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French Pages 254 [256] Year 1966
LA C R O I S S A N C E DE LA C. G. T. 1918 - 1921
ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES - SORBONNE SIXIÈME SECTION : SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
SOCIÉTÉ, MOUVEMENTS SOCIAUX ET IDÉOLOGIES PREMIÈRE
SÉRIE
ÉTUDES
VIII
PARIS
MOUTON & CO MCMLXVI
LA HAYE
ANNIE
KRIEGEL
LA CROISSANCE DE LA C.G.T.
PARIS
I 9 1 8
-
I 9 2 I
Essai
statistique
MOUTON & CO MCMLXVI
LA HAYE
CET
OUVRAGE
PUBLIÉ
AVEC
LE
DU
CENTRE
LA
RECHERCHE
A
ÉTÉ
CONCOURS
NATIONAL
DE
SCIENTIFIQUE
© 1966, Mouton / i m p o r t a n t e : Au m o y e n n e s / Petites
Union:
Unions
minimes
CARTE 20. — Typologie des Unions départementales enl920.
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LA CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
c) Unions départementales moyennes (Unions dont l'indice général tourne autour de l'indice général moyen : 1 /4 de l'indice général moyen en plus ou en moins au maximum) : 23 Unions (Vosges, Aube, Allier, Gard, Meurthe-et-Moselle, Basses-Pyrénées, Marne, Saône-et-Loire, Loiret, J u r a , Seine-et-Marne, Moselle, Oi3e, Maine-et-Loire, Drôme, Tarn, Finistère, Indre-et-Loire, Doubs, Charente-Inférieure, Sarthe, Somme) ; d) Petites Unions départementales (Unions dont l'indice général est inférieur de 1 fois 1/2 à 2 fois l'indice général moyen) : 17 Unions (Ain, Morbihan, Aude, Indre, Nièvre, Ardennes, Vienne, Côte-d'Or, Alpes-Maritimes, Aveyron, Var, Calvados, Landes, Dordogne, Aisne, Manche, Haut-Rhin (Belfort)) ; e) Unions départementales minimes (Unions dont l'indice général est moins de la moitié de l'indice général moyen) : 32 Unions départementales (II. 20).
DEUXIÈME
PARTIE
DYNAMIQUE INTERNE DU MOUVEMENT
SYNDICAL
Nous avons jusqu'à présent étudié l'appareil syndical sous un angle statique, en analysant son état soit dans la période 1918-1921 prise comme unité temporelle de base, soit plus précisément dans l'année 1920. Il s'agit maintenant de réintroduire la vie dans cet organisme dont l'appellation courante, « mouvement syndical », indique bien qu'il est en constante évolution. Cette évolution, nous allons, dans une deuxième partie, en chercher les facteurs structurels dans les mécanismes internes de croissance et de dégénérescence du syndicalisme.
5
CHAPITRE I
LA PROGRESSION DU MOUVEMENT DE SYNDICALISATION OUVRIÈRE
I . — LA PROGRESSION DES EFFECTIFS SYNDIQUÉS A LA
C.G.T.
Le tableau des votes pour ou contre le rapport moral au congrès confédéral de 1920 précise pour chaque syndicat le chiffre de ses effectifs ; la somme des effectifs ainsi déclarés donne pour l'année 1920 un total de : 1 053 232 syndiqués.
Le même tableau de votes pour l'année 1921 donne le chiffre de : 838 462 syndiqués.
1° Le mouvement du nombre des syndiqués de 1911 à 1920. s) Au niveau confédéral. Les derniers chiffres connus pour l'avant-guerre sont ceux de l'année 1911 : le total des syndiqués à la C.G.T. s'élevait alors à 687 463. La progression des effectifs confédéraux de 1920 par rapport à 1911 s'établit donc : — en valeur absolue à + 3 6 5 . 7 6 9 adhérents, soit — en valeur relative à + 5 3 %
Deux observations immédiates : 1. Les effectifs confédéraux de 1911 à 1920 ne se sont guère augmentés que d'une demi-fois. C'est une progression modeste, compte tenu de l'accélération que la guerre mondiale a paru donner à l'histoire en général et à l'histoire ouvrière en particulier. 2. L'enflure de la « vague syndicale » d'après-guerre ne doit pas, du point de vue de sa hauteur absolue, être exagérée. L'énorme hauteur qu'elle prit dans l'imagination des contemporains ne fut en fait qu'une « illusion d'optique », tenant à l'extrême profondeur du « creux » syndical des années de guerre (surtout des années 1914-1916).
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DE LA
C.G.T.
b) Au niveau des fédérations syndicales. L'analyse de la progression des effectifs syndiqués de 1911 à 1920 au niveau des fédérations permet de corroborer, mais de nuancer ces observations (II. 21). Métallurgie
Habillement
Papier
Enseignement
Fédération postale Produits chimiques Dessinateurs .Textiles Eclairage Services de santé Ports et docks Chemins de F e r Sciage Ouvriers magasins de la guerre ^ • ^ C u i r s et peaux. Verriers - Chapellerie «,Bâtiment -Bijouterie Transports Teinturiers-Dégraisseurs Services publics ^Ameublement Blanchisserie CROISSANCE INDIC1AIRE DES EFFECTIFS CONFEDERAUX Syndicats maritimes Agriculture Céromiqu. T - M . » . , ; . 'Monnaies et médailles Alimentation Sous-sol Marine Etat. Prépar. en pharmacie Personnel civil de la guerre Poudrerie. Raffinerie. Tabacs Livre
GRAPHIQUE 21. — Croissance indiciaire des effectifs fédéraux en 1920. Base 100 en 1911.
Pour conduire à bien cette comparaison, il a fallu : 1° Dresser un tableau des effectifs fédéraux en 1911 (An. II, 1, a) ; 2° Dresser un tableau « corrigé » des effectifs fédéraux en 1911 pour rendre possible la comparaison avec celui de 1920 (An. II, 1, b). En effet, l'assise des fédérations
DYNAMISME
INTERNE
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syndicales est différente en 1911 et 1920. Au demeurant, la comparaison se fait entre chiffres fournis par des sources non homogènes : les chiffres de 1911 étant pour la plupart tirés de sources gouvernementales, ceux de 1920 étant de source syndicale. Néanmoins et ces réserves faites, on peut sur cette base calculer d'abord en valeur absolue (An. II, 1, c), puis en valeur relative (An. II, 1, d) l'écart des effectifs fédéraux entre 1911 et 1920. Il ne reste plus qu'à classer les fédérations syndicales de 1920 en fonction de l'indice de croissance de leurs effectifs sur la base 100 en 1911 (An. II, 1, e). Il résulte de ce classement que : 1. Le dynamisme interne des fédérations syndicales — mesuré par la progression de leurs effectifs entre 1911 et 1920 — n'est pas un fait absolu. En effet (An. II, 1, e) : — 13 fédérations ont en 1920 des effectifs inférieurs aux effectifs de 19111. Parmi celles-ci, des fédérations correspondant à des métiers « de services » qui ont particulièrement souffert de la guerre (Alimentation, Coiffeurs, Livre) ; des fédérations correspondant à des métiers en recul (Maréchalerie). Mais il est intéressant de noter qu'on trouve aussi parmi elles des fédérations ayant de vieilles traditions étatiques et groupant des travailleurs soit du secteur privé : Fédération du Sous-Sol, soit du secteur public : Personnel civil de la guerre (—41 % des effectifs de 1911), Marine État (— 40 %), Poudrerie (— 52 %), Tabacs (— 52 %), Monnaies et Médailles ( - 6 %) (II. 22). — Quant aux 31 fédérations dont les effectifs sont en 1920 supérieurs à ceux de 1911, il faut distinguer : • Les fédérations dont la croissance est minime (inférieure à 10 % des effectifs de 1911) : Céramique, Spectacle ; • Les fédérations dont la croissance est faible (entre 10 et 50 % des effectifs de 1911), inférieure à la moyenne générale (53%) : Agriculture, Allumettiers, Employés, Syndicats maritimes ; • Les fédérations dont la croissance est assez forte (entre 50 et 100 % des effectifs de 1911), supérieure à la moyenne générale : Ameublement, Blanchisserie, Services publics, Teinturerie, Transports, Bijouterie, Bâtiment, Chapellerie ; • Les fédérations dont la croissance est forte (de 100 à 200 % des effectifs de 1911) : Verriers, Cuirs et Peaux, Ouvriers de la guerre, Sciage, Chemins de fer, Ports et Docks, Services de santé, Éclairage, Textile, Dessinateurs, Fédération postale, Produits chimiques ; • Enfin les 5 fédérations dont la croissance est très forte : Tonneau, Enseignement, Papier, Habillement, Métaux. Pour cette dernière catégorie, avançons, à titre provisoire, trois types d'explication : promotion de la main-d'œuvre féminine pendant la guerre (Habillement, Papier) ; développement industriel dans la même période (Métaux) ; dynamisme 1. Alimentation, Coiffeurs, Livre, Personnel civil de la guerre, Maréchalerie, Marine État, Monnaies et Médailles, Préparateurs en pharmacie, Poudreries, Sous-Sol, Tabacs, Tabletterie, Voiture-Aviation.
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M i l l i e r s de syndiqués -1180
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1911
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1920
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—
- Le recul des effectifs dans treize entre 1911 et 1920.
ji fédérations
politique (Fédérations du Tonneau et de l'Enseignement furent à la pointe du combat « minoritaire »). 2. Le dynamisme externe des fédérations — dynamisme mesuré par le rapport entre la progression de leurs propres effectifs et la progression globale des effectifs confédéraux entre 1911 et 1920 — est également très variable : 3 fédérations (Métaux, Chemins de fer, Textile) sont à elles seules responsables de 68,7 % de la croissance des effectifs confédéraux. Le classement des fédérations en fonction de leur dynamisme externe
DYNAMISME
INTERNE
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montre bien, tant la liste correspond à ce que l'analyse de la vie syndicale nous a appris par ailleurs, que l'influence des fédérations au niveau de la C.G.T. est fonction de la part qu'elles prennent à la croissance des effectifs confédéraux. 2° Le mouvement du nombre des syndiqués de 1920 à 1921. a) Au niveau confédéral. Le déclin des effectifs confédérés en 1921 par rapport à 1920 s'établit : — en valeur absolue à — 2 1 4 . 7 7 0 s y n d i q u é s , — en valeur relative à — 20 %.
Trois observations : 1. Le déclin des effectifs confédéraux d'une année sur l'autre est très accentué : c'est la conséquence évidente de la lourde défaite que le mouvement syndical a enregistrée au printemps 1920, et plus encore de la lutte de fractions qui, entre 1920 et 1921, s'oriente vers une scission radicale. 2. La vague de syndicalisation de l'après-guerre retombe dans la période qui sépare le congrès confédéral de septembre 1920 du congrès confédéral de juillet 1921. 3. Mais il est remarquable de noter que le nombre de syndicats continue à croître de 1920 à 1921. b) Au niveau des fédérations. Deux tableaux, celui de l'écart absolu des effectifs fédéraux entre 1920 et 1921 (An. II, 1, f) et celui de leur écart relatif (An. II, 1, g) montrent de grandes inégalités dans la perte de vitesse des fédérations. On peut distinguer à ce propos : — 4 {¿dérations dont les effectifs ont subi des pertes minimes (moins de 10 % de leurs effectifs de 1920) : Céramique, Chapellerie, Éclairage, Spectacle ; — 1 fédération dont l'effectif a subi des pertes faibles (entre 10 et 20 % de ses effectifs de 1920), inférieure à la moyenne globale de pertes (20 %) : Bijouterie ; — 18 fédérations dont les effectifs ont subi des pertes sérieuses (de 20 à 50 % de leurs effectifs de 1920) 1 ; -— enfin 6 fédérations dont les effectifs ont subi des pertes énormes (supérieures à 50 % de leurs effectifs de 1920) : Cuirs et Peaux, Habillement, Papier, Produits chimiques, Teinturiers-Dégraisseurs, Tonneau.
Au total 30 fédérations avaient en 1921 des effectifs inférieurs à ceux de 1920. En revanche, 14 continuaient à progresser 2 . 1. Agriculture, Alimentation, Allumettiers, Ameublement, Bâtiment, Blanchisserie, Chemins de 1er, Dessinateurs, Employés, Enseignement, Marine État, Métaux, Ports et Docks, Fédération postale, Préparateurs en pharmacie, Sous-Sol, Voiture-Aviation, Transports. 2. Finances, Fonctionnaires, Livre, Ouvriers des magasins de la guerre, Personnel civil des Établissements de la guerre, Syndicats maritimes, Monnaies et Médailles, Poudreries-raffineries, Services de santé, Sciage, Services publics. Tabacs, Textile, Verriers.
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LA
3° Le mouvement
CROISSANCE
DE
LA
C.G.T.
des effectifs fédéraux de 1911 à 1920 et 1921.
