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French Pages [548]
AVANT-PROPOS Ce volume constitue la deuxième partie d’une dissertation d’Agrégation de l’Enseignement Supérieur qui a été défendue à l’Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve) le 13 septembre 2007. La première partie consistait en l’édition de l’Épitomé sur le Cantique de Procope de Gaza, qui paraît simultanément dans la Series Graeca du Corpus Christianorum. Je remercie les membres du jury (MM. P.-M. Bogaert, B. Coulie, G. Dorival [Université de Provence], J.-C. Haelewyck, A. Le Boulluec [Paris, École Pratique des Hautes-Études, 5e section] et P. Van Deun [K.U.Leuven]) pour les observations dont ils m’ont fait part aussi bien lors de la défense de la dissertation que lors de la leçon publique; leurs remarques m’ont permis d’améliorer le texte avant sa publication. Je remercie plus particulièrement le professeur Bernard Coulie qui, malgré ses responsabilités à la tête de l’Université catholique de Louvain, a, sans hésiter, accepté d’être le promoteur de la dissertation. Mme Marguerite Harl m’a encouragé dès le début de mes recherches, allant jusqu’à me confier ses propres notes manuscrites sur l’interprétation des premiers versets du Cantique chez les Pères grecs, notes rédigées dans le cadre de son séminaire de patristique grecque en 1969-1970. Le regretté P. Adelin Rousseau ne m’a pas été d’un moindre secours. Il a bien voulu critiquer mes traductions de Cyrille d’Alexandrie et de Philon de Carpasia et m’a fait profiter de sa connaissance très intériorisée de l’œuvre de Grégoire de Nysse. De quelque côté que je me sois tourné, j’ai trouvé l’aide que je sollicitais. Je remercie plus particulièrement Mmes Marie-Gabrielle Guérard et Laurence Vianès, pour nos échanges sur Nil et Apolinaire, le P. P.-M. Bogaert pour l’élucidation de certaines étymologies, les professeurs Gilles Dorival (qui m’a fourni une reproduction de folios du Barberinianus gr. 317) et Bernard Meunier (pour ses éclaircissements sur la christologie du premier prologue de la chaîne dite d’Eusèbe). L’ouvrage a été couronné par l’Académie Royale de Belgique, qui lui a attribué la subvention de la Fondation René Draguet pour l’année 2009.
VIII
AVANT - PROPOS
Que chacune et chacun trouve ici l’expression de ma gratitude. Que ma femme Véronique et mes proches veuillent bien me pardonner l’isolement sans cesse croissant où je me suis maintenu durant la rédaction de ce travail.
ABRÉVIATIONS REVUES
ET COLLECTIONS
Nos abréviations sont en principe celles préconisées par S. M. SCHWERTNER, IATG2. Internationales Abkürzungs-verzeichnis für Theologie und Grenzgebiete, Berlin, 1992. Pour les revues ou collections qui ont été créées après 1992, nous suivons l’usage qui tend à s’imposer (par ex.: MEG pour Medioevo greco) AnBib AncB AnCl ANES.Suppl AntAA AOAT AScRel ASE Aug BA BAug BBGG BCH BEFAR BETL BGBE BHP BiAdam BK.AT BMus BN BPatr BSRel BWAT Byz CAr CCAMA CCSG CCSL
Analecta biblica Anchor Bible L’Antiquité classique Ancient Near Eastern Studies. Supplement Antichità altoadriatiche Alter Orient und Altes Testament Annali di scienze religiose Annali di storia dell’esegesi Augustinianum La Bible d’Alexandrie Bibliothèque sugustinienne Bollettino della Badia greca di Grottaferrata Bulletin de correspondance hellénique Bibliothèque des écoles françaises d’Athènes et de Rome Bibliotheca ephemeridum theologicarum Lovaniensium Beiträge zur Geschichte der biblischen Exegese Bibliothèque d’histoire de la philosophie Biblioteca di Adamantius Biblischer Kommentar. Altes Testament Bibliothèque du Muséon Biblische Notizen Biblioteca patristica Biblioteca di scienze religiose Baiträge zur Wissenschaft vom Alten Testament Byzantion Cahiers archéologiques Clavis Commentariorum Antiquitatis et Medii Ævi Corpus Christianorum, Series Graeca Corpus Christianorum. Series Latina
X
CEAug.SA CFi CM ChrAnt CPatr CREJ CSCO CSEL CTP CUF DJD ELA ET EtB ETL FC FKDG GCP GCS GNO GRBS HDiss JAAR JAC JAC.E JJS JTS LCL LeDiv MEG ML.T MoBi MSR MSU OBO OPA OrChr PatSor PdF PFLFM PG PL
ABRÉVIATIONS
Collection des études augustiniennes. Série Antiquité Cogitatio Fidei Classica et medievalia Christianisme antique Corona patrum Collection de la Revue des études juives Corpus scriptorum Christianorum orientalium Corpus scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum Collana di testi patristici Collection des Universités de France Discoveries in the Judaean Desert Études de littérature ancienne Expository Times Études bibliques Ephemerides theologicae Lovanienses Fontes christiani Foschungen zur Kirchen- und Dogmengeschichte Graecitas Christianorum primaeva Die griechischen christlichen Schriftsteller der ersten (drei) Jahrhunderte Gregorii Nysseni Opera Greek, Roman and Byzantine Studies Habelts Dissertationsdrucke Journal of the American academy of religion Jahrbuch für Antike und Christentum Jahrbuch für Antike und Christentum. Ergänzungsband Journal of Jewish studies Journal of theological studies Loeb Classical Library Lectio divina Medioevo greco Museum Lessianum. Section théologique Le Monde de la Bible Mélanges de science religieuse Mitteilungen des Septuaginta-Unternehmens Orbis biblicus et orientalis Les œuvres de Philon d’Alexandrie Oriens Christianus Patristica Sorbonensia Pères dans la foi Pubblicazioni della Facoltà di lettere e filosofia dell’Università di Milano Patrologiae cursus completus. Series Graeca Patrologiae cursus completus. Series Latina
ABRÉVIATIONS
PTA PTS QVetChr RB RBen RechAug REAug REJ RHE RPh RSPT RSR RTL SBA SBF.A SBL.SCS SC SCA SEAug SO SSL SSST STAC StMiss StPatM StSaL SupplVigChr SupplVT SusP SVTG TAB TaS TEG ThH ThLZ ThSLG ThZ TSAJ TU VetChr VigChr VL.AGLB
XI
Papyrologische Texte und Abhandlungen Patristische Texte und Studien Quaderni di «Vetera Christianorum» Revue biblique Revue bénédictine Recherches augustiniennes Revue des études augustiniennes Revue des études juives Revue d’histoire ecclésiastique Revue de Philologie Revue des sciences philosophiques et théologiques Revue des sciences religieuses Revue théologique de Louvain Schweizerische Beiträge zur Altertumswissenschaft Studium biblicum Franciscanum. Analecta Society of biblical Literature. Septuagint and cognate studies series Sources chrétiennes Studies in Christian Antiquity Studia ephemeridis «Augustinianum» Symbolae Osloenses Spicilegium sacrum Lovaniense Studien zur systematischen und spirituellen Theologie Studien und Texte zu Antike und Christentum Studia missionalia Studia patristica Mediolanensia Studi e saggi linguistici Supplements to Vigiliae Christianae Supplements to Vetus Testamentum Sussidi patristici Septuaginta. Vetus Testamentum Graecum Texte und Arbeiten (Beuron) Texts and studies Traditio exegetica Graeca Théologie historique Theologische Literaturzeitung Theologische Studien der Leo-Gesellschaft Theologische Zeitschrift Texte und Studien zum Antiken Judentum Texte und Untersuchungen zur Geschichte der altchristlichen Literatur Vetera Christianorum Vigiliae Christianae Vetus Latina. Aus der Geschichte der lateinischen Bibel
XII
ABRÉVIATIONS
VL.RAB VT WiWei WUNT
Vetus Latina. Die Reste der altlateinischen Bibel Vetus Testamentum Wissenschaft und Weisheit Wissenschaftliche Untersuchungen zum Neuen Testament Zeitschrift für die alttestamentliche Wissenschaft Zürcher Bibelkommentar Zeitschrift des Deutschen Palästina-Vereins Zeitschrift für Katholische Theologie Zeitschrift für Theologie und Kirche
ZAW ZBK ZDPV ZKT ZTK LIVRES
BIBLIQUES
Bible grecque: Ab, Abdias — Ac, Actes des Apôtres — Ag, Aggée — Am, Amos — Ap, Apocalypse — Ba, Baruch — 1 Co, 1re Corinthiens — 2 Co, 2e Corinthiens — Col, Colossiens — Ct, Cantique des cantiques — Dn, Daniel — Dt, Deutéronome — Eccl, Ecclésiaste — Ep, Éphésiens — 1 Esd, Esdras A — 2 Esd, Esdras B — Est, Esther — Ex, Exode — Ez, Ézéchiel — Ga, Galates — Gn, Genèse — Ha, Habacuc — He, Hébreux — Is, Isaïe — Jb, Job — Jc, Jacques — Jdt, Judith, — Jg, Juges — Jl, Joël — Jn, Jean — 1 Jn, 1ère de Jean — 2 Jn, 2e de Jean — 3 Jn, 3e de Jean — Jon, Jonas — Jos, Josué — Jr, Jérémie — Lc, Luc — Lm, Lamentations — Lv, Lévitique — 1 M, 1er Maccabées — 2 M, 2e Maccabées — 3 M, 3e Maccabées — Mc, Marc — Mi, Michée — Ml, Malachie — Mt, Matthieu — Na, Nahum — Nb, Nombres — Os, Osée — 1 P, 1ère de Pierre — 2 P, 2e de Pierre — Ph, Philippiens — Phm, Philémon — Pr, Proverbes — Ps, Psaumes — 1 Rg, 1er Règnes — 2 Rg, 2e Règnes — 3 Rg, 3e Règnes— 4 Rg, 4e Règnes — Rm, Romains — Rt, Ruth — Sg, Sagesse — Si, Siracide — So, Sophonie — Tb, Tobit — 1 Th, 1ère Thessaloniciens — 2 Th, 2e Thessaloniciens — 1 Tm, 1ère Timothée — 2 Tm, 2e Timothée — Tt, Tite — Za, Zacharie. Bible hébraïque: nous avons repris les abréviations de la Bible de Jérusalem. OUVRAGES
CITÉS EN ABRÉGÉ
ACO = Acta Conciliorum Œcumenicorum, éd. E. Schwartz, Berlin, 19141940; éd. J. Straub, Berlin, 1971-1984; éd. R. Riedinger, Berlin, 1984-1995. ADRADOS, Diccionario = Diccionario Griego-Español, sous la direction de Fr. R. Adrados, Madrid, en cours depuis 1989. BAILLY, Dictionnaire = A. BAILLY, Dictionnaire grec français rédigé avec le concours de E. Egger, 26e éd. revue par L. Séchan et P. Chantraine, Paris, 1963.
ABRÉVIATIONS
XIII
BARBÀRA, Origene, Commentario = M. A. BARBÀRA, Origene, Commentario al Cantico dei cantici. Testi in lingua greca. Introduzione, testo, traduzione e commento (BPatr n° 42), Bologne, 2005. BARBIERO, Cantico = G. BARBIERO, Cantico dei cantici (I libri biblici, Primo Testamento, n° 24), Milano, 2004. BEEKES, Etymological Dictionary = R. BEEKES with the assistance of L. VAN BEEK, Etymological Dictionary of Greek (Leiden Indo-European Etymological Dictonary Series, n° 10), 2 vol., Leyde, 2010. BHQ 18 = Biblia Hebraica quinta editione. 18. General Introduction and Megilloth, éd. J. de Waard – P. B. Dirksen et alii, Stuttgart, 2004. BHS = Biblia Hebraica Stuttgartensia, éd. K. Elliger – W. Rudolph, Stuttgart, 1984. CEULEMANS, Hexaplaric Fragments = R. CEULEMANS, A Critical Edition of the Hexaplaric Fragments of the Book of Canticles, with Emphasis on their Reception in Greek Christian Exegesis. Dissertation doctorale, Katholieke Universiteit Leuven, 2009. CHANTRAINE, Dictionnaire étymologique = P. CHANTRAINE, Dictionnaire étymologique de la langue grecque. Histoire des mots, 2e éd. avec Supplément, Paris, 1999. CPG = M. GEERARD (et F. GLORIE, pour le vol. 5), Clavis Patrum Graecorum (Corpus Christianorum), 5 vol., Turnhout, 19832, 1974, 1979, 1980 et 1987. Complété par un Supplementum dû à M. Geerard et J. Noret (avec la collaboration de F. Glorie et J. Desmet), Turnhout, 1998 et par une mise à jour du volume III due à J. Noret: Clavis Patrum Graecorum. Volumen III A. A Cyrillo Alexandrino ad Iohannem Damascenum, Turnhout, 2003. DANKER, Lexicon of the NT = A Greek-English Lexicon of the New Testament and other Early Christian Literature, 3d ed. revised and edited by Fr. W. Danker based on Walter Bauer’s Griechisch-deutsches Wörterbuch zu den Schriften des Neuen Testaments und der frühchristlichen Literatur, Chicago, 2000. DBS = Dictionnaire de la Bible. Supplément, Paris, en cours depuis 1928. e DE LAGARDE, Onomastica sacra = P. DE LAGARDE, Onomastica sacra, 2 éd., Göttingen, 1887 (reprint: Hildesheim, 1966). DEB = Dictionnaire encyclopédique de la Bible, 3e éd., sous la direction de P.-M. Bogaert et alii, Turnhout, 2002. DSp = Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique, 16 vol. (+ 1 vol. de tables), Paris, 1932-1995. DTC = Dictionnaire de Théologie Catholique, 15 vol., Paris, 1903-1950 (+ tables, 3 vol., 1951-1972). ÉPIPHANE, ComCt = Philonis Carpasii Commmentarium in Canticum Canticorum ex antiqua versione latina Epiphanii Scholastici, éd. A. Ceresa-Gastaldo (CPatr n° 6), Turin, 1979.
