Epigraphica: Travaux dédiés au VIIe Congrès d'épigraphie grecque et latine (Constantza, 9-15 septembre 1977)

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OUVRAGES PAIWS AUX EOlTIONS DE L'ACADEMlE DE LA REPUBLIQ E SOCIALISTE DE RQUMA ill

Inscriptiones

Daciae

et Scythiae Minoris Antiquae

Edendas curauerunt D. M. PIPPTDI et I. I. RUSSU eries

Prior.

Inscriptiones

Romanae. Volumen I.

Daciae

Prolegomena

historica et epigraphica.

Diplomata

militaria. Tabulae ceratae. Collegit,

commentariis indicibu que instruxit, Dacoromanice Russu,

verlit

Ioannes

1975, 285 p.

lnscriptiones intra fine

1.

Dacoroma­

niae repertae graecae et Jatinae anno CCLXXXIV

recentiore

.

Collegit,

Dacoromanice verlit, commenlarii indicibusque instruxit Popescu, 1976, 442 p. eries

Prior.

Aemilianu

lnscriptione

Daciae

Romanae. Volumen II. Par dionalis,

inter

Danuvium

Meri­

et

Car­

Collegerunt, Daco­ verlerunt, commentarii

patos Montes.

romanice

indicibusque instruxerunt Gregorîu Florescu et Constantinus C. Peto­ lescu, 1977, 276 p. Serie

Prior.

Romanae.

perior. 1.

lnscriptiones

Daciae

Volumen ID. Dacia Su­ Pars

Occidentalis (ager

inter Danuvium, Pathisum et Mari­

siam). Collegit, commentariis indi­

cibu que instruxit, Dacoromanice vertit Ioannes l. Russu adsumptis in operis societatem Milena Du a­ nic, icolao Gudea, Volkero Woll­ mann,

1977,

288 p.

I

Decret en l'honneur du na var ,1ue Hege­ sagoras fils de Monimos (Histria)

ll

.Fragment du foed11s Roma - Callatis (cca 70 av.n.e.)

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E PI G R A P H I C A

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Secretaire de la redaction ADRJANA STOJA

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A CADEMIE D ES SCIENCES SOCIALES ET P OLITIQUES D E LA

R EPUBLIQUE S O C I A LIST E DE ROUMANIE INSTITUT D'ARCHEOLOGIE - BUCAREST

Travaux dedies au VIr Congres d'epigraphie grecque et latine ( Const antza, 9-15 septembre 1977) Recueillis et publies par D. M. P IPPIDI et EM. POPESCU

EDITURA ACADEMIEI REPUBLICII SOCIALISTE 1 9 7 7

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R OMÂNIA

E DITURA ACADEMIEI REPUBLICII

SOCIALI STE ROMÂNIA

Calea Victoriei 125, 71021, Bucureşti

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TABLE DES MATIERES

D. M. PIPPIDI 9

Les plus anciennes inscriptions d'Istros ALEXANDRA ŞTEFAN (iraffite callatien du n·• sirele

a\•.n.e.

Die griechische und laleinische

Schrift �m Yorromischen

I. I. R lI SSlT

25

Dakien

33

D. M. PIPP IDI Sur un fragment de decrl'l inedit

51

de Callatis

MARIA ALEXANDRESCl' YIANl' 65

Sur la chronologie de la stele de Quintus Fhilippicus DAN ISAC

A new military diplolll.a Crom G ilău . . el I. P I�O

69

Publius Adius Antipater . .

75

H. DA ICOV ICil:

NICOLAE GOSTAR Sur l'inscription de Ti. Claudius J\laximus de Grammcni (::\lacedoine) A. RADl'LESCl '. und J\l. Ml:NTEANl;

79 99

Unveroffentlichtc Inschriften aus Tomis und Callatis

RADU Vl:LPE Le sanctuairl' de Zeus Casios de Şeremet el le probleme d'un Yicus Cassia.

113

luppiter Dolichenus in Dakien

1 31

nus . . .

.

.

SIL Vil' SANIE CONSTANTIN C. PETOLES Cl.' Un Cunsu/aris

I II

1 59

Daciarum rl'cemment connu

IOAN PISO 1 67

La carrierl' dl' Ti. Claudius Claudianus .

EM I L IA DORl'ŢJlT-BOI L A 177

Epigraphisches aus Scythia ::\linor .

ANDREI ARJCESCl' 193

Deux epigramml's inedites de Torni

CONSTANT I N SCORPAN Steles funeraires ineditcs de Sacida\·a

N. GlJDEA el A. ZRÎNYI

203

Contributions epigraphiques a l'histoirc de la



Ala I Bosporanorum



223

CLOŞCA L. BAL UŢĂ

Monuments epigraphiques d'Apulum . .

. . . . . . .

233

ANDRE I AR ICESCll Autour de l'inscriplion de Sedatius A.pol/onius-praefec/us A lae Gaetu/urum

239

ION BARNEA el VASILE Cl1LJCA Une amulette paleochretienne de Dobroudja

. .

.

249

EMJL IAN POPESCU Praesides, duces et episcopalus prouinciae Scythiae im Lichlc einiger Jnschriflen aus dem 4. bis 6. Jh. .

. . . . . .

.

. .

Abreviations

255 285

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Les etudes rassemblees dans ce petit volume representent un modeste hommage des epigraphistes roumains adresse a leurs coll6gues etrangers, rassembles en septembre 1977 a Constantza. pour le VIZC Congres international d'Epigraphie grecque et latine. Comme tous les recueil.y de ce genre, publies a l'occasion d'un evenement qui revet un caract6re a la jois scientifique et festif, i1 est en premier lieu representatij d1t nombre et de l'in­ teret des inscriptions mises au jour en Dacie et en Scythie mineure, anciennes provinces de l'Empire romain, aujourd'hui parties integrantes de la Republique Socialiste de Roumanie. L9 trcle de notre ere, l't d'un nombre sensiblement plus grand d'epigrammes et de pierres toru­ hales, se partageant entre les epoques classique et imperiale. Corupte tenu d'un grand norubre de dedicaces et d'inscriptions monumentales datees, corupte tenu egalement ele plmlieurs lettres de gonverneurs de ht .l\Iesie des l"' et rre siecles dont l 'interet ă ce point de vue n'est naturellement pas 1 Bâti probablement a l'epoquc de la T etrarehie , apres la destruction d' Istros par Ies Goths, vers le milieu du I I I • siecle (ci-dessous n.4). La plupart des inscriptions decouvertes pendant Ies travaux de degagement, commences en 1 91-1, ont ete publiecs par \'asile Pârvan dans Histria IV (An. Acad. Române, :\lcm. secţiunii istorice, X X X V I I I , 1916, p. 533 - 732) ; cl'autres restent toujours encastrees dans le mur qu'on n'a pas osc cndommagcr pour Ies en extraire. 2 C'est l e cas, entre autres, du fameux decret cn l'honneur d' Epicrales, fils de Nico­ boulos, conserve au monastere de Dragomirna, en Bucovine , que Hillcr von Gaertringen (sui­ vant Keil) faisait dater des dernieres annees du. 11• sicclc (Syl/.3 707) et que pour mon compte j 'a ttribuerais volontiers a la premiere moitie du I I I•. Quan t aux crit.eres ii user dans la data­ tion des anciennes inscriptions, -en general, voir ::\largherita Guarducci, Epigrafia grecu I (Roma, 1967), p. 23 suiv. et Ies observations sensees d Alex. J. Graham dans Ies .4 . cla of the Fift/1 Intern. Congress of Greek and Latin Epigraphy, Cambridge, 1 9î1, p. 9 - 18. 3 Alexandra Ştefan, .4.pp/ication des melhodes malhemaliqueş e l l'epigrapliie,. StCI., 13, 1971, p. 29 ....:. 45; Chronologic des inscriplions grccques de Callatis etab/ic c i l'aidc du calculateur, ibidem, 1 5 , 1 973, p. 99 - 107. ·

