mium tn S. Joannem Baptistam, c , 19 , PG, t. LXXXVII, col. 3351-52 B C; voir aussi Cyrille d 'Alexandrie in Joannis Evangelium I, c. 6, PG, LXXIII , col. 105-106. E. Kantorowicz, !varies, op. cil .. p . ïl-72. F. E. Brightman et C.E. Hammond , Liturgies, op. àt., I , p. 35ï, sq. Cette qualité est attribuée à la Vierge dans une inscription portée par un hymnographe qui a composé des poèmes pour la glorification de Marie dans la chapelle sud de Kahrié Djami du Christ Saint-Sauveur-inChora) (P. Underwood, The Kariye Djami, New York, 1966, t. I , p. 219 ). C. A. Swainson. Th e Greek Liturgies, Cambridge, 1884 , p . 83, 92, 252 ; A. Frolow, «Lacroix dans le ciel», REE, 1951 , p. 10-l-112. E. Mercenier. La prière, op. cit., II Les Fêtes, p. 252-260. J. Beckwith , The Art of Constantinople, Londres, 1961, p. 82.

21 DeSpiritoSancto, 66, PG, t. XXXII, col. 189. 22 F. E. Brightman et C.E. Hammond, Liturgies, op. cit., p. 260 , 6-7. 23 Ces deux peintures sont malheureusement très détériorées. Sur la date : Silogava, Freskovije nadpisi ktitorov c Verhnei Svanetii (en géorgien avec résumé en français). Tbilissi , note 1. 2-l N. Thierry, « Peintures du X' siècle en Géorgie Méridionale et leurs rapports avec la peinture byzantine d'Asie Mineure». in Peintures d'Asie 1'1.ineure et de Transcaucasie au X! et XI' siècle, Londres, l 9ï7. p. ï, sq. 25 Ibid. p. 75. Sur la figure de l'Église: S. Skirtladze, « The Mother of all Churches », CahArch -13 , 1995, p. 110-112. 26 A. Grabar, Ampoules, op. cit .. pl. LIII. 2ï U. Monnerer de Villard , Les couvents près de Sohag, Milan. 1925. vol. I , pl. 15, p. -ll. 28 La peinture est signée par le peintre Tevdore (A. N. Aladachvili, G. Alibegachvili, A. Volskaja, Rospisi hudognika Tevdore v Vernei Svanetii. Tbilissi, 1966, p. 8-31. 32-50). 29 G. Millet et D. Talbot Rice , Byzantine Painting al Trebizond, Londres. 1936, p. 12ï , sq. 30 G. deJerphanion, Une nouvelle province de l'art byzantin. Les églises rupestres de Cappadoce, 2 vol. de texte et 3 vol. de planches, Paris , 1925-19-12, p. 280 , pl. 59, 1. Ce schéma apparaît devant et non pas dans l'abside. 31 J. Lafontaine- Dosogn e. « Une église inédite de la fin du xu< siècle en Cappadoce la Besirana kilisesi dans la vallée de la Belisirama ». BZ 61, 1968, p. 291-301 ; Jerphanion , Cappadoce, op. cit., I , p. -1 92- -1 95, pl. 13-l. 3, II , p. 361-368, pl. 206208: J oliver-Levy, op. cit., p. 315, sq. 32 O. I. Dombrovski, Freski srednevekovogo Kryma, Kiev, 1966, p. 52. fig. 25 et 2-l , dessin n° -l. 33 G. de J erphanion, Cappadoce, op. cit., pl. 11-l, 1 ; 125, 1, 98, 1. 3-l G. Millet et D. Talbot Rice, Trebi:ond. op. cit., p. 95, sq., 100, sq., pl. I , V. 35 La plupart des Déisis géorgiennes comportent un séraphin et un chérubin de part et d·aurre du trône, comme c'est le cas à l'église du Sauveur à Ieli, mais on voit aussi couramment deux séraphins, notamment à l'église de Chiomgvime. 36 T. Velmans, Déisis, op. ci!., fig. 39. 3ï J. Leroy, Découverte, op. cit., p. 103, sq. 38 O. Demus. Romanische Wlandmalerei. Munich, 1968, pl. XXXIII . 39 F. Volbach et J. Lafontaine-Dosogne. Byzanz und der christliche Osten, Propyliienkunstgeschichte, op. cit., fig. 395 b. -1 0 C.-L. Brossé, « Les peintures de la grotte de Marina près Tripoli », Syria, VII , 1926, p. 29--15 ; M. Talion. « Peintures byzantines au Liban, Inventaire », in Mélange de l'Université Saint Joseph (collection père Mouterde ), Beyrouth, 1962. -l 1 T. Velmans, Déisis. op. cil., fig . 39. -12 A. Volskaja, Rospisi srednevekovikh trape:nih Gruzii, Tbilissi, 19ï4. fig. 12.