XIV
ABRÉVIATIONS
Epitome in Canticum = Procopii Gazaei Epitome in Canticum canticorum, Introduction par J.-M. Auwers et M.-G. Guérard. Édition critique par J.-M. Auwers (CCSG n° 67), Turnhout, 2011. ESTIENNE, TGL = H. STEPHANUS – C. B. HASE– G. DINDORFIUS – L. DINDORFIUS et alii, Thesaurus Graecae Linguae, Paris, 8 vol. (en 9), 18311865 (réimpr. Graz, 1954). FAULHABER, Hohelied-Catenen = M. FAULHABER, Hohelied- Proverbienund Prediger-Catenen (ThSLG, n° 4), Vienne, 1902. FIELD, Hexapla = Fr. FIELD, Origenis Hexaplorum quae supersunt, sive veterum interpretum graecorum in totum Vetus Testamentum fragmenta, 2 vol., Oxford, 1875 (réimpr. Hildesheim, 1964). GERLEMAN, Hohelied = G. GERLEMAN, Ruth – Das Hohelied (BK.AT n° 18), Neukirchen-Vluyn, 1965. GESENIUS - KAUTSCH, Hebrew Grammar = Fr. H. W. GESENIUS – E. KAUTSCH, Hebrew Grammar, 2d english edition by A.E. Cowley, Oxford, 1910. GRÉGOIRE DE NYSSE, HomCt = Gregorii Nysseni In Canticum Canticorum, éd. H. Langerbeck (GNO n° 6), Leyde, 1960. HALOT = L. KOEHLER – W. BAUMGARTNER, The Hebrew and Aramaic Lexicon of the Old Testament. Translated and edited by M. E. J. Richardson. Study Edition, 2 vol., Leyde, 2001. IDB = Interpreter’s Dictionary of the Bible, éd. G. A. Buttrick et alii, 4 vol., New York – Nashville, 1962. JOÜON, Grammar = JOÜON P., A Grammar of Bibical Hebrew. Translated and Revised by T. Muraoka, 2 vol., Rome, 1991 (éd. orig. française, 1923). LAMPE, Patristic Greek Lexicon = G. W. H. LAMPE, A Patristic Greek Lexicon, Oxford, 1961. LBG = E. TRAPP et alii, Lexicon zur byzantinischen Gräzität besonders des 9.-12. Jahrhunderts (Österr. Ak. der Wiss., Ph.-Hist. Kl., Denkschriften), Vienne, en cours depuis 1994. LEH, Lexicon of the LXX = J. LUST – E. EYNICKEL – K. HAUSPIE, with the collaboration of G. Chamberlain, A Greek-English Lexicon of the Septuagint, 2e éd., Stuttgart, 2003. Lexicon Gregorianum = Lexicon Gregorianum. Wörterbuch zu den Schriften Gregors von Nyssa. Herausgegeben von der Forschungsstelle Gregor von Nyssa an der Westfälischen Wilhelms-Universität, Leyde, en cours depuis 1999. LSJ, Greek-English Lexicon = H. G. LIDDELL – R. SCOTT, A Greek-English Lexicon. Revised Edition by H. St. Jones with the assistance of R. McKenzie, Oxford, Clarendon Press, 1940; Revised Supplement by P. G. W. GLARE – A. A. THOMPSON, Oxford, 1996. MURAOKA, Lexicon of the LXX = T. MURAOKA, A Greek-English Lexicon of the Septuagint, Louvain, 2009.
ABRÉVIATIONS
XV
NIL D’ANCYRE, ComCt = NILUS VON ANCYRA, Kommentar zum Hohelied, éd. H.-U. Rosenbaum (PTS n° 57), Berlin, 2004; éd. M.-G. Guérard (SC n° 403), Paris, 1994. ORIGÈNE, HomCt = ORIGÈNE, Homélies sur le Cantique des Cantiques. Introduction, traduction et notes de O. Rousseau (SC n° 37), Paris, 1954; 2e éd. (SC n° 37bis), Paris, 1966. ORIGÈNE, ComCt = ORIGÈNE, Commentaire sur le Cantique des Cantiques. Texte de la version latine de Rufin. Introduction, traduction et notes de L. Brésard – H. Crouzel avec la collaboration de M. Borret (SC n° 375-376), Paris, 1991-1992. PHILON DE CARPASIA, ComCt = Philonis Carpasii Enarratio in Canticum Canticorum, dans PG n° 40, col. 28-153 (éd. M.A. Giacomelli). PRE = Paulys Real-Encyclopädie der classischen Altertumswissenschaft. Nouvelle édition entreprise par G. Wissowa et achevée par W. Kroll et K. Mittelhaus, 24 vol. (1ère série) + 9 vol. (2e série) + 15 vol. (supplément) + 1 vol. de tables, Stuttgart - Munich, 1893-1980. RAC = Reallexikon für Antike und Christentum, Stuttgart, en cours depuis 1950. RGG 4 = Die Religion in Geschichte und Gegenwart, 4e éd., 8 vol., Tübingen, 1998-2005. ROBERT – TOURNAY, Le Cantique = A. ROBERT – R. TOURNAY – A. FEUILLET, Le Cantique des cantiques (EtB), Paris, 1963. STOOP - VAN PARIDON, The Song of Songs = P.W.T. STOOP - VAN PARIDON, The Song of Songs. A Philological Analysis of the Hebrew Book ryvi yrIyVihæ (ANES.Suppl n° 17), Louvain, 2005. THACKERAY, Grammar = H. St. J. THACKERAY, A Grammar of the Old Testament in Greek according to the Septuagint. I. Orthography and Accidence, Cambridge, 1909. THÉODORET DE CYR, ComCt = Theodoreti Cyri Explanatio in Canticum Canticorum, dans PG n° 81, col. 28-213 (éd. J.L. Schulze). TRE = Theologische Realenzyklopädie, sous la direction de G. Krause et G. Müller, 36 vol., Berlin, 1977-2006. TREAT, Lost Keys = J. C. TREAT, Lost Keys. Text and Interpretation of Old Greek Song of Songs and Its Earliest Manuscript Witness (Ph. D. Dissertation), University of Pennsylvania, 1996. TWAT = Theologisches Wörterbuch zum Alten Testament, sous la direction de G. J. Botterweck et Ringgren, Stuttgart, 10 vol., 1973-1996. TWNT = Theologisches Wörterbuch zum Neuen Testament, sous la direction de G. Kittel et G. Friedrich, 10 vol., Stuttgart, 1933-1979. WUTZ, Onomastica sacra = Fr. WUTZ, Onomastica sacra. Untersuchungen zum Liber interpretationis nominum hebraicorum des Hl. Hieronymus, t. 2 (TU III/11 = n° 41), Leipzig, 1915.
INTRODUCTION En 1902, M. Faulhaber publiait une étude consacrée aux chaînes exégétiques grecques sur les livres salomoniens1. L’auteur y distinguait cinq types principaux de chaînes sur le Cantique des cantiques, classification qui est encore acceptée aujourd’hui dans ses grandes lignes2. Le type A de Faulhaber (type A) est une chaîne à deux auteurs (à savoir Grégoire de Nysse et Nil d’Ancyre). Il s’agit donc d’une sorte d’édition synoptique qui permet de lire en alternance les Homélies sur le Cantique de Grégoire de Nysse et le Commentaire sur le Cantique de Nil d’Ancyre. Le texte des Homélies de Grégoire y est donné dans son intégralité; le Commentaire de Nil s’arrête avec l’explication de Ct 4,1, après quoi le texte continue avec le seul commentaire de Grégoire jusqu’à la quinzième et dernière Homélie, c’est-à-dire jusqu’en Ct 6,93. Le deuxième type est attesté sous deux formes: une forme simple (type B1) qui se présente comme un commentaire suivi et anonyme; une forme composite (type B2), nécessairement postérieure, qui juxtapose au commentaire de la forme simple deux autres commentaires, attribués respectivement à Psellos (XIe s.) et à Théodoret de Cyr (Ve s.). La forme simple représente une réécriture des exégèses de Grégoire de Nysse et de Nil dans l’esprit de Maxime le Confesseur, par un disciple de celui-ci. D’où le nom de « chaîne des trois Pères » sous lequel on la désigne. La réécriture est très homogène et ne permet que très rarement d’isoler des citations ad 1 FAULHABER, Hohelied-Catenen. — Sur Michael Faulhaber (1869-1952), qui devint archevêque de Munich et Freising et cardinal, voir G. SCHWAIGER, Art. « Faulhaber », dans TRE, t. 11, 1983, p. 61-63; M. WEITLAUFF, Art. « Faulhaber », dans RGG 4, t. 3, 2000, col. 49-50. 2 Cf. C. CURTI - M. A. BARBÀRA, « Catene esegetiche greche », dans A. DI BERARDINO (éd.), Patrologia, t. 5, Gênes, 2000, p. 632-634; CPG, t. 4, p. 222224 (C. 80-84). 3 Les types A et B de Faulhaber correspondent respectivement aux types III et IV du Catenarum Graecarum Catalogus de G. KARO et I. LIETZMANN (Nachrichten von der Königl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen, Philologischhistorische Klasse aus dem Jahre 1902), Göttingen, 1902, p. 316-318.
2
INTRODUCTION
litteram de Grégoire ou de Nil. La plupart du temps, la dépendance n’apparaît, pour ainsi dire, qu’en filigrane, à travers un mot ou une tournure de phrase. Tout en ayant sous les yeux les homélies de Grégoire et le commentaire de Nil, l’auteur de la chaîne s’est servi de ces textes comme de stimulants ou de guides pour sa propre exégèse, sans se sentir le moins du monde lié par eux4. Les trois types suivants sont l’Épitomé de Procope de Gaza (C), la chaîne de Polychronios le diacre (D) et la chaîne anonyme dite d’Eusèbe (E)5. Ces trois types sont apparentés. Selon M. Faulhaber, l’Épitomé et la chaîne anonyme dériveraient l’une et l’autre d’une chaîne-mère aujourd’hui perdue, alors que la chaîne de Polychronios serait directement extraite de l’Épitomé. Sur ce point précis, les conclusions de M. Faulhaber ont récemment été remises en cause par M.-A. Barbàra6 et demandent un réexamen. Au type C se rattache la chaîne du Barberinianus gr. 388, qui, pour l’essentiel, est une sélection de scholies de l’Épitomé de Pro-
J. KIRCHMEYER, « Un commentaire de Maxime le Confesseur sur le Cantique? », dans Studia Patristica VIII (TU n° 93), Berlin, 1966, p. 406-413. — Le titre de la chaîne (forme B1) présente celle-ci comme « une explication par paraphrase du Cantique des cantiques, composée à partir des explications sur ce même livre de saint Grégoire de Nysse, de saint Cyrille, de saint Nil et à partir de diverses idées de saint Maxime » (FAULHABER, Hohelied- Catenen, p. 15-16). M. Faulhaber estimait que le nom de Cyrille, qui ne réapparaît pas dans le titre de la forme composite (B2), était adventice. Selon lui, le caténiste disposait des Homélies de Grégoire, du Commentaire de Nil et d’un Commentaire de Maxime sur le Cantique aujourd’hui perdu (= CPG n° 7711.4). L. WELSERSHEIMB, « Das Kirchenbild der griechischen Väterkommentare zum Hohen Lied », dans ZKT 70 (1948), p. 394-449 (p. 441-444) a même cru pouvoir reconstituer l’orientation générale de ce commentaire. S. Lucà a montré que la « chaîne des trois Pères » sur l’Ecclésiaste et la chaîne sur les Proverbes attribuée à Procope présentaient les mêmes caractéristiques que la « chaîne des trois Pères » sur le Cantique et devaient probablement être attribuées au même auteur, qu’il situe entre le VIIe et le IXe s. (Introduction critique à Anonymus in Ecclesiasten Commentarius qui dicitur Catena Trium Patrum, ed. S. LUCÀ [CCSG n° 11], Turnhout, 1983, p. XXV-XXXIX; cf. déjà J. KIRCHMEYER, « Un commentaire de Maxime le Confesseur sur le Cantique? », p. 413, n. 1). 5 Ces trois types correspondent respectivement aux types II, I et V du Catalogus de G. Karo et I. Lietzmann (p. 313-316 et 318-319). — Les appellations « chaîne d’Eusèbe » et « chaîne du Pseudo-Eusèbe » sont impropres. Voir ci-dessous, p. 452-454. 6 BARBÀRA, Origene, Commentario, p. 122-126. 4
INTRODUCTION
3
cope7. Récemment, R. Ceulemans a identifié dans un manuscrit de Copenhague une chaîne sur le Cantique jusque-là inconnue, chaîne qui, au moins dans sa deuxième partie (sur Ct 6,10–8,14), dépend de l’Épitomé: c’est la Catena Hauniensis8. La chaîne du type A ne présente guère d’intérêt en elle-même et n’a jamais été éditée comme telle. La chaîne des trois Pères, par contre, mériterait d’être éditée, et Luciano Bossina s’y emploie9. De mon côté, j’ai préparé une nouvelle édition des chaînes apparentées. Cette édition paraîtra en deux volumes. Le premier, qui concerne l’Épitomé de Procope, paraît simultanément dans la Series graeca du Corpus christianorum. La présente monographie en est comme le « compagnon ». Elle se propose de décrire comment le Cantique des cantiques est interprété à travers les chaînes, et singulièrement l’Épitomé de Procope qui est de loin la chaîne la plus volumineuse et la plus riche: il contient 386 scholies, empruntées à neuf auteurs allant du IIIe au Ve s. (d’Origène à Cyrille d’Alexandrie et Théodoret de Cyr), et offre bon nombre de textes qui ne sont pas connus par ailleurs. Ce volume est structuré en cinq parties. La première est consacrée au texte grec du Cantique des cantiques. On rappelle l’état de nos connaissances sur la version septantique de ce livre, puis on fournit une traduction du texte, tel que l’ont compris les auteurs excerptés dans les chaînes. La deuxième partie décrit l’Épitomé de Procope: on en présente le contenu (nombre de scholies, auteurs excerptés), on montre comment les scholies se rapportent aux lemmes bibliques et comment elles en ouvrent largement le sens
