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French Pages 576 [552] Year 2020
La maîtrise du latin par la pratique
Ce manuel est un complément aux méthodes d’apprentissage de la langue. Il a pour ambition d’offrir une compétence linguistique approfondie, indispensable pour aborder l’étude sérieuse des textes et documents latins. L’acquisition de cette maîtrise contribue à développer une autre capacité essentielle : savoir interpréter la pensée écrite d’un auteur avec finesse et nuance. Cet ouvrage comporte : • des synthèses grammaticales présentant la richesse de la syntaxe ; • des exercices de version conçus selon une difficulté croissante, suivis de textes de révision ; • des thèmes littéraires et grammaticaux constitués de traductions d’auteurs latins ou de citations d’auteurs français (vers, maximes, pensées, etc.) ; • des exercices de syntaxe et de style, comptant plus de 3 100 phrases authentiques d’auteurs ; • un lexique latin-français et français-latin ; • un index exhaustif des sources. L’ouvrage propose les corrigés de l’ensemble des exercices. Les traductions, toutes originales, visent à la fois à la fidélité, à la précision et, dans la mesure du possible, à une certaine élégance. La traduction poursuit ainsi un double objectif : être lisible pour elle-même et rendre compte, avec ses moyens propres, du génie de la langue latine.
ÉTIENNE FAMERIE Professeur à l’Université de Liège où il dispense des enseignements dans le domaine des langues et lettres classiques (langue latine, épigraphie grecque et latine). Il est l’auteur, avec Arthur Bodson et Michel Dubuisson, de la classique Méthode de langue latine (1989, 2e édition 2019).
Étienne FAMERIE
LA MAÎTRISE DU LATIN PAR LA PRATIQUE
LA MAÎTRISE DU LATIN PAR LA PRATIQUE
Étienne FAMERIE
EXERCICES DE SYNTAXE ET DE STYLE, VERSIONS, THÈMES GRAMMATICAUX ET LITTÉRAIRES AVEC CORRIGÉS
5306000 ISBN 978-2-200-62580-1
9782200625801_famerie.indd 1-3
03/03/2020 18:03
Illustration de couverture© Adobe Stock
© Armand Colin, 2020 Armand Colin est une marque de Dunod Éditeur 11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff EAN 9782200630690 Le Cade de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux ter mes de l'article L. 122-5, 2 ° et 3° a), d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective» et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'ex e mple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les ar ticles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Sommaire Préface ..........................................................................................................................................
VII
Éditions – Abréviations – Signes critiques ............................................................................
XIII
Exercices .......................................................................................................................................
1
Chapitre 1. Syntaxe d’accord .................................................................................................
3
Chapitre 2. Syntaxe des cas ...................................................................................................
7
Chapitre 3. Syntaxe des propositions ..................................................................................
29
Chapitre 4. Particularités de langue et de style ..................................................................
137
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision ........................................................................
177
Corrigés .........................................................................................................................................
205
Chapitre 1. Syntaxe d’accord .................................................................................................
207
Chapitre 2. Syntaxe des cas ...................................................................................................
211
Chapitre 3. Syntaxe des propositions ..................................................................................
225
Chapitre 4. Particularités de langue et de style ..................................................................
317
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision ........................................................................
355
Annexes ........................................................................................................................................
381
Lexiques ........................................................................................................................................
425
Bibliographie ...............................................................................................................................
489
Index des sources .......................................................................................................................
493
Index grammatical .....................................................................................................................
519
Tables ............................................................................................................................................
525
Table des matières .....................................................................................................................
533
Préface Il n’y a pas tant de mérite à savoir le latin que de honte à l’ignorer 1. Il n’y a qu’un seul moyen de savoir du latin : c’est d’en apprendre 2.
L’enseignement du latin en France a une longue histoire 3. Depuis deux siècles, les réformes de programmes, censées répondre à des besoins toujours nouveaux, donnent lieu à la confection de manuels et méthodes dont la bibliographie est proprement monumentale 4. Leurs auteurs ne manquent généralement pas de dénoncer le sort toujours plus misérable que l’école réserve aux langues anciennes ; ils ne cessent de déplorer la baisse du niveau des études et appellent de leurs vœux… une contre-réforme, qui rende au latin, garant des « racines » de l’Occident, sa place légitime dans le concert des disciplines scolaires 5. En même temps, de tels propos jettent le trouble, car ils montrent que la méconnaissance du latin est une affaire au moins aussi ancienne que les manuels scolaires de l’ère moderne, comme en témoigne le premier d’entre eux (1779), le De viris illustribus urbis Romae du « bon Lhomond 6 ». Deux siècles de bibliographie monumentale, pendant lesquels on n’a pourtant cessé de déplorer la disparition progressive des humanités classiques et, avec elles, la fin de
1
Non tam praeclarum est scire Latine quam turpe nescire (CIC., Brut. 140).
S. REINACH, Cornélie ou le latin sans pleurs, Paris, 1912, p. 3. Cet ouvrage est le deuxième d’une trilogie jadis célèbre (Eulalie ou le grec sans larmes, 1911 ; Sidonie ou le français sans peine, 1913) que donna le savant français (1858–1932), promoteur de la « parthénagogie » (l’éducation des jeunes filles). 2
Cf. l’excellente étude de Ph. CIBOIS, L’enseignement du latin en France, une socio-histoire (2011), en libre accès sur le site « cibois.pagesperso-orange.fr ». 3
4 La base « Emmanuelle » de l’Institut national de recherche pédagogique donne les chiffres suivants (www.inrp.fr/emma/web/). Entre 1789 et 1987, il a paru 3090 manuels scolaires de latin, dont près de 1400 grammaires et 1000 ouvrages d’exercices, de version et de thème : cf. A. CHOPPIN, Les manuels scolaires en France de 1789 à nos jours. 3. Les manuels de latin, Paris, 1988, p. 17–24. 5 Sur les implications toujours idéologiques des termes « racines » ou « identité » en pareil contexte, cf. l’ouvrage de M. BETTINI, Contre les racines, trad. de l’ital. par P. Vesperini, Paris, 2017. 6 Ch.-Fr. LHOMOND, o.l., p. 3 : « On se plaint depuis longtems que les auteurs latins manquent pour la Sixième. L’on a essayé de suppléer à ce défaut… ». Sur Charles-François Lhomond (1727–1794), auteur du De viris, best-seller des manuels scolaires de latin jusqu’au milieu du XXe s., cf. M. BOUQUET, « Le De viris illustribus de Lhomond : un monument de frantin », in E. BURY (éd.), « Tous vos gens à latin » : le latin, langue savante, langue mondaine (XIVe – XVIIe siècles), Genève, 2005, p. 203–221.
VIII
Maîtrise du latin par la pratique
l’« empire d’un signe », pour reprendre la formule de Fr. Waquet 1. On en viendrait à conclure que le latin, depuis deux siècles, a été surtout envisagé comme une langue qu’il faut avoir étudiée à l’école, plutôt que comme une langue qu’il faut connaître : étrange conception qui prête tant de vertus à l’apprentissage d’une langue et si peu d’intérêt, en définitive, à sa maîtrise comme telle 2 ! Cette disparition ne se fait toutefois pas sans bruit. La présence des langues anciennes dans l’enseignement fait encore l’objet de débats passionnés. Le latin, le grec et l’antiquité gréco-romaine sont des domaines régulièrement mobilisés par les partenaires du monde de l’enseignement, car ils cristallisent de manière efficace et commode les tensions qui opposent les défenseurs de l’enseignement public aux partisans de l’enseignement privé, les chantres d’un élitisme revendiqué aux promoteurs de l’excellence pour tous, etc. 3 De nos jours, le rayon « latin » des librairies se résume à quelques ouvrages sérieux : un dictionnaire, l’une ou l’autre grammaire, quelques méthodes de langue (d’ordinaire pour grands débutants) et des manuels de version, où tout est abordé en même temps (langue, métrique, histoire littéraire, civilisation). Mais ce rayon accueille désormais une production d’un genre nouveau. Le temps est venu du latin qu’on parle à son insu, facile et pour tous, l’essentiel qui tient en poche, qu’on apprend en jouant ou qu’on (re)démarre, qu’il faut oser, en 40 leçons, à raison de 20 minutes par jour, en 50 fiches ou en bref 4. Le latin est désormais pour tous, à toute heure et à toute dose. « Vous pouvez tous y arriver ! ». À quoi au juste ? On se perd en conjectures. Aucun de ces ouvrages n’a pour ambition d’offrir une connaissance sérieuse de la langue. Ils semblent destinés à un public adulte étranger à toute préoccupation scolaire, comptant à la fois des nostalgiques (chez qui les seuls mots De viris provoquent toujours un frisson), des gens « sans latin » qui voudraient y goûter sur le tard (pour eux, l’heure de la revanche a sonné) et des âmes en mal d’exotisme ou de vernis culturel. Le latin, aimable loisir pour les retraités et les curieux de notre siècle ? Peut-être. Sans qu’on veuille préjuger ici du sort incertain que lui réservera l’enseignement secondaire, le latin, en tant que langue « universelle 5 » et puissant vecteur de culture, est un élément constitutif de l’histoire de la Méditerranée et du monde depuis 2500 ans et restera, à ce titre, un domaine d’étude inépuisable. Ce latin-là est un patrimoine au sens le plus noble, dont la pleine exploitation exige la maîtrise.
1 Fr. WAQUET, Le latin ou l’empire d’un signe (XVIe–XXe siècle), Paris, 1998, dans une étude que n’ont guère appréciée en son temps les associations professionnelles d’enseignants et quelques partisans de l’« ancien empire ». 2
Cf. les remarques d’A. LILTI, c.r. de Waquet, RHMC, 47 (2000), p. 843–845.
On en trouvera un exemple dans le livre de P. JUDET DE LA COMBE – H. WISMANN, L’avenir des langues anciennes. Repenser les humanités, Paris, 2004, et la réaction très vive qu’il a suscitée (O. RIMBAULT, L’avenir des langues anciennes. Repenser les humanités classiques, Rennes, 2013). Sur la toile, deux sites d’information et de débat méritent d’être signalés. L’un est le carnet de Ph. Cibois sur « La question du latin » (« enseignement-latin.hypotheses.org ») ; l’autre propose une revue de presse détaillée de l’actualité des « langues et cultures de l’antiquité » (www.avenirlatingrec.fr). 3
On dénombre plus de vingt publications de ce genre parues depuis 2000, dont je n’ai pas jugé utile de donner ici la liste. 4
5 Sur le latin en tant que « Weltsprache », cf. W. STROH, Le Latin est mort, vive le latin ! Petite histoire d’une grande langue, trad. de l’all. par S. Bluntz, Paris, 2008 ; J. LEONHARDT, La grande histoire du latin des origines à nos jours, trad. de l’all. par B. Vacher, Paris, 2010.
Préface
IX
Pourquoi cet ouvrage ? Chaque année, un nombre croissant d’étudiants accèdent à l’enseignement supérieur sans avoir fait — ou pas assez — de latin et doivent, à des titres divers et pour des usages variables, en acquérir une connaissance solide, sinon la maîtrise. Pour y parvenir, ils peuvent disposer d’instruments, peu nombreux au demeurant, qui affichent des ambitions inégales ; tous sont en mesure de jouer un rôle dans leur formation, mais aucun ne leur permet d’atteindre une maîtrise approfondie dans le délai imparti aux études supérieures 1. Ce livre, qui se veut le complément des méthodes de langue, a pour ambition d’offrir une compétence linguistique approfondie, indispensable pour aborder l’étude scientifique des textes et documents latins, à la fois de l’antiquité et des époques ultérieures. L’acquisition de cette maîtrise contribue à développer une autre compétence essentielle : interpréter la pensée écrite d’autrui avec fidélité, finesse et nuance 2.
Pour quel public ? La pratique du latin telle qu’on l’envisage ici requiert des connaissances préalables. La morphologie (déclinaisons et conjugaisons), un vocabulaire minimal et les structures syntaxiques de base sont censés acquis 3. L’ouvrage est conçu pour différents publics. Il permet la mise en pratique, la révision systématique, l’approfondissement des connaissances et la maîtrise de la langue, de façon autonome ou intégrée dans les cursus les plus exigeants (master, classes préparatoires, agrégation, concours). Plusieurs éléments concourent à assurer cette polyvalence ambitieuse : •
l’essentiel de la syntaxe est présenté dans quelque 50 synthèses grammaticales et tous les exercices sont accompagnés d’un renvoi à des grammaires de niveau supérieur (Ernout – Thomas, Sausy, Lavency), ainsi qu’à notre méthode de latin (Famerie et al.) ;
•
les exercices de version sont conçus pour couvrir de façon progressive toute la syntaxe, de l’emploi du nominatif au style indirect libre. Ils sont suivis de thèmes grammaticaux, d’ordinaire si dénigrés, mais qui restent, quoi qu’on en dise, un moyen privilégié de mettre en lumière, par analogie ou par contraste, deux systèmes linguistiques tantôt si proches, tantôt si différents. Ces exercices de thème peuvent toujours être réalisés à part ou, à la rigueur, laissés de côté (a fortiori les thèmes littéraires) ;
•
pour éviter la monotonie qu’entraînent des exercices exclusivement grammaticaux, on a veillé à varier les plaisirs, en les accompagnant d’exercices d’analyse syntaxique, de substitution, d’enrichissement du vocabulaire et de style (traductions contraintes ou multiples, etc.). Une fois encore, si la réalisation de l’ensemble n’est pas la condition impérieuse du succès, la variété vise à favoriser l’acquisition de la maîtrise. 1
Cf. bibliographie p. 491.
Sur l’intérêt spécial qu’offrent le latin et le grec ancien pour l’exercice de traduction, cf. l’ouvrage de M. BETTINI, Superflu et indispensable. À quoi servent les Grecs et les Romains ?, trad. de l’ital. par P. Vesperini, Paris, 2018 (notamment p. 153–166, consacrées à l’utilité de l’étude des langues classiques). 2
3 Parmi les lexiques (cf. bibliographie, p. 489), celui de G. Étienne (Cahier de vocabulaire latin, 20e éd., Louvain-la-Neuve, 2011) offre trois avantages : choix du vocabulaire fondé sur un critère scientifique de fréquence (env. 2200 mots) ; présentation des mots par catégories grammaticales (noms, adjectifs, etc.), complétée par un index alphabétique ; mise en page conçue à la fois pour la consultation et l’étude.
Maîtrise du latin par la pratique
X
Contenu En pratique, l’ouvrage comporte : •
170 exercices comptant plus de 3100 phrases d’auteurs, qui illustrent la syntaxe selon un plan méthodique (accord, cas, propositions). Cet ensemble a été constitué en puisant d’abord dans la prose d’époque classique, puis a été complété et enrichi par la consultation de divers manuels anciens, excellents et souvent oubliés, qui avaient en commun de privilégier le recours aux phrases « authentiques 1 ». Le corpus a ensuite donné lieu à un minutieux et indispensable travail de collation avec les éditions scientifiques, qui a permis d’adopter le meilleur texte et d’établir — pour la première fois dans ce genre d’ouvrage, à ma connaissance — un index exhaustif des sources (par auteur et par exercice 2) ;
•
120 exercices de thème (près de 1400 phrases), qui sont, en somme, autant de versions « à l’envers » ; obéissant au même plan méthodique, ils sont constitués tantôt de traductions d’auteurs latins (auquel cas, le corrigé est une phrase authentique), tantôt de citations d’auteurs français (vers, maximes, pensées, etc. 3), premier pas vers l’exercice de thème littéraire ;
•
100 versions 4, dont 70 textes de difficulté croissante, illustrant les phénomènes de syntaxe du chapitre où elles figurent, et 30 textes de révision ;
•
15 thèmes d’application et 30 thèmes littéraires.
L’originalité de l’ouvrage est aussi de proposer des corrigés de tous les exercices sans exception. À cette occasion, j’ai toujours veillé à donner une traduction personnelle qui vise à la fois à la fidélité, à la précision et, dans la mesure du possible, à une certaine élégance. La traduction poursuit ainsi un double objectif : être lisible pour elle-même et rendre compte, avec ses moyens propres, du génie de la langue latine. Il appartiendra à l’utilisateur de juger si le résultat est à la hauteur des ambitions affichées. Conscient des limites de cette contribution, qui vient grossir une bibliographie déjà monumentale, j’ai joint à l’attention des plus exigeants une liste de ressources propres à étancher leur soif d’excellence.
1 Cf. bibliographie, p. 491–492. En plus des manuels de Riemann – Goelzer, Crouzet – Berthet, Georgin – Berthaut, Petitmangin et ceux, dépourvus de corrigés, de Brelet – Faure et Dubois – Josserand, j’ai aussi tiré grand profit de la Syntaxe latine de J. Oudot (Strasbourg, 1964). 2 Le texte, fidèle à celui de l’édition de référence (cf. p. XIII), respecte toutes les propriétés de langue (orthographe, morphologie, syntaxe) et de style. Quelquefois, je me suis borné à supprimer tel mot inintelligible sans contexte (conjonctions de coordination, anaphorique, etc.) ou à remplacer tel autre par un mot plus explicite (pronom sans référent, etc.). Parfois aussi, en fonction de l’exercice proposé, tel groupe de mots a été omis pour conserver à l’énoncé une longueur raisonnable.
Ici aussi, plusieurs ouvrages mentionnés ci-dessus (cf. n. 1) ont été mis à profit, notamment ceux de Brelet – Faure, dont tous les thèmes sont nourris de phrases d’auteurs français classiques (sans corrigés), et de Dubois – Josserand, dont la qualité a été soulignée plus d’une fois (B. LIOU – R. ADAM, Entraînement au thème latin, 2e éd., Paris, 1995, p. 67, 69, 70, 157 ; H. PETITMANGIN, 80 thèmes latins commentés, nouv. éd. sous la dir. de J. Pinguet, Paris, 2020, p. 54). Ch. Josserand (cf. p. XI, n. 1) avait donné, pour les seuls thèmes grammaticaux, un corrigé partiel resté inédit, revu d’abord par mon collègue M. Dubuisson avec l’assistance de B. Stasse, puis revu et complété par mes soins. 3
4
Les textes de version sont aussi donnés d’après l’édition de référence (cf. p. XIII).
Préface
XI
C’est un agréable devoir de rendre hommage à trois personnalités de mon Alma mater, auxquelles je dois, comme bien d’autres, le meilleur de ma formation en latin. Le professeur A. Bodson, recteur honoraire, m’a transmis la passion de comprendre le latin et l’envie d’approcher la pensée romaine au plus près et au plus juste ; son collaborateur Ch. Josserand, ancien professeur en classe terminale 1, m’a initié aux délices du thème latin ; le regretté M. Dubuisson, m’a montré comment on mène l’étude philologique d’une langue. Je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude envers mes collaborateurs, J. Dechevez, L. Dolne, G. Ioannidopoulos, A. Noweta, B. Stasse, et envers plusieurs générations d’étudiants du Département des sciences de l’antiquité, pour leurs suggestions toujours stimulantes et le travail de lecture critique auquel ils ont pris une part décisive. Sans eux, le travail n’aurait pu être mené à son terme dans d’aussi bonnes conditions. Enfin, j’ai une pensée pour Laurence, qui sait du latin, et pour notre fille Charlotte, deliciae nostrae, qui dit avoir hâte de s’y mettre.
Étienne Famerie Université de Liège U.R. Mondes anciens
Charles Josserand (1907–1999) fut longtemps professeur à l’Athénée royal de Liège. À sa retraite, il devint le collaborateur d’A. Bodson pour le cours d’Exercices grammaticaux sur la langue latine de première année de la licence en philologie classique. Il est notamment l’auteur, avec son collègue Alfred Dubois, d’un manuel d’Exercices latins pour les classes supérieures (Liège, 1949), volume ultime d’une collection initiée par deux autres de leurs collègues, Antoine Masson et Adelin Closset. 1
Éditions – Abréviations – Signes critiques 1. Éditions de référence BT
Bibliotheca Teubneriana (« coll. Teubner ») César (Bellum Gallicum) ; Cicéron (Academica, Brutus, De divinatione, De fato, De finibus bonorum et malorum, De natura deorum, De oratore, Orator, discours, correspondance) ; Comicorum Romanorum fragmenta (Ribbeck) ; Cornélius Népos ; Sénèque le Rhéteur ; Tacite ; Tite-Live (26–35, 41–45) ; Tragicorum Romanorum fragmenta (Ribbeck) ; Valère Maxime
CUF
Collection des universités de France (« coll. Budé ») Accius ; Ampélius ; L’annalistique romaine ; Celse ; Cicéron (De inventione, Paradoxa Stoicorum, Partitiones oratoriae, Topica, Tusculanae disputationes, discours) ; Columelle ; Florus ; Horace ; Justin ; Lucilius ; Ovide ; Plaute ; Pline l’Ancien ; Pline le Jeune ; Quinte-Curce ; Quintilien ; Rhétorique à Hérennius ; Térence ; Tite-Live (6–8, 21, 23– 29, 31–33, 35–45) ; Varron ; Velleius Paterculus ; Virgile
OCT
Oxford Classical Texts Asconius ; Aulu-Gelle ; César (Bellum civile) ; Cicéron (Cato Maior, De legibus, De officiis, De re publica, Laelius) ; Macrobe ; Salluste ; Sénèque ; Suétone ; Tite-Live (1–5, 9–10, 21–25, 36–40)
Autres
Caton (Jordan) ; Dicta Catonis (Duff – Duff) ; Ennius (Vahlen, Skutsch) ; Oratorum Romanorum fragmenta (Malcovati) ; Publilius Syrus (Flamerie de la Chapelle) ; Servius (Thilo – Hagen)
2. Ouvrages ERNOUT – THOMAS
A. ERNOUT – Fr. THOMAS, Syntaxe latine, 2e éd. (1952), 5e tir. revu et corr., Paris, 1972.
FAMERIE et al.
Ét. FAMERIE – A. BODSON – M. DUBUISSON, Méthode de langue latine. Lire, comprendre et traduire les textes latins, 2e éd., Paris, 2019.
GAFFIOT
Le Grand Gaffiot. Dictionnaire latin-français, sous la dir. P. Flobert, 3e éd., Paris, 2008.
LAVENCY
M. LAVENCY, VSVS. Grammaire latine. Description du latin classique en vue de la lecture des auteurs (1985), 2e éd., Louvain-la-Neuve, 1997.
SAUSY
L. SAUSY, Grammaire latine complète, 8e éd. (1965), nouv. prés. en couleur, Paris, 2010.
XIV
Maîtrise du latin par la pratique
3. Abréviations Abl. abl. abs. Acc. act. adj.-pr. adj. verb. antér. app. attr. compl. CO (COD, COI) compl. de prop. compl. du verbe conc. tps conj. coord. conj. subord. D. disc. dir., indir. f. fut. antér. G. gér. impft indic. infin. infin. hist. instr. interr. dir., indir. loc. m. N. NR nt. part. pass. pers. pfs pft pl. poss. postér. p-q-pft prép. prés.
ablatif ablatif absolu accusatif actif, active adjectif-pronom adjectif verbal antériorité apposé attribut complément complément d’objet (« direct », « indirect ») complément de proposition (« circonstanciel ») complément du verbe (« objet » : CDV, COD, COI, etc.) concordance des temps conjonction de coordination conjonction de subordination datif discours direct, indirect féminin futur antérieur génitif gérondif imparfait indicatif infinitif infinitif historique instrumental interrogation directe, indirecte locatif masculin nominatif non réfléchi neutre participe passif, passive personne, personnel parfois parfait pluriel possessif postériorité plus-que-parfait préposition présent
Éditions – Abréviations – Signes critiques princ. pron. prop. compl. prop. indép. prop. infin. prop. princ. prop. relat. prop. subord. qqch qqn R sg. simult. st. dir., indir. subj. tps v. Voc.
principale pronom proposition complément d’objet (« complétive ») proposition indépendante proposition infinitive proposition principale proposition relative proposition subordonnée quelque chose quelqu’un réfléchi (RD, direct ; RI, indirect) singulier simultanéité style direct, indirect subjonctif temps verbe vocatif
4. Signes critiques mot (mot) mot (ou mot) [mot]
mot facultatif dans une traduction (version ou thème) variante dans une traduction (version ou thème) mot à ne pas traduire (thème)
XV
► Exercices
► Chapitre 1 Syntaxe d’accord Tableau 1. Accord du nom, de l’adjectif et du verbe 1. Nom, pronom (sujet, apposition, attribut, apostrophe) Tulliola, deliciae nostrae, Romae est. Te [ut] consulem tractabo. Mihi Brutus (ou Bruto) nomen est. Amici uitae solacium sunt. Quae (ou quod) dicitur uirtus
La petite Tullia, nos délices, est à Rome. Je te traiterai en consul. Je m’appelle Brutus. Les amis sont une consolation de la vie. Ce qu’on appelle le courage
2. Adjectif, participe (épithète, apposition, attribut) Legibus, senatu sublato Praeclara eruditio atque doctrina Seruitus, postremum omnium malorum Fletus peius est quam dolor. Belgae, quam tertiam partem sunt Galliae
Après la suppression des lois, du sénat Une instruction et une science remarquables L’esclavage, le dernier de tous les maux Pleurer est (chose) pire que souffrir. Les Belges, qui forment la troisième partie de la Gaule
3. Verbe Ego et tu scimus. Ego et ille scimus. Tu et ille scitis. Cum Romae eramus Intelligo, Caesar, quid dicas. Nobilitas rem publicam deseruerant.
Moi et toi savons. Moi et lui savons. Toi et lui savez. Quand nous étions (j’étais) à Rome Je comprends, César, ce que tu dis (vous dites). La noblesse avait abandonné la chose publique.
1.1. Accord du nom et du pronom ERNOUT–THOMAS, § 158–159 ; SAUSY, § 244–245, 273 ; LAVENCY, § 221–222, 231–236 ; FAMERIE et al., ch. 17
1. Traduisez et justifiez le cas des noms en italiques. 1. Adiit ad rem publicam tribunus plebis Milo. — 2. Erat ex oppido Alesia despectus in campum. — 3. Omittam illas omnium doctrinarum inuentrices, Athenas. — 4. Vrbem Syracusas elegerat. — 5. Aegritudo perturbatio est animi. — 6. Anaximenes aera deum statuit. — 7. Tulliola, deliciolae nostrae, tuum munusculum flagitat. — 8. De Apollonio, cui Gemino cognomen est, praeteriri potest ? — 9. Quid agit Comum, tuae meaeque deliciae ? — 10. Duo isti sunt T. Roscii, quorum alteri Capitoni cognomen est. — 11. Mucium dimissum, cui postea Scaeuolae a clade dextrae manus cognomen inditum, legati Romam secuti sunt. — 12. In hac insula est fons aquae dulcis, cui nomen Arethusa est. — 13. Hortensius a Crasso consule et Scaeuola usque ad Paulum et Marcellum consules floruit. — 14. O nomen dulce libertatis ! o lex Porcia legesque Semproniae !
4
Maîtrise du latin par la pratique
1.2. Accord de l’adjectif et du participe ERNOUT–THOMAS, § 147–157 ; SAUSY, § 48–55 ; LAVENCY, § 227–228
2. Traduisez et justifiez l’accord des mots en italiques. 1. Triplex stetit Romana acies. — 2. Frequens te audiui. — 3. Bracchia modo atque umeri ad sustinenda arma liberi esse poterant. — 4. Non solum fortuna caeca est, sed eos etiam efficit caecos quos complexa est. — 5. Commune animantium omnium est coniunctionis appetitus procreandi causa. — 6. Semproniae multae facetiae multusque lepos inerat. — 7. Diuitias pro nihilo ducere, comparantem cum utilitate communi, magni animi est. — 8. Duo fulmina nostri imperi in Hispania, Cn. et P. Scipiones, exstincti occiderunt. — 9. In re publica mihi neglegenti esse non licet. — 10. Mimos dico et mimas in agro Campano collocatos. — 11. Barbari, praemisso equitatu et essedariis, nostros egredi prohibebant. — 12. Secundae res, honores, imperia, uictoriae fortuita sunt. — 13. Adsunt Athenienses, unde humanitas, doctrina, religio, fruges, iura, leges ortae putantur. — 14. Quid uos hanc tenuem sectamini praedam, quibus licet iam esse fortunatissimos ?
1.3. Accord du verbe ERNOUT–THOMAS, § 146, 149–150, 164–166 ; SAUSY, § 270–272 ; LAVENCY, § 214–220
3. Traduisez et justifiez la personne des verbes en italiques. 1. Quis illum consulem, nisi latrones, putant ? — 2. Cretum leges, quas siue Iupiter siue Minos sanxit, laboribus erudiunt iuuentutem. — 3. Carmonenses, quae est longe firmissima totius prouinciae ciuitas, per se cohortes eiecit. — 4. Si meum consilium auctoritasque ualuisset, liberi essemus. — 5. Contentum suis rebus esse maximae sunt diuitiae. — 6. Pictores et poetae suum quisque opus a uulgo considerari uult. — 7. Nec bonitas nec liberalitas nec comitas esse potest, si haec non per se expetantur. — 8. Me non tantum litterae, quibus semper studui, quantum longinquitas temporis mitigauit. — 9. Magnae diuitiae sunt lege naturae composita paupertas. — 10. Ex omni uita simulatio dissimulatioque tollenda est. — 11. Cum tanta multitudo lapides ac tela conicerent, in muro consistendi potestas erat nulli. — 12. Vincat aliquando cupiditas uoluptasque rationem, dum modo moderatio teneatur. — 13. Cum uterque me intueretur seseque ad audiendum significarent paratos : « Primum, inquam, deprecor ne me tamquam philosophum putetis scholam uobis aliquam explicaturum. »
1.4. Récapitulation 4. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques. 1. Militibus auctoritas senatus populique Romani libertas carissima est et fuit. — 2. Non omnis error dicendus est stultitia. — 3. Non omnis error stultitia dicenda est. — 4. Video in me omnium uestrum ora atque oculos esse conuersos. — 5. In fuga salutem sperare, ea uero dementia est. — 6. Pax et concordia uictis utilia, uictoribus tantum pulchra sunt. — 7. Pars hostes caedunt, pars portas occupant. — 8. Leuissimus quisque nouam societatem malebant. — 9. Corioli oppidum captum est. — 10. Turpitudo peius est quam dolor. — 11. Cum tempus necessitasque postulat, mors seruituti anteponenda est. — 12. Orgetorix ciuitati persuasit ut de finibus suis exirent. — 13. Non solum Athenae, sed etiam cuncta
Chapitre 1. Syntaxe d’accord
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Graecia liberata est. — 14. Romanis cuncta maria terraeque patebant. — 15. Caesar Heluetios oppida uicosque quos incenderant restituere iussit. — 16. Gallos a Belgis Matrona et Sequana diuidit. — 17. Varium et mutabile semper femina. — 18. Rex regiaque classis una profecti sunt. — 19. Cetera classis fugerunt. — 20. Aut metus aut iniuria te subegit. — 21. Pater mihi et mater mortui sunt. — 22. Caesa sunt hostium duo milia quadringenti, minus duo milia capti. — 23. Ea natura multitudinis est : aut seruit humiliter aut superbe dominatur ; libertatem, quae media est, nec struere modice nec habere sciunt. — 24. Hominis utilitati agros omnis et maria parentia uidemus. — 25. Capita coniurationis uirgis caesi ac securi percussi sunt. — 26. Debemur morti nos nostraque. — 27. Triste lupus stabulis, maturis frugibus imbres. — 28. Xenocrati legati ab Alexandro quinquaginta talenta attulerunt, quae erat pecunia temporibus illis, Athenis praesertim, maxuma. — 29. Mercatori quem ad modum cum socio nauem diuideret interroganti, Cascellius iurisconsultus respondisse traditur : « Nauem si diuidis, nec tu nec socius habebitis. » 5. Traduisez. 1. Voilà une belle histoire ! — 2. On a vendu la ferme et les esclaves. — 3. La maison et les champs furent pillés. — 4. Rendez-moi les chaussures et le vêtement que je vous ai prêtés. — 5. La place forte d’Alésia fut prise après un siège et des combats acharnés. — 6. Jupiter, Junon et d’autres dieux et déesses furent mis au nombre des dieux indigètes. — 7. La guerre et la disette nous ont été funestes : plusieurs villes et villages ont été détruits, une grande partie des hommes ont été massacrés, des femmes et des enfants sont morts de faim. — 8. Certains peuples se nourrissent de viande et de poissons crus. — 9. J’appelle cela de la témérité, non du courage. — 10. Voici un homme d’une honnêteté et d’un talent exceptionnels. — 11. Les artistes grecs ont fait des monuments et des statues admirables. — 12. Les guerres intestines, les meurtres, les rapines étaient agréables à Catilina. — 13. Les esclaves et les armes durent être livrés. — 14. La cupidité et la justice sont incompatibles. — 15. Quinze mille Romains furent massacrés. — 16. Le désintéressement est chose rare. — 17. Ni l’or ni le pouvoir ne rendent l’homme heureux.
► Chapitre 2 Syntaxe des cas Tableau 2. Emplois des cas – Fonctions syntaxiques et effets de sens 1. Nominatif Sujet
Romani uincent.
Complément du verbe : attribut Volo consul esse. du sujet
Les Romains vaincront. Je veux être consul.
2. Vocatif Romani, audite !
Romains, écoutez !
Sujet
Scio uitam breuem esse.
Je sais que la vie est courte.
Complément de l’adjectif
tres annos natus tres pedes altus
âgé de trois ans haut de trois pieds
Scio uitam breuem esse. Ciceronem consulem creare urbem condere uitam suam uiuere me miseret Hoc te rogo. Me miserum !
Je sais que la vie est courte. nommer Cicéron consul. fonder une ville vivre sa vie j’ai pitié Je te le demande. Que je suis malheureux !
Apostrophe, interpellation 3. Accusatif
Complément du verbe : • attribut du sujet • attribut du COD • objet « direct » : externe, interne, de relation, adverbial, exclamatif
Complément de proposition (circonstanciel) : • lieu et mesure de l’espace • temps et mesure du temps
cf. p. 17 (tableau 11) cf. p. 18 (tableau 12)
4. Génitif Complément du nom et du pronom : G. possessif, subjectif, objectif, partitif, explicatif, de qualité
domus Ciceronis metus hostium (hostes metuunt) metus hostium (= metuit hostes) pars militum nihil noui poetae nomen uir magni ingenii
la maison de Cicéron la crainte des ennemis (= qu’ils éprouvent) la crainte des ennemis (= qu’ils inspirent) une partie des soldats rien de nouveau le nom de poète un homme d’un grand talent
Complément de l’adjectif et de l’adverbe
auidus gloriae fortissimus omnium ubi terrarum ?
avide de gloire le plus courageux de tous où sur terre ?
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Maîtrise du latin par la pratique Complément du verbe : • attribut du sujet : G. de qualité • objet : G. possessif, partitif, abondance, privation, relation, qualité (prix)
Hic uir est magni ingenii. magni esse est sapientis amicorum meminisse aquae implere pecuniae egere furti accusare me taedet uitae pluris emere
Cet homme a un grand talent. valoir cher il appartient au sage de se souvenir de ses amis remplir d’eau avoir besoin d’argent accuser de vol j’en ai assez de vivre acheter plus cher
Complément de l’adjectif et de l’adverbe
similis patri utilis hominibus
semblable à son père utile pour les hommes
Complément du verbe (objet) : attribution, intérêt, avantage, possession, agent, éthique, destination, but
amico pecuniam dare hostibus parcere Id tibi feci. Mihi est amicus. Mihi loquendum est. Tibi uiam descendit. usui rei publicae esse crimini dare
donner de l’argent à un ami épargner les ennemis Je l’ai fait pour toi. J’ai un ami. C’est à moi de parler. Voilà qu’il te descend la rue ! être utile à l’État faire grief
Sujet (ablatif absolu)
Romulo regnante
sous le règne de Romulus
Complément du nom et du pronom : Abl. de qualité
uir magno ingenio
un homme d’un grand talent
Complément de l’adjectif et de l’adverbe
uino onustus paruo contentus doctior magistro multo maior, paulo post
engourdi par le vin satisfait de peu plus savant que le maître beaucoup plus grand, peu après
Hic uir est magno ingenio. duobus sestertiis esse patientia uti nobili genere nasci metu liberare otio abundare oppugnatione desistere patria expellere a Romanis uinci
Cet homme a un grand talent. valoir deux sesterces user de patience naître d’une famille noble libérer de la peur avoir beaucoup de loisir renoncer au siège chasser de la patrie être vaincu par les Romains
lacte uiuere magno pretio emere arte facere morte damnare fame interire aqua cauari uirtute superare cf. p. 17 (tableau 11) cf. p. 18 (tableau 12)
vivre de lait acheter à grand prix faire avec art condamner à mort mourir de faim être creusé par l’eau surpasser en courage
5. Datif
6. Ablatif
Complément du verbe : • attribut du sujet : Abl. de qualité, estimation • objet : origine, séparation, abondance, privation, éloignement, agent animé
Complément de proposition (circonstanciel) • instrumental : moyen, prix, manière, peine, cause, agent inanimé, relation
• lieu • temps
Chapitre 2. Syntaxe des cas
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2.1. Complément du nom et du pronom ERNOUT–THOMAS, § 146, 149–150, 164–166 ; SAUSY, § 270–272 ; LAVENCY, § 214–220
Tableau 3. Emplois des cas et effets de sens 1. Génitif • possessif • subjectif • objectif (de relation) • partitif • explicatif • de qualité
domus Ciceronis metus hostium (= hostes metuunt) metus hostium (= hostes metuit) pars militum nihil noui poetae nomen uir magni ingenii
la maison de Cicéron la crainte des ennemis (= qu’ils éprouvent) la crainte des ennemis (= qu’ils inspirent) une partie des soldats rien de nouveau le nom de poète un homme d’un grand talent
uir magno ingenio
un homme d’un grand talent
2. Ablatif • de qualité
6. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques. 1. Antiochus animo puerili erat. — 2. Vir erat magni ingenii summaque prudentia. — 3. Cato asperi animi et linguae acerbae et immodice liberae fuit, sed inuicti a cupiditatibus animi, rigidae innocentiae, contemptor gratiae diuitiarum, in patientia laboris periculi ferrei prope corporis animique. — 4. Homo sum : humani nil a me alienum puto. — 5. Capta urbe, nihil fit relicui uictis. — 6. Vbinam gentium sumus ? — 7. Quo amentiae progressi sumus ? — 8. Praesentis mali sapientis adfectio nulla est. — 9. Neuter eorum summi oratoris habuit laudem. — 10. Habuit fratrem egregiae indolis. — 11. Hic nihil morae sit ! — 12. Omni defensione utar legis. — 13. Caesar pro ueteribus Heluetiorum iniuriis populi Romani ab his poenas bello repetiuit. — 14. Admirari soleo omnium rerum tuam excellentem sapientiam. — 15. Oppugnata domus C. Caesaris, clarissimi et fortissimi uiri, multas noctis horas nuntiabatur. — 16. Fuit apud Segestanos ex aere Dianae simulacrum. — 17. Quidam ex Gallis, eorum dierum consuetudine itineris nostri exercitus perspecta, nocte ad Neruios peruenerunt. — 18. Maxima illecebra est peccandi impunitatis spes. — 19. Vidit post se serpentem mira magnitudine. — 20. Qua facie fuit ? – Rufus quidam, uentriosus, crassis suris, magno capite, acutis oculis, ore rubicundo, magnis pedibus. — 21. Vehementer tua sui memoria delectatur. 7. Traduisez. 1. Sénèque, homme d’esprit et de savoir, instruisit Néron. — 2. Quoi de plus doux que la liberté ? Quoi de plus honteux que la licence ? — 3. Qui d’entre vous ignore que Cicéron fut un orateur de talent ? — 4. Il faut imiter les exemples des hommes de cœur. — 5. Voilà un poète de génie ! — 6. Qui d’entre vous trouve dans ce livre quelque chose de beau ? — 7. Je ne puis croire qu’un homme d’un courage aussi exceptionnel éprouve de la peur. — 8. Cicéron acquit une grande réputation d’éloquence. — 9. Il y avait dans ce temple une statue de marbre d’une beauté extraordinaire. — 10. Hannibal était alors un enfant de neuf ans. — 11. Grand fut le prestige de Cicéron après la conjuration de Catilina. — 12. Ma tendresse pour toi m’a poussé à le faire.
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Maîtrise du latin par la pratique
2.2. Complément de l’adjectif et de l’adverbe ERNOUT–THOMAS, § 39–40, 54, 62, 65, 71, 79, 81–82, 88, 105–107, 115, 117 ; SAUSY, § 66–69, 71–72, 255– 266 ; LAVENCY, § 254, 258, 273, 289 ; FAMERIE et al., ch. 18
Tableau 4. Emplois des cas et effets de sens 1. Accusatif • avec altus, latus, longus • avec natus
cf. p. 18 (tableau 12) cf. p. 19 (tableau 13)
2. Génitif • possessif • objectif (de relation)
• complément du superlatif • partitif • abondance • privation
proprius oratoris par alicuius auidus gloriae peritus belli adsuetus laboris fortissimus omnium ubi terrarum ? plenus aquae inops amicorum
propre à l’orateur (l’)égal de quelqu’un avide de gloire expert à la guerre habitué au travail le plus courageux de tous où sur terre ? plein d’eau dépourvu d’amis
amicus, hostis alicui similis patri congruenter moribus aptus aetati utilis hominibus
ami, ennemi de quelqu’un semblable à son père en accord avec les usages approprié à l’âge utile pour les hommes
uino onustus curis uacuus doctior magistro multo maior paulo post
engourdi par le vin exempt de soucis plus savant que le maître beaucoup plus grand peu après
3. Datif • attribution (rapprochement, voisinage, ressemblance, égalité, communauté, etc.) • avantage 4. Ablatif • abondance • privation • complément du comparatif • mesure
N.B. Avec certains adjectifs, le G. est concurrencé par le D. (amicus alicuius – alicui) ou par l’Abl. seul (plenus aquae – aqua) ; avec d’autres, le complément prépositionnel est soit possible (fortissimus inter – ex ; aptus ad), soit prépondérant (liber ab, nudus ab, uacuus ab).
8. Traduisez et justifiez le cas des compléments de l’adjectif. 1. Voltus erat Catilinae plenus furoris, oculi sceleris, sermo arrogantiae. — 2. Studiosos audiendi docebat. — 3. Homo animal est mortale rationis particeps. — 4. Libenter tecum et cum similibus nostri uiuam. — 5. Nihil tam dissimile quam Cotta Sulpicio. — 6. Quid est fletu muliebri uiro turpius ? — 7. Catilinae corpus fuit patiens inediae, algoris, uigiliae ; animus audax, alieni adpetens, sui profusus ; satis eloquentiae, sapientiae parum. — 8. Constat Catonem litterarum perstudiosum fuisse in senectute. — 9. Eloquentium iuris peritissimus Crassus, iuris peritorum eloquentissimus Scaeuola putabatur. — 10. Caesar oppidum uacuum ab defensoribus esse audiebat. — 11. Num quid hoc peius fuit ? — 12. Me tui similem esse audio. — 13. Digna mihi res omnium cognitione uisa est. — 14. Adeo immemor rerum a me gestarum esse uideor ? — 15. Amicorum sunt communia omnia. — 16. Catilina se ipse iam dignum custodia iudicat. — 17. Haec mea prudentia fretus polliceor uobis. — 18. Nihil praeclaro uiro dignius clementia. — 19. Opinione omnium maiorem animo cepi dolorem. — 20. Homines ad iustitiam nati sunt. — 21. Mors omni aetati est
Chapitre 2. Syntaxe des cas
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communis. — 22. Adolescentia procliuior est ad libidinem. — 23. Domus erat aleatoribus referta, plena ebriorum. — 24. Bestiae sunt rationis et orationis expertes. — 25. Milites praedae uolunt esse participes. — 26. Caesar duas fossas quindecim pedes latas perduxit. — 27. Hoc genus dicendi aptius est adulescentibus. — 28. Portus est idoneus ad maiorum nauium multitudinem. — 29. Amicitiam omnibus rebus humanis anteponite ; nihil est enim tam naturae aptum. — 30. Fretus intellegentia uestra, dissero breuius quam causa desiderat. — 31. Sol multis partibus maior est quam terra uniuersa. — 32. Nihil dicam de eius ingenio, cui par nemo fuit. — 33. Semper appetentes gloriae atque auidi laudis fuistis. — 34. Ei tradita urbs est nuda praesidio, referta copiis. — 35. Consul erat ferox ab consulatu priore et non modo legum aut patrum maiestatis, sed ne deorum quidem satis metuens. — 36. Vt natura ad aliquem morbum procliuior, sic animus alius ad alia uitia propensior. 9. Traduisez. 1. Les soldats partageaient tous les dangers du général. — 2. Les Romains étaient souvent plus versés dans l’art de la guerre qu’en littérature. — 3. Dans sa vieillesse, Caton se montra très appliqué à la littérature grecque. — 4. Cicéron n’était pas exempt de vanité ; d’ailleurs, certains le considèrent comme égal à Démosthène. — 5. L’ambition fut fatale à César : c’est un défaut commun à bien des grands hommes. — 6. Un mauvais roi est pareil à un mauvais pilote. — 7. Il y a des hommes nés pour commander, d’autres pour obéir. — 8. Tout est commun entre les vrais amis. — 9. Selon Ésope, la langue est à la fois ce qui est le plus utile et le plus nuisible à l’homme. — 10. Les Belges étaient voisins des Germains, avec qui ils étaient plus souvent en guerre qu’avec les autres peuples. — 11. L’amour de la liberté est un sentiment commun à tous les peuples. — 12. La place forte était entièrement dégarnie de défenseurs. — 13. L’esprit de l’historien doit être dégagé de toute colère et de toute haine. — 14. Seul de tous les êtres vivants l’homme est doué de raison. — 15. L’Italie était riche en ressources de toute espèce. — 16. Il y a de pauvres gens à qui le sort a été contraire et qui sont dépourvus même des choses les plus nécessaires à la vie. — 17. Nos ancêtres se contentaient de peu. — 18. César s’était montré très bienveillant envers Ambiorix. — 19. Rien n’était plus agréable à Catilina que la société des vauriens. — 20. Le malheur est parfois beaucoup plus pénible aux riches qu’aux pauvres.
2.3. Complément du verbe (attribut, objet) 2.3.1. Nominatif et accusatif ERNOUT–THOMAS, § 22–38, 47–51 ; SAUSY, § 274–279 ; LAVENCY, § 209, 238–244, 247–249 ; FAMERIE et al., ch. 17
Tableau 5. Emplois et effets de sens 1. Nominatif • attribut du sujet
Nix est alba.
La neige est blanche.
Scio uitam breuem esse. Ciceronem consulem creare
Je sais que la vie est courte. nommer Cicéron consul
urbem condere uitam suam uiuere me miseret hoc rogo Me miserum !
fonder une ville vivre sa vie j’ai pitié j’interroge sur ceci Que je suis malheureux !
2. Accusatif • attribut du sujet • attribut du COD • objet « direct » : – externe – interne – de relation – adverbial – exclamatif
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Maîtrise du latin par la pratique 10. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques.
1. O nos beatos, o rem publicam fortunatam ! — 2. Viros bonos eos qui habentur numeremus. — 3. Iuraui uerissimum ius iurandum. — 4. Inimicos ego ulcisci studeo. — 5. Ea spes te numquam fallet. — 6. Id parentes suos liberi orabant. — 7. Voltum ipsius Hannibalis horret populus Romanus. — 8. O rem ridiculam ! — 9. Neminem riseris ! — 10. Caue canem ! — 11. O grauem acerbamque fortunam ! — 12. Modeste melius est uitam uiuere. — 13. Medicus mortem regis omnes celauit. — 14. Id te rogo. — 15. Varro instructas copias flumen traduxit. — 16. Ego illud adsentior tibi. — 17. Ea quae a natura monemur non audimus. — 18. Quid me ista laedunt ? — 19. Faciam illud quod rogatus sum. — 20. Ingrati animi crimen horreo. — 21. Qui stadium currit eniti debet ut uincat. — 22. Ioca tua risi. 11. Traduisez. 1. Les forces me manquent. — 2. Virgile voulait enseigner aux Romains l’art de bien cultiver la terre. — 3. La littérature ne plaisait guère aux anciens Romains. — 4. Ô ingrate patrie ! — 5. César réclama aux Éduens le blé qu’ils avaient promis. — 6. L’orgueil ne sied pas aux vaincus. — 7. Les esclaves mènent une vie misérable. — 8. Vous commettez toujours les mêmes erreurs. — 9. Pourquoi me demandes-tu ce que je t’ai déjà appris ? — 10. Rien ne sert de gémir sur nos malheurs. — 11. Non sans de grandes difficultés, Hannibal fit passer le Rhône à ses éléphants. — 12. Instruit à temps des intentions de ses ennemis, qui voulaient se venger de lui, Cicéron put échapper à une mort certaine. — 13. Ni les actions des hommes, ni leurs pensées même les plus secrètes n’échappent aux dieux. — 14. En quoi mes paroles vous ont-elles offensé ? — 15. César fait passer le pont à toute sa cavalerie.
2.3.2. Génitif ERNOUT–THOMAS, § 65–68, 73–74 ; SAUSY, § 280–283 ; LAVENCY, § 256–257, 260–261 ; FAMERIE et al., ch. 18
Tableau 6. Emplois et effets de sens Génitif • attribut du sujet (G. de qualité, estimation) • objet (« indirect ») : – possessif – partitif – abondance – privation – relation – qualité (prix) : cf. p. 16 (tableau 10)
Hic uir est magni ingenii. magni esse
Cet homme a un grand talent. valoir cher
sapientis est amicorum meminisse aquae implere pecuniae egere furti accusare me taedet uitae pluris emere
il appartient au sage de se souvenir de ses amis remplir d’eau avoir besoin d’argent accuser de vol j’en ai assez de vivre acheter plus cher
12. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques. 1. Syracusis domus est quae regis Hieronis fuit. — 2. Me erroris mei paenitet. — 3. Est boni iudicis paruis ex rebus coniecturam facere. — 4. Habetis ducem memorem uestri, oblitum sui. — 5. Mei miseret neminem. — 6. Sapientis est proprium nihil quod paenitere possit facere. — 7. Me ipse inertiae nequitiaeque condemno. — 8. Faciam ut huius diei locique
Chapitre 2. Syntaxe des cas
13
meique semper meminerit. — 9. In ipso iudicio eius ipsius cupiditatis cuius insimulabatur suspicionem augebat. — 10. Miltiades capitis absolutus pecunia multatus est. — 11. Sunt homines quos infamiae suae neque pudeat neque taedeat. — 12. Me ciuitatis morum piget taedetque. — 13. Magni mea interest res eas quas gessi tibi notas esse. — 14. Grauitas morbi facit ut medicinae egeamus. — 15. Multum interest omnium recte facere. — 16. Id magis nullius interest quam tua. — 17. Cuiusuis hominis est errare, nullius nisi insipientis perseuerare in errore. — 18. Olim arbitrabar esse meum libere loqui. — 19. Erat, si cuiusquam, certe tuum nihil praeter uirtutem in bonis ducere. — 20. Poenos tutelae nostrae duximus, cum Africo bello urgerentur. 13. Traduisez. 1. Jamais Atticus ne se dégoûta d’une affaire qu’il avait entreprise. — 2. Si vous ne condamnez pas ce criminel à mort, vous vous repentirez un jour de votre indulgence. — 3. Les Lacédémoniens ne rougirent pas de demander du secours aux Perses. — 4. C’est notre intérêt d’oublier nos vieilles querelles et de nous souvenir seulement du danger qui nous menace. — 5. Le sénat décida de confisquer tous les biens qui appartenaient aux conjurés. — 6. Rappelons aux jeunes gens les hauts faits des ancêtres. — 7. Personne n’avait plus d’intérêt que toi à ce que tu travailles avec zèle. — 8. Le poète Ovide fut condamné à l’exil pour une faute qui nous est inconnue. — 9. Il n’appartient pas aux soldats de juger les décisions du général. — 10. Il ne m’appartient pas de vous conseiller dans cette affaire. — 11. Il importait à la puissance romaine que Carthage fût au plus tôt détruite. — 12. Ayons pitié de ceux qui se repentent. — 13. « J’aime mieux, disait Alexandre, être mécontent de ma fortune que de rougir de ma victoire. » — 14. Pendant le sommeil, l’âme se souvient du passé. — 15. Tout ce qui a appartenu à la femme devient [la propriété] de l’homme à titre de dot. — 16. N’avez-vous pas honte d’oublier des gens qui se souviennent de vous ? — 17. Vous regretterez un jour de n’avoir pas eu pitié des alliés. — 18. Je ne vends pas mon bien plus cher que les autres, peut-être même moins cher.
2.3.3. Datif ERNOUT–THOMAS, § 77–78, 81, 89–95, 97–99 ; SAUSY, § 284–292, 306–307 ; LAVENCY, § 263–272, 274–275 ; FAMERIE et al., ch. 18
Tableau 7. Emplois et effets de sens Datif Objet (« indirect ») : – attribution – intérêt – avantage – possession – agent – éthique – destination (but)
amico dare hostibus parcere Id tibi feci. Mihi est amicus. Mihi loquendum est. Tibi uiam descendit. rei publicae usui esse alicui crimini dare
donner à un ami faire grâce aux ennemis Je l’ai fait pour toi. J’ai un ami. C’est à moi de parler. Voilà qu’il te descend la rue ! être utile à l’État faire grief à quelqu’un
14. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques. 1. Vos patriae natos iudico. — 2. Cur es ausus mentiri mihi ? — 3. (Formule de testament) Si mihi filius genitur unus, is mihi heres esto. — 4. Cum cuperem ciuili discordiae
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Maîtrise du latin par la pratique
mederi, cupiditates certorum hominum impedimento mihi fuerunt. — 5. Odi odioque sum Romanis. — 6. Nemini meus aduentus labori aut sumptui fuit. — 7. Calidius Q. Gallio crimini dedit sibi eum uenenum parauisse. — 8. Consulis naualis clades religionem animo incussit. — 9. Amemus patriam, consulamus bonis, praesentes fructus neglegamus, posteritatis gloriae seruiamus ! — 10. Quinque cohortes castris praesidio reliquit. — 11. Tertiam aciem laborantibus nostris subsidio misit. — 12. Caesari de conseruanda Ciceronis dignitate curae erat. — 13. Vtrique eorum mortem est minitatus. — 14. Mihi gratulatus es illius diei celebritatem. — 15. Caesare interfecto, cruentum alte extollens Brutus pugionem Ciceronem nominatim exclamauit atque ei recuperatam libertatem est gratulatus. — 16. Semper in ciuitate, quibus opes nullae sunt bonis inuident. — 17. Diem concilio constituerunt. — 18. Verum confitentibus latifundia perdidere Italiam. — 19. Virtus sola neque datur dono neque accipitur. — 20. Hunc sibi domicilio locum delegerunt. — 21. Desinant ea dictitare quae detrimento, maculae, inuidiae, infamiae nobis omnibus esse possint. — 22. Quibusdam contra naturam corpus uoluptati, anima oneri est. — 23. Fortitudini fortuna adiumento est. — 24. Barbaris ex fortuna pendet fides. — 25. Prospera omnes sibi uindicant, aduersa uni imputantur. — 26. Lupus est homo homini. 15. Traduisez. 1. Le désir d’apprendre est inné en nous. — 2. Le désastre de Cannes provoqua une grande inquiétude chez les Romains. — 3. Pour beaucoup la pauvreté est un sujet de honte. — 4. Le destin n’épargne personne. — 5. Hannibal menaçait la puissance romaine d’un prompt anéantissement. — 6. Dans les anciennes légendes, les dieux secouraient les mortels. — 7. Le surnom d’Africain fut donné à Scipion. — 8. Les amis de Cicéron le félicitèrent de son discours. — 9. Alcibiade avait un chien fameux. — 10. Finissez-moi cet ouvrage au plus vite. — 11. Nous flattons volontiers ceux qui nous favorisent. — 12. N’épargnons pas notre peine pour guérir les maux de la république. — 13. Je hais les méchants et j’en suis haï. — 14. Il vaut mieux être utile aux méchants que de manquer aux bons. — 15. L’honneur l’emporte sur la sécurité.
2.3.4. Ablatif ERNOUT–THOMAS, § 101–108, 115 ; SAUSY, § 294–297, 305 ; LAVENCY, § 277–278, 284–285, 290–295 ; FAMERIE et al., ch. 18
Tableau 8. Emplois et effets de sens Ablatif • attribut du sujet (Abl. de qualité, estimation) • objet (« indirect ») : – origine – abondance – privation – séparation – éloignement – agent animé (ab)
Hic uir est magno ingenio. duobus sestertiis esse patientia uti nobili genere nasci otio abundare metu liberare oppugnatione desistere patria expellere a Romanis uinci
Cet homme a un grand talent. valoir deux sesterces user de patience naître d’une famille noble avoir beaucoup de loisir libérer de la peur renoncer au siège chasser de la patrie être vaincu par les Romains
N.B. Avec de nombreux verbes, l’Abl. seul est concurrencé par le complément prépositionnel (ab, de, ex) : liberare (ab, ex), mouere (de), pellere (de, ex), etc., en particulier quand les verbes sont euxmêmes composés d’un préverbe : depellere (ab, de) expellere (ab, de, ex), etc.
Chapitre 2. Syntaxe des cas
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16. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques. 1. Omnis castigatio contumelia uacare debet. — 2. Hoc onere quod mihi commune tecum est et te et me ipsum leuari uolo. — 3. Magno me metu liberabis. — 4. Quod facinus a manibus umquam tuis afuit ? — 5. Deos implorare debetis ut hanc urbem a perditissimorum ciuium nefario scelere defendant. — 6. Bonum ciuem nihil deterret a re publica defendenda. — 7. Vtar exemplorum copia. — 8. Breui tempore tota regione potitus est. — 9. Rerum potiri uolunt. — 10. Hamilcar equis, armis, uiris, pecunia totam locupletauit Africam. — 11. Heluetii sua uictoria insolenter gloriabantur. — 12. Mihi frumentum non opus est. — 13. Libris mihi opus est. — 14. Non semper uiator a latrone, nonnumquam etiam latro a uiatore occiditur. — 15. Nobis multa erant perpetienda. — 16. Pompeius Theophanem, scriptorem rerum suarum, ciuitate donauit. — 17. Catilina, nobili genere natus, fuit magna ui et animi et corporis. — 18. Magnam uoluptatem ex litteris tuis cepi. — 19. Binas a te accepi litteras. — 20. Plerique Galli, cum aut aere alieno aut magnitudine tributorum premuntur, sese in seruitutem dicant nobilibus. — 21. Villa abundat porco, haedo, agno, gallina, lacte, caseo, melle. — 22. Commoda quibus utimur lucemque qua fruimur a Ioue nobis dari uidemus. — 23. Epicurus dolore uacare summum bonum dixit. — 24. Ariouistus omni Gallia Romanis interdixit. — 25. Is maxime diuitiis fruitur qui minime diuitiis indiget. — 26. Hoc unum tibi persuade, quantum uiribus eniti, consilio prouidere, auctoritate monere potuero, hoc omne rei publicae semper futurum. 17. Traduisez. 1. Le camp regorgeait de vivres et les soldats ne manquaient de rien. — 2. Usons modérément des richesses. — 3. L’enfant a besoin de conseils plus que de châtiments. — 4. Cicéron s’inquiétait des moindres maladies de ses enfants. — 5. Heureux celui qui se tient à l’écart des affaires et jouit d’une vie simple et tranquille ! — 6. Rien ne pouvait détourner Catilina de ses desseins criminels. — 7. La mort de Cicéron débarrassa Antoine d’un de ses plus redoutables adversaires. — 8. Un tel ouvrage ne peut avoir été fait que par un grand artiste. — 9. Un tel ouvrage doit être fait par un grand artiste. — 10. Rome reçut de la Grèce la culture dont elle avait besoin. — 11. Les grenouilles reçurent de Jupiter le roi qu’elles lui avaient demandé. — 12. Alexandre passait pour être né d’un dieu. — 13. Les soldats romains entouraient leurs camps d’un fossé. — 14. Le sénat apprit de la bouche de Cicéron les sombres projets de Catilina. — 15. César avait coupé ses ennemis de leur ravitaillement.
2.4. Complément de proposition (circonstanciel) 2.4.1. Instrumental ERNOUT–THOMAS, § 109–111, 113–117, 228 ; SAUSY, § 298–304 ; LAVENCY, § 279–283 ; FAMERIE et al., ch. 18
Tableau 9. Emplois et effets de sens Ablatif instrumental • moyen • prix : cf. p. 16 (tableau 10) • manière • peine • cause • agent inanimé • relation (point de vue)
lacte uiuere magno pretio emere arte facere morte damnare fame interire aqua cauari uirtute superare
vivre de lait acheter à grand prix faire avec art condamner à mort mourir de faim être creusé par l’eau surpasser en courage
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Maîtrise du latin par la pratique Tableau 10. Expression de l’estimation et du prix Verbe
Complément Nom
Estimation (qualité) : « estimer, valoir » Prix (instrumental) : « acheter, vendre »
ablatif : decem assibus
Adjectif neutre génitif : magni, parui ablatif : magno, paruo
Cas particuliers génitif : tanti, quanti pluris, minoris
18. Traduisez et justifiez le cas des mots en italiques. 1. Caesar fossam aqua ex flumine deriuata compleuit. — 2. Cato in bello manu fortissimus multisque insignibus clarus pugnis fuit. — 3. Sumus natura studiosissimi adpetentissimique honestatis. — 4. Rem publicam nostri maiores melioribus temperauerunt legibus. — 5. Britanni lacte et carne uiuunt pellibusque sunt uestiti. — 6. Doctrina Graecia nos et omni litterarum genere superabat. — 7. Omnia sic agentur, ut bellum intestinum nullo tumultu sedetur. — 8. Ineunte uere, oriens uua se ostendit, quae et suco terrae et calore solis augescens primo est peracerba gustatu, dein maturata dulcescit uestitaque pampinis nec modico tepore caret et nimios solis defendit ardores. Quid potest esse aspectu pulchrius ? — 9. Nemo his uiris gloria praestitit. — 10. Marcellus, ut Syracusas uidit, inlacrimasse dicitur gaudio. — 11. Id quanti aestimabat, tanti uendidit. — 12. Magni erunt mihi tuae litterae. — 13. Non deum ira nec fato, cuius lege rerum humanarum ordo seritur, sed culpa periimus ad Cannas. — 14. Natura propensi ad liberalitatem sumus. — 15. Quid ? Tu ista signa permagno aestimas ? – Quis uestrum nescit quanti haec aestimentur ? In auctione signum aeneum non maximum sestertium quadraginta milibus uenire non uidimus ? Si uelim nominare homines qui aut non minoris aut etiam pluris emerint, nonne possum ? — 16. Harena magna ui agitata ora oculosque inplere solet. — 17. Amicos neque armis cogere, neque auro parare queas : officio et fide pariuntur. — 18. Cornibus tauri, apri dentibus, cursu leones, aliae bestiae fuga se, aliae occultatione tutantur. — 19. Dura molli saxa cauantur aqua. — 20. Vera incessu patuit dea. — 21. Diuersis duobus uitiis, auaritia et luxuria, ciuitas laborabat. 19. Traduisez. 1. Nous sommes par nature enclins à envier les autres. — 2. Les Grecs l’emportent sur les Romains par leur culture. — 3. Andes, où naquit Virgile, était à quelques milles de Mantoue. — 4. Ce livre me coûte vingt as. Trouvez-vous que je l’ai payé cher ? — 5. César partit pour la Gaule avec quatre légions. — 6. Il faut mesurer les grands hommes non à leur fortune, mais à leur vertu. — 7. Grâce à Scipion, les Romains purent anéantir la puissance de Carthage. — 8. Bien des hommes s’adonnent à la politique par cupidité. — 9. La victoire a coûté beaucoup de sang. — 10. Les œuvres d’Homère sont généralement plus estimées que celles de Virgile. — 11. Le collègue de César, du nom de Bibulus, était consul en apparence ; en fait, son autorité était nulle. — 12. Un Romain du nom de Lucullus se rendit célèbre par son luxe. — 13. Ils se taisaient par lâcheté. — 14. Dans les entreprises incertaines, l’audace est d’un très grand prix.
Chapitre 2. Syntaxe des cas Tableau 11. Emplois et compléments du verbe esse A. Sans complément (« exister ») Qui sunt, qui fuerunt, qui erunt Cogito, ergo sum.
Ceux qui existent, qui ont existé, qui existeront Je pense, donc je suis.
B. Avec complément 1. Nominatif • attribut (adjectif, nom, infinitif) Galli fortes sunt. Hic liber legendus est. Cicero orator est. Viuere est pugnare.
Les Gaulois sont braves. Ce livre est à lire. Cicéron est un orateur. La vie est un combat.
• une proposition (infinitive, relative, complétive en ut) peut avoir la fonction d’attribut Beneficium accipere est libertatem uendere. Sunt qui collegis inuideant. Est ut is errauerit.
Accepter une faveur, c’est vendre sa liberté. Il y a des gens qui envient leurs collègues. Il se trouve qu’il a commis une faute.
2. Accusatif • attribut (adjectif, nom, infinitif) Scio uitam breuem esse. Non esse cupidum pecunia est. Dico te oratorem esse. Dico uitam non esse uiuere, sed ualere.
Je sais que la vie est courte. Ne pas avoir de désirs, c’est de l’argent. Je dis que tu es un orateur. Je dis que la vie ne consiste pas à être vivant, mais en bonne santé.
3. Génitif • G. de possession Est consulis… Omnia quae sunt consulis
C’est le rôle du consul de… Tous les biens qui appartiennent au consul, tous les biens du consul
• G. de qualité, estimation (attribut) Hic uir est magni ingenii. Haec domus minoris est quam aestimas.
Cet homme a un grand talent. Cette maison vaut moins que ce que tu estimes.
4. Datif • attribut (accord par attraction) Apollonius, cui Gemino cognomen est Tibi licet otioso esse.
Apollonius, (qui est) surnommé Géminus Il t’est permis d’être de loisir.
• D. de possession Sunt mihi amplissimae fortunae.
Je possède une immense fortune.
• double D. (avantage et destination) Rei publicae usui sum. Romanis odio sum.
Je suis utile à l’État. Je suis haï par les Romains.
5. Ablatif • Abl. de qualité, estimation (attribut) Hic uir est magno ingenio. Duobus sestertiis esse.
Cet homme a un grand talent. Valoir deux sesterces.
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Maîtrise du latin par la pratique
2.4.2. Lieu et mesure de l’espace ERNOUT–THOMAS, § 39, 41–42, 118–120, 128–134 ; SAUSY, § 309–317 ; LAVENCY, § 245, 250, 259, 287–288 ; FAMERIE et al., ch. 17, 18
Tableau 12. Compléments de lieu Locatif ubi ? où ?
Romae, à Rome Corinthi, à Corinthe ; Deli, à Délos domi, chez soi, en (temps de) paix militiae, belli, en (temps de) guerre ruri, à la campagne humi, par terre
Autres cas Athenis, à Athènes Delphis, à Delphes ; Carthagine, à Carthage in Italia, en Italie ; in Creta, en Crète ad (apud) Cannas, près de Cannes tota urbe, dans toute la ville nullo loco, en aucun lieu, nulle part
quo ? vers où ?
—
Romam, à Rome ; ad Romam, près de Rome in Italiam, en Italie ; ad Italiam, vers l’Italie domum, chez soi ; rus, à la campagne
unde ? d’où ?
—
Roma, hors de Rome ; a Roma, loin de Rome ex Italia, hors d’Italie ; ab Italia, loin de l’Italie domo, de chez soi ; rure, de la campagne
qua ? par où ?
—
per Romam, à travers Rome uia Appia, par la Voie Appienne praeter flumen, le long du fleuve
—
mille passus abesse, être à mille pas tres pedes altus, haut de trois pieds
distance, étendue
20. Traduisez et justifiez la construction des compléments de lieu en italiques. 1. Archias poeta, cum esset in Siciliam profectus et cum ex ea prouincia decederet, uenit Heracleam. — 2. Quid hoc tota Sicilia est clarius ? — 3. Praedones aliquos sibi instituunt amicos qui habent oppidum opportuno loco. — 4. Albucius, cum in Sardinia triumphasset, Romae damnatus est. — 5. Vna nocte omnes Hermae qui in oppido erant Athenis deiecti sunt. — 6. Athenis statio mea nunc placet. — 7. Heluetiis domum reditionis spes sublata erat. — 8. Habitasti apud Heium, Messanae. — 9. Haec eo anno domi militiaeque gesta sunt. — 10. Domo exire nolebant. — 11. Desinant improbi insidiari domi suae consuli. — 12. Caesar, paucos dies in Asia moratus, audiuit Pompeium Cypri uisum esse. — 13. Totis trepidatur castris. — 14. Locis impeditis ac siluestribus se occultabat. — 15. Parui sunt foris arma, nisi est consilium domi. — 16. Flumen uno loco pedibus transiri potest. — 17. Milites Albae constiterunt, in urbe opportuna, munita, propinqua. — 18. A recta conscientia transuersum unguem non oportet discedere. — 19. Non eodem semper loco sol oritur aut occidit. — 20. Cum Tullius rure redierit, mittam eum ad te. 21. Traduisez. 1. Romulus fut élevé chez son grand-père. — 2. On enterra Pausanias à l’endroit même où il avait perdu la vie. — 3. Les Carthaginois rappelèrent Hannibal chez eux. — 4. Le général mena ses troupes par des chemins détournés à travers le pays ennemi. — 5. Attila passa de Germanie en Gaule et, dans ce pays, ravagea nombre de villes. — 6. L’arrivée de César en Gaule fut bientôt connue à Rome. — 7. On lit dans Homère des récits invraisemblables. — 8. Virgile ne séjourna pas longtemps à Rome ; il préférait se retirer à la
Chapitre 2. Syntaxe des cas
19
campagne. — 9. Après la bataille d’Actium, un grand espoir de paix se leva dans l’Italie entière. — 10. Manlius ordonna à son fils d’habiter à la campagne.
2.4.3. Temps et mesure du temps ERNOUT–THOMAS, § 40, 121–122, 128 ; SAUSY, § 318–326 ; LAVENCY, § 246, 286 ; FAMERIE et al., ch. 17, 18
Tableau 13. Compléments de temps Époque quando ? quand ? à quel moment ?
hora tertia, à la troisième heure media hieme, en plein hiver superiore anno, l’année dernière in senectute, dans la vieillesse Idibus Martiis, aux ides de mars pridie, postridie Id(us) Mart(ias), la veille, le lendemain des ides de mars a(nte) d(iem) III (tertium) Id(us) Mart(ias), deux jours (litt. : le troisième jour) avant les ides de mars, l’avant-veille des ides de mars
combien de temps avant ? avant combien de temps ?
tribus annis ante, tertio anno ante (adv.) ante (prép.) tres annos (tertium annum), trois ans avant, avant trois ans tribus annis post, tertio anno post (adv.) post (prép.) tres annos (tertium annum), trois ans après, après trois ans, dans trois ans intra tertium annum, dans moins de trois ans
combien de temps après ? après (dans) combien de temps ?
depuis quand ? depuis quel moment ?
ab hora tertia, depuis la troisième heure ex Kalendis, depuis les calendes a puero (pueritia), depuis l’enfance
tous les combien de temps ?
tertio quoque anno, tous les deux ans (litt. : chaque troisième année)
Durée et mesure du temps quamdiu ? pendant combien de temps ?
(per) tres annos, pendant trois ans tribus annis, pendant trois ans (amplius, minus) tres annos, pendant (plus, moins de) trois ans
depuis combien de temps (a eu lieu) ?
abhinc tres annos mortuus est, il est mort il y a trois ans tres annos natus, âgé de trois ans annum iam tertium regnat, il règne depuis deux ans (litt. : pour la troisième année)
depuis combien de temps (dure) ? jusqu’à quand, jusqu’à quel moment ?
ad horam tertiam, jusqu’à la troisième heure
dans quel délai (espace de temps) ?
intra tres annos, en trois ans
en combien de temps ?
tribus annis urbem cepit, il prit la ville en trois ans (amplius, minus) tribus annis, en (plus, moins de) trois ans
pour combien de temps ?
in diem, pour un jour in tres annos, pour trois ans
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Maîtrise du latin par la pratique
22. Traduisez et justifiez la construction des compléments de temps en italiques. 1. Mensis octo continuos artificibus opus non defuit. — 2. Quid ea nocte Catilina egisset, quid in proximam constituisset edocui. — 3. Videte illum egredientem e uilla subito uesperi. — 4. Aliquot saeculis post, P. Scipio bello Punico tertio Carthaginem cepit. — 5. Eo ipso die, casu Messanam Verres uenit. — 6. Hesterno die domi meae paene interfectus sum. — 7. Philosophia iacuit usque ad hanc aetatem. — 8. Crassus defendit Liciniam uirginem, cum annos XXVII natus esset. — 9. Consul, ex Apulia cum Romam redisset, nocte proxima, ut mos erat, dictatorem in sex menses dixit. — 10. Cum essem biennium uersatus in causis, Roma sum profectus. Cum uenissem Athenas, sex menses cum Antiocho philosopho fui studiumque philosophiae a prima adulescentia cultum renouaui. Eodem tempore Athenis, apud Demetrium, dicendi magistrum, exerceri solebam. Postea Rhodum ueni meque ad eundem, quem Romae audiueram, Molonem adplicaui. Recepi me biennio post exercitatior. — 11. Saturni stella triginta fere annis cursum suum conficit. — 12. Demosthenes abhinc annos prope trecentos fuit. — 13. Homerus annis multis fuit ante Romulum. — 14. Mithridates annum iam tertium et uicesimum regnat. — 15. Nouem annorum a uobis profectus, post sextum et tricesimum annum redii. — 16. Ad multam noctem pugnatum est. — 17. Aurelia uia profectus est : si accelerare uoletis, ad uesperam eum consequemini. — 18. Clodius dixit periturum Milonem triduo : post diem tertium gesta res est quam dixerat. — 19. Tribus horis Atuatucam uenire potestis. — 20. Patres decreuere uti legati in diebus proxumis decem Italia decederent. — 21. Ex eo die dies continuos quinque Caesar pro castris suas copias produxit. — 22. In exiguum aeui gignimur. — 23. Omnes intra eum annum mortui sunt. 23. Traduisez. 1. Ceci s’est passé il y a deux ans. — 2. À Rome, dans les circonstances graves, on nommait un dictateur pour six mois. — 3. Cette guerre, Pompée la prépara à la fin de l’hiver, il l’entreprit au début du printemps, il l’acheva à la fin de l’été. — 4. Le maître est absent depuis cinq jours ; il rentrera à la maison dans trois jours. — 5. De l’aube au crépuscule, le pêcheur reste assis au bord de la rivière. — 6. En peu de temps, César rétablit le combat. — 7. Que tout soit préparé pour l’heure indiquée ! — 8. En trente ans, notre pays a été envahi deux fois par les Germains. — 9. À l’âge de quatre-vingts ans, Caton se mit à apprendre le grec. — 10. Cinq ans après la conjuration de Catilina, Cicéron fut contraint de partir en exil. — 11. Vers le soir, un préteur annonça à la population romaine la défaite de Trasimène. — 12. Hannibal ravagea l’Italie pendant seize ans.
2.5. Prépositions ERNOUT–THOMAS, § 43–46, 86–87, 136–143 ; SAUSY, § 225–230 ; LAVENCY, § 250, 291–295 ; FAMERIE et al., ch. 22
Tableau 14.1. Prépositions régissant l’accusatif Lieu ad opp. a(b)
Temps
Sens figuré
• vers, à, chez (ubi ?, quo ?), près de
• vers, pour, juste à, jusqu’à • pour, jusqu’à, environ
ad urbem ire, aller vers la ville pugna ad Cannas, la bataille de Cannes ad exercitum manere, rester près de son armée
ad vesperum, vers le soir ad tempus, au moment opportun ad diem, au jour fixé ad hanc diem, jusqu’à aujourd’hui
ad uiuendum, pour vivre omnes ad unum, tous jusqu’au dernier ad ducentos, environ deux cents
Chapitre 2. Syntaxe des cas aduersus
• en face de, vis-à-vis de
• envers, à l'égard de, contre
aduersus urbem, en face de la ville
pietas aduersus deos, la piété envers les dieux aduersus hostem ire, aller contre l’ennemi
adverbe
• en face
ante opp. post
• devant
• avant
• avant, par-dessus
ante portam, ante oculos, devant la porte, devant les yeux
ante urbem conditam, avant la fondation de la ville
ante omnia, avant tout, pardessus tout
adverbe
• devant
• avant, auparavant
apud
• auprès de, chez (ubi ?)
• auprès de, chez, dans
apud Pompeium cenare, dîner chez Pompée apud maiores, chez nos aïeux
apud Ciceronem, dans (l’œuvre de) Cicéron
circa
• (tout) autour de, dans l’entourage de (ubi ?) circa urbem, autour de la ville circa se, dans son entourage
adverbe
• tout autour
circum
• autour de, à la ronde, dans le voisinage de (ubi, quo ?) circum tabernas, en faisant le tour des boutiques circum Romam, dans les parages de Rome
adverbe
• à la ronde
cis opp. trans
• en deçà de, de ce côté-ci de cis Rhenum, en deçà du Rhin
citra opp. ultra
• en deçà de, de ce côté-ci de citra Rhenum, en deçà du Rhin
adverbe
• en deçà
contra
• en face de
• contre, contrairement à
contra Britanniam, en face de la Bretagne
contra populum, contre le peuple contra naturam, contre (la) nature
• en face
• au contraire
adverbe
21
Maîtrise du latin par la pratique
22
erga
• envers, à l'égard de pietas erga deos, la piété envers les dieux
extra opp. intra
• en dehors de
• en dehors de, excepté
extra muros, en dehors des murs
extra sortem, sans tirage au sort extra ducem, excepté le général
adverbe
• à l’extérieur
infra opp. supra
• au-dessous de
• au-dessous de (qualité)
infra montem, au pied de la montagne
infra Ennium, au-dessous d’Ennius
adverbe
• au-dessous
inter
• entre, parmi, au milieu de
• pendant, au cours de
inter urbem et flumen, entre la ville et le fleuve inter Graecos, chez les Grecs
inter cenam, au cours d’un dîner
• à l'intérieur de
• avant l’expiration de, dans le délai de
• en deça de
intra muros, à l’intérieur des murs
intra tertium annum, dans moins de trois ans intra tres annos, en trois ans
intra modum, en deça de la mesure
intra opp. extra
adverbe
• à l’intérieur
iuxta
• tout près de iuxta uiam, tout près de la route
adverbe
• tout près, côte à côte
ob
• devant, en face de
• à cause de, pour, en échange de
ob oculos esse, être devant les yeux
ob eam rem, à cause de cela, pour cette raison ob beneficium, en retour d’un bienfait
penes
• entre les mains de, à la discrétion de is penes quem est potestas, celui qui détient le pouvoir
per
• à travers, par (successivement)
• pendant, durant
• par le moyen de, par l'intermédiaire de, à cause de, au nom de
per urbem, à travers toute la ville per manus, de mains en mains
per decem dies, pendant dix jours
per litteras, par (une) lettre per exploratores, en recourant à des éclaireurs per se, par soi-même, en soi
Chapitre 2. Syntaxe des cas per deos, au nom des dieux, par les dieux post opp. ante
• derrière
• après, depuis
post urbem, derrière la ville post tres dies, trois jours après, depuis trois jours post urbem conditam, depuis la fondation de la ville adverbe
• après
praeter
• le long de, à côté de
• au-delà de, contrairement à, outre, excepté, sauf
praeter flumen, le long du fleuve praeter castra, devant le camp
praeter modum, au-delà de la mesure praeter opinionem, contre toute attente omnes praeter unum, tous sauf un
prope
• après
• à côté de, près de prope urbem esse, être près de la ville
adverbe
• auprès
• presque
propter
• à côté de, près de
• à cause de, en raison de
propter statuam, près de la statue
propter me, à cause de moi propter metum, par crainte
adverbe
• à côté
secundum
• le long de, en suivant
• aussitôt après
• selon, conformément à
secundum flumen, le long du fleuve secundum mare, au bord de la mer
secundum proelium, aussitôt après le combat
secundum legem, d’après la loi secundum naturam uiuere, vivre selon la nature
• au-dessus de
• avant
• au-dessus de, au-delà de
supra caput, au-dessus de la tête
supra hanc memoriam, avant notre époque
supra leges, au-dessus des lois
supra opp. infra
adverbe
• au-dessus
trans opp. cis
• au-delà de, par-delà trans Rhenum, au-delà du Rhin trans montes, par-delà les montagnes
ultra opp. citra
adverbe
• au-delà de, de l’autre côté de
• au-delà de, outre
ultra eum locum, au-delà de cet endroit ultra castra, de l’autre côté du camp
ultra modum, outre mesure
• au-delà
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Maîtrise du latin par la pratique
24
Tableau 14.2. Prépositions régissant l’ablatif Lieu ab, a opp. ad
• loin de, (venant, à partir) de
Temps • depuis
ab urbe abire, s’éloigner de a pueritia, depuis l’enfance la ville ab Vrbe condita (AVC), ab aliquo litteras accipere, depuis la fondation de la recevoir une lettre de qqn Ville a fronte, a tergo, par devant, par derrière coram
Sens figuré • par, d’après a patre amari, être aimé par son père ab aliqua re cognoscere, reconnaître d’après quelque chose
• en présence de, devant coram populo, devant le peuple
adverbe
• en face
cum opp. sine
• avec [accompagnement], contre
• avec [manière]
cum amico esse, être avec un ami cum hoste pugnare, se battre contre l’ennemi
cum cura, studio, avec soin, avec passion
de
ex, e opp. in
prae
pro
• (du haut) de
• pendant, durant
• au sujet de, selon, en tirant de, à cause
de muro se deicere, se lancer du haut du mur de manibus extorquere, arracher des mains de prouincia decedere, quitter sa province
de nocte, pendant la nuit
de pace loqui, parler de la paix liber de amicitia, un livre sur l’amitié de senatus sententia, selon l’avis du sénat de sua pecunia, à ses frais de graui causa, pour un motif grave
• hors de
• depuis, à partir de
• d’entre, parmi, d’après, selon, par suite de, fait en
ex urbe exire, sortir de la ville
ex eo tempore, à partir de ce moment ex consulatu, au sortir du consulat
unus e Romanis, un seul parmi les Romains ex senatus consulto, en vertu d’un sénatus-consulte ex uulnere aeger, malade d’une blessure statua ex aere, une statue en bronze
• devant
• en comparaison de
prae se agere, pousser devant soi prae se ferre, faire étalage
prae me beatus, heureux en comparaison de moi
• en avant, devant
• en faveur de, à la place de, en proportion de, eu égard à, en guise de
pro aede, devant le temple
pro aliquo loqui, parler en faveur de quelqu’un
Chapitre 2. Syntaxe des cas pro occiso relictus, laissé pour mort pro certo habere, tenir pour certain pro uiribus agere, agir dans la mesure de ses forces pro tua prudentia, eu égard à ta sagesse sine opp. cum
• en avant, devant
• sans sine amicis, sans amis sine ira et studio, sans colère ni passion
Tableau 14.3. Prépositions régissant l’accusatif et l’ablatif Lieu in + Acc. opp. ex
in + Abl. opp. ex
sub + Acc. opp. super
sub + Abl. opp. super
Temps
Sens figuré
• dans, en, sur (quo ?)
• pour, jusqu’à
• envers, contre, selon
in urbem inire, entrer dans la ville
in diem uiuere, vivre au amor in patriam, l’amour jour le jour envers la patrie in dies crescere, grandir de in hostem progredi, s’avanjour en jour cer contre l’ennemi in modum seruilem, à la manière des esclaves
• dans, en, sur (ubi ?)
• au cours de, dans
• dans, en matière de
in urbe esse, être dans la ville
in senectute, dans la vieillesse in diebus decem, dans un délai de dix jours
in amicis habere, compter parmi ses amis in salute communi, pour ce qui est du salut commun
• sous, au pied de (quo ?)
• vers, à l’approche de
• sous (l’autorité de)
sub iugum mittere, faire passer sous le joug sub montem ire, aller au pied de la montagne
sub uesperum, à l’approche du soir
sub imperium cadere, tomber sous l’autorité de
• sous, au pied de (ubi ?)
• sous (l’autorité de)
sub terra, sous la terre sub monte esse, être au pied de la montagne
sub imperio esse, être sous l’autorité de
super + Acc. • au-dessus de, sur (quo ?) opp. sub super caput efferre, élever au-dessus de la tête super + Abl. • au-dessus de, sur (ubi ?) opp. sub super ceruice esse, être sur la tête
• au sujet de, sur super aliqua re scribere, écrire au sujet de qqch
25
26
Maîtrise du latin par la pratique Tableau 14.4. Formes nominales figées régissant le génitif Lieu causa
Temps
Sens figuré • en vue de, pour cause de urbis uidendae causa, pour voir la ville honoris causa, pour l’honneur, à titre honorifique
gratia
• en vue de, par égard pour urbis uidendae gratia, pour voir la ville exempli gratia, pour l’exemple, à titre d’exemple
instar
• de la valeur de, à l’image de, l’équivalent de urbis instar, à l’image d’une ville ducentorum instar, l’équivalent de deux cents
24. Traduisez. 1. Aquam a pumice postulas. — 2. Gallia attingit ab Sequanis et Heluetiis flumen Rhenum. — 3. Legati ab Haeduis et a Treueris ueniebant. — 4. A cane non magno saepe tenetur aper. — 5. Belgae ab nonnullis Gallis sollicitabantur. — 6. Nostri ab duce et a Fortuna deserebantur. — 7. Omnes ad unum interfecit. — 8. Ante suos annos occidit. — 9. Domi nunc apud me est. — 10. Videmus progredientem apud Homerum Aiacem multa cum hilaritate. — 11. Tertium latus Britanniae est contra septentriones. — 12. Heluetii cum Germanis contendunt. — 13. Intellegit quanto id cum periculo fecerit. — 14. Remi neque cum reliquis Belgis consenserunt neque contra populum Romanum coniurauerunt. — 15. Magna cum cura scripsit. — 16. Quid tibi cum Caelio ? — 17. Viuebat cum Q. Catulo, et patre et filio. — 18. Cum duobus ducibus de imperio in Italia est decertatum, Pyrrho et Hannibale. — 19. Iustitia erga deos religio, erga parentes pietas dicitur. — 20. Multi ex uolneribus periere. — 21. Vercingetorix expellitur ex oppido Gergouia. — 22. Permulti et ex urbe et ex agris se in illa castra conferre dicuntur. — 23. Heri ex urbe profectus, ueni ad uesperum. — 24. In caede atque ex caede uiuunt. — 25. In labore ac dolore patiens est. — 26. Propter frigora frumenta in agris matura non erant. — 27. Cimon incidit in eandem inuidiam quam pater suus. — 28. Ciues Romani seruilem in modum necati sunt. — 29. In flumine pons erat. — 30. Maiore in dies contemptione ad castra accedebat. — 31. Coronam habebat unam in capite, alteram in collo. — 32. In ista sum sententia qua te fuisse semper scio. — 33. Mons Iura est inter Sequanos et Heluetios. — 34. Silent leges inter arma. — 35. Senatum omnem et quos inter controuersia esset ad se euocauit. — 36. Copias intra moenia tenuit. — 37. Iuxta murum castra posuit. — 38. Sepultus est iuxta uiam Appiam ad quintum lapidem. — 39. Quam ob rem mentiar ? — 40. Bellum motum est ob superbum responsum Veientis senatus. — 41. Volgo occidebantur ? per quos et a quibus ? — 42. Ea res per fugitiuos L. Aemilii hostibus nuntiatur. — 43. Erant omnino itinera duo, unum per Sequanos, alterum per prouinciam nostram. — 44. Repente post tergum equitatus cernitur. — 45. Periculum capitis sui prae mea salute neglexit. — 46. Ariouistus praeter castra
Chapitre 2. Syntaxe des cas
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Caesaris suas copias traduxit. — 47. Heluetii pro multitudine hominum et pro gloria belli atque fortitudinis angustos se fines habere arbitrabantur. — 48. Caesar legiones in acie pro castris constituit. — 49. Sententiae pro Scipione et aduersus Scipionem. — 50. Conuenit dimicare pro legibus, pro libertate, pro patria. — 51. Equites propius tumulum accedunt. — 52. Propter tam fideles seruos uiuit. — 53. Vulcanus tenuit insulas propter Siciliam. — 54. Secundum deos homines hominibus maxime utiles esse possunt. — 55. Caesar sex legiones in Aruernos ad oppidum Gergouiam secundum flumen duxit. — 56. Etiam sine magistro uitia discuntur. — 57. Progressi sunt equites sub ipsa moenia. — 58. Hac super re scribam ad te Regio. — 59. Sutor ne supra crepidam iudicet !
2.6. Récapitulation SAUSY, § 327–330
25. Maximes. 1. Animo cupienti nihil satis festinatur. — 2. Poenam moratur improbus, non praeterit. — 3. Ignoscere hominum est, ubi pudet cui ignoscitur. — 4. Heu ! quam multa paenitenda incurrunt uiuendo diu ! — 5. Multis minatur qui uni facit iniuriam. — 6. Vtere quaesitis, sed ne uidearis abuti. — 7. Auaro acerba poena natura est sua. — 8. Iratus cum ad se rediit, sibi tum irascitur. — 9. Qui sibi non uiuit aliis merito est mortuus. — 10. Malae naturae numquam doctore indigent. — 11. Suis qui nescit parcere inimicis fauet. — 12. Geminat peccatum quem delicti non pudet. — 13. Virtuti melius quam fortunae creditur. — 14. Suo cuique iudicio est utendum. — 15. Mulier quae multis nubit multis non placet. 26. Traduisez. 1. Epaminondas erat modestus, prudens, temporibus sapienter utens, peritus belli, fortis manu, animo maximo, adeo ueritatis diligens, ut ne ioco quidem mentiretur. — 2. Alcibiades, natus in amplissima ciuitate summo genere, omnium aetatis suae multo formosissimus ; ad omnes res aptus consiliique plenus ; namque imperator fuit summus et mari et terra. — 3. Cato in omnibus rebus singulari fuit industria. Nam et agricola sollers et peritus iuris consultus et magnus imperator et probabilis orator et cupidissimus litterarum fuit. Senex historias scribere instituit, in quibus multa industria et diligentia comparet, nulla doctrina. — 4. Phocion in custodiam coniectus, Athenas deductus est, ut ibi de eo legibus fieret iudicium. Huc ut peruentum est, cum propter aetatem pedibus iam non ualeret uehiculoque portaretur, magni concursus sunt facti, cum alii, reminiscentes ueteris famae, aetatis misererentur, plurimi uero ira exacuerentur propter proditionis suscipionem. — 5. Cimon decem annorum exilio multatus est. Cuius facti celerius Athenienses quam ipsum paenituit. Nam, cum ille animo forti inuidiae ingratorum ciuium cessisset bellumque Lacedaemonii Atheniensibus indixissent, in patriam reuocatus est. Ille, quod hospitio Lacedaemoniorum utebatur, sua sponte est profectus pacemque inter duas ciuitates conciliauit. Post, neque ita multo, in oppido Citio est mortuus. — 6. Sabinus magna summa emit seruos, unum qui Homerum teneret, alterum qui Hesiodum. Magno emisse illum non est quod mireris : non inuenerat, faciendos locauit. Satellio cum dixisset Sabinus centenis milibus sibi constare singulos seruos : « Minoris, inquit, totidem scrinia emisses. »
28
Maîtrise du latin par la pratique
27. Une ruse d’Hannibal Hannibal Cretam ad Gortynios uenit, ut ibi quo se conferret consideraret. Vidit autem uir omnium callidissimus magno se fore periculo, nisi quid prouidisset propter auaritiam Cretensium ; magnam enim secum pecuniam portabat, de qua sciebat exisse famam. Itaque capit tale consilium. Amphoras complures complet plumbo, summas operit auro et argento. Has praesentibus principibus deponit in templo Dianae, simulans se suas fortunas illorum fidei credere. His in errorem inductis statuas aeneas quas secum portabat omnes sua pecunia complet easque in propatulo domi abicit. Gortynii templum magna cura custodiunt, non tam a ceteris quam ab Hannibale, ne ille inscientibus iis tolleret secumque duceret. CORN. NÉP., Hann. 9, 1–4
► Chapitre 3 Syntaxe des propositions Tableau 15. Nature et fonction des propositions I. Nature A. Indépendante ou principale – énonciative – impérative – interrogative
Venit. Veni ! Veniat ! Venitne ?
Il vient. Viens ! Qu’il vienne ! Vient-il ?
Dico eum uenire. Gaudeo quod uenit. Accidit ut ueniat. Dico ut ueniat. Dic mihi quis ueniat.
Je dis qu’il vient. Je suis content qu’il vienne. Il arrive qu’il vienne. Je lui dis de venir. Dis-moi qui vient.
Cum uenit, gaudeo. Maneo ut ueniat. Abeo quia uenit. Eum uoco, ut ueniat. Si uenit, gaudeo. Etsi uenit, abeo. Ita abiit ut uenit.
Quand il vient, je suis content. Je reste pour qu’il vienne. Je pars parce qu’il vient. Je l’appelle, si bien qu’il vient. S’il vient, je suis content. Bien qu’il vienne, je pars. Il est parti comme il est venu.
Qui bene amat bene castigat. Cicero, qui consul fuerat Non is sum qui taceam. Legatos misit qui pacem peterent.
Qui aime bien châtie bien. Cicéron, qui avait été consul Je ne suis pas homme à me taire. Il envoya des ambassadeurs chargés de demander la paix.
B. Subordonnée 1. complétive – énonciative
– impérative – interrogative 2. circonstancielle – temporelle – finale – causale – consécutive – conditionnelle – concessive – comparative 3. relative – sujet – épithète – attribut – complément
4. participe (ablatif absolu) Romulo regnante Vrbe capta Cicerone consule
Sous le règne de Romulus Une fois la ville prise Sous le consulat de Cicéron
Necesse est eum uenire. Accidit ut ueniat. Sunt qui ueniant.
Il faut qu’il vienne. Il arrive qu’il vienne. Il se trouve des gens pour venir.
II. Fonction A. Sujet
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Maîtrise du latin par la pratique B. Attribut, épithète, apposé C’est lui qui est venu le plus vite. Il est homme à venir.
Is est qui celerrime uenit. Is est qui ueniat. C. Complément du nom (pronom, adjectif) Homo qui uenit bonus est. Dignus qui ueniat Nescius quis ueniat
L’homme qui vient est bon. Digne de venir Ne sachant [pas] qui vient
D. Complément du verbe (d’objet) Je dis qu’il vient. Dis-moi s’il vient. Je lui dis de venir. Je suis content qu’il vienne.
Dico eum uenire. Dic mihi num ueniat. Dico ut ueniat. Gaudeo quod uenit. E. Complément de proposition (circonstanciel)
Quand je reste, il vient. Je reste pour qu’il vienne. Je reste, parce qu’il vient. Je reste, si bien qu’il vient. Si je reste, il vient. Bien que je reste, il vient. Il s’en va comme il vient.
Cum maneo, uenit. Maneo ut ueniat. Maneo, quia uenit. Ita maneo, ut ueniat. Si maneo, uenit. Etsi maneo, uenit. Ita abit, ut uenit.
N.B. Il n’y a pas de correspondance exclusive entre la nature et la fonction d’une proposition. 1) Des propositions de même nature peuvent avoir des fonctions différentes : • proposition infinitive : Necesse est eum uenire (sujet). – Dico eum uenire (complément du verbe). • proposition complétive : Accidit ut ueniat (sujet). – Dico ut ueniat (complément du verbe). • proposition relative : Sunt qui ueniant (sujet). – Is est qui ueniat (attribut). – Homo qui uenit bonus est (complément du nom). 2) Des propositions de nature différente peuvent avoir la même fonction : • sujet : Necesse est eum uenire (proposition infinitive). – Accidit ut ueniat (proposition en ut). – Dubium est num ueniat (interrogation indirecte) • complément du verbe : Dico eum uenire (proposition infinitive). – Dico ut ueniat (proposition en ut). – Dic mihi num ueniat (interrogation indirecte).
3.1. Propositions indépendantes 3.1.1. Indicatif 3.1.1.1. Valeur des temps ERNOUT–THOMAS, § 240–249 ; SAUSY, § 335–342 ; LAVENCY, § 333–336 ; FAMERIE et al., ch. 19
Tableau 16. Valeur absolue des temps et effets de sens 1. Présent • proprement dit (valeur actuelle) Timeo.
J’ai peur.
• présent gnomique Audentes fortuna iuuat.
La fortune sourit aux audacieux.
• présent « historique » (de narration) Legati rogauerunt… Caesar respondet…
Les envoyés demandèrent… César répond…
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
31
• présent de conatu Terret etiam nos.
Il cherche même à nous effrayer.
• présent à valeur de futur Iam redeo.
Je reviens dans un instant.
2. Imparfait • proprement dit (valeur durative) Timebam.
J’avais peur.
• imparfait de conatu Terrebat etiam nos.
Il cherchait même à nous effrayer.
• imparfait « épistolaire » Nihil habebam quod ad te scriberem.
Je n’avais rien à t’écrire. [l’auteur d’une lettre, s’exprimant au passé, envisage le moment où le destinataire en prendra connaissance]
• imparfait d’atténuation Quem quaeris ? – Patrem tuum uolebam.
Qui cherches-tu ? – Je voulais voir ton père.
3. Futur simple • proprement dit Timebo.
J’aurai peur.
• futur gnomique Ignoscendo facies de stulto improbum.
En pardonnant, tu feras d’un sot un méchant.
4. Parfait • proprement dit (action passée et achevée) Ianua aperta est ab ianitore.
La porte a été ouverte par le portier.
• parfait « résultatif » (résultat présent d’une action passée) Nunc intellexi. Nunc ianua aperta est.
Maintenant, j’ai compris. Maintenant, la porte est (= se trouve) ouverte.
• parfait gnomique Labor omnia uicit.
Le travail vient à bout de tout (litt. : est venu).
• parfait descriptif Nero fuit ualetudine prospera. Fuit olim…
Néron avait une santé robuste. Il était une fois…
5. Plus-que-parfait (d’ordinaire à valeur relative) Cf. p. 115 (tableau 35). 6. Futur antérieur (d’ordinaire à valeur relative) Cf. p. 115 (tableau 35).
28. Traduisez. 1. Vbi de eius aduentu Heluetii certiores facti sunt, legatos ad eum mittunt. — 2. Ego certe meum rei publicae atque imperatori officium praestitero. — 3. Accessum est ad Britanniam meridiano fere tempore, neque in eo loco hostis est uisus ; sed magnae manus Britannorum a litore discesserant ac se in superiora loca abdiderant. — 4. Caesar Haeduorum perfidiam perspectam habebat. — 5. Accelerat Caesar, ut proelio intersit. Eius aduentu cognito, hostes proelium committunt. Vtrimque clamore sublato, excipit rursus clamor.
32
Maîtrise du latin par la pratique
Nostri, omissis pilis, gladiis rem gerunt. Repente post tergum equitatus cernitur. Hostes terga uertunt. Fugientibus equites occurrunt. Fit magna caedes. — 6. Verres inflammatus scelere et furore in forum uenit ; ardebant oculi, toto ex ore crudelitas eminebat. — 7. Iam pridem cupio Alexandriam uisere. — 8. Brutum non minus amo quam tu, paene dixi quam te. — 9. Cupiebam etiam nunc plura garrire, sed lucet. Valebis igitur. — 10. Nihil habebam quod scriberem ; neque enim noui quicquam audieram et ad tuas omnis rescripseram pridie. — 11. Ad mortem te, Catilina, duci iussu consulis iam pridem oportebat. — 12. Nosti cetera. — 13. Omnes antiquae gentes regibus quondam paruerunt. — 14. Regulus Carthaginem rediit neque eum caritas patriae retinuit nec suorum. Neque uero tum ignorabat se ad crudelissimum hostem proficisci, sed ius iurandum conseruandum putabat. — 15. Domum pestilentem uendo. — 16. Dicebat melius quam scripsit Hortensius. — 17. Aut non suscipienda fuit ista causa, aut, cum suscepisses, defendenda usque ad extremum. — 18. Rhodi ego non fui, sed fui bis in Bithynia. — 19. Terret etiam nos ac minatur. — 20. Maiores nostri suos agros studiose colebant, non alienos cupide appetebant ; quibus rebus imperium et populi Romani nomen auxerunt. — 21. Omnes quicumque nati sunt eruntue miseri. — 22. Ludus genuit certamen et iram. — 23. Ad riuum eundem lupus et agnus uenerant, siti conpulsi. — 24. Fortes fortuna iuuat. — 25. Mane istic, iam exeo ad te. — 26. Pulchra mulier nuda erit quam purpurata pulchrior. — 27. Crediturus tibi fui. — 28. Nero fuit ualetudine prospera. — 29. Ianus bis post Numae regnum clausus fuit. — 30. Fecero. — 31. Tum uariae uenere artes : labor omnia uicit improbus.
3.1.1.2. Énonciation ERNOUT–THOMAS, § 263–268 ; SAUSY, § 345–346 ; FAMERIE et al., ch. 19
29. Traduisez. 1. Cato, qui Siciliam tenere nullo negotio potuit et, si tenuisset, omnes boni se ad eum contulissent, Syracusis profectus est. — 2. Mori miliens praestitit quam haec pati. — 3. Orationes Thucydidis ego laudare soleo ; imitari neque possim, si uelim, nec uelim fortasse, si possim. — 4. Volumnia debuit in te officiosior esse quam fuit, et id ipsum quod fecit potuit diligentius facere. — 5. Scaeuola exposuit nobis sermonem Laeli de amicitia habitum ab illo secum. — 6. Omnibus eum contumeliis onerasti quem patris loco, si ulla in te pietas esset, colere debebas. — 7. Tantum esse in homine sceleris quantum ipse sensi numquam putaui. — 8. Multos possum bonos uiros nominare. — 9. Longum erat singula excipere. — 10. Multa ego possum docta dicta loqui. — 11. Aut non suscipi bellum oportuit, aut geri pro dignitate populi Romani oportet. — 12. Hanc mecum poteras requiescere noctem.
3.1.1.3. Interrogation et exclamation directes ERNOUT–THOMAS, § 180–185, 187 ; SAUSY, § 216, 221–222 ; LAVENCY, § 450–452 ; FAMERIE et al., ch. 19 Exemples. 1. Quis es ? Qui homo es ? Cur uenisti ? — 2. Veniet frater tuus ? – Veniet. – Non ueniet. — 3. Venietne frater tuus ? — 4. Fraterne tuus ueniet ? — 5. Num ueritatem odisti ? — 6. Nonne ueritatem amas ? — 7. Vtrum frater (Fraterne – Frater) an pater ueniet ? — 8. Vtrum frater (Fraterne – Frater) ueniet annon ? — 9. An etiam id dubium est ? — 10. Quid uenis ? An speculandi causa ?
30. Traduisez. 1. Quid tacetis ? An negare non potestis quod confessi estis ? — 2. O di immortales ! Vbinam gentium sumus ? Quam rem publicam habemus ? — 3. Quo animo hoc tibi ferendum
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
33
putas ? — 4. An ullam usquam esse oram tam desertam putatis quo non Pompei fama peruaserit ? — 5. An est quicquam similius insaniae quam ira ? — 6. Libertas uestra hac lege funditus tollitur. An uos aliter existimabitis ? — 7. (Cicéron, défenseur de Roscius d’Amérie prévenu d’assassinat, pose à l’accusateur quelques questions embarrassantes) Quo modo occidit ? ipse percussit an aliis occidendum dedit ? si per alios eum fecisse dicis, quaero quos : seruosne an liberos ? si liberos, quos homines ? indidemne Ameria an hosce ex urbe sicarios ? si Ameriae, qui sunt hi ? cur non nominantur ? si Romae, unde eos nouerat Roscius ? Vbi eos conuenit ? Quo modo persuasit ? pretium dedit : cui dedit ? per quem dedit ? Vnde aut quantum dedit ? nonne his uestigiis ad caput malefici perueniri solet ? 31. Traduisez. 1. Pourquoi te tais-tu ? Oses-tu nier, par hasard ? Ne connaissons-nous pas tous tes projets criminels ? — 2. Tu me reproches mes défauts ? Eh quoi ! n’as-tu point de défauts toi-même ? — 3. Est-ce bien là ton opinion, oui ou non ? — 4. Est-ce que quelqu’un vous croira ? — 5. Est-ce par la richesse ou par la vertu que l’homme devient heureux ? — 6. Je t’aiderai volontiers. Crois-tu par hasard que je néglige mes amis ? — 7. N’est-il pas vrai qu’il faut obéir aux lois ? — 8. La littérature grecque n’est-elle pas beaucoup plus riche que la littérature latine ? — 9. Pourquoi ne pas avouer tout de suite ? Crois-tu donc pouvoir toujours échapper au châtiment ? 32. Coquetterie de la fille d’Auguste Iulia, Augusti filia, mature habere coeperat canos, quos legere secrete solebat. Subitus interuentus patris aliquando oppressit ornatrices. Dissimulauit Augustus deprehensis super uestem earum canis et aliis sermonibus tempore extracto induxit aetatis mentionem interrogauitque filiam utrum post aliquot annos cana esse mallet an calua ; et, cum illa respondisset : « Ego, pater, cana esse malo », sic illi mendacium obiecit : « Quid ergo istae te caluam tam cito faciunt ? » MACR., Sat. II, 5, 7
3.1.2. Impératif et subjonctif 3.1.2.1. Impératif et subjonctif de volonté ERNOUT–THOMAS, § 250–253, 258, 260, 269 ; SAUSY, § 353–358 ; LAVENCY, § 337, 340, 341–342 ; FAMERIE et al., ch. 19
Tableau 17. Emplois et effets de sens A. Impératif 1. Présent 2e pers.
Scribe. Scribite.
Écris. Écrivez.
Scribito. Scribitote. Scribito. Scribunto.
Écris. Écrivez. (dorénavant) Qu’il écrive. Qu’ils écrivent. (dorénavant)
2. Futur 2e pers. 3e pers.
B. Subjonctif
Négation : ne
1. Ordre 1re pers. Scribamus. 2e pers. Scribas. Scribatis. 3e pers. Scribat. Scribant.
Écrivons. Écris. Écrivez. Qu’il écrive. Qu’ils écrivent.
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Maîtrise du latin par la pratique 2. Défense 1re pers. Ne scribamus ! 2e pers. Ne scripseris ! Ne scripseritis ! Noli scribere ! Nolite scribere ! 3e pers. Ne scribat ! Ne scribant !
N’écrivons pas ! N’écris pas ! N’écrivez pas ! N’écris pas ! N’écrivez pas ! Veuille(z) ne pas… Qu’il n’écrive pas ! Qu’ils n’écrivent pas !
3. Souhait, regret Moriar ! [Vtinam] uerum dicat ! [Vtinam] uerum dixerit ! Vtinam uerum diceret ! Vtinam uerum dixisset !
Puissé-je mourir ! Puisse-t-il dire la vérité ! – Pourvu qu’il dise… – Je voudrais qu’il dise… Puisse-t-il avoir dit la vérité ! Pourvu qu’il ait dit… – Je voudrais qu’il ait dit… Ah ! s’il disait la vérité ! – Que ne dit-il… Ah ! s’il avait dit la vérité ! – Que n’a-t-il dit…
4. Concession (Vt) adueniat pater tuus… Fuerint irati, at…
À supposer que ton père arrive… Qu’ils se soient emportés, admettons ; mais… – Certes, ils se sont emportés ; mais…
33. Traduisez. 1. Deo supplica. — 2. Foro parce. — 3. Blandus esto. — 4. Parcas minori. — 5. Bono benefacito. — 6. Maledicus ne esto ! — 7. Irascere ob rem grauem. — 8. Quae legeris memento. — 9. Roma, caue tibi ! — 10. Cui des uideto. — 11. Minorem ne contempseris ! — 12. Patere legem quam ipse tuleris. — 13. Indulgere gulae noli ! — 14. Ne difficilia optemus ! — 15. Benefici accepti esto memor. — 16. Rem uobis proponam ; uos eam suo pondere penditote. — 17. Barbaros quosdam Lilybaeo scitote adductos esse operarios. — 18. Quod in buccam uenerit, scribito. — 19. Pergite ut facitis. — 20. Noli haec contemnere ! — 21. Modo scribe aliquando ad nos quid agas. — 22. Virgines Vestales in urbe custodiunto ignem foci publici sempiternum. — 23. C. Caesar, caue ignoscas, caue te misereat. — 24. Nolite id uelle quod fieri non potest ! — 25. Tolle hanc opinionem, luctum sustuleris. — 26. Bene ambula et redambula ! — 27. Cras petito, dabitur ; nunc abi. — 28. Tu epistulam hanc a me accipe atque illi dato ! — 29. (Ordre de Caligula à un bourreau) Ita feri, ut se mori sentiat ! — 30. Ferte misero auxilium, subuenite inopi ! 34. Traduisez. 1. Secedant improbi, secernant se a bonis. — 2. Salus populi suprema lex esto. — 3. Egredere ex urbe, Catilina, libera rem publicam metu, in exsilium proficiscere. — 4. (Formule de vœu) Quod bonum faustum felix fortunatumque sit ! — 5. Hanc crudelitatem pati nolite diutius in hac re publica uersari ! — 6. Hoc facito, hoc ne feceris ! — 7. Nihil ignoueris ! Nihil gratiae causa feceris ! Misericordia commotus ne sis ! In sententia permaneto. — 8. Cedant arma togae. — 9. Noli maiorum instituta nimium seuera oratione reprehendere. — 10. Iniurias fortunae quas ferre nequeas defugiendo relinquas. — 11. Non satis est pulchra esse poemata ; dulcia sunto. — 12. Speremus quae uolumus, sed quod acciderit feramus. — 13. Meminerimus etiam aduersus infimos iustitiam esse seruandam. — 14. Siculus quidam, cui praetor Scipio patronum causae dabat hospitem suum, hominem nobilem, sed admodum stultum : « Quaeso, inquit, praetor, aduersario meo da istum patronum, deinde mihi neminem dederis. » — 15. Vnusquisque se non corpus suum, sed coniugem ac liberos paruos armis protegere putet ; nec domesticas solum agitet curas, sed identidem hoc animo
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reputet nostras nunc intueri manus senatum populumque Romanum ! — 16. Quicquid eius generis statuarum habebis dignum Academia tibi quod uidebitur, ne dubites mittere et arcae nostrae confidito ! — 17. Parate animos, dextras ! Ne quis in eo quod me uiderit facientem cesset ! Qui cunctatus fuerit et suum consilium meo interponet, sciat sibi reditum ad penates non esse ! 35. Traduisez. 1. Ne recherchez pas l’amitié des méchants. — 2. Ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui. — 3. Qu’on prévienne immédiatement le général de l’arrivée des renforts. — 4. Vous voudrez bien faire ce travail le plus tôt possible. — 5. N’abuse pas plus longtemps de ma patience. — 6. Cherchez, [et] vous trouverez ; demandez, [et] vous obtiendrez. — 7. Que chacun se retire et que personne n’entre ici. — 8. Qui m’aime me suive ! — 9. Choisis comme ami l’homme que tu connais pour le plus vertueux. — 10. Ne rendons pas le mal pour le mal. — 11. Rendons à César ce qui appartient à César. — 12. Ne songez désormais qu’à vos erreurs passées ; quittez le long espoir et les vastes pensées. (La Fontaine) 36. Maximes. 1. Ab alio expectes alteri quod feceris. — 2. Amicis ita prodesto, ne noceas tibi. — 3. Cui nolis saepe irasci, irascaris semel. — 4. Iratum breuiter uites, inimicum diu. — 5. Malo etiam parcas, si una est periturus bonus. — 6. Quae culpare soles, ea tu ne feceris ipse. — 7. Plus uigila semper neu somno deditus esto. — 8. Quaecumque aliis benefeceris ipse, sileto. — 9. Ne tibi quid desit, quod quaesisti utere parce. — 10. Ne pudeat quae nescieris te uelle doceri ! — 11. Aequa diligito caros pietate parentes. — 12. Iudicium populi numquam contempseris unus. — 13. Cum te aliquis laudat, iudex tuus esse memento : plus aliis de te quam tu tibi credere noli ! — 14. Pro lucro tibi pone diem quicumque sequetur. — 15. Quod nimium est fugito, paruo gaudere memento. — 16. Ne quid exspectes amicos quod tute agere possis ! 37. Traduisez. 1. Vtinam in sententia permansissem ! — 2. Vtinam saluti nostrae consulere possimus ! — 3. Ne uiuam, si hoc tibi concedo ! — 4. Hoc utinam a principio tibi placuisset ! — 5. Valeant ciues mei ! Sint incolumes, sint florentes, sint beati ! Stet haec urbs praeclara ! — 6. Vtinam istam calliditatem hominibus di ne dedissent ! — 7. Vtinam ueris hanc domum amicis impleam ! — 8. Haec utinam ne experiare ! — 9. Vtinam neque eum neque me paeniteret ! — 10. (Deux formules d’adieu dans des épitaphes) S·T·T·L· : Sit tibi terra leuis ! O·T·B·Q· : Ossa tua bene quiescant ! — 11. Homo hic ebrius est. – Vtinam ita essem ! — 12. Ne illi sanguinem nostrum largiantur ! — 13. Vtinam, Quirites, uirorum fortium atque innocentium copiam tantam haberetis ut haec uobis deliberatio difficilis esset, quemnam potissimum tanto bello praeficiendum putaretis ! — 14. Ne sit sane summum malum dolor, malum certe est. — 15. Intersit inter uitae dignitatem summorum atque infimorum ; mors quidem inlata per scelus isdem et poenis teneatur et legibus. — 16. Malus ciuis iste fuit. – Fuerit aliis : tibi quando esse coepit ? — 17. Sit Verres fur, sit sacrilegus, sit flagitiorum omnium uitiorumque princeps, at est bonus imperator. — 18. Haec sint falsa sane, inuidiosa certe non sunt. — 19. Negas tantam similitudinem in rerum natura esse. Ne sit sane, uideri certe potest. — 20. Ne sit sol, ne luna, ne stellae, quoniam nihil esse potest nisi quod attigimus aut uidimus. Quid ? deum ipsum numne uidisti ? Cur igitur credis esse ? — 21. Sint sane superbi ; quid id ad nos attinet ?
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38. Traduisez. 1. Puisses-tu ne pas oublier les hauts faits des ancêtres ! — 2. Souhaitons que vous ne vous repentiez pas de votre décision ! — 3. Plût au ciel que j’eusse pu les sauver tous ! — 4. Que vos vœux soient exaucés ! — 5. Plût au ciel que vous ne fussiez pas aussi oublieux de vos devoirs ! — 6. Si seulement nous pouvions avertir le consul du danger ! — 7. Puisse périr comme eux quiconque leur ressemble ! (Racine) — 8. Diogène, voyant une femme pendue à un arbre, s’écria : « Puissent tous les arbres porter de tels fruits ! » — 9. Dieu veuille préserver maint et maint financier qui n’en fait pas meilleur usage ! (La Fontaine) — 10. Je veux bien admettre qu’il y ait de grands poètes chez les Romains, mais ils imitent fort souvent les poètes grecs. — 11. Admettons que Cicéron ait été un honnête homme, mais il ne se montra pas toujours adroit. — 12. Admettons que Milon ait tué délibérément Clodius, ce fléau. Pourquoi dans ce cas ne s’[en] vante-t-il pas ?
3.1.2.2. Subjonctif conditionnel ERNOUT–THOMAS, § 254–257, 259–260 ; SAUSY, § 349–351, 359–360 ; LAVENCY, § 339 ; FAMERIE et al., ch. 19
Tableau 18. Emplois et effets de sens Négation : non 1. Potentiel (éventualité, atténuation) Dicat aliquis (Dixerit quispiam) Quis dubitet ? Quis tibi non crederet ? Credas Crederes
Quelqu’un dirait (pourrait dire) Qui douterait (pourrait douter) ? Qui ne se serait (fût) fié à toi ? On croirait (pourrait croire) On aurait cru (aurait pu croire)
Mais : Possum dicere Dicendum est Melius est dicere
Je peux dire ou Je pourrais dire Il faut dire ou Il faudrait dire Il vaut mieux dire ou Il vaudrait mieux dire
2. Délibératif (protestation) Quid faciam ? Quo curram ? Quo non curram ? Quid facerem ? Ego(ne) timeam ? Ego(ne) timerem ? Ego(ne) illum non fleam ?
Que (dois-je, faut-il) faire ? Où (dois-je, faut-il) courir ? Où ne (dois-je, faut-il) pas courir ? Que (devais-je, fallait-il) faire ? Moi, j’aurais peur ? – Moi, avoir peur ? Moi, j’aurais eu peur ? – Moi, avoir eu peur ? Moi, je ne le pleurerais pas ? – Moi, ne pas le pleurer ?
3. Irréel Sine amicis, uita tristis esset. Sine amicis, uita tristis fuisset.
Sans amis, la vie serait triste. Sans amis, la vie aurait été triste.
Mais : Poteram (potui) dicere Dicendum erat (fuit) Melius erat (fuit) dicere
Je pouvais (pus) dire ou J’aurais pu dire Il fallait (fallut) dire ou Il aurait fallu dire Il valait (valut) mieux ou Il aurait mieux valu dire
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39. Traduisez. 1. Quid ea memorem quae, nisi iis qui uidere, nemini credibilia sunt ? — 2. Ego tibi irascerer ? Tibi ego possem irasci ? — 3. Male dictum interpretando facias acrius. — 4. Ad mortem te duci oportebat. — 5. Canis uenaticos diceres. — 6. Tum audires ululatus feminarum, clamores uirorum. — 7. Iniuriam ipse facias, ubi non uindices. — 8. Ego ipse cum Platone non inuitus errauerim. — 9. Cum illo quis neget actum esse praeclare ? — 10. Poterat impune negare ; quis enim redargueret ? — 11. Hoc sine ulla dubitatione confirmauerim eloquentiam rem esse omnium difficillumam. — 12. Nemo in summa solitudine uitam agere uelit. — 13. Maesti – crederes uictos – redeunt in castra. — 14. Quis aut exspectaret aut fieri posse quicquam melius putaret ? — 15. Non suscipi bellum oportuit. — 16. Licuit hostes fame interficere. — 17. Quid facere debuisti ? — 18. Putares Sullam uenisse in Italiam non belli uindicem, sed pacis auctorem. — 19. Illum spoliatum stipatumque lictoribus uideres. — 20. Quem neque gloria neque pericula excitant, nequiquam hortere. — 21. Illos merito quis dixerit miseros qui nimia felicitate torpescunt. — 22. Quid refert prouidere quod effugere non possis ? Scias ista, nescias, fient. — 23. Tu Platonem nec nimis ualde umquam nec nimis saepe laudaueris. — 24. Videas rebus iniustis iustos maxime dolere. — 25. Ciceronem cuicumque Graecorum fortiter opposuerim. — 26. Nulla profecto alia gens tanta mole cladis non obruta esset. — 27. Omnia nostra placent : alioqui nec scriberentur. — 28. Vno proelio uictus, Alexander bello uictus esset : Romanum, quem Cannae non fregerunt, quae fregisset acies ? — 29. De eius disciplina aliud tempus fuerit fortasse dicendi. 40. Traduisez. 1. Qui ne serait ami de César ? — 2. Tout ce que j’ai fait, j’aurais voulu ne pas l’avoir fait. — 3. Je pourrais parler davantage, mais je ne voudrais pas être trop long. — 4. Les vieillards ne devraient pas craindre la mort, mais la considérer comme un remède aux infirmités de la vieillesse. — 5. Que les autres se repentent ; mais moi, pourquoi me repentirais-je ? — 6. Cela aurait dû être fait depuis longtemps. — 7. Ce que j’ai fait pour lui, je ne le ferais pas pour moi-même. — 8. Ne craignez rien : pourquoi vous ferais-je du tort ? — 9. Lorsque Catilina s’avança, on aurait pu voir de nombreux sénateurs quitter les bancs. — 10. Ne forçons point notre talent, nous ne ferions rien avec grâce. — 11. J’aurais encore bien des choses à dire, mais je ne voudrais pas abuser de votre patience. — 12. Qu’auriez-vous fait dans un tel danger ? — 13. Pourquoi ne pas me réjouir de la mort d’un tyran ? — 14. Ne secourrais-tu pas ton ennemi en danger ? — 15. Tu vaincrais plus aisément par la prudence que par l’emportement. — 16. Qui aimerait celui qu’il craindrait ? — 17. Bon gré, mal gré, tu entendras ma justification. 41. Traduisez. 1. Quid agam ? Aut quo potissimum infelix adcedam ? — 2. Vnus furiosus gladiator contra patriam gerit bellum. Huic cedamus ? Huius condiciones audiamus ? Cum hoc pacem fieri posse credamus ? — 3. Quid primum querar ? aut unde potissimum, iudices, ordiar ? — 4. Quod aut a quibus auxilium petam ? Deorumne immortalium, populine Romani, uestramne fidem implorem ? — 5. Bonus est hic uir. – Hic uir sit bonus ? — 6. Quid hoc homine faciatis ? — 7. Hunc hominem ego non diligam ? non admirer ? non omni ratione defendendum putem ? — 8. Verba tu fingas et ea dicas quae non sentias ? — 9. Virgis iste caederet sine causa socium populi Romani ? — 10. Quid ? ille audientem incendat ? Restinguet citius, si ardentem acceperit. — 11. Nos non poetarum uoce moueamur ?
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42. Traduisez. 1. Moi, Seigneur, moi, que j’eusse une âme si traîtresse ? (Corneille) — 2. Fallait-il céder à cet homme ? — 3. Il chantait tous les jours : qu’eût-il fait d’autre ? — 4. Moi, je pourrais trahir le Dieu que j’aime ? (Racine) — 5. Que faire ? Où courir ? (Molière) — 6. Où faut-il que j’aille vous chercher ? — 7. Nous avions appris avec frayeur que l’ennemi approchait : car comment, avec nos faibles forces, résister à une si grande armée ? — 8. Rappellerai-je d’abord les qualités d’Hannibal ou ses défauts ? — 9. Moi, que je pardonne à ce vaurien ?
3.1.3. Infinitif (historique, exclamatif) ERNOUT–THOMAS, § 282–283 ; SAUSY, § 347–348 ; LAVENCY, § 306 ; FAMERIE et al., ch. 20 Infinitif de narration (« historique ») Repente omnes tristitia inuasit : festinare, trepidare. Ille lacrimans orare ut sibi parceretur. Catilina laborantibus succurrere, integros arcessere, omnia prouidere.
Soudain, la tristesse les gagna tous : ils se hâtent, ils s’agitent (eux de se hâter, de s’agiter). Lui, en pleurs, demande (de demander) à être épargné. Catilina soutient (de soutenir) ceux qui peinent, fait (de faire) monter des troupes fraîches, pourvoit (de pourvoir) à tout.
Infinitif et proposition infinitive exclamative (interrogative) O spectaculum miserum ! triumphum agere piratam ! Tantum laborem capere ob talem filium ! Mene incepto desistere uictam ?
Spectacle lamentable ! remporter un triomphe, un pirate ! Prendre tant de peine pour un tel fils ! Moi, renoncer vaincue à mon projet ?
3.1.4. Récapitulation 43. Traduisez. 1. Sit Scipio clarus, ornetur alter eximia laude Africanus, sit aeterna gloria Marius, anteponatur omnibus Pompeius : erit profecto inter horum laudes aliquid loci nostrae gloriae. — 2. Mortem portum paratum nobis et perfugium putemus : quo utinam uelis passis peruehi liceat ! — 3. Vtinam tuis litteris paruissem ! Sine ulla enim molestia dignitatem meam retinuissem. — 4. Mihi in uita seruanda uidetur illa lex quae in Graecorum conuiuiis optinetur : « Aut bibat, inquit, aut abeat. » Aut enim fruatur aliquis pariter cum aliis uoluptate potandi, aut ne sobrius in uiolentiam uinolentorum incidat, ante discedat. Sic iniurias fortunae quas ferre nequeas, defugiendo relinquas. — 5. Vtinam in Ti. Graccho talis mens ad rem publicam bene gerendam fuisset quale ingenium ad bene dicendum fuit : profecto nemo huic uiro gloria praestitisset. — 6. Quod utinam minus uitae cupidi fuissemus ! Certe nihil aut non multum in uita mali uidissemus. — 7. Quo me miser conferam ? Quo uertam ? — 8. Vtrum Carthago diruatur an Carthaginiensibus reddatur an eo colonia deducatur ? — 9. Vbi istum inuenias qui honorem amici anteponat suo ? — 10. Haec cum uiderem, quid agerem, iudices ? Contenderem contra tribunum plebis priuatus armis ? Forsitan non nemo dixerit : « Restitisses, repugnasses, mortem pugnans oppetisses. » — 11. Neminem totis mox castris quietum uideres. 44. Traduisez. 1. Que les autres aient peur, soit ! Mais nous, pourquoi aurions-nous peur ? — 2. Moi, vivre esclave ? Plutôt mourir ! — 3. Plût au ciel qu’il eût écouté mes conseils ! Il n’aurait pas
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souffert tant de maux. — 4. À qui demander du secours ? Aux dieux ou aux hommes ? — 5. Ne l’écoutez pas, car vous vous en repentiriez. — 6. Si seulement je pouvais vous aider ! — 7. Qu’on accuse le consul de faiblesse, soit ! Mais qui oserait l’accuser de malhonnêteté ? — 8. Tu aurais dû me prévenir de ton arrivée : j’aurais préparé la maison pour te recevoir.
3.2. Propositions complétives 3.2.1. Indicatif avec quod : cf. p. 53 (3.2.3.5) 3.2.2. Infinitif ERNOUT–THOMAS, § 271–275 ; SAUSY, § 383–387 ; LAVENCY, § 304–306 ; FAMERIE et al., ch. 13, 20
Tableau 19. Fonctions de l’infinitif et de la proposition infinitive Fonction
Infinitif
Proposition infinitive
A. Sujet La plupart des verbes et locutions verbales impersonnels
Abire decet. Abire necesse est.
Me (te) abire decet. Me (te) abire necesse est.
B. Complément d’objet 1. Verbes modaux : posse, debere, audere, incipere, coepisse, pergere, desinere, solere, uideri, etc.
Possum abire.
2. uelle, nolle, malle, cupere
Volo [me] abire.
Volo te abire.
3. iubere, cogere, sinere, prohibere, uetare
— sauf passif personnel : Hostes abire iubentur (dicuntur).
Iubeo te abire.
4. Verbes de déclaration (dicere), opinion (putare), connaissance (cognouisse), perception (uidere), sentiment (gaudere)
—
Dico me abire. Dico te abire.
Exemples. 1. Irasci non decet. (A) — 2. Oratorem irasci non decet. (A) — 3. Decorum est pro patria mori. (A) — 4. Praestat mori quam seruire. (A) — 5. Turpe est mendacem esse. (A) — 6. Desinite mirari. (B.1) — 7. Romani lapides iacere coeperunt. (B.1) — 8. Volo clemens esse (pfs : me clementem esse) (B.2) — 9. Volo te clementem esse. (B.2) — 10. Iussit milites pugnare. (B.3) — 11. Dicunt Homerum caecum fuisse. (B.4) Autres constructions (proposition complément d’objet, parataxe, passif personnel, participe). 1. Accidit ut erremus. (A) — 2. Licet abeas. (A) — 3. Lapides iaci coepti sunt. (B.1) — 4. Volo abeas. (B.2) — 5. Impero (Permitto) ut abeas. (B.3) — 6. Impedio ne abeas. (B.3) — 7. Milites pugnare iussi sunt. (B.3) — 8. Te uideo abeuntem. (B.4) — 9. Gaudeo quod abis (abeas). (B.4)
3.2.2.1. Infinitif sujet, attribut et complément Comparez. Mori necesse est. Triste est mori. Cogito proficisci. Epistula quam affirmo scriptam esse Putat se esse beatum. Putat diuites esse beatos. Gallorum pars quam Belgas obtinere dictum est
Il faut mourir. C’est triste de mourir. Je songe à partir. La lettre que j’affirme avoir été écrite Il croit être (Il se croit) heureux. Il croit [que] les riches [sont] heureux. La partie de la Gaule, a-t-on dit, que les Belges occupent
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Maîtrise du latin par la pratique
45. Traduisez et donnez la fonction de l’infinitif. 1. Nemo tam improbus inueniri poterat. — 2. Solebat narrare Pompeius se, cum Rhodum uenisset, audire uoluisse Posidonium. — 3. Saeuire fortuna ac miscere omnia coepit. — 4. In pace Romani, accepta iniuria, ignoscere quam persequi malebant. — 5. Iugurtha apud Numantiam Latine loqui didicerat. — 6. Causa multis aegris moriendi fuit morbum suum nosse. — 7. Caesar maturat ab urbe proficisci. — 8. Vtrumque uitium est et omnibus credere et nulli. — 9. Germani equos eodem remanere uestigio adsuefaciunt. — 10. Fieri studebam eius prudentia doctior. — 11. Iugurtha omni Numidiae imperare parat. — 12. Contentum suis rebus esse maximae sunt diuitiae. — 13. Iugurtha summa ui Cirtam inrumpere nititur. — 14. Pugnari coeptum est. — 15. Forsan et haec olim meminisse iuuabit. — 16. Idem uelle atque idem nolle, ea demum firma amicitia est. — 17. Neque studere neque odisse, sed minime irasci decet. — 18. Non possum eius casum non dolere. — 19. Facinus est uincire ciuem Romanum, scelus uerberare, prope parricidium necare : quid dicam in crucem tollere ? — 20. Alcibiadis opera Lacedaemonii multo superiores bello esse coeperunt. — 21. Solum quod sese mouet numquam moueri desinit. — 22. Tu lucem aspicere audes ? tu hos intueri ? — 23. Indignum est a pari uinci aut superiore, indignius ab inferiore atque humiliore. — 24. Homerus solus appellari poeta meruit. — 25. Nihil adsequeris neque tamen conari desistis. — 26. Bene uiui potest. — 27. Non esse cupidum pecunia est. — 28. Dulce est desipere in loco. — 29. Stultitiam accusare quamuis copiose licet. — 30. Conqueri fortunam aduersam, non lamentari decet. — 31. Vincere scis, Hannibal, uictoria uti nescis. — 32. Proprium humani ingenii est odisse quem laeseris. — 33. Ex malis eligere minima oportet. — 34. In senecta hoc deputo miserrimum : sentire ea aetate eumpse esse odiosum alteri. — 35. Iucundius est amicum facere quam habere, quomodo artifici iucundius pingere est quam pinxisse. 46. Traduisez. 1. Pendant toute la nuit, il ne cessa de gémir. — 2. Je t’apprendrai à te taire désormais. — 3. Le remords ne me laisse pas respirer. — 4. Est-ce que par hasard le vendeur t’a forcé à acheter ? — 5. Ils n’étaient pas habitués à voir un étranger sur leur terre. — 6. Nous nous efforçons de rendre plus sûre et meilleure la vie des hommes. — 7. J’aime mieux d’être bon que de [le] paraître. — 8. C’est en Asie que pour la première fois l’armée du peuple romain prit l’habitude de boire, d’enlever des statues, de piller des temples, de souiller tous les objets sacrés et profanes. — 9. C’est pure folie de placer son salut dans la fuite. — 10. Un bon roi préfère être aimé que craint. — 11. Les faibles ne cessent de gémir sur les misères de la vie. — 12. Les Romains cultivés savaient parler grec. — 13. Apprenons à obéir, [et] nous saurons commander. — 14. Il fut utile à Virgile d’être l’ami d’Octave. — 15. Hannibal désirait être aimé des soldats pour ses propres mérites [et] non à cause de son père. — 16. On demandait à un sage pourquoi il ne disait rien : « Je me suis parfois repenti d’avoir parlé, dit-il, jamais de m’être tu. » — 17. Il vaut mieux s’exposer à l’ingratitude que de manquer aux misérables. (La Bruyère) — 18. Être exempt de douleur, c’est le bien suprême. — 19. Apprendre n’est rien d’autre que de se rappeler, selon Platon.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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3.2.2.2. Proposition infinitive ERNOUT–THOMAS, § 323–325, 328–329 ; SAUSY, § 388–397 ; LAVENCY, § 307–308.1–8 ; FAMERIE et al., ch. 13
Tableau 20. Concordance des temps à l’infinitif Verbe introducteur Tous les temps
Verbe subordonné Antériorité
Simultanéité
Postériorité
parfait
présent
futur
Comparez. Dicunt (dicent, dicebant) se amauisse. Dicunt (dicent, dicebant) se amare. Dicunt (dicent, dicebant) se amaturos esse.
Ils disent (diront) qu’ils ont aimé. Ils disaient qu’ils avaient aimé. Ils disent (diront) qu’ils aiment. Ils disaient qu’ils aimaient. Ils disent (diront) qu’ils aimeront. Ils disaient qu’ils aimeraient.
47. Traduisez. Donnez la fonction de la proposition infinitive (ou de l’infinitif) et justifiez le temps employé. 1. Nulla ui resisti uidebatur posse. — 2. Caesar negat se posse iter ulli per prouinciam dare et, si Heluetii uim facere conentur, prohibiturum ostendit. — 3. Omnibus bonis expedit saluam esse rem publicam. — 4. Mihi constabat paucorum ciuium egregiam uirtutem cuncta patrauisse. — 5. Pecuniam in praediis conlocari maxime expediebat. — 6. Poeni responderunt legatis Romanis bellum ortum ab Saguntinis, non ab Hannibale esse. — 7. Pati necesse est multa mortales mala. — 8. Multum interest rei familiaris tuae te quam primum uenire. — 9. Augustus edixit mulieres ante horam quintam uenire in theatrum non placere. — 10. Panaetius uolt quicquid natum sit interire. — 11. Quorum uirtuti belli fortuna pepercit, eorundem me libertati parcere certum est. — 12. Videtis nefas esse dictu miseram fuisse Fabii Maximi senectutem. — 13. Placiturum tibi esse librum meum suspicabar ; tam ualde placuisse quam scribis, ualde gaudeo. — 14. Memento promisisse te mihi omne argentum redditum iri. 48. Traduisez. Donnez la fonction de la proposition infinitive (ou de l’infinitif) et justifiez le temps employé. 1. Omnes credere Mario mentem diuinam esse. — 2. Patere tua consilia non sentis ? — 3. Quo animo hoc tibi ferendum putas ? — 4. Se sperare dixerunt. — 5. Negabant eum Romam esse rediturum. — 6. Magni interest quam primum ad urbem me uenire. — 7. Sapientem ciuem me et esse et numerari uolo. — 8. Hoc fieri et oportet et opus est. — 9. Multos homines excellenti animo ac uirtute fuisse sine doctrina fateor. — 10. Marius adcurrit auxilio suis, quos pelli iam acceperat. — 11. Ego sic existimo in summo imperatore quattuor has res inesse oportere : scientiam rei militaris, uirtutem, auctoritatem, felicitatem. — 12. Oportet et eum qui paret sperare se aliquo tempore imperaturum, et illum qui imperat cogitare breui tempore sibi esse parendum. — 13. Filium meum tibi carum esse gaudeo. — 14. Marcellus, cum Syracusas tam praeclaram urbem cepisset, non putauit ad laudem populi Romani hoc pertinere, hanc pulchritudinem delere. — 15. Vmquam tu hoc euenturum credidisses ? — 16. Male uiuunt qui se semper uicturos putant. — 17. Quid hoc tota Sicilia est clarius quam omnis Segestanas matronas et uirgines conuenisse, cum Diana
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exportaretur ex oppido ? — 18. Ad disciplinam militiae plurimum intererat insuescere militem pati taedium. — 19. Te hilari animo esse et prompto ad iocandum ualde me iuuat. — 20. Venisse murem ducentis denariis, Casilinum obsidente Hannibale, eumque qui uendiderat fame interisse, emptorem uixisse annales tradunt. — 21. Verres sciebat sibi crimini datum iri pecuniam accepisse. — 22. Inferiores non dolere se a suis ingenio superari debent. 49. Subordonnez, puis traduisez. 1. Quis neget… ? – Eximia gloria saepius fortunae quam uirtutis est beneficium. — 2. Metellus per litteras certior fit… – Prouincia Numidia Mario data est. — 3. Nonnulli arbitrantur… – Melius est deleri omnino rem publicam quam debilitatam manere. — 4. Sollicitus es de me. – Sentio… — 5. Discessi ab armis. – Numquam paenituit… — 6. Quintus frater profectus est in Asiam. – Audio… — 7. Non miramur… – Hic homo tantum excellit ceteris. — 8. Id facere sine summo periculo non possunt. – Arbitrantur… — 9. Iurant… – Nesciunt ipsi quare exierint, ubi fuerint. — 10. An ignoratis… ? – Portus a praedonibus est direptus. — 11. Aiunt… – Ad fluctum declamare solitus erat Demosthenes, ut fremitum assuesceret uoce uincere. — 12. Quidam e sapientibus dixerunt… – Ira breuis insania est. — 13. Romani existimabant… – Hannibale uiuo numquam sine insidiis erunt. — 14. Decet… – Carior nobis est patria quam nosmet ipsi. — 15. Ipse consul Romae manet. – Optimum uisum est… — 16. Constat… – Ad salutem ciuium inuentae sunt leges. — 17. Necesse est… – Lex habetur in rebus optimis. — 18. Tempus est… – De illa perpetua iam, non de hac exigua uita cogitamus. — 19. Negas… – Hoc potes nec adprobare nec inprobare. 50. Traduisez. 1. Alexandre prétendait être le fils de Jupiter. — 2. Les Grecs n’espéraient pas que les Romains évacueraient la Grèce. — 3. Vous voyez que rien n’est plus semblable à la mort que le sommeil. — 4. Auguste promit à Virgile qu’il garderait sa propriété. — 5. Solon se vantait de vieillir en apprenant chaque jour quelque chose de nouveau. — 6. Hannibal jura d’être jusqu’à sa mort l’ennemi des Romains. Il n’oubliait pas que ceux-ci, après la première guerre punique, avaient durement traité les Carthaginois. — 7. Régulus avait promis de retourner à Carthage et il tint parole. Il n’ignorait pas qu’il allait au-devant de supplices raffinés, mais il pensait qu’on ne doit pas violer son serment. — 8. Quand il apprit que César avait franchi le Rubicon, Pompée se hâta de quitter Rome. — 9. Souvenons-nous que la vie est brève ! — 10. Il est sans exemple qu’un roi soit accusé d’un crime capital. 51. Traduisez. 1. Spes adempta est exercitum in Ligures traduci posse. — 2. Erat magna suspicio Parthos iter per Cappadociam esse facturos. — 3. Facilis est coniectura ea maxime esse expetenda quae plurimum habent dignitatis. — 4. Nuntius uenit bellum Athenienses indixisse Lacedaemoniis. — 5. Crebri rumores adferebantur Belgas contra populum Romanum coniurare. — 6. Confirmatur opinio barbaris nullum esse praesidium. — 7. Hannibal in suspicionem regi adductus est alia sentire. — 8. Vix fides fit eas res homines passos esse. — 9. Opinio exierat foedus clandestinum inter eos ictum esse. — 10. Iam Flaminium consulem Arretium peruenisse fama erat. — 11. In castra nuntius peruenit Romae coniurationem patefactam. — 12. Atticus gloriabatur se numquam cum matre in gratiam redisse. Quod est signum nullam umquam inter eos querimoniam intercessisse. — 13. Quom interea rumor uenit datum iri gladiatores, populus conuolat. — 14. Mira hominum querela est : sine magistratibus urbem esse, sine senatu.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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Particularité. Ducuntur spe id sibi utile futurum esse (fore).
Ils sont guidés par l’espoir que cela leur sera utile.
3.2.2.3. Passif impersonnel et personnel ERNOUT–THOMAS, § 226–227, 327 ; SAUSY, § 398 ; LAVENCY, § 309 ; FAMERIE et al., ch. 20 Dicitur Homerum caecum fuisse. Homerus caecus fuisse dicitur. Videris beatus [esse].
[Mihi] uideor beatus [esse]. Mihi uidetur ad te scribere. Dux iubet milites pontem facere.
Dux iubet pontem fieri. Milites iubentur pontem facere.
On dit qu’Homère était aveugle. – Homère, dit-on, était aveugle. Tu parais [être] heureux. – Tu as l’air heureux. – Il semble que tu es heureux. – On dirait que tu es heureux. Il me semble que je suis heureux. – Je crois être heureux. Il me plaît (Je juge bon, Je crois bon, Je décide) de t’écrire. Le général ordonne aux soldats de construire un pont. – Le général fait construire un pont par les soldats. Le général ordonne de construire un pont. On ordonne aux soldats de construire un pont. – Les soldats ont l’ordre de construire un pont.
52. Traduisez. 1. Lycurgi temporibus Homerus fuisse traditur. — 2. Vbi regi nuntiatum est Iugurtham haud procul abesse, procedit in tumulum. — 3. Thales primus defectionem solis praedixisse fertur. — 4. Parentes prohibentur adire ad filios, prohibentur liberis suis cibum uestitumque ferre. — 5. Oppugnata domus C. Caesaris nuntiabatur. — 6. Nimis multa audire coguntur neque aliter facere possunt, ii quibus commissa tota est res publica. — 7. Nihil ita fore putatum est. — 8. Vos eum regem inultum esse patiemini ? — 9. Non immerito ab hominibus aetatis suae Cicero regnare in iudiciis dictus est. — 10. Caesar opinione celerius uenturus esse dicitur. — 11. Adfertur Silenum docuisse non nasci homini longe optimum esse. — 12. Vere dici potest magistratum legem esse loquentem, legem autem mutum magistratum. — 13. Equus Alexandri – Bucephalam uocabant – nec in dorso insidere suo patiebatur alium et credebatur sentire quem ueheret. — 14. Oppidani muros portasque adire uetiti sunt. — 15. Lectitauisse Platonem studiose, audiuisse etiam Demosthenes dicitur. — 16. Nuntiatur piratarum esse nauis in portu. — 17. Lex hominem occidi uetat. — 18. Abesse a periculo uidebantur. — 19. Visus est in somnis a Ioue in deorum concilium uocari. — 20. Mihi uidetur M. Tullius effinxisse uim Demosthenis. — 21. Numquam mihi uideor tractasse causam difficiliorem. — 22. Solem e mundo tollere uidentur qui amicitiam e uita tollunt. — 23. Vbi tyrannus est, ibi dicendum est plane nullam esse rem publicam. — 24. Luna solis lumine conlustrari putatur. — 25. Tarquinius, cum restitui in regnum armis non potuisset, Cumas contulisse se dicitur. — 26. Regnante Tarquinio Superbo, in eas Italiae partis Pythagoras uenisse reperitur. — 27. Galli ueniri ad se confestim existimantes ad arma conclamant. 53. Traduisez, en employant deux constructions quand c’est possible. 1. La loi interdit de supplicier un citoyen romain. — 2. On annonça à Cincinnatus qu’il était nommé dictateur. — 3. On obligea le voleur à rendre l’argent. — 4. Le consul fit
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immédiatement exécuter les condamnés. — 5. Défense fut faite aux Carthaginois de dépasser l’Èbre. — 6. Les esclaves n’étaient pas autorisés à témoigner contre leur maître. — 7. Ordre fut donné aux habitants de livrer toutes les armes. — 8. On pensait qu’Hannibal marcherait sur Rome après la bataille de Cannes. — 9. Sous le règne de Tibère, les magiciens furent contraints de quitter Rome. — 10. Hannibal crut voir en rêve un serpent monstrueux. — 11. Je crois bon de te prévenir qu’un danger te menace. — 12. Il nous semble que Cicéron se vante un peu trop dans la plupart de ses discours. — 13. On vous a empêchés de mettre le pied dans votre province. — 14. On m’annonçait que les Parthes avaient franchi l’Euphrate. — 15. On ne peut assez dire, ni même imaginer, combien de scélératesse il y avait en Clodius.
3.2.2.4. Expression particulière de la postériorité ERNOUT–THOMAS, § 325 ; SAUSY, § 399 ; LAVENCY, § 308.9 ; FAMERIE et al., ch. 13 Spero futurum esse (fore) ut hostibus parcas. Spero futurum esse (fore) ut mihi parcatur. Sperabam futurum esse (fore) ut hostibus parceres. Sperabam futurum esse (fore) ut mihi parceretur.
J’espère que tu épargneras les ennemis. J’espère qu’on m’épargnera. J’espérais que tu épargnerais les ennemis. J’espérais qu’on m’épargnerait.
54. Traduisez. 1. Nobiles Iugurthae animum pollicitando adcendebant, si Micipsa rex occidisset, fore uti solus imperi Numidiae potiretur. — 2. Numquam ego ratus sum fore uti rex maxumus priuato homini gratiam deberem. — 3. Me constantiae puto fore ut numquam paeniteat. — 4. Pompeius dixerat, priusquam concurrerent acies, fore uti exercitus Caesaris pelleretur. — 5. Exaudita uox est a luco Vestaefuturum esse ut Roma caperetur. — 6. Sperabam, cum has litteras accepisses, fore ut ea quae superioribus litteris a te petissemus impetrata essent. — 7. Magna me spes tenet fore ut omnes ciues expergiscantur ad libertatem. — 8. Clamabant fore ut ipsi se di immortales ulciscerentur. — 9. Spero fore ut contingat id nobis. — 10. Caesar magnam in spem ueniebat pro suis tantis populique Romani in eum beneficiis fore ut Ariouistus pertinacia desisteret. — 11. Diuiciacus Haeduus Caesari dicebat futurum esse paucis annis uti omnes ex Galliae finibus pellerentur atque omnes Germani Rhenum transirent. — 12. Me maxime consolatur spes, quod ualde suspicor fore ut infringatur hominum improbitas consiliis tuorum amicorum. 55. Traduisez en utilisant la périphrase futurum esse (fore) ut. 1. Les Romains avaient espéré que les Gaulois seraient leurs alliés contre Hannibal. — 2. Bien des gens croyaient que Pompée l’emporterait. — 3. Les Nerviens étaient persuadés qu’ils s’empareraient facilement du camp de Cicéron. — 4. Après la bataille de Cannes, Maharbal promit à Hannibal que, quatre jours plus tard, il dînerait au Capitole. — 5. Je pense que tu te repentiras de ton imprudence et que tu te souviendras alors de mes paroles. — 6. Cicéron espérait qu’il serait approuvé par tous les bons citoyens. — 7. L’on espère de vieillir, et l’on craint la vieillesse. (La Bruyère)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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3.2.2.5. Particularités stylistiques Mori necesse est. Audiui nostros uicisse. Hoc puto non esse uerum.
La mort est inéluctable. J’ai appris la victoire des nôtres. Ce n’est pas vrai, je pense (à mon avis).
56. Traduisez l’infinitif ou la proposition infinitive par un nom. 1. Deos esse credimus. — 2. Lycios liberos esse iubet populus Romanus. — 3. Viuere militare est. — 4. Me senem esse sum oblitus. — 5. Sperat adulescens diu esse se uicturum. — 6. Nuntiatum mihi est eum mortuum esse. — 7. Omnibus bonis expedit saluam esse rem publicam. — 8. Oratorem irasci minime decet. — 9. Eum mortuum esse postridie nuntiabatur. — 10. Ille uos omnis saluos esse uoluit. — 11. Milo quantum interesset P. Clodii se perire cogitabat. — 12. Omni de re facilius puto posse ab homine non inurbano quam de ipsis facetiis disputari. 57. Traduisez les mots en italiques par un infinitif ou une proposition infinitive. 1. La plupart des philosophes croyaient à l’immortalité de l’âme. — 2. Nous espérons tous votre prochain retour. — 3. La solitude plaît à certains hommes. — 4. Cicéron souffrait vivement de l’absence de son ami. — 5. Le consul apprit au peuple l’arrestation des conjurés. — 6. J’avoue mon embarras. — 7. Le peuple supporte avec peine l’injustice des puissants. — 8. Ambiorix déclara qu’il n’oubliait pas la bienveillance de César à son égard. — 9. À mon avis, disait Caton, il faut détruire Carthage. — 10. Marcellus n’autorisa pas le pillage de Syracuse. — 11. Platon est, semble-t-il, le plus grand philosophe de la Grèce. — 12. L’envoi d’ambassadeurs fut aussitôt ordonné. — 13. Romulus, croyait-on, était fils de Mars. — 14. Quand fut annoncée la défaite des Romains, on ordonna la consultation des livres sibyllins. 58. Hannibal et le philosophe Phormion Cum Hannibal Carthagine expulsus Ephesum ad Antiochum uenisset exsul proque eo, quod eius nomen erat magna apud omnis gloria, inuitatus esset ab hospitibus suis ut Phormionem philosophum, si uellet, audiret ; cumque is se non nolle dixisset, locutus esse dicitur homo copiosus aliquot horas de imperatoris officio et de omni re militari. Tum, cum ceteri qui illum audierant uehementer essent delectati, quaerebant ab Hannibale quidnam ipse de illo philosopho iudicaret. Hic Poenus non optime Graece, sed tamen libere respondisse fertur multos se deliros senes saepe uidisse, sed qui magis quam Phormio deliraret uidisse neminem. Neque mehercule iniuria. Quid enim aut adrogantius aut loquacius fieri potuit quam Hannibali, qui tot annis de imperio cum populo Romano omnium gentium uictore certasset, Graecum hominem, qui numquam hostem, numquam castra uidisset, numquam denique minimam partem ullius publici muneris attigisset, praecepta de re militari dare ? CIC., De or. II, 75–76 59. La biche de Sertorius Cerua alba eximiae pulchritudinis et uiuacissimae celeritatis Sertorio dono data est. Hanc sibi oblatam diuinitus et instinctam Dianae numine conloqui secum, monereque et docere quae utilia factu essent, persuadere omnibus instituit ac, si quid durius uidebatur quod imperandum militibus foret, a cerua sese monitum praedicabat. Id cum dixerat, uniuersi tamquam si deo libentes parebant. Ea cerua quodam die, cum incursio esset hostium nuntiata, festinatione ac tumultu consternata in fugam se prorupit atque in palude proxima delituit et postea requisita perisse creditast. Neque multis diebus post inuentam esse ceruam
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Sertorio nuntiatur. Tum qui nuntiauerat iussit tacere, ac ne cui palam diceret interminatus est, praecepitque ut eam postero die repente in eum locum in quo ipse cum amicis esset inmitteret. Admissis deinde amicis postridie uisum sibi esse ait in quiete ceruam quae perisset ad se reuerti et, ut prius consuerat, quod opus esset facto praedicere ; tum seruo quod imperauerat significat, cerua emissa in cubiculum Sertorii introrupit, clamor factus et orta admiratio est. AULU-GELLE, XV, 22, 4–9
3.2.3. Subjonctif Tableau 21. Concordance des temps au subjonctif Verbe introducteur
Verbe subordonné Antériorité
Simultanéité
Postériorité
1. Présent ou futur Règle générale
parfait
Interrogation indirecte
parfait
présent -urus sim
présent
2. Passé Règle générale
plus-que-parfait
Interrogation indirecte
plus-que-parfait
imparfait imparfait
-urus essem
3.2.3.1. Subjonctif avec ut, ne ERNOUT–THOMAS, § 307–308 ; SAUSY, § 409–410 ; LAVENCY, § 358, 399 ; FAMERIE et al., ch. 19 Exemples. 1. [Id] tibi suadeo ut abeas. — 2. Suadebam tibi ut abires. — 3. Suadeo tibi ne abeas neu timeas. — 4. Caue ne cadas. — 5. Permissum est ut ex urbe exirent. Comparez. Te hortor ne timeas. Dux militibus imperat ut resistant. Opto ut ueniat. Caue ne captiuus fugiat.
Je t’engage à ne pas avoir peur. Le général ordonne aux soldats de résister. Je souhaite qu’il vienne. Veille à ce que le prisonnier ne se sauve pas.
60. Traduisez. 1. Optemus ut Catilina eat in exsilium. — 2. Non ut diu uiuamus curandum est, sed ut satis. — 3. A uobis peto primum ut consilium probetis meum, deinde ne frustra dehortando impedire conemini. — 4. Metellus orabat et hortabatur milites ne deficerent neu paterentur hostis fugientis uincere. — 5. Cura ut uir sis. — 6. Videamus ne ista per quae admirationem parare uolumus ridicula et odiosa sint. — 7. Te hortor ut maneas in sententia neue uim pertimescas. — 8. Caesar omnibus equitibus interdicit ne quemquam interficiant. — 9. Cicero effecerat ut Q. Curius consilia Catilinae sibi proderet. Ad hoc collegam suom perpulerat ne contra rem publicam sentiret. — 10. Danda est opera ne qua amicorum discidia fiant. Cauendum ne etiam in graues inimicitias conuertant se amicitiae. — 11. Videant consules ne quid detrimenti res publica capiat. — 12. Fac ne quid aliud cures nisi ut quam commodissime conualescas. — 13. Iugurtha Romam legatos mittit quis praecipit primum uti ueteres amicos muneribus expleant, deinde nouos adquirant, postremo quaecumque possint largiundo parare ne cunctentur. — 14. Id effici posse non confido, ut omnes adulescentes
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se ad haec studia conuertant. — 15. Nihil petit nisi ut ignoscatur. — 16. Cauendum est ne maior poena quam culpa sit. — 17. (Cicéron à propos d’un consul qui n’est resté qu’un jour en fonction) Hoc consecutus est Rebilus, ut quaereretur quibus consulibus consul fuisset. — 18. Maxime curandum est ut eos quibuscum sermonem conferemus et uereri et diligere uideamur. — 19. Videte ne utilius uobis sit illis ducibus errare quam hoc magistro erudiri. — 20. Virgis ne caederetur monet ut caueat. 61. Traduisez. 1. Je t’engage à te rendre immédiatement à Rome. — 2. Efforçons-nous de ne faire du tort à personne et de ne pas être cruels. — 3. Arrange-toi pour venir. — 4. Virgile obtint d’Octave de conserver ses terres. — 5. Veillons à supporter courageusement les malheurs de la vie. — 6. Les enfants doivent veiller à ne pas s’abandonner à la paresse. — 7. La Pythie prescrivit aux Athéniens de prendre Miltiade comme général. — 8. L’homme est naturellement poussé à envier les biens d’autrui. — 9. À Carthage, les ennemis d’Hannibal souhaitaient qu’il fût livré aux Romains. — 10. Cicéron veilla à ce que les conjurés ne pussent faire du tort aux citoyens. — 11. Il fut permis aux sénateurs de constituer une armée. — 12. Hannibal demanda à son père d’être emmené en Espagne. — 13. Je te prie de te souvenir de moi et de m’écrire souvent. — 14. Thémistocle persuada au peuple de construire une flotte de cent navires. — 15. Métellus conseille aux députés de lui livrer Jugurtha vivant. — 16. Je ferai en sorte que tu comprennes ce qu’on pense de toi. — 17. Les conjurés demandèrent que leur chef expliquât quelles seraient les conditions de la lutte. — 18. César demanda au proconsul Pompée d’ordonner aux hommes recrutés en Gaule Cisalpine de rallier les étendards et de le rejoindre. Quelques particularités. Est ut plerique philosophi nulla tradant praecepta dicendi. Lex amicitiae est ut idem amici uelint.
C’est un fait que la plupart des philosophes ne transmettent aucun précepte d’éloquence. La loi de l’amitié est que les amis veuillent la même chose.
62. Traduisez. 1. Milo non eo consilio profectus est ut insidiaretur in uia Clodio. — 2. P. Vmbreno quoidam negotium dat uti legatos requirat. — 3. Prima est historiae lex ne quid falsi dicere audeat, deinde ne quid ueri non audeat. — 4. Auctor est ut quam primum agere incipiamus. — 5. Tibi consilium do ut uites oculos hominum. — 6. De uoluntate tua ut simul simus non dubito. — 7. Ad id tantum intenti Galli erant ne quis hostium euadere posset. — 8. Lacedaemonii pacem iis legibus constituerunt, ut Athenienses mari duces essent. — 9. Caesar ad Lingones litteras nuntiosque misit, ne Heluetios frumento neue alia re iuuarent. — 10. Consensus senatus fuit ut proficisceremur. — 11. Insigne documentum Sagunti ruinae erunt ne quis fidei Romanae confidat. — 12. Scipio pollicetur sibi magnae curae fore ut omnia ciuitatibus quae cuiusque fuissent restituerentur. — 13. Non hac nos patria lege genuit ut nihil a nobis exspectaret. — 14. Sulla iussit malo poetae praemium tribui ea condicione ne quid postea scriberet. Exercices de style. Orat ut sibi parcatur. Operam dat ne lex feratur. Rogo ut sileatis.
Il demande grâce. Il travaille contre l’adoption de la loi. Taisez-vous, je vous prie. – Silence, je vous prie.
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63. Traduisez les mots en italiques par un nom ou une proposition indépendante juxtaposée. 1. Te hortor ne diffidas. — 2. Cura ut ualeas. — 3. Rogo ut domum redeas. — 4. Hoc ut sibi liceret impetrauerunt. — 5. Themistocles persuasit populo ut classis aedificaretur. — 6. Impetrauit ab eis ut silerent. — 7. Rex Verrem rogat ut candelabrum reddat. 64. Traduisez les mots en italiques par une proposition introduite par ut ou ne. 1. L’orateur obtint la permission de parler. — 2. La misère pousse certains hommes au meurtre. — 3. Les parents doivent veiller à la santé de leurs enfants. — 4. Bien des Romains souhaitaient l’élection de Cicéron au consulat. — 5. Exhortons les jeunes gens à la prudence. — 6. Les délégués des nations unies travaillent à la pacification du monde. — 7. Les paroles des ambassadeurs romains provoquèrent la colère des Gaulois. — 8. L’imprudence d’un des conjurés amena la découverte du complot. — 9. L’accusé réclame l’indulgence des juges. — 10. Les amis de Catilina travaillaient contre l’élection de Cicéron au consulat. — 11. Ne tarde pas à répondre, je te prie. — 12. Ne voyagez pas la nuit, je vous le conseille.
3.2.3.2. Subjonctif avec ne, quin, quominus ERNOUT–THOMAS, § 313 ; SAUSY, § 412 ; LAVENCY, § 358, 399 ; FAMERIE et al., ch. 19 Exemples. 1. Impedio ne (quin) proficiscatur. — 2. Impediebam ne proficisceretur. — 3. Non impedio quin (quominus) proficiscatur. — 4. Prohibeo ne frater proficiscatur (mais aussi : Prohibeo fratrem proficisci). — Proficisci prohibeor. Comparez. Impedio ne frater proficiscatur. Obsto ne proficiscatur.
J’empêche mon frère de partir. Je m’oppose à ce qu’il parte (à son départ).
65. Traduisez et justifiez l’emploi de la conjonction. 1. Plura ne scribam dolore impedior. — 2. Non deterret sapientem mors quo minus rei publicae consulat. — 3. Omnes boni non recusabant quin uel pro me uel mecum perirent. — 4. Atticus ne qua sibi statua poneretur restitit. — 5. Hoc potuisti prohibere ne fieret. — 6. Ne hoc senatus decerneret ambitio obstabat. — 7. Dolor me tenuit quo minus ad ludos uenirem. — 8. Aegre sunt retenti milites quin oppidum inrumperent. — 9. Remi Suessiones deterrere non potuerunt quin cum Belgis consentirent. — 10. Quo minus multum tibi debeam non recuso. — 11. Indignatiunculam non possum mihi temperare quo minus apud te per epistulam effundam. — 12. Aetas non impedit quominus agri colendi studia teneamus usque ad ultimum tempus senectutis. — 13. Quid impedit quo minus suo sensus quisque munere fungatur ? — 14. Regulus sententiam ne diceret recusauit. — 15. Vix milites temperauere animis quin extemplo impetum facerent. — 16. Caesar cognouit per Afranium stare quo minus proelio dimicaretur. — 17. Quae formido impedit quominus pro capite alterius causam uelint dicere ? — 18. Stetisse per Trebonium quominus oppido potirentur uidebatur. — 19. Quis recusare potest quin et socii sibi consulant ? — 20. Poenus quin ex urbe erumperet ubi uellet prohiberi non poterat. 66. Traduisez. 1. Je ne refuserai pas d’aller à ton secours. — 2. Mon état de santé m’empêche de sortir aujourd’hui. — 3. La faiblesse de sa voix empêchait Isocrate de parler en public. — 4. Atticus refusa qu’on lui élevât une statue. — 5. Rien ne pouvait détourner les jeunes gens d’Athènes de suivre Socrate. — 6. Qu’est-ce qui s’oppose à ce que tu sois heureux ? —
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7. L’âge n’empêcha pas Caton de se mettre à apprendre le grec. — 8. La crainte du châtiment n’empêche pas toujours le méchant de commettre ses méfaits. — 9. Le chagrin m’a empêché d’en dire davantage. — 10. Comme on demandait à Thémistocle pourquoi il avait l’air si triste, il répondit : « Les lauriers de Miltiade m’empêchent de dormir. » — 11. Nous ne pouvons empêcher les autres de différer d’avis avec nous. — 12. Il ne se refusa pas à subir le châtiment [prévu par] la loi. — 13. Je n’ai rien négligé pour te mettre au courant des événements. Autres emplois de quin. Facere non possum quin rideam. Fieri non potest quin rideam. Nulla causa est quin rideam.
Je ne puis faire en sorte de ne pas rire. – Je ne puis m’empêcher de rire. Il m’est impossible de ne pas rire. Je n’ai aucune raison de ne pas rire.
67. Traduisez. 1. Facere non potui quin tibi uoluntatem declararem meam. — 2. Id fieri non potest quin sentiant. — 3. Res repetentes legatos nostros haud procul afuit quin hostes uiolarent. — 4. Tanta trepidatio fuit, ut non multum abesset quin opera desererentur. — 5. Nulla est mora quin eam uxorem ducam. — 6. Nihil abest quin sim miserrimus. — 7. Pythagoriis interdictum putatur ne faba uescerentur. — 8. Per me non stat quin fides praestetur. — 9. Quid est causae quin eos dimittamus ? — 10. Paene factum est quin castra relinquerent atque cederent hosti. 68. Traduisez. 1. Je ne puis m’empêcher de vous dire mon sentiment sur cette affaire. — 2. Il est impossible que tu ne comprennes pas. — 3. Il n’y a aucune raison de ne pas dire toute la vérité. — 4. Les Carthaginois faillirent s’emparer de la ville. — 5. Je vous prie de ne mettre aucun retard à me répondre. — 6. Il ne dépendait pas de moi que vous receviez une juste récompense. — 7. Peu s’en fallut que Virgile ne fût tué par le centurion [qui était devenu] propriétaire de sa terre. Exercices de style. Impedio ne proficiscaris.
Je m’oppose à ton départ.
69. Traduisez les mots en italiques par un nom. 1. Haec quominus legas non deterreo. — 2. Marcellus receptui cecinit, ne Syracusae diriperentur. — 3. Quid obstat quo minus iustum piumque ineatur bellum ? — 4. Maioribus nostris superbia non obstabat quominus aliena instituta imitarentur. — 5. Quid obstat quo minus deus sit beatus ? — 6. Ne res conficeretur obstitit. — 7. Obstitisti ne ex Italia transire in Siciliam fugitiuorum copiae possent. 70. Traduisez les mots en italiques par une proposition complétive introduite par ne, quin ou quominus. 1. Rien ne s’oppose à ton bonheur. — 2. Je m’opposerai à la réalisation de vos projets. — 3. Il n’a pu retenir ses larmes. — 4. Ne pouvais-tu empêcher l’évasion du prisonnier ? — 5. César s’opposait à la condamnation à mort de Catilina. — 6. C’était la coutume chez les Grecs d’interdire aux esclaves l’accès du théâtre. — 7. Ne me détourne pas de l’accomplissement de mon devoir.
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3.2.3.3. Subjonctif avec ne, ne non (ut) ERNOUT–THOMAS, § 311–312 ; SAUSY, § 411 ; LAVENCY, § 358, 399.3 ; FAMERIE et al., ch. 19 Exemples. 1. Timeo ne quis loquatur. — 2. Timeo ne quis locutus sit. — 3. Timebam ne quis loqueretur. — 4. Timebam ne quis locutus esset. — 5. Timeo ne non loquatur. — 6. Timeo ut loquatur. Comparez. Timeo ne ueniat. Non timeo ne ueniat. Timeo ne non ueniat. Timeo ne uidear.
Je crains qu’il [ne] vienne. Je ne crains pas qu’il vienne. Je crains qu’il ne vienne pas. Je crains d’être vu.
71. Traduisez. 1. Metuebat ne indicaretur. — 2. Dux uerebatur ex anni tempore et inopia aquae ne siti conficeretur exercitus. — 3. Timeo ne C. Verres omnia quae fecit impune fecerit. — 4. Equidem malueram haec silentio transiri, sed uereor ne non liceat. — 5. Cicero timuit ne quis de sua fide atque integritate dubitaret. — 6. Non uereor ne uidear id cogitasse. — 7. Quid uos praesidium a nobis postulabatis ? An ne nummi uobis eriperentur timebatis ? — 8. Vereor ne quid in ista re minus commode fiat. — 9. Vereor ne haec qui non uiderunt omnia me nimis augere arbitrentur. — 10. Omnis labores te excipere uideo : timeo ut sustineas. — 11. Rem frumentariam ut satis commode supportari posset, se timere dicebant. 72. Traduisez. 1. Tu as craint que je ne veuille pas te voir. — 2. J’ai [bien] peur qu’il ne soit honteux d’hésiter. — 3. Un historien ne doit pas craindre qu’on le critique. — 4. Je crains [bien] de ne pas pouvoir vous donner satisfaction. — 5. Virgile redoutait de perdre ses terres. — 6. L’avare craint sans cesse qu’on ne lui vole son trésor. — 7. N’avez-vous pas peur que la fortune ne vous favorise pas ? — 8. Tremblez que vos coupables projets ne soient découverts ! — 9. Le médecin appréhende que la fièvre ne revienne. — 10. Comme Phocion exposait un jour son avis à l’assemblée du peuple, la foule se mit tout à coup à applaudir. Alors, s’étant tourné vers un de ses compagnons : « J’ai [bien] peur, s’écria-t-il, d’avoir dit quelque sottise. » — 11. Écoutez tout le monde ; croyez peu de gens ; gardez-vous [bien] de vous croire trop vous-mêmes ; craignez de vous tromper, mais ne craignez jamais de laisser voir aux autres que vous avez été trompés. (Fénelon) 73. Le vétéran d’Actium Veteranus cum die sibi dicto periclitaretur, accessit in publico ad Caesarem rogauitque ut sibi adesset. Ille aduocatum quem ex comitatu suo elegerat sine mora dedit commendauitque ei litigatorem. Exclamauit ingenti uoce ueteranus : « At non ego, Caesar, periclitante te Actiaco bello uicarium quaesiui, sed pro te ipse pugnaui », detexitque impressas cicatrices. Erubuit Caesar uenitque in aduocationem, ut qui uereretur non superbus tantum, sed etiam ingratus uideri. MACR., Sat. II, 4, 27 Tournures analogues. Periculum est ne damnetur.
Il y a un risque qu’il soit condamné. – Il risque d’être condamé.
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74. Traduisez. 1. Apud Romanos, pauor erat ne extemplo castra hostis adgrederetur. — 2. Improbi semper sunt in metu ne poena afficiantur. — 3. Mater cruciatur et sollicita est ne filium spoliatum omni dignitate conspiciat. — 4. Murena uenit in periculum ne et ea quae ei relicta et haec quae ab ipso parta sunt amittat. — 5. Ne quis errore labatur uestrum non sum securus. — 6. Haud sane periculum est ne non mortem aut optandam aut certe non timendam putem. — 7. Magnus multitudini timor est iniectus ne qua repentina uis in ciuitate exsisteret. 75. Traduisez. 1. En ce temps-là, la république romaine fut en grand danger d’être détruite par une bande de criminels. — 2. Je ne suis pas sûr de ne pas être condamné. — 3. La crainte s’empare des soldats, que les secours n’arrivent trop tard. — 4. Il n’y a pas de danger que je me fie aux flatteurs. — 5. Denys le tyran vivait constamment dans la crainte d’être assassiné par un de ses ennemis. — 6. Cicéron éprouvait une grande appréhension d’être accusé d’illégalité. Exercices de style. Timeo ne amici me irrideant.
Je crains les moqueries de mes amis.
76. Traduisez la proposition subordonnée par un complément. 1. Metuebat ne indicaretur. — 2. Vereor ne quid in ista re minus commode fiat. — 3. Timor patres incessit ne rursus coniurationes fierent. — 4. Improbi semper sunt in metu ne poena afficiantur. 77. Traduisez les mots en italiques par une proposition complétive introduite par ne ou ne non. 1. Je ne crains pas les critiques des sots. — 2. Les Belges redoutaient continuellement une invasion des Germains. — 3. Craignons la levée de nouveaux impôts. — 4. Craignant le châtiment, Catilina s’enfuit de la ville. — 5. Le paysan appréhende la destruction de ses récoltes. — 6. Il y a grand risque de pluie. — 7. Les conjurés redoutaient la découverte de leurs plans. 78. À chacun son métier Apelles pictor perfecta opera proponebat in pergula transeuntibus atque, ipse post tabulam latens, uitia quae notarentur auscultabat, uulgum diligentiorem iudicem quam se praeferens ; feruntque reprehensum a sutore, quod in crepidis una pauciores intus fecisset ansas, eodem postero die superbo emendatione pristinae admonitionis cauillante circa crus, indignatum prospexisse, denuntiantem ne supra crepidam sutor iudicaret, quod in prouerbium abiit. PL. ANC., XXXV, 84–85 79. Il y a toujours à apprendre Theophrastus moriens accusasse naturam dicitur, quod ceruis et cornicibus uitam diuturnam, quorum id nihil interesset, hominibus, quorum maxime interfuisset, tam exiguam uitam dedisset ; quorum si aetas potuisset esse longinquior, futurum fuisse ut omnibus perfectis artibus omni doctrina hominum uita erudiretur. Querebatur igitur se tum, cum illa
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uidere coepisset, extingui. Quid ? ex ceteris philosophis nonne optumus et grauissumus quisque confitetur multa se ignorare et multa sibi etiam atque etiam esse discenda ? CIC., Tusc. III, 69
3.2.3.4. Subjonctif avec ut, ut non ERNOUT–THOMAS, § 310 ; SAUSY, § 408 ; LAVENCY, § 358, 402 ; FAMERIE et al., ch. 19 Exemples. 1. Saepe fit ut erremus. — 2. Saepe fiebat ut erraremus. — 3. Fit ut non intellegamus. — 4. Hoc est uitium pigrorum puerorum ut mentiantur. — 5. Mos erat Gallorum ut uiri in uxores uitae necisque haberent potestatem. — 6. Sequitur ut erres.
80. Traduisez. 1. Eadem nocte accidit ut esset luna plena. — 2. Mos erat Lacedaemoniorum ut duos haberent semper reges. — 3. Vrbibus constitutis, homines ut fidem colere discerent et aliis parere consuescerent, qui fieri potuit ? — 4. Restat ut doceam omnia quibus utantur homines hominum causa facta esse. — 5. Accidit Cononi quod ceteris mortalibus, ut inconsideratior in secunda quam in aduersa esset fortuna. — 6. Illud natura non patitur, ut aliorum spoliis nostras opes augeamus. — 7. Themistocles de instantibus uerissime iudicabat et de futuris callidissime coniciebat. Quo factum est ut breui tempore illustraretur. — 8. Thrasybulo contigit ut patriam a triginta oppressam tyrannis in libertatem uindicaret. — 9. Dixit Cato morem apud maiores hunc epularum fuisse, ut canerent clarorum uirorum laudes atque uirtutes. — 10. Fieri potest ut recte quis sentiat et id quod sentit polite eloqui non possit. — 11. Non potest fieri tempore uno homo idem duobus locis ut simul sit. — 12. Est hoc commune uitium magnis liberisque ciuitatibus, ut inuidia gloriae comes sit. — 13. Ea est consuetudo regia, ut casus aduersos hominibus tribuant, secundos fortunae suae. — 14. Omnibus hoc uitium est cantoribus, inter amicos ut numquam inducant animum cantare rogati, iniussi numquam desistant. — 15. Solent hoc boni imperatores facere, cum proelium committunt, ut in eo loco quo fugam hostium fore arbitrentur milites conlocent. — 16. Alcibiades multos liberalitate deuinxerat. Qua re fiebat ut omnium oculos ad se conuerteret neque ei par quisquam in ciuitate poneretur. — 17. Tantum abest ut scribi contra nos nolimus, ut id etiam maxime optemus. — 18. Est hoc Gallicae consuetudinis, uti et uiatores etiam inuitos consistere cogant et quid quisque eorum de quaque re audierit quaerant. — 19. Fuit ista quondam in hac re publica uirtus, ut uiri fortes acrioribus suppliciis ciuem perniciosum quam acerbissimum hostem coercerent. — 20. Putaresne umquam accidere posse ut mihi uerba deessent ? — 21. Fit, nescio quomodo, ut magis in aliis cernamus quam in nobismet ipsis, si quid delinquitur. — 22. Est mos hominum ut nolint eundem pluribus rebus excellere. 81. Traduisez. 1. Il arrive que le sage lui-même se trompe. — 2. Il me reste à dire quelques mots sur cette affaire. — 3. Comment se fait-il que personne ne soit content de son sort ? — 4. Timoléon réussit à délivrer sa patrie opprimée par un tyran. — 5. Cicéron eut le malheur de perdre sa fille, qu’il aimait beaucoup. — 6. Pendant la guerre du Péloponnèse, il arriva une nuit que tous les Hermès d’Athènes furent abattus. — 7. En cette situation critique, il ne nous reste plus qu’à vaincre ou à mourir. — 8. Il arrive souvent que l’intérêt soit en conflit avec l’honneur. — 9. Tant s’en faut que je craigne la mort ! — 10. C’était l’habitude chez les Romains de prendre les auspices avant la bataille. — 11. Il arrive qu’un grand peuple accomplisse de grandes choses avec des chefs médiocres.
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3.2.3.5. Indicatif et subjonctif avec quod ERNOUT–THOMAS, § 302–304 ; SAUSY, § 392, 403 ; LAVENCY, § 388 ; FAMERIE et al., ch. 19 Exemples. 1. [Id] multum me adiuuit, quod studiosus eras. — 2. Fecisti mihi pergratum, quod librum ad me misisti. — 3. Hoc uno praestamus feris, quod colloquimur inter nos. — 4. Gaudeo quod uales. — 5. Gaudeo quod ualeas. — 6. Tibi gratulor quod patriam seruauisti. — 7. Socrates accusatur quod iuuentutem corrumpat – corruperit. — 8. Socrates accusatus est quod iuuentutem corrumperet – corrupisset. — 9. Quod hoc dicis, erras. Comparez. Queritur quod non scribis. Te accuso quod patriam prodidisti.
Il se plaint que tu n’écrives pas. – Il se plaint de ce que tu n’écris pas. Je t’accuse d’avoir trahi la patrie.
82. Traduisez. 1. Homines a bestiis differunt quod rationem habent. — 2. Quod autem mihi de eo quod egerim gratularis, te ita uelle certo scio. — 3. Gratulor tibi quod saluum te ad tuos recepisti. — 4. In hoc sumus sapientes quod naturam ducem sequimur. — 5. Quid te, Marcia, mouet ? utrum quod filius tuus decessit an quod non diu uixit ? — 6. Accidit perincommode quod eum nusquam uidisti. — 7. Fecit humaniter Licinius quod ad me uesperi uenit. — 8. Athenienses Alcibiadem absentem quod sacra uiolasset reum fecerunt. — 9. Atticus a nonnullis reprehendebatur quod parum odisse malos ciues uideretur. — 10. Plurimi ira exacuebantur quod Phocion aduersus populi commoda steterat. — 11. Magna dis immortalibus habenda est gratia quod tam horribilem pestem effugimus. — 12. Quam me delectat quod narrabitur qua concordia uixerimus ! — 13. Quod tua sponte iura prouinciae Siciliae mutaueris, id reprehendo. — 14. Quod scribis te uelle scire qui sit rei publicae status, summa dissensio est. — 15. Mirabile uidetur quod non rideat haruspex, cum haruspicem uiderit. — 16. Quod ais nulla re allici hominum mentes oportere ad magistratum mandandum nisi dignitate, hoc tu ipse non seruas. — 17. Humanius est deridere uitam quam deplorare. Adice quod de humano genere melius meretur qui ridet illud quam qui luget : ille ei spei bonae aliquid relinquit, hic autem stulte deflet quae corrigi posse desperat. — 18. Non ea res me deterruit quo minus litteras ad te mitterem, quod tu ad me nullas miseras. — 19. In hoc libro hoc maxime admirabar Platonem, quod mihi in oratoribus inridendis ipse esse orator summus uidebatur. — 20. Homerus querentem Iouem inducit, quod Sarpedonem filium a morte contra fatum eripere non posset. — 21. Quod me magno animi motu perturbatum putas, sum equidem. — 22. Non multo post exstincto illo, dubium an quaesita morte, auditi sunt in funere eius uxoris gemitus semet incusantis quod causa exitii marito fuisset. 83. Traduisez. 1. Je te félicite d’avoir échappé à un si grand danger. — 2. Qui ne blâmerait Alcibiade d’avoir trahi sa patrie ? — 3. Nous nous affligeons à la pensée que tant d’hommes ont péri durant la guerre. — 4. Je regrette vivement de vous avoir offensé. — 5. Ce qui me fait surtout plaisir, c’est que tu ne m’aies pas oublié. — 6. Après le désastre de Cannes, les Romains remercièrent le consul vaincu de n’avoir pas désespéré de la patrie. — 7. Rendons grâce aux dieux que la liberté de la patrie ait été rétablie. — 8. Que tu ne m’aies pas encore écrit, voilà qui est surprenant. Ajoute [à cela] que je suis fort inquiet au sujet de ta santé. — 9. Le danger paraissait d’autant plus grand que personne ne savait très bien ce qui se passait. — 10. Antisthène fut accusé d’impiété sous prétexte qu’il avait mal parlé du soleil.
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— 11. La meilleure preuve du génie d’Homère, c’est qu’à peu près tous les poètes grecs et latins ont tenté de l’imiter.
3.2.3.6. Interrogation et exclamation indirectes ERNOUT–THOMAS, § 316–321, 379 ; SAUSY, § 217–222, 404–405 ; LAVENCY, § 360, 450–452 ; FAMERIE et al., ch. 14
Tableau 22. Interrogation directe et indirecte Interrogation directe
Interrogation indirecte
1. Mots interrogatifs Quid fecisti ? Quem amicum uidisti ? Vbi fuisti ? Diuitesne (Num diuites) beatos putas ? Nonne diuites beatos putas ? [Vtrum] honeste fecisti an turpiter ? Honestene fecisti an turpiter ? Honeste fecisti annon ?
Quaero quid feceris, quem amicum uideris, ubi fueris. Quaero diuitesne (num diuites) beatos putes. Quaero nonne diuites beatos putes. Quaero [utrum] honeste feceris an turpiter. Quaero honestene feceris an turpiter. Quaero honeste feceris necne.
2. Modes et temps : cf. p. 46 (tableau 21) Quid facio ? Quid faciam ? (subj. délibératif) Quid feci ? Quid faciam ? (futur)
Nescio quid faciam. Nesciebam quid facerem. Nescio quid fecerim. Nesciebam quid fecissem. Nescio quid facturus sim. Nesciebam quid facturus essem.
3. Fonctions de la subordonnée Quid fecisti ?
Dubium est quid feceris. [= sujet] Nescio quid feceris. [= complément d’objet]
84. Traduisez et justifiez le temps du subjonctif, puis transposez l’interrogation (ou l’exclamation) indirecte en interrogation (ou exclamation) directe. 1. Nunc uidete quam illi iniqui sint. — 2. Quid fieri placeret ostendi. — 3. Posset agi lege necne pauci quondam sciebant. — 4. Id quare fieri non possit non intellego. — 5. Quid sis facturus uelim mihi quam primum rescribas. — 6. Non quid dicatur, sed quid oporteat dici considerate ! — 7. Diiudicari non potest uter utri anteferendus sit. — 8. Di utrum sint necne sint quaeritur. — 9. Tu quid egeris uehementer exspecto. — 10. Est fidei pietatisque nostrae declarare fortissimis militibus quam memores simus quamque grati. — 11. Nunc uos existumate facta an dicta pluris sint. — 12. Quis sim scies ex eo quem ad te misi. — 13. Ex me quidam quaesiuit quo die Roma exissem et num quidnam esset noui. — 14. Nescis qua aetate Platon seruire coeperit ? — 15. Videtisne ut apud Homerum saepissime Nestor de uirtutibus suis praedicet ? — 16. Est boni consulis non solum uidere quid agatur, uerum etiam prouidere quid futurum sit. — 17. Ex Demosthenis epistulis intellegi licet quam frequens fuerit Platonis auditor. — 18. Cicero quaesiuit a Catilina in nocturno conuentu ad M. Laecam fuisset necne. — 19. Quantum dolorem acceperim fratris nostri morte tu existimare potes. — 20. Satius est quid faciendum sit quam quid factum quaerere. — 21. Sulla dicit se missum a consule uenisse quaesitum a rege pacem an bellum agitaturus foret. — 22. Nihil interest mea quantus circa mortem meam tumultus sit : ipsa ubique
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tantumdem est. — 23. Minabatur Theodoro philosopho tyrannus mortem insepultam : « O te ineptum, inquit, si putas mea interesse supra terram an infra putrescam ! » — 24. Atticus potius quid se facere par esset intuebatur quam quid alii laudaturi forent. — 25. Mirum est quo procedat Graeca credulitas : nullum tam inpudens mendacium est, ut teste careat. — 26. Plurimum refert in quae cuiusque uirtus tempora inciderit. — 27. Vtrum Pyrrhus auarior an crudelior sit uix existimari potest. — 28. Nihil quaerere aliud debetis nisi uter utri insidias fecerit. 85. Maximes. 1. Sanctissimum est meminisse cui te debeas. — 2. Amicum an nomen habeas aperit calamitas. — 3. Vultu an natura sapiens sis, multum interest. — 4. Multorum disce exemplo quae facta sequaris, quae fugias : uita est nobis aliena magistra. 86. Subordonnez, puis traduisez. 1. Quid proxima nocte egisti, ubi fuisti, quos conuocauisti, quid consili cepisti ? – Quem nostrum ignorare arbitraris… ? — 2. Ad te quid scribam ? – Nescio… — 3. Consultabat… – Vtrum Romam proficiscatur an Capuam teneat an eat ad tris legiones ? — 4. Cupio scire… – Quid agis et ubi hiemabis ? — 5. Cur uenerunt legati ? – Aperit… — 6. Quid eueniet ? – Plerique non prouident… — 7. Docebat… – Vt omni tempore totius Galliae principatum Haedui tenuerunt ? — 8. Aristippum quidam tyrannus rogauit… – Quid illi philosophiae studium profuit ? — 9. Id quo modo fieri potest ? – Non inuenio… — 10. Difficile dictu est… – Vtrum hostes magis uirtutem Pompei pugnantes timuerunt an mansuetudinem uicti dilexerunt ? — 11. Quid est animus, ubi est, qualis est aut unde ? – Nescimus… — 12. Fac ut sciam… – Quo die te uidebimus ? — 13. Quid in alios statuatis ? – Considerate… 87. Traduisez. 1. Écris-moi quel jour tu viendras. — 2. Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. — 3. Avez-vous considéré combien vous deviez à vos parents ? — 4. Ils ne savaient à qui se fier. — 5. Je voudrais savoir si tu n’as rien appris de neuf. — 6. Crésus demanda à Solon s’il ne l’estimait pas heureux. — 7. Il est difficile de dire pourquoi Hannibal ne marcha pas sur Rome après la bataille de Cannes. — 8. Aujourd’hui encore des savants discutent [le point de savoir] si les Étrusques sont venus en Italie par mer ou par terre. — 9. Personne ne pouvait prévoir quelle serait l’issue de la guerre. — 10. Comprenez-vous combien il m’importe de connaître toute la vérité dans cette affaire ? — 11. Voyons si cette proposition est utile ou non. — 12. Comme quelqu’un demandait à Socrate s’il n’estimait pas heureux Archélaüs, qui passait alors pour l’homme le plus favorisé de la fortune, il répondit : « Je n’en sais rien, car j’ignore à quel point il est sage et vertueux. » — 13. En songeant à l’excellent général qu’ils venaient de perdre, les soldats éclatèrent en lamentations. — 14. Je me demande bien qui vous êtes et ce que vous voulez. — 15. Je ne sais si je dois préférer vivre vieux et malade ou mourir jeune et dans la force de l’âge. — 16. Vous savez tous le peu d’estime que j’ai pour cet individu. — 17. Clodius montra quel consul il aurait été s’il avait été élu. — 18. Épicure disait qu’il faut plutôt observer avec qui tu bois et manges que ce que tu bois et ce que tu manges. — 19. Diogène, interrogé à quelle heure doit l’homme repaître, répondit : « Le riche, quand il aura faim, le pauvre, quand il aura de quoi. » (Rabelais) 88. Traduisez. 1. Archimedes ab ignaro milite quis esset interfectus est. — 2. Romani milites, incerti ignarique quid potissimum facerent, trepidare. — 3. Allobroges diu in incerto habuere quidnam consili caperent. — 4. Ante circumspiciendum est cum quibus edas et bibas quam
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quid edas et bibas. — 5. Quem ad modum milites hibernent, cotidie sermones ac litterae perferuntur. — 6. Semper uigilaui quem ad modum salui esse possemus. — 7. Mihi uidetur orta amicitia cogitatione quantum utilitatis esset habitura. — 8. Mihi maiori curae est quem ad modum uobis gratiam referam quam quem ad modum inimicorum iniurias persequar. — 9. Nemo satis certum habet quid aut speret aut timeat. — 10. Accipio excusationem tuam cur saepius ad me litteras non dedisses. — 11. Mirifice sum sollicitus quidnam decernatur. — 12. Publilius iturusne sit in Africam scire poteris. — 13. Inter Athenienses magna fuit contentio utrum moenibus se defenderent an obuiam irent hostibus acieque decernerent. — 14. Quaestio est num poena uideatur adficiendus est qui ciuem ex senatus consulto interemerit. — 15. Quid fuit causae cur in Africam Caesarem non sequerere ? — 16. Hostis admiratio cepit quidnam sibi repentinus clamor uellet. — 17. Germani subito perterriti perturbantur copiasne aduersus hostem ducere an fuga salutem petere praestaret. — 18. Primum caput est legis agrariae quo temptamini leuiter quo animo libertatis uestrae deminutionem ferre possitis. 89. Traduisez les mots en italiques par une interrogation indirecte. 1. Dites-moi votre sentiment sur cette affaire. — 2. Le consul fit connaître son intention. — 3. Le légat fut informé de la situation critique de la garnison. — 4. J’ignore l’origine de cette légende. — 5. Quand mourrons-nous ? Nous n’en savons rien. — 6. Les philosophes nous enseignent le moyen de supporter les malheurs de la vie. — 7. Quelle fut notre joie, vous ne pouvez l’imaginer. — 8. Les historiens recherchent les causes et les origines des guerres. — 9. À qui le crime a-t-il profité ? Voilà ce qu’il faut d’abord établir. — 10. Songez à la puissance de l’amitié. — 11. Demandez à cet homme son âge. — 12. Je ne comprends pas les raisons de son silence. — 13. Examinons la nature de l’âme. — 14. La sagesse seule rend-elle l’homme heureux ? C’est un grand problème. — 15. Le bon orateur s’efforce de percevoir les sentiments, l’opinion, les désirs des juges. 90. Nos propres misères sont celles de toute l’humanité Solon cum ex amicis quendam grauiter maerentem uideret, in arcem perduxit hortatusque est ut per omnes subiectorum aedificiorum partes oculos circumferret. Quod ut factum animaduertit : « Cogita nunc tecum, inquit, quam multi luctus sub his tectis et olim fuerint et hodieque uersentur et insequentibus saeculis sint habitaturi ac mitte mortalium incommoda tamquam propria deflere. » VAL. MAX., VII, 2, ext. 2 91. Patriotisme spartiate (interrogation indirecte) Une femme spartiate, qui avait envoyé à la guerre ses cinq fils, se tenait aux abords de la ville, attendant quelle serait l’issue de la bataille. Voyant venir un messager, elle lui demanda quelle nouvelle il apportait. Celui-ci lui répondit que ses cinq fils étaient morts. « Ce n’est pas cela que je te demande, dit-elle, mais quel est le sort de la patrie. » Et quand le messager lui eut annoncé que les Spartiates étaient victorieux : « C’est donc avec joie, ajouta la femme, que j’apprends même la mort de mes fils. » 92. Réponse cinglante d’un philosophe Cum regis libertus ad nouas diuitias nuper erectus philosophos ad conuiuium congregasset, et inridendo eorum minutulas quaestiones scire se uelle dixisset cur et ex nigra et ex alba faba pulmentum unius coloris edatur, Aridices philosophus indigne ferens : « Tu nobis, inquit, absoluas cur et de albis et nigris loris similes maculae gignantur. » MACR., Sat. VII, 3, 13
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
3.2.4. Verbes à constructions multiples Tableau 23. Verbes à constructions multiples A. Constructions semblables de même sens Impedio ne (quin) uenias. Non impedio quin (quominus) uenias.
Je t’empêche de venir. Je ne t’empêche pas de venir.
B. Constructions variables de même sens Gaudeo te ualere. Gaudeo quod uales (ualeas).
Je me réjouis que tu ailles bien.
C. Constructions variables de sens différent 1. Dicere, monere, scribere, etc. Dico te uenire. (Dico : « Venis. ») Dico [ut] uenias. (Dico : Veni ! ») Dic mihi uenturusne sis. (Dic : « Veniesne ? »)
Je dis que tu viens. Je dis que tu viennes. – Je te dis de venir. Dis-moi si tu viendras.
2. Statuere, decernere, etc. Statuo proficiscendum esse. Statuo proficisci. Statuo ut proficiscaris. Statue utrum maneas necne.
Je considère qu’il faut partir. Je décide de partir. Je décide que tu partes (partiras). Décide si tu restes ou non.
3. Timere, uereri, etc. Timeo ne loquatur, ne non (ut) taceat. Timeo loqui. Timeo quid loqui possim.
Je crains qu’il ne parle, qu’il ne se taise pas. Je crains de parler. – Je n’ose parler. Je me demande avec appréhension ce que je puis (pourrais) dire.
4. Dubitare Dubito itane sit necne. Dubito quid facturus sit. Dubito an eam. Non dubito (Haud dubium est, Quis dubitat) quin ita sit. Non dubito proficisci.
Je me demande si, oui ou non, il en est ainsi. Je me demande ce qu’il fera. Je me demande si je n’irai pas. – J’irai peut-être. Je ne doute pas (Il n’est pas douteux, Qui doute) qu’il en soit ainsi. Je n’hésite pas à partir.
5. Videre Video eum progredientem. Video eum progredi. Video te errauisse. Nonne uides ut gaudeat ? Vide quid agas. Vide ne erres. Vide ut bonus habearis. Vide ne ulli sint dii.
Je le vois s’avancer. Je vois qu’il s’avance. Je vois que tu t’es trompé. Ne vois-tu pas comme il se réjouit ? Prends garde à ce que tu fais. Prends garde de te tromper. – Veille à ne pas te tromper. Fais en sorte d’être considéré comme un honnête homme. Peut-être n’y a-t-il pas de dieux ?
6. Mirari Miror quod ita loqueris. Miror te ita loqui. Miror cur ita loquaris. Miror si id fecit.
Je m’étonne que tu parles ainsi. Je me demande bien pourquoi tu parles ainsi. Je m’étonne qu’il ait fait cela.
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Maîtrise du latin par la pratique D. Constructions remarquables 1. Feri potest ut (ut non) ; fieri non potest ut (ut non, quin) Fieri potest ut scribam, ut non scribam. Fieri non potest ut scribam. Fieri non potest ut non (quin) scribam.
Il se peut que j’écrive, que je n’écrive pas. Il est impossible que j’écrive. – Il m’est impossible d’écrire. Il est impossible que je n’écrive pas. – Il m’est impossible de ne pas écrire.
2. Multum abest ut ; tantum abest ut… ut ; non multum abest quin Multum abest ut recte facias. Tantum abest ut te oderim, ut te amem. Non multum (longe, procul) abest quin erres.
Il s’en faut de beaucoup que tu agisses bien. Tant s’en faut que je te haïsse, que je t’aime. – Loin de te haïr, je t’aime. Peu s’en faut que tu ne te trompes.
3.2.4.1. Verbes de sentiment ERNOUT–THOMAS, § 304, 323, 379 ; SAUSY, § 392 ; LAVENCY, § 358 ; FAMERIE et al., ch. 19
93. Traduisez en utilisant les deux constructions possibles. 1. Je suis heureux que tu sois revenu sain et sauf. — 2. Pourquoi te plaindrais-tu d’être surpassé par un meilleur [que toi] ? — 3. Les Carthaginois s’indignaient [de ce] que les Romains les avaient traités si durement. — 4. Réjouissons-nous [de ce] que les nôtres aient remporté la victoire. — 5. Le sage ne se lamente pas de subir les coups du sort. — 6. Les historiens s’étonnent qu’Hannibal n’ait pas marché sur Rome tout de suite après la bataille de Cannes. — 7. J’ai le cœur serré [en pensant] que tu cours un si grand danger. — 8. Je ne m’étonne pas que cela soit arrivé.
3.2.4.2. Dicere, monere, scribere, etc. ERNOUT–THOMAS, § 309 ; SAUSY, § 389, 409 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 14
94. Traduisez. 1. Hoc tibi persuade nihil me malle quam te esse mecum. — 2. Marcellus militibus persuadet ut se recipiant in castra. — 3. Cum Caesar scripsisset se in suam uillam uenturum, scripserunt ad eum sui ne id faceret. — 4. Praeceptum nos docuit ut nosmet ipsos nosceremus. — 5. Concedo esse deos ; doce me igitur unde sint, ubi sint, quales sint. — 6. Haec se audisse scribit Coelius. — 7. Eis scripseram ut Romae manerent. — 8. Quid speres ad me scribe. — 9. Scipio Iugurtham monuit ut potius publice quam priuatim amicitiam populi Romani coleret. — 10. Hoc moneo magis idoneum tempus te esse nullum umquam reperturum. — 11. Dicam tuis ut eum librum describant ad teque mittant. — 12. Considerandum uobis puto quid faciatis, Romaene sitis an mecum. Mihi plane non satis constat adhuc utrum sit melius. Vos uidete quid alii faciant et ne, cum uelitis, exire non liceat. — 13. Platonem, cum ex alto ignotas ad terras tempestas et in desertum litus detulisset, timentibus ceteris, animaduertisse dicunt in arena geometricas formas quasdam esse descriptas ; quas ut uidisset, exclamauisse ut bono essent animo, uidere enim se hominum uestigia. — 14. De Darii aduentu cum fama in Graeciam esset perlata et maxime Athenienses peti dicerentur propter pugnam Marathoniam, miserunt Delphos consultum quidnam facerent de rebus suis. Deliberantibus Pythia respondit ut moenibus ligneis se munirent. Id
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responsum quo ualeret cum intellegeret nemo, Themistocles persuasit consilium esse Apollinis, ut in naues se suaque conferrent : eum enim a deo significari murum ligneum. 95. Traduisez. 1. Le juge avertit le témoin de dire toute la vérité. — 2. Le juge avertit le témoin qu’il faut dire toute la vérité. — 3. Si tu me demandes ce qu’il faut faire, je te répondrai de faire ce que tu veux. — 4. Si tu me demandes ce qu’il faut faire, je te répondrai que je n’en sais rien. — 5. Cicéron en exil écrivait à ses amis qu’il regrettait la patrie absente. — 6. Cicéron en exil écrivait à ses amis de veiller à ses intérêts. — 7. Je voudrais vous convaincre qu’il est temps d’agir. — 8. Je voudrais vous convaincre d’agir sans retard. — 9. Le soldat blessé crie qu’il va succomber et qu’on vienne à son secours.
3.2.4.3. Statuere, decernere, etc. ERNOUT–THOMAS, § 308–309 ; SAUSY, § 409 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 14
96. Traduisez et justifiez la construction. 1. Catilina constituit bellum facere et extrema omnia experiri. — 2. Laudem sapientiae statuo esse maximam. — 3. Galli statuunt ut X milia hominum delecta ex omnibus copiis in oppidum submittantur. — 4. Illa nocte, Catilina, statuisti quo quemque proficisci placeret. — 5. Caesar non exspectandum sibi statuit. — 6. Non statuebas tibi rationem esse reddendam ? — 7. Dux statuit accuratius sibi agendum cum hoste. — 8. Adherbal prius omnia pati decreuit quam bellum sumere. — 9. Senatus decernit testis indicium falsum uideri eumque in uinculis retinendum. — 10. Decreuit senatus ut consul uideret ne quid res publica detrimenti caperet. — 11. Caesar de obsessione agendum constituit. — 12. Erit nobis constituendum tutone Romae esse possimus. — 13. Constituunt ut ii qui ualetudine aut aetate inutiles sint bello oppido excedant. 97. Traduisez. 1. César décida de traverser le Rhin. — 2. Le sénat décréta que [c’était] grâce à la diligence de Cicéron [que] la conjuration avait été dévoilée. — 3. Le sénat décréta que les consuls procéderaient à une levée de troupes. — 4. Il serait temps de décider ce qu’il faut faire. — 5. Les Carthaginois vaincus résolurent de mettre fin à la guerre. — 6. Le général n’a pas encore décidé s’il libérerait les prisonniers ou non. — 7. La plupart des philosophes établissent que l’âme est immortelle.
3.2.4.4. Timere, uereri, etc. ERNOUT–THOMAS, 272, 311 ; SAUSY, § 386, 411 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 19
98. Traduisez. 1. Tuis litteris intellexi te uereri ne superiores mihi redditae non essent. — 2. Haec quo sint eruptura timeo. — 3. Caesar eos in conspectu Galliae interficere uerebatur. — 4. Vereor ne turpe sit timere minimeque deceat. — 5. Labienus ueritus est ne hostium impetum sustinere non posset. — 6. Est uero timendum quonam modo id ferat ciuitas. — 7. Verebar quorsum id casurum esset.
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99. Traduisez. 1. Je me demande avec appréhension ce que tu penses de moi. — 2. Ne craignez pas de dire tout ce que vous savez. — 3. Catilina ne craignit pas de pousser les conjurés à tuer Cicéron et à incendier Rome. — 4. Les Romains se demandaient avec crainte quand Hannibal marcherait sur Rome. — 5. Les Romains craignaient qu’Hannibal ne marchât sur Rome. — 6. Virgile redoutait de ne pas conserver sa propriété.
3.2.4.5. Dubitare ERNOUT–THOMAS, § 272, 314, 319 ; SAUSY, § 413 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 14
100. Traduisez. 1. Cicero anxius erat, dubitans quid facto opus esset. — 2. Galli flumen transire et iniquo loco committere proelium non dubitant. — 3. Num dubitas id tua sponte facere ? — 4. Quisquam dubitabit quin Pompeio hoc tantum bellum transmittendum sit ? — 5. Nemini uideo dubium esse quin C. Verres in Sicilia sacra profanaque omnia spoliarit. — 6. Non dubitari debet quin fuerint ante Homerum poetae. — 7. An dubitas quin ea me cura uehementissime sollicitet ? — 8. Num agricolarum senectus miserabilis est ? Mea quidem sententia haud scio an nulla beatior possit esse. — 9. Non dubitandum uobis est omni studio ad id bellum incumbere. — 10. Non dubito tu quid responsurus sis. — 11. Nulla dubitatio fuit quin omnes tribus legem abrogarent. — 12. Pauor circa Scipionem ceperat milites ne mortiferum esset uolnus ; ceterum haud dubium fuit quin, nisi ea mora interuenisset, castra eo die Punica capi potuerint. — 13. Alterum fortasse dubitabunt sitne tanta uis in uirtute, alterum non dubitabunt quin Stoici conuenientia sibi dicant. — 14. Nolite dubitare quin huic uni credatis omnia. — 15. Agamemnon non dubitat quin breui sit Troia peritura. — 16. Si me non improbissime iste tractasset, dubitassem fortasse utrum remissior essem an summo iure contenderem. — 17. Hoc dubium est, utrum ridere audientes an indignari debuerint. — 18. Illud caue dubites quin ego omnia faciam quae interesse tua existimem. — 19. Vtrum difficilius an maius esset negare tibi saepius idem roganti an efficere id quod rogares diu multumque dubitaui. 101. Traduisez. 1. Qui pourrait douter que la vraie richesse ne soit dans la vertu ? — 2. On ne peut douter qu’il n’y ait eu des poètes avant Homère. — 3. Certains se demandaient à Rome si Catilina n’était pas soutenu en cachette par César. — 4. Je me demande ce que tu décideras. — 5. Je ne doute pas qu’il ne te soit très pénible d’avouer ton erreur. — 6. Aurélia hésitait à épouser Catilina. — 7. Hésites-tu à confier ton salut à la fuite ? — 8. Bien des Romains doutaient que Cicéron fût capable d’étouffer la conjuration. — 9. Je ne doutais pas que tu recevrais ma lettre avec le plus grand plaisir. — 10. N’hésitez pas à me demander ce dont vous avez besoin. — 11. Quel homme de cœur hésiterait à affronter la mort pour la patrie ? — 12. Certains savants se demandent si l’Iliade et l’Odyssée n’ont pas été composées par plusieurs poètes.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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3.2.4.6. Videre ERNOUT–THOMAS, § 293, 310, 321, 323 ; SAUSY, § 168, 364 ; LAVENCY, § 359 ; FAMERIE et al., ch. 20
102. Traduisez. 1. Animus uidet se ad meliora proficisci. — 2. Videre iam uideor populum a senatu disiunctum. — 3. Video nos, si animi non remaneant post mortem, priuari spe beatioris uitae. — 4. Postquam Magonem cadentem auferrique ex proelio prope exsanguem uidere, extemplo in fugam omnes uersi sunt. — 5. Ex hisce aedibus uidi exeuntem mulierem. — 6. Nauem idoneam ut habeas diligenter uidebis. — 7. Videmusne ut pueri aliquid scire se gaudeant ? — 8. Erit tibi uidendum ne quid noui decernatur. — 9. Vnum illud, mi Tiro, uideto ne te hae litterae moueant. — 10. Multa istius modi dicuntur in scholis, sed credere omnia uide ne non sit necesse. — 11. Videant ne hoc sit periniquum et non ferendum. — 12. Videndum est primum ne cuiquam obsit benignitas, deinde ne maior benignitas sit quam facultates, tum ut pro dignitate cuique tribuatur. — 13. Quid homines suspicentur uidetis. — 14. Quam id recte faciam uiderint sapientes. — 15. Videte numquid hoc placeat. — 16. Vide quantum fidei tuae credam. — 17. Satisfacere rei publicae uidemur. — 18. Vide ne ulla sit diuinatio. — 19. Illud uide os ut sibi distorsit carnufex ! — 20. Tantum uide ne hoc tempore isti obesse aliquid possit. — 21. Videmus ut luna solis lumen accipiat. — 22. Volucris uidemus utilitatis suae causa construere nidos. — 23. Arbitrabantur se beneficos in suos amicos uisum iri.
3.2.4.7. Mirari ERNOUT–THOMAS, § 304, 323, 379 ; SAUSY, § 392 ; LAVENCY, § 364
103. Traduisez. 1. Miror te ad me nihil scribere. — 2. Cato mirari se aiebat quod non rideret haruspex, haruspicem cum uidisset. — 3. Aliquis forte miratur me ad accusandum descendere. — 4. Miror illa superbia et inportunitate si Tarquinius quemquam amicum habere potuit. — 5. Eius rei quae causa esset miratus est. — 6. Ne miremini qua ratione hic tantum potuerit ! — 7. Proficiscens quod desperanter tecum locutus est, minime miror. — 8. Miror cur me accuses, cum tibi id facere non liceat. — 9. Miror quinam pectora uestra semper impauida repens terror inuaserit. — 10. Mirari satis non possum unde ad istas opiniones Epicurus uenerit.
3.2.4.8. Fieri potest, tantum abest, etc. ERNOUT–THOMAS, § 310, 314 ; SAUSY, § 417 ; LAVENCY, § 402, 434 ; FAMERIE et al., ch. 19
104. Traduisez. 1. Id tantum abest ab officio, ut nihil magis officio possit esse contrarium. — 2. Ego istos tantum abest ut ornem, ut effici non possit quin eos tam oderim quam rem publicam diligo. — 3. Non putaui fieri posse ut mihi uerba deessent in M. Laenio commendando. — 4. Non abest suspicio quin Orgetorix sibi mortem consciuerit. — 5. Quid abest quin Romanis pareamus respondeamusque Romanis nos posituros arma ? — 6. Tantum abest ut nostra miremur, ut usque eo difficiles ac morosi simus, ut nobis non satisfaciat ipse Demosthenes.
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— 7. Paene factum est quin castra relinquerent atque cederent hosti. — 8. Statuo fieri nullo modo posse ut idem accusationem et petitionem consulatus diligenter adornet atque instruat : unum sustinere pauci possunt, utrumque nemo. — 9. Tantum abest ut philosophi uoluptates consectentur, etiam curas, sollicitudines, uigilias perferunt. — 10. Paulum afuit quin Varum interficeret. — 11. Haud multum afuit quin Ismenias ab exsulibus interficeretur. 105. Impuissance de la philosophie Tantum abest ut ego magistram putem esse uitae philosophiam beataeque uitae perfectricem, ut nullis magis existimem opus esse magistros uiuendi quam plerisque qui in ea disputanda uersantur. Video enim magnam partem eorum qui in schola de pudore et continentia praecipiant argutissime eosdem in omnium libidinum cupiditatibus uiuere. CORN. NÉP., fr. 39 Marshall (= LACT., Inst. III, 15, 10) Exercice de style. Dux statuit ut subsidia mittantur. Dubito fortisne sis.
Le général décide l’envoi de renforts. Je doute de ton courage. – Es-tu courageux ? J’en doute.
106. Traduisez par une principale et une subordonnée sujet ou complément. 1. Les Romains ont eu beaucoup de brillants capitaines. Qui pourrait en douter ? — 2. On ne peut douter de l’honnêteté de Cicéron, on peut douter de son habileté. — 3. Le consul décida la convocation du sénat. — 4. Nous sommes perdus, il n’en faut point douter. — 5. Le sénat décréta la confiscation des biens des conjurés. — 6. Doutez-vous de mon amitié ? — 7. Même après la défaite de Cannes, les Romains ne doutèrent pas du salut de la république. — 8. Comment douter de la bonne foi de cet homme ? — 9. Décidons de la route à suivre.
3.2.4.9. Subjonctif sans conjonction (parataxe) ERNOUT–THOMAS, § 307, 349 ; SAUSY, § 406 ; LAVENCY, § 399.2 ; FAMERIE et al., ch. 19 Exemples. 1. Licet dicat. (= Ei licet dicere.) — 2. Velim ad me scribas. (= Velim te ad me scribere.) — 3. Vellem ad me scriberes. (= Vellem te ad me scribere.) — 4. Fac uenias. (= Fac ut uenias.) — 5. Caue hoc credas. (= Caue ne hoc credas.)
107. Traduisez. Remplacez le subjonctif sans conjonction par une proposition subordonnée. 1. Eos hoc moneo desinant furere. — 2. Caue, sis, mentiare ! — 3. Ista qualia sint, tu uelim perspicias. — 4. Valetudinem tuam uelim cures diligentissime. — 5. Vellem adesse posset Panaetius. — 6. Tua consilia mecum licet recognoscas. — 7. Albinus Massiuae persuadet, quoniam ex stirpe Masinissae sit, regnum Numidiae ab senatu petat. — 8. Quod mecum per litteras agis, mallem coram egisses. — 9. Cuperem adesses. — 10. Iugurtha Bomilcari imperat insidiatores Massiuae paret ; sin id parum procedat, quouis modo Numidam interficiat. — 11. Legati ab Mario petiuere duos quam fidissumos ad regem mitteret. — 12. Studium deponat licebit. — 13. Ex luxuria exsistat auaritia necesse est. — 14. Nuntia
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patribus urbem Romanam muniant ac praesidiis firment. — 15. Iugurtha oppidanos hortatur moenia defendant. — 16. Omnia fecerit oportet quae denuntiata sunt, priusquam aliquid postulet. — 17. Graecis uerbis licebit utare, si te Latina forte deficient. — 18. Nolo me in tempore hoc uideat. — 19. Misereamini censeo. — 20. Qui bene imperat, paruerit aliquando necesse est. — 21. Caesar a Cn. Pompeio petit quos ex Cisalpina Gallia consulis sacramento rogasset ad signa conuenire et ad se proficisci iuberet. — 22. M. Lepidus, cum, ceteris se in campo exercentibus, ipse in herba recubuisset : « Vellem hoc esset, inquit, laborare. » — 23. Neminem habeo clariorem quam te ipsum : te imitere oportet, tecum ipse certes. — 24. Ipse uelim poenas experiare meas. — 25. Velim ibi malis esse ubi aliquo numero sis, quam istic ubi solus sapere uideare. 108. Auguste importuné par une chouette Augustus in quadam uilla inquietas noctes agebat, rumpente somnum eius crebro noctuae cantu. Prendendam curauit noctuam miles aucupii peritus et spe ingentis praemii pertulit. Laudato imperator mille nummos dari iussit. Ille ausus est dicere : « Malo uiuat », auemque dimisit. Quis non miratus est non offenso Caesare abisse militem contumacem ? MACR., Sat. II, 4, 26
3.2.5. Récapitulation 109. Subordonnez les phrases de la seconde colonne à chacune de celles de la première, puis traduisez. Employez la forme négative si le sens l’exige. a. Vereor b. Non dubito c. Velim scire d. Nonne putas ?
1. latrones uiatoribus insidiati sunt. 2. boni ciues rem publicam seruabunt. 3. aduersas res ferre difficile est. 4. consules prudenter egerunt.
110. Subordonnez les phrases de la seconde colonne à chacune de celles de la première, puis traduisez. Employez la forme négative si le sens l’exige. a. Omnes timebant b. Dubitabas c. Fieri non poterat d. Persuasum habebam
1. serui beati sunt. 2. res Romana in dies melior erit. 3. hostes Romanis minantur. 4. tecum in Asiam proficiscar.
111. Le serment d’Hannibal Pater meus Hamilcar, puerulo me utpote non amplius nouem annos nato, in Hispaniam imperator proficiscens Karthagine Ioui Optimo Maximo hostias immolauit. Quae diuina res dum conficiebatur, quaesiuit a me uellemne secum in castra proficisci. Id cum libenter accepissem atque ab eo petere coepissem ne dubitaret ducere, tum ille : « Faciam, inquit, si mihi fidem quam postulo dederis. » Simul me ad aram adduxit apud quam sacrificare instituerat eamque ceteris remotis tenentem iurare iussit numquam me in amicitia cum Romanis fore. Id ego iusiurandum patri datum usque ad hanc aetatem ita conseruaui, ut nemini dubium esse debeat quin reliquo tempore eadem mente sim futurus. CORN. NÉP., Hann. 2, 3–5
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3.3. Propositions circonstancielles 3.3.1. Temps 3.3.1.1. Cum ERNOUT–THOMAS, § 359–362 ; SAUSY, § 441–445 ; LAVENCY, § 373–379, 394 ; FAMERIE et al., ch. 20
Tableau 24. Modes, temps et effets de sens 1. Cum + indicatif : « quand ? » • Valeur « temporelle » • Effets de sens – inversion
Tres anni sunt cum lex lata est. Cum Caesar aduenit, Galli felices erant.
Il y a trois ans que la loi a été votée. Quand César arriva, les Gaulois étaient heureux.
Vix abieram, cum aduenit.
J’étais à peine parti, quand il arriva (qu’il arriva). Quand le soleil se couche, je vais dormir. – Chaque fois que… Quand ils se taisent, ils marquent leur accord. – En se taisant… – Par leur silence…
– itération
Cum sol occidit, [tum] eo cubitum.
– explication
Cum tacent, consentiunt.
2. Cum + subjonctif : « dans quel état (de choses) ? » • Valeur « historique »
• Effets de sens – cause – opposition – concession
Fuit tempus cum Romani felices essent. Cum Caesar aduenisset, Galli desperauerunt.
Il fut un temps où les Romains étaient heureux. Comme César était arrivé, les Gaulois perdirent espoir.
Quae cum ita sint, abeo. Sum miser, cum felix esse possim.
Puisqu’il en est ainsi, je m’en vais. Je suis malheureux, alors que je pourrais être heureux. Bien que la Grèce brille dans l’éloquence, cependant…
Graecia, cum excellat in eloquentia, tamen…
112. Traduisez. 1. Gratissima sunt poma, cum fugiunt. — 2. Cum uer esse coeperat, Verres dabat se labori atque itineribus. — 3. Bonus ciuis resistito gratiae, cum officium et fides postulabit. — 4. Nobiles, quom in senatu uerba faciunt, pleraque oratione maiores suos extollunt. — 5. Errauit Cornelius Nepos, cum scripsit Ciceronem tres et uiginti annos natum causam pro Sexto Roscio dixisse. — 6. Non facies fidem, cum haec disputabis. — 7. Cum Caesar in Galliam uenit, alterius factionis principes erant Haedui, alterius Sequani. — 8. Caesar cum in Asiam uenisset, reperiebat T. Ampium conatum esse pecunias tollere Epheso ex fano Dianae. — 9. Vix agmen nouissimum extra munitiones processerat, cum Galli committere proelium non dubitant. — 10. Haec cum dixisset, iurauit se nisi uictorem in castra non reuersurum. — 11. Cenabam apud Seium, cum utrique nostrum redditae sunt a te litterae. — 12. Plura quom scribere uellem, nuntiatum est uim mihi parari. — 13. Multum diei processerat, quom etiam tum euentus in incerto erat. — 14. Me, cum huc ueni, nihil agere delectat. — 15. Metellus, quom acerrume rem gereret, clamorem hostilem a tergo acccepit. — 16. Is qui non propulsat iniuriam a suis, cum potest, iniuste facit. — 17. De te, cum senatores quiescunt, probant ; cum patiuntur, decernunt ; cum tacent, clamant. — 18. Adulescentes, cum relaxare animos uolent, caueant intemperantiam. — 19. Tum
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denique nostra intellegimus bona, quom ea amisimus. — 20. Parmenio, cum audisset uenenum a Philippo medico regi parari, deterrere eum uoluit epistula scripta quominus medicamentum biberet quod medicus dare constitueret. — 21. Publius, Mucium quemdam in primis maliuolum cum uidisset solito tristiorem : « Aut Mucio, inquit, nescio quid incommodi accessit, aut nescio cui aliquid boni. » 113. Traduisez. 1. En ne répondant pas, vous avouez votre faute. — 2. Quand il eut entendu cela, il ne voulut pas retourner chez lui. — 3. Dès qu’il [le] put, Cincinnatus abandonna le pouvoir. — 4. Il fut un temps où Rome n’était qu’un petit village. — 5. À peine avait-il dit ces mots qu’il comprit son erreur. — 6. N’ayant pas été reçus par Hannibal, les délégués romains se rendirent à Carthage. — 7. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, fit venir ses enfants. (La Fontaine) — 8. Comme ils ne pouvaient contenir la poussée des Perses, les Athéniens décidèrent de se réfugier sur leurs navires. — 9. Il y a deux mois qu’il m’a écrit. — 10. Quand je t’écrivais de venir, j’ignorais que tu étais malade. — 11. À l’époque où la Sicile était florissante, il y avait dans l’île de nombreuses œuvres d’art. — 12. Te souviens-tu du temps où la république était libre ? — 13. Voilà plusieurs années qu’il n’y a plus eu de guerre. — 14. En accusant cet homme, c’est vous qu’ils accusent. 114. Un vaniteux perd ses illusions Cicéron raconte une mésaventure qui lui est arrivée à Pouzzoles, de retour de Lilybée (Sicile), où il avait été questeur. Sic tum existimabam nihil homines aliud Romae nisi de quaestura mea loqui. Frumenti in summa caritate maximum numerum miseram ; negotiatoribus comis, mercatoribus iustus, mancipibus liberalis, sociis abstinens, omnibus eram uisus in omni officio diligentissimus ; excogitati quidam erant a Siculis honores in me inauditi. Itaque hac spe decedebam, ut mihi populum Romanum ultro omnia delaturum putarem. At ego cum casu diebus eis itineris faciendi causa decedens e prouincia Puteolos forte uenissem, cum plurimi et lautissimi in eis locis solent esse, concidi paene, cum ex me quidam quaesisset quo die Roma exissem et num quidnam esset noui. Cui cum respondissem me e prouincia decedere : « Etiam, mehercule, inquit, ut opinor, ex Africa. » Huic ego iam stomachans fastidiose : « Immo ex Sicilia » inquam. Tum quidam, quasi qui omnia sciret : « Quid ? tu nescis, inquit, hunc quaestorem Syracusis fuisse ? » Quid multa ? Destiti stomachari et me unum ex eis feci qui ad aquas uenissent. CIC., Planc. 64–65
3.3.1.2. Dum, donec, quoad, antequam, priusquam ERNOUT–THOMAS, § 363–368 ; SAUSY, § 446–451 ; LAVENCY, § 427–428 ; FAMERIE et al., ch. 20
Tableau 25. Emplois et effets de sens Indicatif
Subjonctif
présent (ex. 1)
—
présent (ex. 2), futur s. (ex. 2), parfait (ex. 4), futur ant. (ex. 3)
—
1. Dum • pendant que, tandis que 2. Dum, donec, quoad • aussi longtemps que, tant que, pendant tout le temps que, jusqu’à ce que
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Maîtrise du latin par la pratique • pendant le temps nécessaire pour que, en attendant le moment où, jusqu’à ce que
—
présent (ex. 3), imparfait (ex. 4)
3. Antequam, priusquam • avant que (futur)
présent, futur ant. (ex. 5)
présent (ex. 5, 6)
• avant que (passé)
parfait (ex. 7, 8)
imparfait, plus-que-pft (ex. 9)
Exemples. 1. Dum pugnat, uulneratus est. — 2. Dum (donec, quoad) anima est (erit, erat), spes est (erit, erat). — 3. Exspectabo dum redis (redieris, redeas). — 4. Exspectaui dum rediisti (redires). — 5. Antequam (priusquam) redis (redieris, redeas), abibo. — 6. Ipse disce, antequam alios doceas. — 7. Antequam redisti, abii. — 8. Ante (prius) abii quam redisti. — 9. Antequam redires (redisses), abii.
115. Traduisez. 1. Nunc antequam ad sententiam redeo, de me pauca dicam. — 2. Dum apud Zamam sic certatur, Iugurtha ex inprouiso castra hostium inuadit. — 3. Haec dum aguntur, Cleomenes iam ad litus peruenerat. — 4. Certa mittimus, dum incerta petimus. — 5. Homines, dum docent, discunt. — 6. Dum ciuitas erit, iudicia fient. — 7. Hoc feci dum licuit ; intermisi quoad non licuit. — 8. Non prius sum conatus misericordiam aliis commouere quam misericordia sum ipse captus. — 9. De Carthagine uereri non ante desinam quam illam excisam esse cognouero. — 10. Dum obsequor adulescentibus, me senem esse sum oblitus. — 11. Iratis subtrahendi sunt ei in quos impetum conantur facere, dum se ipsi conligant. — 12. Milo in senatu fuerat eo die, quoad senatus est dimissus. — 13. P. Scipioni ille dies clarissimus fuit, quom domum reductus ad uesperum est a patribus conscriptis et populo Romano, pridie quam excessit e uita. — 14. Membris utimur, prius quam didicimus cuius utilitatis causa ea habeamus. — 15. Prius quam lucet, adsunt. — 16. Haec ciuitas, dum erit, laetabitur. — 17. Liuius primus fabulam docuit anno ipso ante quam natus est Ennius. — 18. Dum redeo, pasce capellas. — 19. Quid potius faciam prius quam me dormitum conferam non reperio. — 20. Haud desinam donec perfecero hoc. — 21. Struppis quibus lectica deligata erat usque adeo uerberari eum iussit, dum animam efflauit. — 22. Dum arma conquiruntur et conferuntur, nocte intermissa, circiter hominum milia sex ad Rhenum contenderunt. — 23. Dum otium uolunt etiam sine dignitate retinere, ipsi utrumque amittunt. — 24. Cohortes prius in hostium castris constiterunt quam plane ab his uideri aut quid rei gereretur cognosci posset. — 25. Ne quoquam exsurgatis, donec a me erit signum datum. — 26. In omnibus negotiis, priusquam adgrediare, adhibenda est praeparatio diligens. — 27. Prius quam de ceteris rebus respondeo, de amicitia pauca dicam. — 28. De comitiis, donec rediit Marcellus, silentium fuit. — 29. Ante occupatur animus ab iracundia quam prouidere ratio potuit ne occuparetur. — 30. Quantus amor bestiarum est in educandis custodiendisque is quae procreauerunt, usque ad eum finem dum possint se ipsa defendere ! — 31. Ante Syracusani in moenibus suis hostem quam in portu ullam hostium nauem uiderunt. — 32. Dum cunctatur Hannibal demittere agmen in angustias, occursantes per obliqua montani ac rupto medio agmine uiam insedere. — 33. Antequam aliquo loco consedero, non longas a me litteras exspectabis. — 34. Antequam uerbum facerem, de sella surrexit atque abiit. — 35. Ille naualis hostis ante adesse potest quam quisquam uenturum esse suspicari queat. — 36. Tibi censeo latendum tantisper ibidem, dum efferuescit haec gratulatio et simul dum audiamus quem ad modum negotium confectum sit. — 37. Antequam pro L. Murena dicere instituo, pro me ipso pauca dicam.
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116. Traduisez. 1. Réfléchis avant d’agir. — 2. N’agis pas avant d’avoir réfléchi. — 3. Avant d’arriver au sommet des Alpes, les soldats d’Hannibal étaient déjà découragés. — 4. Pendant que les Romains perdaient leur temps, Hannibal attaquait Sagonte. — 5. Aussi longtemps que le monde subsistera, on lira les œuvres d’Homère. — 6. Le corps de César resta dans la curie jusqu’à ce que les esclaves l’enlevassent. — 7. Hannibal attaqua Sagonte sans attendre que le sénat de Carthage prît une décision. — 8. Les Étrusques occupaient l’Italie plusieurs siècles avant que Rome ne fût fondée. — 9. Les assiégés tinrent bon aussi longtemps qu’ils le purent. — 10. Tant qu’Hannibal fut en vie, les Romains furent inquiets. — 11. Les Romains ne furent pas rassurés avant qu’Hannibal ne fût mort. — 12. Tu ne bougeras pas d’ici que tu n’aies demandé pardon. (Sand) — 13. Gardez ce dépôt jusqu’au moment où je vous le redemanderai. — 14. Avant de commander, apprenez à obéir. — 15. Ne partons pas que tout ne soit achevé. — 16. Cherchez jusqu’à ce que vous trouviez. — 17. Reposezvous en attendant que votre blessure soit guérie. — 18. La mort nous prend que nous sommes encore pleins de nos misères. (Mme de Sévigné) — 19. Avant de parler de la république, je vous exposerai les motifs de mon départ et de mon retour. — 20. Je ne cesserai pas de craindre avant d’avoir appris ce qui est arrivé. — 21. Attends que je rencontre Atticus. — 22. Avant de commencer à parler en faveur de Muréna, je dirai quelques mots pour moi-même. — 23. Pendant qu’on faisait passer les éléphants, Hannibal avait envoyé cinq cents cavaliers vers le camp romain. — 24. Durant que Platon était encore au berceau, des abeilles répandaient du miel sur ses lèvres. (Fénelon) — 25. César parvint au camp des ennemis avant que les Germains pussent se rendre compte de ce dont il s’agissait.
3.3.1.3. Vbi, ut, postquam, quotiens, simul ac ERNOUT–THOMAS, § 357–358, 362 ; SAUSY, § 441–444 ; LAVENCY, § 431 ; FAMERIE et al., ch. 20 Exemples. 1. Vbi (ubi primum, ut, ut primum, quando, simul ac / atque, postquam) haec dixit, [tum] profectus est. — 2. Quotiens ruri sum (rus ueni), ad te litteras scribo. — 3. Quotiens (quotiescumque) ruri ero (rus uenero), ad te litteras scribam. — 4. Quotiens ruri eram (rus ueneram), ad te litteras scribebam. — 5. Vt quisque me uiderat, narrabat. — 6. Hannibal anno tertio postquam domo profugerat, Africam accessit. — 7. Post annum tertium quam domo profugerat, Africam accessit. — 8. Quamdiu potuit, tacuit.
117. Traduisez. 1. Hamilcar, nono anno postquam in Hispaniam uenerat, in proelio occisus est. — 2. Id Sex. Roscius simul atque sensit, Romam confugit. — 3. Quotienscumque me petisti, tibi obstiti. — 4. Caesar, ubi ad eum uentum est, rogatus sententiam a consule, huiusce modi uerba locutus est. — 5. Vt primum ex pueris excessit Archias atque se ad scribendi studium contulit, celeriter antecellere omnibus contigit. — 6. Lacedaemonii, postquam audierunt muros instrui, legatos Athenas miserunt qui id fieri uetarent. — 7. Vndecimo die postquam a te discesseram, hoc litterularum exaraui. — 8. Post diem tertium res gesta est quam dixerat. — 9. Hannibal, quotienscumque cum populo Romano congressus est in Italia, semper discessit superior. — 10. Prius quam incipias, consulto et, ubi consulueris, mature facto opus est. — 11. Dum Carthaginienses incolumes fuere, iure omnia saeua patiebamur ; postquam illa pestis ex Africa eiecta est, laeti pacem agitabamus. — 12. Nihil cuiquam fuit umquam iucundius quam mihi meus frater ; non tam id sentiebam, cum fruebar, quam tum cum carebam, et postea quam uos me illi et mihi eum reddidistis. — 13. Postquam omnes Belgarum copias ad se uenire uidit, flumen exercitum traducere maturauit. — 14. Orator
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malus, cum in epilogo misericordiam mouisse se putaret, postquam adsedit, rogauit amicum uidereturne misericordiam mouisse : « Ac magnam quidem, inquit ; neminem enim puto esse tam durum, cui non oratio tua miseranda uisa sit. » — 15. Id ego simul ac te aspexi, priusquam loqui coepisti, sensi atque prouidi. — 16. Pompeius, ut equitatum suum pulsum uidit, acie excessit. — 17. Quotiens quaeque cohors procurrebat, ab ea parte magnus numerus cadebat. 118. Traduisez. 1. Après avoir prononcé son discours, Cicéron fut appelé le sauveur de l’État. — 2. Lorsqu’on fait ce qu’on peut, on fait ce qu’on doit. — 3. Platon jeta ses tragédies au feu dès qu’il eut pris la résolution de se donner à la philosophie. (Fénelon) — 4. Depuis que j’ai appris ta maladie, je suis fort inquiet. — 5. Chaque fois qu’une guerre était commencée, on ouvrait à Rome le temple de Janus. — 6. Les Romains entreprenaient-ils une guerre, ils consultaient les auspices. — 7. Quand le consul arriva à Plaisance, Hannibal avait déjà quitté son camp. — 8. Sitôt que l’occasion parut bonne à Verrès, il abandonna le consul. — 9. Les Romains s’emparèrent de la ville quarante jours seulement après être arrivés. — 10. Depuis que les hommes sont devenus ambitieux, ils commettent de nombreux méfaits. — 11. Relisez aussi souvent que vous le pourrez les meilleures œuvres des auteurs anciens. 119. Mort d’Épaminondas Epaminondas extremo tempore imperator apud Mantineam cum acie instructa audacius instaret hostes, cognitus a Lacedaemoniis, quod in unius pernicie eius patriae sitam putabant salutem, uniuersi in unum impetum fecerunt neque prius abscesserunt, quam magna caede multisque occisis fortissime ipsum Epaminondam pugnantem, sparo eminus percussum, concidere uiderunt. Huius casu aliquantum retardati sunt Boeotii neque tamen prius pugna excesserunt, quam repugnantis profligarunt. At Epaminondas, cum animaduerteret mortiferum se uulnus accepisse simulque, si ferrum quod ex hastili in corpore remanserat extraxisset, animam statim emissurum, usque eo retinuit, quoad renuntiatum est uicisse Boeotios. Id postquam audiuit : « Satis, inquit, uixi : inuictus enim morior. » Tum ferro extracto confestim exanimatus est. CORN. NÉP., Epam. 9, 1–4
3.3.1.4. Récapitulation Comparez. Dum Numa regnat… Dum haec geruntur… Cum pugnaret… Postquam locutus est… Postquam litteras legit, abiit.
Sous le règne de Numa… Sur ces entrefaites… En combattant… Après avoir parlé… Il lut la lettre, puis s’en alla.
120. Traduisez, en vous inspirant des exemples ci-dessus, ex. 112, phr. 2, 6, 7, 10, 11 ; ex. 115, phr. 3, 12, 15, 17, 18, 28 ; ex. 117, phr. 1, 9. 121. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de temps. 1. Avant la découverte du feu, les hommes menaient une vie misérable. — 2. Durant toute sa vie, Hannibal fut l’ennemi du peuple romain. — 3. Dès le passage du Rubicon par César, Pompée prit peur. — 4. En apprenant ces nouvelles, le peuple fut bouleversé. — 5. Je
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bavarde et, pendant ce temps-là, j’oublie de travailler. — 6. En voulant mieux faire, vous faites plus mal. — 7. Après la prise de Sagonte, Hannibal résolut de conquérir l’Italie. — 8. Sitôt dit, sitôt fait. — 9. À chaque mensonge, tu rougis. — 10. Avant de prendre une décision, attendons le retour des ambassadeurs. — 11. Vienne l’hiver, nous serons sans ressources. — 12. Je suis sorti sans attendre la fin du discours. 122. Maximes. 1. Cum quid peccaris, castiga te ipse subinde. — 2. Homini tum deest consilium, cum multa inuenit. — 3. Citius uenit periclum, cum contemnitur. — 4. Caret periclo qui, etiam cum est tutus, cauet. — 5. Cum se ipse uincit sapiens, minime uincitur. — 6. Solet sequi laus, cum uiam fecit labor. — 7. Donec eris sospes, multos numerabis amicos ; tempora si fuerint nubila, solus eris. — 8. Simul ac fortuna dilapsa est, deuolant omnes amici. — 9. Beneficia eo usque laeta sunt, dum uidentur exsolui posse ; ubi multum anteuenere, pro gratia odium redditur. 123. Anecdotes. 1. Trophonius et Agamedes, cum Apollini Delphis templum exaedificauissent, uenerantes deum petiuerunt mercedem non paruam quidem operis et laboris sui : nihil certi, sed quod esset optimum homini. Quibus Apollo se id daturum ostendit post eius diei diem tertium ; qui, ut inluxit, mortui sunt reperti. CIC., Tusc. I, 114 2. Lacedaemone cum tyrannus cenauisset Dionysius, negauit se iure illo nigro quod cenae caput erat delectatum. Tum is qui illa coxerat : « Minime mirum ; condimenta enim defuerunt. » — « Quae tandem ? » inquit ille. « Labor in uenatu, sudor, cursus ad Eurotam, fames, sitis ; his enim rebus Lacedaemoniorum epulae condiuntur. » CIC., Tusc. V, 98 3. Socrates Xenophonti consulenti sequereturne Cyrum, posteaquam exposuit quae ipsi uidebantur : « Et nostrum quidem, inquit, humanum est consilium ; sed de rebus et obscuris et incertis ad Apollinem censeo referundum. » CIC., Div. I, 122 4. Socrates, cum apud Delium male pugnatum esset Lachete praetore fugeretque cum ipso Lachete, ut uentum est in triuium, eadem qua ceteri fugere noluit. Quibus quaerentibus cur non eadem uia pergeret, deterreri se a deo dixit, cum quidem ii qui alia uia fugerant in hostium equitatum inciderunt. CIC., Div. I, 123 5. Cum esset apud se ad Lauernium Scipio unaque Pontius, adlatus est forte Scipioni acipenser, qui admodum raro capitur, sed est piscis, ut ferunt, in primis nobilis. Cum autem Scipio unum et alterum ex his qui eum salutatum uenerant inuitauisset pluresque etiam inuitaturus uideretur, in aurem Pontius : « Scipio, inquit, uide quid agas ; acipenser iste paucorum hominum est. » CIC., Fat. fr. 4 (= MACR., Sat. III, 16, 4) 124. Une épouse inconsolable Artemisia Mausolum uirum amasse fertur supra omnis amorum fabulas ultraque affectionis humanae fidem. Mausolus autem fuit, ut M. Tullius ait, rex terrae Cariae, ut quidam Graecarum historiarum scriptores, prouinciae praefectus. Is Mausolus, ubi fato perfunctus
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Maîtrise du latin par la pratique
inter lamenta inmania suorum funere magnifico sepultus est, Artemisia, luctu atque desiderio mariti flagrans uxor, ossa cineremque eius mixta odoribus contusaque in faciem pulueris aquae indidit ebibitque, multaque alia uiolenti amoris indicia fecisse dicitur. Molita quoque est ingenti impetu operis conseruandae mariti memoriae, sepulcrum illud memoratissimum dignatumque numerari inter septem omnium terrarum spectacula. AULU-GELLE, X, 18, 1–4 125. Mouvement de grève chez des joueurs de flûte Tibicines, quia prohibiti a proximis censoribus erant in aede Iouis uesci, quod traditum antiquitus erat, aegre passi Tibur uno agmine abierunt, adeo ut nemo in urbe esset qui sacrificiis praecineret. Eius rei religio tenuit senatum legatosque Tibur miserunt : darent operam ut ii homines Romanis restituerentur. Tiburtini benigne polliciti primum accitos eos in curiam hortati sunt uti reuerterentur Romam ; postquam perpelli nequibant, consilio haud abhorrente ab ingeniis hominum eos adgrediuntur. Die festo alii alios per speciem celebrandarum cantu epularum inuitant, et uino, cuius auidum ferme id genus est, oneratos sopiunt atque ita in plaustra somno uinctos coniciunt ac Romam deportant ; nec prius sensere quam plaustris in foro relictis plenos crapulae eos lux oppressit. Tunc concursus populi factus, impetratoque ut manerent, datum ut triduum quotannis ornati cum cantu atque hac quae nunc sollemnis est licentia per urbem uagarentur, restitutumque in aede uescendi ius iis qui sacris praecinerent. T.-L., IX, 30, 5–10 126. Maximes. 1. Il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri. (La Bruyère) — 2. Le sage ne s’appuie que sur lui-même : quand on a besoin d’un autre appui, on risque de tomber. (Sénèque) — 3. Quand le corps est faible, il commande ; quand il est fort, il obéit. (J.-J. Rousseau) — 4. Nous oublions aisément nos fautes, lorsqu’elles ne sont sues que de nous. (La Rochefoucauld) — 5. Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil. (Joubert)
3.3.2. But ERNOUT–THOMAS, § 341 ; SAUSY, § 414 ; LAVENCY, § 398 ; FAMERIE et al., ch. 20 Exemples. 1. [Idcirco] audio ut (uti) discam. — 2. Audiebam ut discerem. — 3. Puer mentitur ne puniatur neue (neu) reprehendatur. — 4. Praemium mihi proponis ne quid dicam. — 5. Legem breuem esse oportet quo facilius teneatur. Comparez. Pugno ut me defendam. Pugno ut liber sis.
Je combats pour (afin de) me défendre. Je combats pour (afin) que tu sois libre.
127. Traduisez. 1. Ne inparatos fortuna deprehendat, fiat nobis paupertas familiaris. — 2. Quo facilius consilium dare possis, quid mihi in mentem ueniat explicabo. — 3. Non ideo Rhenum insedimus ut Italiam tueremur, sed ne quis alius Ariouistus regno Galliarum potiretur. — 4. Multa atque opportuna habes quo facilius errata officiis superes. — 5. Obducuntur cortice trunci, quo sint a frigoribus et caloribus tutiores. — 6. Catilina litteras mittit : se Massiliam in exilium proficisci, uti res publica quieta foret neue ex sua contentione seditio oreretur. — 7. M. Antonium oratorem aiunt solitum esse dicere idcirco se nullam umquam
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orationem scripsisse, ut posset negare dixisse. — 8. Quid stultius quam amicos non parare, optumam et pulcherrimam uitae, ut ita dicam, supellectilem ? — 9. Cimon numquam in hortis custodem imposuit fructus seruandi gratia, ne quis impediretur quominus eius rebus quibus quisque uellet frueretur. — 10. Idcirco ab suis discedere noluit, quo facilius ciuitatem in officio contineret. — 11. Esse oportet ut uiuas, non uiuere ut edas. — 12. Ager non semel aratur, sed nouatur et iteratur, quo meliores fetus possit et grandiores edere. — 13. « Homines, inquit, emisti, coegisti, parasti. » Quid uti faceret ? senatum opsideret ? ciuis indemnatos expelleret ? bona diriperet ? aedis incenderet ? — 14. Datur negotium militibus ut eum opportuno adorti loco interficerent. — 15. Pompeius ignes fieri prohibuit, quo occultior esset eius aduentus. 128. Traduisez. 1. Supportons les défauts des autres afin qu’ils supportent les nôtres. — 2. Songe à la mort afin de ne la craindre jamais. — 3. Horace fit semblant de fuir afin de vaincre plus facilement ses ennemis. — 4. Ôte-toi de là que je m’y mette. — 5. Cicéron n’osait pas faire exécuter Catilina, de peur qu’on ne l’accusât d’injustice. — 6. Allez chercher le prisonnier, que je l’interroge. — 7. Hannibal se décida à prendre la parole pour réconforter les soldats découragés. — 8. À Sparte, on habituait les enfants à voler pour qu’ils devinssent plus rusés. — 9. Les Lacédémoniens mirent une garnison dans la citadelle d’Athènes afin que jamais le peuple ne pût recouvrer la liberté. — 10. On assure qu’Ulysse simula la folie pour échapper au service militaire. — 11. La nature nous a donné deux oreilles et une langue pour que nous parlions moins et que nous écoutions plus. — 12. Un roi qui verse le sang pour acquérir un jour un peu de gloire, est indigne de la gloire qu’il cherche. (Fénelon) Tableau 26. Modalités d’expression du but 1. Proposition relative au subjonctif Legatos misit qui pacem peterent.
Il envoya des délégués qui demanderaient (pour demander) la paix.
2. Ad + gérondif (ou adjectif verbal de substitution) Exierunt ad praedandum. (gér.) Legatos misit ad pacem petendam. (adj. verb.)
Ils sortirent (pour) faire du butin. Il envoya des délégués (pour) demander la paix.
3. Gérondif (ou adjectif verbal de substitution) + causa ou gratia Exierunt praedandi causa ou gratia. (gér.) Legatos misit pacis petendae causa ou gratia. (adj. verb.)
Ils sortirent (pour) faire du butin. Il envoya des délégués (pour) demander la paix.
4. Supin à l’accusatif (verbe de mouvement) Legatos misit pacem petitum.
Il envoya des délégués (pour) demander la paix.
5. Participe futur Legatos misit pacem petituros.
Il envoya des délégués qui demanderaient (pour demander) la paix.
129. Traduisez de toutes les façons possibles. 1. Les Athéniens envoyèrent des députés pour consulter Apollon. — 2. Cicéron partit de Rome pour rejoindre Pompée. — 3. Catilina s’enfuit de Rome pour rassembler les conjurés. — 4. Quelqu’un se rendit chez le consul pour le prévenir. — 5. Les disciples de Socrate vinrent [le voir] en prison pour le prier de s’évader.
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Maîtrise du latin par la pratique Exercices de style. Faciam ut scias. Vt uera dicam… Ne longior sim…
Je te tiendrai au courant. À vrai dire, à la vérité… Pour faire bref…
130. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de but. 1. Élançons-nous à la poursuite de l’ennemi. — 2. Pour plus de sûreté, on enchaîna le prisonnier. — 3. Virgile s’en alla visiter la Grèce. — 4. Des députés se rendirent à Carthage demander réparation. — 5. Qui refuserait de combattre pour le salut de la patrie ? — 6. Quelques soldats se mirent en route à la recherche de vivres. — 7. Cicéron prononça un remarquable discours pour la défense de Muréna. Il écrivit un ouvrage sur les devoirs pour l’édification de son fils. — 8. Pour éviter que l’Espagne fût dépourvue d’auxiliaires romains, P. Cornélius envoya son frère contre Hasdrubal avec la plus grande partie des troupes. 131. Anecdotes. 1. Lacaena cum filium in proelium misisset et interfectum audisset : « Idcirco, inquit, genueram, ut esset qui pro patria mortem non dubitaret occumbere. » CIC., Tusc. I, 102 2. Socraten ferunt, cum usque ad uesperum contentius ambularet quaesitumque esset ex eo quare id faceret, respondisse se, quo melius cenaret, obsonare ambulando famem. CIC., Tusc. V, 97 3. Post Mutinensem fugam, quaerentibus quid ageret Antonius, respondisse familiaris eius ferebatur : « Quod canis in Aegypto : bibit et fugit. » Quando in illis regionibus constat canes raptu crocodilorum exterritos currere et bibere. MACR., Sat. II, 2, 7 132. Maximes. 1. On ne loue d’ordinaire que pour être loué. (La Rochefoucauld) — 2. Il faut de plus grandes vertus pour soutenir la bonne fortune que la mauvaise. (Id.) — 3. Pour être assez bon, il faut l’être trop. (Marivaux) — 4. Pour vivre heureux, vivons cachés. (La Fontaine)
3.3.3. Cause ERNOUT–THOMAS, § 345–347 ; SAUSY, § 420–422 ; LAVENCY, § 396, 433 ; FAMERIE et al., ch. 20 Exemples. 1. [Idcirco, eo, ideo, propterea] proficiscor quia (quod) id cupis. — 2. Quoniam (quando) id cupis, proficiscor. — 3. Cum id cupias (cupieris), proficiscor. — 4. Cum id cuperes (cupisses), profectus sum. — 5. Noctu ambulabat quod dormire non posset. — 6. Eo magis timet quod ignauus est. — 7. Timeo, non quod (quo) ignauus sim, sed quod (quia) periculum ignoro. — 8. Timeo, non quod non (non quo non, non quin) fortis sim, sed quod (quia) periculum ignoro.
133. Traduisez et justifiez l’emploi du mode dans la proposition causale. 1. Vos, quoniam iam est nox, in uestra tecta discedite. — 2. Id omitto, quando uobis ita placet. — 3. Hosce homines minime puto pertimescendos, quod deduci de sententia possunt. — 4. Quid illi adferre consili possum, cum ipse egeam consilio ? — 5. Athenienses non solum spem in Alcibiade habebant maximam, sed etiam timorem, quod et obesse plurimum et prodesse poterat. — 6. Miserum te iudico, quod numquam fuisti miser : transisti
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sine aduersario uitam. — 7. Ennius sanctos appellat poetas, quod quasi deorum aliquo dono commendati nobis esse uideantur. — 8. Aristides nonne ob eam causam expulsus est patria, quod praeter modum iustus esset ? — 9. Quae cum ita sint, perge quo coepisti. — 10. Cum ille non dubitarit aperire quid cogitaret, uos potestis dubitare quid fecerit ? — 11. Quo animo eius interitum ferre debui, cum praesertim semper alter ab altero adiutus sit ? — 12. Senatores ideo fortes in decernendo non erant, quia nihil timebant. — 13. Nihil est uirtute amabilius, quippe cum propter uirtutem etiam eos quos numquam uidimus diligamus. — 14. Hoc mea laus erit illustrior, quod ignauum me existimari posse non arbitror. — 15. Ego quid sperem non dispicio, cum inimici plurimum ualeant, amici partim deseruerint me, partim etiam prodiderint. — 16. Romani integram pugnam ineunt eo iniquam, quod fessi cum recentibus pugnabant. — 17. Caesar eo minus uerebatur nauibus, quod in litore molli deligatas ad ancoras relinquebat. — 18. Pugiles in iactandis caestibus ingemescunt, non quod doleant, sed quia profundenda uoce omne corpus intenditur. — 19. Venetorum naues totae factae erant ex robore ; pelles pro uelis confectae, siue propter lini inopiam, siue – quod est magis ueri simile – quod tantas tempestates Oceani sustineri uelis non satis commode posse arbitrabantur. — 20. Maiores nostri in dominum de seruo quaeri noluerunt, non quin posset uerum inueniri, sed quia uidebatur indignum. — 21. Mihi laudabiliora uidentur omnia quae sine populo teste fiunt, non quo fugiendus sit, sed tamen nullum theatrum uirtuti conscientia maius est. — 22. Non idcirco ueterum amicorum, id est librorum, usum dimiseram, quod iis suscenserem, sed quod eorum me subpudebat : uidebar enim mihi praeceptis illorum non satis paruisse. — 23. Viuas ut possis, quando nec quis ut uelis. — 24. Alias in historia leges obseruandas putamus, alias in poemate, quippe cum in illa ad ueritatem quaeque referantur, in hoc ad delectationem pleraque. 134. Traduisez. 1. Attendu que l’accusé avoue, n’hésitez pas à le condamner. — 2. Puisque la vie sans ami est triste, faisons-nous le plus d’amis possible. — 3. M. Torquatus fit mettre son fils à mort parce qu’il avait combattu sans en avoir reçu l’ordre. — 4. Le consul confia au lieutenant [le commandement de] ses troupes sous prétexte qu’il était malade. — 5. Comme nous ignorons où se trouve l’ennemi, soyons prudents. — 6. Faites cela parce que je [vous le] demande et que les circonstances [l’]exigent. — 7. Comment l’aurais-je fait, si je n’étais pas né ? (La Fontaine) — 8. L’avare n’ose quitter sa maison parce qu’[il croit que] tout le monde en veut à son trésor. — 9. Les grands hommes entreprennent de grandes choses parce qu’elles sont grandes [et] les fous parce qu’ils les croient faciles. (Vauvenargues) — 10. Les sénateurs écoutèrent l’orateur en grand silence, non qu’ils fussent d’accord avec lui, mais parce qu’ils le respectaient. — 11. Je n’[en] dirai pas davantage, non que je sois à bout d’arguments, mais parce que je crois vous avoir déjà convaincus. — 12. Les uns punissent parce qu’une faute a été commise, les autres pour qu’on n’en commette plus. — 13. La victoire d’Hannibal était d’autant plus éclatante qu’il combattait avec des troupes épuisées. — 14. Profitons de la vie, d’autant plus qu’elle est courte. Exercices de style. Aeger est quod nimis edit. Cicero eo clarus est quod eloquens fuit. Timetis, quoniam fugitis. Idcirco fugit quod timet. Cum dormire non posset, ambulabat.
Il est malade d’avoir trop mangé. Cicéron est célèbre pour son éloquence. Vous fuyez ; donc vous avez peur. S’il fuit, c’est qu’il a peur. Ne pouvant dormir, il se promenait.
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135. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de cause. 1. Fiers de leur victoire, les Éburons poussèrent les Nerviens à la révolte. — 2. Il viendra, car il l’a promis. — 3. Le combat cessa faute de combattants. — 4. Souvent les hommes font le mal, non par méchanceté, mais par ignorance. — 5. Hâtons-nous, le temps fuit. — 6. Si je vous réprimande, c’est que je vous veux du bien. — 7. Jugeant son œuvre imparfaite, Virgile ne voulait pas l’éditer. — 8. On n’est pas poète pour avoir écrit quelques méchants vers. 136. Triste fin d’un grand homme Miltiades accusatus est proditionis, quod, cum Parum expugnare posset, a rege corruptus infectis rebus discessisset. Eo tempore aeger erat uulneribus quae in oppugnando oppido acceperat. Itaque, cum ipse pro se dicere non posset, uerba fecit frater eius. Causa cognita, capitis absolutus pecunia multatus est, eaque lis quinquaginta talentis aestimata est, quantus in classem sumptus factus erat. Hanc pecuniam quod soluere in praesentia non poterat, in uincla publica coniectus est ibique diem obiit supremum. CORN. NÉP., Milt. 7, 5–6 137. Une question embarrassante Roges me quid aut quale sit deus : auctore utar Simonide, de quo cum quaesiuisset hoc idem tyrannus Hiero, deliberandi sibi unum diem postulauit. Cum idem ex eo postridie quaereret, biduum petiuit. Cum saepius duplicaret numerum dierum admiransque Hiero requireret cur ita faceret : « Quia quanto diutius considero, inquit, tanto mihi spes uidetur obscurior. » CIC., Nat. I, 60 138. Diogène fait l’éloge de son maître Diogenes Antisthenen Cynicum, magistrum suum, solebat ueluti uituperando laudare. « Ipse me, aiebat, mendicum fecit ex diuite et pro ampla domo in dolio fecit habitare. » Melius autem ista dicebat quam si diceret : « Gratus illi sum, quia ipse me philosophum et consummatae uirtutis uirum fecit. » MACR., Sat. VII, 3, 21 139. Parcimonie de Caton M. Cato consularis et censorius publicis iam priuatisque opulentis rebus uillas suas inexcultas et rudes ne tectorio quidem praelitas fuisse dicit ad annum usque aetatis suae septuagesimum. Atque ibi postea his uerbis utitur : « Neque mihi, inquit, aedificatio neque uasum neque uestimentum ullum est manupretiosum neque pretiosus seruus neque ancilla. Si quid est, inquit, quod utar, utor ; si non est, egeo. Suum cuique per me uti atque frui licet. » Tum deinde addit : « Vitio uertunt, quia multa egeo ; at ego illis, quia nequeunt egere. » AULU-GELLE, XIII, 24, 1
3.3.4. Conséquence ERNOUT–THOMAS, § 342–344 ; SAUSY, § 415–419 ; LAVENCY, § 403–404 ; FAMERIE et al., ch. 20 Exemples. 1. Fortis est, ut timeatur. — 2. Ita (sic, tam, adeo) fortis est, ut timeatur. — 3. Tanta est eius fortitudo, ut timeatur. — 4. Non is est ut aliquid timeat. — 5. Ita fortis est, ut non timeat. — 6. Ita fortis erat, ut non timeret. — 7. Ita fortis erat, ut neminem fortiorem uiderim. — 8. Ita fortis erat, ut nemo adhuc fortior inueniri possit. — 9. Fortior est quam ut timeat. — 10. Debilior est – erat quam ut pugnet – pugnaret.
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140. Traduisez. 1. Atticus sic Graece loquebatur, ut Athenis natus uideretur. — 2. Syracusae tanta est urbs, ut ex quattuor urbibus maximis constare dicatur. — 3. Senectus plerisque senibus sic odiosa est, ut onus se Aetna grauius dicant sustinere. — 4. Tanta uis probitatis est, ut eam in hoste etiam diligamus. — 5. Non tam sum demens, ut nesciam quid sentiatis. — 6. Hannibal adeo graui morbo adficitur oculorum, ut postea nunquam dextro aeque bene usus sit. — 7. Hamilcar ita se gessit, ut appareret maius eum quam quod gereret agitare in animo bellum. — 8. Perseus potentior quidem erat quam ut fugam necessariam duceret. — 9. Est nobis is animus, ut nullius audaciae cedamus. — 10. Hoc animo fui semper, ut inuidiam uirtute partam gloriam, non inuidiam putarem. — 11. Id uelim sit eius modi, ut recte sperare possimus. — 12. Omnia ita sunt administrata, ut deorum immortalium consilio gesta esse uideantur. — 13. Non paenitet me uixisse, quoniam ita uixi ut non frustra me natum existimem. — 14. Verres Siciliam ita uexauit, ut ea restitui in antiquum statum nullo modo possit. — 15. Magna uis est conscientiae, ut neque timeant qui nihil commiserint et poenam semper ante oculos uersari putent qui peccarint. — 16. Cuius aures clausae ueritati sunt, ut ab amico uerum audire nequeat, huius salus desperanda est. — 17. Tantus risus ortus est, ut uix a magistratibus iuuentus sedaretur. — 18. Ne deus quidem potest facere ut qui uixit non uixerit atque ut bis dena uiginti non sint. — 19. Praefectus castra hostium adeo neglecta atque aperta intrauit, ut satis constaret prius mille hominum uallum intrasse quam quisquam sentiret. — 20. Quis est qui uelit, ut neque diligat quemquam nec ipse ab ullo diligatur, circumfluere omnibus copiis atque in omnium rerum abundantia uiuere ? — 21. Tantus terror pauorque omnes occupauit, ut non modo alius quisquam arma caperet aut castris pellere hostem conaretur, sed etiam ipse rex, sicut somno excitus erat, prope seminudus fugiens ad flumen nauesque perfugerit. — 22. Eo simus animo, ut horribilem illum diem aliis, nobis faustum putemus nihilque in malis ducamus quod sit uel a diis immortalibus uel a natura parente omnium constitutum. — 23. Nemo tam malus est, ut uideri uelit. — 24. Non possunt una in ciuitate multi rem ac fortunas amittere, ut non pluris secum in eandem trahant calamitatem. — 25. Ea inuasit homines habendi cupido, ut possideri magis quam possidere uideantur. — 26. Potentius iam id malum apparuit quam ut minores per magistratus sedaretur. 141. Traduisez. 1. Titus était généreux au point de ne rien refuser à personne. — 2. Il est trop pervers pour que je lui pardonne. — 3. L’Italie est plantée d’arbres, si bien que tout le pays a l’air d’un verger. — 4. Sois tel que tes amis ne puissent rien te reprocher. — 5. Je n’ai même pas assez de temps pour m’occuper de mes propres affaires. — 6. Léonidas avait trop peu de soldats pour vaincre les Perses. — 7. Me penses-tu assez naïf pour te croire ? — 8. Les Romains traînèrent leurs délibérations en longueur, si bien que les Sagontins ne reçurent pas les secours espérés. — 9. Jamais un général ne croit à la paix au point de ne pas se préparer à la guerre. — 10. Tel était l’affolement des sénateurs que déjà ils croyaient Hannibal aux portes de Rome. — 11. Les soldats étaient trop découragés pour poursuivre leur route. — 12. Les Germains poursuivirent les nôtres épouvantés au point qu’ils ne renoncèrent à la fuite que lorsqu’ils arrivèrent en vue de notre camp. — 13. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? (La Fontaine) — 14. Il faut de si bonnes raisons pour vivre, qu’il n’en faut pas pour mourir. (Rivarol)
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Maîtrise du latin par la pratique Quelques idiotismes. [Ita] te miror, ut non probem. Ita profectus sum, ut non sentiret. Ita te non odi, ut amem. Tantum abest ut te oderim, ut amem.
Je t’admire, [mais] sans t’approuver. Je suis parti sans qu’il s’en aperçoive. Je te hais si peu que je t’aime. Loin de te haïr, je t’aime.
142. Traduisez. 1. Mauult existimari bonus uir, ut non sit, quam esse, ut non putetur. — 2. Eius ingenium ita laudo, ut non pertimescam. — 3. Ita probanda est clementia, ut adhibeatur rei publicae causa seueritas, sine qua administrari ciuitas non potest. — 4. Tantum abest ut ego ex eo quo astricti sumus laxari aliquid uelim. — 5. Tantum abest ut malum mors sit, ut uerear ne homini nihil bonum aliud potius sit. — 6. Bona nemini hora est, ut non alicui sit mala. — 7. Late ignis lucere, ut nihil urat, non potest. — 8. Ea missio sanguinis adeo non prodest, ut etiam noceat. 143. Traduisez. 1. Mieux vaut être bon sans le paraître que le paraître sans l’être. — 2. Loin de blâmer Fabius d’avoir été vaincu, les Romains le remercièrent de ne pas avoir désespéré du salut de la patrie. — 3. Le sage supporte tous les malheurs sans se plaindre. — 4. Il se méfiait si peu qu’il ne prenait aucune précaution. — 5. Je ne viens jamais te voir sans m’en aller plus savant. — 6. Qui pourrait lire ce livre sans être profondément ému ? — 7. Diogène recherchait si peu les richesses qu’il les méprisait complètement. — 8. Quand on se propose un but, le temps, au lieu d’augmenter, diminue. (Rivarol) 144. L’enseignement de Socrate Socrates mihi uidetur, id quod constat inter omnes, primus a rebus occultis et ab ipsa natura inuolutis, in quibus omnes ante eum philosophi occupati fuerunt, auocauisse philosophiam et ad uitam communem adduxisse, ut de uirtutibus et de uitiis omninoque de bonis rebus et malis quaereret, caelestia autem uel procul esse a nostra cognitione censeret uel, si maxime cognita essent, nihil tamen ad bene uiuendum. Hic in omnibus fere sermonibus qui ab is qui illum audierunt perscripti uarie copioseque sunt ita disputat, ut nihil affirmet ipse, refellat alios, nihil se scire dicat nisi id ipsum, eoque praestare ceteris, quod illi quae nesciant scire se putent, ipse se nihil scire id unum sciat. CIC., Ac. I, 15–16 145. Auguste et les corbeaux savants Sublimis Actiaca uictoria Caesar Romam reuertebatur. Occurrit ei inter gratulantes coruum tenens quem instituerat haec dicere : « Aue, Caesar uictor imperator. » Miratus Caesar officiosam auem uiginti milibus nummum emit. Socius opificis, ad quem nihil ex illa liberalitate peruenerat, adfirmauit Caesari habere illum et alium coruum, quem ut adferre cogeretur rogauit. Adlatus, uerba quae didicerat expressit : « Aue, uictor imperator Antoni. » Nihil exasperatus satis duxit iubere illum diuidere donatiuum cum contubernali. Salutatus similiter a psittaco, emi eum iussit. Idem miratus in pica, hanc quoque redemit. Exemplum sutorem pauperem sollicitauit ut coruum insititueret ad parem salutationem ; qui, impendio exhaustus, saepe ad auem non respondentem dicere solebat : « Opera et impensa periit. » Aliquando tamen coruus coepit dicere dictatam salutationem. Hac audita dum transit Augustus, respondit : « Satis domi salutatorum talium habeo. » Superfuit coruo memoria, ut
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et illa quibus dominum querentem solebat audire subtexeret : « Opera et impensa periit. » Ad quod Caesar risit emique auem iussit quanti nullam adhuc emerat. MACR., Sat. II, 4, 29–30 146. Le sage Bias de Priène Saepe laudabo sapientem illum Biantem, ut opinor, qui numeratur in septem. Cuius quom patriam Prienam cepisset hostis ceterique ita fugerent, ut multa de suis rebus asportarent, cum esset admonitus a quodam ut idem ipse faceret : « Ego uero, inquit, facio ; nam omnia mecum porto mea. » Ille haec ludibria fortunae ne sua quidem putauit, quae nos appellamus etiam bona. CIC., Par. I, 8–9 147. Présage du règne de Denys Facta coniectura in Dionysio est, paulo ante quam regnare coepit. Qui cum per agrum Leontinum iter faciens equum ipse demisisset in flumen, submersus equus uoraginibus non exstitit ; quem cum maxima contentione non potuisset extrahere, discessit aegre ferens. Cum autem aliquantum progressus esset, subito exaudiuit hinnitum respexitque et equum alacrem laetus aspexit, cuius in iuba examen apium consederat. Quod ostentum habuit hanc uim, ut Dionysius paucis post diebus regnare coeperit. CIC., Div. I, 73 148. Rivalité de deux peintres Parrhasius descendisse in certamen cum Zeuxide traditur et, cum ille detulisset uuas pictas tanto successu, ut in scaenam aues aduolarent, ipse detulisse linteum pictum ita ueritate repraesentata, ut Zeuxis, alitum iudicio tumens, flagitaret tandem remoto linteo ostendi picturam atque intellecto errore concederet palmam ingenuo pudore, quoniam ipse uolucres fefellisset, Parrhasius autem se artificem. PL. ANC., XXXV, 65
3.3.5. Condition Tableau 27. Propositions conditionnelles (principales et subordonnées) 1. Réelles Si hoc credis, erras. Si hoc credebas, errabas. Si hoc credidisti, errasti. Si hoc credes, errabis. Si hoc credideris, errabis.