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D. M. Pippidi

negligeable, on peut dire que dans l'ent-Jemble notre documentation epi­ graphique est satisfaisante et qu'elle nous permet de iluivre preilque sarn; lacunes Ies vicissitudes de la cite depuis l'an 400 environ j u:-; q u 'a ila des­ trnction par Ies Goths - milieu du III" ;;iecle de notre ere.4 Apres la catastrophe a peine mentionnee, le:-1 inscriptions dont on ., on pour ­ rait penser que la plus ancienne inscription decouverte a ce jour a Ist. roi'\ est la dedicace gravee sur la base d'une statue de culte d'Apollon Medecin consacree au dieu protecteur de la ville par Theoxenos fils d'HippolochoH, pretre eponyme etant Hippolochos fils de Theodotm; 5• Vasile Pârvan, qui le premier a publie ce document insigne, decouvert au cours de ln, premiere campagne de fouilles dans la vieille colonie n:1ilesienne, la faisait dater des t ont dernieres annees du v• siecle 6, et tel est egalement Pavis de Miss Lilian H. Jeffery 7, dont l'autorite s'est impm1ee a tom; ceux qui de pre;; ou de loin ont depuis touche a la question. En realite, comme on ne tardera pas a s'en rendre compte, grâce a la decouverte de plusieurs textes nouveaux, et aussi a une meilleure connaissance des premiers temps de la cite des bords de la lagune Sinoe 8, nous sommes maintenant a meme de savoir, d'une part qu'il y a dans les depots du chantier d'I stros des inscriptions plus anciennes que la dedicace de Tbeoxenos, d'autre part que celle-ci, plutot que des dernieres annees du ve l'liecle, doit etre datee du premier quart du rv· siecle. Je ne m'occuperai pas ici des im;eriptions ceramiques, qui sont nombreuses a I stros et qui doivent faire l'objet d'une etude speciale. Je dirai simplement qu'il y en a qui remontent a la premiere moitie du vr• siecle et que dans ces conditions elles precedent les plus anciennes inscriptions sur pierre. C'est uniquement de ces dernieres que j'entendi,; traiter aujourd'hui et je conimencerai par celle qui jusqu'ici eonstitue, un unicitm dans l'epigraphie h istrienne, a la fois paF son contenu et par J'aspect plutot insolite. 4 Pour la periode ant�rieure il la conquete romaine, on consullera mon livre I Greci m!l B as so Danubi o dall'elâ arcaica alia conquisla romana, Milano, 1971; pour l'epoque du Principat, R . Vulpe el Ion Bamea, Romanii la Dunărea de Jos dans Din istoria Dobrogei II,

Bucureşti, 1968 . ' Ci-dessous n. 24. 8 Histria IV, p. 534. 7 The Loc al Scripts of Arehaic Greece. A Study of lhe Greek Alphabel and ils Develop­ QJenl (rom the Elghth to lhe Fifth Cenluries B.c„ Oxford, 1961, p. 368 . 1 I Greci net Basso Danubio, chapitres I - III, p. 27'- 95:-

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Les plus anciennes inscriptions d'Istros

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1. Musee Histria, inv. 369 (fig. 1). Disque de granit de forme ellipsoi:da.le, presque rond, ecrit sur Ies deux fa,ces, trouve en l9fi8 au cours des fouilles pratiquees dans le secteur de la cite situe a l'Est de !'edifice des thermes. Au milieu ele la, face inferieure, tron rond, assez profond. -

Fig.1. Histria. Inscription n° 1.

Diametre: 36 (32) cm.; epa.isseur: 11 cm. Hauteur des lettres: 10 cm. Les deux faces portent le meme texte, grave par la meme main. Inedit.

Tel.ovoi:; iµ.l L'ecriture est parfaitement claire et ne laisse aucun doute sur la haute antiquite de l a piece. C 'est, a n'en pas douter, la. plus ancienne inscription sur pierre d'Istros et jusqu'ici l'unique de ce type, qui meme ailleurs ne semble pas i·epandu. En fait, je n'en connais d'autres exem­ ples que ceux decouverts par Giancarlo Susini dans l'île de C asos 9, qui ressemblent ,pas mal au notre, a; la difference pres qu'ils sont inscrits sur une face seulement et n'ont pas de trou au milieu de la face inferieure10• A en croire leul' inventeur, les disques de Casos ont a peu pres le diametre du disque d'Istros, sont plutot primitivement travaille.s et, d'apres l'ecri­ ture, dateraient de l'epoque h ellenistique (fig. 2). Ils ont tous ete trouves sur des tombes d'inhumation, au milieu d'un amas de pierres grossieres, a. l'endroit ou normalement aurait du se trouver la tete du defunt. Pour parler avec Susini, « si tratta quindi di un monumento epigrafico assai semplice e concettualmente assai primitivo, poiche riproduce nella sua forma la testa umana - ed e probabile anch e per gli obbiettivi risultati delle ricerche, che esso fosse collocato proprio in corri. pondenza della. testa del defunto - e si collega percio ai numerosi monumenti sepolcrali a disco di alcune civilta antiche, sebbene questo tipo di monumenti 9 10

Annuario delia Scuola archcol. italiana di Alene, 41-42, 1963 - 1 964, p. 203 et suiv. Parmi Ies inscriptions funeraircs grecques de la viile de Rome j'en lrouve unc, gravee sur un disquc qui, comme Ic n. Das Sti.ick von der Trnjanssăule scheint eher (wie D. Berciu vor kurzem behauptete) dem GefăJ3 des Thiamarkos ăhnlich, ­ ·wenn derartige topferische „Kriterien" ti.berhaupt „stricto sensu" beruck­ sichtigt werden konnen, daJ3 nămlich „das dolium- GefăB aus Ocniţa wie auch dasjenige aus Grădiştea Muncelului mit lateinischer Schrift einen kultischen Charakter und dieselbe Verwendung hatten wie das formgleiche Gefă.13 aus der 102. Szene der Trajanssăule, in der wir jetzt eine andere Bedeutung wahrnehmen ; eine Kultszene nămlich, an der hauptsăchlich die Vertreter der Aristokratie (tarabostes) teilnehmen ; - - - eine verzwei­ felte Anrufung der Gotter ; -- - - Darstellung eines feierlichen und heiligen Augenblicks, Darreichung der geweihten Fli.issigkeit und Unsterblichkeits­ glauben der Daker" 37• Es ist dies eine These mit ziemlich wahrscheinlicher Auslegung (nach einer Idee von C. Cichorius) , die, wenn sie nicht widerlegt u nd a limine abgelehnt, ebensowenig kategorisch als ganz sicher ( wie D . B. den Eind.ruck zu haben meint ) a ngesehen werden kann. Dagegen konnen nur einige Kleinigkeiten eingewendet werd.en, die schwierig zu erklăren sind : die Entfernung zwischen Ocniţa-Vilcea und Zermizegetusa­ Grădişte (Abb. 5), wo sich die letzten d.ramatischen Ereignisse des (auf d.er Trajanssăule d.argestellten) Endes d.er militarischen Kmft der Geto-Daker abspielten, ist ziemlich grofi ; weiters l iegt zwischen d.er Errichtung dieses Denkmals unde der Datierung von Konig Thiamarkos VorratsgefaJ3 aus dem antiken Nordosten Olteniens ein Zeitraum von etwa einem Jahrhun­ dert( Y). Wie dem auch sei, d.as Problem erscheint d.unkel und. ziemlich komplex ; es sollte nur mit groJ3ter kritischer Vor- und Umsicht wieder­ aufgenommen werden. Um auf d.ie „Alternative" betreffend. d.as I d i o m, in dem die aus drei 'Vorten (zwei Namen) bestehend.e Formei DECEBALVS PER SCO­ RILO abgefaJ3t ist, zuruckzukommen, nămlich ob d.akisch-getisch od.er lateinisch-romisch, ist d.ie zweite Losung (wenn sie sich auch vorlăufig a s E ng. Strong, La scullura romana, Firenze, 1 927, I I , S. l i9 ; K. Lehmann-Hartleben, Die Trajanssăule, L e i p z i g , 1 925, S. 1 1 5 ; vgl. A I SC, 5 , 1 949, S . 1 20 - 1 2 1 ; Contribuţii la cunoaş­ terea regiunii Hunedoara ( Sargelia I I I), Deva, 1 956, S. 4 7- -18. ae V . Pârva n , Getica, 1 926, S. 1 52 u . a . 31 Vg l . D . Bercin , SCIVA, 2 5 , 1 974. S. 384 - 385.

