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Italian Pages 736 [746] Year 2021
Le médecin et le livre
Le médecin et le livre Hommages à Marie-Hélène Marganne Textes rassemblés et édités par Antonio RICCIARDETTO Nathan CARLIG Gabriel NOCCHI MACEDO Magali DE HARO SANCHEZ
Préface de Mario CAPASSO
ISBN volume 9788867608041 2021 © Pensa MultiMedia Editore s.r.l. 73100 Lecce • Via Arturo Maria Caprioli, 8 • Tel. 0832.230435 www.pensamultimedia.it • [email protected]
Préface Mario Capasso
Sono particolarmente orgoglioso di ospitare, tra le pubblicazioni del nostro Centro di Studi Papirologici, questa ricca e preziosa Miscellanea di Studi in onore di MarieHélène Marganne, direttrice del Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) dell’Università di Liegi, punto di riferimento della ricerca internazionale sui papiri letterari, e non solo. Al CEDOPAL di Liegi ci legano anni di collaborazione, nel corso dei quali più volte la Marganne e i suoi ottimi collaboratori sono venuti qui a Lecce per tenere lezioni e seminari e noi stessi a Liegi abbiamo contribuito all’attività didattica del CEDOPAL; abbiamo ospitato nelle nostre riviste articoli dei colleghi di Liegi, così come nostri articoli sono apparsi nelle iniziative editoriali di quella Università; ricordo anche il restauro della collezione dei Papyri Leodienses, che io e Natascia Pellé eseguimmo nel giugno del 2004. All’Università di Liegi la Papirologia ha una lunga storia. Nacque infatti nell’ottobre del 1891 e da allora è stata ininterrottamente insegnata da benemeriti studiosi quali Jean-Pierre Waltzing (1857-1929), Nicolas Hohlwein (1877-1962), Claire Préaux (19041979), Alfred Tomsin (1899-1976), Paul Mertens (1925-2011), Jean A. Straus (19452020), Odette Bouquiaux-Simon e Marie-Hélène Marganne. Ufficialmente il CEDOPAL nacque il 28 giugno del 1990, ma le sue basi furono poste da quello che resta il suo fondatore, Paul Mertens, già nel 1961, quando egli cominciò ad allestire un’ingente raccolta di fotografie di papiri letterari: tredici anni più tardi gli fu affidato l’incarico di curare la terza edizione del catalogo di R.A. Pack, The Greek and Latin Literary Texts from Greco-Roman Egypt (Ann Arbor 19652), universalmente nota con la sigla MP3. Da allora le schede del CEDOPAL si sono progressivamente arricchite, costituendo quel formidabile archivio da cui tutti i papirologi e filologi attingono nella loro attività di ricerca. Il presente volume vuole essere un omaggio a Marie-Hélène Marganne che negli ultimi decenni ha splendidamente continuato il lavoro dei suoi predecessori alla guida del CEDOPAL, un’eccellente studiosa, tra l’altro, di papiri medici ed un’amabile ed illuminata collega, interprete genuina dell’amicitia papyrologorum. Ma, idealmente, vogliamo considerare questo stesso volume un omaggio a quanti, dal Mertens in poi, hanno grandemente agevolato la nostra ricerca.
Lecce, quattordici dicembre duemilaventi V
Hommage à Marie-Hélène Marganne Βιβλιοθήκη ... τὸ ψυχῆς ἰατρεῖον Inscription placée à l’entrée de la Bibliothèque Saint-Jean-le-Théologien à Patmos (d’après Diodore de Sicile, I, 49, qui traduit en grec l’inscription de la bibliothèque sacrée de Ramsès II)
En parlant des motivations qui l’ont conduite dans son parcours de chercheur, Marie-Hélène Marganne évoque souvent son « instinct de chien de chasse », l’élan passionné qui la pousse vers l’enquête et la découverte, comparable à celui qui, au IIe siècle de notre ère, amena Galien, qu’elle admire tant, à effectuer des voyages scientifiques, notamment à Chypre et à Lemnos (De simpl. med., IX, 2 et 3 = XII, 171, 1-175, 11 et XII, 226, 11-228, 15 K.). De fait, comme celle du médecin de Pergame, la vie de Marie-Hélène Marganne est marquée par une profonde passion pour la connaissance. Fascinée par l’Égypte dès la plus tendre enfance, Marie-Hélène Marganne s’éprend aussi très tôt du grec et du latin. Après des études de philologie classique à l’Université de Liège conclues par un mémoire sur Le système chromatique dans le corpus aristotélicien, réalisé en 1976 sous la direction de Louis Deroy, elle obtient, en janvier 1981, le diplôme de l’École Pratique des Hautes Études, IVe Section (Sciences Historiques et Philologiques), à Paris, avec son Inventaire analytique des papyrus grecs de médecine, puis, en juillet 1983, après avoir soutenu la thèse Papyri medicae graecae. Contribution de la papyrologie à l’histoire de la médecine antique, le titre de docteur en Philosophie et Lettres à l’Université de Liège. Réalisées sous les directions respectives de Mirko D. Grmek et Paul Mertens, ses thèses parisienne et liégeoise sont le point de départ du travail pionnier qu’elle mènera durant toute sa carrière et qui lui vaudront très tôt une grande reconnaissance internationale, – dont témoigne l’obtention du Prix du Docteur Frans Jonckheere sur l’Histoire de la Médecine 1982/1983 (Académie Royale de Médecine de Belgique) et du Prix Joseph Gantrelle 1994/1995 de la Classe des Lettres de l’Académie Royale de Belgique –, à savoir les recherches sur l’apport de la papyrologie à l’histoire de la médecine antique. Après plusieurs années de travail comme chercheuse freelance, qui lui ont permis d’élever ses quatre enfants tout en poursuivant ses recherches, – années pendant lesquelles elle a gardé des rapports étroits avec l’Université de Liège et principalement avec Paul Mertens –, Marie-Hélène Marganne revient à l’Université en 1997 où elle commence à y enseigner, en tant que maître de conférences, la papyrologie. En 2000, au départ à la retraite d’Odette Bouquiaux-Simon, elle est nommée directrice du Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL), fondé dix ans plus tôt par P. Mertens. Spécialisé dans l’information relative aux papyrus littéraires grecs et latins, le CEDOPAL englobe l’expérience plus que centenaire des chercheurs liégeois dans le domaine de la papyrologie. Parmi les travaux fondateurs entrepris dans ce centre, la communauté scientifique reconnaît avant tout la gestion et le développement du 1
Hommage à Marie-Hélène Marganne
catalogue des papyrus littéraires grecs et latins Mertens-Pack³, commencé dans les années 1950 par l’américain Roger Pack, mais aussi la collection, unique au monde, de plus de 8000 photographies de papyrus littéraires, constituée à partir du début des années 1960, ainsi que la publication du Corpus Papyrorum Latinarum (CPL) par Robert Cavenaile (1956-1958). Marie-Hélène Marganne a donné une ampleur internationale nouvelle au CEDOPAL, en transformant le fichier de R. Pack, déjà considérablement augmenté par P. Mertens, en une base de données numérique librement accessible en ligne, devenue désormais un outil incontournable en papyrologie et consultée quotidiennement par des chercheurs du monde entier. Les Archives photographiques de papyrologie littéraire ont été, quant à elles, entièrement numérisées sous sa supervision, tandis que, dès 2008, elle a lancé le projet de mise à jour du CPL. À la suite de ses prédécesseurs, Marie-Hélène Marganne a garanti le rayonnement de la recherche papyrologique à Liège. Elle a assuré la continuation de l’étude et de l’édition des Papyri Leodienses et a pris en charge l’exploitation d’une collection privée mise en dépôt au CEDOPAL. Toujours soucieuse de répandre la bonne parole papyrologique au-delà des murs de l’Université, elle a fondé la série des Cahiers du CEDOPAL, une collection d’ouvrages destinés à un large public ayant trait à l’histoire du livre et des bibliothèques antiques, mais aussi, plus généralement, à la vie quotidienne dans l’antiquité gréco-romaine. Neuf numéros sont parus depuis 2004, et d’autres verront le jour dans un avenir proche. Avec Bruno Rochette, elle a créé, en 2013, la collection Papyrologica Leodiensia, qui réunit des monographies et des volumes collectifs portant sur des papyrus grecs et latins (travaux d’édition, de préparation à l’édition, commentaires et synthèses) et sur des recherches innovantes en rapport avec la papyrologie. Sous l’impulsion des directeurs de la collection, huit volumes ont été publiés de 2013 à 2018. Si la papyrologie, l’histoire de la médecine, ainsi que l’histoire du livre et des bibliothèques, constituent les principaux axes de recherche de Marie-Hélène Marganne, sa curiosité dépasse ces seuls domaines. En effet, viscéralement attachée à sa terre natale, elle s’est toujours intéressée à l’histoire de Liège, altera Athenae (l’expression apparaît dans Gozechin de Mayence [c. 1070], Epistola ad Walcherum scolasticum = Mabillon, Vetera Analecta, I, Paris, 1723, p. 439 ; Migne, PL, CXLIII, col. 889), et de sa Principauté, en s’efforçant de mettre en valeur son patrimoine, ainsi qu’à la campanologie, deux domaines qu’elle a cultivés avec son époux, Marc Mélard, lui aussi philologue classique de l’Université de Liège et premier lecteur de tous ses travaux. Avec lui, elle a signé de nombreuses contributions, collaboré à des expositions et organisé, depuis près de trente ans, des spectacles de marionnettes liégeoises. Elle est l’auteur de plusieurs pièces et nouvelles, en français et en wallon liégeois, en se servant parfois du pseudonyme de Marie Blaise, en hommage à sa grand-mère paternelle. Née d’un fait réel survenu à Voroux-Goreux (commune de Fexhe-le-Haut-Clocher, province de Liège) en 1940, l’une de ces pièces, L’oûhê sins no, « L’oiseau sans nom », a été écrite avec son époux et Léon Fréson, à l’occasion du 50e anniversaire de la Libération (1994). Elle a valu à ses auteurs d’être décorés du Military Order of the Purple Heart of the United States of America chartered by act of U.S. Congress. Née et élevée dans une famille d’enseignants, Marie-Hélène Marganne s’est consacrée avec dévouement à former des générations de jeunes à la papyrologie, à la paléo-
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Hommage à Marie-Hélène Marganne
graphie grecque, au grec ancien et à l’introduction aux études de langues et littératures classiques à l’Université de Liège. Son enseignement ne s’est pas limité à cette seule Institution puisqu’elle a également été directrice d’études invitée à l’École Pratique des Hautes Études à Paris en 1999 et 2002. Nombreux sont les étudiants qui ont profité de sa supervision rigoureuse, mais toujours bienveillante, lors de l’élaboration de leurs travaux. À son initiative, un Master à finalité spécialisée en papyrologie a été créé en 2013, un programme unique en Belgique, permettant aux étudiants de se former à la restauration, au déchiffrement, à la description, à l’édition et au commentaire des papyrus grecs et latins. À ses doctorants, Marie-Hélène Marganne a transmis la méthode et la rigueur du travail papyrologique et philologique, le respect des sources anciennes, ainsi que, surtout, la passion pour la recherche. Conçu et dirigé par quatre de ses élèves, ce volume réunit des contributions de collègues et d’amis de Marie-Hélène Marganne dans trois domaines qui lui tiennent à cœur, à savoir la papyrologie, la médecine antique, ainsi que l’histoire du livre et de l’écrit. La première partie de l’ouvrage (p. 21 à 170) contient l’editio princeps de douze papyrus, qu’il conviendra désormais de désigner sous le nom de P.Marganne, tandis que la seconde partie regroupe des études de synthèse (p. 171 à 732). C’est en reconnaissance pour son apport considérable au savoir, en remerciement pour ses enseignements, et avec grande admiration pour son parcours scientifique, que les auteurs et éditeurs offrent ce florilège à la jubilaire. Enfin, qu’il nous soit permis de témoigner notre gratitude à tous ceux qui ont contribué au succès de l’entreprise. Nos remerciements s’adressent en particulier à Mario Capasso et à Natascia Pellé, qui ont accepté d’accueillir ce volume dans l’une des Collections de leur Centro di Studi Papirologici de l’Università del Salento (Lecce). Liège, été 2020 Nathan Carlig Magali de Haro Sanchez Gabriel Nocchi Macedo Antonio Ricciardetto
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Bibliographie de Marie-Hélène Marganne
LIVRES Inventaire analytique des papyrus grecs de médecine, Genève, 1981 (Hautes Études du Monde Gréco-Romain, 12). Medici et Medica. Extraits du prochain Catalogue des Papyrus littéraires grecs et latins (= Mertens-Pack3), diffusés à l’occasion du XVIIIe Congrès International de Papyrologie (Athènes, 25-31 mai 1986), Liège, 1986, III-33 p. (avec P. Mertens). L’ophtalmologie dans l’Égypte gréco-romaine d’après les papyrus littéraires grecs, LeydeNew York, 1994 (SAM, 8). Medici et Medica. 2e édition. État au 15 mars 1996 du fichier MP3 pour les papyrus médicaux littéraires, Liège, 1996, V-50 p., 1 tabl. (avec P. Mertens). La chirurgie dans l’Égypte gréco-romaine d’après les papyrus littéraires grecs, Leyde-Boston, 1998 (SAM, 17). Le livre médical dans le monde gréco-romain, préface de D. GOUREVITCH, Liège, 2004 (Cahiers du CEDOPAL, 3). DIRECTIONS D’OUVRAGES Papyrus et papyrologie à l’Université de Liège, édité par M.-H. MARGANNE, Liège, 2007 (Cahiers du CEDOPAL, 5). Bilinguisme et digraphisme dans le monde gréco-romain : l’apport des papyrus latins. Actes de la Table-ronde internationale (Liège, 12-13 mai 2011), textes rassemblés et édités par M.-H. MARGANNE & B. ROCHETTE, Liège, 2013 (Papyrologica Leodiensia, 2), Le traité Sur l’exil de Favorinos d’Arles. Papyrologie, philologie et littérature, sous la direction d’E. AMATO & M.-H. MARGANNE, Rennes, 2015. En marge du Serment hippocratique : contrats et serments dans le monde gréco-romain. Actes de la Journée d’étude internationale. Liège, 29 octobre 2014, textes rassemblés et édités par M.-H. MARGANNE & A. RICCIARDETTO, Liège, 2017 (Papyrologica Leodiensia, 7). COLLABORATION À L’ÉDITION D’OUVRAGES O. BOUQUIAUX-SIMON, avec la collaboration de M.-H. MARGANNE, et aussi de W. CLARYSSE & K. VANDORPE, Les livres dans le monde gréco-romain, suivi de J.-C. DIDDEREN, Liber antiquus : bibliographie générale, Liège, 2004 (Cahiers du CEDOPAL, 2). PIÈCES ET NOUVELLES Li s’crèt del mohone â frin.ne [Le secret de la maison au frêne], avec L. Fréson et M. Mélard. Pièce historique en trois actes, écrite en wallon liégeois, déposée à la SABAM, et créée au théâtre de Voroux-Goreux en 1993. L’oûhê sins no [L’oiseau sans nom], avec L. Fréson et M. Mélard. Pièce historique en trois actes, écrite en wallon liégeois pour le 50e anniversaire de la Libération, déposée à la SABAM, et créée au théâtre de Voroux-Goreux en 1994. À cette occasion, les trois auteurs ont été décorés du Military Order of the Purple Heart of the United States of America chartered by act of U.S. Congress. La cité des étoiles, Voroux-Goreux, 1997, pièce en trois actes écrite sous le pseudonyme de 5
Bibliographie de Marie-Hélène Marganne
Marie Blaise, deuxième prix et médaille de bronze de la Ville de Paris en section théâtre au concours Arts et Lettres de France 1997/8, créée, en wallon namurois, dans une adaptation de Henri Rase, à la Maison de la Culture de Namur, en octobre/novembre 2002. Le voyage de Folly, Voroux-Goreux, 1998, nouvelle écrite sous le pseudonyme de Marie Blaise, prix spécial de la Commission Technique « Arts-Amicales » SNCB au concours A.L.C. 1998, parue (en version condensée) dans Quai des plumes, 93 (1999), p. 23-27. ARTICLES
1978 « Deux questionnaires d’ophtalmologie : P. Aberdeen 11 et P. Ross. Georg. 1.20 », CE, 53 (1978), p. 313-320. « Le système chromatique dans le Corpus aristotélicien », LEC, 53 (1978), p. 185-203. 1979 « Glaucome ou cataracte ? Sur l’emploi des dérivés de γλαυκός en ophtalmologie antique », HPLS, 1.2 (1979), p. 199-214.