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E. Quibell, Excavations, op. cit., pl. 24. M. Restle , Wlandmalerei, op. cit., pl. III, fig. 521 -522. G. de Jerphanion , Cappadoce, op. cit., pl. 161 , 3 ; Jolivet-Levy, Le programme iconographique de l' abside, op. cit., pl. 83, fig. 2. G. de Jerphanion , Cappadoce. op. cit., II , p. 132-133. Polychronius d'Antioche y voir à la fois une émanation de la lumière divine et un signe de distance- l'imposibilité d'approcher Dieu (\XI. Neuss, Das Buch, op. cit, p. 52.). T. Velmans, Dé/sis, op. cit., p. 18. C. Jolivet-Levy, Le programme iconographique de l'abside, op. cit., pl. 151 , 1. E. Cruikshank -Dodd, M edieval Painting in the Lebanon, Wiesbaden , 2004 , p. 3-13, pl. LXXVIII , fig. 19, 2. En Cappadoce , même les Déisis sirr.ples sont le plus souvent accompagnées des quatre animaux, conme c'est le cas à Djemil dans la région d'Ürgüp (C. Joli\·et-Levy, Le programme iconographique de l'abside, op. cit .. pl. 32, 33, 35). N. Thierry,« La peinture de l'église de Tigrane Honenz à Ani (1 215 ) », in JI< Symposium international sur l'art géorgien, Tbilissi , 19ï7, p. 3. T. Velmans, Déisis, op. cit., fig. -12; Aladachvili et al., Rospisz, op. cit., p. 51-ï5. Ibid , p. ï6-8ï. T. Cheviakova , Rospisi, op. cit., p. 189-20-l. T. Virsaladze, Matskhvarichi, op. cit., p.169-17-l. G Millet, Dalmatique, op. cit., p. 15. Triodion d'Athènes, 1896, p. 22 et Ménées de novembre, le 8, et Millet, Dalmatique, op. cit., p. -ll. E. Mercenier, La prière, op. cit. I , p. 251. La croyance aux quatre grands archanges est empruntée au Livre d'Énoch, chap. VI-XI. Mais le programme absidal de Khé incite plutôt à penser à la littérature apocalyptique, où les quatre archanges sont chargés de ravitailler les morts le jour du Jugement (P. Perdrizer, « L'archange Ouriel », in Séminarium Kondakovianum, Prague, 1928, p. 241-246). N . et M. Thierry, Nouvelles églises, op. clt., p. 212 , pl.96 a. E. Dob schütz, Christusbilder, op. clt., II , p. 1, 10-11, 116. Il a déjà été question de cette étoffe que J ésus aurait appuyé sur son visage en y laissant son empreinte. Ibid. , p. 169. T. Velman s, Déisis, op. cit., p. 63. C.Jolivet-Levy, Le pwgramme iconographique de l'abside. op. cit., pl. ï8ï9, 2. G. Millet et D. Talbot Rice , Trebizond, op. cit., p. 134-136. T. Velmans, Déisis, op. cit., fig. 21. M. Rest! e, \Vandmalerei, op. cit., III, fig. 521. C. Jolivet-Levy, Le programme iconographique de l'abside, op. cit., pl. 151 , 1, 2. Ibid., pl. 180. D. Iosebidze , « Einige ikonographische und srilistische Züge in der Wandmalerei der Kirche von Archi aus dem spaten dreizenden

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Jahrhundert » , communication au Symposium sur l'art géorgien à Tbilissi , l 9ïï. L'église se trouve dans la région de Gouria, dans le sud-ouest de la Géorgie. À propos du rapport entre la Déisis et la parousie : A. Grabar, Martyrium Il, op. cit., p. 179, 208-210. G. Millet et D. Talbot Rice. Trebizond, op. cit., p. 10-l, fig. 70. É.-É. Assemani, Syriaque-Latin, III , p. 636 ; Millet, Dalmatique, p. 2-1, n° 2. C. Amiranachvili, Oubisi, Materiali po istorii Gruzinskoj stennoi givopisi, Tiflis, 1929 ; id., Georgian Painter Damiane, Tbilissi, 19ï-l. Dans les églises balkaniques et russes , le Mandylion était toujours représenté dans les parties hautes de l'église en raison de la légende qui raconte comment la reliqu e a été emmurée dans l'enceinte de la ville d 'Édesse afin de la protéger contre un siège ennemi. Ce qu'elle fit, avant d 'être oubliée dans sa cachette, puis retrouvée miraculeusement. À Oubisi , on adopte donc cet emplacement au sommet de l'abside. alors qu'en Géorgie nous l'avons observé plusieurs fois au-dessus de l'a utel. De Spiritu Sancto, chap. 16 § -10 , PG , t. XXXII, col. 1-l 1. S. Pélékanidis , Kastoria, Salonique, 1953 , pl. 59 a. Notamment en Macédoine, dans la région d'Ohrid (G . Subotitch, Svetl Konstantin i Jelena u Ohridu, Belgrade. 1971 , p. 75, fig. 11). Voir, par exemple, le diptyque à cinq compartiments de Milan (M. A. Crippa et M. Zibawi, I.:arte paleocristiana, op. cil., chap. 61, fig. 268 ). Voir chap. VIII, note 56. A. Grabar, L'empereur, op. cit ., p. 23-1 -236. A. Dewall, DerSarcophag des Junius Bassus in den Grotten von St. Peter, Rome, 1900, pl. XI, p. 42, s. M. Sakopoulo, « Le linteau copte dit d'al Moâllaka », CahArch IX, 195ï, p. 98-115. T. Velmans , « Observations sur l'emplacement et l'iconographie de l'Entrée à Jérusalem dans les églises de Svanétie (Géorgie)», in Rayonnement grec. Hommage à Charles Delvoye, Bruxelles, 1982 , p. 123-13-1, fig. C. Lepage , « Le Christ en gloire et les quat re animaux céleste dans l'ancienne peinture éthiopienne », in Documents pour servir à l'hzstoire de la civilisation éthiopienne, fasc. lï, 19ï6,Paris , p. 9-l. F. Volbach, Die El/enbeinarbeiten der Spiitantike und des /riihen Mittelalters, 2• éd. Mavence, 1952 ; S. Der Nersessian , L'A;t arménien, op. cit.. fig. 48. T. Virsaladze, Freskovaja rospis, op. cit, p. 169-231. T. Velmans, « La peinture de l'église dire Tanghil, en Géorgie », Byzan tion, LIII , 1982 , p. 389-412, repris dans Orient chrétien, op. cit., p. 159-

lï3. 90 A. Grabar, Martyrium II , op. cit., p. 188. 91 G. de Jerphanion, Cappadoce, op. cit., I , pl. 6-1,1 ; N. et M. Thierry. Nouvelles églises, op. cil. , pl. 6ï b. 92 J. Lero y, Manuscrits syriaques, op. cit., pl. 55 , 2.