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I. I. Russu

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nicht als durchaus schlagend und unausweislich durchgesetzt hat) vor­ zuziehen, also : r omische Buchstaben, Technik und sprachlicher Inhalt, der wie es auch sei einen Sinn hat, wenn er auch vom. Gesichtspunkt der Iateinischen Flexion anfechtbar erscheint. Diese Ltisung widerspiegelt aber -

-

20

o

40

60

BOKm

Abb. 5. - ,\rchi:iologischc Karte des G(']J il'I s rnn O c n i \ a (Kr. Vilcca) - Z c rmizcgc­ t u sa (Kr. Hu nedoara)

eine wesentliche sozial-bistorische und kultmell-techniscbe Gegebenheit : das Eindringen von starken Einfliissen rtimiscber Handwerke und Kultur in das freie Dakien, die Entwicklung fortschrittlicher griechisch-rtimischer Te chnik, zugleich mit der Einfrthnrng cler Schablonenschrift und . .ver­ mutlich auch des gesprochenen Lateins. Das imponierende Tongefafi mit der „dakisch-rtimischen" Stempelinschrift Decebalus per Scorilo ist vielleicht das interessanteste archă-ologisch-epigraphische und histo­ rische Fundstii.ck in dcm unermefllichen a.rchaologischen und nnmisma­ tischen :\Iaterial des 1. Jhs. v.u.Z. -1.Jhs.u.Z., das ::i,us der griechisch­ romischen vVelt ka,m und sich i.i.ber da,s ganze freie Dakien verbreitete as ;. demnach ein unmittelbares Vorspiel des militărischen und politisch­ administrativen Eindringens der Jahre 101/2 und 105/6, die in der Einver­ leibung Dakicns und seiner Organisierung als romische Provinz gipfelte, worauf das Phănomen der Romanisation im 2. 3 Jh. folgte. Als wert­ volles einzigartiges Zeugnis der wirtschaftlichen, technischen und kulturel­ len Beziehungen Dakiens zu cler romischen 'Yelt am Ausgang des 1. Jhs _ -

.

38 Vgl. das groOe, von I. G iodariu verfail t c Hepcrtorium dcr hellcnistischcn und romi­ schcn Funde im vorromischen Dakicn (oben, A11111. 1 ; dic e nglischc Fassung : Dacian Tradc witlt Ilie Jlel/enislic a11d Roman World, Oxford, 1 976).

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Gr. u. lat. &hrift im vorromischen Dakien

49

u.Z., kann das Gefă.B mit dem Stempel Decebalus per Scorilo rms Zermize­ getusa Regia ( Grădiştea J\Iuncelului ) aber keine andere Verbindung zu der letzten „Dynastie" des freien Dakiens gehabt haben als dadurch, da.B dcr Personenname Decebaltts als der des Helden- und )fărtyrerkonigs des getisch-dakischen Volkes angesehen wird (auch wenn man leugnet, da.B es sich um den Konig selbst handelt, ist der Name dieses Topfermeisters immerhin „koniglich") ; der zweite Personenname der Stempelinschrift Scorilo (Dativ -Ablativ � des Nominativs Scorilus) kann keinesfalls in die Reihe der Herrscher der getisch-dakischen „Dynastie" aufgenommen werden, wie es versucht wurde39, es sei denn, man săhe die Interpretation als „Inschrift în dakisch-getischer Sprache" , der vielumstrittenen Topfer­ marke aus der „Decebalus-Scorilo"-ojficina als richtig und gi.iltig an, die durch eine gezwungene „Etymologie" mit „Decebalus Sohn des Scorilo" i.ibersetzt wurde. Nur in der oben gegebenen realistischen, archăologischen und philologisch-linguistischen Interpretation kann die dakisch-romische Stempelinschrift aus Grădiştea de Munte zur Fiillung der wohlbekannten, ziemlich gro.Ben Li.icken in der heute wfi.i.gbaren Dokumentation betreffend die Geschichte Da,kiens fi.ir einen Zeitraum von eineinhalb Jahrhunderten, zwischen Burebista und Decebalus dienen 40• Es ist dies eine Zeit, fi.ir die eindrucksvolle Herrscherlisten konstruiert wurden ; aus deren Reihen mu.B jedenfalls der Topfer „ Scorilo" weggelas­ sen werden (selbst wenn sein „Associe" in der epigraphischen Stempel­ formel ganz gewi13 der Konig Decebalus wăre) . An die, durch eine archăo­ logische Erfindung von dem Topfer Scorilo (- us) besetzte Stelle, doch wcit vor den Jahren, da « Decebals Vater » herrschte, kann nun in die lti.ckenhafte und untcrbrochene Reihe von Konigsnamen der Geto-Daker (zumindest fti.r das au13erkarpatische, genauer das oltenische Gebiet von Vîlcea) der Konig Thiamarkos („basileus Thiamarkos ") eingesetzt '"erden, der uns nur durch die Inschrift auf seinem Gefăfl in der Burg Ocniţa-Cosota wiedergegeben wurde . Die Tatsache, da13 sich die Schrift in Da,kien verbreitete und einigen Kreisen ( den ob�ren Schichten, der Aristokratie, den „Hofleutcn", Stam­ mes- und Sippenhăuptlingen, aber auch dcn Handwerkern . aus den unteren Stănden) und auch den Xachbarvolkern aus den links der Unte­ ren Donau gelegenen Gebieten bekannt wurde, ist auch durch die „Bot­ schaft" bezeugt, die dem Kaiser Ulpius Trajanus wăhrend des ersten Dakerkrieges von den Abgesandten der (germanischen) Buren und anderer Verbi.i.ndeter i.iberbracht wurde ; sie war auf einen gro13cn Pilz ( Schwamm) m i t I a t e i n i s c h e n Buchstaben gel'lchriehen : diese Episode wurde von den meisten neuzeitlichen Gelehrten in direkte Verbindung gebracht (d.h. gleichgestellt) mit Szene :Nr. IX der Traja11ssăule, wo ein von sei ­ nem Maultier gesti.irzter „barbarischer" Reiter einen groDen „punktier­ ten" Teller (oder Pilz ?) wie einen Schild g-enau dem Ka i ser u nd seinem 39 Ygl. oben, ..\11111. 27 und dic gleichcn Behauptu ngen iilwr dic dakisch e n Konige hei H. Daico\"icin - J. Trynkowski, Les rois daces de flurcbis/a â Dcct'balc, Dacia, '.'\ . S . , 1 4 , 1 970, s . 159- 1 613.

40 I.a rarctl' c t Ie caractere fragmentaire cks sources dont no ns disposons font quc presque toutes Ies opinions formulees sur J" histoirc de la Dacic de Bure hista a Decehale doivent malhcurcusement rester dans le domaine des hypothesc s " , .J . Trynkowski , La lhule de Burebis/a, Jn mtmoriam C . Daico11ici u , Cluj - �apoca, 1 974, S . 388. „

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I. I. Russu

Generalstab entgegenstreckt 41• Am Decebals Konigshof gab es gewiil Schreiber for die lateinische diplomatische Korrespondenz (Cassius Dio, LXVII 7 : Decebalus schickt dem Kaiser Domitianus ein Schreiben, das nur lateinisch sein konnte)42• Da.13 die lateinische Sprache einigen Dako­ Geten zu Beginn des 2. Jhs. (und vermutlich schon friiher) bekannt war, ist auch durch die Tatsache bezeugt, da.13 die wahrend der Kampfe von 101/2 und 105/6 zu Kaiser Traianus geschickten Abgesandten des daki­ schen Konigs Daker waren ( entweder Edle-tarabostes, oder auch nur Leute aus dem Volke), die gewiB lateinisch verstehen und auch sprechen mu13ten, denn es ist wenig wahrscheinlich, da.13 man im romischen General­ stab die getisch-dakische Sprache verstand, vielleicht mit Ausnahme eines Dolmetschers 43 oder irgendwelcher, gerade anwesender „Fhichtlinge" aus Dakien. Die schon im 2. Jh. v.u.Z . beginnende Einfuhr romischer "\Varen und Mi.inzen und das Eindringen im 1 . Jh. u.Z. der griechischen und lateini­ schen Schrift und teilweise auch der lateinischen Umgangssprache bilden die wichtigsten und wirksamsten Voraussetzungen der militarischen und politischen „Invasion" Roms mit darauffolgender Errichtung der Provinz Dakien und dem systematischen und intensiv vom J. 106 an im Land der Geto-Daker betriebenen Kolonisations- und RomanisierungprozeB ; es waren aber diesem Land romisches Handwerk, romische Wirtschaft und Kultur und sogar die lateinische Sprache durchaus nicht fremd.