Si tu crois (vraiment) cela, tu te trompes. Si tu croyais (vraiment) cela, tu te trompais. Si tu as cru (vraiment) cela, tu t’es trompé. Si tu crois (vraiment) cela, tu te tromperas. Si tu crois (vraiment) cela, tu te tromperas.
2. Potentielles Si hoc credas, erres.
Si (jamais) tu croyais cela (un jour), tu te tromperais.
3. Irréelles Si hoc crederes, errares. Si hoc credidisses, errauisses.
Si tu croyais cela (maintenant), tu te tromperais. Si tu avais cru cela, tu te serais trompé.
4. Mélanges de temps, de modes Si hoc fecisses, te laudarem. Praeclare uiceramus, nisi Lepidus recepisset Antonium.
Si tu avais fait cela, je te féliciterais. Nous tenions (= aurions remporté) une victoire éclatante, si Lépide n’avait accueilli Antoine.
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3.3.5.1. Si ERNOUT–THOMAS, § 370–375 ; SAUSY, § 424–430 ; LAVENCY, § 366–370 ; FAMERIE et al., ch. 21
149. Traduisez. 1. Quem alienum fidum inuenies, si tuis hostis fueris ? — 2. Si lubido possidet, ea dominatur, animus nihil ualet. — 3. Si uincimus, omnia nobis tuta erunt ; si metu cesserimus, neque locus neque amicus quisquam nos teget. — 4. Ipse me existimarem nefarium, si amico defuissem. — 5. Diuitias nego bonum esse ; nam, si essent, bonos facerent. — 6. Si quid meque uobisque dignum petiueris, haud repulsus abibis. — 7. Si quis etiam a culpa uacuus in amicitiam Catilinae inciderat, cotidiano usu atque inlecebris facile par similisque ceteris efficiebatur. — 8. Feras bestias, si ad cubilia et catulos earum ire pergas, ad opem suis ferendam auertas. — 9. Quod si tacuisset, tamen ego eram dicturus. — 10. Naturam si sequemur ducem, numquam aberrabimus. — 11. Si quicquam umquam pensi illis fuisset, non ea consilia de re publica habuissent. — 12. Plura dicerem, si timidis uirtutem uerba adderent. — 13. Si regum atque imperatorum animi uirtus in pace ita ut in bello ualeret, aequabilius atque constantius sese res humanae haberent. — 14. Si honesta sunt quae facis, omnes sciant ; si turpia, quid refert neminem scire, cum tu scias ? — 15. Si insidias fieri libertati uestrae intellegetis, nolitote dubitare eam defendere. — 16. Senectus plena est uoluptatis, si illa scias uti. — 17. Victoria, praeda, laus, si dubia atque procul essent, tamen omnis bonos rei publicae subuenire decebat. — 18. Saepe homines aegri, cum febri iactantur, si aquam gelidam biberunt, primo releuari uidentur, deinde multo grauius adflictantur. — 19. Amici uitia si feras, facias tua. — 20. Si de me ipso plura dicere uidebor, ignoscitote. — 21. Aequabilitatem uitae conseruare non possis, si aliorum naturam imitans omittas tuam. — 22. Non, si illum defendisti, idcirco te iudices bonum ciuem putabunt. — 23. Mors aut plane neglegenda est, si omnino exstinguit animum, aut etiam optanda, si aliquo eum deducit ubi sit futurus aeternus. — 24. Si te amicus tuus moriens rogauerit ut hereditatem reddas suae filiae, nec usquam id scripserit nec cuiquam dixerit, quid facies ? — 25. Diogenes Syracusis, cum holera ei lauanti Aristippus dixisset : « Si Dionysium adulari uelles, ista non esses. » – « Immo, inquit, si tu ista esse uelles, non adularere Dionysium. » — 26. Fertur Zeuxis pinxisse puerum uuas ferentem ; ad quas cum aduolassent aues, processit iratus operi et dixit : « Vuas melius pinxi quam puerum ; nam si et hoc consummassem, aues timere debuerant. » — 27. Quae uita fuisset Priamo, si ab adulescentia scisset quos euentus senectutis esset habiturus ? — 28. Quid, si hostes ad urbem ueniant, facturi estis ? — 29. Eas inimicitias si tam cauere potuisset quam metuere solebat, uiueret. 150. Traduisez. 1. Si Catilina pouvait tuer Muréna, il le tuerait. — 2. S’il arrive du nouveau, fais[-le] moi savoir. — 3. Quand la république était en danger, les Romains nommaient un dictateur. — 4. Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là. (Hugo) — 5. L’âne, s’il eût osé, se fût mis en colère. (La Fontaine) — 6. Si mes esclaves me craignaient, je croirais devoir quitter ma maison. — 7. Si les Athéniens avaient observé les lois de Solon, ils auraient encore l’hégémonie. — 8. Si tu considères ce que Mithridate a fait, tu le placeras au-dessus de tous les rois à qui le peuple romain a fait la guerre. — 9. Si tu veux qu’on t’épargne, épargne aussi les autres ! (La Fontaine) — 10. Nous aurions fait la même chose, si l’occasion nous eût été offerte. — 11. Si Catilina l’avait emporté dans la première bataille, la république
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aurait subi une grave défaite. — 12. Un jour, Diogène demandait l’aumône à un avare : « Je te donnerai, dit celui-ci, si tu me persuades de donner. » – « Si je pouvais te persuader, répondit Diogène, je t’aurais déjà persuadé de te pendre. » — 13. Si les pluies sont abondantes, la moisson sera belle. — 14. Si tu aimes la vie, sois économe de ton temps. — 15. Si nous exerçons notre mémoire, elle se développera. — 16. Si tu avais prévu cet accident, tu ne serais pas parti. — 17. Si cet homme n’était pas une franche crapule, je ne l’accuserais pas devant votre tribunal, juges. — 18. Si vous aviez un peu de pudeur, vous ne me demanderiez pas cette faveur. — 19. Si je pouvais me faire entendre du sénat, j’obtiendrais son appui. — 20. Je pense que, s’il ne se trouvait personne pour retenir ce fou, l’État périrait, et je souhaite que tu assumes ce rôle. — 21. Nous voulions que, si un ambitieux venait à convoiter le pouvoir, il ne pût s’en emparer. — 22. Je pensais que, s’il ne se trouvait personne pour retenir ce fou, l’État périrait, et je souhaitais que tu assumasses ce rôle. — 23. Celui qui n’a pas voulu vous demander conseil, à toi et à ton frère, quand vous étiez consuls, penses-tu qu’il nous demanderait notre avis, s’il avait tout en son pouvoir ? — 24. Si les discours eussent été bannis de l’histoire, il eût semblé à un ancien qu’il y manquait quelque chose. — 25. Tu n’ignores pas quel plaisir tu me ferais, si tu venais me rejoindre. 151. Sobriété de Romulus Romulum dicunt ad cenam uocatum ibi non multum bibisse, quia postridie negotium haberet. Ei dicunt : « Romule, si istuc omnes homines faciant, uinum uilius sit. » Is respondit : « Immo uero carum, si quantum quisque uolet bibat ; nam ego bibi quantum uolui. » CALP. PISO, fr. 10 Chassignet (= AULU-GELLE, XI, 14, 2) 152. Auguste et le petit poète grec Solebat descendenti a Palatio Caesari honorificum aliquod epigramma porrigere Graeculus. Id cum frustra saepe fecisset rursusque cum idem facturum uidisset Augustus, breue sua manu in charta exarauit Graecum epigramma, pergenti deinde ad se obuiam misit. Ille legendo laudare, mirari tam uoce quam uultu, cumque accessisset ad sellam, demissa in fundam pauperem manu paucos denarios protulit quos principi daret, adiectus hic sermo : « Id certe minus est quam pro tua fortuna, Auguste ; si plus haberem, plus darem. » Secuto omnium risu dispensatorem Caesar uocauit et sestertia centum milia numerare Graeculo iussit. MACR., Sat. II, 4, 31 153. Maximes. 1. La sottise ne serait pas tout à fait la sottise, si elle ne craignait pas l’esprit. Le vice ne serait pas tout à fait le vice s’il ne haïssait la vertu. (Chamfort) — 2. La pensée console de tout et remédie à tout. Si quelquefois elle vous fait du mal, demandez-lui le remède du mal [qu’elle vous a fait et] elle vous le donnera. (Id.) — 3. Si nous n’avions point de défaut, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer dans les autres. (La Rochefoucauld) — 4. Il ne faut choisir pour épouse que la femme que l’on choisirait pour ami si elle était un homme. (Joubert) — 5. Si quelqu’un peut me convaincre, me prouver que j’agis mal, c’est avec plaisir que je me corrigerai, car je cherche la vérité. (Marc-Aurèle) — 6. Si j’avais la main pleine de vérités, j’hésiterais à l’ouvrir. (Fontenelle)
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3.3.5.2. Quodsi, nisi, si non, si minus, sin, siue… siue ERNOUT–THOMAS, § 377–378 ; SAUSY, § 431 ; LAVENCY, § 448 ; FAMERIE et al., ch. 21 Exemples. 1. Quodsi hoc credis, erras. — 2. Si non (si minus) habeo, non do. — 3. Veniam nisi (ni) impeditus ero. — 4. Si non praesens periculum, at certe fames est timenda. — 5. Si id feceris, te probabo ; si minus, reprehendam. — 6. Si patriam seruaueris, laudaberis ; sin (sin autem) prodideris, capitis damnaberis. — 7. Siue (seu) uenis, siue (seu) manes, ego proficiscor. Distinguez. Nihil uolo quin uelis. Nihil uolo nisi quod uis. Nihil opto nisi ut gaudeas. Nihil aliud [facit] nisi cantat.
Je ne veux rien que tu ne veuilles. Je ne veux que ce que tu veux. Je ne désire rien d’autre que ton contentement. Il ne fait que chanter.
154. Traduisez. 1. Cohortarer uos, nisi uos fortiores cognossem quam quemquam uirum. — 2. Nisi fingeres, sic ageres ? — 3. Memoria minuitur, nisi exerceas. — 4. Vita humana prope uti ferrum est : si exerceas, conteritur ; si non exerceas, tamen robigo interficit. — 5. Pax, si potest, aequis, si minus, tolerandis condicionibus petitur. — 6. Siue habes quid, siue nil habes, scribe tamen aliquid. — 7. Bene si amico feceris, ne pigeat fecisse, ut potius pudeat, si non feceris. — 8. Si pacem nobiscum facies, in eam partem ibimus ubi nos constitueris ; sin bello persequi perseuerabis, reminiscere pristinae uirtutis nostrae. — 9. Homines nobiles, seu recte seu perperam facere coeperunt, in utroque excellunt. — 10. Hannibal, nisi domi ciuium suorum inuidia debilitatus esset, Romanos uidetur superare potuisse. — 11. Hoc maleficium nisi prouideris ne adcidat, ubi euenit, frustra iudicia inplores. — 12. Pauci adulescentes ueniunt ad senectutem ; quod ni ita accideret, melius et prudentius uiueretur ; mens enim et ratio et consilium in senibus est ; qui si nulli fuissent, nullae omnino ciuitates fuissent. — 13. Breue tempus aetatis satis longum est ad bene uiuendum : sin processerit longius, non magis dolendum est quam agricolae dolent, praeterita uerni temporis suauitate, aestatem autumnumque uenisse. — 14. Quodsi gubernator praecipua laude fertur qui nauem ex hieme marique scopuloso seruat, cur non singularis Attici existimetur prudentia qui ex tot tamque grauibus procellis ciuilibus ad incolumitatem peruenit ? — 15. Archytas, postquam in patriam reuertit ac rura sua reuisere coepit, animaduertit neglegentia uilici corrupta et perdita intuensque male meritum : « Sumpsissem, inquit, a te supplicium, nisi tibi iratus essem. » — 16. Hoc si minus uerbis, re cogitur confiteri. — 17. Pigeret referre, ni res multorum esset litteris mandata. — 18. Mercatura si tenuis est, sordida putanda est ; sin magna et copiosa, non est admodum uituperanda. — 19. Veniet tempus mortis, et quidem celeriter, siue retractabis, siue properabis. — 20. Vadis repertis, partem suarum copiarum traducere conati sunt eo consilio ut, si possent, castellum expugnarent ; si minus potuissent, agros Remorum popularentur. — 21. Quid est pietas nisi uoluntas grata in parentes ? — 22. Istae eximiae uirtutes nisi uoluptatem efficerent, quis eas aut laudabiles aut expetendas arbitraretur ? — 23. Hunc mihi timorem eripe : si est uerus, ne opprimar ; sin falsus, ut tandem aliquando timere desinam. — 24. Nisi Saguntinum scelus Hannibalem agitaret, respiceret profecto si non patriam uictam, domum certe patremque et foedera Hamilcaris scripta manu. — 25. Qui uincit non est uictor, nisi uictus fatetur. — 26. Si ita est, omnia faciliora ; sin aliter, magnum negotium. — 27. Per se ius est expetendum et colendum ; quodsi ius, etiam iustitia. — 28. Si nihil aliud fecerunt nisi rem detulerunt, nonne satis fuit eis gratias agi ? — 29. Si prouideri nihil potest futurum esse eorum quae casu fiunt, quia esse certa non possunt, diuinatio nulla est ; sin autem idcirco possunt prouideri, quia certa
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sunt et fatalia, rursus diuinitatio nulla est : eam enim tu fortuitarum rerum esse dicebas. — 30. Noli putare me ad quemquam longiores epistulas scribere, nisi si quis ad me plura scripsit, cui puto rescribi oportere. — 31. Nulla me ad id causa impulisset, nisi ut ferocitatem istam tuam comprimerem et audaciam frangerem. — 32. Pons Sublicius iter paene hostibus dedit, ni unus uir fuisset, Horatius Cocles. — 33. Si boni tyrannos oppresserunt, recreatur ciuitas ; sin audaces, fit illa factio. 155. Traduisez. 1. Qu’on approuve Hannibal ou qu’on le blâme, on ne peut s’empêcher de l’admirer. — 2. Personne ne danse chez les Romains, à moins d’être fou. — 3. Si tu le peux, lis ce livre en entier ; sinon, lis-en au moins une partie. — 4. Si vous voulez la paix, nous vous la donnerons ; mais si vous préférez la guerre, nous sommes prêts à la faire d’un cœur vaillant. — 5. Les assiégés se défendirent sinon avec adresse, du moins avec énergie. — 6. Un lièvre en son gîte songeait ; car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ? (La Fontaine) — 7. Que si ce loup t’atteint, casse-lui la mâchoire. (La Fontaine) — 8. La mémoire diminue si on ne l’exerce pas. — 9. On dit qu’Alexandre, voyant Diogène, s’écria : « Si je n’étais Alexandre, je voudrais être Diogène. » — 10. Si tu es sûr de pouvoir t’emparer du pouvoir, il ne faut pas tarder ; si c’est douteux, il ne faut pas essayer. Exercices de style. Nisi fallor… Si ei crederes… Si accusabitur, fugiet. Si ignosces, te non paenitebit.
Sauf erreur…, Si je ne m’abuse… À l’en croire… Accusé, il fuira. Pardonne : tu ne le regretteras pas.
156. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de condition. 1. À l’entendre, on le prendrait pour le plus malheureux des hommes. — 2. Voulez-vous qu’on vous loue ? Souffrez qu’on vous reprenne. — 3. J’ai beaucoup d’amis ; vienne le malheur, je serai seul. — 4. Mieux soutenu par ses concitoyens, Hannibal aurait pu vaincre les Romains. — 5. Ne l’approuvait-on pas ? Il se fâchait sur-le-champ. — 6. Un mot de plus et je t’assomme. — 7. Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? (Racine) — 8. À moins d’accident, je reviendrai bientôt. — 9. Tu veux commander ? Apprends d’abord à obéir. — 10. Je vous tromperais de parler autrement. (Molière) — 11. En partant maintenant, nous arriverons à temps. Comparez. Conantur si transire possint. Epistulam Caesaris misi, si minus legisses. Miror si potuit… Miror si uideo… Aut nemo, aut si quisquam, Cato sapiens fuit.
Si quid erat Corinthiorum, ex oppido deportabatur. Errat si quis credit… Nemo est bonus nisi sapiens.
Ils essaient pour voir s’ils pourraient passer. – Ils essaient de passer. Je t’ai envoyé la lettre de César, pour le cas où tu ne l’aurais pas lue. Je me demande bien s’il a pu… – Je m’étonne qu’il ait pu… Je m’étonne à la vue… Ou bien personne n’a été sage, ou si quelqu’un l’a été, ce fut Caton. – Caton fut sage plus que tout autre. Tout ce qui appartenait aux Corinthiens était emporté de la ville. C’est une erreur de croire… Il n’y a de bon que le sage. – Seul le sage est bon.
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157. Traduisez en vous inspirant des exemples ci-dessus. 1. Errat si quis existimat facilem rem esse donare. — 2. Caesar legatum cum omni equitatu praemittit, si quid celeritate itineris proficere possit. — 3. Vnum mihi est solacium, si tibi esse id emolumento sciam. — 4. Romani hostes si introire uellent uocare coeperunt. — 5. De Epaminondae moribus ingeniique facultatibus dicemus et si qua alia memoria digna erunt. — 6. Hoc sentio nisi in bonis amicitiam esse non posse. — 7. Archiam poetam non solum colebant qui aliquid audire studebant, uerum etiam si qui forte simulabant. — 8. Miror si quemquam amicum habere potuit. — 9. Quid mirer, si quid ab improbis de me improbe dicitur ? — 10. Si quando, nunc intende libro quem cum hac epistula accipies. — 11. Omnibus druidibus praeest unus, qui summam inter eos habet auctoritatem. Hoc mortuo, si qui ex reliquis excellit dignitate, succedit. — 12. Quod si qui simulatione stabilem se gloriam consequi posse rentur, uehementer errant. — 13. Exspectabam si quid ad me scriberes. — 14. Circumfunduntur hostes ex reliquis partibus, si quem aditum reperire possint. — 15. Socrates hanc uiam ad gloriam proximam dicebat esse, si quis id ageret, ut qualis haberi uellet talis esset. — 16. Temptata res est si primo impetu capi oppidum posset. — 17. Parati milites erant si opera eorum opus esset. — 18. Caesar reseruauit Haeduos, si per eos ciuitates recuperare posset. — 19. Hannibal cum quinque nauibus Africam accessit, si forte Karthaginienses ad bellum incitarentur. — 20. Non recusauit quo minus, si quam opem rei publicae ferre posset, experiretur. — 21. Noctu si perrumpere possent conati, telis repulsi hoc conatu destiterunt. 158. L’homme a horreur de la solitude Si quis asperitate ea est et inmanitate naturae, congressus ut hominum fugiat atque oderit, tamen is pati non possit ut non anquirat aliquem apud quem euomat uirus acerbitatis suae. Atque hoc maxime iudicaretur, si quid tale posset contingere ut aliquis nos deus ex hac hominum frequentia tolleret et in solitudine uspiam collocaret atque ibi suppeditans omnium rerum quas natura desiderat, abundantiam et copiam, hominis omnino aspiciendi potestatem eriperet. Quis tam esset ferreus, qui eam uitam ferre posset cuique non auferret fructum uoluptatum omnium solitudo ? Verum ergo illud est, quod a Tarentino Archyta, ut opinor, dici solitum nostros senes commemorare audiui ab aliis senibus auditum : si quis in caelum ascendisset naturamque mundi et pulchritudinem siderum perspexisset, insuauem illam admirationem ei fore ; quae iucundissima fuisset, si aliquem cui narraret habuisset. CIC., Lael. 87–88
3.3.5.3. Dum, dummodo, modo ERNOUT–THOMAS, § 383 ; SAUSY, § 432 ; LAVENCY, § 428 ; FAMERIE et al., ch. 21 Exemples. 1. Omnia patiar, dum (dummodo, modo) ciuitas libera sit. — 2. Omnia passurus eram, dum ciuitatem liberatam uiderem. — 3. Fac ut libet, dum temerarius ne sis.
159. Traduisez. 1. Oderint, dum metuant ! — 2. Dicatur sane eiectus esse a me, dum modo eat in exsilium. — 3. Ego ista studia non improbo, moderata modo sint. — 4. Multi omnia recta et honesta neglegunt, dummodo potentiam consequantur. — 5. Nihil largiatur princeps, dum nihil auferat. — 6. Ego, si cui adhuc uideor segnior fuisse, dum ne tibi uidear, non laboro. — 7. Dum ne ob male facta peream, parui existumo. — 8. Omnia postposui, dummodo praeceptis patris parerem. — 9. Catilina sumptui non parcebat, dum adulescentes fidos sibi
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faceret. — 10. Histrioni, ut placeat, non peragenda fabula est, modo in quocumque fuerit actu probetur. — 11. Egredere ex urbe ! Magno me metu liberaueris, modo inter me atque te murus intersit. — 12. Nihil tam difficile erat, quod non facturi essent, dum ea res ciuitatem liberaret. — 13. Manent ingenia senibus, modo permaneat studium et industria. 160. Traduisez. 1. Prenez tous mes biens, pourvu que vous me laissiez la vie. — 2. Faites tout ce que vous voulez, pourvu que vous ne nuisiez pas à autrui. — 3. Qu’importe la coupe, pourvu que le vin soit bon ? — 4. Que le roi soit sévère, pourvu qu’il soit juste. — 5. À Carthage, le parti de Hannon était prêt à faire des concessions aux Romains, pourvu que la guerre fût évitée. — 6. Je te pardonnerai, pourvu que tu te repentes de ta faute. — 7. Que les enfants jouent, pourvu qu’ils ne négligent pas leurs études. — 8. Que tous me blâment, pourvu que toi tu m’approuves. — 9. Cicéron voulait bien laisser vivre Catilina, pourvu qu’il sortît de la ville. — 10. Pourvu qu’on sache la passion dominante de quelqu’un, on est assuré de lui plaire. (Pascal)
3.3.6. Concession 3.3.6.1. Proposition concessive (conditionnelle) ERNOUT–THOMAS, § 348, 350 ; SAUSY, § 434, 436 ; LAVENCY, § 429 ; FAMERIE et al., ch. 21
Tableau 28. Conjonctions et locutions concessives (conditionnelles)
cum, alors que, bien que quamquam, quoique, bien que
Concessive
Concessive conditionnelle
subj. + conc. (ex. 1, 2)
—
indic. (ex. 3)
—
etsi (tametsi), même si, bien que, quoique
indic. (ex. 4)
etiamsi (etiam si), même si, bien que, quoique
indic. ou subj. condit. (ex. 5, 6)
quamuis + adj. (adv.), à quelque degré que, quelque… que
subj. condit. (ex. 7, 8)
Exemples. 1. Pauper est, cum diues esse possit – potuerit. — 2. Pauper erat, cum diues esse posset – potuisset. — 3. Quamquam callidus es, [tamen – certe] deceptus es. — 4. Etsi (tametsi) callidus es, deceptus es. — 5. Etiamsi callidus es, deciperis. — 6. Etiamsi callidus esses, decipereris. — 7. Quamuis doctus sis, multa ignoras. — 8. Quamuis doctus esses, multa ignorabas. Comparez. Quamquam pauper est… Cum pauper sit…
Bien qu’il soit pauvre… – Quoiqu’il soit pauvre… Alors qu’il est pauvre…
161. Traduisez. 1. Atticus honores non petiit, cum ei paterent. — 2. Bonos uiros sequar, etiam si ruent. — 3. Etsi poteram remanere, tamen, ut scripsi tibi, proficiscar hinc. — 4. Si uir es, suscipe, etiam si decidunt, magna conantis. — 5. Oportet facere omnia uoluptatis causa, etiam si eam non consequare. — 6. Illa, quamuis ridicula essent, mihi tamen risum non mouerunt. — 7. Vestra tecta, quamquam iam est periculum depulsum, tamen custodiis defendite. —
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8. Cum esset senex mortuus, tamen uidebatur omnino mori non debuisse. — 9. Etsi a prima aetate me philosophia delectauit, tamen hoc studium cottidie ingrauescit. — 10. Homines, cum multis rebus infirmiores sint, hac re maxime bestiis praestant, quod loqui possunt. — 11. Cicero, cum tenuissima ualetudine esset, ne nocturnum quidem sibi tempus ad quietem relinquebat. — 12. Quamquam adeo excellebat Aristides abstinentia, ut unus post hominum memoriam cognomine Iustus sit appellatus, tamen exilio decem annorum multatus est. — 13. Cum hostium copiae non longe absunt, etiam si inruptio nulla facta est, tamen pecua relinquuntur, agri cultura deseritur, mercatorum nauigatio conquiescit. — 14. Senectus, quamuis non sit grauis, tamen aufert uiriditatem. — 15. Adsentatio, quamuis perniciosa sit, nocere tamen nemini potest, nisi ei qui ea delectatur. — 16. Hamilcar, etsi flagrabat bellandi cupiditate, tamen paci seruiundum putauit. — 17. Etsi satis in ipsa conscientia pulcherrimi facti fructus est, tamen mortali immortalitatem non arbitror contemnendam. — 18. Ista ueritas, etiamsi iucunda non est, mihi tamen grata est. — 19. Etsi operi illius oratoris adici nihil potest, tamen in Demosthene magna pars Demosthenis abest, quod legitur potius quam auditur. — 20. Quod quis crebro uidet non miratur, etiamsi cur fiat nescit. 162. Traduisez en employant toutes les conjonctions possibles. 1. Bien que l’ambition soit un défaut, elle est souvent une source de vertus. — 2. Bien qu’il fût d’une audace incroyable, il eut peur. — 3. Il était généreux, quoiqu’il fût économe. (Hugo) — 4. Même si vous n’avez pas peur, je vous conseille de prendre des précautions. — 5. Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes. (Corneille) — 6. Bien que ses projets fussent découverts et qu’il n’eût plus aucun espoir, Catilina avait résolu de continuer la lutte. — 7. Si dures que soient les conditions de paix, je pense qu’il faut les accepter. — 8. Tout pauvre qu’il était, Diogène s’estimait heureux. — 9. Il est venu sans qu’on l’appelle. — 10. Encore que je ne partage pas votre avis, je vous écouterai volontiers. — 11. Lors même que vous l’exigeriez, je ne pourrais vous satisfaire. — 12. Quand vous me haïriez, je ne me plaindrais pas. (Racine) — 13. Personne ne croit un menteur, même s’il dit la vérité. — 14. Quand bien même la situation serait désespérée, il serait honteux de fuir. — 15. Mais, pour être vaillant, tu n’es pas fils de roi. (Corneille) — 16. Quoique toute vertu attire à elle, [c’est] pourtant la justice et la générosité [qui] y réussissent le plus. — 17. Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt. (Pascal)
3.3.6.2. Autres constructions (ut, licet, relatif indéfini) ERNOUT–THOMAS, § 349, 383 ; SAUSY, § 435 ; LAVENCY, § 429 ; FAMERIE et al., ch. 21 Exemples. 1. Vt desint uires (= si desunt, si deerunt, si desint), tamen uoluntas laudanda est – erit – sit. — 2. Vt defuerint uires (= si defuerunt, si defuerint), tamen uoluntas laudanda est – erit. — 3. Vt deessent uires (= si deerant, si deessent), tamen uoluntas laudanda erat – esset. — 4. Vt defuissent uires (= si defuerant, si defuissent), tamen uoluntas laudanda erat – fuisset. — 5. Licet callidus sis – fueris, deceptus es. — 6. Quaecumque fortuna erat, patiebatur. Comparez. Quidquid id est…
Quoi qu’il en soit…, Quoi que ce soit…
163. Traduisez. 1. Quoquo te uerteris, amicitia numquam molesta est. — 2. Sollicitus est quem spes aliqua proritat, licet numquam illum sperata deceperint. — 3. Vt essent atomi, tamen
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declinationes numquam explicarentur. — 4. Vt neminem rogasset, id scire potuit. — 5. Quidquid rogabatur, religiose promittebat. — 6. Licet uastum traieceris mare, sequentur te quocumque perueneris uitia. — 7. Prudentiam, ut cetera auferat, adfert certe senectus. — 8. Vt rationem Plato nullam adferret, ipsa auctoritate me frangeret : tot autem rationes attulit. — 9. Quocumque ire placet, ferro iter aperiundum est. — 10. Fremant omnes licet, dicam quod sentio. — 11. Malo uos saluos esse, qualicumque erga me animo futuri estis. — 12. Vbicumque erit gentium, a nobis diligetur. — 13. Quamquam erant pauci, quoquo modo res se habebat, pugnare tamen se uelle clamabant. — 14. Vt errauerim, legentis tamen non decipio. — 15. Quicquid conaris, quo peruenias cogites. — 16. Quoquo consilio fecit, fecit certe suo. — 17. Vtcumque erit, me iuuabit tamen rerum gestarum memoriae populi Romani consuluisse. — 18. Quamcumque in partem equites impetum fecerant, hostes loco cedere cogebantur. — 19. Quoscumque de te queri audiui, quacumque potui ratione placaui. — 20. Verum ut hoc non sit, tamen praeclarum spectaculum mihi propono, modo te consessore spectare liceat. — 21. Iter est quacumque dat prior uestigium. — 22. Quemcumque quaerit calamitas, facile inueniet. 164. Traduisez. 1. À supposer que la loi soit injuste, il faut néanmoins l’observer. — 2. À supposer que la loi fût injuste, il faudrait néanmoins l’observer ; or, il est clair qu’elle est juste. — 3. Quoi que je dise, on ne me croit pas. — 4. Quoique je dise la vérité, on ne me croit pas. — 5. Où que je me tourne, je ne vois que dangers. — 6. Où que tu sois, souviens-toi de moi. — 7. Bien que tu sois riche, je ne t’envie pas. — 8. À supposer que l’Iliade et l’Odyssée ne soient pas des œuvres d’Homère, les deux poèmes n’en sont pas moins des chefs-d’œuvre. — 9. Où que vous alliez, observez la beauté des choses. — 10. Quelque bien qu’on dise de nous, on ne nous apprend rien de nouveau. (La Rochefoucauld) Exercices de style. Venit cum inuitatus non esset. Quamuis aeger esset, suas res curabat. Quamuis senex esset, Cato Graecum discebat. Etsi periturus sum, faciam. Quamquam nullum est periculum, timeo. Licet (quamuis) doctus sis, tamen multa ignoras. Quamquam (etiamsi) doctus es… Quidquid ages, reprehenderis.
Il est venu sans être invité. Malade, il s’occupait encore de ses affaires. Malgré son grand âge, Caton apprenait le grec. Dussé-je périr, je le ferai. Il n’y a pas de danger, et pourtant j’ai peur. Tu as beau être savant, tu ignores pourtant bien des choses. En dépit de ta science… Tu auras beau faire, tu seras critiqué.
165. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de concession. 1. Pourquoi l’avez-vous fait, sachant que c’était défendu ? — 2. Voudrait-il le faire, il ne [le] pourrait pas. — 3. Vous avez beau faire et beau dire, vous ne me convaincrez pas. — 4. Malgré la gravité de la situation, le consul ne désespéra pas du salut de la patrie. — 5. Sans être curieux, je voudrais savoir cela. — 6. Catilina était démasqué, et pourtant il ne renonçait pas à ses projets criminels. — 7. Les gens diront ce qu’ils voudront, je ferai ce qui me plaît. — 8. Fais ce que dois, advienne que pourra. — 9. Le danger fût-il beaucoup plus grand, je l’affronterais encore. — 10. Tout en redoutant Catilina, Cicéron hésitait à le mettre à mort. — 11. Milon fut condamné malgré l’éloquence de Cicéron. — 12. En dépit de leur héroïque résistance, les Spartiates ne purent empêcher les Perses de forcer le passage des Thermopyles. — 13. J’avais beau le savoir, je n’en avais pas moins l’habitude de m’étonner.
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Maîtrise du latin par la pratique 166. Traduisez, en vous inspirant des exemples ci-dessus, ex. 161, phr. 6, 10–12, 14–17.
167. Un tyran paranoïaque Dionysius tyrannus, cum esset bonis parentibus atque honesto loco natus — etsi id quidem alius alio modo tradidit — abundaretque et aequalium familiaritatibus et consuetudine propinquorum, haberet etiam more Graeciae quosdam adulescentis amore coniunctos, credebat eorum nemini, sed is quos ex familiis locupletium seruos delegerat, quibus nomen seruitutis ipse detraxerat, et quibusdam conuenis et feris barbaris corporis custodiam committebat. Ita propter iniustam dominatus cupiditatem in carcerem quodam modo ipse se incluserat. Quin etiam ne tonsori collum committeret, tondere filias suas docuit. Ita sordido ancillarique artificio regiae uirgines ut tonstriculae tondebant barbam et capillum patris ! Et tamen ab is ipsis, cum iam essent adultae, ferrum remouit instituitque ut candentibus iuglandium putaminibus barbam sibi et capillum adurerent. CIC., Tusc. V, 58 168. Le don de soi-même est le plus précieux qui soit Socrati cum multa pro suis quisque facultatibus offerrent, Aeschines, pauper auditor : « Nihil, inquit, dignum te quod dare tibi possim inuenio et hoc uno modo pauperem esse me sentio. Itaque dono tibi quod unum habeo, me ipsum. Hoc munus rogo, qualecumque est, boni consulas cogitesque alios, cum multum tibi darent, plus sibi reliquisse. » Cui Socrates : « Quidni tu, inquit, magnum munus mihi dederis, nisi forte te paruo aestimas ? Habebo itaque curae ut te meliorem tibi reddam quam accepi. » SÉN., Ben. I, 8, 1–2 169. Bon mot d’Hannibal In libris ueterum memoriarum scriptum est Hannibalem Carthaginiensem apud regem Antiochum facetissime cauillatum esse. Ea cauillatio huiuscemodi fuit. Ostendebat ei Antiochus in campo copias ingentis, quas bellum populo Romano facturus comparauerat, conuertebatque exercitum insignibus argenteis et aureis florentem ; inducebat etiam currus cum falcibus et elephantos cum turribus equitatumque frenis, ephippiis, monilibus, phaleris praefulgentem. Atque ibi rex, contemplatione tanti ac tam ornati exercitus gloriabundus, Hannibalem aspicit et : « Putasne, inquit, conferri posse ac satis esse Romanis haec omnia ? » Tum Poenus eludens ignauiam inbelliamque militum eius pretiose armatorum : « Satis, plane satis esse credo Romanis haec omnia, etiamsi auarissimi sunt. » Nihil prorsum neque tam lepide neque tam acerbe dici potest : rex de numero exercitus sui ac de aestimanda aequiperatione quaesiuerat, respondit Hannibal de praeda. AULU-GELLE, V, 5, 1–7 170. Les abeilles Inter omnia ea principatus apibus et iure praecipua admiratio, solis ex eo genere hominum causa genitis. Mella contrahunt sucumque dulcissimum atque subtilissimum ac saluberrimum, fauos confingunt et ceras mille ad usus uitae, laborem tolerant, opera conficiunt, rem publicam habent, consilia priuatim quoque, at duces gregatim et, quod maxime mirum sit, mores habent praeter cetera, cum sint neque mansueti generis neque feri. Tanta est natura rerum, ut prope ex umbra minima animalis incomparabile effecerit quiddam. Quos efficaciae industriaeque tantae comparemus neruos, quas uires ? quos ratione medius fidius iis uiros, hoc certe praestantioribus, quod nihil nouere nisi commune ? PL. ANC., XI, 11–12
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
3.3.7. Comparaison Tableau 29. Principaux corrélatifs de comparaison 1. Égalité Qualité
talis… qualis
tel… que
Quantité
tantus (adj.)… quantus tantum (adv.)… quantum tanti (adv.)… quanti
aussi grand… que autant… que aussi cher… que, au prix… que
Intensité
ita, sic, item… ut(i), sicut(i) tam… quam tamdiu… quamdiu
ainsi… que, de même… que aussi… que, tellement… que, tant… que aussi longtemps… que
Nombre
tot… quot totiens… quotiens
aussi nombreux… que autant de fois… que
2. Supériorité, infériorité compar. en -ior… quam [ou Abl. seul] magis / minus [+ adj., adv., verbe]… quam plus [+ verbe]… quam potius… quam Mesure de la différence
plus… que plus / moins… que plus… que plutôt… que
eo [+ compar.], magis, plus / minus [+ adj., d’autant plus / moins… que plus / moins adv. ou verbe]… quo [+ compar.], magis, plus / minus [+ adj., adv. ou verbe] eo [+ compar.], magis, plus / minus [+ adj., d’autant plus / moins… que adv. ou verbe]… quod [sans compar.]
3. Ressemblance, identité, différence Ressemblance similis (similiter)… ac (ou atque) dissimilis… ac (ou atque) par (pariter)… ac (ou atque)
semblable (de manière semblable)… à différent… de égal… à, de la même façon… que
Identité
idem… ac (atque), qui
(le) même… que
Différence
alius (aliter)… ac (ou atque) non alius (aliter)… nisi quid aliud… nisi ? nihil aliud… nisi aeque… ac (ou atque) perinde… ac (ou atque)
autre (autrement)… que pas autre (autrement)… que quoi d’autre… que (si ce n’est, sinon) ? rien d’autre… que (si ce n’est, sinon) autant (aussi)… que de (la) même (façon)… que
Tableau 30. Conjonctions et locutions comparatives (conditionnelles) Comparative corrélatifs : cf. p. 87 (tableau 29) compar. + quam ut trop… pour (que)
Comparative conditionnelle
indic. ou subj. condit. (ex. 1–6) subj. (conséquence) : cf. p. 74 (3.3.4)
—
indic. ou subj. + concord. : cf. p. 88 (3.3.7.1)
—
quasi, tamquam comme si
—
subj. + concord. : cf. p. 90 (3.3.7.2)
ac si, tamquam si, ut si, uelut si, comme si
—
subj. condit. : cf. p. 90 (3.3.7.2)
potius… quam plûtot que, au lieu de
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Maîtrise du latin par la pratique
3.3.7.1. Proposition comparative ERNOUT–THOMAS, § 351–355 ; SAUSY, § 453–455 ; LAVENCY, § 395, 425 ; FAMERIE et al., ch. 21 Exemples. 1. [Ita – sic] perge ut coepisti. — 2. Talis est filius qualis pater. — 3. Idem est qui semper fuit. — 4. Eadem uolo ac (atque) tu [uis]. — 5. Alius est ac (atque) erat. — 6. Doctior est quam putas. Comparez. Qualis pater, talis filius. Aliter facit ac loquitur.
Tel père, tel fils. Il agit autrement qu’il ne parle.
171. Traduisez. 1. Haec ipsa, ut spero, uobiscum consul agam. — 2. Iugurtha ita uti censuerant Italici deditionem facit. — 3. Marius cum maiore numero quam decretum erat in Africam profectus est. — 4. Haec eo facilius faciebant, quod nostrae naues tempestatibus detinebantur. — 5. Tam uehemens fui quam cogebar, non quam uolebam. — 6. Ea res longe aliter ac ratus eram euenit. — 7. Quanto superiores sumus, tanto nos geramus submissius. — 8. Eadem utilitatis quae honestatis est regula. — 9. Ne sim saluus, si aliter scribo ac sentio ! — 10. Hamilcar, ut Karthaginem uenit, multo aliter ac sperarat rem publicam se habentem cognouit. — 11. Atheniensium res gestae, sicut ego aestumo, satis magnificae fuere. — 12. Stoicorum doctrina, ut mihi uidetur, paulo asperior et durior est quam aut ueritas aut natura patitur. — 13. Nemo umquam ab dis immortalibus tot et tantas res ausus est optare quot et quantas di immortales ad Cn. Pompeium detulerunt. — 14. Quid dulcius quam habere quicum omnia audeas sic loqui ut tecum ? — 15. Praemia mihi tanta pro hac industria sunt data quanta antea nemini. — 16. Qui esset tantus fructus in prosperis rebus, nisi haberes qui illis aeque ac tu ipse gauderet ? Aduersas uero ferre difficile esset sine eo qui illas grauius etiam quam tu ferret. — 17. Xerxes bellum uniuersae intulit Europae cum tantis copiis quantas neque ante nec postea habuit quisquam. — 18. Vt ego rem publicam populi Romani non deseram neque alium ciuem Romanum deserere patiar ! — 19. Non dixi secus ac sentiebam. — 20. C. Marii reliquias dissipari iussit Sulla uictor, acerbiore odio incitatus quam si tam sapiens fuisset quam fuit uehemens. — 21. Simul ab hostibus, simul ab iniquitate locorum Poeni oppugnabantur plusque inter ipsos, sibi quoque tendente ut periculo primus euaderet, quam cum hostibus certaminis erat. — 22. Quis non intellegit illa signa rigidiora esse quam ut imitentur ueritatem ? — 23. Isocrates maiore mihi ingenio uidetur esse quam ut cum orationibus Lysiae comparetur. — 24. Tam sum amicus rei publicae quam qui maxime. — 25. Te semper sic colam ut quem diligentissime. — 26. Vt amici mei non sint tales quales a me praedicantur, ego tamen beatus sum quod mihi uidentur. — 27. Moueor tali amico orbatus qualis, ut arbitror, nemo umquam erit. — 28. Non, ut hominum uultus, ita locorum facies mutantur. 172. Traduisez. 1. Cela s’est passé comme je l’ai raconté. — 2. Cela ne s’est pas passé autrement que je l’ai raconté. — 3. Je veux être tel que tu as voulu que je fusse. — 4. Les Belges n’avaient pas les mêmes institutions que les autres Gaulois. — 5. Pratique la vertu comme tu me [l’]as toujours vu pratiquer moi-même. — 6. Chaque année, on nomme deux suffètes à Carthage, comme on nomme deux consuls à Rome. — 7. Hannibal l’emportait autant en prudence sur les autres généraux que le peuple romain l’emportait en courage sur les autres nations. — 8. Ainsi que l’ordre en avait été donné, les déserteurs furent arrêtés. — 9. La contagion du
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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mal s’étend plus loin qu’on [ne le] pense. — 10. L’affaire se présente tout autrement que je [ne l’]avais espéré. — 11. L’avare manque autant de ce qu’il a que de ce qu’il n’a pas. (Rivarol) — 12. Comme je ne sais d’où je viens, ainsi je ne sais où je vais. (Pascal) — 13. Plus on est de fous, plus on rit. — 14. L’âne est de son naturel aussi humble, aussi patient, aussi tranquille que le cheval est fier, ardent, impétueux. (Buffon) — 15. Plus l’offenseur est cher, [et] plus grande est l’offense. (Corneille) — 16. Ils ont commis de trop grands crimes pour qu’on puisse leur pardonner. Particularités d’emploi du ut comparatif. Doctus est, ut puer. Homo, ut erat furiosus, respondit… Fuga militum ut urbem prodidit, ita exercitum seruauit. Vt quisque doctissimus [est], ita modestissimus est.
Il est savant, pour un enfant. L’homme, furieux qu’il était, répondit… – L’homme, dans sa fureur, répondit… S’il est vrai que la retraite des soldats livra la ville, en revanche elle sauva l’armée. – Si…, cependant… – À la vérité…, mais… (Ceux qui sont) les plus savants sont aussi les plus modestes. – Plus chacun est savant, plus il est modeste.
173. Traduisez en vous inspirant des exemples ci-dessus. 1. Vti cuique lubebat, ab signis aberat. — 2. Diogenes, ut Cynicus, liberius Alexandro roganti respondit. — 3. Vt quisque est uir optimus, ita difficillime esse alios improbos suspicatur. — 4. Vt quisque morbus est difficillimus, ita medicus nobilissimus quaeritur. — 5. Pleraque Alpium ab Italia sicut breuiora, ita arrectiora sunt. — 6. Vt nihil boni est in morte, sic certe nihil mali. — 7. Ista exposuisti, ut tam multa memoriter, ut tam obscura dilucide. — 8. Consul, perculsis omnibus, ipse satis, ut in re trepida, impauidus erat. — 9. Catilina, ut semper fuit apertissimus, non se purgauit, sed indicauit. — 10. Vt quaeque res est turpissima, sic maxime uindicanda est. — 11. Vt errare potuisti, sic decipi te non potuisse quis non uidet ? — 12. Q. Maximo multae fuerunt, ut in homine Romano, litterae. — 13. Opinio est Pisistratum multum, ut temporibus illis, ualuisse dicendo. — 14. Militum nostrorum uirtuti consilia cuiusque modi Gallorum occurrebant, ut est summae genus sollertiae. — 15. Haec omnia ut inuitis, ita non aduersantibus patriciis transacta sunt. — 16. Pausanias Lacedaemonius, ut uirtutibus eluxit, sic uitiis est obrutus. 174. Traduisez en vous inspirant des exemples ci-dessus. 1. Pour un petit peuple, les Éburons ont magnifiquement résisté aux armées de César. — 2. Ceux qui sont les plus pauvres sont aussi souvent les plus heureux. — 3. Hannibal, en [vrai] Carthaginois [qu’il était], a combattu autant par la ruse que par la force. — 4. Les victoires d’Hannibal avaient, à la vérité, anéanti la plus grande partie des armées romaines, mais elles avaient aussi épuisé le vainqueur. — 5. Il paraît encore bien alerte pour un vieillard. — 6. Cicéron était avide de gloire, comme [c’est naturel chez] un homme politique. — 7. Naïf comme tu l’es, tu croiras volontiers les flatteurs. — 8. S’il est vrai que tu as pu te tromper, cependant je suis sûr que tu n’as pas voulu nous tromper. — 9. S’il est beau de rechercher la gloire, il est honteux d’y tendre par de mauvais procédés. Exercices de style. Sic feci ut imperauisti.
J’ai agi selon vos ordres.
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Maîtrise du latin par la pratique 175. Traduisez, en vous inspirant de l’exemple ci-dessus, ex. 171, phr. 2, 11, 12.
176. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée de comparaison. 1. Conformément à ton désir, je t’écrirai dès que je saurai quelque nouvelle. — 2. À mon avis, il vaut mieux attendre. — 3. Chacun sera loué selon ses mérites. — 4. Tout lui réussit à souhait. — 5. Suivant sa promesse, le général laissa le butin aux soldats. — 6. Pouvons-nous agir à notre guise ? — 7. Conformément aux instructions, les ambassadeurs romains se rendirent de Sagonte à Carthage. — 8. Selon son habitude, Cicéron se vante dans ce discours. — 9. À l’apparence, l’affaire tourne bien. 177. Maximes et pensées. 1. Cui plus licet quam par est, plus uult quam licet. — 2. Vt corpora nostra sine mente, sic ciuitas sine lege suis partibus ut neruis ac sanguine uti non potest. — 3. Plerique peruerse habere talem amicum uolunt quales ipsi esse non possunt. — 4. Tamquam bona ualetudo iucundior est iis qui e graui morbo recreati sunt quam qui numquam aegro corpore fuerunt, sic omnia bona desiderata magis quam adsidue percepta delectant. — 5. Vt sementem feceris, ita metes. 178. Maximes et pensées. 1. Les hommes passent de même que [passent] les fleurs. (Fénelon) — 2. On n’est jamais si heureux ni si malheureux qu’on imagine. (La Rochefoucauld) — 3. Il y a plus de fous que de sages, et dans le sage même, il y a plus de folie que de sagesse. (Chamfort) — 4. Plus on aime quelqu’un, moins il faut qu’on le flatte. (Molière) — 5. Il faut autant de docilité pour suivre un conseil qu’il faut d’audace pour le donner. (Saint-Évremond) — 6. Rien n’empêche tant d’être naturel que l’envie de [le] paraître. (La Rochefoucauld) — 7. Il n’est pas vrai que plus on pense, moins on sente ; mais il est vrai que plus on juge, moins on aime. (Chamfort) — 8. L’homme craint de se voir tel qu’il est, parce qu’il n’est pas tel qu’il devrait être. (Fléchier)
3.3.7.2. Proposition comparative conditionnelle ERNOUT–THOMAS, § 380–382 ; SAUSY, § 456 ; LAVENCY, § 432 ; FAMERIE et al., ch. 21 Exemples. 1. [Sic] gaudet quasi (tamquam si, tamquam) uincat – uicerit – uicturus sit. — 2. Gaudebat quasi uinceret – uicisset – uicturus esset. — 3. Gaudet ut si (uelut si – perinde ac si – pariter ac si) uincat – uinceret – uicisset.
179. Traduisez et justifiez le temps du subjonctif dans la subordonnée. 1. Metellus, pariter ac si hostes adessent, munito agmine incedebat. — 2. Id negotium sic uelim suscipias, ut si esset res mea. — 3. Loquuntur isti quasi sua res agatur. — 4. Patres metus cepit, uelut si iam ad portas hostis esset. — 5. Infantes primo ortu sic iacent tamquam omnino sine animo sint. — 6. Agesilaus, ut si de exitu pugnae diuinaret, exire noluit. — 7. Sic uiue cum hominibus tamquam deus uideat, sic loquere cum deo tamquam homines audiant. — 8. Ego sic uiuam quasi sciam aliis esse me natum. — 9. Verres ita se gessit tamquam rationem numquam esset redditurus. — 10. Marcellus, cum Syracusas cepisset, aedificiis omnibus sic pepercit, quasi ad ea defendenda, non expugnanda uenisset. — 11. Tamquam clausa sit Asia, nihil perfertur ad nos praeter rumores. — 12. Ita desiderabatur, ut si esset unus e nobis. — 13. Sic uiuendum est tamquam in conspectu uiuamus, sic cogitandum tamquam aliquis in pectus intimum introspicere possit. — 14. Inter se ciues,
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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quasi uicissent, gratulabantur. — 15. Quid ego his testibus utor, quasi res dubia aut obscura sit ? — 16. Mihi ad pedes misera iacuit, quasi ego eius excitare ab inferis filium possem. — 17. Vos pugnare uelim cum indignatione quadam atque ira, uelut si seruos uideatis uestros arma repente contra uos ferentes. — 18. Homines corrupti superbia ita aetatem agunt, quasi honores contemnant ; ita hos petunt, quasi honeste uixerint. 180. Traduisez. 1. Fais comme si je ne t’avais rien dit. — 2. J’aime cet enfant comme s’il était mon fils. — 3. Les assiégés combattaient comme s’ils devaient recevoir des renforts. — 4. Usez des richesses comme si vous deviez un jour être pauvre. — 5. Cet orateur parle comme s’il ne connaissait rien de la situation. — 6. Je me rappelle toutes ses paroles comme si je les entendais encore. — 7. Il y a des gens qui s’arrachent les cheveux sous l’effet du chagrin : comme si la calvitie était une consolation ! — 8. Pourvu que j’aie chaque jour de quoi manger, je suis aussi heureux que si j’avais toujours été riche. — 9. Vis toujours avec les hommes comme si les dieux te voyaient. — 10. La meilleure règle de vie consiste à se proposer l’exemple d’un homme de bien et à toujours agir comme s’il était présent. — 11. Il n’osait avancer, comme s’il avait craint d’être maltraité. — 12. Les nobles briguent tous les honneurs comme s’ils étaient seuls [à en être] dignes. — 13. Ce soldat se vante comme s’il avait [à lui] seul défait toute l’armée ennemie. — 14. C’est ici qu’il faut résister, soldats, comme si nous nous battions devant les murs de Rome. 181. Respect de la parole donnée Vt laudandus Regulus in conseruando iure iurando, sic decem illi quos post Cannensem pugnam iuratos ad senatum misit Hannibal se in castra redituros ea, quorum erant potiti Poeni, nisi de redimendis captiuis impetrauissent, si non redierunt, uituperandi. De quibus non omnes uno modo. Nam Polybius, bonus auctor inprimis, ex decem nobilissimis qui tum erant missi nouem reuertisse dicit re a senatu non impetrata ; unum ex decem, qui paulo post quam erat egressus e castris redisset, quasi aliquid esset oblitus, Romae remansisse. Reditu enim in castra liberatum se esse iure iurando interpretabatur, non recte. Fraus enim astringit, non dissoluit periurium. Fuit igitur stulta calliditas, peruerse imitata prudentiam. Itaque decreuit senatus ut ille ueterator et callidus uinctus ad Hannibalem duceretur. CIC., Off. III, 113
3.3.8. Récapitulation – Exercice de style 182. Traduisez les mots en italiques par une subordonnée circonstancielle. 1. À le croire, il serait le plus honnête des hommes. — 2. Un menteur a beau dire la vérité, personne ne le croit. — 3. Instruit de la conjuration, le consul, pour plus de sûreté, disposa des gardes en différents endroits de la ville. — 4. En cas de guerre, on ouvrait les portes du temple de Janus. — 5. Aide-toi, le ciel t’aidera. — 6. Traqué de toutes parts, Catilina n’en continuait pas moins la lutte. — 7. Pendant son exil, Cicéron ne cessa d’écrire à ses concitoyens pour obtenir son rappel. — 8. L’avare se méfie de tout le monde, tant il craint pour son trésor. — 9. Découvert, Catilina quitta Rome. — 10. Malgré toutes nos précautions, nous avons couru un grand danger. — 11. Il serait acquitté que je n’en serais pas surpris, tant son défenseur a plaidé avec éloquence. — 12. Pour le salut de ses concitoyens, Cicéron n’hésita pas à braver l’impopularité. — 13. Il est mort faute de soins. — 14. Vaincus, nous serons esclaves des puissants ; vainqueurs, nous aurons richesses, honneurs et pouvoir. —
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Maîtrise du latin par la pratique
15. Lors de son séjour en Grèce, Virgile rencontra Auguste. Mais, se sentant malade, il dut rentrer tout de suite en Italie. À peine arrivé à Brindes, il mourut. — 16. Sans votre aide, nous n’aurions pu échapper au danger. — 17. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. (Corneille) — 18. Il se prive même de nourriture, tellement il est avare. — 19. Certains poussent le désespoir jusqu’au suicide, d’autres supportent les pires malheurs sans se plaindre. — 20. Plus je considère cette affaire, moins je comprends. — 21. Emparons-nous de la citadelle, et toute la ville est à nous. — 22. Qu’on me donne un bâton, [et] je soulève cette masse.
3.4. Proposition relative Tableau 31. Proposition relative A. Nature du relatif 1. Adjectif Lex Acilia, qua lege multi condemnati sunt… Sic pereat quaecumque Romana lugebit hostem !
La loi Acilia, en vertu de laquelle (loi) beaucoup de gens ont été condamnés… Qu’ainsi périsse toute Romaine qui pleurera un ennemi !
2. Pronom Ea lego quae scripsisti. Quicquid possunt, pedestribus ualent copiis.
Je lis ce que tu as écrit. Toute leur force, ils la doivent à l’infanterie.
3. Adverbe Eo quo Labienum miserat contendit. Sequentur te quocumque perueneris uitia.
Il se rendit là où il avait envoyé Labiénus. Ils te suivront où que tu ailles, tes vices.
B. Fonction de la proposition 1. Sujet Qui bene amat bene castigat. Qui illam urbem uidisset ualde gauisus esset.
(L’homme) qui aime bien châtie bien. Celui qui aurait vu cette ville aurait été vraiment content.
2. Épithète Caesar ei munitioni quam fecerat Labienum praefecit. Cum eo hoste res est qui nec bonam nec malam ferre fortunam possit.
César confia à Labiénus le commandement de la ligne fortifiée qu’il avait établie. Nous avons affaire à un ennemi qui ne peut supporter ni la bonne, ni la mauvaise fortune.
3. Épithète détachée O fortunate adulescens, qui tuae uirtutis Heureux jeune homme, (toi) qui as trouvé Homère Homerum praeconem inueneris ! pour chanter ta valeur ! Galli, qui se populi Romani subiectos dolerent, Les Gaulois, qui supportaient mal d’être assujettis de bello consilia inierunt. au peuple romain, projetèrent de faire la guerre. Diodorus, homo diligens, qui sua seruare Diodorus, en homme soigneux qui voulait conseruellet… ver ses biens… 4. Attribut (du sujet ou du COD) Oppius is erat qui classem in Siciliam duxerat. Sunt qui putent deos non esse. Legatos misit qui pacem peterent.
Oppius était l’homme qui avait conduit une flotte en Sicile. Il y a des gens qui pensent que les dieux n’existent pas. – Il y a des gens pour penser… Il dépêcha des légats chargés de demander la paix.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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5. Apposé Caesar, qui illis fuerat iratissimus, aliquid iracundiae remisit. Graeci illi, quorum copiosior est lingua…
César, (lui) qui avait été très irrité contre eux, abandonna un peu de sa colère. Les Grecs, (ce peuple) dont la langue est plus riche que la nôtre…
6. Complément du verbe (objet) Rex praemium proposuit qui inuenisset nouam uoluptatem.
Le roi promit une récompense à (celui) qui aurait trouvé un nouveau plaisir.
7. Complément de l’adjectif Dignus est qui imperet.
Il est digne de commander (d’un commandement).
8. Complément de proposition (phrase) Muro, quod saepe iam dixi, secernatur a bonis.
Qu’un mur – ce que j’ai souvent dit – le sépare des honnêtes gens.
C. Valeur de la proposition et emplois des modes Déterminative, définie (quis ? hic)
Qualificative, explicative (qualis ? huiusmodi)
1. Indicatif Qui bene amat bene castigat. Caesar ei munitioni quam fecerat Labienum praefecit. Oppius is erat qui classem in Siciliam duxerat.
Caesar, qui illis fuerat iratissimus, aliquid iracundiae remisit. Graeci illi, quorum copiosior est lingua… Muro, quod saepe iam dixi, secernatur a bonis.
2. Subjonctif (condition, indétermination, style indirect) Qui illam urbem uidisset ualde gauisus esset. Cum eo hoste res est qui nec bonam nec malam ferre fortunam possit. Sunt qui putent deos non esse. Legatos misit qui pacem peterent. Rex praemium proposuit qui inuenisset nouam uoluptatem. Dignus est qui imperet.
O fortunate adulescens, qui tuae uirtutis Homerum praeconem inueneris. Galli, qui se populi Romani subiectos dolerent, de bello consilia inierunt. Diodorus, homo diligens, qui sua seruare uellet…
D. Particularités d’emploi du relatif Cf. p. 148 (tableau 45)
3.4.1. Indicatif ERNOUT–THOMAS, § 331–334 ; LAVENCY, § 349.3–4, 410–411, 413–415, 417–420, 424 ; FAMERIE et al., ch. 7, 22
183. Traduisez. 1. Ea quae a natura monemur non audimus. — 2. Caritate ea praestat patria, pro qua mori et cui nos totos dedere et in qua nostra omnia ponere debemus. — 3. Habeo senectuti magnam gratiam, quae mihi sermonis auiditatem auxit, potionis et cibi sustulit. — 4. Inuitum qui seruat idem facit occidenti. — 5. In diebus paucis quibus haec acta sunt, moritur. — 6. Tu es is qui me tuis sententiis saepissime ornasti. — 7. Fortunatus illius exitus qui ea non uidit, cum fierent, quae prouidit futura. — 8. Commoda quibus utimur lucemque qua fruimur spiritumque quem ducimus a Ioue nobis dari uidemus. — 9. Triginta dies obsidio fuit, per quos raro unquam nix minus quattuor pedes alta iacuit. — 10. Si is qui non
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Maîtrise du latin par la pratique
defendit iniuriam neque propulsat a suis, cum potest, iniuste facit, qualis habendus est is qui non modo non repellit, sed etiam adiuuat iniuriam ? — 11. Omnes et dicuntur et habentur tyranni qui potestate sunt perpetua in ea ciuitate quae libertate usa est. — 12. Quicquam bonum est quod non eum qui id possidet meliorem facit ? — 13. Ira procul absit, cum qua nihil recte fieri, nihil considerate potest. — 14. Praeponenda sunt officia iustitiae, quae pertinent ad hominum utilitatem, qua nihil homini esse debet antiquius. — 15. Videte in quot se laqueos induerit, quorum ex nullo se umquam expediet. 184. Traduisez. 1. Ils font ce qu’on leur a dit de faire. — 2. Quel que soit ton sentiment, je dirai devant toi ce que je pense. — 3. Phormion est le vieillard le plus extravagant que j’aie vu. — 4. Qui que vous soyez et de quelque pays que vous veniez, soyez les bienvenus ! — 5. Oppius était l’homme qui avait conduit en Sicile une flotte de vingt bateaux. — 6. Où se trouvent les gens qui disent qu’Antoine ne sait pas le grec ? — 7. Nous voyons les défauts des autres, si petits qu’ils soient ; mais les nôtres, si grands soient-ils, nous ne les voyons pas.
3.4.2. Subjonctif ERNOUT–THOMAS, § 331–332, 335–339 ; SAUSY, § 437–438 ; LAVENCY, § 349.3–4, 409–414, 416–419, 421– 423 ; FAMERIE et al., ch. 7, 22 Comparez les constructions. Legatos misit qui nuntiarent… Deceptus es, qui sis callidus. Nemo tam stultus est qui neget. Est quod timeas. Non is sum qui terrear. Nemo est qui non uideat… O fortunate pater, quippe qui talem filium habeas !
… ut nuntiarent … cum sis … ut neget … cur timeas … ut terrear … quin uideat … cum habeas
Distinguez. Nihil est quod taceas. Nihil est cur taceas. Nihil est quin taceas.
Il n’est rien que tu taises. Tu n’as aucune raison de te taire. Il n’est rien que tu ne taises.
185. Traduisez. Remplacez la proposition relative par une circonstancielle. 1. Legati Delphos missi sunt qui consulerent Apollinem. — 2. Multi eripiunt aliis quod aliis largiantur. — 3. Lacedaemonii deuictis Atheniensibus triginta uiros inposuere qui rem publicam eorum tractarent. — 4. Iugurtha legatos ad consulem mittit qui, tantum modo ipsi liberisque uitam peterent, alia omnia dederent populo Romano. — 5. Mittuntur ad imperatorem legati qui Iugurtham imperata facturum dicerent. — 6. Caesar exploratores praemittit qui locum castris idoneum deligant. — 7. Ea est Romana gens quae uicta quiescere nesciat. — 8. Caesar equitatum qui sustineret hostium impetum misit. — 9. Agricola serit arbores quae alteri saeculo prosint. — 10. Super tabernaculum regis, unde ab omnibus conspici posset, imago solis crystallo inclusa fulgebat.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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186. Traduisez. Remplacez la proposition relative par une circonstancielle. 1. Peccasse mihi uideor, qui a te discesserim. — 2. Me caecum, qui haec antea non uiderim ! — 3. Me miserum, qui non adfuerim ! — 4. Maluimus iter facere pedibus, qui commodissime nauigassemus. — 5. Rex, qui animo puerili esset, nihil de praetoris improbitate suspicatus est. — 6. Callidus adulator non facillime adgnoscitur, quippe qui aduersando saepe adsentetur. — 7. (Cicéron à propos d’un consul qui est resté en fonction un seul jour) Caninius fuit mirifica uigilantia, qui suo toto consulatu somnum non uiderit ! — 8. Alexander, cum ad Achillis tumulum adstitisset : « O fortunate, inquit, adulescens, qui tuae uirtutis Homerum praeconem inueneris ! » — 9. O miserum senem, qui mortem contemnendam esse non uiderit ! — 10. Qui mihi nullius umquam delicti gratiam fecissem, haud facile alterius lubidini male facta condonabam. — 11. Quem ardorem studii censetis fuisse in Archimede, qui, dum in puluere quaedam describit attentius, ne patriam quidem captam esse senserit ? — 12. Miseret tui me, qui hunc tantum hominem facias inimicum tibi. — 13. Mihi quidem tribunorum potestas pestifera uidetur, quippe quae in seditione et ad seditionem nata sit. — 14. Intellegebant nihil esse tam sanctum quod non aliquando uiolaret audacia. 187. Dans les ex. 133, phr. 6, 7, 13, 14, 17, et 161, phr. 1, 6, 10–12, 14–16, remplacez la proposition circonstancielle par une relative. 188. Traduisez. Remplacez la proposition relative par une circonstancielle. 1. Cicero, qui omnes superiores dies milites in castris continuisset, quinque cohortes frumentatum mittit. — 2. Egomet qui sero ac leuiter Graecas litteras attigissem, tamen, cum uenissem Athenas, compluris ibi dies sum commoratus. — 3. Ea urbs, quae moenibus portuque ornata sit, ab his rebus quibus delector uacua est. — 4. Exercitui Caesaris luxuriem obiciebant, cui semper omnia ad necessarium usum defuissent. — 5. In ea ipsa urbe in qua et nata et alta sit eloquentia, ea sero prodiit in lucem. — 6. Nero, qui luxuriae immoderatissimae esset, ter omnino per quattuordecim annos languit. 189. Traduisez. Remplacez, si possible, la proposition relative par une circonstancielle. 1. Caesar erat adhuc impudens, qui exercitum et prouinciam inuito senatu teneret. — 2. Multi et sunt et fuerunt qui a negotiis publicis se remouerint ad otiumque perfugerint. — 3. Sapientia est una quae maestitiam pellat ex animis. — 4. Gemmas, marmor, ebur sunt qui non habeant, est qui non curat habere. — 5. Cetera, quae quibusdam admirabilia uidentur, permulti sunt qui pro nihilo putent : de amicitia omnes idem sentiunt. — 6. Dux parabat quae mox usui forent. — 7. Nulla materies tam facilis ad exardescendum est quae nisi admoto igne ignem concipere possit. — 8. Quis potest esse tam mente captus qui neget haec omnia quae uidemus deorum immortalium potestate administrari ? — 9. Nemo erat eorum qui tecum fuerunt qui mihi non censeret parci oportere. — 10. Habes ubi ostentes tuam patientiam frigoris. — 11. Erant qui metu mortis mortem precarentur nec defuerunt qui fictis terroribus uera pericula augerent. — 12. Solus es, C. Caesar, cuius in uictoria ceciderit nemo nisi armatus. — 13. Quae latebra est in quam non intret metus mortis ? — 14. Nihil est quod tam miseros faciat quam inpietas et scelus. — 15. Non sumus i quibus nihil uerum esse uideatur, sed i qui omnibus ueris falsa quaedam adiuncta esse dicamus. — 16. Nonne satius est mutum esse quam quod nemo intellegat dicere ? — 17. Non is tantum orator fuit Cato, cuius lingua uiuo eo uiguerit, monumentum eloquentiae nullum exstet. —
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18. Quotus quisque est qui uoluptatem neget esse bonum ? — 19. Earum factionum principes sunt qui summam auctoritatem eorum iudicio habere existimantur, quorum ad arbitrium iudiciumque summa omnium rerum consiliorumque redeat. — 20. Nulla tam bona est fortuna de qua nihil possis queri. — 21. Talem te esse oportet, qui te ab impiorum ciuium societate seiungas. — 22. Quotus est quisque qui somniis pareat, qui intellegat, qui meminerit ? — 23. Qui potest temperantiam laudare, is qui ponat summum bonum in uoluptate ? — 24. Sunt qui quiduis perpetiantur, cuiuis deseruiant, dum quod uelint consequantur. 190. Traduisez. Remplacez, si possible, le relatif par quin, cur ou ut. 1. Nihil est tantum quod ego non tua causa facturus sim libenter. — 2. Nihil agis quod non ego uideam. — 3. Quis fuit qui non commoueretur ? — 4. Adhuc neminem cognoui poetam qui sibi non optumus uideretur. — 5. Quae domus tam stabilis, quae tam firma ciuitas est, quae non odiis et discidiis possit euerti ? — 6. Nemo est tam auersus a Musis, qui non mandari uersibus aeternum suorum laborum praeconium facile patiatur. — 7. Quid est quod tu alios accuses ? — 8. Quod huc properes nihil est. — 9. Tibi quidem quod rideas magis est quam ut lamentere. — 10. Quid est quod metuas ? — 11. Non est quod inuideas istis quos magnos felicesque populus uocat. — 12. Quid est quod dubitare possimus ? — 13. Qui modeste paret uidetur qui aliquando imperet dignus esse. — 14. Non uideris dignus qui liber sis. — 15. Nulla uidebatur aptior persona quae de senectute loqueretur. — 16. Digna res est quam diu consideres. — 17. Idonea mihi haec persona uisa est quae de amicitia dissereret. — 18. Plerique philosophi rem idoneam de qua quaeratur et homines dignos quibuscum disseratur putant. — 19. Liuianae fabulae non satis dignae sunt quae iterum legantur. — 20. Maior sum quam cui possit fortuna nocere. — 21. Maiora deliquerunt quam quibus ignosci posset. — 22. Quis rex umquam fuit, quis populus qui non uteretur praedictione diuina ? — 23. Nonne hoc indignissimum est, uos idoneos habitos per quorum sententias id adsequantur quod antea ipsi scelere adsequi consuerunt ? 191. Traduisez et substituez un relatif à quin. 1. Nemo fuit in Sicilia quin hoc audiuerit. — 2. Nemo uestrum est quin quem ad modum captae sint Syracusae saepe audierit. — 3. Nihil est quin intereat. — 4. Nemo erit quin hoc se audisse aut uidisse dicat. — 5. Nouus nemo tam clarus erat, quin indignus consulatu haberetur. — 6. Nemo est tam fortis quin rei nouitate perturbetur. — 7. Nihil tam difficile est quin quaerendo inuestigari possit. — 8. Nulla pictura fuit quin inspexerim. — 9. Ecquis fuit quin lacrimaret ? — 10. Nihil est quin male narrando possit deprauari. — 11. Nemo est quin ubiuis quam ibi ubi est esse malit. 192. Traduisez. 1. Il en est qui pensent que la mort est la séparation de l’âme d’avec le corps. — 2. Dans la redoute il n’y eut personne, de tous les soldats, qui ne fût blessé. — 3. L’innocence est une disposition de l’âme telle qu’elle ne nuit à personne. — 4. Moi, je suis homme à ne rien faire dans mon intérêt plutôt que dans celui de mes concitoyens. — 5. Qui, en ces temps-là, fut assez dur pour ne pas être ému par l’âge, la noblesse, le malheur de ces personnes ? — 6. Qu’y a-t-il pour que tu agisses de la sorte ? — 7. Le sujet vaut la peine d’être traité. — 8. Bien rares sont ceux qui sont dignes de commander, plus rares ceux qui méritent d’être estimés comme hommes de bien. — 9. Tu es emporté par la folie, toi qui penses pouvoir guérir les blessures [faites par] ta cupidité au moyen des remèdes [imaginés par] ta cruauté. — 10. Darius équipa une armée qu’une plaine immense contenait à peine. —
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11. À Syracuse, dit Cicéron, il n’y a jamais eu un jour où l’on n’ait vu briller le soleil au moins quelques heures. — 12. La plèbe demanda aux patriciens des magistrats qui la défendissent. — 13. Les Scythes dirent à Alexandre : « Pourquoi veux-tu conquérir le pays d’hommes qui n’ont jamais mis le pied sur ton territoire ? » — 14. Il y en eut qui essayèrent de fuir même à la nage. — 15. Comme on demandait à Thémistocle quelle voix il entendait le plus volontiers, il dit que c’était la voix de celui qui célébrait le mieux ses exploits. — 16. Crassus fut choisi pour mener la guerre contre les Parthes. 193. Dévouement d’un esclave Cum Vrbinus iussus occidi in Reatino lateret, latebris proditis unus ex seruis anulo eius et ueste insignitus in cubiculo ad quod inruebant qui persequebantur pro domino iacuit militibusque ingredientibus ceruicem praebuit et ictum tamquam Vrbinus excepit. Vrbinus postea restitutus monumentum ei fecit titulo scriptionis qui tantum meritum loqueretur adiecto. MACR., Sat. I, 11, 16 194. Il faut imiter un modèle dans ses parties excellentes Hoc sit primum in praeceptis meis, ut demonstremus quem discipulus imitetur atque ita ut quae maxime excellent in eo quem imitabitur ea diligentissime persequatur. Tum accedat exercitatio qua illum quem delegerit imitando effingat atque exprimat, at non ita ut multos imitatores saepe cognoui, qui aut ea quae facilia sunt aut etiam illa quae insignia ac paene uitiosa consectantur imitando. CIC., De or. II, 90
3.5. Style indirect Tableau 32. Style direct et indirect Style direct
Style indirect
A. Indépendante ou principale 1. Énonciative [Is] errat. [Is] errauit. [Is] errabit. Num id credibile est ? (= Id credibile non est.)
Dico (Dixi) eum errare. Dico (Dixi) eum errauisse. Dico (Dixi) eum erraturum esse. Miratur (Miratus est) num id credibile esse.
2. Interrogative Venisne ? Venistine ? Veniesne ?
Dic ueniasne. (… num uenias). Dixisti ueniresne. (… num uenires). Dic uenerisne. (… num ueneris). Dixisti uenissesne. (… num uenisses). Dic uenturusne sis. (… num uenturus sis). Dixisti uenturusne esses. (… num uenturus esses).
3. Impérative Veni ! Veniat ! Ne ueneris (uenias) ! Ne ueniat !
Dico [ut] uenias – ueniat. Dixi [ut] uenires – ueniret. Dico ne uenias – ne ueniat. Dixi ne uenires – ne ueniret.
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Maîtrise du latin par la pratique B. Subordonnée 1. Infinitive Legatus scribit Belgas coniurare. Legatus scribit Belgas coniurauisse. Legatus scribit Belgas coniuraturos esse. Legatus scribebat Belgas coniurare. Legatus scribebat Belgas coniurauisse. Legatus scribebat Belgas coniuraturos esse.
Dico (Dixi) legatum scribere Belgas coniurare. Dico (Dixi) legatum scribere Belgas coniurauisse. Dico (Dixi) legatum scribere Belgas coniuraturos esse. Dico (Dixi) legatum scripsisse Belgas coniurare. Dico (Dixi) legatum scripsisse Belgas coniurauisse. Dico (Dixi) legatum scripsisse Belgas coniuraturos esse.
2. Autres propositions [Is] qui peccat (peccabit) punietur. [Is] qui peccauit (peccauerit) punietur. Hostes petunt ut Caesar clementia utatur.
Dico eum qui peccet punitum iri. Dixi eum qui peccaret punitum iri. Dico eum qui peccauerit punitum iri. Dixi eum qui peccauisset punitum iri. Diuiciacus dicit hostes petere ut Caesar clementia utatur. Diuiciacus dixit hostes petere ut Caesar clementia uteretur.
C. Personne Caesar eiusque copiae uicerunt. Caesar eiusque copiae uicerunt. Si mihi creditis, me sequimini et mea uerba audite.
Caesar dixit se suasque copias uicisse. Legatus Caesaris dixit eum eiusque copias uicisse. Dux militibus dixit, si sibi crederent, se sequerentur suaque uerba audirent.
D. Voix Romani Poenos uincent. Poeni Romanos uincent. Veni Athenas neque me quisquam ibi agnouit.
Rex dixit Poenos a Romanis uictum iri [voix active ambiguë : Romanos Poenos uicturos esse]. Rex dixit Romanos a Poenis uictum iri [voix active ambiguë : Poenos Romanos uicturos esse]. Democritus dixit se uenisse Athenas neque a quoquam ibi agnitum esse (voix active ambiguë : se quemquam ibi agnouisse).
3.5.1. Discours indirect ERNOUT–THOMAS, § 410–412 ; SAUSY, § 460–466 ; LAVENCY, § 437 ; FAMERIE et al., ch. 23
195. Traduisez. Substituez le discours indirect au discours direct. 1. Lacaena, cum filium in proelium misisset et interfectum audisset : « Idcirco, inquit, genueram, ut esset qui pro patria mortem non dubitaret occumbere. » — 2. Siculus, cum familiaris quidam quereretur quod diceret uxorem suam suspendisse se de ficu : « Da mihi, inquit, ex ista arbore quos seram surculos. » — 3. Theodoro philosopho cum Lysimachus rex crucem minaretur : « Istis, quaeso, inquit, ista horribilia minitare purpuratis tuis : Theodori quidem nihil interest humine an sublime putescat. » — 4. Lacedaemonius quidam, cum Perses hostis dixisset glorians : « Solem prae iaculorum multitudine et sagittarum non uidebitis », « In umbra igitur, inquit, ego et commilitones pugnabimus. » — 5. Vmbrenus, postquam Allobroges uidet queri de auaritia magistratuum : « At ego, inquit, uobis, si modo
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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uiri esse uoltis, rationem ostendam qua tanta ista mala effugiatis. » — 6. Themistocles, cum consuleretur : « Vtrum bono uiro pauperi an minus probato diuiti filiam colloces ? », « Ego uero, inquit, malo uirum qui pecunia egeat, quam pecuniam quae uiro. » — 7. Anaxagoras Clazomenius fertur, cum Lampsaci moreretur, quaerentibus amicis : « Visne Clazomenas in patriam, si quid acciderit, auferri ? » respondisse : « Nihil necesse est : undique enim ad inferos tantumdem uiae est. » — 8. Leontinus Gorgias profitebatur : « De omni re quaecumque in disceptationem uocabitur, copiosissime dicam. » Idem princeps ex omnibus ausus est in conuentu poscere : « Qua de re quisque uult audire ? » Centum et septem compleuit annos neque umquam in suo studio atque opere cessauit. Qui, cum ex eo quaereretur : « Cur tam diu uis esse in uita ? » respondit : « Nihil habeo quod accusem senectutem. » — 9. Scriptum est : Democritus philosophus, uir praeter alios uenerandus, luminibus oculorum sua sponte se priuauit, quia existimabat : « Cogitationes animi mei in contemplandis naturae rationibus exactiores erunt, si eas uidendi inlecebris et oculorum impedimentis liberauero. » 196. Traduisez. Transposez les propositions entre guillemets en discours direct. 1. Vbi quis ex principibus in concilio dixit « se ducem fore ; qui sequi uelint profiteantur », consurgunt ii qui et causam et hominem probant. — 2. Themistocles, quaerentibus « cur noctu ambularet in publico », respondebat « Miltiadis tropaeis se e somno suscitari ». — 3. Ille dux Leonidas in Thermopylis Lacedaemoniis dicebat « pergerent animo forti, eodem die apud inferos se fortasse cenaturos esse ». — 4. Honestum illud Solonis est quod ait uersiculo quodam « senescere se multa in dies addiscentem ». — 5. Solon Atheniensis « rem publicam contineri duabus rebus » dixit, « praemio et poena ». Idem Pisistrato quaerenti « qua tandem re fretus sibi tam audaciter obsisteret », respondisse dicitur « senectute ». — 6. Diogenes Cynicus dicere solebat « Harpalum », qui temporibus illis praedo felix habebatur, « contra deos testimonium dicere, quod in illa fortuna tam diu uiueret ». — 7. Non multo ante urbem captam exaudita uox est a luco Vestae « ut muri et portae reficerentur ; futurum esse, nisi prouisum esset, ut Roma caperetur. » — 8. Simonides, cum ignotum quendam proiectum mortuum uidisset eumque humauisset haberetque in animo nauem conscendere, moneri uisus est « ne id faceret » ab eo quem sepultura adfecerat ; « si nauigauisset, eum naufragio esse periturum ». 197. Traduisez. Transposez en discours indirect. 1. Aristippe, voyant son esclave plier sous [le poids d’]une lourde somme d’argent, lui dit : « Jette ce qui est de trop et porte seulement ce que tu peux porter. » — 2. Les Stoïciens disaient : « Toute faute est également grave, et celui qui tue un coq, quand ce n’est pas nécessaire, ne pèche pas moins que celui qui étrangle son père. » — 3. Comme Eschyle assistait à un combat de boxe, le public se mit à crier à propos d’un coup. Alors, le poète dit à son voisin : « Vois-tu comme c’est beau, le sport ? Celui qui a reçu le coup ne dit rien, [et c’est] le public [qui] crie ! » — 4. Comme on demandait à un philosophe pourquoi il ne disait rien : « Parce que, répondit-il, je me suis parfois repenti d’avoir parlé, jamais de m’être tu. » — 5. « Tout ce que j’essaie d’écrire, disait Ovide, est [en] vers. » — 6. Cicéron exilé écrivit à son frère : « Je te confie ma femme et mes enfants. Protège-les et donne-moi de leurs nouvelles, dès que tu [le] pourras. » 198. Un songe d’Hannibal Hoc item in Sileni Graeca historia est. Hannibalem, cum cepisset Saguntum, uisum esse in somnis a Ioue in deorum concilium uocari ; quo cum uenisset, Iouem imperauisse ut Italiae bellum inferret, ducemque ei unum e concilio datum ; quo illum utentem cum exercitu
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progredi coepisse ; tum ei ducem illum praecepisse ne respiceret ; illum autem id diutius facere non potuisse elatumque cupiditate respexisse ; tum uisam beluam uastam et immanem circumplicatam serpentibus, quacumque incederet, omnia arbusta, uirgulta, tecta peruertere ; et eum admiratum quaesisse de deo quodnam illud esset tale monstrum ; et deum respondisse uastitatem esse Italiae praecepisseque ut pergeret protinus, quid retro atque a tergo fieret, ne laboraret. CIC., Div. I, 49 199. Entretien de Scipion et d’Hannibal Claudius P. Africanum tradit Ephesi conlocutum cum Hannibale et sermonem unum etiam refert. Quaerenti Africano quem fuisse maximum imperatorem Hannibal crederet, respondisse Alexandrum, Macedonum regem, quod parua manu innumerabiles exercitus fudisset, quod ultimas oras quas uisere supra spem humanam esset peragrasset. Quaerenti deinde quem secundum poneret, Pyrrhum dixisse : castra metari primum docuisse, ad hoc neminem elegantius loca cepisse, praesidia disposuisse ; artem etiam conciliandi sibi homines eam habuisse ut Italicae gentes regis externi quam populi Romani, tam diu principis in ea terra, imperium esse mallent. Exsequenti quem tertium duceret, haud dubie semet ipsum dixisse. Tum risum obortum Scipioni et subiecisse : « Quidnam tu diceres, si me uicisses ? » — « Tum uero me, inquit, et ante Alexandrum et ante Pyrrhum et ante alios omnes imperatores esse. » Et perplexum Punico astu responsum et improuisum adsentationis genus Scipionem mouisse, quod e grege se imperatorum uelut inaestimabilem secreuisset. CL. QUADR., fr. 65 Chassignet (= T.-L., XXXV, 14, 5–12) 200. Darius et Démocrite (discours indirect) Comme Darius pleurait la mort de sa femme, le philosophe Démocrite promit de ramener la défunte à la vie, pourvu qu’on lui fournît tout le nécessaire. Darius aussitôt le pria de ne rien négliger. Alors, Démocrite dit au roi qu’il avait tout, sauf une chose qu’il ne savait comment se procurer, mais que Darius trouverait certainement. Darius demanda ce que c’était. Démocrite répondit que si le roi écrivait sur le tombeau de sa femme le nom de trois personnes exemptes de chagrin, celle-ci ressusciterait immédiatement. Et comme Darius ne parvenait pas à trouver une seule personne qui n’eût jamais souffert, Démocrite lui dit qu’il devrait avoir honte de gémir comme s’il était le seul à souffrir. 201. Un rêve prémonitoire Pour illustrer le caractère prémonitoire des rêves, Cicéron rapporte deux anecdotes, dont voici la seconde (l. 1 : alterum). Alterum ita traditum clarum admodum somnium. Cum duo quidam Arcades familiares iter una facerent et Megaram uenissent, alterum ad cauponem deuertisse, ad hospitem alterum. Qui ut cenati quiescerent, concubia nocte uisum esse in somnis ei qui erat in hospitio illum alterum orare ut subueniret, quod sibi a caupone interitus pararetur ; eum primo perterritum somnio surrexisse ; dein cum se conlegisset idque uisum pro nihilo habendum esse duxisset, recubuisse ; tum ei dormienti eundem illum uisum esse rogare ut, quoniam sibi uiuo non subuenisset, mortem suam ne inultam esse pateretur ; se interfectum in plaustrum a caupone esse coniectum et supra stercus iniectum ; petere ut mane ad portam adesset, prius quam plaustrum ex oppido exiret. Hoc uero eum somnio commotum mane bubulco praesto ad portam fuisse, quaesisse ex eo quid esset in plaustro ; illum perterritum fugisse, mortuum erutum esse, cauponem re patefacta poenas dedisse. CIC., Div. I, 57
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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202. Les perles de Cléopâtre Duo fuere maximi uniones per omne aeuum ; utrumque possedit Cleopatra, Aegypti reginarum nouissima, per manus Orientis regum sibi traditos. Haec, cum exquisitis cotidie Antonius saginaretur epulis, superbo simul ac procaci fastu, ut regina meretrix lautitiam eius omnem apparatumque obtrectans, quaerente eo quid adstrui magnificentiae posset, respondit una se cena centiens HS absumpturam. Cupiebat discere Antonius, sed fieri posse non arbitrabatur. Ergo sponsionibus factis postero die quo iudicium agebatur, magnificam alias cenam ne dies periret, sed cotidianam Antonio apposuit inridenti computationemque expostulanti. At illa corollarium id esse et consumpturam eam cenam taxationem confirmans solamque se centiens HS cenaturam, inferri mensam secundam iussit. Ex praecepto ministri unum tantum uas ante eam posuere aceti, cuius asperitas uisque in tabem margaritas resoluit. Gerebat auribus cum maxime singulare illud et uere unicum naturae opus. Itaque expectante Antonio quidnam esset actura, detractum alterum mersit ac liquefactum obsorbuit. Iniecit alteri manum L. Plancus, iudex sponsionis eius, eum quoque parante simili modo absumere, uictumque Antonium pronuntiauit. PL. ANC., IX, 119–121
3.5.2. Expression de la condition ERNOUT–THOMAS, § 326, 387–388, 413–417 ; SAUSY, § 400, 405bis ; LAVENCY, § 371 ; FAMERIE et al., ch. 23
Tableau 33. La période conditionnelle en style indirect Style direct
Style indirect introduit par un verbe présent ou futur
passé
1. Réel (présent, futur) Si habeo, do.
Dico, si habeam, me dare. Non dubito quin, si habeam, dem.
Dixi, si haberem, me dare. Non dubitabam quin, si haberem, darem.
Si habebo (habuero), dabo.
Dico, si habeam (habuerim), me daturum esse. Non dubito quin, si habeam (habuerim), daturus sim.
Dixi, si haberem (habuissem), me daturum esse. Non dubitabam quin, si haberem (habuissem), daturus essem.
Dico, si habeam (habuerim), me daturum esse. Non dubito quin, si habeam (habuerim), dem.
Dixi, si haberem (habuissem), me daturum esse. Non dubitabam quin, si haberem (habuissem), darem.
2. Potentiel Si habeam (habuerim), dem.
3.1. Irréel (présent) Si haberem, darem.
Dico (Dixi), si haberem, me daturum fuisse. Non dubito (dubitabam) quin, si haberem, darem.
3.2. Irréel (passé) Si habuissem, dedissem.
Dico (Dixi), si habuissem, me daturum fuisse. Non dubito (dubitabam) quin, si habuissem, daturus fuerim (pfs fuissem).
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Maîtrise du latin par la pratique Les formes en -urus sim, essem, etc., n’ayant pas d’équivalent exact à la voix passive et les verbes dépourvus de supin n’ayant ni participe ni infinitif futurs, le latin recourt, le cas échéant, dans les propositions infinitives, aux périphrases futurum esse (ou fore) ut (réel du futur et potentiel) et futurum fuisse ut (irréel du présent et du passé) + subjonctif (et concordance des temps) : Style direct
Style indirect introduit par un verbe présent ou futur
passé
1. Réel (présent, futur) Si adsum, mihi datur / timeo.
Dico, si adsim, mihi dari / me timere. Dixi, si adessem, mihi dari / me timere. Non dubito quin, si adsim, Non dubitabam quin, si adessem, mihi detur / timeam. mihi daretur / timerem.
Si adero (adfuero), mihi dabitur / timebo.
Dico, si adsim (adfuerim), mihi datum iri. futurum esse (fore) ut timeam. Non dubito quin, si adsim (adfuerim), mihi detur / timeam.
Dixi, si adessem (adfuissem), mihi datum iri. futurum esse (fore) ut timerem. Non dubitabam quin, si adessem (adfuissem), mihi daretur / timerem.
2. Potentiel Si adsim (adfuerim), mihi Dico, si adsim (adfuerim), futurum detur / timeam. esse (fore) ut mihi detur / timeam. Non dubito quin, si adsim (adfuerim), mihi detur / timeam.
Dixi, si adessem (adfuissem), futurum esse (fore) ut mihi daretur / timerem. Non dubitabam quin, si adessem (adfuissem), mihi daretur / timerem.
3.1. Irréel (présent) Si adessem, mihi daretur / Dico (dixi), si adessem, futurum fuisse ut mihi daretur / timerem. timerem. Non dubito (dubitabam) quin, si adessem, mihi daretur / timerem. 3.2. Irréel (passé) Si adfuissem, mihi datum Dico (dixi), si adfuissem, futurum fuisse ut mihi daretur / timerem. esset / timuissem. Non dubito (dubitabam) quin, si adfuissem, mihi datum esset / timuissem.
203. Traduisez. Transposez la proposition conditionnelle ou la période en style direct. 1. Nobis satis cognitum est Metellum Mari honorem tam anxie non laturum fuisse, si adempta prouincia alii quam Mario traderetur. — 2. Nuntiatum est eum, nisi fessus esset, ad nos uenturum fuisse. — 3. Ostendis qualis tu, si ita forte accidisset, fueris illo tempore consul futurus. — 4. Dic quidnam facturus fueris, si eo tempore censor fuisses. — 5. Scis quid dicturus fuerim, ni linguae moderari queam ? — 6. Si Q. Metellus illo tempore consul fuisset, dubitatis quo animo fuerit futurus ? — 7. Agesilaus, cum Epaminondas Spartam oppugnaret essetque sine muris oppidum, talem se imperatorem praebuit, ut eo tempore omnibus apparuerit, nisi ille fuisset, Spartam futuram non fuisse. — 8. Dubitare debet nemo quin multos, si posset, C. Caesar ab inferis excitaret. — 9. Constabat Poenos, si Hamilcar diutius uixisset, arma Italiae inlaturos fuisse. — 10. Nisi eo tempore quidam nuntii de Caesaris uictoria essent adlati, existimabant plerique futurum fuisse uti oppidum amitteretur. — 11. Subibat cogitatio animum quonam modo tolerabilis futura Etruria fuisset, si quid in Samnio aduersi euenisset. — 12. In montanos a tergo urgentes uersa peditum acies haud dubium fecit quin, nisi firmata extrema agminis fuissent, ingens in eo saltu accipienda clades fuerit. — 13. Quis dubitat quin, si Saguntinis tulissemus opem, totum in Hispaniam auersuri bellum fuerimus. — 14. An censemus, si Fabio laudi datum esset quod pingeret, non multos etiam apud nos futuros Polyclitos et Parrhasios fuisse ? — 15. Non dubium erat quin, si tam pauci simul obire omnia loca possent, terga daturi hostes fuerint.
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— 16. Quid facturi fueritis dubitem, cum uideam quid feceritis ? — 17. Apparuit quantam excitatura molem hostium uera fuisset clades, cum uanus rumor tantas procellas exciuisset. — 18. Quid Caesarem putamus, si diuinasset fore ut in ipso senatu, tot centurionibus suis inspectantibus, trucidaretur, quo cruciatu animi uitam acturum fuisse ? 204. Orgueil de Julie, fille d’Auguste Cum grauem amicum audisset Iulia suadentem melius facturam, si se conposuisset ad exemplar paternae frugalitatis, ait : « Ille obliuiscitur Caesarem se esse ; ego memini me Caesaris filiam. » MACR., Sat. II, 5, 8 205. Admiration d’Eschine pour Démosthène Aeschines Atheniensis summus orator, cum accusationem qua fuerat usus Rhodiis legisset, legit et defensionem Demosthenis qua in illud pulsus fuerat exilium, mirantibusque tum magis fuisse miraturos dixit, si ipsum orantem audiuissent, calamitate testis ingens factus inimici. PL. ANC., VII, 110
3.5.3. Style indirect libre ERNOUT–THOMAS, § 346, 408, 419 ; SAUSY, § 469 ; LAVENCY, § 349.4 ; FAMERIE et al., ch. 23 Non ueniet, quod aegrotat. Paetus omnes libros quos frater eius reliquerat mihi donauit. « Caue ! magnum est periculum. »
Non ueniet, quod aegrotet (= quod se aegrotare dicit). Paetus omnes libros quos frater suus reliquisset (= quos fratrem suum reliquisse dixit) mihi donauit. Me hortatus est ut cauerem ; [dixit] magnum esse periculum.
206. Traduisez. Montrez qu’il y a lieu d’expliquer la construction par une idée sousentendue. 1. Praemia eis qui militare secum uoluissent proposuit. — 2. Cum abessem, haec omnia occurrebant, colles campique et adsueta oculis regio et hoc caelum sub quo natus educatusque essem. — 3. Angebant Hamilcarem Sicilia Sardiniaque amissae ; nam et Siciliam nimis celeri desperatione rerum concessam et Sardiniam fraude Romanorum interceptam. — 4. Tantus maeror patres cepit, ut trepidarent ; nam neque hostem acriorem secum congressum, nec rem Romanam tam desidem unquam fuisse. — 5. Iugurtha timebat iram senatus, ni paruisset legatis. — 6. Cum Dionysius graui morbo conflictaretur, quaesiuit a medicis Dion filius quem ad modum se haberet simulque ab iis petiit, si forte maiori esset periculo, ut sibi faterentur ; nam uelle se cum eo colloqui de partiendo regno. — 7. Sulla suos hortatur uti fortem animum gererent ; saepe antea a paucis strenuis aduorsum multitudinem bene pugnatum. — 8. Iugurtha suos obtestatur uti seque regnumque ab Romanorum auaritia defendant ; cum iis certamen fore quos antea uictos sub iugum miserint. — 9. Mittuntur ad Caesarem a Cicerone litterae, magnis propositis praemiis, si nuntii pertulissent. — 10. Recte Socrates exsecrari eum solebat qui primus utilitatem a iure seiunxisset. — 11. Marti, cum proelio dimicare constituerunt, ea quae bello ceperint Galli plerumque deuouent. — 12. Cotidie Caesar Haeduos frumentum quod essent publice polliciti flagitare.
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3.5.4. « Attraction modale » ERNOUT–THOMAS, § 391–392bis ; SAUSY, § 459 ; LAVENCY, § 349.5 ; FAMERIE et al., ch. 23 Filius quod uult facit.
Pater filio permittit ut quod uelit faciat. Pater filio permisit ut quod uellet faceret. Pater negat filium quod uelit facere. Pater negauit filium quod uellet facere.
207. Traduisez. Justifiez le subjonctif des verbes en italiques. 1. Isto bono utare, dum adsit, cum absit, ne requiras. — 2. Mos est Athenis laudari in contione eos qui sint in proelio interfecti. — 3. Necesse est qui fortis sit, eundem esse magni animi. — 4. Qui possem queri, cum mihi nihil inprouiso nec grauius quam exspectauissem euenisset ? — 5. Diceres aliquid magno philosopho dignum, si ea bona esse sentires quae essent homine dignissima. — 6. Quis non, cum haec uideat, inriserit ? — 7. Numquam deterrebor quin uiderim id quod uiderim. — 8. Nemo adhuc inuentus est cui quod haberet esset satis. — 9. Non dubitaui id a te petere quod mihi omnium esset maximum maximeque necessarium. — 10. Agere quod agas considerate decet. — 11. Romulus ad firmandam nouam ciuitatem nouum consilium secutus est, cum Sabinas uirgines, quae Romam ludorum gratia uenissent quos facere instituisset, rapi iussit. — 12. Cicero seruos pati quod sors iniqua cogeret iussit. — 13. Di duint (= dent) tibi quaecumque optes ! — 14. Nemo dubitat quin eo sit occisus, quod habere clausa non potuerit sua consilia. — 15. Accidit ut nonnulli milites, qui discessissent, interciperentur. — 16. Si solos eos diceres miseros quibus moriendum esset, neminem eorum qui uiuerent exciperes. 208. Traduisez. 1. Je crois que tu m’approuveras quand tu auras lu ma lettre. — 2. L’orateur fait en sorte que ceux qui l’écoutent soient émus comme il [le] veut. — 3. Comment se fait-il que personne ne soit content de la condition qu’il s’est choisie lui-même ? — 4. Qui pourrait m’empêcher de faire ce qu’il me plaît ? — 5. Que serait-il arrivé, si j’avais fait ce que tu me conseillais ? — 6. Il peut arriver qu’on blâme ce que les autres font et qu’on mérite soimême d’être blâmé. — 7. Tu commettrais une mauvaise action, si tu te montrais ingrat envers ceux qui t’ont rendu service. — 8. Les ambitieux sont prêts à tout supporter, pourvu qu’ils obtiennent ce qu’ils désirent. — 9. Je ne doute pas que vous ne soyez pris par le charme de Virgile, dès que vous aurez commencé à lire ses poèmes. — 10. Il faut craindre que les assiégés, parce qu’ils n’ont reçu aucun secours, ne renoncent à la lutte. — 11. Je suppose que tu as visité l’Acropole quand tu es allé à Athènes. — 12. Didon ne pouvait s’empêcher d’être profondément troublée quand elle entendait Énée raconter ses malheurs. 209. Traduisez. Expliquez les cas où il n’y a pas d’« attraction modale ». 1. Speremus quae uolumus, sed quod acciderit feramus. — 2. Omisit Romulus pietatem et humanitatem, ut id quod utile uidebatur neque erat assequi posset. — 3. Quis est qui neget haec omnia quae uidemus deorum immortalium potestate administrari ? — 4. Eloquendi uis efficit ut ea quae ignoramus discere et ea quae scimus alios docere possimus. — 5. Caesar certior fiebat omnes Belgas, quam tertiam esse Galliae partem dixeramus, contra populum Romanum coniurare. — 6. Apud Hypanim fluuium, qui in Pontum influit, Aristoteles ait bestiolas quasdam nasci quae unum diem uiuant. — 7. Sentit senatus nullos umquam hostis digniores supplicio fuisse quam eos ciuis qui contra patriam arma ceperunt. — 8. Vos moneo uti forti animo sitis et, quom proelium inibitis, memineritis uos libertatem atque patriam in dextris uostris portare.
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3.5.5. Pronoms personnels et adjectifs possessifs réfléchis et non réfléchis ERNOUT–THOMAS, § 409 ; SAUSY, § 467–468 ; LAVENCY, § 299–301 ; FAMERIE et al., ch. 23
210. Traduisez. 1. Camillus mihi scripsit te secum locutum. — 2. A Curione mihi nuntiatum est eum ad me uenire. — 3. A Caesare ualde liberaliter inuitor sibi ut sim legatus. — 4. Aranti Cincinnato nuntiatum est eum dictatorem esse factum. — 5. Caesar eos in eo loco quo tum essent suum aduentum exspectare iussit. — 6. Epaminondas ei qui sibi ex lege praetor successerat exercitum non tradidit. — 7. Vos ex M. Fauonio audistis Clodium sibi dixisse periturum Milonem triduo. — 8. Paetus, ut antea ad te scripsi, omnis libros quos frater suus reliquisset mihi donauit. — 9. Ariouistus respondit transisse Rhenum sese non sua sponte, sed rogatum et arcessitum a Gallis. — 10. Cum regi nuntiatum esset quosdam sibi insidiari, experiri uoluit uerum falsumne sibi esset relatum. — 11. Romani legatos miserunt qui ab rege peterent ne inimicissimum suum secum haberet sibique dederet. — 12. Ariouistus respondit magnam Caesarem iniuriam facere, qui suo aduentu uectigalia sibi deteriora faceret. — 13. Heluetii Allobrogibus sese uel persuasuros existimabant uel ui coacturos ut per suos fines eos ire paterentur. — 14. Perfuga a Pyrrho uenit in castra Fabricii eique est pollicitus, si praemium sibi proposuisset, se eum ueneno necaturum. — 15. Ariouistus respondit, quod sibi Caesar denuntiaret, se Haeduorum iniurias non neglecturum, neminem secum sine sua pernicie contendisse. — 16. Caesar certior factus est magnas Gallorum copias oppugnandi sui causa conuenisse neque longius milibus passuum octo ab hibernis suis afuisse, sed nuntio adlato de uictoria Caesaris discessisse. — 17. Caesar respondit se magis consuetudine sua quam merito eorum ciuitatem conseruaturum, si, prius quam murum aries attigisset, se dedidissent ; sed deditionis nullam esse condicionem nisi armis traditis. Se id quod in Neruiis fecisset facturum finitimisque imperaturum ne quam dediticiis populi Romani iniuriam inferrent.
3.5.6. Récapitulation 211. Transposez en style direct, puis traduisez les deux versions. 1. Pourparlers de paix entre Divico et César (13.3) Diuico ita cum Caesare egit : Si pacem populus Romanus cum Heluetiis faceret, in eam partem ituros atque ibi futuros Heluetios ubi eos Caesar constituisset atque esse uoluisset ; (4) sin bello persequi perseueraret, reminisceretur et ueteris incommodi populi Romani et pristinae uirtutis Heluetiorum. (5) Quod inprouiso unum pagum adortus esset, cum ii qui flumen transissent suis auxilium ferre non possent, ne ob eam rem aut suae magnopere uirtuti tribueret aut ipsos despiceret. (6) Se ita a patribus maioribusque suis didicisse, ut magis uirtute quam dolo contenderent aut insidiis niterentur. (7) Quare ne committeret ut is locus ubi constitissent ex calamitate populi Romani et internecione exercitus nomen caperet aut memoriam proderet. (14.1) His Caesar ita respondit : Eo sibi minus dubitationis dari, quod eas res quas legati Heluetii commemorassent memoria teneret, atque eo grauius ferre quo minus merito populi Romani accidissent. (2) Qui si alicuius iniuriae sibi conscius fuisset, non fuisse difficile
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cauere ; sed eo deceptum quod neque commissum a se intellegeret quare timeret, neque sine causa timendum putaret. (3) Quod si ueteris contumeliae obliuisci uellet, num etiam recentium iniuriarum memoriam deponere posse ? (4) Quod sua uictoria tam insolenter gloriarentur, quodque tam diu se impune iniurias tulisse admirarentur, eodem pertinere. (5) Consuesse enim deos immortales, quo grauius homines ex commutatione rerum doleant, quos pro scelere eorum ulcisci uelint, his secundiores interdum res et diuturniorem impunitatem concedere. (6) Cum ea ita sint, tamen, si obsides ab iis sibi dentur, uti ea quae polliceantur facturos intellegat et si Haeduis de iniuriis quas ipsis sociisque eorum intulerint, item si Allobrogibus satisfaciant, sese cum iis pacem esse facturum. CÉS., BG I, 13, 3 – 14, 6 2. Ambiorix s’adresse à des ambassadeurs romains Ambiorix ad hunc modum locutus est : (2) sese pro Caesaris in se beneficiis plurimum ei confiteri debere, quod eius opera stipendio liberatus esset quod Atuatucis, finitimis suis, pendere consuesset, quodque ei et filius et fratris filius a Caesare remissi essent, quos Atuatuci obsidum numero missos apud se in seruitute et catenis tenuissent ; (3) neque id quod fecerit de oppugnatione castrorum aut iudicio aut uoluntate sua fecisse, sed coactu ciuitatis, suaque esse eiusmodi imperia, ut non minus haberet iuris in se multitudo quam ipse in multitudinem. (4) Ciuitati porro hanc fuisse belli causam, quod repentinae Gallorum coniurationi resistere non potuerit. Id se facile ex humilitate sua probare posse, quod non adeo sit imperitus rerum, ut suis copiis populum Romanum superari posse confidat. (5) Sed esse Galliae commune consilium : omnibus hibernis Caesaris oppugnandis hunc esse dictum diem, ne qua legio alterae legioni subsidio uenire posset. (6) Non facile Gallos Gallis negare potuisse, praesertim cum de recuperanda communi libertate consilium initum uideretur. (7) Quibus quoniam pro pietate satisfecerit, habere nunc se rationem officii pro beneficiis Caesaris : monere, orare Titurium pro hospitio ut suae ac militum saluti consulat. (8) Magnam manum Germanorum conductam Rhenum transisse ; hanc adfore biduo. (9) Ipsorum esse consilium uelintne, prius quam finitimi sentiant, eductos ex hibernis milites aut ad Ciceronem aut ad Labienum deducere, quorum alter milia passuum circiter quinquaginta, alter paulo amplius ab iis absit. (10) Illud se polliceri et iure iurando confirmare tutum iter per suos fines daturum. (11) Quod cum faciat, et ciuitati sese consulere, quod hibernis leuetur, et Caesari pro eius meritis gratiam referre. CÉS., BG V, 27, 1–11 3. Les alliés de Rome au bord de la révolte (2) Fremitus inter Latinos sociosque in conciliis ortus : decimum annum dilectibus stipendiis se exhaustos esse ; quotannis ferme clade magna pugnare ; (3) alios in acie occidi, alios morbo absumi ; magis perire sibi ciuem qui ab Romano miles lectus sit quam qui ab Poeno captus : quippe ab hoste gratis remitti in patriam, ab Romanis extra Italiam in exsilium uerius quam in militiam ablegari. (4) Octauum iam ibi annum senescere Cannensem militem, moriturum ante quam Italia hostis, quippe nunc cum maxime florens uiribus, excedat. (5) Si ueteres milites non redeant in patriam, noui legantur, breui neminem superfuturum. Itaque quod propediem res ipsa negatura sit, priusquam ad ultimam solitudinem atque egestatem perueniant, negandum populo Romano esse. (6) Si consentientes in hoc socios uideant Romani, profecto de pace cum Carthaginiensibus iungenda cogitaturos : aliter numquam uiuo Hannibale sine bello Italiam fore. (…)
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(9) (Consules aiebant) : non detractationem eam munerum militiae, sed apertam defectionem a populo Romano esse. (10) Redirent itaque propere in colonias et tamquam integra re, locuti magis quam ausi tantum nefas, cum suis consulerent. Admonerent non Campanos neque Tarentinos esse eos, sed Romanos, (11) inde oriundos, inde in colonias atque in agrum bello captum stirpis augendae causa missos. Quae liberi parentibus deberent, ea illos Romanis debere, si ulla pietas, si memoria antiquae patriae esset. (12) Consulerent igitur de integro ; nam tum quidem quae temere agitassent, ea prodendi imperii Romani, tradendae Hannibali uictoriae esse. T.-L., XXVII, 9, 2–6 ; 9–12 212. Transposez en style indirect, puis traduisez les deux versions. Vives critiques de César à l’adresse de ses hommes Caesar uehementer centuriones incusauit : « (2) Ariouistus me consule cupidissime populi Romani amicitiam adpetiit ; cur hunc tam temere quisquam ab officio discessurum iudicat ? (3) Mihi quidem persuadetur, cognitis meis postulatis atque aequitate condicionum perspecta, eum neque meam neque populi Romani gratiam repudiaturum. (4) Quodsi furore atque amentia impulsus bellum intulerit, quid tandem ueremini ? aut cur de uestra uirtute aut de mea diligentia desperatis ? (5) Factum (est) eius hostis periculum patrum nostrorum memoria, cum, Cimbris et Teutonis a C. Mario pulsis, non minorem laudem exercitus quam ipse imperator meritus uidebatur ; factum (est) etiam nuper in Italia seruili tumultu, quos tamen aliquid usus ac disciplina quam a nobis acceperant subleuabant. (6) Ex quo iudicari potest quantum habeat in se boni constantia, propterea quod, quos aliquamdiu inermes sine causa timueratis, hos postea armatos ac uictores superastis. » D’après CÉS., BG I, 40, 1–6
3.6. Formes nominales et non personnelles du verbe 3.6.1. Gérondif et adjectif verbal ERNOUT–THOMAS, § 277–279, 296–297 ; SAUSY, § 376–382 ; LAVENCY, § 320–330 ; FAMERIE et al., ch. 10, 22
213. Traduisez. 1. (Dans le préambule d’un sénatus-consulte) Scribundo arfuerunt M. Claudius M.f., L. Valerius P.f., Q. Minucius C.f. — 2. Breue tempus aetatis satis longum est ad bene uiuendum. — 3. Philosophia continet bene uiuendi disciplinam. — 4. Errore fallimur ita disputando. — 5. Virtutes imperatoriae sunt industria in agendo, celeritas in conficiendo, consilium in prouidendo. — 6. Hominis mens uidendi et audiendi delectatione ducitur. — 7. Malum opprimi sustentando et prolatando nullo pacto potest. — 8. Philosophi quidam non uiderunt, ut ad cursum equum, ad arandum bouem, ad indagandum canem, sic hominem ad duas res, ad intellegendum et agendum esse natum quasi mortalem deum. — 9. Te laus adlicere ad recte faciendum non potest ? — 10. Quis Catone grauior in laudando, acerbior in uituperando, in docendo edisserendoque subtilior ? — 11. Amicitiae quid haberent uoluptatis, carendo magis intellexi quam fruendo. — 12. Nimium altercando ueritas amittitur. — 13. Caesar dando, subleuando, ignoscundo, Cato nihil largiundo gloriam adeptus est. — 14. Et Latine loquendo cuiuis erat par et omnis sale facetiisque superabat. — 15. Hominis mens discendo alitur et cogitando. — 16. Deliberandi sibi unum
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diem postulauit. — 17. Haec uirtus ex prouidendo est appellata prudentia. — 18. Quis ignorat maximam illecebram esse peccandi impunitatis spem ? — 19. Aliud agendi tempus, aliud quiescendi. — 20. Crebro ignoscendo facies de stulto improbum. — 21. Subabsurda dicendo et stulta reprehendendo risus mouentur. 214. Traduisez et substituez, si possible, l’adjectif verbal au gérondif. 1. Multi sunt cupidi bella gerendi. — 2. Efferor studio patrem tuum uidendi. — 3. Nihil agendo homines male agere discunt. — 4. Male dictum interpretando facias acrius. — 5. Homines ad deos nulla re propius accedunt quam salutem hominibus dando. — 6. Multa ignoscendo fit potens potentior. — 7. Honorifice ciuitates appellando, principes praemiis adficiendo, nulla onera noua iniungendo, Caesar Galliam facile in pace continuit. — 8. Arbitrabar te summa cupiditate adfectum esse uidendi me. — 9. Diogenes dicebat artem se tradere uera ac falsa diiudicandi. — 10. Ita nati factique sumus, ut et agendi aliquid et diligendi aliquos et referendae gratiae principia in nobis contineremus. — 11. Parsimonia est scientia uitandi sumptus superuacuos aut ars re familiari moderate utendi. 215. Traduisez et substituez, si possible, le gérondif à l’adjectif verbal. 1. Vestae colendae sex uirgines praesunt. — 2. Haec est ratio ueri reperiendi. — 3. Primum uidetur de imperatore deligendo esse dicendum. — 4. Vos adhortor ad pericula pro patria subeunda. — 5. Pecudes partim ad uescendum, partim ad cultus agrorum, partim ad uehendum, partim ad corpora uestienda procreatae sunt. — 6. Superstitione tollenda religio non tollitur. — 7. Non minus in rebus gerendis promptus quam excogitandis erat. — 8. Propter suspicionem regni appetendi multi sunt necati. — 9. Sapiens uires suas nouit : scit se esse oneri ferendo. — 10. Regulus de captiuis commutandis Romam missus est. — 11. Ad pingendum fingendum, ad scalpendum, ad neruorum eliciendos sonos, ad tibiarum apta manus est admotione digitorum. — 12. Omne animal est in se conseruando occupatum. — 13. Tempus agendae rei Hannibali uisum est. — 14. Loquendi elegantia augetur legendis oratoribus et poetis. — 15. Dissimulandi causa aut sui expurgandi Catilina in senatum uenit. — 16. Inita sunt in hac ciuitate consilia urbis delendae, ciuium trucidandorum. — 17. Eos qui in spem potiundorum castrorum uenerant intercipiunt. — 18. Me auctorem fuisse Caesaris interficiendi criminatur. — 19. Neque cognoscendi quid fieret neque sui colligendi hostibus facultatem relinquunt. — 20. Ille liber est de contemnenda morte. — 21. Flagitiosum est ob rem iudicandam pecuniam accipere. — 22. Principes ciuitatis Roma non tam sui conseruandi quam tuorum consiliorum reprimendorum causa profugerunt. — 23. His audiendis credendisque opportuna multitudo maior in dies confluebat. — 24. T. Herminius inter spoliandum corpus hostis ueruto percussus, inter primam curationem exspirauit. — 25. Vestis frigoris depellendi causa reperta primo est. — 26. In suspicionem incidit regni appetendi. — 27. Pro ope ferenda sociis pergit ire ipse ad urbem oppugnandam. — 28. Duo genera liberalitatis sunt, unum dandi beneficii, alterum reddendi. — 29. Agitur utrum M. Antonio facultas detur opprimendae rei publicae, caedis faciendae bonorum, urbis, agrorum suis latronibus condonandi necne. — 30. Reliquum diei expediendis armis et curatione corporum consumptum est. 216. Traduisez. 1. Nihil est in uita magnopere expetendum. — 2. Nunc est bibendum, nunc pede libero pulsanda tellus. — 3. Quid inuidendum Murenae aut cuiquam nostrum sit non uideo. —
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4. Equidem beatos puto quibus deorum munere datum est aut facere scribenda aut scribere legenda. — 5. Librum ei ad te perferendum dedi. — 6. Sibi quisque deposcebat pellendos inde hostes ac locum capiendum. — 7. Non dubitauit quin uobis haec fruenda relinqueret quae ipse seruasset. — 8. Sicilia mihi defendenda tradita est. — 9. Demus nos philosophiae excolendos. — 10. Audendum atque agendum, non consultandum in tanto malo est. — 11. Cauendum est ne maior poena quam culpa sit. — 12. Prohibenda est ira puniendo. Illa uero omnibus in rebus repudianda est optandumque ut ii qui praesunt rei publicae legum similes sint, quae ad puniendum non iracundia, sed aequitate ducuntur. — 13. Ea aliis post me memoranda relinquo. — 14. Caesar pontem in flumine faciendum curat. — 15. Suo cuique iudicio est utendum. — 16. Antigonus Eumenem mortuum propinquis eius sepeliundum tradidit. — 17. Fortes et magnanimi sunt habendi non qui faciunt, sed qui propulsant iniuriam. — 18. Aguntur bona multorum ciuium quibus est a uobis consulendum. — 19. Conon muros Athenarum reficiendos curauit. — 20. Caesari omnia uno tempore erant agenda : uexillum proponendum, signum tuba dandum, ab opere reuocandi milites, acies instruenda, milites cohortandi. — 21. Isti principes et sibi et ceteris populi Romani uniuersi auctoritati parendum esse fateantur. — 22. Discessi ab eo bello in quo aut in acie cadendum fuit, aut in aliquas insidias incidendum, aut deueniendum in uictoris manus, aut ad Iubam confugiendum, aut capiendus tamquam exsilio locus, aut consciscenda mors uoluntaria. — 23. Domos nostras et patriam ipsam uel diripiendam uel inflammandam reliquimus. — 24. Diu uiuendo, multa quae non uult uidet. 217. Traduisez les mots en italiques par un gérondif ou un adjectif verbal. 1. Les Romains confiaient parfois à des esclaves l’éducation de leurs enfants. — 2. Il est temps de prendre une décision. — 3. En lisant les lettres de Cicéron, on voit combien il était possédé par le désir d’arriver à la gloire. — 4. En assassinant César, Brutus visait à délivrer la patrie d’un tyran. — 5. De tous côtés, en Gaule Cisalpine, on accourait pour acclamer César vainqueur rentrant en Italie. — 6. Il y a un art de bien écouter comme il y a un art de bien parler. — 7. Il faut user de ses forces, non en abuser. — 8. Socrate affirmait qu’il fallait soigner non seulement l’âme, mais aussi le corps. — 9. Auguste entreprit la restauration des temples. — 10. Bien des proconsuls se sont enrichis dans l’administration de leur province. — 11. Ni par les menaces ni par la persuasion, les députés ne purent amener les Gaulois à prendre parti pour le peuple romain. — 12. Dans plusieurs ouvrages, Cicéron disserte longuement sur le mépris de la mort. — 13. Auguste confia à Varius et à Tucca le soin de publier l’Énéide. De plus, il estima qu’il ne fallait rien changer au texte, tout inachevé qu’il était. — 14. L’esprit se nourrit en apprenant et en pensant. — 15. Le consul s’applique à apaiser les dieux. — 16. La nature a doué les êtres vivants de sens propres à percevoir les objets. — 17. C’est dans le mépris du plaisir que se montre le mieux la vertu. — 18. Le vieillard même doit apprendre. — 19. Nous donnons des maximes à apprendre aux enfants. — 20. César prit soin de [faire] brûler la tête de Pompée. 218. Mort singulière d’un athlète Milo Crotoniensis, athleta inlustris, quem in chronicis scriptum est Olympiade LXII primum coronatum esse, exitum habuit e uita miserandum et mirandum. Cum iam natu grandis artem athleticam desisset iterque faceret forte solus in locis Italiae siluestribus, quercum uidit proxime uiam patulis in parte media rimis hiantem. Tum experiri, credo, etiam tunc uolens an ullae sibi reliquae uires adessent, inmissis in cauernas arboris digitis
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diducere et rescindere quercum conatus est. Ac mediam quidem discidit diuellitque ; quercus autem in duas diducta partis, cum ille quasi perfecto, quod erat conixus, manus laxasset, cessante ui rediit in naturam manibusque eius retentis inclusisque stricta denuo et cohaesa dilacerandum hominem feris praebuit. AULU-GELLE, XV, 16, 1–4 219. La philosophie, refuge des intellectuels aux époques troublées Vtinam res publica stetisset quo coeperat statu nec in homines non tam commutandarum quam euertendarum rerum cupidos incidisset ! Primum enim, ut stante re publica facere solebamus, in agendo plus quam in scribendo operae poneremus ; deinde ipsis scriptis non ea quae nunc, sed actiones nostras mandaremus, ut saepe fecimus. Cum autem res publica, in qua omnis mea cura, cogitatio, opera poni solebat, nulla esset omnino, illae scilicet litterae conticuerunt forenses et senatoriae. Nihil agere autem cum animus non posset, in his studiis ab initio uersatus aetatis, existimaui honestissime molestias posse deponi, si me ad philosophiam retulissem. Cui cum multum adulescens discendi causa temporis tribuissem, posteaquam honoribus inseruire coepi meque totum rei publicae tradidi, tantum erat philosophiae loci, quantum superfuerat amicorum et rei publicae tempori. Id autem omne consumebatur in legendo, scribendi otium non erat. CIC., Off. II, 3–4
3.6.2. Supin ERNOUT–THOMAS, § 276 ; SAUSY, § 373–374 ; LAVENCY, § 331 ; FAMERIE et al., ch. 22 Exemples. 1. I dormitum. — 2. Res est mirabilis dictu.
220. Traduisez. 1. Cubitum discessimus. — 2. Mittit rogatum uasa ea quae pulcherrima uiderat. — 3. Id dictu quam re facilius est. — 4. Quid est tam iucundum cognitu atque auditu quam sapientibus sententiis ornata oratio ? — 5. Coriolanus in Volscos exsulatum abiit. — 6. Athenienses miserunt Delphos consultum quidnam facerent de rebus suis. — 7. Ciuitas incredibile memoratu est quantum breui creuerit. — 8. Difficile est dictu quanto in odio simus apud exteras nationes. — 9. Admonitum te uenimus, non flagitatum. — 10. Ex propinquo uisa montium altitudo niuesque caelo prope immixtae, cetera uisu quam dictu foediora terrorem renouarunt. — 11. Omnia praeteribo quae mihi turpia dictu uidentur. — 12. O rem cum auditu crudelem, tum uisu nefariam ! — 13. Statuunt id sibi esse optimum factu. — 14. In castra legati uenerunt questum iniurias et ex foedere res repetitum. — 15. Videtis nefas esse dictu miseram fuisse Fabii Maximi senectutem. — 16. Quam primum haec risum ueni. — 17. Sub lucem pabulatum lignatumque et praedatum quidam dilapsi fuerant. — 18. Q. Fabius Pictor Delphos ad oraculum missus est sciscitatum quibus precibus deos possent placare. — 19. Hannibal inuictus patriam defensum reuocatus est. — 20. Stultitia est uenatum ducere inuitas canes. — 21. Ad calamitatum societates non est facile inuentu qui descendant. — 22. Mulieres et pueri uisum processerant. — 23. Quo breuior, eo dilucidior et cognitu facilior narratio fiet. — 24. In theatrum mulieres spectatum ueniunt, ueniunt spectentur ut ipsae.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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3.6.3. Participe Tableau 34. Participes Parfait
Présent
Futur
— ayant aimé
amans aimant
amaturus [qui aimera]
Voix passive
amatus ayant été aimé
— étant aimé
— [qui sera aimé]
Verbe déponent
hortatus ayant exhorté
hortans exhortant
hortaturus [qui exhortera]
Voix active
3.6.3.1. Participes présent et parfait ; ablatif absolu ERNOUT–THOMAS, § 126–127, 286–289, 292–295 ; SAUSY, § 362–364, 366–372 ; LAVENCY, § 277, 311–318 ; FAMERIE et al., ch. 8, 13 Exemples. Muros ab hostibus dirutos refecit. Plato scribens mortuus est. Patre absente Sicilia amissa Nihil dicens abiit. Hostis urbem captam diripuit.
Il rebâtit les murs détruits par l’ennemi. – Il rebâtit les murs que l’ennemi avait détruits. Platon mourut pendant qu’il écrivait. En l’absence du père La perte de la Sicile Il partit sans rien dire. L’ennemi prit la ville et la pilla.
221. Traduisez le participe en vous inspirant des exemples ci-dessus. 1. Caesar, Aegypto atque Alexandria potitus, Cleopatrae tradidit regnum. — 2. Flens me obsecrauit. — 3. Dicam non reuerens adsentandi suspicionem. — 4. Romani ouantes ac gratulantes Horatium accipiunt. — 5. Dionysius, cultros metuens tonsorios, candente carbone sibi adurebat capillum. — 6. Solon dicebat senescere se multa in dies addiscentem. — 7. Persae mortuos cera circumlitos condunt. — 8. Pulsus Aristides patria Lacedaemona fugit. — 9. Iter faciens occisus est. — 10. Hoc non mihi nisi admonito uenisset in mentem. — 11. Risus interdum ita repente erumpit, ut eum cupientes tenere nequeamus. — 12. Nonnulli equites Romani egredienti ex senatu Caesari gladio minitati sunt. — 13. Pisistratus primus Homeri libros confusos antea sic disposuisse dicitur ut nunc habemus. — 14. Hostes hanc adepti uictoriam in perpetuum se fore uictores confidebant. — 15. Bestiis ipsa terra fundit ex sese pastus uarios nihil laborantibus. — 16. Dionysius tyrannus, Syracusis expulsus, Corinthi pueros docebat. — 17. Non haesitans respondebo. — 18. Alius alium expectantes cunctamini, uidelicet dis immortalibus confisi, qui hanc rem publicam saepe in maxumis periculis seruauere. — 19. Propter socios nulla ipsi iniuria lacessiti maiores nostri cum Poenis bella gesserunt. — 20. Nullum ante finem pugnae quam morientes fecerunt. — 21. Barbarus quidam Hasdrubalem palam ob iram interfecti ab eo domini obtruncat. — 22. Dubitabat nemo quin uiolati hospites, legati necati, fana uexata hanc tantam efficerent uastitatem. — 23. Ordo est recta quaedam conlocatio prioribus sequentia adnectens. — 24. M’. Curio ad focum sedenti magnum auri pondus Samnites attulerunt. — 25. Misericordia est aegritudo ex miseria alterius iniuria laborantis. — 26. Mithridatem in timore et fuga Tigranes, rex Armenius, excepit diffidentemque rebus suis confirmauit et adflictum erexit
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perditumque recreauit. — 27. Polyphemum Homerus cum ariete conloquentem facit. — 28. Praegressus signa Hannibal in promunturio quodam consistere iussis militibus Italiam ostentat subiectosque Alpinis montibus circumpadanos campos. 222. Traduisez le participe en vous inspirant des exemples ci-dessus. 1. Tribus hastis iugum fit, humi fixis duabus superque eas transuersa una deligata. — 2. Quae potest esse uitae iucunditas, sublatis amicitiis ? — 3. Caesar, exploratis regionibus, albente caelo omnes copias castris educit. — 4. Romani, accepta iniuria, ignoscere quam persequi malebant. — 5. Quaenam sollicitudo uexaret impios, sublato suppliciorum metu ? — 6. Non loquar nisi pace facta. — 7. C. Flaminium Coelius, religione neglecta, cecidisse apud Trasumenum scribit. — 8. Natura dedit usuram uitae, tamquam pecuniae, nulla praestituta die. — 9. Aliquis uir bonus nobis diligendus est ac semper ante oculos habendus, ut sic tamquam illo spectante uiuamus et omnia tamquam illo uidente faciamus. — 10. Populus, auditis in theatro Vergilii uersibus, surrexit uniuersus et forte praesentem spectantemque Vergilium ueneratus est sic quasi Augustum. — 11. Proposita morte, qui nihilo segnius rem publicam defendit, is uir uere putandus est. — 12. Regnatum est Romae ab condita urbe ad liberatam annos ducentos quadraginta quattuor. — 13. Hoc nemo ibit infitias, Thebas et ante Epaminondam natum et post eiusdem interitum perpetuo alieno paruisse imperio. — 14. Narrabant queri eum de Milone per uim expulso. — 15. Maior ex ciuibus amissis dolor quam laetitia fusis hostibus fuit. — 16. Simul maeror patres misericordiaque sociorum peremptorum indigne et pudor non lati auxilii cepit. — 17. Nihil erat cur properato opus esset. — 18. Caesar pro explorato habebat Ambiorigem proelio non esse contenturum. — 19. Illud exploratum habeto, nihil fieri potuisse sine causa. — 20. Nihil praecepta atque artes ualent nisi adiuuante natura. — 21. Scipio locum qui tutissimus est uisus delectum communiit. — 22. Catilinae nuntiatum est ne eum Lentulus et Cethegus deprehensi terrerent. — 23. Ab opere singulos legatos Caesar discedere nisi munitis castris uetuerat. 223. Maximes. 1. Ducunt uolentem fata, nolentem trahunt. — 2. Odiosum sane genus hominum officia exprobrantium. — 3. Roganti melius quam imperanti pareas. — 4. Exitus pugnantium mors est. — 5. Omne malum nascens facile opprimitur, inueteratum fit plerumque robustius. — 6. Mendaci homini ne uerum quidem dicenti credere solemus. — 7. Reluctante natura, inritus labor est. — 8. Perditis rebus omnibus, tamen ipsa uirtus se sustentare potest. 224. Dans les ex. 112, 117, 133, 161, remplacez, si possible, la subordonnée de l’énoncé par un participe accordé ou par une proposition participiale. 225. Dans les ex. 113, 118, 134, 162, traduisez, si possible, la subordonnée par un participe accordé ou par une proposition participiale. 226. Traduisez en rendant les mots en italiques par un participe présent ou parfait. 1. Malgré l’appui d’Octave, Virgile fut dépouillé de ses biens. — 2. À sa mort, Socrate était entouré de quelques amis en pleurs. — 3. En l’absence de Pompée, l’occasion paraissait favorable à Catilina pour s’emparer du pouvoir. — 4. La force ne peut pas grand-chose sans le secours de l’esprit. — 5. Souvent par crainte d’un mal, nous tombons dans un pire. — 6. Si on supprime les lois, on supprime en même temps toute société humaine. — 7. Le consul convoqua le sénat et fit rapport sur la situation. — 8. Archimède fut tué par un soldat
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romain, alors qu’il traçait dans la poussière des figures de géométrie. — 9. Les paysans, qu’on avait chassés de leurs terres, partaient à l’aventure, sans savoir où se réfugier. — 10. Durant son sommeil, Hannibal crut voir un jeune homme divinement beau qui lui ordonnait de le suivre sans se retourner. — 11. Mécène consent à recevoir Horace, que Virgile et Varius lui ont recommandé. Le poète essaie de parler, mais il se trouble, la voix lui manque et il se retire sans rien dire. Plus tard, cependant, il est conquis par la bonté de Mécène et il se lie à lui d’une amitié profonde. — 12. La fuite de Pompée bouleverse extraordinairement les gens. 227. Un ânier malicieux Cum Alexander, Macedonum rex, sorte monitus ut eum qui sibi porta egresso primus occurrisset interfici iuberet, asinarium forte ante omnis obuiam factum ad mortem abripi imperasset ; eoque quaerente quidnam se immerentem capitali supplicio innocentemque addiceret, cum ad excusandum factum suum oraculi praeceptum retulisset, asinarius : « Si ita est, inquit, rex, alium sors huic morti destinauit : nam asellus quem ego ante me agebam prior tibi occurrit. » VAL. MAX., VII, 3, ext. 1 228. La vieille de Syracuse Senectutis ultimae quaedam Syracusis omnibus Dionysii tyranni exitium propter nimiam morum acerbitatem et intolerabilia onera uotis expetentibus, sola cotidie matutino tempore deos ut incolumis ac sibi superstes esset orabat. Quod ubi is cognouit, non debitam sibi admiratus beniuolentiam arcessiuit eam et quid ita hoc aut quo merito suo faceret interrogauit. Tum illa : « Certa est, inquit, ratio propositi mei : puella enim, cum grauem tyrannum haberemus, carere eo cupiebam. Quo interfecto aliquanto taetrior arcem occupauit ; eius quoque finiri dominationem magni aestimabam. Tertium te superioribus inportuniorem habere coepimus rectorem. Itaque ne, si tu fueris absumptus, deterior in locum tuum succedat, caput meum pro tua salute deuoueo. » Tam facetam audaciam Dionysius punire erubuit. VAL. MAX., VI, 2, ext. 2 229. Funérailles d’un corbeau Tiberio principe ex fetu supra Castorum aedem genito pullus in adpositam sutrinam deuolauit, etiam religione commendatus officinae domino. Is mature sermoni adsuefactus, omnibus matutinis euolans in rostra in forum uersus, Tiberium, dein Germanicum et Drusum Caesares nominatim, mox transeuntem populum Romanum salutabat, postea ad tabernam remeans, plurium annorum adsiduo officio mirus. Hunc siue aemulatione uicinitatis manceps proximae sutrinae siue iracundia subita, ut uoluit uideri, excrementis eius posita calceis macula, exanimauit, tanta plebei consternatione, ut primo pulsus ex ea regione, mox interemptus sit funusque aliti innumeris celebratum exequiis, constratum lectum super Aethiopum duorum umeros, praecedente tibicine et coronis omnium generum ad rogum usque, qui constructus dextra uiae Appiae ad secundum lapidem fuit. PL. ANC., X, 121–122 230. L’écolier et le dauphin Diuo Augusto principe delphinus Lucrinum lacum inuectus pauperis cuiusdam puerum ex Baiano Puteolos in ludum litterarium itantem, cum meridiano immorans appellatum eum Simonis nomine saepius fragmentis panis quem ob iter ferebat adlexisset, miro amore
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dilexit. Quocumque diei tempore inclamatus a puero, quamuis occultus atque abditus, ex imo aduolabat pastusque e manu praebebat ascensuro dorsum, pinnae aculeos uelut uagina condens, receptumque Puteolos per magnum aequor in ludum ferebat, simili modo reuehens pluribus annis, donec morbo extincto puero subinde ad consuetum locum uentitans tristis et maerenti similis ipse quoque, quod nemo dubitaret, desiderio expirauit. PL. ANC., IX, 25 231. Imperturbable Xénophon (participes) Un jour que Xénophon, la tête couronnée, offrait un sacrifice, on lui annonça que son fils Gryllos avait été tué en combattant à Mantinée. Ayant déposé sa couronne, il demanda comment son fils avait combattu avant de mourir. Le messager ayant répondu : « Très vaillamment », il continua son sacrifice après avoir reposé la couronne sur sa tête.
3.6.3.2. Participe futur ERNOUT–THOMAS, § 290–291 ; SAUSY, § 365 ; FAMERIE et al., ch. 11, 20 Exemples. 1. Mox profecturus sum. — 2. Venio oratorem auditurus. — 3. Rem ausus est plus famae habituram quam fidei.
232. Traduisez. 1. Breui tempore te sum uisurus. — 2. Ituri in proelia canunt. — 3. Adest de te sententiam laturus. — 4. Galli ad Clusium uenerunt legionem Romanam castraque oppugnaturi. — 5. Me ipsum ames oportet, non mea, si ueri amici futuri sumus. — 6. Si urbs ab armis sine Milonis clade numquam esset conquietura, ipse haud dubitans cessisset patria. — 7. Nihil relinquebatur quod ad ornatum locorum omnium qua Caesar iturus erat excogitari poterat. — 8. Aue, imperator, morituri te salutant. — 9. Accipimus peritura perituri. — 10. Quicquid in altum Fortuna tulit, ruitura leuat. — 11. Perfecto Africo bello, Hamilcar exercitum in Hispaniam traiecturus sacrificauit. — 12. Imperaturus omnibus eligi debet ex omnibus. — 13. Rediit belli casum de integro temptaturus. — 14. Dedit mihi quantum potuit, daturus amplius si potuisset. — 15. Interfectores interfecturis iubentur obici. — 16. Quid facturi fuistis ? — 17. Luce prima Hannibal subiit tumulos, ut ex aperto atque interdiu uim per angustias facturus. — 18. Consul triduo fere post Hannibalis discessum ad castra hostium uenerat, nullam dimicandi moram facturus. — 19. Magna pars peccatorum tollitur, si peccaturis testis adsistit. — 20. Magna pars hominum est quae nauigatura de tempestate non cogitat. 233. Traduisez. 1. Ovide exilé ne devait jamais revoir sa patrie. — 2. Celui qui a l’intention de commettre une injustice l’a déjà commise. — 3. Cicéron fit garder le pont par où les conjurés devaient passer. — 4. Même les plus grands empires sont destinés à périr. — 5. Je m’en vais vous raconter une chose extraordinaire. — 6. César était sur le point de franchir le Rubicon, quand il vit apparaître un homme d’une grandeur extraordinaire. — 7. Selon ce que disent les poètes, le cygne, quand il est sur le point de mourir, fait entendre un chant délicieux. — 8. Tôt ou tard, Carthage devait entrer en conflit avec Rome. — 9. Après la bataille de Cannes, Hannibal était en passe de dominer l’Italie entière. — 10. Comme on demandait à Philippe quels hommes il aimait le mieux et quels hommes il haïssait le plus, il répondit : « J’aime le mieux ceux qui vont trahir, et je hais le plus ceux qui ont déjà trahi. »
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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3.7. Valeur des temps dans les subordonnées 3.7.1. Indicatif ERNOUT–THOMAS, § 299 ; SAUSY, § 335 ; LAVENCY, § 333–336 ; FAMERIE et al., ch. 19
Tableau 35. Valeur relative des temps Verbe principal
Verbe subordonné Passé
Présent
Futur
Passé (ex. 1)
• antériorité : plus-queparfait • simultanéité : parfait, imparfait
• postériorité : présent
• postériorité : futur simple
Présent (ex. 2)
• antériorité : parfait, imparfait
• simultanéité : présent
• postériorité : futur simple
Futur (ex. 3)
• antériorité : parfait, imparfait
• antériorité : présent
• antériorité : futur antérieur • simultanéité : futur simple
Exemples. 1. Illi homines fecerunt (faciebant) quod nemo fecerat, fecit, faciebat, facit, faciet. 2. Illi homines faciunt quod nemo fecit, faciebat, facit, faciet. 3. Illi homines facient quod nemo fecit, faciebat, facit, faciet, fecerit.
Ces hommes ont fait (faisaient) ce que personne n’avait fait, n’a fait, ne faisait, ne fait, ne fera. Ces hommes font ce que personne n’a fait, ne faisait, ne fait, ne fera. Ces hommes feront ce que personne n’a fait, ne faisait, ne fait, ne fera, n’aura fait.
234. Traduisez. 1. Res rustica sic est : si unam rem sero feceris, omnia opera sero facies. — 2. Ab iis Caesar haec facta cognouit qui sermoni interfuerunt. — 3. Id hoc facilius iis persuasit, quod undique loci natura Heluetii continentur. — 4. Dum haec in conloquio geruntur, Caesari nuntiatum est equites Ariouisti propius tumulum accedere. — 5. Hostes, ubi aliquos singulares ex naui egredientes conspexerant, impeditos adoriebantur. — 6. Cum Caesar in Galliam uenit, alterius factionis principes erant Haedui, alterius Sequani. — 7. Dum longius a munitione aberant Galli, plus multitudine telorum proficiebant. — 8. Plura dixi quam uolui. — 9. Exspectationem nobis non paruam attuleras, cum scripseras Varronem tibi confirmasse causam nostram Pompeium certe suscepturum. — 10. Quod optimum factu uidebitur facies. — 11. Pompeius mare transiit cum omnibus militibus quos secum habuit. — 12. Permagnam initis a nobis gratiam, cum eum auctorem nostrae defensionis esse dicitis. — 13. De Carthagine uereri non ante desinam quam illam excisam esse cognouero. — 14. Qui M. Antonium oppresserit, is bellum confecerit. — 15. Tabellarii uenerunt post diem quadragensimum et sextum quam a uobis discesserant. — 16. Dixerat hoc ille, cum puer nuntiauit uenire ad eum Laelium. — 17. Postea quam uictoria constituta est ab armisque recessimus, erat Roscius Romae frequens. — 18. Profecto beati erimus, cum corporibus relictis cupiditatum erimus expertes. — 19. Qui restiterunt discedunt saepissime superiores. — 20. Fulgentis gladios hostium uidebant Decii, cum in aciem eorum inruebant. — 21. Me, qui liber fueram, seruum fecit.
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Maîtrise du latin par la pratique
3.7.2. Subjonctif ERNOUT–THOMAS, § 299–300, 393–406 ; SAUSY, § 335, 404 ; LAVENCY, § 351–354 ; FAMERIE et al., ch. 14
235. Traduisez. 1. Caesar respondit eo sibi minus dubitationis dari, quod eas res memoria teneret. — 2. Cotidie Caesar Haeduos frumentum quod essent polliciti flagitare. — 3. Orgetorix ciuitati persuasit ut de finibus suis exirent. — 4. Hoc toto proelio, cum ab hora septima ad uesperum pugnatum sit, auersum hostem uidere nemo potuit. — 5. Persuadet ei ut regnum in ciuitate sua occuparet. — 6. Id cum animaduertisset P. Crassus, tertiam aciem laborantibus nostris subsidio misit. — 7. Caesar respondit se id quod in Neruiis fecisset facturum. — 8. Neque cognoscendi quid fieret neque sui colligendi hostibus facultatem relinquunt. — 9. Legati uenerunt qui se ea quae imperasset facturos pollicerentur. — 10. Summa difficultate rei frumentariae adfecto exercitu, usque eo ut complures dies frumento milites caruerint et pecore ex longinquioribus uicis adacto extremam famem sustentarent, nulla tamen uox est ab iis audita. — 11. Galli quid agant consulunt. — 12. Nisi milites essent defessi, omnes hostium copiae deleri potuissent. — 13. Incertum est quam longa cuiusque nostrum uita futura sit. — 14. Id crimen eiusmodi est ut, cum primum ad me delatum est, usurum me illo non putarem. — 15. Sestius exspectabatur, sed non uenerat, quod sciam. — 16. Consultabat utrum Romam proficisceretur an Capuam teneret. — 17. Isdem ex libris perspicies et quae gesserim et quae dixerim. — 18. Impetrabis a Caesare ut tibi abesse liceat et esse otioso. — 19. Non dubitari debet quin fuerint ante Homerum poetae. — 20. Tum ille subito, scelere demens, quanta conscientiae uis esset ostendit. — 21. Tamen, ut leuissime dicam, dimicandum nobis cum illo fuisset. — 22. Legum idcirco omnes serui sumus, ut liberi esse possimus. — 23. Mihi ignoscere non deberetis, si tacerem. — 24. Hisce ego rebus exempla adiungerem, nisi apud quos haec haberetur oratio cernerem. — 25. Quid ageres, quid acturus, ubi esses nesciebam. — 26. Ex iis litteris quas Atticus a te missas mihi legit quid ageres et ubi esses cognoui. — 27. Tibi persuade me nihil aliud curare nisi ut mei ciues salui liberique sint. — 28. Epicurum arbitror omnia tradidisse quae pertinerent ad bene beateque uiuendum. — 29. Explicaui sententiam meam, tuum iudicium ut cognoscerem. — 30. Maiores nostri ab aratro adduxerunt Cincinnatum illum, ut dictator esset. — 31. Satis docuisse uideor hominis natura quanto omnes anteiret animantes. — 32. An oblitus es quid initio dixerim ? — 33. Ea, si bis bina quot essent didicisset Epicurus, certe non diceret. — 34. Ne quis sit admiratus cur nunc uirtutes seiungam. — 35. Tanta est caritas patriae, ut uestris etiam legionibus sanctus essem, quod eam a me seruatam esse meminissent. — 36. Erat nemini dubium quin Ptolemaeus in regnum restitueretur. — 37. Quid facere potuissem, nisi tum consul fuissem ? — 38. Quaeramus quae tanta uitia fuerint in unico filio qua re is patri displiceret. — 39. Canes aluntur in Capitolio, ut significent si fures uenerint. — 40. Video causas esse permultas quae istum impellerent. — 41. Quod ille si repudiasset, dubitatis quin ei uis esset allata ? — 42. Ego uero Lycurgo maximam gratiam habeo, qui me ea poena multauerit quam possem dissoluere. — 43. Magna culpa Pelopis, qui non erudierit filium nec docuerit quatenus esset quidque curandum. — 44. Omnibus curae sunt quae post mortem futura sint. — 45. Pompeius narrabat Posidonium grauiter et copiose de hoc ipso, nihil esse bonum nisi quod esset honestum, cubantem disputauisse. — 46. Videmus progredientem apud Homerum Aiacem multa cum hilaritate, cum depugnaturus esset cum Hectore. — 47. Dionysius eo facto sic doluit, nihil ut tulerit grauius in uita. — 48. Quaero a te cur C. Cornelium non defenderem.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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— 49. Hortensius orator murenam adeo dilexit, ut exanimatam flesse credatur. — 50. Catilina Cethego atque Lentulo mandat, quibus rebus possent, opes factionis confirment. — 51. A pontifice maximo eo usque uirgis caesus erat, ut inter uerbera exspiraret. — 52. Fuere quos inconsultus pauor nando etiam capessere fugam impulerit. — 53. Ventum erat eo, ut, si hostem similem antiquis Macedonum regibus habuisset consul, magna clades accipi potuerit. — 54. Quocumque se intulisset, uictoriam secum haud dubiam trahebat.
3.8. Récapitulation 3.8.1. Vt SAUSY, § 457 ; LAVENCY, § 392 ; FAMERIE et al., ch. 24
Tableau 36. Emplois de ut (uti) A. Adverbe de manière 1. Relatif : « comme, en tant que » ; en corrélation, ut… ita (sic) : « de même que… de même ; ainsi que… ainsi » (indic.) Vt mea memoria est…
Haec, ut exposui, ita gesta sunt. Magnifice, ut erat copiosus, conuiuium comparauit.
Eu égard à ce qu’est ma mémoire (dans la mesure où je m’en souviens, pour autant que je me souvienne)… Cela s’est passé comme je l’ai exposé (litt. : Ces choses ont été faites comme je l’ai exposé). Riche comme il était, il fit préparer un banquet somptueux.
• sans verbe exprimé : Diogenes, ut Cynicus, sepeliri noluit. Orationes Catonis, ut illis temporibus, ualde laudo.
Diogène, en cynique qu’il était, refusa d’être enseveli. Les discours de Caton, pour son temps, je les loue vivement.
• joint à si : « comme si » (comparative conditionnelle) Gaudet ut si uicisset.
Il se réjouit comme s’il avait vaincu.
2. Interrogatif direct et indirect : « comment ? » Vt uales ? Quaero ut ualeas.
Comment vas-tu ? Je (te) demande comment tu vas.
• après un verbe de crainte, la valeur interrogative est proche de ne non : Timeo ut ueniat. Timeo ne non ueniat.
Je crains qu’il ne vienne pas. (litt. : Je me demande avec crainte comment il viendrait.)
3. Indéfini : « en quelque manière, d’une façon ou d’une autre, à supposer que » (subj.) Vt laborem perficias… Vt ego non loquar, quis… ?
À supposer que tu achèves ton travail… À supposer que moi je ne parle pas, qui… ?
B. Conjonction de subordination 1. Indicatif • proposition temporelle : « quand, lorsque » Haec ut dixit, abiit. Vt primum haec dixit, abiit.
Lorsqu’il eut dit cela, il s’en alla. Dès qu’il eut dit cela, il s’en alla.
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Maîtrise du latin par la pratique 2. Subjonctif • proposition complément d’objet (verbes de volonté, d’activité ; certains verbes impersonnels) Tibi suadeo ut proficiscaris. Cura ut ualeas. Fit ut erremus.
Je te conseille de partir. Veille à bien te porter. Il nous arrive de nous tromper.
• proposition finale : « afin que (de) » Legatos misit ut pacem peterent.
Il envoya des messagers pour demander la paix.
• proposition consécutive (souvent en corr. avec ita, sic, adeo, tam, tantum, etc.) Tantum laborauit ut aegrotet. Potentior erat quam ut uinceretur.
Il a tellement travaillé qu’il est malade. Il était trop puissant pour être vaincu.
Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif avec concordance des temps.
236. Traduisez. 1. Disseram ut res publica ex optuma pessuma facta sit. — 2. Ianuario ineunte, ut constituisti, cura ut Romae sis. — 3. Quae sunt in eum congesta, ut sustinuit ! immo uero ut contempsit ! — 4. Vt Hannibal grauiter ictus cecidit, tanta fuga fuit, ut non multum abesset quin opera desererentur. — 5. Fieri potest ut errem. — 6. Vt silentium fuit, ordine cuncta ut gesta erant exposuit. — 7. Vt non efficias quod uis, tamen mors ut malum non sit efficies. — 8. Vt scias non esse sanos quos ira possedit, ipsum illorum habitum intuere ; nam ut furentium certa indicia sunt, ita irascentium eadem signa sunt. — 9. Ita me tractabo, ut meminerim semper quae gesserim curemque ut ea uirtute, non casu gesta esse uideantur. — 10. Neronis oratio a Seneca composita multum cultus praeferebat, ut fuit illi uiro ingenium. — 11. Me piget dicere ut uobis animus ab ignauia corruptus sit. — 12. Vt ager quamuis fertilis sine cultura fructuosus esse non potest, sic sine doctrina animus. — 13. Saguntini, ut a proeliis quietem habuerant, ita non nocte, non die unquam cessauerant ab opere ut murum reficerent. — 14. Atticus sic se gerebat, ut communis infimis, par principibus uideretur. Quo factum est ut huic omnes honores publice haberent. — 15. Quid restat nisi ut orem obtesterque uos ut misericordiam tribuatis fortissimo uiro ? — 16. Hicine sumus ut a nobis hoc tantum argenti auferat tam aperte inridens ? Emori hercle satius est. — 17. Te ut ulla res frangat, tu ut umquam te corrigas, tu ut ullum exsilium cogites ? — 18. Senatori iussa tria sunt : ut adsit ; ut loco dicat, id est rogatus ; ut modo, ne sit infinitus. — 19. Vt quisque aetate antecedebat, ita sententiam dixit ex ordine. 237. Fidélité des alliés de Rome Magone Cannensis pugnae exitum senatui Poenorum nuntiante inque tanti successus fidem anulos aureos trium modiorum mensuram explentes fundente, qui interfectis nostris ciuibus detracti erant, Hanno quaesiuit an aliquis sociorum post tantam cladem a Romanis defecisset atque, ut audiuit neminem ad Hannibalem transisse, suasit protinus legati Romam per quos de pace ageretur mitterentur. VAL. MAX., VII, 2, ext. 16
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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3.8.2. Ne FAMERIE et al., ch. 24
Tableau 37. Emplois de ne A. Négation • locution ne… quidem, « ne… pas… même, ne… pas… non plus » Ne eum quidem uidi.
Je ne l’ai même pas vu.
• souhait (utinam facultatif) et regret (utinam obligatoire) négatifs (Vtinam) ne ueniat ! Vtinam ne profectus esset !
Pourvu qu’il ne vienne pas ! Ah ! s’il n’était pas parti !
• défense (ordre négatif) Ne hoc feceris ! Ne ueniat !
Ne fais pas cela ! Qu’il ne vienne pas !
• avec subjonctif concessif dans une prop. indépendante et avec dum, « pourvu que » Ne sit fortis, at est bonus imperator. Veniat, dum ne uideam.
Admettons qu’il ne soit pas courageux ; c’est pourtant un bon général. Qu’il vienne, pourvu que je ne le voie pas.
B. Conjonction de subordination (subjonctif) 1. proposition complément d’objet • verbe de volonté, d’ordre, de souhait (valeur négative) Cura ne erres. Ei dixi ne proficisceretur. Tibi suadeo ne legas.
Veille à ne pas t’égarer. Je lui ai dit de ne pas partir. Je te conseille de ne pas lire.
• verbe de crainte (valeur explétive) Timeo ne ueniat. Timeo ne non ueniat.
Je crains qu’il [ne] vienne. Je crains qu’il ne vienne pas.
• verbe d’empêchement (valeur explétive) Impedio ne proficiscatur.
Je l’empêche de partir.
2. proposition finale : « afin que (de) ne… pas, pour éviter que (de)… » Laborat, ne fame intereat.
Il travaille pour (afin de) ne pas mourir de faim.
N.B. Ne pas confondre la conjonction ne et la particule enclitique -ne de l’interrogation directe ou indirecte, qui n’a pas de valeur négative (« est-ce que ?, si ») : Vidistine urbem ? Dic mihi uenturusne sis.
As-tu vu la ville ? Dis-moi si tu viendras.
238. Traduisez. 1. Periculum est ne ille uerbis te obruat. — 2. Cauebam ne cui suspicionem darem. — 3. Ne uiuam, si hoc tibi concedo ! — 4. Ego non modo tibi non irascor, sed ne reprehendo quidem factum tuum. — 5. Obstitisti ne ex Italia transire in Siciliam fugitiuorum copiae possent. — 6. Haec utinam ne experiare ! — 7. Metellus edixit ne quisquam in castris panem uenderet. — 8. Iocum illius ne sis aspernatus. — 9. Donis impii ne placare audeant deos ! — 10. Quiduis, dum ab re ne quid ores, faciam. — 11. Ne aequaueritis Hannibali Philippum : Pyrrho certe aequabitis. — 12. Numquam Scipionem ne minima quidem re offendi, quod quidem senserim.
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Maîtrise du latin par la pratique 239. Mort d’Hannibal
Hannibal uno loco se tenebat, in castello quod ei a rege datum erat muneri, idque sic aedificarat, ut in omnibus partibus aedificii exitus haberet, scilicet uerens ne usu ueniret quod accidit. Huc cum legati Romanorum uenissent ac multitudine domum eius circumdedissent, puer ab ianua prospiciens Hannibali dixit plures praeter consuetudinem armatos apparere. Qui imperauit ei ut omnes fores aedificii circumiret ac propere sibi nuntiaret num eodem modo undique obsideretur. Puer cum celeriter quid esset renuntiasset omnisque exitus occupatos ostendisset, sensit id non fortuito factum, sed se peti neque sibi diutius uitam esse retinendam. Quam ne alieno arbitrio dimitteret, memor pristinarum uirtutum, uenenum quod semper secum habere consuerat sumpsit. CORN. NÉP., Hann. 12, 3–5
3.8.3. Cum SAUSY, § 458 ; FAMERIE et al., ch. 24
Tableau 38. Emplois de cum A. Préposition • cum + Abl., « avec » (accompagnement, manière) Cum Lepido diem contero. Cum Romanis pugnabant. Litterae magna cum cura scriptae.
Je passe la journée avec Lépide. Ils se battaient contre les Romains. Une lettre écrite avec beaucoup de soin.
La préposition se joint aux pronoms relatif et personnel (quocum, mecum, etc.) Lepidus, quocum diem contero Nobiscum ueniet.
Lépide, avec qui je passe la journée Il viendra avec nous.
B. Conjonction de coordination • en corrélation, cum… tum : « non seulement… mais surtout » Cupio cum scire quid ibi agatur, tum id a te scire.
Je désire non seulement savoir ce qui se passe làbas, mais surtout le savoir par toi.
C. Conjonction de subordination 1. Indicatif : valeur temporelle • « quand, lorsque » Cum Caesar aduenit, Galli felices erant. Tres anni sunt cum lex lata est.
Quand César arriva, les Gaulois étaient heureux. Il y a trois ans que la loi a été votée.
Effets de sens : • inversion Vix abieram, cum aduenit.
J’étais à peine parti, quand il arriva (qu’il arriva).
• itération Cum sol occidit, [tum] eo cubitum.
Quand le soleil se couche, (alors) je vais dormir. Chaque fois que…
• explication Cum tacent, consentiunt.
Quand ils se taisent, ils marquent leur accord. En se taisant…, Par leur silence…
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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2. Subjonctif : valeur « historique » • « comme (= quand et parce que) » Cum Caesar aduenisset, Galli desperauerunt. Fuit tempus cum Romani felices essent.
Comme César était arrivé, les Gaulois perdirent espoir. Il fut un temps où les Romains étaient heureux.
Effets de sens : • cause Quae cum ita sint, abeo.
Puisqu’il en est ainsi, je m’en vais.
• opposition Sum miser, cum felix esse possim.
Je suis malheureux, alors que je pourrais être heureux.
• concession Graecia, cum excellat in eloquentia, tamen…
Bien que la Grèce excelle dans l’éloquence, cependant…
Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif avec concordance des temps.
240. Traduisez. 1. Tuas litteras exspectabo cum ut quid agas, tum ut ubi sis sciam. — 2. Hannibal subibat muros, cum repente in eum patefacta porta erumpunt Romani. — 3. Pythagoras, cum in geometria quiddam noui inuenisset, Musis bouem immolauisse dicitur. — 4. Socrates, cum facile posset educi e custodia, noluit. — 5. In Miltiade erat cum summa humanitas, tum mira communitas. — 6. Cum uita sine amicis insidiarum plena sit, ratio ipsa monet amicitias comparare. — 7. Tum, cum maxime fallunt, id agunt, ut uiri boni esse uideantur. — 8. Ego minus saepe do ad uos litteras quam possum, propterea quod, cum omnia tempora mihi sunt misera, tum uero, cum aut scribo ad uos aut uestras lego, conficior lacrimis. — 9. Cum iudicaris, diligere oportet, non cum dilexeris, iudicare. Sed cum multis in rebus neglegentia plectimur, tum maxime in amicis diligendis et colendis. — 10. Themistocles maritimos praedones consectando mare tutum reddidit. In quo cum diuitiis ornauit, tum etiam peritissimos belli naualis fecit Athenienses. Id quantae saluti fuerit uniuersae Graeciae, bello cognitum est Persico, cum Xerxes bellum uniuersae inferret Europae. — 11. In demoliendo signo permulti homines moliebantur ; illud interea nulla lababat ex parte, cum alii uectibus subiectis conarentur commouere, alii deligatum omnibus membris rapere ad se funibus. — 12. Graecia, cum iamdiu excellat in eloquentia, tamen omnis artes uetustiores habet. — 13. Longum illud tempus cum non ero magis me mouet quam hoc exiguum. — 14. Habere dicimur febrem, cum illa nos habeat. — 15. Cum sapias animo, noli ridere senectam ! — 16. Metuendum est semper, esse cum tutus uelis. — 17. Cum is amnis aquae uim uehat ingentem, non tamen nauium patiens est. — 18. Cum rosam uiderat, tum incipere uer arbitrabatur. — 19. Cum te semper amaui dilexique, tum mei amantissimum cognoui. — 20. Dionysius tyrannus ea ipsa quae concupierat ne tum quidem cum omnia se posse censebat consequebatur. — 21. Quom plurimas et maximas commoditates amicitia contineat, tum illa nimirum praestat omnibus, quod bona spe praelucet in posterum. — 22. Habebat flebile quiddam aptumque cum ad fidem faciendam, tum ad misericordiam commouendam. — 23. Cum antiquissimam sententiam, tum omnium populorum et gentium consensu conprobatam sequor.
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Maîtrise du latin par la pratique
241. Curieux subterfuge d’Hannibal Ad Eumenem, Pergamenorum regem, interficiundum Hannibal talem iniit rationem. Classe paucis diebus erant decreturi. Superabatur nauium multitudine : dolo erat pugnandum, cum par non esset armis. Imperauit quam plurimas uenenatas serpentes uiuas colligi easque in uasa fictilia conici. Harum cum effecisset magnam multitudinem, die ipso quo facturus erat nauale proelium, classiarios conuocat iisque praecipit omnes ut in unam Eumenis regis concurrant nauem, a ceteris tantum satis habeant se defendere. Id illos facile serpentium multitudine consecuturos. Rex autem in qua naue ueheretur, ut scirent, se facturum ; quem si aut cepissent aut interfecissent, magno iis pollicetur praemio fore. Tali cohortatione militum facta classis ab utrisque in proelium deducitur. Quarum acie constituta, priusquam signum pugnae daretur, Hannibal, ut palam faceret suis quo loco Eumenes esset, tabellarium in scapha cum caduceo mittit. Qui ubi ad naues aduersariorum peruenit epistulamque ostendens se regem professus est quaerere, statim ad Eumenem deductus est, quod nemo dubitabat quin aliquid de pace esset scriptum. Tabellarius ducis naue declarata suis eodem unde erat egressus se recepit. At Eumenes soluta epistula nihil in ea repperit nisi quae ad irridendum eum pertinerent. Cuius etsi causam mirabatur neque reperiebat, tamen proelium statim committere non dubitauit. Horum in concursu Bithynii Hannibalis praecepto uniuersi nauem Eumenis adoriuntur. Quorum uim rex cum sustinere non posset, fuga salutem petit, quam consecutus non esset, nisi intra sua praesidia se recepisset, quae in proximo litore erant collocata. Reliquae Pergamenae naues cum aduersarios premerent acrius, repente in eas uasa fictilia de quibus supra mentionem fecimus conici coepta sunt. Quae iacta initio risum pugnantibus concitarunt neque quare id fieret poterat intellegi. Postquam autem naues suas oppletas conspexerunt serpentibus, noua re perterriti, cum quid potissimum uitarent non uiderent, puppes auerterunt seque ad sua castra nautica rettulerunt. Sic Hannibal consilio arma Pergamenorum superauit. CORN. NÉP., Hann. 10, 3 – 11, 7
3.8.4. Dum Tableau 39. Emplois de dum A. Indicatif : cf. p. 65–66 (tableau 25) • dum + indic. prés. : « pendant que, tandis que » Dum haec aguntur, legati aduenerunt.
Tandis que se déroulaient ces événements, les ambassadeurs arrivèrent.
• dum (donec, quoad) : « aussi longtemps que, tant que, pendant tout le temps que, jusqu’à ce que » Dum felix eris, multos amicos numerabis. Exspectaui dum rediisti. Exspecta dum rediero.
Tant que tu seras heureux, tu compteras de nombreux amis. J’ai attendu que tu sois revenu. Attends que je sois revenu.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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B. Subjonctif : cf. p. 65–66 (tableau 25) • dum (donec, quoad) : « pendant le temps nécessaire pour que, en attendant le moment où » Attends que je revienne. J’ai attendu jusqu’à ce que tu reviennes. Cherchez jusqu’à ce que vous trouviez.
Exspecta dum redeam. Exspectaui dum redires. Quaerite dum inueniatis. C. Subjonctif
• dum (dummodo, modo) : « pourvu que, pour autant que » (nég. ne) Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent.
Oderint, dum metuant.
Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif avec concordance des temps.
242. Traduisez. 1. Dum Romani tempus terunt legationibus mittendis, Hannibal militibus fessis quietem dedit. — 2. (Virgile à propos d’Énée) Multa quoque et bello passus, dum conderet urbem. — 3. Exspectate dum dictator fiat. — 4. Vix in ipsis tectis et oppidis frigus infirma ualetudine uitatur, nedum in mari et uia sit facile abesse ab iniuria temporis. — 5. Imitamini, patres conscripti, turbam inconsultam, dum ego ne imiter tribunos. — 6. Dum per patentia loca ducebatur agmen, non apparuit hostis. — 7. Querebantur consules bellicosos esse, qui uel in pace bellum excitare possent, nedum in bello respirare ciuitatem forent passuri. — 8. Dum pauca mancipia retinere uult, libertatem suam perdidit. — 9. Dum haec geruntur, reliqui discesserunt. — 10. Differant rem in tempus aliud, dum deferuescat ira. — 11. Quid illos opinamini animi habuisse atque habituros, dum uiuent ? — 12. Fur obseruauit dum dormitarent canes.
3.8.5. Quam FAMERIE et al., ch. 24
Tableau 40. Emplois de quam A. Adjectif-pronom (Acc. F. sg.) 1. relatif : « que, laquelle » Vrbs quam cepisti… Vrbem uidi, in quam urbem inii.
La ville que tu as prise… Je vis la ville, dans laquelle (ville) j’entrai.
Relatif « de liaison » : en début de phrase, équivalent d’un démonstratif et d’une conjonction de coordination (quam = et eam, at eam, etc.) Roma urbs pulcherrima est. Quam si uideris… (= Et si eam uideris…)
Rome est une ville superbe. Et si tu la vois…
2. interrogatif direct et indirect : « quelle ?, laquelle ? » Quam urbem cepisti ? Quam cepisti ? Dic mihi quam urbem ceperis.
Quelle ville as-tu prise ? Laquelle as-tu prise ? Dis-moi quelle ville tu as prise.
3. indéfini : « quelque, quelconque » Forme enclitique quis (au lieu d’aliquis) après si, nisi, ne, num et le relatif Si quam urbem uideris… Abiit ne quam iniuriam acciperet.
Si tu vois une ville… Il s’en alla pour éviter de subir un affront.
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Maîtrise du latin par la pratique B. Adverbe exclamatif direct et indirect Quam doctus est ! Vide quam facile Caesar Gallos uicerit.
Comme il est instruit ! Vois avec quelle facilité (litt. : comment facilement) César a vaincu les Gaulois.
C. Conjonction de subordination 1. proposition comparative (souvent réduite au 2e terme de comparaison), après le compar. en –ior, les adverbes minus, tam, magis, plus Paulus minus doctus (tam doctus, doctior) est quam Petrus (est). Doctior est quam putas. Plus quam decem dies afuit.
Paul est moins savant (aussi savant, plus savant) que [ne l’est] Pierre. Il est plus savant que tu [ne] crois. Il a été absent pendant plus de dix jours.
2. devant un superlatif : « le plus… possible » Naues quam plurimas possunt cogunt. Quam celerrime abiit.
Ils rassemblent le plus de navires qu’ils peuvent. Il partit le plus vite possible.
3. après un comparatif : « trop… pour » (quam ut + subj.), « trop… en regard de » (quam pro + Abl.) Potentior erat quam ut uinceretur. Maior fuit poena quam pro delicto.
Il était trop puissant pour être vaincu. La sanction fut trop sévère pour la faute.
4. potius… quam : « plutôt que » ; ante (prius)… quam : « avant que (de) » (indic. ou subj.) Potius clamat quam cantat. Potius depugna quam seruias. Ante abii quam redisti. Ante abii quam redires.
Il crie plutôt (plus) qu’il ne chante. Bats-toi plutôt que d’être esclave. Je suis parti avant que tu reviennes (avant ton retour). Je suis parti avant que tu reviennes (sans attendre ton retour).
Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif avec concordance des temps.
243. Traduisez. 1. Quam plurimis de rebus ad me uelim scribas, ut prorsus ne quid ignorem. — 2. Quam attulisti rationem ? — 3. Quam tibi amicus tum fuerit intellegis. — 4. Egestas magis quam oratio mea uos hortatur. — 5. Cohortes prius constiterunt quam quid rei gereretur cognosci posset. — 6. Quam ille facile gloriam esset consecutus ! — 7. Quam rem publicam habemus ? — 8. Auaritia pecuniae studium habet, quam nemo sapiens concupiuit. — 9. Vides quam sit uaria uitae commutabilisque ratio. — 10. Iniurias ferendo maiorem laudem quam ulciscendo mereris. — 11. Quam prouinciam tenuistis a praedonibus liberam per hosce annos ? — 12. Quam uellem ad illas pulcherrimas epulas me inuitasses ! — 13. Si quam habeo laudem, parta Romae est. — 14. Ille actor quam maxime excellit. — 15. Non id agitur quam magnificum imperium populi Romani sit. — 16. Mihi quam multis custodibus opus erit ! — 17. Singulis medicinam, si quam potero, adferam. — 18. De Carthagine uereri non ante desinam quam illam excisam esse cognouero. — 19. Quid tam populare quam libertas ? Quam non solum ab hominibus, uerum etiam a bestiis expeti uidetis. — 20. Quid est ubi acquiescam, nisi quam diu tuas litteras lego ?
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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3.8.6. Quin ERNOUT–THOMAS, § 314 ; LAVENCY, § 434
Tableau 41. Emplois de quin A. Adverbe 1. interrogatif : « comment ne… pas ? pourquoi ne… pas ? » Quin me adspicis ? Quin timeam ?
Pourquoi ne me regardes-tu pas ? Comment n’aurais-je pas peur ?
2. renforçant les adverbes etiam ou immo quin etiam quin immo
bien plus ; il y a mieux bien au contraire
B. Conjonction de subordination 1. négative : après une principale négative ou interrogative de forme, quin = qui (quae, quod) non, cur non, ut non, etc. Nemo est quin hoc sciat (= qui nesciat). Nihil est quin emi possit (= quod non). Nulla causa est quin legam (= cur non). Fieri non potest quin tibi gratuler (= ut non). Facere non possum quin tibi gratuler (= ut non).
Il n’est personne qui ne sache cela. Il n’est rien qu’on ne puisse acheter. Il n’y a aucune raison que je ne lise pas. Il ne peut se faire que je ne te félicite pas. Il m’est impossible de ne pas te féliciter. Je ne puis faire en sorte de ne pas te féliciter. Je ne puis m’empêcher de te féliciter.
2. explétive : après une principale négative ou interrogative de forme, en dépendance d’un verbe de doute (empêchement, opposition, refus) Non dubito quin (non) ueniat. Quis dubitat quin ueniat ? Nihil obstat quin (non) ueniat. Quid obstat quin ueniat ?
Je ne doute pas qu’il (ne) vienne (pas). Qui doute qu’il vienne ? Personne ne doute… Rien ne s’oppose à ce qu’il (ne) vienne (pas). Qu’est-ce qui s’oppose à ce qu’il vienne ? Rien ne s’oppose…
244. Traduisez. 1. Quin expergiscimini ? — 2. Nemo erit quin hoc se audisse aut uidisse dicat. — 3. Facere non possum quin iis litteris paream. — 4. Numquam accedo quin abs te abeam doctior. — 5. Quis est quin cernat quanta uis sit in sensibus ? — 6. De me semper populus Romanus loquetur. Quin hoc tempore ipso celebror. — 7. Fieri nullo modo poterat quin ei parceretur. — 8. Omnes boni non recusabant quin uel pro me uel mecum perirent. — 9. Dubitabitis etiam diutius quin illud uerissimum sit ? — 10. Publicam miserorum causam suscepi, non quin aes alienum soluere possem, sed quod non dignos homines honore honestatos uidebam. — 11. Quin tu abis in malam pestem ? — 12. Defendi rem publicam adulescens, non deseram senex. Quin etiam corpus libenter obtulerim, si repraesentari morte mea libertas ciuitatis potest. — 13. Hortensius nullum patiebatur esse diem quin aut in foro diceret aut meditaretur extra forum. — 14. Germani retineri non potuerant quin in nostros tela conicerent. — 15. Nego quemquam esse uestrum quin hoc saepe audierit. — 16. Mihi dubium non erat quin ille iam iamque foret in Apulia. — 17. Nulla est tam facilis res quin difficilis sit, quam inuitus facias. — 18. Facere non possum quin cottidie litteras ad te mittam, ut tuas accipiam. — 19. De ea re nihil praetermisi quin enucleate ad te perscriberem. — 20. Non temere fama nasci solet quin subsit aliquid. — 21. Non haec ego dico quin quae
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Maîtrise du latin par la pratique
tu uis ego uelim. — 22. Nihil tyranni uictoria animum militaris uiri et multos experti casus imminuit ; quin contra plus spei nactus, breue id tyranno gaudium se effecturum adfirmabat. — 23. Controuersia non erat quin uerum dicerent. — 24. Tuum consilium reprehendere non audeo, non quin ab eo ipse dissentiam, sed quod ea te sapientia esse iudico, ut meum consilium non anteponam tuo.
3.8.7. Quo Tableau 42. Emplois de quo A. Adjectif-pronom (Abl. M. Nt. sg.) 1. Relatif : « que, lequel » Vrbs Clusium, (in) quo loco mortuus est Cicero, quo nemo plura scripsit
La ville de Clusium, lieu où il est mort Cicéron, l’écrivain le plus prolifique de tous
Relatif « de liaison » : en début de phrase, équivalent d’un démonstratif et d’une conjonction de coordination (quo = et eo, at eo, etc.) ; précède aussi certaines conjonctions (si, nisi, ubi, cum, etc.) Quo perfecto opere, abierunt. Vnum proelium superest. Quo confecto…
Et une fois ce travail achevé, ils s’en allèrent. Il reste un seul combat. Et une fois qu’il aura été livré…
2. Interrogatif direct et indirect : « quel ? lequel ? » A quo hoste uictus est ? A quo occisus est ? Nescio a quo uictus sit. Quo modo (ou quomodo) ? Quo pacto ?
Par quel ennemi a-t-il été vaincu ? Par qui a-t-il été tué ? J’ignore par qui il a été vaincu. De quelle manière ? Comment ?
3. Indéfini : « quelque, quelconque » Forme enclitique quis (au lieu d’aliquis) après si, nisi, ne, num et le relatif … ne quo incommodo afficiatur.
… afin d’éviter tout dommage.
B. Adverbe (lieu, direction) 1. Relatif : « vers où » Partes aedium quo nemo accedit
La partie de la maison où personne n’accède
2. Interrogatif : « vers où ? » Quo abis ?
Où pars-tu ?
C. Conjonction de subordination (emploi figé du relatif) • proposition complétive (verbes d’empêchement négatifs) : quo… minus, quominus (subj.) Non impedio quo minus proficiscaris.
Je ne t’empêche pas de partir.
• proposition finale (avec un comparatif) : quo + subj., « afin que (par là) » Lego, quo doctior sim.
Je lis, afin d’être plus instruit.
• proposition causale : non quo(d) + subj…. sed quia + indic., « non que… mais parce que… » Mihi auctor es, non quo(d) doctus sis, sed quia sapiens es.
Pour moi, tu es un modèle, non que tu sois savant, mais parce que tu es un sage.
• proposition comparative en corrélation : eo (minus, magis, compar.)… quo (minus, magis, compar.), « d’autant (moins, plus)… que (moins, plus) » Quo breuior, eo dilucidior oratio est.
Un discours est d’autant plus clair qu’il est plus court. – Plus un discours est court, plus il est clair.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif avec concordance des temps.
245. Traduisez. 1. Exspectabat, quo aequiore loco proelium committeret. — 2. Pompeius ignes fieri prohibuit, quo occultior esset eius aduentus. — 3. Domi nihil erat quo famem tolerarent. — 4. Non eadem alacritate ac studio quo in pedestribus uti proeliis consuerant utebantur. — 5. Quid agam, iudices ? Quo me uertam ? — 6. Fac ut sciam quo die te uisuri simus. — 7. Eo scripsi, quo in suadendo plus auctoritatis haberem. — 8. Quae cum ita sint, Catilina, perge quo coepisti. — 9. Nihil admirabilius quam quo modo ille mortem filii tulit. — 10. Potest quicquam esse absurdius quam quo uiae minus restet, eo plus uiatici quaerere ? — 11. Doctorum est ista consuetudo, ut iis ponatur de quo disputent quamuis subito. — 12. Tum est Cato locutus, quo erat nemo fere senior temporibus illis. — 13. In publicis sepulturis sublata erat celebritas uirorum ac mulierum, quo lamentatio minueretur. — 14. Ille eo quo intendit mature cum exercitu peruenit. — 15. Quid obstat quo minus deus sit beatus ? — 16. Ea ratio docet esse deos ; quo concesso, confitendum est eorum consilio mundum administrari. — 17. Non eo dico quo mihi ueniat in dubium tua fides. — 18. Sequamur Polybium nostrum, quo nemo fuit in exquirendis temporibus diligentior. — 19. Nescio quo pacto ab eo quod erat a te propositum aberrauit oratio. — 20. Dolor decrescit, ubi quo crescat non habet. — 21. Ego uos quo pauca monerem aduocaui. — 22. Eo crassior est aer quo terris propior. — 23. Veniet tempus illud quo posteri nostri tam aperta nos nescisse mirentur. — 24. Mercatoribus est aditus magis eo ut quae bello ceperint quibus uendant habeant, quam quo ullam rem ad se importari desiderent.
3.8.8. Quod SAUSY, § 439 ; FAMERIE et al., ch. 24
Tableau 43. Emplois de quod A. Adjectif-pronom (N. Acc. Nt. sg.) 1. Relatif : « qui, que, lequel » Templum quod uidi… Templum uidi, in quod templum inii.
Le temple que j’ai vu… Je vis le temple, dans lequel (temple) j’entrai.
Relatif « de liaison » : en début de phrase, équivalent d’un démonstratif et d’une conjonction de coordination (quod = et id, at id, etc.) ; précède aussi certaines conjonctions (si, nisi, etc.) Quod ubi animaduertit, gauisus est. (= Et ubi id animaduertit…) Quod si (ou quodsi) uenerit, abibo.
Et quand il s’en rendit compte, il se réjouit. (Que) s’il vient, je m’en irai.
2. Interrogatif direct et indirect : « quel ? lequel ? » Quod templum uidisti ? Tria templa sunt. Quod uidisti ? Dic mihi quod templum uideris.
Quel temple as-tu vu ? Il y a trois temples. Lequel as-tu vu ? Dis-mois quel temple tu as vu.
3. Indéfini : « quelque, quelconque » Forme enclitique quis (au lieu d’aliquis) après si, nisi, ne, num et le relatif Si quod templum uideris Abiit ne quod uulnus acciperet.
Si tu vois un temple Il s’en alla pour éviter de recevoir une blessure.
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Maîtrise du latin par la pratique B. Conjonction de subordination (emploi figé du pronom relatif) 1. Proposition complétive (avec les verbes de sentiment et certains verbes impersonnels) : « en ce que » (indic.) Male euenit quod cecidit. Gaudeo quod uales.
Il arriva par malheur qu’il tomba. Je me réjouis que tu te portes bien.
2. Proposition causale : « parce que » (indic. ou subj.) Non laborabat, quod aegrotabat. Non laborabat, quod aegrotaret.
Il ne travaillait pas, parce qu’il était malade. Il ne travaillait pas, parce que, disait-il, il était malade (pfs : sous prétexte que…).
Attention. Dans le style indirect, les propositions construites ici avec l’indicatif sont au subjonctif avec concordance des temps.
246. Traduisez et analysez quod. 1. Furius puer didicit quod discendum fuit. — 2. Quod fors feret, feremus aequo animo. — 3. Si quid erit quod te scire opus sit, scribam. — 4. Non plus habet sapiens quod gaudeat quam quod angatur. — 5. In ceteris regibus num quod eloquentiae uestigium apparet ? — 6. Caesar suis imperauit ne quod omnino telum in hostes reicerent. — 7. Quodsi Romae Cn. Pompeius priuatus esset, tamen ad tantum bellum is erat deligendus. — 8. Senex est eo meliore condicione quam adulescens, cum id quod ille sperat, hic consecutus est : ille uult diu uiuere, hic diu uixit. — 9. Quod celeriter me fecisti de Caesaris litteris certiorem, fecisti mihi gratum. — 10. Mors Ciceronis minus indigna uideri potuit, quod a uictore inimico nil crudelius passus erat quam quod eiusdem fortunae conpos uicto fecisset. — 11. Quod pro me non facio, id pro te facere amor meus in te tuaque officia cogunt, ut timeam. — 12. De belli suspicione quod scribis, sane me commouit. — 13. Noui quod ad te scriberem nihil erat. — 14. Nec locus tibi ullus dulcior esse debet patria nec eam diligere minus debes quod deformior est. — 15. Quod scribis praesidium deduci non oportuisse, uidebam item ceteros existimare. — 16. Nihil est quod metuas. — 17. Laudat Africanum Panaetius quod fuerit abstinens. — 18. Nominis est controuersia, cum de facto conuenit et quaeritur id quod factum est quo nomine appelletur. Quo in genere necesse est ideo nominis esse controuersiam, quod de re ipsa non conueniat ; non quod de facto non constet, sed quod id quod factum sit aliud alii uideatur esse et idcirco alius alio nomine id appellet. 247. Épaminondas se compare à Agamemnon Meneclides cum Epaminondae obiceret quod liberos non haberet neque uxorem duxisset, maximeque insolentiam, quod sibi Agamemnonis belli gloriam uideretur consecutus, at ille : « Desine, inquit, Meneclida, de uxore mihi exprobrare ; nam nullius in ista re minus uti consilio uolo (habebat enim Meneclides suspicionem adulteri) ; quod autem me Agamemnonem aemulari putas, falleris. Namque ille cum uniuersa Graecia uix decem annis unam cepit urbem, ego contra ea una urbe nostra dieque uno totam Graeciam Lacedaemoniis fugatis liberaui. » CORN. NÉP., Epam. 5, 5 248. Cicéron félicite un consul de ses amis Quid est quod ego te horter ut dignitati et gloriae seruias ? Proponam tibi claros uiros, quod facere solent qui hortantur ? Neminem habeo clariorem quam te ipsum. Te imitere oportet, tecum ipse certes. Ne licet quidem tibi iam tantis rebus gestis non tui similem esse. Quod cum ita sit, hortatio non est necessaria, gratulatione magis utendum est. Contigit enim
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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tibi, quod haud scio an nemini, ut summa seueritas animaduersionis non modo non inuidiosa, sed etiam popularis esset. CIC., Fam. IX, 14, 6–7 (739) 249. Une largesse peu recommandable Praeclare in epistula quadam Alexandrum filium Philippus accusat, quod largitione beniuolentiam Macedonum consectetur : « Quae te, malum, inquit, ratio in istam spem induxit, ut eos tibi fideles putares fore quos pecunia corrupisses ? An tu id agis, ut Macedones non te regem suum, sed ministrum et praebitorem sperent fore ? » CIC., Off. II, 53 250. Pompée et le philosophe Posidonius Solebat narrare Pompeius se, cum Rhodum uenisset decedens ex Syria, audire uoluisse Posidonium ; sed cum audisset eum grauiter esse aegrum, quod uehementer eius artus laborarent, uoluisse tamen nobilissimum philosophum uisere. Quem ut uidisset et salutauisset honorificisque uerbis prosecutus esset molesteque se dixisset ferre quod eum non posset audire, at ille : « Tu uero, inquit, potes, nec committam ut dolor corporis efficiat ut frustra tantus uir ad me uenerit. » Itaque narrabat eum grauiter et copiose de hoc ipso, nihil esse bonum nisi quod esset honestum, cubantem disputauisse, cumque quasi faces ei doloris admouerentur, saepe dixisse : « Nihil agis, dolor ! quamuis sis molestus, numquam te esse confitebor malum. » CIC., Tusc. II, 61
3.8.9. An Tableau 44. Emplois de an A. Particule interrogative directe 1. Interrogation simple • pour reprendre ce qui vient d’être dit et en demander la confirmation : « mais est-ce que ? » Visne eum appellem Graece ? – An scis ?
Veux-tu que je l’interpelle en grec ? – Mais est-ce que tu sais ?
• pour protester et solliciter une réponse négative : « mais est-ce que ? » Quod rogas, an dubitas quin id curem ?
Quant à ce que tu demandes, doutes-tu vraiment que je m’en occupe ?
• pour appuyer ce qu’on vient de dire : « est-ce que vraiment ? » Oratorem irasci minime decet. An tibi irasci tum uideor, cum quid acrius dico ?
Il ne convient pas du tout à l’orateur de s’emporter. Crois-tu vraiment que je m’emporte, chaque fois que je m’exprime de manière assez vive ?
• pour exprimer une réserve : « ou bien par hasard est-ce que ? » An censes… ?
Crois-tu par hasard que… ?
• pour avancer une réponse prudente à une interrogation : « serait-ce que ? ne serait-ce pas que ? c’est sans doute que » Nolo cum isto homine uideri. – An quia pudet ?
Je ne veux pas qu’on me voie avec cet homme. – Serait-ce parce que tu as honte ?
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Maîtrise du latin par la pratique 2. Interrogation double • utrum… an, -ne… an, an seul : « est-ce que… ou… ? » Vtrum Romam an Athenas ibis ? Romamne an Athenas ibis ? Romam an Athenas ibis ?
Iras-tu à Rome ou à Athènes ? Est-ce que tu iras… ? Iras-tu à Rome ou à Athènes ? Est-ce que tu iras… ? Iras-tu à Rome ou à Athènes ? Tu iras… ?
• utrum… annon ou an non (pfs annon seul) : « est-ce que… ou non ? » Vtrum Romam ibis annon (ou an non) ? Sunt haec tua uerba annon ?
Iras-tu à Rome ou non ? Sont-ce tes paroles ou non ?
B. Particule interrogative indirecte 1. Interrogation simple • dubitare an, haud scire (nescire) an, incertum est an : « si… ne pas ; peut-être » Dubito an Romam eam. Haud scio (nescio) an consul occisus sit. Incertum est an consul non occisus sit.
Je me demande si je n’irai pas à Rome. Peut-être irai-je à Rome. Je ne sais si le consul n’a pas été tué. Peut-être le consul a-t-il été tué. On ne sait s’il n’est pas vrai que le consul n’a pas été tué. Peut-être le consul n’a-t-il pas été tué.
• forsitan (< fors sit an, litt. « ce serait un hasard si… ne pas »), avec le subj. : « peut-être » Forsitan temere fecerim.
Peut-être ai-je agi avec témérité.
2. Interrogation double • utrum… an, -ne… an, an seul : « si… ou si… » Dic mihi utrum Romam an Athenas iturus sis. Dic mihi Romamne an Athenas iturus sis. Dic mihi Romam an Athenas iturus sis.
Dis-moi si tu iras à Rome ou à Athènes. Dis-moi si tu iras à Rome ou à Athènes. Dis-moi si tu iras à Rome ou à Athènes.
• pfs utrum… annon (au lieu de necne) : « si… ou non » Deliberat senatus captiuos redimat annon.
Le sénat délibère : doit-il racheter les prisonniers ou non ?
C. Conjonction de coordination disjonctive (= uel) Cn. Octauius est an Cn. Cornelius quidam.
Il y a un certain Cn. Octavius ou Cn. Cornélius.
251. Traduisez. 1. Tibi ego an tu mihi seruus es ? — 2. Vtrum superbiam prius commemorem an crudelitatem ? — 3. Vtrum defenditis plebem an impugnatis ? — 4. Vosne L. Domitium an uos Domitius deseruit ? — 5. An non putamus fore ut eos paeniteat professos esse odium in Antonium ? — 6. Cum homine crudeli nobis res est an cum fera ? — 7. Cato hanc orationem scripsit paucis ante quam mortuus est diebus an mensibus. — 8. Quando ista uis euanuit ? an postquam homines minus creduli esse coeperunt ? — 9. Vtrum ego tibi patrimonium eripui an tu comedisti ? — 10. An paenitet uos quod saluum atque incolumem exercitum traduxerim ? — 11. Deliberatur de Auarico incendi placeat an defendi. — 12. Haud scio an ille par principibus esse potuisset. — 13. Non nulli dubitant an per Sardiniam ueniat. — 14. Corinthiis bellum indicamus an non ? — 15. An potest exilium ignominia adficere sapientem ? — 16. Non apparebat eam conclusionem esse quaesitam, quae forsitan laus sit. — 17. Ariouistus conclamauit : quid ad se uenirent ? an speculandi causa ?
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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— 18. Numquamne intelleges statuendum tibi esse utrum illi qui istam rem gesserunt homicidaene sint an uindices libertatis ? — 19. An uero quisquam potest probare quod perceptum, quod comprehensum, quod cognitum non habet ? — 20. Dicetur aliquis male de te locutus : cogita an prior feceris. — 21. Britanniam qui mortales initio coluerint indigenae an aduecti, ut inter barbaros, parum compertum. — 22. Haud facile dixerim utrumne locus ipse an condiscipuli an genus studiorum plus mali ingeniis adferant. — 23. Statuebant iudices damnarent an absoluerent. — 24. Nonnulli philosophi dubitant de mundo casune ipse sit effectus aut necessitate aliqua an ratione ac mente diuina. — 25. De L. Bruto dubitarim an propter infinitum odium tyranni ecfrenatius in Arruntem inuaserit.
3.8.10. Mots en corrélation SAUSY, § 133, 138, 201–204 ; LAVENCY, § 119 ; FAMERIE et al., ch. 24 Tam clemens est quam fortis. Tam clemens est, ut inimicis parcat.
Il est aussi clément que courageux. Il est si clément, qu’il pardonne à ses ennemis.
252. Identifiez les mots en corrélation, puis traduisez. 1. Is mihi est seruus spectatus satis, cui dominus curae est. — 2. Non is es qui quid sis nescias. — 3. Non is es ut te pudor a turpitudine reuocarit. — 4. Quo breuior, eo dilucidior et cognitu facilior narratio fiet. — 5. Tenuitas hominis eius modi est, ut dissimulari non queat atque eo magis eluceat, quo magis occultatur. — 6. Eo grauior est dolor quo culpa maior. — 7. Eo liberalitatem studiosius plerique laudant, quod summi cuiusque bonitas commune perfugium est omnium. — 8. Quales sunt illi, tales esse et uideri uolunt. — 9. Tales nos esse putamus, ut iure laudemur. — 10. Non tam praeclarum est scire Latine quam turpe nescire. — 11. Quis nostrum tam animo agresti fuit, ut eius morte non commoueretur ? — 12. Quot homines, tot sententiae. — 13. Vt magistratibus leges, sic populo praesunt magistratus. — 14. Nullam umquam uidi tantam contionem quanta nunc uestrum est. — 15. Angor non tantum ualet, ut tollat amicitiam. — 16. Ita ut precamini eueniat ! — 17. Vrbem Syracusas pulcherrimam omnium saepe audistis. Est ita ut dicitur. — 18. Ita uiuunt, ut eorum probetur fides. — 19. Graecos ita non amas, ut ne ad uillam quidem tuam uia Graeca ire soleas. — 20. Adeone me delirare censes, ut ista esse credam ? — 21. Multi priuati opulenti ac potentes habent in animo Capitolium sic ornare, ut templi dignitas desiderat. — 22. Res sese sic habet ut, nisi exercitum tantum quantum ad maximum bellum mittere soletis mature in has prouincias miseritis, summum periculum sit ne amittendae sint omnes eae prouinciae. — 23. Cum haec docuero, tum illud ostendam. — 24. Eum cum amantissimum mei cognoui, tum etiam ualde tui studiosum. — 25. Frumentum tanti fuit quanti ille aestimauit. — 26. Quanti quisque se ipse facit, tanti fiat ab amicis. 253. La république se meurt Vnum illud nescio gratulerne tibi an timeam, quod mirabilis est exspectatio reditus tui ; non quo uerear ne tua uirtus opinioni hominum non respondeat, sed mehercule ne, cum ueneris, non habeas iam quod cures ; ita sunt omnia debilitata iam et prope exstincta. Sed haec ipsa nescio rectene sint litteris commissa. Quare cetera cognosces ex aliis. Tu tamen, siue habes aliquam spem de re publica siue desperas, ea para, meditare, cogita quae esse in eo ciui ac uiro debent qui sit rem publicam adflictam et oppressam miseris temporibus ac perditis moribus in ueterem dignitatem et libertatem uindicaturus. CIC., Fam. II, 5, 2 (174)
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Maîtrise du latin par la pratique
3.8.11. Traduction de « que » 254. Traduisez. 1. Il est ce qu’il doit être. — 2. Vous faites ce que j’ai dit. — 3. Savez-vous ce que j’ai dit ? — 4. Que deviendra-t-il ? — 5. Savez-vous ce qu’il est devenu ? — 6. Les orages qu’il y a eu hier ont détruit la récolte. — 7. On l’a dépouillé du champ et de la maison de campagne qu’il avait achetés. — 8. Nous aimons ceux que nous secourons. — 9. Vous ne savez pas ce que sont ses amis. — 10. Savez-vous ce que c’est que mentir ? — 11. C’est toi seul que je cherche. — 12. Me voyait-il de l’œil qu’il me voit aujourd’hui ? (Racine) — 13. Dans la saison que les prés reverdissent, un certain loup se promenait. — 14. C’est une belle chose que la vertu. — 15. Insensé que j’étais, je croyais que Rome était semblable à Mantoue ! — 16. Il n’est point de destin plus cruel, que je sache. 255. Traduisez. 1. Qu’est-il arrivé ? — 2. Que faire ? Que croire ? — 3. Qu’es-tu ? Que crois-tu ? — 4. Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ? – Qu’il mourût. (Corneille) — 5. Que vous coûte ce livre ? — 6. Que sert-il de mentir ? — 7. Que ne le dis-tu ? — 8. Que ne vit-il encore ! — 9. Qu’ai-je fait de mal ? — 10. Dans un si grand revers, que vous reste-t-il ? – Moi. (Corneille) — 11. Qu’on se taise ! — 12. Que les dieux te gardent ! — 13. Ah ! qu’il pût te voir ! — 14. Que tu es sot de croire cela ! — 15. Que d’hommes furent tués dans ce combat ! — 16. Que d’eau il a bue ! — 17. Que de patience et d’ardeur il montre ! — 18. Il ne sait que faire. — 19. Il ne sait que peu de choses. — 20. Que n’avez-vous pensé de bonne heure à vous faire de tels amis ? (Bossuet) 256. Traduisez. 1. Je crois que tu te trompes. — 2. Je doute qu’il vienne. — 3. Je crains qu’il ne vienne pas. — 4. Je ne doute pas qu’il se trompe. — 5. Que tu te sois trompé, cela est évident. — 6. Qu’il soit riche ou pauvre, cela ne m’importe guère. — 7. Qu’il soit riche ou pauvre, il se plaint toujours. — 8. Il se fait que tu as tort. — 9. Peu s’en fallut qu’il ne fût blessé. — 10. Se peut-il qu’on aime les méchants ? — 11. Depuis que les hommes vivent sur cette terre et qu’ils souffrent, ils se plaignent que leur sort ne soit pas plus agréable. — 12. Ils étaient dans la plus grande terreur, comme si l’ennemi était déjà devant leurs murs et qu’il s’élançât à l’assaut. — 13. Si l’on admet ceci et qu’on nie cela, on est en contradiction avec soi-même. — 14. Qu’on me blâme, qu’on me loue, je garde mon avis. — 15. Je crains qu’il ne dise pas la vérité, non qu’il soit porté à mentir, mais parce qu’il appréhende d’être puni. — 16. Qu’il soit riche, soit, mais il n’est pas généreux. — 17. Que tu n’aies pas compris, voilà qui est étonnant ! 257. Traduisez. 1. Viens, que je te raconte tout. — 2. Va-t’en, qu’on ne te voie ici. — 3. Tu ne partiras pas que tu ne m’aies rendu l’argent. — 4. Qu’avez-vous donc, dit-il, que vous ne mangez point ? (Boileau) — 5. La vie s’achève que l’on a à peine ébauché son ouvrage. (La Bruyère) — 6. Attends qu’il parte. — 7. À peine avait-il dit ces mots qu’une clameur s’éleva. — 8. Il n’y a pas longtemps que les hommes vivaient dans les bois. — 9. Il y a quatre ans que je dis les mêmes choses. — 10. Il y a quatre ans que je ne l’ai vu. — 11. Le malheur est qu’il ne comprend rien. — 12. Le plus drôle est qu’il ne comprend rien. — 13. Moi, que je fasse cela ! — 14. C’est une erreur que de croire que l’argent nous rende heureux. — 15. Un
Chapitre 3. Syntaxe des propositions
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malheur arriverait qu’il ne faudrait pas s’en étonner. — 16. Comme il dort, qu’il faut l’appeler si longtemps ! — 17. Il vint que je dormais encore. 258. Traduisez. 1. Il ne viendra que le soir. — 2. Il ne dort que s’il est très fatigué. — 3. Il n’a que peu d’amis. — 4. Il ne peut faire que pleurer. — 5. Il ne peut faire qu’il ne pleure. — 6. Que faire, que d’attendre ? — 7. Il souffrit tout plutôt que de dénoncer ses complices. — 8. Il préfère mourir que d’être esclave. — 9. Il est d’autant plus téméraire qu’il est sans expérience. — 10. Il arriva avec une armée telle que les ennemis prirent peur. — 11. Nulle armée ne fut aussi grande que celle que Xerxès avait rassemblée. — 12. Je me sers des mêmes mots que toi. — 13. J’admire les mêmes choses que celles que tu critiques. — 14. Ma douleur ne peut que croître. — 15. Il ne fait rien qu’il n’ait d’abord éprouvé. — 16. Il est tel que tu le désires. — 17. Que penser de cette mystérieuse Atlantide que Platon affirme avoir existé en plein Océan ? — 18. Qu’Homère ait existé, c’est ce qu’on ne saurait affirmer avec certitude. — 19. Telles sont les paroles qu’on affirme qu’il a prononcées. — 20. Je ne saurais dire un mot qu’on ne m’interrompe. — 21. Je l’aurais vu de mes yeux que j’aurais eu peine à le croire. — 22. Je suis dans une colère que je ne me sens plus. (Molière)
3.8.12. Traduction de « sans » 259. Traduisez les mots en italiques par un adjectif, un adverbe ou un ablatif absolu. 1. Il gisait sans vie. — 2. Il fut sans pitié. — 3. Je l’ai fait sans le vouloir. — 4. Il en est qui vont aux banquets sans être invités. — 5. Il laissa l’affaire sans décision. — 6. On le laissa sans sépulture. — 7. Il ramena l’armée sans perte. — 8. Il fut puni non sans raison. — 9. Il se vante sans mesure. — 10. Un discours sans ornement ne me plaît pas. — 11. Beaucoup de mots sans sel tombent dans la conversation. — 12. Il use de ses ressources sans modération. — 13. Ils franchirent le défilé sans avoir fait de reconnaissances préalables. — 14. Le consul engagea la bataille sans avoir consulté les auspices. — 15. Ils s’en allèrent sans avoir rien obtenu. — 16. Il revient sans avoir conclu la paix. — 17. Je l’ai fait sans l’aide de personne. — 18. Ils le condamnèrent sans l’entendre. — 19. Sans égards pour les prières des mères, ils égorgèrent les enfants. — 20. Il le fit sans en avoir reçu l’ordre. — 21. Je vous défends de partir sans mon ordre. — 22. Puissions-nous ne pas mourir sans être vengés ! — 23. Ils avançaient sans précautions. — 24. Je t’ai fait de la peine sans le savoir. — 25. Martial se moque des poètes sans talent et sans gloire. — 26. Il envoya en avant un homme sans armes. — 27. Passe ton chemin sans rien dire. 260. Traduisez l’infinitif ou la proposition introduite par « sans » en employant une proposition coordonnée ou subordonnée circonstancielle. 1. Le bateau est ballotté sans pour cela couler. — 2. Marchons sans discourir. — 3. Deux jours s’étaient passés sans qu’aucun vînt au puits. (La Fontaine) — 4. On l’arrêta sans qu’il protestât. — 5. On ne peut lire ce poème sans être ému. — 6. Il veut passer pour brave sans l’être. — 7. Cet orateur parle sans rien connaître de la question. — 8. Il faut critiquer sans blesser. — 9. Il ne se passe pas un jour sans qu’il pleuve. — 10. Il ne parle jamais sans dire des sottises. — 11. Il viendra sans qu’on l’appelle. — 12. Il ne viendra pas sans qu’on l’appelle. — 13. Il m’a offert son aide sans en être prié. — 14. Sans être un
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chef-d’œuvre, ce livre mérite d’être lu. — 15. Ne le voyez-vous pas bien, sans qu’on doive vous le dire ? — 16. Supportons la douleur sans pleurer. — 17. Quoi, dit-il, sans mourir je perdrai cette somme ? (La Fontaine) — 18. Pars sans qu’on te voie. — 19. On le condamna sans l’écouter. — 20. Il vaut mieux être sage sans le paraître que de le paraître sans l’être. 261. Traduisez. 1. On ne peut rien faire de grand sans la vertu. — 2. Vous arriverez sans danger à la ville. — 3. Sans aucun doute, ces gens doivent être condamnés. — 4. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. (Corneille) — 5. Je reçus et je vois le jour que je respire, sans que père ni mère ait daigné me sourire. (Racine) — 6. Il est sans doute malade. — 7. Il ne sort jamais sans être armé. — 8. Il ne sort jamais sans être accompagné. — 9. Vous osez affirmer cela sans rougir ? — 10. Obéissez, sans quoi vous serez puni. — 11. Je n’ai rien appris, sans quoi je te l’aurais dit. — 12. Sans cette pluie, nous serions sortis. — 13. Ils écoutèrent sans rien dire. — 14. Socrate ne buvait jamais sans avoir soif. — 15. Il passa le fleuve sans que l’ennemi s’en aperçût. — 16. Qui projette le mal sans être vu des dieux ? — 17. Il l’avoua non sans quelque embarras. — 18. On l’arrêta non sans qu’il protestât. — 19. Tous sans exception sont d’accord avec moi. — 20. Je le crois sans oser l’affirmer. — 21. Il n’y a pas de roses sans épines.
3.8.13. Traduction de « si » 262. Traduisez. 1. Ne viendrez-vous pas ? – Si. — 2. Vous dites que non [et] moi je dis que si. — 3. Tu ne le crois pas ? Moi, si. — 4. Je crois qu’il ne viendra pas et toi tu prétends que si. — 5. Il est si ému qu’il ne peut parler. — 6. Il a parlé si éloquemment ! — 7. Je ne connais rien de si fou qu’un peuple de sages. (J.-J. Rousseau) — 8. Son savoir était si grand que nombre de gens venaient le consulter. — 9. Ils étaient si nombreux qu’on pouvait à peine les compter. — 10. Je m’en vais vous dire une chanson si belle qu’elle vous ravira. (La Fontaine) — 11. Si grands que soient les rois, ils sont mortels comme nous. — 12. Si nous nous promenions ? — 13. C’est à peine si parfois on l’entend respirer. — 14. Je n’ai jamais payé un livre si cher. 263. Traduisez. 1. Si tu exécutes mes ordres, tu n’auras rien à craindre. — 2. S’il est vrai qu’il y a des dieux, il faut qu’ils aient une vie éternelle. — 3. Cherche, si tu veux trouver. — 4. Nous partirons s’il ne pleut pas. — 5. Nous partirions s’il ne pleuvait pas. — 6. Nous partirions ce soir s’il ne pleuvait pas. — 7. Si le soleil brillait, je me promenais. — 8. Si le soleil brillait, je me promènerais. — 9. Si tu voulais t’appliquer à l’étude, tu pourrais devenir un homme d’une science remarquable. — 10. Je ne l’eusse pas cru, si je ne l’eusse vu. — 11. Je te rosserai si tu parles. (Molière) — 12. Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi. (La Rochejaquelein) — 13. Si la pauvreté est la mère des crimes, le 130défaut d’esprit en est le père. (La Bruyère) — 14. Si ce n’est toi, c’est donc ton frère. (La Fontaine) — 15. Qui serait-ce, si ce n’est lui ? — 16. Sage s’il eût remis une légère offense. (La Fontaine) 264. Traduisez. 1. Fais-moi savoir si tu viendras. — 2. Je lui demanderai s’il a fait cela. — 3. Je ne peux dire si c’est toi ou lui qui êtes dans l’erreur. — 4. Si tu lui demandes s’il a fait cela, il niera.
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— 5. Si tu ne viens pas, envoie ton ami. — 6. Si tu ne viens pas, dis-le nous. — 7. On se demandait si tu ne viendrais pas. — 8. Ils attendaient [pour voir] si les ennemis franchiraient le fleuve. — 9. Si vous vouliez seulement m’écouter ! — 10. Ah ! si vous m’écoutiez ! — 11. Ah ! si j’avais su cela ! — 12. Encore, si vous naissiez à l’abri de mon feuillage ! — 13. S’il voulait encore me laisser paître ! Mais je suis attachée… (La Fontaine) — 14. Si encore tu m’écoutais ! — 15. Attention ! si on te voyait ! 265. Traduisez. 1. Ils tremblaient comme si l’ennemi était près des murs. — 2. Même si l’on est riche, on doit travailler. — 3. Et si c’était vrai pourtant ? — 4. Rien d’étonnant s’il est devenu riche. — 5. Ce n’est pas ma faute si j’ai tant tardé. — 6. Si je suis sévère, je ne suis pas impitoyable. — 7. Si ta maison est plus grande, la mienne est plus belle. — 8. Si tu savais comme je t’aime ! — 9. Tu sais si je t’aime. — 10. S’il mange si peu que ce soit, il tombe malade. — 11. S’il fut médiocre dans l’art de parler, il fut très habile dans la discussion. — 12. Tu peux voir par là s’il est pervers ! — 13. Si je t’écris, c’est que j’ai quelque chose d’étonnant à te raconter. — 14. Si tu dis vrai, nous te récompenserons, mais si tu mens, tu subiras un châtiment. — 15. Si c’est vrai, tant mieux ; si au contraire [ce ne l’est pas], console-toi. — 16. Tombé-je dans l’erreur, ou si j’en vais sortir ? (Corneille)
3.8.14. Traduction de « tant » 266. Traduisez. 1. Il travailla tant qu’il tomba malade. — 2. Il travailla tant qu’il eut la santé. — 3. Tant de vertu n’aura servi à rien. — 4. Tant de vertus n’auront servi à rien. — 5. Il a bu tant de vin qu’il est ivre. — 6. On ne dort point, dit-il, quand on a tant d’esprit. (La Fontaine) — 7. Il est venu tant de fois chez moi ! — 8. Tu m’as fait tant de peine ! — 9. Tant s’en faut que tu dises vrai. — 10. Tous tant que nous sommes, nous devons mourir. — 11. Écris tant que tu peux. — 12. Il n’est rien que je craigne tant que ta colère. — 13. S’il boit tant soit peu de vin, il est malade. — 14. Tant de ressentiment peut-il se trouver dans l’âme des dieux ? — 15. Il se tut, tant il était furieux. — 16. Tant vaut l’homme, tant vaut la terre. — 17. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. (Musset) — 18. Aide-moi tant que tu peux. — 19. Je n’ai nul reproche à lui faire en tant qu’homme de science. — 20. En tant que citoyen, je ne puis t’approuver. — 21. Le vainqueur massacra tous les habitants, tant les femmes et les enfants que les vieillards. — 22. Son empire s’étendait tant sur la Grèce que sur les îles. — 23. Les historiens tant grecs que romains ont loué la clémence de César. — 24. Tant [il est vrai que] les richesses ne font pas le bonheur. — 25. Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. — 26. N’ai-je donc tant vécu que pour me voir dépouillé de mes biens ? — 27. Il répond toujours : « Tant mieux. » — 28. Les poètes, tant illustres qu’obscurs, imitaient Homère à l’envi.
► Chapitre 4 Particularités de langue et de style 4.1. Noms Comparez. Adulescens, Romae uixi. Sapientis est…
Dans ma jeunesse… Il appartient au sage de… – C’est une preuve de sagesse de…
267. Traduisez les mots en italiques par un nom abstrait. 1. Adulescens magis floruit quam senior Hortensius. — 2. Cum eo adulescentulus miles ad Capuam profectus sum. — 3. Eis artibus a pueris dediti fuimus. — 4. Cicero sexto anno post Hortensium consulem consul factus est. — 5. Totos se alii ad poetas, alii ad geometras, alii ad musicos contulerunt. — 6. Quo me teste conuincas ? — 7. Suis incommodis grauiter angi se ipsum amantis est. — 8. Bellum Gallicum C. Caesare imperatore gestum est. — 9. Ager erat inutilis insidiatori. — 10. Plato se in musicis, geometria, numeris, astris contriuit. — 11. Quid est leuius quam auctore hoste de summis rebus capere consilium ? — 12. Tempori cedere semper sapientis est habitum. — 13. Neglegere quid de se quisque sentiat arrogantis est. — 14. In Graecia musici floruerunt. — 15. Defendi rem publicam adulescens, non deseram senex. 268. Traduisez les mots en italiques par un nom concret. 1. Dans sa vieillesse, Caton étudia les lettres grecques. — 2. Dans leur adolescence, presque tous les Romains étudiaient les préceptes de rhétorique. — 3. C’est une preuve d’orgueil de ne pas supporter une juste réprimande. — 4. Carthage fit la guerre à Rome. — 5. Je ne sais quel témoignage invoquer pour me justifier. — 6. Les arguments de l’accusation me paraissent plus forts que [ceux] de la défense. — 7. La cavalerie vint au secours de l’infanterie. — 8. Durant son édilité, César se couvrit de dettes. — 9. Dès son enfance, Hannibal fut l’ennemi du peuple romain. — 10. Pélopidas partit en Perse en qualité d’ambassadeur. — 11. Des cris de protestation s’élevèrent dans l’assemblée. — 12. L’argent ne fait pas le bonheur. Comparez. Equitatus hostium
La cavalerie ennemie
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269. Traduisez les mots en italiques par un adjectif. 1. Corporis uoluptates — 2. Dolor corporis — 3. Discordia ciuium — 4. Iudicum potestas — 5. In omnium metu — 6. Laus eloquentiae — 7. Rei publicae munera — 8. Praecepta philosophiae — 9. Temporum ordo — 10. Genus hominum — 11. Historiae fides — 12. Studia litterarum — 13. Populi fauor — 14. Dicendi ars — 15. Certamen iuris — 16. Rei publicae partes — 17. Copiae rei frumentariae — 18. Aetatis huius memoria — 19. Potestas omnium rerum — 20. Mercatorum nauigatio 270. Traduisez les mots en italiques par un complément du nom. 1. Les douleurs morales. — 2. Les discussions philosophiques. — 3. L’armée carthaginoise. — 4. L’amour maternel. — 5. La nature humaine. — 6. L’attente générale. — 7. La force corporelle. — 8. La cavalerie gauloise. — 9. Les institutions romaines. — 10. Le territoire helvète. — 11. La rumeur populaire. — 12. Des choses analogues. Comparez. Audientes Circumstantia Praeterita
Les auditeurs, l’auditoire, l’assistance, le public Les circonstances Le (temps) passé
271. Traduisez les mots en italiques par un nom ou une proposition relative. 1. Absentes adsunt et egentes abundant et imbecilli ualent et mortui uiuunt. — 2. Male parta male dilabuntur. — 3. De libris nostris fuit uarius sermo partim audientium, partim scire cupientium. — 4. Dormientium animi maxime declarant diuinitatem suam. — 5. Quid est tam commune quam spiritus uiuis, terra mortuis, mare fluctuantibus, litus eiectis ? — 6. Vbi C. Caesar natus sit, incertum diuersitas tradentium facit. — 7. Ferenda sunt praesentia. — 8. Dimidium facti qui coepit habet. — 9. Angebant Hamilcarem Sicilia Sardiniaque amissae. — 10. Iacet corpus dormientis ut mortui. — 11. Comprensus ab circumstantibus, tormentis cum laceraretur, eo fuit habitu oris, ut ridentis etiam speciem praebuerit. — 12. Ad mixtos strepentium pauentiumque clamores circumferebant ora oculosque. — 13. Prima sequentem honestum est in secundis tertiisque consistere. — 14. Sic sentio, cum tanta celeritas animorum sit, tanta memoria praeteritorum futurorumque prudentia, tot artes, tot scientiae, tot inuenta, non posse eam naturam quae res eas continent esse mortalem. — 15. Multa Catonis uel acta constanter uel responsa acute ferebantur. — 16. Is habitus animorum inter spectantes erat, ut non uincentium magis quam bene morientium fortuna laudaretur. — 17. Deleri totus exercitus potuit, si fugientes persecuti uictores essent. — 18. Mirari desinamus quae causa sit eloquentium paucitatis. — 19. Cupimus negata. — 20. Carere, id est egere eo quod habere uelis, sentientis est : nec sensus in mortuo. — 21. Multae bestiae insectantes odoris intolerabili foeditate depellunt. Comparez. Natura rerum Cupiditas pecuniae
La nature La cupidité
272. Traduisez en vous inspirant des exemples ci-dessus. 1. Non a me, sed ab illis principium belli ortum est. — 2. Timor animi auribus officit. — 3. Sententias iudicum corruperant. — 4. Corpora iuuenum labore firmantur. — 5. Iudicium animi mei mutaui. — 6. Caesar milites cohortatus est ne perturbarentur animo. —
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7. Dolebant se populi Romani imperio subiectos esse. — 8. Caesar propter occupationes rerum minus in eloquentia effecit quam diuinum eius ingenium postulabat. — 9. Saepissime curam et angorem animi mei sermone et consilio leuasti tuo. — 10. Leuitate animi nouis imperiis student. — 11. Neuter sui protegendi corporis memor erat. — 12. Duae summae sunt in oratore laudes, una subtiliter disputandi ad docendum, altera grauiter agendi ad animos audientium permouendos.
4.2. Adjectifs 4.2.1. Adjectifs et participes ERNOUT–THOMAS, § 190–192 ; SAUSY, § 56, 62 Comparez. Domus regia Lignea statua Terrores Caesariani Lex Manilia
La maison du roi Une statue de bois La terreur qu’inspire César La loi de Manilius
273. Traduisez les mots en italiques en vous inspirant des exemples ci-dessus. 1. Metus hostilis in bonis artibus ciuitatem retinebat. — 2. Ego uestras Britannicas litteras exspecto. — 3. Hannibal campestri maxime itinere ad Alpes peruenit. — 4. Haec est pugna Cannensis, Alliensi cladi nobilitate par. — 5. Nocte intempesta ueste seruili nauem conscendit. — 6. Proelio equestri inter duas acies contendebatur. — 7. Vtinam me Idibus Martiis inuitasses ! — 8. Puerili specie uisus est, sed senili fuit prudentia. — 9. Suos agros colebant, non alienos appetebant. — 10. Sullani milites ciuile bellum exoptabant. — 11. Dixit Licinius Crassus non esse mirandum quod Nero aeneam barbam haberet, cui os ferreum, cor plumbeum esset. — 12. Terentius haud parum callide auram fauoris popularis ex dictatoria inuidia petiit. — 13. Quid est fletu muliebri uiro turpius ? — 14. Voluentes hostilia cadauera, amicum alii, pars hospitem aut cognatum reperiebant. 274. Traduisez les mots en italiques par un adjectif. 1. Vous critiquez les défauts d’autrui, vous ne voyez pas les vôtres. — 2. L’instruction des enfants exige beaucoup de patience. — 3. N’abuse pas de la confiance que tu inspires. — 4. À ce moment commença un combat d’infanterie. — 5. Sous un manteau d’empereur, Néron cachait une âme de bouffon. — 6. Écoute un conseil de femme ! — 7. Les vases de Corinthe étaient fort prisés. — 8. Auguste se vantait d’avoir trouvé une ville de briques et d’avoir laissé une ville de marbre. — 9. Thésée saisit les cornes du taureau de Marathon. — 10. Salluste a écrit un livre sur la guerre de Jugurtha, César des mémoires sur la guerre des Gaules. Comparez. Ab condita Vrbe ad liberatam Sardinia Siciliaque amissae Media nox In mediis fluctibus Stultum est…
Depuis la fondation de la ville jusqu’à sa libération La perte de la Sicile et de la Sardaigne Le milieu de la nuit Au sein des flots C’est de la folie…
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275. Traduisez l’adjectif ou le participe en italiques par un nom. 1. Prima Hannibalis oratio benigna fuit. — 2. Media acies peditibus firmata est. — 3. Ab urbe oppugnanda Poenum absterruere conspecta moenia. — 4. Hannibal post castra capta ac direpta ex Apulia in Samnium mouerat. — 5. Memorabilem pugnam fecit imperator captus. — 6. Gallia est omnis diuisa in partes tres. — 7. Vatum numerum auget quaestus ex alieno errore facilis. — 8. Summum ius, summa iniuria. — 9. Multorum amicorum beneuolentiam mihi conciliauit per me defensa res publica. — 10. Cruenta scuta Romanorum uisa Poenis pauorem iniecerunt. — 11. Annis fere quingentis decem post Romam conditam, Liuius fabulam dedit C. Claudio M. Tuditano consulibus, anno ante natum Ennium. — 12. Flamini recens casus et consulis memorata clades religionem Varronis animo incussit. — 13. Terra mutata non mutauit mores. — 14. Subductae primo stationes, deinde insolitum silentium admirationem fecit. — 15. Nec secunda sapientem euehunt nec aduersa demittunt. — 16. Mihi multa aduorsa fuere. 276. Traduisez les mots en italiques par un adjectif ou un participe. 1. Après l’incendie de Rome, Néron fit arrêter les chrétiens. — 2. Avant même la fondation de Rome, la Grèce avait déjà produit de grands poètes. — 3. La nouvelle de la défaite consterna les Romains. — 4. Sparte est célèbre pour la sévérité de ses lois. — 5. Un excès de confiance est aussi dangereux qu’un excès de désespoir. — 6. Au début de ma lettre, je tiens à te féliciter. — 7. Alexandre se distinguait par la beauté du visage, l’éclat du regard, la grâce de l’attitude, la douceur de la voix. — 8. C’est le comble de la honte ! — 9. Après la prise de Sagonte, Hannibal franchit les Pyrénées. — 10. La vue des Alpes découragea les soldats d’Hannibal. — 11. Les Grecs se figuraient que les dieux habitaient au sommet de l’Olympe. — 12. Le meurtre de César paraissait à beaucoup une action d’éclat. — 13. L’annonce des prodiges retint le consul à Rome. — 14. Il tire gloire de la défaite d’Hannibal. — 15. Ils égalaient la prise de Tarente à la perte de Capoue. — 16. Une paix certaine vaut mieux qu’une victoire en espérance. Exercices de style. Laetus abiit.
Il partit joyeusement (avec joie).
277. Traduisez les adjectifs en italiques par un adverbe ou un complément circonstanciel. 1. Haec occulta agebantur. — 2. Erat Roscius Romae frequens. — 3. Consules opportuni aderant. — 4. Omnia prospera euenerunt. — 5. Marcellus inultus nos lacessit. — 6. Patres diuersi discesserunt. — 7. Pauci consilium taciti probabant. — 8. Veniam meretur qui inprudens nocuit. — 9. Numidae auersam adoriuntur Romanam aciem. — 10. Illi haud timidi resistunt. — 11. Hilares accipiamus beneficium. — 12. Repens alia nuntiatur clades. — 13. Secretus ab aliis deductus est. — 14. Legati in Africam maturantes ueniunt. — 15. Haec properantes scripsimus. — 16. Titus Berenicen statim ab Vrbe dimisit inuitus inuitam. — 17. Laeti pareamus. 278. Traduisez les mots en italiques par un adjectif. 1. Tout vient à point à qui [sait] attendre. — 2. La Gaule fut entièrement conquise en huit ans. — 3. Ils marchaient en silence. — 4. Porte vite la lettre. — 5. Avançons prudemment. — 6. Socrate but le poison avec calme. — 7. Vous arrivez juste à point. — 8. Les mortels ne peuvent impunément braver les dieux. — 9. Les troupes évacuèrent le camp en cachette. — 10. Les Belges regagnèrent leurs foyers en ordre dispersé. — 11. Tu as agi sans réflexion.
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279. Cherchez un terme expressif et précis qui traduise le mieux le mot en italiques. 1. Magna spes – magnum bellum – magna uoce – magnus labor – magna praeda – magnum gaudium – causae magnae – magnae preces – magna contentio – magnum testimonium – argumentum magnum – maximus luctus – parua mora – parua uita – parua pecunia – parua uox – paruae copiae – paruum ingenium – paruum numen – beneficium non paruum – minima suspicio – uir bonus – bonum otium – bonae artes – bonus ager – mala pugna – malum uenenum – malus morbus – multus sermo – multa nocte – summa senectus – summa eruditio – summum silentium – summum bonum – summum ius – summo loco natus – aetas grauior – grauissima uerba – cibus grauis. — 2. Multa passus est. Multa pollicetur. Multa euenerunt. Multa moliuntur. Multa postulant. Multa quaerunt. — 3. Pauca respondebo. — 4. Quae putaui esse praeclara, expertus sum quam essent inania. — 5. Hanc rem ne curaris ! — 6. Vnum concedam. — 7. Ego in hoc te non defendo. — 8. Incerta pro certis malebant. — 9. Vetera odere, noua exoptant, odio suarum rerum mutari omnia student. — 10. Tristia nuntiabantur. — 11. Sciebat se in prouincia rem augere oportere. — 12. Reges rem Romanam auxerunt. — 13. Fetiales uenerunt res repetitum. — 14. Tecum mihi res est. — 15. Non modo res omnis, sed etiam rumores cognoscamus. — 16. Auctoritas adhibeatur ad monendum amicum non modo aperte, sed etiam acriter, si res postulabit. — 17. Mortuo rege, res ad patres rediit. — 18. Omnes fere Galli nouis rebus student. — 19. Risu inepto res ineptior nullast. — 20. C. Flaminius consul rem male gessit bello Punico secundo. — 21. Erat in tanta caligine maior usus aurium quam oculorum. — 22. Est omnium rerum peritissimus. — 23. Quaestores ad id ipsum creati sunt. — 24. Et quae tanta fuit Romam tibi causa uidendi ? — 25. Ciuitas pretio paruo ea quae acceperat a maioribus uendidit. — 26. Tempus in magno officio mihi ponendum putaui. — 27. Erat magni periculi res tantulis copiis iniquo loco dimicare. — 28. Multi in omnibus rebus admirabiles exstiterunt. — 29. Ego uos hortari tantum possum ut amicitiam omnibus rebus humanis anteponatis ; nihil est enim tam naturae aptum, tam conueniens ad res uel secundas uel aduersas. — 30. Hostes constituerunt domum suam quemque reuerti. Ea re constituta, castris egressi sunt. Hac re Caesar per speculatores cognita insidias ueritus exercitum castris continuit. — 31. Res uerba sequitur. — 32. Haud procul seditione res erat. — 33. Qui Romanorum amicitiam diligenter colunt multum laborem suscipiunt. — 34. Si solus arbiter rerum fuisset, adsecutus esset gloriam. — 35. Peropportune ad principia rerum Taurinis aduersus Insubres motum bellum erat. — 36. Vt pulchritudo corporis mouet oculos, sic hoc decorum quod elucet in uita mouet approbationem.
4.2.2. Comparatif, superlatif et tournures équivalentes ERNOUT–THOMAS, § 193–202 ; SAUSY, § 57–61, 63–72
280. Traduisez. 1. Aequitas est iustitiae maxime propria. — 2. Huius luctuosissimi belli semen tu fuisti. — 3. C. Fimbria non ita diu iactare se potuit. — 4. Causarum inlustrium quascumque defendi nunc cum maxime conficio orationes. — 5. Claudius saeuissima quaeque promere adigebatur Agrippinae artibus. — 6. Ei cupidius nouissimum agmen insecuti, alieno loco proelium committunt. — 7. Non mei iudicii est discernere utra pars iustiorem habeat causam. — 8. Equites pabulatores aggressi quam magnum numerum iumentorum atque hominum intercipiunt. — 9. Erat admodum amplum signum. — 10. Gustatus id quod ualde dulce est respuit. — 11. Haec est una uirtus non solum maxima, sed etiam mater
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uirtutum omnium reliquarum. — 12. Non amo nimium diligentis. — 13. Illum hausi dolorem uel acerbissimum in uita. — 14. Inter duos bonos non est melior qui locupletior. — 15. Nemo umquam spe maiora suscipiet. — 16. Latius opinione disseminatum est hoc malum. — 17. Quid est tam furiosum quam uerborum uel ornatissimorum sonitus inanis ? — 18. Non timeo libentius haec in Clodium euomere uidear quam uerius. — 19. Quod mihi quidem perquam puerile uideri solet. — 20. Neglegimus ista et nimis antiqua ducimus. — 21. Neminem habeo clariorem quam te ipsum. — 22. Occurrent tibi senes qui se cum maxime ad ambitionem parent. — 23. Quo uultus seuerior est et tristior, hoc illa quae dicuntur salsiora uideri solent. — 24. Haec oracla ueri similiora sunt quam uestra. — 25. Quis maiorem partem populi suffragiis prohibuit ? — 26. P. Scaeuolam unum ciuitatis et ingenio et iustitia praestantissimum audeo dicere. — 27. Plus aequo dolere te nolo. — 28. Quis amicior quam frater fratri ? — 29. Qui sunt adfecti grauioribus morbis pro uictimis homines immolant. — 30. Quid turpius quam inludi ? — 31. Stilus optimus est et praestantissimus dicendi magister. — 32. Trebonius gratiosissimus in prouincia fuit. — 33. Est boni consulis suam salutem posteriorem salute communi ducere. — 34. Tibi praesens commendaui ut potui diligentissime. — 35. Thucydides libros scripsisse dicitur cum, id quod optimo cuique Athenis accidere solitum est, in exilium pulsus esset. — 36. Vterque nitebatur, Caesar ut quam angustissime Pompeium contineret, Pompeius ut quam plurimos colles quam maximo circuitu occuparet. 281. Traduisez. 1. César érigea une tour à l’extrémité du pont. — 2. Le discours de son collègue fut plus conforme à la vérité qu’agréable au peuple. — 3. César gagne la Gaule à marches forcées. — 4. Tu exprimeras ces idées obscures plus clairement qu’elles ne le sont par les Grecs. — 5. Comme César était arrivé à cet endroit plus vite qu’on ne s’y attendait, les Rèmes lui envoyèrent des députés. — 6. C’est le devoir d’un jeune homme de respecter ses aînés. — 7. Les hommes peuvent être très utiles aux hommes. — 8. Il était considéré comme le plus honorable parmi ses concitoyens. — 9. L’ignorance des maux à venir est plus utile que leur connaissance. — 10. L’Indus est le plus grand de tous les fleuves. — 11. Cet orateur venait plaider avec plus d’audace que de préparation. — 12. La dixième légion s’était établie sur un terrain un peu plus plat. — 13. C’est la cité de loin la plus puissante de toute la province. — 14. Rien n’est plus difficile, disait-il, que de voir durer une amitié jusqu’au dernier jour de sa vie. — 15. Rien, en matière d’éloquence, n’est plus important pour l’orateur que de se concilier celui qui l’écoutera. — 16. Je parle trop longuement d’un point qui ne fait aucun doute. — 17. Les hommes jugent beaucoup plus par ressentiment ou par amour que par souci de la vérité. — 18. Veillez à ne pas vous imposer une condition plus dure que vous ne pourriez le supporter. — 19. Les Rèmes sont ceux des Belges qui sont le plus près de la Gaule. — 20. La vieillesse est assez bavarde par nature.
4.2.3. Cardinaux, ordinaux, etc. ERNOUT–THOMAS, § 203–206 ; SAUSY, § 73–79 ; LAVENCY, § 100–105 ; FAMERIE et al., ch. 17
282. Traduisez. 1. Mille hominum descendebant. — 2. Accepi uiciens ducenta triginta quinque milia quadringentos decem et septem nummos. — 3. Parte circiter tertia exercitus eo biduo dimissa, duas legiones suas antecedere iussit. — 4. Capiendis pecuniis posuit modum usque ad dena sestertia. — 5. Quadraginta milibus sestertis uendidit piscis. — 6. Capit ille ex suis
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praediis sescena sestertia, ego centena ex meis. — 7. Quis umquam inuentus est qui L. Antonio mille nummum ferret expensum ? — 8. Cernimus uix singulis aetatibus binos oratores laudabilis constitisse. — 9. Dies circiter quindecim iter fecerunt, uti inter nouissimum hostium agmen et nostrum primum non amplius quinis aut senis milibus passuum interesset. — 10. Hinc duas partes acies occupabant duae. — 11. Suos in castra adducunt, adeo ut una castra iam facta ex binis uiderentur. — 12. In fundo facile hominum mille uersabatur ualentium. — 13. In proxima castra irruperunt ; eodem impetu altera sunt adorti, inde tertia et quarta. — 14. Augustus legauit populo Romano quadringenties, tribubus tricies quinquies sestertium, praetorianis militibus singula milia nummorum, cohortibus urbanis quingenos, legionaris trecenos nummos. — 15. Legi tuum nuper quartum De finibus. — 16. Nero bina nummum milia uiritim manipularibus diuisit. — 17. Catuuolcus, rex dimidiae partis Eburonum, se exanimauit. — 18. Occisis ad hominum milibus quattuor, reliqui in oppidum reiecti sunt. — 19. Seruus iubet me scyphos sigillatos ad praetorem afferre ; binos habebam. — 20. Scipio in recensendis captiuis decem milia peditum, duo milia equitum inuenit. — 21. Ternos ter cyathos petit. — 22. Cur ego doleam, si ad decem milia annorum gentem aliquam urbe nostra potituram putem ? — 23. Mihi dixit, cum consuleret quam cito sestertium sescentiens impleturus esset, inuenisse se exta duplicia quibus portendi miliens et ducentiens habiturum. — 24. Nobis superficiem aedium consules aestimarunt HS uicies, Tusculanam uillam quingentis milibus, Formianum HS ducentis quinquaginta milibus. — 25. Per exploratores Caesar certior factus est tres iam partes copiarum Heluetios id flumen traduxisse, quartam uero partem citra flumen reliquam esse. 283. Traduisez. 1. Les abeilles n’admettent jamais plus d’un roi. — 2. J’ai lu trois lettres. — 3. Un accès qui n’avait pas plus de deux cents pieds de large était ménagé. — 4. Lui-même n’était pas à plus de mille cinq cents pas du camp ennemi. — 5. Vercingétorix s’établit dans trois camps à environ dix mille pas des Romains. — 6. Il décida de passer l’hiver avec trois légions dans trois camps. — 7. Au même endroit se réunit la cavalerie de toute la Gaule, au nombre de quatre mille hommes. — 8. Furent proclamés consuls Q. Fabius Maximus pour la cinquième fois, Q. Fulvius Flaccus pour la quatrième. — 9. Cicéron vécut soixante-trois ans. — 10. Il y a quatorze ans que tu as été le questeur du consul Cn. Papirius. — 11. Les envoyés dirent qu’ils reviendraient au bout de trois jours. — 12. Je suis arrivé à Brindes le 14e jour avant les calendes de mai. — 13. Les biens que l’on recherche n’ont guère d’intérêt que pour une chose chacun. — 14. Denys fut le tyran de Syracuse pendant trente-huit ans, après qu’il se fut emparé du pouvoir à l’âge de vingt-cinq ans.
4.3. Adjectifs-pronoms 4.3.1. Personnels et possessifs (réfléchis et non réfléchis) ERNOUT–THOMAS, § 207–211 ; SAUSY, § 85–89 ; LAVENCY, § 297–298 ; FAMERIE et al., ch. 16, 23 Exemples. 1. Seruos suos ad se uocat. — 2. Seruos suos ad se uocari iubet. — 3. Dominus imperat ut serui ad se uacentur. — 4. Hannibalem sui ciues eiecerunt. — 5. A Caesare inuitor ut sibi sim legatus. — 6. Virtutem propter se colere debemus.
284. Traduisez et justifiez l’emploi du mot en italiques. 1. Patrimonia sua profuderunt : res eos iam pridem deficere coepit. — 2. Captiui ducem orauerunt ut sui misereretur. — 3. Poenus eos in ciuitates quemque suas dimisit. —
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4. Semper amaui M. Brutum propter eius summum ingenium. — 5. M. Horatius sua manu sororem esse interfectam fatebatur. — 6. Quotiens ego ipse ex P. Clodi telis et ex cruentis eius manibus effugi ! — 7. Pompeius uidit fuisse Clodium sibi inimicum, familiarem Milonem. — 8. Milo fit obuiam Clodio ante fundum eius. — 9. Sceleris sui socios Romae reliquit. — 10. Principes ciuitatis Roma sui conseruandi causa profugerunt. — 11. Milo quantum interesset P. Clodii se perire cogitabat. — 12. Clodius ausus est T. Furfanio dicere, si sibi pecuniam quantam posceret non dedisset, mortuum se in domum eius inlaturum. — 13. Quid se dignum foret quaerebant. — 14. Tanta fuit omnium exspectatio uisendi Alcibiadis, ut ad eius triremem uulgus conflueret. — 15. Cicero effecerat ut Q. Curius consilia Catilinae sibi proderet. — 16. Deum agnoscis ex operibus eius. — 17. Se ipsi omnes natura diligunt. — 18. Sua cuiusque animantis natura est. — 19. Verri de eadem re litterae complures a multis eius amicis adferuntur. — 20. Haec est una omnis sapientia, non arbitrari sese scire quod nesciat. — 21. Scipionem Hannibal eo ipso quod aduersus se dux potissimum lectus esset praestantem uirum credebat. — 22. Athenae urbs ea uetustate est, ut ipsa ex sese suos ciuis genuisse dicatur. — 23. Senatui populus ipse moderandi et regendi sui potestatem tradidit. — 24. Neque occasioni tuae desis neque suam occasionem hosti des. — 25. Catilina admonebat alium egestatis, alium cupiditatis suae. — 26. Catilina postulare a patribus coepit ne quid de se temere crederent. — 27. Ea mansuetudine senatus semper fuit, ut nemo umquam ab eo frustra auxilium petiuerit. — 28. Catilina litteras mittit : se Massiliam in exilium proficisci, non quo sibi tanti sceleris conscius esset, sed uti res publica quieta foret neue ex sua contentione seditio oreretur. — 29. Saepe maiores uostrum, miseriti plebis Romanae, decretis suis inopiae eius opitulati sunt. — 30. Cum Caesar scripsisset se in suam uillam uenturum, scripserunt ad eum sui ne id faceret : multos ei molestos fore. — 31. Quadriremem cum remigibus suis ceperunt. — 32. Desinant improbi insidiari domi suae consuli. — 33. Erat scriptum ipsius manu sese quae confirmasset facturum esse. — 34. Quid dulcius hominum generi datum est quam sui cuique liberi ? — 35. Archelaus rex Socratem rogauit ut ad se ueniret ; dixisse Socrates traditur nolle se ad eum uenire a quo acciperet beneficia, cum reddere illi paria non posset. — 36. Caesar Diuiciacum ab se dimittit. — 37. Themistocles domino nauis qui sit aperit, multa pollicens, si se conseruasset. — 38. Pompeius cognoscit arcem captam excludendi sui causa. — 39. Habenda est ratio non sua solum, sed etiam aliorum. — 40. Hostis admiratio cepit quidnam sibi repentinus clamor uellet. — 41. Propinquum suum P. Crassum suapte interfectum manu non uidit. — 42. Q. Scaeuolam memoria teneo facere omnibus conueniendi potestatem sui. — 43. Lacedaemonii, Philippo minitante se omnia quae conarentur prohibiturum, quaesiuerunt num se esset etiam mori prohibiturus. — 44. Hunc sibi ex animo scrupulum qui se dies noctesque stimulat ac pungit ut euellatis postulat. 285. Traduisez. 1. Les vaincus demandent aux vainqueurs de les épargner. — 2. Les Sagontins espéraient que les Romains leur enverraient des secours. — 3. Il est si menteur que personne ne le croit. — 4. Les députés ignoraient pourquoi le général ne les avait pas reçus. — 5. Catilina ignorait que Cicéron connaissait ses projets. — 6. César connaissait Cicéron et ses sentiments à son égard. — 7. Hannibal envoya en Espagne Magon avec sa flotte. — 8. Sa propre ambition le perdra. — 9. César accorda la liberté aux Germains qui déclarèrent qu’ils voulaient rester avec lui. — 10. Que chacun porte son fardeau. — 11. Recherchons la justice pour elle-même. — 12. Après l’assassinat de César, Antoine jugea qu’une belle
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occasion lui était offerte de s’emparer du pouvoir. — 13. Il est peu de criminels qui, au moment de mourir, n’éprouvent un certain repentir de leur infamie. — 14. Socrate refusa de s’évader de sa prison, afin que personne ne pût l’accuser de lâcheté. — 15. Virgile ne doutait pas que, grâce à l’intervention d’Auguste, ses biens ne lui fussent laissés. — 16. Être content de ses propres biens, c’est la plus grande et la plus sûre des richesses. — 17. Qu’il fasse autant pour soi comme je fais pour lui. (Corneille) — 18. Les Romains s’emparèrent de la ville d’Albe et en rasèrent les murailles. — 19. Sylla vainquit les Italiens et leur accorda le droit de cité. — 20. Dans un incendie, l’homme affolé pense d’abord à soi. — 21. Les vrais biens sont ceux que l’on a en soi. — 22. Scipion exigea que la reine lui fût remise. — 23. La plèbe se donna des tribuns pour qu’ils la protègent. — 24. César faisait confiance à ses soldats, parce qu’il savait qu’ils lui étaient fidèles. — 25. César pensait qu’il ne devait pas les envoyer à l’assaut. — 26. Ne sachant si Hannibal allait l’attaquer, Fabius fit camper ses soldats sur la colline. — 27. Quand les éclaireurs lui eurent annoncé l’approche de l’ennemi, César mit son armée en ordre de bataille. — 28. Hannibal craignait que Scipion ne le vainquît, parce qu’il reconnaissait en lui un général particulièrement habile. — 29. Le roi Archélaus pria Socrate de venir le trouver ; on prétend que Socrate dit qu’il ne voulait pas venir chez celui dont il reçût les bienfaits, alors qu’il ne pouvait lui rendre la pareille. 286. Ingratitude punie Philippus Macedonum rex habebat militem manu fortem, cuius in multis expeditionibus utilem expertus operam subinde ex praeda aliquid illi uirtutis causa donauerat et hominem uenalis animae crebris auctoramentis accendebat. Hic naufragus in possessiones cuiusdam Macedonis expulsus est. Quod ut nuntiatum est, accucurrit, spiritum eius recollegit, in uillam illum suam transtulit, lectulo suo cessit, adfectum semianimemque recreauit, diebus triginta sua inpensa curauit, refecit, uiatico instruxit subinde dicentem : « Gratiam tibi referam, uidere tantum mihi imperatorem meum contingat. » Narrauit Philippo naufragium suum, auxilium tacuit et protinus petit ut sibi cuiusdam praedia donaret. Ille quidem erat hospes eius, is ipse a quo receptus erat, a quo sanatus. Multa interim reges in bello praesertim opertis oculis donant. « Non sufficit homo iustus tot armatis cupiditatibus, non potest quisquam eodem tempore et bonum uirum et bonum ducem agere. Quomodo tot milia hominum insatiabilia satiabuntur ? Quid habebunt, si suum quisque habuerit ? » Haec Philippus sibi dixit, cum illum induci in bona quae petebat iussit. Expulsus bonis suis ille non ut rusticus iniuriam tacitus tulit, contentus quod non et ipse donatus esset, sed Philippo epistulam strictam ac liberam scripsit ; qua accepta ita exarsit, ut statim Pausaniae mandaret bona priori domino restitueret, ceterum inprobissimo militi, ingratissimo hospiti, auidissimo naufrago stigmata inscriberet ingratum hominem testantia. SÉN., Ben. IV, 37, 1–3 287. Un sarcasme qui coûte cher Antigonus rex Theocritum Chium, de quo iurauerat quod ei parsurus esset, occidit propter scomma ab eodem de se dictum. Cum enim quasi puniendus ad Antigonum raperetur, solantibus eum amicis ac spem pollicentibus quod omni modo clementiam regis experturus esset, cum ad oculos eius uenisset, respondit : « Ergo impossibilem mihi dicitis spem salutis. » Erat autem Antigonus uno orbatus oculo, et importuna urbanitas male dicacem luce priuauit. MACR., Sat. VII, 3, 12
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4.3.2. Démonstratifs ERNOUT–THOMAS, § 213–214 ; SAUSY, § 94–97 ; LAVENCY, § 222 ; FAMERIE et al., ch. 15
288. Traduisez. 1. Animi est ista mollitia, non uirtus, paulisper inopiam ferre non posse. — 2. Haud scio an maior etiam haec necessitudo fuerit quam illa Carbonis. — 3. Quam dissimilis hic dies illi tempori uidebatur ! — 4. Sic ille annus duo firmamenta rei publicae euertit. Instat hic nunc annus egregius. — 5. Quicquid ille habuit, quantumcumque fuit, illud totum habuit e disciplina. — 6. Non est ista mea culpa. — 7. Ego ista sum omnia dimensus. — 8. Haec est mea sententia. — 9. Vetus illud Catonis admodum scitum est. — 10. Est haec diuina atque incredibilis uirtus imperatoris. — 11. Animus hominis habet memoriam, et eam infinitam. — 12. Hic est ille Demosthenes. — 13. Nostri Graece fere nesciunt nec Graeci Latine. Ergo hi in illorum et illi in horum sermone surdi sunt. — 14. Ille ego Romanus uates Sarmatico cogor plurima more loqui. — 15. (Paroles de César adressées à son premier agresseur) Ista quidem uis est ! — 16. Melior tutiorque est certa pax quam sperata uictoria ; haec in tua, illa in deorum manu est.
4.3.3. Ellipse du nom et du pronom ERNOUT–THOMAS, § 217 ; SAUSY, § 70 Ciceronis eloquentia non est conferenda L’éloquence de Cicéron n’est pas comparable cum Demosthenis eloquentia. à l’éloquence de Démosthene. cum Demosthenis. à celle de Démosthene. cum Demosthene. *à Démosthène. (brachylogie) Ciceronem audiui et miratus sum. J’ai entendu Cicéron et [je] l’ai admiré. Magistro interroganti discipulus nihil respondit. Au maître qui l’interrogeait, l’élève n’a rien répondu.
289. Traduisez. 1. Flebat pater de fili morte, de patris filius. — 2. Non conferam uitam tuam cum illius. — 3. Necessitatis inuenta antiquiora sunt quam uoluptatis. — 4. Morbi perniciosiores pluresque sunt animi quam corporis. — 5. Ingenia Graecorum multum ceteris hominibus praestiterunt. — 6. Imitari quam inuidere bonis malebant. — 7. Virtus et conciliat amicitias et conseruat. — 8. Phalaridis est praeter ceteros nobilitata crudelitas. — 9. Senatus haec intellegit, consul uidet. — 10. Nobiscum uersari iam diutius non potes : non feram, non patiar, non sinam. — 11. Nulla est celeritas quae possit cum animi celeritate contendere. — 12. Odi odioque sum Romanis. — 13. Natura hominis pecudibus reliquisque beluis antecedit. — 14. Praestat nostrae ciuitatis status ceteris ciuitatibus. 290. Traduisez. 1. Les qualités de l’âme l’emportent sur celles du corps. — 2. Le génie de Virgile n’est pas comparable à celui d’Homère. — 3. Il vaut mieux corriger un enfant que le punir. — 4. Cicéron se demandait s’il suivrait la fortune de César ou celle de Pompée. — 5. Le consul répondit brièvement à ceux qui le critiquaient. — 6. Tu as plus d’ennemis que tu ne le crois. — 7. Réponds, si tu l’oses. — 8. Dès qu’il le put, Hannibal se montra l’ennemi du peuple romain. — 9. Les lois de Sparte étaient plus dures que celles d’Athènes. — 10. Les soldats auraient pillé la ville, si le général ne le leur avait défendu. — 11. Les disciples de Platon et d’Aristote proclament que l’âme est immortelle, ceux d’Épicure le nient. — 12. Qui ne préférerait les vers de Virgile à ceux d’Ovide ?
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4.3.4. Idem ERNOUT–THOMAS, § 215 ; SAUSY, § 99 ; LAVENCY, § 112 ; FAMERIE et al., ch. 15 Comparez. Vir doctus idemque modestus
Un homme savant en même temps que modeste Un homme à la fois savant et modeste Un homme aussi savant que modeste
291. Traduisez. 1. Vir doctissimus fuit Plato atque idem grauissimus philosophorum omnium. — 2. Patria salua per te est, per te eundem est ornata. — 3. Ego uir fortis idemque philosophus uiuere pulcherrimum duco. — 4. Tiberium Gracchum sequebatur minime tum C. frater, nunc idem acerrimus. — 5. Musici, qui erant quondam idem poetae, machinati sunt uersum atque cantum. — 6. Hannibal equitum peditumque idem longe primus erat. — 7. Saepe multi qui uolnera exceperunt fortiter et tulerunt, idem dolorem morbi ferre non possunt. — 8. Quidam nimis magnum studium in res obscuras atque difficiles conferunt easdemque non necessarias. — 9. Nihil est liberale quod non idem iustum. — 10. Inuenti multi sunt qui uitam profundere pro patria parati essent, idem gloriae iacturam ne minimam quidem facere uellent, ne re publica quidem postulante. — 11. Quo modo igitur hoc in genere accusas Sestium, cum idem laudes Milonem ? — 12. Vtebatur eo cibo qui et suauissimus esset et idem facillimus ad concoquendum. — 13. Epicurus, cum optimam naturam dei dicat esse, negat idem esse in deo gratiam. — 14. Rarum est felix idemque senex. — 15. Videmus fuisse quosdam qui idem ornate ac grauiter, idem uersute et subtiliter dicerent. — 16. Qui fortis est, idem est fidens ; atqui in quem cadit aegritudo, in eundem timor : ita fit ut fortitudini aegritudo repugnet. Praeterea necesse est, qui fortis sit, eundem esse magni animi. 292. Traduisez. 1. César fut à la fois un brillant général et un grand écrivain. — 2. Voilà une nouvelle étonnante et pourtant vraie ! — 3. Catilina était à la fois intelligent et ambitieux. — 4. Le sénat vota une loi sévère et pourtant nécessaire. — 5. Cicéron prononça un discours brillant en même temps qu’utile. — 6. Il n’y a pas de grand homme politique qui ne soit en même temps un grand orateur. — 7. Il se prétend brave, et pourtant il est le premier à trembler. — 8. Tout ce qui est juste est aussi utile, mais tout ce qui est utile n’est pas nécessairement juste.
4.3.5. Ipse ERNOUT–THOMAS, § 215 ; SAUSY, § 98 ; LAVENCY, § 113 ; FAMERIE et al., ch. 15
293. Traduisez. 1. Quae sentimus ipsi, reliquos sentire speramus. — 2. Ariouistus respondit, si quid ipsi a Caesare opus esset, sese ad eum uenturum fuisse. — 3. Caesar eos rogauit cur de sua uirtute aut de ipsius diligentia desperarent. — 4. Venerat ipse qui esset in consilio et primus sententiam diceret. — 5. Caelio nihil inimicius est quam sibi ipse. — 6. Scripsisti te scripturum esse plura, cum ipsum uidisses. — 7. Viuere ipsum turpe est nobis. — 8. Litterae L. Metello Capuam adlatae sunt a Clodia, quae ipsa transiit. — 9. Cato mortuus est annis LXXXVI ipsis ante me consulem. — 10. Me, cum huc ueni, hoc ipsum nihil agere delectat. — 11. Tuum est, Caesar, qui pro multis saepe dixisti, quid mihi nunc animi sit ad te ipsum
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referre. — 12. Valuae clausae repagulis subito se ipsae aperuerunt. — 13. Mihi ipse numquam satis facio. — 14. Id eos scire aut nostra aut ipsorum interest. — 15. Melius ei cauere uolo quam ipse aliis solet. — 16. Se ipsi omnes natura diligunt. — 17. Decet cariorem nobis esse patriam quam nosmet ipsos. — 18. Antequam pro L. Murena dicere instituo, pro me ipso pauca dicam. — 19. Pythagorei respondere soliti erant : « Ipse dixit. » ; « ipse » autem erat Pythagoras. — 20. Non potest exercitum is continere imperator qui se ipse non continet. — 21. Triste est nomen ipsum carendi. — 22. Quid est cur uirtus ipsa per se non efficiat beatos ? — 23. Aiacem, hunc cum uides, ipsum uides. — 24. Qui se ipse laudat cito derisorem inuenit.
4.3.6. Relatifs ERNOUT–THOMAS, § 160–162 ; SAUSY, § 106–116 ; LAVENCY, § 223–226, 459
Tableau 45. Particularités d’emploi A. Absence d’antécédent Qui bene amat bene castigat. (Is qui…)
Qui aime bien châtie bien. (Celui qui…)
B. Place respective de l’antécédent et du relatif • attraction de l’antécédent dans la proposition relative Quam mihi scripsisti epistulam, ea mihi fuit iucundissima. Athenas ueni, quae urbs semper eloquentia floruit.
La lettre que tu m’as écrite m’a fait grand plaisir. Je suis venu à Athènes, (une) ville qui a toujours brillé dans l’éloquence.
• rejet de l’antécédent après la proposition relative Quibus occurrit, eos trucidat.
Ceux qu’ils rencontrent, il les tue.
C. Double subordination à l’aide d’un relatif Bona contemnis, quibus ademptis miserrimus esses.
Tu méprises des biens dont la perte te rendrait très malheureux (litt. : lesquels ayant été enlevés, tu serais…).
D. Coordination de phrases ou de parties de phrases Qui = et is (relatif « de liaison »)
294. Rétablissez l’antécédent (is) dans les parenthèses, puis traduisez. 1. Archias est ex (…) qui semper apud omnis sancti sunt habiti. — 2. Tarquinius non nouam potestatem nactus est, sed (…) quam habebat usus est iniuste. — 3. Victores trucidabant (…) quos pellere non poterant. — 4. Naues hae sunt humiliores quam (…) quibus uti consueuimus. — 5. Sustulit (…) quos obstare arbitrabatur. — 6. Imitamur (…) quos cuique uisum est. — 7. Ego quae mente agitaui, (…) omnes iam audistis. — 8. Semper in ciuitate, (…) quibus opes nullae sunt bonis inuident. — 9. Miseranda uita (…) qui se metui quam amari malunt. — 10. Scipio qui rem publicam saluam esse uellent (…) se sequi iussit. — 11. Quem neque gloria neque pericula excitant, (…) nequiquam hortere. — 12. (…) emas non quod opus est, sed quod necesse est ; quod non opus est, (…) asse carum est. — 13. (…) qui adipisci ueram gloriam uolet, iustitiae fungatur officiis. — 14. Vbi nihil timetur, (…) quod timeatur nascitur. — 15. Cunctis potest accidere (…) quod cuiuis potest. — 16. Facile inuenies (…) qui bene faciant, cum (…) qui fecerunt coles. — 17. Facinus (…) quos inquinat aequat. — 18. Etiam (…) qui faciunt oderunt iniuriam.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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295. Traduisez. Mettez, si possible, l’antécédent à sa place normale. 1. Quam urbem pulcherrimam esse uoluerunt, hanc defendant. — 2. Qua nocte templum Ephesiae Dianae deflagrauit, eadem constat natum esse Alexandrum. — 3. Ad quas res aptissimi erimus, in iis potissimum elaborabimus. — 4. In qua urbe imperatores poetarum nomen coluerunt, in ea non debent togati iudices a poetarum salute abhorrere. — 5. Quas diuitias honeste habere licebat, abuti per turpitudinem properabant. — 6. Haec in his quibus dixi libris peruulgata sunt. — 7. Quas regiones quasque gentis nulla fama notas fecerat, has noster imperator nosterque exercitus peragrarunt. — 8. A quo genere hominum uictoriam sperauerat, ab eo paene proditus Caesar uidebatur. — 9. Quae dico signa, Messanam nemo uenit quin uiserit. — 10. Amici sunt firmi et constantes eligendi, cuius generis est magna penuria. — 11. Caesar Gomphos peruenit, quod est oppidum primum Thessaliae uenientibus ab Epiro. — 12. Equestri proelio, qua parte copiarum conserendi manum fortuna mihi data est, hostem fudi. — 13. Quae hic rei publicae uulnera inponebat, eadem ille sanabat. — 14. Quae apud alios iracundia dicitur, ea in imperio superbia atque crudelitas appellatur. — 15. Quod cuique temporis ad uiuendum datur, eo debet esse contentus. — 16. Per quae sis tutus, illa semper cogites. — 17. Mala se res habet cum, quod uirtute effici debet, id temptatur pecunia. — 18. Hoc non concedo, ut quibus rebus gloriemini in uobis, easdem in aliis reprehendatis. — 19. Plerique a quo plurimum sperant, ei potissimum inseruiunt. — 20. Euentus belli, uelut aequus iudex, unde ius stabat, ei uictoriam dedit. 296. Traduisez. 1. Laborem doloremque fugiunt, quibus ut careant omnia perpeti possunt. — 2. Errare malo cum Platone, quem tu quanti facias scio. — 3. Legati missi sunt quibus si uideretur digna causa, Carthaginem traicerent. — 4. Aiunt Pygmaeos ibi nasci, quorum qui longissimi sunt non longiores esse quam pedes duo et quadrantem. — 5. Homines bona futura modo expectant, quae quia certa esse non possunt, conficiuntur angore. — 6. Omnia sunt sapienti praeparanda quibus nescit an aliquando uti necesse sit. — 7. Epicurus non satis politus est iis artibus quas qui tenent eruditi appellantur. — 8. Numquam digne satis laudari philosophia poterit, cui qui pareat omne tempus aetatis sine molestia possit degere. — 9. In Herculis templo apud Agrigentinos est ex aere simulacrum ipsius Herculis, quo non facile dixerim quicquam me uidisse pulchrius. — 10. Nihil est uirtute amabilius, quam qui adeptus erit a nobis diligetur. — 11. Hic Attalo, quo grauiorem inimicum non habui, sororem suam in matrimonium dedit. — 12. Noli, oro te, aduersum eos me uelle ducere, cum quibus ne contra te arma ferrem, Italiam reliqui. — 13. Multas ad res perutiles Xenophontis libri sunt ; quos legite, quaeso, studiose. — 14. Nec est alius ab tergo exercitus qui, nisi nos uincimus, hosti obsistat, nec Alpes aliae sunt, quas dum Poeni superant, comparari noua possint praesidia. Exercice de style. Conclamarunt omnes qui aderant.
Toutes les personnes présentes poussèrent des cris. Tous les spectateurs…, Tous les témoins…
297. Traduisez la proposition relative par un nom ou un adjectif. 1. Graeci homines deorum honores tribuunt iis uiris qui tyrannos necauerunt. — 2. Marius L. Plotium dilexit, cuius ingenio putabat ea quae gesserat posse celebrari. — 3. Caesar quo consueuerat interuallo hostes sequitur. — 4. Athenienses sua omnia quae moueri poterant partim Salamina, partim Troezena deportant. — 5. Quoniam illum qui hanc urbem condidit ad deos immortalis sustulimus, esse apud uos in honore debebit is qui eandem
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hanc urbem seruauit. — 6. Consecutus est id quod animo proposuerat. — 7. Quae homines arant, nauigant, aedificant, uirtuti omnia parent. — 8. Se id quod expetunt consequi posse confidunt. — 9. Quod inter Trebiam Padumque agri est, Galli tum incolebant. — 10. Propius periculum fuerunt qui uicerunt. — 11. Semper in proelio iis maxumum est periculum qui maxume timent. — 12. Hortemur liberos nostros ne eis aut praeceptis aut magistris aut exercitationibus quibus utuntur omnes, sed aliis quibusdam se id quod expetunt consequi posse confidant. 298. Un bon législateur est plus utile à l’État qu’un philosophe Nihil enim dicitur a philosophis quod quidem recte honesteque dicatur, quod non ab iis partum confirmatumque sit a quibus ciuitatibus iura discripta sunt. Vnde enim pietas aut a quibus religio ? unde ius aut gentium aut hoc ipsum ciuile quod dicitur ? unde iustitia, fides, aequitas ? unde pudor, continentia, fuga turpitudinis, adpetentia laudis et honestatis ? unde in laboribus et periculis fortitudo ? Nempe ab iis qui haec disciplinis informata alia moribus confirmarunt, sanxerunt autem alia legibus. Quin etiam Xenocraten ferunt, nobilem in primis philosophum, cum quaereretur ex eo quid adsequerentur eius discipuli, respondisse ut id sua sponte facerent quod cogerentur facere legibus. Ergo ille ciuis, qui id cogit omnis imperio legumque poena quod uix paucis persuadere oratione philosophi possunt, etiam iis qui illa disputant ipsis est praeferendus doctoribus. Quae est enim istorum oratio tam exquisita, quae sit anteponenda bene constitutae ciuitati publico iure et moribus ? CIC., Rep. I, 2–3 299. Mépris de la mort chez un Spartiate Lacedaemonius quidam, cuius ne nomen quidem proditum est, mortem tantopere contempsit, ut, cum ad eam duceretur damnatus ab ephoris et esset uoltu hilari atque laeto dixissetque ei quidam inimicus : « Contemnisne leges Lycurgi ? », responderit : « Ego uero illi maximam gratiam habeo, qui me ea poena multauerit, quam sine mutuatione et sine uersura possem dissoluere. » O uirum Sparta dignum ! ut mihi quidem, qui tam magno animo fuerit, innocens damnatus esse uideatur. CIC., Tusc. I, 100
4.3.7. Indéfinis Tableau 46. Adjectifs-pronoms indéfinis Adjectif (A)
Pronom (Pr)
1. Quelque, quelqu’un, un A. Proposition affirmative • aliquis, aliqua, aliquod (Pr : aliquid)
quelque
quelqu’un, quelque chose [indéterminé]
• quis, qua(e), quod (Pr : quid)
quelque
quelqu’un, quelque chose
• quispiam, quaepiam, quodpiam (Pr : quidpiam)
quelque
quelqu’un, quelque chose
• uter, utra, utrum
un (des deux)
l’un (des deux)
B. Proposition négative (forme ou sens) • quisquam (A-Pr), quaequam, quidquam (Pr)
quelque
quelqu’un, quelque chose
• ullus, ulla, ullum
quelque
quelqu’un, quelque chose
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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2. Certain, un certain un (certain)
quelqu’un, quelque chose [déterminé]
• nemo
(aucun… ne)
aucun, personne, nul ne
• nihil
–
rien ne
• nullus, nulla, nullum
aucun… ne
aucun, personne, nul ne
• neuter, neutra, neutrum
aucun (des deux)… ne
aucun (des deux), personne (des deux), ni l’un ni l’autre ne
• quidam, quaedam, quoddam (Pr : quiddam) 3. Aucun ne, personne ne
4. Chaque, chacun, tout, tous A. Valeur distributive (chacun pris séparément) • quisque, quaeque, quodque (Pr : quidque)
chaque
chacun, chaque chose
• unusquisque, unaquaeque, unumquodque (Pr : unumquidque)
chaque
chacun, chaque chose
B. Valeur collective (chacun pris ensemble, tous) • omnis, omnis, omne
tout (ensemble)
• totus, tota, totum
tout (entier)
• cuncti, cunctae, cuncta
tous sans exception tous, l’ensemble de
• uniuersi, uniuersae, uniuersa • uterque, utraque, utrumque
chaque (des deux), l’un et l’autre chacun (des deux), l’un et l’autre
5. N’importe quel, n’importe qui • quiuis, quaeuis, quoduis (Pr : quiduis)
n’importe quel, quelconque
n’importe qui, quiconque
• quilibet, quaelibet, quodlibet (Pr : quidlibet)
n’importe quel, quelconque
n’importe qui, quiconque
• uteruis, utrauis, utrumuis
n’importe quel (des deux)
n’importe qui (des deux)
• uterlibet, utralibet, utrumlibet
n’importe quel (des deux)
n’importe qui (des deux)
• alius, alia, aliud
autre [parmi plusieurs]
un autre [parmi plusieurs]
• alter, altera, alterum
autre (des deux), second
l’autre (des deux), le second
• alteruter, alterutra, alterutrum
un des deux
l’un des deux, l’un ou l’autre
6. Autre, un autre
• reliqui, reliquae, reliqua
(tous) les autres [après soustraction]
• ceteri, ceterae, cetera
(tous) les autres [par opposition]
N.B. Par ellipse du verbe posse ou esse, certains adj.-pron. relatifs apparaissent comme indéfinis : – quicumque, quaecumque, quodcumque : « quel qu’il soit, quelconque » ; – utercumque, utracumque, utrumcumque : « quel qu’il soit (des deux) » ; – qualiscumque, qualiscumque, qualecumque : « de quelque nature que, quel… que » ; – quantuscumque, quantacumque, quantumcumque : « quelque grand que, si grand que » ; – quisquis (A-Pr), –, quidquid (Pr) : « n’importe quel, quelconque ; n’importe qui (quoi) ». quacumque ratione utrocumque modo qualiscumque locus quanticumque quoquo modo
par tous les moyens d’une manière ou de l’autre le premier endroit venu à n’importe quel prix de n’importe quelle manière
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Maîtrise du latin par la pratique
4.3.7.1. (Ali)quis, quidam, quisquam, uterque, etc. ERNOUT–THOMAS, § 219 ; SAUSY, § 123–125 ; LAVENCY, § 118.1, 118.5 ; FAMERIE et al., ch. 16
300. Traduisez. 1. Bestiae, ut quidquid obiectum est, eo contentae non quaerunt amplius. — 2. Sibi uterque confidebat. — 3. Numquam rem publicam alterutro exercitu priuare uoluit. — 4. Pompeiani in quodam monte constiterunt. — 5. Ariouistus postulauit ne quem peditem ad conloquium Caesar adduceret. — 6. Caesar praesidium utrisque castris reliquit. — 7. Vbii paulo sunt ceteris humaniores. — 8. Duas legiones in Lingonibus, sex reliquas in Senonum finibus conlocauit. — 9. Caesar omnibus equitibus interdicit ne quemquam interficiant. — 10. Haec uitia uidentur in quemuis potius quam in istum conuenire. — 11. Iniquum me esse quispiam dicet. — 12. Is sibi negat quicquam scriptum esse. — 13. Quaero quid Sestius facere possit quod non quiuis nostrum. — 14. Si quid in te peccaui, ignosce. — 15. Fuit uterque summus orator. — 16. Video esse hic in senatu quosdam qui tecum una fuerunt. — 17. Quae sanari poterunt, quacumque ratione sanabo. — 18. Minus habeo uirium quam uestrum uteruis. — 19. Vt adulescentem in quo est senile aliquid, sic senem in quo est aliquid adulescentis probo. — 20. Alterutri necesse est falsum dicere. — 21. Vterque nostrum recte fecit. — 22. Stoici censent unum quemque nostrum mundi esse partem. — 23. Num quid simile populus Romanus audierat aut uiderat ? — 24. Aut nemo (quod quidem magis credo), aut, si quisquam, Cato sapiens fuit. — 25. Milo est quodam incredibili robore animi. — 26. Diuina quadam mente praeditus, multa uidit. — 27. An si cui quid ille promisit, id erit fixum, quod idem facere non potuit ? — 28. Vtrumlibet elige. — 29. Sine ullo domino sunt. — 30. Veni Athenas, inquit Democritus, neque me quisquam ibi agnouit. — 31. Negabat umquam beatiorem quemquam fuisse. — 32. Accurrit quidam notus mihi nomine tantum. — 33. Si quid est pabuli, obruunt niues.