1980 « Sur l’origine hippocratique des concepts de révulsion et de dérivation », AC, 49 (1980), p. 115-130. « Une étape dans la transmission d’une prescription médicale : P. Berlin Möller 13 », dans R. PINTAUDI (éd.), Miscellanea Papyrologica, Florence, 1980 (Papyrologica Florentina, VII), p. 182-183. 1981 « Un fragment du médecin Hérodote : P. Tebt. 2.272 », dans Proceedings of the Sixteenth International Congress of Papyrology. New York, 24-31 July 1980, Chico, 1981 (ASP, 23), p. 73-78. 1982 « Nouvelles perspectives dans l’étude des sources de Dioscoride », dans G. SABBAH (éd.), Médecins et médecine dans l’Antiquité, Saint-Étienne, 1982 (Centre Jean Palerne. Mémoires, III), p. 81-84. 1983 « À propos du “médicinaire liégeois du XIIIe siècle (manuscrit 815 de Darmstadt)” », dans Actes du XLVe Congrès de la Fédération des Cercles d’archéologie et d’histoire de Belgique. Comines, 28-31 août 1980, Comines, 1983, p. 271-279. 1984 « La “collection médicale” d’Antinoopolis », ZPE, 56 (1984), p. 117-121. « Un fragment de pharmacologie : P. Amst. inv. 114 », ZPE, 57 (1984), p. 100-102. 1985 « De la réduction des luxations de la mâchoire : précédents antiques à la manœuvre de Nélaton », Revue médicale de Liège, 40.3, p. 105-108. « De l’utilisation antique du "scalp" comme remède aux affections oculaires », Revue médicale de Liège, 40.17 (1985), p. 600-603. 6
Bibliographie de Marie-Hélène Marganne
« Sur l’emploi de la révulsion chez les médecins de l’antiquité gréco-romaine », Revue médicale de Liège, 40.18 (1985), p. 636-638. « Médecine et médecins dans l’Égypte gréco-romaine d’après les sources papyrologiques », Technologia, 8.1 (1985), p. 3-16. 1986 « Compléments à l’Inventaire analytique des papyrus grecs de médecine », ZPE, 65 (1986), p. 175-186. « La "Cirurgia Eliodori" et le P. Genève inv. 111 », EL, 1 (1986), p. 65-73. 1987 « Un questionnaire d’anatomie : P. Lund 1.7. Réédition, traduction, commentaires », CE, 62 (1987), p. 189-200. « Les instruments chirurgicaux de l’Égypte gréco-romaine », dans Archéologie et Médecine. VIIe Rencontres Internationales d’Archéologie et d’Histoire d’Antibes. 23-25 octobre 1986, Juan-les-Pins, 1987, p. 403-412. « Une description des os du tarse : P. Lit. Lond. 167 », BASP, 24 (1987), p. 23-34. 1988 « À propos du séjour à Voroux-Goreux du "Moine belge qui se disait Roi de France" (18081812) », Le Vieux-Liège, 240 (1988), p. 375-382 (avec M. Mélard). « Medici et medica. Extraits du prochain Catalogue des papyrus littéraires grecs et latins (= Mertens-Pack3) », dans Proceedings of the XVIIIth International Congress of Papyrology. Athens, 25-31 May 1986, Athènes, 1988, p. 105-146 (avec P. Mertens). « Les papyrus de médecine grecs d’Égypte », Dossiers. Histoire et archéologie, 123 (1988), p. 30-34. « La chirurgie dans les papyrus grecs de médecine », dans H. SCHADEWALDT (éd.), Actes / XXX Congrès international d’histoire de la médecine = Proceedings / XXX International Congress of the History of Medicine. Düsseldorf 31-VIII-5-IX-1986, Düsseldorf, 1988, p. 862-866. « Le chirurgien Héliodore : tradition directe et indirecte », dans G. SABBAH (éd.), Études de médecine romaine, Saint-Étienne, 1988 (Centre Jean Palerne. Mémoires, VIII), p. 107-111. « De la physiognomonie dans l’antiquité gréco-romaine », dans Ph. DUBOIS & Y. WINKIN (éd.), Rhétoriques du corps, Bruxelles, 1988, p. 13-24. « Le saint Roch et le saint Sébastien de Velroux attribués à Vivroux », Le Vieux-Liège, 243 (1988), p. 453-457 (avec M. Mélard). « Apport de la papyrologie à l’histoire de la médecine antique », LIMAM, 13 (1988), p. 4-7. 1989 « Saint Pompée d’Amay », dans Th. DELARUE & A. LEMEUNIER (éd.), Trésors de la Collégiale d’Amay. Exposition, du 12 août au 24 septembre 1989 en l’église Saint-Georges et SainteOde d’Amay, Amay-Visé, 1989, p. 129-130, 189, 192-194 (avec M. Mélard). « La dévotion à saint Pompée dans le Pays de Liège », Le Vieux-Liège, 244/245 (1989), p. 491510 (avec M. Mélard). 1991 « Un témoignage antérieur à Celse sur l’opération du coloboma : P. bibl. univ. Giss. IV.44 », CE, 66 (1991), p. 226-236. « L’Égypte médicale de Pline l’Ancien », dans G. SABBAH (éd.), Le latin médical. La constitution d’un langage scientifique. Réalités et langage de la médecine dans le monde romain. Actes du 7
Bibliographie de Marie-Hélène Marganne
IIIe Colloque international « Textes médicaux latins antiques » (Saint-Étienne, 11-13 septembre
1989), Saint-Étienne, 1991 (Centre Jean-Palerne. Mémoires, X), p. 155-171. « Wüstensand ist der beste Konservator : Vom Auffinden, Entziffern und Bewahren medizinischgriechischer Papyrustexte », Die Waage, 30.4 (1991), p. 136-143. 1992 « De terrae motu qui Leodii anno MDCCCXXVIII factus est », Melissa, 48 (1992), p. 10-11 (avec M. Mélard). « Les références à l’Égypte dans la Matière médicale de Dioscoride », dans Serta Leodiensia Secunda. Mélanges publiés par les Classiques de Liège à l’occasion du 175e anniversaire de l’Université, Liège, 1992, p. 309-322. « Tacuina et théorie des quatre éléments », Bulletin de la Classe des Sciences. Académie Royale de Belgique, t. III, 6e série, fasc. 1-4 (1992), p. 13-21. « Un témoignage unique sur l’incontinence intestinale : P. Monac. 2.23 », dans D. GOUREVITCH (éd.), Maladie et maladies. Histoire et conceptualisation. Mélanges en l’honneur de Mirko Grmek, Genève, 1992 (Hautes études médiévales et modernes, 70), p. 109-121. « Drogue », dans E. LIPIŃSKI (éd.), Dictionnaire de la civilisation phénicienne et punique, Turnhout, 1992, p. 135-136. « Médecine », ibid., p. 284. 1993 « Links between Egyptian and Greek Medicine », Forum, 3.5 (1993), p. 35-43. « Inventaire préliminaire sur le patrimoine campanaire de l’église Saint-Servais à Liège », Le Vieux-Liège, 261 (1993), p. 413-424 (avec M. Mélard). 1994 « La réduction des luxations de l’épaule dans le De medicina de Celse », dans G. SABBAH & Ph. MUDRY, La médecine de Celse. Aspects historiques, scientifiques et littéraires, SaintÉtienne, 1994 (Centre Jean Palerne. Mémoires, XIII), p. 123-139. « La gynécologie dans les papyrus grecs de médecine », Acta Belgica Historiae Medicinae, 7.4 (1994), p. 207-217. 1995 « L’apport des papyrus grecs à l’histoire de la médecine antique », dans D. GOUREVITCH (éd.), Histoire de la médecine. Leçons méthodologiques, Paris, 1995, p. 74-82. 1996 « La médecine dans l’Égypte romaine : les sources et les méthodes », ANRW, II, 37.3 (1996), p. 2709-2740. « Nonnius et la cure de Spa », dans Nonnius en de ‘Diëtetiek’. Derde Symposium Geschiedenis der Geneeskundige Wetenschappen, 2 december 1995, Koninklijke Academie voor Genneeskunde van België, Bruxelles, 1996, p. 135-153 (avec M. Mélard, J. Lecomte et J. Lemly). 1997 « Medici et Medica. 2e édition. État au 15 janvier 1997 du fichier MP3 pour les papyrus médicaux littéraires », dans I. ANDORLINI (éd.), ‘Specimina’ per il Corpus dei Papiri Greci di Medicina. Atti dell’Incontro di studio (Firenze, 28-29 marzo 1996), Florence, 1997, p. 3-71, 1 tabl. (avec P. Mertens). 8
Bibliographie de Marie-Hélène Marganne
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PUBLICATIONS NUMÉRIQUES « Les livres dans le monde gréco-romain », exposition virtuelle, Liège, 2004, http://web.philo.ulg.ac.be/cedopal-exposition/. « La restauration des papyrus liégeois », film de quinze minutes, Liège, 2005, http://web.philo.ulg.ac.be/cedopal/restauration-des-p-leodienses/. « Cléopâtre et la médecine », Culture, le magazine culturel de l’Université de Liège, 2009, http://culture.uliege.be/jcms/prod_63000/cleopatre-et-la-medecine. « Images de médecins dans le monde gréco-romain », Culture, le magazine culturel de l’Université de Liège, 2010, http://culture.uliege.be/jcms/prod_195208/images-de-medecins-dansle-monde-greco-romain. À ces publications numériques il faut ajouter une série de bibliographies, qui ont été créées par M.H. Marganne et/ou qui sont régulièrement mises à jour sur le site du CEDOPAL : « Pharmacopoea Aegyptia et Graeco-Aegyptia : bibliographie générale » (depuis 2003) : http://web.philo.ulg.ac.be/cedopal/pharmacopoea-aegyptia-et-graeco-aegyptia/ (avec P. Koemoth). « Alexandria Docta : bibliographie générale », commencée par N. Istasse, avec mise à jour 2008-2019 par M.-H. Marganne : http://web.philo.ulg.ac.be/cedopal/alexandria-docta/. « Liber antiquus : bibliographie générale », commencée par J.-C. Didderen, avec mise à jour 2005-2019 par M.-H. Marganne : http://web.philo.ulg.ac.be/cedopal/liber-antiquus/. On signalera également les bibliographies par auteurs (http://web.philo.ulg.ac.be/cedopal/bibliographies-par-auteur/) et par sous-genres (http://web.philo.ulg.ac.be/cedopal/bibliographies-par-sous-genre/), en particulier « Medici et medica » : http://web.philo.ulg.ac.be/cedopal/papyrus-litteraires-medicaux-bibliographie/. COMPTES RENDUS D’OUVRAGES
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1983 C.r. de S. BYL, Recherches sur les grands traités biologiques d’Aristote. Sources écrites et préjugés (Bruxelles, 1980), AC, 52 (1983), p. 329-330. C.r. de H. HARRAUER & P.J. SIJPESTEIJN, Medizinische Rezepte und Verwandtes (Vienne, 1981 = MPER, N.S. XIII), CE, 58 (1983), p. 248-254. 1984 C.r. de J. KOLLESCH & D. NICKEL, Antike Heilkunst. Ausgewählte Texte aus dem medizinischen Schrifttum der Griechen und Römer (Leipzig, 1979), AC, 53 (1984), p. 352-354. C.r. de G. SABBAH (éd.), Médecins et médecine dans l’Antiquité (Saint-Étienne, 1982 = Centre Jean Palerne. Mémoires, III), AC, 53 (1984), p. 483-485. C.r. d’I. MAZZINI & G. FLAMMINI, De conceptu. Estratti di un’antica traduzione latina del περί γυναικείων pseudoippocratico l. I (Bologne, 1983), LEC, 52 (1984), p. 375-376. 1985 C.r. de J. JOUANNA, Hippocrate. T. X. 2e partie. Maladies II (Paris, 1983), AC, 54 (1985), p. 334335. C.r. de Ph. MUDRY, La Préface du De medicina de Celse. Texte, traduction et commentaires (Lausanne, 1982), AC, 54 (1985), p. 398-399. 16
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C.r. de R. STEWART, Sortes Astrampsychi. II p. 307-308. C.r. d’I. GAROFALO, Galien. T. VII. Les os pour les débutants. L’anatomie des muscles (Paris, 2005), AC, 76 (2007), p. 348-349. C.r. de M. HIRT RAJ, Médecins et malades de l’Égypte romaine. Étude socio-légale de la profession médicale et de ses praticiens du Ier au IVe siècle ap. J.-C. (Leyde-Boston, 2006 = SAM, 32), LIMAM, NS. 6 (2007), p. 121-129. 2010 C.r. de J.-M. JACQUES, Nicandre. Œuvres. T. III. Les Alexipharmaques. Lieux parallèles du livre XIII des Iatrica d’Aétius (Paris, 2007), AC, 79 (2010), p. 404-406. C.r. de V. BOUDON-MILLOT, Galien. T. I. Introduction générale. Sur l’ordre de ses propres livres. Sur ses propres livres. Que l’excellent médecin est aussi philosophe (Paris, 2007), AC, 79 (2010), p. 419-422. C.r. de F. BOURBON, Hippocrate. T. (2008), p. 814-816.
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XII, 1e
2012 partie. Nature de la femme (Paris, 2008), AIHS, 62
Première partie Éditions papyrologiques
P.Marganne 1
Tavoletta lignea con VT, Ps. 49, 3-4 e 6-7 Claudio Gallazzi
Riassunto La tavoletta, incompleta, conserva poche righe con VT, Ps. 49, 3-4 su di una facciata e VT, Ps. 49, 6-7 sull’altra, scritte per fare esercizio in due giorni diversi. Abstract The broken tablet preserves few lines with VT, Ps. 49, 3-4 on one side and VT, Ps. 49, 6-7 on the other written for a school exercise in two different days.
Première partie • Éditions papyrologiques • Claudio Gallazzi
T.Mil.Vogl. inv. 3 LDAB 3323; MP3 2667.43
cm. 25,7 × 6 × 0,7 Fig. 1-2.
fine VI sec. d.C. Medio Egitto?
La tavoletta, registrata al nr. 3 delle T.Mil.Vogl., entrò nella raccolta dell’Università di Milano durante l’inverno del 1983 insieme a due reperti analoghi, che furono catalogati come T.Mil.Vogl. inv. 2 e T.Mil.Vogl. inv. 4. Le tre tavolette risalgono alla stessa epoca ed ebbero tutte un utilizzo scolastico; ma sarebbe arrischiato affermare che sono tornate alla luce tutte quante insieme e che vengono tutte da un unico ambiente, infatti, molte delle tavolette arrivate numerose sul mercato negli Anni Settanta e Ottanta rivelano una destinazione scolastica, ma certamente non furono raccolte in un solo luogo. Si può, invece, dire che i tre pezzi assai probabilmente furono rinvenuti nel Medio Egitto: secondo voci correnti all’epoca, le tavolette apparse nel commercio antiquario trenta o quarant’anni addietro provenivano da quell’area e non per caso T.Mil.Vogl. inv. 4 porta il testo di un contratto tipico dell’Ossirinchite1. Qualche anno dopo il loro arrivo a Milano le T.Mil.Vogl. inv. 2, 3 e 4 furono incluse nel Corpus Tabularum Lignearum Ceratarumque Aegyptiarum di Brashear e Hoogendijk (p. 39)2, dove furono schedate come tavolette scolastiche, le prime due recanti dei Salmi, la terza con un contenuto non precisato. Successivamente T.Mil.Vogl. inv. 2 e T.Mil.Vogl. inv. 3 furono menzionate in BUCKING (1997), p. 136, con la precisazione che le parole dei Salmi scritti su di esse si presentano separate da un tratto obliquo. Informazioni più dettagliate sui due reperti furono poi fornite in RAHLFS & FRAENKEL (2004), p. 233, nr. 22233, dove si precisarono le dimensioni dei due pezzi, si diede qualche altra indicazione sul loro contenuto e li si mise in stretta relazione, tanto da creare l’impressione che appartenessero ad un unico polittico. Per questa ragione T.Mil.Vogl. inv. 2 e T.Mil.Vogl. inv. 3 sono state poste sotto l’unico numero 211 nel catalogo informatico delle tavolette approntato da Klaas Worp4. Tuttavia, la vistosa differenza di formato, che distingue T.Mil.Vogl. inv. 2 da T.Mil.Vogl. inv. 3, la prima essendo più lunga dell’altra di circa 10 cm., esclude che i due pezzi possano essersi staccati da uno stesso codex, come è già stato precisato in GALLAZZI (2018), p. 45, nt. 1; sicché non vi sono controindicazioni a pubblicare separatamente le due tavolette. Quindi T.Mil.Vogl. inv. 2 resterà ancora inedita per qualche tempo; mentre T.Mil.Vogl. inv. 3 è presentata in queste pagine. L’assicella, fabbricata probabilmente con legno di tamerice5, appare priva della
Cf. GALLAZZI (2018), pp. 45-53. BRASHEAR & HOOGENDIJK (1990), pp. 21-54. 3 Successivamente il repertorio sarà citato, come vuole la consuetudine, con la semplice abbreviazione “Rahlfs” seguita dal numero assegnato al reperto o al manoscritto catalogato. 4 WORP (2012) (www.trismegistos.org./TOP6), poi citato con l’abbreviazione “Worp” accompagnata dal numero attribuito al reperto nel catalogo. 5 Manifesto la mia gratitudine al prof. Marco Caccianiga del Dipartimento di Bioscienze dell’Università degli Studi di Milano, che ha analizzato il reperto, ha formulato ipotesi sull’identificazione dell’essenza e mi ha trasmesso la seguente nota: «Il campione si presenta in cattivo stato di conservazione, con elementi sfibrati e conseguente difficoltà ad eseguire le sezioni richieste per una sicura determina1 2
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P.Marganne 1 • Tavoletta lignea con VT, Ps. 49, 3-4 e 6-7
zione (trasversale, radiale e tangenziale). In sezione trasversale è possibile stabilire che si tratta di un legno di latifoglia (angiosperma dicotiledone) per la presenza di vasi (trachee) deputati esclusivamente al trasporto della linfa. Nella stessa sezione è possibile osservare la porosità diffusa (le trachee sono diffuse uniformemente nel legno) e la presenza di raggi midollari piuttosto numerosi, sottili e ravvicinati. Le sezioni esaminate, però, sono estremamente ridotte e frammentarie; in porzioni così ridotte non è possibile valutare la presenza eventuale di raggi midollari più larghi. In alcune sezioni trasversali si osservano poi bande di tessuto parenchimatico disposte tangenzialmente. Purtroppo queste sezioni sono in stato di conservazione particolarmente cattivo. In sezione longitudinale radiale si vedono raggi midollari alti fino a 15 cellule, eterocellulari, quindi composti da cellule più grandi e squadrate nella porzione periferica del raggio. Sfortunatamente, non è stato possibile ricavare sezioni longitudinali tangenziali di buona qualità, che permettessero di valutare lo spessore dei raggi. Nelle sezioni ottenute si rilevano la presenza di molto parenchima del legno, in stato di cattiva conservazione, ed aree indistinte, che dovrebbero corrispondere alla sezione del raggio midollare. Non è però possibile valutare lo spessore dei raggi midollari, che in alcune aree sembra essere di sole una o due cellule (raggi uni- e biseriati), mentre altrove sembrano intuirsi raggi almeno triseriati. Anche le caratteristiche delle trachee sono molto difficili da osservare, essendo queste generalmente collassate e fortemente alterate. Da alcune immagini sembra intuirsi la presenza di un’apertura scalariforme, carattere che, se confermato, sarebbe di grande interesse tassonomico, ma che purtroppo è da considerarsi alquanto dubbio. Lo stato generale dei campioni analizzati e la loro ridottissima dimensione non consentono di ottenere una determinazione certa del reperto. Non è, infatti, possibile valutare la presenza di anelli di accrescimento distinti, l’ampiezza dei raggi midollari, la conformazione della parete delle trachee. È tuttavia possibile formulare alcune ipotesi, basandosi sulla comparazione diretta con campioni di confronto. L’aspetto generale della sezione trasversale ricorda quella del legno di tamerice (Tamarix sp.), già documentato per manufatti di questo tipo. La porosità diffusa con trachee piccole e distanziate e la presenza di numerosi raggi midollari, nonché l’aspetto del parenchima, possono essere osservate in una sezione di confronto di legno moderno di tamerice (campione di T. gallica, specie non coincidente con quella utilizzata per manufatti antichi di provenienza egiziana, T. aphylla, ma comunque affine per le caratteristiche del legno). L’aspetto generale risulta molto simile, con i sottili raggi e la porosità diffusa (con una densità di pori inferiore nel campione di Tamarix). La principale, e macroscopica, differenza rispetto al legno di tamerice è l’ampiezza dei raggi midollari, che in Tamarix sono pluriseriati e molto larghi, fino a oltre 10 cellule. Come detto, un aspetto non valutabile nel nostro campione è proprio l’ampiezza dei raggi midollari; di certo non sono stati notati raggi grandi come quelli di tamerice: quelli osservabili sembrano essere piuttosto sottili (biseriati). Questo carattere non è di poco conto nell’attribuzione del campione. L’ampiezza dei raggi è uno dei caratteri maggiormente caratteristici del legno di tamerice; è vero tuttavia che in frammenti piccoli e mal conservati, come quelli esaminati, la porzione dei raggi potrebbe essere quella peggio conservata e/o assente. Vista la cattiva qualità delle sezioni tangenziali, che non permette la valutazione dell’ampiezza dei raggi, si è tentata una valutazione comparativa con un’analoga sezione tangenziale del campione di confronto di T. gallica. In un campione millimetrico come quello esaminato non si osservano evidenti raggi midollari pluriseriati, ma solo occasionali cellule sezionate trasversalmente, analogamente a quanto rilevato sul campione da identificare. Ciò potrebbe in qualche misura superare l’incongruenza su tale carattere. Queste considerazioni, comunque, non devono far dimenticare che sul campione da identificare non è stato possibile osservare il carattere più importante per l’attribuzione a Tamarix, cioè gli ampi raggi pluriseriati. Quindi altre possibilità di identificazione devono essere tenute in considerazione. Un legno di possibile confusione con Tamarix è quello di platano (Platanus orientalis), che in sezione trasversale presenta una densità maggiore di pori, analogamente al nostro campione, ma soffre dello stesso problema della tamerice, ovverossia la presenza di ampi raggi pluriseriati. Una possibile, interessante coincidenza, suggerita dalla presenza delle
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parte superiore, dove erano verosimilmente situati i fori della legatura6, e mostra entrambe le facciate così profondamente abrase che in vari punti la scrittura è ridotta a tracce indistinguibili. Comunque, una riproduzione eseguita a luce infrarossa permette di leggere quattro righe tanto sull’una quanto sull’altra facciata. Quelle stese sulla facc. A contengono i versetti 3-4 del Salmo 49, seguiti dalla precisazione ψ"αλµ(ο&) µ[θ] e dalla data φ"α"ω"φι κ,θ,; quelle conservate sulla facc. B presentano la parte finale del successivo versetto 6 ed il versetto 7, l’indicazione del numero del Salmo e la data [α]θ"[υρ] γ,. Siccome le righe, quando sono complete, contengono 39-42 lettere, è facile calcolare che il testo compreso fra un passo e l’altro del Salmo doveva occupare tre linee poste nella parte superiore della facc. B. Altrettante righe erano sufficienti sulla facc. A per contenere i due versetti iniziali del Salmo antistanti al versetto 3, che è il primo conservato. Si può quindi concludere che la tavoletta, allorché si presentava intatta, portava sulla facc. A i versetti 1-4 del Salmo 49 e su quella B i versetti 5-7, disposti su 6 righe sia in un caso sia nell’altro. Sapendo poi che sono 3 le righe perdute per entrambe le facciate, sulla base dello spazio coperto dalle linee conservate è pure possibile stabilire che T.Mil.Vogl. inv. 3, quando era integra, aveva un’altezza di circa 10 cm. Tanto su una facciata quanto sull’altra il testo appare tracciato dalla stessa mano con una scrittura sciolta, avente forme tondeggianti nei disegni delle lettere, la quale si rivela affine a quelle di P.Hamb. III 221 (Taf. XV; 580 d.C.), P.Laur. III 75 = CAVALLO & MAEHLER, GB 34b (589 d.C.), P.Warren 10 = CAVALLO & MAEHLER, GB 36a (591/2 d.C.) e P.Amh. II 150 (Pl. XIX; 592 d.C.). Essendo stati redatti questi quattro documenti negli ultimi decenni del VI sec. d.C., la stesura del Salmo sulla T.Mil.Vogl. deve essere avvenuta nella stessa epoca. Purtroppo non è possibile appurare se i versetti siano stati copiati, ovvero scritti sotto dettatura. Due errori, poi emendati, rilevabili nella l. 2 della facc. B, dove le lettere iniziali delle due parole adiacenti και διαµαρτυροµε sono state scambiate, sembrano essere un indizio che il testo sia stato copiato. Per contro, le imprecisioni fonetiche presenti in facc. A 2-3 (κατε"γει& per καταιγί&, δι"ακρειναι per διακρῖναι) e facc. B 2 (διαµαρτυροµε per διαµαρτύροµαι) inducono a pensare che i versetti siano stati scritti sotto dettatura. Pertanto, essendo gli indizi contraddittori, è prudente lasciare aperta la questione. In qualunque modo i versetti siano stati stesi, pressoché tutte le loro parole appaiono separate con tratti obliqui, che sono stati inseriti nelle interlinee allorché il testo era già stato scritto. Non sono seguiti da un segno divisorio i termini posti in fine di riga,
bande di tessuto parenchimatico tangenziale, è quella con Ficus sycomorus. Questa specie presenta porosità diffusa con pori talvolta coalescenti (carattere non osservabile nel nostro reperto) e ampie bande tangenziali di parenchima. I raggi midollari sono più stretti di quelli di Tamarix, 3-5 seriati, spesso con raggi di diversa dimensione, carattere che più si avvicina a quelli osservabili con difficoltà nel nostro campione. Purtroppo questa identificazione, che potrebbe essere assai plausibile nel contesto geografico e climatico, è di difficile conferma, perché le bande di parenchima sono osservabili solo in una sezione mal conservata ed i raggi midollari sono di difficile osservazione in sezione tangenziale. In conclusione, la sostanziale somiglianza con il campione moderno fa propendere per un’attribuzione a Tamarix. Sarebbero tuttavia necessarie indagini ulteriori con campioni di confronto, per escludere l’attribuzione a Ficus sycomorus, che resta plausibile e sicuramente meritevole di approfondimento.» 6 È meno probabile che la tavoletta fosse priva di fori, essendo utilizzata singolarmente.