u Cassius Dio, L XV I I I 8 ; Istoria Romdniei, I , S. 327 (Daicoviciu) ; StCI, 5, 1 963, S. 223 - 225, Abb. 1 (R. Vulpe), mit umfassendem L iteraturnachweis ; Giodariu, a.a.O„ S. 1681 70. 4 2 Istoria Romdniei, ebda. 43 Erwăhnenswert ein sprechendes Beispiel ftir einen Dolmetscher „der Daker" in Brige­ tio (Pannonia, l\'ord-ungarn ; am Donauufer) : der Sarkophag, gesetzt seinem Sohn und sich selbst von cinem .\I(arcus) Ulp(ius) Celerinus sal(ariarius) leg(ionis) I Ad (iulricis) - inler­ prex Dacorum (usw.) ; Archt E rt, 1 944 - 1 945, S. 1 78 - 1 84 ; A IINCluj, 1 1 , 1 94 6 - 1 947, S. 403 4 1 2 (Sonderabdruck), mit Bemerkungen und Literatur ilber Dolmetscher im romischen Heer. ( Gekilrzte Fassung der im A I IAC!uj-Napoca, 19, 1 976, S. 29 -51, in rumănischer Sprache erschienenen Abhandlung)

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SUR UN FRAGMENT DE DECRET INEDIT DE CAL LATIS D. M. P i pp i d i

Un decret de Callatis publie a la fin du siecle dernier faisait connaître pour la premiere fois un evergete de cette Yille, Ariston fils d'Ariston , sur lequel d'autres documents decouverts par la suite, le long des dernien; cinqua nte ans, allaient nous apporter des renseignements supplementaires i. Deja les p remiers fragments, imparfaitement publies par l'editeur mais amendes depuis par Ad. 'Vilhelm et Louis Robert 2, qui ont su y rec o nn aît re le nom du titulaire, mutile sur la pierre, perm et t a i en t de com­ p r endre que c elu i - c i comptait parmi Ies n ot ab les callatiens d'une epoque qui, a en juger par Ie s caract eres p al Cographique s du do cument 3, devait se situer au x environs de notre ere. Cett e date a ete depuis c onf i rmee pa.r Ies textes venus au j our ultfrieurement, qui dans des mesures variables ont contribue a approfondir notre c onn ai s imn c e du personnage, en nous fournis8ant sur lui-meme et sur �a fami l le des indications qui seront reprises t>t ex a min e es dans le8 p age s qui suivent . De l'ensemble de ces ep igraphe!< , la, m i eux conserYee et la plus riche en renseignement8 a ete editee presque simultanement par Theophilc Sauciuc Săveanu 4 et par Oreste Tafrali 0, av a nt d'etre c orr igee en quel­ ques points essentiels par Pierre R oussel 6 et par Adolf '\V ilhelm 7• I1 s'agit du decret d'un thiase dont l'activite nous est bien connue a l'epoque hellenistique et qui faisait encore parler de lui au I-er siecle de notre ere. Ce qu'on apprend de ce texte pratiquement complet et d'unc ecriture toujours lisible (pl. I/1 2 ), c'est que le titulaire, heritier d'une famille de bienfaiteurs de la cite (sur ce point nous allons bientot revenir), tout en donnant des preuves de sa piete envers Dionysos, s'etait egalement montre genereux ă l'egard du thiase, qui s'etait empresse de l'honnorer du titre de qnA6n:tµoc; et d'une couronne a perpetuite 8• Pour interessantes qu'elles puissent etre, d'autres informations four­ nies par le decret sur le fonctionnement du thiase (qu'il s'agisse de la fete -

1

AE:\I, 1 1 , 1 887, p. 35, no. 35.

2 Ad. Wilhelm, Anz. Akad. Wien, 65, 1 928, p. 138 - 140 ( = Akad.

Inschriftenkunde, I I, Leipzig, 1 974, p. 227) ; L. Robert, ( = Op. minora selecta, I , p. 1 1 1 5 - 1 1 6) .

Schriften :ur griech.

Rev Philol, 55, 1 929, p. 149 - 150

3 L e s deux fragments sont aujourd'hui a I' Institut d'Archeologie de Bucarest , cotes 886

et 917.

4 Dacia, 1, 192-! (paru en 1 925), p. 139, no. 2.

0 Revue archeologique, 1 925 ( I) , p. 266 suiv. ; B. Haussoullier, Revue archeologique , 1925 ( I I), p. 6 4 suiv. & BE 1 936, 373. 1 Ci-dessus note 2. 8 I:-riqiixvov xix-r 'ixUhov, corrcction de P. Roussel (cite ci-dessus n.6). Săveanu lisait :

x [ix ]-riX t8mv.

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52

PI. 1 . Fragment de stele de Callatis : 2. Detail de la m�me piece. https://biblioteca-digitala.ro

Fragment de decret inedit de Callatis

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denommee �en x oc j.Lovuutix ou de;, banquets ct>lebres per iodiquement dam; une salle du sa n c tua ire que le texte appelle curieusement µux6c;) ne ret i endront pas notre attention a uj o urd'h u i , parce qu'elles ont ete etu­ diees par m o i il n'y a pas si longt emp s 9 et p ;trc e qu'a s ' y attarder ou r isquerait de p erdre de Yue notre p rincipa le preoccupa t ion dans ces pages.

Une nouYelle inscription callatienne portant le nom d' Ap;. cr,c..i v Sauciuc Saveanu en 1932, sans bonne photo­ graph i e et sans un commentaire approprie 10 • f f est un fragment de decret

' A p lcr-:-wvoc; a ete editee par

emanant d'une association de 6ow.i7CU -:-iic; �OC[LiXTpoc; Tiic; X&ov[:xc;, qui ne compte que six lignes ( p rea m bule compris ) et qui ne no us a pprend de notre homme que ce qu'il etait facile d' imag ine r, a s av o ir qu'entre t emps i l s 'etait eg al emen t a cquis le t itre d'eue pyhixc; "C"OU Mµou. Je ne cite que pour la memoil'e un aut re fragme nt publie par Săve anu en 1 945 11, ou le nom d'Ariston est res titue de fa�on arbitraire, pu isqu 'ă en juger par ce qu'on reussit a comprendre du texte m ut ile , il s'agit d'un

decret de l'Assemblee en l'honneur d'un etranger 12• Et j 'arrive ainsi a la plus recente des inscriptions publiees concernant Ariston, toujours un fragment de decret emanant des &otvii"t'IXL Tiic; Ll[ocµix]Tpoc; 1 3 , qui nous app rend qu' i l avait fourni des fonds a ses freres en religion, Ies aidant a celebrer telle procession solennelle et s'assurant ainsi leur rec onna issanc e durab le . En laissant de cote le fragment publie en 1932, qui n'a rien ă voir avec l'homme qui nous interess e , et en concentrant notre at tention sur le8 qnatre inscriptions qui l e concernent effec.tivement, on croit compren ­ dre qu 'A ris ton fils d'Ariston deploya it son act ivite au debut de notre ere a, p arta gea nt :-;,t piete entre deux des plus anciennes divinites du pan­ theon local - D ionysos 15 et �ocµixT1JP X&ov lix 16, se melan t a la v ie des deux a sso c iat ion s creees pour Ies honorer et Ies faisant ben eficier l'une et l'autre de ses largesses. I l n'en fa ut pas plus pour que nous puissions nous faire de lui u ne image fidele dans ses grandes lignes, ressemblant a celles de plus d'Ull eYergete actif Yel'S la meme ep o que dans l'une OU l'autre des colonies du Pont Gauche : A r is t agoras d'Istros 17i par exemple, o u Acornion de D io ny sopol is 18, ou, a C allatis m em e , A p ollon io� fils d'Apol9 Scylhica minora. Rec/1e.rches sur frs co/onies grecques du littoral roumain de la mer !Yoire, Bucarc s t -Ams l e rd a m , 1 975, p . 1 38 - 1 49. 1 o Dacia :l - 4. 1 927 /;l 2 , p . 451 . 1 1 Dacia 9 - 10. 1 9-11 /4-I , p. :292. 12 Cf. B . L i fs h i t z . L a Parola dcl 1-'assato, 98, 1 964 , p. :36:3 - :36.t . 13 Dacia. �.S„ 2 , 1 958, p. 207 - 225 ( = SE G , XY I I I287). 14 La date '-' s t fourn il• par la m c nt io n u l a ligne 1 d u prince thracc Cotys fils de Rhoemc­ talkas, contemporain d ' OY i d L' . u qui l � poet e cxilc allait dedier l 'une de scs epitres ex Ponto ( I I 9). Sur ce pc rsonnagc l't la date de son eponymat callatien (ent re 12 - 1 9 de notre ere), voir plus parlicu licremcnt Y . Pârvan , Dacia, 1 , 1 92 4 , p . 363 - 367). 16 Sur la popularitl- d u culte d e Dionysos a Callatis, outre Ies pages 1 38 - 1 4 9 des

Scyl/1ica minora (su pra n . 9).