4.3.7.2. Quisque ERNOUT–THOMAS, § 219–220 ; SAUSY, § 128 ; LAVENCY, § 118.7 ; FAMERIE et al., ch. 16 Exemples. 1. Suum cuique tribuendum est. — 2. Doctissimus quisque modestissmus. – Vt quisque doctissimus (est), ita modestissimus est. – Quo quisque doctior (est), eo modestior est. — 3. Hoc tertio quoque anno fit. — 4. Quod quisque uult facit.
301. Traduisez. 1. Tenenda sunt sua cuique. — 2. Suum quisque noscat ingenium. — 3. Tribuamus id cuique quod est quoque dignum. — 4. Veterrima quaeque amicitia esse debet suauissima. — 5. Quo quisque est sollertior et ingeniosior, hoc docet iracundius et laboriosius. — 6. Vt quisque est uir optimus, ita difficillime esse alios improbos suspicatur. — 7. Optumus quisque facere quam dicere malebat. — 8. Quinto quoque anno Sicilia tota censetur. — 9. Vt quisque morbus est difficillimus, ita medicus nobilissimus quaeritur. — 10. Quod cuique obtigit, id quisque teneat. — 11. Sua quemque fraus maxime uexat, suum quemque scelus agitat. — 12. Colendus est ita quisque maxime ut quisque maxime uirtutibus erit ornatus. — 13. Res familiaris sua quemque delectat. — 14. Cognoscit non decimum quemque esse reliquum militem sine uulnere. — 15. Optimum quidque rarissimum est. — 16. Tertio quoque uerbo orationis suae me appellabat. — 17. Sapientissimus quisque aequissimo animo moritur, stultissimus iniquissimo. — 18. Quanti quisque se ipse facit, tanti fiat ab amicis. — 19. Ex philosophis nonne optumus et grauissumus quisque confitetur multa se
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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ignorare ? — 20. Volt sibi quisque credi. — 21. Erit etiam obscurior quo quisque deterior. — 22. Primi consules sub iugum missi sunt, tum ut quisque gradu proximus erat, ita ignominiae obiectus. — 23. Pecunia semper ab amplissimo quoque clarissimoque contempta est. — 24. Adhibenda est quaedam reuerentia et optimi cuiusque et reliquorum. — 25. Vt quisque maxume ad suum commodum refert quaecumque agit, ita minime est uir bonus. — 26. Primum quidque uideamus. — 27. Erat iudicis statuere quid quemque cuique praestare oporteret. — 28. Altissima quaeque flumina minimo sono labuntur. — 29. Ni ita se haberet, ut animi immortales essent, haud optimi cuiusque animus maxime ad immortalitatem et gloriam niteretur. — 30. Virtus praeceptoris est quo quemque natura ferat scire. — 31. Cetera multitudo sorte decimus quisque ad supplicium lecti sunt. — 32. Quo quoiusque animus fert, eo discedunt. — 33. Vix decumus quisque est qui ipse sese nouerit. — 34. Vt quisque aetate antecedit, ita sententiae principatum tenet. — 35. Hoc maxime officii est, ut quisque maxime opis indigeat, ita ei potissimum opitulari ; quod contra fit a plerisque. 302. Traduisez. 1. Les meilleures plaisanteries sont les plus courtes. — 2. Les jeux olympiques ont lieu tous les quatre ans. — 3. Chaque âge a ses plaisirs. (Boileau) — 4. Que chacun donne ce qu’il peut. — 5. Il se trompe tous les cinq mots. — 6. Ce sont souvent les plus prudents qui sont les plus courageux. — 7. Dans les écoles romaines, on donnait congé aux élèves un jour sur huit. — 8. Tous les gens de bien souhaitaient le retour de Cicéron exilé. — 9. Que chacun veille à ses propres intérêts. — 10. Plus une chose est rare, plus elle est chère. — 11. Chacun mesure le danger à sa propre crainte. 303. Proverbes et maximes. 1. Quam quisque norit artem, in hac se exerceat. — 2. Faber est suae quisque fortunae. — 3. Sibi quisque ruri metit. — 4. Suum cuique pulchrum est. — 5. Sibi quisque natura est carus. — 6. Suae quemque fortunae maxime paenitet. — 7. In rebus asperis fortissima quaeque consilia tutissima sunt. — 8. Maximae cuique fortunae minime credendum est.
4.3.7.3. Nemo, nullus, neuter, etc. ERNOUT–THOMAS, § 219 ; SAUSY, § 121–122 ; FAMERIE et al., ch. 16
304. Traduisez. 1. In muro consistendi potestas erat nulli. — 2. An ullam usquam esse oram tam desertam putatis ? — 3. Contigit tibi quod haud scio an nemini. — 4. Priuati agri apud Suebos nihil est. — 5. Hieronymus censet summum bonum esse sine ulla molestia uiuere. — 6. Hoc intellegendum puto, neminem esse neglegendum. — 7. Nulla mihi tecum, Cato, potest esse dissentio. — 8. Horum oratorum qui neutrum habebat confugiebat ad Philippum. — 9. Iudicari potest nulla re magis oratorem commendari quam uerborum splendore. — 10. Ad urbem ita ueni, ut nemo ullius ordinis homo fuerit qui mihi obuiam non fuerit. — 11. Licet nemini contra patriam ducere exercitum. — 12. Nemo unus externus magis enixe adiuuit rem Romanam. — 13. Qui locus in Graecia tota tam sanctus fuit in quo ullum simulacrum reliquum sit ? — 14. Tot annos in causis publicis ita sum uersatus, ut defenderim multos, laeserim neminem. — 15. Accedebat huc ut alios alii deinceps exciperent. — 16. Nulla iam pernicies a monstro illo intra moenia comparabitur. — 17. Neuter neutri inuidet. — 18. Paupertas si malum est, mendicus beatus esse nemo potest, quamuis sit sapiens.
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Maîtrise du latin par la pratique
4.3.7.4. Alius, alter ; réciprocité ERNOUT–THOMAS, § 212, 221 ; SAUSY, § 131 ; LAVENCY, § 109, 118.10 ; FAMERIE et al., ch. 16 Exemples. 1. Pueri inter se amant. — 2. Pueri alii alios amant.
305. Traduisez. 1. Prodesse inter se sapientes possunt. — 2. Controuersias inter se milites habuerunt. — 3. Alius alium circumspectant. — 4. Fidere alii aliis non possunt. — 5. Inter se amicissime consalutarunt. — 6. Fit ut non modo homines a deis, sed ipsi dei inter se ab aliis alii neglegantur. — 7. Inter se coniurati fidi erant, alius alii tanti facinoris conscii. — 8. Themistocles et Aristides obtrectarunt inter se. — 9. Alter ab altero est adiutus. — 10. Inter se ius iurandum dant. — 11. Alii super alios occidebant. — 12. Alter alteri inimicus auxilio fuit. — 13. Cum alius alii subsidium ferret, audacius resistere coeperunt. — 14. Mortem in certamine quam ut alter alterius imperio subiceretur praeoptauerunt. — 15. Inertia et mollitia animi, alius alium expectantes, cunctamini. — 16. Auxerant inter se opinionem Scipio et Hannibal. — 17. Pro metu repente gaudium mutatur : milites alius alium laeti appellant. — 18. Sunt multi qui eripiunt aliis quod aliis largiantur. — 19. Nostri cohortati inter se uniuersi ex naui desiluerunt. — 20. Consulares alii alios increpantes timidos uocant. 306. Traduisez. 1. On voit souvent de pauvres gens s’aider les uns les autres. — 2. Après la bataille, les survivants se félicitaient mutuellement d’avoir échappé à un grand danger. — 3. Les malfaiteurs se méfient les uns des autres. — 4. Ils se ressemblent tellement, qu’on ne peut facilement les distinguer l’un de l’autre. — 5. N’est-il pas honteux de voir des citoyens s’entre-déchirer alors qu’ils devraient s’aider mutuellement ? — 6. Les Belges échangèrent des otages pour garantir leur mutuelle loyauté. — 7. Il n’est pas rare de voir des hommes politiques se reprocher réciproquement leurs bévues. — 8. Il se faut entr’aider, c’est la loi de nature. (La Fontaine) — 9. Les soldats se mirent à s’embrasser entre eux en pleurant. — 10. La plupart ne voient pas à quel point ces choses sont incompatibles. — 11. Les Romains et les Carthaginois s’étaient usés les uns les autres. — 12. Comparez entre elles la vie de l’un et celle de l’autre. 307. L’amitié idéale Par est primum ipsum esse uirum bonum, tum alterum similem sui quaerere. In talibus ea stabilitas amicitiae confirmari potest, cum homines beniuolentia coniuncti primum cupiditatibus iis quibus ceteri seruiunt, imperabunt, deinde aequitate iustitiaque gaudebunt, omniaque alter pro altero suscipiet neque quicquam umquam nisi honestum et rectum alter ab altero postulabit, neque solum colent inter se ac diligent, sed etiam uerebuntur. CIC., Lael. 82
4.3.7.5. Traduction de « on » ERNOUT–THOMAS, § 170, 330 ; SAUSY, § 170 ; LAVENCY, § 118.10
308. Traduisez. 1. On me frappe, on me nuit, on me poursuit. — 2. On vit bien avec peu de choses. — 3. On peut vivre sans richesses, mais non sans amis. — 4. On doit aider les malheureux. — 5. Qu’on aide les malheureux ! — 6. On n’épargna pas les enfants. — 7. C’est en vain que,
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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lorsqu’on est arrivé à la vieillesse, on redemande la jeunesse. — 8. On pécherait moins souvent si l’on savait ce qu’on ignore. — 9. On se plaint souvent à tort. — 10. On ne se souvient pas toujours des bienfaits. — 11. Il tombe, il ne remue plus, on le croirait mort. — 12. Quoi que dise le menteur, on ne le croit pas. — 13. Une vache était là : l’on appelle, elle vient. (La Fontaine) — 14. Je veux que l’on m’écoute. — 15. On raconte que Platon se rendit auprès du tyran Denys. — 16. On est parfois triste sans raison. — 17. On est très fâché(s) contre vous. — 18. On est venu pendant que vous dormiez. — 19. On ne pense pas toujours à tout. — 20. Ce n’est pas soi qu’on voit. (La Fontaine) — 21. Croit-on m’intimider ? — 22. On combattit avec acharnement jusqu’au soir. — 23. Épicure déclare qu’on ne peut vivre avec plaisir, si on ne vit pas avec sagesse. — 24. Les armes, dit-on, sont les membres du soldat. 309. Maximes et pensées. 1. On a souvent besoin d’un plus petit [que soi]. (La Fontaine) — 2. On garde sans remords ce qu’on acquiert sans crimes. (Corneille) — 3. On n’aime pas à voir ceux à qui l’on doit tant. (Id.) — 4. On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. (Fénelon) — 5. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. (Boileau) — 6. [C’est] d’un roi [que] l’on tient cette maxime auguste, que jamais on n’est grand qu’autant que l’on est juste. (Corneille) — 7. On est heureux ou malheureux par une foule de choses qui ne paraissent pas, qu’on ne dit point et qu’on ne peut dire. (Chamfort) — 8. Quand on aime, c’est le cœur qui juge. (Joubert) — 9. On aime à faire soi-même ses bonnes actions. (Id.) — 10. Quand on a trop craint ce qui arrive, on finit par éprouver quelque soulagement lorsque cela est arrivé. (Id.)
4.4. Verbes 4.4.1. Voix passive ERNOUT–THOMAS, § 222–225, 230–234 ; SAUSY, § 331–334 Corpus labore firmatur.
Le travail fortifie le corps.
310. Traduisez en substituant l’actif au passif. 1. Amici in aduersis rebus cognoscuntur. — 2. Aliquando gladius nobis ad hominem occidendum ab ipsis porrigitur legibus. — 3. Extorta est latroni sica de manibus. — 4. Non exitus rerum, sed hominum consilia legibus uindicantur. — 5. Vi uicta uis uel potius oppressa uirtute audacia est. — 6. Leges a uictoribus dicuntur, accipiuntur a uictis. — 7. In hoc bello nunquam ab ullo duce sine ingenti clade erratum est. — 8. Etiam in bestiis uis naturae perspici potest. — 9. Captum oppidum est cum ingenti praeda. Quamquam pleraque ab dominis de industria corrupta erant, tamen et ex pretio rerum uenditarum aliquantum pecuniae redactum esse constat et multam pretiosam supellectilem missam Carthaginem. — 10. Satis fiet a nobis neque parcetur labori. — 11. A Cotta primisque ordinibus acriter resistebatur. — 12. A Diodoto studiosissime in dialectica exercebar. — 13. Liber tuus et lectus est et legitur a me diligenter et custoditur diligentissime. — 14. Nox una Hannibali sine equitibus atque impedimentis acta est. 311. Traduisez en recourant à la voix passive. 1. La cavalerie reçut l’ordre de rentrer immédiatement dans le camp. — 2. Ta lettre m’a enchanté. — 3. Le danger met à l’épreuve le sang-froid d’un vrai chef. — 4. L’espoir d’une
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récompense stimule les paresseux. — 5. Rien ne peut troubler l’âme du sage. — 6. Les dieux voient tout ce que font les hommes. — 7. La mort effraye même les plus braves. — 8. On ne peut facilement comprendre tous les secrets de la nature. — 9. La guerre enrichit les trafiquants, mais appauvrit le peuple. — 10. Ces gens-là ne peuvent me nuire en rien. Nisi fallor… Bellum sedatur.
Si je ne me trompe… La guerre s’apaise.
312. Traduisez les verbes par la voix réfléchie. 1. Amicus ne criminibus inferendis delectetur. — 2. Milites super uallum praecipitantur. — 3. Orator commendatur uerborum splendore. — 4. Nostro more cum parentibus puberes filii non lauantur. — 5. Pares cum paribus facillime congregantur. — 6. Epaminondas exercebatur plurimum currendo et luctando. — 7. Alii aliam in partem perterriti ferebantur. — 8. Franguntur remi. — 9. Occasio aegre offertur, facile amittitur. — 10. Exercentur athletae. — 11. Corrumpitur iam cena. — 12. Alitur uitium uiuitque tegendo. — 13. Hispano cingitur gladio. — 14. Flamma ad caelum usque ferebatur. — 15. Extenuari spem nostram uidi. — 16. Cor meum et cerebrum finditur. — 17. Tellus non mouetur et in eam feruntur omnia pondera. — 18. Fortis animus et magnus duabus rebus maxime cernitur, quarum una in rerum externarum despicientia ponitur. — 19. Nunc, quocumque feremur, danda uela sunt. — 20. Magnus clamor factus est. — 21. Propositio ex se intellegitur. — 22. Milites omnibus portis ad opem ferendam effunduntur. 313. Traduisez en recourant à la voix passive. 1. Cet historien se recommande par son respect de la vérité. — 2. La foule se répand autour des messagers. — 3. Le chien se roule dans la poussière. — 4. Les anciens se lavaient avant le repas. — 5. Chez les Romains, la plupart des jeunes gens s’exerçaient à l’art oratoire. — 6. L’orgueil de César s’accroissait de jour en jour. — 7. Cela se comprend sans peine. — 8. Je me suis fort amusé à ce spectacle. — 9. Restons au port jusqu’à ce que la tempête se calme. — 10. Certains mots latins ne doivent pas se traduire en français. — 11. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. — 12. Il s’émut grandement à cette nouvelle.
4.4.2. Exercices de style 314. En considérant le complément, traduisez le verbe latin par le verbe français qui vous paraît le mieux approprié. 1. Facere : impetum – insidias – foedus – furtum, facinus – proelium – perniciem, incendium – desiderium, timorem, dolorem, admirationem – iram, suspicionem – spem – risum, fletum, lacrimas – uiam, aditum – sacrificium – ludos – imperata – pecuniam – iacturam, damnum – fidem – litteram – promissum (= seruare) – facultatem exeundi – aliquem consulem – negotium alicui – silentium (= imperare). 2. Agere : censum – radices – gemitus – praedam – triumphum – uigilias – bellum, pacem – tempus, uitam, aetatem – delectum – causam – partes, fabulam. 3. Capere : sonitum – animum – gloriam, nomen – portum, insulam, collem (= petere) – aures, oculos – coniecturam – consilium – consulatum – misericordiam – tempus, occasionem – documentum – infamiam – utilitatem, fructum ex aliqua re. 4. Colere : agros, uitem – urbem, ripas – uirtutem, iustitiam, artem, genus uitae – parentes, amicos – deos.
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5. Dare : damnum, malum – latus – manus, iugulum – poenam – fabulam – operam – senatum alicui. 6. Ducere : sortes – funus – tempus, bellum, noctem (= producere) – exercitum – nomen ex aliqua re – lineam, orbem – fossam – muros – uxorem. 7. Ferre : legem – dolorem, casus – suffragium – iudicium – fructus – iniuriam, repulsam. 8. Gerere : uestem, galeam – amicitiam, inimicitias cum aliquo – consulatum, magistratum – res magnas – rem publicam – negotium – rem – bellum – pacem – fortem animum. 9. Habere : uim – febrim – rationem alicuius rei – inuidiam, infamiam, admirationem (= facere) – senatum, comitia – orationem – aliquem doctum – aliquem amicum – aliquem bene, male. 10. Petere : hostes, aliquem – locum, castra, altum – latus, caput gladio – consulatum – gloriam, sapientiam. 11. Tenere : locum (deux sens) – uerba, uersus, Homerum – aures – cursum – risum, iracundiam. 12. Tollere : manus – ancoras – signa – praedam – errorem, suspicionem, dubitationem – legem, reges, memoriam – nomen – oculos – aliquem in caelum – aliquem in crucuem. 13. Vti : arte – silentio – stultitia, seueritate – hominibus improbis – bona condicione – solacio – teste – bona, infirma ualetudine – occasione – ioco. 14. Afficere : beneficio – gloria – damno, incommodo – supplicio. 15. Mouere : caput – castra – loco – sensus – aliquem – approbationem – fletum, risum. 16. Adire : urbem – periculum – amicum – oraculum – hereditatem. 17. Carere : corpore – dolore – uirtute – reprehensione – periculis – foro. Fit melior. Initia male posuisti.
Il s’améliore. Tu as mal débuté.
315. Traduisez uniquement par un verbe les expressions composées des verbes. 1. Facere : impetum – fugam – iter – initium – finem – mentionem – moram – uerba – proelium – stipendia – certiorem. 2. Capere : initium, exordium – finem – consilium – desiderium ex aliquo. 3. Agere : gratias – ioca – laudes. 4. Dare : terga – impetum – se fugae – foras – ad terram – crimini. 5. Ducere : os – uxorem – spiritum. 6. Referre : pedem. 7. Afficere : contumelia – exsilio – gaudio – honore – ignominia – laude – poena – praemiis – sepultura – seruitute. 8. Prosequi : aliquem laudibus – misericordia – honorificis uerbis – oratione – clamoribus. 316. Traduisez les mots en italiques par un verbe. 1. Ire in exsilium iussus est. — 2. Nos patriam fugimus. — 3. Clodius Etruscos pellere possessionibus conatus est. — 4. Locupletes socios fecerat. — 5. (Formule de début de lettre) Lentulus Ciceroni suo s(alutem) p(lurimam) d(icit). — 6. Quaere cur Milo seruos parum amplis adfecerit praemiis ? — 7. Rex socio filiam suam in matrimonium dat. — 8. Caesar piratas suffixurum se cruci iurauerat. — 9. Iuuenes, ueste posita, corpora oleo perunxerunt. — 10. Caesar certior factus est omnes Belgas coniurare. — 11. Fama incerta in maius ferri
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solent. — 12. Caesar regem Deiotarum amplissimo honore adfecit. — 13. Mortem sibi ueneno consciuit. — 14. Poenus quod inter Alpes Apenninumque agri est suae dicionis fecerat. — 15. Elephanti tutum agmen praebebant. — 16. Nimis liberum populum libertas ipsa seruitute adficit. — 17. Nempe negas ad beate uiuendum satis posse uirtutem ? — 18. Iniuria abs te adficior indigna. — 19. Tum Hannibal adeo graui morbo adficitur oculorum, ut postea numquam dextro aeque bene usus sit. — 20. Mortuum sepultura adfecit. — 21. Nouo imperatori apud nouos milites pauca uerba facienda sunt. — 22. Exprimitur gemitus, quia membra dolore adficiuntur. — 23. Caesar Remos liberaliter oratione prosecutus est. — 24. Honorificis uerbis eum prosequitur. — 25. De quoius hominis moribus pauca prius explananda sunt quam initium narrandi faciam. — 26. Catilinae ab adulescentia bella intestina, caedes, rapinae, discordia ciuilis grata fuere. — 27. Ea uitia dulciora fiunt moribus bonis. — 28. Rogo finem orandi facias. — 29. Belli initium ducitur a fame. — 30. Haec consilia minus prospere procedebant. — 31. Caesar iis quos in castris retinuerat discedendi potestatem fecit. — 32. Ea quae uis, ut potero, explicabo, ut homunculus unus e multis probabilia coniectura sequens. — 33. Meruit ut praemiis decoraretur. — 34. Tabernae mihi duae corruerunt reliquaeque rimas agunt. — 35. Est pecunia effectrix multarum uoluptatum. — 36. Celeriter gladios strinxerunt. Pecunia non olet. Pueros curat.
L’argent n’a pas d’odeur. Il prend soin des enfants.
317. Traduisez les verbes en italiques par une périphrase. 1. Valuit apud me plus pudor quam timor. — 2. Nihil in oppugnatione oppidi profecerant. — 3. Caesar certior factus est omnes Belgas coniurare. — 4. Vereor ne turpe sit timere. — 5. Imperator neminem alium praeficere malebat. — 6. Multum cum in omnibus rebus, tum in re militari potest fortuna. — 7. Postero die iunctae sunt copiae. — 8. Dumnorix gratia et largitione apud Sequanos plurimum poterat. — 9. Regum animi uirtus in pace ita ut in bello ualet. — 10. Illi, non quia audent, sed quia necesse est, pugnaturi sunt. 318. Traduisez les expressions en italiques par un des verbes suivants : audeo, concedo, confido, cupio, diligo, fugio, laudo, miror, persequor, praesum, praetermitto, proficio, seruio, supero, timeo, ualeo, uideo. 1. Vos arguments ont plus de valeur que les miens. — 2. J’ai envie d’aller me reposer quelques jours à la campagne. — 3. Ne vous faites pas l’esclave des richesses. — 4. Il a fait de grands progrès dans [l’étude de] la langue latine. — 5. Si tu as le dessus, n’accable pas ton adversaire ; si tu as le dessous, accepte la défaite d’un cœur léger. — 6. L’ennemi a peur de nous et prend la fuite. Notre cavalerie se met à sa poursuite. — 7. Dans une discussion, il est bon que chacun fasse des concessions. — 8. Cicéron éprouvait la plus vive admiration pour Pompée, dont il a fait l’éloge dans plusieurs discours. — 9. Les vieux soldats ressentaient de l’affection pour le jeune Hannibal ; chaque fois que ce dernier se trouvait à leur tête, ils éprouvaient une grande confiance et montraient beaucoup d’audace. — 10. Ne laissons échapper aucune occasion. — 11. Rends-toi compte de ce que tu fais. Caesar pontem fecit. Non permouentur.
César fit faire un pont. Ils ne se laissent pas impressionner.
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319. Traduisez les mots en italiques en employant, à titre d’auxiliaire, devoir, faire, se laisser, réussir, savoir, se sentir, se voir, vouloir bien. 1. Ista uideo fateorque esse magna. — 2. Opinionibus uulgi rapimur in errorem. — 3. Sine gemitu aduruntur. — 4. His lacrimis non mouetur Milo. — 5. Amorem sibi conciliarat a nobis omnibus. — 6. Cum uellet sibi anulum facere, aurificem iussit uocari. — 7. Concedes multo hoc esse grauius. — 8. Dat tuba signum Vercingetorix. — 9. Illum ulciscar ueneficum. — 10. Hostes fugauit. — 11. Aduersus angulum muri Hannibal uineas agere instituit. — 12. Est honestius alienis iniuriis quam re sua commoueri. — 13. Non facile diiudicatur amor uerus et fictus. — 14. Nulli patientius reprehenduntur quam qui maxime laudari merentur. — 15. Non est consentaneum qui metu non frangatur eum frangi cupiditate, nec qui inuictum se a labore praestiterit uinci a uoluptate. — 16. Pompeius adfirmat se prius occisum iri a Clodio quam me uiolatum iri. 320. Traduisez les groupes verbaux par un seul verbe. 1. Je me vois obligé de vous punir. — 2. Je ne puis nier que j’éprouve quelque crainte. — 3. J’ose espérer que vous suivrez mes conseils. — 4. Ne va pas croire tout ce qu’on raconte. — 5. Hannibal avait su se concilier les sympathies des soldats. — 6. Ne vous laissez pas entraîner par de mauvais amis. — 7. Les assiégés se sentirent réconfortés par l’arrivée des secours. — 8. Nous saurons bien punir les traîtres. — 9. Je veux bien admettre que je me suis trompé sur ce point. — 10. L’homme de bien ne se laisse pas détourner de son devoir par le plaisir. — 11. Les soldats durent se passer de pain pendant plusieurs jours. — 12. Enfin les soldats d’Hannibal avaient réussi à franchir les Alpes ! — 13. L’orateur ne se laisse pas impressionner par les cris de la foule. — 14. Je ne veux nommer personne. — 15. Il est triste de se voir trompé par son ami. — 16. Combien de jeunes gens se laissent séduire par les plaisirs ! — 17. Ta méchanceté viendra se briser contre ma résolution. Exercices de style. Solent dicere. Mirari desino.
On dit souvent. Je n’admire plus.
321. Traduisez le verbe en italiques par un adverbe ou une expression adverbiale. 1. Admirari solent grauitatem Caesaris. — 2. Ego te ei non desino commendare. — 3. Non dubito quin tibi odiosae sint epistulae cottidianae. — 4. Druides a bello abesse consuerunt. — 5. Occupauit Scipio Padum traicere. — 6. Inter se depugnare non intermittunt. — 7. Caesar maturat ab urbe proficisci. — 8. Non est cunctandum id profiteri. — 9. Apud Haeduos singuli magistratus creari atque regiam potestatem annuam obtinere consuerant. — 10. Ti. Gracchus ciuem eloquentem fuisse constat. 322. Traduisez les mots en italiques par un des verbes ou une des locutions verbales : constat, desisto, dubito, intermitto, manifestum est, maturo, necesse est, soleo, uereor, uerisimile est. 1. D’ordinaire les anciens représentaient les dieux sous une apparence humaine. — 2. Un bon général se tient sans cesse sur ses gardes. — 3. De nos jours encore, on cite souvent des vers de Virgile. — 4. La violence engendre fatalement la violence. — 5. Portonsleur secours en toute hâte ! — 6. Répondez sans hésitation ! — 7. Puissent les hommes ne plus jamais faire la guerre ! — 8. Incontestablement, les Grecs sont supérieurs aux Romains dans le domaine des arts et des lettres. — 9. Adressez-vous sans crainte aux magistrats. —
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10. Le messager arrivera vraisemblablement demain. — 11. Hannibal fut manifestement un très grand général. 323. Traduisez les mots en italiques par des noms. 1. Ea quae sensit prae se tulit. — 2. Quae quisque uelit quaeque sentiat expromit. — 3. Eo quo intendit mature cum exercitu peruenit. — 4. Ita te para ut, si inclamaro, aduoles. — 5. Ariouistus respondit ius esse belli ut qui uicissent iis quos uicissent imperarent. — 6. Id ille ut audiuit, domum reuerti noluit. — 7. Statui exspectandum esse si quid certius adferretur. — 8. Quae occulte temptauerat foeda euenerant. — 9. Neruii nihil patiuntur uini reliquarumque rerum ad luxuriam pertinentium inferri. — 10. Nihil est exitiosius ciuitatibus quam quicquam agi per uim. — 11. Caesar, euocatis ad se undique mercatoribus, neque quanta esset Britanniae magnitudo, neque quae aut quantae nationes incolerent, neque quem usum belli haberent aut quibus institutis uterentur reperire poterat. — 12. Mihi uideor quid sentirem potuisse dicere. — 13. Puto esse meum quid sentiam exponere. — 14. Epicurus negare deos esse non audet. — 15. Consecutus est id quod animo proposuerat. — 16. Haec cum ita sint, proficiscar. — 17. Quid ex quaque re soleat euenire considerandum est. — 18. Tempus quid postulet non uidet. — 19. Nihil ultra quam ut paeniteret frustra restabat. — 20. Dictator cernit in quanto discrimine praesidium esset. — 21. Mercatoribus est aditus, ut quae bello ceperint quibus uendant habeant. — 22. Qui rem publicam saluam esse uolunt me sequantur ! — 23. Hoc ut sibi liceret impetrauerunt.
4.5. Adverbes 4.5.1. Pronoms et adverbes de quantité ERNOUT–THOMAS, § 63, 117 ; SAUSY, § 198–205
324. Traduisez. 1. Multo breuiore itinere peruenit. — 2. Huic Caesar legioni propter uirtutem confidebat maxime. — 3. Magno uendidi. — 4. Non fuerunt tam barbari lingua et natione illi quam te natura et moribus. — 5. Pericula mortis parui sunt ducenda. — 6. Illud mea magni interest, te ut uideam. — 7. Quam facile Graeci falsas rationes inferre soleant cognoscite. — 8. Non intellegunt homines quam magnum uectigal sit parsimonia. — 9. Ab urbe plus quam decem dies afuit. — 10. Quam multas existimatis insulas esse desertas, quam multas a praedonibus captas urbis esse ? — 11. Fieri non potest ut quisquam plus alterum diligat quam se. — 12. Tanto plus soluendum est quanto tardius. — 13. Accedit quod patrem plus etiam quam tu scis amo. — 14. Multo maiora opera sunt animi quam corporis. — 15. Cogita quam multa temere pro pecunia temptaueris. — 16. Non plus quinque milia occisa, minus dimidium eius hominum captum est. — 17. Equites Asiam questi sunt se cupiditate prolapsos nimium magno conduxisse. — 18. Ista gloriosa sapientia non magno aestimanda est, si quidem non multum differt ab insania. — 19. Quam plurimis de rebus ad me uelim scribas, ut prorsus ne quid ignorem. — 20. Epicurus dicit nihil esse maius amicitia ; nec uero hoc oratione solum, sed multo magis uita comprobauit. 325. Traduisez. 1. Le roi de Perse buvait trop de vin. — 2. Cicéron avait assez d’éloquence, beaucoup de générosité. — 3. Cimon vainquit les Lacédémoniens près de Cnide ; il leur prit beaucoup de vaisseaux et en coula plus encore. — 4. Après cette victoire, il désira plus de choses qu’il
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n’en put accomplir. — 5. Parmi les rois de Macédoine, deux l’emportèrent de beaucoup sur les autres par la gloire de leurs exploits, Philippe et Alexandre le Grand. — 6. Après la défaite des Nerviens, la Gaule fut un peu plus tranquille. — 7. Combien le serment avait de force à l’époque de Régulus ! — 8. Clodius ne haïssait personne plus que Cicéron. — 9. Les généraux d’Antigone désiraient la mort d’Eumène : ils comprenaient que, s’il vivait, le roi ferait moins de cas d’eux. — 10. On se souvient plus des injustices que des bienfaits. — 11. Le pauvre n’est pas celui qui a peu, mais celui qui désire plus qu’il n’a. — 12. Il est honteux de penser et de dire des choses différentes ; combien il est plus honteux d’écrire autrement qu’on ne pense ! — 13. Alexandre mourut à un peu moins de 33 ans. — 14. Pyrrhus disait qu’il avait pris plus de villes par l’éloquence de Cinéas que par la force des armes. — 15. Avec combien de légèreté les Athéniens se sont privés des services de leurs plus utiles citoyens ! — 16. À la bataille de Salamine, les Grecs avaient peu de vaisseaux, Xerxès en avait trop. — 17. Il y avait trop de danger à combattre avec si peu de troupes dans une position si désavantageuse. — 18. Cicéron faisait le plus grand cas du style de César. — 19. Verrès achetait à bas prix des statues qui valaient très cher. — 20. Au Métaure, plus de 56.000 Carthaginois furent tués en quelques heures.
4.5.2. Exercices de style Comparez. Caute tacuisti. Paene interii.
Tu as agi sagement en te taisant. – Tu as bien fait de te taire. J’ai failli mourir.
326. Traduisez les mots en italiques par un verbe ou une périphrase verbale. 1. Semper uigilaui. — 2. Etiam in contione tribunus plebis est questus. — 3. Me abs te inmerito esse accusatam scio. — 4. Male reprehendunt. — 5. Castra propere mouit. — 6. Iure me despiciunt. — 7. Ille primo quidem negauit. — 8. Nemo non didicisse mauult quam discere. — 9. Nunc iam aperte rem publicam petis. — 10. Iam intelleges multo me uigilare acrius ad salutem quam te ad perniciem rei publicae. — 11. Tantum se defendit. — 12. Aegerrime ad castra locus purgatus est. — 13. Tandem uenit. — 14. Vix a magistratibus iuuentus sedabatur. — 15. Melius probas honesta quam sequeris. — 16. Melius peribimus quam uiduae uiuemus. — 17. Gratius ex ipso fonte bibuntur aquae. — 18. Vos fortasse sapientius excessistis urbe. — 19. Virtuti melius quam fortunae creditur. — 20. Rectius appellabitur rex. — 21. Non bello aperto, sed suis artibus, fraude et insidiis, Hannibal est prope circumuentus. — 22. Serui qui dormiunt libenter sine lucro quiescunt. 327. Traduisez les mots en italiques par un adverbe : adhuc, aegre, cito, diligenter, frustra, non, paene, propere, tandem, tantum, uix. 1. Je n’ai jamais cessé de veiller aux intérêts de l’État. — 2. J’ai eu bien du mal à le convaincre. — 3. Contentez-vous d’écouter. — 4. Hannibal faillit être pris à son propre piège. — 5. Personne n’a manqué d’écouter l’orateur. — 6. J’ai mis tous mes soins à défendre tes intérêts. — 7. J’en suis encore à me demander pourquoi tu ne m’écris plus : pourtant, je n’ai jamais manqué de te répondre. — 8. Le consul se hâta de faire arrêter les conjurés. — 9. Hannibal eut bien de la peine à faire passer le Rhône à son armée. — 10. Les soldats fatigués finirent par battre en retraite. — 11. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. (La Fontaine) — 12. Tu as beau prétendre cela, on ne te croit pas.
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4.6. Adverbes d’affirmation, de doute et de négation Tableau 47. Adverbes d’affirmation et de doute A. Adverbes d’affirmation ita etiam certe nimirum profecto sane uero omnino scilicet, uidelicet quidem, equidem saltem quin, quin etiam immo
oui oui certainement, sûrement assurément, certainement assurément, certainement oui, vraiment, assurément oui, en vérité, parfaitement tout à fait, absolument bien entendu, évidemment certes, à coup sûr, assurément à tout le moins, du moins il y a mieux, bien plus bien au contraire
B. Adverbes de doute forte fortasse forsitan haud scio an, nescio an
par hasard, d’aventure, peut-être peut-être bien, il se pourrait peut-être je ne sais, peut-être
Tableau 48. Adverbes de négation, coordination négative, double négation A. Adverbes de négation 1. Négations simples non ne [défense, regret] haud [devant adj. et adv. ; haud scio an] minime
ne… pas ne… pas ne… pas le moins, pas du tout, absolument pas
2. Négations composées non iam nondum ne… quidem nemo nullus nihil numquam nusquam
ne… plus ne… pas encore ne… pas même, ne… pas non plus personne… ne, nul… ne personne… ne, nul… ne rien… ne ne… jamais nulle part
B. Coordination négative D’ordinaire : neque , nec, et… ne… pas neque ullus, et… personne nec quisquam, et… personne nec quicquam, et… rien neque umquam, et… jamais neque usquam, et… nulle part 1
Plutôt que : et non (pfs et ne) et nullus et nemo et nihil et numquam et nusquam
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C. Double négation 1. Négation composée + non : affirmation renforcée neque (nec)… non nemo… non, nullus… non nihil… non numquam… non nusquam… non
et ne… pas… ne… pas, et ne… pas… sans personne ne… pas, pas un ne… pas, tous rien ne… pas, absolument tout, tout jamais ne… pas, de tous temps, toujours nulle part ne… pas, en tous lieux, partout
2. Non + négation composée : affirmation atténuée, litote non nemo (nullus) (pl. nonnulli) non nihil non numquam non nusquam
ne… pas personne, quelqu’un (pl. quelques-uns) ne pas… rien, quelque chose, quelque peu ne pas… jamais, quelquefois, parfois ne… pas nulle part, quelque part
Le même phénomène se produit avec la conjonction de subordination neue, neu (pour et ne) : neue quisquam (« et afin que personne ne »), neue quicquam (« et afin que rien ne »), plutôt que et ut nemo, et ut nihil.
1
4.6.1. Négations simples et composées ERNOUT–THOMAS, § 173–178, 186 ; SAUSY, § 211, 215, 224 ; LAVENCY, § 444 ; FAMERIE et al., ch. 16, 24 Exemples. 1. Miles uulneratus non est. — 2. Id fieri non potest. — 3. Id non fieri potest. — 4. Haud dubia res fuit quin uincerent. — 5. Ne res ita sit ! — 6. Ne timueritis ne quid dicat. — 7. Timeo ne non ueniat. — 8. Venit nec patrem uidit. — 9. Patior et non moleste fero. — 10. Neque uident neque audiunt. — 11. Neque pater neque mater uenit. — 12. Non uenit neque pater neque mater. — 13. Nihil [neque] fecit neque dixit. — 14. Te rogo ne quem offendas neue (neu) reprehendas.
328. Traduisez. 1. Hoc uerum esse non potest. — 2. Quod falsum non est, qui potest non uerum esse ? — 3. Populi Romani exercitus non maxima manu innumerabilis hostium copias fudit. — 4. (Horace, en pensant à la postérité de son œuvre) Non omnis moriar. — 5. Vbi res spectatur, non uerba penduntur. — 6. Orationem stabilem ac non mutatam uidetis. — 7. Athenis apud Demetrium, ueterem et non ignobilem dicendi magistrum, exerceri solebam. — 8. Aliorum iudicio permulta nobis et facienda et non facienda sunt. — 9. Furor in sapientem cadere potest, non potest insania. — 10. Is a quibus accusatus sum non habeo quod suscenseam. — 11. Tu uoluptatem summum bonum putas, ego nec bonum. — 12. Quanti est aestimanda uirtus, quae nec eripi nec subripi potest, neque naufragio neque incendio amittitur, nec tempestatum nec temporum perturbatione mutatur ! — 13. A respondendo se sustinet, ut neque neget aliquid neque aiat. — 14. Horae cedunt et dies et menses et anni nec praeteritum tempus umquam reuertitur. — 15. Quin ad diem decedam nulla causa est. — 16. Petreius milites neu se neu Pompeium tradant obsecrat. — 17. Nihil moror quo minus abeam. — 18. Nihil praetermisi quin Pompeium a Caesaris coniunctione auocarem. — 19. Nulli parietes nostram salutem, nullae leges, nulla iura custodient. — 20. Sapiens gratia numquam mouetur, numquam cuiusquam delicto ignoscit. — 21. Ex hoc efficitur non ut uoluptas ne sit uoluptas, sed ut uoluptas non sit summum bonum. — 22. Nulla res tanta est ac tam difficilis, quam ille uir non consilio regere possit. — 23. Hominem mortuum in urbe ne sepelito neue urito. — 24. Te rogo atque hortor ne defatigere neu diffidas. — 25. Nihil tam tutum ad custodiam neque fieri nec cogitari potest. — 26. Nulla est laus ibi esse integrum, ubi nemo est qui aut possit aut conetur corrumpere.
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Maîtrise du latin par la pratique
4.6.2. Coordination négative, double négation ERNOUT–THOMAS, § 179 ; SAUSY, § 212–214 ; LAVENCY, § 445–447 ; FAMERIE et al., ch. 16, 24 Exemples. 1. Venit, nihil (neminem) uidit. — 2. Venit neque quicquam (quemquam) uidit. — 3. Non modo (solum, tantum) timet, sed (uerum) etiam fugit. — 4. Non modo non fugit, sed ne timet quidem. — 5. Ne eum quidem uidi. — 6. Eum ne uidi quidem. — 7. Non iam uenit. — 8. Nullus iam uenit. — 9. Nondum id audiui. — 10. Nunquam usquam (nusquam unquam) talia uidi. — 11. Nemo hoc non uidit. — 12. Non nemo hoc uidit. — 13. Non possum non scribere. — 14. Nihil nescit. — 15. Negat se iturum esse. — 16. Sine ullo (= nullo) consilio fecit. — 17. Credisne hoc ? Non credo = Minime [uero]. — 18. Nihil aliud nisi bellum comparat. — 19. Nulla simulacra urbibus suis, nedum templis, sinunt.
329. Traduisez. 1. Nulla umquam medicina his incommodis reperietur. — 2. Nemo umquam neque poeta neque orator fuit qui quemquam meliorem quam se arbitraretur. — 3. Nullum mihi umquam tantum dolorem inuretis, ut obliuiscar quanti me semper feceritis. — 4. Neque parari neque consuli quicquam potest occulte. — 5. Non metuo nec quoiquam supplico. — 6. Iste non dolendi status non uocatur uoluptas. — 7. Quid praeterea sit bonum negat Epicurus se posse ne suspicari quidem. — 8. Nulla uis umquam est in libera ciuitate suscepta inter ciuis non contra rem publicam. — 9. Si nulla est diuinatio, nulli sunt di. — 10. Si dei non sunt, nihil possunt esse ; ita ne miseri quidem sunt. — 11. Athenienses nihil Alcibiadem non efficere posse ducebant. — 12. Nemini ego possum esse bene merenti de re publica non amicus. — 13. Hoc non modo non laudari, sed ne concedi quidem potest. — 14. Libellos non recito cuiquam nisi amicis. — 15. Nondum ullos duces habebamus, non copias. — 16. Legati nihil iam Caesaris imperium exspectabant. — 17. Metellus edixit ne quisquam in castris panem aut quem alium cibum coctum uenderet. — 18. Nemo uir magnus sine aliquo adflatu diuino umquam fuit. — 19. Natura nusquam non remedia disponit homini. — 20. Licet Verres dicat emisse se, nulla umquam ciuitas signum ullum sua uoluntate cuiquam uendidit. — 21. Non poteram non metu exanimari. — 22. Antonius et in uerbis eligendis et collocandis nihil non ad rationem dirigebat. — 23. Non nihil me consolatur, cum recordor haec me uidisse. — 24. Nihil erit quod oratorem effugere possit, non modo in forensibus disceptationibus, sed omnino in ullo genere dicendi. — 25. Video de istis qui se popularis haberi uolunt abesse non neminem. — 26. Hannibal, tantis bellis districtus, nonnihil temporis tribuit litteris. — 27. Nihil agis quod non ego non modo audiam, sed etiam uideam. — 28. Mihi liber esse non uidetur qui non aliquando nihil agit. — 29. Numquam, inquit Cornelia, non felicem me dicam, quae Gracchos peperi. — 30. Non numquam ea quae praedicta sunt minus eueniunt. — 31. Tu id non modo non prohibebas, uerum etiam adprobabas. — 32. Atticus neque laedebat quemquam neque, si quam iniuriam acceperat, non malebat obliuisci quam ulcisci. — 33. In urbe, in foro non nemo, etiam in illo sacrario rei publicae, in ipsa curia non nemo hostis est. — 34. Num igitur peccamus ? Minime nos quidem. — 35. Aegre inermis tanta multitudo, nedum armata, sustineri potest. — 36. Hoc negotium non stultitia occaecatus, sed uerecundia deterritus, non recusaui ; neque enim umquam ullum periculum tantum putaui, quod subterfugere mallem quam uestrae auctoritati obtemperare. — 37. Numquam uidi animam rationis participem in ulla alia nisi humana figura. — 38. Is se non nolle dixit. — 39. Nec hoc ille non uidit, sed uerborum magnificentia est delectatus. — 40. Non sunt di nec significant futura. — 41. Sunt nonnulli acuendis puerorum ingeniis non inutiles lusus. — 42. Nihil non adgressuri sunt homines, si magna conatis magna praemia proponantur. — 43. Quoniam alieno malo gaudere non cadit in sapientem, ne ut irascatur quidem cadit. — 44. Nulla profecto alia gens tanta mole cladis non obruta esset.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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330. Maximes. 1. Nulli non ad nocendum satis uirium est. — 2. Male facere qui uult numquam non causam inuenit. — 3. Nihil non acerbum, priusquam maturum fuit. — 4. Numquam non miser est qui quod timeat cogitat. — 5. Nihil non aut lenit aut domat diuturnitas. — 6. Nemo non benignus est sui iudex. — 7. Nemo non, cum alteri prodest, sibi profuit. 331. Un héros : l’ancêtre de Catilina M. Sergio, ut equidem arbitror, nemo quemquam hominum iure praetulerit, licet pronepos Catilina gratiam nomini deroget. Secundo stipendio dextram manum perdidit ; stipendiis duobus ter et uiciens uulneratus est, ob id neutra manu, neutro pede satis utilis, plurimis postea stipendiis debilis miles. Bis ab Hannibale captus — neque enim cum quolibet hoste res fuit —, bis uinculorum eius profugus, in uiginti mensibus nullo non die in catenis aut compedibus custoditus. Sinistra manu sola quater pugnauit, uno die duobus equis insidente eo suffossis. Dextram sibi ferream fecit eaque religata proeliatus Cremonam obsidione exemit, Placentiam tutatus est, duodena castra hostium in Gallia cepit, quae omnia ex oratione eius apparent habita, cum in praetura sacris arceretur a collegis ut debilis. PL. ANC., VII, 104–105 332. Avant l’expédition de Xerxès en Grèce Cum bellum Graeciae indiceret Xerxes, animum tumentem oblitumque quam caducis confideret nemo non inpulit. Alius aiebat non laturos nuntium belli et ad primam aduentus famam terga uersuros ; alius nihil esse dubii quin illa mole non uinci solum Graecia, sed obrui posset ; magis uerendum ne uacuas desertasque urbes inuenirent et profugis hostibus uastae solitudines relinquerentur non habituris ubi tantas uires exercere possent ; alius uix illi rerum naturam sufficere, angusta esse classibus maria, militi castra, explicandis equestribus copiis campestria, uix patere caelum satis ad emittenda omni manu tela. SÉN., Ben. VI, 31, 1–3
4.7. Conjonctions de coordination ERNOUT–THOMAS, § 424–435 ; SAUSY, § 231–234 ; LAVENCY, § 453–458 ; FAMERIE et al., ch. 24
Tableau 49. Principales conjonctions de coordination 1. Copulatives • simples et, -que, atque (ac1) neque (nec1)
et et… ne… pas
• en corrélation et… et cum… tum modo… modo tum… tum et… neque (nec) neque (nec)… et neque (nec)… neque (nec) non modo (solum)… sed (uerum) etiam non modo (solum) non… sed ne… quidem
et… et, à la fois… et non seulement… mais surtout, tant… que… tantôt… tantôt tantôt… tantôt à la fois… mais… ne… pas et ne pas… mais aussi ni… ni non seulement… mais encore non seulement ne… pas mais… ne… pas même (non plus)
Maîtrise du latin par la pratique
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2. Disjonctives (aut…) aut [d’ordinaire sans alternative] (uel…) uel, -ue [non exclusive] siue (seu)… siue (seu)
(ou…) ou (ou…) ou soit que… soit que
3. Adversatives (non…,) sed, uerum [après négation] at (contra, tamen) [en tête] autem, uero neque uero atqui tamen neque tamen quidem nihilominus ceterum
(non pas…,) mais, toutefois mais (au contraire) mais (d’autre part), or, quant à mais… ne… pas et pourtant, eh bien cependant mais cependant… ne… pas certes, certainement, du moins néanmoins pour le reste, du reste
4. Conclusives ergo, igitur [2e position ; déduction] itaque, quamobrem [résultat] proinde
donc c’est pourquoi, dès lors en conséquence
5. Explicatives nam [en tête], enim [2e position] 1
car, en effet, à savoir
D’ordinaire, atque et neque s’emploient devant voyelle, ac et nec devant consonne.
333. Traduisez. 1. Superbe et crudeliter imperare. — 2. L. Pisone A. Gabinio consulibus — 3. Dumnorix nouis rebus studebat. Itaque rem suscepit. — 4. Ob easque res — 5. Druides sacrificia publica ac priuata procurant. — 6. Hortatur ut simili ratione atque ipse fecerit suas iniurias persequantur. — 7. Propterque hanc iniuriam — 8. Verum uti Lilybaeum, unde digressa est oratio, reuertamur — 9. Quisnam igitur tuebitur P. Scipionis memoriam mortui ? — 10. Sit fur, sit sacrilegus, at est bonus imperator. — 11. Auere te certo scio cum scire quid hic agatur, tum ea a me scire. — 12. Non est, inquit, in parietibus res publica. At in aris et focis. — 13. Multi uno tempore oratores floruerunt. Nam et A. Albinus et Ser. Fuluius — 14. Sensi ego mortem omni aetati esse communem. At sperat adulescens diu esse se uicturum. — 15. Horae cedunt et dies et menses et anni. — 16. Neque uero istis tragoediis tuis, Crasse, perturbor. — 17. At enim uereor, inquit Crassus, ne haec difficiliora esse uideantur. — 18. Duo sunt enim diuinandi genera. — 19. Res uero publica quamquam erat exterminata mecum, tamen me repetebat. — 20. Quod si nihil profecero, nihilo minus maximo sum animo. — 21. Omne enuntiatum aut uerum aut falsum est. — 22. Ex cupiditatibus odia, discidia, discordiae, seditiones, bella nascuntur. — 23. Neque enim ciuitas in seditione beata esse potest. — 24. Post enim Chrysippum — 25. Quod est bonum, omne laudabile est ; quod autem laudabile est, omne est honestum ; bonum igitur quod est, honestum est. — 26. Si uenisses ad exercitum, a tribunis militaribus uisus esses ; non es autem ab his uisus ; non es igitur ad exercitum profectus. — 27. Vnus pluresue — 28. Socrates non tum hoc, tum illud dicebat, sed idem semper. — 29. Tu non solum natura et moribus, uerum etiam studio et doctrina sapiens es. — 30. Et monere et moneri proprium est uerae amicitiae. — 31. Cum omnium rerum simulatio uitiosa est, tum amicitiae repugnat maxime. — 32. Vir
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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iste fuit acutus et prudens et in suo genere perfectus mihique familiaris. — 33. Opinionibus uulgi rapimur in errorem nec uera cernimus. — 34. P. Clodius illo die in Albano mansisset, sed subito ei est nuntiatum architectum esse mortuum ; itaque repente Romam constituit proficisci. — 35. Ea res uobis populoque Romano pacem, tranquillitatem, otium concordiamque adfert. — 36. Nihil est praestantius deo ; ab eo igitur mundum necesse est regi ; nulli igitur est naturae oboediens aut subiectus deus ; omnem ergo regit ipse naturam. — 37. Id nos fortasse non perfecimus, conati quidem saepissime sumus. — 38. Tres uiae sunt ad Modenam. Tres ergo, ut dixi, uiae. — 39. Siue Sulla siue Marius siue uterque ciuile bellum optauit. — 40. Consules, alter amboue, aut, si aberunt, praetor urbanus supplicationes in dies quinquaginta constituat. — 41. Eis auctoritas senatus populique Romani libertas carissima est. — 42. Senatus populusque Romanus — 43. In omnibus imperatoribus quos aut uidimus aut audiuimus — 44. Terra marique — 45. Eius modi coniunctionem tectorum oppidum uel urbem appellauerunt. — 46. Est fragilis ea fortuna populi quae posita est in unius uoluntate uel moribus. — 47. Verum quaeso a uobis ut haec quae restant audiatis. — 48. Ego autem non modo tibi non irascor, sed ne reprehendo quidem factum tuum. — 49. Vbi sunt ergo i quos miseros dicis ? aut quem locum incolunt ? — 50. Quid negotii est haec poetarum portenta conuincere ? Atqui pleni libri sunt contra ista ipsa disserentium philosophorum. — 51. Moriendum est enim omnibus. — 52. Hoc pueri possunt, uiri non poterunt ? — 53. Cretum quidem leges, quas siue Iuppiter siue Minos sanxit de Iouis quidem sententia, ut poetae ferunt, itemque Lycurgi laboribus erudiunt iuuentutem. — 54. Subduc cibum unum diem athletae, Iouem inplorabit, ferre non posse clamabit. — 55. Semper Aiax fortis est, fortissimus tamen in furore. — 56. Totus uero iste, qui uolgo appellatur amor, tantae leuitatis est. — 57. Quod non singulis hominibus, sed potentibus populis contigit — 58. In rebusque gerundis — 59. Tot tam uariisque uirtutibus — 60. Hic uincendum aut moriendum est. — 61. Faciam boni tibi aliquid pro ista re ac lubens. — 62. M. autem Antonius et L. Flaccus censores — 63. Et ipse Epicurus bonus uir fuit et multi Epicurei et fuerunt et hodie sunt et in amicitiis fideles et in omni uita constantes.
4.8. Ordre des mots et des propositions 4.8.1. Ordre des mots dans la proposition ERNOUT–THOMAS, § 188–189 ; LAVENCY, § 460–466 ; FAMERIE et al., ch. 25
4.8.1.1. Inversion Inversion expressive
Ordre normal
attribut – verbe – sujet Varia sunt hominum iudicia.
sujet – attribut – verbe Hominum iudicia uaria sunt.
verbe – complément – sujet Mouit me tua oratio.
sujet – complément – verbe Tua oratio me mouit.
complément – sujet – verbe Ad mortem te duci oportebat.
sujet – complément – verbe Te ad mortem duci oportebat.
possessif – nom Meas res neglego, tuas curo.
nom – possessif Res meas neglego.
déterminé – déterminant Litteras tuas legi studiose.
déterminant – déterminé Litteras tuas studiose legi.
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Maîtrise du latin par la pratique
334. Traduisez en faisant ressortir, autant que possible, les mots mis en valeur par inversion. 1. Serpit per omnium uitas amicitia. — 2. Crescit in dies singulos hostium numerus. — 3. Inita sunt in hac ciuitate consilia urbis delendae. — 4. Auxit pauorem consulis uolnus. — 5. Captum oppidum est cum ingenti praeda. — 6. Crescit inopia omnium longa obsidione et minuitur exspectatio externae opis. — 7. Profugiunt statim ex urbe tribuni plebis. — 8. Luce sunt clariora nobis tua consilia omnia. — 9. Carus fuit Africano superiori noster Ennius. — 10. Summa in utroque est dignitas. — 11. Magna uis est conscientiae. — 12. Patere tua consilia non sentis ? — 13. Sua uitia insipientes et suam culpam in senectutem conferunt. — 14. Latroni quae potest inferri iniusta nex ? — 15. Huius benefici gratiam di immortales sibi deberi putant. — 16. Obstabat in spe consulatus Miloni Clodius. — 17. Haec consilia ciues de patria sua cogitant. — 18. Doletis tris exercitus populi Romani interfectos. — 19. Dicebat melius quam scripsit Hortensius. — 20. Missi sunt delecti cum Leonida qui Thermopylas occuparent. — 21. Cito arescit lacrima, praesertim in alienis malis. — 22. Sequimur hac in quaestione potissimum Stoicos. — 23. Existimo eloquentiam sine sapientia prodesse numquam. — 24. A malis mors abducit, non a bonis. — 25. Exire ex urbe iubet consul hostem. — 26. Volo ut mihi respondeas tu.
4.8.1.2. Disjonction Comparez. Magna dis immortalibus habenda est gratia. Grande est la reconnaissance due aux dieux immortels.
Magna gratia dis immortalibus habenda est. Une grande reconnaissance est due aux dieux immortels.
335. Traduisez en tâchant de tenir compte des groupes de mots disjoints. 1. Fulmen alta cur plerumque petit loca ? — 2. Gallia est omnis diuisa in partes tres. — 3. Eripiet et extorquebit tibi ista arma populus Romanus. — 4. Praeclaram populo Romano refers gratiam ! — 5. Vetus Neroni cupido erat curriculo quadrigarum insistere. — 6. Breuis a natura uita nobis data est. — 7. Habemus senatus consultum in te uehemens et graue. — 8. Multas iam summorum imperatorum clarissimas uictorias aetas nostra uidit. — 9. Labienus magna proponit iis qui hostium ducem occiderint praemia. — 10. O quantum est in rebus humanis inane ! — 11. Magnum animo cepi dolorem. — 12. Ne illam quidem consequuntur, quam putant, gratiam. — 13. Hanc habebat semper in ore prouinciam. — 14. Cum duobus ducibus de imperio in Italia est decertatum, Pyrrho et Hannibale. — 15. Q. Maximo multae fuerunt, ut in homine Romano, litterae. — 16. Tantam ingenuit animantibus conseruandi sui natura custodiam ! — 17. Haec est illa quae uidetur utilium fieri cum honestis saepe dissensio.
4.8.1.3. Symétrie, chiasme Comparez. Fer [verbe] difficilia [COD], facilia [COD] leuius feres [verbe].
Difficilia [COD] fer [verbe], facilia [COD] leuius feres [verbe].
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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336. Faites ressortir le chiasme, puis traduisez. 1. Lex uidet iratum, iratus legem non uidet. — 2. Male uiuet quisquis nesciet mori bene. — 3. Multi famam, conscientiam pauci uerentur. — 4. Odit populus Romanus priuatam luxuriam, publicam magnificentiam diligit. — 5. Multa quae nostra causa numquam faceremus, facimus causa amicorum. — 6. Nihil de me dicam : dicam de ceteris. — 7. Coniurationem aperit, nominat socios. — 8. Fragile corpus animus sempiternus mouet. — 9. Non uideo quo modo sedare possint mala praesentia praeteritae uoluptates. — 10. Concordia maxuma, minuma auaritia erat. — 11. Philosophia medetur animis, inanes sollicitudines detrahit, cupiditatibus liberat, pellit timores. — 12. Inter hos ipsos exsistunt graues controuersiae, multae nascuntur iniuriae, magnae contentiones consequuntur. — 13. Voluentes hostilia cadauera, amicum alii, pars hospitem aut cognatum reperiebant. — 14. Ratio nostra consentit, pugnat oratio. — 15. Cum spe uincendi simul abiecisti certandi etiam cupiditatem. — 16. Non minus nos stultitia illius subleuat quam laedit improbitas. — 17. Timebat Pompeius omnia ne uos aliquid timeretis. — 18. Vt cupiditatibus principum et uitiis infici solet tota ciuitas, sic emendari et corrigi continentia. — 19. Non utilitatem amicitia, sed utilitas amicitiam secuta est. — 20. Spem ponant auidi, solliciti metum. — 21. Consulem insignem armis et hostes summa ui petebant et tuebantur ciues. 337. Traduisez en veillant à l’ordre des mots. 1. C’est la nature, non la crainte du châtiment qui doit écarter les hommes de l’injustice. — 2. Il me plaît beaucoup, ce livre. — 3. Ambitieux, César l’était assurément. — 4. Elle est bien courte, la vie humaine. — 5. C’est grâce à Cicéron que la patrie a été sauvée. — 6. Ce n’est pas [de] ma faute si vous avez couru de si grands dangers. — 7. Quant à la gloire, Cicéron en faisait le plus grand cas. — 8. Ma fortune à moi, c’est par mon labeur que je l’ai gagnée. — 9. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit aujourd’hui. (La Fontaine) — 10. C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait ! (Id.) — 11. C’est à Rome, mon fils, que je prétends marcher. (Racine) — 12. Elle approche néanmoins, cette mort inexorable. (Bossuet) — 13. Cette justice qui nous est parfois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la rendre. (La Bruyère) — 14. C’est le nombre du peuple et l’abondance des aliments qui font la vraie force et la vraie richesse d’un royaume. (Fénelon) — 15. Ce fut un magnifique orateur que Cicéron.
4.8.2. Ordre des mots dans la phrase complexe 338. Traduisez et justifiez la place des mots en italiques. 1. Rex Prusias, cum Hannibali apud eum exsulanti depugnari placeret, negabat se audere. — 2. Stultitia, etsi adepta est quod concupiuit, numquam se tamen satis consecutam putat. — 3. Senectus, quamuis non sit grauis, tamen aufert uiriditatem. — 4. Gloriam qui spreuerit ueram habebit. — 5. Haec, ut exposui, gesta sunt. — 6. Hanc quaestionem, etsi non est iniqua, numquam tamen senatus constituendam putauit. — 7. Milo, cum in senatu fuisset eo die, domum uenit. — 8. Iugurtha, ubi armis spoliatus est, coepit digna timere. — 9. Metellus, ubi uidet regis etiam tum animum ferocem esse, statuit alio more bellum gerendum. — 10. Rex, quod implacabile odium in illum susceperat, postquam bello eum opprimi non posse animaduertit, insidiis interficere studuit.
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Maîtrise du latin par la pratique Comparez. proposition subordonnée avant verbe principal Ad te quid scribam, nescio.
au lieu de Nescio quid ad te scribam.
place du sujet commun à deux propositions Themistocles, ut Lacedaemonem uenit, magistratus adire noluit.
au lieu de Vt Themistocles Lacedaemonem uenit, magistratus adire noluit.
339. Traduisez en tenant compte, autant que possible, de l’ordre des mots, puis donnez les phrases dans un ordre « normal ». 1. Illorum uides quam niteat oratio. — 2. Ego mea uideo quid intersit. — 3. Quaerendum est iste num aes alienum habuerit. — 4. Stoicorum non ignoras quam sit subtile disserendi genus. — 5. Haec ubi dixit, signa canere iubet. — 6. Ciuitas incredibile memoratu est, adepta libertate, quantum breui creuerit. — 7. Hoc maleficium nisi prouideris ne adcidat, ubi euenit, frustra iudicia inplores. — 8. Omnia ut possis in nobis di dederunt. — 9. Veteres philosophi in beatorum insulis fingunt qualis futura sit uita sapientium. — 10. Quis meum consulatum praeter te qui uituperaret inuentus est ? — 11. Ad haec mala quid accedat aliud non uidetis ? — 12. M’. Curio ad focum sedenti magnum auri pondus Samnites cum attulissent, repudiati sunt. — 13. Aperte adulantem nemo non uidet : callidus ille et occultus ne quis se insinuet, studiose cauendum est. — 14. Verum amicum qui intuetur, tamquam exemplar aliquod intuetur sui. — 15. Id quantae saluti fuerit uniuersae Graeciae, bello cognitum est Persico. — 16. Tempus est huius modi, ut, ubi quisque sit, ibi esse minime uelit.
4.8.3. Ordre des propositions dans la phrase LAVENCY, § 467–468 ; FAMERIE et al., ch. 25
4.8.3.1. Inversion Comparez. Quae me causae mouerint…, non possum ad te scribere. Les raisons qui m’ont poussé…, je ne puis te les écrire.
Non possum ad te scribere quae causae me mouerint… Je ne puis t’écrire les raisons qui m’ont poussé…
340. Ponctuez les phrases ; traduisez-les en respectant l’inversion, puis en rétablissant l’ordre de dépendance grammaticale. 1. Posset agi lege necne pauci quondam sciebant. — 2. Factum sit necne quaeritur ; si factum sit, quin contra legem sit dubitare nemo potest. — 3. Quid agatur cum aperuero, facile erit statuere quam sententiam dicatis. — 4. Quo segnius incipiunt, eo, cum coeperint, uereor ne perseuerantius saeuiant. — 5. Qui in obscuro uitam habent, si quid iracundia deliquere, pauci sciunt. — 6. Quam ciuitati carus Scipio fuerit maerore funeris indicatum est. — 7. Quantae curae tibi meus honos fuerit cognoui ex meorum omnium litteris. — 8. Quod ualetudini tuae maxime conducet si feceris, maxime obtemperaris uoluntati meae. — 9. Sollicitum esse te de me sentio. — 10. Multitudo hostium ne nostros circumuenire queat prohibent angustiae loci. — 11. Ea uitia cuius modi sint facilius intellegemus. — 12. Cur nolint etiamsi taceant satis dicunt.
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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4.8.3.2. Symétrie Comparez. Non tanta studia eorum quibus dederunt, quanta odia eorum quibus ademerunt assequuntur.
Non tanta studia eorum quibus dederunt [assequuntur], quanta odia eorum quibus ademerunt assequuntur.
Non tanta studia eorum — Ø quibus dederunt, quanta odia eorum — assequuntur. quibus ademerunt
Non tanta studia eorum — [assequuntur], quibus dederunt, quanta odia eorum — assequuntur. quibus ademerunt
341. Faites ressortir la symétrie en rétablissant, s’il y a lieu, les mots non répétés, puis traduisez. 1. Non nulli sunt qui aut ea quae imminent non uideant, aut ea quae uident dissimulent. — 2. Ego de te ad Caesarem quam diligenter scripserim, tute scis ; quam saepe, ego. — 3. Amor ut te ualentem uideamus hortatur ; desiderium, ut quam primum. — 4. Oportet et eum qui paret sperare se aliquo tempore imperaturum, et illum qui imperat cogitare breui tempore sibi esse parendum. — 5. Quem ad modum turpe est scribere quod non debeatur, sic improbum est non referre quod debeas. — 6. Vt heres sibi soli, non coheredibus petit, sic socius sibi soli, non sociis petit. — 7. Quis toto mari locus per hos annos aut tam firmum habuit praesidium, ut tutus esset, aut tam fuit abditus, ut lateret ? — 8. Si auctoritates patronorum in iudiciis ualent, ab amplissimis uiris L. Corneli causa defensa est ; si usus, a peritissimis ; si ingenia, ab eloquentissimis ; si studia, ab amicissimis. — 9. Quae cum ita sint, iudices, uos pro mea summa et uobis cognita in re publica diligentia moneo, pro auctoritate consulari hortor, pro magnitudine periculi obtestor ut otio, ut paci, ut saluti, ut uitae uestrae et ceterorum ciuium consulatis. — 10. Vt, si unum quodque membrum sensum hunc haberet, ut posse putaret se ualere, si proximi membri ualetudinem ad se traduxisset, debilitari et interire totum corpus necesse esset, sic, si unus quisque nostrum ad se rapiat commoda aliorum detrahatque quod cuique possit emolumenti sui gratia, societas hominum et communitas euertatur necesse est. — 11. Tu ut uitiis tuis commoueare, ut legum poenas pertimescas, ut temporibus rei publicae cedas, non est postulandum. Neque enim is es ut te aut pudor a turpitudine aut metus a periculo aut ratio a furore reuocarit.
4.8.3.3. Chiasme Comparez. Laudant eos qui aequo animo moriantur ; qui alterius mortem aequo animo ferant, putant uituperandos.
Laudant eos qui aequo animo moriantur ; uituperandos putant qui alterius mortem aequo animo ferant.
Laudant
-►
qui… moriantur
Laudant
-►
qui… moriantur
qui… ferant
-►
putant
putant
-►
qui… ferant
342. Représentez le chiasme, puis traduisez. 1. Si hostium fuit ille sanguis, summa militum pietas ; nefarium scelus, si ciuium. — 2. Ita et tulit dolorem ut uir et ut homo maiorem ferre sine causa necessaria noluit. —
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Maîtrise du latin par la pratique
3. Speremus quae uolumus, sed quod acciderit feramus. — 4. Cur aut discere turpe est quod scire honestum est, aut quod nosse pulcherrimum, id non gloriosum docere ? — 5. Vanum hoc consilium est, si periculum metuit ; si in tanto omnium metu solus non timet, eo magis refert me mihi atque uobis timere. — 6. Habeo quem fugiam, quem sequar non habeo. — 7. Bene si amico feceris, ne pigeat fecisse, ut potius pudeat, si non feceris. — 8. Nihil mihi praestabilius uidetur quam posse dicendo uoluntates impellere quo uelis, unde autem uelis deducere.
4.8.3.4. Emboîtement Cf. p. 415. Comparez. Si quis qui quid faciam forte requirat erit, dices me uiuere.
Si quis erit qui forte requirat quid faciam, dices me uiuere.
Si quis …………………………..…….… erit qui ………………… requirat quid faciam, dices me uiuere.
Si quis erit qui requirat quid faciam, dices me uiuere.
343. Représentez l’emboîtement des propositions en identifiant les subordonnants, puis traduisez. 1. Quid est causae cur non is qui Catilinam ex urbe pepulit pertimescat ? — 2. Paulisper dum se uxor, ut fit, comparat, commoratus est. — 3. Haec non ut uos, qui mihi studio paene praecurritis, excitarem locutus sum. — 4. Cur tam diu loquimur de eo hoste quem, quia, quod semper uolui, murus interest, non timeo ? — 5. Res sese sic habet ut, nisi exercitum tantum quantum ad maximum bellum mittere soletis mature in has prouincias miseritis, summum periculum sit ne amittendae sint omnes eae prouinciae. — 6. Saltem dum quid agamus scitur, exspecta. — 7. In curia Syracusis ipsius Marcelli, qui eum Syracusanis locum quem eripere posset reddidit, statua ex aere facta est. — 8. Tres sunt consulares qui, quia quae de re publica senserint libere locuti sint, tuto in senatum uenire non possunt.
4.8.4. Double subordination 344. Identifiez la double subordination, puis traduisez. 1. Id bonum solum est, quo qui potiatur necesse est beatus sit. — 2. Sunt permulta quae orator a natura nisi haberet, non multum a magistro adiuuaretur. — 3. An adulescentem discere ea mauis quae, cum plane perdidicerit, nihil sciat ? — 4. Perspici ex litteris Pompei potest omnia Caesari quae postulet dari, quae ille amentissimus fuerit, nisi acceperit. — 5. Ea suasi Pompeio, quibus ille si paruisset, Caesar tantas opes quantas nunc habet non haberet. — 6. Noli, oro te, aduersum eos me uelle ducere, cum quibus ne contra te arma ferrem, Italiam reliqui. — 7. Mihi uenit in mentem illud dicere, quod, cum nuper commemorassem, intellexi uehementer populum Romanum commoueri. — 8. Puer infici debet iis artibus quas si, dum est tener, conbiberit, ad maiora ueniet paratior. — 9. Vestrane urbs electa est, ad quam cum adirent ex Italia ciues, crucem ciuis Romani prius quam quemquam amicum populi Romani uiderent ? — 10. Erat Tiberio in oblectamentis serpens draco, quem ex consuetudine manu sua cibaturus cum consumptum a formicis inuenisset, monitus est ut
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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uim multitudinis caueret. — 11. Cauendum est ne aut tarditatibus utamur in ingressu mollioribus, ut pomparum ferculis similes esse uideamur, aut in festinationibus suscipiamus nimias celeritates, quae, cum fiunt, anhelitus mouentur, uultus mutantur, ora torquentur.
4.9. Période LAVENCY, § 469
345. Formez une seule période à partir des groupes de phrases juxtaposées, puis traduisez. 1. Eumenes neque magnas copias neque firmas habebat – et inexercitatae et non multo ante erant contractae – aduentare autem dicebantur Hellespontumque transisse Antipater et Craterus magno cum exercitu Macedonum, uiri cum claritate tum usu belli praestantes – Eumenes intellegebat : « Si copiae meae cognouerint aduersus quos ducantur, non modo non ibunt, sed simul cum nuntio dilabentur. » 2. Ibi Herculem, cibo uinoque grauatum, sopor oppresserat – pastor accola eius loci, nomine Cacus, ferox uiribus, captus pulchritudine boum, auertere eam praedam uolebat – si agendo armentum in speluncam compulisset, ipsa uestigia quaerentem dominum eo deduxissent – auersos boues caudis in speluncam traxit. 3. Non mihi ab adulescentia suasi – nihil est in uita magno opere expetendum nisi laus atque honestas – in ea autem persequenda omnis cruciatus corporis, omnia pericula mortis atque exili parui sunt ducenda – numquam me pro salute uestra in tot ac tantas dimicationes atque in hos profligatorum hominum cotidianos impetus obieci. 346. Traduisez en style périodique. 1. Celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et terribles leçons. (Bossuet) — 2. Nous ne voulons pas que les autres nous trompent ; nous ne trouvons pas juste qu’ils veuillent être estimés de nous plus qu’ils ne méritent : il n’est donc pas juste aussi que nous les trompions et que nous voulions qu’ils nous estiment plus que nous ne méritons. (Pascal) — 3. Quand Brutus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne songeait pas qu’il jetait dans les esprits le principe de cette licence effrénée par laquelle la tyrannie qu’il voulait détruire devait un jour être rétablie plus dure encore que sous les Tarquins. (Bossuet) — 4. Hannibal n’avait pas été envoyé en Italie par les magistrats de Carthage ; il recevait très peu de secours, soit par la jalousie d’un parti, soit par la trop grande confiance de l’autre. Pendant qu’il resta avec son armée ensemble, il battit les Romains ; mais lorsqu’il fallut qu’il mît des garnisons dans les villes, qu’il défendît ses alliés, qu’il assiégeât les places ou qu’il les empêchât d’être assiégées, ses forces se trouvèrent trop petites et il perdit en détail une grande partie de son armée. (Montesquieu) — 5. Rome fut un prodige de constance. Après les journées du Tessin, de la Trébie et de Cannes, abandonnée par presque tous les peuples de l’Italie, elle ne demanda pas la paix. C’est que le sénat ne se départait pas des maximes anciennes : il agissait avec Hannibal comme il avait agi autrefois avec Pyrrhus, à qui il avait refusé de faire aucun accommodement tandis qu’il serait en Italie. (Id.)
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Maîtrise du latin par la pratique 347. Traduisez en style périodique. Les derniers moments de Virgile
Virgile était dans sa cinquante-deuxième année quand il décida de se retirer en Grèce et en Asie : il voulait y passer trois ans, temps qu’il estimait nécessaire pour mettre la dernière main à l’Énéide. Ce voyage devait être fatal au poète. Ayant rencontré l’empereur Auguste à Athènes, il décida de ne pas le quitter et même de rentrer avec lui. Sans doute se sentait-il déjà souffrant. En visitant Mégare il fut pris d’un malaise : il voulut cependant continuer son voyage de retour ; son état s’aggrava et, arrivé à Brindes, il y mourut au bout de peu de jours. Avant de quitter l’Italie, il avait recommandé à son ami Varius de brûler l’Énéide au cas où il lui arriverait quelque chose ; Varius s’y était refusé. Aussi quand il se vit près de mourir, il réclama avec insistance les rouleaux manuscrits afin de les brûler de sa main ; mais on ne les lui donna pas. Alors il légua ses manuscrits à Varius et à Tucca, à la condition de ne rien publier qu’il n’ait publié lui-même. 348. L’éloquence est-elle un bien ou un mal ? Saepe et multum hoc mecum cogitaui bonine an mali plus attulerit hominibus et ciuitatibus copia dicendi ac summum eloquentiae studium. Nam cum et nostrae rei publicae detrimenta considero et maximarum ciuitatum ueteres animo calamitates colligo, non minimam uideo per disertissimos homines inuectam partem incommodorum ; cum autem res ab nostra memoria propter uetustatem remotas ex litterarum monumentis repetere instituo, multas urbes constitutas, plurima bella restincta, firmissimas societates, sanctissimas amicitias intellego cum animi ratione tum facilius eloquentia comparatas. Ac me quidem diu cogitantem ratio ipsa in hanc potissimum sententiam ducit ut existimem sapientiam sine eloquentia parum prodesse ciuitatibus, eloquentiam uero sine sapientia nimium obesse plerumque, prodesse numquam. CIC., Inv. I, 1 349. Exemple de modération Quid facilius fuit Antigono quam duos manipulares duci iubere, qui incumbentes regis tabernaculo faciebant quod homines et periculosissime et libentissime faciunt, de rege suo male existimabant ? Audierat omnia Antigonus, utpote cum inter dicentes et audientem palla interesset ; quam ille leuiter commouit et : « Longius, inquit, discedite, ne uos rex audiat. » Idem quadam nocte cum quosdam ex militibus suis exaudisset omnia mala inprecantis regi, qui ipsos in illud iter et inextricabile lutum deduxisset, accessit ad eos qui maxime laborabant et cum ignorantis a quo adiuuarentur explicuisset : « Nunc, inquit, male dicite Antigono, cuius uitio in has miserias incidistis ; ei autem bene optate qui uos ex hac uoragine eduxit. » Idem tam miti animo hostium suorum male dicta quam ciuium tulit. Itaque cum in paruulo quodam castello Graeci obsiderentur et fiducia loci contemnentes hostem multa in deformitatem Antigoni iocarentur et nunc staturam humilem, nunc conlisum nasum deriderent : « Gaudeo, inquit, et aliquid boni spero, si in castris Silenum habeo. » SÉN., Ira III, 22, 2–4
Chapitre 4. Particularités de langue et de style
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4.10. Figures de style SAUSY, § 478 ; LAVENCY, § 485–486
350. Traduisez et donnez le nom de la figure de style employée. 1. Vtinam di inmortales fecissent (pace tua, patria, dixerim ; metuo enim ne scelerate dicam in te quod pro Milone dicam pie), utinam P. Clodius non modo uiueret, sed etiam praetor, consul, dictator esset. — 2. Dicenda tacenda locutus est. — 3. Marcellus aedificiis omnibus, publicis priuatis sacris profanis pepercit. — 4. Caesar celeriter concilium dimittit, Liscum retinet, quaerit ex solo ea quae in conuentu dixerat, dicit liberius atque audacius, eadem secreto ab aliis quaerit, reperit esse uera. — 5. Cupit se audacem. — 6. Molesta ueritas, siquidem ex ea nascitur odium. — 7. Nihil quod crudele utile. — 8. Aestate, si quid otii, iacebat in sole. — 9. Galli se omnes ab Dite prognatos praedicant. — 10. Tu facilius reperies qui Romam proficiscantur quam ego qui Athenas. — 11. Narrauit uentrem in medio quietum nihil aliud quam datis uoluptatibus frui. — 12. Ne mirabile esse uideatur hominem totiens irasci, totiens dolere, totiens omni motu animi concitari, magna uis est earum sententiarum atque eorum locorum quos agas tractesque dicendo. — 13. Ne multa. — 14. Sed cum ueneris. — 15. Quid ad illum carcer ? — 16. Sed quid ego plura de Gauio ? — 17. Ratio postulat ne quid insidiose. — 18. Probabiliora sunt quae lacessiti dicimus, quam quae priores. — 19. Numeros memini, si uerba tenerem. — 20. Satiari hac delectatione non possum, ut meae senectutis requietem oblectamentumque noscatis. — 21. Non quid ego, sed quid orator possit disputo. — 22. Male qui peregrinos urbibus uti prohibent. — 23. Haec oratio et facultas. — 24. Pateris libamus et auro. — 25. Fit clamor et admiratio. — 26. Moriamur et in media arma ruamus. — 27. Tantus subito timor omnem exercitum occupauit, ut non mediocriter omnium mentes perturbaret. — 28. Caesar non inutilem hanc tempestatem arbitratus est. — 29. An uero uir amplissimus, P. Scipio, Tib. Gracchum mediocriter rem publicam labefactantem priuatus interfecit, Catilinam orbem terrae uastare cupientem nos consules perferemus ? — 30. Bestiae saepe immanes cantu flectuntur, nos instituti rebus optimis non poetarum uoce moueamur ? — 31. Operam dabo te ut primum uideam. — 32. Nonne Clodia ipsam domum metuet ne quam uocem eiciat ? — 33. Nostra, qui remansissemus, caede te contentum esse dicebas. — 34. Quo ea me cumque ducet, sequar rationem. — 35. Quod apud Catonem est per mihi scitum uidetur. — 36. Turnus oculos dextramque precantem protendit. — 37. Nihil erat quod non ipse obiret, occurreret. — 38. Inclusos utero Danaos et pinea furtim laxat claustra Sinon.
► Chapitre 5 Versions et thèmes de révision 5.1. Versions 351. Les livres sibyllins In antiquis annalibus memoria super libris Sibyllinis haec prodita est. Anus hospita atque incognita ad Tarquinium Superbum regem adiit, nouem libros ferens, quos esse dicebat diuina oracula ; eos uelle uenundare. Tarquinius pretium percontatus est. Mulier nimium atque inmensum poposcit ; rex, quasi anus aetate desiperet, derisit. Tum illa foculum coram cum igni apponit, tris libros ex nouem deurit et ecquid reliquos sex eodem pretio emere uellet regem interrogauit. Sed enim Tarquinius id multo risit magis dixitque anum iam procul dubio delirare. Mulier ibidem statim tris alios libros exussit atque id ipsum denuo placide rogat, ut tris reliquos eodem illo pretio emat. Tarquinius ore iam serio atque attentiore animo fit, eam constantiam confidentiamque non insuper habendam intellegit, libros tris reliquos mercatur nihilo minore pretio quam quod erat petitum pro omnibus. Sed eam mulierem tunc a Tarquinio digressam postea nusquam loci uisam constitit. Libri tres, in sacrarium conditi, Sibyllini appellati ; ad eos quasi ad oraculum quindecemuiri adeunt, cum di immortales publice consulendi sunt. AULU-GELLE, I, 19 352. Clémence d’Auguste Auguste avait prévu de célébrer un sacrifice au retour d’un voyage. Un homme, lui dit-on, s’est laissé aller à formuler un vœu bien imprudent avant son départ. Rufus, uir ordinis senatorii, inter cenam optauerat ne Caesar saluus rediret ex ea peregrinatione quam parabat ; et adiecerat idem omnes et tauros et uitulos optare. Fuerunt qui illa diligenter audirent. Vt primum diluxit, seruus qui cenanti ad pedes steterat narrat quae inter cenam ebrius dixisset et hortatur ut Caesarem occupet atque ipse se deferat. Vsus consilio descendenti Caesari occurrit et, cum malam mentem habuisse se pridie iurasset, id ut in se et in filios suos recideret optauit et Caesarem ut ignosceret sibi rediretque in gratiam secum rogauit. Cum dixisset se Caesar facere : « Nemo, inquit, credet te mecum in gratiam redisse, nisi aliquid mihi donaueris », petitque non fastidiendam etiam a propitio summam et impetrauit. Caesar ait : « Mea causa dabo operam ne umquam tibi irascar. » Honeste fecit Caesar, quod ignouit, quod liberalitatem clementiae adiecit ; quicumque hoc audierit exemplum, necesse est Caesarem laudet, sed cum seruum ante laudauerit. SÉN., Ben. III, 27
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Maîtrise du latin par la pratique
353. Mort d’Archimède Comment Archimède, qui avait déployé ses talents d’inventeur pour défendre Syracuse, mourut lors du sac de la ville par le général romain Marcellus en 212 av. J.-C. Archimedis fructuosam industriam fuisse dicerem, nisi eadem illi et dedisset uitam et abstulisset. Captis enim Syracusis Marcellus, etsi machinationibus eius multum ac diu uictoriam suam inhibitam senserat, eximia tamen hominis prudentia delectatus, ut capiti illius parceretur edixit, paene tantum gloriae in Archimede seruato quantum in oppressis Syracusis reponens. At is, dum animo et oculis in terra defixis formas describit, militi, qui praedandi gratia domum inruperat strictoque super caput gladio quisnam esset interrogabat, propter nimiam cupiditatem inuestigandi quod requirebat nomen suum indicare non potuit, sed protecto manibus puluere : « Noli, inquit, obsecro, istum disturbare », ac perinde quasi neglegens imperii uictoris obtruncatus sanguine suo artis suae liniamenta confudit. Quo accidit ut propter idem studium modo donaretur uita, modo spoliaretur. VAL. MAX., VIII, 7, ext. 7 354. Le vétéran de César Causam dicebat apud diuum Iulium ex ueteranis quidam paulo uiolentior aduersus uicinos suos et causa premebatur. « Meministi, inquit, imperator, in Hispania talum extorsisse te circa Sucronem ? » Cum Caesar meminisse se dixisset : « Meministi quidem sub quadam arbore minimum umbrae spargente cum uelles residere sidere feruentissimo et esset asperrimus locus in quo ex rupibus acutis unica illa arbor eruperat, quendam ex commilitonibus paenulam suam substrauisse ? » Cum dixisset Caesar : « Quidni meminerim ? et quidem siti confectus, quia impeditus ire ad fontem proximum non poteram, repere manibus uolebam, ni bonus commilito, homo fortis ac strenuus, aquam mihi in galea sua attulisset. » — « Potes ergo, inquit, imperator, agnoscere illum hominem aut illam galeam ? » Caesar ait se non posse galeam cognoscere, hominem pulchre posse et adiecit, puto, obiratus, quod se a cognitione media ad ueterem fabulam abduceret : « Tu utique ille non es. » — « Merito, inquit, Caesar, me non agnoscis ; nam cum hoc factum est integer eram ; postea ad Mundam in acie oculus mihi effossus est et in capite lecta ossa. Nec galeam illam, si uideris, agnosces ; machaera enim Hispana diuisa est. » Vetuit illi exhiberi negotium Caesar et agellos in quibus uicinalis uia causa rixae ac litium fuerat militi suo donauit. SÉN., Ben. V, 24 355. Désignation du successeur d’Aristote Aristoteles philosophus annos iam fere natus duo et sexaginta corpore aegro adfectoque ac spe uitae tenui fuit. Tunc omnis eius sectatorum cohors ad eum accedit, orantes obsecrantesque ut ipse deligeret loci sui et magisterii successorem, quo post summum eius diem proinde ut ipso uterentur ad studia doctrinarum conplenda excolendaque quibus ab eo inbuti fuissent. Erant tunc in eius ludo boni multi, sed praecipui duo, Theophrastus et Eudemus. Ingenio hi atque doctrinis ceteros praestabant ; alter ex insula Lesbo fuit, Eudemus autem Rhodo. Aristoteles respondit facturum esse quod uellent, cum id sibi foret tempestiuum. Postea breui tempore, cum idem illi qui de magistro destinando petierant praesentes essent, uinum ait quod tum biberet, non esse id ex ualetudine sua, sed insalubre esse atque asperum ac propterea quaeri debere exoticum, uel Rhodium aliquod uel Lesbium. Id sibi utrumque ut curarent petiuit usurumque eo dixit quod sese magis iuuisset. Eunt, quaerunt, inueniunt, adferunt. Tum Aristoteles Rhodium petit, degustat : « Firmum, inquit, hercle, uinum et iucundum. » Petit mox Lesbium ; quo item degustato : « Vtrumque,
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision
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inquit, oppido bonum, sed suauius Lesbium. » Id ubi dixit, nemini fuit dubium quin lepide simul et uerecunde successorem illa uoce sibi, non uinum delegisset. AULU-GELLE, XIII, 5 356. Les quatre âges du peuple romain Si quis populum Romanum quasi unum hominem consideret totamque eius aetatem percenseat, ut coeperit utque adoleuerit, ut quasi ad quandam iuuentae frugem peruenerit, ut postea uelut consenuerit, quattuor gradus processusque eius inueniet. Prima aetas sub regibus fuit prope per annos CCL, quibus circum urbem ipsam cum finitimis luctatus est. Haec erit eius infantia. Sequens a Bruto Collatinoque consulibus in Appium Claudium Marcum Fuluium consules CCL annos patet, quibus Italiam subegit. Hoc fuit tempus uiris, armis incitatissimum, ideoque quis adulescentiam dixerit. Deinceps ad Caesarem Augustum CC anni, quibus totum orbem pacauit. Hic iam ipsa iuuentas imperii et quaedam quasi robusta maturitas. A Caesare Augusto in saeculum nostrum haud multo minus anni ducenti, quibus inertia Caesarum quasi consenuit atque decoxit, nisi quod sub Traiano principe mouit lacertos et praeter spem omnium senectus imperii quasi reddita iuuentute reuirescit. FLORUS, Praef. 4–8 357. Geste d’amour filial peu commun Sanguinis ingenui mulierem praetor apud tribunal suum capitali crimine damnatam triumuiro in carcere necandam tradidit. Quo receptam is qui custodiae praeerat, misericordia motus, non protinus strangulauit. Aditum quoque ad eam filiae, sed diligenter excussae, ne quid cibi inferret dedit, existimans futurum ut inedia consumeretur. Cum autem plures iam dies intercederent, secum ipse quaerens quidnam esset quod tam diu sustentaretur, curiosius obseruata filia animaduertit illam exerto ubere famem matris lactis sui subsidio lenientem. Quae tam admirabilis spectaculi nouitas ab ipso ad triumuirum, a triumuiro ad praetorem, a praetore ad consilium iudicum perlata, remissionem poenae mulieri impetrauit. Quo non penetrat aut quid non excogitat pietas, quae in carcere seruandae genetricis nouam rationem inuenit ? Quid enim tam inusitatum, quid tam inauditum quam matrem uberibus natae alitam ? Putaret aliquis hoc contra rerum naturam factum, nisi diligere parentis prima naturae lex esset. VAL. MAX., V, 4, 7 358. Le médecin d’Alexandre Alexandro nuntiatur Darium cum ingenti exercitu aduentare. Itaque timens angustias magna celeritate Taurum transcendit, in qua festinatione quingenta stadia una die cursu fecit. Cum Tarsum uenisset, captus Cydni fluminis amoenitate per mediam urbem fluentis, proiectis armis, plenus pulueris ac sudoris in praefrigidam undam se proiecit, cum repente tantus neruos eius occupauit rigor, ut interclusa uoce non spes modo remedii, sed nec dilatio periculi inueniretur. Vnus erat ex medicis, nomine Philippus, qui solus remedium polliceretur ; sed et ipsum Parmenionis pridie a Cappadocia missae epistulae suspectum faciebant, qui ignarus infirmitatis Alexandri scripserat ut a medico Philippo caueret ; nam corruptum illum a Dario ingenti pecunia esse. Tutius tamen ratus est dubiae se fidei medici credere quam indubitato morbo perire. Accepto igitur poculo epistulas medico tradidit atque ita inter bibendum oculos in uultum legentis intendit. Vt securum conspexit, laetior factus est sanitatemque quarta die recepit. JUSTIN, XI, 8
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359. Scrupules d’un pythagoricien Pythagoricus quidam emerat a sutore phaecasia, rem magnam, non praesentibus nummis. Post aliquot dies, uenit ad tabernam redditurus et, cum clusam diu pulsaret, fuit qui diceret : « Quid perdis operam ? sutor ille, quem quaeris, elatus, conbustus est ; quod nobis fortasse molestum est, qui in aeternum nostros amittimus, tibi minime, qui scis futurum ut renascatur », iocatus in Pythagoricum. At philosophus noster tres aut quattuor denarios non inuita manu domum rettulit subinde concutiens ; deinde, cum reprehendisset hanc suam non reddendi tacitam uoluptatem, intellegens adrisisse illud lucellum sibi, redit ad eandem tabernam et ait : « Ille tibi uiuit ; redde quod debes. » Deinde per clostrum, qua se conmissura laxauerat, quattuor denarios in tabernam inseruit ac misit poenas a se exigens inprobae cupiditatis, ne alieno adsuesceret. SÉN., Ben. VII, 21 360. Mort d’Alexandre Alexander indubitatam mortem sentiens agnoscere se fatum domus maiorum suorum ait ; nam plerosque Aeacidarum intra trigesimum annum defunctos. Tumultuantes deinde milites insidiisque perire regem suspicantes ipse sedauit eosque omnes, cum prolatus in editissimum urbis locum esset, ad conspectum suum admisit osculandamque dexteram suam flentibus porrexit. Cum lacrimarent omnes, ipse non sine lacrimis tantum, uerum sine ullo tristioris mentis argumento fuit, ut quosdam inpatientius dolentes consolatus sit, quibusdam mandata ad parentes eorum dederit : adeo sicut in hostem, ita et in mortem inuictus animus fuit. Dimissis militibus circumstantes amicos percontatur uideanturne similem sibi reperturi regem. Tacentibus cunctis tum ipse, ut hoc nesciat, ita illud scire uaticinarique se ac paene oculis uidere dixit quantum sit in hoc certamine sanguinis fusura Macedonia, quantis caedibus, quo cruore mortuo sit parentatura. Ad postremum, corpus suum in Hammonis templo condi iubet. Cum deficere eum amici uiderent, quaerunt quem imperii faciat heredem. Respondit : « Dignissimum. » JUSTIN, XII, 15, 1–8 361. Déclin de Marius Marius, post sextum consulatum annumque LXX, nudus ac limo obrutus, oculis tantummodo ac naribus eminentibus, extractus arundineto circa paludem Maricae in quam se fugiens consectantes Sullae equites abdiderat, iniecto in collum loro, in carcerem Minturnensium iussu duumuiri perductus est. Ad quem interficiendum missus cum gladio seruus publicus, natione Germanus, qui forte ab imperatore eo bello Cimbrico captus erat, ut agnouit Marium, magno eiulatu expromente indignationem casus tanti uiri, abiecto gladio profugit e carcere. Tum ciues, ab hoste misereri paulo ante principis uiri docti, instructum eum uiatico collataque ueste in nauem imposuerunt. At ille adsecutus circa Aenariam filium cursum in Africam direxit inopemque uitam in tugurio ruinarum Carthaginiensium tolerauit, cum Marius aspiciens Carthaginem, illa intuens Marium, alter alteri possent esse solacio. VELL. PAT., II, 19, 2–4 362. Cicéron découvre le tombeau d’Archimède Archimedis ego quaestor ignoratum ab Syracusanis, cum esse omnino negarent, saeptum undique et uestitum uepribus et dumetis indagaui sepulcrum. Tenebam enim quosdam senariolos quos in eius monumento esse inscriptos acceperam, qui declarabant in summo sepulcro sphaeram esse positam cum cylindro. Ego autem cum omnia conlustrarem oculis — est enim ad portas Agragantinas magna frequentia sepulcrorum —, animum aduerti columellam non multum e dumis eminentem, in qua inerat sphaerae figura et cylindri.
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Atque ego statim Syracusanis — erant autem principes mecum — dixi me illud ipsum arbitrari esse quod quaererem. Inmissi cum falcibus multi purgarunt et aperuerunt locum. Quo cum patefactus esset aditus, ad aduersam basim accessimus. Apparebat epigramma exesis posterioribus partibus uersiculorum dimidiatum fere. Ita nobilissima Graeciae ciuitas, quondam uero etiam doctissima, sui ciuis unius acutissimi monumentum ignorasset, nisi ab homine Arpinate didicisset. CIC., Tusc. V, 64–66 363. La mémoire de Thémistocle Apud Graecos fertur incredibili quadam magnitudine consili atque ingeni Atheniensis ille fuisse Themistocles ; ad quem quidam doctus homo atque in primis eruditus accessisse dicitur eique artem memoriae, quae tum primum proferebatur, pollicitus esse se traditurum. Cum ille quaesisset quidnam illa ars efficere posset, dixisse illum doctorem, ut omnia meminisset ; et ei Themistoclem respondisse gratius sibi illum esse facturum, si se obliuisci quae uellet quam si meminisse docuisset. Videsne quae uis in homine acerrimi ingeni, quam potens et quanta mens fuerit ? Qui ita responderit, ut intellegere possemus nihil ex illius animo quod semel esset infusum umquam effluere potuisse ; cum quidem ei fuerit optabilius obliuisci posse potius quod meminisse nollet quam quod semel audisset uidissetue meminisse. CIC., De or. II, 299–300 364. Sur la vie humaine Incertum ac fragile nimirum est hoc munus naturae, quicquid datur nobis, malignum uero et breue etiam in iis quibus largissime contigit, uniuersum utique aeui tempus intuentibus. Quid quod aestimatione nocturnae quietis dimidio quisque spatio uitae suae uiuit, pars aequa morti similis exigitur aut poena est, nisi contigit quies ? nec reputantur infantiae anni, qui sensu carent, non senectae in poenam uiuacis, tot periculorum genera, tot morbi, tot metus, tot curae, totiens inuocata morte, ut nullum frequentius sit uotum. Natura uero nihil hominibus breuitate uitae praestitit melius. Hebescunt sensus, membra torpent, praemoritur uisus, auditus, incessus, dentes etiam ac ciborum instrumenta, et tamen uitae hoc tempus adnumeratur. Ergo pro miraculo et id solitarium reperitur exemplum Xenophili musici, centum et quinque annis uixisse sine ullo corporis incommodo. PL. ANC., VII, 167–168 365. Être ému pour mieux émouvoir Non fieri potest ut doleat is qui audit, ut oderit, ut inuideat, ut pertimescat aliquid, ut ad fletum misericordiamque deducatur, nisi omnes illi motus quos orator adhibere uolet iudici in ipso oratore impressi esse atque inusti uidebuntur. Quod si fictus aliqui dolor suscipiendus esset et si in eius modi genere orationis nihil esset nisi falsum atque imitatione simulatum, maior ars aliqua forsitan esset requirenda. Nunc ego quid ceteris accidat, nescio ; de me autem causa nulla est cur apud homines prudentissimos atque amicissimos mentiar. Non, mehercule, umquam apud iudices dolorem aut misericordiam aut inuidiam aut odium dicendo excitare uolui quin ipse in commouendis iudicibus his ipsis sensibus ad quos illos adducere uellem permouerer. CIC., De or. II, 189 366. Sylla dictateur Sulla dictator creatus imperio quo priores ad uindicandam maximis periculis rem publicam olim usi erant eo in immodicae crudelitatis licentiam usus est. Primus ille, et utinam
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ultimus, exemplum proscriptionis inuenit ut, in qua ciuitate petulantis conuicii iudicium histrioni ex albo redditur, in ea iugulati ciuis Romani publice constitueretur auctoramentum, plurimumque haberet qui plurimos interemisset, neque occisi hostis quam ciuis uberius foret praemium fieretque quisque merces mortis suae. Nec tantum in eos qui contra arma tulerant, sed in multos insontes saeuitum. Adiectum etiam ut bona proscriptorum uenirent exclusique paternis opibus liberi etiam petendorum honorum iure prohiberentur simulque, quod indignissimum est, senatorum filii et onera ordinis sustinerent et iura perderent. VELL. PAT., II, 28, 2–4 367. Mort de Cicéron M. Cicero sub aduentum triumuirorum urbe cesserat pro certo habens, id quod erat, non magis se Antonio eripi quam Caesari Cassium et Brutum posse. Primo in Tusculanum fugerat, inde transuersis itineribus in Formianum, ut ab Caieta nauem conscensurus, proficiscitur. Vnde aliquotiens in altum prouectum cum modo uenti aduersi retulissent, modo ipse iactationem nauis caeco uoluente fluctu pati non posset, taedium tandem eum et fugae et uitae cepit, regressusque ad superiorem uillam, quae paulo plus mille passibus a mari abest : « Moriar, inquit, in patria saepe seruata. » Satis constat seruos fortiter fideliterque paratos fuisse ad dimicandum ; ipsum deponi lecticam et quietos pati quod fors iniqua cogeret iussisse. Prominenti ex lectica praebentique immotam ceruicem caput praecisum est. Nec satis stolidae crudelitati militum fuit ; manus quoque scripsisse in Antonium exprobrantes praeciderunt. Ita relatum caput ad Antonium iussuque eius inter duas manus in rostris positum, ubi ille consul, ubi saepe consularis, ubi eo ipso anno aduersus Antonium quanta nulla umquam humana uox cum admiratione eloquentiae auditus fuerat. Vix attollentes prae lacrimis oculos homines intueri trucidata membra ciuis poterant. T.-L., fr. 59 Jal (= SÉN. RHÉT., Suas. 6, 17) 368. La prise des Épipoles Comment les Romains profitèrent de pourparlers avec les Syracusains pour préparer la prise d’un quartier situé sur les hauteurs de la ville en 212 avant J.-C. Quo cum saepius commearent, unus ex Romanis ex propinquo murum contemplans numerando lapides aestimandoque ipse secum quid in fronte paterent singuli, altitudinem muri quantum proxime coniectura poterat permensus humilioremque aliquanto pristina opinione sua et ceterorum omnium ratus esse et uel mediocribus scalis superabilem, ad Marcellum rem defert. Haud spernenda uisa ; sed cum adiri locus, quia ob id ipsum intentius custodiebatur, non posset, occasio quaerebatur ; quam obtulit transfuga nuntians diem festum Dianae per triduum agi et, quia alia in obsidione desint, uino largius epulas celebrari et ab Epicyde praebito uniuersae plebei et per tribus a principibus diuiso. Quod ubi accepit Marcellus, cum paucis tribunorum militum conlocutus electisque per eos ad rem tantam agendam audendamque idoneis centurionibus militibusque et scalis in occulto comparatis ceteris signum dari iubet ut mature corpora curarent quietique darent : nocte in expeditionem eundum esse. T.-L., XXV, 23, 11–15 369. La vie des Scythes Hominibus inter se nulli fines sunt. Neque enim agrum exercent nec domus illis ulla aut tectum aut sedes est, armenta et pecora semper pascentibus et per incultas solitudines errare solitis. Vxores liberosque secum in plaustris uehunt, dubito forequibus coriis imbrium
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hiemisque causa tectis pro domibus utuntur. Iustitia gentis ingeniis culta, non legibus. Nullum scelus apud eos furto grauius : quippe sine tecti munimento pecora et armenta habentibus quid inter siluas superesset, si furari liceret ? Aurum et argentum non perinde ac reliqui mortales adpetunt. Lacte et melle uescuntur. Lanae his usus ac uestium ignotus et, quamquam continuis frigoribus urantur, pellibus tamen ferinis ac murinis utuntur. Haec continentia illis morum quoque iustitiam edidit, nihil alienum concupiscentibus, quippe ibidem diuitiarum cupido est, ubi et usus. Atque utinam reliquis mortalibus similis moderatio abstinentiaque alieni foret ! profecto non tantum bellorum per omnia saecula terris omnibus continuaretur, neque plus hominum ferrum et arma quam naturalis fatorum condicio raperet ! JUSTIN, II, 2, 3–15 370. Mœurs des Parthes Administratio gentis post defectionem Macedonici imperii sub regibus fuit. Proximus maiestati regum probulorum ordo est ; ex hoc duces in bello, ex hoc in pace rectores habent. Sermo his inter Scythicum Medicumque medius et utrisque mixtus. Vestis olim sui moris ; posteaquam accessere opes, ut Medis perlucida ac fluida. Armorum patrius ac Scythicus mos. Exercitum non, ut aliae gentes, liberorum, sed maiorem partem seruitiorum habent, quorum uulgus nulli manumittendi potestate permissa ac per hoc omnibus seruis nascentibus in dies crescit. Hos pari ac liberos suos cura et equitare et sagittare magna industria docent. Locupletissimus ut quisque est, ita plures in bella equites regi suo praebet. Denique Antonio bellum Parthis inferenti cum L milia equitum occurrissent, soli CCCC liberi fuere. Comminus in acie proeliari aut obsessas expugnare urbes nesciunt. Pugnant aut procurrentibus equis aut terga dantibus ; saepe etiam fugam simulant, ut incautiores aduersum uulnera insequentes habeant. Signum his in proelio non tuba, sed tympano datur. Nec pugnare diu possunt ; ceterum intolerandi forent, si quanta his est impetus uis, tanta et perseuerantia esset. Plerumque in ipso ardore certaminis proelia deserunt ac paulo post pugnam ex fuga repetunt, ut, cum maxime uicisse te putes, tunc tibi discrimen subeundum sit. Munimentum ipsis equisque loricae plumatae sunt, quae utrumque toto corpore tegunt. Auri argentique nullus nisi in armis usus. JUSTIN, XLI, 2 371. Leçon de relativisme culturel Non dubito fore plerosque, Attice, qui hoc genus scripturae leue et non satis dignum summorum uirorum personis iudicent, cum relatum legent quis musicam docuerit Epaminondam aut in eius uirtutibus commemorari saltasse eum commode scienterque tibiis cantasse. Sed hi erunt fere qui expertes litterarum Graecarum nihil rectum, nisi quod ipsorum moribus conueniat putabunt. Hi si didicerint non eadem omnibus esse honesta atque turpia, sed omnia maiorum institutis iudicari, non admirabuntur nos in Graiorum uirtutibus exponendis mores eorum secutos. Neque enim Cimoni fuit turpe, Atheniensium summo uiro, sororem germanam habere in matrimonio, quippe cum ciues eius eodem uterentur instituto. At id quidem nostris moribus nefas habetur. Laudi in Creta ducitur adulescentulis quam plurimos habuisse amatores. Nulla Lacedaemoni uidua tam est nobilis quae non ad cenam eat mercede conducta. Magnis in laudibus tota fere fuit Graecia uictorem Olympiae citari ; in scaenam uero prodire ac populo esse spectaculo nemini in eisdem gentibus fuit turpitudini. Quae omnia apud nos partim infamia, partim humilia atque ab honestate remota ponuntur. Contra ea pleraque nostris moribus sunt decora, quae apud illos turpia putantur. Quem enim Romanorum pudet uxorem ducere in conuiuium ? aut cuius non mater
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familias primum locum tenet aedium atque in celebritate uersatur ? Quod multo fit aliter in Graecia. Nam neque in conuiuium adhibetur nisi propinquorum, neque sedet nisi in interiore parte aedium, quae gynaeconitis appellatur, quo nemo accedit nisi propinqua cognatione coniunctus. CORN. NÉP., Praef. 372. La bibliomanie Studiorum, quae liberalissima inpensa est, tam diu rationem habet quam diu modum. Quo innumerabiles libros et bybliothecas, quarum dominus uix tota uita indices perlegit ? Onerat discentem turba, non instruit, multoque satius est paucis te auctoribus tradere quam errare per multos. Quadraginta milia librorum Alexandriae arserunt ; pulcherrimum regiae opulentiae monumentum alius laudauerit, sicut T. Livius, qui elegantiae regum curaeque egregium id opus ait fuisse. Non fuit elegantia illud aut cura, sed studiosa luxuria, immo ne studiosa quidem, quoniam non in studium, sed in spectaculum comparauerant, sicut plerisque ignaris etiam puerilium litterarum libri non studiorum instrumenta, sed cenationum ornamenta sunt. Paretur itaque librorum quantum satis sit, nihil in apparatum. Vitiosum est ubique quod nimium est. Quid habes cur ignoscas homini armaria e citro atque ebore captanti, corpora conquirenti aut ignotorum auctorum aut inprobatorum et inter tot milia librorum oscitanti, cui uoluminum suorum frontes maxime placent titulique ? Apud desidiosissimos ergo uidebis quidquid orationum historiarumque est, tecto tenus exstructa loculamenta ; iam enim inter balnearia et thermas bybliotheca quoque ut necessarium domus ornamentum expolitur. Ignoscerem plane, si studiorum nimia cupidine erraretur ; nunc ista sacrorum opera ingeniorum in speciem et cultum parietum comparantur. SÉN., Tr. an. 9, 4–7 373. Comportement exemplaire de deux esclaves Claudius Quadrigarius in duodeuicesimo annalium tradit, cum obsideretur Grumentum et iam ad summam desperationem uentum esset, duos seruos ad hostem transfugisse et operae pretium fecisse. Deinde urbe capta passim discurrente uictore illos per nota itinera ad domum in qua seruierant praecucurrisse et dominam suam ante egisse ; quaerentibus quaenam esset, dominam et quidem crudelissimam ad supplicium ab ipsis duci professos esse. Eductam deinde extra muros summa cura celasse, donec hostilis ira consideret ; deinde, ut satiatus miles cito ad Romanos mores rediit, illos quoque ad suos redisse et dominam sibi ipsos dedisse. Manu misit utrumque e uestigio illa nec indignata est ab his se uitam accepisse in quos uitae necisque potestatem habuisset. Potuit sibi hoc uel magis gratulari ; aliter enim seruata munus notae et uolgaris clementiae habuisset, sic seruata nobilis fabula et exemplum duarum urbium fuit. CL. QUADR., fr. 81 Chassignet (= SÉN., Ben. III, 23, 2–3) 374. Deux fils au-dessus de tout soupçon Non ita multis ante annis aiunt T. Cloelium quendam Tarracinensem, hominem non obscurum, cum cenatus cubitum in idem conclaue cum duobus adulescentibus filiis isset, inuentum esse mane iugulatum. Cum neque seruus quisquam reperiretur neque liber ad quem ea suspicio pertineret, id aetatis autem duo filii propter cubantes ne sensisse quidem se dicerent, nomina filiorum de parricidio delata sunt. Quid poterat tam esse suspiciosum aut tam inauditum ? neutrumne sensisse ? ausum autem esse quemquam se in id conclaue committere eo potissimum tempore cum ibidem essent duo adulescentes filii qui et sentire et defendere facile possent ? Erat porro nemo in quem ea suspicio conueniret. Tamen, cum
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planum iudicibus esset factum, aperto ostio, dormientes eos repertos esse, iudicio absoluti adulescentes et suspicione omni liberati sunt. Nemo enim putabat quemquam esse qui, cum omnia diuina atque humana iura scelere nefario polluisset, somnum statim capere potuisset, propterea quod qui tantum facinus commiserunt non modo sine cura quiescere, sed ne spirare quidem sine metu possunt. CIC., Rosc. Am. 64–65 375. L’épée de Damoclès Cum quidam ex Dionysi adsentatoribus, Damocles, commemoraret in sermone copias eius, opes, maiestatem dominatus, rerum abundantiam, magnificentiam aedium regiarum negaretque umquam beatiorem quemquam fuisse : « Visne igitur, inquit, o Damocle, quoniam te haec uita delectat, ipse eam degustare et fortunam experiri meam ? » Cum se ille cupere dixisset, conlocari iussit hominem in aureo lecto strato pulcherrimo textili stragulo, magnificis operibus picto, abacosque compluris ornauit argento auroque caelato. Tum ad mensam eximia forma pueros delectos iussit consistere eosque nutum illius intuentis diligenter ministrare. Aderant unguenta, coronae, incendebantur odores, mensae conquisitissimis epulis extruebantur. Fortunatus sibi Damocles uidebatur. In hoc medio apparatu fulgentem gladium e lacunari saeta equina aptum demitti iussit, ut impenderet illius beati ceruicibus. Itaque nec pulchros illos ministratores aspiciebat nec plenum artis argentum nec manum porrigebat in mensam, iam ipsae defluebant coronae ; denique exorauit tyrannum ut abire liceret, quod iam beatus nollet esse. Satisne uidetur declarasse Dionysius nihil esse ei beatum cui semper aliqui terror impendeat ? CIC., Tusc. V, 61–62 376. L’instituteur de Faléries Mos erat Faliscis eodem magistro liberorum et comite uti, simulque plures pueri, quod hodie quoque in Graecia manet, unius curae demandabantur. Principum liberos, sicut fere fit, qui scientia uidebatur praecellere erudiebat. Is cum in pace instituisset pueros ante urbem lusus exercendique causa producere, nihil eo more per belli tempus intermisso, diu modo breuioribus modo longioribus spatiis trahendo eos a porta, lusu sermonibusque uariatis, longius solito ubi res dedit progressus, inter stationes eos hostium castraque inde Romana in praetorium ad Camillum perduxit. Ibi scelesto facinori scelestiorem sermonem addit : Falerios se in manus Romanis tradidisse, quando eos pueros quorum parentes capita ibi rerum sint in potestatem dediderit. Quae ubi Camillus audiuit : « Non ad similem, inquit, tui nec populum nec imperatorem scelestus ipse cum scelesto munere uenisti. Nobis cum Faliscis quae pacto fit humano societas non est, quam ingenerauit natura utrisque est eritque. Sunt et belli, sicut pacis, iura, iusteque ea non minus quam fortiter didicimus gerere. Arma habemus non aduersus eam aetatem, cui etiam captis urbibus parcitur, sed aduersus armatos et ipsos qui, nec laesi nec lacessiti a nobis, castra Romana ad Veios oppugnarunt. » Denudatum deinde eum manibus post tergum inligatis reducendum Falerios pueris tradidit, uirgasque eis quibus proditorem agerent in urbem uerberantes dedit. T.-L., V, 27, 1–9 377. Protagoras et Démocrite Protagoram, uirum in studiis doctrinarum egregium, cuius nomen Plato libro suo illi incluto inscripsit, adulescentem aiunt uictus quaerendi gratia in mercedem missum uecturasque onerum corpore suo factitauisse. Is de proximo rure Abdera in oppidum, cuius popularis fuit, caudices ligni plurimos funiculo breui circumdatos portabat. Tum forte
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Democritus, ciuitatis eiusdem ciuis, homo ante alios uirtutis et philosophiae gratia uenerandus, cum egrederetur extra urbem, uidet eum cum illo genere oneris tam impedito ac tam incohibili facile atque expedite incedentem, et prope accedit et iuncturam posituramque ligni scite periteque factam considerat petitque ut paululum adquiescat. Quod ubi Protagoras ut erat petitum fecit atque itidem Democritus aceruum illum et quasi orbem caudicum breui uinculo comprehensum ratione quadam quasi geometrica librari continerique animaduertit, interrogauit quis id lignum ita composuisset et, cum ille a se compositum dixisset, desiderauit uti solueret ac denuo in modum eundem collocaret. At postquam ille soluit ac similiter composuit, tum Democritus animi aciem sollertiamque hominis non docti demiratus : « Mi adulescens, inquit, cum ingenium bene faciendi habeas, sunt maiora melioraque quae facere mecum possis », abduxitque eum statim secumque habuit et sumptum ministrauit et philosophias docuit et esse eum fecit quantus postea fuit. AULU-GELLE, V, 3, 1–6 378. Indifférence des Romains pour les lectures publiques Magnum prouentum poetarum annus hic attulit : toto mense Aprili nullus fere dies quo non recitaret aliquis. Iuuat me quod uigent studia, proferunt se ingenia hominum et ostentant, tametsi ad audiendum pigre coitur. Plerique in stationibus sedent tempusque audiendi fabulis conterunt, ac subinde sibi nuntiari iubent an iam recitator intrauerit, an dixerit praefationem, an ex magna parte euoluerit librum ; tum demum ac tunc quoque lente cunctanterque ueniunt, nec tamen permanent, sed ante finem recedunt, alii dissimulanter et furtim, alii simpliciter et libere. At hercule memoria parentum Claudium Caesarem ferunt, cum in Palatio spatiaretur audissetque clamorem, causam requisisse, cumque dictum esset recitare Nonianum, subitum recitanti inopinatumque uenisse. Nunc otiosissimus quisque multo ante rogatus et identidem admonitus aut non uenit aut, si uenit, queritur se diem, quia non perdidit, perdidisse. Sed tanto magis laudandi probandique sunt quos a scribendi recitandique studio haec auditorum uel desidia uel superbia non retardat. PL. J., Ep. I, 13, 1–5 379. Engouement de la foule pour les courses de chars Circenses erant, quo genere spectaculi ne leuissime quidem teneor. Nihil nouum, nihil uarium, nihil quod non semel spectasse sufficiat. Quo magis miror tot milia uirorum tam pueriliter identidem cupere currentes equos, insistentes curribus homines uidere. Si tamen aut uelocitate equorum aut hominum arte traherentur, esset ratio non nulla ; nunc fauent panno, pannum amant, et si in ipso cursu medioque certamine hic color illuc ille huc transferatur, studium fauorque transibit, et repente agitatores illos, equos illos, quos procul noscitant, quorum clamitant nomina relinquent. Tanta gratia, tanta auctoritas in una uilissima tunica, mitto apud uulgus, quod uilius tunica, sed apud quosdam graues homines ! Quos ego cum recordor in re inani, frigida, adsidua tam insatiabiliter desidere, capio aliquam uoluptatem quod hac uoluptate non capior. PL. J., Ep. IX, 6, 1–3 380. La maison hantée Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed infamis et pestilens. Per silentium noctis sonus ferri, et, si attenderes acrius, strepitus uinculorum longius primo, deinde e proximo reddebatur : mox adparebat idolon, senex macie et squalore confectus, promissa barba horrenti capillo ; cruribus compedes, manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus
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tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus et crescente formidine mors sequebatur. Nam interdiu quoque, quamquam abscesserat imago, memoria imaginis oculis inerrabat, longiorque causis timoris timor erat. Deserta inde et damnata solitudine domus totaque illi monstro relicta ; proscribebatur tamen, seu quis emere seu quis conducere ignarus tanti mali uellet. Venit Athenas philosophus Athenodorus, legit titulum auditoque pretio, quia suspecta uilitas, percunctatus omnia docetur ac nihilo minus, immo tanto magis conducit. Vbi coepit aduesperascere, iubet sterni sibi in prima domus parte, poscit pugillares stilum lumen, suos omnes in interiora dimittit ; ipse ad scribendum animum oculos manum intendit, ne uacua mens audita simulacra et inanes sibi metus fingeret. Initio, quale ubique, silentium noctis ; dein concuti ferrum, uincula moueri. Ille non tollere oculos, non remittere stilum, sed offirmare animum auribusque praetendere. Tum crebrescere fragor, aduentare et iam ut in limine, iam ut intra limen audiri. Respicit, uidet agnoscitque narratam sibi effigiem. Stabat innuebatque digito similis uocanti. Hic contra ut paulum exspectaret manu significat rursusque ceris et stilo incumbit. Illa scribentis capiti catenis insonabat. Respicit rursus idem quod prius innuentem, nec moratus tollit lumen et sequitur. Ibat illa lento gradu quasi grauis uinculis. Postquam deflexit in aream domus, repente dilapsa deserit comitem. Desertus herbas et folia concerpta signum loco ponit. Postero die adit magistratus, monet ut illum locum effodi iubeant. Inueniuntur ossa inserta catenis et implicita, quae corpus aeuo terraque putrefactum nuda et exesa reliquerat uinculis ; collecta publice sepeliuntur. Domus postea rite conditis manibus caruit. PL. J., Ep. VII, 27, 5–11 381. Le lion d’Androclus In circo maximo uenationis amplissimae pugna populo dabatur. Eius rei, Romae cum forte essem, spectator fui. Multae ibi saeuientes ferae, magnitudines bestiarum excellentes, omniumque inuisitata aut forma erat aut ferocia. Sed praeter alia omnia leonum inmanitas admirationi fuit, praeterque omnis ceteros unius. Is unus leo corporis impetu et uastitudine terrificoque fremitu et sonoro, toris comisque ceruicum fluctuantibus animos oculosque omnium in sese conuerterat. Introductus erat inter compluris ceteros ad pugnam bestiarum datus seruus uiri consularis ; ei seruo Androclus nomen fuit. Hunc ille leo ubi uidit procul, repente quasi admirans stetit ac deinde sensim atque placide tamquam noscitabundus ad hominem accedit. Tum caudam more atque ritu adulantium canum clementer et blande mouet hominisque se corpori adiungit cruraque eius et manus prope iam exanimati metu lingua leniter demulcet. Homo Androclus inter illa tam atrocis ferae blandimenta amissum animum recuperat, paulatim oculos ad contuendum leonem refert. Tum quasi mutua recognitione facta laetos et gratulabundos uideres hominem et leonem. Ea re prorsus tam admirabili maximos populi clamores excitauit accersitusque a Caesare Androclus quaesitaque causa cur illi atrocissimus leo uni parsisset. Ibi Androclus rem mirificam narrat atque admirandam. « Cum prouinciam, inquit, Africam proconsulari imperio meus dominus obtineret, ego ibi iniquis eius et cotidianis uerberibus ad fugam sum coactus et, ut mihi a domino, terrae illius praeside, tutiores latebrae forent, in camporum et harenarum solitudines concessi ; ac, si defuisset cibus, consilium fuit mortem aliquo pacto quaerere. Tum sole medio, inquit, rapido et flagranti, specum quandam nactus remotam latebrosamque, in eam me penetro et recondo. Neque multo post ad eandem specum uenit hic leo, debili uno et cruento pede, gemitus edens et murmura dolorem cruciatumque uulneris commiserantia. » Atque illic
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primo quidem conspectu aduenientis leonis territum sibi et pauefactum animum dixit. « Sed postquam introgressus, inquit, leo, uti re ipsa apparuit, in habitaculum illud suum uidet me procul delitescentem, mitis et mansues accessit et sublatum pedem ostendere mihi et porrigere quasi opis petendae gratia uisus est. Ibi, inquit, ego stirpem ingentem uestigio pedis eius haerentem reuelli, conceptamque saniem uolnere intimo expressi, accuratiusque sine magna iam formidine siccaui penitus atque detersi cruorem. Ille tunc mea opera et medela leuatus, pede in manibus meis posito, recubuit et quieuit, atque ex eo die triennium totum ego et leo in eadem specu eodemque cibo et uictu uiximus. Nam, quas uenabatur feras, membra opimiora ad specum mihi subgerebat, quae ego ignis copiam non habens meridiano sole torrens edebam. Sed ubi me, inquit, uitae illius ferinae iam pertaesum est, leone in uenatum profecto, reliqui specum, et uiam ferme tridui permensus a militibus uisus adprehensusque sum et ad dominum ex Africa Romam deductus. Is me statim rei capitalis damnandum dandumque ad bestias curauit. Intellego autem, inquit, hunc quoque leonem, me tunc separato captum, gratiam mihi nunc beneficii et medicinae referre. » Haec Apion dixisse Androclum tradit, eaque omnia scripta circumlataque tabula populo declarata, atque ideo cunctis petentibus dimissum Androclum et poena solutum leonemque ei suffragiis populi donatum. « Postea, inquit, uidebamus Androclum et leonem loro tenui reuinctum urbe tota circum tabernas ire, donari aere Androclum, floribus spargi leonem, omnes ubique obuios dicere : ‘Hic est leo hospes hominis, hic est homo medicus leonis.’ » APION, 616 F 5 Jacoby (= AULU-GELLE, V, 14, 5–30) 382. Lettre de Cornélie à son fils C. Gracchus Ces extraits de lettres adressées par Cornélie, mère des Gracques (les deux tribuns révolutionnaires de 133 et de 123–122 av. J.-C.), à son fils Gaius en 124, quelques années après l’assassinat de son fils aîné Tibérius, sont les plus anciens textes latins attribués à une femme que nous ayons conservés. Dices pulchrum esse inimicos ulcisci. Id neque maius neque pulchrius cuiquam atque mihi esse uidetur, sed si liceat re publica salua ea persequi. Sed quatenus id fieri non potest, multo tempore multisque partibus inimici nostri non peribunt atque, uti nunc sunt, erunt, potius quam res publica profligetur atque pereat. (…) Verbis conceptis deierare ausim, praeterquam qui Tiberium Gracchum necarunt, neminem inimicum tantum molestiae tantumque laboris quantum te ob has res mihi tradidisse ; quem oportebat omnium eorum quos antehac habui liberos partis eorum tolerare atque curare ut quam minimum sollicitudinis in senecta haberem utique, quaecumque ageres, ea uelles maxime mihi placere, atque uti nefas haberes rerum maiorum aduersum meam sententiam quicquam facere, praesertim mihi, cui parua pars uitae restat. Ne id quidem tam breue spatium potest opitulari quin et mihi aduersere et rem publicam profliges ? denique quae pausa erit ? ecquando desinet familia nostra insanire ? ecquando modus ei rei haberi poterit ? ecquando desinemus et habentes et praebentes molestiis desistere ? ecquando perpudescet miscenda atque perturbanda re publica ? Sed si omnino id fieri non potest, ubi ego mortua ero, petito tribunatum ; per me facito quod lubebit, cum ego non sentiam. Vbi mortua ero, parentabis mihi et inuocabis deum parentem. In eo tempore non pudebit te eorum deum preces expetere quos uiuos atque praesentes relictos atque desertos habueris ? Ne ille sirit Iuppiter te ea perseuerare nec tibi tantam dementiam uenire in animum ! Et, si perseueras, uereor ne in omnem uitam tantum laboris culpa tua recipias, uti in nullo tempore tute tibi placere possis. CORN. NÉP., fr. 15 Marshall
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5.2. Thèmes d’application Vie de Cicéron 383. Débuts de Cicéron (propositions complétives) M. Tullius Cicéron, né près d’Arpinum d’une famille de chevaliers romains peu connue, se prépara dès l’enfance à devenir un grand orateur : enfant, il tâcha de satisfaire tous ses maîtres ; jeune homme, il s’efforça de s’instruire dans toutes les sciences alors connues ; mais surtout il écoutait les réponses des jurisconsultes et les discours des grands orateurs qui florissaient alors, entre autres Crassus et Antonius. À l’âge de vingt-six ans, il ne craignit pas de défendre Roscius contre Chrysogonus, affranchi de Sylla. Ni la puissance du dictateur, ni les prières, ni les menaces ne l’empêchèrent d’attaquer un adversaire si puissant. Mais, après une telle audace, il se garda bien de rester à Rome et partit en Grèce, où on lui avait conseillé de se rendre pour se perfectionner dans l’éloquence. Quand il en fut revenu, les Siciliens lui demandèrent de poursuivre leur préteur Verrès. 384. Les Verrines (interrogation indirecte) Nous ignorerions qui était Verrès, s’il n’avait eu l’heureuse fortune d’être accusé par Cicéron. C’est par celui-ci que nous savons quelle avait été sa jeunesse, tout entière adonnée à la débauche et à la dissipation ; c’est par lui aussi que nous savons de quels crimes de toutes sortes l’accusaient les Siciliens. Lorsque nous lisons les discours de Cicéron, nous ne savons qu’admirer le plus de l’atrocité de certains préteurs dans leurs provinces ou du courage de Cicéron qui les dénonce. Biens publics ou privés, temples des dieux, droits des sujets, majesté du nom romain, Verrès n’avait rien épargné. Mais Cicéron ne se contente pas de nous rendre Verrès odieux ; il sait quelle est la force du ridicule et il nous présente souvent Verrès de telle sorte que nous nous demandons parfois s’il en faut rire ou s’indigner. En mêlant ainsi le rire et la colère, il écrasa si bien le coupable, que Verrès s’enfuit avant même d’être condamné. Nous ne savons ni où ni quand il mourut. 385. Les Catilinaires (verbes à constructions multiples) Catilina, indigné de n’avoir pu être élu consul, préparait le meurtre des citoyens et l’incendie de la ville. Nous ne pouvons douter qu’il n’eût réalisé ses projets, si Cicéron, alors consul, n’y avait fait obstacle ; Cicéron, au contraire, pouvait douter d’être soutenu par le sénat tout entier ; pourtant il n’hésita pas à dénoncer en pleine curie ces projets odieux. Catilina se retira en le menaçant et rejoignit ses troupes en Étrurie, mais ses complices restaient à Rome. Averti par les députés Allobroges de ce que ceux-ci projetaient, qu’ils voulaient appeler les Gaulois en Italie et que Rome allait être détruite, Cicéron convoqua les conjurés au sénat, puis les fit jeter en prison et exécuter. Ensuite il avertit le peuple de ce qu’il avait fait, du danger qu’il avait couru, que, s’il avait puni les conjurés sans jugement, il l’avait fait forcé par l’intérêt de l’État, enfin que tous les citoyens eussent à se réjouir de ce que la république avait échappé au plus grand péril qu’elle ait jamais connu. 386. Exil de Cicéron (propositions temporelles) Trois ans avant d’être nommé consul, alors qu’il était préteur urbain, Cicéron avait obtenu par son éloquence que Pompée fût chargé de la guerre contre Mithridate. Mais en 58, quatre ans après avoir été nommé père de la patrie, parce qu’il avait sauvé Rome des fureurs de Catilina, il fut exilé pour le même motif, à l’instigation du tribun Clodius. Pompée,
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qui s’était allié à César, ami de Clodius, ne fit rien pour le sauver. Cicéron resta en exil en Grèce, tant que Clodius fut tribun et jusqu’à ce qu’il en eut été rappelé à l’instigation d’un autre tribun, Milon. Dès qu’il fut de retour, il se réconcilia avec Pompée, et lorsque celui-ci eut été préposé à la charge de faire venir le blé en Italie, il partit en Sardaigne pour l’aider dans sa tâche. 387. Le Pro Milone (propositions causales) Quatre ans plus tard, comme Milon avait tué Clodius, Cicéron se chargea de sa cause, non peut-être parce qu’il l’estimait beaucoup, mais parce qu’il jugeait que, puisque Clodius était dangereux pour l’État, Milon avait bien mérité de la patrie en le tuant. L’orateur prépara un admirable discours, mais alors encore Pompée, qui s’était de nouveau réconcilié avec César, lui fit obstacle. Au jour dit, comme les soldats de Pompée remplissaient le forum, Cicéron troublé ne put faire son discours et Milon fut condamné à l’exil. 388. Proconsulat de Cicéron (propositions concessives) César et Pompée redoutaient également l’éloquence de Cicéron. Aussi, bien qu’il eût tout fait pour l’éviter, il fut contraint de partir comme proconsul en Cilicie. Si éloquent que l’on soit, on peut être un mauvais général, et Cicéron allait dans une province désolée par les brigands et menacée par les Parthes. Quelque inexpérimenté qu’il fût dans l’art militaire, il remporta de nombreux succès, mais quoiqu’il eût obtenu des supplications du sénat, il redemandait sans cesse de revenir à Rome. Quelque estime qu’il fît de la gloire militaire, il préférait celle du forum ; et d’ailleurs, en admettant qu’il n’ait jamais exagéré ses succès, il est certain qu’ils sont de peu de prix auprès de ses autres mérites. Enfin, malgré l’opposition de ses ennemis, on le rappela à Rome, où il revint bien vite. 389. Cicéron et la guerre civile (propositions finales) Cicéron avait hâté son retour pour réconcilier César et Pompée. Il arrivait trop tard. Le sénat, afin de priver César de son armée, lui avait ordonné de quitter sa province pour revenir à Rome. Cicéron négocia cependant encore pour rapprocher les partis et éviter la guerre menaçante, mais, afin de devancer ses ennemis, César tout à coup passa le Rubicon et marcha sur Rome. Pour n’être pas surpris, Pompée quitta précipitamment la ville et bientôt, avec ses troupes, passa en Grèce afin d’organiser la guerre. Cicéron, après avoir hésité, s’embarqua pour le rejoindre. L’année suivante, Pompée était écrasé a Pharsale et Cicéron, qui ne l’avait suivi jamais qu’à contrecœur, rentrait en Italie pour se réconcilier avec le vainqueur. 390. Retraite de Cicéron (propositions consécutives) Cicéron n’avait jamais été fort hostile à César. César avait besoin de l’amitié de Cicéron, si bien qu’il ne leur eût pas été difficile de se réconcilier ; mais Cicéron était si soucieux de sa gloire, qu’il ne voulut pas, sous la dictature de César, prendre part aux affaires et qu’il flatta César seulement pour obtenir le pardon de ses anciens amis. Il fut si habile qu’il put ainsi sauver Ligarius, Marcellus et bien d’autres. Mais surtout il vécut à la campagne, dans ses villas, où il écrivit le plus grand nombre de ses ouvrages rhétoriques et philosophiques, en sorte que cette année, bien que fort malheureuse pour Cicéron, fut fort heureuse et féconde pour nous.
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391. Cicéron revient aux affaires (propositions comparatives) Les choses ne tournèrent pas encore comme tout le monde le croyait. Le pouvoir de César semblait solidement établi sur les ruines de la République et Cicéron pensait que, de même qu’un vétéran après de nombreuses années de service se retire dans son petit champ pour se reposer et mourir, ainsi il passerait ses dernières années dans ses villas, cultivant la philosophie et les lettres. Le meurtre de César par Cassius et Brutus le rappela tout à coup aux affaires publiques et, comme il les avait quittées à regret, il y revint volontiers ; car si l’étude des belles-lettres lui était une consolation, l’éloquence du forum était sa véritable vie. 392. Hésitations de Cicéron (propositions conditionnelles) Si Cassius et Brutus croyaient par le meurtre de César rétablir la République dans son ancienne dignité, ils se trompaient et bientôt le comprirent. Le consul Antoine, par des lois, réalisait tout ce qu’avait promis ou projeté César. Nous voyons dans les lettres de Cicéron qu’il sentait aussi qu’il n’y avait plus de place pour lui dans les affaires. « Si César est mort, dit-il, nous n’en sommes pas moins esclaves ; et le meurtre de César, cette action si glorieuse, est bien inutile, si maintenant, délivrés du tyran vivant, nous devons obéir au tyran mort. Si l’héritier de César, Octave, l’emporte, qu’aurons-nous gagné en changeant ? Si, au contraire, Antoine remplace César, le sort de l’État sera pire que ce qu’il était. » Et il écrivait à Atticus : « Je crois qu’il faut désespérer de la République. S’il y a encore des honnêtes gens à Rome, qu’ils quittent une ville où il n’y a place que pour les coquins. » Aussi songea-t-il à partir lui-même : « Si je partais, disait-il, pour la Grèce, j’y resterais jusqu’aux calendes de janvier. Alors les consuls seront changés et, si les consuls désignés, Hirtius et Pansa, avaient besoin de mon aide et de ma bonne volonté, je reviendrais siéger au sénat pour les soutenir. » Il partit donc, mais à Rhégium il apprit que Brutus considérait son départ comme une défection ; il revint alors aussitôt, ne voulant pas que, si les derniers défenseurs de la liberté périssaient, on pût dire qu’il les avait abandonnés. 393. Les Philippiques (propositions conditionnelles) Si alors Cicéron s’était retiré à la campagne, comme pendant la dictature de César, nous aurions de lui quelque autre bel ouvrage, mais sa gloire en serait moins grande. La plus glorieuse de ses œuvres, en effet, c’est sa mort. Pendant dix mois, il la prépara par quatorze discours contre Antoine, qui sont plus violents encore que ceux qu’il avait prononcés contre Catilina. Antoine, s’il avait eu une grande âme, eût pardonné ; mais il ne savait que haïr. Quant à Octave, que Cicéron avait assisté au sénat quand il était arrivé à Rome, s’il avait eu un cœur reconnaissant, il eût dû s’en souvenir ; mais en réalité il se souciait seulement d’atteindre au souverain pouvoir, et il ne fit rien pour son bienfaiteur. 394. Mort de Cicéron (propositions comparatives conditionnelles) Un moment Cicéron songea à fuir ; une tempête le retint ; alors, comme s’il pensait que cette tempête était un avertissement des dieux, il attendit les sicaires d’Antoine. Quand ils arrivèrent, il tendit le cou et s’offrit à la mort. On lui coupa la tête et les mains, et Fulvie, femme d’Antoine, lui perça la langue d’une épingle, comme si par cette injure elle eût pu effacer les quatorze discours dont il avait flétri le nom d’Antoine. Puis la tête et les mains furent exposées sur les rostres, qui jamais depuis ce temps ne retentirent d’une voix aussi éloquente, comme si cet outrage infligé au plus parfait des orateurs en avait à jamais chassé l’éloquence.
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5.3. Thèmes littéraires 395. Sagesse de Rome Il paraît au premier abord bien surprenant que, parmi les mille cités de la Grèce et de l’Italie, il s’en soit trouvé une qui ait été capable d’assujettir toutes les autres. Ce grand événement est pourtant explicable par les causes ordinaires qui déterminent la marche des affaires humaines. La sagesse de Rome a consisté, comme toute sagesse, à profiter des circonstances favorables qu’elle rencontrait. FUSTEL DE COULANGES, Cité antique V, 2 396. La famille de Catilina Salluste a bien raison de commencer son portrait de Catilina en disant qu’il était d’une noble maison, car sa naissance peut servir à nous faire comprendre son caractère. La gens Sergia, à laquelle il appartenait, était, comme on disait alors, une famille troyenne, c’est-àdire qu’elle prétendait descendre d’un des compagnons d’Énée. BOISSIER, Conj. Catilina, p. 33–34 397. Le dessein secret de Catilina Aujourd’hui l’Empereur lisait, dans l’histoire romaine, la Conjuration de Catilina ; il ne pouvait la comprendre telle qu’elle est tracée. « Quelque scélérat que fût Catilina, remarquait-il, il devait avoir un objet : ce ne pouvait être celui de gouverner dans Rome, puisqu’on lui reprochait d’avoir voulu y mettre le feu aux quatre coins. » L’Empereur pensait que c’était plutôt quelque nouvelle faction à la façon de Marius et de Sylla, qui, ayant échoué, avait accumulé sur son chef toutes les accusations banales dont on les accable en pareil cas. Quelqu’un fit alors observer à l’Empereur que c’est ce qui lui serait infailliblement arrivé à lui-même, s’il eût succombé. LAS CASES, Mémorial, 6 (22 mars 1816) 398. Désignation du successeur d’Aristote L’on raconte que les disciples d’Aristote, voyant leur maître avancé en âge et d’une santé fort affaiblie, le prièrent de leur nommer son successeur ; que, comme il avait deux hommes dans son école sur qui seuls ce choix pouvait tomber, Ménédème le Rhodien et Théophraste d’Érèse, par un esprit de ménagement pour celui qu’il voulait exclure, il se déclara de cette manière : il feignit, peu de temps après que ses disciples lui eurent fait cette prière, et en leur présence, que le vin dont il faisait un usage ordinaire lui était nuisible, il se fit apporter des vins de Rhodes et de Lesbos ; il goûta de tous les deux, dit que le premier avait de la force, mais que celui de Lesbos avait plus de douceur et qu’il lui donnait la préférence. LA BRUYÈRE, Disc. Théophr. (Pléiade, p. 27–28) 399. Le philosophe Anaxagore Anaxagoras, célèbre philosophe d’Athènes, avait pris un soin particulier de bien instruire Périclès et lui avait beaucoup servi dans l’administration des affaires. Périclès n’en eut pas toute la reconnaissance possible et fut accusé d’avoir un peu négligé son maître sur la fin. Anaxagoras, se voyant vieux, pauvre et abandonné, s’enveloppa dans son manteau et résolut de se laisser mourir de faim. Périclès en fut averti, et il en parut extrêmement affligé ; il s’en alla en grande hâte trouver Anaxagoras ; il le pria instamment de changer de résolution. Il déplora le malheur de l’État, qui allait perdre un si grand homme, et le sien en
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particulier, parce qu’il allait être privé d’un conseiller si fidèle. Anaxagoras lui découvrit son visage mourant : « Ô Périclès, lui dit-il, ceux qui ont besoin d’une lampe ont soin d’y mettre de l’huile. » FÉNELON, Vies phil., Anaxagoras (OC VII, p. 34) 400. Diogène le Cynique Un jour, Diogène fut pris par des pirates qui le menèrent au marché. Il vit un certain Xéniade, bien gras et bien habillé : « Il faut me vendre à celui-ci, dit-il, car je vois qu’il a besoin d’un bon maître. » Comme Xéniade s’approchait pour le marchander, il lui dit : « Viens, enfant, viens marchander un homme. » On lui demanda ce qu’il savait faire ; il répondit qu’il avait le talent de commander aux hommes. Quand le prix fut arrêté, il dit à Xéniade : « Tu n’as qu’à te disposer à faire ce que je voudrai, car soit que je te serve d’intendant ou de médecin, n’importe si je suis ton esclave, il faudra m’obéir. » FÉNELON, Vies phil., Diogène (OC VII, p. 61) 401. Remontrances de Caton à César CATON – Si tu avais aimé la patrie, la patrie t’aurait aimé. Celui que la patrie aime n’a pas besoin de garde ; la patrie entière veille autour de lui. La vraie sûreté est de ne faire que du bien, et d’intéresser le monde entier à sa conservation. Tu as voulu régner et te faire craindre. Eh bien, tu as régné, on t’a craint. Mais les hommes se sont délivrés et du tyran et de la crainte tout ensemble. Ainsi périssent ceux qui, voulant être craints de tous les hommes, ont eux-mêmes tout à craindre de tous les hommes intéressés à les prévenir et à se délivrer. CÉSAR – Mais cette puissance que tu appelles tyrannique était devenue nécessaire. Rome ne pouvait plus soutenir sa liberté ; il lui fallait un maître. Pompée commençait à l’être ; je ne pus souffrir qu’il le fût à mon préjudice. CATON – Il fallait abattre le tyran sans aspirer à la tyrannie. Après tout, si Rome était assez lâche pour ne pouvoir plus se passer d’un maître, il valait mieux laisser faire ce crime à un autre. Quand un voyageur va tomber entre les mains des scélérats qui se préparent à le voler, faut-il les prévenir en se hâtant de faire une action si horrible ? FÉNELON, Dial. morts XLII (Pléiade, p. 405–406) 402. Querelle entre Romulus et Rémus RÉMUS – Enfin vous voilà, mon frère, au même état que moi. Cela ne valait pas la peine de me faire mourir. Quelques années où vous avez régné seul sont finies. Il n’en reste rien, et vous les auriez passées plus doucement, si vous aviez vécu en paix, partageant l’autorité avec moi. ROMULUS – Si j’avais eu cette modération, je n’aurais ni fondé la puissante ville que j’ai établie, ni fait les conquêtes qui m’ont immortalisé. RÉMUS – Il valait mieux être moins puissant et être plus juste et plus vertueux. Je m’en rapporte à Minos et à ses deux collègues qui vont vous juger. ROMULUS – Cela est bien dur. Sur la terre personne n’eût osé me juger. RÉMUS – Mon sang, dans lequel vous avez trempé vos mains, fera votre condamnation ici-bas, et sur la terre noircira à jamais votre réputation. Vous vouliez de l’autorité et de la gloire. L’autorité n’a fait que passer dans vos mains ; elle vous a échappé comme un songe. Pour la gloire, vous ne l’aurez jamais. Avant que d’être grand homme, il faut être honnête homme, et on doit s’éloigner des crimes indignes des hommes, avant que d’aspirer aux vertus des dieux. Vous aviez l’inhumanité d’un monstre, et vous prétendiez être un héros.
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ROMULUS – Vous ne m’auriez pas parlé de la sorte impunément, quand nous tracions notre ville. RÉMUS – Il est vrai, et je ne l’ai que trop senti. Mais d’où vient que vous êtes descendu ici ? On disait que vous étiez devenu immortel. ROMULUS – Mon peuple a été assez sot pour le croire. FÉNELON, Dial. morts VIII (Pléiade, p. 306–307) 403. Lettre de Racine à son fils Je ne saurais m’empêcher de vous dire, mon cher fils, que je suis très content de tout ce que votre mère m’écrit de vous. Je vois par ces lettres que vous êtes fort attaché à bien faire, et surtout que vous craignez Dieu et que vous prenez du plaisir à le servir. C’est la plus grande satisfaction que je puisse recevoir, et en même temps la meilleure fortune que je vous puisse souhaiter. J’espère que plus vous irez en avant, plus vous trouverez qu’il n’y a de véritable bonheur que celui-là. J’approuve la manière dont vous distribuez votre temps et vos études ; je voudrais seulement qu’aux jours que vous n’allez point au collège, vous puissiez relire de votre Cicéron, et vous rafraîchir la mémoire des plus beaux endroits ou d’Horace ou de Virgile, ces auteurs étant fort propres à vous accoutumer à penser et à écrire avec justesse et avec netteté. RACINE, Lettres, 14 oct. 1693 (Pléiade, p. 538) 404. Crésus et Ésope Peu de temps après, Crésus, roi des Lydiens, fit dénoncer à ceux de Samos qu’ils eussent à se rendre ses tributaires ; sinon, qu’il les y forcerait par les armes. La plupart étaient d’avis qu’on lui obéît. Ésope leur dit que la Fortune présentait deux chemins aux hommes : l’un, de liberté, rude et épineux au commencement, mais dans la suite très agréable ; l’autre, d’esclavage, dont les commencements étaient plus aisés, mais la suite laborieuse. C’était conseiller assez intelligiblement aux Samiens de défendre leur liberté. Ils renvoyèrent l’ambassadeur de Crésus avec peu de satisfaction. Crésus se mit en état de les attaquer. L’ambassadeur lui dit que, tant qu’ils auraient Ésope avec eux, il aurait peine à les réduire à ses volontés, vu la confiance qu’ils avaient au bon sens du personnage. Crésus le leur envoya demander, avec promesse de leur laisser la liberté s’ils le lui livraient. Les principaux de la ville trouvèrent ces conditions avantageuses et ne crurent pas que leur repos leur coûtât trop cher quand ils l’achèteraient aux dépens d’Ésope. Le Phrygien leur fit changer de sentiment, en leur contant que les loups et les brebis ayant fait un traité de paix, celles-ci donnèrent leurs chiens pour otages. Quand elles n’eurent plus de défenseurs, les loups les étranglèrent avec moins de peine qu’ils ne faisaient. Cet apologue fit son effet : les Samiens prirent une délibération toute contraire à celle qu’ils avaient prise. LA FONTAINE, Vie d’Ésope (Pléiade, p. 21–22) 405. De l’utilité des fables Platon, ayant banni Homère de sa république, y a donné à Ésope une place très honorable. Il souhaite que les enfants sucent ces fables avec le lait ; il recommande aux nourrices de les leur apprendre ; car on ne saurait s’accoutumer de trop bonne heure à la sagesse et à la vertu. Plutôt que d’être réduits à corriger nos habitudes, il faut travailler à les rendre bonnes, pendant qu’elles sont encore indifférentes au bien ou au mal. Or quelle méthode y peut contribuer plus utilement que ces fables ? Dites à un enfant que Crassus allant contre les Parthes s’engagea dans leur pays sans considérer comment il en sortirait ; que cela le fit
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périr, lui et son armée, quelque effort qu’il fît pour se retirer. Dites au même enfant que le renard et le bouc descendirent au fond d’un puits pour y éteindre leur soif ; que le renard en sortit s’étant servi des épaules et des cornes de son camarade comme d’une échelle ; au contraire, le bouc y demeura pour n’avoir pas eu tant de prévoyance, et par conséquent il faut considérer en toute chose la fin. Je demande lequel de ces deux exemples fera le plus d’impression sur cet enfant. Ne s’arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus conforme et moins disproportionné que l’autre à la petitesse de son esprit ? Il ne faut pas m’alléguer que les pensées de l’enfance sont d’elles-mêmes assez enfantines, sans y joindre encore de nouvelles badineries. Ces badineries ne sont telles qu’en apparence ; car dans le fond elles portent un sens très solide. LA FONTAINE, Fables, Préf. (Pléiade, p. 8) 406. Les débuts de la République Les rois furent bannis, et l’empire consulaire fut établi suivant les projets de Servius Tullius ; mais il fut bientôt affaibli par la jalousie du peuple. Dès le premier consulat, P. Valérius, consul célèbre par ses victoires, devint suspect à ses citoyens ; et il fallut, pour les contenter, établir la loi qui permit d’appeler au peuple du sénat et des consuls dans toutes les causes où il s’agissait de châtier un citoyen. Les Tarquins chassés trouvèrent des défenseurs ; les rois voisins regardèrent leur bannissement comme une injure faite à tous les rois ; et Porsenna, roi des Clusiens, peuple d’Étrurie, prit les armes contre Rome. Réduite à l’extrémité, et presque prise, elle fut sauvée par la valeur d’Horatius Coclès. Les Romains firent des prodiges pour leur liberté : Scévola, jeune citoyen, se brûla la main qui avait manqué Porsenna ; Clélie, une jeune fille, étonna ce prince par sa hardiesse. Porsenna laissa Rome en paix, et les Tarquins demeurèrent sans ressource. BOSSUET, Disc. hist. univ. I, 8e ép. (Pléiade, p. 697–698) 407. Sévérité légendaire du consul Brutus On frémit encore en voyant dans les histoires la triste fermeté du consul Brutus, lorsqu’il fit mourir à ses yeux ses deux enfants, qui s’étaient laissé entraîner aux sourdes pratiques que les Tarquins faisaient dans Rome pour y rétablir leur domination. Combien fut affermi dans l’amour de la liberté un peuple qui voyait ce consul sévère immoler à la liberté sa propre famille ! Il ne faut plus s’étonner, si on méprisa dans Rome les efforts des peuples voisins qui entreprirent de rétablir les Tarquins bannis. Ce fut en vain que le roi Porsenna les prit en sa protection. Les Romains, presque affamés, lui firent connaître, par leur fermeté, qu’ils voulaient du moins mourir libres. Le peuple fut encore plus ferme que le sénat ; et Rome entière fit dire à ce puissant roi, qui venait de la réduire à l’extrémité, qu’il cessât d’intercéder pour les Tarquins, puisque, résolue de tout hasarder pour sa liberté, elle recevrait plutôt ses ennemis que ses tyrans. Porsenna, étonné de la fierté de ce peuple et de la hardiesse plus qu’humaine de quelques particuliers, résolut de laisser les Romains jouir en paix d’une liberté qu’ils savaient si bien défendre. BOSSUET, Disc. hist. univ. III, 6 (Pléiade, p. 991–992) 408. La loyauté de Régulus Ce général, après avoir été retenu quelques années en prison, fut envoyé à Rome pour y proposer l’échange des prisonniers. On lui avait fait prêter serment de revenir, en cas qu’il ne réussît point. Il exposa au sénat le sujet de son voyage. Invité à dire son avis, il répondit qu’il ne pouvait le faire comme sénateur, ayant perdu cette qualité, aussi bien que celle de
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citoyen romain, depuis qu’il était tombé entre les mains des ennemis ; mais il ne refusa pas de dire, comme particulier, ce qu’il pensait. Il déclara donc nettement qu’on ne devait point songer à faire l’échange des prisonniers ; qu’un tel exemple aurait des suites funestes à la république ; que, pour lui, à l’âge où il était, on ne devait compter sa perte pour rien ; au lieu qu’ils avaient entre leurs mains plusieurs généraux carthaginois dans la vigueur de l’âge, et capables de rendre encore à leur patrie de grands services. Ce ne fut point sans peine que le sénat se rendit à un avis si généreux, et qui était sans exemple. Cet illustre exilé partit donc de Rome pour retourner à Carthage, sans être touché ni de la vive douleur de ses amis, ni des larmes de sa femme et de ses enfants ; et cependant il n’ignorait pas à quels supplices il était réservé. ROLLIN, Hist. anc. II, 2 (OC I, p. 108 Bères) 409. Entretien d’Hannibal et de Scipion Quand Annibal fut arrivé en Afrique, il proposa à Scipion une entrevue. On convint du temps et du lieu. Ces deux capitaines, non seulement les plus illustres de leur temps, mais dignes d’être mis en parallèle avec ce qu’il y avait jamais eu de plus grands princes et de plus fameux généraux, demeurèrent quelque temps en silence, comme étonnés à la vue l’un de l’autre, et occupés d’une mutuelle admiration. Enfin Annibal prit le premier la parole, et, après avoir loué Scipion d’une manière fine et délicate, il lui fit une vive peinture des désordres de la guerre et des maux qu’elle avait causés tant aux victorieux qu’aux vaincus. Il l’exhortait à ne pas se laisser éblouir par l’éclat de ses victoires ; que, quelque heureux qu’il eût été jusque-là, il devait appréhender l’inconstance de la fortune ; que, sans en chercher bien loin des exemples, il en était, lui-même qui lui parlait, une preuve éclatante ; que Scipion était alors ce qu’Annibal avait été à Trasimène et à Cannes ; qu’il profitât de l’occasion mieux qu’il n’avait fait lui-même, eu faisant la paix dans un temps où il était le maître des conditions. ROLLIN, Tr. études VI, 3, 2 (OC VII, p. 542 Bères) 410. Les Aduatiques et César Les Aduatiques, voyant de dessus leurs murailles travailler à cette tour à une distance considérable, se moquaient des Romains ; ils leur demandaient avec insulte quel usage ils prétendaient faire contre eux d’une machine si éloignée, ou si de petits hommes comme ils étaient (car, dit César, les Gaulois, qui sont tous grands, méprisent beaucoup notre petite stature) auraient des bras et des forces suffisantes pour placer sur les murailles de la ville une tour d’un poids si énorme. Mais lorsqu’ils virent la tour se remuer et s’approcher d’eux, ce spectacle nouveau et étrange les effraya tellement, qu’ils envoyèrent sur-le-champ des députés à César qui lui dirent qu’ils ne pouvaient douter que les dieux ne combattissent pour les Romains, lorsqu’ils les voyaient faire avancer avec tant de facilité et de promptitude des machines si hautes et si pesantes ; qu’ils se rendaient donc à lui et remettaient leur sort entre ses mains ; mais que, s’il voulait user de sa clémence ordinaire et conserver la nation des Aduatiques, ils le priaient instamment de ne les point désarmer ; qu’ils avaient besoin de leurs armes pour se défendre contre leurs voisins, qui tous portaient envie à leur vertu ; qu’ils aimaient mieux être exterminés, s’il le fallait, par les Romains, que de souffrir toutes sortes d’indignités et de supplices de la part de ceux dont ils étaient en possession de se regarder comme les maîtres. César leur promit la vie et la liberté, s’ils se rendaient avant que le bélier eût frappé leurs murs. ROLLIN, Hist. rom. XL, 3 (OC VI, p. 201 Βères)
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411. Origine des guerres sous la République Rome ayant chassé les rois établit des consuls annuels ; c’est encore ce qui la porta à ce haut degré de puissance. La République ayant des chefs qui changeaient tous les ans, et qui cherchaient à signaler leur magistrature pour en obtenir de nouvelles, il n’y avait pas un moment de perdu pour l’ambition : ils engageaient le sénat à proposer au peuple la guerre et lui montraient tous les jours de nouveaux ennemis. Ce corps y était déjà assez porté de lui-même, car étant fatigué sans cesse par les plaintes et les demandes du peuple, il cherchait à le distraire de ses inquiétudes et à l’occuper au-dehors. Or la guerre était presque toujours agréable au peuple, parce que, par la sage distribution du butin, on avait trouvé le moyen de la lui rendre utile. Rome étant une ville sans commerce et presque sans arts, le pillage était le seul moyen que les particuliers eussent pour s’enrichir. On avait donc mis de la discipline dans la manière de piller. Le butin était mis en commun, et on le distribuait aux soldats. Rien n’était perdu, parce que chacun avait juré avant de partir de ne détourner rien à son profit, et que les Romains étaient le peuple du monde le plus religieux sur le serment, qui fut toujours le nerf de leur discipline militaire. MONTESQUIEU, Cons. gr. Rom., 1 412. Utilité de la discipline militaire Toutes les fois que les Romains se crurent en danger ou qu’ils voulurent réparer quelque perte, ce fut une pratique constante chez eux d’affermir la discipline militaire. Ont-ils à faire la guerre aux Latins, peuples aussi aguerris qu’eux-mêmes ? Manlius songe à augmenter la force du commandement et fait mourir son fils, qui avait vaincu sans son ordre. Sont-ils battus à Numance ? Scipion Émilien les prive d’abord de tout ce qui les avait amollis. Les légions romaines ont-elles passé sous le joug en Numidie ? Métellus répare cette honte dès qu’il leur a fait reprendre les institutions anciennes. Marius, pour battre les Cimbres et les Teutons, commence par détourner les fleuves ; et Sylla fait si bien travailler les soldats de son armée effrayée de la guerre contre Mithridate, qu’ils lui demandent le combat comme la fin de leurs peines. Publius Nasica, sans besoin, leur fit construire une armée navale : on craignait plus l’oisiveté que les ennemis. MONTESQUIEU, Cons. gr. Rom., 2 413. Sagesse d’un vieux Troglodyte Comme le peuple grossissait tous les jours, les Troglodytes crurent qu’il était à propos de se choisir un roi. Ils convinrent qu’il fallait déférer la couronne à celui qui était le plus juste, et ils jetèrent tous les yeux sur un vieillard vénérable par son âge et par une longue vertu. Il n’avait pas voulu se trouver à cette assemblée ; il s’était retiré dans sa maison, le cœur serré de tristesse. Lorsqu’on lui envoya des députés pour lui apprendre le choix qu’on avait fait de lui : « À Dieu ne plaise, dit-il, que je fasse ce tort aux Troglodytes, que l’on puisse croire qu’il n’y a personne parmi eux de plus juste que moi ! Vous me déférez la couronne, et, si vous le voulez absolument, il faudra bien que je la prenne. Mais comptez que je mourrai de douleur d’avoir vu en naissant les Troglodytes libres et de les voir aujourd’hui assujettis. » À ces mots, il se mit à répandre un torrent de larmes. « Malheureux jour ! disait-il ; et pourquoi aije tant vécu ? » Puis il s’écria d’une voix sévère : « Je vois bien ce que c’est, ô Troglodytes ! votre vertu commence à vous peser. Dans l’état où vous êtes, n’ayant point de chef, il faut que vous soyez vertueux malgré vous : sans cela vous ne sauriez subsister, et vous tomberiez dans le malheur de vos premiers pères. Mais ce joug vous paraît trop dur ; vous aimez
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mieux être soumis à un prince et obéir à ses lois, moins rigides que vos mœurs. Vous savez que, pour lors, vous pourrez contenter votre ambition, acquérir des richesses et languir dans une lâche volupté, et que, pourvu que vous évitiez de tomber dans les grands crimes, vous n’aurez pas besoin de la vertu. » MONTESQUIEU, Lettres pers., 14 414. Controverses puériles sur Homère Ce qui me choque de ces beaux esprits, c’est qu’ils ne se rendent pas utiles à leur patrie, et qu’ils amusent leurs talents à des choses puériles. Par exemple, lorsque j’arrivai à Paris, je les trouvai échauffés sur une dispute, la plus mince qui se puisse imaginer : il s’agissait de la réputation d’un vieux poète grec dont, depuis deux mille ans, on ignore la patrie, aussi bien que le temps de sa mort. Les deux partis avouaient que c’était un poète excellent ; il n’était question que du plus ou du moins de mérite qu’il fallait lui attribuer. Chacun en voulait donner le taux ; mais, parmi ces distributeurs de réputation, les uns faisaient meilleur poids que les autres. Voilà la querelle ! Elle était bien vive : car on se disait cordialement, de part et d’autre, des injures si grossières, on faisait des plaisanteries si amères, que je n’admirais pas moins la manière de disputer, que le sujet de la dispute. « Si quelqu’un, disais-je en moimême, était assez étourdi pour aller devant un de ces défenseurs du poète grec attaquer la réputation de quelque honnête citoyen, il ne serait pas mal relevé, et je crois que ce zèle si délicat sur la réputation des morts s’embraserait bien pour défendre celle des vivants ! Mais, quoi qu’il en soit, ajoutais-je, Dieu me garde de m’attirer jamais l’inimitié des censeurs de ce poète, que le séjour de deux mille ans dans le tombeau n’a pu garantir d’une haine si implacable ! Ils frappent à présent des coups en l’air. Mais que serait-ce si leur fureur était animée par la présence d’un ennemi ? » MONTESQUIEU, Lettres pers., 36 415. L’étude des langues anciennes C’est une grande question que de savoir si la seule étude des langues anciennes vaut le temps qu’on lui consacre et si cette époque précieuse de la jeunesse ne pourrait pas être employée à des occupations plus importantes. Soit raison, soit préjugé, je croirai difficilement qu’on puisse se passer de la connaissance des Anciens. Cette littérature a une consistance, un attrait, une énergie, qui feront toujours le charme des grandes têtes. Mais je pense que l’étude des langues anciennes pourrait être abrégée considérablement et mêlée de connaissances utiles. En général, dans l’établissement des écoles, on a donné trop d’importance et d’espace à l’étude des mots : il faut lui substituer aujourd’hui l’étude des choses. DIDEROT, Études en Russie, 6 (OC III, p. 421 Assézat) 416. Comment il faut lire les auteurs latins Beaucoup, lorsqu’ils lisent Tite-Live, retranchent par la pensée tout ce qui touche à la religion, tout ce qui a trait à la superstition romaine. L’historien met-il dans la bouche d’un personnage que les auspices sont propices ou qu’ils sont contraires, que les dieux sont irrités ou apaisés, que des prodiges annoncent revers ou succès, cela semble un artifice de rhéteur, et l’on passe. Ce procédé est d’une mauvaise méthode. Si Tite-Live donne tant de place aux croyances et aux superstitions romaines, nous devons croire que ces croyances étaient réelles et ces superstitions toutes-puissantes dans l’esprit des Romains.
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Il faut prendre à la lettre les textes anciens, le plus qu’il est possible. Si Tite-Live raconte le miracle de l’augure Névius, nous sommes tenus de croire, non pas que le miracle a été opéré, mais que les contemporains et toutes les générations suivantes ont cru à ce miracle, et c’est là un fait historique de grande conséquence. Lorsque ailleurs Tite-Live fait dire à un général romain, en un long discours, que les dieux sont irrités contre un ennemi qui a négligé ou violé une loi religieuse, ne disons pas que Tite-Live a imaginé ce discours pour embellir un récit et faire briller son talent d’orateur ; nous devons croire que, dans ce discours, il a reproduit les pensées qui étaient ordinaires au temps dont il parle. FUSTEL DE COULANGES, Quest. hist., p. 407–408 417. Incertitude de l’histoire de la Rome primitive Les ténèbres qui obscurcissaient l’histoire de ces premiers temps, les fables dont elle était embarrassée, la difficulté qu’il y avait de débrouiller la vérité dans ce chaos, furent les raisons qui empêchèrent Cicéron d’entreprendre l’histoire de sa patrie. Non content de lui faire honneur par tant d’autres beaux ouvrages, il voulait aussi qu’elle lui eût obligation d’une histoire qui se fît lire avec plaisir et qui méritât de passer à la postérité. Il reconnaissait qu’il n’y avait point d’ouvrage qui convînt mieux à un orateur, et il avait eu dessein de l’entreprendre. Il ne s’en défend pas, lorsque son frère Quintus et son ami Atticus l’en pressent. Prêt à se rendre à leurs sollicitations, il ne s’agit entre eux que de savoir s’il commencera son histoire dès la fondation de Rome, ou s’il n’écrira que l’histoire des derniers temps. Atticus décide pour le dernier et dit que ces temps lui fourniront une ample matière, puisqu’ils lui donneront occasion de parler des grandes actions de son ami Pompée, et qu’ils contiennent aussi l’année de son consulat. « J’aime bien mieux, ajoute-t-il, qu’il parle de ces choses que de s’amuser, comme dit le proverbe, à parler de Rémus et de Romulus. » Ce grand homme, à ce qu’on voit, regardait comme au-dessous de lui de répéter les fables qui avaient suppléé à ce qu’on ignorait des commencements de Rome. S’il souhaitait que les Romains lui eussent obligation d’une bonne histoire, il était persuadé que, pour qu’elle fût telle, il ne fallait pas la faire remonter jusqu’à ces temps éloignés, sur lesquels on ne pouvait dire rien de certain, rien de solide, destitué comme on l’était de tous mémoires, de tous monuments contemporains. BEAUFORT, Incert. hist. rom. I, 2 418. Sagacité de Zadig Un fameux négociant de Babylone était mort aux Indes ; il avait fait ses héritiers ses deux fils par portions égales, après avoir marié leur sœur, et il laissait un présent de trente mille pièces d’or à celui de ses deux fils qui serait jugé l’aimer davantage. L’aîné lui bâtit un tombeau, le second augmenta d’une partie de son héritage la dot de sa sœur ; chacun disait : « C’est l’aîné qui aime le mieux son père ; le cadet aime mieux sa sœur ; c’est à l’aîné qu’appartiennent les trente mille pièces. » Zadig les fit venir tous deux l’un après l’autre. Il dit à l’aîné : « Votre père n’est point mort ; il est guéri de sa dernière maladie, il revient à Babylone. » — « Dieu soit loué, répondit le jeune homme ; mais voilà un tombeau qui m’a coûté bien cher ! » Zadig dit ensuite la même chose au cadet. « Dieu soit loué, répondit-il ; je vais rendre à mon père tout ce que j’ai ; mais je voudrais qu’il laissât à ma sœur ce que je lui ai donné. » — « Vous ne rendrez rien, dit Zadig, et vous aurez les trente mille pièces : c’est vous qui aimez le mieux votre père. » VOLTAIRE, Zadig, 6 (Pléiade, p. 71–72)
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419. La retraite de Dioclétien J’abordai bientôt au rivage de Salone. Je demandai Dioclès, autrefois Dioclétien, empereur. On me dit qu’il habitait ses jardins à quatre milles de la ville. Je m’y rendis à pied. J’arrivai à la demeure de Dioclès ; je traversai des cours où je ne rencontrai ni gardes ni surveillants. Des esclaves étaient occupés çà et là à des travaux champêtres. Je ne savais à qui m’adresser. J’aperçus un homme avancé en âge qui travaillait dans le jardin ; je m’approchai de lui pour lui demander où se trouvait le prince que je cherchais. « Je suis Dioclès, répondit le vieillard en continuant son travail. Vous pouvez vous expliquer, si vous avez quelque chose à me dire. » Je demeurai muet d’étonnement. « Eh bien ! me dit Dioclétien, quelle affaire vous amène ici ? Avez-vous des graines rares à me donner, et voulez-vous que nous fassions des échanges ? » Je remis votre lettre au vieil Empereur ; je lui peignis les malheurs des Romains, et le désir que les Chrétiens avaient de le revoir à la tête de l’État. À ces mots, Dioclétien, suspendant son travail, s’écria : « Plût aux dieux que ceux qui vous envoient vissent, comme vous, les légumes que je cultive de mes propres mains à Salone : ils ne m’inviteraient pas à reprendre l’Empire ! » Je ne pus en obtenir d’autre réponse. En vain, je voulais insister. « Rendez-moi un service, me dit-il brusquement : voilà un puits ; je suis vieux, vous êtes jeune ; tirez-moi de l’eau, mes légumes en manquent. » À ces mots, Dioclétien me tourna le dos, et Dioclès reprit son arrosoir. CHATEAUBRIAND, Martyrs XXII (Pléiade, p. 457–458) 420. Le vrai talent de Salluste Salluste écrit pour montrer son talent plutôt que pour faire connaître les faits. Il exploite l’histoire à son profit, comme sa province d’Afrique, égoïste et artiste de génie, moins occupé à instruire le lecteur qu’à bien dire et à se faire louer par lui. Aussi, dans les vastes documents qu’Attéius lui a rassemblés, il ne recueille que les faits éclatants, capables d’être ornés par le récit et d’exciter l’admiration, la guerre de Jugurtha, la conspiration de Catilina. Il ne manque pas de coudre au commencement de ses ouvrages quelque brillant lambeau de philosophie, qui pourra lui donner la réputation de penseur profond et de moraliste sévère : c’est la censure des voluptueux, c’est l’éloge de la vertu, de la pensée, de l’âme, de la gloire et, en dernier lieu, de l’histoire. On a besoin, pour s’expliquer ces maximes austères et ce ton solennel, de se souvenir qu’il fut chassé du sénat à cause de ses mœurs. Est-il toujours impartial ? On en doute, quand on voit avec quelle habileté il dissimule la gloire de Cicéron, son ennemi. Lorsqu’il fait un portrait, son but n’est pas d’imprimer en nous l’image nette et précise de l’homme qu’il dépeint. Il se complaît à découvrir des antithèses heureuses, des phrases symétriques, des ressemblances délicates ; il s’arrête au moment où les conjurés vont être mis à mort, pour comparer Caton à César, opposant les qualités une à une, et les périodes membre à membre, avec une justesse et une vérité étonnantes, écrivain admirable, s’il cherchait moins à se faire admirer. TAINE, Tite-Live, p. 327–328 421. L’abbé Jérôme Coignard J’ai recueilli avec zèle les propos de mon bon maître, M. l’abbé Jérôme Coignard. C’était un homme plein de science et de piété. S’il avait eu l’âme moins inquiète, il aurait égalé en vertu M. l’abbé Rollin, qu’il surpassait de beaucoup par l’étendue du savoir et la profondeur de l’intelligence. Il eut du moins, dans les agitations d’une vie troublée, l’avantage sur M. Rollin de ne point tomber dans le jansénisme. Car la solidité de son esprit ne se laissait point ébranler par la violence des doctrines téméraires, et je puis attester devant Dieu la pureté de
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sa foi. Il avait une grande connaissance du monde, acquise dans la fréquentation de toutes sortes de compagnies. Cette expérience l’aurait beaucoup servi dans les histoires romaines qu’il eût sans doute composées, à l’exemple de M. Rollin, si le loisir et le temps ne lui eussent fait défaut, et si sa vie eût été mieux assortie à son génie. Ce que je rapporterai d’un si excellent homme fera l’ornement de ces mémoires. Et comme Aulu-Gelle, qui conféra les plus beaux endroits des philosophes en ses Nuits attiques, comme Apulée, qui mit dans sa Métamorphose les meilleures fables des Grecs, je me donne un travail d’abeille et je veux recueillir un miel exquis. Je ne saurais néanmoins me flatter au point de me croire l’émule de ces deux grands auteurs, puisque c’est uniquement dans les propres souvenirs de ma vie, et non dans d’abondantes lectures, que je puise toutes mes richesses. Ce que je fournis de mon propre fonds, c’est la bonne foi. Si jamais quelque curieux lit mes mémoires, il reconnaîtra qu’une âme candide pouvait seule s’exprimer dans un langage si simple et si uni. J’ai toujours passé pour très naïf dans les compagnies où j’ai vécu. Cet écrit ne peut que continuer cette opinion après ma mort. FRANCE, Reine Pédauque, I (Pléiade, p. 4–5)
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Pour terminer, voici trois extraits d’œuvres du XVIe s. écrites dans une langue érudite et réputée difficile, le « moyen français ». Passé le dépaysement que provoque, il est vrai, l’orthographe étymologique, le vocabulaire désuet et la syntaxe vieillie, cette langue apparaît comme l’expression d’une pensée qui procède autant du latin que du français. C’est pourquoi de tels textes se prêtent finalement assez bien à l’exercice du thème littéraire. Le premier extrait est une traduction de Plutarque librement adaptée par Amyot (1513– 1593) ; les deux autres, de Montaigne (1533–1592), sont donnés en version originale et suivis d’une adaptation moderne en guise d’éclaircissement (A. Lanly, Quarto, 2009).
422. Alexandre et le médecin Philippe Alexandre séjourna quelque temps en la Cilicie pour une maladie, laquelle aucuns disent luy estre advenue de travail. Il n’y eut pas un des autres médecins qui osast entreprendre de le secourir, estimant que le mal estoit incurable et plus puissant que tous les remèdes que l’on luy pourroit bailler, et craignant que les Macédoniens ne s’en prissent à eux, et ne les calumniassent s’ils failloient à le guérir. Mais Philippus Acarnanien, considérant qu’il se portoit très mal, et se confiant en l’amitié que son maistre luy monstroit, pensa que ce seroit trop laschement fait à luy, si le voyant en tel danger de sa vie, il ne se hasardoit jusques à esprouver tous les derniers et plus extrêmes remèdes de son art, à quelque péril que ce fust de sa propre personne ; au moyen dequoy il entreprit de luy donner médecine, et luy persuada de la prendre et boire hardiment, si bien tost il vouloit estre sain et dispos pour aller à la guerre. Sur ces entrefaites Parménion luy escrivit une lettre du camp, par laquelle il l’advertissoit qu’il se donnast bien garde de ce Philippus, pource qu’il avoit esté pratiqué et gagné par Darius. Alexandre ayant leu ceste missive, la mit dessous son chevet, sans la monstrer à personne de ses plus familiers ; et quand l’heure de prendre la médecine fut
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venue, Philippus entra dedans la chambre avec les autres privés amis du Roy, portant en sa main le gobelet où estoit la médecine. Alexandre adonc luy donna la lettre, et prit au mesme instant le gobelet de la médecine franchement, sans monstrer qu’il eust doute ou soupçon de rien. AMYOT, trad. de PLUT., Alex., 32–33 423. Finesse psychologique de César Son armée estant en quelque effroy pour le bruit qui couroit des grandes forces que menoit contre luy le Roy Juba, au lieu de rabattre l’opinion que ses soldats en avoyent prise et appetisser les moyens de son ennemy, les ayant faict assembler pour les r’asseurer et leur donner courage, il print une voye toute contraire à celle que nous avons accoustumé, car il leur dit qu’ils ne se missent plus en peine de s’enquerir des forces que menoit l’ennemy et qu’il en avoit eu bien certain advertissement ; et lors il leur en fit le nombre surpassant de beaucoup et la vérité et la renommée qui en couroit en son armée, suivant ce que conseille Cyrus en Xenophon ; d’autant que la tromperie n’est pas de tel interest, de trouver les ennemis par effect plus foibles qu’on n’avoit esperé, que de les trouver à la vérité bien forts, après les avoir jugez foibles par reputation. Il accoustumoit sur tout ses soldats à obeyr simplement, sans se mesler de contreroller ou parler des desseins de leur capitaine, lesquels il ne leur communiquoit que sur le poinct de l’execution, et prenoit plaisir, s’ils en avoyent descouvert quelque chose, de changer sur le champ d’advis pour les tromper ; et souvent pour cet effect ayant assigné un logis en quelque lieu, il passoit outre et allongeoit la journée, notamment s’il faisoit mauvais temps et pluvieux. Les Souisses, au commencement de ses guerres de Gaule, ayans envoyé vers luy pour leur donner passage au travers des terres des Romains, estant délibéré de les empescher par force, il leur contrefit toutesfois un bon visage et print quelques jours de delay à leur faire responce, pour se servir de ce loisir à assembler son armée. Ces pauvres gens ne sçavoyent pas combien il estoit excellent mesnager du temps, car il redit maintes-fois que c’est la plus souveraine partie d’un capitaine que la science de prendre au poinct les occasions et la diligence, qui est en ses exploicts à la vérité inouye et incroyable. MONTAIGNE, Essais II, 34 (Pléiade, p. 772–773) Son armée étant quelque peu effrayée par le bruit qui courait à propos des grandes forces que le roi Juba amenait contre lui, au lieu de combattre l’opinion que ses soldats en avaient conçue en dépréciant les moyens de son ennemi, après les avoir fait rassembler pour les rassurer et leur donner courage, il prit une méthode qui était tout le contraire de celle que nous employons d’habitude : il leur dit, en effet, de ne plus se mettre en peine de s’informer des forces que menait l’ennemi et qu’il avait eu à ce sujet un renseignement très sûr ; et alors il leur en donna un nombre dépassant de beaucoup et la vérité et le bruit qui courait à ce sujet dans l’armée, suivant ce que conseille Cyrus dans Xénophon : la tromperie n’est, en effet, pas aussi grande [pour les soldats] de trouver les ennemis en réalité plus faibles qu’on ne s’y était attendu que, les ayant jugés faibles, de les trouver, après, à la vérité bien forts. Il habituait surtout ses soldats à obéir simplement, sans se mêler de contrôler les desseins de leur chef ou d’en parler : il ne les leur comuniquait que sur le point de leur exécution, et il prenait plaisir, s’ils en avaient découvert quelque chose, à changer immédiatement d’avis pour les tromper ; et souvent, à cet effet, ayant désigné quelque lieu pour le
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campement, il le dépassait et allongeait l’étape, notamment s’il faisait un temps mauvais et pluvieux. Les Helvètes, au commencement de ses guerres de Gaule, avaient envoyé vers lui [une ambassade] pour qu’il leur accordât le passage à travers les terres des Romains ; bien qu’il fût décidé à les en empêcher de force, il leur fit toutefois bon accueil et prit un délai de quelques jours pour leur faire une réponse afin de se servir de ce temps pour assembler son armée. Ces pauvres gens ne savaient pas quel excellent organisateur du temps il était : il redit, en effet, maintes fois que la qualité souveraine entre toutes d’un chef d’armée, c’est de savoir saisir au bon moment les occasions, et aussi la vitesse d’exécution, qui est, dans ses actions [de guerre], à la vérité inouïe et incroyable. Ibid. (Quarto, p. 890–891) 424. Plutarque et son esclave Un sien esclave, mauvais homme et vicieux, mais qui avoit les oreilles aucunement abbreuvées des leçons de philosophie, ayant esté pour quelque sienne faute despouillé par le commandement de Plutarque, pendant qu’on le fouettoit, grondoit au commencement que c’estoit sans raison et qu’il n’avoit rien faict ; mais en fin, se mettant à crier et à injurier bien à bon escient son maistre, luy reprochoit qu’il n’estoit pas philosophe, comme il s’en vantoit ; qu’il luy avoit souvent ouy dire qu’il estoit laid de se courroucer, voire qu’il en avoit faict un livre ; et ce que lors tout plongé en la colere, il le faisoit si cruellement battre, desmentoit entierement ses escrits. À cela Plutarque, tout froidement et tout rassis : « Comment, dit-il, rustre, à quoy juges-tu que je sois à cette heure courroucé ? mon visage, ma voix, ma couleur, ma parolle, te donne elle quelque tesmoignage que je sois esmeu ? Je ne pense avoir ny les yeux effarouchez, ny le visage troublé, ny un cry effroyable : rougis-je ? escumé-je ? m’eschappe-il de dire chose dequoy j’aye à me repentir ? tressaulx-je ? fremis-je de courroux ? car, pour te dire, ce sont là les vrais signes de la cholere. » Et puis se destournant à celuy qui fouettoit : « Continuez, luy dit-il, tousjours votre besogne, pendant que cettuy-cy et moy disputons. » MONTAIGNE, Essais II, 31 (Pléiade, p. 752–753) Un esclave (de Plutarque), méchant homme et vicieux, mais qui avait les oreilles quelque peu abreuvées des leçons de la philosophie, ayant été, pour quelque faute qu’il avait commise, dévêtu sur l’ordre du maître, et alors qu’on le fouettait, grommelait au commencement que c’était injuste et qu’il n’avait rien fait ; mais à la fin se mettant à crier et à injurier bien véritablement son maître, il lui reprochait de n’être pas philosophe, comme il s’en vantait ; [il lui criait] qu’il lui avait souvent entendu dire qu’il était laid de se mettre en colère, et même qu’il avait fait un livre de cela ; et que le fait qu’alors, plongé tout entier dans la colère, il le faisait si cruellement battre, démentait complètement ses écrits. À cela Plutarque, très froidement et très calme, répliqua : « Comment, rustre ! À quoi jugese que je sois à présent en colère ? Mon visage, ma voix, mon teint, ma parole te donnent-ils quelque signe que je sois hors de mes gonds ? Je ne pense avoir ni les yeux farouches, ni le visage troublé ni des cris effroyables. Est-ce que je rougis ? Est-ce que je suis écumant ? M’échappe-t-il de dire une chose que je puisse avoir à regretter ? Est-ce que je tressaille ? Est-ce que je frémis d’irritation ? Car, à te le dire, ce sont là les vrais signes de la colère. » Et puis, se tournant vers celui qui maniait le fouet : « Continuez, lui dit-il, votre tâche, pendant que celui-ci et moi nous discuterons. » Ibid. (Quarto, p. 867)
► Corrigés
► Chapitre 1 Syntaxe d’accord 1.1. Accord du nom et du pronom 1. 1. Milon aborda la vie publique comme tribun. — 2. Du haut de la place d’Alésia, on avait vue sur la plaine. — 3. Je ne dirai rien de cette mère de tous les savoirs qu’est Athènes. — 4. Il avait choisi la ville de Syracuse. — 5. La tristesse est un trouble de l’âme. — 6. Anaximène fait de l’air un dieu. — 7. La petite Tullia, nos chères délices, réclame ton petit cadeau. — 8. À propos d’Apollonius, qui est surnommé Géminus, peut-on ne rien dire ? — 9. Que se passe-t-il à Côme, lieu de tes délices et des miennes ? — 10. Voici les deux T. Roscius, dont l’un a pour surnom Capito. — 11. On laissa partir Mucius, qui fut surnommé par la suite Scaevola [« le gaucher »] à cause de la perte de sa main droite, et des envoyés le suivirent à Rome. — 12. Il y a dans cette île une source d’eau douce appelée Aréthuse. — 13. Hortensius a brillé depuis le consulat de Crassus et Scaevola jusqu’à celui de Paulus et Marcellus. — 14. Ô doux nom de liberté ! ô loi de Porcius et lois de Sempronius ! 1. tribunus : N., apposé de Milo — 2. Alesia : Abl., apposé de oppido — 3. Athenas : Acc., apposé de inuentrices — 4. Syracusas : Acc., apposé de urbem — 5. perturbatio : N., attr. de aegritudo — 6. deum : Acc., attr. de aera — 7. deliciolae : N., apposé de Tullia — 8. Gemino : D., apposé de cui — 9. deliciae : N., apposé de Comum — 10. Capitoni : D., apposé de alteri — 11. Scaeuolae : G., compl. du nom cognomen — 12. Arethusa : N., apposé de nomen — 13. consule : Abl. sg., apposé de Crasso avec accord de proximité ; consules : Acc. pl., apposé de Paulum et Marcellum — 14. nomen, lex, leges : V., mots en apostrophe.
1.2. Accord de l’adjectif et du participe 2. 1. L’armée romaine forma trois lignes. — 2. Je t’ai souvent écouté. — 3. Seuls les bras et les épaules pouvaient être libres pour porter les armes. — 4. Non seulement la fortune est aveugle, mais elle rend aussi aveugles ceux qu’elle a choyés. — 5. Tous les êtres vivants ont en commun le désir de s’unir pour donner la vie. — 6. Il y avait chez Sempronia beaucoup d’esprit et de charme. — 7. Tenir pour rien les richesses par rapport à l’intérêt public est le fait d’une grande âme. — 8. Deux foudres de guerre de notre commandement en chef en Espagne, Cn. et P. Scipion, furent tués. — 9. Dans les affaires de l’État, je n’ai pas le droit d’être désinvolte. — 10. Je parle bien de mimes, hommes et femmes, installés sur des terres de Campanie. — 11. Les barbares, avec la cavalerie et les chars envoyés en avant, empêchaient nos hommes de sortir. — 12. Les succès, les honneurs, les commandements,
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les victoires sont choses fortuites. — 13. Voici les Athéniens, chez qui, pense-t-on, la civilisation, la science, la religion, l’agriculture, le droit, les lois sont nées. — 14. Pourquoi traquezvous ce maigre butin, vous qui pouvez être dès maintenant les plus riches des hommes ? 1. triplex : N. M. sg., épith. détachée de acies — 2. frequens : N. M. sg., épith. détachée du sujet de audiui — 3. liberi : N. M. pl., attr. du sujet umeri (M.) avec accord de proximité — 4. caecos : Acc. M. pl., attr. du COD eos — 5. commune : N. Nt. sg. substantivé, attr. du sujet appetitus — 6. multae : N. F. pl., épith. de facetiae ; multus : N.M.sg., épith. de lepos — 7. comparantem : Acc. M. sg., apposé du sujet non exprimé de ducere — 8. exstincti : N. M. pl., épith. de Scipiones (M.), apposé de fulmina (Nt.) — 9. neglegenti : D., attr. de mihi — 10. collocatos (esse) : Acc. M. pl., accord au M. (mimos et mimas) — 11. praemisso : Abl. M. sg., accord de proximité avec le sg. equitatu — 12. fortuita : N. Nt. pl. substantivé, attr. des sujets secundae res, honores, imperia, uictoriae — 13. ortae : N. F. pl., attr. du sujet leges avec accord de proximité — 14. fortunatissimos : Acc. M. pl., attr. de quibus.
1.3. Accord du verbe 3. 1. Qui considère cet homme comme un consul, sinon les brigands ? — 2. Les lois de la Crète, que soit Jupiter soit Minos a consacrées, forment la jeunesse par des travaux. — 3. Les habitants de Carmona, qui est la cité de loin la plus puissante de toute la province, chassèrent les cohortes de leur propre initiative. — 4. Si ma décision et mon autorité avaient prévalu, nous serions libres. — 5. Se contenter de ce qu’on a est la plus grande des richesses. — 6. Les peintres et les poètes veulent tous que leur œuvre retienne l’attention des gens. — 7. Il ne pourrait y avoir ni bonté, ni générosité, ni bienveillance, si ces qualités n’étaient pas recherchées pour elles-mêmes. — 8. Moi, ce ne sont pas tant les belles-lettres, auxquelles je me suis toujours consacré, que la longueur du temps qui m’a apaisé. — 9. C’est une grande richesse que la pauvreté réglée sur la loi de la nature. — 10. Dans toutes les circonstances de la vie, il faut écarter la simulation et la dissimulation. — 11. Comme des hommes en masse lançaient des pierres et des traits, personne n’était en mesure de se tenir sur le mur. — 12. Que la passion et le plaisir l’emportent quelquefois sur la raison, pour autant que ce soit avec retenue. — 13. Comme l’un et l’autre me regardait et qu’ils me faisaient signe qu’ils étaient prêts à m’écouter : « Tout d’abord, leur dis-je, je vous prie de ne pas me considérer comme un philosophe prêt à développer devant vous telle doctrine. » 1. putant : pl., accord de proximité avec latrones — 2. sanxit : sg., accord de proximité avec Minos — 3. eiecit : sg., accord sylleptique avec ciuitas — 4. ualuisset : sg., accord de proximité avec auctoritas — 5. sunt : pl., accord par attraction avec diuitiae — 6. uult : sg., accord de proximité avec quisque — 7. potest : sg., accord de proximité avec liberalitas — 8. mitigauit : sg., accord de proximité avec longinquitas — 9. sunt : pl., accord par attraction avec diuitiae — 10. est : sg., accord de proximité avec dissimulatio — 11. conicerent : pl., accord sylleptique avec le sg. multitudo — 12. uincat : sg., accord de proximité avec cupiditas — 13. intueretur : sg., accord grammatical avec uterque ; significarent : pl., accord sylleptique avec le sg. uterque.
1.4. Récapitulation 4. 1. Les soldats manifestent et ont manifesté un profond attachement pour l’autorité du sénat et la liberté du peuple romain. — 2. Toute erreur ne doit pas être qualifiée de sottise. — 3. Toute erreur ne doit pas être qualifiée de sottise. — 4. Je vois que tous vos visages et tous vos regards sont tournés vers moi. — 5. C’est pure folie de placer ses espoirs de salut dans la fuite. — 6. La paix et la concorde profitent aux vaincus ; pour les vainqueurs, ce
Chapitre 1. Syntaxe d’accord – Corrigés
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sont seulement de beaux moments. — 7. Les uns massacrent les ennemis, d’autres occupent les portes. — 8. Les esprits les plus légers préféraient une nouvelle alliance. — 9. La place de Corioles fut prise. — 10. La honte est (chose) pire que la douleur. — 11. Quand les circonstances et la nécessité l’exigent, il faut préférer la mort à la servitude. — 12. Orgétorix convainquit ses concitoyens de sortir de leur pays. — 13. Ce fut non seulement Athènes, mais toute la Grèce qui fut libérée. — 14. Toutes les mers et les terres étaient ouvertes aux Romains. — 15. César fit reconstruire aux Helvètes les places et les bourgs qu’ils avaient incendiés. — 16. La Marne et la Seine séparent la Gaule de la Belgique. — 17. Être inconstant et toujours changeant que la femme ! — 18. Le roi et la flotte royale sont partis ensemble. — 19. Tout le reste de la flotte s’échappa. — 20. C’est soit la peur, soit le droit bafoué qui t’a contraint. — 21. Mon père et ma mère sont morts. — 22. On tua deux mille quatre cents ennemis, on fit moins de deux mille prisonniers. — 23. La foule est ainsi faite : ou bien elle se soumet avec servilité, ou bien elle commande avec arrogance ; la liberté, qui se situe entre les deux, elle ne sait ni l’instaurer posément, ni s’y tenir. — 24. Nous voyons toutes les terres et les mers obéir à l’intérêt de l’homme. — 25. Les meneurs du complot furent fouettés et décapités. — 26. Nous sommes voués à la mort, nous et nos œuvres. — 27. Chose funeste que le loup pour les étables, que les orages pour les moissons mûres. — 28. Des envoyés d’Alexandre apportèrent à Xénocrate cinquante talents, ce qui représentait à cette époque, notamment à Athènes, une somme énorme. — 29. À un commerçant qui le consultait sur la façon de partager un navire avec son associé, on rapporte que le jurisconsulte Cascellius répondit : « Si tu partages le navire, ni toi ni ton associé n’en aurez plus. » 1. carissima : sg., accord de proximité avec libertas — 2. dicendus : M., accord grammatical avec le nom error (M.) — 3. dicenda : F., accord par attraction avec le nom stultitia (F.) — 4. conuersos : M., accord de proximité avec le nom oculos (M.) — 5. ea : F., accord en genre par attraction avec le nom dementia (F.) — 6. utilia, pulchra : adj. substantivés au Nt., attr. des sujets pax et concordia (F.) — 7. caedunt, occupant : pl., accord sylleptique avec le sg. pars — 8. malebant : pl., accord sylleptique avec le pron. sg. quisque — 9. captum : Nt., accord grammatical avec le nom oppidum (Nt.) — 10. peius : adj. substantivé au Nt., attr. du sujet turpitudo (F.) — 11. postulat : sg., accord de proximité avec necessitas — 12. exirent : pl., accord sylleptique avec le sg. ciuitas (= ciues) — 13. liberata : F., accord de proximité avec Graecia (F.) — 14. cuncta : Nt., accord de proximité avec maria (Nt.) — 15. quos : M., accord grammatical en cas de noms M. et Nt. coordonnés (oppida, Nt. ; uicos, M.) — 16. diuidit : sg., accord de proximité avec Sequana) — 17. uarium, mutabile : adj. substantivés au Nt., attr. du sujet femina (F.) — 18. profecti sunt : M., accord grammatical en cas de noms M. et F. coordonnés (rex, M. ; classis, F.) — 19. fugerunt : pl., accord sylleptique avec le sg. classis — 20. subegit : sg., accord de proximité avec iniuria — 21. mortui : M., accord grammatical en cas de noms M. et F. coordonnés (pater, M. ; mater, F.) — 22. caesa : Nt., accord grammatical avec le nom duo milia quadringenti (Nt.) ; capti : M., accord sylleptique avec le sujet duo milia (Nt.) — 23. ea : F., accord en genre par attraction avec le nom natura (F.) ; sciunt : pl., accord sylleptique avec le sg. multitudinis — 24. omnis (= omnes) : M., accord de proximité avec agros (M.) ; parentia : Nt., accord de proximité avec maria (Nt.) — 25. caesi, percussi : M., accord sylleptique avec le nom Nt. capita (= homines) — 26. debemur : accord à la 1re pers., qui l’emporte sur la 3e (nostra) — 27. triste : adj. substantivé au Nt., attr. des sujets (lupus, M. ; imbres, M.) — 28. quae : F., accord en genre par attraction avec le nom pecunia (F.) — 29. habebitis : accord à la 2e pers., qui l’emporte sur la 3e pers.
5. 1. Ista bella fabula ! — 2. Villa et mancipia uenierunt (ou uendita sunt). — 3. Domus agrique populata sunt. — 4. Redde mihi calceos et uestem quae tibi commodaui. — 5. Oppidum Alesia captum est post acrem obsidionem et proelia. — 6. Iupiter et Iuno et alii
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dei deaeque in deorum indigetum numero relati sunt. — 7. Bellum et inopia nobis funesta fuerunt ; nam complura oppida et pagi deleta sunt, magna pars uirorum interfecti, mulieres et pueri fame mortui. — 8. Quaedam gentes cruda carne et piscibus uescuntur. — 9. Illam temeritatem non uirtutem appello. — 10. Hic eximiae est honestatis et ingenii. — 11. Artifices Graeci miranda aedificia et statuas fecerunt. — 12. Bella intestina, neces rapinaeque Catilinae grata erant. — 13. Serui armaque tradenda tuerunt. — 14. Cupiditas et iustitia inter se repugnant. — 15. Quindecim milia Romanorum caesi (ou caesa) sunt. — 16. Rarum est abstinentia. — 17. Nec aurum nec potentia hominem beatum facit.
► Chapitre 2 Syntaxe des cas 2.1. Complément du nom et du pronom 6. 1. Antiochus avait l’âme d’un enfant. — 2. C’était un homme d’un grand talent et d’une immense sagesse. — 3. Caton avait un caractère difficile, la langue mordante et d’une franchise sans borne, mais une âme que ne gouvernaient pas les passions, une intégrité sans faille, au mépris des faveurs, de l’argent, et, dans son endurance à l’effort, au danger, il était d’une résistance et d’un tempérament, pour ainsi dire, de fer. — 4. Je suis un homme : je pense que rien de ce qui concerne l’homme ne m’est étranger. — 5. La ville prise, rien n’est laissé aux vaincus. — 6. Chez quel peuple sommes-nous donc ? — 7. À quel degré de folie en sommes-nous arrivés ? — 8. Le mal présent n’affecte en rien le sage. — 9. Aucun d’eux n’a acquis une très grande réputation d’orateur. — 10. Il avait un frère d’un naturel remarquable. — 11. Qu’il n’y ait ici aucun retard ! — 12. J’userai de tous les moyens juridiques de défense. — 13. César, en raison des torts causés jadis par les Helvètes au peuple romain, se vengea d’eux par une guerre. — 14. J’admire souvent ton immense sagesse dans tous les domaines. — 15. On annonçait que la maison de l’illustre et vaillant C. César avait été attaquée de nuit pendant plusieurs heures. — 16. Il y avait à Ségèste une statue de Diane en bronze. — 17. Certains Gaulois, ayant étudié le plan de marche de notre armée fixé pour ces jours-là, se rendirent de nuit chez les Nerviens. — 18. L’espoir de voir sa faute impunie est ce qui incite le plus à en commettre. — 19. Il vit derrière lui un serpent d’une taille étonnante. — 20. Quelle tête avait-il ? – C’est un rouquin, ventru, avec de gros mollets, une grosse tête, le regard perçant, le visage rougeaud, de grands pieds. — 21. Il est enchanté du souvenir que tu as gardé de lui. 1. animo puerili : attr. du sujet Antiochus (Abl. de qualité) — 2. magni ingenii : compl. du nom uir (G. de qualité) ; summa prudentia : compl. du nom uir (Abl. de qualité) — 3. asperi animi : compl. du nom Cato (G. de qualité) ; linguae acerbae et liberae : compl. du nom (G. de qualité) ; inuicti animi : compl. du nom Cato (G. de qualité) ; rigidae innocentiae : compl. du nom Cato (G. de qualité) ; gratiae, diuitiarum : compl. du nom contemptor (G. objectifs) ; laboris, periculi : compl. du nom patientia (G. objectifs) ; ferrei corporis animique : compl. du nom Cato (G. de qualité) — 4. homo : N., attr. du sujet de sum ; humani : compl. du pronom nihil (G. partitif) ; alienum : Acc., attr. de nihil — 5. capta : Abl. abs. avec urbe ; relicui : compl. du pron. nihil (G. partitif) — 6. gentium : compl. de l’adv. interr. ubinam (G. partitif) — 7. amentiae : compl. de l’adv. interr. quo (G. partitif) — 8. mali : compl. du nom adfectio (G. subjectif) ; sapientis : compl. du nom adfectio (G. objectif) — 9. eorum : compl. du pron. neuter (G. partitif) ; summi oratoris : compl. du nom laudem (G. explicatif) — 10. egregiae indolis : compl. du nom fratrem (G. de qualité) — 11. morae : compl. du prin. nihil (G. partitif) — 12. legis : compl. du nom defensione (G. subjectif) — 13. Heluetiorum : compl. du nom iniuriis (G. subjectif) — 14. omnium rerum : compl. du nom sapientiam (G. explicatif) —
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Maîtrise du latin par la pratique 15. C. Caesaris : compl. du nom domus (G. possessif) ; clarissimi et fortissimi uiri : apposé de C. Caesaris — 16. Dianae : compl. du nom simulacrum (G. explicatif) ; ex aere : compl. du nom simulacrum (ex + Abl., « tiré de ») — 17. ex Gallis : compl. du pron. quidam (ex + Abl., équivalent du G. partitif) ; eorum dierum : compl. du nom consuetudine (G. possessif) ; itineris : compl. du nom consuetudine (G. possessif) ; nostri exercitus : compl. du nom itinere (G. subjectif) — 18. peccandi : compl. du nom illecebra (G. explicatif) ; impunitatis : compl. du nom spes (G. objectif) — 19. mira magnitudine : compl. du nom serpentem (Abl. de qualité) — 20. qua facie : attr. du sujet non exprimé de fuit (Abl. de qualité) ; crassis suris : attr. du sujet (Abl. de qualité) ; magno capite : attr. du sujet (Abl. de qualité) ; acutis oculis : attr. du sujet (Abl. de qualité) ; ore rubicundo : attr. du sujet (Abl. de qualité) ; magnis pedibus : attr. du sujet (Abl. de qualité) — 21. sui : compl. du nom memoria (G. objectif).
7. 1. Seneca, uir summi ingenii et scientiae, Neronem docuit. — 2. Quid libertate dulcius ? Quid licentia turpius ? — 3. Quis uestrum ignorat Ciceronem oratorem summi ingenii fuisse ? — 4. Magni animi uirorum auctoritas sequenda est. — 5. Ille magni ingenii poeta ! — 6. Quis uestrum in hoc libro quicquam esse pulchri existimat ? — 7. Non possum credere uirum tam singularis uirtutis in timore uersari. — 8. Cicero sibi magnam eloquentiae famam comparauit. — 9. In illo templo erat marmoreum signum eximia forma. — 10. Hannibal tunc puer erat nouem annorum. — 11. Magna fuit Ciceronis auctoritas post Catilinae coniurationem. — 12. Mea tui caritate incitatus sum.
2.2. Complément de l’adjectif et de l’adverbe 8. 1. Catilina avait le visage plein de fureur, les yeux pleins de malice, le discours plein d’arrogance. — 2. Il enseignait à ceux qui voulaient suivre ses leçons. — 3. L’homme est un animal mortel doué de raison. — 4. Je vivrais volontiers avec toi et avec des gens qui nous ressemblent. — 5. Il n’y a pas plus différents que Cotta et Sulpicius. — 6. Qu’y a-t-il de plus déshonorant pour un homme que de pleurer comme une femme ? — 7. Catilina avait un corps capable d’endurer la faim, le froid, l’insomnie ; une âme audacieuse, avide du bien d’autrui, prodigue du sien ; assez d’éloquence, de sagesse, peu. — 8. On sait que Caton se prit de passion pour les belles-lettres dans ses vieux jours. — 9. Parmi les orateurs, Crassus passait pour le meilleur jurisconsulte, et parmi les jurisconsultes, Scaevola pour le meilleur orateur. — 10. César entendait que la place était dépourvue de défenseurs. — 11. Y eut-il rien de pire que cela ? — 12. J’entends dire que je te ressemble. — 13. La chose m’a paru mériter d’être connue de tous. — 14. Ai-je l’air d’oublier à ce point mes hauts faits ? — 15. Entre les amis, tout est commun. — 16. Catilina juge qu’il mérite lui-même désormais une garde. — 17. Cette promesse, fort de ma prévoyance, je vous la fais. — 18. Rien de plus digne pour un grand homme que la clémence. — 19. Je ressentis un chagrin plus profond qu’on ne l’a cru généralement. — 20. Les hommes sont nés pour la justice. — 21. La mort est la même à tout âge. — 22. La jeunesse est plus portée aux plaisirs. — 23. La maison était bondée de joueurs, pleine d’ivrognes. — 24. Les bêtes sont dépourvues de raison et de parole. — 25. Les soldats veulent leur part du butin. — 26. César fit creuser deux fossés larges de quinze pieds. — 27. Cette manière de s’exprimer convient mieux à la jeunesse. — 28. Le port permet d’accueillir de nombreux bateaux de fort tonnage. — 29. Privilégiez l’amitié à toute autre relation humaine, car rien ne s’accorde si bien à sa nature. — 30. Confiant dans votre intelligence, j’en parle plus brièvement que le sujet ne le requiert. — 31. Le soleil fait plusieurs fois la taille de la terre entière. — 32. Je ne dirai rien de son talent, qui était sans égal. — 33. Toujours vous avez convoité la gloire et avez été avides d’éloges. — 34. On lui a livré une ville dépourvue de défense et regorgeant de tout. — 35. Le consul était plein de fougue depuis son premier consulat, ne craignant assez ni la majesté des lois ou du
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés
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sénat, ni même celle des dieux. — 36. De même qu’un tempérament est plus sujet à telle maladie, de même telle âme est plus encline à tel vice. 1. furoris, sceleris, arrogantiae : G., compl. de plenus — 2. audiendi : G., compl. de studiosus — 3. rationis : G., compl. de particeps — 4. nostri : G. de nos, compl. de similibus — 5. Sulpicio : D., compl. de dissimile — 6. fletu : Abl., compl. (2e terme) de turpius — 7. inediae, algoris, uigiliae : G., compl. de patiens ; alieni, sui : G. sg, compl. de adpetens et profusus ; eloquentiae, sapientiae : G., compl. des adv. satis et parum — 8. litterarum : G., compl. de perstudiosum — 9. eloquentium : G., compl. du superl. peritissimus ; iuris : G., compl. de peritissimus ; peritorum : G., compl. de eloquentissimus ; iuris : G., compl. de peritorum — 10. ab… defensoribus : Abl., compl. de uacuum — 11. hoc : Abl. Nt., compl. (2e terme) de peius — 12. tui : G. du pron. tu, compl. de similem — 13. cognitione : Abl., compl. de digna — 14. Graeci : N., 2e terme de compar. (sujet de inuenerunt non exprimé) — 15. amicorum : G., compl. de communia — 16. custodia : Abl., compl. de dignum — 17. prudentia : Abl., compl. de fretus — 18. clementia : Abl., compl. (2e terme) de dignius — 19. opinione : Abl., compl. (2e terme) de maiorem — 20. ad… iustitiam : Acc., compl. de nati — 21. aetati : D., compl. de communis — 22. ad… libidinem : Acc., compl. de procliuior — 23. aleatoribus : Abl., compl. de referta ; ebriorum : G., compl. de plena — 24. rationis, orationis : G., compl. de expertes — 25. praedae : G., compl. de participes — 26. pedes : Acc., compl. de latas (étendue) — 27. adulescentibus : D., compl. de aptius — 28. ad… multitudinem : compl. de idoneus — 29. naturae : D., compl. de aptum — 30. intellegentia : Abl., compl. de fretus — 31. terra : N., 2e terme de compar. (sujet de est non exprimé) — 32. cui : D., compl. de par — 33. gloriae, laudis : G., compl. de appetentes et auidi — 34. praesidio, copiis : Abl., compl. de nuda et referta — 35. legum, maiestatis, deorum : G., compl. de metuens — 36. ad… morbum : compl. de procliuior ; ad… uitia : compl. de propensior.
9. 1. Milites omnium ducis periculorum participes erant. — 2. Romani saepe rei militaris peritiores erant quam litterarum. — 3. Cato senex litterarum Graecarum studiosissimus fuit. — 4. Cicero adrogantia uacuus non erat ; nonnulli quidem eum parem Demostheni putant. — 5. Ambitio mala Caesari funesta fuit ; quod uitium multorum clarorum uirorum commune est. — 6. Malus rex mali gubernatoris similis est. — 7. Alii ad imperandum, alii ad parendum nati sunt. — 8. Omnia uerorum amicorum communia. — 9. Vt Aesopo uidetur lingua et utilissimum et perniciosissimum est homini. — 10. Belgae Germanis finitimi erant quibuscum bellum saepius gerebant quam cum ceteris gentibus. — 11. Libertatis amor omnium populorum communis est. — 12. Oppidum totum nudum praesidio erat. — 13. Rerum scriptorem ira odioque uacuum esse decet. — 14. Solus ex omnibus animalibus homo ratione praeditus est. — 15. Italia omnis generis opibus diues erat. — 16. Sunt miseri quibus fortuna aduersa fuit quique nudi sunt et rebus maxime necessariis ad uiuendum. — 17. Maiores nostri paruo contenti erant. — 18. Caesar in Ambiorigem beneuolentissimum se praebuerat. — 19. Nihil Catilinae iucundius erat quam cum sceleratis consuetudo. — 20. Fit ut res aduersae diuitibus molestiores quam pauperibus sint.
2.3. Complément du verbe (attribut, objet) 2.3.1. Nominatif et accusatif 10. 1. Quel bonheur pour nous ! quelle chance pour la république ! — 2. Comptons parmi les honnêtes gens ceux qui sont considérés comme tels. — 3. J’ai fait le serment le plus sincère. — 4. Mes ennemis, j’aspire à me venger d’eux. — 5. Cet espoir ne sera jamais déçu pour toi. — 6. Les enfants le demandaient à leurs parents. — 7. Le visage d’Hannibal fait trembler à lui seul le peuple romain. — 8. Comme c’est ridicule ! — 9. Ne te moque de personne ! — 10. Prends garde au chien ! — 11. Quelle sombre et cruelle destinée ! — 12. Mieux vaut mener une vie modeste. — 13. Le médecin cacha à tous la mort du roi. —
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14. Je te le demande. — 15. Varron arma ses troupes et leur fit passer la rivière. — 16. Pour ma part, je suis de ton avis. — 17. Nous n’entendons pas les leçons que nous donne la nature. — 18. Quel tort cela me cause-t-il ? — 19. Je ferai ce qu’on m’a demandé. — 20. J’ai horreur de l’ingratitude. — 21. Celui qui fait la course du stade doit s’employer à gagner. — 22. Tes plaisanteries m’ont fait rire. 1. nos, rem publicam : Acc. exclamatifs — 2. uiros : attr. du COD eos — 3. ius iurandum : COD (interne) du verbe trans. iuraui — 4. inimicos : COD du verbe trans. ulcisci — 5. te : COD du verbe trans. fallet — 6. id, parentes suos : double Acc., compl. du verbe trans. orabant (parentes suos, COD ; id, Acc. de relation) — 7. uoltum : COD du verbe trans. horret — 8. rem ridiculam : Acc. exclamatif — 9. neminem : COD du verbe trans. riseris — 10. canem : COD du verbe trans. caue — 11. grauem acerbamque fortunam : Acc. exclamatif — 12. uitam : COD (interne) du verbe trans. uiuere — 13. mortem, omnes : double Acc., compl. du verbe trans. celauit (omnes, COD ; mortem, Acc. de relation) — 14. id, te : double Acc., compl. du verbe trans. rogo (te, COD ; id, Acc. de relation) — 15. copias : COD du verbe trans. traduxit ; flumen, compl. de prop. (lieu à l’Acc. seul) d’un verbe composé de tra(ns)- — 16. illud : Acc. de relation, compl. du verbe intrans. adsentior — 17. ea : COD du verbe trans. audimus ; quae : Acc. de relation, compl. du verbe trans. monemur — 18. quid, me : double Acc., compl. du verbe trans. laedunt (me, COD ; quid, Acc. de relation) — 19. illud : COD du verbe trans. faciam ; quod : Acc. de relation, compl. du verbe trans. rogatus sum — 20. crimen : COD du verbe trans. horreo — 21. stadium : COD (interne) du verbe trans. currit — 22. ioca tua : COD du verbe trans. risi.
11. 1. Vires me deficiunt. — 2. Vergilio in animo erat Romanos docere agriculturae artem. — 3. Haud multum litterae ueteres Romanos delectabant. — 4. O ingratam patriam ! — 5. Caesar Haeduos flagitauit frumentum quod polliciti essent. — 6. Victos superbos esse dedecet. — 7. Serui uitam miseram uiuunt. — 8. Eadem errare soles. — 9. Cur me rogas quod te iam docui ? — 10. Nihil prodest res aduersas lamentari. — 11. Hannibal aegerrime Rhodanum elephantos traduxit. — 12. Cicero cum tempore certior factus esset de inimicorum consiliis qui eum ulcisci uolebant, mortem certam effugere potuit. — 13. Neque facta hominum neque cogitationes uel intimae deos fugiunt. — 14. Quid te sermones mei laeserunt ? — 15. Caesar omnem equitatum pontem traducit.
2.3.2. Génitif 12. 1. À Syracuse se trouve le palais qui était celui du roi Hiéron. — 2. Je regrette mon erreur. — 3. C’est la marque d’un bon juge de fonder sa déduction sur de petits éléments. — 4. Vous avez un chef qui se souvient de vous, qui s’oublie lui-même. — 5. Personne n’a pitié de moi. — 6. Il appartient au sage de ne rien faire qu’il puisse regretter. — 7. Je m’estime coupable d’indolence et de lâcheté. — 8. Je m’arrangerai pour qu’il se souvienne toujours de ce jour et de cet endroit, et de moi. — 9. En plein procès, il renforçait le soupçon de cupidité dont on l’accusait. — 10. Miltiade, échappant à la peine capitale, fut condamné à une amende. — 11. Il est des hommes qui n’éprouvent ni gêne ni dégoût de leur infamie. — 12. J’éprouve chagrin et dégoût devant les mœurs de mes concitoyens. — 13. J’ai grand intérêt à ce que mes activités passées te soient connues. — 14. La gravité de la maladie fait que nous avons besoin d’un médicament. — 15. Il importe beaucoup que tous agissent avec droiture. — 16. Personne n’y a plus intérêt que toi. — 17. Tout homme peut se tromper ; seul l’imbécile persévère dans l’erreur. — 18. Je croyais jadis que mon devoir était de parler librement. — 19. Si quelqu’un devait considérer qu’il n’existe aucun bien en dehors de la vertu, c’était bien toi. — 20. Nous avons considéré les Carthaginois comme étant sous notre protection, alors qu’ils étaient accablés par la guerre d’Afrique.
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés
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1. regis Hieronis : compl. du verbe fuit (G. possessif) — 2. me : Acc., compl. du verbe paenitet (Acc. de relation) ; erroris mei : compl. du verbe paenitet (G. de relation) — 3. boni iudicis : compl. du verbe est (G. possessif) — 4. uestri, sui : compl. des adj. memorem, oblitum (G. objectif) — 5. mei : compl. du verbe miseret (G. de relation) ; neminem : compl. du verbe miseret (Acc. de relation) — 6. sapientis : compl. de l’adj. proprium ; quod : compl. du verbe paenitere (Acc. de relation) — 7. inertiae nequitiaeque : compl. du verbe condemno (G. de relation) — 8. huius diei locique meique : compl. du verbe meminerit (G. de relation) — 9. cuius : compl. du verbe insimulabatur (G. de relation) — 10. capitis : compl. du participe absolutus (G. de relation) ; pecunia : compl. de prop. avec multatus est (Abl. instrumental) — 11. quos : compl. des verbes pudeat et taedeat (Acc. de relation) ; infamiae suae : compl. des verbes pudeat et taedeat (G. de relation) — 12. morum : compl. des verbes piget et taedet (G. de relation) — 13. magni : compl. du verbe interest (G. estimation) ; mea : compl. du verbe interest (Abl. de relation ; emploi figé au F. sg.) — 14. morbi : compl. du nom grauitas (G. déterminatif) ; medicinae : compl. du verbe egere (G. partitif) — 15. multum : compl. du verbe interest (Acc. adverbial) ; omnium : compl. du verbe interest (G. de relation) — 16. nullius : compl. du verbe interest (G. de relation) ; tua : compl. du verbe interest (Abl. de relation ; emploi figé au F. sg.) — 17. cuiusuis hominis, nullius, insipientis : compl. du verbe est (G. possessifs) — 18. meum : Acc. N. sg. de l’adj.-pron. meus, attr. du sujet (prop. infin. loqui) de esse — 19. cuiusquam : compl. du verbe erat (G. possessif) ; tuum : Acc. N. sg. de l’adj.-pron. tuus, attr. du sujet (prop. infin. nihil… ducere) de erat — 20. tutelae nostrae : compl. du verbe esse non exprimé (G. possessif).
13. 1. Nullius umquam Atticum pertaesum est incepti. — 2. Nisi istum sceleratum capitis damnaueritis, uos aliquando misericordiae paenitebit. — 3. Lacedaemonios non puditum est a Persis auxilium petere. — 4. Nostra interest ueterum contentionum obliuisci et solum meminisse imminentis periculi. — 5. Senatus decreuit ut omnia bona coniuratorum publicarentur. — 6. Iuuenes de rebus gestis maiorum admoneamus. — 7. Nullius magis quam tua intererat te diligenter laborare. — 8. Ouidius poeta culpae nobis ignotae exsilio damnatus est. — 9. Militum non est de ducis imperatis iudicare. — 10. Non meum est tibi in ista re consilium dare. — 11. Ad Romanam potestatem intererat Carthaginem quam primum deleri. — 12. Misereamur eorum quos paenitet. — 13. Malo, aiebat Alexander, me fortunae pigeat quam uictoriae pudeat. — 14. Animus in somno praeterita meminit. — 15. Omnia quae uxoris erant mariti fiunt nomine dotis. — 16. Nonne pudet uos eorum obliuisci qui uestri meminerunt ? — 17. Vos aliquando paenitebit sociorum misertos non esse. — 18. Vendo meum non pluris quam ceteri, fortasse etiam minoris.
2.3.3. Datif 14. 1. Vous êtes, je le déclare, nés pour la patrie. — 2. Comment as-tu osé me mentir à moi ? — 3. S’il me naît un fils, qu’il soit mon héritier. — 4. Alors que je désirais porter remède à la guerre civile, les passions avides de certains hommes m’en ont empêché. — 5. Je hais Rome et elle me hait. — 6. Mon arrivée n’a occasionné ni désagrément ni dépense à personne. — 7. Calidius accusait Q. Gallius d’avoir voulu l’empoisonner. — 8. La défaite navale du consul frappa son esprit d’une crainte religieuse. — 9. Aimons notre pays, protégeons les honnêtes gens, ne nous préoccupons pas des résultats immédiats, mettonsnous au service de la gloire de la postérité. — 10. Il laissa cinq cohortes pour la garde du camp. — 11. Il envoya la troisième ligne pour soutenir nos hommes en difficulté. — 12. César avait soin de préserver la dignité de Cicéron. — 13. Tous deux furent souvent menacés de mort. — 14. Tu m’as félicité de l’affluence de ce jour-là. — 15. Après le meurtre de César, M. Brutus, brandissant bien haut son poignard couvert de sang, cria le nom de
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Cicéron et le félicita pour la liberté retrouvée. — 16. Toujours dans un État, ceux qui n’ont rien jalousent les honnêtes gens. — 17. Ils fixèrent le jour de la réunion. — 18. À vrai dire, ce sont les grands domaines qui ont mené l’Italie à sa perte. — 19. Le mérite est le seul bien qu’on ne puisse ni donner ni recevoir en cadeau. — 20. Ils choisirent cet endroit pour s’y installer. — 21. Qu’ils arrêtent de tenir sans cesse des propos qui peuvent nous faire tort à tous, nous déshonorer, attirer sur nous tous l’hostilité et le déshonneur. — 22. Pour certains, contrairement à la loi de la nature, le corps est une source de joie, l’âme une cause de peine. — 23. La chance vient en aide à la bravoure (fr. La chance sourit aux audacieux). — 24. Pour les barbares, la loyauté dépend des circonstances. — 25. Les succès, tout le monde les revendique pour soi, les revers, on les impute à un seul. — 26. L’homme est un loup pour l’homme. 1. patriae : compl. du verbe esse natos (D. d’avantage) — 2. mihi : compl. du verbe mentiri (D. COI) — 3. mihi : compl. du verbe genitur (D. d’avantage) ; mihi : compl. du verbe esto (D. d’avantage) — 4. ciuili discordiae : compl. du verbe intrans. mederi (D. COI) ; impedimento, mihi : compl. du verbe fuerunt (double D. : mihi, D. d’avantage ; impedimento, D. de but) — 5. odio, Romanis : compl. du verbe fuerunt (double D. : Romanis, D. d’avantage ; odio, D. de but) — 6. nemini, labori, sumptui : compl. du verbe fuit (double D. : nemini : D. d’avantage ; labori, sumptui : D. de but) — 7. Q. Gallio, crimini : double D., compl. du verbe dedit (Q. Gallio, D. d’avantage ; crimini : D. de but) ; sibi : compl. du verbe parauisse (D. COI) — 8. animo : compl. du verbe incussit (D. COI) — 9. bonis : compl. du verbe consulamus (D. COI) ; gloriae : compl. du verbe intrans. seruiamus (D. COI) — 10. castris praesidio : compl. du verbe reliquit (double D. : castris, D. d’avantage ; praesidio, D. de but) — 11. laborantibus nostris, subsidio : compl. du verbe trans. misit (double D. : laborantibus nostris, D. d’avantage ; subsidio, D. de but) — 12. Caesari curae : compl. du verbe erat (double D. : Caesari, D. d’avantage ; curae, D. de but) — 13. utrique : compl. du verbe est minitatus (D. COI) ; mortem : compl. du verbe est minitatus (Acc. COD) — 14. mihi : compl. du verbe gratulatus es (D. COI) ; celebritatem : compl. du verbe gratulatus es (Acc. COD) — 15. ei : compl. du verbe est gratulatus (D. COI) ; libertatem : compl. du verbe est gratulatus (Acc. COD) — 16. quibus : compl. du verbe sunt (D. possession) ; bonis : compl. du verbe intrans. inuident (D. COI) — 17. concilio : compl. du verbe constituerunt (D. de but) — 18. confitentibus : compl. du verbe perdidere (D. d’avantage) — 19. dono : compl. des verbes datur et accipitur (D. de but) — 20. sibi, domicilio : compl. du verbe delegerunt (double D. : sibi, D. d’avantage ; domicilio, D. de but) — 21. detrimento, maculae, inuidiae, infamiae, nobis omnibus : compl. du verbe esse (double D. : nobis omnibus, D. d’avantage ; detrimento, maculae, inuidiae, infamiae D. de but) — 22. quibusdam, uoluptati, oneri : compl. du verbe est (double D. : quibusdam, D. d’avantage ; uoluptati, oneri : D. de but) — 23. fortudini, adiumento : compl. du verbe est (double D. : fortudini, D. d’avantage ; adiumento : D. de but) — 24. barbaris : compl. du verbe intrans. pendet (D. d’avantage) — 25. sibi : compl. du verbe uindicant (D. d’avantage) ; uni : compl. du verbe imputantur (D. COI) — 26. homini : compl. du verbe est (D. d’avantage).
15. 1. Studium discendi nobis innatum est. — 2. Clades Cannensis magnae sollicitudini Romanis fuit. — 3. Multis paupertas dedecori est. — 4. Nemini Fortuna parcit. — 5. Hannibal Romanae potestati celere exitium minabatur. — 6. In antiquis fabulis dei mortalibus auxiliabantur. — 7. Scipioni Africano cognomen datum est. — 8. Amici orationem Ciceroni gratulati sunt. — 9. Alcibiadi fuit canis notus. — 10. Quam celerrime hoc mihi perficite. — 11. Libentes eis blandimur qui nobis fauent. — 12. Ne parcamus operae ut rei publicae medeamur. — 13. Odio sunt mihi mali et ego malis. — 14. Praestat malis prodesse quam bonis deesse. — 15. Honestas incolumitati praestat.
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés
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2.3.4. Ablatif 16. 1. Toute sanction doit être exempte d’insulte. — 2. Ce fardeau que nous avons tous deux en commun, je veux que toi et moi en soyons débarrassés. — 3. Tu me délivreras d’une grande crainte. — 4. À quel crime tes mains ont-elles jamais renoncé ? — 5. Vous devez prier les dieux pour qu’ils défendent cette ville contre les menées sacrilèges de la lie des citoyens. — 6. Le bon citoyen, rien ne l’empêche de défendre la république. — 7. J’invoquerai quantité d’exemples. — 8. En peu de temps, il prit possession de toute la région. — 9. Ils veulent s’emparer du pouvoir. — 10. Chevaux, armes, hommes, argent, voilà comment Hamilcar enrichit toute l’Afrique. — 11. Les Helvètes se vantaient avec insolence de leur victoire. — 12. Je n’ai pas besoin de blé. — 13. J’ai besoin de livres. — 14. Le voyageur n’est pas toujours tué par le brigand, parfois c’est même le brigand qui l’est par le voyageur. — 15. Il nous fallait endurer beaucoup de maux. — 16. Pompée a octroyé la citoyenneté à Théophane, l’historien de ses exploits. — 17. Catilina, issu d’une famille noble, avait une grande vigueur tant intellectuelle que physique. — 18. J’ai eu grand plaisir à lire ta lettre. — 19. J’ai reçu deux lettres de toi. — 20. La plupart des Gaulois, quand ils sont écrasés par les dettes ou le poids des impôts, se mettent comme esclaves au service des nobles. — 21. La ferme possède en abondance des porcs, des chevreaux, des agneaux, des poules, du lait, du fromage, du miel. — 22. Les avantages dont nous usons et la lumière dont nous jouissons, nous voyons qu’ils nous sont accordés par Jupiter. — 23. Épicure a dit que l’absence de douleur était le souverain bien. — 24. Arioviste a interdit toute la Gaule aux Romains. — 25. Moins on a besoin de richesses, plus on en jouit. — 26. Dis-toi bien une seule chose : ce que mes forces pourront accomplir, ma réflexion prévoir, mon influence inspirer, tout cela sera toujours au service de l’État. 1. contumelia : compl. du verbe intrans. uacare (Abl. de privation) — 2. hoc onere : compl. du verbe leuari (Abl. de privation) — 3. magno metu : compl. du verbe liberabis (Abl. de privation) — 4. manibus tuis : compl. du verbe afuit (Abl. de privation) — 5. nefario scelere : compl. prép. du verbe defendant (ab : origine) — 6. re publica : compl. prép. du verbe deterret (ab : origine) — 7. copia : compl. du verbe intrans. uti — 8. tota regione : compl. du verbe intrans. potitus est — 9. rerum : compl. du verbe intrans. potiri — 10. equis, armis, uiris, pecunia : compl. du verbe locupletauit (Abl. d’abondance) — 11. sua uictoria : compl. du verbe intrans. gloriabantur (Abl. d’abondance) — 12. frumentum : sujet du verbe est (constr. pers. de la loc. verbale opus est) — 13. libris : compl. de la loc. verbale opus est — 14. a latrone, a uiatore : compl. prép. d’agent (a) du verbe occiditur — 15. nobis : compl. du verbe erant perpetienda (D. d’avantage) — 16. Theophanem : compl. du verbe donauit (Acc. COD) ; ciuitate : compl. du verbe donauit (Abl. d’abondance) — 17. nobili genere : compl. du verbe (part.) natus (Abl. d’origine) ; magna ui : attr. du sujet Catilina (Abl. de qualité) — 18. ex litteris : compl. prép. du verbe cepi (ex : origine) — 19. a te : compl. prép. du verbe accepi (a : origine) — 20. aere alieno, magnitudine : compl. de prop. avec premuntur (Abl. de moyen) — 21. porco, haedo, agno, gallina, lacte, caseo, melle : compl. du verbe intrans. abundat (Abl. d’abondance) — 22. quibus : compl. du verbe intrans. utimur ; qua : compl. du verbe intrans. fruimur ; a Ioue : compl. prép. d’agent (a) du verbe dari — 23. dolore : compl. du verbe intrans. uacare (Abl. de privation) — 24. omni Gallia : compl. du verbe intrans. interdixit (Abl. d’éloignement) — 25. diuitiis : compl. du verbe intrans. fruitur ; diuitiis : compl. du verbe intrans. indiget (Abl. de privation) — 26. uiribus, consilio, auctoritate : compl. de prop. avec eniti, prouidere et monere (Abl. de moyen).
17. 1. Castra uictu ita abundabant ut nulla re milites inopes essent. — 2. Moderate diuitiis utamur. — 3. Puero magis consiliis quam poenis opus est. — 4. Cicero leuissimis
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Maîtrise du latin par la pratique
liberorum morbis angebatur. — 5. Beatus ille qui a negotiis procul abest et uita modica tranquillaque fruitur. — 6. Nihil Catilinam deterrere poterat a sceleratis consiliis. — 7. Ciceronis mors Antonium ab acerrimo inimico liberauit. — 8. Haud dubium est quin tantum opus ab egregio artifice factum sit. — 9. Tantum opus egregio artifici faciendum est. — 10. Roma a Graecia humanitatem qua egebat accepit. — 11. Ranae regem quem petierant a Ioue acceperunt. — 12. Alexander deo natus esse putabatur. — 13. Milites Romani castra fossa circumdabant. — 14. Senatus a Cicerone atrocia Catilinae consilia audiuit. — 15. Caesar hostes commeatu prohibuerat.
2.4. Complément de proposition (circonstanciel) 2.4.1. Instrumental 18. 1. César fit remplir le fossé avec de l’eau qu’il dériva de la rivière. — 2. À la guerre, Caton était d’une bravoure exemplaire et s’illustra lors de plusieurs batailles fameuses. — 3. Nous avons, par nature, à un très haut degré la passion et le goût de l’honnêteté. — 4. Le gouvernement de l’État, nos aïeux l’ont réglé par de meilleures lois. — 5. Les Bretons vivent de lait et de viande et sont vêtus de peaux. — 6. Dans le domaine du savoir et dans tous les genres littéraires, la Grèce nous surpassait. — 7. Tout sera fait pour que la guerre intérieure se règle sans levée en masse. — 8. Au début du printemps, la vigne apparaît au jour et grossit bientôt grâce au suc de la terre et à la chaleur du soleil ; d’abord très âpre au goût, elle devient douce en mûrissant, et les pampres qui la revêtent, sans la priver d’une bonne tiédeur, la protègent des brûlures du soleil. Peut-il y avoir rien de plus beau à voir ? — 9. Personne n’a acquis plus de gloire que ces hommes. — 10. Quand Marcellus vit Syracuse, il pleura, dit-on, de joie. — 11. Il l’a vendu au prix auquel il l’estimait. — 12. Elle aura une grande importance pour moi, ta lettre. — 13. Ce n’est ni la colère des dieux, ni le destin dont la loi enchaîne la succession des choses humaines, mais bien une faute qui causa notre perte à Cannes. — 14. La nature nous porte à la générosité. — 15. Quoi ? Tu évalues ces statues-là très cher ? – Qui de vous ignore combien elles valent ? Lors d’une vente publique, n’a-t-on pas vu une statue en bronze pas très grande vendue pour quarante mille sesterces ? Si je voulais nommer des gens qui ont mis au moins ce prix-là, voire davantage, je pourrais le faire, n’est-ce pas ? — 16. Le sable, soulevé avec une grande force, emplit souvent la bouche et les yeux. — 17. L’amitié, on ne saurait ni la forcer par les armes, ni l’acquérir par l’argent : c’est grâce à l’obligeance et à la fidélité qu’on la gagne. — 18. Les taureaux se défendent avec leurs cornes, les sangliers avec leurs crocs, les lions en courant, d’autres animaux en fuyant, d’autres encore en se cachant. — 19. Peu à peu, l’eau creuse la pierre dure. — 20. À sa démarche se révéla la vraie déesse. — 21. La cité souffrait de deux maux opposés, la cupidité et le goût du luxe. 1. aqua deriuata : compl. de prop. avec compleuit (Abl. de moyen) — 2. manu, multis insignibus pugnis : compl. de prop. avec fuit (Abl. de moyen) — 3. natura : compl. de prop. avec sumus (Abl. de cause) — 4. melioribus legibus : compl. de prop. avec temperauerunt (Abl. de moyen) — 5. lacte, carne : compl. de prop. avec uiuunt (Abl. de moyen) ; pellibus : compl. de prop avec sunt uestiti (Abl. de moyen) — 6. doctrina, omni genere : compl. de prop. avec superabat (Abl. de point de vue) — 7. nullo tumultu : compl. de prop. avec sedabuntur (Abl. de moyen) — 8. suco, calore : compl. de prop. avec augescens (Abl. de moyen) ; gustatu : compl. de prop. avec est (Abl. de point de vue) ; pampinis : compl. de prop. avec uestita (Abl. de moyen) ; modico tepore : compl. de prop. avec caret (Abl. de privation) ; aspectu : compl. de prop. avec est (Abl. de point de vue) — 9. gloria : compl. de
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prop. avec praestitit (Abl. de moyen) — 10. gaudio : compl. de prop. avec inlacrimasse (Abl. de cause) — 11. quanti : compl. de prop. avec aestimabat (G. d’estimation) ; tanti : compl. de prop. avec uendidit (G. de prix) — 12. magni : compl. de prop. avec erunt (G. d’estimation) — 13. ira, fato, culpa : compl. de prop. avec periimus (Abl. de cause) ; lege : compl. de prop. avec seritur (Abl. de moyen) — 14. natura : compl. de prop. avec sumus (Abl. de moyen) — 15. permagno : compl. de prop. avec aestimas (Abl. de qualité) ; quanti : compl. de prop. avec aestimas, aestimentur (G. d’estimation) ; quadraginta milibus : compl. de prop. avec uenire (Abl. de prix) ; minoris, pluris : compl. de prop. avec emerint (G. d’estimation) — 16. magna ui : compl. de prop. avec (part.) agitata (Abl. de moyen) — 17. armis, auro : compl. de prop. avec cogere et parare (Abl. de moyen) ; officio, fide : compl. de propavec pariuntur (Abl. de moyen) — 18. cornibus, dentibus, cursu, fuga, occultatione : compl. de prop. avec tutantur (Abl. de moyen) — 19. molli aqua : compl. de prop. avec cauantur (Abl. d’agent inanimé) — 20. incessu : compl. de prop. avec patuit (Abl. de moyen) — 21. diuersis duobus uitiis, auaritia et luxuria : compl. de prop. (cause) avec laborabat.
19. 1. Natura propensi sumus ad aliis inuidendum. — 2. Graeci bonis artibus Romanis praestant. — 3. Andes ubi Vergilius natus est pauca milia passuum a Mantua aberant. — 4. Hic liber mihi uiginti assibus constat. Putasne me eum magno emisse ? — 5. Caesar ad Galliam cum quattuor legionibus profectus est. — 6. Magni uiri non fortuna, sed uirtute metiendi sunt. — 7. Per Scipionem Romani imperium Carthaginiensium ad nihilum redigere potuerunt. — 8. Multi rebus publicis cupiditate se dedunt. — 9. Multo sanguine uictoria stetit. — 10. Homeri opera pluris aestimari quam Vergilii solent. — 11. Caesaris collega, Bibulus nomine, specie consul erat ; re nullo imperio utebatur. — 12. Romanus quidam, Lucullus nomine, luxuria clarus factus est. — 13. Ignauia tacebant. — 14. In dubiis rebus audacia pretii maximi est.
2.4.2. Lieu et mesure de l’espace 20. 1. Le poète Archias, comme il était parti en Sicile et était revenu de cette province, vint à Héraclée. — 2. Qu’y a-t-il de plus fameux que ceci dans toute la Sicile ? — 3. Les pirates se créent des amis dans les places qui occupent une position stratégique. — 4. Après avoir célébré un triomphe en Sardaigne, Albucius fut condamné à Rome. — 5. En une nuit, tous les hermès qui se trouvaient dans la ville d’Athènes furent renversés. — 6. Mon séjour à Athènes m’agrée pour l’instant. — 7. Les Helvètes avaient perdu l’espoir de retourner chez eux. — 8. Tu as habité chez Héius, à Messine. — 9. Tels furent les événements intérieurs et extérieurs de cette année. — 10. Ils refusaient de sortir de chez eux. — 11. Que les vauriens cessent d’attenter à la vie du consul dans sa propre maison. — 12. César, ayant passé quelques jours en Asie, apprit que Pompée avait été aperçu à Chypre. — 13. L’alarme est donnée dans tout le camp. — 14. Il se cachait dans des endroits peu praticables et couverts de bois. — 15. Les armes n’ont guère de poids au dehors, si la sagesse ne règne pas au dedans. — 16. Cette rivière n’est guéable qu’à un seul endroit. — 17. Les soldats s’établirent à Albe, une ville stratégique, fortifiée, toute proche. — 18. On ne doit pas s’écarter de l’épaisseur d’un ongle de la voie de sa conscience. — 19. Le soleil ne se lève pas et ne se couche pas toujours au même endroit. — 20. Quand Tullius sera revenu de la campagne, je te l’enverrai. 1. in Siciliam : in + Acc. (direction ; quo ?) ; ex ea prouincia : ex + Abl. (origine ; unde ?) ; Heracleam : Acc. seul avec un nom de ville (direction ; quo ?) — 2. Sicilia : Abl. seul avec un nom déterminé par totus (situation ; ubi ?) — 3. loco : Abl. seul avec le nom locus déterminé (situation ; ubi ?) — 4. in Sardinia : in + Abl. (situation ; ubi ?) ; Romae : locatif avec un nom de ville au sg.
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Maîtrise du latin par la pratique (situation ; ubi ?) — 5. in oppido : in + Abl. (situation ; ubi ?) ; Athenis : apposé de oppido, Abl. seul avec un nom de ville au pl. (situation ; ubi ?) — 6. Athenis : Abl. seul avec un nom de ville au pl. (situation ; ubi ?) — 7. domum : Acc. seul avec le nom domus (direction ; quo ?) — 8. apud Heium : apud + Acc. (situation ; ubi ?) ; Messanae : locatif avec un nom de ville au sg. (situation ; ubi ?) — 9. domi militiaeque : locatifs avec les noms domus et militia (situation ; ubi ?) — 10. domo : Abl. seul avec le nom domus (origine ; unde ?) — 11. domi suae : locatif avec le nom domus (situation ; ubi ?) — 12. in Asia : in + Abl. (situation ; ubi ?) ; Cypri : locatif avec un nom d’île (situation ; ubi ?) — 13. castris : Abl. seul avec un nom déterminé par totus (situation ; ubi ?) — 14. locis : Abl. seul avec le nom locus déterminé (situation ; ubi ?) — 15. domi : locatif avec le nom domus (situation ; ubi ?) — 16. uno loco : Abl. seul avec le nom locus déterminé (situation ; ubi ?) — 17. Albae : locatif avec un nom de ville au sg. (situation ; ubi ?) ; in urbe : in + Abl. (situation ; ubi ?) — 18. a recta conscientia : ab + Abl. (origine ; unde ?) — 19. eodem loco : Abl. seul avec le nom locus déterminé (situation ; ubi ?) — 20. rure : Abl. seul avec le nom rus (origine ; unde ?).
21. 1. Romulus apud auum educatus est. — 2. Pausanias eo ipso loco ubi mortuus erat in sepulcro conditus est. — 3. Poeni Hannibalem domum reuocauerunt. — 4. Imperator copias per hostium fines deuerticulis duxit. — 5. Attila e Germania in Galliam transiit ibique complures urbes diripuit. — 6. Caesaris in Galliam aduentus Romae mature notus est. — 7. Apud Homerum incredibiles fabulae legi possunt. — 8. Vergilius non diu Romae moratus est ; rus enim concedere malebat. — 9. Post pugnam apud Actium magna spes pacis tota Italia orta est. — 10. Manlius filium iussit ruri incolere.
2.4.3. Temps et mesure du temps 22. 1. Pendant huit mois de suite, les artisans ne manquèrent pas d’ouvrage. — 2. Ce que Catilina avait fait cette nuit, ce qu’il avait projeté pour la suivante, je l’ai bien montré. — 3. Voyez-le sortant de sa villa en toute hâte le soir venu. — 4. Quelques siècles plus tard, P. Scipion prit Carthage lors de la troisième guerre punique. — 5. Ce jour-là précisément, le hasard fit que Verrès arriva à Messine. — 6. Hier, j’ai failli être assassiné chez moi. — 7. La philosophie a été négligée jusqu’à nos jours. — 8. Crassus défendit la vestale Licinia alors qu’il avait vingt-sept ans. — 9. Comme le consul était rentré d’Apulie à Rome, la nuit suivante, selon l’usage, il fit nommer un dictateur pour six mois. — 10. Après avoir exercé comme avocat pendant deux ans, j’ai quitté Rome. Arrivé à Athènes, j’ai fréquenté six mois le philosophe Antiochus et j’ai repris l’étude de la philosophie entamée depuis ma première jeunesse. Dans le même temps, je m’entraînais régulièrement à Athènes auprès du maître d’éloquence Démétrius. Après cela, je suis venu à Rhodes, où je me suis attaché à ce même Molon, que j’avais entendu à Rome. Je suis rentré deux ans plus tard, doté d’une formation approfondie. — 11. La planète Saturne accomplit sa révolution en trente ans environ. — 12. Démosthène vivait il y a près de trois cents ans. — 13. Homère vécut bien des années avant Romulus. — 14. Voilà plus de vingt-deux ans que Mithridate est roi. — 15. Parti de chez vous à l’âge de neuf ans, me voici de retour après trente-cinq ans. — 16. La bataille dura jusqu’à la nuit noire. — 17. Il est parti par la voie Aurélienne : si vous voulez hâter le pas, nous le rejoindrons vers le soir. — 18. Clodius a dit que Milon serait mort dans les trois jours : trois jours après se produisit ce qu’il avait dit. — 19. En trois heures, vous pouvez être à Atuatuca. — 20. Le sénat décida que les envoyés devraient quitter l’Italie dans les dix jours. — 21. À partir de ce jour-là et pendant cinq jours de suite, César fit sortir ses troupes devant le camp. — 22. Nous venons au monde pour une courte durée. — 23. Tous moururent au cours de cette année.
Chapitre 2. Syntaxe des cas – Corrigés
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1. mensis octo continuos : Acc. (durée ; quamdiu ?) — 2. ea nocte : Abl. (époque ; quando ?) ; in proximam (noctem) : in + Acc. (durée ; pour combien de temps ?) — 3. uesperi : locatif avec le nom uesper (époque ; quando ?) — 4. aliquot saeculis : Abl. (époque ; quando ?) ; bello… tertio : Abl. (époque ; quando ?) — 5. eo ipso die : Abl. (époque ; quando ?) — 6. hesterno die : Abl. (époque ; quando ?) — 7. usque ad… aetatem : usque ad + Acc. (durée ; jusqu’à quand ?) — 8. annos XXVII : Acc. avec natus (durée ; depuis combien de temps ?) — 9. nocte proxima : Abl. (époque ; quando ?) ; in sex menses : in + Acc. (durée ; pour combien de temps ?) — 10. biennium : Acc. (durée ; quamdiu ?) ; sex menses : Acc. (durée ; quamdiu ?) ; a… adulescentia : ab + Abl. (époque ; depuis quand ?) ; eodem tempore : Abl. (époque ; quando ?) ; biennio : Abl. (époque ; quando ?) — 11. triginta annis : Abl. (en combien de temps ?) — 12. annos trecentos : Acc. (durée ; depuis combien de temps ?) — 13. annis multis : Abl. (époque ; quando ?) — 14. annum… uicesimum : Acc. (durée ; depuis combien de temps ?) — 15. post… annum : post + Acc. (durée ; après combien de temps ?) — 16. ad… noctem : ad + Acc. (durée ; jusqu’à quand ?) — 17. ad uesperam : ad + Acc. (durée ; jusqu’à quand ?) — 18. triduo : Abl. (époque ; quando ?) ; post… tertium : post + Acc. (après combien de temps ?) — 19. tribus horis : Abl. (en combien de temps ?) — 20. in diebus… decem : in + Abl. (époque ; dans quel délai ?) — 21. ex eo die : ex + Abl. (époque ; depuis quand ?) ; dies continuos : Acc. (durée ; quamdiu ?) — 22. in exiguum : in + Acc. (durée ; pour combien de temps ?) — 23. intra… annum : intra + Acc. (dans quel délai ?).
23. 1. Hoc abhinc annos duos factum est. — 2. In rebus asperis dictator in sex menses Romae dicebatur. — 3. Illud bellum Pompeius extrema hieme parauit, primo uere incepit, extrema aestate confecit. — 4. Dominus diem iam sextum abest ; domum post tertium diem redibit. — 5. A prima luce ad uesperum piscator in fluminis ripa persedet. — 6. Breui tempore Caesar proelium restituit. — 7. Omnia in horam dictam parentur. — 8. Bis in triginta annis Germani fines nostros ingressi sunt. — 9. Cato octoginta annos natus Graecam linguam discere coepit. — 10. Quinque annis post Catilinae coniurationem Cicero in exsilium proficisci coactus est. — 11. Sub uesperum Romani certiores a praetore facti sunt de clade apud Trasumenum. — 12. Hannibal per sedecim annos Italiam populatus est.
2.5. Emploi des prépositions 24. 1. Tu demandes de l’eau à une pierre ponce (sc. Tu demandes l’impossible). — 2. La Gaule touche au Rhin du côté des Séquanes et des Helvètes. — 3. Des ambassadeurs venaient de la part des Éduens et des Trévires. — 4. Un sanglier est souvent tenu en arrêt par un chien pas bien grand. — 5. Les Belges étaient sollicités par certains Gaulois. — 6. Nos hommes étaient abandonnés par leur chef et par la Fortune. — 7. Il les tua tous jusqu’au dernier. — 8. Il mourut avant l’âge. — 9. Il est maintenant chez moi, sous mon toit. — 10. Nous voyons chez Homère Ajax s’avancer de fort joyeuse humeur. — 11. Le troisième côté de la Bretagne fait face au nord. — 12. Les Helvètes luttent avec les Germains. — 13. Il se rend compte du risque qu’il a pris en faisant cela. — 14. Les Rèmes n’ont pas partagé le sentiment des autres Belges et n’ont pas conspiré contre Rome. — 15. Il écrivit avec grand soin. — 16. Qu’as-tu à voir avec Caelius ? — 17. Il était en relations avec Q. Catulus, le père et le fils. — 18. On s’est battu contre deux généraux pour la souveraineté en Italie, Pyrrhus et Hannibal. — 19. La justice à l’égard des dieux s’appelle la piété, celle à l’égard des parents, l’affection. — 20. Beaucoup moururent des suites de leurs blessures. — 21. Vercingétorix est chassé de la place de Gergovie. — 22. Une foule de gens, dit-on, qui de la ville, qui des campagnes, rallient ce camp. — 23. Parti hier de Rome, je suis arrivé le soir. — 24. Ils vivent dans le meurtre et par le meurtre. — 25. Il est endurant à la peine et au
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mal. — 26. En raison du froid, les moissons dans les champs n’étaient pas mûres. — 27. Cimon se heurta à la même hostilité que son père. — 28. Les citoyens romains ont été exécutés à la manière des esclaves. — 29. Un pont franchissait la rivière. — 30. Il s’approchait du camp avec une insolence chaque jour plus grande. — 31. Il avait une couronne sur la tête, une autre au cou. — 32. Je suis d’un avis qui, je le sais, a toujours été le tien. — 33. Le Jura sépare les Helvètes des Séquanes. — 34. Les lois sont muettes au milieu des armes. — 35. Il appela devant lui tout le sénat et ceux entre lesquels le différend avait surgi. — 36. Il garda les troupes à l’intérieur du camp. — 37. Il établit son camp sous les murs. — 38. Il fut enseveli le long de la voie Appienne, à la cinquième borne. — 39. Pour quelle raison mentirais-je ? — 40. La guerre éclata à cause de la réponse insultante du sénat de Véies. — 41. On assassinait communément ? Qui étaient les instigateurs et les meurtriers ? — 42. Cette manœuvre est annoncée à l’ennemi par des esclaves fugitifs de L. Aemilius. — 43. Il y avait en tout deux routes, l’une empruntant le territoire des Séquanes, l’autre notre province. — 44. Soudain, dans le dos, on aperçoit la cavalerie. — 45. Il n’a pas hésité à risquer sa vie pour me sauver. — 46. Arioviste fit passer ses troupes devant le camp de César. — 47. En raison de leur nombreuse population et de leur gloire militaire et leur bravoure, les Helvètes estimaient avoir un territoire exigu. — 48. César rangea ses légions en ligne devant le camp. — 49. Les avis exprimés en faveur de Scipion et contre lui. — 50. Il est beau de lutter pour les lois, pour la liberté, pour la patrie. — 51. Les cavaliers s’approchent plus près du tertre. — 52. S’il est en vie, c’est grâce à des esclaves aussi fidèles. — 53. Vulcain occupait les îles au large de la Sicile. — 54. Après les dieux, ce sont les hommes qui peuvent être les plus utiles aux hommes. — 55. César conduisit six légions contre les Arvernes vers la place de Gergovie en suivant le fleuve. — 56. Les vices s’apprennent même sans maître. — 57. Les cavaliers s’avancèrent jusqu’au pied même des remparts. — 58. Sur ce point, je t’écrirai de Rhégium. — 59. Que le cordonnier ne juge pas plus haut que la sandale !
2.6. Récapitulation 25. 1. Rien ne va assez vite au gré d’un cœur qui désire. — 2. Le méchant retarde la sanction, il n’y échappe pas. — 3. Il est humain de pardonner, quand celui à qui l’on pardonne en rougit. — 4. Las ! que de regrets surviennent quand on vit vieux ! — 5. Il menace beaucoup d’hommes, celui qui commet une injustice contre un seul. — 6. Use des biens que tu as acquis, mais sans avoir l’air d’en abuser. — 7. Pour l’homme avide, son propre naturel est une cruelle punition. — 8. L’homme en colère, une fois qu’il s’est repris, se fâche contre lui-même. — 9. Qui ne vit pas pour lui-même, c’est justice qu’il soit mort aux yeux des autres. — 10. Les mauvaises natures n’ont jamais besoin de maître. — 11. Qui ne sait épargner les siens favorise l’adversaire. — 12. C’est doubler sa faute que de ne pas rougir de son forfait. — 13. Mieux vaut se fier au mérite qu’à la fortune. — 14. Chacun doit faire appel à son propre jugement. — 15. Une femme qui a beaucoup d’époux ne séduit pas grand monde. 26. 1. Épaminondas était modeste, réfléchi, habile à saisir les occasions, entraîné à la guerre, brave, doté d’une très grande âme ; il était tellement épris de vérité qu’il ne mentait pas, même pour plaisanter. — 2. Alcibiade, né dans une cité si importante et d’une haute lignée, était de loin le plus beau de tous ceux de son âge, doué de tous les talents et d’une
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habileté supérieure ; et en effet, ce fut un éminent général sur mer comme sur terre. — 3. Caton eut, dans tous les domaines, une activité extraordinaire. En effet, il était à la fois habile agriculteur, jurisconsulte chevronné, grand général, orateur estimable et féru de belles-lettres. Il se consacra à l’écriture de l’histoire à un âge avancé, dans un ouvrage où il démontre beaucoup de recherche et de soin, sans érudition. — 4. Phocion, jeté en prison, fut emmené à Athènes pour y être traduit en justice selon les lois. Une fois arrivé là-bas, comme il ne pouvait plus marcher en raison de son âge et qu’il se faisait porter en litière, les gens accoururent en masse : certains, songeant à sa gloire d’antan, avaient pitié de son âge, mais la plupart laissaient exploser leur colère, en raison des soupçons de trahison. — 5. Cimon fut condamné à l’exil pour dix ans, ce que les Athéniens regrettèrent plus vite que lui-même. En effet, alors qu’il faisait preuve d’une grande force d’âme, victime du ressentiment et de l’ingratitude de ses concitoyens, et que Sparte avait déclaré la guerre à Athènes, il fut rappelé au pays. Lui, parce qu’il jouissait de l’hospitalité à Sparte, partit volontairement et rétablit la paix entre les deux cités. Peu de temps après, il mourut dans la ville de Citium. — 6. Sabinus acheta des esclaves à grands frais, l’un qui saurait Homère, l’autre Hésiode. Ne t’étonne pas qu’il y ait mis le prix : il n’en avait pas trouvé, il a passé commande. Un jour que Sabinus avait dit à Satellius que chaque esclave lui coûtait cent mille sesterces, celui-ci lui dit : « Tu aurais payé moins cher pour le même nombre de boîtes à livres. » 27. Une ruse d’Hannibal Hannibal vint en Crète, à Gortyne, pour examiner où il devait s’installer. Il comprit, en homme le plus avisé du monde, qu’il allait se trouver en grand danger, s’il ne prenait quelque précaution contre la cupidité des Crétois ; car il emportait avec lui beaucoup d’argent et savait que la rumeur s’était répandue. Il prend donc les dispositions suivantes. Il remplit de plomb des amphores en grand nombre, dont il bouche le col avec de l’or et de l’argent. Il les dépose dans le temple de Diane en présence des autorités, feignant de leur confier la garde de ses richesses. Les ayant ainsi bernés, il remplit avec son argent toutes les statues de bronze qu’il avait avec lui et les laisse à l’abandon dans la cour de sa résidence. Les gens de Gortyne placent le temple sous bonne garde, non pas tant pour le protéger de tous que pour empêcher Hannibal d’y reprendre son dépôt à leur insu et de l’emporter avec lui. (CORN. NÉP., Hann. 9, 1–4)
► Chapitre 3 Syntaxe des propositions 3.1. Propositions indépendantes 3.1.1. Indicatif 3.1.1.1. Valeur des temps 28. 1. Lorsque les Helvètes sont informés de son arrivée, ils lui envoient une ambassade. — 2. Moi, en tout cas, j’aurai fait mon devoir envers Rome et envers notre général. — 3. On atteignit la Bretagne vers midi et l’on n’y vit pas l’ennemi ; mais des groupes nombreux de Bretons avaient quitté le rivage pour aller se cacher sur les hauteurs. — 4. César connaissait bien le manque de loyauté des Éduens. — 5. César se hâte pour prendre part au combat. Reconnaissant son approche, l’ennemi engage le combat. Une clameur s’élève des deux côtés, et une autre clameur aussitôt y répond. Les nôtres, laissant leurs javelots, y vont à l’épée. Soudain, on aperçoit la cavalerie derrière l’ennemi, qui tente de fuir. Notre cavalerie lui coupe la retraite. C’est un grand carnage. — 6. Enflammé par ses pensées criminelles et sa fureur, Verrès se rendit au forum ; ses yeux étincelaient, la cruauté lui sortait de tout le visage. — 7. Depuis longtemps déjà, j’ai envie de visiter Alexandrie. — 8. Je ne suis pas moins lié d’amitié avec Brutus que toi, j’ai failli dire avec toi. — 9. J’avais bien envie de prolonger ce bavardage, mais il fait jour. Porte-toi bien, donc. — 10. Je n’ai rien à t’écrire, car je n’ai rien entendu de neuf et j’ai répondu hier à toutes tes lettres. — 11. Te mettre à mort, Catilina, sur l’ordre du consul, voilà ce qu’il fallait faire depuis longtemps. — 12. Tu connais la suite. — 13. Toutes les nations anciennes ont un jour obéi à des rois. — 14. Régulus retourna à Carthage et ni l’amour de sa patrie, ni celui des siens ne put le retenir. Il n’ignorait pourtant pas alors qu’il se rendait auprès d’un ennemi d’une extrême cruauté, mais il croyait devoir tenir son serment. — 15. Je cherche à vendre une maison insalubre. — 16. Il parlait mieux qu’il n’a écrit, Hortensius. — 17. Il fallait ou bien ne pas embrasser une telle cause, ou bien, après l’avoir fait, la défendre jusqu’au bout. — 18. Moi, je n’ai pas été à Rhodes, mais j’ai été à deux reprises en Bithynie. — 19. Il cherche même à nous faire peur et nous menace. — 20. Nos aïeux s’appliquaient à cultiver leurs propres terres, sans convoiter avidement celles d’autrui ; ce faisant, ils ont accru la domination et la renommée du peuple romain. — 21. Tous les hommes, nés ou à naître, sont malheureux. — 22. Le jeu est source de rivalité et de fâcherie. — 23. Un loup et un agneau étaient venus au même ruisseau, pressés par la soif. — 24. La fortune sourit aux audacieux. — 25. Reste ici ; je reviens dans un instant. — 26. Une belle femme sera, nue, plus belle que couverte de pourpre. — 27. J’étais prêt à te faire confiance. — 28. Néron avait une santé robuste. — 29. Le temple de Janus s’est trouvé fermé à deux reprises depuis le règne de Numa. — 30. Je vais en avoir fini. — 31. Vinrent alors les différents arts : le travail vint à bout de tout, sans relâche.
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Maîtrise du latin par la pratique
3.1.1.2. Énonciation 29. 1. Caton, qui aurait pu tenir la Sicile sans peine (et s’il l’avait tenue, il aurait rallié à lui tous les honnêtes gens), a quitté Syracuse. — 2. Mieux eût valu mille fois mourir qu’endurer cette situation. — 3. J’ai pour habitude de vanter les qualités des discours de Thucydide ; les imiter, je ne le pourrais pas, si je le voulais, et je ne le voudrais peut-être pas, si je le pouvais. — 4. Volumnia aurait dû se montrer plus serviable à ton égard qu’elle ne l’a été, et ce qu’elle a fait, elle aurait dû le faire avec plus d’empressement. — 5. Scaevola nous a rapporté l’entretien que Laelius et lui ont eu sur l’amitié. — 6. Tu l’as accablé de toutes les insultes, cet homme que tu aurais dû honorer comme un père, si tu avais pour lui tant soit peu d’affection. — 7. Qu’il y eût chez un homme une envie de nuire telle que celle que j’ai perçue, jamais je ne l’aurais cru. — 8. Je pourrais citer beaucoup d’honnêtes gens. — 9. Il eût été trop long de noter les points un à un. — 10. Je pourrais avancer mille arguments subtils. — 11. Ou bien il eût fallu ne pas entreprendre la guerre, ou bien il faut la mener au nom de la dignité du peuple romain. — 12. Tu pouvais (sc. aurais pu) te reposer cette nuit avec moi.
3.1.1.3. Interrogation directe 30. 1. Pourquoi restez-vous silencieux ? Serait-ce que vous ne pouvez nier ce que vous avez reconnu ? — 2. Ô dieux immortels ! Chez quel peuple sommes-nous donc ? Quel gouvernement est le nôtre ? — 3. De quel front penses-tu devoir supporter cela ? — 4. Peut-être pensez-vous qu’il existe quelque part un rivage à ce point désert, où la renommée de Pompée ne soit pas parvenue ? — 5. Est-il rien qui ressemble plus à la folie que la colère ? — 6. Votre liberté est réduite à néant par cette loi. Mais peut-être serez-vous d’un autre avis ? — 7. Comment a-t-il tué ? A-t-il frappé de sa main ou a-t-il fait appel à d’autres pour tuer ? Si tu dis qu’il a recouru à d’autres, je te demande lesquels : des esclaves ou des hommes libres ? Si ce sont des hommes libres, qui sont-ils ? des gens d’Amérie, comme lui, ou ces hommes de main venus de Rome ? S’ils sont d’Amérie, qui sont-ils, pourquoi ne pas les nommer ? S’ils sont de Rome, d’où Roscius les connaissait-il ? Où les a-t-il rencontrés ? Comment les a-t-il convaincus ? Il y a mis le prix : qui a-t-il payé ? Par quel intermédiaire a-til payé ? D’où venait l’argent et quelle somme ? Ne sont-ce pas là les indices qui mènent d’ordinaire au mobile du crime ? 31. 1. Quid taces ? An negare audes ? Nonne omnia tua scelerata consilia nouimus ? — 2. Vitia mihi crimini das ? An tibi ipsi uitia non sunt ? — 3. Haec est tua sententia annon ? — 4. Num quis tibi credere poterit ? — 5. Vtrum diuitiis an uirtute beatus homo fit ? — 6. Te libens iuuabo. An putas me amicis deesse solere ? — 7. Nonne legibus parendum est ? — 8. Nonne litterae Graecae multo copiosiores litteris Latinis ? — 9. Quin statim fateris ? An speras te semper poenam effugere posse ? 32. Coquetterie de la fille d’Auguste Julie, la fille d’Auguste, avait eu de bonne heure ses premiers cheveux blancs, qu’elle avait l’habitude de se faire enlever en cachette. L’arrivée inopinée de son père surprit un jour ses coiffeuses. Auguste feignit de ne pas voir sur leur serviette les cheveux qu’elles avaient enlevés ; entre autres propos, il en vint à parler d’âge et demanda à sa fille si, dans quelques années, elle préférerait avoir les cheveux blancs ou être chauve. Comme elle avait répondu : « Moi, père, je préfère avoir les cheveux blancs », il lui reprocha ainsi son mensonge : « Dès lors, pourquoi sont-elles si pressées de te rendre chauve ? » (MACR., Sat. II, 5, 7)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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3.1.2. Impératif et subjonctif 3.1.2.1. Impératif et subjonctif de volonté 33. 1. Adresse une prière au dieu. — 2. Tiens-toi à l’écart du forum (sc. des affaires publiques). — 3. Sois affable. — 4. Ne t’en prends pas à plus faible ! — 5. Rends service à l’honnête homme. — 6. Ne sois pas médisant ! — 7. Emporte-toi pour un motif sérieux. — 8. Souviens-toi de tes lectures. — 9. Rome, prends garde à toi ! — 10. Regarde à qui tu donnes. — 11. Ne méprise pas plus faible que toi ! — 12. Soumets-toi à la loi que tu as toimême fait voter. — 13. Ne te laisse pas aller à la gourmandise ! — 14. Ne souhaitons pas des épreuves difficiles. — 15. Souviens-toi d’un service qu’on t’a rendu. — 16. Je vous présenterai l’affaire ; vous, mesurez-en la gravité. — 17. Sachez qu’on a fait venir de Lilybée des étrangers comme ouvriers. — 18. Écris ce qui te passera par la tête. — 19. Continuez comme vous faites. — 20. Ne le prends pas de haut ! — 21. À l’occasion, écris-nous ce que tu deviens. — 22. Que les Vestales veillent à Rome sur le feu éternel du foyer de l’État. — 23. César, garde-toi d’accorder ton pardon, garde-toi d’avoir pitié. — 24. Ne désirez pas ce qui ne peut arriver ! — 25. Supprime cette idée, tu auras supprimé le chagrin. — 26. Bon voyage et bon retour ! — 27. Viens réclamer demain, on te donnera ; maintenant va-t’en ! — 28. Toi, prends cette lettre et donne-la lui. — 29. Frappe de telle sorte qu’il se sente mourir. — 30. Portez secours à un malheureux, venez en aide à un indigent ! 34. 1. Que les vauriens se retirent, qu’ils se tiennent à l’écart des honnêtes gens ! — 2. Que le salut du peuple soit la loi suprême ! — 3. Sors de la ville, Catilina, délivre l’État de la peur, pars en exil ! — 4. Que l’entreprise soit bonne, favorable, heureuse et prospère ! — 5. Ne tolérez pas que cette cruauté s’exerce plus longtemps dans cette république. — 6. Fais ceci, ne fais pas cela ! — 7. Ne pardonne rien ! Ne fais rien par complaisance ! Ne te laisse pas apitoyer ! Maintiens ton avis. — 8. Que les armes le cèdent à la toge ! — 9. Ne critique pas nos usages ancestraux en des termes trop durs. — 10. Les coups du sort qu’on ne peut supporter, il faut les éviter en s’y soustrayant. — 11. Il ne suffit pas que des poèmes soient beaux ; qu’ils aient du charme. — 12. Ayons espoir en nos vœux, mais endurons notre sort. — 13. Souvenons-nous qu’il faut préserver la justice, même à l’égard des plus humbles. — 14. Un Sicilien, à qui le préteur Scipion donnait son hôte comme avocat, un homme de haute naissance, mais complètement stupide : « De grâce, dit-il, préteur, donnez cet avocat à mon adversaire, ensuite ne me donnez personne. » — 15. Que chacun pense qu’il protège avec ses armes non pas son corps, mais son épouse et ses jeunes enfants ; et qu’il n’ait pas seulement le souci de sa famille, mais qu’il ne cesse de se répéter que le sénat et le peuple romain ont maintenant les yeux fixés sur nos bras. — 16. Tout ce que tu auras comme statues de ce genre qui te paraîtra digne de l’Académie, n’hésite pas à me l’envoyer et aie confiance en ma cassette. — 17. Armez votre cœur, votre bras ! Que personne ne se dérobe, quand il me verra dans le feu de l’action ! Que celui qui traînera et me gênera dans ma résolution sache qu’il n’y a pas, pour lui, de retour dans ses pénates ! 35. 1. Nolite amicitiam malorum appetere. — 2. Ne in posterum diem differas quod hodie fieri potest. — 3. Statim imperator certior fiat subsidia aduenisse. — 4. Velim hoc quam celerrime faciatis. — 5. Ne diutius patientia mea abusus sis. — 6. Quaere, reperies ; postula, impetrabis. — 7. Vnusquisque exeat nec quisquam ineat. — 8. Amici sequantur. — 9. Amicum elige quem probissimum esse tibi constat. — 10. Caue reddas maleficia. — 11. Caesari reddamus quod Caesaris est. — 12. Solum praeterita errata iam cogita ; spem longam reseces consiliaque uasta.