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P.Marganne 1 • Tavoletta lignea con VT, Ps. 49, 3-4 e 6-7
così come alcuni degli articoli (facc. A 2 τον ου,ν",[ο,]ν; facc. B 1 ο"[θ,]&",⸍;" 2 ο θ,&,⸍ ο θ,&,⸍)" ; mentre nella sequenza και διαµαρτυροµε &οι⸍ di facc. B 2 mancano due barre di separazione, verosimilmente a causa di banali omissioni7. Siffatti segni divisori ricorrono in vari testi con destinazione scolastica e manifestamente erano volti ad agevolare una corretta lettura, come si dice in T.Varie 9, introd. (p. 46); T.Varie 79, introd. (p. 170); CRIBIORE (1996), pp. 48-49 e 878. È questo un primo indizio che la tavoletta fu impiegata per un fine didattico; un secondo indizio è poi fornito dalle date apposte dopo i versetti del Salmo sull’una e sull’altra facciata, in forza di una consuetudine propria degli esercizi scolastici, che è illustrata in CRIBIORE (1996), pp. 88-91. Né è anomalo il fatto che le due date non siano coincidenti, essendo l’una il 29 Phaophi (facc. A 4) e l’altra il 3 di Hathyr (facc. B 4): esse indicano soltanto che l’esercizio di scrittura fu cominciato sulla facc. A il 29 di Phaophi e fu continuato con lo stesso testo sulla facc. B quattro giorni dopo, come è capitato, ad esempio, per quelli tracciati sull’inedita T.Mil.Vogl. inv. 2 = Worp 211 = LDAB 3323 = MP³ 2667.43 (VI sec. d.C.), SB XXVIII 16984 = Worp 340 = LDAB 6535 = MP3 2704.82 (VI/VII sec. d.C.), P.Rain.Unterricht 60 = Worp 360 = LDAB 6580 = MP3 2750.65 (VII sec. d.C.), SB XXVI 16603 = Worp 102 = LDAB 9920 = MP3 2734.21 (VII sec. d.C.), T.Würzb. inv. K 10249 = Worp 347 = LDAB 10582 = MP3 2312.3 (VIII sec. d.C.)10. Quindi T.Mil.Vogl. inv. 3 può essere inserita in un piccolo gruppo di esemplari analoghi, che portano anch’essi versetti di Salmi scritti per ragioni didattiche e che sono elencati qui sotto: T.Louvre inv. AF 1196(2) + MND 552 H + I + K (ro) + L11= Worp 263 = LDAB 2746 = MP3 2643.1 + 2307.1 = van Haelst 239 = Cribiore 39612: Ps. 146, 1-11
IV
sec. d.C.
Non si può pensare che il tratto divisorio sia stato tralasciato dopo και perché quest’ultimo è una congiunzione, infatti il segno di separazione è sicuramente posposto alla medesima parola nella l. 3 della facc. A (κα"ι⸍"τη"ν"[⸍) e nella stessa l. 2 della facc. B (και]⸍ λαλη&ω⸍). Parimenti è escluso che la barra sia stata omessa dopo διαµαρτυροµε perché al verbo segue l’enclitica &οι: tutte le altre enclitiche ricorrenti nel testo conservato sono precedute dal segno di divisione, come si constata alle ll. 1-2 della stessa facc. B (l. 1 λαο&⸍"µου; l. 2 λαλη&ω⸍ &οι⸍, θ,&,⸍" &ου"). 8 Barre e croci fra una parola e l’altra appaiono pure in P.Vindob. inv. G 19930 = LDAB 6504 (VI/VII sec. d.C.), preghiera edita in BASTIANINI (1984), pp. 195-202. In tale sede i segni sono intesi come un sussidio per la lettura effettuata ad alta voce eventualmente nel corso di cerimonie religiose; ma questa interpretazione non si adatta alla T.Mil.Vogl. qui edita, la quale, pur portando un passo delle Sacre Scritture, aveva un uso didattico, anziché liturgico. 9 Cf. BRASHEAR (1984), pp. 1-6. 10 Poiché compaiono date diverse sulle due facciate della T.Mil.Vogl., si potrebbe supporre per quest’ultima un utilizzo liturgico invece che scolastico, immaginando che i versetti 1-4 scritti sulla facc. A fossero destinati ad essere letti durante le liturgie o le preghiere del 29 di Phaophi e quelli posti sulla facc. B nel corso del 3 di Hathyr: per l’uso liturgico e devozionale del testo dei Salmi nei vari giorni dell’anno cf. QUECKE (1970), pp. 2-13, P.Ryl.Copt. 29 = van Haelst 176, P.Ryl.Copt. 31 = van Haelst 209, P.Ryl.Copt. 33 = van Haelst 989, MPER NS IV 18 = van Haelst 216, P.Prag. I 3 = LDAB 109569. Tuttavia, una simile eventualità è esclusa dal fatto che i versetti 4-6 esprimono un unico concetto, ma il versetto 4 è steso sulla facc. A e quelli 5-6 sulla facc. B; quindi non si capirebbe per quale ragione il versetto 4 avrebbe dovuto essere letto il 29 di Phaophi ed i due seguenti il 3 di Hathyr. 11 Cf. BOYAVAL (1977), pp. 218-219. 12 Il polittico è registrato al nr. 396 del catalogo dei testi scolastici inserito in CRIBIORE (1996), 7
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Première partie • Éditions papyrologiques • Claudio Gallazzi
T.Louvre inv. MND 552 C + D + E + F13= Worp 286 = LDAB 2747 = MP³ 2667.42 Cribiore 397: Ps. 92 T.Mil.Vogl. inv. 5 = Worp 213 = LDAB 3172 = MP3 2667.44: Ps. 12, 3-5 P.Rain.Unterricht 41 = Worp 328 = LDAB 6532 = MP3 2750.43; Cribiore 153: Ps. 78, 1 (?) T.Coll.Malloy s.n. = Worp 232 = LDAB 328714: Ps. 120, 1-2, 5-7; 12, 2-3, 5-6; 8, 1, 3-4, 7-8 BKT VIII 10 = Worp 29 = LDAB 3309 = MP3 2704.801 = van Haelst 155 = Cribiore 317: Ps. 50, 14-20 P.Gen. hors série 615= Worp 137 = LDAB 3318 = van Haelst 198: Ps. 90, 1-7, 1013 T.Mil.Vogl. inv. 2 = Worp 21116= LDAB 3323 = MP3 2667.43: Ps. 17, 36-38 SB XVIII 13323 = Worp 59 = LDAB 3265 = van Haelst 129 = Cribiore 16917: Ps. 28, 3 T.Louvre inv. Froehner IX 168 descr.18= Worp 275 = LDAB 129678: Ps. 3, 2-3 T.Varie 9 = Worp 308 = LDAB 3405 = MP3 2667.011 = Cribiore 321: Ps. 28 e 29 T.Deir el-‘Azab s.n. descr. = Worp 109: Ps. 53, 3-5 T.Deir el-‘Azab s.n. descr. = Worp 110: Ps. 129, 1-2 (?)
IV IV V
sec. d.C. sec. d.C.
sec. d.C.
V/VI VI
sec. d.C.
sec. d.C.
sec. d.C. VI sec. d.C. VI
VI/VII
sec. d.C. sec. d.C. VII sec. d.C. epoca bizantina epoca bizantina VII
pp. 173-284, il quale sarà successivamente citato con l’abbreviazione “Cribiore” seguita dal numero dato al reperto. 13 Cf. BOYAVAL (1975), pp. 145-150. 14 Cf. WARGA (1988), pp. 149-152. La tavoletta è stata presentata dall’editore come un amuleto, per le analogie che mostrerebbe con quella di SB XVIII 13323, considerata un amuleto in PRÉAUX (1935), pp. 361-370, ma poi interpretata correttamente come un esemplare scolastico in CRIBIORE (1996), p. 213, nr. 169. Successivamente l’identificazione del reperto con un amuleto è stata ritenuta possibile, ma non certa, in DE BRUYN & DIJKSTRA (2011), pp. 204-205, nr. 138. Però nessun indizio palesa che l’assicella fosse un amuleto. Al contrario, se si ritiene che essa porti un esercizio scolastico, si chiarisce anche l’andamento dei due fori situati presso il suo bordo superiore. Questi, considerati dall’editore come non passanti da una parte all’altra del legno, in realtà si aprono nella superficie piana della facciata 1 e, sviluppandosi obliquamente, fuoriescono sul vicino bordo superiore; quindi non possono essere stati prodotti da chiodi infissi per attaccare l’assicella ad una tomba oppure al muro di una casa, come del resto ammette lo stesso editore del pezzo: essi furono praticati per far passare la funicella che teneva unita la tavoletta ad un’altra, ovvero ad altre, in un dittico o in un polittico, cioè in uno dei manufatti abitualmente impiegati per stendere testi scolastici. Per buchi siffatti si vedano le precisazioni fornite in P.Bastianini 9, introd. (p. 54). 15 Cf. NICOLE (1906), pp. 43-46. Nell’ed. pr., nei repertori di van Haelst (nr. 198) e Worp (nr. 137) ed in DE BRUYN & DIJKSTRA (2011), pp. 184-185, nr. 9, la tavoletta cerata è ritenuta un amuleto. Però su una facciata essa porta dei conti e su quella retrostante degli altri conti, cui segue il testo del Salmo scritto da una mano diversa; sicché sembra più probabile che i versetti siano stati stesi per far esercizio, anziché per ragioni religiose o magiche, essendo gli amuleti di norma prodotti con supporti bianchi: cf. HOPFNER (1921), § 854 e P.Oslo I 1, 72 nt. Inoltre, in DELATTRE & WORP (2012), pp. 380-382, si rileva che i fori presenti nell’assicella, essendo disposti sul lato sinistro del testo, non avrebbero consentito di attaccarla ad un muro o ad una porta come filatterio; perciò si riducono ulteriormente le probabilità che P.Gen. hors série 6 fosse un amuleto. 16 Come è stato segnalato sopra, a p. 24, T.Mil.Vogl. inv. 2 è schedata nel repertorio sotto il nr. 211 insieme alla T.Mil.Vogl. inv. 3, pubblicata qui. 17 Per l’interpretazione del testo tracciato sulla tavoletta cf. CRIBIORE (1996), p. 213, nr. 169. 18 Cf. CAUDERLIER (1992), p. 86, nr. 223.
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A queste tavolette, che portano versetti dei Salmi in greco, se ne possono aggiungere alcune altre, che recano passi dei Salmi in copto egualmente scritti per fare esercizio: T.Bodl. inv. Gr. Inscr. 301919= Worp 244 = LDAB 2418 = MP3 2732 = Cribiore f. III sec. d.C. 388: Ps. 46, 3-10 V-VI sec. d.C. T.Freib. inv. Pap. 80 descr.20= Worp 132 = LDAB 3219: Ps. 28 VI-VIII sec. d.C. BKU III 375 = Worp 372 = LDAB 108302: Ps. 3, 6-9 21 VI-VIII sec. d.C. T.Heid. inv. 759 = Worp 375 = LDAB 131610: Ps. 117, 1-2, 5-7 VII sec. d.C. T.Varie 12 = Worp 411 = LDAB 99590: Ps. 49 e 69 VII-VIII sec. d.C.23 T.Schøyen inv. MS 1760/1 descr.22= Worp 408 = LDAB 108555: Ps. 49, 6-23
I pochi versetti del Salmo 49, che sono rimasti sulla tavoletta, ricorrono pure in alcuni altri reperti di provenienza egiziana tornati alla luce dalla fine dell’Ottocento in poi. Escludendo le testimonianze della versione copta nelle varie forme dialettali, si possono citare i seguenti pezzi: P.Oxy. LXXVII 5101 = LDAB 140272 = Rahlfs 2227, rotolo P.Bodl. inv. Ms. Gr. Bib. g. 5 (P) = LDAB 3083 = van Haelst 151 = Rahlfs 2082, codice P.Bodm. XXIV = LDAB 3098 = van Haelst 118 = Rahlfs 2110, codice P.Lips. inv. 39 + P.Bonn inv. 14726= LDAB 3168 = van Haelst 133 = Rahlfs 2013, rotolo
I-II
sec. d.C.
II-III
sec. d.C.24 III sec. d.C.25 IV
sec. d.C.
Per l’edizione del testo copto del Salmo si veda CRUM (1934), pp. 73-76; per le parti greche del polittico cf. PARSONS (1970), pp. 133-148. 20 Cf. KOSACK (1974), pp. 47-48, nr. H 4. 21 Cf. BRUNSCH (1980), pp. 29-32. 22 Cf. SCHÜSSLER (1998), p. 85. 23 Scorrendo la lista approntata da Worp si incontrano altre tavolette che portano versetti dei Salmi; però non sempre la loro destinazione è precisabile con certezza. In particolare, P.CtYBR inv. 488 = Worp 221 = LDAB 6307 = van Haelst 1037, pubblicata in HUBBELL (1942), pp. 69-78 e parzialmente riedita in QUECKE (1970), pp. 454-457, contiene un mesonyktion, Ps. 133, la fine di Ps. 118 (versetti 169-176) ed una doxologia, sicché potrebbe costituire un prontuario da utilizzare per le preghiere; ma nulla esclude che i diversi testi possano essere stati stesi sull’assicella semplicemente per far esercizio, quindi il pezzo potrebbe anche essere stato usato per scopi didattici, anziché per pratiche devozionali. Considerazioni analoghe potrebbero essere ripetute per P.Bad. IV 65 + P.Bad. V 127 = Worp 149 = LDAB 3425 = van Haelst 228 + 860, che su di una facciata reca una preghiera alla Vergine e sull’altra, parzialmente, Ps. 135, 1-8, 21-26; ma poiché la tavoletta fu trovata dentro una tomba (cf. P.Bad. IV 65, introd.), è verosimile che avesse una funzione rituale, ovvero un carattere magico. Erano, invece, connessi con la magia, essendo degli amuleti, alcuni altri pezzi, che portano parole del Salmo 90 scritte in greco, oppure in copto: SB I 970 = Worp 63 = LDAB 3463 = van Haelst 194 (IV-VII sec. d.C.); SB I 2021 = Worp 318 = LDAB 3449 = van Haelst 193 (VI sec. d.C.), T.RMO Leiden inv. AH 157 a = Worp 392 = LDAB 131613 (VI-VII sec. d.C.), per cui si veda DELATTRE & WORP (2012), pp. 366-370; SB I 3573 = Worp 24 = LDAB 3443 = van Haelst 192 (VII-IX sec. d.C.). 24 Il frammento di foglio di codice, pubblicato in BARNS & KILPATRICK (1957), pp. 229-232, fu attribuito dagli editori alla fine del I o all’inizio del II sec. d.C., ma è stato più convincentemente collocato fra il II e il III sec. in TURNER (1977), p. 173, nr. OT 97A. 25 Per la datazione si rimanda a ORSINI (2015), p. 62. 26 Il testo serbato dal rotolo, edito in HEINRICI (1903) e COLOMO & SCHOLL (2005), pp. 163-167, è stato ripubblicato in EMMENEGGER (2007), pp. 328-370. 19
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Première partie • Éditions papyrologiques • Claudio Gallazzi
Cod.Freer 2 = LDAB 3220 = van Haelst 83 = Rahlfs 1219, codice P.Ross.Georg. I 1 = LDAB 3343 = van Haelst 152 = Rahlfs 2069, amuleto P.Lond.Lit. 206 + SPP XV 257 κτλ.27= LDAB 3428 = van Haelst 107 + 134 + 102 = Rahlfs 201528, codice greco-copto
VI VI
sec. d.C. sec. d.C.