Deux tableaux, celui de l'écart absolu des effectifs fédéraux de 1911 à 1920 et de 1920 à 1921 (An. II, 1, h), puis celui de l'écart relatif des effectifs fédéraux de 1911 à 1920 et de 1920 à 1921 sur la base 100 en 1911 (An. II, 1, i) font apparaître que les effectifs fédéraux entre 1911 et 1921 évoluèrent selon quatre sortes de mouvement : a) Un mouvement constant de recul : 6 fédérations (Alimentation, Maréchalerie, Marine État, Préparateurs en pharmacie, Sous-Sol, Aviation) ont vu leurs effectifs décliner tant de 1911 à 1920 que de 1920 à 1921. b) Un mouvement de recul entre 1911 et 1920 plus ou moins compensé par un progrès de 1920 à 1921 : c'est le cas de 5 fédérations (Monnaies et Médailles, Poudreries-Raffineries, Tabacs, Livre, Personnel civil de la guerre). Pour deux d'entre elles (Monnaies et Médailles et Tabacs), les progrès enregistrés de 1920 à 1921 ont compensé et au-delà le recul précédent. Pour les trois autres, non. c) Un mouvement constant de progrès d'abord de 1911 à 1920, puis de 1920 à 1921 : 6 fédérations (Ouvriers des magasins de la guerre, Syndicats maritimes, Services de santé, Sciage, Services publics, Textile) ont connu un développement constant de leurs effectifs sans qu'on puisse discerner entre elles un caractère commun d'ordre typologique qui pourrait expliquer cette progression constante. Ce ne sont ni des fédérations d'égale importance 1 , ni des fédérations de même structure 2 . Mais pour chacune d'elles il y eut des circonstances heureuses : la guerre pour la Fédération des Ouvriers des magasins de la guerre, une fusion d'organisations antérieurement distinctes pour la Fédération du Sciage, le développement du syndicalisme de fonctionnaires pour les Fédérations des Services publics et des Services de santé, enfin la promotion du travail féminin et surtout du syndicalisme féminin pour la Fédération du Textile. d) Mais le mouvement qui affecte la majorité des fédérations fut celui d'un progrès de 1911 à 1920, puis d'un recul de 1920 à 1921 : il concerne 24 fédérations dont 17 ont finalement en 1921 des effectifs supérieurs à ceux de 1911 et 7 (Allumettiers, Cuirs et Peaux, Employés, Produits chimiques, Teinturiers-Dégraisseurs, Agriculture) des effectifs inférieurs. 4° De la précarité des adhésions
individuelles.
Il n'est malheureusement pas possible faute d'éléments statistiques (nous n'avons pas le nombre des adhérents pour les années 1918 et 1919) de vérifier si, au moment de l'enflure de la vague de syndicalisation, le taux de croissance du nombre de syndiqués fut généralement supérieur au taux de croissance du nombre de syndicats. Mais il est possible en revanche d'analyser, au moment où commence la retombée de la vague, les relations statistiques entre le mouvement, de 1920 à 1921, du nombre 1. CI. I, 3. 2. Ibid.
DYNAMISME
73
INTERNE Indice 100
Indice 100
(1920)
(1920)
Blanchisserie
Agriculture
Chemins de Fer
Alimentation
Poudreries
Allumettiers
Produits chimiques
Ameublement
Services de santé
Bâtiment
Sciage
Bijouterie
Services publics
Céramique
Sous-sol
Chapellerie
Spectacle
C u i r s et peaux
Tanneries
Dessinateurs
Textile
Eclairage
Tonneau
Employés
Transports
Enseignement
Voiture
Papier
Verriers
Habillement Livre Ouvr. des mag*de la g
Indice du mouvement du nombre des syndicats entre 1920 et 1921 Indice du mouvement du nombre de syndiqués entre 1920 et 1921
P e r s . civil d e s établ. de guerre Marine d ' E t a t Syndicats maritimes Métaux^ Ports et docks Féd. Postale Prép. en pharmacie
Comparaison entre l'indice du mouvement du nombre des syndicats et celai du mouvement du nombre des syndiqués entre 1920 et 1921.
GRAPHIQUE 2 3 . —
de syndicats par fédération et le mouvement, au cours de la même période, du nombre de syndiqués par fédération. Pourquoi cette analyse ? Pour vérifier l'hypothèse suivante, que nous a suggérée l'observation des luttes sociales des années 1920-19211 : quand la vague de syndicalisation retombe, 1. Cf. Aux origines du communisme français, op. cff.,t. I.
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DE LA
C.G.T.
le nombre des organisations syndicales ne recule pas encore que déjà le nombre des syndiqués décline ; même quand le nombre des organisations syndicales affiliées à une fédération recule, il recule moins vite que ne décline le nombre des syndiqués. Il y aurait donc une masse flottante de salariés qui se distinguerait et de la catégorie des salariés fidèlement attachés à leur organisation syndicale et de la catégorie des salariés qui ne se soucient jamais et en aucune façon de syndicalisme. Resterait à estimer l'importance de cette masse flottante à l'échelon confédéral comme à l'échelon fédéral. Enfin le retournement de la tendance, de la conjoncture en ce qui concerne le taux de syndicalisation des masses ouvrières, se décèlerait d'abord au niveau des individus avant de se déceler au niveau des organisations syndicales de base. a) A l'échelon confédéral : Le nombre de syndiqués de 1920 à 1921 recule de — 214 770 unités. Le nombre de syndicats de 1920 à 1921 progresse de + 703 unités. Sur la base 100 en 1920 : — L'indice pour le nombre des syndiqués est de :
79 — L'indice pour le nombre des syndicats est de :
131 b) A l'échelon fédéral : Les tableaux de votes aux congrès confédéraux de 1920 et 1921 permettent de dresser les tableaux du nombre des syndicats par fédération dans ces deux années successives et par conséquent, sur la base 100 en 1920, un tableau indiciaire de la progression du nombre des syndicats en 1921. Il est dès lors possible de comparer : — L'indice de progression du nombre des syndicats par fédération entre 1920 et 1921 sur la base 100 en 1920 ; — E t l'indice de progression du nombre des syndiqués par fédération entre 1920 et 1921 sur la base 100 en 1920 (II. 23). Ce tableau montre que la relation entre le mouvement des syndiqués de 1920 à 1921 et le mouvement des syndicats dans la même période a pris les quatre formes suivantes (II. 23) : 1. Dans 2 fédérations (Agriculture, Allumettiers), le nombre des syndicats affiliés demeure stable tandis que le nombre de syndiqués diminue (très fortement). 2. Dans 12 fédérations (Fonctionnaires, Livre, Ouvriers des magasins de la guerre, Personnel civil de la guerre, Poudreries, Services de santé, Sciage, Services publics, Tabacs, Textile, Verriers, Monnaies et Médailles), le nombre des syndicats et le nombre des syndiqués augmentent l'un et l'autre. Mais il faut d'abord noter que sur ces 12 fédérations cinq d'entre elles étaient des fédérations dont les effectifs avaient décliné de 1911 à 1920 ;
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elles disposaient donc d'une certaine marge de « reconquête ». D'ailleurs, même en 1921, sauf la Fédération des Poudres, elles n'auront pas récupéré leurs effectifs de 1911. Et surtout, il faut remarquer que s'il y a synchronisme dans le fait de croissance, il n'y a pas synchronisme dans le taux de croissance respectif du nombre des syndicats et du nombre des syndiqués. • Dans 6 fédérations (Fonctionnaires, Ouvriers de la guerre, Personnel civil de la guerre, Textile, Verriers), le taux de croissance du nombre de leurs syndicats est plus grand que le taux de croissance du nombre de leurs syndiqués ; • Dans les 6 autres fédérations (Poudreries, Services de santé, Sciage, Services publics, Tabacs, Monnaies et Médailles), le taux de croissance du nombre de leurs syndicats est moins grand que le taux de croissance du nombre de leurs syndiqués ; de très peu pour trois d'entre elles (Poudreries, Services de santé, Monnaies et Médailles) qui ont un taux de croissance du nombre de leurs syndicats analogue à 10 points près du taux de croissance du nombre de leurs syndiqués ; de beaucoup pour les Fédérations du Sciage, des Services publics et des Tabacs. 3. Dans 5 fédérations, le nombre des syndicats et le nombre des syndiqués diminuent l'un et l'autre : c'est le cas des Fédérations de la Céramique, des Dessinateurs, de l'Enseignement, des Produits chimiques, du Sous-Sol. 4. Enfin dans 23 fédérations — plus de la moitié —, le nombre de syndicats continue à croître de 1920 à 1921 mais le nombre de syndiqués diminue. Relativement à la croissance du nombre de leurs syndicats, les 23 fédérations qui connaissent le recul le plus sérieux de leurs effectifs syndiqués sont dans l'ordre 1 : les Fédérations du Spectacle, de la VoitureAviation, des Syndicats maritimes, des Transports, de l'Éclairage, de la Marine État, du Bâtiment, de la Bijouterie-Orfèvrerie, des Employés, de l'Alimentation, de la Chapellerie, de la Fédération postale, de l'Ameublement, de la Pharmacie, des Métaux, du Tonneau, des Ports et Docks, de l'Habillement, des Chemins de fer, des Cuirs et Peaux, de la Blanchisserie, de la Teinturerie, des Fabriques de papier. On peut en conclure que, inégalement, mais dans la majorité des cas, le nombre des syndicats continue en 1921 à croître par rapport à 1920 tandis que le nombre de syndiqués diminue. Le dynamisme de la collectivité syndicale se maintient encore que déjà le dynamisme de l'individu syndiqué s'épuise : dans une période de renversement de conjoncture, l'appareil organisé constitue donc un frein à une désagrégation trop rapide ; il en résulte que les effectifs des fédérations à indice de dispersion élevée résistent mieux que ceux des fédérations à indice de concentration élevée. î.
Du point de vue de l'importance croissante du recul des effectifs, calculée par le rapport indice de décroissance des syndiqués indice de croissance des syndicats
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LA
II.
—
LA
PROGRESSION
DU
AFFILIÉS A LA
CROISSANCE
NOMBRE
DE
DE LA
C.G.T.
SYNDICATS
C.G.T.
L'Annuaire des Syndicats professionnels, industriels et commerciaux1, publié par la Direction du Travail du Ministère et de la Prévoyance Sociale, indiquait qu'il existait : le le le le le
1er 1er 1er 1er 1er
juillet janvier janvier janvier janvier
1884 1900 1905 1908 1911
: 68 syndicats : 2 685 — : 4 625 — : 5 524 — : 5 325 —
Ces chiffres doivent être maniés avec beaucoup de précaution : ils concernent non seulement les syndicats affiliés à la C.G.T. mais les syndicats ouvriers de toute nature, y compris les « syndicats-maisons ». Ce qui explique qu'ils sont très supérieurs aux chiffres que nous avons obtenus pour une période pourtant plus favorable, celle de 1918-1921. Une étude du B.I.T. 2 fournit, cette fois pour les seuls effectifs de la C.G.T., une seconde série de chiffres : 1912 1913 1914 1917 1918 1919
: 1 800 syndicats : 1 800 — : 2100 — : 1 800 — : 2 500 — : 4 200 —
Cette seconde série de chiffres, plus proche des nôtres, ne recoupe pas néanmoins les conclusions que nous avons tirées de nos sources d'information. 1° Le mouvement annuel du nombre des syndicats affiliés à la C. G.T. dans les années 1918 à 1921. a) Au niveau confédéral. Le simple comptage des listes constituées par les Tableaux de vote, placés en annexe des comptes rendus des congrès confédéraux de 1918, 1919, 1920 et 1921 nous fournit les chiffres suivants 1 : 1918 1919 1920 1921
: 1 193 syndicats : 2 005 — : 2 239 — : 2 941 —
1. Paris, Imprimerie Nationale, 1911. 2. L'accroissement des effectifs de syndicats au cours des années 1910-1919, p. 6, B.I.T., Genève, 16-2-1961 (Études et documents, séries A, n° 17).
DYNAMISME
77
INTERNE
Ce qui, sur la base 100 en 1918, donne la progression suivante : 1918 1919 1920 1921
: : : :
100 168 187 246
246
GRAPHIQUE 24. —
Progression du nombre des syndicats affiliés à la C. G. T.
b) Au niveau des fédérations syndicales. 1. Le mouvement numérique. Si, au niveau global, le nombre de syndicats affiliés à la C.G.T. progresse entre 1918 et 1921 de façon continue, cette progression, au niveau des fédérations syndicales, n'est en revanche ni un phénomène général, ni, quand elle existe, un phénomène continu. C'est ce que montre : d'abord le tableau par fédération des variations (en valeur absolue) du nombre de syndicats affiliés à la C.G.T. entre 1918 et 1921 (An. II, 1, j ) ; ensuite le tableau par fédération des variations (relatives) du nombre de syndicats affiliés. C'est ce qu'on trouve enfin résumé dans le tableau ci-après et sa représentation graphique (II. 25 et 25 bis). Ainsi, deux grands types de comportement apparaissent chez les fédérations syndicales du point de vue de l'évolution du nombre des syndicats qui leur sont affiliés entre 1918 et 1921 2 : — Sur les 37 fédérations syndicales dont il a été possible d'analyser le mouvement du nombre de leurs syndicats dans les années 1918-1921, — —
20 fédérations n ' o n t connu aucun recul ; 17 fédérations o n t connu un recul à un moment donné.
— Sur les 20 fédérations qui, du point de vue du nombre de leurs syndicats affiliés, n'ont connu aucun recul, — 4 ont connu à un m o m e n t donné une période de stabilisation, d'arrêt dans la progression du nombre de leurs syndicats affiliés ; — 16 seulement ont connu un rythme de croissance continu.
1. Les chiffres ainsi obtenus ne correspondent pas tout à fait avec ceux obtenus par le comptage de nos cartes perforées. De très légères différences (et négligeables à l'échelle) tiennent à ce que des cas litigieux ont pu faire annuler quelques cartes. 2. De tels calculs ne sont pas possibles pour 8 fédérations : Papier (apparaît en 1919) ; Finances (apparaît en 1921) ; Fonctionnaires (apparaît en 1920) ; Lithographie (disparaît en 1919) ; Maréchalerie (disparaît en 1920) ; Sciage (disparaît en 1921) ; Tabacs (réapparaît en 1919) ; Tabletterie (se modifle en 1919 et 1921).
78
LA
CROISSANCE
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LA CROISSANCE
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C.G.T.