Voir cependant M. A. BARBÀRA, « La catena sul Cantico dei cantici trasmessa dal codice Barberiniano gr. 388 », dans Adamantius 14 (2008), p. 329351. 8 R. CEULEMANS, « A Catena Hauniensis Discovered for the Book of Canticles », dans ETL 85 (2009), p. 63-70. Cf. ID., « Origène dans la chaîne copenhagoise sur le Cantique des Cantiques ». Communication au Colloquium Origenianum Decimum (Kraków, 31 août – 4 septembre 2009) – Actes en préparation. 9 Cf. L. BOSSINA, « Per un’edizione della Catena dei Tre Padri sul Cantico: Cirillo di Alessandria o Nilo “Ancirano”? », dans MEG 1 (2001), p. 29-51 (= ID. Teodoreto restituito. Ricerche sulla catena dei Tre Padri e la sua tradizione [Studi e Ricerche, n° 68], Alessandria, 2008, p. 101-122) et « Trasposizioni di fogli nel Vindobonense theol. fr. 314: come ripristinare il testo di Teodoreto e della Catena dei Tre Padri », dans MEG 2 (2002), p. 63-72 (abrégé dans Teodoreto restituito, p. 123-128). 7
4
INTRODUCTION
pour permettre une lecture polysémique jusque dans le détail. Enfin, on s’arrête sur l’interprétation des noms propres, qui occupe une grande place dans l’Épitomé. Dans l’Épitomé, tous les auteurs ne sont pas cités de la même manière: les uns sont cités longuement (Grégoire de Nysse et Nil d’Ancyre), les autres succinctement (Cyrille et Philon de Carpasia); les uns sont abrégés par voie d’omission (Nil d’Ancyre), les autres par voie de réécriture (Origène). La troisième partie du volume montre comment l’auteur de l’Épitomé a traité ses sources; elle étudie de près les scholies qui présentent un contenu très différent des textes transmis par ailleurs (en tradition directe ou en traduction). On verra ainsi que l’Origène caténal diverge parfois sensiblement de l’Origène traduit par Rufin. La quatrième partie du volume se concentre sur les auteurs dont les exégèses sur le Cantique sont peu ou pas du tout transmises en dehors de nos chaînes: Apolinaire10 (connu uniquement par l’Épitomé) et Cyrille11. On s’efforce de dégager le profil des écrits exégétiques d’où sont extraites les scholies attribuées à ces auteurs. Enfin, la dernière partie étudie les scholies qui commentent le titre « Cantique des cantiques » dans l’Épitomé de Procope, et les prologues qui figurent en tête des chaînes qui lui sont apparentées, de manière à montrer comment chacune de ces chaînes introduit à la lecture du Cantique des cantiques. Je réserve l’étude des rapports génétiques entre ces différentes chaînes pour plus tard, lorsque l’ensemble de ces textes aura été édité. Cet ouvrage contient de nombreuses traductions. J’ai mis à profit les traductions françaises des textes-sources lorsqu’elles existent: le Commentaire sur le Cantique d’Origène12 et celui de Nil d’Ancyre13 sont cités d’après la traduction parue dans la collection Sources Par fidélité à l’usage des manuscrits, j’écris Apolinaire et non Apollinaire. Sur la présence éventuelle de scholies cyrilliennes dans la Chaîne des Trois Pères, voir L. BOSSINA, « Per un’edizione della Catena dei Tre Padri sul Cantico ». 12 ORIGÈNE, Commentaire sur le Cantique des Cantiques. Texte de la version latine de Rufin. Introduction, traduction et notes par L. BRÉSARD et H. CROUZEL avec la collaboration de M. BORRET (SC n° 375-376), Paris, 1991-1992. 13 NIL D’ANCYRE, Commentaire sur le Cantique des Cantiques. Édition princeps, tome 1. Introduction, texte critique, traduction et notes par M.-G. GUÉRARD (SC n° 403), Paris, 1994. Mme Guérard a bien voulu me communiquer son projet de traduction à paraître dans le tome 2 (en préparation). 10 11
INTRODUCTION
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chrétiennes; les Homélies sur le Cantique de Grégoire de Nysse sont citées d’après la traduction d’Adelin Rousseau, parue aux éditions Lessius14. Ces traductions ont été contrôlées et, au besoin, retouchées.
14 GRÉGOIRE DE NYSSE, Homélies sur le Cantique. Traduction et notes par Adelin ROUSSEAU. Introduction et bibliographie par Bernard POTTIER (Donner raison, n° 23), Bruxelles, 2008.
PREMIÈRE PARTIE LE TEXTE BIBLIQUE
CHAPITRE I LA VERSION LXX DU CANTIQUE DES CANTIQUES Selon D. Barthélemy, le texte du Cantique des cantiques qui est transmis dans les manuscrits de la Septante (= LXX) présente des affinités avec la traduction grecque de Ruth et des Lamentations et constitue avec celles-ci « un sous-groupe typique » de la recension (ou du groupe) kaivge1. Le savant dominicain rattachait cette recension à l’activité de Théodotion, qui a œuvré en Palestine au Ier siècle de l’ère chrétienne et que D. Barthélemy identifiait avec Jonathan ben Uzziel, un disciple de Hillel à qui la tradition attribuera le Targum des Prophètes2. M. Harl a noté des rencontres significatives entre le lexique de la LXX du Cantique et le groupe kaivge ou, plus précisément encore, Théodotion3. Parmi les caractéristiques identifiées comme propres au groupe kaivge, on trouve dans le Cantique un emploi de kaivge pour rendre G" (en 8,1, mais 1 Cf. D. BARTHÉLEMY, Les devanciers d’Aquila. Première publication intégrale du texte des fragments du Dodécaprophéton trouvés dans le Désert de Juda, précédée d’une étude sur les traductions et recensions grecques de la Bible réalisées au premier siècle de notre ère sous l’influence du rabbinat palestinien (SupplVT, n° 10), Leyde, 1963, p. 158 (cf. aussi p. 47). La révision réalisée par ce groupe de traducteurs affecte les sections bg et gd des Règnes (bg = 2 Rg 10,1 – 3 Rg 2,11; gd = 3 Rg 22,1 – 4 Rg 25,30), la version Théodotion de Daniel, les ajouts astérisés à Job, les ajouts à Jérémie, la sixième colonne des Hexaples quand elle fournit le texte de Théodotion, la Quinta des Psaumes, la révision des Douze petits prophètes, une partie des Psaumes, d’Ézéchiel, de 2 Paralipomènes et de 2 Esdras, à quoi il faut ajouter, selon D. Barthélemy, la traduction des Lamentations, du Cantique et de Ruth. La particularité la plus immédiatement repérable de ce groupe consiste à remplacer systématiquement dans le grec le simple kaiv par kaivge pour rendre la particule G" de l’hébreu. D’où l’appellation « groupe kaivge » utilisée par D. Barthélemy pour désigner l’ensemble des témoins de cette révision-traduction. 2 D. BARTHÉLEMY, Les devanciers d’Aquila, p. 144-157. — Sur la position actuelle du problème du groupe kaivge–Théodotion, voir N. FERNÁNDEZ MARCOS, The Septuagint in context. Introduction to the Greek Versions of the Bible, Boston - Leyde, 2001, p. 142-154. 3 M. HARL, « La version LXX du Cantique des cantiques et le groupe KaigeThéodotion », dans Textus 18 (1995), p. 101-120.
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LA VERSION LXX
en 7,14 G" est rendu en grec par prov") et deux emplois de ajnhvr pour rendre vyai au sens de « chacun » (3,8 et 8,11)4. D’un autre côté, les restes hexaplaires nous mettent en présence de douze écarts entre la LXX du Cantique et Théodotion5, ce qui étonne si la version LXX est l’œuvre de ce dernier. À supposer que l’attribution de ces leçons à Théodotion soit avérée, leur petit nombre invite à penser que, si Théodotion n’est pas l’auteur de la LXX du Cantique, il l’a prise comme base et l’a très peu retouchée6. S’il en est l’auteur, ces écarts pourraient s’expliquer par l’hypothèse d’une seconde édition, remaniée par Théodotion lui-même, de sa propre traduction7. Quoi qu’il en soit de l’attribution de la version LXX du Ct à Théodotion8, il est aujourd’hui admis que cette version a été rédigée sur le tard, probablement au Ier siècle de notre ère, sinon au siècle précédent, peut-être en Palestine, avec le souci de serrer de près le modèle hébraïque9. S’il a existé une traduction antérieure, que la version LXX aurait supplantée, aucune trace clairement identifiable ne nous en est parvenue10.
4 Ce sens est discuté en Ct 8,11. Cf. P. JOÜON, Le Cantique des cantiques, Paris, 1909, p. 329. 5 Treize écarts si, en Ct 4,4, on restitue à Théodotion la traduction eij9 ejntolav9 que Field et Ceulemans attribuent à la Quinta (cf. scholie n° 178, l. 7 et apparat). Cf. M. HARL, « La version LXX du Cantique », p. 104-105. 6 Ibid., p. 119. 7 Ibid., p. 107. 8 TREAT, Lost Keys, p. 382-383 se montre sceptique sur le rattachement de la version LXX du Ct au groupe kaivge: « OG Song of Songs does not exhibit all of the characteristics of the group he [= D. Barthélemy] identified as the kaivge group. (…) OG Song of Songs may represent a transitional stage on the way of to consistent kaivge practice – or simply a partial acceptance of some of the principles of the kaivge revisors. At any rate, its similarity to the kaivge group may suggest that it was created at the similar time, around the first century before the common era » (p. 383). 9 Cf. P. KATZ, « Frühe hebraisierende Rezensionen der Septuaginta und die Hexapla », dans ZAW 69 (1957), p. 77-84, spéc. p. 83-84; TREAT, Lost Keys, p. 384. 10 Signalons malgré tout une variante grecque qui suppose un modèle hébreu différent du texte proto-massorétique et pourrait être le vestige isolé d’une traduction différente de la Septante (et peut-être plus ancienne): Philon de Carpasia (ComCt 191, PG n° 40, col. 121A) cite Ct 7,1a sous la forme ’Epivstrefe, ejpivstrefe, hJ @Odolami ÷ti" (« Reviens, reviens, l’Adullamite », au lieu de hJ Soulami ÷ti", « la Soulamite »); cf. ci-dessous, p. 217.
LA VERSION LXX
UNE
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TRADUCTION MOT À MOT
G. Gerleman qualifie la traduction grecque du Cantique de « servile »11; F. Siegert la range parmi les ausgangssprachliche Übersetzungen (Extrem der Unfreiheit)12. La traduction est en tous cas laborieuse13: les mots hébreux sont traduits l’un après l’autre, de manière stéréotypée. Soit l’exemple suivant (Ct 8,11):
rkografei ÷n: ce verbe rare (il est absent du TLG, état 20 juin 2007), formé sur le substantif proi?x « dot », a été étudié par M. HARL, « Cadeaux de fiançailles et contrat de mariage pour l’Épouse du “Cantique des cantiques” selon quelques commentateurs grecs », dans Mélanges d’histoire des religions offerts à H. Ch. Puech, Paris, 1974, p. 243-261. 7 Nous traduisons numfwvn par « salle des noces » plutôt que par « chambre nuptiale », en raison de l’allusion probable à Mt 22,10 où le mot désigne la salle du banquet de noces. Cf. DANKER, Lexicon of the NT, s. v. (p. 681): wedding hall. 8 En corrigeant le texte des mss pour lire naovn au lieu de laovn. 9 Duvnami" est bien attesté au sens de « contenu », « teneur » chez Grégoire de Nysse: cf. Lexicon Gregorianum, t. 2, Leyde, 2000, col. 531c-532b.