VII-VIII
sec. d.C.29
Ciò che del Salmo 49 è ancora leggibile sull’assicella si rivela pressoché coincidente con il testo presentato nell’edizione del Salterio curata da Alfred Rahlfs (1931), la quale è stata utilizzata per la collazione unitamente a quelle di Holmes e Parsons (1823) e di de Lagarde (1892). Rispetto all’edizione di Rahlfs la T.Mil.Vogl. si differenzia soltanto nella l. 3 della facc. A, dove all’infinito δι"ακρειναι (l. διακρῖναι) premette un articolo του, che non è inserito nel testo delle edizioni moderne, ma che ricorre anche in P.Bodm. XXIV = Rahlfs 2110, nel Codice Alessandrino, nel Salterio Veronese e nei manoscritti riconducibili alla recensione di Luciano30. Tuttavia, questa lezione divergente non è così rilevante da consentire di riconoscere nella T.Mil.Vogl. la forma del testo diffusa nel Basso Egitto o quella circolante in Alto Egitto31. Si può solo constatare che la tavoletta non presenta alcuna lezione tipica della forma del testo dell’Alto Egitto; mentre a l. 2 della facc. B mostra un διαµαρτυροµε (l. διαµαρτύροµαι) presente nel Codice Vaticano e nel Sinaitico, che riflettono il testo del Basso Egitto. Tuttavia, la lezione διαµαρτύροµαι, in luogo di quella διαµαρτυροῦµαι attestata in manoscritti appartenenti alla famiglia dell’Alto Egitto, non deve indurre a trarre conclusioni affrettate, giacché essa compare anche in P.Lond.Lit. 206 + SPP XV 257 κτλ. = Rahlfs 2015, che, essendo un Salterio greco-saidico, dovrebbe rispecchiare il testo dell’Alto Egitto. D’altra parte, il fatto che le lezioni διαµαρτυροµε (l. διαµαρτύροµαι) del versetto 6 (facc. B 2) e του del versetto 4 (facc. A 3) si trovino entrambe in manoscritti afferenti alla recensione lucianea potrebbe essere un indizio che lo scritto della T.Mil.Vogl. rifletta il tipo di testo che si era diffuso successivamente alle recensioni di Luciano e Origene e che si era affermato dopo il IV sec. per influsso della chiesa di Costantinopoli32. Però la ta-
I pezzi identificati del codice, dispersi in varie sedi, sono elencati nelle descrizioni di RAHLFS 2015 e LDAB 3428. 28 Nel nr. 2015 sono confluiti pure i nrr. 2018, 2033-2035, 2052, 2079, 2084, 2118 e 2136 del repertorio. 29 Il codice è stato situato in un arco cronologico che si estende dal V/VI sec. (SPP XV 257) al X sec. (TILL [1937], pp. 209-213); ma, osservando le riproduzioni del manoscritto attualmente disponibili, ad es. quelle di MUNIER (1916), Pl. III-IV, sembra più plausibile una collocazione nel VII o nell’VIII sec., come è proposto nell’introd. a P.Lond.Lit. 206. 30 Cf. RAHLFS (1931), pp. 60-70. 31 A causa della provenienza del reperto è improbabile che lo scritto possa riflettere la forma cosiddetta Occidentale. Sulle tre famiglie del Salterio greco identificate da Rahlfs (dell’Alto Egitto, del Basso Egitto e Occidentale) cf. RAHLFS (1907), pp. 106-231 e RAHLFS (1931), pp. 21-52. Più in generale, sulla trasmissione dei Salmi nella versione dei Settanta si vedano il noto studio di RAHLFS (1907) ed i Prolegomena anteposti dallo stesso Rahlfs alla sua edizione dei Salmi del 1931; ma non sfuggano lavori più recenti, che tengono conto delle novità apportate da codici apparsi nella seconda metà del Novecento: BARTHÉLEMY (1969), pp. 106-110; PIETERSMA (1985), pp. 296-311; ID. (1990), pp. 37-49; ID. (1993), pp. 133-142; ID. (2000), pp. 12-32; CORDES (2001), pp. 49-60; RÜSEN-WEINHOLD (2001), pp. 61-87; EMMENEGGER (2007), pp. 3-16 e 140-258. 32 Cf. BARTHÉLEMY (1969), p. 107; PIETERSMA (1991), p. 184. 27
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P.Marganne 1 • Tavoletta lignea con VT, Ps. 49, 3-4 e 6-7
voletta conserva appena una parte esigua del Salmo 49; sicché qualsiasi conclusione sull’appartenenza del reperto a questa o a quella famiglia e qualsiasi supposizione sul tipo di testo riprodotto non avrebbero dei supporti adeguatamente fondati. Comunque, nelle note posposte alla trascrizione sono riportate le varie lezioni presenti nei più importanti manoscritti, nelle diverse famiglie del testo e nelle varie traduzioni, al fine di consentire un rapido confronto fra ciò che è scritto sull’assicella e le molteplici testimonianze della tradizione del Salterio. In tali note si citano in modo esteso i manoscritti, le recensioni e le traduzioni, ma accanto alle varie citazioni si riportano pure le sigle ed i numeri utilizzati nell’edizione Rahlfs e nel Verzeichnis di Rahlfs e Fraenkel menzionato a p. 24; mentre con l’abbreviazione “edd.” si contraddistinguono le lezioni proposte nelle tre edizioni di Rahlfs, Holmes-Parsons e de Lagarde. facc. A . 1 2 3 4
.
.
.
.
παρα&ι-] ω"πη"&ε" τ"αι"[⸍] πυρ[⸍] εναντι"ον[⸍] αυτου⸍ καυθη&εται⸍"και"[⸍] κ"υ"[κλω] αυτου⸍ κατ"εγει&[⸍] &φ"οδρα⸍ προ&καλε&ετ"αι⸍ τον ου,ν",[ο,]ν ανω⸍ κα"ι⸍" τη"ν"[⸍ γ]η"ν"[⸍] τ"ου⸍"δι"ακρειναι⸍"τον⸍ λαον⸍ αυτου"⸍ ψ"αλµ(ο&) µ[θ]
Ps. 49, 3 49, 4
[] φ"α"ω"φι κ,θ,
2 κατ"εγει&: l. καταιγί& || 3 δι"ακρειναι: l. διακρῖναι | ψ"αλµ⸍ tab.
facc. B 1 2 3 4
. . . . . [ο]τ"ι[⸍] ο"[θ,]&",⸍"κριτη&⸍ ε&τιν⸍ διαψαλµα⸍ ακου&ον⸍ λαο&⸍"µου [και]⸍ λαλη&ω⸍ &οι⸍ ι,&λ, ,και διαµαρτυροµε &οι⸍ ο θ,&,ο θ,&,⸍"&ου" ε"ιµ"ι⸍ εγω⸍ ψ"α"[λ]µ"(ο&) µ"θ " [α]θ"[υρ γ, "
Ps. 49, 6-7
2 και: κ scritto su di un tratto inclinato verso sinistra, verosimilmente la barra destra del δ del successivo διαµαρτυροµε erroneamente anticipato | διαµαρτυροµε: δ ricavato dall’asta sinistra e dalla barra superiore di un κ, probabilmente quello dell’antistante και ripetuto per errore; l. διαµαρτύροµαι || 3 ψ"α"[ ]" µ"⸍ tab.
Facc. A 1. A causa delle abrasioni che danneggiano la superficie dell’assicella in prossimità dell’attuale bordo superiore, i tratti divisori fra una parola e l’altra, situati nell’interlinea, o sono assai guastati o sono andati persi; in questo secondo caso sono stati ripristinati fra parentesi quadre per analogia con le righe meglio conservate. παρα&ι]/ω"πη"&ε" τ"αι": in luogo di questa lezione attestata pressoché in tutti i manoscritti noti ed accolta nelle edd., P.Bodl. inv. Ms. Gr. Bib. G 5 (P) = Rahlfs 2082 presenta un futuro passivo παρα[&ι]ω"π"η"θη&εται", che ritorna nelle citazioni del Salmo fatte in Euseb., Comment. in Psalmos = PG, XXIII 169, 57 e Aster., Comment. in Psalmos, Hom. XXIX, 24, 6 (Richard).
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Première partie • Éditions papyrologiques • Claudio Gallazzi
εναντι"ον: così le edizioni di Rahlfs e Holmes-Parsons. De Lagarde, invece, propone ἐνώπιον, sulla base dei testimoni afferenti alla recensione lucianea (L); per questa variante, apparentemente attestata pure in P.Oxy. LXXVII 5101 = Rahlfs 2227 (ε"ν"[ωπ]ι"ο"ν), cf. PIETERSMA (1978), pp. 40-43, dove essa è preferita alla lezione ἐναντίον. και": la congiunzione, presente nelle edd., è omessa nel Salterio Gallicano (Ga). Dopo κ"υ"[κλω non si è messa la barra di separazione perché la parola è collocata alla fine della riga, dove il segno divisorio abitualmente non è tracciato, come si constata nella successiva l. 3 e nelle ll. 1-2 della facc. B. 2. κατ"εγει&: l. καταιγί&, e cf. GIGNAC, Gram., I, pp. 191-193 e 189-191 per le anomalie fonetiche da cui è alterata la parola. προ&καλε&ετ"αι: così le edd.; προ&καλέ&ατε è presupposto dal testo della versione siriaca (Sy). 3. τη"ν"[⸍ γ]η"ν": così le edd. Al sostantivo segue εξ υψου& in P.Lips. inv. 39 = Rahlfs 2013 ed in P.Lond.Lit. 206 + SPP XV 257 κτλ. = Rahlfs 2015 recanti entrambi il testo diffuso in Alto Egitto. τ"ου: l’articolo non è inserito nelle edd.; ma compare anche in P.Bodm. XXIV = Rahlfs 2110, nel Codice Alessandrino (A), nel Salterio Veronese (R) e nei manoscritti riconducibili alla recensione lucianea (L). δι"ακρειναι: l. διακρῖναι e cf. GIGNAC, Gram., I, pp. 189-191 per lo scambio fonetico. In luogo di διακρῖναι, accolto nelle edd., P.Lips. inv. 39 = Rahlfs 2013 porta διακρινει; mentre P.Lond.Lit. 206 + SPP XV 257 κτλ. = Rahlfs 2015 ha κριναι. µ[θ]: il numero è posto un poco al di sotto dell’antistante ψ"αλµ(ο&). Nella sommaria descrizione della tavoletta fornita in RAHLFS & FRAENKEL (2004), p. 233, nr. 2223, si dice che il testo del Salmo sarebbe seguito dal nome dello studente, che lo avrebbe scritto, e dalla precisazione della data. Tuttavia, tra ψ"αλµ(ο&) µ[θ] e la data di l. 4 la superficie della tavoletta non presenta traccia alcuna di scrittura. Situazione analoga si ripete a ll. 3-4 della facc. B. 4. La croce antistante a φ"α"ω"φι è stata restituita per analogia con la data apposta alla l. 4 della facc. B. φ"α"ω"φι κ,θ,: 26 ottobre, oppure 27, se l’anno era bisestile. Per la data cf. supra, p. 27. Facc. B 1. ο"[θ,]&",: così Rahlfs e de Lagarde, invece nell’edizione Holmes-Parsons si ha semplicemente Θεό&. L’articolo è apparentemente omesso in P.Oxy. LXXVII 5101 = Rahlfs 2227 e lo è sicuramente in P.Bodm. XXIV = Rahlfs 2110, nel Codice Vaticano (B) e nel Codice Alessandrino (A). λαο&: al sostantivo è premesso l’articolo o in P.Lips. inv. 39 = Rahlfs 2013. 2. λαλη&ω⸍ &οι: il pronome, presente nelle edd., è tralasciato nelle testimonianze della recensione occidentale, in cui si inseriscono il Salterio Veronese (R) e la Vetus Latina, nella Vulgata e nella traduzione siriaca (Sy). και διαµαρτυροµε: per l’assenza dei tratti divisori dopo le due parole si rimanda alle osservazioni fatte sopra, a p. 27. 32
P.Marganne 1 • Tavoletta lignea con VT, Ps. 49, 3-4 e 6-7
και: la congiunzione non compare in P.Bodm. XXIV = Rahlfs 2110 e nel manoscritto parigino della Vetus Latina Lat. 11947 (LaG). διαµαρτυροµε: l. διαµαρτύροµαι e cf. GIGNAC, Gram., I, pp. 191-193 per lo scambio fra il dittongo e la vocale. Così le edd., sulla base del Codice Vaticano (B), del Codice Sinaitico (S), del Codice Alessandrino (A), del Salterio Veronese (R), della maggior parte dei manoscritti riconducibili alla recensione lucianea (L), di P.Lond.Lit. 206 + SPP XV 257 κτλ. = Rahlfs 2015 e dell’incerta testimonianza di Teodoreto (Thtp). Per contro, si ha il futuro διαµαρτυροῦµαι in P.Oxy. LXXVII 5101= Rahlfs 2227, P.Bodm. XXIV = Rahlfs 2110, P.Lips. inv. 39 = Rahlfs 2013, nel Cod.Freer 2 = Rahlfs 1219, nel Codice Purpureo Zurighese (T), in pochi manoscritti della recensione di Luciano (L), in Esichio (He) ed in una correzione del Sinaitico (S), cui corrisponde testificabor nella Vetus Latina (La) e nel Salterio Gallicano (Ga). Infine, in P.Ross.Georg. I 1 = Rahlfs 2069 si legge διαµ]α"ρτυρωµαι; ma, essendo il testo costellato da varie imprecisioni, questa sembra essere una forma anomala prodotta da uno scambio fonetico, su cui cf. GIGNAC, Gram. I, pp. 208-209, più che una lezione divergente. A ὁ θεό& Esichio (He) ed i correttori del Codice Sinaitico (S) e del Salterio Veronese (R) premettono ὅτι, mentre nella Vetus Latina è inserito il corrispettivo quoniam; le edd., invece, non presentano la congiunzione. ο θ,&, ο θ,&,⸍" &ου": così le edd. P.Bodm. XXIV = Rahlfs 2110 e P.Lips. inv. 39 = Rahlfs 2013 pospongono &ου anche al primo θεό&; mentre i correttori del Codice Sinaitico (S) e del Salterio Veronese (R) cancellano gli articoli antistanti sia al primo sia al secondo θεό&. 3. ε"ιµ"ι⸍ εγω: a differenza delle edd. e di quasi tutte le altre testimonianze della tradizione, P.Lond.Lit. 206 + SPP XV 257 κτλ. = Rahlfs 2015 porta εγω [ειµι, anteponendo il pronome al verbo, come il Codice Basileensis A VII 3 (cf. de Lagarde). 4. [α]θ"[υρ] γ,: il giorno indicato corrisponde al 30 ottobre, oppure al 31, se l’anno era bisestile. Claudio Gallazzi Università degli Studi di Milano Centro di Papirologia A. Vogliano [email protected]
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Première partie • Éditions papyrologiques • Claudio Gallazzi
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P.Marganne 1 • Tavoletta lignea con VT, Ps. 49, 3-4 e 6-7
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Première partie • Éditions papyrologiques • Claudio Gallazzi
Fig. 1. — P.Marganne 1 (T.Mil.Vogl. inv. 3), facc. A (riproduzione all’infrarosso).
Fig. 2. — P.Marganne 1 (T.Mil.Vogl. inv. 3), facc. B (riproduzione all’infrarosso).
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P.Marganne 2
Kephalaia cristiani — Sortes Sanctorum in un papiro della collezione M. Schøyen (MS 1578/6)1 Rosario Pintaudi
Riassunto Edizione di un frammento papiraceo scritto su entrambi i lati e appartenente alla collezione privata di Martin Schøyen. Il testo, assegnabile al VI d.C., contiene probabilmente resti delle Sortes Sanctorum. Abstract Edition of a new fragment of papyrus, written on both sides by the same hand. Dated to 6th cent. AD, the text could be part of Sortes Sanctorum.
1 Ringrazio Martin Schøyen, mecenate ed amico, per la generosità nel mettermi a disposizione l’intera sua raccolta di papiri greci per realizzarne l’edizione, della quale al momento attuale sono stati pubblicati (mea culpa) soltanto i P.Schøyen I (Pap. Flor. XXXV, 2005) e P.Schøyen II (Pap. Flor. XL, 2010). Per l’edizione, assieme a D. Minutoli, di quanto conservato di un codice papiraceo (MS 187) con il testo dell’Esodo (IV 16-VII 21), si veda APapyrol XXIII-XXIV (2011-2012), pp. 17-55. Con il collega Guido Bastianini ho avuto utili scambi di idee. Dedico questo testo alla collega e amica carissima M.-H. Marganne ad multos annos.
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Première partie • Éditions papyrologiques • Rosario Pintaudi
Poche sono le certezze che nel corso di questi anni, da quando per la prima volta l’ho trascritto, esaminato e fotografato ad Oslo, il primo di maggio del 2002, sono stato in grado di ricavare da questo frammento di papiro della collezione Martin Schøyen (MS 1578/6). La scrittura è la stessa sia sul lato perfibrale (A →) che su quello transfibrale (B ↓). La parte superiore del lato perfibrale ha perduto una fibra, e non è possibile, quindi, stabilire se lo spazio bianco conservato sia da attribuire a un margine o a un interlineo; tuttavia sul lato transfibrale, ciò che resta del bordo superiore appare tagliato di netto e, pertanto, molto più simile ad un margine superiore. Certa invece è la mutilazione ai lati e nella parte inferiore. Si tratta probabilmente di un foglio di codice papiraceo, sebbene non escluda un bifolio, un frammento isolato scritto su entrambi i lati o altro. La presenza chiara in A → 2, 9, come in B ↓ 4 di indicazioni numeriche (αα, αβ, α) mi riporta alla memoria testi del tipo delle Sortes Sanctorum, di cui un esempio su papiro è costituito dal PSICongr.XVII 5 (e questo mi fa propendere per i resti, nel nostro frammento, della pagina di un codice). Quindi l’indicazione generica di Kephalaia cristiani, per i quali riconosco nel primo conservato (αα) il riferimento al Salmo 108, 2 nella tradizione dei LXX. Per la provenienza non abbiamo alcuna informazione, mentre per la scrittura gli esempi inquadrati alla fine del sec. VI d.C. mostrano interessanti analogie: e.g. CAVALLO & MAEHLER (1987), figg. 42b1-b2, pp. 92-93. cm 15,3 × 11,5 A→
5
10
–– –– –– –– –– ––
B ↓
5
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]ε φιλονικι µατην ε0ι0[]ι00αι00[ ]α0 αα ]αι πλο0υ3 ο καιρο3 ε3τιν 3οι ω3 δε30[ ]ο[]αι 3τοµα δ0ο0λ0[]υ0αντι η0κ0[ ]λα φυλα33[ ]ου3 δολιου3 και [ ± 5 ]ε0ν[ ]νδε3 δονων τη3 αληθια3 αυτη[ ]ι τοτε ε[ ]ι0Χ(ρι3τ)ου 9ωτ0ηρο3 [ ]>>>>>>[ ]>–– β ] αβ ]ε0λοιθ[ ]αντι[
]τ0ων δυνατα πι3τευ3ον ουν ]ϊη30η επιβιω κ(υρι)ω τεκνοι3 ]>[>]>>>>>>>>>>>>>>>–– ]α ]ηω0[± 3]µιω3 δια το πραγ0[ ± 6 ]π0ο αλλα νυ[]η0[ ]ο3 τα τη3 3ου πα030ι ε3τιν ε[]ελυ3αι τον φ[
P.Marganne 2 • Kephalaia cristiani — Sortes Sanctorum in un papiro della collezione M. Schøyen (MS 1578/6)
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]β0ι0ο03αι το π[ ± 6 ][]ε3ον 3κο[ ]>>>>>>[ ]η03[ ]µ[ –– –– –– –– –– ––
A → 1. φιλονεικεῖ µάτην / φιλονίκηµα? Contendere vanamente, contesa? 2. αα: una numerazione analoga si riscontra nella forma γγ, γδ, γ[ε, γ?] nel cit. PSICongr.XVII 5, un sistema oracolare cristiano (Sortes Sanctorum) come ha ben chiarito in un esemplare articolo CANART (1984), pp. 85-88. Quindi sezione prima (αα) e seconda (αβ in A → 9) della prima serie o raggruppamento. Non abbiamo, dato il poco che ci rimane, motivi cogenti, ossia numerici, che ci obblighino a pensare a 33 sezioni per serie o raggruppamento, come nel caso del cit. PSICongr.XVII 5. Certa è, quindi, la lettura α di quel che resta all’estremità di sinistra di questo r. 2 (la parte curvilinea conclusiva). Nella lacuna del r. 9 è obbligatorio il numero di serie β. Corre l’obbligo di fare riferimento all’edizione delle Sortes Astrampsychi curata da BROWNE (1983), e da STEWART (2001), preceduti dal classico sempre di BROWNE (1974). 3. κ]αὶ πλο0ῦ3 ὁ καιρὸ3 ἐ3τίν 3οι ὡ3 δε30[. 4. ἁµαρτω]λ0ο[ῦ κ]αὶ 3τόµα δ0ο0λ0[ίο]υ0 ἀντὶ η0κ0[: LXX Ps. 108,2 ὅτι 3τόµα ἁµαρτωλοῦ καὶ 3τόµα δολίου ἐπ᾽ἐµὲ ἠνοίχθη quia os peccatoris et os dolosi super me apertum est. Un riferimento al Salmo 90,11 è voluto nel cit. PSICongr.XVII 5 verso, 4. 5. τ]ου3 δολίου3 καὶ [ ± 5 ]ε0ν: nel cit. verso del Salmo ci si riferisce alla bocca dell’ingannevole/fallace/infido. 6. τῆ3 ἀληθεία3 αὐτῆ[3. 7. Χ(ρι3τ)οῦ 9ωτ0ῆρο3: l’altro nomen sacrum κ(υρί)ῳ in B ↓ 2; in entrambi i casi il tratto orizzontale è ben visibile. 8. Una serie di diplai che si concludono (e forse si aprivano) con un tratto orizzontale; cf. B 3, 8. Per l’uso di diplai e trattini orizzontali, con funzione di separazione tra sezioni di un testo, si veda il codice del Dyscolos di Menandro (P.Bodmer IV, tav. 1, 10). B ↓ 1. ]τ0ων δυνατὰ πί3τευ3ον οὖν: mi piace ricordare BGU I 75, 2 πί3τευ3ον πάντα ἀλη[θῆ εἶναι]. 2. Sul primo iota è ben chiaro un punto per la dieresi. ἐπιβίῳ κ(υρί)ῳ τέκνοι3: il Signore sopravvivente ai/per i figli: oppure ἐπιβιῶ vivere, sopravvivere (LXX IV Mac. 6, 20 εἰ ἐπιβιώ3οµεν ὀλίγον χρόνον). 4. Non riesco a leggere il numero della sezione di questa prima serie in quanto condizionato dal carattere mutilo del reperto. 5. ἄλλα/ἀλλά? Non mi è del tutto chiaro il significato del tratto curvo al di sopra dell’ultima lettera visibile prima della lacuna sulla destra... un nomen sacrum?