93 G. Millet , Recherches sur l'iconographie de l'Évangile aux XI\" . XI"' et X\'T' siècles d'ap rès les monuments de Mistra, de la Macédoine et du mon t A thos , Paris, 1916, fig. 248. 94 Ibid, fig. 238. 95 N. et M. Thierry, Nouvelles églises , op. cit., p. 93. 14ï. 96 E. Mercenier, La prière, op. cit. , II. 2• partie, p. 70. 97 Ibid. , p. 71. 98 Ibid, p. 80-81.

CHAPITRE VI

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A. Grabar, I.:empereur, op. cit.,p. 32. sq . C. Ihm , Die Programme, op. cit., p. ï9 , note 9. Eusèbe , Vita Constantini. III. 49 , PG , r. 20, col. 1109. A. Grabar, L'empereur, op. cit.,p. 32 , note 3. Eusèbe , Vila Constan tini. II, PG t. 20. col. 944 , sq. C. Ihm , Die Programme . op . cit ., p. 86. H . Grégoire. « L'étymologie de "Labarum'' », Bvzan tion, IV, 1927-2 8, p. 47ï-482 DACL sous « Laba-

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M. Van Berchem et E. Clouzot, Mosaïques, op. cit., p. 113. Ibid., p. 106. Syméon de Thessalonique, contrat haereses. 11 , PG , r. CLV, col. 68. G. Bovini, Ravenne, op. àt., p. 12 , 13. G. Tchoubinach vili. I Monumenti del tipo Gva ri. Milan , 1976, p .104, sq. N. Thierry,« Peintures du X" siècle », in Peintures d'A sie M ineure, op. cit., p. 90, fig. 17. T. Virsaladze , « Nekotorije voprosi obchtei komposizii rospisi Atenskogo Siona » , in Srednevekovnoe iskusstvo, Rouss, Grouz1ja, Moscou , 1978, p. 83-91. E. Privalova. Timotesoubani, Tbilissi , 1980. T. Velmans , Déisis , op. cil.. fig. 19. Ibid., fig. 20. C. Joli vet-Le,·y. Le programme iconographique de l'abside , op. cit .. pl. 108. J. Strz ygowski. Die Baukunst der Armener und Europa, Vienne, 191 8, p.217 , 218, 221 , fig . 82. S. Der Nersessian, L'Art arménien , op. cit , fig. 146. Ibid., fig. 138. p. 185. Ibid., p.20ï. C. Ihm , Die Programme, op. cit., fig. 209. Ibid, p. 210. Ibid, fig. 14 , p. ï6. J. Lassus, Sanctuaires chrétiens de Syrie, Paris, 1947 , p. 299, 301. E. Peterson, « La croce e la preghiera verso l'oriente» , Ephem. Liturg. LIX , 1945 , p. 61. N. Thierry, « Les églises rupestres de Cappadoce». in Arts de Cappadoce, Genève , 1971 , fig. 74. Ibid., fig. 75. N. Thierry,« Église de Kizil Tchoukour de Cappadoce », Mo numents Piot, 50 , 1959, p. 565-57 ; id, Arts de Cappadoce, op. cit., pl. 76. Ibid.. fig. 83 , p. 149. C. Jolivet-Levy, Le programme iconographique de l'abside, op. cit .. pl. 36, 1. p. 45.

33 Sur la valeur cosmique du cercle : H. P. L' Orange, Co smic Kingship, op. cit. , p. 90-102. 34 Ibid, pl. 114. 35 N. et M. Thierry, N ouvelles églises, op. cit., pl. 36 a, b, c, 3ï. 36 J. Leroy, Ma n uscrit s sy riaques , op. cit., pl. ï , 2. 37 Ibid., pl. 2, 3. 38 Ibid , pl. '1 , 1. 39 Cf. note 36. 40 Ibid., pl.5 , 2. 41 Ibid., pl. 8, 3. 42 F. Volbach et J. Lafonra :ne -D osogne , Byzan: und de r ch .-istliche Osten, Propyliienku nstgeschichte, op. cit., pl. 436. 43 Ibid, pl. 432. 44 U. Monneret de Villard , La chiesa di Sa nta Barbara al Vecchio Cairo , Florence, 1922 , chap. 2. 45 A. Grabar, L'empereur, op. cit., p. 34 , pl. XIII , XV 46 Ibid., p. 34 , note 3. 47 Ibid., p. 36, note 4. 48 C. Delvoye, L'art byzantin , op. cit., fig. 49. 49 \Y/. F. Volbach , Elfenbeinarbeite11 der Spiitan tike, op. cit .. p. 64, pl. 39, n° 125; p. 70, pl. 44 , n° 142; p. 7 1, pl. 4ï , n° 145. 50 A. Grabar, A mpo ules, cp. cit ., pl. XXXII. 51 Ibid.. pl. XXXIII. 52 A. N. Aladachvili ,Skulptura , op. cit., fig. 30, p. 33. 53 Ibid .. fig. 36. p. 38. 54 Ibid., fig. 118. p. 104. 55 Ibid., fig. 16ï , p. 1ï2. 56 Répertoire de l'Institut d 'histoire de l'art à Tbilissi. 57 A. Volskaja. R ospis srednevekovnih rospisi trapezni Gm:ii. Tbilissi. 19ï4 , fig.4ï.p.3ï. 58 T. Virsaladze , « Fragrnenti freskovoi rospisi gelarskogo khrama » , Ars Georg/ka 5, Tbilissi , 1955, p. 166167. 169. 59 G. Tchoubinachvili. Pechtemije monastiri David-Gared;i, Tbilissi, 1948, p. 50-51 , 78- 79. 60 Voir quelques dessins somm aires chez T. Velmans. « L'image de la D éisis dans les églises de G éorgie et dans le reste du monde b yzantin» (2e partie ), CahArch 31 , 1983 , p. 129-173 , repris dans Orient Chrétien . op. cit. , fig . 69, ïl , 72. 61 Cette légende est probablement déri vée de celle d 'Orphée ou d 'Ado nis , dont le rnlte érair rrès répandu en Syrie et en Asie Mineure. Voir le texte de la légende chez G. Garitte, L e calen drier Palestino -Georgien, Bruxelles , 1968, p. 320. Un résum é chez T. Velmans, Déisis II. op. cit. , et O rient Chrétien . op. cit., p. 8586. 62 Voir des lions semblables à celui de Manglisi chez R. Ghirshman , Iran . Parthes et Sassanides, op. cit .. fi g. 251 , 343 , 404. 63 N. Thierry, Pein tures du X' siècle, op. àt. , fig. 16 , 23 a. 64 T. Barnaveli , Les inscriptions de l'église de Ma nglisi, Tbilissi , 1961 (en géorgien ), p. 22-23. 65 E. Takaïchvili, Expédition archéologique de 19 lï en G éorgie méridionale (en russe ), Tiflis, 1952. 66 N. Thierry, Peintures du X' siècle, op. cit, p. 98-99. 6ï E . Privalova, Timotesouba11i. op. cit., p. 113.