** *
Le résultat acquis, voyons les choses de plus près. Au problème posé : « Y a-t-il des rapports entre les structures syndicales et les structures socialistes ? », trois réponses sont, dans l'abstrait, imaginables. — l r e réponse : Il n'y a aucun rapport ; — 2 e réponse : Il n'y a pas seulement rapport mais identification ; — 3 e réponse : Il y a un rapport, mais complexe et différencié. Pour trancher entre ces trois réponses possibles, nous avons procédé à une série de calculs dont le cadre est le cadre départemental qui convient aussi bien à l'analyse du mouvement syndical qu'à celle du parti socialiste et dont l'année de base est l'année 1920, dernière année où le parti socialiste est unifié. Première hypothèse : il n'y a aucun rapport entre les structures socialistes et les structures syndicales à l'échelle départementale en 1920. Pour vérifier cette hypothèse, il suffit de comparer : — Le classement des départements pour le nombre de leurs syndiqués ; — E t le classement des départements pour le nombre de leurs adhérents socialistes. S'il n'y a aucun parallélisme entre ces deux classements, on pourra penser qu'il n'y a aucun rapport entre les structures socialistes et les structures syndicales. Ces deux classements ont donc été établis ainsi : — Le classement pour le nombre d'adhérents socialistes est donné en annexe du compte rendu sténographique du 18 e Congrès national du parti socialiste (Tours, décembre 1920) : il a suffi de déduire du classement officiel les fédérations socialistes non métropolitaines. — Le classement pour le nombre de syndiqués a déjà été établi (I, 1). Il en résulte que, sur 90 départements métropolitains, — 51 départements ont un classement pour le nombre de leurs adhérents socialistes identique, à 10 places près, au classement qu'ils obtiennent pour le nombre de leurs syndiqués. Ce parallélisme tendrait à prouver que dans ces départements la force numérique du mouvement syndical est relativement comparable à la force numérique du mouvement socialiste, compte tenu qu'en moyenne le nombre de syndiqués est de trois à cinq fois plus grand que le nombre de socialistes. On peut donc légitimement penser que dans ces 51 départements, les deux mouvements, syndical et socialiste, sont étroitement conditionnés l'un par l'autre. Certes, il faut mettre à part, dans ces 51 départements, 1. Les 6 départements (Moselle, Nord, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Rhône, Seine) qui se placent dans les 10 premières places aussi bien dans le domaine socialiste que dans le domaine syndical : ce parallélisme peut ne tenir qu'à la force exceptionnelle des deux organisations sans impliquer une liaison entre elles.
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2. Les 6 départements (Hautes-Alpes, Cantal, Corse, Lozère, Mayenne, Hautes-Pyrénées) qui se classent dans les dix dernières places aussi bien dans le domaine socialiste que dans le domaine syndical : ce parallélisme peut ne tenir qu'à la faiblesse exceptionnelle des deux organisations sans impliquer une liaison entre elles (II. 52). Compte tenu de ces 12 départements où la signification du parallélisme entre leur classement pour le nombre de socialistes et leur classement pour leur nombre de syndiqués est douteuse, il reste encore 39 départements où le parallélisme ne peut guère être accidentel. D'autant que la représentation cartographique de ces 39 départements montre qu'ils ne sont pas dispersés au hasard sur l'ensemble du territoire : ils constituent en particulier une masse importante dans le Centre-Est du pays. — En revanche 38 départements ont un classement pour le nombre de leurs adhérents socialistes différent à plus de 10 places près du classement qu'ils obtiennent pour le nombre de leurs syndiqués (II. 53). Cette absence de parallélisme ne permet pas de savoir si, dans ces départements où la force numérique du mouvement syndical n'est pas (même relativement) comparable à la force numérique du mouvement socialiste, les deux mouvements, syndical et socialiste, sont conditionnés l'un par l'autre. Mais en distinguant parmi eux : 1. Les départements où le classement pour le nombre de socialistes est meilleur que le classement pour le nombre de syndiqués et 2. Les départements où le classement pour le nombre de syndiqués est meilleur que le classement pour le nombre de socialistes, surgit l'hypothèse suivante : les départements où le classement est meilleur pour le nombre de socialistes que pour le nombre de syndiqués sont les départements depuis longtemps travaillés par le socialisme, auquel les masses paysannes ont adhéré comme une expression moderne de leur républicanisme. L e plus souvent d'inspiration guesdiste, ce socialisme-là a bien marqué les départements du Midi (l'Aude, la Drôme, le Vaucluse, le V a r ) ainsi que les départements de la bordure septentrionale et occidentale du Plateau Central. Il n'a pas pu donner une grosse impulsion au mouvement syndical d'implantation difficile en milieu rural. A u contraire les départements dont le rang pour le nombre de socialistes est inférieur au rang pour le nombre de syndiqués sont 1. Des départements fortement marqués par le syndicalisme révolutionnaire, indifférent pour ne pas dire hostile au parti socialiste. C'est le cas des départements de l'Ouest, où la Loire-Inférieure avec SaintNazaire et Nantes, le Maine-et-Loire, le Calvados, la Manche, ont disposé d'équipes de militants anarchistes et syndicalistes très actives et connues. C'est vrai aussi de la Somme, de la Marne, de la Haute-Loire (dépendant de Saint-Étienne, haut lieu du syndicalisme révolutionnaire), des Landes et des Basses-Pyrénées. Il n'est pas inintéressant de souligner que la persistance de cette tradition historique est peut-être encore pour quelque
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LA
•
Classement analogue à 1 place
I
classement meilleur pour les syndiqués de 2 à 10 places
_
I •' ' •
CROISSANCE
DE
LA
classement meilleur pour les s o c i a l i s t e s de 2 à 10 places Départements c l a s s é s dans les 10 premières places dans les 2 cas
| Départements c l a s s é s dans les 10 — I dernières places dans les 2 cas C A R T E 52. —
Parallélisme et le classement
entre
le classement
pour
le nombre
pour de
le nombre
de
syndiqués
socialistes.
Classement meilleur pour les syndiqués II
d e 11 à.20 places
III
de 21 à 30 places
llll
de plus de 30 p l a c e s
Classement meilleur pour les s o c i a l i s t e s =
de 11 à 20 places de 21 à 30 places
~
de plus de 30 places
CARTE 53. —
Non-parallélisme et le classement
entre pour
le classement le nombre
pour de
le nombre
socialistes.
de
syndiqués
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chose dans certains traits actuels du mouvement syndical dans ces départements. 2. Des départements où un syndicalisme de masse s'est développé sous l'impulsion du parti socialiste : départements de l'Est marqués par le syndicalisme social-démocrate de type allemand ; départements du Midi où le fort taux de syndicalisation est dû au syndicalisme rural d'inspiration socialiste. Deuxième hypothèse : les structures socialistes et les structures syndicales à l'échelle départementale en 1920 s'identifient totalement les unes aux autres •— identification, bien entendu, relative en ce sens que les adhérents socialistes, moins nombreux, constitueraient une avant-garde par rapport à la masse plus importante des syndiqués. En effet le nombre total des socialistes métropolitains étant de 176 847, le nombre des syndiqués de 994 752, le nombre de socialistes est égal à 17,7 % du nombre de syndiqués, soit un peu moins de 1 adhérent socialiste pour 5 travailleurs syndiqués. Dans cette hypothèse, le mouvement syndical est en 1920 une organisation de masse encadrée et dirigée par le parti socialiste. Pour s'en assurer, il suffit de calculer à l'échelle départementale le rapport entre le nombre d'adhérents socialistes et le nombre de syndiqués. Si ce rapport est uniforme, l'hypothèse est vérifiée (II. 54).
CARTE 54. — Nombre de syndiqués
pour un
socialiste.
Or il n'en est rien : le rapport du nombre de socialistes au nombre de syndiqués est compris entre 5,5 % (Meurthe-et-Moselle), ce qui signifie qu'il y a dans ce département 1 socialiste pour 20 syndiqués et 505 % (L,ot), ce qui signifie qu'il y a dans ce département 5 socialistes pour 1 syndiqué.
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De façon plus précise (An. III, 2, c et II. 55). — Dans 29 départements, le rapport entre le nombre d'adhérents socialistes et le nombre de syndiqués est inférieur à la moyenne métropolitaine (17,7 %, soit 1 socialiste pour 5 syndiqués). Il s'agit, dans l'ordre croissant, des départements de la Meurthe-et-Moselle, de la Loire-Inférieure, du Haut-Rhin, des Basses-Pyrénées, des Bouches-du-Rhône, de la SeineInférieure, de l'Ille-et-Vilaine, de la Manche, des Vosges, du Rhône, de la Haute-Loire, de l'Aveyron, de la Seine, de la Gironde, du Bas-Rhin, de la Somme, du Tarn, de la Haute-Garonne, du Nord, de l'Hérault, de la Sarthe, de la Loire, de la Marne, du Cher, des Landes, de l'Eure, du Loiret, du Maine-et-Loire et du Calvados. On trouve donc dans cette énumération : • Les départements où la tradition syndicaliste révolutionnaire l'emporte sur la tradition socialiste (Calvados, Eure, Ille-et-Vilaine, Haute-Loire, Loiret, Loire-Inférieure, Manche, Marne, Sarthe, SeineInférieure, Somme, Vosges). • Des départements où l'appartenance au syndicat est entrée dans les mœurs d'une population ouvrière très concentrée (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Gironde, Nord, Saône-et-Loire, Seine) ; à ce groupe peuvent être rattachés les départements de l'Est marqués par la tradition allemande du syndicalisme de masse (Meurthe-et-Moselle, Bas-Rhin). — Dans 27 autres départements (Côtes-du-Nord, Haut-Rhin, Pas-deCalais, Doubs, Tarn-et-Garonne, Aube, Meuse, Indre, Charente-Inférieure, Morbihan, Ardennes, Isère, Finistère, Eure-et-Loir, Ardèche, Mayenne, Gard, Vienne, Saône-et-Loire, Alpes-Maritimes, Allier, Haute-Saône, Aisne, Jura, Hautes-Alpes, Côte-d'Or, Moselle) le rapport entre le nombre de socialistes et le nombre de syndiqués est supérieur à la moyenne métropolitaine sans dépasser le double du rapport moyen métropolitain. Le nombre de socialistes par rapport au nombre de syndiqués devient plus important au fur et à mesure qu'on s'éloigne de départements à tradition syndicaliste révolutionnaire (Côte-du-Nord, Doubs, Morbihan, Isère, Finistère, Eure-et-Loir) ou de départements à tradition de syndicalisme de masse (Haut-Rhin, Pas-de-Calais, Aube, Meuse) pour se rapprocher de départements où la priorité de l'implantation socialiste a assuré l'avantage au progrès relativement plus rapide du socialisme. — Dans 31 départements enfin (Savoie, Orne, Ain, Indre-et-Loire, Ariège, Yonne, Charente, Deux-Sèvres, Pyrénées-Orientales, Puy-de-Dôme, Haute-Vienne, Basses-Alpes, Loir-et-Cher, Oise, Creuse, Seine-et-Marne, Nièvre, Haute-Marne, Aude, Var, Vendée, Seine-et-Oise, Corrèze, HauteSavoie, Dordogne, Lot-et-Garonne, Drôme, Gers, Lozère, Cantal, Vaucluse, Corse, Lot) le rapport du nombre de socialistes au nombre de syndiqués est supérieur à deux fois le rapport moyen métropolitain. Ce sont là évidemment les départements où, soit du fait de l'antériorité de l'implantation socialiste, soit du fait que le parti socialiste a mordu sur des couches de la population qui ne sont pas syndicables (paysans, classes moyennes), le pourcentage relatif de socialistes est plus élevé que le pourcentage relatif de syndiqués. Il est caractéristique de retrouver ici
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tous les départements qui ont été traditionnellement une forteresse du socialisme, notamment guesdiste : les départements du Centre et du Sud-Ouest, ceux de la vallée du Rhône. Puisqu'il faut écarter à la fois — l'hypothèse selon laquelle il n'y a aucun rapport entre les structures socialistes et les structures syndicales — et l'hypothèse selon laquelle il y a identification entre elles, reste la Troisième hypothèse. Les rapports entre structures socialistes et structures syndicales sont complexes et différenciés. Comment ? 1. Du côté socialiste : a) Les militants socialistes, syndiqués ;
par
doctrine,
sont
généralement
b) Mais des militants socialistes peuvent ne pas être syndicables : — soit qu'ils appartiennent à des professions urbaines non salariées ; — soit qu'ils appartiennent à la paysannerie non salariée. Cette proportion de militants socialistes non syndicables et non syndiqués doit être particulièrement forte : — dans les départements non industriels à couches moyennes urbaines développées ; — dans les départements ruraux. 2. Du côté syndical : Il y a évidemment des syndiqués qui appartiennent au parti socialiste. Mais il y a aussi : a) Des syndiqués non socialistes ; b) Des syndiqués hostiles au socialisme. C'est ce que nous allons chercher maintenant à vérifier (II. 55). 1. Du côté socialiste : a) Parmi les 34 départements où le rapport du nombre de socialistes a u nombre de syndiqués est supérieur au double du rapport moyen métropolitain, on peut distinguer : — 21 départements où le rapport du nombre de socialistes au nombre d e syndiqués est supérieur au rapport moyen métropolitain, au moins du double, au plus du triple : autrement dit dans ces départements le rapport du nombre de socialistes au nombre de syndiqués tourne autour de 1 socialiste pour 2 à 3 syndiqués. Il s'agit de l'Ain, l'Ariège, l'Aude, les Basses-Alpes, la Charente, la Creuse, les Deux-Sèvres, la Haute-Marne, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Vienne, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, la Nièvre, l'Oise, l'Orne, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Orientales, la Savoie, la Seine-et-Marne, l'Yonne, le Vaucluse. — 13 départements où le rapport du nombre de socialistes au nombre de
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CARTE 55.
—
Syndiqués et socialistes par
département.
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1 - Départements où il y a p l u s de 5 s y n d i q u é s pour 1 s o c i a l i s t e 2 - Départements où il y a de 3 à 5 s y n d i q u é s pour 1 s o c i a l i s t e 3 - Départements où il y a moins de 3 s y n d i q u é s pour 1 s o c i a l i s t e
•
c l a s s e m e n t a n a l o g u e pour l e s s y n d i q u é s et l e s s o c i a l i s t e s à 1 p l a c e p r è s
c l a s s e m e n t meilleur pour les s y n d i q u é s I
de 2 à 1 0 p l a c e s
II
de 1 1 à 20 p l a c e s
III
de 21 à 30 p l a c e s
llll
de p l u s de 3 0 p l a c e s
classement meilleur pour les s o c i a l i s t e s __
de 2 à 10 p l a c e s
s -
de 11 à 2 0 p l a c e s
SS
de 2 1 à 3 0 ' p l a c e s
S
de p l u s de 3 0 p l a c e s CARTE 55
(suite), — Syndiqués et socialistes par département.