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Première partie • Éditions papyrologiques • Rosario Pintaudi
6. πᾶ03ι0; ]ελυ3αι, λύω o suoi composti (]λ0έλυ3αι). 7. το π : τὸ πα0ι0δ0ί0ο0ν0? ]ε3ον: una forma di imperativo aoristo, oppure ]ε 3ον! Rosario PINTAUDI Università degli Studi di Messina Dipartimento di Civilità Antiche e Moderne [email protected]
BIBLIOGRAFIA BROWNE (1974) = G.M. BROWNE, The Papyri of the Sortes Astrampsychi, Meisenheim am Glan, 1974. — (1983) = G.M. BROWNE, Sortes Astrampsychi. I. Ecdosis prior, Lipsiae, 1983. CANART (1984) = P. CANART, «PSI XVII Congr. 5 : un système d’oracles chrétiens (“Sortes sanctorum”)», ZPE, 57 (1984), pp. 85-88. CAVALLO & MAEHLER (1987) = G. CAVALLO & H. MAEHLER, Greek Bookhands of the Early Byzantine Period A.D. 300-800, London, 1987 (BICS. Suppl., 47). STEWART (2001) = R. STEWART, Sortes Astrampsychi. II, Monachii-Lipsiae, 2001.
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P.Marganne 2 • Kephalaia cristiani — Sortes Sanctorum in un papiro della collezione M. Schøyen (MS 1578/6)
Fig. 1. — P.Marganne 2 (MS 1578/6) (A)
Fig. 2. — P.Marganne 2 (MS 1578/6) (B)
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P.Marganne 3
Demosthenes, De Corona trierarchiae, 1,16-2,18; 3,7-3,9; 4,17-5,20 (ed. W. Rennie)1 Diletta Minutoli
Riassunto Il testo papiraceo qui edito, appartenente alla collezione della Biblioteca Medicea Laurenziana di Firenze e assegnabile alla fine del VII sec. d.C. o al massimo agli inizi dell’VIII, è il secondo testimone papiraceo (accanto ad un frammento di rotolo papiraceo del II sec. d.C.) della breve orazione LI, Περὶ τοῦ (τεφάνου τῆ( τριηραρχία( di Demostene, orazione altrimenti nota nella sua interezza solo attraverso la tradizione manoscritta medievale. Dei vari frammenti collocati sotto lo stesso vetro, purtroppo in cattivo stato di conservazione, è stata possibile l’identificazione solo dei reperti di dimensioni maggiori. Abstract These new papyrus fragments, stored in the Biblioteca Medicea Laurenziana of Florence, belong to a probably two columns codex, dated to the end of the 7th or beginning of the 8th cent. AD. The importance of these bad preserved fragments is the rarity of the text witnessed: Demosthenes, Oratio LI, Περὶ τοῦ (τεφάνου τῆ( τριηραρχία(, known only through the medieval manuscript tradition and by a small fragment of a 2nd cent. roll.
Mi è molto gradito offrire questo frammento letterario a M.-H. Marganne, in segno di gratitudine verso la disponibilità mostratami sempre e con grandissima sollecitudine, nel fornirmi immagini di papiri conservate spesso soltanto negli archivi del CEDOPAL, così magistralmente da lei diretto. 1
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Première partie • Éditions papyrologiques • Diletta Minutoli
I vari frammenti papiracei che qui si pubblicano sono conservati nella Biblioteca Medicea Laurenziana di Firenze, sotto lo stesso vetro, col numero di inv. PL III/2702. Si tratta di due frammenti di dimensioni maggiori, uno di dimensioni appena minori, e otto frammentini da piccoli a minuti, alcuni dei quali hanno una dimensione tale da non conservare neanche una lettera. Nell’insieme soltanto uno dei due frammenti maggiori, un lato dell’altro, e uno dei frammenti minori conservano porzioni di testo appena più visibili e sicuramente identificabili; il secondo lato del Fr. 2 e gli altri frammenti minori, o per il cattivo stato di conservazione della superficie e/o dell’inchiostro, o per le troppo ridotte dimensioni, risultano poco o per nulla leggibili e l’identificazione del testo è piuttosto speculativa. Del frammento meglio conservato il lato transfibrale corrisponde al recto codicologico. La superficie risulta molto scura e l’inchiostro, di colore bruno e piuttosto acquoso e tracciato con un calamo a punta morbida, è svanito in vari punti3. I frammenti maggiori appartengono probabilmente alla pagina di un codice con almeno due colonne per pagina, — piuttosto che a due pagine consecutive (anche se l’incertezza nella lettura del lato perfibrale del Fr. 2, crea qualche dubbio) —, contenente parte dei paragrafi iniziali della breve orazione LI, Περὶ τοῦ (τεφάνου τῆ( τριηραρχία(4, un’orazione attestata nelle fonti più antiche soltanto in un altro papiro, PSI VI 721 (De corona trierarchiae, 7-10; MP3 332, LDAB 641, TM 59539), un frammento di rotolo assegnato al II d.C., che riporta sul verso contro le fibre un altro testo letterario, il Romanzo di Antea (PSI VI 726; MP3 2627, LDAB 5024, TM 63811). Purtroppo, per nessuno dei due frammenti della collezione fiorentina è possibile conoscere il luogo di provenienza5. L’ampiezza delle colonne, che comprende in media 15/16 lettere, riprende l’uso adottato per i testi oratori su rotoli di papiro6: si veda e.g. PSI XI 1202 (Dem., In Aphobum, I, 5-7; MP3 326, LDAB 640, TM 59538) proveniente da Ossirinco, assegnato
In vari vetri attigui a questo nella Biblioteca Laurenziana, si conservano frammenti di tipologia simile ai nostri testimoni: anche se non vi è identità di mano, non escludo che possano appartenere ad uno stesso codice, vergato da più mani, contenente le orazioni di Demostene o scritti miscellanei. Al momento, l’indagine effettuata su frammenti conservati in almeno altri due vetri (PL III/275 e PL III/286) non ha dato esito positivo nell’identificazione dei testi ivi contenuti. Il lavoro di lettura dei frammenti conservati sotto altri numeri di inventario, reso arduo dal loro stato di conservazione, è momentaneamente rimandato a causa della ristrettezza dei tempi. 3 I frammenti sono stati esaminati con una telecamera ad infrarossi, senza che l’indagine o la lettura ne abbiano tratto alcun miglioramento. Sulla ingente bibliografia demostenica, che tuttavia non riguarda quasi mai l’orazione 51, se non insieme alle altre, si veda l’elenco in «Literaturauswahl zur Textüberlieferung und zur Textkritik des Corpus Demosthenicum», in GRUSKOVÁ & BANNERT (2011), pp. 327-349 e KOTZABASSI (2011), pp. 313-322. 4 Sull’attribuzione dell’orazione ad Apollodoro da parte di Libanio, ormai respinta dagli studiosi moderni, e sull’assegnazione cronologica dello scritto alla prima metà del 360/359 a.C., si veda MACDOWELL (2009), pp. 133-136. 5 Il PSI VI 721 è stato acquistato sul mercato antiquario da G. Gentilli nel 1915. Per quanto riguarda la provenienza di questi frammenti, come molti del gruppo cui fa capo la segnatura PL III/-- in Laurenziana, si veda PINTAUDI (1980), pp. 391-409. 6 Cf. DEVREESSE (1954), pp. 60-61. 2
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P.Marganne 3 • Demosthenes, De Corona trierarchiae, 1,16-2,18; 3,7-3,9; 4,17-5,20 (ed. W. Rennie)
al II-inizio III d.C. o PSI XI 1206 (Lys., Epitaph., 74-79; MP3 1291, LDAB 2593, TM 61448), un rotolo della stessa mano assegnato alla fine del II-inizi del III d.C. La posizione dell’orazione all’interno del corpus demostenico differisce nei vari rami della tradizione manoscritta medievale più antica: i due rami più importanti fanno capo l’uno al codice pergamenaceo parigino conservato alla Bibliothèque Nationale de France, grec 2934 del IX-X sec. (= S)7, nel quale si trova tra le orazioni 50 e 53; e l’altro al codice pergamenaceo conservato alla Bayerische Staatsbibliothek di Monaco, gr. 485 del X sec. (= A), nel quale si trova tra le orazioni 17 e 43 e 50 e 57 (quindi ripetuta due volte)8; tuttavia la si ritrova frequentemente anche tra le orazioni 52 e 50, e 41 e 489. Questa difformità nell’ordine degli scritti di Demostene è da attribuirsi alla genesi del codice unico derivato da un pluralità di rotoli10. Considerando che il testo parzialmente conservato nei righi sicuramente ricostruibili, grazie alla presenza almeno del margine sinistro, sul lato transfibrale del fr. 1 ammonta a 107 lettere divise in sette righi (e 109 sul lato perfibrale), con una media dunque di 15,4 lettere per rigo, si può ipotizzare che il testo perduto tra l’ultimo rigo sicuro del lato transfibrale e il primo superstite del lato perfibrale, – che ammonta a circa 405 lettere, salvo varianti e/o omissioni e mesai stigmai qui escluse –, occupava tra le 26 e le 27 righe. Pur non conoscendo la posizione del frammento all’interno della
Cf. CANFORA (1968), nr. 152, pp. 48-49. Cf. CANFORA (1968), nr. 127, p. 45. Per la ripetizione dell’orazione due volte nello stesso codice, ma in recensioni diverse, delle quali la nostra — in tutto simile alla tradizione di A — è quella inserita tra le orazioni 50 e 57, si veda CANFORA (1974), p. 20. La stessa posizione tra le orazioni 50 e 57 occupa in un codice pergamenaceo della Biblioteca Malatestiana di Cesena, Plut. D 27.1 del XIII sec. (= CANFORA [1968], nr. 33, p. 35). Al contrario tra le orazioni 17 e 43 si ritrova nel codice pergamenaceo della Bibliothèque Nationale de France, grec 2936 del XIV sec. (= CANFORA [1968], nr. 154, pp. 50-51). 9 Cf. CANFORA (1968), risp. per la posizione tra le orazioni 52 e 50 i nrr. 240, p. 64 (Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Marc. gr. Z 416 [coll. 536], codice pergamenaceo del X sec.); 122, p. 45 (München, Bayerische Staatsbibliothek, gr. 85, codice bombicino del XIII sec.); 30, p. 34 (Cambridge, Fitzwilliam Museum, ms. 229, codice cartaceo del XIV sec.); 53, p. 37 (Firenze, BML, Plut. 59.27, codice bombicino del XIV sec.); 63, p. 38 (Firenze, BML, Conv. Soppr. 168, codice pergamenaceo del XIVXV sec.); 244, p. 65 (Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Marc. gr. Z 420 [coll. 860], codice cartaceo del XIV-XV sec.); e il nr. 9, p. 76 (Napoli, Biblioteca del Convento dei Gerolamini, CF 2 11, codice cartaceo del xv sec.). Per la posizione tra le orazioni 41 e 48, i nrr. 169, p. 54 (Paris, Bibliothèque Nationale de France, grec 2997, codice bombicino del XIII sec.); 189, p. 58 (Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Vat. gr. 67, codice cartaceo del XIV-XV sec.); 87, p. 41 (Leiden, Bibliotheek der Rijksuniversiteit, Voss. gr. F 56, codice cartaceo del 1468); 47, p. 36 (Firenze, BML, Plut. 59.4, codice cartaceo del XV sec.); 230, p. 63 (Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Urbin. gr. 115, codice pergamenaceo del XV sec.); 241, p. 65 (Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Marc. gr. Z 417 [coll. 839], codice cartaceo del XV sec.); 238, p. 64 (Skokloster, Castello, 2 Brahé, codice cartaceo del XV-XVI sec.). Per altre fluttuazioni si veda CANFORA (1968), nrr. 86, p. 41 (Leiden, Bibliotheek der Rijksuniversiteit, Periz. Q 4, codice cartaceo del 1457) [tra le orazioni 40 e 48]; 100, p. 42 (London, Lambeth Palace, 1207, codice cartaceo del XV sec.) [la parte dell’orazione trascritta, da 8 in poi, è inserita tra le orazioni 30 e 55]; 190, p. 58 (Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Vat. gr. 68, codice cartaceo del XV sec.) [tra le orazioni 19 e 20]; 192, p. 59 (Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Vat. gr. 70, codice cartaceo del XIV sec.) [ancora tra le orazioni 19 e 20]. 10 Su tale argomento si vedano CANFORA (1974), pp. 17-24, che parla di almeno sette rotoli, e MCGAY (2011), pp. 129-144, in part. 133-134. 7 8
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Première partie • Éditions papyrologiques • Diletta Minutoli
pagina, è possibile ipotizzare che ogni colonna contenesse 33/34 righe, per un’altezza totale dello specchio scrittorio di c. cm 24,5/25,2. L’ampiezza della colonna, contenente 14/16 lettere per rigo, dovrebbe aggirarsi intorno ai cm 7. Data la sproporzione delle misure dello specchio scrittorio e di conseguenza del codice, è facile ipotizzare che la pagina contenesse almeno due colonne, in una tipologia di prodotto librario già attestata anche per lo stesso Demostene: cf. BKT IX 185 (Olynthiaca, III, 26-33), frammento di una pagina di codice papiraceo a due colonne comprensive di 33 righi ciascuna, proveniente da Hermoupolis e assegnato al II-III d.C. (MP3 258.1, LDAB 684, TM 59582), oppure P.Oxy. LXII 4310 (Olynthiaca, I, 13-19), frammento di pagina di codice papiraceo a due colonne di 33 righi per colonna, proveniente da Ossirinco e assegnato al II-III d.C. (MP3 256.01, LDAB 696, TM 59594). Ammettendo una larghezza della colonna di circa cm 7 e un intercolunnio di almeno cm 1/2, si otterrebbe uno specchio scrittorio ampio cm 15/16. Calcolando almeno cm 2,5 per i margini superiore e inferiore e cm 2 per i margini laterali, si otterrebbe un codice di cm 19/20 × 29,5/30,2. Tale tipologia di codice papiraceo è da attribuirsi al “Group 5 (18 × 30)” di TURNER (1977), pp. 16-17, piuttosto che agli “Aberrants” del “Group 3”, (ibid., p. 16). Assai meno probabile, se non da escludersi per la forma che assumerebbe, – pressoché quadrata ma di dimensioni eccessive –, la possibilità che il codice contenesse 3 colonne per pagina: si veda l’unico esempio demostenico (De pace, 2-9) in pergamena, proveniente da Ossirinco e assegnato alla seconda metà del IV d.C., edito come PSI II 129 (MP3 261, LDAB 744, TM 59642), con 33 righi per colonna e una dimensione ricostruita di cm 23 × 29. La scrittura è una maiuscola alessandrina, come testimoniano l’alternanza tra lettere particolarmente ampie (my a ponte in un unico movimento, pi, eta e ny) e lettere decisamente ogivali quali ε θ ο (; il rispetto del bilinearismo ad eccezione solo dell’asta verticale di rho e l’ultima orizzontale di xi che scendono in basso al di sotto del rigo e delle verticali di phi e psi che si allungano al di sopra e al di sotto del rigo. Tra le lettere vanno notate: alpha in un unico movimento, con l’occhiello tondeggiante perfettamente appoggiato al rigo di base, xi la cui orizzontale inferiore torna verso sinistra in una sorta di ricciolo, hypsilon a calice, con le estremità superiori particolarmente curve, phi che presenta un grosso corpo appena schiacciato. Sporadicamente compaiono alcuni apici ornamentali: oltre alla peculiarità di xi appena evidenziata, gli apici sono visibili all’estremità superiore di delta verso sinistra e alle due estremità dell’orizzontale di tau. Tali caratteristiche ci riportano ad una fase di decadenza del canone nella sua espressione tra la fine del VII e gli inizi dell’VIII d.C. In parte simile al commentario del Callimaco di P.Oxy. XX 2258 (assegnato al VI o VII d.C.?, MP3 186, LDAB 523, TM 59424; cf. TURNER (1971), nr. 47, p. 67, Tav. pp. 84-85), presenta maggiori analogie con il testo filosofico di PSI XIV 1400 (codice papiraceo assegnato alla fine del VII d.C. da E. Crisci, in CAVALLO, CRISCI, MESSERI & PINTAUDI [1998], nr. 83, pp. 163-164, Tav. LXXII; MP3 2565, LDAB 6421, TM 65179), e maggiormente con il Vangelo di Matteo edito come PSICongr.XVII 3 (codice pergamenaceo assegnato al VII-VIII d.C.; LDAB 2973, TM 61819, Nestle-Aland 0277). Il testo è stato confrontato con le edizioni di W. Rennie (Oxford, 1953, tomo III)11, 11
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Nella trascrizione sono state segnate le diverse numerazioni nelle edizioni di R(ennie) e D(ilts).
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M.R. Dilts (Demosthenis Orationes, Oxford, 2009, tomo IV), e W. Dindorf (Lipsiae, 1891, editio maior, tomo II), e, per ciò che resta visibile con sicurezza, differisce dalla tradizione manoscritta che fa capo ad A in pochi punti. Non vi sono spiriti e accenti; visibili invece due mesai stigmai, una per indicare il passaggio tra un paragrafo e l’altro e la seconda per evidenziare solo una pausa nel discorso. L’importanza del frammento consiste nel fatto che si tratta della seconda testimonianza antica di un’orazione pervenuta quasi esclusivamente dalla tradizione medievale. Fr. 1 (cm 7 × 6,2) ↓
_ _ _ _ _ ]ρο(εταξ[ ][ δουναιπ;εποιη δετουτεγωδιο[ µιδειναυτο((τε[ ]υ(θαι·θ[ ]υµ[ ]εκαιτουτου([ ]ιηρου(αµελ[ ](του(ρητορα[
_ _ _ _ _
1 2 3 4 5 6 7 8
1,16 (R); 1,5 (D)
2,17 (R); 2,6 (D)
2,18 (R); 2,7 (D)
_ _ _ _ _ π]ρο(έταξ[εν ὁ] δ;[ῆµο( δοῦναι, πεποίη[κα δὲ τοῦτ᾽ἐγώ· διό [φηµι δεῖν αὐτὸ((τε[φανο]ῦ(θαι. θ[α]υµ[άζω δ]ὲκαὶ τούτου([τῆ( τρ]ιήρου( ἀµελ[ή(αντε]( τοὺ( ῥήτορα[( πα[ρε(κεύα(αν _ _ _ _ _
1. Sebbene il primo rigo sembri decisamente più lungo rispetto ai righi successivi, la concentrazione di lettere ogivali nella prima parte del rigo, tale da far cadere lo ξ sopra il primo π di πεποίη[κα, giustifica perfettamente la perdita in lacuna di tutte le lettere comprese in ενοδηµο(, ad eccezione di una traccia di delta. 2-3. L’inizio dei righi è perfettamente visibile dopo uno spazio bianco, probabile intercolunnio; in particolare all’inizio del r. 3 il delta si allunga molto verso sinistra. 5. Poco visibile, ma sicura, la mese stigmé prima di θ[α]υµ[άζω, incipit del paragrafo 2. In generale, per l’uso dell’interpunzione in Demostene, si veda BENEDETTI (2011), pp. 227-238. 6. Dopo καί, chiara la lettura τουτου, cui segue la traccia verticale di una lettera che ben si adatta a sigma. La lettura τούτου( al posto dell’atteso τούτων non trova paralleli in alcuno dei rami della tradizione di questa orazione. L’uso del verbo θαυµάζω è frequente in Demostene con l’accusativo, con il genitivo, con le ipotetiche e con le infinitive. In questo caso piuttosto che pensare ad un errore del copista relativo al solo caso di οὗτο(, data anche l’impossibilità che si siano persi in lacuna sia ὅτι che τῆ(, è probabile che la frase avesse un costrutto diverso che escludesse la presenza di ὅτι, ma ciò che rimane nelle righe successive non si discosta dalla tradizione. Il testo conservato sul lato perfibrale dello stesso frammento è mutilo sia dell’inizio che della fine dei righi, ragione per la quale la ricostruzione di ciò che si è perduto in lacuna è arbitraria e può essere ritenuta verosimile, ma non sicuramente esatta.