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68 A. Grabar, A mpoules. op. cit . , pl. XXXII . 69 H. Stern , « La représentation des conciles dans l'église de la Nativité à Bethléem », Byzantion, XI , 1936, p. 101 -152. ïO Ibid p. 148. ï1 P. Perdrizet , L'archange Ouriel , op . cit ., p. 256 , sq . De son cô té l' Apocalvpse cite à plu sie urs reprises sept anges (Ap VIII. 2, XV, 1). 72 Voir les noms de tous les prophètes chez E. Privalova. Timotesoubani, op. cit., p. 183. note 38. 73 PG , t. CVI, col. 265 AD. 74 Il s' agit de Mama s. Flo re, Laure. Proclus, Ilarius , Abbibus. Samonas. Gourius. Triphon. Nikita , Areras (Privalova , Timotesouba11i, op. cit., p. 34 ). 75 Jbid, p.183. 76 U. Monneret de Villard. L es couvents près de Sohag, op. cit., pl. 15. ïï J. Baradez e r M. Le glay, « La croix-trophée et le reliqu a ir e d 'Aïoun-Berich . » . CahArch IX , 195ï. p. ï4- 98, fig . 1-2. ï Ibid., p. ï8 . fi g. 3.

CHAPITRE VII H. Skorbucha. « Zur Ikonographie des Jüngsten G erichts in der rus sischen Ikonenmalerei », Kirche im Osten , vol. 5, Stuttgart, 1962. note 3. 2 É.-É Assemani , op. cit .. r. II. p. 212 . sq. ; Ephremus Syrus opera omnia . op. cit., Le Sermon grec. II. p. 193. sq. ; G. Voss , Das Jüngste Gericht in der bildenden Kunst des /rühen Mittelalters , Leipzig. p. 6. sq. 3 F. E Brightman et Hammond. Liturgies, op. cit .. I, p. 339. 382. 4 O. Treitinger. Die ostromische Reichsidee, op . cit., p. 32 : sur l'i conographie b vzantine de l'Hérimasie : AN. Didron , Manuel d'iconographie grecque-latine. P aris, 1845. p. ï , 9. 5 Par exemple , dans le Ju ge ment d 'Autun (E. Mâle , L'art religieux du XII' siècle en Fra11ce. Paris. 1966. p . 41ï , sq. ; B. Brenk. « Die Anfange der ,,·elgechicht!ich en Darsrellungen », BZ 5ï . 1964. p. 106- 126 : id.. Tradition und .\'euerung in der christlichen Kunst des ers/en Jahrtausends, W'iener byzantinische Studien, Vienne, 1966). 6 T. Virsaladze, Rospisi A tenskogo Siona, Tbilissi , 1984, p. 17 , pl. 10.2. ï G. Alibegachvili, « Rospisi S\'. Georgija v Botchorme », in Dgeglie Megobari, 196ï. n° 9. p. 25 -29. 8 E. Privalova, Timotesoubani. op. cil .. dessin n° ï . 9 Pour l'inscription. rnir i\1. Brosser. sur deux historiens arméniens : Kirakos Gantzas et Oukjhtanès d 'Ourba, Saint-Pétersbourg, 1870. p. 111 , note 1. D'après A. Lidov (The Mural Painting of Akhtala , i\loscou. 199 1, p. 20-21 ) qui a étudi é les peintures , elles seraient de 1215-121 6 (ibid., p. 20-21). 10 N. et M. Thierry.« Peintures murales de caractère occidental en Arménie : église Saint-Pierre et Paul de Tacev (début du xe s.) », Bv:antion XXXVIII , 1968. p. 180-2~2 ; S. S. Manoukjan , « Freski v Tatevskom monastire v Armazii », in Pamjatniki koultoure i\'ov1j otkriltja, Moscou. 19ï5. p. 131-137 , fig. 46 . 4ï.

