Le Travail Intellectuel a la Faculte Des Arts de Paris: Textes Et Maitres (Ca. 1200-1500): IX. Repertoire Des Noms Commencant Par S-Z (Studia Artistarum) (French Edition) 9782503544755, 2503544754

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Studia Artistarum Etudes sur la Faculté des arts dans les Universités médiévales 33

Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) IX

S-Z

Studia Artistarum Etudes sur la Faculté des arts dans les Universités médiévales

Sous la direction de

Olga Weijers Huygens Instituut KNAW La Haye

Louis Holtz Institut de Recherche et d’Histoire des Textes CNRS Paris

Studia Artistarum Etudes sur la Faculté des arts dans les Universités médiévales 33

Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)

IX. Répertoire des noms commençant par S-Z

Olga Weijers Monica B. Calma

F

Typographie Connie Smouter-Klützow

© 2012  s.a., Turnhout All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise, without the prior permission of the publisher. D/2012/0095/47 978-2-503-54475-5

ISBN

Printed on acid free paper

Table des matières Avant-propos

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Introduction

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Liste des abréviations

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Liste des auteurs

53

Répertoire noms commençant par S noms commençant par T noms commençant par U-V-W nom commençant par Z

55 113 191 204

Avant-propos Ce neuvième et dernier fascicule du répertoire comprend les œuvres et les lectures des maîtres à la Faculté des arts de Paris dont le nom commence par les lettres S, T, U/V, ou Z. On trouvera dans les deux premiers fascicules l’explication et l’illustration des principes qui sont à la base de ce répertoire; on n’y reviendra donc pas ici. Comme dans les fascicules précédents, l’introduction comprend la liste des auteurs qui ont été exclus du répertoire proprement dit pour diverses raisons. Cette fois encore de nombreux collègues et amis m’ont aidée à réaliser la publication de ce répertoire. Leur appui fidèle et généreux est indispensable pour mener ce projet à son terme. Pour ce fascicule, j’ai reçu le concours de Claire Angotti, Joël Biard, Bert Bos, Henk Braakhuis, Dragos Calma, Jean Celeyrette, William Courtenay, Silvia Donati, Sten Ebbesen, Graziella Federici Vescovini, Nathalie Gorochov, Anne Grondeux, Ruedi Imbach, Onno Kneepkens, Steven Livesey, Charles Lohr, Donatella Nebbiai dalla Guarda, Adriano Oliva, Angel d’Ors, David Piché, Lambertus M. de Rijk, Chris Schabel, Richard Sharpe, Jacek Soszyński, Pavel Spunar, Irene Zavattero. Je les remercie tous très cordialement. Les corrections et additions apportées par les membres du réseau international ont été très nombreuses; comme d’habitude, elles ont amélioré considérablement la qualité du répertoire. Les notices consacrées à certains auteurs ont une fois encore bénéficié des conseils de spécialistes. C’est le cas notamment de Siger de Brabant, Theodericus de Freiberg, Thomas d’Aquin et Ulricus de Strasburg, dont les notices ont été revues et complétées respectivement par Dragos Calma, Ruedi Imbach, Adriano Oliva et Irene Zavattero. Comme d’habitude, Angel d’Ors a suggéré plusieurs auteurs espagnols que nous ignorions. Le travail pour ce fascicule, comme pour les précédents, a été effectué en collaboration avec Monica Calma, ce qui a rendu la tâche bien plus légère et agréable. Comme les précédents, ce fascicule s’insère dans la série des publications issues du programme de recherche sur la Faculté des arts, programme commun au Huygens Instituut (La Haye) et à l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes (Paris). Cette coopération garantit les conditions de travail nécessaires et l’essentiel de la documentation. Les fascicules du répertoire et les autres études résultant du programme de recherche continuent d’être publiés par la maison d’édition Brepols. Je remercie en particulier Christophe Lebbe pour la collaboration agréable et efficace qui marque la parution de chaque volume. Je suis reconnaissante aussi à Connie SmouterKlützow qui a assuré la mise en page de ce dernier fascicule avec autant de précision et de bonne humeur que celle des fascicules précédents.

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avant-propos L’achèvement du répertoire sous forme imprimée n’implique pas la fin définitive : nous envisageons sa mise en ligne, avec une révision finale, dans un avenir proche. Ce projet sera porté par Monica et Dragos Calma, qui seront ensuite responsables de l’avenir du répertoire. Je sais que je peux leur laisser cet héritage en toute confiance.

Olga Weijers Paris, octobre 2011

Introduction

La théorie et les principes qui président à la constitution du répertoire ont été expliqués et illustrés dans les fascicules précédents. Rappelons ici que les maîtres retenus appartiennent à trois catégories indiquées par des codes: M désigne les maîtres de la Faculté des arts de Paris, S indique les sources contemporaines relatives aux disciplines enseignées à cette Faculté; D marque les cas douteux et rassemble pour le moment les maîtres dont nous ne savons pas avec certitude s’ils ont enseigné à la Faculté des arts de Paris ou si leurs ouvrages y ont été connus. Les auteurs de ce dernier groupe, réunis sous le code D, devront être distingués dans la révision finale du répertoire en deux catégories: ceux dont l’enseignement à la Faculté des arts reste incertain et ceux dont l’utilisation des oeuvres reste douteuse. Si la catégorie M ne pose généralement pas de problème, la catégorie S implique toujours des choix difficiles. Souvent, nous avons des indices clairs de l’utilisation des ouvrages de ces auteurs par les maîtres ès arts parisiens; souvent aussi, il n’y a qu’une probabilité. Si cette probabilité nous paraît suffisante, le maître est inclus dans le répertoire avec le code S, s’il y a doute, il est marqué par le code D. Par contre, si ses liens avec la Faculté des arts de Paris nous semblent improbables, il se trouve relégué dans la liste des auteurs exclus qui est donnée dans l’introduction. En ce qui concerne les notices consacrées aux auteurs retenus pour le répertoire, leur composition n’a pas changé. On peut donc se référer au fascicule 3 (p. 22) pour une brève description des notices. Cependant, la bibliographie qui y est donnée pose de plus en plus de problèmes. En général elle ne retient que les études concernant les oeuvres relatives à la Faculté des arts ainsi que celles qui concernent les problèmes philosophiques dans des oeuvres théologiques (notamment celles qui touchent aux questions philosophiques dans les Sentences), et pourtant la quantité d’ouvrages et d’articles consacrés aux auteurs médiévaux augmente chaque année. Dans des cas extrêmes, il n’est plus possible de donner l’ensemble de la bibliographie. Dans ces cas-là on a donc décidé de donner une bibliographie sélective. D’autre part, pour alléger quelque peu le travail bibliographique, désormais les références exactes aux pages qui concernent l’auteur objet de la notice à l’intérieur de l’article ou de la monographie, ne sont plus données systématiquement; nous supposons que l’utilisateur du répertoire trouvera sans trop de mal le(s) passage(s) qui l’intéressent.

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Introduction Dans la section des notices qui comprend la littérature moderne, on trouvera parfois des études concernant plus particulièrement l’une des oeuvres de l’auteur en question. Si ce genre d’études se rapporte à plusieurs oeuvres à la fois, il nous a semblé préférable de les citer sous la bibliographie générale, et non sous la bibliographie qui suit l’oeuvre individuelle. En ce qui concerne les auteurs exclus (dont on trouvera la liste ci-dessous dans l’introduction), ils ne sont pas traités de la même manière que les auteurs inclus dans le répertoire: les notices sommaires ne contiennent que quelques références bibliographiques. Signalons aussi que les auteurs qui n’ont aucun lien certain avec l’enseignement à la Faculté des arts de Paris et dont les œuvres sont perdues, ne sont pas mentionnés parmi les exclus. C’est le cas notamment de Stephanus de Provins, maître en théologie qui participa à la commission créée pour examiner les libri naturales d’Aristote, mais dont aucune œuvre n’a été conservée, ainsi que de Stephanus de Lexington, Stephanus de Reims et Thomas de Chobham, dont nous avons seulement quelques écrits de caractère théologique. On trouvera un certain nombre de ces maîtres présents à Paris dans les premières décennies du XIIIe siècle dans l’ouvrage récent de Nathalie Gorochov, Naissance de l’Université. Les écoles de Paris d’Innocent III à Thomas d’Aquin (v. 1200 – v. 1245), Paris 2012. Ceux qui enseignaient la théologie avaient peut-être, mais pas forcément, étudié les arts à Paris et peut-être même enseigné les arts pendant quelques années; cependant, en l’absence d’écrits concernant les arts, ils n’ont pas été pris en compte dans ce répertoire qui privilégie les œuvres par rapport à la prosopographie. Une catégorie qui manque dans tous les fascicules est celle de “Mister Anonymus” (expression empruntée à Sten Ebbesen). En effet, les très nombreux auteurs anonymes continuent à rester dans l’ombre, sauf dans des publications concernant des domaines précis, comme par exemple les sophismata du XIIIe siècle, qui ont récemment fait l’objet d’un catalogue très complet établi par Sten Ebbesen et F. Goubier (A Catalogue of 13th-Century Sophismata, 2 vols., Paris 2010). Réunir les ouvrages anonymes qui sont certainement liés à la Faculté des arts de Paris me semble une tâche impossible pour le moment. Des personnages appelés “magister Parisiensis”, comme celui mentionné par Dondaine et Bataillon à propos des Questiones in librum De causis dans le ms. Vindob. lat. 2330 (cf. AFP 36 (1966) pp. 220-222) devront attendre le catalogage complet des commentaires dans les diverses disciplines. Dans les fascicules précédents on a mentionné certains auteurs qui constituent une catégorie à part: il s’agit de personnages bien connus et importants dans le contexte de l’Université de Paris, mais dont l’activité et les écrits ne concernent pas l’enseignement à la Faculté des arts. Les critères de ce répertoire ne permettent pas de les inclure, mais ils bénéficient d’une brève notice, avec une bibliographie minimale. Ici, c’est le cas d’Etienne Tempier, personnage important pour l’histoire intellectuelle de l’Université de Paris, mais dont les “erreurs condamnés” ne peuvent pas être considérées comme faisant partie de l’enseignement.

Introduction

Personnalité à part Stephanus Tempier (de Aurelianis), [† 1279] Théologien et chancelier de l’Université de Paris, il est surtout célèbre à cause des fameuses condamnations de 1270 et 1277; maître en théologie vers 1263, chancelier de l’université, évêque de Paris en 1268, il émit une première liste de 13 propositions condamnées en 1270, et, à la demande du pape Jean XXI (Pierre d’Espagne) une deuxième liste de 219 propositions condamnées en 1277; bien qu’on ne connaisse de lui aucun écrit concernant l’enseignement à la Faculté des arts, en dehors des propositions condamnées, son rôle essentiel dans le développement de la vie et des doctrines de cette faculté justifie sa place dans ce répertoire. Bibliographie: Glorieux, Rép. théol., I, no 177; Chevalier, col. 4384; M. Daunou, dans HLF 19, 1838, pp. 350-355; P. Glorieux, dans DThC 15, 1946, col. 99-107; P. Glorieux, dans DHGE 15, 1963, col. 1267-1273; H. Riedlinger, dans LThK 9, 19642, col. 1360-1361; J.R. Söder, 9, 20003, col. 13301331; Sarton, II, pp. 945-947; Duhem, V-X passim; Lottin, I, III, passim; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 149-150; Livesey, Commbase; M. de Wulf, Le Traité “De unitate formae” de Gilles de Lessines, Leuven 1901; P. Duhem, Etudes sur Léonard de Vinci, II, Paris 1909; P. Mandonnet, Siger de Brabant et l’averroïsme latin au XIIIe siècle, I, Leuven 1911; J. d’Albi, Saint Bonaventure et les luttes doctrinales de 1267-1277, Tamines 1923; M. Grabmann, Das Werk De amore des Andreas Capellanus und das Verurteilingsdekret des Bischofs Stephan Tempier von Paris vom 7 März 1277, dans Speculum 7 (1932) pp. 75-79; J. Koch, Giles of Rome: Errores philosophorum, Milwaukee 1944; A. Denomy, The De amore of Andreas Capellanus and the Condemnation of 1277, dans MS 8 (146) pp. 107-149; F. Van Steenberghen, Le “De quindecim problematibus” d’Albert le Grand, dans Mélanges Auguste Pelzer, Leuven 1947, pp. 415-440; A. Koyré, Le vide et l’espace infini au XIVe siècle, dans AHDLMA 17 (1949) pp. 45-52; M.-Th. d’Alverny, Un témoin muet des luttes doctrinales du XIIIe siècle, ibid. pp. 223-248;

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Introduction A. Moreira de Sá, Pedro Hispano e la crise de 1277 da universidade de Paris, dans Boletim da Biblioteca da Universidade de Coimbra 22 (1955) pp. 221-241; A. San Cristóbal-Sebastián, Controversias acerca de la voluntad desde 1270 a 1300, Madrid 1958; G. Bonafede, La Condanna di Stefano Tempier e la “Declaratio” di Raimundo Lullo, dans Estudios lulianos 4 (1960) pp. 21-44; E.J. Dijksterhuis, The Mechanization of the World Picture, Oxford 1961, pp. 162sqq., 173sqq; F. Van Steenberghen, La philosophie au XIIIe siècle, Leuven/Paris 1966, pp. 472493; H. Riedlinger, Raimundi Lulli opera Latina, V, Palma de Mallorca 1967; J.N. Hillgarth, Ramon Lull and Lullism in Fourteenth-Century France, Oxford 1971, pp. 248-250; R. Hissette, Enquête sur les 219 articles condamnés à Paris le 7 mars 1277, Leuven 1977 (Philosophes médiévaux 22); J.F. Wippel, The Condemnation of 1270 and 1277 at Paris, dans JMRS 7 (1977) pp. 169-201; J. Chatillon, L’exercice du pouvoir doctrinal dans la chrétienté du XIIIe siècle. Le cas d’Etienne Tempier, dans Le pouvoir, ouvrage collectif publié par l’Institut Catholique de Paris, Paris 1978, repris dans id., D’Isidore de Séville à saint Thomas d’Aquin. Etudes d’histoire et de théologie, Aldershot (Variorum) 1985; R. Hissette, Etienne Tempier et ses condamnations, dans RTAM 47 (1980) pp. 231-27; R. Hissette, Note sur la réaction ‘antimoderniste’ d’Etienne Tempier, dans BPhM 22 (1980) 88-97; G. Beaujouan, Alexandre Koyré, l’évêque Tempier et les censures de 1277, dans History and Technology 4 (1987) pp. 425-429; L. Bianchi, Il vescovo e i filosofi. La condanna parigina del 1277 e l’evoluzione dell’ aristotelismo scolastico, Bergamo 1990 (Quodlibet 6);. L. Bianchi, Der Bischof und die Philosophen: die Pariser Verurteilung vom 7. März 1277, dans Das Licht der Vernunft. Die Anfänge der Aufklärung im Mittelalter, éd. K. Flasch et U. Reinhold Jeck, München 1997, pp. 70-83; J.M.M.H. Thijssen, 1277 Revisited: A New Interpretation of the Doctrinal Investigations of Thomas Aquinas and Giles of Rome, dans Vivarium 35 (1997) pp. 72-101; J.M.M.H. Thijssen, What Really Happened on 7 March 1277? Bishop Tempier’s Condemnation and its Institutional Context, dans Texts and Contexts in Ancient and Medieval Science. Studies on the Occasion of John E. Murdoch’s Seventieth Birthday, éd. E. Sylla et M. McVaugh, Leiden 1997, pp. 84-114;

Introduction J.F. Wippel, Bishop Stephen Tempier and Thomas Aquinas: A separate process against Aquinas?, dans FZPhTh 44 (1997) pp. 117-136; L. Bianchi, 1277: A Turning Point in Medieval Philosophy?, dans Was ist Philosophie im Mittelalter?, éd. J.A. Aertsen et A. Speer, Berlin 1998, pp. 90-110; A. de Libera, Philosophie et censure. Remarques sur la crise universitaire de 12701277, ibid., pp. 71-89; J.E. Murdoch, 1277 and Late Medieval Natural Philosophy, ibid., pp. 111-121; J.M.M.H. Thijssen, Censure and Heresy at the University of Paris 1200-1400, Philadelphia 1998, en part. pp. 1-56. Cf. CUP I, passim.

Errores tredecim a Stephano episcopo Parisiensi condemnati (1270 Dec. 10) Inc. Isti sunt errores condemnati et excommunicati cum omnibus qui eos docuerint scienter vel asseruerint a domino Stephano Parisiensi episcopo anno domini Mo CCo LXXo die mercurii post festum beati Nicolai hyemalis. Primus articulus est quod intellectus omnium hominum est unus et idem numero ... Expl. (13) Quod Deus non potest dare immortalitatem nec incorruptionem rei corruptibili vel mortali. Ed. CUP I, no 432 pp. 486-487; Mandonnet, Siger (op. cit.), I, p. 111. Cf. J.F. Wippel, The Condemnations of 1270 and 1277, dans JMRS 7 (1977) pp. 169-201; R. Hissette, Etienne Tempier et ses condamnations, dans RTAM 47 (1980) pp. 231-234. Errores ducenti et decem et novem condemnati (7 mars 1277). Inc. (Epistula) Universis presentes litteras inspecturis Stephanus, permissione divina Parisiensis ecclesie minister indignus ... Magnarum et gravium personarum crebra zeloque fidei accensa insinuavit relatio quod ... (text.) Sequuntur errores annotati in rotulo. Quod Deus non est trinus et unus, quoniam trinitas non stat cum summa simplicitate ... Expl. (Epist.) prout culpe qualitas exegerit, nichilominus processuri. Datum anno millesimo CCo septuagesimo sexto, die dominica, qua cantatur “Letare Iherusalem”, in curia Parisiensi. (text.) si autem intelligatur ita quod substantia sit ratio essendi in loco, verum est, quod nusquam sunt secundum substantiam. Colophon (ms. Troyes 665; éd. CUP I, p. 555) Explicit rotulus errorum continens ducentos et decem et novem articulos Parisius damnatos a Stephano eiusdem loci fidedigno ministro et episcopo anno Domini millesimo CCo septuagesimo sexto, die dominica, qua cantatur “Letare Iherusalem”, in curia Parisiensi.

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Introduction Ed. D. Piché, La condamnation parisienne de 1272. Texte latin, traduction et commentaire (avec la collaboration de C. Lafleur), Paris 1999 (Sic et non); K. Flasch, Aufklärung im Mittelalter? Die Verurteilung von 1277. Das Dokument des Bischofs von Paris eingeleitet, übersetzt und erklärt, Mainz 1989; Padova ca. 1485 (GW 2709); s.l.a. (Hain 1875); s.l.a. (Hain 1876); Köln s.a. (Hain 1877); CUP I, no 473 pp. 543-555; Mandonnet, Siger (op. cit.), II, p.175-I91 (arrangé de manière schématique). Cf. W. Seńko, Quelques contributions à l’histoire de la littérature philosophique du XIVe siècle,d’après le ms. 53/102 de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Pelplin, dans MPP 11 (1963) p. 83; A. Maier, Der Widerruf der “Articuli Parisienses” (1277) im Jahr 1325, dans AFP 38 (1968) pp. 13-19; R. Hissette, Enquête sur les 219 articles condamnés à Paris le 7 mars 1277, Leuven/ Paris 1977 (Philosophes médiévaux 21); R. Hissette, Etienne Tempier et les menaces contre l’éthique chrétienne, dans BPhM 21 (1979) pp. 68-72; R. Hissette, Albert le Grand et l’expression “diluvium ignis”, dans BPhM 22 (1980) pp. 78-81; R. Hissette, Etienne Tempier et ses condamnations, dans RTAM 47 (1980) pp. 231-270; R. Hissette, Note sur la réaction “antimoderniste” d’Etienne Tempier, dans BPhM 22 (1980) pp. 88-97; K. Flasch, op. cit. supra (sous éd.); D. Piché, Commentaires sur quelques articles d’une nouvelle édition de l’acte de censure parisien de 1277, dans RThPhM 65 (1998) pp. 364-383; C. Lafleur et D. Piché (avec la collaboration de J. Carrier), Le statut de la philosophie dans le décret parisien de 1277 selon un commentateur anonyme du XV siècle, dans Nach der Verurteilung von 1277. Philosophie und Theologie an der Universität von Paris im letzten Viertel des 13. Jahrhunderts, éd. J.A. Aertsen et al., Berlin/New York 2001, pp. 931-1003. Nota: une table alphabétique des 219 propositions se trouve dans le ms. Karlsruhe, Badische Landesb. 168 à la suite des articles condamnés et a été éditée par R. Hissette, Une “Tabula super articulis Parisiensibus”, dans RTAM 42 (1985) pp. 171-181. Autres oeuvres: des Statuta synodalia et des sermons.

Introduction

Les exclus Cette section veut donner une idée de la complexité et de l’étendue du monde intellectuel dans lequel se situait la Faculté des arts de Paris. Cette liste n’est, bien entendu, pas exhaustive, mais elle présente les auteurs rencontrés au cours de nos recherches, auteurs qui ne correspondent pas aux critères établis pour faire partie du répertoire proprement dit. Les auteurs exclus sont répartis dans quatre groupes: - 1. travaillant dans les disciplines de la Faculté des arts, ils se situent en dehors des limites chronologiques ou appartiennent déjà au monde humaniste - 2. leurs écrits ne semblent pas vraiment appartenir au milieu de la Faculté des arts - 3. travaillant, dans d’autres centres d’études, dans ce domaine et dans les limites chronologiques, ils n’ont probablement pas été connus à Paris - 4. le nom des auteurs et le titre de leurs ouvrages concernant la Faculté des arts sont connus, mais il ne reste de ces oeuvres ni manuscrit ni édition. Les auteurs pouvant être cités dans plusieurs catégories à la fois ont été classés dans celle qui semble la plus évidente.

1. La première catégorie comprend des auteurs dont l’activité se situe au delà de la limite chronologique de 1500 environ ainsi que des humanistes appartenant à un monde totalement différent de la Faculté des arts médiévale. Santius de Carranza Mirandensis (Sancho Carranza de Miranda), [début XVIe siècle], un des premiers maîtres de l’Université d’Alcalá, étudia probablement en Espagne et en Italie, mais la première édition de son oeuvre logique, les Progymnasmata logicalia, fut imprimée à Paris en 1517 (cf. notamment V. Muñoz Delgado, La Lógica hispano-portuguesa hasta 1600 (Notas bibliográficodoctrinales), dans Repertorio de las Ciencias Eclesiásticas en España 4 (1972), pp. 9-122; G. Díaz Díaz, Hombres y documentos de la filosofía española, vol. II, C-D, Madrid 1983, pp. 167-168; et le site: http://www.unav.es/filosofia/pilzarbe1/logica/ Carranza_de_Miranda.html). Theodorus Gaza, [1400-1476], originaire de Salonique, humaniste et traducteur à Rome et Naples, auteur notamment d’une traduction des Problemata d’Aristote et de l’Historia plantarum de Théophraste (cf. E. Cranz, dans Catalogus translationum et commentariorum, éd. P.O. Kristeller, I, 1960, p. 130; L. Stein, Der Humanist Theodor Gaza als Philosoph, dans AGPh 2 (1889) pp. 426-458; L. Labowsky, An Unknown Treatise by Theodorus Gaza, dans MRS 6 (1968) pp. 173-205).

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Introduction Thomas Schifaldus, [XVe s.], O.P., humaniste sicilien, auteur notamment d’un Ars metrica, de commentaires sur Juvénal, Perse et Horace, mais aussi d’un Libellus de indagationibus grammaticis conservé dans un ms. de Chicago et édité par S. Noakes et R.A. Kaster, dans HLov 32 (1983) pp. 107-156 (cf. G. Cozzucli, Tommaso Schifaldo, umanista siciliano del sec. XV, Palermo 1897; G. Sammartano, Umanisti Marsalesi: T. Schifaldo e V. Colocasio, Marsala 1969).

2. La deuxième catégorie comprend les auteurs qui se situent bien dans les limites chronologiques de 1200-1500 environ, mais dont les écrits ne semblent pas vraiment liés à la Faculté des arts, même si ces auteurs ont sans doute étudié à cette faculté. Elle comprend notamment des grammairiens, des rhéteurs, des astrologues, des chroniqueurs, des théologiens, des encyclopédistes. Salimbene de Adamo, [XIIIe s.], originaire de Parme, OFM, auteur d’une chronique célèbre, écrite entre 1283 et 1288, conservée dans un seul ms. probablement autographe; la chronique concerne la vie quotidienne des frères mineurs, mais aussi la vie politique et religieuse de son temps; il parle notamment des écoles des mendiants et de son voyage en France (cf. P. Teetaert, dans DTC 14, 1, 1939, col. 1035-1039; D.C. West, The Present State of Salimbene Studies, with a Bibliography of the Major Works, dans FSt 32 (1972) pp. 225-241; éd. F. Bernini, Bari 1942; G. Scalia, Salimbene de Adam, Cronica. Nuova edizione critica, Bari 1966; trad. et introd. J.L. Baird, G. Baglivi, J.R. Kane, Binghamton/New York 1986; trad. B. Rossi, Bologna 1987). Salio de Padua, [début XIIIe s.], chanoine de Padoue, astrologue, il a traduit plusieurs ouvrages astronomiques en latin: Albubather, De nativitatibus, Hermes, De stellis fixis, et le Liber Salcharie Albessarith ou Geomancia (cf. Glorieux, Fac. arts, no 424; Sarton, II, pp. 562-563; Thorndike, History, II, p. 221; L. Thorndike, A Third Translation by Salio, dans Speculum 32 (1957) pp. 116-117; A. Ziegler, dans Ecole des Chartes. Positions des thèses 1934, p. 165; T. Charmasson, Recherches sur une technique divinatoire: la géomancie dans l’occident médiéval, Paris 1960, pp. 198-199). Simon Aurea Capra, [fin XIIe s.], poète notamment à la cour de Champagne et plus tard chanoine de St-Victor (cf. Glorieux, Fac. arts, no 429; Manitius III, 646647; J.F. Benton, The Court of Champagne as a Literary Center, dans Speculum 36 (1961) p. 570; J. Stohlmann, Magister Simon Aurea Capra. Zu Person und Werk des späteren Kanonikers von St. Viktor, dans Hommages à A. Boutemy, Bruxelles 1976, pp. 343-366).

Introduction Simon de Phares, [XVe s.], auteur d’un Recueil des plus célèbres astrologues, mentionnant divers enseignants en astronomie à Paris vers 1460-1470 (cf. CUP IV, no 2415 [1431]; J.-P. Boudet, Lire dans le ciel: la bibliothèque de Simon de Phares, astrologue du XVe siècle, Bruxelles 1994). Stanislaus de Skarbimierz, [† 1431], docteur en droit et premier recteur de l’Université Jagellone restaurée à Cracovie, canoniste, auteur surtout de sermons et de discours (cf. notamment W. Seńko, La philosophie médiévale en Pologne: caractère, tendances et courants principaux, dans MPP 14 (1970) pp. 13-14; B. Chmielowska, Stanislaus de Skarbimierz. Le premier recteur de l’Université de Cracovie après le renouveau de celle-ci, dans MPP 24 (1979) pp. 73-112). Stephanus Baron, [† 1520?], O.F.M., maître à Cambridge, auteur de Sermones declamati coram alma universitate Cantabrigiensi et d’un Tractatulus de regimine seu caritate principum, conservé dans le ms. London, Royal 12 A. xvi (cf. Sharpe, Handlist, p. 620). Stephanus Langton, [ca. 1165-1228], théologien célèbre qui enseignait à Paris autour de 1200, archevêque de Canterbury et cardinal, auteur de très nombreuses oeuvres théologiques, dont de nombreux commentaires bibliques, des Gloses sur l’Historia scholastica de Petrus Comestor, les Interpretationes nominum hebraicorum, des questiones (étudiées par R. Quinto et comprenant une Summa de hiis que dicuntur de Deo, éditée en partie par S. Ebbesen et L.B. Mortensen dans CIMAGL 49 (1985) pp. 37-164), un commentaire sur les Sentences (cf. C. Angotti, Etienne Langton, commentateur des “Sentences” de Pierre Lombard, dans Etienne Langton, prédicateur, bibliste, théologien, éd. L.J. Bataillon, N. Bériou, G. Dahan, R. Quinto, Turnhout 2010, pp. 487-523; R. Quinto, Stephanus Langton, dans Medieval Commentaries on the Sentences of Peter Lombard, II, éd. P. Rosemann, Leiden 2010, pp. 35-77), des Distinctiones, des sermons; il a aussi composé des vers, par exemple De contemptu mundi, mais aucune de ses oeuvres ne concerne l’enseignement à la Faculté des arts (cf. notamment Glorieux, Fac. arts, no 94; Rép. théol., no 104; Emden, Oxford, III, pp. 21872188; Sharpe, Handlist, pp. 624-632; Stegmüller, RB, 7703-7939; G. Lacombe et B. Smalley, Studies on the commentaries of Stephen Langton, dans AHDLMA 5 (1930) pp. 5-220; R. Quinto, Doctor nominatissimus. Stefano Langton († 1228) e la tradizione delle sue opera, Beiträge N.F. 39, Münster 1994; L.J. Bataillon (†) et O. Weijers, Langton et les débuts des facultés parisiennes, dans Florilegium mediaevale. Etudes offertes à Jacqueline Hamesse à l’occasion de son éméritat, éd. J. Meirinhos et O. Weijers, Louvain-la-Neuve 2009, pp. 1-18; Etienne Langton, prédicateur, bibliste, théologien. Etudes réunies par L.-J. Bataillon, N. Bériou, G. Dahan, R. Quinto, Turnhout 2010, avec notamment les articles de C. Angotti,

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Introduction (cité ci-dessus), R. Quinto, La constitution de texte des “Quaestiones theologiae”, pp. 525-562, L. Valente, Logique et théologie trinitaire chez Etienne Langton: “res, ens, suppositio communis” et “propositio duplex”, pp. 563-586; N. Gorochov, Naissance de l’université. Les écoles de Paris d’Innocent III à Thomas d’Aquin (vers 1200 – vers 1245), sous presse; Livesey, Commbase). Thaddeus Florentinus (Alderotti), [† 1295], médecin célèbre qui enseignait à Bologne dès 1260 et était proche des averroïstes italiens; auteur de diverses oeuvres de médecine, mais aussi d’une version abrégée en italien de l’Ethique d’Aristote, qui fut utilisée par Brunetto Latini, et de Carmina (cf. Glorieux, Fac. arts, no 434; Sarton, II, pp. 1086-1087; B. Nardi, L’Averroismo bolognese nel secolo XIII et Taddeo Alderotti, dans RCSF 4 (1949) pp. 11-22; N.G. Siraisi, Taddeo Alderotti and His Pupils. Two Generations of Italian Medical Learning, Princeton (NJ) 1981; ead., Taddeo Alderotti and Bartolomeo da Varignana on the Nature of Medical Learning, dans Isis 68 (1977) pp. 27-39; ead., Pietro d’Abano and Taddeo Alderotti: Two Models of Medical Culture, dans Medioevo 11 (1985) pp. 139-162; S. Gentili, L’‘Etica’ volgarizzata da Taddeo Alderotti (m. 1295). Saggio di commento, dans DSTFM 17 (2008) pp. 249-282; O. Weijers, Queritur utrum. Recherches sur la ‘disputatio’ au moyen âge, Turnhout 2009, pp. 207, 214-216, 220-221, 226, 234). Thomas Abingdon, [† 1470], OESA, sans doute auteur d’une table sur le De regimine principum de Giles de Rome (cf. Sharpe, Handlist, pp. 638-639; C.F. Briggs, Late Medieval Texts and “Tabulae”: the Case of Giles of Rome, “De regimine principum”, dans Manuscripta 37 (1993) pp. 253-275). Thomas Basin, [1412-1491], évêque de Lisieux, jurisconsulte et historien, grand prélat proche du pouvoir royal, il enseigna notamment le droit canon à Caen, auteur surtout d’une oeuvre historique (cf. P. Calendini, dans DHGE 6, 1932, col. 1245-1247; M. Prevost, dans DBF 5, 1951, col. 724-727; G. Tyl-Labory, dans DLF 1431-1433; Ch. Samaran, Thomas Basin, dans G. Dufresne de Beaucourt, Histoire de Charles VII, t. I, 1933, p. XLVII; Ch. Samaran et A. Vernet, Les livres de Thomas Basin, dans Latomus 145 (1976) pp. 324-339; A. Maurice, Un grand patriote, Thomas Basin, évêque de Lisieux, né à Caudebec-en-Caux (S.-I.), 1412-1491, Dieppe 1953; B. Guenée, Entre l’Eglise et l’Etat. Quatre vies de prélats français à la fin du Moyen Age, Paris 1987). Thomas Cantipratensis, [ca. 1200-1270], O.P., appelé aussi Thomas de Brabant, l’un des grands encyclopédistes, auteur du célèbre De natura rerum, écrit entre 1228 et 1244, et du Bonum universale de apibus, son œuvre ne reflète pas directement l’enseignement universitaire, mais a certainement été l’une des sources d’Albert le Grand, notamment pour son commentaire sur le De animalibus (cf. notamment Glorieux, Fac. arts, no 441; id., Répert. théol., no 6 (Albertus Magnus)

Introduction p. 74 dh; Kaeppeli, III, pp. 344-355; Thorndike, II, pp. 372-395; Überweg-Geyer, pp. 359, 380, 732; De Wulf, 2 pp. 128-129; F. Féry-Hue, dans DLF, pp. 1436-1438; Macken, I, pp. 496-516). Thomas Capuanus, [† 1243], cardinal de Ste-Sabine et patriarche de Jérusalem, auteur d’un Ars dictandi suivi d’une Summa dictaminis (éd. E. Heller, Die Ars dictandi des Thomas von Capua, dans Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie von Wissenschaften 19 (1928-29) fasc. 4; cf. Glorieux, Fac. arts, no 442; E. Heller, Die kuriale Geschäftsgang in den Briefen des Thomas von Capua, dans Archiv für Urkundenforschung 12 (1935) pp. 198-318). Thomas Cracoviensis, [vers 1380-1416], bachelier, puis maître à la Faculté de théologie de Paris, vers 1380-1416, appartenant à la nation anglo-allemande et maître au collège de la Sorbonne, possesseur d’un recueil de textes conservé à la BnF, lat. 16409, copié d’après un modèle d’Etienne Gaudet (cf. A.L. Gabriel, Intellectual Relations between the University of Paris and the University of Cracow in the 15th Century, dans Studia zrodłoznawaza/Commentationes 25 (1980) pp. 37-63; id., The Paris Studium, Frankfurt a. M. 1992, saepius; Z. Kaluza, La prétendue discussion parisienne de Thomas Bradwardine avec Thomas de Buckingham. Témoignage de Thomas de Cracovie, dans RTAM 43 (1976) pp. 219-236 (avec éd. d’extraits); Z. Kaluza, Thomas de Cracovie. Contribution à l’histoire du Collège de la Sorbonne, Wrocław/Warszawa 1978). Thomas de Hibernia, [début XIVe s.], d’origine irlandaise, maître ès arts dès avant 1295, il vint ensuite à Paris, fut socius du collège de Sorbonne, bachelier en théologie en 1306, et il mourut avant 1338, léguant de nombreux volumes à ce collège; auteur du florilège Manipulus florum et de quelques œuvres théologiques (cf. Glorieux, Fac. arts, no 448; id., Rép. théol., II, p. 118; B. Hauréau, dans HLF 30, 1888, pp. 398-408; Sharpe, Handlist, p. 661; R.H. Rouse et M.A. Rouse, Preachers, Florilegia, and Sermons: Studies on the Manipulus Florum of Thomas of Ireland, Toronto 1979; Livesey, Commbase). Thomas Utinensis (de Utino, Udine), [† 1439], O.P., bachelier à Padoue, maître en théologie à Bologne, il avait étudié à Oxford, où il copia une version abrégée des Sophismata de Guillelmus Heytesbury en 1393; il écrivit aussi un traité contre Wyclif, une Abbreviatio Egidii Romani Theorematum de ente et essentia, en 1424 (cf. Kaeppeli, IV, pp. 400-401; Emden, Oxford, II, p. 1927; id., Additions and Corrections, dans Bodleian Library Record VI, 6 (1961) p. 684; Kristeller, Iter Italicum, II, Leiden 1967, p. 316). Transmundus Claravallensis, [XIIIe s.], notaire à la cour pontificale, puis moine à Clairvaux, auteur d’Introductiones de arte dictandi et de lettres (cf. Glorieux,

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Introduction

Fac. arts, no 378; E.J. Polak, Medieval and Renaissance Letter Treatises and Form Letters, Leiden etc. 1993, p. 78; id., 1994, pp. 21-22, 26, 300, 312). Ulricus Karoli de Argentina, [XVes.], O.F.M., de la province de Strasbourg, auteur d’une Tabula super lecturam et formam Physicorum secundum ordinem alphabeti, datant de 1453 et conservée dans le ms. Vaticano, Borg. lat. 431 (cf. S.J. Livesey, Medieval Latin Aristotle Commentators: Addenda and Biographical Precisions, dans BPhM 43 (2001) pp. 131-132; Livesey, Commbase). Ulricus Viennensis, [vers 1300], étudia sans doute à Prague, devint en 1284 rector puerorum à Saint Stéphane de Vienne, doctor iuris canonici et médecin, ami d’Engelbert d’Admont; auteur notamment de Dicta super Mineralia Avicenne, conservés dans un ms. d’Admont, et de Dicta super fallacias (cf. Lohr, op. cit., p. 193; id., Lat. Arist. Comm. V, p. 479; A. Slomczynska, Repertorium commentariorum in Aristotelis “Economica”, dans MPP 28 (1986) p. 179; S. Lorenz, Studium generale erfordense. Zum Erfurter Schulleben im 13. und 14. Jahrhundert, Stuttgart 1989, p. 57 n. 255). Ventura Bergamensis, [XIVe s.], probablement maître séculier dans un studium de Lombardie (Bergamo?), auteur d’un traité Doctrina brevis dictaminis (cf. D. Thomson et J.J. Murphy, Dictamen as Developed Genre: the Fourteenth-Century “Brevis doctrina dictaminis” of Ventura da Bergamo, dans SM 23 (1982) pp. 361386, éd. 369-368). Vincentius Bellovacensis (de Beauvais), [† après 1264], O.P., chapelain et lecteur de Louis IX, lecteur à l’abbaye cistercienne de Royaumont, encyclopédiste célèbre, dont le Speculum maius (comprenant le Speculum historiale, Speculum naturale, Speculum doctrinale) a été composé vers 1244 et imprimé depuis 1472; parmi ses autres écrits, il y a le traité De eruditione filiorum regalium (ou De puerorum nobilium eruditione), composé vers 1246-49 (cf. Glorieux, Fac. arts, no 461; Kaeppeli, IV, pp. 435-458; Überweg-Geyer, pp. 359, 380, 733; De Wulf, II, pp. 203, 216; Thorndike, II, pp. 457-476; S. Lusignan, dans DLF, p. 1480; A.L. Gabriel, Vincenz von Beauvais. Ein mittelalterliche Erzieher, Frankfurt a. M. 1967; M. Paulmier et J. Schneider, Vincent de Beauvais. Orientation bibliographique, dans Spicae. Cahiers de l’atelier Vincent de Beauvais 1, 1978, pp. 9-29; cf. aussi Spicae 2, 1980; 3, 1981; 4, 1986). Vincentius Varnholte, [milieu XVe s.], recteur de l’école de Spandau, auteur d’un Commentarius in Parvulum philosophie ou C. in Philosophiam pauperum (cf. M. Grabmann, Thomas von Erfurt und die Sprachlogik des mittelalterlichen Aristotelismus, München 1943, p. 51).

Introduction 3. La troisième catégorie est celle des auteurs dont les travaux concernent bien l’enseignement des arts, dans les limites chronologiques déterminées, mais nous n’avons aucun indice que leurs oeuvres étaient connues à la Faculté des arts de Paris. C’est ici que se présenten les choix les plus difficiles et que de nouvelles recherches peuvent modifier les données. Salvador de Terradis (Salvador de Terradas o Terradas), [prem. moitié XIVe s.], auteur d’un Scriptum primi et secundi libri Peryhermeneias cum notabilibus et dubiis et questionibus, avec le colophon: “Scripsit frater Salvador Terradis, de custodia Mayoricarum, dum Mayoricis logicalia legebat, anno Domini MCCCXXXIII. Orate Deum pro eo”, conservé dans le ms. Pamplona, Cat. 6 (cf. A. d’Ors, Utrum nomen significet rem vel passionem in anima (Antonio Andrés y Juan Duns Scoto), dans AHDLMA 62 (1995) pp. 10-12). Sebaldus Messner de Wallsee, [début XVe s.], maître ès arts à Vienne en 1407, doyen de la Faculté des arts en 1415, bachelier en théologie, auteur de Questiones in libros Ethicorum, conservées dans un ms. de Melk (cf. Lohr, dans Traditio 29 (1973) p. 125; Die Matrikel der Universität Wien, I, Graz/Cologne 1957, p. 65). Sebastianus Aragoniensis, [après 1323], probablement d’origine catalane, auteur de 23 Questiones mathematicales faisant partie d’un ensemble de 30 questions dans le ms. München Clm 14246, questions annotées notamment par Simon Paduanus (voir ci-dessous) et Hugo de Traiecto (colophon: Expliciunt questiones magistri Sebastiani de Arragonia cum appositis notabilibus et conclusionibus quas magister Hugo de Traiecto et magister Simon de Padua super Sebastianum apposuerunt); (cf. Glorieux, Fac. arts, no 425; P. Marti de Barcelona, Un nou filosof català medieval, dans Criterion 8 (1932) pp. 191-192; M. Grabmann, Mittelalterliches Geistesleben, II, 1936, pp. 231-233; Riedlinger, Raimundi Lulli Opera parisiensia, Palma de Mallorca 1967, p. 41; C.J. Ermatinger, Some Unstudied Sources for the History of Philosophy in the XIVth Century, II. Sebastian of Aragon, Simon of Padua and Hugh of Utrecht in Clm 14246, dans Manuscripta 14 (1970) pp. 12-20 (éd. partielle pp. 13-18); G. dell’Anna (éd.), Sebastianus de Aragonia, Hugo de Trapecto (sic), Symon de Padua, Theobaldus de Ancora, Johannes de Jandono (sic), Theorica mathematica et geometrica medievalia, Galatina (Lecce) 1992). Sephridus (Sifridus), [ca. 1340], sans doute maître à Oxford vers 1343, dont le nom a été déformé par un scribe allemand ou alors il était d’origine allemande; auteur de Determinationes super libros Metaphysice conservées dans le ms. Erfurt, Amplon. Q.326 fo 1-217 (Colophon: Expliciunt determinationes super libros Metaphysice determinate per magistrum Sephridum prolem matris Babarie. Cuius cordis penetralia imperatrix philosophie sue claritatis radio uberrime illustravit.

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Introduction Huius exercitium viguit in Uxonia … completa A.D. 1343 in vigilia assumptionis Marie); un certain Sigfridus Bavarus commenta la Métaphysique selon le catalogue des Dominicains de Vienne de 1513, qui réfère probablement au ms. Wien, Dominikanerkloster 160/130 (cf. Lohr, op. cit., p. 125; Emden, Oxford, III, p. 1700; Sharpe, Handlist, p. 606: Sifrid of Bavaria). Serpens (Andreas Węzyk), [ca. 1377-1430], bachelier ès arts à Prague en 1397, il continua ses études à Cracovie, y fut maître ès arts en 1402/03 et y enseigna entre 1403 et 1407; il entra chez les frères prêcheurs avant 1408 et enseigna à la Faculté des arts de Prague en 1408/09; en 1414 il enseigna la théologie dans le studium de son ordre à Cracovie; auteur d’ un commentaire sous forme de questions: Exercitium librorum Physicorum (cf. Lohr, op. cit., pp. 125-126; id., Lat. Ar. Comm. V, p. 188 (sous Andreas Wanszyk); Kaeppeli I, p. 73; K. Michalski, Les courants philosophiques à Oxford et Paris …, dans id., La philosophie au XIVe siècle, éd. K. Flasch, Frankfurt 1969; M. Markowski, Krakowskie Komentarze do “Fizyki” Arystotelesa zachowane w średniowiecznych rękopisach Biblioteki Jagelliońskiej, dans SMedW 7 (1966) p. 114; id., Studien zu den Krakauer mittelalterlichen Physikkommentaren: die Impetustheorie, dans AHDLMA 35 (1969) pp. 188, 195; id., Burydanizm w Polsce x okresie przedkopernikańskim, Wrocław 1971, passim, éd. part. pp. 153-156; Livesey, Commbase). Siburdus de Lippia, [XVe s.], peut-être à identifier à Herbordus de Lippia (voir fasc. 4, p. 16), qui fut maître ès arts et docteur en théologie à Erfurt; auteur de Questiones sur la Physique et sur le De anima, conservées dans le ms. Berlin, SB lat. qu. 97 (cf. Lohr, op. cit., p. 126; id., Berol., pp. 392-393). Simon (frater), [XIVe s.], peut-être l’auteur (ou le reportator?) des Questiones super librum De causis, conservées dans le ms. Wien, NB 2303 f o 55-61v (Incipiunt questiones super De causis reportate a fratre Simone) (cf. Lohr, op. cit., p. 139). Simon Baechcz de Homburg, [XVe s.], étudia à Erfurt, maître ès arts en 1444, licencié en droit en 1455, doctor utriusque iuris et recteur de l’université en 1457, syndic de la ville de Lübeck en 1458, puis à la cour papale à Mantoue en 1459-1461; auteur d’un Exercitium Aristotelis Metaphysice, conservé dans un ms. de Lübeck (cf. Lohr, op. cit., p. 140; Livesey, Commbase). Simon Bredon, [† 1372], astronome et physicien à Oxford, socius de Merton College en 1330-1341, auteur notamment d’un traité Arithmetica (ou Expositio in Boethii Arithmeticam, éditée sous le nom de Thomas Bradwardine, Paris 1495), d’un commentaire sur la Massa compoti d’Alexander de Villa Dei (incertain), d’un Commentarius in aliquas demonstrationes Almagesti, peut-être d’une

Introduction

Expositio super libro Theorica Planetarum et d’un traité De equationibus planetarum (cf. Sharpe, Handlist, pp. 610-611; Emden, Oxford, I, pp. 257-258; J.A. Weisheipl, Repertorium Mertonense, dans MS 31 (1969) pp. 183-184; C.H. Talbot, Simon Bredon (c. 1300-1372), physician, mathemathician and astronomer, dans BJHS 1 (1962) pp. 19-48). Simon de Chrudim, [XVe s.], maître ès arts à Prague, auteur de commentaires sur les œuvres logiques d’Aristote, exposées sur la base des commentaires de Jean Versor; ces commentaires sont conservés dans le ms. Prague, Univ. 974 (cf. J.B. Korolec, Commentaires de Prague sur les “Catégories” …, dans MPP 21 (1975) p. 148). Simon de Padua, [XIVe s.], maître autrement inconnu qui annota les Questiones mathematicales de Sebastianus Aragoniensis (voir ci-dessus) et y ajouta trois questiones de dimensionibus, conservées dans le ms. München, Clm 14246 f o 131r-v (cf. Ch.J. Ermatinger, Some Unstudied Sources for the History of Philosophy in the XIVth Century, dans Manuscripta 14 (1970) pp. 12-20; M. Grabmann, II, pp. 231-232; Riedlinger, Raimundi Lulli Opera parisiensia, Palma de Mallorca 1967, p. 41; G. dell’Anna (éd.), Sebastianus de Aragonia, Hugo de Trapecto (sic), Symon de Padua, Theobaldus de Ancora, Johannes de Jandono (sic), Theorica mathematica et geometrica medievalia, Galatina (Lecce) 1992). Simon de Tisnov, [début XVe s.], théologien tchèque, auteur d’une Defensio Tractatus de probationibus propositionum Iohannis Wyclif, contre Johannes Hus, et d’un Quodlibet tenu à Prague en 1416 (cf. J. Loserth, Hus und Wyclif. Zur Genesis der husitischen Lehre, Praha/Leipzig 1884, pp. 271-276; B. Ryba, dans Listy filologiché Karlu Svobodovi, Praha 1948, pp. 177-186; J. Kejř, Z disputací na prazské universitě v době Husově a husitské, dans Sborník historicky 7 (1960) pp. 47-78; F. Smahel, Verzeichnis der Quellen zum Prager Universalienstreit, 1348-1500, dans MPP 25 (1980) p. 55 no 238; P. Spunar, Repertorium auctorum Bohemorum provectum idearum post Universitatem Pragensem conditam illustrans, I, Wrocław 1985, no 951-977 pp. 340-349. Simon de Tunstede, [† 1369], O.F.M., mathématicien, physicien et musicien à Norwich et Oxford, docteur en théologie en 1351, provincial des Franciscains d’Angleterre de 1360 à 1369 environ, auteur d’un commentaire sur les Meteora, conservé dans les ms. Oxford, Bodl. L. Digby 153 et Cambridge, Gonville & Caius College 512/543 (et non du commentaire imprimé par Wadding parmi les oeuvres de Duns Scot), et peut-être d’un traité sur la musique, les Principalia musices quatuor, conservé dans le ms. London, B.L. Add. 8866 et attribué à lui sur la base d’un colophon, qui le mentionne, mais pas comme auteur (cf. Lohr, op. cit., pp. 146-147; id., Lat. Arist. Comm. V, pp. 442-443; Chevalier, col. 4571;

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Introduction Emden, Oxford, III, p. 1916; Sharpe, Handlist, p. 619 (qui signale que l’auteur des Principia est probablement John of Tewkesbury); A.G. Little, The Grey Friars in Oxford, Oxford 1892, p. 241; Duhem IX, pp. 73-76, 227-230; A.C. Crombie, Robert Grosseteste and the Origin of Experimental Science, Oxford 1953, pp. 187, 261, 268; L.J. Bataillon, Le commentaire sur les “Météores” de Simon de Tunstede, O.F.M., dans Studies Honoring I.C. Brady, éd. R.S. Almagno et C.L. Harkins, St Bonaventure (NY) 1976, pp. 45-55; H. Hugonnard-Roche, L’oeuvre astronomique de Thémon Juif, maître parisien du XIVe siècle, Paris/Genève 1973, pp. 39-53; E. De Coussemaker, Scriptorum de musica medii aevi, IV, 1876, pp. 200-298 (éd. des Principia) et III, 1870, pp. 334-364). Stanislaus de Dambrovka, [vers 1500], maître ès arts à l’Université de Cracovie vers 1494-1508, auteur d’un Tractatus ex Politicorum novos principes tangens, conservé dans un ms. de Cracovie (cf. P. Czartoryski, Gloses et commentaires inconnus sur la Politique d’Aristote d’après les mss. de la Bibl. Jagellone de Cracovie, dans MPP 5 (1960) pp. 40-42; Flüeler, II, p. 46; Livesey, Commbase). Stanislaus de Gnezna, [† après 1457], maître ès arts à Prague, doyen de la Faculté en 1448-1449, auteur de divers lecture sur les oeuvres d’Aristote: Lectura super Posteriorum, Lectura super Topicorum, Lectura super libros Physicorum, et d’un commentaire sous forme de questions: Disputata super Physicorum, tous conservés dans des mss. de Prague (cf. Lohr, op. cit., pp. 147-148; id., Lat. Arist. Comm., V, p. 443; J.B. Korolec, Stanisław z Gniezna: stan badan, dans Materialy i Studia Zakl. Hist. Filoz. Staroz. i Sredniowieczn 6 (1966) pp. 14-34; J. Tríška, Literární cinnost predhusitské university, Praha 1967, p. 168; Livesey, Commbase). Stanislaus de Znojmo (Znoyma), [† 1414], maître ès arts (en 1387), puis en théologie (en 1404) à Prague, maître de Jean Hus, auteur d’un commentaire sur les Sentences, de commentaires bibliques et de divers traités théologiques, mais aussi de Questiones super librum Physicorum et sans doute d’un commentaire sur le De anima, ainsi que de quelques traités philosophiques, notamment De vero et falso (éd. V. Herold, Praha 1971), De modo solvendi insolubilia, De universalibus realibus, et de diverses questions à caractère philosophique, par exemple Utrum cuiuslibet rei incipientis esse sit dare primum ens sui esse (cf. Lohr, dans Traditio 30 (1974) p. 144; id., Lat. Arist. Comm. V, p. 443; J. Tríška, Literárni ćinnost předhusitské university, Praha 1967, pp. 96-101; J. Tríška, Sententiarii Pragenses, dans MPP 13 (1968) p. 107; S. Sousedik, Stanislaus von Znaim († 1414). Eine Lebensskizze, dans MPP 17 (1973) pp. 37-57; V. Herold, Zur Geschichte des tsechischen philosophischen Denkens der vorhussitischen Zeit, dans MPP 24 (1979) pp. 31-32; F. Smahel, Verzeichnis der Quellen zum Prager Universalienstreit, 1348-1500, dans MPP 25 (1980) pp. 21, 48; G. Nuchelmans, Stanislaus of Znaim

Introduction

(† 1414) on Truth and Falsity, dans Mediaeval Semantics and Metaphysics. Studies dedicated to L.M. de Rijk, éd. E.P. Bos, Nijmegen 1985, pp. 313-338 (repris dans id., Studies on the History of Logic, Aldershot 1996); J. Kadlec, Das Hussitentum und die Prager Theologie-Professoren, dans Renovatio et Reformatio: wider das Bild vom finsteren Mittelalter : Festschrift für Ludwig Hödl zum 60. Geburtstag, éd. M. Gerwing et G. Ruppert, Münster 1985, pp. 224-234; P. Spunar, Repertorium auctorum Bohemorum provectum idearum post Universitatem Pragensem conditam illustrans, I, Wrocław 1985, no 779-841 pp. 286-304; Livesey, Commbase). Stephanus de Brugen, [XVe s.], maître ès arts à Vienne en 1437, puis bachelier en théologie, auteur de Questiones in libros Ethicorum, contenues dans un ms. de Melk (cf. Lohr, op. cit., p. 148). Stephanus Hoest de Laudenberg, [† 1472], étudiant, puis maître ès arts à Heidelberg, représentant de la via modernorum, recteur en 1467, licencié en théologie en 1469, auteur d’un commentaire In novam translationem Ethicorum, qui n’a pas été conservé (cf. Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 148-149; F. Baron, Stephan Hoest: Reden und Briefe. Quellen zur Geschichte der Scholastik und des Humanismus im 15. Jahrhundert, München 1970; Livesey, Commbase). Stephanus Patrington, [† 1417], O. Carm., théologien à Oxford, auteur d’un Repertorium argumentorum quod collegit Oxonie (cf. Emden, Oxford, II, pp. 435-36; Sharpe, Handlist, p. 633; L.A. Kennedy, Late 14th-Century Philosophical Scepticism at Oxford, dans Vivarium 23 (1985) pp. 124-151; id., A Carmelite 14th-Century Theological Notebook, dans Carmelus 33 (1986) pp. 70-102; Livesey, Commbase). Stephanus de Reate (Rieti), [XIVe s.], O.P., lector à Florence et Reate, auteur d’un Scriptum super veterem artem, conservé dans un ms. de Wrocław, de divers traités: Tractatus de quibusdam logice principiis et Tractatus de ente reali et ente rationali (édités partiellement par L.M. de Rijk, Giraldus Odonis O.F.M., Opera philosophica, II. De intentionibus, Leiden/Boston 2005), De secundis intentionibus (éd. I. Domański, Stephanus de Reate tractatus de secundis intentionibus, dans MPP 12 (1967) pp. 67-106), De universalibus (éd. F. Amerini, I trattati “De universalibus” di Francesco da Prato e Stefano da Rieti (secoli XIV), Spoleto 2010) et d’un commentaire sur la Physique, perdu (cf. Lohr, op. cit., p. 149; Kaeppeli III, pp. 357-358; Livesey, Commbase). Swebelinus, [prem. moitié XIVe s.], auteur d’un Commentum in Daci librum De modis significandi, complété en 1325, conservé dans le ms. München, Clm 14334 (cf. Grabmann, I, p. 130; id., Thomas von Erfurt, dans SBBay 1943, Heft 2, p. 86).