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36. 1. Attends d’autrui ce que tu auras fait à autrui. — 2. Aide tes amis sans te nuire à toi-même. — 3. Celui contre qui tu ne veux pas te fâcher à tout propos, fâche-toi contre lui une bonne fois. — 4. Évite l’homme en colère pour un moment, l’homme haineux pour longtemps. — 5. Épargne aussi le vaurien, si un honnête homme doit mourir avec lui. — 6. Les fautes que tu condamnes d’habitude, ne les commets pas toi-même. — 7. Veille toujours plus et ne te laisse pas aller à dormir. — 8. Sur toutes les faveurs que tu accorderas toi-même à autrui, garde le silence. — 9. Pour ne manquer de rien, use de ce que tu as acquis avec mesure. — 10. Ne rougis pas de vouloir apprendre ce que tu ignores ! — 11. Aime tes chers parents d’une égale tendresse. — 12. L’opinion publique, ne la heurte jamais tout seul ! — 13. Quand on fait ton éloge, c’est toi qui es ton juge, souviens-t’en ; sur ton compte, ne te fie pas à autrui plus qu’à toi-même ! — 14. Considère comme un gain pour toi chaque jour qui passera. — 15. Fuis ce qui est excessif, souviens-toi de te contenter de peu. — 16. N’attends pas de tes amis ce que tu pourrais faire toi-même ! 37. 1. Que ne suis-je resté fermement sur ma position ! — 2. Puissions-nous pourvoir à notre salut ! — 3. Que je meure, si je te concède cela ! — 4. Que n’as-tu été disposé de la sorte dès le début ! — 5. Que mes concitoyens soient forts ! Qu’ils connaissent le salut, la prospérité, le bonheur ! Que se dresse cette ville glorieuse entre toutes ! — 6. Si seulement les dieux n’avaient pas donné aux hommes cette maudite habileté ! — 7. Puissé-je remplir cette maison de vrais amis ! — 8. Puisses-tu n’avoir pas à en faire l’expérience ! — 9. Ah ! si ni lui ni moi n’éprouvions de regrets ! — 10. Que la terre te soit légère ! Que tes os connaissent un doux repos ! — 11. Cet homme est ivre. – Ah, si je pouvais l’être aussi ! — 12. Qu’ils n’aillent pas sacrifier sans limite notre sang ! — 13. Que n’avez-vous, Quirites, une profusion d’hommes valeureux et probes, qui rende difficile de décider auquel devrait être confiée, selon vous, la conduite d’une guerre aussi importante ! — 14. Admettons que la douleur ne soit pas vraiment le mal suprême, c’est bien un mal. — 15. Admettons qu’il y ait durant la vie une différence de rang entre les grands personnages et le commun des hommes : leur mort, en tout cas, si elle résulte d’un crime, doit être soumise aux mêmes sanctions et aux mêmes lois. — 16. Un mauvais citoyen, voilà ce que c’était ! Il a pu l’être aux yeux des autres ; pour toi, quand a-t-il commencé à l’être ? — 17. Que Verrès soit un voleur, qu’il soit sacrilège, qu’il soit le roi de tous les scandales et de tous les vices : oui, mais c’est un bon général. — 18. C’est peut-être faux, soit ! mais ce n’est pour autant pas révoltant. — 19. Tu dis qu’il n’existe pas de ressemblance aussi forte dans la nature. Admettons : elle peut en tout cas sembler exister. — 20. Admettons qu’il n’y ait ni soleil, ni lune, ni planètes, puisque rien ne peut exister que nous n’ayons touché ou vu ! Et quoi ? astu jamais vu un dieu en personne ? Pourquoi crois-tu alors qu’il existe ? — 21. Qu’ils soient orgueilleux, soit ; en quoi cela nous regarde-t-il ? 38. 1. Vtinam facta maiorum ne obliuiscaris ! — 2. Vtinam consilii uos ne paeniteat ! — 3. Vtinam omnibus saluti esse potuissem ! — 4. Vota tua exaudiantur ! — 5. Vtinam officiorum ne tam immemor esses ! — 6. Vtinam de periculo consulem certiorem facere possemus ! — 7. Sicut illi pereat quicumque similis est ! — 8. Diogenes, cum feminam de arbore pendentem uideret : « Vtinam, exclamauit, omnes arbores talia poma agant ! » — 9. Deus complures publicanos tueatur qui non melius pecunia utantur. — 10. Sint apud Romanos summi poetae, at saepissime poetas Graecos imitantur. — 11. Fuerit Cicero uir probus, at non semper callidus fuit. — 12. Consulto Clodium, istam pestem, Milo interfecerit. Quae si ita sunt, cur non gloriatur ?
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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3.1.2.2. Subjonctif conditionnel 39. 1. À quoi bon rappeler ces faits que personne ne peut croire, sinon ceux qui les ont vus ? — 2. Moi, j’aurais été fâché contre toi ? Contre toi, moi, j’aurais pu être fâché ? — 3. Expliquer un propos méchant, ce serait le rendre plus blessant. — 4. Te mettre à mort, voilà ce qu’il fallait faire. — 5. On aurait dit des chiens de chasse. — 6. On aurait pu entendre alors les hurlements des femmes, les cris des hommes. — 7. Ce serait commettre soi-même une injustice que d’en laisser une impunie. — 8. Quant à moi, il ne m’aurait pas déplu de me fourvoyer en compagnie de Platon. — 9. Quant à lui, qui pourrait dire que sa destinée ne fut pas hors du commun ? — 10. Il pouvait dénier impunément ; car qui l’aurait contredit ? — 11. Je pourrais l’affirmer sans l’ombre d’un doute : l’éloquence est l’activité la plus ardue qui soit. — 12. Personne ne voudrait vivre dans la solitude la plus complète. — 13. Accablés – on aurait dit des vaincus – ils rentrent au camp. — 14. Quelqu’un aurait-il pu attendre ou imaginer rien de mieux ? — 15. Il eût fallu ne pas entreprendre la guerre. — 16. On aurait pu faire mourir l’ennemi de faim. — 17. Qu’aurais-tu dû faire ? — 18. On aurait pu croire que Sylla était venu en Italie non pour mener la guerre, mais pour assurer la paix. — 19. Vous auriez vu la victime déshabillée et serrée entre les licteurs. — 20. Celui que n’exaltent ni la gloire ni le goût du risque, rien ne sert de l’encourager. — 21. On aurait raison de qualifier de malheureux les gens qui s’engourdissent dans un bonheur démesuré. — 22. À quoi bon prévoir ce qui est inéluctable ? Qu’on sache l’événement ou qu’on l’ignore, il se produira. — 23. Tu ne pourras jamais louer Platon ni trop ni trop souvent. — 24. On peut voir que l’injustice affecte surtout les hommes justes. — 25. Je pourrais mettre résolument Cicéron en parallèle avec n’importe quel Grec. — 26. Absolument aucune autre nation n’eût pas succombé sous le poids de tant de malheurs. — 27. Toutes nos idées nous agréent, autrement on ne les confierait pas à l’écrit. — 28. Alexandre, vaincu une seule fois, aurait perdu la guerre ; le Romain, que Cannes n’a pu anéantir, quelle armée l’aurait anéanti ? — 29. Nous aurons peut-être une autre occasion de revenir sur sa doctrine. 40. 1. Quis Caesari amicus non sit ? — 2. Quodcumque feci uellem non fecisse. — 3. Plura possum dicere ; uerum nolim longus esse. — 4. Mortem senes timere non debent, sed senectutis debilitatum remedium habere. — 5. Ceteros paeniteat. Me quid paeniteat ? — 6. Illud iamdiu faciendum erat. — 7. Quod illius causa feci mea causa non faciam. — 8. Nolite timere. Quid uobis noceam ? — 9. Catilina procedente multos senatores uideres subselliis cedentes. — 10. Ne immoderate ingenio utamur ; nam nihil uenuste faciamus. — 11. Multa supersunt mihi quae dicam ; uerum nolim uestra patientia abuti. — 12. Quid in tanto periculo faceres ? — 13. Cur morte tyranni non gaudeam ? — 14. Nonne inimico in periculo auxilio uenias ? — 15. Facilius consilio quam uiolentia uincas. — 16. Quis amet quem timeat ? — 17. Velis nolis defensionem meam audies. 41. 1. Que faire ? Et surtout, où aller, dans mon malheur ? — 2. Seul de son coté, un gladiateur forcené mène la guerre contre son pays. Nous lui céderions ? Nous écouterions ses conditions ? Nous croirions qu’on peut faire la paix avec lui ? — 3. Que dois-je déplorer en premier lieu ? ou alors, messieurs les juges, par où dois-je commencer de préférence ? — 4. Quel secours dois-je demander et à qui ? Dois-je implorer la bonne foi des dieux immortels ? celle du peuple romain ? la vôtre ? — 5. C’est un honnête homme. – Lui, un honnête homme ? — 6. Que pouvez-vous faire d’un tel homme ? — 7. Moi, ne pas chérir cet homme ? ne pas l’admirer ? ne pas penser que je dois le défendre à tout prix ? — 8. Toi,
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parler faux et dire ce que tu ne penses pas ? — 9. Cet individu aurait fait fouetter sans motif un allié du peuple romain ? — 10. Quoi ? Lui, enflammer son auditoire ? Il aura vite fait de le glacer, s’il l’a reçu bouillant. — 11. Nous, nous ne serions pas touchés par la voix des poètes ? 42. 1. Mihi, Domine, animus tam perfidus sit ? — 2. Illi cederem ? — 3. Cotidie canebat. Quid aliud faceret ? — 4. Egone Deum quem amo deseram ? — 5. Quid agam ? Quo curram ? — 6. Vbi te requiram ? — 7. Pauidi audiueramus hostes appropinquare. Nam quomodo minimis nostris copiis tanti exercitus uim sustentaremus ? — 8. Hannibalis utrum uirtutes an uitia prius commemorem ? — 9. Egone ut isti scelerato ignoscam ?
3.1.4. Récapitulation 43. 1. Vive l’illustre Scipion, louange immortelle au second Africain, gloire éternelle à Marius, qu’on mette Pompée au premier rang de tous : il y aura bien, parmi ces éloges, une petite place pour notre gloire. — 2. La mort, voyons-la comme un port qui nous est destiné et comme un refuge : puisse-t-il nous être donné de l’atteindre à pleines voiles ! — 3. Si seulement je m’étais conformé à tes lettres ! J’aurais effectivement conservé ma dignité, en m’épargnant tout ennui. — 4. Selon moi, il y a lieu d’appliquer à la vie cette règle que les Grecs observent dans leurs festins : « Qu’il boive, dit-elle, ou qu’il s’en aille. » Car ou bien on partage avec les autres le plaisir de boire, ou bien, voulant rester sobre et éviter de subir les mauvais coups des gens avinés, on les quitte avant. De même, les coups du sort qu’on ne peut supporter, il faut les éviter en s’y soustrayant. — 5. Ah ! si Ti. Gracchus avait eu autant cœur pour gérer les affaires de l’État qu’il eut de talent pour bien parler : assurément personne n’aurait acquis plus de gloire que cet homme. — 6. Que n’avons-nous été moins attachés à la vie ! À coup sûr, nous n’aurions rien vu de ses maux, ou si peu. — 7. Malheureux ! Où aller ? Où me tourner ? — 8. Que faire ? Détruire Carthage, la rendre aux Carthaginois ou y établir une colonie ? — 9. Où trouver un homme qui place l’honneur de son ami avant le sien ? — 10. En voyant cela, que devais-je faire, messieurs les juges ? Affronter un tribun de la plèbe, moi, un particulier, avec des armes ? Quelqu’un pourrait peut-être dire : « Tu aurais dû résister, riposter, affronter la mort en combattant. » — 11. On n’aurait pu voir désormais dans le camp aucun homme inactif. 44. 1. Timeant ceteri, at nos cur timeamus ? — 2. Egone seruiam ? Praestat mori. — 3. Vtinam consilia mea secutus esset ! Non tot malis affectus esset. — 4. Cuius opem petam ? Deorum an hominum ? — 5. Ne ei parueris ! Nam te paeniteat. — 6. Vtinam te iuuare possem ! — 7. Animi imbecillitatis consul accusetur, improbitatis autem quis eum accusare audeat ? — 8. De aduentu tuo me admonere debebas ; ad te accipiendum domum praeparauissem.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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3.2. Propositions complétives 3.2.1. Indicatif avec quod : cf. p. 243 (3.2.3.5) 3.2.2. Infinitif 3.2.2.1. Infinitif sujet, attribut et complément 45. 1. On ne pouvait trouver personne d’aussi malhonnête. — 2. Pompée avait coutume de raconter qu’une fois arrivé à Rhodes, il avait voulu aller écouter Posidonius. — 3. La fortune se mit à sévir et à tout bouleverser. — 4. En temps de paix, si l’on portait atteinte aux Romains, ils préféraient pardonner plutôt que de poursuivre. — 5. Jugurtha avait appris à parler latin au siège de Numance. — 6. Bien des malades sont morts d’avoir appris leur maladie. — 7. César se hâte de quitter la ville. — 8. Faire confiance à tout le monde ou à personne est un défaut dans les deux cas. — 9. Les Germains dressent leurs chevaux à rester immobiles. — 10. Je tâchais de m’instruire davantage grâce à sa sagesse. — 11. Jugurtha se dispose à régner sur toute la Numidie. — 12. Se contenter de ce qu’on a est la plus grande des richesses. — 13. Jugurtha lance toutes ses forces à l’assaut de Cirta. — 14. On commença à combattre. — 15. Un jour peut-être cela sera-t-il un bon souvenir. — 16. Avoir les mêmes aspirations et les mêmes rejets, voilà bien ce qui définit une amitié solide. — 17. Toute préférence, toute aversion est déplacée, mais, plus que tout, la colère. — 18. Je ne peux pas ne pas souffrir de son malheur. — 19. C’est un forfait d’enchaîner un citoyen romain, un crime de le frapper, presque un parricide de le tuer : que dire alors de le crucifier ? — 20. Grâce à Alcibiade, les Spartiates commencèrent à acquérir une grande supériorité militaire. — 21. Seul ce qui se meut de lui-même ne cesse jamais de se mouvoir. — 22. Toi, tu oses regarder la lumière ? Tu oses regarder ces gens ? — 23. C’est une indignité d’être vaincu par un égal ou par un supérieur, c’est une indignité plus grande de l’être par un inférieur, de condition plus modeste. — 24. Homère seul a mérité le nom de poète. — 25. Tu n’arrives à rien, mais tu ne te lasses pas d’essayer. — 26. On peut vivre bien. — 27. Ne pas être envieux, c’est de l’argent. — 28. Il est agréable de perdre la raison au bon moment. — 29. On a beau jeu d’incriminer la sottise tant qu’on veut. — 30. On peut déplorer un revers de fortune, pas s’en lamenter. — 31. Tu sais vaincre, Hannibal, tu ne sais pas profiter de la victoire. — 32. Il est dans la nature humaine de haïr ceux qu’on a offensés. — 33. Parmi les maux, il faut choisir les moindres (fr. De deux maux, il faut choisir le moindre). — 34. Dans la vieillesse, le comble du malheur est, je pense, de sentir qu’à cet âge-là on insupporte autrui. — 35. Il y a plus de plaisir à se faire un ami qu’à en avoir un, tout comme, pour un artiste, il y a plus de plaisir à réaliser une peinture qu’à l’avoir achevée. 1. inueniri : COD de poterat — 2. narrare : COD de solebat ; audire : COD de uoluisse ; se… uoluisse : prop. infin. COD de narrare — 3. saeuire, miscere : COD de coepit — 4. ignoscere, persequi : COD de malebant — 5. loqui : COD de didicerat — 6. nosse : sujet de fuit — 7. proficisci : COD de maturat — 8. credere : sujet de est — 9. remanere : COD de adsuefaciunt — 10. fieri : COD de studebam — 11. imperare : COD de parat — 12. esse : infin. de sunt — 13. inrumpere : COD de nititur — 14. pugnari : sujet de coeptum est — 15. meminisse : sujet de iuuabit — 16. uelle, nolle : sujets de est — 17. studere, odisse, irasci : sujets (réels) de decet — 18. dolere : COD de possum — 19. uincire, uerberare, necare : sujets de est ; tollere : COD de dicam — 20. esse : COD de coeperunt — 21. moueri : COD de desinit — 22. aspicere, intueri : COD de audes — 23. uinci : sujet (réel) de est — 24. appellari : COD de meruit — 25. conari : COD de desistis — 26. uiui : COD de potest — 27. esse :
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Maîtrise du latin par la pratique sujet de est — 28. desipere : sujet de est — 29. accusare : sujet (réel) de licet — 30. conqueri, lamentari : sujets (réels) de decet — 31. uincere : COD de scis ; uti : COD de nescis — 32. odisse : sujet de est — 33. eligere : sujet (réel) de oportet — 34. sentire : apposition à hoc miserrimum ; eumpse… esse : prop. infin. COD de sentire — 35. facere, habere : sujets de est (1er verbe) ; pingere, pinxisse : sujets de est (2e verbe).
46. 1. Totam noctem non desiit gemere. — 2. Te tacere iam docebo. — 3. Conscientia non sinit me respirare. — 4. Num uenditor te emere coegit ? — 5. Non consuerant in suis finibus aduenae occurrere. — 6. Conamur uitam humanam tutiorem melioremque facere. — 7. Malo bonus esse quam uideri. — 8. In Asia primum populi Romani exercitus consueuit potare, signa rapere, templa diripere, omnia profana sacraque polluere. — 9. Dementis est fuga salutem petere. — 10. Bonus rex mauult amari quam timeri. — 11. Imbecilles non desinunt in uitae calamitatibus ingemere. — 12. Romani eruditi Graece loqui sciebant. — 13. Parere discamus, imperare sciemus. — 14. Vergilio profuit amicum esse Octaui. — 15. Hannibal suo non patris merito a militibus amari cupiebat. — 16. Vir quidam sapiens cum rogaretur cur nihil diceret : « Interdum, inquit, me locutum esse paenituit, numquam tacuisse. » — 17. Praestat animum ingratum adire quam miseris deesse. — 18. Dolore carere summum bonum est. — 19. Vt Plato dixit, discere nihil aliud est nisi reminisci.
3.2.2.2. Proposition infinitive 47. 1. Aucune force ne paraissait pouvoir leur résister. — 2. César dit qu’il ne peut laisser personne traverser la province et, si les Helvètes tentent jamais de passer en force, il se montre prêt à les en empêcher. — 3. Tous les honnêtes gens ont intérêt à ce que l’État soit sauf. — 4. À l’évidence, c’était pour moi la valeur exceptionnelle d’un petit nombre de citoyens qui avait tout accompli. — 5. Il était particulièrement avantageux d’affecter l’argent à des biens-fonds. — 6. Les Carthaginois répondirent aux ambassadeurs romains que la guerre avait été provoquée par les Sagontins, non par Hannibal. — 7. Il est inéluctable que les mortels souffrent maints maux. — 8. Il est très important pour ton patrimoine que tu viennes au plus vite. — 9. Augusta édicta que les femmes ne pouvaient pas se rendre au théâtre avant la cinquième heure. — 10. Panétius veut que tout ce qui est né périsse. — 11. Ceux dont la fortune de la guerre a épargné la valeur, il est certain que j’épargne aussi leur liberté. — 12. Vous voyez qu’il est sacrilège de dire que Fabius Maximus eut une vieillesse malheureuse. — 13. Je pensais bien que mon livre te plairait ; mais qu’il t’ait plu autant que tu l’écris, je m’en réjouis vivement. — 14. Souviens-toi que tu t’es engagé à me rendre tout l’argent. 1. posse, impers. (prés. : simultanéité) : sujet de uidebatur — 2. se… posse (prés. : simultanéité) : COD de negat ; (se)… prohibiturum [esse] (fut. : postériorité) : COD de ostendit — 3. esse… rem publicam (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de expedit — 4. uirtutem… patrauisse (pft : antériorité) : sujet (réel) de constabat — 5. pecuniam… conlocari (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de expediebat — 6. bellum ortum… [esse] (pft. : antériorité) : COD de responderunt — 7. pati… mortales (prés. : simultanéité) : sujet de est — 8. te… uenire (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de interest — 9. placere, impers. (prés. : simultanéité) : COD de edixit ; mulieres… uenire (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de placere — 10. quicquid… interire (prés. : simultanéité) : COD de uolt — 11. me… parcere (prés. : simultanéité) : sujet de est — 12. fuisse… senectutem (pft : antériorité) : suejt de est — 13. placiturum… esse librum (fut. : postériorité) : COD de suspicabar ; (librum)… placuisse (pft : antériorité) : COD de gaudeo — 14. promisisse te (pft : antériorité) : COD de memento ; argentum redditum iri (fut. : postériorité) : COD de promisisse.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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48. 1. Tous de croire (sc. croyaient) que Marius avait une intelligence divine. — 2. Ils sont percés à jour, tes projets, tu ne le sens pas ? — 3. De quel front penses-tu devoir supporter cela ? — 4. Ils ont dit qu’ils espéraient. — 5. Ils affirmaient qu’il ne reviendrait pas à Rome. — 6. J’ai grand intérêt à venir en ville aussi vite que possible. — 7. Je veux à la fois être un citoyen sage et compter comme tel. — 8. Faire cela est à la fois un devoir et une nécessité. — 9. Je reconnais qu’il y a eu bien des d’hommes doués d’une force morale et de qualités hors du commun sans formation. — 10. Marius accourut pour soutenir les siens, dont il avait appris la déroute imminente. — 11. Pour ma part, j’estime qu’un grand général doit réunir ces quatre qualités : la science militaire, le mérite personnel, le prestige, la chance. — 12. Celui qui obéit doit avoir l’espoir de commander un jour et celui qui commande doit songer qu’il lui faudra obéir à bref délai. — 13. Je suis heureux de voir l’affection que tu as pour mon fils. — 14. Marcellus, après avoir pris une ville aussi magnifique que Syracuse, pensa que la gloire du peuple romain n’avait pas intérêt à ruiner cette beauté. — 15. Aurait-on jamais cru que cela pût arriver ? — 16. Ils vivent mal ceux qui croient vivre pour toujours. — 17. Qu’y a-t-il de plus fameux que ceci dans toute la Sicile ? Toutes les femmes et les jeunes filles de Ségeste se rassemblèrent au moment où l’on emportait Diane de la ville. — 18. Pour la formation militaire, il était essentiel d’entraîner le soldat à supporter l’ennui. — 19. Que tu sois d’humeur joviale et prompte à plaisanter me fait très plaisir. — 20. Les annales rapportent que, lors du siège de Casilinum par Hannibal, on vendit un rat deux cents deniers, que le vendeur mourut de faim et que l’acheteur survécut. — 21. Verrès savait qu’on l’accuserait de s’être laissé corrompre. — 22. Les plus modestes ne doivent pas se morfondre d’avoir moins de talent que leurs proches. 1. mentem… esse (prés. : simultanéité) : COD de credere (infin. hist.) — 2. patere… consilia (prés. : simultanéité) : COD de sentis — 3. hoc… ferendum [esse] (prés. : simultanéité) : COD de putas — 4. se sperare (prés. : simultanéité) : COD de dixerunt — 5. eum… esse rediturum (fut. : postériorité) : COD de negabant — 6. me uenire (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de interest — 7. me et esse et numerari (prés. : simultanéité) : COD de uolo — 8. hoc fieri (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de oportet et de opus est — 9. homines… fuisse (pft : antériorité) : COD de fateor — 10. quos pelli (prés. : simultanéité) : COD de acceperat — 11. res inesse (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de oportere ; oportere, impers. (prés. : simultanéité) : COD de existimo — 12. eum… sperare, illum… cogitare (prés. : simultanéité) : sujets (réels) de oportet ; se… imperaturum [esse] (fut. : postériorité) : COD de sperare ; esse parendum, impers. (prés. : simultanéité) : COD de cogitare — 13. filium… esse (prés. : simultanéité) : COD de gaudeo — 14. hoc pertinere (prés. : simultanéité) : COD de putauit ; pulchritudinem delere (prés. : simultanéité) : sujet de pertinere apposé à hoc — 15. hoc euenturum [esse] (fut. : postériorité) : COD de credidisses — 16. se… uicturos [esse] (fut. : postériorité) : COD de putant — 17. matronas et uirgines conuenisse (pft : antériorité) : 2e terme de compar., sujet de [est] — 18. insuescere militem (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de intererat ; pati (prés. : simultanéité) : COD de insuescere — 19. te… esse (prés. : simultanéité) : sujet (réel) de iuuat — 20. uenisse murem, eum… interisse, emptorem uixisse (pft : antériorité) : COD de tradunt — 21. datum iri pecuniam accepisse (fut. : postériorité) : COD de sciebat ; accepisse (pft : antériorité) : infin. sujet de datum iri — 22. dolere (prés. : simultanéité) : COD de debent ; se… superari (prés. : simultanéité) : COD de dolere.
49. 1. Quis neget eximiam gloriam saepius fortunae quam uirtutis esse beneficium ? — 2. Metellus per litteras certior fit prouiciam Numidiam Mario datam esse. — 3. Nonnulli arbitrantur melius esse deleri omnino rem publicam quam debilitatam manere. — 4. Sollicitum esse te de me sentio. — 5. Me numquam paenituit discessisse ab armis. — 6. Quintum fratrem profectum esse in Asiam audio. — 7. Non miramur hunc hominem tantum
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excellere ceteris. — 8. Id se facere sine summo periculo non posse arbitrantur. — 9. Iurant nescire se ipsos quare exierint, ubi fuerint. — 10. An ignoratis portum a praedonibus esse direptum ? — 11. Aiunt ad fluctum declamare solitum esse Demosthenem, ut fremitum assuesceret uoce uincere. — 12. Quidam e sapientibus dixerunt iram breuem insaniam esse. — 13. Romani existimabant Hannibale uiuo numquam se sine insidiis futuros esse. — 14. Decet cariorem nobis esse patriam quam nosmet ipsos. — 15. Ipsum consulem Romae manere optimum uisum est. — 16. Constat ad salutem ciuium inuentas esse leges. — 17. Necesse est legem haberi in rebus optimis. — 18. Tempus est nos de illa perpetua iam, non de hac exigua uita cogitare. — 19. Hoc negas te posse nec adprobare nec inprobare. 1. Qui pourrait nier que le sommet de la gloire est plus souvent le fruit de la chance que de la valeur ? — 2. Métellus est informé par une lettre que la province de Numidie a été donnée à Marius. — 3. Certains estiment qu’il vaut (vaudrait) mieux que l’État aille à sa ruine complète plutôt que de se maintenir en étant affaibli. — 4. Je me rends compte que tu te fais du souci pour moi. — 5. Je n’ai jamais regretté de m’être éloigné de l’armée. — 6. J’entends dire que mon frère Quintus est parti pour l’Asie. — 7. Nous ne sommes pas étonnés que cet homme surpasse à ce point tous les autres. — 8. Ils estiment qu’ils ne peuvent le faire sans risque majeur. — 9. Ils jurent ne pas savoir eux-mêmes pourquoi ils sont sortis et où ils ont été. — 10. Peut-être ignorez-vous que le port a été pillé par les pirates ? — 11. Démosthène, dit-on, avait coutume de déclamer près des flots, afin d’habituer sa voix à dominer le grondement. — 12. Des sages ont dit que la colère était (est) un moment de folie. — 13. Les Romains estimaient que, Hannibal vivant, ils ne seraient jamais hors de danger. — 14. Notre devoir est de chérir notre pays plus que notre propre personne. — 15. Le mieux parut que le consul restât lui-même à Rome. — 16. Il est évident que les lois ont été créées pour assurer le salut des citoyens. — 17. La loi doit nécessairement compter parmi les biens les plus précieux. — 18. Il est temps pour nous de songer désormais à l’éternité et non à la courte existence d’ici. — 19. Cela, tu dis ne pouvoir ni le prouver ni l’infirmer. 50. 1. Alexander se Iouis filium esse contendebat. — 2. Graeci non sperabant Romanos e Graecia discessuros esse. — 3. Videtis nihil mortis similius esse quam somnum. — 4. Augustus Vergilio promisit eum praedium seruaturum esse. — 5. Solo gloriabatur se cotidie aliquid noui senescentem discere. — 6. Hannibal iurauit se usque ad mortem Romanorum hostem futurum esse. Quos meminerat post primum bellum Punicum Carthaginienses male habuisse. — 7. Regulus, cum Carthaginem se rediturum esse pollicitus esset, fidem seruauit. Nam etsi non ignorabat se exquisitis suppliciis obuiam ire, existimabat tamen iusiurandum non uiolandum esse. — 8. Pompeius, ubi certior factus est Caesarem Rubiconem traiecisse, Roma discedere maturauit. — 9. Meminerimus breuem esse uitam. — 10. Inusitatum est regem rei capitalis accusari. 51. 1. On perdit espoir de pouvoir faire passer l’armée en Ligurie. — 2. Il y avait tout lieu de soupçonner que les Parthes passeraient par la Cappadoce. — 3. Il est facile de conjecturer qu’il faut viser avant tout à l’excellence de la dignité. — 4. Un messager vint annoncer qu’Athènes avait déclaré la guerre à Sparte. — 5. Des rumeurs insistantes parvenaient que les Belges conspiraient contre le peuple romain. — 6. Pour les barbares, l’opinion se confirme qu’il n’y avait aucune garde. — 7. Hannibal devint suspect aux yeux du roi d’avoir changé ses sentiments. — 8. On a peine à croire que des hommes ont enduré ces
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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épreuves. — 9. L’opinion s’était répandue qu’ils avaient conclu une alliance secrète entre eux. — 10. Le bruit courait que le consul Flaminius était déjà arrivé à Arrétium. — 11. La nouvelle parvint au camp qu’à Rome la conspiration était découverte. — 12. Atticus était fier de ne s’être jamais réconcilié avec sa mère. C’est le signe qu’il n’y eut jamais aucune dispute entre eux. — 13. Comme le bruit court entretemps qu’on donnera un spectacle de gladiateurs, le peuple accourt. — 14. C’est un étrange concert de plaintes, que la ville soit sans magistrats ni sénat.
3.2.2.3. Passif impersonnel et personnel 52. 1. On raconte qu’Homère vécut du temps de Lycurgue. — 2. À l’annonce de l’approche de Jugurtha, le roi s’avance vers un endroit surélevé. — 3. Thalès, dit-on, fut le premier à prédire une éclipse de soleil. — 4. On défend aux parents de visiter leurs fils, de porter à leurs enfants nourriture et vêtements. — 5. On annonçait que la maison de C. César avait été attaquée. — 6. On est contraint de prêter l’oreille à trop de rapports, et l’on ne peut faire autrement, lorsqu’on a reçu la charge entière du gouvernement. — 7. Rien de tel n’arrivera, a-t-on pensé. — 8. Et vous, vous allez supporter que ce roi reste impuni ? — 9. Ce n’est pas sans raison que ses contemporains disaient de Cicéron qu’il était le roi des prétoires. — 10. César, dit-on, arrivera plus vite qu’on ne le pense. — 11. On rapporte que Silénus enseignait que ne pas naître était, pour l’homme, de loin le meilleur parti. — 12. On peut dire véritablement qu’un magistrat est la loi qui parle et que la loi est un magistrat muet. — 13. Le cheval d’Alexandre, du nom de Bucéphale, ne tolérait pas qu’un autre le monte et passait pour sentir qui il transportait. — 14. On interdit aux habitants l’accès au rempart et aux portes. — 15. On dit que Démosthène était un fervent lecteur et aussi un auditeur de Platon. — 16. On annonce que des vaisseaux de pirates sont dans le port. — 17. La loi interdit de tuer un homme. — 18. Ils se croyaient hors de danger. — 19. Il rêva qu’il était convié par Jupiter à l’assemblée des dieux. — 20. Il me semble que M. Tullius a réussi à reproduire la force de Démosthène. — 21. Jamais, me semble-t-il, je ne me suis occupé d’une cause plus difficile. — 22. Ils ont l’air de faire disparaître le soleil du monde ceux qui font disparaître l’amitié de la vie. — 23. Là où il y a un tyran, il faut dire qu’il n’y a plus aucun État du tout. — 24. On pense que la lune est éclairée par la lumière du soleil. — 25. Comme Tarquin n’avait pu se rétablir sur le trône par les armes, il se retira, dit-on, à Cumes. — 26. Sous le règne de Tarquin le Superbe, on voit que Pythagore se rendit dans cette région de l’Italie. — 27. Les Gaulois, pensant qu’on se dirige en hâte vers eux, crient aux armes. 53. 1. Lex est ne ciuis Romanus supplicio afficiatur. — 2. Cincinnatus certior factus est se dictatorem dictum esse. — 3. Fur pecuniam reddere coactus est. — 4. Consul iussit damnatos extemplo morte multari. — 5. Carthaginienses Iberum traicere uetiti sunt. — 6. Serui non sinebantur in dominum testimonium dicere. — 7. Oppidani iussi sunt omnia arma tradere. — 8. Hannibal putabatur Romam perrecturus esse post Cannensem pugnam. — 9. Tiberio principe magi Roma discedere coacti sunt. — 10. Hannibal uisus est in somno serpentem immanem uidere. — 11. Mihi uidetur te de periculo imminenti admonere. — 12. Cicero nobis uidetur in plerisque orationibus praeter modum gloriari. — 13. Prohibiti estis in prouincia uestra uestigium facere. — 14. Parthi mihi nuntiabantur Euphratem traiecisse. — 15. Neque satis dici neque animo quidem concipi potest quantum sceleris in Clodio fuerit.
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3.2.2.4. Expression particulière de la postériorité 54. 1. Les nobles enflammaient l’esprit de Jugurtha à force de lui promettre que, si le roi Micipsa venait à disparaître, il détiendrait seul le pouvoir sur la Numidie. — 2. Je n’aurais jamais pensé que moi, le plus grand roi, je serais un jour redevable à un simple particulier. — 3. Je pense n’avoir jamais à regretter ma fermeté. — 4. Pompée avait dit que les lignes de César seraient repoussées avant l’assaut général. — 5. On entendit une voix provenant du bois sacré de Vesta, disant que Rome serait prise. — 6. J’espérais que, quand tu aurais reçu cette lettre, nous aurions déjà obtenu ce que nous t’avions demandé. — 7. J’ai bon espoir que tous mes concitoyens se réveilleront au nom de la liberté. — 8. Ils criaient que les dieux immortels eux-mêmes les vengeraient. — 9. J’espère que nous aurons cette chance. — 10. César en venait à espérer vivement qu’en retour de ses généreuses faveurs et de celles du peuple romain, Arioviste cesserait d’être intraitable. — 11. L’Éduen Diviciacus disait à César qu’en quelques années, ils seraient tous boutés hors de Gaule et que tous les Germains passeraient le Rhin. — 12. Un espoir surtout me console : j’entrevois nettement que la méchanceté des gens sera brisée par les sages dispositions de tes amis. 55. 1. Romani sperauerant futurum esse (ou fore) ut Galli secum aduersus Hannibalem amicitiam facerent. — 2. Multi putabant futurum esse (ou fore) ut Pompeius uinceret. — 3. Neruiis persuasum erat futurum esse (ou fore) ut facile Ciceronis castris potirentur. — 4. Post Cannensem pugnam Maharbal Hannibali pollicitus est futurum esse (ou fore) ut post quattuor dies in Capitolio cenaret. — 5. Puto futurum esse (ou fore) ut imprudentiae te paeniteat tumque uerborum meorum memineris. — 6. Cicero sperabat futurum esse (ou fore) ut omnes boni sibi assentirentur. — 7. Cum speramus futurum esse (ou fore) ut diu uiuamus, tum timemus ne senescamus.
3.2.2.5. Particularités stylistiques 56. 1. Nous croyons à l’existence des dieux. — 2. Le peuple romain ordonne la libération des Lyciens. — 3. La vie, c’est être soldat. — 4. J’ai oublié mon grand âge. — 5. Le jeune homme espère une longue vie. — 6. On m’a annoncé son décès. — 7. Tous les honnêtes gens ont intérêt à la sauvegarde de l’État. — 8. L’emportement de l’orateur est tout à fait déplacé. — 9. Le lendemain, on annonçait son décès. — 10. C’est lui qui a voulu votre salut à tous. — 11. Milon songeait combien sa mort importait à Clodius. — 12. Je pense qu’il n’est pas de sujet plus plaisant, pour un homme non dénué d’esprit, que de discuter précisément de plaisanteries. 57. 1. Plerique philosophi credebant animum immortalem esse. — 2. Omnes speramus te mox rediturum esse. — 3. Quosdam iuuat solos esse. — 4. Cicero aegerrime ferebat amicum abesse. — 5. Consul populo nuntiauit coniuratos deprehensos esse. — 6. Confiteor me haerere. — 7. Populus aegre fert potentes iniustos esse. — 8. Ambiorix dixit se Caesaris in se beneuolentiae memorem esse — 9. Cato dicebat se Carthaginem delendam esse censere. — 10. Marcellus uetuit Syracusas diripi. — 11. Plato uidetur clarissimus inter Graecos philosophos esse. — 12. Legati iussi sunt statim mitti. — 13. Romulus putabatur Martis filius esse. — 14. Vbi Romanos uictos esse nuntiatum est, edictum est ut ad libros Sibyllinos adiretur.
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58. Hannibal et le philosophe Phormion Hannibal, chassé de Carthage, s’était exilé à Éphèse auprès d’Antiochus. Dans la mesure où le nom du philosophe Phormion était célèbre parmi tous, les hôtes d’Hannibal lui proposèrent d’aller l’écouter, s’il le voulait. Il dit qu’il ne refusait pas. Cet homme au verbe facile s’exprima, dit-on, pendant des heures sur les devoirs d’un chef d’armée et l’art militaire en général. Tous les auditeurs, enchantés, demandaient à Hannibal ce qu’il pensait de ce philosophe. Le Carthaginois, dit-on, ne répondit pas dans le meilleur grec, mais néanmoins avec franchise que, s’il avait vu bien souvent des vieillards radoter, il n’avait vu personne le faire autant que Phormion. Et il n’avait pas tort, ma foi. Car, enfin, aurait-on pu trouver plus prétentieux et plus verbeux que ce Grec qui, sans avoir jamais vu un ennemi ni un camp, sans avoir jamais exercé non plus la moindre charge publique, donnait des leçons en matière militaire à Hannibal, qui avait disputé pendant tant d’années l’empire du monde au peuple romain victorieux de toutes les nations ? (CIC., De or. II, 75–76) 59. La biche de Sertorius On offrit à Sertorius une biche blanche d’une beauté remarquable et d’une rapidité extraordinaire. Il se mit à faire croire à tous ses hommes qu’elle était un cadeau des dieux et qu’inspirée par la puissance divine de Diane, elle parlait avec lui, le conseillait et lui enseignait les mesures utiles à prendre ; et s’il avait quelque mission un peu difficile à imposer à ses hommes, il déclarait bien haut qu’il agissait sur le conseil de la biche. Une fois qu’il avait dit cela, tous lui obéissaient de bonne grâce, comme à un dieu. Un jour qu’on avait annoncé une attaque ennemie, la biche, prise de panique dans la précipitation et le tumulte, s’enfuit et se réfugia dans un marais tout proche. Après l’avoir cherchée, on crut qu’elle avait péri. Quelques jours plus tard, on annonce à Sertorius qu’on a retrouvé la biche. Il exigea alors le silence de celui qui l’avait informé, lui interdit, sous la menace, de rien révéler à personne et le chargea d’introduire la biche par surprise le lendemain dans la pièce où lui-même se trouverait avec ses amis. Le lendemain, il les accueillit et leur dit qu’il avait vu en songe la biche, qui avait péri, revenir vers lui et lui annoncer, comme elle avait coutume de le faire auparavant, les mesures à prendre. À ce moment, il donne au domestique l’ordre convenu ; une fois lâchée, la biche fit irruption dans la chambre de Sertorius : il s’éleva une clameur et ce fut l’étonnement. (AULU-GELLE, XV, 22, 4–9)
3.2.3. Subjonctif 3.2.3.1. Subjonctif avec ut, ne 60. 1. Souhaitons que Catilina parte en exil. — 2. Il ne faut pas chercher à vivre longtemps, mais assez. — 3. Je vous demande d’abord d’approuver mon projet, ou alors de ne pas tenter de vous y opposer en m’en dissuadant en vain. — 4. Métellus suppliait ses hommes et les encourageait à ne pas faiblir et à ne pas laisser la victoire à un ennemi en déroute. — 5. Veille à être un homme. — 6. Évitons que les petits moyens par lesquels nous voulons gagner l’admiration ne suscitent moquerie et détestation. — 7. Je t’engage à persister dans ton opinion et à ne pas redouter la violence. — 8. César interdit à tous les cavaliers de tuer la moindre personne. — 9. Cicéron avait obtenu que Q. Curius lui livrât les plans de Catilina. De plus, il avait déterminé son collègue à ne pas prendre parti contre la république. — 10. Il faut veiller à éviter les brouilles entre amis. Il faut prendre garde que
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les amitiés ne dégénèrent pas aussi en de solides inimitiés. — 11. Que les consuls veillent à ce que l’État ne subisse aucun préjudice. — 12. Fais en sorte de ne te soucier de rien d’autre que de rétablir ta santé aussi bien que possible. — 13. Jugurtha envoie à Rome des émissaires auxquels il recommande d’abord de combler de cadeaux ses anciens amis, ensuite de lui en acquérir de nouveaux, enfin de ne pas regarder à la dépense pour lui ménager tous les soutiens possibles. — 14. Je n’ai pas la prétention d’amener tous les jeunes gens à se tourner vers ces études. — 15. Il ne demande qu’à être pardonné. — 16. Il faut veiller à ce que la sanction ne soit pas plus lourde que la faute. — 17. Rébilus a réussi à ce qu’on se demande sous quels consuls il a été consul. — 18. Plus que tout, il faut veiller à montrer respect et affection à l’égard des gens avec lesquels nous nous entretiendrons. — 19. Veillez à ce qu’il ne vous soit pas plus profitable de vous fourvoyer avec ces guides-là que de recevoir les leçons de ce maître-ci. — 20. Il lui conseille de prendre garde aux coups de fouet. 61. 1. Te hortor ut extemplo Romam contendas. — 2. Conemur nemini nocere neque crudeles esse. — 3. Cura ut uenias. — 4. Vergilius ab Octauio impetrauit ut sibi praedium relinqueretur. — 5. Operam demus ut fortiter res aduersas patiamur. — 6. Pueris cauendum est ne inertiae indulgeant. — 7. Pythia Atheniensibus praecepit ut Miltiadem imperatorem deligerent. — 8. Homo natura impellitur ut aliena cupiat. — 9. Vt Hannibal Romanis traderetur Carthagine inimici optabant. — 10. Cicero uidit ne coniurati ciuibus nocere possent. — 11. Patribus permissum est ut exercitum conficerent. — 12. Hannibal a patre petiit ut in Hispaniam deduceretur. — 13. Oro ut mei memineris saepeque litteras mittas. — 14. Themistocles populo persuasit ut classis centum nauium aedificaretur. — 15. Metellus legatis suadet ut sibi Iugurtham uiuum tradant. — 16. Faciam ut intellegas quid de te sentiant. — 17. Coniurati postulauerunt ut princeps aperiret quae condicio belli futura esset. — 18. Caesar a Pompeio proconsule petiit ut milites in Gallia citeriore conscriptos iuberet ad signa conuenire et se consequi. 62. 1. Milon n’a pas quitté Rome dans le but de tendre un guet-apens à Clodius sur la route. — 2. Il charge un certain P. Umbrenus de trouver des émissaires. — 3. La première loi de l’histoire est de ne rien oser dire de faux, la seconde d’oser dire toute la vérité. — 4. Il nous engage à intenter l’action le plus tôt possible. — 5. Je te conseille d’éviter les regards des gens. — 6. Je ne doute pas de ta volonté de nous voir réunis. — 7. Les Gaulois se contentaient d’empêcher toute sortie éventuelle de l’ennemi. — 8. Les Spartiates signèrent la paix à des conditions qui assuraient à Athènes la suprématie sur mer. — 9. César envoya aux Lingons une lettre et des messagers, pour qu’ils ne fournissent aux Helvètes ni ravitaillement ni aide d’aucune sorte. — 10. Le sénat fut unanime à vouloir que nous partions. — 11. Les ruines de Sagonte seront un avertissement exemplaire pour tous, de ne pas se fier à la parole des Romains. — 12. Scipion promet de bien veiller à faire restituer à chaque cité tout ce qui lui avait appartenu. — 13. Notre patrie ne nous a pas donné la vie à la condition de ne rien attendre de nous. — 14. Sylla fit remettre un prix à mauvais poète, à la condition qu’il n’écrivît plus rien désormais. 63. 1. Je t’en prie, sois sans méfiance. — 2. Prends soin de ta santé. — 3. Je te le demande, rentre chez toi. — 4. Ils obtinrent la permission. — 5. Thémistocle convainquit le peuple, il fallait construire une flotte. — 6. Il obtint leur silence. — 7. Le roi le demande, Verrès doit restituer le candélabre.
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64. 1. Orator impetrauit ut sibi liceret dicere. — 2. Quidam inopia impelluntur ut caedem committant. — 3. Parentibus curandum est ut liberi ualeant. — 4. Multi Romani optabant ut Cicero consul crearetur. — 5. Hortemur iuuenes ut prouideant. — 6. Coniunctarum gentium legati operam dant ut pax inter omnes ciuitates concilietur. — 7. Galli Romanorum legatorum sermone impulsi sunt ut irascerentur. — 8. Cuiusdam e coniuratis imprudentia factum est ut coniuratio patefieret. — 9. Reus flagitat ut iudices sibi clementes sint. — 10. Catilinae socii operam dabant ne Cicero consul crearetur. — 11. Rogo ut sine mora respondeas. — 12. Ne noctu iter facias suadeo.
3.2.3.2. Subjonctif avec ne, quin, quominus 65. 1. La douleur m’empêche d’écrire davantage. — 2. La mort n’empêche pas le sage de se dévouer pour l’État. — 3. Tous les honnêtes gens ne refusaient pas de mourir soit pour moi, soit avec moi. — 4. Atticus refusa qu’on lui élevât aucune statue. — 5. Tu aurais pu empêcher que cela [ne] se produise. — 6. Des manœuvres empêchaient le sénat de prendre cette décision. — 7. La douleur m’a empêché de venir aux jeux. — 8. On eut peine à retenir les soldats d’envahir la place. — 9. Les Rèmes ne purent empêcher les Suessions de partager le sentiment des Belges. — 10. J’ai une grande dette envers toi, je ne le nie pas. — 11. Je ne puis me retenir de te faire part de ma mauvaise humeur par lettre. — 12. L’âge n’empêche pas de conserver la passion de l’agriculture jusqu’au dernier moment de la vieillesse. — 13. Qu’est-ce qui empêche chaque sens de remplir sa fonction ? — 14. Régulus refusa de donner son avis. — 15. Les hommes eurent peine à se retenir de lancer l’assaut sur-lechamp. — 16. César se rendit compte que l’attitude d’Afranius empêchait de livrer bataille. — 17. Quel effroi les empêche de vouloir prendre la parole pour défendre la vie d’autrui ? — 18. Il semblait que la prise de la place ne dépendît que de Trébonius. — 19. Qui pourrait trouver à redire au fait que les alliés aussi soignent leurs intérêts ? — 20. On ne pouvait empêcher le Carthaginois de forcer une sortie de la ville quand il le voulait. 1. ne : v. affirmatif (impedior) — 2. quo minus : v. négatif (non deterret) — 3. quin : v. négatif (non recusabant) — 4. ne : v. affirmatif (restitit) — 5. ne : v. compl. d’un v. affirmatif (potuisti prohibere) — 6. ne : v. affirmatif (obstabat) — 7. quo minus : v. affirmatif (tenuit) — 8. quin : v. affirmatif (sunt retenti) — 9. quin : v. compl. d’un v. négatif (deterrere non potuerunt) — 10. quo minus : v. négatif (non recuso) — 11. quo minus : v. compl. d’un v. négatif (non possum temperare) — 12. quominus : v. négatif (non impedit) — 13. quo minus : v. négatif de sens (interr. oratoire quid impedit ? = nihil impedit) — 14. ne : v. affirmatif (recusauit) — 15. quin : v. affirmatif (temperauere) — 16. quo minus : v. compl. d’un v. affirmatif (cognouit stare) — 17. quominus : v. négatif de sens (interr. oratoire quid impedit ? = nihil impedit) — 18. quominus : v. compl. d’un v. affirmatif (stetisse uidebatur) — 19. quin : v. compl. d’un v. négatif de sens (interr. oratoire quis recusare potest ? = nemo recusare potest) — 20. quin : v. compl. d’un v. négatif (prohiberi non poterat).
66. 1. Non recusabo quin tibi auxilio ueniam. — 2. Valetudine prohibeor hodie egredi. — 3. Isocrates uoce parua impediebatur ne ad populum diceret. — 4. Atticus recusauit ne signum sibi poneretur. — 5. Nihil Athenis iuuenes deterrere poterat quin Socratem sequerentur. — 6. Quid obstat quin beatus sis ? — 7. Aetas Catonem non impediuit quominus Graecam linguam discere inciperet. — 8. Timor poenae non omnes prauos impedit quin facinora committant. — 9. Plura dicere aegritudine prohibitus sum. — 10. Themistocles cum interrogaretur cur tam tristis uideretur : « Miltiadis, respondit, laurea dormire prohibeor. » — 11. Alios impedire non possumus quin a nobis dissentiant. — 12. Non recusauit
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quin legis poena afficeretur. — 13. Nihil praetermisi quin te quid factum esset certiorem facerem. 67. 1. Je n’ai pu m’empêcher de te faire part de ma volonté. — 2. Il est impossible qu’ils ne s’en aperçoivent pas. — 3. Nos ambassadeurs chargés d’exiger satisfaction faillirent être maltraités par l’ennemi. — 4. Il y eut une telle panique, que les opérations faillirent être abandonnées. — 5. Plus rien ne me retient de la prendre pour épouse. — 6. Rien ne manque pour que je sois le dernier des malheureux. — 7. On pense qu’il était interdit aux Pythagoriciens de manger des fèves. — 8. Il ne dépend pas de moi de tenir ma promesse. — 9. Pour quelle raison ne prendrions-nous pas congé d’eux ? — 10. Ils en vinrent presque à abandonner le camp et à plier devant l’ennemi. 68. 1. Facere non possum quin tibi dicam quid de ea re sentiam. — 2. Fieri non potest quin intellegas. — 3. Nulla causa est quin ueritatem totam dicas. — 4. Paulum afuit quin Poeni oppido potirentur. — 5. Te rogo ne ullam moram interponas quin mihi respondeas. — 6. Per me non stabat quin tibi praemium meritum tribueretur. — 7. Haud procul afuit quin Vergilius a centurione agri sui mancipe interficeretur. 69. 1. Je ne t’interdis pas cette lecture. — 2. Marcellus sonna la retraite, afin d’empêcher le sac de Syracuse. — 3. Qu’est-ce qui empêche le déclenchement d’une guerre juste et sainte ? — 4. La fierté de nos aïeux n’empêchait pas l’adoption d’usages étrangers. — 5. Qu’est-ce qui empêche le bonheur d’un dieu ? — 6. Il s’opposa à la conclusion de l’affaire. — 7. Tu as barré le passage d’Italie en Sicile aux troupes d’esclaves fugitifs. 70. 1. Nihil obstat quin beatus sis. — 2. Repugnabo quominus proposita adsequaris. — 3. Facere non patuit quin fleret. — 4. Nonne captiuum effugere prohibere poteras ? — 5. Caesar obstabat ne Catilina capitis damnaretur. — 6. Mos erat Graecorum ut seruos impedirent quominus in theatrum uenirent. — 7. Noli me deterrere quin officio meo satisfaciam.
3.2.3.3. Subjonctif avec ne, ne non (ut) 71. 1. Il craignait d’être dénoncé. — 2. Vu l’époque de l’année et le manque d’eau, le général craignait que l’armée ne succombât à la soif. — 3. Je crains que C. Verrès ne soit resté impuni pour tout ce qu’il a fait. — 4. Pour ma part, j’aurais préféré qu’on laisse l’affaire se passer sans rien dire, mais j’ai bien peur que ce soit impossible. — 5. Cicéron craignit que l’on pût douter de sa loyauté et de son intégrité. — 6. Je ne crains pas de passer pour avoir formé ce projet. — 7. Pourquoi nous demandiez-vous des gardes ? Vous aviez peur, sans doute, qu’on ne s’en prenne à vos sous ? — 8. Je crains que cette affaire ne me cause des ennuis. — 9. Je crains que ceux qui n’ont pas vu tout cela estiment que j’exagère. — 10. Je vois que tu endosses tous les fardeaux : je crains que tu n’y résistes pas. — 11. Ils disaient craindre que le ravitaillement ne pût se faire dans d’assez bonnes conditions. 72. 1. Timuisti ne te recipere nollem. — 2. Timeo ne dubitare turpe sit. — 3. Rerum scriptori uerendum non est ne reprehendatur. — 4. Metuo ut tibi satisfacere possim. — 5. Vergilius metuebat ne praedio spoliaretur. — 6. Auarus semper timet ne nummi rapiantur. — 7. Nonne metuis ne fortuna tibi non faueat ? — 8. Time ne scelerata tua consilia patefiant — 9. Medicus metuit ne febris recurrat. — 10. Phocion cum quondam in populi
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concilio sententiam diceret subitoque plausus efficeret, ad socium quemdam respiciens : « Timeo, exclamauit, ne quid inepti dixerim. » — 11. Omnes audias, credas paucis ; caueas ne tibi ipsi nimium credas ; metuas ne erres, numquam metuas ne ceteris deceptus uidearis. 73. Le vétéran d’Actium Un vétéran qui risquait de perdre son procès aborda César Auguste en public et lui demanda son assistance. Celui-ci lui donna tout de suite un avocat de son entourage et le lui recommanda comme plaideur. « Moi, hurla le vétéran, pendant la guerre d’Actium, quand vous étiez en danger, je n’ai pas cherché un suppléant, mais j’ai combattu en personne pour vous défendre », et il exhiba les cicatrices qu’il portait. César en éprouva de la gêne et vint l’assister lors de son procès, tant il appréhendait de passer non seulement pour orgueilleux, mais aussi pour ingrat. (MACR., Sat. II, 4, 27) 74. 1. Chez les Romains, la peur régnait de voir l’ennemi attaquer aussitôt leur camp. — 2. Les gens malhonnêtes vivent toujours dans la peur d’être condamnés. — 3. La mère se tourmente et est inquiète de voir son fils dépouillé de toute dignité. — 4. Muréna court le risque de perdre à la fois ce qui lui a été légué et ce qu’il a acquis lui-même. — 5. Que personne ne se laisse égarer parmi vous, je n’en suis pas très sûr. — 6. Il n’y a vraiment pas de risque que je ne considère pas la mort, sinon comme souhaitable, du moins comme n’étant pas à craindre. — 7. La masse éprouva une vive crainte qu’un coup de force soudain ne se produisît dans la ville. 75. 1. Eo tempore res Romana in periculum uenit ne a sceleratorum manu euerteretur. — 2. Timeo ne poena afficiar. — 3. Timor militibus incedit ne subsidia serius adueniant. — 4. Non periculum est ne assentatoribus confidam. — 5. Dionysius tyrannus semper in metu erat ne ab inimico caederetur. — 6. Cicero magnum timorem ceperat ne accusaretur quod contra legem fecisset. 76. 1. Il craignait une dénonciation. — 2. Je crains les désagréments de cette affaire. — 3. Le sénat se prit à redouter de nouveaux complots. — 4. Les gens malhonnêtes vivent toujours dans la peur d’une condamnation. 77. 1. Non metuo ne stulti me reprehendant. — 2. Belgae continenter metuebant ne a Germanis incursio fieret. — 3. Timeamus ne noua uectigalia exigantur. — 4. Catilina metuens ne poenas daret ex urbe effugit. — 5. Agricola timet ne fruges deleantur. — 6. Magnum periculum est ne pluat. — 7. Coniurati timebant ne consilia patefierent. 78. À chacun son métier Le peintre Apelle exposait sur une estrade ses œuvres aux passants. Dissimulé derrière un tableau, il écoutait avec attention les critiques qu’elles suscitaient, estimant que le grand public avait un jugement plus sûr que le sien. On raconte qu’un cordonnier le critiqua pour avoir peint une attache trop peu à des sandales sur le côté intérieur. Le lendemain, le même, tout fier de voir qu’à la suite de sa remarque de la veille l’erreur avait été corrigée, s’amusa à critiquer la jambe. Apelle, exaspéré, se montra et dit qu’un cordonnier n’avait pas à juger au-dessus de la sandale, mot qui est passé en proverbe. (PL. ANC., XXXV, 84–85) 79. Il y a toujours à apprendre À l’article de la mort, Théophraste, dit-on, accusa la nature d’avoir donné aux cerfs et aux corneilles, qui n’en avaient que faire, une longue vie, et aux hommes, pour qui c’eût été
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de la plus haute importance, une vie si courte. Si leur vie avait pu être plus longue, les hommes auraient atteint à la perfection dans tous les arts et acquis tous les savoirs : il se plaignait par là de disparaître juste au moment de les entrevoir. Eh, quoi ? Parmi tous les philosophes, les meilleurs et les plus sérieux ne reconnaissent-ils pas qu’ils ignorent bien des choses et qu’ils ont encore et toujours beaucoup à apprendre ? (CIC., Tusc. III, 69)
3.2.3.4. Subjonctif avec ut, ut non 80. 1. Le hasard fit que, cette même nuit, c’était pleine lune. — 2. L’usage à Sparte était d’avoir toujours deux rois. — 3. Avec la création des villes, comment aurait-il pu se faire que des hommes apprennent à respecter leur parole et s’accoutument à obéir à d’autres ? — 4. Il me reste à montrer que tout ce dont usent les hommes a été conçu exprès pour eux. — 5. Il arriva à Conon ce qui arrive à tous les autres mortels, à savoir de moins réfléchir dans les succès que dans les revers. — 6. Ce que la nature ne tolère pas, c’est que nous accroissions nos ressources en dépouillant les autres. — 7. Thémistocle avait un jugement très juste du présent et une vision très fine de l’avenir. Cela explique qu’il devint bientôt célèbre. — 8. Thrasybule eut le bonheur de libérer sa patrie du joug des Trente tyrans. — 9. Caton a dit que, chez nos aïeux, il était d’usage dans les banquets de chanter les mérites et les qualités des grands hommes. — 10. Il peut arriver qu’on ait un sentiment juste et qu’on soit incapable d’exprimer avec élégance ce qu’on ressent. — 11. Il est impossible qu’un même homme se trouve en même temps à deux endroits à la fois. — 12. C’est un défaut commun aux grandes cités indépendantes et libres que la rivalité y aille de pair avec la gloire. — 13. C’est une habitude, chez les rois, d’attribuer leurs malheurs aux hommes et leurs succès à leur propre bonne fortune. — 14. C’est un travers commun à tous les chanteurs, une fois entre amis, de ne jamais se résoudre à chanter quand on les prie et de ne jamais s’arrêter quand on ne leur demande rien. — 15. Les bons généraux ont coutume, au moment d’engager le combat, de poster des soldats à l’endroit par où ils pensent que la fuite de l’ennemi se produira. — 16. Alcibiade s’était attaché beaucoup de gens par sa générosité. Aussi attirait-il tous les regards sur lui et personne n’était tenu pour son égal dans la cité. — 17. Tant s’en faut que nous refusions qu’on écrive contre nous : c’est même notre vœu le plus cher. — 18. En Gaule, il est de coutume d’arrêter les voyageurs, même contre leur gré, et de les interroger sur tout ce que chacun a entendu dire. — 19. Tel était jadis le patriotisme dans cette république, que des hommes de courage punissaient plus implacablement un concitoyen dangereux qu’un ennemi acharné. — 20. Aurais-tu cru qu’il pût jamais m’arriver d’être à court de mots ? — 21. Il se fait, je ne sais comment, que nous remarquons davantage les défaillances d’autrui que les nôtres propres. — 22. Les hommes sont ainsi faits qu’ils n’admettent pas qu’une même personne excelle dans plusieurs domaines. 81. 1. Fit ut uir sapiens ipse erret. — 2. Reliquum est ut de illa re pauca dicam. — 3. Quomodo fit ut nemo fortuna sua contentus sit ? — 4. Timoleonti contigit ut patriam a tyranno quodam oppressam liberaret. — 5. Ciceroni accidit ut filiam carissimam amitteret. — 6. Bello Peloponesiaco nocte quadam Athenis euenit ut omnes Hermae deicerentur. — 7. In hoc discrimine illud solum restat (ou nihil relinquitur nisi) ut aut uincamus aut moriamur. — 8. Saepe fit ut utilitas honestati repugnet. — 9. Tantum abest ut mortem timeam. — 10. Mos erat Romanorum ut ante pugnam auspicarentur. — 11. Fit ut magna gens magnas res gerat per mediocres principes.
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3.2.3.5. Indicatif et subjonctif avec quod 82. 1. Les hommes se distinguent des bêtes en ce qu’ils sont doués de raison. — 2. En ce qui concerne les félicitations que tu m’adresses pour ce que j’ai fait, je sais parfaitement bien que tu es sincère. — 3. Je te félicite d’être revenu sain et sauf auprès des tiens. — 4. Notre sagesse consiste à prendre la nature pour guide. — 5. De quoi souffres-tu, Marcia ? de ce que ton fils est mort ou de ce qu’il n’a pas vécu longtemps ? — 6. Il est tout à fait regrettable que tu ne l’aies vu nulle part. — 7. Licinius a eu l’amabilité de venir me trouver le soir. — 8. Les Athéniens accusèrent Alcibiade en son absence d’avoir profané les mystères. — 9. Quelques-uns critiquaient Atticus d’avoir l’air de ne guère détester les mauvais citoyens. — 10. La plupart laissaient exploser leur colère, parce que Phocion s’était opposé aux intérêts du peuple. — 11. Nous devons aux dieux immortels une profonde reconnaissance d’avoir échappé à un fléau aussi redoutable. — 12. Quel plaisir pour moi de savoir qu’on racontera dans quelle concorde nous aurons vécu ! — 13. Avoir modifié de ton propre chef les droits de la province de Sicile, voilà ce que je te reproche. — 14. Tu veux, m’écris-tu, savoir où en est la situation politique : le conflit est à son comble. — 15. Il paraît étonnant qu’un haruspice puisse ne pas rire d’avoir vu un haruspice. — 16. Tu dis que rien ne doit influencer le jugement des hommes pour l’octroi d’une magistrature sinon le mérite, mais ce principe, toi, tu ne l’observes pas. — 17. Mieux vaut, pour l’homme, rire de la vie que d’en pleurer. Qui plus est, celui qui en rit sert mieux le genre humain que celui qui s’en lamente : l’un lui laisse une lueur d’espoir, l’autre pleure stupidement ce qu’il désespère de pouvoir améliorer. — 18. Cela ne m’a pas empêché de t’envoyer une lettre, le fait que toi, tu ne m’en avais pas envoyé une seule. — 19. Dans cette œuvre, j’admirais surtout Platon, qui, tout en tournant les orateurs en ridicule, apparaissait lui-même comme un orateur de premier plan. — 20. Homère représente Jupiter se plaignant de ne pouvoir, contre le destin, arracher son fils Sarpédon à la mort. — 21. Tu crois que je suis dans un état d’esprit très perturbé, et je le suis effectivement. — 22. Peu de temps après sa mort, qu’on avait peutêtre provoquée, on entendit lors de ses funérailles les gémissements de son épouse, s’accusant d’avoir causé la perte de son mari. 83. 1. Tibi gratulor quod tantum periculum effugisti. — 2. Quis Alcibiadem non reprehendat quod patriam prodidit ? — 3. Dolemus quod tot homines eo bello perierunt. — 4. Me uehementer paenitet quod te offendi. — 5. Id maxime iuuat me quod mei non oblitus es. — 6. Post Cannensem cladem Romani consuli uicto gratias egerunt quod de patria non desperauerat. — 7. Gratias deis agamus quod patria libertatem recuperauit. — 8. Miror quod ad me nondum scripsisti. Adde quod de ualetudine tua sollicitus sum. — 9. Periculum eo maius uidebatur quod nemo quid fieret satis sciebat. — 10. Antisthenes impietatis accusatus est quod de sole non recte disseruisset. — 11. Id maximum argumentum est Homeri ingenii quod omnes fere poetae Graeci et Latini eum imitari conati sunt.
3.2.3.6. Interrogation et exclamation indirectes 84. 1. Voyez maintenant comme ils sont injustes. — 2. J’ai exposé quel était mon plan. — 3. Pouvait-on intenter une action en vertu de la loi ou non, peu de gens le savaient autrefois. — 4. Je ne vois pas pourquoi cela ne peut (pourrait) se faire. — 5. Je voudrais que tu me répondes le plus vite possible ce que tu comptes faire. — 6. Considérez non pas ce qui est dit, mais ce qui devrait l’être. — 7. Il est impossible de trancher lequel des deux
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doit accéder à la première place. — 8. On cherche à savoir si les dieux existent ou n’existent pas. — 9. J’attends avec impatience de savoir ce que tu as fait. — 10. Notre loyauté et notre patriotisme requièrent que nous adressions à nos soldats vaillants entre tous le témoignage de notre souvenir et de notre gratitude. — 11. À vous de juger désormais si les actes ont plus de valeur que les paroles. — 12. Qui je suis, tu le sauras de celui que je t’ai envoyé. — 13. Quelqu’un me demanda quel jour j’avais quitté Rome et quelles étaient les nouvelles. — 14. Tu ignores à quel âge Platon est devenu esclave ? — 15. Voyez-vous, chez Homère, comment Nestor fait sans cesse étalage de ses qualités ? — 16. Le rôle d’un bon consul n’est pas seulement de voir le présent, mais aussi de prévoir l’avenir. — 17. Les lettres de Démosthène permettent de voir combien il fut un auditeur assidu de Platon. — 18. Cicéron demanda à Catilina s’il avait assisté, oui ou non, à la réunion nocturne chez M. Laeca. — 19. Quel chagrin m’a causé la mort de notre frère, toi, tu es à même d’en juger. — 20. Mieux vaut s’interroger sur la conduite à tenir que sur le passé. — 21. Sylla déclare être venu sur l’ordre du consul demander au roi s’il voulait faire la paix ou la guerre. — 22. Je n’attache aucune importance à toute l’agitation qu’il peut y avoir autour de ma mort : elle est partout et toujours la même. — 23. Un tyran menaçait le philosophe Théodorus d’une mort sans sépulture : « Quel idiot tu fais, dit-il, de penser que je me soucie de pourrir sur terre ou sous terre ! » — 24. Atticus considérait plutôt ce que la justice lui imposait de faire que ce qui lui vaudrait les éloges d’autrui. — 25. Il est étonnant de voir jusqu’où peut aller la crédulité des Grecs : il n’est aucun mensonge si éhonté, qui ne trouve quelqu’un pour y ajouter foi. — 26. Il est très important d’examiner dans quelles circonstances le courage de chacun s’est exercé. — 27. Chez Pyrrhus, on a peine à déterminer si sa cupidité l’emportait sur sa cruauté. — 28. Vous ne devez rechercher rien d’autre que ceci : qui des deux a tendu une embuscade à l’autre ? 1. sint, prés. : simultanéité en contexte prés. — 2. placeret, impft : simultanéité en contexte passé — 3. posset, impft : simultanéité en contexte passé — 4. possit, prés. : simultanéité en contexte prés. — 5. sis facturus : postériorité en contexte prés. — 6. dicatur, oporteat, prés. : simultanéité en contexte prés. — 7. sit, prés. : simultanéité en contexte prés. — 8. sint, prés. : simultanéité en contexte prés. — 9. egeris, pft : antériorité en contexte prés. — 10. simus, prés. : simultanéité en contexte prés. — 11. sint, prés. : simultanéité en contexte prés. — 12. sim, prés. : simultanéité en contexte fut. — 13. exissem, p-q-pft : antériorité en contexte passé ; esset, impft : simultanéité en contexte passé — 14. coeperint, pft : antériorité en contexte prés. — 15. praedicet, prés. : simultanéité en contexte prés. — 16. agatur, prés. : simultanéité en contexte prés. — 17. fuerint, pft : antériorité en contexte prés. — 18. fuisset, p-q-pft : antériorité en contexte passé — 19. acceperim, pft : antériorité en contexte prés. — 20. sit, prés. : simultanéité en contexte prés. ; factum [sit], pft : antériorité en contexte prés. — 21. agiturus foret : postériorité en contexte passé — 22. sit, prés. : simultanéité en contexte prés. — 23. putrescam, prés. : simultanéité en contexte prés. — 24. esset, impft : simultanéité en contexte passé ; laudaturi forent : postériorité en contexte passé — 25. procedat, prés. : simultanéité en contexte prés. — 26. inciderit, pft : antériorité en contexte prés. — 27. sit, prés. : simultanéité en contexte prés. — 28. fecerit, pft : antériorité en contexte prés.
1. Quam illi iniqui sunt ! — 2. Quid fieri placebat ? — 3. Poterat agi lege annon ? — 4. Id quare fieri non potest ? — 5. Quid facies ? — 6. (Non) quid dicitur, (sed) quid oportet dici ? — 7. Vter utri anteferendus est ? — 8. Di utrum sunt annon sunt ? — 9. Tu quid egisti ? — 10. Quam memores sumus quamque grati ! — 11. Facta an dicta pluris sunt ? — 12. Quis sum ? — 13. Quo die Roma existi et quidnam erat noui ? — 14. Qua aetate Platon seruire coepit ? — 15. Vt apud Homerum Nestor saepissime de uirtutibus suis praedicat ! — 16. (Non solum) quid agatur, (uerum etiam) quid erit ? — 17. Quam frequens fuit
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Platonis auditor ! — 18. In nocturno conuentu ad M. Laecam fuisti annon ? — 19. Quantum dolorem accepi fratris nostri morte ! — 20. (Satius) quid faciendum est (quam) quid factum est ? — 21. Pacem an bellum agitabis ? — 22. Quantus circa mortem meam tumultus est ? — 23. Supra terram an infra putrescam ? — 24. (Potius) quid eum facere par est (quam) quid alii laudabunt ? — 25. Quo procedit Graeca credulitas ? — 26. In quae cuiusque uirtus tempora incidit ? — 27. Vtrum Pyrrhus auarior an crudelior est ? — 28. Vter utri insidias fecit ? 85. 1. Le devoir le plus sacré est de se rappeler à qui l’on se doit. — 2. Le malheur révèle si l’on a un ami ou quelqu’un qui en a le nom. — 3. Entre avoir l’air sage et l’être vraiment, il y a une grande différence. — 4. Apprends par l’exemple du grand nombre ce que tu dois imiter ou éviter : la vie d’autrui est pour nous une leçon. 86. 1. Quid proxima nocte egeris, ubi fueris, quos conuocaueris, quid consili ceperis, quem nostrum ignorare arbitraris ? — 2. Ad te quid scribam nescio. — 3. Consultabat utrum Romam poficisceretur an Capuam teneret an iret ad tris legiones. — 4. Cupio scire quid agas et ubi sis hiematurus. — 5. Cur uenerint legati aperit. — 6. Plerique quid euenturum sit non prouident. — 7. Docebat ut omni tempore totius Galliae principatum Haedui tenuissent. — 8. Aristippum quidam tyrannus rogauit quid illi philosophiae studium profuisset. — 9. Id quo modo fieri possit non inuenio. — 10. Difficile dictu est utrum hostes magis uirtutem Pompei pugnantes timuerint an mansuetudinem uicti dilexerint. — 11. Nescimus quid sit animus, ubi sit, qualis sit aut unde. — 12. Fac ut sciam quo die te uisuri simus. — 13. Quid in alios statuatis considerate. 1. Ce que tu faisais la nuit dernière, où tu étais, qui tu as réuni, quel projet tu as formé, qui de nous l’ignore, crois-tu ? — 2. Que t’écrire ? Je ne sais. — 3. Il délibérait pour savoir s’il devait partir pour Rome, tenir Capoue ou rejoindre ses trois légions. — 4. Je désire savoir comment tu vas et où tu passeras l’hiver. — 5. Il explique pour quelle raison l’ambassade est venue. — 6. L’avenir, la plupart des gens ne s’en soucient pas. — 7. Il montrait comment, de tout temps, les Éduens avaient eu l’hégémonie sur la Gaule entière. — 8. Un tyran demanda à Aristippe quel profit il avait tiré de l’étude de la philosophie. — 9. Comment peut-on y arriver ? je ne vois pas. — 10. Il est difficile de dire si les ennemis craignirent plus au combat la valeur de Pompée qu’ils ne chérirent son indulgence une fois vaincus. — 11. Ce qu’est l’âme, où elle est, comment elle est ou d’où elle vient, nous l’ignorons. — 12. Fais-moi savoir quel jour nous te verrons. — 13. La décision à prendre à l’encontre des autres, examinez-la. 87. 1. Scribe ad me quo die uenturus sis. — 2. Dic mihi quocum uerseris, tibi dicam qualis sis. — 3. Cogitauistisne quantum parentibus debeatis ? — 4. Nesciebant cui fiderent. — 5. Velim dicas num quid noui audiueris. — 6. Croesus e Solone quaesiuit nonne beatum se duceret. — 7. Dubium est cur Hannibal post Cannensem pugnam ad Romam non contenderit. — 8. Adhuc uiri docti disputant utrum mari an terra Etrusci in Italiam uenerint. — 9. Nemo prospicere poterat qualis belli exitus futurus esset. — 10. Intellegitisne quanti mea intersit in ea re uerum comperire ? — 11. Videamus istud propositum sitne utile necne. — 12. Cum e Socrate quaereretur nonne Archelaum, qui tum fortunatissimus habebatur, beatum duceret : « Nescio, respondit, nam ignoro quam sapiens honestusque sit. » — 13. Reputantes quam excellentem ducem modo perdidissent, milites magno rumore lamentati sunt. — 14. Miror sane qui sis aut quid uelis. — 15. Nescio utrum senex aegerque uiuere malim an iuuenis florensque aetate mori. — 16. Omnes cognouistis quam parui istum
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faciam. — 17. Clodius ostendit qualis consul, si designatus esset, fuisset. — 18. Epicurus dicere solebat potius uidendum esse quocum bibas edasque quam quid bibas aut quid edas. — 19. Diogenes cum interrogaretur quota hora homo cenare deberet : « Diues, ait, cum esuriet, pauper, cum quod edat habebit. » 88. 1. Archimède fut tué par un soldat qui ignorait qui il était. — 2. Les soldats romains, désorientés et ne sachant quel parti choisir, de s’agiter (sc. s’agitaient) dans la confusion. — 3. Les Allobroges hésitèrent longtemps sur le parti à prendre. — 4. Il faut bien examiner avec qui on mange et on boit, avant de voir ce qu’on mange et ce qu’on boit. — 5. Sur la vie des soldats dans leurs quartiers d’hiver, des rapports oraux et des lettres parviennent chaque jour. — 6. J’ai veillé sans relâche au moyen d’assurer notre salut. — 7. À mon avis, l’amitié a pour origine le calcul des avantages qu’elle procurera. — 8. J’ai plus à cœur de vous témoigner ma reconnaissance que de punir les outrages de mes adversaires. — 9. Personne ne sait au juste ce qu’il doit espérer ou craindre. — 10. J’accepte ta justification pour ne pas m’avoir envoyé de lettres plus souvent. — 11. Je suis extraordinairement inquiet des décisions à prendre. — 12. Tu pourras savoir si Publilius ira en Afrique. — 13. Les Athéniens eurent un vif débat pour savoir s’ils devaient se défendre à l’intérieur des murs ou marcher contre l’ennemi et livrer bataille en ligne. — 14. La question est de savoir s’il faut sanctionner un homme qui a tué un concitoyen en vertu d’un sénatus-consulte ? — 15. Pour quelle raison n’as-tu pas suivi César en Afrique ? — 16. L’ennemi fut saisi par la surprise, se demandant ce que signifiait cette clameur soudaine. — 17. Les Germains, pris d’une peur subite, s’affolent, ne sachant s’il valait mieux mener leurs troupes contre l’ennemi ou chercher le salut dans la fuite. — 18. Le premier article de la loi agraire est un moyen d’éprouver discrètement comment vous pouvez supporter les atteintes à votre liberté. 89. 1. Dic mihi quid de hac re sentias. — 2. Consul quid sibi in animo esset nuntiauit. — 3. Legatus certior factus est quanto in periculo praesidium esset. — 4. Nescio unde illa fabula orta sit. — 5. Quando morituri simus nescimus. — 6. A philosophis discimus quibus artibus res aduersas facile feramus. — 7. Quanto gaudio affecti simus animo concipere non potes. — 8. Rerum scriptores quare et unde bella oriantur conquirunt. — 9. Constituendum est primum cui profuerit delictum. — 10. Cogita quid amicitia ualeat. — 11. Illum rogate quot annos natus sit. — 12. Non intellego cur taceat. — 13. Consideremus qualis sit animus. — 14. Magna quaestio est solane sapientia hominem beatum faciat. — 15. Boni oratoris est quaerere quid iudices sentiant, existiment, optent. 90. Nos propres misères sont celles de toute l’humanité Solon, voyant un de ses amis en proie à une profonde tristesse, le mena sur l’Acropole et l’invita à porter son regard tout autour sur les bâtiments des quartiers situés en-dessous. Quand il vit que l’autre l’avait fait, il lui dit : « Maintenant, considère combien de chagrins ont jadis habité sous ces toits, combien y habitent aujourd’hui aussi et y habiteront dans les siècles à venir, et cesse de pleurer les malheurs de l’humanité comme s’ils t’étaient propres. » (VAL. MAX., VII, 2, ext. 2) 91. Patriotisme spartiate Lacaena quaedam, quae filios quinque ad bellum miserat, cum ad portas oppidi euentum pugnae exspectaret, nuntium aduenientem interrogauit quid adferret. Qui cum respondisset quinque filios interfectos esse : « Non istud, inquit, te rogo, sed quae sit patriae fortuna. » Ac, postquam nuntius eam certiorem fecit Lacedaemonios uicisse : « Laeta igitur, ait, et filios mortuos audio. »
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92. Réponse cinglante d’un philosophe L’affranchi d’un roi, devenu depuis peu un nouveau riche, avait réuni des philosophes à sa table. Par dérision pour leurs débats futiles, il leur dit qu’il voulait savoir pourquoi des fèves noires mêlées à des fèves blanches donnaient une purée d’une seule couleur. « Et toi, lui répondit, agacé, le philosophe Aridicès, explique-nous pourquoi des coups de lanières blanches ou noires produisent des marques identiques ? » (MACR., Sat. VII, 3, 13)
3.2.4. Verbes à constructions multiples 3.2.4.1. Verbes de sentiment 93. 1. Gaudeo te incolumem rediisse. / … quod incolumis rediisti. — 2. Cur queraris quod a meliore superaris ? / … te a meliore superari ? — 3. Poeni indignabantur quod Romani se tam aspere habuissent. /… Romanos se tam aspere habuisse. — 4. Gaudeamus quod nostri uicerunt. / … nostros uicisse. — 5. Vir sapiens non queritur quod fortunae telis propositus est. / … se fortunae telis propositum esse. — 6. Rerum scriptores mirantur quod Hannibal post Cannensem pugnam non statim ad Romam perrexit. / … Hannibalem post Cannensem pugnam non statim ad Romam perrexisse. — 7. Angor animo quod in tanto periculo es. / … te in tanto periculo esse. — 8. Non miror si hoc euenit. / … quod hoc euenit. / … hoc euenisse.
3.2.4.2. Dicere, monere, etc. 94. 1. Sois bien assuré que rien ne m’est plus cher que ta présence à mes côtés. — 2. Marcellus persuade ses soldats de se replier dans le camp. — 3. Comme César avait écrit qu’il allait se rendre dans son domaine, ses proches lui ont écrit de n’en rien faire. — 4. Un précepte nous a enseigné à nous connaître nous-mêmes. — 5. Je veux bien croire à l’existence des dieux : apprends-moi donc d’où ils viennent, où ils sont, quelle est leur nature. — 6. Coelius écrit avoir entendu ces propos. — 7. Je leur avais écrit de rester à Rome. — 8. Écris-moi pour dire à quoi tu t’attends. — 9. Scipion conseilla à Jugurtha de cultiver l’amitié du peuple romain, celle de l’État plutôt que celle des particuliers. — 10. Je t’avertis que tu ne retrouveras jamais d’occasion plus propice. — 11. Je dirai à tes gens de prendre une copie de ce livre et de te l’envoyer. — 12. Vous devez examiner, je pense, ce que vous avez à faire : être à Rome ou avec moi. Quel est le meilleur choix ? ce n’est pas encore tout à fait clair à mes yeux. Quant à vous, voyez ce que font les autres et prenez garde qu’il vous soit impossible de quitter Rome quand vous le voudrez. — 13. La tempête avait jeté Platon du large sur le rivage désert d’une terre inconnue. Alors que tous ses compagnons étaient effrayés, il remarqua, dit-on, des figures géométriques dessinées sur le sable ; après les avoir examinées, il s’écria qu’il fallait garder courage, car il voyait en elles des traces de vie humaine. — 14. Comme la rumeur de l’approche de Darius s’était répandue en Grèce, les Athéniens, visés au premier chef, disait-on, à cause de la bataille de Marathon, dépêchèrent à Delphes pour consulter sur ce qu’ils devaient faire dans leur situation. La Pythie répondit à ceux qui l’interrogeaient de se protéger avec des remparts de bois. Comme personne ne comprenait le sens de cette réponse, Thémistocle les convainquit qu’Apollon leur conseillait de se rassembler avec leurs biens sur des bateaux : voilà, disait-il, ce que le dieu entendait par « mur de bois ».
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95. 1. Iudex testem monet ut omnia ad ueritatem dicat. — 2. Iudex testem monet omnia ad ueritatem dicenda esse. — 3. Si me rogaueris quid faciendum sit, tibi respondebo ut quod uelis facias. — 4. Si me rogaueris quid faciendum sit, tibi respondebo me nescire. — 5. Cicero exsul ad amicos scribere solebat se absentem patriam desiderare. — 6. Cicero exsul ad amicos scribere solebat ut res suas curarent. — 7. Tibi uelim persuadere tempus agendi adesse. — 8. Tibi uelim persuadere ut sine mora agas. — 9. Miles uulneratus clamat se iam moriturum ; (ut) auxilio sibi ueniant.
3.2.4.3. Statuere, decernere, etc. 96. 1. Catilina résolut de mener la guerre et de recourir aux moyens extrêmes. — 2. Je me dis que l’éloge de la sagesse est le plus beau. — 3. Les Gaulois décident d’envoyer dans la place dix mille hommes choisis dans toute l’armée. — 4. Cette nuit-là, Catilina, tu as décidé que chacun partirait là où il l’entendait. — 5. César se dit qu’il ne devait pas attendre. — 6. Tu ne te disais pas qu’il te faudrait rendre des comptes ? — 7. Le général décida qu’il fallait traiter plus avant avec l’ennemi. — 8. Adherbal résolut de tout endurer plutôt que d’entamer une guerre. — 9. Le sénat décide que la dénonciation du témoin lui apparaît comme fausse et qu’il faut l’incarcérer. — 10. Le sénat enjoignit au consul de veiller à ce que la république ne subisse aucun préjudice. — 11. César se dit qu’il fallait songer à un siège. — 12. Nous aurons à décider si nous pouvons être en sécurité à Rome. — 13. Ils décident de faire sortir de la place ceux qui, en raison de leur état de santé ou de leur âge, sont inaptes au combat. 1. constituere + infin. (facere, experiri) : v. de volonté (mêmes sujets) — 2. statuere + prop. infin. (esse) : v. d’opinion — 3. statuere ut + subj. (submittantur) : v. de volonté — 4. statuere + interr. indir (quo… placeret) — 5. statuere + prop. infin. (exspectandum [esse]) : v. d’opinion — 6. statuere + prop. infin. (esse reddendam) : v. d’opinion — 7. statuere + prop. infin. (agendum [esse]) : v. d’opinion — 8. decernere + infin. (pati, sumere) : v. de volonté (mêmes sujets) — 9. decernere + prop. infin. (uideri, retinendum [esse]) : v. d’opinion — 10. decernere ut + subj. (uideret) : v. de volonté — 11. constituere + prop. infin. (agendum [esse]) : v. d’opinion — 12. constituendum : adj. verbal, attr. du sujet (prop. interr. indir. tutone… possimus) de erit — 13. constituere ut + subj. (excedant) : v. de volonté.
97. 1. Caesar Rhenum transire statuit. — 2. Senatus decreuit sola diligentia Ciceronis coniurationem patefactam esse. — 3. Senatus decreuit ut consules dilectum haberent. — 4. Iam statuendum est quid facias. — 5. Poeni uicti constituerunt bello finem imponere. — 6. Imperator nondum statuit utrum captiuos liberaturus esset necne. — 7. Plerique philosophi statuunt animum immortaleni esse.
3.2.4.4. Timere, uereri, etc. 98. 1. J’ai compris par ta lettre que tu avais peur que la précédente ne m’eût pas été remise. — 2. Que sortira-t-il de tout cela ? Je me le demande avec appréhension. — 3. César n’osait pas les exécuter sous les yeux de la Gaule. — 4. Je crains qu’il ne soit ridicule et tout à fait déplacé d’éprouver de la crainte. — 5. Labiénus craignit de ne pouvoir soutenir l’assaut des ennemis. — 6. Il faut vraiment redouter la manière dont la cité accueillerait cet événement. — 7. J’étais inquiet des suites que cette affaire aurait.
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99. 1. Timeo quidnam de me censeas. — 2. Ne timueris omnia quae scis profiteri. — 3. Catilina non ueritus est coniuratos impellere ut Ciceronem interficerent Romamque incenderent. — 4. Romani timebant quando Hannibal ad Romam contenturus esset. — 5. Romani timebant ne Hannibal ad Romam contenderet. — 6. Vergilius timebat ut praedium seruaret.
3.2.4.5. Dubitare 100. 1. Cicéron, inquiet, se demandait ce qu’il devait faire. — 2. Les Gaulois n’hésitent pas à traverser la rivière et à engager le combat sur un terrain défavorable. — 3. Est-ce donc que tu hésites à le faire de ton plein gré ? — 4. Quelqu’un doutera-t-il que c’est à Pompée qu’il faut confier une guerre de cette importance ? — 5. Personne, je le vois, ne doute que Verrès n’ait dépouillé tous les édifices sacrés et profanes en Sicile. — 6. Il ne doit faire aucun doute qu’il y eut des poètes avant Homère. — 7. Peut-être doutes-tu que ce souci me cause les plus vives préoccupations ? — 8. La vieillesse des agriculteurs est-elle misérable ? À mon avis, peut-être n’y en a-t-il pas qui puisse être plus heureuse. — 9. Vous ne devez pas hésiter à consacrer toute votre énergie à cette guerre. — 10. Toi, je ne doute pas de ce que tu répondras. — 11. Il ne fit aucun doute que toutes les tribus abrogeraient la loi. — 12. Les soldats autour de Scipion avaient eu grand peur que sa blessure ne fût mortelle. Pour le reste, il ne fit aucun doute que, n’eût été ce retard, on aurait pu prendre ce jour-là le camp carthaginois. — 13. D’un côté, ils douteront peut-être que la vertu ait une telle puissance, de l’autre, ils ne douteront pas que les stoïciens aient un discours cohérent. — 14. N’hésitez pas à confier tous les pouvoirs à ce seul homme. — 15. Agamemnon ne doute pas que Troie périra bientôt. — 16. Si cet individu ne s’était pas comporté avec moi de façon aussi malhonnête, j’aurais peut-être hésité entre une attitude plus conciliante et l’envie de faire valoir tous mes droits. — 17. On se demande si les auditeurs ont dû rire ou être choqués. — 18. Ne va pas douter que je ne fasse tout ce que j’estime être de ton intérêt. — 19. Était-il plus difficile ou plus important pour moi de me dérober à ton insistance que d’accéder à ta demande ? voilà qui m’a longtemps plongé dans l’hésitation. 101. 1. Quis dubitet quin uerae diuitiae in uirtute positae sint ? — 2. Haud dubium est quin fuerint poetae ante Homerum. — 3. Quidam Romae dubitabant an Caesar Catilinae in occulto faueret. — 4. Dubito quid decreturus sis. — 5. Non dubito quin tibi grauissimum sit culpam confiteri. — 6. Aurelia dubitabat Catilinae nubere. — 7. Dubitasne fugae te mandare ? — 8. Multi Romani dubitabant idoneusne Cicero esset qui coniurationem premeret. — 9. Non dubitabam quin litteras meas libentissime accepturus esses. — 10. Ne dubitaueris a me petere quae tibi opus sunt. — 11. Qui uir generosus dubitet mortem pro patria oppetere ? — 12. Quidam uiri docti dubitant an a compluribus poetis Ilias Odysseaque conditae sint.
3.2.4.6. Videre 102. 1. L’âme voit qu’elle part vers une meilleure destinée. — 2. Je crois déjà voir le peuple séparé du sénat. — 3. Je vois bien que, si jamais les âmes ne subsistent pas après la mort, nous sommes privés de l’espoir d’une vie plus heureuse. — 4. Quand ils virent Magon tomber et quitter la bataille presque exsangue, aussitôt tous prirent la fuite. — 5. J’ai vu sortir une femme de cette maison. — 6. Tu veilleras bien à disposer d’un bateau
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convenable. — 7. Voyons-nous comme les enfants sont ravis de posséder un savoir ? — 8. Tu devras veiller à ce qu’on ne prenne aucune nouvelle décision. — 9. Mais surtout, mon cher Tiron, garde-toi bien de t’émouvoir de ma lettre. — 10. Beaucoup de choses de ce genre se disent dans les écoles, mais songe qu’on n’est pas tenu de les croire toutes. — 11. Qu’ils prennent garde que cela soit profondément injuste et insupportable. — 12. Il faut d’abord veiller à ce que la bonté ne soit préjudiciable à personne, ensuite que la bonté n’excède pas nos moyens, enfin que chacun y ait droit selon son mérite. — 13. Ce que les gens soupçonnent, vous le voyez. — 14. À quel point ai-je raison d’agir ainsi ? Aux sages d’en décider. — 15. Voyez si ceci vous agrée. — 16. Vois combien je me fie à ta loyauté. — 17. Nous croyons faire assez pour l’État. — 18. Envisage qu’il n’existe aucune divination. — 19. Regarde cette gueule, quelle grimace il a fait, le bourreau ! — 20. Veille seulement à ce que rien, cette fois, ne puisse léser cet homme. — 21. Nous voyons comment la lune reçoit la lumière du soleil. — 22. Nous voyons que les oiseaux construisent des nids pour leur propre usage. — 23. Ils pensaient qu’ils passeraient pour des bienfaiteurs envers leurs amis.
3.2.4.7. Mirari 103. 1. Je suis étonné que tu ne m’écrives rien. — 2. Caton s’étonnait, disait-il, qu’un haruspice pût ne pas rire d’avoir vu haruspice. — 3. On s’étonne peut-être que je m’abaisse au rôle d’accusateur. — 4. Je m’étonne qu’avec un tel orgueil et une telle insolence, Tarquin ait pu avoir quelque ami. — 5. Il se demanda, étonné, quelle en était la raison. — 6. Ne vous étonnez pas de la manière dont cet homme a pu être si puissant ! — 7. Je ne suis pas du tout étonné qu’il t’ait tenu des propos désespérés en partant. — 8. Je suis surpris que tu m’accuses, alors que tu n’as pas le droit de le faire. — 9. Je me demande quelle soudaine terreur s’est emparée de vos cœurs toujours intrépides. — 10. Je ne laisse de m’étonner qu’Épicure en soit venu à de telles opinions.
3.2.4.8. Fieri potest, tamtum abest, etc. 104. 1. C’est tellement étranger à ma conception du devoir, que rien ne saurait s’y opposer davantage. — 2. Moi, tant s’en faut que j’aie de la considération pour ces gens, qu’il m’est impossible ne pas les haïr autant que j’aime la république. — 3. Je ne pensais pas pouvoir me trouver à court de mots pour te recommander M. Laenius. — 4. On n’est pas sans soupçonner qu’Orgétorix s’est suicidé. — 5. Sommes-nous loin de nous soumettre à Rome et de lui répondre que nous allons déposer les armes ? — 6. Tant s’en faut que nous admirions nos propres œuvres : nous sommes si difficiles et si pointilleux que Démosthène lui-même ne nous satisfait pas. — 7. Ils en vinrent presque à abandonner le camp et à plier devant l’ennemi. — 8. Je conclus qu’il est absolument impossible pour un même homme de préparer et d’organiser minutieusement une action en justice et une campagne pour le consulat : peu d’hommes sont capables d’assumer une seule des deux entreprises ; les deux en même temps, personne. — 9. Tant s’en faut que les philosophes recherchent constamment les plaisirs : ils supportent aussi les soucis, les inquiétudes, les veilles. — 10. Peu s’en fallut qu’il ne tuât Varus. — 11. Peu s’en fallut qu’Isménias ne fût tué par les exilés. 105. Impuissance de la philosophie Bien loin de penser que la philosophie soit un maître de vie et conduise au bonheur, j’estime que ceux qui en font profession sont ceux qui ont le plus besoin de maîtres de vie. Je
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vois en effet que bon nombre de ceux qui donnent, dans leurs cours, de très savantes leçons sur la retenue et la maîtrise de soi convoitent en même temps tous les plaisirs dans la vie. (CORN. NÉP., fr. 39 Marshall = LACT., Inst. III, 15, 10) 106. 1. Quis dubitet quin multi insignes belli duces apud Romanos fuerint ? — 2. Haud dubium est quin Cicero probus fuerit ; callidusne fuerit dubitari potest. — 3. Consul statuit senatum uocare. — 4. Quin perierimus non dubitandum est. — 5. Senatus decreuit ut coniuratorum bona publicarentur. — 6. Amicusne tibi sim dubitas ? — 7. Romani etiam post Cannensem cladem non dubitauerunt quin res publica seruari posset. — 8. Quid dubites quin ille bonae sit fidei ? — 9. Quam ingrediamur uiam statuendum est.
3.2.4.9. Subjonctif sans conjonction (parataxe) 107. 1. Je leur donne ce conseil : qu’ils mettent un terme à leur folie. — 2. Évite, veux-tu, de mentir. — 3. Examine attentivement, je te prie, ce qu’il en est de cela. — 4. Veille très attentivement à ta santé, je t’en prie. — 5. Je voudrais que Panétius pût être parmi nous. — 6. Tu peux évoquer tes projets avec moi. — 7. Albinus convainc Massiva, puisqu’il descend de Massinissa, de demander au sénat le royaume de Numidie. — 8. La question que tu abordes dans ta lettre, j’aurais préféré que tu m’en parles de vive voix. — 9. J’aimerais que tu sois avec moi. — 10. Jugurtha commande à Bomilcar de tendre une embuscade à Massiva ; si l’opération échoue, qu’il tue le Numide par n’importe quel moyen. — 11. Les envoyés demandèrent à Marius d’envoyer au roi ses deux hommes les plus sûrs. — 12. Il lui sera loisible de renoncer à sa passion. — 13. Du goût du luxe procède fatalement la cupidité. — 14. Va dire au sénat de fortifier la ville de Rome et d’assurer sa protection. — 15. Jugurtha appelle les habitants à défendre leurs remparts. — 16. Il faut qu’il ait cédé à toutes les injonctions, avant de formuler quelque demande. — 17. Il te sera loisible d’employer des mots grecs, si les mots latins viennent à te manquer. — 18. Je ne veux pas qu’il me voie en ce moment. — 19. Ayez pitié d’eux, je le veux bien. — 20. Celui qui est un bon général a fatalement dû obéir un jour. — 21. César demanda à Cn. Pompée de mobiliser et de lui envoyer les recrues de Gaule Cisalpine auxquelles il avait fait prêter serment pendant son consulat. — 22. M. Lépidus, pendant que tout le monde était à l’exercice au Champ de Mars, était, lui, étendu dans l’herbe : « Comme je voudrais que ce soit cela, dit-il, travailler. » — 23. Je ne tiens personne pour plus brillant que toi ; c’est toi que tu dois prendre pour modèle, c’est avec toi-même que tu dois rivaliser. — 24. Toimême, je voudrais que tu éprouves le châtiment qui est le mien. — 25. Je voudrais que tu préfères être là où tu comptes, plutôt que là où tu as l’air d’être le seul homme sensé. 1. Eos hoc moneo ut desinant furere. — 2. Caue, sis, ne mentiare ! — 3. Ista qualia sint, uelim te perspicere. — 4. Valetudinem tuam uelim te curare diligentissime. — 5. Vellem adesse posse Panaetium. — 6. Tua consilia mecum tibi licet recognoscere. — 7. Albinus Massiuae persuadet, quoniam ex stirpe Masinissae sit, ut regnum Numidiae ab senatu petat. — 8. Quod mecum per litteras agis, mallem te coram egisse. — 9. Cuperem te adesse. — 10. Iugurtha Bomilcari imperat ut insidiatores Massiuae paret ; sin id parum procedat, (ut) quouis modo Numidam interficiat. — 11. Legati ab Mario petiuere ut duos quam fidissumos ad regem mitteret. — 12. Studium deponere ei licebit. — 13. Ex luxuria exsistere auaritiam necesse est. — 14. Nuntia patribus ut urbem Romanam muniant ac praesidiis firment. — 15. Iugurtha oppidanos hortatur ut moenia defendant. — 16. Omnia se fecisse oportet quae denuntiata sunt, priusquam aliquid postulet. — 17. Graecis uerbis tibi licebit uti, si te
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Latina forte deficient. — 18. Nolo eum me in tempore hoc uidere. — 19. Censeo ut misereamini. — 20. Qui bene imperat, eum paruisse aliquando necesse est. — 21. Caesar a Cn. Pompeio petit ut quos ex Cisapina Gallia consulis sacramento rogasset ad signa conuenire et ad se proficisci iuberet. — 22. M. Lepidus cum, ceteris se in campo exercentibus, ipse in herba recubuisset : « Vellem hoc esse, inquit, laborare. » — 23. Neminem habeo clariorem quam te ipsum : te ipsum imitari oportet, tecum ipsum certare. — 24. Te ipsum uelim poenas experiri meas. — 25. Velim ibi te malle esse ubi aliquo numero sis, quam ubi solus te sapere uideare. 108. Auguste importuné par une chouette Auguste passait des nuits agitées dans un domaine, le sommeil interrompu par le hululement incessant d’une chouette. Un soldat, expert en tenderie, se chargea de la capturer et la lui apporta dans l’espoir de recevoir une très forte récompense. L’empereur le félicita et lui fit remettre mille petites pièces. L’autre eut l’audace de dire : « Je préfère qu’elle vive », et relâcha l’oiseau. Quelle ne fut pas la surprise de voir que le soldat frondeur se soit retiré sans que César se trouvât offensé ? (MACR., Sat. II, 4, 26)
3.2.5. Récapitulation 109. 1a. Vereor ne latrones uiatoribus insidiati sint. Je crains que les brigands (n’)aient tendu un piège aux voyageurs. — 1b. Non dubito quin latrones uiatoribus insidiati sint. Je ne doute pas que les brigands ont tendu un piège aux voyageurs. — 1c. Velim scire num latrones uiatoribus insidiati sint. Je voudrais savoir si les brigands ont tendu un piège aux voyageurs. — 1d. Nonne putas latrones uiatoribus insidiatos esse ? Ne penses-tu pas que les brigands ont tendu un piège aux voyageurs ? 2a. Vereor ne boni ciues rem publicam (iam, etc.) non seruent. Je crains que les honnêtes gens ne préservent pas l’État (à l’avenir, etc.). — 2b. Non dubito quin boni ciues rem publicam seruaturi sint. Je ne doute pas que les honnêtes gens préserveront l’État. — 2c. Velim scire num boni ciues rem publicam seruaturi sint. Je voudrais savoir si les honnêtes gens préserveront l’État. — 2d. Nonne putas bonos ciues rem publicam seruaturos esse ? Ne penses-tu pas que les honnêtes gens préserveront l’État ? 3a. Vereor ne aduersas res ferre difficile sit. Je crains qu’il (ne) soit difficile de supporter le malheur. — 3b. Non dubito quin aduersas res ferre difficile sit. Je ne doute pas qu’il soit difficile de supporter le malheur. — 3c. Velim scire num aduersas res ferre difficile sit. Je voudrais savoir s’il est difficile de supporter le malheur. — 3d. Nonne putas aduersas res ferre difficile esse ? Ne penses-tu pas qu’il est difficile de supporter le malheur ? 4a. Vereor ne consules prudenter non egerint. Je crains que les consuls n’aient pas agi avec prévoyance. — 4b. Non dubito quin consules prudenter egerint. Je ne doute pas que les consuls ont agi avec prévoyance. — 4c. Velim scire num consules prudenter egerint. Je voudrais savoir si les consuls ont agi avec prévoyance. — 4d. Nonne putas consules prudenter egisse ? Ne penses-tu pas que les consules ont agi avec prévoyance ? 110. 1a. Omnes timebant ne serui beati non essent. Tous craignaient que les esclaves ne soient pas heureux. — 1b. Dubitabas num serui beati essent. Tu te demandais si les esclaves étaient heureux. — 1c. Fieri non poterat ut serui beati essent. Il était impossible que les esclaves soient heureux. — 1d. Persuasum habebam seruos beatos esse. J’étais convaincu que les esclaves étaient heureux.
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2a. Omnes timebant ne res Romana in dies melior non esset. Tous craignaient que la situation de Rome ne s’améliore pas de jour en jour. — 2b. Dubitabas num res Romana in dies melior futura esset. Tu te demandais si la situation de Rome s’améliorerait de jour en jour. — 2c. Fieri non poterat ut res Romana in dies melior esset. Il était impossible que la situation de Rome s’améliore de jour en jour. — 2d. Persuasum habebam rem Romanam in dies meliorem futuram esse. J’étais convaincu que la situation de Rome s’améliorerait de jour en jour. 3a. Omnes timebant ne hostes Romanis minarentur. Tous craignaient que les ennemis (ne) menacent les Romains. — 3b. Dubitabas num hostes Romanis minarentur. Tu te demandais si les ennemis menaçaient les Romains. — 3c. Fieri non poterat ut hostes Romanis minarentur. Il était impossible que les ennemis menacent les Romains. — 3d. Persuasum habebam hostes Romanis minari. J’étais convaincu que les ennemis menaçaient les Romains. 4a. Omnes timebant ne tecum in Asiam (iam, etc.) proficiscerer. Tous craignaient que je (ne) parte avec toi en Asie (à l’avenir, etc.). — 4b. Dubitabas num tecum in Asiam profecturus essem. Tu te demandais si je partirais avec toi en Asie. — 4c. Fieri non poterat ut tecum in Asiam proficiscerer. Il était impossible que je parte avec toi en Asie. — 4d. Persuasum habebam me tecum in Asiam profecturum esse. J’étais convaincu que je partirais avec toi en Asie. 111. Le serment d’Hannibal Mon père Hamilcar, alors que j’étais tout enfant —e n’avais alors pas plus de neuf ans —, au moment de quitter Carthage pour l’Espagne comme général en chef, offrit un sacrifice à Jupiter Très bon Très grand. Au cours de la cérémonie, il me demanda si je voulais partir en campagne avec lui. J’acceptai avec empressement et me mis à lui demander de m’emmener sans hésiter. Alors lui : « Je le ferai, dit-il, si tu me donnes la parole que je te demande. » En même temps, il me conduisit à l’autel où il avait entamé le sacrifice et, ayant écarté toute l’assistance, me fit tenir l’autel et jurer que je ne scellerais jamais d’amitié avec les Romains. Moi, ce serment donné à mon père, je l’ai observé jusqu’à ce jour de ma vie, si bien que nul ne doit douter que mes sentiments seront les mêmes à tout jamais. » (CORN. NÉP., Hann. 2, 3–5)
3.3. Propositions circonstancielles 3.3.1. Temps 3.3.1.1. Cum 112. 1. Les fruits n’ont toute leur saveur qu’au moment où ils passent. — 2. Quand le printemps arrivait, Verrès se consacrait à ses activités et à ses voyages. — 3. Que le bon citoyen ne cède pas à la faveur, quand le devoir et la droiture l’exigeront. — 4. Quand les nobles prennent la parole au sénat, ils portent aux nues leurs aïeux à longueur de discours. — 5. Cornélius Népos s’est trompé, en écrivant que Cicéron assura la défense de Sextus Roscius à l’âge de vingt-trois ans. — 6. Tu ne gagneras aucun crédit quand tu exposeras ces arguments. — 7. Quand César arriva en Gaule, un des partis avait à sa tête les Éduens, l’autre les Séquanes. — 8. Comme César était arrivé en Asie, il y découvrait que T. Ampius avait tenté de prélever des fonds à Éphèse dans le sanctuaire de Diane. — 9. À peine l’arrière-garde avait-elle franchi les fortifications que les Gaulois engagent le combat sans hésiter. — 10. Après s’être exprimé en ces termes, il jura qu’il ne rentrerait au camp que vainqueur. — 11. Je dînais chez Séius, quand on nous remit à l’un et à l’autre des lettres de toi. — 12. Je voulais t’en écrire davantage, quand la nouvelle est arrivée qu’on préparait un
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coup de force contre moi. — 13. Le jour était déjà fort avancé que l’issue de la bataille était encore incertaine. — 14. Moi, une fois que je suis ici, j’ai plaisir à ne rien faire. — 15. Au plus fort de la bataille, Métellus entendit derrière lui les cris de l’ennemi. — 16. Celui qui ne protège pas les siens de l’injustice quand il le peut commet une injustice. — 17. À ton sujet, en se tenant calmes, les sénateurs approuvent ; en laissant faire, ils se prononcent ; en se taisant, ils crient. — 18. Quand les jeunes gens voudront se détendre l’esprit, qu’ils se gardent des excès. — 19. Nous ne comprenons notre bonheur que du jour où nous l’avons perdu. — 20. Parménion, informé que le médecin Philippe se préparait à empoisonner le roi, voulut l’avertir par une lettre de ne pas boire le remède que le médecin songeait à lui donner. — 21. Publius, voyant Mucius, homme malveillant entre tous, plus triste que de coutume, dit : « Ou bien il est arrivé je ne sais quel malheur à Mucius, ou alors un bonheur à je ne sais qui. » 113. 1. Cum non respondetis, culpam confitemini. — 2. Quod cum audiuisset, domum redire noluit. — 3. Cincinnatus ut primum potuit, imperium deposuit. — 4. Fuit tempus cum Roma uicus esset. — 5. Vix ea dixerat cum se errauisse animaduertit. — 6. Legati Romani, cum ab Hannibale non accepti essent, Carthaginem ierunt. — 7. Opulentus quidam agricola, cum se breui moriturum perciperet, liberos arcessiuit. — 8. Athenienses, cum Persarum impetum sustinere non possent, decreuerunt in naues conscendere. — 9. Menses sunt duo cum ad me scripsit. — 10. Cum ad te scribebam ut uenires, ignorabam te aegrotare. — 11. Cum Sicilia florebat, erant in ea insula multa artis opera. — 12. Meministine tempus cum res publica libera erat ? — 13. Anni sunt multi cum bella non fuerunt. — 14. Cum illum accusant, te ipsum accusant. 114. Un vaniteux perd ses illusions Je croyais alors qu’on ne parlait à Rome que de ma questure. J’avais expédié une très grande quantité de blé alors qu’il était au plus cher ; courtois envers les négociants, juste envers les intermédiaires, généreux envers les adjudicataires, scrupuleux envers les alliés, j’étais apparu aux yeux de tous comme un modèle de conscience dans toute mon administration, au point que les Siciliens avaient songé à m’accorder des honneurs sans précédents. Aussi je quittais ma charge avec l’espoir, pensais-je, que le peuple romain m’offrirait spontanément tous les honneurs. Mais, alors que je rentrais de ma province et que les hasards du voyage m’avaient justement conduit à Pouzzoles durant la période où une foule de gens de la haute société y ont leurs habitudes, je tombai pour ainsi dire de haut, quand quelqu’un me demanda quel jour j’avais quitté Rome et quelles étaient les nouvelles. Comme je lui avais répondu que je revenais de ma province : « Par Hercule, dit-il, à mon avis, tu rentres même d’Afrique. » Exaspéré cette fois, je lui dis avec dédain : « Pas du tout. De Sicile. » Alors, un individu, se donnant l’air de tout savoir, dit : « Comment ? Tu ne sais pas qu’il était questeur à Syracuse ? » Bref, je cessai de me formaliser et me mêlai à la foule des gens venus prendre les eaux. (CIC., Planc. 64–65)
3.3.1.2. Dum, donec, quoad, antequam, priusquam 115. 1. Maintenant, avant d’en revenir à mon propos, je dirai quelques mots sur moi. — 2. Pendant que l’on combat ainsi près de Zama, Jugurtha fond à l’improviste sur le camp ennemi. — 3. Tandis que ces événements se déroulent, Cléomène était déjà arrivé au rivage. — 4. On laisse passer ce qui est certain, en visant ce qui est incertain (fr. Lâcher la proie pour l’ombre). — 5. Les hommes, en enseignant, s’instruisent. — 6. Tant que la cité
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existera, des procès s’y tiendront. — 7. Je l’ai fait tant que j’ai pu ; je n’ai arrêté que quand c’est devenu impossible. — 8. Je n’ai jamais essayé d’inspirer de la pitié aux autres sans l’avoir d’abord moi-même éprouvée. — 9. Je ne cesserai de craindre Carthage avant d’avoir appris qu’elle a été rasée. — 10. En voulant plaire à ces jeunes, j’ai oublié que j’étais vieux. — 11. Il faut soustraire aux gens en colère ceux à qui ils essayent de s’en prendre, en attendant qu’ils se ressaisissent. — 12. Milon avait été présent au sénat, ce jour-là, jusqu’à ce qu’on lève la séance. — 13. Pour P. Scipion, le plus beau jour fut celui où il fut reconduit le soir chez lui par les sénateurs et le peuple romain, la veille de sa mort. — 14. Nous nous servons de nos membres avant d’avoir appris pour quel usage nous les possédons. — 15. Avant même que le jour se lève, ils sont présents. — 16. Tant que cette cité existera, elle sera prospère. — 17. Livius fut le premier à faire jouer une pièce de théâtre, l’année avant que naisse Ennius. — 18. En attendant que je sois de retour, fais paître les chèvres. — 19. Je ne vois pas ce que je pourrais faire de mieux avant d’aller dormir. — 20. Je n’aurai de cesse que je ne sois venu à bout de cette affaire. — 21. Avec les courroies auxquelles la litière était fixée, il fit frapper l’homme, jusqu’à ce qu’il expira. — 22. Tandis qu’on recherchait et rassemblait les armes, dès le lendemain, six mille hommes environ se dirigèrent vers le Rhin. — 23. En voulant conserver sa tranquillité, fût-ce au prix de sa dignité, on perd soi-même l’un et l’autre. — 24. Les cohortes se reformèrent dans le camp ennemi avant qu’on pût bien les voir ou se rendre compte de la situation. — 25. Ne sortez sous aucun prétexte, jusqu’à ce que j’aie donné le signal. — 26. Dans toutes les activités, avant de s’engager, il faut se préparer minutieusement. — 27. Avant de répondre sur tous les autres points, je dirai quelques mots sur l’amitié. — 28. À propos des comices, jusqu’à ce que Marcellus fût de retour, ce fut le silence. — 29. La colère est un sentiment qui s’empare de l’âme avant que la raison ait pu l’empêcher d’en prendre possession. — 30. Quelle attention délicate déploient les bêtes pour élever et protéger leurs petits, jusqu’à ce qu’ils soient en état de se défendre eux-mêmes ! — 31. Les Syracusains virent l’ennemi sur leurs remparts avant d’avoir aperçu le moindre de leurs vaisseaux dans le port. — 32. Pendant qu’Hannibal hésitait à laisser son armée emprunter le défilé, les montagnards, accourant par des chemins de traverse et coupant la colonne par le milieu, occupèrent la route. — 33. Tant que je ne me serai pas fixé quelque part, tu n’attendras pas de longues lettres de ma part. — 34. Avant que j’aie pu dire un mot, il se leva de son siège et s’en alla. — 35. Cet ennemi maritime peut être là avant que quiconque puisse soupçonner qu’il viendra. — 36. Je suis d’avis que tu dois rester caché là, aussi longtemps que se déchaîne l’enthousiasme actuel et en attendant d’apprendre comment l’affaire s’est conclue. — 37. Avant d’aborder la défense de L. Muréna, je dirai quelques mots pour moi-même. 116. 1. Ante cogita quam aliquid facias. — 2. Noli agere priusquam cogitaueris. — 3. Iam prius Hannibalis milites demissi erant quam in summas Alpes peruenerunt. — 4. Dum Romani tempus terunt, Hannibal Saguntum oppugnabat. — 5. Dum mundus erit, Homeri opera legentur. — 6. Caesaris corpus in curia iacuit donec serui abstulerunt. — 7. Hannibal Saguntum prius oppugnauit quam Carthagine senatus sententiam diceret. — 8. Etrusci in Italia erant compluribus saeculis antequam Roma condita est. — 9. Obsessi restiterunt quoad potuerunt. — 10. Dum Hannibal uixit, Romani solliciti fuerunt. — 11. Romani tuti non fuerunt antequam Hannibal mortuus est. — 12. Hinc non ante abibis quam ueniam petieris. — 13. Hoc depositum habe donec repeto. — 14. Disce parere antequam imperes. — 15. Ne ante proficiscamur quam omnia perfecta sint. — 16. Quaerite donec reperiatis. — 17. Quiesce donec uulnus sanetur. — 18. Morte prius rapimur quam
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uitia exstirpantur. — 19. Antequam de re publica dico, cur profectus sim et redierim ostendam. — 20. Timere non desinam antequam audiuero quid euenerit. — 21. Exspecta donec Atticum adeam. — 22. Antequam pro Murena dicere incipio, pauca pro me dicam. — 23. Dum elephanti traiciuntur, Hannibal quingentos equites ad Romanorum castra miserat. — 24. Dum Plato in cunabulis iacet, apes mel labris instillabant. — 25. Caesar prius ad hostium castra peruenit quam quid ageretur Germani sentire possent.
3.3.1.3. Vbi, ut, postquam, quotiens, simul ac 117. 1. Hamilcar, huit ans après être arrivé en Espagne, fut tué au cours d’une bataille. — 2. Aussitôt que Sex. Roscius s’en rendit compte, il se réfugia à Rome. — 3. Chaque fois que tu as cherché à m’atteindre, tu m’as trouvé en face de toi. — 4. Quand vint le tour de César, celui-ci, interrogé par le consul, s’exprima en ces termes. — 5. Aussitôt qu’Archias fut sorti de l’enfance et qu’il se fut consacré à l’écriture, il lui fut donné de surpasser rapidement tous les autres. — 6. Les Spartiates, informés de la construction des murs, envoyèrent une délégation à Athènes pour interdire cette opération. — 7. Dix jours après t’avoir quitté, j’ai griffonné ce bout de lettre. — 8. Trois jours après se produisit ce qu’il avait dit. — 9. Chaque fois qu’Hannibal affronta le peuple romain en Italie, il en sortit victorieux. — 10. Avant de commencer, il faut réfléchir et, après la réflexion, passer vite à l’action. — 11. Tant que Carthage était debout, nous avions de bonnes raisons de souffrir tous les maux ; une fois l’Afrique débarrassée de ce fléau, nous avons vécu dans la paix et la joie. — 12. Rien n’a jamais été plus agréable à personne que mon frère à moi-même ; je ne le sentais pas autant quand j’avais ce bonheur que quand j’en étais privé et depuis que vous, vous nous avez rendus l’un à l’autre. — 13. Après qu’il eut vu que toutes les forces des Belges venaient vers lui, il se dépêcha de faire passer le fleuve à son armée. — 14. Un mauvais orateur, croyant avoir suscité la pitié dans sa péroraison, s’assit, puis demanda à un ami, s’il lui semblait avoir suscité la pitié : « Et comment donc, dit-il, car je crois qu’il n’y a personne d’assez insensible qui n’ait dû, semble-t-il, avoir pitié de ton discours. » — 15. Cela, au moment même où je t’ai regardé, avant que tu aies commencé à parler, moi, je l’ai perçu et l’ai prévu. — 16. Pompée, lorsqu’il vit sa cavalerie refoulée, quitta les lignes. — 17. Chaque fois qu’une cohorte chargeait, un grand nombre tombait de ce côté. 118. 1. Postquam orationem habuit, Cicero seruator patriae appellatus est. — 2. Quotiens sedulo facimus, officium facimus. — 3. Plato tragoedias suas inflammauit ubi primum philosophiae se dedere constituit. — 4. Postquam te aegrum esse audiui, maxime anxius sum. — 5. Quotienscumque bellum ortum erat, Romae Iani templi portae aperiebantur. — 6. Simul ac Romani bellum incipiebant, auspicia habebant. — 7. Cum consul Placentiam aduenit, Hannibal iam e castris mouerat. — 8. Vbi primum tempus Verri opportunum uisum est, consulem reliquit. — 9. Romani uix quadraginta diebus postquam aduenerant oppido potiti sunt. — 10. Homines, postquam potentiae cupidi facti sunt, multa scelera faciunt. — 11. Quotiens poteris, reuolue antiquorum scriptorum optimos libros. 119. Mort d’Épaminondas Épaminondas, au moment de sa mort, commandait en chef à Mantinée. Au milieu de la bataille, il s’était laissé emporter à poursuivre l’ennemi, quand il fut reconnu par les Lacédémoniens. Pensant que seule sa mort assurerait le salut de leur patrie, ils l’attaquèrent tous ensemble et ne se retirèrent pas, malgré le massacre et le nombre élevé de morts, avant
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d’avoir vu Épaminondas tomber, touché dans la bataille par un épieu lancé de loin. Sa chute ralentit quelque peu les Béotiens, qui ne cessèrent toutefois pas de se battre avant d’avoir écrasé l’ennemi. Quant à Épaminondas, voyant qu’il était mortellement blessé et que, si l’on retirait le fer de l’arme qu’il avait toujours dans le corps, il mourrait sur le coup, il le garda jusqu’à l’annonce de la victoire des Béotiens. Une fois qu’il l’eut apprise, il dit : « J’ai assez vécu, car je meurs invaincu. » Il retira alors le fer et rendit l’âme aussitôt. (CORN. NÉP., Epam. 9, 1–4)
3.3.1.4. Récapitulation 120. 112.2. Au début du printemps, Verrès se consacrait à ses activités et à ses voyages. — 112.6. Tu ne gagneras aucun crédit en exposant ces arguments. — 112.7. À l’arrivée de César en Gaule, un des partis avait à sa tête les Éduens, l’autre les Séquanes. — 112.10. Il s’exprima en ces termes, puis jura qu’il ne rentrerait au camp que vainqueur. — 112.11. Au cours d’un dîner chez Séius, on nous remit à l’un et à l’autre des lettres de toi. — 115.3. Sur ces entrefaites, Cléomène était déjà arrivé au riavge. — 115.12. Milon avait été présent au sénat, ce jour-là, jusqu’à la fin de la séance. — 115.15. Les voici avant l’aube. — 115.17. Livius fut le premier à faire jouer une pièce de théâtre, l’année avant la naissance d’Ennius. — 115.18. Jusqu’à mon retour, fais paître les chèvres. — 115.28. Sur les comices, jusqu’au retour de Marcellus, on ne dit pas un mot. — 117.1. Hamilcar, huit ans après son arrivée en Espagne, fut tué au cours d’une bataille. — 117.9. Hannibal, à chaque affrontement avec le peuple romain en Italie, en sortit victorieux. 121. 1. Antequam ignis inuentus est, homines miseram uitam uiuebant. — 2. Donec uixit, Hannibal hostis populo Romano fuit. — 3. Vbi primum Caesar Rubiconem transiit, Pompeius timuit. — 4. Quae ubi primum audiuit, populus perturbatus est. — 5. Dum garrio, non laboro. — 6. Cum melius facere uis, peius facis. — 7. Postquam Sagunto potitus est, Hannibal Italiam potestati suae subicere statuit. — 8. Quod simul ac dictum est, factum est. — 9. Quotiens mentiris, erubescis. — 10. Exspectemus dum legati redeant antequam consilium capiamus. — 11. Vbi hiems erit, inopes erimus. — 12. Ante egressus sum quam finem dicendi fecit. 122. 1. Quand tu as commis une erreur, punis-toi tout aussitôt. — 2. On n’a plus de plan de conduite, à force d’en imaginer. — 3. Le danger survient plus vite, quand on n’y prend pas garde. — 4. Il est à l’abri du danger, celui qui, même en sûreté, se tient sur ses gardes. — 5. Quand le sage se vainc lui-même, il est tout sauf vaincu. — 6. La gloire suit d’ordinaire, quand le travail a tracé la voie. — 7. Tant que la fortune te sourira, tu compteras beaucoup d’amis ; si le temps se couvre, tu seras seul. — 8. En même temps que l’argent a fondu, tous les amis s’envolent. — 9. Les faveurs sont agréables tant qu’on croit pouvoir y répondre ; quand elles ont dépassé la mesure, la reconnaissance fait place au ressentiment. 123. Anecdotes 1. Quand Trophonius et Agamédès eurent achevé la construction du temple d’Apollon à Delphes, ils vénérèrent le dieu et lui demandèrent un salaire bien peu modeste pour prix de leur travail et de leur peine : rien de précis, seulement ce qu’il y avait de mieux pour l’homme. Apollon fit savoir qu’il le leur donnerait le surlendemain ; au petit jour, on les retrouva morts. (CIC., Tusc. I, 114)
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2. Après un dîner à Sparte, le tyran Denys dit avec raison qu’il n’était pas enchanté de ce fameux brouet noir qui constituait le plat de résistance ; et le cuisinier de répondre alors : « Rien d’étonnant : il n’a pas été assaisonné. » — « Que manquait-il donc ? » dit Denys. « La fatigue de la chasse, la transpiration, la course vers l’Eurotas, la faim, la soif : voilà comment on assaisonne les banquets à Sparte. » (CIC., Tusc. V, 98) 3. Socrate, consulté par Xénophon pour savoir s’il devait suivre Cyrus, exposa son avis, puis dit : « Notre avis, à vrai dire, n’est que celui d’un homme ; or sur les choses à la fois obscures et incertaines, je suis d’avis qu’il faut s’en remettre à Apollon. » (CIC., Div. I, 122) 4. Après le revers subi à Délium par le général Lachès, Socrate l’accompagnait dans la déroute. Arrivé à un carrefour, il refusa de continuer dans la même direction que les autres ; comme on lui demandait pourquoi il ne prenait pas le même chemin, il répondit que le dieu l’en détournait. Ceux qui avaient pris la fuite par l’autre chemin tombèrent bel et bien sur la cavalerie ennemie. (CIC., Div. I, 123) 5. Scipion était dans sa propriété de Lavernium avec Pontius, quand on lui apporta justement un esturgeon, un poisson qu’on pêche très rarement, mais qui est, dit-on, parmi les plus recherchés. Comme Scipion avait convié une ou deux personnes venues le saluer et qu’il paraissait disposé à en inviter davantage encore, Pontius lui glissa à l’oreille : « Attention à ce que tu fais, Scipion : cet esturgeon est réservé à un petit nombre de personnes. » (CIC., Fat., fr. 4 = MACR., Sat. III, 16, 4) 124. Une épouse inconsolable Artémise, dit-on, éprouvait pour son époux Mausole un amour qui dépasse toutes les histoires d’amour et tout ce dont la fidélité humaine est capable. Mausole était, d’après Cicéron, roi du pays de Carie ou, selon certains historiens grecs, gouverneur de province. À sa mort, il reçut des funérailles grandioses au milieu des lamentations terribles des siens. Artémise, rongée par le deuil et le regret amer de son époux, mélangea ses os calcinés à des parfums, les réduisit en poudre, les délaya dans de l’eau et but d’une traite ; et elle donna, dit-on, bien d’autres marques de son amour fougueux. Elle fit aussi construire avec une diligence extrême, afin de perpétuer le souvenir de son époux, ce tombeau célèbre entre tous et jugé digne de compter parmi les sept merveilles du monde. (AULU-GELLE, X, 18, 1–4) 125. Mouvement de grève chez des joueurs de flûte Les joueurs de flûte, mécontents de s’être vu interdire par les derniers censeurs de manger dans le temple de Jupiter, ce qui était une tradition de toute antiquité, partirent en troupe tous ensemble pour Tibur, si bien qu’il n’y avait personne à Rome pour jouer pendant les sacrifices. Cet incident fit naître une crainte religieuse au sénat, qui dépêcha à Tibur des ambassadeurs : ils devaient veiller à faire rentrer ces hommes à Rome. Les Tiburtins, ayant promis généreusement d’intervenir, les firent d’abord venir à la curie et les engagèrent à retourner à Rome ; puis, ne pouvant les y forcer, ils emploient contre eux un procédé qui n’est pas sans rapport avec leur caractère. Un jour de fête, ils les invitent, les uns ici, les autres là, sous prétexte d’égayer leurs festins en musique ; ils les engourdissent avec du vin, sur lequel cette profession est bien souvent portée, les endorment, puis les mettent tout endormis sur des chariots et les transportent à Rome. Les joueurs de flûte ne s’en aperçurent pas avant que le jour ne les surprît encore ivres sur les chariots abandonnés en plein forum. Le peuple accourut alors, et, après avoir obtenu qu’ils resteraient, on leur accorda de déambuler avec leur tenue et en musique trois jours par an à travers la ville, avec cette liberté débridée qu’on connaît de nos jours ; et l’on rendit le droit de manger dans le temple à ceux qui joueraient pendant les sacrifices. (T.-L., IX, 30, 5–10)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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126. 1. Nos hilares uiuere decet priusquam felices, ne priusquam hilares moriamur. — 2. Sapiens se ipso nititur ; si quis enim alieno adminiculo eget, periculum est ne cadat. — 3. Infirmum imperat corpus, firmum paret. — 4. Nostra uitia, cum ceteros fugiunt, libentes praeterimus. — 5. Amicum, si luscus est, obliquum adspicio.
3.3.2. But 127. 1. Afin d’éviter que la fortune ne nous prenne au dépourvu, faisons de la pauvreté notre ordinaire. — 2. Pour que tu puisses me conseiller plus facilement, je vais t’exposer ce qui me vient à l’esprit. — 3. Si nous avons occupé le Rhin, ce n’était pas pour protéger l’Italie, mais pour empêcher quelque autre Arioviste de s’emparer du royaume des Gaules. — 4. Tu as de nombreuses occasions de faire oublier assez facilement tes erreurs par des services rendus. — 5. Les troncs sont enveloppés d’une écorce, pour être plus à l’abri du froid et de la chaleur. — 6. Catilina adresse une lettre : il s’exile à Marseille, pour assurer la paix de la république et éviter que son combat ne provoquât une sédition. — 7. L’orateur M. Antonius, dit-on, déclarait souvent que, s’il n’avait jamais écrit aucun discours, c’était pour pouvoir dire qu’il n’en avait pas prononcé. — 8. Quoi de plus stupide que de ne pas se gagner d’amis, le meilleur et le plus beau moyen, pour ainsi dire, de meubler sa vie ? — 9. Cimon ne posta jamais dans ses jardins de gardien chargé de veiller sur les récoltes, afin de n’empêcher personne de profiter de ses ressources à son gré. — 10. S’il a refusé de quitter les siens, c’était dans le but de maintenir plus aisément la cité dans le devoir. — 11. Il faut manger pour vivre, non pas vivre pour manger. — 12. Un champ n’est pas labouré qu’une fois, mais il est tourné et retourné, afin de produire de meilleures et de plus abondantes moissons. — 13. « Tu as acheté des hommes, dit-il, tu les as rassemblés, tu les as armés. » Pour quoi faire ? bloquer le sénat ? exiler des concitoyens sans condamnation ? piller leurs biens ? incendier leurs maisons ? — 14. On charge des soldats de l’attaquer dans un endroit propice et de le tuer. — 15. Pompée interdit de faire du feu, pour mieux cacher son arrivée. 128. 1. Ceterorum uitia perferamus, ut nostra perferant. — 2. De morte cogita, ne umquam timeas. — 3. Horatius fugam simulauit, quo facilius hostes uinceret. — 4. Loco cede, ut eum occupem. — 5. Cicero timebat Catilinam interficere, ne iniuriae accusaretur. — 6. Captiuum arcessite, ut interrogem. — 7. Hannibal statuit orationem habere, ut demissorum militum animos confirmaret. — 8. Spartae pueri assuefiebant furari, quo callidiores fierent. — 9. Lacedaemonii praesidium in arce Athenarum posuerunt, ne umquam populus libertatem recuperare posset. — 10. Dicitur Vlixes dementiam simulauisse, ut militiae uacationem haberet. — 11. Natura nobis duas aures, linguam unam dedit, quo loquamur minus, magis audiamus. — 12. Rex qui sanguinem haurit, ut aliquando aliquid gloriae sibi comparet ea ipsa gloria quam quaerit indignus est. 129. 1. Athenienses legatos miserunt ut Apollinem consulerent (qui Apollinem consulerent – ad Apollinem consulendum – Apollinis consulendi causa ou gratia – Apollinem consultum – Apollinem consulturos). — 2. Cicero Roma profectus est ut Pompeium conueniret (qui Pompeium conueniret – ad Pompeium conueniendum – Pompei conueniendi causa ou gratia – Pompeium conuentum – Pompeium conuenturus). — 3. Catilina Roma effugit ut coniuratos cogeret (qui coniuratos cogeret – ad coniuratos cogendos – coniuratorum cogendorum causa ou gratia – coniuratos coactum – coniuratos coacturus). — 4. Quidam adiit
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consulem ut eum admoneret (qui eum admoneret – ad eum admonendum – eius admonendi causa ou gratia – eum admonitum – eum admoniturus). — 5. Socratis discipuli in carcerem uenerunt ut eum orarent (qui eum orarent – ad eum orandum – eius orandi causa ou gratia – eum oratum – eum oraturi) ut fugeret. 130. 1. Irruamus, ut hostes prosequamur. — 2. Quo tutiores essent, captiuum uinxerunt. — 3. Vergilius profectus est, ut Graeciam uiseret. — 4. Legati Carthaginem contenderunt, ut res repeterent. — 5. Quis recuset quin pugnet, ut patria seruetur ? — 6. Nonnulli milites discesserunt ut frumentarentur. — 7. Cicero orationem egregiam habuit, ut Murenam defenderet, de officiis librum scripsit, ut filium educaret. — 8. P. Cornelius fratrem aduersus Hasdrubalem maxima parte copiarum misit, ne Hispania Romanis auxiliis uacua esset. 131. Anecdotes 1. Une femme de Sparte avait envoyé son fils au combat. Apprenant qu’il était mort : « Je l’avais mis au monde, dit-elle, pour en faire un homme prêt à tomber pour son pays. » (CIC., Tusc. I, 102) 2. Socrate, dit-on, marchait d’un pas soutenu jusqu’au soir. Interrogé sur la raison de son attitude, il répondit que, pour mieux dîner, il faisait des réserves d’appétit en marchant. (CIC., Tusc. V, 97) 3. Après la déroute de Modène, alors qu’on demandait ce que faisait Antoine, un de ses proches, disait-on, avait répondu : « Comme un chien en Égypte : il boit et détale. » En effet, dans ce pays, il est bien connu que les chiens, par crainte d’être la proie des crocodiles, boivent en courant. (MACR., Sat. II, 2, 7) 132. 1. Ideo alios laudare solemus, ut ipsi laudemur. — 2. Maioribus uirtutibus bona toleratur fortuna quam mala. — 3. Satis bonus si uis esse, nimis esto. — 4. Quo beatiores uiuamus, lateamus.
3.3.3. Cause 133. 1. Vous, puisqu’il fait nuit maintenant, rentrez dans vos foyers ! — 2. J’y renonce, puisque tel est votre souhait. — 3. Ces hommes, je ne pense pas du tout qu’ils soient redoutables : on peut les faire changer d’opinion. — 4. Quel conseil pourrais-je lui donner, alors que j’en ai besoin moi-même ? — 5. Alcibiade inspirait aux Athéniens les plus grands espoirs, mais aussi les pires craintes, parce qu’il pouvait à la fois lui causer le plus grand tort et lui rendre le plus grand service. — 6. Je t’estime malheureux de n’avoir jamais connu le malheur : tu as traversé la vie sans rencontrer d’adversaire. — 7. Ennius qualifie les poètes de sacrés, car ils paraissent nous avoir été confiés en quelque sorte par un don des dieux. — 8. Aristide n’a-t-il pas été banni de sa patrie au motif qu’il était juste à l’excès ? — 9. Puisqu’il en est ainsi, poursuis ton entreprise. — 10. Puisqu’il n’hésitait pas, lui, à révéler ce qu’il projetait, vous est-il possible, à vous, de douter de ce qu’il a fait ? — 11. Avec quelle force d’âme ai-je dû supporter sa disparition, surtout si l’on songe que nous nous sommes toujours entraidés ? — 12. Les sénateurs n’étaient pas assez courageux pour trancher, car ils n’éprouvaient aucune crainte. — 13. Rien ne mérite d’être aimé davantage que la vertu, puisqu’en raison de la vertu, nous allons jusqu’à aimer des hommes que nous n’avons jamais vus. — 14. Mon mérite sera d’autant plus éclatant que je ne pense pas pouvoir passer un lâche. — 15. Quant à moi, je n’aperçois pas ce que je pourrais bien espérer, dès lors que mes ennemis sont tout-puissants, que, parmi mes amis, certains m’ont abandonné
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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et d’autres ont été jusqu’à me trahir. — 16. Les Romains engagent un nouveau combat inégal, en ce qu’ils combattaient fatigués contre des troupes fraîches. — 17. César craignait d’autant moins pour sa flotte, qu’il la laissait à l’ancre sur un rivage en pente douce. — 18. Les pugilistes, en brandissant leurs cestes, poussent un gémissement, non qu’ils souffrent, mais parce qu’en poussant un cri, tout leur corps se met en tension. — 19. Les navires des Vénètes étaient faits entièrement en bois de chêne ; en guise de voiles, ils utilisaient des peaux, soit en raison du manque de lin, soit – ce qui est plus vraisemblable – parce qu’ils pensaient que des voiles ne résisteraient pas assez bien aux tempêtes de l’Océan. — 20. Nos aïeux n’ont pas voulu qu’on fît témoigner un esclave contre son maître sous la torture, non que la vérité ne pût être établie, mais parce que le moyen paraissait indigne. — 21. Elles me paraissent avoir plus de mérite, toutes les actions qui se produisent sans que le peuple en soit le témoin, non qu’il faille fuir le peuple, mais parce que la vertu ne connaît pas de théâtre plus grand que la conscience. — 22. La raison pour laquelle j’avais rompu les relations avec les vieux compagnons que sont mes livres, ce n’était pas que j’en étais mécontent, mais parce que j’en étais un peu gêné : j’avais en effet l’impression de ne pas avoir suivi assez leurs préceptes. — 23. Vis comme tu peux, si tu ne peux le faire comme tu voudrais. — 24. Nous pensons qu’il faut observer des règles différentes en histoire et en poésie, puisque, dans l’une, chaque élément contribue à la vérité et que, dans l’autre, la plupart contribuent à l’agrément. 1. quoniam + indic. : cause réelle — 2. quando + indic. : cause réelle — 3. quod + indic. : cause réelle — 4. cum + subj. oblig. — 5. quod + indic. : cause réelle — 6. quod + indic. : cause réelle — 7. quod + subj. : cause alléguée (pensée d’Ennius) — 8. quod + subj. : cause alléguée (style indirect) — 9. cum + subj. oblig. — 10. cum + subj. oblig. — 11. cum + subj. oblig. — 12. quia + indic. : cause réelle — 13. cum + subj. oblig. — 14. quod + indic. : cause réelle — 15. cum + subj. oblig. — 16. quod + indic. : cause réelle — 17. quod + indic. : cause réelle — 18. quod + subj. : cause alléguée (pensée de César) — 19. quod + subj. : cause hypothétique ; quia + indic. : cause réelle — 20. quia + indic. : cause réelle — 21. non quo + subj. : cause hypothétique — 22. non quod + subj. : cause hypothétique ; quod + indic. : cause réelle — 23. quando + indic. : cause réelle — 24. cum + subj. oblig.
134. 1. Fatentem reum quoniam habemus, ne dubitaueritis damnare. — 2. Quoniam sine amicis uita misera est, quam plurimos amicos paremus. — 3. M. Torquatus filium interfici iussit quod iniussus proelium commiserat. — 4. Consul legatum copiis praefecit quod aeger esset. — 5. Cum nesciamus quo in loco hostes consederint, caueamus. — 6. Id facite et quia ego postulo et quia res poscit. — 7. Quomodo id fecissem, cum (ou qui) natus non essem ? — 8. Auarus domo exire dubitat quod ceteri aurum inhient. — 9. Magni uiri magnas res incipiunt quia magnae sunt, stulti quia faciles sint. — 10. Patres oratorem taciti attenderunt non quod cum eo consentirent, sed quod eum reuerebantur. — 11. Non plura dicam, non quod argumenta desint, sed quia confido me iam uobis persuasisse. — 12. Alteri puniunt quia culpa commissa est, alteri ne qua postea committatur. — 13. Hannibalis uictoria eo magis egregia erat quod defessis copiis pugnabat. — 14. Eo magis uita fruamur quo breuior est. 135. 1. Eburones, cum uictoria feroces essent, Neruios impulerunt ut deficerent. — 2. Quoniam pollicitus est, ueniet. — 3. Cum iam nulli superessent de pugnantibus, pugna desiit. — 4. Saepe numero homines nocent non quod maleuoli sint, sed quod ignari sunt. — 5. Cum tempus fugiat, festinemus. — 6. Idcirco uos reprehendo quod uobis bene uolo. — 7. Vergilius opus suum edere nolebat quod imperfectum esset. — 8. Poeta non es quod (ou qui) mala aliquot carmina scripserit.
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Maîtrise du latin par la pratique 136. Triste fin d’un grand homme
Miltiade fut inculpé de trahison, parce que, disait-on, alors qu’il pouvait prendre Paros, il avait été corrompu par le roi et avait quitté les lieux une fois l’opération lancée. À ce moment, il souffrait encore des blessures qu’il avait reçues lors de l’attaque de la ville. Aussi, comme il ne pouvait plaider sa cause en personne, son frère assura sa défense. Au terme du procès, il échappa à la peine capitale et fut condamné à une amende. Le montant fut estimé à cinquante talents, correspondant à la dépense engagée pour armer la flotte. Comme Miltiade ne pouvait payer cette somme comptant, il fut jeté en prison et y finit ses jours. (CORN. NÉP., Milt. 7, 5–6) 137. Une question embarrassante Si tu me demandes ce qu’est un dieu ou quel il est, je suivrai l’exemple de Simonide. Hiéron lui ayant posé cette même question, il sollicita un jour de réflexion. Comme il lui posait de nouveau la question le lendemain, il sollicita deux jours. Comme il doublait encore et encore le nombre de jours, Hiéron, surpris, lui demanda la raison de son attitude : « C’est que, dit-il, plus je réfléchis à la question, plus l’espoir d’y répondre me semble s’estomper. » (CIC., Nat. I, 60) 138. Diogène fait l’éloge de son maître Diogène avait coutume de faire l’éloge de son maître Antisthène le Cynique en faisant mine de le critiquer : « Il a fait de moi un mendiant, disait-il, de riche que j’étais, et au lieu d’une maison spacieuse m’a fait habiter dans un tonneau. » C’était plus joliment dit que s’il disait : « Je lui suis reconnaissant d’avoir fait de moi un philosophe et un homme de qualité accompli. » (MACR., Sat. VII, 3, 21) 139. Parcimonie de Caton Caton, ancien consul et ancien censeur, en dépit des ressources de l’État et des siennes propres, dit que ses propriétés, simples et rustiques, n’ont pas été enduites du moindre revêtement avant qu’il ait atteint l’âge de soixante-dix ans. Puis il s’exprima en ces termes : « Je n’ai, dit-il, ni construction, ni vase, ni vêtement de luxe, ni esclave d’un grand prix, ni servante. Si j’ai l’usage de quelque chose, dit-il, je m’en sers ; si je n’en ai pas l’usage, je m’en passe. Pour moi, chacun peut user et jouir de ses biens comme il l’entend. » Puis il ajoute alors : « Les gens me reprochent de me passer de beaucoup de choses ; et moi, je leur reproche d’être incapables de s’en passer. » (AULU-GELLE, XIII, 24, 1)
3.3.4. Conséquence 140. 1. Atticus parlait si bien le grec, qu’il passait pour être né à Athènes. — 2. Syracuse est si «étendue, qu’on la dirait composée de quatre très grandes villes. — 3. La plupart des vieillards détestent à ce point la vieillesse, qu’ils supportent un fardeau, disent-ils, plus lourd que l’Etna. — 4. La probité a une force si puissante, que nous l’apprécions même chez nos ennemis. — 5. Je ne suis pas insensé au point d’ignorer ce que vous pensez. — 6. Hannibal est atteint d’un mal si grave aux yeux, qu’il n’a jamais recouvré pleinement par la suite l’usage de l’œil droit. — 7. Hamilcar se conduisit d’une manière telle, que son intention était, à l’évidence, de mener une guerre de plus grande envergure que celle qu’il menait. — 8. Persée était bien trop puissant pour considérer sa fuite comme inéluctable. — 9. Nous avons assez de cœur pour ne céder à l’audace de personne. — 10. J’ai toujours considéré
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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que le ressentiment provoqué par un noble comportement, c’est de la gloire, pas du ressentiment. — 11. Je voudrais qu’il y eût matière à pouvoir espérer vraiment. — 12. Toute cette affaire a été ainsi conduite, qu’elle paraît avoir été réglée par la volonté des dieux immortels. — 13. Je ne regrette pas d’avoir vécu, puisque j’ai vécu de telle sorte que je crois n’être pas né pour rien. — 14. Verrès a ravagé la Sicile à un point tel, qu’il est absolument impossible de la rétablir dans son état ancien. — 15. C’est une force impérieuse que la conscience, si bien que les innocents ne craignent rien et que les coupables, eux, pensent avoir sans cesse la sanction devant les yeux. — 16. L’homme dont les oreilles sont fermées à la vérité au point de ne pouvoir l’entendre venant de son ami, il faut désespérer de lui. — 17. Un tel rire s’éleva, que les magistrats avaient peine à calmer la jeunesse. — 18. Même un dieu ne peut faire que celui qui a vécu n’ait pas vécu et que deux fois dix ne fassent pas vingt. — 19. Le préfet entra dans le camp ennemi, qui était à ce point mal gardé et facile d’accès, que mille hommes à coup sûr avaient franchi le retranchement avant que quiconque s’en fût aperçu. — 20. Y a-t-il quelqu’un qui veuille, s’il devait n’aimer personne et n’être aimé lui-même de personne, nager dans l’opulence et vivre dans l’abondance matérielle ? — 21. Une telle terreur et une telle panique s’emparèrent de tous, qu’il n’y eut non seulement personne d’autre pour prendre les armes ou tenter de déloger l’ennemi du camp, mais que le roi en personne prit la fuite tel qu’on l’avait réveillé, presque à moitié nu, pour rejoindre le fleuve et sa flotte. — 22. Soyons disposés, dans notre esprit, à considérer ce jour effroyable pour les autres comme bienheureux pour nous et à ne ranger au nombre des maux rien qui ait été décidé par les dieux immortels ou par la nature, mère de tout. — 23. Personne n’est assez méchant pour vouloir paraître tel. — 24. Dans une même cité, il est impossible que de nombreuses personnes perdent leurs biens et leur fortune sans entraîner un plus grand nombre avec elles dans le même malheur. — 25. Ce désir de posséder habite les hommes, si bien qu’ils paraissent plus être détenus que détenir. — 26. Il apparut que le mal était déjà trop profond pour être guéri par des magistrats inférieurs. 141. 1. Titus tam liberalis erat ut nemini quicquam negare posset. — 2. Prauior est quam ut ei ignoscam. — 3. Italia arboribus consita est ut tota pomarium esse uideatur. — 4. Talis sis ut amici tibi nihil obicere possint. — 5. Mihi ne satis quidem temporis est ut res meas curem. — 6. Leonidae pauciores milites erant quam ut Persas uinceret. — 7. Num me tam credulum putas ut tibi credam ? — 8. Romani ita deliberationes longius produxerunt ut Saguntinis subsidia sperata non miserint. — 9. Nullus umquam imperator paci ita confidit ut non bellum paret. — 10. Tanta senatorum perturbatio erat ut iam Hannibalem ad portas Romae crederent. — 11. Milites demissiores erant quam ut uiam persequerentur. — 12. Germani nostros perterritos ita prosecuti sunt ut non prius fuga desisterent quam in conspectu castrorum nostrorum uenissent. — 13. Quid te tam audacem facit ut aquam meam turbes ? — 14. Tantis incitamentis ad uiuendum opus est ut nullis ad moriendum opus sit. 142. 1. Il préfère passer pour un honnête homme sans l’être, plutôt que l’être sans passer pour tel. — 2. Je salue son talent, si bien que je ne le redoute pas. — 3. Il faut faire preuve de mansuétude, à la condition de pouvoir, pour le bien de l’État, user de rigueur, sans laquelle il est impossible de diriger une cité. — 4. Tant s’en faut que je veuille voir se distendre le lien qui nous unit. — 5. La mort est si loin d’être un mal, qu’il n’y a pour l’homme, je le crains, aucun autre bien qui lui soit préférable. — 6. Il n’est pas d’heure heureuse pour un homme qui ne soit mauvaise pour un autre. — 7. Un feu ne peut briller au loin sans rien brûler. — 8. Cette saignée, loin d’être bénéfique, est même nuisible.
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143. 1. Praestat bonum esse uirum ut non boni uiri speciem praebeas quam speciem praebere ut non sis. — 2. Tantum afuit ut Romani in Fabio quod uictus esset reprehenderent ut ei gratias agerent quod salutem patriae non desperasset. — 3. Vir sapiens omnes calamitates ita fert ut non queratur. — 4. Ita non diffidebat ut nihil prouideret. — 5. Numquam te uisi ut non doctior abirem. — 6. Quis illum librum ita legere potest ut non uehementer permoueatur ? — 7. Diogenes diuitias ita non cupiebat ut omnino contemneret. — 8. Si quem finem tibi proponas, tantum abest ut tempus supersit ut desit. 144. L’enseignement de Socrate Socrate, me semble-t-il (tout le monde en convient), fut le premier à détourner la philosophie des questions obscures et voilées par la nature elle-même, auxquelles tous les philosophes se consacraient avant lui, et à lui donner sa place dans la vie ordinaire. Ainsi, il cherchait à connaître les qualités et les défauts, le bien et le mal en général, mais considérait que les choses célestes échappaient à notre entendement et que, si nous en avions une connaissance parfaite, elles ne serviraient à rien pour bien vivre. Dans presque tous ses entretiens, diversement et abondamment transcrits par ses disciples, Socrate utilise une méthode de discussion telle, qu’il n’affirme rien lui-même : il détrompe les autres, dit que tout ce qu’il sait, c’est qu’il ne sait rien, et que, s’il l’emporte sur les autres, c’est parce qu’ils croient savoir ce qu’ils ne savent pas, tandis que lui sait seulement qu’il ne sait rien. (CIC., Ac. I, 15–16) 145. Auguste et les corbeaux savants Après sa victoire à Actium, César Auguste rentrait à Rome couvert de gloire. Parmi les gens venus le féliciter, un homme se pressa vers lui avec un corbeau auquel il avait appris à dire : « Salut, César, général victorieux. » Auguste, admiratif, acheta l’aimable volatile pour vingt mille sesterces. Un camarade du dresseur, qui n’avait pas profité de cette libéralité, affirma à César que l’autre avait aussi un second corbeau et demanda qu’on le fît apporter. Une fois sur place, l’oiseau débita les mots qu’il avait appris : « Salut, général victorieux, Antoine. » Sans s’offusquer, Auguste se contenta de lui enjoindre de partager la récompense avec son comparse. Salué de la même façon par un perroquet, il le fit acheter. Il admira la même capacité chez une pie, qu’il acheta également. Ces précédents poussèrent un modeste cordonnier à dresser un corbeau à saluer de la même manière ; mais, l’oiseau restant muet, il lui disait souvent, complètement abattu : « J’ai perdu ma peine et mon argent. » Un jour, cependant, le corbeau se mit à dire la formule qu’on lui avait si souvent répétée. Auguste, entendant ces mots sur son passage, répondit : « J’ai assez de gens chez moi qui me saluent ainsi. » Le corbeau eut assez de mémoire pour ajouter la plainte qu’il avait l’habitude d’entendre dans la bouche de son maître : « J’ai perdu ma peine et mon argent. » À ces mots, César se mit à rire et fit acheter l’oiseau à un prix auquel il n’en avait jamais acheté aucun jusque-là. (MACR., Sat. II, 4, 29–30) 146. Le sage Bias de Priène Je citerai souvent en exemple le fameux sage Bias, je pense, qui compte parmi les Sept sages. L’ennemi s’était emparé de Priène, sa patrie, et tous ses concitoyens étaient en fuite, emportant avec eux quantité de biens personnels. Comme quelqu’un lui conseillait d’en faire autant lui-même : « Mais c’est ce que je fais, dit-il, car, avec ma personne, j’emporte tout ce que j’ai. » Ces caprices de la fortune que nous osons appeler des biens, il estima qu’ils ne lui appartenaient même pas. (CIC., Par. I, 8–9)
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147. Présage du règne de Denys Il y eut une prédiction au sujet de Denys, peu avant son accession au pouvoir. Alors qu’il passait par le territoire de Léontium, il avait fait descendre dans une rivière son cheval, qui fut pris dans les tourbillons et ne put en sortir. Comme, en dépit de tous ses efforts, il n’avait pu l’en tirer, il s’en alla le cœur gros. Mais, peu de temps après avoir repris sa route, il entendit soudain un hennissement, se retourna et eut la joie de voir son cheval fringant, sur la crinière duquel s’était installé un essaim d’abeilles. Ce prodige eut une puissance telle, que Denys accéda au pouvoir quelques jours plus tard. (CIC., Div. I, 73) 148. Rivalité de deux peintres Parrhasius, dit-on, entra en compétition avec Zeuxis. Celui-ci avait présenté des raisins si bien peints, que les oiseaux venaient voleter sur l’estrade ; l’autre présenta un rideau peint de façon si réaliste, que Zeuxis, tout fier du jugement des oiseaux, demanda qu’on écartât le rideau pour enfin montrer la peinture. Ayant compris son erreur, il laissa la palme à son rival avec une modestie sans fard, car, dit-il, s’il avait lui-même trompé des oiseaux, Parrhasius, en revanche, l’avait trompé lui, un artiste. (PL. ANC., XXXV, 65)
3.3.5. Condition 3.3.5.1. Si 149. 1. Quel étranger trouveras-tu fidèle, si tu as été un ennemi pour les tiens ? — 2. Si la passion prend le dessus, c’est elle qui domine, et l’esprit ne peut plus rien. — 3. Si nous vainquons, tout nous sera assuré ; si nous venons à céder à la peur, il n’y aura ni endroit ni ami pour nous protéger. — 4. J’estimerais être un criminel, si j’avais abandonné un ami. — 5. Je dis que les richesses ne sont pas un bien, car, si tel était le cas, elles rendraient les gens honnêtes. — 6. Si tu formules une requête qui soit digne de moi comme de vous, tu t’en iras sans essuyer un refus. — 7. Si un homme, fût-il irréprochable, avait cédé à l’amitié de Catilina, la fréquentation quotidienne et les tentations le rendaient vite égal et semblable aux autres. — 8. Les bêtes sauvages, si jamais on persiste à s’approcher de leurs tanières et de leurs petits, on les fait se détourner pour porter secours aux leurs. — 9. S’il n’avait rien dit, moi, j’étais prêt à parler. — 10. Si nous prenons la nature pour guide, nous ne nous égarerons jamais. — 11. S’ils avaient jamais eu tant soit peu de scrupule, ils n’auraient pas eu de tels projets contre la république. — 12. Je parlerais davantage, si les mots pouvaient donner plus de courage aux lâches. — 13. Si les rois et les gouvernants montraient autant de qualités morales dans la paix que dans la guerre, le cours des affaires humaines s’en trouverait plus égal et plus constant. — 14. Si ton comportement est celui d’un honnête homme, que tout le monde le sache ; s’il ne l’est pas, qu’importe que personne ne le sache, du moment que, toi, tu le sais ? — 15. Si vous reconnaissez qu’on s’en prend à votre liberté, n’hésitez pas à la défendre. — 16. La vieillesse offre bien des plaisirs, si l’on sait en tirer parti. — 17. Si la victoire, le butin, la gloire étaient incertains et lointains, tout bon citoyen aurait encore le devoir de secourir la république. — 18. Souvent les gens malades, quand ils ont de la fièvre et qu’ils boivent de l’eau glacée, paraissent soulagés dans un premier temps, puis voient leur état se dégrader bien davantage. — 19. Si tu acceptes les défauts d’un ami, fais-les tiens. — 20. Si j’ai l’air de trop parler de moi, pardonnez-moi. — 21. On ne pourrait s’assurer une vie sereine, si, contrefaisant la nature d’autrui, on renonçait à la sienne propre. — 22. Non, si tu as défendu cet homme, les juges ne croiront pas pour autant
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que tu es un bon citoyen. — 23. La mort, il faut ou n’en tenir aucun compte, si elle éteint complètement la vie de l’âme, ou alors la souhaiter, si elle l’emmène dans un lieu d’éternité. — 24. Si ton ami, en mourant, te demande de rendre à sa fille son héritage, sans l’avoir nulle part consigné par écrit et sans l’avoir dit à personne, que feras-tu ? — 25. Diogène, à Syracuse, était en train de laver des légumes, quand Aristippe lui dit : « Si tu acceptais d’être le courtisan de Denys, tu n’aurais pas à manger ça. » – « Et toi, en revanche, dit-il, si tu acceptais de manger ça, tu n’aurais pas à être le courtisan de Denys. » — 26. On rapporte que Zeuxis avait peint un enfant portant des raisins et que des oiseaux en vol s’étaient approchés des fruits ; il s’avança alors, mécontent de son œuvre, et dit : « J’ai peint les raisins mieux que l’enfant, car, si je l’avais réussi parfaitement lui aussi, les oiseaux auraient dû être effrayés. » — 27. Quelle eût été la vie de Priam, s’il avait su dès sa jeunesse le sort qu’il connaîtrait dans sa vieillesse ? — 28. Et si l’ennemi arrive devant Rome, qu’allez-vous faire ? — 29. S’il avait pu se prémunir contre ces haines autant qu’il les craignaient d’ordinaire, il serait encore en vie. 150. 1. Si Catilina Murenam interficere posset, faceret. — 2. Si quid noui acciderit, fac me certiorem. — 3. Si res publica in periculo erat, Romani dictatorem dicebant. — 4. Aut nemo, aut, si quisquam, ego superero. — 5. Asinus, si ausus esset, irae indulsisset. — 6. Si serui mei me timeant, domum relinquendam existimem. — 7. Si Athenienses Solonis legibus paruissent, adhuc principatum obtinerent. — 8. Si tecum quid fecerit Mithridates consideraueris, eum pones ante omnes reges quibuscum populus Romanus bellum gessit. — 9. Si uis tibi parcatur, item ceteris parcas. — 10. Idem fecissemus si occasio nobis data esset. — 11. Si Catilina in prima pugna uicisset, res publica maximam cladem accepisset. — 12. Diogenes, cum auarus quidam ei stipem petenti dixisset : « Tibi dabo si mihi ut dem persuaseris. » « Si tibi persuadere possem, inquit, iam ut te suspenderes persuasissem. » — 13. Si multum pluerit, multum frumenti metemus. — 14. Si uitam amas, tempori parce. — 15. Si memoriam exercuerimus, augebitur. — 16. Si illum casum prouidisses, profectus non esses. — 17. Nisi iste scelestissimus esset, eum apud uos, iudices, non incusarem. — 18. Si quid pudoris haberetis, hoc beneficium a me non peteretis. — 19. Si possim a patribus audiri, auxilium eorum habeam. — 20. In pugna ad Ticinum amnem facta, Scipio uulneratus periisset, nisi filius eum corpore suo protexisset. — 21. Volebamus ambitiosum uirum si forte imperium cuperet, eius potiri non posse. — 22. Nisi quis furentem istum retineret, censebam rem publicam perituram esse, atque optabam ut hanc personam susciperes. — 23. Qui noluit a te fratreque consilia, cum consules eratis, quaerere, num putas eum, si omnium rerum potitus esset, quid censeremus quaesiturum fuisse ? — 24. Si orationes ex historicis libris expulsae essent, maioribus aliquid deesse uisum esset. — 25. Haud nescis quantum gaudeam, si ad me uenias. 151. Sobriété de Romulus Romulus, dit-on, invité à un dîner, n’y avait pas beaucoup bu, parce qu’il avait à faire le lendemain. On lui dit : « Romulus, si tout le monde faisait comme toi, le vin serait meilleur marché. » Il répondit : « Bien au contraire, il serait cher, si chacun buvait selon son envie ; car, pour ma part, j’ai bu selon mon envie. » (CALP. PISO, fr. 10 Chassignet = AULU-GELLE, XI, 14, 2) 152. Auguste et le petit poète grec Quand César Auguste descendait du Palatin, un de ces Grecs avait pour habitude de lui présenter un petit poème en son honneur. Comme il l’avait fait maintes fois sans succès, Auguste, voyant un jour qu’il allait encore l’aborder, écrivit de sa main un petit poème en
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grec sur un feuillet, qu’il lui adressa au moment de le croiser. Lui, en le lisant, d’applaudir, d’admirer de la voix comme de la tête. S’étant approché de son siège, il tira de sa maigre bourse quelques pièces pour les tendre à l’empereur, avec ces mots : « C’est une somme bien modeste en comparaison de votre fortune, Auguste ; si j’avais davantage, je vous donnerais davantage. » Il s’ensuivit un rire général, César appela son intendant et fit donner cent mille sesterces à ce Grec. (MACR., Sat. II, 4, 31) 153. 1. Insani non plane insani essent nisi sanos timerent, improbi non plane improbi nisi probos odissent. — 2. Mens omnibus rebus solacio est ac remedio ; quodsi quando ipsa dolorem adferet, ab eadem si remedium petieris, praebebit. — 3. Si uitiis careremus, aliena notare non tantum iuuaret. — 4. Illam deligas uxorem quam tibi, si uir sit, amicum deligas. — 5. Si quis meos errores conuincere demonstrareque poterit, libenter me ipse emendabo quippe qui ueritatem persequar. — 6. Palmam si habeam uerarum rerum plenam, pandere cuncter.
3.3.5.2. Quod si, nisi, si non, si minus, sin, siue… siue 154. 1. Je vous encouragerais, si je ne vous savais plus vaillants qu’aucun homme. — 2. Si tu ne simulais pas, tu agirais ainsi ? — 3. La mémoire se perd si on ne l’exerce pas. — 4. La vie humaine est à peu près comme le fer : si l’on s’en sert, il s’émousse ; si l’on ne s’en sert pas, la rouille le détruit malgré tout. — 5. On demande une paix conclue, si possible, sur un pied d’égalité, sinon à des conditions acceptables. — 6. Que tu aies quelque chose ou que tu n’aies rien, écris-moi quand même quelque chose. — 7. Si tu rends service à un ami, ne regrette pas de l’avoir fait ; honte à toi plutôt, si tu ne le fais pas. — 8. Si tu fais la paix avec nous, nous irons là où tu le décideras ; mais si tu persistes à nous faire la guerre, souviens-toi de notre bravoure ancestrale. — 9. Les hommes de la noblesse, quelque projet qu’ils aient entamé, bon ou mauvais, se distinguent dans les deux cas. — 10. Hannibal, s’il n’eût été affaibli chez lui par la jalousie de ses propres concitoyens, aurait pu, semble-t-il, vaincre les Romains. — 11. Si l’on n’empêche pas ce forfait de se produire, une fois commis, on implorerait la justice en vain. — 12. Peu de jeunes gens parviennent jusqu’à la vieillesse ; s’il n’en était pas ainsi, on vivrait mieux et plus sagement, car la réflexion, la raison et la sagesse se trouvent chez les vieillards ; sans eux, il n’y aurait jamais eu de cités. — 13. Une courte existence est assez longue pour bien vivre ; mais, si elle se prolonge plus avant, il ne faut pas s’en plaindre davantage que ne se plaignent les agriculteurs de ce que, passée la douceur du printemps, l’été et l’automne sont arrivés. — 14. Et si l’on célèbre les qualités du pilote quand il sauve son bateau de la tempête dans une mer pleine d’écueils, pourquoi ne pas regarder comme hors du commun l’habileté d’Atticus, qui sortit indemne de tant de troubles civils si graves. — 15. Une fois qu’Archytas fut revenu dans son pays et qu’il se mit à faire le tour de ses propriétés, il remarqua que la négligence de son intendant leur avait porté préjudice et les avait fait péricliter ; et fixant des yeux le fautif : « Je t’aurais puni, dit-il, si je n’étais pas fâché contre toi. » — 16. Il est contraint de l’avouer sinon expressément, dans les faits. — 17. Je ne rapporterais pas cette histoire volontiers, si elle n’était consignée dans de nombreux écrits. — 18. Si le métier de marchand est de faible rapport, il doit être considéré comme une activité vile ; mais s’il se fait à grande échelle et qu’il est lucratif, il n’est pas à décrier complètement. — 19. Il viendra le moment de la mort, et bien vite encore, que tu résistes ou que tu sois pressé. — 20. Ayant trouvé des gués, ils essayèrent de faire passer la rivière à une partie de leurs forces, dans l’intention, s’ils le
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pouvaient, d’enlever le poste ; s’ils n’y parvenaient pas, ils dévasteraient le territoire des Rèmes. — 21. Qu’est-ce que la piété, sinon la volonté d’être reconnaissant envers ses parents ? — 22. Si ces qualités remarquables ne provoquaient pas de plaisir, qui les trouverait enviables ou souhaitables ? — 23. Ôte-moi cette crainte : si elle est fondée, pour éviter que j’en sois victime ; si elle est infondée, pour qu’un jour enfin je cesse d’avoir peur. — 24. Si Hannibal n’était pas égaré par le crime commis à Sagonte, il regarderait sûrement derrière lui pour voir, sinon son pays vaincu, du moins sa famille, son père et les traités rédigés de la main d’Hamilcar. — 25. Tel qui est victorieux n’est pas vainqueur, si le vaincu ne reconnaît pas sa défaite. — 26. S’il en est ainsi, tout est plus facile ; dans le cas contraire, c’est un grave problème. — 27. Le droit doit être recherché et respecté comme tel, mais avec le droit, la justice aussi. — 28. S’ils n’ont rien fait d’autre que dénoncer l’affaire, ne suffisait-il pas de les remercier ? — 29. S’il est impossible de prévoir aucun des événements fortuits parce qu’ils ne peuvent être certains, la divination n’existe pas ; si, au contraire, on peut les prévoir parce qu’ils sont certains et inéluctables, là encore, la divination n’existe pas, car, disais-tu, elle s’occupe d’événements fortuits. — 30. Ne va pas croire que j’écrive à personne de plus longues lettres qu’à toi, à moins que quelqu’un m’ait écrit longuement, à qui j’estime qu’il faille répondre de même. — 31. Rien ne m’y aurait porté, n’était ma volonté de réprimer cette arrogance qui est la tienne et de briser ton audace. — 32. Le pont Sublicius faillit livrer passage à l’ennemi, s’il n’y avait eu un héros, Horatius Coclès. — 33. Si des honnêtes gens renversent les tyrans, c’est la cité qui renaît ; si ce sont des aventuriers, c’est une faction qui se forme. 155. 1. Hannibalem siue probamus siue reprehendimus facere non possumus quin admiremur. — 2. Apud Romanos nemo saltat nisi insanit. — 3. Si potes, totum librum lege ; si minus, certe partem lege. — 4. Si pacem uultis, dabimus ; sin bellum, parati sumus forti animo gerere. — 5. Si non cum sollertia, at certe cum uirtute oppidani restiterunt. — 6. Lepus quidam in latibulo cogitabat. Nam quid in latibulo facias nisi cogites ? — 7. Quod si iste lupus te attigerit, malas edenta. — 8. Memoria minuitur nisi eam exerceas. — 9. Fertur Alexandrum, cum Diogenem uideret, exclamauisse : « Si non Alexander essem, Diogenes esse uellem. » — 10. Si tibi exploratum est te rerum potiri posse, non cunctandum est, sin autem dubium, non conandum. 156. 1. Si ei crederes, mortalium eum putares miserrimum. — 2. Si uis laudari, sine te reprehendam. — 3. Quamquam multos amicos numero, solus ero si quam calamitatem accepero. — 4. Si a ciuibus magis sustentatus esset, Hannibal facile Romanos uincere potuisset. — 5. Si ei non assentiebamur, statim irascebatur. — 6. Si unum uerbum addes, iam te affligam. — 7. Te infidum amabam ; quid si fidus fuisses ? — 8. Breui redibo nisi quid acciderit. — 9. Si uis imperare, disce prius parere. — 10. Si alia dicerem, te fallerem. — 11. Si statim proficiscemur, tempore aderimus. 157. 1. C’est une erreur de croire qu’il est facile de donner. — 2. César envoie en avant le lieutenant avec toute la cavalerie, au cas où il pourrait tirer avantage d’une marche rapide. — 3. Ma seule consolation est de savoir que cela t’est profitable. — 4. Les Romains se mirent à appeler les ennemis pour voir s’ils voulaient entrer. — 5. Nous parlerons du caractère et des qualités naturelles d’Épaminondas, et de tout ce qui mérite d’être évoqué. — 6. J’ai le sentiment qu’il ne peut y avoir d’amitié que chez les honnêtes gens. — 7. Le poète Archias, lui faisaient honneur non seulement ceux qui désiraient l’entendre, mais
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aussi tous ceux qui faisaient semblant. — 8. Je m’étonne qu’il ait pu avoir quelque ami. — 9. Comment m’étonner que des gens malhonnêtes tiennent sur moi des propos malhonnêtes ? — 10. Plus que jamais, prête attention au livre que tu recevras avec cette lettre. — 11. Tous les druides obéissent à un chef unique, qui détient l’autorité suprême. À sa mort, celui qui l’emporte sur les autres par son prestige lui succède. — 12. Tous ceux qui sont prêts à croire que l’hypocrisie peut leur assurer une gloire durable se trompent lourdement. — 13. J’attendais de voir si tu m’en parlerais. — 14. De tous côtés, l’ennemi entoure le camp, au cas où il pourrait trouver un accès. — 15. Socrate disait que le plus court chemin vers la gloire était de faire en sorte d’être tel qu’on voulait paraître. — 16. Il tenta une action, au cas où il pourrait prendre la place au premier assaut. — 17. Les soldats se tenaient prêts, au cas où l’on aurait besoin d’eux. — 18. César ménagea les Éduens, au cas où il pourrait, par leur entremise, regagner les peuples. — 19. Hannibal aborda en Afrique avec cinq navires, pour essayer de pousser les Carthaginois à entrer en guerre. — 20. Il ne refusa pas d’essayer d’apporter à la république toute l’aide qu’il pouvait. — 21. Après avoir essayé de passer en force de nuit, maintenus à distance par les traits, ils renoncèrent à cette entreprise. 158. L’homme a horreur de la solitude Si quelqu’un a le caractère rude et sauvage, au point de fuir et de détester la société des hommes, il ne pourrait cependant s’empêcher de rechercher une présence pour vomir le venin de son ressentiment. Et l’on en jugerait fort bien, s’il pouvait advenir qu’un dieu nous enlève du milieu des hommes pour nous installer dans un endroit isolé, en mettant à notre disposition l’abondance de biens que réclame la nature, mais en nous ôtant toute possibilité de voir personne. Qui aurait l’âme assez trempée pour être à même d’endurer pareille existence et à qui la solitude n’ôterait-elle pas l’envie de profiter de tous les plaisirs ? C’est donc bien vrai, ce que disait Archytas de Tarente, je crois, et que j’ai entendu nos anciens rappeler bien souvent, qui l’avaient entendu d’autres anciens : si quelqu’un pouvait s’élever dans le ciel pour contempler l’univers et la beauté des astres, sa surprise serait sans agrément ; mais elle serait des plus charmantes, s’il avait quelqu’un à qui le raconter. (CIC., Lael. 87–88)
3.3.5.3. Dum, dummodo, modo 159. 1. Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ! — 2. Qu’on dise, j’y consens, que c’est moi qui l’ai contraint à l’exil, pourvu qu’il parte en exil. — 3. Je ne désapprouve pas ce genre d’études, pourvu qu’on s’y consacre avec mesure. — 4. Bien des gens oublient toute droiture et toute honnêteté, pourvu qu’ils obtiennent le pouvoir. — 5. Qu’un prince ne soit pas généreux, pour autant qu’il ne vole rien. — 6. Moi, si je donne l’impression à quelqu’un d’avoir été nonchalant jusqu’ici, pourvu que ce ne soit pas à toi, je n’en ai cure. — 7. Pourvu que je ne meure pas à cause de mes mauvais tours, peu m’importe. — 8. J’ai tout fait passer au second plan, pourvu que j’obéisse aux injonctions de mon père. — 9. Catilina ne regardait pas à la dépense, pourvu qu’il rendît la jeunesse dévouée à sa cause. — 10. Un acteur, pour plaire, ne doit pas jouer dans toute la pièce, pourvu qu’on l’apprécie dans une scène, quelle qu’elle soit, où il a joué. — 11. Sors de la ville ! Tu me délivreras d’une grande crainte, pour autant qu’il y ait un mur entre toi et moi. — 12. Il n’était rien de si ardu qu’ils ne fussent prêts à faire, pourvu que leur action pût soulager la cité. — 13. Les vieillards conservent leur talent, pourvu que subsistent jusqu’au bout la passion et l’envie d’agir.
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160. 1. Omnes res meas tibi habe, dum me conserues. — 2. Fac ut libet, dum ceteris ne noceas. — 3. Quid interest quanti sit poculum, dummodo uinum bonum sit ? — 4. Seuerus sit rex, dum iustus sit. — 5. Carthagine Hannonis partes Romanis concessurae erant, dummodo ne armis decertaretur. — 6. Tibi ignoscam, modo te culpae paeniteat. — 7. Ludant pueri, dum litterarum studia ne remittant. — 8. Omnes reprehendant, dum tu mihi assentiaris. — 9. Cicero Catilinam uiuere sinebat, dum urbe exiret. — 10. Haud dubium est quin cuilibet placere possis, dummodo cui ille cupiditati maxime seruiat noueris.
3.3.6. Concession 3.3.6.1. Proposition concessive (conditionnelle) 161. 1. Atticus ne rechercha pas les honneurs, alors qu’ils s’offraient à lui. — 2. Je suivrai les honnêtes gens, fût-ce vers le précipice. — 3. Je pourrais rester, mais, comme je te l’ai écrit, je vais m’en aller d’ici. — 4. Si tu es un homme, admire jusque dans leurs échecs ceux qui osent de grandes choses. — 5. Il faut tout faire en vue du plaisir, même si on ne l’atteint pas. — 6. Ces propos, si plaisants qu’ils fussent, ne m’ont pourtant pas fait rire. — 7. Vos maisons, bien que le danger soit désormais écarté, faites-les garder par des sentinelles. — 8. Bien qu’il mourût âgé, il semblait cependant qu’il ne devait jamais mourir. — 9. Bien que j’aie aimé la philosophie depuis mon plus jeune âge, mon intérêt pour elle se renforce chaque jour. — 10. Bien que les hommes soient plus faibles que les animaux à bien des égards, ils leur sont infiniment supérieurs en ce qu’ils sont capables de parler. — 11. Cicéron, bien qu’il fût de santé très fragile, ne s’accordait pas même la nuit pour se reposer. — 12. Bien qu’Aristide se distinguât par un désintéressement tel, qu’il est le seul, de mémoire d’homme, à avoir été surnommé le Juste, il fut néanmoins condamné à l’exil pour dix ans. — 13. Lorsque les troupes ennemies ne sont pas loin, même si elles n’ont mené aucune attaque, on abandonne néanmoins les troupeaux, on délaisse les cultures, on suspend la navigation commerciale. — 14. La vieillesse, si peu pénible soit-elle, emporte malgré tout la verdeur. — 15. Si dangereuse que soit la flagornerie, elle ne peut cependant faire de tort qu’à celui qui s’y complaît. — 16. Bien qu’Hamilcar brûlât d’envie de faire la guerre, il pensa cependant qu’il fallait œuvrer pour la paix. — 17. Bien que la conscience d’avoir agi avec noblesse soit une belle récompense en soi, un mortel, à mon sens, ne doit tout de même pas dédaigner l’immortalité. — 18. Je te sais gré de cette franchise, même si elle ne me réjouit pas. — 19. Bien qu’on ne puisse rien ajouter à l’œuvre d’un tel orateur, il manque cependant chez Démosthène une part importante de lui-même, parce qu’on le lit au lieu de l’écouter. — 20. Ce que l’homme voit fréquemment ne l’étonne pas, même s’il ignore pourquoi cela se produit. 162. 1. Quamquam ambitio uitium est, saepe tamen in ea fons est uirtutum. — 2. Quamquam incredibili audacia erat, timuit. — 3. Etsi parcus erat, liberalis erat. — 4. Etiamsi non times, suadeo ut caueas. — 5. Quamuis magni sint reges, sunt quod sumus. — 6. Catilina, cum consilia patefacta essent nullamque spem iam haberet, in bello perseuerare constituerat. — 7. Pacis condiciones, quamuis graues sint, accipiendas puto. — 8. Diogenes, quamquam pauper erat, se felicem existimabat. — 9. Venit cum uocatus non esset. — 10. Etsi a te dissentio, libenter audiam. — 11. Etiamsi exigas, tibi satisfacere non possim. — 12. Etiamsi me oderis, non querar. — 13. Nemo mendaci uiro credit, etiamsi uerum dicit. — 14. Etiamsi res desperatae essent, turpe esset fugere. — 15. At, quamuis fortis sis, rege
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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natus non es. — 16. Quamquam omnes uirtutes alliciunt, tamen iustitia ac liberalitas id maxime efficiunt. — 17. Homo, etiamsi mundi pondere obruatur, praestantior tamen sit ea mole qua obruatur, quippe qui ipse sentiat se perire. 1. Etsi (etiamsi)… est. / Cum… sit. — 2. Etsi (etiamsi)… erat. / Cum… esset. — 3. Quamquam (etiamsi)… erat. / Cum… esset. — 4. Quamquam (etsi)…, times. / Cum… timeas. — 5. Quamquam (etsi, etiamsi)… sunt. — 6. Quamquam (etsi, etiamsi)… patefacta erant… habebat. — 7. Quamquam (etsi, etiamsi)… sunt. — 8. Etsi (etiamsi)… erat. / Cum… esset. — 9. Quamquam (etsi, etiamsi)… est. — 10. Quamquam (etiamsi)… dissentio. / Cum… dissentiam. — 11. Cum… exigas. — 12. Cum… oderis. — 13. Quamquam (etsi)… dicit. / Cum… dicat. — 14. Cum… essent. — 15. Quamquam (etsi, etiamsi)… es. — 16. Etsi (etiamsi)… alliciunt. / Cum… alliciant. — 17. Cum… obruatur.
3.3.6.2. Autres constructions (ut, licet, relatif indéfini) 163. 1. De quelque côté qu’on se tourne, l’amitié n’est jamais un fardeau. — 2. Celui qui vit d’espoir est inquiet, quand bien même ses espoirs ne l’ont jamais déçu. — 3. Quand bien même les atomes existeraient, jamais cependant leurs déviations ne s’expliqueraient. — 4. N’eût-il interrogé personne, il aurait pu le savoir. — 5. Quoi qu’on lui demandât, il se faisait scrupule de tenir parole. — 6. Tu auras beau avoir traversé une vaste mer, ils te suivront, tes défauts, où que tu abordes. — 7. La vieillesse, à supposer qu’elle emporte tout, apporte certainement la sagesse. — 8. Platon n’apporterait-il aucun argument, sa seule autorité aurait raison de moi : mais les arguments qu’il a apportés sont si nombreux ! — 9. Où qu’on décide d’aller, c’est par le fer qu’il faut se frayer un chemin. — 10. Libre à chacun de protester, je dirai ce que je pense. — 11. Je préfère que vous ayez la vie sauve, quelle que soit votre disposition d’esprit à mon égard. — 12. Où qu’il se trouve dans le monde, nous le chérirons. — 13. Malgré leur petit nombre, malgré leur situation critique, ils criaient qu’ils voulaient combattre. — 14. À supposer que je me sois trompé, je n’abuse cependant pas mes lecteurs. — 15. Quoi que tu entreprennes, songe où tu veux aboutir (fr. En toute chose, il faut considérer la fin). — 16. Quel qu’ait été son dessein, il l’a assurément conçu luimême. — 17. Quoi qu’il en soit, je serai cependant heureux d’avoir contribué à rappeler les hauts faits du peuple romain. — 18. Partout où la cavalerie chargeait, elle obligeait l’ennemi à reculer. — 19. Tous ceux que j’ai entendu se plaindre de toi, je les ai calmés par tous les moyens possibles. — 20. Admettons que ce ne soit pas vrai, je ne m’en promets pas moins un spectacle exceptionnel, pour autant que je puisse y assister en ta compagnie. — 21. On peut passer partout où un autre laisse une trace le premier. — 22. Le malheur trouvera aisément celui qu’il veut frapper. 164. 1. Vt lex iniqua sit, tamen obseruanda est. — 2. Vt lex iniqua esset, tamen seruanda esset ; nunc constat aequam esse legem. — 3. Quidquid dico, mihi non credunt. — 4. Etsi uerum dico, mihi non credunt. — 5. Quocumque me uerti, nihil nisi pericula uideo. — 6. Vbicumque es, memento mei. — 7. Quamquam diues es, tibi non inuideo. — 8. Non sint Homeri opera Ilias Odysseaque, perfecta tamen opera sunt. — 9. Quocumque ibis, contemplare pulchritudinem rerum. — 10. Quicquid a ceteris bene audimus, iam nouimus. 165. 1. Cur id fecisti, cum scires legem uetare ? — 2. Etiamsi facere uelit, non possit. — 3. Quidquid ages dicesque, mihi non persuadebis. — 4. Quamquam in summo discrimine res uersabatur, consul tamen de salute patriae non desperauit. — 5. Etsi non curiosus sum,
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hoc cognoscere uelim. — 6. Catilina scelerata consilia, quamquam patefiebant, tamen non omittebat. — 7. Quicquid ceteri dicent, faciam ut libet. — 8. Quicquid fiet, fac quod decet. — 9. Periculum etiamsi multo maius esset, tamen adirem. — 10. Quamquam Catilinam timebat, Cicero eum supplicio afficere cunctabatur. — 11. Quamuis disertus esset Cicero, Milo damnatus est. — 12. Quamquam fortissime restiterunt, Spartiates Persas impedire non potuerunt quin per Thermopylas erumperent. — 13. Quod etsi sciebam, tamen solebam mirari. 166. 161.6. Ces propos, malgré leur drôlerie, ne m’ont cependant pas fait rire. — 161.10. Les hommes ont beau être plus faibles que les animaux à bien des égards, ils leur sont surtout supérieurs en ce qu’ils sont doués de langage. — 161.11. Cicéron, en dépit de sa santé très fragile, ne s’accordait même pas la nuit pour se reposer. — 161.12. Aristide, malgré son désintéressement notoire, au point d’être le seul, de mémoire d’homme, à avoir été appelé le Juste, fut néanmoins condamné à l’exil pour dix ans. — 161.14. La vieillesse, si peu pénible soit-elle, emporte malgré tout la verdeur. — 161.15. La flagornerie a beau être dangereuse, elle ne peut cependant faire de tort qu’à celui qui s’y complaît. — 161.16. Tout en brûlant d’envie de faire la guerre, Hamilcar pensa cependant qu’il fallait œuvrer pour la paix. — 161.17. La conscience d’avoir agi avec noblesse a beau être à elle seule une belle récompense, un mortel, à mon sens, ne doit tout de même être indifférent à l’immortalité. 167. Un tyran paranoïaque Le tyran Denys, qui était de bonne famille et de naissance honorable (bien que les avis divergent sur ce point), comptait dans son entourage nombre de gens de son âge et de proches, ainsi que de jeunes amants, selon l’usage dans le monde grec. Mais il n’avait confiance en aucun d’eux : c’était à des esclaves choisis au sein de riches familles et soustraits par lui à la servitude, ainsi qu’à des aventuriers et des brutes sauvages, qu’il confiait la garde de sa personne. Ainsi, son appétit sans mesure pour le pouvoir absolu l’avait contraint à vivre pour ainsi dire reclus dans une prison. Il y a plus : pour éviter de confier son cou à un barbier, il apprit à ses propres filles à le raser. Livrées à une activité aussi vile et juste bonne pour des servantes, de jeunes princesses, telles des coiffeuses, faisaient la barbe et les cheveux de leur père ! Et cependant, une fois devenues adultes, il reprit leurs rasoirs et décida qu’elles lui brûleraient la barbe et les cheveux avec des coquilles de noix rougies au feu. (CIC., Tusc. V, 58) 168. Le don de soi-même est le plus précieux qui soit Comme on offrait beaucoup de dons à Socrate, chacun contribuant selon ses moyens, Eschine, un disciple sans ressources, lui dit : « Je ne trouve rien à te donner qui soit digne de toi et je mesure par là-même ma pauvreté. Aussi je te fais don de la seule chose que je possède, ma personne. Ce don, je te demande de l’agréer quelle que soit sa valeur et de songer que d’autres, s’ils te donnaient beaucoup, en ont laissé davantage de côté pour euxmêmes. » Socrate lui dit : « Toi, comment ne pas voir que tu m’as fait un don de valeur, à moins peut-être que tu estimes ne pas valoir grand-chose ? Je veillerai dès lors à te rendre à toi-même meilleur que je ne t’ai reçu. » (SÉN., Ben. I, 8, 1–2) 169. Bon mot d’Hannibal Dans les livres d’histoire ancienne figure une plaisanterie pleine d’esprit que fit le Carthaginois Hannibal à la cour du roi Antiochos. Voici la plaisanterie en question. Antiochus lui faisait voir sur une plaine de parade les troupes innombrables qu’il avait levées dans
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l’intention de mener la guerre contre le peuple romain. Il faisait manœuvrer une armée toute resplendissante de décorations d’argent et d’or ; il faisait aussi défiler des chars armés de faux, des éléphants avec leurs tours et des chevaux, dont les mors, les couvertures, les colliers et les décorations brillaient d’un vif éclat. Alors le roi, tout fier de contempler une armée aussi nombreuse et aussi magnifique, se tourne vers Hannibal et dit : « Penses-tu qu’on puisse se mesurer aux Romains et que tout cela soit suffisant pour eux ? » Le Carthaginois, se moquant de la lâcheté et de l’incapacité d’une armée si richement équipée, répliqua : « Tout cela est suffisant, je crois, amplement suffisant pour les Romains, malgré leur cupidité sans borne. » On ne saurait faire une réponse ni plus spirituelle, ni plus mordante. Le roi l’avait interrogé sur la taille de son armée et sa capacité à rivaliser ; Hannibal, dans sa réponse, visa le butin. (AULU-GELLE, V, 5, 1–7) 170. Les abeilles Parmi tous ces animaux, ce sont les abeilles qui occupent le premier rang et qu’à juste titre nous admirons le plus, car elles sont les seules de leur espèce à avoir été créées pour l’homme. Elles recueillent le miel, ce suc si doux, si léger et si sain ; elles fabriquent les rayons et la cire pour mille usages de la vie ; elles sont dures à la peine, réalisent des travaux, ont un gouvernement, des conseils particuliers, des chefs de troupe et, chose la plus étonnante, un comportement différent de tous les autres animaux, car leur espèce n’est ni domestique ni sauvage. Si puissante est la nature que, de ce qui est pour ainsi dire l’ombre insignifiante d’un animal, elle a fait quelque chose d’incomparable. Quels muscles, quelles forces pourrait-on comparer à tant d’habileté et de zèle ? pour ce qui est de la raison, quels hommes pourrait-on, de bonne foi, comparer à ces insectes, qui les surpassent certainement sur un point : ils ne connaissent rien d’autre que le bien commun ? (PL. ANC., XI, 11–12)
3.3.7. Comparaison 3.3.7.1. Proposition comparative 171. 1. Voilà le dessein qu’une fois consul j’espère réaliser avec vous. — 2. Jugurtha capitule comme les Italiens en avaient émis l’avis. suivant l’avis des Italiens, capitule. — 3. Marius partit pour l’Afrique avec des effectifs plus importants que ce qui avait été décidé. — 4. Ils manœuvraient avec d’autant plus de facilité, que nos navires étaient retenus par le mauvais temps. — 5. J’ai usé de la violence autant que je le devais, non que je le voulais. — 6. Cet événement s’est déroulé tout autrement que je l’avais escompté. — 7. Comportonsnous avec d’autant plus de modestie que nous sommes puissants. — 8. La même règle vaut pour l’utilité et l’honnêteté. — 9. Qu’il m’arrive malheur, si je ne pense pas ce que j’écris ! — 10. Quand Hamilcar vint à Carthage, il trouva un État dans une situation tout autre qu’il n’avait espéré. — 11. Les hauts faits des Athéniens, d’après ce que moi j’en juge, ne manquèrent pas d’éclat. — 12. La doctrine stoïcienne est, comme il me semble, un peu plus rude et plus dure que ne le permettent la réalité ou la nature. — 13. Jamais personne n’a osé demander aux dieux immortels des succès aussi nombreux et éclatants que ceux qu’ils ont offert à Pompée. — 14. Quoi de plus agréable que d’avoir quelqu’un à qui l’on ose tout dire comme à soi-même ? — 15. Cette activité m’a valu des récompenses plus considérables qu’à nul autre avant moi. — 16. Quel avantage si grand trouverait-on dans la prospérité, si l’on n’avait personne pour s’en réjouir autant qu’on le ferait soi-même ? À vrai dire, l’adversité serait difficile à supporter, sans quelqu’un pour la supporter plus mal encore
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qu’on ne le ferait. — 17. Xerxès s’attaqua à l’Europe entière avec des troupes en nombre tel que personne n’en eut jamais, ni avant ni après. — 18. Moi, je m’engage à ne pas abandonner l’État et le peuple romain et à ne laisser nul autre citoyen romain l’abandonner ! — 19. Je n’ai pas parlé autrement que je [ne] pensais. — 20. Sylla, vainqueur, fit disperser les cendres de C. Marius, poussé par une haine plus tenace que s’il avait montré autant de sagesse qu’il montra de passion. — 21. Les Carthaginois, aux prises à la fois avec l’ennemi et avec la difficulté du terrain, luttaient davantage entre eux – chacun, pour sa part, essayant d’échapper le premier au péril – qu’avec l’ennemi. — 22. Qui ne se rend compte que ces statues ont trop de raideur pour imiter la réalité ? — 23. Isocrate me paraît avoir trop de talent pour que ses discours soient comparés à ceux de Lysias. — 24. Je suis attaché à la république autant que personne. — 25. J’aurai toujours pour toi la considération la plus haute qui soit. — 26. À supposer que mes amis n’aient pas les qualités que je vante en eux, je suis néanmoins heureux de les voir ainsi. — 27. Je suis ému par la perte d’un ami tel que, comme je le crois, je n’en aurai jamais de pareil. — 28. L’aspect des lieux ne change pas comme le visage des hommes. 172. 1. Acta res est sic ut narraui. — 2. Non aliter acta res est ac narraui. — 3. Volo talis esse qualem me esse uoluisti. — 4. Belgae non isdem institutis utebantur quibus ceteri Galli. — 5. Virtutem ita cole ut me continenter facere uidisti. — 6. Quotannis Carthagine duo sufetes creantur ut Romae duo consules. — 7. Hannibal ceteris belli ducibus prudentia ita praestabat ut populus Romanus ceteris nationibus uirtute. — 8. Vt imperatum erat, transfugae deprehensi sunt. — 9. Contagio pestis latius effunditur quam existimes. — 10. Res omnino aliter se habet ac speraueram. — 11. Auaro tantum desunt quae habet quantum quae non habet. — 12. Vt unde ueniam ita quo eam nescio. — 13. Quo plures stulti conuenerunt, eo magis cachinnant. — 14. Asinus natura tam humilis, quietus placidusque est quam equus generosus, acer uehemensque. — 15. Quo carior est qui iniuriam facit, eo maior iniuria. — 16. Maiora deliquerunt quam ut eis ignosci possit. 173. 1. Chacun se tenait à distance des enseignes comme il lui plaisait. — 2. Diogène, en philosophe cynique, répondit assez librement à Alexandre qui l’interrogeait. — 3. Plus on est homme de qualité, plus il est difficile de soupçonner autrui de malhonnêteté. — 4. Plus une maladie est grave, plus on cherche un médecin réputé. — 5. Si la majeure partie du versant italien des Alpes est plus courte, elle est aussi plus escarpée. — 6. S’il est vrai que la mort n’a rien d’un bien, elle n’a en tout cas rien d’un mal. — 7. Tu as présenté un exposé de mémoire, pour des questions si nombreuses, et de façon lumineuse, pour des questions si obscures. — 8. Le consul, dans la panique générale, était lui-même assez calme, comme on peut l’être lors d’une alerte. — 9. Catilina, en homme très franc qu’il a toujours été, n’a pas cherché d’excuse, mais s’est dénoncé. — 10. Plus un acte est odieux, plus sévère doit être la sanction. — 11. Si tu as pu te tromper, qui ne voit, en revanche, que tu n’as pas pu te laisser abuser ? — 12. Q. Maximus, pour un Romain, était un fin lettré. — 13. Il y a lieu de croire que Pisistrate avait, pour son temps, de grandes qualités d’orateur. — 14. Au courage de nos soldats, les Gaulois opposaient toutes sortes de moyens, en peuple d’une extrême ingéniosité. — 15. Si les patriciens laissèrent passer ces mesures à contrecœur, ils ne s’y opposèrent cependant pas. — 16. Pausanias de Sparte, s’il brillait par ses qualités, avait aussi de nombreux défauts.
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174. 1. Eburones, ut exigua ciuitas, praeclare Caesaris copiis restiterunt. — 2. Vt quisque pauperrimus est ita saepe beatissimus. — 3. Hannibal, ut Poenus, per dolum non minus quam per uim pugnauit. — 4. Hannibalis uictoriis ut maxima pars Romanorum copiarum deleta erat, ita uictoris copiae consumptae erant. — 5. Alacerrimus uidetur ut senex. — 6. Cicero ut uir rei publicae studiosus laudis cupidus erat. — 7. Vt simplex libens assentatoribus credes. — 8. Vt errare potuisti, ita pro certo habeo te nos decipere non cogitauisse. — 9. Vt pulchrum est gloriam petere, ita turpe malis artibus ad eam niti. 175. 171.2. Jugurtha, conformément à l’avis des Italiens, capitule. — 171.11. Les exploits d’Athènes, selon moi, ne manquèrent pas d’éclat. — 171.12. L’enseignement des stoïciens est, à mon sens, un peu plus austère et plus rude que ne l’admettent la réalité ou la nature. 176. 1. Vt optasti, ad te si quid nouero statim scribam. — 2. Vt censeo, praestat exspectare. — 3. Vt quisque meritus erit, ita laudabitur. — 4. Omnia ei ut optat eueniunt. — 5. Vt promiserat, imperator praedam militibus reliquit. — 6. Licet nobis ut libet facere ? — 7. Legati Romani, ut imperatum erat, Sagunto Carthaginem ierunt. — 8. Cicero, ut solet, in ea oratione gloriatur. — 9. Res, ut uidetur, bene uertit. 177. 1. Celui à qui l’on permet plus qu’il est juste, en veut plus qu’il est permis. — 2. De même que notre corps sans l’esprit, ainsi une cité sans la loi ne peut rien faire de ses éléments, qui sont comme son sang et ses membres. — 3. Il n’est pas normal que la plupart des gens veuillent avoir un ami tel qu’ils ne peuvent être eux-mêmes. — 4. Tout comme une bonne santé est plus appréciée de ceux qui relèvent d’une grave maladie que de ceux qui n’ont jamais connu la maladie, ainsi tous les bonnes choses qu’on n’a pas ont plus de charme que celles qu’on apprécie en permanence. — 5. Comme tu auras semé, tu récolteras (fr. On récolte ce que l’on sème). 178. 1. Vt flores sic homines pereunt. — 2. Nemo umquam neque tam felix neque tam infelix fuit quam putauit. — 3. Plures sunt stulti quam sapientes, sapientibusque ipsis plus inest stultitiae quam sapientiae. — 4. Quo magis aliquem diligis, eo minus adulari decet. — 5. Quanta consilium danti opus est audacia, tanta sequenti patientia. — 6. Quo magis simplicem hominem agis, eo minus es. — 7. Non eo minus sentis quo magis cogitas, sed quo magis iudicas, eo minus amas. — 8. Ideo homines uerentur ne sibi tales uideantur quales sunt, quod tales non sunt quales decet.
3.3.7.2. Proposition comparative conditionnelle 179. 1. Métellus, comme si l’ennemi était tout proche, progressait avec une armée sur ses gardes. — 2. Je voudrais que tu te charges de cette affaire comme s’il s’agissait de mes propres intérêts. — 3. Ces gens parlent comme si c’était leur affaire. — 4. Les sénateurs prirent peur, comme si l’ennemi était déjà aux portes. — 5. Les enfants nouveau-nés sont couchés comme s’ils étaient sans aucune âme. — 6. Agésilas, comme s’il anticipait l’issue du combat, refusa de sortir. — 7. Vis avec les hommes comme si la divinité te voyait ; parle à la divinité comme si les hommes t’entendaient. — 8. Moi, je vivrai avec la pensée que je suis venu au monde pour les autres. — 9. Verrès s’est conduit comme s’il ne devait jamais rendre des comptes. — 10. Après la prise de Syracuse, Marcellus épargna tous les édifices, comme s’il était venu pour défendre la ville et non la prendre d’assaut. — 11. Comme si l’Asie était bouclée, il ne nous parvient que des rumeurs. — 12. On le regrettait comme s’il
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était l’un des nôtres. — 13. Il faut régler notre vie comme si tout le monde la regardait, penser comme si quelqu’un pouvait voir au plus profond de notre cœur. — 14. Les citoyens se congratulaient comme s’ils avaient gagné. — 15. Qu’ai-je besoin de recourir à ces témoins, comme si l’affaire était incertaine ou obscure ? — 16. Elle s’est jetée à mes pieds, la malheureuse, comme si je pouvais faire revenir son fils des enfers. — 17. Je voudrais que vous combattiez animés par le ressentiment et la colère, comme si vous voyiez vos esclaves prendre soudain les armes contre vous. — 18. Les hommes pourris d’orgueil vivent comme s’ils ignoraient les honneurs et les sollicitent comme s’ils avaient mené une vie d’honnêteté. 1. pariter ac si… adessent : subj. impft, irréel du prés. — 2. ut si esset : subj. impft, irréel du prés. — 3. quasi… agatur : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 4. uelut si… esset : subj. impft, condit. irréelle du prés. — 5. tamquam… sint : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 6. ut si… diuinaret : subj. impft, irréel du prés. — 7. tamquam… uideat : subj. prés., simultanéité en contexte prés. ; tamquam… audiant : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 8. quasi sciam : subj. prés., simultanéité en contexte fut. — 9. tamquam… esset redditurus : périphr. -urus essem, postériorité en contexte passé — 10. quasi… uenisset : subj. p-q-pft, antériorité en contexte passé — 11. tamquam clausa sit : subj. pft à valeur de résultat, simultanéité en contexte prés. — 12. ut si esset : subj. impft, irréel du prés. — 13. tamquam… uiuamus : subj. prés., simultanéité en contexte prés. ; tamquam… possit : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 14. quasi uicissent : subj. p-qpft, antériorité en contexte passé — 15. quasi… sit : subj. prés., simultanéité en contexte prés. — 16. quasi… possem : subj. impft, simultanéité en contexte passé — 17. uelut si… uideatis : subj. prés., potentiel du prés. — 18. quasi… contemnant : subj. prés., simultanéité en contexte prés. ; quasi… uixerint : subj. pft, antériorité en contexte prés.
180. 1. Fac ut si nihil tibi dixissem. — 2. Hunc puerum amo quasi filius sit. — 3. Oppidani pugnabant tamquam subsidia conuentura essent. — 4. Diuitiis utaris ut si aliquando pauper futurus sis. — 5. Ille orator dicit uelut si de rerum statu ignarus esset. — 6. Omnes eius uoces memini quasi adhuc audiam. — 7. Sunt qui maerore crines uellant tamquam caluitium solacium sit. — 8. Dum cotidie quod edam habeam, tam beatus sum quam si semper diues fuissem. — 9. Cum hominibus semper uiuas ut si dei te uiderent. — 10. Optima uitae regula est sibi boni uiri exemplum proponere ac semper facere quasi ille adsit. — 11. Procedere non audebat tamquam timeret ne mulcaretur. — 12. Nobiles omnes magistratus petunt ut si soli digni essent. — 13. Hic miles gloriatur perinde ac si solus omnem hostium exercitum deuicisset. — 14. Hic, milites, resistendum est ut si pro Romae muris pugnaremus. 181. Respect de la parole donnée S’il faut féliciter Régulus d’avoir respecté son serment, les dix (Romains) qu’Hannibal envoya au sénat après la bataille de Cannes en leur faisant jurer de rentrer au camp (celui qui était tombé aux mains des Carthaginois), s’ils n’obtenaient pas d’accord sur le rachat des prisonniers, il faut, eux, les fustiger, s’il est bien vrai qu’ils ne rentrèrent pas. Les témoignages à leur sujet ne sont pas unanimes. En effet, d’après Polybe, source fiable entre toutes, des dix personnages de grandes familles envoyés alors, neuf rentrèrent sans avoir obtenu d’accord du sénat ; le dixième, qui était rentré au camp peu après en être sorti, sous prétexte d’avoir oublié quelque chose, demeura à Rome. En effet, en rentrant au camp, expliquait-il, il avait été délié de son serment. Mais il avait tort, car la duperie renforce le parjure, elle ne l’absout pas. C’était donc une ruse stupide, sous un faux air de prudence. Voilà pourquoi le sénat décida de livrer ce roublard, ce finaud, chargé de chaînes à Hannibal. (CIC., Off. III, 113)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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3.3.8. Récapitulation – Exercice de style 182. 1. Si crederes, probissimum hominum putares. — 2. Mendaci, licet uerum dicat, nemo credit. — 3. Cum de coniuratione certior factus esset, consul, quo tutior esset, praesidia diuersis urbis locis collocauit. — 4. Cum bellum ortum erat, Iani templi portae recludebantur. — 5. Te si ipse iuuabis, et dei iuuabunt. — 6. Catilina, cum undique circumueniretur, nihilominus proeliari pergebat. — 7. Cicero, dum exsulat, ad ciues scribere non desistebat ut reuocaretur. — 8. Auarus adeo de nummis sollicitatur ut omnibus diffidat. — 9. Catilina, cum detectus esset, Roma decessit. — 10. Quamquam prouideramus, magno in periculo fuimus. — 11. Patronus causam eius tam diserte defendit ut, si absoluatur, non mirer. — 12. Cicero non dubitauit inuidiam subire ut ciues integros seruaret. — 13. Mortuus est quod aeger non curatus est. — 14. Si uicti erimus, potentibus seruiemus, si uicerimus, nobis diuitiae, honores, imperium erunt. — 15. Dum in Graecia est, Vergilius in Augustum incidit ; cum autem aegrotare coepisset, in Italiam redire coactus est ; Brundisium uix aduenerat cum mortuus est. — 16. Si nos non adiuuissetis, effugere periculum non potuissemus. — 17. Si quis sine periculo uicit, sine laude triumphauit. — 18. Tam auarus est ut uel uictu abstineat. — 19. Alii ita desperant ut ibi mortem consciscant, alii maximas calamitates ita accipiunt ut non gemant. — 20. Hoc quo magis mecum considero, eo minus intellego. — 21. Si arce potiemur, nostrum erit totum oppidum. — 22. Si mihi uectis dabitur, istam nolem subleuabo.
3.4. Proposition relative 3.4.1. Indicatif 183. 1. Nous n’entendons pas les leçons que nous donne la nature. — 2. Cette patrie emporte notre affection, c’est pour elle que nous devons mourir, à elle que nous devons nous donner tout entiers et que nous devons confier tous nos biens. — 3. Je suis très reconnaissant à mon grand âge d’avoir accru mon envie de converser et de m’avoir enlevé celle de boire et de manger. — 4. Qui sauve un homme contre sa volonté agit en assassin. — 5. Peu de jours après ces événements, il décède. — 6. Tu es celui qui m’a le plus souvent rendu hommage dans tes avis. — 7. Heureuse fin que la sienne, lui qui n’a pas vu se produire les événements qu’il a prévus. — 8. Les avantages dont nous usons, la lumière dont nous jouissons, l’air que nous respirons, nous voyons qu’ils nous sont donnés par Jupiter. — 9. Le siège dura trente jours, pendant lesquels il n’y eut presque jamais moins de quatre pieds de neige. — 10. Si celui qui ne défend pas les siens et ne les protège pas de l’injustice quand il le peut commet une injustice, comment qualifier celui qui non seulement ne combat pas l’injustice, mais va jusqu’à lui prêter son concours ? — 11. On appelle tyran et on le considère comme tel quiconque détient le pouvoir à vie dans un État qui a connu la liberté. — 12. Est-ce un bien, ce qui ne rend pas meilleur celui qui le possède ? — 13. Loin de nous la colère, sous l’emprise de laquelle on ne peut rien faire de juste ni de réfléchi. — 14. Il faut privilégier les obligations de justice, qui touchent à l’intérêt des hommes, et rien ne doit être plus important pour l’homme. — 15. Voyez les filets dans lesquels il est empêtré et dont il ne se tirera jamais. 184. 1. Quod iussi sunt faciunt. — 2. Quoquo animo es, te praesente quid sentiam dicam. — 3. Phormio dementissimus quem uidi senex est. — 4. Qualescumque estis et
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undecumque uenitis, saluete ! — 5. Oppius is erat qui classem uiginti nauium in Siciliam duxerat. — 6. Vbi sunt qui Antonium Graece scire negant ? — 7. Ceterorum uitia, quantulacumque sunt, cernimus ; nostra autem, quantacumque sunt, non cernimus.
3.4.2. Subjonctif 185. 1. Des ambassadeurs furent envoyés à Delphes pour consulter Apollon. — 2. Bien des gens enlèvent aux uns ce qu’ils prodiguent aux autres. — 3. Sparte imposa à Athènes vaincue trente hommes pour diriger leurs affaires. — 4. Jugurtha envoie au consul des émissaires chargés de tout céder au peuple Romain, pour autant qu’ils demandent la vie sauve pour lui-même et ses enfants. — 5. On envoie au général des émissaires déclarer que Jugurtha était prêt à exécuter ses ordres. — 6. César envoie en avant des éclaireurs chargés de choisir un terrain propice à l’établissement d’un camp. — 7. La nation romaine est ainsi faite, qu’après une défaite, elle ne peut rester au repos. — 8. César envoya sa cavalerie pour soutenir le choc de l’ennemi. — 9. L’agriculteur plante des arbres qui profitent à la génération suivante. — 10. Placée au-dessus de la tente du roi, à un endroit d’où tout le monde pouvait la voir, l’image du soleil brillait enfermée dans un cristal. 1. ut… consulerent — 2. ut… largiantur — 3. ut… tractarent — 4. ut… dederent — 5. ut… dicerent — 6. ut… deligant — 7. ut… nesciat — 8. ut sustineret — 9. ut… prosint — 10. ut… posset
186. 1. J’ai l’impression d’avoir commis une erreur en m’étant éloigné de toi. — 2. Aveugle que j’étais, de n’avoir pas vu cela plus tôt ! — 3. Malheur à moi de n’avoir pas été à tes côtés ! — 4. Nous avons préféré y aller par la route, alors que nous aurions très bien pu y aller en bateau. — 5. Le roi, qui avait l’âme d’un enfant, ne se douta nullement de la malhonnêteté du préteur. — 6. Le flatteur qui ruse n’est pas très facile à reconnaître, lui qui tombe souvent d’accord après avoir porté la contradiction. — 7. Caninius a fait preuve d’une prodigieuse faculté de veille, lui qui n’a pas vu le sommeil de tout son consulat. — 8. Alors qu’Alexandre se tenait près du tombeau d’Achille, il lui dit : « Heureux homme, toi qui as trouvé Homère pour chanter ta vaillance ! » — 9. Malheureux, le vieillard qui n’a pas vu qu’il faut ignorer la mort ! — 10. Moi qui ne m’étais jamais fait grâce d’aucune faute, je ne pouvais aisément pardonner à autrui les méfaits de sa passion. — 11. Quelle passion pour l’étude, à votre avis, devait habiter Archimède, lui qui, tout occupé à tracer des figures sur le sable, ne s’est pas même aperçu que sa patrie avait été prise ? — 12. Je te plains de te faire un ennemi d’un aussi grand homme. — 13. Il m’apparaît comme vraiment néfaste, le pouvoir des tribuns, lui qui est né dans la révolution pour la révolution. — 14. Ils comprenaient que rien n’était assez sacré que l’audace n’y portât un jour atteinte. 187. 133.6. qui… fueris — 133.7. qui… uideantur — 133.13. quippe qui… diligamus — 133.14. qua… arbitrer — 133.17. qui… relinqueret — 161.1. qui… paterent — 161.6. quae… essent — 161.10. qui… sint — 161.11. qui… esset — 161.12. qui… sit appellatus — 161.14. qui… sit — 161.15. quae… sit — 161.16. qui flagraret. 188. 1. Cicéron, qui avait tous les jours précédents retenu les soldats au camp, envoie cinq cohortes chercher du blé. — 2. Moi-même, qui ai touché tardivement et à peine aux lettres grecques, néanmoins, une fois arrivé à Athènes, j’y suis resté plusieurs jours. — 3. Cette ville, qui est dotée de remparts et d’un port, ne possède rien de ce que j’apprécie. — 4. Ils reprochaient à l’armée de César ses goûts raffinés, alors qu’elle avait toujours manqué de tout pour son ordinaire. — 5. Dans la ville même qui fut la mère et la nourrice de
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l’éloquence, celle-ci a vu le jour tardivement. — 6. Néron, en dépit d’une vie de débauche effrénée, ne tomba malade que trois fois en quatorze ans. 1. cum… continuisset — 2. quamquam (etsi, etiamsi)… attigeram ; cum… attigissem — 3. quamquam (etsi, etiamsi)… ornata est ; cum… ornata sit — 4. quod… defuissent — 5. quamquam (etsi, etiamsi)… et nata et alta est ; cum… et nata et alta sit — 6. cum… esset.
189. 1. César poussait l’affront jusqu’à conserver armée et province contre la volonté du sénat. — 2. Nombreux sont et ont été les hommes qui se sont retirés de la vie publique pour trouver refuge dans les loisirs. — 3. Il n’y a que la sagesse pour bannir la tristesse des âmes. — 4. Des pierres précieuses, du marbre, de l’ivoire, il est des gens qui n’en ont pas, il en est un qui n’a cure d’en avoir. — 5. Tout ce qui fait l’admiration de certains n’a, pour bien d’autres, aucune importance : sur l’amitié, tous sont d’accord. — 6. Le général préparait ce dont il allait avoir besoin. — 7. Il n’est pas de matière, si prompte à s’enflammer soit-elle, qui puisse s’embraser sans qu’on y mette le feu. — 8. Qui pourrait avoir l’esprit assez altéré pour dénier que le monde sensible est réglé par la puissance des dieux immortels ? — 9. Il n’y avait personne, parmi les gens de ton entourage, qui ne fût d’avis qu’il fallait m’épargner. — 10. Tu as l’occasion de montrer ton endurance au froid. — 11. Il y avait des gens pour implorer la mort par crainte de la mort et il n’en manqua pas pour ajouter des craintes imaginaires à des dangers réels. — 12. Tu es le seul, C. César, dont la victoire n’ait fait tomber personne, si ce n’est les armes à la main. — 13. Dans quel refuge la peur de la mort ne pourrait-elle pénétrer ? — 14. Il n’est rien qui rende les hommes aussi misérables que l’impiété et le crime. — 15. Nous ne sommes pas de ceux pour qui rien n’a l’air vrai, mais de ceux qui disent qu’à toute vérité se mêle une part de faux. — 16. Ne vaudrait-il pas mieux être muet plutôt que de tenir des propos que personne ne comprenne ? — 17. Caton ne fut pas seulement un orateur dont le talent s’est épanoui de son vivant sans que subsiste aucune trace de son éloquence. — 18. Combien se trouve-t-de personnes il pour dire que le plaisir n’est pas un bien ? — 19. À la tête de ces partis se trouvent les hommes à qui l’on accorde le plus de crédit, c’est à eux qu’il appartient de juger en dernier ressort pour toutes les affaires à régler et toutes les décisions à prendre. — 20. Il n’est point de sort si heureux dont on ne puisse se plaindre du tout. — 21. Tu dois te montrer homme à rompre tes relations avec les citoyens sacrilèges. — 22. Combien se trouve-t-il de personnes pour obéir aux songes, les comprendre, s’en souvenir ? — 23. Comment pourrait-il préconiser la tempérance, celui qui considère le plaisir comme le souverain bien ? — 24. Il y a des gens prêts à endurer n’importe quoi, à servir n’importe qui, pourvu qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent. 1. ut… teneret — 2. × — 3. × — 4. × — 5. quamquam (etsi, etiamsi) uidentur ; cum… uideantur — 6. ut… forent — 7. ut… possit — 8. ut neget — 9. × — 10. cur ostentes — 11. × — 12. × — 13. × — 14. × — 15. × — 16. × — 17. ut… uiguerit, … exstet. — 18. × — 19. × — 20. × — 21. ut… seiungas — 22. × — 23. × — 24. ×
190. 1. Il n’est aucun service que je ne sois prêt, moi, à te rendre de bon cœur. — 2. Tu ne fais rien que, moi, je ne voie. — 3. Y eut-il quelqu’un qui ne fût pas ému ? — 4. Jusqu’ici je n’ai connu aucun poète qui ne se considère comme le meilleur. — 5. Quelle maison est assez solide, quelle cité est assez ferme pour n’être pas entièrement détruite par les haines et les dissensions ? — 6. Personne n’est hostile aux Muses, au point de supporter facilement que la poésie ne se fasse pas le chantre immortel de ses travaux. — 7. Quelle raison as-tu, toi, d’accuser les d’autres ? — 8. Tu n’as aucune raison de te presser d’être ici. — 9. Tu as
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sûrement plus de raisons de rire que de te lamenter. — 10. De quoi aurais-tu peur ? — 11. Tu n’as pas de raison d’envier ces gens que le monde appelle grands et heureux. — 12. Quelle raison pourrions-nous avoir d’hésiter ? — 13. Qui obéit avec humilité paraît digne de commander un jour. — 14. Tu n’as pas l’air de mériter d’être un homme libre. — 15. Aucun personnage ne me paraissait plus à même de parler de la vieillesse. — 16. Le sujet mérite que tu y réfléchisses longuement. — 17. Ce personnage m’a paru bien convenir pour discourir sur l’amitié. — 18. La plupart des philosophes pensent que le sujet se prête bien à une enquête et que ces gens méritent qu’on en débatte avec eux. — 19. Les pièces de Livius ne méritent pas d’être lues deux fois. — 20. Je suis trop puissant pour que le destin puisse m’atteindre. — 21. Ils commirent des fautes trop graves pour qu’on pût leur pardonner. — 22. Quel roi, quel peuple y eut-il jamais qui n’eût pas recours à la prédiction des dieux ? — 23. N’est-ce pas le pire scandale de vous avoir tenus pour capables de leur faire obtenir, par vos voix, ce qu’eux-mêmes ont eu pour habitude d’obtenir jusque-là par le crime ? 1. quin… facturus — 2. quin… uideam — 3. quin commoueretur — 4. quin uideretur — 5. ut… possit — 6. ut… patiatur — 7. cur… accuses — 8. cur… properes — 9. cur… rideas, cur… lamentere — 10. cur metuas — 11. cur inuideas — 12. cur… possimus — 13. × — 14. × — 15. × — 16. cur… consideres — 17. ut… dissereret — 19. ut…legantur — 20. ut possit — 21. ut… posset — 22. quin uteretur — 23. ×
191. 1. Il n’y eut personne en Sicile qui n’en ait entendu parler. — 2. Il n’est personne d’entre vous qui n’ait entendu souvent conter comment Syracuse fut prise. — 3. Il n’est rien qui ne périsse. — 4. Il n’y aura personne qui dise en avoir entendu parler ou l’avoir vu. — 5. Il n’y avait aucun homme nouveau, si fameux fût-il, qui ne fût jugé indigne du consulat. — 6. Nul n’est si brave qu’il ne soit troublé par une situation inattendue. — 7. Rien n’est si complexe qui ne puisse s’élucider à force de recherches. — 8. Il n’y eut pas une peinture que je n’ai pas examinée. — 9. Y eut-il quelqu’un qui pût retenir ses larmes ? — 10. Il n’est aucun propos qui ne puisse, en le déformant, être mal interprété. — 11. Il n’est personne qui ne préfère être n’importe où plutôt qu’à l’endroit où il se trouve. 1. qui… non audiuerit — 2. qui… non audierit — 3. quod non intereat — 4. qui… non dicat — 5. qui… non haberetur — 6. qui… non perturbetur — 7. quod… non possit — 8. quam non inspexerim — 9. qui non lacrimaret — 10. quod… non possit — 11. qui… non malit.
192. 1. Sunt qui existiment mortem discessum esse animi a corpore. — 2. In castello nemo fuit omnium militum quin uulnus accepisset. — 3. Innocentia est eius animi affectio qui nemini noceat. — 4. Is ego sum qui nihil faciam mea potius quam ciuium causa. — 5. Quis illis temporibus tam durus fuit quin illorum aetate, dignitate, miseriis moueretur ? — 6. Quid est quod sic facias ? — 7. Digna res est quam tractes. — 8. Pauci digni qui imperent, pauciores qui boni iure existimentur. — 9. Dementia efferris quippe qui speres te cupiditatis uulnera crudelitatis medicamentis sanare posse. — 10. Darius exercitum comparauit quem ingens planities uix caperet. — 11. Syracusis, ut Cicero refert, numquam ullus fuit dies quo sol per aliquot saltem horas non illuceret. — 12. Plebs patricios magistratus poposcit qui se tuerentur. — 13. Scythae Alexandro dixerunt : « Cur potiri regionis hominum uis qui agrum tuum numquam ingressi sint ? » — 14. Fuerunt qui et natando fugam capesserent. — 15. Themistocles rogatus cuius uocem potius audiret, respondit se eius qui optime facinora sua praedicaret malle. — 16. Crassus lectus est qui bellum aduersus Parthos gereret.
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193. Dévouement d’un esclave Urbinus, condamné à mort, se terrait dans sa propriété de Réate. Quand sa retraite fut trahie, un esclave prit l’anneau et les habits qui identifiaient son maître, se coucha à sa place dans la chambre où les hommes lancés à sa recherche allaient faire irruption. Quand les soldats entrèrent, il leur tendit sa gorge et reçut le coup comme s’il était Urbinus. Par la suite, Urbinus, réhabilité, éleva un monument en son honneur avec une inscription commémorant une si noble action. (MACR., Sat. I, 11, 16) 194. Il faut imiter un modèle dans ses parties excellentes Voici le premier de mes préceptes : expliquer à l’élève qui il doit imiter, de sorte qu’il s’applique à scruter les qualités premières de son futur modèle. Ensuite, qu’il s’entraîne à donner du modèle choisi une reproduction et une image fidèle, mais pas comme procèdent souvent bien des copieurs que je connais, qui s’attachent à rendre par imitation les éléments triviaux ou alors les traits particuliers et presque jusqu’aux défauts. (CIC., De or. II, 90)
3.5. Style indirect 3.5.1. Discours indirect 195. 1. Une femme de Sparte avait envoyé son fils au combat. Apprenant qu’il était mort : « Je l’avais mis au monde, dit-elle, pour en faire un homme prêt à tomber pour son pays. » — 2. Un Sicilien, alors qu’un proche disait tristement que sa femme s’était pendue à un figuier, dit : « Donne-moi des boutures de cet arbre, que je les plante. » — 3. Comme le roi Lysimaque menaçait de faire crucifier le philosophe Théodorus : « Je t’en prie, dit celuici, menace tes hauts dignitaires de ces supplices ; Théodorus, quant à lui, n’a cure de pourrir en terre ou en l’air. » — 4. Un Spartiate, alors que le chef ennemi perse avait dit par bravade : « Vous ne verrez pas le soleil, tant nous lancerons de traits et de flèches. », répondit : « Ainsi donc, moi et mes compagnons combattrons à l’ombre. » — 5. Quand Umbrenus voit les Allobroges se plaindre de la rapacité des magistrats : « Eh bien moi, dit-il, si seulement vous voulez être des hommes, je vous montrerai le moyen d’échapper à tous ces maux. » — 6. Comme on demandait à Thémistocle : « Donnerais-tu ta fille en mariage à un honnête homme pauvre ou à un homme riche moins estimé ? », « Moi, dit-il, je préfère un homme sans argent à de l’argent sans homme. » — 7. On rapporte qu’Anaxagore de Clazomènes, au moment de sa mort à Lampsaque, à ses amis qui l’interrogeaient : « Veux-tu être transporté à Clazomènes, dans ta patrie, s’il devait arriver malheur ? », répondit : « C’est absolument inutile : d’où que ce soit, la distance jusqu’aux Enfers est exactement la même. » — 8. Gorgias de Léontium se faisait fort de développer avec une parfaite aisance toutes les questions qu’on voudrait soumettre à un débat. Il est aussi le premier de tous à avoir osé demander, devant une foule assemblée, sur quel sujet chacun voulait l’entendre parler. Il atteignit l’âge de cent sept ans sans jamais abandonner ses recherches et ses travaux. Comme on lui demandait pourquoi il voulait rester en vie si longtemps, il répondit : « Je n’ai aucune raison d’incriminer la vieillesse. » — 9. On rapporte que le philosophe Démocrite, homme plus que tout autre respectable, s’ôta la vue volontairement, parce que, estimait-il, les réflexions de son esprit seraient plus précises pour contempler le système de la nature, s’il les affranchissait des plaisirs que procure la vue et des obstacles que sont les yeux.
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1. Lacaena, cum filium in proelium misisset et interfectum audisset, dixit se idcirco genuisse, ut esset qui pro patria mortem non dubitaret occumbere. — 2. Siculus, cum familiaris quidam quereretur quod diceret uxoram suam suspendisse de ficu, dixit ut sibi daret ex ista arbore quos sereret surculos. — 3. Theodoro philosopho cum Lysimachus rex crucem minaretur, dixit ut istis ista horribilia minitaretur purpuratis suis : Theodori quidem nihil interesse humine an sublime putesceret. — 4. Lacedaemonius quidam, cum Perses hostis dixisset glorians eos solem prae iaculorum multitudine et sagittarum non uisuros esse, dixit in umbra se et commilitiones pugnaturos esse. — 5. Vmbrenus, postquam Allobroges uidet queri de auaritia magistratuum, dicit se eis, si modo uiri esse uelint, rationem ostenturum esse qua tanta ista mala effugiant. — 6. Themistocles, cum consuleretur utrum bono uiro pauperi an minus probato diuiti filiam collocaret, dixit se malle uirum qui pecunia egeret, quam pecuniam quae uiro. — 7. Anaxagoras Clazomenius fertur, cum Lampsaci moreretur, quaerentibus amicis uelletne Clazomenas in patriam, si quid accidisset, auferri, respondisse nihil necesse esse atque undique ad inferos tantumdem uiae esse. — 8. Leontinus Gorgias profitebatur se de omni re quaecumque in disceptationem uocaretur copiosissime dicturum esse. Idem princeps ex omnibus ausus est in conuentu poscere qua de re quisque uellet audire. Centum et septem compleuit annos neque umquam in suo studio atque opere cessauit. Qui, cum ex eo quaereretur cur tam diu uellet esse in uita, respondit se nihil habere quod accusaret senectutem. — 9. Scriptum est Democritum philosophum, uirum praeter alios uenerandum, luminibus oculorum sua sponte se priuasse, quia existimaret cogitationes animi sui in contemplandis naturae rationibus exactiores fore, si eas uidendi inlecebris et oculorum impendimentis liberasset. 196. 1. Lorsqu’un chef, dans une assemblée, propose de mener une action et invite les volontaires à se déclarer, ceux qui approuvent et la proposition et l’homme se lèvent ensemble. — 2. Thémistocle, aux gens qui lui demandaient pourquoi il se promenait dehors la nuit, répondait que les trophées de Miltiade le tiraient de son sommeil. — 3. Le célèbre général Léonidas disait aux Spartiates aux Thermopyles d’avancer avec bravoure ; ils dîneraient peut-être le même jour aux Enfers. — 4. Il est beau, ce mot de Solon, qui dit, dans un vers, apprendre chaque jour davantage en vieillissant. — 5. Solon d’Athènes a dit qu’un État reposait sur deux pratiques, la récompense et la sanction. Le même, en réponse à Pisistrate qui lui demandait de quel soutien il disposait pour lui tenir tête aussi hardiment, répondit, dit-on : « De la vieillesse. » — 6. Diogène le Cynique disait souvent que Harpalus, qui passait en ce temps-là pour un pirate prospère, portait témoignage contre les dieux en jouissant aussi longtemps d’une telle bonne fortune. — 7. Peu de temps avant la prise de la ville, on entendit une voix provenant du bois sacré de Vesta, disant de réparer les murs et les portes ; si l’on n’y veillait pas, Rome serait prise. — 8. Alors que Simonide avait vu le cadavre exposé d’un inconnu et l’avait enterré, et qu’il avait l’intention d’embarquer, il rêva que l’homme qu’il avait enseveli lui conseillait de n’en rien faire ; s’il prenait la mer, il mourrait dans un naufrage. 1. « Ego dux ero ; qui sequi uolunt profiteantur. » — 2. « Cur noctu ambulas in publico ? » – « Miltiadis tropaeis e somno suscitor. » — 3. « Pergite animo forti, hodie apud inferos fortasse cenabimus. » — 4. « Senesco multa in dies addiscens. » — 5. « Res publica continetur duabus rebus, praemio et poena. » – « Qua tandem re fretus mihi tam audaciter obsistis ? » – « Senectute. » — 6. « Harpalus contra deos testiomium dicit, quod in illa fortuna tam diu uiuit. » — 7. « Muri et portae reficiantur ; nisi prouisum erit, Roma capietur. » — 8. « Ne id feceris ; si nauigaueris, naufragio peribis. »
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197. 1. Aristippus, cum seruum suum magnae pecuniae succumbentem uideret : « Abice, inquit, quod nimium est et quod potes solum tecum porta. » — 2. Stoici dicebant : « Omnia peccata sunt paria nec minus delinquit is qui gallum gallinaceum, cum opus non est, quam is qui patrem suffocat. » — 3. Aeschylus poeta, cum pugillatui adesset populusque de quodam ictu clamare coepisset, consessori dixit : « Vides ut pulchrum sit exercitatio ? Qui ictum accepit, tacet, populus clamat ! » — 4. Philosophus quidam, cum rogaretur cur nihil diceret : « Quia, respondit, dixisse me aliquando paenituit, tacuisse numquam. » — 5. Quicquid scribo, dicebat Ouidius, uersus est. — 6. Cicero exsul ad fratrem scripsit : « Tibi uxorem liberosque committo ; eos tuere et quam primum de eis ad me scribe. » 1. Aristippus, cum seruum suum magnae pecuniae succumbentem uideret, dixit ut abiceret quod nimium esset et quod posset solum secum portaret. — 2. Stoici dicebant omnia peccata esse paria nec minus delinquere eum qui gallum gallinaceum, cum opus non esset, quam eum qui patrem suffocaret. — 3. Aeschyles poeta, cum pugilatui adesset populusque de quodam ictu clamare coepisset, consessori dixit uideretne ut pulchrum sit exercitatio ; eum qui ictum accepisset tacere, populum clamare. — 4. Philosophus quidam, cum rogaretur cur nihil diceret, respondisse interdum eum dixisse paenituisset, tacuisse numquam. — 5. Ouidius dicebat quicquid scriberet uersum esse. — 6. Cicero exsul ad fratrem scripsit se ei uxorem liberosque committere ; eos tueretur et quam primum de eis ad se scriberet. 198. Un songe d’Hannibal On lit encore ceci dans l’Histoire en grec de Silénus. Après la prise de Sagonte, Hannibal rêva qu’il était convoqué par Jupiter à l’assemblée des dieux. Une fois arrivé, Jupiter lui avait ordonné de porter la guerre en Italie et lui avait donné dans l’assemblée un guide, sous la conduite duquel lui et son armée s’étaient mis en route. Ce guide lui avait alors défendu de regarder en arrière, mais il n’avait pu résister bien longtemps et, emporté par sa curiosité, s’était retourné. Il avait alors vu une bête énorme et horrible, enlacée de serpents ; sur son passage, elle renversait tout, arbres, plantes, maisons. Frappé d’étonnement, il avait demandé au dieu ce que pouvait bien être un tel monstre ; le dieu lui avait répondu que c’était la dévastation de l’Italie et lui avait enjoint de continuer droit devant, sans s’inquiéter de ce qui se passait derrière lui, dans son dos. (CIC., Div. I, 49) 199. Entretien de Scipion et d’Hannibal Claudius (Quadrigarius) raconte que P. (Scipion) l’Africain s’entretint à Éphèse avec Hannibal et rapporte même leur conversation. L’Africain lui demandant quel avait été, à son estime, le plus grand général, Hannibal répondit que c’était Alexandre, roi de Macédoine, parce qu’avec une poignée d’hommes, il avait mis en déroute des armées gigantesques et parcouru les ultimes confins qu’aucun homme ne pouvait espérer voir. Scipion lui demandant ensuite qui il plaçait en second, Hannibal répondit que c’était Pyrrhus : il avait été le premier à enseigner à établir un camp ; en outre, personne n’avait choisi ses positions ni disposé ses défenses plus judicieusement ; il avait eu aussi une manière de s’attacher les hommes, au point que les peuples d’Italie préférèrent l’autorité d’un roi étranger à celle du peuple romain, prééminent depuis si longtemps dans cette contrée. Scipion voulant savoir qui il plaçait en troisième, Hannibal répondit sans hésiter que c’était lui-même. Scipion se mit alors à rire et demanda : « Que dirais-tu donc, si tu m’avais vaincu ? » — « Dans ce cas, dit-il, que je surpasse et Alexandre et Pyrrhus et tous les autres généraux. » Cette réponse ambiguë, d’une finesse toute punique, et un tel compliment
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inattendu touchèrent Scipion, car Hannibal, pensait-il, l’avait distingué de la masse des généraux comme un homme d’une valeur incomparable. (CL. QUADR., fr. 65 Chassignet = T.-L., XXXV, 14, 5–12) 200. Darius et Démocrite Democritus philosophus, cum Dario uxoris mortem lugenti promisisset eam se ad lucem reuocaturum, modo omnia necessaria suppeterent, extemplo iussus est nihil omittere. Tum regi dixit nihil sibi deesse nisi unam rem quam ipse quidem quomodo pararet nesciret, ille tamen certe reperturus esset. Interrogatus deinde quidnam id esset, Democritus respondit si rex in tumulo inscriberet nomina trium sine dolore hominum, fore uti uxor statim reuiuisceret. Cumque Darius ne unum quidem doloris expertem reperire potuisset, Democritus ait turpiter eum gemere quasi solus doleret. 201. Un rêve prémonitoire Voici le second rêve tout à fait édifiant, tel qu’on le rapporte. Deux amis arcadiens qui voyageaient ensemble étaient arrivés à Mégare ; l’un était descendu à l’auberge, l’autre chez un hôte. Après le dîner, alors qu’ils dormaient, celui qui était chez un hôte rêva en pleine nuit que son ami lui demandait de venir à son secours, car l’aubergiste, disait-il, allait le tuer. Dans un premier temps, pris d’angoisse, il se réveilla, puis se ressaisit, se disant qu’il devait s’agir d’un rêve sans importance, et se recoucha. Mais, une fois rendormi, son compagnon lui apparut de nouveau, l’implorant, vu qu’il n’était pas venu à son secours quand il était en vie, de ne pas laisser sa mort impunie : assassiné par l’aubergiste, il avait été jeté sur un chariot et recouvert de fumier ; il lui demandait de se trouver le matin à la porte de la ville, avant que le chariot n’en sortît. Complètement bouleversé par ce rêve, il se rendit le matin à la porte pour arrêter le bouvier et lui demanda ce que contenait son chariot ; celui-ci, en proie à la panique, prit la fuite. On découvrit le corps et, une fois l’affaire élucidée, l’aubergiste fut condamné. (CIC., Div. I, 57) 202. Les perles de Cléopâtre Il y avait deux perles, les plus grosses de tous les temps, l’une et l’autre propriété de Cléopâtre, dernière reine d’Égypte, qu’elle avait héritées des rois de l’Orient. Alors qu’Antoine se gavait tous les jours de mets raffinés, Cléopâtre, avec la morgue hautaine et provocante à la fois d’une reine courtisane, dénigrait tout ce luxe et tous ces apprêts. Quand il lui demanda ce qu’on pouvait bien ajouter à cette magnificence, elle répondit qu’elle pourrait engloutir pour dix millions de sesterces en un seul dîner. Antoine voulait savoir comment, sans croire la chose possible. Ils firent donc un pari. Le lendemain, jour de la décision, elle fit servir un dîner par ailleurs somptueux (il ne fallait pas perdre une occasion), mais ordinaire pour Antoine, qui se moquait et exigeait le compte des dépenses. Ce n’était, assurait-t-elle, qu’un à-côté ; le dîner coûterait bien le prix fixé et elle mangerait à elle seule pour dix millions de sesterces. Elle fit apporter le second service. Suivant ses instructions, les serviteurs ne placèrent devant elle qu’une coupe de vinaigre, dont la puissante acidité dissout les perles. Elle portait aux oreilles cette fameuse parure tout à fait extraordinaire, chef-d’œuvre unique de la nature. Alors qu’Antoine attendait de voir ce qu’elle allait faire, elle retira une perle, la plongea dans le vinaigre, qu’elle avala une fois la perle dissoute. Alors qu’elle se disposait à avaler l’autre de la même façon, L. Plancus, juge du pari, mit le holà et prononça qu’Antoine avait perdu. (PL. ANC., IX, 119–121)
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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3.5.2. Expression de la condition 203. 1. Nous sommes convaincu que Métellus aurait supporté avec moins d’amertume l’honneur fait à Marius, si la province qu’on lui enlevait était confiée à tout autre que Marius. — 2. On fit savoir que, s’il n’avait pas été fatigué, il serait venu nous voir. — 3. Tu révèles quel genre de consul – si le sort l’avait voulu – tu aurais été en la circonstance. — 4. Dis-moi ce que tu aurais fait, si tu avais été alors censeur. — 5. Tu sais ce que j’aurais dit, si je ne pouvais tenir ma langue ? — 6. Si Q. Métellus avait exercé le consulat à ce momentlà, doutez-vous de la fermeté dont il aurait fait preuve ? — 7. Alors qu’Épaminondas assiégeait Sparte, une place qui était dépourvue de murs, Agésilas se montra tellement bon général qu’à ce moment, il apparut à tous que, s’il n’eût été là, Sparte n’eût pas subsisté. — 8. À n’en pas douter, César, s’il le pouvait, rappellerait beaucoup de gens de l’autre monde. — 9. Il était évident que, si Hamilcar avait vécu plus longtemps, les Carthaginois auraient porté la guerre en Italie. — 10. Si des nouvelles de la victoire de César n’étaient pas parvenues à ce moment, presque tous pensaient que la place aurait été perdue. — 11. La question qui s’imposait à l’esprit était de savoir comment on aurait pu résister à l’Étrurie, s’il s’était produit quelque trouble dans le Samnium. — 12. Comme les lignes de fantassins avaient fait front contre les montagnards qui les pressaient par derrière, il ne fit aucun doute que, si l’arrière-garde de la colonne n’avait pas été renforcée, on aurait subi dans ce défilé une cuisante défaite. — 13. Qui doute que, si nous avions secouru les Sagontins, nous aurions pu cantonner toute la guerre à l’Espagne ? — 14. Peut-être sommes-nous d’avis que, si l’on avait fait honneur à Fabius pour ses peintures, nous n’aurions pas eu en nombre des Polyclète et des Parrhasius ? — 15. Sans nul doute, si cette poignée d’hommes avait pu se porter partout à la fois, l’ennemi aurait battu en retraite. — 16. Dois-je douter de ce que vous auriez été prêts à faire, quand je vois ce que vous avez fait ? — 17. On vit clairement combien d’ennemis aurait soulevés en masse une défaite bien réelle, alors qu’une rumeur sans fondement avait provoqué d’aussi fortes bourrasques. — 18. Et César, pense-t-on, s’il avait su à l’avance qu’il serait assassiné en plein sénat, sous les yeux de tant de centurions à lui, quelle vie d’angoisse aurait-il menée ? 1. Metellus Mari honorem tam anxie non tulisset, si adempta prouincia alii quam Mario traderetur. — 2. Is, nisi fessus esset, ad nos uenturus esset. — 3. Qualis, si ita forte accidisset, illo tempore consul fuisses ? — 4. Quidnam fecisses, si eo tempore censor fuisses ? — 5. Quid dixissem, ni linguae moderari queam ? — 6. Si Q. Metellus illo tempore consul fuisset, quo animo esset futurus ? — 7. Nisi ille fuisset, Sparta futura non esset. — 8. Multos, si potest, C. Caesar ab inferis excitet. — 9. Poeni, si Hamilcar diutius uixisset, arma Italiae intulissent. — 10. Nisi eo tempore quidam nuntii de Caesaris uictoria essent adlati, oppidum amissum esset. — 11. Quonam modo tolerabilis Etruria fuisset, si quid in Samnio aduersi euenisset ? — 12. Nisi firmata extrema agminis fuissent, ingens in eo saltu accipienda clades fuit. — 13. Si Saguntinis tulissemus opem, totum in Hispaniam bellum auertissemus. — 14. Si Fabio laudi datum esset quod pingeret, non multi etiam apud nos Polycliti et Parrhasii fuissent. — 15. Si tam pauci simul obire omnia loca potuerunt, terga hostes dedissent. — 16. Quid fecissetis, cum uideam quid feceritis ? — 17. Quantam molem hostium uera excitauisset clades, cum uanus rumor tantas procellas exciuisset ? — 18. Caesar, si diuinasset fore ut in ipso senatu, tot centurionibus suis inspectantibus, trucidaretur, quo cruciatu animi uitam egisset ?
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204. Orgueil de Julie, fille d’Auguste Un jour que Julie avait entendu un ami plein de gravité lui dire qu’elle ferait mieux d’adopter la même simplicité que son père, elle lui dit : « Lui oublie qu’il est César ; moi, je me souviens que je suis la fille de César. » (MACR., Sat. II, 5, 8) 205. Admiration d’Eschine pour Démosthène Eschine, éminent orateur athénien, après avoir lu aux Rhodiens le réquisitoire qu’il avait prononcé, lut également la défense de Démosthène, qui lui avait valu d’être réduit à cet exil. Devant leur admiration, il leur dit qu’ils l’auraient admiré plus encore, s’ils l’avaient entendu plaider en personne : son malheur était un témoin de poids en faveur de son adversaire. (PL. ANC., VII, 110)
3.5.3. Style indirect libre 206. 1. Il proposa des récompenses à ceux qui voudraient combattre à ses côtés. — 2. Pendant mon absence, j’avais à l’esprit tout cela, ces collines, ces plaines, cette contrée familière à mes yeux et ce ciel qui m’avait vu naître et grandir. — 3. La perte de la Sicile et de la Sardaigne inquiétait Hamilcar ; en effet, la Sicile avait été abandonnée parce qu’on s’était découragé trop vite et la Sardaigne avait été volée par Rome. — 4. Les sénateurs étaient en proie à un tel abattement, qu’ils agissaient dans la confusion : en effet, jamais ils n’avaient été aux prises avec un ennemi aussi déterminé et jamais Rome n’avait fait preuve d’autant d’inertie. — 5. Jugurtha craignait de subir la colère du sénat, s’il n’obéissait pas aux envoyés. — 6. Comme Denys était gravement malade, son fils Dion interrogea les médecins sur son état et leur demanda en même temps, si son état venait à s’aggraver, de le lui avouer, car il voulait, disait-il, s’entretenir avec le roi du partage du royaume. — 7. Sylla appelle les siens à faire preuve de courage ; souvent, par le passé, une poignée d’hommes décidés l’avait emporté sur une troupe nombreuse. — 8. Jugurtha conjure ses hommes de défendre et sa personne et son royaume contre la rapacité des Romains ; les hommes qu’ils vont combattre, ils les ont vaincus auparavant et fait passer sous le joug. — 9. Cicéron adresse à César une lettre en promettant aux courriers une forte récompense, s’ils parvenaient à l’acheminer. — 10. Socrate avait raison de maudire bien souvent celui qui, le premier, avait distingué l’intérêt et le droit. — 11. C’est à Mars que les Gaulois, quand ils ont décidé de livrer bataille, promettent le plus souvent le butin qu’ils feront. — 12. César de réclamer (sc. réclamait) chaque jour aux Éduens le blé qu’ils lui avaient officiellement promis. 1. Subj. p-q-pft uoluissent (st. indir. libre induit par proposuit) : antériorité dans le futur en contexte passé (indic. fut. antér. en style dir.). — 2. Subj. p-q-pft natus educatusque essem (st. indir. libre induit par occurrebant) : antériorité dans le passé en contexte passé (indic. p-q-pft en style dir.). — 3. Prop. infin. Siciliam… interceptam : st. indir. libre exprimant la pensée d’Hamilcar. — 4. Prop. infin. nam… fuisse : st. indir. libre exprimant la pensée du sénat. — 5. Subj. p-q-pft paruisset (st. indir. libre induit par timebat) : antériorité dans le futur en contexte passé (indic. fut. antér. en style dir.). — 6. Prop. infin. uelle se… : st. indir. libre exprimant les propos tenus par Dion. — 7. Prop. infin. saepe… pugnatum : st. indir. libre exprimant les propos tenus par Sylla. — 8. Prop. infin. cum… fore : st. indir. libre exprimant les propos tenus par Jugurtha ; subj. pft miserint : antériorité en contexte présent (indic. pft en style dir.). — 9. Subj. p-q-pft pertulissent (st. indir. libre induit par litterae) : antériorité dans le futur en contexte passé (indic. fut. antér. en style dir.). — 10. Subj. p-qpft seiunxisset (st. indir. libre induit par exsecrari) : antériorité dans le passé en contexte passé (indic. p-q-pft en style dir.). — 11. Subj. pft ceperint (st. indir. libre induit par deuouent) : antériorité
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dans le futur en contexte présent (indic. fut. antér. en style dir.). — 12. Subj. p-q-pft polliciti essent (st. indir. libre induit par flagitare) : antériorité dans le passé en contexte passé (indic. p-q-pft en style dir.).
3.5.4. « Attraction modale » 207. 1. Use de ce bien tant qu’il est là ; dès lors qu’il ne sera plus là, ne cherche pas à l’avoir. — 2. C’est l’usage, à Athènes, de faire l’éloge devant le peuple des guerriers morts au combat. — 3. Fatalement, l’homme qui est courageux a aussi une grande âme. — 4. Comment pourrais-je me plaindre, alors qu’aucune épreuve ne m’aurait pris au dépourvu et n’aurait, par sa gravité, dépassé mon attente ? — 5. Tu tiendrais des propos dignes d’un grand philosophe, si tu avais le sentiment que ces biens étaient de nature à être parfaitement dignes de l’homme. — 6. Qui, en voyant cela, n’aurait trouvé la chose ridicule ? — 7. Jamais on ne m’empêchera d’avoir vu ce que j’ai vu. — 8. Jusqu’à ce jour on n’a trouvé personne à qui suffisait ce qu’il possédait. — 9. Je n’ai pas hésité à te demander ce qui était pour moi de la plus haute importance et d’une absolue nécessité. — 10. Tu te dois de traiter tes affaires de manière réfléchie. — 11. Romulus recourut, pour assurer l’existence du nouvel État, à un procédé nouveau, en faisant enlever de jeunes Sabines venues à Rome assister aux jeux qu’il avait organisés. — 12. Cicéron ordonna à ses esclaves de supporter ce qu’un sort injuste lui imposait. — 13. Que les dieux te donnent tout ce que tu peux souhaiter ! — 14. Personne ne doute qu’il a été tué parce qu’il n’a pas pu tenir secrets ses desseins. — 15. Il arriva que quelques soldats, qui s’étaient éloignés, furent arrêtés. — 16. Si tu appelais malheureux seulement ceux qui sont voués à mourir, tu ne ferais d’exception pour aucun des vivants. 1. adsit, absit : prop. temp. avec dum et cum (potentiel). — 2. sint interfecti : prop. relat. déterminative (épithète, indétermination). — 3. sit : prop. relat. déterminative (sujet, indétermination). — 4. possem : subj. délibératif ; exspectauissem : prop. compar. (irréel du passé). — 5. essent : prop. relat. déterminative (attribut, potentiel). — 6. uideat : prop. temp. avec cum (potentiel). — 7. uiderim : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, indétermination). — 8. haberet : prop. relat. déterminative (sujet, indétermination). — 9. esset : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, style indirect). — 10. agas : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, indétermination). — 11. uenissent : prop. relat. qualificative (épithète détachée, style indirect) ; instituisset : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, style indirect). — 12. cogeret : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, style indirect). — 13. optes : prop. relat. déterminative (compl. du verbe, indétermination). — 14. non potuerit : prop. causale avec quod (style indirect). — 15. discessissent : prop. relat. qualificative (épithète détachée). — 16. esset, uiuerent : prop. relat. déterminative (épithète, indétermination).
208. 1. Confido te ubi litteras legeris mihi adsensurum esse. — 2. Orator efficit ut ita ut uelit permoueantur qui audiant. — 3. Qui fit ut nemo ea sorte contentus uiuat quam sibi ipse delegerit ? — 4. Quis impediat quominus quicquid lubeat faciam ? — 5. Quid si quod suaderes fecissem ? — 6. Fieri potest ut quod alii faciant reprehendamus, cum nosmetipsi digni reprehensione simus. — 7. Male facias ni gratiam referas eis qui bene tibi fecerint. — 8. Ambitiosi omnia sibi patienda putant dum quae cupiant adipiscantur. — 9. Non dubito quin Vergilii carminibus delecteris ubi primum legeris. — 10. Periculum est ne oppidani, quod nullum acceperint auxilium, a defensione desistant. — 11. Conicio te cum Athenis esses arcem inuisisse. — 12. Dido regina facere non potuit quin permoueretur cum Aenean audiret suos narrantem labores.
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209. 1. Ayons espoir en nos vœux, mais endurons notre sort. — 2. Romulus oublia sa piété et son humanité, de manière à pouvoir obtenir ce qui paraissait utile et ne l’était pas. — 3. Y aurait-il quelqu’un pour dénier que le monde sensible est réglé par la puissance des dieux immortels ? — 4. La puissance de la parole nous permet d’apprendre ce que nous ignorons et d’enseigner aux autres ce que nous savons. — 5. On informa César que l’ensemble des Belges, qui formaient, avions-nous dit, une des trois parties de la Gaule, conspiraient contre le peuple romain. — 6. Près du fleuve Hypanis, qui se jette dans le Pont, Aristote dit que naissent des insectes qui ne vivent qu’un jour. — 7. Le sénat estime qu’il n’y a jamais eu d’ennemis méritant plus la mort que ces citoyens qui ont pris les armes contre leur pays. — 8. Je vous engage à vous montrer braves et à vous souvenir, au moment d’aller au combat, que vous tenez la liberté de la patrie entre vos mains. 1. uolumus, acciderit (fut. antér.) : prop. relat. déterminatives, compl. d’objet. — 2. uidebatur, erat : prop. relat. déterminatives, compl. d’objet. — 3. uidemus : prop. relat. déterminative, compl. d’objet. — 4. ignoramus, scimus : prop. relat. déterminative, compl. d’objet. — 5. dixeramus : prop. relat. qualificative, apposée (ajout de l’auteur). — 6. influit : prop. relat. qualificative, apposée (ajout de l’auteur). — 7. ceperunt : prop. relat. déterminative, épithète (ajout de l’auteur). — 8. inibitis : prop. temporelle (cum) maintenue à l’indic. en st. dir.
3.5.5. Pronoms personnels et adjectifs possessifs réfléchis et non réfléchis 210. 1. Camillus m’a écrit que vous aviez eu un entretien. — 2. On m’a annoncé de la part de Curion qu’il venait me rendre visite. — 3. César me propose très aimablement d’être son légat. — 4. Cincinnatus était aux labours quand on lui annonça qu’il avait été nommé dictateur. — 5. César leur enjoignit d’attendre son arrivée à l’endroit où ils se trouvaient alors. — 6. Épaminondas ne remit pas l’armée au commandant qui lui avait légalement succédé. — 7. Vous, vous avez entendu de la bouche de M. Favonius que Clodius lui avait dit que Milon serait mort dans les trois jours. — 8. Paetus, comme je te l’ai déjà écrit, m’a fait don de tous les livres que son frère, dit-il, avait laissés. — 9. Arioviste répondit qu’il n’avait pas traversé le Rhin de sa propre initiative, mais à la demande pressante des Gaulois. — 10. Comme le roi avait été informé qu’un complot se tramait contre lui, il voulut vérifier si ce qu’on lui avait rapporté était vrai ou non. — 11. Les Romains envoyèrent une ambassade au roi pour lui demander de ne pas garder auprès de lui leur pire ennemi et de le leur livrer. — 12. Arioviste répondit que César lui causait un grave préjudice, lui dont l’arrivée entraînait une diminution de ses revenus. — 13. Les Helvètes pensaient qu’ils obtiendraient des Allobroges le libre passage sur leur territoire ou qu’ils les y contraindraient par la force. — 14. Un transfuge venant de chez Pyrrhus se rendit au camp de Fabricius et lui promit que, s’il lui offrait une récompense, il l’empoisonnerait. — 15. Arioviste répondit qu’en ce qui concernait la déclaration de César, selon laquelle il ne laisserait pas impunis les torts causés aux Éduens, personne ne s’était mesuré avec lui sans causer sa propre perte. — 16. On informa César que d’importantes forces gauloises s’étaient massées en vue de l’assiéger et qu’elles avaient été tout au plus jusqu’à huit mille pas de ses quartiers d’hiver, mais qu’à l’annonce de la victoire de César, elles s’étaient retirées. — 17. César répondit qu’en raison de ses habitudes plus qu’en raison de leurs faits et gestes, il préserverait leur cité s’ils capitulaient avant que le bélier n’eût atteint le mur ; mais aucune offre de reddition n’était possible sans la remise préalable des armes. Il agirait comme il l’avait fait avec les Nerviens et interdirait à leurs voisins de porter atteinte à des hommes soumis au peuple romain.
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3.5.6. Récapitulation 211.1. Pourparlers de paix entre Divico et César Traduction en style indirect (13.3) Divico tint à César ce langage : Si le peuple romain faisait la paix avec les Helvètes, les Helvètes iraient où César le déciderait et s’établiraient où il le voudrait ; (4) mais s’il persistait à faire la guerre à outrance, il devait se souvenir que le peuple romain avait connu autrefois quelque désagrément et qu’un long passé consacrait la valeur guerrière des Helvètes. (5) Il s’était jeté à l’improviste sur les troupes d’un canton, alors que ceux qui avaient passé la rivière ne pouvaient porter secours aux leurs ; pour autant, il ne devait pas trop présumer de sa valeur ni mépriser ses adversaires. (6) Ils avaient appris de leurs pères et de leurs ancêtres à rivaliser de vaillance plus qu’à se fonder sur la ruse ou les embuscades. (7) Dès lors, il devait prendre garde : le lieu où ils s’étaient arrêtés pourrait bien emprunter son nom à une défaite romaine et au massacre de son armée ou en propager le souvenir. (14.1) César répondit en ces termes : Il éprouvait d’autant moins d’hésitation, qu’il gardait le souvenir des faits que les ambassadeurs helvètes avaient rappelés, et il avait d’autant plus de peine, que le peuple romain était moins responsable de ce qui était arrivé. (2) Si, en effet, il avait eu conscience d’avoir causé le moindre tort, il ne lui eût pas été difficile de prendre des précautions ; mais ce qui l’avait trompé, c’est qu’il ne voyait pas de sa part d’action coupable qui justifiât des craintes, et qu’il ne pensait pas que l’on dût craindre sans motif. (3) Et s’il consentait (jamais) à oublier l’ancien affront, pouvait-il oublier leurs nouveaux affronts ? (4) L’insolent orgueil qu’ils tiraient de leur victoire et leur étonnement de voir leurs agissements si longtemps impunis conduisaient à la même conclusion. (5) Car les dieux immortels, pour faire sentir plus durement les revers de la fortune aux hommes dont ils veulent punir les crimes, aiment à leur accorder des moments de chance et un certain délai d’impunité. (6) Telle est la situation ; toutefois, s’ils lui donnent des otages pour garantir qu’ils exécuteront leurs promesses et si les Éduens et leurs alliés reçoivent réparation pour les torts subis, ainsi que les Allobroges, il est prêt à faire la paix avec eux. Transposition en style direct (13.3) Diuico ita cum Caesare egit : « Si pacem populus Romanus nobiscum faciet, in eam partem ibimus atque ibi erimus ubi nos constitueris atque esse uolueris ; (4) sin bello persequi perseuerabis, reminiscere et ueteris incommodi populi Romani et pristinae uirtutis nostrae. (5) Quod inprouiso unum pagum adortus es, cum ii qui flumen transierant suis auxilium ferre non possent, noli ob eam rem aut tuae magnopere uirtuti tribuere aut nos despicere. (6) Ita a patribus maioribusque nostris didicimus, ut magis uirtute contenderemus quam dolo aut insidiis niteremur. (7) Quare noli committere ut hic locus ubi constitimus ex calamitate populi Romani et internecione exercitus nomen capiat aut memoriam prodat ! » (14.1) His Caesar ita respondit : « Eo mihi minus dubitationis datur, quod eas res quas commemorastis memoria teneo, atque eo grauius fero quo minus merito populi Romani acciderunt. (2) Qui si alicuius iniuriae sibi conscius fuisset, non fuit difficile cauere ; sed eo deceptus est, quod neque commissum a se intellegebat quare timeret neque sine causa timendum putabat. (3) Quod si ueteris contumeliae obliuisci uult (uelit), num etiam recentium iniuriarum memoriam deponere potest ? (4) Quod uestra uictoria tam insolenter gloriamini, quodque tam diu uos impune iniurias tulisse admiramini, eodem pertinet. (5) Consuerunt enim di immortales, quo grauius homines ex commutatione rerum doleant, quos pro scelere
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eorum ulcisci uolunt, his secundiores interdum res et diuturniorem impunitatem concedere. (6) Cum ea ita sint, tamen, si obsides a uobis mihi dabuntur, uti ea quae pollicemini facturos uos intellegam et si Haeduis de iniuriis quas ipsis sociisque eorum intulistis, item si Allobrogibus satisfacietis, (ego) uobiscum pacem faciam. » Traduction en style direct (13.3) Divico tint à César ce langage : « Si le peuple romain fait la paix avec nous, nous irons où vous le déciderez et nous nous établirons où vous le voudrez ; (4) mais si vous persistez à faire la guerre à outrance, souvenez-vous que le peuple romain a connu autrefois quelque désagrément et qu’un long passé consacre notre valeur guerrière. (5) Vous vous êtes jeté à l’improviste sur les troupes d’un canton, alors que ceux qui avaient passé la rivière ne pouvaient porter secours aux leurs ; pour autant, ne présumez pas trop de votre valeur et ne nous méprisez pas. (6) Nous avons appris de nos pères et de nos aïeux à rivaliser de vaillance plus qu’à nous fonder sur la ruse ou les embuscades. (7) Dès lors, prenez garde : le lieu où nous nous sommes arrêtés pourrait bien emprunter son nom à une défaite romaine et au massacre de votre armée ou en propager le souvenir. » (14.1) César répondit en ces termes : « J’éprouve d’autant moins d’hésitation, que je garde le souvenir des faits que vous avez rappelés, et j’ai d’autant plus de peine, que le peuple romain est moins responsable de ce qui est arrivé. (2) Si, en effet, il avait eu conscience d’avoir causé le moindre tort, il ne lui eût pas été difficile de prendre des précautions ; mais ce qui l’a trompé, c’est qu’il ne voyait pas de sa part d’action coupable qui justifiât des craintes, et qu’il ne pensait pas qu’il dût craindre sans motif. (3) Et s’il consent (jamais) à oublier l’ancien affront, peut-il oublier vos nouveaux affronts ? (4) L’insolent orgueil que vous tirez de votre victoire et votre étonnement de voir vos agissements si longtemps impunis conduisent à la même conclusion. (5) Car les dieux immortels, pour faire sentir plus durement les revers de la fortune aux hommes dont ils veulent punir les crimes, aiment à leur accorder des moments de chance et un certain délai d’impunité. (6) Telle est la situation ; toutefois, si vous me donnez des otages pour garantir que vous exécuterez vos promesses et si les Éduens et leurs alliés reçoivent réparation pour les torts subis, ainsi que les Allobroges, je suis prêt à faire la paix avec vous. » 211.2. Ambiorix s’adresse à des ambassadeurs romains Traduction en style indirect Ambiorix s’exprima en ces termes : (2) il reconnaissait devoir beaucoup à César pour ses faveurs ; c’était grâce à lui qu’il avait été délivré du tribut qu’il payait régulièrement aux Atuatuques, ses voisins, et c’était par César que lui avaient été rendus son fils et le fils de son frère, envoyés au nombre des otages chez les Atuatuques et retenus par eux dans l’esclavage et dans les fers ; (3) et, quant à son rôle dans l’attaque du camp, il n’avait suivi ni son goût ni sa volonté, mais la pression du pays, car telle était la nature de son autorité, que le peuple n’avait pas moins de pouvoir sur lui que lui-même sur le peuple. (4) Au reste, si le pays a pris les armes, c’est qu’il n’a pu résister à la soudaineté de la conjuration gauloise : il peut aisément en trouver la preuve dans sa faiblesse même, car il n’est pas assez novice pour croire que le peuple romain puisse être battu par ses seules forces. (5) Mais il s’agissait d’une résolution commune à la Gaule entière : ce jour même avait été fixé pour l’attaque de tous les quartiers d’hiver de César, afin qu’une légion ne pût secourir une autre légion. (6) Il n’eût pas été facile à des Gaulois d’opposer un refus à des Gaulois, d’autant que le dessein arrêté avait pour but manifeste de reconquérir la liberté commune. (7) Puisque, en patriote,
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il s’est acquitté envers eux, il songe maintenant au devoir que lui dictent les faveurs de César : il met en garde, il prie Titurius, au nom de l’hospitalité, de veiller à son salut et à celui de ses soldats. (8) Une forte troupe de Germains mercenaires a passé le Rhin ; elle sera là dans deux jours. (9) C’est à eux de voir s’ils veulent, avant que les peuples voisins ne s’en aperçoivent, faire sortir leurs soldats des quartiers d’hiver et les conduire soit à Cicéron soit à Labiénus, dont l’un est à environ cinquante mille pas, l’autre un peu plus loin. (10) Il promet et s’engage par serment à assurer le libre passage sur son territoire. (11) Ce que faisant, il songe à son pays, qui est ainsi délivré des cantonnements d’hiver, et, tout à la fois, pour ses bons offices, il s’acquitte envers César. Transposition en style direct Ambiorix ad hunc modum locutus est : « (2) (Ego) pro Caesaris in me beneficiis plurimum ei confiteor debere, quod eius opera stipendio liberatus sum quod Atuatucis, finitimis meis, pendere consueram quodque mihi et filius et fratris filius a Caesare remissi sunt, quos Atuatuci obsidum numero missos apud se in seruitute et catenis tenuerant ; (3) neque id quod feci de oppugnatione castrorum aut iudicio aut uoluntate mea feci, sed coactu ciuitatis, meaque sunt eiusmodi imperia, ut non minus habeat iuris in me multitudo quam ego in multitudinem. (4) Ciuitati porro haec fuit belli causa, quod repentinae Gallorum coniurationi resistere non potuit. Id facile ex humilitate mea probare possum, quod non adeo sum imperitus rerum, ut meis copiis populum Romanum superari posse confidam. (5) Sed est Galliae commune consilium : omnibus hibernis Caesaris oppugnandis hic est dictus dies, ne qua legio alterae legioni subsidio uenire possit. (6) Non facile Galli Gallis negare potuerunt, praesertim cum de recuperanda communi libertate consilium initum uideretur. (7) Quibus quoniam pro pietate satisfeci, habeo nunc rationem officii pro beneficiis Caesaris : moneo, oro te pro hospitio ut tuae ac militum saluti consulas. (8) Magna manus Germanorum conducta Rhenum transiit ; haec aderit biduo. (9) Vestri est consilium uelitisne, prius quam finitimi sentiant, eductos ex hibernis milites aut ad Ciceronem aut ad Labienum deducere, quorum alter milia passuum circiter quinquaginta, alter paulo amplius a uobis abest. (10) Illud (ego) polliceor et iure iurando confirmo tutum iter per meos fines daturum. (11) Quod cum facio, et ciuitati consulo, quod hibernis leuatur, et Caesari pro eius meritis gratiam refero. » Traduction en style direct Ambiorix s’exprima en ces termes : « (2) Je reconnais devoir beaucoup à César pour ses faveurs ; c’est grâce à lui que j’ai été délivré du tribut que je payais régulièrement aux Atuatuques, mes voisins, et c’est par César que m’ont été rendus mon fils et le fils de mon frère, envoyés au nombre des otages chez les Atuatuques et retenus par eux dans l’esclavage et dans les fers ; (3) et, quant à mon rôle dans l’attaque du camp, je n’ai suivi ni mon goût ni ma volonté, mais la pression du pays, car telle est la nature de mon autorité, que le peuple n’a pas moins de pouvoir sur moi que moi-même sur le peuple. (4) Au reste, si le pays a pris les armes, c’est qu’il n’a pu résister à la soudaineté de la conjuration gauloise : je puis aisément en trouver la preuve dans ma faiblesse même, car je ne suis pas assez novice pour croire que le peuple romain puisse être battu par mes seules forces. (5) Mais il s’agit d’une résolution commune à la Gaule entière : ce jour même a été fixé pour l’attaque de tous les quartiers d’hiver de César, afin qu’une légion ne puisse secourir une autre légion. (6) Il n’eût pas été facile à des Gaulois d’opposer un refus à des Gaulois, d’autant que le dessein arrêté avait pour but manifeste de reconquérir la liberté commune. (7) Puisque, en patriote, je me
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suis acquitté envers eux, je songe maintenant au devoir que me dictent les faveurs de César : je te mets en garde, je te prie, au nom de l’hospitalité, de veiller à votre salut et à celui de vos soldats. (8) Une forte troupe de Germains mercenaires a passé le Rhin ; elle sera là dans deux jours. (9) C’est à vous de voir si vous voulez, avant que les peuples voisins ne s’en aperçoivent, faire sortir vos soldats des quartiers d’hiver et les conduire soit à Cicéron soit à Labiénus, dont l’un est à environ cinquante mille pas, l’autre un peu plus loin. (10) Je promets et m’engage par serment à assurer le libre passage sur mon territoire. (11) Ce que faisant, je songe à mon pays, qui est ainsi délivré des cantonnements d’hiver, et, tout à la fois, pour ses bons offices, je m’acquitte envers César. » 211.3. Les alliés de Rome au bord de la révolte Traduction en style indirect (2) Des protestations s’élevèrent parmi les Latins et les alliés dans leurs assemblées : voilà dix ans qu’ils sont épuisés par les levées et les campagnes ; presque chaque année, la lutte s’accompagne d’une défaite cinglante ; (3) les uns tombent sur le champ de bataille, les autres succombent à la maladie ; celui de leurs concitoyens qui est enrôlé par le Romain est pour eux plus perdu que l’homme fait prisonnier par le Carthaginois. En effet, si l’ennemi le renvoie sans rançon dans sa patrie, les Romains le relèguent hors d’Italie, en exil à vrai dire, plutôt qu’en service. (4) Voilà déjà huit ans que le soldat de Cannes prend de l’âge, voué à mourir avant que l’ennemi, dont les forces sont maintenant plus que jamais florissantes, ne quitte l’Italie. (5) Si les vieux soldats ne rentrent pas dans leur patrie, que de nouveaux y sont levés, il ne restera bientôt plus un seul homme. Aussi, ce que sous peu le cours même des choses refusera, il faut, avant d’en arriver au dernier degré de dépeuplement et de dénuement, le refuser au peuple romain. (6) Si les Romains voient les alliés d’accord sur ce point, ils envisageront sûrement de faire la paix avec les Carthaginois ; sinon, jamais du vivant d’Hannibal l’Italie ne sera épargnée par la guerre. (…) (9) (Les consuls déclaraient) : Ce n’était pas là un refus des charges militaires, mais une défection ouverte à l’endroit du peuple romain. (10) En conséquence, ils devaient regagner en hâte leurs colonies et, comme si rien ne s’était produit — ils avaient commis un tel forfait davantage en paroles qu’en actes —, ils devaient en délibérer avec les leurs. Ils devaient leur rappeler qu’ils n’étaient ni des Campaniens, ni des Tarentins, mais des Romains ; c’est de Rome qu’ils étaient originaires ; (11) c’est de là qu’ils avaient été envoyés dans leurs colonies et sur le territoire pris à la guerre, à fin d’expansion ; ce que les enfants doivent à leurs parents, ils le devaient, eux, aux Romains, pour peu qu’ils eussent le sentiment du respect filial et le souvenir de leur antique patrie. (12) Ils devaient donc délibérer à nouveau : car le projet qu’ils avaient agité sans réfléchir revenait à livrer à l’ennemi la puissance romaine, à remettre la victoire aux mains d’Hannibal. Transposition en style direct (2) Fremitus enim inter Latinos sociosque in conciliis ortus : « Decimum annum dilectibus stipendiis exhausti sumus ; quotannis ferme clade magna pugnamus ; (3) alii in acie occiduntur, alii morbo absumuntur ; magis perit nobis ciuis qui ab Romano miles lectus est quam qui ab Poeno captus : quippe ab hoste gratis remittitur in patriam, ab Romanis extra Italiam in exsilium uerius quam in militiam ablegatur. (4) Octauum iam ibi annum senescit Cannensis miles, moriturus ante quam Italia hostis, quippe nunc cum maxime florens uiribus, excedat. (5) Si ueteres milites non redibunt in patriam, noui legentur, breui nemo supererit. Itaque quod propediem res ipsa negabit, priusquam ad ultimam solitudinem atque
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egestatem perueniamus, negandum populo Romano est. (6) Si consentientes in hoc socios uidebunt Romani, profecto de pace cum Carthaginiensibus iungenda cogitabunt : aliter numquam uiuo Hannibale sine bello Italia erit. » (…) (9) (Consules aiebant) : « Non detractatio ea munerum militiae, sed aperta defectio a populo Romano est. (10) Redite itaque propere in colonias et tamquam integra re, locuti magis quam ausi tantum nefas, cum uestris consulite. Admonete non Campanos neque Tarentinos esse eos, sed Romanos, (11) inde oriundos, inde in colonias atque in agrum bello captum stirpis augendae causa missos. Quae liberi parentibus debent, ea illi Romanis debent, si ulla pietas, si memoria antiquae patriae est. (12) Consulite igitur de integro ; nam nunc quidem quae temere agitastis, ea prodendi imperii Romani, tradendae Hannibali uictoriae sunt. » Traduction en style direct (2) Des protestations s’élevèrent parmi les Latins et les alliés dans leurs assemblées : « Voilà dix ans que nous sommes épuisés par les levées et les campagnes ; presque chaque année, la lutte s’accompagne d’une défaite cinglante ; (3) les uns tombent sur le champ de bataille, les autres succombent à la maladie ; celui de nos concitoyens qui est enrôlé par le Romain est pour nous plus perdu que l’homme fait prisonnier par le Carthaginois. En effet, si l’ennemi le renvoie sans rançon dans sa patrie, les Romains le relèguent hors d’Italie, en exil à vrai dire, plutôt qu’en service. (4) Voilà huit ans déjà que le soldat de Cannes prend de l’âge, voué à mourir avant que l’ennemi, dont les forces sont maintenant plus que jamais florissantes, ne quitte l’Italie. (5) Si les vieux soldats ne rentrent pas dans leur patrie, que de nouveaux y sont levés, il ne restera bientôt plus un seul homme. Aussi, ce que sous peu le cours même des choses refusera, il faut, avant d’en arriver au dernier degré de dépeuplement et de dénuement, le refuser au peuple romain. (6) Si les Romains voient les alliés d’accord sur ce point, ils envisageront sûrement de faire la paix avec les Carthaginois ; sinon, jamais du vivant d’Hannibal l’Italie ne sera épargnée par la guerre. » (…) (9) (Les consuls déclaraient) : « Ce n’est pas là un refus des charges militaires, mais une défection ouverte à l’endroit du peuple romain. (10) En conséquence, regagnez en hâte vos colonies et, comme si rien ne s’était produit — vous avez commis un tel forfait davantage en paroles qu’en actes —, délibérez-en avec les vôtres. Rappelez-leur qu’ils ne sont ni des Campaniens, ni des Tarentins, mais des Romains ; c’est de Rome qu’ils sont originaires ; (11) c’est de là qu’ils ont été envoyés dans leurs colonies et sur le territoire pris à la guerre, à fin d’expansion ; ce que les enfants doivent à leurs parents, ils le doivent, eux, aux Romains, pour peu qu’ils aient le sentiment du respect filial et le souvenir de leur antique patrie. (12) Délibérez donc à nouveau : car le projet que vous avez agité sans réfléchir revient à livrer à l’ennemi la puissance romaine, à remettre la victoire aux mains d’Hannibal. » 212. Vives critiques de César à l’adresse de ses hommes Traduction en style direct César critiqua vivement ses centurions : « (2) Arioviste, sous mon consulat, a recherché avec le plus grand empressement l’amitié du peuple romain ; pourquoi pense-t-on qu’il manquera si légèrement à son devoir ? (3) Pour ma part, je suis convaincu que, lorsqu’il aura connaissance de mes demandes et verra bien que les conditions sont équitables, il ne repoussera ni mon amitié ni celle du peuple romain. (4) Si un moment de folie le pousse à la guerre, qu’avez-vous donc à craindre ? ou pourquoi désespérez-vous de votre valeur ou de ma diligence ? (5) On a appris à connaître le danger que représente cet ennemi du temps de nos pères, lorsque la défaite des Cimbres et des Teutons par C. Marius semblait n’avoir pas
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valu moins de gloire à l’armée qu’à son général en personne ; on l’a appris récemment encore en Italie, lors de la révolte des esclaves, qui pourtant avaient pour eux une certaine expérience et la discipline qu’ils tenaient de nous. (6) On peut juger par là combien la fermeté d’âme présente d’avantage, puisque ces hommes que vous aviez un moment redoutés sans raison quand ils étaient sans armes, vous les avez ensuite vaincus malgré leurs armes et leurs succès. » Transposition en style indirect Caesar uehementer centuriones incusauit : (2) Ariouistum se consule cupidissime populi Romani amicitiam adpetisse ; cur hunc tam temere quisquam ab officio discessurum iudicaret ? (3) Sibi quidem persuaderi, cognitis suis postulatis atque aequitate condicionum perspecta, eum neque suam neque populi Romani gratiam repudiaturum. (4) Quodsi furore atque amentia impulsus bellum intulisset, quid tandem uererentur ? aut cur de sua uirtute aut de ipsius diligentia desperarent ? (5) Factum eius hostis periculum patrum nostrorum memoria, cum, Cimbris et Teutonis a C. Mario pulsis, non minorem laudem exercitus quam ipse imperator meritus uidebatur ; factum etiam nuper in Italia seruili tumultu, quos tamen aliquid usus ac disciplina quam a nobis accepissent subleuarent. (6) Ex quo iudicari posse quantum haberet in se boni constantia, propterea quod, quos aliquamdiu inermes sine causa timuissent, hos postea armatos ac uictores superassent. (CÉS., BG I, 40, 1–6) Traduction en style indirect César critiqua vivement ses centurions : (2) Arioviste, sous son consulat, avait recherché avec le plus grand empressement l’amitié du peuple romain ; pourquoi pensait-on qu’il manquerait si légèrement à son devoir ? (3) Pour sa part, il était convaincu que, lorsqu’il aurait connaissance de ses demandes et verrait bien que les conditions étaient équitables, il ne repousserait ni son amitié ni celle du peuple romain. (4) Si un moment de folie le poussait à la guerre, qu’avaient-ils donc à craindre ? ou pourquoi désespéraient-ils de leur propre valeur ou de sa diligence ? (5) On avait appris à connaître le danger que représentait cet ennemi du temps de nos pères, lorsque la défaite des Cimbres et des Teutons par C. Marius semblait n’avoir pas valu moins de gloire à l’armée qu’à son général en personne ; on l’avait appris récemment encore en Italie, lors de la révolte des esclaves, qui pourtant avaient pour eux une certaine expérience et la discipline qu’ils tenaient de nous. (6) On pouvait juger par là combien la fermeté d’âme présentait d’avantage, puisque ces hommes qu’ils avaient un moment redoutés sans raison quand ils étaient sans armes, ils les avaient ensuite vaincus malgré leurs armes et leurs succès.