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syndiqués est supérieur d'au moins trois fois au rapport moyen métropolitain (Cantal, Corrèze, Corse, Dordogne, Drôme, Gers, Haute-Savoie, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Seine-et-Oise, Vendée, Var). A noter d'une part que le pourcentage de la Seine-et-Oise paraît aberrant : la Fédération socialiste de la Seine-et-Oise n'a guère de titre à l'emporter à ce point sur l'Union départementale des Syndicats ; mais ce pourcentage aberrant tient au double fait que le département est un département-dortoir — or les socialistes sont organisés dans le cadre de leur résidence — et que de nombreux syndicats de la Seine englobent les syndiqués de Seine-et-Oise. A noter d'autre part que sur ces 13 départements, 5 ont un chiffre absolu de militants socialistes supérieur au chiffre absolu de syndiqués (Cantal, Corse, Gers, Lot, Lozère). b) Parmi ces 34 départements où le rapport du nombre de socialistes au nombre de syndiqués est supérieur au double du rapport moyen métropolitain, 32 ont un rang pour le nombre de socialistes meilleur que le rang qu'ils obtiennent pour le nombre de syndiqués. Les deux exceptions n'ont d'ailleurs pas de signification puisque les Hautes-Pyrénées par exemple sont 84 e pour le classement du nombre de leurs syndiqués et 85 e pour le classement du nombre de leurs socialistes : il s'agit d'une faiblesse égale dans les deux domaines ; c) Parmi ces 32 départements où le rapport du nombre de socialistes au nombre de syndiqués est supérieur au double du rapport moyen métropolitain, et qui ont un rang pour le nombre de socialistes meilleur que le rang qu'ils obtiennent pour le nombre de syndiqués, — 11 (Basses-Alpes, Cantal, Corse, Deux-Sèvres, Gers, Lozère, HauteMarne, Orne, Seine-et-Oise, Vendée, Yonne) ont un rang pour le nombre de socialistes meilleur de moins de 10 places au rang qu'ils obtiennent pour le nombre de syndiqués ; — 13 (Ariège, Aude, Ain, Charente, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Lot, Nièvre, Oise, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Orientales, Haute-Savoie, HauteVienne) ont un rang pour le nombre de socialistes meilleur de plus de 10 places et de moins de 20 au rang qu'ils obtiennent pour le nombre de syndiqués ; — 2 (Creuse, Seine-et-Marne) ont un rang pour le nombre de socialistes meilleur de plus de 20 places et de moins de 30 que le rang pour le nombre de syndiqués ; — 5 enfin (Corrèze, Dordogne, Drôme, Lot-et-Garonne, Vaucluse) ont un rang pour le nombre de socialistes meilleur de plus de 30 places que le rang qu'ils obtiennent pour le nombre de syndiqués. 2. Du côté syndical : Comment différencier les départements où le mouvement syndical comprend des syndiqués simplement non socialistes et les départements où le mouvement syndical comprend des syndiqués hostiles au socialisme ? Si l'on classe les 56 départements (où le mouvement socialiste ne tient pas par rapport au mouvement syndical une place relativement privilégiée, c'est-à-dire où le rapport du nombre de socialistes au nombre de syndiqués ne dépasse pas le double du rapport moyen métropolitain), on a vu qu'il y
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avait 29 départements où le pourcentage de socialistes par rapport au nombre de syndiqués est inférieur au pourcentage moyen métropolitain et 27 départements où le pourcentage de socialistes par rapport au nombre de syndiqués est supérieur au pourcentage moyen métropolitain. Or, si l'on compare pour ces 56 départements leur classement pour le nombre de socialistes et leur classement pour leur nombre de syndiqués, on note que dans les 29 départements où le rapport du nombre de socialistes au nombre de syndiqués est inférieur à la moyenne, leur classement pour le nombre de syndiqués est égal ou meilleur que leur classement pour le nombre de socialistes. De façon plus précise, sur les 29 départements, — 4 (Seine, Nord, Rhône, Bas-Rhin) ont le même classement pour le nombre de leurs syndiqués et pour le nombre de leurs socialistes ; le rapport de 1 socialiste pour 5 syndiqués est le rapport « normal » des régions industrielles. — 5 (Bouches-du-Rhône, Cher, Gironde, Loire, Seine-Inférieure) sont mieux placés à moins de 10 places près pour le nombre de leurs syndiqués que pour le nombre de leurs socialistes. Départements industriels également mais plus marqués par le syndicalisme révolutionnaire. — 15 (Aveyron, Calvados, Eure, Haute-Garonne, Hérault, Haute-Loire, Haut-Rhin, Landes, Loiret, Maine-et-Loire, Marne, Sarthe, Somme, Tarn, Vosges) ont un classement pour le nombre de leurs syndiqués meilleur de 10 à 30 places que le classement pour le nombre de leurs socialistes. — Enfin 5 (Basses-Pyrénées, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure, Manche, Meurthe-etMoselle) ont un classement pour le nombre de leurs syndiqués meilleur de plus de 30 places que le classement pour le nombre de leurs socialistes.
En revanche, dans les 27 départements où le rapport du nombre de socialistes au nombre de syndiqués est supérieur au rapport moyen métropolitain sans dépasser le double de ce rapport moyen, le classement pour le nombre de leurs socialistes est à 10 places près en plus ou en moins identique à leur classement pour le nombre de syndiqués. Ce sont donc les départements où le mouvement socialiste et le mouvement syndicaliste sont étroitement conditionnés l'un par l'autre.
12
CONCLUSIONS
Notre propos a été défini au départ : préciser si, par l'exploration de sources non-littéraires et, notamment par l'exploitation statistique de données numériques, il est possible de vérifier et même de découvrir certains mécanismes cachés de la vie interne d'un organisme social tel que le mouvement syndical, ceci, bien entendu, dans le passé. Nous sommes maintenant en mesure d'apporter à cette question une réponse d'un optimisme mesuré. Mesuré : du fait d'abord que, pour l'historien comme pour tout chercheur, la qualité d'une méthode s'apprécie aussi en fonction de sa rentabilité. Or la somme de travail qu'il faut investir dans une exploration statistique est considérable, sans qu'on puisse affirmer au départ qu'elle ne l'est pas à fonds perdus. Chaque fois qu'un nouveau calcul est entrepris, la même inquiétude revient : que celui-ci aboutisse à des résultats indéchiffrables, ou pour le moins si pauvres en signification qu'ils découragent la glose. Optimisme mesuré encore du fait que la méthode a des applications limitées : les précautions à prendre sont celles que les statisticiens ne cessent de rappeler quant au choix des unités statistiques et des ensembles. Or l'historien, même si, jusqu'à un certain point, il fait littéralement ressurgir les éléments statistiques dont il est en quête, ne peut évidemment combler les lacunes d'une information qui n'a pas été organisée en fonction de ses besoins propres. Il suffit alors qu'un seul type de renseignements fasse défaut pour rendre inutilisable tout un amas de données chiffrées par ailleurs valables. C'est ainsi que le silence de nos sources sur le nombre des adhérents par syndicats en 1918 et en 1919 rend inutilisables, pour l'analyse de la progression du nombre des syndiqués de 1918 à 1921, les séries de 1920 et 1921. Ceci accordé, nous n'arrivons cependant pas les mains vides au bout de notre effort. D'une part, nous avons vérifié des éléments déjà connus. D'autre part, nous avons établi des points qui restaient sujets à controverse. Ce que nous avons simplement vérifié : l'existence d'une vague de syndicalisation dans la première après-guerre mondiale. Encore avons-
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nous maintenant une idée plus exacte de la hauteur de cette vague : elle fut moindre que les observateurs de l'époque n'eurent tendance à le prétendre. En particulier, elle ne transforma pas le syndicalisme français en un syndicalisme de masse à l'allemande ou à l'anglaise. Ce que nous avons établi : 1° L a possibilité de définir une typologie des fédérations syndicales et Unions départementales de syndicats en fonction de critères tels que l'indice fédéral de concentration syndicale, l'indice fédéral de dispersion géographique, l'indice départemental de différenciation professionnelle. 2° Cette typologie conduit à isoler, sur le plan vertical comme sur le plan horizontal, des syndicats-pilotes, des fédérations-clefs, des Unions départementales de syndicats-pilotes : bref, au cœur du mouvement syndical, un noyau stable et attractif autour duquel, en période de croissance, s'agglutinent les éléments nouveaux. 3° Or, toujours en période de croissance, une partie, mais une partie seulement, de ces éléments nouveaux s'intègre définitivement au noyau : le processus de croissance du mouvement syndical est donc constitué, à ces différents niveaux, par un élargissement chronique du noyau initial. D'où le phénomène secondaire suivant : en période de reflux, le cadre d'organisation qui enserre syndicats, fédérations et unions départementales de syndicats combat efficacement le ferment de désagrégation représenté par la fuite individuelle des syndiqués. L a diminution du nombre des syndiqués, alors que se poursuit l'augmentation du nombre des syndicats, constitue un signe avant-coureur d'un proche renversement de la conjoncture. 4 ° Cependant, lorsqu'un syndicat, une fédération, une Union départementale ont acquis, au cours de leur période de croissance antérieure une structure déterminée, les éléments qu'ils absorbent, lors de la nouvelle poussée de croissance et quelle que soit la puissance de celle-ci, s'intègrent en eux sans modifier fondamentalement cette structure : contrairement à ce qu'on croyait, une poussée de croissance n'est pas de nature à modifier par elle-même la structure du mouvement syndical. C'est vrai quant aux rapports entre eux des différents ensembles ; c'est vrai surtout quant à l'idéologie dominante qui anime le syndicalisme. 5° Cette remarquable spécificité du syndicalisme qui fait que les nouveaux syndiqués, les nouveaux syndicats, les nouvelles fédérations organisent la « matière syndicable » et l'assimilent selon des structures qui leur sont propres explique que l'évolution du syndicalisme, son adaptation, les mutations qui s'opèrent en lui sont étroitement limités par sa spécificité : le mouvement syndical français étant doté d'une double virtualité — se constituer en cellule fondamentale de la société industrielle ou se constituer en organe de défense corporative des salariés —, il ne peut évoluer qu'en opérant un choix entre ces deux virtualités. C'est bien ce qu'il a tenté dans la période ici considérée et c'est l'une des explications de la scission qui couronne la tentative : l'unité de l'organisme n'a pas
CONCLUSIONS
181
résisté au sacrifice d'une catégorie d'aptitudes en faveur de l'autre catégorie. 6° C'est enfin la spécificité du syndicalisme et sa double virtualité qui justifient les trois types de relation que le syndicalisme entretient simultanément avec le socialisme : relation de subordination, relation de coexistence, relation d'hostilité. Ces conclusions, évidemment trop catégoriques, auraient probablement besoin d'être nuancées ; il faudrait en éliminer la formulation exagérément « organiciste ». Elles ont davantage encore besoin d'être remises en cause à l'occasion d'autres analyses portant sur d'autres périodes ou d'autres pays : il serait en particulier utile de vérifier I o Si les constantes établies pour la période 1918-1921 se retrouvent dans les trois autres périodes de croissance que le mouvement syndical a connues dans notre pays (1905-1909, 1935-1938, 1944-1947) ; 2° Si elles disparaissent bien dans les périodes intermédiaires où le mouvement syndical ne connaît ni flux ni reflux, mais une assez morne stagnation. Elles ont enfin besoin d'être prolongées pour être vérifiées, non plus dans les limites des mécanismes internes du mouvement syndical, mais en tenant compte du « terrain », de 1'« environnement », du « milieu », bref du fait que le syndicalisme ne peut être totalement étudié in vitro : car le mouvement syndical est un organe vivant d'une totalité vivante qui le dépasse : la société industrielle.
ANNEXES
INTRODUCTION*
CODAGE
DU
NOM
DES
FÉDÉRATIONS
SYNDICALES
Nom de code 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.
Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie. Blanchisserie Céramique
10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17.
Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier.
18. Fédération postale . 20. 21. 22. 23. 24. 25.
Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine État Métaux
Agri Alim Allu Ameu Bâti Bijo Blan Céra Ckap Chim Coif Cuir Dess Écla Empi Inst Papi ( PTT A PTT E ( PTT 0 Fina Fonc Habi Mare Mari Méta
Nom de code 26. Monnaies et Médailles 27. Ouvriers des magasins de la guerre . 28. Personnel civil des Établissements de la guerre 29. Ports et Docks 30. Poudreries - Raffine31. Préparateurs en pharmacie 32. Produits chimiques . 33. Sciage 34. Services de santé . . . 35. Services publics . . . . 36. Sous-Sol 37. Spectacle 38. Syndicats maritimes. 39. Tabacs 40. Teinturiers - Dégrais41. 42. 43. 44. 45.
Textile Tonneau Verriers Voiture-Aviation . . .
Mag Pédg Port Poud Phar Chim Scia Sant Muni Mine Spec Insc Taba Tein Text Tonn Tran Verr Voit
* D'une façon générale, le trait ; — indique que, dans le cadre de la recherche en cours, le résultat est nul. Au contraire, quand c'est la recherche elle-même qui ne peut être faite parce que la Fédération ou le syndicat en question n'existait pas, le résultat est laissé en blanc.