Yoir

mes Epigraphische Beilriige :ur Geschichle Hislrias in l:ellenis­

lischer u. romisc/1er Zeii, Berl i n , 1 962, p. 1 54 - 1 55 et StCI. IX, 1 967, p. 203 - 209. 1 6 Po u r l'anciennl'te du culte de Demeter dans Ies colonies megariennes de la Propontide et de Ia mt'r :\"oirc , Krister Hanell, Jlegarische Studien, L u nd . 1 934, p . 1 74 et suiv. 17

18

Sy l l .

Syll.

3,

3,

708.

762.

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D. M.

Pippidi

lonios 19 et Isagoras fils d'Iatrocles 20• La phraseologie propre aux decrets de basse epoque hellenistique concourt ă estomper Ies traits distinctifs de chacun de ces personnages, leur substituant le portrait-robot du bien­ faiteur de toujours : pieux envers Ies dieux, soucieux du bien-etre de ses concitoyens, depensant pour la gloire et anxieux d'augmenter la renom­ mee d'une familie deja mustre par de nouveaux services rendus a la collec­ tivite. D 'une generation a l'autre, c'est ă une sorte d' &ywv qu'on nous fait assister, entre des parents deja fameux et des fils s'effor�ant a leur tour d'accumuler des titres a la reconnaissance publique. Ti oc-:poi:; yEyovwi:; &yoc&ou - proclame-t-on a propos d'Aristagoras - xocl. 7tpoy6vwv EUEPYETW'I xocl. tEp'Y) µEvwv 'wv 8Ewv "itOCVTwv, xocl. oc •h o i:; O"TOL ;(ELV �ouA6 µEvoi:; xocl. To'i:.i:; EXELVWV �;(VEO"L'I Em�oc k:LV j et quelqUeS ligneS plus loill : TOUr:; &Eoui:; XOCL T�V "itOALV hdµ[ "l] ] O"EV, ŢOU"':O �ouA6 µEvoi:; eµ9oc lVELV, OTL TOÎ:i:; EUO"E�EcrTOCTOC xocl. xocAALcr'oc 7tOÎ.�-:wo µE'1oti:; xocl. 7tocp dt &s:wv ni:; x_ocpti:; xocl. 7tocp dt Twv E UEflYET'Y)&Ev-rwv E7tocxo).oulh;I, 21• Quant a Aba, cette pretresse de Cybele qui au IP siecle, a Istros, comble de ses largesses a la, fois Ies dieux et Ies humains, elle aussi est animee du noble souci de depasser par sa munificence unc lignee deja illustre dans l'histoire de la cite : yovEwv lmcr � µ(o'I xocl. 7e p oy6 •1 w v Eitv;iocvs:cr,ocTw'1 oifox . . . [µ]txpo'1 .YJY'Y] GOC!J.E'l"Y) , -�v rX7t0 r16vo1J ŢQU [yboui:; µ Js:yoc),ocux_[ocv, d µ-� xrt.l. T�'I OCT.O T-� i:; t!Hcxi:; [ 7t p o i:; ·:: o'I o 'tj µo•1 ] EUitOL°trt.i:; it"pocrxŢ ·�croc�TO 06 � ocv , [xxl. o]t dt "':OUŢO kp [ wcru ]v"l]V M01JTpoi:; 0EWV oc 'J "':Eit"O:yys:l{'rwi:; cb ]oc/..oc�oucroc, ou µ6 [ ·1 ]ov Q("j'.l( o-Eµvwv yuvoctxwv xocl. [ tEpELW ]v xocl. -:ou 7tocAocto[u octwv Joi:; fiv tOlocv µEyoc/..o cpp6vwi:; xocl. EUyEvwi:; xocl. E[ u ]cr[ E�W ]i:; ETEAEO"EV, oc/..A dt xocl. OO"OCL µs:yoc/..oc L TWV ocvopW'I cpt/..oT[dµwv &p ] x.tEpwcruvoct � xocl. nvs:i:; ocA"Aoct x_op 'Y)y loct xrt.l. Toc[ u ]Toci:; v[E J­ �o-

µ � croccr&oct cr7touooccroccroc 22 .

Le personnage qui retient notre attention ne fait pas exception a la regie. Dans le second decret des thiasites en son honneur, ă peine cite, ses titres a la reconnaissance des Callatiens sont rehausses par l'eclat des services rendus ă la cite par son pere, dont l'activite avait ete naguere recompensee par des distinctions decernees ă la fois par le o iiµ o i:; et par l 'assemblee du thiase. ' E7tELO� "Ap lo-Twv 'Ap lo-Twvoi:; - y lit-on, des le debut de la motivation - 7tocTpoi:; Ewv EUEpyE-:oc xocl. x-rlcr-:oc Tiii:; 7tO ALoi:; xocl. qit"AoTdµou Tou 0 loccrou . . . ă quoi vient s'ajouter . sans transition la mention de l'esprit d'emulation manifeste par le fils, pret ă prendre la releve de son pere : E7tocu �wv µEv oov Tdti:; Tou yEvvoccrocvToi:; ocpETdtv otocTEAE'L, oµolocv TE E7tLOE LXVUTOCL TOtV tOlocv cxtpEO"LV 7tOTl. TOV oiiµov EV 7tOCVTL XOCLp0 xocl. '11 ' 'Y ' ' � I ' ' � � / ' ' XLVouvcp O"Ca>-,.WV XOCL EUEflYETWV Toui:; 7t0AE LToci:; XCXL E7tOCVYE/\/\O(LEVOi:; ex[E L ] TLVoi:; &yoc.6ou 7tocpoc lnoi:; foE'Lcr&oct . . . 23• Le reste du document interesse moins notre '

propos, si ce n'est dans la mesure ou, ă un autre endroit de la motivation se fait jour la tendance a rapprocher une fois de plus le pere et le fils, en leur accordant ă tous Ies deux Ies memes recompenses : 'rETELµiicr&oc[ L]

(ocuLTv) U7t0 TOU oocµou 't"oc'i:i:; foocti:; T Ex ''t'WV cruµ �ocLV6V't'(J)V � u­ . -;-q; ·r. pocyµoc't"wv, 't"OUc; 't"E 1tOt,e: L[ Toce;] ou A xocl. v OL•













A l'exception des lignes 2 3, dont l'eeriture est en partie effacee, et de la ligne 13, que la brisure en ba s a detruite dans sa totalite, le texte F;e lit sans difficulte. S a uf a la ligne 3, la coupe syllabique semble avoir ete respectee. -

Ni la phonetique, ni la morphologie du fragment ne presentent des particularites propres a le differencier des autres textes callatiens de meme epoque. La confusion t - e:L est generale dans Ies documenta des cites pontiques des le re• siecle av. notre ere (qu'elles soient megariennes ou milesiennes), et de meme l'omission de I'iota adtJcriptum. A peine con­ vient-il de relever la graphie consequente "'l oc, normale dans Ies textes locaux d'epoque bellenistique et qui deviendra moins reguliere dans Ies inscriptions callatiennes de date plus recente, avant de disparaître comple­ tement dans celles des IP et IIP siecles 24• L 'usage d'inscrire le nom du titulaire au frontispice des decreta honorifiques n 'est pas sans exemple a Callatis. On retrouve cette particula­ rite dans le decret des thiasites pour Phileinos, publie en 1966, qui est =

z. A ce sujet, ,·oir anssi Ies observations de Russu (supra https://biblioteca-digitala.ro

n.

20), p. 1 83

-

1 84 .