3.6. Formes nominales et non personnelles du verbe 3.6.1. Gérondif et adjectif verbal 213. 1. Assistaient à la rédaction M. Claudius M.f., L. Valérius P.f., Q. Minucius C.f. — 2. Une courte existence est assez longue pour bien vivre. — 3. La philosophie a pour objet d’enseigner l’art de bien vivre. — 4. Nous tombons dans l’erreur en discutant ainsi. — 5. Les qualités, pour un général, sont l’énergie dans l’action, la promptitude dans l’exécution, l’intelligence dans l’anticipation. — 6. L’esprit de l’homme est guidé par le plaisir de voir et d’entendre. — 7. Réprimer le mal par des atermoiements ou des reports est tout à fait impossible. — 8. Certains philosophes n’ont pas vu que, de même que le cheval est né pour courir, le bœuf pour labourer, le chien pour chasser, ainsi l’homme est né pour faire
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deux choses, comprendre et agir, tel un dieu mortel. — 9. Est-ce que l’attrait de la gloire ne peut t’inciter à bien te comporter ? — 10. Qui a mis plus de solennité que Caton dans l’éloge, plus de sévérité dans la critique, plus de finesse dans la démonstration et l’argumentation ? — 11. Le plaisir que procurent les amitiés, je l’ai mieux compris dans la privation que dans la jouissance. — 12. À trop discuter, on en oublie la vérité. — 13. César acquit sa gloire à force de donner, de soulager, de pardonner, Caton, en ne donnant rien. — 14. Il ne le cédait à personne pour la pureté de son latin, et il n’avait pas son égal pour l’esprit et la plaisanterie. — 15. L’esprit de l’homme se nourrit d’étude et de réflexion. — 16. Il sollicita un jour de réflexion. — 17. Cette faculté de prévoir a été appelée la prudence. — 18. Qui ignore que l’espoir de voir sa faute impunie est ce qui incite le plus à en commettre ? — 19. Il y a un temps pour l’action, un autre pour le repos. — 20. Souvent en pardonnant tu feras d’un sot un méchant. — 21. En débitant de légères inepties et en relevant les sottises d’autrui, on provoque les rires. 214. 1. Nombreux sont ceux qui aiment à guerroyer. — 2. J’aspire vivement à voir ton père. — 3. En ne faisant rien, les hommes apprennent à mal faire. — 4. Expliquer un propos méchant, ce serait le rendre plus blessant. — 5. Les hommes ne sont jamais aussi près d’être des dieux qu’en assurant le salut des hommes. — 6. À pardonner beaucoup, le puissant accroît sa puissance. — 7. En traitant les cités avec honneur, en récompensant les notables, en évitant d’imposer aucune charge nouvelle, César maintint aisément la paix en Gaule. — 8. Je pensais bien que tu brûlais d’envie de me voir. — 9. Diogène disait qu’il enseignait l’art de distinguer le vrai du faux. — 10. Nous sommes nés et avons été faits ainsi faits, que nous avions en nous les fondements et de notre activité et de notre amour et de notre reconnaissance. — 11. L’épargne est l’art d’éviter les frais inutiles ou l’art d’user de son bien avec mesure. 1. Multi sunt cupidi bellorum gerendorum. — 2. Efferor studio patris tui uidendi. — 3. Nulla re agenda homines male agere discunt. — 4. Male dictum interpretando facias acrius. — 5. Homines ad deos nulla re propius accedunt quam salute hominibus danda. — 6. × — 7. Honorifice ciuitatibus appellandis, principibus praemiis adficiendis, nullis oneribus nouis iniungendis, Caesar Galliam facile in pace continuit. — 8. Arbitrabar te summa cupiditate adfectum esse uidendi mei. — 9. Diogenes dicebat artem se tradere uera ac falsa diiudicandi. — 10. Ita nati factique sumus, ut et agendi alicuius et diligendorum aliquorum et referendae gratiae principia in nobis contineremus. — 11. Parsimonia est scientia uitandorum sumptuum superuacuorum aut ars re familiari moderate utendi. 215. 1. Six vierges président au culte de Vesta. — 2. Voici la méthode pour découvrir la vérité. — 3. En premier lieu, il me semble bien qu’il faut parler du choix du général. — 4. Je vous engage à affronter le danger pour votre pays. — 5. Les animaux ont été créés les uns pour nous nourrir, les autres pour cultiver nos champs, d’autres pour nous transporter, d’autres pour nous vêtir. — 6. En supprimant la superstition, on ne supprime pas la religion. — 7. Il n’était pas moins prompt dans l’action que dans la réflexion. — 8. Soupçonnés d’aspirer à la royauté, un grand nombre furent exécutés. — 9. Le sage connaît ses forces : il sait qu’il se doit de porter son fardeau. — 10. Régulus fut envoyé à Rome pour négocier l’échange de prisonniers. — 11. La main se prête à peindre, modeler, ciseler, tirer des sons de la lyre et de la flûte par le mouvement des doigts. — 12. Tout être vivant est occupé de sa propre conservation. — 13. Hannibal jugea que le moment d’agir était venu. — 14. L’élégance du discours se perfectionne par la lecture des orateurs et des
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poètes. — 15. Pour donner le change ou se disculper, Catilina se rendit au sénat. — 16. On a formé, dans cette cité, le projet de détruire la ville, de massacrer les citoyens. — 17. Ils interceptent les hommes qui étaient venus dans l’espoir de s’emparer du camp. — 18. Il m’accuse d’avoir été l’instigateur du meurtre de César. — 19. Ils ne laissent à l’ennemi le temps ni de se rendre compte de ce qui se passait, ni de se reformer. — 20. Ce livre traité de l’indifférence à l’égard de la mort. — 21. Il est scandaleux de recevoir de l’argent en raison d’une affaire qui doit être jugée. — 22. Les autorités de la cité s’enfuirent de Rome, non pas tant pour assurer leur sécurité que pour réprimer tes complots. — 23. Une foule disposée à entendre et à croire ces propos affluait chaque jour plus nombreuse. — 24. T. Herminius, frappé d’un coup d’épieu alors qu’il dépouillait le cadavre d’un ennemi, mourut en recevant les premiers soins. — 25. Les vêtements furent d’abord conçus pour préserver du froid. — 26. Il fut soupçonné d’aspirer à la tyrannie. — 27. Lui-même, au lieu de soutenir les alliés, poursuit sa marche pour attaquer la ville. — 28. Il existe deux sortes de générosité, l’une consistant à accorder une faveur, l’autre à l’accorder en retour. — 29. Il s’agit de décider si l’on donnera ou non à Antoine le moyen d’opprimer la république, de massacrer les honnêtes gens, de partager la ville et la campagne entre ses bandits. — 30. Le reste de la journée fut consacré à préparer les armes et à reprendre des forces. 1. × — 2. Haec est ratio uerum reperiendi. — 3. × — 4. × — 5. × — 6. Superstitionem tollendo religio non tollitur. — 7. × — 8. Propter suspicionem regnum appetendi multi sunt necati. — 10. × — 11. × — 12. × — 13. Tempus agendi rem Hannibali uisum est. — 14. Loquendi elegentia augetur legendo oratores et poetas. — 15. Dissimulandi causa aut se expurgandi Catilina in senatum uenit. — 16. Inita sunt in hac ciuitate consilia urbem delendi, ciues trucidandi. — 17. Eos qui in spem potiundi castra uenerant intercipiunt. — 18. Me auctorem fuisse Caesarem interficiendi criminatur. — 19. Neque cognoscendi quid fieret neque suos colligendi hostibus facultatem relinquunt. — 20. × — 21. × — 22. × — 23. Hos audiendo credendoque opportuna multitudo maior in dies confluebat. — 24. × — 25. × — 26. In suspicionem incidit regnum appetendi. — 27. × — 28. Duo genera liberalitatis sunt, unum dandi beneficium, alterum reddendi. — 29. Agitur utrum M. Antonio facultas detur opprimendi rem publicam, caedem faciendi bonorum, urbem, agros suis latronibus condonandi necne. — 30. Reliquum diei expediendo arma et curatione corporum consumptum est. 216. 1. Dans la vie, il ne faut rien rechercher avec insistance. — 2. C’est maintenant qu’il faut boire, maintenant qu’il faut frapper la terre d’un pied léger. — 3. Quelle raison y a-t-il de jalouser Muréna ou qui que ce soit parmi nous ? Je n’en vois pas. — 4. Ils sont vraiment heureux, à mes yeux, les hommes auxquels les dieux ont donné d’accomplir des actes qui seront à consigner ou d’écrire des ouvrages qui seront à lire. — 5. Je lui ai donné un ouvrage à te remettre. — 6. Chacun réclamait pour lui-même que l’ennemi fût délogé de l’endroit, pour en prendre possession. — 7. Il n’a pas hésité à vous laisser la jouissance des biens qu’il avait lui-même sauvegardés. — 8. La défense de la Sicile m’a été confiée. — 9. Consacrons-nous à bien étudier la philosophie. — 10. C’est de l’audace et de l’action, non des palabres, qu’il faut dans une situation aussi difficile. — 11. Il faut veiller à ce que la sanction ne soit pas plus lourde que la faute. — 12. Il faut s’interdire la colère quand on punit. À vrai dire, on doit la bannir en toute circonstance et souhaiter que les dirigeants soient pareils aux lois, qui sont conçues pour punir non pas au nom de la colère, mais de l’équité. — 13. Je laisse à d’autres après moi le soin de rappeler ces faits. — 14. César fait jeter un pont sur la rivière. — 15. Chacun doit faire appel à son propre jugement. —
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16. Antigonus confia le corps d’Eumène à ses proches pour qu’ils l’ensevelissent. — 17. Doivent être tenus pour courageux et nobles non pas ceux qui commettent une injustice, mais ceux qui en préservent. — 18. Ce qui est en jeu, ce sont les biens de nombreux concitoyens sur lesquels vous devez veiller. — 19. Conon se chargea de la réfection des murs d’Athènes. — 20. César devait tout faire en même temps : il fallait arborer l’étendard, sonner la trompette, rappeler les soldats du travail, disposer les lignes, haranguer les soldats. — 21. Que ces chefs de l’aristocratie, eux comme tous les autres, reconnaissent qu’ils doivent se soumettre à l’autorité du peuple romain tout entier. — 22. Je me retirai d’une guerre où il fallait soit mourir au front, soit tomber dans un piège, soit devenir la proie du vainqueur, soit chercher refuge auprès de Juba, soit choisir un endroit où vivre comme en exil, soit se donner la mort. — 23. Nous avons abandonné nos maisons et notre pays même au pillage ou aux flammes. — 24. En vivant vieux, on voit bien des choses qu’on ne veut pas. 217. 1. Romani interdum liberos educandos seruis committebant. — 2. Tempus est consilii capiendi. — 3. Ciceronis epistulis legendis intellegi potest quanta cupiditate gloriam consequendi captus fuerit. — 4. Caesarem interficiendo Brutus spectabat ad patriam tyranno liberandam. — 5. In Gallia Cisalpina undique concursus fiebat ad Caesarem uictorem clamoribus prosequendum in Italiam redeuntem. — 6. Vt dicendi ita audiendi ars est. — 7. Viribus utendum, non abutendum est. Viribus modice, non immoderate utendum est. — 8. Socrates contendebat non solum animum, sed etiam corpus curandum esse. — 9. Augustus templa reficienda suscepit. — 10. Multi proconsules in prouinciis administrandis sibi magnas diuitias comparauerunt. — 11. Neque minitando, neque persuadendo legati Gallos adducere potuerunt ad populi Romani causam suscipiendam. — 12. In nonnullis libris Cicero de contemnenda morte copiose disserit. — 13. Augustus Varrio et Tuccae Aeneida edendam commisit. Praeterea existimauit nihil scripti mutandum esse, quamuis imperfectum esset. — 14. Discendo cogitandoque animus alitur. — 15. Consul deis placandis operam dat. — 16. Natura animalia ornauit sensibus aptis ad res percipiendas. — 17. In contemnenda uoluptate uirtus maxime cernitur. — 18. Et seni discendum est. — 19. Sententias ediscendas pueris damus. — 20. Caesar caput Pompei cremandum curauit. 218. Mort singulière d’un athlète Le célèbre athlète Milon de Crotone, couronné pour la première fois, d’après les chroniques, dans la 72e olympiade, connut une fin pitoyable et peu commune. À un âge déjà avancé, après sa carrière d’athlète, il se fait qu’il voyageait seul dans des forêts d’Italie ; il aperçut tout près du chemin un chêne qui présentait une large fente au milieu. Voulant alors tester, je pense, s’il avait encore sa force, il introduisit ses mains dans le cavité de l’arbre et essaya de l’agrandir et de fendre le chêne. Il ouvrit l’arbre en son milieu et écarta les deux parties. Mais, après avoir fendu le chêne en deux, croyant être arrivé à ses fins, il relâcha ses mains ; comme il n’exerçait plus sa force, l’arbre reprit sa position naturelle, se referma, serré et compact, sur ses mains prisonnières et offrit l’homme en pâture aux bêtes sauvages. (AULU-GELLE, XV, 16, 1–4) 219. La philosophie, refuge des intellectuels aux époques troublées Ah ! Si la république était demeurée dans son état d’origine, sans tomber sous les coups d’individus avides non pas tant d’évolutions que de révolutions ! Tout d’abord, comme nous avions l’habitude de le faire du temps où l’État était debout, nous consacrerions notre énergie davantage à l’action qu’à l’écriture ; ensuite, nous ne mettrions pas par écrit les sujets dont nous traitons à présent, mais nos discours, comme nous l’avons fait bien des fois.
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Or, comme la république, à laquelle je consacrais d’ordinaire tous mes soins, mes pensées et mon action, avait été réduite à néant, c’en fut évidemment fini de la littérature du forum et du sénat. Comme je ne pouvais rester l’esprit inactif, j’ai pensé pouvoir oublier mes soucis de façon tout à fait honorable en me reportant vers la philosophie, moi qui m’étais adonné à ces études depuis toujours. Alors que je lui avais consacré beaucoup de temps pour me former quand j’étais jeune, après m’être engagé dans la carrière des honneurs et m’être dévoué tout entier à la république, les seuls moments libres pour la philosophie étaient ceux que m’avait laissés le temps dévolu à mes amis et à la république. Mais tout ce temps était consacré à la lecture, je n’avais pas le loisir d’écrire. (CIC., Off. II, 3–4)
3.6.2. Supin 220. 1. Nous nous quittâmes pour aller nous coucher. — 2. Il envoie demander les vases magnifiques qu’il avait vus. — 3. C’est plus facile à dire qu’à faire. — 4. Qu’y a-t-il d’aussi agréable pour l’esprit et l’oreille qu’un discours paré de sages pensées ? — 5. Coriolan partit en exil chez les Volsques. — 6. Les Athéniens dépêchèrent à Delphes pour consulter sur ce qu’ils devaient faire pour la cité. — 7. La cité, on peine à se rappeler combien elle est devenue prospère en peu de temps. — 8. Il est difficile de dire à quel point nous sommes odieux aux autres nations. — 9. Nous sommes venus pour t’adresser un rappel, non pour poser une exigence. — 10. Les hautes montagnes qu’on voyait de près, les neiges qui se confondaient presque avec le ciel, et le reste, plus horrible à voir qu’à évoquer, tout cela fit renaître la peur. — 11. Je passerai sous silence tout ce qui, selon moi, n’est pas digne d’être dit. — 12. Quelle chose cruelle à entendre autant qu’abominable à voir ! — 13. Ils se disent que c’est ce qu’ils ont de mieux à faire. — 14. Une délégation vint au camp se plaindre des violations et demander réparation en vertu du traité. — 15. Vous voyez qu’il est sacrilège de dire que Fabius Maximus eut une vieillesse malheureuse. — 16. Je suis venu pour en rire au plus vite. — 17. À l’approche du jour, certains s’étaient trouvés dispersés pour chercher du fourrage et du bois, et pour faire du butin. — 18. On envoya Q. Fabius Pictor consulter l’oracle de Delphes pour savoir quelles prières pouvaient apaiser les dieux. — 19. Hannibal, invaincu, fut rappelé pour défendre son pays. — 20. Il est stupide d’emmener des chiens chasser malgré eux. — 21. Des gens qui se résolvent à partager nos malheurs, il n’est pas facile d’en trouver. — 22. Les femmes et les enfants s’étaient avancés pour voir. — 23. Plus un récit sera bref, plus il sera clair et facile à comprendre. — 24. Les femmes viennent au théâtre pour regarder, elles y viennent pour être elles-mêmes regardées.
3.6.3. Participe 3.6.3.1. Participes présent et parfait ; ablatif absolu 221. 1. César, devenu maître de l’Égypte et d’Alexandrie, confia le royaume à Cléopâtre. — 2. Il m’a supplié en pleurs. — 3. Je le dirai sans craindre d’être soupçonné de flatterie. — 4. Les Romains accueillent Horace avec des cris de joie et de reconnaissance. — 5. Denys, par crainte des rasoirs, se faisait brûler les cheveux avec un charbon chauffé à blanc. — 6. Solon disait apprendre chaque jour davantage en vieillissant. — 7. Les Perses ensevelissent leurs morts après les avoir embaumés. — 8. Aristide, banni de sa patrie, se réfugia à Sparte. — 9. Il fut tué en cours de route. — 10. Si je n’en avais pas été averti, je n’y aurais même pas songé. — 11. Parfois, il éclate de rire tout d’un coup, au point qu’on ne peut le
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retenir, le voudrait-on même. — 12. Quelques chevaliers romains menacèrent César de leur épée à sa sortie du sénat. — 13. Pisistrate fut le premier, dit-on, à disposer les livres d’Homère, jusque-là épars, dans l’ordre que nous leur connaissons à présent. — 14. L’ennemi, fort de cette victoire, croyait bien qu’il remporterait une victoire définitive. — 15. La terre elle-même prodigue spontanément des pâtures variées aux bêtes, sans qu’elles fassent le moindre effort. — 16. Le tyran Denys, banni de Syracuse, enseignait aux enfants à Corinthe. — 17. Je te répondrai sans hésiter. — 18. Vous vous attendez l’un l’autre, vous temporisez, comptant sûrement sur les dieux immortels, qui ont souvent sauvé notre république des pires dangers. — 19. C’est pour leurs alliés et sans avoir été provoqués par aucun outrage que nos aïeux ont fait la guerre aux Carthaginois. — 20. Ils ne s’arrêtèrent de combattre qu’en mourant. — 21. Un barbare, irrité de ce qu’Hasdrubal avait tué son maître, l’assassina en public. — 22. Personne ne doutait que c’étaient les violences à l’égard des hôtes, le meurtre des ambassadeurs, le pillage de temples qui avaient provoqué cette dévastation totale. — 23. L’ordre est une disposition correcte liant ce qui suit à ce qui précède. — 24. Alors que M’. Curius était assis à son foyer, les Samnites lui offrirent un grand poids d’or. — 25. La pitié est un malaise suscité par le malheur d’un homme qui souffre injustement. — 26. Mithridate, dans sa peur et dans sa fuite, Tigrane, le roi d’Arménie, l’a accueilli, lui a rendu confiance alors qu’il doutait de sa situation, l’a tiré de son abattement et a donné à cet homme perdu une nouvelle vie. — 27. C’est Polyphème qu’Homère fait s’entretenir avec un bélier. — 28. Hannibal, s’étant porté en avant et ayant donné l’ordre à ses hommes de faire halte sur une hauteur, leur montre l’Italie et, au pied des Alpes, les plaines qui bordent le Pô. 222. 1. Le joug est fait de trois lances, deux fichées dans le sol, la troisième placée en hauteur en travers et attachée aux deux autres. — 2. Quel peut être le charme de la vie, une fois les amitiés disparues ? — 3. Après avoir exploré les environs, César fait sortir toutes ses troupes du camp à l’aube. — 4. Si l’on portait atteinte aux Romains, ils préféraient pardonner plutôt que de poursuivre. — 5. Quel scrupule tourmenterait donc les impies, une fois disparue la crainte des supplices ? — 6. Je ne parlerai qu’une fois la paix conclue. — 7. Coelius écrit que C. Flaminius, pour avoir manqué à ses devoirs religieux, tomba à la bataille du lac Trasimène. — 8. La nature nous a donné la vie en prêt, comme une somme d’argent, sans fixer d’échéance. — 9. Nous devons faire choix d’un honnête homme et l’avoir constamment devant nos yeux, de manière à vivre comme sous son regard et à régler toutes nos actions comme s’il les voyait. — 10. Le peuple, ayant entendu au théâtre des vers de Virgile, se leva tout entier et lui témoigna, alors qu’il assistait justement au spectacle, le même respect qu’à Auguste. — 11. Celui qui, avec la mort en perspective, défend la république sans jamais faiblir doit être considéré comme un homme, un vrai. — 12. À Rome, depuis la fondation de la ville jusqu’à la République, la royauté dura deux cent quarante-quatre ans. — 13. Personne ne contestera que Thèbes, tant avant la naissance d’Épaminondas qu’après sa mort, a toujours été soumise à un pouvoir étranger. — 14. On racontait qu’il se plaignait que Milon eût été chassé de Rome. — 15. La peine causée par la mort de compatriotes fut plus vive que le plaisir de voir l’ennemi en déroute. — 16. Chez les sénateurs se mêlaient la tristesse et la pitié envers des alliés exterminés de façon révoltante, et la honte de ne pas les avoir secourus. — 17. Il n’y avait aucune raison de devoir se dépêcher. — 18. César tenait pour assuré qu’Ambiorix ne livrerait pas bataille. — 19. Tiens pour démontré que rien n’a pu se produire sans avoir une cause. — 20. Les leçons
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et les traités ne peuvent rien sans les dons naturels. — 21. Scipion choisit l’emplacement qui lui parut le plus sûr et le fortifia. — 22. On fit savoir à Catilina de ne pas s’effrayer de l’arrestation de Lentulus et Céthégus. — 23. César avait interdit à chaque lieutenant de quitter son travail, si ce n’est une fois le camp fortifié. 223. 1. Le destin guide les esprits dociles et traîne les rebelles. — 2. Elle est vraiment détestable, l’engeance qui fait grief des services rendus. — 3. On obéit mieux à une demande qu’à un ordre. — 4. L’issue, pour les combattants, c’est la mort. — 5. Tout mal en train de naître est facile à réprimer ; une fois enraciné, il se fait la plupart du temps plus résistant. — 6. D’ordinaire, on ne croit pas un menteur, même quand il dit la vérité. — 7. C’est peine perdue que d’aller contre la volonté de la nature. — 8. Quand tout est perdu, la vertu peut cependant se maintenir d’elle-même. 224. 112.1. poma fugientia — 112.2. uere incipiente — 112.3. officio et fide postulantibus — 112.4. nobiles… facientes — 112.5. × — 112.6. disputaturus — 112.7. Caesare… ueniente — 112.8. × — 112.9. × — 112.10. his dictis — 112.11. × — 112.12. plura… uolenti — 112.13. × — 112.14. me… uenientem — 112.15. Metellus… gerens — 112.16. is… propulsans — 112.17. senatores quiescentes ; patientes ; tacentes — 112.18. adulescentes… cupientes — 112.19. bona… amissa — 112.20. audito — 112.21. × 117.1. × — 117.2. Roscius… sentiens — 117.3. × — 117.4. × — 117.5. × — 117.6. audito — 117.7. × — 117.8. × — 117.9. Hannibal… congressus — 117.10. × — 117.11. peste… eiecta — 117.12. fruens… carens — 117.13. × — 117.14. orator… putans — 117.15. ego… aspiciens — 117.16. Pompeius… uidens — 117.17. cohorte… procurrente 133.1. × — 133.2. (hoc)… placente — 133.3. × — 133.4. ipse egens — 133.5. × — 133.6. × — 133.7. × — 133.8. × — 133.9. × — 133.10. × — 133.11. × — 133.12. senatores… timentes — 133.13. nobis… diligentibus — 133.14. arbitrans — 133.15. inimicis… ualentibus, amicis… deserentibus… prodentibus — 133.16. fessis… pugnantibus — 133.17. × — 133.18. × — 133.19. Venetorum… arbitrantium — 133.20. × — 133.21. × — 133.22. × — 133.23. × — 133.24. × 161.1. patentes — 161.2. ruentes — 161.3. × — 161.4. × — 161.5. consequentem — 161.6. × — 161.7. periculo… depulso — 161.8. senex… mortuus — 161.9. × — 161.10. × — 161.11. × — 161.12. excellens Aristides — 161.13. copiis… absentibus, inruptione… facta — 161.14. × — 161.15. × — 161.16. Hamilcar… flagrans — 161.17. × — 161.18. × — 161.19. × — 161.20. nesciens 225. 113.1. non respondentes — 113.2. eo audito — 113.3. × — 113.4. × — 113.5. his uerbis… dictis — 113.6. legati… non accepti — 113.7. agricola… sentiens — 113.8. × — 113.9. × — 113.10. scribens — 113.11. × — 113.12. rei publicae liberatae — 113.13. × — 113.14. accusantes 118.1. oratione habita — 118.2. facientes — 118.3. × — 118.4. aegritudine cognita — 118.5. × — 118.6. Romani… incipientes — 118.7. consule… adueniente — 118.8. Verres… uidens — 118.9. × — 118.10. homines… facti — 118.11. × 134.1. nobis… habentibus — 134.2. × — 134.3. × — 134.4. consul… aegrotans — 134.5. nescientes — 134.6. me postulante… re poscente — 134.7. non natus — 134.8. ceteris… inhientibus — 134.9. × — 134.10. patres… consentientes… reuerentes — 134.11. × — 134.12. × — 134.13. Hannibalis… pugnantis — 134.14. × 162.1. × — 162.2. × — 162.3. × — 162.4. non timens — 162.5. × — 162.6. consiliis patefactis… habens — 162.7. × — 162.8. × — 162.9. non uocatus — 162.10. dissentiens —
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162.11. tibi exigenti — 162.12. × — 162.13. uiro… dicenti — 162.14. rebus desperatis — 162.15. × — 162.16. uirtutibus allicientibus — 162.17. ipse… sentiens 226. 1. Octauio iuuante, Vergilius tamen bonis euersus est. — 2. Socratem morientem amici pauci lacrimantes circumstabant. — 3. Pompeio absente, tempus opportunum Catilinae uidebatur ut rerum potiretur. — 4. Minimum potest uis animo deficiente. — 5. Saepe malum timentes in maius malum incidimus. — 6. Legibus sublatis, necesse est omnis hominum societas tollatur. — 7. Consul, senatu uocato, de re publica rettulit. — 8. Archimedes a milite quodam Romano interfectus est figuras geometricas in puluere describens. — 9. Agricolae, agris pulsi, errabundi abibant nescientes quo perfugerent. — 10. Hannibal dormiens sibi uisus est iuuenem diuina pulchritudine uidere praecipientem ut se sequeretur neque respiceret. — 11. Cum Maecenas, Vergilio Varioque commendantibus, Horatium libenter excepisset isque loqui conaretur, eum perturbatum uox defecit tacitusque abiit. Postea tamen Maecenatis comitate captus, cum eo maximam amicitiam iunxit. — 12. Pompeio fugiente, omnes mirabiliter perturbantur. 227. Un ânier malicieux Alexandre, roi de Macédoine, avait reçu d’un oracle le conseil de faire exécuter, quand il aurait franchi la porte, le premier qui se présenterait à lui. Un homme qui conduisait un âne se présenta justement : le roi donna l’ordre de l’exécuter. Il lui demanda pourquoi il se voyait condamné à la peine capitale sans raison, lui qui était innocent. Comme Alexandre, pour justifier sa décision, lui avait cité la réponse de l’oracle, l’ânier lui dit : « S’il en est ainsi, Sire, ce n’est pas moi que le sort a désigné pour mourir, car c’est l’âne que je menais devant moi qui s’est présenté à vous le premier. » (VAL. MAX., VII, 3, ext. 1) 228. La vieille de Syracuse Alors que tout Syracuse faisait des vœux pour voir disparaître le tyran Denys, en raison de la dureté de son régime et du joug impitoyable des impositions, seule une dame très âgée priait les dieux chaque matin de veiller sur la vie du tyran et de la prolonger au-delà de la sienne. Quand Denys en eut connaissance, il s’étonna de cette bienveillance qu’il ne méritait pas. Il fit venir la vieille dame et lui demanda la raison de son attitude et quelle bonne action de sa part pouvait bien la justifier. « J’ai, dit-elle, une bonne raison d’agir ainsi : quand j’étais jeune, nous avions un tyran odieux dont je voulais être débarrassée ; quand il fut tué, c’est un homme bien plus ignoble encore qui a pris le pouvoir, et j’avais très à cœur de voir disparaître ce despote-là aussi. En troisième lieu, c’est vous, plus insupportable encore que vos prédécesseurs, qui êtes devenu notre maître. Dès lors, pour éviter, au cas où vous auriez disparu, qu’un tyran pire encore ne vous succède, j’offre ma vie aux dieux pour votre salut. » Denys n’osa pas punir une insolence aussi malicieuse. (VAL. MAX., VI, 2, ext. 2) 229. Funérailles d’un corbeau Sous le principat de Tibère, un jeune corbeau, d’une couvée née sur le toit du temple des Castors, tomba dans la boutique toute proche d’un cordonnier ; la religion même le recommandait au patron de la boutique. Accoutumé de bonne heure à parler, il s’envolait tous les matins sur les rostres et, tourné vers le forum, saluait par leurs noms Tibère, puis les Césars Germanicus et Drusus, ensuite le peuple de Rome qui passait, après quoi, l’oiseau revenait à la boutique. Pendant bien des années, on admira son obligeance assidue. Le patron d’une cordonnerie voisine le tua, soit par jalousie, soit, comme il voulut le faire croire, dans un accès de colère, au motif que l’oiseau avait sali des chaussures avec sa fiente.
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La population en fut si bouleversée, qu’elle expulsa d’abord l’homme du quartier et qu’elle le mit ensuite à mort. Une foule innombrable assista aux funérailles de l’oiseau ; son lit funèbre, porté sur les épaules de deux Éthiopiens et précédé d’un joueur de flûte et de couronnes de toutes sortes, fut conduit jusqu’à un bûcher dressé sur la droite de la voie Appienne, à la seconde borne milliaire. (PL. ANC., X, 121–122) 230. L’écolier et le dauphin Sous le principat du divin Auguste, un dauphin pénétra dans le lac Lucrin. Un enfant de famille pauvre, qui allait de Baïes à Pouzzoles pour y fréquenter l’école primaire, s’était attardé un midi ; il l’avait appelé Simon et l’avait souvent attiré avec des morceaux de pain qu’il avait pour la route. Le dauphin se prit d’une affection singulière pour lui. À toute heure du jour quand l’enfant l’appelait, à quelque profondeur qu’il eût disparu, il surgissait du fond de l’eau et, après avoir été nourri de la main de l’enfant, lui offrait son dos pour qu’il y montât ; rentrant les aiguillons de sa nageoire comme dans un fourreau, il le prenait et le transportait jusqu’à l’école, à Pouzzoles, en traversant toute la baie. Il le transporta et le ramena de cette manière pendant plusieurs années, jusqu’au jour où l’enfant succomba à une maladie. Le dauphin revenait sans cesse à l’endroit habituel, triste, comme frappé par un deuil, et — cela ne fit de doute pour personne — mourut à son tour de regret. (PL. ANC., IX, 25) 231. Xenophon cum quondam coronatus sacrificaret certiorque factus esset Gryllum filium in pugna apud Mantineam interfectum, corona deposita interrogauit quonam modo proeliatus periisset. Cum nuntius autem « Fortissime » respondisset, corona in capite reposita, sacrificium repetiit.
3.6.3.2. Participe futur 232. 1. Je vais te voir dans peu de temps. — 2. Au moment d’aller au combat, ils entonnent un chant. — 3. Il est ici présent pour rendre sa sentence sur toi. — 4. Les Gaulois se dirigèrent vers Clusium dans l’intention d’attaquer la légion romaine et son camp. — 5. C’est moi que tu dois aimer, pas mes biens, si nous devons être de vrais amis. — 6. Si la ville ne devait jamais être soulagée des bandes armées sans que Milon fût défait, lui-même aurait quitté sa patrie sans hésiter. — 7. On ne négligeait rien de ce qu’on pouvait imaginer pour décorer tous les lieux par où César allait passer. — 8. Salut, empereur, les hommes qui vont mourir te saluent. — 9. Nous, éphémères, notre lot est l’éphémère. — 10. Tout ce que la Fortune a porté aux nues, c’est pour le précipiter qu’elle l’élève. — 11. Une fois la guerre d’Afrique achevée, Hamilcar offrit un sacrifice au moment de faire passer son armée en Espagne. — 12. Celui qui est destiné à commander à tous doit être choisi parmi tous. — 13. Il revint dans l’idée de s’en remettre entièrement aux hasards de la guerre. — 14. Il m’a donné autant qu’il a pu et était prêt à me donner davantage, s’il avait pu. — 15. On impose à des tueurs d’affronter ceux qui vont les tuer. — 16. Qu’avez-vous eu l’intention de faire ? — 17. À l’aube, Hannibal s’avança jusqu’au pied des hauteurs, comme pour forcer l’étroit passage à découvert et de jour. — 18. Environ trois jours après le départ d’Hannibal, le consul était arrivé au camp ennemi, dans l’intention de livrer bataille sans le moindre délai. — 19. Bon nombre de fautes sont évitées, si un témoin se tient près de ceux qui vont les commettre. — 20. Bon nombre de gens, au moment d’embarquer, ne songent pas à la tempête.
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233. 1. Ouidius exsul patriam numquam reuisurus erat. — 2. Iam fecit iniuriam qui facturus est. — 3. Cicero praesidium reliquit ponti quo coniurati transituri erant. — 4. Etiam maxima imperia peritura sunt. — 5. Tibi rem miram narraturus sum. — 6. Caesar Rubiconem transiturus erat cum uir quidam inusitatae staturae ei se obtulit. — 7. Vt aiunt poetae, cygnus moriturus suauem cantum fundit. — 8. Citius tardiusue, Carthago cum Roma conflictura erat. — 9. Post Cannensem pugnam Hannibal toti Italiae imperaturus erat. — 10. Philippus, cum interrogaretur quos maxime diligeret quosque maxime odisset : « Maxime, respondit, eos diligo qui prodituri sunt, maxime eos odi qui iam prodiderunt. »
3.7. Valeur des temps dans les subordonnées 3.7.1. Indicatif 234. 1. Ainsi va la vie rurale : si l’on tarde à faire un seul travail, on sera en retard pour tous les ouvrages. — 2. César apprit ces détails de la bouche de ceux qui avaient assisté à l’entretien. — 3. Il eut d’autant moins de mal à les convaincre que, vu la configuration du lieu, les Helvètes sont enfermés de partout. — 4. Pendant que se déroule cette entrevue, on annonça à César que les cavaliers d’Arioviste s’approchaient plus près du tertre. — 5. Une fois que l’ennemi avait repéré des hommes isolés sortant d’un navire, il les attaquait avec leurs bagages. — 6. Quand César arriva en Gaule, un des partis avait à sa tête les Éduens, l’autre les Séquanes. — 7. Tant que les Gaulois étaient à une certaine distance du retranchement, la multitude de leurs traits leur donnait l’avantage. — 8. J’en ai dit plus que je ne voulais. — 9. Tu avais fait naître chez moi de sérieux espoirs, en m’écrivant que Varron t’avait assuré que Pompée soutiendrait à coup sûr notre cause. — 10. Tu feras ce qui te paraîtra le mieux à faire. — 11. Pompée a fait la traversée avec toutes les troupes qui se sont trouvées à ses côtés. — 12. Nous vous sommes très reconnaissants de dire qu’il est le garant de notre défense. — 13. Je ne cesserai de craindre Carthage avant d’avoir appris qu’elle a été rasée. — 14. Qui aura écrasé Antoine aura mis fin à la guerre. — 15. Les courriers sont arrivés quarante-six jours après vous avoir quittés. — 16. Il venait de dire cela, qu’un jeune esclave annonça que Laelius allait lui rendre visite. — 17. Après que la victoire eut été assurée et qu’on eut remisé les armes, Roscius, lui, était à Rome souvent. — 18. Nous serons vraiment heureux quand, débarrassés de notre corps, nous ne connaîtrons plus de passions. — 19. Ceux qui ont tenu bon repartent presque toujours victorieux. — 20. Les Décius voyaient étinceler les épées de l’ennemi, alors qu’ils fonçaient sur ses lignes. — 21. De moi, qui avais été un homme libre, il a fait son esclave.
3.7.2. Subjonctif 235. 1. César répondit qu’il avait d’autant moins d’hésitation, qu’il avait ces faits bien en mémoire. — 2. César de réclamer (sc. réclamait) chaque jour aux Éduens le blé qu’ils avaient promis. — 3. Orgétorix convainquit ses concitoyens de sortir de leur pays. — 4. Durant tout cette bataille, alors qu’on combattit de la septième heure jusqu’au soir, personne ne put voir un ennemi tourner le dos. — 5. Il le persuade de s’emparer du pouvoir dans son pays. — 6. Comme P. Crassus s’en était aperçu, il envoya la troisième ligne pour soutenir nos hommes en difficulté. — 7. César répondit qu’il agirait comme il l’avait fait avec les Nerviens. — 8. Ils ne laissent à l’ennemi le temps ni de se rendre compte de ce qui se passait, ni de se reformer. — 9. Des envoyés vinrent promettre d’exécuter les ordres qu’il avait donnés (ou donnerait). — 10. L’armée éprouvant de très graves difficultés
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d’approvisionnement en blé, au point que les soldats en manquèrent pendant de longs jours et qu’ils supportaient les rigueurs de la faim en ramenant du petit bétail de villages assez éloignés, jamais cependant on ne les entendit. — 11. Les Gaulois délibèrent sur la conduite à tenir. — 12. Si nos soldats n’avaient été harassés, toute l’armée ennemie aurait pu être anéantie. — 13. On ne sait combien durera la vie de chacun de nous. — 14. Ce grief est si grave, qu’au moment où il m’a été signalé, je ne pensais pas l’exploiter par la suite. — 15. On attendait Sestius, mais il n’était pas arrivé, que je sache. — 16. Il délibérait pour savoir s’il devait partir pour Rome ou tenir Capoue. — 17. Tu trouveras dans ces mêmes livres et ce que j’ai fait et ce que j’ai dit. — 18. Tu obtiendras de César de pouvoir rester à l’écart et de ne t’occuper de rien. — 19. Il ne doit faire aucun doute qu’il y eut des poètes avant Homère. — 20. Alors subitement, affolé par son crime, il montra combien était puissante la voix de la conscience. — 21. Néanmoins, il nous aurait fallu, pour user d’un terme très modéré, lutter avec lui. — 22. Si nous sommes tous soumis aux lois, c’est pour pouvoir être des hommes libres. — 23. Vous ne devriez pas m’excuser, si je ne disais rien. — 24. J’ajouterais, pour ma part, des exemples à cet exposé, si je ne voyais pas devant qui ce discours était tenu. — 25. Que faisais-tu ? Qu’allais-tu faire ? Où étais-tu ? Je l’ignorais. — 26. J’ai appris par la lettre que tu as envoyée à Atticus et qu’il m’a lue comment tu allais et où tu étais. — 27. Dis-toi bien que je n’ai d’autre souci que de voir mes concitoyens saufs et libres. — 28. Je crois qu’Épicure a transmis tous les préceptes pour connaître une vie belle et heureuse. — 29. J’ai exposé mon opinion pour connaître ton jugement. — 30. Nos aïeux ont enlevé à sa charrue le fameux Cincinnatus pour en faire un dictateur. — 31. Je pense avoir bien montré à quel point la nature de l’homme lui donnait l’ascendant sur tous les êtres animés. — 32. Peut-être as-tu oublié ce que j’ai dit au début ? — 33. Si Épicure avait appris combien faisaient deux fois deux, il ne dirait sûrement pas cela. — 34. Que personne ne s’étonne si je dissocie à présent les qualités. — 35. L’amour de la patrie est si fort, que j’étais sacré même pour vos légions, parce qu’elles avaient en mémoire que je l’avais sauvée. — 36. Personne ne doutait que Ptolémée ne fût rétabli sur son trône. — 37. Qu’aurais-je pu faire, si je n’avais pas alors été consul ? — 38. Cherchons tous les travers qu’avait ce fils unique pour mécontenter son père. — 39. Des chiens sont nourris au Capitole, pour donner l’alerte au cas où des voleurs y viendraient. — 40. Je constate qu’il y a maintes raisons qui auraient pu le pousser à agir. — 41. S’il avait refusé cela, vous doutez qu’on eût employé la force contre lui ? — 42. Pour ma part, je suis très reconnaissant envers Lycurgue de m’avoir infligé une amende que je fusse en mesure d’acquitter. — 43. Pélops a eu grand tort de n’avoir pas éduqué ni instruit son fils de ce qu’il fallait, en toute chose, mesure garder. — 44. Tout le monde se soucie de ce qui arrivera après la mort. — 45. Pompée racontait que Posidonius, tout en étant alité, avait discuté avec gravité et en détail sur ce sujet, que rien n’était bon qui ne fût honnête. — 46. Nous voyons chez Homère Ajax s’avancer de fort joyeuse humeur, alors qu’il allait livrer son combat décisif contre Hector. — 47. Denys en éprouva un tel chagrin, qu’il n’en connut pas de plus grand dans sa vie. — 48. Je te le demande : pourquoi n’aurais-je pas défendu C. Cornélius ? — 49. L’orateur Hortensius chérissait à ce point une murène, qu’il pleura, croit-on, quand elle mourut. — 50. Catilina charge Céthégus et Lentulus de garantir, par tous les moyens possibles, les ressources du parti. — 51. Le grand pontife l’avait fait fouetter au point qu’il expirait sous les coups. — 52. Il y eut des gens qu’une peur irréfléchie poussa même à prendre la fuite à la nage. — 53. On en était arrivé au point que, si le consul avait eu un adversaire comparable aux anciens rois de Macédoine, il aurait pu essuyer une cuisante défaite. — 54. Où qu’il pût se porter, il amenait avec lui une victoire assurée.
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3.8. Récapitulation 3.8.1. Vt 236. 1. J’exposerai comment le meilleur des régimes est devenu le pire. — 2. Au début de janvier, tâche d’être à Rome, comme tu l’as décidé. — 3. Que de griefs accumulés contre lui, comme il les a supportés ! que dis-je, comme il les a ignorés ! — 4. Quand Hannibal tomba, gravement blessé, il y eut un tel mouvement de fuite que les opérations faillirent être abandonnées. — 5. Il peut m’arriver de commettre une erreur. — 6. Une fois le silence établi, il exposa tout dans l’ordre où cela s’était passé. — 7. En supposant que tu n’arrives pas au résultat que tu veux, la mort, tu arriveras bien à prouver qu’elle n’est pas un mal. — 8. Pour avoir la preuve que les gens sous l’emprise de la colère ont perdu la raison, examine bien leur apparence ; en effet, les signes qui caractérisent la folie et la colère sont les mêmes. — 9. Voici désormais ma ligne de conduite : fidèle au souvenir des succès que j’ai obtenus, je m’attacherai à ce qu’ils apparaissent comme l’œuvre de ma volonté, et non celle du hasard. — 10. Le discours de Néron, composé par Sénèque, témoignait d’une grande élégance, conforme au talent de ce grand homme. — 11. Je suis au regret de vous dire combien votre âme s’est laissé corrompre par la paresse. — 12. De même qu’un champ, si fertile soit-il, ne peut rien produire sans être cultivé, ainsi l’esprit ne peut rien sans enseignement. — 13. Si les Sagontins n’avaient pas eu à s’inquiéter des combats, en revanche, ils avaient dû travailler nuit et jour sans relâche à la réfection du rempart. — 14. Atticus se comportait de manière à se montrer simple avec les petites gens, égal avec les grands. Aussi lui décerna-ton tous les honneurs officiels. — 15. Que me reste-t-il à faire, sinon vous prier, vous conjurer d’accorder votre pitié à cet homme des plus courageux ? — 16. En sommes-nous au point qu’il peut nous soutirer tout cet argent en se moquant aussi ouvertement ? Plutôt mourir, par Hercule ! — 17. Toi, capituler devant l’obstacle ? toi, te corriger un jour ? toi, songer à l’exil ? — 18. Pour un sénateur, il y a trois consignes : qu’il soit présent ; qu’il parle à son rang, c’est-à-dire quand on l’interroge ; qu’il le fasse avec retenue, pour éviter d’être trop long. — 19. Chacun par rang d’âge donna à son tour son avis. 237. Fidélité des alliés de Rome Magon annonça au sénat de Carthage le succès de la bataille de Cannes et, pour preuve d’une victoire aussi éclatante, répandit sous les yeux des sénateurs trois boisseaux d’anneaux d’or enlevés à nos concitoyens morts au combat. Hannon lui demanda si, après une défaite aussi cinglante, un quelconque allié de Rome avait fait défection ; sur la réponse qu’aucun n’était passé du côté d’Hannibal, il conseilla d’envoyer immédiatement des députés à Rome pour traiter de la paix. (VAL. MAX., VII, 2, ext. 16)
3.8.2. Ne 238. 1. Il y a un risque qu’il te rosse avec ses mots. — 2. Je prenais soin de n’éveiller de soupçon chez personne. — 3. Que je meure, si je te concède cela ! — 4. Moi, loin de m’emporter contre toi, je ne critique même pas ta conduite. — 5. Tu as barré le passage d’Italie en Sicile aux troupes d’esclaves fugitifs. — 6. Puisses-tu n’avoir pas à en faire l’expérience ! — 7. Métellus interdit la vente de pain à l’intérieur du camp. — 8. Sa plaisanterie, ne la juge pas sévèrement. — 9. Que des impies n’aient pas le culot de vouloir apaiser les dieux par des offrandes ! — 10. Je ferai ce que tu veux, pour autant que tu ne
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demandes rien qui contrarie mon affaire. — 11. Que vous ne fassiez pas de Philippe l’égal d’Hannibal, soit ! vous en ferez sûrement l’égal de Pyrrhus. — 12. Jamais je n’ai offensé Scipion si peu que ce soit, autant du moins que j’ai pu m’en rendre compte. 239. Mort d’Hannibal Hannibal n’avait qu’un seul lieu de résidence, un fortin offert par le roi, qui l’avait construit de manière à disposer d’issues dans toutes les parties du bâtiment, craignant bien de voir se produire ce qui arriva. Les ambassadeurs romains étaient arrivés sur place et avaient cerné la demeure avec une troupe nombreuse, quand un esclave, jetant un coup d’œil depuis la porte, vint dire à Hannibal que des hommes plus nombreux que d’habitude étaient là en armes. Il lui donna l’ordre de faire le tour de toutes les portes du bâtiment et de lui faire savoir sans délai s’il était assiégé de tous côtés de la même façon. L’esclave lui rapporta rapidement ce qu’il en était et l’informa que toutes les issues étaient gardées. Le Carthaginois comprit que cela ne relevait pas du hasard, que c’était lui qu’on cherchait et qu’il ne devait pas s’accrocher plus longtemps à la vie. Refusant de l’abandonner aux mains d’autrui et se souvenant de ses hauts faits d’autrefois, il but le poison qu’il avait toujours avec lui. (CORN. NÉP., Hann. 12, 3–5)
3.8.3. Cum 240. 1. J’attendrai ta lettre pour savoir comment tu vas et aussi où tu es. — 2. Hannibal s’avançait au pied des remparts, quand soudain une porte s’ouvre et les Romains font une sortie contre lui. — 3. Pythagore, après avoir fait une nouvelle découverte en géométrie, immola, dit-on, un bœuf aux Muses. — 4. Alors que Socrate pouvait facilement s’évader de prison, il refusa. — 5. Il y avait chez Miltiade à la fois une très grande humanité et une étonnante simplicité. — 6. Comme une vie sans amis est pleine d’écueils, la raison même invite à nouer des amitiés. — 7. C’est quand ils sont les pires escrocs qu’ils cherchent alors à passer pour des honnêtes gens. — 8. Moi, je vous écris moins souvent que je ne le pourrais, car chaque instant n’est pour moi que misère ; et puis, quand je vous écris ou que je lis de vos lettres, je fonds en larmes. — 9. Il faut aimer après avoir jugé et non juger après avoir aimé. Mais, dans bien des cas, nous sommes victimes de notre négligence, en particulier dans le choix et l’entretien des amitiés. — 10. Thémistocle assura la sécurité de la mer en traquant les pirates. Ce faisant, il accrut la prospérité d’Athènes et lui offrit aussi une solide expérience de la guerre navale. À quel point cela contribua au salut de toute la Grèce, on l’apprit lors de la guerre contre les Perses, alors que Xerxès s’attaquait à l’Europe entière. — 11. Des hommes en très grand nombre s’activaient à détacher la statue de son piédestal ; cependant elle ne penchait d’aucun côté, malgré les efforts des uns pour la soulever avec des leviers et des autres pour la tirer avec des cordes fixées à tous ses membres. — 12. Alors que la Grèce brille depuis longtemps dans l’éloquence, chez elle cependant tous les arts sont plus anciens. — 13. Le temps long pendant lequel je n’existerai pas m’intéresse plus que la courte existence d’ici. — 14. On dit qu’on a de la fièvre, alors que c’est elle qui nous a. — 15. Puisque tu es avisé, ne te moque pas de la vieillesse ! — 16. Il faut toujours être en alerte, quand on veut être en sûreté. — 17. Bien que cette rivière ait un débit considérable, elle n’est pourtant pas navigable. — 18. C’était quand il avait vu fleurir la rose qu’à ses yeux arrivait le printemps. — 19. J’ai toujours eu pour toi de l’affection et de l’estime, et j’ai pu apprécier combien tu as d’affection pour moi. — 20. Les biens eux-mêmes que le tyran Denys avait convoités, même à l’époque où il se croyait toutpuissant, il ne les obtenait pas. — 21. L’amitié comporte des avantages très nombreux et
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très considérables, mais il en est un grâce auquel elle l’emporte certainement sur tout : elle fait briller à nos yeux un doux espoir pour l’avenir. — 22. Il avait quelque chose de touchant et de nature à inspirer la confiance, mais aussi à éveiller la pitié. — 23. C’est une opinion très ancienne, approuvée par le concert unanime des peuples et des nations, que je fais mienne. 241. Curieux subterfuge d’Hannibal Voici le plan qu’Hannibal imagina pour se débarrasser d’Eumène, roi de Pergame. On était à quelques jours d’une bataille navale et Hannibal disposait d’une flotte moins nombreuse ; il fallait donc recourir à la ruse, puisque les forces étaient inégales. Hannibal fit capturer vivants tout ce qu’on pourrait trouver de serpents venimeux et les fit enfermer dans des jarres. Comme il en avait obtenu une très grande quantité, le jour même où allait se livrer la bataille navale, il convoque les soldats de marine, auxquels il donne pour consigne de se jeter tous à la fois sur le seul bateau du roi Eumène et de se borner à se défendre contre les autres, ce qui leur serait facile, vu la grande quantité de serpents. Lui leur indiquerait le navire qui transportait le roi. S’ils arrivaient soit à le faire prisonnier, soit à le tuer, ils en seraient généreusement récompensés : telle est sa promesse. Après qu’il a adressé ces mots aux soldats, les deux flottes prennent position en vue de l’affrontement. Les navires une fois en ligne, avant le signal du combat, Hannibal, voulant indiquer à ses soldats où se tenait Eumène, envoie une barque avec un messager portant un caducée. Quand celuici parvint à la hauteur des navires ennemis, il montra une lettre et déclara qu’il cherchait le roi. On le conduisit immédiatement à Eumène, car tout le monde était convaincu qu’il s’agissait d’une proposition de paix. Le messager qui avait désigné le navire du roi à ses compatriotes regagna l’endroit d’où il était parti. Eumène ouvrit la lettre, mais n’y trouva que des moqueries à son adresse. Alors qu’il se demandait, sans comprendre, la raison de cette démarche, il n’hésita cependant pas à engager le combat aussitôt. Lors de l’affrontement, les Bithyniens, sur l’ordre d’Hannibal, attaquent tous ensemble le navire d’Eumène. Le roi ne put résister à la violence de leur attaque et chercha à se sauver, ce qu’il n’aurait pu faire, s’il ne s’était pas retranché dans son camp, établi sur le rivage tout proche. Les autres navires de Pergame serraient de près l’adversaire, quand tout à coup on se mit à lancer sur eux les jarres dont j’ai parlé plus haut. Ces projectiles provoquèrent d’abord le rire des combattants, incapables de comprendre ce qui se passait ; mais quand ils s’aperçurent que les bateaux étaient infestés de serpents, terrifiés dans cette situation inédite et ne sachant plus contre quoi se défendre en priorité, ils firent demi-tour avec leurs navires et regagnèrent leur mouillage. C’est ainsi qu’Hannibal opposa avec succès la ruse aux armes de Pergame. (CORN. NÉP., Hann. 10, 3–11, 7)
3.8.4. Dum 242. 1. Pendant que les Romains perdaient leur temps à dépêcher des ambassades, Hannibal accorda un repos à ses soldats fatigués. — 2. Il eut tant à souffrir aussi de la guerre, pour fonder une ville. — 3. Attendez qu’il devienne dictateur. — 4. C’est à peine si, dans les maisons et dans les places, on se défend du froid quand on est en mauvaise santé ; à plus forte raison, en mer ou sur la route, n’est-il pas facile d’échapper aux intempéries de la saison. — 5. Suivez l’exemple, sénateurs, de la foule irréfléchie, pourvu que, moi, je ne suive pas celui des tribuns. — 6. Tant que la colonne progressait en terrain découvert, l’ennemi ne se montra pas. — 7. On déplorait que les consuls cherchent l’affrontement, capables qu’ils étaient de déclencher la guerre même en temps de paix : à plus forte raison, en
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temps de guerre, ne permettraient-ils pas à la cité de respirer. — 8. En voulant conserver quelques esclaves, il perdit sa liberté. — 9. Sur ces entrefaites, ceux qui étaient restés s’en allèrent. — 10. Qu’ils reportent l’affaire à un autre moment, en attendant que retombe la colère. — 11. Quels sentiments, à votre avis, ont éprouvé et éprouveront ces grands hommes leur vie durant ? — 12. Le voleur guetta le moment où les chiens seraient assoupis.
3.8.5. Quam 243. 1. Donne-moi, je t’en prie, toutes les nouvelles que tu peux, afin que rien absolument ne m’échappe. — 2. Quelle raison as-tu fournie ? — 3. À quel point il a été ton ami alors, tu t’en rends bien compte. — 4. C’est la misère, plus que mon discours, qui vous pousse à agir. — 5. Les cohortes se reformèrent avant qu’on pût se rendre compte de la situation. — 6. Combien il lui eût été facile de connaître la gloire ! — 7. Quel gouvernement est le nôtre ? — 8. La cupidité a la passion de l’argent, que jamais sage n’a convoité. — 9. Tu vois toutes les vicissitudes de la vie et sa précarité. — 10. On mérite bien plus d’éloges à supporter les injustices qu’à en tirer vengeance. — 11. Quelle province avez-vous gardée à l’abri des pirates durant ces années ? — 12. Comme j’aurais voulu que tu m’aies invité à ce festin somptueux ! — 13. Si j’ai quelque renom, c’est à Rome que je l’ai acquis. — 14. Cet acteur brille du mieux qu’il peut. — 15. La question n’est pas de savoir quelle fut la magnificence du pouvoir romain. — 16. Comme j’aurai besoin d’une nombreuse garde ! — 17. À chacun, j’apporterai, si je le puis, un remède. — 18. Je ne cesserai de craindre Carthage avant d’avoir appris qu’elle a été rasée. — 19. Qu’y a-t-il d’aussi populaire que la liberté ? Vous voyez bien que non seulement les hommes, mais aussi les animaux la recherchent. — 20. Où trouver quelque détente, sinon en lisant tes lettres tout au long ?
3.8.6. Quin 244. 1. Qu’attendez-vous pour vous réveiller ? — 2. Il n’y aura personne qui dise en avoir entendu parler ou l’avoir vu. — 3. Je ne puis me dispenser d’obéir à cette lettre. — 4. Jamais je ne te rencontre que je ne te quitte plus instruit. — 5. Qui ne voit quel est le pouvoir des sens ? — 6. De moi, toujours le peuple romain parlera. Bien plus, en ce moment-même, on me glorifie. — 7. Il était absolument impossible de ne pas l’épargner. — 8. Tous les honnêtes gens ne refusaient pas de mourir soit pour moi, soit avec moi. — 9. Douterez-vous plus longtemps encore que c’est la stricte vérité ? — 10. J’ai pris publiquement en mains la défense des malheureux, non que je fusse incapable de payer mes dettes, mais parce que je voyais comblés d’honneurs des gens qui ne le méritaient pas. — 11. Que ne t’en vas-tu à la male peste ? — 12. J’ai défendu la république dans ma jeunesse, je ne l’abandonnerai pas devenu vieux. Au contraire, j’offrirais volontiers ma vie, si ma mort peut amener au rétablissement de la liberté de la cité. — 13. Hortensius ne laissait jamais passer un jour sans prendre la parole au forum ou s’entraîner en dehors du forum. — 14. Les Germains n’avaient pu s’empêcher de lancer leurs traits contre nos hommes. — 15. Je dis qu’il n’est personne parmi vous qui ne l’ait souvent entendu dire. — 16. Je ne doutais pas qu’il serait en Apulie incessamment. — 17. Il n’est chose si facile qui ne soit difficile, quand on la fait à contrecœur. — 18. Je ne puis m’empêcher de t’envoyer chaque jour une lettre, pour en recevoir une de toi. — 19. Sur cette affaire, je n’ai rien omis et t’ai fait un rapport précis et complet. — 20. Généralement, une rumeur ne naît pas au hasard
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sans qu’il y ait quelque fondement. — 21. Si je parle ainsi, ce n’est pas que je sois prêt à faire ce que tu veux. — 22. La victoire du tyran ne diminua en rien la force d’âme de cet homme de guerre qui avait connu bien des revers ; au contraire, il y trouva de nouvelles raisons d’espérer et affirmait qu’il mettrait vite un terme à la joie du tyran. — 23. Il était incontestable qu’ils disaient la vérité. — 24. Je n’ose critiquer ta façon de voir, non que je la partage, mais j’ai une trop haute opinion de ta sagesse pour ne pas préférer la mienne à la tienne.
3.8.7. Quo 245. 1. Il attendait pour engager le combat sur un terrain plus favorable. — 2. Pompée interdit de faire du feu, pour mieux cacher son arrivée. — 3. Chez eux, ils n’avaient rien pour se nourrir. — 4. Ils n’avaient pas le même mordant et le même enthousiasme qu’ils avaient d’ordinaire dans les combats sur terre. — 5. Que faire, messieurs les juges ? Vers qui me tourner ? — 6. Fais-moi savoir quel jour nous te verrons. — 7. Si j’ai écrit, c’est pour avoir plus de poids pour convaincre. — 8. Puisqu’il en est ainsi, Catilina, poursuis ton entreprise. — 9. Rien de plus admirable que la manière dont il supporta la mort de son fils. — 10. Peut-il y avoir rien de plus absurde que de chercher, à mesure que le chemin à parcourir diminue, à augmenter ses provisions de voyage ? — 11. Il est d’usage d’imposer aux savants un sujet sur lequel ils improvisent tout à loisir. — 12. Alors Caton prit la parole, l’un des hommes les plus âgés de son temps. — 13. Lors des funérailles officielles, on avait interdit l’affluence d’hommes et de femmes, afin de réduire les manifestations de deuil. — 14. Il est arrivé à temps avec son armée à l’endroit qu’il s’est fixé. — 15. Qu’est-ce qui empêche qu’un dieu soit heureux ? — 16. Cette analyse montre que les dieux existent ; une fois ce point acquis, il faut admettre que le monde est régi par leur volonté. — 17. Si je parle ainsi, ce n’est pas qu’il me vienne un doute sur ta loyauté. — 18. Suivons Polybe, historien plus précis qu’aucun autre en matière de chronologie. — 19. Mon exposé – je ne sais comment – a dévié du sujet que tu avais proposé. — 20. La douleur diminue quand elle ne peut plus augmenter. — 21. Je vous ai convoqués pour vous donner quelques conseils. — 22. L’air est d’autant plus épais qu’il est plus proche de la terre. — 23. Le temps viendra où nos descendants s’étonneront que nous ayons ignoré des choses aussi évidentes. — 24. Ils laissent venir des marchands plus pour avoir des acheteurs pour leur butin, que parce qu’ils désirent voir importer chez eux la moindre marchandise.
3.8.8. Quod 246. 1. Furius, enfant, a appris ce qu’il fallait apprendre. — 2. Ce que le sort apportera, nous le supporterons avec sérénité. — 3. S’il y a une chose que tu as besoin de savoir, je t’écrirai. — 4. Le sage n’a pas plus de raisons de se réjouir que d’être angoissé. — 5. Chez tous les autres rois, trouve-t-on une quelconque trace d’éloquence ? — 6. César donna l’ordre à ses hommes de ne pas lancer le moindre trait en réplique contre l’ennemi. — 7. Si Cn. Pompée était en ce moment à Rome en simple particulier, c’est lui qu’il faudrait choisir pour une guerre aussi importante. — 8. Le vieillard a un avantage d’autant plus grand sur le jeune homme que, ce que l’autre espère, lui l’a obtenu : l’autre veut vivre longtemps, lui a vécu longtemps. — 9. Tu m’as informé rapidement de la lettre de César, je t’en suis reconnaissant. — 10. La mort de Cicéron aurait pu paraître moins indigne, en ce que son
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ennemi vainqueur l’avait traité avec tout autant de cruauté que celle qu’il aurait exercée, jouissant de la même fortune, sur un vaincu. — 11. Ce que je ne ressens pas pour moi, mon amitié pour toi et tes bons offices m’obligent à le ressentir pour toi : j’ai peur. — 12. Ce que tu m’écris sur la perspective d’une guerre m’a beaucoup troublé. — 13. En fait de nouvelles, je n’avais rien à t’écrire. — 14. Nul endroit ne doit t’être plus doux que ta patrie et tu ne dois pas moins la chérir parce qu’elle est défigurée. — 15. Tu écris qu’on n’aurait pas dû retirer la garnison, et je voyais que tous les autres étaient du même avis. — 16. Tu n’as rien à craindre. — 17. Panétius fait l’éloge de l’Africain pour son désintéressement. — 18. Il y a une controverse sur la dénomination quand on s’accorde sur le fait et qu’on cherche comment appeler ce qui s’est produit. En l’espèce, il y a forcément une controverse sur la dénomination, car on ne s’accorde pas sur le fait lui-même, non pas que l’on conteste qu’il se soit produit, mais parce que chacun l’envisage différemment et, pour cette raison, l’appelle différemment. 1. quod : pron. relat. N. Nt. sg. sans antéc., sujet de fuit. — 2. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de feret. — 3. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. quid pour aliquid), COD de scire. — 4. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de gaudeat (subj. indét.) ; quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de angatur (subj. indét.). — 5. quod : adj. interr. N. Nt. sg., épithète de uestigium. — 6. quod : adj. indéf. (quis après ne) Acc. Nt. sg., épithète de telum. — 7. quodsi : forme emphatique de si en tête de phrase. — 8. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. id), COD de sperat. — 9. quod : conj. subord. compl. avec gratum fecisti. — 10. quod… passus erat : conj. subord. causale ; quod… fecisset : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de fecisset (irréel du passé). — 11. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. id), COD de facio. — 12. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de scribis. — 13. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. nihil), COD de scriberem (subj. indét.). — 14. quod… est : conj. subord. causale. — 15. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. sans antéc., COD de scribis. — 16. quod : pron. relat. Acc. Nt. sg. (antéc. nihil), COD de metuas (subj. indét.). — 17. quod : conj. subord. compl. avec laudat. — 18. quod factum est : pron. relat. N. Nt. sg. (antéc. id), sujet de factum est ; quod… conueniat : conj. subord. causale (conueniat : st. indir. induit par controuersia) ; non quod… non constet : conj. subord. causale (constet : subj. avec non quod) ; sed quod… uideatur : conj. subord. causale (uideatur : st. indir.) ; quod factum sit : pron. relat. Nt. sg. (antéc. id), sujet de factum sit (st. indir.).
247. Épaminondas se compare à Agamemnon Un jour que Ménéclidès reprochait à Épaminondas de n’avoir ni enfant ni épouse, et plus que tout son arrogance de croire qu’il avait acquis à la guerre la même gloire qu’Agamemnon, il lui dit : « Ménéclidès, cesse de me critiquer en parlant d’épouse ; il n’est personne dont je ne préfère les conseils aux tiens sur cette question (il courait en effet sur Ménéclidès des bruits d’adultère). Et si tu te figures qu’Agamemnon est pour moi un rival, tu te trompes. Car lui, avec la Grèce entière à ses côtés, a mis près de dix ans pour prendre une seule ville ; moi, en revanche, avec notre cité seule et en un jour, j’ai mis Sparte en déroute et rendu sa liberté à toute la Grèce. » (CORN. NÉP., Epam. 5, 5) 248. Cicéron félicite un consul de ses amis Quelle raison aurais-je de t’encourager à soigner ton honneur et ta gloire ? Dois-je te donner des hommes célèbres en modèles, comme il est d’usage dans les exhortations ? Je ne connais personne de plus en vue que toi ; c’est toi que tu dois prendre pour modèle, toi que tu dois chercher à dépasser. Tu n’as pas même le droit, après de tels exploits, de ne pas te ressembler. Dans ces conditions, un encouragement ne s’impose pas ; mieux vaut recourir aux félicitations, car ton cas me paraît sans précédent : cette extrême rigueur répressive ne t’a valu aucune hostilité, mais bien la popularité. (CIC., Fam. IX, 14, 6–7 [739])
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249. Une largesse peu recommandable Dans une lettre à son fils Alexandre, Philippe l’accuse ouvertement de vouloir s’attirer les bonnes grâces des Macédoniens par des largesses : « Malheur ! D’où t’est venu ce fol espoir de penser que des gens que tu aurais corrompus à prix d’argent te seraient fidèles ? Tu n’as tout de même pas en tête de donner l’espoir aux Macédoniens que tu ne seras pas leur roi, mais leur serviteur et leur pourvoyeur ? » (CIC., Off. II, 53) 250. Pompée et le philosophe Posidonius Pompée se plaisait à raconter que, de retour de Syrie, il était arrivé à Rhodes et avait voulu aller écouter Posidonius. Ayant appris qu’il était gravement malade, victime d’une violente crise de rhumatisme, il avait tenu malgré tout à rendre visite au célèbre philosophe. Quand Pompée le vit, il le salua, lui adressa ses compliments et fit part de son regret de ne pouvoir l’écouter. Posidonius dit alors : « Toi, tu peux bien, et je m’en voudrais qu’une douleur physique soit cause qu’un homme aussi éminent m’ait rendu visite pour rien. » Aussi, racontait-il, Posidonius, tout en étant alité, avait discuté avec gravité et en détail sur le fait que seul était bon ce qui était honnête ; et sous le coup de la douleur, pareille à de vives brûlures, il avait souvent répété : « Tu perds ton temps, douleur ; si pénible que tu sois, jamais je n’avouerai que tu es un mal. » (CIC., Tusc. II, 61)
3.8.9. An 251. 1. C’est moi qui suis ton esclave ou toi qui es le mien ? — 2. Dois-je d’abord rappeler son arrogance ou sa cruauté ? — 3. Défendez-vous la plèbe ou l’attaquez-vous ? — 4. Est-ce vous qui avez abandonné L. Domitius ou [est-ce] vous que Domitius a abandonnés ? — 5. Ne croyons-nous pas qu’ils vont regretter d’avoir déclaré leur haine à l’égard d’Antoine ? — 6. Avons-nous affaire à un homme cruel ou à une bête sauvage ? — 7. Caton a écrit ce discours peu de jours ou de mois avant sa mort. — 8. Quand cette violence a-t-elle disparu ? Ne serait-ce pas depuis que les hommes se sont mis à être moins crédules ? — 9. Est-ce moi qui t’ai volé ton patrimoine ou toi qui l’as englouti ? — 10. Regrettez-vous par hasard que j’aie fait passer l’armée saine et sauve ? — 11. On délibère sur Avaricum : faut-il brûler la ville ou la défendre ? — 12. Je ne sais s’il n’aurait pas pu égaler les plus grands citoyens. (Peut-être aurait-il pu…) — 13. Certains se demandent s’il ne va pas venir par la Sardaigne. — 14. Devons-nous déclarer la guerre aux Corinthiens ou non ? — 15. L’exil peut-il causer le déshonneur d’un sage ? — 16. Il ne semblait pas que ce résultat eût été cherché, ce qui est peut-être louable. — 17. Arioviste s’écria : pourquoi venaient-ils le voir ? n’était-ce pas pour l’espionner ? — 18. Ne comprendras-tu jamais que tu dois décider si les auteurs de cet acte sont des assassins ou des champions de la liberté ? — 19. Est-ce qu’on peut-on vraiment approuver une chose dont on n’a pas une perception, une compréhension, une connaissance ? — 20. On dira que quelqu’un a mal parlé de toi : songe si ce n’est pas toi qui as commencé. — 21. En Bretagne, les premiers habitants étaient-ils des indigènes ou des immigrés ? comme ce sont des barbares, on n’en sait trop rien. — 22. Il me serait difficile de dire qui, du lieu même, des condisciples ou de la nature des études, cause le plus de mal aux esprits. — 23. Les juges décidaient s’ils devaient condamner ou acquitter. — 24. Certains philosophes se demandent si le monde est lui-même l’effet du hasard ou d’une nécessité ou bien celui d’un dessein et d’une intelligence divine. — 25. Pour ce qui est de L. Brutus, j’en suis à me demander si ce n’est pas à cause de sa haine sans borne à l’égard du tyran qu’il s’élança contre Arruns avec fureur.
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3.8.10. Mots en corrélation 252. 1. is… cui — 2. is… qui — 3. is… ut — 4. quo… eo — 5. eius (modi)… ut ; eo (magis)… quo (magis) — 6. eo… quo — 7. eo… quod — 8. quales… tales — 9. tales… ut — 10. tam… quam — 11. tam… ut — 12. quot… tot — 13. ut… sic — 14. tantam… quanta — 15. tantum… ut — 16. ita ut — 17. ita ut — 18. ita… ut — 19. ita… ut — 20. adeo… ut — 21. sic… ut — 22. sic… ut ; tantum quantum — 23. cum… tum — 24. cum… tum — 25. tanti… quanti — 26. quanti… tanti 1. M’est avis qu’il est bien vu, l’esclave qui est aux petits soins pour son maître. — 2. Tu n’es pas homme à ignorer ce que tu vaux. — 3. Tu n’es pas homme à avoir renoncé à l’abjection par retenue. — 4. Plus un récit sera bref, plus il sera clair et facile à comprendre. — 5. Sa situation d’homme de peu est telle, qu’elle ne peut se dissimuler et que, plus elle cherche à passer inaperçue, plus elle apparaît au grand jour. — 6. La douleur est d’autant plus vive que la faute est plus grande. — 7. Les masses applaudissent à la générosité avec d’autant plus d’ardeur, que la bonté des élites est le refuge commun de tous. — 8. Ils veulent être et paraître tels qu’ils sont. — 9. Nous pensons être tels que nous méritons des éloges. — 10. Il y a moins de mérite à savoir le latin que de honte à l’ignorer. — 11. Qui de nous eut le cœur assez sec pour n’être pas affecté par sa mort ? — 12. Autant d’hommes, autant d’avis. — 13. De même que les lois commandent aux magistrats, ainsi les magistrats commandent au peuple. — 14. Jamais je n’ai vu aucune assemblée aussi nombreuse que la vôtre en ce moment. — 15. L’angoisse n’a pas assez d’emprise pour dissoudre l’amitié. — 16. Puisse votre prière être exaucée ! — 17. La ville de Syracuse, vous l’avez entendu dire souvent, est la plus belle de toutes. Elle est comme on le dit. — 18. Ils vivent de telle sorte qu’on éprouve leur loyauté. — 19. Les Grecs, tu les aimes si peu, que tu évites même de prendre la Via Graeca pour gagner ton domaine. — 20. Penses-tu que je sois stupide au point de croire à ces balivernes ? — 21. Nombre de particuliers riches et puissants ont l’intention d’embellir le Capitole comme le réclame la dignité du temple. — 22. La situation est telle que, si vous ne m’envoyez pas au plus vite dans ces provinces une armée aussi forte que vous en envoyez d’habitude pour une guerre de première importance, il y a tout lieu de craindre qu’on ne doive perdre toutes ces provinces. — 23. Quand j’aurai établi ce point, alors je démontrerai cet autre. — 24. J’ai éprouvé sa profonde amitié pour moi et aussi son attachement solide pour toi. — 25. Le blé était au prix qu’il estimait. — 26. Autant l’on s’estime soi-même, autant on est estimé de ses amis. 253. La république se meurt J’ignore une seule chose : dois-je te féliciter ou trembler de la merveilleuse attente que suscite ton retour ? Non que j’aie peur de voir ta valeur ne pas répondre à l’idée qu’on s’en fait ; ma crainte, pardi, c’est que tu n’aies plus à t’occuper de rien à ton retour, tellement tout est dégénéré et désormais à l’agonie ! Même ces propos, je ne sais si je fais bien de les consigner dans ma lettre. Aussi d’autres que moi t’informeront-ils du reste. Toi cependant, que tu gardes quelque espoir ou que tu désespères de la république, tes préparatifs, tes réflexions, tes plans doivent être ceux d’un citoyen et d’un homme destiné à rendre à la république abattue et opprimée par le malheur des temps et par la corruption des mœurs sa dignité et sa liberté d’autrefois. (CIC., Fam. II, 5, 2 [174])
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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3.8.11. Traduction de « que » 254. 1. Talis est qualis debet. — 2. Quod dixi facite ! — 3. Scisne quid dixerim ? — 4. Quid illo fiet ? — 5. Scisne quid illo factum sit ? — 6. Hesterni diei tempestatibus fruges uastatae sunt. — 7. Exspoliatus est agro uillaque quae emerat. — 8. Eos amamus quibus auxiliamur. — 9. Nescitis quales sint eius amici. — 10. Scitisne quid mentiri sit ? — 11. Te solum quaero. — 12. Isdem oculis tum me uidebat quibus hodie ? — 13. Lupus quidam aliquando ambulabat eo tempore anni quo prata uirescunt. — 14. Pulchrum est uirtus. — 15. Stultus ego putaui Romam Mantuae similem esse. — 16. Nulla fuit, quod sciam, fortuna asperior. 255. 1. Quid euenit ? — 2. Quid faciam ? quid credam ? — 3. Qualis es ? Quid credis ? — 4. Quid unus cum tribus decertans faceret ? - Moreretur. — 5. Quanti istum librum emisti ? — 6. Quid mentiri prodest ? — 7. Quin dicis ? — 8. Vtinam uiuus esset ! — 9. Quid mali feci ? — 10. In tanta calamitate, quid tibi superest ? - Ego. — 11. Silete et tacete ! — 12. Di te seruent ! — 13. Vtinam te uidere posset ! — 14. Stultus es qui hoc credas. — 15. Quot milites in illo proelio caesi sunt ! — 16. Quantum aquae bibit ! — 17. Quam patientem studiosumque se praebet ! — 18. Dubitat quid agat. — 19. Multa nescit. — 20. Quin tibi maturius in mentem uenit tales amicos conciliare ? 256. 1. Credo te errare. — 2. Dubito sitne uenturus. — 3. Timeo ne non ueniat. — 4. Non dubito quin erret. — 5. Constat te errauisse. — 6. Vtrum diues an pauper sit nihil ad me. — 7. Siue diues, siue pauper est, semper queritur. — 8. Re uera errauisti. — 9. Paulum afuit quin uulnus acciperet. — 10. Nos improbos diligamus ? — 11. Homines, ex quo in hac terra uiuunt et laborant, queruntur quod fortuna non dulcior est. — 12. Perterriti erant tamquam hostes iam moenia subirent et irrumperent. — 13. Si quis hoc concedit illudque negat, sibi discrepat. — 14. Siue reprehendunt, siue laudant, mea sententia sto. — 15. Timeo ne non uerum dicat, non quo pronus ad mentiendum sit, sed quod ueretur ne puniatur. — 16. Diues sit, at non largus est. — 17. Illud maxime mirum est quod tu non intellexisti. 257. 1. Veni ut tibi omnia narrem. — 2. Abi ne te hic uideamus. — 3. Te ante proficisci ueto quam mihi pecuniam reddideris. — 4. Quid est, inquit, cur nihil edas ? — 5. Vita ad finem uenit cum uix opus inchoatum est. — 6. Exspecta dum proficiscatur. — 7. Hoc uix dixerat cum clamor ortus est. — 8. Haud dudum homines in siluis uiuebant. — 9. Annum iam quintum eadem dico. — 10. Quattuor annis eum non uidi. — 11. Perincommode accidit quod nihil intellegit. — 12. Hoc maxime admirabile est quod nihil intellegit. — 13. Egone hoc faciam ? — 14. Errat si quis credit pecuniam nos beatos facere. — 15. Non mirandum sit si quid accidat. — 16. Vt dormit qui tam diu uocandus sit ! — 17. Me etiam dormiente uenit (Cum uenit, etiam dormiebam). 258. 1. Non ante uesperum ueniet. — 2. Nisi defatigatus dormire non potest. — 3. A paucis diligitur. — 4. Nihil aliud nisi flere potest. — 5. Facere non potest quin fleat. — 6. Quid aliud nisi exspectem ? — 7. Perpessus est omnia potius quam conscios indicaret. — 8. Mori mauult quam seruire. — 9. Eo magis temerarius quo imperitior est. — 10. Tantis copiis aduenit ut hostes timere coeperint. — 11. Nullus umquam tantus fuit quantus exercitus ille a Xerxe conscriptus. — 12. Isdem uerbis utor ac tu. — 13. Eadem admiror quae tu
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reprehendis. — 14. Fieri non potest quin dolor meus augeatur. — 15. Nihil facit quin prius probauerit (ou nisi quod prius probauit). — 16. Talis est qualem optas. — 17. Quid credas de illa arcana Atlantide quam Plato medio in Oceano fuisse contendit ? — 18. Homerum fuisse asseuerari non potest. — 19. Haec sunt uerba quae eum habuisse asseuerant. — 20. Vnam uocem emittere non possim ut non me interpellent. — 21. Etiamsi oculis meis uidissem uix credidissem. — 22. Tam iratus sum ut mentis iam compos non sim.
3.8.12. Traduction de « sans » 259. 1. Exanimatus iacebat. — 2. Implacabilis fuit. — 3. Inuitus feci. — 4. Sunt qui ad epulas inuocati ueniant. — 5. Iniudicatam rem reliquit. — 6. Insepultus relictus est. — 7. Exercitum integrum reduxit. — 8. Non immerito punitus est. — 9. Immoderate gloriatur. — 10. Non mihi placet incompta oratio. — 11. Multa insulsa dicta in sermone cadunt. — 12. Intemperanter suis opibus utitur. — 13. Angustias inexplorato transierunt. — 14. Consul proelium inauspicato commisit. — 15. Re infecta abierunt. — 16. Pace infecta redit. — 17. Nullo iuuante feci. — 18. Indicta causa eum damnauerunt. — 19. Matrum precibus contemptis infantes trucidauerunt. — 20. Iniussus fecit. — 21. Vos proficisci iniussu meo ueto. — 22. Ne inulti moriamur ! — 23. Incaute progrediebantur. — 24. Inscius tibi dolori fui. — 25. Martialis inertes ingloriosque poetas irridet. — 26. Virum inermem praemisit. — 27. Tacitus abi. 260. 1. Nauis fluctuat nec mergitur. — 2. Progrediamur neque disseramus. — 3. Iam duo dies intercesserant nec quisquam ad puteum uenerat. — 4. Comprehensus non reclamauit. — 5. Nemo illud carmen legere potest qui non commoueatur. — 6. Fortis cum non sit, uideri uult. — 7. Quamuis imperitus sit rei, ille tamen dicit. — 8. Ita reprehendas ut non offendas. — 9. Nullus dies intermittitur quin pluat. — 10. Numquam dicit ut non ineptias dicat. — 11. Inuocatus ueniet. — 12. Non ueniet nisi uocatus. — 13. Cum non rogauissem, se adiutorem professus est. — 14. Quamquam non perfectus, ille liber dignus est qui legatur. — 15. Nonne hoc intellegis, etsi non explico ? — 16. Dolorem ita feramus ut non gemamus. — 17. Quid ? inquit, cum uiuus sim, illam pecuniam perdam ? — 18. Clam proficiscere. — 19. Quamquam indicta erat causa, damnatus est. — 20. Praestat re non specie quam specie non re sapientem esse. 261. 1. Nihil magnum sine uirtute fieri potest. — 2. In urbem sine periculo aduenies. — 3. Haud dubium est quin isti damnandi sint. — 4. Si quis securus uicit, inglorius triumphat. — 5. Susceptus sum et in lucem qua fruor editus sum cum neque patri neque matri liberet mihi subridere. — 6. Videlicet aeger est. — 7. Numquam inermis egreditur. — 8. Numquam egreditur nisi cum comitibus. — 9. Nonne te pudet istud contendere ? — 10. Si non parebitis, puniemini. — 11. Si quid audiuissem, tibi dixissem. — 12. Si non pluisset, domo exissemus. — 13. Taciti audiuerunt. — 14. Socrates nunquam bibebat nisi sitiens. — 15. Traiciens flumen fefellit hostes. — 16. Quis malum excogitans deos lateat ? — 17. Non sine uerecundia confessus est. — 18. Comprehensus uehementer reclamauit. — 19. Omnes ad unum mecum consentiunt. — 20. Etsi credo, asseuerare tamen non audeo. — 21. Non sunt rosae sine spinis.
Chapitre 3. Syntaxe des propositions – Corrigés
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3.8.13. Traduction de « si » 262. 1. Nonne uenies ? - Veniam. — 2. Tu negas, ego aio. — 3. Non credis ? Ego credo. — 4. Eum uenturum esse ego non credo, tu contendis. — 5. Tam pauet ut uocem mittere non possit. — 6. Tam diserte dixit ! — 7. Nihil tam stultum est, mea sententia, quam sapientium grex. — 8. Tam doctus erat ut multi ad eum de rebus suis referrent. — 9. Tot erant ut uix numerari possent. — 10. Tibi tam pulchrum carmen canam ut capi possis. — 11. Quanticumque sunt reges pariter ac nos mortales sunt. — 12. Quin ambulemus ? — 13. Vix nonnumquam meatus animae audiuntur. — 14. Nullum umquam librum tanti emi. 263. 1. Si iussa mea facies, nihil erit tibi quod metuas. — 2. Si quidem dei sunt, necesse est aeuo sempiterno fruantur. — 3. Si uis reperire, tibi quaerendum est. — 4. Proficiscemur nisi pluet. — 5. Proficisceremur si non plueret. — 6. Proficiscamur uesperi si non pluat. — 7. Si sol lucebat, ambulabam. — 8. Si sol luceret, ambularem. — 9. Si studiis operam dare uelis, egregia doctrina eruditus fieri possis. — 10. Non credidissem nisi uidissem. — 11. Si loqueris, te uerberabo. — 12. Si progrediar, sequimini ; si pedem referam, interficite ; si moriar, ulciscimini. — 13. Scelerum ut inopia mater est, ita animi defectus pater. — 14. Si non tua, at certe fratris tui culpa est. — 15. Quis faceret, nisi ille ? — 16. Prudenter egisset si istam offensiunculam condonasset. 264. 1. Fac ut sciam num uenturus sis. — 2. Eum rogabo idne fecerit. — 3. Dubito utrum tu erres an ille. — 4. Si ab eo quaeres idne fecerit, negabit. — 5. Si non uenies, amicum mitte. — 6. Si non uenies, admone nos. — 7. Dubitabamus num uenturus esses. — 8. Exspectabant si hostes flumen transirent. — 9. Vtinam me audias ! — 10. Vtinam me audires ! — 11. Vtinam ne illud ignorauissem ! — 12. Vtinam sub tegmine meo nasci soleretis ! — 13. Si quidem me pasci sineret ! Nunc alligata sum. — 14. Vtinam me audires ! — 15. Caue ne te uideant. 265. 1. Trepidabant tamquam hostes sub muris essent. — 2. Etiam diuitibus laborandum est. — 3. Quid si uerum sit ? — 4. Non mirum si diues factus est. — 5. Non mea culpa tam diu moratus sum. — 6. Sim seuerus, at non immisericors sum. — 7. Vt amplior domus tua, sic pulchrior mea. — 8. Quantum te amem uix dicere possum. — 9. Non te praeterit quantum te amem. — 10. Quantulumcumque edit, in morbum incidit. — 11. Vt in dicendo mediocris, ita in disputando callidissimus fuit. — 12. Quam prauus sit, in hoc uidere potes. — 13. Ideo ad te scribo quod miram rem habeo quam tibi narrem. — 14. Si uerum dices, praemium dabimus ; sin autem mentieris, poenas dabis. — 15. Si uerum est, gaude ; si minus, te ipsum consolare. — 16. Vtrum in errorem incido an euasurus ex eo sum ?
3.8.14. Traduction de « tant » 266. 1. Tantum laborauit ut in morbum inciderit. — 2. Laborauit dum ualuit. — 3. Tanta uirtus nihil profuerit. — 4. Tot uirtutes nihil profuerint. — 5. Tantum uini bibit ut ebrius sit. — 6. Dormire non decet, inquit, qui tam acuta mente praeditus est. — 7. Toties domum uenit ! — 8. Tanto mihi dolori fuisti ! — 9. Tantum abest ut uerum dicas. — 10. Nobis quotquot sumus moriendum est. — 11. Quantum potes scribe. — 12. Nihil est quod tantum timeam quantum iram tuam. — 13. Quantulumcumque uini bibit, aeger fit. — 14. Tantaene animis caelestibus irae ? — 15. Tam iratus erat ut taceret. — 16. Quanti
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uir, tanti terra. — 17. Nemo ante se nouit quam cruciatus est. — 18. Quantum potes adiuua me. — 19. Nihil habeo quod in eo ut erudito uiro reprehendam. — 20. Vt ciuis tibi assentiri non possum. — 21. Victor omnes oppidanos cum senes tum mulieres infantesque trucidauit. — 22. Non solum insulis, sed etiam Graeciae imperabat. — 23. Rerum scriptores et Graeci et Romani Caesaris clementiam laudauerunt. — 24. Adeo diuitiae beatum hominem non faciunt. — 25. Toties seria impletur ut tandem rumpatur. — 26. An uiuus uidensque eo perueni ut rebus meis spolier ? — 27. Semper respondet : « Bene est. » — 28. Et clari et ignobiles poetae certatim Homerum imitabantur.
► Chapitre 4 Particularités de langue et de style 4.1. Noms 267. 1. C’est dans sa jeunesse plutôt que dans sa maturité qu’Hortensius a brillé. — 2. Je l’ai accompagné dans ma première jeunesse comme soldat devant Capoue. — 3. Depuis l’enfance, nous nous sommes consacré à ces disciplines. — 4. Cicéron devint consul six ans après le consulat d’Hortensius. — 5. Ils se consacrèrent tout entiers, qui à la poésie, qui à la géométrie, qui à la musique. — 6. Avec quel témoignage pourrais-tu me convaincre ? — 7. Se tourmenter de ses malheurs est une marque de narcissisme. — 8. La guerre des Gaules a été menée sous le commandement de C. César. — 9. Le terrain ne se prêtait pas à une embuscade. — 10. Platon s’est perdu à étudier la musique, la géométrie, l’arithmétique, l’astronomie. — 11. Qu’y a-t-il de plus insensé que de prendre, sous la pression de l’ennemi, des décisions sur des affaires capitales ? — 12. Se plier aux circonstances a toujours passé pour une marque de sagesse. — 13. Ne pas se soucier de ce que chacun pense de nous est une preuve d’arrogance. — 14. La Grèce s’est distinguée dans le domaine de la musique. — 15. J’ai défendu la république dans ma jeunesse, je ne l’abandonnerai pas dans ma vieillesse. 268. 1. Cato senex litteras Graecas didicit. — 2. Adolescentes omnes fere Romani rhetorum praecepta discebant. — 3. Superbi est iustam obiurgationem non ferre. — 4. Carthaginienses cum Romanis bellum gesserunt. — 5. Nescio quo teste me purgem. — 6. Accusatorum argumenta mihi maiora quam defensorum uidentur. — 7. Equites peditibus auxilio uenerunt. — 8. Aedilis Caesar magnum aes alienum conflauit. — 9. A puero Hannibal populi Romani inimicus fuit. — 10. Pelopidas legatus in Persas profectus est. — 11. Aduersantium clamores in contione orti sunt. — 12. Pecunia homines beati non fiunt. 269. 1. Les plaisirs charnels — 2. La douleur physique — 3. La discorde civile — 4. Le pouvoir judiciaire — 5. Dans la crainte générale — 6. Le talent oratoire — 7. Les charges publiques — 8. Les préceptes philosophiques — 9. L’ordre chronologique — 10. Le genre humain — 11. La vérité historique — 12. Les études littéraires — 13. La faveur populaire — 14. L’art oratoire — 15. La controverse juridique — 16. Les partis politiques — 17. Les réserves frumentaires — 18. Le souvenir actuel — 19. Le pouvoir absolu — 20. La navigation commerciale 270. 1. Animi dolores — 2. Disputationes philosophiae — 3. Poenorum exercitus — 4. Amor matris — 5. Natura hominum — 6. Omnium exspectatio — 7. Vis corporis — 8. Gallorum equitatus — 9. Romanorum instituta — 10. Fines Heluetiorum — 11. Fama uulgi — 12. Eiusdem generis res.
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271. 1. Les absents sont présents, les pauvres sont dans l’aisance, les faibles sont forts et les morts sont vivants. — 2. Les biens qui sont mal acquis sont mal dépensés (fr. Bien mal acquis ne profite jamais). — 3. Sur nos livres, on a tenu des propos divers, d’une part ceux venant des auditeurs, d’autre part ceux venant des curieux. — 4. Les âmes des gens qui dorment manifestent par excellence leur nature divine. — 5. Qu’y a-t-il de plus partagé que l’air pour les vivants, la terre pour les morts, la mer pour les bourlingueurs, le rivage pour les naufragés ? — 6. Le lieu de naissance de C. César est incertain, vu la divergence des témoignages. — 7. Il faut supporter le présent. — 8. C’est avoir fait la moitié du travail que de l’avoir commencé. — 9. La perte de la Sicile et de la Sardaigne inquiétait Hamilcar. — 10. Le corps d’un homme qui dort est étendu comme celui d’un mort. — 11. Arrêté par les gens qui l’entouraient, alors même qu’il subissait des tortures, il garda un visage tel, qu’il esquissait même comme un sourire. — 12. Les cris mêlés de panique et d’angoisse faisaient se tourner les visages et les regards. — 13. Pour celui qui aspire au premier rang, il est honorable d’occuper le second ou le troisième. — 14. Voici mon sentiment : une telle rapidité de pensée, une telle mémoire du passé, une telle prévoyance de l’avenir, autant de disciplines, de sciences, d’inventions, non, la substance qui embrasse tout cela ne peut être mortelle. — 15. On mettait en avant les nombreuses qualités de Caton, comme sa détermination dans l’action ou sa finesse dans la repartie. — 16. Les sentiments qui animaient les spectateurs étaient tels que, tout autant que celui des vainqueurs, ils louaient le sort de ceux qui mouraient bien. — 17. Toute l’armée aurait pu être anéantie, si les vainqueurs avaient poursuivi les fuyards. — 18. Cessons de nous étonner qu’il y ait si peu d’hommes qui soient éloquents. — 19. Nous désirons ce qu’on nous refuse. — 20. Éprouver un manque, c’est-à-dire être privé d’une chose qu’on voudrait avoir, est le propre d’un être qui a des sensations, et il n’y a pas de sensations chez un mort. — 21. Beaucoup de bêtes repoussent leurs prédateurs par la puanteur insupportable de leur odeur. 272. 1. Ce n’est pas à moi, mais à eux que la guerre doit son origine. — 2. La peur lui bouche les oreilles. — 3. Ils avaient corrompu les juges. — 4. Les jeunes gens s’affermissent par l’effort. — 5. J’ai révisé mon jugement. — 6. César exhorta ses soldats à ne pas céder au désarroi. — 7. Ils supportaient mal leur soumission au peuple romain. — 8. César, en raison de sa carrière, a moins pratiqué l’éloquence que son talent divin ne le voulait. — 9. Tu as bien souvent soulagé ma peine et mon angoisse par ta conversation et tes conseils. — 10. Par inconstance, ils aspiraient à changer de maîtres. — 11. Ni l’un ni l’autre n’a songé à sa protection. — 12. Les deux qualités suprêmes de l’orateur sont, l’une traiter son sujet avec intelligence afin d’instruire, l’autre de s’exprimer avec solennité afin d’émouvoir le public.
4.2. Adjectifs 4.2.1. Adjectifs et participes 273. 1. La peur qu’inspirait l’ennemi maintenait la cité dans son juste devoir. — 2. Moi, j’attends vos lettres de Bretagne. — 3. Hannibal, progressant surtout en plaine, parvint aux Alpes. — 4. Telle est la bataille de Cannes, aussi célèbre que la défaite de l’Allia. — 5. En pleine nuit, habillé en esclave, il s’embarqua. — 6. Un combat de cavalerie se livrait entre les deux lignes. — 7. Que ne m’as-tu invité aux ides de mars ! — 8. Il avait l’air d’un enfant, mais la sagesse d’un aîné. — 9. Ils cultivaient leurs champs, ils ne convoitaient pas ceux d’autrui. — 10. Les soldats de Sylla appelaient de leurs vœux la guerre civile. —
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11. Licinius Crassus a dit qu’il ne fallait pas s’étonner que Néron ait une barbe de bronze, lui qui avait une bouche de fer et un cœur de plomb. — 12. Térentius chercha à gagner non sans habileté les bonnes grâces du peuple en attisant l’hostilité à l’égard du dictateur. — 13. Qu’y a-t-il de plus déshonorant pour un homme que de pleurer comme une femme ? — 14. Retournant le cadavre des ennemis, les uns découvraient un ami, les autres un hôte ou un parent. 274. 1. Aliena uitia exprobras, tua non uides. — 2. Puerilis institutio res est magnae patientiae. — 3. Ne abusus sis tua fiducia. — 4. Eo tempore principium factum est pedestris proelii. — 5. Nero imperatorio paludamento scurrilem animum tegebat. — 6. Muliebre consilium accipe. — 7. Corinthia uasa magni aestimabantur. — 8. Augustus gloriabatur quod latericiam urbem inuenisset, marmoream reliquisset. — 9. Theseus cornibus Marathonium taurum arripuit. — 10. Sallustius librum de bello Iugurthino, Caesar de bello Gallico commentarios scripsit. 275. 1. Au début de son discours, Hannibal tint des propos obligeants. — 2. Le milieu des lignes est assuré par l’infanterie. — 3. La vue des remparts fit renoncer le Carthaginois au siège de la ville. — 4. Hannibal, après la prise et le pillage du camp, avait quitté l’Apulie pour le Samnium. — 5. Ce qui rendit cette bataille mémorable, ce fut la capture du général. — 6. L’ensemble de la Gaule est divisé en trois parties. — 7. Elle multiplie le nombre de devins, la facilité à profiter de l’égarement d’autrui. — 8. Comble du droit, comble de l’injustice. — 9. Je me suis attaché le dévouement de nombreux amis en assurant la défense de la république. — 10. La vue du sang sur les boucliers romains jeta l’effroi chez les Carthaginois. — 11. Vers l’an 510 de la fondation de Rome, Livius fit jouer une pièce, sous le consulat de C. Claudius et de M. Tuditanus, un an avant la naissance d’Ennius. — 12. Le récent revers de Flaminius et le souvenir de la défaite du consul frappèrent l’esprit de Varron d’une crainte religieuse. — 13. Changer de pays n’a pas changé les usages. — 14. D’abord le retrait des postes de garde, puis le silence inhabituel provoquèrent l’étonnement. — 15. Le succès n’exalte pas le sage et l’adversité ne l’abat pas. — 16. J’ai connu bien des revers. 276. 1. Post Romam incensam Nero Christianos comprehendit. — 2. Etiam ante Romam conditam, iam magni in Graecia prouenerant poetae. — 3. Clades nuntiata Romanos perturbauit. — 4. Sparta legibus seueris nobilis est. — 5. Nimia fiducia tam periculosa quam nimia desperatio. — 6. Prima epistula tibi gratulor. — 7. Alexander praestabat pulchro uultu, splendidis oculis, uenusto habitu, dulci uoce. — 8. Haec est summa turpitudo. — 9. Sagunto capto, Hannibal Pyrenaeos montes transiit. — 10. Alpes conspectae Hannibalis milites fregerunt. — 11. Graeci opinabantur deos summum Olympum incolere. — 12. Caesar multis egregie occisus uidebatur. — 13. Portentis nuntiatis, consul Romae remansit. — 14. Hannibal uictus illi laudi est. — 15. Tarentum captum cum Capua amissa aequabant. — 16. Pax certa praestat uictoriae speratae. 277. 1. Ces agissements avaient lieu en secret. — 2. Roscius, lui, était à Rome souvent. — 3. Les consuls étaient présents au bon moment. — 4. Tout a bien tourné. — 5. Marcellus nous harcèle impunément. — 6. Les sénateurs se quittèrent chacun de leur côté. — 7. Quelques-uns approuvaient la résolution par leur silence. — 8. On mérite l’indulgence quand on a causé du tort par mégarde. — 9. Les Numides attaquent par derrière les lignes romaines. — 10. Ils résistent sans peur. — 11. Acceptons une faveur avec joie. — 12. Soudain on annonce une autre défaite. — 13. Il fut emmené à l’insu des autres. — 14. Les
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envoyés se rendent en Afrique en toute hâte. — 15. J’ai écrit ces mots à la hâte. — 16. Titus renvoya Bérénice aussitôt de Rome, malgré lui, malgré elle. — 17. Obéissons de bon cœur. 278. 1. Exspectanti opportuna omnia. — 2. Gallia est omnis octo annis capta. — 3. Ibant taciti. — 4. Citus epistulam redde. — 5. Prudentes progrediamur. — 6. Socrates quietus uenenum sumpsit. — 7. Peropportuni adestis. — 8. Non licet mortalibus inultis deis aduersari. — 9. Copiae occultae e castris discesserunt. — 10. Belgae diuersi domum redierunt. — 11. Inconsultus egisti. 279. 1. un vif espoir — une guerre acharnée — à haute voix — un gros travail — un butin imposant — une joie intense — des causes profondes — des prières insistantes — un effort considérable — un témoignage essentiel — une preuve décisive — une douleur atroce — un bref délai — une vie courte — une maigre somme — une voix fluette — des troupes modestes — un caractère vil — une piètre puissance — une faveur non négligeable — le moindre soupçon — un honnête homme — un précieux loisir — des qualités honnêtes — un champ fertile — un combat malheureux — un poison malfaisant — une maladie funeste — une conversation prolixe — en pleine nuit — l’extrême vieillesse — une vaste érudition — le silence total — le souverain bien — le comble du droit — issu d’une haute lignée — un âge plus pénible — les mots les plus dures — une nourriture indigeste — 2. Il endura bien des maux. — Il fait maintes promesses. — Divers événements se sont succédé. — Ils sont très occupés. — Ils formulent une série de demandes. — Ils posent nombre de questions. — 3. Je répondrai en quelques mots. — 4. Ces biens que j’ai crus si précieux, j’en ai éprouvé toute la vanité. — 5. Ne fais pas attention à cette affaire ! — 6. Je ferai une seule concession. — 7. Je n’ai pas à te défendre sur ce point. — 8. Ils préféraient l’incertitude à la certitude. — 9. Ils exècrent le vieil ordre des choses, ils aspirent à la nouveauté : par dégoût de leur propre situation, ils travaillent à un bouleversement général. — 10. On annonçait de tristes nouvelles. — 11. Il savait qu’il devait accroître sa fortune dans sa province. — 12. Les rois accrurent la puissance de Rome. — 13. Les fétiaux vinrent demander satisfaction. — 14. C’est à toi que j’ai affaire. — 15. Prenons connaissance non seulement de tout ce qui se passe, mais aussi des rumeurs. — 16. Qu’on fasse preuve d’autorité pour alerter un ami non seulement avec franchise, mais aussi avec force, si la situation l’exige. — 17. À la mort du roi, le pouvoir revint au sénat. — 18. Presque tous les Gaulois aspirent au changement. — 19. Il n’y a rien de plus bête qu’un rire bête. — 20. Le consul C. Flaminius a mal conduit les opérations lors de la seconde guerre punique. — 21. Dans l’obscurité totale, on se servait plus de ses oreilles que de ses yeux. — 22. Il est expert dans tous les domaines. — 23. Les questeurs furent élus précisément dans ce but. — 24. Et quelle raison si pressante avais-tu de voir Rome ? — 25. La cité a vendu à vil prix les objets qui lui venaient des ancêtres. — 26. J’ai cru devoir consacrer mon temps à une tâche importante. — 27. Il était très risqué d’engager le combat sur un terrain défavorable avec des troupes aussi peu nombreuses. — 28. Beaucoup d’hommes remarquables se sont distingués dans tous les domaines. — 29. Pour ma part, je ne puis que vous engager à privilégier l’amitié à toute autre relation humaine, car rien ne s’accorde si bien à sa nature, rien ne lui convient si bien, soit dans le bonheur, soit dans l’adversité. — 30. Les ennemis décidèrent de retourner chacun dans leurs foyers. Une fois la décision prise, ils sortirent du camp. César, informé de la situation par ses espions et craignant une embuscade, retint ses troupes dans le camp. — 31. L’acte suit les paroles. — 32. On était dans une situation proche de la sédition. — 33. Ceux qui cultivent avec soin
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l’amitié des Romains assument une lourde tâche. — 34. S’il avait été seul arbitre de la situation, il aurait acquis de la gloire. — 35. Circonstance très favorable au lancement des opérations, les Taurini avaient engagé une guerre contre les Insubres. — 36. Autant la beauté du corps attire le regard, autant la bienséance qui illumine une vie entraîne l’approbation.
4.2.2. Comparatif, superlatif et tournures équivalentes 280. 1. L’équité est l’apanage par excellence de la justice. — 2. Cette guerre funeste entre toutes, c’est toi qui en fus le germe. — 3. C. Fimbria ne put parader bien longtemps. — 4. Tous les discours relatifs aux causes célèbres que j’ai défendues, j’y mets justement la dernière main en ce moment. — 5. Claude était poussé à commettre les pires cruautés par les manœuvres d’Agrippine. — 6. Ayant poursuivi l’arrière-garde avec trop d’ardeur, ils engagent le combat sur un terrain défavorable. — 7. Mon rôle n’est pas de trancher lequel des deux partis soutient la cause la plus juste. — 8. Les cavaliers, attaquant les fourrageurs, s’emparent d’un très grand nombre de bêtes de somme et d’hommes. — 9. C’était une très grande statue. — 10. Le goût a de la répugnance pour ce qui est très sucré. — 11. Cette qualité unique est non seulement la plus éminente, mais encore la mère de toutes les autres vertus. — 12. Je n’aime pas les gens soigneux à l’excès. — 13. Cette douleur est peut-être la plus vive que j’aie éprouvée de ma vie. — 14. De deux honnêtes hommes, le meilleur n’est pas le plus riche. — 15. Jamais personne n’entreprendra de projets qui dépassent son attente. — 16. Ce mal est répandu plus largement qu’on ne le croit. — 17. Qu’y a-t-il de plus extravagant que le bruit des mots même les plus brillants, quand il est vain ? — 18. Je ne crains pas de paraître vomir ces paroles contre Clodius avec plus de passion que de vérité. — 19. Pour ma part, je trouve toujours cela très puéril. — 20. Nous négligeons ces choses et les jugeons trop anciennes. — 21. Je ne tiens personne pour plus brillant que toi. — 22. Tu rencontreras des vieillards qui se préparent plus que jamais à intriguer. — 23. Plus le visage est sévère et sombre, plus les propos qu’on tient semblent bien souvent plus mordants. — 24. Ces oracles-ci sont plus vraisemblables que les vôtres. — 25. Qui a exclu du vote la majeure partie du peuple ? — 26. De tous ses concitoyens, P. Scaevola était, j’ose le dire, le plus remarquable par son talent et son sens de la justice. — 27. Je ne veux pas que tu sois affligé outre mesure. — 28. Quel meilleur ami qu’un frère pour un frère ? — 29. On immole comme victimes ceux qui sont atteints de maladies incurables. — 30. Quoi de plus humiliant que d’être ridiculisé ? — 31. Le stylet est le meilleur et le plus éminent maître d’éloquence. — 32. Trébonius a joui d’un très grand crédit dans la province. — 33. Le devoir d’un bon consul est de faire passer son propre salut après celui de tous. — 34. Je t’ai recommandé en personne du mieux que j’ai pu. — 35. Thucydide, dit-on, se mit à écrire lorsqu’il connut l’exil, ce qui, à Athènes, arrivait bien souvent à tous les meilleurs citoyens. — 36. Les deux faisaient tout, César pour contenir Pompée sur le terrain le plus exigu possible, Pompée pour s’emparer du plus grand nombre de hauteurs possible, sur un périmètre aussi grand que possible. 281. 1. Caesar in extremo ponte turrim constituit. — 2. Collegae eius contio fuit uerior quam gratior populo. — 3. Caesar quam maximis potest itineribus in Galliam contendit. — 4. Dices ista obscura planius quam dicuntur a Graecis. — 5. Eo cum Caesar celerius omni opinione uenisset, Remi ad eum legatos miserunt. — 6. Est adulescentis maiores natu uereri. — 7. Homines hominibus maxime utiles esse possunt. — 8. Honestissimus inter suos
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numerabatur. — 9. Ignoratio futurorum malorum utilior est quam scientia. — 10. Indus est omnium fluminum maximus. — 11. Is orator ad dicendum ueniebat magis audacter quam parate. — 12. Legio decima paulo aequiore loco constiterat. — 13. Est longe firmissima totius prouinciae ciuitas. — 14. Nihil difficilius esse dicebat quam amicitiam usque ad extremum uitae diem permanere. — 15. Nihil est in dicendo maius quam ut faueat oratori is qui audiet. — 16. Nimium multa de re minime dubia loquor. — 17. Plura multo homines iudicant odio aut amore quam ueritate. — 18. Prouidete ne duriorem uobis condicionem statuatis quam ferre possitis. — 19. Remi proximi Galliae ex Belgis sunt. — 20. Senectus est natura loquacior.
4.2.3. Cardinaux, ordinaux, etc. 282. 1. Un millier d’hommes descendaient. — 2. J’ai reçu deux millions deux cent trentecinq mille quatre cent dix-sept sesterces. — 3. Après avoir, pendant ces deux jours, licencié environ le tiers de l’armée, il donna l’ordre à deux légions de partir en avant. — 4. Il fixa pour les honoraires une limite de dix mille sesterces. — 5. Il a vendu du poisson pour quarante mille sesterces. — 6. Il retire de ses domaines six cent mille sesterces, moi cent mille des miens. — 7. S’est-il jamais trouvé quelqu’un pour porter mille sesterces au débit de L. Antonius ? — 8. Nous voyons qu’il existait tout au plus deux orateurs de renom par génération. — 9. Ils firent route pendant quinze jours environ, si bien qu’il n’y avait pas plus de cinq ou six mille pas entre l’arrière-garde ennemie et notre avant-garde. — 10. Les deux armées occupaient deux-tiers de cet espace. — 11. Ils amènent leurs camarades dans leur camp, si bien que les deux camps semblaient désormais n’en faire qu’un seul. — 12. Sur le domaine se trouvait facilement un millier d’hommes vigoureux. — 13. Ils se jetèrent sur le camp le plus proche, attaquèrent du même élan le second, puis le troisième et le quatrième. — 14. Auguste légua au peuple romain quarante millions de sesterces, aux tribus trois millions cinq cent mille sesterces, aux prétoriens mille sesterces par tête, à chaque homme des cohortes urbaines cinq cents, à chaque légionnaire trois cents sesterces. — 15. Je viens de lire le livre IV de ton De finibus. — 16. Néron distribua aux soldats des manipules deux mille sesterces par tête. — 17. Catuvolcus, roi de la moitié du pays des Éburons, se donna la mort. — 18. Quatre mille hommes environ ayant été tués, les autres furent refoulés dans la place. — 19. L’esclave m’ordonne d’apporter au préteur mes coupes ciselées ; j’en avais une paire. — 20. Scipion, dans le recensement des prisonniers, trouva dix mille fantassins, deux mille cavaliers. — 21. Il demande trois fois trois coupes. — 22. Pourquoi, moi, me désolerais-je à la pensée que dans dix mille ans un peuple quelconque s’emparera de notre ville ? — 23. Il m’a dit que, comme il consultait pour savoir à quelle vitesse il amasserait son soixantième million, il avait trouvé des entrailles doubles qui lui en annonçaient cent vingt. — 24. Les consuls ont estimé les bâtiments de ma demeure à deux millions de sesterces, mon domaine de Tusculum à cinq cent mille, celui de Formies à deux cent cinquante mille sesterces. — 25. César fut informé par des éclaireurs que les Helvètes avaient déjà fait passer la rivière aux trois-quarts de leurs troupes, mais que le quart était resté de ce côté-ci. 283. 1. Apes numquam plus unum regem patiuntur. — 2. Trinas litteras (tres epistulas) legi. — 3. Aditus in latitudinem non amplius ducentorum pedum relinquebatur. — 4. Ipse ab hostium castris non longius mille et quingentis passibus aberat. — 5. Circiter milia passuum decem ab Romanis trinis castris Vercingetorix consedit. — 6. Cum tribus legionibus
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trinis hibernis hiemare constituit. — 7. Eodem equitatus totius Galliae conuenit numero milia quattuor. — 8. Declarati consules Q. Fabius Maximus quintum, Q. Fuluius Flaccus quartum. — 9. Cicero uixit tres et sexaginta annos. — 10. Quaestor Cn. Papirio consuli fuisti abhinc quatuordecim. — 11. Legati se dixerunt post diem tertium ad Caesarem reuersuros. — 12. Brundisium ueni ante diem quartum decimum Kalendas Maias. — 13. Res quae expetuntur opportunae sunt singulae rebus fere singulis. — 14. Duodequadraginta annos tyrannus Syracusanorum fuit Dionysius, cum quinque et uiginti natus annos dominatum occupauisset.
4.3. Adjectifs-pronoms 4.3.1. Personnels, possessifs, réfléchis 284. 1. Ils ont dilapidé leur patrimoine : leur fortune s’est mise à fondre depuis longtemps. — 2. Les prisonniers implorèrent le général d’avoir pitié d’eux. — 3. Le Carthaginois les renvoya chacun dans leur cité. — 4. J’ai toujours eu de l’affection pour M. Brutus en raison de son intelligence supérieure. — 5. M. Horatius reconnaissait avoir tué sa sœur de sa main. — 6. Moi-même, que de fois n’ai-je pas échappé aux armes de P. Clodius et à ses mains couvertes de sang ? — 7. Pompée a vu que Clodius avait été son ennemi et Milon son intime. — 8. La rencontre entre Milon et Clodius a lieu devant le domaine de celui-ci. — 9. Il a laissé à Rome les complices de son crime. — 10. Les autorités de la cité s’enfuirent de Rome pour assurer leur sécurité. — 11. Milon songeait combien il importait à Clodius de le voir disparaître. — 12. Clodius osa dire à T. Furfanius que, s’il ne lui donnait pas tout l’argent qu’il réclamait, c’est un cadavre qu’il ferait porter dans sa maison. — 13. Le souci de leur dignité leur importait. — 14. Tous étaient si impatients de voir Alcibiade, que la foule convergeait vers sa trirème. — 15. Cicéron avait obtenu que Q. Curius lui livrât les plans de Catilina. — 16. On reconnaît un dieu à ses œuvres. — 17. Tous les hommes s’aiment naturellement eux-mêmes. — 18. Tout être animé a sa propre nature. — 19. On apporte à Verrès un grand nombre de lettres sur le même sujet venant de nombreux amis à lui. — 20. Toute la sagesse consiste seulement à ne pas juger que l’on sait ce que l’on ne sait pas. — 21. Scipion, Hannibal le considérait comme un homme d’exception, du fait même qu’il avait été préféré à tout autre comme général pour l’affronter. — 22. Athènes est une ville si ancienne, qu’elle passe pour avoir donné naissance elle-même à ses citoyens. — 23. Le peuple lui-même confia au sénat le pouvoir de le diriger et de le gouverner. — 24. Ne manque pas une bonne occasion pour toi, n’en offre pas à l’ennemi. — 25. Catilina rappelait à l’un sa précarité, à l’autre sa cupidité. — 26. Catilina se mit à demander aux sénateurs de ne rien croire à la légère sur son compte. — 27. Le sénat a toujours montré une telle bienveillance, que jamais personne ne lui a demandé son soutien en vain. — 28. Catilina adresse une lettre : il s’exile à Marseille, non qu’il fût conscient de la gravité de son crime, mais pour assurer la paix de la république et éviter que son combat ne provoquât une sédition. — 29. Souvent vos aïeux, touchés des misères de la plèbe romaine, ont remédié par leurs décrets à sa détresse. — 30. Comme César avait écrit qu’il allait se rendre dans son domaine, ses proches lui ont écrit de n’en rien faire : une foule de gens allait l’y importuner. — 31. Ils s’emparèrent d’une quadrirème avec ses rameurs. — 32. Que les vauriens cessent d’attenter à la vie du consul dans sa propre maison. — 33. Il était écrit de sa propre main qu’il ferait ce qu’il avait promis. — 34. Quel présent plus doux le genre humain a-t-il reçu que, pour chacun, ses propres enfants. — 35. Le roi Archélaus pria Socrate de venir le
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voir ; la réponse de Socrate fut, dit-on, qu’il ne voulait pas se rendre chez un homme dont il aurait à accepter des faveurs sans pouvoir lui en accorder de pareilles en retour. — 36. César congédie Diviciacus. — 37. Thémistocle révèle au capitaine du bateau qui il est, avec force promesses s’il parvenait à le sauver. — 38. Pompée apprend que la citadelle a été prise pour lui en interdire l’accès. — 39. Il ne faut pas tenir compte que de soi, mais aussi des autres. — 40. L’ennemi fut saisi par la surprise, se demandant ce que signifiait cette clameur soudaine. — 41. Il n’a pas vu son propre parent P. Crassus se tuer de sa propre main. — 42. J’ai le souvenir que Q. Scaevola donnait à tous la faculté de le consulter. — 43. Philippe menaçant les Spartiates de s’opposer à tout ce qu’ils entreprendraient, ils lui demandèrent s’il comptait aussi s’opposer à ce qu’ils meurent. — 44. Cette petite épine qui lui tourmente et lui pique l’esprit jour et nuit, il vous demande de la lui retirer. (R = réfléchi ; RD = réfléchi direct ; RI = réfléchi indirect ; NR = non réfléchi ; → : renvoie à) 1. sua : adj. poss. RD → sujet (non exprimé) de la princ. ; eos : pron. pers. NR — 2. sui : pron. pers. RI → sujet de la princ. (captiui) — 3. eos : pron. pers. NR ; suas : adj. poss. R, emploi absolu avec quisque — 4. eius : pron. pers. NR → Brutum — 5. sua : adj. poss. RI → sujet de la princ. (Horatius) — 6. eius : pron. pers. NR → Clodi — 7. sibi : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Pompeius) — 8. eius : pron. pers. NR → Clodio — 9. sui : adj. poss. RD, emploi absolu avec le sens de « son propre » → sujet de la princ. — 10. sui : pron. pers. R → sujet de la prop. (principes) — 11. se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Milo) — 12. sibi : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Clodius) ; se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Clodius) ; eius : pron. pers. NR → Furfanio — 13. se : pron. pers. RI → sujet (non exprimé) de la princ. — 14. eius : pron. pers. NR → Alcibiadis — 15. sibi : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Cicero) — 16. eius : pron. pers. NR → deum — 17. se : pron. pers. R → sujet de la prop. (omnes) — 18. sua : pron. poss. R, emploi absolu avec quisque — 19. eius : pron. pers. NR → Verri — 20. sese : pron. pers. RD → sujet de la prop. infin. — 21. se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Hannibal) — 22. sese : pron. pers. RD → sujet d’infin. (ipsa) ; suos : adj. poss. RD sujet d’infin. (ipsa) — 23. sui : pron. pers. R, emploi avec l’adj. verb. → sujet de la prop. (populus) — 24. suam : adj. poss. R, emploi absolu avec le sens de « son propre » → hosti — 25. suae : adj. poss. RD → sujet de la prop. (Catilina) — 26. se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Catilina) — 27. eo : pron. pers. NR → senatus — 28. se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Catilina) ; sibi : pron. pers. RS → sujet de la subord. (Catilina) ; sua : adj. poss. RI → sujet de la princ. (Catilina) — 29. suis : adj. poss. RD → sujet de la princ. (maiores) ; eius : pron. pers. NR → plebis — 30. se : pron. pers. RD → sujet de la princ. (Caesar) ; suam : adj. poss. R → sujet de la prop. (Caesar) ; eum : pron. pers. NR → Caesar ; sui : pron. pers. R, emploi absolu avec le sens de « son propre » ; ei : pron. pers. NR → Caesar — 31. suis : adj. poss. R accordé avec remigibus (emploi absolu avec un nom accompagné de la prép. cum) — 32. suae : adj. poss. R, emploi absolu avec le sens de « son propre » → consuli — 33. ipsius : pron. démonstratif, compl. du nom manu ; sese : pron. pers. R dans une prop. infin. → sujet réel de la princ. (ipsius) — 34. sui : adj. poss. R, emploi absolu avec quisque — 35. se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Archelaus) ; se : pron. pers. RD → sujet de la princ. (Socrates) ; illi : pron. démonstratif → Archelaus — 36. se : pron. pers. R → sujet de la prop. (Caesar) — 37. se : pron. pers. R → sujet de la princ. (Themisctocles) — 38. sui : pron. pers. R, emploi avec l’adj. verbal → sujet de la prop. (Pompeius) — 39. sua : adj. poss. R, emploi absolu avec le sens de « son propre » — 40. sibi : pron. pers. RI → hostis — 41. suum : adj. poss. RI → sujet de la princ. ; sua : adj. poss. RD → sujet de la prop. infin. (Crassum) — 42. sui : pron. pers. R, emploi avec l’adj. verb. → sujet de la prop. (Scaeuolam) — 43. se : pron. pers. R → sujet de l’Abl. abs. (Philippo) ; se : pron. pers. RI → sujet de la princ. (Lacedaemonii) — 44. sibi : pron. pers. R → sujet de la princ. ; se : pron. pers. RI → sujet de la princ.
285. 1. Victi a uictoribus petunt ut sibi parcant. — 2. Saguntini sperabant Romanos ad se auxilia missuros. — 3. Tam mendax est ut nemo ei credat. — 4. Legati nesciebant cur imperator se non accepisset. — 5. Catilina nesciebat Ciceronem consilia sua cognouisse. —
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6. Caesar Ciceronem cognouerat quid de se sentiret. — 7. Hannibal Magonem cum sua classe in Hispaniam misit. — 8. Ambitione sua peribit. — 9. Caesar eis Germanis qui professi sunt se cum eo manere uelle libertatem concessit. — 10. Suum quisque onus ferat. — 11. Iustitiam propter se expetamus. — 12. Caesare confecto, Antonius arbitratus est sibi occasionem offerri ad rerum potiendum. — 13. Pauci sunt scelesti homines quos sui morituros sceleris aliquantum non paeniteat. — 14. Socrates recusauit ne e carcere effugeret, ne quis se ignauiae accusare posset. — 15. Vergilius non dubitabat quin, Augusto intercessore, sua seruaturus esset. — 16. Maxime certissimeque diues qui suis rebus contentus uiuit. — 17. Tantum sibi faciat quantum ego ei. — 18. Romani Albae urbis potiti muros eius eruerunt. — 19. Sulla Italos superauit eosque ciuitate donauit. — 20. Dum incendium furit, homines pauidi de se tantum consulunt. — 21. Vera bona ea sunt quae quisque in se habet. — 22. Scipio poposcit ut regina sibi traderetur. — 23. Plebs sibi tribunos dedit qui sibi auxilio essent. — 24. Caesar militibus confidebat, quod sciebat eos sibi fideles esse. — 25. Caesar putabat sibi eos ad pugnandum non mittendos esse. — 26. Fabius, cum in incerto esset num Hannibal in se impetum facturus esset, milites in colle castra ponere iussit. — 27. Cum exploratores hostes ingredi ei nuntiauissent, Caesar aciem instruxit. — 28. Hannibal timebat ne a Scipione uinceretur, quod eum peritissimum ducem agnoscebat. — 29. Archelaus rex Socratem ad se mandauit. Fertur autem Socrates dixisse se nolle ad eum adire a quo beneficia acciperet, cum ea illi reddere non posset. 286. Ingratitude punie Le roi Philippe de Macédoine avait un soldat valeureux, dont il avait pu louer les services lors de maintes campagnes ; plus d’une fois, il lui avait octroyé une part de butin pour récompenser sa bravoure, attisant sa vénalité par des gratifications répétées. Cet homme, à la suite d’un naufrage, fut jeté sur les terres d’un Macédonien. À cette nouvelle, ce dernier accourut, le ranima, le transporta dans sa propriété, lui céda son lit, le ramena à la vie, d’épuisé et à demi-mort qu’il était, le soigna trente jours à ses frais, le rétablit et le pourvut du nécessaire. L’autre ne cessait de lui dire : « Je te prouverai ma reconnaissance ; que j’aie seulement la chance de voir mon général ! » Il raconta son naufrage à Philippe sans rien dire de l’aide qu’il avait reçue et lui demanda aussitôt de se voir octroyer des terres appartenant à quelqu’un. Cette personne était précisément son hôte, celui-là même qui l’avait recueilli et rétabli. Souvent les rois, surtout en temps de guerre, donnent les yeux fermés. « Un homme juste n’est pas en mesure d’affronter tant de convoitises armées ; nul ne peut être en même temps honnête homme et bon général. Comment tant de milliers d’hommes insatiables seront-ils repus ? Que vont-ils avoir, si chacun garde son propre bien ? » Voilà ce que Philippe se disait, lorsqu’il le fit s’installer sur les terres qu’il demandait. Le propriétaire chassé de ses terres n’accepta pas cette injustice sans mot dire, comme un paysan soulagé de n’avoir pas été inclus lui aussi dans la donation, mais adressa à Philippe une lettre directe et franche. Celui-ci, en la recevant, fulmina tant, qu’il chargea immédiatement Pausanias de restituer ses biens au premier propriétaire ; quant à l’homme qui avait été un soldat si malhonnête, un hôte si ingrat, un naufragé si intéressé, il le fit marquer au fer, afin que les stigmates témoignent de son ingratitude. (SÉN., Ben. IV, 37, 1–3) 287. Un sarcasme qui coûte cher Le roi Antigonus, après avoir juré d’épargner Théocrite de Chios, le fit exécuter pour un propos moqueur qu’il avait tenu sur son compte. Alors qu’on l’emmenait auprès d’Antigonus dans l’idée de le condamner, ses amis le consolaient et lui donnaient bon espoir, lui
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disant qu’il bénéficierait sûrement de la clémence du roi, quand celui-ci l’aurait vu de ses yeux. Il leur répondit : « Impossible, donc, pour moi, d’espérer le salut dont vous parlez. » Or Antigonus était borgne, et ce trait d’esprit malvenu priva le médisant de toute lumière. (MACR., Sat. VII, 3, 12)
4.3.2. Démonstratifs 288. 1. C’est lâcheté et non courage, de ne pouvoir supporter quelque temps le manque de nourriture. — 2. Je ne sais si ses relations avec cet homme n’ont pas été encore plus étroites qu’avec Carbo. — 3. Comme ce jour-ci semblait différent du temps passé ! — 4. Ainsi, l’année dernière a ruiné les deux soutiens de la république. Voici que s’annonce à présent une année remarquable. — 5. Tout ce qu’il acquit, si peu que ce fût, il le dut à sa formation. — 6. Ce n’est pas ma faute. — 7. Tout cela, c’est moi qui l’ai mesuré. — 8. Tel est mon avis. — 9. Ce vieux mot de Caton est très spirituel. — 10. Telle est la vertu divine et inouïe du général. — 11. L’esprit de l’homme possède une mémoire, qui est même sans limite. — 12. C’est lui, le fameux Démosthène. — 13. Nos compatriotes ne savent généralement pas le grec, ni les Grecs le latin. Donc, les gens d’ici n’entendent rien à la langue de là-bas, ni les gens de là-bas à la langue d’ici. — 14. Moi, célèbre poète romain, je suis bien souvent contraint de parler à la façon des Sarmates. — 15. Mais, c’est un coup de force ! — 16. Une paix assurée est plus précieuse et plus sûre qu’une victoire escomptée ; l’une t’appartient, l’autre appartient aux dieux.
4.3.3. Ellipse du nom et du pronom 289. 1. Le père pleurait la mort de son fils ; le fils, celle de son père. — 2. Je ne comparerai pas vos existences. — 3. Les inventions dues à la nécessité sont plus anciennes que celles dues au plaisir. — 4. Les maladies de l’âme sont plus dangereuses et plus nombreuses que celles du corps. — 5. Le génie des Grecs fut bien supérieur à celui de tous les autres hommes. — 6. Ils préféraient imiter les bons exemples qu’en être jaloux. — 7. La vertu à la fois noue les amitiés et les conserve. — 8. La cruauté de Phalaris, plus que toute autre, est restée fameuse. — 9. Cela, le sénat le sait, le consul le voit. — 10. Partager notre vie, tu ne le peux plus désormais : je ne saurais ni le supporter, ni le tolérer, ni le permettre. — 11. Il n’est aucune vitesse qui puisse rivaliser avec la vitesse de l’âme. — 12. Je hais Rome et elle me hait. — 13. La nature de l’homme le place au-dessus des animaux domestiques et des autres bêtes. — 14. La constitution de notre cité est supérieure à celle de toutes les autres cités. 290. 1. Animi uirtutes corpori (ou corporis) praestant. — 2. Vergili ingenium cum Homero (ou Homeri) conferri non potest. — 3. Pueros castigare praestat quam punire. — 4. Cicero dubitabat utrum Caesaris fortunam an Pompei sequeretur. — 5. Consul paucis uituperantibus respondit. — 6. Plures inimicos habes quam putas. — 7. Responde si audes. — 8. Cum primum potuit, Hannibal se inimicum populo Romano praebuit. — 9. Spartae leges duriores quam Athenarum erant. — 10. Milites urbem diripuissent, nisi imperator uetuisset. — 11. Platonis et Aristotelis discipuli animum immortalem esse profitentur, Epicuri negant. — 12. Quis est quin Vergilii carmina Ouidio anteferat ?
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4.3.4. Idem 291. 1. Ce fut un grand savant que Platon et aussi le plus profond de tous les philosophes. — 2. La patrie est sauve grâce à toi, grâce à toi encore elle est rehaussée. — 3. En tant qu’homme brave et aussi philosophe, j’estime que la vie est ce qu’il y a de plus beau. — 4. Tibérius Gracchus, son frère Gaius ne le suivait pas du tout alors, lui qui est si violent à présent. — 5. Les musiciens, qui étaient jadis aussi poètes, ont mis au point le vers et le chant. — 6. Hannibal était à la fois, et de loin, le meilleur des cavaliers et des fantassins. — 7. Souvent, bien des gens qui ont reçu et enduré des blessures avec courage, sont incapables en même temps de supporter la souffrance de la maladie. — 8. Certains mettent trop de passion dans l’étude de questions obscures, complexes et en même temps non indispensables. — 9. Il n’est aucun geste généreux qui ne soit en même temps juste. — 10. Il s’est trouvé bien des hommes qui étaient prêts à donner leur vie pour leur pays et refusaient en même temps de perdre la moindre miette de gloire, pas même quand l’État le réclamait. — 11. Comment donc peux-tu accuser Sestius en l’espèce, alors que tu loues Milon pour le même motif ? — 12. Il prenait la nourriture à la fois la plus savoureuse et en même temps la plus digestible. — 13. Épicure, tout en affirmant l’excellence de la nature de la divinité, dit en même temps que la divinité ne connaît pas la gratitude. — 14. Il est rare d’être heureux et vieux à la fois. — 15. Nous voyons que certains orateurs s’exprimaient autant avec élégance et gravité qu’avec délicatesse et raffinement. — 16. Celui qui est courageux a aussi confiance en soi. Mais celui qui est capable de chagrin l’est aussi de crainte : il s’ensuit que le chagrin est incompatible avec le courage. De plus, pour être courageux, il faut nécessairement avoir une grande âme. 292. 1. Caesar praeclarus imperator idemque magnus scriptor fuit. — 2. Ille mirus nuntius idemque uerus. — 3. Catilina ingeniosus idemque ambitiosus erat. — 4. Senatus duram legem eandemque necessariam pertulit. — 5. Cicero luculentam orationem eandemque utilem habuit. — 6. Nullus est uir uere ciuilis quin idem magnus orator sit. — 7. Se fortem profitetur idemque princeps tremit. — 8. Vt omnia iusta eadem utilia, ita omnia utilia non necessario iusta.
4.3.5. Ipse 293. 1. Les sentiments qu’on éprouve soi-même, on espère que les autres les éprouvent. — 2. Arioviste répondit que s’il avait une demande à présenter à César, il viendrait le trouver lui-même. — 3. César leur demanda pourquoi ils désespéraient de leur courage ou de sa diligence. — 4. Il était venu en personne pour assister au conseil et être le premier à donner son avis. — 5. Caelius n’a de pire ennemi que lui-même. — 6. Tu as écrit que tu en dirais davantage quand tu l’aurais vu en personne. — 7. Continuer à vivre est une vilenie pour nous. — 8. L. Métellus a reçu à Capoue une lettre de Clodia, qui a elle-même fait la traversée. — 9. Caton est mort juste quatre-vingt-six ans avant mon consulat. — 10. Moi, une fois que je suis ici, voici ce qui me plaît : ne rien faire. — 11. C’est à toi, César, qui as souvent plaidé pour bien des gens, de juger par toi-même quelle est ma disposition actuelle. — 12. Les portes verrouillées s’ouvrirent soudain toutes seules. — 13. Je ne me donne jamais satisfaction à moi-même. — 14. Il est important qu’ils le sachent, ou dans notre intérêt ou dans le leur. — 15. Je veux veiller sur lui mieux qu’il ne le fait d’ordinaire pour les autres. — 16. Tous les hommes s’aiment naturellement eux-mêmes. — 17. Il est de
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notre devoir de chérir notre pays plus que notre propre personne. — 18. Avant d’aborder la défense de L. Muréna, je dirai quelques mots pour moi-même. — 19. Les Pythagoriciens avaient pour habitude de répondre : « Il a parlé. » ; « Il », c’était Pythagore. — 20. Un général qui ne se contient pas lui-même ne saurait contenir ses troupes. — 21. Le mot même « manquer » est triste. — 22. Pour quelle raison la vertu même ne pourrait-elle suffire à rendre heureux ? — 23. En le voyant, c’est Ajax en personne que tu vois. — 24. Qui fait son propre éloge trouve vite un moqueur.
4.3.6. Relatifs 294. 1. eis (ou iis) — 2. ea — 3. eos — 4. eae — 5. eos — 6. eos — 7. ea — 8. ei (ou ii) — 9. eorum — 10. eos — 11. eum — 12. id ; id — 13. is — 14. id — 15. id — 16. eos ; eos — 17. eos — 18. ei (ou ii) 1. Archias fait partie de ces hommes qui ont toujours été considérés aux yeux de tous comme vénérables. — 2. Tarquin n’acquit pas un pouvoir nouveau, mais, celui qu’il détenait, il l’exerça au mépris de la justice. — 3. Les vainqueurs massacraient ceux qu’ils ne pouvaient déloger. — 4. Ces navires sont plus petits que ceux que nous utilisons d’ordinaire. — 5. Il supprima ceux en qui il voyait un obstacle. — 6. Nous imitons chacun qui bon nous semble. — 7. Les projets que, moi, j’ai formés, vous en avez déjà tous entendu parler. — 8. Toujours dans un État, ceux qui n’ont rien jalousent les honnêtes gens. — 9. Quelle vie pitoyable pour ceux qui préfèrent être craints qu’être aimés. — 10. Scipion invita ceux qui voulaient le salut de la république à le suivre. — 11. Celui que n’exaltent ni la gloire ni le goût du risque, rien ne sert de l’encourager. — 12. Achète non ce qui sert, mais ce qui est indispensable ; ce qui ne sert pas est cher, même au prix d’un as. — 13. Que celui qui voudra acquérir la vraie gloire s’acquitte des devoirs de la justice. — 14. C’est quand on ne craint rien que survient une chose à craindre. — 15. Ce qui peut arriver au premier venu peut arriver à tout le monde. — 16. Tu trouveras facilement des gens pour bien te traiter, en t’attachant ceux qui t’ont bien traité. — 17. Le crime rend égaux ceux qu’il souille. — 18. Même ceux qui commettent une injustice en ont horreur. 295. 1. Cette ville qu’ils ont voulue splendide, qu’ils la défendent. — 2. On sait qu’Alexandre est né la nuit même où le temple de Diane d’Éphèse fut détruit par le feu. — 3. Les tâches pour lesquelles nous serons les plus aptes, nous nous y emploierons de préférence. — 4. Dans une ville où des généraux ont honoré le nom des poètes, des juges en toge ne doivent pas répugner à sauver les poètes. — 5. L’argent qu’ils pouvaient détenir honnêtement, ils s’empressaient de le détourner honteusement. — 6. Cela est publié dans les ouvrages dont j’ai parlé. — 7. Ces contrées et ces nations dont nul n’avait jamais entendu parler, notre général et notre armée les ont traversées. — 8. Les hommes de cette trempe sur qui César avait compté pour l’emporter paraissaient presque l’avoir trahi. — 9. Les statues dont je parle, personne ne s’est rendu à Messine sans aller les voir. — 10. Il faut choisir des amis solides et constants, un profil qui est bien rare. — 11. César atteignit Gomphi, qui est la première ville de Thessalie pour ceux qui viennent d’Épire. — 12. À la faveur d’un combat de cavalerie, qui est la partie des troupes avec laquelle la chance m’a été donnée d’engager l’affrontement – j’ai dispersé l’ennemi. — 13. Tous les mauvais coups que l’un infligeait à l’État, l’autre tentait de les soigner. — 14. Ce qu’on appelle emportement chez les autres prend le nom, quand on est au pouvoir, d’orgueil et de cruauté. — 15. Quelque temps qu’il soit donné de vivre, il faut s’en contenter. — 16. Songe toujours aux
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moyens d’être en sûreté. — 17. C’est une mauvaise chose de tenter d’obtenir à coup d’argent ce qui doit l’être par la vertu. — 18. Ce que je n’admets pas, c’est que ce dont vous tirez fierté chez vous, vous le critiquiez chez les autres. — 19. La plupart des gens préfèrent être au service de celui dont ils attendent le plus. — 20. L’issue de la guerre, tel un juge équitable, donna la victoire à celui qui avait le droit de son côté. 1. hanc urbem quam… — 2. eadem nocte qua… — 3. in iis rebus ad quas… — 4. in ea urbe in qua… — 5. diuitias quas… — 6. in his libris in quibus… — 7. has regiones gentisque quas… — 8. ab eo genere a quo… — 9. signa quae… — 10. × — 11. oppidum quod… — 12. × — 13. eadem uulnera quae… — 14. ea quae… — 15. eo quod… — 16. × — 17. id quod… — 18. easdem res quibus… — 19. ei a quo… — 20. ×
296. 1. Ils évitent la fatigue et la peine, et, pour s’y soustraire, peuvent tout endurer. — 2. J’aime mieux me fourvoyer en compagnie de Platon, qui t’est si cher, je le sais. — 3. On dépêcha des ambassadeurs chargés, s’ils jugeaient que la cause le méritait, de se rendre à Carthage. — 4. C’est là, dit-on, que naissent les Pygmées, dont les plus grands ne mesurent pas plus de deux pieds un quart. — 5. Les hommes ne font qu’attendre les biens à venir et, vu que ceux-ci ne peuvent être assurés, ils sont rongés par l’angoisse. — 6. Le sage doit acquérir d’avance toutes les connaissances dont il ignore s’il n’aura pas un jour à se servir. — 7. Épicure manque de raffinement dans les arts qui valent aux hommes les maîtrisant d’être qualifiés de cultivés. — 8. On ne pourra jamais louer la philosophie comme elle le mérite, elle qui permet à celui qui s’y conforme de vivre toute sa vie sans désagrément. — 9. Dans le temple d’Hercule, à Agrigente, se trouve une statue en bronze d’Hercule lui-même, dont je dirais que j’ai rarement vu rien de plus beau. — 10. Rien ne mérite d’être aimé davantage que la vertu, et celui qui l’aura acquise, nous le chérirons. — 11. Celui-ci donna sa sœur en mariage à Attale, le pire ennemi que j’aie eu. — 12. Ne cherche pas, de grâce, à me faire affronter ces adversaires, dès lors que, pour éviter de prendre les armes avec eux contre toi, j’ai quitté l’Italie. — 13. Les livres de Xénophon sont très utiles sur bien des sujets ; lisez-les, je vous prie, attentivement. — 14. Il n’y a pas non plus d’autre armée derrière nous, capable, si nous ne sommes pas vainqueurs, de barrer la route à l’ennemi, ni, pour les Carthaginois, d’autres Alpes à franchir, qui nous permettraient pendant ce temps d’armer de nouveaux détachements. 297. 1. Les Grecs confèrent des honneurs divins aux meurtriers des tyrans. — 2. Marius aimait beaucoup L. Plotius, dont le talent, pensait-il, pouvait chanter ses exploits. — 3. César suit l’ennemi à la distance accoutumée. — 4. Les Athéniens emportent, qui à Salamine, qui à Trézène, tous leurs biens meubles. — 5. Puisque nous avons élevé au rang des dieux le fondateur de cette ville, il faudra que soit mis à l’honneur chez vous le sauveur de cette même ville. — 6. Il a atteint son objectif. — 7. Le labourage, la navigation, l’architecture, tous ces arts relèvent de l’esprit. — 8. Ils sont confiants de pouvoir atteindre leur but. — 9. La région située entre la Trébie et le Pô était alors habitée par des Gaulois. — 10. Ce furent ceux qui virent de plus près le péril qui remportèrent la victoire. — 11. Au combat, ce sont toujours les plus poltrons qui sont le plus en danger. — 12. Encourageons nos enfants à ne pas croire qu’ils peuvent atteindre leur but grâce aux règles, aux maîtres et aux exercices communs à tous, mais par d’autres moyens. 298. Un bon législateur est plus utile à l’État qu’un philosophe Les philosophes, pour autant qu’ils s’expriment selon la justice et la probité, ne disent rien qui n’ait été conçu et solidement établi par ceux qui ont donné aux cités leurs lois. D’où
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nous viennent le respect et le scrupule religieux ? le droit des gens ou même le droit qu’on appelle civil ? la justice, la bonne foi, l’équité ? la retenue, la tempérance, l’horreur de l’infamie, l’envie de gloire et de respectabilité ? le courage au milieu des souffrances et des dangers ? Assurément de ceux qui ont solidement établi par leur conduite certains principes inculqués dans les écoles et qui en ont sanctionné d’autres par leur législation. J’irai plus loin : Xénocrate, philosophe des plus éminents, interrogé, dit-on, sur le profit que ses disciples tiraient de son enseignement, répondit que c’était de faire spontanément ce que les lois les contraignaient à faire. Aussi le citoyen qui, en vertu de son pouvoir et de la sanction des lois, impose à l’ensemble de ses concitoyens ce dont les philosophes, avec des mots, peinent à convaincre quelques-uns, est supérieur aux savants mêmes qui débattent du sujet. Ont-ils un discours à ce point raffiné, qu’il faille le préférer à une cité dont les institutions et les usages assurent la bonne organisation ? (CIC., Rep. I, 2–3) 299. Mépris de la mort chez un Spartiate Un Spartiate, dont le nom n’a pas même été conservé, afficha son mépris total à l’égard de la mort. Comme on allait l’exécuter après sa condamnation par les éphores et qu’il arborait un air gai et joyeux, un de ses adversaires lui lança : « Nargues-tu les lois de Lycurgue ? » Il répondit : « Au contraire, je lui sais le plus grand gré de m’avoir infligé une peine dont je pouvais m’acquitter sans emprunt ni intérêts. » Ah, quel homme digne de Sparte ! au point que pour moi, devant tant de grandeur d’âme, c’est un innocent qui paraît avoir été condamné. (CIC., Tusc. I, 100)
4.3.7. Indéfinis 4.3.7.1. (Ali)quis, quidam, quisquam, uterque, etc. 300. 1. Les bêtes, quand on leur a jeté quoi que ce soit, s’en contentent et ne cherchent pas davantage. — 2. Tous deux avaient confiance en eux. — 3. Jamais il n’a voulu priver la république de l’une ou de l’autre armée. — 4. Les Pompéiens firent halte sur une montagne. — 5. Arioviste demanda à César de n’amener aucun fantassin pour l’entrevue. — 6. César laissa une garnison dans les deux camps. — 7. Les Ubiens sont un peu plus civilisés que les autres. — 8. Il plaça deux légions chez les Lingons, les six autres dans le pays des Sénons. — 9. César interdit à tous les cavaliers de tuer la moindre personne. — 10. Ces défauts ressemblent à n’importe qui plutôt qu’à cet individu. — 11. Quelqu’un dira que je suis injuste. — 12. Celui-ci affirme qu’on ne lui a rien écrit. — 13. Je cherche ce que Sestius est à même de faire et que ne pourrait faire le premier venu d’entre nous. — 14. Si j’ai eu des torts envers toi, pardonne-moi. — 15. L’un et l’autre fut un très grand orateur (ou furent de très grands orateurs). — 16. J’en vois certains ici présents au sénat qui étaient à tes côtés. — 17. Les maux qui pourront être guéris, je les guérirai par n’importe quel moyen. — 18. J’ai moins de forces que n’importe lequel de vous deux. — 19. De même que j’aime voir un peu de vieillesse chez un jeune homme, de même j’aime voir un peu de jeunesse chez un vieillard. — 20. L’un des deux ment nécessairement. — 21. Nous avons l’un et l’autre bien agi. — 22. Les stoïciens estiment que chacun de nous est une partie du monde. — 23. Le peuple romain avait-il vraiment entendu ou vu rien de semblable ? — 24. Ou bien il n’y eut aucun sage (ce que j’inclinerais plutôt à croire), ou bien, s’il y en eut un, ce fut Caton. — 25. Milon a vraiment une force d’âme incroyable. — 26. Doué d’une intelligence en quelque sorte divine, il a vu bien des choses. — 27. Et les promesses qu’il a
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faites, seront-elles tenues s’il n’a pu les honorer lui-même ? — 28. Des deux, choisis celui qui te plaira. — 29. Ils vivent sans aucun maître. — 30. Je suis venu à Athènes, dit Démocrite, et personne ne m’y a reconnu. — 31. Il disait que nul n’avait jamais été plus heureux. — 32. Arrive quelqu’un que je connais seulement de nom. — 33. Les neiges recouvrent le peu de fourrage disponible.
4.3.7.2. Quisque 301. 1. Chacun doit garder ce qui est à lui. — 2. À chacun de reconnaître son propre talent. — 3. Accordons à chacun ce qu’il mérite. — 4. Les amitiés les plus anciennes doivent être aussi les plus agréables. — 5. Plus on a de savoir-faire et de talent, plus on s’irrite et se fatigue dans son enseignement. — 6. Plus on est homme de qualité, plus on a de mal à soupçonner chez autrui la malhonnêteté. — 7. Tous les meilleurs préféraient agir que parler. — 8. Tous les quatre ans, la Sicile entière est recensée. — 9. Plus une maladie est grave, plus on cherche un médecin réputé. — 10. À chacun de garder ce qui lui est échu. — 11. C’est leur propre faute qui les harcèle chacun sans relâche, c’est leur propre crime qui les poursuit chacun. — 12. Plus quelqu’un sera doté de qualités, plus il faut s’attacher à lui. — 13. Chacun apprécie son patrimoine. — 14. Il constate qu’il n’y a pas un soldat survivant sur dix qui ne soit pas blessé. — 15. Tout ce qui est excellent est aussi très rare. — 16. Tous les deux mots, il m’interpellait dans son discours. — 17. Les plus sages accueillent toujours la mort avec tant de sérénité, les plus insensés avec si peu. — 18. Autant l’on s’estime soimême, autant on est estimé de ses amis. — 19. Parmi les philosophes, n’est-il pas vrai que les meilleurs et les plus autorisés reconnaissent ignorer bien des choses ? — 20. Chacun veut inspirer confiance. — 21. Plus tu seras médiocre, plus aussi tu seras inconnu. — 22. On fit passer les consuls les premiers sous le joug, puis chacun, par ordre de grade, fut soumis à ce traitement infâme. — 23. L’argent a toujours été méprisé par tous les hommes véritablement grands et illustres. — 24. Il faut faire preuve d’un certain respect à l’égard à la fois de tous les meilleurs et de tous les autres. — 25. Plus on rapporte à son intérêt propre tout ce que l’on fait, moins on est un homme de bien. — 26. Examinons chaque point l’un après l’autre. — 27. Il appartenait au juge de fixer les garanties respectives que les parties devaient fournir. — 28. Toutes les rivières les plus profondes s’écoulent presque sans bruit. — 29. S’il n’était pas vrai que les âmes étaient immortelles, l’âme de tous les hommes d’exception ne ferait pas tant pour atteindre à l’immortalité et à la gloire. — 30. La qualité d’un maître est de savoir où les prédispositions de chacun le portent. — 31. Un homme sur dix fut tiré au sort parmi la troupe pour être exécuté. — 32. Chacun s’en va où son cœur le porte. — 33. Il n’est pas un homme sur dix qui se connaisse lui-même. — 34. Chacun dispose d’un droit d’avis par rang d’âge. — 35. C’est un devoir essentiel d’aider en priorité celui qui en a le plus besoin ; or c’est le contraire que font la plupart des gens. 302. 1. Breuissimus quisque iocus optimus. — 2. Olympia quinto quoque anno celebrantur. — 3. Suae cuique aetati uoluptates. — 4. Quod quisque dare potest, det. — 5. Errat quinto quoque uerbo. — 6. Prudentissimus quisque saepe fortissimus. — 7. In Romanis ludis nonus quique dies uacuus erat. — 8. Optimus quisque optabat ut Cicero exsul rediret. — 9. Sua quisque curet. — 10. Rarissimum quidque carissimum. — 11. Suo quisque timore periculum metitur.
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303. 1. Que chacun exerce le métier qu’il connaît. — 2. Chacun est l’artisan de sa propre fortune. — 3. Aux champs, chacun moissonne pour soi. — 4. Chacun trouve beau son propre ouvrage. — 5. Chacun est par nature cher à soi-même. — 6. Chacun considère sa propre destinée comme la plus déplorable. — 7. Dans les situations difficiles, les plans les plus hardis sont les plus sûrs. — 8. C’est à la meilleure fortune que chacun doit se fier le moins.
4.3.7.3. Nemo, nullus, neuter, etc. 304. 1. Personne n’était en mesure de se tenir sur le mur. — 2. Peut-être pensez-vous qu’il existe quelque part un rivage à ce point désert ? — 3. Il t’est arrivé ce qui n’est peutêtre arrivé à personne. — 4. Il n’y a chez les Suèves aucune propriété privée. — 5. Hiéronymus estime que le souverain bien consiste à vivre sans aucun désagrément. — 6. Je pense qu’il faut bien comprendre ceci, c’est que personne ne doit être laissé pour compte. — 7. Il ne peut y avoir, Caton, aucun désaccord entre toi et moi. — 8. Celui qui n’avait aucun de ces deux orateurs se rabattait sur Philippe. — 9. On peut estimer que rien ne met mieux l’orateur en valeur que l’éclat des mots. — 10. Je suis arrivé en ville dans des conditions telles, qu’il n’y a eu personne d’aucun ordre qui ne soit venu à ma rencontre. — 11. Personne n’a le droit de mener une armée contre son pays. — 12. Pas un seul étranger n’a soutenu avec plus d’énergie la cause de Rome. — 13. Quel endroit dans toute la Grèce fut assez sacré pour qu’y subsiste la moindre statue ? — 14. Pendant tant d’années, j’ai été mêlé aux procès publics dans des conditions telles, que j’ai défendu beaucoup de gens sans porter atteinte à personne. — 15. À cela s’ajoutait qu’ils se retiraient les uns près des autres à tour de rôle. — 16. Désormais, aucun attentat ne sera plus ourdi dans nos murs par ce monstre. — 17. Aucun des deux ne jalouse l’autre. — 18. Si la pauvreté est un mal, aucun mendiant ne peut être heureux, aussi sage soit-il.
4.3.7.4. Alius, alter ; réciprocité 305. 1. Les sages peuvent être utiles les uns aux autres. — 2. Des discussions s’élevèrent entre les soldats. — 3. Ils se toisent l’un l’autre. — 4. Ils ne peuvent se fier les uns aux autres. — 5. Ils ont échangé des saluts affectueux. — 6. Il en résulte non seulement que les dieux ne se soucient pas des hommes, mais que les dieux entre eux ne se soucient pas les uns des autres. — 7. Les conjurés se faisaient confiance mutuellement par la complicité partagée d’un tel forfait. — 8. Thémistocle et Aristide furent rivaux l’un de l’autre. — 9. Ils se sont entraidés. — 10. Ils se lient par un serment mutuel. — 11. Ils tombaient les uns sur les autres. — 12. Les deux ennemis se portèrent secours mutuellement. — 13. Comme les soldats se prêtaient secours mutuellement, leur résistance se fit plus forte. — 14. Ils préférèrent mourir au combat que d’être soumis chacun à l’autorité de l’autre. — 15. Par inertie et par nonchalance d’esprit, vous vous attendez l’un l’autre, vous temporisez. — 16. Scipion et Hannibal avaient accru leur estime réciproque. — 17. D’un coup, la peur fait place à la réjouissance : les soldats, tout à leur joie, s’interpellent les uns les autres. — 18. Il y a beaucoup de gens qui enlèvent aux uns de quoi distribuer aux autres. — 19. Les nôtres, après s’être encouragés mutuellement, sautèrent tous ensemble du navire. — 20. Les anciens consuls s’insultent les uns les autres en se traitant de poltrons.
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306. 1. Pauperes saepe inter se adiuuant. — 2. Proelio facto, superstites alii aliis gratulabantur quod magnum periculum effugerant. — 3. Latrones alii aliis diffidunt. — 4. Tam similes alter alteri sunt ut uix discerni possint. — 5. Nonne turpe est ciues inter se lacerare cum iuuare deceat ? — 6. Belgae obsides inter se dederunt quo fideliores alii aliis essent. — 7. Saepe fit ut uiri ciuiles inter se errores increpent. — 8. Haec est lex naturae ut homines inter se adiuuent. — 9. Milites inter se complecti lacrimantes coeperunt. — 10. Plerique non intellegunt quantum res illae inter se repugnent. — 11. Romani et Poeni alii alios armis triuerant. — 12. Alterius uitam cum alterius conferte. 307. L’amitié idéale Il est juste d’être d’abord soi-même un honnête homme, puis de rechercher un autre homme semblable à soi. C’est entre de telles personnes qu’une amitié solide peut se sceller : les hommes unis par le dévouement seront tout d’abord maîtres des passions dont les autres sont esclaves, puis ils aimeront l’équité et la justice ; ils feront tout l’un pour l’autre ; jamais ils ne se demanderont rien qui ne soit honnête et juste ; non seulement ils se traiteront mutuellement avec honneur et s’apprécieront, mais ils se témoigneront aussi du respect. (CIC., Lael. 82)
4.3.7.5. Traduction de « on » 308. 1. Verberor, mihi nocetur, exagitor. — 2. Bene paucis uiuitur. — 3. Sine diuitiis uiui potest, non sine amicis. — 4. Iuuandi sunt miseri. — 5. Iuuentur miseri. — 6. Infantibus non pepercerunt. — 7. Frustra senes repetimus iuuentutem. — 8. Rarius pecces si quod ignores noueris. — 9. Saepe temere querimur. — 10. Beneficia nonnumquam obliuiscimur. — 11. Cadit, immotus iacet, mortuum credas. — 12. Mendaci homini, quaecumque dicit, non creditur. — 13. Vacca aderat, uocatur, aduenit. — 14. Volo me audiant. — 15. Plato traditur ad Dionysium tyrannum contendisse. — 16. Sumus interdum sine causa tristes. — 17. Tibi iratissimus sum. — 18. Quidam te dormiente uenit. — 19. Non ad omnia omni tempore attenti sumus. — 20. Se ipsum nemo uidet. — 21. Ego terrear ? — 22. Acriter usque ad uesperum pugnatum est. — 23. Epicurus clamat non posse iucunde uiui, nisi sapienter uiuatur. — 24. Arma membra militis esse dicunt. 309. 1. Validiores infirmiorum auxilii egere solent. — 2. Recte parta non paenitet seruare. — 3. Inuiti adspicimus quibus tantum debemus. — 4. Fugiendo uitium superes. — 5. Recte cogitata dilucide enuntiantur. — 6. A rege quodam honeste dictum est neminem umquam magnum fuisse nisi iustum. — 7. Vitae uel beatae uel miserae causa in multis rebus posita est quae neque uidentur neque dicuntur neque dici possunt. — 8. Qui amant pectore iudicant. — 9. Sua quemque iuuat a se beneficia dari. — 10. Quod nimis metuisti ne accideret, id ubi accidit, aliquantum tandem subleuaris.
4.4. Verbes 4.4.1. Voix passive 310. 1. On reconnaît ses amis dans l’adversité. — 2. Parfois, ce sont les lois elles-mêmes qui nous tendent l’arme pour tuer un homme. — 3. On arracha le poignard des mains du truand. — 4. Ce n’est pas la réalité des actes, mais l’intention des auteurs que punissent les lois. — 5. C’est la violence qui a vaincu la violence, ou plutôt le courage qui a écrasé
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l’audace. — 6. Les vainqueurs dictent leurs lois, les vaincus s’y plient. — 7. Dans cette guerre, aucun général n’a jamais commis une faute qui n’entraînât pas une cuisante défaite. — 8. Même chez les bêtes, on peut percevoir la puissance de la nature. — 9. On prit la place forte avec un énorme butin. Quoique les propriétaires eussent détruit volontairement une grande quantité de leurs biens, on sait toutefois qu’on retira un montant appréciable de la vente d’objets et qu’on envoya beaucoup de meubles de grande valeur à Carthage. — 10. Je tiendrai ma promesse et n’épargnerai pas ma peine. — 11. Cotta et les hommes des premiers rangs offraient une résistance acharnée. — 12. Diodotus m’entraînait sans relâche à la dialectique. — 13. Ton livre, je l’ai lu et le lis attentivement, et je le garde précieusement. — 14. Hannibal passa une nuit sans cavaliers ni bagages. 311. 1. Equites iussi sunt se in castra statim recipere. — 2. Litteris tuis delectatus sum. — 3. Veri ducis fortis et magnus animus in periculo cernitur. — 4. Pigri praemii spe incitantur. — 5. Sapientis animus nulla re permoueri potest. — 6. Quaecumque ab hominibus aguntur, a deis perspiciuntur. — 7. Etiam fortissimi morte terrentur. — 8. Omnia naturae arcana facile intellegi non possunt. — 9. Bello mercatores locupletiores, plebeii egentiores fiunt. — 10. Nihil mihi ab istis noceri potest. 312. 1. Qu’un ami ne se complaise pas à lancer des accusations. — 2. Les soldats se précipitent par-dessus la palissade. — 3. L’orateur se recommande par l’éclat des mots. — 4. Dans nos usages, les fils pubères ne se baignent pas avec leur père. — 5. Les semblables se rassemblent très aisément entre eux (fr. Qui se ressemble s’assemble). — 6. Épaminondas s’entraînait beaucoup à la course et à la lutte. — 7. Pris de panique, les uns se portaient d’un côté, les autres d’un autre. — 8. Les rames se brisent. — 9. Une occasion se présente difficilement et se perd facilement. — 10. Les athlètes s’entraînent. — 11. Le dîner commence à se gâter. — 12. Le vice se nourrit et vit d’être caché. — 13. Il s’arme d’une épée espagnole. — 14. Une flamme s’élevait jusqu’au ciel. — 15. J’ai vu notre espoir s’amenuiser. — 16. Mon cœur se brise, et ma tête. — 17. La terre ne se meut pas et sur elle se portent tous les corps pesants. — 18. Une âme courageuse et grande se distingue surtout par deux traits, dont le premier consiste dans l’indifférence à l’égard de l’extérieur. — 19. Maintenant, où que nous nous porterons, il faut donner de la voile. — 20. Une grande clameur s’éleva. — 21. L’exposé se comprend de lui-même. — 22. Les hommes se répandent par toutes les portes pour apporter leur soutien. 313. 1. Ille rerum scriptor fide commendatur. — 2. Frequentes circumfunduntur nuntiis. — 3. Canis uoluitur in puluere. — 4. Veteres ante cenam lauabantur. — 5. Apud Romanos plerique iuuenes in dicendo exercebantur. — 6. Caesaris adrogantia in dies augebatur. — 7. Hoc facile intellegi potest. — 8. Illo spectaculo multum oblectatus sum. — 9. In portu moremur dum procella placetur. — 10. Latina quaedam uerba in Gallicam linguam transferenda non sunt. — 11. Quod firme animo concipitur dilucide enuntiatur. — 12. Hoc nuntio grauiter commotus est.
4.4.2. Exercices de style 314. 1. impetum facere : mener un assaut — insidias facere : tendre un piège — foedus facere : conclure un traité — furtum, facinus facere : commettre un vol, un méfait — proelium facere : livrer bataille — perniciem, incendium facere : provoquer la perte, un incendie — desiderium, timorem, dolorem, admirationem facere : inspirer le regret, la
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crainte, la douleur, l’admiration — iram, suspicionem facere : susciter la colère, le soupçon — spem facere : donner l’espoir — risum, fletum, lacrimas facere : provoquer le rire, les pleurs, les larmes — uiam, aditum facere : se frayer un chemin, un accès — sacrificium facere : offrir un sacrifice — ludos facere : organiser des jeux — imperata facere : obéir aux ordres — pecuniam facere : amasser de l’argent — iacturam, damnum facere : subir une perte, un dommage — fidem facere : inspirer confiance — litteram facere : écrire une lettre — promissum facere (= seruare) : tenir sa promesse — facultatem exeundi facere : donner la liberté de sortir — aliquem consulem facere : nommer qqn consul — negotium alicui facere : causer des ennuis à qqn — silentium facere (= imperare) : imposer le silence 2. censum agere : procéder au recensement — radices agere : prendre racine — gemitus agere : pousser des gémissements — praedam agere : emmener du butin — triumphum agere : mener un triomphe — uigilias agere : monter la garde — bellum, pacem agere : faire la guerre, la paix — tempus, uitam, aetatem agere : passer son temps, sa vie — delectum agere : lever des troupes — causam agere : défendre une affaire (en justice) — partes, fabulam agere : jouer un rôle, une pièce 3. sonitum capere : percevoir un bruit — animum capere : reprendre courage — gloriam, nomen capere : tirer sa gloire, son nom — portum, insulam, collem capere (= petere) : (chercher à) atteindre un port, une île, une colline — aures, oculos capere : captiver les oreilles, les yeux — coniecturam capere : tirer une conjecture — consilium capere : former un projet — consulatum capere : obtenir le consulat — misericordiam capere : prendre pitié — tempus, occasionem capere : saisir une occasion — documentum capere : tirer un enseignement — infamiam capere : encourir le discrédit — utilitatem, fructum ex aliqua re capere : tirer parti, profit de qqch 4. agros, uitem agere : cultiver des champs, une vigne — urbem, ripas colere : habiter la ville, les rives — uirtutem, iustitiam, artem, genus uitae colere : pratiquer la vertu, la justice, un art, un genre de vie — parentes, amicos colere : entourer d’égards ses parents, ses amis — deos colere : honorer les dieux 5. damnum, malum dare : causer un dommage, un tort — latus dare : prêter le flanc — manus, iugulum dare : tendre les mains, la gorge — poenam dare : subir une condamnation — fabulam dare : faire jouer une pièce — operam dare : prendre soin — senatum alicui dare : admettre qqn au sénat 6. sortes ducere : tirer les sorts — funus ducere : célébrer les funérailles — tempus, bellum, noctem ducere (= producere) : traîner le temps, la guerre, la nuit en longueur — exercitum ducere : diriger l’armée — nomen ex aliqua re ducere : tirer son nom de qqch — lineam, orbem ducere : dessiner une ligne, un cercle — fossam ducere : tracer un fossé — muros ducere : élever des murs — uxorem ducere : prendre une épouse 7. legem ferre : proposer une loi — dolorem, casus ferre : supporter une douleur, les malheurs — suffragium ferre : donner son suffrage — iudicium ferre : rendre un jugement — fructus ferre : donner des fruits — iniuriam, repulsam ferre : subir un outrage, un échec 8. uestem, galeam gerere : porter un vêtement, un casque — amicitiam, inimicitias cum aliquo gerere : entretenir des relations d’amitié, d’inimitié avec qqn — consulatum, magistratum gerere : exercer le consulat, une magistrature — res magnas gerere : accomplir des exploits — rem publicam gerere : se charger des affaires publiques — negotium gerere : mener une affaire — rem gerere : gérer son bien — bellum gerere : faire la guerre — pacem gerere : conclure la paix — fortem animum gerere : montrer du courage 9. uim habere : exercer une influence — febrim habere : avoir de la fièvre — rationem alicuius rei habere : tenir compte de qqch — inuidiam, infamiam, admirationem habere
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(= facere) : susciter la jalousie, le discrédit, l’admiration — senatum, comitia habere : réunir le sénat, les comices — orationem habere : prononcer un discours — aliquem doctum habere : tenir qqn pour savant — aliquem amicum habere : avoir qqn pour ami — aliquem bene, male habere : bien traiter, maltraiter qqn 10. hostes, aliquem petere : (chercher à) atteindre l’ennemi, qqn — locum, castra, altum petere : (chercher à) gagner un endroit, un camp, une hauteur — latus, caput gladio petere : viser le flanc, la tête avec l’épée — consulatum petere : être candidat au consulat — gloriam, sapientiam petere : aspirer à la gloire, à la sagesse 11. locum tenere (deux sens) : occuper un rang ; garder une position — uerba, uersus, Homerum tenere : connaître des mots, des vers, Homère — aures tenere : captiver les oreilles — cursum tenere : maintenir la direction (garder le cap) — risum, iracundiam tenere : retenir son rire, sa colère 12. manus tollere : lever les mains (au ciel) — ancoras tollere : lever l’ancre — signa tollere : se mettre en marche — praedam tollere : emporter du butin — errorem, suspicionem, dubitationem tollere : supprimer l’erreur, le soupçon, le doute — legem, reges, memoriam tollere : abolir une loi, la royauté, le souvenir — nomen tollere : rayer un nom — oculos tollere : lever les yeux — aliquem in caelum tollere : porter qqn aux nues — aliquem in crucem tollere : mettre qqn en croix 13. arte uti : pratiquer un art — silentio uti : observer le silence — stultitia, seueritate uti : faire preuve de stupidité, de sévérité — hominibus improbis uti : fréquenter les gens de rien — bona condicione uti : se trouver dans une bonne situation — solacio uti : trouver une consolation — teste uti : recourir à un témoin — bona, infirma ualetudine uti : jouir d’une bonne, mauvaise santé — occasione uti : profiter d’une occasion — ioco uti : manier la plaisanterie 14. beneficio afficere : octroyer une faveur — gloria afficere : offrir la gloire — damno, incommodo afficere : causer un dommage, un préjudice — supplicio afficere : infliger un supplice 15. caput mouere : remuer la tête — castra mouere : lever le camp — loco mouere : changer de place — sensus mouere : ébranler les sens — aliquem mouere : émouvoir qqn — approbationem mouere : susciter l’approbation — fletum, risum mouere : provoquer les pleurs, les rires 16. urbem adire : se rendre en ville — periculum adire : affronter un danger — amicum adire : solliciter un ami — oraculum adire : consulter un oracle — hereditatem adire : recueillir une succession 17. corpore carere : être dépourvu de corps — dolore carere : ne pas connaître la douleur — uirtute carere : être dénué de qualité — reprehensione carere : être sans reproche — periculis carere : être à l’abri des dangers — foro carere : ne pas fréquenter le forum 315. 1. impetum facere : attaquer — fugam facere : fuir — iter facere : voyager — initium facere : commencer — finem facere : finir — mentionem facere : mentionner — moram facere : retarder — uerba facere : parler — proelium facere : combattre — stipendia facere : servir — certiorem facere : informer 2. initium capere : commencer — exordium capere : commencer — finem capere : cesser — consilium capere : décider — desiderium ex aliquo capere : regretter qqn 3. gratias agere : remercier — ioca agere : plaisanter — laudes agere : glorifier 4. terga dare : fuir — impetum dare : attaquer — se fugae dare : fuir — foras dare : publier — ad terram dare : jeter par terre — crimini dare : accuser
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5. os ducere : grimacer — uxorem ducere : épouser — spiritum ducere : respirer 6. pedem referre : reculer 7. contumelia afficere : insulter — exsilio afficere : exiler — gaudio afficere : réjouir — honore afficere : honorer — ignominia afficere : déshonorer — laude afficere : louer — poena afficere : punir — praemiis afficere : gratifier — sepultura afficere : ensevelir — seruitute afficere : asservir 8. laudibus prosequi : honorer — misericordia prosequi : compatir — honorificis uerbis prosequi : complimenter — oratione prosequi : parler — clamoribus prosequi : acclamer 316. 1. Il a été sommé de s’exiler. — 2. Nous nous exilons. — 3. Clodius tenta d’exproprier les Étrusques. — 4. Il avait enrichi les alliés. — 5. Lentulus salue chaleureusement son cher Cicéron. — 6. Cherche pourquoi Milon a récompensé ses esclaves sans largesse. — 7. Le roi marie sa propre fille à son allié. — 8. César s’était juré de crucifier les pirates. — 9. Les jeunes hommes se déshabillèrent, puis s’enduisirent tout le corps d’huile. — 10. César fut informé que tous les Belges conspiraient. — 11. L’incertitude est bien souvent amplifiée par la rumeur. — 12. César combla le roi Deiotarus. — 13. Il s’empoisonna. — 14. Le Carthaginois avait soumis tout le territoire entre les Alpes et l’Apennin. — 15. Les éléphants protégeaient la colonne. — 16. Un peuple trop libre, c’est la liberté même qui l’asservit. — 17. Tu dis, n’est-ce pas, que la vertu ne suffit pas pour vivre heureux ? — 18. Tu me maltraites de façon indigne. — 19. Hannibal est alors si gravement atteint aux yeux, qu’il n’a jamais recouvré pleinement par la suite l’usage de l’œil droit. — 20. Il ensevelit le défunt. — 21. Un nouveau général doit s’adresser en quelques mots à de nouveaux soldats. — 22. On gémit, parce que les membres souffrent. — 23. César s’adressa aux Rèmes avec bienveillance. — 24. Il le complimente. — 25. Sur le caractère de cet homme, il me faut donner quelques explications, avant d’entamer mon récit. — 26. Catilina, dès sa jeunesse, fut attiré par les guerres intérieures, les meurtres, les extorsions, la discorde civile. — 27. Ces défauts s’atténuent grâce à de bonnes pratiques. — 28. Je te demande de cesser de me solliciter. — 29. La guerre naît de la famine. — 30. Ces projets n’aboutissaient pas. — 31. César autorisa ceux qu’il avait retenus dans le camp à s’en aller. — 32. Le sujet qui t’intéresse, je le développerai comme je pourrai, tel un modeste humain parmi tant d’autres, en spéculant sur les probabilités. — 33. Il a mérité d’être récompensé. — 34. Deux de mes boutiques se sont écroulées et les autres sont fissurées. — 35. L’argent procure bien des plaisirs. — 36. Ils dégainèrent rapidement. 317. 1. Mes scrupules ont eu plus d’effet sur moi que mes craintes. — 2. Ils n’avaient fait aucun progrès dans l’assaut de la place. — 3. César fut informé que l’ensemble des Belges fomentaient un complot. — 4. Je crains qu’il ne soit ridicule d’avoir peur. — 5. Le général préférait ne confier le commandement à personne d’autre. — 6. Dans tous les domaines, la chance a une grande influence, mais en particulier dans les affaires militaires. — 7. Le lendemain, les troupes firent leur jonction. — 8. Dumnorix, par sa popularité et sa générosité, était le plus influent chez les Séquanes. — 9. Les rois montrent autant de qualités morales dans la paix que dans la guerre. — 10. Ceux-là vont aller au combat, non parce qu’ils ont de l’audace, mais parce qu’ils y sont contraints. 318. 1. Argumenta tua plus ualent quam mea. — 2. Cupio rus ire ad paucos dies requiescendum. — 3. Ne seruieritis diuitiis. — 4. In lingua Latina multum profecit. — 5. Aduersarium si superaueris, ne oppresseris ; sin autem superatus eris, calamitatem aequo animo
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accipe. — 6. Equites nostri hostes timentes fugientesque persequuntur. — 7. In disputatione decet unumquemque aliquid concedere. — 8. Cicero Pompeium maxime mirabatur quem multis orationibus laudauit. — 9. Veteres milites iuuenem Hannibalem ita diligebant ut quotiens eis praeesset, maxime confiderent multumque auderent. — 10. Nullam occasionem praetermittamus. — 11. Vide qualia facias. 319. 1. Je les vois et dois reconnaître qu’ils sont grands. — 2. Nous nous voyons entraînés dans l’erreur par l’opinion commune. — 3. Ils se laissent brûler sans se plaindre. — 4. Milon ne se laisse pas émouvoir par ces larmes. — 5. Il avait su s’attirer notre affection à tous. — 6. Voulant faire réaliser un anneau, il fit venir un orfèvre. — 7. Tu voudras bien reconnaître que cette affaire est beaucoup plus grave. — 8. C’est au son de la trompette que Vercingétorix fait donner le signal. — 9. Je saurai me venger de cet enchanteur. — 10. Il a fait fuir l’ennemi. — 11. Hannibal décida de faire placer des baraques contre l’angle du rempart. — 12. Il y a plus d’honneur à se sentir touché par les injustices faites à autrui que par une affaire personnelle. — 13. On ne réussit pas aisément à distinguer un amour vrai d’un amour feint. — 14. Nul ne se laisse critiquer de meilleure grâce que l’homme digne des plus grands éloges. — 15. Il n’est pas cohérent que l’homme qui ne se laisserait pas aller à la peur se laisse aller à la convoitise, ni que celui qui aurait surmonté les épreuves se laisse aller aux plaisirs. — 16. Pompée affirme que Clodius devra le tuer avant de porter la main sur moi. 320. 1. Vos punire cogor. — 2. Non nego me aliquid timere. — 3. Spero uos consilia mea secuturos. — 4. Ne credideris quicquid traditur. — 5. Hannibal sibi militum animos conciliauerat. — 6. Ne malos amicos sequaris. — 7. Oppugnati auxiliis confirmati sunt. — 8. Proditores ulciscemur. — 9. Concedo in hoc me errauisse. — 10. Vir bonus uoluptate ab officio non auertitur. — 11. Milites re frumentaria multos dies caruerunt. — 12. Tum demum Hannibalis exercitus Alpes transierat. — 13. Orator uulgi clamoribus non mouetur. — 14. Neminem nomino. — 15. Aegre ab amicis fallimur. — 16. Quot adulescentes uoluptatibus alliciuntur ! — 17. Improbitas tua meae infringetur firmitati. 321. 1. Ils admirent bien souvent la gravité de César. — 2. Moi, je te recommande sans cesse à lui. — 3. Sans aucun doute, mes lettres quotidiennes t’indisposent. — 4. En principe, les druides ne participent pas à la guerre. — 5. Scipion traversa le Pô en premier lieu. — 6. Ils se battent sans cesse entre eux. — 7. César quitte la ville précipitamment. — 8. Il faut l’avouer sans hésitation. — 9. Chez les Éduens, on nommait habituellement un seul magistrat qui détenait le pouvoir royal pendant un an. — 10. Ti. Gracchus était, à l’évidence, un citoyen doué d’éloquence. 322. 1. Antiqui deos humana specie effingere solebant. — 2. Bonus imperator cauere non desistit. — 3. Nostra etiam aetate Vergilii uersus laudari solent. — 4. Necesse est uis e ui oriatur. — 5. Maturemus eis auxilio uenire. — 6. Ne dubitaueritis respondere. — 7. Vtinam homines iam bellare intermittant ! — 8. Constat Graecos Romanis artibus litterisque praestare. — 9. Ne ueriti sitis magistratus adire. — 10. Veri simile est legatum cras adfore. — 11. Manifestum est Hannibalem magnum fuisse imperatorem. 323. 1. Il manifesta ouvertement ses sentiments. — 2. Chacun exprime sa volonté et son sentiment. — 3. Il arriva à destination à temps avec son armée. — 4. Tiens-toi prêt à accourir aux cris. — 5. Arioviste répliqua que les lois de la guerre voulaient que les
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vainqueurs commandent aux vaincus. — 6. À cette nouvelle, il renonça à rentrer au pays. — 7. Je me suis dit qu’il fallait attendre la confirmation de l’information. — 8. Ses manœuvres secrètes avaient abouti à un échec cuisant. — 9. Les Nerviens ne tolèrent pas l’importation de vin ou de tout autre produit de luxe. — 10. Rien n’est plus funeste pour les cités que le recours à la violence. — 11. César eut beau faire venir de partout des marchands, il lui était impossible de rien apprendre ni sur l’étendue de la Bretagne, ni sur le type et le nombre de ses peuples, ni sur leurs usages de la guerre ou sur leur mode de vie. — 12. J’ai l’impression d’avoir pu exprimer mon point de vue. — 13. Je crois de mon devoir d’exposer mon sentiment. — 14. Épicure n’ose pas dénier l’existence des dieux. — 15. Il a atteint son objectif. — 16. Dans ces conditions, je partirai. — 17. Il faut observer les conséquences habituelles de chaque fait. — 18. Les exigences du moment, il ne les voit pas. — 19. Il ne restait rien de plus que de vains regrets. — 20. Le dictateur comprit la situation critique du détachement. — 21. Ils laissent venir des marchands afin d’avoir des acheteurs pour leur prise de guerre. — 22. Que ceux qui veulent le salut de la république me suivent ! — 23. Ils en obtinrent la permission.
4.5. Adverbes 4.5.1. Pronoms et adverbes de quantité 324. 1. Il arriva par un chemin beaucoup plus court. — 2. César avait toute confiance dans cette légion en raison de sa bravoure. — 3. J’ai vendu cher. — 4. Ils n’étaient pas aussi barbares par la langue et la naissance que toi par ton tempérament et ton caractère. — 5. Il ne faut guère accorder d’importance aux risques de mourir. — 6. Il est très important pour moi de te voir. — 7. Voyez avec quelle facilité les Grecs sont habitués à falsifier les comptes. — 8. Les hommes ne comprennent pas à quel point être économe procure un revenu confortable. — 9. Il s’est absenté de la ville durant plus de dix jours. — 10. Combien d’îles, selon vous, sont devenues désertes, combien de villes sont aux mains des pirates ? — 11. Il est impossible qu’un homme aime autrui plus que lui-même. — 12. Plus on tarde à payer, plus il faut payer. — 13. Ajoute à cela que j’aime ton père plus même que toi tu ne le sais. — 14. Les travaux de l’esprit sont bien supérieurs à ceux du corps. — 15. Songe à tous les risques que tu as pris pour de l’argent. — 16. Il n’y eut pas plus de cinq mille morts, moins de la moitié de ce nombre furent faits prisonniers. — 17. Les chevaliers se plaignirent qu’entraînés par l’appât du gain, ils avaient payé un prix excessif pour la ferme de l’Asie. — 18. Cette sagesse tant vantée ne mérite pas grande estime, puisqu’elle ne diffère pas beaucoup de la folie. — 19. Donne-moi, je t’en prie, toutes les nouvelles que tu peux, afin que rien absolument ne m’échappe. — 20. Épicure dit qu’il n’est rien de plus important que l’amitié ; et il ne fait pas que le dire, mais il l’a prouvé bien davantage par sa vie. 325. 1. Persarum rex nimium uini bibere solitus erat. — 2. Ciceroni eloquentiae satis, multum liberalitatis erat. — 3. Cimon Lacedaemoniis ad Cnidum uictis multas naues cepit, plures demersit. — 4. Post illam uictoriam plura cupiuit quam facere potuit. — 5. Inter Macedonum reges duo, Philippus et Alexander Magnus, facinorum gloria ceteris multo praestiterunt. — 6. Neruiis uictis Gallia paulo pacatior fuit. — 7. Quantum iusiurandum Reguli tempore ualuit ! — 8. Clodius neminem acrius oderat quam Ciceronem. Nemo maiori odio Clodio fuit quam Cicero. — 9. Antigoni duces Eumenem moriturum esse sperabant, nam intelligebant a rege, si is uiueret, se minoris aestimatum iri. — 10. Iniuriarum memoria
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maior est quam beneficiorum. — 11. Pauper non est cui pauca sunt, sed qui plura quam habet cupit. — 12. Turpe alia cogitare, alia dicere ; quanta turpius alia conscribere atque cogitas ! — 13. Alexander paulo minus tres et triginta annos natus obiit. — 14. Pyrrhus dicebat se Cineae eloquentia plures urbes quam armorum ui cepisse. — 15. Quanta temeritate Athenienses utilissimorum ciuium officiis caruerunt ! — 16. In pugna apud Salaminam facta, Graeci paucas naues, Xerxes nimium nauium habuit. — 17. Nimium periculum fuit ei qui tantulis copiis et tam iniquo loco pugnaret. — 18. Cicero Caesaris orationem maximi habuit. — 19. Verres signa paruo emere solitus est quae magni erant. — 20. Ad Metaurum plus sex et quinquaginta milia Poenorum intra paucas horas occisi sunt.
4.5.2. Exercices de style 326. 1. Je n’ai cessé de veiller. — 2. Lors d’une réunion avec le peuple, le tribun de la plèbe est allé jusqu’à se plaindre. — 3. Moi, tu as eu tort de m’accuser, je le sais. — 4. Ils ont tort de critiquer. — 5. Il se dépêcha de lever le camp. — 6. Ils ont raison de me regarder de haut. — 7. Il commença en tout cas par nier. — 8. Il n’est personne qui ne préfère avoir appris qu’apprendre. — 9. Mais à présent, il est clair que tu vises la république. — 10. Tu vas comprendre que je suis bien plus déterminé à veiller au salut de la république que toi à sa ruine. — 11. Il ne fait que se défendre. — 12. On eut le plus grand mal à déblayer l’endroit pour le camp. — 13. Il finit par venir. — 14. Les magistrats avaient peine à calmer la jeunesse. — 15. Tu sais mieux louer les beaux principes que les suivre. — 16. Pour nous, mieux vaudra mourir que vivre veuves. — 17. On préfère boire l’eau à la source même. — 18. Vous avez peut-être été bien avisés de quitter la ville. — 19. Mieux vaut se fier au mérite qu’à la chance. — 20. On fera mieux de l’appeler roi. — 21. Hannibal faillit être victime non pas d’une guerre ouverte, mais de ses propres manigances, la ruse et l’embuscade. — 22. Les esclaves qui aiment dormir se reposent sans rien gagner. 327. 1. Adhuc rei publicae consului. — 2. Vix ei persuasi. — 3. Tantum audite ! — 4. Hannibal suis insidiis paene circumuentus est. — 5. Nemo oratorem non audiuit. — 6. Diligentissime tuis commodis consului. — 7. Adhuc dubito quare mihi iam non scribas, qui numquam tibi non responderim. — 8. Consul coniuratos propere comprehendit. — 9. Hannibal Rhodanum flumen exercitum aegre traduxit. — 10. Milites defessi tandem pedem rettulerunt. — 11. Frustra curris si tempori non profectus es. — 12. Frustra hoc contendis, nemo tibi credit.
4.6. Adverbes d’affirmation, de doute et de négation 4.6.1. Négations simples et composées 328. 1. Cela ne peut être vrai. — 2. Ce qui n’est pas faux, comment cela peut-il ne pas être vrai ? — 3. L’armée du peuple romain, avec des forces peu considérables, mit en déroute les troupes colossales de l’ennemi. — 4. Je ne mourrai pas tout entier. — 5. Quand on regarde la réalité, ce ne sont pas des mots qu’on pèse. — 6. Vous voyez que son langage est ferme et n’a pas changé. — 7. À Athènes, je m’entraînais régulièrement auprès de Démétrius, un maître d’éloquence âgé et d’un certain renom. — 8. À suivre le jugement d’autrui, il y a bien des choses que nous devons faire et ne pas faire. — 9. L’égarement peut
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frapper le sage, la folie ne le peut pas. — 10. Je n’ai pas de raison d’en vouloir à ceux qui m’ont accusé. — 11. Toi, tu considères le plaisir comme le souverain bien, moi, pas même comme un bien. — 12. En quelle haute estime il faut tenir la vertu, elle qu’on ne peut reprendre de façon ni brutale ni furtive, qu’aucun naufrage ni incendie ne fait disparaître et qu’aucun orage ni révolution n’altère ! — 13. Il s’abstient de répondre, si bien qu’il ne dénie ni n’affirme rien. — 14. Les heures passent, et les jours et les mois et les années, et le temps passé ne revient jamais. — 15. Il n’y a aucune raison que je ne parte pas pour le jour fixé. — 16. Pétreius implore les soldats de ne livrer ni lui-même ni Pompée. — 17. Je ne tiens pas à retarder mon départ. — 18. Je n’ai rien négligé pour tenter de rompre l’union entre Pompée et César. — 19. Nulles murailles n’assureront notre salut, nulles lois, nuls principes de droit. — 20. Le sage n’est jamais sensible aux faveurs, jamais indulgent pour les fautes de personne. — 21. Il s’ensuit non pas que le plaisir n’est pas le plaisir, mais que le plaisir n’est pas le souverain bien. — 22. Il n’est pas d’entreprise, si importante et si difficile soitelle, que ce grand homme ne puisse conduire par sa sagesse. — 23. Qu’on n’ensevelisse ni n’incinère aucun mort dans la ville. — 24. Je te demande et te prie de ne pas te laisser abattre et de ne pas perdre confiance. — 25. Impossible de faire ou d’imaginer prison qui soit plus sûre. — 26. Il n’y a pas de mérite à être honnête, quand il n’y a personne qui soit en mesure ou qui tente de corrompre.
4.6.2. Coordination négative, double négation 329. 1. On ne trouvera jamais aucun remède à ces maux. — 2. Il n’y a jamais eu ni poète ni orateur pour penser qu’un autre fût meilleur que lui. — 3. Vous ne m’infligerez jamais de douleur assez grande, qui me fasse oublier en quelle estime vous m’avez toujours tenu. — 4. Aucun préparatif, aucune décision ne peuvent demeurer secrets. — 5. Je suis sans crainte et n’implore personne. — 6. Cet état de non-souffrance ne s’appelle pas le plaisir. — 7. Ce qu’il y a comme autre bien, Épicure dit qu’il ne peut même pas l’entrevoir. — 8. Dans un régime démocratique, il n’est pas d’acte de violence entre concitoyens qui ne soit un attentat contre l’État. — 9. Si la divination n’existe pas, les dieux n’existent pas. — 10. Si les dieux n’existent pas, ils ne peuvent rien être ; dans ces conditions, ils ne sont pas même malheureux. — 11. Les Athéniens estimaient qu’il n’était rien qu’Alcibiade ne fût capable de commettre. — 12. Je ne puis pas ne pas être l’ami de quelqu’un qui a bien servi l’État. — 13. C’est un principe qu’on ne saurait approuver, ni même admettre. — 14. Je ne lis mes petits livres qu’à mes amis. — 15. Nous n’avions encore aucuns chefs, pas de troupes. — 16. Les légats n’attendaient plus désormais les ordres de César. — 17. Métellus interdit la vente de pain ou de tout autre aliment cuit à l’intérieur du camp. — 18. Il n’y eut jamais de grand homme sans quelque inspiration divine. — 19. Il n’est nul endroit où la nature n’offre de remèdes à l’attention de l’homme. — 20. Verrès a beau dire qu’il a acheté la statue, aucune cité n’en a jamais vendu aucune de son plein gré à personne. — 21. Je ne pouvais qu’être glacé d’effroi. — 22. Antonius, tant dans le choix des mots que dans leur agencement, ne faisait rien qui ne répondît à un calcul. — 23. Je me console quelque peu en me rappelant que j’ai prévu cette situation. — 24. Il n’y aura rien qui puisse échapper à l’orateur, non seulement dans les débats judiciaires, mais dans quelque type d’éloquence que ce soit. — 25. Je vois que, parmi ces gens qui veulent passer pour des amis du peuple, il y a quelques absents. — 26. Hannibal, occupé par tant de guerres, trouva du temps à consacrer aux lettres. — 27. Tu ne fais rien dont, moi, non seulement je n’aie vent, mais encore que je ne voie. — 28. Il ne me paraît pas être libre, l’homme qui ne demeure pas
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parfois sans rien faire. — 29. Jamais, dit Cornélia, je ne me dirai malheureuse, moi qui ai donné naissance aux Gracques. — 30. Quelquefois, les événements prédits ne se produisent pas. — 31. Toi, non seulement tu ne l’empêchais pas, mais tu l’approuvais. — 32. Atticus évitait d’offenser quiconque et, s’il subissait un outrage, préférait toujours l’oubli à la vengeance. — 33. Dans la ville, en plein forum, jusque dans le sanctuaire de l’État, je veux dire dans la curie même, il se trouve plus d’un ennemi. — 34. Serions-nous donc en faute ? Nous, pas du tout, à l’évidence. — 35. On peine à résister à une telle masse sans armes, à plus forte raison si elle est armée. — 36. Je n’ai pas refusé cette mission, non pas que la sottise m’aveugle, mais c’est que le sentiment du devoir m’en a détourné : jamais en effet aucun danger ne m’a paru si grand que je puisse préférer m’y dérober que de me soumettre à votre autorité. — 37. Jamais je n’ai vu d’âme douée de raison dans un être qui n’ait pas forme humaine. — 38. Il dit qu’il ne refusait pas. — 39. Et ce fait ne lui a pas échappé, mais il a été séduit par l’éclat des mots. — 40. Il n’y a pas de dieux sans qu’ils annoncent l’avenir. — 41. Certains jeux ne sont pas inutiles pour développer les prédispositions des enfants. — 42. Les hommes sont prêts à tout, si l’on promet de belles récompenses à ceux qui ont entrepris de belles choses. — 43. Vu que le sage n’est pas capable de se réjouir du malheur d’autrui, il n’est pas non plus capable de s’emporter. — 44. Absolument aucune autre nation n’eût pas succombé sous le poids de tant de malheurs. 330. 1. Il n’est personne si faible qui ne puisse nuire. — 2. Qui veut faire le mal ne manque jamais de trouver un motif. — 3. Point de fruit qui n’ait été amer avant d’être mûr. — 4. Qui songe à ce qu’il craint ne peut qu’être malheureux. — 5. Il n’est rien que le temps n’adoucisse ou ne surmonte. — 6. Il n’est personne qui ne se juge à son avantage. — 7. Il n’est personne qui, en rendant service à autrui, ne se soit rendu service à lui-même. 331. Un héros : l’ancêtre de Catilina M. Sergius, je crois vraiment, nul n’aurait eu le droit de lui préférer quiconque, bien que le prestige de son nom soit terni par son arrière-petit-fils, Catilina. Au cours de sa deuxième campagne, il perdit la main droite ; en deux campagnes, il fut blessé vingt-trois fois, au point de ne plus pouvoir se servir normalement ni de ses mains ni de ses pieds ; il fit par la suite de très nombreuses campagnes, bien qu’il fût soldat infirme. Fait prisonnier deux fois par Hannibal — car il n’avait pas affaire à n’importe quel ennemi —, il parvint à s’évader les deux fois, bien qu’il fût gardé tous les jours sans exception, pendant vingt mois, chargé de chaînes ou les pieds entravés. Il livra bataille quatre fois en n’ayant plus que sa main gauche et vit deux chevaux qu’il montait être éventrés le même jour. Il se fit faire une main droite en fer et, combattant avec celle-ci attachée à son bras, il parvint à lever le siège de Crémone, à défendre Plaisance, à s’emparer de douze camps ennemis en Gaule, tous exploits qu’on peut lire dans le discours qu’il prononça, alors que ses collègues le tenaient à l’écart des sacrifices pendant sa préture en raison de son infirmité. (PL. ANC., VII, 104–105) 332. Avant l’expédition de Xerxès en Grèce Alors que Xerxès déclarait la guerre à la Grèce, il ne se trouva personne pour retenir cette âme bouffie d’orgueil, qui avait oublié la précarité des appuis qu’elle croyait sûrs. Pour les uns, les Grecs ne supporteraient pas l’annonce de la guerre et, au premier bruit de son approche, battraient en retraite ; pour tel autre, il ne faisait nul doute que la Grèce serait non seulement vaincue, mais même écrasée ; que le danger était plutôt, pour les Perses, de ne trouver que villes vidées et abandonnées et de n’avoir plus pour eux qu’un immense désert, en raison de la fuite de l’ennemi, pour entretenir des forces aussi nombreuses ; pour
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tel autre, c’était à peine si la nature était à la mesure de Xerxès : les mers étaient étroites pour ses flottes, les lieux de camp pour ses soldats, les plaines pour déployer ses troupes à cheval ; c’était à peine si le ciel suffisait à tous les bras pour lancer leurs traits. (SÉN., Ben. VI, 31, 1–3)
4.7. Conjonctions de coordination 333. 1. Commander avec arrogance et cruauté. — 2. Sous le consulat de L. Piso et A. Gabinius — 3. Dumnorix cherchait à changer l’ordre établi. C’est pourquoi il prit l’affaire en mains. — 4. Et en raison de ces événements — 5. Les druides président aux sacrifices publics et privés. — 6. Il les engage à venger les offenses subies par des moyens semblables à ceux qu’il a lui-même employés. — 7. Et en raison de cette injustice — 8. Mais, pour en revenir à Lilybée, après cette digression — 9. Qui donc, alors, veillera sur la mémoire de P. Scipion défunt ? — 10. Admettons que ce soit un voleur, un sacrilège, mais c’est un bon général. — 11. Je sais très bien que tu as envie de savoir ce qui se passe ici, et de le savoir par moi. — 12. Ce ne sont pas dans des murs, dit-il, que réside la république, mais dans les autels et les foyers. — 13. Beaucoup d’orateurs ont brillé en même temps. Par exemple et A. Albinus et Ser. Fulvius — 14. J’ai conscience, pour ma part, que la mort est la même à tout âge. Mais le jeune homme, lui, espère, vivre longtemps. — 15. Les heures passent, et les jours et les mois et les années. — 16. Vraiment, tes airs tragiques, Crassus, ne m’émeuvent pas. — 17. Mais alors, dit Crassus, je crains bien que cela passe pour trop difficile. — 18. Il y a en effet deux manières de pratiquer la divination. — 19. Quant à la république, bien qu’elle fût bannie avec moi, elle réclamait cependant mon retour. — 20. Et si je dois n’obtenir aucun résultat, je suis néanmoins plein de courage. — 21. Tout énoncé est ou vrai ou faux. — 22. Les passions font naître les haines, les divisions, les discordes, les séditions, les guerres. — 23. Et en effet une cité en proie à la sédition ne peut être heureuse. — 24. En effet, après Chrysippe — 25. Tout ce qui est bon est louable ; or tout ce qui est louable est honnête ; donc ce qui est bon est honnête. — 26. Si tu étais venu rejoindre l’armée, les tribuns militaires t’auraient vu ; or ils ne t’ont pas vu ; donc tu n’es pas parti rejoindre l’armée. — 27. Un ou plusieurs — 28. Socrate ne disait pas tantôt une chose, tantôt une autre, mais toujours la même. — 29. Ton tempérament et ton caractère font de toi un sage, mais aussi tes recherches et ta formation. — 30. Donner des conseils et en recevoir est la marque d’une véritable amitié. — 31. L’hypocrisie est un défaut en toute circonstance, mais elle est incompatible avec l’amitié à tous égards. — 32. C’était un homme fin et avisé, parfait dans son genre, et un intime pour moi. — 33. Nous nous laissons entraîner dans l’erreur par l’opinion commune et ne discernons pas la vérité. — 34. P. Clodius serait resté ce jour-là dans son domaine d’Albe, mais on lui annonça soudain la mort de son architecte, raison pour laquelle il décida de partir aussitôt pour Rome. — 35. Cette situation vous assure, à vous et au peuple romain, la paix, la tranquillité, le calme et la concorde. — 36. Rien n’est supérieur à la divinité ; c’est donc elle, nécessairement, qui régit le monde ; elle n’obéit dès lors et n’est soumise à aucune nature, cette divinité ; c’est donc elle qui régit toute nature. — 37. Nous n’avons peut-être pas mené cette affaire à bonne fin ; nous avons du moins essayé à maintes reprises. — 38. Trois routes mènent à Modène. Trois routes donc, comme je l’ai dit. — 39. Soit Sylla soit Marius soit l’un et l’autre a souhaité la guerre civile. — 40. Que les consuls, l’un des deux ou ensemble, ou bien, en leur absence, le préteur urbain décrètent cinquante jours de supplications. — 41. Ils manifestent un profond attachement pour l’autorité du sénat et la liberté du peuple romain. — 42. Le sénat
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et le peuple romain — 43. Chez tous les généraux soit que nous avons vus, soit dont nous avons entendu parler — 44. Sur terre et sur mer — 45. À des agglomérations de ce genre, ils donnèrent le nom de place ou de ville. — 46. Elle est précaire, la destinée d’un peuple qui repose sur la volonté ou le caractère d’un seul homme. — 47. Mais je vous prie d’écouter le reste. — 48. Quant à moi, loin de m’emporter contre toi, je ne critique même pas ta conduite. — 49. Où sont donc ces gens que tu dis malheureux, et où habitent-ils ? — 50. Quelle difficulté y a-t-il à prouver l’inanité des chimères des poètes ? Et pourtant, il existe des ouvrages entiers où des philosophes dissertent pour les combattre. — 51. Car tout le monde doit mourir. — 52. Des enfants en sont capables, des hommes ne le seront pas ? — 53. Assurément, les lois de la Crète, que soit Jupiter a consacrées soit Minos sur l’avis de Jupiter, au dire des poètes, tout comme les lois de Lycurgue, forment la jeunesse par des travaux. — 54. Retire un seul jour à un athlète sa ration, il implorera Jupiter en hurlant que c’est insupportable. — 55. Ajax est toujours brave, mais c’est dans sa folie furieuse qu’il est le plus brave. — 56. Mais tout ce qu’on appelle communément l’amour est d’une telle frivolité. — 57. Ce qui est arrivé non pas à des individus, mais à des peuples puissants — 58. Et dans la gestion des affaires — 59. Grâce à des qualités si nombreuses et si diverses — 60. C’est ici qu’il faut vaincre ou mourir. — 61. Je te revaudrai cela, et de bon cœur. — 62. Quant aux censeurs Marc-Antoine et L. Flaccus — 63. D’une part Épicure lui-même fut un homme de bien, d’autre part de nombreux épicuriens et se sont montrés et restent aujourd’hui à la fois fidèles dans leurs amitiés et constants dans toute leur vie.
4.8. Ordre des mots et des propositions 4.8.1. Ordre des mots dans la proposition 4.8.1.1. Inversion 334. 1. Elle se glisse dans la vie de tous, l’amitié. — 2. Il croît de jour en jour, le nombre des ennemis. — 3. On a formé, dans cette cité, le projet de détruire la ville. — 4. Elle ne fit qu’ajouter à l’effroi, la blessure du consul. — 5. La place fut prise avec un énorme butin. — 6. En même temps que s’accroît la pénurie générale en raison de la longueur du siège, l’espoir d’une aide extérieure s’estompe. — 7. En toute hâte, les tribuns de la plèbe quittent la ville sur-le-champ. — 8. Ils sont à nos yeux plus clairs que la lumière du jour, tous tes projets ! — 9. Il était cher au premier Africain, notre Ennius. — 10. Il est prestigieux, le rang que l’un et l’autre occupent. — 11. C’est une force impérieuse que la conscience. — 12. Ils sont percés à jour, tes projets, tu ne le sens pas ? — 13. Leurs propres défauts et leur propre faute, les idiots les imputent à la vieillesse. — 14. Un brigand, quelle mort injuste pourrait le frapper ? — 15. Pour cette faveur, les dieux pensent qu’on leur doit de la reconnaissance. — 16. Il faisait obstacle aux ambitions consulaires de Milon, Clodius. — 17. Ces projets, ce sont des concitoyens qui les méditent à propos de leur patrie. — 18. Vous déplorez trois armées du peuple romain massacrées. — 19. Il parlait mieux qu’il n’a écrit, Hortensius. — 20. Furent envoyés des hommes d’élite avec Léonidas pour occuper les Thermopyles. — 21. Elles sèchent vite, les larmes, surtout quand il s’agit du malheur d’autrui. — 22. Nous suivons, sur cette question, de préférence les stoïciens. — 23. J’estime que l’éloquence sans la sagesse jamais n’est profitable. — 24. C’est loin des maux que la mort emmène, non pas loin des biens. — 25. Qu’il sorte de la ville, tel est l’ordre du consul donné à l’ennemi. — 26. Je veux que toi tu me répondes.
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4.8.1.2. Disjonction 335. 1. La foudre, pourquoi cherche-t-elle presque toujours à frapper les hauteurs ? — 2. La Gaule est, dans son ensemble, divisée en trois parties. — 3. Il t’enlèvera et t’arrachera ces armes, le peuple romain. — 4. Fameuse gratitude que celle dont tu t’acquittes envers le peuple romain ! — 5. Néron avait une vieille envie de monter sur un quadrige. — 6. Elle est courte, la vie que la nature nous a donnée. — 7. Nous possédons un sénatus-consulte contre toi, impérieux et accablant. — 8. Nombreuses sont les victoires éclatantes des plus grands généraux que notre époque a connues. — 9. Labiénus promet de fortes récompenses à ceux qui tueront le général ennemi. — 10. Que de vanité il y a dans les affaires des hommes ! — 11. Vive est la douleur que j’ai conçue. — 12. Ils n’arrivent même pas à la gagner, la reconnaissance qu’ils escomptent. — 13. Il avait toujours à la bouche [le nom de] cette province. — 14. On s’est battu contre deux généraux pour la souveraineté en Italie, Pyrrhus et Hannibal. — 15. Q. Maximus avait, pour un Romain, une grande culture. — 16. Si fort est l’instinct de conservation que la nature a fait naître chez les êtres vivants ! — 17. Tel est le fameux conflit qui semble opposer souvent l’utile et l’honnête.
4.8.1.3. Symétrie, chiasme 336. 1. Lex [sujet] uidet iratum [COD], iratus [sujet] legem [COD] non uidet. — 2. Male [adverbe] uiuet [verbe] quisquis nesciet mori [verbe] bene [adverbe]. — 3. Multi [sujet] famam [COD], conscientiam [COD] pauci [sujet] uerentur. — 4. Odit [verbe] populus Romanus priuatam luxuriam [COD], publicam magnificentiam [COD] diligit [verbe]. — 5. Multa quae nostra causa [complément] numquam faceremus [verbe], facimus [verbe] causa amicorum [complément]. — 6. Nihil de me [complément] dicam [verbe] : dicam [verbe] de ceteris [complément]. — 7. Coniurationem [COD] aperit [verbe], nominat [verbe] socios [COD]. — 8. Fragile [adjectif] corpus [nom] animus [nom] sempiternus [adjectif] mouet. — 9. Non uideo quo modo sedare possint mala [nom] praesentia [adjectif] praeteritae [adjectif] uoluptates [nom]. — 10. Concordia [nom] maxima [adjectif], minima [adjectif] auaritia [nom] erat. — 11. Philosophia medetur [verbe] animis [CO], inanes sollicitudines [COD] detrahit [verbe], cupiditatibus [CO] liberat [verbe], pellit [verbe] timores [COD]. — 12. Inter hos ipsos exsistunt [verbe] graues controuersiae [sujet], multae [sujet] nascuntur [verbe] iniuriae [sujet], magnae contentiones [sujet] consequuntur [verbe]. — 13. Voluentes hostilia cadauera, amicum [COD] alii [sujet], pars [sujet] hospitem aut cognatum [COD] reperiebant. — 14. Ratio nostra [sujet] consentit [verbe], pugnat [verbe] oratio [sujet]. — 15. Cum spe [nom] uincendi [compl. nom] simul abiecisti etiam certandi [compl. nom] cupiditatem [nom]. — 16. Non minus nos stultitia [sujet] illius subleuat [verbe] quam laedit [verbe] improbitas [sujet]. — 17. Timebat [verbe] Pompeius [sujet] omnia [COD] ne uos [sujet] aliquid [COD] timeretis [verbe]. — 18. Vt cupiditatibus principum et uitiis [compl. agent] infici [verbe] solet tota ciuitas, sic emendari et corrigi [verbe] continentia [compl. agent]. — 19. Non utilitatem [COD] amicitia [sujet], sed utilitas [sujet] amicitiam [COD] secuta est — 20. Spem [COD] ponant auidi [sujet], solliciti [sujet] metum [COD]. — 21. Consulem insignem armis et hostes [sujet] summa ui petebant [verbe] et tuebantur [verbe] ciues [sujet]. 1. La loi voit l’homme en colère, lui ne la voit pas. — 2. Vivra mal qui ne saura bien mourir. — 3. Beaucoup d’hommes craignent l’opinion publique, bien peu leur conscience.
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— 4. Le peuple romain déteste le luxe dans les maisons, il aime le faste de l’État. — 5. Que de choses que ne ferions-nous jamais pour nous-mêmes faisons-nous pour nos amis ! — 6. De moi, je ne parlerai pas : je parlerai des autres. — 7. Il dévoile la conspiration, il nomme les conjurés. — 8. C’est un corps fragile que l’âme immortelle met en mouvement. — 9. Je ne vois pas comment des plaisirs passés pourraient apaiser des maux actuels. — 10. Il y avait une concorde totale, et pas la moindre cupidité. — 11. La philosophie guérit les âmes, écarte les vaines inquiétudes, affranchit des passions, bannit les peurs. — 12. Il y a entre eux de profonds différends, qui donnent lieu à de nombreux outrages, d’où s’ensuivent de vives querelles. — 13. En retournant les cadavres ennemis, ils découvraient qui un ami, qui un hôte ou un parent. — 14. Sur le fond, nous sommes d’accord ; nous divergeons sur le discours. — 15. Avec l’espoir de vaincre, tu as rejeté aussi la soif de combattre. — 16. Sa stupidité ne nous est pas moins avantageuse que sa malhonnêteté ne nous est préjudiciable. — 17. Il craignait tout, Pompée, pour que vous soyez, vous, sans crainte. — 18. Autant un pays se trouve bien souvent affecté par les passions et les vices des autorités, autant il se corrige et se redresse grâce à leur tempérance. — 19. Ce n’est pas l’utilité qui est cause de l’amitié, mais l’amitié qui l’est de l’utilité. — 20. Que les ambitieux abandonnent leurs espoirs, les inquiets leurs craintes. — 21. Le consul, bien en vue avec ses armes, l’ennemi faisait tout pour l’atteindre et ses concitoyens le protégeaient. 337. 1. Natura, non poenae metu homines ab iniuria abhorreant. — 2. Delectat me multum ille liber. — 3. Ambitiosus certe Caesar erat. — 4. Quam breuis hominum uita ! — 5. A Cicerone conseruata est patria. — 6. Per me non stetit quin tanta pericula suscepisses. — 7. Gloriam plurimi Cicero aestimabat. — 8. Meas ego fortunas meo quaesiui labore. — 9. Non hoc hodie agitur. — 10. Carminibus scilicet tum opus erat. — 11. Romam, fili mi, contendere statui. — 12. Adest tamen inexorabilis illa mors. — 13. Iustam nobis eam laudem, quam aliquando nostra non tribuit aetas, posteritas tribuet. — 14. Incolarum multitudine reique frumentariae copia uere ualidum fortunatumque fit regnum. — 15. Praeclarus fuit orator Cicero.
4.8.2. Ordre des mots dans la phrase complexe 338. 1. Le roi Prusias, alors qu’Hannibal, en exil à sa cour, était d’avis d’engager une bataille décisive, déclara qu’il n’osait pas. — 2. La sottise, quand bien même elle a acquis ce qu’elle convoitait, pense néanmoins qu’elle n’en a jamais obtenu assez. — 3. La vieillesse, si peu pénible soit-elle, emporte malgré tout la verdeur. — 4. la gloire, qui n’aura d’yeux pour elle la connaîtra vraiment. — 5. Les faits se sont déroulés comme je l’ai exposé. — 6. Ce tribunal, encore qu’il ne soit pas illégal, le sénat n’a cependant jamais pensé qu’il fallait l’instaurer. — 7. Milon, qui avait été au sénat ce jour-là, rentra chez lui. — 8. Jugurtha, une fois dépouillé de ses armes, se mit à redouter le châtiment qu’il méritait. — 9. Métellus, voyant que le roi conserve encore toute sa combativité, décide de mener la guerre d’une autre manière. — 10. Le roi, qui avait conçu contre lui une haine implacable, voyant qu’il ne pourrait le réduire par les armes, chercha à le supprimer dans une embuscade. 1. rex Prusias : compl. (eum) de la prop. subord. et sujet de la princ. — 2. stultitia : sujet antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 3. senectus : sujet antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 4. gloriam : COD antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 5. haec : sujet gramm. antéposé de la prop. princ. et COD logique de la subord. — 6. hanc quaestionem : sujet gramm. (Acc.) antéposé de la prop. infin. et sujet logique (Acc. au lieu de N.) de la
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés
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prop. concess. — 7. Milo : sujet antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 8. Iugurtha : sujet antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 9. Metellus : sujet antéposé, commun à la prop. subord. et à la princ. — 10. rex : sujet antéposé, commun aux deux prop. subord. et à la princ.
339. 1. Leur discours, tu vois comme il est brillant. — 2. Moi, je vois où est mon intérêt. — 3. Il faut rechercher si cet individu avait des dettes. — 4. Tu n’ignores pas combien les stoïciens ont une façon de discuter subtile. — 5. Après avoir parlé, il fait sonner le signal du combat. — 6. La cité, on peine à se rappeler combien, une fois libre, elle est devenue prospère en peu de temps. — 7. Si l’on n’empêche pas ce forfait de se produire, une fois commis, on implorerait la justice en vain. — 8. D’avoir tout pouvoir sur nous, les dieux te l’ont accordé. — 9. Les anciens philosophes imaginent quelle sera la vie des sages dans les îles des Bienheureux. — 10. Qui s’est-il trouvé, à part toi, pour dénigrer mon consulat ? — 11. À tous ces malheurs, vous ne voyez pas ce qui s’ajoute encore ? — 12. Alors que M’. Curius était assis à son foyer, les Samnites lui offrirent un grand poids d’or ; il les repoussa. — 13. Celui qui flatte ouvertement, il n’est personne qui ne le voie ; mais celui qui est rusé, dissimulé, il faut éviter avec soin qu’il ne se fraie une place. — 14. Celui qui regarde attentivement un véritable ami voit en lui comme sa propre image. — 15. À quel point cela contribua au salut de toute la Grèce, on l’apprit lors de la guerre contre les Perses. — 16. L’époque est telle que, là où chacun se trouve, il a le moins envie d’y être. 1. Vides quam illorum oratio niteat. — 2. Ego uideo quid mea intersit. — 3. Quaerendum est num iste aes alienum habuerit. — 4. Non ignoras quam subtile Stoicorum disserendi genus sit. — 5. Vbi haec dixit, signa canere iubet. — 6. Incredibile memoratu est, adepta libertate, quantum ciuitas breui creuerit. — 7. Nisi prouideris ne hoc maleficium adcidat, ubi euenit, frustra iudicia inplores. — 8. Di dederunt ut omnia possis in nobis. — 9. Veteres philosophi fingunt qualis futura sit uita sapientium in beatorum insulis. — 10. Quis praeter te inuentus est qui meum consulatum uituperaret ? — 11. Non uidetis quid accedat aliud ad haec mala ? — 12. Samnites, cum M’. Curio ad focum sedenti magnum auri pondus attulissent, repudiati sunt. — 13. Nemo aperte adulantem non uidet : studiose cauendum est ne quis callidus et occultus se insinuet. — 14. Qui uerum amicum intuetur, tamquam aliquod exemplar sui intuetur. — 15. Bello Persico id cognitum est quantae saluti uniuersae Graeciae fuerit. — 16. Tempus est huius modi, ut ibi minime esse uelit, ubi quisque sit.
4.8.3. Ordre des propositions dans la phrase 4.8.3.1. Inversion 340. 1. Posset agi lege necne, pauci quondam sciebant. — 2. Factum sit necne quaeritur ; si factum sit quin contra legem sit, dubitare nemo potest. — 3. Quid agatur cum aperuero, facile erit statuere quam sententiam dicatis. — 4. Quo segnius incipiunt, eo, cum coeperint, uereor ne perseuerantius saeuiant. — 5. Qui in obscuro uitam habent, si quid iracundia deliquere, pauci sciunt. — 6. Quam ciuitati carus Scipio fuerit, maerore funeris indicatum est. — 7. Quantae curae tibi meus honos fuerit, cognoui ex meorum omnium litteris. — 8. Quod ualetudini tuae maxime conducet, si feceris, maxime obtemperaueris uoluntati meae. — 9. Sollicitum esse te de me, sentio. — 10. Multitudo hostium ne nostros circumuenire queat, prohibent angustiae loci. — 11. Quae cuius modi sint facilius, iam intellegemus. — 12. Cur nolint, etiamsi taceant, satis dicunt.
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1. Pouvait-on intenter une action en vertu de la loi ou non, peu de gens le savaient autrefois. — 2. Cela s’est-il produit, oui ou non ? il faut le déterminer ; si tel est le cas, c’est en violation de la loi, personne ne peut en douter. — 3. La situation, quand je l’aurai exposée, il vous sera facile de décider quel avis rendre. — 4. Plus lents sont les débuts de leur action, plus je crains, une fois qu’ils auront commencé, qu’ils soient déterminés dans leur fureur. — 5. Ceux qui mènent une vie discrète, s’ils se laissent entraîner par la colère, peu de gens le savent. — 6. Combien Scipion était cher à notre cité, la tristesse lors des funérailles l’a montré. — 7. Avec quel soin tu t’es préoccupé de mon honneur, je l’ai appris par les lettres de tous mes proches. — 8. Ce qui sera le mieux pour ta santé, si tu le fais, tu auras suivi au mieux mes conseils. — 9. Tu te fais du souci pour moi, je m’en rends compte. — 10. Que la masse des ennemis puisse encercler nos hommes, l’exiguïté du lieu l’empêche. — 11. De quel ordre sont ces défauts, nous le comprendrons plus aisément. — 12. Pourquoi ils ne veulent pas, quand bien même ils se tairaient, ils le disent assez. 1. Peu de gens savaient autrefois si l’on pouvait intenter une action en vertu de la loi ou non. — 2. Il faut déterminer si cela s’est produit ou non ; si tel est le cas, personne ne peut douter que ce soit en violation de la loi. — 3. Quand j’aurai exposé la situation, il vous sera facile de décider quel avis rendre. — 4. Plus lents sont les débuts de leur action, plus je crains qu’ils soient déterminés dans leur fureur, une fois qu’ils auront commencé. — 5. Peu de gens savent si ceux qui mènent une vie discrète se laissent entraîner par la colère. — 6. La tristesse lors des funérailles a montré combien Scipion était cher à ses concitoyens. — 7. J’ai appris par les lettres de tous mes proches avec quel soin tu t’es préoccupé de mon honneur. — 8. Tu auras suivi au mieux mes conseils, si tu fais ce qui sera le mieux pour ta santé. — 9. Je m’en rends compte que tu te fais du souci pour moi. — 10. L’exiguïté du lieu empêche que la masse des ennemis puisse encercler nos hommes. — 11. Nous comprendrons plus aisément de quel ordre sont ces défauts. — 12. Quand bien même ils se tairaient, ils disent assez pourquoi ils ne veulent pas.
4.8.3.2. Symétrie 341. 1. Non nulli sunt qui aut ea quae imminent (prop. relat., antéc. ea) non uideant (prop. relat.), aut ea quae uident (prop. relat., antéc. ea) dissimulent (prop. relat.). 2. Ego de te ad Caesarem quam diligenter scripserim (exclam. indir.), tu scis (prop. princ.) ; quam saepe [scripserim (exclam. indir.)], ego [scio (prop. princ.)]. 3. Amor ut te ualentem uideamus (prop. compl.) hortatur (prop. princ.) ; desiderium ut [te] quam primum [uideamus (prop. compl.) hortatur (prop. princ.)]. 4. Oportet (1) et eum… sperare (prop. infin. : sujet eum développé par la prop. relat. qui paret et verbe sperare introduisant la prop. infin. se… [esse] imperaturum), (2) et illum… cogitare (sujet illum développé par la prop. relat. qui imperat et verbe cogitare introduisant la prop. infin. sibi esse parendum). 5. Quem ad modum… est (prop. compar. : scribere, infin. sujet ; quod (sujet) debeatur : prop. relat. ; turpe : attr. du sujet), sic… est (prop. princ. : referre : infin. sujet ; quod (COD) debeas : prop. relat. ; improbum : attr. du sujet). 6. Vt heres sibi soli [petit], non coheredibus petit (prop. compar.), sic socius sibi soli [petit], non sociis petit (prop. princ.). 7. Quis toto mari locus per hos annos aut tam firmum habuit praesidium (prop. princ.), ut tutus esset (prop. conséc.), aut tam abditus fuit (prop. princ.), ut lateret (prop. conséc.) ?
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8. Si auctoritates patronorum in iudiciis ualent (prop. subord.), ab amplissimis uiris causa defensa est (prop. princ.) ; si usus [in iudiciis ualent (prop. subord.)], a peritissimis [uiris causa defensa est (prop. princ.)] ; si ingenia [in iudiciis ualent (prop. subord.)], ab eloquentissimis [uiris causa defensa est (prop. princ.)] ; si studia [in iudiciis ualent (prop. subord.)], ab amicissimis [uiris causa defensa est (prop. princ.)]. 9. Quae cum ita sint, uos pro mea summa et uobis cognita in re publica diligentia moneo (prop. princ.), [uos] pro [mea] auctoritate consulari hortor (prop. princ.), [uos] pro magnitudine periculi obtestor (prop. princ.) ut otio [consulatis] (prop. compl.), ut paci [consulatis] (prop. compl.), ut saluti [consulatis] (prop. compl.), ut uitae uestrae consulatis (prop. compl.). 10. Vt (prop. compar.), si (prop. condit.) unum quodque membrum sensum hunc haberet ut posse putaret se ualere, si (prop. condit.) proximi membri ualetudinem ad se traduxisset, debilitari et interire totum corpus necesse esset (verbe prop. compar.), sic (prop. princ.), si (prop. condit.) unus quisque nostrum ad se rapiat commoda aliorum detrahatque quod cuique possit emolumenti sui gratia, societas hominum et communitas euertatur necesse est (verbe princ.). 11. Tu ut uitiis tuis commoueare (prop. compl.) [non est postulandum (prop. princ.)], [tu] ut legum poenas pertimescas (prop. compl.) [non est postulandum (prop. princ.)], [tu] ut temporibus rei publicae cedas (prop. compl.) non est postulandum (prop. princ.). Neque enim is es (prop. princ.) ut te aut pudor a turpitudine [reuocarit] (prop. conséc.) aut metus a periculo [reuocarit] (prop. conséc.) aut ratio a furore reuocarit (prop. conséc.). 1. Il y a des gens pour ne pas voir la menace ou pour feindre de ne pas la voir. — 2. Moi, avec quel empressement j’ai écrit à César à ton sujet, toi tu le sais ; combien de fois, moi je le sais. — 3. L’affection nous donne l’envie de te voir en bonne santé ; la nostalgie, que ce soit au plus tôt. — 4. Celui qui obéit doit avoir l’espoir de commander un jour et celui qui commande doit songer qu’il lui faudra obéir à bref délai. — 5. De la même manière qu’on se déshonore en inscrivant une somme qui n’est pas due, de même il est malhonnête de ne pas consigner une somme qui est due. — 6. De même qu’un héritier intente une réclamation pour lui seul, non pour ses cohéritiers, de même un associé intente une réclamation pour lui seul, non pour ses associés. — 7. Durant ces années, quelle position, dans toute la mer, fut ou bien assez forte pour être en sûreté, ou bien assez à l’abri pour échapper au danger ? — 8. Si c’est l’autorité personnelle des avocats qui prévaut dans les procès, les hommes les plus considérables ont défendu la cause de L. Cornélius ; si c’est l’expérience, ce sont les plus exercés ; si c’est le talent, ce sont les plus éloquents ; si c’est la sympathie, ce sont ses meilleurs amis. — 9. Dans ces conditions, messieurs les juges, je vous engage, eu égard à mon ardent patriotisme bien connu de vous, je vous recommande, eu égard à mon autorité consulaire, je vous conjure, eu égard à la gravité du danger, d’assurer votre repos, votre paix, votre salut, votre existence et celle de tous vos concitoyens. — 10. De même que, s’il venait à chacun de nos membres l’idée qu’il pourrait être fort à la condition de s’approprier la vigueur du membre voisin, le corps tout entier s’affaiblirait et mourrait inéluctablement, de même, si chacun de nous accaparait les biens d’autrui et enlevait à chacun ce qu’il pouvait pour servir ses intérêts, la société et la communauté des hommes iraient inéluctablement à leur perte. — 11. Que tu prennes tes vices en horreur, que tu redoutes la sanction des lois, que tu t’inclines en ces moments que vit l’État, on ne saurait l’exiger de toi : c’est que tu n’es pas du genre à avoir renoncé à l’abjection par la retenue, au danger par la crainte ou à la folie par la raison.
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4.8.3.3. Chiasme 342. 1. Si… sanguis [protase], summa… pietas [apodose] ; nefarium scelus [apodose], si ciuium [protase]. 2. Ita… dolorem [prop. princ.] ut uir [compar.] et ut homo [compar.] maiorem… noluit [prop. princ.]. 3. Speremus [prop. princ.] quae uolumus [prop. relat.], sed quod acciderit [prop. relat.] feramus [prop. princ.] ! 4. Cur… turpe est [prop. princ.] quod… est [prop. relat.], aut quod… pulcherrimum [prop. relat.], id… docere [prop. princ.] ? 5. Vanum… est [apodose], si… metuit [protase] ; si… timet [protase], eo… refert [apodose]. 6. Habeo [prop. princ.] quem fugiam [prop. relat.], quem sequar [prop. relat.] non habeo [prop. princ.]. 7. Bene si… feceris [protase], ne pigeat [apodose], ut… pudeat [apodose], si non feceris [protase]. 8. impellere [infin. compl.] quo uelis [interr. indir.], unde… uelis [interr. indir.] deducere [infin. compl.]. 1. Si c’était le sang des ennemis, nos soldats ont été d’un patriotisme sans égal, mais d’une scélératesse abominable, si c’était celui de leurs concitoyens. — 2. Ainsi, il supporta la douleur en brave, et en tant qu’homme, il refusa d’en supporter une plus vive sans raison impérieuse. — 3. Ayons espoir en nos vœux, mais endurons notre sort. — 4. Pourquoi estil ou bien indigne d’acquérir le savoir d’un honnête homme, ou bien, une fois acquis ce précieux savoir, sans gloire de l’enseigner ? — 5. Cette mesure est illusoire, s’il redoute un danger ; si, dans un tel climat général de peur, il est seul à ne rien craindre, raison de plus de craindre pour moi-même et pour vous. — 6. Je sais qui fuir, mais n’ai personne à suivre. — 7. Si tu rends service à un ami, ne regrette pas de l’avoir fait ; honte à toi plutôt, si tu ne le fais pas. — 8. Rien ne me semble plus noble que de pouvoir, par la parole, entraîner les volontés où l’on veut et les éloigner d’où l’on veut.
4.8.3.4. Emboîtement 343. 1. Quid est causae ? ǁ cur… pertimescat : interr. indir. ; qui (antéc. is)… pepulit : prop. relat. 2. , commoratus est. ǁ dum… comparat : prop. temp. ; ut fit : prop. compar. 3. Haec non >> locutus sum. ǁ ut… excitarem : prop. finale ; qui (antéc. uos)… praecurritis : prop. relat. 4. Cur tam diu loquimur de eo hoste ? ǁ quem (antéc. hostem)… timeo : prop. relat. ; quia… interest : prop. caus. ; quod (sans antéc.)… uolui : prop. relat. 5. Res sese sic habet ne amittendae sint omnes eae prouinciae. ǁ ut… sit : prop. conséc. ; nisi… miseritis : prop. condit. ; quantum… soletis : prop. compar. 6. , exspecta. ǁ dum… scitur : prop. temp. ; quid agamus : interr. indir.
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7. In curia Syracusis ipsius Marcelli, , statua ex aere facta est. ǁ qui (antéc. Marcelli)… reddidit : prop. relat. ; quem (antéc. locum)… posset : prop. relat. 8. Tres sunt consulares . ǁ qui (antéc. consulares)… possunt : prop. relat. ; quia… locuti sint : prop. causale ; quae… senserint : interr. indir. 1. Pour quelle raison celui qui a chassé Catilina de la ville cesserait-il d’avoir peur ? — 2. Tandis que sa femme, comme il arrive, était à sa toilette, il s’attarda quelque peu. — 3. Ce n’est pas pour vous inciter à agir, vous dont l’empressement vous fait presque courir devant moi, que j’ai tenu ces propos. — 4. À quoi bon parler si longtemps d’un ennemi que je ne crains pas, vu qu’un mur – ce que j’ai toujours voulu – nous sépare ? — 5. La situation est telle que, si vous ne m’envoyez pas au plus vite dans ces provinces une armée aussi forte que vous en envoyez d’habitude pour une guerre de première importance, il y a tout lieu de craindre qu’on ne doive perdre toutes ces provinces. — 6. Attends au moins qu’on sache où en sont nos affaires. — 7. Dans la curie à Syracuse, on a érigé une statue en bronze de Marcellus lui-même, lui qui a rendu aux Syracusains cet édifice qu’il aurait pu leur enlever. — 8. Il y a trois consulaires qui, pour avoir donné librement leur sentiment sur les affaires de l’État, ne peuvent se rendre au sénat en toute sécurité.
4.8.4. Double subordination 344. 1. quo… qui — 2. quae… nisi — 3. quae… cum — 4. quae… nisi — 5. quibus… si — 6. quibus… ne — 7. quod… cum — 8. quas… si — 9. quam… cum — 10. quem… cum — 11. quae… cum 1. Ce bien est le seul qui rende nécessairement heureux celui qui en est maître. — 2. Il y a bien des qualités sans lesquelles l’orateur qui ne les tiendrait pas de la nature ne serait guère aidé par un maître. — 3. Tu ne préfères tout de même pas voir un jeune mener ses études et, après s’y être consacré vraiment à fond, ne rien savoir du tout ? — 4. On peut voir clairement par la lettre de Pompée qu’on donne à César tout ce qu’il réclame, et il sera le plus insensé des hommes de ne pas l’accepter. — 5. J’ai donné à Pompée des conseils grâce auxquels, s’il les avait suivis, César n’aurait pas toute la puissance qu’il détient à présent. — 6. Ne cherche pas, de grâce, à me faire affronter ces adversaires, dès lors que, pour éviter de prendre les armes avec eux contre toi, j’ai quitté l’Italie. — 7. L’idée m’est venue de faire cette déclaration, dont j’ai compris, alors que je l’évoquais récemment, qu’elle avait beaucoup impressionné le peuple romain. — 8. L’enfant doit s’imprégner de culture : s’il y prend goût dès l’âge tendre, mieux préparé, il en viendra à des projets plus ambitieux. — 9. Votre ville a-t-elle été choisie pour que les citoyens qui arrivent d’Italie y voient la croix d’un citoyen romain avant d’apercevoir le moindre ami du peuple romain ? — 10. Parmi ses divertissements, Tibère avait un serpent ; alors qu’il allait le nourrir luimême comme à son habitude, il le trouva dévoré par des fourmis : il prit la chose pour un conseil de se tenir à l’écart de la violence de la foule. — 11. Il faut éviter d’adopter un pas trop lent, quand nous marchons, sous peine de ressembler à des porteurs de procession, ou bien, quand nous sommes pressés, de trop nous hâter, ce qui nous met alors à bout de souffle, avec le visage marqué et les traits grimaçants.