CHAÎNE ANONYME , PROLOGUES II - III
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Dio; kai; nuvmfhn kalei ÷ kai; ajparakaluvptw" prostrevcein fhsivn. !Akrow÷ntai de; aujt h÷" sunhvlike", pro;" pleivw povq on ejxavptousi. Kai; oJ numfivo", fivlwn coro;n ejpagovmeno", aJgivwn patevrwn h] profhtw÷n, oi} caivrousi th;n fwnh;n tou÷ numfivou ajkouvonte": dialogiko;n ga;r to; biblivon. @O numfivo", oJ kuvrio": nuvmfh dev, hJ ejkklhsiva. Kai; Salomw;n me;n a/[d ei to;n ejpiqalavmion: !Iwavnnh" de; paranumfeuvei, oJ fivlo" tou÷ numfivou: !Hsai?a" proi>kografei ÷, labw;n tovmon kainou÷. Kavlamo" de; hJ glw÷ssa tou÷ Daui?d : [Akouson gavr fhsi quvgater29. Divd wsin oJ numfivo" douvlou": Pau÷lo", Timovq eo", Silouanov", dou÷loi !Ihsou÷ Cristou÷: hJ nuvmfh douvla": !Apenecqhvsontai tw/÷ basilei÷ parqevnoi30. Pau÷lo" ejgkwmiavzei: Tivmio" oJ gavmo" ejn pa÷si, kai; hJ koivth ajmivanto"31. TROISIÈME
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PROLOGUE
!Ek tou÷ Grhgorivou tou÷ Nuvssh" suvntomo" uJpovq esi" {Osoi leuceimonei ÷te toi ÷" kaqaroi ÷" kai; ajmiavntoi" nohvmasin, uJmei ÷" ajkouvsate tw÷n musthrivwn tou÷ #Aismato" tw÷n a/jsmavt wn, uJmei ÷" ejnto;" gevnesqe tou÷ ajkhravt ou numfw÷no": mhvt i" ejmpaqh;" kai; sarkwvd h logismo;n ejpagovmeno". Dia; ga;r tw÷n ejntau÷q a gegrammevnwn numfostolei ÷tai trovpon tina; hJ yuch; pro;" th;n ajs wvmatovn te kai; pneumatikh;n kai; a[u>lon tou÷ qeou÷ suzugivan. !En polloi ÷" de; oJ basileu;" Salomw;n eij" tuvpon tou÷ ajlhqinou÷ basilevw" paralambavnetai: eijrhnikov" te ga;r levgetai, kai; lao;n 32 oijkodomei ÷, kai; sofivan ajmevt rhton e[cei: basileuvei te ga;r tou÷ !Israh;l kai; krivnei to;n lao;n ejn dikaiosuvnh/, kai; ejk tou÷ spevrmatov" ejsti tou÷ Daui?d , ajlla; kai; hJ tw÷n Aijq iovpwn basivlissa pro;" aujt o;n foita÷/. Tau÷t a me;n ou\n pavnta kai; ta; toiau÷t a peri; aujt ou÷ levgetai tupikw÷", prodiagravf ei de; tou÷ eujaggelivou th;n duvnamin.
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Ps 44,11. Ps 44,15. Hb 13,4. lao;n] sic codd., sed nao;n legendum
470 QUATRIÈME
CHAÎNE ANONYME , PROLOGUES IV - V
PROLOGUE
Mots hébreux, dans l’ordre10, dont on écrit la signification obvie Jérusalem: vision de paix. Israël: esprit qui voit Dieu. Qèdar: obscurcissement. Salomon: pacifique. Gaddi: œil de l’épreuve11. Baithèl (2,9): maison de Dieu. Sion (3,11): du promontoire ou du navire12. Galaad (4,1): migrants du témoignage ou poste d’observation élevé. David (4,4): adroit de la main. Liban (3,9): blanchissement. Sanir (4,8): chemin de la lampe. Hermon (4,8): de l’anathème. Aminadab (6,12): bienveillance du peuple ou du peuple qui commande, ou de l’écorché. Soulamite (7,1): qui pacifie (fém.). Nadab (7,2): bienveillance. Esebôn (7,5): réflexions. Damas (7,5): baiser de sang. Carmel (7,6): connaissance de la circoncision. Beelamôn (8,11): dans une masse qui possède ou action de contenir la foule. Thalpiôth (4,4): créneaux ou hauteurs.
CINQUIÈME
PROLOGUE
Le Cantique des cantiques est appelé (ainsi) parce que toute la divine Écriture prophétise à titre principal la présence du Verbe dans la chair, tandis que les propos au sujet des Nations et des pécheurs sont un corollaire. Les autres Écritures expriment l’objet principal. Ainsi Moïse: « Le Seigneur notre Dieu fera se lever pour nous, d’entre nos frères, un prophète comme moi » (Dt 18,18). Et Isaïe: « Voici que la vierge concevra en son sein et enfantera un fils » (Is 7,14). Et tout cela, ainsi que les autres cantiques, chante le Sauveur qui vient. Fin de l’introduction (proqewriva) au Cantique des cantiques. 10 La signification de kata; mevro" n’est pas assurée. La traduction « en partie » ne convient pas au contexte, pas plus que la traduction « individuellement ». On comprend que les mots sont interprétés « tour à tour » (cf. kata; mevro" levgein, « parler chacun à son tour »), c.-à-d. dans l’ordre de succession qui est le leur dans le Cantique. 11 D’autres traductions sont possibles. Voir la discussion ci-dessus, p. 234. 12 En lisant ajkavt ou avec les mss; « de l’inaccessible » en corrigeant ajkavt ou en ajb avt ou.
CHAÎNE ANONYME , PROLOGUES IV - V
QUATRIÈME
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PROLOGUE
@Rhvsei" kata; mevro" @Ebrai>kaiv, w|n hJ dhvlwsi" gevgraptai provceiro" jIerousalhvm, o{rasi" eijrhvnh". !Israhvl, nou÷" oJrw÷n qeovn. Khdavr, skotasmov". Salomwvn, eijrhnikov". Gaddiv, ojf qalmo;" peirathrivou. Baiqhvl, oi\ko" qeou÷. Siwvn, skopevlou h] ajkavt ou 33. Galaavd , mevt oikoi 34 marturiva" h] skopeuthvrion uJyhlovn. Daui?d , iJkano;" ceiriv. Livb ano", leukasmov". Saneivr, oJd o;" luvcnou. @Ermwvn, ajnaqematismou÷. !Aminadavb , laou÷ eujd okiva h] laou÷ hJgoumevnou h] ejskulmevnou. Soulami ÷ti", eijrhneuvousa. Nadavb , eujd okiva. !Esebwvn, logismoiv. Damaskov", ai{mato" fivlhma. Kavrmhlo", ejpivgnwsi" peritomh÷". Beelavmwn, ejn e[conti plhvq ei 35 h] katoch; o[clou. Qalpiwvq , ejpavlxei" h] uJyhlav. CINQUIÈME PROLOGUE propre au Salamanticensis 2716, fol. 6v
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\Aisma a/jsmavt wn kalei ÷tai ejpeidh; pa÷sa qeiva grafh; peri; th÷" ejnsavrkou÷ parousiva" profhteuvei tou÷ lovgou prohgoumevnw", oiJ de; peri; tw÷n e[q nwn lovgoi kai; tw÷n aJmartanovntwn parakolouvq hma. Kai; aiJ me;n a[llai grafai; to; prohgouvmenon tou÷t o levgousai, oi|on Mwu>sh÷" mevn: Profhvthn hJmi÷n ajnasthvseikuvrio" oJ qeo;" hJmw÷ n ejk tw÷ n ajdelfw÷ n hJmw÷ n wJ" ejmev 36. !Hsai?a" de;: !Idou; hJ parqevno" ejn gastri; e{xei kai; tevxetai uiJovn 37. Kai; ejsti; tau÷t a pavnta kai; ta; loipa; a/[smata peri; tou÷ ejrcomevnou swth÷ro" a/[d onta. Tevlo" th÷" proqewriva" tou÷ [Aismato" tw÷n a/jsmavt wn. ajkavt ou] sic codd., an ajb avt ou legendum? mevt oikoi] sic codd., an metoikiva legendum? 35 plhvq ei] sic codd., an plhvq h legendum? (cf. CEULEMANS, Hexaplaric Fragments, p. 525; FIELD, Hexapla, t. 2, p. 423). 36 Dt 18,18. 37 Is 7,14. 33 34
ÉPITOMÉ DE PROCOPE PROLOGUE (scholies n° 1-3) Par le moyen de ce qui est écrit ici, l’âme est en quelque manière habillée en épouse pour une union immatérielle et spirituelle avec Dieu. Et il faut des auditeurs vêtus de la robe blanche des pensées pures et immaculées pour venir à l’intérieur de la chaste salle des noces (cf. Mt 22,10-12). Le titre, en effet, nous y invite. Car de même que le Saint des saints l’emporte en sainteté, de même ce Cantique l’emporte tant sur ceux de David (cf. 2 R 22,2-51) et de Moïse (cf. Ex 15,1-18; Dt 32,1-43) que des autres prophètes (cf. Jon 2,3-10; Ha 3,2-19; etc.). Sous la forme d’un épithalame, il enseigne l’union de l’âme humaine avec la divinité. Salomon montre ces deux choses-ci à travers les paroles nuptiales: le désir ineffable qu’on doit avoir de Dieu (car plus grand que tout désir est le désir du mariage) et l’absence de passions portée au plus haut degré. Il faut que celui qui s’unit à Dieu soit tellement pur qu’il soumette les élans passionnels à l’impassibilité. Salomon a progressé dans son enseignement avec un ordre comme celui-ci: en proposant les Proverbes à l’âme encore dans sa jeunesse, il lui ordonne de s’éprendre de la Sagesse. C’est pourquoi il dit fréquemment « mon fils » (Pr 1,8.10; 2,1.16; etc.) et il promet, comme à quelqu’un de jeune, un collier et une couronne (Pr 1,9) et vers la fin il loue cette fameuse femme virile (Pr 31,10-31). Ensuite, pour celui qui a été ainsi initié, il purifie tout dans l’Ecclésiaste, en disant que ce qui s’écoule est vanité, de manière à élever l’âme comme par des ailes vers ce qui demeure. Et à présent, celui qui a été ainsi purifié, il l’unit à lui, qui seul est véritablement bon (cf. Mt 19,17; Mc 10,18; Lc 18,19), voulant que ni par la crainte de châtiments ni par l’espoir de récompenses (car les deux conviennent à des esclaves), mais par le charme de l’amour, elle coure vers Dieu.
COMMENTAIRE
DU TITRE
(scholie n° 4)
Le livre des cantiques est semblable à une femme radieuse de beauté naturelle et dont la beauté naturelle est rehaussée d’une somptueuse parure; elle est pourtant noble de caractère et animée en son for intérieur de sentiments tout à fait opposés à son allure apparente. Face à une telle femme, la vue procure du plaisir aux licencieux, mais l’expérience les convainc de sa chasteté qui ne concorde pas avec la scène qu’ils ont sous les yeux. De même dans le livre en question, le texte,
ÉPITOMÉ DE PROCOPE PROLOGUE (scholies n° 1-3)
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Dia; tw÷n ejntau÷q a gegrammevnwn numfostolei ÷taiv pw" hJ yuch; pro;" th;n a[u>lovn te kai; pneumatikh;n tou÷ qeou÷ suzugivan: kai; dei ÷tai leuceimonouvntwn ajkroatw÷n ajmiavntoi" nohvmasin wJ" ejnto;" genevsqai tou÷ ajkhravt ou numfw÷no". Kai; hJ prografh; ga;r hJma÷" ejpi; tou÷t o protrevpetai: wJ" ga;r to; a{gion tw÷n aJgivwn uJperh÷rtai th÷/ aJgiovt hti, ou{t w to; nu÷n \Aisma uJperaivrei tav te tou÷ Daui`d kai; tou÷ Mwu>sevw" kai; tw÷n loipw÷n profhtw÷n. !En ejpiqalamivou de; trovpw/ th;n pro;" to; qei o÷ n ajnavkrasin th÷" ajnqrwpivnh" uJf hgei ÷tai yuch÷". Duvo tau÷t a Solomw÷n ejmfaivnwn dia; tw÷n gamhlivwn rJhmavt wn: thvn te a[f aton ejpiqumivan th;n ojf eilomevnhn qew÷/ (meivzwn ga;r pavsh" ojrevxew" hJ gamikhv) kai; th;n eij" a[kron ajpavq eian: tosou÷t on ga;r dei ÷ kaqareuvein to;n kollwvmenon tw÷/ qew÷/, wJ" ta;" ejmpaqei ÷" oJrma;" ajpaqeiva" uJpovq esin tivq esqai. Tavxei de; proh÷lqen oJ Solomw÷n toiauvt h/ paideuvwn: th÷/ ga;r e[t i neazouvsh/ yuch÷/ Paroimiva" uJpoqevmeno", keleuvei th÷" sofiva" ejra÷n: dio; kai; UiJev mou levgei puknw÷", kai; maniavkhn wJ" nevw/ kai; stevf anon ejpaggevlletai, kai; pro;" tw/÷ tevlei th;n ajndreivan ejpainei ÷ tauvt hn gunai ÷ka. Ei\t a tw÷/ ou{t w" eijsacqevnti ejn tw÷/ !Ekklhsiasth÷/ pavnta kaqaivrei, ta; rJeusta; mataiovt hta levgwn, o{pw" ajnapterwvsh/ pro;" ta; mevnonta th;n yuchvn. Kai; nu÷n to;n ou{t w kekaqarmevnon, aujt w÷/ sunavptei tw÷/ movnw/ kai; o[ntw" ajgaqw÷/, th;n yuch;n ejq evlwn, mhvt e kolavsewn fovb w/ mhvt e misqw÷n ejlpivd i (doulopreph÷ ga;r ajmfovt era), ajgavph" de; fivltrw/ prosdramei ÷n tw÷/ qew÷/. COMMENTAIRE
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DU TITRE
(scholie n° 4)
To; tw÷n aj/smavt wn biblivon e[oiken gunaiki; fusikw÷/ kavllei faidrunomevnh/ kai; kovsmw/ polutelei ÷ to; fusiko;n prosexhskhmevnh/ kavllo", semnh÷/ de; to; h\q o" kai; tw÷/ fainomevnw/ schvmati, polu; kata; to; kekrummevnon ejnantivw" diakeimevnh/. @W" ga;r ejpi; th÷" toiauvt h" gunaiko;" hJ me;n o[yi" hJd onh;n kinei ÷ toi ÷" ajkolavstoi", hJ de; pei ÷ra dielevgcei th;n swfrosuvnhn ouj sunainou÷san th÷/ proceivrw/ skhnh÷/, ou{t w" ejpi; tou÷ prokeimevnou biblivou hJ me;n levxi" ejrwtikwvt eron ejschmatismevnh dokei ÷ pw" devlear hJd onh÷" givnesqai toi ÷" ajpaideuvt oi", hJ de; diavnoia to; aujsthro;n
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ÉPITOMÉ DE PROCOPE
sous une allure assez érotique, semble être un appât du plaisir pour les incultes, mais la pensée13 en révélant la rigueur des mystères, rend la difficulté des concepts facile à recevoir pour ceux qui s’en approchent, grâce au charme du texte et les persuade de se faire les serviteurs de la sainteté de la contemplation, en les guidant habilement de la passion qui semble émaner de la lettre vers l’initiation aux doctrines signifiées14.