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D. M. Pippidi

non seulement de la meme epoque, mais, devrait-on dire, de la meme decennie, si j 'ai raison de l'at.t.ribuer aux tont premieres annees du regne de Tibere 25• Le preambule non plus ne semble presenter des formes aberrantes, si Ce n'est - a la premiere ligne - l'omission du �otcrLAe:uc; - eponyme et, un peu plus loin, l'inversion quelque peu insolite : Tou �ocxxtxo\i 0t1foou o le:pe:ui;. Pour le reste, a moins de me tromper, je ne vois rien de spe­ cial a signaler du point de vue du formulaire ou de la langue. De la tournure OL 7te:pl. 'rOV oe:Lv11., pour indiquer les membres d'un college de magistrats ou ceux d'une association religieuse ou sportive, j 'ai eu l'occasion de m'occuper a plusieurs reprises et je ne crois pas nec.es­ saire d'y revenir 26• Je noterai simplement que c'est en sa qualite d'le:pe:ui; que Philon est designe comme chef du thiaRe et que, pour autant qu'on en puisse juger, cette regle n'est pas generale : bien souvent c'est un 7tot-r � p 27 - quelquefois une µ �-r'f)p 28 - qui font figure de chefs spirituels de la confraternite, et ce sont leurs noms qui, dans des expressions comme celle qui retient notre attention, servent a lui fournir une identite. Le titulaire du present decret, 'Ap lcr-:C1.lv 'Ap lcr-rc.u·Joi; (Ariston II, comme il m'est arrive de l'appeler plus haut ), est sans hesitation possible le titulaire du decret publie en 1925 par Sauciuc Săveanu et Oreste Tafrali. Qu'il soit egalement titulaire du decret edite en 1887 par Tocilescu, ce n 'est pas tont aussi sur, puisque dans la premiere edition des fragments . il n'y a que le patronymique qui soit certain et qu'il y manque toute allu­ sion a l'activite deployee par Ariston Jer au benefice du thiase. « Les hon­ neurs d ecernes au pere et au fils etant Ies memes >) - a fait obRerver a ce propos J,ouis Robert 29 - ord, ii n'a jamais Cte prouvc, a ma eonnaissance, quc le fu tur A u g us te se soit laissc e ntrainc ii pratiquer une politique d"hostilit e pr(•co1u;ue contre Ies villes tcmporairement soumiscs a l'autorite d' Antoine (ce qui n'etait pas le cas d' Istros, d e toute fa de la, Pentapole, je prefere expliquer la distinction accordee a Ariston par seR concitoy ens p ar des services d'un ordre different mais tont aussi estima­ bles : la construction ou la refection soit d'un monument public important, r1oit d 'un ensemble d 'edifices d ':nne utilite reconnue 40 • Soit dit en passant, de telles munificences etaut susceptibles de se repeter, on s'expliquerait de la sorte le plus aisement du monde le fait que le meme titre lui ait ete aCCOrde a denx reprises foUl'llÎl' des e}ements chronologiqUe8 p lu s prec i s . Le monunL·n t ele· Q in t n s Phili pp icu;; fait partie de la ca t egori e de i-; t clPs militaires a nidw en forme de c o q uil le, difful"\ee en Germanie. Le type de niche arron d i e , inscrite dau;; un champ rect a n gula i re , ht position d u personnage e t surtout le traitement des plis d e la t u ni q u e , rendus e n arceaux a.ccroches a la ceinture et real i se s de m a ni cn• lineaire, representent a ussi bien Ies traits l"\pecifiques de notre p i ece tout comme ceux du groupe de steles de Bingen ( fig. 2 ). Les monmnents gronpes a u t ou r de la pit>rre 12 B . Gerov, op. cil., p. 87, n o te 1-1. 1 a K . Ritterli n g , op. cil. , G. Forn i , 14 O. C u n tz, op. cil. , p . 76. 15 B . Gerov,

op.

loc.

cil.

cil., p. 88.

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Chronologie de la stele de Qui ntus Phili ppicus

Fi g . I. S tele d r Q 1 i i H ' d' r'h i lippicus.

Fig. 2 . S tele de Bingen.

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Maria Alexandrescu Vianu

d 'Annaius, apparentes aux steles civiles et familiales de :\Iayence etaient toujours produits par Ies ateliers de cette ville. Leur modele y fut cree a, l 'epoque de Claude, selon Ies etudes de H. Gabelmann 1 6 • Le groupe de Mayence a ete imite a la meme epoque soit d 'apres des cartons, soit par Ies :irtisans itinerants qui avaient ete en contact avec les ateliers de l\fayence. En ce sens on peut citer la stele de Rufus Lucilius de Carnuntum ele la premiere moitie du ier siecle 17, probablement toujours de l 'epoque de Claude, selon l 'inscription sans cognomen : c'est une imita,­ tion rudimentaire du modele cree a l\la;\'ence. La rame richement decoree du monument funeraire de Quintus Philippieus ne se retrouve pas sur Ies steles du groupe d'Annaius. C'est un element nouveau introduit par l 'arthmn d 'Oescus. Une telle decoration (�st pourtant assez frequente sur Ies steles tombales du ior siecle. Le rinceau de palmette jalss:mt d 'une gerbe ele feuilles d 'acanthe appara,ît, par exemple1 sur la stele d'Atimetus Pamphilius de R ome 1 8 • Le rincea.u de feuilles d 'acanthe aux rm;ettes decan• aussi le monument de Caius Lucretius de C'arnuntum des annees 69 7o 19 • Bien que cet element decoratif ne saurai t servir pannon ien, 1 923, no. 1 53, fig. 74. 1 8 Pierre Gusman, L'art decorali( de Rome , Paris, pi. 102. 19 A . Schobcr, op. cit., no. 62, fig. 28.

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A N EW MI LIT ARY DIPLOMA FROM GILĂU Dan

/sa c

During arebaeological exc:n-ations in tbe R oman auxiliary camp at Gilău 1 (a IocaJity situated at 16 km' distance in the west of Cluj-Napoca) in 1976, tbere was also a fragment of a military diploma among tbe nume­ rous arehaeological objects unearthed. The auxiliary camp at Gilău2 was the permanent headquarters of tbe ala S ilia na c.R., attested there by inscriptions 3, stamped bricks with the name of Al(a) S(iliana) and a military diploma of A.D. 164 4, uneartbed during the former excavations in the camp. The second diploma from Gilău was discovered near the southern wall, faeing the via pra etoria , of a stone barrack partially unearthed on the left side of the praetent1tra. The fragment belongs to the top right hand corner of the tabella II, consisting of two parts, which after having been soldered and conserved could be easily deciphered . The fragment is 72 mm wide, 3;) mm high and O.;) mm thick. On the tabella II intus the written text is carelesslv carved with letter:-; :3-4 mm high, and on the extrinsecus there is a doubÎe border. The reverse and obverse of the fragment have preserved the fol­ lowing text : tabella II : intus [ a.d. - - ] K( alendas )

l\IAI(as) PAETO

[ ?et] VARR ONE C [O(n)S(ulibus) ] tabella II : extrinsecus [Ti. C'laudi] �IENAND [RI ] The date when the diploma was issued is preserved on the reverse of the fragment. In spite of the fact that the diploma is broken right on the spot where the letter K is so carrelessl�' carved, that it might be read as an N, this letter (K) is :-;urely the abbreviation of the word K(alendas). The reasons, which will be mentioned below, point out that the diploma is 1 The site i s palronized by the Academy o f the S . R . of Romania and by the " Babeş­ Bolyai l lniwrsily" of Cluj-Napoca, the excavations being re o pened after 20 years, ln 1 976. 2 SC I \', 3 , 1 952, p. :H 7 sq. ; �lateriale, 2 , 1 956, p . 687 - 703 ; ?.lateriale, 5, 1 959, p.

453 - 458.

3 C I L, I I I , 845, 846 ( = 7650), 847, 847 a ( = 765 1 ) , 848, 849, 780l .

4 Materiale, 2, 1 956, p. 703 - 7 1 3 ; A E , 1 957, 1 99 ; Dipl D , XV I I I.

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· Dan Isac

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da,ted before the lrnlends of l\Iay, tha,t is [a,(nte) d(iem ) - ] K ( alenda s ) Mai( a s ) , or possibl:r [pr( idie)] K( alenda,s) M a i ( a s ) . T aking i n to considera­ -

tion that the XVI I Ith day before the kalends of �fay corresponds to the 1 4th of Aprii and pr. k.llfai(as) to the 30th of April, the dip lo ma belongs to the interva,l of t i me extending b etween the 1 4 t h a,nd 30th of April.

Fig. 1 (a) Tabel/a I I intus o f the Diploma from Gilau ; (b) Tabel/a II extrinsecus of the Diploma Crom G il ă u .

The year when the diploma, was issued is indicated by the names of the two consuls, Paetus and Varro, that is IVNIVS PAETVS and P. TVLLIVS VARRO, consules suffecti during the month of April A . D . 127 5• The diploma i s thus surely dated between t h e 14th a n d 30th o f April A . D . 127, because on the first of May other two s uffecti, Q. T ineius Rufus and M. Licinius N epos 6 commenced their offices. The obverse of the diploma fragment carries only the cognomen of the seventh witness, Menander, in fact a well-known witness by profes­ sion, TI. CLAVDIVS MENANDER in the time of the emperor Hadria n . T h e names o f t h e other six witnesses cannot be completed because there are 5 Fasli Ost„ Jnscriptiones Ila/iae X I I I , I, R o m i , 1 9 4 7 , p. 205 ; A. Degrassi, I fas1: consulari deU' Impero Romano dai 30 avanii Cristo al 6 1 3 dopo Cristo, Rome, 1 952, p. 37. 6

Ibidem.