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Première partie • Éditions papyrologiques • Diletta Minutoli
Fr. 1 →
_ _ _ _ _ ]εκεινοπ[ ]αµφοτερααυ;τ;ο;[ ]πειδειξωψ[ ]ενου(·ατεαυ[ ](ε ]ω[ ]ηµα(εβ λα[ ]ανεξαυτω[ ]π;ραγµενωνε;[
1 2 3 4 5 6 7 8
3,7 (R); 3,16 (D)
3,9 (R); 3,18 (D)
_ _ _ _ _
_ _ _ _ _ παρ-] έντε(] ἐκεῖνο π[οιοῦ(ιν,] ἀµφότερα αὐ;τ;ο;[ὺ( ἐ]πειδείξω ψ[ευδοµ]ένου(· ἅ τε αὐ[τοὺ](ἐνεκ]ω[µία(αν καὶ ὅ(α εἰ(] ἡµᾶ(ἐβλα[(φήµη(]αν, ἐξ αὐτῶ[ν τῶν πε]π;ραγµένων ἑ;[κα[τέροι( _ _ _ _ _
2. La lezione ἀµφότερα αὐτού( rispetto a ἀµφότερ’αὐτού( riportata nelle edizioni da me consultate, si accorda con quanto osserva Dilts nell’introduzione alla sua edizione: «Accordingly, where S and A allow hiatus or the juxtaposition of a word ending with a vowel or diphtong and a word beginning with a vowel or diphtong, the text has scriptio plena; and where S and A are at variance, hiatus is retained» (vol. IV, p. VII). 4. Lo stesso argomento vale per ἅ τε, rispetto a ἅ θ᾽ di Rennie. 6. Tra ]ηµα e βλα[ sono visibili i resti di due lettere; la lettura attesa è sigma-epsilon, tuttavia della prima lettera rimane una traccia alta compatibile con sigma, mentre la lettera che dovrebbe leggersi epsilon è piuttosto sigma. Si tratta di una svista del copista, che confonde due lettere molto simili. Tra l’ultimo rigo sicuro del primo frammento e il primo sicuro del secondo, mancano circa 311 lettere che potevano essere accolte in 20/21 righi di scrittura. Considerando l’altezza ricostruita della colonna, i Frr. 1 e 2 dovevano esser contigui in modo che la parte superiore del primo si trovasse vicino alla parte inferiore del secondo per 2/3 righi. Fr. 2 (cm 6,8 × 7,2) →
_ _ _ _ _
]τον[ ][ ]ουτο[ ](αν[ ]ε(υ [ ]ευ[ ]τοινυ[ ]ο(αεδ[ ]εχει[ ]ηνπολιντ[ ]τ[ ]αρχοι(·εγω[ ]κ[ ]ωνιδιω[ ](ακαι[ ]ων[ _ _ _ _ _ 48
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
4,17 (R); 4,6 (D)
5,18 (R); 5,7 (D)
5,20 (R); 5,9 (D)
_ _ _ _ _ τίµη-] [µα τοιοῦ]τον [ἐπαχθῆναι,] [τ]ούτου[( (τεφανώ](αν[τ]ε(ὑµ[εῖ( φαίνοι](;θ;ε; τ;ὰ;(;ευ[ ] τοίνυ[ν], ὅ(α εδ[ παρ]έχει[ν τ]ὴν πόλιν τ[οῖ(] τ[ριηρ]άρχοι(, ἐγὼ[ ἐ]κ[τ]ῶν ἰδίω[ν ἀνήλω](α καὶ [τῶν δηµο(ί]ων [ἔλαβον _ _ _ _ _
P.Marganne 3 • Demosthenes, De Corona trierarchiae, 1,16-2,18; 3,7-3,9; 4,17-5,20 (ed. W. Rennie)
2-5. La superficie che contiene questi righi è particolarmente rovinata e presenta diverse difficoltà nell’interpretazione del testo atteso, che riporta in questo punto τίµηµα τοιοῦτον ἐπαχθῆναι, τούτου( (τεφανώ(αντε( ὑµεῖ( φαίνοι(θε; τὰ (κεύη τοίνυν, κτλ.; tuttavia i problemi sono diversi. 2. Le tracce all’inizio del secondo rigo non si adattano alla finale di ἐπαχθῆν-|αι: a ridosso della frattura del papiro è visibile il resto di un’asta orizzontale nella parte superiore del rigo, che potrebbe appartenere a pi o a tau, nella quale si innesta una verticale con un lieve rigonfiamento all’estremità inferiore. Segue una seconda traccia di inchiostro verticale che sembra congiungersi alla medesima asta orizzontale, dai contorni meno definiti: potrebbe trattarsi sia di un’asta verticale ispessita, come di un omicron tracciato nell’identica maniera dell’omicron di fine rigo. La lettura potrebbe dunque essere πι, πο, τι, το. Sembrerebbe seguire uno spazio lasciato volutamente bianco, seguito inequivocabilmente da ουτο; tuttavia non vi può essere altro che un accusativo del complemento oggetto dipendente dal successivo φαίνοι(θε, a meno di non presupporre un testo che si differenzia abbastanza dalla tradizione. 3. Ad eccezione delle lettere iniziali sigma e alpha, l’identificazione delle altre lettere è dubbia, tanto che il ductus attribuito a hypsilon assomiglia maggiormente a quello di tau. 4. (κεύη è tutt’altro che leggibile. Dopo tracce di due lettere, delle quali la seconda tondeggiante (theta?), si scorgono le parti inferiori di almeno 4 lettere, delle quali la seconda e la terza sono compatibili con τα. Ammesso che segua sigma, la lettera successiva, ovvero la prima visibile quasi per intero, sembra presentare un’asta orizzontale in alto laddove ci si aspetterebbe l’obbliqua di kappa. Infine dopo una chiara lettura epsilon e hypsilon, le tracce interessate dalla rottura del papiro sembrano adattarsi ad un secondo hypsilon o a sigma. Oltre ad un testo diverso non ricostruibile, non eslcudo un errore del copista. 5. La lunghezza del rigo è giustificata dalla quantità di lettere strette. Dopo ὅ(α, ben visibile epsilon prima di delta: il tràdito ὅ(α δεῖ παρέχειν κτλ., sembrerebbe lasciare il posto alla lezione ὅ(α ἔδει τὴν πόλιν παρέχειν del cod. monacense gr. 485 nella recensione posta tra le orazioni 17 e 43. Tuttavia la locuzione παρέχειν τὴν πόλιν è ben leggibile; inoltre alla fine del rigo, laddove ci si aspetterebbe il secondo epsilon di ἔδει, l’unica traccia di inchiostro visibile scende abbastanza al di sotto del rigo e con forma verticale: iota oppure la prima asta del pi di παρέχειν, cosa che presupporrebbe la perdita o di una lettera o di una sillaba. 7. Dopo la pausa nel discorso, il testo prevede ἐγὼ µέν, ma la lunghezza del rigo non sembra poter contenere µέν; al contrario ἐγώ è chiaro. L’intera locuzione è omessa in A nella recensione posta tra le orazioni 50 e 57. Il lato transfibrale del secondo frammento è quasi del tutto illegibile. L’identificazione del passo è assai ardua. Presupponendo infatti una pagina a due colonne, il frammento si verrebbe a trovare prima della colonna di testo del lato transfibrale del Fr. 1 e pertanto potenzialmente esposta a numerose possibilità: non soltanto, come visto supra, l’orazione non ha una collocazione univoca all’interno del corpus demostenico, – e potrebbe dunque esser preceduta da varie orazioni (oltre alle testimoniate orazioni 17, 19, 30, 40, 41, 50, 52, potremmo essere in presenza di un altro ordine o di una raccolta
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Première partie • Éditions papyrologiques • Diletta Minutoli
di scritti di autori diversi) –, ma non si può escludere che all’orazione LI in questo testimone fosse premessa la ὑπόθε(ι( (cf. ed. di Rennie), che consta almeno di 526/528 lettere. Tuttavia non riesco a trovare un’identificazione in queste direzioni, sulla base delle poche lettere identificate. Possibile inoltre, dal momento che le tracce più chiare sembrano appartenere a segni simili a diplai con un piccolo apice in basso, che ci si trovi in presenza di uno spazio bianco, cui seguiva un titolo (Περὶ τοῦ (τεφάνου τῆ( τριηραρχία(, oppure qualcosa di simile alla sottoscrizione dell’Adversus Polyclem in S: Πρὸ( Πολυκλέα περὶ τοῦ τριηραρχήµατο(), o altro non identificabile, racchiuso tra segni decorativi. Fr. 2 ↓
_ _ _ _ _ ][ ]τ[ ]ο[ ]ω[ ]ν[ ][ ]α[ ][ ][ ]. tracce [ ] tracce > [ ] > tracce [ ] > > [ ]δουι [ ][ _ _ _ _ _
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2. Dopo un chiaro tau, resti di almeno due lettere, nella prima delle quali, con molte incertezze e forse su correzione, sembra di poter identificare υ; segue una traccia verticale che scende al di sotto del rigo. 3. Sebbene propenda per una lettura ω della prima lettera, non escludo µ. 6. Ben visibile un simbolo simile a una diplé. Sebbene il papiro sembri mostrare tracce di inchiostro prima e dopo, non escludo che si tratti soltanto di sporco o sbavature di inchiostro trasferito da altre colonne. Da questo punto potrebbe cominciare uno spazio bianco con decori per segnalare il cambio di testo, oppure la specifica del titolo inquadrato da elementi decorativi. 7. All’inizio del rigo si conserva una traccia di inchiostro simile alla diplé del rigo precedente, con un piccolo apice verso destra, tale da farlo sembrare una zeta. Dopo tracce non identificabili, forse lo stesso simbolo. 8. Sembra di scorgere ancora lo stesso simbolo, con l’apice più allungato verso destra. 9. Le lettere superstiti sono abbastanza chiare, ma va notato che sono di modulo appena più piccolo e omicron appare rotondo, mentre il ductus ordinario in questa scrittura è ogivale. δοῦναι di 1,2 (D) è da escludersi, poiché da una parte il termine è preceduto da ἐκέλευε, mentre è chiara la traccia verticale che affianca la rottura del papiro, dall’altra la traccia che si estende verticalmente al di sotto del rigo esclude la presenza di ny-alpha.
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P.Marganne 3 • Demosthenes, De Corona trierarchiae, 1,16-2,18; 3,7-3,9; 4,17-5,20 (ed. W. Rennie)
Il terzo frammento in ordine di grandezza presenta le superfici molto compromesse. Arbitraria la sequenza lato perfibrale/lato transfibrale. Fr. 3 (cm 4,9 × 4,8) →
– – – ]δ[ ][ αιο(α[ η[ ]αικ[ [ ] οτ[ ][ ][ – – –
1 2 3 4 5 6 7
3-4. I due righi di testo sono sicuramente preceduti da uno spazio bianco: margine o intercolunnio. 4. Nei resti che precedono kappa può leggersi anche my al posto di αι. 6. Della terza lettera si vede chiaramente l’asta verticale: possibile anche υ. Fr. 3 ↓
– – – ][ ]υτω ν[ ]καιν ]φοαι ]tracce ]tracce ]tracce – – –
1 2 3 4 5 6 7
I righi 3-4 sono seguiti da uno spazio bianco, che corrisponde perfettamente allo spazio bianco evidenziato nel lato perfibrale. Fr. 4 (cm 3 × 3) Il frammento, mutilo su tutti i lati, presenta poche tracce illegibili sul lato perfibrale e resti di quattro righi sul lato transfibrale ( ]µ[ | ]τρ[ | δε· tracce [ | ][ ) nel secondo dei quali non escludo la lettura ]γρ[. Fr. 5 (cm 1,6 × 1,8) → – – – ][ ]οιν[ ]φ[ – – –
↓ 1 2 3
– – – ]· ] – – –
1 2
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Première partie • Éditions papyrologiques • Diletta Minutoli
→ 2. Meno probabile, ma non da escludere, ](ιν[. ↓ 1. Le tracce sono molto sbiadite nella prima parte: potrebbe trattarsi sia di alpha che di eta; indubbia invece la stigmé. Fr. 6 (cm 0,9 × 1,5) → – – – ]ρο[ ]α[ – – –
↓
1 2
– – – ][ ]ρν[ ]φ[ – – –
1 2 3
→ 2. Al posto di alpha non escludo my. Di altri frammenti conservati sotto lo stesso vetro, neanche il più grande (cm 1,2 × 1) conserva alcuna lettera identificabile. * * * Un discorso a parte merita uno dei frammenti minori (cm 2,9 × 1,3), che conserva su entrambi i lati poche lettere, ma ben visibili. Sul lato transfibrale, nel secondo rigo superstite, la lettura indubbia è ]ξατο[, cui precede al rigo superiore la traccia di una lettera che non può esser altro che xi o zeta, dal momento che si vede bene l’asta orizzontale inferiore con lo svolazzo tipico di queste sole due lettere. Una ricerca sul corpus demostenico (privo delle ὑποθέ(ει() ha portato a poche soluzioni (De falsa legatione, 331,6-7 ed. S.H. Butcher, Oxford, 1903: ἐξεκήρυξεν, ὅτι αὐτοὺ( | ὑπεδέξατο κτλ.; In Midiam, 110,7 ed. S.H. Butcher, Oxford, 1907: τούτου ξένο( καὶ φίλο( διεπράξατο κτλ.; Contra Onetorem 1, 28,3-4, ed. W. Rennie, Oxford, 1921, II.2: ἀλλὰ καὶ ἐξ ὧν ὀφλὼν διε|πράξατο κτλ.; Contra Onetorem 2, 4,23, ibid., ἀλλ’ ἐξ | ὧν αὐτὸ( οὗτο( διεπράξατο κτλ.), tra le quali si adatta meglio, a causa della distanza tra le due lettere caratteristiche, soltanto il passo compreso nel paragrafo finale (68) dell’orazione L Adversus Polyclem, che nella tradizione medievale canonica precede il De corona trierarchiae. Tale orazione, al pari della nostra, è attestata tra le fonti più antiche soltanto da un frammento papiraceo, appartenente ad un rotolo della prima metà del IV d.C., P.Laur. IV 136 + MPER N.S. I 11 (MP3 331, LDAB 742, TM 59640; cf. anche HAUSMANN [1981], nr. 331, pp. 144-145). La soluzione sarebbe ottimale se il lato perfibrale non creasse difficoltà nell’identificazione. La posizione più corretta, che tiene conto dell’andamento delle fibre, dovrebbe essere nella parte superiore della prima colonna della pagina, cui seguirebbe uno spazio bianco inframmezzato da alcuni righi di scrittura (Fr. 2, lato ↓) e l’inizio dell’orazione LI, dalla parte inferiore della prima colonna in poi. In tale ricostruzione, nella quale i frammenti maggiori si adattano bene, questo frammentino dovrebbe riportare sul lato perfibrale una porzione di testo compresa tra i Frr. 1 → e 2 →, ovvero tra i paragrafi 3,9 e 4,17 dell’edizione di Rennie. Tuttavia nessuna sequenza di lettere può adattarsi alla nostra.
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P.Marganne 3 • Demosthenes, De Corona trierarchiae, 1,16-2,18; 3,7-3,9; 4,17-5,20 (ed. W. Rennie)
L’altra soluzione possibile è che il frammento faccia parte della pagina precedente (e la presenza dell’ultimo paragrafo dell’orazione L sul lato transfibrale si adatta perfettamente alla composizione del codice in questo periodo, nella quale la sequenza delle pagine è ↓, → →, ↓ ↓, → →, ↓), tuttavia non sono riuscita ad identificare nei paragrafi finali dell’Adversus Polyclem le lettere conservate sul lato perfibrale, pur tenendo conto della possibilità delle diverse posizioni all’interno della pagina. La posizione del testo all’interno dei righi deve ritenersi arbitraria: sebbene non sembri di vedere altre lettere prima di xi del secondo rigo, la presenza di un margine/intercolunnio non può esser data per scontato; in ogni caso la distanza tra le lettere visibili si adatta alla lunghezza dei righi. Fr. 7 ↓
– – – ]ξ[ ]ξατο[ ][ – – –
Fr. 7 →
– – – ](τ[ ]νεπ[ – – –
1 2 3
68,21 (R); 68,2 (D)
– – – – – ὁ χρόν-] ο]( ἐ ξ [ ῆκεν οὐ διεδέ]ξατο [τὴν κλτ. ][ – – – – –
1 2
1. A ridosso della lacuna i resti di una verticale, che presenta una sorta di uncino orizzontale: alpha? 2. La terza lettera leggibile presenta una sbavatura in basso; potrebbe trattarsi di una correzione oppure la lettera potrebbe essere xi, soluzione che non apporta giovamenti nell’identificazione del passo. Non escludo gamma. Diletta Minutoli Università degli Studi di Messina Dipartimento di Civiltà Antiche e Moderne [email protected]
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BIBLIOGRAFIA BENEDETTI (2011) = L. BENEDETTI, «L’interpunzione di Philippica III, 28-40; 59-68 nei manoscritti Par. gr. 2934, Par. gr. 2935, Monac. gr. 485, Marc. gr. Z 416», in GRUSKOVÁ & BANNERT (2011), pp. 227-238. CANFORA (1968) = L. CANFORA, Inventario dei manoscritti greci di Demostene, Padova, 1968 (ΠΡΟΑΓΩΝΕΣ. Collezione di studi e testi, 9). — (1974) = L. CANFORA, Conservazione e perdita dei classici, Padova, 1974 (Miscellanea Erudita, XXV). CAVALLO, CRISCI, MESSERI & PINTAUDI (1998) = G. CAVALLO, E. CRISCI, G. MESSERI & R. PINTAUDI (a c. di), Scrivere libri e documenti nel mondo antico, Firenze, 1998 (Papyrologica Florentina, XXX). DEVREESSE (1954) = R. DEVREESSE, Introduction à l’étude des manuscrits grecs, Paris, 1954. GRUSKOVÁ & BANNERT (2011) = J. GRUSKOVÁ & H. BANNERT (a c. di), Demosthenica Libris manu scripti tradita, Wien, 2011 (Wiener Studien. Beiheft, 36). HAUSMANN (1981) = B. HAUSMANN, Demosthenis fragmenta in papyris et membranis servata, diss. Leipzig, 1921, Pars tertia, Firenze, 1981 (Papyrologica Florentina, VIII). KOTZABASSI (2011) = S. KOTZABASSI, «Demosthenes im 13. Jahrhundert», in GRUSKOVÁ & BANNERT (2011), pp. 313-322. MACDOWELL (2009) = D.M. MACDOWELL, Demosthenes the Orator, Oxford, 2009. MCGAY (2011) = D.S. MCGAY, «The Weak Contamination in the Manuscript Tradition of Demosthenes’ Or. 54, κατὰ Κόνωνος», in GRUSKOVÁ & BANNERT (2011), pp. 129-144. PINTAUDI (1980) = R. PINTAUDI, «Per una storia della papirologia in Italia. Papiri Laurenziani (P.Laur)», in R. PINTAUDI (a c. di), Miscellanea Papirologica, Firenze, 1980 (Papyrologica Florentina, VII), pp. 391-409. TURNER (1971) = E.G. TURNER, Greek Manuscripts of the Ancient World, Oxford, 1971. — (1977) = E.G. TURNER, The Typology of the Early Codex, Pennsylvania, 1977 (Haney Foundation Series, XVIII).