186
LA CROISSANCE
ANNEXE a) T A U X
DE
1. 2. 3. 4. Alpea (Basses-) . 5. Alpes (Hautes-) . 6. Alpes-Maritimes 7. Ardèche 8. Ardennes 9. Ariège 10. Aube 11. Aude 12. 13. 14. 15. Cantal 15. 17. Charente-Inférieure 18. 19. Corrèze 20. 21. 22. Côtes-du-Nord 23. Creuse 24. Dordogne . . . . 25. Doubs 26. Drôme 27. Eure 28. Eure-et-Loir . . 29. Finistère 30. 31. 32. 33. Gironde . 34. Hérault . 35. 36. 37. 38. Isère 39. Jura 40. Landes 41. Loir-et-Cher . . . 42. Loire 43. Loire (Haute-) . 44. Loire- Inférieure 45. Loiret
DENSITÉ
I,
46. 47. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. 71. 72. 73. 74. 75. 76. 77. 78. 79. 80. 81. 82. 83. 84. 85. 86. 87. 88. 89. 90.
C.G.T.
1
SYNDICALE
1,03 % 0,64 % 1,92 % 0,96 % 0,33 % 0,70 % 0,95 % 2 % 0,91 % 5,3%. 0,60 % 2,12 % 5,13 % 0,82 % 0,13 % 0,94 % 1,38 % 2,94 % 0,67 % 0,03 % 1,22 % 0,34 % 1,05 % 0,63 % 2,24 % 0,97 % 1,06 % 0,86 % 0,72 % 2,11 % 1,72 % 0,16 % 2,71 % 1,83 % 1,70 % 1,43 % 2,07 % 1,99% 1,47 % 1,12 % 0,68 % 2,46 % 0,41 % 2,59 % 1,47 %
DE LA
DÉPARTEMENTALE
Lot Lot-et-Garonne
. .
0,05 % 0,65 %
Maine-et-Loire
. • . . . • . . . . .
0,84 % 0,74 % 2,06 % 0,37 % 0,27 % 2,14 % 0,80 % 0,40 % 3,38 % 1,59 % 1,91 % 1,32 % 0,59 % 6,69 % 0,81 % 1,55 % 0,31 % 0,69 % 4,41 % 9,83 % 3,55 % 1,13 % 1,38 % 1,17 % 0,75 % 0,33 % 4,49 % 5,08 % 1,68 % 1,45 % 0,38 % 1,89 % 2,48 % 0,92 % 0,86 % 0,57 % 0,22 % 0,85 % 2,83 % 3,25 % 0,69 % 4 %
—
Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle Morbihan Nord
. Pas-de-Calais . Puy-de-Dôme . Pyrénées (Basses-) . Pyrénées (Hautes-) . Pyrénées-Orientales . .. . Rhin (Bas-) . Rhin (Haut-) . . Saône (Haute-) . Saône-et-Loire . . . Savoie (Haute-) . . Seine-Inférieure . Seine-et-Marne . Seine-et-Oise . Sèvres (Deux-) . Somme . . Tarn-et-Garonne . Var . Vaucluse . Vendée . Vienne . Vienne (Haute-) . . . Belfort (Territoire) . . . . •
187
ANNEXES
A N N E X E S
I,
3
a) C H I F F R E DES E F F E C T I F S DES SYNDICATS PAR F É D É R A T I O N E N T R E 1918 E T 1921 Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bij outerie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Enseignement Fabriques de papier Fédération postale . . Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie
146 191 6 79 414 21 4 34 23 575 32 153 8 113 102 60 17 224 7 6 118 165 3
Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . . . . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
10 365 1 19 29 79 17 15 51 56 48 83 172 56 30 24 3 203 48 103 73 33
b) C H I F F R E DES E F F E C T I F S DES S Y N D I Q U É S PAR F É D É R A T I O N EN 1920 Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de 1er Coiffeurs •Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier
11 228 18 683 1 800 7 883 74 569 4125 860 8 515 5 670 137 482 990 29 730 945 26 024 22 185 11 215 13 510
Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre . . . . Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . Produits chimiques
43 508 1 175 17 420 20 025 248 7 180 126 136 235 2 157 7 700 44 130 1 915 827 15 060
188
LA CROISSANCE
Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs
1 875 11 461 20 713 129 257 10 905 23 495 5 093
DE LA
Teinturiers-Dégraisseurs . . . Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
C.G.T. 126 6 37 4 4
800 995 090 408 735 140
c) INDICE 1 AFFECTANT CHAQUE FÉDÉRATION EN 1920 (Rapport entre le nombre de syndiqués adhérant à chaque fédération et le nombre total de syndiqués adhérant à la confédération) Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Eclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie
1,06 1,77 0,17 0,74 7,08 0,39 0,08 0,80 0,53 13,05 0,09 2,82 0,08 2,47 2,10 1,06 1,28 4,13 0,11 1,65 1,90 0,02
0,68 11,97 0,02 0,20 0,73 4,18 0,18 0,07 1,43 0,17 1,08 1,96 12,27 1,03 2,23 0,48 0,07 12,05 0,57 3,55 0,44 0,39
I, PAR FÉDÉRATION, EN 1920
d) NOMBRE DE SYNDICATS Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs
Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . . . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
91 111 6 45 228 12 1 26 13 222 8 84 8
Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine État Métaux Monnaies et Médailles
64 69 52 9 136 2 63 11 2 7 215 1
189
ANNEXES Ouvriers magasins de la guerre . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . . . . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics
12 16 50 8 6 29 16 29 43
Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
130 36 21 9 1 93 30 69 26 19
e) INDICE 2 AFFECTANT CHAQUE FÉDÉRATION EN 1920 (Rapport entre le nombre de syndicats affiliés à la Fédération et le nombre total de syndicats confédérés) Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie
4,06 4,95 0,26 2,01 10,18 0,53 0,04 1,16 0,58 9,91 0,35 3,7 0,35 3,08 2,85 2,32 0,40 6,07 0,08 2,81 4,51 0,08
Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . . . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
0,31 9,60 0,04 0,53 0,71 2,23 0,35 0,26 1,29 0,71 1,29 1,92 5,80 1,60 0,93 0,40 0,04 4,15 1,34 3,08 1,16 0,84
f) NOMBRE DE DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS CHAQUE FÉDÉRATION E S T IMPLANTÉE EN 1920 Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bij outerie-Orf èvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie
24 46 5 28 68 7 1 16 7
Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale
71 7 42 6 33 41 49 10 78
190
LA CROISSANCE
Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . . . .
2 31 56 2 6 67 1 10 15 20 8 6
DE LA
Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
20 14 16 31 40 14 12 9 1 34 15 35 15 17
g) CLASSEMENT DES FÉDÉRATIONS EN FONCTION DU NOMBRE DE DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS ELLES SONT IMPLANTÉES EN 1920 1. Fédération postale 2. Chemins de fer
78 71
3. Bâtiment 4. Métaux 5. Livre
68 67 ^ Classe 4 56
6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 14.
Enseignement Alimentation Cuirs et Peaux Employés Sous-Sol Transport Textile Éclairage Habillement Services publics
16. Ameublement 17. Agriculture 18. Produits chimiques Ports et Docks 20. Voiture-Aviation 21. Céramique 23. Personnel civil des Établissements de la guerre . . . Verriers Tonneau 26. Spectacle Sciage 28. Syndicats maritimes 29. Tabletterie
C.G.T.
Classe 5
49 \ 46 42 41 40 Classe 3 35 34 33 31 31 28 24 20 » 17 16 15 ) Classe 2 » » 14 » 12 11
191
ANNEXES
30. Ouvriers magasins de la guerre Fabriques de papier 32. Tabacs 33. Poudreries 34. Bijouterie Chapellerie Coiffeurs 37. Dessinateurs Marine État Préparateurs en pharmacie 40. Allumettiers 41. Fonctionnaires Maréchalerie 43. Blanchisserie Monnaies et Médailles Teinturiers-Dégraisseurs
10 10 9 8 7 » » 6 » » 5 2 » 1 » »
Classe 1
h) CLASSEMENT DES FÉDÉRATIONS D'APRÈS L E U R INDICE DE CONCENTRATION SYNDICALE EN 1920 Papier Textile Syndicats maritimes Marine État Sous-Sol
1 501 1 365 1118 1 025 994
(7,44) (6,77) (5,54) (5,08) (4,93)
Ports et Docks Blanchisserie Teinturiers-Dégraisseurs Chemins de fer Fonctionnaires Métaux Tabacs Transports Produits chimiques Services publics Personnel civil des Établissements de la guerre
882 860 800 619 587 586 565 542 519 481
(4,37) (4,26) (3,96) (3,07) (2,91) (2,9 ) (2,8 ) (2,68) (2,57) (2,38)
Chapellerie Service de santé Éclairage Tabletterie Cuirs et Peaux Employés Bijouterie-Orfèvrerie Céramique Bâtiment Fédération postale Spectacle Allumettiers Habillement Poudrerie Monnaies et Médailles
436 395 377 375 353 346 343 327 327 319 302 300 276 239 235
1er ' Fédérations dont l'indice de 2e concentration syndicale est e 3 le double de l'indice moyen 4« de concentration syndicale 5e 6e 7e 8e 9e 10 e 11 e 12e 13 e 14 e 15 e
Fédérations dont l'indice de concentration syndicale est supérieur à la moyenne
481 (2,38) 16 e (2,16) (1,95) (1,87) (1,86) (1,75) (1,71) (1,7 ) (1,62) (1,62) (1,58) (1,49) (1,48) (1,36) (1,18) (1,16)
17 e 18 e 19 e 20 e 21 e 22e 23« 24 e 24 e 26 e 27 e 28 e 29e 30e 31 e
Fédérations dont l'indice de concentration est au-dessous de la moyenne, sans être inférieur à la moitié de l'indice moyen
192 Voiture-Aviation Enseignement Tonneau Livre Verriers Ouvriers magasins de la guerre . Ameublement Alimentation Pharmacie Maréchalerie Agriculture Coiffeurs Dessinateurs Sciage
217 215 203 198 182 179 175 168 137 124 123 123 118 117
(1,07) (1,06) (1 ) (0,98) (0,9 ) (0,88) (0,86) (0,83) (0,67) (0,61) (0,6 ) (0,6 ) (0,58) »
LA
CROISSANCE
32® 33e 34e 35e 36e 37e 38® 39e 40e 41e 42e 42e 44e
1
DE LA
C.G.T.
. J f Fédérations dont l'indice de \ concentration syndicale est / moins de la moitié de I l'indice moyen 1 '
45e ,
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Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie . . Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier . . Fédération postale . . . . Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine É t a t Métaux
(a)
(b)
24e 8« 30e 22e 3e 27e 39e 24e 33e
16e 8e 39e 18e 3e 34e 43e 23e 31e
33e 6e 35e 12e 15e 9e
37e 9e 38« 12e
1er
—
5e
— —
lie
14e 28e 6e —
e
10 lie —
1er
30e 2e
41e 15e 7e 42e 35e 2e
Monnaies et Médailles . Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries . Préparateurs en pharmacie Produits chimiques . . . Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes . . Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
(a)
(b)
39 e
45 e
37 e
33 e
18 e 14 e 37 e
26 e 13 e 36 e
35 e 29 e 24 e 27 e 18 e 4e 16 e 16 e 32 e 39 e 7e 18 e 12 e 22e 18 e
39e 19 e 30 e 22 e 17 e 4e 21 e 20 e 32 e 44 e 5e 24 e 10 e 25 e 27 e
224
LA CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
h) TAUX DÉPARTEMENTAL DE STABILITÉ Ain Aisne Allier Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-) Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Inférieure Cher Corrèze Corse Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse Dordogne Doubs Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-) Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure Loiret
25,8% 11,5 % 36,3 % 33,3 % 0 % 15 % 13,3% 17,2 % 22,2% 30,4 % 26,6 % 7,4 % 37,2 % 22,5 % 33,3 % 13,3 % 27 % 28,5% 25,9 % 0 % 21,2 % 22,2 % 23 % 10 % 29,7 % 17 % 18,5 % 26,9 % 20 % 28,8 % 38,2 % 12,5 % 26,3% 24 % 35,5% 25 % 29,7 % 18,1 % 23,5% 5,5 % 15,3 % 34,7 % 35,7 % 40,2 % 32,6 %
Lot Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche Marne Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle Meuse Morbihan Moselle Nièvre Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-) Pyrénées (Hautes-) Pyrénées-Orientales Rhin (Bas-) Rhin (Haut-) Rhône Saône (Haute-) Saône-et-Loire Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-) Somme Tarn Tarn-et-Garonne Var Vaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-) Vosges Yonne Belfort (Territoire)
0 % 40 % 0 % 26,1 % 8 % 13,2 % 10 % 16,6 % 33,3% 16,6 % 26,4 % 0 % 20 % 23,5 % 12,5 % 32 % 30,7 % 34,8% 11,3 % 8,3 % 14,6 % 0 % 0 % 36,9 % 4,7 % 31 % 27,7 % 9,5 % 11,7 % 41,1 % 33,3 % 11,5 % 26,3 % 15,7 % 31,4 % 16,3 % 33,3 % 12,5 % 13,6 % 37,5 % 26,6% 27,4 % 17,7% 9,9 % 40 %
ANNEXES
225
i) CLASSEMENT DES
DÉPARTEMENTS
D ' A P R È S L E U R TAUX T E R R I T O R I A L DE 1. 2. 3. » 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. » » » » 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. » 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. » 35. 36. » 38. 39. 40. 41. 42. 43. » 45.