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'it

A new military diploma from Gilâu

diplomas of tbe same year or near tbe same year, in wbicb not tbe same witnesses are mentioned and tbeir succession is also different sometimes. For example, in tbe diploma of October lltb A.D. 127 7, Ti. Claudius Menander is tbe fiftb or tbe sixtb witness, togetber witb L. Vibius Vibia­ nus, Q. Lollius Festus, C. Caesius R omanus, M. Tettius . . . , and L. Pullius Verecundus, and we suppose tbat some of tbem must bave been mention­ ed ori the Gilău diploma. It is interesting tbat a person witb tbe name of Ti. Claudius Menan­ der is mentioned as tbe seventb witness, in a diploma of A.D.103 8 , in all probability tbis being tbe same man. Besides tbis evidence, tbe pre­ sence of Ti. Claudius Menander as witness is frequent on some diplomas of tbe years betweeh 122 and 140 9• It may be noticed tbat beginning witb tbe year 133 (CIL, XVI, 76) up to tbe beginning of Antoninus Pius's reign (AE, 1962, 264 ), Ti. Claudius Menander is always attested as first witness in 7 diplomas. Tbe military diploma from Gilău is tbus tbe second one known in tbe Empire as issued in A.D. 127 10, and tbe first one in the time of the consulsbip of Iunius Paetus and P. Tullius Varro, a reason for whicb some few facts about tbe two consuls suffecti must be mentioned. Iunius Paetus's career is unknown to us and his first name is mis­ sing in tbe Fasti Ost. He was a nepbew of D. Iunius L. Caesennius Paetus, wbo was a consul in A.D. 79, and related to L. Caesennius Antoninus and ( Iunius ') Paetus, and tbe father of (D. ' ) Iunius Paetus ; the last three ones were consules suffecti during Hadrian's reign and Antoninus Pius' reign 11• The career of P. Tullius Varro, a man of a senatorial family of Tar­ quinii, from tbe tribe of Stellatina, is very well-known 12 and tbat is. why we sball recall only some of bis most important duties. After the successive command of tbe Xllth Fulminata and the Vlth Victrix legi­ ons, between A. D. 1 23 - 124 or 1 2 4 - 1 25 bis office was tbat of proconsul provinciae Baeticae ulterioris Hispan iae 1 3 • After his consulsbip of April 7 C I L , X \' I , 72 i s s uc d în lhe lime of the su{{ecli L. Aemilius Juncus and Sex. I u l i u s Severus who commencecl their cl ut i e s at lhe kalends of O c t o be r. s

C I L , XV I , -18.

9 C I L , X \' J , 69 (July l ith 1 22), i2 (October l l t h 1 2i ) , i-1 (February 1 8t h 1 29), i5(March 22ncl 1 29), i6 ( .July 2ncl 1 33), 79 (Oc tober 1 6th l :l-1), 83 (February 28th 1 :18), 87 (NoYernber 22th l :l 9 ) , 89 ( l h e years 1 :10/1 -10), Suppl. 1 7 7 ( :\: o wmber 26th 1 -IO) , AE 1 962, 264 (Decernbe r l :1rcl 1 -IO). 10 11 12

CIL,

X\" l , 72.

L . Petersen, P IH , I \' , :l, 790, 7 9 1 and 792 .

C I L , X I , :n6-I ( = I L S , 1 1 1-li) T n r q u i n i i : P. \"on Rohden-H. Dessa u , P I R I I I , 284 ; RE 1 :l26 s q q . : P . L a m brl' c h t s , La composilion du senat romain d e /'accession a u thr6ne: d'Hadrirn 1i la 111orl de Co111111odc ( 1 1 7 - 1 11 2 ) , ..\n t w e r pe n , Paris, ' S- G rawnhage , r n:rn, p. 48, 1 29a. A bo u l thc \"arrn fami ly's n· lati o n s wilh that of L. Dasmnius Tuscus : H.-G. P f l a u rn , Les carricres procuratoricn11cs eques/res sous le llaul-Empire Ro111ain, I I , Paris, 1 960, p. 6:15 - 637. \' I IA ,

13

G . Alftildy, Fasli llispa n i cnses. Senatorise/ie Reichsbcamle und o{{i :icre in den spani­ bis Diok/elian, Wiesbaden, 1 96 9 , p. 167,

schcn Pro11i11:rn des r iimischen Rl'ichcs 11on .-l ugus/us

wilh references to his ca r ee r (p. 262 , 272 s q . , 2i5). For his m i l i ta ry Epigraphische Sludien :; , 1 967, p. 26 s q .

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carcrr sce

G . ..\lftildy,

Dan Isac

127, when he was consul s uffectus jointly with Iunius Paetus, he became n legatus A ugusti pro p r. �lfoesiae Superioris 14, probably in the last �·ear of Hadrian's reign, ending bis career as a proco nsul provinciae Africae 1 6 , at the beginning of Antoninus Pius' reign. · A last problem concerning this diploma fragment is connected with the troop to which its owner belonged. Unfortunately, the tabella II inti1s is broken right on the spot on which the name oi the owner of the diploma and of bis unit must han been written (on the broken part only the top of some letters, impossibly to be completed, can be seen). Considering the place of the discovery, in the camp of ala Siliana from Gilău, it is very likely that the second diploma from Gilău was ginn to a mounted sol­ dier belonging to this mounted unit. The first military diploma from Gilău, lo\·hich is complete and dates from A.D. 164, ,,·as discovered in a rectangular tower on the southern wall of the camp. The o wner of thit-i diploma wat-i Acilius Dubitatus, born in the civil settlement of t he camp, ca str( is ) , and the praefect11s of the unit was called Aureliu:-; Atilianus 1 6 • It i:-; true that in the Roman camp at Buciumi (the district of Sălaj), a fragment of a diploma belonging to another troop than that which stationed in that camp (cohors II Nervia Britfonum) was discovered. It is a strange coincidence that the diploma belonged to an ex-soldier of the same ala S iliana 1 7, and yet this exception from Buciumi, and maybe others too, are not agains\ the connection between the second diploma of Gilău and a troop from the army of Dacia Porolissensis, most probably ala S iliana c.R. The rule seems to be proved by the fact that all diplomas discovered on the territory of Dacia Poro­ l issensis refer to auxiliary troops stationed in this area 1 8 • In this case we should have a second chronological mentioning of Dacia Porolissensis, i n 127, after the diploma from Gherla on August lOth 123 19 and before the one also discovered at Gherla and dating from July 2nd 133 20• The diploma from 14th /30th of April 127 is the first one which attests the discharge of a contingent in Dacia in that year 21 , its owner, probably a soldier of ala Siliana c.R. having been recruited about A.D. 100, u

A. Stein, Die Legalen 110n Jloesien, DissPann I, 1 1 , Budapest, 1 940, p. 42 sq.

15 Bengt E . Thomasson,

Die Slallha//er der romische11 Pro11i11:en l\'orda{rikas von A. ugus­ /us bis JJioc/e/ianus, I I . Lund, 1 960, p. 71 sq. 16

:\l ateriale , 2 , 1 956, p. 703 - 7 1 3 ; A E , 1 957, 199 : DiplD, XV I I I .

17 E . Chirilă-::'\. Gudea, i n Castrul roman

de l a Buciumi . Contribuţii l a cunoaşterea limesului Daciei Porolissensis, Cluj, 1 972, p. 1 1 9 : a fragment o f the labella I, probably dating from A . O . 1 6 4 ; DiplD , XXI.

1 s DiplD, I , I I I , I V , \', \' I , V I I , XI, X X I : I . I . Russu, Inscripliones Daciae Romanae, I, E d . Academiei R . S . R „ Bucureşti, 1975, p. 1 6.t. 19 I . I . Russu, Dacia şi Pannonia Inferior i11 lumina diplomei militare din anul 123, Ed. Academiei R . S . R „ Bucureşti, 1 973, p. 1 9 - 3 1 : DiplD, V I I. 2o .JRS, L I , 196 1 , p. 63 : DiplD X I (with bi!Jliography). 21 The a t testations of the ala Si/iana in the diplomas for the army o f Dacia Porolis­ sensis : DiplD, XI ( Gherla- July 2nd 133), X V I I (Domaşnea-September 27t h 1 59 ?). XVI I I ( G i­ lău-July 21st 1 64), X IX (Palatorn, Bulgaria-July 2lst 1 64), XX (Căşei-July 2tst 1 64). X X I (Buciumi-July 21st 164 ?).