11 C. Amiranachvili , G ruzinskaja n:imjatoura , Moscou. , 1966 , pl. 46 ; T. Velmans , Déisis II, CahArch 31 , et Orient chrétien, op . cit., fig. 85 , 86. 12 F. Macler, Documen ts d'a rt arménien , Paris. 1924 , p. 49 , pl. XXVIII . fig. 61. Toutes les inscriptions sont citées in extenso. 13 T. Velmans , Déisis II , CahArch 31 , et Orient chrétie11 . op. cit., fig. 89. 14 Ibid, fig. 91 , 92. 15 I. Rapti , « Le Jugement dernier arménien : réception et évoluric-n d' une imagerie eschatologique médiévale », CahA rch 56 , 2016, p. 103. 16 S. Der Nersessian. The Chester Beaty Library, a Catalogue of the A nne11ic;n Manuscripts, Dublin , 1958, pl. 1, sq. 17 J. H. Vincent et F.-M. Abel , Emmaüs. sa basilique et so11 histoir~. Paris , 1932 , p. 386 -393 ; A. \'v'eil Carr. « The Mural Pain ring of Abcu Gosh and the Patronage of Manuel Comnenus in the Holv Land », in vol. III. A History of the Crnsades. Art and Architecture of the Crusader States, \\'.'iscon sin , 19ïï, p. 120. sq. 18 Evangelia Xicodemi, éd. Tischendorf. op. cit .. p. 389-404, sq. 19 A. Grabar. L'empereur, op. cit., p. 25 0. 20 G. Voss. Das Gericht, op. cit., p. ï3. 21 E. Mercenier. La prière, op. cit, II, p. 222. 22 G. Miller, Dalmatique, op. cit., p. 15. 23 A. \Y/eil Carr. The Mural PaintinJ , op. cit., p. 221 , sq. 24 A. Grabar, L'empereur , op. cit.. p. 248 . 25 E. Cruikshank -Dodd, « The J\.lonasterv of Mar Mus a AI-Habashi, near N;bek , Syria » , A rte Medievale II, VI. n° 1, 1992. p. 57. sq . 26 E. Cruik shank -Dodd et al., Th e Frescoes of Mar Musa al-Habashi, Éd. Pontifical Institute of Medieval Studies, 2001 , p. ï 9. 2ï Sur J'Hétimasie , T. von Bogya y, « Zur Geschichte der Hetoimasia ,,, in A kten des X I i11ternation. Byza1•ti111schen Ko11gr ., Munich. 195 8, p . 58-6 1. 28 N . Thierrv. « Avvalv kilise ou P igeonnier de GüÜü d~re », CahA rch XV, p. 9ï-154 : pour la d ace : p. 101 ; sur la chap elle no rd p . 13 0. s. , fig. 23. 24. 29 Ibid, p. 131. Les inscriptions qui accompagnent ces peintures son particuli è r e m e nt nombreuses. Nous ne mentionnons que les plus importantes. Elles sont toutes son citées et commentées dans l'article de Nicol e Thi e rr y. cité dans la note 28. 30 N . er M. Thierry, ,'Vauvelles églises. op. cit .. p. 93, d. , fig. 22. 31 O. Meinardus, « Th e Twenty-Four Elders of th e Apocalvpse in the Iccnograph y of the Co ptic Church », St u dia orie11talia christiana 13 , LeCaire.1968-1969. p. 14 1-155. 32 U. Monneret de Villard , Il m cnasterio di S. Simeone pressa Assoua n , Milan, 1927 , p. 48, fig. 64 , 72. Cette peinture érair posrérieure au X' siècle, mais antéri eure au XIII' . 33 J. Doresse, cité par N. et M. Thierr)', .\'ouuelles églises, op. cit ., p. 9ï note 19. 34 T. Velmans. « Une icône du Musée de Mestia et le th ème des Quarante mart yrs en G éo rgie », in O rie11t Chrétie11 . op. cit .. fi g. 227 , 226.

35 N. Thierry, « L'Apocalypse de J ean et l'iconogra phie byzantine », in L'Apocalypse de Jean. Traditions cinégétiques et iconographie, Genève, 1979, p. 328. 36 PG, t. CVI, col. 253, sq. 3 7 E. Weik, « Die syrische Legende der 40 Martirer von Sebaste », BZ XXI , 1912 , p. 76-96. 38 G. de Jerphanion , Cappadoce , op. cit., II, p. 100-104, alb. pl.194, -l. 39 N. et M. Thierry, Nouvelles églises, op. cit., p. 115 , sq., fig. 25 , pl. 56. 6163 . .:JO « La grâce n'est pas donnée à tous les hommes , et ceux à qui elle est donnée ne l'obtiennent pas d'après le mérite de leurs œuvres, ni d'après celui de leur volonté» (Saint Augustin, Lettre 21ï ,5 (16-17 ), Éd. Pétronn e, reproduite dans H. I. Marrou, Saint Augustin et l'augustianisme, Paris , 1965 ) -li J. Delumeau, Le péché et la peur, Paris , 1983,p.317, n. 14. -12 Ibid., p. 276; P. Coste, Saint Vincent de Paul. Correspondances, Entretiens, Documents (1-l vol. ), Paris 19201925. III, p. 318336, 362-37 8, IV, p. 633, XIII, p. 650. -13 J. Delumeau, Le péché, op. cit. ,p. 318, n. 19. -1-\ Saint Bonaventure, Breviloquium, l " partie, chap. IX, trad. franç., Éd. Franciscaine, 1967, I, p. 119. 45 J. Delumeau, Le péché, op. cit., chap. 13 , p. 416, sq. 46 F. Balogna, Les origines de la peinture italienne, Paris, 1963 , pl. 66. -\ï J. Delumeau, Le péché, op. cit., p. 77. 48 M. Durliat, L'art roman, Paris, 1982, fig. 464. 49 J. Le Goff, La naissance du purgatoire. Paris, 1981, p. 166. 50 J. Delumeau , Le péché, op. cit., p. 334. 51 J. Meyendorff, Introduction à l'étude de Grégoire Palamas, Paris, 1959, p. 183. 52 ]. Delumeau, Le péché, op. cit., p. 323. 53 J. Meyendorff, Byzantine Theology, New York , 1979, p. 196. 5-\ De Patient1a, III, 1, PG, t. II , col. 292. 55 Jean Chrysostome, in Rom. hom. 10, PG, t. LX , col. 47-1--175 ; Maxime le Confesseur déclare qu'un péché hérité est inimaginable (Epifanovitch, Prepodobni Maksim ispovednik i vizantiiskoe bogoslovie, Moscou, p. 65). Chez les Slaves, Théophilacte d 'O hrid rejette catégoriquement l'imputation du péché originel aux descendants d'Adam (Théophilacte d'Ohrid, in Rom. , PG, c. CXXIV, col. 404 c. ). 56 J. Meyendorff, Introduction, op. cit., p. 206. 57 Ibid., p. 182.