Seine Loire-Inférieure Haut-Rhin (Belfort) Lot-et-Garonne Haute-Garonne Vendée Bouches-du-Rhône Rhône Allier Haute-Loire Ille-et-Vilaine Puy-de-Dôme Loire Basses-Alpes Cantal Meurthe-et-Moselle Seine-Inférieure Tarn-et-Garonne Loiret Orne Somme Saône-et-Loire Pas-de-Calais Aube Doubs Indre-et-Loire Gard Cher Sarthe Haute-Vienne Charente-Inférieure . . . . Eure-et-Loir Aude Vienne Morbihan Gironde Seine-et-Oise Maine-et-Loire Corrèze Ain Indre Hérault Jura Nord Creuse
41,1 40,2 40 » 38,2 37,5 37,2 36,9 36,3 35,7 35,5 34,8 34,7 33,3 » » » » 32,6 32 31,4 31 30,7 30,4 29,7 » 28,8 28,5 27,7 27,4 27 26,9 26,6 » 26,4 26,3 » 26,1 25,9 25,8 25 24 23,5 » 23
STABILITÉ
46. Calvados 47. Ariège » Côtes-du-Nord 49. Côte-d'Or 50. Nièvre » Finistère 52. Eure 53. Isère 54. Vosges 55. Ardennes 56. Drôme 57. Maine » Mayenne 59. Tarn 60. Deux-Sèvres 61. Loir-et-Cher 62. Alpes-Maritimes 63. Pyrénées-Orientales . . . . 64. Vaucluse 65. Ardèche » Charente 67. Marne 68. Gers Oise Var 71. Haute-Savoie 72. Aisne )) Seine-et-Marne 74. Basses-Pyrénées 75. Dordogne » Haute-Marne 77. Yonne 78. Savoie 79. Hautes-Pyrénées 80. Manche 81. Aveyron 82. Landes 83. Haute-Saône 84. Bas-Rhin Corse Hautes-Alpes Haut-Rhin Lot Lozère Moselle
22,5 22,2 » 21,2 20 » 18,5 18,1 17,7 17,2 17 16,6 » 16,3 15,7 15,3 15 14,6 13,6 13,3 » 13,2 12,5 » » 11,7 11,5 » 11,3 10 » 9,9 9,5 8,3 8 7,4 5,5 4,7 0 0 0 0 0 0 0
15
226
LA CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
j) RÉPARTITION, PAR TENDANCE, DES SYNDICATS STABLES (CHIFFRES ABSOLUS) M : Majoritaires m : minoritaires A : Abstentions Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Maréchalerie Marine É t a t Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
M
m
9 21 6 5 63 5 1 3 1 101 3 31 3 27 16 2
1 14 —
A —
1 —
6 37 3 —
—
4 — —
6 3 46 1 9 2 7 26
1 —
3 —
1 — —
7
36
4
3
29 20
3 9
1 3
4 60 1 1
2 47
10 18 2 3 6 8 5 9 60 10 13 4 1 29 11 28 8 2
—
—
7 —
1 2 3
—
—
3
—
—
—
—
1 1 2 2 22 4 1 1 —
7 1 1 3 10
—
1 1 1 \ — — — —
4 — — — —
227
ANNEXES
k) RÉPARTITION, PAR TENDANCE, DES SYNDICATS STABLES (POURCENTAGES)
Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre . Ports et Dock9 Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
M
m
90 % 58,3 % 100 % 45,4 % 60 % 62,5 % 100 % 30 % 25 % 67,3 % 75 % 75,6 % 100 % 93 % 69,5 % 5,7 %
10 % 38,8 %
7 % 30 % 74,2 %
83,7 %
9,3 %
87,8 % 62,5 %
9 % 28,1 %
3 14
66 % 52,5 % 100 % 50 % 83,3 % 75 % 100 % 100 % 85,7 % 80 % 62,5 % 75 % 72,2 % 71,4 % 92,8 % 80 % 100 % 72,5 % 91,6 % 96,5 % 72,7 % 16,6 %
33 % 41,2 %
6
—
—-
54,6 % 35 % 27,5 % —
60 75 30,6 25 21,9
2,7 % —
3
%
— —
% % % % %
—
—
50 % 16,7 % 12,5 %
10
%
—
2,2 % —
2,4 % — — —
20
6,9 %
— —
12,5 % — —
17,5 % 8,4 % 3,5 % 27,2 % 83,3 %
%
—
—
—
% %
—
—
14,3 % 10 % 25 % 16,6 % 26,5 % 28,5 % 7,2 % 20 %
%
10 % 12,5 % 8 % 1,2 % — — — —
10 — — — —
%
228
LA
CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
1) N O M B R E D E SYNDICATS É P H É M È R E S , P A R F É D É R A T I O N , AYANT P A R T I C I P É AU SEUL CONGRÈS C O N F É D É R A L DE 1918 (EN C H I F F R E S ABSOLUS) Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie
3 5 — — 19 1 1 — — 13 2 7 — 1 1 — 12 — 11 3 —
Marine É t a t Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . . . . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
m) POURCENTAGE F É D É R A L D E SYNDICATS É P H É M È R E S AYANT P A R T I C I P É AU S E U L CONGRÈS C O N F É D É R A L DE 1918
a £ & s £ » S » j i "¡S a « 9 2 S -2 § £K C œ-u S®
Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Blanchisserie Bij outerie-Orf èvrerie Céramique Chapellerie Chemins de fer
5 0 0 19 1 1 0 0 13
a »
Ï S g
a -a a
s J s a> "d o £ C r-t s » § OV Ï5 -a
PL, P.-ci
191
32
2,6
414 4 18
112 2 9
4,5 25 5,5
575
212
2,2
p "O 00 fc C3 ** •9
«
1 34 — 1 5 — 5 — 5 1 4 — 19 — — — — 9 1 1 1 1
229
..
2 7 0 1 1 11 0 3
32 153
8 52
6,2 4,5
25 13
113 102 118
15 26 56
0,8 0,9 9,2
6,6 3,8 19,6
165
36
1,8
8,3
1
19
11
5,2
9,9
5 1 0 34 0 0 5 5 1 4 0 19 A 0 E 2 OlO 0 9 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 3
29 10
21 9
17,2 10
23,8 11
365
177
9,3
19,1
17 51 56 48
14 18 4 14
35 9,8 1,7 8,3
35,7 27,7 25 28,5
172
89 0 25 56
11
21,3
224
1
Pourcentage par rapport à 1918
Pourcentage par rapport à 1918-1921
Tabac Textile Tonneau Transport Services publics Voiture-Aviation Verriers Papier Teinturiers-Dégraisseurs Maréchalerie Fonctionnaires Finances Agriculture
Nombre total de syndicats en 1918
Fédération postale
Nombre total de syndicats entre 1918 et 1921
Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Habillement Enseignement Livre Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre . . . . Marine É t a t Syndicats maritimes Métaux Ports et Docks Préparateurs en pharmacie. Poudrerie Produits chimiques Sciage Santé Spectacle Sous-Sol
Nombre de syndicats ayant voté seulement en 1918
ANNEXES
5,3
8 19,6
203 48 103
43 8 23
4,4 2 0,9
20 12,5 4,3
33 73
10 8
3 1,3
10 12,5
146
14
2
21
230
LA CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
n) T A U X D'INSTABILITÉ E N 1918 P A R F É D É R A T I O N SYNDICALE Rapport entre le nombre de syndicats éphémères et le nombre total de syndicats ayant participé au Congrès confédéral de 1918. (Les chiffres de base sont fournis non par la lecture directe des listes confédérales mais par le traitement des cartes perforées. D'où de légères différences avec les chiffres donnés pour le nombre de syndicats en 1918. L'essentiel est ici que les deux chiffres du rapport établi ont une source homogène.) Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine É t a t
21 15,6 — — 17,4 11 50 —• — 6,7 25 13
% %
% % %
% % %
6,6 % 4 % — 14,6 %
20 % 8,3 % 11
Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre . . . . Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie. Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs . . . Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
19,7
%
10
%
23,8 — 35,7 — 27,7 25 28,5 — 21,3 — —
%
— 22,5 12,5 4,5 12,5 10
% % % % %
% % % % %
%
o) VENTILATION T E R R I T O R I A L E D E S 156 SYNDICATS É P H É M È R E S DE 1918 Ain Aisne Allier Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-) Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron
1 0 2 0 0 1 2 0 0 0 2 4
Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Inférieure Cher Corrèze Corse Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse Dordogne
2 0 2 1 2 1 0 0 2 0 0 1
231
ANNEXES Doubs Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-) Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure Loiret Lot Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche Marne Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle Meuse Morbihan Moselle Nièvre
3 1 1 1 2 3 2 0 6 3 0 1 0 5 0 0 1 7 0 6 5 1 0 0 0 2 0 3 2 0 1 1 0 1
Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-) Pyrénées (Hautes-) Pyrénées-Orientales Rhin (Bas-) Rhin (Haut-) Rhône Saône (Haute-) Saône-et-Loire Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-) Somme Tarn Tarn-et-Garonne Var Vaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-) Vosges Yonne Belfort (Territoire) Algérie
1 3 3 1 0 2 2 3 0 0 5 1 4 0 1 4 13 8 2 4 1 0 5 1 1 1 0 3 1 2 1 1 1
p) NOMBRE DE SYNDICATS É P H É M È R E S , P A R F É D É R A T I O N , AYANT P A R T I C I P É AU S E U L CONGRÈS C O N F É D É R A L DE 1919 ( C H I F F R E S ABSOLUS) Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux
5 23 — 6 42 3 — 1 — 98 6 14
Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine É t a t
— 8 11 2 — 3 — — 8 5 1 —
232
LA CROISSANCE
Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . . . . Produits chimiques Sciage Services de santé
31 — — — 5 — 5 4 11 3
22,7 % 27,3 % — 20 % 20,4% 25 % — 8,3 % — 23,6 % 40 % 16,8 % — 16,6 % 25 % 4 % 4,2 %
12,9 % 10,4 % 50 %
C.G.T.
Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
q) T A U X F É D É R A L D ' I N S T A B I L I T É Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie
DE LA
6 9 6 1
12 7 7 4
E N 1919
Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs . . . . Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
— 14,3 % — — — 13,1 — 55,5 22,2 44 21,4 25 8,1 22,2 5,2
16,2 26,8 14 17,3 24
% % % % % % % % %
% % % % %
233
ANNEXES r) P O U R C E N T A G E F É D É R A L D E S Y N D I C A T S
ÉPHÉMÈRES
Fédération postale Tabac Textile Tonneau
191
85
80 414
Pourcentage par rapport à 1919
Nombre total de syndicats en 1919
23 0 6 42 0 3 61 0 98 6 14 0 8 11 8 2 5
Pourcentage par rapport à 1918-1921
Nombre total de syndicats entre 1918 et 1921
Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Blanchisserie Bijouterie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Habillement Enseignement Livre Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre . . . . Marine É t a t Inscrits maritimes Métaux Ports et Docks Préparateurs en pharmacie. Poudrerie Produits chimiques Sciage Santé Spectacle Sous-Sol
Nombre de syndicats ayant voté seulement en 1919
A Y A N T P A R T I C I P É A U S E U L C O N G R È S C O N F É D É R A L D E 1919
12
27
31 205
7,5 10,1
19,3 20,4
18 34 23 575 32 153
22 12 6 434 15 85
16,6 17,6
25 50
17 18,7 9,1
22,5 40 16,4
113 102 118 60 165
48 44 62 49 36
7 10 6,7 3,3 3
16,6 25 12,9 4 13
30 365 79 15
19 211 40 9
3,3 8,4 6,3 33,3
5,2 14,6 12,5 55,5
51 56 48 56 172
18 25 14 28 111 5 25 35
7,8 19,6 6,2 10,7 5,2
22,2 44 21,4 21,4 8,1 20 0 5,7
75 26
5,8 14,5
0 0 0 1 31 5 5 0 4 11 3 6 9 Al EO 02 0 12 7
224 103 48
1,3
16 26,8
234
LA CROISSANCE
,
DE LA
C.G.T.
© 'b os b fi •S c S O ™ V8 Z -a
103 83 33 73
50 24 25 23
z
J
Pourcentage par rapport à 1919
Transport Services publics Voiture-Aviation Verriers Papier Teinturiers-Dégraisseurs Maréchalerie Fonctionnaires Finances Agriculture
5 S S 1 V "Ü G S e S O »V'
Pourcentage par rapport à 1918-1921
«,
« a a ! FH m 'S S S! Ö M
6,7 7,2 18,1 5,4
14 25 24 17,3
50
146
23
3,4
21,7
s) V E N T I L A T I O N TERRITORIALE D E S SYNDICATS É P H É M È R E S D E 1919 Ain Aisne Allier Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-) Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Inférieure Cher Corrèze Corse Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse Dordogne Doubs
0 5 7 2 1 6 0 1 2 3 2 4 4 4 2 4 1 4 3 0 1 1 1 5 6
Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-) Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure Loiret Lot Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche
3 0 1 6 3 5 0 5 10 8 3 6 3 6 1 8 4 0 5 3 0 2 1 2 2
235
ANNEXES
Marne Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle Meuse Morbihan Moselle Nièvre Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-) Pyrénées (Hautes-) Pyrénées-Orientales Rhin (Bas-) Rhin (Haut-) Rhône Saône (Haute-) Saône-et-Loire
5 2 0 12 1 5 3 4 11 5 6 7 4 9 1 5 0 0 9 2 7
Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-) Somme Tarn Tarn-et-Garonne Var Yaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-) Vosges Yonne Belfort (Territoire) Algérie
5 1 1 14 8 8 9 2 2 4 0 11 0 0 3 1 5 4 1 8
t) NOMBRE DE SYNDICATS ÉPHÉMÈRES, PAR FÉDÉRATION, AYANT PARTICIPÉ AU S E U L CONGRÈS CONFÉDÉRAL DE 1920 (CHIFFRES ABSOLUS) Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Lithographie Livre Maréchalerie
42 24 — 6 43 1 — 10 — 11 1 7 2 7 11 2 2 23 — — 4 — 9 1
Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre .. Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Tabletterie Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
— 24 1 1 6 — 1 9 2 3 6 11 10 1 — — — 16 5 10 1 1
236
LA CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
u) TAUX FÉDÉRAL D'INSTABILITÉ EN 1920 Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine É t a t
46,1 21,4 — 13,6 18,8 8,3 — 38,4
% % % % % %
5 % 12,5 % 8,4 % 25 % 10 % 17,4% 3,9 % 22,2 % 17,5% 6,3 % 9 % 50 % —
Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs . . . . Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
11,3 % — 8,3 % 6,2 12,2 — 16,6 31 12,5 10 13,9 8,4 27,7 5
% % % % % % % % % %
17,2 17,8 14,4 4 5,2
% % % % %
v) VENTILATION TERRITORIALE DES SYNDICATS É P H É M È R E S DE 1920 Ain Aisne Allier Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-) Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Inférieure Cher Corrèze Corse Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse
5 4 3 3 1 8 1 4 2 2 2 3 15 1 0 1 4 6 0 0 3 0 3
Dordogne Doubs Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-) Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure Loiret Lot
1 2 3 4 2 0 9 1 2 4 6 2 6 1 17 7 5 1 7 2 1 4 1
237
ANNEXES Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche Marne Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle Meuse Morbihan Moselle Nièvre Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-) Pyrénées (Hautes-) Pyrénées-Orientales Rhin (Bas-) Rhin (Haut-) Rhône
0 0 3 1 12 0 0 4 3 0 0 0 9 9 3 2 4 2 7 5 7 4
Saône (Haute-) Saône-et-Loire Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-) Somme Tarn Tarn-et-Garonne Var Vaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-) Vosges Yonne Belfort (Territoire) Algérie
1 5 4 1 3 5 3 8 5 0 1 2 0 5 4 0 1 4 4 5 0 3
w) P O U R C E N T A G E F É D É R A L D E S Y N D I C A T S É P H É M È R E S A Y A N T P A R T I C I P É A U S E U L C O N G R È S C O N F É D É R A L D E 1920
Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs 'Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances . . . . Fonctionnaires Habillement . Livre Maréchalerie . .Marine É t a t .