M.-G. Guérard justifie la traduction de diavnoia par « pensée » et non par « sens » (de l’œuvre) « pour conserver avec un nom féminin la cohérence de la comparaison en français: la pensée contenue dans le Cantique des cantiques exerce sur les lecteurs la même séduction qu’une femme » (SC n° 403, p. 114, n. 2). 14 Source: Nil d’ancyre, ComCt,Prologue, éd. Guérard, § 1, l. 1-13 et § 2, l. 12-15; éd. Rosenbaum, p. 1, l. 1 - p. 2, l. 3 et p. 2, l. 16-18. Cité ici d’après la trad. de M.-G. Guérard (SC n° 403, p. 113-117). 13
ÉPITOMÉ DE PROCOPE
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tw÷n musthrivwn ajnakaluvptousa toi ÷" proseggivzousi th;n tw÷n nohmavt wn duscevreian eujparavd ekton poiei ÷ dia; th÷" ejn th÷/ levxei tevryew", kai; douleuvein peivq ousa th÷/ th÷" qewriva" semnovt hti, ejk th÷" peri; to; gravmma 12 dokouvsh" ejmpaqeiva" eujmhcavnw" ejpi; th;n tw÷n shmainomevnwn dogmavt wn oJd hgou÷sa mustagwgivan.
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Cf. Pr 1,8.10; 2,1.16; etc. Cf. Pr 1,9. Cf. Pr 31,10-31.
CHAÎNE DE POLYCHRONIOS PROLOGUE Les personnages du livre du Cantique. L’époux: notre Seigneur. L’épouse: l’Église. Les amis de l’époux: les anges et les saints. Les jeunes filles: celles qui accompagnent l’Église. Le Cantique des cantiques montre le mode de perfection des âmes: il contient, dans la figure d’un époux et d’une épouse, l’union intime de l’âme avec le Verbe divin.
COMMENTAIRE
DU TITRE
Le Cantique des cantiques est appelé (ainsi) parce que toute la divine Écriture prophétise à titre principal la présence du Verbe dans la chair, tandis que les propos au sujet des Nations et des pécheurs sont un corollaire. Les autres Écritures expriment l’objet principal. Ainsi Moïse: « Le Seigneur notre Dieu fera se lever pour nous, d’entre nos frères, un prophète comme moi » (Dt 18,18). Et Isaïe: « Voici que la vierge concevra en son sein et enfantera un fils » (Is 7,14). Et tout cela, ainsi que les autres cantiques, chante le Sauveur qui vient. Le Cantique des cantiques, lui, le montre comme étant déjà venu et il chante un épithalame sur l’union du Verbe et de la nature humaine. Et il ne contient aucune menace ni fureur, mais ce sont des paroles d’allégresse. Quand l’époux est présent, tout est rempli de joie. Car lui-même a changé nos tristesses en joie. Ainsi donc, de même que, après sa venue dans la chair, il n’y a plus à attendre de prophète, de même il n’y a pas de cantique plus neuf que le présent Cantique. Car que faut-il attendre après Lui, sinon la résurrection et le jugement? Le livre est rempli des dialogues: de l’ancien peuple et de l’humanité parlant au Verbe; de l’Église des Nations; du Verbe s’adressant à elle et à l’humanité; de l’Église des Nations qui s’adresse à Jérusalem; de Jérusalem qui s’exprime au sujet de celle-ci et au sujet d’elle-même; des anges serviteurs s’adressant à ceux qui sont appelés à (accueillir) la prédication. Car les filles de son âge sont à l’écoute de l’épouse et s’enflamment d’un plus grand désir. L’époux amène avec lui le chœur des amis, soit des esprits (sic) saints soit des prophètes, qui se réjouissent eux aussi en entendant la voix de l’époux. L’épouse, c’est l’Église.
CHAÎNE DE POLYCHRONIOS PROLOGUE
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Ta; provs wpa tou÷ biblivou tou÷ a[/smato". Nuvmfio", oJ kuvrio" hJmw÷n: nuvmfh, hJ ejkklhsiva: fivloi tou÷ numfivou, a[ggeloi kai; a{gioi: neavnide", aiJ th÷" ejkklhsiva" ajkovlouqoi. To; \Aisma tw÷n a/jsmavt wn to;n trovpon uJpodeivknusi th÷" tw÷n yucw÷n teleiovt hto", ejn schvmati numfivou kai; nuvmfh", pro;" to;n qei ÷on lovgon th÷" yuch÷" perievcon oijkeivvwsin. COMMENTAIRE
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DU TITRE
\Aisma a/jsmavt wn kalei ÷tai ejpeidh; pa÷sa qeiva grafh; peri; th÷" ejnsavrkou parousiva" profhteuvei tou÷ lovgou prohgoumevnw", oiJ de; peri; tw÷n e[q nwn lovgoi kai; tw÷n aJmartanovntwn parakolouvq hma. Kai; aiJ me;n a[llai grafai; to; prohgouvmenon tou÷t o levgousin, oi|on Mwu>sh÷" mevn: Profhvthn hJmi÷n ajnasthvseikuvrio" oJ qeo;" hJmw÷ n ejk tw÷ n ajdelfw÷ n hJmw÷ n wJ" ejmev38. !Hsai?a" de;: !Idou; hJ parqevno" ejn gastri; e{xei kai;tevxetai uiJovn39. Kai; ejsti; tau÷t a pavnta kai; ta; loipa; a/[smata peri; tou÷ ejrcomevnou swth÷ro" a/[d onta. To; de; \Aisma tw÷n aj/smavt wn wJ" ejlqovnta tou÷t on uJpodeivknusi kai; wJ" ejpi; suzugiva/ tou÷ lovgou kai; th÷" ajnqrwpivnh" fuvsew" ejpiqalavmion a[/d ei, kai; oujk e[cei ti ajpeilh÷" h] qumou÷, ajll! eujf rosuvnh" oiJ lovgoi: parovnto" ga;r tou÷ numfivou, pavnta gevmei cara÷": aujt o;" ga;r hJmw÷n ta;" luvpa" e[streyen eij" caravn. {Wsper ou\n meta; th;n e[nsarkon aujt ou÷ parousivan oujkevt i prosdoka÷t ai profhvt h", ou{t w" ou[k ejsti tou÷ parovnto" [Aismato" a\/sma kainovt eron. Tiv gavr ejsti met! aujt o;n prosdoka÷n h] ajnavstasivn te kai; krivsin; Dialovgwn de; peplhvrwtai to; biblivon: tou÷ palaiou÷ laou÷ kai; th÷" ajnqrwpovt hto" pro;" to;n lovgon, kai; th÷" ejx ejq nw÷n ejkklhsiva", kai; tou÷ lovgou pro;" aujt h;n kai; th;n ajnqrwpovt hta, kai; th÷" ejx ejq nw÷n pro;" th;n !Ierousalhvm, kai; th÷" !Ierousalh;m periv te tauvt h" kai; eJauth÷", kai; tw÷n diakonouvntwn ajggevlwn pro;" tou;" klhqevnta" to; khvrugma. !Akrow÷ntai ga;r th÷" nuvmfh" oJmhvlike", pro;" meivzw povq on ejxavptousai: kai; oJ numfivo" fivlwn corovn, h] pneumavt wn aJgivwn h] profhtw÷n, 38 39
Dt 18,18. Is 7,14.
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CHAÎNE DE POLYCHRONIOS
Salomon chante l’épithalame, Jean fait office de paranymphe, lui qui est l’ami de l’époux (cf. Jn 3,29). Isaïe inscrit la dot, lui qui a pris un document nouveau (cf. Is 8,1). David conduit l’épouse par ces mots: « Écoute, ma fille » (Ps 44,11). L’époux donne des esclaves (Paul, Timothée); l’épouse, des femmes esclaves: « Elles sont amenées au Roi » (Ps 44,15). Salomon a mis le meilleur ordre: en proposant les Proverbes à l’âme encore dans sa jeunesse, il lui ordonne de s’éprendre de la Sagesse. Dans l’Ecclésiaste, il lui enseigne à mépriser ce qui se voit comme étant fugitif et vain et l’élève comme par des ailes vers ce qui demeure. À présent, l’âme qui a été ainsi purifiée et rendue parfaite, il l’unit à lui, qui seul est véritablement bon (cf. Mt 19,17; Mc 10,18; Lc 18,19), la persuadant, non par la crainte de châtiments ni par l’espoir de récompenses (car les deux conviennent à des esclaves), mais par le charme de l’amour, de courir vers Dieu. Par bien des traits, Salomon est pris comme figure du véritable roi, car il est appelé pacifique, il édifie un temple (cf. 3 Rg 6), il a une sagesse sans mesure (cf. 3 Rg 5,9-10), il règne sur Israël, il juge le peuple avec justice (cf. 3 Rg 3,16-27; Ps 71,2), il est de la descendance de David, et la reine des Éthiopiens le fréquente (cf. 3 Rg 10,113) – toutes choses qui dessinent à l’avance, figurativement, le contenu de l’Évangile.
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sunepavgetai, oi} kai; caivrousi th÷" fwnh÷" ajkouvonte" tou÷ numfivou. Nuvmfh dev, hJ ejkklhsiva. Kai; Solomw÷n me;n a[/d ei to;n ejpiqalavmion: !Iwavnnh" de; paranumfeuvei, oJ fivlo" tou÷ numfivou: !Hsai?a" de; proi>kografei ,÷ labw;n tovmon kainovn: kai; Daui`d numfostolei ÷, [Akouson levgwn quvgater 40. Divd wsin oJ numfivo" douvlou", Pau÷lon kai; Timovq eon: hJ nuvmfh douvla": ajpenecqhvsontai tw/÷ basilei÷ 41. Tavxin de; ajrivsthn uJpesthvsato Solomw÷n: th÷/ ga;r e[t i neazouvsh/ yuch÷/ Paroimiva" uJpoqevmeno", ejkevleuse th÷" sofiva" ejra÷n: ejn de; tw÷/ !Ekklhsiasth÷/, tw÷n oJrwmevnwn wJ" rJeustw÷n kai; mataivwn katafronei ÷n didavxa" kai; pro;" ta; mevnonta ajnapterwvsa": nu÷n th;n ou{t w kekaqarmevnhn kai; teteleiwmevnhn, aujt w÷/ sunavptei tw÷/ o[ntw" kai; movnw/ ajgaqw÷/, peivq wn, mh; kolavsewn fovb w/, mh; de; misqw÷n ejlpivd i (doulopreph÷ ga;r ajmfovt era), ajgavph" de; fivltrw/ prosdramei ÷n tw÷/ qew÷/. !En polloi ÷" de; oJ Solomw÷n eij" tuvpon tou÷ ajlhqinou÷ basilevw" paralambavnetai: eijrhniko;" ga;r levgetai, kai; nao;n oijkodomei ÷, kai; sofivan ajmevt rhton e[cei: basileuvei te tou÷ !Israh;l kai; krivnei to;n lao;n ejn dikaiosuvnh/, kai; ejk tou÷ spevrmatov" ejsti Daui?d , kai; hJ tw÷n Aijq iovpwn basivlissa foita÷/ pro;" aujt ovn: a{per tupikw÷" prodiagravf ei tou÷ eujaggelivou th;n duvnamin.
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Ps 44,11. Ps 44,15.
CHAÎNE DU BARBERINIANUS PROLOGUE Prologue au Cantique des cantiques. Beaucoup parmi les sages chez les Grecs (ont écrit), à propos du terme « désir » (passionnel)15, que l’âme vers la voûte céleste elle-même. Cependant la divine Écriture, sachant la facilité avec laquelle dérapent les hommes, appelle le désir « amour » en raison des plus faibles, comme dans la phrase: « Isaac entra dans la maison de sa mère Sarra, il prit Rébecca, elle devint sa femme et il l’aima » (Gn 24,67). Et encore: « Rachel était belle d’aspect et charmante de visage. Jacob aima Rachel » (Gn 29,17-18). C’est ce que l’Écriture montre très clairement au sujet d’Amnon qui s’éprit pour sa sœur d’un désir (passionnel) (cf. 2 Rg 13,1-2). L’Écriture nous exhorte rarement à éprouver du désir (passionnel), car c’est seulement à propos de la Sagesse que Salomon dit: « Désire-la et elle te gardera » (Pr 4,6). Puisqu’en effet il n’y avait pas d’occasion d’un quelconque dérapage, il a employé le terme « désir » pour parler de la sagesse. Mais s’il avait été employé à propos de Rébecca et de Rachel, le mot aurait fait du tort aux jeunes gens. Car il [= Salomon] est appelé pacifique, il édifie un temple (cf. 3 Rg 6), il a une sagesse sans mesure (cf. 3 Rg 5,9-10); il règne sur Israël, il juge le peuple avec justice (cf. 3 Rg 3,16-27; Ps 71,2) et il est de la descendance de David, et la reine des Éthiopiens le fréquente (cf. 3 Rg 10,1-13) – choses qui dessinent à l’avance, figurativement, le contenu de l’Évangile.