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CHAPITRE VIII

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Jean Damascène parle de la grâce qui descend sur l'icône ; celle-ci retient une parcelle de cette énergie (J ean Dam ascène II, 1-\ , PG , t. XCIV, col. 1300 B) Théodore Stoudite reprit cette idée en affirmant que la grâce ou I'« énergie » (divine ) se posait sur l'icône (Th éodore Stoudite, Épîtres, I, 17 , PG , t. XCIX, col. 961).

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P. Lemerle, Les plus anciens miracles de saint Démétrius , Paris, 1979, p. 157. Acta Aposta/arum apocrypha, M. Bonnet (éd .), Leipzig, 1903, p. 147, 148. C. von Tischendorf, Evangelia Apocrypha, Leipzig, 1876 , chap. 11, p. 33. E. Smith, The E volution of the Dra gon, Manchester, 1919 ; J. Le Goff, Pour un autre Moyen Âge, P aris, 1977, p . 153. J. Fontenrose , Python: A Study of De/fic Myth and its Origins , Oxford, 1959. K. Herquet, « Der Kern der rhodischen Drachensage », in \Vochenbla tt des ]ohanniter-Ordens , Brandenbourg, X, 1869, p. 151 , sq . ; R. Herzog, « Kos. Ergebnisse der deutschen Ausgrabungen und Forschungen », I, Asklepieion, Berlin, 1952. PG , t. XXVI , col. 8-1 9. P. Du Bourguet, L'art copte, op. cit., p. 78. A. Gayet , L'art copte, Paris , 1902 , p. 113. R. Forrer, Die frühchristlichen Altertiimer aus dem Griiberfelde von Achmin -Panopolis, Strasbourg , 1893, pl. 6 x, 9b; J. Aufhauser qui mentionne cette hypothèse se montre aussi assez critique (Der heilige Georg, op. cit., p. 172 -173). F. Cumont , « Mithra en Asie Mineure », in Anatolian Studies presented ta \V.H. Buckler, Manchester, 1939, p. 67-76. V. Bising, « Ursprung und Wesen der pe rsisch en Kunst », in Sit~ungsberichte ser Berl. Akad. der \Vissenschaften, Ph. Klasse, 1927, 1. A. Morel, Le Nil et la civilisation égyptienne, Paris , 1926 , p. 186, sq. Ibid., p. 186. J. Le Goff. Moyen Âge, op. cit ., p . 253. Éthique à N icomaqu e, ch. IV, p. 79 (Éd. Susemihi-Apelt, 1912 ). A. Grabar. L'empereur, op. cit., p. 139. Cinname, Histor. op. cit., p. 266267. Eustathe de Salonique. Oratio ad Mnuelem , éd. W. Riegel , in Fontes rerum byz., p. -1 0. Nicetas Choniate, De Andronico Comneno, II, p. 432-434 ; Théodore Prodrome, Épitaph e de J ean Com nène , PG , t. CXXXIII. col. 1393. Cf. note 20. R. Ghirshman , Parthes et Sassanides, op. cit., fig. 122. Eusèbe, Vita Constantini, III , op. cil., p. 3. A. Grabar, L'empereur, op. cit., p. 140. I. Cha rbonneau , J. Martin et F. Villard, Grèce hellénistique, Paris, 1970, fig. 96, 99,100,115,192,226, 286 . M. I. Rostovtzev, The Excavations at Dura-Europos, New H ave n , 1939, p. 112 -11 6. M. A. Crippa et M. Zibawi, L'arte paleochristiana, op. cit., fig. 116. Procope, De aedz/iciis, I, 2, p. 181182 ; Grabar, L'empereur, op. cil ., p. -\5-46. Ibid.,p.-17,n.3. Ibid, p.-17,n.4.