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Introduction Theobaldus de Anchora, [début XIVe s.], Thibault de Anchora, maître ès arts, auteur de quelques questions disputées conservées dans le ms. München, Clm 14246 (cf. Glorieux, Fac. arts, no 436; Grabmann, II, pp. 231-232; H. Riedlinger, Raimundi Lulli Opera parisiensia, V, Palma de Mallorca 1967, p. 41; G. dell’Anna (éd.), Sebastianus de Aragonia, Hugo de Trapecto (sic), Symon de Padua, Theobaldus de Ancora, Johannes de Jandono (sic), Theorica mathematica et geometrica medievalia, Galatina (Lecce) 1992). Theodoricus Messaych, [fin XVe s.], maître ès arts à Louvain autour de 1477, auteur de commentaires sur la logique, souvent en collaboration avec les autres lectores logicorum: Petrus de Mera et Andreas de Alkmaria (cf. Lohr, op. cit., p. 155; id., Britan., p. 90; Macken, I, pp. 495-496; Livesey, Commbase). Theodoricus Misdrughen (Misdroy, Misstruve, Nusdroge) de Wolin, [sec. m. XIVe s.], bachelier ès arts, puis maître ès arts (1373) à Prague, doyen de la faculté en 1382, auteur de Collecta veteris artis, conservés dans un ms. de Stettin (cf. Lohr, op. cit., p. 156; Monumenta historica universitatis Pragensis, I. Liber decanorum facultatis philosophicae, Praha 1830, pp. 19, 137, 154, 167, 208; Livesey, Commbase). Theodoricus de Opel (Opol), [prem. m. XIVe s.], maître ès arts à Erfurt, auteur d’une Sententia et expositio libri De anima, conservée notamment dans le ms. Leipzig, UB 1432 fo 27-71v, colophon: Explicit sententia et expositio libri De anima reportata a Theodorico de Opol completa autem tertio Kalendas junii A.D. 1324 etc. (cf. Lohr, op. cit., p. 156; J. de Raedemaeker, Informations concernant quelques commentaires du “De anima”, dans BPhM 8-9 (1966-67) pp. 109-110; H. Riedlinger, Raimundi Lulli Opera parisiensia, V, Palma de Mallorca 1967, p. 41; S. Lorenz, Studium generale Erfordense. Zum Erfurter Schulleben im 13. und 14. Jahrhundert, Stuttgart 1989 passim; M. Markowski, Filozoficzne poglady Teodoryka z Opola, dans SMedW 28 (1992) pp. 27-53; Z. Kuksewicz, Some Remarks on Erfurt Averroists, dans SMedW 32 (1997) pp. 93-121). Theodoricus de Wesalia inferiori, [début XVe s.], bachelier ès arts à Erfurt, il s’inscrit à l’Université de Heidelberg en 1415 et y devint maître ès arts en 1416, puis doyen de la faculté en 1421, vice-recteur de l’université en 1426, recteur en 1427 et bachelier en théologie en 1427; auteur de Questiuncule predicabilum, conservées dans le ms. Erfurt, Amplon. Q.277 fo 167-170v, daté de 1426 (cf. Lohr, op. cit., pp. 156-157; G. Töpke, Die Matrikel der Universität Heidelberg von 1386 bis 1662, I, Heidelberg 1884, passim; Livesey, Commbase). Theodoricus Wichmann, [début XVe s.], maître ès arts à Erfurt, il s’inscrit à l’Université de Rostock en 1420 et fut doyen de la faculté des arts en 1423-24; auteur

Introduction d’une Lectura super logicam (cf. Lohr, op. cit., p. 157; A. Hofmeister, Die Matrikel der Universität Rostock, I, Rostock 1889, pp. 4, 6, 15-17; E. Kleineidam, Universitas studii Erffordensis, I, Leipzig 1964, saepius; Livesey, Commbase). Theophilus de Ferrariis (Cremonensis), [† avant 1493], O.P., éditeur des commentaires de Thomas d’Aquin sur Aristote (Venise 1471) et auteur de Propositiones ex omnibus Aristotelis libris collecte, éditées à Venise en 1493 (cf. Lohr, op. cit., pp. 157-158; id., Lat. Ar. Comm. V, p. 445; Chevalier, col. 1492; Kaeppeli IV, pp. 317-318; L. Thorndike, Science and Thought in the Fifteenth Century, New York 1929; A. Slomczynska, Repertorium commentariorum in Aristotelis “Economica” latinorum, dans MPP 28 (1986) pp. 187-188; Livesey, Commbase). Thomas Anglicus: ce nom désigne parfois Thomas Bradwardine, Thomas Ringstede, Thomas de Sutton, Thomas Waleys, Thomas Wylton. Thomas Anglicus, [XIVe s.], auteur autrement inconnu à qui sont attribuées des Questiones super librum Physicorum, Questiones super librum De celo et mundo, Questiones super librum De generatione et corruptione et des Questiones super librum Meteororum dans le ms. Erfurt, Amplon. F.348 (qui contient aussi les Questiones Physicorum de Simon de Faversham; cf. Lohr, op. cit., pp. 158-159). Thomas Barneby (Brenby), [† après 1300], O.F.M., maître anglais (cf. Sharpe, Handlist, p. 640; P. Glorieux, dans RTAM 8 (1936) pp. 293-295; P.T. Stella, “Res generabilis simplex est”. Il radicalismo antiilemorfico di Tommaso Barneby e di Giacomo di Carseto nella recensione di Pietro Tomás (Thomae), dans Salesianum 38 (1976) pp. 755-806). Thomas de Buckingham, [† 1356], théologien à Oxford, auteur d’un commentaire sur les Sentences et d’un traité De contingentiis futurorum et arbitrii libertate, constituant les premières questions de ses Questiones theologice (cf. Sharpe, Handlist, pp. 645-646; Weisheipl, Repertorium Mertonense, dans MS 31 (1969) pp. 184-185; Emden, Oxford, I, pp. 298-299; M.D. Chenu, Les “Quaestiones” de Thomas de Buckingham, dans Studia mediaevalia in honorem R.J. Martin, Brugge 1948, pp. 229-241; Z. Kaluza, La prétendue discussion parisienne de Thomas Bradwardine avec Thomas de Buckingham. Témoignage de Thomas de Cracovie, dans RTAM 43 (1976) pp. 219-236 (avec éd. d’extraits); B.R. De la Torre, Thomas Buckingham and the Contingency of Futures, Notre Dame (Ind.) 1987; J.-F. Genest, Un “doctor antiquus” cité par Thomas de Buckingham: Richard Carew, dans AFH 73 (1980) pp. 497-513; id., Prédétermination et liberté créée à Oxford au XIVe siècle, Paris 1992, pp. 184-190; nota: le Tractatus de infinito mentionné par Chenu, op. cit., p. 232, est en fait de Guillelmus Collingham).

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Introduction Thomas de Bungay (Bungey), [† après 1275], O.F.M., lecteur Franciscain à Oxford de 1270 à 1272, puis ministre provincial de l’ordre en Angleterre (ca. 1272-1275), et lecteur à Cambridge en 1282-1283; auteur notamment de questiones sur le De celo et mundo, conservées dans le ms. Cambridge, Gonville & Caius College 509 (éd. B.S. Parker, Thomas de Bungeye’s Commentary on the First Book of Aristotle’s De caelo, diss. Tulane Univ. 1968 (Diss. Abstracts 29A, 1968-69, 1571); (cf. Glorieux, Fac. arts, no 440; Lohr, op. cit., pp. 178-179; Sharpe, Handlist, p. 646; Emden, Oxford, I, p. 305; Cambridge, p. 106; A.G. Little et F. Pelster, Oxford Theology and Theologians, Oxford 1934, pp. 74-75, 105-108; J.R.H. Moorman, The Grey Friars in Cambridge, Cambridge 1952, pp. 157-158; G. Gál, Robert Kilwardby’s Questions on the Metaphysics and Physics of Aristotle, dans FSt 13 (1953) pp. 7-8; nota: les autres commentaires dans ce ms. ne sont probablement pas de lui). Thomas de Charminster (Cherminster), [† après 1326], grammairien, socius de Merton College 1301-1320, auteur de Questiones super librum Prisciani De constructionibus conservées dans le ms. Cambridge, Gonville & Caius College 668 (cf. Glorieux, Fac. arts, no 444; Emden, Oxford, I, pp. 404-405; Sharpe, Handlist, p. 647; E.A. Synan, dans MS 30 (1968) p. 3 n. 1; P.O. Lewry, The Oxford Condemnations of 1277 in Grammar and Logic, dans English Logic and Semantics, from the end of the twelfth century to the time of Ockam and Burleigh, éd. H. A. G. Braakhuis et al., Nijmegen 1981 (Artistarium Suppl. 1), pp. 235-278)). Thomas de Claxton, [† après 1414], O.P., théologien à Oxford, auteur d’un commentaire sur les Sentences, mais aussi de Questiones septem, dont deux, concernant un sujet philosophique, ont été éditées par Grabmann (cf. Sharpe, Handlist, p. 650; M. Grabmann, Thomas de Claxton OP (ca. 1400) quaestiones de distinctione inter esse et essentiam reali atque de analogia eius, dans Acta pontificiae Academiae Romanae S. Thomae Aquinatis n. s. 8 (1943) pp. 92-153; Livesey, Commbase). Thomas (Good) Docking, [† après 1269], OFM, théologien à Oxford, lecteur dans le couvent des Franciscains, mais aussi auteur d’un commentaire sur les Analytica posteriora, qui semble être perdu (cf. Lohr, op. cit., p. 182; Sharpe, Handlist, p. 651; Emden, Oxford, I, p. 580; J.I. Catto, New Light on Thomas Docking OFM, dans MRS 6 (1968) pp. 135-149; A.G. Little, Thomas Docking and his Relations to Roger Bacon, dans Essays in History Presented to R.L. Poole, Oxford 1927, pp. 301-331; id., The Franciscan School at Oxford in the Thirteenth Century, dans AFH 19 (1926) pp. 46-50; Livesey, Commbase). Thomas Ebendorfer de Haselbach, [1388-1464], maître ès arts à Vienne de 1412 à 1425, doyen de la faculté en 1419 et 1422, recteur de l’université en 1423, 1424 et 1445, docteur en théologie en 1428 et souvent doyen de la faculté de théologie,

Introduction à partir de 1440 conseiller de l’empereur, diplomate, conciliariste, chroniqueur; auteur notamment d’une Lectura in V libros Ethicorum conservée dans un ms. de Vienne (cf. Lohr, op. cit., pp. 179-180; P. Uiblein, dans Verfasserslexikon, II, col. 253-266; Thorndike, IV, pp. 294-295; Grabmann, III, pp. 226, 450; A. Lhotsky, dans LThK 10, 19652, col. 141; F. Zoepfl, dans DS IV, 1958, col. 29-30; A. Lhotsky, Thomas Eberdorfer, ein österreichischer Geschichtsschreiber, Theologe und Diplomat des 15. Jahrhunderts, Stuttgart 1957; Livesey, Commbase). Thomas Eboracensis, [† ca. 1269], O.F.M., Thomas de York entra dans l’ordre vers 1245, enseigna dans le couvent d’Oxford en 1253-54 et à Cambridge en 125657; auteur notamment d’un Scriptum super Metaphysicam ou Sapientiale (cf. Glorieux, Fac. arts, no 457; Lohr, op. cit., p. 180; Emden, Oxford, III, pp. 21392140; Sharpe, Handlist, p. 696; E. Amman, dans DTC 15, 1946, col; 781-787; M. Grabmann, Die Metaphysik des Thomas von York, dans Festgabe …Baeumker, ( Beiträge, Suppl. I), Münster 1913, pp. 181-193; E. Longpré, Fr. Thomas d’York O.F.M., La première somme métaphysique du XIIIe siècle, dans AFH 19 (1926) pp. 875-930; E. Longpré, Thomas d’York et Matthieu d’Aquasparte. Textes inédits sur le problème de la création, dans AHDLMA 1 (1926) pp. 269-308 (éd. d’extraits pp. 273-293); F. Treserra, De doctrinis metaphysicis Fratris Thomae de Eboraco, O.F.M., Barcelona 1929; S. Vanni Rovighi, L’immortalità dell’anima nei maestri francescani del secolo XIII, Milano 1936, pp. 86-121, 285-348 (éd. d’extraits); D. Sharp, Franciscan Philosophy at Oxford, Oxford 1939, pp. 49-112; D.A. Callus, Introduction of Aristotelian Learning to Oxford, dans Proceedings British Academy 29 (1943) pp. 260-261; J.P. Reilly, Thomas of York on the Efficacy of Secondary Causes, dans MS 15 (1953) pp. 225-233; E. Scully, Thomas of York and His Use of Aristotle: An Early Moment in the History of British Philosophy, dans Culture 20 (1959) pp. 420-436; id., The Power of Physical Bodies According to Thomas of York, dans Sciences ecclésiastiques 14 (1962) pp. 109-134; M.M. Dufeil, Guillaume de Saint-Amour et la polémique universitaire parisienne 12501259, Paris 1972, pp. 242-249; A.G. Traver, Thomas of York’s Role in the Conflict between the Mendicants and Seculars at Paris, dans FSt 57 (1999) pp. 179-202; F. Retucci, The “Sapientiale” of Thomas of York, OFM: The Fortunes and Misfortunes of a Critical Edition, dans BPhM 52 (2010) pp. 133-159). Nota: Si le traité Manus que contra omnipotentem (contre Guillaume de St-Amour) est de lui, l’une de ses œuvres était connue à Paris, car il existe plusieurs manuscrits parisiens (cf. M.M. Dufeil, op. cit., pp. 242-246); cependant, il s’agit d’un traité théologique. Thomas de Jorz (Anglicus), [† 1310], O.P., sans doute un élève de Thomas d’Aquin à Paris, maître en théologie à Oxford vers 1292-1293, prieur du couvent à Oxford en 1294-97, puis prieur provincial en Angleterre, cardinal de Ste Sabine en 1305;

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Introduction auteur de Commentaria super totam logicam Aristotelis, super philosophiam naturalem et moralem, qui semblent être perdus (cf. Lohr, op. cit., p. 182; Sharpe, Handlist, p. 662; Emden, Oxford, II, p. 1023; Kaeppeli, IV, pp. 371-372; A.G. Little et F. Pelster, Oxford Theology and Theologians ca. A.D. 1282-1302, Oxford 1934, pp. 187-188; W.A. Hinnebusch, The Early English Friar Preachers, Roma 1951, pp. 413-414; Livesey, Commbase). Thomas de Mantevilla, [milieu XIVe s.], O.P., auteur d’une Expositio super libro Problematum Aristotelis, conservé dans le ms. Napoli, B.N. VI.AA.39 (cf. Lohr, op. cit., p. 183; T. Kaeppeli, Antiche Biblioteche domenicane in Italia, dans AFP 36 (1966) pp. 32; Kaeppeli IV, pp. 376-377; Livesey, Commbase). Thomas Netter Waldensis, [† 1430], Carmélite anglais, il étudia à Oxford où il fut bachelier en théologie en 1409; prieur de la province de son ordre en Angleterre, confesseur des rois Henry V et Henry VI, il fut le principal opposant de Wyclif; à part le Doctrinale antiquitatum fidei catholicae Ecclesiae (éd. F.X. Seibel, Roma 1969), un certain nombre d’écrits concernant les arts lui ont été attribués, comme les Introductiones naturalium et des Questiones naturalium terminorum et des commentaires sur des œuvres d’Aristote, qui semblent être perdus (cf. Lohr, op. cit., pp. 183-184; id., Lat. Ar. Comm. V, pp. 476-477; Sharpe, Handlist, pp. 671-672; Emden, Oxford, II pp. 1343-1344; J.A. Robson, Wyclif and the Oxford Schools, Cambridge 1961; Z. Włodek, Les idées-clés de la philosophie de l’être chez Thomas Netter de Walden, dans SMedW 27 (1990) pp. 17-30; Livesey, Commbase). Thomas de Newmarket, [† après 1384], auteur de commentaires sur l’Algorismus et le Compotus ecclesiasticus d’Alexander de Villa Dei, d’un Tractatus de quadrante et sans doute d’un Compotus manualis secundum usum Cantabrigie et d’un Tractatus de sphera (cf. Sharpe, Handlist, pp. 672-673; Emden, Cambridge, p. 423). Thomas Penketh, [† 1487], O.E.S.A., étudia dans le couvent d’Oxford, puis à Cambridge, maître en théologie en 1468/69, prieur provincial de l’ordre en Angleterre; il enseigna la métaphysique à Padoue, in via Scoti, de 1474 à 1477, puis rentra en Angleterre; à part un Ars sermocinandi (cf. Th.M. Charland, Artes praedicandi, Paris/Ottawa 1936, pp. 90-91) et des éditions d’œuvres d’Antonius Andree (notamment les Questiones Antonii Andree super XII libros Metaphysice “emendate per venerabilem fratrem magistrum Thomas Penketh OSA”, imprimées à Vicenza en 1477 et London en 1480) et de Jean Duns Scot, ses écrits ne semblent pas avoir été conservés (cf. Chevalier, col. 3570; Lohr, op. cit., pp. 184-185; Emden, Oxford, III, p. 1457; Sharpe, Handlist, pp. 674-675; F. Roth, The English Austin Friars, 1249-1538, I, New York 1966, pp. 561-564; Livesey, Commbase).

Introduction Thomas Scotus, [prem. moitié XIVe s.], quitta les Franciscains et les Dominicains, enseigna en Espagne et à Lisbonne, où il fut accusé d’hérésie et emprisonné, peutêtre auteur d’un commentaire sur Aristote (cf. Lohr, op. cit., p. 185; E. Renan, Averroès et l’Averroïsme, Paris 1861, p. 346 (sous Thomas de Catalonia); Carreras y Artau II, 1943, pp. 494-495; M. Esposito, Les hérésies de Thomas Scotus d’après le “Collyrium fidei” d’Alvare Pelage, dans RHE 55 (1937) pp. 56-69; P. Durão, Thomas Scotus, aristotelicus, qui saeculo XIV Olysipone docuit, dans Die Metaphysik im Mittelalter: ihr Ursprung und ihre Bedeutung, éd. P. Wilpert, Berlin 1963 (MiscMed 2), pp. 472-474; G. Díaz Díaz, Hombres y documentos de la Filosofía Española, VII, S-Z, Madrid 2003, pp. 532-533; Livesey, Commbase). Thomas Teufl de Landshut, [sec. moitié XVe s.], maître ès arts à Vienne vers 1470, il enseigna ensuite à la Faculté des arts d’Ingolstadt et composa des Questiones super libros Ethicorum secundum mentem Henrici de Frimaria, conservées dans le ms. München, UB 2o 566 (cf. Lohr, op. cit., p. 188; id., Lat. Ar. Comm. V, pp. 477-478; Livesey, Commbase). T(h)omas García de Villanueva (Sto.Tomás de Villa nueva), [† 1555], un des premiers maîtres de l’université d’Alcalá, maître de logique et éditeur d’une oeuvre de Gaspar Lax, étudia d’abord à Zaragoza, puis à Paris (cf. notamment J.F. Campos y Fernández de Sevilla, Santo Tomás de Villanueva: Universitario, Agustino y Arzobispo en la España del siglo XVI, Madrid 2001; id., Cartas y testamento de Santo Tomás de Villanueva, Madrid : Revista agustiniana, 2006). Thomas Wölfel de Wuldersdorf, [† 1478], enseigna comme maître ès arts à Vienne et y étudia la théologie, doyen de la Faculté des arts, recteur de l’Université, docteur en théologie en 1457, doyen de la Faculté de théologie, vice-chancelier en 1467; auteur de Disputata in V libros Ethicorum, conservés dans deux mss., et de Positiones à propos des Sentences (cf. Lohr, op. cit., p. 189; Stegmüller, RS, I no 1143; Livesey, Commbase). Thomas de Wyk, [fin XIIIe s.], auteur d’un traité De fallaciis, conservé dans le ms. Oxford, Bodl. L. Digby 204 f o 81-87v, à distinguer du chroniqueur anglais Thomas Wykes OSA (cf. Glorieux, Fac. arts, no 455; Lohr, op. cit., p. 189; Sharpe, Handlist, p. 695; S. Ebbesen, Medieval Latin Glosses and Commentaries on Aristotelian Logical Texts of the Twelfth and Thirteenth Centuries, dans Glosses and Commentaries on Aristotelian Logical Texts: the Syriac, Arabic and Medieval Latin Traditions, éd. Ch. Burnett, London 1993, pp. 129-177 (170-171); id., Texts on Equivocation, Part I, dans CIMAGL 67 (1997) p. 130; id., Texts on Equivocation, Part II. Ca. 1250-1310, dans CIMAGL 68 (1998) pp. 99-307 (102, 139-143); Livesey, Commbase).

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Introduction Thuo (Nicolai) de Vibergia, [† 1472], d’origine danoise, étudia les arts, puis la théologie à Erfurt, où il fut recteur en 1438, maître en théologie en 1439, et il quitta ensuite l’université; auteur notamment de Disputata in libros Metaphysicorum et d’un traité De pluralitate formarum, édités par A. Tabarroni et S. Ebbesen (cf. Lohr, op. cit., pp. 191-192; E. Kleineidam, Universitas studii Erffordensis, I, Leipzig 1964, pp. 187-189, 285; Das Bakkalarenregister der Universität Erfurt 13921521, éd. R.C. Schwinges et K. Wriedt, Stuttgart 1995, no 65.2, 86; M. Markowski, Die ersten philosophischen Strömungen an der Universität Erfurt im Licht der Aristoteles-Handschriften, dans Die Bibliotheca Amploniana, éd. A. Speer, Berlin 1995, p. 45; A. Tabarroni et S. Ebbesen, Thuo de Vibergia, Opera: Disputata Metaphysicae; De pluralitate formarum, København 1998 (Corpus Phil. Danicorum Medii Aevi 13); E.P. Bos, Thuo of Viborg and Marsilius of Inghen, dans Medieval Analyses in Language and Cognition, éd. S. Ebbesen et R.L. Friedman, København 1999, pp. 523-539; et voir Livesey, Commbase). Ubaldinus, [XVe s.], auteur d’un commentaire sur le Perihermeneias, conservé dans le ms. Vaticano, Vat. lat. 3897 f o 1-31 (cf. Lohr, op. cit., p. 192; L. Thorndike, Science and Thought in the 15th Century, New York 1929, p. 165). Ulricus de Tübingen, [XVe s.], maître ès arts à Vienne, auteur de divers écrits de logique, dont un commentaire sur les Tractatus de Pierre d’Espagne (cf. BAMAT 11, 2001, p. 513; M. Markowski, Filozoficzna twórczosc pismiennicza na uniwersytecie Wiedenskim w XV wieku w swietle lacinskich rekopismiennych zródel monachijskich, dans SMedW 22, 1 (1983) pp. 131-139; id., Abhandlungen zur Logik an der Universität Wien in den Jahren 1365-1500, dans SMedW 22, 1 (1983) pp. 53-77). Urbanus de Bononia (Urbanus Averroista), [prem. moitié XIVe s.], O. Serv., élève de Gentile de Cingoli, maître ès arts à Bologne, auteur d’une Expositio commenti Averrois in VIII libros Physicorum, conservée dans un ms. de Venise et imprimée à Venise en 1492, et peut-être de commentaires sur le De celo et mundo et le De anima; l’identité de cet auteur est incertaine et le commentaire a parfois été attribué à un autre Urbanus de Bononia (cf. Lohr, op. cit., pp. 193-194; id., Lat. Ar. Comm. V, p. 479; De Wulf, III, p. 179; Überweg-Geyer, p. 618; E. Renan, Averroès et l’averroïsme, Paris 20032; C.J. Ermatinger, Urbanus Averroista and Some Early Fourteenth-Century Philosophers, dans Manuscripta 11 (1967) pp. 104-106; H. Schmieja, Urbanus Averroista und die mittelalterlichen Handschriften des Physikkommentars von Averroes, dans BPhM 42 (2000) pp. 133-153; Livesey, Commbase). Urbanus de Mellico, [† 1436], maître ès arts à Vienne de 1423 à 1430, étudiant en théologie, recteur de l’université en 1427 et 1435, maître en théologie en

Introduction 1436, auteur d’oeuvres théologiques, dont un commentaire sur les Sentences, et de Disputata in libros Ethicorum (cum quibusdam conclusionibus magistri Buridani), conservé dans un ms. de Vienne (cf. Lohr, op. cit., p. 194; Stegmüller, RB V, p. 412; RS I, p. 425; Grabmann, III, pp. 22sqq., 450; Livesey, Commbase). Vincentius (eremita), [vers 1260], auteur d’un Compendium modorum significandi, conservé dans le ms. Laon, B.M. 465 fo 59-60 (cf. J. Pinborg, Miszellen zur mittelalterlichen lateinischen Grammatik: Ein frühes Compendium modorum significandi, dans CIMAGL 1 (1969) pp. 13-17). Vincentius Ferrarii (Ferrerii), [1350-1419], saint Vincent Ferrer, O.P., prédicateur célèbre, écrivant en latin et en catalan, composa notamment, à part ses oeuvres théologiques, un traité De suppositionibus dialecticis (éd. J.A. Trentman, Stuttgart/Bad Cannstadt 1977) et une Questio de unitate universalis, composés à Valencia en 1372 (cf. Lohr, Matrit., p. 269; Kaeppeli, IV, pp. 458-474 (avec bibliographie pp. 458-460); G. Díaz Díaz, Hombres y documentos de la Filosofía Española, VII, S-Z, Madrid 2003, pp. 832-838; H.D. Fages, Oeuvres de saint Vincent Ferrier, Paris 1909 (2 vols.); J. Trentman, Vincent Ferrer on the Logician as “artifex intellectualis”, dans FSt 25 (1965) pp. 322-337; id., Predication and Universals in Vincent Ferrer’s Logic, dans FSt 28 (1968) pp. 47-62; V. Forcada, Momento histórico del tratado “De suppositione” de S. Vicente Ferrer (13501419), dans Escritos del Vedat. Torrente 3 (1973) pp. 37-89; J.A. Trentman, Vincent Ferrer’s “De unitate universalis”, dans MS 44 (1982) pp. 110-137, éd. 122-137; J.A. García Cuadrado, Hacia una semántica realista. La filosofía del lenguaje de San Vicente Ferrer, Pamplona 1994). Vincentius Grüner, [avant 1418], maître ès arts, auteur de Questiones in libros Politicorum, conservées dans un ms. de Trier (cf. Lohr, op. cit., pp. 195-196; Flüeler, II, p. 49; M. Markowski, “Kompendium” Wincentego Gruenera w przekanach rekopisminnych w Pardze I Lipsku, dans SMedW 27, 2 (1990) pp. 131157; Livesey, Commbase). Vincentius Merlinus, [† 1502], originaire de Venise, il étudia les arts à Perugia et la théologie à Bologne et Padoue, où il enseigna ensuite la théologie et où il fut nommé pour la chaire de métaphysique en 1495; prieur du couvent de Padoue, maître régent dans le couvent de Saint Augustin; auteur notamment d’une Metaphysica, perdue (cf. Lohr, op. cit., p. 196; Chevalier, col. 3203; G. Di Napoli, L’immortalità dell’anima nel Rinascimento, Torino 1963, p. 187; L. Gargan, Lo Studio teologico e la biblioteca dei domicani a Padova nel tre e quottrocento, Padova 1971, pp. 150-151; Livesey, Commbase).

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Introduction W. Anglicus, [début XIIIe s.], maître en médecine, auteur d’un traité sur les urines et de traductions de l’arabe, maître et mathématicien anglais selon le colophon d’une Summa super IV libros Meteororum, conservée dans le ms. Paris, BnF lat. 6552 f o 39v-41: “Completus est tractatus de Meteoris a magistro W. Anglico mathematico A. D. 1230” (cf. Lohr, op. cit., p. 197; Sharpe, Handlist, pp. 766768; M.-Th. d’Alverny, Avicenna latinus IX, dans AHDLMA 36 (1969) p. 262). Wenceslaus de Horazdierowicz, [vers 1450], maître ès arts à Prague, auteur d’un commentaire sur les Analytica posteriora, conservé dans un ms. de Vienne (cf. Lohr, op. cit., p. 197; Monumenta historica universitatis Pragensis, I. Liber decanorum facultatis philossophicae, 2, Praha 1832, pp. 41, 48, 49). Zilfredus de Placentia, [vers 1340-50], maître bolonais, averroïste, auteur de trois questions sur l’intellect composées à Bologne vers 1346 (cf. Glorieux, Fac. arts, no 469; Maier, II, p. 342; A. Maier, Die Vorläufer Galileis im 14. Jahrhundert. Studien zur Naturphilosophie der Spätscholastik, Roma 1949, pp. 263-264; Ch.J. Ermatinger, Averroism in Early Fourteenth Century Bologna, dans MS 16 (1954) p. 44; Z. Włodek, Hermann d’Augsbourg et ses “Quaestiones de quolibet” dans le ms. BJ. 748, dans MPP 6 (1960) p. 11; Z. Kuksewicz, Zilfredi de Placentia quaestio disputata utrum intellectus possibilis ad actum intellectionis eliciendum concurrat effective, dans MPP 11 (1963) pp. 107-114).

4. Certains auteurs, connus et mentionnés dans la littérature moderne, ont laissé des oeuvres concernant l’enseignement des arts dont on connaît l’existence par des sources secondaires; cependant nous n’en avons pas de manuscrits ni d’édition. Simon Baringuedus, [vers 1373], O.E.S.A., originaire de Toulouse, il fut maître en théologie à Paris, mais ses commentaires sur les Analytica Priora et Posteriora sont perdus (cf. Lohr, dans Traditio 29 (1973) p. 141; Féret, III, p. 495; Livesey, Commbase). Stephanus de Gebennis, [fin XIIIe s.], maître ès arts à Paris dans les années 1270, Etienne de Genève fut recteur de la nation française en 1275, socius du Collège de Sorbonne, puis chanoine de Saint-Quentin; il mourut sans doute en 1325; le ms. Paris, BnF lat. 16135 (Sorbonne 922) a été légué par lui (ou un homonyme) au Collège de Sorbonne; cependant, aucune oeuvre de lui ne semble avoir été conservée (cf. Glorieux, Rép. théol., no 1060, 1064; id., Aux origines de la Sorbonne, I. Robert de Sorbon: l’homme, le collège, les documents, Paris 1966, pp. 299-300; R.H. Rouse, The Early Library of the Sorbonne, II, dans Scriptorium 21, 2 (1967) p. 235; A. de Libera et L. Gazziero, Le ‘sophisma’ “Omnis homo de

Introduction

necessitate est animal” du ‘Parisinus latinus’ 16135, f. 99rb-103vb, dans AHDLMA 75 (2008) pp. 323-368). Thomas Waleys, [† ca. 1349], O.P., théologien à Oxford, où il enseigna au couvent à partir de 1318, auteur d’oeuvres théologiques, notamment un commentaire sur le De civitate Dei de saint Augustin, mais aussi de Questiones super multos libros Physicorum, perdues (cf. Glorieux, Fac. arts, no 454; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 188-189; Sharpe, Handlist, pp. 685-687; Kaeppeli, 401-408; Emden, Oxford, III, pp. 1961-1962; CUP II, no 971, 973 [1333] et saepius; T. Kaeppeli, Le procès contre Thomas Waleys O.P. Etude et documents, Roma 1936; B. Smalley, Thomas Waleys OP, dans AFP 24 (1954) pp. 50-107; ead., English Friars and Antiquity, Oxford 1960, pp. 75-108; Livesey, Commbase).

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Liste des abréviations (Cette liste contient les abréviations utilisées dans les notices des fascicules 1-9)

AAnal AANL AntHun AAPN AAS AAT AAu ABG ABR ACD ACPQ Aevum AEM AER AF AFLLFos AFH AFLBar AFP AGM AGMed AGPh AGreg AHAM AHC AHES

Acta Analytica Atti dell’Accademia nazionale dei Lincei. Rendiconti d. Classe di scienze morali, storiche e filologiche Acta Antiqua Academiae scientiarum Hungaricae Atti dell’Accademia Pontiniana, Napoli Atti dell’Accademia delle scienze dell’Istituto di Bologna Atti della Reale Accademia delle Scienze di Torino Analecta Augustiniana Archiv für Begriffsgeschichte The American Benedictine Review Acta Classica Universitatis scientiarum Debreceniensis American Catholic Philosophical Quarterly Aevum. Rassegna di scienze storiche linguistiche e filologiche Anuario de estudios medievales American Ecclesiastical Review Anuario filosofico Annali della Facoltà di lingue e litteratura straniere di Ca’Foscari Archivum Franciscanum Historicum Annali della Facoltà di lettere e filosofia dell’università di Bari Archivum Fratrum Praedicatorum Archiv für Geschichte der Mathematik, der Naturwissenschaften und der Technik Archiv für Geschichte der Medizin Archiv für Geschichte der Philosophie Analecta Gregoriana Anales de historia antigua y medieval Annuarium historiae Conciliorum Archive for History of Exact Science

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liste des abreviations

AHR AIHS AIMSSF AKG ALKGMA ALMA AM (AMus) AMACol AMw Anglia AnLL ANTW AOCarm AÖG AOFM AOrB APhF APhRD ArchFil ASNP ASPh ASUI ATCA AuS BAMAT BBSSMF BBUC BCSpTe BECh Beiträge BHM BHR BIAP

American Historical Review Archives internationales d’histoire des sciences Annali dell’Istituto e Museo di storia della scienza di Firenze Archiv für Kulturgeschichte Archiv für Literatur- und Kirchengeschichte des Mittelalters Archivum Latinitatis Medii Aevi Acta Musicologica Atti e memorie dell’Accademia toscana di scienze e lettere “La Colombaria” Archiv für Geschichte der Musikwissenschaft Anglia. Zeitschrift für englische Philologie L’Analisi linguistica e letteraria Algemeen Nederlands Tijdschrift voor Wijsbegeerte Analecta Ordinis Carmelitarum Archiv für Österreichische Geschichte Acta Ordinis Fratrum Minorum Acta Orientalia Belgica Acta Philosophica Fennica Archives de philosophie. Recherches et documentation Archivio di Filosofia Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Cl. di Lettere e filosofia Arabic Sciences and Philosophy Annali di storia delle università italiane Arxiu de textos catalans antics Augustinian Studies Bibliographie annuelle du moyen âge tardif Bullettino di bibliografia e di storia delle scienze matematiche e fisiche Boletim da Biblioteca da Universidade de Coimbra Bollettino del Centro Internazionale A. Beltrame di Storia del Spazio e del Tempo Bibliothèque de l’Ecole des Chartes Beiträge zur Geschichte der Philosophie (und Theologie) des Mittelalters Bulletin of the History of Medecine Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance Bulletin international de l’Académie polonaise des

liste des abreviations

BIHR BISIAM BJHS BJRL BLR BPhH BPhM BPJAM BSFPh BSFUL BSNAF BSSP BTAM BTFT BThom Bulaeus BulThom Carreras y Artau

CCM CD CF CFC Chevalier CHLMPh CHR ChShKen CHum CIMAGL CJPhil Clagett

sciences et des lettres Bulletin of the Institute of Historical Research Bullettino dell’Istituto storico italiano per il medio evo e Archivio Muratoriano British Journal for the History of Science Bulletin of the John Rylands Library Bodleian Library Record Bulletin philologique et historique Bulletin de Philosophie Médiévale Bochumer Philosophisches Jahrbuch für Antike und Mittelalter Bulletin de la Société française de philosophie Bollettino di storia della filosofia dell’Università degli studi di Lecce Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France Bullettino Senese di Storia Patria Bulletin de Théologie Ancienne et Médiévale Bijdragen. Tijdschrift voor filosofie en theologie Bibliothèque Thomiste C.E. du Boulay, Historia Universitatis Parisiensis, Paris 1665-1673 (6 vols., réimpr. Frankfurt a.M. 1966) Bulletin Thomiste T. et J. Carreras y Artau, Historia de la filosofía española. Filosofía cristiana de los siglos XIII al XV, Madrid 1939-1943 (2 vols) Cahiers de Civilisation Médiévale (La) Ciudad de Dios Classical Folia Cuadernos de Filología Clásica (Latina) U. Chevalier, Répertoire des sources historiques du moyen âge, I. Bio-bibliographie, Paris 1905-72 Cambridge History of Later Medieval Philosophy Catholic Historical Review Chusei Shiso Kenkyu. Studies in Medieval Thought Les Cahiers de l’Humanisme Cahiers de l’Institut du Moyen Age Grec et Latin Canadian Journal of Philosophy M. Clagett, The Science of Mechanics in the Middle Ages, Madison 1959

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liste des abreviations

CM CMFBI CN CodMan CollFr CollTh Cosenza

CSF Contemporary Philosophy

Courtenay, Parisian Scholars Courtenay, Rotuli Parisienses

CPhPJ CQ CrSt CTom CUP CUP Auct. DA DBF DBI DDC De Wulf DH DHGE Díaz Díaz

Classica et Mediaevalia Catalogo di Manoscritti Filosofici nelle Bibliotece Italiane Cultura Neolatina Codices Manuscripti Collectanea Franciscana Collectanea Theologica M.E. Cosenza, Biographical and Bibliographical Dictionary of the Italian Humanists and of the World of Classical Scholarship in Italy, 1300-1800, Boston 196219672 Cuadernos salmantinos de filosofía Contemporary Philosophy. A new survey edited by G. Fløstad, vol. 6: Philosophy and Science in the Middle Ages, Dordrecht/Boston/London 1990 W.J. Courtenay, Parisian Scholars in the Early Fourteenth Century. A Social Portrait, Cambridge 1999

Rotuli Parisienses. Supplications to the Pope from the University of Paris, vol. I, 1316-1349, éd. W.J. Courtenay, Leiden etc. 2002; vol. II, 1352-1378, éd. W.J. Courtenay et E.D. Goddard, Leiden etc. 2004 Cahiers de philosophie politique et juridique The Classical Quarterly Cristianesimo nella Storia Ciencia Tomista Chartularium Universitatis Parisiensis Auctarium Chartularii Universitatis Parisiensis Deutsches Archiv für Erforschung des Mittelalters Dictionnaire de Biographie Française Dizionario Biografico degli Italiani Dictionnaire de Droit Canonique M. de Wulf, Histoire de la philosophie médiévale, Louvain/Paris 1934-19476 (3 vols) Dialectics and Humanism Dictionnaire d’Histoire et de Géographie Ecclésiastique G. Díaz Díaz, Hombres y documentos de la Filosofía Española, Madrid 1980-1995 (5 vols.)

liste des abreviations Diaz y Diaz

DLB DLF DNB DC Doucet

DS DSB DSer DSt DSTFM DTC DTh Duhem DZPh EE EF EFil EFr EHR ELul Emden, Cambridge Emden, Oxford

EMH EMus EPh EsFr ESM EtL

M.C. Diaz y Diaz, Index scriptorum latinorum medii aevi Hispanorum, Madrid 1959 Dictionary of Literary Biography, vol. 115: Medieval Philosophers, éd. J. Hacket, Detroit/London 1992 Dictionnaire des lettres françaises, éd. revue par G. Hasenohr et M. Zink, Paris 1992 Dictionary of National Biography, éd. L. Stephen et S. Lee, London 1885-1901 (63 vols. et suppl.) Doctor communis. Acta et commentationes Academiae Romanae S. Thomae Aquinatis V. Doucet, Supplément au Répertoire de M.F. Stegmüller, Firenze 1954 Dictionnaire de Spiritualité, Paris 1937-1995 (17 vols.) Dictionary of Scientific Biography, éd. C. Coulston Gillispie, New York 1970-1980 (16 vols.) Doctor seraphicus Dominican Studies Documenti e Studi sulla Tradizione Filosofica Medievale Dictionnaire de théologie catholique Divus Thomas P. Duhem, Le système du monde, Paris 1913-1959 (10 vols.) Deutsche Zeitschrift für Philosophie

Estudios eclesiásticos Estudios Franciscanos Estudios filosóficos Etudes Franciscaines English Historical Review Estudios Lulianos A.B. Emden, A Biographical Register of the University of Cambridge to 1500, Cambridge 1963 A.B. Emden, A Biographical Register of the University of Oxford to A.D. 1500, Oxford 1957-59 (3 vols.) Early Music History. Studies in Mediaeval and Early Modern Music Early Music Etudes philosophiques Estudis Franciscans Early Science and Medecine Etudes de lettres

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liste des abreviations

EVed

Escritos del vedat. Anuario

Farge

J.K. Farge, Biographical Register of Paris Doctors of Theology 1500-1536, Toronto 1980

Farge, Students and Teachers

Fasti Ecclesiae Gallicanae

Féret

FiftCS FilMed FilO FilPol Flüeler

FMS FS FSt FZPhTh Gazette GIF Glorieux, Fac. arts Glorieux, Quodl. Glorieux, Rép. théol. Grabmann Gracia-Noone

GW

J.K. Farge, Students and Teachers at the University of Paris. The Generation of 1500. A Critical Edition of Bibliothèque de l’Université de Paris (Sorbonne), Archives, Registres 89 et 90, Leiden etc. 2006

Fasti Ecclesiae Gallicanae. Répertoire prosopo-graphique des évêques, dignitaires et chanoines de France de 1200 à 1500, Turnhout 1996 sqq. P. Féret, La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres: Moyen-âge, 4 vols., Paris 1894-1896 Fifteenth-Century Studies Filologia mediolatina Filosofia Oggi Filosofia politica Chr. Flüeler, Rezeption und Interpretation der Aristotelischen Politica im späten Mittelalter, Amsterdam/ Philadelphia 1993 (Bochumer Studien zur Philosophie, 2 vols.) Frühmittelalterliche Studien Franziskanische Studien Franciscan Studies Freiburger Zeitschrift für Philosophie und Theologie Gazette du livre médiéval Giornale Italiano di Filologia P. Glorieux, La Faculté des Arts et ses Maîtres au XIIIe siècle, Paris 1971 P. Glorieux, La littérature quodlibétique de 1260 à 1320, I, Paris 1925; II, Paris 1935 P. Glorieux, Répertoire des Maîtres en théologie de Paris au XIIIe siècle, Paris 1933-34 (2 vols.) M. Grabmann, Mittelalterliches Geistesleben, I-III, München 1926, 1936, 1956 J. Gracia et T.B. Noone, A Companion to Philosophy in the Middle Ages, Oxford 2003 Gesamtkatalog der Wiegendrucke

liste des abreviations

HEd HEL HLing HMath (HM) HPhL HPhLS HPhQ HPT HS HSc HTR HU HumC HuT HZ

History of Education Histoire, Epistémologie, Langage Historiographia Linguistica Historia Mathematica History and Philosophy of Logic History and Philosophy of the Life Sciences History of Philosophy Quarterly History of Political Thought Hispania sacra History of Science Harvard Theological Review History of Universities Humanitas (Coimbra) Humanistica e Teologia Historische Zeitschrift

IAS IC IFr IMU IQ ItSt

Irish Astronomical Journal Incontri culturali Italia francescana Italia medioevale e umanistica Italian Quarterly Italian Studies

JAMS JBIG JEH JHA JHI JHPh

Journal of the American Musicological Society Jahrbuch für internationale Germanistik Journal of Ecclesiastical History Journal for the History of Astronomy Journal of the History of Ideas Journal of the History of Philosophy (Berkely/Los Angeles) Journal of the History of Philosophy (Saint Louis) Journal of Mediaeval and Early Modern Studies Journal of Medieval History The Journal of Medieval and Renaissance Studies Journal of Philosophy Jahrbuch für Philosophie und Spekulative Theologie Journal of Religious History Journal des Savants Journal of Theological Studies Journal of the Warburg and Courtauld Institutes

JHiPh JMEMS JMH JMRS JPh JPhSTh JRH JS JThS JWCI

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liste des abreviations Kaeppeli

KD KHNT Kristeller

Lexicon Grammaticorum

LI LIAn LleLi LMA LogA Lohr

Th. Kaeppeli, Scriptores Ordinis Praedicatorum Medii Aevi, Roma 1970-1980 (3 vols.); vol. IV, éd. E. Panella, Roma 1994 Keryma und dogma. Zeitschrift für theologische Forschung und Kirchliche Lehre Kwartalnik historii nauki i techniki P.O. Kristeller, Iter Italicum. A finding list of uncatalogued or incompletely catalogued humanistic manuscripts of the Renaissance in Italian and other libraries, London/Leiden 1963-1997 (6 vols. et suppl., ind.)

Lexicon Grammaticorum. Who’s Who in the History of World Linguistics, éd. H. Stammerjohann, Tübingen 1996 Lettere italiane Letterature italiana antica Llengua i literatura. Revista anual de la Societat catalana de llengua I literatura Lexikon des Mittelalters Logique et analyse Ch. Lohr, Medieval Latin Aristotle Commentaries, dans Traditio 23-30 (1967- 1974); Ch. Lohr, Latin Aristotle Commentaries. V. Bibliography of Secondary Literature, Firenze 2005; Ch. Lohr, Commentateurs d’Aristote au Moyen-Age Latin. Bibliographie de la littérature secondaire récente, Fribourg/Paris 1988 (Vestigia 2); id., dans BPhM 14 (1972) pp. 116-126; 15 (1973) pp. 131-136; id., Aristotelica Berolinensia, dans Traditio 54 (1999) pp. 353-423; id., Aristotelica Britannica, dans Theologie und Philosophie 53 (1978) pp. 79-101; id., Aristotelica Gallica: Bibliothecae A-L, dans Theologie und Philosophie 57 (1982) pp. 225-259; Bibliothecae M-Z, ibid. 63 (1988) pp. 79-121; id., Aristotelica Helvetica. Catalogus Codicum latinorum in bibliothecis Confederationis Helveticae asservatorum quibus versiones expositionesque operum Aristotelis continentur, Fribourg 1994 (Scrinium Friburgense. Sonderband 6); id., Aristotelica Hispaliensia, dans Theologie und Philosophie 50 (1975) pp. 547-564; id., Aristotelica Matritensia, dans Traditio 53 (1998) pp. 251-308; id., RLAC = Latin Aristotle Commentaries, II. Renaissance Authors, Firenze 1988

liste des abreviations Lottin

LThK

MA Macken

MAe MAES Maier, I-V Markowski

MBKD MD MDom Mediaevalia MedRin MeFR Memini MF MFCG MH MHSFP MichA MiscMed ML MLaR M(L)J MM ModS Mohan MPh MPhTh

O. Lottin, Psychologie et morale aux XIIe et XIIIe siècles, t. I-VI, Leuven 1942-1960 Lexikon für Theologie und Kirche, 2ème éd., Freiburg 1957-1967; 3ème éd., Freiburg/Basel/Roma/Wien 1993-...

Le Moyen Age R. Macken, Medieval Philosophers of the Former Low Countries. Bio-Bibliography and Catalogue, Leuven 1997 (2 vols.) Medium Aevum I Quaderni del M.A.E.S (Bologna) A. Maier, Studien zur Naturphilosophie der Spätscholastik, Roma 1949-1958 M. Markowski, Repertorium Commentariorum Medii Aevi in Aristotelem Latinorum quae in Bibliotheca Amploniana asservantur, Wrocław etc. 1987 Mittelalterliche Bibliothekskataloge Deutschlands und der Schweiz Musica Disciplina Memorie Domenicane Mediaevalia. Textos e Estudos Medioevo e Rinascimento Mélanges d’archéologie et d’histoire de l’Ecole française de Rome Memini. Travaux et documents Miscellanea Franciscana Mitteilungen und Forschungsbeiträge der CusanusGesellschaft Mediaevalia et Humanistica Materiały do historii filozofii šredniowiecznej w Polsce Michigan Academician Miscellanea Mediaevalia Medioevo Latino Modern Language Review Mittellateinisches Jahrbuch Miscellanea Musicologica The Modern Schoolman G.E. Mohan, Incipits of Logical Writings of the XIIIthXVth Centuries, dans FSt 12 (1952) pp. 349-489 Modern Philology Medieval Philosophy and Theology

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liste des abreviations

MPP MR MRS MS MSCG MSPh MSR MSZHF MTZ MuF MusL

Mediaevalia Philosophica Polonorum Medioevo romanzo Mediaeval and Renaissance Studies Mediaeval Studies Materiali per una storia della cultura giuridica Midwest Studies in Philosophy Mélanges de science religieuse Materiały i studia zakładu historii filozofii starozytnej i šredniowiecznej Münchener theologische Zeitschrift Musikforschung Music and Letters

NA NBF NDJFL NRL NSch NZSTR

Neues Archiv New Blackfriars Notre Dame Journal of Formal Logic Nouvelles de la République des lettres The New Scholasticism Neue Zeitschrift für systematische Theologie und Religionsphilosophie

OO

Oriens-Occidens. Sciences, mathématiques et philosophie de l’Antiquité à l’Age classique

PacPhQ PAPS PAS Patr PBA PerFil Philosophica PhJ(B) PhLisboa

Pacific Philosophical Quarterly Proceedings of the American Philosophical Society Proceedings of the Aristotelian Society Patristica et mediaevalia Proceedings of the British Academy Per la filosofia Philosophica (Gent) Philosophisches Jahrbuch der Görres-Gesellschaft Philosophica. Revista do Departamento de filosofia da Facultad de letras da Universidade de Lisboa Philological Quarterly Philosophische Rundschau F. Pironet, The Tradition of Medieval Logic and Speculative Grammar. A Bibliography (1977-1994), Turnhout 1997 Philosophisches Jahrbuch Patristica et Mediaevalia

PhQ PhRS Pironet

PJ PM

liste des abreviations

PMM PN PolTh Potthast PPh PPol PPolM Prantl PriPhil PrzTom PS Quétif

QFIAB QM QRubA QSUP RB RBM RBPhH RC RCSF REA RecAug REFiM (REFM) RenStOx REsPol RET RF RFCo RFCSHLis RFNS RFSPo RH

Plainsong and Medieval Music Philosophia Naturalis Political Theory Repertorium Fontium Historiae Medii Aevi, Roma 1962 sqq. Perspektiven der Philosophie Pensiero politico Pensiero politico medievale C. Prantl, Geschichte der Logik im Abendlande, Leipzig 1861-1867 (réimpr. Hildesheim 1997) Prima philosophia Przegląd tomistyczny Philosophical Studies J. Quétif et J. Echard, Scriptores ord. Praed., éd. R. Coulon, Paris 1910-1913 (6 vols.) Quellen und Forschungen aus italienischen Archiven und Bibliotheken Quaderni Medievali Quaderni della Rubiconia Accademia de Filopatridi Quaderni per la storia dell’Università di Padova

Revue bénédictine Revue belge de musicologie Revue belge de philologie et d’histoire Religion y Cultura Rivista critica di storia della filosofia Revue des études augustiniennes Recherches augustiniennes Revista española de filosofía medieval Renaissance Studies. Journal of the Society for Renaissance Studies, Oxford Revista de estudios políticos Revista española de teología Rivista di Filosofia Rivista Filosófica de Coimbra Revista da Faculdade de ciéncias socials e humanas, Lisboa Rivista di filosofia neo-scolastica Revue française de sciences politiques Revue historique

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liste des abreviations

RHE RHI RHPh RHPhR RHS RHT RHuRe RICP RIFD RIPh RLR RMAL RMet RMM RNP RocF (RocFil) RocH RomF RomR RPF RPh RPhL RPhilL RPL RQ RQCAK RQH RR RRin RS RSCI RSF RSI RSLR RSMin RSPhTh RSR RTAM RThom

Revue d’Histoire Ecclésiastique Revista de história des ideas Revue d’Histoire de la Philosophie Revue d’histoire et de philosophie religieuses Revue d’Histoire des Sciences Revue d’Histoire des Textes Réforme, Humanisme, Renaissance Revue de l’Institut Catholique de Paris Rivista internazionale di filosofia del diritto Revue Internationale de Philosophie Revue de linguistique romane Revue du Moyen Age Latin Review of Metaphysics Revue de métaphysique et de morale Revue Neo-scolastique de Philosophie Roczniki filozoficzne Roczniki historyczne Romanische Forschungen Romanic Review Revista portuguesa de filosofia Revue de philosophie Revue philosophique de Louvain Revue de philologie latine Res publica litterarum Renaissance Quarterly Römische Quartalschrift für christliche Altertumskunde und Kirchengeschichte Revue des questions historiques Romanic Review Roma nel Rinascimento Revue de synthèse Rivista di storia della chiesa in Italia Rivista (critica) di Storia della Filosofia Rivista storica italiana Rivista di storia e letteratura religiosa Rivista di storia della miniatura Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques Recherches de science religieuse Recherches de Théologie Ancienne et Médiévale (et RThPhM) Revue thomiste

liste des abreviations

RThPh RThPhM RUO Russell

Revue de théologie et de philosophie Recherches de Théologie et de Philosophie Médiévales Revue de l’Université d’Ottawa J.C. Russel, Dictionary of Writers of ThirteenthCentury England, London 1936

Sandalion

Sandalion. Quaderni di cultura classica, cristiana e medievale Studia Antyczne i Mediewistyczne Studia Anselmiana Sudhoffs Archiv G. Sarton, Introduction to the History of Science, Baltimore 1927-48 (3 vols.)

SAMed SAns SArch Sarton

Sbaralea, voir Wadding SBBay Sitzungsberichte der bayerische Akademie der Wissenschaften ScCat La scuola cattolica SchM Schede Medievali Schneyer J.B. Schneyer, Repertorium der lateinischen Sermones des Mittelalters für die Zeit von 1150-1350, Münster 1972 (Beiträge 43, 4) Schönberger-Kible R. Schönberger et B. Kible (eds.), Repertorium edierter Texte des Mittelalters aus dem Bereich der Philosophie und angrenzender Gebiete, Berlin 1994 ScCon Science in Context SchUm Schede umanistiche ScStPd Scienza e storia (Padova) SD Studi danteschi SEER Slavonic and East European Review Seńko W. Seńko, Repertorium Commentariorum Medii Aevi in Aristotelem Latinorum quae in bibliothecis publicis Parisiis asservantur ..., Warszawa 1982 (2 vols.) (Opera Philosophorum Medii Aevi, Textus et Studia 5, 1-2) SFil Studia filozoficzne SFr Studi Francescani Sharpe, Handlist R. Sharpe, A Handlist of the Latin Writers of Great Britain and Ireland Before 1540, Turnhout 1997 (Publications of the Journal of Medieval Latin 1); id., Additions and Corrections, dans Journal of Medieval Latin pp. 913-944 SHPhSc Studies in History and Philosophy of Science

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liste des abreviations

SM SMedW SMT SMU SMV SPh SRen SSOSM Stams Catalogue Stegmüller, RB Stegmüller, RS

StGr StMu StMus StP StR Studium Generale Sullivan, Parisian Licenciates

SUmPic Theoria ThG Thorndike Thorndike et Kibre

ThPh ThQS ThRev ThZ Topoi(Ph)

Studi Medievali Studia mediewistyczne Studies in Medieval Thought Studi medievali e umanistici Studi mediolatini e volgari Studies in Philology Studies in the Renaissance Studi storici dell’Ordine dei Servi di Maria Tabula scriptorum ordinis Praedicatorum, éd. H. Denifle, dans ALKG 2 (1886) F. Stegmüller, Repertorium Biblicum Medii Aevi, Madrid 1949-1980 (11 vols.) F. Stegmüller, Repertorium Commentariorum in Sententias Petri Lombardi, Würzburg 1947 (2 vols.) Studi Gregoriani Studi Musicali Studia Musicologica Studia Patavina Studie e rukopisech Studium Generale. Boletim do Centro de Estudos Humanisticos anexo à Universidade de Porto T. Sullivan, Parisian Licenciates in Theology AD 13731500. A Biographical Register, I. The Religious Orders, Leiden etc. 2004 Studi umanistici piceni

Theoria. Swedish Journal of Philosophy and Psychology Theologie und Glaube. Zeitschrift für den katholischen Klerus L. Thorndike, A History of Magic and Experimental Science, New York 1923-1958 (8 vols.) L. Thorndike et P. Kibre, A Catalogue of Incipits of Mediaeval Scientific Writings, Revised and Augmented Edition, Cambridge (Mass.) 1963 (The Mediaeval Acad. of America) Theologie und Philosophie Theologische Quartalschrift Theologische Revue Theologische Zeitschrift Topoi. An International Review of Philosophy

liste des abreviations Totok

TR TRHS TSFil TThZ

W. Totok, Handbuch der Geschichte der Philosophie, II. Mittelalter, Frankfurt 1973 Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis Transactions of the Royal Historical Society Tijdschrift voor Filosofie Trierer theologische Zeitschrift

Überweg-Geyer

F. Überweg/B. Geyer, Die patristische und scholastische Philosophie, Basel 195112

Verfasserslexikon

Die deutsche Literatur des Mittelalters. Verfasserslexikon, Berlin/New York 1978 Voprosy istorii estestvoznaniia i techniki J.F. von Schulte, Die Geschichte der Quellen und Literatur des canonischen Rechts, I, Stuttgart 1875 (Graz 1956)

VIET Von Schulte

Wadding

WFZ Wickersheimer

WPMW WW

ZDADL ZHistF ZK ZKTh ZMP ZPhF ZRGG ZRGKan ZRPh

L. Wadding, Scriptores Ordinis Minorum, nova editio, Roma 1906-1936; et J.H. Sbaralea, Supplementum et castigatio ad Scriptores trium ordinum a S. Francisco institutorum, ed. nova, Roma 1908-36 (3 parties; repr. Bologna 1978) Westfälische Zeitschrift E. Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Age, Genève 1979 (nouvelle édition par G. Beaujouan; D. Jacquart, Supplément). Wijsgerig perspektief op maatschappij en wetenschap Wissenschaft und Weisheit. Zeitschrift für AugustinischFranziskanische Theologie und Philosophie

Zeitschrift für deutsches Altertum und deutsche Literatur Zeitschrift für historische Forschung Zeitschrift für Kirchengeschichte Zeitschrift für Katholische Theologie Zeitschrift für Mathematik und Physik Zeitschrift für Philosophische Forschung Zeitschrift für Religions- und Geistesgeschichte Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte. Kanonistische Abteilung Zeitschrift für Romanische Philologie

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liste des abreviations

ZSSR Zumkeller

Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte A. Zumkeller, Manuskripte von Werken der Autoren des Augustiner-Eremitenordens in mitteleuropäischer Bibliotheken, Würzburg 1966

Répertoires informatisés:

COMMBASE - An Electronic Database of Medieval Commentators on Aristotle and the Sentences. Copyright Steven J. Livesey, 19882005. Medieval Logical Manuscripts - Researchproject of L.M. de Rijk and E.P. Bos (http://mlm.huygensinstituut.nl).

liste des auteurs

Liste des auteurs M (Maîtres) Sigerus de Brabantia Sigerus de Curtraco Simon de Castello Simon de Faversham Themo Iudei de Monasterio Theodoricus Erfordiensis, voir Theodoricus de Magdeburg Theodoricus de Freiberg Theodoricus de Magdeburg Thomas Bricot Thomas de Cleve Thomas Erfordiensis Thomas Maulevelt (Manlevelt) Thomas Migerii Vericus (Wericus)

S (Sources) Thaddeus de Parma Thomas de Aquino Thomas Bradwardine Thomas de Sutton Thomas Wylton Ulricus de Strasburg Vitalis de Furno Witelo Zacharias Parmensis

D (Douteux) Simon magister Simon Dacus

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S M

Sigerus de Brabantia, [ca. 1240-1281/82]

Originaire de Brabant, il arriva à Paris entre 1255 et 1260 environ; étudiant, puis maître ès arts, vers 1266, il appartint à la nation Picarde; en 1266, puis en 12721275, il fut l’un des principaux maîtres dissidents; à cause de ses thèses averroïstes il fut l’un des maîtres visés par les condamnations de 1270 (13 propositions) et de 1277 (219 propositions) par l’évêque Etienne Tempier; chanoine de S. Paul de Liège, il fut cité, avec Bernier de Novelles et Goswin de la Chapelle, par l’inquisiteur de France Simon du Val; il se rendit à la Curie à Orvieto et y mourut avant 1284, d’après un chroniqueur “a clerico suo quasi dementi perfossus periit” (Martini Continuatio brabantina, MGH SS xxiv 263); philosophe important et influent, il fut placé par Dante à côté de S. Thomas parmi les douze sages; sans doute à cause de sa renommée, de nombreuses œuvres lui ont été attribuées sans raison. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 427; Chevalier, col. 4245; V. Le Clerc, dans HLF 21, 1847, pp. 96-127; P. Glorieux, dans DThC 14, 1941, col. 2041-2052; F. Van Steenberghen, dans LThK 9, 19642, col. 746-747; A. Zimmermann, 10, 20003, col. 576-577; M.-M. Gorce, Averroïsme, dans DHGE 5, 1931, col. 1050-1054; Überweg-Geyer, pp. 445, 447-454, 757-758; De Wulf, II, pp. 184-96, 200-201; Grabmann, Mittelalterliches Geistesleben, I-III, passim; Totok, II, pp. 457-460; Sarton, II, pp. 945-946; Duhem, V, pp. 571-580; Maier, I, passim; III, passim; IV, pp. 5, 14; F. Van Steenberghen, dans DSB 12, 1975, col. 428-429; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 126-137; id., Lat. Ar. Comm., V, pp. 437-441; id., Gall., I, p. 243;

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Sigerus de Brabantia Gracia-Noone, col. 632-640; N. Kretzmann et al. (éd.), The Cambridge History of Later Medieval Philosophy, Cambridge 1982, passim; J.F. Wippel, Routledge Encyclopedia of Philosophy, vol. VIII, pp. 764-768. Lottin, Psychologie et Morale, I, pp. 262-271; III, passim; IV, p. 865; J. South, Siger of Brabant (circa 1240-circa 1284), dans Medieval Philosophers, éd. J. Hackett, Detroit 1992; Macken, I, pp. 467-482; E. Renan, Averroès et l’Averroïsme, Paris 19612, pp. 271-273; C. Cipolla, Sigieri nella “Divina commedia”, dans Giornale Storico della Letteratura Italiana 8 (1886) pp. 53-139; C.V. Langlois, Siger de Brabant, dans Revue de Paris 5 (1900) pp. 60-96; F. Bruckmüller, Untersuchungen über Sigers (von Brabant) “Anima intellectiva”, München 1908; P. Mandonnet, Siger de Brabant et l’averroïsme latin au XIIIe siècle, Fribourg 1899 (Collectanea Friburgensia 7), 2ème éd., 2 vols.: Leuven 1908-11 (Les Philosophes belges 6-7); P. Mandonnet, Le premières disputes sur la distinction réelle entre l’essence et l’existence 1276-1287, dans RThom 18 (1910) pp. 741-765; C. Baeumker, Zur Beurteilung Sigers von Brabant, dans PhJ 24 (1911) pp. 177202; id., Um Siger von Brabant, ibid., pp. 369-381, 517-519; P. Doncoeur, La religion et les maîtres de l’averroïsme, dans RSPhTh 5 (1911) pp. 267-297, 486-506; P. Mandonnet, Autour de Siger de Brabant, dans RThom 19 (1911) pp. 314-337, 476-502; B. Nardi, Intorno a Sigieri di Brabante, dans RFNS 3 (1911) pp. 738-740; B. Nardi, Sigieri di Brabante nella “Divina commedia” e le fonti della filosofia di Dante II-III, dans RFNS 3 (1911) pp. 526-545; M. Chossat, Saint Thomas d’Aquin et Siger de Brabant, dans Revue de philosophie 24 (1914) pp. 553-575; 25 (1914) pp. 25-52; B. Nardi, Intorno al tomismo di Dante e alla questione di Sigieri, dans Giornale dantesco 22 (1914) pp. 182-197; B. Nardi, Noterelle polemiche di filosofia dantesca. I. Postilla alla questione di Sigieri, dans Nuovo giornale dantesco 1 (1917) pp. 123-136; E. Gilson, La doctrine de la double vérité, dans Études de philosophie médiévale, Strasbourg 1921, pp. 51-69; M. Grabmann, Neu aufgefundene Werke des Siger von Brabant und Boetius von Dacien, dans SbBay 1924, Abhandlung 2 (repris dans id., Gesammelte Akademieabhandlungen, 2 vols., Paderborn 1979); F. Van Steenberghen, Siger de Brabant d’après ses œuvres inédites, dans RNSP 32 (1930) pp. 403-423;

Sigerus de Brabantia F. Sassen, Siger de Brabant et la doctrine de la double vérité, dans RNSP 33 (1931) pp. 170-179; F. Stegmüller, Neugefundene Quaestionen des Siger von Brabant, dans RTAM 3 (1931) pp. 158-182; F. Van Steenberghen, Siger de Brabant d’après ses œuvres inédites, I. Les œuvres inédites, Leuven 1931; II. Siger dans l’histoire de l’aristotélisme, Leuven 1942 (Les Philosophes belges 12-13) (cf. E. Gilson, Compte rendu de F. Van Steenberghen, Siger de Brabant d’après ses œuvres inédites, t. II, dans BThom 17-19 (1940-1942) pp. 5-22); G. Busnelli, L’accordo di Sigieri di Brabante e Tommaso d’Aquino secondo nuovi documenti, dans Civiltà Cattolica 83, 3 (1932) pp. 120-135; G. Flores D’Arcais, Sigieri di Brabante e l’elogio di Dante, dans Archivio di filosofia 2 (1932) pp. 19-32; O. Lottin, Liberté humaine et motion divine. De saint Thomas d’Aquin à la condamnation de 1277, dans RTAM 7 (1935) pp. 61-69; L. Perugini, Il Tomismo di Sigieri di Brabante e l’elogio dantesco, dans Giornale dantesco 36, Annuario dantesco 1933 (1935) pp. 107-68 (aussi dans Sophia 4 (1936) pp. 90-94); B. Nardi, Il preteso Tomismo di Sigieri di Brabante, dans GCFI 17 (1936) pp. 26-35; L. Perugini et C. Ottaviano, La Nuova Questione di Sigieri di Brabante, dans Sophia 5 (1937) pp. 159-166; B. Nardi, Ancora sul preteso tomismo de Sigieri di Brabante, dans GCFI 18 (1937) pp. 160-164; J.-P. Müller, Philosophie et foi chez Siger de Brabant: la théorie de la double vérité, dans Miscellanea philosophica R.P. Josepho Gredt oblata (= Studia Anselmiana 7-8), Roma 1938, pp. 35-50; B. Nardi, L’Averroismo di Sigieri e Dante, dans Studi danteschi 22 (1938) pp. 83-113; F. Van Steenberghen, Les œuvres et la doctrine de Siger de Brabant, Bruxelles 1938 (cf. D. Salman, Compte-rendu, dans BThom 5 (1939) pp. 654-672); E. Gilson, Dante et la philosophie, Paris 1939, pp. 256-279, 308-325; M. Grabmann, Methoden und Hilfsmittel des Aristotelesstudiums im Mittelalter, SbBay 1939, Heft 5, pp. 36-38 (repris dans id., Gesammelte Akademieabhandlungen, 2 vols., Paderborn 1979); M. Grabmann, Siger von Brabant und Dante, dans Deutsches Dante Jahrbuch 21 (1939) pp. 109-130 (repris dans id., Mittelalt. Geistesleben, III, München 1956, pp. 180-196); B. Nardi, Una nuova monografia su Sigieri di Brabante, dans GCFI 20 (1939) pp. 453-471; R.B. Belti, Ci fu una teoria della doppia verità, dans Rivista Rosminiana 34 (1940) pp. 99-101;

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Neue Perspektiven der mittelalterlichen Forschung, Loris Sturlese zum 60. Geburtstag gewidmet, éd. A. Beccarisi et al., Hamburg 2008, pp. 127-141; A. Côté, Siger of Brabant and Thomas Aquinas on Divine Power and the Separability of Accidents, dans BJHPh 16 (2008) pp. 681-700; R. Imbach, “Expertus sum”. Vorläufige Anmerkungen zur Bedeutung des Verbs “experiri” bei Albert dem Grossen, Siger von Brabant und Thomas von Aquin, dans Les innovations du vocabulaire latin à la fin du moyen âge, éd. O. Weijers, I. Costa, A. Oliva, Turnhout 2010, pp.61-88; J.-P. Rothschild, “Novitas mundi ”. Un exemple d’utilisation du Glossaire du latin philosophique médiéval, ibid., pp. 109-134; D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011; F. Pironet, L’intellect opérant intrinsèque chez Siger de Brabant: entre forme substantielle et moteur. Suivi de la traduction française des “Quaestiones in tertium De anima”, du traité “De anima intellectiva” et des “Quaestiones super librum De causis” (qu. 26-27), sous presse; M. Pickavé, Innate Knowledge, dans Things in the Mind. A Workshop on Medieval Cognitive Psychology (colloque Toronto 2009), sous presse; A. Robert, Intentions and Categories in the 14th Century, dans Late Medieval Perspectives on Intentionality (colloque Parma 2009), sous presse; J.F. Wippel, Thoughts on Intellection in his “Quaestiones super librum De causis”, dans Metaphysics and Psychology in Late Medieval and Renaissance Philosophy, (colloque Duke University 2009), sous presse; F. Pironet, sur le site: http://www.fabiennepironet.eu/pages/Philosophie_ medievale_Publications_electroniques-4325361.html Cf. CUP I-II, passim. Nota: l’“illustre Siger” figure dans Les Proscrits d’Honoré de Balzac comme “ le plus fameux docteur en Théologie mystique de l’Université de Paris”. Œuvres: Œuvres de logique

Questiones logicales (ca. 1272) Tit. Incipiunt questiones logicales ordinate a magistro Sigero de Brabantia. Inc. Tria discutienda per ordinem proponimus. Primum est utrum terminus communis ... Ms. Paris, BnF lat. 16133 f o 57v-58v. Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven/Paris 1974, pp. 60-66; P. Mandonnet, Siger de Brabant et l’averroïsme latin au XIIIe siècle, II, Leuven 19112, pp. 55-61 (Les Philosophes belges VI-VII). Cf. F. Van Steenberghen, Siger, II, 1942, p. 302; B.C. Bazán, op. cit. (sous éd.), pp. 12-13, 26.