16,6 % 41,6 % — 66,6 % 37,2 % — — 50 % — 27,2 % — 42,8 % 50 % 28,5% 27,2 % 100 % — 4,5 %
Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs . . . . Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
33,3 % — — 16,6 — 100 66,6 50 66,6 33,3 18,1 — — — 12,5 60 — 100 100
% % % % % % %
% % % %
238
LA CROISSANCE x) T A U X F É D É R A L MOYEN D'INSTABILITÉ E N T R E 1918 E T 1921
Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine État
39,3% 22,8 % — 14,2 % 19,1 % 15,1 % 20 % 24,4 % — 14,5 % 29,3% 12,8 % 16,6 % 12,1 % 17,4% 3,5 % 22,2 % 13,4 % 12,8 8,8 50 4,3
% % % %
ANNEXES a) R É P A R T I T I O N
Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bij outerie-Orf è vrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale . . Finances Fonctionnaires
FÉDÉRALE
DES
15 62 0 20 132 4 1 6 3 245 10 40 2 36 26 36 27
DE LA
C.G.T.
ANNUELLE
Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Tabletterie Teinturiers-Dégraisseurs . . . . Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
III,
14,8 % — 7,1 % 11,5 10,4 17,8 33 27,6 31,1 20 16 11,8 22,8 4,6 — — — 17,8 20,9 12,7 10,7 14,8
% % % % % % % % %. % %
%. % % % %
1
SYNDICATS
APPARUS
EN
1919
Habillement Livre Maréchalerie Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie . . . . Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs
2628. 2 o. 91 01 2 27 1 T 8 23. 12: 1T 49» 21' 15 7
239
ANNEXES Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau b) O R I E N T A T I O N
50 21
Transports Verriers Voiture-Aviation
DES SYNDICATS APPARUS
Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie Marine État Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
31 18 16 EN 1919
M
m
A
14 37 — 7 86 4 1 2 1 182 8 29 2 33 20 4
1 20 — 11 41 — — 2 2 54 1 11 — 2 5 26
— 5 — 2 5 — — 2 — 9 1 0 — 1 1 6
23
2
2
23
3
—
— — 62
1 — 21
1 •— 8
1
—
—
2 21 — 5 7 18 8 16 35 17 14 6
— 3 1 2 1 3 2 13 4 1 1
•— 3 — — — 2 2 1 1 — — —
34 19 26 12 4
10 1 5 4 12
6 1 — 2 —
240
LA
c) R É P A R T I T I O N F É D É R A L E Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bij outerie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Lithographie Livre Maréchalerie
DE LA
C.G.T.
DES SYNDICATS A P P A R U S EN 1920 78 63 — 28 92 4 — 15 7 41 3 35 5 34 30 11 9 66 2 17 — 48 1
d) R É P A R T I T I O N F É D É R A L E Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Livre Maréchalerie
CROISSANCE
Marine É t a t Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
— 66 7 2 17 2 2 17 4 20 28 30 17 5 4 — 42 12 34 12 4
DES SYNDICATS A P P A R U S EN 1921
39 34 — 22 81 4 1 6 8 83 11 26 — 28 21 — 8 50 7 4 21 46 —
Marine É t a t Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre . . Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie Produits chimiques Sciage Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
1 36 1 4 17 — 3 8 25 9 30 4 11 6 13 1 71 7 16 35 3
ANNEXES e) O R I E N T A T I O N
DES SYNDICATS APPARUS EN
m
A
32 17
5 12
2 5
6 37
1 3
14
15 41 4 1 4 1 52 11 10
22 13
5 7
M Agriculture Alimentation Allumettiers Ameublement Bâtiment Bijouterie-Orfèvrerie Blanchisserie Céramique Chapellerie Chemins de fer Coiffeurs Cuirs et Peaux Dessinateurs Éclairage Employés Enseignement Fabriques de papier Fédération postale Finances Fonctionnaires Habillement Maréchalerie Marine É t a t Métaux Monnaies et Médailles Ouvriers magasins de la guerre Personnel civil des Établissements de la guerre Ports et Docks Poudreries-Raffineries Préparateurs en pharmacie Produits chimiques Services de santé Services publics Sous-Sol Spectacle Syndicats maritimes Tabacs Teinturiers-Dégraisseurs Textile Tonneau Transports Verriers Voiture-Aviation
1921
2 7 29 —
—
—
3 41 7 3 16 27 —
22 1 4 15
2 1 —
5 9 —
— — —
1 4 19
1
1 14
—
—
—
—
—
—
2
—
—
1 3 9 6 22 2 7 6 13 1 35 4 12 17
1 5 15 2 7 1 3
—
2 —
— —
1 —
1 1 1 1 1
—
—
—
—
36 3 4 16 3
—
2
242
LA
A N N E X E S
I I I ,
CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
2
a) N O M B R E D ' A D H É R E N T S S O C I A L I S T E S PAR FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE (OCTOBRE 1920) Total : 178 867 Total métropolitain : 176 847 Ain Aisne Allier Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-) Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Inférieure Cher Corrèze Corse Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse Dordogne Doubs Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-) Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure Loiret
1225 900 2 300 390 100 810 770 1 400 600 2 700 900 720 2 600 550 300 1 250 1 400 1 450 3 000 180 1 300 350 1 200 1 900 1 400 2 040 550 600 1 500 2 500 1 000 400 2 700 1350 800 900 2 550 2 853 1110 500 800 2 506 120 950 850
Lot Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche Marne Mayenne Marne (Haute-) Meurthe-et-Moselle Meuse Morbihan Moselle Nièvre Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-) PyTénées (Hautes-) Pyrénées-Orientales R h i n (Bas-) R h i n (Haut-) Rhône Saône (Haute-) Saône-et-Loire Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-) Somme Tarn Tarn-et-Garonne Var Vaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-) Vosges Yonne Belfort (Territoire)
505 1 200 135 710 275 1 200 400 210 600 400 550 7 000 2 200 20 700 2 450 600 14 000 1 700 382 250 675 3 500 2 600 3 400 840 2 390 710 600 532 21 200 2 800 3 000 7 950 500 1 050 1 004 325 1 500 2 200 500 700 4 300 1 200 750 800
243
ANNEXES b) POURCENTAGE D ' A D H É R E N T S SOCIALISTES PAR RAPPORT A LA POPULATION D É P A R T E M E N T A L E Ain Aisne Allier Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-) Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Inférieure Cher Corrèze Corse Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse Dordogne Doubs Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-) Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure Loiret
0,387 0,21 0,62 0,42 0,11 0,22 0,25 0,53 0,34 1,18 0,31 0,21 0,30 0,14 0,15 0,39 0,33 0,47 1,09 0,06 0,40 0,06 0,52 0,47 0,49 0,77 0,18 0,23 0,19 0,63 0,23 0,20 0,32 0,27 0,14 0,34 0,77 0,54 0,48 0,18 0,31 0,39 0,04 0,14 0,25
Lot Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche Marne Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle Meuse Morbihan Moselle Nièvre Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-) Pyrénées (Hautes-) Pyrénées-Orientales Rhin (Bas-) Rhin (Haut-) Rhône Saône (Haute-) Saône-et-Loire Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-) Somme Tarn Tarn-et-Garonne Yar Yaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-) Vosges Yonne Belfort (Territoire)
0,28 0,50 0,14 0,06 0,32 0,20 0,08 0,11 0,19 0,10 1,18 0,22 1,15 0,63 0,21 1,41 0,34 0,94 0,13 0,31 0,53 0,55 0,35 0,36 0,43 0,18 0,26 0,22 0,48 0,31 0,85 0,86 0,16 0,23 0,33 0,20 0,46 1,00 0,12 0,22 1,22 0,31 0,27 0,84
244
LA CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
c) POURCENTAGE DU NOMBRE D ' A D H É R E N T S SOCIALISTES PAR RAPPORT AU NOMBRE DE SYNDIQUÉS A L'ÉCHELLE DÉPARTEMENTALE Le rapport est compris entre 5,5 % (Meurthe-et-Moselle) : grosso modo 1 socialiste pour 20 syndiqués et 505 % (Lot) : 5 socialistes pour 1 syndiqué. Ain Aisne Allier Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-) Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Inférieure Cher Corrèze Corse Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse Dordogne Doubs Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-) Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure Loiret Lot
37,3% 32,8 % 32,2 % 44,1 % 33 % 32,1 % 27,4% 25,1 % 37,9% 22,1 % 52,2% 10,1 % 6 % 17,2 % 138 % 41 % 24,1 % 16,1 % 61,9 % 180 % 33 % 18,4 % 49,7 % 74,9 % 21,8 % 79,5 % 17 % 27,4% 27,2 % 29,8 % 13,6 % 126 % 12,1 % 15 % 8,4% 24,1 % 37,5 % 27,1 % 32,8% 16,7% 46,5 % 15,8% 10 % 5,6 % 17 % 505 %
Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche Marne Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle Meuse Morbihan Moselle Nièvre Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-) Pyrénées (Hautes-) Pyrénées-Orientales Rhin (Bas-) Rhin (Haut-) Rhône Saône (Haute-) Saône-et-Loire Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-) Somme Tarn Tarn-et-Garonne Var Vaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-) Vosges Yonne Belfort (Territoire) Algérie
76 % 135 % 17 % 8,7 % 15,8 % 52 % 28,8 % 5,5 % 23,9 % 24,6 % 35,1 % 51 % 14,6 % 47,8 % 36,9 % 21,1 % 42,7 % 6 % 43,1 % 42,4 % 12,1 % 5,6 % 10 % 32,4 % 31 % 15,5 % 35,5 % 66,8 % 10,9 % 6,2 % 51 % 59,2 % 41,4 % 12,2 % 13,6 % 21,9 % 53,9 % 17,3 % 56,4 % 30,5% 43,2 % 9,6% 39,6 % 21 % 24 %
BIBLIOGRAPHIE
Il nous a paru inutile — et même contraire à notre dessein — de proposer ici une bibliographie. Tout notre effort tend en effet à montrer ce qu'il est possible d'obtenir par des moyens non classiques, c'est-à-dire par l'exploration de sources non littéraires. C'est la raison pour laquelle nous ne mentionnons ici que les quatre ouvrages dont nous avons tiré notre matériel : —• Confédération Générale du Travail. X I X e Congrès national corporatif ( X I I e de la C.G.T.), Maison des Syndicats (15-18 juillet 1918). Compte rendu des travaux, Paris, Imprimerie Nouvelle, 1919, 306 p. — Confédération Générale du Travail. X I V e Congrès confédéral, Lyon (15-21 septembre 1919). Compte rendu des travaux. Villeneuve-Saint-Georges, L'Union Typographique, s.d., 422 p. — Confédération Générale du Travail. X V e Congrès confédéral, Orléans (27 septembre2 octobre 1920). Compte rendu des travaux. Villeneuve-Saint-Georges, L'Union Typographique, s.d., 486 p. — Confédération Générale du Travail. X X I I e Congrès national corporatif (XVI e de la C.G.T.), Lille (25-30 juillet 1921). Compte rendu des travaux. VilleneuveSaint-Georges, L'Union Typographique, s.d., 406 p.
TABLE DES ANNEXES
An., Intr.
: Codage du nom des fédérations syndicales . . .
. . . .
An.,
1,1, a : Taux de densité syndicale départementale
An.,
I, 3, a : Chiffre des effectifs des syndicats par fédération entre 1918 et 1921 b : Chiffre des effectifs des syndiqués par fédération en 1920 . . . c : Indice 1 affectant chaque fédération en 1920 d : Nombre de syndicats affiliés, par fédération, en 1920 . . . . e : Indice 2 affectant chaque fédération en 1920 f : Nombre de départements dans lesquels chaque fédération est implantée en 1920 g : Classement des fédérations en fonction du nombre de départements dans lesquels elles sont implantées en 1920 . . . h : Classement des fédérations d'après leur indice de concentration syndicale en 1920 i : Les fédérations-clefs j : Les fédérations importantes k : Les fédérations moyennes 1 : Les petites fédérations m : Les fédérations minimes
An.,
An.,
I, 4, a : Classement des Unions départementales en fonction du nombre des syndicats qui y sont implantés dans la période 1918-1921 . b : Nombre de fédérations auxquelles sont affiliés les différents syndicats implantés dans un même département . . . . c : Nombre de syndiqués par Union départementale des syndicats (Septembre 1920. Chiffres absolus) d : Nombre de syndicats dans chaque département en 1920 . . . e : Nombre de fédérations auxquelles les syndicats d'un même département sont respectivement affiliés II, 1, a : Effectifs fédéraux de syndiqués en 1911 b : Tableau corrigé des effectifs fédéraux de syndiqués en 1911, pour aider à leur comparaison avec les effectifs de 1920. c : Écart des effectifs par fédération entre 1911 et 1920. (En valeur absolue.) d : Indice de croissance 1911-1920 des effectifs fédéraux. (Sur la base de 100 en 1911.)