33 H. Delehaye, Les légendes grecques des saints militaires, Paris, 1909, p. 11. 34 Grégoire de Nysse , PG , t. XLVI, col. 736-748. 35 D elehaye, L es légendes grecques, op. cit., p. 46. 36 Ibid., p. 35. 37 Ibid., p. 20-2-l ; W. H engstenberg, « Der Drachenkam pf des heiligen Theodor », Oriens Christianus 2, 1912, p. 78-106. 38 Laz;datio de Nice/as Pephlagonia, Bib!iographica , hagiographica graeca (BHG ), 1753, AASS, nov. IV, p. 8389. 39 H. Delehaye, Les légendes grecques, op. cit, p. 27-28. 40 Ibid., p. 46. 41 V. N. Lazarev, « Novi pamjatnik atnkovoi givopisi XI v.i obras Georgija-voina v vizantiiskom i drevneruskoo iskousst va », in Vizantùski \lremenik, t. VI, 1953 , p. 186, sq. -12 K. Krumbacher, Der heilige Georg, op. cit. ; p. 55, 77. 43 Ibid., p. 287. -1-1 K . Kekelid ze, Istoria drevnegruzinskoi pismenosti (en géorgien), c. 1951 , p. 504, sq. 45 Deleha ye Les légendes grecques, op. cit ., p. 56-67. -16 S. Binon, Essai sur le cycle de saint Mercure, Paris , 193 7. 47 Grégoire de Nazianze, Orationes V (ContraJul.) 14, PG, t. 35 , col. 681 AB. -1 8 Ibid., col. 680 AB. 49 S. Binon , Essai, op. cit., p. 17. 50 Libanius , Orationes XVIII, PG , t. 67, col. 1292 C. 51 S. Binon , Essai, op. cit., p. 16. 52 Sosomène, Hist. eccl., PG, t. 97, col. 497. 53 Jean Nicou, PG , t. 92, col. 5-18. 54 Jea:1 Dama scène, PG , t. 94, col. 1277. 55 S. Binon, Essai, op. cit., note 2. 56 J. Myslivec, « Sviati Jiri ve Vychodokre stanskem Umeni », in Byzantinoslavica, V, 1933-3 -1 , p. 309, fig. 2. 57 C. Walter, The \Varrior Saints in Byzantine Art and Tradition, Burlingron (USA ), 2003 , p. 186. 58 M. Zibawi, Images de l'Égypte chrétienne. Iconographie copte, Paris, 2003 , pl. 93. 59 J. Clédat, Le monastère, et la nécropole de Baouît, op. cit., fig. 13 8-140. 60 Ibid , p. 135, sq., pl. LXXXVII. 61 Ibid., p. 75 , sq. 62 Ibid., p. 80, pl. LIII. 63 Ibid., pl. LVI , p. 6-1. 64 Cette légend e est connue par un apocryphe éthiopien com menté par R. Basset, Les apocryphes éthiopiens IV. La légende de saint Sousnyos et de Ouë/zèlya avec d'autres légendes, Paris, 1893 -1894. 65 ]. Leroy, Les peintures des couvents du Ouadi-Natroun. Haikal de Benjamin, Le Caire, 1982, p. 27, pl. IV et diagramme A, p. 22. 66 H. Delehaye, Les légendes grecques, op. cit., p. 184. 67 J. Leroy, O uadi-Natroun, op. cit., pl. 94 , p. 46. 68 Id., Les peintures des couvents du désert d'Esna, MIFAO, Le Cai re, 1995, pl. 41 , sch. 6. 69 Ibid., p . 16, pl. 4-1, sch. 7. 70 Ibid., pl. 90, p. 153 . 71 Ibid.,pl.46 , p.93 ,sq. 72 Ibid., pl. 39-43 , p. 89, sq.

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73 Ibid., p. 91. 74 A. A. Saltykov, « La vision de saim Eustache sur la stèle de Tsebelda "· CahArch 33, 1985 , p. 5, sq .. fig. 3 et~75 Le triomphe de Chapour. 76 A. N. Aladachvili, Skulptura, op. c11 .. fig. 55. 77 Ibid., fig. 56. 78 T. Velmans, L'art de l'icône, op. cit .. pl. 81-84. 79 A. Djavahichvili , Istorija grozô11skogo Naroda I, Tbilissi , 1928, p. -\3--\-1. 84. 80 K. S. Kekelidze , Istorija I, op. cit. 81 A. N. Aladachvili, Skulptura , op. cit., fig. 146. 82 Ibid., fig. 156. 83 A. N. Aladachvili et al., Givopisna;a ch kola Svanetii, Tbilissi , 1983 . 84 Ibid., p. 35, sq ., fi g. 24-27 , dessin 13 , 14. 85 Acta Aposta/arum apocrypha, éd. Bonnet, Leipzig, p. 147-148. 86 T. Virsaladze, Rospis, op. cit., p. 169231 , 103 , fig. 79. 87 Cf. chapitre III. 88 S. Der Nersessian, L'Art arménien, op. cit., p. 89. 89 Id.,Agh'tamar, op. cit., p. 19-20. 90 C. Jolivet-Levy, Cappadoce, op. cit., p. 345. 91 M. Restle, \Vandmalerei, op. cit ., II , fig. 246-247. 92 C. Jolivet- Levy, Cappadoce, op. cit., p. 345. 93 M. Restle, Wandmalerei, op. cit., III , fig. 516. 94 C. Jolivet-Levy, Cappadoce, op. cit ., p. 3-16. 95 M. Restle , \Vandmalerei, op. cil., II, fig. 32. 96 C. Jolivet-Levy, Cappadoce, op. cit., p. 3-16. 97 G. de J erphanion, Cappadoce, op. cit., p. 153. 98 J. Leroy,« Déco uverte de peintures chrétienn es en Syrie », Annales archéologiques arabes chrétiennes 25 , 1975 , p. 19; T. Velmans , « Observations sur quelques peintures en Syrie et Palestine et leur composante byzantine», CahArch -\2 , 199-1 , p. 123138, repris dans Orient Chrétien, 2c éd., op. cit ., p. 389--\ 07. fig. 137-138. 99 E. Cruikshank- D odd et al., The Frescoes, op. cit., p. 133. 100 Lexicon der christlichen Ikonograp!ue, vol. VI. p. 369, sq . ; G. et M. Sotiriou, Icônes du Mont Sinaï, Athènes, 1958, II, pl. 39; K. Weitzmann , The Monastery of Saint Catherine at Mount Sinai; vol. I, The !cons From Sixth ta Tenth Century, Princeton, 1976, pl. 13 , -13 , 44. 101 Ce détail n'a pas été signalé lorsqu 'il a été question de cette fresque (cf. note 72). 102 Cette égli se est située dans le bourg de Quariet el Enab qui prit le nom d'un che ikh de ce village. J.-H. Vincent et F. -M. Abel l'appellent Emmaüs (Emmaüs, sa basilique et son histoire, op. cit ., p. 386-393). Elle a été construite vers 1140 et appartenait à l'ordre Saint-Jean de Jérusalem . Les peintures à l'intérieur ont probablement été exécutées vers 1170. 103 C. Diehl , « Les fresques de l'église d 'Abou-Gosch », in Comptes ren dus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, paris, 192-\ , p. 89-96. 104 A. Weil Carr, « The Mural Pain ting», op. cit., p. 215-244 , 223.