COMMENTAIRE
DU TITRE
Par le moyen de ce qui est écrit ici, l’âme est en quelque manière habillée en épouse pour une union immatérielle et spirituelle avec Dieu. Et il faut des auditeurs vêtus de la robe blanche des pensées pures et
15 Les mots « désir (passionnel) » et « désirer » traduisent le grec e[rw" et ejra÷n; les mots ajgaphv et ajgapa÷n sont traduits par « amour », « aimer ». — Autre traduction, en donnant à lovgo" un sens différent: « Beaucoup parmi les sages chez les Grecs (ont écrit) à propos de la signification de l’éros … » Cf. ORIGÈNE, ComCt, Prol. 2,1: Apud Graecos quidem plurimi eruditorum virorum volentes investigare veritatis indaginem, de amoris natura multa ac diversa etiam dialogorum stilo scripta protulerunt, conantes ostendere non aliud esse amoris vim nisi quae animam de terris ad fastigia caeli celsa perducat, nec ad summam posse beatitudinem perveniri nisi amoris desiderio provocante.
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Prooivmion eij" to; \Aisma tw÷n aj/smavt wn. Polloi; tw÷n par! {Ellhsi sofw÷n peri; e[rwto" lovgou th;n yuch;n ejp! aujt h;n th;n oujranivan ajyivd a: ajll! o{mw" hJ qeiva grafhv, to; tw÷n ajnqrwvpwn ojlisqhro;n ejpistamevnh, to;n e[rwta dia; tou;" ajsqenestevrou" ajgavphn kalei ÷, wJ" ejn tw/÷ Eijsh÷lqe de; !Isaa;k eij" to;n oi\kon Savrra" th÷" mhtro;" aujtou÷ kai; e[labe th;n @Rebevkkan kai; ejgevneto aujtou÷ gunh; kai; hjgavphsen aujthvn42: kai; pavlin: @Rach;l de; kalh; tw/÷ ei[dei kai; wJraiva th/÷ o[yei. !Hgavphse de; !Iakw;b th;n @Rachvl43. Tou÷t o de; safevstata dedhvlwken ejpi; tou÷ ejrasqevnto" !Amno;n th÷" ajd elfh÷". Spaniavki" de; protrevpetai hJma÷" ejpi; to; ejra÷n hJ grafhv: levgei ga;r peri; sofiva" oJ Solomwvn: !Eravsqhti aujth÷" kai; thrhvsei se44. !Epei; ga;r oujk h\n ojlivsqou tino;" ajf ormhv, tw/÷ tou÷ e[rwto" ejpi; sofiva" ojnovmati kevcrhtai: eij de; peri; @Rebevkka" ei[rhtai kai; @Rachvl, e[b lapte tou;" nevou" oJ lovgo". Eijrhniko;" ga;r levgetai kai; nao;n oijkodomei ÷ kai; sofivan ajmevt rhton e[cei: basileuvei tou÷ !Israh;l kai; krivnei to;n lao;n ejn dikaiosuvnh/ kai; ejk tou÷ spevrmatov" ejsti tou÷ Daui`d kai; hJ tw÷n Aijq iovpwn basivlissa 45 foita÷/ pro" aujt ovn , a{per tupikw÷" prodiagravf ei tou÷ eujaggelivou th;n duvnamin. COMMENTAIRE
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DU TITRE
Dia; tw÷n ejntau÷q a gegrammevnwn numfostolei ÷taiv pw" hJ yuch; pro;" th;n a[u>lon kai; pneumatikh;n tou÷ qeou÷ suzugivan: kai; dei ÷tai leuceimonouvntwn ajkroatw÷n ajmiavntoi" nohvmasin wJ" ejnto;" genevsqai tou÷ ajkhravt ou numfw÷no". @W" aiJ me;n Paroimivai ta; h[q h katakosmou÷sai paideuvousin ajrethvn, oJ de; !Ekklhsiasth;" deivknusi tw÷n peri; ta; biwtika; ejptohmevnwn th;n mataioponivan, ta; de; [Aismata th÷" tau÷t a pepaideumevnh" yuch÷" to;n qei ÷on e[rwta. Dia; tou÷t o to; me;n prw÷t on, to; de; deuvt eron, to; de; trivt on 42 43 44 45
Gn 24,67. Gn 29,17-18. Pr 4,6 Cf. 3 Rg 10,1-13.
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CHAÎNE DU BARBERINIANUS
immaculées pour venir à l’intérieur de la chaste salle des noces (cf. Mt 22,10-12). De même que les Proverbes enseignent à parer les mœurs de vertu et que l’Ecclésiaste montre la vanité de la peine de ceux qui sont pris de désir pour les choses temporelles, le Cantique montre le divin désir de l’âme qui a reçu cet enseignement. Voilà pourquoi l’un est mis en premier, l’autre en second, l’autre en troisième. Celui qui a rectifié ses mœurs en ayant été instruit par l’auteur des Proverbes, ne pourrait plus, en venant au Cantique des cantiques, déraper vers un désir charnel, mais peut s’envoler vers l’époux pur et divin qui rend heureux ceux qui ont été blessés16. J’exhorte donc les jeunes à ne pas toucher à ce troisième ouvrage avant d’avoir mené à terme la lecture des deux autres. Car d’abord il faut resplendir par des mœurs vertueuses, ensuite mépriser l’insignifiance des choses temporelles et ainsi atteindre celles qui sont hors de portée de la plupart.
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Sous-entendu « par son amour » (cf. Ct 2,5).
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tevt aktai. @O de; ta; h[q h katorqwvsa" tw÷/ memaqhteu÷sqai tw/÷ paroimiasth/÷, oujk a]n peri; to; tw÷n aj/smavt wn \Aisma ejlqw;n eij" sarkiko;n e[rwta ojlisqhvseien, ajlla; peri; to;n a[cranton kai; qei ÷on pterwqeivh numfivon to;n makarivou" tou;" trwqevnta" ajpofaivnonta. Parainw÷ toivnun toi ÷" nevoi" mh; provt eron a{ptesqai tou÷ trivt ou suggravmmato" pri;n h] ta; ejn toi ÷" duvo katorqwvseian. Prw÷t on ga;r th/÷ tw÷n hjq w÷n dei ÷ katalampruvnesqai ajreth/÷: e[peita kai; kataginwvskein th÷" tw÷n biwtikw÷n oujd eneiva" kai; ou{t w" a{yasqai tw÷n toi ÷" polloi ÷" ajnefivktwn.
CONCLUSIONS Tout au long de ce travail, nous avons privilégié l’Épitomé de Procope. Des quatre chaînes apparentées, c’est l’Épitomé qui a mis à contribution le plus d’auteurs, qui contient le plus grand nombre de scholies, et qui a davantage respecté les originaux. Dans la chaîne dite d’Eusèbe, comme dans celle de Polychronios, les textes se présentent sous des formes beaucoup plus remaniées et contaminées. Au terme de notre recherche, nous voudrions revenir une dernière fois sur le profil général de l’Épitomé, de manière à préciser le projet du caténiste qui l’a réalisé et à en montrer l’intérêt comme instrument de travail exégétique. LE
CHOIX DES AUTEURS ET DES ŒUVRES
L’auteur de référence est Grégoire de Nysse; la chaîne permet de confronter ses exégèses avec celles d’autres commentateurs du Cantique, principalement Origène, Nil d’Ancyre, Philon de Carpasia, Cyrille d’Alexandrie et Apolinaire de Laodicée – soit des auteurs de la même sensibilité exégétique1. Les sources principales sont exclusivement des ouvrages exégétiques sur le Cantique2; elles sont mises à contribution du début à la fin de la chaîne, à l’exception notable des Homélies de Grégoire, qui s’interrompent avec le commentaire de Ct 6,9. Le recours à d’autres types d’œuvres est exceptionnel: les quatre scholies attribuées respectivement à Didyme,
1 Ces auteurs se rattachent peu ou prou à l’« école » alexandrine. Apolinaire, évêque de Laodicée, vivait certes dans la zone d’influence d’Antioche, mais son exégèse très personnelle ne permet pas de le rattacher à l’« école » d’Antioche plutôt qu’à celle d’Alexandrie. Cf. M. SIMONETTI, Profilo storico dell’esegesi patristica (SusP n° 1), Rome, 1981, p. 59-60 (trad. angl. sous le titre Biblical Interpretation in the Early Church. An Historical Introduction to Patristic Exegesis, Edimbourg, 1994, p. 61). 2 À vrai dire, aucun ouvrage exégétique sur le Cantique attribué à Cyrille d’Alexandrie et à Apolinaire de Laodicée ne nous est transmis, mais l’abondance des scholies mises sous le nom de ces deux auteurs donne à penser qu’elles sont extraites d’ouvrages consacrés spécifiquement à ce livre biblique.
486
CONCLUSIONS
Isidore, Théodoret et Théophile ne sont pas tirées d’ouvrages sur le Cantique3. Le Commentaire sur le Cantique de Théodoret de Cyr n’a pas été exploité par le caténiste, pas plus que celui d’Hippolyte, soit que l’auteur de la chaîne ne disposait pas de ces ouvrages dans la bibliothèque à laquelle il avait accès, soit qu’il les ait délibérément écartés par souci de cohérence ou pour ne pas surcharger son ouvrage. LA
COMPLÉMENTARITÉ DES AUTEURS
Dans l’Épitomé, chaque auteur apporte sa pierre à la construction de l’édifice. Grégoire de Nysse constitue le fondement de l’œuvre. Origène complète souvent l’exégèse plus individuelle de Grégoire par une note plus ecclésiale, mais il est aussi cité dans l’Épitomé comme commentateur d’Aquila, Symmaque et Théodotion. Nil ajoute sa touche propre: le thème des lenteurs de la conversion de l’épouse et celui de l’union, dans le Christ, du corps humain et de la divinité; de plus, Nil est le plus grand pourvoyeur de variantes textuelles et d’interprétations des noms hébreux. Cyrille, Philon et Apolinaire font en quelque sorte l’appoint: Philon apporte surtout des remarques sémantiques; Apolinaire, quelques exégèses très personnelles (scholies n° 89-90 et 379) et l’une ou l’autre leçon hexaplaire en complément de celles signalées dans les scholies origéniennes; Cyrille, une conception propre de l’action dramatique, dont la trame serait constituée par le rejet des Juifs et leur remplacement par l’Église des Nations. Grâce aux sigles d’auteurs dont le caténiste a flanqué chaque scholie, on peut facilement lire l’une à la suite de l’autre toutes les scholies qui reviennent au même auteur. On obtient alors, au moins pour les auteurs les plus longuement cités – Grégoire de Nysse et Nil d’Ancyre –, une sorte de digest de leur ouvrage sur le Cantique. Toutefois, le but du caténiste n’était certainement pas d’encoura-
Les sources sont: une lettre d’Isidore (scholie n° 288), le Commentaire sur les Psaumes de Théodoret (scholie n° 29); la source des scholies attribuées à Didyme (n° 52) et à Théophile (n° 151) n’est pas déterminée, mais ces deux auteurs ne sont pas connus comme commentateurs du Cantique. Outre la scholie n° 52, il faut restituer à Didyme (Sur les Proverbes) quelques lignes de la scholie n° 100, qui, pour l’essentiel, est tirée de Grégoire de Nysse à qui elle est d’ailleurs attribuée. 3
CONCLUSIONS
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ger la lecture continue d’un auteur, fût-ce en abrégé. L’Épitomé est au contraire destiné à permettre la confrontation des exégètes. UNE
EXÉGÈSE ATOMISANTE
Le découpage du texte biblique en lemmes dont chacun est commenté par un nombre variable de scholies a pour résultat d’atomiser, non seulement les sources patristiques, mais aussi le texte biblique lui-même qui, dans bien des cas, est commenté stique par stique. Les divers éléments du texte sont traités pour eux-mêmes, dans la diversité foisonnante des interprétations, en sorte que, dans bien des cas, le lecteur ne sait plus ni d’où il vient ni où on veut le conduire. L’Épitomé est comme un microscope conçu pour examiner les détails: la lentille est trop puissante pour permettre une vue d’ensemble. Afin contrecarrer cet effet de désintégration, le caténiste a eu soin de reproduire les passages de ses sources qui font le point sur l’évolution de l’action. Ainsi la scholie 79 sur Ct 2,24, ou encore ce commentaire à propos de la scène où le bien-aimé frappe à la porte et demande à l’être aimé de lui ouvrir (Ct 5,2): Il fut un temps où l’épouse était noire du fait des doctrines ténébreuses (cf. Ct 1,5-6), mais quand elle désira approcher sa bouche de la source de la lumière5 par le merveilleux baiser mystique (cf. Ct 1,2), elle devint belle et lava la noirceur de l’ignorance au moyen de l’eau (cf. Ct 1,5). Ensuite, après avoir couru comme une cavale (cf. Ct 1,9) et volé comme une colombe (cf. Ct 1,15), elle se repose d’abord, non sans un ardent désir, à l’ombre du pommier (cf. Ct 2,3), nommant « pommier » au lieu de « nuée » ce qui produit de l’ombre. Et, maintenant, elle est enveloppée par la nuit divine, dans laquelle l’époux survient, sans apparaître: le Verbe donne à l’âme une certaine perception de sa venue, car il touche l’activité de l’esprit visant à atteindre les réalités inexprimables (c’est en effet la porte au moyen de laquelle est introduit en nous l’objet ainsi cherché) (scholie n° 220, l. 16-26 [Grégoire de Nysse]). Cette scholie est traduite ci-dessus, p. 249-250. Grégoire met les progrès de la bien-aimée en parallèle avec l’expérience mystique de Moïse que décrit l’Exode: « Au grand Moïse, Dieu s’est d’abord manifesté par la lumière dans le buisson (cf. Ex 3,2); ensuite, il s’entretient avec lui à travers la nuée (cf. Ex 19,9); puis, lorsque Moïse s’est élevé plus haut, il voit Dieu dans la ténèbre (cf. Ex 20,21) » (scholie n° 220, l. 1-3). 4 5
488 UNE
CONCLUSIONS
EXÉGÈSE SPIRITUELLE
Ce texte indique bien l’esprit dans lequel l’Épitomé, à travers les scholies grégoriennes, invite à lire le Cantique en y cherchant un itinéraire qui conduise l’âme à Dieu: le Cantique éduque l’âme à rejeter les racines du péché pour connaître quelque chose de Dieu à travers le voile qui le couvre, avant de la faire entrer dans la vie mystique, où elle peut s’unir au Verbe. Encore faut-il préciser que, pour Grégoire, cette dernière étape n’a rien d’une fin. L’âme ne doit jamais cesser de s’élever vers Dieu, car elle ne le connaît qu’à travers son propre progrès. Pour Grégoire, trouver Dieu consiste à le chercher sans cesse: chercher n’est pas une chose et trouver une autre; pour Grégoire, le gain de la recherche, c’est la recherche même. La vie spirituelle apparaît ainsi comme une perpétuelle croissance, où l’âme qui cherche Dieu est à la fois sans cesse comblée à la mesure de sa capacité et assoiffée d’une plus pleine possession. Cet élément essentiel de la mystique de Grégoire est bien présent dans l’Épitomé. À propos des mots du bien-aimé « Lève-toi, viens, ma belle, ma proche, ma colombe » (Ct 2,13), qui sont un doublet de Ct 2,10, la scholie n° 123, tirée de Grégoire, donne le sens de la répétition: Ni à une telle ascension ni à une telle course il n’y a de limite, car il faut toujours monter et ne jamais cesser de s’approcher de Dieu. Ainsi donc, autant de fois le Verbe dira: « Lève-toi » et « viens », autant de fois il donne la force de monter vers le meilleur, en sorte que, de belle qu’elle est, l’âme devienne (encore plus) belle et que, comme le dit l’Apôtre, son image « se transforme de gloire en gloire » (cf. 2 Co 3,18). Aussi, bien que l’épouse soit déjà colombe par la rectitude antérieure de sa conduite, le Verbe ne lui ordonne pas moins de devenir à nouveau colombe par sa transfiguration en quelque chose de meilleur. Il lui dit en effet: « Viens de toi-même, ma colombe », c’est-à-dire de ne plus tenir à l’effort contraint de gens que l’on entraîne, mais d’avoir dorénavant pour guide vers le meilleur son propre désir. « Viens de toi-même », dit-il, ayant affermi ton désir du bien par ta propre réflexion, sans que la nécessité te conduise. Car la vertu est chose sans maître, volontaire et libre de toute nécessité (scholie n° 123, l. 1-15).