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A new military diploma from Gilău

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when the troop was in Pannonia 22 . The ala S iliana participated neither in the first Dacian war (101 - 102), nor in the second war (105 - 106) ,23 most probably, leaving Pannonia Inferior, in all probability, on the occasion of the Parthian war led by the emperor Trajan 24• Ala Siliana's moving to Dacia and its inclusion into the army of Dacia Porolissensis, must have occurred, in our opinion, as a consequence of the troubles caused by Trajan's death. The war against the Sarm'.1 thians between 1 1 7 - 118 put in a great danger Pannonia and Dacia, a rea:-;on for which the new emperor, after the end of the war, was going to reorganize Dacia twice, first between 118 - 119, and then shortly after A.D. 120 25•

22 The mentions of thc ala Sili ana in lhe diplomas for the army of Pannonia : C IL. X V I , 3 0 ( Scptember :ird 84), :l l (September 5th 85). 42 (Fcbruary 20L h 9 8 -with thc cpithet c.R.) , 47 (:'\'ovcmbcr 1 9 th 1 02), Suppl. 1 64 ( . J uly 2nd 1 1 0). 23 A . Radnoti-1.. Bark6czi, T/1e Distribulion of Troops i11 Pannonia Inferior during tl1e :!nd Century .-l.D., ActaArch I-lung, 1 , 1 9 5 1 , p. 1 9 7 sq., 1 99, 220 sq., and the root-notes 62 and 83 ; T. Nagy, Arch E rt, 82, 1 955, p. 2:i5 ; T. Nagy, The J/i/ilary Diploma of A/berlfalva, ActaArch Hung, 7, 1 956, p. 51 sq. : A . :\!6csy, R E S uppl. IX, 620. u J R S , 1 8 , 1 928, p . 1 48 ( = AE, XXX I I , 1 930, 92) Djerasch ( Gerasa) ; A . Radn6ti­ L. Barkoczi, op. cil., p . 1 98 , foo t-note 62 ; T . ::-;"agy, op. cil., p. 51, foot-note 23. 20 I. I. Russu , op. cil., p. 36 - G:i, with all the bibliography of the problem .

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P V B L IV S A E L I V S A N T I P A T E R H. D a i c o v i c i u et I. P i s o

En automne de 1974 la charrue fit paraître a Sarmizegetusa trois fragments d'une inscription en marbre (fig. 1 ) . L'endroit de la, decouverte se trouve a 30 m sud du mur exterieur de l'Asklepieion I et a 80 m est de l'amphithe) du conciliitm trium Daciarum. Il n'est pas exclu, vu le caractere officiel de l'acte, que l'inscription ait ete dediee a [Numini Irnp. Caes . I . . . et]/ Geni [o Daciar(um) ] 6• Pour ce qui est de la formule finale, . 1 180 ( Apulum) : P(ublio) Ael(io) P(ublii) 1 1 . CIL III 7795 j(ilio) P(a)p (iria) Marcello / v (fro) e (gregio) , p (rimi) p (ilo) ex prae­ j(ecto) leg(ionum) VII/ Cl(audiae) et I Adiut(ricis), s (u)b prin/cipe pereg(rinorum ), (centurio n i) frum [ent(ariorum) ], / sacer(doti") Lauren [ti, patr(ono) colo] /niae, patr [ono rerum publi]/car(um) [F]u [lginiatium . . . 12. L'inscription de Sarmizegetusa, dont le texte a ete presente plus haut. P. Aelius Antipater et Antonia Iulia eurent trois fils, P. Aelius Anti­ pater, P. Aelius IulianuR, P. Aelius Genialis et une fille, Aelia Iulia ( 1 , 2 ) . Publia Aelia Iuliana Marcella, fille de sang d e P. Aelius Iulianus, fut adoptee par P. Aelius Marcellus (6), dont la carriere est connue des =

8 L'inscription a He trouvee ii. Caransebeş, pres de J'antique Tibiscum. A cause de la dedi­ cation ii. llercu/es sanclus elle a c te rangee, :'! tort peut-etre , parmi Ies inscriptions de Băile Hercu­ lane.

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H. Daicoviciu et I. Piso

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in:,;criptions 9, 10, 1 1 . Le meme P. Aelius �Iarcellus etait le p (·re a,doptif de P. Aelius Antipater �farcellus, fils de sang d'un P. Aelius Antipater (5). Puisqu'il est difficile a concevoir que P. Aeliul'I )Iarcellus ait a la fois adopte Ia fille de P. Aelius Iulianus et l'oncle de cel le-c i, il faut supposer que P. Aelius Antipater Marcellus etait le fils ele sang de P. Aelius Antipater iunior. C 'est, en outre, celui-ci et non pas �on pere, dont on connaît la qualite de chevalier romain 10 ( 1, 2, ;i ). Auq uel des trois P. Aelii Antipatres doit-on identifier le sacerdos arae Augusti des nos. 3 et 12 � P. Aelius Antipater :\Iarcellus est hors de question, car il n'etait, :1prcs l 'adoption, que decurio coloniae Ap ulensis (5), tres pro­ bablement praetextatus. Il reste a choisir entre P. Aelius Antipater senior ( 1 ) et P. Aelius Antipater iunior ( 1 , 2, 5). Les sacerdotes arae A11,g11sti etaient choisis, en regle, pa1mi les chevaliers romains. Bien qu 'on ne fasse dans l'inscription no. 3 aucune mention de la qualite de chevalier romain, elle doit pourtant etre supposee. De l 'inscription no.1 ressort que, tandis que P. Aelius Antipater senior, meme duumvir, n'etait pas cheYalier romain, ses fils, parmi lesquels P. Aelius Antipater iunior, appartenaient a l 'ordre equestre (cf. 2, 5). Plus tard P. Aelius Iulianus devint flarnen et Ilviral(is) col(oniae) Apul(ensis) ( 6 ) , tandis que P. Aelius G enialis est connu comme Ilviralis (8) et pont�fex col(oniae) Apul(ensis) ( 7 ) . Jl 8erait, donc, tres normal que leur frere, P. Aelius Antipater iunior, ait fait, lui aussi, une brillante carriere. C 'est lui, tel qu'il a ete etabli plus haut, le duumvir du no.5, qui avait parcouru les tres militiae. Si, donc, Ie dedicant de l'inscription 12 est P. Aelius Antipater, il s 'agit de P. Aelius Antipater iunior. Des doutes pourraient etre suscitees par les fonctions d iscordantes mentionnees dans les inscriptions 3, 5, 12. Il y aurait a redire que le no. 3, ayant un caractere prive, ne doit pas forcement contenir un cursus honorum. Le no. 12 contient uniquement des fonctions religieu­ ses ; il n'est pourtant pas a croire qu'un flamen et sacerdos arae A ugusti n'eut pas exerce de magistratures. La qualite de decurio n'y est pas men­ tionnee non plus. Dans le no. 5 P. Aelius Antipater iunior est dumnvir, mais pas encore flamen col(oniae) Apiilensis et sacerdos arae A ugust1". Il sembl� avoir ete assez jeune a cette epoque. Son fils de sang, P. Aelius Antipater :Marcellus, n 'avait encore exerce aucune magistrature. Essayons, enfin, de dresser l 'arbre genealogique de la famille de P. Aelius Antipater : P.

Aelius Ant1paler ..., Anlon'a fulia

P Ael. A nl1pater

P.

Ael lul1anus

P Ael. Genial1s

Aelic fulia

P Aelius Marcetlus

------- -------

P. Ael . A n l1paler Marcellus

P. Ae/ia

Iuliana

Marcel/a

io V. un cas semblable a Sarmi.zegetusa, dans la familie des L. Antouii ( I . Piso, StCI, 16, 1974, p. 237 - 239, no. 2).

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SUR L'INSCRIPTION DE TI. CLAUDIUS M t\XIMUS DE ORAMMENI ( M ACEDOINE) Nicolae

Gostar

L'in:1cription de la stele funeraire de Ti. Olaudius Maximus, trouvee accidentellement dans le village Grammeni, au Nord-Ouest de Philippi, l\facedoine, a ete savamment commentee par �I. Michael Speidel, sous le titre : The Captor of Decebalus a JI P,U' ln.