105 C.-L. Brossé, « Les peintures de la grotte de Marina près Tripoli », Syria VII , 1926 , p. 35. 106 J. Fol da , « Crusader Fres coes at Crac des Ch evaliers and Magrab Castle» , DOP 36, 1982 , p. 151 ; Cruikshank-Dodd , in A rte Medievale, op. cit., p. 8ï. 107 J\,[, Heldm an. The Marian !cons, op. cit., fi g. 52. 108 F. Volbach e t J. Lafonrain e- Dosogn e, Byzan::; und der christliche

Osten, Propyliien kunstgeschichte . op. cit., fi g. -125. 109 Michalovski. Faras, op. cit., p. 200202. 110 U. Monn e ret de Villard. ~ubia . op. cit., IV, pl. CV XXIV.

CHAPITRE I X

T. VeL11ans , « Quelques programmes

2

-l

icon o g ra phiques de co upoles ch ypriotes du xne au xv• siècle », CahArch 32 , 198-l , p. 13ï -162. repris dan s By::;ance, les Slaves et l'Occident, Londres , 200 1. p. 23 0-2ï5 , aœc un e bibliographie su ccincte sur la ques tion. A. et J. Stylianou. Cyprus, op. cil., p. -167. J. B. Aufhause r, Das Drachenwun -

der des heil1gen Georg in der griechischen und lateinischen Überlieferung, Leip zig. 1911. p. + 6 . E. Pri rnlova, Pavnisi, Tbilissi, 19ïï. fi g. 19 .

Ibid., p. 95, fig . 23 . Ibid., p. 101 , fig . 2-l. ï Ibid., p. 93, fig. 22. 8 Ibid., p. 106, fig. 25. 9 Ibid.. p. 108, fi g. 26. 10 C. Amiran ach vili , Les ciseleurs, op. cit .. pl. 96 . 11 Ibid., p. 1-15. 1-1 6 , fig. 95 , 97. 12 E. Cruikshank-Dodd , in Arte Medievale. op. cit .. p. 85

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J.

Folda , « Crusader Frescoes »,

op. cit .. p. 97. 1-l E. Cruikshank-Dodd, in A rte Medievale, op. cit .. p. 3-l L 15 G. d e Jerphanion , Cappadoce . op. cit. , p. 93. pl. -15. -1 6. 16 P. Van Moorsel. Sain t-A nto ine, op. cit., p. 93 , pl. -15 , -16 . 17 M. Heldman , The Marian !cons, op. cit., p. 177. 18 G. Budge. George ofLyda . the Patron

Saint of England, a Study oJthe Cult ofSai11t George in Ethiop1a, Londres. 1930. 19 O . L D ombrovski , Freski sred11evekov11ogo Krima, Kiev. 1966. p. 39. 20 J. B. Aufhauser, Das Drachenwunder. op. cit .. p. -l. 21 R Blake, Catalogue des ma11uscrits

géorgiens de la Bibliothèque Grecque à Jérusalem, extrait de la revue Orie11t chrétie11, Y série, t. III, (XIII ). n° 3 et -l . 1922-23 , Paris , 193-l , p. lï. 22 Krumbacher, Der heilige Georg . op. cit., p . 295. 23 À Ikvi, l'image figure au -dessus de cell e de saint G eorges avec le jeune captif, sur le mur nord. 2-l Dans les églises m édiévales d'Adichi , de P avnisi et de \lani. toutes dédiées à saint Georges, la prin cesse sauYée po rte la couronn e d e s ro is géorgiens. On voit b ien ce détail chez E. Privalova, Pavnisi, op. cit., fig. 5. 18 . 21. 25 Ibid. , fi g. 35 ; des exemples intéres sants sont cirés dans des manusc ri ts. p. 8-9 ; K. Krumbacher, Der hei/1ge Georg, op. cit., p. 295-296. 26 J. B. Aufhauser, Das Drache111.1:imder. op. cit., p. 8-9: Krumbacher, Der heiùge Georg, op. cit .. p. 295-296. 2ï Cette versoin corres pond au te xte du m anuscrit H 600 de l'Institut des manuscrits à Tbilissi. traduit en géorgi en par T. B. Barna,·eli. Dan s d 'autres variantes, le soldat est seu lement b lessé. 28 E. Privalova. Pavnùi, op. cit .. fig. 28. p.! 16.

29

J. B. Aufhauser. Das Drache11wu11der.

op. cit ., p. 6. 30 F Volbach etJ Lafontaine-Dosogne, Byzan::; u11d der christliche Osten. Propyliie11k1111stgeschichte, op. cit., fig. -1 12 a. 3 1 Actes de saint Eustache, PG , r. CV, col. 376--l 1ï. H. Delehaye. « La légende de saint Eustache » . in Mé-

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