Telle est la ligne générale de l’interprétation du Cantique que l’Épitomé propose à la suite de Grégoire de Nysse. Comme on l’a dit, les scholies origéniennes rectifient l’interprétation dans un sens
CONCLUSIONS
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plus ecclésial. Ainsi, après que la scholie n° 276, tirée de Grégoire, a interprété les mots « Détourne de moi tes yeux, car ils m’ont rendu des ailes » comme une parole de l’âme parfaite adressée au Verbe, la scholie tirée d’Origène corrige: L’Église fixe ses regards sur la splendeur et la beauté du Christ, elle qui peut, grâce à ses progrès de plus en plus grands, contempler sa divinité, vu que tout a été fait par lui (Col 1,16). Se réjouissant de la puissance des regards que ce soit de l’Église ou de l’âme épouse du Verbe, il l’engage à se tourner vers les hauteurs par le moyen des ailes de la raison, pour parvenir au faîte de la perfection (scholie n° 277, l. 1-6).
On voit que, pour Origène, la figure de l’épouse est tout à la fois ecclésiale et individuelle, l’opposition du collectif et de l’individuel n’étant pas pertinente à ce niveau6. De l’Église à l’âme fidèle, l’analogie est parfaite, comme du grand nombre au petit nombre, et tout ce qui s’accomplit dans l’une s’accomplit aussi dans l’autre7. De son côté, Nil d’Ancyre lit le Cantique comme l’histoire de la lente conversion et des revirements de la protagoniste féminine jusqu’à ce que, trouvant la paix, elle atteigne du même coup la perfection (scholie n° 374, l. 3-4). Les scholies niliennes fournissent un récit détaillé des diverses péripéties de la transformation de l’héroïne qui veut changer de vie, malgré les femmes de la Synagogue qui essayent de la retenir ou de la détourner de l’époux, lequel dévoile sa divinité à travers les événements de sa passion et de sa résurrection que le Cantique évoque sous le voile de l’allégorie. Cela dit, le caténiste a passé sous silence le passage le plus explicite où Nil présente la bien-aimée du Cantique comme une ancienne prostituée qui s’est détournée de ses amants. L’aspect le plus original du Commentaire de Nil se trouve ainsi émoussé dans l’Épitomé, 6 Cf. H. CROUZEL, « Le thème du mariage mystique chez Origène et ses sources », dans Studia Missionalia 26 (1977), p. 37-57 (p. 47): « L’Église est épouse parce que les personnes qui la composent sont épouses, et, parce qu’elle est épouse, l’Église permet aux âmes d’être épouses: le collectif se réalise à travers l’individuel et réciproquement l’individuel à cause du collectif. Aussi Origène passe-t-il tout naturellement et sans problème d’une signification à l’autre » (article repris sous le titre « Le caractère individuel et le caractère collectif de l’Épouse du Cantique des Cantiques d’après le Commentaire et les Homélies d’Origène », dans Graphè, 8 (1999), p. 49-69 [p. 59]). 7 Cf. H. DE LUBAC, Histoire et Esprit. L’intelligence de l’Écriture d’après Origène, Paris, 1950 (réimpr. 2002), p. 164.
490
CONCLUSIONS
où le mot povrnh n’apparaît qu’une seule fois, pour désigner, non la bien-aimée, mais la Synagogue (scholie n° 49, l. 3 [Cyrille]). Il serait trop long de relire ici tout l’Épitomé pour décrire dans le détail les nombreux méandres d’une interprétation allégorique particulièrement foisonnante. LA
TECHNICITÉ DU COMMENTAIRE
Du reste, on voit bien que, proportionnellement, la lettre du texte a retenu davantage l’attention du caténiste que celle des auteurs excerptés: chaque fois qu’il a trouvé dans ses sources des discussions sur le vocabulaire, sur la grammaire, sur le découpage du texte ou sur l’identification du locuteur, il n’a pas manqué de les intégrer à la chaîne. On l’a longuement montré dans le chapitre VI. Il n’est pas utile d’y revenir. UNE
EXÉGÈSE TRANSFORMANTE
L’Épitomé est un instrument de travail exégétique, non un traité de spiritualité ou un écrit dogmatique. On serait tenté de dire que nos caténistes sont plus exégètes que théologiens. Mais il faut se garder de projeter sur l’Antiquité chrétienne nos clivages entre exégèse, théologie et spiritualité. Ce que recherchent les Anciens en lisant l’Écriture n’est pas d’accéder le plus objectivement possible à des caractéristiques bien déterminées du texte biblique; leur exégèse est avant tout au service d’intérêts spirituels. Les prologues de nos chaînes annoncent d’emblée que, si le Cantique mérite d’être lu, c’est en tant que miroir de l’économie divine et surtout en tant que guide pour la vie spirituelle. L’Épitomé s’ouvre par ces mots: Par le moyen de ce qui est écrit ici, l’âme est en quelque manière habillée en épouse pour une union immatérielle et spirituelle avec Dieu. Et il faut des auditeurs vêtus de la robe blanche des pensées pures et immaculées pour venir à l’intérieur de la chaste salle des noces (cf. Mt 22,10-12) (scholie n° 1).
Interpréter le Cantique consistera donc à montrer au lecteur comment il peut se projeter dans l’action dramatique, de manière à revivre pour son propre compte ce que l’épouse a vécu et à pouvoir entrer à son tour dans le dialogue entre l’époux et l’épouse.
CONCLUSIONS
491
Commentant les mots de la bien-aimée « C’est la voix de mon petit frère: le voici qui vient », la scholie n° 109 affirme très explicitement que l’expérience vécue par l’épouse est aussi celle que fait – ou peut faire – tout croyant8. Interpréter le Cantique n’est donc pas un acte de lecture sans préalable, que pourraient éclairer de simples explications textuelles. Dès lors, on ne s’étonnera pas de trouver, même dans un outil « scientifique » comme l’Épitomé, des exhortations adressées au lecteur pour qu’il fasse l’expérience de la situation que le poème met en scène. Puisque la bien-aimée s’est levée de son lit pour chercher l’être aimé, il faut faire de même: Ayant donc renoncé à rester couchés les yeux fermés, redressonsnous, obéissant à celui qui dit: « Éveille-toi, ô toi qui dors » (Ep 5,14) (scholie n° 139, l. 12-14 [Origène]).
Il faut que le lecteur s’approprie les mots du Cantique s’il veut partager le bonheur de l’épouse: Ne t’étonne pas qu’un époux qui a une belle épouse en ait aussi une deuxième, une troisième et plus encore. Et si tu as compris qu’elles sont aussi ses épouses, tu ne craindras pas de dire d’après le Cantique: « Il y a soixante reines, quatre-vingts concubines et des jeunes filles sans nombre. Unique est ma colombe ». (…) Deviens donc un motif de réjouissance, deviens donc le motif de sa course vers toi. Car c’est toi qu’il veut embrasser la première, qu’il veut prendre d’abord (scholies n° 290, l. 1-5; n° 291 [Origène]).
Certes, l’Épitomé fournit une synthèse, globalement objective, des diverses interprétations des Pères mais il rappelle aussi, de lieu en lieu et à la suite des commentateurs eux-mêmes, que l’interprétation du texte sacré n’est pas seulement un acte technique, mais aussi une expérience spirituelle. Commenter le Cantique, c’est enseigner à le lire, mais aussi à le redire, ce qui revient à faire progresser le lecteur dans la capacité de s’impliquer dans le poème pour, au terme, s’identifier à l’épouse unie au Verbe.
8
Cette scholie est traduite ci-dessus, p. 352-353.
492 L’ÉPITOMÉ
CONCLUSIONS
COMME INSTRUMENT DE TRAVAIL
La structure de l’Épitomé n’est pas celle d’un ouvrage dont on veut qu’il soit lu de bout en bout, mais bien celle d’un instrument de travail que l’on consulte sur un point précis pour avoir une vue d’ensemble des exégèses qui ont été proposées de tel ou tel passage. C’est une synopse exégétique et, comme nos synopses évangéliques, c’est un outil auquel on recourt pour l’étude d’un verset ou d’une péricope – non pour une lecture suivie et intégrale du texte biblique. En d’autres termes, l’Épitomé – comme tout instrument de travail – est destiné moins à des lecteurs, qu’à des utilisateurs qui le consultent. C’est sans doute ce qui explique l’absence presque totale d’allusions aux chaînes dans les écrits de l’époque byzantine qui nous sont parvenus. Il n’y a pas la moindre allusion aux chaînes chez les historiens, ni dans les vies de saints et de moines, ni dans les correspondances9. Les chaînes sont des ouvrages d’érudition rédigés à l’intention d’un public restreint d’érudits, en vue de l’étude « scientifique » du texte biblique10, même s’il doit être entendu que, dans le milieu de production des chaînes (sans doute un milieu monastique)11, l’exégèse est orientée vers des fins spirituelles. 9 Cf. G. DORIVAL, Les chaînes exégétiques grecques sur les Psaumes, t. 5 (non publié), Paris, 1984, p. 2305. Le seul lecteur de chaînes connu est Photios: dans son Myrobiblion, il mentionne les ouvrages de Procope sur l’Octateuque, sur les Règnes et sur les Proverbes (codex 206) et évoque un ouvrage similaire sur Isaïe (codex 207). 10 Nous rejoignons ici ce que Fr. Petit écrit à propos de la chaîne grecque sur la Genèse: « En fait, le caténiste est le témoin d’une conception scientifique de l’exégèse: à ses yeux, elle a pour tâche spécifique de préparer la réflexion, théologique ou spirituelle, non d’élaborer celle-ci. La spéculation dogmatique et la parénèse sont des prolongements normaux de l’activité exégétique mais ne s’identifient pas à elle. À parcourir la chaîne le lecteur non averti ne peut guère soupçonner que la plupart des auteurs cités ont été personnellement engagés dans les discussions trinitaires et christologiques qui ont marqué leur époque. (…) Le propos du caténiste était seulement de procurer un instrument d’étude. Il s’y est strictement tenu » (« La chaîne grecque sur la Genèse, miroir de l’exégèse ancienne », dans G. SCHÖLLGEN – C. SCHOLTEN [éd.], Stimuli. Exegese und ihre Hermeneutik in Antike und Christentum. Festschrift für Ernst Dassmann [JAC. E n° 23], Munster, 1996, p. 243-253 [p. 252-253]). 11 La scholie n° 164, tirée de Grégoire de Nysse, contient un éloge de la vie monastique, présentée comme la continuation du genre de vie du prophète Élie: « Peut-être une contribution à l’explication spirituelle des chèvres (cf. Ct 4,1de)
CONCLUSIONS
493
La troisième partie de ce travail a montré que l’auteur de l’Épitomé a éliminé tout ce qui, dans ses sources, est digression. Il est vrai qu’en procédant ainsi, il a vidé les textes-sources d’une part de leur sève. C’est que, pour nos caténistes, ce qui est premier – y compris dans la présentation matérielle des chaînes –, c’est le texte biblique; c’est à lui qu’ils veulent ramener le lecteur; c’est lui qui est au centre de leur projet. Les scholies patristiques ne sont qu’un commentaire mis au service de l’intelligence du texte sacré. Le souci de l’auteur de l’Épitomé n’est pas de transmettre fidèlement les sources patristiques – comme c’est le cas dans la chaîne à deux auteurs12 – mais d’y puiser le plus d’éléments possible pour éclairer le texte biblique. C’est ce qui explique qu’en dehors de Grégoire de Nysse, dont les Homélies sur le Cantique constituent l’ossature de nos chaînes, les commentateurs ne sont cités ni systématiquement ni selon un ordre fixe: le caténiste cherche moins à agencer les textes en fonction d’une progression logique qu’à fournir à l’utilisateur une masse de données qui pourront lui être utiles. C’est ce qui explique aussi, du moins en partie, les divers degrés de réécriture dont les sources ont fait l’objet: l’objectif du caténiste n’est pas de transmettre la tradition patristique pour elle-même, mais d’indiquer des pistes pour l’exploration du Cantique13.