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Questio utrum hec sit vera: homo est animal nullo homine existente (entre 1268 et 1270) Inc. Queritur utrum hec sit vera: homo est animal nullo homine existente. Et videtur quod non, quia si homo non sit ens, homo non est animal ... Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven/Paris 1974, pp. 53-59; P. Mandonnet, Siger de Brabant et l’averroïsme latin au XIIIe siècle, II, Leuven 19112, pp. 65-70. Cf. F. Van Steenberghen, op. cit. 1942, p. 503; P. Mandonnet, op. cit. (sous éd.); B.C. Bazán, op. cit. (sous éd.), pp. 10-12, 25; B.C. Bazán, La signification des termes communs et la doctrine de la supposition chez Maître Siger de Brabant, dans RPhL 77 (1979) pp. 345-372; C.J. Ermatinger, Another Copy of a Recently Discovered Sigerian Work, dans Manuscripta 24 (1980) pp. 51-57; O. Weijers, La ‘disputatio’ à la Faculté des arts de Paris, Turnhout 1995, pp. 64-67, 76; S. Ebbesen et F. Goubier, A Catalogue of 13th Century Sophismata, Paris 2010, I, p. 61; F. Pironet, La “Quaestio utrum haec sit vera” de Siger de Brabant: réinterprétation et révision probable de la datation, dans Revue de Métaphysique et de morale (sous presse). Sophisma: Omnis homo de necessitate est animal (avant 1270) Inc. Omnis homo de necessitate est animal. Circa istam orationem et consimiles queritur utrum terminus communis virtute sue significationis supponat sua supposita … Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven/Paris 1974, pp. 43-52. Cf. F. Van Steenberghen, op. cit. 1942, p. 505; B.C. Bazán, op. cit. (sous éd.), pp. 5-10, 25; S. Ebbesen et F. Goubier, A Catalogue of 13th Century Sophismata, Paris 2010, I, p. 61. Commentaires Questiones super librum Physicorum (I fin-II) Inc. (tronqué, l. I, fragm.) Queritur consequenter si materia sit sua potentia substantialiter. Videtur quod sic … (l. II) Eorum que sunt. Quoniam naturalia habent in se principia suarum transmutationum tam simplicia quam composita … (qu. 1) Ideo primo queritur in generando leve utrum moveatur superius a sua forma. Et videtur quod non, quia ...

Sigerus de Brabantia Colophon: Finiuntur questiones supra secundum Physicorum a magistro Segero reportate. Ms. Vaticano, Borgh. lat. 114 f0 15-18v. Ed. A. Zimmermann, op. cit. infra (1956) pp. 27-74, repris dans B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven/Paris 1974, pp. 149-184; P. Delhaye, Siger de Brabant: Questions sur la Physique d’Aristote, Leuven 1941; éd. partielle O. Lottin, Liberté humaine et motion divine. De saint Thomas d’Aquin à la condamnation de 1277, dans RTAM 7 (1935) pp. 61-69; A. Maier, Nouvelles questions (op. cit. infra 1946), pp. 172-174 (liste des qu.), 175184 (l. I, qu. 9-14); J.J. Duin, op. cit. infra (1948); J.J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, pp. 60-62 (q. 16). Cf. P. Delhaye, Siger de Brabant: Questions sur la Physique d’Aristote, Leuven 1941; A. Maier, Nouvelles questions de Siger de Brabant sur la Physique d’Aristote, dans RPhL 44 (1946) pp. 497-513 (repris dans ead., Ausgehendes Mittelalter, II, Rome 1967, pp. 171-188); J.J. Duin, Les Commentaires de Siger de Brabant sur la Physique d’Aristote, dans RPhL 46 (1948) pp. 463-480; A. Maier, Les Commentaires sur la Physique d’Aristote attribués à Siger de Brabant, dans RPhL 47 (1949) pp. 334-350 (repris dans ead., Ausgehendes Mittelalter, II, pp. 189-206); W. Dunphy, The Similarity Between Certain Questions of Peter of Auvergne’s Commentary on the “Metaphysics” and the Anonymous Commentary on the “Physics” Attributed to Siger of Brabant, dans MS 15 (1953) pp. 159-198; A. Zimmermann, Die Quaestionen des Siger von Brabant zur Physik des Aristoteles, (diss.) Köln 1956; G. Sajó, Boèce de Dacie et les commentaires anonymes inédits de Munich sur la Physique et sur la Génération attribués à Siger de Brabant, dans AHDLMA 25 (1958) pp. 21-58; T. Êto, On the Attribution of So-Called Siger’s Commentary on Physics (Clm. 9559), [en Japonais], dans Studies in Medieval Thought (Tokio) 3 (1960) pp. 81-98; C.J. Ermatinger, A Second Copy of a Commentary on Aristotle’s Physics Attributed to Siger of Brabant, dans Manuscripta 5 (1961) pp. 41-49; E.J. Dijksterhuis, The Mechanization of the World Picture, Oxford 1961, pp. 177, 206; A. Zimmermann, Ein Kommentar zur Physik des Aristoteles aus der Pariser Artistenfakultät um 1273, Berlin 1968; G. Sajó, (éd.), Boethii Daci opera: V, 1. Quaestiones De generatione et corruptione, København 1972, pp. vii-ix; A. Zimmermann, Les “Quaestiones in Physicam” de Siger de Brabant, dans B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven/Paris 1974, pp. 143-147;

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Sigerus de Brabantia O. Weijers, La ‘disputatio’ à la Faculté des arts de Paris, Turnhout 1995, pp. 93-95; S. Donati, “Utrum accidens possit existere sine subiecto”. Aristotelische Metaphysik und christliche Theologie in einigen ungedruckten Physikkommentaren des ausgehenden 13. Jahrhunderts, dans Nach Der Verurteilung von 1277: Philosophie und Theologie an der Universität von Paris im letzen Viertel des 13. Jahrhunderts, Berlin / New York 2001 (MiscMed 28), pp. 577-617; S. Donati, La discussione sull’unità del concetto di ente nella tradizione di commento della “Fisica”: commenti parigini degli anni 1270-1315, dans Die Logik des Transzendentalen. Festschrift für Jan A. Aertsen zum 65. Geburtstag, Berlin / New York 2003 (MiscMed. 30), pp. 60-139; D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011, pp. 79-309. Nota: le commentaire du ms. München, Clm 9559 f o 18-44 est plus proche de l’enseignement de Pierre d’Auvergne que de celui de Siger de Brabant.

Questiones super libros Physicorum I-IV Inc. Utrum universale prius sit quam singulare. Universale secundum quod tale non existit in rerum natura. Non enim existit abstracte … Expl. principium differentie individuorum in eadem specie. Ms. Paris, BnF lat. 16297 f o 70v-73v (I-II), 76r-v (III-IV). Ed. D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011, pp. 83-160; D. Calma et E. Coccia, Un commentaire inédit de Siger de Brabant sur la “Physique” d’Aristote (MS. Paris, BNF, lat. 16297), dans AHDLMA 73 (2006) pp. 326-349; J.J. Duin, La doctrine de la providence (op. cit., 1954), pp. 63-67. Cf. A. Zimmermann, Die Quaestionen des Siger von Brabant zur Physik des Aristoteles, Köln 1956; A. Zimmermann, Verzeichnis (op. cit., 1971), pp. 292-294 (liste des questions); D. Calma et E. Coccia, op. cit., pp. 283-325; A. Aiello et R. Wielockx, Goffredo di Fontaines aspirante bacceliere sentenziario. Le autografe ‘Notule de scientia theologie’ e la cronologia del ms. Paris BnF lat. 16297, Brepols 2008, p. 164 et p. 93, n. 111. Nota: Duin (p. 179) avait attribué ces questions à Siger, mais Zimmermann (Die Quaest., pp. 86-108) considère cette attribution comme très douteuse; Calma et Coccia démontrent leur authenticité; selon Aiello et Wielockx (op. cit.) ce commentaire est continué dans les marges du ms. BnF 16096 f o 178-208. Questiones super libros Physicorum I, IV, VIII (douteux) Inc. (prol.) Cupientes in studio et contemplatione veritatis bene vivere prout est possibile in hac vita, intendimus tractare de rebus naturalibus, moralibus et divinis … (l. I, qu. 1) utrum scire per demonstrationem sit solum ex cognitione causarum

Sigerus de Brabantia … (35 qu.); (l. IV) De loco. Secundum dicentes locum esse distantiam inter latera continentis …; (l. VIII) De octavo Physicorum. Secundum Philosophum novum in substantia non potest reduci in sempiternum … Expl. cum retineant impetum moventis et extrinseci corrumpentis. Ms. Paris, BnF lat. 16297 f o 117-126 (I), 127v-130v (IV, VIII, fragm.). Ed. A. Zimmermann, Ein Kommentar zur Physik aus der Pariser Artistenfakultät um 1273, Berlin 1968, pp. 3-98; éd. partielle J.J. Duin, La doctrine de la providence (op. cit., 1954), pp. 67-71 (VIII, qu. 1); A. Zimmermann, Die Quaestionen (op. cit., 1956), pp. 162-169 (liste des questions), 170-175 (excerpta). Cf. A. Zimmermann, Die Quaestionen des Siger von Brabant zur Physik des Aristoteles, Köln 1956; A. Zimmermann, Ein Kommentar (op. cit. sous éd.).

Questiones super libros Physicorum (douteux) Inc. Queritur quid sit suppositum in hac scientia et quid sit subiectum et ad quem terminum se extendat. Avicenna dicit quod subiectum sive suppositum in hac scientia est corpus mobile subiectum transmutationi … Mss. Erfurt, B. Amplon. F.349 f o 75-117; Vaticano, Vat. lat. 6758 f o 1-43v. Cf. C.J. Ermatinger, Additional Questions on Aristotle’s Physics by Siger of Brabant or His School, dans Didascaliae: Studies in Honor of Anselm B. Albareda, éd. S. Prete, New York 1961, pp. 97-120; C.J. Ermatinger, A Second Copy of a Commentary on Aristotle’s Physics Attributed to Siger of Brabant, dans Manuscripta 5 (1961) pp. 41-49; A. Zimmermann, Ein Kommentar zur Physik des Aristoteles aus der Pariser Artistenfakultät um 1273, Berlin 1968, pp. xxx-xxxviii; C.J. Ermatinger, The Role of Codex Vaticanus latinus 6758 in Research on Siger of Brabant, dans Manuscripta 36/3 (1992) pp. 163-177; S. Donati, Commenti parigini alla Fisica degli anni 1270-1300 ca., dans Die Bibliotheca Amploniana, éd. A. Speer, Berlin/New Yorl 1995 (MiscMed 23), pp. 143sqq.; D. Calma et E. Coccia, Un commentaire inédit de Siger de Brabant sur la “Physique” d’Aristote (MS. Paris, BnF, lat. 16297), dans AHDLMA 73 (2006) pp. 326-349. Nota: Ermatinger suggère de comparer ces questions avec celles du ms. Kassel, LB Phys. 2o 11 f o 1-35 et Paris, BnF lat. 14698. Questiones super Metaphysicam (prol., l. II-VII, conservés dans 4 reportationes; reportatio Paris vers 1272-73 (?); reportatio Wien vers 1274-75 (?)) Inc. (prol.) Cum in omni scientia debet esse aliquid suppositum cuius partes et passiones per se queruntur, imprimis videndum est quid ponendum sit hic pro supposito … (text.) De veritate autem. Sicut prius dictum est, hec scientia

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Sigerus de Brabantia considerat de ente et de consequentibus ad ens… (qu. 1) Utrum cognitio veritatis sit nobis impossibilis … Expl. de hoc septimo non plura. Mss. Cambridge, Peterhouse 152 f o 50-103v (II-VII); München, Clm 9559 f o 93-118v (prol., II-V; “Questiones super I, II, III, IV et partim super V Metaphysicorum a magistro Sogero”); Paris, BnF lat. 16297 f o 81-87v (prol., II-VII, Abbreviatio Godefridi de Fontibus); Wien, NB 2330 f o 99-106v (V-VII; dans un cryptogramme f o 99: Questiones magistri Seieri). Ed. C.A. Graiff, Siger de Brabant, Questions sur la Métaphysique, Leuven 1948; W. Dunphy, Siger de Brabant: Quaestiones in Metaphysicam. Édition revue de la reportation de Munich. Texte inédit de la reportation de Vienne, Leuven 1981; A. Maurer, (éd.), Siger de Brabant: Quaestiones in Metaphysicam. Texte inédit de la reportation de Cambridge. Edition revue de la reportation de Paris, Leuven 1983; éd. partielle dans op. cit. supra: Grabmann (1924), Van Steenberghen (1931), Duin (1954); op. cit. infra: Maurer (1946), (1952), (1981), Dondaine et Bataillon (1966), Maurer et Dunphy (1967), Zimmermann (1971). Cf. M. Grabmann, Neu aufgefundene “Quaestionen” Sigers von Brabant zu den Werken des Aristoteles, dans Miscellanea Francesco Ehrle, I, Roma 1924, pp. 103147; F. Van Steenberghen, op. cit. 1942, pp. 510-511; A. Maurer, “Esse” and “essentia” in the Metaphysics of Siger of Brabant, dans MS 8 (1946) pp. 68-86; C.A. Graiff, op. cit. (sous éd.); A. Maurer, Siger of Brabant and an Averroistic Commentary on the Metaphysics in Cambridge, Peterhouse MS 152, dans MS 12 (1950) pp. 283-285; A. Maurer, Siger of Brabant’s “De necessitate et contingentia causarum” and MS Peterhouse 152, dans MS 14 (1952) pp. 48-60; G. Sajó, Un traité récemment découvert de Boèce de Dacie, De mundi aeternitate: texte inédit avec une introduction critique. Avec en appendice un texte inédit de Siger de Brabant Super VI Metaphysicae, Budapest 1954; L.H. Kendzierski, Eternal Matter and Form in Siger of Brabant, dans The Modern Schoolman 32 (1955) pp. 223-241; A. Maurer, Between Reason and Faith: Siger of Brabant and Pomponazzi on the Magic Arts, dans MS 18 (1956) pp. 1-18; E. Ponzalli, Averrois in V (Δ) Metaphysicorum Aristotelis commentarius. Testo edito con introduzione, note ed uno studio sulle citazioni da Averroè nei commenti al V. Libro della Metafisica di S. Alberto, S. Tommaso et Sigieri di Brabante, s.l. 1959; C.J. Ermatinger, Additional Questions on Aristotle’s Physics by Siger of Brabant or His School, dans Didascaliae. Studies in Honor of Anselm M. Albareda, éd. S. Prete, New York 1961, pp. 107-114;

Sigerus de Brabantia F. Van Steenberghen, Le problème de l’unicité divine dans la métaphysique de Siger de Brabant, dans Die Metaphysik im Mittelalter: ihr Ursprung und ihre Bedeutung, éd. P. Wilpert, Berlin 1963 (MiscMed II), pp. 441-445; A. Zimmermann, Ontologie oder Metaphysik?, Leiden/Köln 1965, pp. 181-186, 199-200, 215-216, 357-359; A. Dondaine et L. J. Bataillon, Le Manuscrit Vindob. lat. 2330 et Siger de Brabant, dans AFP 36 (1966) pp. 180, 196-202, 215-220; J. Vennebusch, Die “Quaestiones metaphysice tres” des Siger von Brabant, dans AGPh 48 (1966) pp. 163-189; W. Dunphy et A. Maurer, A Promising New Discovery for Sigerian Studies, dans MS 29 (1967) pp. 364-369; O. Argerami, El Problema de la contingencia en Siger de Brabante, dans Revista de filosofia (La Plata) 20 (1968) pp. 44-56; A. Zimmermann, Verzeichnis ungedruckter Kommentare zur Metaphysik und Physik des Aristoteles, Leiden/Köln 1971, pp. 7, 17-18, 26, 43, 88-91; W. Dunphy, Siger of Brabant’s Lectures on the “Metaphysics” in the Surviving MSS, dans Manuscripta 23 (1979) pp. 6-7; A. Maurer, Siger of Brabant on Fables and Falsehoods in Religion, dans MS 43 (1981) pp. 515-530; C.J. Ryan, Man’s Free Will in the Works of Siger of Brabant, dans MS 45 (1983) pp. 155-199; F. Van Steenberghen, Les leçons de Siger sur la Métaphysique, dans RPhL 81 (1983) pp. 638-645 (à propos de Maurer, (éd.) 1983); L. Bianchi, “Velare philosophiam non est bonum”: A proposito della nuova edizione delle “Quaestiones in Metaphysicam” di Sigieri di Brabante, dans RCSF 40 (1985) pp. 255-270; A. Maurer, Siger of Brabant and Theology, dans MS 50 (1988) pp. 257-278; A. Carol i Hostench, Naturaleza de la Metafísica según Siger de Brabante, diss. Univ. Navarra, Pamplona 1989-90 (inédit); A. Carol i Hostench, La distinción entre “esse” y “essencia” en Siger de Brabant, dans Cuadernos de Filosofía 1 (1991) pp. 9-86; R. Wielockx, Autour du commentaire (P) de Siger de Brabant à la Métaphysique, dans ‘Scientia’ und ‘ars’ im Hoch- und Spätmittelalter, éd. A. Zimmermann, Berlin/New York 1994 (MiscMed 22), pp. 240-256; T. Suarez-Nani et al., Sur la matière, Paris 2009. Nota: plusieurs questions attribuées à Siger ont été publiées en Annexe de l’édition de Dunphy (op. cit. (sous éd.) 1981: 1. Fragment de commentaire sur le l. II de la Métaphysique, inc. De veritate autem theoria fit etc. Sicut prius dictum est, hec scientia considerat de ente; ms. München, Clm 9559 f o 93-94; éd. Dunphy, pp. 417-425. 2. Fragment de commentaire sur le l. VII de la Métaphysique, inc. Manifestum est

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Sigerus de Brabantia igitur ex dictis quod quoquomodo omne quod fit, fit a sibi conveniente nomine etc. Notandum secundum Commentatorem quod fictas opiniones ponunt idea esse …; ms. München, Clm 9559 f o 94; éd. Dunphy, pp. 425-428. 3. Deux questions sur l’unité numérique des substances, conservées dans 6 manuscrits, notamment München, Clm 317 f o 195-197; éd. Dunphy, pp. 432-448; ces questions ont été attribuées à Gilles de Rome par G. Bruni, dans Analecta Augustiniana 17 (1939) pp. 197-207, mais restituées à Siger par J.J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, pp. 242-246; cf. A. Dondaine et L.J. Bataillon, Le Manuscrit Vindob. lat. 2330 et Siger de Brabant, dans AFP 36 (1966) pp. 153-261.

Questiones supra librum Metaphysice usque ad sextum (douteux) Inc. Omnes homines. In hoc libro est ens suppositum sive subiectum cuius ratio est … (qu. 1) Queritur primo de hoc quod dicit Aristoteles, quod ‘omnes homines natura’ … Expl. tunc homo est ens per se et altitudo est ens per accidens. Ms. Cambrai, B.M. 486 f o 42-88. Ed. partielle A. Maurer, op. cit. infra (1949), pp. 229-232; J.J. Duin, La doctrine (op. cit., 1954), pp. 71-74 (I, qu. 23, 32). Cf. A. Maurer, Ms Cambrai 486: Another Redaction of the Metaphysics of Siger of Brabant?, dans MS 11 (1949) pp. 224-232; J. Duin, La doctrine (op. cit., 1954), pp. 71-74, 136; A.Maurer, The State of Historical Research in Siger of Brabant, dans Speculum 31 (1956) pp. 49-56; F. Pironet, Siger de Brabant et les Catégories: La signification des termes accidentels, dans La tradition médiévale des Catégories (XIIe-XVe s.), éd. J. Biard, I. Rosier-Catach, Leuven/Paris 2003, pp. 157-172. Nota: authentique selon Duin, sans doute inauthentique selon Maurer. Questiones super librum De causis (vers 1274-76) Inc. (prol.) Sicut vult Aristoteles in principio tertii Metaphysice, volentes attingere ad cognitionem veritatis in aliquibus rebus absque cognitione eorum que dubitationem inducunt … (qu. 1) Utrum causa primaria plus influat et magis sit causa effectus cause secundarie quam ipsa causa secundaria … Expl. (ms. Mazarine) non differunt igitur in ea essentia et esse, quod est et quo est, etc. Mss. Paris, B. Mazarine 3491 f o 95-115 (qu. 1-57); Wien, NB 2330 f o 111-119v (dans un cryptogramme f o 111: “Questiones magistri Seieri”; table f o Iv: “Questiones quedam super librum De causis Avicenne a supradicto magistro Seiero scripte”; qu. 1-35). Ed. A. Marlasca, Les Quaestiones super librum De causis de Siger de Brabant,

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édition critique, Leuven/Paris 1972; éd. partielle A. Dondaine et L.J. Bataillon, Le Manuscrit Vindob. lat. 2330 et Siger de Brabant, dans AFP 36 (1966) pp. 222-226 (liste des questions), 232-261 (excerpta). Cf. A. Dondaine et L. J. Bataillon, op. cit. (sous éd.); A. Marlasca, La Antropología sigeriana en las “Quaestiones super librum De causis”, dans Estudios filosóficos 20 (1971) pp. 3-37; A. Marlasca, op. cit. (sous éd.); E.P. Mahoney, Saint Thomas and Siger of Brabant Revisited, dans RMeta 28 (1974) pp. 531-553; M. Zirk-Sadowski, Zagadnienie jedynosci intelektu i jego stosunku do czlowieka w komentarzu do “De causis” Sigera z Brabancji, dans SMedW 19/2 (1978) pp. 117-126; A. Maurer, Siger of Brabant and Theology, dans MS 50 (1988) pp. 257-278; C. D’Ancona Costa, Recherches sur le Liber de Causis, Paris 1995; E.P. Bos, William of Ockham’s Interpretation of the First Proposition of the ‘Liber de causis’, dans On Proclus and His Influence in Medieval Philosophy, ed. E.P. Bos, P.A. Meijer, Leiden/New York/Köln 1992, pp. 171-189; U.R. Jeck, Aristoteles contra Augustinum. Zur Frage nach dem Verhältnis von Zeit und Seele bei den antiken Aristoteleskommentatoren, im arabischen Aristotelismus und im 13. Jahrhundert, Amsterdam 1994, pp. 296-302; R. Imbach, Notule sur le commentaire du “Liber de causis” de Siger de Brabant et ses rapports avec Thomas d’Aquin, dans FZPhTh 43 (1996) pp. 304-323; D. Piché, “Causa prima” et “esse” dans le “Liber de causis” selon Thomas d’Aquin et Siger de Brabant, dans Dialogue 38 (1999) pp. 75-97; F.J. Fortuny Bonet, Els “platònics” de Tomàs d’Aquino i Joan Lluis i Marc, dans Al tombant de l’edat mitjana: Tradició medieval i cultura humanista, Palma de Mallorca 2000, pp. 11-88; C. König-Pralong, L’avènement de l’aristotélisme en terre chrétienne: l’essence et la matière, entre Thomas d’Aquin et Guillaume d’Ockham, Paris 2005; A. Petagine, Sigieri di Brabante, Anima dell’uomo. Questioni sul terzo libro del “De anima” di Aristotele. L’anima intellettiva. Testo latino a fronte, Milano 2007; J. Müller, Willesschwäche in Antike und Mittelalter. Eine Problemgeschichte von Sokrates bis Johannes Duns Scot, Leuven 2009; D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011, pp. 265-309. Nota: les deux mss. sont incomplets. Compendium super librum De generatione et corruptione (avant 1268; inauthentique?) Inc. De generatione autem. In hoc primo libro dat Aristoteles intentionem dicens quod vult determinare de generatione et corruptione et natura generatorum et corruptorum …

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Sigerus de Brabantia Expl. non revertitur eadem aqua secundum individuum, sed secundum speciem. Aristoteles: principium intentionis … ens tale quale contingit non esse corruptibile. Ms. Lilienfeld, Stiftsb. 206 f o 139-141 (anc. 136-142; incomplet, début et fin seulement; il manque 4 ff.; tit. Compendium magistri Sugeri super librum De generatione et corruptione). Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant. Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven/Paris 1974, pp. 127-140; éd. partielle Van Steenberghen, Siger, I, pp. 291294; Duin, op. cit. infra, pp. 216-218. Cf. F. Van Steenberghen, Siger, II, 1942, p. 508; J.J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, pp. 215-223; B.C. Bazán, op. cit. (sous éd.), pp. 18, 38. Nota: Duin (op. cit.) fait observer la similitude avec les Notule super Generationem et corruptionem attribuées à Galfridus de Aspall dans le ms. Paris, BnF lat. 16149, et ailleurs à Adam de Bocfeld; le titre “Compendium Sigeri” indiquerait que Siger aurait abrégé ce commentaire; Bazán considère également que le Compendium est un abrégé de ce commentaire, ainsi que Calma, qui pense qu’il est très probablement inauthentique.

Questiones super librum De generatione et corruptione (douteux) Inc. (prol.) De generatione autem et corruptione. Quedam sunt entia quorum cognitio […] Quedam sunt entia que humana cognitio apprehendere potest ... (qu. 1) Queritur utrum de generabilibus et corruptibilibus possit esse scientia … Expl. universalia secundum suppositum sunt generabilia. Ms. München, Clm 9559 f o 83-92v. Ed. partielle F. Van Steenberghen, Siger, I, 1931, pp. 268-269 (liste des questions), 268-291; J. Pinborg, op. cit. infra, pp. 390-393 (l. I qu. 2). Cf. F. Van Steenberghen, Siger, II, 1942, p. 508; G. Sajó, Boèce de Dacie et les commentaires anonymes inédits de Munich sur la physique et sur la génération attribués à Siger de Brabant, dans AHDLMA 33 (1958) pp. 21-58; J. Pinborg, Die Handschrift Roma Biblioteca Angelica 549 und Boethius de Dacia, dans CM 28 (1969) pp. 373-393 (383-384). Nota: Pinborg pense qu’il peut s’agir d’un fragment d’un commentaire de Siger. Questio (extrait d’un commentaire perdu de Siger sur le De generatione et corruptione) Inc. Quod idem numero postquam corruptum est naturaliter possit generari et redire idem cum numero. Probatio … Expl. et se ipsis distinguuntur et se ipsis dicunt differentiam seu distinctionem numeralem.

Sigerus de Brabantia Ms. Paris, BnF lat. 16407 f o 227va-vb. Ed. D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011, pp. 233-264; D. Calma, Une question inédite de Siger de Brabant copiée par Pierre de Limoges (BnF, ms. lat. 16407 f. 227va-vb), dans PrzTom 12 (2006) pp. 141-175. Cf. L.J. Bataillon, Comptes de Pierre de Limoges pour la copie des livres, dans La production du livre universitaire au Moyen Age, éd. L.J. Bataillon et al., Paris 1991, p. 272 n. 13; D. Calma, op. cit. Nota: le ms. contient des extraits de différents commentaires sur les Sentences, copiés par Pierre de Limoges; dans une note marginale celui-ci a indiqué la question de Siger ainsi: “Questio (en latin) Siger (en caractères hébreux)”.

Questiones super libros I, II, IV Meteororum (douteux) Inc. De primis quidem. Queritur primo circa librum istum utrum de impressionibus possit esse scientia … Expl. alia autem non ut scilicet nascentie et talia nisi secundum attributionem. Et patet solutio ad rationes. Ms. München, Clm 9559 f o 51v-71v. Ed. partielle F. Van Steenberghen, Siger I, pp. 233-263 (liste des questions); J.J. Duin, La doctrine (op. cit. infra), pp. 111-118 (I, qu. 3-7). Cf. F. Van Steenbeerghen, op. cit. 1942, p. 508; J. J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, pp. 205-213. Sententia super quartum librum Meteororum Inc. Sicut dicit Philosophus in libro De generatione animalium, natura secundum ordinem et gradum procedit in suis operationibus. Primo enim producit materiam que est in potentia ad formam … Expl. et alia huiusmodi que constituuntur ex omiomeris. Et ista omnia docet in aliis libris qui sequuntur istum librum. Mss. Oxford, Bodl. L. Canon. misc. 175 f o 47v-73v; Wien, NB 2330 f o 20-39 (Colophon: Explicit sententia a magistro Petro de Alvernia [in rasura] complete edita [add. alia manu: id est reportata] super quartum librum Meteororum Aristotelis summi philosophi. Deo gratias. Amen). Cf. J.J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, pp. 211-212; A. Dondaine et L.J. Bataillon, Le Commentaire de saint Thomas sur les Météores, dans AFP 36 (1966) pp. 90, 133-140; A. Dondaine et L. J. Bataillon, Le Manuscrit Vindob. lat. 2330 et Siger de Brabant, dans AFP 36 (1966) pp. 154, 169, 182-184.

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Questiones in III librum De anima (avant 1265-66) Inc. De parte autem anime que cognoscit et sapit etc. Circa istum tertium librum contingit querere de intellectu quattuor. Primum est de differentia intellectus ad alias partes anime, scilicet sensitivum et vegetativum … (qu. 1) Utrum intellectivum radicatur in eadem anime substantia cum vegetativo et sensitivo … Expl. quidquid potest virtus inferior, potest superior. Sed non oportet quod eodem modo. Ms. Oxford, Merton Coll. 292, f o 248v-355. Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Quaestiones in tertium De anima, De anima intellectiva, De aeternitate mundi, Leuven/Paris 1972, pp. 1-69; éd. partielle Van Steenberghen, Siger, I, 1931, pp. 164-177 (liste des questions); Nardi, op. cit. infra, p. 320; Duin, op. cit. infra, pp. 57-60 (qu. 2); trad. R. Pasnau sur http://spot. colorado.edu/~pasnau/research/siger.htm; M. Perkams (trad.), Siger von Brabant, Quaestiones in tertium De anima. Über die Lehre vom Intellekt nach Aristoteles. Nebst zwei averroistischen Antworten an Thomas von Aquin, Freiburg / Wien 2007; A. Petagine, Sigeri di Brabante, Anima del uomo. Questioni sul terzo libro del “De anima” di Aristotele. L’anima intellettiva. Testo latino a fronte, Milano 2007. Cf. F. Bruckmüller, Untersuchungen über Sigers (von Brabant) Anima intellectiva, diss. München 1908; B. Nardi, S. Tommaso d ’Aquino: Trattato sull’unità dell’intelletto contra gli Averroisti, Firenze 1938; F. Van Steenberghen, Siger, II, 1942, pp. 164-176; B. Nardi, L’anima umana secondo Sigieri, dans GCFI 29 (1950) pp. 317-325; J. J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, pp. 57-60; G. da Palma Campania, L’immaterialità dell’anima intellettiva in Sigieri di Brabante, dans CollFr 24 (1954) pp. 285-302; G. da Palma Campania, L’origine delle idee secondo Sigieri di Brabante, dans Sophia 23 (1955) pp. 289-299; G. da Palma Campania, La dottrina sull’unità dell’intelletto in Sigieri di Brabante, Padova 1955; G. da Palma Campania, L’eternità dell’intelletto in Aristotele secondo Sigieri di Brabante, dans CollFr 25 (1955) pp. 397-412; G. da Palma Campania, La Conoscenza intellettuale del singolare corporeo secondo Sigieri di Brabante, dans Sophia 26 (1958) pp. 62-74; T. Êto, Siger of Brabant and the Quaestiones in I et II De anima (Merton Coll. 275) [en japonais], dans Studies in Medieval Thought (Tokio) 1 (1958) pp. 99-132; E.P. Mahoney, Saint Thomas and Siger of Brabant Revisited, dans RMeta 28 (1974) pp. 531-553; C.J. Ermatinger, Another Copy of a Recently Discovered Sigerian Work, dans Manuscripta 24 (1980) pp. 51-57;

Sigerus de Brabantia A. Caparello, Questioni esegetiche e problemi di confronto nel I libro dell’Expositio al “De anima” di Aristotele”, dans Sapienza 34 (1981) pp. 160-174; A. Caparello, La prima apparizione dell’anima “composta” in Sigieri di Brabante, dans Studi filosofici 4 (1983) pp. 55-94; R.-A. Gauthier, Notes sur Siger de Brabant, I. Siger en 1265, dans RSPhTh 67 (1983) pp. 201-232; W. Michás, Pour préciser la date de “In III De anima” de Siger de Brabant, dans MPP 26 (1982) pp. 159-160; A. Pattin, Note concernant quelques écrits attribués à Siger de Brabant, dans BSPM 29 (1987) pp. 173-177; B.C. Bazán, 13th-Century Commentaries on De anima: From Peter of Spain to Thomas Aquinas, dans Il commento filosofico nell’Occidente latino, secoli XIII-XV, éd. G. Fioravanti et al., Turnhout 2002, pp. 119-184; B.C. Bazán, Radical Aristotelianism in the Faculties of Arts. The Case of Siger of Brabant, dans Albertus Magnus und die Anfänge der Aristoteles-Rezeption im lateinischen Mittelalter, éd. L. Honnefelder et al., Münster 2005, pp. 585-630; O. Weijers, The Literary Forms of the Reception of Aristotle: Between Exposition and Philosophical Treatise, ibid., pp. 555-584; D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011, pp. 265-280.

Questiones in III libros De anima (douteux) Inc. Bonorum honorabilium. In omnibus artibus et doctrinis necesse est primo considerare principia et postea … (qu. 1) Queritur primo utrum de anima sit scientia ut de subiecto. Quod non probo … Expl. si est ibi violenter et nullum violentum eternum, ut vult Philosophus (incomplet). Mss. München, Clm 9559 f o 74-82v; Oxford, Merton Coll. 275 f o 67-84v (les deux mss. contiennent des recensions différentes). Ed. F. Van Steenberghen, Trois commentaires anonymes sur le traité de l’âme d’Aristote, Leuven/Paris 1971, pp. 135-343; éd. partielle F. Van Steenberghen, Siger, I, 1931, pp. 21-156. Cf. B. Nardi, Il preteso Tomismo di Sigieri di Brabante, dans GCFI 17 (1936) pp. 26-35; E. Gilson, op. cit. (1939), pp. 308-325; F. Van Steenberghen, op. cit. (1942), p. 510; B. Nardi, Note per una storia dell’averroismo latino. III. Egidio Romano e l’averroismo, dans RSF 3 (1948) pp. 8-29; J. J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, pp. 57-60; T. Êto, Siger de Brabant et les Quaestiones in I et II De anima (Merton College

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Sigerus de Brabantia

ms. 275) (en japonais), dans Studies in Medieval Thought (Tokyo) 1 (1958) pp. 99-132; M. Giele, La date d’un commentaire médiéval anonyme et inédit sur le Traité De l’âme d’Aristote (Oxford, Merton College 275 f o 108-121v), dans RPhL 58 (1960) pp. 529-556; A. Zimmermann, Dante (op. cit., 1967), p. 209; F. Van Steenberghen, op. cit. (sous éd., 1971), pp. 129-133; W.-U. Klünker, B. Sandkühler, Menschliche Seele und kosmischer Geist. Siger von Brabant in der Auseinandersetzung mit Thomas Aquinas. Mit einer Übersetzung der Schrift Sigers De anima intellectiva, Stuttgart (Beiträge 3), 1988. Nota: inauthentique selon Nardi et Gilson, authentique selon Van Steenbergen; selon Duin (op. cit., pp. 223-227) les livres I et II seraient authentique mais pas le l. III. Questiones in I-II libros De anima (douteux) Inc. Utrum definitio logice faciat scire accidentia alicuius subiecti definiti. Non, quia licet verba rei principia significentur per vocabula per que definitur differentia … Ms. Paris, BnF lat. 16297 f o 77-78v (Abbreviatio Godefridi de Fontibus). Ed. R. Wielockx, Boethii Daci Quaestiones super librum de anima I-II, København 2009. Cf. J. J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, p. 133 (qui pense que ce fragment pourrait appartenir à Siger comme les autres fragments qui l’entourent); R. Wielockx et G. Fioravanti, op. cit. (sous éd.), qui attribuent ces questions à Boèce de Dacie; D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011, pp. 59-76. Sententia super librum De longitudine et brevitate vite (douteux) Inc. De eo autem. Intentio est in hac doctrina, sicut dicit Commentator super hunc librum et etiam Aristoteles in littera … Expl. in arboribus. Ubi sic procedit: primo dat intentum cum sua causa, secundo ibi ‘Nonne ibi similiter’ prosequitur intentum. Mss. Leipzig, Univ. 1406 f o 90-94; Wien, NB 2330 f o 48-49v (incomplet). Cf. A. Dondaine et L.J. Bataillon, Le Manuscrit Vindob. lat. 2330 et Siger de Brabant, dans AFP 36 (1966) pp. 170, 184-18. Questiones super librum De somno et vigilia (douteux) Inc. De somno autem. Circa istum librum queritur primo utrum de somno et vigilia possit esse scientia. Videtur quod non, nam scientia est universaliter alicuius generis …

Sigerus de Brabantia Expl. nihilominus poterunt recte iudicare de somniis. Et sic patet quod dicendum sit ad utramque questionem. Mss. München, Clm 9559 f o 47-51; rédaction un peu plus longue: Roma, B. Ang. 549 f o 99v-104v. Ed. partielle F. Van Steenberghen, Siger I, 1931, pp. 223-233 (liste des questions). Cf. F. Van Steenberghen, op. cit. (1942), p. 510; J. Pinborg, Die Handschrift Roma Biblioteca Angelica 549 und Boethius de Dacia, dans CM 28 (1969) pp. 373-393 (383-384).

Sententia super librum De somno et vigilia (douteux) Inc. De somno autem. Quoniam autem scientia que tradita est in libro De sensu et sensato et in libro De memoria et reminiscentia et etiam in libro de sompno et vigilia quem pre manibus habemus … Expl. sed in veritate videtur quod iam predicte futurorum previsiones magis debent dici vere visiones quam sompnia eo modo quo intendit Aristoteles in hoc libro de sompnio vel sompniis. Ms. Leipzig, U.B. 1406 f o 95-112v; Milano, B. Ambros. H. 105 inf. f o 24-45; Oxford, Balliol Coll. 313 f o 144v-157v; Paris, BnF lat. 14714 f o 213-222v; Wien, NB 2330 f o 50-59v (main ultérieure: reportata sub magistro Seiero; Ps.-Adam Bocfeldius?). Cf. A. Dondaine et L.J. Bataillon, Le Manuscrit Vindob. lat. 2330 et Siger de Brabant, dans AFP 36 (1966) pp. 170-171, 188-196. Nota: Il y a un rapport étroit avec le commentaire d’Adam de Bocfeld, recension II (voir fasc. I, pp. 27-28) et avec celui de Pierre d’Auvergne, auquel Glorieux a attribué cette Sententia (cf. fasc. 7, p. 115). Questiones super libros De iuventute et senectute et De morte et vita (douteux) Inc. De iuventute autem. Queritur utrum anima sit corpus vel materia … Expl. tunc frigiditate noctis facta est sufficiens refrigeratio, ideo etc. Ms. München, Clm 9559 f o 71v-74. Ed. partielle F. Van Steenberghen, Siger I, 1931, pp. 263-267 (liste des questions). Cf. F. Van Steenberghen, op. cit. (1942), p. 510. Traités et questions indépendantes De anima intellectiva (1273-1274) Inc. (prol.) Cum anima sit aliorum cognoscitiva, turpe est ut se ipsam ignoret … (text.) (Quid debemus intelligere per nomen anime) Circa primum sciendum est quod per nomen anime debemus … Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Quaestiones in tertium de anima, De anima intellectiva, De aeternitate mundi, Leuven/Paris 1972, pp. 70-112; trad. allemande

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Sigerus de Brabantia W.-U. Klünker et B. Sandkühler, Menschliche Seele und Kosmischer Geist: Siger von Brabant in der Auseinandersetzung mit Thomas Aquinas, Stuttgart 1988, pp. 39-77. Cf. F. Bruckmüller, Untersuchungen über Sigers (von Brabant) Anima intellectiva, diss. München 1908; F. Van Steenberghen, op. cit. (1942), p. 509; B.C. Bazán, op. cit. (sous éd.); E.P. Mahoney, Saint Thomas and Siger of Brabant Revisited, dans RMeta 28 (1974) pp. 531-553; A. Caparello, Il “De anima intellectiva” di Sigieri di Brabante: problemi cronologici e dottrinali, dans Sapienza 36 (1983) pp. 441-474; W.-U. Klünker, B. Sandkühler, op. cit. (sous éd.); C. Strub, Singularität des Individuums? Eine begriffsgeschichtliche Problemskizze, dans Individuum und Individualität im Mittelalter, éd. J.A. Aertsen, A. Speer, Berlin 1996, pp. 37-56; C.S.F. Burnett, The Use of Arabic Numerals among the Three Language Cultures of Norman Sicily, dans Römisches Jahrbuch der Bibliotheca Hertziana 35 (20032004) pp. 37-48; A. Ghisalberti, Felicità terrena e beatitudine eterna. L’intelletto come cifra della scuola filosofica bolognese tra il Duocento e il Trecento, dans Memorie domenicane 39 (2008) pp. 59-74; D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011, pp. 280-293; P. Bernardini, “Sicut nauta navis”. Interpretazioni medievali di DA II 1, 413a8-9, sous presse.

De eternitate mundi Inc. (prol.) Propter quamdam rationem que ab aliquibus demonstratio esse creditur … (text.) Qualiter species humana et universaliter quecumque alia generabilium et corruptibilium causata sit. De primo sciendum est … Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Quaestiones in tertium de anima, De anima intellectiva, De aeternitate mundi, Leuven/Paris 1972, pp. 113-136; R. Barsotti, Sigeri de Brabantia De aeternitate mundi, Munster i. W. 1933; W.J. Dwyer, L’Opuscule de Siger de Brabant ‘De aeternitate mundi’: Introduction critique et texte, Louvain 1937; trad. C. Vollert, L.H. Kendzierski, P.M. Byrne, St. Thomas Aquinas, Siger of Brabant, St. Bonaventure On the Eternity of the World (De aeternitate mundi), Milwaukee 1964; A. Vella, L’eternità del mondo, Palermo 2009. Cf. G. Bruni, Un inedita “Quaestio de natura universalis” di Egidio Romano, Naples 1935 (avec éd. de fragments); W.J. Dwyer, Le texte authentique du De aeternitate mundi de Siger de Brabant, dans RNSP 40 (1937) pp. 44-66;

Sigerus de Brabantia T.P. Bukowski, The Eternity of the World According to Siger of Brabant. Probable or Demonstrative?, dans RTAM 36 (1969) pp. 225-229; G. Sajó, Un Traité récemment découvert de Boèce de Dacie, De mundi aeternitate: texte inédit avec une introduction critique. Avec en appendice un texte inédit de Siger de Brabant Super VI Metaphysicae, Budapest 1954; C. J. Ermatinger, An Unnoticed Late Fragment of the “De aeternitate mundi” of Siger of Brabant in cod. Vat. Pal. Lat. 1058, dans Manuscripta 30 (1986) pp. 11-12; O. Argerami, La cuestión “De aeternitate mundi”: Posiciones doctrinales, dans Sapientia, Buenos Aires 27 (1972) pp. 313-334; 28 (1973) pp. 99-124, 178-208; B.C. Bazán, op. cit. (sous éd.); O. Argerami, Ortodoxia y heterodoxia: En torno de la cuestión “De aeternitate mundi”, dans PM 3 (1982) pp. 3-19; R.C. Dales, Medieval Discussions on the Eternity of the World, Leiden etc. 1990; R.C. Dales et O. Argerami, Medieval Latin Texts on the Eternity of the World, Leiden etc. 1991; A. Vella, L’aristotelismo di Sigieri di Brabante nel “De aeternitate mundi”: universali ed eternità delle specie, dans Universalità della ragione ... (colloque Palermo 2007) sous presse; P. Porro, The Chicken and the Egg (suppositis fundamentis Philosophi). Henry of Ghent, Siger of Brabant and the Eternity of Species, dans Christian Readings of Aristotle from the Middle Ages to the Renaissance, éd. L. Bianchi, Turnhout 2011, pp. 185-210. Nota: ce traité est conservé dans deux recensions, cf. Van Steenberghen, 1942, pp. 506-507; Bazán, op. cit. (sous éd.), pp. 35*-57*.

De necessitate et contingentia causarum (deux recensions) Inc. (ms. Paris) Consideranti et intelligenti doctrinam Aristotelis manifeste apparet de intentione eius … (ms. Lisboa) Questio tua non immerito dubitabilis est utrum omnia necessaria sint fore … (ms. Vat.) Queritur utrum omnia futura necessarium sit fore antequam sint … Expl. (ms. Paris) a removente enim prohibens vel absentia impedimenti effectus non provenit / (ms. Lisboa) si argueretur ex prescientia divina futurorum vel predestinatione esset dicendum. Mss. Lisboa, B.N. Fondo Geral 2299 f o 104-109; Paris, BnF lat. 16297 f o 140v142v; Praha, Metr. Kap. 1298 (L.LIV) f o 35v-38v; Vaticano, Ottob. lat. 2165 f o 77v81. Ed. J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Leuven 1954, pp. 14-50 (d’après le ms. Lisboa); P. Mandonnet, Siger de Brabant et l’averroïsme latin au XIIIe siècle, II, Leuven 19112, pp. 111-128. Cf. F. Van Steenberghen, op. cit. 1942, p. 511;

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Sigerus de Brabantia A. Maurer, Siger of Brabant’s “De necessitate et contingentia causarum” and MS Peterhouse 152, dans MS 14 (1952) pp. 48-60; A. San Cristóbal-Sebastián, El tratado “De necessitate et contingentia causarum” en la tradición doctrinal de 1250 à 1277, Córdoba 1952; A. San Cristóbal-Sebastián, Controversias acerca de la voluntad desde 1270 a 1300, Madrid 1958, pp. 9-11.

Impossibilia (ca. 1272) Inc. Convocatis sapientibus studii Parisiensis proposuit sophista quidam impossibilia multa probare et defendere … Mss. Lisboa, B.N. Fondo Geral 2299 f o 77-85; Milano, B. Ambros. C.161 inf. f o 27-30; Paris, BnF lat. 16297 f o 106-110v. Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven/Paris 1974, pp. 13-17, 67-97; C. Baeumker, Die Impossibilia des Siger von Brabant. Ein philosophisches Streitschrift aus dem XIII. Jahrhundert, (Beiträge 2.6), Münster i. W. 1898 (d’après le ms. Paris); P. Mandonnet, Siger de Brabant et l’averroïsme latin au XIIIe siècle, II, Leuven 19112, pp. 73-94. Cf. M. Grabmann, Mitteilungen über scholastische Funde in die Biblioteca Ambrosiana zu Mailand, dans Tübinger Theol. Quartalschrift 93 (1911) pp. 536-550 (544); F. Van Steenberghen, Siger de Brabant (op. cit.) II, 1942, p. 503; B.C. Bazán, op. cit. (sous éd.). Questiones metaphysice tres Inc. (qu. 1) Queritur utrum esse et ens que imponuntur ab actu essendi sint aliquid … (qu. 2) Consequenter queritur utrum ratio essendi sit ex solo deo ita quod … (qu. 3) Queritur utrum universalia sint in anima vel in re extra animam … Expl. licet res sit aliquid in rerum natura, preter principia individuantia ipsa, tamen non est sine illis. Ms. Paris, BnF lat. 16133 f o 52-53v. Ed. J. Vennebusch, Die “Quaestiones metaphysicae tres” des Siger von Brabant, dans AGPh 48 (1966) pp. 175-189. Cf. J. Vennebusch, op. cit., pp. 163-175. Questio super quinto Metaphysice (douteux) Inc. Quamvis Deus sit primum principium … Expl. in hac scientia, sed quesitum. Ms. Paris, BnF lat. 16297 f o 73v-76. Cf. R. Wielockx, Autour du commentaire (P) de Siger de Brabant à la Métaphysique, dans “Scientia” und “ars” im Hoch- und Spätmittelalter, (MiscMed 22, 1),

Sigerus de Brabantia Berlin/New York 1994, pp. 240-256. Nota: Wielockx fait également état de notes marginales provenant d’un commentaire de Siger au l. III de la Métaphysique, notes écrites par Godefroid de Fontaines, ms. Paris, BnF 15819 f o 17rb-va.

Questio super sexto Metaphysice (probablement authentique, 2 recensions) Inc. Questio est utrum omnia eveniant de necessitate. Arguitur quod sic, quia illa que sunt provisa a Deo de necessitate eveniunt … Expl. dicta sunt secundum intentionem philosophantium. Amen. Mss. Budapest, Nat. Mus. lat. 104 f o 7v-8v; Paris, BnF lat. 16089 f o 37v-38v. Ed. (recension ms. Budapest) G. Sajó, Un traité récemment découvert de Boèce de Dacie, “De mundi aeternitate”: texte inédit avec une introduction critique. Avec en appendice un texte inédit de Siger de Brabant Super VI Metaphysicae, Budapest 1954, pp. 123-135; (recension ms. Paris) D. Calma, Etudes sur le premier siècle de l’averroïsme latin, Turnhout 2011, pp. 207- 226; extraits de cette recension dans J.J. Duin, La doctrine de la providence dans les écrits de Siger de Brabant, Louvain 1954, p. 387 n. 8. Cf. G. Sajó, op. cit., pp. 39-43; A. Maurer, Boethius of Dacia and the Double Truth, dans MS 17 (1955) p. 233 et n.; F. Van Steenberghen, Nouvelles recherches sur Siger de Brabant et son école, dans RPhL 54 (1956) p. 147. Nota: il s’agit probablement de deux reportationes d’une même lectio. Questio “Omnia entia” Inc. Omnia entia causata sunt a primo ente, non hoc modo quod sit causa fieri et transmutationis ipsorum, sed sic quod esse ipsorum invenitur ex primo principio … Ms. Paris, BnF lat. 15819 f o 303vb. Ed. J.J. Duin, La bibliothèque philosophique de Godefroid de Fontaines, dans Estudios Lulianos 3 (1959) pp. 21-160 (p. 35). Nota: l’attribution à Siger n’a jamais été contestée (information de Dragos Calma). Questiones morales (5 questions, après 1272) Inc. Queritur de quibusdam questionibus moralibus. Et queritur primo utrum humilitas sit virtus ... Ms. Lisboa, B.N. Fondo geral 2299 f o 85-87. Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven 1974, pp. 98-105; F. Stegmüller, Neugefundene Quaestionen des Siger von Brabant, dans RTAM 3 (1931) pp. 172-177.

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Sigerus de Brabantia Cf. F. Van Steenberghen, Siger, II, 1942, p. 512; B.C. Bazán, op. cit., pp. 17, 29-38; G. Wieland, Ethica - scientia practica: Die Anfänge der philosophischen Ethik im 13. Jahrhundert, (Beiträge NF 21), Münster i.W, 1981; A. Caparello, Dualismo etico in Sigieri di Brabante o unità di percorso, dans Les philosophies morales et politiques au moyen âge, éd. B.C. Bazán et al., Ottawa 1995, t. 1, pp. 342-349; I. Costa, Nota sulla seconda “Questio moralis” di Sigieri di Brabante, dans Les sectatores Averrois. Noétique et cosmologie aux XIIIe-XIVe siècles, éd. D. Calma et E. Coccia, dans FZPhTh 53 (2006) pp. 236-250; T.W. Köhler, Homo animal nobilissimum. Konturen des spezifisch Menschlichen in der naturphilosophischen Aristoteleskommentierung des dreizehnten Jahrhunderts, Leiden 2008; Ch. Grellard, Amour de soi, amour du prochain. Nicolas d’Autrécourt, Jean Buridan et l’idée d’une morale laïque (Autour de l’article condamné no 66), dans Chemins de la pensée médiévale, éd. P.J.J.M. Bakker, Turnhout 2002, pp. 215-251.