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4.9. Période 345. 1. Eumenes cum neque magnas copias neque firmas haberet, quod et inexercitatae et non multo ante erant contractae, aduentare autem dicerentur Hellespontumque transisse Antipater et Crateros magno cum exercitu Macedonum, intellegebat, si copiae suae cognossent aduersus quos ducerentur, non modo non ituras, sed simul cum nuntio dilapsuras. 2. Ibi cum Herculem, cibo uinoque grauatum, sopor oppressisset, pastor accola eius loci, nomine Cacus, ferox uiribus, captus pulchritudine boum cum auertere eam praedam uellet, quia, si agendo armentum in speluncam compulisset, ipsa uestigia quaerentem dominum eo deduxissent, auersos boues caudis in speluncam traxit. 3. Nisi mihi ab adulescentia suasissem nihil esse in uita magno opere expetendum nisi laudem atque honestatem, in ea autem persequenda omnis cruciatus corporis, omnia pericula mortis atque exili parui esse ducenda, numquam me pro salute uestra in tot ac tantas dimicationes atque in hos profligatorum hominum cotidianos impetus obiecissem. 1. Comme Eumène disposait de troupes peu nombreuses et peu aguerries, car elles manquaient d’entraînement et avaient été levées peu de temps auparavant, et que, disait-on, Antipater et Cratérus, deux hommes éminents tant par leur renom que par leur expérience de la guerre, continuaient d’avancer et avaient franchi l’Hellespont avec une forte armée macédonienne, il comprenait que, si ses troupes apprenaient contre qui il les menait, non seulement elles n’iraient pas, mais encore elles disparaîtraient au moment même de l’annonce. 2. Là, comme Hercule, appesanti par le repas et le vin, était tombé dans un profond sommeil, un berger des environs nommé Cacus et doté d’une force redoutable, attiré par la beauté des bœufs, voulait emmener cette proie ; mais, comme les traces de pas, s’il avait mené le troupeau devant lui jusque dans son antre, y auraient conduit les recherches du propriétaire, il tira les bœufs par la queue à reculons dans son antre. 3. Si, depuis ma jeunesse, je n’avais acquis la conviction qu’on ne doit rechercher avec passion dans le vie que la gloire et l’honneur et que, quand il s’agit d’y atteindre, il ne faut guère accorder d’importance à tous les tourments physiques, à tous les dangers de mort et d’exil, jamais je n’aurais affronté pour vous sauver tant de combats si rudes et ces attaques quotidiennes d’hommes corrompus. 346. 1. Ille caeli rex omniumque nationum dominus, ille solus et laude et maiestate et libertate praeditus, idem gloriatur se regibus imperare eisque suo arbitrio magna grauiaque adferre posse documenta. — 2. Vt ab aliis decipi nolumus putamusque eos a nobis iniuria immeritam petere laudem, ita nos parum recte eos decipiamus immeritamque laudem ab eis petamus. — 3. Brutus, dum tantum Romanorum animis libertatis studium inicit, minime sentiebat se eius effrenatae licentiae principium inicere qua freti detestatam istam regiam potestatem aliquando restituere uellent, Tarquiniis etiam grauiorem. — 4. Hannibal, cum neque publice bellum gereret, neque multa auxilia acciperet, siue alterarum partium inuidia, siue nimia alterarum fiducia, dum exercitum integrum habuit, Romanos superauit ; ubi uero praesidia in diuersis oppidis disponenda fuerunt, socii defendendi, oppida obsidenda aut ad obsidiones tuenda, uires adeo imminutae sunt ut paulatim magnam copiarum partem amiserit. — 5. Tanta Roma constantia fuit ut post pugnas apud Ticinum, apud Trebiam, apud Cannas, cum ab omnibus fere Italicis sociis derelicta esset,
Chapitre 4. Particularités de langue et de style – Corrigés
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pacem non petiuerit. Senatus enim, maioribus auctoribus, ita cum Hannibale agebat ut olim cum Pyrrho, quocum pacem conciliare noluerat dum in Italia moraretur. 347. Les derniers moments de Virgile Vergilius, ubi LII annum agens in Graeciam et in Asiam secedere statuit, per triennium in illis regionibus sibi morandum ratus ad Aeneida perficiendam, funestissimum ingressurus erat iter. Primum enim, cum Athenis Augustum principem nactus esset, relinquere noluit, sed cum eo domum reuerti, sibi iam fortasse aegrotare uidens ; Megaris deinde, dum uisit, aliquid morbi sensit nec idcirco minus constanter ire perrexit ; morbo tandem ingrauescente, Brundisii post paucos dies interiit. Priusquam ex Italia proficisceretur, cum Vario amico praecepisset ut Aeneida, si quid sibi accideret, combureret, ab eo non impetrauit. Moriens igitur uolumina sua manu scripta postulauit, quae ipse combureret. Quae cum denegata essent, testamento Vario et Tuccae reliquit ea condicione ne quid ederent quin ipse edidisset. 348. L’éloquence est-elle un bien ou un mal ? À maintes reprises, j’ai longuement réfléchi pour savoir si l’aisance oratoire et l’étude approfondie de l’éloquence étaient plutôt un bien ou un mal pour les hommes et les nations. En effet, quand je considère les dommages subis par notre république et que je réfléchis aux malheurs passés des plus grands États, je constate qu’un nombre non négligeable de maux ont été causés par des hommes à l’éloquence distinguée. En revanche, quand j’entreprends de rechercher dans la littérature les événements dont nous avons un souvenir lointain en raison de leur ancienneté, je me rends compte que bien des villes ont été organisées, que la plupart des guerres ont été apaisées, que les alliances les plus solides et les traités d’amitié les plus sacrés ont été conclus par le recours à la raison et, mieux encore, à l’éloquence. Pour ma part, après mûre réflexion, la raison même me pousse à considérer que la sagesse sans l’éloquence ne sert guère la cause des États, mais que l’éloquence sans la sagesse leur est le plus souvent gravement préjudiciable et ne sert jamais leur cause. (CIC., Inv. I, 1) 349. Exemple de modération Qu’y avait-il de plus facile pour Antigonus que de faire exécuter deux simples soldats qui, appuyés contre la tente royale, faisaient au péril de leur vie ce que les hommes aiment le mieux faire : ils critiquaient leur roi ? Antigonus avait tout entendu, car seule une tenture les séparait pendant qu’il les écoutait parler. Il l’entrouvrit et leur dit : « Éloignez-vous, que le roi ne vous entende ! » Le même, qui avait entendu une nuit certains soldats traiter le roi de tous les maux, pour les avoir menés par ce chemin dans un bourbier inextricable, s’approcha de ceux qui étaient le plus à la peine et, après les avoir dégagés sans leur révéler qui les aidait, leur dit : « Maintenant, maudissez Antigonus, par la faute de qui vous êtes tombés dans ces difficultés ; mais souhaitez du bien à celui qui vous a sortis de cette fondrière. » Le même supportait les critiques de ses ennemis avec autant d’indulgence que celles de ses sujets. Ainsi, un jour que des Grecs assiégés dans un modeste fortin et confiants dans leur position narguaient l’ennemi en se moquant de la laideur d’Antigonus et en ironisant tantôt sur sa petite taille, tantôt sur son nez épaté : « Je suis content, dit-il, et j’ai bon espoir, si j’ai Silène dans mon camp. » (SÉN., Ira III, 22, 2–4)
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Maîtrise du latin par la pratique
4.10. Figures de style 350. 1. Ah ! si les dieux immortels avaient fait (pardonne-moi, ma patrie, d’avoir parlé ainsi, car je crains de tenir des propos sacrilèges envers toi en plaidant avec ferveur pour Milon), ah ! si P. Clodius non seulement était en vie, mais encore s’il était préteur, consul, dictateur. [anacoluthe] — 2. Il a dit ce qu’il fallait dire, ce qu’il fallait taire. [asyndète] — 3. Marcellus épargna tous les édifices, publics, privés, sacrés, profanes. [asyndète] — 4. César congédie en hâte l’assemblée, retient Liscus, l’interroge à part sur ce qu’il avait dit au cours de la réunion, parle plus librement et avec plus de hardiesse, pose en secret les mêmes questions à d’autres personnes, constate que c’est la vérité. [asyndète] — 5. Il se veut audacieux. [ellipse du verbe esse] — 6. Pénible vérité, si elle suscite la haine. [ellipse du verbe esse] — 7. Rien de cruel n’(est) utile. [ellipse du verbe esse] — 8. En été, s’(il avait) du loisir, il restait couché au soleil. [ellipse du verbe esse] — 9. Les Gaulois se prétendent tous issus de Pluton. [ellipse du verbe esse] — 10. Tu trouveras, toi, plus facilement des gens partant pour Rome que moi des gens (partant) pour Athènes. [ellipse du verbe] — 11. Il raconta que l’estomac, tranquille au milieu du corps, ne (faisait) rien d’autre que de jouir des plaisirs qu’on lui procurait. [ellipse du verbe facere] — 12. Afin qu’il ne paraisse pas surprenant qu’un homme tant de fois s’emporte, souffre, soit animé de tous les mouvements de l’âme, (il faut songer qu’) elle est puissante la force des formules et des thèmes qu’on peut utiliser et développer dans les discours. [ellipse] — 13. Bref. [ellipse de dicere] — 14. Mais (nous en parlerons) quand tu seras arrivé. [ellipse du verbe loqui] — 15. Que lui (importe) la prison ? [ellipse du verbe attinet] — 16. Mais pourquoi (parler) plus longtemps de Gavius ? [ellipse de dicere] — 17. La raison exige qu’(on) ne (fasse) rien de façon sournoise. [ellipse du verbe fieri] — 18. Les mots que nous disons en réplique à une attaque ont plus d’effet que (ceux qui sont dits) les premiers. [ellipse de dicere] — 19. Je me souviens du rythme, (et je chanterais) si seulement j’avais les paroles. [ellipse] — 20. Je ne puis me rassasier de ce plaisir, (je le dis) afin que vous sachiez ce qui fait la quiétude et le charme de mes vieux jours. [ellipse] — 21. Je ne discute pas, moi, de ce dont je suis capable, mais de ce dont l’orateur est capable. [ellipse de posse] — 22. (Ils agissent) mal ceux qui empêchent les étrangers de résider dans les villes. [ellipse du verbe agere] — 23. Ce talent d’orateur. [hendiadys] — 24. Nous faisons des libations avec des patères d’or. [hendiadys] — 25. On pousse des cris d’étonnement. [hendiadys] — 26. Mourons et fonçons au cœur de la bataille. [hysteron proteron] — 27. Une peur telle s’empara soudain de toute l’armée, qu’elle troubla assez profondément tous les esprits. [litote] — 28. César pensa que ce mauvais temps ne tombait pas mal. [litote] — 29. Alors que P. Scipion, un si grand homme, a fait exécuter Tib. Gracchus, un particulier qui ne menaçait pas gravement l’État, allons-nous vraiment, nous les consuls, continuer à supporter Catilina, qui a envie de dévaster la terre entière ? [parataxe] — 30. Les bêtes sauvages sont souvent apaisées par la musique, et nous, ouverts aux plus belles choses, nous ne serions pas émus par la voix des poètes ? [parataxe] — 31. Je veillerai, toi, à te voir le premier. [prolepse] — 32. Clodia ne va-t-elle pas craindre sa maison même, de peur qu’elle se mette à parler ? [prolepse] — 33. Nous qui étions restés, tu te contenterais de nous tuer, disais-tu. [syllepse] — 34. Partout où elle me conduira, je suivrai la raison. [tmèse] — 35. Un mot qui se trouve chez Caton me paraît très spirituel. [tmèse] — 36. Turnus tend les yeux et une main implorante. [zeugma] — 37. Il n’y avait rien qu’il n’exécutât, à quoi il ne pourvût lui-même. [zeugma] — 38. Sino libère les Danéens enfermés dans le ventre (du cheval) et ouvre en secret les verrous de bois. [zeugma]
► Chapitre 5 Versions et thèmes de révision
5.1. Versions 351. Les livres sibyllins Les annales d’autrefois ont conservé l’histoire suivante à propos des livres de la Sibylle. Une vieille dame étrangère et inconnue se rendit auprès du roi Tarquin le Superbe avec neuf livres, qui contenaient, disait-elle, les oracles de la Sibylle. Elle voulait les vendre. Tarquin s’enquit du prix ; la femme en demanda un prix excessif, exorbitant. Le roi se mit à rire, comme si la vieille radotait, vu son âge. Elle installe alors devant lui un petit foyer, y brûle trois des neuf livres et demande au roi s’il veut acheter les six autres au même prix. Tarquin rit évidemment de plus belle et dit que la vieille, cette fois, avait sûrement perdu la raison. Aussitôt, la femme brûle trois autres livres et lui demande de nouveau calmement d’acheter les trois derniers au même prix. À ce moment, Tarquin se fait grave et plus attentif ; il se dit qu’il ne doit pas prendre à la légère pareille fermeté et pareille assurance, et il achète les trois derniers livres exactement au prix qui avait été demandé pour l’ensemble. On sait que cette femme quitta alors Tarquin et qu’on ne la revit ensuite nulle part. Les livres, au nombre de trois, déposés dans un sanctuaire, furent appelés Sibyllins ; les quindécemvirs les consultent comme un oracle, quand il faut interroger les dieux immortels au nom de l’État. (AULU-GELLE, I, 19) 352. Clémence d’Auguste Rufus, membre de l’ordre sénatorial, avait exprimé au cours d’un dîner le souhait que César Auguste ne revînt pas sain et sauf d’un voyage auquel il s’apprêtait ; et il avait ajouté que taureaux et veaux faisaient tous le même vœu. Il se trouva des gens pour recueillir soigneusement ces propos. Dès le lever du jour, l’esclave préposé à son service lors du dîner lui rapporte les propos qu’il avait tenus au dîner sous le coup de l’ivresse et l’engage à prendre les devants et à se dénoncer spontanément à César. Suivant son conseil, il courut au-devant de César qui sortait ; jurant qu’il avait perdu la tête la veille, il fit le vœu de voir retomber son souhait sur sa tête et celle de ses fils, pria César de lui pardonner et de lui rendre ses bonnes grâces. Alors que César avait dit qu’il acceptait, il dit : « Personne ne me croira rentré en grâce, si vous ne manifestez pas votre générosité à mon égard. » Il lui demanda une somme que n’aurait pas refusée même un sujet en faveur et il l’obtint. César lui dit : « Dans mon intérêt, je veillerai à ne jamais m’emporter contre toi. » César eut une noble attitude en lui accordant son pardon et en ajoutant la générosité à la mansuétude. Quiconque entendra cette histoire ne pourra que féliciter César, non sans avoir d’abord félicité l’esclave. (SÉN., Ben. III, 27)
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353. Mort d’Archimède Je dirais que les recherches d’Archimède furent fécondes, si elles ne lui avaient en même temps accordé et enlevé la vie. En effet, après la prise de Syracuse, Marcellus s’était rendu compte que les talents d’inventeur de celui-ci avaient gravement et longtemps retardé sa victoire. Néanmoins, séduit par l’intelligence supérieure de cet homme, il décida de lui laisser la vie sauve, attachant pour ainsi dire autant de gloire à la vie sauve d’Archimède qu’au siège de Syracuse. Mais, tandis que celui-ci était concentré, les yeux fixés sur les figures qu’il dessinait au sol, un soldat se précipita dans sa maison pour la piller, brandit son épée au-dessus de sa tête et lui demanda qui il était. Archimède, trop absorbé par les recherches qu’il menait, ne put dire son nom, mais protégea le sol de ses mains en disant : « De grâce, ne dérangez pas ceci ! » Et, tout comme s’il avait fait montre d’arrogance envers la toute-puissance du vainqueur, il eut la tête tranchée et son sang vint brouiller les figures qu’il avait su tracer. Ainsi il arriva qu’une même passion lui valût tantôt d’avoir la vie sauve, tantôt de la perdre. (VAL. MAX., VIII, 7, ext. 7) 354. Le vétéran de César Un ancien soldat, qui s’était montré un peu trop brutal vis-à-vis de ses voisins, défendait sa cause devant le divin César, et son affaire se présentait mal. « Vous vous souvenez, dit-il, mon général, vous être fait une entorse à la cheville en Espagne, près du Sucro ? » César dit s’en souvenir. « Vous vous souvenez sûrement, alors que vous vouliez vous reposer au pied d’un arbre donnant très peu d’ombre et que le soleil chauffait au plus fort — l’endroit était très inhospitalier et seul cet arbre avait réussi à pousser dans la rocaille —, qu’un de vos hommes étendit son manteau ? » César dit : « Comment ne pas m’en souvenir ? J’étais même tenaillé par la soif et mon état m’empêchait d’aller jusqu’au point d’eau tout proche ; je voulais m’y traîner sur les mains, si un brave soldat, courageux et dévoué, ne m’avait apporté de l’eau dans son casque. » — « Vous pourriez donc, mon général, dit-il, reconnaître cet homme ou ce casque ? » César répondit qu’il ne pourrait pas reconnaître le casque, mais bien l’homme, et ajouta, agacé, je pense, de se voir distrait en plein procès par une vieille histoire : « De toute façon, ce n’est pas toi. » — « Je comprends, César, dit-il, que vous ne me reconnaissiez pas, car en ce temps-là j’étais entier ; par la suite, j’ai eu un œil crevé à la bataille de Munda et j’ai été trépané. Le casque non plus, si vous le voyez, vous ne le reconnaîtrez pas, car un sabre espagnol l’a fendu en deux. » César défendit de lui causer des ennuis et octroya à son soldat les terrains où passait le chemin vicinal qui avait été la cause de l’altercation et du procès. (SÉN., Ben. V, 24) 355. Désignation du successeur d’Aristote Le philosophe Aristote avait déjà près de soixante-deux ans lorsqu’il fut atteint d’une maladie qui l’affaiblit, et il n’avait guère d’espoir de se rétablir. Toute sa troupe de disciples lui rend alors visite, le priant et le conjurant de désigner lui-même son successeur à la tête de l’école, un homme qu’ils prendraient pour maître après sa mort, afin de parfaire et d’approfondir les connaissances qu’il leur avait inculquées. Son école comptait alors bon nombre d’hommes éminents, mais deux surtout, Théophraste et Eudème, se distinguaient par leur talent et leur science ; l’un était de Lesbos, l’autre de Rhodes. Aristote répondit qu’il exaucerait leur vœu quand le moment serait venu pour lui. Peu de temps après, ceux qui lui avaient demandé de se choisir un successeur étaient justement avec lui. Le vin qu’il buvait alors, leur dit-il, n’était pas recommandé pour sa santé, mais était passé et aigre ; c’est pourquoi il voulait qu’on lui trouve un vin étranger, de Rhodes ou de Lesbos par exemple. Il leur demanda de lui fournir ces deux crus, ajoutant qu’il adopterait celui qui lui plairait le
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés
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mieux. On part, on les cherche, on les trouve, on les lui apporte. Aristote demande alors le vin de Rhodes, le goûte, puis dit : « Voilà, ma foi, un vin de bonne tenue et agréable. » Il demande ensuite celui de Lesbos, le goûte aussi, puis dit : « Ils sont vraiment bons tous les deux, mais celui de Lesbos est plus moelleux. » À ces mots, il ne fit de doute pour personne qu’il venait de se choisir à la fois avec élégance et tact un successeur et non un vin. (AULUGELLE, XIII, 5) 356. Les quatre âges du peuple romain Si l’on voulait considérer le peuple romain comme un seul homme, examiner toute sa vie, comment il a commencé et a grandi, comment il a en quelque sorte atteint la fleur de sa jeunesse, comment il a ensuite pour ainsi dire vieilli, on y relèvera quatre degrés ou étapes. Le premier âge, sous les rois, dura près de 250 ans, au cours desquels le peuple romain fut en conflit avec les peuples voisins tout autour de la Ville même. Ce sera son enfance. Ensuite, du consulat de Brutus et Collatinus à celui d’Appius Claudius et Marcus Fulvius, s’étend une période de 250 ans, pendant laquelle il conquit l’Italie. Ce fut, pour les hommes et les armes, la période la plus agitée, qu’on pourrait dès lors appeler sa période de croissance. Puis, jusqu’à César Auguste, 200 ans pendant lesquels il pacifia toute la terre. Ce fut désormais l’âge adulte de l’empire et, en quelque sorte, sa période de pleine maturité. De César Auguste à notre époque, un peu moins de 200 ans, pendant lesquels, en raison de l’indolence des Césars, il atteignit la vieillesse et se décatit, pourrait-on dire, sauf sous le principat de Trajan, où il gonfla ses muscles : contre toute attente, le vieil Empire voit, comme sous l’effet d’une jeunesse retrouvée, ses forces reverdir. (FLORUS, Praef. 4–8) 357. Geste d’amour filial peu commun Une femme de condition libre avait été condamnée au tribunal pour crime capital par le préteur, qui l’avait livrée au triumvir pour être exécutée en prison. Le geôlier prit la détenue en pitié et ne l’étrangla pas sur-le-champ. Il autorisa aussi sa fille à lui rendre visite, non sans la fouiller de près, pour l’empêcher d’introduire toute nourriture, pensant qu’elle finirait par mourir d’inanition. Les jours passant, il se demandait comment elle pouvait bien survivre aussi longtemps. En observant la fille avec plus d’attention, il se rendit compte qu’elle donnait le sein à sa mère, pour assouvir sa faim avec son lait. Cette scène hors du commun ayant été rapportée au triumvir, du triumvir au préteur, du préteur au jury, il obtint l’annulation de la peine pour la femme. Jusqu’où peut aller l’amour filial et que n’invente-t-il pas, lui qui trouva un moyen inédit de sauver une mère en prison ? Qu’y a-t-il en effet de plus extraordinaire, de plus inouï qu’une mère nourrie au sein par sa fille ? On serait enclin à penser que c’est un acte contre nature, si l’amour envers les parents n’était pas la première loi de la nature. (VAL. MAX., V, 4, 7) 358. Le médecin d’Alexandre On annonce à Alexandre que Darius approche avec une armée innombrable. C’est pourquoi, par crainte des défilés, il passa le Taurus très rapidement et parcourut à marche forcée cinq cents stades en un jour. Arrivé à Tarse et séduit par la douceur du Cydnus, qui traverse le centre de la ville, il se débarrassa de ses armes et plongea couvert de poussière et de sueur dans l’eau glacée ; d’un coup, ses nerfs se raidirent tellement, qu’il en eut la voix coupée et qu’on n’avait ni espoir de le guérir, ni même le moyen de retarder l’issue fatale. Parmi les médecins, seul Philippos proposait un remède, mais des lettres de Parménion adressées la veille de Cappadoce le désignaient comme suspect : sans savoir qu’Alexandre était malade, il lui avait écrit de se méfier du médecin Philippos, car Darius l’avait corrompu à prix d’or. Malgré tout, Alexandre estima plus sûr de s’en remettre à la loyauté douteuse du
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médecin que de succomber à une maladie inéluctable. Il prit donc la coupe, tendit la lettre au médecin et, tout en buvant, fixa le regard de Philippos en train de lire. Quand il le vit serein, il fut très content et recouvra la santé après trois jours. (JUSTIN, XI, 8) 359. Scrupules d’un pythagoricien Un pythagoricien avait acheté chez un cordonnier des sandales de luxe, un gros achat, sans payer comptant. Quelques jours plus tard, il vint à la boutique pour payer ; comme il frappait avec insistance à la porte, quelqu’un lui dit : « Pourquoi perdre ton temps ? Le cordonnier que tu cherches est mort et a été incinéré ; c’est sans doute triste pour nous, qui perdons nos proches à jamais, mais pas le moins du monde pour toi, qui sais qu’il doit renaître », se moquant ainsi du pythagoricien. Aussi notre philosophe rapporta-t-il chez lui les trois ou quatre deniers en les faisant sonner de temps à autre d’une main satisfaite. Puis, se reprochant le plaisir secret qu’il avait éprouvé à ne pas payer et comprenant qu’il avait succombé à l’appât d’un gain dérisoire, il retourna à la boutique et dit : « Pour toi, cet homme est vivant : paie ta dette. » Puis, par une fente de la porte disloquée, il glissa quatre deniers dans la boutique et réprima sa convoitise coupable, pour éviter de prendre goût au bien d’autrui. (SÉN., Ben. VII, 21) 360. Mort d’Alexandre Alexandre, sentant sa mort inéluctable, dit qu’il reconnaissait le destin de la maison de ses ancêtres, car la plupart des Éacides étaient morts dans la trentaine. Il calma lui-même l’agitation des soldats qui soupçonnaient que le roi agonisait victime d’un attentat. Alors qu’il s’était fait porter à l’endroit le plus haut de la ville, il les laissa tous venir le voir et tendit aux gens en larmes sa main droite à baiser. Alors que tous pleuraient, lui-même non seulement n’eut pas une larme, mais ne montra aucun signe particulier de tristesse, au point qu’il réconforta certains qui ne pouvaient contrôler leur douleur et qu’il remit à d’autres des recommandations pour leurs parents : son âme fut aussi inflexible face à la mort que face à l’ennemi. Une fois les soldats éloignés, il demande à ses amis qui l’entourent s’ils pensent pouvoir trouver un roi comme lui. Tous se taisant, lui-même dit qu’il n’en sait rien ; ce qu’il sait, ce qu’il prédit et voit presque de ses yeux, c’est combien de sang la Macédoine va verser dans le conflit à venir, par combien de massacres et par quel carnage elle va célébrer ses funérailles. Pour finir, il ordonne que sa dépouille repose dans le sanctuaire d’Ammon. Comme ses amis le voyaient défaillir, ils lui demandent qui il institue héritier de son empire. Il répondit : « Le plus digne. » (JUSTIN, XII, 15, 1–8) 361. Déclin de Marius Après avoir été six fois consul, à soixante-dix ans passés, Marius, nu et enfoui dans la vase qui ne laissait à découvert que ses yeux et son nez, fut sorti des roseaux près du marais de Marica où il s’était caché pour échapper aux cavaliers de Sylla lancés à sa poursuite. On lui passa une courroie au cou et il fut emprisonné à Minturnes sur l’ordre d’un duumvir. Pour son exécution, on fit venir un esclave public avec une épée ; c’était un Germain, qui avait été fait justement prisonnier par le général dans la guerre contre les Cimbres. Dès qu’il reconnut Marius, il manifesta son indignation à grand bruit devant le sort réservé à un tel homme, jeta son épée et quitta précipitamment la prison. Alors les citoyens, à qui un ennemi avait appris à avoir pitié d’un homme naguère éminent, le pourvurent du nécessaire, lui donnèrent des vêtements et le firent s’embarquer. Lui rejoignit son fils près d’Aenaria, puis mit le cap vers l’Afrique, où il endura une vie de misère dans une case parmi les ruines de Carthage : Marius regardant Carthage et elle regardant Marius pouvaient se consoler mutuellement. (VELL. PAT., II, 19, 2–4)
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362. Cicéron découvre le tombeau d’Archimède Quand j’étais questeur, j’ai découvert la sépulture d’Archimède — alors que les Syracusains ignoraient et niaient même son existence — entourée tout entière et recouverte de ronces et de buissons. J’avais en mémoire quelques petits vers dont je savais qu’ils étaient gravés sur le monument et qui indiquaient qu’une sphère et un cylindre étaient posés au sommet de la sépulture. Un jour donc que je scrutais toutes les sépultures alentour (car il y en a une multitude près de la porte d’Agrigente), je remarquai une petite colonne émergeant à peine des buissons, qui était surmontée d’une sphère et d’un cylindre. Tout de suite, je dis aux Syracusains (les notables m’accompagnaient) que, selon moi, c’était bien la sépulture que je cherchais. On fit venir des gens en nombre avec des faux pour nettoyer et dégager l’emplacement. Puis, quand on put y avoir accès, nous approchâmes tout près de la base. L’inscription y figurait à moitié lisible, la fin des vers rongée par le temps. Ainsi, la cité la plus fameuse de Grèce, la plus savante aussi autrefois, aurait continué à ignorer le monument du plus génial de ses fils, si un homme d’Arpinum ne l’avait fait connaître. (CIC., Tusc. V, 64–66) 363. La mémoire de Thémistocle On rapporte que le fameux Thémistocle d’Athènes jouissait en Grèce d’une extraordinaire réputation de sagesse et d’intelligence. Un jour, dit-on, un éminent savant vint le trouver et lui promit de lui transmettre l’art de la mémoire, qu’on divulguait alors pour la première fois. Thémistocle lui demanda à quoi cet art pouvait bien lui servir ; le savant lui dit : à tout garder en mémoire ; à quoi Thémistocle répondit qu’il lui rendrait un plus grand service, s’il lui apprenait à oublier ce qu’il voudrait, plutôt qu’à le garder en mémoire. Voistu la vivacité de cet homme de génie, sa puissance, quel grand esprit c’était ? Sa réponse visait à faire comprendre que rien de ce qui avait pénétré une seule fois son esprit n’avait jamais pu en sortir : il aurait vraiment préféré oublier ce qu’il ne voulait pas garder en mémoire plutôt que garder en mémoire ce qu’il avait entendu ou vu rien qu’une fois. (CIC., De or. II, 299–300) 364. Sur la vie humaine La nature nous a fait un présent qui n’est que trop précaire et fragile, quel que soit notre lot : la vie est chose bien misérable et de courte durée, même pour les plus favorisés du sort, surtout si l’on considère l’éternité du temps. Il y a plus : si l’on tient compte du temps de repos nocturne, l’homme vit une moitié de sa vie et passe l’autre moitié dans un état de souffrance ou qui ressemble à la mort, s’il ne trouve pas le repos. Encore est-ce sans compter les années de l’enfance, dépourvues de conscience, celles de la vieillesse, toujours prompte à faire souffrir, avec son cortège de risques en tous genres, de maladies, d’alertes, de tracas, et la mort qu’on appelle tant de fois de ses vœux, au point qu’il n’en est pas de plus fréquent. En vérité, la nature n’a rien offert de plus précieux aux hommes que la brièveté de la vie. Les sens s’émoussent, les membres sont engourdis, la vue, l’ouïe, les jambes meurent avant le terme, tout comme les dents et les organes de la nutrition ; et pourtant, on compte ce temps comme appartenant à la vie. Aussi considère-t-on comme hors du commun et sans autre exemple le cas du musicien Xénophilus, qui vécut cent cinq ans sans la moindre infirmité. (PL. ANC., VII, 167–168) 365. Être ému pour mieux émouvoir Il est impossible que l’auditeur connaisse la douleur, la haine, l’envie, la crainte, qu’il se laisse aller aux larmes et à la pitié, si l’orateur ne paraît porter profondément imprimées et
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gravées en lui toutes les émotions qu’il veut transmettre au juge. S’il fallait exprimer une douleur feinte et si, dans une plaidoirie, on n’exprimait que des sentiments faux et empruntés, peut-être faudrait-il se tourner vers un art plus noble. Mais moi, j’ignore ce qui se passe chez les autres ; pour ma part, je n’ai aucune raison de mentir à des hommes si avisés, qui me sont si chers : non, pardi, jamais je n’ai essayé d’inspirer devant les juges la douleur, la pitié, l’envie ou la haine dans mes discours, sans ressentir moi-même pleinement, au moment d’émouvoir les juges, ces mêmes émotions que je voulais leur faire éprouver. (CIC., De or. II, 189) 366. Sylla dictateur Une fois nommé dictateur, Sylla profita du pouvoir auquel ses prédécesseurs avaient recouru jadis afin de protéger l’État dans des situations extrêmes, pour donner libre cours à sa cruauté sans limite. Il fut le premier — et que ne fut-il le dernier ! — à recourir à la proscription, si bien que, dans une cité où un jugement donne raison à un acteur pour des insultes un peu vives, dans cette cité, une prime était fixée par l’État pour l’assassinat d’un citoyen Romain : gagnait le plus d’argent celui qui avait tué le plus de gens, et la prime n’était pas plus généreuse pour avoir tué un ennemi qu’un citoyen ; chacun devenait le prix de sa propre mort. La répression ne toucha pas seulement ceux qui avaient pris les armes, mais aussi bon nombre d’innocents. Il y a plus : les biens des proscrits étaient vendus, les enfants dépouillés du patrimoine des parents se voyaient même interdire le droit d’accéder aux magistratures et, pour comble d’indignité, les fils de sénateurs supportaient les charges de leur ordre en même temps qu’ils en perdaient les prérogatives. (VELL. PAT., II, 28, 2–4) 367. Mort de Cicéron Peu avant l’arrivée des triumvirs, Cicéron avait quitté la ville, certain — et c’était vrai — qu’il ne pouvait pas échapper davantage à Antoine que Cassius et Brutus à César. Il s’était d’abord réfugié dans sa propriété de Tusculum, puis, par des chemins de traverse, dans celle de Formies, comme pour embarquer à Gaète. De là, il tenta de gagner le large à plusieurs reprises ; mais, comme les vents contraires l’avaient rabattu vers la côte et qu’il ne pouvait supporter le bateau qui tanguait sous le caprice des vagues, il finit par en avoir assez et de fuir et de vivre. Il regagna sa propriété située sur les hauteurs à un peu plus de mille pas du littoral et dit : « Je mourrai dans mon pays, que j’ai souvent sauvé. » On sait que ses esclaves étaient prêts à se battre avec courage et dévouement, mais il les pria de déposer sa litière et de supporter avec sérénité l’issue qu’un sort injuste lui imposait. Il se pencha hors de la litière, tendit la nuque sans plus bouger et eut la tête tranchée. Ce n’était pas encore assez pour ces brutes de soldats sans pitié, qui lui coupèrent aussi les mains, au motif qu’elles avaient écrit contre Antoine. Ainsi, on apporta sa tête à Antoine, qui la fit exposer entourée des deux mains sur les rostres, là où, pendant son consulat, à maintes reprises après son consulat et cette année même contre Antoine, on avait entendu son éloquence susciter l’admiration comme aucune voix humaine ne l’avait jamais fait. C’était à peine si les gens en pleurs pouvaient soutenir du regard le spectacle des membres mutilés de leur concitoyen. (T.-L., fr. 59 Jal [= SÉN. RHÉT., Suas. 6, 17]) 368. La prise des Épipoles Comme ils passaient souvent par cet endroit, un Romain examina le mur de près ; en comptant le nombre de pierres et en estimant mentalement leur tailler respective, il déduisit aussi précisément que possible la hauteur du mur. Concluant qu’il était sensiblement moins haut que lui et les autres ne l’avaient cru jusque-là et qu’on pouvait atteindre le
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sommet avec des échelles même de taille moyenne, il livre l’information à Marcellus, qui ne la trouve pas sans intérêt ; mais, comme on ne pouvait approcher de ce point, qui était gardé avec une attention particulière pour cette raison précise, on cherchait une occasion favorable. Elle fut fournie par un transfuge venu annoncer que les Syracusains célébraient la fête de Diane pendant trois jours ; comme un siège entraîne toutes sortes de privations, les banquets étaient bien arrosés de vin ; Épicydès en offrait à l’ensemble de la population et les notables en distribuaient dans les tribus. Quand Marcellus apprit cela, il s’entretint avec quelques tribuns militaires et leur fit désigner des centurions et des hommes capables de mener à bien une mission aussi cruciale que risquée. Il prépare des échelles en secret et fait passer l’ordre à tous ses hommes de prendre des forces bien vite et de se reposer : il va falloir mener une expédition de nuit. (T.-L., XXV, 23, 11–15) 369. La vie des Scythes Les hommes n’ont pas de frontières entre eux. En effet, ils ne travaillent pas la terre et n’ont ni maison, ni toit, ni résidence fixe, accoutumés qu’ils sont à toujours faire paître leurs troupeaux de gros et de petit bétail et à mener une vie nomade dans les steppes arides. Ils se déplacent avec femmes et enfants dans des chariots qu’ils recouvrent de peaux en raison des pluies et du mauvais temps et dont ils font leurs maisons. La justice repose sur les dispositions naturelles des gens, non sur des lois. Aucun crime, chez eux, n’est plus grave que le vol, car que resterait-il au milieu des forêts à des propriétaires de gros et de petit bétail sans toit ni enclos, si le vol était permis ? Contrairement à tous les autres hommes, ils ne recherchent ni l’or ni l’argent. Ils se nourrissent de lait et de miel. L’usage de la laine et des vêtements leur est inconnu et, bien qu’ils soient brûlés par le froid permanent, ils utilisent seulement des peaux de bêtes sauvages et de rats. Cette tempérance leur a aussi donné une conduite de vie honnête, eux qui ne convoitent pas le bien d’autrui, vu que la soif de l’argent n’existe que là où il a cours. Ah ! que n’y a-t-il dans le reste du monde la même modération et le même désintéressement du bien d’autrui ! à coup sûr, il n’y aurait pas une telle succession de guerres dans le monde au fil des siècles et le fer et les armes n’emporteraient pas plus d’hommes que les aléas naturels du destin ! (JUSTIN, II, 2, 3–15) 370. Mœurs des Parthes Le gouvernement du peuple, après s’être soustrait à l’empire macédonien, fut aux mains de rois. Après la puissance royale vient l’ordre des conseillers d’État, dont sont issus les généraux en temps de guerre et les gouverneurs en temps de paix. Leur langue est à michemin entre le scythique et le médique et mêlée des deux. Ils portaient autrefois un vêtement particulier ; quand ils connurent la prospérité, ils adoptèrent celui des Mèdes, transparent et flottant. Leurs armes sont de tradition scythe ancestrale. Leur armée n’est pas constituée d’hommes libres, comme celle des autres peuples, mais en majeure partie d’esclaves. Comme tous naissent esclaves et que nul n’a le pouvoir d’affranchir, leur nombre grossit chaque jour davantage. Ils veillent tout particulièrement à leur apprendre, comme à leurs propres enfants, à monter à cheval et à tirer à l’arc. Plus chacun est riche, plus il fournit de cavaliers à son roi pour la guerre. Par suite, lors de la guerre qu’Antoine mena contre les Parthes, des 50.000 cavaliers qu’ils lui opposèrent, seuls 400 étaient des hommes libres. Ils ne connaissent pas le combat rapproché en ligne et ne savent ni assiéger les villes ni les prendre d’assaut. Ils combattent à cheval soit en chargeant, soit en se retournant ; souvent même, ils simulent la fuite pour tromper la vigilance de leurs poursuivants contre leurs coups. Le signal du combat ne leur est pas donné au son de la trompette, mais du
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tambour. Ils ne peuvent combattre longtemps ; d’ailleurs, on ne pourrait tenir contre eux, si leur endurance était à la hauteur de leur force d’attaque. La plupart du temps, au plus fort de l’action, ils abandonnent la bataille, pour la reprendre peu après en faisant demi-tour, au point que c’est au moment précis où l’on croit avoir remporté la victoire qu’on doit affronter le plus grand danger. Ils se protègent, eux et leurs chevaux, avec des cuirasses à lamelles, qui les couvrent les uns et les autres sur tout le corps. Nul ne connaît l’or et l’argent, sauf pour les armes. (JUSTIN, XLI, 2) 371. Leçon de relativisme culturel Il se trouvera bien des gens, à n’en pas douter, mon cher Atticus, pour juger ce genre de littérature frivole et trop peu digne de la personnalité des grands hommes, quand ils liront qui était le maître de musique d’Épaminondas ou, parmi ses qualités, qu’il était bon danseur et excellent flûtiste. Mais il s’agira en général de gens qui, sans rien connaître à la littérature grecque, jugeront convenable uniquement ce qui est conforme à leurs propres usages. S’ils apprennent que les mêmes comportements ne sont pas honorables ou inconvenants aux yeux de tous, mais que tout est jugé à l’aune de règles ancestrales, ils ne s’étonneront pas que, dans l’exposé des hauts faits des Grecs, je me sois conformé à leurs usages. Ainsi, le fameux Cimon d’Athènes n’eut pas de gêne à épouser sa demi-sœur, dès lors que c’était de pratique courante pour ses concitoyens. Mais, chez nous, cet acte passe assurément pour sacrilège. On félicite, en Crète, les jeunes gens d’avoir connu le plus d’amants possible. À Sparte, il n’est pas de veuve, si distinguée soit-elle, qui ne se rende à un repas contre un salaire. Dans presque toute la Grèce, on chantait les louanges d’un vainqueur à Olympie. En outre, se produire sur scène et se donner en spectacle au public n’a jamais, chez eux, déshonoré quiconque. Mais chez nous, tous ces comportements sont considérés tantôt comme infâmants, tantôt comme vils et indignes d’un homme libre. En revanche, bien des usages qui sont honorables chez nous passent pour inconvenants chez eux. Quel Romain, en effet, hésite à emmener son épouse pour dîner ? ou encore quelle mère de famille n’occupe pas le premier rang dans la maison et ne fréquente pas du monde ? Il en va bien autrement en Grèce. En effet, l’épouse ne partage ses repas qu’avec la famille proche et est confinée dans la partie la plus retirée de la maison, qu’on appelle le gynécée, où personne ne pénètre en dehors des proches parents. (CORN. NÉP., Praef.) 372. La bibliomanie Les dépenses consacrées à l’étude, qui sont les plus nobles, se justifient tant qu’elles se font avec mesure. À quoi bon des livres sans nombre et des bibliothèques dont le propriétaire arrive à peine à lire les titres sur toute sa vie ? La masse gêne l’apprentissage, elle ne forme pas, et il vaut beaucoup mieux te consacrer à un petit nombre d’auteurs que t’égarer dans la foule. Quarante mille volumes ont brûlé à Alexandrie. D’autres que moi ont pu vanter ce magnifique témoin de l’opulence royale, comme Tite-Live, qui le qualifie de chefd’œuvre de raffinement et de sollicitude des rois. Il n’y avait là ni raffinement ni sollicitude, mais une débauche d’érudition, que dis-je d’érudition, puisqu’ils avaient rassemblé ces ouvrages non pas pour l’étude, mais pour l’étalage. De la même manière, chez une foule de gens dépourvus de l’instruction la plus élémentaire, les livres ne sont pas là pour étudier, mais pour décorer leurs salons. Dès lors, qu’on achète des livres en juste quantité, et aucun pour l’apparat. L’excès est toujours un défaut. Vas-tu trouver normal qu’un homme accumule les casiers de citre et d’ivoire, achète les œuvres d’auteurs inconnus ou de second rang et se mette à bâiller devant tant de milliers d’ouvrages, en contemplant les tranches et
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les titres des rouleaux ? Voilà comment tu trouveras chez les pires paresseux la collection complète des orateurs et des historiens, sur des rayonnages qui touchent le plafond : car aujourd’hui, à côté des bains et des thermes, une bibliothèque est devenue l’ornement indispensable de la maison. Je pardonnerais tout à fait, si l’erreur venait d’une envie démesurée de connaissances ; mais, en réalité, on achète ces œuvres des plus grands génies de l’humanité pour habiller et décorer les murs. (SÉN., Tr. an. 9, 4–7) 373. Comportement exemplaire de deux esclaves Claudius Quadrigarius raconte au livre XVIII de ses Annales que, lors du siège de Grumentum, alors qu’on avait atteint le comble du désespoir, deux esclaves passèrent à l’ennemi et en furent récompensés. Ensuite, une fois la ville prise, le vainqueur s’y répandit de tous côtés, et ces deux hommes, empruntant des chemins qu’ils connaissaient, se précipitèrent pour arriver les premiers à la maison où ils avaient été esclaves et firent sortir leur maîtresse devant eux. Quand on leur demandait qui elle était, ils déclaraient que c’était leur maîtresse, une femme vraiment abominable, et qu’ils l’emmenaient pour l’exécuter. Ils la firent ensuite sortir de la ville et la mirent à l’abri dans le plus grand secret, en attendant que la furie de l’ennemi se calmât. Puis, une fois que le soldat repu retrouva bien vite un comportement de Romain, ils retrouvèrent aussi leur situation et reprirent spontanément leur place auprès de leur maîtresse. Elle les affranchit tous deux immédiatement, sans s’offusquer de devoir la vie à des gens sur qui elle avait eu droit de vie et de mort. Elle aurait pu s’en féliciter davantage encore. En effet, avec la vie sauve en d’autres circonstances, elle aurait bénéficié de l’heureux effet d’un geste de clémence connu et banal ; mais, sauvée comme elle le fut, elle devint une belle histoire et un modèle pour les deux villes. (CL. QUADR., fr. 81 Chassignet [= SÉN., Ben. III, 23, 2–3]) 374. Deux fils au-dessus de tout soupçon Il n’y a pas tant d’années, dit-on, T. Cloelius de Terracine, un homme d’une certaine notoriété, qui était allé se coucher après dîner dans la même chambre que ses deux jeunes fils, fut découvert égorgé le matin. Comme on ne trouvait ni esclave ni homme libre qu’on pût soupçonner et que les deux fils de cet âge qui couchaient près de lui disaient n’avoir rien entendu, on les poursuivit pour parricide. Qu’est-ce qui pouvait être à ce point suspect ou inouï ? aucun des deux n’avait-il rien remarqué ? quelqu’un avait-il osé s’introduire dans la chambre, alors même que s’y trouvaient les deux jeunes fils, qui pouvaient facilement à la fois s’en apercevoir et s’interposer ? En outre, il n’y avait personne sur qui les soupçons pussent se porter. Néanmoins, quand les juges eurent établi avec certitude qu’en ouvrant la porte, on avait trouvé les jeunes gens endormis, ils furent acquittés et lavés de tout soupçon. Personne en effet ne pensait qu’un homme, aussitôt après avoir bafoué toutes les lois des dieux et des hommes par un crime abominable, aurait pu trouver le sommeil, car ceux qui ont commis pareil forfait ne peuvent ni dormir la conscience en paix, ni même respirer sans peur. (CIC., Rosc. Am. 64–65) 375. L’épée de Damoclès Damoclès, un des courtisans de Denys, évoquant dans une conversation les richesses du tyran, sa puissance, son prestige de souverain, l’abondance de ses ressources et la splendeur de son palais, affirmait que jamais personne n’avait été plus heureux. « Eh bien, Damoclès, dit-il, puisque ma vie te plaît tant, veux-tu y goûter en personne et connaître ce qu’est mon bonheur ? » Damoclès ayant dit qu’il en avait très envie, Denys installa notre homme sur un lit doré, recouvert d’un superbe tapis orné d’une broderie magnifique ; il fit dresser quantité
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de buffets dans de la vaisselle ciselée d’or et d’argent et fit s’installer près de la table de jeunes esclaves choisis et d’une rare beauté, chargés spécialement de le servir au moindre signe du regard. Il y avait des essences, des couronnes, on brûlait des parfums, les mets les plus recherchés garnissaient les tables. Damoclès se voyait au comble du bonheur. Au milieu de la fête, Denys fit attacher au plafond une épée rutilante avec un crin de cheval, de sorte qu’elle pendît au-dessus de la tête de notre bienheureux. Dès lors, Damoclès n’avait plus d’yeux ni pour les beaux serviteurs, ni pour l’argenterie fine ; ses mains ne touchaient plus aux plats, les couronnes glissaient d’elles-mêmes de sa tête ; il finit par supplier le tyran de l’autoriser à s’en aller, parce que, dit-il, il ne voulait plus être heureux. Denys ne paraît-il pas avoir bien montré que le bonheur n’existe point pour qui vit en permanence dans la terreur ? (CIC., Tusc. V, 61–62) 376. L’instituteur de Faléries Traditionnellement, chez les Falisques, l’instituteur remplissait en même temps les fonctions de surveillant et, comme c’est encore aujourd’hui le cas en Grèce, tout un groupe d’enfants était confié aux soins d’un seul homme. L’instruction des fils des notables — il en va presque toujours ainsi — était confiée au maître qui passait pour le plus savant. En temps de paix, il avait pour habitude de mener les enfants aux abords de la ville pour jouer et faire du sport. La guerre ne l’avait pas fait renoncer à cette pratique. Longtemps, il se contenta de les entraîner plus ou moins loin de la porte, tout en les laissant s’ébattre et en leur parlant de choses et d’autres. Mais, dès que l’occasion se présenta d’allonger la promenade habituelle, il les fit traverser les postes ennemis et, de là, pénétrer dans le camp romain jusqu’au quartier général de Camille. Là, il poussa à son comble son action criminelle en tenant des propos plus criminels encore : il avait, disait-il, livré Faléries aux Romains, puisqu’il avait remis entre leurs mains les enfants des familles qui dirigeaient la cité. À ces mots Camille répliqua : « Ce ne sont pas des gens comme toi, ce peuple et ce général que tu es venu trouver, criminel, avec ton offre criminelle. Nous ne sommes pas liés aux Falisques par une de ces alliances que font les hommes, mais il est une règle de nature, qui vaut et vaudra toujours pour les deux camps. Si la paix a ses lois, la guerre aussi a les siennes, et nous avons appris à les appliquer avec équité en même temps que courage. Nous ne sommes pas en guerre contre ces jeunes, à qui on laisse la vie sauve même après le sac d’une ville, mais contre des hommes en armes que nous n’avons ni blessés ni agressés et qui ont attaqué le camp romain près de Véies. » Il fit ensuite déshabiller l’instituteur, le livra aux enfants les mains liées dans le dos pour être reconduit à Faléries et leur donna des bâtons pour y mener le traître sous les coups. (T.-L., V, 27, 1–9) 377. Protagoras et Démocrite Protagoras, homme éminent dans l’étude des connaissances, dont Platon a emprunté le nom pour un ouvrage fameux, avait été placé dans sa jeunesse, dit-on, comme salarié pour gagner sa vie et transportait régulièrement sur lui de lourdes charges. Un jour qu’il portait, depuis la campagne voisine jusqu’à Abdère, ville dont il était originaire, une très grande quantité de bûches attachées par une simple corde, Démocrite, son concitoyen, un homme respectable entre tous en raison de son excellence et de sa philosophie, sortait justement de la ville. Le voyant s’avancer avec aisance et sans encombre, portant une telle charge, si pesante et si difficile à maintenir, il s’approche, examine le bois attaché et assemblé avec intelligence et habileté et lui demande de s’arrêter un instant. Protagoras fit comme il lui était demandé ; Démocrite observa que la charge, formant comme un gros rouleau de bûches
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attaché par une simple corde, s’équilibrait et se maintenait pour une raison tenant presque de la géométrie. Il lui demanda qui avait disposé ce bois de la sorte. Comme l’autre disait l’avoir fait lui-même, il voulut qu’il défît l’assemblage et le reformât de la même manière. Et quand Protagoras eut défait et rangé le bois à l’identique, Démocrite, frappé par la finesse d’esprit et l’habileté d’un homme sans instruction, lui dit : « Mon garçon, toi qui possèdes le talent de bien faire, tu pourrais accomplir avec moi de plus grands et de plus ambitieux projets. » Il l’emmena aussitôt, le garda auprès de lui, subvint à son entretien, lui enseigna les philosophies et fit de lui le grand homme qu’il fut par la suite. (AULU-GELLE, V, 3, 1–6) 378. Indifférence des Romains pour les lectures publiques Cette année a fourni une ample moisson de poètes : pendant tout le mois d’avril, pas un jour, pour ainsi dire, sans qu’il y eût une lecture publique. Je me réjouis du beau succès de nos études, des talents se révèlent et veulent se montrer, malgré le peu d’engouement pour aller les écouter. La plupart des gens sont assis dans des salles et passent leur temps à bavarder au lieu d’écouter ; de temps à autre, ils demandent qu’on leur dise si le lecteur est déjà entré, s’il a terminé son introduction, s’il a déjà déroulé l’essentiel de son volume ; c’est alors seulement qu’ils arrivent, et encore, sans se presser et en traînant les pieds ; et cependant ils ne restent pas jusqu’au bout, mais partent avant la fin, les uns discrètement et à la sauvette, les autres sans façon ni retenue. Mais, pardi ! On raconte qu’au temps de nos pères, l’empereur Claude, se promenant au Palatin, entendit des acclamations et en demanda la cause. Quand on lui dit que c’était une lecture de Nonianus, il s’y rendit, à la surprise du lecteur et sans être annoncé. De nos jours, tous ceux qui n’ont rien à faire, bien qu’invités de longue date et malgré plusieurs rappels, soit ne viennent pas, soit, s’ils viennent, se plaignent d’avoir perdu leur journée, parce qu’ils ne l’ont pas perdue. Raison de plus pour féliciter et soutenir ceux dont la passion pour l’écriture et la lecture publique ne se laisse pas arrêter par la paresse ou le mépris des auditeurs. (PL. J., Ep. I, 13, 1–5) 379. Engouement de la foule pour les courses de chars Il y avait des jeux au cirque, le genre de spectacle qui ne m’attire pas le moins du monde. Aucune nouveauté, aucune variété, rien qu’il ne suffise d’avoir vu une seule fois. Je trouve d’autant plus surprenant que tant de milliers de gens éprouvent sans cesse le désir si futile de voir des chevaux courir avec des hommes juchés sur des chars. Si encore ils étaient attirés par la rapidité des chevaux ou par l’adresse des hommes, cela aurait un certain sens. Mais non, ils applaudissent une pièce d’étoffe, c’est une pièce d’étoffe qu’ils aiment, et si jamais, dans la course, au plus fort de la compétition, les couleurs changent de position, la passion et les applaudissements changeront de côté, et tout d’un coup ils délaisseront ces cochers, ces chevaux qu’ils reconnaissent de loin et dont ils scandent le nom si souvent. Tant de crédit, tant de prestige accordé à la plus vulgaire des tuniques, passe encore dans la populace, plus vulgaire encore que la tunique, mais chez des gens sérieux ! Et quand je songe qu’ils n’en ont jamais assez d’être assis devant un spectacle futile, sans intérêt, qui n’en finit pas, je prends un certain plaisir à ne pas me laisser prendre à ce plaisir-là. (PL. J., Ep. IX, 6, 1–3) 380. La maison hantée Il y avait à Athènes une maison vaste et spacieuse, mais mal famée et funeste. Dans le silence de la nuit, on entendait un bruit de ferraille, et, si l’on tendait l’oreille plus attentivement, un grincement de chaînes, d’abord assez lointain, puis tout proche. Peu après apparaissait un spectre, un vieillard accablé de maigreur et de saleté, avec la barbe longue,
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la chevelure hirsute. Il portait aux pieds des entraves et aux mains des chaînes qu’il agitait. De là, pour les occupants, des nuits sinistres et affreuses, passées à veiller dans la peur ; l’insomnie entraînait la maladie et, à mesure que la terreur grandissait, la mort. Car même pendant le jour, bien que le spectre eût disparu, le souvenir de son image traînait dans leurs yeux, et la peur subsistait plus longtemps que les causes de la peur. Aussi la maison était-elle à l’abandon et condamnée à rester vide, laissée tout entière à cette créature. Il y avait cependant une affiche, au cas où quelqu’un, dans l’ignorance d’une telle calamité, voudrait l’acheter ou la louer. Arrive à Athènes le philosophe Athénodore. Il lit l’affiche et, quand il est informé du prix, dont la modicité lui paraît suspecte, il se renseigne ; on lui apprend toute l’histoire et, en dépit de cela, que dis-je !, à plus forte raison, il loue la maison. Quand le soir commence à tomber, il se fait préparer un lit dans l’entrée de la maison, demande des tablettes, un stylet, de la lumière. Il renvoie tous ses gens à l’intérieur ; lui concentre sa pensée, ses yeux, sa main pour écrire, afin que son esprit inoccupé n’aille pas inventer des bruits de spectre et de vaines frayeurs. D’abord, comme partout, le silence de la nuit ; puis des fers qu’on secoue, des chaînes qu’on agite. Lui ne lève pas les yeux, ne lâche pas son stylet, mais concentre son esprit pour s’interdire d’entendre. Alors le bruit augmente, se rapproche et bientôt se fait entendre comme sur le seuil, puis comme s’il avait franchi le seuil. Il se retourne, voit et reconnaît le spectre qu’on lui a décrit. Il était là, debout, et faisait un signe du doigt, comme pour l’appeler. Celui-ci, en réponse, lui fait signe d’attendre un instant et se penche de nouveau sur ses tablettes et son stylet. L’autre faisait du bruit avec ses chaînes près de sa tête pendant qu’il écrivait. Se retournant de nouveau, il voit le spectre faire le même signe qu’auparavant et, sans plus attendre, prend sa lampe et le suit. L’autre marchait d’un pas lent, comme alourdi par ses chaînes. Après avoir tourné dans la cour de la maison, il disparut subitement, laissant là celui qui l’accompagnait. Resté seul, il marque l’endroit avec un tas d’herbes et de feuilles. Le lendemain, il va trouver les magistrats, leur conseille de faire creuser l’endroit. On y découvre des ossements attachés par des fers et entremêlés, que le corps décomposé par le temps et la terre avait laissés décharnés et rongés par des chaînes. On les recueille et les enterre aux frais de la cité. Par la suite, une fois les mânes ensevelis selon les rites, la maison s’en trouva débarrassée. (PL. J., Ep. VII, 27, 5–11) 381. Le lion d’Androclus Au Cirque Maxime, on offrait au peuple une magnifique épreuve de chasse. Comme j’étais justement à Rome, j’ai assisté à ce spectacle. Il y avait là quantité de bêtes féroces, d’une taille peu commune ; toutes étaient extraordinaires par leur allure ou leur férocité. Mais plus que tout, des lions monstrueux suscitaient l’admiration, l’un d’eux en particulier. À lui seul, ce lion avait attiré l’attention et les regards de tous par son agressivité et sa taille, son rugissement terrifiant et retentissant, sa force et sa crinière au vent. Dans le groupe qu’on avait introduit pour affronter les bêtes, se trouvait l’esclave d’un ancien consul ; cet esclave s’appelait Androclus. Dès que le lion le vit à distance, il s’arrêta net, comme étonné, puis s’approche de l’homme lentement et paisiblement, comme pour le reconnaître. À ce moment, il remue la queue doucement et calmement, comme le font souvent les chiens affectueux ; il vient toucher l’homme, qui est comme paralysé par la peur, et lui lèche délicatement les jambes et les mains. Androclus, sous l’effet des caresses d’une bête aussi féroce, reprend ses esprits, tourne peu à peu son regard pour observer le lion. Alors, comme s’ils s’étaient reconnus l’un l’autre, on aurait cru voir un homme et un lion tout à leur joie se
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congratuler. Par cette scène si extraordinaire, Androclus souleva les plus vives acclamations du public et fut appelé par l’empereur, qui lui demanda pour quelle raison ce lion si redoutable l’avait épargné lui seul. Androclus raconte alors une histoire merveilleuse et étonnante. « Alors que mon maître, dit-il, était proconsul d’Afrique, je fus contraint, en raison des coups injustes que je recevais tous les jours, de m’enfuir de chez lui ; afin de trouver des cachettes plus sûres pour échapper à mon maître, le gouverneur de la province, je me retirai dans les plaines sableuses et désertes, et j’étais décidé, si la nourriture venait à manquer, à y chercher la mort, d’une manière ou d’une autre. Une fois, dit-il, au milieu du jour, sous un soleil dévorant et brûlant, ayant trouvé une grotte isolée et secrète, j’y pénètre et m’y cache. Peu de temps après, ce lion arrive dans la même grotte, une patte blessée et en sang, poussant des gémissements et des grognements pour se plaindre de la douleur et de la souffrance provoquées par sa blessure. » Et là, dit-il, dès qu’il vit le lion s’approcher, son esprit fut terrifié et paralysé par la peur. « Mais, une fois entré dans ce repaire qui était le sien, quand le lion me voit me terrer à distance, il s’approcha, doux et paisible, souleva une patte et parut me la montrer et me la tendre comme pour demander des soins. Alors, dit-il, je retirai une très grosse racine enfoncée dans la plante de sa patte, je fis sortir le pus qui s’était formé à l’intérieur de la plaie et, sans trop de peur désormais, je la séchai en profondeur et essuyai le sang. Soulagé par mon aide et par mes soins, avec sa patte dans mes mains, il se coucha, se reposa et, à partir de ce jour, nous avons, moi et le lion, partagé pendant trois années entières la même grotte et la même nourriture. Car les plus beaux morceaux des bêtes qu’il chassait, il me les rapportait à la grotte ; n’ayant guère de feu, je les mangeais en les faisant griller au soleil de midi. Mais quand j’en eus assez, dit-il, de cette vie sauvage, je quittai la grotte un jour que le lion était parti à la chasse. Après avoir marché pendant près de trois jours, je fus repéré par des soldats qui m’arrêtèrent et m’emmenèrent d’Afrique à Rome, chez mon maître. Celui-ci me fit aussitôt condamner à mort et livrer aux bêtes. Et je comprends, dit-il, que ce lion, capturé lui aussi après mon départ d’Afrique, me remercie maintenant de l’avoir secouru et soigné. » Voilà, selon Apion, le récit que fit Androclus. Toute l’histoire fut écrite sur un panneau qu’on fit circuler pour en informer le public ; aussi, à la demande générale, Androclus fut affranchi et acquitté, et se vit offrir le lion par un vote du peuple. « Par la suite, dit-il, on voyait Androclus, tenant le lion par une simple laisse, se promener en ville, faire le tour des tavernes, recevoir de l’argent, le lion être couvert de fleurs et les gens dire partout sur leur passage : ‘Voici le lion qui a accueilli l’homme ; voici l’homme qui a soigné le lion.’ » (APION, 616 F 5 Jacoby [= AULU-GELLE, V, 14, 5–30]) 382. Lettre de Cornélie à son fils C. Gracchus Il est beau, diras-tu, de se venger de ses ennemis. Nul ne peut avoir d’ambition plus grande ou plus belle, j’en suis convaincue, si d’aventure il arrive à ses fins sans porter atteinte à la république. Mais, dans la mesure où c’est impossible, pour longtemps encore et à bien des égards, j’aime mieux voir nos ennemis ne pas disparaître et continuer d’être les mêmes qu’aujourd’hui, plutôt que de voir la république aller à sa ruine et à sa perte. (…) J’oserais en faire le serment solennel : à l’exception des assassins de Tibérius Gracchus, nul ennemi ne m’a infligé autant de mal ni de douleur que toi en cette circonstance, toi qui aurais dû, survivant à tous les enfants que j’ai eus auparavant, tenir leur place et veiller à me causer le moins de tracas possible dans mes vieux jours, toi qui, dans tous tes actes,
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devais chercher avant tout à m’être agréable et à éviter scrupuleusement de rien entreprendre d’important contre mon avis, quand il me reste peu de temps à vivre. Ce temps si court ne suffira-t-il donc pas à me donner la satisfaction de te voir renoncer à t’opposer à moi et à vouloir la ruine de la république ? Quel répit y aura-t-il enfin ? Quand donc cessera cette folie dans notre maison ? Quand donc pourra-t-on en avoir raison ? Quand donc arrêteronsnous de nous faire souffrir, nous-mêmes ainsi qu’autrui ? Quand donc cesserons-nous de jeter sans scrupule le désordre et la confusion dans la république ? Mais si rien de tout cela n’est possible, après ma mort, brigue le tribunat ; vas-y, tu feras à ta guise, quand je ne serai plus là pour le voir. Après ma mort, tu offriras un sacrifice à mon intention et tu invoqueras notre dieu ancestral. À ce moment-là, tu n’auras pas honte d’implorer les dieux de ceux-là même que tu auras délaissés et abandonnés quand ils étaient vivants et à tes côtés ? Puisse le grand Jupiter ne pas permettre que tu persévères dans cette voie et qu’une telle folie te vienne à l’esprit ! D’ailleurs, si tu persévères, je crains que, pour le reste de ta vie, tu sois la proie d’un tel chagrin par ta faute, que tu ne pourras plus en aucune circonstance vivre en paix avec toi-même. (CORN. NÉP., fr. 15 Marshall)
5.2. Thèmes d’application De uita Ciceronis 383. M. Tullius Cicero, prope Arpinum e gente equitum Romanorum parum clara ortus, a pueritia magnus orator fieri parauit : puer enim operam dedit ut omnibus magistris suis satisfaceret ; adulescens omnibus doctrinis illo tempore cognitis erudiri conatus est ; sed praesertim iurisconsultorum responsa et sermones magnorum qui tum florebant oratorum, in primis Crassi Antoniique, audiebat. Sex et uiginti annos natus, Roscii causam aduersus Chrysogonum, Syllae libertum, defendere ausus est. Neque enim dictatoris potentia nec preces nec minae obstiterunt quin potentissimum aduersarium aggrederetur. Sed post tantam audaciam non commisit ut Romae permaneret, atque in Graeciam profectus est, quo ut se conferret admonitus erat, ut in arte dicendi proficeret. Vnde cum rediit, Siculi ab eo petierunt ut Verrem praetorem suum iudicio persequeretur. 384. Quis Verres esset nunc ignoraremus, nisi ei contigisset ut a Cicerone accusaretur. Per hunc enim nouimus quae fuerit eius adulescentia, libidinibus lasciuiaeque omnino dedita ; per hunc quoque nouimus quantorum omnis generis scelerum a Siculis insimulatus sit. Ciceronis orationes cum legimus, nescimus utrum praetorum quorundam in prouinciis saeuitiam an Ciceronis, qui eos indicet, fortitudinem magis admiremur. Nihil enim, nec publica priuataue bona, nec deorum templa, nec subiectorum iura, nec nominis Romani maiestatem Verres intactum reliquerat. At Cicero non solum inuisum nobis Verrem efficit, sed etiam, cum sciat quanta uis ridiculi sit, saepe nobis Verrem eo modo depingit ut interdum dubitemus utrum Verrem irridere an ei succensere nos deceat. Ita risum et iram miscendo sontem tam grauiter oppressit ut Verres, priusquam damnaretur, aufugerit. Neque ubi nec quando Verres mortuus sit compertum habemus. 385. Catilina, indignatus quod consul creari non potuisset, ciuium caedem urbisque incendium parabat. Quae autem sibi proposuerat non dubitari potest quin perfecturus fuerit, nisi Cicero, qui tum consul erat, iis obstitisset ; at Cicero dubitare poterat num futurum esset ut a toto senatu sustentaretur ; non dubitauit tamen inuisa ista consilia in curia ipsa
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denuntiare. Catilina igitur ei minitans recessit atque in Etruriam copias suas conuenit, sed qui eius coniurationis socii erant Romae manebant. Tunc a legatis Allobrogum admonitus quae ii sibi proponerent, eos in Italiam Gallos arcessere uelle ac fore ut Roma deleretur, Cicero coniuratos in curiam conuocauit, deinde imperauit ut in carcerem conicerentur ac supplicia afficerentur. Tum populum monuit quae fecisset, quae pericula obiisset, se rei publicae utilitate coactum indicta causa in coniuratos animaduertisse, denique ut omnes ciues gauderent quod res publica periculum effugisset, quo grauius numquam ullum adiisset. 386. Cicero, triennio ante quam consul creatus est, cum praetor urbanus esset, eloquentia sua effecerat ut Pompeio bellum aduersus Mithridatem gerendum mandaretur. At anno sescentesimo nonagesimo sexto, quattuor annis postquam parens patriae appellatus erat, quod Romam a furoribus Catilinae liberauerat, ob eandem hanc causam Clodio tribuno auctore ex urbe exterminatus est. Pompeius autem, qui cum Caesare, Clodii amico, societatem iunxerat, nihil egit ut Ciceronem seruaret. Qui in Graecia exsulauit, quamdiu Clodius tribunus fuit, donec alio tribuno Milone auctore in patriam reuocatus est. Vbi primum reuertit, cum Pompeio in gratiam rediit, et cum hic frumento in Italiam conuehendo praepositus esset, in Sardiniam profectus est, ut Pompeio in re frumentaria auxilio esset. 387. Quadriennio post, cum Milo Clodium interfecisset, Cicero eius causam suscepit, non fortasse quod magni eum faceret, sed quod iudicabat Milonem, quoniam Clodius rei publicae infestus esset, eius nece bene de patria meruisse. Mirandam igitur orationem Cicero parauit, sed tunc etiam Pompeius, qui cum Caesare in gratiam iterum redierat, ei impedimento fuit. Die dicta, cum Pompeii milites forum compleuissent, turbatus Cicero orationem suam dicere nequiuit et Milo exsilio damnatus est. 388. Caesar et Pompeius Ciceronis eloquentiam pariter reformidabant. Itaque, quamquam omnia fecerat ut id uitaret, in Ciliciam abire pro consule coactus est. Quamuis eloquens sis, malus imperator esse potes, ac Cicero in prouinciam a latronibus uastatam ac Parthorum incursionibus obnoxiam pergebat. Sed, quamuis rei militaris rudis esset, felicissime bellum gessit ; attamen, etsi a senatu supplicationes impetrauerat, perpetuo flagitabat ut Romam rediret. Quanticumque enim laudem militarem faciebat, forensem pluris aestimabat ; ceterum, ut res a se bene gestas numquam uerbis, auxerit, haud dubium est quin prae ceteris laudibus eius militares laudes parui pretii sint. Tandem, quamquam eius inimici resistebant, Romam tamen reuocatus est, in quam celerrime rediit. 389. Cicero reditum suum accelerauerat ut Caesarem et Pompeium in gratiam reconciliaret. Sed serus adueniebat. Senatus enim, ut Caesarem exercitu priuaret, eum e prouincia sua decedere Romamque redire iusserat. Cicero tamen etiam tunc egit ut partes inter se conciliaret bellumque imminens auerteret ; at Caesar, ut inimicos suas anteueniret, Rubiconem subito transiit ac Romam contendit. Pompeius autem, ne opprimeretur, urbem raptim reliquit et mox cum copiis suis in Graeciam, ut bellum pararet, transuectus est. Cicero, paulum cunctatus, ut eum conueniret nauem conscendit. Postero anno, in Pharsalia pugna Pompeio attrito, Cicero, qui numquam eum nisi inuitus secutus erat, in Italiam regrediebatur, ut cum uictore in gratiam rediret. 390. Cicero Caesari numquam acriter infensus fuerat. Caesari autem Ciceronis amicitia adeo opus erat, ut iis in gratiam reconciliari non difficile fuisset. Sed Cicero tantae curae gloriam suam habebat, ut Caesare dictatore rebus publicis interesse noluerit eique tantummodo blanditus sit, ut ab eo ueniam pristinis sociis suis impetraret. Ibi tam callidus fuit ut
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Ligarium, Marcellum multosque alios eo modo seruare potuerit. Sed praesertim rure in uillis suis uixit, ubi plurima inter sua rhetorica aut philosophica opera conscripsit, ita ut hic annus, quamuis Ciceroni infelicissimus, nobis felicissimus et uberrimus fuerit. 391. Res iterum non ita cesserunt ut omnes crediderant. Caesaris enim potentia in rei publicae ruinis stabiliter constituta esse uidebatur et Cicero putabat se, ut ueteranus miles, multa stipendia annua emeritus, in agellum suum se recipit, ubi quiescat et decedat, ita in uillis suis, philosophiam litterasque excolentem ultimos aetatis suae annos peracturum. At Caesaris caedes a Cassio Brutoque facta eum ad res publicas gerendas subito reuocauit, atque, ut inuitus ab iis abierat, ita libenter ad eas rediit ; quemadmodum enim artium ingenuarum studium consolatio Ciceroni erat, sic eloquentia forensis uera eius erat uita. 392. Si Cassius et Brutus Caesare occiso sperabant fore ut res publica in pristinam dignitatem suam restitueretur, fallebantur ac se praue iudicauisse breui intellexerunt. Antonius enim consul, quicquid Caesar aut promiserat aut cogitauerat, legibus efficiebat. Itaque in Ciceronis epistulis illum quoque sensisse perspicimus nullum iam sibi locum in rebus publicis superesse. « Si quidem Caesar obiit, inquit, nihilo minus seruimus ; et Caesaris caedes, clarissimum illud facimus, nihil omnino prodest, si, postquam uiuo tyranno liberati sumus, eidem mortuo nunc obtemperare debemus. Quod si Caesaris heres, Octauius, superior euaserit, quid mutando profecerimus ? Sin autem Antonius Caesaris locum occupauerit, peior tunc quam antea ciuitatis status erit. » Et ad Atticum scribebat : « De re publica desperandum esse credo. Si qui sunt adhuc Romae boni ciues, eam urbem relinquant in qua nemini, nisi pessimis, locus sit. » Quapropter de profectione sua ipse cogitauit : « Si in Graeciam, inquiebat, proficiscar, ibi usque ad kalendas Ianuarias maneam. Tunc mutabuntur consules et, si Hirtius et Pansa, consules designati, opera mea bonaque uoluntate egeant, redeam et in senatu rursus sedeam ut iis opituler. » Profectus est igitur, sed Rhegii profectionem suam a Bruto pro defectione habitam esse audiit ; tunc statim regressus est, ne quis dicere posset, si libertatis ultimi defensores perituri essent, eos a se esse desertos. 393. Si illo tempore, sicut Caesare dictatore, Cicero rus recessisset, pulchrum quidem aliquod eius opus haberemus, at eius gloria eo minor esset. Clarissimum enim inter eius opera mors est. Quam per decem menses orationibus quattuordecim in Antonium habitis parauit, quae uehementiores etiam sunt illis quas in Catilinam habuerat. Antonius autem, si magnus ei fuisset animus, ignouisset ; at nihil nisi odisse sciebat. Octauius uero, cui Romam aduenienti Cicero in senatu adfuerat, si gratus ei fuisset animus, beneficii eius memor esse debebat ; nunc unum illud curabat, ut rerum potiretur, nec quicquam Ciceroni fecit, qui optime de eo meritus esset. 394. Cicero paulisper de fuga cogitauit, sed procella inhibitus est ; tunc, quasi se procella illa putaret a diis admoneri, Antonii sicarios oppertus est. Quibus, cum aduenerunt, iugulum praebens se iugulandum tradidit. Caput et manus eius sicarii exciderunt, ac Fuluia, Antonii uxor, acu linguam eius traiecit, quasi contumelia ista eximere quattuordecim orationes illas potuisset, quibus Cicero Antonii nomen inquinauerat. Deinde caput et manus in rostris exposita sunt, quae numquam postea uoce tam eloquenti personuerunt, tamquam eloquentia, tanta contumelia perfectissimo oratori facta, e rostris in perpetuum expulsa esset.
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5.3. Thèmes littéraires 395. De Romanorum sapientia Prima specie ualde admirabile uidetur quod ex infinita Graeciae Italiaeque ciuitatum multitudine una exstiterit quae ceteras in potestatem suam redigere potuerit. Cuius tamen miraculi causas easdem fuisse facile reperias quae res humanas moderari solent. Vt enim cuiusuis hominis, sic Romanorum haec fuit sapientia occasionibus uti. 396. Qua gente Catilina ortus sit Peropportune Sallustius in Catilina describendo dicere exorditur eum nobili genere natum, cum inde morum rationes melius intelligi possint. Erat enim unus Sergiorum, quae gens tum Troiana uocabatur, cum ex Aeneadum cuiusdam stirpe se ortam profiteretur. 397. Quid occulti consilii Catilinae infuerit Imperator hodie, cum in Romanis historiis eum librum legeret qui Catilinae coniuratio inscribitur, res animo concipere non poterat ita gestas esse ut expositae essent. Catilinam enim, quamuis scelestus fuisset, non nulla causa profecto esse adductum ; quam causam a studio urbis potiundae non repetendam, quoniam accusaretur quod totam incendere uoluisset. Nouam potius factionem omnia in principem fracti consilii crimina congessisse quibus in tali re opprimi solent. Quidam autem imperatorem admonuit, nisi ei bene successisset, id ipsum necessario passurum fuisse. 398. Quomodo Aristoteles successorem delegerit Narratur Aristotelis discipulos, cum magistrum aetate prouectum infirmissimaque ualetudine esse uiderent, orauisse ut sibi successorem significaret, cumque duo tantum uiri in eius schola digni essent qui deligerentur, Menedemus Rhodius Theophrastusque Eresius, ut eius quem exclusurus esset honori parceret, hoc modo sententiam aperuisse : paucis post diebus quam discipuli id orauissent, cum praesentes essent, simulauisse uinum quo uti soleret sibi insalubre esse, afferri iussisse Rhodium aliquod uinum ac Lesbium ; dein, cum utrumque degustauisset, Rhodium quidem firmum, Lesbium autem dulcius esse ideoque huic se primas deferre dixisse. 399. De Anaxagora philosopho Anaxagorae, inclito Atheniensi philosopho, qui recte Periclem erudiendum in primis curauerat quique ei ad rem publicam administrandam ualde utilis fuerat, Pericles minus aequo gratum animum exhibuit atque insimulatus est quod magistrum extremo uitae tempore aliquantum neglexisset. Anaxagoras, cum uideret se esse aetate prouectum pauperemque ac derelictum, pallio se inuoluit uitamque finire inedia statuit. Quod auditum Pericles aegerrime ferre uisus est, cumque Anaxagoram confestim adiisset, eum uehementer orauit ut consilium mutaret : miseram esse rem publicam quae tantum hominem amissura esset, ipsumque infelicem quem fidelissimus consiliorum minister iam deficeret. Cui cum morientem uultum ostendisset : « O Pericles, inquit, qui lucerna egent ei oleum infundendum curant. » 400. De Diogene Cynico Diogenes quondam, cum a piratis captus adductusque in forum uidisset Xeniadem quendam, opimum hominem eleganterque uestitum : « Huic, inquit, uenire uolo, nam bono ero mihi egere uidetur. » Tum Xeniadi, cum de pretio contendere uellet, dixit : « En, puer, fac ut
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quam minimo uirum emas. » Rogatus autem quidnam facere sciret, respondit sibi esse artem hominibus imperandi. Pretio statuto Xeniadi dixit : « Nunc uide ut facias quaecumque uolo, nam siue procuratore, siue medico me uteris, etsi tibi seruio, mihi parendum erit. » 401. Quomodo Cato Caesarem reprehenderit CATO – Tu patriam si amauisses, te patria amauisset. Quem porro patria amat custodibus non eget. Patria enim uniuersa eum custodit. Is denique maxime securus uiuit qui nihil nisi bene facit, ita ut omnium intersit eum conseruari. Regnare uoluisti ac terrorem ciuibus inicere. Itaque regnasti terroremque iniecisti. At ciues a rege simul ac terrore se liberauerunt. Sic pereunt qui, dum se ab omnibus timeri cupiunt, ipsi omnia timere coguntur ab eis quorum interest a rege occupato liberari. CAESAR – At illa quam regiam appellas potestas iam necessaria erat. Roma enim cum libertatem diutius tolerare non posset, dominum desiderabat. Pompeium autem dominationem sibi meo damno suscipere pati non potui. CATO – Regem igitur tollere debebas, non regnum ipse appetere. Ceterum si Romani ignauiores erant quam ut domino iam carere possent, alteri praestabat tantum scelus concedere. An latrones, cum uiatori spoliandi causa insidiantur, tam horribile scelus maturando occupare decet ? 402. De controuersia inter Romulum et Remum REMVS – Tandem, mi frater, in eandem condicionem reductus es qua ego iamdudum utor. Non ergo operae pretium fuit me interficere. Nam ex aliquot illis annis quibus regnum obtinuisti, cum lapsi sint, nihil iam restat ; quas placidius triuisses si pace fructus esses, commune mecum faciendo regnum. ROMVLVS – Quod si ita moderate uersatus essem, neque illam potentem urbem coluissem nec fines imperii sic auxissem ut in hominum memoria permanerem. REMVS – Minus potentem te esse praestabat, iustiorem uero ac magis pium. Quam rem Minoi duobusque collegis defero, qui de te iudicium laturi sunt. ROMVLVS – Id uero aegre fero ; de me enim uiuo nemo iudicium ferre ausus esset. REMVS – Cruor autem meum, quo manus tuas tinxisti, hic efficiet ut damneris atque in terra infamem te in aeternum reddet. Duas res cupiisti, imperium ac gloriam, quarum una ita e manibus tuis effugit ut merum somnium fuisse constet. Quod uero ad gloriam attinet, numquam eam adipisceris. Nemo enim uir clarissimus factus est qui non probus esset, neque ulli licet diuinas uirtutes appetere nisi prius ab humanis sceleribus abstinuit. Quid ! cum tantum ab humanitate abesses ut postentum esse uidereris, heroem tamen esse contendebas ? ROMVLVS – Tanta licentia erga me non impune utereris, cum urbem nostram describebamus. REMVS – Ita est ; quod profecto animaduerti uerum esse. At qui fit ut huc descenderis ? Aiebant enim te diuum factum esse. ROMVLVS – Populi mei culpa est, qui tam stolidus fuit ut id crediderit. 403. Racinius filio s(alutem) p(lurimam) d(icit) Facere non possum, carissime fili, quin tibi dicam omnia quae de te mater ad me scripserit mihi ualde placere. His enim ex epistulis animaduerti te omnis officii diligentissimum esse, maxime autem Deum uereri illique libentissime inseruire ; quae quidem ut mihi summa uoluptas, ita maxima est felicitas quam tibi possum optare. Quo magis aetate procedas, eo manifestius te compertum habiturum esse hanc unam esse felicitatem spero. Mihi autem
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probatur ea ratio qua tempus et studia partiris, nisi quod uelim, dum schola uacat, Ciceronem tuum aliquantum retractes pulcherrimosque uel Horatii uel Vergilii locos in memoriam reducas, quibus optimis magistris uti potes, ut recte pureque cogitare et scribere adsuescas. 404. Quomodo Aesopus cum Croeso egerit Paulo post Croesus, rex Lydorum, Samiis denuntiauit ut sibi stipendiarii fierent ; sin aliter, id illos se armis coacturum. Cum autem plerique ei parendum esse censerent, Aesopus dixit Fortunam duas uias hominibus praebere : unam libertatis, initio quidem asperam spinosamque, deinde autem pergratam, alteram seruitutis, cuius initia expeditiora essent, ea autem quae sequerentur laboriosa. Qua ratione Samiis ut libertatem defenderent apertius suadebat. Igitur Croesi legatum re minus feliciter gesta dimiserunt. Croeso autem ad eos adgrediendos se paranti legatus dixit eum illos, dum secum Aesopum haberent, in dicionem suam uix redacturum esse, adeo hominis sapientiae confiderent. Ita Croesus ad eos misit qui eum accirent, pollicitus eos in libertate esse permansuros, si illum sibi tradidissent. Principes quidem ciuitatis, his condicionibus commodis iudicatis, quietem suam haud nimis magno sibi constaturam esse existimauerunt, etiamsi Aesopi incommodo emerent. Phryx autem eos de sententia deterruit, dum narrat, cum lupi et oues pacem inter se fecissent, has canes suas illis obsidibus dedisse ; itaque eas, iam defensoribus orbas, a lupis, minore labore quam facere solerent, esse iugulatas. Qui apologus id ualuit ut Samii consilium inirent prorsus contrarium ac cepissent. (Trad. L. Sausy) 405. Quanto usui sint fabellae Plato, cum e re publica sua Homerum eiecisset, Aesopo locum honestissimum dedit. Optat quidem ut infantes fabellas illas una cum lacte sugant ; imtricibus praecipit ut illas eos doceant : neminem enim nimis mature prudentia ac uirtute adsuescere posse. Namque consuetudines nostras potius quam corrigere cogamur, ut bonas faciamus, dum aut boni aut mali nondum sint participes, elaboremus oportet. Ad hoc autem efficiendum quae ratio docendi maiorem quam illae fabulae utilitatem adferre potest ? Puero dicas Crassum contra Parthos euntem in illorum fines ingressum esse, nec prius quomodo illinc egressurus esset considerauisse ; ex quo factum esse ut et ipse et exercitus eius, etsi ad recedendum omni ope niteretur, perirent. Eidem puero dicas uulpem et hircum in imum puteum, ut sitim exstinguerent, descendisse ; uulpem quidem, sodalis humeris cornibusque pro scalis usam, inde exiisse ; hircum uero, qui non tantum prouidisset, illic mansisse ; proinde in omni re considerandum exitum esse. Rogo utrum exemplum pueri animum uehementius moturum sit : nonne in hoc haerebit, ut mentis tenuitati congruentiore ac minus inaequali ? Ne mihi quisquam opponat ipsas tam pueriles pueritiae cogitationes esse, ut alias quoque nugas iis non deceat adiungi. Nugae specie tantum istae uidentur esse ; nam firmissimam reapse significationem habent. (Trad. R. Waltz) 406. De liberae rei publicae primordiis Pulsis regibus, imperium consulare, pro Seruii Tullii consiliis constitutum, mox populari inuidia debilitatum est. Iam inde a primo consulatu, cum P. Valerius consul, uictoriis nobilitatus, in suspicionem apud ciues uenisset, necesse fuit, ut illis satisfieret, legem constituere qua liceret aduersus senatum et consules ad populum prouocare in omnibus causis de ciue puniendo. Tum pulsis Tarquiniis defensores adfuerunt. Regibus enim uicinis eorum exsilium tamquam omnibus illatam iniuriam habentibus, Porsenna, rex Clusinorum, populi Etruriae, bellum cum Romanis iniit. Vrbs in summum discrimen adducta ac prope capta
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Horatii Coclitis uirtute seruata est. Romani autem multa et clara facinora libertatis tuendae causa fecerunt : Scaeuola, adulescens ciuis, igni manum admouit, quod Porsennam interficere non potuisset ; Cloelia uirgo regi admirationem audacia mouit. Itaque Porsenna Romam dimisit omnique ope Tarquinii destituti sunt. 407. De Bruti consulis praeclara seueritate Nos adhuc horrore afficit tristis Bruti consulis constantia, cum legimus in historiis eum duos liberos ante oculos interfici iussisse, quod occultis artibus allecti essent quibus Tarquinii Romae regnum restituere nitebantur. Quam igitur in amore libertatis populus confirmatus est qui suam a seuero consule prolem libertati immolari uideret ! Non iam mirandum est quod Romani ea spreuerunt quae populi finitimi conati sunt ut Tarquinios exterminatos restituerent. Porsennae regi, qui illos tuendos frustra susceperat, constantia ostenderunt, quamquam fame laborabant, se uelle saltem liberos mori. Populus etiam senatu ipso constantior fuit Romanique omnes ad potentem illum regem, a quo in summum discrimen nuper adducti erant, mandauerunt ut pro Tarquiniis intercedere desineret, cum, libertatis causa omnia pericula adire parati, hostes potius quam tyrannos accepturi essent. Qua populi ferocitate paucorumque ciuium audacia maiore quam humana attonitus, Porsenna Romanos illa libertate quam tam acriter defenderent quiete frui sinere statuit. 408. De Reguli fide Imperator ille, postquam annos nonnullos in uinculis retentus est, Romam missus est qui captiuos permutandos proponeret, iureiurando addictus se rediturum esse, si res male processisset. Is cum senatui causam itineris aperuisset, rogatus sententiam respondit se ut senator ciuisque dicere iam non posse, cum ius illud amisisset ex quo in hostium manus incidisset, sed quae sibi ut priuato uiderentur aperire non recusauit. Itaque plane negauit permutandos esse captiuos ; rei publicae enim damno futurum esse tale exemplum. Se quidem ita aetate esse prouectum ut mortem suam nihili facere deceret ; illorum autem in manus uenisse plures duces Poenorum aetate uigentes atque eos qui de patria quam optime mererentur. Tam nobilem atque inauditam sententiam haud facile probauit senatus ; deinde exsul ille illustris, maximum amicorum dolorem et uxoris liberorumque lacrimas neglegens, Roma profectus Carthaginem rediit, etsi haud inscius erat qualia supplicia passurus esset. 409. Quid colloquii Hannibal et Scipio inter se habuerint Postquam Hannibal in Africam peruenit, Scipioni proposuit ut colloquium inter se haberent. Itaque quo tempore, quem in locum coirent statuerunt. Igitur illi duces, cum sua aetate illustrissimi, tum digni qui cum eo compararentur, si quis uel rex uel imperator praestantissimus exstitisset, quasi alter alterius conspectu attoniti mutuaque admiratione occupati, paulisper conticuere. Tandem prior Hannibal locutus, cum Scipionem acute ac lepide laudauisset, hortatus est ne claris suis uictoriis in errorem induceretur ; illi, quamuis ad id temporis felix fuisset, metuendas esse fortunae uices ; se ipsum, ne procul exempla arcesserentur, eius rei praeclarum documentum apparere ; nunc Scipionem similem esse cui ipse ad Trasumennum lacum adque Cannas fuisset ; denique tempore melius quam ipse uteretur, si, cum rebus potiretur, tunc pacem iniret. 410. De Aduatucis et Caesare Aduatuci, cum e summis muris longo interuallo interiecto illam turrim aedificari cernerent, Romanos irrisos contumaciter rogabant cuinam usui tam longinqua machina aduersus
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se futura esset, uel num tantulae staturae homines (Caesar enim dicit Gallis, qui sint omnes ingentis magnitudinis, Romanorum humilem staturam esse contemptui) tantos homines tantasque uires habituri essent, ut tam ingenti pondere turrim in oppidi muros tollerent. At cum turrim se mouentem et prope se accedentem uiderunt, tum nouo mirandoque spectaculo attoniti legatos statim ad Caesarem miserunt : sese non dubitare quin dei pro Romanis starent, cum ab illis facillime et celerrime altissimae grauissimaeque machinae promouerentur ; sese igitur in fidem eiusque dicionem uenire ; at si, ut soleret, clementia usus Aduatucorum gentem seruare uellet, se illum obsecrare ne armis suis priuarentur ; eis enim sibi opus esse ad uicinos repellendos, qui omnes uirtuti suae inuiderent ; quin etiam se malle, si necesse esset, a Romanis trucidari potius quam ab hominibus, quibus imperare ipsi legitimum re iudicarent, omnis generis indignitates suppliciaque paterentur. Quibus Caesar uitam libertatemque promisit si, antequam muri ariete quaterentur, arma traderent. 411. Vnde bella orta sint in libera re publica Exactis autem regibus, Romani consules creauerunt annuos ; unde quoque ad tantam euecti sunt potentiam. Huic uero liberae ciuitati, cuius magistratus, cum mutarentur quotannis, in potestatibus eo modo agitabant ut digni aliis haberentur, nullum erat tempus laudis cupiditate uacuum : hi enim patribus suadebant ut bellum populo proponerent, cotidieque nouos ostendebant hostes. Satis autem iam et ipse senatus ad id propensus erat ; nam, cum querelis postulationibusque semper a plebe fatigaretur, hanc ab inquietis curis ad res foris conficiendas amouere quaeritabat. Atqui plebi quoque bellum fere semper placebat, quia praeda ita prudenter diuidebatur, ut omnes ex bello utilitatem caperent. Cum enim in urbe Roma neque ulla mercatura esset neque ullae fere artes exercerentur, praedando tantum ciues ditari poterant. Quapropter certae praedandi leges institutae erant. Namque praeda in medium lata militibus diuidebatur : nec quicquam deerat, quia profecturi se nihil priuatim seposituros esse coniurauerant. Nullus enim usquam populus obstrictus est maiore iuris iurandi religione quam Romanus, qui semper eius militaris disciplinae nerui fuerunt. 412. Quantum disciplina militaris profuerit Quotienscumque Romani se in discrimen adductos crediderunt aut aliquod detrimentum resarcire uoluerunt, apud eos sollemne fuit disciplinam militarem confirmare. Cum bellandum est contra Latinos, quae gens tam bello assueta erat quam ipsi, Manlius uim imperii augere meditatur et filium, qui iniussu ducis uictor fuerat, interficit. Cum uero apud Numantiam fusi sunt, Scipio Aemilianus primum omnibus deliciis quibus erant molliti priuauit. Cum Romanae legiones in Numidia sub iugum missae sunt, illud dedecus Metellus compensat, postquam eos coegit ad ueterum instituta redire. Marius, ut Cimbros Teutonasque profliget, prius flumina auertit ; et Sulla tantis operibus milites suos fatigat, bello contra Mithridatem suscipiendo perterritos, ut proelium poscant ultro tamquam finem laborum. P. Nasica, nulla re urgente, eis classem aedificandam imposuit : adeo magis otium quam hostes formidabantur. 413. De senis cuiusdam apud Troglodytas sapientia Troglodytae, cum, regione cotidie magis magisque frequentata, regem sibi deligendum statuissent ac conuenisset ut iustissimo uiro corona deferretur, senem quendam uniuersi obseruauerunt aetate longaque uirtute insignem, qui consilio adesse noluerat domumque maestissimus reuerterat.
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Cui cum nuntiatum esset regem eum delectum : « Vtinam, inquit, Troglodytis in hoc non noceam, ut nemo eorum me iustior habeatur. Quam mihi coronam defertis, si uultis, accipiam sane, sed inuitus. At dolore, mihi credite, conficiar, qui infans liberos Troglodytas uiderim idemque seruos senex. » Haec locutus, lacrimas profundere coepit : « Mene, inquit, eo uiuum peruenisse ut diem tam funestum uiderem ! » Tum uoce seuera exclamauit : « O Troglodytae, uirtutis uidelicet iam taedet. Nunc enim nullo duce uirtutem nisi uel inuiti colatis, superesse non liceat et in eandem calamitatem incidatis ac maiores. Quod tamen iugum uobis nimis durum esse uidetur potiusque ducitis principes imperium, moribus sane uestris leuius. Sic enim exoptatas diuitias languidamque per ignauam uoluptatem uitam uos consecuturos, uirtuteque, dummodo a maioribus sceleribus abstineatis, nihil iam opus fore. » 414. Quam pueriles sint disputationes de Homero Hoc me in his perurbanis offendit quod patriae suae nihil prosunt, dum ingeniis ad puerilia abutuntur. Nam eos, ubi Lutetiam adueni, ira incensos deprehendi, orta controuersia qua nullam inaniorem excogitare queas : ueteris enim cuiusdam Graeci poetae fama agebatur, qui et ubi gentium natus et quo tempore mortuus sit annum iam bis millesimum incertum est. Egregium quidem poetam illum fuisse utraque pars confitebatur : ea tantum quaestio erat, plusne an minus ei tribuendum esset. Quorum laudatorum, etsi omnes quanti ille esset uere aestimare profitebantur, alteri tamen cumulatiore mensura utebantur. Haec ipsa altercatio tam acris erat, ut toto pectore alteri alteros contumeliose increparent acerbeque irriderent. Itaque ego non minus disputandi rationem admirabar quam rem disputatam. « Si quis umquam, mecum aiebam, eo temeritatis forte procedat, ut coram uno quouis ex illis poetae Graeci defensoribus boni alicuius ciuis famam oppugnare audeat, is profecto non parum grauiter refutetur. Credo enim hos studiosos, ut qui de mortuorum uirorum fama tam molles sint ad offensionem accipiendam, ad famam uiuorum defendendam uehementer exardescere posse. At, quicquid id est, utinam ne illius poetae obiurgatorum inimicitias umquam suscipiam, qui, quamquam in sepulcro annum iam bis millesimum conditus est, facere non potuit quin eis inexpiabili odio esset. Nunc autem irritos ictus inferunt ; quid, si ab hoste praesenti eorum furor concitaretur ? » 415. Quantum intersit antiquas linguas ediscere Magna est quaestio utrum antiquae linguae dignae sint quae tam longo impenso tempore discantur an pretiosa illa adulescentulorum aetas ad maioris ponderis studia conferenda sit. Ego uero, siue ratione siue opinione falsa inductus, uix aliquem crediderim antiquis litteris carere posse. In quibus ea soliditas, is lepos, ea uis inest, ut magnis capitibus semper uoluptati sint. Studium uero antiquarum linguarum et multo breuius fieri et fructuosis notionibus misceri posse existimo. Etenim, cum uerbis discendis qui scholas constituerunt nimium pondus spatiumque plerumque tribuerint, nunc in locum uerborum res ipsae substituendae sunt. (Trad. R. Waltz) 416. Qua ratione scriptores Latini legendi sint Multi, cum Liuii libros legunt, quaecumque ad religionem pertinent, quidquid ad superstitionem Romanam respicit, mente detrahere solent. Si quem enim uirum hic rerum scriptor dicentem facit auspicia fausta esse aut dira, deos iratos aut expiatos, prodigiis res aduersas aut secundas portendi, id artificium rhetoricum esse existimantes, praetermittunt. Quae consuetudo uitiosae est rationis. Nam si apud Liuium religiones superstilionesque Romanae tantum loci obtinent, opinari debemus istas religiones ueras fuisse istasque superstitiones apud Romanos plurimum ualuisse.
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés
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Itaque ueterum scripta quam maxime litterate interpretari oportet. Liuio miraculum illud Naeuii auguris narrante, ea lege tenemur ut iudicemus non miraculum re ipsa effectum esse, sed aequales omnesque posteros hoc credidisse ; quae res, ad historiae fidem, magni est momenti. Cum autem alio loco Liuius imperatorem Romanum longa oratione dicentem facit deos ei hosti esse iratos, qui ius quoddam religiosum neglexerit aut uiolauerit, ne dicamus Liuium illam orationem, ut rem narratam ornaret suamque dicendi facultatem illustraret, finxisse, sed hoc nobis est credendum, in illa oratione, ea quae eo tempore de quo loquitur homines uulgo sentirent, eum reddidisse. (Trad. L. Sausy) 417. Quam incerta sit priscorum Romanorum historia Tenebrae quibus priscorum temporum historia erat obscurata, et fabulae quibus erat impedita, et ipsa ex illa rerum confusione ueritatem eruendi difficultas, eae fuerunt causae cur Cicero prohibitus esset patriae suae historiam adgredi. Qui non eo contentus quod multis aliis praeclaris operibus hanc honestauerat, uoluit etiam illa sibi eam historiam acceptam referret, quae et libenter legeretur et digna esset quae posteritatis memoriae traderetur. Non solum fatebatur nullum munus esse quod magis esset oratoris idque adoriri ipse consilium inierat, sed, Quinto fratre et Attico amico hoc ei suadentibus, rem non negat. Cum autem iam paratus est eorum precibus cedere, nulla est eis alia controuersia nisi utrum ab Vrbe condita historiam incipiat an tantum res extremis temporibus actas scribat. Hoc uero probat Atticus affirmatque ei haec tempora amplam materiam esse praebitura, cum de factis sui Pompei praeclaris locum multa dicendi ei sint datura atque etiam res quas suo ipse in consulatu gesserit contineant. Haec addit : « Multo malo enim de his temporibus scribere, potius quam, ut est in prouerbio, de Remo Romuloque nugetur. » Igitur magnus ille uir, ut apparet, hoc infra se futurum fuisse iudicabat, si eas fabulas iterauisset, quibus id expletum erat quod de Romae principiis ignorabatur. Nam, ut optabat ut sibi magnam gratiam Romani ex eo haberent quod suas res gestas praeclare scripsisset, ita ei persuasum erat oportere, ut hoc tale fieret, non usque ab illis priscis temporibus eas repetere, de quibus nihil certi, nihil firmi adseuerari posset, utpote cum et commentarii et illarum aetatum monumenta omnino deessent. (Trad. L. Sausy) 418. Qua sollertia Zadig fuerit Mercator quidam nobilitatus, Babylone natus, in India mortuus est postquam heredes aequa ex parte duos filios fecit, cum soror eorum in matrimonium collocauisset ; dono etiam triginta milium aureorum donandus erat utercumque filiorum patrem magis diligere iudicatus esset. Maior igitur natu ei sepulcrum condidit ; minor autem hereditatis suae parte sororis dotem auxit. Cum uniuersi dicerent maiorem filium patrem magis diligere minoremque uero sororem malle eoque maiorem triginta milibus aureorum donandum esse, Zadig, cum singulos arcessisset, maiori dixit : « Pater tuus non mortuus est exque extrema ualitudine sanatus est ; Babylonem mox redibit. » — « Deo gratias ! inquit adulescens ; sed quanti mihi fuit illud sepulcrum ! » Minor autem, cum Zadig ei idem dixisset : « Deo gratias !, inquit, omnia quae habeo patri reddam, sed pace eius uelim sororem iis frui quibus eam donaui. » — Tum Zadig : « Nihil reddes, inquit, immo triginta milia aureorum accipies : tu enim patrem magis diligis. » 419. De Diocletiani recessu Breui ad litus Saloninum appuli, ubi quaesii ubinam esset Diocles, quondam Diocletianus imperator. Cum autem eum in hortis suis ad quartum ab urbe lapidem habitare audiissem, illuc pedibus me contuli. Postquam in Dioclis uillam ueni, areas transii, ubi neque in
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satellites neque in custodes incidi. Passim autem serui in agrestibus operibus occupati erant. Quare cum nescirem quem alloquerer et hominem quendam aetate prouectum in horto laborantem adspexissem, ad eum appropinquaui rogaturus ubinam uersaretur ille princeps quem requirerem. « Ego sum Diocles » respondit senex, qui opus suum non intermisit. « Si quid habes quod mihi dicere uelis, sententiam aperire tibi licet. » Cum stupore obmutescerem : « Quid ? inquit Diocletianus, quo negotio huc adduceris ? Rarane semina habes quae mihi dare possis ? Visne pro seminibus meis tua mutare ? » Tunc seni imperatori litteras uestras tradidi uerbisque meis expressi quam miseri essent Romani et quam uehementer Christiani eum iterum rei publicae praeesse cuperent. Tunc Diocletianus, opus suum intermittens, exclamauit : « Vtinam illi a quibus missus es haec olera, sicut tu, conspicerent quae in agro Salonino manibus ipse excolo ! Tunc enim me ad imperium recipiendum non urgerent. » Nullum aliud responsum ex illo expromere potui. Nam cum frustra persequi uellem : « Operam tuam, abrupte dixit, mihi commoda : hic puteus est ; ego senex, tu iuuenis ; ex hoc puteo aquam mihi hauri, qua olera mea egent. » Quod ubi dixit, Diocletianus tergum auertit et Diocles alueolum resumpsit. 420. De Sallustii uero ingenio Sallustius ea mente historiam scribit ut suum ingenium potius quam res ipsas demonstret ; historiam enim perinde ac suam prouinciam Africam habet quaestui, uir sui diligens scriptorque summi ingenii, minus in hoc occupatus ut legentes doceat quam ut bene dicat et ab eis laudetur. Itaque in illis amplissimis documentis quae Ateius eius gratia collegit tantummodo ea praeclara facte carpit, quae narrata ornatus accipiant et admirationem excitent, bellum Iugurthinum, Catilinae coniurationem. Prooemiis uero operum suorum non praetermittit quendam philosophiae clarum pannum adsuere, unde uir grauissimus intelligendi et morum seuerus magister existimetur : hic libidinosorum hominum uituperationem, illic uirtutis, cogitationis, animi, gloriae, postremo historiae laudationem. Ac tamen ut illas seueras sententias et grandem illam uocem recte interpretemur, nos meminisse oportet eum probri gratia e senatu motum esse. Aequitatemne semper seruauerit dubium est, si consideratur quanta sollertia Ciceronis, inimici sui, gloriam obtexerit. Si quem depingit, sibi non proponit ut solidam expressamque hominis depicti effigiem in animis imprimat, sed uenustis contrariorum relationibus et sententiarum concinnitatibus aculeatisque adnominationibus inueniendis delectatur ; atque eo ipso tempore quo coniurati mortem obituri sunt, ad Catonem Caesari comparandum commoratur, dum singulas uirtutes et circuituum membra singula eo iudicio et ea ueritate opponit, quae admirationem moueant : mirandus quidem scriptor, si minus cuperet esse admirationi. (Trad. L. Sausy) 421. De abbate Hieronymo Coignardo Domini Hieronymi Coignardi abbatis, optimi magistri, uerba diligenter collegi. Fuit ille uir summa doctrina et pietate, qui si minus anxio animo fuisset, uirtute adaequauisset Rollinum abbatem, cui longe antecellebat cum scientiae uastitate tum ingenii altitudine. Eo quidem inter perturbatae uitae iactationes Rollinum praestitit, quod Iansenii rationem haudquaquam secutus est, ut qui firmissimo animo praeditus temerariarum sectarum ui non permoueretur. Mihi ergo licet apud Deum testari fidem eum constanter seruauisse. Hominum autem societatis ex eo ualde peritus fuit quod omnis generis circulis usus est ; quae peritia haud dubium est quin ei multo usui fuisset ad res gestas populi Romani perscribendas, quas credo litteris mandauisset Rollini exemplo, nisi defuissent otium spatiumque temporis ac si uita eius cum ingenio aptius conuenisset. Quae autem de illo optimo uiro
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision – Corrigés
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memorabo, ea ornamento his commentariis erunt. Vt enim Gellius, qui in Noctibus Atticis pulcherrimos philosophorum locos contulit, utque Apuleius, qui Metamorphoseon libro optimas Graecorum fabulas inseruit, quasi apis operam suscipio ut exquisitum mel colligam. Nec tamen mihi ita indulgeam ut horum eximiorum scriptorum me aemulum esse arbitrer, qui ex ipsis uitae memoriis neque ex multis libris omnes opes hauriam. Nihil uero de me ipso praebeo nisi bonam fidem. Ac si quis umquam curiositate impulsus hos commentarios legerit, simplicem tantum animum tam nudo aequabilique orationis genere usum esse sane fatebitur. Simplicem enim me habuerunt omnes circuli in quibus uersatus sum, nec fieri potest ut me mortuo scripta mea hanc opinionem infirment. 422. De Alexandro et Philippo medico Alexander in Cilicia aliquamdiu commoratus est propter morbum quem nonnulli laborum defatigatione ei accidisse tradunt. Inter ceteros medicos nemo auxilium ei afferre ausus est, quod malum insanabile esset omnibusque remediis superius futurum quae adhiberi possent ; metuebant enim ne, si eum ex morbo recreare non ualerent, a Macedonibus culparentur neue in eorum calumnias incurrerent. At Philippus Acarnan, cum regem grauissime aegrotantem animaduerteret ac domini sui amicitiae confideret, ignauius se facturum ratus est, si, dum eum in tanto periculo uitae uideret, uel ultima extremaque artis suae remedia non experiretur, quantumuis ipse periculum adiret ; itaque medicinam Alexandro dare statuit atque ei suasit ut, si recuperatis uiribus mox bello reddi cuperet, audacter eam sumeret ac biberet. Interim Parmenio e castris epistulam ad regem misit, qua monebat ut sibi ab isto Philippo caueret, qui a Dario tentatus corruptusque esset. Quam epistulam lectam Alexander nullique inter familiarissimos exhibitam sub puluinari deposuit ; ubi tempus sumendae medicinae uenit, Philippus, medicamentum in calice positum manu gerens, in cubiculum cum ceteris regis intimis amicis intrauit. Tunc Alexander epistulam ei porrexit et eodem tempore medicinalem calicem libere accepit, ut non ostenderit se quicquam dubitare aut suspicari. 423. Quo subtili animo Caesar fuerit Caesar, cum exercitus rumore de ingenti multitudine hostium quam rex Iuba duceret nonnihil perturbatus esset, ita opinionem suorum non refellit nec uim hostium minuit ut contra, contione conuocata confirmandi cohortandique causa, ratione insolita usus sit : ne diutius curarent percontari de hostium copiis, nam se quidem satis de ea re admonitum esse. Tunc ementitus est numerum multo maiorem ipsa suorum fama, eo consilio usus quod Cyrus dat apud Xenophontem ; atque ei non pariter decipiuntur qui spe pauciores re uera hostes ac qui eos exspectatione pauciores postea plures re uera inueniunt. In primis milites adsuefaciebat adeo parere ut non auderent ducis consilia uel perscrutari uel in controuersiam uocare, quae non pronuntiabat nisi peracturus ; atque ei libebat, si quid compererant, e uestigio consilium mutare ad eos fallendos ; et saepe ideo, cum locum castris delegisset, ultra iter continuabat, praesertim tempestate mala pluuiisque diebus. Cum Heluetii, ineunte bello Callico, legatos ad eum misissent ut sibi facultatem itineris faciendi daret per fines Romanorum, quamquam consilium ceperat per uim deterrendorum, uultum tamen ad benignitatem composuit, ac responsum in aliquot dies distulit ut spatium intercedere posset dum milites conuenirent. Miseros, qui nescirent quam prudenter tempore uteretur ! Dictitauit enim artis imperatoriae maximam partem constare ex occasiones non praetermittendi scientia diligentiaque, quae quidem in rebus ab eo gestis insignis incredibilisque apparet.
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424. Quomodo Plutarchus cum seruo egerit Seruus eius quidam, malus homo et prauus, cuius uero aures disputationibus philosophorum aliquantisper imbutae erant, cum ob aliquod delictum suum Plutarchi iussu ueste exutus esset, inter uapulandum principio muttiebat se immerito uerberari, qui extra culpam esset ; postremo clamare incipiebat herumque consulto conuiciabatur atque ei obiciebat eum qui se philosophum praedicaret reuera non esse ; se ab eo saepe audiisse turpe esse irasci, eum etiam ipsa de re librum quendam edidisse. Quod uero, uehementi elatus ira, iuberet seruum crudeliter uerberari, cum scriptis eius omnino dissentire. Ad haec Plutarchus, frigidissimo sedatissimoque animo : « Quid, inquit, homo rustice, qua ex re me nunc iratum esse conicis ? Num uultus meus, uox, color, sermo me iratum tibi demonstrat ? Equidem neque oculos meos feroces nec uultum perturbatum esse nec me formidolose clamare sentio. Num erubesco ? Num spumas ex ore ago ? Num inuitus ea dico quorum futurum sit ut me paeniteat ? Num exsilio ? Num ira perhorresco ? Haec enim sunt, mihi crede, uera irae indicia. » Tum ad eum qui uerberabat conuersus : « Ne opus tuum, inquit, umquam intermiseris, dum ego et iste disputamus. »
Ce chapitre de Montaigne n’est rien d’autre que la « translation » d’un chapitre d’Aulu-Gelle rapportant les propos de son maître, L. Calvenus Taurus, pour illustrer l’« impassibilité » de Plutarque. Voici, à titre de comparasion, le texte latin original. Plutarchus seruo suo, nequam homini et contumaci, sed libris disputationibusque philosophiae aures inbutas habenti, tunicam detrahi ob nescioquod delictum caedique eum loro iussit. Coeperat uerberari et obloquebatur non meruisse ut uapulet ; nihil mali, nihil sceleris admisisse ; postremo uociferari inter uapulandum incipit neque iam querimonias aut gemitus eiulatusque facere, sed uerba seria et obiurgatoria : non ita esse Plutarchum ut philosophum deceret ; irasci turpe esse ; saepe eum de malo irae dissertauisse, librum quoque de ipsa re pulcherrimum conscripsisse ; his omnibus quae in eo libro scripta sint nequaquam conuenire, quod prouolutus effususque in iram plurimis se plagis multaret. Tum Plutarchus lente et leniter : « Quid autem, inquit, uerbero ? num ego tibi irasci uideor ? ex uultune meo an ex uoce an ex colore an etiam ex uerbis correptum esse me ira intellegis ? mihi quidem neque oculi, opinor, truces sunt neque os turbidum, neque inmaniter clamo, neque in spumam ruboremue efferuesco, neque pudenda dico aut paenitenda neque omnino trepido ira et gestio. Haec enim omnia, si ignoras, signa esse irarum solent. » Et simul ad eum qui caedebat conuersus : « Interim, inquit, dum ego atque hic disputamus, tu hoc age. » L. CALVENUS TAURUS, fr. 5 Lakmann (= AULU-GELLE, I, 26, 5–9)
► Annexes Index Tables
Déclinaisons et conjugaisons
Déclinaisons 1. Noms 1.1. Première et deuxième déclinaisons 1re décl.
2e décl.
F
M
N. V. Acc. G. D. Abl.
aqua aqua aquam aquae aquae aqua
animus anime animum animi animo animo
ager ager agrum agri agro agro
M
puer puer puerum pueri puero puero
M
uir uir uirum uiri uiro uiro
M
templum templum templum templi templo templo
Nt
N. V. Acc. G. D. Abl.
aquae aquae aquas aquarum aquis aquis
animi animi animos animorum animis animis
agri agri agros agrorum agris agris
pueri pueri pueros puerorum pueris pueris
uiri uiri uiros uirorum uiris uiris
templa templa templa templorum templis templis
1.2. Trosième, quatrième et cinquième déclinaisons 3e décl. Th. consonantique M-F
Nt
4e décl.
5e décl.
Th. vocalique (-i) M-F
M-F
Nt
N. V. Acc. G. D. Abl.
rex rex regem regis regi rege
corpus corpus corpus corporis corpori corpore
ciuis ciuis ciuem ciuis ciui ciue
mare mare mare maris mari mari
Nt
manus manus manum manus manui manu
cornu cornu cornu cornus cornui cornu
res res rem rei rei re
F
N. V. Acc. G. D. Abl.
reges reges reges regum regibus regibus
corpora corpora corpora corporum corporibus corporibus
ciues ciues ciues (-is) ciuium ciuibus ciuibus
maria maria maria marium maribus maribus
manus manus manus manuum manibus manibus
cornua cornua cornua cornuum cornibus cornibus
res res res rerum rebus rebus
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2. Adjectifs 2.1. Première classe Adjectifs en -us M
F
Nt
N. V. Acc. G. D. Abl.
bonus bone bonum boni bono bono
bona bona bonam bonae bonae bona
bonum bonum bonum boni bono bono
N. V. Acc. G. D. Abl.
boni boni bonos bonorum bonis bonis
bonae bonae bonas bonarum bonis bonis
bona bona bona bonorum bonis bonis
Adjectifs en -er (type puer) M
F
Adjectifs en -er (type ager)
Nt
M
F
Nt
N. V. Acc. G. D. Abl.
miser miser miserum miseri misero misero
misera misera miseram miserae miserae misera
miserum miserum miserum miseri misero misero
pulcher pulcher pulchrum pulchri pulchro pulchro
pulchra pulchra pulchram pulchrae pulchrae pulchra
pulchrum pulchrum pulchrum pulchri pulchro pulchro
N. V. Acc. G. D. Abl.
miseri miseri miseros miserorum miseris miseris
miserae miserae miseras miserarum miseris miseris
misera misera misera miserorum miseris miseris
pulchri pulchri pulchros pulchrorum pulchris pulchris
pulchrae pulchrae pulchras pulchrarum pulchris pulchris
pulchra pulchra pulchra pulchrorum pulchris pulchris
2.2. Deuxième classe 2.2.1. Thème vocalique (-i) Adjectifs en -er, -is, -e M N. V. Acc. G. D. Abl.
acer acer acrem acris acri acri
F acris acris acrem acris acri acri
Nt acre acre acre acris acri acri
Adjectifs en -is, -is, -e M fortis fortis fortem fortis forti forti
F fortis fortis fortem fortis forti forti
Nt forte forte forte fortis forti forti
Adjectifs en -ns Participes présents M ingens ingens ingentem ingentis ingenti ingenti amanti/e1
F ingens ingens ingentem ingentis ingenti ingenti amanti/e1
Nt ingens ingens ingens ingentis ingenti ingenti amanti/e1
Déclinaisons et conjugaisons N. V. Acc. G. D. Abl.
acres acres acres2 acrium acribus acribus
acres acres acres2 acrium acribus acribus
acria acria acria acrium acribus acribus
fortes fortes fortes2 fortium fortibus fortibus
fortes fortes fortes2 fortium fortibus fortibus
fortia fortia fortia fortium fortibus fortibus
ingentes ingentes ingentes2 ingentium ingentibus ingentibus
ingentes ingentes ingentes2 ingentium ingentibus ingentibus
ingentia ingentia ingentia ingentium ingentibus ingentibus
L’Abl. sg. du part. prés. est en -i ou en -e, selon qu’il est en fonction d’épithète (ardenti amore, « (par) un amour ardent ») ou de verbe (domo ardente, « la maison brûlant » : Abl. absolu). 2 On trouve aussi les formes en -is à l’Acc. M. F. pl. (comme ciuis pour ciues) : acris, fortis, ingentis. 1
2.2.2. Thème consonantique Adjectifs M
Comparatifs
F
Nt
M
F
Nt
N. V. Acc. G. D. Abl.
uetus uetus ueterem ueteris ueteri uetere
uetus uetus ueterem ueteris ueteri uetere
uetus uetus uetus ueteris ueteri uetere
doctior doctior doctiorem doctioris doctiori doctiore
doctior doctior doctiorem doctioris doctiori doctiore
doctius doctius doctius doctioris doctiori doctiore
N. V. Acc. G. D. Abl.
ueteres ueteres ueteres ueterum ueteribus ueteribus
ueteres ueteres ueteres ueterum ueteribus ueteribus
uetera uetera uetera ueterum ueteribus ueteribus
doctiores doctiores doctiores doctiorum doctioribus doctioribus
doctiores doctiores doctiores doctiorum doctioribus doctioribus
doctiora doctiora doctiora doctiorum doctioribus doctioribus
3. Adjectifs-pronoms 3.1. Démonstratifs Hic M
F
Iste
Ille
Nt
M
F
Nt
M
F
Nt
N. Acc. G. D. Abl.
hic hunc huius huic hoc
haec hanc huius huic hac
hoc hoc huius huic hoc
iste istum istius isti isto
ista istam istius isti ista
istud istud istius isti isto
ille illum illius illi illo
illa illam illius illi illa
illud illud illius illi illo
N. Acc. G. D. Abl.
hi hos horum his his
hae has harum his his
haec haec horum his his
isti istos istorum istis istis
istae istas istarum istis istis
ista ista istorum istis istis
illi illos illorum illis illis
illae illas illarum illis illis
illa illa illorum illis illis
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Maîtrise du latin par la pratique
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3.2. Is – Idem – Ipse Is
Idem
F
Nt
N. Acc. G. D. Abl.
is eum eius ei eo
ea eam eius ei ea
id id eius ei eo
idem eumdem2 eiusdem eidem eodem
eadem eamdem2 eiusdem eidem eadem
idem idem eiusdem eidem eodem
ipse ipsum ipsius ipsi ipso
ipsa ipsam ipsius ipsi ipsa
ipsum ipsum ipsius ipsi ipso
N. Acc. G. D. Abl.
ei, ii1 eos eorum eis, iis1 eis, iis1
eae eas earum eis, iis1 eis, iis1
ea ea eorum eis, iis1 eis, iis1
eidem, ii-1 eosdem eorumdem2 eisdem, iis-1 eisdem, iis-1
eaedem easdem earumdem2 eisdem, iis-1 eisdem, iis-1
eadem eadem eorumdem2 eisdem, iis-1 eisdem, iis-1
ipsi ipsos ipsorum ipsis ipsis
ipsae ipsas ipsarum ipsis ipsis
ipsa ipsa ipsorum ipsis ipsis
1 2
M
Ipse
M
F
Nt
M
F
Nt
On trouve aussi les formes contractées i, idem au N. M. Pl. et is, isdem aux D. Abl. pl. On trouve plus souvent les formes assimilées (-md- > -nd-) : eundem, eandem, eorundem, earundem.
3.3. Pronoms personnels 1re pers.
2e pers.
3e pers. réfléchi
M–F–Nt
M–F–Nt
M–F–Nt
non réfléchi M
F
Nt
N. Acc. G. D. Abl.
ego me mei mihi me
tu (V. tu) te tui tibi te
— se sui sibi se
— eum eius ei eo
— eam eius ei ea
— id eius ei eo
N. Acc. G. D. Abl.
nos nos nostri / nostrum3 nobis nobis
uos (V. uos) uos uestri / uestrum3 uobis uobis
— se sui sibi se
— eos eorum eis, iis4 eis, iis4
— eas earum eis, iis4 eis, iis4
— ea eorum eis, iis4 eis, iis4
3 4
Au G., nostrum, uestrum : génitif partitif ; nostri, uestri : autres compléments du nom. On trouve aussi la forme contractée is aux D. Abl. pl.
3.4. Adjectifs possessifs 1re pers.
2e pers.
M–F–Nt
M–F–Nt
3e pers. réfléchi M–F–Nt
non réfléchi M
F
Nt
Sg.
meus, -a, -um
tuus, -a, -um
suus, -a, -um (eius5)
(eius5)
(eius5)
Pl.
noster, -tra, -trum
uester, -tra, -trum
suus, -a, -um (eorum5)
(earum5)
(eorum5)
5
Le latin, dépourvu d’adj. poss. non réfléchi à la 3e pers., emploie le G. du pronom is (compl. du nom), distinguant ainsi : eum – eius – eorum librum lego, « je lis ce – son – leur livre » ; eos – eius – eorum libros lego, « je lis ces – ses – leurs livres ».
Déclinaisons et conjugaisons
3.5. Relatif (qui) et interrogatifs (qui, quis ; uter1) Relatif qui M
Interrogatif qui(s) ?
F
Nt
N.
qui
quae
quod
Acc.
quem
quam
G. D. Abl.
cuius cui quo
N. Acc. G. D. Abl.
qui quos quorum quibus quibus
1
M
F quae
quod
A : qui P : quis quem
cuius cui qua
cuius cui quo
cuius cui quo
quae quas quarum quibus quibus
quae quae quorum quibus quibus
qui quos quorum quibus quibus
Interrogatif uter ?
Nt
M
F
Nt
uter
utra
utrum
utrum
utram
utrum
cuius cui qua
A : quod P : quid A : quod P : quid cuius cui quo
utrius utri utro
utrius utri utra
utrius utri utro
quae quas quarum quibus quibus
quae quae quorum quibus quibus
utri utros utrorum utris utris
utrae utras utrarum utris utris
utra utra utrorum utris utris
quam
Même déclinaison pour les indéf. neuter, « ni l’un ni l’autre », et uterque, « l’un et l’autre ».
3.6. Adjectifs-pronoms indéfinis Cf. p. 150–151 (tableau 46) la liste des indéfinis.
3.6.1. Aliquis (quis) – Quidam Aliquis (quis) M
F
Quidam Nt
M
F
Nt
N. Acc. G. D. Abl.
aliquis aliquem alicuius alicui aliquo
aliqua aliquam alicuius alicui aliqua
aliquod (P : -quid) aliquod (P : -quid) alicuius alicui aliquo
quidam quemdam cuiusdam cuidam quodam
quaedam quamdam cuiusdam cuidam quadam
quoddam (P : quid-) quoddam (P : quid-) cuiusdam cuidam quodam
N. Acc. G. D. Abl.
aliqui aliquos aliquorum aliquibus aliquibus
aliquae aliquas aliquarum aliquibus aliquibus
aliqua aliqua aliquorum aliquibus aliquibus
quidam quosdam quorumdam quibusdam quibusdam
quaedam quasdam quarumdam quibusdam quibusdam
quaedam quaedam quorumdam quibusdam quibusdam
3.6.2. Nullus – Nemo – Nihil Nullus M N. Acc. G. D. Abl. 2 3
nullus nullum nullius nulli nullo
F nulla nullam nullius nulli nulla
Nt nullum nullum nullius nulli nullo
Nemo
Nihil
M–F
Nt
nemo neminem (nullius2) nemini (nullo2)
Les formes entre parenthèses sont empruntées à la décl. de nullus. Les formes entre parenthèses sont empruntées à la décl. de nulla res.
nihil nihil (nullius rei3) (nulli rei3) (nulla re3)
387
Maîtrise du latin par la pratique
388
3.6.3. Alius – Alter Alius M
Alter
F
Nt
M
F
Nt
N. Acc. G. D. Abl.
alius alium (alterius1) (alteri1) alio
alia aliam (alterius1) (alteri1) alia
aliud aliud (alterius1) (alteri1) alio
alter alterum alterius alteri altero
altera alteram alterius alteri altera
alterum alterum alterius alteri altero
N. Acc. G. D. Abl.
alii alios aliorum aliis aliis
aliae alias aliarum aliis aliis
alia alia aliorum aliis aliis
alteri alteros alterorum alteris alteris
alterae alteras alterarum alteris alteris
altera altera alterorum alteris alteris
1
Les formes entre parenthèses sont empruntées à la décl. de alter.
3.6.4. Totus2 – Omnis Totus M
Omnis
F
Nt
M
F
Nt
N. Acc. G. D. Abl.
totus totum totius toti toto
tota totam totius toti tota
totum totum totius toti toto
omnis omnem omnis omni omni
omnis omnem omnis omni omni
omne omne omnis omni omni
N. Acc. G. D. Abl.
toti totos totorum totis totis
totae totas totarum totis totis
tota tota totorum totis totis
omnes omnes3 omnium omnibus omnibus
omnes omnes3 omnium omnibus omnibus
omnia omnia omnium omnibus omnibus
2 3
Même déclinaison pour solus, -a, -um, « seul ». L’Acc. M. F. pl. est parfois en -is (comme ciuis).
3.7. Adjectifs numéraux 3.7.1. Adjectifs cardinaux déclinables (unus – duo – tres – milia) Vnus N. Acc. G. D. Abl.
Duo
Tres
M
F
Nt
M
F
Nt
unus unum unius uni uno
una unam unius uni una
unum unum unius uni uno
duo duos duorum duobus duobus
duae duas duarum duabus duabus
duo duo duorum duobus duobus
M tres tres trium tribus tribus
F tres tres trium tribus tribus
Milia Nt tria tria trium tribus tribus
milia milia milium milibus milibus
Déclinaisons et conjugaisons
3.7.2. Adjectifs cardinaux, ordinaux, distributifs
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 50 60 70 80 90 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 2 000 10 000 100 000
Chiffres
Cardinaux
Ordinaux
Distributifs
I II III IV= IIII V VI VII VIII IX = VIIII X XI XII XIII XIV XV XVI XVII XVIII XIX XX XXI XXII XXIII XXIV XXV XXVI XXVII XXVIII XXIX XXX XL L LX LXX LXXX XC C CC CCC CCCC D DC DCC DCCC DCCCC M – MM = II – X – C
unus, -a, -um duo, duae, duo tres, tres, tria quattuor quinque sex septem octo nouem decem undecim duodecim tredecim quattuordecim quindecim sedecim septemdecim duodeuiginti undeuiginti uiginti uiginti unus, -a, -um uiginti duo, -ae, -o uiginti tres, -es, -ia uiginti quattuor uiginti quinque uiginti sex uiginti septem duodetriginta undetriginta triginta quadraginta quinquaginta sexaginta septuaginta octoginta nonaginta centum ducenti, -ae, -a trecenti, -ae, -a quadringenti, -ae, -a quingenti, -ae, -a sexcenti, -ae, -a septingenti, -ae, -a octingenti, -ae, -a nongenti, -ae, -a mille duo milia decem milia centum milia
primus, -a, -um (prior) secundus, -a, -um (alter) tertius, -a, -um quartus, -a, -um quintus, -a, -um sextus, -a, -um septimus, -a, -um octauus, -a, -um nonus, -a, -um decimus, -a, -um undecimus, -a, -um duodecimus, -a, -um tertius decimus, -a, -um quartus decimus, -a, -um quintus decimus, -a, -um sextus decimus, -a, -um septimus decimus, -a, -um duodeuicesimus, -a, -um undeuicesimus, -a, -um uicesimus, -a, -um uicesimus primus, -a, -um uicesimus secundus, -a, -um uicesimus tertius, -a, -um uicesimus quartus, -a, -um uicesimus quintus, -a, -um uicesimus sextus, -a, -um uicesimus septimus, -a, -um duodetricesimus, -a, -um undetricesimus, -a, -um tricesimus, -a, -um quadragesimus, -a, -um quinquagesimus, -a, -um sexagesimus, -a, -um septuagesimus, -a, -um octogesimus, -a, -um nonagesimus, -a, -um centesimus, -a, -um ducentesimus, -a, -um trecentesimus, -a, -um quadringentesimus, -a, -um quingentesimus, -a, -um sexcentesimus, -a, -um septingentesimus, -a, -um octingentesimus, -a, -um nongentesimus, -a, -um millesimus, -a, -um bis millesimus, -a, -um decies millesimus, -a, -um centies millesimus, -a, -um
singuli, -ae, -a bini, -ae, -a terni (trini), -ae, -a quaterni, -ae, -a quini, -ae, -a seni, -ae, -a septeni, -ae, -a octoni, -ae, -a noueni, -ae, -a deni, -ae, -a undeni, -ae, -a duodeni, -ae, -a terni deni, -ae, -a quaterni deni, -ae, -a quini deni, -ae, -a seni deni, -ae, -a septeni deni, -ae, -a duodeuiceni, -ae, -a undeuiceni, -ae, -a uiceni, -ae, -a uiceni singuli, -ae, -a uiceni bini, -ae, -a uiceni terni, -ae, -a uiceni quaterni, -ae, -a uiceni quini, -ae, -a uiceni seni, -ae, -a uiceni septeni, -ae, -a duodetriceni, -ae, -a undetriceni, -ae, -a triceni, -ae, -a quadrageni, -ae, -a quinquageni, -ae, -a sexageni, -ae, -a septuageni, -ae, -a octogeni, -ae, -a nonageni, -ae, -a centeni, -ae, -a duceni, -ae, -a treceni, -ae, -a quadringeni, -ae, -a quingeni, -ae, -a sesceni, -ae, -a septingeni, -ae, -a octingeni, -ae, -a nongeni, -ae, -a singula milia bina milia dena milia centena milia
Le latin possède en outre des adverbes multiplicatifs (« x fois ») : semel, « une fois », bis, « deux fois », ter, « trois fois », quater, « quatre fois » ; à partir de 5, ces adverbes sont en -ies : quinquies, sexies, septies, octies, nonies, decies..., centies, ... milies..., centies milies.
389
390
Maîtrise du latin par la pratique
Conjugaisons 1. Première conjugaison : amare, -o, amaui, amatum, « aimer » Voix active
Présent
amo amas amat amamus amatis amant
Imparfait
amabam amabas amabat amabamus amabatis amabant
Futur simple
amabo amabis amabit amabimus amabitis amabunt
Parfait
amaui amauisti amauit amauimus amauistis amauerunt (-re)
amauerim amaueris amauerit amauerimus amaueritis amauerint
Plus-queparfait
Subjonctif
amaueram amaueras amauerat amaueramus amaueratis amauerant
amauissem amauisses amauisset amauissemus amauissetis amauissent
Futur antérieur
Indicatif
amem ames amet amemus ametis ament amarem amares amaret amaremus amaretis amarent
amauero amaueris amauerit amauerimus amaueritis amauerint
Impératif ama
Infinitif
Participe
amare
amans, -ntis
amaturum, -am, -um esse
amaturus, -a, -um
amate
amato amato amatote amanto
amauisse
Gérondif Acc. G. D. Abl.
amandum amandi amando amando
Supin Acc. amatum Abl. amatu
Déclinaisons et conjugaisons
391
Voix passive
Présent
amor amaris (-re) amatur amamur amamini amantur
Imparfait
amabar amabaris (-re) amabatur amabamur amabamini amabantur
Futur simple
amabor amaberis (-re) amabitur amabimur amabimini amabuntur
Parfait
amatus sum amatus es amatus est amati sumus amati estis amati sunt
amatus sim amatus sis amatus sit amati simus amati sitis amati sint
Plus-queparfait
Subjonctif
amatus1 eram amatus eras amatus erat amati eramus amati eratis amati erant
amatus1 essem amatus esses amatus esset amati essemus amati essetis amati essent
Futur antérieur
Indicatif
amatus1 ero amatus eris amatus erit amati erimus amati eritis amati erunt
1
amer ameris (-re) ametur amemur amemini amentur amarer amareris (-re) amaretur amaremur amaremini amarentur
Impératif amare
Infinitif
Participe
amari
amamini
amator amator
amatum iri (invar.)
amantor 1
amatum, -am, -um esse
amatus, -a, -um
Adjectif verbal amandus, -a, -um 1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : amata sum, amatum sum, etc. ; amatae sumus, amata sumus, etc.
Particularités des verbes déponents Les verbes de la 1re conjugaison (hortari, -or, hortatus sum, « exhorter ») empruntent à la voix active : – le part. prés. (hortans) et futur (hortaturus), d’où l’infin. futur (hortaturum esse), mais le part. pft (hortatus), contrairement à amatus, a un sens actif ; – le supin (hortatum, hortatu) ; – le gérondif (ad hortandum, etc.). Ils possèdent en outre un adjectif verbal (hortandus) à sens passif.
392
Maîtrise du latin par la pratique
2. Deuxième conjugaison : monēre, -eo, monui, monitum, « avertir » Voix active
Présent
moneo mones monet monemus monetis monent
Imparfait
monebam monebas monebat monebamus monebatis monebant
Futur simple
monebo monebis monebit monebimus monebitis monebunt
Parfait
monui monuisti monuit monuimus monuistis monuerunt (-re)
monuerim monueris monuerit monuerimus monueritis monuerint
Plus-queparfait
Subjonctif
monueram monueras monuerat monueramus monueratis monuerant
monuissem monuisses monuisset monuissemus monuissetis monuissent
Futur antérieur
Indicatif
moneam moneas moneat moneamus moneatis moneant monerem moneres moneret moneremus moneretis monerent
monuero monueris monuerit monuerimus monueritis monuerint
Impératif mone
Infinitif
monēre
Participe
monens, -ntis
monete
moneto moneto monetote monento
moniturum, -am, moniturus, -a, -um esse -um
monuisse
Gérondif Acc. G. D. Abl.
Supin
monendum Acc. monitum monendi monendo monendo Abl. monitu
Déclinaisons et conjugaisons
Voix passive
Présent Imparfait Futur simple
monerer monereris (-re) moneretur moneremur moneremini monerentur
monebar monebaris (-re) monebatur monebamur monebamini monebantur monebor moneberis (-re) monebitur monebimur monebimini monebuntur
Parfait
monear monearis (-re) moneatur moneamur moneamini moneantur
moneor moneris (-re) monetur monemur monemini monentur
monitus sum monitus es monitus est moniti sumus moniti estis moniti sunt
monitus sim monitus sis monitus sit moniti simus moniti sitis moniti sint
Plus-queparfait
Subjonctif
monitus1 eram monitus eras monitus erat moniti eramus moniti eratis moniti erant
monitus1 essem monitus esses monitus esset moniti essemus moniti essetis moniti essent
Futur antérieur
Indicatif
monitus1 ero monitus eris monitus erit moniti erimus moniti eritis moniti erunt
1
Impératif monere
Infinitif
Participe
moneri
monemimi
monetor monetor
monitum iri (invar.)
monentor 1
monitum, -am, -um esse
monitus, -a, -um
Adjectif verbal monendus, -a, -um 1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : monita sum, monitum sum, etc. ; monitae sumus, monita sumus, etc.
Particularités des verbes déponents Les verbes de la 2e conjugaison (uereri, -eor, ueritus sum, « craindre ») empruntent à la voix active : – le part. prés. (uerens) et futur (ueriturus), d’où l’infin. futur (ueriturum esse), mais le part. pft (ueritus), contrairement à monitus, a un sens actif ; – le supin (ueritum, ueritu) ; – le gérondif (ad uerendum, etc.). Ils possèdent en outre un adjectif verbal (uerendus) à sens passif.
393
394
Maîtrise du latin par la pratique
3. Troisième conjugaison : legĕre, -o, legi, lectum, « lire » Voix active
Présent
lego legis legit legimus legitis legunt
Imparfait
legebam legebas legebat legebamus legebatis legebant
Futur simple
legam leges leget legemus legetis legent
Parfait
legi legisti legit legimus legistis legerunt (-re)
legerim legeris legerit legerimus legeritis legerint
Plus-queparfait
Subjonctif
legeram legeras legerat legeramus legeratis legerant
legissem legisses legisset legissemus legissetis legissent
Futur antérieur
Indicatif
legam legas legat legamus legatis legant legerem legeres legeret legeremus legeretis legerent
legero legeris legerit legerimus legeritis legerint
Impératif lege
Infinitif
Participe
legĕre
legens, -ntis
lecturum, -am, -um esse
lecturus, -a, -um
legite
legito legito legitote legunto
legisse
Gérondif Acc. G. D. Abl.
legendum legendi legendo legendo
Supin Acc. lectum Abl. lectu
Déclinaisons et conjugaisons
Voix passive
Présent
legor legeris (-re) legitur legimur legimini leguntur
Imparfait
legebar legebaris (-re) legebatur legebamur legebamini legebantur
Futur simple
legar legeris (-re) legetur legemur legemini legentur
Parfait
lectus sum lectus es lectus est lecti sumus lecti estis lecti sunt
lectus sim lectus sis lectus sit lecti simus lecti sitis lecti sint
Plus-queparfait
Subjonctif
lectus1 eram lectus eras lectus erat lecti eramus lecti eratis lecti erant
lectus1 essem lectus esses lectus esset lecti essemus lecti essetis lecti essent
Futur antérieur
Indicatif
lectus1 ero lectus eris lectus erit lecti erimus lecti eritis lecti erunt
1
legar legaris (-re) legatur legamur legamini legantur legerer legereris (-re) legeretur legeremur legeremini legerentur
Impératif legere
Infinitif
Participe
legi
legimini
legitor legitor
lectum iri (invar.)
leguntor 1
lectum, -am, -um lectus, -a, -um esse
Adjectif verbal legendus, -a, -um 1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : lecta sum, lectum sum, etc. ; lectae sumus, lecta sumus, etc.
Particularités des verbes déponents Les verbes de la 3e conjugaison (sequi, -or, secutus sum, « suivre ») empruntent à la voix active : – le part. prés. (sequens) et futur (secuturus), d’où l’infin. futur (secuturum esse), mais le part. pft (secutus), contrairement à lectus, a un sens actif ; – le supin (secutum, secutu) ; – le gérondif (ad sequendum, etc.). Ils possèdent en outre un adjectif verbal (sequendus) à sens passif.
395
396
Maîtrise du latin par la pratique
4. Quatrième conjugaison : audire, -io, audi(u)i, auditum, « entendre » Voix active
Présent
audio audis audit audimus auditis audiunt
Imparfait
audiebam audiebas audiebat audiebamus audiebatis audiebant
Futur simple
audiam audies audiet audiemus audietis audient
Parfait
audi(u)i audi(u)isti audi(u)it audi(u)imus audi(u)istis audi(u)erunt (-re)
audi(u)erim audi(u)eris audi(u)erit audi(u)erimus audi(u)eritis audi(u)erint
Plus-queparfait
Subjonctif
audi(u)eram audi(u)eras audi(u)erat audi(u)eramus audi(u)eratis audi(u)erant
audi(u)issem audi(u)isses audi(u)isset audi(u)issemus audi(u)issetis audi(u)issent
Futur antérieur
Indicatif
audiam audias audiat audiamus audiatis audiant audirem audires audiret audiremus audiretis audirent
audi(u)ero audi(u)eris audi(u)erit audi(u)erimus audi(u)eritis audi(u)erint
Impératif audi
Infinitif
Participe
audire
audiens, -ntis
auditurum, -am, -um esse
auditurus, -a, -um
audite
audito audito auditote audiunto
audi(u)isse
Gérondif Acc. G. D. Abl.
audiendum audiendi audiendo audiendo
Supin Acc. auditum Abl. auditu
Déclinaisons et conjugaisons
Voix passive
Présent
audior audiris (-re) auditur audimur audimini audiuntur
Imparfait
audiebar audiebaris (-re) audiebatur audiebamur audiebamini audiebantur
Futur simple
audiar audieris (-re) audietur audiemur audiemini audientur
Parfait
auditus sum auditus es auditus est auditi sumus auditi estis auditi sunt
auditus sim auditus sis auditus sit auditi simus auditi sitis auditi sint
Plus-queparfait
Subjonctif
auditus1 eram auditus eras auditus erat auditi eramus auditi eratis auditi erant
auditus1 essem auditus esses auditus esset auditi essemus auditi essetis auditi essent
Futur antérieur
Indicatif
auditus1 ero auditus eris auditus erit auditi erimus auditi eritis auditi erunt
1
audiar audiaris (-re) audiatur audiamur audiamini audiantur audirer audireris (-re) audiretur audiremur audiremini audirentur
Impératif audire
Infinitif
Participe
audiri
audimini
auditor auditor
auditum iri (invar.)
audiuntor 1
auditum, -am, -um esse
auditus, -a, -um
Adjectif verbal audiendus, -a, -um 1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : audita sum, auditum sum, etc. ; auditae sumus, audita sumus, etc.
Particularités des verbes déponents Les verbes de la 4e conjugaison (largiri, -ior, largitus sum, « donner ») empruntent à la voix active : – le part. prés. (largiens) et futur (largiturus), d’où l’infin. futur (largiturum esse), mais le part. pft (largitus), contrairement à auditus, a un sens actif ; – le supin (largitum, largitu) ; – le gérondif (ad largiendum, etc.). Ils possèdent en outre un adjectif verbal (largiendus) à sens passif.
397
398
Maîtrise du latin par la pratique
5. Cinquième conjugaison : capĕre, -io, cepi, captum, « prendre » Voix active
Présent
capio capis capit capimus capitis capiunt
Imparfait
capiebam capiebas capiebat capiebamus capiebatis capiebant
Futur simple
capiam capies capiet capiemus capietis capient
Parfait
cepi cepisti cepit cepimus cepistis ceperunt (-re)
ceperim ceperis ceperit ceperimus ceperitis ceperint
Plus-queparfait
Subjonctif
ceperam ceperas ceperat ceperamus ceperatis ceperant
cepissem cepisses cepisset cepissemus cepissetis cepissent
Futur antérieur
Indicatif
capiam capias capiat capiamus capiatis capiant caperem caperes caperet caperemus caperetis caperent
cepero ceperis ceperit ceperimus ceperitis ceperint
Impératif cape
Infinitif
Participe
capĕre
capiens, -ntis
capturum, -am, -um esse
capturus, -a, -um
capite
capito capito capitote capiunto
cepisse
Gérondif Acc. G. D. Abl.
capiendum capiendi capiendo capiendo
Supin Acc. captum Abl. captu
Déclinaisons et conjugaisons
Voix passive
Présent
capior caperis (-re) capitur capimur capimini capiuntur
Imparfait
capiebar capiebaris (-re) capiebatur capiebamur capiebamini capiebantur
Futur simple
capiar capieris (-re) capietur capiemur capiemini capientur
Parfait
captus sum captus es captus est capti sumus capti estis capti sunt
captus sim captus sis captus sit capti simus capti sitis capti sint
Plus-queparfait
Subjonctif
captus1 eram captus eras captus erat capti eramus capti eratis capti erant
captus1 essem captus esses captus esset capti essemus capti essetis capti essent
Futur antérieur
Indicatif
captus1 ero captus eris captus erit capti erimus capti eritis capti erunt
1
capiar capiaris (-re) capiatur capiamur capiamini capiantur caperer capereris (-re) caperetur caperemur caperemini caperentur
Impératif capere
Infinitif
Participe
capi
capimini
capitor capitor
captum iri (invar.)
capiuntor 1
captum, -am, -um esse
captus, -a, -um
Adjectif verbal capiendus, -a, -um 1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : capta sum, captum sum, etc. ; captae sumus, capta sumus, etc.
Particularités des verbes déponents Les verbes de la 5e conjugaison (pati, -ior, passus sum, « endurer ») empruntent à la voix active : – le part. prés. (patiens) et futur (passurus), d’où l’infin. futur (passurum esse), mais le part. pft (passus), contrairement à captus, a un sens actif ; – le supin (passum, passu) ; – le gérondif (patiendum, etc.). Ils possèdent en outre un adjectif verbal de sens passif (patiendus).
399
400
Maîtrise du latin par la pratique
6. Autres verbes 6.1. Esse, sum, fui, (futurus), « être »
Présent Imparfait
eram eras erat eramus eratis erant
Futur simple
ero eris erit erimus eritis erunt
Parfait
fui fuisti fuit fuimus fuistis fuerunt (-re)
fuerim fueris fuerit fuerimus fueritis fuerint
Plus-queparfait
Subjonctif
fueram fueras fuerat fueramus fueratis fuerant
fuissem fuisses fuisset fuissemus fuissetis fuissent
Futur antérieur
Indicatif sum es est sumus estis sunt
sim sis sit simus sitis sint essem esses esset essemus essetis essent
fuero fueris fuerit fuerimus fueritis fuerint
Impératif
Infinitif
Participe
esse
esto esto estote sunto
futurum, -am, -um esse (fore)
fuisse
futurus, -a, -um
Déclinaisons et conjugaisons
6.2. Posse, possum, potui, –, « pouvoir »
Présent Imparfait
poteram poteras poterat poteramus poteratis porterant
Futur simple
potero poteris poterit poterimus poteritis poterunt
Parfait
potui potuisti potuit potuimus potuistis potuerunt (-re)
potuerim potueris potuerit potuerimus potueritis potuerint
Plus-queparfait
Subjonctif
potueram potueras potuerat potueramus potueratis potuerant
potuissem potuisses potuisset potuissemus potuissetis potuissent
Futur antérieur
Indicatif possum potes potest possumus potestis possunt
possim possis possit possimus possitis possint possem posses posset possemus possetis possent
potuero potueris potuerit potuerimus potueritis potuerint
Impératif
Infinitif
posse
potuisse
Participe
potens, -ntis (adj.)
401
402
Maîtrise du latin par la pratique
6.3. Ferre, fero, tuli, latum, « porter » Voix active
Présent
fero fers fert ferimus fertis ferunt
Imparfait
ferebam ferebas ferebat ferebamus ferebatis ferebant
Futur simple
feram feres feret feremus feretis ferent
Parfait
tuli tulisti tulit tulimus tulistis tulerunt (-re)
tulerim tuleris tulerit tulerimus tuleritis tulerint
Plus-queparfait
Subjonctif
tuleram tuleras tulerat tuleramus tuleratis tulerant
tulissem tulisses tulisset tulissemus tulissetis tulissent
Futur antérieur
Indicatif
feram feras ferat feramus feratis ferant ferrem ferres ferret ferremus ferretis ferrent
tulero tuleris tulerit tulerimus tuleritis tulerint
Impératif fer
Infinitif
ferre
Participe
ferens, -ntis
ferte
ferto ferto fertote ferunto
laturum, -am, -um laturus, -a, -um esse
tulisse
Gérondif Acc. G. D. Abl.
ferendum ferendi ferendo ferendo
Supin Acc. latum Abl. latu
Déclinaisons et conjugaisons
Voix passive
Présent
feror ferris fertur ferimur ferimini feruntur
Imparfait
ferebar ferebaris (-re) ferebatur ferebamur ferebamini ferebantur
Futur simple
ferar fereris (-re) feretur feremur feremini ferentur
Parfait
latus1 sum latus es latus est lati sumus lati estis lati sunt
latus1 sim latus sis latus sit lati simus lati sitis lati sint
Plus-queparfait
Subjonctif
latus1 eram latus eras latus erat lati eramus lati eratis lati erant
latus1 essem latus esses latus esset lati essemus lati essetis lati essent
Futur antérieur
Indicatif
ferar feraris (-re) feratur feramur feramini ferantur ferrer ferreris (-re) ferretur ferremur ferremini ferrentur
latus1 ero latus eris latus erit lati erimus lati eritis lati erunt
Impératif ferre
Infinitif
Participe
ferri
ferimini
latum iri (invar.)
latum, -am, -um esse
latus, -a, -um
Adjectif verbal ferendus, -a, -um 1
Au perfectum passif, le part. se met au nombre et au genre requis : lata sum, latum sum, etc. ; latae sumus, lata sumus, etc.
403
404
Maîtrise du latin par la pratique
6.4. Velle, uolo, uolui, –, « vouloir »
Présent Imparfait
uolebam uolebas uolebat uolebamus uolebatis uolebant
Futur simple
uolam uoles uolet uolemus uoletis uolent
Parfait
uolui uoluisti uoluit uoluimus uoluistis uoluerunt (-re)
uoluerim uolueris uoluerit uoluerimus uolueritis uoluerint
Plus-queparfait
Subjonctif
uolueram uolueras uoluerat uolueramus uolueratis uoluerant
uoluissem uoluisses uoluisset uoluissemus uoluissetis uoluissent
Futur antérieur
Indicatif uolo uis uult uolumus uultis uolunt
uelim uelis uelit uelimus uelitis uelint uellem uelles uellet uellemus uelletis uellent
uoluero uolueris uoluerit uoluerimus uolueritis uoluerint
Impératif
Infinitif
uelle
uoluisse
Participe
uolens, -ntis
Déclinaisons et conjugaisons
6.5. Nolle, nolo, nolui, –, « ne pas vouloir »
Présent Imparfait
nolebam nolebas nolebat nolebamus nolebatis nolebant
Futur simple
nolam noles nolet nolemus noletis nolent
Parfait
nolui noluisti noluit noluimus noluistis noluerunt (-re)
noluerim nolueris noluerit noluerimus nolueritis noluerint
Plus-queparfait
Subjonctif
nolueram nolueras noluerat nolueramus nolueratis noluerant
noluissem noluisses noluisset noluissemus noluissetis noluissent
Futur antérieur
Indicatif nolo non uis non uult nolumus non uultis nolunt
nolim nolis nolit nolimus nolitis nolint nollem nolles nollet nollemus nolletis nollent
noluero nolueris noluerit noluerimus nolueritis noluerint
Impératif noli
Infinitif
nolle
nolite
nolito nolitote
noluisse
Participe
nolens, -ntis
405
Maîtrise du latin par la pratique
406
6.6. Malle, malo, malui, –, « préférer »
Présent Imparfait
malebam malebas malebat malebamus malebatis malebant
Futur simple
malam males malet malemus maletis malent
Parfait
malui maluisti maluit maluimus maluistis maluerunt (-re)
maluerim malueris maluerit maluerimus malueritis maluerint
Plus-queparfait
Subjonctif
malueram malueras maluerat malueramus malueratis maluerant
maluissem maluisses maluisset maluissemus maluissetis maluissent
Futur antérieur
Indicatif malo mauis mauult malumus mauultis malunt
malim malis malit malimus malitis malint mallem malles mallet mallemus malletis mallent
maluero malueris maluerit maluerimus malueritis maluerint
Impératif
Infinitif
malle
maluisse
Participe
Déclinaisons et conjugaisons
6.7. Ire, eo, i(u)i, itum, « aller »
Présent Imparfait
ibam ibas ibat ibamus ibatis ibant
Futur simple
ibo ibis ibit ibimus ibitis ibunt
Parfait
i(u)i i(u)isti i(u)it i(u)imus i(u)istis i(u)erunt (-re)
i(u)erim i(u)eris i(u)erit i(u)erimus i(u)eritis i(u)erint
Plus-queparfait
Subjonctif
i(u)eram i(u)eras i(u)erat i(u)eramus i(u)eratis i(u)erant
i(u)issem i(u)isses i(u)isset i(u)issemus i(u)issetis i(u)issent
Futur antérieur
Indicatif eo is it imus itis eunt
eam eas eat eamus eatis eant irem ires iret iremus iretis irent
i(u)ero i(u)eris i(u)erit i(u)erimus i(u)eritis i(u)erint
Impératif i
Infinitif
Participe
ire
iens, euntis
iturum, -am, -um esse
iturus, -a, -um
ite
ito ito itote eunto
i(u)isse
Gérondif
Supin
Acc. G. D. Abl.
Acc. itum
eundum eundi eundo eundo
Abl. itu
407
Maîtrise du latin par la pratique
408
6.8. Fieri, fio, factus sum, « être fait, devenir, se produire »
Présent Imparfait
fiebam fiebas fiebat fiebamus fiebatis fiebant
Futur simple
fiam fies fiet fiemus fietis fient
Parfait
factus sum factus es factus est facti sumus facti estis facti sunt
factus sim factus sis factus sit facti simus facti sitis facti sint
Plus-queparfait
Subjonctif
factus eram factus eras factus erat facti eramus facti eratis facti erant
factus essem factus esses factus esset facti essemus facti essetis facti essent
Futur antérieur
Indicatif fio fis fit fimus fitis fiunt
fiam fias fiat fiamus fiatis fiant fierem fieres fieret fieremus fieretis fierent
factus ero factus eris factus erit facti erimus facti eritis facti erunt
Impératif fi
Infinitif
Participe
fieri
fite
factum iri (invar.)
factum, -am, -um esse
factus, -a, -um
Adjectif verbal faciendus, -a, -um
Fieri n’a de conjugaison propre qu’aux temps personnels de l’infectum et à l’infin. prés. (ci-dessous en gris foncé) ; les temps du perfectum et l’infin. futur sont ceux de la voix passive de facĕre. Comme facĕre est lui-même dépourvu d’infectum passif, du point de vue fonctionnel, les deux verbes se complètent de la manière suivante : Voix active (« faire ») Temps de l’infectum Temps du perfectum
facio
facere
faciebam
Voix passive (« être fait ») fio
fieri
fiebam
faciam
facturum esse
fiam
factum iri (invar.)
feci
fecisse
factus sum
factum, -am, -um esse
feceram
factus eram
fecero
factus ero
L’art de la traduction Conseils pour la version L’utilisation du dictionnaire 1. L’art de la traduction Avant de donner quelques conseils généraux pour l’exercice de version et l’utilisation du dictionnaire latin-français, j’ai jugé utile de livrer un choix de réflexions que l’expérience a inspirées à des traducteurs chevronnés.
1.1. Défauts de la traduction Acceptation de l’absurde, hâte, impatience « S’il est vrai que l’apprenti traducteur a beaucoup à apprendre, il n’a peut-être pas moins à désapprendre. Souvent, il pèche moins par ignorance que par l’effet de mauvaises habitudes et de méthodes erronées. Avant d’apprendre ce qu’il doit faire pour bien traduire, il a besoin d’être mis en garde contre ce qu’il ne doit pas faire. Il a d’abord à désapprendre l’acceptation de l’absurde. L’habitude paresseuse de chercher le sens par recours à un mot à mot littéral conduit l’élève à s’accommoder souvent de calques puérils et ridicules. S’il n’arrive pas à tirer un sens de la transposition rudimentaire à laquelle le conduit cette méthode, il s’en lave les mains, et laisse à l’auteur latin la responsabilité des sottises qu’il lui fait dire. Sans doute, les difficultés du latin sont telles que l’élève est parfois excusable de renoncer à les résoudre ; mais son attitude doit être au moins de reculer les limites du renoncement. Ce qui revient d’ordinaire à s’interdire la hâte et l’impatience. Il faut éviter la hâte à traduire. Car, par une sorte de disposition diabolique de l’esprit, l’élève se laisse entraîner couramment à traduire avant de comprendre. La traduction lui est suggérée en vertu d’une sorte d’automatisme et de réflexe qui le fait aller par une démarche directe de l’énoncé latin à l’énoncé français, du mot au mot. Or il doit se résigner à passer par un intermédiaire, qui est le sens. La démarche est à deux temps : aller d’abord des mots latins au sens, puis du sens aux mots français. Éviter non moins la hâte à comprendre. Se méfier du premier sens qui se présente à l’esprit. Attendre, avant de se prononcer, qu’on ait en mains tous les éléments d’interprétation. Ne pas supposer le problème résolu, pour plier ensuite les données à la solution. Autrement dit, résister à l’intuition, qui est la pire ennemie de l’intelligence, et en quelque manière un aspect prestigieux de l’étourderie. Ne pas croire que ce qu’il y a dans une phrase, c’est nécessairement ce qu’on s’attend à y trouver. Tenir en horreur la formule : ‘Ça doit être ça qu’il a voulu dire.’
410
Maîtrise du latin par la pratique
Au reste, ces précautions prises, on se gardera encore de l’espoir que chaque phrase, même méthodiquement abordée, puisse livrer aussitôt son secret. Il y aura des arrêts, des efforts vains, des obstacles infranchissables. Que faire alors ? Ne pas s’obstiner, mais ruser. Attaquer l’obstacle de biais, et même par derrière 1. » Le français esclave du latin « Sous prétexte de traduction ‘mot à mot’, il est absolument inutile de s’habituer à des phrases ‘petit nègre’ en attendant de faire du ‘bon français’. Du latin bien construit et traduit en français en gardant l’ordre des mots ne peut évidemment pas présenter le même raffinement de nuance dans les termes que devra comporter la traduction définitive, mais une première traduction ‘barbare’ est beaucoup plus difficile à ‘civiliser’ qu’une pensée logique, même fruste 2. » « La règle essentielle est de n’écrire que des choses sensées et claires. Quiconque, sous prétexte qu’il n’a pu atteindre la pensée de l’auteur, écrit des non-sens et des obscurités, se déconsidère absolument 3. » « Quand on a tout fait pour comprendre un texte latin et qu’on croit être arrivé au bout de ses peines — ou de son plaisir —, il reste un écueil où viennent d’ordinaire échouer science et bonne volonté : la traduction. Tâche si difficile que les élèves l’abordent d’ordinaire sans illusion, prêts à livrer, en échange d’un latin obscur, un français inintelligible. L’exercice de la version, a dit un latiniste, conduit la moyenne des élèves à l’‘acceptation sereine de l’absurde’ ; résignation illustrée par l’anecdote que rapporte, je crois, René Doumic : ‘Ça n’a aucun sens, disait un père à son fils, ce que tu as écrit là !’ — ‘Mais, papa, répondait le fils, c’est une traduction 4 !’» « Il y a la suggestion ou plutôt la tyrannie de ce qu’on peut appeler le vocabulaire traditionnel de la version latine, qui nous montre le ‘prince’ à la tête de ses ‘guerriers’, dressant des ‘embûches’ et répandant le ‘carnage’, puis regagnant sa ‘cité’ pour célébrer par des ‘festins’ la ‘vertu’ de ses ‘légions’. (…) Il y a des traductions stéréotypées qui, sans dater comme celle-là, marquent presque autant et bannissent des textes quantité de bons et beaux mots français 5. » « Nous croyons avoir tout fait quand, en traduisant un texte latin, nous l’avons mis en ‘bon français’. Mais qu’appelle-t-on d’ordinaire traduire ‘en bon français’ ? C’est réaliser ce type de langue littéraire passe-partout qui ne ressemble à rien parce qu’elle est à tout le monde, synthèse de tout ce qu’il y a dans la langue de termes et de tours traditionnels, de formules toutes faites, d’alliances de mots attendues, de clichés, d’élégances à bon marché. Bien heureux quand on ne descend pas plus bas pour adopter cette langue traditionnelle dont j’ai parlé plus haut, qui a ramassé au cours des siècles tout un attirail de termes et de tours d’une élégance aujourd’hui désuète, et qui constitue un véritable jargon de la version latine 6. » J. MAROUZEAU, La traduction du latin, 5e éd., Paris, 1963, p. 13–14. Th.-M. TRÉDEZ-REIBEL, Les principales difficultés de la traduction latine, 2e éd., Paris, 1941, p. 5. 3 H. PETITMANGIN, Versions latines commentées, Paris, 1924, p. XIII. 4 J. MAROUZEAU, Introduction au latin, 2e éd., Paris, 1954, p. 141. 5 ID., Introduction au latin, p. 143. 6 ID., Introduction au latin, p. 147–148. 1 2
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire
411
1.2. Qualités de la traduction « La marque d’une bonne traduction, c’est qu’elle permette de porter sur le texte traduit un jugement de valeur conforme à celui qu’on porterait sur le texte à traduire 1. » « Si l’auteur que je traduis, pensant comme il pensait, avait dû se servir de ma langue, ou plutôt si ma langue avait été la sienne, comment aurait-il rendu ce fait, cette idée, ce sentiment 2 ? » « Une bonne traduction française doit réunir trois qualités : 1. être exacte, c’est-à-dire rendre avec une précision attentive le sens et les nuances des mots latins et de la phrase latine ; 2. être aisée, c’est-à-dire ne renfermer aucune tournure, et notamment aucune inversion, qui heurte le génie de la langue française ; 3. être adroite, c’est-à-dire rendre le style et le ton de l’écrivain latin, de telle sorte que même dans le texte français transparaissent son génie ou son talent, ses qualités et ses défauts propres 3. » « Il y a une disposition du traducteur difficile à corriger, parce qu’elle a ses racines dans notre amour-propre littéraire, c’est la tentation de sacrifier le sens à la forme, ou, comme on dit volontiers par euphémisme, la littéralité à l’élégance. La question que se posent souvent les élèves, en invoquant parfois les préférences, plus ou moins bien interprétées de leurs maîtres, c’est : ‘Faut-il être exact ou faut-il faire du bon français ?’ Question que je transposerai de la manière suivante : ‘Étant donné les deux langues, de forme et d’esprit si différents, telles que le passage direct de l’une à l’autre n’est pas possible, et qu’il faut pour rendre l’une par l’autre des efforts et des ruses sans fin, sûr, quoi qu’on fasse, de rester en dessous de la tâche, laquelle des deux obligations incompatibles devons-nous sacrifier : la fidélité au texte ou la qualité de la forme ?’ Je dirai sans hésiter, et sachant par expérience ce qu’il en coûte de s’en tenir à cette réponse : ‘Ni l’une ni l’autre.’ Si l’on accepte en principe de renoncer à une partie de la tâche, c’en est fait de la tâche tout entière. Il faut que la traduction soit exacte et il faut qu’elle soit ‘française’. Comme les deux obligations sont impossibles à réaliser en même temps, on restera nécessairement à mi-chemin de l’une et de l’autre, mais cette approximation vaudra mieux que l’espèce de demi-perfection qui consiste à compenser l’abandon d’une obligation par l’observation de l’autre. Le pire serait pour le traducteur d’accepter le principe des compromissions. Il faut que la traduction soit et demeure une lutte 4. »
2. Conseils pour la version Une œuvre à caractère littéraire possède des propriétés de langue qui la distinguent des autres : le style de l’auteur, l’époque à laquelle il a été écrit, le genre littéraire auquel il appartient, le sujet dont il traite, etc., sont autant d’éléments qui confèrent à un texte son caractère particulier. ID., Traduction du latin, p. 73. A.R. VINET, in Le semeur, 6 (1837), p. 86 (= Mélanges littéraires, Lausanne, 1955, p. 410). 3 M. RAT, Comment faire la version latine, 5e éd., Paris, 1954, p. 73. 4 J. MAROUZEAU, Introduction au latin, p. 150. 1 2
412
Maîtrise du latin par la pratique
Pour comprendre une page d’auteur — c’est-à-dire une pensée originale exprimée dans une langue littéraire comportant des règles et des contraintes —, il faut mobiliser avec rigueur et finesse toutes les connaissances acquises. Ensuite, il faut rendre compte de ce travail de compréhension, autrement dit donner une traduction personnelle, mais aussi être en mesure d’apprécier et de juger la valeur des traductions d’autrui. À défaut de pouvoir donner une liste de recettes, voici quelques indications et conseils sur le « déchiffrement » d’un texte latin 1.
2.1. La lecture et la préparation du texte 1. Il faut procéder avec ordre et méthode : lisez d’abord le titre, qui donne toujours quelques renseignements utiles. Si la version s’intitule « La mort d’Hannibal », à la fin du texte, Hannibal doit être mort ! 2. Ensuite, lisez le texte par unités de sens ; elles sont généralement séparées par une ponctuation forte. Pour chaque phrase, isolez le ou les verbes à un mode personnel pour déterminer quel est le verbe principal. En règle générale, un verbe à mode personnel qui ne dépend d’aucun mot subordonnant est presque toujours le verbe principal ; il est souvent à l’indicatif, mais pas toujours : il peut être à l’impératif ou au subjonctif (potentiel, souhait, délibératif, etc.). 3. Recherchez les mots-outils (conjonctions, relatifs, interrogatifs, particules), afin de déterminer comment s’articulent les propositions. Chaque mot subordonnant introduit un verbe à un mode personnel, mais un même subordonnant peut introduire plusieurs verbes sans être répété, à condition que ceux-ci soient sur le même plan, à savoir au même mode et coordonnés ou au moins juxtaposés. 4. Les conjonctions de subordination et les pronoms relatifs, dont la fonction est d’introduire une subordonnée ou une relative, précèdent le verbe de la proposition : ces mots sont souvent annoncés dans la principale ou repris sous une autre forme. À l’inverse, le sens de certaines conjonctions ou constructions est souligné dans la proposition qui suit. Signalons notamment : • les corrélatifs (cf. p. 87, tableau 29)
1
is… qui talis… qualis tantus… quantus tam… quam tot… quot eo… quo ut… ita ita… ut
celui… qui tel… que aussi grand… que autant… que aussi nombreux… que d’autant… que de même… que, ainsi [comparative : indic.] de sorte… que [conséquence : subj.]
Esne talis qualem te uideo ? Quo plures stulti conuenerunt, eo magis cachinnant.
Es-tu tel que je te vois ? Plus on est de fous, plus on rit.
La plupart des manuels de version comportent un exposé de cet ordre : cf. bibliographie p. 492 (3.3).
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire
413
• les degrés de comparaison comparatif en -ior… quam magis… quam plus… quam minus… quam potius… quam
plus… que plus… que plus… que moins… que plutôt… que
Scio mulierem fortiorem esse quam uirum.
Je sais que la femme est plus courageuse que l’homme. Je ne cesserai pas de travailler avant d’avoir achevé ceci.
Non ante laborare desinam quam hoc perfecero.
• plusieurs emplois de cum cum… tum cum… tum cum… tamen
d’une part…, d’autre part aussi (cum : adverbe) quand…, alors [cum : conj. subord. + indic.] bien que…, cependant [cum : conj. subord. + subj.]
Qualis cum semper tum post consulatum fuit !
Quel homme ce fut en tout temps et surtout après son consulat ! Lorsqu’il avait enseigné cela théoriquement, alors il recourait aussi à une foule d’exemples. Bien qu’il soit innocent, il est cependant accusé.
Cum id argumentis docuerat, tum etiam exemplorum copia utebatur. Cum absit a culpa, tamen accusatur.
N.B. Attention aux rapprochements abusifs : Cum meo iudicio tum omnium [iudicio].
Non seulement à mon avis, mais aussi de l’avis général [bien que cum précède immédiatement un ablatif, il ne s’agit pas de la préposition].
• autres correspondances subj. concessif conditionnelle irréelle
corrigé par at, « mais », ou certe, « en tout cas » retour à la réalité marqué par nunc (uero), « mais (en réalité) »
Sit fur, at est bonus imperator. Darem, si haberem ; nunc uero nihil habeo.
C’est un voleur, soit ! Mais c’est un bon général. Je donnerais, si j’avais ; mais, en fait, je n’ai rien.
2.2. L’ordre des mots Chaque fois que le texte le permet, respectez l’ordre des mots latins, afin de conserver à la phrase son sens, son rythme et ses nuances : bien que l’ordre des mots soit plus libre qu’en français, il n’est pas indifférent. À côté de : Petrus Paulum uidet. Pierre voit Paul. on rencontre d’autres formulations : Paulum Petrus uidet. — Petrus uidet Paulum. — Paulum uidet Petrus. — Videt Petrus Paulum, etc. En français, ces mêmes variations s’appuient également sur l’ordre des mots (avec ou sans gallicisme) ou sur l’intonation :
414
Maîtrise du latin par la pratique Pierre voit Paul. — Pierre le voit, Paul. — C’est Pierre qui voit Paul. — Paul, Pierre le voit. — C’est Paul que Pierre voit (voit Pierre).
Pour plusieurs catégories de mots, il existe, en latin, un ordre « normal », exprimant l’idée sans nuance particulière, et un ordre expressif, qui met en relief un (ou plusieurs) élément(s). Il est donc utile de savoir quels sont les éléments dont la place est relativement fixe dans la phrase. • Le verbe principal se trouve souvent en fin de phrase : Caesar se profecturum esse dicit.
César dit qu’il partira.
• Un complément introduit par une préposition se place en principe immédiatement après elle : Copias ad Caesarem misit. Laborare ad uiuendum.
Il envoya des troupes à César. Travailler pour vivre.
• Les adverbes et les négations précèdent le terme sur lequel ils portent. La présence d’un ne ou d’un non peut, par ailleurs, fournir une indication précieuse sur la nature de la proposition ou sur la valeur d’un subjonctif : Non sibi, sed aliis, poeta scribit. Ne inuideamus. Non inuideamus, si… Nisi inuideamus…
Ce n’est pas pour lui, mais pour les autres, que le poète écrit. Ne soyons pas jaloux [subj. introduit par ne : défense]. Nous ne serions pas jaloux, si… [subj. seul avec non : hypothèse, ici négative]. Si nous n’étions pas jaloux… [nisi = si non]
• Normalement, l’adjectif épithète précède le nom pour exprimer la qualité d’un être ou d’un objet, pour donner une appréciation à son sujet : Pulchra domus. Bonum uinum. Vrbanus praetor.
Une jolie maison. Un bon vin. Un préteur spirituel.
Mais, le même adjectif se place après le nom s’il a une valeur déterminative, en donnant une caractéristique qui distingue l’être ou l’élément qualifié : Praetor urbanus. Ciuis Romanus.
Le préteur urbain [par opposition au praetor peregrinus : le préteur pérégrin] Un citoyen romain [par opposition aux citoyens d’autres États]
Lorsque l’épithète est détachée du nom, elle prend une valeur expressive : Labor omnia uincit improbus.
Le travail vient à bout de tout, (quand il est, s’il est) opiniâtre.
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire
415
2.3. L’emboîtement des propositions Les subordonnants (S), soit conjonctions, soit relatifs, précèdent le verbe (V) de la proposition qu’ils introduisent. Naturellement, une phrase peut comporter plusieurs subordonnées successives : Cura ut ualeas litterasque ad me mittas quotienscumque habebis cui des. (CIC., Fam. XVI, 11, 3).
Veille à bien te porter et à m’envoyer une lettre toutes les fois que tu auras quelqu’un à qui la donner.
soit S1… V1 et V1’, S2… V2, S3… V3 : ut (S1) introduit les verbes coordonnés ualeas (V1) et mittas (V1’), quotienscumque (S2) le verbe habebis (V2) et cui (S3) le verbe des (V3). Dans la phrase complexe, il arrive souvent que le latin recoure à l’emboîtement des propositions subordonnées. Voici quelques exemples : • dans l’ordre S1 – S2 – S3… V3 – V2 – V1 Non is est qui, si quae feceris ignoret, temere de te iudicet.
Il n’est pas homme à se prononcer sur toi à la légère, s’il ignore ce que tu as fait.
Qui (S1), si (S2), quae (S3) introduisent dans l’ordre feceris (V3), ignoret (V2), iudicet (V1). Cur tam diu de uno hoste loquimur quem, quia, Pourquoi parlons-nous si longtemps d’un seul quod semper uolui, murus interest, non timeo ennemi public que je ne crains pas, car il y a un (CIC., Catil. II, 17). mur entre nous, ce que j’ai toujours voulu ? (car — chose que j’ai toujours voulue — un mur nous sépare ?)
Quem (S1), quia (S2), quod (S3) introduisent dans l’ordre uolui (V3), interest (V2), timeo (V1). • dans l’ordre S1 – S2… V2 – V1, S3… V3 : Cum quod scriberem ad te nihil haberem, tamen ne quem diem intermitterem, has dedi litteras (CIC., Att. IX, 16, 1).
Quoique je n’eusse rien à t’écrire, cependant, pour ne pas laisser passer un jour, j’ai remis cette lettre.
Cum (S1), quod (S2) introduisent dans l’ordre scriberem (V2), haberem (V1), puis ne (S3) introduit intermitterem (V3).
2.4. La fonction des mots Après avoir identifié le verbe principal, les subordonnants (conjonctions et relatifs) et leurs verbes respectifs, il faut analyser les groupes de mots des différentes propositions. Souvent, le sens général permet de grouper certains mots et de voir quelle relation ils entretiennent. Pour y parvenir, il n’est pas toujours nécessaire d’invoquer des règles de grammaire ; par exemple, nombre de verbes attendent une construction qu’on pourrait appeler « naturelle », en latin comme en français :
416
Maîtrise du latin par la pratique Mot
Complément(s) attendu(s)
Construction
acheter
quelque chose à quelqu’un pour quelqu’un à tel prix
compl. à l’Acc. compl. à l’Abl. avec ab (origine) compl. au D. (avantage) compl. à l’Abl. (moyen)
demander
à quelqu’un de venir pourquoi (quand, où, si) il part
compl. à l’Acc. (ou Abl. avec ab) prop. compl. avec ut/ne + subj. prop. compl. interr. indir.
dire
quelque chose à quelqu’un qu’on part de partir pourquoi (quand, où, si) on part
compl . à l’Acc. compl. au D . prop. compl. à l’infin. prop. compl. avec ut/ne + subj. prop. compl. interr. indir.
savoir
qu’on peut pourquoi (quand, où, si) on part
prop. compl. à l’infin. prop. compl. interr. indir.
3. L’utilisation du dictionnaire Pour connaître le sens d’un mot, les temps primitifs d’un verbe, la déclinaison d’un nom, etc., il faut consulter le dictionnaire de F. Gaffiot, le seul qui soit recommandé 1.
3.1. Trouver le lemme Pour trouver le mot dans le dictionnaire, il faut chercher le N. sg. des noms, le N. M. sg. des adjectifs, mais surtout la 1re p. sg. de l’indicatif présent (à la voix active ou déponente) des verbes. Par exemple, la forme verbale assueuit se trouve dans le dictionnaire sous la forme (p. 178) : assuesc-, assuet-, v. ads-. Ce type de renvoi, courant dans le Gaffiot, signifie que le mot n’est pas enregistré sous la forme assimilée (ass-), mais dissimilée (ads-), qu’il faut aller voir (d’où « v. »). À la p. 61, on trouve : adsueui, pft de adsuesco, verbe auquel il faut se reporter. Voilà enfin le mot-vedette ou lemme : adsuescĕre, -o, « prendre l’habitude ». Si le procédé paraît à première vue un peu lourd, la multiplication des renvois internes (du type : attent-, v. adt- ; att-, v. adt- ; adsp-, v. asp-) est une aide précieuse pour « entrer » dans le Gaffiot, qui rend ainsi bien plus de services qu’un dictionnaire bilingue moderne.
3.2. Lire l’article Il faut lire l’article du dictionnaire avec méthode, en étant attentif à sa structure (les articles longs sont précédés d’un sommaire). Voici quelques conseils de consultation : • ne pas s’arrêter au premier sens, mais lire tout l’article ; saisir le sens général du mot d’après sa valeur étymologique ou son emploi le plus fréquent (qui ne ressort pas toujours des emplois les plus anciens) ; • choisir le sens qui paraît convenir en se laissant guider par le contexte. Il arrive souvent que l’équivalent le plus judicieux ne figure pas parmi les traductions. Chaque article oblige à mobiliser son propre « vocabulaire intérieur » pour enrichir la palette restreinte des équivalents proposés. Parfois, le dictionnaire donne pour telle expression une traduction qui serait exacte dans un passage, mais absurde dans un autre ; 1
Cf. bibliographie p. 489 (1.1).
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire
417
• comme le dictionnaire comporte des références précises, il faut distinguer les emplois classiques des emplois tardifs ou poétiques, cerner le sens premier du mot, sans le confondre avec les sens dérivés, repérer les éventuelles expressions idiomatiques, etc. ; • repérer la construction des verbes (transitif, intransitif, etc.) et des adjectifs (avec ou sans préposition), etc.
3.3. Lemmes et formes ambiguës 3.3.1. Homonymes, paronymes et formes homographes Comme le français, le latin possède des homonymes, des quasi-homonymes (paronymes) et des formes homographes issues d’un même mot ou de mots distincts. Tableau 1. Quelques homonymes bellum (Nt. sg. de bellus) : joli canĕre, -o, cecini, cantum : chanter comparare : apparier, comparer edĕre, -o, edi, esum : manger incidĕre, -o, incidi, – : tomber sur mălum, -i : le mal palus, -i (M.) : le poteau parēre, -eo, parui, paritum : obéir pendĕre, -o, pependi, pensum : peser serĕre, -o, serui, sertum : tresser sustuli (indic. pft de sufferre) : j’ai supporté uenire, -io, ueni, uentum : venir uictus, -i (part. pft pass. de uincĕre) : vaincu
bellum : la guerre canēre, -eo : être blanc comparare : procurer, préparer edĕre, -o, edidi, editum : produire incidĕre, -o, incidi, incisum : couper mālum, -i : la pomme palus, -udis (F.) : le marais parĕre, -io, peperi, partum : faire naître pendēre, -eo, pependi, – : être suspendu serĕre, -o, seui, satum : semer sustuli (indic. pft de tollĕre) : j’ai supprimé uenire, -eo, uenii, – : être vendu uictus, -us (supin de uiuĕre) : le genre de vie
N.B. Dans le dictionnaire Gaffiot, les lemmes homonymes sont distingués par un indice (1, 2, 3…) : ainsi, 1 sero, adv. : tard ; 2 sero, -is, -ĕre : tresser ; 3 sero, -is, -ĕre : semer.
Tableau 2. Quelques paronymes ambitio, -onis : campagne électorale cadĕre, -o, cecidi, casum : tomber dicare, dicaui, dicatum : consacrer fingĕre, -o, finxi, fictum : façonner ferre, -o, tuli, latum : porter fugare, fugaui, fugatum : faire fuir index, -icis : révélateur indicare, indicaui, indicatum : indiquer, révéler morari, moratus sum : s’attarder operire, operui, opertum : couvrir oriri, ortus sum : se lever, naître parare, paraui, paratum : (se) préparer prodire, -eo, prodii, proditum : s’avancer redire, -eo, redii, reditum : revenir tegĕre, -o, texi, tectum : couvrir uersare, uersaui, uersatum : faire tourner uincĕre, -o, uici, uictum : vaincre
ambitus, -us : corruption électorale caedĕre, -o, cecidi, caesum : couper dicĕre, -o, dixi, dictum : dire figĕre, -o, fixi, fixum : fixer ferire, -io, –, – : frapper fugĕre, -o, fugi, – : fuir iudex, -icis : juge indicĕre, -o, indixi, indictum : notifier, annoncer mori, -ior, mortuus sum : mourir opperiri, oppertus sum : attendre ordiri, orsus sum : commencer parēre, -eo, parui, paritum : obéir parĕre, -io, peperi, partum : faire naître prodĕre, -o, prodidi, proditum : trahir reddĕre, -o, reddidi, redditum : rendre texĕre, -o, texui, textum : tisser uersari, uersatus sum : se trouver uincire, uinxi, uinctum : enchaîner
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Maîtrise du latin par la pratique Tableau 3. Quelques formes homographes issues d’un même mot legĕre, -o
legi
1re p. sg. ind. pft act. : je lus inf. prés. pass. : être lu
legit, legimus
3e p. sg. ind. prés. act. il lit, nous lisons 3e p. sg. ind. pft act. : il lut, nous lûmes
legere
inf. prés. act. : lire 3e p. pl. ind. pft act. : ils lurent (= legerunt) impér. prés. pass. : sois lu 2e p. sg. ind. fut. s. pass. : tu seras lu (= legeris)
legeris
2e p. sg. ind. fut. ant. act. : tu auras lu 2e p. sg. ind. fut. s. pass. : tu seras lu 2e p. sg. subj. pft act. : que tu aies lu
statuĕre, -o
statuimus
1re p. pl. ind. prés. act. : nous décidons 1re p. pl. ind. pft act. : nous décidâmes
uenire, -io
ueni
2e p. impér. prés. : viens 1re p. sg. ind. pft : je vins
uenit
3e p. sg. ind. prés. : il vient 3e p. sg. ind. pft : il vint
Tableau 4. Quelques formes homographes issues de mots distincts abdico
1re p. sg. ind. prés. act. de abdicare : je dis que… ne pas, j’abdique 1re p. sg. ind. prés. act. de abdicĕre, -o : je repousse
accidit
3e p. sg. ind. prés. act. de accidĕre, -o (< ad-cadĕre) : il tombe (accidit ut… : il arrive que…) 3e p. sg. ind. prés. act. de accidĕre, -o (< ad-caedĕre) : il entaille
adeo
adv. : jusque-là, à ce point 1re p. sg. indic. prés. act. de adire, -eo : je vais vers
auri
G. sg. de aurum, -i : l’or D. sg. de auris, -is (F.) : l’oreille
canis
G. sg. de canis, -is : le chien 2e p. sg. ind. prés. act. de canĕre, -o : tu chantes D. Abl. pl. de canus, -a, -um : (cheveu) blanc
educes
2e p. sg. ind. fut. s. act. de educĕre, -o : tu emmeneras 2e p. sg. subj. prés. act. de educare : que tu instruises
fundo
D. Abl. sg. de fundus, -i : le fond(s) 1re p. sg. ind. prés. act. de fundĕre, -o : je répands 1re p. sg. ind. prés. act. de fundare : j’établis
indices
N. V. Acc. pl. de index, -icis : révélateur 2e p. sg. ind. fut. s. act. de indicĕre, -o : tu déclareras 2e p. sg. subj. prés. act. de indicare : tu révéleras
iudices
N. V. Acc. pl. de iudex, -icis : le juge 2e p. sg. subj. prés. act. de iudicare : que tu juges
legas
2e p. sg. subj. prés. act. de legĕre, -o : que tu lises 2e p. sg. ind. prés. act. de legare : tu délègues
lege
Abl. sg. de lex : la loi 2e p. sg. imp. prés. de legĕre, -o : lis
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire leges
N. V. Acc. pl. de lex, legis : la loi 2e p. sg. ind. fut. s. act. de legĕre, -o : tu liras 2e p. sg. subj. prés. act. de legare : que tu délègues
malis
D. Abl. pl. de malus, -a, -um : mauvais D. Abl. pl. de malum, -i : le mal D. Abl. pl. de malum, -i : la pomme D. Abl. pl. de malus, -i (f.) : le pommier D. Abl. pl. de malus, -i (m.) : le mât D. Abl. pl. de mala : la mâchoire 2e p. sg. subj. prés. de malle : que tu préfères
manes
N. V. Acc. de manes, -ium : les mânes 2e p. sg. ind. prés. act. de manēre, -eo : tu restes 2e p. sg. subj. prés. act. de manare : tu répands
manibus
D. Abl. de manes, -ium : les mânes D. Abl. pl. de manus, -us : la main
modo
D. Abl. sg. de modus, -i : la mesure adv. : seulement, du moins, à l’instant conj. subord. : pour autant que, pourvu que
naturae
G. D. sg., N. V. pl. de natura : la nature G. D. sg., N. V. pl. du part. fut. de nasci, -or : sur le point de naître G. D. sg., N. V. pl. du part. fut. de nare : sur le point de nager
nisi
N. V. pl. du part. pft de niti : ayant pris appui = si non
noui
G. M. Nt. sg., N. V. M. pl. de nouus, -a, -um : nouveau 1re p. sg. indic. pft act. de noscĕre, -o : je connais
passus
N. V. G. sg., N. V. Acc. pl. de passus, -us : le pas part. pft de pati, -ior : ayant supporté part. pft de pandĕre, -o : ayant été déployé
pedes
N. V. Acc. pl. de pes, pedis : le pied N. sg. de pedes, - itis : le fantassin
pilis
D. Abl. pl. de pila : la balle D. Abl. pl. de pilus, -i : le poil D. Abl. pl. de pilum : le javelot
quoque
Abl. M. Nt. sg. de quisque : chacun adv. : aussi, également = et quo
regis
G. sg. de rex : le roi 2e p. ind. prés. act. de regĕre, -o : tu diriges
securis
D. Abl. M. F. Nt. de securus, -a, -um : sûr N. V. G. sg. de securis, -is : la hache
sero
1re p. sg. ind. prés. act. de serĕre, -o : je tresse 1re p. sg. ind. prés. act. de serĕre, -o : je sème D. Abl. M. Nt. sg. de serus, -a, -um : tardif adv. : tard
soli
D. M. F. Nt. sg., N. V. M. pl. de solus, -a, -um : seul G. sg. de solum, -i : le fondement D. sg. de sol, solis : le soleil
statuam
Acc. sg. de statua : la statue 1re p. sg. ind. fut. s. act. de statuĕre, -o : décider
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Maîtrise du latin par la pratique
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1re p. sg. subj. prés. act. de statuĕre, -o : décider sui
G. M. Nt. sg., N. V. pl. de suus, -a, -um : son, sien G. M. F. Nt. de se : se, soi D. sg. de sus, suis : le porc 1re p. sg. ind. pft act. de suĕre, -o, sui, sutum : coudre
tenui
D. Abl. M. F. Nt. sg. de tenuis, -is, -e : mince 1re p. sg. ind. pft act. de tenēre : j’ai tenu
ueneris
2e p. sg. subj. pft de uenire, -io : que tu sois venu 2e p. sg. indic. fut. ant. de uenire, -io : tu seras venu 2e p. sg. subj. prés. de uenari : que tu chasses G. sg. de uenus, -eris (Nt.) : l’amour
uenit
3e p. sg. ind. prés. de uenire, -io : il vient 3e p. sg. ind. pft de uenire, -io : il vint 3e p. sg. ind. prés. de uenire, -eo : il est vendu
uti
inf. prés. de uti : utiliser = ut
3.3.2. Faux amis Il arrive qu’un mot français, dont l’étymologie latine est évidente, n’ait jamais (ou très rarement) le sens du mot dont il est issu. On les appelle d’ordinaire les faux amis. Ainsi : Ex luxuria exsistat auaritia necesse est (CIC., Rosc. Am., 75). Luxuria n’a rien à voir avec la « luxure », ni auaritia avec l’« avarice », exsistĕre ne correspond que vaguement à « exister » et necesse est exprime davantage une fatalité qu’une obligation. La phrase ne signifie donc pas du tout : « Il est nécessaire que l’avarice existe à partir de la luxure. », mais bien : « Du goût du luxe procède fatalement la cupidité. » Tableau 5. « Faux amis » fréquents Mot acquiescĕre, -o adulescens affligĕre, -o ambitio attendĕre, -o auaritia auctor auertĕre, -o benignus campus celebritas commendare concertare concurrĕre, -o conducĕre, -o confidĕre, -o consentire decernĕre, -o declarare
à traduire par se reposer, se calmer jeune homme, jeune (adulte) heurter, frapper, abattre brigue, campagne électorale tendre vers, prendre garde convoitise, cupidité garant, promoteur détourner, soustraire bienveillant, amical, généreux plaine, champ fréquentation d’un lieu en masse confier, recommander combattre, lutter accourir, se concentrer assembler, louer avoir confiance être d’accord, du même avis décider, trancher montrer, manifester, proclamer
et non par acquiescer adolescent affliger ambition attendre avarice auteur avertir bénin camp célébrité commander concerter concourir conduire confier consentir décerner déclarer
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire defatigare deficĕre, -io deligare demittĕre, -o denuntiare deprehendĕre, -o deprimĕre, -o deseruire desiderare destituĕre, -o detestari deuenire disputare dissipare examen expers explicare exsistĕre, -o ferox figura grauitas ignobilis ignoscĕre, -o inficĕre, -io infirmus informare ingenuus instruĕre, -o luxuria lustrare momentum munitio obtinēre occupare officĕre, -io officium opprimĕre, -o ordinare periclitari populari praesidēre princeps procurare proferre publicare quaestio recitare recludĕre, -o recreare recusare releuare religio remittĕre, -o renuntiare
lasser, épuiser faire défaut, quitter attacher, lier laisser descendre, abattre annoncer, signifier surprendre, arrêter abaisser, rabaisser, abattre se consacrer, se dévouer regretter abandonner, faire défaut maudire, détourner arriver, en venir à examiner, discuter disperser, répandre, détruire essaim, troupe, aiguille dénué, dépourvu déployer, dérouler sortir de, naître de, se dresser impétueux, fougueux, hardi configuration, forme, dessin poids, force, sérieux, noblesse inconnu, obscur pardonner imprégner, maquiller faible former, façonner de condition libre, noble de cœur pouvoir, élever, bâtir exubérance, excès, (goût du) luxe purifier, passer en revue mouvement, poids, importance fortification tenir fermement, occuper devancer, s’emparer de nuire, être contraire fonction, travail, obligeance surprendre, étouffer ordonner, arranger faire un essai, prendre un risque ravager défendre, protéger, commander premier (en dignité), empereur s’occuper de, expier présenter, révéler, faire avancer confisquer enquête, recherche lire à haute voix ouvrir, mettre à nu rétablir, remettre en état repousser, refuser, protester soulager scrupule religieux, respect renvoyer, relâcher annoncer, proclamer
défatiguer défaire délier démettre dénoncer déprendre déprimer desservir désirer destituer détester devenir (se) disputer dissiper examen expert expliquer exister féroce visage gravité ignoble ignorer infecter infirme informer ingénu instruire luxure lustrer moment munition obtenir occuper officier office opprimer donner un ordre péricliter peupler présider prince procurer proférer publier question réciter reclure recréer récuser relever religion remettre renoncer
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Maîtrise du latin par la pratique reprendre, réclamer déployer, déplier supputer, examiner, songer ouvrir détisser, défaire rappeler, faire revenir conversation, propos, langue orgueilleux retarder, ralentir livraison, transmission vigoureux, efficace faire tourner, remuer maltraiter, accabler
repetĕre, -o replicare reputare reserare retexĕre, -o reuocare sermo superbus tardare traditio ualidus uersare uexare
répéter répliquer réputer resserrer retisser révoquer sermon superbe tarder (à) tradition valide verser vexer
Certains de ces mots ont, en français, un sens différent ou spécialisé. Mot
à traduire par
et non par
accusation, grief injustice, tort tout fruit à pépins plainte
crimen iniuria pomum querela
crime : scelus injure, insulte : contumelia pomme : malum querelle : altercatio, rixa
La même prudence s’impose dans la traduction de certaines expressions. Tableau 6. Quelques expressions ambiguës Expression
à traduire par
admirationem habēre credĕre alicui poenas dare promissum facĕre damnum facĕre
et non par
être admiré se fier à, avoir confiance en quelqu’un subir un châtiment, être condamné tenir une promesse subir un dommage
avoir de l’admiration croire quelqu’un infliger une peine, condamner faire une promesse infliger un dommage
3.3.3. Calques Il arrive que le champ sémantique d’un mot latin soit plus étendu que celui du mot français qui en est issu (calque). Cette dernière traduction n’est alors qu’une possibilité parmi d’autres. Parmi les traductions fournies par le dictionnaire, il faut voir si le calque correspond à un sens classique ou poétique bien attesté, à un emploi isolé, archaïque ou tardif, etc. Tableau 7. Champ sémantique de mots latins et calques français Mot absurdus animal animus candidus celeber clarus committĕre, -o
à traduire tantôt par discordant, choquant être vivant âme blanc brillant, clair, éclatant très fréquenté, très répandu brillant, éclatant, illustre commettre
tantôt par absurde animal esprit, sentiment, courage, ardeur candide célèbre clair, limpide mettre aux prises, confier
Art de la traduction – Conseils pour la version – Utilisation du dictionnaire communicare condĕre, -o conducĕre, -o consistĕre, -o exigĕre, -o fides firmus fortis imbecillus insolentia integer mediocritas modestia negare nobilis opinio ordo praesens ratio resistĕre, -o saec(u)lum secundus signum stare
communiquer fonder conduire se placer, s’arrêter chasser, expulser fidélité, bonne foi, confiance solide, vigoureux, fort courageux, énergique, brave faible de corps inexpérience intact, complet, en bon état juste milieu modestie nier connu, célèbre, notoire opinion rang, rangée présent raison s’arrêter génération, époque suivant, favorable signe être debout
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mettre en commun ensevelir, cacher rassembler, louer, prendre en location consister exiger, réclamer parole donnée, crédit, garantie ferme fort faible d’esprit, débile arrogance, insolence intègre, honnête médiocrité modération dire non, refuser noble réputation, estime classe (sociale), ordre immédiat, propice, efficace méthode, plan, calcul, système résister, tenir bon siècle second statue, étendard, signal coûter
3.3.4. Traductions stéréotypées Un mot latin isolé peut se traduire de multiples façons. Mais, dans un texte déterminé, il faut choisir une traduction qui réponde aux exigences du genre littéraire, du niveau de langue, du contexte particulier, etc. Il est donc essentiel de pouvoir exploiter avec finesse toutes les ressources de la langue française. Parmi des « synonymes », il faut pouvoir choisir le mot plus expressif, plus élégant, plus familier, plus technique, etc. Là encore, le « vocabulaire intérieur » du traducteur est essentiel, pour éviter de tomber dans le piège du « français de version » (cf. p. 411). On trouvera ci-dessous une liste de mots bien souvent traduits, dans le style convenu de la version, par le terme de la 3e colonne, alors que les traductions de la 2e colonne sont souvent plus pertinentes et plus naturelles. Tableau 8. Traductions stéréotypées Mot aes ager alĕre, -o auctoritas augēre caedes castigare causa circumuenire consilium consuetudo corpus
privilégier bronze, cuivre campagne, territoire, pays, propriété, terre alimenter, entretenir, élever, développer influence, crédit, prestige, instigation accroître, développer, grossir, donner plus de poids massacre, tuerie, carnage corriger, réprimer réprimander raison, motif, mobile, procès envelopper, cerner, bloquer, traquer, accabler avis, réflexion, prudence, plan, projet, intention usage, pratique, liens (d’amitié), relations personne (physique), cadavre, substance, chair
au lieu de airain champ nourrir autorité augmenter désastre châtier cause entourer conseil, dessein coutume, habitude corps
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Maîtrise du latin par la pratique expertus exercēre fundĕre, -o gaudēre gladius gratia habēre hortari impedire impetus iniuria insidiae inuidēre iubēre iustus laborare laetus laudare laus liber mens mouēre petĕre, -o premĕre, -o res
studium tempus turbare usus, -us uti uerus uincĕre, -o uirtus uis uoluntas uultus
expérimenté, compétent, connaisseur entraîner, dresser, mettre à l’épreuve culbuter, disperser, tailler en pièces être content, être bien aise, trouver son plaisir épée bonne grâce, complaisance, faveur, crédit, popularité, charme, gratitude, (pl.) remerciements tenir, posséder, garder, porter, traiter, comporter donner du courage, encourager, pousser entraver, embarrasser, gêner élan, attaque, charge, choc, violence, fougue, accès, impulsion, instinct tort, dommage, mal (délibéré) embuscade, piège, guet-apens, traquenard, attentat porter envie, jalouser, voir d’un mauvais œil, vouloir du mal, en vouloir à enjoindre, signifier, faire (+ inf.) légitime, normal, régulier se mettre en peine, s’évertuer, se donner du mal, peiner, souffrir, être en difficulté épanoui, riant, prometteur, prospère vanter, préconiser, féliciter éloge, gloire, renom, titre de gloire, mérite dégagé, exempt, affranchi, indépendant intelligence, disposition d’esprit, humeur, intention agiter, remuer, faire impression, susciter, provoquer charger, viser, s’en prendre à écraser, accabler, bloquer, traquer, acculer affaire, fait, réalité, circonstance, bien, propriété, opération, entreprise, mesure, intérêt, pouvoir, puissance, état de choses application, dévouement, attachement, affection, étude moment, circonstance, époque, saison, heure, occasion jeter dans le désarroi, confondre, décontenancer emploi, expérience, pratique employer, mettre à profit, fréquenter, suivre, avoir (un ami, une bonne santé, des relations, etc.) véritable, sincère, exact, réel, fondé, authentique battre, défaire, l’emporter, surmonter, avoir le dessus mérite, valeur, talent, énergie, personnalité, qualité violence, brutalité, puissance, énergie, assaut, coup de force, influence, quantité gré, assentiment, bonne volonté, dispositions mine, air, physionomie, traits
expert, habile exercer mettre en déroute se réjouir glaive grâce, reconnaissance avoir exhorter empêcher assaut injustice embûches envier ordonner juste travailler joyeux louer louange libre esprit (é)mouvoir attaquer presser chose
zèle temps troubler usage se servir, user de vrai vaincre vertu, courage force volonté visage
Beaucoup de verbes à sens très général, tels agĕre, dicĕre, ducĕre, facĕre, gerĕre, demandent à être traduits par un terme plus précis en français : fidem facĕre, inspirer confiance ; fossam ducĕre, creuser un fossé ; diem dicĕre, fixer un jour ; amicitiam gerĕre, entretenir des rapports amicaux ; rem agĕre, traiter, régler une affaire, etc.
Lexique latin-français
a(b), prép. (+ abl.) : de, en venant de, d’auprès de, du côté de ; depuis ║ [après un pass.] par ║ ab Vrbe condita : depuis la fondation de Rome abditus : caché abducĕre, o, abduxi, abductum, tr. : emmener aberrare : s’écarter (par erreur) abesse, sum, abfui (afui) : être absent (de : + abl.) ; être éloigné (de : ab + abl.) ║ haud multum abest quin (+ subj.) : il ne s’en faut pas de beaucoup que abhinc, adv. : à partir de maintenant abhorrēre, eo, abhorrui : être en opposition (avec : ab + abl.) abicĕre, io, abieci, abiectum, tr. : jeter au loin ; rejeter abire, eo, abii, abitum, intr. : s’en aller, partir ║ magistratu abire : sortir de charge abscedĕre, o, abscessi, abscessum : s’éloigner absoluĕre, o, absolui, absolutum : résoudre, expliquer absterrēre, eo, absterrui, absterritum : dissuader (par la terreur), détourner de (ab + abl.) abstinens : désintéressé abstinentia : désintéressement abstinēre, eo, abstinui, abstentum, tr. : tenir éloigné ; intrans. : se tenir éloigné, s’abstenir (de : abl. ou ab + abl.) absumĕre, o, absumpsi, absumptum : engloutir, dépenser (entièrement), faire périr abundare (+ abl.) : être en abondance, abonder (en) ac : cf. atque accedĕre, o, accessi, accessum (ad + acc.) : s’approcher (de), accéder (à), s’ajouter (à) ║ accedit quod (+ ind.) : à cela s’ajoute (que) accidĕre, o, accidi, intr. : arriver ║ accidit ut (+ subj.), impers. : il arrive (par malheur) que accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. : recevoir, accueillir, accepter ; subir ; apprendre ║ (ab, ex + abl.) : recevoir (de qqn) ; apprendre (de qqn) accire, acci(u)i, accitum : faire venir accurate : avec circonspection accusare, tr. : accuser, faire grief à ║ aliquem furti, iniuriarum, sceleris accusare : accuser qqn de vol, d’outrages, de crime accusatio, onis : (discours d’)accusation acer, acris, acre : vif, acharné, ardent, rude
acerbitas, atis : âpreté, aigreur ║ morum acerbitas : dureté de caractère acerbus : âpre, aigre, désagréable, pénible acetum : vinaigre acies, ei, f. : ligne de bataille, bataille ; pointe, tranchant ; pénétration (de l’intelligence) ║ aciem instruĕre : ranger l’armée en bataille ║ prima acies : première ligne, premier rang acriter, adv. : vivement, avec acharnement acuĕre, o, acui, acutus (adj.) : aiguiser aculeus : pointe, aiguillon acute : avec esprit acutus : aigu, pointu, pénétrant, fin ad, prép. (+ acc.) : vers, à, près de, chez, pour, jusqu’à, selon addĕre, o, addidi, additum, tr. : ajouter addicĕre, o, addixi, addictum : vouer addiscĕre, o, addidici : apprendre davantage adducĕre, o, adduxi, adductum, tr. : amener, attirer, entraîner ║ alicui in suspicionem adduci : s’attirer les soupçons de quelqu’un adeo, adv. : à ce point, tellement ║ adeo ut (+ subj.) : à tel point que adesse, sum, adfui (affui), intr. : être là, être présent ║ (+ dat.) : être auprès de, assister, aider adf- : cf. affadhibēre, eo, adhibui, adhibitum, tr. : appliquer, employer ║ auspicia adhibēre : prendre les auspices ; in conuiuium adhibēre : faire venir dans un festin adicĕre, io, adieci, adiectum, tr. : ajouter adimĕre, o, ademi, ademptum : enlever adipisci, or, adeptus sum, dép. tr. : atteindre, obtenir ║ gloriam haud contemnendam adipisci : acquérir une gloire enviable ║ adeptus : obtenu adire, eo, adii, aditum, intr. et tr. : aller vers, aller trouver ; affronter ; consulter aditus, us, m. : accès, entrée adiumentum : aide adiuuare, adiuui, adiutum, tr. : aider, favoriser admirari, dép. : admirer ; s’étonner de (+ acc.) admiratio, onis, f. : étonnement, admiration admittĕre, o, admisi, admissum, tr. : faire aller vers ; laisser venir, admettre ; commettre admodum, adv. : tout à fait admonitio, onis : remarque, critique adnumerare : ajouter à un compte, ajouter
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Maîtrise du latin par la pratique
adoriri, adortus sum, dép. tr. : attaquer adp- : cf. appadstare, adsteti, adstaturus : se tenir auprès adstruĕre, o, adstruxi, adstructum : bâtir à côté ; ajouter aduenire, adueni, aduentum, intr. : arriver, survenir aduentare : approcher aduentus, us, m. : arrivée aduersari, dép. : élever des objections 1 aduersus, adj. : opposé, contraire ║ res aduersae : circonstances contraires, adversité, malheur 2 aduersus, prép. (+ acc.) : contre, envers aduesperascit, aduesparauit, impers. : le soir tombe, il se fait tard adulari, dép. tr. et intr. : caresser, flatter adulescens, ntis : 1° adj. : jeune ║ 2° nom (m.) : jeune homme adulescentia : jeunesse ; adolescence aduocare, tr. : appeler, convoquer aduocatio, onis : procès aduocatus : avocat, conseil adurĕre, o, adussi, adustum : brûler (à la surface) aedes, is, f. : temple ║ aedes, ium, f. pl. : (une) maison, (des) temples aedificium : édifice, bâtiment aedificare, tr. : bâtir, construire aedificatio, onis : construction, édifice aedilis, is, m. : édile aeger, gra, grum : malade, tourmenté aegre, adv. : avec peine, difficilement ║ aegre ferre : supporter avec peine (que : + prop. inf.) aegritudo, inis, f. : chagrin aegrotare, intr. : être malade aemulari, tr. : rivaliser (avec) aemulatio, onis, f. : rivalité, jalousie aeneus : de bronze, d’airain aequabilitas, atis, f. : comportement régulier, normal aequabiliter : avec régularité aequalis : contemporain, du même âge aequare : rendre égal, assimiler aeque, adv. : également, aussi, autant ║ aeque ac (atque) : de la même façon que, autant que aequitas, atis, f. : justice, équité aequor, oris, n. : plaine ; surface de la mer, mer aequus : égal, juste ; favorable ; serein ║ aequo animo : de bonne grâce, sans se plaindre ║ aequo loco : en terrain plat ║ aequo Marte : avec des chances égales pour les deux adversaires (litt. Mars étant égal) aereus = aeneus aes, aeris, n. : bronze, airain ║ aes alienum : dette(s) aestas, atis, f. : été (saison) aestimare, tr. : évaluer, apprécier aetas, atis, f. : âge, vie, époque
aeuum : temps, durée ║ uniuersum aeui tempus : durée (dans son ensemble), éternité afferre, o, attuli, allatum, tr. : apporter ; procurer, causer afficĕre, io, affeci, affectum, tr. : pourvoir de (+ abl.) ; frapper, atteindre ║ supplicio afficĕre : frapper d’un supplice afflatus, us, m. : souffle, inspiration afflictare : accabler affligĕre, o, afflixi, afflictum : heurter, abattre ager, gri, m. : champ, terre, territoire ║ ager publicus : domaine de l’État, domaine public agĕre, o, egi, actum, tr. : pousser, mener, conduire, faire, agir, jouer (une pièce, un rôle), passer (la vie, le temps) ║ agĕre cum (+ abl.) : traiter, parler avec qqn ║ rem ou de re agĕre : traiter, discuter une affaire ║ pacem, bellum agĕre ou agitare : être en paix, en guerre ║ [pass. impers.] agi : s’agir de agger, eris, m. : talus ; terrasse, retranchement aggredi, ior, aggressus sum, dép. tr. : commencer, entreprendre, s’y mettre, attaquer ║ aliquem aggredi : s’y prendre avec qqn agitare : s’occuper de, songer à, tourmenter agitator, oris, m. : conducteur de char agmen, inis, n. : armée en marche ; marche ║ primum agmen : avant-garde ; nouissimum agmen : arrière-garde ; medium agmen, centre de la colonne ; uno agmine : en corps, en bloc agnoscĕre, o, agnoui, agnitum : reconnaître agnus : agneau agrestis : champêtre ; grossier agricola, ae, m. : cultivateur, paysan aio, ais, ait, aiunt (défect.) : je dis, j’affirme alacer, cris, cre : vif, plein d’entrain, joyeux albēre, eo : être blanc alea : dé (à jouer) aleator, oris, m. : joueur alĕre, o, alui, altum, tr. : nourrir, alimenter algor, oris, m. : froid alienus : d’autrui, étranger ║ loco alieno : en terrain défavorable ║ aes (aeris) alienum, i, n. : dette alioqui, adv. : autrement, sans quoi aliquamdiu, adv. : pendant quelque temps aliquando, adv. : quelque jour aliqui, qua, quod, adj. indéf. : quelque aliquis, qua, quid, pron. indéf. : quelqu’un, quelque chose aliquot, adj.-pr. indéf. indécl. : quelques-uns, quelques aliter, adv. : autrement ║ aliter ac (atque), aliter quam : autrement que ║ aliter se habēre : être dans un autre état, aller autrement alius, a, ud, adj.-pr. indéf. : un autre, autre, différent ║ alius… alius : l’un… un autre ; alii… alii : les uns… les autres ║ alius ac (atque) : autre… que
Lexique latin-français allicĕre, io, allexi, allectum : allécher, attirer, séduire alter, era, erum, adj.-pr. indéf. : l’autre (de deux), second ║ alter… alter : l’un… l’autre altercari, dép. : discuter de part et d’autre, disputer altitudo, inis, f. : hauteur ; profondeur 1 altus, adj. : haut, élevé, grand ; profond ║ [subst.] altum : haute mer 2 altus : cf. alĕre amare, tr. : aimer ambitio, onis, f. : menées interessées, brigue, cabale ambo, ae, o : tous les deux ambulare, intr. : se promener, marcher amens, ntis, m. : fou amicitia : amitié amicus, adj. (+ dat.) : ami (de) ║ amicus : un ami amittĕre, o, amisi, amissum, tr. : laisser partir, perdre amnis, is, m. : fleuve, rivière amor, oris, m. : amour, affection, désir amphitheatrum : amphithéâtre amplus : vaste, important, considérable an : [interr. dir.] … ou bien est-ce que ? est-ce que par hasard ? ║ [interr. indir.] … ou si anceps, ancipitis : à deux têtes ; ambigu, incertain ancilla : servante ancora : ancre ║ ancoram tollĕre, soluĕre : lever l’ancre angi, or : [pass.] se tourmenter angor, oris : tourment, angoisse, anxiété, inquiétude angustiae, arum, pl. : défilé ; espace étroit ; étroitesse ; difficultés angustus : étroit, resserré anhelitus, us, m. : halètement, essoufflement anima : souffle, âme, vie ║ animam edĕre : rendre l’âme animaduersio, onis, f. : censure animaduertĕre, o, animaduerti, animaduersum, tr. : remarquer animal, alis, n. : animal animans, ntis, m., f. ou n. : être vivant animus : âme, esprit, disposition d’esprit ; cœur, courage ; intention, sentiment ║ aequo animo : de bonne grâce, avec calme, sans se plaindre ║ animi uirtus : qualités morales ║ animum intendĕre in (+ acc.) : appliquer son esprit (à) annales, ium, m. pl. : annales annectĕre, o, annexui, annexum : attacher à, relier, annexer annon : [interr. double] … ou non ? annus : année, an ║ in singulos annos : pour chaque année anquirĕre, o, anquisi(u)i, anquisitum : rechercher, s’enquérir ansa : attache (de soulier)
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ante : [prép. + acc.] avant, devant ║ [adv.] auparavant (= antea) antea, adv. : auparavant antecedĕre, o, antecessi, antecessum : marcher devant, venir avant, surpasser antequam, conj. (+ ind. ou subj.) : avant le moment où, avant que, sans attendre que antiquus : antique, ancien anulus : anneau, bague anxie : avec amertume aperire, aperui, apertum, tr. : ouvrir, découvrir, révéler ║ apertus : découvert, ouvert, manifeste ║ ex aperto : à découvert apis, is, f. : abeille appellare, tr. : appeler, s’adresser à appellĕre, o, appuli, appulsum : [tr.] pousser vers, faire aborder ║ [intr.] aborder applicare, tr. : appliquer, joindre, attacher ║ se applicare ad (+ acc.) : suivre les leçons de apponĕre, o, apposui, appositum : placer près, aposter, appliquer, dresser, servir (à table) appropinquare (+ dat. ou ad + acc.) : s’approcher (de) apud, prép. (+ acc.) : près de ; chez ; devant aqua : eau aquila : aigle (oiseau) ; aigle (enseigne) ara : autel arare, tr. : labourer aratrum : charrue arbitrari, dép. tr. : penser, juger arbor, oris, f. : arbre arca : coffre arcessĕre, o, arcessiui, arcessitum, tr. : faire venir arcus, us, m. : arc ardēre, eo, arsi, arsum : être en feu, brûler arduus : escarpé, difficile area : cour arena : sable, arène, piste arescĕre, o, arui : devenir sec, se dessécher argenteus : d’argent argentum : argent aries, etis : bélier Aristoteles, is : Aristote arma, orum, n. pl. : armes (défensives) ; luttes armées ║ arma expedire : préparer les armes Arpinum : Arpinum ║ Arpinas, atis, m. : d’Arpinum ars, artis, f. : science, art, adresse, habileté ; moyen ║ ars dicendi : art de la parole, art oratoire, éloquence ║ artes honestae : arts libéraux ; bonae artes : bonnes qualités artifex, icis : artisan, ouvrier, artiste artificium : métier, travail artus, us, m. : articulation ║ artus eius laborant : il souffre de la goutte arundinetum : lieu planté de roseaux arx, arcis, f. : citadelle as, assis, m. : as (monnaie)
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Maîtrise du latin par la pratique
ascendĕre, o, ascendi, ascensum : [intr.] monter ║ [tr.] monter dans (ou sur), gravir ║ nauem ascendĕre : monter en bateau, (s’)embarquer asinarius : ânier asper, era, erum : rude, pénible, dur asperitas, atis, f. : acidité, âpreté, caractère revêche aspernari, dép. : traiter avec dédain assentari, dép. (+ dat.) : se ranger à l’avis (de) assentatio, onis, f. : flatterie assentiri, assensus sum, dép. (+ dat.) : étre d’accord (avec), approuver assequi, or, assecutus sum : obtenir, gagner assiduus : qui n’en finit pas ater, atra, atrum : sombre, noir atque ou ac, conj. : et, et aussi ║ alius (alter, idem)… ac (atque), autre (même)… que atqui : d’autre part atrium : atrium atrox, ocis : atroce, affreux ; dur, inflexible attendĕre, o, attendi, attentum : tendre vers ; prêter attention attente : avec application attingĕre, o, attigi, attactum : toucher à, atteindre, aborder auaritia : avidité, cupidité, convoitise ; avarice auctio, onis, f. : vente publique auctor, oris, m. : garant, instigateur auctoramentum : salaire, prix fixé auctoritas, atis, f. : autorité, influence, prestige ; avis audax, acis : audacieux audēre, eo, ausus sum, semi-dép. tr. : oser audire, tr. : entendre, écouter, suivre les leçons ; entendre dire, connaître, apprendre auersus : qui a le dos tourné ; hostile à (ab) auertĕre, o, auerti, auersum, tr. (ab + abl.) : détourner (de) auferre, o, abstuli, ablatum, tr. : emporter, arracher, obtenir augēre, eo, auxi, auctum, tr. : augmenter, accroître augescĕre, o, intr. : se développer, croître augur, uris, m. : augure auiditas, atis, f. : désir (ardent) ; goût auidus (+ gén.) : avide (de) auis, is, f. : oiseau auocare : détourner auolare : s’envoler aureus : d’or aurifex, icis, m. : orfèvre auriga, ae, m. : cocher auris, is, f. : oreille ║ aurem praebēre : prêter l’oreille, écouter aurum : or auspicium : auspice ║ auspicia adhibēre : prendre les auspices aut, conj. : ou, ou bien autem, conj. : mais, d’autre part, or autumnus : automne
auus : grand-père auxilium : 1° sing. : aide, secours ║ 2° plur. : troupes auxiliaires, renforts ║ auxilio uenire (dat.) : venir au secours de (qqn)
balneum : bain basis, is, f. : base beatus : heureux, bienheureux bellum : guerre ║ bellum indicĕre : déclarer la guerre ; bellum gerĕre : faire la guerre ; bellum inferre (dat.) : porter la guerre chez, faire la guerre contre bene, adv. : bien ║ bene uiuĕre : vivre honnêtement benefacĕre, io, benefeci, benefactum : rendre service, faire du bien beneficium : bienfait, service ║ beneficium in aliquem conferre : rendre un service à qqn beneuolentia : bienveillance, empressement, dévouement benigne, adv. : avec bienveillance, généreusement benignus : bienveillant, généreux bestiola : bestiole, insecte bibĕre, o, bibi, tr. : boire bonum : le bien ; bonheur ║ bona, orum, n. pl. : biens, avantages ; bonheur bonus : bon ║ bonae artes : bonnes qualités, bons principes ║ boni, orum, pl. : honnêtes gens bos, bouis, m. : bœuf ; f. : vache brachium : bras breui, adv. : en peu de temps, bientôt breuis : court, bref breuiter, adv. : en peu de mots, brièvement Britannia : [Grande-]Bretagne ║ Britannicus : de Bretagne, breton bulla : bulle (petite boule de métal ou de cuir que les enfants portaient au cou)
cadĕre, o, cecidi, casum, intr. : tomber ; tomber mort ║ cadĕre in (+ acc.) : venir à l’esprit de caducus : périssable, fragile caedĕre, o, cecidi, caesum, tr. : frapper, couper, tuer, massacrer, mettre en pièces caedes, is, f. : massacre, meurtre caelum : ciel caenum : boue caestus, us, m. : ceste, gantelet calamitas, atis, f. : malheur, désastre calidus : chaud caligo, inis, f. : brouillard opaque calliditas, atis, f. : ruse callidus : habile, rusé, adroit calor, oris, m. : chaleur calumnia : chicane, manœuvres de mauvaise foi caluus : chauve
Lexique latin-français campester, tris, tre : de plaine ║ campestria (loca) : plaines campus : plaine ║ campus Martius, m. : champ de Mars candēre, eo, candui, intr. : être incandescent, être ardent candidatus : candidat candidus : blanc canĕre, o, cecini, cantum, tr. : chanter, résonner, retentir ║ signa canĕre : faire sonner les trompettes cani, orum, pl. : cheveux blancs canis, is, m. : chien cantus, us, m. : musique canus : blanc de cheveux, chenu capax, acis : vaste, spacieux, ample capĕre, io, cepi, captum, tr. : prendre, saisir, capturer ║ mente captus : dérangé de l’esprit capillus : cheveu, chevelure captiuus : prisonnier, captif caput, itis, n. : tête, capitale, point essentiel carēre, eo, carui (+ abl.) : manquer (de), être débarrassé (de), être exempt (de), se passer (de) caritas, atis, f. : prix élevé carmen, inis, n. : chant, poème caro, rnis, f. : chair carpĕre, o, carpsi, carptum, tr. : cueillir carus : cher, précieux castellum : redoute, position fortifiée castigatio, onis, f. : réprimande castra, orum, n. pl. : camp ║ castra ponĕre : établir le camp ; castra mouēre : lever (ou déplacer) le camp, décamper casus, us, m. : chute, accident, malheur, hasard, chance, sort catulus : petit (d’un animal) causa, nom : cause, motif ; procès ║ causam dicĕre : plaider une cause ║ causam suscipĕre : assumer la défense causa, prép. (préc. du gén.) : en vue de, pour cauēre, eo, caui, cautum, tr. : prendre garde (à) ; (ne + subj.) : que (de)… ne… pas ; (ab + abl.) se garder (de) cauillari, dép. : plaisanter, chicaner cedĕre, o, cessi, cessum, intr. : se retirer, céder ║ cedĕre (e) loco : abandonner son poste, lâcher pied celare : cacher ║ aliquid aliquem celare : cacher qqch à qqn celeber, bris, bre : fréquenté celebritas, atis, f. : célébration d’une fête celer, eris, ere : rapide, prompt celeritas, atis, f. : rapidité celeriter, adv. : rapidement cena : dîner, repas cenare, intr. : dîner censēre, eo, censui, censum, tr. : juger, être d’avis, estimer, recencer
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censor, oris, m. : censeur censorius : censorien (ancien censeur) centurio, onis, m. : centurion cera : cire cerebrum : cerveau, cervelle certamen, inis, n. : concours, lutte, combat certare, intr. : lutter, combattre, rivaliser certe, adv. : certainement, à coup sûr, en tout cas, du moins certus : certain, sûr, fixé ║ certiorem aliquem facere : informer qqn (de : de + abl. ; que : + prop. inf.) cessare, intr. : se relâcher, faire défection ceteri, ae, a : tous les autres cibare : nourrir cibus : aliment, nourriture Cimbri, orum, m. : Cimbres cingĕre, o, cinxi, cinctum, tr. : ceindre, entourer circenses (ludi) : jeux du cirque circiter, adv. : environ, à peu près circum : [prép. + acc.] autour de ║ [adv.] à l’entour circumdare, circumdedi, circumdatum, tr. : mettre autour de (+ dat.), entourer de (+ abl.) circumlinire : enduire tout autour circumspectare : regarder autour, regarder avec défiance circumuenire, circumueni, circumuentum, tr. : entourer, cerner circus : cirque citus : prompt ciuis, is, m. : citoyen, concitoyen ciuitas, atis, f. : cité, ville, nation ║ aliquem ciuitate donare : gratifier qqn du droit de cité clades, is, f. : désastre, défaite clam, adv. : en cachette clamare, intr. et tr. : crier, s’écrier clamor, oris, m. : cri, clameur ║ clamorem edĕre, tollĕre, pousser un cri, des cris clarus : brillant, clair ; illustre classis, is, f. : flotte claudĕre, o, clausi, clausum, tr. : fermer, enfermer ║ agmen claudĕre : fermer la marche clemens, ntis : clément, bon, doux clementer, adv. : avec clémence, avec bonté clementia : clémence, bonté, douceur cliens, ntis, m. : client coepisse, coepi, défect. tr. : avoir commencé, avoir entrepris ║ (+ inf.) s’être mis à coercēre, eo, coercui, coercitum : contenir, maintenir, réprimer, punir cogĕre, o, coegi, coactum, tr. : rassembler ; forcer à (ad + acc. ou prop. inf. ou ut + subj.) cogitare, tr. et intr. : réfléchir, penser ║ (+ inf.), songer à cogitatio, onis, f. : réflexion, pensée cognatus : parent (par le sang) cognomen, inis, n. : surnom
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cognoscĕre, o, cognoui, cognitum, tr. : prendre connaissance de, apprendre, chercher à connaître ║ cognouisse : 1° avoir appris ; 2° connaître, savoir coheres, edis, m. et f. : cohéritier cohors, cohortis, f. : cohorte coire, eo, coiui, coitum : se réunir, venir (ensemble) colĕre, o, colui, cultum, tr. : cultiver, pratiquer, honorer, respecter collega, ae, m. : collègue colligĕre, o, collegi, collectum, tr. : recueillir, rassembler ║ se colligĕre : se regrouper, se ressaisir, se remettre, revenir à soi collis, is, m. : colline collocare, tr. : placer collocatio, onis, f. : disposition, arrangement collum : cou collustrare : éclairer vivement, passer en revue color, oris, m. : couleur, couleur des cochers (de cirque) columella : petite colonne columna : colonne combibĕre, o, combibi, tr. : absorber, s’imprégner, se pénétrer comes, itis, m. et f. : compagnon, compagne comis : aimable, affable comitas, atis, f. : amabilité, affabilité comitatus, us, m. : entourage, suite comiter, adv. : aimablement comitia, orum, n. pl. : comices ║ comitia indicĕre : convoquer les comices commeatus, us, m. : ravitaillement, vivres, convoi commemorare, tr. : rappeler (à la mémoire) commendare : confier, recommander, faire valoir committĕre, o, commisi commissum, tr. : engager, livrer (un combat) ; confier, permettre, commettre commoditas, atis, f. : avantage commodum : avantage, intérêt commodus : convenable ; avantageux commorari, dép. : séjourner, tarder commouēre, eo, commoui, commotum, tr. : bouleverser, émouvoir communis : commun, public, accessible, abordable 1 comparare, tr. : comparer ; unir 2 comparare, tr. : préparer ; procurer comparēre, eo, comparui : se montrer, apparaître compedes, um, f. : entraves compescĕre, o, compescui : retenir, arrêter, réprimer complēre, eo, compleui, completum, tr. : remplir complures, a, adj.-pr. indéf. : plusieurs, bon nombre de componĕre, o, composui, compositum : placer ensemble, rapprocher, arranger, comparer, mettre aux prises ║ se componĕre ad (+ acc.) : se régler sur
compos, otis (+ gén.) : maître (de) comprehendĕre, o, comprehendi, comprehensum, tr. : saisir, arrêter computatio, onis, f. : compte conari, dép. tr. (+ inf.) : tâcher, tenter, essayer (de) concedĕre, o, concessi, concessum : [intr.] se retirer, céder ║ [tr.] accorder concerpĕre, o, concerpsi, concerptum : déchirer, mettre en pièces conciliare, tr. : rendre bienveillant ; procurer concilium : assemblée, réunion concipĕre, io, concepi, conceptum, tr. : contenir, prendre sur soi, absorber, admettre, concevoir, ║ ignem concipĕre : prendre feu concitare, tr. : pousser ; exciter, soulever concoquĕre, o, concoxi, concotum : faire cuire ensemble, digérer, élaborer concurrĕre, o, concurri, concursum, intr. : accourir ensemble ; se heurter concursus, us, m. : course, rencontre, choc, affluence, rassemblement concutĕre, io, concussi, concussum : secouer, agiter, ébranler condĕre, o, condidi, conditum, tr. : fonder ; cacher, ensevelir ║ urbem condĕre : fonder une ville condonare : faire don, faire remise de, pardonner conducĕre, o, conduxi, conductum : conduire ensemble, rassembler, louer (comme locataire), être avantageux, être utile conferre, o, contuli, collatum, tr. : rassembler, transporter, fournir ║ beneficium conferre in aliquem : rendre un service à qqn ║ se conferre : se transporter (à), se rendre (à), se réfugier conficĕre, io, confeci, confectum, tr. : confectionner, achever, terminer, accabler, épuiser, tuer confidĕre, o, confisus sum (+ dat.) : se fier à, avoir confiance en confirmare, tr. : affermir, réconforter ; affirmer conflictare : frapper, affliger (d’un mal) confugĕre, io, confugi, intr. : se réfugier confundĕre, o, confudi, confusum : mêler, mélanger, unir, confondre ║ [pass.] se répandre, pénétrer congregare, tr. : rassembler conicĕre, io, conieci, coniectum, tr. : jeter ║ in uincula conicĕre : jeter aux fers, en prison coniungĕre, o, coniunxi, coniunctum, tr. : unir coniurare, tr. et intr. : jurer ensemble ; conspirer coniuratio, onis, f. : conjuration, conspiration coniux, ugis, m. : époux ; f. : épouse conqueri, or, conquestus sum, dép. : déplorer conquiescĕre, o, conquieui, conquietum : se reposer, languir (ab : loin de) consciscĕre, o, consci(u)i, conscitum, tr. : décider ║ sibi mortem consciscĕre : se donner la mort, se suicider
Lexique latin-français conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum, tr. : écrire, rédiger, consigner par écrit ; inscrire sur une liste, enrôler ║ Patres conscripti, pl. : pères conscrits, sénateurs consectari, dép. : rechercher, s’attacher à consenescĕre, o, consenui, intr. : se mettre à vieillir, devenir vieux consensus, us, m. : accord, consentement consentaneus : logique consequi, or, consecutus sum, dép. tr. : suivre, rechercher, atteindre, réussir ║ gloriam immortalem consequi : acquérir une gloire immortelle conserĕre, o, conserui, consertum, tr. : attacher ensemble, réunir, joindre, en venir à, former ║ ex iure manum conserĕre : revendiquer en justice conseruare : épargner (qqn), laisser la vie consessor, oris, m. : voisin (au spectacle) considerare, tr. : examiner, considérer considerate, adv. : avec réflexion considĕre, o, consedi, consessum, intr. : s’asseoir, s’établir ║ in sella curuli considĕre : s’asseoir sur une chaise curule consilium : délibération, avis, dessein, plan, conseil, sagesse ║ consilium capĕre (+ gén. du gér. ou inf. ou ut + subj.) : prendre la résolution de ║ consilium habēre : tenir conseil, délibérer ║ consilium inire (+ gén. du gér.) : prendre la résolution (de), former le projet (de) consistĕre, o, constiti, intr. : se tenir, se placer, s’arrêter conspicĕre, io, conspexi, conspectum, tr. : voir, apercevoir, regarder attentivement, remarquer constans, ntis : assuré, ferme, énergique constare, constiti, constaturus : coûter ║ se composer de (ex + abl.) ║ constat, impers. (+ prop. inf.) : il est certain que, on sait que consternare : épouvanter consternĕre, o, constraui, constratum, tr. : couvrir, revêtir constituĕre, o, constitui, constitutum, tr. : établir, fixer, placer ║ constituĕre + inf. ou ut (+ subj.) : décider de, que ║ signa constituĕre : faire halte consuescĕre, o, consueui, consuetum, intr. (+ inf.) : s’accoutumer à, prendre l’habitude de ║ [aux temps du pft] consueuisse (+ inf.) : avoir l’habitude de consuetudo, inis, f. : habitude, coutume, liaison, relations amicales ║ – itineris : itinéraire, ordre de marche consul, ulis, m. : consul consularis : [adj.] consulaire ║ [subst.] ancien consul consulatus, us, m. : consulat consulĕre, o, consului, consultum : [intr.] délibérer, prendre des mesures, veiller à (+ dat.), s’occuper de ║ [tr.] consulter ║ boni consulĕre : trouver
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bon, agréer ║ sibi consulĕre : veiller à ses intérêts consultare : déliberer consultum : résolution, décision, mesure, plan consumĕre, o, consumpsi, consumptum, tr. : dépenser ; épuiser ; détruire ; passer (le temps) consummare : faire à la perfection consurgĕre, o, consurrexi, consurrectum : se lever ensemble, se mettre debout contemnĕre, o, contempsi, contemptum, tr. : mépriser, dédaigner, rejeter ║ gloriam haud contemnendam adipisci : acquérir une gloire enviable contemptor, oris, m. : dédaigneux contendĕre, o, contendi, contentum : [tr.] tendre; soutenir, prétendre (prop. inf.) ║ [intr.] se diriger vers, marcher sur, lutter rivaliser ║ summo iure contendĕre : pousser le droit jusqu’à sa dernière rigueur contentio, onis, f. : effort, rivalité, lutte, conflit contentus : satisfait de, qui se contente de (+ abl.) conterĕre, o, contriui, contritum : broyer, épuiser, user ║ se conterĕre : consacrer tout son temps conticescĕre, o, conticui : devenir muet continentia : modération continēre, eo, continui, contentum, tr. : contenir, renfermer, réprimer, retenir, maintenir contingĕre, o, contigi, contactum : [tr.] atteindre ║ [intr.] arriver ║ contingit ut (+ subj.), impers. : il arrive (par bonheur) que contio, onis, f. : assemblée (du peuple ou des soldats) ; harangue contra : [adv.] en face, vis-à-vis ║ [prép. + acc.] en face de, vis-à-vis de, contre contumelia : insulte, affront, parole blessante, outrage contumeliosus : injurieux conuenire, conueni, conuentum, intr. : se rassembler, venir ensemble, rencontrer ║ convenir à (+ dat.) ║ ║ sibi conuenire : être d’accord avec soi-même ; être logique conuertĕre, o, conuerti, conuersum, tr. : tourner, faire tourner, attirer conuicium : insultes conuiua, ae, m. et f. : convive conuiuium : festin, banquet conuocare, tr. : convoquer, appeler ; assembler copia : abondance, quantité ║ copiae, arum, pl. : troupes copiose, adv. : abondamment coquĕre, o, coxi, coctum : cuire cor, cordis, n. : cœur coram : [adv.] en face, de vive voix, personnellement ║ [prép. + abl.] en présence de cornu, us, n. : corne ; aile (d’une armée) corollarium : accessoire corpus, oris, n. : corps ; taille corripĕre, io, corripui, correptum, tr. : saisir vivement
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Maîtrise du latin par la pratique
corruĕre, o, corrui, corrutum : s’écrouler corrumpĕre, o, corrupi, corruptum, tr. : abîmer, corrompre cortex, icis, m. : écorce cotidie, adv. : chaque jour crapula : ivresse, indigestion de vin cras, adv. : demain crassus : épais, gros creare, tr. : créer, nommer creber, bra, brum : fréquent, nombreux crebrescĕre, o, crebrui : se faire plus fréquent, se répéter, s’intensifier crebro, adv. : fréquemment, souvent credĕre, o, credidi, creditum, tr. : croire ║ (+ dat.) : se fier (à), avoir confiance (en) crepida : sandale crescĕre, o, creui, cretum, intr. : grandir, croître, se développer crimen, inis, n. : accusation, grief ║ aliquid alicui crimini dare : faire un grief à qqn de qqch ║ crimen inferre : intenter une accusation cruciari, dép. : torturer cruciatus, us, m. : tourment crudelis : cruel crudelitas, atis, f. : cruauté cruentus : sanglant, ensanglanté crus, uris, n. : jambe crystallum : cristal cubare, cubui, cubitum : (aller) se coucher cubiculum : chambre à coucher cubile, is, n. : lit culpa : faute culpare : regarder comme une faute, blâmer culter (-tri) tonsorius : rasoir 1 cultus, us, m. : élégance 2 cultus : cf. colĕre cum, prép. (+ abl.) : en compagnie de, avec cum, conj. sub. : 1° + ind. [temps] quand, lorsque, toutes les fois que ║ 2° + subj. [temps] comme, alors que ; [cause] puisque, du moment que ; [concession] alors que cunctari, dép. : tarder, hésiter cunctus : tout ║ cuncti, ae, a : tous cupiditas, atis, f. : désir, passion cupido, inis, f. : désir cupidus (+ gén.) : désireux (de), avide (de) cupĕre, io, cupi(u)i, cupitum, tr. : désirer, convoiter, souhaiter cur, adv. : pourquoi ? cura : soin, souci, inquiétude ║ alicui curae esse : donner du souci à qqn curare, tr. : soigner, veiller à, s’occuper de, administrer ║ curare ut (+ subj.) : veiller à ce que curatio, onis, f. : soins ║ curatio corporum : soins corporels curia : curie currĕre, o, cucurri, cursum, intr. : courir curriculum : char (dans les jeux de cirque)
currus, us, m. : char cursus, us, m. : course, révolution (d’un astre), marche ║ cursus honorum : carrière des honneurs curulis : curule custodia : garde, surveillance, prison custodire, tr. : garder, surveiller custos, odis, m. et f. : gardien, gardienne damnare, tr. : condamner ║ damnare aliquem pecunia (morte, capite ou capitis) furti (iniuriarum, sceleris) : condamner qqn à une amende (à mort, à la peine capitale) pour vol (outrages, crime) dare, dedi, datum, tr. : donner de, prép. (+ abl.) : de, du haut de, au sujet de, sur dea : déesse, divinité debēre, eo, debui, debitum : devoir ║ [pass.] être destiné, être voué ║ pecunia debita : argent dû, dette debilitare : affaiblir, paralyser ║ [pass.] empirer decedĕre, o, decessi, decessum, intr. : s’éloigner, se retirer, s’en aller, disparaître, mourir decernĕre, o, decreui, decretum, tr. : décider, voter, confier par décret, porter un jugement, se prononcer, combattre ║ decernĕre ut (+ subj.) : ordonner, décréter que ║ decernĕre (+ inf.) : décider de, se résoudre à ║ tumultum decernĕre : décréter l’état de tumulte, la patrie en danger decertare, intr. : livrer bataille decet, decuit, impers. : il convient ║ res aliquem decet : une chose convient à qqn decidĕre, o, decidi, decisum, intr. : tomber, succomber decipĕre, io, decepi, deceptum, tr. : tromper declarare : manifester, exprimer decorus : élégant, bienséant dedĕre, o, dedidi, deditum, tr. : livrer ║ se dedĕre alicui, alicui rei : se dévouer à qqn, s’adonner à qqch deducĕre, o, deduxi, deductum, tr. : faire descendre, emmener, escorter, ramener, retirer ║ de sententia deducĕre : faire changer d’avis ║ nauem deducĕre : mettre à la voile deesse, sum, defui, intr. : manquer à, faire défaut à (+ dat.) defendĕre, o, defendi, defensum, tr. : protéger, écarter, défendre defensio, onis, f. : moyen de défense deferre, o, detuli, delatum, tr. : porter ; remettre, décerner ; rapporter (que) ; dénoncer deferuescĕre, o, deferbui : cesser de bouillonner, se calmer deficĕre, io, defeci, defectum : [tr.] (+ acc.) manquer à, faire défaut à ║ uires me deficiunt : les forces me manquent ║ [intr.] (ab + abl.) faire défection, se séparer de, s’affaiblir
Lexique latin-français deflectĕre, o, deflexi, deflexum : [tr.] courber, détourner, faire changer de direction ║ [intr.] se détourner, s’écarter deformis : défiguré, abîmé defugĕre, io, defugi, tr. : se dérober à, éviter, esquiver dehortari, dép. : détourner, dissuader deinde, adv. : ensuite, dans la suite deicĕre, io, deieci, deiectum, tr. : jeter d’en haut, précipiter ; renverser delectare, tr. : charmer, réjouir, faire plaisir à ║ [pass.] delectari : être charmé, se plaire à, aimer delēre, eo, deleui, deletum, tr. : détruire, anéantir, effacer delictum : faute, manquement, délit deligare, tr. : lier solidement, attacher, amarrer deligĕre, o, delegi, delectum, tr. : choisir, élire, recruter delinquĕre, o, deliqui, delictum : manquer au devoir, failler delirare : extravaguer, radoter delirus : qui extravague, radoteur delitescĕre, o, delitui : se tenir caché delphinus : dauphin deminutio, onis : diminution, affaiblissement, déchéance ║ deminutio libertatis : atteinte à la liberté demittĕre, o, demisi, demissum : laisser tomber, faire descendre ║ se demittĕre : se laisser abattre, s’abaisser demoliri, dép. : abattre demum, adv. : précisément denarius : denier denique, adv. : enfin (à la fin d’une énumération) dens, ntis, m. : dent densus : épais, serré, pressé denuntiare : notifier, déclarer deplorare : [intr.] se lamenter sur ║ [tr.] déplorer, pleurer deponĕre, o, deposui, depositum, tr. : déposer, abandonner deprauare : déformer, dénaturer deprehendĕre, o, deprehendi, deprehensum, tr. : surprendre, saisir, découvrir, surprendre deputare, tr. : évaluer, estimer deridēre, eo, derisi, derisum, tr. : se moquer de, bafouer, railler descendĕre, o, descendi, descensum, intr. : descendre, en venir à, condescendre, pénétrer describĕre, o, descripsi, descriptum, tr. : transcrire, décrire, dessiner deserĕre, o, deserui, desertum, tr. : abandonner desertus : désert, inculte, sauvage ; cf. deserĕre deseruire (+ dat.) : se mettre tout entier au service de deses, idis : inactif desiderare, tr. : regretter désirer desidēre, eo, desedi, intr. : rester assis, séjourner
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desiderium : regret ; désir desidia : nonchalance, manque d’empressement desinĕre, o, desii, desitum, tr. (+ inf.) : cesser (de) desipĕre, io, intr. : perdre l’esprit, extravaguer, être fou desistĕre, o, destiti, destitum : s’abstenir (abl. ou ab + abl.), renoncer à, cesser de (+ inf.) desperare, tr. et intr. : désespérer (de : + acc. ou de + abl.), perdre espoir ║ res desperata : situation désespérée desperanter, adv. : en désespéré despicientia : mépris deterrēre, eo, deterrui, deterritum : détourner (par la crainte, la pression), empêcher detrimentum : dommage, préjudice, perte, défaite ║ detrimento esse alicui : causer un dommage à qqn deus : dieu, divinité deuenire, io, deueni, deuentum, intr. : tomber dans, arriver à, se rabattre sur ║ deuenire in manus : tomber aux mains de (+ gén.) deuolare, intr. : descendre en volant, fondre sur deuouēre, eo, deuoui, deuotum, tr. : consacrer, vouer, faire le sacrifice de, maudire dexter, t(e)ra, t(e)rum : droit, qui est à droite ║ dext(e)ra, subst. : main droite, (la) droite, bras dialectica : dialectique, art de raisonner dicax, acis : railleur, mordant dicĕre, o, dixi, dictum, tr. : dire, parler, nommer, fixer (une date) ║ causam dicĕre : plaider un procès, une cause ║ ars dicendi : art de la parole, art oratoire, éloquence dictator, oris, m. : dictateur dictitare, tr. : dire et redire constamment dies, ei, m. et f. : jour ; jour fixé, date ║ in diem : au jour le jour ║ in dies : de jour en jour ║ diem perdĕre : perdre son temps ║ alicui diem dicĕre : assigner un jour à qqn, citer qqn en justice differre, o, distuli, dilatum, tr. : disséminer, répandre, remettre à plus tard ; intr. : être différent (de : ab + abl.) difficilis : difficile diffidĕre, o, diffisus sum, semi-dép. intr. : se défier de (+ dat.) digitus : doigt dignitas, atis, f. : dignité ; rang élevé dignus : digne de (+ abl.) diiudicare : décider, distinguer dilabi, or, dilapsus sum, dép. intr. : se dissiper, s’en aller, s’évanouir, disparaître diligens, ntis : soigneux, zélé, consciencieux ║ (+ gén.) : attentif (à), zélé (pour) diligenter, adv. : avec soin, avec zèle diligentia : application, soin, zèle diligĕre, o, dilexi, dilectum, tr. : estimer, aimer dilucidus : clair dimicare, intr. : combattre, lutter (contre : cum + abl.)
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Maîtrise du latin par la pratique
dimidiatus : réduit à moitié dimittĕre, o, dimisi, dimissum, tr. : renvoyer, laisser aller, abandonner, quitter, renoncer à ║ senatum dimittĕre : lever la séance du sénat discedĕre, o, discessi, discessum, intr. : se séparer, s’éloigner disceptatio, onis, f. : débat, discussion, examen forenses disceptationes : débats judiciaires discĕre, o, didici, tr. : étudier, apprendre (par l’étude) discidium : division, déchirement, séparation, brouille disciplina : instruction, enseignement, éducation, discipline, étude, méthode, règles discipulus : élève discrimen, inis, n. : moment critique, situation critique, crise disertus : éloquent, disert dispicĕre, io : [intr.] voir clairement, faire attention ║ [tr.] distinguer, examiner disponĕre, o, disposui, dispositum, tr. : disposer, distribuer, mettre en ordre, arranger disputare, intr. : discuter, raisonner (sur : de + abl.) dissensio, onis, f. : désaccord dissimilis (+ gén. ou dat.) : différent (de) dissipare, tr. : répandre, disperser, faire disparaître dissoluĕre, o, dissolui, dissolutum, tr. : dissoudre, séparer, payer, s’acquitter de distribuĕre, o, distribui, distributum, tr. : distribuer, partager distringĕre, o, distrinxi, districtum : tirailler en sens contraires, maintenir à l’écart, empêcher diu, adv. : longtemps (compar. diutius, superl. diutissime) diuersus : opposé diues, itis (+ abl.) : riche (en) diuidĕre, o, diuisi, diuisum, tr. : partager, diviser ; séparer (de : ab + abl.) diuinitas, atis, f. : caractère divin diuinitus, adv. : de la part des dieux diuinus : divin, religieux, extraordinaire diuitiae, arum, pl. : richesses diuturnitas, atis, f. : longueur du temps, longue durée diuturnus : de longue durée docēre, eo, docui, doctum, tr. : instruire, enseigner ║ aliquem aliquid docēre : enseigner qqch à qqn docte, adv. : savamment doctor, oris, m. : professeur doctrina : science, formation, culture doctus : savant, instruit, cultivé ; cf. docēre documentum : leçon, modèle, enseignement dolēre, eo, dolui, doliturus : [intr.] avoir mal, souffrir, être douloureux ║ [tr.] (+ acc.) : s’affliger (de), déplorer dolor, oris, m. : souffrance, chagrin domesticus : de la maison
domi : à la maison, chez moi, chez toi… ; dans son pays ║ domi militiaeque : en paix comme en guerre domina : maîtresse (de maison) dominari, dép. : être maître, dominer, régner dominatus, us, m. : tyrannie, pouvoir absolu dominus : maître (de maison), maître souverain domus, us, f. : maison donare, tr. : aliquem aliqua re, gratifier qqn de qqch ; aliquid alicui donner qqch à qqn ║ aliquem ciuitate donare : gratifier qqn du droit de cité donec, conj. : (+ ind.) tant que, jusqu’au moment où ; (+ subj.) en attendant que, jusqu’à ce que donum : don, présent, offrande dubitare, intr. : douter ; (+ inf.) hésiter à dubitatio, onis, f. : hésitation dubium : doute ║ sine ullo dubio : sans aucun doute dubius : hésitant ; douteux ducĕre, o, duxi, ductum, tr. : guider, conduire ; tracer ; considérer comme, penser, juger ║ magni ducĕre : estimer d’un grand prix ║ uxorem ducĕre : prendre pour femme, épouser (une femme) ║ fossam (per)ducĕre : creuser un fossé ║ murum ducĕre : construire un mur ║ in hanc sententiam ducĕre ut : amener à penser que dulcis : doux, agréable dum, conj. : 1° (+ ind.) pendant que ; tant que, aussi longtemps que, jusqu’au moment où ; 2° (+ subj.) en attendant que, jusqu’à ce que ; pourvu que dumetum : broussailles, buissons dumi, pl. : broussailles duo, duae, duo : deux duumuir, i, m. : duumvir dux, ducis, m. : guide, chef, général e, prép. : cf. ex ea, adv. : par là ebrius : ivre ecquis : est-ce que quelqu’un ? 1 edĕre, o, edidi, editum, tr. : mettre au jour, faire sortir, produire ║ animam edĕre : rendre l’âme ; clamorem edĕre : pousser un cri, des cris 2 edĕre (esse), o, edi, esum, tr. : manger edisserĕre, o, edisserui, edissertum : exposer en détail, développer educare, tr. : élever, former, dresser educĕre, o, eduxi, eductum, tr. : faire sortir, tirer, conduire hors efferre, o, extuli, elatum, tr. : porter dehors, emporter ; enterrer ; élever, soulever efferuescĕre, o, efferbui : s’échauffer, bouillonner efficĕre, io, effeci, effectum, tr. : faire, produire, achever, mener à bien ║ (ut ou ne + subj.) : faire en sorte (que ou que… ne… pas)
Lexique latin-français effingĕre, o, effinxi, effictum : représenter, reproduire, copier, rendre effodĕre, io, effodi, effossum, tr. : déterrer, extraire, creuser egēre, eo, egui, intr. : être dans le besoin, manquer de, se passer de (+ abl.) egestas, atis, f. : pauvreté, dénuement ego, pron. pers. : je, moi egredi, ior, egressus sum, dép. intr. : sortir egregius : éminent, remarquable, distingué eicĕre, io, eieci, eiectum, tr. : jeter hors, chasser eiectus : échoué, naufragé eiulatus, us, m. : lamentation elatus : élevé, noble ; cf. efferre elicĕre, io, elicui, elicitum, tr. : tirer de, faire sortir, obtenir ║ neruorum sonos elicĕre : tirer des sons d’une lyre eloquens, ntis : éloquent eloquentia : éloquence, talent de la parole elucēre, eo, eluxi, intr. : luire, briller, éclater, se révéler emendare, tr. : corriger, retoucher, réformer, amender, guérir emendatio, onis, f. : correction, rectification emĕre, o, emi, emptum, tr. : acheter emolumentum : profit, gain emori, ior, emortuus sum : mourir, s’éteindre emptor, oris, m. : acheteur enim, conj. : car, en effet eniti, or, enisus (ou enixus) sum, intr. : s’efforcer de sortir, se frayer, s’efforcer de (ut + subj.) enucleate, adv. : clairement eo, adv. : là (quo ?) ; à ce point ║ eo… quo : d’autant… que epistula : lettre (épître) epulae, arum, pl. : festin ; mets eques, equitis, m. : cavalier ; chevalier equester, tris, tre : de cavalier, de chevalier, équestre equidem, adv. : assurément ; quant à moi equitatus, us, m. : cavalerie equus : cheval erga, prép. (+ acc.) : envers, à l’égard de, pour ergo, conj. : donc erigĕre, o, erexi, erectum, tr. : mettre debout, dresser, redresser, relever eripĕre, io, eripui, ereptum, tr. : arracher brutalement, enlever, faire disparaître errare, intr. : errer ça et là ; se tromper erubescĕre, o, erubui, intr. : rougir de honte, être honteux erudire, tr. : instruire, former erumpĕre, o, erupi, eruptum, intr. : se précipiter hors de, faire une sortie, jaillir, éclater eruptio, onis, f. : sortie soudaine 1 esse, sum, fui : être, exister, se trouver ║ (+ dat.) appartenir à ║ est (+ gén.) : c’est le propre de ║
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magni esse : être d’un grand prix ║ satius esse : valoir mieux 2 esse : cf. 2 edĕre et : [conj.] et ║ [adv.] aussi, même (= etiam) etiam, adv. : même, encore, aussi ║ etiam atque etiam : maintes et maintes fois ; à diverses reprises ║ quin etiam : bien plus ; et même etsi, conj. (+ ind.) : bien que, quoique euehĕre, o, euexi, euectum : transporter, emporter, élever, mettre hors de soi euellĕre, o, euelli : arracher, enlever, déraciner euenire, eueni, euentum, intr. : arriver, survenir ║ euenit ut (+ subj.), impers. : il arrive que euentus, us, m. : événement, résultat, issue euertĕre, o, euerti, euersum, tr. : renverser, bouleverser euoluĕre, o, euolui, euolutum, tr. emporter en roulant, faire rouler, dérouler, lire, déployer euomĕre, o, euomui, euomitum : rejeter en vomissant, vomir, épancher ex, prép. (+ abl.) : de, hors de ; au sortir de, à la suite de, depuis ; (fait) de, en ; d’entre ; d’après, suivant exacuĕre, o, exacui, exacutum, tr. : aiguiser, exciter, stimuler exanimare, tr. : ôter le souffle, ôter la vie, tuer exardescĕre, o, exarsi, exarsum, intr. : s’enflammer, s’allumer, se passionner excedĕre, o, excessi, excessum, intr. : sortir, se retirer, mourir ║ e pueris excedĕre : sortir de l’enfance excelsus : élevé 1 excidĕre, o, excidi, intr. : tomber de 2 excidĕre, o, excidi, excisum, tr. : enlever en frappant ; détruire excipĕre, io, excepi, exceptum, tr. : prendre, tirer de, excepter, recueillir, se charger de ║ uulnera, tela excipĕre : recevoir des blessures, des traits ║ quamuis excipĕre fortunam : subir n’importe quel sort excire, exci(u)i, excitum : attirer, convoquer, faire venir, faire surgir excitare, tr. : faire sortir, faire lever, exciter, soulever ║ e somno aliquem excitare : tirer qqn du sommeil, réveiller qqn excogitare, tr. : imaginer, inventer exedĕre, o, exedi, exesum : dévorer, ronger exemplar, aris, n. : copie, modèle exercēre, eo, exercui, exercitum, tr. : travailler (qqch), tourmenter, exercer, pratiquer, manifester ║ [pass.] exerceri : s’exercer exercitatio, onis, f. : exercice 1 exercitus, us, m. : armée 2 exercitus : cf. exercēre exhaurire, exhausi, exhaustum : épuiser, ruiner, exigĕre, o exegi, exactum : pousser dehors, chasser, mener à son terme, achever, exiger, réclamer, mesurer, examiner
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Maîtrise du latin par la pratique
exiguus : petit, réduit, étroit, court exire, eo, exii, exitum, intr. : sortir, partir, mourir existimare, tr. : estimer, être d’avis exitus, us, m. : sortie, issue, résultat, perte, mort expedire : débarrasser, dégager, dépêtrer, apprêter, arranger expeditus : armé à la légère, sans bagages, dégagé, aisé expellĕre, o, expuli, expulsum, tr. : chasser, repousser expergisci, or, experrectus sum, dép. intr. : s’éveiller, se réveiller experiri, expertus sum, dép. tr. : faire l’épreuve de, faire l’expérience de, essayer, tenter expetĕre, o, expeti(u)i, expetitum, tr. : désirer vivement, réclamer explanare, tr. : développer, expliquer, exposer explicare, explicaui (ou -ui), explicatum (ou -itum) : développer, étendre, allonger, développer, exposer en détail explorare, tr. : aller reconnaître, examiner explorator, oris, m. : éclaireur exponĕre, o, exposui, expositum, tr. : exposer ; faire débarquer exprimĕre, o, expressi, expressum, tr. : faire sortir, représenter, exposer, reproduire expromĕre, o, exprompsi, expromptum, tr. : exprimer, dévoiler, manifester expugnare, tr. : prendre d’assaut, forcer expurgare, tr. : nottoyer, corriger ║ se expurgare : se justifier, se disculper exquisitus : recherché, raffiné, achevé ex(s)ecrari, dép. : maudire ex(s)equiae, pl. : cortège funèbre ex(s)ilium : exil ex(s)istĕre, o, ex(s)titi : sortir de, surgir, se montrer ex(s)pectatio, onis, f. : attente ex(s)pectare, tr. : attendre ex(s)tare : se tenir au-dessus, dépasser, se montrer, subsister ex(s)tinguĕre, o, ex(s)tinxi, ex(s)tinctum, tr. : éteindre ; faire disparaître, faire mourir ║ [pass.] ex(s)tingui : mourir, disparaître ex(s)truĕre, o, ex(s)truxi, ex(s)tructum, tr. : construire, élever ex(s)ul, ulis, m. : exilé ex(s)ulare : être exilé, vivre en exil exta, orum, pl. : entrailles extenuare, tr. : amincir, affaiblir, atténuer exterus : extérieur, étranger extollĕre, o, extuli : élever, exalter, vanter extorquēre, eo, extorsi, extortum : déboîter, disloquer, arracher (des mains) extremus : dernier, ultime, extrême ║ extrema omnia experiri : en venir aux dernières extrémités
faba : fève faber, bri, m. : ouvrier, artisan fabula : récit, légende, fable, pièce de théâtre ║ fabulam agĕre, jouer une pièce ║ fabulam docēre, edĕre : faire jouer une pièce facetiae, pl. : bons mots facetus : plaisant facies, ei, f. : forme, aspect, expression, figure, visage facile, adv. : facilement facilis : facile facinorosus : criminel facinus, oris, n. : forfait, crime ; exploit ║ facinus admittĕre ou committĕre : commettre un crime facĕre, io, feci, factum, tr. : faire, agir ; nommer ; rendre ║ finem facĕre (+ gén. ou dat.) : mettre fin (à qq ch.), cesser (de) ; iter facĕre : faire route, aller ; pecuniam facĕre : amasser de l’argent ; quaestum facĕre ex aliqua re : tirer un profit de qqch ; societatem facĕre : faire une alliance ║ facĕre ut (+ subj.) : faire en sorte que ║ magni facĕre : estimer d’un grand prix ║ recte facĕre : agir conformément à la morale factio, onis, f. : association, parti (politique), faction factum : action, acte facultas, atis, f. : possibilité, permission ; occasion ; abondance ║ facultates, um, pl. : ressources, moyens ║ alicui facultatem facĕre, dare : donner à qqn la possibilité de fagus, i, f. : hêtre fallĕre, o, fefelli, falsum, tr. : tromper ; échapper à ║ non me fallit (+ prop. inf.) : il ne m’échappe pas que, je sais bien que falsus : faux, inexact, mensonger, sans fondement falx, falcis, f. : faux fama : renommée, voix publigue, tradition ║ fama est, fama fert, fama fertur (+ prop. inf.) : le bruit court que fames, is, f. : faim familia : famille ; personnel, domesticité ║ pater familias : père de famille familiaris : domestique, familier ; ami (de : dat.) ║ res familiaris : patrimoine ║ familiares, ium, m. pl. : familiers, amis intimes familiaritas, atis, f. : amis, intimes fanum : sanctuaire, temple fas est, impers. : il est permis par les dieux fastigium : cîme, sommet fastus, us, m. : orgueil, morgue fateri, eor, fassus sum, dép. tr. : avouer fatum : destin, destinée, moment fatal, mort fauēre, eo, faui, fautum, intr. (+ dat.) : être favorable à, favoriser, applaudir à ║ linguis fauēre : garder le silence fauus : gâteau de miel, rayon fax, facis, f. : torche, tison ardent febris, is, f. : fièvre
Lexique latin-français fecundus : fertile, fécond felicitas, atis, f. : bonheur, chance felix, icis : heureux fera : bête (sauvage) ferculum : brancard ║ pompae ferculum : litière de procession fere, adv. : presque ; d’ordinaire ferire, tr. : frapper ║ foedus ferire : conclure un traité ferocitas, atis, f. : fierté, arrogance, insolence, orgueil ferox, ocis : fier, orgueilleux, farouche, belliqueux ferre, o, tuli, latum, tr. : porter, emporter, supporter, remporter, rapporter ║ ferunt, fertur (+ prop. inf.) : on rapporte, on raconte (que) ; fama fert, fama fertur (+ prop. inf.) : le bruit court que ║ aegre ferre, moleste ferre : supporter avec peine (que : + prop. inf. ou quod + ind.) ║ legem ferre : proposer une loi ; opem ferre : porter secours ; signa ferre : se mettre en route ; uictoriam ferre (ex + abl.) : remporter la victoire (sur) ferrum : fer ; épée fessus (+ abl.) : fatigué (par), épuisé (par) festinare : se hâter festinatio, onis, f. : hâte festus : de fête fetus, us, m. : production, nichée, portée fictus : feint, faux, imaginaire ; cf. fingĕre fidelis : sûr, loyal, fidèle fidĕre, o, fisus sum, semi-dép. (+ dat.) : se fier (à), avoir confiance (en) fides, ei, f. : confiance, loyauté, fidélité, crédit, protection, influence ║ fidem dare : prendre un engagement ║ fidem facĕre : inspirer confiance ║ fidem praestare, seruare : tenir parole, promesse ║ in fide alicuius esse : être sous la protection de qqn fidus : fidèle, fiable, sûr fieri, fio, factus sum, intr. : être fait, devenir ║ fit ut, impers. (+ subj.) : il arrive que figura : forme, figure, manière d’être filia : fille filius : fils fingĕre, o, finxi, fictum, tr. : façonner, représenter ; imaginer finis, is, m. : fin, limite, frontière ║ fines, ium, m. pl. : territoire ║ finem facĕre (+ gén. ou dat.) : mettre fin (à qqch), cesser (de) finitimus (+ dat.) : limitrophe (de), voisin (de) firmare : assurer, renforcer firmus : fort, solide, ferme flagitare : réclamer, exiger flagitiosus : scandaleux flagitium : action déshonorante, scandale, ignominie flamma : flamme flebilis : triste
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flēre, eo, fleui, fletum, intr. et tr. : pleurer ; déplorer fletus, us, m. : pleurs florēre, eo, florui, intr. : fleurir, être florissant flos, floris, m. : fleur fluctuare : être ballotté sur les flots fluctus, us, m. : flot, vague flumen, inis, n. : fleuve, rivière ; courant fluĕre, o, fluxi, fluxum, intr. : couler fluuius : fleuve, rivière focus : foyer (domestique) foeditas, atis, f. : aspect repoussant ║ odoris foeditas : odeur repoussante, puanteur 1 foedus, eris, n. : traité ║ foedus facĕre, ferire, icĕre : conclure un traité 2 foedus : affreux, horrible folium : feuille fons, ntis, m. : source, fontaine forensis : du forum, de la place publique, judiciaire foris, is, f. (svt fores, pl.) : porte forma : forme, beauté formidare : redouter formido, inis, f. : terreurforo parcĕre : se tenir à l’écart des tribunaux, éviter les procès formosus : de belles formes, beau fors(it)an, adv. (+ subj.) : peut-être fortasse, adv. : peut-être forte, adv. : par hasard fortis : courageux, brave fortiter, adv. : courageusement fortuna : hasard, sort, chance ║ fortunae, arum, pl. : biens, fortune ║ quamuis excipĕre fortunam : subir n’importe quel sort forum : forum, place publique ║ foro parcĕre : se tenir à l’écart des tribunaux, éviter les procès fossa : fossé fragor, oris, m. : vacarme frangĕre, o, fregi, fractum, tr. : briser, ébranler, abattre frater, fratris, m. : frère fraus, fraudis, f. : déloyauté, ruse, fraude, tromperie, dommage fremitus, us, m. : grondement, mugissement (des flots) frequentia : foule frigidus : froid, frais frigus, oris, n. : le froid frons, ndis, f. : feuillage frons, ntis, f. : front, visage, aspect fructuosus : fécond, productif 1 fructus, us, m. : profit, revenu, récompense, fruit 2 fructus : cf. frui frugalitas, atis, f. : sobriété, modération fruges, um, f. pl. : productions de la terre ; céréales, moissons frumentari, dép. : aller à la provision de blé frumentum : blé
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Maîtrise du latin par la pratique
frui, or, fruitus ou fructus sum, dép. (+ abl.) : jouir de, profiter de frustra, adv. : en vain, inutilement, sans raison fuga : fuite fugare, tr. : mettre en fuite fugĕre, io, fugi, fugiturus : [tr.] fuir, éviter, échapper ║ [intr.] s’enfuir, s’échapper, passer ║ me fugit (+ prop. inf.) : il m’échappe (que), je ne sais pas (que) fulgēre, eo, fulsi : briller avec éclat, luire, éclairer, s’illustrer fulmen, inis, n. : foudre fundĕre, o, fudi, fusum, tr. : répandre ; mettre en déroute funditus, adv. : de fond en comble fundus : fonds de terre, propriété fungi, or, functus sum, dép. (+ abl.) : s’acquitter de funis, is, m. : corde funus, eris, n. : funérailles fur, furis, m. : voleur furĕre, o : être fou furieux, délirer furor, oris, m. : égarement, accès de fureur furtim, adv. : à la dérobée furtum : vol, larcin futurus : futur, à venir ; cf. esse ║ res futurae : avenir galea : casque gaudēre, eo, gauisus sum, semi-dép. : se réjouir de, trouver plaisir à (+ abl.) ║ se réjouir (de ce) que (+ prop. inf. ; quod + ind.) gaudium : joie geminare : doubler, joindre, réunir gener, eri, m. : gendre gens, ntis, f. : famille ; nation, peuple genu, us, n. : genou genus, eris, n. : origine, race, espèce, genre gerĕre, o, gessi, gestum, tr. : porter, faire, accomplir, exécuter, exercer ║ bellum gerĕre : faire la guerre ; rem ou negotium gerĕre : mener, administrer une affaire ; se gerĕre : se conduire ; se gerĕre benigne erga (ou in) aliquem : se conduire avec bienveillance à l’égard de qqn ║ res gestae : belles actions, exploits, hauts faits gladiator, oris, m. : gladiateur ║ gladiatores dare : donner un spectacle de gladiateurs gladius, m. : épée, glaive glans, ndis, f. : gland, noix, balle de fronde gloria : gloire ║ gloriam immortalem consequi : acquérir une gloire immortelle ; gloriam haud contemnendam adipisci ; acquérir une gloire enviable gloriari, dép. (+ abl.) : s’enorgueillir (de), se glorifier (de) ║ (+ prop. inf.) se vanter que, de gracilis : grêle, menu, mince gradus, us, m. : pas, marche, position, dégré, rang, gradin
grammaticus : grammairien, professeur (de grammaire) gratia, nom : bienveillance, complaisance, faveur, crédit, influence, popularité, reconnaissance ║ gratias agĕre : adresser des remerciements, remercier ║ gratiam habēre, gratiam referre : avoir, témoigner de la reconnaissance gratia, prép. (préc. du gén.) : en vue de, pour gratulari, dép. : féliciter qqn (dat.) de qqch (acc.) gratulatio, onis, f. : félicitations, remerciements, marques de reconnaissance gratus : agréable, bienvenu, précieux, reconnaissant (+ dat.) ║ alicui gratum facĕre : faire plaisir à qqn grauis : lourd, imposant, pénible, sérieux, grave grauiter, adv. : lourdement, gravement, avec force gregatim, adv. : en troupeau, par troupes gubernator, oris, m. : pilote, timonier gula : gorge, gosier, gourmandise habēre, eo, habui, habitum, tr. : avoir, posséder, tenir, considérer comme ║ aliquem benigne habēre : traiter qqn avec bienveillance ║ magni habēre : estimer d’un grand prix ║ consilium habēre : tenir un conseil de guerre ║ pro explorato habēre : tenir pour certain ║ quomodo te habes ? : comment vas-tu ? ║ res sic (ita) se habet : les choses vont ainsi, il en est ainsi ║ [pass.] haberi : être considéré comme, passer pour habitare, tr. et intr. : habiter, résider habitus, us, m. : comportement ║ habitus animorum : disposition d’esprit ║ habitus oris : expression de visage hac, adv. : par ici harena : sable, arène, amphithéâtre haruspex, icis : haruspice, devin hasta : lance, pique, javelot haud, adv. : ne… pas ; non ║ haud procul (ab + abl.) : non loin (de) ║ haud parum callide (etc.) : non sans habileté (etc.) hebescĕre, o, : s’émousser herba : herbe hercle, interj. : par Hercule ! hereditas, atis, f. : héritage heres, edis, m. et f. : héritier, héritière heri, adv. : hier hic, haec, hoc, adj.-pr. dém. : [adj.] ce(t)…-ci, cette…-ci ; [pron.] celui-ci, celle-ci, ceci ║ hoc est : c’est-à-dire, à savoir hic, adv. : ici (ubi ?), à ce moment hicine, haecine, hocine, adj.-pr. interr. (= hic et ne) : [adj.] est-ce que ce(t)… -ci, cette… -ci ? ; [pron.] est-ce que celui-ci, celle-ci, ceci ? hiems, hiemis, f. : hiver, orage, mauvais temps hilaris : gai, joyeux hinc, adv. : d’ici hirundo, inis, f. : hirondelle
Lexique latin-français histrio, onis, m. : acteur, histrion hodie, adv. : aujourd’hui homo, inis, m. : homme (en général), être humain, mortel homunculus : faible humain honestare, tr. : honorer, faire honneur honestas, atis, f. : honneur, considération honestus : honorable, honnête, noble ║ honestum : ce qui est honnête honor, oris, m. : honneur, charge, dignité, magistrature ║ alicui honorem habēre : honorer qqn honorifice, adv. : avec honneur, avec déférence honorificus : honorable ║ honorificis uerbis prosequi : adresser des compliments hora : heure horrēre, eo, horrui : se hérisser devant, redouter hortari, dép. tr. : exhorter, engager, encourager à (ad + acc. ou ut + subj.) hortus : jardin hospes, itis, m. : hôte hospitium : hospitalité, logis hostis, is, m. : ennemi huc, adv. : ici (quo ?) humaniter : avec bonté ║ humaniter facĕre quod : avoir la bonté de humanus : humain ; aimable ; cultivé humare, tr. : enterrer, inhumer humi : à terre (locatif) humilis : bas, humble, modeste iacēre, eo, iacui, intr. : être couché, être étendu, reposer, gésir, être situé iacĕre, io, ieci, iactum, tr. : jeter, lancer iactare, tr. : jeter souvent, lancer, ballotter, secouer iactura : sacrifice (de la cargaison), perte, dommage iam, adv. : déjà, désormais ║ non… iam : ne… plus ianua : porte (de maison) ; entrée ibi, adv. : là (ubi ?) idem, eadem, idem, adj.-pr. dém. : (le) même, (la) même ║ idem ac (atque) : (le) même… que identidem : maintes fois, à plusieurs reprises idolum (ou -on), n. : image, spectre idoneus : convenable, propre à, apte à (+ dat.) Idus, uum, f. pl. : ides igitur, conj. : donc ignarus : ignorant de, ne sachant pas (+ gén.) ║ ignaro patre : à l’insu du père ignauia : manque de courage, lâcheté ignis, is, m. : feu ignobilis : obscur, sans réputation ignorare, tr. : ignorer ignoscĕre, o, ignoui, ignotum, intr. : pardonner à (+ dat.) ignotus : inconnu illac, adv. : par là, par là-bas
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ille, illa, illud, adj.-pr. dém. : [adj.] ce(t)…-là, cette…-là ; [pron.] celui-là, celle-là, cela illecebra : appât, attrait illic, adv. : là, là-bas (ubi ?) illinc, adv. : de là, de là-bas illuc, adv. : là, là-bas (quo ?) imago, inis, f. : image, portrait imbecillus : faible, maladif imber, bris, m. : pluie, averse imitari, dép. tr. : imiter immemor, oris : oublieux de (+ gén.) immerens, ntis : qui ne mérite pas, qui ne peut rien imminēre, eo, intr. : être suspendu, être imminent, menacer (+ dat.) im(m)o, adv. : non, mais au contraire (dans une réponse) ; bien plus immolare, tr. : sacrifier, immoler immortalis : immortel impar, aris : inégal, inéquitable, qui n’est pas de taille à (+ dat.) impauidus : intrépide impedimentum : empêchement, obstacle ║ impedimenta, orum, n. pl. : bagages impedire, tr. : empêcher ; gêner ; arrêter ║ impedire ne ou quominus (+ subj.) ; non impedire quominus ou quin (+ subj.) impellĕre, o, impuli, impulsum, tr. : heurter ; pousser impensa : dépense, frais imperare, tr. et intr. : commander (à qqn : + dat.), exiger qqch (de qqn : + dat.) ║ imperare ut, ne (+ subj.) : commander que (ne… pas), de (ne… pas) imperator, oris, m. : général (en chef) imperitus (+ gén.) : inexpérimenté (dans), inhabile (à), ignorant (en) imperium : ordre, commandement, pouvoir suprême, domination, empire impetrare, tr. : obtenir ║ impetrare ab (+ abl.) : obtenir de qqn ; impetrare ut (+ subj.) : obtenir que, de impetus, us, m. : élan, assaut, choc impietas, iitis, f. : impiété impiger, gra, grum : actif, travailleur, infatigable impius : impie, sacrilège implicare, ui, itum : emmêler imponĕre, o, imposui, impositum, tr. : placer sur (in + acc. ou abl.) ; imposer à (+ dat.) importunitas, atis, f. : humeur difficile, caractère violent importunus : inapproprié, mal choisi, intraitable, cruel improbus : malhonnête, méchant ; excessif imprudens, ntis : qui ne sait pas, sans savoir, surpris, par mégarde in, prép. : 1° (+ abl. ubi ?) dans, en, sur, à ; quand il s’agit de ; 2° (+ acc. quo ?) dans, en, sur, à,
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Maîtrise du latin par la pratique
envers, pour, contre ║ in dies : de jour en jour ; in singulos annos : pour chaque année inanis : vain, vide, creux incendĕre, o, incendi, incensum, tr. : enflammer, allumer ; brûler incendium : incendie incertus : imprécis, incertain incessus, us, m. : marche, démarche 1 incidĕre, o, incidi, intr. : tomber sur, attaquer, arriver, se produire 2 incidĕre, o, incidi, incisum, tr. : couper, graver incipĕre, io, (coepi), inceptum, intr. et tr. (+ inf.) : commencer (à), entreprendre (de), se mettre à incitare, tr. : pousser, exciter inclamare : appeler en criant, appeler à l’aide, interpeller incola, ae, m. : habitant incolumis : indemne, sain et sauf incolumitas, atis, f. : conservation, salut incommodum : inconvénient inconsultus : irréfléchi increpare, increpui, increpitum : [intr.] faire du bruit, résonner, éclater ║ [tr.] blâmer, adresser des reproches à incumbĕre, o, incubui, incubitum, intr. : s’étendre sur, se pencher sur, s’appliquer à, faire pression sur incutĕre, io, incussi, incussum, intr. : faire entrer en heurtant, lancer contre, faire naître dans, inspirer indagare, tr. : dépister, rechercher, découvrir inde, adv. : de là ; ensuite indemnatus : qui n’a pas subi de condamnation indicium : dénonciation ║ indicium deferre : faire une dénonciation indicare, tr. : dénoncer, révéler indicĕre, o, indixi, indictum, tr. : annoncer, déclarer (la guerre), convoquer (une assemblée) indicium : révélation, dénonciation, preuve, indice, signe indidem, adv. : du même lieu indigens : déficient, insuffisant indigēre, eo, indigui : manquer de, avoir besoin de (+ gén. ou abl.) indignari, dép. intr. : s’indigner ║ (+ prop. inf.) : s’indigner que, de ce que indignus (+ abl.) : indigne (de) inducĕre, o, induxi, inductum, tr. : introduire, entraîner ║ aliquem in bona inducĕre : faire entrer qqn en possession de biens, transférer des biens à qqn induĕre, o, indui, indutum, tr. : revêtir, couvrir, enfoncer indulgēre, eo, indulsi, indultum : [intr.] être bienveillant, être complaisant, se laisser aller à ║ [tr.] accorder, concéder industria : activité, application inedia : privation de nourriture
inermis : sans armes inexcultus : négligé, laissé à l’abandon infamis : mal famé, déshonorant infans, ntis, m. : jeune enfant infantia : enfance, bas âge ║ ab infantia : dès le bas âge infelix, icis : malheureux ; funeste inferre, o, intuli, illatum, tr. : porter dans, apporter, inspirer ║ bellum inferre (+ dat.) : porter la guerre chez, faire la guerre à ; signa inferre : attaquer infestus, a, um : hostile, menaçant ║ infestis signis : en formation d’attaque inficĕre, io, infeci, infectum : imprégner, recouvrir, infecter infimus : le plus bas, dernier ║ le bas de, le fond de ; infimus mons : le pied de la montagne infirmus : faible infitias ire : nier, contester infra : [adv.] au-dessous ║ [prép. + acc.] audessous de infringĕre, o, infregi, infractum : briser, heurter, abattre, mettre en échec ingenium : qualité(s) naturelle(s), tempérament, dispositions intellectuelles, talent, génie ingens, ntis : immense, énorme ingratus : désagréable, déplaisant, ingrat ║ ingratus animus : ingratitude ingrauescĕre, o, intr. : devenir pesant, s’alourdir, s’accroître, s’aggraver ingredi, ior, ingressus sum, dép. tr. et intr. : entrer dans, marcher ingressus, us, m. : entrée, démarche inicĕre, io, inieci, iniectum, tr. : jeter (dans, sur : in + acc.) ; inspirer (à : dat.) ║ alicui metum (terrorem, amorem) inicĕre : inspirer à qqn la crainte (la terreur, l’amour) inimicus : ennemi, hostile (à : dat.) ║ inimicus : un ennemi privé iniquitas, atis, f. : inégalité, désavantage, injustice ║ iniquitas locorum : difficultés du terrain iniquus : inégal ; défavorable, injuste, tourmenté ║ iniquo loco : en terrain inégal, défavorable inire, eo, inii, initum, intr. et tr. : entrer (dans) ; commencer ║ consilium inire (+ gén. du gér.) : prendre la résolution de ; magistratum inire : entrer en charge ; societatem inire : faire une alliance initium : commencement iniuria : [nom] injustice, offense, dommage ║ [adv.] injustement, à tort iniustus : injuste innocens : inoffensif, irréprochable, innocent innocentia : intégrité, innocence innuĕre, o, innui, innutum, intr. : faire signe à (+ dat.) ║ idem innuĕre : faire le même signe inopia : manque, dénuement, disette
Lexique latin-français inops, opis : sans ressources, dépourvu de, pauvre de (+ abl. ou ab + abl. ou gén.) inquinare : souiller, flétrir inquit (v. défectif) : dit-il insania : démence insatiabiliter, adv. : sans se lasser inscius : ne sachant pas, ignorant de (+ gén.) ║ inscio patre : à l’insu du père inscribĕre, o, inscripsi, inscriptum, tr. : écrire sur, intituler insectari, dép. tr. : poursuivre sans relâche, presser vivement inserĕre, o, inserui, insertum, tr. : introduire, fourrer, mêler inseruire, inserui(u)i, inseruitum, intr. : être esclave de, être au service de ║ honoribus inseruire : rechercher les honneurs à tout prix insidēre, eo, insedi, insessum : [intr.] être assis sur, être installé ║ [tr.] tenir, occuper insidiae, arum, pl. : embuscade, guet-apens, attentat, embûches insidiator, oris, m. : dresseur d’embuscade insignis : remarquable, singulier, excellent insipiens : déraisonnable, sans sagesse insistĕre, o, institi : [intr.] se poser sur, se placer sur, s’attacher à ║ [tr.] s’appliquer à, poursuivre insonare, insonui : [intr.] résonner, retentir ║ [tr.] faire sonner sur (+ dat.) insons, ntis : innocent, non coupable inspicĕre, io, inspexi, inspectum, tr. : regarder attentivement, examiner instare, o, institi, instaturus : [intr.] serrer de près, presser ║ [tr.] poursuivre, menacer instituĕre, o, institui, institutum, tr. : établir, organiser, instituer, former, entreprendre, se mettre à (+ inf.) institutum : plan établi, habitude ║ instituta, pl. : institutions, principes instruĕre, o, instruxi, instructum, tr. : construire, équiper, pourvoir, munir, organiser ║ aciem instruĕre : ranger l’armée en ordre de bataille insuescĕre, o, insueui, insuetum, intr. : s’accoutumer à (+ dat. ou inf.) insula : île, immeuble, pâté de maisons integer, gra, grum : entier, intact, indemne, intègre, honnête integritas, atis, f. : intégrité, totalité, honnêteté, probité intellegĕre, o, intellexi, intellectum, tr. : comprendre intemperantia : manque de retenue intendĕre, o, intendi, intentum, tr. : tendre, étendre, diriger ║ animum in rem intendĕre : appliquer son esprit qqch intentus : attentif, vigilant ; cf. intendĕre inter, prép. (+ acc.) : entre, parmi, au milieu de, pendant interdiu, adv. : pendant le jour, en plein jour
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interea, adv. : pendant ce temps intercipĕre, io, intercepi, interceptum : intercepter, prendre par suprise, barrer interesse, sum, interfui : être dans l’intervalle ; différer ; (+ dat.) : assister à, participer à ║ interest, impers. (+ inf.) : il importe, il est de l’intérêt de, il y a une différence interfector, oris, m. : meurtrier interficĕre, io, interfeci, interfectum, tr. : tuer, mettre à mort interire, eo, interii, interitum, intr. : périr, mourir intermittĕre, o, intermisi, intermissum, tr. : laisser dans l’intervalle, laisser s’écouler (temps), interrompre, suspendre interponĕre, o, interposui, interpositum, tr. : placer entre, intercaler, faire intervenir, faire obstacle interpretari, dép. : expliquer, éclaircir, traduire, interpréter interrogare, tr. : interroger, demander (+ double acc.) : intrare, tr. et intr. : entrer (dans) introrumpĕre, o, introrupi, introruptum, intr. : se précipiter dans, pénétrer de force intus, adv. : à l’intérieur, au-dedans inuehĕre, o, inuexi, inuectum : amener, introduire, occasionner, se livrer à ║ [pass.] être transporté, se déplacer, aller inuenire, inueni, inuentum, tr. : trouver, rencontrer, inventer inuestigare : suivre à la trace, remonter jusqu’à la piste, chercher avec soin inuidēre, eo, inuidi, inuisum, intr. : envier, jalouser (+ dat.) inuidia : jalousie, hostilité, haine inuisus : haï de, odieux à (+ dat.) ; cf. inuidēre inuitus : agissant malgré soi, à contrecœur ║ inuito patre : malgré le père inultus : non puni inuolutus : enveloppé, dissimulé, obscur inurĕre, o, inussi, inustum : brûler sur, marquer ║ alicui dolorem inurĕre : causer une douleur cuisante à qqn inustus : marqué au fer, profondément gravé inutilis : inutile, inutilisable, impropre iocari, dép. : plaisanter iocus, m. (m. pl. -i ou n. pl. -a) : plaisanterie ipse, a, um, adj.-pr. indéf. : même, en personne ira : colère irasci, or, iratus sum, dép. (+ dat.) : se fâcher, s’irriter (contre) iratus (+ dat.) : fâché, irrité (contre) ire, eo, i(u)i, itum, intr. : aller, marcher ║ infitias ire : nier, contester irridēre, eo, irrisi, irrisum, tr. et intr. : se moquer de irritus : vain irrumpĕre, o, irrupi, irruptum, intr. et tr. : se précipiter (dans, sur)
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Maîtrise du latin par la pratique
is, ea, id, adj.-pron. dém. : [adj.] ce(t)…-ci, cette…ci ; [pron.] il, lui, elle, celui-ci, celle-ci, ceci ║ id est : c’est-à-dire ║ id aetatis : à cet âge iste, a, ud, adj.-pr. dém. ; [adj.] ce(t)…-là, cette…-là ; [pron.] celui-là, celle-là, cela ita, adv. : ainsi ; oui, si ║ ita… ut (+ ind.) : de la même manière que ; ita… ut (+ subj.) : de telle sorte que ║ res ita se habet : les choses vont ainsi, il en est ainsi itaque : c’est pourquoi, donc, aussi itare : se rendre régulièrement iter, itineris, n. : chemin, route, voyage, marche, étape ║ quam maximis itineribus : à marches forcées ║ iter facĕre : faire route, voyager ║ itineribus se dare : se mettre en route iterare : recommencer, reprendre, renouveler, retravailler iubēre, eo, iussi, iussum, tr. (+ prop. inf.) : ordonner que, de ║ [pass.] recevoir l’ordre de (+ inf.) iucundus : agréable iudex, icis, m. : juge iudicare, tr. : juger, penser iudicium : jugement, procès, tribunal iugulare : égorger iugum : joug ; cime (d’une montagne) iungĕre, o, iunxi, iunctum, tr. : joindre, attacher, atteler iurare, tr. : jurer iure, adv. : à bon droit, avec raison ius, iuris, n. : droit, justice ║ in ius rapĕre : traîner en justice ║ in ius uocare : appeler en justice ║ iura describĕre : donner une législation iusiurandum, iurisiurandi, n. : serment 1 iussus, us, m. : ordre, injonction ║ iussu (+ gén.) : sur l’ordre de 2 iussus : cf. iubēre iustus : juste, conforme à la loi iuuare, iuui, iutum, tr. : aider ; plaire à iuuenis, is : 1° nom : homme jeune ║ 2° adj. : jeune iuuentus, utis, f. : jeunesse ; les jeunes hommes Kalendae, arum, pl. : calendes labare : chanceler, vaciller labi, or, lapsus sum : s’écouler, couler, glisser, se tromper, avoir une défaillance labor, oris, m. : fatigue, peine, effort, travail laborare, intr. : travailler, peiner, souffrir (de : abl.) laboriose, adv. : avec peine lac, lactis, n. : lait lacessĕre, o, lacessi(u)i, lacessitum, tr. : harceler, provoquer, exaspérer, exciter (à), provoquer lacrima : larme ║ lacrimas fundĕre : verser des larmes lacus, us, m. : lac
laedĕre, o, laesi, laesum : blesser, endommager, offenser laetitia : joie laetari, dép. (+ abl.) : se réjouir (de) laetus : joyeux, heureux ; riche, abondant ; favorable languescĕre, o, langui, intr. : perdre toute ardeur, s’affaiblir, décliner lapis, idis, m. : pierre ; borne laqueus : filet, piège largiri, dép. tr. : donner généreusement, dispenser, prodiguer largitio, onis, f. : largesses latebra : cachette latēre, eo, latui, intr. : être caché, se cacher, échapper aux regards latifundium : grande propriété, exploitation agricole Latine, adv. : en latin ║ Latine loqui : parler latin ; Latine scire : savoir le latin latitudo, inis, f. : largeur ; étendue latus, adj. : large ; vaste, gros latus, eris, n. : flanc, côté lauare, laui, lautum, tr. : laver, baigner ║ [pass.] lauari : se laver, se baigner laudare, tr. : louer, vanter, féliciter laus, laudis, f. : éloge, louange, (titre de) gloire, mérite ║ dicendi laus : réputation d’éloquence lautitia : somptuosité lectica : litière lectitare : relire souvent lectulus : lit 1 lectus, nom : lit 2 lectus : cf. legĕre legatio, onis, f. : ambassade legatus : ambassadeur ; lieutenant (d’un général) legio, onis, f. : légion legĕre, o, legi, lectum, tr. : lire, ramasser, cueillir, choisir lenire, leni(u)i, lenitum, tr. : adoucir, calmer, pacifier leuare, tr. : alléger, soulager leuis : léger, agile, inconsistant, futile leuiter, adv. : légèrement, superficiellement lex, legis, f. : loi ; condition ║ eti lege ut, ne (+ subj.) : à la condition que… , que… ne… pas ; legem ad populum ferre : présenter une loi devant le peuple libenter, adv. : avec plaisir, volontiers 1 liber, era, erum, adj. (ab + abl.) : libre (de), franc 2 liber, bri, m. : livre ║ libri Sibyllini : livres sibyllins liberalis : noble ; libéral liberaliter : amicalement, courtoisement, généreusement liberare, tr. : rendre libre, délivrer de (ab + abl. ou abl. seul)
Lexique latin-français liberi, orum, pl. : enfants (par rapport aux parents) libere, adv. : franchement, avec désinvolture libertas, atis, f. : liberté, indépendance libertus : affranchi libet, libuit ou libitum est, impers. : il plaît, il prend fantaisie de libido, inis, f. : passion licet, licuit, impers. : il est permis ║ licet, conj. (+ subj.) : bien que, quoique lictor, oris, m. : licteur lignari, dép. : aller faire provision de bois ligneus : de bois limen, inis, n. : seuil limus : limon, boue lingua : langue, langage linum : lin litigator, oris, m. : plaideur littera : lettre de l’alphabet ║ litterae, arum, pl. : lettres (de l’alphabet), lettre (missive), belleslettres, littérature, culture ║ litterae forenses et senatoriae : éloquence judiciaire et politique litus, oris, n. : rivage locupletare : enrichir, pourvoir locus, i, m. (n. plur. loca, orum) : lieu, endroit, rang, poste, famille, condition sociale ║ (e) loco cedĕre : abandonner son poste, lâcher pied ║ loco dicĕre : parler à son tour longe, adv. : loin, au loin [devant un compar. ou un superl.] beaucoup, de beaucoup longitudo, inis, f. : longueur longus : long ║ longum est (+ inf.) : il serait (trop) long de loqui, or, locutus sum, dép. intr. : parler ║ Latine loqui : parler latin lorica : cuirasse lorum : courroie, fouet, lanière lucēre, eo, luxi, intr. : briller ║ lucet, impers. : il fait jour lucrum : gain, profit, bénéfice luctari, dép. intr. : lutter, combattre luctus, us, m. : deuil, chagrin profond, détresse lucus : bois sacré ludĕre, o, lusi, lusum, intr. : jouer ludus : jeu, école ║ ludi, orum, pl. : jeux publics ║ ludi magister, tri, m. : maître d’école ║ ludus litterarius : école primaire ║ ludos facĕre : donner des jeux publics lugēre, eo, luxi, luctum, intr. et tr. : se lamenter, s’affliger ; pleurer, déplorer lupus : loup lusus, us, m. : jeu lux, lucis, f. : lumière, jour, clarté ║ prima luce : au point du jour ; luce : de jour, pendant le jour ║ sub lucem : à l’aube luxuria (et luxuries, ei) : (goût du) luxe, fougue, intempérance
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macies, ei, f. : maigreur macula : tache, flétrissure, marque maeror, oris, m. : tristesse maestus : triste, abattu magis, adv. : plus ; plutôt magister, tri, m. : maître (d’école) magistratus, us, m. : magistrat ; magistrature ║ magistratu abire : sortir de charge ; magistratum inire : entrer en charge ; magistratum petĕre : briguer une magistrature magnitudo, inis, f. : grandeur ; grosseur, taille magnus : grand, important maior, us : compar. de magnus ║ maiores, um, m. pl. : ancêtres ║ maior natu : plus âgé, l’aîné (de deux) male, adv. : mal maledictum : outrage, insulte malefactum : mauvaise action malignus : méchant, perfide, chiche, avare, chétif malle, o, malui, tr. : préférer, aimer mieux malum : mal, malheur, châtiment malus, adj. : mauvais, méchant ║ [subst.] malus : le méchant malus, i, f., nom. : pommier manceps, ipis : propriétaire mancipium : esclave mandare, tr. : confier ; recommander mane, adv. : le matin manes, ium, m. pl. : mânes (d’un mort) manēre, eo, mansi, mansum, intr. : rester, demeurer, séjourner manipulus : manipule, compagnie mansuetus : doux, apprivoisé manus, us, f. : main, bras (armé), groupe armé, troupe réduite ║ alicui esse in manu : posséder mare, is, n. : mer margarita : perle maritus : mari marmor, oris, n. : marbre marmoreus : de marbre mater, tris, f. : mère ║ mater familias : mère de famille materia (ou materies, ei) : bois (de construction), matière, sujet traité matrimonium : mariage matrona : dame maturare : [tr.] faire mûrir, amener à son terme, hâter ║ [intr.] devenir mûr maturus : mûr, à point mature, adv. : à temps, promptement, de bonne heure matutinus : matinal maxime, adv. : le plus, très ; surtout maximus : superl. de magnus ║ maximus natu : le plus âgé, l’aîné (de plus de deux) ; quam maximis itineribus : à marches forcées medicina : médecine, remède, soulagement medicus : médecin
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medius : qui est au milieu ║ in media : au milieu ║ medium agmen : le milieu de la colonne ; media arbor, le milieu de l’arbre meherc(u)le : par ma foi mel, mellis, n. : miel melior, us : compar. de bonus melius, adv. : mieux membrum : membre meminisse, memini, déf. (+ gén. ou acc.) : se souvenir (de) memor, oris (+ gén.) : qui se souvient (de) memorare, tr. : rappeler (à la mémoire), raconter, rapporter memoria : mémoire, souvenir ║ nostra memoria : de nos jours ║ maiorum memoria : du temps de nos ancêtres, autrefois ║ post hominum memoriam : de mémoire d’homme ║ aliquid memoriae prodĕre ou tradĕre : transmettre qqch à la postérité mens, ntis, f. : esprit ; disposition d’esprit, intention mensa : table ║ mensa secunda : second service mensis, is, m. : mois mercari, dép. tr. et intr. : acheter, faire du commerce mercator, oris, m. : marchand mercatura : commerce merces, edis, f. : salaire, revenu merēre, eo, merui, meritum, tr. : mériter, gagner ; (intr.) : être soldat ║ stipendia merēre (-eri) : faire son service militaire, être soldat ║ prima stipendia merēre (-eri) : faire ses premières armes ║ male merēre (-eri) : démériter mereri, eor, meritus sum : cf. merēre meridies, ei, m. : midi ; sud merito, adv. : à juste titre meritum : service, conduite (qui justifie), mérite merx, mercis, f. : marchandise metuĕre, o, metui, tr. : craindre, redouter metus, us, m. : crainte, peur meus : adj.-pr. poss. : [adj.] mon, ma ; [pron.] le mien, la mienne miles, itis, m. : soldat militaris : militaire ║ res militaris : art de la guerre militia : métier de soldat, service militaire ║ domi militiaeque : en paix comme en guerre mille, adv. indécl. : mille ║ pl. : milia, ium, n. : milliers (+ gén.) minari, dép. : menacer qqn (dat.) de qqch (acc.) minime, adv. : le moins, très peu ; nullement, pas du tout minimus : superl. de paruus ║ minimus natu : le moins âgé, le plus jeune (de plus de deux) minister, tri : serviteur, domestique, agent, instrument minitari, dép. : menacer qqn (dat.) de qqch (acc.) minor, us : compar. de paruus ║ minor natu : moins âgé, le cadet (de deux)
minutulus : insignifiant, tout petit minuĕre, o, minui, minutum, tr. : diminuer, amoindrir ║ [pass.] minui : diminuer, faiblir minus, adv. : moins ; insuffisamment mirari, dép. tr. : voir avec étonnement, admirer mirifice, adv. : magnifiquement, extraordinairement mirus : étonnant, admirable miser, era, erum : digne de pitié, malheureux, misérable miseria (+ gén.) : inquiétude, peine (à l’égard de qqn) miseret (me), miseruit, impers. (+ gén.) : j’ai pitié (de) mittĕre, o, misi, missum, tr. : envoyer, lancer ; laisser aller ║ senatum mittĕre : lever la séance du sénat ║ mitto : j’admets, je veux bien, passe encore moderari, dép. : [tr.] être maître de, diriger ║ [intr.] imposer une limite, réfréner ║ linguae moderari : retenir sa langue modicus : mesuré, modéré 1 modo, adv. : récemment, seulement ║ non modo, loc. adv. : non seulement ║ modo… modo : tantôt… tantôt 2 modo, conj. (+ subj.) : pourvu que modus : manière, façon ; mesure moenia, ium, n. pl. : remparts moles, is, f. : masse, poids moleste, adv. : avec peine, d’une manière désagréable ║ moleste ferre : supporter avec peine (que : + prop. inf. ou quod + ind.) molestia : peine, désagrément, ennui molestus : pénible, ennuyeux, importun, mal disposé moliri, dép. tr. : peiner, préparer, ourdir, tramer ║ res nouas moliri : préparer une révolution mollis : doux, nonchalant, paresseux monēre, eo, monui, monitum, tr. (+ acc.) : avertir, conseiller à ║ monēre ut (+ subj.) : conseiller de, que mons, ntis, m. : mont, montagne monstrare, tr. : montrer montanus : montagnard monumentum : monument, souvenir, témoignage mora : retard, délai ║ moram interponĕre : mettre du retard morari, dép. intr. : s’attarder, s’arrêter ║ (+ acc.) : retarder ║ (+ inf.) : tarder à morbus : maladie mori, ior, mortuus sum, moriturus, dép. intr. : mourir morosus : d’humeur difficile, exigeant, pointilleux mors, mortis, f. : mort ║ sibi mortem consciscĕre : se donner la mort mortalis : sujet à la mort, mortel ║ mortales, ium, m. pl. : mortels, hommes mortuus, adj. et nom : (un) mort
Lexique latin-français mos, moris, m. : coutume ║ mores, um, m. pl. : usages, coutumes ; mœurs, caractère 1 motus, us, m. : mouvement, agitation, sentiment, émotion 2 motus : cf. mouēre mouēre, eo, moui, motum, tr. : remuer, exciter, émouvoir, provoquer ║ iram mouēre : inspirer de la colère ; castra mouēre : lever (ou déplacer) le camp mox, adv. : bientôt après, bientôt mulier, eris, f. : femme multitudo, inis, f. : foule, multitude, grand nombre multo, adv. (devant un compar.) : beaucoup, de beaucoup multum, adv. : beaucoup multus : nombreux, important ║ [plur.] nombreux, beaucoup de ║ tam multi, ae, a : si nombreux, aussi nombreux, tant de, autant de ; quam multi : combien nombreux, combien de ║ tam multi… ut (+ subj.) : si nombreux que ; tam multi… quam : aussi nombreux que munire, tr. : fortifier, protéger ║ castra munire : établir un camp retranché munitio, anis, f. : travail de fortification ; fortifications munus, eris, n. : fonction, charge ; présent, cadeau mutuatio, onis, f. : emprunt (d’argent) murus : mur (d’une ville), rempart mus, muris, m. et f. : rat, souris mutare, tr. : changer ; changer de ║ uestem mutare : prendre des habits de deuil ; locum mutare : changer de place
nam, conj. : car, en effet nancisci, or, nactus sum, dép. tr. : obtenir (par hasard), rencontrer (par chance), concevoir (un espoir) narrare, tr. : raconter nasci, or, natus sum, dép. intr. : naître natu : par la naissance, par l’âge ║ maior natu, minor natu, maximus natu, minimus natu : cf. maior, etc. natura : nature, caractère, tempérament ║ natura rerum : (la) nature natus : né, issu ; cf. nasci ║ (+ acc.) : âgé de ║ ante ou post Christum natum (abrév. : ACN, PCN) : avant, après la naissance de Jésus-Christ nauta, ae, m. : matelot, marin nauigare : naviguer, aller par mer nauis, is, f. : navire, vaisseau ║ nauem ascendĕre : s’embarquer -ne, partic. interr. : [interr. dir.] est-ce que ? ; [interr. indir.] si ne, adv. nég. : ne… quidem : ne… pas même ; ne… pas… non plus
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ne, conj. sub. + subj. : [complét.] que… ne… pas, que… (ne) ; [but] pour que… ne… pas, afin de ne… pas, pour éviter que… nec, neque, conj. : et ne… pas ; ni ║ nec… nec : ni… ni necessarius : nécessaire necesse est, impers. : il est nécessaire, il est inévitable necne, conj. nég. : ou non, ou pas necopinans, ntis : qui ne s’y attend pas nefas est, impers. : il est défendu par les dieux nefarius : sacrilège, criminel, abominable, impie negare, tr. : dire que… ne… pas, dire non, refuser neglegĕre, o, neglexi, neglectum, tr. : négliger negotium : occupation, tâche, affaire nemo, pron indéf. : personne ne… ; ne… personne ║ nemo non : tout le monde ║ non nemo : quelques-uns nequaquam, adv. : nullement, pas du tout neque : cf. nec nequi(c)quam, adv. : en vain, inutilement, sans raison nequitia : mollesse, dissipation nescire, tr. : ne pas savoir, ignorer ║ nescio quis : (un) je ne sais qui ║ nescio quid : (un) je ne sais quoi neu, neue, conj. : = et ne neuter, tra, trum, adj.-pr. indéf. : ni l’un ni l’autre (des deux), aucun des deux nex, necis, f. : mort violente, meurtre ║ uitae necisque potestatem in aliquem habēre : avoir droit de vie et de mort sur qqn niger, gra, grum : noir nihil, pron. indéf. n. : rien ne ; ne… rien ; adv. : en rien ║ nihil non : tout ; non nihil : qqch nimirum, adv. : assurément nimis, adv. : trop ║ nimis multi, ae, a : trop nombreux, trop de ; nimis pauci, ae, a : trop peu nombreux, trop peu de nimius : excessif, exagéré nisi : 1° conj. : si… ne… pas, à moins que ║ 2° adv. : si ce n’est, sauf nitēre, eo, nitui : reluire, briller niti, or nisus ou nixus sum, dép. (+ abl.) : s’appuyer sur ║ (+ inf.) : s’efforcer de ║ (+ ut et subj.) : s’efforcer d’obtenir que nix, niuis, f. : neige nobilis : connu, illustre, noble nobilitare, tr. : rendre fameux nobilitas, atis, f. : notoriété, renommée, célébrité, noblesse nocēre, eo, nocui, nocitum (+ dat.) : nuire (à) nolle, nolo, nolui, tr. : ne pas vouloir ║ noli, nolite (+ inf.) : veuille ne pas…, veuillez ne pas… nomen, inis, n. : nom, renom ║ nomen amici : quelqu’un qui n’a d’un ami que le nom ║ nomine (+ gén.) : à titre de, au nom de nominare, tr. : nommer
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non : ne… pas ; non ║ non iam : ne… plus ║ non solum (tantum, modo)… sed (uerum) etiam : non seulement… mais encore Nonae, arum, pl. : nones nondum, adv. : ne… pas encore nonne, adv. interr. : [interr. dir.] est-ce que… ne… pas ? ; [interr. indir.] si… ne… pas nonnullus, adj. indéf. : quelque ║ nonnulli, ae, a : plusieurs ; quelques nonnunquam, adv. : quelquefois nonnusquam, adv. : en quelques endroits nos, pron. pers. : nous noscĕre, o, noui, notum, tr. : chercher à connaître ; prendre connaissance de ║ [parf.] noui : je sais, je connais noscitare : chercher à reconnaître, examiner noster, tra, trum, adj.-pr. poss. : [adj.] notre, [pron.] le nôtre notus : connu de (+ dat.) nouare : renouveler, changer, labourer de nouveau nouissimus : dernier nouus : nouveau ║ homo nouus : homme nouveau (le premier de sa famille qui exerce une magistrature curule) ║ res nouae : révolution ║ noua imperia : changements de gouvernement nox, noctis, f. : nuit ║ media nocte : au milieu de la nuit ║ nox intempesta : le cœur de la nuit noxius : nuisible, coupable, criminel nubĕre, o, nupsi, nuptum (+ dat.) : épouser (un homme) nubes, is, f. : nuage nudare, tr. : mettre à nu ; dépouiller (de : abl.) nudus : nu nullus, adj. indéf. : aucun ne ║ nullus non : tous ; non nullus : quelque num, adv. inter. : [interr. dir.] est-ce que par hasard ? ; [interr. indir.] si numen, inis, n. : puissance divine, volonté divine ; divinité numerus : nombre ║ in numero (+ gén.) esse : être au nombre de ; in numero (+ gén.) haberi : être compté au nombre de nummus : (pièce de) monnaie nunc, adv. : maintenant nunquam, adv. : ne… jamais ║ nunquam non : toujours ; non nunquam : quelquefois nuntiare, tr. : annoncer nuntius : messager ; message, nouvelle nuper, adv. : dernièrement, récemment nusquam, adv. : nulle part ║ nusquam non : partout ; non nusquam : en quelques endroits nutus, us, m. : pesanteur, mouvement de gravitation
ob, prép. (+ acc.) : à cause de, pour, devant
obducĕre, o, obduxi, obductum : mener devant, répandre, recouvrir obesse, sum, obfui (+ dat.) : nuire (à) obicĕre, io, obieci, obiectum, tr. : jeter devant, placer en obstacle, exposer, opposer, reprocher obire, eo, obii, obitum : [tr.] s’approcher, atteindre, parvenir (à), se charger (de) oblectamentum : divertissement oblectare : amuser, divertir obliquus : allant de côté, oblique, de profil ║ obliqua, pl. : chemins de traverse oblitus (+ gén.) : oublieux (de) ; cf. obliuisci obliuisci, or, oblitus sum, dép. (+ gén. ou acc.) : oublier obruĕre, o, obrui, obrutum : recouvrir entièrement, surcharger, écraser obscurus : sombre, ténébreux, incertain, inconnu, dissimulé, secret obsequi, or, obsecutus sum, dép. intr. : céder aux volontés, se plier, être complaisant obses, idis, m. : otage obsidēre, eo, obsedi, obsessum, tr. : assiéger obsidio, onis, f. : siège, blocus obstare, obstiti (+ dat.) : s’opposer (à), faire obstacle (à) ; (ne, quin, quominus + subj.) : s’opposer à ce que, empêcher que de obtemperare, intr. : se conformer, obtempérer obtestari, dép. tr. : prendre à témoin, supplier, conjurer obtinēre, eo, obtinui, obtentum, tr. : tenir, détenir, occuper, s’emparer de obtingit, obtigit, impers. : échoir obtrectare : critiquer, rabaisser, dénigrer obtruncare : massacrer, égorger occaecare : aveugler, rendre obscur occasus, us, m. : chute ; coucher (du soleil) 1 occidĕre, o, occidi, occisum, tr. : tuer 2 occidĕre, o, occidi, occasum, intr. : tomber ; succomber ║ sole occidente : au soleil couchant occultus : caché, dissimulé, secret ║ in occulto : dans l’ombre, en secret occupare : occuper le premier, prendre d’avance, s’emparer de occurrĕre, o, occurri, occursum, intr. : aller audevant de, aller à la rencontre de, se présenter, faire face à occursare, intr. : aller à la rencontre de, accourir, attaquer, fondre sur oculus : œil odisse, odi (défect.), tr. : haïr odium : haine ║ odio esse alicui ou in odio esse alicui, apud aliquem : être un objet de haine pour qqn, être détesté par qqn offerre, o, obtuli, oblatum, tr. : présenter, offrir, procurer officĕre, io, offeci, offectum, intr. : faire obstacle à, gêner, obstruer ║ auribus officĕre : boucher les oreilles
Lexique latin-français officiosus : prévenant, plein d’attentions officium : devoir, fonction, service ║ officia, pl. : services, bons offices olim, adv. : un jour ; autrefois olus, eris, n. : légume omen, inis, n. : présage omittĕre, o, omisi, omissum, tr. : laisser de côté, négliger omnino, adv. : tout à fait, entièrement omnis : tout, chaque, de toutesorte onerare : charger, accabler, couvrir, alourdir onus, eris, n. : charge, fardeau opera : travail, activité, rôle ║ mea opera : grâce à moi ║ operam dare : se consacrer à, s’appliquer à, donner ses soins (à ce que : ut + subj.) opifex, icis, m. : artisan opinio, onis, f. : croyance, idée, estime opinari, dép. tr. : être d’avis, penser opitulari, intr. : secourir, assister, aider oportet, oportuit, impers. : il faut opperiri, dép. intr. et tr. : attendre oppetĕre, o, oppeti(u)i : affronter, aller au devant oppidum : place forte, ville opprimĕre, o, oppressi, oppressum, tr. : presser, accabler, écraser, détruire oppugnare, tr. : attaquer (une ville), assiéger oppugnatio, onis, f. : assaut, siège ops, opis, f. : pouvoir ; aide ║ [plur.] opes, opum, f. : ressources, richesses, puissance ║ opem ferre : porter secours ; opem petĕre : demander secours ; summa ope : avec la plus grande énergie optare, tr. : souhaiter ║ optare ut, ne (+ subj.) : souhaiter que (de), que (de)… ne… pas optime, adv. : très bien, le mieux optimus : superl. de bonus opus, eris, n. : ouvrage, travail ║ opus est, impers. : il est besoin de qqch (+ abl.) pour qqn (+ dat.), qqn a besoin de qqch ora : rivage (de la mer) ; région oraculum : oracle orare, tr. : prier, supplier ║ parler (comme orateur, avocat) ║ [ut, ne + subj.] : prier de, de ne pas oratio, onis, f. : discours ; langage, style ║ orationem habēre : prononcer un discours (devant : apud + acc.) orator, oris, m. : orateur orbare, tr. : priver (de : abl.) orbis, is, m. : cercle ║ orbis terrarum : terre (entière), univers ordo, inis, m. : ordre, rang ║ ordo equester, senatorius : ordre équestre, sénatorial oriri, ortus sum, oriturus, dép. intr. : se lever, s’élever, naître, commencer ornare, tr. : pourvoir, équiper, orner ; faire l’éloge de, vanter ornate, adv. : brillamment
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ornatrix, icis, f. : coiffeuse ornatus : orné, élégant, distingué ; cf. ornare ortus (+ abl.) : issu (de) ; cf. oriri os, oris, n. : bouche ; visage ║ os torquēre : tordre la bouche, grimacer ostendĕre, o, ostendi, ostentum ou ostensum, tr. : présenter, montrer, faire voir ostentare, tr. : présenter, montrer, faire étalage de otiosus : inoccupé ; qui a du loisir otium : loisir, repos, inaction, paix ouare, intr. : triompher par ovation ouile, is, n. : bergerie ouis, is, f. : brebis pabulari, dép. : aller au fourrage pabulum : pâturage, fourrage pacare, tr. : pacifier, soumettre, apaiser pactum : convention, pacte, ║ nullo pacto : en aucune façon paene, adv. : presque paeninsula : presqu’île, péninsule paenitet, paenituit, impers. : se repentir, regretter ║ me paenitet : je regrette qqch (gén.) palam, adv. : ouvertement ; en public pampinus : bourgeon de la vigne, pampre pandĕre, o, pandi, pansum : étendre, déployer, ouvrir, étaler pannus : pièce d’étoffe, haillon par, aris (+ dat.) : égal, pareil, semblable, juste parare, tr. : préparer, se procurer, acquérir ║ (+ inf.) se préparer à paratus (ad + acc. ou inf.) : prêt (à) ; cf. parare parce, adv. : avec économie, modérément parcĕre, o, peperci, parsum, intr. : faire grâce à, épargner (+ dat.) ║ foro parcĕre : se tenir à l’écart des tribunaux, éviter les procès parentes, um, m. pl. : parents ║ sg. parens, ntis, m. ou f. : père, mère 1 parēre, eo, parui, pariturus (+ dat.) : obéir (à) 2 parĕre, io, peperi, partum, tr. : mettre au monde, engendrer, produire, obtenir, acquérir paries, etis, m. : mur (de maison), paroi pariter, adv. : également ; de même ║ pariter ac (atque) : de la même façon que, autant que pars, rtis, f. : partie, part, côté ║ [pl.] partes, ium : parti (politique) parsimonia : épargne, économie, sobriété partim… partim, adv. : en partie… en partie ; les uns… les autres partiri, partitus sum, dép. tr. : partager, diviser, répartir parum, adv. : trop peu, peu, guère paruus : petit pasci, or, pastus sum, dép. intr. : paître, brouter, se nourrir 1 passus, us, m. : pas (1,48 m) 2 passus : cf. pati
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Maîtrise du latin par la pratique
pastor, oris, m. : berger pastus, us : pâture, nourriture pater, tris, m. : père ; pater familias : père de famille, maître de maison ║ [plur.] patres, um : pères, patriciens, sénateurs ║ patres conscripti : pères conscrits, sénateurs patēre, eo, patui, intr. : étre accessible, être (à) découvert, être ouvert, être vaste, s’offrir, se révéler pati, ior, passus sum, dép. tr. : souffrir, supporter, tolérer que, se résigner à (+ prop. inf.) patiens, ntis : 1° part.. prés. de patior ║ 2° adj. (+ gén.) : endurant (à) patientia : endurance patria : patrie patrius : paternel ; venant des ancêtres patronus : patron (des clients), défenseur, avocat pauci, ae, a : peu nombreux, peu de, quelques ║ pauciores, a : moins nombreux, moins de pauēre, eo, paui, intr. : être épouvanté, avoir peur, redouter paulatim, adv. : peu à peu paulo, adv. (devant un compar.) : un peu, peu paulum, adv. : un peu pauor, oris, m. : effroi pauper, eris : pauvre paupertas, atis, f. : pauvreté pax, pacis, f. : paix peccare, intr. : commettre une faute pectus, oris, n. : poitrine, cœur pecuaria : troupeau, élevage pecunia : somme d’argent, argent ║ pecuniam facĕre : amasser de l’argent ; pecuniam soluĕre : payer une somme d’argent ; pecunia publica : argent du trésor public ; (abl.) aux frais de l’État 1 pecus, udis, f. : animal domestique, bête 2 pecus, oris, n. : troupeau pedes, itis, m. : fantassin pedester, tris, tre : qui est à pied ; d’infanterie peditatus, us, m. : infanterie peior, us : compar. de malus peius, adv. : compar. de male pellĕre, o, pepuli, pulsum, tr. : pousser, chasser, mettre en déroute penates, ium, m. pl. : pénates (dieux du foyer), foyer pendēre, eo, pependi : être suspendu, dépendre de (ex + abl.) pendĕre, o, pependi, pensum : peser, apprécier, attacher de l’importance à penitus, adv. : profondément, entièrement pensus : pesé, réfléchi per, prép. (+ acc.) : à travers, par, pendant, par l’intermédiaire de ║ per speciem : sous le prétexte ║ per aliquem stare : dépendre de qqn peracerbus : très aigre, très désagéable
peragĕre, o, peregi, peractum : achever, mener à son terme, poursuivre, jouer (une pièce) jusqu’au bout peragrare, tr. : parcourir percipĕre, io, percepi, perceptum, tr. : recueillir, percevoir ; éprouver ; apprendre percontari : s’informer (auprès de qqn : ab, ex + abl.) perdĕre, o, perdidi, perditum, tr. : détruire, causer la perte ║ operam, tempus perdĕre : perdre sa peine, son temps ║ perditus : corrompu ; dépravé ║ res perditas restituĕre : rétablir une situation désespérée perditus : corrpompu, dépravu, perdu perducĕre, o, perduxi, perductum, tr. : conduire, amener ║ fossam perducĕre : creuser un fossé perferre, o, pertuli, perlatum, tr. : porter à son terme, supporter, faire parvenir perficĕre, io, perfeci, perfectum, tr. : achever, accomplir ║ (ut + subj.) aboutir à ce que pergula : balcon, atelier, officine periclitari, dép. : [intr.] faire un essai, être en danger ║ causa periclitari : risquer de perdre un procès ║ [tr.] éprouver, mettre en danger periculosus : dangereux periculum : danger perimĕre, o, peremi, peremptum : détruire, anéantir, faire périr perincommode, adv. : d’une manière très regrettable perire, eo, perii, peritum, intr. : périr, être perdu, être anéanti peritus (+ gén.) : habile (à, dans), compétent permanēre, eo, permansi, permansum : demeurer, persister, persévérer perpellĕre, o, perpuli, perpulsum, tr. : émouvoir, décider à, déterminer à (ut + subj.) perperam, adv. : mal, de travers perpeti, ior, perpessus sum, dép. tr. : supporter jusqu’au bout, endurer avec patience perpetuus : continu, continuel ║ in perpetuum : pour toujours perrumpĕre, o, perrupi, perruptum, tr. : briser entièrement, faire une percée, enfoncer l’ennemi persequi, or, persecutus sum, dép. tr. : poursuivre, rechercher, se venger (de) persona : masque, rôle, personnage, personnalité persuadēre, eo, persuasi, persuasum : persuader ║ persuasum habēre (+ prop. inf.) : tenir pour assuré que, être persuadé que pertimescĕre, o, pertimui : craindre vivement, redouter pertinacia : obstination, opiniâtreté pertinēre, eo, pertinui, intr. (ad + acc.) : s’étendre (jusqu’à) ; se rapporter (à) ; tendre (à) peruenire, perueni, peruentum, intr. : parvenir, arriver
Lexique latin-français pes, pedis, m. : pied pessime, adv. : superl. de male pessimus : superl. de malus pestifer, era, erum : pernicieux, désastreux, fatal pestilens, ntis : insalubre, malsain, funeste pestis, is, f. : fléau, peste, ruine petĕre, o, peti(u)i, petitum, tr. : chercher à atteindre, viser, gagner (un lieu), chercher à obtenir, briguer ║ petĕre ab (+ abl.) : demander (à qqn) ║ petĕre ut (+ subj.) : demander que, de ║ opem petĕre : demander secours petulans, ntis : insolent, effronté pietas, atis, f. : piété, sentiment du devoir, affection, patriotisme piger, gra, grum : paresseux pigre, adv. : avec paresse, sans enthousiasme pila : balle, jeu de balle pingĕre, o, pinxi, pictum, tr. : peindre, représenter pinguis : gras, fertile pinna : nageoire pirus, i, f. : poirier piscis, is, m. : poisson pius : pieux placare, tr. : apaiser placēre, eo, placui, placitum (+ dat.) : plaire (à) ║ impers. placet : il paraît bon, on décide ; alicui placet rem facĕre, rem fieri, ut res fiat : il plaît à qqn (qqn décide) de faire une chose, qu’une chose soit faite plaudĕre, o, plausi, plausum, intr. (+ dat.) : applaudir plaustrum : chariot, charrette plausus, us, m. : applaudissement plebs, plebis, f. : plèbe plecti, or : [pass.] être puni, être condamné plenus (+ gén. ou abl.) : plein(de) plerique, pleraeque, pleraque, adj.-pr. indéf. : la plupart des, le plus grand nombre de(s) pluit, impers. : il pleut plures, plura : compar. de multi plurimum, adv. : le plus, une très grande quantité plurimus : superl. de multus plus, adv. : plus poculum : coupe (à boire) poena : châtiment, punition ║ poenas dare (alicui) : subir un châtiment, être puni (par qqn) ; poenas repetĕre ab : tirer châtiment de, punir poeta, ae, m. : poète politus : cultivé polliceri, eor, pollicitus sum, dép. tr. : promettre pollicitari, dép. : renouveler l’assurance pomum : fruit pompa : procession, cortège, pompe ║ pompae ferculum : litière de procession pondus, eris, n. : poids ponĕre, o, posui, positum, tr. : placer, poser, mettre, déposer, renoncer ║ ponĕre pro (+ abl.) : compter comme
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pons, ntis, m. : pont pontifex, icis, m. : pontife populari, dép. : ravager popularis : populaire, dévoué au peuple, indigène, compatriote, compagnon populus : peuple porrigĕre, o, porrexi, porrectum : tendre, présenter porta : porte (de ville) portare, tr. : porter, transporter portus, us, m. : port poscĕre, o, poposci, tr. : demander, réclamer (à qqn : ab + abl.) posse, possum, potui : pouvoir possessiones, um, f. pl. : propriétés possidēre, eo, possessi, possessum : tenir dans sa possession, détenir post : [prép. + acc.] derrière, après ║ [adv.] derrière, après, ensuite ║ post Vrbem conditam : après la fondation de Rome ; post Christum natum : après Jésus-Christ postea, adv. : plus tard, dans la suite posterus : qui vient après, suivant ║ postero die : le lendemain ; in posterum : pour l’avenir ║ posteri, orum, pl. : descendants, postérité postponĕre, o, postposui, postpositum : mettre au second plan, sacrifier postquam, posteaquam, conj. (+ ind.) : après que, quand postulare, tr. : demander, réclamer ║ postulare ab (+ abl.) : demander à (qqn) ; postulare ut (+ subj.) : demander que, de potens, ntis : puissant potentia : puissance, pouvoir, influence potestas, atis, f. : pouvoir, puissance, possibilité ║ in potestatem suam redigĕre : soumettre à son pouvoir ; uitae necisque potestatem in aliquem habēre : avoir droit de vie ou de mort sur qqn ║ potestatem facĕre ou dare alicui : donner à qqn la possibilité de potior, us : préférable à (quam) ║ adv. : potius, plutôt ; potius… quam : plutôt que, au lieu de potiri, dép. (+ abl. ou gén.) : s’emparer (de) ; être maître (de) ║ potiri rerum : s’emparer du pouvoir, avoir la supériorité potissimum, adv. : de préférence, par-dessus tout potius : cf. potior prae, prép. (+ abl.) : devant ; en comparaison de ; à cause de praebēre, eo, praebui, praebitum, tr. : présenter, offrir, montrer ║ se praebēre (avec attribut à l’acc.) : se montrer praebitor, oris, m. : fournisseur praeceptum : recommandation, précepte, leçon ║ ex praecepto : sur ordre praecinĕre, o, praececini, intr. : jouer d’un instrument devant (+ dat.)