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Fig. 1. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 1
Fig. 2. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 1
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Fig. 3. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 2
Fig. 4. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 2
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P.Marganne 3 • Demosthenes, De Corona trierarchiae, 1,16-2,18; 3,7-3,9; 4,17-5,20 (ed. W. Rennie)
Fig. 5. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 3
Fig. 6. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 3
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Fig. 7. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 4
Fig. 8. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 4
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P.Marganne 3 • Demosthenes, De Corona trierarchiae, 1,16-2,18; 3,7-3,9; 4,17-5,20 (ed. W. Rennie)
Fig. 9. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 5
Fig. 10. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 5
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Fig. 11. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 6
Fig. 12. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 6
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P.Marganne 3 • Demosthenes, De Corona trierarchiae, 1,16-2,18; 3,7-3,9; 4,17-5,20 (ed. W. Rennie)
Fig. 13. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 7
Fig. 14. — P.Marganne 3 (PL III/270), fr. 7
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Une citation d’Euripide dans un fragment de caractère anthologique : P.Brux. inv. E. 8138* Jean Lenaerts
Résumé Édition commentée du P.Brux. inv. E. 8138, fragment de caractère anthologique contenant, parmi d’autres textes non identifiés, une citation partielle d’Euripide, Héraclès, 1263 ou de Mélanippe philosophe, fr. 480 Kannicht = Jouan-Van Looy, p. 376. Abstract Annoted edition of P.Brux. inv. E. 8138, an anthological excerpt containing (among other unidentified texts) a partial quotation of Euripides, Hercules, 1263 or Melanippa Sapiens fr. 480 Kannicht = Jouan-Van Looy, p. 376.
En m’associant à l’hommage rendu à Marie-Hélène Marganne, je souhaite lui exprimer mon amitié et lui témoigner mon admiration devant son œuvre scientifique et pour son action au sein du CEDOPAL, qu’elle anime avec une compétence et une générosité sans égales. Enseignante attentive et clairvoyante, elle a favorisé l’émergence d’une génération exceptionnelle de jeunes chercheurs, qui participent désormais au rayonnement international du centre liégeois. *
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Le P.Brux. inv. E. 8138** est un lambeau de papyrus ocre brun écrit sur les deux faces par la même main à l’aide d’une encre brunâtre. Physiquement, le support est en deux morceaux : A, le fragment supérieur, mesure 3,5 cm de large sur 5,1 cm de haut, B, le fragment inférieur, 4,1 cm de large sur 3,1 cm de haut1. En raison de la nature supposée du contenu et du type d’écriture, il est difficile de spécifier si ces fragments proviennent d’une feuille isolée ou d’un feuillet de codex. Au point de vue paléographique, la cursive aisée, fluide et bien lisible présente un ductus et des formes particulières qui l’apparentent à des spécimens du IVe s. Aussi bien proposerais-je en guise de parallèles les documents suivants : — P.Oxy. XLV 3257, demande de bail datée du 10 novembre 318 (reproduction sur P.Oxy. online) ; — P.Oxy. XLIII 3126, pétition à un logiste datée du 19 août 328 (reproduction sur P.Oxy. online) ; — P.Oxy. LXI 4129, nomination à une liturgie datée du 11 mai 358 (planche XII) ; — Brit. Mus. Pap. CCCCLXXXVII, lettre des archives d’Abinnaeus, datée d’environ 350 (F.G. Kenyon, The Palaeography of Greek Papyri, pl. 8) ; — P.Oxy. LXXV 5064, acte de cautionnement daté du 13 mai 392 (planche XII). Par-delà ces comparaisons, le style graphique assez personnel de notre papyrus fait immanquablement songer à une copie d’usage privé. Quant au texte, des indices donnent à penser que le scripteur a noté, à la suite, des phrases ou des passages empruntés à différentes sources, composant de la sorte une manière d’anthologie. Avouons-le tout de go, un seul de ces excerpta a pu être identifié à un vers connu d’Euripide, tous les autres, sondés au moyen du TLG électronique2 restent jusqu’à plus ample informé des « Wartetexte ». S’agissait-il exclusivement de poésie ou d’un mélange de poésie et de prose ? On verra ci-dessous les remarques que suscitent les lignes mutilées du P.Brux.3. Çà et là (face →, l. 3, 13, face ↓, l. 2, 6) des paires de traits obliques parallèles, montant de gauche à droite dans les interlignes, marqueraient la fin des citations4. On relève,
L’autorisation d’éditer le papyrus m’a été libéralement accordée par M. Luc Delvaux, Conservateur des collections de l’Égypte dynastique et gréco-romaine des Musées royaux d’Art et d’Histoire et Secrétaire général de l’Association Égyptologique Reine Élisabeth : je l’en remercie vivement. 1 Une étroite languette verticale s’avance, telle une presqu’île, au bas du fragment supérieur, tandis qu’alignée dans le même axe, une légère bosse s’élève au haut du fragment inférieur : les bouts de ces saillies, qui tendent à se rejoindre, se situent très probablement au point de rupture entre les deux parties. 2 Ces sondages ont été effectués par M. Bruno Rochette, à qui je sais gré de son aide précieuse. 3 Si prose il y avait, se pourrait-il qu’elle ait consisté en des remarques ou des explications sur certains extraits poétiques (voir infra, note au vers 4 du « recto ») ? Ainsi posée, la question en amène une autre : aurions-nous plutôt affaire à des notes exégétiques sur une œuvre poétique ? Le papyrus de Bruxelles provient-il d’une anthologie ou d’un commentaire ? Pour ma part, je penche pour la première interprétation. 4 Dans le recueil de maximes pieuses P.Gron. 22 (ve s. ; van Haelst 1132), le double trait oblique ponctue la fin de chaque maxime. Dans P.Rain. III 46 (ve s. ; MP3 2869 et van Haelst 715), ce même signe sert plutôt à séparer les phrases, dans un codex de papyrus ayant contenu un écrit défini tantôt comme un roman, tantôt comme un martyrologe chrétien. Dans le P.Mich. III 137 (Matthieu, 26, 1952 ; van Haelst 378), codex de papyrus daté de la 1e moitié du IVe s. par CAVALLO & MAEHLER (1987), **
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P.Marganne 4 • Une citation d’Euripide dans un fragment de caractère anthologique : P.Brux. inv. E. 8138
face →, l. 5, 14, deux emplois de l’esprit rude en angle droit ( = forme 2 de Turner, GMAW2, p. 11) qui me suggèrent un rapprochement avec le bel article où Rodney Ast5 évoque les fouilles menées à Amheida, l’ancienne Trimithis (oasis de Dakhleh), par des archéologues américains. Ceux-ci découvrirent en 2006 une huitaine d’épigrammes peintes à l’encre rouge sur un mur de la vaste demeure (datée des environs de 350) baptisée « villa de Serenos », du nom du conseiller municipal lu sur des ostraca trouvés en ces lieux. Selon toute probabilité, le local aux poèmes était une salle de classe où un professeur de rhétorique encourageait ses élèves à travailler assidûment pour atteindre le stade suprême de la « sagesse rhétorique ». Composés par le maître, les vers dénotent un degré d’instruction élevé et sont pourvus abondamment de signes de lecture de toutes sortes. Cette panoplie d’accents, d’esprits, etc., outil pédagogique situé en l’occurrence à l’échelon supérieur de la formation, n’est pas propre aux seuls papyrus littéraires. Et R. Ast de se demander « comment ce type d’éducation est reflété dans les écrits de la vie courante » et d’étudier « la signification culturelle des signes diacritiques » dans les papyrus documentaires. À Amheida on découvrit un ostracon porteur d’un ordre de livraison (O.Trim. II 532, daté du 3 déc. 362), rédigé en cursive et présentant sur l’epsilon de ἕν un esprit rude destiné à distinguer le chiffre de la préposition homographe. C’est précisément l’esprit rude qui est l’objet principal de l’étude. Apparaissant dans moins d’un pour cent de tous les documents existants, il est, après le tréma et l’apostrophe, le plus répandu des signes et de loin plus fréquent que l’esprit doux (R. Ast rappelle qu’on observe la même différence dans les papyrus littéraires). Des esprits rudes sont attestés dans une centaine de documents, datés pour la plupart des périodes romaine tardive et byzantine et affectés massivement aux pronoms relatifs, sans doute en tant qu’aides à la lecture. L’usage maîtrisé des signes diacritiques apparaît comme une marque de formation supérieure. Les scribes qui possèdent cette compétence sont, plus que d’autres, à même d’exercer professionnellement des fonctions dans l’administration. Il arrive que la correspondance privée révèle non seulement des qualités de style, « mais aussi une connaissance plus sûre d’éléments comme les signes diacritiques ». R. Ast cite la lettre P.Herm. 6 (IVe s.) où l’on trouve une large gamme de signes de lecture (ponctuation, accentuation, esprits rudes, iota adscrit et tréma de diérèse). Telle est, dans ses grandes lignes, la contribution de R. Ast. Revenons au P.Brux. et à notre « anthologiste ». Ce dernier utilise l’esprit rude par deux fois et à bon escient, on ne peut douter qu’il appartenait à cette élite intellectuelle de lettrés et de scribes administratifs formés au plus haut niveau dont nous parle R. Ast.
p. 14 (planche 4b, p. 15), les phrases étaient séparées par un blanc, une autre main a ajouté ultérieurement des tirets en diagonale, ressemblant à des accents aigus, pour ponctuer la copie. Dans son livre Antologías de época helenistíca en papiro (Florence, 2013), p. 18, Francisca Pordomingo indique que dans les anthologies de son recueil « la paragraphos est l’élément séparateur par excellence des textes composant une anthologie », mais que ce signe peut revêtir d’autres fonctions, par exemple de marquer une pause rhétorique ou de séparer deux vers dans un extrait. 5 AST (2017), p. 86-96.
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P.Brux. inv. E. 8138
→ « recto » – – – – –– – – – – A1 ]ας 2 ] . ηκω . 3 ]υκλαρωτω // 4 Ο]υλυµπιαις 5 ] ὁστις ο Ζευς [ 6 ]ευιοις πα. . [ 7 ] . πολ .[ 8 ]αρικαισιν 9 ].....[ 10 ].[ B 11 ]ω οπου ε [ 12 ]ωα. . ραµων και.[ 13 ] . . . . ηνυσται // 14 ] ὁτι γαρ πολ[ 15 ] . αιπο[ 16 ] . χαι[ -------------------
Fragment d’anthologie A : 3,5 × 5,1 cm. B : 4,1 × 3,1 cm ↓ « verso » – – – – –– – – – – ]...[ ] // το ζ [ ] . ευτως λη ] . ουτου λι ]αι θυσι ]ω // υκ. ] . υθε ]µαταν ]αθρ[ ].[ ].[
IVe
s. apr. J.-Chr.
A
]ντον αγο B ] . µω εστι ]αιθιναψ ]κ εστι στη ]υσαφα . . . ------------------
FACE PERFIBRALE (« RECTO »)
2. Lecture incertaine. 3. να]υκλαρω (ou πολ]υκλαρω ?) : forme dorienne ; cf. THÉOCRITE, XVI, 83 : πολυκλάρων Ἐφυραίων « des Éphyriens bien nantis » ; ensuite, τω ou ταν ? 4. Ο]υλυµπιαις : forme poétique ; le second iota semble formé de deux traits contigus, de même que le trait horizontal du sigma ; je ne m’explique pas ces étranges configurations. L’Olympe figure dans quatre passages de l’Iliade qu’a choisis l’auteur d’une œuvre perdue (sur le ciel ?), connue grâce à un papyrus bruxellois, le P.Brux. inv. E. 7162, édité par HOMBERT & PRÉAUX (1937), p. 493-497 et pl. XI. Les vers homériques sont entrecoupés de brefs commentaires en prose. Poésie et prose sont peutêtre mêlées semblablement dans notre P.Brux. inv. E. 8138, encore qu’il soit impossible de déterminer si les éventuels morceaux de prose sont des citations ou des notes explicatives. Une telle annotation pourrait être introduite par la conjonction ὅτι (l. 14), laquelle ressortit à la terminologie de l’exégèse, cf. MCNAMEE (2007), p. 61, tableau 1 : vocabulaire technique des commentaires ; voir, à titre d’exemples, p. 158-160 (Alcman) et les occurrences listées dans l’index II, p. 558 ; voir aussi p. 451-452 : anthologies annotées. Au sujet de l’intérêt que les érudits anciens portaient à l’Olympe, voir MONTANARI (2001), p. 937-941. F. Montanari fait notamment état de l’opinion de M.S. Funghi, selon laquelle le P.Brux. inv. E. 7162 reflèterait un travail de type philologico-grammatical (l’Olympe défini comme un mont de Macédoine) plutôt qu’une 66
P.Marganne 4 • Une citation d’Euripide dans un fragment de caractère anthologique : P.Brux. inv. E. 8138
thématique philosophico-cosmologique (l’Olympe en tant que substitut allégorique du ciel). 5. ὅστις ὁ Ζεύς : cette citation d’Euripide sera commentée plus loin. 6. ευιοις : est-ce une forme de l’adjectif Εὔϊος, « célébré par l’évohé » ? Ou bien faut-il lire ]ευ ἰοῖς ou ]ε υἱοῖς ? 8. ] αρικαισιν : datif pluriel d’un adjectif en -ικός ? Cf. par exemple Καρικός, ή, όν. 13. Sûrement ἤνυσται, peut-être διήνυσται ; ces parfaits (de même que κατήνυσται employé une fois par Philon d’Alexandrie) ne seraient attestés que chez les prosateurs, d’après le TLG. Dans un certain emploi (ἤνυσται / διήνυσται, « est terminé »), ce verbe fait partie des mots propres à décrire une composition écrite ; cf. GALIEN, De l’utilité des parties du corps humain, XVI, 4 (IV, 288, 11 K.) : ... νεύροις, ὑπὲρ ὧν ὁ σύµπας µοι λόγος οὗτος ἤνυσται et Commentaire VI au livre VI des Épidémies d’Hippocrate (XVIIb, 209, 18-210, 1 K.) : ...φύσιν, περὶ ἧς ὁ λόγος ὅδε σύµπας ἡµῖν διήνυσται ; l’auteur anonyme des Prolégomènes à l’art rhétorique, 14, 24, 3 : τὸ δεύτερον διήνυσται κεφάλαιον ou encore EUTECNIUS, Paraphrase des Cynégétiques d’Oppien, 30, 23 : περὶ τῶν κερασφόρων ὁ λόγος διήνυσται. Le sens « est terminé, est achevé » cadrerait bien avec les deux traits obliques qui suivent. 14. Séquence d’allure plus prosaïque que poétique. || ὁτι : pronom relatif ou conjonction ? Voir supra, note à la l. 4. FACE TRANSFIBRALE (« VERSO ») 1. ]ωλπ[ ? 2. Selon toute vraisemblance, fin d’une citation et début de la suivante. 3. Je dois la lecture de l’epsilon à Alain Martin6. 5. αι plutôt que οι. || θυσι prête à de nombreuses hypothèses. 6. Fin d’une citation, le début de la suivante ne laisse pas d’intriguer (faut-il lire ici le chiffre 420 ?). 8. Dorien µάταν pour µάτην ? 13. ]. µω : le deuxième arc de l’ôméga a un double tracé, comme si le scripteur s’y était repris à deux fois, cf. « recto », ligne 4. 14. παρ]αὶ θῖν’ ἄψ ? COMMENTAIRE : LA LIGNE 5 DU « RECTO » Le groupe de la ligne 5 du « recto » ὅστις ὁ Ζεύς (« qui que soit Zeus ») renvoie à deux vers euripidiens qui le contiennent l’un et l’autre. Le vers 1263 de l’Héraclès (drame joué probablement en 424) a été transmis comme suit : Ζεὺς δ’, ὅστις ὁ Ζεύς, πολέµιόν µ’ ἐγείνατο Ἥρα_ ... et traduit de cette manière par Léon Parmentier7 :
Je suis reconnaissant à Alain Martin, qui a relu ma transcription, m’a fait profiter de ses observations et m’a indiqué des références utiles. 7 PARMENTIER & GRÉGOIRE (1959), p. 69. 6
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Première partie • Éditions papyrologiques • Jean Lenaerts
« Zeus, — je ne veux pas qualifier Zeus —, en m’engendrant a fait d’Héra mon ennemie... ». Marie Delcourt8 s’est tenue plus près du texte : « Zeus (quel que soit le dieu qui porte ce nom) m’engendra pour être l’ennemi d’Héra... ». On en conviendra, pour ce qui concerne l’incidente, ni l’une ni l’autre de ces traductions ne satisfait pleinement à l’exigence de rendre l’original et rien que l’original ; la première tient plutôt de la paraphrase, la deuxième est un peu longue... Dans la Mélanippe philosophe, tragédie perdue représentée vers 4209, Euripide a utilisé la même proposition dans un vers qui était initialement le premier de la pièce : Ζεύς, ὅστις ὁ Ζεύς, οὐ γὰρ οἶδα πλὴν λόγῳ En voici la traduction signée de F. Jouan et H. Van Looy10 : « Zeus ? Qui est-ce que Zeus ? Car je ne le connais que par ouï-dire. » Le vers (= 480 Nauck2 = 480 Kannicht) a été conservé par Plutarque, Dialogue sur l’Amour, 13 = Moralia 756 B, précisément dans un passage où Plutarque lui-même, s’adressant à Pemptidès, lui raconte quelle fut la réaction du public athénien à l’audition de ce fameux vers d’ouverture : Ἀκούεις δὲ δήπου τὸν Εὐριπίδην ὡς ἐθορυβήθη ποιησάµενος ἀρχὴν τῆς Μελανίππης ἐκείνην‧ « Ζεύς, ὅστις ὁ Zεύς, οὐ γὰρ οἶδα πλὴν λόγῳ » µεταλαβὼν δὲ χόρον ἄλλον (ἐθάρρει ὡς ἔοικε τῷ δράµατι γεγραµµένῳ πανηγυρικῶς καὶ περιττῶς) ἤλλαξε τὸν στίχον ὡς νῦν γέγραπται‧ « Ζεύς, ὡς λέλεκται τῆς ἀληθείας ὕπο. » Tu sais sans doute quel tumulte provoqua Euripide pour avoir commencé sa Mélanippe par ce vers : « Zeus ? — qui est Zeus ? Je n’en sais rien que par ouï-dire. » Il obtint un autre chœur pour faire jouer à nouveau cette pièce (car il comptait beaucoup sur elle, semble-t-il, parce qu’il en avait soigné et orné magnifiquement le style), mais alors, il remplaça le vers en question par celui que nous lisons aujourd’hui : « Zeus, — dont la vérité nous enseigne le nom »11.
Plutarque, en évoquant ces faits à l’intention de Pemptidès, n’a d’autre dessein que d’affirmer la nécessité de « s’en tenir à la foi traditionnelle et ancestrale (...). Cette foi est comme une base, comme un fondement commun qui soutient la piété ; attaquer et ébranler en un seul point sa solidité et le crédit dont elle jouit, c’est la rendre tout en-
DELCOURT-CURVERS (1962), p. 527. Voir JOUAN & VAN LOOY (2002), p. 249-250. Voir ibidem, p. 347-376 l’ensemble du dossier et de la bibliographie sur la Mélanippe philosophe. 10 JOUAN & VAN LOOY (2002), p. 376 : cette traduction est, à un mot près, identique à celle proposée par BERGUIN & DUCLOS (1966), p. 362, no 483 : « Zeus ? Qui est-ce que Zeus ? car je ne le sais que par ouï-dire. » 11 Texte et traduction extraits de Plutarque. Œuvres morales. T. X. Dialogues sur l’Amour, texte établi et traduit par R. Flacelière ; Histoires d’amour, texte établi et traduit par M. Cuvigny (Paris, Les Belles Lettres, 1980), 756B-C, p. 67. 8 9
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P.Marganne 4 • Une citation d’Euripide dans un fragment de caractère anthologique : P.Brux. inv. E. 8138
tière croulante et suspecte »12. Ainsi donc, introduire par de pareilles considérations l’anecdote sur la Mélanippe philosophe revient à taxer d’impiété la première rédaction du vers 1. Lucien a cité le vers litigieux dans le Zeus tragédien13, dialogue mêlant vers et prose où, avec son irrévérence coutumière, l’écrivain met en scène le père des dieux disputant avec des interlocuteurs divins ou mortels (même le Colosse de Rhodes met son grain de sel) ; le stoïcien Timoclès et l’épicurien Damis s’y affrontent sur la question de la providence divine et sur l’existence des dieux. Au § 41 Lucien fait dire à Damis14 : ἐπεὶ καθ ̓ ἑαυτὸν ὁπόταν ὁ Εὐριπίδης, µηδὲν ἐπειγούσης τῆς χρείας τῶν δραµάτων, τὰ δοκοῦντά οἱ λέγῃ, ἀκούσῃ αὐτοῦ τότε παρρησιαζοµένου, « ὁρᾷς τὸν ὑψοῦ τόνδ᾽ ἄπειρον αἰθέρα καὶ γῆν πέριξ ἔχονθ᾿ ὑγραῖς ἐν ἀγκάλαιςx Τοῦτον νόµιζε Ζῆνα, τόνδ᾿ ἡγοῦ θεόν. » Καὶ πάλιν, « Ζεύς, ὅστις ὁ Ζεύς, οὐ γὰρ οἶδα, πλὴν λόγῳ κλύων. » Καὶ τὰ τοιαῦτα15. Car quand Euripide tout seul, sans aucune contrainte des nécessités de la tragédie, donne son opinion, tu l’entendras alors s’exprimer en toute franchise : « Vois-tu cet éther infini là-haut Qui enveloppe la terre dans son étreinte humide ? Considère que c’est Zeus, pense que c’est dieu. » Et encore : « Zeus, qui que soit Zeus, car je ne le connais pas, sauf par ouï-dire. » Et ainsi de suite.