Questiones naturales (ms. Lisbonne; 6 questions, ca.1274) Inc. Tunc querebantur quedam questiones naturales. Et primo utrum ignis existens in medio mundi non motus exterius movetur a totalitate sua ad circumferentiam … Ms. Lisboa, B.N. Fondo geral 2299 f o 87-89. Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven 1974, pp. 106-113; F. Stegmüller, Neugefundene Quaestionen des Siger von Brabant, dans RTAM 3 (1931) pp. 177-182. Cf. F. Van Steenberghen, Siger, II, 1942, p. 506; B.C. Bazán, op. cit., pp. 17, 29-38. Questiones naturales (ms. Paris; 6 questions, 1272-1273) Tit. Incipiunt questiones naturales ordinate a magistro Sigero de Brabantia. Inc. Dubitant nonnulli utrum forma speciei sit composita ex partibus in re existentibus … Ms. Paris, BnF lat. 16133 f o 53v-54v. Ed. B.C. Bazán, Siger de Brabant, Ecrits de logique, de morale et de physique, Leuven 1974, pp. 114-126; P. Mandonnet, Siger de Brabant et l’averroïsme latin au XIIIe siècle, II, Leuven 19112, pp. 97-107. Cf. B.C. Bazán, op. cit., pp. 17, 28-29. Autres œuvres: un autre commentaire sur le De anima concernant en tout cas le livre II, perdu (d’après une mention par Johannes Baconthorpe, Quodl. I, q. 1, cf. Van

Sigerus de Brabantia Steenberghen, Siger, II, pp. 535-536); un commentaire sur la Politique, perdu (d’après une mention par Pierre Dubois, De recuperatione terre sancte, éd. C. Langlois, Paris 1891, pp. 121-122); peut-être des commentaires sur les Analytica Posteriora, le De celo et mundo, (cf. J.J. Duin, La doctrine de la providence, op. cit., p. 255); un Tractatus de intellectu et un traité Liber de felicitate, connus par les citations d’Agostino Nifo (cf. B. Nardi, op. cit., 1945, mais voir A. Pattin, Note concernant quelques écrits attribués à Siger de Brabant, dans BSPM 29 (1987) pp. 173-177); un Rescriptum (de universalibus?) mentionné par Siger dans ses Questiones logicales, mais perdu; un Tractatus de motore primo et materia celi, perdu. Pseudo-Sigerus de Brabantia Questiones super librum Physicorum Ed. Ph. Delhaye, dans “Les Philosophes Belges” XV, Leuven 1941. Cf. E. Grant, Medieval Explanations and Interpretations of the Dictum that “Nature Abhors a Vacuum”, dans Traditio 29 (1973) pp. 331, 340.

Questiones altere in Physicam (I-IV, qu. 5; inc. Queritur utrum sit aliqua scientia necessaria preter philosophicas disciplinas ...), voir Boethius de Dacia, fasc. 1, p. 91. Questiones super librum De causis, voir (Pseudo-) Petrus de Alvernia, fasc. 7, p. 125. Questiones super De generatione (inc. Cum in omni specie entis sit aliquod bonum possibile …), voir Boethius de Dacia, fasc. 1, pp. 90-91.

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Sigerus de Curtraco (Colterato), [† vers 1341]

Né à Courtrai vers 1283, il étudia en enseigna comme maître ès arts à Paris; de 1308 à 1327 doyen de Notre-Dame de Courtrai; il étudia la théologie et fut en 1310 socius du collège de Sorbonne, en 1315 procurator de ce collège. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 428; Chevalier, col. 4245; P. Glorieux, dans DThC 14, 2, 1941, col. 2052-2053; E. Borchert, dans LThK 9, 19642, col. 747; A. Zimmermann, 10, 20003, col. 578; C. Verhaak, dans Nationaal Biografisch Woordenboek 1, 1964, col. 979-982; Prantl, III, pp. 234-235;

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Sigerus de Curtraco Überweg-Geyer, pp. 446-447, 457, 758; De Wulf, III, pp. 122-123; Sarton, I, pp. 1003-1004; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 137-138; id., Lat. Ar. Comm. V, p. 441; id., Gall. I, p. 239; I. Rosier, dans Lexicon Grammaticorum, pp. 861-862; Macken, I, pp. 482-486; A. Niglis, Siger von Courtrai. Beiträge zur seiner Würdigung, Freiburg i. B. 1903; H. Vercruysse, Etude critique des sources relatives à la personalité du sorboniste Siger de Courtrai, doyen de la collégiale de Notre-Dame de Courtrai, dans Mémoires du cercle historique et archéologique de Courtrai 4 (1910) pp. 37-85; P. Mandonnet, Siger de Brabant, I, Leuven 1911, pp. 65-78; G. Wallerand, Les œuvres de Siger de Courtrai. Etude critique et textes inédits, Leuven 1913 (Les Philosophes belges 8); M. Grabmann, Die Geschichte der mittelalterlichen Sprachlogik, dans id., Mittelalterliches Geistesleben, I, 1926, pp. 104-146; H. Roos, Sprachdenken im Mittelalter, dans CM 9 (1947) pp. 200-215; R.H. Robins, Ancient and Medieval Grammatical Theory, London 1951, pp. 69-90; M. Grabmann, Die geschichtliche Entwicklung der mittelalterlichen Sprachphilosophie und Sprachlogik, dans id., Mittelalterliches Geistesleben, III, 1956, pp. 243-253; J. Pinborg, Die Entwicklung der Sprachtheorie im Mittelalter, Münster i. W. 1967 (Beiträge 42, 2); J. Pinborg, Die Erfurter Tradition im Sprachdenken des Mittelalters, dans Universalismus und Partikularismus im Mittelalter, éd. P. Wilpert, (MiscMed 5), Berlin 1968, pp. 173-185; H. Riedlinger, Raimundi Lulli opera latina, V, Palma de Mallorca 1967, p. 66; G.L. Bursill-Hall, Speculative Grammars of the Middle Ages: The Doctrine of partes orationis of the Modistae, La Haye/Paris 1971; R.H. Robins, Some Continuities and Discontinuities in the History of Linguistics, dans History of Linguistic Thought and Contemporary Linguistics, éd. H. Parret, Berlin/New York 1978, pp. 13-31; L.G. Kelly, Modus significandi. An Interdisciplinary Concept, dans HLing 6 (1979) pp. 159-180; W. Hübener, “Oratio mentalis” und “cognitio vocalis” in der Philosophie des 14. Jahrhunderts, dans Sprache und Erkenntnis im Mittelalter, éd. J.P. Beckmann et al. (MiscMed 13, 1), Berlin/New York 1981, pp. 488-497; I. Rosier, La grammaire spéculative des Modistes, Lille 1983; M.A. Covington, Syntactic Theory in the High Middle Ages, Cambridge 1984;

Sigerus de Curtraco L.G. Kelly, Time and Verb in Grammatica speculativa, dans Matériaux pour une histoire des théories linguistiques, éd. S. Auroux et al., Lille 1984, pp. 173-179; M.A. Covington, Grammatical Theory in the Middle Ages, dans Studies in the History of Western Linguistics in Honor of R.H. Robins, ed. T. Bynon-F.R. Palmer, Cambridge 1986, pp. 23-42; R. Hissette, L’apport de Giovanni Marcanova et de Nicoleto Vernia à la tradition du texte latin d’un commentaire d’Averroès et le spectre de contamination, dans QSUP 21 (1988) pp. 1-21; R. Lambertini, Sicut tabernarius vinum significat per circulum: Directions in Contemporary Interpretations of the Modistae, in On the Medieval Theory of Signs, ed. U. Eco, C. Marmo, Amsterdam/Philadelphia 1989, pp. 3-41; C. Marmo, “Suspicio”: A Key Word to the Significance of Aristotle’s “Rhetoric” in Thirteenth-Century Scholasticism, dans CIMAGL 60 (1990) pp. 145-198; C. Marmo, Semiotica e linguaggio nella Scolastica: Parigi, Bologna, Erfurt, 12701330. La semiotica dei Modisti, Roma 1994; C.R. Hülsen, Zur Semantik anaphorischer Pronomina. Untersuchungen scholastischer und moderner Theorien, Leiden 1994; G. Verbeke, L’aristotélisme belge et les sciences, dans Histoire des sciences en Belgique, de l’Antiquité à 1815, ed. R. Halleux et al., Bruxelles 1998; L.G. Kelly, The Mirror of Grammar. Theology, Philosophy and the Modistae, Amsterdam/Philadelphia 2002; P.J. Galán Sánchez, Definición de la conjunción en la gramática grecolatina antigua, medieval y renacentista, dans Humanitas Coimbra 57 (2005) pp. 309-350. Œuvres: Expositio super veterem artem Inc. (Isag.) Circa finem octavi Metaphysice scribit Commentator quod qui tollit ab entibus proprias operationes … (Predic.) Equivoca dicuntur. Iste liber continuari potest ad illa que dicta sunt de universalibus sic: Postquam Porphyrius determinavit … (Perih.) Primum oportet constituere. Inter libros totius logice iste liber est sermonis. Cuius ratio est quia secundum quod vult Simplicius … Expl. suppleas contraria fieri, circa eundem suppleas successive etc. Mss. Erfurt, Amplon. F. 135 f o 91-139v (attribué à Thomas d’Aquin); Venezia, B. Marc. lat. cl. VI. 21 f o 92-158v. Ed. partielle C. Verhaak, Zeger van Kortrijk, commentator van “Perihermeneias”: inleidende studie en tekstuitgave, Bruxelles 1964 (Verhandelingen van de Kon. Vlaamse Akademie voor wetenschappen, letteren en schone kunsten van België,

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Sigerus de Curtraco kl. Letteren, Jaargang 26, no 52). Cf. G. Wallerand, op. cit. (1913), p. 16; C. Verhaak, Het Perihermeneias-commentaar van Zeger van Kortrijk: Vragen over authenticiteit en literaire afhankelijkheid, dans Tijdschrift voor filosofie en theologie 22 (1961) pp. 161-185; C. Verhaak, op. cit. (sous éd.); J. Pinborg, dans Scholastik 40 (1965) pp. 581-584 (compte rendu de Verhaak).

Ars libri Priorum Inc. Logica est pars organica totius philosophie, ut dicit Simplicius in Predicamentis, quia illud videtur esse pars organica … Expl. et defectos potestatum et reductio imperfectorum ad perfectos. Ed. G. Wallerand, Les œuvres de Siger de Courtrai, Leuven 1913, pp. 1-75. Autres mss. Bruxelles, B.R. 1569 (2741-47) f o 1-2; Erfurt, Amplon. Q. 268 fo 1-8v; Toulouse, Archives de la Haute-Garonne 4 (F. 2) f o 89-98. Cf. C. Marmo, Anonymus Cordubensis, Questiones super primum librum Posteriorum. A Partial Edition: Prologue and qq. 1-5, dans CIMAGL 61 (1991) pp. 107-139. Fallacie Inc. (mutilé) aut quod scriptum est scripsit aliquis. Scriptum autem est … Expl. questio ad capitulum: Quoniam autem recta solutio, ad presens sufficiant. Ms. Paris, BnF lat. 16222 f o 20-21v (fragm.). Ed. G. Wallerand, op. cit., pp. 79-90. Sophismata Inc. I. Amo est verbum. Hoc est sophisma propositum circa quod unum queratur … II. Magistro legente pueri proficiunt. Hoc est sophisma circa quod queritur unum … III. O magister. Hec oratio grammaticalis proposita de qua potest queri utrum … IV. Album potest esse nigrum. Hoc est sophisma propositum quod probatur sic … V. Canis currit. Hoc est sophisma propositum, quod probatur sic … Circa istud sophisma duo querebantur. Primo quia hic ponitur terminus equivocus … VI. Omne verum et Deum esse differunt. Hoc est sophisma propositum, quod probatur sic … Circa istud sophisma unum proponebatur scilicet utrum logicus ... VIII. Homo est species. Hoc est sophisma propositum, quod probatur sic … Circa istud sophisma unum queritur solum scilicet de veritate ... Ed. J. Pinborg, Sigerus de Cortraco, Summa modorum significandi, Sophismata,

Sigerus de Curtraco Amsterdam 1977 (Studies in the History of Linguistics 14); (I-IV) G. Wallerand, op. cit. (1913), pp. 129-165. Cf. Wallerand, op. cit. (sous éd.); M. Grabmann, Die Sophismataliteratur des 12. und 13. Jahrhunderts, Münster 1940, pp. 64-66; J. Pinborg, Three Unedited Sophismata of Siger of Kortrijk, dans CM 26 (1965) pp. 276-278; J. Pinborg, Miszellen zur mittelalterlichen lateinischen Grammatik. Zum Sophisma “Amo est verbum” des Siger von Kortrijk, dans CIMAGL 1 (1969) p. 20; J. Pinborg, op. cit. (sous éd.); N.J. Green-Pedersen, Radulphus Brito, Commentary on Boethius De differentiis topicis and the Sophism ‘Omnis homo est omnis homo’, dans CIMAGL 26 (1978) p. V); S. Ebbesen, J. Pinborg, Bartholomew of Bruges and His Sophism on the Nature of Logic, dans CIMAGL 39 (1981) pp. iii-xvii; I. Rosier, Les sophismes grammaticaux au XIIIe siècle, dans Medioevo 17 (1991) pp. 175-230; C.R. Hülsen, Zur Semantik anaphorischer Pronomina. Untersuchungen scholastischer und moderner Theorien, Leiden 1994, pp. 14-18; S. Ebbesen et F. Goubier, A Catalogue of 13th-Century Sophismata, Paris 2010, I, p. 61.

Summa modorum significandi Inc. Quoniam grammatica est sermocinalis scientia sermonem et passiones ... Mss. notamment Paris, BnF lat. 16222 f o 2-8. Ed. J. Pinborg, Sigerus de Cortraco, Summa modorum significandi, Sophismata, Amsterdam 1977 (Studies in the History of Linguistics 14); G. Wallerand, op. cit., pp. 93-125; J.M. Riley, The “Summa modorum significandi” of Siger of Brabant, St. Louis (MO) 1943 (avec trad.). Cf. G. Wallerand, Les œuvres de Siger de Courtrai. Etude critique et textes inédits, Louvain 1913; Wallerand, Pinborg, op. cit. (sous éd.); L.G. Kelly, Modus significandi. An Interdisciplinary Concept, dans HLing 6 (1979) pp. 159-180; S.G. Nichols, Rethinking Texts Through Contexts: The Case of “Le Roman de la Rose”, dans Text und Kontext. Fallstudien und theoretische Begründungen einer kulturwissenschaftlich angeleiteten Mediävistik, éd. J.-D. Müller, München 2007, pp. 245-270. Autres œuvres: inconnues.

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Simon magister

D

Simon magister, [fin XIIIe-début XIVe s.]

Maître ès arts qu’on a proposé d’identifier à Simon de Faversham et à Simon Dacus (personnage fictif, voir ci-dessous), son identité reste douteuse; ses commentaires, attribués par Grabmann à Simon de Faversham, se trouvent dans le seul ms. Leipzig, UB 1359; un commentaire sur le De generatione et corruptione dans le même ms., à la suite du commentaire sur le De anima, appartient à Giles de Rome, tandis que le commentaire sur les Analytica Posteriora, en tête du ms., pourrait sans doute être du même magister Simon; il faudrait comparer ses commentaires avec un commentaire sur les Modi significandi de Martinus Dacus et un commentaire sur les Tractatus de Pierre d’Espagne. Bibliographie: Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 139-140; id., dans BPhM 15 (1973) pp. 135-136; M. Grabmann, Die Aristoteleskommentare des Simon von Faversham, dans SBBay 1933, Heft 3 (repris dans id., Gesammelte Akademieabhandlungen, 2 vols., Paderborn 1979); F.A. Wolf, Die Intellektslehre des Simon von Faversham nach sein De animaKommentaren, diss. Bonn 1966; J. Pinborg, Die Entwicklung der Sprachtheorie im Mittelalter, Münster i. W. 1967 (Beiträge 42, 2) p. 314; L.M. de Rijk, On the Genuine Text of Peter of Spain’s “Summulae logicales”, 2. Simon of Faversham (d. 1306) as a Commentator on the Tracts I-V, dans Vivarium 6 (1968) pp. 69-101 (en particulier pp. 71-72, 83-84); C.H. Kneepkens, Erfurt, Amplon.Q. 70A: A Quaestiones-Commentary on the Second Part of Alexander de Villa Dei’s “Doctrinale” by Marsilius of Inghen?, dans Vivarium 28 (1990) p. 27; E.P. Bos, An Anonymous Commentary on the Second Part of Alexander de Villa Dei’s “Doctrinale” (circa 1400), dans Intellect et imagination dans la philosophie médiévale, éd. M.C. Pacheco et J.F. Meirinhos, Louvain-la-Neuve 2006, pp. 1743-1756. Œuvres: Dicta super librum Topicorum Inc. (prol.) Philosophus in presenti libro intendit determinare de parte logice que dicitur dialectica. Ideo circa eam sunt quedam communia inquirenda, quorum cognitio valet … (qu. 1) Primo igitur queritur utrum logica sit scientia … Expl. et in hoc terminatur sententia lectionis et octavi libri Topicorum Aristotelis. Colophon: Expliciunt dicta magistri Simonis super librum Topicorum. Mss. Leipzig, UB 1359 f o 24-43; ms. perdu Erfurt, Coll. Universitatis (cf. MBDS II, 169).

Simon de Castello Cf. N.J. Green Pedersen, On the Interpretation of Aristotle’s Topics in the Thirteenth Century, dans CIMAGL 9 (1973) pp. 1-46 (éd. partielle pp. 37-38); N.J. Green Pedersen, The Tradition of the Topics in the Midde Ages, München/ Wien 1984, p. 391.

Dicta super librum De anima Tit. Lectura magistri Simonis super libro De anima quo allegat Themistium, Albertum, Commentatorem et Egidium. Inc. Philosophus scribit in primo De partibus animalium quod plus delectamur et diligimus scire de rebus incorruptibilibus et eternis, quamvis solum probabiliter … Colophon: Expliciunt dicta Simonis super librum De anima scripta A.D. 1304. Ms. Leipzig, UB 1359 f o 44-77v. Expositio libri Posteriorum (douteux) Inc. Omnis doctrina. Sicut dicit Philosophus primo Posteriorum difficile est scire, si aliquis scivit an non. Et huius ratio est sicut ibidem dicit … Expl. et in hoc terminatur expositio libri Posteriorum Aristotelis ad honorem Christi qui est benedictus in secula seculorum. Amen. Ms. Leipzig, UB 1359 f o 1-24 (anon.). Autres œuvres: peut-être des Questiones super secunda parte Doctrinalis moderne (voir PseudoMarsilius de Inghen, fasc. 6, pp. 88-89), si le “magister Simon” auteur de ce commentaire est à identifier à l’auteur des commentaires mentionnés ici (cf. E.P. Bos, op. cit. supra); peut-être des Notabilia de arte dictandi, conservés dans le ms. München Clm lat. 16122 f o 87-92v (cf. Rockinger, Briefsteller und Formelbücher des elften bis vierzehnten Jahrhunderts, II, 1864, pp. 973-984), s’il s’agit du même auteur.

M

Simon de Castello, [XIVe s.]

Maître bolonais qui a également étudié et enseigné à Paris, probablement entre 1356 et 1362, et qui importa en Italie les nouvelles discussions sur les proportions du mouvement et les latitudes des formes. Bibliographie: G. Federici Vescovini, Simone di Castello maestro delle arti a Bologna nella seconda metà del XIV secolo e la medicina dei “moderni”, dans RFNS 70 (1978) pp. 227-238;

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Simon de castello G. Federici Vescovini, Simone di Castello e la medicina dei ‘moderni’, dans ead., “Arti” e filosofia nel secolo XIV. Studi sulla tradizione aristotelica e i “moderni”, Firenze 1983, pp. 215-229, 236. Œuvres: Brevis tractatulus de proportionibus velocitatum in motibus Inc. Ut circa ardua asperaque fantasmata ex difformibus ac multifariam … conceptibus de proportionibus velocitatum in motibus ad conatum inexpertus intellectus clarius et uniformius sic reflectat, … ex pluribus diffusisque libellis reverendorum magistrorum meorum dudum Parisius in vico straminum actu regentium ac aliorum valentium virorum aliqua introductoria modo quo potui faciliori collegi … ex quibus … deo favente brevem Tractatulum compilavi … Expl. item tam mei intellectus ac fantasie debilitas quam scabrositas operis, et sex mensium interpolatorum brevitas, me publice Symon de Castello efficaciter excusando, concorditer perhibeant testimonium veritatis. Ms. Paris, Arsenal 522 f o 126-168v . Cf. A.D. Menut, A Bibliography of Oresme’s Writings, dans MS 28 (1966) pp. 296-297; M. Clagett (éd.), Nicole Oresme, Tractatus de configurationibus qualitatum et motuum, Madison 1968, p. 75 n. 4; G. Federici Vescovini, op. cit. supra. Nota: selon le colophon il s’agit du Tractatus de proportionibus velocitatum in motibus de Nicole Oresme, mais en fait on a ici le Brevis tractatulus de Simon, qui, étudiant à Paris, a décidé de composer une sorte d’introduction relative aux divers concepts de cette science.

Decem questiuncule (ajoutées à Paris au Brevis tractatulus) Inc. Regalis Universitas mater nostra me Parisius tanto tempore invanum simpliciter proprio lacte me nutrivit … petens correxionem humiliter parisiensium magistrorum decem questiunculas super predicto opere more solito Universitatis predicte composui … Expl. ad aliam nego antecedens, ad probationem nego proportionaliter. Et sic est finis questionis et libri. Ms. Torino, B.N. D.III.27 f o 119-133. Cf. G. Federici Vescovini, Simone di Castello maestro delle arti a Bologna nella seconda metà del XIV secolo e la medicina dei “moderni”, dans RFNS 70 (1978) p. 228. Autres œuvres: inconnues.

Simon Dacus (de Dacia)

D

Simon Dacus (de Dacia), [fin XIIIe s.]

Cette notice regroupe trois auteurs différents: un Simon, auteur du commentaire sur les Modi significandi de Martinus de Dacia, et un Simon de Dacie auteur supposé de deux traités sur la grammaire de la fin du XIIIe siècle et d’un commentaire sur le computus, perdu; les attributions étant très peu certaines et la vie du dernier Simon étant totalement inconnue, on pourrait le considérer comme un personnage fictif, comme le fait Sten Ebbesen; selon lui, les deux ouvrages attribués au Simon fictif sont de deux auteurs différents. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, n0 430; Grabmann, 1, pp. 123, 132; E. Jorgensen, dans Historik Tidsskrift 8 (1910-12) pp. 248-262; P. Lehmann, Scandinaviens Anteil an der lateinischen Literatur des Mittelalters, dans SBBay 1936, p. 52; M. Grabmann, Die Sophismataliteratur des Mittelalters, Münster i. W. 1940 (Beiträge 36, 1) pp. 47-49; A. Otto, Introduction, dans Simonis Daci Opera, København 1963, pp. IX-XXII; J. Pinborg, Eine neue sprachlogische Schrift des Simon de Dacia, dans Scholastik 39 (1964) pp. 220-232; J. Pinborg, Die Entwicklung der Sprachtheorie im Mittelalter, Münster i. W. 1967 (Beiträge 42, 2), p. 330; J. Pinborg, Die Erfurter Tradition im Sprachdenken des Mittelalters, dans Universalismus und Partikularismus im Mittelalter, éd. P. Wilpert, (MiscMed 5), Berlin 1968, pp. 173-185; H. Roos, Danske filosoffer I anden halvdel af det 13 århundrede, dans Kirkehistoriske samlinger 7, 6 (1968) pp. 497-519; C.H. Lohr, Problems of Authorship Concerning Some Medieval Aristotle Commentaries, dans BPhM 15 (1973) p. 136; L.G. Kelly, Modus significandi. An Interdisciplinary Concept, dans HLing 6 (1979) pp. 159-180; G.L. Bursill-Hall, A Census of Medieval Latin Grammatical Manuscripts, Stuttgart /Bad Cannstatt 1981, no 81.57.2; G.C. Alessio, I trattati grammaticali di Giovani del Virgilio, dans IMU 24 (1981) pp. 159-212; G. Serbat, Le système casuel est-il systématique?, dans REL 59 (1981) pp. 298-317; C. Guiraud, Histoire des doctrines casuelles en latin, dans REL 60 (1982) pp. 56-70; I. Rosier, La grammaire spéculative des Modistes, Lille 1983; M.A. Covington, Syntactic Theory in the High Middle Ages, Cambridge 1984;

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Simon Dacus (de Dacia) L.J. Bataillon, Virgile chez les maîtres parisiens, dans Lectures médiévales de Virgile. Actes du colloque organisé par l’Ecole Française de Rome, Rome 1985, p. 143; R. Martorelli Vico, (éd.) Gentile da Cingoli, Questiones supra Prisciano minori, Pisa 1985; A. Maierù, La grammatica speculativa, dans Aspetti della letteratura nel secolo XIII, éd. C. Leonardi et al., Firenze 1986, pp. 147-168; C.H. Kneepkens, Erfurt, Amplon. Q. 70A: A Quaestiones-Commentary on the Second Part of Alexander de Villa Dei’s “Doctrinale” by Marsilius of Inghen?, dans Vivarium 28 (1990) p. 27; L.G. Kelly, Composition and the Verb in “Grammatica Speculativa”, dans De ortu grammaticae. Studies in Medieval Grammar and Linguistic Theory in Memory of Jean Pinborg, éd. G.L. Bursill-Hall, S. Ebbesen, K. Koerner, Amsterdam/Philadelphia 1990, pp. 147-159; A. Tabarroni, Nuovi testi di logica e di teologia in un codice palermitano, dans Filosofia e Teologia nel Trecento. Studi in ricordo di Eugenio Randi, éd. L. Bianchi, Louvain-la-Neuve 1994, pp. 337-366; E. Perez Rodriguez, Speculations about the “potestas litterarum” in Medieval Grammar, dans HLing 29 (2002) pp. 293-327; P.J. Galán Sánchez, Definición de la conjunción en la gramática grecolatina antigua, medieval y renacentista, dans Humanitas (Coimbra) 57 (2005) pp. 309-350; A. Grondeux et I. Rosier-Catach, La “Sophistria” de Robertus Anglicus, Paris 2006; S. Ebbesen, Simon de Dacia or Simon Dacus, dans Medieval Nordic Literature in Latin, éd. H. Aili, K. Friis-Jensen, L.B. Mortensen, (sous presse). Œuvres: Domus grammatice (ca. 1260-1280) Inc. Sicut domus tribus partibus integratur, scilicet fundamento, pariete et tecto, sic eloquentia tribus scientiis perficitur: gramatica tanquam fundamento, dyalectica tanquam superedificio, retorica tanquam tecto … Ms. Erfurt, Amplon. 8o 12 f o 59-75 (incomplet). Ed. A. Otto, Simonis Daci Opera, København 1963, pp. 1-88. Cf. A. Otto, op. cit., pp. XII-XVI; I. Rosier-Catach, Gosvin de Marbais, Tractatus de constructione, Nijmegen 1998; E. Pérez-Rodríguez, Speculations about the “potestas litterarum” in Medieval Grammar (11th through 13th centuries), dans Historiographia Linguistica 29 (2002) pp. 293-327; S. Ebbesen, op. cit. supra.

Simon Dacus (de Dacia)

Questiones super 2o Minoris voluminis Prisciani (40 questions, ca. 1280-1290) Inc. Queritur utrum gramatica sit scientia et videtur quod non: omnis scientia habetur per demonstrationem; sed gramatica non est huiusmodi, ergo etc. … Ms. Erfurt, Amplon. 8o 10 f o 83-90; Vaticano, Pal. lat. 1053, f o 15-54. Ed. A. Otto, Simonis Daci Opera, København 1963, pp. 89-178. Cf. A. Otto, op. cit., pp. XVI-XIX; J. Pinborg, op. cit. supra (1964, 1967); S. Ebbesen, op. cit. supra. Super Modos significandi Martini de Dacia (ca. 1280-1290) Inc. Rhetorice primo scribitur a Philosopho: turpe est ignorare quod omnibus scire convenit … Expl. tamen est imperfecta qui ibi deficit mutua finitatio et ita reddendo singula singulis scilicet versus sequentes ad precedentes apparet que requiruntur ad perfectam orationem secundum constructionem. Mss. Brugge, Stadsbibl. 535 f o 64-96; Klagenfurt, Stiftsb. Perg. Hs. 13 f o 66-108; Leipzig, UB 1356 f o 29-45; Praha, Kap. 1321 f o 1-16v (version différente). Cf. M. Grabmann, Thomas von Erfurt und die Sprachlogik des mittelalterlichen Aristotelismus, München 1943, p. 88; J. Pinborg, Eine neue sprachlogische Schrift des Simon de Dacia, dans Scholastik 39 (1964) pp. 220-232; J. Pinborg, op. cit. (1967) pp. 98-99; C. Chiesa, Les “modistes” et les fondaments de la grammaire, dans RMM 86 (1981) pp. 193-214; S. Ebbesen, op. cit. supra. Autres œuvres: des gloses sur le Doctrinale d’Alexandre de Villa Dei et un commentaire sur le computus, perdus.

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Simon de Faversham, [† 1306]

Maître ès arts, il enseigna à Oxford et à Paris, autour de 1280; il étudia et enseigna ensuite la théologie et fut maître en théologie vers 1304; subdiacre, puis diacre en 1290, il fut recteur de Preston (près de Faversham), puis à Harrow vers 1299-1304; chanoine de Hereford en 1304, chancelier de l’Université d’Oxford en 1304-1306, il mourut en route vers la curie d’Avignon. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 431;

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Simon de Faversham Chevalier, col. 4269; P. Glorieux, dans DTC 14, 2, 1941, col. 2119-2120; A. Schmitt, dans LThK 9, 19642, col. 766; J.R. Söder, 10, 20003, col. 602; De Wulf, II, pp. 199, 201; Sarton, III, pp. 562-563; Gracia-Noone, pp. 641-642; Russell, pp. 148-150; Emden, Oxford, II, p. 672; Sharpe, Handlist, pp. 612-614; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 141-146; id., Lat. Ar. Comm., V, p. 442; id., Gall. I, p. 243; M. Grabmann, Mitteilungen über scholastische Funde in der Biblioteca Ambrosiana zu Mailand, dans ThQ 93 (1911) pp. 544-549; F.M. Powicke, Master Simon of Faversham, dans Mélanges d’histoire du moyenâge offerts à M. Ferdinand Lot, Paris 1925, pp. 649-658; F. Pelster, Handschriftliches zur Überlieferung der Quaestiones super libros Metaphysicorum und der Collationes des Duns Scotus, dans PhJ 43 (1930) pp. 478482; C. Ottaviano, Le Opere di Simone di Faversham e la sua posizione nella problema degli universali, dans Archivio di filosofia 1 (1931) pp. 15-29; S.D. Wingate, The Medieval Latin Versions of the Aristotelian Scientific Corpus, London 1931, p. 69; M. Grabmann, Die Aristoteleskommentare des Simon von Faversham († 1306), dans SBBay 1933, Heft 3 (repris dans id., Gesammelte Akademieabhandlungen, 2 vols., Paderborn 1979); A.G. Little et F. Pelster, Oxford Theology and Theologians ca. A.D. 1282-1302, Oxford 1934, pp. 262-265, 370; C. J. Ermatinger, (compte rendu) A. Maier, Codices Vaticani latini: Codices 21182192 (Vatican City 1961), dans Manuscripta 8 (1964) 45-47; J. Pinborg, Die Entwicklung der Sprachtheorie im Mittelalter, Münster i. W. 1967 (Beiträge 42, 2) passim; L.M. de Rijk, On the Genuine Text of Peter of Spain’s “Summulae logicales”, 2. Simon of Faversham (d. 1306) as a Commentator on the Tracts I-V, dans Vivarium 6 (1968) pp. 72-74; P.O. Lewry, The Commentaries of Simon of Faversham and the MS Merton College 288, dans BPhM 21 (1979) pp. 73-80; A. Tiné, Il “De Predicabilibus” nel commento ai Trattati I-V di Pietro Ispano attribuito a Simone Anglico o di Faversham, Catania 1983; E. Stump, Dialectic and Its Place in the Development of Medieval Logic, Ithaca NY 1989; A. de Libera, De la logique à la grammaire: Remarques sur la théorie de la deter-

Simon de Faversham

minatio chez Roger Bacon et Lambert d’Auxerre (Lambert de Lagny), dans De ortu grammaticae. Studies in Medieval Grammar and Linguistic Theory in Memory of Jean Pinborg, éd. G.L. Bursill-Hall, S. Ebbesen, K. Koerner, Amsterdam/Philadelphia 1990, pp. 209-226; C. Marmo, “Suspicio”: A Key Word to the Significance of Aristotle’s “Rhetoric” in Thirteenth-Century Scholasticism, dans CIMAGL 60 (1990) pp. 145-198; A. Tiné, Simone di Faversham e le scienze, dans Knowledge and the Sciences in Medieval Philosophy, Helsinki 1990, II, pp. 638-644; E.J. Ashworth, Analogical Concepts: The Fourteenth-Century Background to Cajetan, dans Dialogue 31 (1992) pp. 399-413; E.J. Ashworth, Analogy and Equivocation in Thirteenth-Century Logic: Aquinas in Context, dans MS 54 (1992) pp. 94-135; C. Marmo, Semiotica e linguaggio nella Scolastica: Parigi, Bologna, Erfurt, 12701330. La semiotica dei Modisti, Roma 1994; A. de Libera, La querelle des universaux. De Platon à la fin du Moyen Age, Paris 1996, pp. 288-292; A. Maierù, Sensus compositus/Sensus divisus (Secoli XII-XIV), dans “Sensus/ sensatio”, éd. M.L. Bianchi, Firenze 1996 (Lessico Intellettuale Europeo), pp. 121-141; A. Tiné, Simon of Faversham: proemi alla logica,, dans Aristotle in Britain during the Middle Ages, éd. J. Marenbon, Turnhout 1996, pp. 211-231; C. Marmo, The Semantics of the Modistae, dans Medieval Analyses in Language and Cognition, éd. S. Ebbesen, R.L. Friedman, København 1999, pp. 83-104; P. de Leemans, Medieval Latin Commentaries on Aristotle’s “De motu animalium”. A Contribution to the “Corpus commentariorum medii aevi in Aristotelem latinorum”, dans RTAM 67 (2000) pp. 272-360; S. Donati, “Utrum accidens possit existere sine subiecto”. Aristotelische Metaphysik und christliche Theologie in einigen ungedruckten Physikkommentaren des ausgehenden 13. Jahrhunderts, dans Nach der Verurteilung von 1277: Philosophie und Theologie an der Universität von Paris im letzen Viertel des 13. Jahrhunderts, Berlin/New York 2001 (MiscMed. 28), pp. 577-617; F. Hentschel, M. Pickavé, “Quaestiones mathematicales”. Eine Textgattung der Pariser Artistenfakultät im frühen 14. Jahrhundert, ibid., pp. 618-634; G. Pini, Categories and Logic in Duns Scotus. An Interpretation of Aristotle’s Categories in the Thirteenth Century, Leiden etc. 2002; L.M. de Rijk, Giraldus Odonis O.F.M., Opera philosophica, II. De intentionibus. Critical Edition with a Study on the Medieval Intentionality Debate up to ca. 1350, Leiden/Boston 2005, pp. 165-190, 349; C. Dutilh Novaes, S. Read, “Insolubilia” and the Fallacy “Secundum Quid et Simpliciter”, dans Vivarium 46 (2008) pp. 175-191. Cf. CUP II, no 602 p. 76 [1297].

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Simon de Faversham Œuvres: Logique

Questiones libri Porphyrii Inc. (prol.) Sicut dicit Philosophus (in secundo Physicorum) qui non potest distinguere inter manifestum et immanifestum, hoc modo disponitur ad cognitionem entium sicut cecus analogice ad comprehensionem colorum ... (text.) Quia intentio Porphyrii est determinare de quinque universalibus, ideo queratur nunc utrum de quinque universalibus possit esse scientia … Mss. Kassel, LB 2o Philos. 30 f o 1-9 (attribué à Simon Anglicus); Michaelbeuern, Benedikt. Man. Cart. 57 f o 258v-272v; Milano, B. Ambros. C.161 inf. f o 5-11v (Expliciunt questiones libri Porphyrii secundum magistrum Simonem); Oxford, Merton College 288 f o 59-63v. Ed. P. Mazzarella, Simon of Faversham, Opera omnia, I. Opera logica, Padova 1957, pp. 9-67; éd. partielle Ottaviano, art. cit. (1931) pp. 23-29 (qq. 3-5). Cf. C. Ottaviano, Le “Quaestiones super libro Predicamentorum” di Simone di Faversham dal ms. Ambrosiano, C. 161 inf., dans Memoria della R. Accademia dei Lincei, classe di scienze mor., stor. e filol., ser. VI, 3 (1930) p. 257; P.O. Lewry, The Commentaries of Simon of Faversham and MS Merton College 288, dans BPhM 21 (1979) pp. 73-80; S. Ebbesen, Bits of Logic in Bruges, Brussels and Copenhagen Manuscripts, dans CIMAGL 60 (1990) pp. 142-143 (fragment ms. København, K.B. fragm. 1069); D.L. Black, Traditions and Transformations in the Medieval Approach to Rhetoric and Related Linguistic Arts, dans L’enseignement de la philosophie au XIIIe siècle. Autour du “Guide de l’étudiant” du ms. Ripoll 109, éd. C. Lafleur, J. Carrier, Turnhout 1997, pp. 248-249. Questiones super librum Predicamentorum Inc. Equivoca dicuntur. Circa librum Predicamentorum queritur utrum de predicamentis possit esse scientia. Et arguitur quod non, quia omnis scientia est per causas, sed predicamenta . . . Colophon (ms. Milano) Expliciunt questiones super libro predicamentorum secundum famosissimum doctorem magistrum Simonem Anglicum bene et optime disputate. Mss. Kassel, LB 2o Philos. 30 f o 9-21 (Expliciunt questiones magistri Simonis Anglici super librum Aristotelis Predicamentorum); Michaelbeuern, Benedikt. Man. Cart. 57 f o 272-283; Milano, B. Ambros. C.161 inf. f o11v-21v (rédaction différente); Oxford, Merton Coll. 288 f o 62v-63 (incomplet); 292 f o 95-98v (qu. 39, 40, 37, 38 de l’édition Ottaviano). Ed. Ottaviano, op. cit. infra, pp. 263-334; P. Mazzarella, Simon of Faversham Opera omnia, I. Opera logica, Padova 1957, pp. 69-148.

Simon de Faversham Cf. C. Ottaviano, Le “Quaestiones super libro Predicamentorum” di Simone di Faversham dal ms. Ambrosiano, C. 161 inf., dans Memoria della R. Accademia dei Lincei, classe di scienze mor., stor. et filol., ser. VI, 3 (1930) pp. 257-351; P.O. Lewry, The Commentaries of Simon of Faversham and the MS Merton College 288, dans BPhM 21 (1979) pp. 73-80; G. Pini, Categories and Logic in Duns Scotus: An Interpretation of Aristotle’s “Categories” in the Late 13th Century, Leiden 2002; G. Pini, The Transcendentals of Logic: Thirteenth-Century Discussions on the Subject Matter of Aristotle’s “Categories”, dans Die Logik des Transzendentalen. Festschrift für Jan A. Aertsen zum 65. Geburtstag, Berlin/New York 2003 (MiscMed. 30), pp. 140-159; C. Marmo, Types of Opposition in the Postpraedicamenta in the ThirteenthCentury Commentaries, dans La tradition médiévale des catégories (XIIe-XIIIe siècles), éd. J. Biard et I. Rosier-Catach, Louvain-la-Neuve/Paris 2003, pp. 85-103; V. Omelyantchik, La question d’Alexandre dans les commentaires médiévaux sur les Catégories (Etudes de cas), ibid., pp. 1-21; G. Pini, Scotus Earliest Commentary on the Categories, dans Vivarium 43 (2005) p. 73; M. Pickavé, Simon of Faversham on Aristotle’s “Categories” and the “scientia praedicamentorum”, dans Medieval Commentaries on Aristotle’s “Categories”, éd. L.A. Newton, Leiden/Boston 2008, pp. 183-220; G. Pini, Scotus on Deducing Aristotle’s Categories, ibid., pp. 23-35.

Questiones libri Perihermenias Inc. Primum oportet constituere. Nota quod passiones anime ... Mss. Michaelbeuern, Benedikt. Man. Cart. 57 f o 84-303v; Milano, B. Ambrosiana C.161 inf. f o 22-27 (Expliciunt questiones libri Perihermenias secundum magistrum Simonem Anglicum); Oxford, Merton College 292 f o 98v-99v (fragm.). Ed. P. Mazzarella, Simon of Faversham Opera omnia, I. Opera logica, Padova 1957, pp. 149-171. Cf. C. Ottaviano, Le “Quaestiones super libro Predicamentorum” di Simone di Faversham dal ms. Ambrosiano, C. 161 inf., dans Memoria della R. Accademia dei Lincei, classe di scienze mor., stor. et filol., ser. VI, 3 (1930) pp. 257, 260; P.O. Lewry, The Commentaries of Simon of Faversham and the MS Merton College 288, dans BPhM 21 (1979) pp. 73-80; V. Omelyantchik, La question d’Alexandre dans les commentaires médiévaux sur les Catégories (Etudes de cas), dans La tradition médiévale des catégories (XIIe-XIIIe siècles), éd. J. Biard et I. Rosier-Catach, Louvain-la-Neuve/Paris 2003, pp. 1-21.

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Questiones super librum Priorum Inc. (prol.) Tria sunt genera causarum in entibus scilicet natura, voluntas et intellectus. Natura est causa naturalium ...(text.) Utrum de syllogismo simpliciter possit esse scientia. Arguitur quod non, quoniam omnis scientia habetur per demonstrationem … Expl. absoluto nomine dicatur procedens ex veris et necessariis. Colophon (mss. Milano, Oxford): Expliciunt questiones super libro Priorum (analyticorum) disputate a magistro Simone de Faverisham. Mss. Milano, B. Ambros. C.161 inf. f o 34v-64v; Oxford, Merton College 292 f o 111-137v; Paris, BnF lat. 16125 f o 37-60v (expl. mut.); Praha, Metr. Kap. L. 66 f o 1-30v; Wien, NB 2302 f o16-23v (fragm.; inc. Queritur circa partem istam de contingenti …; colophon: Expliciunt questiones super libro Priorum disputate a magistro Symone anglico Parisius). Ed. partielle S. Ebbesen, Termini accidentales concreti. Texts from the Late 13th Century, dans CIMAGL 53 (1986) pp. 139-149; S. Ebbesen, Talking About What Is No More. Texts by Peter of Cornwell (?), Richard of Clive, Simon of Faversham and Radulphus Brito, dans CIMAGL 55 (1987) pp. 158-160. Cf. C. Ottaviano, Le “Quaestiones super libro Predicamentorum” di Simone di Faversham dal ms. Ambrosiano, C. 161 inf., dans Memoria della R. Accademia dei Lincei, classe di scienze mor., stor. et filol., ser. VI, 3 (1930) pp. 258, 260, 261; S. Ebbesen, Index quaestionum super Sophisticos Elenchos, dans CIMAGL 10 (1973) p. 44; P.O. Lewry, The Commentaries of Simon of Faversham and the MS Merton College 288, dans BPhM 21 (1979) pp. 73-80. Questiones libri Posteriorum (2 rédactions) Inc. (prol.) Sicut dicit Philosophus in libro (decimo) Ethicorum, talis vita que vacat contemplationi veritatis est vita beata atque perfecta … (text.) Utrum logicus posset docere artem demonstrandi. Et videtur quod non, quoniam cuius non est considerare principia demonstrationis … Inc. 2ème réd.: Omnis doctrina. Circa librum Posteriorum queritur … Expl. et cognoscendo. Et per idem apparet ad illam rationem. Expl. 2ème réd.: cuius est causa. Et per hoc patet ad rationes. Mss. Kassel, LB 2o Phys. 11 f o 78-99; Leipzig, UB 1359 f o 1-24; Milano, B. Ambros. C.161 inf. f o 79v-99v (tit. Questiones libri Posteriorum secundum magistrum Simonem) et f o 99v-112v (colophon: Expliciunt questiones libri Posteriorum secundum magistrum Simonem Anglicum); Oxford, Merton College 292 f o 138-156v. Cf. C. Ottaviano, Le “Quaestiones super libro Predicamentorum” di Simone di Faversham dal ms. Ambrosiano, C. 161 inf., dans Memoria della R. Accademia dei Lincei, classe di scienze mor., stor. et filol., ser. VI, 3 (1930) pp. 258, 260, 261;

Simon de Faversham J.L. Longeway, Simon of Faversham’s Questions on the “Posterior Analytics”: A Thirteenth-Century View of Sciences, diss. Cornell Univ. 1977 (Diss. Abstracts 38, 1978, p. 4211-A); P.O. Lewry, The Commentaries of Simon of Faversham and the MS Merton College 288, dans BPhM 21 (1979) pp. 73-80; A. Corbini, La teoria della scienza nel XIII secolo. I commenti agli “Analitici secondi”, Firenze 2006.

Dicta super librum Topicorum Inc. Philosophus in presenti libro intendit determinare de parte loyces que dicitur dialectica, ideo circa eam sunt quedam communia inquirenda … Expl. facilius invenitur. Et in hoc terminatur sententia lectionis et VIII Topicorum Aristotelis. Ms. Leipzig, UB 1359 f o 24-43 (dicta mag. Symonis super librum Topicorum Aristotelis). Ed. partielle N.J. Green-Pedersen, On the Interpretation of Aristotle’s Topics in the 13th Century, dans CIMAGL 9 (1973) pp. 1-46. Cf. N.J. Green-Pedersen, The Tradition of the Topics in the Middle Ages, München/Wien 1984, p. 391 et passim. Nota: à peu près la moitié du commentaire est perdu (entre l. IV, 5 et VII, 3). Questiones super librum Elenchorum (2 séries de questiones reportate, vers 12701300) Inc. (prol. Quest. veteres) Sicut dicit Philosophus in principio Metaphysice omnes homines natura scire desiderant ... (text.) Circa librum Elenchorum primo queritur utrum sophistica sit necessaria ad perfectionem hominis. Quia ergo omnes partes logice utuntur sophistica ... (prol. Quest. nove) Sicut dicit Philosophus II De anima potentie distinguuntur per actus et actus per obiecta ... (text.) primo queritur utrum ars sophistica sit de integritate logice ... Colophon (ms. Milano) Expliciunt questiones nove magistri Simonis de Faverisham super libro Elenchorum; cf. ms. Oxford f o 111r: Simonis de Faversham videlicet questiones primo disputate super Elenchorum debent hos precedere immediate. Mss. Quest. vetere: Milano, B. Ambros. C.161 inf. f o 113-120v, 128 (tabula); quest. nove: Milano, B. Ambros. C.161 inf. f o 64v-78, 127v (tabula); Oxford, Merton College 292 f o 100-110v; Wien, NB 2302 f o 1-8 (Expliciunt questiones Simonis Anglici super Elenchos). Ed. S. Ebbesen, T. Izbicki et al., Simon of Faversham, Quaestiones super libro Elenchorum, Toronto 1984 (éd. des 24 questiones veteres (pp. 23-97) et des 48 questiones nove (pp. 99-233) constituant ce commentaire); éd. partielle S. Ebbesen, Simon of Faversham on the Sophistici Elenchi, dans CIMAGL 10 (1973) pp. 24-27.

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Simon de Faversham Cf. S. Ebbesen, Simon of Faversham on the “Sophistici elenchi”, dans CIMAGL 10 (1973) pp. 21-32; N. J. Green Pedersen, On the Interpretation of Aristotle’s “Topics” in the Thirteenth Century, dans CIMAGL 9 (1973) pp. 1-46; S. Ebbesen, Can Equivocation Be Eliminated?, dans SMedW 18 (1977) pp. 103124; P.O. Lewry, The Commentaries of Simon of Faversham and the MS Merton College 288, dans BPhM 21 (1979) pp. 73-80; S. Ebbesen, Is “canis currit” Ungrammatical? Grammar in “Elenchi” Commentaries, dans HLing 7 (1980) pp. 53-68; S. Ebbesen, Commentators and Commentaries on Aristotle’s Sophistici Elenchi, Leiden 1981; P.V. Spade, Five Early Theories in the Mediaeval Insolubilia-Literature, dans Vivarium 25 (1987) pp. 24-46; S. Ebbesen, Texts on Equivocation, Part I. Ca. 1130-ca. 1270, dans CIMAGL 67 (1997) pp. 127-130; A. Tabarroni, “Plures interrogationes”: A Fallacy in Question?, dans Medieval Theories on Assertive and Non-Assertive Language, éd. Maierù, L. Valente, Firenze 2004, pp. 289-306; C. Marmo, La funzione del contesto: teorie “continentali” e “inglesi” a confronto sull’eliminazione dell’equivocità tra fine XIII e inizio XIV secolo, dans “Ad ingenii acuitionem” Studies in Honour of Alfonso Maierù, ed. S. Caroti, R. Imbach, Z. Kaluza, Louvain-la-Neuve 2006, pp. 249-280.

Sophisma ‘Universale est intentio’ Inc. Universale est intentio. Circa istud sophisma tria querebantur. Circa ipsum universale … Mss. Kraków, BJ 1252 f o 177v (frag.); München, Clm 3852 f o 47v-49; Vaticano, Vat. lat. 2170 f o 135v-136v (extraits); 2173 f o 224-225v. Ed. T. Yokoyama, Simon of Faversham’s Sophisma ‘Universale est intentio’, dans MS 31 (1969) pp. 1-14. Cf. M. Grabmann, Die Sophismataliteratur des 12. und 13. Jahrhunderts, Münster 1940 (Beiträge 36, 1), p. 65; A. Maier, Codices Vaticani Latini 2118-2192, Roma 1961, pp. 152, 166; J. Pinborg, Simon of Faversham’s Sophisma ‘Universale est intentio’: A Supplementary Note, dans MS 33 (1971) pp. 360-364 (publie la liste des variantes trouvées dans les mss. Kraków, Jagell. 1252, Vat. lat. 2170 et 2173); S. Ebbesen, J. Pinborg, Bartholomew of Bruges and His Sophism on the Nature of Logic, dans CIMAGL 39 (1981) pp. iii-xi; S. Ebbesen et F. Goubier, A Catalogue of 13th-Century Sophismata, Paris 2010, I, p. 61.

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Commentarius in Petri Hispani Tractatus (probable) Inc. (prol.) Philosophus dicit quarto Metheororum unumquodque naturalium determinatum est propria operatione ... (text.) Dialectica est ars. Iste liber cuius subiectum est ens rationis formatum ab opere intellectus … Expl. de causa formali et finali dicendum est sicut in aliis libris. Et in hoc terminatur accessus (ms. München: ut locus ab oppositis. Ideo auctor non sufficienter de divisione determinat). Mss. Milano, Ambros. F. 56 sup. (79 fol.); München, Clm 14697 f o 1-48; Padova, Anton. 429 Scaff. XX f o 1-27; Paris, BnF lat. 16126 f o 77-90 (incomplet, attrib. à “magister Simon”). Colophon: Explicit scriptum tractatuum magistri Petri Hispani compilatum a magistro Symone ad iuvenum instructionem. Ed. partielle (l. II) A. Tiné, Il “De predicabilibus” nel Commento ai Trattati I-IV di Pietro Ispano attribuito a Simone Anglice o di Faversham, Catania 1983; éd. partielle L.M. de Rijk, op. cit. infra, pp. 76-79; (frag. sur la signification) S. Ebbesen, Words and Signification in 13th Century Questions on Aristotle’s “Metaphysics”, dans CIMAGL 71 (2000) pp. 71-114. pp. 71-72, 106. Cf. M. Alonso, Scientia libri de anima por Pedro Hispano, Madrid 1941, p. 12; L.M. de Rijk, On the Genuine Text of Peter of Spain’s “Summulae logicales”, 2. Simon of Faversham (d. 1306) as a Commentator on the Tracts I-V, dans Vivarium 6 (1968) pp. 69-101; E. Pellegrin, La Bibliothèque des Visconti et des Sforza, Supplément, Firenze 1969, p. 56; A. Tiné, Il “De predicabilibus” nel Commento ai Trattati I-IV di Pietro Ispano attribuito a Simone Anglice o di Faversham, Catania 1983; C. Kann, Der Ort der Argumente. Eigentliche und uneigentliche Verwendung des mittelalterlichen locus-Begriffs, dans Raum und Raumvorstellungen im Mittelalter, éd. J.A. Aertsen, A. Speer, Berlin/New York 1998 (MiscMed 25), pp. 415-416; G. Pini, Categories and Logic in Duns Scotus. An Interpretation of Aristotle’s Categories in the Late Thirteenth Century, Leiden 2002, pp. 72-82. Nota: it has never been finally established that the author of this commentary is Simon of Faversham (information de Sten Ebbesen). Questiones super universalia Ms. Kassel, LB 2o Philos. f o 1-9. Cf. L.M. de Rijk, On the Genuine Text of Peter of Spain’s “Summulae logicales”, 2. Simon of Faversham (d. 1306) as a Commentator on the Tracts I-V, dans Vivarium 6 (1968) p. 72.

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Philosophie naturelle Questiones super libro Physicorum (deux séries de questions, avant 1290) Inc. (prol.) Sicut dicit Averroes supra primum Physicorum consideratio de formis … (qu. 1) Utrum ens mobile sit subiectum in ista scientia ... Expl. concordant omnes leges secundum quod dicit Commentator. Colophon (mss. Erfurt, Oxford): Expliciunt questiones disputate a magistro Simone de Faverisham super libro Physicorum reportate a Roberto de Clothale. Mss. Erfurt, Amplon. F. 348 f o 1-69; f o 69v-115v (“alie questiones” ); Oxford, Merton College 292 f o 185-239v (inc. mutilé); San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote) f o 2-24v (l. 1 qu. 2-IV qu.2), f o 48-60v (l. VI qu. 9-VIII qu. 6). Ed. partielle A. Zimmermann, Verzeichnis ungedruckter Kommentare zur Metaphysik und Physik des Aristoteles, Leiden/Köln 1971, pp. 32-33, 190-196 (liste des questions). Cf. C. Ottaviano, op. cit. sous Predic., pp. 261, 262; P.O. Lewry, The Commentaries of Simon of Faversham and the MS Merton College 288, dans BPhM 21 (1979) pp. 73-80; S. Donati, Per lo studio dei commenti alla “Fisica” del XIII secolo: Commenti di probabile origine inglese degli anni 1250-1270 ca., dans DSTFM 2 (1991) pp. 361441; 4 (1993) pp. 25-133; S. Donati, La discussione sull’unità del concetto di ente nella tradizione di commento della “Fisica”: commenti parigini degli anni 1270-1315, dans Die Logik des Transzendentalen. Festschrift für Jan A. Aertsen zum 65. Geburtstag, Berlin/ New York 2003 (MiscMed. 30), pp. 60-139; G. Pini, Scotus’ Earliest Commentary on the Categories, dans Vivarium 43 (2005) p. 73. Nota: le reportator Robertus de Clothale était maître ès arts vers 1290 (cf. Emden, Oxford, I, p. 446). Recollectiones super librum Meteororum Inc. De primis quidem. Postquam in libro Physicorum determinatum est de principiis omnis corporis mobilis … Colophon: Expliciunt (?) Recollectiones super librum Meteororum cum quibusdam notabilibus eiusdem a magistro Simone de Faversham compilate, cuius anima honorifice cum angelis in sinu Abrahe recipiatur et ab eisdem usque ad summitatem altissimorum montium deferatur quia circa illos diligenter studere non contempsit. Amen. Ms. Oxford, Bodl. L. Tanner 116 f o 68-82; cf. San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote): feuillets volants; (ms. perdu, cf. Lohr, op. cit., p. 144).

Simon de Faversham

In De generatione et corruptione (douteux) Ms. San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote) f o 226 r-v, 268-269v + un feuillet volant (fragm.). Questiones super librum De anima Inc. Sicut dicit Eustachius (Eustratius) super primum Ethicorum, philosophia dividitur in duas partes, scilicet speculativam et practicam. Et ratio huius est … (text.) Et queratur primo utrum de anima possit esse scientia. Arguitur quod non. De eo quod nullam habet speciem … Expl. cum ignorantia in particulari bene stat scientia in universali. Ideo etc. Mss. Cambrai, B.M. 486 f o 2r (fragm., I qu. 1); Kassel, LB 2o Phys. 11 f o 56-77 (quelques quest. supplémentaires); Leipzig, UB 1359 f o44-77vb; Oxford, Merton Coll. 292 f o 364-370v (III qu. 1-26); Paris, BnF lat. 16170 f o 53r (fragm., III qu. 2-4); Vaticano, Vat. lat. 10135, f o 87-118; Vat. lat. 2170 f o 63-114 (rédaction différente avec questions supplémentaires; inc. prol.: Notandum primo quod bene dicit quod scientia est de numero bonorum …); 1035 f o 87-118; cf. San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote): feuillets volants (quest. sur l. III, pas dans éd. Sharp). Ed. partielle D. Sharp, Simonis de Faversham (c. 1240-1306) Quaestiones super tertium De anima, dans AHDLMA 9 (1934) pp. 307-368 (d’après le ms. Merton College); J. Vennebusch, Ein anonymer Aristoteleskommentar des XIII. Jahrhunderts, Paderborn 1963 (I qu. 4); id., op. cit. infra (1965), pp. 34-36 (liste des questions); Wolf, op. cit. infra, pp. 186-194 (qu. 26-27). Cf. J. Vennebush, Die “Quaestiones in tres libros De anima” des Simon von Faversham, dans AGPh 47 (1965) pp. 20-39; F.A. Wolf, Die Intellektslehre des Simon von Faversham nach sein De animaKommentaren, diss. Bonn 1966; M. Wittmann, Vox atque sonus: Studien zur Rezeption der aristotelischen Schrift ‘De anima’ und ihre Bedeutung fur die Musiktheorie, Pfaffenweiler 1987, pp. 37-47. Questiones super Parva naturalia: Questiones super libro De memoria et reminiscentia Ms. San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote): feuillet volant. Questiones super librum De somno et vigilia Inc. (mutil.) Somnus et vigilia non sunt passiones … Colophon: Expliciunt (?) Questiones de somno et vigilia reportate per dominum Simonem de Faversham. Mss. Oxford, Merton Coll. 292 f o 389-393v; cf. San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote): feuillet volant.

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Simon de Faversham Cf. C. Ottaviano, op. cit. (sous Predic.), pp. 260, 262.