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Maîtrise du latin par la pratique
praecipĕre, io, praecepi, praeceptum, tr. : prescrire, recommander (que, de : ut + subj.) praecipuus : principal, particulier, spécial praeclarus : très remarquable praeclare : à merveille, d’une manière éclatante praeco, onis, m. : héraut praeconium : éloge praecurrĕre, o, praecu(cu)rri, praecursum, intr. : courir devant, précéder, surpasser, l’emporter sur (+ dat.) praeda : butin, proie praedari, dép. : faire du butin praedicare, tr. : proclamer, vanter, prôner praedicĕre, o, praedixi, praedictum, tr. : prédire, ordonner que (ut + subj.) praeditus : doué de, pourvu de (+ abl.) praedium : domaine, propriété praedo, onis, m. : brigand praeesse, sum, praefui (+ dat.) : être à la tête (de), commander (à), présider (à) praeferre, o, praetuli, praelatum : placer devant, présenter ║ mettre au-dessus de (+ dat.) praeficĕre, io, praefeci, praefectum, tr. : mettre à la tête de (+ dat) praelinĕre, o, –, praelitum : enduire (sur le devant) praelucēre, eo, praeluxi : briller devant, briller vivement praemium : récompense praemori, ior, praemortuus sum : mourir avant praesertim, adv. : surtout praesidium : protection, poste, garnison ║ alicui rei praesidio esse : protéger qqch praestabilis : magnifique praestans : supérieur ; cf. praestare praestare, praestiti, praestaturus : [intr.] se distinguer ; (+ dat.) : être supérieur à, l’emporter sur ║ praestat, impers. (+ inf.) : il vaut mieux ║ [tr.] montrer, fournir ; fidem praestare : tenir parole ; officium praestare : faire son devoir praestituĕre, o, praestitui, praestitutum : fixer d’avance praesto, adv. : sous la main, à la disposition ║ praesto esse : être auprès, être là praetendĕre, o, praetendi, praetentum : tendre en avant praeter, prép. (+ acc.) : le long de ; au-delà de, en plus de, plus que ; excepté ; contrairement à praeterea, adv. : en outre praeterfluĕre, o : couler près de, se perdre, s’échapper praeterire, eo, praeterii, praeteritum, tr. : passer le long de, passer ; omettre ║ praeteritum tempus ou praeterita, orum, n. pl. : le passé praetexta : toge prétexte praetor, oris, m. : préteur ; général prauus : mauvais precari, dép. tr. : prier, supplier, implorer preces, um, f. pl. : prières
premĕre, o, pressi, pressum, tr. : presser, écraser, serrer de près, accabler pretiosus : qui a du prix, précieux pretium : prix, valeur ; récompense, rançon primum, adv. : d’abord, pour la première fois ║ ubi primum : dès que, aussitôt que ║ quam primum : le plus vite possible, au plus tôt primus : premier, le premier princeps, cipis : premier ; chef ║ (à partir d’Auguste) empereur principatus, us, m. : premier rang, suprématie ; (à partir d’Auguste) pouvoir impérial principium : commencement prior, us : premier (de deux) ; précédent, supérieur pristinus : de la veille, antérieur prius, adv. : préalablement ; auparavant priusquam, conj. (+ ind. ou subj.) : avant le moment où, avant que, sans attendre que priuatim, adv. : en particulier, à titre privé, individuellement priuatus : particulier, personnel, privé ║ priuatus : un simple particulier pro, prép. (+ abl.) : devant, à la place de, en guise de, pour, en proportion de probabilis : estimable probare, tr. : prouver ; approuver ; apprécier, peser le pour et le contre probatus : qui a fait ses preuves, éprouvé probus : honnête procax, acis : insolent procedĕre, o, processi, processum, intr. : s’avancer procella : tempête, trouble procreare : mettre au monde procul, adv. : au loin ║ haud procul ab (+ abl.) : non loin de prodĕre, o, prodidi, proditum, tr. : transmettre, trahir ║ aliquid memoriae prodĕre ou tradĕre : transmettre qqch à la postérité prodesse, prosum, profui (+ dat.) : être utile (à) prodire, eo, prodii, proditum, intr. : s’avancer producĕre, o, produxi, productum, tr. : mener en avant, produire proelium : combat, bataille ║ proelium committĕre : engager la bataille profecto, adv. : assurément proferre, o, protuli, prolatum : présenter, mettre au jour, faire paraître proficĕre, io, profeci, profectum : faire des progrès, obtenir un avantage proficisci, or, profectus sum, dép. intr. : partir profligare : abattre, renverser profundĕre, o, profudi, profusum : répandre, épancher, verser progredi, ior, progressus sum, dép. intr. : s’avancer prohibēre, eo, prohibui, prohibitum, tr. : [ab + abl. ou abl. seul] écarter (de) ; couper (de) ║ (+ prop. inf.) empêcher que, de
Lexique latin-français prolatare : ajourner promissus : long promontorium : promontoire propatulo (in) : dans la cour, en plein air, en public prope : [prép. + acc.] près de ║ [adv.] près ; presque properare : se hâter propinquus (+ dat.) : proche (de), voisin (de) ║ propinqui, orum, pl. : proches (= parenté) propior, us : compar. de propinquus propius, adv. au compar. : plus près proponĕre, o, proposui, propositum, tr. : placer devant (les yeux), exposer, proposer propositum : dessein, résolution proprius : qui appartient en propre, propre, particulier, personnel propter, prép. (+ acc.) : à côté de, à cause de proscribĕre, o, proscripsi, proscriptum : annoncer par affiche, proscrire proscriptio, onis, f. : proscription prosequi, or, prosecutus sum dép. tr : accompagner, reconduire, poursuivre ║ honorificis uerbis prosequi : adresser des compliments prospicĕre, io, prospexi, prospectum : regarder en avant ║ (+ dat.) veiller à, sur ║ [ut + subj.] veiller à ce que protinus, adv. : tout aussitôt prouentus, us, m. : récolte abondante, abondance prouidēre, eo, prouidi, prouisum : prévoir, prendre des dispositions, pourvoir à prouincia : province proxime, adv. : très près, le plus près ; dernièrement proximus, superl. de propinquus : (+ dat.) le plus proche, très proche (de) ; précédent, dernier ; suivant, prochain prudens, ntis : sage, prudent, adroit prudentia : prudence, prévoyance, sagesse pruris, is, f. : proue publice, adv. : au nom de l’État, aux frais de l’État, en public publicus : public, officiel ║ pecunia publica (abl.) : aux frais de l’État ║ res publica : affaires publiques, gouvernement, État pudet (me), puduit (ou puditum est), impers. (+ gén.) : j’ai honte (de) puella : jeune fille puer, eri, m. : enfant, jeune garçon ; jeune esclave ║ a puero : dès l’enfance pueritia : enfance ║ a pueritia : dès l’enfance pugil, ilis, m. : lutteur au pugilat pugillares, ium, m. pl. : tablettes pugio, onis, m. : poignard pugna : combat, bataille ║ pugnam committĕre : engager la bataille pugnare, intr. : combattre, se battre, être en désaccord, ne pas concorder pulcher, chra, chrum : beau pulchritudo, inis, f. : beauté
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pulmentum : purée pungĕre, o, pupugi, punctum : piquer, tourmenter punire, puni(u)i, punitum, tr. : punir puppis, is, f. : poupe purgare : nettoyer, débarrasser, justifier ║ se purgare : se disculper putamen, inis, n. : coquille (de noix) putare, tr. : penser putrescĕre, o, putrui, intr. : pourrir
qua, adv. : 1° interr. : par où ? ║ 2° relat. : par où quadrigae, arum, pl. : quadrige quadriremis, is, f. : quadrirème quaerĕre, o, quaesi(u)i, quaesitum, tr. : chercher, rechercher ║ [ab ou ex + abl.] demander à ║ de seruo quaerĕre : faire parler un esclave par la torture, le mettre à la question quaesitum : bien (acquis) quaesitus : recherché, affecté, volontaire quaestor, oris, m. : questeur quaestus, us, m. : profit, bénéfice ║ quaestum facĕre ex aliqua re : tirer un profit de qqch qualis : quel ? de quelle sorte ? ║ talis… qualis : tel… que quam, adv. : 1° interr. ou excl. : comme, combien ; quam multi : combien nombreux, combien de ? ║ 2° après compar. : que ║ aliter quam : autrement que ║ quam maximis itineribus : à marches forcées ; quam optime : le mieux possible ; quam primum : le plus vite possible, au plus tôt quamdiu : 1° adv. : pendant combien de temps ? ║ 2° conj. : aussi longtemps que quamdudum, adv. : depuis combien de temps ? quamobrem, adv. : pourquoi ? quamuis, conj. (+ subj.) : quelque… que quando, adv. : [interr.] quand ? à quel moment ? [indéf.] = aliquando quamquam, conj. (+ ind.) : quoique, bien que quanto, adv. (devant compar.) : combien, comme, que quantum, adv. : combien, que ║ tantum… quantum : autant… que quantus : combien grand, quel ║ tantus… quantus : aussi grand… que quare : 1° adv. interr. : pourquoi ? ║ 2° conj. : c’est pourquoi quasi : 1° conj. : comme si ║ 2° adv. : comme, pour ainsi dire quatĕre, io, quassi, quassum : secouer -que, conj. : et quercus, us, f. : chêne querela : plainte queri, or, questus sum, dép. tr. et intr. : se plaindre de (+ acc. ou de + abl.), se plaindre (de ce) que (+ prop. inf.) querimonia : plainte, grief
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1 qui, quae, quod, adj.-pr. rel. : [adj.] lequel (homme) ; [pron.] qui, que, lequel ║ [rel. de liaison] qui = et is 2 qui(s), quae, quod, adj. interr. ou excl. : quel ? 3 qui(s), qua(e), quod, adj. indéf. : quelque, un 4 qui, adv. interr. : en quoi ?, comment ? quia, conj. (+ ind.) : parce que quicumque, quaecumque, quodcumque, adj.-pr. rel. : [adj.] quelque… que, quelconque ; tout… qui ║ [pron.] tout homme qui, quiconque, tout ce qui 1 quid, pron. et adv. interr. : [pron.] que ? quoi ? quelle chose ? ce qui, ce que ; [adv.] pourquoi ? en quoi ? 2 quid, pron. indéf. : quelque chose (= aliquid) quidam, quaedam, quiddam (pron.), quoddam (adj.) : un certain homme, un certain, un quidem, adv. : à la vérité, certes, du moins ║ ne… quidem : ne… pas même, ne pas… non plus quidni, adv. : pourquoi ne… pas, comment… ne pas ? quies, etis, f. : repos, sommeil quiescĕre, o, quieui, quietum, intr. : se reposer ; être en paix quietus : tranquille quilibet, quaelibet, quidlibet (pron.), quodlibet (adj.) : n’importe qui, quiconque, n’importe quoi ; n’importe quel, quelconque quin, conj. (+ subj.) : que [ne] ║ quin etiam, loc. adv. : bien plus ; et même Quirites, um ou ium, m. pl. : Quirites, citoyens romains 1 quis, quae, quid, pron. interr. : qui ? lequel ? quoi ? 2 quis, qua(e), quid, pron. indéf. : quelqu’un, quelque chose 3 quis = qui 2 et 3 quisquam, quidquam ou quicquam, pron. indéf. : quelqu’un, quelque chose ║ neque (nec) quisquam, neque (nec) quidquam : et personne ne, et rien ne quisque, quaeque, quidque (pron.), quodque (adj.) : chacun, chaque chose ; chaque ║ quinto quoque anno : tous les quartre ans ║ doctissimus quisque : tous les plus savants quisquis, quidquid ou quicquid, pron. relat. indéf. : tout homme qui ; quiconque ; tout ce qui (neutre) quiuis, quaeuis, quiduis (pron.), quoduis (adj.) : n’importe qui, quiconque, n’importe quoi ; n’importe quel, quelconque quo : 1° adv. interr. ou rel. : où ║ 2° adv. indéf. = aliquo : quelque part ║ 3° conj. (+ subj.) : pour que par là ║ eo… quo : d’autant (plus)… que (plus) quoad, conj. : (+ ind.) tant que, jusqu’au moment où ; (+ subj.) en attendant que, jusqu’à ce que
quod, conj. : (+ ind.) le fait que, à savoir que ║ (+ ind. ou subj.) parce que quominus, conj. (+ subj.) : que [ne] quomodo, adv. interr. : comment ? quondam, adv. : un certain jour ; autrefois quoniam, conj. : puisque quoque, adv. : aussi quorsum = vers où ?, dans quel but ? quot, adv. : combien nombreux, combien de ? ║ tot… quot : aussi nombreux… que quotannis, adv. : chaque année quotie(n)s : [adv.] combien de fois ? ║ [conj. + ind.] toutes les fois que, chaque fois que quotie(n)scumque, conj. (+ ind.) : toutes les fois que, chaque fois que quotusquisque (quotus… quisque) : combien (peu) ? rana : grenouille rapĕre, io, rapui, raptum, tr. : emporter, enlever ratio, onis, f. : compte, méthode, moyen, manière, raison ║ rationem habēre : tenir le compte de ║ ratio uitae : cours de la vie, vie ║ ratio mea : ma façon de voir ratis, is, f. : radeau recens : frais, nouveau recipĕre, io, recepi, receptum, tr. : reprendre, retirer, recevoir ║ se reciplre ad suas : se retirer vers les siens recitare, tr. : lire à haute voix, lire en public, déclamer recitator, oris, m. : lecteur (en public) recreare : rétablir, remettre sur pied, rendre courage recte, adv. : droit, correctement, bien ║ bene uiuĕre recteque facĕre : vivre honnêtement et agir conformément à la morale rector, oris, m. : maître rectus : droit, juste, bon recumbĕre, o, recubui, recubitum : se coucher recusare, tr. (ne + subj.) : refuser (que, de) redarguĕre, o, redargui, redargutum : montrer la fausseté, réfuter, confondre reddĕre, o, reddidi, redditum, tr. : rendre, redonner redigĕre, o, redegi, redactum, tr. : ramener ; réduire ║ in potestatem suam redigĕre : soumettre à son pouvoir ║ in seruitutem redigĕre : réduire en esclavage redimĕre, o, redemi, redemptum : racheter redire, eo, redii, reditum, intr. : revenir, retourner ║ ad se redire : reprendre ses sens reditus, us, m. : retour reducĕre, o, reduxi, reductum, tr. : ramener refellĕre, o, refelli : réfuter, démentir referre, o, rettuli, relatum, tr. : rapporter, reporter ; raconter ║ gratiam referre : témoigner de la reconnaissance ; pedem referre : lâcher pied, reculer ║ refert : il est important
Lexique latin-français regina : reine regius : royal regnare, intr. : régner, être roi regnum : royaume, règne, royauté regĕre, o, rexi, rectum, tr. : diriger, gouverner releuare : soulager religio, onis, f. : piété, respect, scrupule religieux, religion religiose : consciencieusement relinquĕre, o, reliqui, relictum, tr. : laisser, abandonner reliqui, orum, pl. : les autres ║ reliqua, orum, n. pl. : le reste [des choses] reliquus : qui reste ; le reste de ║ reliquo tempore : dans l’avenir reluctari, dép. : s’opposer remeare : revenir remex, igis : rameur remissus : modéré, clément remouēre, eo, remoui, remotum : éloigner repellĕre, o, rep(p)uli, repulsum, tr. : repousser repente, adv. : soudain, tout à coup repentinus : soudain reperire, rep(p)eri, repertum, tr. : trouver, découvrir repetĕre, o, repeti(u)i, repetitum, tr. : redemander, réclamer ; recommencer ║ poenas repetĕre ab aliquo : tirer châtiment de qqn, punir qqn ║ res repetĕre : demander réparation repraesentare : faire revivre reprehendĕre, o, reprehendi, reprehensum, tr. : blâmer repudiare : repousser repugnare : résister, s’opposer reputare : compter, réfléchir, se demander requirĕre, o, requisi(u)i, requisitum : réclamer, rechercher, regretter (l’absence de) reri, eor, ratus sum, dép. : croire res, rei, f. : [sg.] chose, affaire, fait ║ res diuina : sacrifice ║ res familiaris : patrimoine ; res militaris : art de la guerre ; res publica, f. : affaires publiques, gouvernement, État ║ res Romana : État romain ║ ob rem : avec profit ║ rem gerĕre : mener, conduire une affaire ║ aliquid a re orare : demander qqch de contraire à l’intérêt ║ [plur.] situation ║ res aduersae : circonstances contraires, adversité, malheur ║ res futurae : avenir ║ res nouae : révolution ║ res secundae : circonstances favorables, succès, bonheur ║ rerum scriptor : historien ; natura rerum : nature ║ rebus suis diffidĕre : manquer de confiance dans l’état de ses affaires, ne plus s’attendre à rien de bon rescribĕre, o, rescripsi, rescriptum : écrire (en retour), répondre (à une lettre) reseruare : conserver la vie à, épargner resistĕre, o, restiti, intr. : s’arrêter, résister, tenir bon
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respicĕre, io, respexi, respectum : [intr.] regarder en arrière, tourner la tête ║ [tr.] aliquem ou aliquid respicĕre : prendre en considération qqn ou qqch, avoir égard à qqn ou à qqch respondēre, eo, respondi, responsum, tr. : répondre responsum : réponse restinguĕre, o, restinxi, restinctum : éteindre, étouffer restituĕre, o, restitui, restitutum, tr. : rétablir ║ res perditas restituĕre : rétablir une situation désespérée retardare : retarder, arrêter, réprimer retinēre, eo, retinui, retentum, tr. : retenir, garder retractare : tergiverser, se refuser à aller reuerentia : respect reuertĕre, o, reuerti, reuersum, et reuerti, reuersus sum, dép. intr. : revenir, retourner reuocare, tr. (+ abl.) : rappeler, ramener, détourner (de) rex, regis, m. : roi ridēre, eo, risi, risum, intr. : rire rigidus : raide, inflexible rima : fente, crevasse ripa : rive, bord rite, adv. : selon les règles robur, oris, n. : chêne très dur, rouvre rogare, tr. : interroger, demander ║ aliquem sententiam rogare : demander à qqn son avis ; aliquem rogare ut (+ subj.) : demander à qqn que, de rogus : bûcher funèbre rosa : rose rostra, orum, n. pl. : rostres, tribune aux harangues rudis (+ gén.) : inculte ; ignorant (de) ruĕre, o, rui, rutum : se précipiter, s’élancer, courir à sa perte ║ [tr.] précipiter, faire sortir rufus : roux, rouquin rumpĕre, o, rupi, ruptum, tr. : rompre, briser rupes, is, f. : rocher, roche rursus, adv. : en arrière ; de nouveau rus, ruris, n. : campagne ║ [locat.] ruri : à la campagne rusticus : [adj.] de la campagne, rustique ║ [subst.] rusticus : paysan, campagnard sacer, cra, crum : sacré ║ sacra facĕre : célébrer le culte ; offrir un ou des sacrifices sacerdos, otis, m. ou f. : prêtre, prêtresse sacrarium : sanctuaire sacrificium : sacrifice saeculum : siècle, génération saepe, adv. : souvent saepire, saepsi, saeptum : entourer, enclore saeuire, saeui(u)i, saeuitum : se déchaîner, s’acharner saeuus : cruel, furieux, féroce
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Maîtrise du latin par la pratique
saginare : gaver sagitta : flèche sal, salis, m. : sel, finesse d’esprit saluber, bris, bre : sain, salubre saltem, adv. : du moins saltus, us, m. : défilé salus, utis, f. : vie sauve, santé, salut ║ salutem dare : saluer salutare, tr. : saluer sanare : guérir sanctus : sacré, saint sane, adv. : en vérité, vraiment ; je veux bien (dans une concession), soit sanguis, inis, m. : sang sanus : sain d’esprit sapiens, ntis : sage, savant sapientia : sagesse satis, adv. : assez ║ satius esse : valoir mieux saxum : pierre, rocher scilicet, adv. : cela va de soi, évidemment scelus, eris, n. : crime, forfait scientia : connaissance, science scire, sci(u)i, scitum, tr. : savoir sciscitari, dép. : s’informer scopulosus : rempli d’écueils scribĕre, o, scripsi, scriptum, tr. : écrire scrinium : boîte, étui scriptor, oris, m. : écrivain ║ rerum scriptor : historien sculpĕre, o, sculpsi, sculptum : sculpter scutum : bouclier (long) se, sui, pr. pers. réfl. sg. et pl. : se, soi, eux, elles secare, secui, sectum, tr. : couper secedĕre, o, secessi, secessum : se retirer secernĕre, o, secreui, secretum : séparer secundum, prép. (+ acc.) : le long de ; suivant, selon secundus : deuxième, second ; favorable ║ res secundae : circonstances favorables, succès, bonheur securis, is, f. : hache ║ securi caedĕre ou ferire : frapper avec la hache secus, adv. : autrement sed, conj. : mais ║ non solum (tantum, modo)… sed (uerum) etiam : non seulement… mais encore sedare : adoucir, apaiser sedēre, eo, sedi, sessum, intr. : être assis, siéger sedes, is, f. : siège ; séjour seditio, onis, f. : discorde ; soulèvement, révolte sedulus : appliqué, empressé segnis : lent, négligent segniter, adv. : avec mollesse, lentement sella : siège, chaise ║ sella curulis : chaise curule ║ in sella curuli considĕre : s’asseoir sur une chaise curule semianimis : à demi-mort semper, adv. : toujours sempiternus : éternel
senarioli, orum, pl. : (petite pièce en) vers sénaires iambiques senator, oris, m. : sénateur senatorius : sénatorial senatus, us, m. : sénat senatusconsultum : décision du sénat, sénatusconsulte senectus, utis, f. : vieillesse senex, senis, m. : vieillard sensus, us, m. : sentiment (ou sensation) sententia : avis, sentence, phrase ║ sententiam aliquem rogare : demander à qqn son avis, inviter qqn à donner son avis (au sénat) ║ sententiam ferre : prononcer une sentence sentire, sensi, sensum, tr. : sentir, éprouver, s’apercevoir, se rendre compte ║ sentire contra (+ acc.) : avoir des dispositions hostiles pour sepelire, sepeli(u)i, sepultum, tr. : ensevelir, enterrer sepulcrum : tombeau, tombe sequi, or, secutus sum, dép. tr. : suivre, poursuivre, rechercher sermo, onis, m. : conversation, langage, langue ║ sermo patrius : langue de nos pères, langue maternelle 1 serĕre, o, serui, sertum, tr. : unir, attacher, enchaîner (les événements) 2 serĕre, o, seui, satum, tr. : semer, planter sermo, onis, m. : conversation, entretien, parole sero, adv. : tard, tardivement serpĕre, o, serpsi : ramper, se glisser, s’insinuer seruare, tr. : garder, conserver, sauver, maintenir ║ fidem seruare : être fidèle à sa parole seruire, serui(u)i, seruitum (+ dat.) : être l’esclave (de), être soumis (à) seruitus, utis, f. : esclavage, servitude seruus : esclave sestertium (g. pl. sestertium) : sesterce seu : cf. siue seueritas, atis, f. : sévérité ; gravité seuerus : sévère ; grave si, conj. : si sic, adv. : ainsi ║ sic… ut (+ ind.) de la même manière que ; sic… ut (+ subj.) : de telle sorte que ║ res sic se habet : les choses vont ainsi, il en est ainsi sica : poignard sicarius : assassin, tueur à gages sicut, adv. et conj. : comme, ainsi que sidus, eris, n. : étoile, astre significare : [ut + subj.] faire signe (de), signifier (de) signum : signe, signal ; statue ; étendard ║ signa constituĕre : faire halte ; signa ferre : se mettre en route ; signa inferre : attaquer ; infestis signis : en formation d’attaque silentium : silence ║ silentio : en silence silēre, eo, silui, intr. : rester silencieux, se taire
Lexique latin-français silua : forêt, bois similis (+ gén. ou dat.) : semblable (à) simpliciter : sans façons simul, adv. : en même temps ║ simul ac ou atque, conj. (+ ind.) : dès que, aussitôt que simulacrum : hallucination, perception fausse ; statue simulare, tr. : simuler, feindre ║ (+ prop. inf.) : faire semblant de simulatio, onis, f. : simulation, faux dehors sine, prép. (+ abl.) : sans singularis : unique, extraordinaire singuli, ae, a : un à un, chacun un ║ in singulos annos : pour chaque année sinister, tra, trum : (qui est à) gauche ; de mauvais augure sinistra : main gauche sinĕre, o, siui, situm, tr. : permettre (que, de : + prop. inf.) sitis, is, f. : soif situs : placé, situé ║ (in + abl.) reposant (sur), dépendant (de) siue (seu)… siue (seu) : soit que… soit que ; ou… ou societas, atis : mise en commun, participation ; association, alliance socius : associé, allié sol, solis, m. : soleil solari, dép. : consoler solēre, eo, solitus sum, semi-dép. : avoir coutume de, avoir l’habitude de (+ inf.) solidum : totalité d’une somme solitus : habituel, ordinaire ║ solito (avec un comp.) : (plus…) que de coutume ║ cf. solēre sollemnis : consacré sollers, ertis : habile, savant sollicitare : [ut + subj.] engager vivement à, inquiéter sollicitudo, inis, f. : inquiétude sollicitus : inquiet, curieux 1 solum, nom : sol 2 solum, adv. : seulement ║ non solum… sed (uerum) etiam : non seulement… mais encore solus : seul, unique, solitaire solutus : dégagé, libre, insouciant ; cf. soluĕre soluĕre, o, solui, solutum, tr. : délier, défaire, payer ║ soluĕre naues ou soluĕre : lever l’ancre somnus : sommeil ║ in somnis : pendant le sommeil, en songe sopire, io, sopi(u)i, sopitum : assoupir, endormir ║ [pass.] s’endormir, s’apaiser soror, oris, f. : sœur sors, sortis : sort, lot, tâche imposée par le sort spatium : espace, distance ; temps, durée species, ei, f. : aspect, apparence ║ per speciem : sous le prétexte spectaculum : spectacle spectare, tr. : regarder, voir, contempler speculator, oris, m. : espion
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speculum : miroir specus, us, m. : caverne, grotte sperare, tr. : espérer spes, ei, f. : espérance spiritus, us, m. : souffle, air ║ spiritum alicuius recolligĕre : ramener qqn à la vie spolia, orum, pl. : dépouilles sponsio, onis, f. : engagement, pari sponte, adv. : spontanément ║ sua sponte : de son propre mouvement squalor, oris, m. : crasse stabilis : ferme stadium : stade, carrière stare, steti, staturus, intr. : se tenir debout, être debout, être immobile ║ per aliquem stare : dépendre de qqn statim, adv. : aussitôt statio, onis, f. : salle d’attente statua : statue statuĕre, o, statui, statutum, tr. : établir, placer, poser ; fixer ║ (+ inf.) décider de ; (ut + subj.) décider que, de statura : taille, grandeur status, us, m. : état, situation, attitude ; stabilité stella : étoile, planète stigma, atis, n. : marque au fer rouge stilus : poinçon, stylet stimulare : aiguillonner, harceler stipare : entourer stipendium : solde ; année de campagne ║ stipendia merēre (-eri) ou facĕre : faire son service militaire, être soldat ; servir ; prima stipendia merēre (-eri) ou facĕre : faire ses premières armes Stoici, orum, pl. : Stoïciens stola : robe (de femme) strenuus : vif, actif, vaillant, décidé, énergique strepĕre, o, strepui, strepitum, intr. : faire du bruit, hurler, résonner strepitus, us, m. : fracas, grincement struppus : courroie studēre, eo, studui (+ dat.) : s’appliquer (à), avoir du goût (pour), étudier ║ (+ inf.) s’efforcer de, s’appliquer à studiosus (+ gén.) : passionné (pour), attaché (à), dévoué (à) studium : goût, ardeur, zèle, étude stultitia : sottise, stupidité stultus : sot, stupide suadēre, eo, suasi, suasum, tr. : conseiller (à : + dat.) ║ suadēre ut (+ subj.) : conseiller que, de sub, prép. : 1° (+ abl. ubi ?) sous, au pied de ║ 2° (+ acc. quo ?) sous, vers, à l’approche de subditus : sujet subducĕre, o, subduxi, subductum : retirer (en cachette) subesse, subsum, subfui : étre à la base subigĕre, o, subegi, subactum, tr. : soumettre
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Maîtrise du latin par la pratique
subinde : à maintes reprises, souvent subire, eo, subii, subitum : s’avancer sous, s’approcher de subito, adv. : soudain, tout à coup subleuare : soulager, détendre sublicius : bâti sur pilotis sublimis : qui est dans l’air submisse : avec modération subripĕre, io, subripui, subreptum : enlever à la dérobée subsidium : renfort, secours ║ alicui subsidio uenire : venir au secours de qqn subterfugĕre, io, subterfugi, intr. : se dérober à, esquiver subtexĕre, o, subtexui, subtextum, tr. : tisser sous, couvrir d’un tissu, ajouter, insérer subtilis : délicat subtiliter : avec précision succedĕre, o, successi, successum, intr. (+ dat.) : se présenter sous, aller au pied de, aller à la place de, remplacer, succéder, aboutir à un résultat sucus : force, sève, suc suffigĕre, o, suffixi, suffixum : fixer par-dessous, attacher à (+ dat.) suffragium : vote ║ suffragium ferre : voter summa : la totalité, l’ensemble summus : le plus haut, très grand, suprême ║ summus mons : le sommet de la montagne sumĕre, o, sumpsi, sumptum, tr. : prendre ║ poenas sumĕre (de + abl.) : infliger un châtiment (à qqn), punir (qqn) ; togam uirilem sumĕre : prendre la toge virile 1 sumptus, us, m. : dépense, frais 2 sumptus : cf. sumĕre supellex, lectilis, f. : ustensiles, mobilier, bagage super, prép. : 1° (+ acc.) sur, au-dessus de ║ 2° (+ abl.) au sujet de superbia : orgueil, dédain, superbe superbus : orgueilleux superare : [tr.] franchir, surpasser, vaincre ║ [intr.] l’emporter, être vainqueur superesse, sum, superfui, intr. : être de reste, rester, survivre à (+ dat.) superior, oris : précédent superstes, itis (+ dat.) : qui survit (à), survivant superuacaneus : superflu supplicium : exécution, supplice ║ – sumĕre : tirer vengeance, châtier supportare, tr. : apporter suppudet, suppuduit, impers. : éprouver quelque honte supra : [prép. + acc.] sur, au-dessus de ║ [adv.] audessus ; plus haut, ci-dessus sura : mollet surgĕre, o, surrexi, surrectum, intr. : se lever, se dresser sus, suis, m. ou f. : porc
suscensēre, eo, suscensui, suscensum, intr. : être irrité, être fâché, en vouloir à (+ dat.) suscipĕre, io, suscepi, susceptum, tr. : se charger de, assumer, entreprendre suspicio, onis, f. : soupçon suspicari, dép. tr. : soupçonner, s’attendre à suspicio, onis, f. : éventualité sustentare : laisser en suspens, différer ║ se sustentare : se maintenir sustinēre, eo, sustinui, sustentum, tr. : soutenir, supporter, arrêter ║ se sustinēre : se retenir sutor, oris, m. : cordonnier sutrina : boutique de cordonnier suus, adj.-pr. poss. : [adj.] son, sa, ses, leur ; [pron.] le sien, le leur tabellae, arum, pl. : tablettes taberna : boutique ; auberge tabernaculum : tente tabula : planche ; tableau ; liste tacēre, eo, tacui, tacitum, intr. : se taire, garder le silence taeter, tra, trum : affreux, odieux talis : tel, pareil ; de ce genre ║ talis… qualis (+ ind.) : tel… que ; talis… ut (+ subj.) : tel… que tam, adv. : aussi, autant ; tellement, si ║ tam… quam : aussi… que ; autant… que ; tam… ut (+ subj.) tellement, si… que tamen, adv. : cependant tametsi, conj. : bien que, quoique tamquam, adv. : comme ; pour ainsi dire ║ tamquam si, conj. : comme si tandem, adv. : enfin tangĕre, o, tetigi, tactum, tr. : toucher, atteindre tantisper, adv. : pendant tout ce temps, en attendant ║ tantisper dum : pendant tout le temps que tanto, adv. (devant compar.) : tellement, d’autant tantulus : si petit tantum, adv. : 1° autant, tant ; (+ gén.) : autant (de) ; tant (de) ║ tantum… quantum : autant… que ; tantum… ut (+ subj.) : tant… que ║ 2° seulement ; non tantum… sed (uerum) etiam : non seulement… mais encore tantumdem : juste autant, tout autant, en aussi grande quantité (que) tantus : si grand, aussi grand, tel ║ tantus… quantus : aussi grand… que ; tantus… ut (+ subj.) : si grand… que tarditas, atis, f. : lenteur tardus : lent taurus : taureau taxatio, onis, f. : prix fixé tectorium : enduit, badigeon tectum : toit ; maison tegĕre, o, texi, tectum, tr. : couvrir, protéger ; cacher, dissimuler
Lexique latin-français tellus, uris, f. : terre telum : arme (offensive) ; trait ║ tela excipĕre : recevoir des traits temere, adv. : à la légère, au hasard, sans raison temperare : régler, gouverner tempestas, atis, f. : tempête, orage templum : temple tempus, oris, n. : temps ; saison ; moment, occasion ║ [pl.] (les) temps, circonstances, conjonctures ║ amicorum tempora : temps réservé aux amis ║ his temporibus : de nos jours ║ temporibus cedĕre : se plier aux exigences du moment tendĕre, o, tetendi, tentum : [tr.] tendre ║ [intr.] se diriger vers, s’efforcer tenēre, eo, tenui, tentum, tr. : tenir, retenir, conserver, connaître par cœur ║ memoria tenēre : garder dans sa mémoire, se rappeler ║ [pass.] teneri : être pris, se sentir attiré tener, era, erum : tendre, jeune, délicat tentare : mettre à l’épreuve tenuis : mince, faible ; fin, de peu d’importance, maigre ; d’humble condition tepor, oris, m. : chaleur (douce) terĕre, o, triui, tritum : user, perdre tergum : dos ║ terga uertĕre, dare : tourner le dos, prendre la fuite ; a tergo : par-derrière terra : terre, pays ║ terra marique : sur terre et sur mer terrēre, eo, terrui, territum, tr. : effrayer terror, oris, m. : effroi, terreur testari, dép. : témoigner testimonium : témoignage ║ testimonium dicĕre : porter témoignage testis, is, m. : témoin theatrum : théâtre ; public (au théâtre) tibicen, inis, m. : joueur de flûte timēre, eo, timui, tr. : craindre ║ timēre ne (+ subj.) : craindre que [ne] timor, oris, m. : crainte, peur titulus : inscription, annonce toga : toge ║ toga praetexta : toge prétexte ; togam ponĕre ou deponĕre : quitter la toge tolerare, tr. : supporter, soutenir ║ uitam tolerare aliquo modo : soutenir sa vie par quelque moyen tollĕre, o, sustuli, sublatum, tr. : élever, enlever, supprimer tonsor, oris, m. : coiffeur, barbier tormentum : supplice, torture torpēre, eo, intr. : être engourdi, être raide, être paralysé torquēre, eo, torsi, tortum, tr. : tordre, tourner, faire rouler, torturer, tourmenter ║ os torquēre : tordre la bouche, grimacer tot, adj. indécl. : aussi nombreux, si nombreux ║ tot… quot : aussi nombreux… que ; tot… ut (+ subj.) : si nombreux… que totus : tout, tout entier tractare : administrer ║ se tractare : se comporter
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tradĕre, o, tradidi, traditum, tr. : transmettre, remettre, livrer ║ (+ prop. inf.) : rapporter, raconter (que) traducĕre, o, traduxi, traductum, tr. : faire passer, conduire au-delà de (trans + acc. ou acc. seul) trahĕre, o, traxi, tractum, tr. : tirer, traîner, entraîner, enthousiasmer, transporter ║ cum animo suo trahĕre : balancer dans son esprit traicĕre, io, traieci, traiectum, tr. : faire traverser au-delà de (trans + acc. ou acc. seul) ; traverser ; passer trans, prép. (+ acc.) : au-delà de transire, eo, transii, transitum, tr. : traverser, passer trepidare : s’agiter : être en plein désarroi tres, tria : trois tribunus : tribun ║ tribunus plebis : tribun de la plèbe ; tribunus militum : tribun militaire tribuĕre, o, tribui, tributum, tr. : attribuer, accorder triremis, is, f. : trirème tristis : triste, sombre, funeste triumphare : obtenir les honneurs du triomphe, triompher triumphus : triomphe ║ triumphum aglre : recevoir les honneurs du triomphe ; triumphum decernĕre : décerner les honneurs du triomphe tropaeum : trophée trucidare : égorger tu, pron. pers. : tu, toi tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. : surveiller ; (ab + abl.) protéger (de), défendre (contre) tugurium : chaumière tum, adv. : alors, puis ║ tum… tum : tantôt… tantôt tumēre, eo : être enflé, être gonflé d’orgueil, être en effervescence tumultus, us, m. : tumulte, désordre, trouble, alarme ║ tumultum decernĕre : décréter l’état de tumulte, la patrie en danger tunc, adv. : alors ║ tunc demum : alors seulement tunica : tunique turba : foule turpis : laid, honteux turris, is, f. : une tour tussis, is, f. : toux tutela : protection ║ tutelae esse alicuius : étre sous la protection de qqn tutus : sûr, en sécurité, protégé de, à l’abri de (ab + abl.) tuus, adj.-pr. poss. : [adj.] ton, ta ; [pron.] tien, tienne uacuus (+ abl.) : vide (de) ; oisif, désœuvré uadum : gué uagari, dép. : errer, déambuler uagina : fourreau uale, interj. : adieu
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Maîtrise du latin par la pratique
ualēre, eo, ualui, ualiturus, intr. : se bien porter, être fort, avoir de l’influence ualetudo, inis, f. : santé ║ optima ualetudine uti : jouir d’une excellente santé ualidus : robuste, fort, puissant uallis, is, f. : vallée uallum : palissade, retranchement uarius : varié, variable, divers uastare, tr. : dévaster uastitas, atis, f. : dévastation uates, is, m. : prophète, poète, devin uber, eris, ere : riche, lucratif ubi : 1° adv. interr. ou rel. : où ║ 2° conj. (+ ind.) : lorsque, quand ; ubi primum : dès que uectis, is, m. : levier uehemens, ntis : violent uehementer, adv. : violemment, vivement uehĕre, o, uexi, uectum, tr. : transporter ║ in equo uehi : aller à cheval uel, conj. : ou bien ; même uelle, uolo, uolui, tr. : vouloir ║ sibi uelle : signifier uelum : voile ║ uela dare ou facĕre : mettre à la voile, faire voile uelut, adv. et conj. : comme, ainsi que uenari, dép. : chasser (un gibier) uenatio, onis, f. : chasse uendĕre, o, uendidi, uenditum, tr. : vendre uenia : pardon, permission ║ culpae ueniam alicui dare : accorder à qqn le pardon d’une faute 1 uenire, ueni, uentum, intr. : venir, arriver ║ usu uenire : arriver, se produire 2 uenire, eo, uenii : être vendu uentitare : venir souvent uentus : vent ║ uento secundo : par un vent favorable uepres, ium, m. pl. : ronces, épines uer, ueris, n. : printemps uerberare, tr. : frapper uerbum : mot, parole ║ uerba facĕre : parler uerecundia : respect, retenue uereri, eor, ueritus sum, dép. tr. : [ne + subj.] respecter, craindre que ueritas, atis, f. : vérité, réalité uernus : du printemps uero, conj. : mais, d’autre part uersari, dép. intr. : se trouver habituellement, séjourner, vivre dans (un endroit) uersiculus : vers 1 uersus, us, m. : vers 2 uersus : cf. uertĕre uersute : avec adresse uertĕre, o, uerti, uersum, tr. : tourner ║ alicui uitio uertĕre : reprocher à qqn de uerum, nom : le vrai, vérité uerum, conj. : mais ║ non solum (tantum, modo)… uerum etiam : non seulement… mais encore uerus : vrai, fondé uerutum : dard
uesci, or, dép. (+ abl.) : se nourrir (de) uester, tra, trum, adj.-pr. poss. : [adj.] votre ; [pron.] le vôtre uestigium : pas, trace, reste, indice ║ uestigium dare : porter son pas ║ uestigia ponĕre : poser ses pas ║ e uestigio : sur-le-champ uestis, is, f. : habillement, vêtements uetare, uetui, uetitum, tr. : défendre, interdire ueterator, oris, m. : vieux renard, roublard uetus, eris : vieux, ancien ║ ueteres, um, m. pl. : les Anciens uetustas, atis : antiquité uexare : endommager, mettre à mal, tourmenter uia : route, chemin uiaticum : provisions de voyage uicarius : remplaçant uicinus : voisin de (+ dat.) ║ [subst.] un voisin uictor, oris : victorieux ║ [subst.] vainqueur uictoria : victoire uidelicet : apparemment uidēre, eo, uidi, uisum, tr. : voir ║ [pass.] uideri : être vu ; paraître ║ [impers.] uidetur : il paraît bon, il semble bon de (+ inf.) uigēre, eo, uigui, intr. : avoir de la force, être vigoureux ; être en honneur uigilare : [intr.] veiller, être éveillé, être attentif ║ [tr.] noctem uigilare : passer la nuit sans dormir uigil, ilis : sentinelle uigilia : veille, absence de sommeil ║ uigiliam agĕre : monter la garde, veiller uilla : ferme, maison de campagne uilis : à bon marché, à vil prix uilitas, atis, f. : bon marché, vil prix uillicus : fermier uincĕre, o, uici, uictum, tr. : vaincre uincire, uinxi, uinctum, tr. : enchaîner, lier, attacher uinc(u)lum : lien, chaîne ║ in uincula conicĕre : jeter aux fers, en prison uindicare : revendiquer, rétablir ; punir, venger uinea : mantelet uinolentus : pris de vin uinum : vin uiolare : maltraîter uir, uiri, m. : homme, personnage, mari uires, ium : cf. uis uirga : baguette, verge ║ uirgis caedĕre : battre à coups de verges uirgo, inis, f. : jeune fille uiriditas, atis, f. : verdeur, vivacité uirilis : d’homme, viril uirtus, utis, f. : courage, valeur personnelle, vertu, qualité(s) uirus, i, n. : poison, venin ; fiel uis, uim, ui, f. : violence, force ; quantité ║ uis eloquendi : puissance de la parole ║ per uim : de force ║ uim hostium sustinēre : soutenir l’effort des ennemis ║ uim suscipĕre : recourir à la
Lexique latin-français violence ║ uim facĕre per : forcer (un lieu) ║ uires, ium, f. pl. : forces uisus, us, m. : vue uita : vie ║ uitam agĕre : passer sa vie ; de uita decedĕre : quitter la vie, mourir uitare, tr. : éviter uitis, is, f. : vigne uitium : défaut, vice ║ uitio dare (tribuĕre, uertĕre) alicui : reprocher, faire un crime à qqn de uiuĕre, o, uixi, uictum, intr. : vivre uiuus : vivant uix, adv. : à peine, avec peine ulcisci, or, ultus sum, dép. tr. : venger ; se venger de, punir ullus, adj. indéf. : quelque, un ║ ne ullus : afin qu’aucun… ne ; neque (nec) ullus : et aucun… ne ultimus : le plus éloigné, le dernier, extrême ultio, onis, f. : vengeance ululatus, us, m. : hurlement umquam, adv. : quelque jour ║ neque (nec) umquam : et… ne… jamais unde, adv. interr. ou rel. : d’où undique, adv. : de partout ungĕre, o, unxi, unctum : oindre, frictionner unio, onis, m. : grosse perle uniuersus : tout entier ║ uniuersi, ae, a : tous ensemble unus : un, un seul, seul ║ ad unum : jusqu’au dernier unusquisque, unaquaeque, unumquidque (pron.), unumquodque (adj.) : chacun, chaque uocare, tr. : appeler, convoquer, inviter uoluntas, atis, f. : volonté, intention, dispositions bienveillantes ║ uoluntas grata : sentiment de reconnaissance uoluptas, atis, f. : plaisir uoluĕre, o, uolui, uolutum, tr. : rouler uorare, tr. : dévorer ; engloutir uos, pron. pers. : vous uotum : promesse faite aux dieux, vœu ; souhait, désir uouēre, eo, uoui, uotum, tr. : promettre par un vœu, vouer
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uox, uocis, f. : voix ; parole, mot ║ uocem profundĕre : émettre, pousser un cri urbanitas, atis, f. : esprit ; trait d’esprit, bon mot urbanus : de la ville, urbain urbs, urbis, f. : ville urgēre, eo, ursi : serrer, presser usquam, adv. : quelque part ║ neque (nec) usquam : et… ne… nulle part usque ad (+ acc.) : jusqu’à ║ usque eo ut (+ subj.) : (jusqu’)au point que usura : jouissance usus, us, m. : utilité, usage, expérience, pratique ║ alicui usui esse : être utile à qqn ║ usu uenire : arriver, se produire ut, conj. sub. : 1° + ind. : [temps] quand, lorsque ; ut primum : dès que ; [comparaison] ainsi que, comme ; ut… ita (sic) : de même que… de même ║ 2° + subj. : [objet] que ; [but] pour que, afin de ; [conséquence] de sorte que, si bien que uter, tra, trum, adj.-pr. interr. : [adj.] quel des deux ? ; [pron.] lequel des deux ? qui des deux ? uterque, utraque, utrumque, adj.-pr. indéf. : chacun(e) des deux, l’un(e) et l’autre uti, or, usus sum (+ abl.) : se servir (de), user (de), recourir (à) ║ aliquo multum uti : avoir des relations étroites avec qqn, être très lié avec qqn utilis : utile à (+ dat.) utilitas, atis, f. : intérét utinam, adv. (+ subj.) : puisse… !, plaise au ciel que… ! ; Ah, si… ! utique, adv. : en tout cas utrum, adv. interr. : [interr. dir.] est-ce que ; [interr. indir.] si uua : raisin, grappe de raisin uulgus, i, n. : le commun des hommes, foule uulnerare, tr. : blesser uulnus, eris, n. : blessure ║ uulnera excipĕre : recevoir des blessures uulpes, is, f. : renard uultus, us, m. : visage, air, apparence, physionomie uxor, oris, f. : épouse ║ uxorem ducĕre : prendre pour femme, épouser
Lexique français-latin
Pour les verbes des 1re et 4e conj., seuls sont fournis les temps primitifs irréguliers ; pour les autres verbes (2e, 3e et 5e), on a donné la conjuguaison (-ēre, eo ; -ĕre, o ; -ĕre, io) et tous les temps primitifs. à : [vers, près de] ad, apud + acc. ║ [dans] in + abl. ║ [attribution] dat. seul abandonner : deserĕre, o, deserui, desertum, tr. ; relinquĕre, o, reliqui, relictum, tr. ║ [déposer] deponĕre, o, deposui, depositum, tr. ║ – son poste : (e) loco cedĕre ║ s’– : indulgēre (à : + dat.) abattre : deicĕre, io, deieci, deiectum abondance : copia ║ avoir en –, abonder : abundare + abl. abord (d’–) : prius ; primum aborder (faire –) : appellĕre, o, appuli, appulsum, intr. et tr. abri : tegmen, inis, n. ║ à l’– : tutus (de : ab + abl.) abstenir (s’–) : abstinēre, eo, abstinui, abstentum, intr. (de : abl. ou ab + abl.) abuser : abuti, or, abusus sum, dép. intr. ; immoderate uti, intr. accabler : [écraser] opprimĕre, o, oppressi, oppressum, tr. ║ [épuiser] conficĕre, io, confeci, confectum, tr. accepter : accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. accès : [entrée] aditus, us (à : ad + acc.) accident : casus, us acclamer : clamoribus prosequi accommodement (faire un –) : ad pactionem uenire accomplir : cf. acquitter (s’ –) accord (être d’–) : assentiri, assensus sum, dép. intr. (avec : + dat.) ; consentire, consensi, consensum (avec : cum + abl.) accorder : [attribuer] tribuĕre, o, tribui, tributum, tr. ; [concéder] concedĕre o, concessi, concessum, tr. ; donare, tr. accourir : concurrĕre, o, concurri, concursum, intr. accoutumer : assuefacĕre, io, assuefeci, assuefactum (à : + inf.) ║ s’– : consuescĕre, o, consueui, consuetum (à : + inf.) accroître : augēre, eo auxi, auctum, tr. ║ s’– : augeri, eor, auctus sum, pass. accueillir : accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. ; suscipĕre, io, suscepi, susceptum, tr. accusation : crimen, inis, n.
accuser : accusare, tr. (de : + gén.) acharné : acer, acris, acre acharnement (avec –) : acriter, adv. acheter : emĕre, o, emi, emptum, tr. (à : ab + abl.) ║ [faire du commerce] mercari, dép. tr. et intr. achever : conficĕre, io, confeci, confectum, tr. ; perficĕre, io, perfeci, perfectum, tr. ║ s’– [prendre fin] : ad finem uenire acquérir : [obtenir] acquirĕre, o, acquisi(u)i, acquisitum, tr. ; adipisci, or, adeptus sum, tr. ; consequi, or, consecutus sum, tr. ║ [se procurer] cf. procurer ║ – de la gloire : gloriam consequi (ou adipisci) acquitter (s’–) : efficĕre, io, effeci, effectum, tr. ; fungi, or, functus sum (de : + abl.) acte, action : factum ; facinus, oris, n. ║ – déshonorante : flagitium ║ bonne – : beneficium acteur : histrio, onis, m. activité : industria adieu : [porte-toi bien] uale ! admettre : [laisser aller] admittĕre, o, admisi, admissum, tr. ║ [concéder] concedĕre, o, concessi, concessum, tr. admirable : mirus admiration : admiratio, onis, f. admirer : (ad)mirari, dép. tr. adonner (s’–) : se dedĕre (à : + dat.) ║ adonné : deditus (à : + dat.) adresse : ars, artis, f. ; sollertia adresser : mittĕre, o, misi, missum ║ s’– : adire, eo, adii, aditum, tr. (à : + acc.) adroit : callidus advenir : fieri, fio, factus sum affabilité : comitas, atis, f. affable : comis affaire : negotium ; res, rei, f. ║ – de l’État : res publica, rei publicae, f. ; negotia publica, n. pl. affermir : confirmare, tr. affirmer : [déclarer] affirmare, tr. ; – avec certitude : asseuerare ║ [rendre ferme] confirmare, tr. affliger (s’–) : dolēre, eo, dolui, intr. ; lugēre, eo, lugui, luctum, tr. et intr.
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Maîtrise du latin par la pratique
affolement : perturbatio, onis, f. ; trepidatio, onis, f. affranchi : libertus affronter : adire, eo, adii, aditum, tr. ; oppetĕre, o, oppeti(u)i, oppetitum afin de, afin que : ut + subj. Afrique : Africa ║ Africain : Africanus âge : aetas, atis, f. ║ bas – : infantia ║ à l’– de = âgé (de) : natus + acc. agir : agĕre, o, egi, actum ║ – conformément à la morale : recte facĕre agitation : motus, us ; tumultus, us agneau : agnus aggraver (s’–) : grauius fieri ; in peius excedĕre agréable : iucundus ║ [qui plaît] gratus aide : auxilium ; ops, opis, f. ║ porter – : adiuuare, aduui, adiutum, tr. ; auxilium, opem ferre aider : adiuuare, adiuui, adiutum, tr. aile : [d’une armée] cornu, us, n. aimable : humanus ; comis aimablement : comiter aimer : amare, tr. ; diligĕre, o, dilexi, dilectum, tr. ║ aimer mieux : malle, o, malui aîné : maior natu, maximus natu ║ les aînés : seniores, um, m. pl. ainsi : ita ; sic ║ il en est – : res sic (ita) se habet ainsi que : ut, uelut, sicut airain : aes, aeris, n. ║ d’airain : aeneus ajouter : addĕre, o, addidi, additum. tr. ; adicĕre, io, adieci, adiectum, tr. ║ s’ajouter : accedĕre, o, accessi, accessum (à : ad + acc.) Albe : Alba ║ Albains : Albani, orum alerte, adj. : alacer, cris, cre aliment(s) : cibus alléger : leuare aller : ire, eo, i(u)i, itum, intr. ║ – au devant (de) : occurrĕre, o, occurri, occursum (+ dat.) ; obuiam ire (+ dat.) ; – sous, près de : succedĕre, o, successi, successum ; – chercher : arcessĕre, o, arcessiui, arcessitum ; – trouver : adire, eo, adii, aditum, tr. ║ s’en – : abire, eo, abii, abitum, intr. ║ Comment vas-tu ? Quomodo te habes ? Vt uales ? ║ les choses vont ainsi : res sic (ita) se habet alliance : societas, atis, f. allié : socius alors : tum ; tunc ║ – que : cum (+ subj.) amabilité : comitas, atis, f. amasser (de l’argent) : pecuniam facĕre ambassadeur : legatus ambigu : anceps, ancipitis ambitieux : ambitiosus, cupidus potentiae âme : animus ; mens, mentis, f. amener : adducĕre, o, adduxi, adductum, tr. ami : [adj.] amicus (+ dat.) ║ [subst.] amicus amitié : amicitia amoindrir : minuĕre, o, minui, minutum, tr. amour : amor, oris, m. ║ [goût] studium amphithéâtre : amphitheatrum
amuser : oblectare an : annus ║ tous les – : quotannis ancêtres : maiores, um, m. pl. ║ du temps de nos – : maiorum memoria ancien : antiquus ; uetus, eris ancre : ancora anéantir : ad nihilum redigĕre ; cf. détruire anéantissement : exitium année : annus ║ l’– précédente : anno priore ; chaque – : quotannis ; pour chaque – : in singulos annos annoncer : nuntiare antique : antiquus Antoine : Antonius apaiser : placare apercevoir : conspicĕre, io, conspexi, conspectum, tr. Apollon : Apollo, Apollinis apparence : species, ei, f. ; imago, inis, f. appeler : uocare, tr. ║ [donner un nom] appellare, tr. ; nominare, tr. ║ [convoquer] aduocare, tr. ; conuocare, tr. applaudir : plaudĕre, o, plausi, plausum, intr. (qqn : + dat.) applaudissement : plausus, us appliqué : sedulus ; studiosus appliquer : adhibēre, eo, adhibui, adhibitum, tr. ║ – son esprit : animum intendĕre (à : in + acc.) appliquer (s’–) : studēre, eo, studui (à : + dat.) ; operam dare + dat. ║ – à, à ne pas… : studēre (operam dare, curare) ut, ne + subj. apporter : afferre, o, attuli, allatum, tr. apprécier : [évaluer] aestimare, tr. apprendre : [étudier] discĕre, o, didici, tr. ; – à fond : ediscĕre, o, edidici ║ [apprendre à connaître] cognoscĕre, o, cognoui, cognitum, tr. ; – une nouvelle, – que : audire ; accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. (+ acc. ou pr. inf.) ║ [enseigner] docēre, eo, docui, doctum ; approcher, s’approcher de : accedĕre, o, accessi, accessum, ad + acc. ; appropinquare + dat. ou ad + acc. approuver : (ap)probare, tr. ; assentiri, assensus sum, dép. intr. (+ dat.) appui : praesidium ; columen, inis, n. ; donner son – : iuuare, iuui, iutum appuyer (s’–) : niti, or, nisus (ou nixus) sum, dép. intr. (sur : + abl.) après : [prép.] post + acc. ║ [adv.] post ; postea ║ – que : postquam (+ ind.) ; cum (+ subj.) arbre : arbor, oris, f. arc : arcus, us arène : arena argent : [métal] argentum ║ [monnaie] pecunia ║ d’–, en – : argenteus Aristote : Aristoteles, is armée : exercitus, us ║ [en marche] agmen, inis, n. ║ [en ligne] acies, aciei, f.
Lexique français-latin armes : arma, orum, n. pl. ║ [de jet] tela, orum, n. pl. ║ faire ses premières – : prima stipendia merēre ║ le métier des – : res militaris, f. ║ sans – : inermis arracher : eripiĕre, o, eripui, ereptum, tr. ; (e)uellĕre, o, (e)uelli, (e)uulsum arrêter : deprehendĕre, o, deprehendi, deprehensum ║ s’– : [cesser d’avancer] consistĕre, o, constiti, intr. ║ [cesser de reculer] resistĕre, o, restiti, intr. ║ [s’attarder dans un endroit] morari, dép. intr. arrivée : aduentus, us arriver : [parvenir] (ad)uenire, adueni, aduentum, intr. ║ [atteindre] consequi, or, consecutus sum, dép. tr. (à : + acc.) ║ il –, impers. : euenit, accidit, contingit, fit (que : ut + subj.) ║ ce qui – d’ordinaire : (ea) quae euenire solent art : ars, artis, f. ║ – libéraux : artes honestae, artes liberales artisan : faber, fabri artiste : artifex, icis, m. assassinat : cf. meurtre assaut : impetus, us ; oppugnatio, onis, f. assemblée : [du peuple] contio, onis, f. ║ [conseil] concilium asseoir (s’–) : considĕre, o, consedi, consessum ║ – sur une chaise curule : in sella curuli considĕre assez : satis ║ – de (+ nom au sing.) : satis + gén. ; – de (+ nom au plur.) : satis multi, ae, a assiéger : obsidēre, eo, obsedi, obsessum, tr. assis (être –) : sedēre, eo, sedi, sessum, intr. ; rester – : persedēre, eo, persedi assister : [être présent] adesse, adsum, affui (à : + dat.) ; interesse, intersum, interfui (à : + dat.) ║ [aider] adesse, adsum, affui (+ dat.) associé : socius assommer : [affliger] affligĕre, o, afflixi, afflictum, tr. assuré (tenir pour –) : persuasum habēre ; pro certo habēre (que : + pr. inf.) assurément : equidem ; sane ; certe astre : sidus, eris, n. Athènes : Athenae, arum, pl. ║ Athéniens : Athenienses, ium, pl. atroce : atrox, ocis attacher : alligare attaquer : adoriri, adortus sum, dép. tr. ; aggredi, ior, aggressus sum, dép. tr. ║ [une ville] oppugnare, tr. attarder (s’–) : morari, dép. atteindre : consequi, or, consecutus sum, dép. tr. ; attingĕre, o, attigi, attactum, tr. ║ [obtenir] adipisci, or, adeptus sum, dép. tr. attendant (en) que : dum, donec, quoad (+ subj.) attendre : exspectare, tr. attente : exspectatio, onis, f. attentif : diligens, entis attention (faire) : cauēre, eo, caui, cautum
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attirer : allicĕre, io, allexi, allectum attitude : [position] status, us ║ [manière d’être] habitus, us attribuer : tribuĕre, o, tribui, tributum, tr. aube : diluculum aucun… ne : nullus ║ et – : neque (nec) ullus ║ – des deux : neuter, tra, trum audacieux : audax, acis augmenter : augēre, eo, auxi, auctum, tr. augure : augur, uris, m. auguste : sanctus aujourd’hui : hodie aumône : stips, stipis, f. auparavant : antea ; prius auprès de : apud, ad + acc. auspice : auspicium ║ prendre les – : auspicia adhibēre ; auspicari, dép. ║ sans avoir pris les – : inauspicato, adv. aussi : [pareillement] quoque ║ [encore] etiam ║ [c’est pourquoi] itaque ║ [autant] tam ║ aussi… que : tam… quam, ║ aussi grand… que : tantus… quantus aussitôt : statim. ║ – que : simul ac (atque) ; ut (ubi) primum (+ ind.) autant : tantum ║ – de (+ nom au sing.) : tantum + gén. ; – de (+ nom au pl.) : tam multi, ae, a, ou tot, indécl. ║ autant… que : tantum… quantum, ; d’autant (plus)… que : eo… quo autel : ara automne : autumus autorité : auctoritas, atis, f. autour de : circum + acc. ║ mettre – : circumdare, circumdedi, circumdatum autre : alius, a, ud ║ [de deux] alter, era, erum ║ – que : alius ac (atque) ║ d’autres : alii, ae, a ; les –, tous les – : ceteri, ae, a ║ l’un [celui-ci] … l’autre [celui-là] : hic… ille autrefois : olim ; quondam ; maiorum memoria autrement : aliter ; – que : aliter ac (atque) avancer (s’–) : prodire, eo, prodii, proditum, intr. ; procedĕre, o, processi, processum, intr. ; progredi, ior, progressus sum, dép. intr. ║ faire – : cf. mener (en avant) avant : [prép.] ante + acc. ║ [adv.] ante ; antea avant de, que : antequam, priusquam (+ ind. ou subj.) avantage : commodum avantageux : commodus avenir : res futurae, f. pl. aventure (à l’–) : temere averse : imber, imbris, m. avide : auidus (de : + gén.) avidité : auaritia avis : sententia ║ demander son – à qqn : aliquem sententiam rogare ║ être d’– que : censēre, eo, censui, censum + pr. inf. ║ être d’un – contraire : dissentire (avec : ab + abl.) ║ garder son – : sua sententia stare (ou permanēre)
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Maîtrise du latin par la pratique
avoir : habēre, eo, habui, habitum, tr. ║ – (tel âge) : cf. âgé de ║ Qu’as-tu à… : quid tibi accidit ut…? Quid est cur… ? avouer : fateri, eor, fassus sum, dép. tr. ; confiteri, eor, confessus sum, dép. tr. bagages : impedimenta, orum, n. pl. bain : balneum balle : pila ║ jeu de – : pila ║ jouer à la – : pila ludĕre ballotter : iactare, tr. ║ [être ballotté] fluctuare banc : subsellium bande : manus, us banquet : epulae ; conuiuium bas (le – de) : imus, adj. bataille : pugna ; proelium ║ livrer – : decertare ║ engager la – : pugnam (proelium) committĕre bâtiment : aedificium bâton : uectis, is, m. battre : [vaincre] uincĕre, o, uici, uictum, tr. ║ [frapper] caedĕre, o, cecidi, caesum, tr. ; uerberare bavarder : garrire beau : pulcher, chra, chrum ; formosus beaucoup : multum ║ – de (+ nom au sing.) : multum + gén. ; – de (+ nom au plur.) : multi, ae, a ║ de – (+ compar. ou superl.) : multo ; longe beauté : pulchritudo, inis, f. ; forma belles-lettres : litterae, arum, pl. belliqueux : ferox, ocis berceau : cunae, arum, ; cunabula, orum, n. pl. berger : pastor, oris, m. besoin (avoir) : opus esse, est, fuit (impers.), il est besoin à qqn de qqch : opus est alicui aliqua re bien, adv. : bene ; comp. melius, mieux ; superl. optime, le mieux, très bien ║ [correctement] recte ║ – que : quamquam, etsi, tametsi (+ ind.) ; cum, licet (+ subj.) ║ si – que : ut, ita ut (+ subj.) ║ – des : cf. beaucoup de (+ nom au plur.) ║ – plus : quin etiam ║ je veux – : sane, adv. bien, nom : bonum ║ homme de – : uir bonus bienfait : beneficium bientôt : [dans peu de temps] mox ║ [en peu de temps] breui bienveillance : beneuolentia ║ avec – : benigne bienveillant : benignus ║ rendre – : conciliare blâmer : reprehendĕre, o, reprehendi, reprehensum, tr. blé : frumentum ║ [sur pied] frumenta, orum, n. pl. blesser : uulnerare, tr. ; offendĕre, o, offendi, offensum blessure : uulnus, eris, n. bœuf : bos, bouis, m. boire : bibĕre, o, bibi, tr. ; potare, potaui, potum bon : bonus ; opportunus ║ bon (tenir –) : resistĕre, o, restiti ; obsistĕre, o, obstiti bonheur : felicitas, atis, f. ; res secundae, f. pl.
bonté : clementia ; benignitas, atis, f. ; comitas, atis, f. ; humanitas, atis, f. borgne : luscus bouffon (de –) : scurrilis bouger : abire, eo, abii, abitum bouleverser : euertĕre, o, euerti, euersum ║ [émouvoir] (com)mouēre, eo, (com)moui, (com)motum ; perturbare braver : subire, eo, subii, subitum, tr. ; aduersari, dép. intr. (+ dat.) brebis : ouis, is, f. bref : breuis briguer : [une magistrature] petĕre, o, peti(u)i, petitum, tr. brique (de –) : latericius briser : frangĕre, o, fregi, fractum, tr. ; rumpĕre, o, rupi, ruptum, tr. ; infringĕre, o, infregi, infractum, tr. (contre : + dat.) ║ se – = être brisé bruit : tumultus, us ║ [nouvelle] fama brûler : [faire brûler] cremare ; comburĕre, o, combussi, combustum ║ [être brûlant] ardēre, eo, arsi, arsurus bûcher : rogus but (se proposer un –) : finem sibi proponĕre butin : praeda cacher : – qqch à qqn : aliquid aliquem celare ║ être –, rester –, se – : latēre, eo, latui (à : + acc.) cachette (qui agit en –) : occultus ║ cachette (en – ) : clam ; occulte calendes : Kalendae, arum, f. pl. calvitie : caluitium camarade (d’études) : condiscipulus camp : castra, orum, n. pl. ║ établir le – : castra ponĕre ; lever, déplacer le – : castra mouēre campagne : rus, ruris, n. ║ à la – : ruri (ubi ?), rus (quo ?) ║ de la – : rusticus candélabre : candelabrum Cannes : Cannae, arum, pl. ║ de – : Cannensis capitale : caput, itis, n. Capitole : Capitolium captif : captiuus ║ adj. captiuus car : nam ; enim (après le premier mot) caractère : ingenium ; mores, um, m. pl. caresser : adulari, dép., tr. et intr. (+ acc. ou dat.) Carthage : Carthago, inis, f. ║ Carthaginois : Carthaginienses, um, pl. cas (faire) de : facĕre, io, feci, factum, tr. ; aestimare, tr. ║ faire beaucoup, plus (moins) de – : magni, pluris, minoris aestimare casque : galea casser (se –) : cf. se briser Caton : Cato, onis cause : causa ║ plaider une – : causam dicĕre ║ à cause de : ob + acc. ; propter + acc. ; prae + abl. causer : [de la douleur, etc.] dolori (etc.) esse (à : + dat.)
Lexique français-latin cavalerie : equitatus, us cavalier : eques, itis, m. caverne : specus, us ce, cet, cette, ces [… -ci, -là] : adj.-pr. dém. : is, ea, id ; hic, haec, hoc ; iste, ista, istud ; ille, illa, illud céder : cedĕre, o, cessi, cessum, intr. ; concedĕre, o, concessi, concessum, intr. célèbre : clarus ; nobilis célébrer : – le culte : sacra facĕre censeur : censor, oris, m. cent : centum, adj. invar. centurion : centurio, onis, m. cependant : tamen cerner : circumuenire, circumueni, circumuentum, tr. ; circumdare, circimdedi, circumdatum, tr. certain : [sûr] certus ║ il est –, impers. : constat (que : + pr. inf.) ║ un – : quidam certainement : certe ; sine dubio cesser : desinĕre, o, desii, desitum, tr. (de : + inf.) ; desistĕre, o, destiti (de : + inf.) ; finem facĕre (+ gén. ou dat.) chacun : quisque ; omnis ; unusquisque ║ – (de deux) : uterque ║ – un : singuli, ae, a chagrin : dolor, oris, m. ; luctus, us ; maeror, oris, m. ; aerumna chaise : sella ║ s’asseoir sur une – curule : in sella curuli considĕre Chaldéens : Chaldaei, orum, pl. chaleur : calor, oris, m. champ : ager, agri champ de Mars : campus Martius, m. champêtre : agrestis chance : avec des – égales (dans un combat), aequo Marte changer : mutare, tr. chanson : carmen, inis, n. ; cantilena chant : carmen, inis, n. chanter : canĕre, o, cecini, cantum, tr. chaque : quisque ║ [tout] omnis ; – (des deux) : uterque ║ – année : quotannis ; – jour : cotidie ; pour – année : in singulos annos char : currus, us ║ [chariot] plaustrum charger contre : cf. attaquer charme : suauitas, atis, f. charmer : delectare, tr. charrue : aratrum chasse : uenatio, onis chasser : pellĕre, o, pepuli, pulsum, tr. ; expellĕre, o, expuli, expulsum, tr. ; eicĕre, io, eieci, eiectum, tr. ║ [mettre en fuite] fugare, tr. ║ – (un gibier) : uenari, dép. tr. châtiment : poena ║ subir un – : poenas dare chaussure : calceus chef : dux, ducis, m. ; princeps, ipis, m. chef-d’œuvre : perfectum opus chemin : iter, itineris, n. ; uia ; – détourné : deuerticulum chêne : quercus, us, f.
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cher, adj. : carus (à : + dat.) cher, adv. : [à un prix élevé] magni, magno ; plus – : pluris ; moins – : minoris chercher : [à savoir] quaerĕre, o, quaesi(u)i, quaesitum, tr. ║ [à obtenir] petĕre, o, peti(u)i, petitum cheval : equus chez : ad, apud + acc. ; de – : ab + abl. ║ – moi (toi…) = à la maison : domi (domum) chien : canis, is, m. choisir : deligĕre, o, delegi, delectum, tr. chose : res, rei, f. chute : casus, us Cicéron : Cicero, onis ciel : caelum ║ Fasse le (Plaise au) – que… : utinam + subj. cinq : quinque cinquante : quinquaginta cinquième : quintus circonstances : res, pl. ║ – graves : res asperae, pl. cirque : circus citadelle : arx, arcis, f. citadin : urbanus cité : ciuitas, atis, f. ║ gratifier du droit de – : ciuitate donare, tr. citoyen : ciuis, is, m. clairement : dilucide clameur : clamor, aris, m. classe : [école] ludus clémence : clementia ║ avec – : clementer client : cliens, entis, m. climat : caelum cocher : auriga, m. cœur : cor, cordis, n. ║ [âme, courage] animus ║ avoir le – serré : angi, or, pass. ║ d’un – léger : aequo animo colère : ira ║ se mettre en – (contre) : irasci, or, iratus sum, dép. (+ dat.) colline : collis, is, m. combat : pugna ; proelium ║ – de boxe : pugilatio, onis, f. ║ engager le – : pugnam (proelium) committĕre ; rétablir le – : pugnam restituĕre combattre : pugnare, intr. ; dimicare, intr. (contre : cum + abl.) combien : quantum, quam ; quanti, quanto ; – (+ compar.) : quanto ; – de [combien nombreux] quot, quam multi, ae, a ; – de (+ nom au sing.) : quantum ; – grand : quantus ║ – de fois : quoties ; pendant – de temps : quamdiu ; depuis – de temps : quamdudum comédien : histrio, onis, m. comices : comitia, orum, n. pl. ║ tenir les – : comitia habēre ║ convoquer les – : comitia indicĕre commandant (en chef) : imperator, oris, m. commandement : imperium commander : [être à la tête de] praeesse, praesum, praefui + dat. ║ [être le maître de] imperare, intr. (à : + dat. ; de, que : ut + subj.)
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Maîtrise du latin par la pratique
comme : [combien] quantum, quam ║ [ainsi que] ut, uelut, sicut ║ [à titre de] pro + abl. ║ [pour ainsi dire, –si] tanquam ; quasi ║ [alors que] cum (+ subj.) ║ tout – : aeque ac (atque) commencement : initium ; principium commencer : incipĕre, io, coepi, inceptum, tr. (à : + inf.) ║ avoir – : coepisse, coepi (à : + inf.) comment : quomodo commerce (faire du –) : mercari, dép. commettre : committĕre, o, commisi, commissum, tr. ; admittĕre, o, admisi, admissum, tr. ║ – une erreur : errare ; – une faute : peccare ; – de grands crimes : magna delinquĕre ; – une mauvaise action : improbe facĕre commun : communis ║ le – des hommes : uulgus, i, n. compagnon : comes, itis, m. comparaison (en) de : prae + (abl.) comparer : comparare, tr. complètement : omnino complice : conscius comporter (se –) : se gerĕre comprendre : intelligĕre, o, intellexi, intellectum, tr. compte : ratio, onis, f. ║ tenir (le) – de : habēre rationem + gén. compter : numerare concession (faire une –) : aliquid concedĕre concevoir : [former dans son esprit, dans son cœur] cogitare ; accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. ; (animo) concipĕre, io, concepi, conceptum, tr. concitoyen : ciuis, is, m. conclure : componĕre, o, composui, compositum condamner : damnare, tr. ║ – pour : + gén. ; – à : + abl. condition : [sort] sors, sortis, f. conduire : ducĕre, o, duxi, ductum, tr. ║ – jusqu’au bout : perducĕre, o, perduxi, perductum, tr. ; – audelà de : traducĕre, o, traduxi, traductum, tr. (trans + acc. ou acc. seul) ║ se – : se gerĕre, o, gessi, gestum ║ – la guerre : bellum gerĕre confiance : fiducia ; fides, ei, f. ║ avoir – : (con)fidĕre, o, (con)fisus sum, semi-dép. (en : + dat.) confier : committĕre, o, commisi, commissum, tr. ; mandare, tr. confisquer : publicare conflit (entrer en –) : confligĕre, o, conflixi, conflictum ; être en – : pugnare conformément : agir – à la morale : recte facĕre conjuration : coniuratio, onis, f. connaissance (prendre) de : cognoscĕre, o, cognoui, cognitum, tr. connaître : [savoir] nouisse, noui ; cognouisse, cognoui, cognitum ; scire, sciui, scitum, tr. connu : notus, cognitus (de : + dat.) conquérir : capĕre, io, cepi, captum ; subigĕre, o, subegi, subactum
consacrer (se –) : se dedĕre, o, dedidi, deditum (à : + dat.) conseil : [avis] consilium ; donner un conseil : consilium dare ║ [réunion] concilium ║ tenir un – de guerre : consilium habēre conseiller à qqn : suadēre, eo, suasi, suasum + dat. ; monēre, eo, monui, monitum + acc. ║ – que, de : ut + subj. consentir à : libenter + verbe consentement : consensus, us conserver : seruare, tr. considération (prendre en –) : respicĕre, io, respexi, respectum, tr. considérer : considerare, tr. ; conspicĕre, io, conspexi, conspectum, tr. ║ – comme : habēre, eo, habui, habitum, tr. ║ être – comme : haberi, eor, habitus sum consolation : solacium consoler : solacio esse, intr. (+ dat.) ║ se – : se consolari, dép. construire : aedificare, tr. ; exstruĕre, o, exstruxi, exstructum, tr. ║ [un mur] ducĕre, o, duxi, ductum, tr. consul : consul, ulis, m. consulat : consulatus, us consulter : consulĕre, o, consului, consultum, tr. ║ – les auspices : auspicia habēre ║ – les livres de la Sibylle : libros Sibyllinos adire contagion : contagio, onis, f. contempler : spectare, tr. contemporain : aequalis contenir (– la poussée) : impetum sustinēre continuer : pergĕre, o, perrexi, perrectum ; perseuerare (à : in + abl.) contradiction (être en –) : discrepare (avec : + dat.) contraire : aduersus contrairement : praeter (à : + acc.) contre : aduersus + acc. ; contra + acc. ; in + acc. convaincre : persuadēre, eo, persuasi, persuasum, intr. (+ dat.) ; conuincĕre, o, conuici, conuictum, tr. convenable : idoneus ; – à : + dat. ou ad + acc. ║ [avantageux] commodus conversation : sermo, onis, m. convient (il), impers. : decet, decuit (+ inf. ou pr. inf.) ║ [pfs personnel + acc.] qqch convient à qqn : aliquid aliquem decet convive : conuiua, m. convoquer : aduocare, tr. ; conuocare, tr. corps : corpus, oris, n. corriger : reprehendĕre, o, reprehendi, reprehensum ; castigare ; emendare corrompre : corrumpĕre, o, corrupi, corruptum, tr. côté : latus, eris, n. coucher (se –) : [en parlant du soleil] occidĕre, o, occidi, occasum, intr. ║ [en parlant d’une pers.] cubare, cubui, cubitum ║ être couché [gésir] iacēre, eo, iacui, intr.
Lexique français-latin coucher : [d’un astre] occasus, us couler : fluĕre, o, fluxi, fluxum, intr. ║ [sombrer] mergi, or, mersus sum, pass. coup : ictus, us coupe (à boire) : poculum couper : incidĕre, o, incidi, incisum, tr. ; secare, secui, sectum, tr. ║ [isoler] intercludĕre, o, interclusi, interclusum courage : uirtus, utis, f. ; animus courageusement : fortiter courageux : fortis ; strenuus courir : currĕre, o, cucurri, cursum, intr. ; – audevant de, à la rencontre de : occurrĕre, o, occurri, occursum, intr. (+ dat.) ║ le bruit – : fama est, fama fert, fama fertur (que : + pr. inf.) cours : [d’un astre] cursus, us course : cursus, us court : breuis coûter : constare, constiti, constaturus, intr. coutume : consuetudo, inis, f. ; mos, moris, m. ║ avoir – : solēre, eo, solitus sum, semi-dép. (de : + inf.) couvrir : tegĕre, o, texi, tectum, tr. ║ se – de dettes : aes alienum magnum contrahĕre craindre : timēre, eo, timui, tr. ; metuĕre, o, metui, metutum, tr. ║ [avec respect] uereri, eor, ueritus sum, dép. tr. ║ – de, que (ne)… (pas) : ne (non) + subj. crainte : timor, oris, m. ; metus, us créer : creare, tr. crépuscule : crepusculum cri : clamor, oris, m. ║ pousser un – (des –) : clamorem edĕre (ou tollĕre) crier : clamare, tr. crime : scelus, eris, n. criminel : nefarius critiquer : reprehendĕre, o, reprehendi, reprehensum, tr. croire : credĕre, o, credidi, creditum, intr. (en, à : + dat.) croître : augeri, eor, auctus sum, pass. croyance : opinio, onis, f. cru : crudus cruauté : crudelitas, atis, f. cruche : seria cruel : crudelis ; saeuus ║ [pénible] acerbus cueillir : carpĕre, o, carpsi, carptum, tr. culte (célébrer le –) : sacra facĕre cultivé : humanus cultiver : colĕre, o, colui, cultum, tr. culture : bonae artes cupidité : auaritia curule : curulis cygne : cycnus daigner : libet, impers. (+ dat.) dame : matrona danger : periculum ║ courir un – : periclitari, dép.
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dangereux : periculosus ; perniciosus dans : in + abl. (ubi ?) ; in + acc. (quo ?) danser : saltare davantage : magis ; plus de : [en sortant –] ex + abl. ║ [en s’éloignant –] ab + abl. ║ [du haut –, au sujet –] de + abl. ║ – jour en jour : in dies débarquer (faire) : exponĕre, o, exposui, expositum, tr. début : cf. commencement décerner decernĕre, o, decreui, decretum, tr. ; deferre, o, detuli, delatum, tr. déchirer : lacerare ; uellicare décider : statuĕre, o, statui, statutum, tr. ; constituĕre, o, constitui, constitutum, tr. ; decernĕre, o, decreui, decretum, tr. ; – de : + inf. ; – que : ut + subj. ║ le sénat – : senatui placet décision : consilium ║ prendre la – : consilium capĕre ou inire (de : + gén. du gér., ou inf., ou ut + subj.) déclarer : fateri, eor, fassus sum, dép. tr. ║ – la guerre : bellum indicĕre, o, tr. découragé : demissus ; afflictus décourager : animos frangĕre découvrir : patefacĕre, io, patefeci, patefactum ; detegĕre, o, detexi, detectum décréter decernĕre, o, decreui, decretum, tr. déesse : dea défaire : [vaincre] deuincĕre, o, deuici, deuictum défaite : clades, is, f. défaut : uitium ║ [défaillance] defectus, us défavorable : aduersus ; iniquus ; infelix, icis défection (faire –) : deficĕre, io, defeci, defectum, intr. (à : ab + abl.) défendre : [protéger] defendĕre, o, defendi, defensum, tr. (contre : ab + abl.) ; tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. ║ [interdire] uetare, uetui, uetitum, tr. ; – de : + pr. inf. ║ il est défendu par les dieux : nefas est, impers. (de : + inf) défier (se –) : diffidĕre, o, diffisus sum, semi-dép. (de : + dat.) défilé : angustiae, arum, pl. dégarni : nudus déjà : iam délibérément : consulto délibérer consulĕre, o, consului, consultum, intr. délicieux : suauis délivrer : liberare, tr. ; – de : ab + abl. ou abl. seul. demain : cras, adv. demander (à qqn) [réclamer] petĕre, o, peti(u)i, petitum (ab + abl.) ; postulare (ab + abl.) ; poscĕre, o, paposci (ab + abl.) ║ [chercher à savoir] quaerĕre, o, quaesi(u)i, quaesitum (ab + abl.) ║ [interroger] rogare, tr. (+ acc.) ║ – que, de : ut + subj. ; – si : quaerĕre, rogare + interr. ind. ║ se – : [réfléchir] cogitare ║ se – si [douter] dubitare, tr. (+ inter. ind.) ║ se – avec étonnement : mirari, dép. tr. (si : si + ind. ou subj.)
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démasquer : simulationem alicuius patefacĕre ; personam alicui demĕre dénoncer : indicare dénonciation : indicium dénuement : inopta départir (se –) : decedĕre, o, decessi, decessum (de : abl. ou ab + abl.) ; repudiare, tr. dépendre (– de) : per aliquem stare dépense : sumptus, us dépenser : consumĕre, o, consumpsi, consumptum, tr. déplorer : lugēre, eo, luxi, luctum, tr. déposer : deponĕre, o, deposui, deposltum, tr. dépôt : depositum dépouiller : exspoliare dépouilles : spolia, orum, n. pl. dépourvu : nudus ; inops, opis (de : + gén. ou abl.) depuis : ab + abl. ; – longtemps : iamdiu ; iam pridem ; – que : ex quo dernier : ultimus ║ [le plus récent] proximus dernièrement : nuper ; proxime déroute (mettre en –) : fundĕre, o, fudi, fusum, tr. ; fugare, tr. dès que : ubi (primum), ut (primum), simul ac (+ ind.) désagrément : molestia désastre : clades, is, f. descendre : descendĕre, o, descendi, descensum, intr. ║ faire – : deducĕre, o, deduxi, deductum, tr. déserteur : transfuga, m. désespérer : desperare, tr. et intr. (de : acc. ou de + abl.) ║ situation – : res perditae, f. pl. désintéressement : abstinentia désir : cupiditas, atis, f. désirer : cupĕre, io, cupi(u)i, cupitum, tr. (que : + pr. inf.) ║ – vivement : expetĕre, o, expeti(u)i, expetitum désireux : cupidus (de : + gén.) désordre : tumultus, us désormais : iam ; posthac dessein : consilium dessous : au-dessous : infra (de : + acc.) dessus : par-dessus tout : potissimum, adv. ║ audessus : super, supra (de : + acc.) destin : fatum ; fortuna ; necessitas, atis, f. destinée : fortuna détail (en –) : minutatim détenir : obtinēre, eo, oblinui, obtentum, tr. détourner auertĕre, o, auerti, auersum, tr. ; – de : ab + abl. détruire : delēre, eo, eui, etum, tr. : consumĕre, o, consumpsi, consumptum, tr. ; excidĕre, o, excidi, excisum, tr. dette(s) : aes (aeris) alienum ║ payer une – : aes alienum soluĕre (o, solui, solutum) ; se couvrir de – : aes alienum magnum contrahĕre deuil : luctus, us deux : duo, ae, o ║ tous les – : ambo, ae, o ; uterque,
utraque, utrumque ║ – fois : bis deux cents : ducenti, ae, a devant : [prép.] ante + acc. ; pro + abl. ; prae + abl. ║ [en présence de] apud, ad + acc. ║ [adv.] ante devant (aller au-) : occurrĕre, o, occurri, occursum, intr. (de : + dat.) devenir : fieri, fio, factus sum, intr. dévoiler : aperire, aperui, apertum ; patefacĕre, io, patefeci, patefactum devoir, nom : officium ; munus, eris, n. devoir, verbe : debēre, eo, debui, debitum, tr. dictateur : dictator, oris, m. dieu : deus différent : dissimilis (de : + dat. ou gén.) ║ être – (de) : differre, o, distuli, intr. (ab + abl.) différer : [remettre à plus tard] differre, o, distuli, dilatum, tr. difficile : difficilis ; arduus difficultés : angustiae, arum, pl. ║ être en – : laborare, intr. digne : dignus (de : + abl.) dignité : dignitas, atis, f. diminuer : [affaiblir] minuĕre, o, minui, minutum, tr. ║ [faiblir] = être diminué dîner, nom : cena dîner, verbe : cenare, intr. dire : dicĕre, o, dixi, dictum, tr. ║ dit-il : inquit, ait ║ dit-on : ut aiunt (dicunt), ut dicitur ║ – que… ne… pas : negare, tr. (+ pr. inf.) ║ sans rien – : tacitus diriger : regĕre, o, rexi, rectum, tr. ; – vers : intendĕre, o, intendi, intentum, tr. ║ se – (vers, sur) : contendĕre, o, contendi, contentum, intr. (ad, in + acc.) discerner (– d’avance) : prospicĕre, io, prospexi, prospectum discourir : disserĕre, o, disserui, dissertum discours : oratro, onis, f. ║ prononcer un – : orationem habēre, uerba facĕre (devant : apud + acc.) discuter : disputare, intr. (de : de + abl.) ║ – d’une affaire : rem ou de re agĕre disposé (être) à : esse + part. fut. disposition (– de l’âme) : affectio, onis, f. disséminer : differre, o, distuli, dilatum, tr. distinguer : discernĕre, o, discreui, discretum (de : ab + abl.) ║ se – : [être vu] conspici, ior, conspectus sum, pass. ; cerni, or, cretus sum, pass. divin : diuinus divinité : numen, inis, n. diviser : [partager] diuidĕre, o, diuisi, diuisum, tr. dix : decem ║ – fois : decies dix-huit : duodeuiginti docilité : patientia domestique : domesticus ; familiaris dominant : maximus, praecipuus dominer : imperare, intr. (+ dat.), dominari, dép. intr. (in + abl.)
Lexique français-latin dommage : detrimentum ║ causer un – à qqn : detrimento alicui esse donné (étant) que : ut + ind. donner : dare, dedi, datum, tr. ║ [gratifier] donare, tr. ║ – largement : largiri, dép. tr. ║ se – la mort : sibi mortem consciscĕre dos : tergum dot : dos, dotis, f. doué : praeditus (de : + abl.) douer : ornare douleur : dolor, oris, m. ║ causer de la – à : dolori alicui esse doute : dubium ║ sans aucun – : sine ullo dubio ; uidelicet ; credo ; opinor douter : dubitare, intr. doux : [agréable] dulcis douze : duodecim dresser : [élever] erigĕre, o, erexi, erectum, tr. ║ se – : [se tenir debout] stare, steti, staturus, intr. ║ [se mettre debout] surgĕre, o, surrexi, surrectum, intr. droit, adj. : reclus ║ [qui est à droite] dexter, tra, trum droit, nom : ius, iuris, n. ║ avoir – de vie et de mort : uitae necisque potestatem in aliquem habēre (sur : in + acc.) ║ gratifier du – de cité : ciuitate donare, tr. eau : aqua ébaucher : inchoare écarter : prohibēre, eo, prohibui, prohibitum, tr. ; – de : ab + abl. échapper : [à l’attention] fallĕre, o, fefelli, falsum, tr. (à : + acc.) ║ il ne m’– pas que : non me fallit, non me fugit + pr. inf. éclaireur : explorator, oris, m. éclatant : splendidus éclater : oriri, ortus sum, dép. intr. école : ludus économe : parcus écoulé : le temps – : praeteritum tempus, n. écouter : audire, tr. ║ [obéir] parēre, eo, parui, pariturus, intr. (+ dat.) écraser : obruĕre, o, obrui, obrutum, tr. ; opprimĕre, o, oppressi, oppressum, tr. écrire : scribĕre, o, scripsi, scriptum, tr. ║ – sur : inscribĕre, o, inscripsi, inscriptum écrivain : scriptor, oris, m. édifice : aedificium édifier : [construire] aedificare ║ [instruire] educare édile : aedilis, m. éditer : edĕre, o, edidi, editum Éduens : Haedui, orum effet (sous l’– de) : abl. ou ex + abl. ║ en – : nam ; enim (placé le 2e mot) efforcer (s’–) : conari, dép. (de : + inf.) ; niti, or,
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nisus (ou nixus) sum, dép. (de : + inf.) effrayer : terrēre, eo, terrui, territum, tr. effréné : effrenatus égal : par, paris (à : + dat.) ║ [plan] aequus ║ d’un cœur – : aequo animo également : aeque ; pariter égaler : aequare égard (à l’– de) : erga + acc. ; in + acc. ║ égard (avoir –) : respicĕre, io, respexi, respectum, tr. (à : + acc.) ║ n’avoir pas d’– : contemnĕre, contempsi, contemptum, tr. (pour : + acc.) égorger : trucidare Égypte : Aegyptus, f. ║ Égyptiens : Aegyptii, orum élan : impetus, us élancer (s’–) : irruĕre, o, irrui ; s’– à l’assaut : irrumpĕre, o, irrupi, irruptum, intr. élève : discipulus élevé : altus ; excelsus élever : [diriger vers le haut] tollĕre, o, sustuli, sublatum, tr. ║ [dresser] erigĕre, o, erexi, erectum, tr. ║ [construire] exstruĕre, o, exstruxi, exstructum, tr. ║ [instruire] instituĕre, o, institui, institutum, tr. ; educare, tr. ║ s’– : [naître] oriri, ortus sum, dép. intr. élire : deligĕre, o, delegi, delectum, tr. ; creare, tr. éloge : laus, laudis, f. éloigner (s’–) : abire, eo, abii, abitum, intr. ; decedĕre, o, decessi, decessum, intr. ; discedĕre, o, discessi, discessum, intr. (de : ab + abl.) ║ être – : absum, abes, abesse, afui (ab + abl.) ║ tenir –, se tenir – : abstinēre, eo, abstinui, astentum (de : abl. ou ab + abl.) éloquence : eloquentia ║ parler avec – : bene dicĕre éloquent : eloquens, entis embarquer (s’–) : in nauem ascendĕre ou conscendĕre embarras : pudor ; uerecundia embarrassé (être –) : haerēre, eo, haesi, haesum embrasser : complecti, or, complexus sum, dép. embûches : insidiae, arum, pl. éminent : egregius ; insignis emmener : abducĕre, o, abduxi, abductum, tr. émouvoir : (com)mouēre, eo, (com)moui, (com)motum, tr. emparer (s’–) : potiri, potitus sum, dép. (de : + abl.) ║ – du pouvoir : rerum potiri empêcher de : prohibēre, eo, prohibui, prohibitum, tr. + pr. inf. ║ impedire, tr. ; obstare, obstiti, intr. + ne, quin, quominus + subj. empereur : princeps, ipis, m ║ imperator, oris, m. employer : [se servir de] uti, or, usus sum, dép. + abl. ; adhibēre, eo, adhibui, adhibitum, tr. ║ – [le temps] consumĕre, o, consumpsi, consumptum, tr. emportement : uiolentia ; intemperantia emporter : [hors de], efferre, o, extuli, elatum, tr. ║ [au loin, enlever] afferre, o, abstuli, ablatum, tr.
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Maîtrise du latin par la pratique
║ [arracher, ravir] rapĕre, io, rapui, raptum, tr. ║ l’– : praestare, praestiti, praestaturus, intr. (sur : + dat.) ; superare, tr. enchaîner : uincire, uinxi, uinctum, tr. enchanter : delectare ; capĕre, io, cepi, captum encore : etiam ║ [jusqu’alors] etiam tum ║ – aujourd’hui, – maintenant : etiam nunc ║ ne… pas – : nondum endroit : locus (plur. loca, orum, n.) ║ en quelques – : nonnusquam endurance : patientia endurant : patiens, entis (+ gén.) Énée : Aeneas, ae, m. énergique : fortis ; acer, acris, acre ; constans, antis enfance : pueritia ║ dès l’– : a pueritia ; a puero enfant : puer, eri ║ – en bas âge : infans, antis, m. ║ les – (de qqn) : liberi, orum, pl. enfin : tandem ║ [à la fin d’une énumération] denique enflammer : incendĕre, o, incendi, incensum, tr. enfuir (s’–) : fugĕre, io, fugi, fugiturus, intr. engendrer : gignĕre, o, genui, genitum enjoindre : praedicĕre, o, praedixi, praedictum, tr. enlever : cf. emporter ║ enlever en frappant : excidĕre, o, excidi, excisum, tr. ennemi : [public] hostis, is, m. ║ [privé] inimicus ║ adj., inimicus (+ dat.) ennuyeux : molestus énoncer : enuntiare, tr. ; exprimĕre, o, expressi, expressum, tr. enorgueillir (s’–) : gloriari, dép. intr. (de : abl. ou de + abl.) ; efferri, or, elatus sum, pass. énorme : ingens, entis enroler : conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum, tr. enseignement : disciplina enseigner : docēre, eo, docui, doctum, tr. ║ – qqch à qqn : aliquid aliquem docēre ensemble : simul ensuite : deinde ║ [plus tard] postea entendre : audire, tr. ║ sans – (qqn) : indicta causa enterrer : [ensevelir] sepelire, sepeli(u)i, sepultum, tr. ║ [faire les funérailles] efferre, o, extuli, elatum, tr. entier : cf. tout entièrement : omnino, adv. ; penitus, adv. entourer : [ceindre] cingĕre, o, cinxi, cinctum, tr. ║ [placer autour] circumdare, circumdedi, circumdatum, tr. ║ [cerner] circumuenire, circumueni, circumuentum, tr. entrain (plein d’–) : alacer, cris, cre entraînement : exercitatio, onis, f. entraîner : adducĕre, o, adduxi, adductum, tr. ; pertrahĕre, o, pertraxi, pertractum entre : inter + acc. entrée : [accès] aditus, us entreprendre : incipĕre, io, coepi, inceptum, tr. ; suscipĕre, io, suscepi, susceptum, tr.
entrer : intrare, intr. et tr. ; inire, eo, inii, initum, intr. et tr. ; ingredi, ior, ingressus sum, intr. et tr. ║ – en charge, en fonction : magistratum inire envers : erga + acc. ; in + acc. envi (à l’–) : certatim enviable (acquérir une gloire –) : gloriam haud contemnendam adipisci envie : studium environ : circiter envoyer : mittĕre, o, misi, missum, tr. ║ – en exil : in exsilium eicĕre épargner : parcĕre, o, peperci, parsurus, intr. (+ dat.) ; conseruare, tr. épée : gladius épine : spina époque : aetas, atis, f. ; tempus, oris, n. épouse : uxor, oris, f. ; coniux, coniugis, f. épouser : [un homme] nubĕre, o, nupsi, nuptum, intr. (+ dat.) ║ prendre [pour] femme : uxorem ducĕre époux : coniux, ugis, m. ; maritus épreuve : faire l’– de : experiri, expertus sum, dép. tr. ║ mettre à l’– : probare ; experiri, expertus sum, dép. tr. éprouver : [ressentir] accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. ; sentire, sensi, sensum, tr. ║ [mettre à l’épreuve] probare ; experiri, expertus sum, dép. tr. épuisé : defatigatus ; exhaustus épuiser : exhaurire, exhausi, exhaustum, tr ; conficĕre, io, confeci, confectum, tr. ║ [détruire] consumĕre, o, consumpsi, consumptum équiper : comparare équitable : aequus errer : errare erreur : error ; erratum esclavage : seruitus, utis, f. esclave : seruus ; jeune – : puer, eri ║ être – : seruire, intr. (de : + dat.) espace : spatium espèce : genus, eris, n. espérer : sperare, tr. espoir : spes, spei, f. esprit : animus ; mens, mentis, f. ; ingenium ║ finesse d’– : acuta mens ; (animi) acumen, inis, n. ; urbanitas, atis, f. essayer : [tenter] conari, dép. (+ inf.) ║ [mettre à l’épreuve] experiri, expertus sum, dép. tr. est-ce que : -ne ; num ; nonne ; utrum estimer : [être d’avis, juger] existimare, tr. ; censēre, eo, censui, censum, tr. ║ [évaluer] aestimare, tr. et : et ; -que ; ac (atque) ║ – … ne… pas : neque (nec) ║ – même : quin etiam établir (s’–) : considĕre, o, consedi, consessum, intr. état : [situation] status, us État : res publica, rei publicae, f. ; ciuitas, atis, f. ║ au nom de l’–, aux frais de l’ – : publice
Lexique français-latin été : aestas, atis, f. éteindre : exstinguĕre, o, exstinxi, exstinctum, tr. étendre (s’–) : [avoir une certaine étendue] patēre, eo, patui, intr. ║ [être couché] iacēre, eo, iacui, intr. étendue : latitudo, inis, f. éternel : aeternus étoile : sidus, eris, n. étonnant : mirus étonner (s’–) : (ad)mirari, dép. tr. (que : + pr. inf.) étouffer : premĕre, o, pressi, pressum étranger : aduena étrangler : suffocare ; strangulare être, nom : animans, antis, m. ; animal, alis, n. être, verbe : esse, sum, fui, futurus ║ – là : adesse, adsum, affui étroit : angustus étude : studium ; disciplina étudiant : discipulus étudier : [apprendre] discĕre, o, didici, tr. ; studēre, eo, studui, intr. (+ dat.) évacuer : discedĕre (ab + abl.) événement : euentus, us éviter : uitare, tr. (de, que : ne + subj.) examiner : considerare, tr. ; inspicĕre, io, inspexi, inspectum, tr. exaucer : exaudire excellent : optimus ; egregius excepté : praeter + acc. ; nisi excepter : excipĕre, io, excepi, exceptum, tr. exception (sans –) : ad unum exceptionnel : singularis excessif : nimius exciter : excitare, tr. ; incitare, tr. exécuter ( – les ordres) : iussa facĕre exemple (sans –) : inusitatus exempt (être –) : carēre, eo, carui, cariturus (de : + abl.) exercer : exercēre, eo, exercui, exercitum, tr. ║ s’exercer [être exercé] exerceri exercice : exercitatio, onis, f. exhorter : hortari, dép. tr. (à : ad + acc. ; ut + subj.) exiger : postulare exil : exsilium ║ qui est en – : exsul, ulis ║ envoyer en – : in exsilium eicĕre (ou pellĕre) existence : uita expérience (sans –) : inexpertus expérimenté : peritus exploit : facinus, oris, n. ; res gestae, f. pl. exposer : exponĕre, o, exposui, expositum, tr. ║ s’– : adire, eo, adii, aditum, tr. (à : + acc.) extraordinaire : eximius ; mirabilis ; mirus ; singularis extraordinairement : mirabiliter extrême : summus fable : fabula fâcher (se –) : cf. s’irriter
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facile : facilis facilement : facile façon : modus façonner : fingĕre, o, finxi, fictum, tr. faible : infirmus ║ [mince] tenuis faiblesse : animi imbecillitas, atis, f. faim : fames, is, f. faire : facĕre, io, feci, factum, tr. ; agĕre, o, egi, actum, tr. ║ se –, arriver : fieri, fio, factus sum ║ – cas de : facĕre, io, feci, factum, tr. ; aestimare, tr. ║ se – des amis : sibi conciliare ║ – en sorte : efficĕre, io, effeci, effectum (que : ut + subj.) ║ – la loi : legem praescribĕre ║ – venir : arcessĕre, o, arcessiui, arcessitum, tr. fait, nom : res ║ hauts – : (gloriosa) facta ; res gestae ║ le – que : quod falloir (il faut) : oportet, oportuit, impers. (+ inf. ou pr. inf.) familier : familiaris famille : familla ; gens, gentis, f. ║ père de – : pater familias ; mère de – : mater familias ; matrona fantassin : pedes, itis, m. fardeau : onus, eris, n. farouche : ferox, ocis fatal : funestus ║ il est – : necesse est (que + inf. ou pr. inf.) fatigue : labor, oris, m. fatigué : fessus faute : culpa, ae, f. ║ commettre une – : peccare faux : falsus faveur : gratia favorable : secundus ; aequus ║ [propre à] idoneus + dat. ou ad + acc. favoriser : fauēre, eo, faui, fautum, intr. (+ dat.) fécond : fecundus ; pinguis féliciter : gratulari, dép. intr. (+ dat.) féminin : muliebris femme : mulier, eris ║ [épouse] uxor, oris, f. ; coniux, iugis, f. ║ [mère de famille] matrona ║ prendre (pour) – : uxorem ducĕre ferme, nom : uilla fermer : claudĕre, o, clausi, clausum, tr. fertile : cf. fécond festin : conuiuium ; epulae, arum, pl. fête (de) : festus feu : ignis, is, m. feuillage : frons, frondis, f. feuille : folium fidèle : fidelis ; fidus fier : superbus ; ferox, ocis fier (se –) : (con)fidĕre, o, (con)fisus sum, semi-dép. (à : + dat.) fièvre : febris, is, f. figure : [de géométrie] figura geometrica fille : filia ║ jeune – : puella ; uirgo, inis, f. fils : filius fin, nom : finis, is, m. ║ – de la vie : exitus, us ║ mettre – : finem facĕre (à : + gén. ou dat.)
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finalement : tandem financier, nom : publicanus finesse : [d’esprit] acuta mens ; (animi) acumen, inis, n. ; urbanitas, atis, f. finir : conficĕre, io, confeci, confectum fixé : [sûr] certus flamme : flamma flanc : latus, eris, n. flatter : assentiri, assensus sum, intr. (+ dat.) ; adulari, dép., tr. et intr. (+ acc. ou dat.) ; blandiri, dép. intr. (+ dat.) flatteur : assentator, oris, m. fléau : pestis, is, f. flèche : sagitta fleur : flos, floris, m. fleurir : florēre, eo, florui, intr. fleuve : flumen, inis, n. ; fluuius ; amnis, is, m. florissant (être –) : florēre, eo, florui flot : fluctus, us flotte : classis, is, f. foi (bonne) : fides, ei, f. ║ qui est de bonne – : fidus ║ être de bonne – : bonae fidei esse fois (chaque –, toutes les –) que : quotiescumque, quoties + ind. ║ maintes et maintes – : etiam atque etiam folie : insania ; stultitia fonction : munus, eris, n. ; officium force : uis (acc. uim, abl. ui), f. ║ avoir de la – : uigēre ║ de – : per uim ; ui ║ forces : uires, ium, f. pl. ║ les – l’abandonnent : uires eum deficiunt ║ de toutes ses – : summa ope forcer : [contraindre] cogĕre, o, coegi, coactum, tr. (– à : ad + acc. ou pr. inf. ou ut + subj.) ; – le passage : irrumpĕre, o, irrupi, irruptum (de : per + acc.) ║ [abuser] immoderate uti, intr. (sur : + abl.) forêt : silua forfait : facinus, oris, n. ; scelus, eris, n. forme : forma ║ qui a de belles – [beau] formosus former : erudire (à : ad + acc.) fort, adj. : ualidus fortification : munitio, onis, f. fortifier : munire, tr. fortune : [destinée] fortuna ║ [richesses] diuitiae, arum, pl. ; pecunia ║ faire – : pecuniam facĕre ║ favorisé de la – : fortunatus forum : forum fossé : fossa ║ creuser un – : fossam ducĕre, perducĕre fou : insanus ; stultus ║ être – : insanire, intr. foudre : fulmen, inis, n. foule : turba ; multitudo, inis, f. ; uulgus, i, n. frais : sumptus, us ║ à ses – : suo sumptu, sua pecunia ; aux – de l’État : publico sumptu ; publice franchir : superare, tr. ; transire, eo, transii, transitum, tr. frapper : [battre] uerberare, tr. ; caedĕre, o, cecidi, caesum, tr. ; ferire, tr. ║ – d’un supplice, d’une
douleur, de la mort : supplicio, dolore, morte afficĕre, io, affeci, affectum fraude : fraus, fraudis, f. fréquemment : crebro fréquent : creber, bra, brum frère : frater, tris, m. froid, adj. : frigidus ║ le – : frigus, oris, n. front : frons, frontis, f. frontière : finis, is, m. fruit : pomum ║ [profit, production] fructus, us fuir : fugĕre, o, fugi, intr. et tr. fuite : fuga ║ mettre en – : fugare, tr. funérailles : funus, eris, n.
gagner : [acquérir] acquirĕre, o, acquisiui, acquisitum ; adipisci, or, adeptus sum, dép. tr. ║ [un lieu] petĕre, o, peti(u)i, petitum, tr. garçon : puer, eri garde : custodia ║ prendre – à : cauēre, eo, enui, cautum, tr. ; prendre – que ne pas, de ne pas : ne + subj. ║ se tenir sur ses – : (omnia) cauēre garder : [surveiller] custodire, tr. ║ [conserver] seruare, tr. ; tenēre, eo, tenui tentum ║ – en mémoire : memoria tenēre gardien, gardienne : custos, odis, m. et f. gauche : [qui est à -] sinister, tra, trum Gaule : Gallia ║ Gaulois : Galli, orum ║ gaulois : Gallicus gêner : impedire, impedi(u)i, impeditum, tr. général : dux, ducis, m. ║ – en chef : imperator, oris, m. généreusement : benigne ; liberaliter généreux : benignus ; liberalis ; munificus générosité : liberalitas, atis, f. génie : ingenium genre : genus, eris, n. gens : [hommes] homines, um, m. pl. ║ jeunes – : adulescentes, ium, m. pl. ║ – de bien : boni, orum, pl. gérer : gerĕre, o, gessi, gestum, tr. Germains : Germani, orum gîte : [repaire] latibulum gladiateur : gladiator, oris, m. gloire : gloria ; laus, laudis, f. ║ sans – : inglorius, ignobilis ║ tirer – : gloriam capĕre (de : ex + abl.) glorifier (se –) : gloriari, dép. intr. (de : abl. ou de + abl.) goût : studium ║ avoir du – : studēre, eo, studui, intr. (pour : + dat.) gouvernement : res publica, rei publicae, f. gouverner : regĕre, o, rexi, rectum, tr. grâce (– à) : abl. seul ou per + acc. ║ avec – : eleganter ; decore gracieux : uenustus Gracques : Gracchi, orum gradin : gradus, us
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grand : magnus ; plus – : maior ; le plus –, très – : maximus ║ aussi –, si – : tantus ║ aussi – que : tantus… quantus ; si – que… : tantus… ut (+ subj.) ║ trop – : nimius grandeur : magnitudo, inis, f. ; statura grand-père : auus grappe : uua gras : pinguis gratifier : donare, tr. (aliquem aliqua re) grave : grauis gravement : grauiter graver : incidĕre, o, incidi, incisum Grèce : Graecia ║ Grecs : Graeci, orum ║ grec : Graecus grief : crimen, inis, n. ║ faire – à qqn : alicui crimini dare (de : aliquid ; que : quod + ind.) gros : magnus grotte : specus, us gué : uadum guérir : curare ; sanare guerre : bellum ║ faire la – : bellum gerĕre ║ déclarer la – : bellum indicĕre guise (en – de) : pro + abl.
hier : heri, adv. historien : rerum scriptor, oris, m. hiver : hiems, emis, f. homme : uir, uiri ║ [être humain] homo, inis, m. ║ – de science : eruditus uir ║ – politique : uir rei publicae studiosus ; uir in re publica uersatus honnête : honestus ; probus ║ – gens : boni, orum, pl. honnêtement (vivre –) : bene uiuĕre honneur : honor, oris, m. ; honestas, atis, f. honorable : honestus honorer : colĕre, o, colui, cultum honte : turpitudo, inis ; ignominia honte (avoir –), j’ai – : me pudet, puduit, impers. (de : + gén.) honteux : [déshonorant] turpis ║ [criminel] nefarius hors de : ex + abl. hospitalité : hospitium hostile : infestus (à : + dat.) hote : hospes, pitis, m. humain : humanus humble : humilis
habile : callidus ║ [compétent] peritus (à, dans : + gén.) habileté : ars, artis, f. ; prudentia habitant : incola, m. habiter : habitare, tr. et intr. habitude : consuetudo, inis, f. ║ avoir l’– : solēre, eo, solitus sum (de : + inf.) ║ prendre l’– : consuescĕre, o, consueui, consuetum (de : + inf.) habituer : assuefacĕre, io, assuefeci, assuefactum hache : securis, is, f. haine : odium ; inuidia ║ être un objet de – : odio esse (pour : + dat.) ; in odio esse (pour : + dat.) haïr : odisse, odi Hannibal : Hannibal, alis hanter [fréquenter] : uersari, dép. intr. (cum + abl.) harangue : contio, onis, f. ; oratio, onis, f. harceler : lacessĕre, o, lacessiui, lacessitum, tr. hardi : audax, acis hasard (par –) : forte hâter (se –) : festinare haut : altus ; excelsus ║ le – de : summus ║ le plus –, très – : summus ║ du – de : de + abl. hauteur : altitudo, inis, f. hégémonie : principatus, us herbe : herba Hercule : Hercules, is héroïquement : fortissime hésitation : dubitatio, onis, f. hésiter : dubitare, intr. (à : + inf.) heure : hora ║ de bonne – : mature heureux : beatus ; felix, icis heurter : impellĕre, o, impuli, impulsum, tr.
ici : hic (ubi?) ; vers – : huc (quo?) ; d’– : hinc ; par – : hac ides : Idus, uum, f. pl. ignorant, adj. : ignarus ; inscius ; rudis (de : + gén.) ignorer : nescire, tr. ; ignorare, tr. île : insula illustre : clarus ; nobilis image : imago, inis, f. imaginer : fingĕre, o, finxi, fictum, tr. ; excogitare imiter : imitari, dép. tr. immense : ingens, entis immortel : immortalis impétueux : uehemens impie : impius ║ [abominable] nefarius impiété : impietas, atis, f. impitoyable : immisericors, cordis impopularité : inuidia important : [considérable] amplus importer : [être important] interesse, interest, interfuit, impers. (à : + gén.) ║ n’importe qui, quoi, quel : quiuis, quaeuis, quiduis (quoduis) imposer : imponĕre, o, imposui, impositum, tr. impôts (lever les –) : uectigalia exigĕre impressionner : mouēre, eo, moui, motum impuni : impunitus inachevé : imperfectus incendier : incendĕre, o, incendi, incensum, tr. incertain : incertus incompatibles (choses –) : inter se repugnantia (ou discrepantia), n. pl. inconnu : ignotus (de : + dat.) inculte : rudis indépendance : absoluta libertas, atis, f.
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indigète : indiges, etis, m. indigne : indignus (de : + abl.) indigner (s’–) : indignari, dép. (que, de ce que : + pr. inf. ou quod + ind. ou subj.) indulgent : clemens, entis inexorable : inexorabilis inexpérimenté : imperitus ; – dans : + gén. informer : certiorem facĕre, tr. (de : de + abl. ; – que : + pr. inf.) ║ s’– : percontari, dép. (auprès de : ab ou ex + abl.) ingratitude : ingratus animus inhabile : cf. inexpérimenté inimitié : inimicitia injuste : iniustus injustement : iniuria (abl.) injustice : iniuria inquiet : sollicitus ; anxius inquiéter (s’–) : angi, or, pass. inquiétude : sollicitudo, inis inscrire : conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum, tr. insensé : stultus inspirer : [un sentiment] inferre, o, intuli, illatum ; inicĕre, io, inieci, inectum (à : + dat.) ; incutĕre, io, incussi, incussum instruction : [formation] institutio, onis, f. ║ donner des – : imperare ; iubēre, eo, iussi, iussum instruire : [former] docēre, eo, docui, doctum, tr. ; erudire, tr. ║ [informer] certiorem facĕre ║ s’– : discĕre, o, didici insu : à l’– du père : inscio (ou ignaro) patre insulte : contumelia intact : integer, gra, grum ; incolumis intelligence : ingenium intelligent : ingeniosus ; callidus intention : consilium ║ intention (avoir l’– de) : esse + part. fut. interdit (il est – par les dieux) : nefas est intéresser (s’–) : studēre, eo, studui (à : + dat.) intérêt : commodum ; utilitas, atis, f. ║ c’est l’– : interest (de qqn : + gén. ; que : + pr. inf.) ║ dans mon – : mea causa ║ ses propres – : suae res ║ veiller à ses – : suae utilitati seruire ; res suas curare ║ veiller aux – : consulĕre, o, consului, consultum, intr. (de : + dat.) intermédiaire (par l’– de) : per + acc. interroger : interrogare, tr. interrompre : interpellare intervalle (être dans l’–) : [être entre] interesse, intersum, interfui, intr. intimider : turbare intituler : inscribĕre, o, inscripsi, inscriptum inviter : [à un repas] uocare, tr. (ad + acc.) ║ qui n’est pas – : inuocatus invraisemblable : incredibilis irrité : iratus irriter (s’–) : irasci, or, iratus sum, dép. intr. (contre : + dat.)
issu : [né de] ortus ; natus (de : + abl.) issue : exitus, us ivre : ebrius jadis : olim jaillir (faire –) : excitare, tr. jalouser : inuidēre, eo, inuidi, inuisum, intr. (+dat.) jalousie : inuidia jamais : ne – : numquam ║ [après négation] umquam ║ et –… ne : neque (nec)… umquam ║ à − : in perpetuum janvier : Ianuarius jardin : hortus Jésus-Christ : avant – : ante Christum natum (ACN) ║ après – : post Christum natum (PCN) jeter : iacĕre, io, ieci, iactum, tr. ║ – au loin : abicĕre, io, abieci, abiectum, tr. ; – dans, sur : inicĕre, io, inieci, iniectum ; – devant : obicĕre, io, obieci, obiectum, tr. ; – d’en haut : deicĕre, io, deieci, deiectum, tr. ; – hors : eicĕre, io, eieci, eiectum ║ – en prison, aux fers : in uincula conicĕre ; – en exil : in exsilium eicĕre jeu : ludus ║ – de balle : pila ║ donner des – publics : ludos facĕre ║ – olympiques : Olympii ludi ou Olympia, pl. jeune : adulescens, entis ; iuuenis ║ [en bas âge] infans, antis ║ plus – : minor natu ; le plus – : minimus natu ║ – homme : adulescens, entis, m. ; homme – : iuuenis, is, m. ║ – fille : puella ; uirgo, inis, f. jeunesse : adulescentia ║ [les jeunes hommes] iuuentus, utis, f. joie : gaudium, n. ; laetitia ║ causer de la – : esse gaudio à qqn : + dat.) joindre coniungĕre, o, coniunxi, coniunctum, tr. jouer : ludĕre, o, lusi, lusum, intr. (à : + abl.) jouir : frui, or, fruitus (fructus) sum, dép. (de : + abl.) ║ – d’une excellente santé : optima ualetudine uti jour : dies, diei, m. et f. ║ un – : olim ; quondam, aliquando ; chaque –, tous les – : cotidie ; le – précédent : pridie, proximo die ; le – suivant : postero, proximo die ; au point du – : prima luce ; de nos – : his temporibus ou nostra memoria ║ de – en – : in dies ║ il fait – : lucet, luxit, impers. joyeux : laetus juge : iudex, icis, m. juger : iudicare, tr. ║ [penser] arbitrari, dép. tr. ; censēre, eo, censui, censum, tr. ; existimare, tr. (que : + pr. inf.) Jupiter : Iup(p)iter, Iouis jurer : iurare, tr. ; – ensemble, comploter : coniurare jusqu’à : usque ad + acc. ║ – au point que : usque eo ut + subj. ║ – ce que, – moment où : dum, donec, quoad (+ ind. ou subj.) juste : iustus ; rectus ; aequus
Lexique français-latin justice : ius, iuris, n. ║ appeler en – : in ius uocare ; traîner en – : in ius rapĕre justification : defensio, onis, f. justifier (se –) : se purgare là : ibi (ubi ?) ; eo (quo ?) ; de – : inde (unde ?) ; par – : ea (qua ?) ║ être – : adesse, adsum, affui laborieux : impiger, gra, grum labourer : arare, tr. laboureur : agricola, m. lâche : ignauus lâcher pied : (e) loco cedĕre lâcheté : ignauia laine : lana ║ filer la – : lanam facĕre laisser : relinquĕre, o, reliqui, relictum, tr. ║ [permettre] sinĕre, o, siui, situm, tr. (+ pr. inf.) ; pati, ior, passus sum, tr. (+ pr. inf.) ║ – de côté : omittĕre, o, omisi, omissum, tr. lait : lac, lactis, n. lamenter (se –) : lugēre, eo, luxi, luctum, intr. lance : hasta lancer : iacĕre, io, ieci, iactum, tr. ; conicĕre, io, conieci, coniectum, tr. langue : lingua ║ – maternelle : sermo patrius, m. large : latus (de : + acc.) largesses : largitio, onis, f. ║ faire des – : largiri, dép. tr. largeur : latitudo, inis, f. larme : lacrima latin : Latinus ║ le – : lingua Latina ║ parler – : Latine loqui ; savoir le – : Latine scire laurier : laurus ou laurea (corona) laver : lauare, laui, lautum, tr. leçon : admonitio, onis, f. ; documentum ║ [chose enseignée] praeceptum légende : fabula léger : leuis légion : legio, onis, f. léguer : legare ; testamento relinquĕre lendemain (le –) : postero die lent : tardus lequel : cf. quel, qui lettre : [signe] littera ║ [missive] litterae, arum, pl. ; epistula ║ belles-lettres : litterae, arum, pl. leur, pron. pers. [à eux] : is leur, le leur, adj., pron. poss. : suus ; eorum, earum, eorum levée (procéder à une –) : dilectum habēre ; conscribĕre lever : [le camp] mouēre, eo, moui, motum, tr. ║ [l’ancre] soluĕre, o, solui, solutum, tr. ║ [des troupes] conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum, tr. ║ se – : surgĕre, o, surrexi, surrectum, intr. ║ se – [en parlant d’un astre, du vent] oriri, ortus sum, intr. lèvre : labrum libéral : liberalis
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libérer : liberare, tr. (de : ab + abl. ou abl. seul) liberté : libertas, atis, f. libre : liber, era, erum licteur : lictor, oris, m. lier : coniungĕre, o, -iunxi, -iunctum, tr. ║ être très – avec qqn : aliquo multum uti ║ se – d’amitié : amicitiam iungĕre (avec : cum + abl.) lieu : locus ; au pl. loca, orum, n. ║ avoir – : celebrari, pass. lieutenant : legatus lièvre : lepus, oris, m. lire : legĕre, o, legi, lectum, tr. lit : cubile, is, n. ║ [de table] lectus livre : liber, bri livrer : dedĕre, o, dedidi, deditum ; tradĕre, o, tradidi, traditum, tr. ║ – bataille : decertare, intr. loi : lex, legis, f. ║ faire la – : legem praescribĕre loin : longe ; procul (de : ab + abl.) ; non – : haud procul (de : ab + abl.) ║ être – de : absum, abes, abesse, afui (de : (longe, procul) ab + abl.) loisir : otium long : longus (de : + acc.) ║ [de longue durée] diuturnus ║ le – de : praeter, secundum + acc. longtemps : diu ; comp. diutius ; sup. diutissime longuement : copiose, abunde longueur : longitudo, inis, f. ║ traîner en – : longius producĕre lorsque : ubi ; ut ; cum (+ ind.) louer : laudare, tr. lourd : grauis lourdement : grauiter ║ [fortement] uehementer loyauté : fides, ei, f. lui-même : ipse lumière : lux, lucis, f. lutte [rivalité] contentio, onis, f. ║ [combat] certamen, inis, n. lutter : pugnare, intr. ; contendĕre, o, contendi, contentum, intr. ; dimicare ; certare ; – contre, avec : cum + abl. luxe : luxuria mâchoire : mala ║ casser la – : malas edentare magicien : magus magistrat : magistratus, us magistrature : magistratus, us magnifiquement : praeclare main : manus, us, f. ║ – droite : dext(e)ra ; – gauche : sinistra ║ mettre la dernière – : perficĕre, io, perfeci, perfectum, tr. (à : + acc.) maintenant : nunc mais : [après nég.] sed ║ [en 2e pos.] autem ; uero ; – encore : uerum etiam maison : domus, us, f. ; aedes, ium, f. pl. ║ à la – : domi (ubi ?), domum (quo ?) ║ – de campagne : uilla maître : dominus ║ [professeur] magister, tri maîtresse : [de maison] domina ; matrona
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Maîtrise du latin par la pratique
maîtriser : continēre, eo, continui, contentum, tr. mal, adv. : male ║ plus – : peius ; très – : pessime mal, nom : malum ║ faire du – : laedĕre, o, laesi, laesum, tr. (à : + acc.) ; dolorem facĕre ou afferre, intr. (+ dat.) malade : aeger, gra, grum ║ être – : aegrotare, intr. ║ tomber – : in morbum incidĕre maladie : morbus malaise (être pris d’un –) : aliquid morbi sentire malgré (– le père) : inuito patre malheur : un – : calamitas, atis, f. ; le – : res aduersae, f. pl. ║ le – est : perincommode accidit (que : ut + subj.) malheureux miser, era, erum ; infelix, icis malhonnête : improbus malhonnêteté : improbitas, atis, f. maltraiter : mulcare manger : edo, edis ou es, edĕre (ou esse), edi, esum, tr. manière : modus ; ratio, onis, f. manquer : deesse, desum, defui (à : + dat.) ; deficĕre, io, defeci, defectum (à : + acc.) manteau : paludamentum manuscrit : uolumen manu scriptum marbre : marmor, oris, n. ║ de – : marmoreus marchand : mercator, oris marchandise : merx, mercis, f. marche : [voyage] iter, itineris, n. marché (bon) : parui, paruo marcher : ire, eo, i(u)i, itum, intr. ; procedĕre, o, processi, processum, intr. ; iter facĕre ║ – sur, vers (un lieu) : petĕre, o, peti(u)i, petitum, tr. ; contendĕre, o, contendi, contentum, intr. (in, ad + acc.) mari : uir, uiri ; maritus ; coniux, iugis, m. mariage : matrimonium marier (se –) : [prendre femme] uxorem ducĕre, tr. ║ [épouser un homme] nubĕre, is, nupsi, nuptum, intr. (avec : + dat.) marin : nauta massacre : caedes, is, f. massacrer : trucidare ; caedĕre, o, cecidi, caesum masse : [poids] moles, is, f. mauvais : malus ; prauus maxime, nom : sententia méchanceté : improbitas, atis, f. méchant : cf. mauvais mécontent (être –) : piget, piguit (impers.) médecin : medicus méfier (se –) : diffidĕre, o, diffisus sum, intr. (+ dat) meilleur : melior, ius ; le – : optimus même : [moi, toi, lui-même] ipse, a, um ║ le – : idem, eadem, idem ; le – que : idem ac (atque) ; idem qui même, adv. : etiam ║ ne pas… – : ne… quidem ║ et – : quin etiam ║ – si : etiamsi ║ de – que…, de – : ut (+ ind.)… ita mémoire, nom fém. : memoria
mémoires, nom masc. : commentarii, pl. menacer : [faire des menaces] minari, dép. (aliquid alicui) ║ [être imminent] imminēre, eo, intr. (+ dat.) mener : agĕre, o, egi, actum, tr. ║ – une affaire : rem gerĕre ║ – en avant : producĕre, o, produxi, productum, tr. menteur : mendax (homo) méprisable : contemnendus mépriser : contemnĕre, o, contempsi, contemptum, tr. mer : mare, is, n. ║ surface de la – : aequor, oris, n. ║ haute – : altum mère : mater, tris, f. ║ – de famille : matrona mérite : uirtus, utis, f. ║ faire un – à qqn (de qqch) : alicui laudi dare, alicui uirtuti tribuĕre (aliquid ou quod + ind.) mériter : merēre, eo, merui, meritum, tr. messager : nuntius mesure : modus ║ mesure (sans –) : immoderate mesuré : modicus mesurer : metiri, mensus sum, dép. tr. ; aestimare méthode : ratio, onis, f. mettre : [un vêtement] induĕre, o, indui, indutum, tr. ║ – au monde : parĕre, io, peperi, partum ; – en mouvement : mouēre, eo, moui, motum, tr. ║ se – à : incipĕre, io, coepi, inceptum (coeptum) + inf. meurtre : nex, necis, f. ; caedes, is, f. midi : meridies, ei, m. miel : mel, mellis, n. mien, le mien : meus mieux : melius ; le – : optime ║ aimer mieux : malle, o, malui milieu (qui est au –) : medius ; le – de : medius militaire : militaris ║ métier – : militia mille : [un] mille, adj. indécl. ║ [plusieurs] milia, ium, n. pl. + gén. millième : millesimus misérable : miser, era, erum misérablement : misere modération : moderatio, onis ; temperantia ; ║ sans – : immoderate ; intemperanter modéré : modicus mœurs : mores, um, m. pl. moins : minus ; le – : minime ║ – de (+ nom au sing.) : minus (+ gén.) ; – de (+ nom au plur.) = – nombreux : pauciores, pauciora ║ du – : certe, quidem ║ au – : saltem mois : mensis, is, m. moisson : fruges, um, f. pl. moment : tempus, oris, n. ║ en ce – : nunc mon, ma : adj. poss. : meus monstrueux : immanis mont, montagne : mons, montis, m. monter : ascendĕre, o, ascendi, ascensum, tr. et intr. ║ – dans un navire : (in) nauem ascendĕre ou conscendĕre
Lexique français-latin montrer : ostendĕre, o, ostendi, ostentum, tr. ║ [donner des marques] praestare, praestiti, praestaturus, tr. ║ se – : [tel ou tel] se praebēre, eo, praebui, praebitum (+ attr. de l’obj.) ; cerni, or, cretus sum, pass. monument : [souvenir] monumentum ║ [édifice] aedificium moquer (se –) : irridēre, eo, tr. (de : + acc.) morale : agir conformément à la – : recte facĕre mort [nom f.] : mors, mortis, f. ║ [violente] nex, necis, f. ║ mettre à –, tuer : interficĕre, io, interfeci, interfectum, tr. ; frapper de la peine de – : ultimo supplicio afficĕre ; se donner la – : sibi mortem consciscĕre mortel : mortalis mot : uerbum mourir : mori, ior, mortuus sum, dép. intr. ; interire, eo, interii, interitum, intr. ; perire, eo, perii, peritum ; (de uita) decedĕre ║ se voir près de – : mortem sibi instare (ou imminēre) sentire ║ faire – : interficĕre, io, interfeci, interfectum, tr. ; exstinguĕre, o, exstinxi, exstinctum, tr. mouvement : motus, us ║ mettre en – : mouēre, eo, moui, motum, tr. moyen : modus ; ratio, onis, f. ║ au – de : abl. ou per + acc. multitude : multitudo, inis, f. mur : [d’une ville] murus ║ [paroi] paries, etis, m. mûr : maturus mystérieux : arcanus naïf : credulus ; simplex naître : nasci, or, natus sum, dép. intr. ; oriri, ortus sum, dép. intr. nation : [État] ciuitas, atis, f. ║ [peuple] gens, gentis, f. nature : natura ║ la – [l’univers] natura rerum, f. naturel : [vrai] sincerus naturellement : natura navire : nauis, is, f. ne, ne… pas : non ; (que) ne… pas : ne ; ne… pas encore : nondum ; ne… plus : non… iam ; ne… pas même : ne… quidem ; ne… que [seulement] solum, tantum ; ne… pas du tout : minime ; nequaquam ║ et… ne… pas : neque (nec) ║ est-ce que ne… pas : nonne ? né : natus ; ortus ║ – de (abl. ou ab + abl.) nécessaire : necessarius ║ il est – : necesse est, impers. (de, que : + inf. ou pr. inf.) nécessairement : ex necessitate négliger : neglegĕre, o, neglexi, neglectum, tr. ║ [passer sous silence] omittĕre, o, omisi, omissum, tr. ; praeterire, eo, praeterii, praeteritum, tr. ; praetermittĕre, o, praetermisi, praetermissum, tr. ni : neque (nec) ║ – l’un – l’autre, aucun des deux : neuter, tra, trum nier : negare, tr. + pr. inf.
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noble : nobilis ║ [fig.] liberalis nom : nomen, inis, n. ║ – de famille : nomen (inis) gentilicium (ii) nombre : numerus ║ un grand – de : multi, ae, a ; un petit – de : pauci, ae, a ║ bon – de : complures, a nombreux : multi, ae, a ; plus – : plures, plura ; très – : plurimi, ae, a ║ peu – : pauci, ae, a ; moins – : pauciores, pauciora ; très peu – : paucissimi, ae, a ║ aussi – que : tam multi, ae, a (tanti, ae, a ; tot, indécl.)… quam (quanti, ae, a ; quot, indécl.) ║ si – que : tam multi (tot)… ut (+ subj.) nommer : [appeler] nominare, tr. ║ [créer] creare, tr. non : [non pas] non ║ [réponse négative] minime ║ – plus : ne… quidem ║ … ou – [interr. double] anon, necne ║ –, mais au contraire : im(m)o ║ non (dire que –) : negare nones : Nonae, arum, f. pl. notre, le nôtre : noster, tra, trum nourrir : alĕre, o, alui, altum, tr. ║ se – : uesci, or, dép. (de : + abl.) nourriture : cibus ; uictus, us nouveau : nouus ║ de – : rursus nouvelle : nuntius nu : nudus ║ mettre à – : nudare, tr. nuage : nubes, is, f. nuire à : obsum, obes, obesse, obfui, intr. (+ dat.) ; nocēre, eo, nocui, nocitum, intr. (+ dat.) nuit : nox, noctis, f. ║ pendant la –, de – : nocte ; noctu nul : cf. aucun nullement : nequaquam ô, interj. : o obéir : parēre, eo, parui, pariturus, intr. (+ dat.) objet (être un – de haine, etc.) : odio (etc.) esse (pour : + dat.) ; in odio (etc.) esse (pour, chez : + dat. ou apud + acc.) obscur : [humble] ignobilis observer : [obéir] seruare, tr. obstacle (placer en) [opposer] obicĕre, io, obieci, obiectum, tr. obtenir : impetrare, tr. ; – de : ab + abl. ║ [atteindre] assequi, or, assecutus sum, dép. tr. ; consequi, or, consecutus sum, dép. tr. ; adipisci, or, adeptus sum, dép. tr. occupation : [travail] negotium ║ occupation (sans –) : uacuus occuper (s’–) : curare, tr. ; consulĕre, o, consului, consultum, intr. (de : + dat.) ; prospicĕre, io, prospexi, prospectum, intr (de : + dat.) ║ s’– d’une affaire : rem curare Octave : Octauius odieux : inuisus (à : + dat.) œil : oculus offense : iniuria
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Maîtrise du latin par la pratique
offenser : iniuriam facĕre offrir : praebēre, eo, praebui, praebitum, tr. ; offerre, o, obtuli, oblatum, tr. ║ – un sacrifice : sacra facĕre ║ s’– [s’exposer] se offerre (+ dat.) oiseau auis, is, f. oisif : otiosus omettre : omittĕre, o, omisi, omissum, tr. ; praeterire, eo, praeterii, praeteritum, tr. opposer : obicĕre, io, obieci, obiectum, tr. opposer (s’–) : obstare, obstiti (à : + dat. ; à ce que : ne, quin, quominus + subj.) opprimer : opprimĕre, o, oppressi, oppressum, tr. or, nom : aurum ║ d’–, en – : aureus or, conj. : autem, uero (après un mot) oracle : oraculum orage : tempestas, atis, f. orateur : orator, oris, m. ordinaire (d’–) : fere ordonner : iubēre, eo, iussi, iussum (+ pr. inf.) ; praedicĕre, o, praedixi, praedictum ordre : [rang] ordo, inis, m. ║ sur 1’– de qqn : iussu alicuius ║ sans en avoir reçu l’– : iniussus ║ sans mon – : iniussu meo oreille : auris, is, f. organiser : instruĕre, o, instruxi, instructum, tr. ; constituĕre, o, constitui, constitutum, tr. orgueil : superbia orgueilleux : superbus origine : genus, eris, n. ornement (sans –) : inornatus ; incomptus orner : ornare, tr. oser : audēre, eo, ausus sum, semi-dép. + inf. otage : obses, idis, m. ôter (s’–) [se retirer] : (re)cedĕre, o, recessi, recessum ou, ou bien : aut, uel ║ … ou est-ce que, … ou si : an ; … ou non : annon, necne ║ ou… ou : siue (seu)… siue (seu) où : adv. relat. et interr. ubi ; vers – : quo ; d’– : unde ; par – : qua oublier : obliuisci, or, oblitus sum, dép. (+ gén. ou acc. ; que : + pr. inf.) oublieux : immemor, oris (de : + gén.) oui : sic ; ita ║ dire que – : aio (défectif) outrage : contumelia outre : prép. [en plus de] praeter + acc. ║ adv., en – : praeterea ouvert : apertus ║ être ouvert : patēre, eo, patui, intr. ouvrage : opus, eris, n. ouvrir : aperire, aperui, apertum, tr. ; recludĕre, o, reclusi, reclusum, tr. pacifier : pacare, tr. pain : panis, is, m. paître : [faire paître] pascĕre, o, paui, pastum, tr. ║ [manger] pasci, or, pastus sum, pass.
paix : pax, pacis, f. ║ en – comme en guerre : domi militiaeque ; bello et pace ║ sans avoir conclu la – : pace infecta ║ paix (vivre en –) : pacem agĕre palissade : uallum paraître : uideri, eor, uisus sum ║ [offrir l’aspect] speciem praebēre parce que : quod, quia (+ ind. et subj.) parcourir : peragrare, tr. par-dessus tout : potissimum pardon : uenia ║ accorder le – : ueniam dare pardonner : ignoscĕre, o, ignoui, ignotum (à : + dat.) ; ueniam dare pareil : par, paris (à : + dat.) parents (les) : [père et mère] parentes, um, m. pl. paresseux : piger, gra, grum parfois : aliquando ; nonnumquam parler : loqui, or, locutus sum, dép. intr. ; dicĕre, o, dixi, dictum, tr. parmi : inter + acc. parole : uerbum ║ tenir – : fidem praestare ; fidem seruare ║ art de la – : ars dicendi part : pars, partis, f. ║ nulle – : nusquam ; et… nulle – : neque (nec)… usquam partager : [répartir] distribuĕre, o, distribui, distributum, tr. ; diuidĕre, o, diuisi, diuisum, tr. ║ [avoir en partage] particeps esse ║ – l’avis : assentiri, assensus sum, dép. intr. (avec : + dat.) ; consentire, consensi, consensum (avec : cum + abl.) ║ ne pas – l’avis : dissentire (de : ab + abl.) parti [politique] : partes, ium, f. pl. ; factio, onis, f. ║ prendre – pour qqn : causam alicuius suscipĕre participer : interesse, intersum, interfui (à : + dat.) particulier : [principal] praecipuus ║ [privé] priuatus ║ simple – : priuatus ║ en – : [surtout] maxime, praecipue ║ [à titre privé] priuatim partie : pars, partis, f. ║ en –… en – : partim… partim partir : abire, eo, abii, abitum, intr. ; discedĕre, o, discessi, discessum, intr. ; proficisci, or, profectus sum, dép. intr. partout : ubique ; nusquam non ; de – : undique parvenir : peruenire, perueni, peruentum, intr. pas, nom : passus, us pas du tout : minime passé, nom : praeteritum tempus, n. ; praeterita, orum, n. pl. passer : [traverser] transire, eo, transii, transitum, tr. ; traicĕre, io, traieci, traiectum, tr. ; faire – : traducĕre, o, traduxi, traductum, tr. ; traicĕre, io, traieci, traiectum ║ – le temps, la vie : agĕre, o, egi, actum, tr. ; morari, dép. ; manēre, eo, mansi, mansum ║ – par : iter facĕre ║ – pour : haberi, eor, habitus sum ║ – sous silence : preaterire, eo, praeterii, praeteritum, tr. ║ se – : [s’abstenir] abstinēre, eo, abstinui, abstentum, intr. (de : + abl.) ; carēre, eo, carui, cariturus, intr. (de :
Lexique français-latin + abl. ║ se – : [s’écouler] intermitti, or, intermissus sum, pass. ; intercedĕre, o, intercessi, intercessum, intr. passion : cupiditas, atis, f. ; affectus, us ║ avec – : studiose passionné : studiosus (pour : + gén.) paternel : patrius patrie : patria patrimoine : res familiaris, f. patron : patronus pauvre : pauper, eris ; inops, inopis payer : [acheter] emĕre, o, emi, emptum pays : fines, ium, m. pl. paysan : agricola, m. ; rusticus pêcheur : piscator, oris, m. peindre : pingĕre, o, pinxi, pictum, tr. peine : [chagrin] dolor, oris, m. ; molestia ║ [travail, fatigue] labor, oris, m. ; opera, ae ║ [châtiment] poena ║ à –, avec – : uix ║ supporter avec – que : aegre (moleste) ferre (+ pr. inf.) peintre : pictor, oris, m. pendant : per + acc. ou acc. seul ║ – quelque temps : aliquamdiu ; – combien de temps ? quamdiu ? ║ – que : dum (+ ind. prés.) pendre : suspendĕre, suspendi, suspensum, tr. ║ se – : se suspendĕre pénible : grauis ; molestus pensée : cogitatio, onis, f. ; consilium penser : putare, tr. ; arbitrari, dép. tr. ║ [être d’avis] censēre, eo, censui, censum, tr. ║ [réfléchir] cogitare, tr. ║ [avoir une sentiment] sentire, sensi, sensum, tr. percevoir : percipĕre, io, percepi, perceptum, tr. perdre : amittĕre, o, amisi, amissum, tr. ║ [détruire] perdĕre, o, perdidi, perditum, tr. ; – sa peine, son temps : operam, tempus perdĕre ║ être – : [être ruiné] perire, eo, perii, peritum père : pater, patris, m. ║ Pères conscrits [sénateurs] patres conscripti, m. pl. ║ de ses – [venant des ancêtres] patrius péril : periculum périr : perire, eo, perii, peritum, intr. ; interire, eo interii, interitum, intr. perle : margarita permis (il est) : licet, licuit, impers. ; – de : + inf. ; – que + pr. inf. ║ – par les dieux : fas est permission : licentia ; uenia personne… ne : nemo ║ et – ne : neque (nec) quisquam ║ en – : ipse, a, um persuader : persuadēre, eo, presuasi, persuasum ║ être – que : persuasum habēre (+ pr. inf.) perte (sans –) : incolumis ; integer pervers : prauus petit : paruus ; plus – : minor ; très – : minimus peu, trop : parum ║ – de (+ nom sing.) : parum + gén. ; – de (+ nom plur.) : pauci, ae, a ; trop – de (+ nom plur.) : nimis pauci, ae, a ║ un – : paulum ║ un – (+ compar.) : paulo ║ – à – : paulatim ║
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peu (si – que) : quantulumcumque ║ peu (si – que ce soit) : tantulum peuple : populus ; gens, gentis, f. peur : timor, oris, m. ║ prendre – : pauescĕre, o, paui ║ la – que : timor ne + subj. ║ de – que, de – de : ne + subj. peut-être : fortasse ║ – que : forsitan (+ subj.) physicien : physicus pièce [de théâtre] : fabula ║ jouer une – : fabulam agĕre pied : pes, pedis, m. ║ lâcher – : (e) loco cedĕre ║ au – de : sub + acc. ou abl. pierre : lapis, idis, m. ║ [bloc] saxum ║ de –, en – : lapideus piété : pietas, atis, f. ; religio, onis, f. pieux : pius pilote : gubernator, oris, m. pire : peior, peius pitié (avoir) : j’ai – de : me miseret, miseruit, impers. (de : + gén.) place : locus ║ – forte : oppidum placer : ponĕre, o, posui, positum, tr. ; collocare, tr. (dans, sur : in + abl.) plaider, plaider une cause : causam dicĕre plaindre (se –) : queri, or, questus sum, dép. tr. et intr. (de : + acc. ou de + abl. ; que : + pr. inf. ou quod + ind.) ; gemĕre, o, gemui, gemitum, intr. et tr. (de : + acc.) plaine : campus ; planities, ei, f. plaire : placēre, eo, placui, placitum, intr. (à : + dat.) ; delectare, tr. ║ il plaît : impers. : placet, placuit ; libet, libuit ou libitum est (de : + inf. ; que : + pr. inf.) ║ Plaise (Plût)… que : utinam + subj. plaisanterie : iocus plaisir : uoluptas, atis, f. ║ avec – : libenter planter : conserĕre, o, conseui, consitum plèbe : plebs, plebis, f. plein : plenus (+ gén. ou abl.) pleurer : flēre, eo, fleui, fletum, intr. ; lugēre, eo, luxi, luctum, tr. pleuvoir : pluit, pluit, impers. plier : succumbĕre, o, succubui, succubitum, intr. (sous : + dat.) pluie : imber, imbris, m. plupart (la) : plerique, pleraeque, pleraque plus : magis ; le – : maxime ; le – possible : cf. possible ║ – [d’un plus grand prix, plus cher] pluris ║ – de, le – de (+ nom au sing.) : plus, plurimum ; – de, le – de (+ nom au plur.) : plures, plura ; plurimi, ae, a ║ de – : praeterea ║ en – de : praeter + acc. ║ ne… – : non iam ║ bien – [au contraire] im(m)o ║ [et même] quin etiam ║ – qu’on ne mérite : plus quam pro merito ou uirtute plusieurs : nonnulli, ae, a ; aliquot, indécl. ; complures, a plutôt : potius poème : carmen, inis, n. poète : poeta, m. ; uates, is, m.
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Maîtrise du latin par la pratique
poids : pondus, eris, n. poing : pugnus ║ à coups de – : pugnis, abl. point : au – du jour : prima luce ║ au – que, à tel – que : adeo ut + subj. ║ être sur le – de : esse + part. fut. ║ qui vient à – : peropportunus ║ à – : tempore poirier : pirus, f. poisson : piscis, is, m. politique, nom : res publicae, pl. Pompée : Pompeius pont : pons, pontis, m. porte : [de ville] porta ║ [de maison] ianua porté : pronus (à : ad + acc.) porter : ferre, o, tuli, latum, tr. ; – [un vêtement] gerĕre, o, gessi, gestum, tr. ║ – dans, contre : inferre, o, intuli, illatum, tr., in + acc. ou da t. seul. ║ se – [vers] se conferre, o, contuli, collatum ║ se – bien : ualēre, eo, ualui, intr. possédé : captus posséder : habēre, eo, habui, habitum, tr. possibilité : facultas, atis, f. possible (le plus… –) : quam + adj. ou adv. au superl. possible (il est) : cf. il est permis. poste : [garnison] praesidium postérité : posteri, orum, m. pl. ║ transmettre à la – : memoriae prodĕre, tr. pour : [attribution] datif ║ [vers] ad, in + acc. ║ [en vue d e] ~d + acc. ; causa + gén. ║ [à cause de] propter, ob + acc. ║ [en faveur de] pro + abl. ║ [envers] erga, in + acc. ║ – chaque année : in singulos annos. ║ – que, pour : ut (+ subj.) ; – que… ne… pas, pour ne pas : ne + (subj.) ; – que personne : ne quis ; – que rien : ne quid pourquoi : cur ; quare ; quamobrem ║ c’est – : itaque poursuivre : [continuer] pergĕre, o, perrexi, perrectum ║ [suivre] persequi, or, persecutus sum, dép. tr. pourtant : tamen [après un mot] pourvu que : [souhait] utinam + subj. ║ [pour autant que] dum, modo, dummodo + subj. pousser : incitare, tr. ; impellĕre, o, impuli, impulsum, tr. ║ – des cris : clamorem edĕre poussière : puluis, eris, m. pouvoir, nom : [suprême] imperium ║ [puissance, possibilité] potestas, atis, f. pouvoir, verbe : posse, possum, potui ║ Puisse… ! : utinam + subj. pratique : [usage] usus, us pré : pratum précautions (prendre des –) : prouidēre, eo, prouidi, prouisum, tr. (+ acc.) ; cauēre, eo, caui, cautum, tr. (+ acc.) ║ sans – : incaute, adv. précédent : prior, ius ; proximus précepte : praeceptum précieux : pretiosus précipiter : deicĕre, io, deieci, deiectum, tr. ║ se – :
concurrĕre, o, concurri, concursum, intr. ; se – dans, sur : irrumpĕre, o, irrupi, irruptum, intr. ; se – hors : erumpĕre prédire : praedicĕre, o, praedixi, praedictum, tr. préférable : potior, ius (à : + quam) préférence (de) : potissimum préférer : cf. aimer mieux premier : (de deux) prior, ius ; (de plus de deux) primus ; princeps, ipis ║ le premier, celui-là… le dernier, celui-ci : ille… hic ║ le premier : [le chef] princeps, ipis, m. prendre : capĕre, io, cepi, captum, tr. ; sumĕre, o, sumpsi, sumptum, tr. ║ [arracher, ravir] rapĕre, io, rapui, raptum, tr. ║ – en considération : respicĕre, io, respexi, respectum, tr. ║ – la résolution de : consilium capĕre + gén. du gér., ou inf., ou ut + subj. ou consilium inire (+ gén. du gér.) ║ – soin de qqn, de qqch : curare aliquem, aliquid ; – soin de (faire), de ne pas (faire) : curare ut, ne + subj. prénom : praenomen, inis, n. préparer : (com)parare, tr. ║ [ourdir] moliri, dép. tr. ║ – une révolution : res nouas moliri ║ se – à : se parare ad + acc. ou parare + inf. près, adv. : prope ; plus – : propius ; très –, tout – : proxime ║ – de, prép. : prope, ad, apud + acc. ║ être – de : adesse, adsum, affui, intr. (+ dat.) présage : omen, inis, n. prescrire : praecipĕre, o, praecepi, praeceptum, tr. (que, de : ut + subj.) présent [cadeau] : donum ; munus, eris, n. présent (être –) : adesse, adsum, affui présenter : praebēre, eo, praebui, praebitum préserver : tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. présider : praeesse, praesum, praefui (à : + dat.) presque : paene ; fere prestige : auctoritas, atis, f. prêt : paratus ; – à : ad + acc. ou inf. prétendre : contendĕre, o, contendi, contentum ; intendĕre, o, intendi, intentum ; affirmare ║ se – : gloriari, dép. prêter : commodare, tr. préteur : praetor, oris, m. prétexte (sous – que) : quod + subj. prêtre, prêtresse : sacerdos, otis, m. et f. preuve : argumentum prier : orare, tr. ; precari, dép. tr. ; – que, de : ut + subj. prières : preces, um, f. pl. prince : princeps, ipis, m. principal : praecipuus principe : principia, pl. printemps : uer, ueris, n. priser : aestimare prisonnier : captiuus privé [personnel] priuatus ║ à titre – : priuatim priver (se –) : abstinēre, eo, abstinui, abstentum (de : + abl.) prix : pretium ║ qui a du – pretiosus ║ estimer
Lexique français-latin d’un grand – : magni facĕre (ducĕre, habēre) ; être d’un grand – : magni esse problème : quaestio, onis, f. procédé : ars, artis, f. ; ratio, onis, f. prochain : proximus proche : propinquus (de : + dat.) ║ les proches : propinqui, orum proclamer : praedicare, tr. procurer : [produire] parĕre, io, peperi, partum, tr. ║ [ménager] comparare ; – [rendre bienveillant] conciliare prodige : prodigium ; portentum ; miraculum prodiguer : [donner largement] largiri, largitus sum, dép. tr. produire : producĕre, o, produxi, productum, tr. ; edĕre, o, edidi, editum, tr. ; – [donner naissance] parĕre, io, peperi, partum, tr. professeur : magister, tri profession : ars, artis, f. profil (de –) : oblique profit : quaestus, us ; – fructus, us ║ tirer (un) – : quaestum facĕre (de : ex + abl.) profiter : [être utile] prodesse, sum, profui profond : altus (de : + acc.) profondément : [en profondeur] penitus, adv. ║ [vivement] uehementer proie : praeda projeter : excogitare promener (se –) : ambulare, intr. promettre : polliceri, eor, pollicitus sum, dép. tr. ║ – par un vœu : uouēre, eo, uoui, uotum, tr. prononcer : [un discours] orationem habēre prophète : uates, is, m. propos (à – de) : de + abl. proposer : proponĕre, o, proposui, propositum, tr. ║ – une loi : legem ferre proposition : propositum propre : [qui appartient en propre] proprius ║ mon, ton – : ipse, a, um ║ [apte] aptus, idoneus (à : + dat. ou ad + acc.) ║ c’est le – : est, impers. (de : + gén.) propriétaire : manceps, ipis ; possessor propriété : praedium protection : praesidium ║ être sous la – de qqn : in fide alicuius esse protéger [couvrir] : tegĕre, o, texi, tectum, tr. ║ [défendre] tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. (contre : ab + abl.) protester : reclamare ; aduersari, dép. prouver : demonstrare prudence : prudentia prudent : prudens, entis ║ être – : cauēre, eo, caui, cautum public, nom : consessus, us ; populus ║ en – : palam ; publice public, adj. : publicus publier : edĕre, o, edidi, editum
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puis : deinde ; postea puisque : quoniam (+ ind.) ; cum (+ subj.) puissance : potentia ; imperium ; opes, um, f. pl. ║ – divine : numen, inis, n. ║ toute-puissance : summum imperium, n. ; summa potentia, f. puissant : potens, entis puits : puteus punir : punire, tr. ; ulcisci, or, ultus sum, tr. ║ – qqn : poenas ab aliquo repetĕre ; être – (par qqn) : (alicui) poenas dare pur : merus
quadrige : quadrigae, arum, pl. qualité : uirtus, utis, f. quand : 1° adv. interr., quando ; 2° conj. : cf. lorsque quant à : autem ║ – moi : equidem quantité : [abondance] copia ; uis, f. quarante : quadraginta quatre : quattuor ║ – fois : quater quatre cents : quadringenti, ae, a quatrième : quartus quel, adj. interr. et rel. : qui, quae, quod ║ – grand cas, à – prix : quanti ? quelque, adj. : quidam, aliquis ║ – chose : aliquid ; non nihil ║ quelques, adj. : nonnulli, ae, a ; pauci, ae, a ; aliquot, indécl. ║ en – endroits : nonnusquam quelque… que : quamuis + subj. quelquefois : nonnumquam quelqu’un, quelque chose, pron. : aliquis, aliquid ; quis, quid ║ [avec un nég.] quisquam, quidquam (quicquam) ║ quelques-uns, pron. : non nemo, sg., ; nonnulli, ae, a ; pauci, ae, a ; aliquot, indécl. querelle : iurgium ; contentio, onis, f. questeur : quaestor, oris, m. qui, pron. : [relatif] qui, quae, quod ║ [interr.] quis, quae, quid ║ – (des deux) : uter, utra, utrum quiconque : quicumque, quaecumque, quodcumque quinze : quindecim quitter : [abandonner] relinquĕre, o, reliqui, relictum, tr. ; deserĕre, o, deserui, desertum, tr. ║ [se retirer] (ex)cedĕre, o, (ex)cessi, (ex)cessum ║ [se déplacer] mouēre, eo, moui, motum (ex + abl.) ║ [un vêtement] (de)pono, o, (de)posui, (de)positum, tr. quoique : quamquam, etsi (+ ind.) ; cum, licet, quamuis (+ subj.) raconter : narrare, tr. ; – que : + pr. inf. ║ on – que : narratur (impers.), fama est, fama fert, fama fertur (impers.) + pr. inf. raffiné : exquisitus raison : ratio, onis, f. ║ [cause] causa ║ pour quelle – ? qua causa ; cur ; quare ; quamobrem ? ║ en – de : cf. à cause de ║ avec – : merito ; iure ║ sans – : immerito ; iniuria
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rallier : conuenire (ad + acc.) ramener : reducĕre, o, reduxi, reductum, tr. ; redigĕre, o, redegi, redactum, tr. rang : ordo, inis, m. ║ [place] locus ║ premier – : [suprématie] principatus, us ranger l’armée en ordre de bataille : aciem instruĕre, o, instruxi, instructum rapide : celer, eris, ere rapidement : celeriter rapidité : celeritas, atis, f. rappeler : [faire revenir] reuocare, tr. ║ [remettre en mémoire] (com)memorare, tr. rapport (faire –) : referre, o, rettuli, relatum rapporter : referre, o, rettuli, relatum, tr. ║ [raconter] tradĕre, o, tradidi, traditum, tr. ║ – que : + pr. inf. rassembler : congragare, tr. ; cogĕre, o, coegi, coactum, tr. ; colligĕre, o, collegi, collectum, tr. rassuré : tutus ; metu leuatus ravir : capĕre, io, cepi, captum ravitaillement : frumentum ; commeatus, us réalité : res, rei, f. récemment : nuper ; modo recevoir : excipĕre, io, excepi, exceptum, tr. ; accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. (de : ab + abl.) ║ – des blessures, des traits : uulnera, tela excipĕre rechercher [désirer vivement] : expetĕre, o, expeti(u)i, expetitum, tr. récit : fabula réclamer : expetĕre, o, expeti(u)i, expetitum, tr. ; (ex)poscĕre, o, (ex)poposci, tr. (à : ab + abl.) récolte : messis, is, f. ; fruges, um, f. pl. recommander : praecipĕre, io, praecepi, praeceptum, tr. (de : ut + subj.) recommencer : repetĕre, o, repeti(u)i, repetitum récompense : praemium récompenser : praemium dare ; praemio afficĕre reconduire : reducĕre, o, reduxi, reductum, tr. réconforter : (animum) confirmare, recreare reconnaissance : gratia ║ témoigner de la – : gratiam referre, intr. (à : + dat.) reconnaître : [avouer] fateri, eor, fassus sum, dép. tr. ║ [un endroit] explorare, tr. recouvrer : recuperare recruter : conscribĕre, o, conscripsi, conscriptum recueillir : colligĕre, o, collegi, collectum, tr. ; percipĕre, io, percepi, perceptum, tr. reculer : recedĕre, o, recessi, recessum ; pedem referre redemander : repetĕre, o, repeti(u)i, repetitum, tr. redoutable : formidolosus redoute : castellum redouter : formidare réduire : redigĕre, o, redegi, redactum, tr. ║ – en esclavage : in seruitutem redigĕre réfléchir : cogitare, tr. ; consulĕre, o, consului, consultum réflexion : cogitatio, onis, f. ; consilium ║ sans – : inconsultus
réfugier (se –) : confugĕre, io, confugi, intr. ║ [au fig.] se conferre refuser : [dire non] abnuĕre, o, abnui ; negare ║ [ne pas vouloir] nolle, o, nolui (de : + inf.) ; recusare (de, que : ne + subj.) regards (les) : oculi, orum, pl. regarder : spectare, tr. et intr. ; – en avant : prospicĕre, io, prospexi, prospectum ; – en arrière : respicĕre, io, respexi, respectum ; – attentivement : inspicĕre, io, inspexi, inspectum ║ – comme : habēre, eo, habui, habitum (attr. à l’acc. ou pro + abl.) règle : lex, regula règne : regnum régner : regnare, intr. regorger : abundare regret : desiderium regretter : desiderare, tr. reine : regina rejoindre : conuenire, conueni, conuentum réjouir (se –) : laetari, dép. ; gaudēre, eo, gauisus sum, semi-dép. (– de : + abl. ; – que : + pr. inf. ou quod + ind.) relations (avoir des – étroites avec qqn) : aliquo multum uti relever (de qqn) : alicuius potestatis esse remarquable : insignis ; egregius ║ [très remarquable] praeclarus remarquablement : praeclare remarquer : animaduertĕre, o, animaduerti, animaduersum, tr. ; notare remédier : mederi, eor, dép. intr. (+ dat.) remerciements (adresser des –), remercier : gratias agĕre (à : + dat.) remettre : tradĕre, o, tradidi, traditum, tr. ║ [le commandement] deferre, o, detuli, delatum, tr. ║ – à plus tard : differre, o, distuli, dilatum, tr. remords : (culpae) conscientia ║ sans – (verbe +) : non paenitet + verbe remparts : moenia, um, n. pl. remplir complēre, eo, compleui, completum, tr. remporter (– la victoire) : uictoriam ferre (sur : ex + abl.) remuer : [faire bouger] mouēre, eo, moui, motum, tr. ║ [bouger] moueri, eor, motus sum, pass. rencontre (aller à la –) : obuiam ire (de : + dat.) rencontrer : occurrĕre, o, occurri, occursum, intr. (+ dat.) ║ [trouver] nancisci, or, nactus sum, dép. tr. rendre : reddĕre, o, reddidi, redditum, tr. ║ – bienveillant : conciliare ║ – l’âme : animam edĕre ║ se – [aller] se conferre renfermer : continēre, eo, continui, contentum, tr. renfort : subsidium renommée : fama renoncer : deserĕre, o, deserui, desertum, tr. (à : + acc.) ; desistĕre, o, destiti (à : abl. ou ab + abl.)
Lexique français-latin rentrer : redire,eo, redii, reditum, intr. renverser : euertĕre, o, euerti, euersum, tr. renvoyer dimittĕre, o, dimisi, dimissum, tr. répandre : circumfundĕre, o, circumfudi, circumfusum (autour : + dat.) ; instillare ║ se – : serpĕre, o, serpsi ; diffundi, or, diffusus sum, pass. réparation (demander –) : res repetĕre repentir, nom : paenitentia repentir, verbe : [regretter] me paenitet, paenituit, impers. (de : + gén.) répondre : respondēre, eo, respondi, responsum, tr. réponse : responsum repos : quies, quietis, f. ; otium ║ prendre du – : otium sumĕre reposer (se –) : (re)quiescĕre, o, (re)quieui, (re)quietum, intr. repousser : repellĕre, o, reppuli, repulsum, tr. représenter : [imiter] fingĕre, o, finxi, fictum, tr. réprimande : obiurgatio, onis, f. ; admonitio, onis, f. réprimer : continēre, eo, continui, contentum, tr. reprises (à diverses –) : etiam atque etiam reprocher : obicĕre, io, obieci, obiectum, tr. (à : + dat.) ; crimini dare (à : + dat.) république : libera (ae) res (rei) publica (ae), f. répugner : repugnare ; discrepare réputation : fama ; laus, laudis, f. résister : resistĕre, o, restiti, intr. (à : + dat.) respect onis, f. : cf. décision ║ – [envers les dieux] religio ║ – de la vérité : fides, ei respecter : uereri, eor, ueritus sum, dép. tr. ; colĕre, o, colui, cultum, tr. respirer : [jouir de] frui, or, fruitus (ou fructus) sum, dép. intr. (+ abl.) ressembler : similis esse (à : + dat.) ressentiment : ira ressources : opes, opum, f. pl. ║ sans – : inops, inopis, adj. ressusciter : reuiuiscĕre, o, reuixi, reuictum, intr. ; rursus uiuĕre, intr. restaurer : reficĕre, io, refeci, refectum reste (le – de) : reliquus rester : [demeurer] manēre, eo, mansi, mansum, intr. ║ [survivre, subsister] superesse, supersum, superfui, intr. résultat (avoir un –) : succedĕre, o, successi, successum rétablir : restituĕre, o, restitui, restitutum, tr. retard : mora retenir : retinēre, eo, retinui, retentum, tr. retirer (se –) : discedĕre, o, discessi, discessum, intr. ; excedĕre, o, excessi, excessum, intr. ; secedĕre, o, secessi, secessum, intr. ║ se – vers les siens : ad suos se recipĕre retour : reditus, us retourner (se –) : respicĕre, io, respexi, respectum ; respectare
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retraite (battre en –) : (re)cedĕre, o, (re)cessi, (re)cessum retranchement : uallum réunion : concilium réussir : procedĕre, o, processi, processum, intr. ; succedĕre, o, successi, successum, intr. revenir : redire, eo, redii, reditum, intr. ; reuertĕre, o, reuerti, reuersum, intr. ; reuerti, or, reuersus sum, dép. intr. revenu : merces, edis, f. revers : calamitas, atis, f. révolte : seditio, onis, f. révolution : res nouae, f. pl. rhéteur : rhetor, oris, m. Rhin : Rhenus riche : diues, itis (en, de : + abl.) richesses : diuitiae, arum, pl. ; opes, um, f. pl. rien… ne : nihil ║ et ne – : neque (nec) quidquam (quicquam) ║ [en vain] pour – : frustra rivage : litus, oris, n. ; ora rivaliser : certare, intr. rivalité : contentio, onis, f. rive : ripa rivière : fluuius ; flumen, inis, n. robuste : ualidus ; firmus roche, rocher : saxum ; rupes, is, f. roi : rex, regis, m. ║ de – : regius rompre : rumpĕre, o, rupi, ruptum, tr. rose : rosa rosser : uerberare rostres : rostra, orum, n. pl. rougir : erubescĕre, o, erubui rouleau : uolumen, inis, n. rouler : uoluĕre, o, uolui, uolutum, tr. route : uia ; iter, itineris, n. ║ faire – : iter facĕre ; se mettre en – [en parlant de soldats] signa ferre royal : regius rude : asper, era, erum ; acerbus ║ [grossier] agrestis ruse : [habileté] sollertia ║ [tromperie] fallacia ; fraus, fraudis, f. rusé : callidus ; astutus sache (que je –) : quod sciam ; mea sententia sacré : sacer, cra, crum sacrifice : sacrificium, n. ║ offrir un – : sacra facĕre sacrilège, adj. : nefarius sage : sapiens, entis ; prudens, entis sagesse : sapientia ; prudentia, ne, f. sain : [salubre] saluber, bris, bre ║ – et sauf : integer, gra, grum ; incolumis saisir : comprehendĕre, o, comprehendi, comprehensum, tr. ║ [vivement] corripĕre, io, corripui, correptum, tr. salaire : merces, edis, f.
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Maîtrise du latin par la pratique
salubre : saluber, bris, bre saluer : salutare, tr. salut : salus, utis, f. salutaire : saluber, bris, bre sanctuaire : fanum sang : sanguis, inis, m. sang-froid : aequus atque fortis animus sans : sine + abl. santé (état de –) : ualetudo, inis, f. satisfaire : satisfacĕre, io, satisfeci, satisfactum, intr. (à : + dat.) satisfait : contentus (de : + abl.) sauf, prép. : praeter + acc. ║ sain et – : integer, gra, grum ; incolumis sauver : seruare, tr. sauveur : seruator, oris, m. savamment : docte savant : doctus ║ un – : doctus, m. ; sapiens, entis, m. savoir : scire, sciui, scitum, tr. ; nouisse, noui ║ ne pas – : nescire, nesci(u)i, nescitum, tr. ; ignorare, tr. ║ sans le – : imprudens ; inscius scandale : flagitium scélératesse : scelus, eris science : scientia Scipion : Scipio, onis secours : auxilium ; subsidium ║ envoyer au – de qqn : auxilio alicui mittĕre ; venir au – de qqn : auxilio alicui uenire ; apporter du – à qqn : auxilio alicui esse secrets, nom : occulta, pl. sécurité : incolumitas, atis, f. sédition : seditio, onis, f. séduire : allicĕre, io, allexi, allectum ; rapĕre, io, rapui, raptum seize : sedecim seizième : sextus (a, um) decimus séjour : [lieu] sedes, is, f. séjourner : morari, dép. intr. ; uersari, dép. intr. sel : sal, salis, n. ║ sans – : insulsus selon : secundum + acc. semblable : similis ; – à : + dat. ou gén. semblant (faire –) : simulare (de : + inf.) semer : serĕre, o, seui, satum, tr. sénat : senatus, us sénateur : senator, oris, m. sénatorial : senatorius ║ ordre – : ordo (inis) senatorius sens (bon –) : consilium sentir : sentire, sensi, sensum, tr. ║ se – souffrant : sibi uideri aegrotare séparation : discessus, us (avec : ab + abl.) séparer : diuidĕre, o, diuisi, diuisum, tr. séparer (se –) : discedĕre, o, discessi, discessum (de : ab + abl.) sept : septem sépulture (sans –) : insepultus serment : iusiurandum, iurisiurandi ║ tenir un – :
iusiurandum conseruare servante : ancilla service : [bienfait] beneficium ║ rendre – : bene facĕre, intr. (à : + dat.) ║ rendre un – : beneficium conferre (à : in + acc.) ; beneficium praestare (à : + dat.) ║ faire son – militaire : stipendia merēre ou facĕre servir : [être au service] seruire, serui(u)i, seruitum ║ [être utile] prodesse, prosum, profui, intr. (à : + dat.) ║ se – : uti, or, usus sum, dép. intr. (de : + abl.) servitude : seruitus, utis, f. seul : solus ; un – : unus seulement : solum ; tantum ; modo ║ non – … mais encore : non solum (tantum, modo)… sed (uerum) etiam sévère : seuerus sévèrement : acerbe ; seuere sévérité : seueritas, atis, f. si, adv. : [oui] ita, sic ║ [tellement] tam ║ – grand : tantus ; – nombreux : tam multi, ae, a ; tot, indécl. ║ si… que : [conséquence] ita (adeo, tam)… ut + subj. ║ [concession = quelque… que] quamuis si, adv. (interr. ind.) : -ne ; num ; utrum ; – … ne… pas : nonne ; ou (bien) – : an si, conj. : [condition] si ; – … ne… pas : nisi ║ – seulement [souhait, regret] utinam + subj. ║ – ce n’est : nisi ║ même – : etsi, tametsi, etiamsi + ind. ou subj. ║ comme – : quasi, (uel)ut si, tamquam + ind. ou subj. Sicile : Sicilia ║ Siciliens : Siculi, orum siècle : saeculum siège : sedes, is, f. ║ [chaise] sella ║ [d’une ville] oppugnatio, onis, f. ; obsidio, onis, f. sien, le sien : cf. son signal, signe : signum silence : silentium ║ en – : silentio simuler : simulare, tr. situation : (rerum) status, us ; res ║ – critique : discrimen, inis, n. ║ – désespérée : res perditae, f. pl. situé : situs Socrate : Socrates, is sœur : soror, oris, f. soif : sitis, is, f. ║ avoir – : sitire, siti(u)i, sititum soigner : curare, tr. soigneux : diligens, entis soigneusement : diligenter soin : cura ║ [application] diligentia ║ avec – : diligenter ║ prendre – de : curare, tr. (acc. ou ut + subj.) ; consulĕre, o, consului, consultum (+ dat.) ; prospicĕre, io, prospexi, prospectum (+ dat.) ║ donner ses – : operam dare (à : + dat. ou ut + subj.) ║ confier le – : committĕre, o, commisi, commissum, tr. (de : + acc.) soit que… soit que : siue (seu)… siue (seu) soixante : sexaginta
Lexique français-latin sol : solum soldat : miles, itis, m. soleil : sol, solis, m. solide : firmus sombre : atrox somme (– d’argent) : pecunia sommeil : somnus sommet (le – de) : summus son, sa, ses, adj. poss. : eius ; suus songer : cogitare (à : de + abl.) ; meditari, dép. tr. sort : fortuna ║ coup du – : fortunae ictus (us) sorte : genus, eris, n. sorte (en) que : [conséquence] ut + subj. ║ faire en – que : efficĕre ut + subj. sortie : [issue] exitus, us ║ [sortie soudaine] eruptio, onis, f. ; faire une – : erumpĕre, o, erupi, eruptum, intr. sortir : exire, eo, exii, exitum, intr. ; egredi, ior, egressus sum, dép. intr. ║ [se retirer] excedĕre, o, excessi, excessum ║ [naître] oriri, ortus sum, dép. intr. ║ – de charge : magistratu abire ║ faire – : educĕre, o, eduxi, eductum, tr. sot : stultus sottise : stultitia ; ineptiae, arum, pl. souci : cura ║ donner du – à : curae alicui esse soudain, adv. : subito ; repente souffrance : dolor, oris, m. souffrir : [être douloureux] dolēre, eo, dolui, intr. ║ [tolérer] pati, ior, passus sum, tr. ║ – de (la fièvre, une blessure, etc.) : laborare + abl. souhaiter : optare, tr. ; que, de : ut + subj. souiller : inquinare ; polluĕre, o, pollui, pollutum soulagement (éprouver un –) : solacio frui ; alleuari, pass. soulager : leuare, tr. soulèvement : seditio, onis, f. soulever : concitare, tr. ; tollĕre, o, sustuli, sublatum, tr. soumettre : subigĕre, o, subegi, subactum, tr. ║ – à son pouvoir : in potestatem suam redigĕre ║ être soumis : seruire (à : + dat.) soupçon : suspicio, onis, f. soupçonner : suspicari, dép. tr. sourire : subridēre, eo, subrisi, subrisum sous : sub + abl. (ubi ?) ; sub + acc. (quo ?) soutenir : sustinēre, eo, sustinui, sustentum, tr. ; fouēre, eo, foui, fotum, tr. ; iuuare, iuui, iutum, tr. ║ – sa vie (par quelque moyen) : uitam tolerare (aliquo modo) souvenir : [mémoire] memoria ║ [chose qui rappelle] monumentum souvenir (se –) : meminisse, memini (de : + gén.) ║ qui se souvient : memor, oris (de : + gén.) ; qui ne se souvient pas, oublieux : immemor, oris (de : + gén.) souvent : saepe spectacle : spectaculum spectateurs : spectantes, ium, m. pl.
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spontanément : sponte sport : exercitatio, onis, f. ; certamen (inis) gymnicum stabilité : status, us statue : statua ; signum stupide : stultus subir : [une défaite] accipĕre, io, accepi, acceptum, tr. ║ – un châtiment de qqn : alicui poenas dare ║ – n’importe quel sort : quamuis fortunam excipĕre subsister : stare, steti, staturus succéder : succedĕre, o, successi, successum, intr. (à : + dat.) succomber : occidĕre, o, occidi, occasum, intr. suffète : sufes, etis suicider (se –) : sibi mortem consciscĕre suite (à la – de) : ex + abl. suivant, adj. : posterus ; proximus suivant, prép. : [selon] secundum + acc. suivre : sequi, or, secutus sum, dép. tr. sujet (au – de) : de + abl. supplice : supplicium supplicier : supplicio afficĕre supplier : precari, dép. tr. supporter : tolerare, tr. ; ferre, o, tuli, latum, tr. ; pati, ior passus sum, dép. tr. ║ – que : + pr. inf. ║ – avec peine : aegre ferre, moleste ferre (de, que : + pr. inf. ou quod + ind.) supposer : suspicari, dép. supprimer : tollĕre, o, sustuli, sublatum suprématie : principatus, us suprême : [le plus haut] summus ║ [le dernier] ultimus sur : in + abl. (ubi ?) ; in + acc. (quo ?) ║ [au sujet de] de + abl. sûr : [certain] certus ║ [à l’abri] tutus ; securus ║ être – : pro certo habēre ; exploratum esse, impers. (+ dat.) surnom : cognomen, inis, n. surprenant : mirus surpris (être –) : mirari, dép. surtout : maxime ; praesertim surveiller : [protéger] tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. survivant : superstes, itis Syracuse : Syracusae, arum, f. pl. tableau : [table] tabula taille : statura taire (se –) : tacēre, eo, tacui, tacitum, intr. talent : ingenium ; ars, artis, f. ║ talent (sans –) : iners, ertis talus : agger, eris, m. tant : tantum ; adeo ║ – de (+ nom au sing.) : tantum + gén. ; – de (+ nom au plur.) : tam multi, ae, a ; tot, indécl. ║ en – que : ut, utpote, quippe ║ – il est vrai que : adeo ║ – soit peu : tantulum ║
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tous – que : quotquot ║ – … que [conséquence] ║ – que : [aussi longtemps que] dum, donec, quoad + ind. tantôt… tantôt : modo… modo tard : sero ║ plus – : postea ║ trop – : serius tarder : cunctari, dép. ; morari, dép. (à : + inf.) taureau : taurus tel : talis, e ║ [si grand] tantus ║ – … que [conséqu.] talis (tantus)… ut + subj. ; de – sorte que [conséqu.] (ita)… ut + subj. ║ – … que [compar.] ; talis… qualis ; ita… ut + ind. tellement : tam, tantum ║ – … que [conséqu.] tam (tantum)… ut + subj. témoignage : testimonium témoigner : testimonium dicĕre témoin : testis, is, m. tempête : tempestas, atis, f. temple : templum ; aedes, is, f. temps : tempus, oris, n. ║ en même – : simul ; eodem tempore ; pendant quelque – : aliquamdiu ; en peu de – : breui ; pour un – : in tempus ║ à – : tempore ║ – écoulé : tempus praeterrtum ║ au –, du – de nos pères, de nos ancêtres : memoria maiorum ║ de notre – : hac aetate, memoria nostra tendre, adj. : tener, era, erum tendre, verbe : tendĕre, o, tetendi, tentum, tr. ║ [viser à] niti, or, nisus (ou nixus) sum (à : ad + acc.) tendresse : caritas, atis, f. tenir : tenēre, eo, tenui, tentum, tr. ; – éloigné : abstinēre, eo, abstinui, abstentum, tr. ║ – une assemblée : contionem (comitia) habēre ; ║ – bon : resistĕre, o, restiti ; obsistĕre, o, obstiti ║ – un discours : orationem habēre ; – parole : fidem seruare ║ – (qqn) pour (= considérer comme) : habēre, eo, habui, habitum, tr. ; – pour assuré que : persuasum habēre ; pro certo habēre (+ pr. inf.) ║ se – à l’écart : procul abesse (de : ab + abl.) ║ se – debout : stare, steti, staturus, intr. ║ se – éloigné, intr. : abstinēre, eo, abstinui, abstentum (de : abl. ou ab + abl.) ║ se – sur ses gardes : (omnia) cauēre tenter : experiri, expertus sum, dép. tr. terre : terra ║ la – entière : terrarum orbis, is, m. ║ [terrain] praedium ; ager, agri ║ à – : humi (ubi ?) terreur : terror, oris, m. terrifier, terroriser : terrēre, eo, terrui, territum, tr. territoire : ager, agri ; fines, ium, m. pl. tête : caput, itis, n. ║ être à la – de : praeesse, praesum, praefui, intr. (+ dat.) ; placer à la – : praeficĕre, io, praefeci, praefectum (de : + dat.) texte : scriptura ; scriptum théâtre : theatrum Tibre : Tiberis, is, m. tien, le tien : tuus tirer : – (un) profit : quaestum facĕre (de : ex + abl.) ║ – du sommeil : e somno excitare
titre : nomen, inis, n. toge : toga ; – prétexte : (toga) praetexta ; – virile : toga uirilis, f. ║ prendre la – : togam sumĕre tomber : cadĕre, o, cecidi, casum, intr. ║ [au combat] occidĕre, o, occidi, occasum, intr. ; – dans : incidĕre, o, incidi, incisum ; – de : excidĕre, o, excidi, excisum ton, ta, adj. poss. : tuus tort (avoir –) : errare ; peccare ║ à – : temere ; iniuria tôt : mature ║ au plus – : quam primum ║ – ou tard : citius tardiusue toucher : [émouvoir] (com)mouēre, eo, (com)moui, (com)motum, tr. toujours : semper ║ numquam non tourner : uertĕre, o, uerti, uersum, tr. ║ faire – : conuertĕre, o, conuerti, conuersum, tr. ║ – bien : bene uertĕre ; pulchre succedĕre tout : 1. a) sing. [chaque] omnis ; nullus non ║ [– entier] totus ; uniuersus ; b) plur., omnes, ia ║ [– ensemble] cuncti, ae, a ; uniuersi, ae, a – 2. tout [– choses] omnia, ium, n. pl. ; nihil non ║ – le monde : omnes, ium, pl. ; nemo non ; – les autres : ceteri, ae, a ; reliqui, ae, a ║ – homme qui : quicumque ; quisquis ║ – à coup : repente ; subito ║ – à fait : admodum ; omnino ; plane ║ – de suite [après] protinus (ex + abl.) ║ – les fois que : quotiescumque ; quoties (+ ind.) toux : tussis, is, f. tracer : describĕre, o, descripsi, descriptum traduire : transferre, o, transtuli, translatum ; exprimĕre, o, expressi, expressum trafiquant : mercator, oris, m. trahir : prodĕre, o, prodidi, proditum, tr. traîner : trahĕre, o, traxi, tractum, tr. ║ – en justice : in ius rapĕre ║ – en longueur : longius producĕre trait : telum traité : foedus, eris, n. ║ conclure un – : foedus facĕre (ou icĕre) traiter : [– un sujet] rem tractare ; de re disputare ; – avec bienveillance : benigne habēre ; – rudement : aspere habēre traître : perfidus tranquille : quietus ; placidus ; tranquillus tranquillité : quies, quietis, f. transmettre : prodĕre, o, prodidi, proditum, tr. transporter (se –) : [dans un endroit] se conferre, o, contuli, collatum traquer : circumuenire, circumueni, circumuentum travail : labor, oris, m. ; opera ║ [ouvrage] opus, operis, n. travailler : laborare, intr. travers (à) : per + acc. traverser : transire, eo, transii, transitum ; traicĕre, io, traieci, traiectum, tr. ║ faire – : traducĕre, o, traduxi, traductum, tr. trembler : tremĕre, o, tremui ; trepidare
Lexique français-latin trente : triginta tribun : [de la plèbe] tribunus plebis ║ [militaire] tribunus militum tribunal : iudicium triomphe : triumphus triompher : [obtenir le triomphe] triumphare ║ [vaincre] uincĕre, o, uici, uictum ; superare, tr. (de : + acc.) triste : [affligé] maestus ║ [affligeant] tristis trois : tres, tria troisième : tertius tromper : fallĕre, o, fefelli, falsum, tr. ║ se – : errare trop : nimis ║ de – : nimius ║ – de (+ nom au sing.) nimis + gén. ; – de (+ nom au plur.) ; nimis multi, ae, a ║ – peu : parum ║ – pour : quam ut + subj. troubler : turbare troupe : manus, us, f. ║ troupes : copiae, arum, pl. troupeau : pecus, oris, n. trouver : inuenire, inueni, inuentum, tr. ; reperire, repperi, repertum, tr. ; nancisci, or, nactus sum, dép. tr. ║ aller – : adire, eo, adii, aditum, tr. ║ se – : [vivre] uersari, dép. intr. tuer : occidĕre, o, occidi, occisum, tr. ; interficĕre, io, interfeci, interfectum, tr. tumulte : tumultus, us ║ décréter l’état de – : tumultum decernĕre un : [nombre] unus ║ [indéf.] quidam, aliqui ; – quelconque : quiuis, quaeuis, quiduis (quoduis) ; – à –, chacun – : singuli, ae, a ║ l’– (de deux) : alter, era, erum ; l’– (de plus de deux) : alius, a, ud ; l’– et l’autre : uterque, utraque, utrumque ; les – et les autres : utrique, utraeque, utraque ; ni l’– ni l’autre : neuter, tra, trum ║ l’un [celui-ci]… l’autre [celui-là] : hic… ille ║ les uns… les autres : alii… alii uni : coniunctus unique : [un] unus ; [remarquable] singularis unir : (con)iungĕre, o, (con)iunxi, (con)iunctum, tr. univers : orbis (is) terrarum, m. ; mundus ; rerum uniuersitas, atis, f. usage : [coutume] mos, moris, m. ║ [emploi] usus, us user (de) : uti, or, usus sum, dép. intr. (+ abl.) user : [faire usage] (modice) uti, or, usus sum, dép. intr. (de : + abl.) ║ [détruire] atterĕre, o, attriui, attritum utile : utilis ║ être – : prodesse, prosum, profui (à : + dat.) vaillant : strenuus vain (en) : frustra vaincre : uincĕre, o, uici, uictum, tr. ; superare, tr. vainqueur : uictor, oris, m. valeur : uirtus, utis, f. vallée : uallis, is, f. valoir : esse + gén. ║ il – mieux, impers. : praestare, praestat, praestitit, impers. (+ inf. ou pr. inf.)
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vanter : laudare, tr. ; praedicare, tr. ║ se – : gloriari, dép. intr. (de : abl. ou de + abl.) varié : uarius vaste : amplus vaurien : perditus (homo) ; sceleratus veiller : [– à, sur] prospicĕre, io, prospexi, prospectum, intr. et tr. ; tueri, eor, tuitus sum, dép. tr. ║ – à ce que, à : prospicĕre, consulĕre, curare ut + subj. ║ – aux intérêts : consulĕre, o, consului, consultum, intr. (de : + dat.) ║ – à ses intérêts : suae utilitati seruire ; res suas curare vendre : uendĕre, o, uendidi, uenditum, tr. vengeance : ultio, onis, f. ║ sans – : inultus venger, se venger de : ulcisci, or, ultus sum, dép. tr. (de : + acc.) venir : uenire, ueni, uentum, intr. ║ – ensemble : conuenire ║ faire – : arcessĕre, o, arcessiui, arcessitum, tr. ║ laisser – : admittĕre, o, admisi, admissum, tr. vent : uentus Vercingétorix : Vercingetorix, igis verdir : [devenir vert] uirescĕre, o, uirui verge : [baguette] uirga verger : pomarium véritable : uerus vérité : uerum ║ en – : sane, quidem Verrès : Verres, is vers, nom : uersus, us vers, prép. : ad + acc. verser : fundĕre, o, fudi, fusum, tr. vertu : uirtus, utis, f. vêtement : uestis, is, f. vice : uitium victoire : uictoria vide : uacuus (de : + abl. ou ab + abl.) vie : uita, ae, f. ║ sans – : exanimatus ║ – civilisée : uita humana ║ passer sa – : aetatem agĕre vieillard : senex, is, m. vieillesse : senectus, utis, f. vierge : uirgo, inis, f. vieux : uetus, eris ║ [vieillard] senex, is, m. vif : acer, acris, acre ║ [alerte] alacer, cris, cre vigne : uitis, is, f. vigoureux (être) : uigēre, eo, uigui ; – ualēre, eo, ualui, intr. villa : uilla ville : urbs, is, f. ; oppidum ║ de la – : urbanus vin : uinum vingt : uiginti violemment : uehementer violence : uis, f. violent : uehemens, entis ; acer, acris, acre visage : uultus, us ; os, oris, n. viser : spectare (à : ad + acc.) ; contendĕre, o, contendi, contentum (à : ad + acc.) visiter : uisĕre, o, uisi, uisum, tr. vite : celeriter ║ le plus – possible, au plus – : quam celerrime, quam primum
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Maîtrise du latin par la pratique
vitesse : celeritas, atis, f. vivant : uiuus ║ du – de son père : patre uiuo vivement : acriter ; uehementer vivre : uiuĕre, o, uixi, uictum, intr. ║ [se trouver habituellement] uersari, dép. intr. ║ – en paix : pacem agĕre vœu : uotum ║ promettre par un – : cf. vouer voie : uia ║ la – sacrée : Via sacra, f. voile : uelum ║ mettre à la – : uela dare ; faire – : uela facĕre voir : uidēre, eo, uidi, uisum, tr. ║ – avec étonnement que : mirari, dép. + pr. inf. voisin : uicinus (de : + dat.) voix : uox, uocis, f. vol : [larcin] furtum voler : [commettre un vol] furari, dép. tr. volonté : uoluntas, atis, f. ║ – divine : numen, inis, n. volontiers : libenter votre, le vôtre : uester, tra, trum
vouer : [promettre par un vœu] uouēre, eo, uoui, uotum, tr. vouloir : uolo, uis, uelle, uolui, tr. ║ ne pas – : nolo, non uis, nolle, nolui, tr. ║ bien – [permettre] sinĕre, o, siui, situm ; pati, ior, passus sum, dép. ║ – du bien : alicui bene uelle ; alicuius causa uelle ║ en – : appetĕre, o, appet(u)i, appetitum, tr. (à : + acc.) ║ sans le – : inuitus ; imprudens ║ je veux bien (dans une concession) : sane, adv. voyage : iter, itineris, n. voyager : iter facĕre vrai : uerus vraiment : uere ; demum vue : conspectus, us ║ en – de : causa + gén. zèle : studium ; diligentia ║ avec – : studiose ; diligenter zélé : studiosus ; diligens, entis
Bibliographie
Cette bibliographie privilégie les ouvrages disponibles en librairie ou en libre accès sur la toile (en mars 2020). Les quelques références de livres épuisés sont précédées du signe *. Un millésime donné entre crochets droits indique la réimpression la plus récente dont j’aie connaissance. Parmi les méthodes de langue (3.1) et les manuels d’exercices (3.2), seuls ont été retenus, en principe, les ouvrages couvrant l’ensemble de la syntaxe et pourvus de corrigés. Ont été exclues des manuels de versions (3.3) les simples anthologies. Enfin, la liste des manuels de thème littéraire est aussi complète que possible (3.4). 1. Dictionnaires et lexiques ; synonymie ; phraséologie 1.1. Dictionnaires latin-français F. GAFFIOT, Dictionnaire illustré latin-français, Paris, 1934 [1999]. En libre accès sur le site « archive.org ». Version revue et augmentée, appelée Gaffiot 2016 (version de V.M. Komarov, sous la dir. de G. Gréco et al.), en libre accès sur le site « gerardgreco.free.fr ». Il existe aussi une application pour smartphone (https://gaffiot.org).
Le Grand Gaffiot. Dictionnaire latin-français (2000), 3e éd. rev. sous la dir. de P. Flobert, Paris, 2008 [2019]. Successeur du « vieux » Gaffiot.
Gaffiot de poche. Dictionnaire latin-français, Paris, 2001 [2019]. Version compacte du Grand Gaffiot (articles réduits ; pas de référence aux sources).
1.2. Lexiques latin-français Fr. BALSAN, Étude méthodique du vocabulaire latin-français, 2e éd., Paris, 1941. Plus de 9000 mots classés par thèmes et familles. En libre accès sur le site « archive.org ».
G. ÉTIENNE, Cahier de vocabulaire latin, 20e éd., Louvain-la-Neuve, 2011 [2016]. Les 2200 mots parmi les plus fréquents classés par catégories grammaticales (le mieux conçu pour l’étude systématique).
F. MARTIN, Les mots latins, groupés par familles étymologiques, Paris, 1941 [1980]. Vocabulaire illustré d’environ 5800 mots.
M.-L. PODVIN, Les mots latins. Les 2500 mots et constructions de base du latin, Paris, 1981 [2003]. Classement alphabétique.
1.3. Dictionnaires français-latin G. ÉDON, Dictionnaire français-latin, Paris, 1908 [2008]. En libre accès sur le site « archive.org ».
H. GOELZER, Nouveau dictionnaire français-latin, 6e éd., Paris, 1935. En libre accès sur le site « archive.org ».
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Maîtrise du latin par la pratique
L. QUICHERAT, Dictionnaire français-latin, 2e éd. rev. par É. Chatelain, Paris, 1891 [1999]. En libre accès sur le site « archive.org ».
Ces dictionnaires, qui privilégient la langue des XVIIe et XVIIIe siècles, sont d’un abord souvent difficile et ne donnent pas de description fiable de l’usage classique. Leur utilisation doit s’accompagner d’une vérification dans le dictionnaire latin-français (Gaffiot), ou dans des ouvrages particuliers portant sur la langue de Cicéron et de César (reflet fidèle et cohérence de la langue) : – César H. MEUSEL, Lexicon Caesarianum, 3 vol., Berlin, 1887–1893 [Hildesheim, 1958]. En libre accès sur le site « archive.org ».
G. SASTRE, Index syntaxis C. Iulii Caesaris Belli Gallici, Bad Fallingbostel, 2005. – Cicéron A. LEBRETON, Études sur la langue et la grammaire de Cicéron, Paris, 1901 [Hildesheim, 1979]. En libre accès sur le site « archive.org ».
H. MERGUET, Lexikon zu den Reden des Cicero, 4 vol., 1877–1884 [Hildesheim, 1962]. En libre accès sur le site « archive.org ».
ID., Lexikon zu den philosophischen Schriften Cicero’s, 3 vol., 1887–1894 [Hildesheim, 1987]. En libre accès sur le site « archive.org ».
ID., Handlexikon zu Cicero, Leipzig, 1905 [Hildesheim, 1997]. En libre accès sur le site « archive.org ».
1.4. Synonymie C. MEISSNER, Petit traité des synonymes latins, trad. de l’all. par P. Altenhoven, 3e éd. (Namur, 1932), nouv. éd. sous la dir. de J. Pinguet, Paris (en prép.). H. MENGE, Lateinische Synonymik, 6e éd. revue par O. Schönberger, Heidelberg, 1977 [2011]. 1.5. Phraséologie G.B. BONINO, Dizionario metodico e fraseologia della lingua latina, 2e éd., Florence, 1909 [1934]. En libre accès sur le site « vivariumnovum.it ».
C. CORTESE, Manuale di fraseologia latina, Turin, 1895. En libre accès sur le site « vivariumnovum.it ».
C. MEISSNER, Phraséologie latine, trad. de l’all. par Ch. Pascal, 5e éd., Paris, 1911 [1942]. En libre accès sur le site « archive.org ». L’édition allemande du « Meissner » a été entièrement revue en 2003 (Chr. MECKELNBORG, Lateinische Phraseologie, 6e éd., Darmstadt, 2015).
Fr. WAGNER, Lexicon Latinum seu Universae phraseologiae corpus congestum, nouv. éd. par A. Borgnet, Bruges, 1878 [Ridgewood, 1965]. En libre accès sur le site « vivariumnovum.it ». Trad. fr. revue et enrichie de l’éd. all. (2e éd., 1745), utile, en dépit de son âge, pour le Corpus phraseologiae fondé sur Cicéron, Salluste, César, Tite-Live et Cornélius Népos (740 p.).
2. Grammaire, syntaxe, stylistique 2.1 Grammaire (morphologie et syntaxe) M. LAVENCY, VSVS. Grammaire latine. Description du latin classique en vue de la lecture des auteurs, 2e éd., Louvain-la-Neuve, 1997.
Bibliographie
491
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*J. MAROUZEAU, Traité de stylistique latine, 4e éd., Paris, 1962 [1970]. 3. Méthodes et manuels 3.1. Méthodes de langue F. BARRIÈRE – J. CORNILLON, Latin pour grands débutants, Paris, 2019. J.-C. COURTIL – R. COURTRAY – P. FRANÇOIS – V. GITTON-RIPOLI – A.-H. KLINGER-DOLLÉ, Apprendre le latin. Manuel de grammaire et de littérature. Grands débutants, Paris, 2018. Ét. FAMERIE – A. BODSON – M. DUBUISSON, Méthode de langue latine. Lire, comprendre et traduire les textes latins, 2e éd., Paris, 2019. 3.2. Manuels d’exercices H. BRELET – P. FAURE, Exercices latins (versions et thèmes) à l’usage des classes supérieures, Paris, 1897. En libre accès sur le site « archive.org ». Sans corrigés.
P. CROUZET – G. BERTHET, Méthode latine et exercices illustrés, 2 vol., Toulouse, 1904–1907 (Livre du maître, 2 vol., 1928–1931) ; Nouvelle méthode latine, 2e éd., 2 vol., 1951–1955. En libre accès sur le site « archive.org » (vol. I, avec livre du maître ; vol. II, énoncés) ; l’ouvrage intitulé Méthodes solidaires de version et de thème latin (1907) est extrait du vol. II.
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Ch. GEORGIN – H. BERTHAUT, Cours de latin. Gallus discens, 3 vol., Paris, 1925–1927 (Corrigés, 3 vol., 1925–1928). En libre accès sur le site « archive.org » (vol. I-II, avec corrigés).
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492
Maîtrise du latin par la pratique
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O. RIEMANN – H. GOELZER, La première (deuxième) grammaire latine. Théorie et exercices, 2 vol., Paris, 1902 (J. BARBIER, Livre du maître, 2 vol., 1902). En libre accès sur le site « archive.org » (vol. I, avec livre du maître).
3.3. Méthodes et manuels de version C.-A. CHEVALLIER, Exercices de version latine avec corrigés systématiques, 3e éd., Paris, 2015. C. DURVYE, Vade mecum de la version latine. Des grands débutants aux latinistes confirmés, Paris, 2019. A. FLOBERT, Réussir sa version latine, Paris, 2015. C. KOSSAIFI, Versions latines traduites et commentées, Paris, 2014. *R. LAMBRECHTS, Versions et thèmes extraits de César et Cicéron, Liège, 1966. Recueil de versions, dont les traductions constituent autant de thèmes.
J. PINGUET, Method’Latin, Paris, 2019. L’ouvrage, destiné aux étudiants du supérieur (université, classes préparatoires, concours), offre notamment de nombreux conseils de méthode pour la version, suivis d’un choix de textes.
T.V. TON-THAT, La version latine. Méthodologie et sujets corrigés, Paris, 1995. 3.4. Manuels de thème littéraire M. BIZOS – J. DESJARDINS, Cours de thème latin, 3e éd., Paris, 1971 [1997]. C. BODELOT – M. LASAGNA – A. ORLANDINI – M. POIRIER, Invitation au thème latin. Latine reddere, Paris, 2018. P. BOULINGUIER, Manuel pratique de thème latin, Angers, 1961. L.-E. CHEVALDIN, La grammaire appliquée, ou série synoptique de thèmes grecs et latins, Paris, 1897. En libre accès sur le site « archive.org ».
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Les sujets de version et de thème latins des agrégations externes de lettres classiques et de grammaire (2008–2019), suivis d’un commentaire et d’une proposition de corrigé, sont en libre accès sur le site de l’École normale supérieure (www.antiquite.ens.fr/enseignements).
Index des sources Les chiffres en gras renvoient aux exercices : 159.1 = ex. 159, phr. 1.