185 186 187 187 188 188 189 189 190 191 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 205
248
LA CROISSANCE
DE LA
e : Classement des fédérations en fonction de l'indice de croissance 1911-1920 de leurs effectifs. (Sur la base de 100 enl911.) f : Écart absolu des effectifs fédéraux entre les années 1920 et 1921. g : Écart relatif des effectifs fédéraux entre les années 1920 et 1921. h : Écart absolu des effectifs fédéraux de 1911 à 1920 et de 1920 à 1921 i : Écart relatif des effectifs fédéraux de 1911 à 1920 e t de 1920 à 1921 j : Variations par fédération du nombre de syndicats affiliés à la C.G.T. en 1918, 1919, 1920, 1921 (chiffres absolus) . . . k : Expansion géographique des fédérations syndicales entre 1918 et 1921 (exprimée par le nombre de départements où chaque fédération syndicale considérée possède des syndicats) . . 1 : Nombre de syndicats par département affiliés chaque année entre 1918 et 1921 (chiffres absolus) m : Tableau indiciaire du nombre de syndicats, par département, affiliés chaque année entre 1918 et 1921 n : Tableau indiciaire des écarts qui expriment le mouvement annuel, entre 1918 et 1921, du nombre des syndicats affiliés aux différentes Unions départementales An.,
I I , 2, a : Nombre, par fédération, des syndicats ayant participé aux quatre congrès confédéraux de 1918,1919, 1920,1921 (syndicats stables de l r e catégorie) b : Pourcentage, pour chaque fédération, de ses syndicats stables de l r e catégorie par rapport a u nombre total des syndicats qui lui ont été affiliés entre 1918 et 1921 c : Classement des fédérations syndicales d'après leur pourcentage de syndicats ayant participé au vote du rapport moral dans les quatre congrès confédéraux de 1918, 1919, 1920, 1921 . . d : Nombre, par fédération, des syndicats ayant participé aux trois congrès confédéraux de 1919, 1920, 1921 (syndicats stables de 2 e catégorie) e : Pourcentage, pour chaque fédération, de ses syndicats stables de 2 e catégorie par rapport au nombre total des syndicats qui lui ont été affiliés entre 1918 et 1921 f : Classement des fédérations syndicales en fonction de leur taux de stabilité (rapport entre leur nombre de syndicats stables et leur nombre total de syndicats affiliés entre 1918 et 1921) . g : Comparaison entre le classement des fédérations pour leur nombre absolu de syndicats stables des deux catégories (a) et pour leur « importance » (b) h : Taux départemental de stabilité i : Classement des départements d'après leur taux territorial de stabilité j : Répartition, par tendance, des syndicats stables (chiffres absolus) k : Répartition, par tendance, des syndicats stables (pourcentages) 1 : Nombre de syndicats éphémères, par fédération, ayant participé au seul congrès confédéral de 1918 (chiffres absolus) . . . m : Pourcentage fédéral de syndicats éphémères ayant participé au seul congrès confédéral de 1918 n : Taux d'instabilité en 1918 par fédération syndicale . . . . o : Ventilation territoriale des 156 syndicats éphémères de 1918 . .
C.G.T.
206 207 208 208 209 210 212 212 214
216
219
219 220
221
221 322
223 224 225 226 227 228 228 230 230
TABLE
DES
249
ANNEXES
p : Nombre de syndicats éphémères, par fédération, ayant participé au seul congrès confédéral de 1919 (chiffres absolus) . . . q : Taux fédéral d'instabilité en 1919 r : Pourcentage fédéral de syndicats éphémères ayant participé au seul congrès confédéral de 1919 s : Ventilation territoriale des syndicats éphémères de 1919 . . . t : Nombre de syndicats éphémères, par fédération, ayant participé au seul congrès confédéral de 1920 u : Taux fédéral d'instabilité en 1920 v : Ventilation territoriale des syndicats éphémères de 1920 . . w : Pourcentage fédéral de syndicats éphémères ayant participé au seul congrès confédéral de 1920 (chiffres relatifs) . . . . x : Taux fédéral moyen d'instabilité annuelle entre 1918 et 1921 .
An., III, 1, a b c d e
: : : : :
Répartition Orientation Répartition Répartition Orientation
fédérale des syndicats des syndicats apparus fédérale des syndicats fédérale des syndicats des syndicats apparus
apparus en 1919 . . . . en 1919 apparus en 1920 . . . . apparus en 1921 . . . . en 1921
An., III, 2, a : Nombre d'adhérents socialistes par fédération départementale (octobre 1920) b : Pourcentage d'adhérents socialistes par rapport à la population départementale c : Pourcentage du nombre d'adhérents socialistes par rapport au nombre de syndiqués à l'échelle départementale
231 232 233 234 235 236 236 237 238 238 239 240 240 241
242 243 244
TABLE DES CARTES ET DES GRAPHIQUES
Graphique
1
Répartition des départements en fonction de leur densité syndicale
23
Carte
2
Taux de densité syndicale par département
23
Graphique
3
Distribution des fédérations en fonction du nombre de syndicats qui leur sont affiliés
34
Graphique
4
Distribution des fédérations en fonction de leur implantation par département
35
Carte
5
Un exemple de fédération implantée dans dix départements
Carte
6
Fédérations implantées dans dix à trente pendant la période 1918-1921
Carte
7
Fédérations implantées dans trente à cinquante départements pendant la période 1918-1921
38
Carte
8
Fédérations implantées dans cinquante à soixante-dix départements pendant la période 1918-1921
39
Carte
9
Fédérations implantées dans plus de soixante-dix départements pendant la période 1918-1921
41
Graphique 10
Classement des fédérations syndicales en fonction du chiffre de leurs effectifs en 1920
42
Graphique 10 bis
Répartition des classes de fédérations en fonction I) du nombre total de fédérations ; II) du nombre des syndiqués que chacune englobe
43
Graphique 11
Importance des classes de fédérations en fonction I) du nombre de fédérations qui en font partie ; II) du nombre de syndicats affiliés a u x fédérations qui en font partie . . La taille des Unions départementales pendant la période 1918-1921. Nombre de fédérations représentées dans chaque départem e n t pendant la période 1918-1921 Nombre de syndiqués p a r département en 1920
53 56
Distribution des Unions départementales en fonction de leurs effectifs de syndiqués
57
ou moins : la Bijouterie pendant la période 1918-1921 .
Carte
12
Carte
13
Carte
14
Graphique 15
.
départements
35 36-37
44 53
TABLE
DES
CARTES
ET
GRAPHIQUES
251
Graphique 16
Les six catégories d'Unions départementales en fonction I) du nombre d'Unions qu'elles englobent ; II) du nombre de syndiqués qui en sont adhérents
57
Carte
17
Nombre de syndicats par département en 1920
59
Carte
18
Nombre de fédérations représentées dans chaque département en 1920
59
Graphique 19
Distribution des Unions départementales en fonction de
Carte
Typologie des Unions départementales en 1920
leur indice général en 1920 20
61 . . . .
61
Graphique 21
Croissance indiciaire des effectifs fédéraux en 1920.
Graphique 22
Le recul des effectifs dans treize fédérations entre 1911 et 1920
Graphique 23
Comparaison entre l'indice du mouvement du nombre de syndicats et celui du mouvement du nombre des syndiqués entre 1920 et 1921
73
Graphique 24
Progression du nombre de syndicats affiliés à la C.G.T.
.
77
Graphique 25
Fédérations dont le nombre de syndicats affiliés n'a pas reculé entre 1918 et 1921
79
Graphique 25 bis
Fédérations dont le nombre de syndicats affiliés a reculé à un
Carte
26
Mode d'expansion des fédérations syndicales
Carte
27
Départements où le nombre de syndicats n'a jamais reculé pendant la période 1918-1921
94
Carte
28
Départements où le nombre de syndicats a reculé à un moment donné pendant la période 1918-1921 . . . .
96
Carte
29
Départements où le nombre de syndicats a continûment augmenté pendant la période 1918-1921
96
Graphique 30
Distribution des fédérations syndicales en fonction de leur taux de stabilité
104
Graphique 31
Nuage de points témoignant d'une corrélation entre l'importance d'une fédération syndicale et le nombre de ses syndicats stables
106
Carte
Taux départemental de stabilité syndicale
107
Graphique 33
Nuage de points témoignant d'une corrélation entre l'importance d'une Union départementale et le nombre de ses syndicats stables
109
Graphique 34
Nuage de points témoignant d'une corrélation entre stabilité
Carte
35
Taux départemental d'instabilité syndicale en 1918
.
.
.
117
Carte
36
Taux départemental d'instabilité syndicale en 1919
.
.
.
119
Carte
37
Taux départemental d'instabilité syndicale en 1920
.
.
.
121
Carte
38
Taux départemental moyen d'instabilité syndicale
. . .
moment donné pendant la période 1918-1921
32
. . .
.
68
. . . .
80 83-93
et orientation syndicales
Graphique 39 Graphique 40
70
113
L'expansion fédérale en 1919 Part de l'expansion annuelle dans le total des forces de chaque fédération entre 1918 et 1921
123 133 135
252
LA CROISSANCE
DE LA
C.G.T.
Graphique 41
Participation fédérale à l'expansion confédérale en 1919,
Graphique 42
L'expansion fédérale en 1920
141
Graphique 43
L'expansion fédérale en 1921
147
Graphique 44
Mouvement général du taux d'instabilité syndicale de 1918
Graphique 45
Mouvement du taux fédéral d'instabilité syndicale. 1 e r type .
Graphique 46
Mouvement du taux fédéral d'instabilité syndicale. 1 e r type a
157
Graphique 47
Mouvement du taux fédéral d'instabilité syndicale. 1 e r type b.
158
Graphique 48
Mouvement du taux fédéral d'instabilité syndicale. 2 e type .
159
Graphique 49
Mouvement du taux fédéral d'instabilité syndicale. 3 e type .
160
Graphique 50
Mouvement du taux fédéral d'instabilité syndicale. 4 e type .
161
Graphique 51
Progression du mouvement de syndicalisation ouvrière et progression du pourcentage de syndicats minoritaires .
165
Carte
52
Parallélisme entre le classement pour le nombre de syndiqués
Carte
53
Non-parallélisme entre le classement pour le nombre de
Carte
54
Nombre de syndiqués pour un socialiste
Carte
55
Syndiqués et socialistes par département
1920 et 1921
137
à 1920
et le classement pour le nombre de socialistes socialistes
155
. . . .
156
170 170 171 174-175
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
9
i. Objectifs
9
u . Méthode
11
m . Technique
12
Première L'ÊTRE CHAPITRE
Partie
SYNDICAL : MORPHOLOGIE
ET
STRUCTURES
I : Qu'est-ce qu'un syndiqué ?
CHAPITRE I I : Qu'est-ce qu'un
21
syndicat ?
27
i. Données numériques
27
II. Les caractères spécifiques CHAPITRE I I I : Qu'est-ce
qu'une
fédération
27
syndicale ?
31
i. L'évolution d u nombre des fédérations syndicales
31
il. Les trois critères numériques d'une fédération syndicale . . . .
32
m . Typologie des fédérations syndicales
40
iv. Variantes structurales des fédérations syndicales
46
v . Les cinq t y p e s de fédérations syndicales et leurs variantes structurales CHAPITRE IV : Qu'est-ce qu'une
Union départementale
i. Les trois critères numériques syndicats
de syndicats
d'une Union
? . . .
.
départementale
de
II. Typologie des Unions départementales de syndicats
48 51 52 55
254
LA CROISSANCE
Deuxième
DE LA
C.G.T.
partie
DYNAMIQUE I N T E R N E DU MOUVEMENT
SYNDICAL
I : La progression du mouvement de syndicalisation ouvrière . . . . i. La progression des effectifs syndiqués à la C . G . T . : le mouvement du nombre des syndiqués de 1911 à 1920 ; le mouvement du nombre des syndiqués de 1920 à 1921 ; le mouvement des effectifs fédéraux de 1911 à 1920 et 1921
76
il. La progression du nombre de syndicats affiliés à la C.G.T. : le mouvement annuel du nombre des syndicats affiliés à la C.G.T. dans les années 1918 à 1921 ; le rythme du mouvement annuel du nombre des syndicats affiliés à la C.G.T. entre 1918 et 1921 : chronologie et cadence ; conclusions
97
CHAPITRE
CHAPITRE
II
Le degré de stabilité des organisations
:
syndicales
i. Les syndicats stables : analyse des facteurs de la stabilité syndicale : objectifs et méthode ; stabilité et caractéristique corporative ; stabilité et localisation géographique ; stabilité et orientation syndicale il. Les syndicats éphémères : analyse des facteurs de l'instabilité syndicale. L'instabilité syndicale de 1918 à 1921 ; facteurs structurels de l'instabilité syndicale
Troisième
67
99
102
114
Partie
L E MOUVEMENT SYNDICAL DANS SON MILIEU ET SON E N V I R O N N E M E N T CHAPITRE
I :
Syndicalisme
et conjoncture
131
i. Les variantes conjoncturelles de la croissance syndicale il. Les variantes conjoncturelles de l'instabilité syndicale CHAPITRE
I I : Syndicalisme
et politique
132 153 163
Des rapports entre la vague de syndicalisation ouvrière entre 1918 et 1921 et l'orientation du mouvement syndical à la même période
163
Syndicalisme et socialisme
165
CONCLUSIONS
179
ANNEXES
183
BIBLIOGRAPHIE
245
TABLE
DES
247
TABLE
DES CARTES ET DES GRAPHIQUES
ANNEXES .
250
ACHEVÉ PRESSES
D'IMPRIMER DE
DARANTIERE
SUR
LES
L'IMPRIMERIE A
DIJON,
VINGT NOVEMBRE
LE
MCMLXVI