Questiones super libro De longitudine et brevitate vite Mss. Oxford, Merton Coll. 292 f o 396v-399; San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote) f o 336-337 (inc. mutilé). Questiones super libro De iuventute et senectute Inc. Quia Philosophus dicit hic in principio quod natura et substantia anime ... Expl. quia virtute calidum est. Mss. Oxford, Merton Coll. 292 f o 399-400; San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote) f o 337r-v (expl. mutilé). Questiones super libro De inspiratione et respiratione Inc. Consequenter queritur partem illam animalium ... Expl. aquam vel ignem non est purus sicut nec elementum. Colophon: Expliciunt questiones de iuventute et senectute, de inspiratione et respiratione disputate a D. Simone de Feveresham. Mss. Oxford, Merton Coll. 292 f o 400-401v. Nota: une édition des Parva naturalia a été annoncée par A. Lehtinen, dans Sic itur ad astra. Studien zur Geschichte der Mathematik und Naturwissenschaften. Festschrift … Paul Kunitzsch), éd. M. Folkerts et R. Lorch, Wiesbaden 2000, pp. 362-375). Questiones super librum De motu animalium Inc. De motu eo quod. Sicut dicit Philosophus in decimo (sic) Physicorum motus reperitur ... Mss. Oxford, Merton Coll. 292 f o 393v- 396v; cf. San Juan Puerto Rico, Casa del libro (sans cote) f o 332-333v. Cf. P. De Leemans, Medieval Commentaries on Aristotle’s “De motu animalium”, dans RThPhM 67 (2000) pp. 272-360 (332-334). Œuvres douteuses: Dictata in librum De intellectu et intelligibili Inc. Sicut a principio istius operis … Ms. Oxford, Merton Coll. 292 f o 350v-357v. Cf. C. Ottaviano, op. cit. sous Predic., pp. 260, 262. Dictata in librum De spiritu et anima Inc. Multa sunt alia que quidem … Ms. Oxford, Merton Coll. 292 f o 342v-350v. Cf. C. Ottaviano, op. cit. sous Predic., pp. 260, 262.

Simon de Faversham

Abbreviationes librorum naturalium Inc. (Phys.) Quoniam quidem intelligere. Capitulum primum in declaratione quod a communibus ... (De celo) De natura scientia … (De gener.) Capitulum primum in declarandis conditionibus generationis et corruptionis … (De anima) Bonorum honorabilium. Ratio talis: omnis scientia est honorabilior … (De sensu) Quoniam autem de anima. Capitulum primum in quo primo dicit intentionem ... ( De memoria) Memoria autem et ... (De somno) De somno autem. Capitulum primum est pars proemialis in qua premittit ... (De longit.) De eo quod est. In hoc capitulo primo dicit intentionem libri ... (De diff. spir. et an.) Capitulum primum in quo spiritu vitali et spirituali ... (De plantis) Vita in animalibus. Capitulum primum et (?) proponit sententiam opinantium plantas esse animalium quedam ... Expl. in fine vero amari. Mirabonalorum species sunt quinque bonarum. Mss. Oxford, Bodl. L. Digby 17 f o 166-178; Tanner 116 f o 87-111; New College 285 f o 13-27 (voir Lohr, op. cit., p. 146 pour les folios des diverses parties). Nota: ces Abbreviationes ont été attribuées à Simon de Faversham (voir Lohr, loc. cit.); la technique est très semblable à celle de la Summa abbreviata des Ethica de Robert Grosseteste (cf. Callus, op. cit. infra). Cf. D.A. Callus, Introduction of Aristotelian Learning to Oxford, dans Proceedings of the British Academy 29, 1943, pp. 275-278. Conclusiones libri Ethicorum Inc. Prima conclusio huius libri qui dicitur Ethicorum est quod omnis operatio humana est propter finem et duplex est finis ... Expl. que autem illius in semper animalibus bonum amantibus et deiformissimis. Ms. Oxford, Balliol College 108 f o 106-126v. Nota: d’après le catalogue de Bale, un autre ms. avec le même incipit se trouvait à Magdalen College; le ms. Merton College 292 contient parmi les œuvres de Simon de Faversham une liste de questions différente sur les Ethiques (f o 376r-v). Autres œuvres: peut-être un commentaire sur le De animalibus; peut-être des Questiones super libro De celo et mundo et le De generatione et corruptione, conservées dans le ms. Erfurt, Amplon. F. 348 f o 116-141v, f o 158v-174 (cf. Ottaviano, Le Quaest. Super l. Predicab., dans Memorie della Reale Accademia dei Lincei, 6a serie, 3-4, Roma 1930 p. 261, 262). Pseudo-Simon de Faversham Dictata in libros Metaphysicorum, voir Petrus de Alvernia (fasc. 7 pp. 105-107).

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T S

Thaddeus Pauli de Ramponibus de Parma, [début XIVe siècle]

Thaddée de Parme séjourna peut-être à Paris (selon une certaine tradition), mais il enseigna sûrement à l’Université de Bologne, de 1318 à 1321 environ, comme magister artium, philosophie et medicine, puis à Sienne de 1321 à 1325; il composa des œuvres de philosophie aussi bien que d’astronomie et fut l’un des averroïstes italiens les plus connus; ses œuvres étaient certainement connues à Paris. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 435; Chevalier, col. 4398; E. Niermann, dans LThK 10, 19652, col. 7; De Wulf, III, pp. 177-178, 182; Totok, II, 1973, p. 587; E. Garin, Storia della filosofia italiana, I, Torino 1966, pp. 175-178; Grabmann, MGL II, pp. 239-260; III, pp. 209-210; Maier, I, passim; II, saepius; III, pp. 103-104; Sarton, III, pp. 112, 298; Thorndike III, pp. 12-17, 649-650; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 151-152; id., Lat. Ar. Comm., V, p. 443; F. Filippini, L’Esodo degli studenti da Bologna nel 1321 e il Polifemo dantesco, dans Studi e memorie per la storia dell’Università di Bologna 6 (1921) pp. 107188; M. Grabmann, Studien über den Averroisten Taddeo da Parma (ca. 1320), dans id., Mittelalterliches Geistesleben, II, 1936, pp. 239-260; S. Vanni Rovighi, La Psicologia averroistica di Taddeo da Parma, dans RFNS 23 (1931) pp. 504-517; B. Nardi, Sigieri di Brabante nel pensiero del Rinascimento italiano, Roma 1945; C. Piana, Nuovo contributo allo studio delle correnti doctrinali nell’Università di Bologna nel secolo XIV, dans Antonianum 23 (1948) pp. 221-254; B. Nardi, L’Averroismo bolognese nel secolo XIII e Taddeo Alderotto, dans RCSF 4 (1949) pp. 11-22;

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Thaddeus de Parma C.J. Ermatinger, Averroism in Early Fourteenth-Century Bologna, dans MS 16 (1954) pp. 35-56; S. MacClintock, Perversity and Error: Studies on the ‘Averroist’ John of Jandun, Bloomington (Ind.) 1956; C.J. Ermatinger, Notes on Some Early Fourteenth-Century Scholastic Philosophers, dans Manuscripta 3 (1959) pp. 155-168; 4 (1960) pp. 29-38; A. Maier, Die italienischen Averroisten des Codex Vaticanus latinus 6768, dans Manuscripta 8 (1964) pp. 68-82; Z. Kuksewicz, Averroïsme bolonais au XIVe siècle: édition des textes, Wrocław 1965; C. Piana, Nuove ricerche su le Università di Bologna e di Parma, Quaracchi 1966; A. Thirry, A propos de certains commentaires médiévaux du “De anima” d’Aristote, dans BPhM 8-9 (1966-67) pp. 63-87; H. Riedlinger, Raimundi Lulli opera latina, V, Palma de Mallorca 1967, p. 42; A. Maier, Ausgehendes Mittelalter, I, Roma 1964, pp. 13, 22; II, Roma 1967, passim; G. Federici Vescovini, Biagio Pelacani e l’averroismo, dans Averroismo in Italia, Roma (Acad. dei Lincei) 1979, pp. 150-154; N.G. Siraisi, Taddeo Alderotti and His Pupils: Two Generations of Italian Medical Learning, Princeton 1981; R. Imbach, Averroistische Stellungnahmen zur Diskussion uber das Verhältnis von esse und essentia. Von Siger von Brabant zu Thaddäus von Parma, dans Studi sul XIV secolo in memoria di Anneliese Maier, éd. A. Maierù et al., Roma 1981, pp. 299-339; B.P. Copenhaver, Scholastic Philosophy and Renaissance Magic in the “De vita”of Marsilio Ficino, dans Renaissance Quarterly 37 (1984) pp. 523-554; A. Pattin, Pour l’histoire du sens agent, Leuven 1988, pp. 391-411; G.J. Etzkorn, Ockham Manuscripts Discovered since the Completion of the Critical Edition, dans Manuscripta 32 (1988) pp. 36-49; G. Federici Vescovini (éd.), Il ‘Lucidator dubitabilium astronomiae’ di Pietro d’Abano, Padova 19922; S. Caroti, La biblioteca di Romelio da Brescia “Magister artium et medicine”, dans Nuncius 5, 2 (1990), pp. 229-248; L. Demaitre, The Care and Extension of Old Age in Medieval Medicine, dans Aging and the Aged in Medieval Europe, ed. M.M. Sheehan, Toronto 1990, pp. 3-22; D.A. Iorio, The Aristotelians of Renaissance Italy: A Philosophical Exposition, Lewiston (NY) 1991, pp. 92-99; A. Alichniewicz, Le problème de l’influence des critiques de Guillaume Alnwick sur l’averroïsme à Bologne, dans MPP 31 (1992) pp. 39-41; R. Lambertini, La teoria delle ‘intentiones’ da Gentile da Cingoli a Matteo da

Thaddeus de Parma

Gubbio. Fonti e linee di tendenza, dans L’insegnamento della logica a Bologna nel XIV secolo, éd. D. Buzzetti et al., Bologna 1992, pp. 289-290; L. Guareschi, L’Ungheria e l’Umanesimo italiano. Due note su Taddeo Ugoleto, dans Bollettino del Museo Bodoniano di Parma 8 (1994) pp. 183-200; L. Spruit, Species intelligibilis. From Perception to Knowledge, I. Classical Roots and Medieval Discussion, Leiden 1994; P. Nardi, L’insegnamento superiore a Siena nei secoli XI-XIV. Tentativi e realizzazioni dalle origini alla fondazione dello Studio generale, Milano 1996; G. Kril, Aqua ardens. Vom Kurztraktat zum Beruf des Branntweinbrenners, dans Schriftkultur und Lebenspraxis im Mittelalter. Erfassen, Bewahren, Verändern, éd. H. Keller et al., München 1999, pp. 267-278; A. Ghisalberti, Fine ultimo e conoscenza intellettiva: una questione della scuola averroista bolognese del sec. XIV, dans DThom 103/27 (= Dalla prima alla seconda Scolastica. Paradigmi e percorsi storiografici), Bologna 2000, pp. 120142; V. Sorge, Profili dell‘averroismo bolognese: Metafisica e scienza in Taddeo da Parma, Napoli 2001; V. Sorge, L’ente e l’uno in una questione inedita di Taddeo da Parma, dans Le problème des transcendantaux du XIVe au XVIIe siècle, éd. G. Federici Vescovini, Paris 2002, pp. 23-34; V. Sorge, Necessità e possibilità in Taddeo da Parma, dans Ratio et Superstitio. Essays in Honor of G. Federici Vescovini, Louvain-La-Neuve 2003, pp. 155171 (aussi dans Corpo e anima, sensi interni e intelletto dal secolo XIII-XIV ai post-cartesiani e spinoziani, éd. G. Federici Vescovini, V. Sorge et C. Vinti, Turnhout 2005, pp. 211-226); V. Sorge, Sensi interni e sensi esterni in Taddeo da Parma, dans Intellect et imagination dans la philosophie médiévale, éd. M.Cândida Pacheco et José F. Meirinhos, Turnhout 2006, vol. III, pp. 1771-1782; G. Federici Vescovini, Medioevo magico. La magia tra religione e scienza (secoli XIII e XIV), Torino 2008, pp. 315-322, 427-433; G. Federici Vescovini, La psicologia della sensazione. Lo statuto ontologico delle forme sensibili in Matteo da Gubbio, dans Presenze filosofiche in Umbria, I. Dal Medioevo all’età moderna, éd. A. Pieretti, Udine 2010, pp. 53-55. Cf. G. Cecchini et G. Prunai, Chartularium studii Senensis, I (1240-1357), Siena 1942, no 266 [1325-26]. Œuvres: Scriptum super Theorica planetarum (1318) Inc. Est enim sapientia rerum que sunt suique immutabilem substantiam sortiuntur ... Colophon (ms. Firenze, Laur.) Explicit Expositio theorice planetarum edita ab

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Thaddeus de Parma inclito magistro Thadeo de Parma et completa in 1318 anno Domini die 12 iulii ad consequentem utilitatem scolarium Bononie studentium in scientia medicine. Mss. notamment Firenze, B. Laur. Ashburnham 205 (131) f o 1-24v; Parma, B. Palat., Fondo parm., lat. 3572; et voir G. Federici Vescovini, op. cit. infra (sous éd.), pp. 141-142 Ed. partielle G. Federici Vescovini, La classification des mathématiques d’après le Prologue de l’‘Expositio super Theorica planetarum’ de l’averroïste Thaddée de Parme (Bologna, 1318), dans Manuels, programmes de cours et techniques d’enseignement dans les universités médiévales, éd. J. Hamesse, Louvain-la-Neuve 1994, pp. 137-182. Cf. Thorndike, History, III, 1934, pp. 649-650; Grabmann, II, p. 246; O. Pedersen, The Theorica Planetarum Literature of the Middle Ages, dans CM 23 (1962) pp. 227-228; O. Pedersen, The Theorica planetarum and its Progeny, dans Filosofia, scienza e astrologia nel Trecento europeo. Biagio Pelacani Parmense, éd. G. Federici Vescovini et F. Barocelli, Padova 1992, pp. 63-67; G. Federici Vescovini, Il ‘Lucidator dubitabilium astronomiae’ di Pietro d’Abano, Padova 19922, p. 81 n. 32; G. Federici Vescovini, op. cit. (sous éd.), pp. 137-182; G. Federici Vescovini, Autour de la Theorica planetarum Gerardi, dans Du copiste au collectionneur. Mélanges d’histoire des textes et des bibliothèques en l’honneur d’André Vernet, éd. D. Nebbiai Dalla Guarda et al., Turnhout 1998, pp. 169-174; G. Federici Vescovini, L’exorde de l’Arithmetica de Boèce et le commentaire de l’averroïste Thaddée de Parme (1318), dans Boèce ou la chaîne des savoirs, éd. A. Galonnier, Louvain-la-Neuve 2003, pp. 697-711; G. Federici Vescovini, Pietro d’Abano e Taddeo da Parma sull’immaginazione, dans Intellect et imagination dans la philosophie médiévale, éd. M. Cândida Pacheco et J.F. Meirinhos, Turnhout 2006, vol. III, pp. 1783-1795. Nota: une version différente, d’authenticité douteuse se trouve dans les mss. Erfurt, B. Amplon. F 380 f o 1-28; London, Univ. College 16 f o 73-100; Milano, B. Ambros. I. 90 sup. f o 161-194v; New York, Columbia X. 510. H. 74 f o 46-111; le ms. Firenze, Laur. Plut. XXIX, 7 f o 107-154 contient un commentaire anonyme sur le commentaire de Thaddeus.

Questiones super librum Metaphysicorum (questions sur les livres V et VI) Inc.(l. V) Queritur utrum unum aliquid addat supra ens scilicet reale … Consequenter queritur, quia isto quarto Philosophus dicit quod ad mathematicum spectat investigare primum principium complexum ..., ideo queratur utrum primum principium sit illud: Non contingit idem simul esse vel non esse ... Consequenter queritur utrum predicata, id est predicamenta sint decem sive plura sive pauciora ...

Thaddeus de Parma Consequenter queritur circa capitulum de qualitate utrum quantitas secundum se et per se sit divisibilis ... Consequenter queritur circa capitulum de causa utrum finis habeat rationem causalitatis ... Consequenter queritur utrum in relatione sit dare unum primum genus … Per quam causam contingit magis scire ... (l. VI) Utrum omnia eveniant de necessitate ... Ms. Vaticano, Vat. lat. 6768 f o 186r-193r. Ed. partielle F. Cheneval, “Utrum omnia eveniant de necessitate”: Textedition und Studie der gleichnamigen Questio von Thaddeus von Parma (Cod. Vat. Lat. 6768), dans FZPhTh 35 (1988) pp. 175-199. Cf. A. Maier, Die italienischen Averroisten des Codex Vaticanus latinus 6768, dans Manuscripta 8 (1964) p. 75 et n. 28; Cheneval, op. cit. (sous éd.); O. Weijers, La ‘disputatio’ dans les Facultés des arts au moyen âge, Turnhout 2002, pp. 26-229. Nota: il ne s’agit pas d’un commentaire, mais de questions isolées (sans doute extraites d’un commentaire), faisant partie du grand recueil de questions philosophiques du ms. Vat. lat. 6768.

Questiones disputate 4 (extraites d’un commentaire perdu?) Inc. 1. Utrum esse et essentia sint idem realiter vel differant ... (f o 181ra-183vb) Colophon: Explicit questio determinata per magistrum thadeum de parma in senarum civitate. 2. Queritur per quam causam contingat magis scire ... (f o 206ra-207ra) 3. Utrum genus per se predicetur de differentia ... (f o 230v-233) 4. Utrum omnia eveniant de necessitate ... (f o 261ra-262va) Ms. Vaticano, Vat. lat. 6768 f o 181-183v; 206-207; 230v-233; 261-262v (= qu. 10, 24, 41, 48 du recueil). Ed. partielle F. Cheneval, Utrum omnia eveniant de necessitate. Textedition und Studie der gleichnamigen Quaestio von Thaddeus von Parma (Cod. Vat. Lat. 6768), dans FZPhTh 35 (1988) pp. 175-199. Cf. Ch.J. Ermatinger, Averroism in Early Fourteenth-Century Bologna, dans MS 16 (1954) pp. 37-38; A. Maier, Die italienischen Averroisten des Codex Vaticanus latinus 6768, dans Manuscripta 8 (1964) pp. 75, 77, 79, 81; Cheneval, op. cit. (sous éd.); R. Imbach, Averroistische Stellungnahmen zur Diskussion über das Verhältnis von esse und essentia von Siger von Brabant zu Thaddeus von Parma, dans Studi sul XIV secolo in memoria di Anneliese Maier, éd. A. Maierù et al., Roma 1981, pp. 327-337;

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Thaddeus de Parma V. Sorge, op. cit. (2001), p. 42; V. Sorge, Necessità e possibilità in Taddeo da Parma, dans Parva naturalia: saperi medievali, natura e vita, éd. C. Crisciani, R. Lambertini, R. Martorelli Vico, Pisa/ Roma 2004, pp. 247-260.

Questiones De anima Inc. Circa librum De anima primo queritur utrum anima sit subiectum scientie libri de anima. Et arguitur ... Expl. hoc autem est intellectus agens, quare necessarium est summe intellectus agens. Ms. Firenze, BNC, Conv. Soppr. I.III.6 f o 58-82v. Ed. partielle (l. III) S. Vanni Rovighi, Le “Quaestiones de anima” di Taddeo da Parma: testo ed introduzione, Milano 1951 (cf. C. Piana, compte rendu dans AFH 45 (1952) 217-218); Kuksewicz, op. cit. infra (1984); A. Pattin, Pour l’histoire du sens agent. La controverse entre Barthélemy de Bruges et Jean de Jandun, ses antécédents et son évolution: études et textes inédits, Leuven 1988, pp. 395-411 (Utrum sit possibile dare ... sensum agentem). Cf. Grabmann, II, pp. 242, 249-257; Z. Kuksewicz, Jacobi de Placentia Lectura cum quaestionibus super tertium De anima, Wrocław 1967, pp. 22-24; Z. Kuksewicz, De Siger de Brabant à Jacques de Plaisance: la théorie de l’intellect chez les averroïsles latins des XIIIe et XIVe siècles, Wrocław 1968, pp. 319-342; C.J. Ermatinger, Jean de Jandun, Maino de’ Maineri and Taddeo da Parma on “intellectus agens”, dans Manuscripta 27 (1983) pp. 7-8; Z. Kuksewicz, Un texte intermédiaire entre Taddeo de Parme et Jean de Jandun? Taddeo de Parme - Jean de Jandun - L’anonyme de Leipzig, dans MPP 27 (1984) pp. 25-63; M.C. Vitali, Taddeo de Parme et les deux rédactions des “Questiones de anima” de Jean de Jandun, dans MPP 28 (1986) pp. 3-13; A. Pattin, Pour l’histoire du sens agent, op. cit. (sous éd.), pp. 391-411; A. Ghisalberti, Fine ultimo e conoscenza intellettiva: una questione della scuola averroista bolognese del sec. XIV, op. cit., pp. 122-123; V. Sorge, Taddeo da Parma e la dottrina del senso agente, op. cit. (2003), pp. 211226. Questio disputata utrum in anima sensitiva sit aliquis sensus agens Inc. Queritur utrum preter speciem rei sensibilis in sensu receptam … Mss. Firenze, BNC I.III.6 f o 146-160v; Vaticano, Vat. lat. 6768 f o 218-221v (qu. 31 du recueil). Cf. Ch.J. Ermatinger, Averroism in Early Fourteenth-Century Bologna, dans MS 16 (1954) p. 36;

Thaddeus de Parma A. Maier, Die italienischen Averroisten des Codex Vaticanus latinus 6768, dans Manuscripta 8 (1964) p. 78 (qui attribue la question à Jean de Jandun).

Questio disputata utrum dimensiones interminate precedant formam substantialem in materia et utrum corrumpantur supposito quod procedant Inc. Queritur quia Commentator in substantia orbis ponit quod dimensiones ... Ms. Firenze, BNC I.III.6 f o 115v-117. Cf. Grabmann, II, p. 243; V. Sorge, op. cit. (2001), p. 41. Questio de augmento sive De possibilitate et modo augmenti Inc. Secundum quod dicit Aristoteles in primo Metaphysice veteris inest autem veritatem ... Ms. Vaticano, Vat. lat. 4454 f o 135v-139. Cf. Grabmann, II, p. 245; R. Martorelli Vico, Una questione anonima di ambiente francescano sulla intensione e remissione delle forme sostanziali¸ dans Picenum Seraphicum 21 (2002) pp. 193-221. Questio disputata de elementis Inc. Questio disputanda proponebatur utrum elementa sub formis propriis maneant in mixto ... Mss. Firenze, BNC I.III.6 f o 140-145; Paris, BnF lat. 15805 f o 26v-31. Cf. Grabmann, II, p. 245; R. Hissette, Note complémentaire sur Gentile da Cingoli, dans RTAM 47 (1980) pp. 281-282; G.J. Etzkorn, The Codex Paris Nat. lat. 15805, dans AFH 80 (1986) p. 323; V. Sorge, op. cit. (2001), p. 41. Questio de causa Inc. Queritur per quam causam contingit … Ms. Vaticano, Vat. lat. 6768 f o 206-207. Autres œuvres: inconnues.

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Themo Judei de Monasterio

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Themo Judei de Monasterio, [vers 1350]

Originaire de Münster in Westfalen, il étudia à Paris où il devint maître ès arts en 1349, sous Dominicus de Clavasio; en 1350 il fut rector scholarum au Schottenkloster, Erfurt, mais de retour à Paris, il fut procureur de la nation anglaise en 1353, 1355, 1356, et trésorier de cette nation de 1357 à 1360; envoyé par sa nation à Avignon en 1359 et 1360; physicien et astronome qui joua un rôle important, avec Nicole Oresme, dans la confrontation entre les écoles de Paris et d’Oxford. Bibliographie: Chevalier, col. 4456; Überweg-Geyer, pp. 596, 602, 784; Sarton, III, pp. 1539-1540; Duhem, VIII, pp. 435-443, 500; IX-X, passim; Thorndike, III, pp. 587-588; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 152-153; id., Lat. Ar. Comm., V, pp. 443-444; P. Duhem, Etudes sur Léonard de Vinci, I-III, Paris 1906-1913, passim; A. Birkenmajer, Studia nad Witelonem, dans Archiwum komisji do badania historii filozofii w Polsce 2, 1 (1921) pp. 1-149; A. Birkenmajer, dans PhJ 35 (1922) pp. 87-88 (compte rendu de G. Heidingsfelder, Albert von Sachsen, Münster 1921); A.G. Crombie, Robert Grosseteste and the Origins of Experimental Science 11001700, Oxford 1952, pp. 261-268, 270-272; M. Clagett, The Science of Mechanics in the Middle Ages, Madison 1959, p. 653; P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, Paris 1966, I, pp. 228, 327, 333; J. Pinborg, Die Entwicklung der Sprachtheorie im Mittelalter, Münster i. W. 1967 (Beiträge 42, 2), pp. 146-147, 151; H. Hugonnard-Roche, L’œuvre astronomique de Thémon Juif, maître parisien du XIVe siècle, dans (Ecole des Chartes), Positions des thèses, Paris 1968, pp. 93-99; H. Hugonnard-Roche, L’œuvre astronomique de Thémon Juif, maître parisien du XIVe siècle, Genève/Paris 1973; E. Grant, A Source Book in Medieval Science, Cambridge (Mass.) 1974, p. 207; J. Pinborg, The 14th-Century Schools of Erfurt. Repertorium Erfordiense, dans CIMAGL 41 (1982) pp. 180-181; E. Grant, Celestial Orbs in the Latin Middle Ages, dans Isis 78 (1987) pp. 153-173; E. Grant, Medieval and Renaissance Scholastic Conceptions of the Influence of the Celestial Region on the Terrestrial, dans MRS 17 (1987) pp. 7-12; S. Lorenz, Studium generale erfordense. Zum Erfurter Schulleben im 13. und 14. Jahrhundert, Stuttgart 1989; E. Grant, Planets, Stars and Orbs. The Medieval Cosmos, 1200-1687, Cambridge 1994;

Themo Judei de Monasterio J.M.M.H. Thijssen, The Buridan School Reassessed. John Buridan and Albert of Saxony, dans Vivarium 42, 1 (2004) pp. 18-42. Cf. CUP Auct. I, passim. Œuvres: Commentarius et questiones in Johannis de Sacrobosco Spheram (paraphrase et 25 questions indépendantes du commentaire) Inc. (comm.) Tractatum de sphera quattuor capitulis distinguimus. Iste est tractatus determinans de toto universo ... (quest.) Circa Tractatum de sphera primo queritur utrum scientia huius tractatus sit de toto universo tanquam de subiecto ... Expl. (comm.) per Dei voluntatem et miraculum Dei qui patiebatur in cruce propter amorem nostrum et sic est finis. Amen. (quest.) nam ille qui solem et omnia condidit actionem scilicet illuminationem per tempus sine alicuius interpositione non diaphanum suspendere potuit. Et sic dictum de questione. Amen. Colophon: Expliciunt expositiones super Tractatum de spera secundum magistrum Themonem nationis Anglice. Ad honorem excelsi Dei. Amen. / Expliciunt questiones super Tractatum de spera reportate a magistro Themone natione Anglice … Ms. Sevilla, B. Colomb. 82-1-18 f o 1-20v (commentaire), 21-57 (questions). Ed. partielle des questions H. Hugonnard-Roche, L’œuvre astronomique de Thémon Juif, maître parisien du XIVe siècle, Genève/Paris 1973, pp. 103-104, 108109, 126-127. Cf. H. Hugonnard-Roche, op. cit. (sous éd.), pp. 57-147.

Questiones super librum Meteororum Inc. Circa librum Meteororum possunt moveri alique questiones et primo circa primum librum: utrum de impressionibus meteorologicis sit scientia ... Expl. unicuique nature generabili et corruptibili. Mss. Padova, Seminario vescovile 24 (nn 3x) no 1; Vaticano, Vat. lat. 2177 fo 1-92v. Ed. partielle H. Hugonnard-Roche, op. cit., pp. 39-53; éd. anciennes Paris 1516, 1518, etc. (voir Lohr, op. cit., p. 153). Cf. C.B. Boyer, The Theory of the Rainbow. Medieval Triumph and Failure, dans Isis 49 (1958) pp. 388-390; C.B. Boyer, The Rainbow, New York 1959, pp. 131-139; H. Hugonnard-Roche, op. cit., pp. 39-53. Nota: sa théorie sur l’arc-en-ciel a été inspirée de Theodericus de Freiberg, cf. A. Maier, Codices Vaticani Latini 2118-2192, Roma 1961, pp. 173-174.

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Themo Judei de Monasterio

Determinatio apud Scotos (Sophisma) Inc. Incipit determinatio magistri Themonis apud Schotos. Ad honorem sancte Marie virginis causa exercitii et honorem studii apud Scotos probabiliter deferendo determinatum est hoc sophisma: dc est aliquantum quod rarefiet per tempus datum et nulla pars eiusdem corrumpitur nec desinit esse in aliqua parte temporis eiusdem nec in alico instanti nec statim post tempus datum in quo rarefiet nec ante, et tamen in fine temporis dc non est. Probatur sophisma … Ms. Erfurt, B. Amplon. F.313 f o 159-165v. Ed. partielle H. Hugonnard-Roche, op. cit., p. 23. Cf. H. Hugonnard-Roche, op. cit., p. 23. Questio disputata in Erfordia apud Scotos de motu lune Inc. Anno gratie 1350 disputata erat questio Erfordie apud Scotos per magistrum Themonem cuius tytulus erat talis: utrum necessarium sit supposita veritate theoricarum lunam vel aliquem planetarum inequalibus gradibus vel uniformiter difformiter vel difformiter difformiter moveri ... Mss. Erfurt, B. Amplon. F.313 f o 121-142v; F.380 f o 42-48 (incomplet); Wien, ÖNB 5337 f o 179v-184v (incomplet). Ed. H. Hugonnard-Roche, op. cit., pp. 251-411. Cf. Thorndike, History, III, pp. 587-588; L. Thorndike, Oresme and Fourteenth-Century Commentaries on the Meteorologica, dans Isis 45 (1954) p. 145 n. 5; H. Hugonnard-Roche, op. cit., pp. 23, 249-250. Autres œuvres: des Questiones in librum de ponderibus Euclidis, perdues, et une questio sur le livre XII des Métaphysiques, également perdue (cf. Hugonnard-Roche, op. cit., p. 23).

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Theodoricus Erfordiensis, voir Theodericus de Magdeburg

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Theodoricus de Freiberg, [† après 1310]

Sans doute originaire de Freiberg en Saxe, O.P., Dietrich étudia à Paris et devint maître ès arts, puis maître en théologie en 1296; en 1293, il devint provincial d’Allemagne des Dominicains, puis général de l’ordre dominicain (1293-1296) et vicaire provincial en 1310; auteur de nombreux traités d’histoire naturelle, de philosophie et de théologie, aristotélicien convaincu, il s’opposa noatmment à la métaphysique de Thomas d’Aquin et il eut une grande influence sur la mystique allemande; dans son traité De iride il donna une explication exacte de l’arc-en-ciel.

Theodoricus de Freiberg Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 437; Rép. théol., no 45, pp. 162-165; De Wulf, II, pp. 314-319, 329; Überweg-Geyer, pp. 552, 554-560, 778; Kaeppeli, IV, pp. 308-317; Lohr, Helv., pp. 62-63; L. Sturlese, dans Verfasserslexikon 2, 1979, pp. 127-137; M. Führer, Dietrich of Freiberg, dans The Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2005; M. de Wulf, Un scolastique inconnu de la fin du XIIIe siècle, dans RNS (1906) pp. 434-441; E. Krebs, Meister Dietrich (Theodoricus Teutonicus de Vriberg): sein Leben, seine Werke, seine Wissenschaft, Münster 1906 (Beiträge V, 5-6); C. Gauthier, Un psychologue de la fin du XIIIe siècle: Thierry de Fribourg, dans Revue augustinienne (1909) pp. 657-673; (1910) pp. 178-206, 541-566; A. Dyroff, Über Heinrich und Dietrich von Freiberg, dans PhJ (1915) pp. 55-63; A. Birkenmajer, Drei neue Handschriften der Werke Meister Dietrichs, dans Vermischte Untersuchungen zur Geschichte der mittelalterlichen Philosophie, Münster 1922 (Beiträge XX, 5) pp. 70-90; W.A. Wallace, The Scientific Methodology of Theodoric of Freiberg. A Case Study of the Relationship between Science and Philosophy, Fribourg 1959 (Studia Friburgensia 26); P. Mazzarella, Metafisica e gnoseologia nel pensiero di Teodorico di Friberg, Napoli 1967; K. Flasch, Kennt die mittelalterliche Philosophie die konstitutive Funktion des menschlichen Denkens? Eine Untersuchung zu Dietrich von Freiberg, dans Kant-Studien 63 (1972) pp. 182-206; B. Mojsisch, Die Theorie des Intellekts bei Dietrich von Freiberg, Hamburg 1977 (Beihefte zu Dietrich von Freiberg, Opera omnia 1); L. Sturlese, Alle origini della mistica speculativa tedesca. Antichi testi su Teodorico di Freiberg, dans Medioevo 3 (1977) pp. 21-87; K. Flasch, Zum Ursprung der neuzeitlichen Philosophie im späten Mittelalter. Neue Texte und Perspektiven, dans PhJ 85 (1978) pp. 1-18; M.R. Pagnoni Sturlese, La “Questio utrum in Deo sit aliqua vis cognitiva inferior intellectu” di Teodorico di Freiberg, dans Xenia medii aevi historiam illustrantia, oblata Thomae Kaeppeli O.P., Roma 1978, pp. 101-174; L. Sturlese, Eckhart, Teodorico e Picardi nella “Summa philosophiae” di Nicolas di Strasburgo. Documenti per una storia della filosofia medievale tedesca, dans GCFI 61 (1982) pp. 183-206; A. de Libera, Introduction à la mystique rhénane d’Albert le Grand à Maître Eckhart, Paris 1984;

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Theodoricus de Freiberg

Von Meister Dietrich zu Meister Eckhart, éd. K. Flasch, Hamburg 1984 (Corpus Philosophorum Teutonicorum Medii Aevi, Beiheft 2); B. Mojsisch, “Causa essentialis” bei Dietrich von Freiberg und Meister Eckhart, dans Von Meister Dietrich zu Meister Eckhart, éd. K. Flasch, Hamburg 1984 (Corpus Philosophorum Teutonicorum Medii Aevi, Beiheft 2), pp. 106-114; B. Mojsisch, Sein als Bewust-Sein. Die Bedeutung des “ens conceptionale” bei Dietrich von Freiberg, ibid., pp. 95-105; A. de Libera, La problématique des “intentiones primae et secundae“ chez Dietrich de Freiberg, ibid., pp. 68-94; L. Sturlese, Idea di un “Corpus philosophorum Teutonicorum Medii Aevi”, dans SM 25 (1984) pp. 459-465; L. Sturlese, Dokumente und Forschungen zu Leben und Werk Dietrichs von Freiberg, Hamburg 1984 (Corpus Philosophorum Theutonicorum Medii Aevi, Beiheft 3); K. Flasch, Von Dietrich zu Albert, dans FZPhTh 32 (1985) pp. 7-26; T. Suárez-Nani, Noterelle sulle fonti albertine del “De tempore” di Nicola di Strasburgo, FZPhTh 32 (1985) pp. 235-247; L. Sturlese, Note su Bertoldo di Moosburg O.P., scienziato e filosofo, dans FZPhTh 32 (1985) pp. 249-259; K. Flasch, “Procedere ut imago”. Das Hervorheben des Intellekts aus seinem göttlichen Grund bei Meister Dietrich, Meister Eckhart und Berthold von Regensburg, dans Abendländische Mystik im Mittelalter, éd. K. Ruth, Stuttgart 1986, pp. 125-134; B. Mojsisch, “Dynamik der Vernunft” bei Dietrich von Freiberg und Meister Eckhart, ibid., pp. 135-144; R. Imbach, Metaphysik, Theologie und Politik. Zur Diskussion zwischen Nikolaus von Strasburg und Dietrich von Freiberg über die Abtrennbarkeit der Akzidentien, dans Theologie und Philosophie 61 (1986) pp. 359-395; A. Maurer, The “De Quiditatibus Entium” of Dietrich of Freiburg and its Criticism of Thomistic Metaphysics, dans MS 18 (1956) pp. 173-203 (repris dans Being and Knowing: Studies in Thomas Aquinas and Later Medieval Philosophers, Toronto 1990, pp. 177-199); R. Imbach, Prétendue primauté de l’être sur le connaître. Perspectives cavalières sur Thomas d’Aquin et l’école dominicaine allemande, dans Lectionum varietates. Hommage à Paul Vignaux (1904-1987), éd. J. Jolivet et al., Paris 1991, pp. 121-132; A. de Libera, Ex uno non fit nisi unum. La lettre sur le Principe de l’univers et les condemnations parisiennes de 1277, dans Historia philosophiae medii aevi (Mélanges K. Flasch), éd. O. Pluta, Amsterdam/Philadelphia 1991, I, pp. 543560; F.-X. Putallaz, La connaissance de soi au XIIIe siècle de Matthieu d’Aquasparta à

Theodoricus de Freiberg

Thierry de Freiberg, Paris 1991, passim; B. Mojsisch, Averroistische Elemente in der Intellekttheorie Dietrichs von Freiberg, dans Averroismus im Mittelalter und in der Renaissance, éd. F. Niewöhner et L. Sturlese, Zürich 1994, pp. 180-186; A. de Libera, La mystique rhénane d’Albert le Grand à Maître Eckhart, Paris 1994, pp. 163-229; D. Jacquart, L’observation dans les sciences de la nature au Moyen Age: limites et possibilités, dans Micrologus 4 (1996) pp. 55-75; K. Ruh, Geschichte der abendländischen Mystik, t. III, München 1996, pp. 184212; L. Sturlese, Il progetto filosofico di Dietrich di Freiberg, dans Storia della filosofia tedesca nel Medioevo. Il secolo XIII, Firenze 1996, pp. 181-275; J. Halfwassen, Gibt es eine Philosophie der Subjektivität im Mittelalter? Zur Theorie des Intellekts bei Meister Eckhart und Dietrich von Freiberg, dans ThPh 72 (1997) pp. 337-359; R. Imbach, L’antithomisme de Thierry de Freiberg, dans Saint Thomas au XIVe siècle = RThom 97 (1997) pp. 245-258; K.H. Kandler, Die intellektuale Anschauung bei Dietrich von Freiberg und Nikolaus von Kues, dans Kerygma und Dogma 43 (1997) pp. 2-19; K. Flasch, “Converti ut imago” - Rückkehr als Bild. Eine Studie zur Theorie des Intellekts bei Dietrich von Freiberg und Meister Eckhart, dans Albert le Grand et sa réception au moyen Age. Hommage à Zénon Kaluza, éd. F. Cheneval, R. Imbach, T. Ricklin, Freiburg 1998, pp. 130-150; T. Suarez-Nani, Remarques sur l’identité de l’intellect et de l’altérité de l’individu chez Thierry de Freiberg, dans Albert le Grand et sa réception au moyen Age, ibid., pp. 96-115; C. Trottmann, La théologie des théologiens et celle des philosophes selon Albert le Grand, Siger de Brabant, Thierry de Freiberg et Ulrich de Strasbourg, dans RThom 95 (1998) pp. 531-561; J.A. Aertsen, Die Transzendentalienlehre bei Dietrich von Freiberg, dans Dietrich von Freiberg. Neue Perspektive seiner Philosophie, Theologie und Naturwissenschaft, éd. K.-H. Kandler, B. Mojsisch, F.-B. Stammerkötter, Amsterdam/ Philadelphia 1999 (Bochumer Studien zur Philosophie 28), pp. 23-47; M.L. Führer, The Agent Intellect in the Writings of Meister Dietrich of Freiberg and its Influence on the Cologne School, ibid., pp. 69-88; W. Goris, Dietrich von Freiberg und Meister Eckhart über das Gute, ibid., pp. 169-188; K-H. Kandler, Theologische Implikationen der Philosophie Dietrichs von Freiberg, ibid., pp. 121-134; N. Largier, Negativität, Möglichkeit und Freiheit. Zur Differenz zwischen der Philosophie Dietrichs von Freiberg und Eckharts von Hochheim, ibid., pp. 149-168;

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Theodoricus de Freiberg B. Mojsisch, Aristoteles’ Kritik an Platons Theorie der Ideen und die Dietrich von Freiberg berücksichtigende Kritik dieser Kritik seitens Bertholds von Moosburg, ibid., pp. 267-281; L. Sturlese, Von der Würde des unwürdigen Menschen. Theologische und philosophische Anthropologie im Spätmittelalter, dans Mittelalterliche Menschenbilder, éd. M. Neumeyer, Regensburg 2000, pp. 21-34; K.-H. Kandler, Erkenntnis und Glaube. Zur theologischen Relevanz des Begriffs “intellectus agens” bei Dietrich von Freiberg, dans Kerygma und Dogma 46/3 (2000) pp. 196-204; B. Mojsisch, Dietrich von Freiberg. Ein origineller Rezipient der “Mens” - und “Cogitatio” – Theorie Augustins¸ dans Gott und sein Bild. Augustins “De Trinitate” im Spiegel gegenwärtiger Handschriften aus der Sammlung Hüpsch im Hessischen Landesmuseum Darmstadt, éd. P. Märker, Darmstadt 2001, pp. 241-248; P. Magnard, Nature et esprit, figures en miroir, dans RSPhTh 85 (2001) pp. 119-131; A.Olmi, Conoscenza intellettiva ed esperienza mistica in Tommaso d’Aquino e Teodorico di Freiberg, dans DThom 29 (2001) pp. 151-167; T. Iremadze, Konzeptionen des Denkens im Neuplatonismus. Zur Rezeption der Proklischen Philosophie im deutschen und georgischen Mittelalter. Dietrich von Freiberg, Berthold von Moosburg, Joane Petrizi, Amsterdam/Philadelphia 2003; N. Bray, Meister Eckhart e Dietrich di Freiberg nell’Opus Ior di Giordano di Quedlinburg, dans GCFI 24 (2004) pp. 37-52; M. Roesner, Contenu, individu, esprit. La conception du temps chez le jeune Heidegger face à la théorie du temps de Dietrich de Freiberg, dans Archives de Philosophie de Droit 67 (2004) pp. 465-491; M.J.F.M. Hoenen, Scholastik und Seelsorge in den Predigten der Sammlung Paradisus anime intelligentis. Ein Beitrag zur Wissensvermittlung im Mittelalter, dans RTPhM 73/1 (2006) pp. 69-98; K.-H. Kandler, Dietrich von Freiberg und die arabische Philosophie, dans NZSTh 48 (2006) pp. 99-108; L. Sturlese, Dietrich di Freiberg lettore di Eckhart?, dans GCFI 85 (2006) pp. 437-457; B. Mojsisch, L’essere come essere-cosciente. Il significato dell’“ens conceptionale” in Teodorico di Freiberg, dans BPhJ 10 (2006) pp. 211-221; K. Flasch, Dietrich von Freiberg: Philosophie, Theologie, Naturforschung um 1300, Frankfurt 2007; L. Sturlese, Homo divinus: philosophische Projekte in Deutschland zwischen Meister Eckhart und Heinrich Seuse, Stuttgart 2007; A. Beccarisi, Dietrich in den Niederlanden. Ein neues Dokument in nieder-

Theodoricus de Freiberg

rheinischer Mundart, dans Per perscrutationem philosophicam. Neue Perspektiven der mittelalterlichen Forschung, Loris Sturlese zum 60. Geburtstag gewidmet, éd. A. Beccarisi et al., Hamburg 2008, pp. 292-314; K. Flasch, Dietrich von Freiberg und Siger von Brabant. Eine Studie zur “Schule” Alberts des Grossen, ibid., pp. 127-141; B. Mojsisch, Die Theorie des Bewusstseins (“ens conceptionale”) bei Dietrich von Freiberg. Aristoteles-Rezeption und Aristoteles-Transformation im 13. Jahrhundert, ibid., pp. 142-155; K. König-Pralong, Dietrich de Freiberg: métaphysicien allemand antithomiste, dans Revue Thomiste 108/1 (2008) pp. 57-79; A. Beccarisi, Dietrich in the Netherlands. A New Document in the Lower Rhenish Vernacular, dans Recherches sur Dietrich de Freiberg, éd. J. Biard, D. Calma et R. Imbach, Turnhout 2009 (Studia Artistarum 19), pp. 221-237; D. Calma, La connaissance réflexive de l’intellect agent. Le “premier averroïsme” et Dietrich de Freiberg, ibid., pp. 63-105; A. de Libera, D’Averroès en Augustin. Intellect et cogitative selon Dietrich de Freiberg, ibid., pp. 15-62; P. Porro, “Res praedicamenti” e “ratio praedicamenti”. Una nota su Teodorico di Freiberg e Enrico di Gand, ibid., pp. 131-143; T. Suarez-Nani, Les êtres et leurs lieux: le fondement de la localisation selon Dietrich de Freiberg, ibid., pp. 145-163. D. Calma, Le poids de la citation. Etude sur les sources arabes et grecques dans l’œuvre de Dietrich de Freiberg, Fribourg 2010; A. Colli, Tracce agostiniane nell’opera di Teodorico di Freiberg, Genova 2010; H. Anzulewicz, Hervorgang – Verwicklung – Rückkehr. Eine neoplatonische Struktur im Denken des Alberts des Grösse und Dietrichs von Freiberg, dans Dietrich von Freiberg im Kontext seiner Zeitgenossen (sous presse). Sur la “Perspectiva” (voir De iride, De luce, De coloribus): G. Federici Vescovini, La nozione di oggetto secondo la ‘Perspectiva’ di Teodorico di Freiberg, dans Oggetto e spazio. Fenomenologia dell’oggetto, forma e cosa dai secoli XIII-XIV ai post-cartesiani, éd. G. Federici Vescovini, O. Rignani, Firenze 2008, pp. 81-89; M. Husson, Les figures dans les textes optiques de Dietrich de Freiberg, dans Recherches sur Dietrich de Freiberg, éd. J. Biard, D. Calma et R. Imbach, Turnhout 2009 (Studia Artistarum 19), pp. 239-267. Cf. CUP II, no 682; 690 n. [1310]. Editions: les Opera omnia ont été édités en quatre volumes: Opera omnia / Dietrich von Freiberg; veröffentlicht unter Leitung von Kurt

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Theodoricus de Freiberg Flasch, Hamburg 1977-1985; vol. I. Schriften zur Intellekttheorie, éd. B. Mojsisch, 1977; vol. II. Schriften zur Metaphysik und Theologie, éd. R. Imbach, M.R. Pagnoni Sturlese, H. Steffan, L. Sturlese, 1980; vol. III. Schriften zur Naturphilosophie und Metaphysik, éd. J.-D. Cavigioli, R. Imbach, B. Mojsisch, M.R. PagnoniSturlese, R. Rehn, L. Sturlese, 1983; vol. IV. Schriften zu Naturwissenschaft. Briefe, éd. R. Rehn, M.R. Pagnoni Sturlese, L. Sturlese, W.A. Wallace 1985. Voir aussi: Œuvres choisies / Dietrich de Freiberg; sous la direction de Ruedi Imbach et Alain de Libera, Paris 2008- . 1, Substances, quidités et accidents / sous la direction de Ruedi Imbach et Alain de Libera, Paris 2008 (textes latins traduits et annotés par Catherine König-Pralong; avec la collaboration de Ruedi Imbach: Tractatus de accidentibus, Tractatus de quiditatibus entium). Œuvres: De accidentibus, voir De tribus difficilibus articulis III

De animatione celi, voir De tribus difficilibus articulis I De cognitione entium separatorum et maxime animarum separatarum Inc. (prol.) Scriptum est difficile estimamus ea que in terra sunt et que in prospectu sunt invenimus … (text.) Ut autem nihil de contingentibus omittatur, premittenda est distinctio … Ed. H. Steffan, dans Opera omnia, II, pp. 153-260; H. Steffan, Dietrichs von Freiberg Traktat “De cognitione entium separatorum”. Studie und Text, diss. Bochum 1977. Cf. Birkenmajer, op. cit. (1922) pp. 81-82; U.R. Jeck, Der Spruch des Apollophantes. Dietrich von Freiberg über PseudoDionysius Areopagita in der Schrift “De cognitione entium separatorum”. Ein Beitrag zur Diskussion kosmologischer Paradoxien im Mittelalter, dans Dietrich von Freiberg. Neue Perspektive seiner Philosophie, Theologie und Naturwissenschaft, éd. K.-H. Kandler, B. Mojsisch, F.-B. Stammerkötter, Amsterdam/Philadelphia 1999 (Bochumer Studien zur Philosophie 28), pp. 89-119. De coloribus Inc. (prol.) Sicut proverbialiter dicitur in viis tritis et usitatis difficile … (text.) Quam sit color et qua potentia educatur in actum. Sicut habetur a Philosopho ex VIII Physicorum … Ed. R. Rehn, dans Opera omnia, IV, pp. 268-288; W.A. Wallace, op. cit. (1959), pp. 364-376. Cf. H. Guerlac, Can there be Colors in the Dark? Physical Color Theory before Newton, dans JHI 47 (1986) pp. 3-20; F. Retucci, Un nuovo testimone manoscritto del “De luce” e del “De coloribus” di

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Teodorico di Freiberg, dans AHDLMA 77 (2010) pp. 193-219. De corporibus celestibus quoad naturam eorum corporalem (deuxième partie du traité De intelligentiis et motoribus celorum) Inc. His visis et diligenter consideratis agendum iuxta predicta consequenter de corporibus celestibus ... Ed. L. Sturlese, dans Opera omnia, II, pp. 373-385. De elementis corporum naturalium Inc. (prol.) Quoniam ignoratis principiis necesse est et ea quorum sunt principia non scire quantum ad potissimum sciendi modum ... (text.) Secundum Philosophum in V Metaphysice elementum dicitur illud ex quo res componitur primo … Ed. M.R. Pagnoli-Sturlese, dans Opera omnia, IV, pp. 51-93. Cf. W.A. Wallace, Gravitational Motion according to Theodoric of Freiberg, dans The Dignity of Science. Studies presented to W.H. Kane, O.P., Washington 1961, pp. 191-216 (id., dans The Thomist 24 (1961) pp. 327-352). De ente et essentia Inc. (prol.) Quam necessarium sit non ignorare communia volentibus habere notitiam propriorum ... (text.) Ens igitur, quod est generalissimum et suo ambitu omnia in se comprehendens et re et significatione … Ed. R. Imbach, dans Opera omnia, II, pp. 19-42; E. Krebs, Le traité “De esse et essentia” de Thierry de Fribourg, dans RNS 18 (1911) pp. 517-536. Cf. R. Imbach, Gravis iactura vere doctrine. Prolegomena zu einer Interpretation der Schrift “De ente et essentia” Dietrichs von Freiberg O.P., dans FZPhTh 29 (1979) pp. 369-425; A. de Libera, C. Michon, L’être et l’essence. Le vocabulaire médiéval de l’ontologie, deux traités “De ente et essentia” de Thomas d’Aquino et Dietrich de Freiberg, Paris 1996; M.J.F.M. Hoenen, Dietrichs von Freiberg ‘De ente et essentia’ aus doxographischer Perspektive, dans Compléments de substance. Etudes sur les propriétés accidentelles offertes à Alain de Libera, Paris 2008, pp. 397-422. De habitibus Inc. De habitibus sive scientialibus seu quarumque virtutum considerandum. Ubi primum notandum hoc … Ed. H. Steffan, dans Opera omnia, II, pp. 3-16; E. Krebs, Meister Dietrich (op. cit. supra, 1906), pp. 207*-215*. Cf. F.-B. Stammkötter, Dietrich von Freiberg und die praktische Philosophie, dans Dietrich von Freiberg. Neue Perspektive seiner Philosophie, Theologie und

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Naturwissenschaft, éd. K.-H. Kandler, B. Mojsisch, F.-B. Stammerkötter, Amsterdam/Philadelphia 1999 (Bochumer Studien zur Philosophie 28), pp. 135-147. De intellectu et intelligibili Inc. (prol.) Tractatus iste qui intitulatur De intellectu et intelligibili distinguitur in tres partes … (text.) Sicut dicit Philosophus in II De celo et mundo unaqueque res est propter suam propriam operationem ... Ed. B. Mojsisch, dans Opera omnia, I, pp. 127-210; id., Dietrich von Freiberg. Abhandlung über den Intellekt und den Erkenntnisinhalt, übersetzt und mit einer Einleitung herausgegeben, Hamburg 1980; E. Krebs, op. cit. 1906, pp. 119*-206*; M.L. Führer, Dietrich of Freiberg Treatise on the Intellect and the Intelligibile, Milwaukee 1992. Cf. B. Mojsisch, Die Theorie des Intellekts bei Dietrich von Freiberg, Hamburg 1977 (Opera omnia, Beihefte 1); B. Mojsisch, La psychologie philosophique d’Albert le Grand et la théorie de l’intellect de Dietrich de Freiberg. Essai de comparaison, dans APhRD 43 (1980) pp. 675-693; L. Hödl, Das “intelligibile” in der scholastischen Erkenntnislehre des 13. Jahrhunderts, dans FZPhTh 30 (1983) pp. 345-372; T. Suarez-Nani, Remarques sur l’identité de l’intellect et l’altérité de l’individu chez Thierry de Freiberg, dans Albert le Grand et sa réception au Moyen Age. Hommage à Zénon Kaluza, éd. F. Cheneval, R. Imbach, T. Ricklin, Freiburg 1998, pp. 96-115; D. Perler, Théories de l’intentionalité au Moyen Age, Paris 2003; F. Berland, La généalogie du “sujet moderne” et la notion de substance chez Descartes et Dietrich de Freiberg, dans Généalogie du sujet, éd. O. Boulnois, Paris 2007, pp. 55-73; S. Lee, Die Pluralität der Intellekte und die Einheit der Erkenntnis. Kritiken und Rezeptionen des Monopsychismus des Averroes in der sogenannte Scholastik, dans BPhJAM 12 (2007) pp. 77-96. De intelligentiis et motoribus celorum (composé de 2 traités) Tabula capitulorum, inc.: Prologus in tractatum de intelligentiis et motoribus celorum … Inc. (prol.) Reverendis et in Christo dilectis fratribus Heinrico de Friburgo et Heinrico de Eitelingen ordinis Predicatorum frater Theodericus eiusdem ordinis … Secundum statum etatis mee orationes a me petere deberetis non questiones … (text.) Et quia summa dictarum questionum stat … Ed. L. Sturlese, dans Opera omnia, II, pp. 345-369. Cf. Duhem, III, pp. 386-396; B. Mojsisch, Aristoteles mit oder ohne Platon, dans Albertus Magnus und die

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Anfänge der Aristoteles-Rezeption im lateinischen Mittelalter. Von Richardus Rufus bis Franciscus de Mayronis, éd. L. Honnefelder, R. Wood, M. Dreyer, M.-A. Aris, (Subsidia Albertina I) Münster 2005, pp. 821-833. De iride et de radialibus impressionibus Inc. (prol.) Reverendo in Christo patri Aymerico magistro ordinis Predicatorum frater Theodericus eiusdem ordinis … obedientiam quam debitam quam devotam. Cum secundum exigentiam venerabilis officii vestri sapientibus et insipientibus … (text.) Impressionum que fiunt in alto huius elementaris regionis duo sunt modi … Ed. M.R. Pagnoni-Sturlese et L. Sturlese, dans Opera omnia, IV, pp. 95-268; J. Würschmidt, Theodoricus Teutonicus de iride et radialibus impressionibus. Dietrich von Freiberg über die Regenbogen und die durch Strahlen enzeugten Eindrücke, Münster 1914 (Beiträge 12, 5-6). Cf. C.B. Boyer, The Theory of the Rainbow. Medieval Triumph and Failure, dans Isis 49 (1958) pp. 378-387; C.B. Boyer, The Rainbow, New York 1959; A.C. Crombie, Robert Grosseteste and the Origins of Experimental Science (11001700), Oxford 1953. De luce et eius origine Inc. In quo ponitur quoddam preambulum ad propositum. Per quam viam spargitur lux, dividitur estus super terram? Hanc questionem difficilem proponit Dominus sancto Iob (Iob 38) ... Ed. R. Rehn, dans Opera omnia, IV, pp. 1-24; W.A. Wallace, The Scientific Methodology of Theodoric of Freiberg, op. cit. (1959), pp. 349-364; E. Krebs, op. cit. 1906, pp. 18*-22*. Cf. Wallace, op. cit. (sous éd.); F. Retucci, Un nuovo testimone manoscritto del “De luce” e del “De coloribus” di Teodorico di Freiberg, dans AHDLMA 77 (2010) pp. 193-219. De magis et minus Tabula capitulorum: Prologus in quo exprimitur necessitas sive utilitas huius tractatus … Inc. (prol.) Proverbialiter dicitur quod de contemptibilibus vulneribus frequenter homo capite infirmatur … Ed. R. Imbach et H. Steffan, dans Opera omnia, II, pp. 45-68; E. Krebs, op. cit. 1906, pp. 11*-14*. Cf. B. Mojsisch, Aristoteles mit oder ohne Platon, dans Albertus Magnus und die Anfänge der Aristoteles-Rezeption im lateinischen Mittelalter. Von Richardus Rufus bis Franciscus de Mayronis, éd. L. Honnefelder, R. Wood, M. Dreyer,

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Theodoricus de Freiberg M.-A. Aris, (Subsidia Albertina I) Münster 2005, pp. 821-833.