nous viendra-t-elle aussi d’Élie, qui a longtemps pratiqué la vie ascétique sur la montagne de Galaad (cf. 3 Rg 17,1) et qui a donné un éminent exemple de vie continente par son aspect misérable, ses cheveux hirsutes et la peau de chèvre dont il se couvrait (cf. 4 Rg 1,8). Tous ceux donc qui règlent leur vie sur l’exemple de cet homme-là sont l’ornement de l’Église: ils vivent en groupe, selon le mode de vie ascétique qui prévaut actuellement, et ils s’exercent les uns avec les autres à la vertu » (scholie n° 164, l. 19-26). 12 Cf. ci-dessus, p. 1-2. 13 Nous rejoignons ici ce que M. Aussedat écrit à propos de la chaîne à auteurs multiples sur Jérémie: « L’objectif du caténiste est d’éclairer le sens de l’Écriture par les extraits patristiques qui sont ainsi secondaires et mis au service du texte sacré. C’est pourquoi le caténiste manifeste un souci de variatio dans le commentaire, sans rechercher de progression logique dans l’analyse du texte scripturaire ni agencer les extraits patristiques selon les différents sens de l’Écriture: il ne s’agit pas de créer une cohérence ou de structurer l’exégèse, car les extraits sont le plus souvent juxtaposés dans un ordre aléatoire, mais plutôt de donner le plus d’éléments possibles pour éclairer le texte biblique » (Les chaînes exégétiques grecques sur le livre de Jérémie (chap. 1–4). Présentation, édition critique, traduction française, commentaire [thèse soutenue à l’Université de Paris IV, 2006, non publiée], t. 1, p. 298).
494
CONCLUSIONS
Le but d’une chaîne comme l’Épitomé est d’ouvrir largement le spectre de l’interprétation du texte biblique. En rassemblant un florilège de citations exégétiques, le caténiste a créé un instrument de travail qui déploie les virtualités de sens du texte sacré et en permet une lecture polysémique jusque dans le détail, en faisant état des divergences dans l’interprétation de chaque passage – de manière succincte, en éliminant les excursus où les commentateurs anciens égarent parfois leur lecteur. La juxtaposition des divers commentaires fournit un tableau contrasté de l’exégèse du Cantique entre le troisième et le cinquième siècle et fait voir la part d’originalité de chaque commentateur. Dans sa diversité, une chaîne comme l’Épitomé sur le Cantique reflète fidèlement la culture biblique de son époque. À ce titre, elle est un phénomène culturel qui mérite d’être étudié pour lui-même.
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INDEX PRINCIPALES SCHOLIES TRADUITES ET/OU ÉTUDIÉES Scholies
Pages
Scholies
Pages
1 2
439; 473; 490 144-145; 147-148; 439; 473 439; 473 439; 473 142-143; 147-148 345-347 326 143-144; 147-148 141; 147-148 256 257 145; 147-148 249 142; 147-148 328 310-313 190 190; 330-331 191 191 192 215 333-336 260 262 323-324 251-253 146-147 146-147 283 224; 341 283-284 217 347-350 193 194; 380-382 194-195; 259
77 78 79 80 82 83 86 88 90 92 95 96 97 100 103 105 108 109 110 112 113 114 115 117 120 123 124 125 127 128 131 132 133 134 135 136 139 140
195-196 196-197; 355-357 249-250 223 230 336-337 341 227 393 250 140 140; 284 342-345 285-288 340 220; 304-308 218; 226; 351; 354 225; 352-354 264-265 353-355 284 250 318-319 186; 276-280 328-330 488 224 338 218 338-339 228-229 199 200 201 202 202 491 399-400
3 4 5 6 7 8 12 14 19 23 24 25 27 28 34 35 36 37 38 41 45 46 48 50 55 58 60 61 62 64 72 73 74 75 76
524
INDEX
141 142 149 152 154 158 159 161 162 163 164 173 174 175 176 179 188 191 192 198 214 216 217 219 220 223 225 226 227 228 236 237
227 227 232 288-290 385-387 280-282 222 204 204; 301-303 204-205 274-276 205 205 206-207 272-274; 288 253-254 224 222 222 308-309 223 183 378 379-380 487 378 231 183; 207 208 208-209 216; 227-228 228
238 242 249 262 263 265 266 271 272 276 277 278 279 280 282 290 291 293 295 298 299 301 303 309 321 331 332 352 355 368 379 383
363 364 369 225 225 183 230 364 224-225 209 210-211; 489 211 212 213 229 491 491 222 373 374 376 217; 376-377 238 365 371 223 309-304 220 301 230 393-395 367
QUELQUES MOTS GRECS PLUS SPÉCIALEMENT ÉTUDIÉS ajdelfidov" ajkrovdrua ajnavklisi" ajnapterovw ejkkuvptw ejpivbasi" qevristron kardiovw
45-47 87 44 103; 209-213 105-106 71-72; 288-290; 384 94; 219-220 81-82
klei ÷qron o[lunqo" paravdeiso" paradiazeuktikov" prosklivnh suvskio" tamiei ÷on
91-92 62 86-87; 219 220, n. 20 49-52 49-52; 217 33-35; 67; 117
525
INDEX
QUELQUES VERSETS DU CANTIQUE PLUS SPÉCIALEMENT ÉTUDIÉS Ct 1,2 1,6 2,1 2,5 2,7 2,15 2,17 3,5 4,1 4,8
Pages 18; 32 26; 36-39; 189-192; 217 52-53; 193-198; 355-357 342-345 18; 27; 57-58; 219; 220; 340-341 63-64; 218; 338-339 15; 17; 64-65; 198203 18; 27; 67-68 15; 74; 203-207 18
Ct 5,4 6,4 6,5 6,12 7,1 7,6 7,11 8,4 8,11 8,13
Pages 90; 207-209 18; 102 102-103; 209-213 14; 106-108; 375376 108-109; 217; 238241; 376-378;436 16; 110-112; 370371 114--15; 303-304 18; 117-118; 220 11; 123 124-125
QUELQUES NOMS BIBLIQUES PLUS SPÉCIALEMENT ÉTUDIÉS Aminadab Baithèl Beelamôn Carmel Damas David Gaddi Galaa Esebôn Hermon Israël Jérusalem Kèdar Liban Nadab Sanir
237-238; 376; 436 235; 435 243; 437 243; 437 242; 437 436 234-235; 435 235; 435 242; 437 236-237; 436 434 434 233; 435 436 241-242; 437 236; 436
Sion Soulamite Thalpiôth Tharsis
235; 435 238-241; 376-378; 436 235-236; 288; 437 237
TABLE DES MATIÈRES Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . Abréviations . . . . . . . . . . . . . . . . . INTRODUCTION .
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VII IX
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1
PREMIÈRE PARTIE: LE TEXTE BIBLIQUE .
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7
Chapitre premier – La version LXX du tiques . . . . . . . . . . . Chapitre II – Le Cantique des cantiques de Procope . . . . . . . . .
Cantique des can. . . . . . . lu selon l’Épitomé . . . . . . .
25
DEUXIÈME PARTIE: L’EPITOMÉ SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES – DESCRIPTION . . . . . . . . . . .
127
Chapitre III – Le contenu de l’Épitomé . . . . . . Les trois familles . . . . . . . . . . . . Le titre de l’œuvre dans P . . . . . . . . . Le titre de l’œuvre dans N . . . . . . . . . Les sources de la chaîne . . . . . . . . . . Les sigles d’auteur . . . . . . . . . . . . Doubles attributions . . . . . . . . . . . Sources amalgamées . . . . . . . . . . . Désaccords entre les manuscrits . . . . . . . Les scholies attribuées à Procope . . . . . . . Les scholies attribuées à Procope uniquement dans S Scholies anonymes dans les manuscrits . . . . . Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . Annexe: Répertoire des scholies . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . .
129 129 130 133 135 136 136 137 138 139 149 151 151 153
Chapitre IV – L’Épitomé sur le Cantique: un commentaire lemme par lemme. . . . . . . . . . . . . . Longueur et nombre de scholies par lemmes . . . . Importance relative des auteurs cités . . . . . . Ordre des scholies . . . . . . . . . . . . . Le chassé-croisé des lemmes et des scholies . . . . Désaccords entre les lemmes et les scholies . . . .
181 181 183 185 186 187
9
528
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre V – Un commentaire ouvert. . . . « Ma vigne, je ne l’ai pas gardée » (Ct 1,6) . Une fleur de la plaine, un lis des ravins (Ct Les montagnes de cavités (Ct 2,17) . . . « Hors de ton silence » (Ct 4,1.3) . . . . La main du bien-aimé (Ct 5,4) . . . . . Les ailes du désir (Ct 6,5) . . . . . .
. . . . 2,1). . . . . . . . .
. . . . . . .
. . . . . . .
189 189 193 198 203 207 209
Chapitre VI – Un commentaire technique . . . . Intérêt du caténiste pour les variantes textuelles Ponctuation . . . . . . . . . . . . . Intérêt pour les traductions hexaplaires. . . . L’élucidation du vocabulaire . . . . . . . Les constructions grammaticales . . . . . . La délimitation des répliques . . . . . . . L’enchaînement et la progression des discours . La scénographie du cantique . . . . . . . L’interprétation des « refrains » . . . . . . . Le vocabulaire exégétique . . . . . . . . Les étymologies . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
215 215 217 218 218 220 220 223 225 227 229 233
TROISIÈME PARTIE: LE TRAITEMENT DES SOURCES .
.
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245
Chapitre VII – Les scholies grégoriennes . . . . . . Citations ad litteram . . . . . . . . . . . . Abrègement par voie d’omission . . . . . . . . Abrègement libre . . . . . . . . . . . . . Scholies mêlant citations ad litteram et résumés . . . Textes suspects . . . . . . . . . . . . . . Désaccords ponctuels . . . . . . . . . . . . Annexe: L’apport de l’Épitomé à l’établissement du texte-source . . . . . . . . . . . . . . .
247 249 251 255 274 283 288
Chapitre VIII – Les scholies niliennes . Citations intégrales. . . . . . Extraits cités ad litteram . . . . Suite d’extraits cités ad litteram . Textes partiellement récrits . . .
. . . . .
297 301 301 304 310
. . . . .
321 324 328 339 345
. . . . .
. . . . .
. . . . .
. . . . .
Chapitre IX – Les scholies origéniennes . . . Sélections de points particuliers . . . . Juxtaposition d’éléments interprétatifs . . Matériaux sans parallèle dans la traduction Autres écarts par rapport à Rufin . . .
. . . de .
. . . . .
. . . . .
. . . . . . Rufin . .
291
529
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre X – Les scholies philoniennes . Parallèles de la chaîne dite d’Eusèbe Résumés du commentaire . . . . Écarts avec la tradition directe . . Textes amalgamés . . . . . . . La litière de Salomon . . . . . .
. . . . . .
. . . . . .
359 360 363 368 378 382
QUATRIÈME PARTIE: APOLINAIRE ET CYRILLE DANS L’ÉPITOMÉ . . . . . . . . . . . . . . . .
.
389
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391
Chapitre XII – Cyrille dans l’Épitomé. . . . . . . . Annexe: Citations du Cantique des cantiques dans les œuvres de Cyrille . . . . . . . . . . . . .
397
Chapitre XI – Apolinaire dans l’Épitomé.
. . . . . .
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CINQUIÈME PARTIE: ENTRER EN MATIÈRE .
. . . . . .
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. . . . . .
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. . . . . .
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404
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409
Chapitre XIII – Les prologues de quatre chaînes sur le Cantique . . . . . . . . . . . . . . . . . Analyse des prologues. . . . . . . . . . . . Les prologues de la chaîne d’Eusèbe . . . . . . Les pièces introductives de l’Épitomé de Procope . . Les pièces introductives de la chaîne de Polychronios . Les pièces introductives de la chaîne du Barberinianus Lecture transversale des prologues . . . . . . . Lecture synoptique des prologues . . . . . . . . Annexe: Chaîne du Pseudo-Eusèbe ou chaîne anonyme?
411 412 412 439 440 442 446 449 452
PROLOGUES ET SCHOLIES SUR LE TITRE « CANTIQUE DES CANTIQUES » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455
Chaîne anonyme . . . . . . . . . . . . . Épitomé de Procope . . . . . . . . . . . . Chaîne de Polychronios . . . . . . . . . . . Chaîne du Barberinianus . . . . . . . . . . . CONCLUSIONS
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Le choix des auteurs et des œuvres La complémentarité des auteurs . Une exégèse atomisante . . . . Une exégèse spirituelle . . . .
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456 472 476 480
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485
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
485 486 487 488
530
TABLE DES MATIÈRES
La technicité du commentaire . . . . . . . . . Une exégèse transformante . . . . . . . . . . L’Épitomè comme instrument de travail . . . . .
490 490 492
BIBLIOGRAPHIE.
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495
INDEX .
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523
Principales scholies traduites et/ou étudiées . . . . Quelques mots grecs plus spécialement étudiés . . . Quelques versets du Cantique plus spécialement étudiés Quelques noms bibliques plus spécialement étudiés . .
523 524 525 525
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TABLE DES MATIÈRES
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527