1. Exercices (par auteur) ACCIUS (éd. Daviault) 203-204 D. (= Cic., Sest. 102) : 159.1
AMPÉLIUS 19.8 : 279.22
[APULÉE] Socr. pr. 2 : 86.8
ASCONIUS
Mil. 29 : 60.11
AULU-GELLE 2.29.20 (cit.) : 36.16 6.3.50 (cit.) : 37.21 9.4.10 : 296.4 10.3.5 (cit.) : 115.21 ; 10.3.17 (cit.) : 242.11 ; 10.17.1 : 195.9 ; 10.23.2 : 295.6 11.2.6 (cit.) : 154.4 15.28.pr. : 112.5 17.13.6 (cit.) : 67.10, 104.7
CAECILIUS STATIUS (éd. Ribbeck) 28 R. (= Cic., Cato 25) : 45.34 ; 175 R. (= Cic., Cato 25) : 216.24 ; 177 R. (= Don., Ad Andr. IV, 5, 10) : 133.23
CATON L’ANCIEN Ad M. f. (éd. Jordan) fr. 10 J. (= Sén., Ep. 94.27) : 294.12 Agr. 5.7 : 234.1 fr. 7 Speranza (= Col., 11.1.26) : 214.3 Mor. (éd. Jordan) fr. 3 J. (= Gell., 11.2.6) : 154.4 Or. (éd. Malcovati) fr. 58 M. (= Gell., 10.3.17) : 242.11 ; 169 M. (= Gell., 6.3.50) : 37.21
CATULLE 39.16 : 279.19
CELSE 2.10.17 : 142.8
CÉSAR BC 1.5.5 : 334.7 ; 1.16.4 : 24.37 ; 1.35.3 : 280.7 ; 1.41.3 : 65.16 ; 1.55.1 : 280.8 ; 1.63.2 : 324.1 ; 1.68.1 : 222.3 ; 1.74.4 : 282.11 ; 1.76.1 : 328.16 ; 1.82.4 : 282.10 ; 1.87.2 : 305.2 ; 1.87.4 : 282.3 2.13.4 : 65.8, 65.18 ; 2.19.4 : 3.3 ; 2.27.2 : 293.1 ; 2.32.8 : 251.4 ; 2.32.12 : 251.10 ; 2.34.1 : 245.1 ; 2.35.2 : 104.10 ; 2.41.4 : 163.18 3.9.7 : 282.13 ; 3.10.7 : 300.2 ; 3.18.5 : 234.2 ; 3.24.3 : 284.31 ; 3.30.5 : 127.15, 245.2 ; 3.45.1 : 280.36 ; 3.59.2 : 316.4 ; 3.80.1 : 295.11 ; 3.82.1 : 8.25 ; 3.86.1 : 54.4 ; 3.87.5 : 112.10, 120.4 ; 3.90.2 : 300.3 ; 3.93.1 : 316.36 ; 3.94.5 : 117.16 ; 3.96.2 : 188.4 ; 3.96.4 : 295.8 ; 3.97.4 : 300.4 ; 3.101.3 : 203.10 ; 3.102.6 : 284.38 ; 3.105.1 : 112.8 ; 3.106.1 : 20.12 BG 1.1.1 : 275.6, 335.2 ; 1.1.2 : 4.16 ; 1.1.4 : 24.12 ; 1.1.5 : 24.2 ; 1.2.1 : 4.12, 235.3 ; 1.2.3 : 24.33, 234.3 ; 1.2.5 : 24.47 ; 1.3.4 : 235.5 ; 1.3.5 : 316.7 ; 1.3.8 : 305.10 ; 1.4.4 : 104.4 ; 1.5.3 : 20.7 ; 1.6.1-2 : 24.43 ; 1.6.3 : 210.13 ; 1.6.4 : 333.2 ; 1.7.1 : 45.7, 321.7 ; 1.7.3 : 28.1 ; 1.8.3 : 47.2 ; 1.8.4 : 157.21 ; 1.9.3 : 317.8, 333.3 ; 1.11.6 : 96.5 ; 1.12.2 : 282.25 ; 1.13.1 : 216.14 ; 1.13.3 : 154.8 ; 1.13.3-14.6 : 211.1 ; 1.14.1 : 235.1 ; 1.14.4 : 16.11 ; 1.15.2 : 280.6 ; 1.15.5 : 282.9 ; 1.16.1 : 206.12, 235.2 ; 1.16.2 : 24.26 ; 1.17.6 : 24.13 ; 1.18.1 : 350.4 ; 1.20.5 : 316.28 ; 1.22.5 : 297.3 ; 1.23.2 : 24.42 ; 1.24.1 : 185.8 ; 1.26.2 : 235.4 ; 1.26.3 : 22.16 ; 1.26.6 : 62.9 ; 1.27.2 : 210.5 ; 1.27.4 : 115.22 ; 1.28.3 : 4.15, 245.3 ; 1.30.2 : 6.13 ; 1.30.5 : 14.17 ; 1.31.11 : 54.11 ; 1.31.12 : 333.1 ; 1.32.2 : 103.5 ; 1.34.2 : 293.2 ; 1.36.1 : 323.5 ; 1.36.1-4 : 210.12 ; 1.36.6 : 210.15 ; 1.37.1 : 24.3 ; 1.39.1 : 350.27 ; 1.39.6 : 71.11 ; 1.40.16 : 212 ; 1.40.4 : 293.3 ; 1.40.15 : 324.2 ; 1.42.3 : 54.10 ; 1.42.4 : 300.5 ; 1.43.6-7 : 86.7 ; 1.44.2 : 210.9 ; 1.46.1 : 24.51, 234.4 ; 1.46.2 : 246.6 ; 1.46.4 : 16.24 ; 1.47.2 : 244.14 ; 1.47.6 : 251.17 ; 1.48.2 : 24.46 ; 1.48.3 : 22.21 ; 1.51.1 : 300.6 ; 1.52.7 : 14.11, 235.6 2.1.1 : 51.5, 209.5, 316.10, 317.3 ; 2.1.3 : 24.5, 272.10 ; 2.3.2 : 24.14 ; 2.3.5 : 65.9 ; 2.5.1 : 316.23 ; 2.5.3 : 284.36 ; 2.5.4 : 117.13, 120.14 ; 2.5.6 : 24.29 ; 2.6.3 : 3.11, 304.1 ; 2.9.2 : 273.6 ; 2.9.4-5 : 154.20 ;
494
Maîtrise du latin par la pratique
2.10.4 : 269.17 ; 2.10.4-11.1-2 : 279.30 ; 2.11.5 : 52.18 ; 2.12.2 : 8.10 ; 2.15.4 : 323.9 ; 2.17.1 : 185.6 ; 2.17.2 : 6.17 ; 2.20.1 : 216.20 ; 2.20.3 : 222.23 ; 2.20.4 : 329.16 ; 2.21.2 : 272.6 ; 2.24.3 : 312.7 ; 2.26.2 : 305.13 ; 2.29.5 : 14.20 ; 2.32.1-2 : 210.17 ; 2.32.2 : 235.7 ; 2.33.5 : 282.18 ; 2.35.4 : 333.4 3.6.1 : 215.19, 235.8 ; 3.6.2 : 215.17 ; 3.10.3 : 279.18 ; 3.12.5 : 171.4 ; 3.13.3-6 : 133.19 ; 3.26.3 : 115.24, 243.5 4.1.7 : 304.4 ; 4.2.1 : 245.24, 323.21 ; 4.2.3 : 45.9 ; 4.3.3 : 300.7 ; 4.5.2 : 80.18 ; 4.14.2 : 88.17 ; 4.15.4 : 316.31 ; 4.20.4 : 8.28, 323.11 ; 4.22.1 : 235.9 ; 4.24.1 : 2.11 ; 4.24.4 : 245.4 ; 4.25.3 : 28.2 ; 4.25.6 : 305.19 ; 4.26.2 : 234.5 ; 4.29.1 : 80.1 ; 4.34.3 : 242.9 ; 4.35.1 : 24.48 5.1.2 : 294.4 ; 5.3.6 : 127.10 ; 5.6.5 : 98.3 ; 5.8.5-6 : 28.3 ; 5.9.1 : 133.17 ; 5.13.6 : 24.11 ; 5.14.2 : 18.5 ; 5.16.4 : 304.15 ; 5.18.1 : 20.16 ; 5.19.1 : 20.14 ; 5.27.111 : 211.2 ; 5.28.6 : 267.11 ; 5.30.1 : 310.11 ; 5.34.2 : 24.6, 117.17 ; 5.39.2 : 207.15 ; 5.39.4 : 221.14 ; 5.40.1 : 206.9 ; 5.40.7 : 161.11, 166.3 ; 5.43.6 : 157.4 ; 5.44.14 : 84.7, 305.12 ; 5.47.4 : 98.5 ; 5.49.6 : 279.27 ; 5.52.2 : 301.14 ; 5.53.6-7 : 210.16 ; 5.58.1 : 24.30 ; 5.58.4 : 335.9 6.1.2-3 : 107.21 ; 6.5.3 : 222.18 ; 6.8.1 : 100.2, 112.9 ; 6.11.3 : 189.19 ; 6.12.1 : 112.7, 120.3, 234.6 ; 6.13.2 : 16.20 ; 6.13.4 : 333.5 ; 6.13.8 : 157.11 ; 6.14.1 : 321.4 ; 6.16.2 : 280.29 ; 6.17.3 : 206.11 ; 6.18.1 : 350.9 ; 6.23.7 : 196.1 ; 6.29.4 : 157.2 ; 6.30.2 : 317.6 ; 6.31.5 : 282.17 ; 6.35.8 : 2.14, 22.19 ; 6.36.1-2 : 188.1 ; 6.37.4 : 157.14 ; 6.37.6 : 20.13 ; 6.37.9 : 51.6 ; 6.39.3 : 191.6 ; 6.44.3 : 300.8 7.1.3 : 272.7 ; 7.4.2 : 24.21 ; 7.15.3 : 251.11 ; 7.17.3 : 235.10 ; 7.20.11 : 317.2 ; 7.21.2 : 96.3 ; 7.22.1 : 173.14 ; 7.27.1 : 350.28 ; 7.32.3 : 321.9 ; 7.33.2 : 24.35 ; 7.34.2 : 24.55 ; 7.36.1 : 96.11 ; 7.38.10 : 333.6 ; 7.40.4 : 60.8, 300.9 ; 7.47.1 : 297.6, 323.15 ; 7.54.2 : 28.4 ; 7.56.4 : 2.3 ; 7.60.2 : 14.10 ; 7.70.6 : 52.27 ; 7.72.3 : 8.26, 18.1 ; 7.77.5 : 288.1 ; 7.78.1 : 96.13 ; 7.79.3 : 1.2 ; 7.81.3 : 319.8 ; 7.82.1 : 234.7 ; 7.83.1 : 235.11 ; 7.88.1-3 : 28.5 ; 7.88.3 : 24.44 ; 7.88.6 : 235.12 ; 7.89.5 : 157.18
[CÉSAR] BAfr. 29.1 : 321.6 BAl. 33.1-2 : 221.1 ; 60.3 : 94.2 BG 8.49.3 : 214.7 ; 8.51.2 : 232.7
CICÉRON Ac. 1.1 : 203.2 ; 1.4 : 221.17 ; 1.16 : 284.20 ; 1.25 : 107.17 2.18 : 190.18 ; 2.20 : 244.5 ; 2.21 : 8.3 ; 2.84 : 37.19 ; 2.96 : 49.19 ; 2.104 : 328.13 ; 2.105 : 37.18
Ad Br. 1.3.3 (866) : 209.7 ; 1.13.2 (927) : 84.5 ; 1.15.3 (933) : 196.5 ; 1.15.5 (933) : 326.18 ; 1.16.10 (937) : 63.1, 328.24 Arch. 4 : 117.5 ; 6 : 20.1, 24.17, 157.7 ; 13 : 350.23 ; 14 : 324.5, 345.3 ; 15 : 48.9 ; 17 : 161.8, 252.11, 319.5 ; 18 : 41.7, 133.7 ; 19 : 41.11, 350.30 ; 20 : 190.6, 297.2 ; 21 : 328.3 ; 22 : 334.9 ; 24 : 16.16, 186.8 ; 25 : 62.14 ; 27 : 295.4 ; 31 : 294.1 Att. 1.2.2 (11) : 236.2 ; 1.5.1 (2) : 84.19 ; 1.8.1 (4) : 300.12 ; 1.8.3 (4) : 1.7 ; 1.9.1 (5) : 350.10 ; 1.9.2 (5) : 34.16 ; 1.12.4 (17) : 33.18 ; 1.16.14 (22) : 71.8, 76.2 ; 1.16.5 (22) : 71.7 ; 1.17.2 (23) : 82.6 ; 1.17.6 (23) : 2.9 ; 1.17.9 (23) : 324.17 ; 1.18.1 (24) : 272.9 ; 1.18.3 (24) : 288.4 ; 1.20.7 (26) : 16.13 2.1.1 (27) : 216.5 ; 2.1.3 (27) : 235.17 ; 2.1.12 (27) : 210.8 ; 2.5.1 (32) : 28.7 ; 2.5.2 (32) : 279.4 ; 2.10 (38) : 86.12, 245.6 ; 2.14.2 (41) : 310.10 ; 2.15.2 (42) : 163.20 ; 2.18.3 (45) : 210.3 ; 2.18.4 (45) : 107.9, 323.4 ; 2.19.3 (46) : 71.4 ; 2.20.2 (47) : 319.16 ; 2.20.5 (47) : 98.2 3.5 (59) : 86.2 ; 3.10.3 (67) : 243.1, 324.19 ; 3.13.1 (71) : 312.15 ; 3.15.4 (73) : 300.14 ; 3.18.1 (76) : 234.9 ; 3.24.1 (85) : 98.7 ; 3.24.2 (85) : 161.18 4.1.5 (90) : 304.10 ; 4.2.5 (91) : 282.24 ; 4.3.1 (92) : 333.11 ; 4.4.1 (99) : 277.15 ; 4.15.6 (142) : 279.5 5.1.1 (183) : 102.8 ; 5.5.1 (187) : 279.15 ; 5.7 (189) : 240.1 ; 5.9.1 (195) : 186.4 ; 5.14.1 (203) : 115.33 ; 5.20.1 (228) : 14.14 ; 5.20.6 (228) : 28.8 6.1.7 (245) : 63.6 ; 6.2.1 (258) : 142.4 ; 6.2.10 (258) : 28.9 ; 6.9.5 (279) : 20.6 7.7.7 (295) : 161.2 ; 7.11.3 (301) : 333.12 ; 7.11.4 (301) : 51.14 ; 7.13.1 (307) : 8.34 ; 7.17.2 (316) : 344.4 ; 7.17.5 (316) : 94.7 ; 7.21.2 (321) : 244.16 ; 7.22.2 (322) : 234.10 8.3.1 (337) : 127.2 ; 8.3.3 (337) : 8.11 ; 8.7.2 (341) : 342.6 ; 8.9.1 (395) : 245.7 ; 8.9.2 (395) : 329.34 ; 8.11.1 (349) : 82.21 ; 8.11b.3 (330) : 159.6 ; 8.12b.1 (328) : 103.1 ; 8.14.1 (355) : 321.3 9.2a.1 (365) : 235.18 ; 9.2a.2 (365) : 10.20 ; 9.6.3 (375) : 234.11, 293.8 ; 9.9.2 (379) : 316.29 ; 9.10.1 (380) : 28.10 ; 9.14.2 (389) : 222.14 10.4.5 (402) : 293.6 ; 10.4.7 (402) : 210.2 ; 10.8.8 (412) : 49.18 ; 10.10.1 (416) : 186.2 ; 10.12a.3 (419) : 293.5 ; 10.16.3 (423) : 29.1 11.6.1 (436) : 49.4, 340.9 ; 11.6.2 (436) : 49.5 ; 11.6.3 (436) : 14.12 ; 11.6.5 (436) : 45.18 ; 11.6.7 (436) : 49.6 ; 11.7.2 (438) : 244.3 ; 11.7.6 (438) : 102.20 ; 11.10.2 (441) : 243.20 ; 11.11.2 (442) : 252.6 ; 11.13.5 (444) : 65.1 ; 11.15.3 (446) : 67.6 ; 11.22.2 (460) : 324.6 ; 11.23.1 (452) : 210.1 12.1.1 (560) : 117.7 ; 12.12.2 (598) : 154.6 ; 12.18.1 (592) : 240.13 ; 12.24.1 (602) : 88.12 ; 12.26.1 (604) : 62.6 ; 12.27.2 (605) : 244.18
Index des sources 13.1.3 (640) : 6.21 ; 13.20.4 (676) : 20.18 ; 13.21a.4 (675) : 324.13 ; 13.24.2 (681) : 48.8 ; 13.26.2 (630) : 161.3 ; 13.28.2 (643) : 293.7 14.9.1 (728) : 316.34 ; 14.9.2 (728) : 29.2 ; 14.13b.1 (733) : 107.8 ; 14.14.1 (735) : 10.22 ; 14.18.3 (742) : 103.7 ; 14.20.3 (743) : 329.2 15.1.5 (746) : 133.4 ; 15.3.1 (749) : 96.12 ; 15.6.3 (761) : 94.8 ; 15.9.2 (762) : 84.9 ; 15.13a.1 (817) : 300.13 16.2.4 (793) : 157.13, 235.15 ; 16.6.1 (799) : 24.58 ; 16.7.3 (804) : 329.31 ; 16.8.2 (818) : 86.3, 235.16 ; 16.13.1 (823) : 171.9 ; 16.15.1 (826) : 100.16 ; 16.16.16 (784) : 54.6 Balb. 1 : 341.8 ; 34 : 2.8 ; 64 : 60.19 Brut. 1 : 8.19, 335.11 ; 3 : 133.11, 305.9 ; 25 : 39.11 ; 26 : 240.12 ; 27 : 173.13 ; 33 : 251.16 ; 39 : 188.5 ; 40 : 22.13 ; 61 : 293.9 ; 65 : 213.10 ; 70 : 171.22 ; 71 : 100.6, 190.19, 235.19 ; 72 : 115.17, 120.9 ; 79 : 321.10 ; 81 : 333.13 ; 84 : 80.22 ; 89 : 251.7, 272.12 ; 103 : 18.9, 43.5, 300.15 ; 110 : 6.9 ; 121 : 52.15 ; 126 : 243.6 ; 128 : 213.14 ; 140 : 252.10, 329.22 ; 142 : 240.22 ; 145 : 8.9 ; 151 : 251.12 ; 160 : 22.8 ; 197 : 39.14 ; 204 : 8.5 ; 207 : 304.8 ; 216 : 304.9, 312.3 ; 233 : 280.3 ; 268 : 288.5 ; 277 : 14.7 ; 278 (cit.) : 154.2 ; 287 : 29.3 ; 302 : 244.13 ; 306 : 8.2 ; 309 : 310.12 ; 314-316 : 22.10 ; 315 : 328.7 ; 322 : 336.6 ; 323 : 267.4 ; 325 : 267.1 ; 326 : 8.27 ; 328 : 1.13 ; 329 : 183.7 ; 333 : 282.8 Caec. 7 : 173.10 ; 16 : 47.5 ; 23 : 336.16 ; 31 : 244.23 ; 79 : 234.12 ; 94 : 279.7 Cael. 14 : 12.2 ; 34 : 24.16 ; 42 : 3.12 ; 59 : 280.13 ; 60 : 350.32 Catil. 1.1 : 48.2, 86.1, 334.12 ; 1.2 : 28.11, 39.4, 102.17, 289.9 ; 1.3 : 80.19, 335.7, 350.29 ; 1.4 : 12.7, 96.10 ; 1.5 : 45.1, 334.2 ; 1.6 : 107.6, 334.8 ; 1.7 : 215.22, 284.10, 350.33 ; 1.8 : 190.2, 300.16, 326.10, 329.27 ; 1.9 : 6.6, 30.2, 96.4, 243.7 ; 1.10 : 16.3, 133.9, 159.11, 245.8, 289.10 ; 1.11 : 82.11, 117.3 ; 1.12 : 326.9 ; 1.13 : 16.4, 100.3, 334.25 ; 1.15 : 45.25 ; 1.16 : 30.3, 48.3 ; 1.18 : 154.23 ; 1.19 : 8.16 ; 1.20 : 34.3 ; 1.21 : 112.17 ; 1.22 : 236.17, 252.3, 341.11 ; 1.26 : 189.10 ; 1.28 : 335.4 ; 1.29 : 140.10, 279.3 ; 1.30 : 341.1 ; 1.31 : 149.18 ; 1.32 : 20.11, 34.1, 284.32 2.1 : 304.16 ; 2.3 : 288.6 ; 2.6 : 22.17, 279.6 ; 2.10 : 10.1, 284.1 ; 2.11 : 300.17 ; 2.12 : 22.6, 316.1 ; 2.13 : 22.2, 84.18 ; 2.15 : 159.2 ; 2.16 : 60.1 ; 2.17 : 10.4, 84.4, 243.17, 343.4 ; 2.18 : 133.3 ; 2.19 : 16.9 ; 2.20 : 107.1 ; 2.21 : 24.22 ; 2.28 : 18.7 ; 2.29 : 8.17, 16.5, 295.1 3.2 : 297.5 ; 3.3 : 88.6, 284.9, 326.1 ; 3.5 : 84.2 ; 3.10 : 284.33 ; 3.11 : 235.20, 326.7 ; 3.12 : 60.5, 84.12 ; 3.16 : 350.37 ; 3.17 : 235.21 ; 3.18 : 140.12 ;
495
3.20 : 48.4 ; 3.21 : 189.8, 209.3 ; 3.22 : 56.10 ; 3.28 : 140.9 ; 3.29 : 133.1, 161.7, 236.9 4.1 : 4.4 ; 4.6 : 213.7, 280.16 ; 4.9 : 339.2 ; 4.10 : 329.25 ; 4.19 : 12.4, 343.3 ; 4.20 : 115.1 ; 4.21 : 43.1 Cato 2 : 16.2, 296.8 ; 3 : 8.8 ; 4 : 6.14, 140.3 ; 5 : 82.4 ; 7 : 312.5 ; 10 : 267.2 ; 12 : 173.12, 245.9, 335.15 ; 13 : 47.12, 195.8, 220.15 ; 14 : 334.13 ; 18 : 115.9, 234.13, 243.18 ; 21 : 154.3 ; 22 : 159.13 ; 24 : 185.9 ; 25 (cit.) : 45.34, 216.24 ; 31 : 84.15, 100.15 ; 33 : 207.1, 300.18 ; 38 : 280.4, 300.19 ; 46 : 183.3 ; 50 : 196.4, 221.6 ; 52 : 350.20 ; 53 : 18.8 ; 55 : 221.24, 339.12 ; 56 : 16.21, 100.8, 210.4 ; 59 : 288.7, 296.13 ; 60 : 65.12 ; 64 : 301.34 ; 65 : 316.27 ; 66 : 149.23, 186.9, 245.10 ; 67 : 154.12 ; 68 : 8.21, 56.5, 246.8, 333.14 ; 69 : 295.15, 328.14, 333.15 ; 70 : 154.13, 159.10, 213.2 ; 72 : 196.5 ; 78 : 271.14 ; 81 : 271.4 ; 82 : 301.29 ; 83 : 102.1, 214.2, 301.17 ; 84 : 140.13 Clu. 3 : 84.6 ; 9 : 252.23 ; 18 : 235.23 ; 57 : 173.4, 301.9 ; 65 : 30.1 ; 125 : 272.3 ; 126 : 16.7 ; 140 : 127.7 ; 146 : 177.2, 235.22 ; 158 : 6.12 De or. 1.2 : 267.3 ; 1.6 : 279.28 ; 1.13 : 1.3 ; 1.15 : 289.5 ; 1.19 : 271.18, 297.8, 297.12 ; 1.30 : 342.8 ; 1.31 : 220.4 ; 1.34 : 33.19 ; 1.37 : 246.5 ; 1.47 : 82.19 ; 1.51 : 280.17 ; 1.66 : 269.14 ; 1.82 : 188.2 ; 1.126 : 344.2 ; 1.150 : 280.31 ; 1.190 : 235.24 ; 1.195 : 163.10 ; 1.199 : 269.7 ; 1.219 : 333.16 ; 1.226 : 284.23 ; 1.231 : 251.23 ; 1.232 : 316.33 ; 1.243 : 2.2 2.13 : 305.5 ; 2.15 : 56.4, 115.10 ; 2.17 : 323.18 ; 2.23 : 102.22 ; 2.24 : 112.14, 171.19, 293.10, 329.28 ; 2.30 : 300.20 ; 2.56 : 280.35 ; 2.62 : 62.3 ; 2.75 : 329.38 ; 2.108 : 280.19 ; 2.122 : 221.3 ; 2.131 : 127.12 ; 2.134 : 88.14 ; 2.156 : 159.3, 288.8 ; 2.157 : 214.9 ; 2.170 (cit.) : 149.22 ; 2.175 : 329.24 ; 2.180 : 221.10 ; 2.190 : 189.7 ; 2.191 : 350.12 ; 2.195 : 115.8 ; 2.217 : 56.12 ; 2.226 : 45.22 ; 2.230 : 350.18 ; 2.235 : 221.11 ; 2.239 : 340.11 ; 2.261 : 177.5 ; 2.271 : 350.35 ; 2.272 : 280.12 ; 2.278 : 117.14, 195.2 ; 2.280 : 34.14 ; 2.287 : 107.22 ; 2.289 : 213.21, 280.23 ; 2.364 : 8.32 3.10 : 284.41 ; 3.17 : 220.9 ; 3.39 : 215.14 ; 3.52 : 269.6 ; 3.58 : 267.5 ; 3.75 : 350.21 ; 3.87 : 246.1 ; 3.99 : 280.10 ; 3.129 : 195.8 ; 3.137 : 221.13 ; 3.155 : 215.25 ; 3.174 : 291.5 ; 3.178 : 102.21 ; 3.184 : 10.16 ; 3.188 : 333.17 ; 3.214 (cit.) : 43.7 Dei. 7 : 293.11 ; 14 : 316.12 ; 30 : 328.19 ; 34 : 189.12 Div. 1.11 : 240.23, 333.18 ; 1.24 : 329.30 ; 1.47 : 295.2 ; 1.49 : 52.19 ; 1.56 : 94.6, 196.8, 316.20 ; 1.62 : 67.7 ; 1.63 : 271.10 ; 1.74 : 293.12 ; 1.83 : 329.40 ; 1.95 : 190.22 ; 1.101 : 54.5, 196.7 ; 1.102 : 34.4 ; 1.112 : 52.3 2.2 : 215.20 ; 2.5 : 60.14 ; 2.12 : 102.18 ; 2.22 : 149.27 ; 2.23 : 203.18 ; 2.25 : 82.20, 154.29 ; 2.31 : 102.10 ; 2.41 : 329.9 ; 2.49 : 161.20 ; 2.50 : 273.8 ;
496
Maîtrise du latin par la pratique
2.51 : 103.2, 288.9 ; 2.52 : 338.1 ; 2.60 : 222.19 ; 2.81 : 189.18 ; 2.90 : 4.2, 4.3 ; 2.91 : 52.24 ; 2.117 : 251.8 ; 2.118 : 22.12 ; 2.125 : 189.22 ; 2.127 : 34.6 ; 2.146 : 223.6 ; 2.148 : 215.6 Div. Caec. 1 : 103.3, 304.14 ; 14 : 179.15 ; 21 : 340.12 ; 33 : 65.5 ; 39 : 33.20 ; 44 : 142.2 ; 46 : 238.1 ; 48 : 243.14 ; 51 : 243.16 ; 54 : 319.7 ; 56 : 242.8 ; 60 : 243.10 ; 70 : 329.1 Dom. 141 : 333.19 Fam. 1.1.1 (94) : 293.13 ; 1.3.1 (96) : 280.32 ; 1.6.1 (103) : 54.12 ; 1.7.10 (116) : 82.14 ; 1.9.18 (159) : 48.7 ; 1.10.1 (160) : 107.25 2.4.1 (173) : 293.14 ; 2.6.2 (175) : 207.9 ; 2.11.1 (252) : 80.20, 88.11 ; 2.12.2 (265) : 37.1 ; 2.14.1 (243) : 179.2 ; 2.16.3 (413) : 54.3, 133.14 ; 2.16.5 (413) : 48.13, 100.7 ; 2.17.1 (269) : 328.15 ; 2.17.3 (269) : 246.15 3.1.3 (178) : 293.15 ; 3.2.1 (182) : 10.5 ; 3.3.1 (190) : 62.10 ; 3.4.2 (194) : 350.31 ; 3.8.7 (222) : 300.21 ; 3.11.2 (267) : 186.3 ; 3.12.3 (272) : 52.21 ; 3.12.4 (272) : 238.2 4.4.1 (511) : 88.10 ; 4.4.4 (511) : 161.9 ; 4.7.1 (503) : 244.24 ; 4.7.2 (503) : 336.15 ; 4.9.2 (505) : 267.12 ; 4.9.3 (505) : 246.14 ; 4.10.2 (567) : 47.8 ; 4.13.2 (498) : 275.9 ; 4.14.1 (574) : 16.19 ; 4.14.2 (574) : 329.23 ; 4.14.3 (574) : 82.2 5.2.6 (14) : 171.24 ; 5.2.7 (14) : 10.3 ; 5.2.8 (14) : 301.16 ; 5.12.6 (112) : 252.2 ; 5.13.1 (566) : 96.2 ; 5.20.6 (298) : 100.18 ; 5.20.9 (298) : 20.20 ; 5.21.1 (476) : 214.8 6.1.1 (571) : 191.11, 303.6 ; 6.1.4 (571) : 223.8 ; 6.4.1 (582) : 246.13 ; 6.4.3 (582) : 3.8, 339.16 ; 6.5.1 (500) : 310.13 ; 6.5.2 (500) : 323.13 ; 6.6.5 (512) : 344.5 ; 6.6.6 (512) : 317.1 ; 6.6.10 (512) : 321.1 ; 6.13.1 (507) : 67.1 ; 6.22.1 (482) : 82.18 7.1.1 (127) : 16.15, 65.7 ; 7.1.3 (127) : 252.19 ; 7.1.4 (127) : 8.4 ; 7.3.3 (480) : 216.22 ; 7.6.2 (135) : 63.2 ; 7.8.2 (143) : 273.2, 321.2 ; 7.9.1 (148) : 86.4 ; 7.9.2 (148) : 190.8 ; 7.10.3 (158) : 341.2 ; 7.10.4 (158) : 157.3 ; 7.12.2 (162) : 33.21 ; 7.17.3 (150) : 94.10 ; 7.20.1 (797) : 179.12 ; 7.23.4 (562) : 37.3, 238.3 ; 7.27.1 (941) : 103.8 ; 7.28.2 (495) : 28.12 ; 7.30.1 (714) : 63.3, 186.7 ; 7.32.3 (239) : 161.6, 166.1 8.14.4 (274) : 220.16 ; 8.16.3 (405) : 343.6 9.1.1 (467) : 235.26 ; 9.1.2 (467) : 133.22 ; 9.2.2 (478) : 62.5 ; 9.2.4 (478) : 115.36 ; 9.3.2 (477) : 12.14 ; 9.6.1 (486) : 94.3, 284.30 ; 9.6.6 (486) : 10.19 ; 9.7.1 (479) : 112.11, 120.5 ; 9.7.2 (479) : 251.13 ; 9.11.1 (615) : 232.1 ; 9.14.5 (739) : 284.4 ; 9.14.6 (739) : 107.23, 280.21 ; 9.14.7 (739) : 304.3 ; 9.16.2 (487) : 319.13 ; 9.16.3 (487) : 12.18 ; 9.17.2 (502) : 291.3 ; 9.24.4 (841) : 235.27 ; 9.26.1 (522) : 115.19 10.4.3 (833) : 16.26 ; 10.6.3 (852) : 189.21 ; 10.11.3 (871) : 333.20 ; 10.13.2 (882) : 234.14 ; 10.20.2 (903) : 173.11 ; 10.28.1 (845) : 243.12, 273.7
11.13.2 (880) : 56.6 ; 11.14.3 (914) : 154.26 ; 11.20.1 (898) : 246.11 ; 11.28.1 (815) : 16.18 12.2.1 (809) : 215.18 ; 12.2.2 (809) : 343.8 ; 12.4.2 (844) : 235.25 ; 12.9.1 (922) : 179.11 ; 12.14.1 (901) : 316.5 ; 12.17.2 (504) : 94.11 ; 12.19.2 (570) : 246.12 13.9.1 (236) : 280.34 ; 13.57.2 (253) : 10.14 ; 13.62.1 (238) : 171.25 ; 13.63.1 (250) : 104.3 ; 13.73.1 (523) : 82.3 14.2.1 (79) : 154.30 ; 14.2.3 (79) : 71.10 ; 14.4.1 (63) : 43.6, 240.8 ; 14.4.2 (63) : 24.45 ; 14.4.5 (63) : 140.11 ; 14.5.1 (280) : 98.1 ; 14.7.2 (426) : 154.1 ; 14.8 (446bis) : 107.4, 246.9 ; 14.16 (440bis) : 29.4 ; 14.18.1-2 (303) : 94.12 ; 14.23.1 (456) : 52.10 15.1.2 (217) : 323.7 ; 15.1.4 (217) : 329.36 ; 15.1.5 (217) : 252.22, 343.5 ; 15.1.6 (217) : 37.2 ; 15.2.1 (220) : 51.2 ; 15.2.3 (220) : 279.26 ; 15.4.1 (229) : 12.13 ; 15.4.11 (229) : 183.6 ; 15.7.1 (213) : 240.19 ; 15.9.1 (215) : 8.12 ; 15.11.1 (270) : 190.1, 340.7 ; 15.11.2 (270) : 65.10 ; 15.15.1 (458) : 49.3 ; 15.15.4 (458) : 18.12, 43.3 16.1.1 (282) : 48.6, 186.1 ; 16.1.2 (282) : 94.1, 102.6, 102.9, 340.8 ; 16.1.3 (282) : 341.3 ; 16.8.2 (315) : 242.4 ; 16.11.1 (299) : 60.12 ; 16.11.2 (299) : 14.4, 189.1 ; 16.12.1 (313) : 216.23 ; 16.12.6 (313) : 252.24 ; 16.21.1 (802) : 234.15 ; 16.21.6 (802) : 159.8 Fat. 19 : 333.21 ; 22 : 154.16 ; 38 : 328.2 ; 48 : 163.3 Fin. 1.14 : 235.28 ; 1.15 : 252.12 ; 1.23 : 236.5 ; 1.26 : 296.7 ; 1.42 : 154.22 ; 1.43 : 189.3 ; 1.44 : 333.22 ; 1.47 : 86.6 ; 1.58 : 333.23 ; 1.60 : 296.5 ; 1.62 : 246.4 ; 1.65 : 324.20 ; 1.66 : 240.6 ; 1.72 : 235.29, 267.10 2.1 : 3.13 ; 2.12 : 235.30 ; 2.16 : 304.5 ; 2.24 : 328.21 ; 2.28 : 329.6 ; 2.30 : 329.7 ; 2.40 : 213.8 ; 2.43 : 333.24 ; 2.45 : 82.1 ; 2.53 : 74.2, 76.4 ; 2.55 : 39.10, 316.35 ; 2.58 : 149.24 ; 2.64 : 291.12 ; 2.71 : 142.1 ; 2.72 : 12.15 ; 2.77 : 41.8 ; 2.81 : 301.15, 333.63 ; 2.85 : 232.5 ; 2.107 : 269.1 ; 2.111 : 221.15 3.3 : 339.4 ; 3.8 : 24.23 ; 3.9 : 344.8 ; 3.10 : 12.19, 336.14 ; 3.27 : 333.25 ; 3.59 : 284.17, 293.16 ; 3.62 : 310.8 ; 3.64 : 49.14, 293.17, 300.22 ; 3.65 : 39.12 ; 3.66 : 115.14, 269.10 ; 3.75 : 326.20 4.1 : 173.7 ; 4.5 : 339.1 ; 4.7 : 41.10 ; 4.34 : 215.12 ; 4.60 : 304.7, 329.39 ; 4.66 : 189.14, 295.13 ; 4.73 : 216.1 5.5 : 49.11 ; 5.19 : 161.5 ; 5.25 : 284.18 ; 5.34 : 303.5 ; 5.36 : 65.13 ; 5.38 : 51.3 ; 5.42 : 179.5 ; 5.43 : 214.10 ; 5.48 : 102.7 ; 5.50 : 186.11 ; 5.53 : 339.9 ; 5.57 : 104.9 ; 5.76 : 251.19, 344.3 ; 5.83 : 344.1 ; 5.84 : 304.18 ; 5.85 : 100.13 Flacc. 5 : 343.1 ; 14 : 20.10 ; 20 : 324.7 ; 62 : 2.13, 284.22 ; 76 : 37.9 Font. 17 : 244.9 Gall. (éd. Schoell) fr. 4 S. (= Cic., Brut. 278) : 154.2
Index des sources Har. 11 : 269.19 Inv. 1.1 : 334.23 ; 1.3 : 80.3 ; 1.5 : 161.10, 166.2 ; 1.11 : 246.18 ; 1.17 : 43.8, 251.14 ; 1.29 : 269.9 ; 1.55 : 210.6 ; 1.70 : 24.15, 312.21 ; 1.87 : 333.26 2.41 : 323.17 ; 2.52 : 279.20 ; 2.122 : 14.3, 333.27 Lael. 1 : 45.10, 280.26 ; 3 : 29.5 ; 4 : 8.13, 190.15, 190.17 ; 5 : 245.12 ; 6 : 271.15 ; 7 : 333.29 ; 9 : 300.24 ; 10 : 102.14, 171.27, 267.7 ; 11 : 39.9, 161.14, 166.5, 338.3, 340.6 ; 12 : 102.13, 115.13 ; 13 : 333.28 ; 14 : 115.16, 173.6 ; 17 : 8.29, 245.11, 279.29 ; 18 : 157.6 ; 19 : 252.18 ; 21 : 10.2 ; 22 : 163.1, 171.14, 171.16 ; 23 : 190.5, 240.21, 271.1, 339.14 ; 24 : 323.12 ; 27 : 88.7 ; 28 : 24.18, 133.13, 335.14 ; 29 : 140.4 ; 31 : 18.14 ; 39 : 291.4 ; 41 : 102.2, 300.23 ; 44 : 279.16 ; 47 : 39.24, 52.22 ; 48 : 252.15 ; 51 : 336.19 ; 52 : 140.20 ; 54 : 2.4, 103.4, 157.8 ; 55 : 127.8 ; 56 : 252.26, 301.18 ; 57 : 336.5 ; 62 : 295.10 ; 64 : 43.9, 220.21 ; 65 : 312.1 ; 67 : 301.4 ; 71 : 48.22, 223.2 ; 78 : 60.10 ; 82 : 177.3 ; 85 : 240.9 ; 86 : 189.5 ; 87 : 334.1 ; 88 : 10.17, 183.1 ; 89 : 350.6 ; 90 : 140.16 ; 91 : 333.30 ; 92 : 333.31 ; 97 : 161.15, 166.6 ; 99 : 186.6, 280.30, 339.13 ; 100 : 289.7 ; 102 : 280.15 ; 103 : 238.12 Leg. 1.5 : 133.24, 291.2 ; 1.28 : 8.20 ; 1.33 : 206.10 ; 1.40 : 222.5 ; 1.48 : 154.27 ; 1.49 : 301.25 ; 1.54 : 333.32 ; 1.58 : 94.4 ; 1.60 : 213.17 2.2 : 207.6 ; 2.5 : 183.2 ; 2.11 : 49.16 ; 2.12 : 49.17 ; 2.14 : 291.1 ; 2.20 : 33.22 ; 2.29 : 215.1 ; 2.32 : 319.1 ; 2.41 : 238.9 ; 2.43 : 319.2, 333.33 ; 2.56 : 171.20 ; 2.58 (cit.) : 328.23 ; 2.65 : 245.13 3.1 : 39.23 ; 3.2 : 52.12, 252.13 ; 3.4 : 28.13 ; 3.5 : 48.12, 107.20, 190.13, 341.4 ; 3.8 : 34.2 ; 3.19 : 186.13 ; 3.30 : 336.18 ; 3.33 : 24.32 ; 3.40 : 236.18 ; 3.42 : 323.10 ; 3.45 : 6.2 Leg. agr. 2.9 : 243.19 ; 2.16 : 88.18, 149.15 ; 2.22 : 280.25 ; 2.25 : 30.6 ; 2.32 : 10.18 Lig. 14 : 33.23 ; 20 : 295.18 ; 24 : 203.16, 232.16 ; 38 : 214.5 Marc. 17 : 203.8 Mil. 1 : 98.4, 317.4 ; 7 : 284.5 ; 9 : 310.2 ; 10 : 334.14 ; 11 : 24.34, 52.17 ; 13 : 329.8 ; 13 : 338.6 ; 17 : 37.15 ; 18 : 310.3 ; 19 : 310.4 ; 20 : 284.6 ; 21 : 284.7, 300.26 ; 23 : 84.28 ; 28 : 115.12, 120.7, 338.7, 343.2 ; 29 : 284.8 ; 30 : 310.5, 338.5 ; 34 : 334.16 ; 43 : 6.18, 213.18 ; 44 : 22.18, 117.8, 133.10, 210.7 ; 46 : 163.4, 333.34 ; 47 : 62.1, 71.6 ; 48 : 56.9 ; 49 : 222.17 ; 53 : 282.12 ; 54 : 22.3 ; 55 : 16.14 ; 56 : 56.11, 284.11 ; 57 : 71.1, 76.1 ; 57 : 316.6 ; 58 : 24.52 ; 59 : 133.20 ; 60 : 107.2 ; 61 : 140.15, 334.11 ; 62 : 48.5 ; 63 : 216.7 ; 64 : 236.3 ; 65 : 52.6, 329.21 ; 66 : 6.15, 52.5, 336.17 ; 68 :
497
232.6 ; 69 : 243.9 ; 72 : 140.5, 215.26 ; 74 : 316.3 ; 75 : 14.13, 284.12 ; 77 : 98.6, 335.8 ; 78 : 280.18 ; 80 : 297.1 ; 81 : 60.15 ; 82 : 222.11 ; 83 : 334.15 ; 92 : 236.15, 328.6 ; 93 : 37.5 ; 98 : 244.6 ; 99 : 329.3 ; 101 : 300.25, 319.4 ; 103 : 350.1 Mur. 1 : 333.35 ; 2 : 115.37, 293.18 ; 4 : 84.16 ; 6 : 171.5 ; 8 : 171.15, 329.13 ; 10 : 149.4 ; 21 : 334.10 ; 22 : 245.14, 323.3 ; 25 : 84.3, 340.1 ; 36 : 52.7 ; 46 : 104.8 ; 49 : 8.1 ; 51 : 133.12, 173.9 ; 55 : 74.4 ; 60 : 171.12, 175.3 ; 61 : 328.20 ; 65 : 34.7, 112.3 ; 67 : 340.2 ; 75 : 34.9 ; 76 : 82.16, 336.4 ; 80 : 215.16, 334.3, 334.17 ; 81 : 339.11 ; 84 : 329.33 ; 86 : 341.9 ; 88 : 74.3, 216.3 Nat. 1.6 : 271.3 ; 1.10 : 293.19 ; 1.12 : 189.15 ; 1.26 : 1.6 ; 1.49 : 8.30 ; 1.60 : 213.16 ; 1.65 : 94.5 ; 1.66 : 280.24 ; 1.71 : 82.15 ; 1.87 : 329.37 ; 1.88 : 37.20 ; 1.95 : 69.5, 103.10, 245.15 ; 1.121 : 163.12, 291.13, 296.10, 305.6 2.2 : 235.32 ; 2.8 : 222.7 ; 2.9 : 269.16 ; 2.49 : 235.33 ; 2.52 : 22.11 ; 2.75 : 245.16 ; 2.77 : 333.36 ; 2.88 : 251.24 ; 2.92 : 8.31 ; 2.120 : 127.5 ; 2.124 : 335.16 ; 2.127 : 18.18, 271.21 ; 2.129 : 115.30 ; 2.132 : 213.19 ; 2.148 : 209.4 ; 2.150 : 215.11 ; 2.153 : 235.31 ; 2.154 : 80.4 ; 2.167 : 329.18 3.1 : 25.14, 216.15 ; 3.3 : 323.14 ; 3.7 : 301.26 ; 3.17 : 84.8 ; 3.30 : 191.3 ; 3.55 : 24.53 ; 3.75 : 37.6 ; 3.83 : 196.6 ; 3.88 : 240.3 Off. 1.6 : 334.22 ; 1.11 : 2.5 ; 1.19 : 291.8 ; 1.21 : 301.10 ; 1.33 : 275.8 ; 1.39 : 215.10 ; 1.41 : 34.13, 240.7 ; 1.42 : 102.12 ; 1.43 : 102.23, 104.1, 185.2, 291.9, 305.18 ; 1.46 : 301.12, 304.6 ; 1.48 : 215.28 ; 1.49 : 295.19, 301.35 ; 1.50 : 8.24 ; 1.51 : 8.15 ; 1.64 : 280.1 ; 1.65 : 216.17 ; 1.66 : 312.18 ; 1.68 : 319.15 ; 1.69 : 189.2 ; 1.73 : 115.26 ; 1.74 : 214.1 ; 1.76 : 20.15 ; 1.81 : 4.11 ; 1.84 : 291.10 ; 1.88 : 8.18, 16.1, 142.3 ; 1.89 : 60.16, 216.11, 216.12 ; 1.90 : 171.7 ; 1.91 : 252.9 ; 1.94 : 207.10 ; 1.98 : 279.36 ; 1.99 : 267.13, 301.24 ; 1.100 : 149.10 ; 1.105 : 213.6, 213.15, 289.13 ; 1.109 : 189.24 ; 1.110 : 301.1 ; 1.111 : 149.21 ; 1.114 : 295.3, 301.2 ; 1.118 : 294.6 ; 1.122 : 112.18 ; 1.129 : 312.4 ; 1.131 : 344.11 ; 1.136 : 60.18, 183.13 ; 1.139 : 284.39 ; 1.146 : 80.21 ; 1.147 : 3.6, 328.8 ; 1.151 : 154.18 ; 1.155 : 183.14 2.11 : 24.54 ; 2.20 : 2.12 ; 2.22 : 295.17 ; 2.25 : 221.5 ; 2.26 : 289.8 ; 2.35 : 235.34 ; 2.43 : 157.12, 157.15, 294.13 ; 2.46 : 324.14 ; 2.63 : 252.7 ; 2.71 : 195.6 ; 2.76 : 246.17 ; 2.79 : 335.12 3.3 : 45.33 ; 3.22 : 80.6, 341.10 ; 3.24 : 2.7 ; 3.38 : 294.5 ; 3.41 : 209.2 ; 3.42 : 10.21 ; 3.46 : 350.7 ; 3.47 : 350.22 ; 3.55 : 28.15 ; 3.56 : 335.17 ; 3.61 : 3.10 ; 3.68 : 350.17 ; 3.70 : 301.27 ; 3.74 : 112.16, 171.8, 183.10 ; 3.82 : 159.4 ; 3.86 : 210.14 ; 3.100 : 28.14, 65.14 ; 3.117 : 189.23 ; 3.118 : 3.7 Or. 1 : 100.19 ; 4 : 271.13 ; 15 : 84.17 ; 22 : 291.15 ; 41 : 171.23 ; 51 : 328.5 ; 75 : 312.19 ; 104 : 104.6 ; 107 :
498
Maîtrise du latin par la pratique
271.5 ; 132 : 28.16, 334.19 ; 142 : 342.4 ; 151 : 207.2 ; 186 : 289.3 ; 210 : 333.37 Par. 15 : 183.12 ; 49 : 282.6, 324.8 ; 51 : 3.5, 45.12, 45.27, 328.12 ; 52 : 207.8 Part. 34 : 8.22 ; 57 : 334.21 ; 78 : 24.19 ; 80 : 269.12 Phil. 1.17 : 300.27 ; 1.25 : 280.20 ; 1.29 : 301.23 2.3 : 115.27 ; 2.8 : 267.6 ; 2.11 : 339.10 ; 2.19 : 350.5 ; 2.20 : 34.8 ; 2.23 : 328.18 ; 2.28 : 14.15 ; 2.30 : 251.18 ; 2.31 : 324.9 ; 2.37 : 3.4 ; 2.55 : 280.2, 334.18 ; 2.56 : 243.2 ; 2.59 : 189.9 ; 2.60 : 235.35 ; 2.65 (cit.) : 271.2 ; 2.67 : 8.23 ; 2.71 : 88.15 ; 2.75 : 28.17 ; 2.99 : 29.6 ; 2.101 : 2.10 ; 2.113 : 335.3 ; 2.114 : 161.17, 166.8, 215.8 ; 2.115 : 213.9 ; 2.118 : 244.12, 267.15 3.22 : 189.16 ; 3.26 : 335.13 ; 3.33 : 115.7 4.6 : 20.17 ; 4.9 : 3.1 ; 4.10 : 190.12, 252.16 5.6 : 215.29, 340.3 ; 5.31 : 223.5 ; 5.42 : 329.15 ; 5.53 : 4.1, 333.41 6.15 : 282.7 ; 6.18 : 252.14 7.25 : 33.24 ; 7.26 : 107.16 8.8 : 269.3 ; 8.31 : 284.42 9.2 : 157.20 10.20 : 296.1 11.36 : 104.2 12.5 : 12.17 ; 12.7 : 251.5 ; 12.18 : 179.14 ; 12.22 : 333.38 ; 12.30 : 323.16 13.1 : 333.39 ; 13.14 : 304.11 ; 13.16 : 41.2, 47.3, 56.7 ; 13.48 : 244.11 14.6 : 342.1 ; 14.29 : 84.10 ; 14.32 : 14.1, 335.6 ; 14.37 : 333.40 Pis. 14 : 203.3 ; 59 : 112.6, 120.2 ; 71 : 213.3 ; 85 : 221.22 ; 92 : 20.4, 273.5 Planc. 65 : 84.13 ; 66 : 243.13 ; 80 : 154.21, 222.2, 280.11 ; 84 : 28.18 ; 90 : 333.42 ; 99 : 220.12 Pomp. 6 : 215.3, 216.18 ; 7 : 8.33, 22.14 ; 11 : 52.8 ; 12 : 49.8 ; 14 : 221.19 ; 15 : 161.13, 269.20 ; 19 : 100.9, 140.24 ; 23 : 221.26 ; 27 : 37.13 ; 28 : 48.11 ; 29 : 213.5, 333.43 ; 31 : 341.7 ; 32 : 243.11, 324.10 ; 33 : 49.10 ; 36 : 288.10 ; 38 : 293.20 ; 39 : 49.7, 88.5 ; 42 : 86.10, 100.4 ; 44 : 30.4, 304.2 ; 48 : 171.13 ; 50 : 246.7 ; 56 : 333.44 ; 59 : 328.22 ; 63 : 102.11 ; 64 : 216.21 ; 65 : 220.8 ; 68 : 100.14 ; 69 : 60.7 Prov. 7 : 304.13 ; 24 : 329.12 ; 32 : 267.8 ; 33 : 295.7 Q. fr. 1.1.7 (30) : 336.12 ; 1.1.12 (30) : 173.3, 301.6 ; 1.1.23 (30) : 269.11 ; 1.1.38 (30) : 115.29 ; 1.2.4 (53) : 163.19 ; 1.3.1 (66) : 39.2 ; 1.3.5 (66) : 107.3, 133.15 ; 1.3.9 (66) : 37.8, 238.6 2.1.1 (93) : 82.7 ; 2.8.1 (111) : 47.13 ; 2.9.3 (131) : 350.14 ; 2.10.2 (132) : 246.3 ; 2.11.5 (133) : 238.8 ; 2.12.1 (137) : 48.19
3.3.1 (149) : 244.19 Quinct. 5 : 245.17 ; 9 : 179.3 ; 31 : 154.9 ; 81 : 300.28 ; 95 : 45.23 Rab. Post. 3 : 280.33 ; 4 : 235.36 ; 21 : 163.16 Red. Quir. 2 : 284.34 ; 3 : 117.12, 213.11, 301.13 ; 4 : 177.4 ; 13 : 65.3, 244.8 ; 22 : 88.8 Red. sen. 9 : 203.6 ; 14 : 215.4 Rep. 1.1 : 269.18 ; 1.7 : 207.4 ; 1.8 : 62.13 ; 1.10 : 235.37 ; 1.11 : 296.6 ; 1.18 : 234.16 ; 1.29 : 94.13 ; 1.41 : 333.45 ; 1.67 : 300.29 ; 1.68 : 154.33, 316.16 2.2 : 289.14 ; 2.6 : 115.35 ; 2.12 : 207.11 ; 2.27 : 245.18 ; 2.28 : 52.26 ; 2.50 : 333.46 ; 2.51 : 294.2 3.18 : 301.3 ; 3.43 : 52.23 ; 3.47 : 213.4 6.2 : 282.1 ; 6.10 : 220.1 ; 6.17 : 312.17 ; 6.26 : 336.8 ; 6.27 : 45.21 Rosc. Am. 5 : 65.17 ; 6 : 284.44 ; 8 : 190.23 ; 16 : 234.17, 277.2 ; 17 : 1.10, 149.29 ; 27 : 117.2 ; 29 : 41.3, 41.4 ; 41 : 235.38 ; 49 : 107.12 ; 50 : 28.20, 273.9 ; 56 : 235.39 ; 67 : 301.11 ; 70 : 186.14 ; 74 : 30.7 ; 75 : 107.13 ; 78 : 24.24 ; 80 : 24.41 ; 84 : 279.14 ; 86 : 252.5 ; 91 : 115.6 ; 92 : 235.40 ; 108 : 154.28 ; 117 : 28.19 ; 129 : 333.47 ; 131 : 16.22, 183.8 ; 151 : 80.15 ; 154 : 34.5 Rosc. com. 2 : 341.5 ; 31 : 301.5 ; 55 : 341.6 Sest. 22 : 29.7 ; 31 : 149.20 ; 42-45 : 43.10 ; 61 : 323.1 ; 62 : 235.41 ; 75 : 326.13 ; 84 : 127.13 ; 87 : 1.1 ; 90 : 291.11 ; 100 : 115.23 ; 102 (cit.) : 159.1 ; 111 : 251.9 ; 141 : 16.6 ; 143 : 14.9, 34.12, 209.1, 342.3 Sull. 30 : 157.9 ; 50 : 238.4, 333.48 ; 83 : 8.14 Tim. 10 : 321.8 Top. 56 : 328.1 Tusc. 1.2 : 18.4 ; 1.3 : 18.6, 275.11 ; 1.4 : 203.14, 267.14 ; 1.5 : 22.7 ; 1.6 : 80.10 ; 1.9 : 28.21, 207.16, 333.51 ; 1.10 : 252.20 ; 1.11 : 333.49, 333.50 ; 1.12 : 329.10 ; 1.16 : 236.7 ; 1.17 : 316.32 ; 1.30 : 33.25, 56.1 ; 1.31 : 235.44 ; 1.39 : 296.2 ; 1.40 : 39.8 ; 1.41 : 303.1 ; 1.43 : 289.11 ; 1.44 : 234.18 ; 1.49 : 163.8 ; 1.57 : 288.11 ; 1.69 : 215.5 ; 1.70 : 4.24, 284.16 ; 1.71 : 240.4 ; 1.76 : 142.5, 154.19 ; 1.78 : 67.9 ; 1.79 : 47.10 ; 1.81 : 107.5 ; 1.82 : 54.9, 102.3 ; 1.83 : 334.24 ; 1.87 : 293.21 ; 1.88 : 271.20 ; 1.90 : 282.22 ; 1.91 : 65.2 ; 1.93 : 222.8 ; 1.94 : 163.7, 209.6 ; 1.99 : 328.10 ; 1.100 : 235.42 ; 1.101 : 195.4, 196.3 ; 1.102 : 195.1, 195.3 ; 1.104 :
Index des sources 195.7 ; 1.107 : 235.43 ; 1.108 : 221.7 ; 1.113 : 316.9 ; 1.114 : 52.11 ; 1.118 : 140.22, 277.17 ; 1.119 : 43.2 2.4 : 80.17 ; 2.11 : 336.11 ; 2.13 : 236.12 ; 2.14 : 37.14 ; 2.15 : 16.23, 350.34 ; 2.31 : 4.10 ; 2.34 : 3.2, 333.52, 333.53 ; 2.36 : 272.4 ; 2.40 : 333.54 ; 2.45 : 29.8 ; 2.50 (cit.) : 45.30 ; 2.53 : 342.2 ; 2.54 : 234.19 ; 2.56 : 133.18, 312.10 ; 2.57 : 8.6, 273.13 ; 2.58 : 18.3 ; 2.59 : 234.20 ; 2.61 : 45.2, 235.45, 269.2, 316.24 ; 2.64 : 133.21 ; 2.65 : 291.7 3.5 : 289.4 ; 3.8 : 324.18 ; 3.11 : 328.9 ; 3.14-15 : 291.16 ; 3.15 : 1.5, 207.3 ; 3.19 : 329.43 ; 3.27 : 52.25, 221.16 ; 3.34 : 326.4 ; 3.35 : 207.5 ; 3.56 : 215.2 ; 3.69 : 301.19 ; 3.72 : 324.11 ; 3.73 : 45.29 ; 3.80 : 245.19 4.3 : 80.9 ; 4.14 : 6.8 ; 4.18 : 221.25 ; 4.43 : 24.50 ; 4.44 : 196.2 ; 4.49 : 24.10, 235.46 ; 4.50 : 251.25 ; 4.51 : 294.10 ; 4.52 : 30.5, 333.55 ; 4.55 : 56.8 ; 4.68 : 333.56 ; 4.78 : 115.11, 242.10 ; 4.81 : 8.36 ; 4.84 : 216.9 5.7 : 52.1 ; 5.10 : 39.29 ; 5.12 : 45.26, 316.17 ; 5.15 : 333.57 ; 5.17 : 293.22 ; 5.32 : 282.15 ; 5.41 : 24.25 ; 5.42 : 284.43 ; 5.54 : 338.2 ; 5.55 : 100.10 ; 5.57 : 240.20, 333.58 ; 5.60 : 235.47 ; 5.61 : 300.31 ; 5.63 : 190.4, 303.4 ; 5.72 : 333.59 ; 5.74 : 336.9 ; 5.77 : 319.3 ; 5.81 : 12.6 ; 5.91 : 4.28 ; 5.92 : 173.2 ; 5.98 : 300.1 ; 5.103 : 288.12 ; 5.104 : 300.30 ; 5.105 : 133.8 ; 5.107 : 251.15 ; 5.115 : 221.27 ; 5.116 : 288.13 ; 5.118 : 34.10, 43.4, 74.6 Vat. 2 : 154.31 ; 4 : 117.15 ; 5 : 235.48 ; 14 : 334.26 1Verr. 12 : 140.14 ; 13 : 24.28 ; 19 : 269.4 ; 35 : 12.11 ; 41 : 344.7 ; 46 : 328.26 ; 122 : 251.2 2Verr. 1.16 : 14.6 ; 1.17 : 71.5 ; 1.32 : 220.11 ; 1.36 : 282.2 ; 1.37 : 37.16 ; 1.41 : 288.2 ; 1.42 : 41.6 ; 1.56 : 232.3 ; 1.73 : 293.4 ; 1.76 : 289.1 ; 1.128 : 300.10 ; 1.136 : 220.13 ; 1.153 : 235.13 2.14 : 115.34 ; 2.29 : 96.6 ; 2.37 : 62.4 ; 2.47 : 312.20 ; 2.49 : 190.7 ; 2.50 : 343.7 ; 2.58 : 243.3 ; 2.73 : 279.11 ; 2.78 : 215.21 ; 2.97 : 284.19 ; 2.100 : 326.2 ; 2.102 : 183.15 ; 2.103 : 333.7 ; 2.134 : 103.6 ; 2.139 : 301.8 3.17 : 82.13 ; 3.40 : 324.3 ; 3.50 : 244.15 ; 3.63 : 207.14 ; 3.111 : 300.11 ; 3.144 : 14.21 ; 3.169 : 319.12 ; 3.194 : 252.25 ; 3.195 : 39.17 ; 3.196 : 16.12 4.1 : 33.16, 191.8 ; 4.3 : 188.3 ; 4.7 : 295.9 ; 4.10 : 18.11 ; 4.11 : 339.3 ; 4.13 : 18.15 ; 4.15 : 33.14 ; 4.18 : 20.8 ; 4.21 : 20.3 ; 4.26 : 344.9 ; 4.31 : 39.5 ; 4.32 : 282.19 ; 4.33 : 12.9 ; 4.34 : 12.3 ; 4.35 : 333.8 ; 4.45 : 289.2 ; 4.49 : 179.9 ; 4.54 : 22.1 ; 4.55 : 191.4, 244.2 ; 4.56 : 319.6 ; 4.63 : 220.2 ; 4.65 : 6.1, 186.5 ; 4.66 : 63.7 ; 4.68 : 252.21 ; 4.72 : 6.16 ; 4.73 : 22.4, 62.12 ; 4.74 : 280.9 ; 4.77 : 20.2, 33.17, 48.17, 288.3 ; 4.80 : 333.9 ; 4.85 : 350.13 ; 4.86 : 39.19, 41.9 ; 4.87 : 54.8 ; 4.94 : 296.9 ; 4.95 : 240.11 ; 4.112 : 324.4 ; 4.115 : 191.2 ; 4.117 : 252.17 ; 4.118 : 1.12, 140.2 ; 4.120 :
499
48.14, 179.10, 350.3 ; 4.124 : 71.9 ; 4.133 : 329.20 ; 4.134 : 279.25 ; 4.143 : 236.19 ; 4.146 : 10.8 5.1 : 100.5 ; 5.2 : 245.5 ; 5.3 : 71.3 ; 5.4 : 37.17, 333.10 ; 5.5 : 69.7, 238.5 ; 5.16 : 1.8 ; 5.26 : 1.4 ; 5.27 : 24.31, 112.2, 120.1, 240.18 ; 5.68 : 328.25 ; 5.73 : 48.21 ; 5.79 : 234.8 ; 5.80 : 12.1 ; 5.87 : 52.16 ; 5.89 : 163.13 ; 5.91 : 115.3, 120.6 ; 5.97 : 115.31 ; 5.104 : 244.7 ; 5.106 : 350.25 ; 5.109 : 251.6 ; 5.116 : 60.20 ; 5.117 : 52.4 ; 5.119 : 10.6, 10.11 ; 5.121 : 190.3, 191.9 ; 5.129 : 179.16 ; 5.140 : 191.1 ; 5.158 : 235.14 ; 5.160 : 22.5 ; 5.161 : 28.6 ; 5.163 : 1.14 ; 5.169 : 350.16 ; 5.170 : 45.19 ; 5.188 : 216.8
Q. CLAUDIUS QUADRIGARIUS (éd. Chassignet) fr. 58 Ch. (= Gell., 17.13.6) : 67.10, 104.7
COLUMELLE 11.1.26 (cit.) : 214.3
CORNÉLIUS NÉPOS Ag. 1.2 : 80.2 ; 4.1 : 51.4 ; 6.1 : 179.6, 203.7 Alc. 1.2 : 26.2 ; 3.2 : 20.5 ; 3.3 : 74.7 ; 3.4-5 : 80.16 ; 3.5 : 133.5 ; 4.3 : 82.8 ; 4.7 : 45.20 ; 6.1 : 284.14 ; 7.1 : 329.11 ; 7.4 : 323.6 ; 10.2 : 96.7 Arist. 1.1 : 305.8 ; 1.2 : 161.12, 166.4 Att. 3.1 : 236.14 ; 3.2 : 65.4 ; 4.1 : 140.1 ; 4.2 : 296.12, 344.6 ; 6.2 : 161.1 ; 9.7 : 82.9, 84.24 ; 10.6 : 154.14 ; 11.5 : 329.32 ; 15.1 : 163.5 ; 17.1 : 51.12 ; 21.6 : 60.3 ; 22.4 : 24.38 Cat. 3.1-5 : 26.3 Chabr. 3.3 : 80.12 Cim. 3.1 : 24.27 ; 3.1-4 : 26.5 ; 4.1 : 127.9 Con. 4.4 : 4.13 ; 4.5 : 216.19 ; 5.1 : 80.5 Dat. 5.4 : 80.13 ; 6.1 : 316.30 ; 9.1 : 338.10 ; 9.2 : 210.10 Dion 2.4 : 206.6 ; 9.5 : 294.9 Epam. 1.4 : 157.5 ; 2.5 : 312.6 ; 3.1 : 26.1 ; 10.4 : 222.13 Eum. 3.3 : 345.1 ; 13.4 : 216.16 Ham. 1.3 : 161.16, 166.7 ; 2.1 : 171.10 ; 4.1 : 16.10 ; 4.2 : 117.1, 120.12 Hann. 1.2 : 117.9, 120.13, 154.10 ; 2.2 : 51.7 ; 4.3 : 140.6, 316.19 ; 6.1 : 220.19 ; 8.1 : 157.19 ; 10.5 : 326.11 ; 12.2 : 49.13, 210.11 ; 13.2 : 329.26
500
Maîtrise du latin par la pratique
Milt. 1.2 : 185.1 ; 2.1 : 16.8 ; 3.5 : 69.6 ; 4.4 : 88.13 ; 7.6 : 12.10 ; 8.3 : 183.11 ; 8.4 : 240.5 Paus. 1.2 : 173.16 Phoc. 3.4-4.1 : 26.4 ; 4.1 : 82.10 Them. 1.4 : 80.7, 215.7 ; 2.2 : 63.5 ; 2.3 : 240.10 ; 2.4 : 171.17, 339.15 ; 2.6 : 220.6 ; 2.6-7 : 94.14 ; 2.8 : 297.4 ; 3.1 : 334.20 ; 6.4 : 117.6 ; 8.6 : 284.37 Thras. 1.2 : 80.8 Timoth. 2.2 : 62.8
P. CORNÉLIUS SCIPIO NASICA (éd. Malcovati) fr. 4.5 M. (= Val. Max., 3.2.17) : 323.22
DICTA CATONIS Dist. 1.2 : 36.7 ; 1.14 : 36.13 ; 1.15 : 36.8 ; 1.24 : 36.9 ; 1.30 : 36.6 ; 1.33 : 36.14 2.6 : 36.15 ; 2.29 : 36.12 3.13 : 85.4 ; 3.21 : 25.6 ; 3.24 : 36.11 4.10 : 33.13 ; 4.18 : 240.15 ; 4.29 : 36.10 ; 4.40 : 122.1
Od. 1.37.1 : 216.2 3.19.14 : 282.21 ; 3.30.6 : 328.4 4.12.28 : 45.28 Sat. 1.3.1-3 : 80.14 ; 1.4.73 : 329.14 ; 1.9.3 : 300.32 2.3.326 : 33.4
INSCRIPTIONS AÉ 1988.117 : 37.10 CIL 6.5453 : 37.10 10.877 : 10.10 ILLRP 511.2 : 213.1
JÉRÔME Ep. 60.14 (cit.) : 47.7
M. LICINIUS CRASSUS (éd. Malcovati) fr. 14 M. (= Cic., De or. 2.170) : 149.22
Loi XII Tables 10.1 (= Cic., Leg. 2.58) : 328.23
LUCAIN
Sent. 1 : 33.1 ; 5 : 33.2 ; 17 : 33.10 ; 27 : 33.8 ; 29 : 33.3 ; 30 : 33.7 ; 31 : 10.9 ; 36 : 33.5 ; 41 : 33.6 ; 47 : 33.11 ; 49 : 33.12 ; 50 : 33.15
LUCILIUS (éd. Charpin)
DONAT
LUCRÈCE
Ad Andr. IV, 5, 10 : 133.23
ENNIUS Ann. (éd. Skutsch) 6.188-189 S. (= Quint., Inst. 6.3.86) : 47.11 inc. 513 S. (= Serv., Ad Æn. 11.306) : 154.25 Sat. (éd. Vahlen) 58 V.2 (= Gell., 2.29.20) : 36.16 Trag. (éd. Ribbeck) 114 R. (= Rhet. Her. 2.38) : 316.18
FRONTON Ad am. 1.10 : 6.10
5.290 : 294.17 1.2 Ch. (= Perse, 1.1) : 335.10 3.495 : 316.22 6.421 : 335.1
MACROBE Sat. 2.2.8 : 112.21 ; 2.3.6 : 60.17 ; 2.6.2 : 4.29
NAEVIUS (éd. Ribbeck) Com. 106 R. (= Jér., Ep. 60.14) : 47.7 Trag. 51 R. (= Cic., Phil. 2.65) : 271.2
OVIDE
HORACE
Am. 2.2.46 : 24.8 3.4.17 : 271.19
Ars 63 : 4.26 ; 99 : 34.11 ; 467 : 183.4
Ars 1.99 : 220.24 ; 1.474 : 18.19
Epist. 1.2.40 : 271.8 ; 1.7.72 : 350.2 2.2.180-182 : 189.4
Met. 6.195 : 190.20
Epod. 1.19.48 : 28.22
Pont. 1.3.71 : 221.8 3.5.18 : 326.17
Index des sources Rem. 422 : 24.4 Tr. 1.9.5-6 : 122.7 3.11.74 : 107.24 5.7.55-56 : 288.14
PACUVIUS (éd. Ribbeck) 268 R. (= Cic., Tusc. 2.50) : 45.30
PERSE
1.1 (cit.) : 335.10
PÉTRONE 28.1 : 29.9 ; 102.8 : 102.15
PHÈDRE 1.1.1 : 28.23 3.9.7 : 37.7
PLAUTE Amph. 390 : 222.6 ; 567-568 : 80.11 ; 574-575 : 37.11 ; 1043 : 319.9 Asin. 495 : 14.26 Bacch. 162 : 251.1 ; 225 : 329.5 ; 251 : 312.16 ; 758 : 115.25 ; 1052 : 28.25 Capt. 142-143 : 112.19 ; 305 : 234.21 ; 338 : 238.10 ; 615 : 293.23 ; 682 : 159.7 ; 704 : 14.2 ; 765 : 12.5 ; 800 : 12.8 ; 900 : 33.26 Cist. 152-153 : 149.9 ; 546-547 : 102.5 Curc. 490-491 : 47.14 Merc. 502 : 190.9 ; 770 : 33.27 Mil. 370 : 207.7 ; 593 : 24.9 ; 709 : 115.15, 120.8 Most. 289 : 28.26 ; 437 : 28.27 ; 799 : 303.3 ; 987 : 24.39 Persa 41 : 24.1 ; 297 : 203.5 ; 346 : 10.12 Poen. 884 : 190.10 Pseud. 611 : 190.14 ; 647 : 33.28 ; 685 : 115.4 ; 892 : 312.11 ; 973 : 301.33 ; 1066 : 246.16 ; 1217-1220 : 6.20 Rud. 923 : 326.22 Stich. 139 : 220.20 ; 733 : 304.17
501
Trin. 154 : 221.2 ; 170 : 242.12 ; 341 : 244.21 ; 347-348 : 154.7, 342.7 ; 380 : 29.10 ; 436 : 207.13
PLINE L’ANCIEN 2.27 : 140.18 7.106 : 84.26 8.82 : 84.25 ; 8.222 : 48.20 9.25 : 154.17 ; 9.172 : 235.49 18.35 : 14.18 24.1 : 329.19 35.66 : 149.26 ; 35.85 : 24.59
PLINE LE JEUNE Ep. 1.3.1 : 1.9 2.20.13 : 282.23 3.5.10 : 350.8 ; 3.20.9 : 336.3 ; 3.21.6 : 232.14 6.16.3 : 216.4 ; 6.16.11 : 28.24 ; 6.17.1 : 65.11 ; 6.20.14 : 39.6 ; 6.20.15 : 189.11 7.20.1 : 319.14 ; 7.20.2 : 82.12 ; 7.27.15 : 190.16 ; 7.28.2 : 171.26 8.19.2 : 157.10 9.30.4 : 140.25 Pan. 7.6 : 232.12 ; 27.2 : 159.5 ; 44.8 : 252.8
PUBLILIUS SYRUS A2 : 36.1 ; A10 : 149.19 ; A41 : 85.2 ; A46 : 25.7 ; A54 : 36.2 ; B6 : 142.6 ; C8 : 122.3 ; C28 : 36.3 ; C31 : 122.4 ; C34 : 294.15 ; C38 : 122.5 ; C45 : 213.20 ; C46 : 177.1 ; D7 : 245.20 ; E10 : 294.18 ; F30 : 294.16 ; G11 : 25.12 ; H10 : 25.4 ; H27 : 122.2 ; I20 : 36.4 ; I29 : 25.3 ; I43 : 25.8 ; I55 : 39.7 ; I60 : 163.21 ; L13 : 336.1 ; L16 : 142.7 ; M2 : 25.5 ; M20 : 25.10 ; M22 : 48.16 ; M23 : 39.3, 214.4 ; M28 : 330.2 ; M32 : 25.15 ; M37 : 36.5 ; M42 : 214.6 ; M51 : 240.16 ; N8 : 189.20 ; N20 : 330.3 ; N37 : 330.4 ; N40 : 213.12 ; N46 : 330.5 ; O14 : 312.9 ; P23 : 295.16 ; P29 : 25.2 ; Q9 : 163.15 ; Q15 : 163.22 ; Q37 : 25.9 ; Q45 : 293.24 ; R11 : 223.3 ; S5 : 85.1 ; S22 : 25.11 ; S34 : 122.6 ; V6 : 294.14 ; V12 : 25.13, 326.19 ; V23 : 85.3
QUINTE-CURCE 3.3.8 : 185.10 4.5.7 : 310.6 6.5.18 : 52.13 ; 6.9.17 : 296.11 ; 6.10.34 : 112.20 7.2.14 : 102.16 ; 7.4.13 : 301.28 8.10.18 : 49.1
QUINTILIEN Inst. 1.pr.26 : 222.20 ; 1.3.11 : 329.41 2.3.9 : 301.21 ; 2.8.1 : 301.30 3.1.4 : 269.8 ; 3.1.6 : 326.8 ; 3.8.44 : 140.23 5.10.73 : 277.8 6.3.83 : 100.17 ; 6.3.86 (cit.) : 47.11 ; 6.3.112 : 163.14
502
Maîtrise du latin par la pratique
7.1.1 : 221.23 10.1.105 : 39.25 ; 10.1.108 : 52.20 ; 10.1.112 : 52.9 ; 10.3.7 : 39.27 11.1.79 : 86.9
37.4 ; 102.10 : 127.4 ; 107.1 : 206.7 ; 109.2 : 84.21 ; 110.1 : 54.2 ; 110.7 : 133.2 ; 110.8 : 149.6 ; 113.5 : 52.2
Rhet. Her.
Ep. Caes. 1.1.2 : 303.2 2.5.7 : 54.7
1.15 : 220.23, 252.4 2.12 : 244.20 ; 2.38 (cit.) : 316.18 3.9 : 14.23 4.24 : 122.8 ; 4.39 : 127.11
SALLUSTE Cat. 1.6 : 117.10 ; 2.3 : 149.13, 317.9 ; 2.7 : 297.7 ; 2.8 : 14.22 ; 3.3 : 275.16 ; 4.5 : 316.25 ; 5.1 : 16.17 ; 5.2 : 316.26 ; 5.3-4 : 8.7 ; 5.9 : 236.1 ; 7.3 : 220.7, 339.6 ; 8.2 : 171.11, 175.2 ; 8.5 : 301.7 ; 9.1 : 336.10 ; 9.5 : 45.4, 222.4 ; 10.4 : 18.17 ; 10.5 : 149.1, 280.28 ; 10.1 : 4.14, 45.3 ; 11.3 : 243.8 ; 13.1 : 39.1 ; 13.2 : 295.5 ; 14.4 : 149.7 ; 14.6 : 159.9 ; 16.4 : 273.10 ; 17.6 : 279.8 ; 19.3 : 221.9 ; 20.14 : 244.1 ; 20.15 : 243.4 ; 20.17 : 171.1 ; 20.4 : 45.16 ; 20.5 : 294.7 ; 21.4 : 284.25 ; 22.2 : 305.7 ; 25.5 : 2.6 ; 26.3 : 284.15 ; 26.34 : 60.9 ; 26.5 : 96.1, 323.8 ; 31.5 : 215.15 ; 31.7 : 284.26 ; 32.2 : 235.50 ; 33.2 : 284.29 ; 34.1 : 284.27 ; 34.2 : 127.6, 284.28 ; 35.3 : 244.10 ; 35.5 : 112.12 ; 37.3 : 14.16, 279.9, 294.8 ; 40.1 : 62.2 ; 40.3 : 195.5 ; 40.4 : 159.12, 284.2 ; 40.6 : 336.7 ; 41.1 : 88.3 ; 46.2 : 100.1 ; 48.4 : 222.22 ; 48.6 : 96.9 ; 49.4 : 221.12 ; 50.5 : 117.4 ; 51.4 : 149.2 ; 51.6 : 284.13 ; 51.12 : 340.5 ; 51.13 : 45.17 ; 51.14 : 295.14 ; 51.18 : 4.20 ; 51.26 : 86.13 ; 51.28 : 185.3 ; 51.37 : 69.4 ; 51.38 : 289.6 ; 52.4 : 6.5, 154.11, 339.7 ; 52.8 : 186.10 ; 52.10 : 243.15 ; 52.12 : 37.12 ; 52.16 : 269.5, 342.5 ; 52.26 : 107.19 ; 52.28 : 221.18, 305.15 ; 52.34 : 149.11 ; 52.35 : 329.4 ; 53.1 : 305.20 ; 53.4 : 47.4 ; 54.3 : 213.13 ; 57.1 : 51.11 ; 57.3 : 326.5 ; 58.2 : 39.20, 294.11 ; 58.3 : 245.21, 272.2 ; 58.7 : 163.9 ; 58.8 : 209.8 ; 58.9 : 149.3 ; 58.16 : 4.5 ; 58.17 : 297.11 ; 58.20 : 340.10 ; 59.1 : 339.5 ; 60.3 : 277.10 ; 61.8 : 273.14, 336.13 Iug. 4.4 : 272.5 ; 4.9 : 12.12 ; 7.3 : 171.6 ; 8.1 : 54.1 ; 8.2 : 94.9 ; 13.2 : 45.11 ; 13.6 : 60.13 ; 14.10 : 117.11 ; 14.12 : 279.33 ; 14.15 : 41.1 ; 20.5 : 96.8 ; 22.1 : 277.14 ; 25.7 : 206.5 ; 25.9 : 45.13 ; 26.2 : 171.2, 175.1 ; 28.2 : 22.20 ; 31.2 : 236.11 ; 35.2 : 107.7 ; 35.4 : 107.10 ; 41.2 : 273.1 ; 45.2 : 238.7, 329.17 ; 45.3 : 173.1 ; 46.2 : 185.4 ; 46.6 : 179.1 ; 49.2 : 206.8 ; 50.1 : 71.2 ; 51.2 : 112.13 ; 51.4 : 60.4 ; 53.8 : 305.17 ; 54.4 : 301.32 ; 54.5 : 338.9 ; 56.2 : 107.15 ; 58.1 : 115.2 ; 58.4 : 112.15 ; 58.6 : 312.2 ; 62.3 : 185.5 ; 62.8 : 338.8 ; 63.7 : 191.5 ; 64.6 : 25.1 ; 67.1 : 88.2 ; 79.6 : 18.16 ; 82.2 : 49.2 ; 82.3 : 203.1 ; 85.14 : 84.11 ; 85.17 : 326.6 ; 85.19 : 179.18 ; 85.21 : 112.4 ; 85.25 : 84.1 ; 85.38 : 14.19 ; 85.48 : 149.17 ; 85.50 : 149.12 ; 86.4 : 171.3 ; 91.1 : 189.6 ; 92.2 : 48.1 ; 94.5 : 220.22 ; 101.6 : 45.5 ; 101.10 : 48.10 ; 102.2 : 107.11 ; 102.8 :
[SALLUSTE]
C. SEMPRONIUS GRACCHUS (éd. Malcovati)
fr. 49 M. (= Gell., 10.3.5) : 115.21 ; 61 M. (= Cic., De or. 3.214) : 43.7
SÉNÈQUE LE RHÉTEUR Suas. 6.17 (cit.) : 207.12 ; 6.22 (cit.) : 246.10
SÉNÈQUE Ag. 100-101 : 232.10 Ben. 2.22 : 277.11 ; 2.26.2 : 330.6 ; 2.34.4 : 214.11 5.6.2 : 284.35 Brev. 1.1 : 22.22 ; 18.6 : 45.6 Ep. 3.4 : 45.8 ; 4.10 : 3.9 ; 5.4 : 60.6 ; 7.4 : 223.4, 232.15 ; 7.8 : 115.5 ; 9.7 : 45.35 ; 10.5 : 179.7 ; 11.8 : 222.9 ; 11.9 : 232.19 ; 12.4 : 112.1, 149.16 ; 13.17 : 280.22 ; 14.17 : 16.25 ; 18.8 : 127.1 ; 19.8 : 324.15 ; 19.10 : 88.4 ; 21.1 : 326.15 ; 23.2 : 163.2 ; 26.10 : 350.15 ; 27.6-7 : 26.6 ; 28.1 : 163.6 ; 43.5 : 149.14 ; 47.12 : 84.14 ; 63.1 : 280.27 ; 71.26 : 215.9 ; 73.12 : 280.14 ; 81.18 : 324.12 ; 81.19 : 330.7 ; 82.4 : 189.13 ; 83.1 : 179.13 ; 88.15 : 39.22 ; 89.18 : 69.1 ; 93.2 : 60.2 ; 94.27 (cit.) : 294.12 ; 94.60 : 190.11 ; 96.5 : 56.3 ; 105.4 : 330.1 ; 107.11 : 223.1 ; 109.13 : 305.1 ; 119.12 : 240.14 ; 121.12 : 86.11 Helv. 5.1 : 275.15 Ira 1.2 : 49.12 ; 1.3 : 236.8 2.28.5 : 251.20 Marc. 16.3 : 329.29 ; 19.3 : 82.5 Nat. 3.pr.7 : 84.20 ; 3.30.8 : 24.56 5.16.3 : 20.19 6.1.9 : 84.22 7.22.2 : 245.22 ; 7.25.5 : 245.23 Prov. 4.3 : 133.6 ; 4.6 : 39.21 ; 5.7 : 232.9 Tr. an. 7.2 : 223.7 ; 11.4 : 336.2 ; 11.7 : 232.20 ; 11.9 : 48.15 ; 12.4 : 49.9 ; 14.3 : 84.23 ; 15.2-3 : 82.17 Tro. 399 : 336.20
Index des sources Vit. 10.3 : 328.11 ; 20.2 : 161.4 ; 20.3 : 179.8 ; 24.1 : 157.1 ; 24.5 : 149.5
[SÉNÈQUE] H. Œt. 643 291.14
SERVIUS Ad Æn. 11.306 (cit.) : 154.25
SUÉTONE Aug. 44.3 : 47.9 ; 87.1 : 271.7 ; 94.5 : 312.14 ; 101.2 : 282.14 Caes. 11.1 : 269.13 ; 74.1 : 316.8 ; 82.1 : 288.15 Cal. 8.1 : 271.6 ; 30.1 : 33.29 Cl. 21.6 : 232.8 Ner. 2.2 : 273.11 ; 51 : 28.28, 188.6 Tib. 72.2 : 344.10 Tit. 7.2 : 277.16
TACITE Agr. 11.1 : 251.21 ; 27.3 : 14.25 ; 42.5 : 45.32 Ann. 1.5.2 : 82.22 ; 1.39.6 : 86.5 2.73.3 : 279.34 4.18.3 : 122.9 11.7.4 : 282.4 12.59 : 280.5 13.3.1 : 236.10 14.10.3 : 171.28 ; 14.14.1 : 335.5 15.72.1 : 282.16 Dial. 13.2 : 222.10 ; 21.5 : 272.8 ; 35.2 : 251.22 Germ. 3.1 : 232.2 Hist. 3.21.1 : 24.57 ; 3.70.3 : 4.6 4.73.2 : 127.3
TÉRENCE Ad. 155 : 33.30 ; 893-894 : 252.1 Andr. 104 : 183.5 ; 819 : 107.18 ; 915 : 41.5 ; 971 : 67.5 Eun. 517-518 : 4.21 ; 670 : 102.19 ; 791 : 244.4 ; 802 : 186.12
503
Heaut. 77 : 6.4 ; 675 : 191.7 ; 763 : 333.61 ; 805 : 244.17 Hec. 39-40 : 51.13 ; 208 : 326.3 ; 397 : 67.2 Phorm. 138 : 246.2 ; 419 : 115.20 ; 696-697 : 191.10 ; 882 : 28.30 ; 955-956 : 236.16
TITE-LIVE 1.pr.3 : 163.17 ; 1.7.5 : 345.2 ; 1.13.3 : 326.16 ; 1.19.3 : 28.29 ; 1.25.13 : 221.4 ; 1.32.1 : 279.17 ; 1.33.1 : 279.12 ; 1.57.3 : 157.16 ; 1.60.3 : 222.12 2.6.9 : 272.11 ; 2.10.2 : 154.32 ; 2.10.9 : 305.3 ; 2.13.1 : 1.11 ; 2.20.9 : 215.24 ; 2.31.11 : 67.8 ; 2.32.1 : 76.3 ; 2.32.9 : 350.11 ; 2.33.9 : 4.9 ; 2.35.6 : 220.5 ; 2.43.9 : 39.13 ; 2.59.11 : 301.31 3.4.10 : 49.15 ; 3.11.13 : 242.3 ; 3.21.6 : 242.5 ; 3.25.6 : 220.14 ; 3.28.11 : 222.1 ; 3.36.9 : 51.9 ; 3.43.3 : 127.14 ; 3.50.4 : 236.6 ; 3.52.7 : 149.28 ; 3.54.4 : 328.17 ; 3.55.15 : 173.15 ; 3.68.9 : 163.11 4.17.8 : 222.15 ; 4.35.7 : 329.42 ; 4.38.5 : 203.15 ; 4.58.6 : 24.40 5.3.7 : 251.3 ; 5.4.14 : 67.3 ; 5.4.9 : 29.11, 39.15 ; 5.6.1 : 48.18 ; 5.36.9 : 65.6 ; 5.45.7 : 65.15 ; 5.46.1 : 62.7 ; 5.51.5 : 277.4 ; 5.54.3 : 206.2 6.7.2 : 329.35 ; 6.8.6 : 235.54 ; 6.16.6 : 279.32 7.10.5 : 312.13 8.4.2 : 104.5 ; 8.17.12 : 20.9 ; 8.27.11 : 323.19 9.3.12 : 185.7 ; 9.6.1 : 301.22 ; 9.8.6 : 69.3 ; 9.19.9 : 39.28 ; 9.33.7 : 203.4 ; 9.45.6 : 279.13 10.1.3 : 4.25 ; 10.5.4 : 323.20 ; 10.26.7 : 232.4 ; 10.45.3 : 203.11 ; 10.46.12 : 4.22 21.1.2 : 297.10 ; 21.1.4 : 232.11 ; 21.1.5 : 206.3, 271.9 ; 21.2.1-2 : 140.7 ; 21.2.2 : 203.9 ; 21.2.6 : 221.21, 271.11 ; 21.4.4 : 317.5 ; 21.4.8 : 291.6 ; 21.6.2 : 269.15 ; 21.6.4 : 296.3 ; 21.7.5 : 319.11 ; 21.7.10 : 67.4, 236.4 ; 21.10.7 : 340.4 ; 21.10.9 : 295.20 ; 21.11.2 : 47.6 ; 21.11.3 : 242.1 ; 21.11.4 : 47.1 ; 21.11.5 : 236.13 ; 21.11.12 : 334.6 ; 21.14.4 : 221.20 ; 21.15.1 : 310.9, 334.5 ; 21.16.2 : 179.4, 222.16 ; 21.16.2-3 : 206.4 ; 21.19.10 : 62.11 ; 21.20.3 : 326.14 ; 21.20.4 : 140.17 ; 21.22.8 : 6.19 ; 21.25.11 : 242.6 ; 21.30.2 : 103.9 ; 21.31.10-11 : 240.17 ; 21.32.1 : 232.18 ; 21.32.6 : 273.3 ; 21.32.7 : 220.10, 316.11 ; 21.32.10 : 232.17 ; 21.33.5 : 171.21 ; 21.34.1 : 326.21 ; 21.34.7 : 203.12 ; 21.34.8-9 : 115.32 ; 21.34.9 : 310.14 ; 21.35.1 : 317.7 ; 21.35.3 : 316.15 ; 21.35.8 : 221.28 ; 21.35.10 : 173.5 ; 21.35.12 : 305.11 ; 21.37.1 : 326.12 ; 21.37.4 : 300.33 ; 21.39.1 : 279.35 ; 21.39.8 : 284.21 ; 21.39.9 : 305.16 ; 21.39.10 : 321.5 ; 21.40.4 : 316.21 ; 21.40.6 : 317.10 ; 21.41.4 : 295.12 ; 21.41.8 : 154.24 ; 21.41.10 : 179.17 ; 21.41.11 : 39.16 ; 21.41.12 : 12.20 ; 21.41.15 : 296.14 ; 21.41.16 : 34.15 ; 21.42.4 : 271.16 ; 21.43.5 : 333.60 ; 21.46.7 : 334.4 ; 21.48.2 : 284.3 ; 21.48.7 : 222.21 ; 21.50.11 : 4.18 ; 21.52.3 : 297.9 ; 21.53.5 : 316.14 ; 21.61.10 : 183.9
504
Maîtrise du latin par la pratique
22.2.1 : 51.10 ; 22.3.4 : 8.35 ; 22.5.1 : 173.8 ; 22.5.3 : 279.21 ; 22.5.4 : 271.12 ; 22.6.3 : 336.21 ; 22.6.6 : 235.52 ; 22.7.3 : 24.20 ; 22.7.10 : 88.9 ; 22.7.12 : 279.10 ; 22.8.1 : 277.12 ; 22.22.14 : 301.20 ; 22.26.4 : 273.12 ; 22.28.5 : 267.9 ; 22.28.9 : 216.6 ; 22.32.2 : 277.3 ; 22.39.7 : 279.31 ; 22.39.19 : 338.4 ; 22.39.21 : 284.24 ; 22.42.1 : 275.14 ; 22.42.9 : 14.8, 275.12 ; 22.45.5 : 10.15 ; 22.46.3 : 275.2 ; 22.47.10 : 133.16 ; 22.48.4 : 277.9 ; 22.49.4 : 294.3 ; 22.49.10 : 107.14 ; 22.50.1 : 273.4 ; 22.51.4 : 45.31 ; 22.53.7 : 216.10 ; 22.53.10 : 171.18 ; 22.54.10 : 39.26, 329.44 ; 22.56.1 : 277.6 ; 22.57.3 : 235.51 ; 22.57.5 : 220.18 ; 22.59.14 : 84.27 23.1.1 : 275.4 ; 23.1.10 : 275.3 ; 23.7.7 : 277.1 ; 23.9.7 : 10.7 ; 23.10.1 : 275.1 ; 23.15.4 : 206.1 ; 23.16.9 : 52.14 ; 23.22.11 : 22.9 ; 23.28.11 : 215.27 ; 23.29.3 : 2.1 ; 23.31.9 : 115.28 ; 23.31.9 : 120.11 ; 23.41.1 : 275.5 ; 23.43.8 : 24.36 ; 23.45.8 : 277.5 24.1.7 : 4.8 ; 24.1.8 : 277.7 ; 24.3.15 : 63.4, 323.23 ; 24.8.2 : 310.7 ; 24.8.17 : 12.16 ; 24.23.3 : 279.23 ; 24.24.1 : 215.23 ; 24.25.8 : 4.23 ; 24.40.11 : 140.19 ; 24.40.12-13 : 140.21 ; 24.42.2 : 100.12 25.1.8 : 275.7 ; 25.1.11 : 140.26 ; 25.6.6 : 18.13 ; 25.8.11 : 215.13 ; 25.19.3 : 45.14 ; 25.24.11 : 18.10 ; 25.30.4 : 277.13 ; 25.30.12 : 69.2 ; 25.31.9 : 88.1 ; 25.38.18 : 303.7 ; 25.38.23 : 215.30 ; 25.39.3 : 4.7 ; 25.39.8 : 220.17 ; 25.39.10 : 275.10 26.12.6 : 190.21 ; 26.13.12 : 149.8 ; 26.26.11 : 242.7 ; 26.40.4 : 65.20 27.9.2-6, 9-12 : 211.3 ; 27.19.2 : 282.20 ; 27.28.5 : 157.17 28.17.7 : 14.24 ; 28.21.9 : 305.14 ; 28.24.2 : 203.17 ; 28.27.12 : 6.7 ; 28.35.9 : 304.12 ; 28.44.6 : 6.11 29.7.8 : 240.2 ; 29.19.10 : 24.49 ; 29.32.6 : 24.7 30.12.5 : 324.16 ; 30.12.12 : 339.8 ; 30.18.13 : 102.4 ; 30.28.5 : 51.8 ; 30.30.18 : 303.8 ; 30.30.19 : 288.16 ; 30.37.9 : 22.15 31.7.3 : 203.13 ; 31.7.8 : 238.11 32.12.6 : 271.17 ; 32.21.15 : 65.19 ; 32.34.7 : 272.1 34.4.2 : 18.21 ; 34.8.3 : 100.11 35.3.4 : 305.4 ; 35.19.6 : 14.5, 289.12 ; 35.21.4 : 33.9 ; 35.26.9 : 4.19 ; 35.26.10 : 244.22 ; 35.35.16-17 : 34.17 37.52.10 : 323.2 ; 37.54.18 : 275.13
38.6.3 : 312.22 ; 38.8.3 : 154.5 39.16.6 : 74.5 ; 39.40.6 : 18.2 ; 39.40.7 : 189.17 ; 39.40.10-11 : 6.3 40.26.2 : 51.1 ; 40.35.13 : 220.3 ; 40.56.1 : 140.8 ; 40.56.11 : 10.13 42.44.2 : 104.11 ; 42.60.3 : 74.1 ; 42.62.15 : 232.13 43.11.13 : 22.23 44.4.9 : 235.53 ; 44.12.1 : 88.16, 284.40 ; 44.15.1 : 56.2 ; 44.34.8 : 43.11 fr. 59 Jal (= Sén. Rhét., Suas. 6.17) : 207.12 ; 60 Jal (= Sén. Rhét., Suas. 6.22) : 246.10 Per. 52.2 : 316.13
VALÈRE MAXIME 2.9.5 : 333.62 3.2.17 (cit.) : 323.22 4.1.ext.1 : 154.15 ; 4.3.ext.4 : 149.25 ; 4.7.pr. : 310.1 8.10.ext.1 : 161.19
VARRON RR 2.4.2 : 319.10 3.2.17 : 282.5
VELLEIUS PATERCULUS 1.5.1 : 45.24 2.25.1 : 39.18
VIRGILE Æn. 1.5 : 242.2 ; 1.104 : 312.8 ; 1.203 : 45.15 ; 1.405 : 18.20 2.258-259 : 350.38 ; 2.353 : 350.26 4.569-570 : 4.17 12.930-931 : 350.36 Buc. 1.4 : 316.2 ; 1.26 : 279.24 ; 1.79 : 29.12 3.80 : 4.27 9.23 : 115.18, 120.10 ; 9.45 : 350.19 Georg. 1.145-146 : 28.31 2.192 : 350.24 3.454 : 312.12 4.148 : 216.13
2. Exercices (par exercice) 1. 1. Cic., Sest. 87 – 2. Cés., BG 7.79.3 – 3. Cic., De or. 1.13 – 4. Cic., 2Verr. 5.26 – 5. Cic., Tusc. 3.15 – 6. Cic., Nat. 1.26 – 7. Cic., Att. 1.8.3 (4) – 8. Cic., 2Verr. 5.16 – 9. Pl. J., Ep. 1.3.1 – 10. Cic., Rosc. Am. 17 – 11. T.-L., 2.13.1 – 12. Cic., 2Verr. 4.118 – 13. Cic., Brut. 328 – 14. Cic., 2Verr. 5.163 2. 1. T.-L., 23.29.3 – 2. Cic., De or. 1.243 – 3. Cés., BG 7.56.4 – 4. Cic., Lael. 54 – 5. Cic., Off. 1.11 –
6. Sall., Cat. 25.5 – 7. Cic., Off. 3.24 – 8. Cic., Balb. 34 – 9. Cic., Att. 1.17.6 (23) – 10. Cic., Phil. 2.101 – 11. Cés., BG 4.24.1 – 12. Cic., Off. 2.20 – 13. Cic., Flacc. 62 – 14. Cés., BG 6.35.8
3. 1. Cic., Phil. 4.9 – 2. Cic., Tusc. 2.34 – 3. Cés., BC 2.19.4 – 4. Cic., Phil. 2.37 – 5. Cic., Par. 51 – 6. Cic., Off. 1.147 – 7. Cic., Off. 3.118 – 8. Cic., Fam. 6.4.3 (582) – 9. Sén., Ep. 4.10 – 10. Cic., Off. 3.61 – 11. Cés.,
Index des sources BG 2.6.3 – 12. Cic., Cael. 42 – 13. Cic., Fin. 2.1 4. 1. Cic., Phil. 5.53 – 2. Cic., Div. 2.90 – 3. Cic., Div. 2.90 – 4. Cic., Catil. 4.1 – 5. Sall., Cat. 58.16 – 6. Tac., Hist. 3.70.3 – 7. T.-L., 25.39.3 – 8. T.-L., 24.1.7 – 9. T.-L., 2.33.9 – 10. Cic., Tusc. 2.31 – 11. Cic., Off. 1.81 – 12. Cés., BG 1.2.1 – 13. Nép., Con. 4.4 – 14. Sall., Cat. 10.1 – 15. Cés., BG 1.28.3 – 16. Cés., BG 1.1.2 – 17. Virg., Æn. 4.569-570 – 18. T.-L., 21.50.11 – 19. T.-L., 35.26.9 – 20. Sall., Cat. 51.18 – 21. Tér., Eun. 517-518 – 22. T.-L., 10.46.12 – 23. T.-L., 24.25.8 – 24. Cic., Tusc. 1.70 – 25. T.-L., 10.1.3 – 26. Hor., Ars 63 – 27. Virg., Buc. 3.80 – 28. Cic., Tusc. 5.91 – 29. Macr., Sat. 2.6.2 6. 1. Cic., 2Verr. 4.65 – 2. Cic., Leg. 3.45 – 3. T.-L., 39.40.10-11 – 4. Tér., Heaut. 77 – 5. Sall., Cat. 52.4 – 6. Cic., Catil. 1.9 – 7. T.-L., 28.27.12 – 8. Cic., Tusc. 4.14 – 9. Cic., Brut. 110 – 10. Front., Ad am. 1.10 – 11. T.-L., 28.44.6 – 12. Cic., Clu. 158 – 13. Cés., BG 1.30.2 – 14. Cic., Cato 4 – 15. Cic., Mil. 66 – 16. Cic., 2Verr. 4.72 – 17. Cés., BG 2.17.2 – 18. Cic., Mil. 43 – 19. T.-L., 21.22.8 – 20. Pl., Pseud. 1217-1220 – 21. Cic., Att. 13.1.3 (640) 8 1. Cic., Mur. 49 – 2. Cic., Brut. 306 – 3. Cic., Ac. 2.21 – 4. Cic., Fam. 7.1.4 (127) – 5. Cic., Brut. 204 – 6. Cic., Tusc. 2.57 – 7. Sall., Cat. 5.3-4 – 8. Cic., Cato 3 – 9. Cic., Brut. 145 – 10. Cés., BG 2.12.2 – 11. Cic., Att. 8.3.3 (337) – 12. Cic., Fam. 15.9.1 (215) – 13. Cic., Lael. 4 – 14. Cic., Sull. 83 – 15. Cic., Off. 1.51 – 16. Cic., Catil. 1.19 – 17. Cic., Catil. 2.29 – 18. Cic., Off. 1.88 – 19. Cic., Brut. 1 – 20. Cic., Leg. 1.28 – 21. Cic., Cato 68 – 22. Cic., Part. 34 – 23. Cic., Phil. 2.67 – 24. Cic., Off. 1.50 – 25. Cés., BC 3.82.1 – 26. Cés., BG 7.72.3 – 27. Cic., Brut. 326 – 28. Cés., BG 4.20.4 – 29. Cic., Lael. 17 – 30. Cic., Nat. 1.49 – 31. Cic., Nat. 2.92 – 32. Cic., De or. 2.364 – 33. Cic., Pomp. 7 – 34. Cic., Att. 7.13.1 (307) – 35. T.-L., 22.3.4 – 36. Cic., Tusc. 4.81 10. 1. Cic., Catil. 2.10 – 2. Cic., Lael. 21 – 3. Cic., Fam. 5.2.7 (14) – 4. Cic., Catil. 2.17 – 5. Cic., Fam. 3.2.1 (182) – 6. Cic., 2Verr. 5.119 – 7. T.-L., 23.9.7 – 8. Cic., 2Verr. 4.146 – 9. Dict. Cat., Sent. 31 – 10. CIL 10.877 – 11. Cic., 2Verr. 5.119 – 12. Pl., Persa 346 – 13. T.-L., 40.56.11 – 14. Cic., Fam. 13.57.2 (253) – 15. T.-L., 22.45.5 – 16. Cic., De or. 3.184 – 17. Cic., Lael. 88 – 18. Cic., Leg. agr. 2.32 – 19. Cic., Fam. 9.6.6 (486) – 20. Cic., Att. 9.2a.2 (365) – 21. Cic., Off. 3.42 – 22. Cic., Att. 14.14.1 (735) 12. 1. Cic., 2Verr. 5.80 – 2. Cic., Cael. 14 – 3. Cic., 2Verr. 4.34 – 4. Cic., Catil. 4.19 – 5. Pl., Capt. 765 – 6. Cic., Tusc. 5.81 – 7. Cic., Catil. 1.4 – 8. Pl., Capt. 800 – 9. Cic., 2Verr. 4.33 – 10. Nép., Milt. 7.6 – 11. Cic., 1Verr. 35 – 12. Sall., Iug. 4.9 – 13. Cic., Fam. 15.4.1 (229) – 14. Cic., Fam. 9.3.2 (477) – 15. Cic., Fin. 2.72 – 16. T.-L., 24.8.17 – 17. Cic., Phil. 12.5 – 18. Cic., Fam. 9.16.3 (487) – 19. Cic., Fin. 3.10 – 20. T.-L., 21.41.12
505
14. 1. Cic., Phil. 14.32 – 2. Pl., Capt. 704 – 3. Cic., Inv. 2.122 – 4. Cic., Fam. 16.11.2 (299) – 5. T.-L., 35.19.6 – 6. Cic., 2Verr. 1.16 – 7. Cic., Brut. 277 – 8. T.-L., 22.42.9 – 9. Cic., Sest. 143 – 10. Cés., BG 7.60.2 – 11. Cés., BG 1.52.7 – 12. Cic., Att. 11.6.3 (436) – 13. Cic., Mil. 75 – 14. Cic., Att. 5.20.1 (228) – 15. Cic., Phil. 2.28 – 16. Sall., Cat. 37.3 – 17. Cés., BG 1.30.5 – 18. Pl. Anc., 18.35 – 19. Sall., Iug. 85.38 – 20. Cés., BG 2.29.5 – 21. Cic., 2Verr. 3.144 – 22. Sall., Cat. 2.8 – 23. Rhet. Her. 3.9 – 24. T.-L., 28.17.7 – 25. Tac., Agr. 27.3 – 26. Pl., Asin. 495 16. 1. Cic., Off. 1.88 – 2. Cic., Cato 2 – 3. Cic., Catil. 1.10 – 4. Cic., Catil. 1.13 – 5. Cic., Catil. 2.29 – 6. Cic., Sest. 141 – 7. Cic., Clu. 126 – 8. Nép., Milt. 2.1 – 9. Cic., Catil. 2.19 – 10. Nép., Ham. 4.1 – 11. Cés., BG 1.14.4 – 12. Cic., 2Verr. 3.196 – 13. Cic., Att. 1.20.7 (26) – 14. Cic., Mil. 55 – 15. Cic., Fam. 7.1.1 (127) – 16. Cic., Arch. 24 – 17. Sall., Cat. 5.1 – 18. Cic., Fam. 11.28.1 (815) – 19. Cic., Fam. 4.14.1 (574) – 20. Cés., BG 6.13.2 – 21. Cic., Cato 56 – 22. Cic., Rosc. Am. 131 – 23. Cic., Tusc. 2.15 – 24. Cés., BG 1.46.4 – 25. Sén., Ep. 14.17 – 26. Cic., Fam. 10.4.3 (833) 18. 1. Cés., BG 7.72.3 – 2. T.-L., 39.40.6 – 3. Cic., Tusc. 2.58 – 4. Cic., Tusc. 1.2 – 5. Cés., BG 5.14.2 – 6. Cic., Tusc. 1.3 – 7. Cic., Catil. 2.28 – 8. Cic., Cato 53 – 9. Cic., Brut. 103 – 10. T.-L., 25.24.11 – 11. Cic., 2Verr. 4.10 – 12. Cic., Fam. 15.15.4 (458) – 13. T.-L., 25.6.6 – 14. Cic., Lael. 31 – 15. Cic., 2Verr. 4.13 – 16. Sall., Iug. 79.6 – 17. Sall., Iug. 10.4 – 18. Cic., Nat. 2.127 – 19. Ov., Ars 1.474 – 20. Virg., Æn. 1.405 – 21. T.-L., 34.4.2 20. 1. Cic., Arch. 6 – 2. Cic., 2Verr. 4.77 – 3. Cic., 2Verr. 4.21 – 4. Cic., Pis. 92 – 5. Nép., Alc. 3.2 – 6. Cic., Att. 6.9.5 (279) – 7. Cés., BG 1.5.3 – 8. Cic., 2Verr. 4.18 – 9. T.-L., 8.17.12 – 10. Cic., Flacc. 14 – 11. Cic., Catil. 1.32 – 12. Cés., BC 3.106.1 – 13. Cés., BG 6.37.6 – 14. Cés., BG 5.19.1 – 15. Cic., Off. 1.76 – 16. Cés., BG 5.18.1 – 17. Cic., Phil. 4.6 – 18. Cic., Att. 13.20.4 (676) – 19. Sén., Nat. 5.16.3 – 20. Cic., Fam. 5.20.9 (298) 22. 1. Cic., 2Verr. 4.54 – 2. Cic., Catil. 2.13 – 3. Cic., Mil. 54 – 4. Cic., 2Verr. 4.73 – 5. Cic., 2Verr. 5.160 – 6. Cic., Catil. 2.12 – 7. Cic., Tusc. 1.5 – 8. Cic., Brut. 160 – 9. T.-L., 23.22.11 – 10. Cic., Brut. 314-316 – 11. Cic., Nat. 2.52 – 12. Cic., Div. 2.118 – 13. Cic., Brut. 40 – 14. Cic., Pomp. 7 – 15. T.-L., 30.37.9 – 16. Cés., BG 1.26.3 – 17. Cic., Catil. 2.6 – 18. Cic., Mil. 44 – 19. Cés., BG 6.35.8 – 20. Sall., Iug. 28.2 – 21. Cés., BG 1.48.3 – 22. Sén., Brev. 1.1 – 23. T.-L., 43.11.13 24. 1. Pl., Persa 41 – 2. Cés., BG 1.1.5 – 3. Cés., BG 1.37.1 – 4. Ov., Rem. 422 – 5. Cés., BG 2.1.3 – 6. Cés., BG 5.34.2 – 7. T.-L., 29.32.6 – 8. Ov., Am. 2.2.46 – 9. Pl., Mil. 593 – 10. Cic., Tusc. 4.49 – 11. Cés., BG 5.13.6 – 12. Cés., BG 1.1.4 – 13. Cés., BG 1.17.6 – 14. Cés., BG 2.3.2 – 15. Cic., Inv. 1.70 – 16. Cic., Cael.
506
Maîtrise du latin par la pratique
34 – 17. Cic., Arch. 6 – 18. Cic., Lael. 28 – 19. Cic., Part. 78 – 20. T.-L., 22.7.3 – 21. Cés., BG 7.4.2 – 22. Cic., Catil. 2.21 – 23. Cic., Fin. 3.8 – 24. Cic., Rosc. Am. 78 – 25. Cic., Tusc. 5.41 – 26. Cés., BG 1.16.2 – 27. Nép., Cim. 3.1 – 28. Cic., 1Verr. 13 – 29. Cés., BG 2.5.6 – 30. Cés., BG 5.58.1 – 31. Cic., 2Verr. 5.27 – 32. Cic., Leg. 3.33 – 33. Cés., BG 1.2.3 – 34. Cic., Mil. 11 – 35. Cés., BG 7.33.2 – 36. T.-L., 23.43.8 – 37. Cés., BC 1.16.4 – 38. Nép., Att. 22.4 – 39. Pl., Most. 987 – 40. T.-L., 4.58.6 – 41. Cic., Rosc. Am. 80 – 42. Cés., BG 1.23.2 – 43. Cés., BG 1.6.1-2 – 44. Cés., BG 7.88.3 – 45. Cic., Fam. 14.4.2 (63) – 46. Cés., BG 1.48.2 – 47. Cés., BG 1.2.5 – 48. Cés., BG 4.35.1 – 49. T.-L., 29.19.10 – 50. Cic., Tusc. 4.43 – 51. Cés., BG 1.46.1 – 52. Cic., Mil. 58 – 53. Cic., Nat. 3.55 – 54. Cic., Off. 2.11 – 55. Cés., BG 7.34.2 – 56. Sén., Nat. 3.30.8 – 57. Tac., Hist. 3.21.1 – 58. Cic., Att. 16.6.1 (799) – 59. Pl. Anc., 35.85 25. 1. Sall., Iug. 64.6 – 2. Publ. Syr., P29 – 3. Publ. Syr., I29 – 4. Publ. Syr., H10 – 5. Publ. Syr., M2 – 6. Dict. Cat., Dist. 3.21 – 7. Publ. Syr., A46 – 8. Publ. Syr., I43 – 9. Publ. Syr., Q37 – 10. Publ. Syr., M20 – 11. Publ. Syr., S22 – 12. Publ. Syr., G11 – 13. Publ. Syr., V12 – 14. Cic., Nat. 3.1 – 15. Publ. Syr., M32 26. 1. Nép., Epam. 3.1 – 2. Nép., Alc. 1.2 – 3. Nép., Cat. 3.1-5 – 4. Nép., Phoc. 3.4-4.1 – 5. Nép., Cim. 3.14 – 6. Sén., Ep. 27.6-7 28. 1. Cés., BG 1.7.3 – 2. Cés., BG 4.25.3 – 3. Cés., BG 5.8.5-6 – 4. Cés., BG 7.54.2 – 5. Cés., BG 7.88.1-3 – 6. Cic., 2Verr. 5.161 – 7. Cic., Att. 2.5.1 (32) – 8. Cic., Att. 5.20.6 (228) – 9. Cic., Att. 6.2.10 (258) – 10. Cic., Att. 9.10.1 (380) – 11. Cic., Catil. 1.2 – 12. Cic., Fam. 7.28.2 (495) – 13. Cic., Leg. 3.4 – 14. Cic., Off. 3.100 – 15. Cic., Off. 3.55 – 16. Cic., Or. 132 – 17. Cic., Phil. 2.75 – 18. Cic., Planc. 84 – 19. Cic., Rosc. Am. 117 – 20. Cic., Rosc. Am. 50 – 21. Cic., Tusc. 1.9 – 22. Hor., Ep. 1.19.48 – 23. Phèdre, 1.1.1 – 24. Pl. J., Ep. 6.16.11 – 25. Pl., Bacch. 1052 – 26. Pl., Most. 289 – 27. Pl., Most. 437 – 28. Suét., Ner. 51 – 29. T.-L., 1.19.3 – 30. Tér., Phorm. 882 – 31. Virg., Georg. 1.145-146 29. 1. Cic., Att. 10.16.3 (423) – 2. Cic., Att. 14.9.2 (728) – 3. Cic., Brut. 287 – 4. Cic., Fam. 14.16 (440bis) – 5. Cic., Lael. 3 – 6. Cic., Phil. 2.99 – 7. Cic., Sest. 22 – 8. Cic., Tusc. 2.45 – 9. Pétr., 28.1 – 10. Pl., Trin. 380 – 11. T.-L., 5.4.9 – 12. Virg., Buc. 1.79
Att. 1.12.4 (17) – 19. Cic., De or. 1.34 – 20. Cic., Div. Caec. 39 – 21. Cic., Fam. 7.12.2 (162) – 22. Cic., Leg. 2.20 – 23. Cic., Lig. 14 – 24. Cic., Phil. 7.25 – 25. Cic., Tusc. 1.30 – 26. Pl., Capt. 900 – 27. Pl., Merc. 770 – 28. Pl., Pseud. 647 – 29. Suét., Cal. 30.1 – 30. Tér., Ad. 155 34. 1. Cic., Catil. 1.32 – 2. Cic., Leg. 3.8 – 3. Cic., Catil. 1.20 – 4. Cic., Div. 1.102 – 5. Cic., Rosc. Am. 154 – 6. Cic., Div. 2.127 – 7. Cic., Mur. 65 – 8. Cic., Phil. 2.20 – 9. Cic., Mur. 75 – 10. Cic., Tusc. 5.118 – 11. Hor., Ars 99 – 12. Cic., Sest. 143 – 13. Cic., Off. 1.41 – 14. Cic., De or. 2.280 – 15. T.-L., 21.41.16 – 16. Cic., Att. 1.9.2 (5) – 17. T.-L., 35.35.16-17 36. 1. Publ. Syr., A2 – 2. Publ. Syr., A54 – 3. Publ. Syr., C28 – 4. Publ. Syr., I20 – 5. Publ. Syr., M37 – 6. Dict. Cat., Dist. 1.30 – 7. Dict. Cat., Dist. 1.2 – 8. Dict. Cat., Dist. 1.15 – 9. Dict. Cat., Dist. 1.24 – 10. Dict. Cat., Dist. 4.29 – 11. Dict. Cat., Dist. 3.24 – 12. Dict. Cat., Dist. 2.29 – 13. Dict. Cat., Dist. 1.14 – 14. Dict. Cat., Dist. 1.33 – 15. Dict. Cat., Dist. 2.6 – 16. Enn., Sat. 58 Vahlen2 (= Gell., 2.29.20) 37. 1. Cic., Fam. 2.12.2 (265) – 2. Cic., Fam. 15.1.6 (217) – 3. Cic., Fam. 7.23.4 (562) – 4. Sall., Iug. 102.8 – 5. Cic., Mil. 93 – 6. Cic., Nat. 3.75 – 7. Phèdre, 3.9.7 – 8. Cic., Q. fr. 1.3.9 (66) – 9. Cic., Flacc. 76 – 10. CIL 6.5453 ; AÉ 1988.117 – 11. Pl., Amph. 574-575 – 12. Sall., Cat. 52.12 – 13. Cic., Pomp. 27 – 14. Cic., Tusc. 2.14 – 15. Cic., Mil. 17 – 16. Cic., 2Verr. 1.37 – 17. Cic., 2Verr. 5.4 – 18. Cic., Ac. 2.105 – 19. Cic., Ac. 2.84 – 20. Cic., Nat. 1.88 – 21. Cat., Or. fr. 169 Malcovati (= Gell., 6.3.50) 39. 1. Sall., Cat. 13.1 – 2. Cic., Q. fr. 1.3.1 (66) – 3. Publ. Syr., M23 – 4. Cic., Catil. 1.2 – 5. Cic., 2Verr. 4.31 – 6. Pl. J., Ep. 6.20.14 – 7. Publ. Syr., I55 – 8. Cic., Tusc. 1.40 – 9. Cic., Lael. 11 – 10. Cic., Fin. 2.55 – 11. Cic., Brut. 25 – 12. Cic., Fin. 3.65 – 13. T.-L., 2.43.9 – 14. Cic., Brut. 197 – 15. T.-L., 5.4.9 – 16. T.-L., 21.41.11 – 17. Cic., 2Verr. 3.195 – 18. Vell. Pat., 2.25.1 – 19. Cic., 2Verr. 4.86 – 20. Sall., Cat. 58.2 – 21. Sén., Prov. 4.6 – 22. Sén., Ep. 88.15 – 23. Cic., Leg. 3.1 – 24. Cic., Lael. 47 – 25. Quint., Inst. 10.1.105 – 26. T.-L., 22.54.10 – 27. Quint., Inst. 10.3.7 – 28. T.-L., 9.19.9 – 29. Cic., Tusc. 5.10
30. 1. Cic., Clu. 65 – 2. Cic., Catil. 1.9 – 3. Cic., Catil. 1.16 – 4. Cic., Pomp. 44 – 5. Cic., Tusc. 4.52 – 6. Cic., Leg. agr. 2.25 – 7. Cic., Rosc. Am. 74
41. 1. Sall., Iug. 14.15 – 2. Cic., Phil. 13.16 – 3. Cic., Rosc. Am. 29 – 4. Cic., Rosc. Am. 29 – 5. Tér., Andr. 915 – 6. Cic., 2Verr. 1.42 – 7. Cic., Arch. 18 – 8. Cic., Fin. 2.77 – 9. Cic., 2Verr. 4.86 – 10. Cic., Fin. 4.7 – 11. Cic., Arch. 19
33. 1. Dict. Cat., Sent. 1 – 2. Dict. Cat., Sent. 5 – 3. Dict. Cat., Sent. 29 – 4. Hor., Sat. 2.3.326 – 5. Dict. Cat., Sent. 36 – 6. Dict. Cat., Sent. 41 – 7. Dict. Cat., Sent. 30 – 8. Dict. Cat., Sent. 27 – 9. T.-L., 35.21.4 – 10. Dict. Cat., Sent. 17 – 11. Dict. Cat., Sent. 47 – 12. Dict. Cat., Sent. 49 – 13. Dict. Cat., Dist. 4.10 – 14. Cic., 2Verr. 4.15 – 15. Dict. Cat., Sent. 50 – 16. Cic., 2Verr. 4.1 – 17. Cic., 2Verr. 4.77 – 18. Cic.,
45. 1. Cic., Catil. 1.5 – 2. Cic., Tusc. 2.61 – 3. Sall., Cat. 10.1 – 4. Sall., Cat. 9.5 – 5. Sall., Iug. 101.6 –
43. 1. Cic., Catil. 4.21 – 2. Cic., Tusc. 1.119 – 3. Cic., Fam. 15.15.4 (458) – 4. Cic., Tusc. 5.118 – 5. Cic., Brut. 103 – 6. Cic., Fam. 14.4.1 (63) – 7. C. Gracch., fr. 61 Malcovati (= Cic., De or. 3.214) – 8. Cic., Inv. 1.17 – 9. Cic., Lael. 64 – 10. Cic., Sest. 42-45 – 11. T.-L., 44.34.8
Index des sources 6. Sén., Brev. 18.6 – 7. Cés., BG 1.7.1 – 8. Sén., Ep. 3.4 – 9. Cés., BG 4.2.3 – 10. Cic., Lael. 1 – 11. Sall., Iug. 13.2 – 12. Cic., Par. 51 – 13. Sall., Iug. 25.9 – 14. T.-L., 25.19.3 – 15. Virg., Æn. 1.203 – 16. Sall., Cat. 20.4 – 17. Sall., Cat. 51.13 – 18. Cic., Att. 11.6.5 (436) – 19. Cic., 2Verr. 5.170 – 20. Nép., Alc. 4.7 – 21. Cic., Rep. 6.27 – 22. Cic., De or. 2.226 – 23. Cic., Quinct. 95 – 24. Vell. Pat., 1.5.1 – 25. Cic., Catil. 1.15 – 26. Cic., Tusc. 5.12 – 27. Cic., Par. 51 – 28. Hor., Od. 4.12.28 – 29. Cic., Tusc. 3.73 – 30. Pacuv., 268 Ribbeck (= Cic., Tusc. 2.50) – 31. T.-L., 22.51.4 – 32. Tac., Agr. 42.5 – 33. Cic., Off. 3.3 – 34. Caec. Stat., 28 Ribbeck (= Cic., Cato 25) – 35. Sén., Ep. 9.7
47. 1. T.-L., 21.11.4 – 2. Cés., BG 1.8.3 – 3. Cic., Phil. 13.16 – 4. Sall., Cat. 53.4 – 5. Cic., Caec. 16 – 6. T.-L., 21.11.2 – 7. Naev., Com. 106 Ribbeck (= Jér., Ep. 60.14) – 8. Cic., Fam. 4.10.2 (567) – 9. Suét., Aug. 44.3 – 10. Cic., Tusc. 1.79 – 11. Enn., Ann. 6.188-189 Skutsch (= Quint., Inst. 6.3.86) – 12. Cic., Cato 13 – 13. Cic., Q. fr. 2.8.1 (111) – 14. Pl., Curc. 490-491
507
54. 1. Sall., Iug. 8.1 – 2. Sall., Iug. 110.1 – 3. Cic., Fam. 2.16.3 (413) – 4. Cés., BC 3.86.1 – 5. Cic., Div. 1.101 – 6. Cic., Att. 16.16.16 (784) – 7. [Sall.], Ep. Caes. 2.5.7 – 8. Cic., 2Verr. 4.87 – 9. Cic., Tusc. 1.82 – 10. Cés., BG 1.42.3 – 11. Cés., BG 1.31.11 – 12. Cic., Fam. 1.6.1 (103) 56. 1. Cic., Tusc. 1.30 – 2. T.-L., 44.15.1 – 3. Sén., Ep. 96.5 – 4. Cic., De or. 2.15 – 5. Cic., Cato 68 – 6. Cic., Fam. 11.13.2 (880) – 7. Cic., Phil. 13.16 – 8. Cic., Tusc. 4.55 – 9. Cic., Mil. 48 – 10. Cic., Catil. 3.22 – 11. Cic., Mil. 56 – 12. Cic., De or. 2.217 60. 1. Cic., Catil. 2.16 – 2. Sén., Ep. 93.2 – 3. Nép., Att. 21.6 – 4. Sall., Iug. 51.4 – 5. Cic., Catil. 3.12 – 6. Sén., Ep. 5.4 – 7. Cic., Pomp. 69 – 8. Cés., BG 7.40.4 – 9. Sall., Cat. 26.3-4 – 10. Cic., Lael. 78 – 11. Asc., Mil. 29 – 12. Cic., Fam. 16.11.1 (299) – 13. Sall., Iug. 13.6 – 14. Cic., Div. 2.5 – 15. Cic., Mil. 81 – 16. Cic., Off. 1.89 – 17. Macr., Sat. 2.3.6 – 18. Cic., Off. 1.136 – 19. Cic., Balb. 64 – 20. Cic., 2Verr. 5.116
48. 1. Sall., Iug. 92.2 – 2. Cic., Catil. 1.1 – 3. Cic., Catil. 1.16 – 4. Cic., Catil. 3.20 – 5. Cic., Mil. 62 – 6. Cic., Fam. 16.1.1 (282) – 7. Cic., Fam. 1.9.18 (159) – 8. Cic., Att. 13.24.2 (681) – 9. Cic., Arch. 15 – 10. Sall., Iug. 101.10 – 11. Cic., Pomp. 28 – 12. Cic., Leg. 3.5 – 13. Cic., Fam. 2.16.5 (413) – 14. Cic., 2Verr. 4.120 – 15. Sén., Tr. an. 11.9 – 16. Publ. Syr., M22 – 17. Cic., 2Verr. 4.77 – 18. T.-L., 5.6.1 – 19. Cic., Q. fr. 2.12.1 (137) – 20. Pl. Anc., 8.222 – 21. Cic., 2Verr. 5.73 – 22. Cic., Lael. 71
62. 1. Cic., Mil. 47 – 2. Sall., Cat. 40.1 – 3. Cic., De or. 2.62 – 4. Cic., 2Verr. 2.37 – 5. Cic., Fam. 9.2.2 (478) – 6. Cic., Att. 12.26.1 (604) – 7. T.-L., 5.46.1 – 8. Nép., Timoth. 2.2 – 9. Cés., BG 1.26.6 – 10. Cic., Fam. 3.3.1 (190) – 11. T.-L., 21.19.10 – 12. Cic., 2Verr. 4.73 – 13. Cic., Rep. 1.8 – 14. Cic., Arch. 25
49. 1. Curt., 8.10.18 – 2. Sall., Iug. 82.2 – 3. Cic., Fam. 15.15.1 (458) – 4. Cic., Att. 11.6.1 (436) – 5. Cic., Att. 11.6.2 (436) – 6. Cic., Att. 11.6.7 (436) – 7. Cic., Pomp. 39 – 8. Cic., Pomp. 12 – 9. Sén., Tr. an. 12.4 – 10. Cic., Pomp. 33 – 11. Cic., Fin. 5.5 – 12. Sén., Ira 1.2 – 13. Nép., Hann. 12.2 – 14. Cic., Fin. 3.64 – 15. T.-L., 3.4.10 – 16. Cic., Leg. 2.11 – 17. Cic., Leg. 2.12 – 18. Cic., Att. 10.8.8 (412) – 19. Cic., Ac. 2.96
65. 1. Cic., Att. 11.13.5 (444) – 2. Cic., Tusc. 1.91 – 3. Cic., Red. Quir. 13 – 4. Nép., Att. 3.2 – 5. Cic., Div. Caec. 33 – 6. T.-L., 5.36.9 – 7. Cic., Fam. 7.1.1 (127) – 8. Cés., BC 2.13.4 – 9. Cés., BG 2.3.5 – 10. Cic., Fam. 15.11.2 (270) – 11. Pl. J., Ep. 6.17.1 – 12. Cic., Cato 60 – 13. Cic., Fin. 5.36 – 14. Cic., Off. 3.100 – 15. T.-L., 5.45.7 – 16. Cés., BC 1.41.3 – 17. Cic., Rosc. Am. 5 – 18. Cés., BC 2.13.4 – 19. T.-L., 32.21.15 – 20. T.-L.,
51. 1. T.-L., 40.26.2 – 2. Cic., Fam. 15.2.1 (220) – 3. Cic., Fin. 5.38 – 4. Nép., Ag. 4.1 – 5. Cés., BG 2.1.1 – 6. Cés., BG 6.37.9 – 7. Nép., Hann. 2.2 – 8. T.-L., 30.28.5 – 9. T.-L., 3.36.9 – 10. T.-L., 22.2.1 – 11. Sall., Cat. 57.1 – 12. Nép., Att. 17.1 – 13. Tér., Hec. 39-40 – 14. Cic., Att. 7.11.4 (301) 52. 1. Cic., Tusc. 5.7 – 2. Sall., Iug. 113.5 – 3. Cic., Div. 1.112 – 4. Cic., 2Verr. 5.117 – 5. Cic., Mil. 66 – 6. Cic., Mil. 65 – 7. Cic., Mur. 36 – 8. Cic., Pomp. 11 – 9. Quint., Inst. 10.1.112 – 10. Cic., Fam. 14.23.1 (456) – 11. Cic., Tusc. 1.114 – 12. Cic., Leg. 3.2 – 13. Curt., 6.5.18 – 14. T.-L., 23.16.9 – 15. Cic., Brut. 121 – 16. Cic., 2Verr. 5.87 – 17. Cic., Mil. 11 – 18. Cés., BG 2.11.5 – 19. Cic., Div. 1.49 – 20. Quint., Inst. 10.1.108 – 21. Cic., Fam. 3.12.3 (272) – 22. Cic., Lael. 47 – 23. Cic., Rep. 3.43 – 24. Cic., Div. 2.91 – 25. Cic., Tusc. 3.27 – 26. Cic., Rep. 2.28 – 27. Cés., BG 7.70.6
63. 1. Cic., Ad Br. 1.16.10 (937) – 2. Cic., Fam. 7.6.2 (135) – 3. Cic., Fam. 7.30.1 (714) – 4. T.-L., 24.3.15 – 5. Nép., Them. 2.2 – 6. Cic., Att. 6.1.7 (245) – 7. Cic., 2Verr. 4.66
26.40.4
67. 1. Cic., Fam. 6.13.1 (507) – 2. Tér., Hec. 397 – 3. T.-L., 5.4.14 – 4. T.-L., 21.7.10 – 5. Tér., Andr. 971 – 6. Cic., Att. 11.15.3 (446) – 7. Cic., Div. 1.62 – 8. T.-L., 2.31.11 – 9. Cic., Tusc. 1.78 – 10. Cl. Quadr., fr. 58 Chassignet (= Gell., 17.13.6)
69. 1. Sén., Ep. 89.18 – 2. T.-L., 25.30.12 – 3. T.-L., 9.8.6 – 4. Sall., Cat. 51.37 – 5. Cic., Nat. 1.95 – 6. Nép., Milt. 3.5 – 7. Cic., 2Verr. 5.5 71. 1. Cic., Mil. 57 – 2. Sall., Iug. 50.1 – 3. Cic., 2Verr. 5.3 – 4. Cic., Att. 2.19.3 (46) – 5. Cic., 2Verr. 1.17 – 6. Cic., Mil. 47 – 7. Cic., Att. 1.16.5 (22) – 8. Cic., Att. 1.16.14 (22) – 9. Cic., 2Verr. 4.124 – 10. Cic., Fam. 14.2.3 (79) – 11. Cés., BG 1.39.6 74. 1. T.-L., 42.60.3 – 2. Cic., Fin. 2.53 – 3. Cic., Mur. 88 – 4. Cic., Mur. 55 – 5. T.-L., 39.16.6 – 6. Cic., Tusc. 5.118 – 7. Nép., Alc. 3.3
508
Maîtrise du latin par la pratique
76. 1. Cic., Mil. 57 – 2. Cic., Att. 1.16.14 (22) – 3. T.-L., 2.32.1 – 4. Cic., Fin. 2.53
(504) – 12. Cic., Fam. 14.18.1-2 (303) – 13. Cic., Rep. 1.29 – 14. Nép., Them. 2.6-7
80. 1. Cés., BG 4.29.1 – 2. Nép., Ag. 1.2 – 3. Cic., Inv. 1.3 – 4. Cic., Nat. 2.154 – 5. Nép., Con. 5.1 – 6. Cic., Off. 3.22 – 7. Nép., Them. 1.4 – 8. Nép., Thras. 1.2 – 9. Cic., Tusc. 4.3 – 10. Cic., Tusc. 1.6 – 11. Pl., Amph. 567-568 – 12. Nép., Chabr. 3.3 – 13. Nép., Dat. 5.4 – 14. Hor., Sat. 1.3.1-3 – 15. Cic., Rosc. Am. 151 – 16. Nép., Alc. 3.4-5 – 17. Cic., Tusc. 2.4 – 18. Cés., BG 4.5.2 – 19. Cic., Catil. 1.3 – 20. Cic., Fam. 2.11.1 (252) – 21. Cic., Off. 1.146 – 22. Cic., Brut. 84
96. 1. Sall., Cat. 26.5 – 2. Cic., Fam. 5.13.1 (566) – 3. Cés., BG 7.21.2 – 4. Cic., Catil. 1.9 – 5. Cés., BG 1.11.6 – 6. Cic., 2Verr. 2.29 – 7. Nép., Alc. 10.2 – 8. Sall., Iug. 20.5 – 9. Sall., Cat. 48.6 – 10. Cic., Catil. 1.4 – 11. Cés., BG 7.36.1 – 12. Cic., Att. 15.3.1 (749) – 13. Cés., BG 7.78.1
82. 1. Cic., Fin. 2.45 – 2. Cic., Fam. 4.14.3 (574) – 3. Cic., Fam. 13.73.1 (523) – 4. Cic., Cato 5 – 5. Sén., Marc. 19.3 – 6. Cic., Att. 1.17.2 (23) – 7. Cic., Q. fr. 2.1.1 (93) – 8. Nép., Alc. 4.3 – 9. Nép., Att. 9.7 – 10. Nép., Phoc. 4.1 – 11. Cic., Catil. 1.11 – 12. Pl. J., Ep. 7.20.2 – 13. Cic., 2Verr. 3.17 – 14. Cic., Fam. 1.7.10 (116) – 15. Cic., Nat. 1.71 – 16. Cic., Mur. 76 – 17. Sén., Tr. an. 15.2-3 – 18. Cic., Fam. 6.22.1 (482) – 19. Cic., De or. 1.47 – 20. Cic., Div. 2.25 – 21. Cic., Att. 8.11.1 (349) – 22. Tac., Ann. 1.5.2 84. 1. Sall., Iug. 85.25 – 2. Cic., Catil. 3.5 – 3. Cic., Mur. 25 – 4. Cic., Catil. 2.17 – 5. Cic., Ad Br. 1.13.2 (927) – 6. Cic., Clu. 3 – 7. Cés., BG 5.44.14 – 8. Cic., Nat. 3.17 – 9. Cic., Att. 15.9.2 (762) – 10. Cic., Phil. 14.29 – 11. Sall., Iug. 85.14 – 12. Cic., Catil. 3.12 – 13. Cic., Planc. 65 – 14. Sén., Ep. 47.12 – 15. Cic., Cato 31 – 16. Cic., Mur. 4 – 17. Cic., Or. 15 – 18. Cic., Catil. 2.13 – 19. Cic., Att. 1.5.1 (2) – 20. Sén., Nat. 3.pr.7 – 21. Sall., Iug. 109.2 – 22. Sén., Nat. 6.1.9 – 23. Sén., Tr. an. 14.3 – 24. Nép., Att. 9.7 – 25. Pl. Anc., 8.82 – 26. Pl. Anc., 7.106 – 27. T.-L., 22.59.14 – 28. Cic., Mil. 23 85. 1. Publ. Syr., S5 – 2. Publ. Syr., A41 – 3. Publ. Syr., V23 – 4. Dict. Cat., Dist. 3.13 86. 1. Cic., Catil. 1.1 – 2. Cic., Att. 3.5 (59) – 3. Cic., Att. 16.8.2 (818) – 4. Cic., Fam. 7.9.1 (148) – 5. Tac., Ann. 1.39.6 – 6. Cic., Fin. 1.47 – 7. Cés., BG 1.43.6-7 – 8. [Apul.], Socr. pr. 2 – 9. Quint., Inst. 11.1.79 – 10. Cic., Pomp. 42 – 11. Sén., Ep. 121.12 – 12. Cic., Att. 2.10 (38) – 13. Sall., Cat. 51.26
98. 1. Cic., Fam. 14.5.1 (280) – 2. Cic., Att. 2.20.5 (47) – 3. Cés., BG 5.6.5 – 4. Cic., Mil. 1 – 5. Cés., BG 5.47.4 – 6. Cic., Mil. 77 – 7. Cic., Att. 3.24.1 (85) 100. 1. Sall., Cat. 46.2 – 2. Cés., BG 6.8.1 – 3. Cic., Catil. 1.13 – 4. Cic., Pomp. 42 – 5. Cic., 2Verr. 5.1 – 6. Cic., Brut. 71 – 7. Cic., Fam. 2.16.5 (413) – 8. Cic., Cato 56 – 9. Cic., Pomp. 19 – 10. Cic., Tusc. 5.55 – 11. T.-L., 34.8.3 – 12. T.-L., 24.42.2 – 13. Cic., Fin. 5.85 – 14. Cic., Pomp. 68 – 15. Cic., Cato 31 – 16. Cic., Att. 16.15.1 (826) – 17. Quint., Inst. 6.3.83 – 18. Cic., Fam. 5.20.6 (298) – 19. Cic., Or. 1 102. 1. Cic., Cato 83 – 2. Cic., Lael. 41 – 3. Cic., Tusc. 1.82 – 4. T.-L., 30.18.13 – 5. Pl., Cist. 546-547 – 6. Cic., Fam. 16.1.2 (282) – 7. Cic., Fin. 5.48 – 8. Cic., Att. 5.1.1 (183) – 9. Cic., Fam. 16.1.2 (282) – 10. Cic., Div. 2.31 – 11. Cic., Pomp. 63 – 12. Cic., Off. 1.42 – 13. Cic., Lael. 12 – 14. Cic., Lael. 10 – 15. Pétr., 102.8 – 16. Curt., 7.2.14 – 17. Cic., Catil. 1.2 – 18. Cic., Div. 2.12 – 19. Tér., Eun. 670 – 20. Cic., Att. 11.7.6 (438) – 21. Cic., De or. 3.178 – 22. Cic., De or. 2.23 – 23. Cic., Off. 1.43 103. 1. Cic., Att. 8.12b.1 (328) – 2. Cic., Div. 2.51 – 3. Cic., Div. Caec. 1 – 4. Cic., Lael. 54 – 5. Cés., BG 1.32.2 – 6. Cic., 2Verr. 2.134 – 7. Cic., Att. 14.18.3 (742) – 8. Cic., Fam. 7.27.1 (941) – 9. T.-L., 21.30.2 – 10. Cic., Nat. 1.95 104. 1. Cic., Off. 1.43 – 2. Cic., Phil. 11.36 – 3. Cic., Fam. 13.63.1 (250) – 4. Cés., BG 1.4.4 – 5. T.-L., 8.4.2 – 6. Cic., Or. 104 – 7. Cl. Quadr., fr. 58 Chassignet (= Gell., 17.13.6) – 8. Cic., Mur. 46 – 9. Cic., Fin. 5.57 – 10. Cés., BC 2.35.2 – 11. T.-L., 42.44.2
88. 1. T.-L., 25.31.9 – 2. Sall., Iug. 67.1 – 3. Sall., Cat. 41.1 – 4. Sén., Ep. 19.10 – 5. Cic., Pomp. 39 – 6. Cic., Catil. 3.3 – 7. Cic., Lael. 27 – 8. Cic., Red. Quir. 22 – 9. T.-L., 22.7.10 – 10. Cic., Fam. 4.4.1 (511) – 11. Cic., Fam. 2.11.1 (252) – 12. Cic., Att. 12.24.1 (602) – 13. Nép., Milt. 4.4 – 14. Cic., De or. 2.134 – 15. Cic., Phil. 2.71 – 16. T.-L., 44.12.1 – 17. Cés., BG 4.14.2 – 18. Cic., Leg. agr. 2.16
107. 1. Cic., Catil. 2.20 – 2. Cic., Mil. 60 – 3. Cic., Q. fr. 1.3.5 (66) – 4. Cic., Fam. 14.8 (446bis) – 5. Cic., Tusc. 1.81 – 6. Cic., Catil. 1.6 – 7. Sall., Iug. 35.2 – 8. Cic., Att. 14.13b.1 (733) – 9. Cic., Att. 2.18.4 (45) – 10. Sall., Iug. 35.4 – 11. Sall., Iug. 102.2 – 12. Cic., Rosc. Am. 49 – 13. Cic., Rosc. Am. 75 – 14. T.-L., 22.49.10 – 15. Sall., Iug. 56.2 – 16. Cic., Phil. 7.26 – 17. Cic., Ac. 1.25 – 18. Tér., Andr. 819 – 19. Sall., Cat. 52.26 – 20. Cic., Leg. 3.5 – 21. Cés., BG 6.1.2-3 – 22. Cic., De or. 2.287 – 23. Cic., Fam. 9.14.6 (739) – 24. Ov., Tr. 3.11.74 – 25. Cic., Fam. 1.10.1 (160)
94. 1. Cic., Fam. 16.1.2 (282) – 2. [Cés.], BAl. 60.3 – 3. Cic., Fam. 9.6.1 (486) – 4. Cic., Leg. 1.58 – 5. Cic., Nat. 1.65 – 6. CIc., Div. 1.56 – 7. Cic., Att. 7.17.5 (316) – 8. Cic., Att. 15.6.3 (761) – 9. Sall., Iug. 8.2 – 10. Cic., Fam. 7.17.3 (150) – 11. Cic., Fam. 12.17.2
112. 1. Sén., Ep. 12.4 – 2. Cic., 2Verr. 5.27 – 3. Cic., Mur. 65 – 4. Sall., Iug. 85.21 – 5. Gell., 15.28.pr. – 6. Cic., Pis. 59 – 7. Cés., BG 6.12.1 – 8. Cés., BC 3.105.1 – 9. Cés., BG 6.8.1 – 10. Cés., BC 3.87.5 – 11. Cic., Fam. 9.7.1 (479) – 12. Sall., Cat. 35.5 –
Index des sources 13. Sall., Iug. 51.2 – 14. Cic., De or. 2.24 – 15. Sall., Iug. 58.4 – 16. Cic., Off. 3.74 – 17. Cic., Catil. 1.21 – 18. Cic., Off. 1.122 – 19. Pl., Capt. 142-143 – 20. Curt., 6.10.34 – 21. Macr., Sat. 2.2.8
115. 1. Cic., Catil. 4.20 – 2. Sall., Iug. 58.1 – 3. Cic., 2Verr. 5.91 – 4. Pl., Pseud. 685 – 5. Sén., Ep. 7.8 – 6. Cic., Rosc. Am. 91 – 7. Cic., Phil. 3.33 – 8. Cic., De or. 2.195 – 9. Cic., Cato 18 – 10. Cic., De or. 2.15 – 11. Cic., Tusc. 4.78 – 12. Cic., Mil. 28 – 13. Cic., Lael. 12 – 14. Cic., Fin. 3.66 – 15. Pl., Mil. 709 – 16. Cic., Lael. 14 – 17. Cic., Brut. 72 – 18. Virg., Buc. 9.23 – 19. Cic., Fam. 9.26.1 (522) – 20. Tér., Phorm. 419 – 21. C. Gracch., fr. 49 Malcovati (= Gell., 10.3.5) – 22. Cés., BG 1.27.4 – 23. Cic., Sest. 100 – 24. Cés., BG 3.26.3 – 25. Pl., Bacch. 758 – 26. Cic., Off. 1.73 – 27. Cic., Phil. 2.3 – 28. T.-L., 23.31.9 – 29. Cic., Q. fr. 1.1.38 (30) – 30. Cic., Nat. 2.129 – 31. Cic., 2Verr. 5.97 – 32. T.-L., 21.34.8-9 – 33. Cic., Att. 5.14.1 (203) – 34. Cic., 2Verr. 2.14 – 35. Cic., Rep. 2.6 – 36. Cic., Fam. 9.2.4 (478) – 37. Cic., Mur. 2 117. 1. Nép., Ham. 4.2 – 2. Cic., Rosc. Am. 27 – 3. Cic., Catil. 1.11 – 4. Sall., Cat. 50.5 – 5. Cic., Arch. 4 – 6. Nép., Them. 6.4 – 7. Cic., Att. 12.1.1 (560) – 8. Cic., Mil. 44 – 9. Nép., Hann. 1.2 – 10. Sall., Cat. 1.6 – 11. Sall., Iug. 14.10 – 12. Cic., Red. Quir. 3 – 13. Cés., BG 2.5.4 – 14. Cic., De or. 2.278 – 15. Cic., Vat. 4 – 16. Cés., BC 3.94.5 – 17. Cés., BG 5.34.2 120. 1. Cic., 2Verr. 5.27 – 2. Cic., Pis. 59 – 3. Cés., BG 6.12.1 – 4. Cés., BC 3.87.5 – 5. Cic., Fam. 9.7.1 (479) – 6. Cic., 2Verr. 5.91 – 7. Cic., Mil. 28 – 8. Pl., Mil. 709 – 9. Cic., Brut. 72 – 10. Virg., Buc. 9.23 – 11. T.-L., 23.31.9 – 12. Nép., Ham. 4.2 – 13. Nép., Hann. 1.2 – 14. Cés., BG 2.5.4 122. 1. Dict. Cat., Dist. 4.40 – 2. Publ. Syr., H27 – 3. Publ. Syr., C8 – 4. Publ. Syr., C31 – 5. Publ. Syr., C38 – 6. Publ. Syr., S34 – 7. Ov., Tr. 1.9.5-6 – 8. Rhet. Her. 4.24 – 9. Tac., Ann. 4.18.3 127. 1. Sén., Ep. 18.8 – 2. Cic., Att. 8.3.1 (337) – 3. Tac., Hist. 4.73.2 – 4. Sall., Iug. 102.10 – 5. Cic., Nat. 2.120 – 6. Sall., Cat. 34.2 – 7. Cic., Clu. 140 – 8. Cic., Lael. 55 – 9. Nép., Cim. 4.1 – 10. Cés., BG 5.3.6 – 11. Rhet. Her. 4.39 – 12. Cic., De or. 2.131 – 13. Cic., Sest. 84 – 14. T.-L., 3.43.3 – 15. Cés., BC 3.30.5
133. 1. Cic., Catil. 3.29 – 2. Sall., Iug. 110.7 – 3. Cic., Catil. 2.18 – 4. Cic., Att. 15.1.5 (746) – 5. Nép., Alc. 3.5 – 6. Sén., Prov. 4.3 – 7. Cic., Arch. 18 – 8. Cic., Tusc. 5.105 – 9. Cic., Catil. 1.10 – 10. Cic., Mil. 44 – 11. Cic., Brut. 3 – 12. Cic., Mur. 51 – 13. Cic., Lael. 28 – 14. Cic., Fam. 2.16.3 (413) – 15. Cic., Q. fr. 1.3.5 (66) – 16. T.-L., 22.47.10 – 17. Cés., BG 5.9.1 – 18. Cic., Tusc. 2.56 – 19. Cés., BG 3.13.3-6 – 20. Cic., Mil. 59 – 21. Cic., Tusc. 2.64 – 22. Cic., Fam. 9.1.2 (467) – 23. Caec. Stat., 177 Ribbeck (= Gell., 2.23.10) – 24. Cic., Leg. 1.5
509
140. 1. Nép., Att. 4.1 – 2. Cic., 2Verr. 4.118 – 3. Cic., Cato 4 – 4. Cic., Lael. 29 – 5. Cic., Mil. 72 – 6. Nép., Hann. 4.3 – 7. T.-L., 21.2.1-2 – 8. T.-L., 40.56.1 – 9. Cic., Catil. 3.28 – 10. Cic., Catil. 1.29 – 11. Cic., Fam. 14.4.5 (63) – 12. Cic., Catil. 3.18 – 13. Cic., Cato 84 – 14. Cic., 1Verr. 12 – 15. Cic., Mil. 61 – 16. Cic., Lael. 90 – 17. T.-L., 21.20.4 – 18. Pl. Anc., 2.27 – 19. T.-L., 24.40.11 – 20. Cic., Lael. 52 – 21. T.-L., 24.40.12-13 – 22. Cic., Tusc. 1.118 – 23. Quint., Inst. 3.8.44 – 24. Cic., Pomp. 19 – 25. Pl. J., Ep. 9.30.4 – 26. T.-L., 25.1.11 142. 1. Cic., Fin. 2.71 – 2. Cic., Div. Caec. 44 – 3. Cic., Off. 1.88 – 4. Cic., Att. 6.2.1 (258) – 5. Cic., Tusc. 1.76 – 6. Publ. Syr., B6 – 7. Publ. Syr., L16 – 8. Celse, 2.10.17 149. 1. Sall., Iug. 10.5 – 2. Sall., Cat. 51.4 – 3. Sall., Cat. 58.9 – 4. Cic., Mur. 10 – 5. Sén., Vit. 24.5 – 6. Sall., Iug. 110.8 – 7. Sall., Cat. 14.4 – 8. T.-L., 26.13.12 – 9. Pl., Cist. 152-153 – 10. Cic., Off. 1.100 – 11. Sall., Cat. 52.34 – 12. Sall., Iug. 85.50 – 13. Sall., Cat. 2.3 – 14. Sén., Ep. 43.5 – 15. Cic., Leg. agr. 2.16 – 16. Sén., Ep. 12.4 – 17. Sall., Iug. 85.48 – 18. Cic., Catil. 1.31 – 19. Publ. Syr., A10 – 20. Cic., Sest. 31 – 21. Cic., Off. 1.111 – 22. Crass., fr. 14 Malcovati (= Cic., De or. 2.170) – 23. Cic., Cato 66 – 24. Cic., Fin. 2.58 – 25. Val. Max., 4.3.ext.4 – 26. Pl. Anc., 35.66 – 27. Cic., Div. 2.22 – 28. T.-L., 3.52.7 – 29. Cic., Rosc. Am. 17 154. 1. Cic., Fam. 14.7.2 (426) – 2. Cic., Gall. fr. 4 Schoell (= Cic., Brut. 278) – 3. Cic., Cato 21 – 4. Cat., Mor. fr. 3 Jordan (= Gell., 11.2.6) – 5. T.-L., 38.8.3 – 6. Cic., Att. 12.12.2 (598) – 7. Pl., Trin. 347-348 – 8. Cés., BG 1.13.3 – 9. Cic., Quinct. 31 – 10. Nép., Hann. 1.2 – 11. Sall., Cat. 52.4 – 12. Cic., Cato 67 – 13. Cic., Cato 70 – 14. Nép., Att. 10.6 – 15. Val. Max., 4.1.ext.1 – 16. Cic., Fat. 22 – 17. Pl. Anc., 9.25 – 18. Cic., Off. 1.151 – 19. Cic., Tusc. 1.76 – 20. Cés., BG 2.9.4-5 – 21. Cic., Planc. 80 – 22. Cic., Fin. 1.42 – 23. Cic., Catil. 1.18 – 24. T.-L., 21.41.8 – 25. Enn., Ann. inc. 513 Skutsch (= Serv., Ad Æn. 11.306) – 26. Cic., Fam. 11.14.3 (914) – 27. Cic., Leg. 1.48 – 28. Cic., Rosc. Am. 108 – 29. Cic., Div. 2.25 – 30. Cic., Fam. 14.2.1 (79) – 31. Cic., Vat. 2 – 32. T.-L., 2.10.2 – 33. Cic., Rep. 1.68 157. 1. Sén., Vit. 24.1 – 2. Cés., BG 6.29.4 – 3. Cic., Fam. 7.10.4 (158) – 4. Cés., BG 5.43.6 – 5. Nép., Epam. 1.4 – 6. Cic., Lael. 18 – 7. Cic., Arch. 6 – 8. Cic., Lael. 54 – 9. Cic., Sull. 30 – 10. Pl. J., Ep. 8.19.2 – 11. Cés., BG 6.13.8 – 12. Cic., Off. 2.43 – 13. Cic., Att. 16.2.4 (793) – 14. Cés., BG 6.37.4 – 15. Cic., Off. 2.43 – 16. T.-L., 1.57.3 – 17. T.-L., 27.28.5 – 18. Cés., BG 7.89.5 – 19. Nép., Hann. 8.1 – 20. Cic., Phil. 9.2 – 21. Cés., BG 1.8.4 159. 1. Accius, 203-204 Daviault (= Cic., Sest. 102) – 2. Cic., Catil. 2.15 – 3. Cic., De or. 2.156 – 4. Cic., Off. 3.82 – 5. Pl. J., Pan. 27.2 – 6. Cic., Att. 8.11b.3
510
Maîtrise du latin par la pratique
(330) – 7. Pl., Capt. 682 – 8. Cic., Fam. 16.21.6 (802) – 9. Sall., Cat. 14.6 – 10. Cic., Cato 70 – 11. Cic., Catil. 1.10 – 12. Sall., Cat. 40.4 – 13. Cic., Cato 22 161. 1. Nép., Att. 6.2 – 2. Cic., Att. 7.7.7 (295) – 3. Cic., Att. 13.26.2 (630) – 4. Sén., Vit. 20.2 – 5. Cic., Fin. 5.19 – 6. Cic., Fam. 7.32.3 (239) – 7. Cic., Catil. 3.29 – 8. Cic., Arch. 17 – 9. Cic., Fam. 4.4.4 (511) – 10. Cic., Inv. 1.5 – 11. Cés., BG 5.40.7 – 12. Nép., Arist. 1.2 – 13. Cic., Pomp. 15 – 14. Cic., Lael. 11 – 15. Cic., Lael. 97 – 16. Nép., Ham. 1.3 – 17. Cic., Phil. 2.114 – 18. Cic., Att. 3.24.2 (85) – 19. Val. Max., 8.10.ext.1 – 20. Cic., Div. 2.49 163. 1. Cic., Lael. 22 – 2. Sén., Ep. 23.2 – 3. Cic., Fat. 48 – 4. Cic., Mil. 46 – 5. Nép., Att. 15.1 – 6. Sén., Ep. 28.1 – 7. Cic., Tusc. 1.94 – 8. Cic., Tusc. 1.49 – 9. Sall., Cat. 58.7 – 10. Cic., De or. 1.195 – 11. T.-L., 3.68.9 – 12. Cic., Nat. 1.121 – 13. Cic., 2Verr. 5.89 – 14. Quint., Inst. 6.3.112 – 15. Publ. Syr., Q9 – 16. Cic., Rab. Post. 21 – 17. T.-L., 1.pr.3 – 18. Cés., BC 2.41.4 – 19. Cic., Q. fr. 1.2.4 (53) – 20. Cic., Att. 2.15.2 (42) – 21. Publ. Syr., I60 – 22. Publ. Syr., Q15 166. 1. Cic., Fam. 7.32.3 (239) – 2. Cic., Inv. 1.5 – 3. Cés., BG 5.40.7 – 4. Nép., Arist. 1.2 – 5. Cic., Lael. 11 – 6. Cic., Lael. 97 – 7. Nép., Ham. 1.3 – 8. Cic., Phil. 2.114
171. 1. Sall., Cat. 20.17 – 2. Sall., Iug. 26.2 – 3. Sall., Iug. 86.4 – 4. Cés., BG 3.12.5 – 5. Cic., Mur. 6 – 6. Sall., Iug. 7.3 – 7. Cic., Off. 1.90 – 8. Cic., Off. 3.74 – 9. Cic., Att. 16.13.1 (823) – 10. Nép., Ham. 2.1 – 11. Sall., Cat. 8.2 – 12. Cic., Mur. 60 – 13. Cic., Pomp. 48 – 14. Cic., Lael. 22 – 15. Cic., Mur. 8 – 16. Cic., Lael. 22 – 17. Nép., Them. 2.4 – 18. T.-L., 22.53.10 – 19. Cic., De or. 2.24 – 20. Cic., Leg. 2.56 – 21. T.-L., 21.33.5 – 22. Cic., Brut. 70 – 23. Cic., Or. 41 – 24. Cic., Fam. 5.2.6 (14) – 25. Cic., Fam. 13.62.1 (238) – 26. Pl. J., Ep. 7.28.2 – 27. Cic., Lael. 10 – 28. Tac., Ann. 14.10.3
173. 1. Sall., Iug., 45.3 – 2. Cic., Tusc. 5.92 – 3. Cic., Q. fr. 1.1.12 (30) – 4. Cic., Clu. 57 – 5. T.-L., 21.35.10 – 6. Cic., Lael. 14 – 7. Cic., Fin. 4.1 – 8. T.-L., 22.5.1 – 9. Cic., Mur. 51 – 10. Cic., Caec. 7 – 11. Cic., Fam. 10.20.2 (903) – 12. Cic., Cato 12 – 13. Cic., Brut. 27 – 14. Cés., BG 7.22.1 – 15. T.-L., 3.55.15 – 16. Nép., Paus. 1.2
15. Cic., Div. Caec. 14 – 16. Cic., 2Verr. 5.129 – 17. T.-L., 21.41.10 – 18. Sall., Iug. 85.19
183. 1. Cic., Lael. 88 – 2. Cic., Leg. 2.5 – 3. Cic., Cato 46 – 4. Hor., Ars 467 – 5. Tér., Andr. 104 – 6. Cic., Fam. 15.4.11 (229) – 7. Cic., Brut. 329 – 8. Cic., Rosc. Am. 131 – 9. T.-L., 21.61.10 – 10. Cic., Off. 3.74 – 11. Nép., Milt. 8.3 – 12. Cic., Par. 15 – 13. Cic., Off. 1.136 – 14. Cic., Off. 1.155 – 15. Cic., 2Verr. 2.102 185. 1. Nép., Milt. 1.2 – 2. Cic., Off. 1.43 – 3. Sall., Cat. 51.28 – 4. Sall., Iug. 46.2 – 5. Sall., Iug. 62.3 – 6. Cés., BG 2.17.1 – 7. T.-L., 9.3.12 – 8. Cés., BG 1.24.1 – 9. Cic., Cato 24 – 10. Curt., 3.3.8 186. 1. Cic., Fam. 16.1.1 (282) – 2. Cic., Att. 10.10.1 (416) – 3. Cic., Fam. 3.11.2 (267) – 4. Cic., Att. 5.9.1 (195) – 5. Cic., 2Verr. 4.65 – 6. Cic., Lael. 99 – 7. Cic., Fam. 7.30.1 (714) – 8. Cic., Arch. 24 – 9. Cic., Cato 66 – 10. Sall., Cat. 52.8 – 11. Cic., Fin. 5.50 – 12. Tér., Eun. 802 – 13. Cic., Leg. 3.19 – 14. Cic., Rosc. Am. 70 188. 1. Cés., BG 6.36.1-2 – 2. Cic., De or. 1.82 – 3. Cic., 2Verr. 4.3 – 4. Cés., BC 3.96.2 – 5. Cic., Brut. 39 – 6. Suét., Ner. 51 189. 1. Cic., Fam. 16.11.2 (299) – 2. Cic., Off. 1.69 – 3. Cic., Fin. 1.43 – 4. Hor., Epist. 2.2.180-182 – 5. Cic., Lael. 86 – 6. Sall., Iug. 91.1 – 7. Cic., De or. 2.190 – 8. Cic., Catil. 3.21 – 9. Cic., Phil. 2.59 – 10. Cic., Catil. 1.26 – 11. Pl. J., Ep. 6.20.15 – 12. Cic., Dei. 34 – 13. Sén., Ep. 82.4 – 14. Cic., Fin. 4.66 – 15. Cic., Nat. 1.12 – 16. Cic., Phil. 3.22 – 17. T.-L., 39.40.7 – 18. Cic., Div. 2.81 – 19. Cés., BG 6.11.3 – 20. Publ. Syr., N8 – 21. Cic., Fam. 10.6.3 (852) – 22. Cic., Div. 2.125 – 23. Cic., Off. 3.117 – 24. Cic., Off. 1.109
190. 1. Cic., Fam. 15.11.1 (270) – 2. Cic., Catil. 1.8 – 3. Cic., 2Verr. 5.121 – 4. Cic., Tusc. 5.63 – 5. Cic., Lael. 23 – 6. Cic., Arch. 20 – 7. Cic., 2Verr. 2.49 – 8. Cic., Fam. 7.9.2 (148) – 9. Pl., Merc. 502 – 10. Pl., Poen. 884 – 11. Sén., Ep. 94.60 – 12. Cic., Phil. 4.10 – 13. Cic., Leg. 3.5 – 14. Pl., Pseud. 611 – 15. Cic., Lael. 4 – 16. Pl. J., Ep. 7.27.15 – 17. Cic., Lael. 4 – 18. Cic., Ac. 2.18 – 19. Cic., Brut. 71 – 20. Ov., Met. 6.195 – 21. T.-L., 26.12.6 – 22. Cic., Div. 1.95 – 23. Cic., Rosc. Am. 8
177. 1. Publ. Syr., C46 – 2. Cic., Clu. 146 – 3. Cic., Lael. 82 – 4. Cic., Red. Quir. 4 – 5. Cic., De or. 2.261
191. 1. Cic., 2Verr. 5.140 – 2. Cic., 2Verr. 4.115 – 3. Cic., Nat. 3.30 – 4. Cic., 2Verr. 4.55 – 5. Sall., Iug. 63.7 – 6. Cés., BG 6.39.3 – 7. Tér., Heaut. 675 – 8. Cic., 2Verr. 4.1 – 9. Cic., 2Verr. 5.121 – 10. Tér., Phorm. 696-697 – 11. Cic., Fam. 6.1.1 (571)
179. 1. Sall., Iug. 46.6 – 2. Cic., Fam. 2.14.1 (243) – 3. Cic., Quinct. 9 – 4. T.-L., 21.16.2 – 5. Cic., Fin. 5.42 – 6. Nép., Ag. 6.1 – 7. Sén., Ep. 10.5 – 8. Sén., Vit. 20.3 – 9. Cic., 2Verr. 4.49 – 10. Cic., 2Verr. 4.120 – 11. Cic., Fam. 12.9.1 (922) – 12. Cic., Fam. 7.20.1 (797) – 13. Sén., Ep. 83.1 – 14. Cic., Phil. 12.18 –
196. 1. Cés., BG 6.23.7 – 2. Cic., Tusc. 4.44 – 3. Cic., Tusc. 1.101 – 4. Cic., Cato 50 – 5. Cic., Ad Br. 1.15.3
175. 1. Sall., Iug. 26.2 – 2. Sall., Cat. 8.2 – 3. Cic., Mur. 60
195. 1. Cic., Tusc. 1.102 – 2. Cic., De or. 2.278 – 3. Cic., Tusc. 1.102 – 4. Cic., Tusc. 1.101 – 5. Sall., Cat. 40.3 – 6. Cic., Off. 2.71 – 7. Cic., Tusc. 1.104 – 8. Cic., De or. 3.129 ; Cato 13 – 9. Gell., 10.17.1
Index des sources (933) ; Cato 72 – 6. Cic., Nat. 3.83 – 7. Cic., Div. 1.101 – 8. Cic., Div. 1.56 203. 1. Sall., Iug. 82.3 – 2. Cic., Ac. 1.1 – 3. Cic., Pis. 14 – 4. T.-L., 9.33.7 – 5. Pl., Persa 297 – 6. Cic., Red. sen. 9 – 7. Nép., Ag. 6.1 – 8. Cic., Marc. 17 – 9. T.-L., 21.2.2 – 10. Cés., BC 3.101.3 – 11. T.-L., 10.45.3 – 12. T.-L., 21.34.7 – 13. T.-L., 31.7.3 – 14. Cic., Tusc. 1.4 – 15. T.-L., 4.38.5 – 16. Cic., Lig. 24 – 17. T.-L., 28.24.2 – 18. Cic., Div. 2.23 206. 1. T.-L., 23.15.4 – 2. T.-L., 5.54.3 – 3. T.-L., 21.1.5 – 4. T.-L., 21.16.2-3 – 5. Sall., Iug. 25.7 – 6. Nép., Dion 2.4 – 7. Sall., Iug. 107.1 – 8. Sall., Iug. 49.2 – 9. Cés., BG 5.40.1 – 10. Cic., Leg. 1.33 – 11. Cés., BG 6.17.3 – 12. Cés., BG 1.16.1 207. 1. Cic., Cato 33 – 2. Cic., Or. 151 – 3. Cic., Tusc. 3.15 – 4. Cic., Rep. 1.7 – 5. Cic., Tusc. 3.35 – 6. Cic., Leg. 2.2 – 7. Pl., Mil. 370 – 8. Cic., Par. 52 – 9. Cic., Fam. 2.6.2 (175) – 10. Cic., Off. 1.94 – 11. Cic., Rep. 2.12 – 12. T.-L., fr. 59 Jal (= Sén. Rhét., Suas. 6.17) – 13. Pl., Trin. 436 – 14. Cic., 2Verr. 3.63 – 15. Cés., BG 5.39.2 – 16. Cic., Tusc. 1.9 209. 1. Cic., Sest. 143 – 2. Cic., Off. 3.41 – 3. Cic., Catil. 3.21 – 4. Cic., Nat. 2.148 – 5. Cés., BG 2.1.1 – 6. Cic., Tusc. 1.94 – 7. Cic., Ad Br. 1.3.3 (866) – 8. Sall., Cat. 58.8 210. 1. Cic., Att. 11.23.1 (452) – 2. Cic., Att. 10.4.7 (402) – 3. Cic., Att. 2.18.3 (45) – 4. Cic., Cato 56 – 5. Cés., BG 1.27.2 – 6. Cic., Inv. 1.55 – 7. Cic., Mil. 44 – 8. Cic., Att. 2.1.12 (27) – 9. Cés., BG 1.44.2 – 10. Nép., Dat. 9.2 – 11. Nép., Hann. 12.2 – 12. Cés., BG 1.36.1-4 – 13. Cés., BG 1.6.3 – 14. Cic., Off. 3.86 – 15. Cés., BG 1.36.6 – 16. Cés., BG 5.53.6-7 – 17. Cés., BG 2.32.1-2 211. 1. Cés., BG 1.13.3-14.6 – 2. Cés., BG 5.27.1-11 – 3. T.-L., 27.9.2-6 ; 9-12 212. Cés., BG 1.40.1-6 213. 1. ILLRP 511.2 – 2. Cic., Cato 70 – 3. Cic., Pis. 71 – 4. Cic., Rep. 3.47 – 5. Cic., Pomp. 29 – 6. Cic., Off. 1.105 – 7. Cic., Catil. 4.6 – 8. Cic., Fin. 2.40 – 9. Cic., Phil. 2.115 – 10. Cic., Brut. 65 – 11. Cic., Red. Quir. 3 – 12. Publ. Syr., N40 – 13. Sall., Cat. 54.3 – 14. Cic., Brut. 128 – 15. Cic., Off. 1.105 – 16. Cic., Nat. 1.60 – 17. Cic., Leg. 1.60 – 18. Cic., Mil. 43 – 19. Cic., Nat. 2.132 – 20. Publ. Syr., C45 – 21. Cic., De or. 2.289 214. 1. Cic., Off. 1.74 – 2. Cic., Cato 83 – 3. Cat., Agr. fr. 7 Speranza (= Col., 11.1.26) – 4. Publ. Syr., M23 – 5. Cic., Lig. 38 – 6. Publ. Syr., M42 – 7. [Cés.], BG 8.49.3 – 8. Cic., Fam. 5.21.1 (476) – 9. Cic., De or. 2.157 – 10. Cic., Fin. 5.43 – 11. Sén., Ben. 2.34.4 215. 1. Cic., Leg. 2.29 – 2. Cic., Tusc. 3.56 – 3. Cic., Pomp. 6 – 4. Cic., Red. sen. 14 – 5. Cic., Tusc. 1.69 – 6. Cic., Div. 2.148 – 7. Nép., Them. 1.4 – 8. Cic., Phil. 2.114 – 9. Sén., Ep. 71.26 – 10. Cic., Off. 1.39 – 11. Cic., Nat. 2.150 – 12. Cic., Fin. 4.34 – 13. T.-L.,
511
25.8.11 – 14. Cic., De or. 3.39 – 15. Sall., Cat. 31.5 – 16. Cic., Mur. 80 – 17. Cés., BG 3.6.2 – 18. Cic., Fam. 12.2.1 (809) – 19. Cés., BG 3.6.1 – 20. Cic., Div. 2.2 – 21. Cic., 2Verr. 2.78 – 22. Cic., Catil. 1.7 – 23. T.-L., 24.24.1 – 24. T.-L., 2.20.9 – 25. Cic., De or. 3.155 – 26. Cic., Mil. 72 – 27. T.-L., 23.28.11 – 28. Cic., Off. 1.48 – 29. Cic., Phil. 5.6 – 30. T.-L., 25.38.23 216. 1. Cic., Fin. 4.73 – 2. Hor., Od. 1.37.1 – 3. Cic., Mur. 88 – 4. Pl. J., Ep. 6.16.3 – 5. Cic., Att. 2.1.1 (27) – 6. T.-L., 22.28.9 – 7. Cic., Mil. 63 – 8. Cic., 2Verr. 5.188 – 9. Cic., Tusc. 4.84 – 10. T.-L., 22.53.7 – 11. Cic., Off. 1.89 – 12. Cic., Off. 1.89 – 13. Virg., Georg. 4.148 – 14. Cés., BG 1.13.1 – 15. Cic., Nat. 3.1 – 16. Nép., Eum. 13.4 – 17. Cic., Off. 1.65 – 18. Cic., Pomp. 6 – 19. Nép., Con. 4.5 – 20. Cés., BG 2.20.1 – 21. Cic., Pomp. 64 – 22. Cic., Fam. 7.3.3 (480) – 23. Cic., Fam. 16.12.1 (313) – 24. Caec. Stat., 175 Ribbeck (= Cic., Cato 25) 220. 1. Cic., Rep. 6.10 – 2. Cic., 2Verr. 4.63 – 3. T.-L., 40.35.13 – 4. Cic., De or. 1.31 – 5. T.-L., 2.35.6 – 6. Nép., Them. 2.6 – 7. Sall., Cat. 7.3 – 8. Cic., Pomp. 65 – 9. Cic., De or. 3.17 – 10. T.-L., 21.32.7 – 11. Cic., 2Verr. 1.32 – 12. Cic., Planc. 99 – 13. Cic., 2Verr. 1.136 – 14. T.-L., 3.25.6 – 15. Cic., Cato 13 – 16. Cic., Fam. 8.14.4 (274) – 17. T.-L., 25.39.8 – 18. T.-L., 22.57.5 – 19. Nép., Hann. 6.1 – 20. Pl., Stich. 139 – 21. Cic., Lael. 64 – 22. Sall., Iug. 94.5 – 23. Rhet. Her. 1.15 – 24. Ov., Ars 1.99 221. 1. [Cés.], BAl. 33.1-2 – 2. Pl., Trin. 154 – 3. Cic., De or. 2.122 – 4. T.-L., 1.25.13 – 5. Cic., Off. 2.25 – 6. Cic., Cato 50 – 7. Cic., Tusc. 1.108 – 8. Ov., Pont. 1.3.71 – 9. Sall., Cat. 19.3 – 10. Cic., De or. 2.180 – 11. Cic., De or. 2.235 – 12. Sall., Cat. 49.4 – 13. Cic., De or. 3.137 – 14. Cés., BG 5.39.4 – 15. Cic., Fin. 2.111 – 16. Cic., Tusc. 3.27 – 17. Cic., Ac. 1.4 – 18. Sall., Cat. 52.28 – 19. Cic., Pomp. 14 – 20. T.-L., 21.14.4 – 21. T.-L., 21.2.6 – 22. Cic., Pis. 85 – 23. Quint., Inst. 7.1.1 – 24. Cic., Cato 55 – 25. Cic., Tusc. 4.18 – 26. Cic., Pomp. 23 – 27. Cic., Tusc. 5.115 – 28. T.-L., 21.35.8 222. 1. T.-L., 3.28.11 – 2. Cic., Planc. 80 – 3. Cés., BC 1.68.1 – 4. Sall., Cat. 9.5 – 5. Cic., Leg. 1.40 – 6. Pl., Amph. 390 – 7. Cic., Nat. 2.8 – 8. Cic., Tusc. 1.93 – 9. Sén., Ep. 11.8 – 10. Tac., Dial. 13.2 – 11. Cic., Mil. 82 – 12. T.-L., 1.60.3 – 13. Nép., Epam. 10.4 – 14. Cic., Att. 9.14.2 (389) – 15. T.-L., 4.17.8 – 16. T.-L., 21.16.2 – 17. Cic., Mil. 49 – 18. Cés., BG 6.5.3 – 19. Cic., Div. 2.60 – 20. Quint., Inst. 1.pr.26 – 21. T.-L., 21.48.7 – 22. Sall., Cat. 48.4 – 23. Cés., BG 2.20.3 223. 1. Sén., Ep. 107.11 – 2. Cic., Lael. 71 – 3. Publ. Syr., R11 – 4. Sén., Ep. 7.4 – 5. Cic., Phil. 5.31 – 6. Cic., Div. 2.146 – 7. Sén., Tr. an. 7.2 – 8. Cic., Fam. 6.1.4 (571) 232. 1. Cic., Fam. 9.11.1 (615) – 2. Tac., Germ. 3.1 – 3. Cic., 2Verr. 1.56 – 4. T.-L., 10.26.7 – 5. Cic., Fin.
512
Maîtrise du latin par la pratique
2.85 – 6. Cic., Mil. 68 – 7. [Cés.], BG 8.51.2 – 8. Suét., Cl. 21.6 – 9. Sén., Prov. 5.7 – 10. Sén., Ag. 100-101 – 11. T.-L., 21.1.4 – 12. Pl. J., Pan. 7.6 – 13. T.-L., 42.62.15 – 14. Pl. J., Ep. 3.21.6 – 15. Sén., Ep. 7.4 – 16. Cic., Lig. 24 – 17. T.-L., 21.32.10 – 18. T.-L., 21.32.1 – 19. Sén., Ep. 11.9 – 20. Sén., Tr. an. 11.7
11. Cic., 2Verr. 4.95 – 12. Cic., Brut. 26 – 13. Cic., Att. 12.18.1 (592) – 14. Sén., Ep. 119.12 – 15. Dict. Cat., Dist. 4.18 – 16. Publ. Syr., M51 – 17. T.-L., 21.31.1011 – 18. Cic., 2Verr. 5.27 – 19. Cic., Fam. 15.7.1 (213) – 20. Cic., Tusc. 5.57 – 21. Cic., Lael. 23 – 22. Cic., Brut. 142 – 23. Cic., Div. 1.11
234. 1. Cat., Agr. 5.7 – 2. Cés., BC 3.18.5 – 3. Cés., BG 1.2.3 – 4. Cés., BG 1.46.1 – 5. Cés., BG 4.26.2 – 6. Cés., BG 6.12.1 – 7. Cés., BG 7.82.1 – 8. Cic., 2Verr. 5.79 – 9. Cic., Att. 3.18.1 (76) – 10. Cic., Att. 7.22.2 (322) – 11. Cic., Att. 9.6.3 (375) – 12. Cic., Caec. 79 – 13. Cic., Cato 18 – 14. Cic., Fam. 10.13.2 (882) – 15. Cic., Fam. 16.21.1 (802) – 16. Cic., Rep. 1.18 – 17. Cic., Rosc. Am. 16 – 18. Cic., Tusc. 1.44 – 19. Cic., Tusc. 2.54 – 20. Cic., Tusc. 2.59 – 21. Pl., Capt. 305
242. 1. T.-L., 21.11.3 – 2. Virg., Æn. 1.5 – 3. T.-L., 3.11.13 – 4. Cic., Fam. 16.8.2 (315) – 5. T.-L., 3.21.6 – 6. T.-L., 21.25.11 – 7. T.-L., 26.26.11 – 8. Cic., Div. Caec. 56 – 9. Cés., BG 4.34.3 – 10. Cic., Tusc. 4.78 – 11. Cat., Or. fr. 58 Malcovati (= Gell., 10.3.17) – 12. Pl., Trin. 170
235. 1. Cés., BG 1.14.1 – 2. Cés., BG 1.16.1 – 3. Cés., BG 1.2.1 – 4. Cés., BG 1.26.2 – 5. Cés., BG 1.3.4 – 6. Cés., BG 1.52.7 – 7. Cés., BG 2.32.2 – 8. Cés., BG 3.6.1 – 9. Cés., BG 4.22.1 – 10. Cés., BG 7.17.3 – 11. Cés., BG 7.83.1 – 12. Cés., BG 7.88.6 – 13. Cic., 2Verr. 1.153 – 14. Cic., 2Verr. 5.158 – 15. Cic., Att. 16.2.4 (793) – 16. Cic., Att. 16.8.2 (818) – 17. Cic., Att. 2.1.3 (27) – 18. Cic., Att. 9.2a.1 (365) – 19. Cic., Brut. 71 – 20. Cic., Catil. 3.11 – 21. Cic., Catil. 3.17 – 22. Cic., Clu. 146 – 23. Cic., Clu. 18 – 24. Cic., De or. 1.190 – 25. Cic., Fam. 12.4.2 (844) – 26. Cic., Fam. 9.1.1 (467) – 27. Cic., Fam. 9.24.4 (841) – 28. Cic., Fin. 1.14 – 29. Cic., Fin. 1.72 – 30. Cic., Fin. 2.12 – 31. Cic., Nat. 2.153 – 32. Cic., Nat. 2.2 – 33. Cic., Nat. 2.49 – 34. Cic., Off. 2.35 – 35. Cic., Phil. 2.60 – 36. Cic., Rab. Post. 4 – 37. Cic., Rep. 1.10 – 38. Cic., Rosc. Am. 41 – 39. Cic., Rosc. Am. 56 – 40. Cic., Rosc. Am. 92 – 41. Cic., Sest. 62 – 42. Cic., Tusc. 1.100 – 43. Cic., Tusc. 1.107 – 44. Cic., Tusc. 1.31 – 45. Cic., Tusc. 2.61 – 46. Cic., Tusc. 4.49 – 47. Cic., Tusc. 5.60 – 48. Cic., Vat. 5 – 49. Pl. Anc., 9.172 – 50. Sall., Cat. 32.2 – 51. T.-L., 22.57.3 – 52. T.-L., 22.6.6 – 53. T.-L., 44.4.9 – 54. T.-L., 6.8.6 236. 1. Sall., Cat. 5.9 – 2. Cic., Att. 1.2.2 (11) – 3. Cic., Mil. 64 – 4. T.-L., 21.7.10 – 5. Cic., Fin. 1.23 – 6. T.-L., 3.50.4 – 7. Cic., Tusc. 1.16 – 8. Sén., Ira 1.3 – 9. Cic., Catil. 3.29 – 10. Tac., Ann. 13.3.1 – 11. Sall., Iug. 31.2 – 12. Cic., Tusc. 2.13 – 13. T.-L., 21.11.5 – 14. Nép., Att. 3.1 – 15. Cic., Mil. 92 – 16. Tér., Phorm. 955-956 – 17. Cic., Catil. 1.22 – 18. Cic., Leg. 3.40 – 19. Cic., 2Verr. 4.143 238. 1. Cic., Div. Caec. 46 – 2. Cic., Fam. 3.12.4 (272) – 3. Cic., Fam. 7.23.4 (562) – 4. Cic., Sull. 50 – 5. Cic., 2Verr. 5.5 – 6. Cic., Q. fr. 1.3.9 (66) – 7. Sall., Iug. 45.2 – 8. Cic., Q. fr. 2.11.5 (133) – 9. Cic., Leg. 2.41 – 10. Pl., Capt. 338 – 11. T.-L., 31.7.8 – 12. Cic., Lael. 103 240. 1. Cic., Att. 5.7 (189) – 2. T.-L., 29.7.8 – 3. Cic., Nat. 3.88 – 4. Cic., Tusc. 1.71 – 5. Nép., Milt. 8.4 – 6. Cic., Fin. 1.66 – 7. Cic., Off. 1.41 – 8. Cic., Fam. 14.4.1 (63) – 9. Cic., Lael. 85 – 10. Nép., Them. 2.3 –
243. 1. Cic., Att. 3.10.3 (67) – 2. Cic., Phil. 2.56 – 3. Cic., 2Verr. 2.58 – 4. Sall., Cat. 20.15 – 5. Cés., BG 3.26.3 – 6. Cic., Brut. 126 – 7. Cic., Catil. 1.9 – 8. Sall., Cat. 11.3 – 9. Cic., Mil. 69 – 10. Cic., Div. Caec. 60 – 11. Cic., Pomp. 32 – 12. Cic., Fam. 10.28.1 (845) – 13. Cic., Planc. 66 – 14. Cic., Div. Caec. 48 – 15. Sall., Cat. 52.10 – 16. Cic., Div. Caec. 51 – 17. Cic., Catil. 2.17 – 18. Cic., Cato 18 – 19. Cic., Leg. agr. 2.9 – 20. Cic., Att. 11.10.2 (441) 244. 1. Sall., Cat. 20.14 – 2. Cic., 2Verr. 4.55 – 3. Cic., Att. 11.7.2 (438) – 4. Tér., Eun. 791 – 5. Cic., Ac. 2.20 – 6. Cic., Mil. 98 – 7. Cic., 2Verr. 5.104 – 8. Cic., Red. Quir. 13 – 9. Cic., Font. 17 – 10. Sall., Cat. 35.3 – 11. Cic., Phil. 13.48 – 12. Cic., Phil. 2.118 – 13. Cic., Brut. 302 – 14. Cés., BG 1.47.2 – 15. Cic., 2Verr. 3.50 – 16. Cic., Att. 7.21.2 (321) – 17. Tér., Heaut. 805 – 18. Cic., Att. 12.27.2 (605) – 19. Cic., Q. fr. 3.3.1 (149) – 20. Rhet. Her. 2.12 – 21. Pl., Trin. 341 – 22. T.-L., 35.26.10 – 23. Cic., Caec. 31 – 24. Cic., Fam. 4.7.1 (503)
245. 1. Cés., BC 2.34.1 – 2. Cés., BC 3.30.5 – 3. Cés., BG 1.28.3 – 4. Cés., BG 4.24.4 – 5. Cic., 2Verr. 5.2 – 6. Cic., Att. 2.10 (38) – 7. Cic., Att. 8.9.1 (395) – 8. Cic., Catil. 1.10 – 9. Cic., Cato 12 – 10. Cic., Cato 66 – 11. Cic., Lael. 17 – 12. Cic., Lael. 5 – 13. Cic., Leg. 2.65 – 14. Cic., Mur. 22 – 15. Cic., Nat. 1.95 – 16. Cic., Nat. 2.75 – 17. Cic., Quinct. 5 – 18. Cic., Rep. 2.27 – 19. Cic., Tusc. 3.80 – 20. Publ. Syr., D7 – 21. Sall., Cat. 58.3 – 22. Sén., Nat. 7.22.2 – 23. Sén., Nat. 7.25.5 – 24. Cés., BG 4.2.1 246. 1. Cic., De or. 3.87 – 2. Tér., Phorm. 138 – 3. Cic., Q. fr. 2.10.2 (132) – 4. Cic., Fin. 1.62 – 5. Cic., De or. 1.37 – 6. Cés., BG 1.46.2 – 7. Cic., Pomp. 50 – 8. Cic., Cato 68 – 9. Cic., Fam. 14.8 (446bis) – 10. T.-L., fr. 60 Jal (= Sén. Rhét., Suas. 6.22) – 11. Cic., Fam. 11.20.1 (898) – 12. Cic., Fam. 12.19.2 (570) – 13. Cic., Fam. 6.4.1 (582) – 14. Cic., Fam. 4.9.3 (505) – 15. Cic., Fam. 2.17.3 (269) – 16. Pl., Pseud. 1066 – 17. Cic., Off. 2.76 – 18. Cic., Inv. 1.11 251. 1. Pl., Bacch. 162 – 2. Cic., 1Verr. 122 – 3. T.-L., 5.3.7 – 4. Cés., BC 2.32.8 – 5. Cic., Phil. 12.7 – 6. Cic., 2Verr. 5.109 – 7. Cic., Brut. 89 – 8. Cic., Div. 2.117 – 9. Cic., Sest. 111 – 10. Cés., BC 2.32.12 – 11. Cés., BG 7.15.3 – 12. Cic., Brut. 151 – 13. Cic.,
Index des sources Fam. 9.7.2 (479) – 14. Cic., Inv. 1.17 – 15. Cic., Tusc. 5.107 – 16. Cic., Brut. 33 – 17. Cés., BG 1.47.6 – 18. Cic., Phil. 2.30 – 19. Cic., Fin. 5.76 – 20. Sén., Ira 2.28.5 – 21. Tac., Agr. 11.1 – 22. Tac., Dial. 35.2 – 23. Cic., De or. 1.231 – 24. Cic., Nat. 2.88 – 25. Cic., Tusc. 4.50 252. 1. Tér., Ad. 893-894 – 2. Cic., Fam. 5.12.6 (112) – 3. Cic., Catil. 1.22 – 4. Rhet. Her. 1.15 – 5. Cic., Rosc. Am. 86 – 6. Cic., Att. 11.11.2 (442) – 7. Cic., Off. 2.63 – 8. Pl. J., Pan. 44.8 – 9. Cic., Off. 1.91 – 10. Cic., Brut. 140 – 11. Cic., Arch. 17 – 12. Cic., Fin. 1.15 – 13. Cic., Leg. 3.2 – 14. Cic., Phil. 6.18 – 15. Cic., Lael. 48 – 16. Cic., Phil. 4.10 – 17. Cic., 2Verr. 4.117 – 18. Cic., Lael. 19 – 19. Cic., Fam. 7.1.3 (127) – 20. Cic., Tusc. 1.10 – 21. Cic., 2Verr. 4.68 – 22. Cic., Fam. 15.1.5 (217) – 23. Cic., Clu. 9 – 24. Cic., Fam. 16.12.6 (313) – 25. Cic., 2Verr. 3.194 – 26. Cic., Lael. 56 267. 1. Cic., Brut. 325 – 2. Cic., Cato 10 – 3. Cic., De or. 1.2 – 4. Cic., Brut. 323 – 5. Cic., De or. 3.58 – 6. Cic., Phil. 2.8 – 7. Cic., Lael. 10 – 8. Cic., Prov. 32 – 9. T.-L., 22.28.5 – 10. Cic., Fin. 1.72 – 11. Cés., BG 5.28.6 – 12. Cic., Fam. 4.9.2 (505) – 13. Cic., Off. 1.99 – 14. Cic., Tusc. 1.4 – 15. Cic., Phil. 2.118 269. 1. Cic., Fin. 2.107 – 2. Cic., Tusc. 2.61 – 3. Cic., Phil. 8.8 – 4. Cic., 1Verr. 19 – 5. Sall., Cat. 52.16 – 6. Cic., De or. 3.52 – 7. Cic., De or. 1.199 – 8. Quint., Inst. 3.1.4 – 9. Cic., Inv. 1.29 – 10. Cic., Fin., 3.66 – 11. Cic., Q. fr. 1.1.23 (30) – 12. Cic., Part. 80 – 13. Suét., Caes. 11.1 – 14. Cic., De or. 1.66 – 15. T.-L., 21.6.2 – 16. Cic., Nat. 2.9 – 17. Cés., BG 2.10.4 – 18. Cic., Rep. 1.1 – 19. Cic., Har. 11 – 20. Cic., Pomp. 15 271. 1. Cic., Lael. 23 – 2. Naev., Trag. 51 Ribbeck (= Cic., Phil. 2.65) – 3. Cic., Nat. 1.6 – 4. Cic., Cato 81 – 5. Cic., Or. 107 – 6. Suét., Cal. 8.1 – 7. Suét., Aug. 87.1 – 8. Hor., Epist. 1.2.40 – 9. T.-L., 21.1.5 – 10. Cic., Div. 1.63 – 11. T.-L., 21.2.6 – 12. T.-L., 22.5.4 – 13. Cic., Or. 4 – 14. Cic., Cato 78 – 15. Cic., Lael. 6 – 16. T.-L., 21.42.4 – 17. T.-L., 32.12.6 – 18. Cic., De or. 1.19 – 19. Ov., Am. 3.4.17 – 20. Cic., Tusc. 1.88 – 21. Cic., Nat. 2.127 272. 1. T.-L., 32.34.7 – 2. Sall., Cat. 58.3 – 3. Cic., Clu. 125 – 4. Cic., Tusc. 2.36 – 5. Sall., Iug. 4.4 – 6. Cés., BG 2.21.2 – 7. Cés., BG 7.1.3 – 8. Tac., Dial. 21.5 – 9. Cic., Att. 1.18.1 (24) – 10. Cés., BG 2.1.3 – 11. T.-L., 2.6.9 – 12. Cic., Brut. 89 273. 1. Sall., Iug. 41.2 – 2. Cic., Fam. 7.8.2 (143) – 3. T.-L., 21.32.6 – 4. T.-L., 22.50.1 – 5. Cic., Pis. 92 – 6. Cés., BG 2.9.2 – 7. Cic., Fam. 10.28.1 (845) – 8. Cic., Div. 2.50 – 9. Cic., Rosc. Am. 50 – 10. Sall., Cat. 16.4 – 11. Suét., Ner. 2.2 – 12. T.-L., 22.26.4 – 13. Cic., Tusc. 2.57 – 14. Sall., Cat. 61.8 275. 1. T.-L., 23.10.1 – 2. T.-L., 22.46.3 – 3. T.-L., 23.1.10 – 4. T.-L., 23.1.1 – 5. T.-L., 23.41.1 – 6. Cés., BG 1.1.1 – 7. T.-L., 25.1.8 – 8. Cic., Off. 1.33 – 9. Cic.,
513
Fam. 4.13.2 (498) – 10. T.-L., 25.39.10 – 11. Cic., Tusc. 1.3 – 12. T.-L., 22.42.9 – 13. T.-L., 37.54.18 – 14. T.-L., 22.42.1 – 15. Sén., Helv. 5.1 – 16. Sall., Cat. 3.3 277. 1. T.-L., 23.7.7 – 2. Cic., Rosc. Am. 16 – 3. T.-L., 22.32.2 – 4. T.-L., 5.51.5 – 5. T.-L., 23.45.8 – 6. T.-L., 22.56.1 – 7. T.-L., 24.1.8 – 8. Quint., Inst. 5.10.73 – 9. T.-L., 22.48.4 – 10. Sall., Cat. 60.3 – 11. Sén., Ben. 2.22 – 12. T.-L., 22.8.1 – 13. T.-L., 25.30.4 – 14. Sall., Iug. 22.1 – 15. Cic., Att. 4.4.1 (99) – 16. Suét., Tit. 7.2 – 17. Cic., Tusc. 1.118 279. 1. – 2. – 3. Cic., Catil. 1.29 – 4. Cic., Att. 2.5.2 (32) – 5. Cic., Att. 4.15.6 (142) – 6. Cic., Catil. 2.6 – 7. Cic., Caec. 94 – 8. Sall., Cat. 17.6 – 9. Sall., Cat. 37.3 – 10. T.-L., 22.7.12 – 11. Cic., 2Verr. 2.73 – 12. T.-L., 1.33.1 – 13. T.-L., 9.45.6 – 14. Cic., Rosc. Am. 84 – 15. Cic., Att. 5.5.1 (187) – 16. Cic., Lael. 44 – 17. T.-L., 1.32.1 – 18. Cés., BG 3.10.3 – 19. Catul., 39.16 – 20. Cic., Inv. 2. 52 – 21. T.-L., 22.5.3 – 22. Ampél., 19.8 – 23. T.-L., 24.23.3 – 24. Virg., Buc. 1.26 – 25. Cic., 2Verr. 4.134 – 26. Cic., Fam. 15.2.3 (220) – 27. Cés., BG 5.49.6 – 28. Cic., De or. 1.6 – 29. Cic., Lael. 17 – 30. Cés., BG 2.10.4-11.1-2 – 31. T.-L., 22.39.7 – 32. T.-L., 6.16.6 – 33. Sall., Iug. 14.12 – 34. Tac., Ann. 2.73.3 – 35. T.-L., 21.39.1 – 36. Cic., Off. 1.98 280. 1. Cic., Off. 1.64 – 2. Cic., Phil. 2.55 – 3. Cic., Brut. 233 – 4. Cic., Cato 38 – 5. Tac., Ann. 12.59 – 6. Cés., BG 1.15.2 – 7. Cés., BC 1.35.3 – 8. Cés., BC 1.55.1 – 9. Cic., 2Verr. 4.74 – 10. Cic., De or. 3.99 – 11. Cic., Planc. 80 – 12. Cic., De or. 2.272 – 13. Cic., Cael. 59 – 14. Sén., Ep. 73.12 – 15. Cic., Lael. 102 – 16. Cic., Catil. 4.6 – 17. Cic., De or. 1.51 – 18. Cic., Mil. 78 – 19. Cic., De or. 2.108 – 20. Cic., Phil. 1.25 – 21. Cic., Fam. 9.14.6 (739) – 22. Sén., Ep. 13.17 – 23. Cic., De or. 2.289 – 24. Cic., Nat. 1.66 – 25. Cic., Leg. agr. 2.22 – 26. Cic., Lael. 1 – 27. Sén., Ep. 63.1 – 28. Sall., Iug. 10.5 – 29. Cés., BG 6.16.2 – 30. Cic., Lael. 99 – 31. Cic., De or. 1.150 – 32. Cic., Fam. 1.3.1 (96) – 33. Cic., Rab. Post. 3 – 34. Cic., Fam. 13.9.1 (236) – 35. Cic., De or. 2.56 – 36. Cés., BC 3.45.1 282. 1. Cic., Rep. 6.2 – 2. Cic., 2Verr. 1.36 – 3. Cés., BC 1.87.4 – 4. Tac., Ann. 11.7.4 – 5. Varr., RR 3.2.17 – 6. Cic., Par. 49 – 7. Cic., Phil. 6.15 – 8. Cic., Brut. 333 – 9. Cés., BG 1.15.5 – 10. Cés., BC 1.82.4 – 11. Cés., BC 1.74.4 – 12. Cic., Mil. 53 – 13. Cés., BC 3.9.7 – 14. Suét., Aug. 101.2 – 15. Cic., Tusc. 5.32 – 16. Tac., Ann. 15.72.1 – 17. Cés., BG 6.31.5 – 18. Cés., BG 2.33.5 – 19. Cic., 2Verr. 4.32 – 20. T.-L., 27.19.2 – 21. Hor., Od. 3.19.14 – 22. Cic., Tusc. 1.90 – 23. Pl. J., Ep. 2.20.13 – 24. Cic., Att. 4.2.5 (91) – 25. Cés., BG 1.12.2 284. 1. Cic., Catil. 2.10 – 2. Sall., Cat. 40.4 – 3. T.-L., 21.48.2 – 4. Cic., Fam. 9.14.5 (739) – 5. Cic., Mil. 7 – 6. Cic., Mil. 20 – 7. Cic., Mil. 21 – 8. Cic., Mil. 29 – 9. Cic., Catil. 3.3 – 10. Cic., Catil. 1.7 – 11. Cic.,
514
Maîtrise du latin par la pratique
Mil. 56 – 12. Cic., Mil. 75 – 13. Sall., Cat. 51.6 – 14. Nép., Alc. 6.1 – 15. Sall., Cat. 26.3 – 16. Cic., Tusc. 1.70 – 17. Cic., Fin. 3.59 – 18. Cic., Fin. 5.25 – 19. Cic., 2Verr. 2.97 – 20. Cic., Ac. 1.16 – 21. T.-L., 21.39.8 – 22. Cic., Flacc. 62 – 23. Cic., De or. 1.226 – 24. T.-L., 22.39.21 – 25. Sall., Cat. 21.4 – 26. Sall., Cat. 31.7 – 27. Sall., Cat. 34.1 – 28. Sall., Cat. 34.2 – 29. Sall., Cat. 33.2 – 30. Cic., Fam. 9.6.1 (486) – 31. Cés., BC 3.24.3 – 32. Cic., Catil. 1.32 – 33. Cic., Catil. 3.10 – 34. Cic., Red. Quir. 2 – 35. Sén., Ben. 5.6.2 – 36. Cés., BG 2.5.3 – 37. Nép., Them. 8.6 – 38. Cés., BC 3.102.6 – 39. Cic., Off. 1.139 – 40. T.-L., 44.12.1 – 41. Cic., De or. 3.10 – 42. Cic., Phil. 8.31 – 43. Cic., Tusc. 5.42 – 44. Cic., Rosc. Am. 6 288. 1. Cés., BG 7.77.5 – 2. Cic., 2Verr. 1.41 – 3. Cic., 2Verr. 4.77 – 4. Cic., Att. 1.18.3 (24) – 5. Cic., Brut. 268 – 6. Cic., Catil. 2.3 – 7. Cic., Cato 59 – 8. Cic., De or. 2.156 – 9. Cic., Div. 2.51 – 10. Cic., Pomp. 36 – 11. Cic., Tusc. 1.57 – 12. Cic., Tusc. 5.103 – 13. Cic., Tusc. 5.116 – 14. Ov., Tr. 5.7.55-56 – 15. Suét., Caes. 82.1 – 16. T.-L., 30.30.19 289. 1. Cic., 2Verr. 1.76 – 2. Cic., 2Verr. 4.45 – 3. Cic., Or. 186 – 4. Cic., Tusc. 3.5 – 5. Cic., De or. 1.15 – 6. Sall., Cat. 51.38 – 7. Cic., Lael. 100 – 8. Cic., Off. 2.26 – 9. Cic., Catil. 1.2 – 10. Cic., Catil. 1.10 – 11. Cic., Tusc. 1.43 – 12. T.-L., 35.19.6 – 13. Cic., Off. 1.105 – 14. Cic., Rep. 2.2 291. 1. Cic., Leg. 2.14 – 2. Cic., Leg. 1.5 – 3. Cic., Fam. 9.17.2 (502) – 4. Cic., Lael. 39 – 5. Cic., De or. 3.174 – 6. T.-L., 21.4.8 – 7. Cic., Tusc. 2.65 – 8. Cic., Off. 1.19 – 9. Cic., Off. 1.43 – 10. Cic., Off. 1.84 – 11. Cic., Sest. 90 – 12. Cic., Fin. 2.64 – 13. Cic., Nat. 1.121 – 14. [Sén.], H. Œt. 643 – 15. Cic., Or. 22 – 16. Cic., Tusc. 3.14-15 293. 1. Cés., BC 2.27.2 – 2. Cés., BG 1.34.2 – 3. Cés., BG 1.40.4 – 4. Cic., 2Verr. 1.73 – 5. Cic., Att. 10.12a.3 (419) – 6. Cic., Att. 10.4.5 (402) – 7. Cic., Att. 13.28.2 (643) – 8. Cic., Att. 9.6.3 (375) – 9. Cic., Brut. 61 – 10. Cic., De or. 2.24 – 11. Cic., Dei. 7 – 12. Cic., Div. 1.74 – 13. Cic., Fam. 1.1.1 (94) – 14. Cic., Fam. 2.4.1 (173) – 15. Cic., Fam. 3.1.3 (178) – 16. Cic., Fin. 3.59 – 17. Cic., Fin. 3.64 – 18. Cic., Mur. 2 – 19. Cic., Nat. 1.10 – 20. Cic., Pomp. 38 – 21. Cic., Tusc. 1.87 – 22. Cic., Tusc. 5.17 – 23. Pl., Capt. 615 – 24. Publ. Syr., Q45 294. 1. Cic., Arch. 31 – 2. Cic., Rep. 2.51 – 3. T.-L., 22.49.4 – 4. Cés., BG 5.1.2 – 5. Cic., Off. 3.38 – 6. Cic., Off. 1.118 – 7. Sall., Cat. 20.5 – 8. Sall., Cat. 37.3 – 9. Nép., Dion 9.5 – 10. Cic., Tusc. 4.51 – 11. Sall., Cat. 58.2 – 12. Cat., Ad M. f. fr. 10 Jordan (= Sén., Ep. 94.27) – 13. Cic., Off. 2.43 – 14. Publ. Syr., V6 – 15. Publ. Syr., C34 – 16. Publ. Syr., F30 – 17. Luc., 5.290 – 18. Publ. Syr., E10 295. 1. Cic., Catil. 2.29 – 2. Cic., Div. 1.47 – 3. Cic., Off. 1.114 – 4. Cic., Arch. 27 – 5. Sall., Cat. 13.2 – 6. Gell., 10.23.2 – 7. Cic., Prov. 33 – 8. Cés., BC 3.96.4
– 9. Cic., 2Verr. 4.7 – 10. Cic., Lael. 62 – 11. Cés., BC 3.80.1 – 12. T.-L., 21.41.4 – 13. Cic., Fin. 4.66 – 14. Sall., Cat. 51.14 – 15. Cic., Cato 69 – 16. Publ. Syr., P23 – 17. Cic., Off. 2.22 – 18. Cic., Lig. 20 – 19. Cic., Off. 1.49 – 20. T.-L., 21.10.9 296. 1. Cic., Phil. 10.20 – 2. Cic., Tusc. 1.39 – 3. T.-L., 21.6.4 – 4. Gell., 9.4.10 – 5. Cic., Fin. 1.60 – 6. Cic., Rep. 1.11 – 7. Cic., Fin. 1.26 – 8. Cic., Cato 2 – 9. Cic., 2Verr. 4.94 – 10. Cic., Nat. 1.121 – 11. Curt., 6.9.17 – 12. Nép., Att. 4.2 – 13. Cic., Cato 59 – 14. T.-L., 21.41.15 297. 1. Cic., Mil. 80 – 2. Cic., Arch. 20 – 3. Cés., BG 1.22.5 – 4. Nép., Them. 2.8 – 5. Cic., Catil. 3.2 – 6. Cés., BG 7.47.1 – 7. Sall., Cat. 2.7 – 8. Cic., De or. 1.19 – 9. T.-L., 21.52.3 – 10. T.-L., 21.1.2 – 11. Sall., Cat. 58.17 – 12. Cic., De or. 1.19 300. 1. Cic., Tusc. 5.98 – 2. Cés., BC 3.10.7 – 3. Cés., BC 3.90.2 – 4. Cés., BC 3.97.4 – 5. Cés., BG 1.42.4 – 6. Cés., BG 1.51.1 – 7. Cés., BG 4.3.3 – 8. Cés., BG 6.44.3 – 9. Cés., BG 7.40.4 – 10. Cic., 2Verr. 1.128 – 11. Cic., 2Verr. 3.111 – 12. Cic., Att. 1.8.1 (4) – 13. Cic., Att. 15.13a.1 (817) – 14. Cic., Att. 3.15.4 (73) – 15. Cic., Brut. 103 – 16. Cic., Catil. 1.8 – 17. Cic., Catil. 2.11 – 18. Cic., Cato 33 – 19. Cic., Cato 38 – 20. Cic., De or. 2.30 – 21. Cic., Fam. 3.8.7 (222) – 22. Cic., Fin. 3.64 – 23. Cic., Lael. 41 – 24. Cic., Lael. 9 – 25. Cic., Mil. 101 – 26. Cic., Mil. 21 – 27. Cic., Phil. 1.17 – 28. Cic., Quinct. 81 – 29. Cic., Rep. 1.67 – 30. Cic., Tusc. 5.104 – 31. Cic., Tusc. 5.61 – 32. Hor., Sat. 1.9.3 – 33. T.-L., 21.37.4 301. 1. Cic., Off. 1.110 – 2. Cic., Off. 1.114 – 3. Cic., Rep. 3.18 – 4. Cic., Lael. 67 – 5. Cic., Rosc. com. 31 – 6. Cic., Q. fr. 1.1.12 (30) – 7. Sall., Cat. 8.5 – 8. Cic., 2Verr. 2.139 – 9. Cic., Clu. 57 – 10. Cic., Off. 1.21 – 11. Cic., Rosc. Am. 67 – 12. Cic., Off. 1.46 – 13. Cic., Red. Quir. 3 – 14. Cés., BG 5.52.2 – 15. Cic., Fin. 2.81 – 16. Cic., Fam. 5.2.8 (14) – 17. Cic., Cato 83 – 18. Cic., Lael. 56 – 19. Cic., Tusc. 3.69 – 20. T.-L., 22.22.14 – 21. Quint., Inst. 2.3.9 – 22. T.-L., 9.6.1 – 23. Cic., Phil. 1.29 – 24. Cic., Off. 1.99 – 25. Cic., Leg. 1.49 – 26. Cic., Nat. 3.7 – 27. Cic., Off. 3.70 – 28. Curt., 7.4.13 – 29. Cic., Cato 82 – 30. Quint., Inst. 2.8.1 – 31. T.-L., 2.59.11 – 32. Sall., Iug. 54.4 – 33. Pl., Pseud. 973 – 34. Cic., Cato 64 – 35. Cic., Off. 1.49 303. 1. Cic., Tusc. 1.41 – 2. [Sall.], Ep. Caes. 1.1.2 – 3. Pl., Most. 799 – 4. Cic., Tusc. 5.63 – 5. Cic., Fin. 5.34 – 6. Cic., Fam. 6.1.1 (571) – 7. T.-L., 25.38.18 – 8. T.-L., 30.30.18 304. 1. Cés., BG 2.6.3 – 2. Cic., Pomp. 44 – 3. Cic., Fam. 9.14.7 (739) – 4. Cés., BG 4.1.7 – 5. Cic., Fin. 2.16 – 6. Cic., Off. 1.46 – 7. Cic., Fin. 4.60 – 8. Cic., Brut. 207 – 9. Cic., Brut. 216 – 10. Cic., Att. 4.1.5 (90) – 11. Cic., Phil. 13.14 – 12. T.-L., 28.35.9 – 13. Cic., Prov. 7 – 14. Cic., Div. Caec. 1 – 15. Cés., BG 5.16.4 – 16. Cic., Catil. 2.1 – 17. Pl., Stich. 733 – 18. Cic., Fin. 5.84
Index des sources
515
305. 1. Sén., Ep. 109.13 – 2. Cés., BC 1.87.2 – 3. T.-L., 2.10.9 – 4. T.-L., 35.3.4 – 5. Cic., De or. 2.13 – 6. Cic., Nat. 1.121 – 7. Sall., Cat. 22.2 – 8. Nép., Arist. 1.1 – 9. Cic., Brut. 3 – 10. Cés., BG 1.3.8 – 11. T.-L., 21.35.12 – 12. Cés., BG 5.44.14 – 13. Cés., BG 2.26.2 – 14. T.-L., 28.21.9 – 15. Sall., Cat. 52.28 – 16. T.-L., 21.39.9 – 17. Sall., Iug. 53.8 – 18. Cic., Off. 1.43 – 19. Cés., BG 4.25.6 – 20. Sall., Cat. 53.1
8. Sall., Cat. 26.5 – 9. Cés., BG 2.15.4 – 10. Cic., Leg. 3.42 – 11. Cés., BG 4.20.4 – 12. Cic., Lael. 24 – 13. Cic., Fam. 6.5.2 (500) – 14. Cic., Nat. 3.3 – 15. Cés., BG 7.47.1 – 16. Cic., Phil. 12.30 – 17. Cic., Inv. 2.41 – 18. Cic., De or. 2.17 – 19. T.-L., 8.27.11 – 20. T.-L., 10.5.4 – 21. Cés., BG 4.2.1 – 22. Scip. Nas., fr. 4.5 Malcovati (= Val. Max., 3.2.17) – 23. T.-L.,
310. 1. Val. Max., 4.7.pr. – 2. Cic., Mil. 9 – 3. Cic., Mil. 18 – 4. Cic., Mil. 19 – 5. Cic., Mil. 30 – 6. Curt., 4.5.7 – 7. T.-L., 24.8.2 – 8. Cic., Fin. 3.62 – 9. T.-L., 21.15.1 – 10. Cic., Att. 2.14.2 (41) – 11. Cés., BG 5.30.1 – 12. Cic., Brut. 309 – 13. Cic., Fam. 6.5.1 (500) – 14. T.-L., 21.34.9
324. 1. Cés., BC 1.63.2 – 2. Cés., BG 1.40.15 – 3. Cic., 2Verr. 3.40 – 4. Cic., 2Verr. 4.112 – 5. Cic., Arch. 14 – 6. Cic., Att. 11.22.2 (460) – 7. Cic., Flacc. 20 – 8. Cic., Par. 49 – 9. Cic., Phil. 2.31 – 10. Cic., Pomp. 32 – 11. Cic., Tusc. 3.72 – 12. Sén., Ep. 81.18 – 13. Cic., Att. 13.21a.4 (675) – 14. Cic., Off. 2.46 – 15. Sén., Ep. 19.8 – 16. T.-L., 30.12.5 – 17. Cic., Att. 1.17.9 (23) – 18. Cic., Tusc. 3.8 – 19. Cic., Att. 3.10.3 (67) – 20. Cic., Fin. 1.65
312. 1. Cic., Lael. 65 – 2. Sall., Iug. 58.6 – 3. Cic., Brut. 216 – 4. Cic., Off. 1.129 – 5. Cic., Cato 7 – 6. Nép., Epam. 2.5 – 7. Cés., BG 2.24.3 – 8. Virg., Æn. 1.104 – 9. Publ. Syr., O14 – 10. Cic., Tusc. 2.56 – 11. Pl., Pseud. 892 – 12. Virg., Georg. 3.454 – 13. T.-L., 7.10.5 – 14. Suét., Aug. 94.5 – 15. Cic., Att. 3.13.1 (71) – 16. Pl., Bacch. 251 – 17. Cic., Rep. 6.17 – 18. Cic., Off. 1.66 – 19. Cic., Or. 75 – 20. Cic., 2Verr. 2.47 – 21. Cic., Inv. 1.70 – 22. T.-L., 38.6.3 316. 1. Cic., Catil. 2.12 – 2. Virg., Buc. 1.4 – 3. Cic., Mil. 74 – 4. Cés., BC 3.59.2 – 5. Cic., Fam. 12.14.1 (901) – 6. Cic., Mil. 57 – 7. Cés., BG 1.3.5 – 8. Suét., Caes. 74.1 – 9. Cic., Tusc. 1.113 – 10. Cés., BG 2.1.1 – 11. T.-L., 21.32.7 – 12. Cic., Dei. 14 – 13. [T.-L.], Per. 52.2 – 14. T.-L., 21.53.5 – 15. T.-L., 21.35.3 – 16. Cic., Rep. 1.68 – 17. Cic., Tusc. 5.12 – 18. Enn., Trag. 114 Ribbeck (= Rhet. Her. 2.38) – 19. Nép., Hann. 4.3 – 20. Cic., Div. 1.56 – 21. T.-L., 21.40.4 – 22. Lucr., 3.495 – 23. Cés., BG 2.5.1 – 24. Cic., Tusc. 2.61 – 25. Sall., Cat. 4.5 – 26. Sall., Cat. 5.2 – 27. Cic., Cato 65 – 28. Cés., BG 1.20.5 – 29. Cic., Att. 9.9.2 (379) – 30. Nép., Dat. 6.1 – 31. Cés., BG 4.15.4 – 32. Cic., Tusc. 1.17 – 33. Cic., De or. 1.232 – 34. Cic., Att. 14.9.1 (728) – 35. Cic., Fin. 2.55 – 36. Cés., BC 3.93.1 317. 1. Cic., Fam. 6.6.6 (512) – 2. Cés., BG 7.20.11 – 3. Cés., BG 2.1.1 – 4. Cic., Mil. 1 – 5. T.-L., 21.4.4 – 6. Cés., BG 6.30.2 – 7. T.-L., 21.35.1 – 8. Cés., BG 1.9.3 – 9. Sall., Cat. 2.3 – 10. T.-L., 21.40.6 319. 1. Cic., Leg. 2.32 – 2. Cic., Leg. 2.43 – 3. Cic., Tusc. 5.77 – 4. Cic., Mil. 101 – 5. Cic., Arch. 17 – 6. Cic., 2Verr. 4.56 – 7. Cic., Div. Caec. 54 – 8. Cés., BG 7.81.3 – 9. Pl., Amph. 1043 – 10. Varr., RR 2.4.2 – 11. T.-L., 21.7.5 – 12. Cic., 2Verr. 3.169 – 13. Cic., Fam. 9.16.2 (487) – 14. Pl. J., Ep. 7.20.1 – 15. Cic., Off. 1.68 – 16. Cic., Att. 2.20.2 (47) 321. 1. Cic., Fam. 6.6.10 (512) – 2. Cic., Fam. 7.8.2 (143) – 3. Cic., Att. 8.14.1 (355) – 4. Cés., BG 6.14.1 – 5. T.-L., 21.39.10 – 6. [Cés.], BAfr. 29.1 – 7. Cés., BG 1.7.1 – 8. Cic., Tim. 10 – 9. Cés., BG 7.32.3 – 10. Cic., Brut. 79 323. 1. Cic., Sest. 61 – 2. T.-L., 37.52.10 – 3. Cic., Mur. 22 – 4. Cic., Att. 2.18.4 (45) – 5. Cés., BG 1.36.1 – 6. Nép., Alc. 7.4 – 7. Cic., Fam. 15.1.2 (217) –
24.3.15
326. 1. Cic., Catil. 3.3 – 2. Cic., 2Verr. 2.100 – 3. Tér., Hec. 208 – 4. Cic., Tusc. 3.34 – 5. Sall., Cat. 57.3 – 6. Sall., Iug. 85.17 – 7. Cic., Catil. 3.11 – 8. Quint., Inst. 3.1.6 – 9. Cic., Catil. 1.12 – 10. Cic., Catil. 1.8 – 11. Nép., Hann. 10.5 – 12. T.-L., 21.37.1 – 13. Cic., Sest. 75 – 14. T.-L., 21.20.3 – 15. Sén., Ep. 21.1 – 16. T.-L., 1.13.3 – 17. Ov., Pont. 3.5.18 – 18. Cic., Ad Br. 1.15.5 (933) – 19. Publ. Syr., V12 – 20. Cic., Fin. 3.75 – 21. T.-L., 21.34.1 – 22. Pl., Rud. 923
328. 1. Cic., Top. 56 – 2. Cic., Fat. 38 – 3. Cic., Arch. 21 – 4. Hor., Od. 3.30.6 – 5. Cic., Or. 51 – 6. Cic., Mil. 92 – 7. Cic., Brut. 315 – 8. Cic., Off. 1.147 – 9. Cic., Tusc. 3.11 – 10. Cic., Tusc. 1.99 – 11. Sén., Vit. 10.3 – 12. Cic., Par. 51 – 13. Cic., Ac. 2.104 – 14. Cic., Cato 69 – 15. Cic., Fam. 2.17.1 (269) – 16. Cés., BC 1.76.1 – 17. T.-L., 3.54.4 – 18. Cic., Phil. 2.23 – 19. Cic., Dei. 30 – 20. Cic., Mur. 61 – 21. Cic., Fin. 2.24 – 22. Cic., Pomp. 59 – 23. L. XII tab. 10.1 (= Cic., Leg. 2.58) – 24. Cic., Ad Br. 1.16.10 (937) – 25. Cic., 2Verr. 5.68 – 26. Cic., 1Verr. 46 329. 1. Cic., Div. Caec. 70 – 2. Cic., Att. 14.20.3 (743) – 3. Cic., Mil. 99 – 4. Sall., Cat. 52.35 – 5. Pl., Bacch. 225 – 6. Cic., Fin. 2.28 – 7. Cic., Fin. 2.30 – 8. Cic., Mil. 13 – 9. Cic., Div. 2.41 – 10. Cic., Tusc. 1.12 – 11. Nép., Alc. 7.1 – 12. Cic., Prov. 24 – 13. Cic., Mur. 8 – 14. Hor., Sat. 1.4.73 – 15. Cic., Phil. 5.42 – 16. Cés., BG 2.20.4 – 17. Sall., Iug. 45.2 – 18. Cic., Nat. 2.167 – 19. Pl. Anc., 24.1 – 20. Cic., 2Verr. 4.133 – 21. Cic., Mil. 65 – 22. Cic., Brut. 140 – 23. Cic., Fam. 4.14.2 (574) – 24. Cic., De or. 2.175 – 25. Cic., Catil. 4.10 – 26. Nép., Hann. 13.2 – 27. Cic., Catil. 1.8 – 28. Cic., De or. 2.24 – 29. Sén., Marc. 16.3 – 30. Cic., Div. 1.24 – 31. Cic., Att. 16.7.3 (804) – 32. Nép., Att. 11.5 – 33. Cic., Mur. 84 – 34. Cic., Att. 8.9.2 (395) – 35. T.-L., 6.7.2 – 36. Cic., Fam. 15.1.4 (217) – 37. Cic., Nat. 1.87 – 38. Cic., De or. 2.75 – 39. Cic., Fin. 4.60 – 40. Cic., Div. 1.83 – 41. Quint., Inst. 1.3.11 – 42. T.-L., 4.35.7 – 43. Cic., Tusc. 3.19 – 44. T.-L., 22.54.10
516
Maîtrise du latin par la pratique
330. 1. Sén., Ep. 105.4 – 2. Publ. Syr., M28 – 3. Publ. Syr., N20 – 4. Publ. Syr., N37 – 5. Publ. Syr., N46 – 6. Sén., Ben. 2.26.2 – 7. Sén., Ep. 81.19 333. 1. Cés., BG 1.31.12 – 2. Cés., BG 1.6.4 – 3. Cés., BG 1.9.3 – 4. Cés., BG 2.35.4 – 5. Cés., BG 6.13.4 – 6. Cés., BG 7.38.10 – 7. Cic., 2Verr. 2.103 – 8. Cic., 2Verr. 4.35 – 9. Cic., 2Verr. 4.80 – 10. Cic., 2Verr. 5.4 – 11. Cic., Att. 4.3.1 (92) – 12. Cic., Att. 7.11.3 (301) – 13. Cic., Brut. 81 – 14. Cic., Cato 68 – 15. Cic., Cato 69 – 16. Cic., De or. 1.219 – 17. Cic., De or. 3.188 – 18. Cic., Div. 1.11 – 19. Cic., Dom. 141 – 20. Cic., Fam. 10.11.3 (871) – 21. Cic., Fat. 19 – 22. Cic., Fin. 1.44 – 23. Cic., Fin. 1.58 – 24. Cic., Fin. 2.43 – 25. Cic., Fin. 3.27 – 26. Cic., Inv. 1.87 – 27. Cic., Inv. 2.122 – 28. Cic., Lael. 13 – 29. Cic., Lael. 7 – 30. Cic., Lael. 91 – 31. Cic., Lael. 92 – 32. Cic., Leg. 1.54 – 33. Cic., Leg. 2.43 – 34. Cic., Mil. 46 – 35. Cic., Mur. 1 – 36. Cic., Nat. 2.77 – 37. Cic., Or. 210 – 38. Cic., Phil. 12.22 – 39. Cic., Phil. 13.1 – 40. Cic., Phil. 14.37 – 41. Cic., Phil. 5.53 – 42. Cic., Planc. 90 – 43. Cic., Pomp. 29 – 44. Cic., Pomp. 56 – 45. Cic., Rep. 1.41 – 46. Cic., Rep. 2.50 – 47. Cic., Rosc. Am. 129 – 48. Cic., Sull. 50 – 49. Cic., Tusc. 1.11 – 50. Cic., Tusc. 1.11 – 51. Cic., Tusc. 1.9 – 52. Cic., Tusc. 2.34 – 53. Cic., Tusc. 2.34 – 54. Cic., Tusc. 2.40 – 55. Cic., Tusc. 4.52 – 56. Cic., Tusc. 4.68 – 57. Cic., Tusc. 5.15 – 58. Cic., Tusc. 5.57 – 59. Cic., Tusc. 5.72 – 60. T.-L., 21.43.5 – 61. Tér., Heaut. 763 – 62. Val. Max., 2.9.5 – 63. Cic., Fin. 2.81 334. 1. Cic., Lael. 87 – 2. Cic., Catil. 1.5 – 3. Cic., Mur. 80 – 4. T.-L., 21.46.7 – 5. T.-L., 21.15.1 – 6. T.-L., 21.11.12 – 7. Cés., BC 1.5.5 – 8. Cic., Catil. 1.6 – 9. Cic., Arch. 22 – 10. Cic., Mur. 21 – 11. Cic., Mil. 61 – 12. Cic., Catil. 1.1 – 13. Cic., Cato 14 – 14. Cic., Mil. 10 – 15. Cic., Mil. 83 – 16. Cic., Mil. 34 – 17. Cic., Mur. 80 – 18. Cic., Phil. 2.55 – 19. Cic., Or. 132 – 20. Nép., Them. 3.1 – 21. Cic., Part. 57 – 22. Cic., Off. 1.6 – 23. Cic., Inv. 1.1 – 24. Cic., Tusc. 1.83 – 25. Cic., Catil. 1.13 – 26. Cic., Vat. 14 335. 1. Lucr., 6.421 – 2. Cés., BG 1.1.1 – 3. Cic., Phil. 2.113 – 4. Cic., Catil. 1.28 – 5. Tac., Ann. 14.14.1 – 6. Cic., Phil. 14.32 – 7. Cic., Catil. 1.3 – 8. Cic., Mil. 77 – 9. Cés., BG 5.58.4 – 10. Lucil., 1.2 Charpin (= Perse, 1.1) – 11. Cic., Brut. 1 – 12. Cic., Off. 2.79 – 13. Cic., Phil. 3.26 – 14. Cic., Lael. 28 – 15. Cic., Cato 12 – 16. Cic., Nat. 2.124 – 17. Cic., Off. 3.56 336. 1. Publ. Syr., L13 – 2. Sén., Tr. an. 11.4 – 3. Pl. J., Ep. 3.20.9 – 4. Cic., Mur. 76 – 5. Cic., Lael. 57 – 6. Cic., Brut. 322 – 7. Sall., Cat. 40.6 – 8. Cic., Rep. 6.26 – 9. Cic., Tusc. 5.74 – 10. Sall., Cat. 9.1 – 11. Cic., Tusc. 2.11 – 12. Cic., Q. fr. 1.1.7 (30) – 13. Sall., Cat. 61.8 – 14. Cic., Fin. 3.10 – 15. Cic., Fam. 4.7.2 (503) – 16. Cic., Caec. 23 – 17. Cic., Mil. 66 – 18. Cic., Leg. 3.30 – 19. Cic., Lael. 51 – 20. Sén., Tro. 399 – 21. T.-L., 22.6.3 338. 1. Cic., Div. 2.52 – 2. Cic., Tusc. 5.54 – 3. Cic., Lael. 11 – 4. T.-L., 22.39.19 – 5. Cic., Mil. 30 – 6. Cic.,
Mil. 13 – 7. Cic., Mil. 28 – 8. Sall., Iug. 62.8 – 9. Sall., Iug. 54.5 – 10. Nép., Dat. 9.1 339. 1. Cic., Fin. 4.5 – 2. Cic., Catil. 4.9 – 3. Cic., 2Verr. 4.11 – 4. Cic., Fin. 3.3 – 5. Sall., Cat. 59.1 – 6. Sall., Cat. 7.3 – 7. Sall., Cat. 52.4 – 8. T.-L., 30.12.12 – 9. Cic., Fin. 5.53 – 10. Cic., Phil. 2.11 – 11. Cic., Mur. 81 – 12. Cic., Cato 55 – 13. Cic., Lael. 99 – 14. Cic., Lael. 23 – 15. Nép., Them. 2.4 – 16. Cic., Fam. 6.4.3 (582) 340. 1. Cic., Mur. 25 – 2. Cic., Mur. 67 – 3. Cic., Phil. 5.6 – 4. T.-L., 21.10.7 – 5. Sall., Cat. 51.12 – 6. Cic., Lael. 11 – 7. Cic., Fam. 15.11.1 (270) – 8. Cic., Fam. 16.1.2 (282) – 9. Cic., Att. 11.6.1 (436) – 10. Sall., Cat. 58.20 – 11. Cic., De or. 2.239 – 12. Cic., Div. Caec. 21 341. 1. Cic., Catil. 1.30 – 2. Cic., Fam. 7.10.3 (158) – 3. Cic., Fam. 16.1.3 (282) – 4. Cic., Leg. 3.5 – 5. Cic., Rosc. com. 2 – 6. Cic., Rosc. com. 55 – 7. Cic., Pomp. 31 – 8. Cic., Balb. 1 – 9. Cic., Mur. 86 – 10. Cic., Off. 3.22 – 11. Cic., Catil. 1.22 342. 1. Cic., Phil. 14.6 – 2. Cic., Tusc. 2.53 – 3. Cic., Sest. 143 – 4. Cic., Or. 142 – 5. Sall., Cat. 52.16 – 6. Cic., Att. 8.7.2 (341) – 7. Pl., Trin. 347-348 – 8. Cic., De or. 1.30 343. 1. Cic., Flacc. 5 – 2. Cic., Mil. 28 – 3. Cic., Catil. 4.19 – 4. Cic., Catil. 2.17 – 5. Cic., Fam. 15.1.5 (217) – 6. Cic., Fam. 8.16.3 (405) – 7. Cic., 2Verr. 2.50 – 8. Cic., Fam. 12.2.2 (809) 344. 1. Cic., Fin. 5.83 – 2. Cic., De or. 1.126 – 3. Cic., Fin. 5.76 – 4. Cic., Att. 7.17.2 (316) – 5. Cic., Fam. 6.6.5 (512) – 6. Nép., Att. 4.2 – 7. Cic., 1Verr. 41 – 8. Cic., Fin. 3.9 – 9. Cic., 2Verr. 4.26 – 10. Suét., Tib. 72.2 – 11. Cic., Off. 1.131 345. 1. Nép., Eum. 3.3 – 2. T.-L., 1.7.5 – 3. Cic., Arch. 14 350. 1. Cic., Mil. 103 – 2. Hor., Epist. 1.7.72 – 3. Cic., 2Verr. 4.120 – 4. Cés., BG 1.18.1 – 5. Cic., Phil. 2.19 – 6. Cic., Lael. 89 – 7. Cic., Off. 3.46 – 8. Pl. J., Ep. 3.5.10 – 9. Cés., BG 6.18.1 – 10. Cic., Att. 1.9.1 (5) – 11. T.-L., 2.32.9 – 12. Cic., De or. 2.191 – 13. Cic., 2Verr. 4.85 – 14. Cic., Q. fr. 2.9.3 (131) – 15. Sén., Ep. 26.10 – 16. Cic., 2Verr. 5.169 – 17. Cic., Off. 3.68 – 18. Cic., De or. 2.230 – 19. Virg., Buc. 9.45 – 20. Cic., Cato 52 – 21. Cic., De or. 3.75 – 22. Cic., Off. 3.47 – 23. Cic., Arch. 13 – 24. Virg., Georg. 2.192 – 25. Cic., 2Verr. 5.106 – 26. Virg., Æn. 2.353 – 27. Cés., BG 1.39.1 – 28. Cés., BG 7.27.1 – 29. Cic., Catil. 1.3 – 30. Cic., Arch. 19 – 31. Cic., Fam. 3.4.2 (194) – 32. Cic., Cael. 60 – 33. Cic., Catil. 1.7 – 34. Cic., Tusc. 2.15 – 35. Cic., De or. 2.271 – 36. Virg., Æn. 12.930-931 – 37. Cic., Catil. 3.16 – 38. Virg., Æn. 2.258-259
Index des sources
517
3. Versions APION (éd. Jacoby)
fr. 15 M. : 382 ; 39 M. (= Lact., Inst. div. 3.15.10) : 105
AULU-GELLE
FLORUS
616 F 5 J. (= Gell., 5.14.5-30) : 381
1.19 : 351 ; 5.3.1-6 : 377 ; 5.5.1-7 : 169 ; 5.14.5-30 : 381 ; 10.18.1-4 : 124 ; 11.14.2 : 151 ; 13.5 : 355 ; 13.24.1 : 139 ; 15.16.1-4 : 218 ; 15.22.4-9 : 59
L. CALPURNIUS PISO (éd. Chassignet) fr. 10 Ch. (= Gell., 11.14.2) : 151
CÉSAR
BG : 1.13.3-14.6 : 211.1 ; 1.40.1-6 : 212 ; 5.27.1-11 : 211.2
CICÉRON
Ac. : 1.15-16 : 144 De or. : 2.75-76 : 58 ; 2.90 : 194 ; 2.189 : 365 ; 2.299-300 : 363 Div. : 1.49 : 198 ; 1.57 : 201 ; 1.73 : 147 ; 1.122 : 123.3 ; 1.123 : 123.4 Fam. : 2.5.2 (174) : 253 ; 9.14.6-7 (739) : 248 Fat. (éd. Mueller): fr. 4 M. (= Macr., Sat. 3.16.4) : 123.5 Inv. : 1.1 : 349 Lael. : 82 : 307 ; 87-88 : 158 Nat. : 1.60 : 137 Off. : 2.3-4 : 219 ; 2.53 : 249 ; 3.113 : 181 Par. : 1.8-9 : 146 Planc. : 64-65 : 114 Rep. : 1.2-3 : 298 Rosc. Am. : 64-65 : 374 Tusc. : 1.100 : 299 ; 1.102 : 131.1 ; 1.114 : 123.1 ; 2.61 : 250 ; 3.69 : 79 ; 5.58 : 167 ; 5.61-62 : 375 ; 5.64-66 : 362 ; 5.97 : 131.2 ; 5.98 : 123.2
Praef. : 356
JUSTIN
2.2.3-15 : 369 ; 11.8 : 358 ; 12.15.1-8 : 360 ; 41.2 : 370
LACTANCE
Inst. div. : 3.15.10 : 105
MACROBE
Sat. : 1.11.16 : 193 ; 2.2.7 : 131.3 ; 2.3.12 : 287 ; 2.4.26 : 108 ; 2.4.27 : 73 ; 2.4.29-30 : 145 ; 2.4.31 : 152 ; 2.5.7 : 32 ; 2.5.8 : 204 ; 3.16.4 : 123.5 ; 7.3.13 : 92 ; 7.3.21 : 138
PLINE L’ANCIEN
7.104-105 : 331 ; 7.110 : 205 ; 7.167-168 : 364 ; 9.25 : 230 ; 9.119-121 : 202 ; 10.121-122 : 229 ; 11.11-12 : 170 ; 35.65 : 148 ; 35.84-85 : 78
PLINE LE JEUNE
Ep. : 1.13.1-5 : 378 ; 7.27.5-11 : 380 ; 9.6.1-3 : 379
SÉNÈQUE LE RHÉTEUR Suas. : 6.17 : 367
SÉNÈQUE
Ben. : 1.8.1-2 : 168 ; 3.23.2-3 : 373 ; 3.27 : 352 ; 4.37.1-3 : 286 ; 5.24 : 354 ; 6.31.1-3 : 332 ; 7.21 : 359 Ira : 3.22.2-4 : 349 Tr. an. : 9.4-7 : 372
TITE-LIVE
Q. CLAUDIUS QUADRIGARIUS (éd. Chassignet)
fr. 65 Ch. (T.-L., 35.14.5-12) : 199 ; 81 Ch. (= Sén., Ben. 3.23.2-3) : 373
5.27.1-9 : 376 ; 9.30.5-10 : 125 ; 25.23.11-15 : 368 ; 27.9.2-6 ; 9-12 : 211.3 ; 35.14.5-12 : 199 ; fr. 59 Jal (= Sén. Rhét., Suas. 6.17) : 367
CORNÉLIUS NÉPOS
VALÈRE MAXIME
Epam. : 5.5 : 247 ; 9.1-4 : 119 Hann. : 2.3-5 : 111 ; 9.1-4 : 27 ; 10.3-11.7 : 241 ; 12.3-5 : 239 Milt. : 7.5-6 : 136 Praef. : 371
5.4.7 : 357 ; 6.2.ext.2 : 228 ; 7.2.ext.2 : 90 ; 7.2.ext.16 : 237 ; 7.3.ext.1 : 227 ; 8.7.ext.7 : 353
VELLEIUS PATERCULUS
2.19.2-4 : 361 ; 2.282-4 : 366
518
Maîtrise du latin par la pratique
4. Thèmes littéraires AMYOT
trad. de Plutarque, Vie d’Alexandre, 32–33 : 422
BEAUFORT
Incertitude hist. romaine, 1.2 : 417
BOISSIER
Conjuration de Catilina, p. 33–34 : 396
BOSSUET
Disc. sur l’histoire universelle, 1.8 : 406 ; 3.6 : 407
CHATEAUBRIAND
Martyrs, 22 : 419
DIDEROT
Études en Russie, 6 : 415
FÉNELON
Dialogue des morts, 8 : 402 ; 42 : 401 Vies des philosophes, Anaxagoras : 399 Vies des philosophes, Diogène : 400
FRANCE
Rôtisserie de la Reine Pédauque, 1 : 421
FUSTEL DE COULANGES
Cité antique, 5.2 : 395 Quest. historiques, p. 407–408 : 416
LA BRUYÈRE
Disc. sur Théophraste, p. 27–28 : 398
LA FONTAINE
Fables, Préf. : 405 Vie d’Ésope, p. 21–22 : 404
LAS CASES
Mémorial de Saint-Hélène, 22 mars 1816 : 397
MONTAIGNE
Essais, 2.31 : 424 ; 2.34 : 423
MONTESQUIEU
Considér. grandeur des Romains, 1 : 411 ; 2 : 412 Lettres persanes, 14 : 413 ; 36 : 414
RACINE
Lettres, 14 octobre 1693 : 403
ROLLIN
Histoire ancienne, 2.2 : 408 Histoire romaine, 40.3 : 410 Traité des études, 6.3.2 : 409
TAINE
Essai sur Tite-Live, p. 327–328 : 420
VOLTAIRE
Zadig, 6 : 418
Index grammatical Les exercices de version, qu’on ne peut réduire à un point particulier de syntaxe, ont été omis. Abréviations : Ta. 1 (p. 1) = tableau 1, p. 1 ; Ex. 1 = exercice 1 ; p. 1 = page 1. a(b) : prép. Ta. 14.2 (p. 24) ; compl. agent animé Ta. 8 (p. 14) ; noms de villes et îles Ta. 12 (p. 18) abesse : tantum (multum) abest ut Ta. 23 (p. 57– 58), Ex. 104, Ex. 106 ablatif : empl. Ta. 2 (p. 8) ; compl. du nom Ta. 3 (p. 9), Ex. 6–7 ; compl. de l’adj. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8– 9 ; compl. du verbe (attr., CO) Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 ; compl. de prop. : instrumental Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 ; lieu Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 ; temps Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23 ; ablatif absolu : Ta. 15 (p. 29–30), Ex. 221–226 ; prépositions : abl. Ta. 14.2 (p. 24–25), acc. ou abl. Ta. 14.3 (p. 25), Ex. 24 ; concurr. avec acc. (durée) Ta. 13 (p. 19), gén. (abondance, privation, qualité, prix) Ta. 6 (p. 12) abondance : gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 absolu : v. ablatif, superlatif ac, atque : Ta. 49 (p. 165–166) ; compl. adj. idem, par, similis, etc. Ta. 29 (p. 87) accord : syntaxe Ta. 1 (p. 3), Ex. 1–5 accusare : gén. Ta. 6 (p. 12) accusatif : empl. Ta. 2 (p. 7) ; sujet et attr. du sujet de prop. infin. Ta. 2 (p. 7) ; compl. de l’adj. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9 ; compl. du verbe (COD et attr. du COD) Ta. 5 (p. 11), Ex. 10–11 ; compl. de prop. : espace Ta. 4 (p. 10), Ta. 5 (p. 11), Ta. 12 (p. 18) ; temps Ta. 13 (p. 19) ; ad + acc. gér. ou adj. verb. Ta. 26 (p. 71), Ex. 213–217 ; prép. : acc. Ta. 14.1 (p. 21–23), acc. ou abl. Ta. 14.3 (p. 25), Ex. 24 ; concurr. avec abl. (durée) Ta. 13 (p. 19) action judiciaire (verbes) : gén. Ta. 6 (p. 12), abl. Ta. 9 (p. 15) activité (verbes) : Ex. 60–64 ad : mouvement (direction, voisinage) Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 ; prép. Ta. 14.1 (p. 21) ; gér et adj. verb. (but) Ta. 26 (p. 71) adjectif : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 2 ; compl. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9 ; compl. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18–19 ; place p. 414 ; v. complément (de l’adjectif) adjectif verbal : oblig., subst. Ex. 213–217 ; expr. but Ta. 26 (p. 71) aduersus : prép. Ta. 14.1 (p. 21)
adverbe : compl. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9 affirmation (adverbes) : Ta. 47 (p. 162) agent : abl. (animé) Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 ; (inanimé) Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 ; dat. (adj. verb.) Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 aliquis : décl. p. 387 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300 aliter : ac (atque) Ta. 29 (p. 87) alius : décl. p. 488 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 305–306 ; alius ac (atque) Ta. 29 (p. 87) alter : décl. p. 488 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 305–306 alteruter : Ta. 46 (p. 150–151) an : tabl. récap. Ta. 44 (p. 129–130), Ex. 251 annon : Ta. 22 (p. 54), Ta. 44 (p. 129–130) ante : prép. Ta. 14.1 (p. 21) ; pour expr. date Ta. 13 (p. 19) antécédent : place Ta. 45 (p. 148), Ex. 294–297 antequam : indic., subj. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115– 116 antériorité : v. concordance (temps) appartenance : v. génitif apposition : acccord Ta. 1 (p. 3), Ex. 1–2 apud : prép. Ta. 14.1 (p. 21) figures de style : Ex. 350 at : Ta. 49 (p. 165–166) atque : v. ac atqui : Ta. 49 (p. 165–166) « attraction modale » : Ex. 207–209 attribut : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 1–2 attribution : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 audēre : infin. Ta. 19 (p. 39) auidus : gén. Ta. 4 (p. 10) aut : Ta. 49 (p. 165–166) autem : Ta. 49 (p. 165–166) avantage : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 belli : loc. Ta. 12 (p. 18) but : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 ; v. finales (prop.) cardinaux : décl. p. 388, tabl. p. 389, Ex. 282–283 cas (syntaxe) : Ta. 2 (p. 8–9), récap. Ex. 25–26 causa : prép. Ta. 14.4 (p. 26) ; v. gérondif causales (prop.) : Ex. 133–135
520
Maîtrise du latin par la pratique
cause : abl. Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 ; v. causales (prop.) ceteri : Ta. 46 (p. 150–151) ceterum : Ta. 49 (p. 165–166) chiasme : mots Ex. 336–337 ; prop. Ex. 342 circa : prép. Ta. 14.1 (p. 21) circonstancielles (prop.) : v. causales, comparatives, concessives, conditionnelles, consécutives, finales, temporelles ; récap. Ex. 182 circum : prép. Ta. 14.1 (p. 21) cis, citra : prép. Ta. 14.1 (p. 21) coepisse : infin. Ta. 19 (p. 39) cogĕre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) cognouisse : prop. infin. Ta. 19 (p. 39) comparatif : décl. p. 385 ; compl. du compar. Ta. 4 (p. 10) ; compar. égalité, infériorité, supériorité Ta. 29 (p. 87) ; empl. Ex. 280–281 ; compar. + quam ut : Ta. 30 (p. 87) comparatives (prop.) : Ta. 29–30 (p. 87), Ex. 171– 178 ; compar. condit. : Ta. 30 (p. 87), Ex. 179–180 complément : de l’adj., gén., dat. abl. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9 ; alius, par, similis ac (atque) et adv. Ta. 29 (p. 87) ; idem qui Ta. 29 (p. 87) ; de l’adv. : gén. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9 ; minus, plus quam Ta. 29 (p. 87) ; du compar. : Ta. 4 (p. 10) ; du nom : Ta. 3 (p. 9), Ex. 6–7 ; du pron. : Ta. 3 (p. 9), Ex. 6–7 ; du superl. : Ta. 4 (p. 10) ; du verbe : acc. Ta. 5 (p. 11), Ex. 10–11 ; gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12– 13 ; dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 ; abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 complétives (prop.) : Ta. 15 (p. 29–30) ; prop. infin. Ex. 47–51 ; ut/ne Ex. 60–64, ne/quin/quominus Ex. 65–70, ne (non) Ex. 71–72, Ex. 74–77, ut (non) Ex. 80–81 ; quod Ex. 82–83 ; interr. indir. : Ta. 22 (p. 54), Ex. 84–89 ; récap. Ex. 109–110 concession : prop. indép. Ta. 17 (p. 33), Ex. 37–38 ; v. concessives (prop.) concessives (prop.) : Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–166 ; concess. condit. : Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–162 concordance (temps) : infin. Ta. 20 (p. 41), Ex. 47– 51 ; subj. Ta. 21 (p. 46) ; style indir. Ta. 32 (p. 97– 98), Ex. 195–197 conditionnelles : princ. Ta. 18 (p. 36), Ex. 39–42 ; avec posse, oportet, decet, etc. Ta. 18 (p. 36) ; subord. Ta. 27 (p. 77), Ex. 149–150 conjonctions : coordination Ta. 49 (p. 165–166) ; subordination : cum Ta. 24 (p. 64), Ex. 112–113 ; Ta. 38 (p. 120–121), Ex. 240 ; dum Ta. 25 (p. 65– 66), Ex. 115–116 ; Ta. 39 (p. 122–123), Ex. 242 ; ne Ta. 37 (p. 119), Ex. 238 ; quam Ta. 40 (p. 123–124), Ex. 243 ; quin Ta. 41 (p. 125), Ex. 244 ; quo Ta. 42 (p. 126), Ex. 245 ; quod Ta. 43 (p. 127–128), Ex. 82–83, Ex. 246 ; ut(i) Ta. 36 (p. 117–118), Ex. 60–64, Ex. 81–82, Ex. 236 conjugaisons : p. 390–408 ; v. esse, ferre, fieri, ire, malle, nolle, posse, uelle consécutives (prop.) : ut Ex. 140–143
contra : Ta. 49 (p. 165–166) coordination : conj. Ta. 49 (p. 165), Ex. 333 ; coord. négative Ta. 48 (p. 162–163), Ex. 329 coram : Ta. 14.2 (p. 24) corrélatifs : Ta. 29 (p. 87), Ex. 252–253 crainte (verbes) : ne Ex. 71–72, Ex. 74–77 cum : prép. Ta. 14.2 (p. 24) ; conj. subord. : Ta. 24 (p. 64), Ex. 112–113 ; cum… tum : Ta. 49 (p. 165– 166) ; tabl. récap. Ta. 38 (p. 120–121), Ex. 240 cuncti : empl. Ta. 46 (p. 150–151) cupĕre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) dare : double dat. Ta. 7 (p. 13) datif : empl. Ta. 2 (p. 8) ; compl. de l’adj. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8–9 ; compl. du verbe Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 ; de : prép. Ta. 14.2 (p. 24) debēre : infin. Ta. 19 (p. 39) decernĕre : infin., ut Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 96–97 déclaratifs (verbes) : prop. infin. Ta. 19 (p. 39) déclinaisons : adj. 1re cl. p. 384 ; 2e cl. p. 384–385 ; compar. p. 385 ; adj.-pr. : démonstratifs p. 385– 386 ; indéfinis p. 387–388 ; interrogatifs p. 387 ; personnels, possessifs p. 386 ; relatifs p. 387 ; noms p. 383 ; numéraux p. 388 ; part. présent p. 384–385 défense : Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 33–38 délibératif : subj. Ta. 18 (p. 36) démonstratifs (adj.-pr.) : décl. p. 385, accord, empl. Ex. 288 déponents (verbes) : conjug. et particularités p. 391, 393, 395, 397, 399 ; tabl. participes Ta. 34 (p. 111) desinĕre : infin. Ta. 19 (p. 39) destination : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 déterminatif (compl.) : v. complément (du nom) dicere : prop. infin., ut, interr. indir. Ta. 23 (p. 57– 58), Ex. 94–95 différence (adj. expr.) : ac, atque Ta. 29 (p. 87) difficilis : supin en -u Ex. 220 direction : acc. Ta. 12 (p. 18) discours indirect : v. style indirect disjonction : mots Ex. 335 dissimilis : gén., dat. Ta. 4 (p. 10) ; ac (atque) Ta. 29 (p. 87) distance : acc. Ta. 12 (p. 18) distributifs : décl. p. 389, empl. Ex. 282–283 domus : acc., abl., loc. Ta. 12 (p. 18) donec : indic., subj. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–116 doute (adverbes) : Ta. 47 (p. 162) dubitare : Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 100–101 dum : indic. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–116 ; subj. Ex. 159–160 ; tabl. récap. Ta. 39 (p. 122–123), Ex. 242 dummodo : subj. Ex. 159–160 ; tabl. récap. Ta. 39 (p. 122–123), Ex. 242 durée : acc. (pfs abl.) Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23
Index grammatical égalité (adj. expr.) : Ta. 4 (p. 10) ; v. comparatif egēre : gén. Ta. 6 (p. 12) ; abl. Ta. 8 (p. 14) ego : v. personnels (pr.) ellipse : nom, pron. Ex. 289–290 éloignement : abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 emboîtement : prop. Ex. 343 empêchement (verbes) : ne, quin, quominus Ex. 65–70 enclitique : v. -ne, -que, quis, -ue enim : Ta. 49 (p. 165–166) énonciation : Ex. 29 eo : eo… quo(d) Ta. 29 (p. 87) erga : prép. Ta. 14.1 (p. 22) ergo : Ta. 49 (p. 165–166) espace : v. mesure esse : conjug. p. 400 ; empl. Ta. 11 (p. 17) estimation : gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 et : Ta. 49 (p. 165–166) ; coord. négative : Ta. 48 (p. 162–163), Ex. 329 éthique : dat. Ta. 7 (p. 13) etiam : Ta. 47 (p. 162) etiamsi : Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–162 etsi : Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–162 ex : prép. Ta. 14.2 (p. 24) exclamatif : subj. Ta. 18 (p. 36), Ex. 39–40 ; infin. excl. p. 38 exclamation : directe Ex. 30–31 ; indirecte Ta. 22 (p. 54), Ex. 84–89 extension : espace Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 ; temps Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23 extra : prép. Ta. 14.1 (p. 22) ferre : conjug. p. 402–403 fieri : conjug. p. 408 ; ut Ex. 80–81 ; fieri (non) potest ut/quin Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 104, Ex. 106 finales (prop.) : ut/ne, quo Ex. 127–128 ; autres formes Ta. 26 (p. 71), Ex. 129–130, Ex. 132 fore : v. futurus futur antérieur : val. absolue Ta. 16 (p. 30–31), Ex. 28 ; val. relative Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 futur simple : val. absolue Ta. 16 (p. 30–31), Ex. 28 ; val. relative Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 futurus : futurum esse (fore) ut Ex. 54–55 ; condit. futurum esse/fuisse ut Ta. 33 (p. 102), Ex. 203 gaudēre : prop. infin., quod Ta. 19 (p. 39), Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 93 génitif : empl. Ta. 2 (p. 7–8) ; compl. du nom Ta. 3 (p. 9), Ex. 6–7 ; compl. de l’adj. Ta. 4 (p. 10), Ex. 8– 9 ; compl. du verbe (CO) Ta. 6 (p. 12), Ex. 10–11 ; concurr. avec abl. (abondance, privation, qualité) Ta. 8 (p. 14), Ta. 9 (p. 15), (prix) Ta. 6 (p. 12) gérondif : empl. Ex. 213–217 ; expr. but Ta. 26 (p. 71) gratia : prép. Ta. 14.4 (p. 26) ; v. gérondif
haud : Ta. 48 (p. 162–163) hic : décl. p. 385 ; empl. Ex. 288 historique : infin. historique historique Ta. 24 (p. 64)
p. 38 ;
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cum
iam : non… iam Ta. 48 (p. 162–163) idem : décl. p. 388 ; empl. Ex. 291–292 ; ac (atque), relat. Ta. 29 (p. 87) identité (adj. expr.) : Ta. 29 (p. 87) igitur : Ta. 49 (p. 165–166) îles : v. villes ille : décl. p. 385 ; empl. Ex. 288 immo : Ta. 47 (p. 162) imparfait : indic, val. absolue Ta. 16 (p. 30–31), Ex. 28 ; indic., val. relative Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 ; subj. volonté : Ta. 17 (p. 33–34) ; subj. condit. Ta. 18 (p. 36) ; v. concordance (temps) impedire : ne/quin/quominus Ex. 65–66 imperare : ut/ne Ex. 60–64 impératif : Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 33–38 in : prép. Ta. 14.3 (p. 25) incipĕre : infin. Ta. 19 (p. 39) indéfinis (adj.-pr.) : Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300– 306 indépendantes (prop.) : Ta. 15 (p. 29–30) ; indic. Ex. 28–31 ; impér., subj. Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 33– 38 ; infin. historique p. 38 ; récap. Ex. 43–44 ; style indir. Ta. 32 (p. 97–98) indicatif : val. temps Ta. 16 (p. 30–31), Ex. 28 (indép.), Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 (subord.) infériorité : v. comparatif infinitif : fonctions Ta. 19 (p. 39), Ex. 45–46, Ex. 56–57 ; concord. temps Ta. 20 (p. 41) ; infin. exclamatif p. 38 ; infin. historique p. 38 ; passif personnel Ex. 52–53 infinitive (prop.) : fonctions Ta. 15 (p. 29–30) ; v. déclaration, opinion, etc. Ta. 19 (p. 39), Ex. 47– 51, Ex. 56–57 ; passif impersonnel Ex. 52–53 ; concurr. avec quod Ta. 19 (p. 39) ; style indir. Ta. 32 (p. 97–98), Ta. 33 (p. 101–102) infra : prép. Ta. 14.1 (p. 22) instar : prép. Ta. 14.4 (p. 26) instrumental : v. ablatif inter : prép. Ta. 14.1 (p. 22) ; réciprocité Ex. 305– 306 intérêt : dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 interrogatifs (adj.-pr.) : décl. p. 387 interrogation : directe Ex. 30–31 ; indirecte Ta. 22 (p. 54), Ex. 84–89 ; oratoire Ta. 32 (p. 97–98) intra : prép. Ta. 14.1 (p. 22) inversion : mots Ex. 334, prop. Ex. 340 ipse : décl. p. 388, empl. Ex. 293 ire : conjug. p. 407 irréel : princ. Ta. 18 (p. 36), Ex. 39–42 ; ind. avec posse, etc. Ta. 18 (p. 36) ; période Ta. 27 (p. 77), Ex. 149–150 ; concess. condit. Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–162 ; compar. condit. Ta. 30 (p. 87),
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Maîtrise du latin par la pratique
Ex. 171–174 ; style indir. Ta. 33 (p. 101–102), Ex. 203 is : décl. p. 386 ; pron. pers. non-réfl. Ex. 284–285, Ex. 288 iste : décl. p. 385 ; empl. Ex. 288 ita : ita… ut Ta. 29 (p. 87) itaque : Ta. 49 (p. 165–166) iubēre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) iuxta : prép. Ta. 14.1 (p. 22) licet : parataxe Ex. 163–166 lieu : Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 locatif : Ta. 12 (p. 18) ; v. ablatif magis : magis… quam Ta. 29 (p. 87) magnus : gén. ou abl. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18–19 malle : conjug. p. 406 ; infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) manière : abl. Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 mesure : lieu Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 ; temps Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23 metuĕre : ne (non) Ex. 71–72, Ex. 74–77 meus : v. possessifs (adj.) milia : décl. p. 388 ; gén. Ex. 282–283 mille : Ex. 282–283 minime : adv. nég. Ta. 48 (p. 162–163) minus : gén. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18– 19 ; minus… quam Ta. 29 (p. 87) mirari : constr. Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 103 miseret : acc. pers. Ta. 5 (p. 11) ; gén. chose Ta. 6 (p. 12) modo : subj. Ex. 159–160 ; tabl. récap. Ta. 39 (p. 122–123), Ex. 242 ; adv. modo… modo, non… modo Ta. 49 (p. 165–166) monere : prop. infin., ut, interr. indir. Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 94–95 moyen : abl. Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 multiplicatifs (adv.) : p. 389 nam : Ta. 49 (p. 165–166) natus : acc. Ta. 4 (p. 10) -ne : empl. Ex. 30–31, Ta. 22 (p. 54) ne : prop. indép. Ta. 17 (p. 33–34) ; conj. subord. Ex. 60–64 (v. activité), Ex. 65–70 (v. empêchement), Ex. 71–72 ; Ex. 74–77 (v. crainte), Ex. 127– 132 (but) ; tabl. récap. Ta. 37 (p. 119), Ex. 238 nec, neque : Ta. 49 (p. 165–166) necne : Ta. 22 (p. 54) négation (adv.) : Ta. 48 (p. 162–163) ; simple, composée, double : Ta. 48 (p. 162–163), Ex. 328– 330 nemo : décl. p. 387 ; Ex. 304 ; nemo, nemo non, non nemo Ta. 48 (p. 162–163) neu(e) : p. 163 neuter : décl. p. 388, Ex. 304 nihil : décl. p. 387 ; empl. Ta. 48 (p. 162–163)
nihilominus : Ta. 49 (p. 165–166) nolle : conjug. p. 405 ; noli(te) + infin. Ta. 17 (p. 33–34) ; infin, prop. infin. Ta. 19 (p. 39) nom : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 1 ; compl. Ta. 3 (p. 9), Ex. 6–7 nominatif : sujet, apposé Ta. 2 (p. 7), attr. sujet Ta. 5 (p. 11) ; infin. historique p. 38 non : Ta. 48 (p. 162–163) ; v. négation nondum : Ta. 48 (p. 162–163) nonne : Ta. 22 (p. 54), Ex. 30–31 nos : v. pronoms (pers.) noster : gén. nostri / nostrum p. 386 ; v. possessifs nullus : décl. p. 387, Ex. 304 ; Ta. 48 (p. 162–163) num : Ta. 22 (p. 54), Ex. 30–31 numquam : Ta. 48 (p. 162–163) numéraux (adj.) : décl. p. 388, tabl. p. 389, Ex. 282–283 nusquam : Ta. 48 (p. 162–163) ob : prép. Ta. 14.1 (p. 22) objectif : v. génitif objet : v. complément (objet), complétives (prop.) omnis : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151) on : trad. Ex. 308–309 opinion (verbes) : prop. infin. Ta. 19 (p. 39) ordinaux : tabl. 389, Ex. 282–283 ordre : ordre, défense, Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 33– 38 ; mots Ex. 334–339 ; propositions Ex. 340–344 origine : abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17, Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 par : gén. Ta. 4 (p. 10) ; ac (atque) Ta. 29 (p. 87) parataxe : Ex. 107 parfait : indic. (val. absolue et relative) Ta. 35 (p. 115) ; cond. avec posse, etc. Ta. 18 (p. 36) ; part. : v. ablatif (absolu), concordance (temps) participe : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 2 ; Ta. 34 (p. 112) ; empl. Ex. 221–226 ; part. futur Ex. 232– 233 ; v. ablatif (absolu) participiale (prop.) : v. ablatif (absolu) partitif : cf. génitif paruus : gén. ou abl. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18–19 passage : lieu Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 passif : impers. et pers. Ex. 52–53 ; voix passive Ex. 310–313 peine : abl. Ta. 9 (p. 15), Ex. 18–19 penes : prép. Ta. 14.1 (p. 22) per : prép. Ta. 14.1 (p. 22) ; passage Ta. 12 (p. 18), durée Ta. 13 (p. 19) perception (verbes) : Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 102 pergere : infin. Ta. 19 (p. 39) période : Ex. 345–347 personnels (pr.) : décl. p. 386 (1re, 2e, 3e pers.) ; style indir. Ex. 210–212 ; empl. Ex. 284–285 plus : gén. estim. et prix Ta. 10 (p. 16) Ex. 18–19 ; plus… quam Ta. 29 (p. 87)
Index grammatical plus-que-parfait : indic. (val. absolue et relative) Ta. 35 (p. 115) ; subj. (regret, irréel passé) Ta. 17 (p. 33), Ta. 18 (p. 36) ; v. concordance (temps) posse : conjug. p. 401 ; indic. dans condit. Ta. 18 (p. 36) ; infin. Ta. 19 (p. 39) possessif : v. génitif possessifs (adj.) : décl. p. 386 (1re, 2e, 3e pers.) ; style indir. Ex. 210–212 ; empl. Ex. 284–285 possession : gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; dat. Ta. 7 (p. 13), Ex. 14–15 post : prép. Ta. 14.1 (p. 23) ; pour expr. date Ta. 13 (p. 19) postquam : indic. Ex. 117–118 potentiel : princ. Ta. 18 (p. 36), Ex. 39–42 ; ind. avec posse, etc. Ta. 18 (p. 36) ; période Ta. 27 (p. 77), Ex. 149–150 ; concess. condit. Ta. 28 (p. 83), Ex. 161–162 ; compar. condit. Ta. 30 (p. 87), Ex. 171–174 ; style indir. Ta. 33 (p. 101– 102), Ex. 203 potius : potius… quam Ta. 30 (p. 87) prae : prép. Ta. 14.2 (p. 24) praeter : prép. Ta. 14.1 (p. 23) prépositions : acc. Ta. 14.1 (p. 21–23) ; abl. Ta. 14.2 (p. 24–25) ; acc. ou abl. Ta. 14.3 (p. 25) ; gén. Ta. 14.4 (p. 26) ; Ex. 24 présent : indic. Ta. 16 (p. 30–31), dum Ta. 25 (p. 65–66) ; subj. (indép.) : Ta. 17 (p. 33–34), Ta. 18 (p. 36) ; v. concordance (temps) principales (prop.) : v. indépendantes (prop.) priusquam : indic., subj. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–116 privation : gén. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 prix : gén., abl. Ta. 6 (p. 12), Ex. 12–13 ; Ta. 9 (p. 15), Ta. 10 (p. 16), Ex. 18–19 pro : prép. Ta. 14.2 (p. 24) prohibēre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) proinde : Ta. 49 (p. 165–166) pronom : accord Ta. 1 (p. 3) ; compl. Ta. 3 (p. 9), Ex. 6–7 prope : prép. Ta. 14.1 (p. 23) propositions : nature et fonction Ta. 15 (p. 29) proprius : gén. Ta. 4 (p. 10) propter : prép. Ta. 14.1 (p. 23) protestation (subj.) : Ta. 18 (p. 36) putare : prop. infin. Ta. 19 (p. 39) qua : adv. interr. Ta. 12 (p. 18) qualis : talis… qualis, empl. Ta. 29 (p. 87) qualiscumque : empl. p. 151 N.B. quam : magis, minus, plus, tam… quam Ta. 29 (p. 87) ; quam ut Ta. 30 (p. 87) ; tabl. récap. Ta. 40 (p. 123–124), Ex. 243 quamdiu : adv. interr. Ta. 13 (p. 19) quamobrem : Ta. 49 (p. 165–166) quamquam : empl. Ta. 28 (p. 83) quamuis : empl. Ta. 28 (p. 83)
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quando : adv. interr. Ta. 13 (p. 19) quantus : gén. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18– 19 ; tantus… quantus : empl. Ta. 29 (p. 87) quasi : empl. Ta. 30 (p. 87) -que : Ta. 49 (p. 165–166) que : trad. Ex. 254–258 qui : (adj.-pr. relat., interr.) décl. p. 387 quia : empl. Ex. 133–135 quicumque : empl. p. 151 N.B. quidam : décl. p. 387 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300 quidem : Ta. 47 (p. 162) quilibet : empl. Ta. 46 (p. 150–151) quin : v. empêchement Ex. 65–70 ; tabl. récap. Ta. 41 (p. 125), Ex. 244 quis : (pron. interr.) décl. p. 387 ; (adj.-pr. indéf.) décl. p. 387, empl. Ta. 46 (p. 150–151) quispiam : empl. Ta. 46 (p. 150–151) quisquam : empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300 quisque : empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 301–303 quisquis : empl. p. 151 N.B. quiuis : empl. Ta. 46 (p. 150–151) quo : tabl. récap. Ta. 42 (p. 126), Ex. 245 quoad : empl. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–116 quod : indic., subj. Ex. 82–83 ; tabl. récap. Ta. 43 (p. 127–128), Ex. 246 quominus : empl. Ex. 65–70 quoniam : empl. Ex. 133–135 quot : tot… quot Ta. 29 (p. 87) réciprocité : Ex. 305–306 réfléchis : v. personnels (pr.), possessifs (adj.) refus (verbes) : ne, quin, quominus Ex. 65–70 regret : utinam + subj. Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 37–38 relatifs (adj.-pr.) : décl. p. 387 ; corrélatifs Ta. 29 (p. 87) ; empl. Ta. 45 (p. 148), Ex. 294–297 ; v. antécédent, relative (prop.) relative (prop.) : nat. et fonct. Ta. 15 (p. 29–30) ; empl. Ta. 31 (p. 92–93), indic. Ex. 183–184, subj. Ex. 185–192 reliqui : empl. Ta. 46 (p. 150–151) réponse : adv. Ta. 47 (p. 162) ressemblance (adj. expr.) : ac, atque Ta. 29 (p. 87) rus : acc., abl., loc. Ta. 12 (p. 18) sane : Ta. 47 (p. 162) sans : trad. Ex. 259–261 scribĕre : prop. infin., ut, interr. indir. Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 94–95 se : v. personnels (pr.) secundum : prép. Ta. 14.1 (p. 23) sed : Ta. 49 (p. 165–166) sentiment (verbes) : prop. infin./quod Ta. 19 (p. 39) séparation : abl. Ta. 8 (p. 14), Ex. 16–17 seu : Ta. 49 (p. 165–166) si : trad. Ex. 262–265
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Maîtrise du latin par la pratique
si : Ta. 27 (p. 77), Ex. 149–150, Ex. 153 ; nisi, quod si, si non, si minus Ex. 154–157 sic : sic… ut Ta. 29 (p. 87) similis : gén., dat. Ta. 4 (p. 10) ; ac (atque) Ta. 29 (p. 87) simultanéité : v. concordance (temps) sine : prép. Ta. 14.2 (p. 25) sinĕre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) siue : Ta. 49 (p. 165–166), Ex. 154–157 situation : abl., loc. Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 solēre : infin. Ta. 19 (p. 39) souhait : Ta. 17 (p. 33–34), Ex. 37–38 statuĕre : infin., ut Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 96–97 style indirect : Ta. 32 (p. 97–98), Ex. 195–197 ; au sens large Ex. 206 ; pron. pers. et adj. poss. Ex. 210 ; récap. Ex. 211–212 sub : prép. Ta. 14.3 (p. 25) subjectif : v. génitif subjonctif : val. temps, indép. Ta. 17 (p. 33–34), Ta. 18 (p. 36) ; subord. Ex. 235 ; concord. temps Ta. 21 (p. 46) ; style indir. Ta. 32 (p. 97–98), Ta. 33 (p. 101–102) subordination : double Ex. 344 subordonnées (prop.) : Ta. 15 (p. 29–30) sujet : nom., acc., abl. Ta. 2 (p. 7–8) super : prép. Ta. 14.3 (p. 25) supériorité : v. comparatif superlatif : compl. Ta. 4 (p. 10) ; empl. Ex. 280– 281 supin : empl. Ex. 220 supra : prép. Ta. 14.1 (p. 23) suus : v. possessifs (adj.) symétrie : mots Ex. 336–337, prop. Ex. 341 talis : talis… qualis, empl. Ta. 29 (p. 87) tam : tam… quam, empl. Ta. 29 (p. 87) tamen : Ta. 49 (p. 165–166) tametsi : empl. Ta. 28 (p. 83) tamquam : empl. Ta. 30 (p. 87) tant : trad. Ex. 266 tantus : gén. estim. et prix Ta. 10 (p. 16), Ex. 18– 19 ; tantus… quantus Ta. 29 (p. 87) temporelles (prop.) : cum Ta. 24 (p. 64), Ex. 112– 113 ; dum, antequam, etc. Ta. 25 (p. 65–66), Ex. 115–116 ; ubi, postquam Ex. 117–118 ; récap. Ex. 120–121, Ex. 126 temps (compl.) : Ta. 13 (p. 19), Ex. 22–23 temps (valeur) : indic., val. absolue Ta. 16 (p. 30– 31), Ex. 28 ; relative Ta. 35 (p. 115), Ex. 234 ; subj., val. absolue Ta. 17 (p. 33), Ex. 33–42 ; subord. Ex. 235 ; v. concordance (temps) timēre : ne Ex. 71–72, Ex. 74–77 ; autres constr. Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 98–99 tot : tot… quot Ta. 29 (p. 87) ; tot… ut Ex. 140–141 totus : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151)
traduction : noms Ex. 267–272, adj., part. Ex. 273– 279, compar. Ex. 280–281, numéraux Ex. 282– 283 ; adj.-pron. pers. et poss. Ex. 284–285 ; démonstr. Ex. 288 ; verbes Ex. 314–323 ; adv. Ex. 324–327 trans : prép. Ta. 14.1 (p. 23) tu : v. personnels (pr.) tum : Ta. 49 (p. 165–166) tuus : v. possessifs (adj.) ubi : adv. interr. lieu Ta. 12 (p. 18) ; v. temporelles uel, -ue : Ta. 49 (p. 165–166) uelle : conjug. p. 404 ; infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) ; parataxe Ex. 107 uelut si : empl. Ta. 30 (p. 87) uereri : ne Ex. 71–72, Ex. 74–77 ; autres constr. Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 98–99 uero : Ta. 49 (p. 165–166) uerum : Ta. 49 (p. 165–166) uester : gén. uestri / uestrum p. 386 ; v. possessifs uetare : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) uidēre : infin. ou prop. infin. Ta. 19 (p. 39) ; autres constr. : Ta. 23 (p. 57–58), Ex. 102 ullus : empl. Ta. 46 (p. 150–151) ultra : prép. Ta. 14.1 (p. 23) unde : Ta. 12 (p. 18) uniuersi : Ta. 46 (p. 150–151) unusquisque : Ta. 46 (p. 150–151) uos : v. personnels (pr.) ut : conj. subord., indic. Ex. 117–118 (temps), Ex. 171–178 (compar.) ; subj. : v. activité Ex. 60– 64, v. empêchement Ex. 65–70, v. crainte Ex. 71– 72, Ex. 74–77, but Ex. 127–130, Ex. 132, concession Ex. 163–166 ; conséquence Ex. 140–143 ; tabl. récap. Ta. 36 (p. 117–118), Ex. 236 uter : décl. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151) ; v. utrum utercumque : décl. p. 388 ; empl. p. 151 N.B. uterlibet : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300 uterque : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300 uteruis : décl. p. 388 ; empl. Ta. 46 (p. 150–151), Ex. 300 utilis : dat. Ta. 4 (p. 10) utinam : expr. souhait et regret Ta. 17 (p. 33–34) utrum… an : interr. double Ta. 22 (p. 54), Ta. 44 (p. 129–130), Ex. 251 verbe : accord Ta. 1 (p. 3), Ex. 3 ; place p. 414 villes (noms) : compl. lieu Ta. 12 (p. 18), Ex. 20–21 vocatif : empl. Ta. 2 (p. 7) voisinage : lieu Ta. 12 (p. 18) voix passive : Ex. 310–313 ; passif impers. et pers. Ex. 52–53 volonté (verbes) : ut/ne, Ex. 60–64
Table des déclinaisons et conjugaisons Déclinaisons 1. Noms ................................................................................................................................................................. 383 1.1. Première et deuxième déclinaisons ........................................................................................................ 383 1.2. Troisième, quatrième et cinquième déclinaisons .................................................................................. 383 2. Adjectifs ............................................................................................................................................................ 384 2.1. Première classe .......................................................................................................................................... 384 2.2. Deuxième classe ........................................................................................................................................ 384 2.2.1. Thème vocalique (-i) ............................................................................................................................ 384 2.2.2. Thème consonantique et comparatifs .............................................................................................. 385 3. Adjectifs-pronoms ........................................................................................................................................... 385 3.1. Démonstratifs ............................................................................................................................................ 385 3.2. Is, idem, ipse ................................................................................................................................................ 386 3.3. Personnels .................................................................................................................................................. 386 3.4. Possessifs ................................................................................................................................................... 386 3.5. Relatif et interrogatifs ............................................................................................................................... 387 3.6. Indéfinis ...................................................................................................................................................... 387 3.6.1. Aliquis (quis), quidam ............................................................................................................................ 387 3.6.2. Nullus, nemo, nihil ................................................................................................................................. 387 3.6.3. Alius, alter .............................................................................................................................................. 388 3.6.4. Totus, omnis .......................................................................................................................................... 388 3.7. Adjectifs numéraux ................................................................................................................................... 388 3.7.1. Adjectifs cardinaux déclinables (unus, duo, tres, milia) .................................................................... 388 3.7.2. Adjectifs cardinaux, ordinaux, distributifs ........................................................................................ 389
Conjugaisons 1. Première conjugaison ..................................................................................................................................... 390 2. Deuxième conjugaison ................................................................................................................................... 392 3. Troisième conjugaison .................................................................................................................................... 394 4. Quatrième conjugaison .................................................................................................................................. 396 5. Cinquième conjugaison .................................................................................................................................. 398 6. Autres verbes ................................................................................................................................................... 400 6.1. Esse .............................................................................................................................................................. 400 6.2. Posse ............................................................................................................................................................ 401 6.3. Ferre ............................................................................................................................................................. 402 6.4. Velle ............................................................................................................................................................. 404 6.5. Nolle ............................................................................................................................................................. 405 6.6. Malle ............................................................................................................................................................ 406 6.7. Ire ................................................................................................................................................................. 407 6.8. Fieri .............................................................................................................................................................. 408
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Maîtrise du latin par la pratique
Table des synthèses de grammaire Tableau 1. Accord du nom, de l’adjectif et du verbe ......................................................................................
3
Tableau 2. Emplois des cas – Fonctions syntaxiques et effets de sens .......................................................
7
Tableau 3. Compléments du nom et du pronom – Emplois des cas et effets de sens ..............................
9
Tableau 4. Compléments de l’adjectif et de l’adverbe – Emplois des cas et effets de sens ......................
10
Tableau 5. Compléments du verbe – Nominatif – Accusatif – Emplois et effets de sens ..........................
11
Tableau 6. Compléments du verbe – Génitif – Emplois et effets de sens ...................................................
12
Tableau 7. Compléments du verbe – Datif – Emplois et effets de sens .......................................................
13
Tableau 8. Compléments du verbe – Ablatif – Emplois et effets de sens ....................................................
14
Tableau 9. Compléments de proposition – Instrumental – Emplois et effets de sens ..............................
15
Tableau 10. Expression de l’estimation et du prix .........................................................................................
16
Tableau 11. Emplois et compléments du verbe esse .....................................................................................
17
Tableau 12. Compléments de proposition – Lieu ...........................................................................................
18
Tableau 13. Compléments de proposition – Temps ......................................................................................
19
Tableau 14.1. Prépositions régissant l’accusatif ............................................................................................
20
Tableau 14.2. Prépositions régissant l’ablatif .................................................................................................
24
Tableau 14.3. Prépositions régissant l’accusatif et l’ablatif ...........................................................................
25
Tableau 14.4. Formes nominales figées régissant le génitif ........................................................................
26
Tableau 15. Nature et fonction des propositions ..........................................................................................
29
Tableau 16. Indicatif – Valeur absolue des temps et effets de sens ............................................................
30
Tableau 17. Impératif et subjonctif de volonté – Emplois et effets de sens ...............................................
33
Tableau 18. Subjonctif conditionnel – Emplois et effets de sens .................................................................
36
Tableau 19. Fonctions de l’infinitif et de la proposition infinitive .................................................................
39
Tableau 20. Concordance des temps à l’infinitif ............................................................................................
41
Tableau 21. Concordance des temps au subjonctif .......................................................................................
46
Tableau 22. Interrogation directe et indirecte ...............................................................................................
54
Tableau 23. Verbes à constructions multiples ................................................................................................
57
Tableau 24. Cum – Modes, temps et effets de sens .......................................................................................
64
Tableau 25. Dum, donec, quoad, antequam, priusquam – Emplois et effets de sens ..................................
65
Tableau 26. Modalités d’expression du but ....................................................................................................
71
Tableau 27. Propositions conditionnelles (principales et subordonnées) ...................................................
77
Tableau 28. Conjonctions et locutions concessives (conditionnelles) ..........................................................
83
Tableau 29. Principaux corrélatifs de comparaison ......................................................................................
87
Tableau 30. Conjonctions et locutions comparatives (conditionnelles) .......................................................
87
Tableau 31. Proposition relative ......................................................................................................................
92
Tableau 32. Style direct et indirect ...................................................................................................................
97
Tableau 33. La période conditionnelle en style indirect ................................................................................ 101 Tableau 34. Participes ....................................................................................................................................... 111 Tableau 35. Indicatif – Valeur relative des temps .......................................................................................... 115 Tableau 36. Emplois de ut (uti) ......................................................................................................................... 117 Tableau 37. Emplois de ne ................................................................................................................................ 119
Tables
527
Tableau 38. Emplois de cum .............................................................................................................................. 120 Tableau 39. Emplois de dum .............................................................................................................................. 122 Tableau 40. Emplois de quam ........................................................................................................................... 123 Tableau 41. Emplois de quin .............................................................................................................................. 125 Tableau 42. Emplois de quo ............................................................................................................................... 126 Tableau 43. Emplois de quod ............................................................................................................................. 127 Tableau 44. Emplois de an ................................................................................................................................. 129 Tableau 45. Adjectif-pronom relatif – Particularités d’emploi ....................................................................... 148 Tableau 46. Adjectifs-pronoms indéfinis ......................................................................................................... 150 Tableau 47. Adverbes d’affirmation et de doute ............................................................................................. 162 Tableau 48. Adverbes de négation, coordination négative, double négation ............................................ 162 Tableau 49. Principales conjonctions de coordination ................................................................................... 165
528
Maîtrise du latin par la pratique
Table des versions et des thèmes 1. Versions 27. Une ruse d’Hannibal (Cornélius Népos) ................................................................................................
28
32. Coquetterie de la fille d’Auguste (Macrobe) .........................................................................................
33
58. Hannibal et le philosophe Phormion (Cicéron) ....................................................................................
45
59. La biche de Sertorius (Aulu-Gelle) .........................................................................................................
45
73. Le vétéran d’Actium (Macrobe) ..............................................................................................................
50
78. À chacun son métier (Pline l’Ancien) .....................................................................................................
51
79. Il y a toujours à apprendre (Cicéron) ....................................................................................................
51
90. Nos propres misères sont celles de toute l’humanité (Valère Maxime) ............................................
56
92. Réponse cinglante d’un philosophe (Macrobe) ...................................................................................
56
105. Impuissance de la philosophie (Cornélius Népos) ..............................................................................
62
108. Auguste importuné par une chouette (Macrobe) ................................................................................
63
111. Le serment d’Hannibal (Cornélius Népos) ............................................................................................
63
114. Un vaniteux perd ses illusions (Cicéron) ...............................................................................................
65
119. Mort d’Épaminondas (Cornélius Népos) ...............................................................................................
68
123. Anecdotes (Cicéron) ................................................................................................................................
69
124. Une épouse inconsolable (Aulu-Gelle) ..................................................................................................
69
125. Mouvement de grève chez des joueurs de flûte (Tite-Live) ................................................................
70
131. Anecdotes (Cicéron, Macrobe) ...............................................................................................................
72
136. Triste fin d’un grand homme (Cornélius Népos) .................................................................................
74
137. Une question embarrassante (Cicéron) ................................................................................................
74
138. Diogène fait l’éloge de son maître (Macrobe) ......................................................................................
74
139. Parcimonie de Caton (Aulu-Gelle) ..........................................................................................................
74
144. L’enseignement de Socrate (Cicéron) ....................................................................................................
76
145. Auguste et les corbeaux savants (Macrobe) ........................................................................................
76
146. Le sage Bias de Priène (Cicéron) ............................................................................................................
77
147. Présage du règne de Denys (Cicéron) ...................................................................................................
77
148. Rivalité de deux peintres (Pline l’Ancien) ..............................................................................................
77
151. Sobriété de Romulus (Calpurnius Piso) .................................................................................................
79
152. Auguste et le petit poète grec (Macrobe) .............................................................................................
79
158. L’homme a horreur de la solitude (Cicéron) .........................................................................................
82
167. Un tyran paranoïaque (Cicéron) ............................................................................................................
86
168. Le don de soi-même est le plus précieux qui soit (Sénèque) .............................................................
86
169. Bon mot d’Hannibal (Aulu-Gelle) ...........................................................................................................
86
170. Les abeilles (Pline l’Ancien) .....................................................................................................................
86
181. Respect de la parole donnée (Cicéron) .................................................................................................
91
193. Dévouement d’un esclave (Macrobe) ....................................................................................................
97
Tables
529
194. Il faut imiter un modèle dans ses parties excellentes (Cicéron) ......................................................... 97 198. Un songe d’Hannibal (Cicéron) ............................................................................................................... 99 199. Entretien de Scipion et d’Hannibal (Claudius Quadrigarius) ............................................................... 100 201. Un rêve prémonitoire (Cicéron) .............................................................................................................. 100 202. Les perles de Cléopâtre (Pline l’Ancien) ................................................................................................. 101 204. Orgueil de Julie, fille d’Auguste (Macrobe) ............................................................................................ 103 205. Admiration d’Eschine pour Démosthène (Pline l’Ancien) ..................................................................... 103 211. 1. Pourparlers de paix entre Divico et César (César) ............................................................................ 105 211. 2. Ambiorix s’adresse à des ambassadeurs romains (César) .............................................................. 106 211. 3. Les alliés de Rome au bord de la révolte (Tite-Live) .......................................................................... 106 212. Vives critiques de César à l’adresse de ses hommes (César) .............................................................. 107 218. Mort singulière d’un athlète (Aulu-Gelle) .............................................................................................. 109 219. La philosophie, refuge des intellectuels aux époques troublées (Cicéron) ....................................... 110 227. Un ânier malicieux (Valère Maxime) ...................................................................................................... 113 228. La vieille de Syracuse (Valère Maxime) .................................................................................................. 113 229. Funérailles d’un corbeau (Pline l’Ancien) ............................................................................................... 113 230. L’écolier et le dauphin (Pline l’Ancien) .................................................................................................... 113 237. Fidélité des alliés de Rome (Valère Maxime) ......................................................................................... 118 239. Mort d’Hannibal (Cornélius Népos) ........................................................................................................ 120 241. Curieux subterfuge d’Hannibal (Cornélius Népos) ............................................................................... 122 247. Épaminondas se compare à Agamemnon (Cornélius Népos) ............................................................ 128 248. Cicéron félicite un consul de ses amis (Cicéron) ................................................................................... 128 249. Une largesse peu recommandable (Cicéron) ........................................................................................ 129 250. Pompée et le philosophe Posidonius (Cicéron) .................................................................................... 129 253. La république se meurt (Cicéron) ........................................................................................................... 131 286. Ingratitude punie (Sénèque) ................................................................................................................... 145 287. Un sarcasme qui coûte cher (Macrobe) ................................................................................................. 145 298. Un bon législateur est plus utile à l’État qu’un philosophe (Cicéron) ................................................. 150 299. Mépris de la mort chez un Spartiate (Cicéron) ..................................................................................... 150 307. L’amitié idéale (Cicéron) ........................................................................................................................... 154 331. Un héros : l’ancêtre de Catilina (Pline l’Ancien) ..................................................................................... 165 332. Avant l’expédition de Xerxès en Grèce (Sénèque) ................................................................................ 165 348. L’éloquence est-elle un bien ou un mal ? (Cicéron) .............................................................................. 174 349. Exemple de modération (Sénèque) ........................................................................................................ 174 351. Les livres sibyllins (Aulu-Gelle) ................................................................................................................ 177 352. Clémence d’Auguste (Sénèque) .............................................................................................................. 177 353. Mort d’Archimède (Valère Maxime) ........................................................................................................ 178 354. Le vétéran de César (Sénèque) ............................................................................................................... 178 355. Désignation du successeur d’Aristote (Aulu-Gelle) ............................................................................... 178 356. Les quatre âges du peuple romain (Florus) .......................................................................................... 179 357. Geste d’amour filial peu commun (Valère Maxime) ............................................................................. 179
530
Maîtrise du latin par la pratique
358. Le médecin d’Alexandre (Justin) ............................................................................................................. 179 359. Scrupules d’un pythagoricien (Sénèque) .............................................................................................. 180 360. Mort d’Alexandre (Justin) ........................................................................................................................ 180 361. Déclin de Marius (Valère Maxime) ......................................................................................................... 180 362. Cicéron découvre le tombeau d’Archimède (Cicéron) ......................................................................... 180 363. La mémoire de Thémistocle (Cicéron) .................................................................................................. 181 364. Sur la vie humaine (Pline l’Ancien) ......................................................................................................... 181 365. Être ému pour mieux émouvoir (Cicéron) ............................................................................................ 181 366. Sylla dictateur (Velleius Paterculus) ....................................................................................................... 181 367. Mort de Cicéron (Tite-Live) ..................................................................................................................... 182 368. La prise des Épipoles (Tite-Live) ............................................................................................................. 182 369. La vie des Scythes (Justin) ....................................................................................................................... 182 370. Mœurs des Parthes (Justin) .................................................................................................................... 183 371. Leçon de relativisme culturel (Cornélius Népos) ................................................................................. 183 372. La bibliomanie (Sénèque) ....................................................................................................................... 184 373. Comportement exemplaire de deux esclaves (Claudius Quadrigarius) ........................................... 184 374. Deux fils au-dessus de tout soupçon (Cicéron) .................................................................................... 184 375. L’épée de Damoclès (Cicéron) ................................................................................................................ 185 376. L’instituteur de Faléries (Tite-Live) ......................................................................................................... 185 377. Protagoras et Démocrite (Aulu-Gelle) ................................................................................................... 185 378. Indifférence des Romains pour les lectures publiques (Pline le Jeune) ............................................ 186 379. Engouement de la foule pour les courses de chars (Pline le Jeune) .................................................. 186 380. La maison hantée (Pline le Jeune) .......................................................................................................... 186 381. Le lion d’Androclus (Apion) ..................................................................................................................... 187 382. Lettre de Cornélie à son fils C. Gracchus (Cornélius Népos) .............................................................. 188
2. Thèmes d’application 383. Débuts de Cicéron (propositions complétives) .................................................................................... 189 384. Les Verrines (interrogation indirecte) .................................................................................................... 189 385. Les Catilinaires (verbes à constructions multiples) .............................................................................. 189 386. Exil de Cicéron (propositions temporelles) ........................................................................................... 189 387. Le Pro Milone (propositions causales) ................................................................................................... 190 388. Proconsulat de Cicéron (propositions concessives) ............................................................................ 190 389. Cicéron et la guerre civile (propositions finales) ................................................................................. 190 390. Retraite de Cicéron (propositions consécutives) ................................................................................. 190 391. Cicéron revient aux affaires (propositions comparatives) .................................................................. 191 392. Hésitations de Cicéron (propositions conditionnelles) ....................................................................... 191 393. Les Philippiques (propositions conditionnelles) ................................................................................... 191 394. Mort de Cicéron (propositions comparatives conditionnelles) .......................................................... 191
Tables
531
3. Thèmes littéraires 395. Sagesse de Rome (Fustel de Coulanges) ............................................................................................... 192 396. La famille de Catilina (Boissier) ............................................................................................................... 192 397. Le dessein secret de Catilina (Las Cases) ............................................................................................... 192 398. Désignation du successeur d’Aristote (La Bruyère) .............................................................................. 192 399. Le philosophe Anaxagore (Fénelon) ...................................................................................................... 192 400. Diogène le Cynique (Fénelon) ................................................................................................................. 193 401. Remontrances de Caton à César (Fénelon) ........................................................................................... 193 402. Querelle entre Romulus et Rémus (Fénelon) ........................................................................................ 193 403. Lettre de Racine à son fils (Racine) ......................................................................................................... 194 404. Crésus et Ésope (La Fontaine) ................................................................................................................. 194 405. De l’utilité des fables (La Fontaine) ......................................................................................................... 194 406. Les débuts de la République (Bossuet) .................................................................................................. 195 407. Sévérité légendaire du consul Brutus (Bossuet) ................................................................................... 195 408. La loyauté de Régulus (Rollin) ................................................................................................................. 195 409. Entretien d’Hannibal et de Scipion (Rollin) ............................................................................................ 196 410. Les Aduatiques et César (Rollin) ............................................................................................................. 196 411. Origine des guerres sous la République (Montesquieu) ..................................................................... 197 412. Utilité de la discipline militaire (Montesquieu) ..................................................................................... 197 413. Sagesse d’un vieux Troglodyte (Montesquieu) ..................................................................................... 197 414. Controverses puériles sur Homère (Montesquieu) .............................................................................. 198 415. L’étude des langues anciennes (Diderot) .............................................................................................. 198 416. Comment il faut lire les auteurs latins (Fustel de Coulanges) ............................................................. 198 417. Incertitude de l’histoire de la Rome primitive (Beaufort) .................................................................... 199 418. Sagacité de Zadig (Voltaire) ..................................................................................................................... 199 419. La retraite de Dioclétien (Chateaubriand) ............................................................................................. 200 420. Le vrai talent de Salluste (Taine) ............................................................................................................. 200 421. L’abbé Jérôme Coignard (France) ........................................................................................................... 200 422. Alexandre et le médecin Philippe (Amyot) ............................................................................................ 201 423. Finesse psychologique de César (Montaigne) ...................................................................................... 202 424. Plutarque et son esclave (Montaigne) ................................................................................................... 203
Table des matières Sommaire ..........................................................................................................................................
V
Préface ............................................................................................................................................... VII Éditions – Abréviations – Signes critiques ..................................................................................... XIII
Chapitre 1. Syntaxe d’accord 1.1. Accord du nom et du pronom (1) ............................................................................................
3
1.2. Accord de l’adjectif et du participe (2) ....................................................................................
4
1.3. Accord du verbe (3) ...................................................................................................................
4
1.4. Récapitulation (4–5) ..................................................................................................................
4
Chapitre 2. Syntaxe des cas 2.1. Complément du nom et du pronom (6–7) .............................................................................
9
2.2. Complément de l’adjectif et de l’adverbe (8–9) ..................................................................... 10 2.3. Complément du verbe (attribut, objet) (10–17) .................................................................... 11 2.3.1. Nominatif et accusatif (10–11) .......................................................................................... 11 2.3.2. Génitif (12–13) ..................................................................................................................... 12 2.3.3. Datif (14–15) ........................................................................................................................ 13 2.3.4. Ablatif (16–17) ..................................................................................................................... 14 2.4. Complément de proposition (circonstanciel) (18–23) .......................................................... 15 2.4.1. Instrumental (18–19) .......................................................................................................... 15 2.4.2. Lieu et mesure de l’espace (20–21) .................................................................................. 18 2.4.3. Temps et mesure du temps (22–23) ................................................................................. 19 2.5. Prépositions (24) ....................................................................................................................... 20 2.6. Récapitulation (25–27) .............................................................................................................. 27
Chapitre 3. Syntaxe des propositions 3.1. Propositions indépendantes (28–44) ....................................................................................... 30 3.1.1. Indicatif (28–32) .................................................................................................................. 30 3.1.1.1. Valeur des temps (28) .................................................................................................. 30 3.1.1.2. Énonciation (29) ............................................................................................................ 32 3.1.1.3. Interrogation et exclamation directes (30–32) ......................................................... 32 3.1.2. Impératif et subjonctif (33–42) .......................................................................................... 33 3.1.2.1. Impératif et subjonctif de volonté (33–38) ................................................................ 33 3.1.2.2. Subjonctif conditionnel (39–42) .................................................................................. 36 3.1.3. Infinitif (historique, exclamatif) ........................................................................................ 38 3.1.4. Récapitulation (43–44) ........................................................................................................ 38
534
Maîtrise du latin par la pratique
3.2. Propositions complétives (45–111) ......................................................................................... 39 3.2.1. Indicatif avec quod (cf. 3.2.3.5) .......................................................................................... 39 3.2.2. Infinitif (45–59) .................................................................................................................... 39 3.2.2.1. Infinitif sujet, attribut et complément (45–46) ......................................................... 39 3.2.2.2. Proposition infinitive (47–51) ...................................................................................... 41 3.2.2.3. Passif impersonnel et personnel (52–53) .................................................................. 43 3.2.2.4. Expression particulière de la postériorité (54–55) ................................................... 44 3.2.2.5. Particularités stylistiques (56–59) .............................................................................. 45 3.2.3. Subjonctif (60–92) ............................................................................................................... 46 3.2.3.1. Subjonctif avec ut, ne (60–64) ..................................................................................... 46 3.2.3.2. Subjonctif avec ne, quin, quominus (65–70) ............................................................... 48 3.2.3.3. Subjonctif avec ne, ne non (ut) (71–79) ...................................................................... 50 3.2.3.4. Subjonctif avec ut, ut non (80–81) .............................................................................. 52 3.2.3.5. Indicatif et subjonctif avec quod (82–83) .................................................................. 53 3.2.3.6. Interrogation et exclamation indirectes (84–92) ..................................................... 54 3.2.4. Verbes à constructions multiples (93–108) ..................................................................... 57 3.2.4.1. Verbes de sentiment (93) ............................................................................................ 58 3.2.4.2. Dicere, monere, scribere, etc. (94–95) .......................................................................... 58 3.2.4.3. Statuere, decernere, etc. (96–97) .................................................................................. 59 3.2.4.4. Timere, uereri, etc. (98–99) ........................................................................................... 59 3.2.4.5. Dubitare (100–101) ....................................................................................................... 60 3.2.4.6. Videre (102) .................................................................................................................... 61 3.2.4.7. Mirari (103) .................................................................................................................... 61 3.2.4.8. Fieri potest, tantum abest, etc. (104–106) ................................................................... 61 3.2.4.9. Subjonctif sans conjonction (parataxe) (107–108) ................................................... 62 3.2.5. Récapitulation (109–111) ................................................................................................... 63 3.3. Propositions circonstancielles (112–182) ............................................................................... 64 3.3.1. Temps (112–126) ................................................................................................................. 64 3.3.1.1. Cum (112–114) .................................................................................................................... 64 3.3.1.2. Dum, donec, quoad, antequam, priusquam (115–116) ................................................ 65 3.3.1.3. Vbi, ut, postquam, quotiens, simul ac (117–119) ........................................................ 67 3.3.1.4. Récapitulation (120–126) ............................................................................................. 68 3.3.2. But (127–132) ...................................................................................................................... 70 3.3.3. Cause (133–139) .................................................................................................................. 72 3.3.4. Conséquence (140–148) ..................................................................................................... 74 3.3.5. Condition (149–160) ........................................................................................................... 77 3.3.5.1. Si (149–153) ................................................................................................................... 78 3.3.5.2. Quod si, nisi, si non, si minus, sin, siue… siue (154–158) ............................................ 80 3.3.5.3. Dum, dummodo, modo (159–160) ............................................................................... 82 3.3.6. Concession (161–170) ........................................................................................................ 83
Table des matières
535
3.3.6.1. Proposition concessive (conditionnelle) (161–162) .................................................. 83 3.3.6.2. Autres constructions (ut, licet, relatif indéfini) (163–170) ........................................ 84 3.3.7. Comparaison (171–181) ..................................................................................................... 87 3.3.7.1. Proposition comparative (171–178) ........................................................................... 88 3.3.7.2. Proposition comparative conditionnelle (179–181) ................................................. 90 3.3.8. Récapitulation (182) ............................................................................................................ 91 3.4. Proposition relative (183–194) ................................................................................................. 92 3.4.1. Indicatif (183–184) .............................................................................................................. 93 3.4.2. Subjonctif (185–194) ........................................................................................................... 94 3.5. Style indirect (195–212) ............................................................................................................ 97 3.5.1. Discours indirect (195–202) ............................................................................................... 98 3.5.2. Expression de la condition (203–205) .............................................................................. 101 3.5.3. Style indirect libre (206) ..................................................................................................... 103 3.5.4. « Attraction modale » (207–209) ....................................................................................... 104 3.5.5. Pronoms personnels et adjectifs possessifs réfléchis et non réfléchis (210) ............. 105 3.5.6. Récapitulation (211–212) ................................................................................................... 105 3.6. Formes nominales et non personnelles du verbe (213–233) .............................................. 107 3.6.1. Gérondif et adjectif verbal (213–219) ............................................................................... 107 3.6.2. Supin (220) ........................................................................................................................... 110 3.6.3. Participe (221–233) ............................................................................................................. 111 3.6.3.1. Participes présent et parfait ; ablatif absolu (221–231) .......................................... 111 3.6.3.2. Participe futur (232–233) ............................................................................................. 114 3.7. Valeur des temps dans les subordonnées (234–235) ........................................................... 115 3.7.1. Indicatif (234) ....................................................................................................................... 115 3.7.2. Subjonctif (235) ................................................................................................................... 116 3.8. Récapitulation (236–266) .......................................................................................................... 117 3.8.1. Vt (236–237) ................................................................................................................................ 117 3.8.2. Ne (238–239) ............................................................................................................................... 119 3.8.3. Cum (240–241) ..................................................................................................................... 120 3.8.4. Dum (242) ............................................................................................................................. 122 3.8.5. Quam (243) ........................................................................................................................... 123 3.8.6. Quin (244) .................................................................................................................................... 125 3.8.7. Quo (245) .............................................................................................................................. 126 3.8.8. Quod (246–250) ................................................................................................................... 127 3.8.9. An (251) ................................................................................................................................. 129 3.8.10. Mots en corrélation (252–253) ........................................................................................ 131 3.8.11. Traduction de « que » (254–258) .................................................................................... 132 3.8.12. Traduction de « sans » (259–261) ................................................................................... 133 3.8.13. Traduction de « si » (262–265) ........................................................................................ 134 3.8.14. Traduction de « tant » (266) ............................................................................................ 135
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Maîtrise du latin par la pratique
Chapitre 4. Particularités de langue et de style 4.1. Noms (267–272) ........................................................................................................................ 137 4.2. Adjectifs (273–283) .................................................................................................................... 139 4.2.1. Adjectifs et participes (273–279) ....................................................................................... 139 4.2.2. Comparatif, superlatif et tournures équivalentes (280–281) ....................................... 141 4.2.3. Cardinaux, ordinaux, etc. (282–283) ................................................................................ 142 4.3. Adjectifs-pronoms (284–309) ................................................................................................... 143 4.3.1. Personnels et possessifs (réfléchis et non réfléchis) (284–287) ................................... 143 4.3.2. Démonstratifs (288) ............................................................................................................ 146 4.3.3. Ellipse du nom et du pronom (289–290) ......................................................................... 146 4.3.4. Idem (291–292) .................................................................................................................... 147 4.3.5. Ipse (293) .............................................................................................................................. 147 4.3.6. Relatifs (294–299) ............................................................................................................... 148 4.3.7. Indéfinis (300–309) ............................................................................................................. 150 4.3.7.1. (Ali)quis, quidam, quisquam, uterque, etc. (300) ........................................................... 152 4.3.7.2. Quisque (301–303) ........................................................................................................ 152 4.3.7.3. Nemo, nullus, neuter, etc. (304) ................................................................................... 153 4.3.7.4. Alius, alter ; réciprocité (305–307) ............................................................................... 154 4.3.7.5. Traduction de « on » (308–309) .................................................................................. 154 4.4. Verbes (310–323) ....................................................................................................................... 155 4.4.1. Voix active et passive (310–313) ....................................................................................... 155 4.4.2. Exercices de style (314–323) .............................................................................................. 156 4.5. Adverbes (324–327) .................................................................................................................. 160 4.5.1. Pronoms et adverbes de quantité (324–325) .................................................................. 160 4.5.2. Exercices de style (326–327) .............................................................................................. 161 4.6. Adverbes d’affirmation, de doute et de négation (328–332) .............................................. 162 4.6.1. Négations simples et composées (328) ........................................................................... 163 4.6.2. Coordination négative, double négation (329–332) ...................................................... 164 4.7. Conjonctions de coordination (333) ....................................................................................... 165 4.8. Ordre des mots et des propositions (334–344) .................................................................... 167 4.8.1. Ordre des mots dans la proposition (334–337) .............................................................. 167 4.8.1.1. Inversion (334) .............................................................................................................. 167 4.8.1.2. Disjonction (335) .......................................................................................................... 168 4.8.1.3. Symétrie, chiasme (336–337) ...................................................................................... 168 4.8.2. Ordre des mots dans la phrase complexe (338–339) .................................................... 169 4.8.3. Ordre des propositions dans la phrase (340–343) ......................................................... 170 4.8.3.1. Inversion (340) .............................................................................................................. 170 4.8.3.2. Symétrie (341) ............................................................................................................... 171 4.8.3.3. Chiasme (342) ............................................................................................................... 171 4.8.3.4. Emboîtement (343) ....................................................................................................... 172
Table des matières
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4.8.4. Double subordination (344) .............................................................................................. 172 4.9. Période (345–349) ..................................................................................................................... 173 4.10. Figures de style (350) .............................................................................................................. 175
Chapitre 5. Versions et thèmes de révision 5.1. Versions (351–382) .................................................................................................................... 177 5.2. Thèmes d’application (383–394) .............................................................................................. 189 5.3. Thèmes littéraires (395–424) ................................................................................................... 192
Corrigés Chapitre 1. Syntaxe d’accord (1–5) ................................................................................................ 207 Chapitre 2. Syntaxe des cas (6–27) ................................................................................................ 211 Chapitre 3. Syntaxe des propositions (28–266) ........................................................................... 225 Chapitre 4. Particularités de langue et de style (267–350) ........................................................ 317 Chapitre 5. Versions et thèmes de révision (351–424) ............................................................... 355
Annexes – Index – Tables Déclinaisons ..................................................................................................................................... 383 Conjugaisons ................................................................................................................................... 390 L’art de la traduction – Conseils pour la version – L’utilisation du dictionnaire ............. 409 Lexique latin-français .................................................................................................................... 425 Lexique français-latin .................................................................................................................... 461 Bibliographie ................................................................................................................................... 489 Index des sources ........................................................................................................................... 493 1. Exercices (par auteur) ............................................................................................................... 493 2. Exercices (par exercice) ............................................................................................................ 504 3. Versions ...................................................................................................................................... 517 4. Thèmes littéraires ..................................................................................................................... 518 Index grammatical ......................................................................................................................... 519 Table des déclinaisons et conjugaisons .................................................................................... 525 Table des synthèses de grammaire ............................................................................................ 526 Table des versions et des thèmes ............................................................................................... 528 1. Versions ...................................................................................................................................... 528 2. Thèmes d’application ................................................................................................................ 530 3. Thèmes littéraires ..................................................................................................................... 531 Table des matières ......................................................................................................................... 533