De mensuris Inc. (prol.) Circa considerationem de mensuris durationis entium ... (text.) Circa primum videndum quod dicitur Sap. XI: Omnia in numero … Ed. R. Rehn, dans Opera omnia, III, pp. 205-239; F. Stegmüller, Meister Dietrich von Freiberg über die Zeit und das Sein, dans AHDLMA 13 (1940-42) pp. 193-221. Cf. F. Stegmüller, op. cit. (sous éd.); N. Largier, Zeit, Zeitlichkeit. Ein Ausriss des Zeitproblems bei Dietrich von Freiberg und Meister Eckhart, Frankfurt-am-Main 1989; A. Colli, Aevum currens e durata dell’anima: l’influenza agostiniana nel pensiero di Dietrich di Freiberg, dans Angelicum 86 (2009) pp. 713-728. De miscibilibus in mixto Inc. De mixtione, sicut in physicis habet locum et Philosophus tractat in libro De generatione … Ed. W.A. Wallace, dans Opera omnia, IV, pp. 25-47; W.A. Wallace, The Scientific Methodology of Theodoric of Freiberg. A Case Study of the Relationship between Science and Philosophy, Fribourg 1959 (Studia Friburgensia 26), pp. 332-348; E. Krebs, op. cit. 1906, pp. 45*-51*. Cf. W.A. Wallace, op. cit. De natura et proprietate continuorum Inc. (prol.) Proposite intentionis est considerare de tempore et quantum ad substantiam et naturam temporis … (text.) Circa primum considerandum, quoniam de ratione continuorum est habere partes copulatas … Ed. R. Rehn, dans Opera omnia, III, pp. 243-273; F. Stegmüller, Meister Dietrich von Freiberg über die Zeit und das Sein, dans AHDLMA 13 (1940-42) pp. 155-192. Cf. H.-U. Wöhler, Alberts des Grossen Lehre von der Kontrarietäten, dans Albertus Magnus. Zum Gedenken nach 800 Jahren: neue Zugänge, Aspekte und Perspektiven, éd. W. Senner, et al., Berlin 2001, pp. 157-169; B. Mojsisch, Aristoteles mit oder ohne Platon, dans Albertus Magnus und die Anfänge der Aristoteles-Rezeption im lateinischen Mittelalter. Von Richardus Rufus bis Franciscus de Mayronis, éd. L. Honnefelder, R. Wood, M. Dreyer, M.-A. Aris, (Subsidia Albertina I) Münster 2005, pp. 821-833. De natura contrariorum Tabula capitulorum: Prologus in quo ponitur et explicatur intentio operis … Inc. Considerandum de vocatis elementis, inquantum invenitur in eis principium transmutationis physice ... Ed. R. Imbach, dans Opera omnia, II, pp. 71-135; éd. partielle W.A. Wallace, The

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Scientific Methodology of Theodoric of Freiberg. A Case Study of the Relationship between Science and Philosophy, Fribourg 1959 (Studia Friburgensia 26), pp. 324-331; E. Krebs, op. cit. 1906, pp. 40*-45*. Cf. W.A. Wallace, op. cit. (sous éd.). De origine predicamentalium (avant 1286) Inc. (prol.) Sicut dicit Philosophus in suis Elenchis, ignoratis communibus necesse est ... (text.) Triplex invenitur modus principiandi sive initiandi aliquod ens … Ed. L. Sturlese, dans Opera omnia, III, pp. 121-201; F. Stegmüller, Meister Dietrich von Freiberg über den Ursprung der Kategorien, dans AHDLMA 24 (1957) pp. 115-201; B. Mojsisch, (trad.), Abhandlung über den Ursprung der Kategorial bestimmten Realität. Kapitel 5, dans BPhJAM 2 (1997) pp. 157-185; B. Mojsisch (éd.), Tractatus de origine praedicamentalium cap. V post secundam editionem a Loris Sturlese curatam, dans BPhJAM 2 (1997) pp. 127-156; trad. ital. A. Colli, Milano 2010. Cf. M.R. Pagnoni Sturlese, Per una datazione del “De origine” di Teodorico di Freiberg, dans ASNP 3a serie, 11 (1981) pp. 431-443; L. Sturlese, Un frammento del “De origine” di Teodorico di Freiberg conservato nella Biblioteca regionale di Stoccarda, dans ASNP 14 (1984) pp. 1291-1295; B. Mojsisch, Dietrich von Freiberg: Tractatus de origine rerum praedicamentalium, dans Hauptwerke der Philosophie. Mittelalter, éd. K. Flasch, Stuttgart 1998, pp. 318-332; B. Mojsisch, The Theory of Intellectual Construction in Theodoric of Freiberg, dans BPhJAM 2 (1997) pp. 67-79; D. Perler, Théories de l’intentionalité au Moyen Age, Paris 2003; H. Anzulewicz, Aspekte der Sinnespsychologie Alberts des Grossen und Dietrichs von Freiberg, dans MPP 35 (2006) pp. 3-38. De quiditatibus entium Inc. De quiditatibus entium cuiusmodi sint et que propria ratio quiditatis in eo ... Ed. R. Imbach et J.D. Cavigioli, dans Opera omnia, III, pp. 93-118; A. Maurer, The “De quiditatibus entium” of Dietrich of Freiberg and its Criticism of Thomistic Metaphysics, dans MS 18 (1956) pp. 173-203 (repris dans Being and Knowing: Studies in Thomas Aquinas and Later Medieval Philosophers, Toronto 1990, pp. 177-199). Cf. Maurer, op. cit. (sous éd.). De ratione potentie (fragm.) Inc. Considerandum quod in ratione potentie et in intellectu huius nominis “potentie” duo importantur …

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Theodoricus de Freiberg Ed. M.R. Pagnoni Sturlese, dans Opera omnia, III, pp. 373-382.

De tempore, voir De natura et proprietate continuorum De tribus difficilibus articulis I. De animatione celi Inc. (prol. generalis) De tribus articulis de numero difficilium questionum importunitate requirentium cogor scribere … (text.) Quantum ad primum istorum, scilicet de principiis moventibus corpora celestia … Ed. L. Sturlese, dans Opera omnia, III, pp. 3-46. Cf. L. Sturlese, Il “De animatione celi” di Teodorico di Freiberg, dans Xenia medii aevi historiam illustrantia, oblata Thomae Kaeppeli O.P., Roma 1978, pp. 175-247; T. Suarez-Nani, Substances separées, intelligences et anges chez Thierry de Freiberg, dans Dietrich von Freiberg. Neue Perspektive seiner Philosophie, Theologie und Naturwissenschaft, éd. K.-H. Kandler, B. Mojsisch, F.-B. Stammerkötter, Amsterdam/Philadelphia 1999 (Bochumer Studien zur Philosophie 28), pp. 49-67; R. Schönberger, Zur Funktion der aristotelischen Ursachenlehre in der Scholastik¸ dans Scientia und ars im Hoch-und Spätmittelalter, éd. Craemer-Ruegenberg, A. Speer, Berlin/New York 1994 (MiscMed 22/2) t. I, pp. 421-439; T. Suarez-Nani, Les anges et la philosophie. Subjectivité et fonction cosmologique des substances séparées à la fin du XIIIe siècle, Paris 2002. II. De visione beatifica Inc. (prol.) Sicut habemus a divo Dionysio universitas entium quantum ad ordinis sui dispositionem distinguitur … (text., art.1. Intellectus agens in ordine ad Deum) Quantum ad primum consideranda sunt quattuor ... Ed. B. Mojsisch, dans Opera omnia, I, pp. 3-124. Cf. L. Sturlese, Alle origine della mistica speculativa tedesca, dans Medioevo 3 (1977) pp. 58-68; K. Flasch, Zum Ursprung der neuzeitlichen Philosophie im späten Mittelalter. Neue Texte und Perspektiven, dans PhJ 85 (1978) pp. 1-18; K. Flasch, Converti ut imago – Rückkehr als Bild. Eine Studie zur Theorie des Intellekts bei Dietrich von Freiberg und Meister Eckhart, dans Albert le Grand et sa réception au moyen Age. Hommage à Zénon Kaluza, éd. F. Cheneval, R. Imbach, T. Ricklin, Freiburg 1998, pp. 130-150; P. Magnard, D’une métaphysique de l’être à une métaphysique de l’esprit, dans Métaphysiques médiévales. Etudes en l’honneur de l’abbé André de Muralt, éd. C. Chiesa, L. Freuler, Genève/Lausanne/Neuchâtel 1999, pp. 103-112; C. Büchner, Gottes Kreatur – “ein reines Nichts”? Einheit Gottes als Ermöglichung von Geschöpflichkeit und Personalität im Werk Meister Eckharts, Innsbruck/Wien 2003; A.-S. Robin, L’antithomisme de Dietrich de Freiberg dans le “De visione bea-

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tifica”, dans Recherches sur Dietrich de Freiberg, éd. J. Biard, D. Calma et R. Imbach, Turnhout 2009 (Studia Artistarum 19), pp. 165-191; L. Sturlese, Hat Meister Eckhart Dietrich von Freiberg gelesen? Die Lehre vom Bild und von den götlichen Vollkommenheiten in Eckharts “Expositio libri Genesis” und Dietrichs “De visione beatifica”, ibid., pp. 193-219. III. De accidentibus Inc. De tertio prenumeratorum articulorum in principio nunc considerandum ... Ed. M.R. Pagnoni Sturlese, dans Opera omnia, III, pp. 49-90; éd. partielle W.A. Wallace, The Scientific Methodology of Theodoric of Freiberg. A Case Study of the Relationship between Science and Philosophy, Fribourg 1959 (Studia Friburgensia 26), pp. 306-324; Krebs, op. cit. 1906, pp. 83*-86*; B. Mojsisch (trad.), Abhandlung über die Akzidentien. Lateinisch-Deutsch, Hamburg 1994 (Philosophische Bibliothek 472); Cf. R. Imbach, Pourquoi Thierry de Freiberg a-t-il critiqué Thomas d’Aquin? Remarques sur le “De accidentibus”, dans Albert le Grand et sa réception au moyen Age. Hommage à Zénon Kaluza, éd. F. Cheneval, R. Imbach, T. Ricklin, Freiburg 1998, pp. 116-129; A. Beccarisi, Texte aus der Zeit Meister Eckharts, Hamburg 2004, C. König-Pralong, Le traité “Des accidents” de Dietrich de Freiberg. Stratégies exégétiques pour une reconduction de l’accidentel au par soi, dans Recherches sur Dietrich de Freiberg, éd. J. Biard, D. Calma et R. Imbach, Turnhout 2009 (Studia Artistarum 19), pp. 107-129. Nota: il existe un abrégé du texte, édité par Beccarisi (op. cit.). Fragmentum de ratione potentie Inc. Considerandum quod in ratione potentie et in intellectu huius nominis ‘potentia’ duo importantur … Ed. M.R. Pagnoni Sturlese, dans Opera omnia, III, pp. 371-382. Questio utrum motus maris Inc. Utrum motus maris sit naturalis. Respondeo. Triplex est motus maris … Ed. M.R. Pagnoni Sturlese, dans Opera omnia, III, p. 363. Questio utrum potentie sensitive Inc. Utrum potentie sensitive habeant aliquod principium activum intrinsecus … Ed. M.R. Pagnoni Sturlese, dans Opera omnia, III, pp. 359-361. Questio utrum sint epicycli Inc. Utrum sint epicycli et excentrici in corporibus celestibus … Ed. M.R. Pagnoni Sturlese, dans Opera omnia, III, pp. 369-370.

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Questio utrum substantia spiritualis sit composita ex materia et forma Inc. (prol.) Ad questionem utrum substantia spiritualis sit composita ex materia et forma … (text.) Quoad primum manifestum est secundum Philosophum et commentatorem in IV Physicorum … Ed. B. Mojsisch, dans Opera omnia, III, pp. 319-339; éd. partielle Krebs, op. cit. 1906, pp. 103*-104*. Cf. P. Mazzarella, Metafisica e gnoseologia nel pensiero di Teodorico di Friberg, Napoli 1967. Autres œuvres: des traités théologiques, par exemple De corpore Christi mortuo, De substantiis spiritualibus et corporibus future resurrectionis, De subiecto theologie, des lettres; des traités De causis, De universitate entium et De voluntate qui semblent être perdus.

M

Theodoricus de Magdeburg (Erfordia), [prem. moitié XIVe s.]

A distinguer de divers autres maîtres d’Erfurt du XIVe s. au nom de Theodericus, Theodericus de Magdeburg est probablement à identifier au Theodericus auteur d’un commentaire sur la Physique et à Theodericus de Erfordia, auteur d’un commentaire sur le De anima; il fut maître ès arts et Paris et y étudia la théologie en 1345-1348, avant de se rendre à Erfurt. Bibliographie: Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 154-155; id., Lat. Ar. Comm. V, p. 445; M. Grabmann, Der Anteil Deutschlands am Aristotelismus des Mittelalters, dans id., Mittelalterliches Geistesleben, III, München 1956, pp. 219-231; Z. Kuksewicz, Maître Théodoric, recteur d’Erfurt, averroïste allemand du XIVe siècle, dans La Filosofia della natura nel medioevo, Milano 1966, pp. 652-661; H. Riedlinger, Raimundi Lulli Opera parisiensia, V, Palma de Mallorca 1967, p. 41 n. 30; J. Pinborg, The 14th-Century Schools of Erfurt. Repertorium Erfordiense, dans CIMAGL 41 (1982) no 29-31, pp. 181-182; K. Flasch, Von Meister Dietrich zu Meister Eckhart, Hamburg 1984; Z. Kuksewicz, Notes on Some Fourteenth Century Averroistic Works in the MS Cracow Bibl. Jagell. 757, dans MPP 27 (1984) pp. 65-72; Z. Kuksewicz, Un nouveau témoignage de l’averroïsme à Erfurt, dans MPP 28 (1986) pp. 27-32;

Theodoricus de Magdeburgs S. Lorenz, Studium generale erfordense: Zum Erfurter Schulleben im 13. und 14. Jahrhundert, Stuttgart 1989; S. Lorenz, “Studium generale erfordense”: Neue Forschungen zum Erfurter Schulleben, dans Traditio 46 (1991) pp. 261-289; M. Markowski, Der Rektor Theoderich von Erfurt und der Autor der Synthese des Erfurter Averroismus, Peter von Polen, dans Acta Mediaevalia 8 (1995) pp. 139-169; Z. Kuksewicz, Theodoricus of Magdeburg and the Erfurter Averroistic “Conclusiones”, dans SMedW 31 (1996) pp. 111-119; Z. Kuksewicz, Some Remarks on Erfurt Averroists, dans SMedW 32 (1997) pp. 93-121; Z. Kuksewicz, La découverte d’une école averroïste inconnue: Erfurt, dans Averroès et les averroïsmes juif et latin, éd. J.-B. Brenet, Turnhout 2007, pp. 299-306; (cf. D. Calma, compte rendu dans FZPhTh 57,1 (2010) pp. 189-190). Œuvres: Questiones in libros Physicorum Inc. Quia primum oportet instituere etc. quid et de quo est intentio, queritur utrum ens mobile sit hic subiectum? Et arguitur primo quod non. Ens per accidens non est subiectum in scientia per se. Ens mobile est huiusmodi; ergo ... (q. ult.) Decimo queritur: Utrum motor primus sit infinitus? Expl. quam felicitatem nobis concedat trinus et unus. Amen. Mss. München, Clm 8405 f o 1-100; Wrocław, ÜB IV.F.9. Cf. M. Grabmann, Der lateinische Averroismus des 13. Jahrhunderts, SbBay 1931 Heft 2 pp. 7-8; M. Grabmann, MGL III, pp. 223-224; Z. Kuksewicz, Maître Théodoric, recteur d’Erfurt (op. cit. supra 1966); J. Pinborg, Die Entwicklung der Sprachtheorie im Mittelalter, Münster i. W. 1967 (Beiträge 42, 2) pp. 147, 151; Pinborg, op. cit. supra (1982); Z. Kuksewicz, Averroistic Fourteenth Century Bolognese Texts in the MS BJ 742, dans MPP 29 (1988) pp. 9-48; Z. Kuksewicz, Le premier témoignage de l’influence de la théorie de l’impetus sur l’averroïsme latin, dans SMedW 26, 2 (1990) pp. 21-35; M. Gensler, A Peep or a Gaze, References to Antonius Andreae in “Quaestiones super Physicam” by Theodoricus of Magdeburg, dans Via Scoti. Methodologica ad mentem Johannis Duns Scoti, éd. L. Sileo, Roma 1995, pp. 10651072; Z. Kuksewicz, Maître Théodoric, averroïste d’Erfurt du XIVe siècle, dans BPhJ 8 (2003) pp. 109-158.

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Theodoricus de Magdeburgs Nota: Grabmann, op. cit. (1931), suggéra l’identification de l’auteur de ce commentaire à Theodoricus de Erfordia et Theodoricus de Magdeburg; Kuksewicz, art. cit., conclut qu’il était probablement à identifier à Theodoricus de Erfordia, parce que la direction averroïste dans le commentaire au De anima est similaire à celle de ce commentaire; Pinborg, op. cit., nota qu’un “magister Theodoricus” composa des declarationes de actione et tempore en 1343 dans la Schottenschule à Erfurt (Clm. 4382 fo 75-87).

Questiones in Aristotelis Metaphysicam (Index questionum l. I-III) Ms. Kraków, B. Jagell. 742 f o 2-22 (écrites sous le texte d’un commentaire anonyme sur la Physique). Cf. Z. Kuksewicz, Averroistic Fourteenth Century Bolognese Texts in the MS BJ 742, dans MPP 29 (1988) pp. 9-48. Questiones super De substantia orbis (1389) Inc. Queritur utrum celum vel orbs celestis (éd. orbis coeleste!) sit compositum ex duabus naturis. Et videtur quod non … Mss. Kraków, B. Jagell. 742 f o 148-156v; München, Clm 8378 f o 247-268. Ed. Z. Kuksewicz, Theodericus de Magdeburg. Quaestiones super De substantia orbis. Ein averroistischer Text aus dem 14. Jahrhundert, Wrocław etc. 1985. Cf. J. Pinborg, Repertorium Erfordiense (op. cit.) p. 150; Z. Kuksewicz, Averroistic Fourteenth Century Bolognese Texts in the MS BJ 742, dans MPP 29 (1988) pp. 9-48; Z. Kuksewicz, Maître Théodoric, averroïste d’Erfurt du XIVe siècle, dans BPhJ 8 (2003) pp. 109-158; E. Coccia, “Intellectus sive intelligentia”. Alberto Magno, Averroè e la noetica degli arabi, dans Les sectatores Averrois. Noétique et cosmologie aux XIIIe-XIVe siècles, éd. D. Calma et E. Coccia, dans FZPhTh 53 (2006) pp. 133-187. Commentarius in Iohannis de Ganduno Questiones super De anima Inc. Queritur circa primum De anima utrum anima sit subiectum in hoc libro ... Mss. Kraków, B. Jagell. 737 fo 31-45; 742 fo 157-193v. Cf. K. Michalski, résumé des communications du VIe congrès international des sciences historiques, Oslo 1928, pp. 116-118; S. MacClintock, Perversity and Error. Studies on the “Averroist” John of Jandun, Bloomington 1956, pp. 31-32, 122, 184-185; A. Pacchi, dans RSF 13 (1958) p. 379; J. Pinborg, Neues zum Erfurter Schulleben des XIV Jahrhunderts, dans BPhM 15 (1973) p. 150; Z. Kuksewicz, Notes on Some Fourteenth Century Averroistic Works in the Ms Cracow Bibl. Jagell. 737, dans MPP 27 (1984) pp. 65-72;

Thomas de Aquino Z. Kuksewicz, Averroistic Fourteenth Century Bolognese Texts in the MS BJ 742, dans MPP 29 (1988) pp. 9-48; A. Pattin, Pour l’histoire du sens agent, Leuven 1988, pp. 356-372; Z. Kuksewicz, La découverte (op. cit. 2007).

Questiones de actione et tempore Inc. Questio queritur de determinatione actionis utrum actionis (?) quod est actio de genere actionis sit subiective in generante vel in patiente … Ms. München, Clm 4382 f o 75-87. Cf. J. Pinborg, Repertorium Erfordiense (op. cit.), p. 181 no 29. Questiones super De celo Ms. München, Clm 8378 f o 247-268. Autres œuvres: inconnues.

S

Thomas de Aquino, [1225-1274]

Né à Roccasecca, près de Naples, il se forma dans l’abbaye bénédictine de Montecassino, puis à Naples vers 1239-1246; il rentra dans l’ordre des Dominicains en 1242; il arriva à Paris en 1246, puis étudia à Cologne (1248-1251, sous Albert le Grand); il enseigna la théologie comme bachelier à Paris à partir de 1252 et devint magister actu regens en 1256; puis il partit en Italie, où il enseigna notamment à Santa Sabina, Rome, de 1265 à 1268; revenu à Paris en 1268 il enseigna à St-Jacques jusqu’en 1272 et composa la majorité de ses commentaires sur Aristote, ainsi que le De unitate intellectus, en 1270, et le De eternitate mundi, en 1271; maître régent dans le studium de Naples en 1272-1273; il mourut en 1274. Bibliographie (minimale, ne mentionnant que quelques ouvrages fondamentaux concernant les œuvres relatives à l’enseignement des arts): Glorieux, Fac. arts, no 438; Rép. théol., no 14; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 159-172; id., Lat. Ar. Comm. V, pp. 445-471; M. Grabmann, Die Werke des hl. Thomas von Aquin, Münster 19493 (Beiträge 22, 1-2); F. Cheneval et R. Imbach, Thomas von Aquin. Prologe zu den Aristoteleskommentare, Frankfurt a. M. 1992; J.-P. Torrell, Initiation à saint Thomas d’Aquin. Sa personne et son œuvre, Paris 1993 (avec liste complète des œuvres et des éditions), 20022 (2ème édition revue et augmentée d’une mise à jour critique et bibliographique);

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Thomas de Aquino R. Imbach, De la philosophie de Thomas d’Aquin. Repères, Paris 2009.

Bibliographies: V. Bourke, Thomistic Bibliography 1920-1940, St. Louis 1945; P. Wyser, Thomas von Aquin, dans Bibliographische Einführungen 13/14, Bern 1950; P. Mandonnet et J. Destrez, Bibliographie thomiste, Paris 19602; bibliographie courante dans Bulletin Thomiste 1 (1924) -12 (1965), puis nouvelle série sous le titre Rassegna di Letteratura Tomistica, Napoli 1986 sqq.; Thomistica: An International Yearbook of Thomistic Bibliography, éd. E. Alarcón, 2006 - . Manuscrits: H.F. Dondaine et H.V. Shooner, Codices manuscripti operum Thomae de Aquino, I, Autographa et Bibliothecae A-F, Roma 1967; II. Bibliothecae GdańskMünster, éd. H.V. Shooner, Roma 1973; III. Bibliothecae Namur-Paris, éd. H.F. Dondaine et H.V. Shooner, Montréal/Paris 1985. Editions: Léonine: Sancti Thomae Aquinatis doctoris angelici Opera omnia iussu Leonis XIII P.M. edita, cura et studio fratrum praedicatorum, Roma 1882- ; Parma: Sancti Thomae Aquinatis Doctoris angelici Ordinis Praedicatorum Opera omnia ad fidem optimarum editionum accurate recognita, Parma 1852-1873, réimp. New York 1948-1950; Vivès: Doctoris angelici divi Thomae Aquinatis sacri Ordinis F.F. Praedicatorum Opera omnia sive antehac excusa, sive etiam anecdota …, Paris (apud Ludovicum Vivès) 1871-1872 (34 vols.); cf. C. Viola, Table générale et index analytique des œuvres complètes de saint Thomas d’Aquin. Un guide pour l’édition Vivès, dans BPhM 29 (1987) pp. 178-192; Marietti: Opuscula philosophica, éd. R.M. Spiazzi, Torino 1954; Opera theologica, éd. R.A. Verardo et R.M. Spiazzi, Torino 1954 (2 vols.). Ed. sur internet: www.corpusthomisticum.org: S. Thomae de Aquino Opera omnia recognovit ac instruxit Enrique Alarcón automato electronico Pampilonae ad Universitatis Studiorum Navarrensis aedes a MM A.D. Cf. www.thomistica. info/index.html Œuvres: (seule l’édition critique la plus courante ou la plus récente est donnée ici; pour la liste complète (établie par G. Emery) des œuvres et des éditions, ainsi que les traductions, cf. J.-P. Torrell, op. cit. (1993), pp. 483-524 et id., 2002, pp. 611-632;

Thomas de Aquino pour les éditions plus anciennes, cf. aussi Lohr, op. cit.; pour la chronologie des œuvres, cf. Torrell, 2002, pp. 633-638; la bibliographie est minimale et sélective: seules quelques publications récentes et significatives sont mentionnées) Commentaires:

Sententia libri Perihermenias (I-II, 2; 1269-1272) Inc. (ep. nunc.) Dilecto sibi preposito Lovaniensi frater Thomas de Aquino salutem et vere sapientie incrementa. Diligentie tue qua iuvenili etate … (text.) Primum oportet constituere. Sicut dicit Philosophus in tertio De anima, duplex est operatio intellectus … Ed. éd. Leonina, t. I*/1, 1989 (editio altera retractata, la première datant de 1882; préface R.-A. Gauthier, pp. 1*-88*). Cf. Torrell, p. 500; id., 2002, p. 623. Nota: il y a des continuations par Robertus de Vulgarbia (voir fasc. 8, p. 23), Thomas Sutton (voir ci-dessous p. 180), Tomás de Vio Cayetano(inclus dans l’édition Marietti), Gratiadeus de Esculo, et un commentateur anonyme dans le ms. Firenze, BNC Conv. soppr. J.X.27 f o 52v-59v); il existe une traduction espagnolle basée sur l’édition de Gauthier par M. Skarica, avec notes de J. Cruz, Pamplona 1999. Sententia libri Posteriorum (1269-1272) Inc. Omnis doctrina. Sicut dicit Aristoteles in principio Metaphysice, hominum genus arte et rationibus vivit … Ed. dans Opera omnia (Leonina), I*/2, 1989 (editio altera retractata, préface R.-A. Gauthier, pp. 1*-77*). Cf. Torrell, pp. 500-501. Expositio libri Physicorum (Paris 1268-1270) Inc. Quoniam quidem intelligere. Quia liber Physicorum, cuius expositioni intendimus, est primus liber scientie naturalis, in eiusdem principio oportet assignare quid sit materia et subiectum scientie naturalis … Ed. dans éd. Leonina, t. II, 1884; Marietti, éd. M. Maggiòlo, 1965. Nota: une traduction grecque a été faite par Georgius Scholarius (éd. d’extraits dans L. Petit, Georges Scholarius: Œuvres complètes, VIII, Paris 1936, pp. 163254). Cf. Torrell, p. 499; id., 2002, p. 623. Sententia libri Metaphysicorum (1268-1272) Inc. (prol.) Sicut dicit Philosophus in Politicis suis, quando aliqua plura ordinantur ad unum … (text.) Omnes homines. Huius autem scientie Aristoteles proemium premittit, in quo duo tradit …

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Thomas de Aquino Ed. Parma, t. 20, pp. 245-654; Vivès, t. 24, pp. 333-649; 25 pp. 1-229; Marietti, éd. R.M. Spiazzi, 1950. Cf. Torrell, p. 502; id., 2002, pp. 623-624; et voir les articles de F. Amerini, G. Galluzzo, G. Pini dans DSTFM 14 et 15 (2003 et 2004). Nota: le commentaire concerne le livres I-XII; un commentaire anonyme aux livres XIII-XIV semble être conçu comme continuation (ms. München, Clm 15836 f o 134-140v); une traduction en grec a été faite par Prochorus Cydonius († ca. 1368), une traduction en hébreu par Abraham Nachmias (ca. 1490; cf. M. Steinschneider, Die hebräischen Übersetzungen des Mittelalters, Berlin 1993, pp. 485-486).

Sententia libri De causis (1272-1273) Inc. Omnis causa primaria. Sicut Philosophus dicit in decimo Ethicorum, ultima felicitas hominis consistit in optima hominis operatione que est supreme potentie, scilicet intellectus … Ed. H.D. Saffrey, Fribourg 1954 (Textus philosophici Friburgenses 4/5*). Cf. Torrell, p. 505; id., 2002, p. 625. Sententia libri De celo et mundo (I-III, 8; 1272-1273) Inc. (prol.) Sicut dicit Philosophus in primo Physicorum, tunc opinamur cognoscere unumquodque, cum causas cognoscimus primas et principia prima et usque ad elementa … Ed. éd. Leonina, t. III, 1886, pp. 1-257. Cf. Torrell, p. 503; G. Galle, Scholastic Explanations of Why Local Motion Generates Heat, dans Early Science and Medecine 8, 4 (2003) pp. 336-370. Sententia libri De generatione et corruptione (I, 1-17; 1272-1273) Inc. (prol.) Sicut tradit Philosophus in tertio De anima, scientie secantur quemadmodum et res. Nam omnes habitus distinguuntur … Ed. éd. Leonina, t. III, 1886, pp. 261-322. Cf. Torrell, p. 503; id., 2002, p. 624. Nota: le commentaire ne concerne que les lectiones 1-17 du livre I; une continuation a été faite pas Thomas Sutton (voir ci-dessous p. 180); un compilateur anonyme composa une continuation basée essentiellement sur l’ouvrage d’Albert le Grand (édité dans Opera omnia éd. Vivès, t. XXIII, pp. 315-386). Sententia super Meteora (I-II, 10; Naples 1273?) Inc. De primis quidem. Sicut in rebus naturalibus nihil est perfectum dum est in potentia, sed solum tunc simpliciter perfectum est quando est in ultimo actu ...

Thomas de Aquino Ed. Leonina, t. III, 1886, pp. 325-421 (incomplet, jusqu’au ch. II, 5); Marietti, éd. R.M. Spiazzi, 1952; les trois lectiones manquantes ont été publiées par K. White, op. cit. infra. Cf. A. Dondaine et L.J. Bataillon, Le Commentaire de saint Thomas sur les Météores, dans AFP 36 (1966) pp. 81-152; K. White, Three Previously Unpublished Chapters from S. Thomas Aquinas’s Commentary on Aristotle’s “Meteora”: Sententia super Meteora 2, 13-15, dans MS 54 (1992) pp. 49-93; Torrell, pp. 499-500; id., 2002, p. 623; G. Vuillemin-Diem, Anonymus Normannus (Mahieu le Vilain): “Super Meteora” II, 9-III. Zur Identifizierung des Autors …, dans RTPM 71 (2004) pp. 1-130. Nota: le commentaire ne concerne que les lectiones du livre I et II, ch. 1-5, et II, ch. 7-8 (lectio 10); certains mss. comprennent une continuation prise dans le commentaire de Pierre d’Auvergne; d’autres compléments sont de Guillaume de Quilebec, Jacques de Douai, Siger de Brabant et un auteur anonyme, cf. Dondaine et Bataillon, op. cit.

Sententia libri De anima (1267-1268) Inc. Bonorum et honorabilium. Sicut docet Philosophus in undecimo De animalibus, in quolibet genere rerum necesse est prius considerare communia et seorsum et postea propria … Ed. B.C. Bazán, dans éd. Leonina, t. XLV/1, 1996 (préface pp. 1*-102*). Cf. Torrell, p. 498; id., 2002, p. 622. Nota: le livre I est une reportation de Réginald de Priverni, les livres II-III ont été rédigés par Thomas; il y a une traduction grecque de Georgius Scholarius, (éd. L. Petit, Georges Scholarius: Œuvres complètes, VI, Paris 1933, pp. 327-581) et hébraïque (cf. M. Steinschneider, Die hebräischen Übersetzungen des Mittelalters, Berlin 1993, pp. 486-487). Sententia libri De sensu et sensato (1268-1269) Inc. Quoniam autem de anima. Sicut dicit Philosophus in tertio De anima, sicut separabiles sunt res a materia, sic et que circa intellectum sunt … (suivie de) Sententia libri De memoria et reminiscentia Inc. De memoria autem. Sicut Philosophus dicit in septimo De historiis animalium, natura ex inanimatis ad animata procedit paulatim, ita quod … Ed. éd. Leonina, t. XLV/2, 1985 (préface, non signée, pp. 1*-128*). Cf. Torrell, pp. 498-499; id., 2002, p. 622. Nota: la Sentencia se compose de deux traités, le De sensu exteriori, commentaire du De sensu et sensato, et le De memoria et reminiscentia.

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Sententia libri Ethicorum (1270-1272) Inc. Omnis ars. Sicut dicit Philosophus in principio Metaphysice, sapientis est ordinare. Cuius ratio est quia sapientia est potissima perfectio rationis … Ed. éd. Leonina, t. XLVII, 1969 (2 vols.; préface R.-A. Gauthier, pp. 1*-268*). Tabula libri Ethicorum Inc. Actio. Quod actio est operatio virtutis … Mss. notamment Paris, BnF 16105 f o 85-103v (et voir Lohr, op. cit., p. 168). Ed. éd. Leonina, t. XLVIII, 1971 (préface R.-A. Gauthier, pp. B1-B60). Cf. Torrell, p. 501; id., 2002, p. 623; et voir les articles de T. Hoffmann et S. Vecchio dans DSTFM 17 (2006). Sententia libri Politicorum (I-III, 6; 1269-1272) Inc. (prol.) Sicut Philosophus docet in secundo Physicorum, ars imitatur naturam. Cuius ratio est quia … (text.) Quoniam omnem civitatem. His igitur prelibatis, sciendum est quod Aristoteles in hoc libro premittit quoddam proemium … Ed. éd. Leonina, t. XLVIII, 1971 (préface H.-F. Dondaine et L.-J. Bataillon, pp. A1-A66). Cf. Torrell, p. 502; id., 2002, p. 624. Nota: le commentaire ne concerne que les livres I-III, lectio 6; une continuation a été faite par Pierre d’Auvergne (voir fasc. 7, pp. 141-144). Questions disputées et traités:

De esse et essentia (1252-1256) Inc. Quia parvus error in principio magnus est in fine … Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 319-365, texte pp. 369-381. Cf. Torrell, p. 508; id., 2002, pp. 626-627. De eternitate mundi (1271) Inc. Supposito secundum fidem catholicam quod mundus durationis initium habuit … Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 53-81, texte pp. 85-89. Cf. Torrell, p. 508; id., 2002, p. 626. De iudiciis astrorum Inc. Quia petisti ut tibi scriberem an liceret iudiciis astrorum uti ... Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 189-197, texte p. 201. De mixtione elementorum (ad magistrum Philippum de Castro Celi) Inc. Dubium apud multos esse solet quomodo elementa sint in mixto …

Thomas de Aquino Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 132-151, texte pp. 155-157.

De motu cordis (ad magistrum Philippum de Castro Celi) Inc. Quia omne quod movetur necesse est habere motorem, dubitabile videtur quid moveat cor … Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 93-123, texte pp. 127-130. De operibus occultis nature (ad quendam militem ultramontanum) Inc. Quoniam in quibusdam naturalibus corporibus quedam naturales actiones apparent … Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 159-179, texte pp. 181-186. De principiis nature (1252-1256) Inc. Nota quod quoddam potest esse licet non sit, quoddam vero est … Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 5-33, texte pp. 39-47; introduction et éd. critique de J.J. Pauson, Fribourg/Louvain 1950 (Textus philosophici Friburgenses 2*) . Cf. Torrell, p. 509; id., 2002, p. 626. (Liber) De sortibus (ad dominum Iacobum de Tonengo) Inc. Postulavit a me vestra dilectio ut quid de sortibus sententiendum sit vobis conscriberem … Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 205-226, texte pp. 227-241. De unitate intellectus contra Averroistas (1270) Inc. Sicut omnes homines naturaliter scire desiderant, ita … Ed. éd. Leonina, t. XLIII, 1976, préface pp. 247-287, texte pp. 291-314; trad. italienne avec introduction et commentaire B. Nardi, Trattato sull’unità dell’intelletto contra gli averroisti, Spoleto 1998. Cf. Torrell, p. 507; id., 2002, pp. 625-626; A. de Libera, L’unité de l’intellect: commentaire du “De unitate intellectus contra averroistas” de Thomas d’Aquin, Paris 2004. Questiones disputate de anima (Rome, 1265-1266) Inc. Questio est de anima. Et primo queritur utrum anima humana possit esse forma et hoc aliquid … Ed. éd. B.C. Bazán, dans éd. Leonina, t. XXIV/1, 1996 (préface pp. 7*-102*); Marietti, vol. 2, éd. P. Biazzi et al., 196510, pp. 281-362; J.H. Robb, Toronto 1968 (nouvelle édition avec introd. et notes). Cf. Torrell, p. 490; id., 2002, p. 616.

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Questio disputata de spiritualibus creaturis (1267-1268) Inc. Et primo enim queritur: utrum substantia spiritualis sit composita ex materia et forma … Ed. éd. J. Cos, dans éd. Leonina, t. XXIV/2, Roma 2000; Marietti, vol. 2, éd. P. Biazzi et al., 196510, pp. 367-415. Cf. Torrell, p. 490; id., 2002, p. 616. Responsiones

Responsio ad magistrum Ioannem de Vercellis de 108 articulis (1265/67), de 43 articulis (1271), cf. Torrell, pp. 514, 516. Autres œuvres: essentiellement théologiques; pour la liste des œuvres, voir J.-P. Torrell, op. cit. supra, pp. 483-525 (Bref catalogue des œuvres de saint Thomas, établi par G. Emery, O.P.). Pseudo-Thomas de Aquino: de nombreux écrits, dont les traités De fallaciis et De propositionibus modalibus, ont été attribués à Thomas d’Aquin à tort, voir Lohr, op. cit., pp. 169-172; Torrell 1993, pp. 523-525.

Commentarius in Boethii Consolationem philosophie Inc. (prol.) Philosophie servias oportet ut tibi contingat vera libertas … (text.) Presens liber Boetii prima sua divisione dividitur in quinque partes … Mss. Erfurt, Amplon. F.9; München, Clm 14448; 5933; Oxford, B.L. Oxon. XXVIII f o 68v sqq.; St. Gallen 824; 826. Ed. Lyon 1498; Vivès, XXXII, pp. 425-657. Cf. P. Courcelle, Etude critique sur les commentaires de Boèce, dans AHDLMA 13 (1939) pp. 135-136.

S Thomas Bradwardine, [† 1349] Né vers 1290 dans le diocèse de Chichester, il étudia les arts à Oxford et fut membre de Balliol College; maître ès arts vers 1323, puis socius de Merton College; étudiant en théologie et procureur de l’université en 1325-1327, bachelier en théologie vers 1333; chanoine de Lincoln 1333-1349, il entra dans la maison de Richard de Bury en 1335, fut chancelier de St-Paul à Londres en 1337-1349 et chapelain d’Edward III en 1338; maître en théologie en 1346, il fut élu évêque de Canterbury en 1349, mais il mourut de la peste peu après la consécration; surnommé doctor

Thomas Bradwardine

profundus, il fut l’auteur de nombreux traités de logique et de philosophie naturelle, qui avaient certainement leur influence sur les maîtres parisiens. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 439; Chevalier, col. 686-687; I.-J. Chrucill, dans DHGE 10, 1938, col. 345-346; P. Glorieux, dans DTC 15, 1946, col. 765-773; C.H. Lohr, dans LThK 10, 19652, col. 137 id., 10, 20003, col. 1524; Emden, Oxford, I, pp. 244-246; III, pp. XV-XVI; Sharpe, Handlist, pp. 642-644; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 172-173; id., Lat. Ar. Comm., V, pp. 471-475; id., Berol., p. 384; Matrit., p. 295; Überweg-Geyer, pp. 622-633, 788; De Wulf, III, pp. 171-173, 175; Totok, II, p. 519; Gracia-Noone, pp. 660-661; A. Goddu, dans Medieval Philosophers, pp. 130-136; Sarton, III, pp. 668-671; Duhem, VII, pp. 467-477, IX, pp. 74-75 et passim; Maier, I-V, passim; J.E. Murdoch, dans DSB, II, pp. 390-397; Stegmuller, RS, I, 413-414; M. Curtze, Über die Handschrift R.4 o.2, Problematum Euclidis explicatio der kgl. Gymnasialbibliothek zu Thorn, dans Zeitschrift füir Mathematik und Physik 13 (1868) suppl. pp. 85-91; K. Werner, Der Augustinismus in der Scholastik des späteren Mittelalters, Wien 1883, pp. 235-306; K. Lasswitz, Geschichte der Atomistik vom Mittelalter bis Newton, I, Hamburg/ Leipzig 1890, pp. 197-198; M. Cantor, Vorlesungen über Geschichte der Mathematik, II, Leipzig 19002, pp. 113-120; S. Hahn, Thomas Bradwardinus und seine Lehre von der menschlichen Freiheit, Munster i. W. 1905 (Beiträge 5, 2); A. Daniels, Quellenbeiträge und Untersuchungen zur Geschichte der Gottesbeweise im 13. Jahrhundert, Munster i. W. 1909 (Beiträge 8, 1-2) pp. 162-164; P. Duhem, Études sur Léonard de Vinci, III, Paris 1913, pp. 294-305, 500; G. Eneström, Sur l’auteur d’un traité “de motu” auquel Bradwardine a fait allusion en 1328, dans Archivio di storia della scienza 2 (1921) pp. 133-136; E. Hoppe, Zur Geschichte der Infinitesimalrechnung bis Leibniz und Newton, dans Jahresbericht Deutsche Mathematiker-Vereinigung 37 (1928) pp. 148-187;

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Thomas Bradwardine

Insolubilia Inc. (prol.) Solvere non est ignorantis vinculum tertio Metaphisice capitulo primo. Qui igitur insolubilium vinculi sunt ignari … (text.) Scias igitur quod insolubile capitur dupliciter secundum quod solubile sive solutio est intellectualis et corporalis… Mss. nombreux, cf. Roure (éd.), Weisheipl, dans MS 30 (1968) pp. 190-191; id., dans MS 31 (1969) p. 178. Ed. M.L. Roure, La problématique des propositions insolubles au XIIIe siècle et au début du XIVe, suivi de l’édition des traités de W. Shyreswood, W. Burleigh et Th. Bradwardine, dans AHDLMA 37 (1970) pp. 205-326 (texte 285-326); S. Read, Thomas Bradwardine, Insolubilia, Leuven 2010 (Dallas Medieval Texts and Translations 33). Cf. H.L. Crosby, Thomas of Bradwardine. His Tractatus de Proportionibus, Its Significance for the Development of Mathematical Physics, Edited and Translated, Madison 1955, p. 10; M.L. Roure, op. cit. (sous éd.); P.V. Spade, The Medieval Liar. A Catalogue of the Insolubilia-Literature, Toronto 1975, p. 41; J. Pinborg, A Logical Treatise Ascribed to Bradwardine, dans Studi sul XIV secolo in memoria di Anneliese Maier, éd. A. Maierù et al., Rome 1981, pp. 27-55; P.V. Spade, “Insolubilia” and Bradwardine’s Theory of Signification, dans Medioevo 7 (1981) pp. 115-134 (repris dans id., Lies, Language and Logic in the Later Middle Ages, London 1988; C. J. Martin, Bradwardine and the Use of Positio as a Test of Possibility, dans Knowledge and the Sciences in Medieval Philosophy, éd. M. Asztalos et al., Helsinki 1990, II, pp. 574-585; R. van der Lecq, The Role of Language-Levels in the Medieval Discussion on “Insolubilia”, dans Argumentationstheorie: Scholastische Forschungen zu den logischen und semantischen Regeln des korrekten Folgerns, éd. K. Jacobi, Leiden 1993, pp. 277-292; P.V Spade, Gli “insolubilia” e la teoria della significazione di Bradwardine, dans Logica e linguagio nel medio evo, éd. R. Fedriga et al, Milano 1993 pp. 415-437; S. Read, The Liar Paradox from John Buridan back to Thomas Bradwardine, dans Vivarium 40/2 (2002) pp. 189-218; S. Read, op. cit. (sous éd.). Nota: un autre traité sur les insolubilia a été attribué à Bradwardine, cf. Weisheipl, dans MS 31 (1969) p. 183. Geometria speculativa Inc. (prol.) Geometria est arismetica assecutiva quodam modo ... (text.) Suppono igitur principia demonstrationis et voco principia ...

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Thomas Bradwardine Mss. très nombreux, voir Molland (éd.), Weisheipl, dans MS 31 (1969) p. 179; BAMAT 1993, no 4696; BAMAT 1999, no 4270; BAMAT 2000, no 3403. Ed. A.G. Molland, The Geometria speculativa of Thomas Bradwardine: Text with Critical Discussion, diss. Cambridge 1967; A.G. Molland, Thomas Bradwardine, “Geometria speculativa”. Latin Text and English Translation with an Introduction and a Commentary, Wiesbaden 1989; éd. anciennnes Paris, 1495, 1516, 1530, Valencia 1503. Cf. E. Stamm, Tractatus de continuo von Thomas Bradwardine. Eine Handschrift aus dem XIV. Jahrhundert, dans Isis 26 (1936-37) p. 14; H.L. Crosby, op. cit. (sous Insolubilia 1955) pp. 8-9; M. Clagett et J.E. Murdoch, dans Manuscripta 3 (1959) p. 34; A.G. Molland, An Examination of Bradwardine’s Geometry, dans AEHS 19 (1978) pp. 113-175 (repris dans id., Mathematics and the Medieval Ancestry of Physics, Aldershot 1995); M. del C. Alvarez Márquez, La utilización de reclamos en diagonal en códices latinos escritos en el reino de Castilla en el siglo XV, dans Scriptorium 54 (2000) pp. 219-229; G. Rosińska, Kwadratura kola i “liczba 0” w nauczaniu matematyki na Uniwersytecie Krakowskim w pierwszej polowie XV wieku. Recepcja Archimedesa “De mensura circuli” poprzez Tomsza Bradwardine’s “Geometria speculativa”, dans Kwartalnik historii nauki i techniki 45 (2000) pp. 49-62; J.E. Murdoch, Transmission into Use: The Evidence of ‘marginalia’ in the Medieval Euclides latinus, dans RHS 56/2 (2003) pp. 369-382.

De continuo (incomplet) Inc. Continuum est quantum cuius partes ad invicem copulantur. Continuum permanens … Expl. sic igitur primus liber qui est de compositione continui ad sua essentialia finem capit. Amen. Mss. Erfurt, Amplon. Q. 385 f o 17-48; Paris, BnF nouv. acq. lat. 625 f o 71v (fragm.); Toruń, Stadtbibl. R.4o.2 f o 153-192. Ed. d’extrait M. Clagett, The Science of Mechanics in the Middle Ages, Madison 1959, pp. 232-234 (et cf. pp. 199-200); S. Rommevaux (trad. extraits), Thomas Bradwardine. Notice. “Traité sur le continu”, dans De la théologie aux mathématiques. L’infini au XIVe siècle, éd. J. Biard, J. Celeyrette, Paris 2005, pp. 89-135. Cf. M. Curtze, “Tractatus de continuo” Bradwardini, dans Zeitschrift für Mathematik und Physik 13 Suppl. (1868) pp. 85-91; E. Stamm, Tractatus de continuo von Thomas Bradwardine. Eine Handschrift aus dem XIV. Jahrhundert, dans Isis 26 (1936-37) pp. 13-32 et 27 p. 368; Crosby, op. cit. (sous Insolubila 1955) pp. 9-10;

Thomas Bradwardine J.E. Murdoch, Geometry and the Continuum in the Fourteenth Century: A Philosophical Analysis of Thomas Bradwardine’s Tractatus de continuo, diss. Univ. Wisconsin, Madison 1957 (microfilm Ann Arbor 1957); J.E. Murdoch, The “Tractatus de continuo” of Thomas Bradwardine, dans Isis 48 (1957) pp. 351-352; V.P. Zubov, Le traité “De continuo” de Bradwardin, dans Historical-Mathematical Studies, éd. G.F. Rybkina et A.P. Iushkevich = Gosudarstvermol Izdatel’stov Fiziko mathematicheskoi literatury 13 (1960) pp. 385-440; J.E. Murdoch, Superposition, Congruence and Continuity in the Middle Ages, dans Mélanges A. Koyré, éd. I.B. Cohen et al., Paris 1964, pp. 416-441; S. Drake, Bradwardine’s Function, Mediate Denomination, and Multiple Continua, dans Physis 12 (1970) pp. 51-68; W. Breidert, Das aristotelische Kontinuum in der Scholastik, Münster 1970 (Beiträge NF 1); J.E. Murdoch, Thomas Bradwardine: Mathematics and Continuity in the Fourteenth Century, dans Mathematics and Its Applications to Science and Natural Philosophy in the Middle Ages (Mélanges M. Clagett), éd. E. Grant et al., Cambridge 1987, pp. 103-137; T. Lévi, Figures de l’infini. Les mathématiques au miroir des cultures, Paris 1987; Z. Kaluza, Nicolas d’Autrécourt. Ami de la vérité, Paris 1995, pp. 175-176; P. Díaz Herrera, El problema del continuo en Thomas Bradwardine (12901349), dans Discursos y representaciones en la edad media, éd. C. Company et al., Mexico 1999, pp. 485-498; E.D. Sylla, Thomas Bradwardine’s De continuo and the Structure of FourteenthCentury Learning, dans Texts and Contexts in Ancient and Medieval Science: Studies on the Occasion of John E. Murdoch’s Seventieth Birthday, éd. E.D. Sylla, M. McVaugh, Leiden 1997, pp. 148-86; R. Podkinski, Al-Ghazali’s “Metaphysics” as a Source of Anti-atomistic Proofs in John Duns Scotus’s Sentences Commentary, dans Wissen über Grenzen: arabisches Wissen und lateinisches Mittelalter, éd. A. Speer, L. Wegener, Berlin/ New York 2006 (MiscMed 33), pp. 612-625.

De incipit et desinit Inc. Ad clariorem igitur notitiam istarum duorum dictionum incipit et desinit habendam in primis … Ed. L.O. Nielsen, Thomas Bradwardine’s Treatise on “incipit and desinit”, dans CIMAGL 42 (1982) pp. 47-83. Cf. Nielsen, op. cit., pp. 1-46. De proportionibus (velocitatum) (1328) Inc. (prol.) Omnem motum successivum alteri in velocitate proportionari

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Thomas Bradwardine contingit … (text.) Omnis proportio vel est dicta communiter vel proprie est accepta … Mss. notamment Paris, BnF lat. 6559 f o 49-58; 14576 f o 255v-262; 16621 f o 110v212v; Ansbach, Staatlichen Bibl., lat. 161, f o 1-3v, 6rb; et voir Crosby (sous éd.); autres mss. Sevilla, Bibl. Colombina, 7-7-13 f o 61-62v; Venezia, Bibl. dei Redentoristi 4 f o 15-16vb; Worcester, Cathedral F.118 f o 34v-35 (cf. L.M. de Rijk, Logica Oxoniensis, dans Medioevo 3 (1977) pp. 133, 145; BAMAT 1995, no 4057; 1997, no 5548; 2004, no 4161; 2006, no 4269; 2007, no 4429; 2010, no 3930). Ed. H.L. Crosby, Thomas of Bradwardine. His Tractatus de Proportionibus, Its Significance for the Development of Mathematical Physics, Edited and Translated, Madison 1955; éd. d’un extrait dans E.A. Moody et M. Clagett, The Medieval Science of Weights, Madison 1952, pp. 288-291; éd. anciennes Oxford ca. 1483; Paris 1495; Venezia 1505. Cf. A. Maier, Der Funktionsbegriff in der Physik des 14. Jahrhunderts, DTh 24 (1946) pp. 147-166 (repris dans ead., Studien zur Naturphilosophie der Spätscholastik, I, Roma 1949); J.A. Weisheipl, The Place of John Dumbleton in the Merton School, dans Isis 50 (1959) pp. 445-449; Thorndike et Kibre, col. 984; J.J. Gracia, Problems of Interpretation in Bradwardine’s “Tractatus de proportionibus”, dans DTh(P) 73 (1970) pp. 175-195; E.J. Ashworth, A Note on Paul of Venice and the Oxford Logica of 1483, dans Medioevo 4 (1978) p. 99; S.J. Livesey, Proportions in Late-Medieval Universities. An Examination of Two Treatises, dans RHT 16 (1986) pp. 283-320; E. Jung, Works by Richard Kilvington, dans AHDLMA 67 (2000) pp. 181223; J. Biard, Mathématiques et philosophie dans les “Questiones” de Blaise de Parme sur le “Traité des rapports” de Thomas Bradwardine, dans RHS 56 (2003) pp. 383-400; S. Rommevaux, L’irrationalité de la diagonale et du côté d’un même carré dans les “Questiones” de Blaise de Parme sur le “Traité des rapports” de Thomas Bradwardine, dans RHS 56 (2003) pp. 401-418; E. Jung, Why was Medieval Mechanics Doomed? The Failure to Substitute Mathematical Physics for Aristotelianism¸ dans Herbst des Mittelalters? Fragen zur Bewertung des 14 und 15 Jahrhunderts, éd. J. Aertsen, M. Pickavé, Berlin 2004, pp. 495-511; J. Biard, S. Rommevaux (éd.), Blaise de Parme, Questiones circa Tractatum proportionum magistri Thomas Bradwardine, Paris 2005; S. Rommevaux, Un exemple de “Question” mathématique au Moyen Age, dans Annals of Science 63 (2006) pp. 425-445.

Thomas Bradwardine Nota: il existe divers commentaires sur ce traité, notamment de Blasius de Parma, Fridericus Stoezlin et Johannes Dumbleton; cf. G. Federici Vescovini, Due commenti anonimi al “Tractatus proportionum” di Tommaso Bradwardine, dans Rinascimento 19 (1979) pp. 231-233; ead., Critica alla teoria delle proporzione di Tommaso Bradwardine, dans ead., Astrologia e scienza. La crisi dell’aristotelismo sul cadere del Trecento e Biagio Pelacani da Parma, Firenze 1979, pp. 273-277; A. Harrison, Blasius of Parma’s Critique of Bradwardine’s “Tractatus de proportionibus”, dans Scienza e filosofia all’Università di Padova nel Quattrocento, éd. A. Poppi, Padova 1983, pp. 19-69; J.A. Weisheipl, dans MS 30 (1968) p. 192; Thorndike et Kibre, col. 1578; une Abbreviatio de ce traité a été éditée par M. Clagett, The Science of Mechanics in the Middle Ages, Madison 1959, pp. 481-494 (trad. anglaise pp. 465-480); d’autres compendia ont été signalés par M. Clagett et J.E. Murdoch, dans Manuscripta 3 (1959) p. 34, et Thorndike et Kibre, col. 794.

De quadratura circuli Ms. Vaticano, Vat. lat. 3102 f o 111v-112v. Cf. M. Clagett et J.E. Murdoch, Medieval Mathematics, dans Manuscripta 3 (1959) p. 35. De futuris contingentibus (extrait du commentaire sur les Sentences?) Inc. Utrum Deus habeat prescientiam futurorum contingentium ad utrumlibet. Quod non, quia sic posset scientia Dei falli et mutari … Ed. J.-F. Genest, Le “De futuris contingentibus” de Thomas Bradwardine, dans Recherches augustiniennes 14 (1979) pp. 281-336; B. Xiberta, Fragments d’une questio inedita de Thomas Bradwardine (ms. Vat. lat. 813 fol. 13-20), dans Mélanges Grabmann, II, 1935, pp. 1169-1180. Cf. J.-F. Genest, op. cit. (sous éd.), pp. 249-280; J.-F. Genest et K. Tachau, La lecture de Thomas Bradwardine sur les Sentences, dans AHDLMA 57 (1990) pp. 301-306; J.-F. Genest, Prédétermination et liberté créée à Oxford au XIVe siècle: Buckingham contre Bradwardine. Avec le texte latin de la ‘Determinatio de contingentia futurorum’ de Buckingham, Paris 1992; M. Sylwanowicz, Contingent Causality and the Foundations of Duns Scotus’ Metaphysics, Leiden 1996; J.-F. Genest, Les futurs contingents entre Oxford et Cologne (Fribourg, Cordeliers, codex 51), dans Chemins de la pensée médiévale. Etudes offertes à Zénon Kaluza, éd. P.J.J.M. Bakker et al., Turnhout 2002, pp. 379-438; M. Vittorini, Necessità antecedente e conseguente, potenza assoluta e ordinata: Bradwardine tra Anselmo e Duns Scoto, dans Schola Salernitana 9 (2004-2005) pp. 133-180.

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Thomas Bradwardine

De memoria artificiali adquirenda (incertain) Inc. Ad artificialem memoriam duo requiruntur, scilicet locus certus ... Ed. M.J. Carruthers, dans JML 2 (1992) pp. 35-43. Cf. Crosby, op. cit. (1955), p. 10; Thorndike et Kibre, col. 30; Weisheipl, op. cit. (1969) p. 182; B. Rowland, Bishop Bradwardine on the Artificial Memory, dans JWCI 1 (1978) pp. 307-312; H. Hilmeister, An Intriguing Fourteenth-Century Document: Thomas Bradwardine’s De arte memorativa, dans Archiv für das Studium der neueren Sprachen und Literaturen 220 (1983) pp. 111-114; M.J. Carruthers, op. cit. (sous éd.), pp. 25-43; M.J. Carruthers, The Book of Memory. A Study of Memory in Medieval Culture, Cambridge 1990; E.W. Dolnikowski, De memoria artificiali: Time and Memory in the Thought of Thomas Bradwardine, dans Constructions of Time in the Late Middle Ages, éd. C. Poster, R. Utz, Evanston 1997, pp. 197-203; A. McGee Morganstern, The Tomb as Prompter for the Chantry. Four Examples from Late Medieval England, dans Memory and the Medieval Tomb, éd. E. Valdez del Alamo, C. Stamatis Pendergast. Aldershot/Brookfield 2000, pp. 81-89. Douteux:

De consequentiis Inc. Circa scientiam consequentiarum aliqua preambula sunt premittenda. Primo ponenda est definitio consequentiarum ... Expl. et quod hoc sit mens Aristotelis patet diligenter intuenti textum ibidem. Ed. N.J. Green-Pedersen, Bradwardine (?) on Ockham’s Doctrine of Consequences. An Edition, dans CIMAGL 42 (1982) pp. 92-150. Cf. N.J. Green-Pedersen, op. cit., pp. 86-91. De fallaciis elenchorum Inc . Meta est aliquod inconveniens ... Expl. subicias numero plurari (lege plurali) predico plura. Ms. Erfurt, Amplon. F.297 f o 41-43. Cf. Crosby, op. cit. (1955), p. 10. Questiones physice (de Thomas de Prague?) Inc. Hanc propositionem scribit Salomon in … Ms. Vaticano, Pal. lat. 1049 f o 1-40. Cf. Thorndike et Kibre, col. 595.

Thomas Bricot Autres œuvres: des écrits théologiques, dont un commentaire sur les Sentences (non conservé), le traité De causa Dei contra Pelagium, le De predestinatione et libero arbitrio et des sermons (cf. E.W. Dolnikowski, Thomas Bradwardine’s Sermo epinicius: Some Reflections on its Political, Theological and Pastoral Significance, dans Medieval Sermons and Society. Cloister, City, University, éd. J. Hamesse et al., Leuven 1998); peut-être un Liber metricus rithmimachie id est de pugna numerorum, éd. P. Klopsch, Theorica numerorum, dans Mittellateinisches Jahrbuch 1 (1964) pp. 133-156 (inc. Ovidius qui philosophus fuit atque poeta; cf. Thorndike et Kibre, col. 1023); divers traités sont perdus, dont des Tabule astronomice et des Questiones super XII libris Metaphisice (olim Erfurt, Coll. Amplonianum, cf. le catalogue d’Amplonius, 1410-12: “Quaestiones Bragwerdin super XII libris Metaphysicae”, MBKD II 43). Pseudo-Thomas Bradwardine

Arithmetica speculativa (de Simon Bredon, voir ci-dessus pp. 22-23) Inc. Horum que sunt aliud est continuum aliud discretum … Expl. hec est sesquioctava proportio differencia. Mss. Erfurt, Amplon. F.375 f o 15v-17, 88v-92; Q.23 f o 75-81v. Ed. Paris 1495, 1502; Valencia 1503. Cf. Weisheipl, op. cit. (1968) p. 191; Weisheipl, op. cit. (1969) pp. 178-179 (qui cite un autre texte sous ce titre, correspondant à l’Arithmetica de Boèce); Sharpe, Handlist, p. 642; H.L.L. Busard, Zwei mittelalterliche Texte zur theoretischen Mathematik. Die “Arithmetica speculativa” von Thomas Bradwardine und die “Theorica numerorum” von Wigandus Durnheimer, dans AHES 53 (1998) pp. 97-123. Nota: une autre rédaction se trouve dans München, Clm 24809 f o 100v-106 (inc. Numerus est duplex, mathematicus qui dicitur numerus numerans …; cf. Weisheipl, ibid.; cf. Thorndike et Kibre, col. 959: Johannes de Muris).

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Thomas Bricot, [† 1516]

Originaire du diocèse de Meaux, maître ès arts à Paris vers 1452, docteur en théologie en 1490, à partir de 1503 penitentiarius de Notre Dame; à partir de 1504 actif seulement à la faculté de théologie, dont il fut doyen en 1506 et 1515; nominaliste, en rapport avec Georgius Bruxellensis.

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Thomas Bricot Bibliographie: Chevalier, col. 698; Überweg-Geyer, pp. 600, 624; Prantl, IV, pp. 199-203; Duhem, X, p. 78 et passim; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 174-178; id., Lat. Ar. Comm. V, p. 475; id., Berol., p. 363; A. Renaudet, Préréforme et humanisme à Paris, Paris 1916 (19532), pp. 96-99 et passim; R.G. Villoslada, La Universidad de París durante los estudios de Francisco de Vitoria (1507-1522), Roma 1938; M. Grabmann, Methoden und Hilfsmittel des Aristotelesstudiums im Mittelalter, Beiträge, Heft 5, Münster i. W. 1939, p. 104; H. Elie, Quelques maîtres de l’Université de Paris vers l’an 1500, dans AHDLMA 18 (1950-51) pp. 197-200; M. Clagett, The Science of Mechanics in the Middle Ages, Madison 1959, pp. 638-640; E.J. Ashworth, Mental Language and the Unity of Propositions: A Semantic Problem Discussed by Early Sixteenth-Century Logicians, dans FSt 4 (1981) pp. 61-96; M.A. Hicks, Who’s Who in Late Medieval England (1272-1485), London 1991, pp. 137139; J.K. Farge, Thomas Bricot, dans Contemporaries of Erasmus. A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, I, éd. P.G. Bietnholz et T.B. Deutscher, Toronto etc. 1985, pp. 199-200; A.L. Gabriel, The Paris Studium, Frankfurt a.M. 1992, pp. 137, 429, 432, 458; Th. Sullivan, Merit Ranking and Career Patterns: The Parisian Faculty of Theology in the Later Middle Ages, dans Universities and Schooling in Medieval Society, éd. W.J. Courtenay et J. Miethke, Leiden etc. 2000, pp. 127-163; M. Zonta, The Autumn of Medieval Jewish Philosophy: Latin Scholasticism in Late 15th-Century Hebrew Philosophical Literature, dans Herbst des Mittelalters? Fragen zur Bewertung des 14 und 15 Jahrhunderts, éd. J. Aertsen, M. Pickavé, Berlin 2004, pp. 474-492; P.J.J.M. Bakker, Commenter Aristote à la fin du XVe siècle, dans Université, Eglise, Culture. L’université catholique au Moyen Age, éd. P. Hurtubise, Paris 2007, p. 191 et n. 19. Œuvres: Textus totius logices abbreviatus (Abbreviatum textus totius logices) Inc. Incipit abbreviatum textus totius logices a magistro Thoma Bricot compositum sive compilatum, continens multos libros et tractatus qui videbuntur

Thomas Bricot in sequentibus. Et primo incipiunt Isagoge id est Liber introductionum Porphyrii qui dicitur Liber predicabilium Porphyrii … (Predic.) Liber Predicamentorum Aristotelis continet tres tractatus. Tractatus primus est de antepredicamentis … (Perih.) Sequitur primus liber Perihermenias. Primo ponit proemium ... (Priora) Liber primus priorum analecticorum est de generatione syllogismorum et inventione medii idonei ... (Post.) Liber primus Posteriorum analecticorum est de demonstratione et de deceptione in ea et statu in mediis et terminis eius … (Top. I-IV) Liber primus Topicorum est de principiis syllogismi dialectici, tam simplicibus quam compositis … (Soph.) Liber primus Elenchorum est de argumentationibus sophisticis quoad earum constitutionem et ut cadunt in usum opponentis … Expl. inventis autem multas habere grates. Et sic est finis textus abbreviati totius logices. Ed. Paris 1489 etc.; éd. avec les questiones de Georgius Bruxellensis: Paris 1493 etc.; avec celles de Johannes Raulin: Paris 1500 (voir Lohr, op. cit., p. 175). Cf. M. Clagett, op. cit. (1959), pp. 638-640; G. Langer, Von den Fragen nach dem Verfasser, dem Drucker und dem Datum des “Cursus optimarum quaestionum super totam logicam”, dans GutenbergJahrbuch 43 (1968) pp. 110-121; N.J. Green-Pedersen, The Tradition of the Topics in the Middle Ages, München/ Wien 1984, p. 412.

Questiones addite expositioni Georgii Bruxellensis in logicam Aristotelis Inc. (Porph.) Questiones per Thomam Bricot sacre theologie professorem incipiunt. Queritur utrum sint solum quinque modi predicandi penes quos predicabilia distinguantur … (Predic.) Queritur utrum omnium dicibilium incomplexorum tam secunde quam prime intentionis decem sint solum genera generalissima … (Perih.) Queritur utrum omnis enuntiativa sit vera vel falsa, affirmativa vel negativa … (Priora) Queritur utrum omnis conversio sit consequentia formalis … (Post.) Queritur utrum in predicatis essentialibus fit processus in infinitum … (Top.) Queritur utrum syllogismus dialecticus sit solum generativus opinionis … (Soph.) Queritur utrum preter duos modos solvendi insolubilia qui tacti sunt in questionibus precedentibus sintne alii modi eadem solvendi … Expl. vel simpliciter negande. Ed. notamment Lyon 1494 (Expositio Georgii Bruxellensis in logicam Aristotelis una cum textu magistri Thomae Bricot inserto et cum quaestionibus eiusdem in fine cuiusvis libri additis); et voir Lohr, op. cit., p. 176. Questiones logicales super libros Posteriorum Inc. Circa materiam totius libri Posteriorum Aristotelis movetur talis questio:

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Thomas Bricot utrum omnis doctrina et disciplina fit ex preexistenti cognitione … Expl. quomodo definitio causalis est demonstrabilis et quomodo non. Ed. Paris 1494, 1497, 1504.

Tractatus insolubilium Inc. Circa Tractatum insolubilium magistri Thome Bricot queritur primum utrum sit aliquis modus salvandi possibilitates, impossibilitates ... Ed. E.J. Ashworth, Thomas Bricot, Tractatus Insolubilium. A Critical Edition with an Introduction, Notes, Appendices and Indices, Nijmegen 1986 (Artistarium 6); éd. ancienne: Tractatus insolubilium, Tractatus obligationum, Paris 1492. Cf. E.J. Ashworth, Thomas Bricot (d. 1516) and the Liar Paradox, dans JHPh 15 (1977) pp. 267-280 (repris dans ead., Studies in Post-Medieval Semantics, London 1985); E.J. Ashworth, Renaissance Man as Logician: Josse Clichtove (1472-1543) on Disputation, dans HPhL 7 (1986) p. 25. Obligationes Ed. Paris 1491; Tractatus insolubilium, Tractatus obligationum, Paris 1492. Cf. E.J. Ashworth, Thomas Bricot, Tractatus Insolubilium. A Critical Edition, Nijmegen 1986, p. xiii; E.J. Ashworth, Renaissance Man as Logician: Josse Clichtove (1472-1543) on Disputation, dans HPhL 7 (1986) p. 25. Textus abbreviatus philosophie naturalis Inc. (Phys.) Quoniam autem intelligere et scire contingit circa omnes scientias quarum sunt principia aut cause aut elementa et eorum cognitionem, tunc enim cognoscere arbitramur ... (De celo) Incipit textus abbreviatus Aristotelis super tota naturali philosophia a magistro Thoma Bricot … compilatus, multos libros et tractatus in se continens qui in sequentibus videbuntur. Et primo incipit liber primus De celo et mundo. Et continet quattuor tractatus. Primus est de corporibus, magnitudinibus, passionibus, et eorum motibus … (De gener.) Primus liber De generatione et corruptione tres tractatus habet. Primus tractatus in quo agitur de generatione et corruptione duo capitula habet. In primo capitulo agitur de generatione et corruptione … (Meteor.) Incipit primus liber Meteororum tractatus tres continens. Primus tractatus unum capitulum habet in quo agitur de causis generalibus impressionum meteorologicarum … (De an.) Incipit primus liber De anima unum tractatum et unum capitulum habens in quo narrantur opiniones antiquorum ... (De sensu) Liber de sensu et sensato qui dividitur in prooemium et tractatum. In prooemio determinat Philosophus de operationibus anime sive virtutibus prout se tenent ex parte corporis ... (De somno) Liber de somno et vigilia duos tractatus continet. Primus tractatus

Thomas de Cleve habet unum capitulum in quo agitur de somno et vigilia ... (De memoria) Liber de memoria et reminiscentia duo capitula continet, primum capitulum in quo Philosophus determinat de memoria … (De longitudine) Liber de longitudine et brevitate vite unum capitulum habet in quo Philosophus, toti naturali philosophie finem tribuens, determinat de longitudine et brevitate vite et de causis earum … (Metaph. I-VI) Omnes homines naturaliter scire desiderant. Signum autem est sensuum dilectio seclusa enim utilitate … Expl. aliorum unumquodque predicamentorum. Hec de sexto metaphysice et per consequens de tota metaphysica in cursu artium Parisii legi consueta. Ed. complète notamment Lyon ca. 1510, Paris 1517; avec la continuation du texte de Georgius Bruxellensis: Lyon 1486, Paris 1494, etc. (cf. Lohr, op. cit., p. 178); traduction hébraïque: cf. M. Steinschneider, Die hebräischen Übersetzungen des Mittelalters, Berlin 1893, p. 468. Cf. J.M.M.H. Thijssen, Die Stellung der scholastischen Naturphilosophie in der Geschichte der Physik: Herbst des Mittelalters oder Frühling der Neuzeit?, dans Herbst des Mittelalters? Fragen zur Bewertung des 14 und 15 Jahrhunderts, éd. J. Aertsen, M. Pickavé, Berlin 2004, pp. 512-523.

Questiones addite questionibus Georgii Bruxellensis super philosophiam naturalem Ed. Paris 1491, 1492, Freiburg (avant 1496), Paris 1500; et voir ci-dessus. Autres œuvres: inconnues.

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Thomas de Cleve, [sec. moitié XIVe s.]

Maître ès arts à Paris vers 1370, il partit en 1376 à Vienne, pour y enseigner dans l’école de St. Etienne, qui devint la base de l’Université de Vienne, fondée définitivement en 1383; plus tard il enseigna sans doute à Cologne, lorsque la nouvelle université y fut créée. Bibliographie: S. Read, Thomas of Cleves and Collective Supposition, dans Vivarium 29 (1991) pp. 50-81; E.P. Bos et S. Read, Concepts: The Treatises of Thomas of Cleves and Paul of Gelria. An Edition of the Texts with a Systematic Introduction, Louvain-la Neuve/Leuven/Paris 2001; E.P. Bos, Logica modernorum in Prague about 1400: the sophistria disputation ‘Quoniam quatuor’ (MS Cracow, Jagiellonian Library 686, FF. 1ra-79rb), with

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Thomas de Cleve

a partial reconstruction of Thomas of Cleve’s Logica, Leiden/Boston 2004, pp. 4, 17-18, 23, 27-30.. Nota: le Thomas Zegenandi de Clivis mentionné dans CUP III, no 1307 [1365] et Auct. I, col. 294-467 passim n’est pas le même personnage; cf. aussi H. Keussen, Die Kölner Universitäts-Matrikel, Bonn 1892, p. 51. Œuvres: Speculum logicale sive tractatus de conceptibus Inc. Volente divina logica que via, veritas et vita est, textum hoc nobis est textuale novum, clarum et solidum speculum loycale. Dicamus igitur primo quod conceptus sunt cognitiones, ut sensationes et intellectiones … Ed. E.P. Bos et S. Read, Concepts: The Treatises of Thomas of Cleves and Paul of Gelria. An Edition of the Texts with a Systematic Introduction, Louvain-la Neuve/Leuven/Paris 2001. Cf. E.P. Bos, op. cit. supra.; A. Maierù, Linguaggio mentale e sincategoremi nel secolo XIV, dans Chemins de la pensée médiévale. Etudes offertes à Zenon Kaluza, éd. P.J.J.M. Bakker, Turnhout 2003, pp. 3-25.

De arte predicandi Inc. Insertus est tractatus de modo predicandi, cui subscripta sunt hec … Colophon: Completus ipso die beati blasii martiris in brilon. Ms. Augsburg, UB, Cod. II. 1 4o 20 f o 134-138; München, Clm 11927 f o 27-43; 18888 f o 36-49; lat. 26691 f o 192-193; Salzburg, Stiftsbibl. b.X.30, f o 168rb-175va; Wilten, Praemonstr. XXXII B. 4, no 9 (13 col.). Cf. S. Read, Descensus copulatim. Albert of Saxony vs. Thomas Maulfelt, dans Itinéraires d’Albert de Saxe. Paris-Vienne au XIVe siècle, Paris 1991, pp. 62-63; BAMAT 2, 1992, no 4320. Suppositiones Nota: L’ouvrage est perdu, mais des fragments peuvent être reconstitués à partir du ms. Kraków, Bibl. Jagiell. 686 f o 29rb et Wien, ÖNB 4785, f o 258v (cf. S. Read, Descensus copulatim, op. cit., pp. 71-85). Autres œuvres: inconnues.

Thomas Erfordiensis

M

Thomas Erfordiensis, [début XIVe s.]

Maître ès arts à Paris vers 1300, il enseigna ensuite comme magister regens à Erfurt dans les écoles de St. Séverin et St. Jaques (“apud Scotos”, Schottenkloster), où il fut également recteur. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 446; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 180-181; id., dans BPhM 14 (1972) p. 126; id., Helv., pp. 24-25; Überweg-Geyer, pp. 456-457; De Wulf, p. 124; Gracia-Noone, pp. 662-663; F.J. Worstbrock, dans Verfasserslexikon, 9, 1995, col. 852-856; Zupko, http://plato.stanford.edu/archives/spr2003/entries/erfurt/; K. Werner, Die Sprachlogik des Johannes Duns Scotus, dans Sb. Akad. Wien 85 (1877) pp. 545-597; M. Heidegger, Die Kategorien- und Bedeutingslehre des Duns Scotus, Tübingen 1916, pp. 122-127; M. Grabmann, De Thoma Erfordiensi auctore Grammaticae quae Joanni Scoto adscribitur speculativæ, dans AFH 15 (1922) pp. 273-277 (repris dans id., MGL, I, 1926, pp. 118-125); M. Grabmann, Die Entwicklung der mittelalterlichen Sprachlogik, dans MGL I, 1926, pp. 104-146; M. Grabmann, Thomas von Erfurt und die Sprachlogik des mittelalterlichen Aristotelismus, dans SBBay 1943, Heft 2; M. Grabmann, Die geschichtliche Entwicklung der mittelalterlichen Sprachphilosophie und Sprachlogik, dans MGL III, 1956, pp. 243-253; R.G. Godfrey, The Language Theory of Thomas of Erfurt, dans Studies in Philology 57 (1960) pp. 22-29; C. Verhaak, Het Perihermeneias-commentaar van Zeger van Kortrijk: Vragen over authenticiteit en literaire afhankelijkheid, dans Bijdragen: Tijdschrift voor filosofie en theologie 22 (1961) pp. 161-85; R.G. Godfrey, Late Mediaeval Linguistic Meta-Theory and Chomsky’s Syntactic Structures, dans Word 21 (1965) pp. 251-256; C. Verhaak, Zeger van Kortrijk, Commentator van Perihermeneias, dans Verhandelingen van de Koninklijke Vlaamse Academie voor wetenschappen, letteren en schone kunsten van België, kl. der letteren, Jg. XXVI, 52, Brussel 1964; cf. J. Pinborg, compte rendu dans Scholastik 40 (1965) pp. 581-584; J. Pinborg, Die Entwicklung der Sprachtheorie im Mittelatter, Münster i. W. 1967 (Beiträge 42, 2) pp. 131-135, 318-320 et passim;

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Thomas Erfordiensis J. Pinborg, Die Erfurter Tradition im Sprachdenken des Mittelalters, dans Universalismus und Partikularismus im Mittelalter, éd. P. Wilpert, Berlin 1968 (MiscMed 5), pp. 173-185; L.G. Kelly, “De modis generandi”: Points of Contact between Noam Chomsky and Thomas of Erfurt, dans Folia linguistica 5 (1971) pp. 225-252; H.-J. Stiker, Une théorie linguistique au moyen âge: l’Ecole modiste, dans RSPhTh 56 (1972) pp. 585-616; J. Pinborg, Neues zum Erfurter Schulleben des 14. Jahrhunderts nach Handschriften der Jagellonische Bibliothek zu Krakow, dans BPhM 15 (1973) pp. 146-151; L.G. Kelly, Grammar and Meaning in the Late Middle Ages, dans HLing 1 (1974) pp. 203-219; M.A. Covington, The Syntactic Theory of Thomas of Erfurt, dans Linguistics 17 (1979) pp. 465-496; I. Rosier, La grammaire spéculative des Modistes, Lille 1983, passim; M.A. Covington, Syntactic Theory in the High Middle Ages, Cambridge 1984, passim; S. Lorenz, Studium generale Erfordense. Zum Erfurter Schulleben im 13. und 14. Jahrhundert, Stuttgart 1989, passim; R. Andrews, Thomas of Erfurt on the Categories in Philosophy¸ dans Raum und Raumvorstellungen im Mittelalter, éd. J.A.. Aertsen, A. Speer, Berlin/New York 1998 (MiscMed 25), pp. 801-808; L. Kaczmarek, Von Antibarbaren, goldenen und anderen Zeiten. Kein Protokoll, dans Beiträge zur Geschichte der Sprachwissenschaft 9 (1999) pp. 250 -268; W. Belardi, L’etimologia nella storia della cultura occidentale, Roma 2002, passim; K. Krauze-Blachowicz, Johannes Glogoviensis’ Concept of Construction, dans Studies in Logic, Grammar and Rhetoric 6 (19) (2003) pp. 31-37; S.J. McGrath, The Early Heidegger and Medieval Philosophy. Phenomenology for the Godforsaken, Washington 2006. Œuvres: Expositio Porphyrii Inc. Capitulo de movente innuit Philosophus tertio De anima quod unumquodque naturaliter debet regi ab eo quod supremum est in ipso et illud primo patet in spheris celestibus … Expl. non consequentiale sit, est accidens. Mss. Erfurt, Ampl. Q.266 f o 1-7v; Leipzig, UB 1356 f o 1-8; München, CIm 4378 f o 2r-23v (expl. sufficiant provectis, sed sequentia sunt necessaria pueris etc. a.d. 1343 in die Philippi et Jacobi apostolorum completa est expositio ista per manum Petri in civitate Nurnberg. Explicit expositio Porphyrii optima edita a magistro Thoma. Auctoritas est summa imitatione digna vel sermo imitatione dignus; puis [f o 24r-28r]: Commune quidem - Postquam Porphyrius determinavit de quinque

Thomas Erfordiensis predicabilibus sive universalibus et hoc secundum se et absolute .../... nominat omnes species licet confuse. Explicit capitulum de communitatibus). Cf. J. Pinborg, The 14th-Century Schools of Erfurt. Repertorium erfordiense, dans CIMAGL 41 (1982) p. 183 no 35.

Expositio super libros Predicamentorum Inc. Equivoca dicuntur - Liber iste continuari potest ad illa que dicta sunt de universalibus in Porphyrii sic: Postquam Porphyrius determinavit naturam … Expl. ut possessum non mensuratum. Sed est septimus modus. Mss. Erfurt, Ampl. Q.266 f o 8-20v; Leipzig, UB 1356 f o 9-18 (Dicta Thome); München, Clm 4378 f o 29-66v (Explicit Expositio bona et utilis super libros Predicamentorum Aristotelis edita a magistro Thoma. Scripta a Petro a.d. 1343 in Nurnberg, anno sue etatis 20 et eiusdem Dicta super Porphyrio); Clm 14458 f o 119-133 (Explicit scriptum magistri Johannis Swevi super Predicamentorum). Cf. J. Pinborg, Repertorium erfordiense, dans CIMAGL 41 (1982) p. 183 no 36; R. Andrews, Thomas of Erfurt on the Categories in Philosophy, dans Was ist Philosophie im Mittelalter?, éd. J.A. Aertsen et A. Speer, Berlin 1998 (MiscMed 26), pp. 801-808; E.P. Bos, The summa “In omni doctrina” (Ms Munich, Bayerische Staatsbibliothek, CLM 14458, f. 29ra-39rb). Epistemology in Semantics: an Anonymous early 13th Century Manual of Dialectic, Louvain 2001. Expositio super librum Perihermenias Inc. Sicut dicit Alpharabius de etymologia scientiarum … Expl. homo non est malus. Tunc respondet similiter. Mss. Erfurt, Ampl. Q.266 f o 20v-38v; Leipzig, UB 1356 f o 18-28. Expositio VI Principiorum Inc. Plato scribit in Timeo quod inter ... Expl. ideo etiam quando homo. Ms. Erfurt, Ampl. Q. 266 f o 39-46. De modis significandi (ou Grammatica speculativa) Inc. Quoniam igitur intelligere et scire … Ut scribitur 1o Physicorum, nos igitur volentes habere … Ed. G.L. Bursill-Hall, Thomas of Erfurt, Grammatica speculativa, ed. with transl. and comm., London 1972; S. Grotz (éd. et tr.), Thomas von Erfurt: Abhandlung über die bedeutsamen Verhaltensweisen der Sprache/Tractatus de modis significandi, Amsterdam 1998; éd. F.M. Fernández García, Quaracchi 1902; M.G. Ambrosini, Grammatica speculativa: Boezio di Dacia e Tommaso di Erfurt, Palermo 1984; Tomás de Erfurt, Gramática especulativa, Buenos Aires 1947, 2004.

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Thomas Erfordiensis Cf. M. Fernández García (éd.), B. Joannis Duns Scoti … Grammatice speculative nova editio, Quaracchi 1902; M. Grabmann, De Thoma Erfordiensi auctore Grammaticae quae Johanni Duns Scoto adscribitur speculativae, dans AFH 15 (1922) pp. 273-277 (repris dans id., MG I, München 1926, pp. 118-125); S. Buchanan, An Introduction to the “De modis significandi” of Thomas of Erfurt, dans Philosophical Essays for A.N. Whitehead, London 1936, pp. 67-89; J. Pinborg, Die Erfurter Tradition im Sprachdenken des Mittelalters, dans Universalismus und Partikularismus im Mittelalter (MiscMed 5), Berlin 1968, pp. 173-185; G.L. Bursill-Hall, op. cit. (sous éd.); H.J. Stiker, Une théorie linguistique au moyen âge: L’école modiste, dans RSPhTh 56 (1972) pp. 585-616; L.G. Kelly, “Modus significandi”: An Interdisciplinary Concept, dans HLing 6 (1979) pp. 159-180; J. Pinborg, Repertorium erfordiense, dans CIMAGL 41 (1982) p. 182, no 33; M.G. Ambrosini, op. cit. (sous éd.); L.G. Kelly, Time and Verb in Grammatica speculativa, dans Matériaux pour une histoire des théories linguistiques, éd. S. Auroux et al., Lille 1984, pp. 173-179; M. Colmegna, Enunciazioni circa il modo: Per una grammatica della logica delle modalità, dans Versus: Quaderni di studi semiotici 38/39 (1984) pp. 149189; R. Lambertini, L’origine è la meta: Percorsi dell’interpretazione contemporanea dei modisti, ibid., pp. 91-113; E. Ramón Trives, La semántica en Martín Heidegger 1916, dans Homenaje a Pedro Sáinz Rodríguez, Madrid 1986, II, pp. 511-517; D. Gabler, Die semantischen und syntaktischen Funktionen im Tractatus “De modis significandi sive grammatica speculativa” des Thomas von Erfurt. Probleme der mittelalterlichen Semiotik, Bern/Frankfurt/New York 1987; R. Lambertini, “Sicut tabernarius vinum significat per circulum”: Directions in Contemporary Interpretations of the Modistae, dans On the Medieval Theory of Signs, éd. U. Eco et al., Amsterdam 1989, pp. 107-142; L.G. Kelly, Composition and the Verb in “Grammatica speculativa”, dans De ortu grammaticae: Studies in Memory of Jan Pinborg, éd. G.L. Bursill-Hall et al., Amsterdam 1990, pp. 147-159; R.F. Glei, Die “Grammatica speculativa“ des Thomas von Erfurt (um 1300), dans Von Eleganz und Barbarei. Lateinische Grammatik und Stilistik in Renaissance und Barock, éd. A. Wolfram¸Wiesbaden 2001, pp. 11-27; A.D. Tursi, La gramática especulativa de Tomás de Erfurt, dans Cuatro aspectos de la crisis filosófica del siglo XIV, (Patristica et mediaevalia), Buenos Aires 1993, pp. 53-72; A. Caputa, Razionalismo e irrazionalismo nell’interpretazione heideggeriana della

Thomas Maulevelt

“Grammatica speculativa”, dans Quaestio 1 (2001) pp. 278-279; E.J. Ashworth, L’équivocité, l’univocité et les noms propres, dans La tradition médiévale des catégories (XIIe-XIIIe siècles), éd. J. Biard et I. RosierCatach, Louvain-la-Neuve/Paris 2003, pp. 127-140; C. Marmo, Semiotica e linguaggio nella Scolastica: Parigi, Bologna, Erfurt, 1270-1330. La semiotica dei Modisti, Roma 1994; P.J. Galán Sánchez, Definición de la conjunción en la gramática grecolatina antigua, medieval y renacentista, dans Humanitas Coimbra 57 (2005) pp. 309350; et voir la bibliographie générale. Nota: plusieurs mss. contiennent des commentaires anonymes, cf. M. Grabmann, op. cit. (1943), pp. 24-33. Autres œuvres: plusieurs traités de grammaire d’un niveau simple: un Compendiolum de regimine et constructione (ms. Praha, Kap. 1441 f o 163-189), un traité De constructione partium orationis (avec comment., ms. Praha, Univ. 698 f o 309-327; 998 f o 169-189v; etc.; cf. M. Grabmann, Thomas von Erfurt, op. cit. (1943), pp. 37-40, 41-42) et un traité Fundamentum puerorum (cf. ibid., pp. 33-37; J. Pinborg, Repertorium erfordiense, dans CIMAGL 41 (1982) p. 182, no 34); le commentaire de Radulphus Brito sur la Physique (Praha, Metr. Kap. 1441 f o 1-36) est attribué à Thomas Erfordiensis dans ce ms.

M

Thomas Maulevelt (Manlevelt), [XIVe s.]

Logicien anglais et nominaliste, dont il semble qu’il a enseigné à Paris entre 1320 et 1340; il a également enseigné à Louvain, d’après le colophon du ms. des Fallacie. Bibliographie: Lohr, dans Traditio 29 (1973) p. 183; id., Berol., p. 385; Helvet., pp. 129-131; Sharpe, Handlist, pp. 667-668; Macken, I, pp. 516-517; F. Ehrle, Der Sentenzenkommentar Peters von Candia, Münster i.W. 1925, pp. 145, 206-207; J. Pinborg, Die Entwicklung der Sprachtheorie im Mittelalter, Münster i.W. 1967 (Beiträge 42, 2) pp. 146, 152, 196; M. Markowski, Burydanizm w Polsce w okresie przedkopernikanskim, Wrocław 1971, pp. 202, 332-333, 340-342, 364-366, 495; P.V. Spade, The Medieval Liar: A Catalogue of Insolubilia Literature, Toronto 1971, p. 110;

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Thomas Maulevelt S. Lorenz, Studium generale erfordense: Zum Erfurter Schulleben im 13. und 14. Jahrhundert, Stuttgart 1989; A. Maierù, Terminologia logica della tarda scolastica, Roma 1972, pp. 31-32, 277287, 290, 314; N.W. Gilbert, Ockham, Wyclif and the “via moderna”, dans Antiqui und Moderni, éd. A. Zimmermann, Berlin 1974 (MiscMed 9), pp. 99, 106, 113-114; E.P. Bos, John of Holland. Four Tracts on Logic (Suppositiones, Fallaciae, Obligationes, Insolubilia). First Critical Edition ..., Nijmegen 1985, pp. 15, 20-24, 81, 95; S. Read, “Descensus copulatim”: Albert of Saxony vs.Thomas Maulfelt, dans Itinéraires d’Albert de Saxe, éd. J. Biard, Paris 1991, pp. 71-85; S. Read, Thomas of Cleves and Collective Supposition, dans Vivarium 29 (1991) pp. 50-81; L. Kaczmarek, The Age of the Sign: New Light on the Role of the Fourteenth Century in the History of Semiotics, dans Dialogue 31 (1992) pp. 509-515; S. Read (éd.), Sophisms in Medieval Logic and Grammar, Dordrecht 1993, passim; C.R. Hülsen, Zur Semantik anaphorischer Pronomina: Untersuchungen scholastischer und moderner Theorien, Leiden 1994; H. Brands, Referenztheorie und freie Logik im Spätmittelalter, dans PhJB 102 (1995) pp. 33-60; L. Kaczmarek (éd.), , Destructiones modorum significandi, Amsterdam 1994; H. Brands, “Descensus copulatim” und universelle Spezialisierung bei Thomas Manlevelt, dans Schule und Schüler im Mittelalter, éd. M. Kintzinger et al., Köln 1996 (Beihefte AKG 42), pp. 165-185; S. Lorenz, Thomas Manlefelt (Maulefelt): Zu Leben und Werk, dans Schule und Schüler im Mittelalter, éd. M. Kintzinger et al., Köln 1996 (Beihefte AKG 42), pp. 145-164; R. Grass, Schlussfolgerungslehre in Erfurter Schulen des 14. Jahrhunderts: Eine Untersuchung der Konsequentientraktate von Thomas Maulfelt und Albert von Sachsen, Amsterdam 2003 (Bochumer Studien zur Philos. 37); E.J. Ashworth, Logic Teaching at the University of Prague around 1400 A.D., dans History of Universities 21, 1 (2006) pp. 211-221. Nota: le site www.colorado.edu/philosophy/provisionalia de R. Pasnau annonce une édition critique des Parva logicalia. Œuvres: Confusiones Inc. Affectuose cognitione summarum terminorum ... Expl. melius et perfectius inveniantur.

Thomas Maulevelt Mss. Erfurt, Amplon. Q.30 f o 142v-144v; Koblenz, Landeshauptarchiv, Best. 701, nr. 212 f o 206-208v. Cf. E.P. Bos, Logica modernorum in Prague about 1400: the sophistria disputation ‘Quoniam quatuor’ (MS Cracow, Jagiellonian Library 686, FF. 1RA-79RB), with a partial reconstruction of Thomas of Cleve’s Logica, Leiden 2004, p. 4, 13-16, 27.

Consequentie Inc. Quoniam in sophismatibus probandis et improbandis … Expl. ne igitur stili prolixitas reportantium aliquam (?) perturbent (?), hec dicta sufficiant. Mss. notamment Erfurt, Amplon. Q. 271 f o 55v-62; Kraków, BJ 717, f o 119-132; Wien, ÖNB 5248 f o 32v-38; et voir Grass, op. cit. infra, pp. 63-64 n. 146. Ed. en préparation par H. Brandts, S. Lorenz, C. Kann et R. Grass. Cf. N.J. Green-Pedersen, Walter Burley’s “De consequentiis”. An Edition, dans FSt 40 (1980) pp. 102-166; N.J. Green-Pedersen, Early British Tracts on Consequences, dans The Rise of British Logic, éd. P.O. Lewry, Toronto 1983, p. 297; E.P. Bos, Logica modernorum in Prague about 1400, op. cit., p. 14; R. Grass, Schlussfolgerungslehre in Erfurter Schulen des 14. Jahrhunderts: Eine Untersuchung der Konsequentientraktate von Thomas Maulfelt und Albert von Sachsen in Gegenstellung mit einer zeitgenössischen Position, Amsterdam/ Philadelphia 2003 (Bochumer Studien zur Philos. 37). Fallacie maiores Inc. Scientiarum fertilitate obnixius invitatus tractatum fallaciarum diffusius pertracturus ... Colophon (ms. Erfurt Q.255): Explicit tractatus fallaciarum lectus Lovanii per magistrum Thomam Anglicum dictum Manlevel. Mss. Erfurt, Amplon. Q.255 f o 13-37v; Q.343 f o 39-91. Cf. E.P. Bos, John of Holland. Four Tracts on Logic (Suppositiones, Fallaciae, Obligationes, Insolubilia). First Critical Edition ..., Nijmegen 1985, pp. 15*, 20-24*. Fallacie minores Inc. Fallacia est defectus in forma argumenti vel arguentis in argumentando in forma argumenti ... Expl. modus respondendi est determinare quodlibet debita responsione. Colophon (ms. Vat. lat.): Et sic est finis fallaciarum quas Magister Thomas Manuervel compilavit. Mss. Basel, U.B. F.VII.5 f o 2v-7v; Vaticano, Vat. lat. 4847 f o 14-16v; Wrocław, Univ. L. IV Q 3 f o 250-257.

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Thomas Maulevelt Cf. E.P. Bos, John of Holland (op. cit. 1985), pp. 23*-24*; G.J. Etzkorn, Iter Vaticanum Franciscanum, Leiden etc. 1996, p. 157.

Obligationes (1359) Colophon: Explicit liber obligatorium magistri thome maulvelvelt (sic) et ceteris. Explicit liber obligatorium Deo gratias finitus et completus anno Domini millesimo trecentesimo quinquagesimo nono ... Ms. Praha, Metrop. Kap. M 93 f o 52v-53 (fragment). Cf. E.J. Ashworth, Obligationes Treatises: A Catalogue of Manuscripts, Editions and Studies, dans BPM 36 (1994) p. 127; N.J. Green-Pedersen, Early British Treatises on Consequences, dans The Rise of British Logic, éd. P.O. Lewry, Toronto 1985, pp. 297-300; R. Grass, SchlussfoIgerungslehre in Erfurter Schulen des 14. Jahrhunderts, op. cit. Questiones dialectice de suppositionibus Inc. Affectuose cognicionem summariam terminorum … Queritur circa suppositiones utrum alicuius incomplexi possit esse scientia et videtur primo quod sic … Expl. suum significatum modo significat ad placitum. Mss. Basel, UB F.VII.5 f o 19-29; Erfurt, Amplon. Q.30 f o 139-141v; Q.245 f o 41-48v; Wien, ÖNB 4698 f o 32v-36. Cf. J. Pinborg, Zum Erfurter Schulleben des XIV. Jahrhunderts, dans BPhM 15 (1973) p. 148; Lohr, Helvet., p. 130; J.P.P.M. Bakker, Syncatégorèmes, concepts, équivocité. Deux questions anonymes, conservées dans le ms. Paris, BN lat. 16401, liées à la sémantique de Pierre d’Ailly (c. 1350-1420), dans Vivarium 34/1 (1996) pp. 76-131; E.P. Bos, Towards a Logic of Fiction: Ludolph Meistermann of Lübeck, dans Raum und Raumvorstellungen im Mittelalter, éd. J.A. Aertsen, A. Speer, Berlin/ New York 1998 (MiscMed 25), p. 810. Regule de suppositionibus (incertain) Inc. Expedit ut terminorum acceptio lucide cognoscatur, quamobrem … Expl. utrum ille propositiones de virtute sermonis sunt vere, hoc patet in libro Consequentiarum. Et hec regule sufficiunt causa brevitatis. Et sic est finis … Mss. notamment Basel, UB F.VII.5 f o 9-18v; Erfurt, Amplon. Q.13 f o 9-78; Q.13a f o 81-130; Q.30 f o 139-141v; Q.241 f o 28v-41v; Q.245 f o 136-164; Vaticano, Vat. lat. 3065 f o 25-28; Wien, ÖNB 4698 f o 28-32; et voir Sharpe, op. cit., p. 668. Cf. C.R. Hülsen, Zur Semantik anaphorischer Pronomina: Untersuchungen scholastischer und moderner Theorien, Leiden 1994, pp. 393-417 (éd. de regula 8); Lohr, Helvet., p. 130; S. Read, Descensus copulatim. Albert of Saxony vs. Thomas Maulfelt, dans

Thomas Migerii

Itinéraires d’Albert de Saxe. Paris-Vienne au XIVe siècle, éd. J. Biard, Paris 1991, pp. 71-85; H. Berger, Martinus Anglicus (dictus Bilond?), Tractatus de suppositione. Einleitung und Text, dans Bochumer philosophisches Jahrbuch 12 (2008) pp. 157-173. Nota: selon le site Alcuin/Infothek der Scholastik de R. Schönberger, il existe une édition critique de ce texte. Questiones super veteri arte Inc. (Porph.) Queritur circa initium Porphyrii utrum necesse sit aliquem scire quid genus sit et quid species etc. ... (Predic.) Circa librum Predicamentorum Aristotelis potest primo queri utrum aliquid sit equivocum. Et arguitur primo quod non … Expl. ad argumentum vero in oppositum quod sit demonstrandum. Ms. Erfurt, Amplon. Q.288 f o 1-145v (tit. Hec questiones fuerunt compilate per Thomam Manlevel Anglicum doctorem solemnem). Cf. R. Andrews, Thomas Maulevelt’s Denial of Substance, dans Medieval Commentaries on Aristotle’s “Categories”, éd. L.A. Newton, Leiden/Boston 2008, pp. 347-368. Nota: une thèse de A. van der Helm avec une édition des Questiones in Porphyrium est en cours à Leiden. Autres œuvres: les Insolubilia attribués à lui dans le catalogue de Schum (Erfurt) ne sont pas de lui (cf. P.V. Spade, The Medieval Liar: A Catalogue of the Insolubilia Literature, Toronto 1975, p. 110 n.); le Tractatus contra modos significandi attribué à lui dans le ms. Melk 1941 est de Pierre d’Ailly.

M

Thomas Migerii, [† 1336]

Etudiant à Paris, socius de la Sorbonne sans doute vers 1278, Thomas le Myésier fut en relation avec Raymond Lull (sans doute à partir de 1287) qui lui dédia plusieurs de ses ouvrages; les Questiones Atrebatenses, 50 questions auxquelles Lulle répondit en 1299, ont été conservées dans le ms. Paris, BnF lat. 15450, qui contient un recueil de traités de Raymon Lull compilé par Thomas et légué par lui au collège de Sorbonne (avec deux autres manuscrits: BnF lat. 16117 et 16118); il fut aussi docteur en médecine; chanoine d’Arras et médecin de la comtesse Mahaut d’Artois. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 449;

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Thomas Migerii ?, dans HLF 29, 1885, pp. 31, 249; Ch.V. Langlois, dans HLF 37, 1938, pp. 509-510; Wickersheimer, p. 763; P. Glorieux, Aux origines de la Sorbonne, I, Paris 1966, pp. 328-329; J. Tarre, Los codices Lulianos de la Biblioteca Nacional de Paris, dans Analecta Sacra Tarraconensia 14 (1941) pp. 165-170; F.A. Yates, The Art of Ramon Lull …, dans JWCI 17 (1954) p. 172, App. 3 et pl. 19; J.N. Hillgarth, Ramon Lull and Lullism in XIVth-Century France, Oxford 1971; Ch. Lohr et T. Pindl-Buchel, op. cit. infra. Œuvres: Breviculum ex artibus Raimundi electum (version abrégée de l’Ars brevis de Lull) Inc. Intentio quare feci fieri picturam subsequentem fuit duplex ... Ed. Ch. Lohr et T. Pindl-Buchel, dans Raimundi Lulli Opera latina. Suppl. I, Breviculum seu Electorium parvum Thomae Migerii (Le Muésier), Turnhout 1990 (CCCM 77).

Questiones Atrebatenses (50 questions auxquelles Lull répondit en 1299) Ms. Paris, BnF lat. 15450 f o 405. Nota: ce ms. contient un recueil de traités de Raymon Lull compilé par Thomas et légué par lui au collège de Sorbonne, ainsi qu’une autre version du Breviculum, sous le nom d’Electorium magnum, couverte de notes autographes de Thomas. Autres œuvres: un prologue au Liber Gentilis et trium sapientium de Raymond Lull.

S

Thomas de Sutton, [† ca. 1311/15]

Socius de Merton College à Oxford de 1263 à 1274, il entra ensuite dans l’ordre des Dominicains et se trouva vers 1282 dans le couvent oxonien; bachelier en théologie à Oxford vers 1290, maître en théologie vers 1294, il y enseigna la théologie; prédicateur et théologien thomiste, il composa aussi des œuvres de nature philosophique et des commentaires sur certains commentaires de Thomas. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 453; id., Répert. théol., 32 (Thomas de Aquino) ez, fa; id., Quodl., I, pp. 291-296; Chevalier, col. 4516; Emden, Oxford, III, pp. 1824-1825; Sharpe, Handlist, pp. 682-684;

Thomas de Sutton Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 185-187; id., Lat. Ar. Comm. V, p. 477; id., Berol., p. 393; Gall., II, p. 97; Kaeppeli, IV, pp. 392-400; P. Glorieux, dans DTC 14, 1941, col. 2867-2873; B. Hechich, dans LThK 10, 19652, col. 148; M. Rappenecker, 9, 20003, col. 1536; Überweg-Geyer, pp. 532, 542-543, 773; De Wulf, II, pp. 209-211, 217-218; Totok, II, pp. 530-531; Gracia-Noone, pp. 664-665; Sarton, III, pp. 558-559; Lottin, I, pp. 339-377, II-IV passim; Stegmüller, RB, V, p. 374; RS, I, pp. 421-422; F. Ehrle, Thomas de Sutton, sein Leben, seine Quodlibet und seine Quaestiones disputatae, dans Festschrift für Georg von Hertling, Kempten/München 1913, pp. 426-450; F. Pelster, Thomas von Sutton O.Pr., ein Oxforder Verteidiger der thomistischen Lehre, dans ZKTh 46 (1922) pp. 212-253, 361-401; F. Pelster, Schriften des Thomas Sutton in der Universitätsbibliothek zu Münster, dans ZKTh 47 (1923) pp. 483-494; M. Grabmann, Die Werke des hl. Thomas von Aquin, Münster i. W. 1931 (Beiträge 22, 1), pp. 261, 264; D.E. Sharp, Thomas of Sutton O.P. His Place in Scholasticism and an Account of His Psychology, dans RNP 36 (1934) pp. 332-354; 37 (1935) pp. 219-233; O. Lottin, Thomas de Sutton O.P. et le libre arbitre, dans RTAM 9 (1937) pp. 281-312; W.A. Hinnebusch, The Early English Friars Preachers, Roma 1951, pp. 396-410; J. Przezdziecki, Thomas of Suttons Critique on the Doctrine of Univocity, dans An Etienne Gilson Tribute, éd. C. O’Neil, Milwaukee (WI) 1959, pp. 189-208; F.J. Roensch, Early Thomistic School, Dubuque (Iowa) 1964; F.E. Kelley, Thomas Sutton’s Place in the Development of Aristotelianism and Thomism in Oxford in the Last Quarter of the 13th Century, diss. Oxford 1966; M. Schmauss et M. González-Haba (éd.), Thomas von Sutton, Quodlibeta, München 1969, pp. vii-xxiii; W. Seńko, Trzy studia nad spuściczną ipoglądami Tomasza Suttona dotyczącymi problemu istoty i istnienia, dans SMedW 11 (1970) pp. 111-283; A. Pattin, Documentation concernant la controverse des formes au moyen âge, dans BPhM 13 (1971) pp. 79-84; P. Glorieux, Autour des opuscules: Thomas d’Aquin ou Thomas de Sutton?, dans Mélanges de science religieuse 31 (1974) pp. 113-120;

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Thomas de Sutton L. Hödl, Zur philosophischen Gotteslehre des Thomas von Aquin O.P. in der Diskussion der Schulen um die Wende des 13. zum 14. Jahrhundert, dans RFNS 70 (1978) pp. 124-128; Z. Włodek, Tomasza Suttona filozoficzna interpretacja powstawania bytów materialnych, dans Studia z dziejow mysli swietego Tomasza z Akwinu, éd. S. Swiezawski et al., Lublin 1978, pp. 31-45; F.E. Kelley, Two Early English Thomists. Thomas Sutton and Robert Orford vs. Henry of Ghent, dans The Thomist 45 (1981) pp. 345-387; L. Hödl, Thomas von Sutton: Ein Forschungsbericht, dans MThZ 33 (1982) pp. 54-58; H.H. Klocker, Two Quodlibets on Essence / Existence, dans The Thomist 46 (1982) pp. 267-282; R. Schönberger, Die Transformation des klassischen Seinsverständnisses, Berlin 1986, pp. 224-232, 346-351; R. Echauri, La noción de ser en Tomás de Sutton, dans PM 10 (1989) pp. 49-55; J. F. Wippel, Thomas of Sutton on Divine Knowledge of Future Contingents (Quodl. II q. 5), dans Knowledge and the Sciences in Medieval Philosophy, éd. M. Asztalos et al., Helsinki 1990, II, pp. 364-372; F.X. Putallaz, La connaissance de soi au XIIIe siècle: De Matthieu d’Aquasparta à Thierry de Freiberg, Paris 1991; E.D. Sylla, The Oxford Calculators and the Mathematics of Motion 1320-1350. Physics and Measurement by Latitudes, New York 1991; M.J.F.M. Hoenen, The Thomistic Principle of Individuation in 15th Century Thomistic and Albertist Sources, dans Medioevo 18 (1992) pp. 327-357; L. Spruit, Species intelligibilis, From Perception to Knowledge: I. Classical Roots and Medieval Discussion, Leiden 1994; G. Prouvost, Thomas de Sutton contre Gilles de Rome. La question de l’être: le conflit des interprétationes chez les premiers thomistes (XIIIe-XIVe s.), dans RThom 95 (1995) pp. 417-429; P. Porro, Forme e modelli di durata nel pensiero medievale. L’“aevum”, il tempo discreto, la categoria “quando”, Leuven 1996; E.J. Ashworth, Analogy and Equivocation in Thomas Sutton OP, dans Vestigia, imagines, verba: Semiotics and Logic in Medieval Theological Texts, XIIth-XIVth Centuries, éd. C. Marmo et al., Turnhout 1997 (Semiotics and Cognitive Studies 4), pp. 289-303; F.-X. Putallaz, Thomas de Sutton, ou la liberté controversée, dans RThom 97 (1997) pp. 31-46; M.J.F.M. Hoenen, Scotus and the Scotist School. The Tradition of Scotist Thought in the Medieval and Early Modern Period, dans John Duns Scotus (1265/6-1308). Renewal of Philosophy, éd. E.P. Bos, Amsterdam 1998, pp. 197210;

Thomas de Sutton C. Schabel, Theology at Paris, 1316-1345. Peter Auriol and the Problem of Divine Foreknowledge and Future Contingents, Aldershot 2000, pp. 52-63; G. Klima, Thomas of Sutton on the Nature of the Intellective Soul and the Thomistic Theory of Being, dans Nach der Verurteilung von 1277: Philosophie und Theologie an der Universität von Paris im letzen Viertel des 13. Jahrhunderts, éd. A. Speer, Berlin / New York 2001 (MiscMed. 28), pp. 436-455; H.G. Gelber, It could have been otherwise: Contingency and Necessity in Dominican Theology at Oxford, 1300-1350, Leiden/Boston 2004; G. Klima, Thomas Sutton on Individuation, dans Proceedings of the Society for Medieval Logic and Metaphysics 5 (2005) pp. 70-78; M.G. Henninger, Thomas Sutton on Univocation, Equivocation, and Analogy, dans The Thomist 70/4 (2006) pp. 537-575. Nota: l’Index Thomisticus, éd. R. Busa, Stuttgart 1974sqq., donne une analyse linguistique complète avec index, concordances et édition des œuvres ayant un lien avec Thomas d’Aquin (cf. R. Busa, dans SM 21 (1980) pp. 411-421). Œuvres: Commentaires:

Super Predicamenta Inc. (prol.) Sicut dicit Aristoteles in secundo Metaphysice, capitulo ultimo, oportet erudiri, quomodo singula sint accipienda ... (text.) Primo queritur utrum logica sit de syllogismo ut de subiecto … Visis istis generalibus de logica querenda sunt quedam specialiter circa librum Predicamentorum. Sunt autem in primo tria querenda: Utrum scientia predicamentorum pertinet ad logicam ... Ms. Oxford, Merton College 289 f o 1-31; Wrocław, BU IV.Q.3 f o 8-61 (Explicit opus fratris Thomae de Sutton o.p. super librum Predicamentorum. Quod opus impositum erat S. Thome, sed S. Thomas non fecit Predicamenta, sed doctor Sutton ea compilavit secundum opinionem gloriosi doctoris S. Thome). Ed. d’extraits dans Conti, op. cit. infra, pp. 185-210. Cf. W. Seńko, Le commentaire de Thomas Sutton sur les Catégories d’Aristote dans le MS IV.Q.3 de la Bibliothèque de l’Université de Wrocław, dans MPP 4 (1959) pp. 53-58; A.D. Conti, Thomas Sutton’s Commentary on the “Categories” According to MS Oxford Merton College 289, dans The Rise of British Logic, éd. P.O. Lewry, Toronto 1983, pp. 173-213; A.D. Conti, La composizione metafisica dell’ente finito corporeo nell’ontologia di Tommaso Sutton, dans DSTFM 2/2 (1991) pp. 317-360; R. Andrews, Question Commentaries on the Categories in the Thirteenth Century, dans Medioevo 26 (2001) pp. 265-326; G. Pini, Categories and Logic in Duns Scotus: An Interpretation of Aristotle’s

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Thomas de Sutton

‘Categories’ in the Late 13th Century, Leiden 2002; G. Pini, The Transcendentals of Logic: Thirteenth-Century Discussions on the Subject Matter of Aristotle’s “Categories”, dans Die Logik des Transzendentalen. Festschrift für Jan A. Aertsen zum 65. Geburtstag (MiscMed. 30), Berlin / New York, 2003, pp. 140-159. Super Perihermenias (Continuatio commenti Thome de Aquino) Inc. (Sent. Thome de Aquino) Dilecto sibi preposito Lovaniensi frater Thomas ... Primum oportet constituere. Sicut dicit Philosophus in tertio De anima duplex est operatio intellectus ... (cf. ci-dessus p. 141) Expl. (II lect. 2 n. 14) in supra dictis dictum est intelligi potest. Inc. (Thome de Sutton) Intelligimus vero quod dicit. Manifestat quod supra dictum est in quadam figurali descriptione dicens quod illud … (l. II) Deinde cum dicit: Similiter autem se habent, agit de enuntiationibus … Ms. Paris, BnF lat. 16154 f o 270v-280v. Ed. P.O. Lewry, Two Continuators of Aquinas: Robertus de Vulgarbia and Thomas Sutton on the “Perihermeneias” of Aristotle, dans MS 43 (1981) pp. 118130. Cf. P.O. Lewry, op. cit, pp. 58-118. Nota: le commentaire deThomas d’Aquin concernait seulement les livres I-II lect. 2; la continuation contenue dans le ms. cité est l’une des diverses complétions; Glorieux (dans DThC XIV, 2869) maintient que c’est le commentaire attesté dans le catalogue de Stams; Grabmann (op. cit., p. 261) le distingue de celui dans Urb. lat. 214 (cf. Robertus de Vulgarbia); cf. Thomae Aquinatis opera omnia, I (éd. Leonina, Roma 1882), p. 84. Super libros De generatione et corruptione (Continuatio commenti Thome de Aquino) Inc. (Sent. Thome de Aquino) Sicut tradit Philosophus in tertio De anima, scientie secantur quemadmodum et res …(text) De generatione autem. In hoc igitur libro Philosophus primo ponit proemium, demonstrans suam intentionem … Expl. (I lect. 17) corrumpetur vinum et fiet totaliter aqua. Inc. (Thome de Sutton I lect. 18) Quoniam autem primum. Postquam Philosophus determinavit de generatione et corruptione in communi et de aliis motibus consequentibus, hic determinat de quibusdam que requiruntur ad generationem et ad alios motus … (l. II) De mixtione quidem. Postquam Philosophus determinavit in primo libro De generatione et corruptione in communi et de aliis motibus quorum cognitio … Ms. Oxford, Merton College 274 f o 92-121 (f o 92: Hic terminatur expositio fratris Thome et incipit expositio fratris Thome de Suthona).

Thomas de Sutton Ed. F.E. Kelley, Expositionis D. Thomae Aquinatis In libros Aristotelis De generatione et corruptione continuatio per Thomam de Sutona, München 1976. Cf. S. Caroti, Note sulla parafrasi del “De generatione et corruptione” di Alberto Magno, dans FZPhT 45 (1998) pp. 6-30. Nota: cf. G. Suermondt, praefatio, dans Thomae Aquinatis opera omnia III (éd. Leonina, Roma 1886), pp. xxiv-xxv.

Questiones super librum Metaphysicorum (douteux; 21 qq. sur le livre VII) Inc. Utrum forma fiat ex aliquo? Quod fiat ex aliquo probo ... (q. 2) Utrum compositum generetur ... (q. 3) Secundo queratur utrum idee quas Plato posuit conferant ad generationem compositi rerum naturalium ... (q. ult.) De oppositione universalium utrum he due contrarientur de necessitate: ‘Omne b est a’ et ‘Impossibile est omne b esse a’ … Expl. nec aliter potest evadi ad argumentum. Ms. Assisi BC 196 f o 31-41v (sous le nom de Thomas de Sutton). Ed. partielle: Pouillon, op. cit. infra (1951) pp. 938-940 (liste des qq.); Seńko, op. cit. (1970), pp. 123-125 (liste des qq.). Cf. V. Doucet, compte rendu de Little et Pelster, Oxford Theology and Theologians, dans AFH 27 (1934) pp. 278-80 (Assisi 196 avec Quest. Metaph.); H. Pouillon, Le Manuscrit d’Assise, Bibl. comm. 196: description, dans RTAM 12 (1940) pp. 338-340; H. Pouillon, Les “Questions sur la Métaphysique” de Thomas de Sutton O.P., dans Mélanges Joseph De Ghellinck, Gembloux 1951, II, pp. 937-950. Expositio in librum De anima (douteux) Inc. Bonorum honorabilium. Tractaturus Philosophus De anima et de partibus eius (anime) illum premittit prologum in quo ostendit huius scientie dignitatem et utilitatem, unde reddit auditores benevolos … Mss. Berlin, SB lat. qu. 195 f o 44-47; Cambridge, Jesus College 72 f o 14-41v (Explicit tertius liber De anima quod Sutton); Oxford, Bodl. L. Digby 150 f o 146148v. Traités

Contra pluralitatem formarum Inc. Quoniam sanctum est honorare veritatem pre ceteris amicis, ut dicit Philosophus in primo Ethicorum, ideo virtuosi … Ed. P. Mandonnet, dans S. Thomae Aquinatis Opuscula omnia, V, Paris 1927, pp. 308-346. Cf. F. Pelster, Thomas von Sutton O.P. als Verfasser zweier Schriften über die Einheit der Wesensform, dans Scholastik 3 (1928) pp. 411-413;

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Thomas de Sutton S.L. Forte, A Late Thirteenth-Century Collection of Questions in ms. Vat. lat. 14013, dans AFP 19 (1949) pp. 104, 110; G. Beaujouan, Manuscrits scientifiques médiévaux de l’Université de Salamanque, Bordeaux 1962, pp. 91-93.

De esse et essentia Inc. Quia tota philosophia realis ex cognitione esse et essentie dependere videtur … Ed. W. Seńko, Un traité inconnu “De ente et essentia”, dans AHDLMA 27 (1960) pp. 244-266; id., dans SMedW 11 (1970) pp. 233-259. Cf. W. Seńko, op. cit. (dans AHDLMA), pp. 229-244; W. Seńko, op. cit. 1970, pp. 222-283. De productione forme substantialis Inc. (prol.) De productione forme substantialis in esse sententiam solemnem priorum doctorum tamquam principium ab initio …(text.) De primo sciendum quod Commentator XIIo Metaphysice narrat quod quidam posuerunt creationem rerum … Ed. S. Włodek, Thomas Sutton, De productione formae substantialis, dans AHDLMA 46 (1979) pp. 142-168. Cf. F. Pelster, Thomas von Sutton O.P. als Verfasser zweier Schriften über die Einheit der Wesenform, dans Scholastik 3 (1928) pp. 411-413; S. Włodek, La génération des êtres naturels dans l‘interprétation de Thomas Sutton, dans Die Auseinandersetzungen an der Pariser Universität zu Köln, éd. A. Zimmermann, Berlin 1976 (MiscMed 10), pp. 349-360; S. Włodek, op. cit. (sous éd.), pp. 127-176; W. Seńko, Thomas Sutton, est-il l’auteur d’un traité sur la différence réelle entre l’essence et l’existence?, dans Mélanges offerts à René Crozet, éd. P. Gallais et al., Poitiers 1966, II, pp. 1267-1274. Autres œuvres: des commentaires Super VI Principia, Super librum Priorum, peut-être Super librum Posteriorum et une Expositio in libros De celo el mundo, perdus; les Questiones libri Physicorum attribuées à lui sont de Thomas Wylton; des œuvres théologiques, dont une Determinatio contra emulos et detractores fratrum predicatorum, Determinatio contra Petrum Aureolum, des Questiones ordinarie, des Quodlibeta, des sermons, des traités Contra Robertum Cowton et Contra Iohannem Duns Scotum, un traité De concordia librorum Thome, perdu, et peut-être un commentaire sur les Sentences (cf. Stegmüller, I, no 842, 915, 916); les traités De instantibus, De natura accidentium, De natura generis, De natura materie, De natura verbi intellectus, De principio individuationis, De quattuor oppositis, De

Thomas Wylton

concordiis in seipsum, attribués à lui par Glorieux (op. cit. supra, 1974 et id., Fac. arts, p. 374), ont été édités parmi les œuvres de Thomas d’Aquin (éd. Vivès XXVII et XXVIII (cf. ci-dessus); cf. BAMAT 14, 2004, no 4242-4245.

S

Thomas Wylton, [† après 1322]

Socius de Merton College à Oxford de 1288 à 1301 au moins, maître ès arts, il étudia la théologie à Paris vers 1304-1312, et y enseigna comme maître en théologie de 1312 à 1320 environ; il eut comme étudiant notamment Walter Burley; à partir de 1320 il fut chancelier de Saint-Paul à Londres. Bibliographie: Chevalier, col. 4518; Glorieux, Fac. arts, no 456; id., Répert. théol., I, no 228; id.,Quodl. II, pp. 278-279; P. Glorieux, dans DThC 15 (1946) 781; W. Seńko, dans LThK 10, 19652, 151; G. Krieger, 9, 20003, coL; 1538; Emden III, pp. 2054-2055; Lohr, dans Traditio 29 (1973) pp. 190-191; id., Lat. Ar. Comm. V, pp. 478-479; id., Matrit., p. 260; Sharpe, Handlist, pp. 691-693; Überweg-Geyer, pp. 525, 616; De Wulf, III, pp. 166-167, 175; Gracia-Noone, pp. 666-667; Michalski, Le Criticisme, pp. 49-52; Duhem, VI, pp. 387-388, VII, pp. 290-291; Maier, I, passim; II, pp. 338-339, 517; III, p. 117; IV, passim; V, pp. 196-203; F. Pelster, Thomas von Sutton O.Pr., ein Oxforder Verteidiger der thomistischen Lehre, dans ZKTh 46 (1922) pp. 212-53, 361-401; J. Koch, Durandus de S. Porciano, Münster i. W. 1927 (Beiträge 26) pp. 369-74; M. Grabmann, Mittelalterliche lateinische Aristotelesübersetzungen und Aristoteleskommentare in Handschriften spanischer Bibliotheken, dans SbBay 1928, Heft 5, pp. 105-106; P. Glorieux, Duns Scot et les “Notabilia Cancellarii”, dans AFH 24 (1931) pp. 3-14; M. Grabmann, Die Aristoteleskommentare des Simon von Faversham, dans SbBay 1933, Heft 3, pp. 8-10; B. Nardi, Sigieri di Brabante nel pensiero del Rinascimento italiano, Roma 1945; A. Maier, Das Quodlibet des Thomas de Wylton, dans RTAM 14 (1947) pp. 106110 (repris dans ead., Ausgehendes Mittelalter, I); A. Maier, Wilhelm von Alnwicks Bologneser Quaestionen gegen den Averroismus (1323), dans Gregorianum 30 (1949) pp. 265-308;

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Thomas Wylton A. Maier, Das Lehrstück von den “vires infatigabiles” in der Scholastischen Naturphilosophie, dans AIHS 18-19 (1952), pp. 15-16; F. Pelster, Zur Überlieferung des Quodlibets und anderer Schriften des Petrus Aureoli O.F.M., dans FSt 14 (1954) pp. 399-400, 403-405; A. Maier, Verschollene Aristoteleskommentare des 14. Jahrhunderts, dans Autour d’Aristote, Louvain 1955, pp. 521-528 (repris dans Ausgehendes Mittelalter, I, 1964, pp. 243-250, cf. aussi pp. 386-387, 480, 493); A. Maier, Ausgehendes Mittelalter I-II, Roma 1964-67, passim; A. Przymusiała, Stan badań nad filozofią XIV wieku na podstawie prac Konstantego Michalskiego, dans MSZHF 6 (1966) pp. 166-167; L.J. Daly, The Conclusions of Walter Burley’s Commentary on the “Politics”, Books V and VI, dans Manuscripta 13 (1969) pp. 142-149; C.J. Ermatinger, John of Jandun in His Relations with Arts Masters and Theologians, dans Arts libéraux et philosophie au moyen âge, Paris/Montréal 1969, p. 1184; J.A. Weisheipl, Repertorium Mertonense, dans MS 31 (1969) pp. 222-224; J. Catto, History of the University of Oxford, I, Oxford 1984, p. 511; P.R. Szittya, The Antifraternal Tradition in Medieval Literature, Princeton/ Guildford 1986; L. Bianchi, L’inizio dei tempi: ‘Antichità’ e ‘novità’ del mondo da Bonaventura a Newton, Firenze 1987, pp. 40-41; W.J. Courtenay, Schools and Scholars in Fourteenth-Century England, Princeton NJ 1987, passim; A. Pattin, Pour l’histoire du sens agent, Leuven 1988, pp. 333-355 (en particulier pp. 338-355: qu. de sensu agente, Paris, BnF l6089 f o 167-170); M.G. Henninger, Thomas Wylton’s Theory of Relations, dans DSTFM 1/2 (1990) pp. 457-490; E. Jung-Palczewska, Thomas Wilton i dyskusje o mieskonczonej mocy Boga, Czestochowa 1991; A. Alichniewjcz, Le problème de l’influence des critiques de Guillaume Alnwick sur l’averroïsme à Bologne, dans MPP 31 (1992) pp. 39-41; L. Spruit, Species intelligibilis. From Perception to Knowledge, I. Classical Roots and Medieval Discussion, Leiden 1994, passim; E. Jung-Palczewska, Thomas Wilton and His Question on the Infinite Power of God, dans MPP 32 (1994) pp. 41-56; C. Trifogli, Thomas Wylton’s Question “An contingit dare ultimum rei permanentis in esse”, dans MPhTh 4 (1994) pp. 91-141; E. Jung-Palczewska, Wylton’s Solution of the Aristotelian Problem of God’s Infinite Power, dans Aristotle in Britain during the Middle Ages, éd. J. Marenbon, Turnhout 1996, pp. 311-322; G. Cannizzo, Eternità e causalità del mondo tra Due e Trecento, dans Laurentianum 37 (1996) pp. 417-463;

Thomas Wylton E. Jung-Palczewska et al., The Date of Wilton’s “Quodlibet”, dans SMedW 32 (1997) pp. 59-63; E. Jung-Palezewska, A Controversy concerning Motion and God’s Infinite Power in Thomas Aquinas and Latin Averroism, dans SMedW 32 (1997) 47-57; E. Jung-Palczewska, La question quodlibétique De infinitate vigoris Dei de Thomas de Wylton, dans AHDLMA 64 (1997) pp. 335-403; S. Dumont, New Questions by Thomas Wylton, dans DSTFM 9 (1998) pp. 341381; E. Jung-Palczewska, Delimitation between Theology and Natural Philosophy: The Case of God’s Infinite Power in Thomas Wylton, dans SMedW 33 (1998) pp. 65-71; C. Trifogli, Thomas Wylton on the Immobility of Place, dans RTAM 65 (1998) pp. 1-39; L.O. Nielsen, The Debate between Peter Auriol and Thomas Wylton on Theology and Virtue, dans Vivarium 38 (2000) pp. 35-98; Ch. Schabel, Theology at Paris, 1316-1345: Peter Auriol and the Problem of Divine Foreknowledge and Future Contingents, Burlington/Sydney/Singapore 2000; H.-U. Wöhler, Die Dialektik in der Metaphysik: Walter Burleys Lehre der Kontrarietäten, dans BPhJAM 5 (2000) pp. 43-70; M.E. Reina, Hoc hic et nunc: Buridano, Marsilio di Inghen e la conoscenza del singolare, Firenze 2002, pp. 46-54; L.O. Nielsen, T.B. Noone, C. Trifogli, Thomas’s Wylton’s Question on the Formal Distinction as Applied to the Divine, dans DSTFM 14 (2003) pp. 327-388; S.D. Dumont, A Note on Thomas Wylton and Ms. Ripoll 95, dans BPhM 47 (2005) pp. 117-123; A. Tabarroni, Thomas Wylton on the Metaphysics. Some New Evidence, dans DSTFM 16 (2005) pp. 119-178; C. Trifogli, L.O. Nielsen, Thomas Wylton’s Questions on Number, the Instand and Time, ibid. pp. 57-117; M. Gensler, Averroes’Influence in Walter Burley’s Commentary on “De generatione et corruptione”, dans Wissen über Grenzen: arabisches Wissen und lateinisches Mittelalter, éd. A. Speer, L. Wegener, Berlin/ New York 2006, pp. 641-652; L.O. Nielsen et C. Trifogli, Questions on the Beatific Vision by Thomas Wylton and Sibert de Beka, dans DSTFM 17 (2006) pp. 511-584; C. Trifogli, The Quodlibet of Thomas Wylton, dans Theological Quodlibeta in the Middle Ages, II. The Fourteenth Century, éd. C. Schabel, Leiden 2007, pp. 231-266; D. Calma, Etudes sur le premier averroïsme latin, Turnhout 2011; E.D. Sylla, Walter Burley, his Socii, Thomas Wylton, and William of Ockham: Their Connections, dans Universalità della Ragione ... (colloque Palermo, sous presse);

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Thomas Wylton S. Dumont, Thomas Wylton and Walter Burley, dans Grosseteste to Wyclif. The Shifting Focus of British Medieval Philosophy, (colloque 2009, sous presse); Ch. Schabel, Parisian Secular Masters on Divine Foreknowledge and Future Contingents in the Early Fourteenth Century, Part II: Thomas Wylton’s Quaestio ordinaria “Utrum praedestinatus possit damnari”, (à paraître dans RPhThM). Nota: S. Dumont annonce une édition de Thomas Wylton’s Questions on Intension and Remission of Forms, prévue pour 2011. Cf. CUP II no 791 [1320] (lettre du pape Jean XXII, qui lui rappelle qu’il doit enseigner à Londres). Œuvres: Questiones libri Physicorum Inc. Cum natura sit principium motus et quietis et per consequens naturalia sint incommutabilia, queritur primo utrum de imcommutabilibus in quantum huiusmodi possit esse scientia … Expl. ad imperfectionem pertinet. Nunc autem negatio cuiuslibet, quod non est perfectio, simpliciter vere Deo attribui potest etc. Mss. Cesena, Bibl. Malatest. Plut. VIII Sin. 2 f o 1-3 (tabula, tit. Incipiunt tituli questionum primi libri Physicorum editarum a magistro Thoma Anglico magistro Parisius in sacra theologia), 3sqq. (tit. Questionum libri Physicorum edite a magistro Thoma Anglico magistro in theologia); Erfurt, Amplon. F.178 f o 57-73v (l. VII-VIII); Madrid, B.N. 2015 f o 1-217v (tit. Incipiunt questiones magistri Thome Anglici super librum Physicorum Aristotelis). Ed. partielle M. Schmauss, Thomas Wylton als Verfasser eines Kommentars zur aristotelischen Physik: eine Feststellung von Dr. Ludwig Hödl, dans SbBay 1956, Heft 9, pp. 12-33 (I qu. 13); C. Trifogli, Il problema dello statuto ontologico del tempo nelle “Questiones super Physicam” di Thomas Wylton e di Giovanni di Jandun, dans DSTFM 1 (1990) pp. 491-548 (IV, qu. 30); C. Trifogli, op. cit. infra (2003), pp. 414-417; éd. en cours par C. Trifogli. Cf. M. Schmaus, op. cit. (sous éd.); L. Hödl, Die Kritik des Iohannes de Polliaco an der philosophischen und theologischen ratio in der Auseinandersetzung mit der averroistischen Unterscheidungslehren, dans Miscellanea Martin Grabmann, München 1959, pp. 27-30; C. Trifogli, Il problema dello statuto ontologico (op. cit. sous éd.); C. Trifogli, Thomas Wylton on the Instant of Time, dans Mensch und Natur im Mittelalter, 1991, éd. A. Zimmermann et A. Speer, Berlin 1991 (MiscMed 21), pp. 308-318; C. Trifogli, Le questioni sul libro III della “Fisica” in alcuni commenti inglesi intorno

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alla meta del secolo XIII, dans DSTFM 2 (1991) pp. 443-501; 4 (1993) pp. 135-178; S. Donati, Per lo studio dei commenti alla “Fisica” del XIII secolo: Commenti di probabile origine inglese degli anni 1250-1270 ca., dans DSTFM 2 (1991) pp. 361-441; 4 (1993) pp. 25-133; C. Trifogli, Thomas Wylton’s Question “An contingit dare ultimatum rei permanentis in esse”, dans MPhTh 4 (1994) pp. 91-141; S. Donati, Physica I1: L’interpretazione dei commentatori inglesi nella “Translatio vetus” e la loro recezione del commento di Averroè, dans Medioevo 21 (1995) pp. 75-256; C. Trifogli, Thomas Wylton on Motion, dans AGPh 77 (1995) pp. 135-154; C. Trifogli, Due questioni sul movimento nel commenta alla “Physica” di Thomas Wylton, dans Medioevo 21 (1995) pp. 31-74; S.D. Dumont, New Questions by Thomas Wylton, dans DSTFM 9 (1998) pp. 341-381; C. Trifogli, Thomas Wylton on the Immobility of Place, dans RThPhM 65 (1998) pp. 1-39; C. Trifogli, Oxford Physics in the Thirteenth Century (ca.1250-1270): Motion, Infinity, Place and Time, Leiden 2000; A. Goddu, The Impact of Ockham’s Reading of the “Physics” on the Mertonians and Parisian Terminists, dans ESM 6 (2001) pp. 204-237; E.D. Sylla, Walter Burley’s “Physics” Commentaries and the Mathematics of Alteration, dans ESM 6 (2001) pp. 149-184; S. Donati, The Notion of Dimensiones indeterminate in the Commentary Tradition of the Physics in the Thirteenth and the Early Fourteenth Century, dans The Dynamics of Aristotelian Natural Philosophy from Antiquity to the Seventeenth Century, éd. C. Leijenhorst et al., Leiden 2002, pp. 189-223; C. Trifogli, The Reality of Time in the Commentary Tradition on the Physics: The Case of Wylton and Burley, dans Il commento filosofico nell’Occidente latino, secoli XIII-XV, éd. G. Fioravanti et al., Turnhout 2002, pp. 233-251; C. Trifogli, Thomas Wylton Against Minimal Times, dans ESM 8 (2003) pp. 404417; S. Donati, Il dibattito sulle dimensioni indeterminate tra XIII e XIV secolo: Thomas Wylton e Walter Burley, dans Medioevo 29 (2004) pp. 177-231; S. Landucci, La doppia verità, a Parigi, attorno al 1315, dans Humanistica. Per Cesare Vasoli, éd. F. Meroi, E. Scapparone, Firenze 2004, pp. 19-39; S. Donati, Materia e dimensioni tra XIII e XIV secolo: la dottrina delle dimensiones indeterminatae, dans Quaestio 7 (2007) pp. 361-393; C. Trifogli, Thomas Wylton on Final Causality, dans Erfahrung und Beweis. Die Wissenschaften von der Natur im 13. und 14. Jahrhundert , éd. A. Fidora, M. Lutz-Bachmann, Berlin 2007, pp. 249-264.

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Questiones super librum De anima (l. I-II) Inc. Bonorum honorabilium. An de anima possit esse scientia. Quod non videtur: scientia est habitus intellectualis, anima non intelligit seipsam … Ms. Oxford, Balliol College 91 f o 247-277v (Sequuntur questiones De anima Thome de Wilton huius Collegii socii; Incipiunt questiones date super librum De anima a magistro Thoma de Willetona); Magdalen College 63. Ed. partielle W. Seńko, Tomasza Wiltona Quaestio disputata de anima intellectiva (op. cit. infra), pp. 12-13 (liste des questions); Z. Kuksewicz, op. cit. infra (1968) pp. 278-280 (extraits). Cf. W. Seńko, Tomasza Wiltona Quaestio disputata de anima intellectiva (Wstçp krytyczny i wydanie tekstu), dans SMedW 5 (1964) pp. 3-190. Questio contra Durandum de S. Porciano Inc. Utrum in intellectu possint esse plures intellectiones simul … Mss. Erfurt, Amplon. F. 369 f o 70-71v; Vaticano, Borghese 36 f o 99-101v; Vat. lat. 1096 f o 193-194v. Questio de anima intellectiva Inc. An intellectivam esse formam humani corporis possit ratione necessaria et evidenti … Ed. L.O. Nielsen et C. Trifogli, On the Intellectual Soul, avec trad. anglaise de G. Trimble, Oxford 2010; W. Seńko, Tomasza Wiltona Quaestio disputata de anima intellectiva (Wstçp krytyczny i wydanie tekstu), dans SMedW 5 (1964) pp. 5-190. Cf. W. Seńko, Jean de Jandun et Thomas Wilton: contribution à l’établissement des sources des Quaestiones super I-III De anima de Jean de Jandun, dans BPhM 5 (1963) pp. 139-143; W. Seńko, La Quaestio disputata De anima intellectiva de Thomas Wilton dans le MS 53/102 de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Pelplin, dans Die Metaphysik im Mittelalter, éd. P. Wilpert, Berlin 1963 (MiscMed II), pp. 464-471; W. Seńko, op. cit. (1964), pp. 3-190; W. Seńko, Les opinions de Thomas Wilton sur la nature de l’âme humaine face à la conception de l’âme d’Averroès, dans RFNS 56 (1964) pp. 581-604; Z. Kuksewicz, De Siger de. Brabant à Jacques de Plaisance: la théorie de l’intellect chez les averroïstes latins des XIIIe et XIVe siècles, Wrocław 1968, pp. 176-201; J.-B. Brenet, Transferts du sujet. La noétique d’Averroès selon Jean de Jandun, Paris 2003, pp. 112-121; A. Boureau, Le pape et les sorciers. Une consultation de Jean XXII sur la magie en 1320 (Manuscrit B.A.V. Borghese 348), Roma 2004; F. Berland, La généalogie du “sujet moderne” et la notion de substance chez

Thomas Wylton

Descartes et Dietrich de Freiberg, dans Généalogie du sujet, éd. O. Boulnois, Paris 2007, pp. 55-73; J.-B. Brenet, Jean de Jandun et la Quaestio de anima intellectiva de Thomas Wylton, dans FZPhTh 56, 2 (2009) pp. 309-340; W.J. Courtenay, Balliol 663 and Parisian Theology around 1320, dans Vivarium 47 (2009) pp. 375-406; L.O. Nielsen, The Debate Between Peter Auriol and Thomas Wylton on Theology and Virtue, dans Vivarium 38 (2000) pp. 35-98; J.-B. Brenet, Jean de Jandun’s Reading of Thomas Wylton, dans Universalità della Ragione ... (colloque Palermo 2009, sous presse); L.O. Nielsen, Guy Terrena and Thomas Wylton in Discussion, ibid.; C. Trifogli, Wylton’s View on the Intellective Soul, ibid.; Nielsen et Trifogli, op. cit. (sous éd.). Questiones Inc. Queritur utrum cum unitate specifica speciei athomi alicuius qualitatis stet distinccio graduum infra illam naturam sic specifice unam … Ms. Tortosa, Cathedral 88. Cf. G.J. Etzkorn et R. Andrews, Tortosa Cathedral 88: A “Thomas Wylton” Manuscript and the Question of the Compatibility of Multiple Accidents in the Same Subject, dans MPP 32 (1994) pp. 57-99; E. Sylla, The Oxford Calculators and the Mathematics of Motion 1320-1350, New York 1991, pp. 429-434. Autres questiones selon Pelster 1954 (Oxford, Balliol 63), Glorieux, Rép. théol. (Ripoll 95, etc.); selon Clagett et Murdoch, Manuscripta 3 (1959) p. 35 (Assisi 196 f o 34-44v); Questio an possint plures intellectiones simul esse in eodem intellecto, selon W. Sénko, Thomasza Wiltona Questio disputata de anima intellectiva, dans SMedW 5 (1964) pp. 121-131; Questio utrum essentia divina sit perfectio infinita intensive, selon E. Jung-Palczewska, La question quodlibétique De infinitate vigoris Dei de Thomas de Wylton, dans AHDLMA 64 (1997) pp. 335-403; ead., Thomas Wilton and his Question on the Infinite Power of God, dans MPP 32 (1994) pp. 41-56; G.J. Etzkorn, R. Andrews, Tortosa Cathedral 88: A Thomas Wylton Ms. and the Question on the Compatibility of Multiple Accidents in the Same Subject, dans MPP 32 (1994) pp. 57-99; S.D. Dumont, New Questions by Thomas Wylton, dans DSTFM 9 (1998) pp. 341-381. Autres œuvres: des écrits théologiques, notamment des Determinationes contra Petrum Aureolum, une Questio de infinitate vigoris Dei, une Questio de validis mendicantibus, des Questiones quodlibetales, ainsi que les “actes inauguraux” (vesperie, questio

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in aula, resumpta) datant de 1312-1313; des Questiones Elenchorum, citées par lui dans I Phys. q. 13, perdues (cf. Schmaus, op. cit., p. 15), des Questiones super Perihermeneias, perdues; une Questio de susceptione magis et minus lui a été attribuée, mais selon E. Sylla elle est de Richard Kilvington (cf. fasc. 8, p. 120).

U-V-W S

Ulricus Engelberti de Argentina (de Strasburg), [† 1277]

Ulricus Engelbrecht, O.P., élève d’Albert le Grand, probablement à Cologne, lector à Strasbourg, prieur provincial de Teutonie de 1272 à 1277, il devait commencer un enseignement comme bacalarius sententiarium à Paris, en 1277, mais arrivé à Paris il mourut; auteur notamment d’un traité (Summa) De summo bono, dont certaines parties sont de caractère philosophique et qui était certainement connu à Paris. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 460; id., Rép. théol., no 39; Lohr, op. cit., pp. 192-193; id., Lat. Ar. Comm. V, p. 479; Kaeppeli, IV, pp. 418-423; W. Breuning, dans LThK 10, 19652, col. 458-459; F.-B. Stammkötter, 10, 20013, col. 359; Überweg-Geyer, pp. 403, 417-419, 743; De Wulf, II, pp. 145-146, 150; L. Sturlese, dans Verfasserslexikon, 9, col. 1252-1256; A. de Libera, dans DLF, pp. 1466-1467; I. Zavattero, dans Encyclopedia of Medieval Philosophy, II, Dordrecht etc. 2011, pp. 1351-1353; M. Grabmann, Studien über Ulrich von Strassburg, dans id., Mittelalterliches Geistesleben, I, München 1925, pp. 147-221; J. Daguillon, Ulrich de Strasbourg, O.P. († 1277). Notice littéraire et édition des deux premiers livres de sa “Summa de bono”, dans Positions des thèses de l’Ecole des Chartes 1927, pp. 31-36; J. Koch, Neue Literatur über Ulrich von Strassburg († 1277), dans Theological Review 29 (1930) pp. 433-439; A. Fries, Johannes von Freiburg, Schüler Ulrichs von Strasburg, dans RTAM 28 (1951) pp. 332-340; L. Thomas, Ulrich of Strasbourg. His Doctrine of the Divine Ideas, dans ModS 30 (1952) pp. 21-32;

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Ulricus de Strasburg C. Putnam, Ulrich of Strasbourg and the Aristotelian Causes, dans Studies in Philosophy and the History of Philosophy 1 (1961) pp. 139-159; H. Loduchowski, Die Lehre von der “iustitia” bei Ulrich von Strassburg und ihre Beziehungen zu Albert dem Grossen und Thomas von Aquin. Ergebnisbericht, dans TThZ 75 (1966) pp. 42-48; A. de Libera, Introduction à la mystique d’Albert le Grand à Maître Eckhart, Paris 1984 (nouvelle édition: La mystique rhénane d’Albert le Grand à Maître Eckhart, Paris 1994); L. Sturlese, Dokumente und Forschungen zu Leben und Werk Dietrichs von Freiberg, Hamburg 1984, p. 5; M.L. Führer, Ulrich of Strassbourg and Nicholas of Cusa’s Theory of Mind, dans CM 36 (1985) pp. 225-239; A. de Libera, Ulrich de Strasbourg, lecteur d’Albert le Grand, dans Albert der Grosse und die deutscher Dominikanerschule, éd. R. Imbach et C. Flüeler, = FZPhTh 32 (1985) pp. 105-136; A. de Libera, Albert le Grand et la philosophie, Paris 1990; U.R. Jeck, Aristoteles contra Augustinum: Zur Frage nach dem Verhältnis von Zeit und Seele bei den antiken Aristoteleskommentatoren im arabischen Aristotelismus und im 13. Jahrhundert, Amsterdam/Philadelphia 1993; M.J.F.M. Hoenen, Heymeric van de Velde († 1460) und die Geschichte des Albertismus: Auf der Suche nach den Quellen der albertistischen Intellektlehre des “Tractatus problematicus”, dans Albertus Magnus und der Albertismus. Deutsche philosophische Kultur des Mittelalters, éd. M.J.F.M. Hoenen et A. de Libera, Leiden 1995, pp. 303-331; O.V. Bychkov, The Reflection of Some Traditional Stoic Ideas in the ThirteenthCentury Scholastic Theories of Beauty, dans Vivarium 34 (1996) pp. 141-160; L. Sturlese, Un alleato di Alberto: Ulrico di Strasburgo, dans id., Storia della filosofia tedesca nel Medioevo. Il secolo XIII, Firenze 1996, pp. 159-180; E.-H. Wéber, I primi maestri domenicani e Alberto Magno, dans Storia della teologia nel Medioevo, II, Casale Monferrato 1996, pp. 804-807, 817-818; L. Cova, Il Corpus zoologico di Aristotele nei dibattiti fra gli “artisti” parigini alle soglie del XIV secolo, dans L’enseignement des disciplines à la Faculté des arts, éd. O. Weijers et L. Holtz, Turnhout 1997, pp. 281-302; U. Eco, Art et beauté dans l’esthétique medievale, Paris 1997, pp. 163-165; U.R. Jeck, Das Problem der Kontinuität der Zeit bei Aristoteles, Averroes, Albert dem Grossen, Ulrich von Strassburg und Dietrich von Freiberg, dans Naturphilosophie im Mittelalter, éd. R.E. Zimmermann, Cuxhaven/Dartford 1998, pp. 81-97; Ch. Trottman, La théologie des théologiens et celle des philosophes. Selon Albert le Grand, Siger de Brabant, Thierry de Freiberg et Ulrich de Strasbourg, dans RThom 98, 4 (1998) pp. 531-561;

Ulricus de Strasburg S. Turck, Les dominicains à Strasbourg (1224-1420), dans Ecole Nationale des Chartes, Position des thèses 1998, pp. 289-294; S. Livesey, Medieval Latin Aristotle Commentaries. Additions and Biographical Precisions, dans BPhM 43 (2001) pp. 95-132; G.K. Hasselhof, Dicit Rabbi Moyses. Studien zum bild von Moses Maimonides im lateinischen Westen vom 13. Bis zum 15. Jahrhundert, Wurzburg 2004, pp. 141-143; W. Senner, Das “Studium Coloniense” der Dominikaner im Mittelalter, dans Kölner Theologen. Von Rupert von Deutz bis Wilhelm Nyssen, éd. S. Cüppers, Köln 2004, pp. 146-147; A. de Libera, Métaphysique et noétique. Albert le Grand, Paris 2005 (remaniement du livre de 1991), passim; T. Gregory, Cosmogonia biblica e cosmologie cristiane, dans Cosmogonie e cosmologie nel Medioevo, éd. C. Martello et al., Louvain-la-Neuve 2008, pp. 169-194; A.Palazzo, Philosophy and Theology in the German Dominican “Studia” between 1250 and 1350, dans Philosophy and Theology in the “Studia” of the Religious Orders and at the Papal Court, (colloque Notre Dame 2008, sous presse). Œuvres: (Summa) De summo bono Inc. Divinum nobis per organum sapientie resultat oraculum. Funiculus, inquit, triplex difficile rumpitur. Que parabola est instantis temporis, cum funiculus caritatis affectum varietate ... Ed. dans “Corpus Philosophorum Teutonicorum Medii Aevi” à Hamburg: l. I, éd. B. Mojsisch, 1989; l. II, 1-4, éd. A. de Libera, 1987; l. II, 5-6, éd. A. Beccarisi, 2007; l. II, 8-14 en cours par A. Palazzo; l. III, 1-3, éd. S. Tuzzo, 2004; l. III, 4-5, éd. S. Tuzzo, 2007; l. IV, 1-2, 7, éd. S. Pieperhoff, 1987; l. IV, 2, 15-24, B. Mojsisch, F. Retucci, 2008; l. IV, 3, éd. A. Palazzo, 2005; l. VI en cours par S. Tuzzo; éd. partielles J. Daguillon, Ulrich de Strasbourg, O.P., La “Summa de bono”, Livre I. Introduction et édition critique, Paris 1930; ead., La “Somme” d’Ulrich de Strasbourg, dans La vie spirituelle ascétique et mystique 14 (1926) pp. 56-67 (l. VI, 4, 7-11); A. Palazzo, Angeli ed intelligenze in Ulrico di Strasburgo, De summo bono. Edizione e studio del trattato IV, diss. Lecce 2004; I. Backes, Die Christologie, Soteriologie und Mariologie des Ulrichs von Strassburg. Ein Beitrag zur Geistesgeschichte des 13. Jahrhunderts, II, Trier 1975 (l. V); S.J. Seleman, Law and Justice in the “Summa de bono” of Ulrich of Strasbourg. Critical Edition and Commentary on Book VI, Treatise IV, Chapters I-V, diss. Fordham University 1979 (VI, 4, 1-5); W. Breuning, Erhebung und Fall des Menschen nach Ulrich von Strassburg, Trier 1959 (VI, 1); F.B. Stammkötter, “De virtutibus secundum principia philosophica”. Die philosophische Tugendlehre bei Albert dem Grossen und Ulrich von Strassburg, Bochum 1996 (VI, 2, 1-7, et VI, 5); A. Palazzo, La dottrina della

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Ulricus de Strasburg

simonia di Ulrico de Strasburgo: “De summo bono” VI, 3, 19-20, dans FZPhTh 55, 2 (2008) pp. 434-470; E.J. Wisneski, Ulrich of Strasbourg, “Summa de bono”: De virtutibus, Boston 1976, pp. 14-127 (VI, 3, 22-29); F. Collingwood, dans Nine Medieval Thinkers, Toronto 1955, pp. 293-307; et voir ci-dessous B. Faes de Mottoni (1975, 1979). Cf. G. Théry, Originalité du plan de la “Summa de bono” d’Ulrich de Strasbourg, dans Revue thomiste 1922, pp. 376-397; M. Grabmann, Des Ulrich von Strassburg O. Pr. († 1377) Abhandlung De Pulchro, dans SBBay 1925, fasc. 5 (= l. II, tract. 3, c. 4); H. Weisweiler, Eine neue Überlieferung aus der Summa de bono Ulrichs von Strassburg und andere Handschriften in Innsbruck, dans ZKTh 59 (1935) pp. 442446; A. Fries, Die Abhandlung “De anima” des Ulrich Engelberti O.P., dans RTAM 17 (1950) pp. 328-331; L.A. Kennedy, The “De homine” of Ulrich of Strasbourg, dans MS 27 (1965) pp. 344-347; B. Geyer, Das Verhältnis der “Summa de bono” Ulrichs von Strasburg zur Metaphysik Alberts des Grossen, dans RTAM 37 (1970) pp. 147-150; B. Faes de Mottoni, Il problema del male nella “Summa de bono” di Ulrico de Strasburgo, dans Medioevo 1 (1975) pp. 29-61; G.I. Lieftinck, Keulse handschriften van de “Summa de bono” van Ulrich van Strasburg, dans NAK n.c. 56 (1975-76) pp. 129-140; A. Pattin, Le “Tractatus de homine” de Jean de Malines. Contribution à l’histoire de l’albertisme à l’Université de Cologne, Leuven 1977; B. Faes de Mottoni, La distinzione tra causa agente e causa motrice nella “Summa de Summo Bono” di Ulrico di Strasburgo, dans SM 20 (1979) pp. 313-355 (avec éd. partielle pp. 345-355); F.J. Lescoe, God as First Principle in Ulrich of Strasbourg. Critical Text of “Summa de bono” IV, 1, New York 1979; cf. R. Wielockx, compte rendu, dans BTAM 13 (1982) pp. 306-311; B. Mojsisch et A. De Libera, (introduction), dans De summo bono I (éd. B. Mojsisch), Hamburg 1989, pp. IX-XXVIII; A. Kentish Coomaraswamy, Théorie médiévale de la beauté, Milano 1997; U.R. Jeck, Kennt die mittelalterliche Philosophie die Differenz zwischen exoterischer und esoterischer Philosophie? Platons ungeschriebene Lehre vom Topos bei Averroes, Albertus Magnus, Ulrich von Strassburg und Thomas von Aquin, dans Was ist Philosophie im Mittelalter, éd. J.A. Aertsen et A. Speer, Berlin/New York 1998, pp. 298-303; L. Malovini, Noetica e teologia dell’imagine nel “De summo bono” di Ulrico di Strasburgo, dans RFNS 90 (1998) pp. 28-50; C. Trottmann, La théologie des théologiens et celle des philosophes selon Albert

Vericus

le Grand, Siger de Brabant, Thierry de Freiberg et Ulrich de Strasbourg, dans BThom 98 (1998) pp. 531-561; F.-B. Stammkötter, Dietrich von Freiberg und die praktische Philosophie, dans Dietrich von Freiberg. Neue Perspektiven seiner Philosophie, Theologie und Naturwissenschaft, éd. K.-H. Kandler et al., Amsterdam/Philadelphia 1999, pp. 135-147; A. Palazzo, Le fonte ermetiche nel “De summo bono” di Ulrico di Strasburgo, dans Hermetism from Late Antiquity to Humanism, éd. P. Lucentini et al., Turnhout 2003, pp. 189-202; A. Palazzo, Ulrich of Strasbourg and Denys the Carthusian: Textual Analyses and Doctrinal Comments, dans BPhM 46 (2004) p. 61-113; A. Palazzo, La “sapientia” nel “De summo bono” de Ulrico de Strasburgo, dans Quaestio 5 (2005) pp. 495-512; A. Palazzo, Le apparizioni angeliche e demoniache secondo Alberto il Grande ed Ulrico di Strasburgo, dans Giornale critica della Filosofia italiana 26 (2006) pp. 237-253; A. Beccarisi, La ‘scientia divina’ dei filosofi nel De summo bono di Ulrico di Strasburgo, dans RSF 61 (2006) pp. 137-163; A. Palazzo, Ulrich of Strasbourg and Denys the Carthusian II: Doctrinal Influence and Implicit Quotations, dans BPhM 48 (2006) pp. 162-208; A. Palazzo, “Ulricus de Argentina … theologus, philosophus, ymmo et iurista”. Le dottrine di teologia morale e di pastorale penitenziale nel VI libro del “De summo bono” e la loro diffusione nel tardo Medioevo, dans FZPhTh 55 (2008) pp. 64-97; I. Zavattero, I principi costitutivi delle virtù nel “De summo bono” di Ulrico di Strasburgo, dans Per perscrutationem philosophicam. Neue Perspektiven der mittelalterlichen Forschung. Loris Sturlese zum 60. Geburtstag gewidmet, éd. A. Beccarisi et al., Hamburg 2008, pp. 111-126. Nota: le De anima ou De homine, complément à la Summa de summo bono, ne semble pas être de lui (cf. Fries, Kennedy, Pattin, Lescoe, op. cit. supra). Autres œuvres: un commentaire sur les Meteora, perdu; des lettres et des sermons; peut-être un commentaire sur les Sentences (cf. Stegmüller I, no 919).

M

Vericus (Wericus), [fin XIIIe s.]

Maître ès arts à Paris, autrement inconnu, auteur d’une trentaine de questiones de quolibet concernant les arts et la philosophie naturelle. Bibliographie: Hauréau, Notices et extraits, 35, 1896, pp. 222-224;

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Vericus Ch.-V. Langlois, dans HLF 37, 1938, pp. 247-248 (n. 5 liste des questions); H. Riedlinger, Raimundi Lulli Opera omnia, V. Opera parisiensia, Turnhout 1967, pp. 66-67; T.W. Köhler, Homo animal nobilissimum. Konturen der spezifisch menschlichen in der naturphilosophischen Aristoteleskommentierung des dreizehnten Jahrhunderts, Leiden etc. 2008, p. 843. Œuvre: Questiones de quolibet Inc. Prima questio est utrum separatis a materia sit genus et differentia ... Ms. Paris, BnF 16089 f o 75v-76v. Cf. F. Stegmüller et H. Riedlinger, Raimundi Lulli Opera latina 154-155: Opera Parisiensia, Palma de Majorca 1967, pp. 66-67; C. Lafleur, Quatre introductions à la philosophie au XIIIe siècle, Montréal/Paris 1988, pp. 17-39; L. Cova, Le questioni di Johannes Vath sul De generatione animalium, dans AHDLMA 59 (1992) pp. 188-189; B. Lawn, The Rise and Decline of the Scholastic ‘Quaestio disputata’, Leiden 1993, pp. 36-37; O. Weijers, La ‘disputatio’ à la Faculté des arts de Paris (1200-1350 environ), Turnhout 1995, pp. 106-108. Autres œuvres: inconnues.

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Vitalis de Furno, [1260-1327]

O.F.M., originaire de Gascogne, il lut les Sentences à Paris (1291-92) et y fut maître régent vers 1292-1295; lector à Montpellier (1295-97), puis à Toulouse (1300), ministre d’Aquitaine en 1307, cardinal prêtre de Ste-Marie aux Monts en 1312, cardinal évêque d’Albano en 1321, il mourut en 1327 et fut enseveli à Avignon. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 463; id., Rép. théol., no 330; Ch.-V. Langlois, dans HLF 36, 1927, pp. 295-305, 647-652; P. Godefroy, dans DTC 15, 2, 1950, col. 3102-3115; V. Heynck, dans LThK 10, 19652, col. 819-820; J. Schlageter, 10, 20013, col. 825826; Überweg-Geyer, p. 764; De Wulf, II, pp. 230-231, 250;

Vitalis de Furno Gracia-Noone, pp. 670-671; Wickersheimer, p. 776; suppl. Jacquart, p. 277; Maier, II, pp. 84-85, 211-212, 300, 307; E.O. von Lippmann, Das Sammelbuch des Vitalis de Furno und seine Bedeutung für die Geschichte der Chemie, dans Chemiker Zeitung 36 (1922) pp. 25-26, 50-51, 55-57; F. Delorme, Autour d’un apocryphe scotiste, dans La France franciscaine 8 (1925) pp. 279-295; F. Delorme, L’œuvre scolastique de maître Vital du Four d’après le ms. 95 de Todi, dans La France franciscaine 9 (1926) pp. 421-471; F. Delorme, Le Cardinal Vital du Four. Huit questions disputées sur le problème de la connaissance, dans AHDLMA 2 (1927) pp. 151-337; V. Doucet, Maîtres franciscains de Paris. Supplément au répertoire des maîtres en théologie, dans AFH 27 (1934) pp. 556-557; F. Delorme, Vitalis de Furno, Quodlibeta tria, Roma 1947; A. Pisvin, Die Intuitio und ihr metaphysische Wert nach Vitalis de Furno (d. 1327) und Gonsalvus Hispanus (d. 1313), dans Zeitschrift für augustinischfranziskanische Wissenschaft und Weisheit 12 (1949) pp. 147-162; L. von Untervintl, Die Intuitionslehre bei Vitalis de Furno, dans CollFr 25 (1955) pp. 53-113, 225-258; J.-C. Tillier, Le cardinal bazadais Vital du Four et la vie intellectuelle de son temps (1260-1327), dans Bulletin de la Société des bibliophiles de Guyenne 1966, pp. 53-74; F.-X. Putallaz, La connaissance de soi au Moyen Age. Vital du Four, dans CollFr 60 (1990) pp. 505-537 (aussi dans Mélanges Bérubé, éd. V. Criscuolo, 1991, pp. 285-317); L.M. de Rijk, Ockham’s Horror of the Universal: An Assessment of His View of Individuality, dans Quodlibetaria (J.M.C. Pontes) = MPor 7-8 (1995) pp. 473497; V. Mauro, La disputa “de anima” tra Vitale du Four e Pietro di Giovanni Olivi, dans SM 38 (1997) pp. 89-138; F.-X. Putallaz, Figures franciscaines. De Bonaventure à Jean Duns Scot, Paris 1997, pp. 126, 177-178; J. Verger, La prédication dans les universités méridionales, dans La prédication en Pays d’Oc (XIIe-XV e s.), Toulouse 1997 (Cahiers de Fanjeaux 32) pp. 275-293; S. Marrone, The Light of Thy Countenance. Science and Knowledge of God in the Thirteenth Century. I. A Doctrine of Divine Illumination; II. God at the Core of Cognition, Leiden 2001; A. Robert, L’universalité réduite au discours. Sur quelques théories franciscaines de l’abstraction à la fin du XIIIe siècle, dans DSTFM 18 (2007) pp. 363-393; F.-X. Putallaz, Figure francescane alla fine del XIII secolo, dans Rinnovamento

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Vitalis de Furno

della “via antiqua”: la creatività tra il XIII e il XIV secolo, Milano/Roma 2009, pp. 323-384; L. Sileo, I maestri di teologia della seconda metà del Duecento, dans Storia della teologia nel Medioevo, éd. L. Sturlese, III. La teologia delle scuole, Casale Monferrato 1996, pp. 53-55, 141-142; G.K. Hasselhof, Dicit Rabbi Moyses. Studien zum Bild von Moses Maimonides im lateinischen Westen vom 13. bis zum 15. Jahrhundert, Würzburg 2004, pp. 116-118. S. Piron, Les studia franciscains de Provence et d’Aquitane (1275-1335), dans Philosophy and Theology in the Religious Orders and at the Papal Curia, éd. W.J. Courtenay et K. Emery, (sous presse). Œuvres: De rerum principio (authentique?) Inc. Domine Deus noster, Moysi servo tuo, de tuo nomine filiis Israel proponendo … Dicendum igitur primo quod ordo essentialis … Ed. L. Wadding, dans Johannes Duns Scotus, Opera omnia, III, Lyon 1639; denuo dans éd. Vivès, IV, Paris 1891, pp. 721-799; P.M. Fernández García, Ps. Iohannis Duns Scoti ... Quaestiones disputatae “De rerum principio”, Quaracchi 1910, pp. 1-624; F. Delorme, Questiones breves de rerum principio, dans Sophia 10 (1942) pp. 290-327. Cf. E. Longpré, Pour la défense de Duns Scot, dans RFNS 14 (1926) pp. 32-42; F. Delorme, Autour d’un apocryphe scotiste, dans La France franciscaine 8 (1925) pp. 279-295; P. Glorieux, Pour en finir avec le “De rerum principio”, dans AFH 31 (1938) pp. 225-234; G. Théry, Le “De rerum principio” et la condemnation de 1277, dans RSPhTh 13 (1924) pp. 173-181; S.D. Dumont, Giles of Rome and the “De rerum principio” attribué à Vital du Four, dans AFH 77 (1984) pp. 81-109; et voir ci-dessus la bibliographie générale (Delorme 1926). Nota: ce traité a été attribué à tort à Jean Duns Scot et édité parmi ses œuvres (Wadding, 3, pp. 1-207); les Questiones 6 de anima et potentiis correspondent aux qu. 7-12 de ce traité, les Questiones 7 de primo principio aux qu. 1-4, 6-7.

Questiones 6 de anima et potentiis, voir De rerum principio Questiones 7 de primo principio, voir De rerum principio Questiones 8 de cognitione Inc. Supposito quod anima intellectiva inquantum intellectiva sit forma corporis ...

Vitalis de Furno Ed. F. Delorme, Le Cardinal Vital du Four. Huit questions disputées sur le problème de la connaissance, dans AHDLMA 2 (1927) pp. 151-337; J.E. Lynch, The Knowledge of Singular Things according to Vital du Four, dans FSt 29 (1969) pp. 271-301; J.E. Lynch, The Theory of Knowledge of Vital du Four, St. Bonaventure 1972. Nota: les qu. 1, 2 et 4 sont les mêmes que les qu. 13-15 du De principio.

Questiones 9 de numeris, tempore et instanti Inc. Questio fuit utrum numerus differat re absoluta a rebus numeratis ut ternarius ... Ms. Vaticano, Borgh. 192 f o 93-129. Cf. F.M. Delorme, Vitalis de Furno Quodlibeta tria, Roma 1947, pp. XI, XIII, XVI; A. Maier, Codices Burghesiani, Vaticano 1952, p. 247. Questio de productione creaturarum Inc. Questio est utrum productio creaturarum re et intellectu presupponat productionem divinarum personarum ... Ms. Todi 95 f o 24-27v. Cf. Delorme, op. cit. (1926) pp. 431-432. Scriptum (Questiones) in Librum sex principiorum (incertain) Inc. (text.) Forma est compositioni contingens simplici et invariabili … (comm., prol.) Secundum Philosophum libro primo Posteriorum ... (exp.) Ad primam partem sic procedit definiens formam ... (quest.) Queritur primo circa istum librum utrum iste liber superfluat ... Mss. Avignon, B.M. 1078 f o 37v-49v; 1089 f o 58-65v (attribué à lui). Ed. A.J. Gondras, Un commentaire avignonnais sur le Liber de sex principiis attribué à maître Vital, dans AHDLMA 42 (1975) pp. 196-317. Cf. A.J. Gondras, op. cit., pp. 183-195; Doucet, op. cit. (1934) p. 557; L. Minio Paluello, “Magister sex principiorum”. Puntualizzazzioni critiche sulla tradizione diretta e indiretta del Liber sex Principiorum, sulla struttura compositiva, sulle fonti, dans SM 6 (1965) pp. 123-151. Autres œuvres: des écrits théologiques, dont un commentaire sur les Sentences, des traités, des questions disputées et des quodlibeta, des lettres.

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Witelo

S

Witelo, [† après 1270]

Né en Silésie, il étudia à Paris et retourna ensuite en Silésie avant d’étudier le droit à Padoue; il rencontra Guillaume de Moerbeke à Viterbo; auteur notamment d’un traité Optica ou Perspectiva (vers 1270), édité à Nuremberg dès 1535 et très probablement connu à Paris. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 467; G. Verbeke, dans LThK 10, 19652, col. 1196; A. Speer, 10, 20013, col. 1252; Überweg-Geyer, pp. 464, 474-477, 761; De Wulf, II, pp. 268-269; Thorndike, II, pp. 455-456; D.C. Lindberg, dans DSB 14, pp. 457-462; Cl. Baeumker, Witelo, ein Philosoph und Naturforscher des XIII. Jahrhunderts, Münster 1908 (Beiträge 3, 2; réimpr. 1991); M. Grabmann, Der Neuplatonismus in der deutschen Hochscholastik, dans Philosophisches Jahrbuch 1910, pp. 38-54; Cl. Baeumker, Zur Biographie des Philosophie- und Naturforschers Witelo, dans Historisches Jahrbuch 1912, pp. 359-361; J. Jungnitz, Zur Biographie Witelos, dans Zeitschrift für Geschichte Schlesiens 1912, p. 24; A. Birkenmajer, Etudes sur Witelo, dans BIAP, Classe d’histoire et de philosophie (1918-1926), repris dans id., Etudes d’histoire des sciences en Pologne, éd. J. Korolec et A.M. Birkenmajer, Wrocław 1972 (Studia Copernicana IV), pp. 95-434; E. Tea, Witelo prospettico del secolo XIII, dans L’arte 30 (1927) pp. 3-30; Cl. Baeumker, Zur Frage nach Abfassungszeit und Verfasser des irrtümlich Witelo zugeschriebenen “Liber de intelligentiis”, dans Miscellanea Ehrle, Vaticano 1924, I, pp. 87-102; J.A. Lohne, Die eigenartige Einfluss Witelos auf die Entwicklung der Dioptrik, dans AHES 5 (1968) pp. 414-426; D. Lindberg, Lines of Influence in XIIIth-Century Optics: Bacon, Witelo and Peckham, dans Speculum 46 (1970) pp. 66-83; S. Unguru, Witelo as a Mathematician, Ann Arbor (Mich.) 1971; S. Unguru, Witelo and XIIIth-Century Mathematics. An Assessment of his Contribution, dans Isis 53 (1972) pp. 496-508; J. Burchardt, Zwiazki Witelona z Wroclawiem, dans Sobotka 4 (1974) pp. 445-456; A. Paravicini Bagliani, Witelo et la science optique à la cour pontificale de Viterbe (1277), dans MeFR 87 (1975) pp. 425-453; A. Paravicini Bagliani, Der Naturforscher und Philosoph Witelo, Domherr von

Witelo

Breslau, 1275-1277, dans Archiv für schlesische Kirchengeschichte 34 (1976) pp. 31-39 (repris dans id., Medicina e scienza della natura alla corte dei papi nel Duecento, Spoleto 1991); E. Paschetto, Demoni e prodigi. Note su alcuni scritti di Witelo e di Oresme, Torino 1978; G. Dell’Anna, Tempo e visione nelle teorie ottiche di Alhazen e Witelo, dans Protagora 21 (1979) pp. 64-84; H.G. Senger, Albertismus? Überlegungen zur “Via Alberti” im 15. Jahrhundert, dans Albert der Grosse, seine Zeit, seine Wirkung, éd. A. Zimmermann, Berlin/New York 1981, pp. 217-236; D.C. Lindberg, Studies in the History of Medieval Optics, London 1982 (Variorum Reprints); J. Burchardt, Witelo filosofo della natura del XIII secolo. Una biografia, Wrocław etc. 1984; A. Bielski, L. Bieganowski, W. Wroblewski, Mechanizm powstawaniaobrazu w oku I widzenie obuoczne w ksiedze III “Perspektyvy” Witelona, dans KHNT 31 (1986) pp. 315-333; W. Wroblewski, A. Bielski, Rola y znaczenie w tradycji Witelonskiej “Przedmowy” F. Riesner do wydania “Perspektyvy” Witelona z 1572 r., ibid., pp. 125-147; E. Paschetto, Witelo et Pietro d’Abano à propos des démons, dans L’homme et son univers au Moyen Age, éd. Ch. Wenin, Louvain-la-Neuve 1986, pp. 675682; S. Unguru, Mathematics and Experiment in Witelo’s “Perspectiva”, dans Mathematics and its Applications to Science and Natural Philosophy in the Middle Ages. Essays in Honor of Marshall Clagett, éd. E. Grant et J.E. Murdoch, Cambridge etc. 1987, pp. 269-297; J. Burchardt, La place de Guillaume de Moerbeke dans la cosmologie médiévale et ses relations avec Witelo, dans Organon 24 (1988) pp. 109-127; J. Burchardt, Kosmologia i psychologia Witelona, Wrocław etc. 1991 (Studia Copernicana 30); S. Caroti, La position de Nicole Oresme sur la nature du mouvement (“Quaestiones super Physicam” III, 1-8): problèmes gnoséologiques, ontologiques et sémantiques, dans AHDLMA 61 (1994) pp. 303-385; J. Burchardt, L’originalité de la conception de l’intellect pratique dans la lettre de Witelo, dans Acta Mediaevalia 8 (1995) pp. 7-9; J.C. Jarosz, Zrodla mysli estetycznej Witelona z Polski, ibid. pp. 11-43; A.A. Davenport, Measure of a Different Greatnesss. The Intensive Infinite, 12501650, Leiden etc. 1999, pp. 378-383, 398-399; G. Vuillemin-Diem, préface dans Aristoteles Latinus X/2.1, Meteorologica, Bruxelles 2008, 359-366.

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Witelo Œuvres: Optica (ou Perspectiva) (vers 1270, dédiée à Guillaume de Moerbeke) Inc. (dedic.) Veritatis amatori fratri Wilhelmo de Morbeka Witelo filius Thuringorum et Polonorum eterne lucis irrefracto mentis radio felicem intuitum et intellectum perspicuum subscriptorum (prol.) Universalium entium studiosus amor te vinctum detinens me … (text.) Presens itaque negotium decem libris partialibus duximus … Mss. notamment Paris, BnF 7248 f o 1-256; 10252 f o 159-172; 14739 f o 1-266v. Ed. Basel 1572 (rééd. New York 1972); S. Unguru, Witelonis Perspectivae Liber primus. Book I of Witelo’s Perspectiva. An English Translation and Commentary and Latin Edition of the Mathematical Book of Witelo’s Perspectiva, Wrocław etc. 1977 (Studia Copernicana 15); id., Witelonis Perspectivae Liber secundus et Liber tertius, Wrocław etc. 1991 (Studia Copernicana 28); W. Wróblewski, Witelona Perspektywy Ksiega IV, Wrocław etc. 1994 (Studia Copernicana 33); Perspective liber quartus, éd. C.J. Kelso, diss. Missouri/Columbia 2003; A.M. Smith, Witelo on the Principles of Reflection. A Critical Edition and English Translation, with Notes and Commentary, of Book V of Witelo’s Perspectiva, (diss. Wisconsin 1976), Wrocław etc. 1983. Cf. B. Boncompagni, Intorno ad un manoscritto dell’Ottica di Vitellione da Fra Luca Pacioli, dans Boncompagni’s Bullettino 4 (1871) pp. 78-81; J. Burchardt, Quelques considérations sur la provenance de certains manuscrits de la Perspectiva de Witelo, Kraków 1984; D.C. Lindberg et G. Cantor, The Discourse of Light from the Middle Ages to the Enlightenment, Los Angeles 1985; J. Burchardt, Quelques observations sur la provenance des manuscrits de la “Perspectiva” de Witelo, dans Probleme der Bearbeitung mittelalterlicher Handschriften, éd. H. Härtel et al., Wiesbaden 1986, pp. 189-196; L. Bieganowski, A. Bielski, et al., Witelonis Perspektywy księga II i III, Przekład na Język Polski ze Wstępem i komentarzami, Wrocław etc. 1991 (Studia Copernicana 29); J. Burchardt, Kosmologia i psychologia Witelona, Wrocław etc. 1991 (Studia Copernicana 30); C. Kelson jr., “Putting it together”: Witelo’s Book 4 of the “Perspectiva”: Aesthetics and the Art of Making Critical Editions, dans KHNT 39 (1994) pp. 125-133; J. Burchardt, Les différences et les ressemblances d’Ibn al Haytham “De aspectibus” et Witelo “Perspectiva” dans la théorie de la vision, dans JHAS 11 (1997) pp. 33-44; W. Kölmel, Roger Bacon: Körper und Bild, dans Raum und Raumvorstellungen im Mittelalter, éd. J.A. Aertsen et A. Speer, Berlin/New York 1998, pp. 730-733; A. Sorci, L’“invention del secul nostro nova”: la prospettiva rinascimentale, dans Il

Witelo

Rinascimento italiano e l’Europa, V, éd. A. Clericuzio et al., Treviso/Costabissara 2008, pp. 607-625; G. Federici Vescovini, Vision et réalité dans la perspective au XIVe siècle, dans La visione e lo sguardo nel Medio Evo I, = Micrologus 5 (1997) pp. 172-173; G. Federici Vescovini, J. Biard et al., Blaise de Parme, Questiones super perspectiva communi, Paris 2009, pp. 18-24. Recensio Euclidis de visu Inc. Supponatur ab oculo eductas lineas … Expl. demonstrabimus in circularibus. Mss. notamment Paris, BnF lat. 10252 f o 159v-172; Vaticano, Vat. lat. 3102 f o 37v50; et voir Theissen (op. cit. sous éd.), p. 395. Cf. W. Theisen, Witelo’s Recension of Euclid’s “De visu”, dans Traditio 33 (1977) pp. 394-402. Autres œuvres: De causa primaria penitentie in hominibus et de natura demonum, éd. J. Burchardt, Wrocław etc. 1979; E. Paschetto, Torino 1978; cf. G. Federici Vescovini, Le De substantia et natura daemonum de Witelo, dans ead., La magie au moyen âge, Paris 2011, pp. 115-121.

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Z S

Zacharias Parmensis, [fin XIIIe s.]

Originaire de Parme, il fut maître ès arts, peut-être à Paris (ou à Bologne?); en tout cas, ses œuvres ont été conservées dans un ms. légué à la Sorbonne par Jacques de Padoue. Bibliographie: Glorieux, Fac. arts, no 468; Grabmann, II, p. 259. Œuvres: Abbreviatio de tempore et motu contra Averroym Inc. Consideratio quidem de tempore et motu ... Colophon: Explicit abbreviatio de tempore et motu contra Averroym edita a magistro Zacharia in urbe oriundo de Parma. Ms. Paris, BnF lat. 16682 f o 17-20v. Cf. Thorndike et Kibre, col. 254.

Theorica temptativa Inc. (dedic.) Epistola ad universum clerum latine eloquencie precipue ad dominum G. de Parma ac dominum Nicholaum Parisiensis urbis decanum. Universis loquentibus nostre legis, phylosophis didascalis aptius domino G. de Parma Alme Sedis presbytero cardinali catharias theorie presentis orator ac eloquencie latine dydascalus salutem … (prol.) Prologus temptative in quo stabilitur necessitas hujus sciencie et manifestantur diverse cause diversorum defectuum in singulis disciplinis et edictiones universales voluminum digestorum ab eo (text.) [?]sconni (?) splendore celebratum ... Ms. Paris, BnF lat. 16682 f o 1-16v. Autres œuvres: inconnues.

205 Volumes parus: SA1, O. Weijers, Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (vers 1200-1500). I. Répertoire des noms commençant par A-B, ISBN 2-50350369-1, 1994 (20052), 92p. SA 2, O.Weijers, La ‘disputatio’ à la Faculté des arts de Paris (1200-1350 environ). 2 Esquisse d’une typologie, ISBN 2-503-50460-4, 1995 (2001 ),176 p. SA 3, O.Weijers, Le travail intellectuel à la Faculté des ara de Paris: textes et maîtres (vers 1200-1500). II. Répertoire des noms commençant par C-F, ISBN 2-50350556-2, 1996,100 p. SA 4, L. Holtz et O.Weijers (éd.), L’enseignement des disciplines à la Faculté des arts (Paris et Oxford, XlIIe-XVe siè cles), ISBN 2-503-50571-6, 1997 (20052), 562 p. e SA 5, C. Lafleur et J. Carrier, L’enseignement de la philosophie au XIII siècle. Autour du «Guide de l’etudiant» du ms. Ripoll 109, ISBN 2-503-50680-1, 1997, 735 p.

SA 6, O.Weijers, Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500). III. Répertoire des noms commençant par G, ISBN 2-50350801-4, 1999,136 p. SA 7, J.M.M.H.Thijssen et H.A.G. Braakhuis (éds.), The Commentary Tradition on Aristotle’s ’De generatione et corruptione’. Ancient, Medieval and Early Modern, ISBN 2-503-50896-0, 1999, 240 p. SA 8, A. Grondeux, Le ’Graecismus’ d’Evrard de Béthune à travers ses gloses. Entre grammaire positive et grammaire spéculative du XIIIe au XVe siècle, ISBN 2-503-51018-3, 2001, 568 p. SA 9, O.Weijers, Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca.1200-1500). IV. Répertoire des noms commençant par H et J (jusqu’à Johannes C), ISBN 2-503-51175-9, 2001,170 p. SA 10, O.Weijers, La ‘disputatio’ dans les Facultés au moyen âge, ISBN 2-50351356-5, 2002, 384 p.

206 SA 11, O.Weijers, Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500). V. Répertoire des noms commençant par J (suite: à partir de Johannes D.), ISBN 2-503-51434-0, 2003, 198 p. SA 12, J. Spruyt, Logica Morelli. Edited from the manuscripts with an introduction, notes and indices, ISBN 2-503-51724-2, 2004, 388 p. SA 13, O.Weijers, Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500). V. Répertoire des noms commencant par L-M-N-O, ISBN 2-503-52038-3, 2005, 210 p. e SA 14, Guillaume Gross, Chanter en polyphonie à Notre-Dame de Paris aux 12 et e 13 siècles, ISBN 978-2-503-52723-9, 2007, 349 p.

SA 15, O.Weijers (avec la collaboration de Monica Calma), Le travail intellectuel à la Faculte des arts de Paris: textes et maîtres (ca.1200-1500). VII. Répertoire des noms commençant par P, ISBN 978-2-503-52810-6, 2007, 250 p. SA 16, Johannes Buridanus, Lectura Erfordiensis in I-VI Metaphysicam together th with the 15 -century Abbreviatio Caminensis. Introduction, Critical Edition and Indexes by L.M. de Rijk, ISBN 978-2-503-52873-1, 2008, 267 p. SA 17, Iacopo Costa, Le questiones di Radulfo Brito sull’ «Etica Nicomachea». Introduzione e testo critico, 978-2-503-52916-5, 2008, 588 p. SA 18, Elsa Marguin-Hamon, La Clavis Compendii de Jean de Garlande. Edition critique, traduite et commentée, ISBN 978-2-503-53003-1, 2008, CX-165 p. SA 19, Recherches sur Dietrich de Freiberg, éditées par Joël Biard, Dragos Calma et Ruedi Imbach, ISBN 978-2-503-52882-3, 2009, 270p. SA 20, Olga Weijers, Queritur utrum. Recherches sur la ‘disputatio’ dans les universités médiévales, ISBN 978-2-503-53195-3, 2009, 308 p. SA 21, Priscien. Transmission et refondation de la grammaire, de l’antiquité aux modernes, édité par M. Baratin, B. Colombat et L. Holtz, ISBN 978-250353074-1, 2009, 792 p. SA 22, Les lieux de l’argumentation. Histoire du syllogisme topique d’Aristote à Leibniz, édité par Joël Biard et Fosca Mariani Zini, 5, 2010, ISBN 978-2503-52961, 518 p.

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