Chez Plutarque le vers censuré fait office d’élément à charge, chez Lucien il sert d’argument d’autorité à Damis ; quoi qu’il en soit, les deux citations, — chacune dans son contexte —, témoignent de la liberté d’esprit du dramaturge philosophe, qui fut l’ami d’Anaxagore et l’admirateur de Protagoras16.
756B ; traduction de FLACELIÈRE (1980), p. 66-67. Ce raisonnement de Plutarque est suivi immédiatement de l’anecdote sur la Mélanippe. 13 L’opuscule porte traditionnellement le no XLIV dans le corpus Lucianeum et est affecté du no 21 dans la liste du Vaticanus gr. 90 ; cf. BOMPAIRE (1993), p. XLI-XLII. 14 Damis apparaît en quelque sorte comme un interprète de la pensée lucianesque touchant la croyance dans les dieux et leur providence, cf. CASTER (1937), p. 104 : « C’est ainsi que Lucien et les Épicuriens se rencontrèrent sur un même terrain (...) ; la sympathie (...) est évidente dans le Zeus tragédien, qui appartient à la période d’influence ménippéenne, c’est-à-dire aux premières œuvres que Lucien, fatigué de la pure sophistique, consacra à la philosophie. » Dans sa Biographie de Lucien de Samosate (Bruxelles, Latomus, 1965), J. Schwartz place le Zeus tragédien en 159 ou 160 dans le tableau chronologique qui suit la page 148. Sur le procédé de centonisation mis en œuvre dans le Zeus tragédien à des fins parodiques, voir l’ouvrage magistral de BOMPAIRE (1958), p. 625-626. 15 Texte et traduction extraits de BOMPAIRE (2003), p. 69. 16 De Protagoras, DIOGÈNE LAËRCE, IX, 51 a conservé cette pensée : Περὶ µὲν θεῶν οὐκ ἔχω εἰδέναι 12
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Première partie • Éditions papyrologiques • Jean Lenaerts
On peut se demander à quelle source notre « anthologiste » a puisé sa citation (le vers de l’Héraclès, Plutarque ou Lucien ?), et, corollairement, si celle-ci reproduisait le vers dans son entier ou, en tout cas, en restituait plus que le groupe qu’on lit dans le papyrus. Ces mots ont-ils été choisis pour ce qu’ils sont censés révéler des idées d’Euripide en matière de croyances religieuses ? C’est possible, mais invérifiable. Est-il permis de conclure que le P.Brux. inv. E. 8138, tout modeste qu’il est, nous offre un témoignage intéressant sur la fortune singulière d’un vers contesté et sur la vie intellectuelle de l’époque où le recueil fut rédigé17 ? Jean LENAERTS [email protected]
BIBLIOGRAPHIE AST (2017) = R. AST, « Signs of Culture and Learning in Greek Documents : The Case of spiritus asper », dans G. NOCCHI MACEDO & M.C. SCAPPATICCIO (éd.), Signes dans les textes, textes sur les signes. Erudition, lecture et écriture dans le monde gréco-romain. Actes du colloque international (Liège, 6-7 septembre 2013), Liège, 2017 (Papyrologica Leodiensia, 6), p. 86-96. BERGUIN & DUCLOS (1966) = H. BERGUIN & G. DUCLOS, Euripide. Théâtre complet. IV. Les Légendes d’Athènes. Fragments, Paris, 1966. BOMPAIRE (1958) = J. BOMPAIRE, Lucien écrivain. Imitation et création, Paris, 1958. — (1993) = J. BOMPAIRE, Lucien. Œuvres. T. I. Introduction générale. Opuscules 1-10, texte établi et traduit par J.B., Paris, 1993. — (2003) = J. BOMPAIRE, Lucien. Œuvres. T. III. Opuscules 21-25, texte établi et traduit par J.B., Paris, 2003. BRÉHIER (1960) = É. BRÉHIER, Histoire de la philosophie. Tome premier. L’antiquité et le moyen âge. 1. Introduction.Période hellénique, Paris, 1960.
οὔθ᾿ ὡς εἰσίν, οὔθ᾿ ὡς οὐκ εἰσίν· πολλὰ γὰρ τὰ κωλύοντα εἰδέναι‧ ἥ τ᾿ ἀδηλότης καὶ βραχὺς ὢν ὁ βίος τοῦ ἀνθρώπου, « Quant aux dieux, je ne puis savoir ni qu’ils sont, ni qu’ils ne sont pas ; trop d’obstacles s’y opposent, obscurité du sujet et brièveté de la vie » (traduction de BRÉHIER [1960], p. 83). Dans sa belle biographie La vie d’Euripide (Paris, NRF-Gallimard, 1930), p. 68, Marie Delcourt évoque les relations du sophiste avec le poète : « C’est chez Euripide que Protagoras lut son fameux livre sur les Dieux dont la première phrase, ‘qu’il est impossible de savoir, ni si les dieux existent, ni s’ils n’existent pas’, passa de bouche en bouche comme la formule même de l’impiété. » Voir aussi ROHDE (1952), p. 466-467 : « Il (sc. Euripide) a cherché à connaître philosophes et sophistes personnellement et par leurs écrits ; son esprit avide de savoir suit un certain temps quiconque s’offre à lui pour le guider vers la vérité et la sagesse (...). Il est si imbu de philosophie et de sophistique qu’il n’admet sans examen aucune des croyances ou des traditions de son peuple. Autant que le permettent les limites de l’art dramatique, il exerce sur tout ce qui existe autour de lui une critique audacieuse et sans scrupules, convaincu qu’il est de la supériorité de tout ce qu’il sent et pense sur tout ce qu’ont pensé et senti les générations précédentes. » 17 Un nombre appréciable d’anthologies antiques contiennent des vers d’Euripide, aussi bien des pièces connues (par exemple Électre 367-379 dans P.Hibeh I 7 = MP3 1569) que d’œuvres perdues (par exemple Danaé fr. 8 JOUAN-VAN LOOY dans P.Ross.Georg. I 9 = MP3 1576). Pour éviter tout risque d’erreur ou d’omission, j’ai renoncé à faire un recensement « exhaustif » : j’invite plutôt à consulter le catalogue MP3 ou la base de données LDAB.
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CASTER (1937) = M. CASTER, Lucien et la pensée religieuse de son temps, Paris, 1937. CAVALLO & MAELHER (1987) = G. CAVALLO & H. MAEHLER, Greek Bookhands of the Early Byzantine Period A.D. 300-800, Londres, 1987. DELCOURT (1930) = M. DELCOURT, La vie d’Euripide, Paris, 1930. — (1962) = M. DELCOURT-CURVERS, Tragiques grecs. Euripide, Paris, 1962. HOMBERT & PRÉAUX (1937) = M. HOMBERT & C. PRÉAUX, « P. Bruxelles Inv. E 7162 : Extraits homériques relatifs aux lieux célestes », Mélanges Émile Boisacq, I, Bruxelles, 1937 (Annuaire de l’Institut de Philologie et d’Histoire Orientales et Slaves de l’Université Libre de Bruxelles, V), p. 493-497 et pl. XI. JOUAN & VAN LOOY (2002) = F. JOUAN & H. VAN LOOY, Euripide. Tragédies. T. VIII, 2e partie. Fragments (De Bellérophon à Protésilas), texte établi et traduit par F.J. & H.V.L., Paris, 2002. MCNAMEE (2007) = K. MCNAMEE, Annotations in Greek and Latin Texts from Egypt, New Haven (CT), 2007 (ASP, 45). MONTANARI (2001) = F. MONTANARI, « Discussioni su ‘Olimpo’ nella filologia omerica antica e il grammatico Leogoras », POIKILMA. Studi in onore di Michele R. Cataudella in occasione del 60° compleanno, II, La Spezia, 2001, p. 937-941. PARMENTIER & GRÉGOIRE (1959) = L. PARMENTIER & H. GRÉGOIRE, Euripide. T. III. HéraclèsLes Suppliantes-Ion, texte établi et traduit par L.P. et H.G., Paris, 1959. PORDOMINGO (2013) = F. PORDOMINGO, Antologías de época helenistíca en papiro, Florence, 2013 (Papyrologica Florentina, XLIII). ROHDE (1952) = E. ROHDE, Psyché. Le culte de l’âme chez les Grecs et leur croyance à l’immortalité, édition française par A. REYMOND, Paris, 1952. SCHWARTZ (1965) = J. SCHWARTZ, Biographie de Lucien de Samosate, Bruxelles, 1965 (Collection Latomus, 83).
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Première partie • Éditions papyrologiques • Jean Lenaerts
Fig. 1. — P.Marganne 4 (P.Brux. inv. E. 8138), recto
Fig. 2. — P.Marganne 4 (P.Brux. inv. E. 8138), verso
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P.Marganne 5
Bayerische Staatsbibliothek München 610(6 — MP3 456.020. Un testimone di Galeno, De methodo medendi Daniela Manetti
Riassunto Riedizione di Cod. Monac. 610(6, contenente resti di un foglio pergamenaceo con due passi di Galeno De methodo medendi libro I (alla luce della nuova edizione del testo galenico a cura di Vito Lorusso) che vede anche una nuova ricostruzione della pagina. Abstract New edition of Cod. Monac. 610(6, containing a fragment of a parchment codex with two passages of book I of De methodo medendi by Galen (compared with the new critical edition of the galenic text by Vito Lorusso): a new reconstruction of the mise en page is offered.
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Première partie • Éditions papyrologiques • Daniela Manetti
Piccolo frammento di un foglio di codice pergamenaceo, cm 4,1 (3,5 Berger) × 17,2, che contiene resti dal I libro di Galeno, De methodo medendi, capitoli 5-6 (X 44,747,7 Kühn): si conserva una striscia verticale nella parte alta sinistra del recto (destra nel verso), con poche lettere leggibili (conservati margine superiore di cm 2,5/2,7, margine interno di cm 2,4). Il testo è stato identificato da BERGER (2014), p. 129, che ne fornisce una trascrizione. Precedentemente era stato identificato dubitativamente come testo biblico da HÖRMANN (1958), p. 46. Il frammento fu comprato dal Deutsches Papyruskartell, «beider Verlosung 1909 (nr. 19): aus dem Kauf von Said el Samani in Mallawi (Ägypten) 8 sept. 1908, cf. Cbm cat 50 f. S. 9»1. L’immagine è disponibile sul sito: http://daten.digitale-sammlungen.de/~db/0009/bsb00096057/images/ La scrittura, molto abrasa e di difficile decifrazione (la pergamena è molto fine e si scorgono tracce dell’altro lato in trasparenza) è una maiuscola alessandrina, cf. p. es. CAVALLO & MAEHLER (1987), tav. 52b (sec. VIIIp); Berger invece rimanda per la datazione (VII-VIIIp) a IRIGOIN (1959), pp. 43-45 con tav. 3; Hörmann lo datava al sec. VIIp. La scrittura mostra il caratteristico contrasto modulare fra lettere larghe (η, µ, ν, ω) con tratti orizzontali (δ, τ, π) e lettere strette (ε, θ, ο, *, ρ) e un contrasto chiaroscurale fra tratti verticali (più spessi) e orizzontali (sottili). Sul verso alla fine dei rr. 4 e 16 si scorgono lettere più piccole (4 η; 16 θαλ), per mantenere un certo allineamento a destra (che comunque non è rigoroso). Il margine superiore misura cm 2,5/2,7, quello interno cm 2,4; l’interlineo è di altezza uguale al rigo di scrittura (mm 3); i righi sono molto corti (cm 5/5,5) e contengono un numero di lettere variabile da 10 a 17 (a causa dell’alternanza fra lettere larghe e strette). Sono conservati 20 righi: la Berger sostiene che ogni colonna doveva conservarne 40 e riscostruisce uno specchio di scrittura in l. 120 × h. 140 mm, ma non è chiaro a cosa si riferisca (alla colonna di scrittura conservata in parte?). Poiché la quantità di testo perduta fra la fine di quanto conservato sul recto e l’inizio del verso è molto lunga (sulla base dell’edizione Kühn si ricostruiscono c. 140 righi), la pagina doveva contenere tre colonne di scrittura. Considerando che la colonna sul recto deve essere la prima e quella sul verso la terza della pagina, si devono supporre 4 colonne completamente perdute. Ipotizzando che le colonne perdute contenessero ciascuna 32 righi (4 × 32 = 128), il resto di 12 righi serve appunto a completare la colonna del recto. Se si vuole tentare la ricostruzione della pagina secondo la “ricetta di Saint-Remi”, più compatibile con la produzione bizantina e orientale rispetto ad altre “ricette” (cf. MANIACI [1995], pp. 16-41: 26 e MANIACI [2002], p. 109), partendo dalle misure del margine interno (cm 2,4 = ½)2 si ricostruiscono un margine esterno di cm 4,8 (= 1) e un margine inferiore di cm 4,8 (= 1). Si può quindi calcolare con una qualche probabilità
Cbm si riferisce al catalogo manoscritto dei codices graeci 575-650. Il margine superiore misura cm 2,7, ma, secondo lo schema fornito da MANIACI (1995), p. 26, dovrebbe equivalere a ¾. Però, se calcoliamo 4,8 come l’intero di riferimento (sulla base del margine interno di ½) dovrebbe essere di cm 3,6: non sembrano esserci segni evidenti di rifilatura. 1 2
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uno specchio di scrittura largo circa cm 19 (ipotizzando un intercolunnio di non più di 2 cm) e alto cm 23,2. La pagina avrebbe dunque misurato cm 26,2 in larghezza e cm 30,7 in altezza. Le misure non sono lontane da quelle indicate da TURNER (1977), pp. 26-27, per il gruppo II. Si tratta comunque di una ricostruzione altamente ipotetica. A meno di non pensare che si trattasse di una versione epitomata del testo (ipotesi per cui non abbiamo nessun indizio) l’impaginazione su tre colonne sembra sicura: si tratta di una impostazione di pagina abbastanza rara che comunque è rappresentata nel gruppo IV di Turner (p. 27) da PSI II 129, della seconda metà del sec. IVp (http://psi-online.it/documents/psi;2;129), che conserva un frammento di foglio pergamenaceo contenente Demostene, De pace. La pagina conteneva tre colonne di circa 33 righi e le sue dimensioni sono ricostruite in cm 23 × 29 (ed. pr. p. 42). Un altro esemplare di codice di pergamena contenente Demostene (De falsa legatione), datato al sec. Vp, potrebbe contenere tre colonne, secondo una delle due ipotesi ricostruttive dell’ed. pr. : P.Oxy. VIII 1094, p. 145. Nell’elenco finale di Turner (1977) compaiono solo altri due codici con tre colonne, il Vat. gr. 1209 contenente la Bibbia, del sec. IVp (p. 134) e il Vat. gr. 1288 contenente Cassio Dione (ma con una indicazione dubitativa “3?”, p. 136), del sec. Vp. Fra i testimoni antichi e tardoantichi di Galeno il codice Monacense è l’unico esemplare in pergamena, ma sembra provenire da una zona dell’Egitto (vedi sopra) vicina a due centri importanti come Antinoupolis e Hermupolis, da cui provengono altri testi di Galeno (P.Ant. III 186, sec. Vp, e P.Berol. inv. 11739A, sec. VI/VIIp, per il quali vedi Corpus dei Papiri Filosofici I.2, Firenze 2008, pp. 10 ss. e Corpus dei Papiri Filosofici III, Firenze 1995, pp. 19 ss.). Non si scorgono segni di lettura, ma in recto r. 7 compare la capitulatio della lettera E, disposta in ekthesis di una lettera, non segnalata nella trascrizione della Berger. In corrispondenza con questa articolazione del testo il rigo precedente (r. 6) è stato lasciato bianco per metà (contiene solo 6 lettere). Questo, insieme alle caratteristiche di scrittura e di mise en page e alla qualità della pergamena, indica che il codice Monacense era una copia di pregio. La tradizione del testo dei primi due libri del De methodo medendi è stata recentemente oggetto di studio da parte di Vito Lorusso, che ha prodotto l’edizione critica dei libri I-II3. La tradizione si divide in due famiglie di codici: portatori di tradizione appartenenti alla famiglia α sono il Londiniensis British Library Add. 6898 (L), XII sec., il Parisinus suppl. gr. 634 (A), XII sec., l’Athous Iberon 164 (I), XIII sec., il Laurentianus plut. 74,6 (F), XIII sec., il Reginensis gr. 174 (R), XIV sec., il Parisinus gr. 2157 (Q), XV sec., l’Oxoniensis Laudianus gr. 56 (O), XV sec., appartenenti invece alla famiglia β il Marcianus gr. 276 (V), XIII sec., il Mosquensis Syn. gr. 51 (M), XIV sec., e il Parisinus gr. 2274 (P), XV sec. Segnalo in apparato le varianti testuali secondo l’edizione Lorusso. Vista la scarsità del testo conservato, non è possibile connettere il codice Monacense a nessuno dei due rami della tradizione.
Presso le «Edizioni di Storia e letteratura», 2018. Ringrazio Vito Lorusso per avermi permesso di utilizzare in anticipo i risultati del suo lavoro. 3
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Recto (lato pelo)
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ω*π/[ερ γε και ει τι*] ολον [και το παν δι-] οριζ[ει, και ουτο*] α/[γνοει την των] [Ελληνων δια-] λεκ[τον.] Ει/ρη[ται δ, ω* οι*θα] περ[ι τη* των ονο-] µατ/[ων χρη*ε-] ω* [επι πλεον ε-] τερω/[θι, και νυν] ο*ον [αναγκαιον] εν τ[ῳ προκειµε-] νω [διειµι. τουτ εν-] δεικ/[νυµενο* µο-] νον [ω* ου χρη πε-] ρι/ελ[κεσθαι τοι* ονο-] µ/α*ι/[ν, ουδε του* εν] . . . .[ .[
X
44, 7-14 K.
1 ω*[περ Berger || 4 all’inizio visibile una traccia indistinta || 7 ειρη[ται Berger || 14 νω δ[ιειµι Berger || 19-20 non riesco a leggere le tracce viste da Berger, τουτ[οι* δια/φ[εροµενους; secondo questa ricostruzione inoltre il r. 19 è troppo corto || 20 forse τ/[? 1 γε om. M || 2 ante ὅλον add. Lorusso || 3 οὕτω* RP || 8 ante περὶ add. καὶ M || 10 πλεῖ*τον A : πλεῖον P || 10-11 ἑτέρωθ( ) I : ἑτέρωθεν R : ἑτέροθι O || 12 ἀναγκαῖον transp. post προκείµενα R || 13-14 εἰ* τὰ προκείµενα ceteri Galeni codices : εἰ* τὸ προκείµενον Kühn || 1819 post ἐν add. τοῖ* L (s.l.) AR || 19 τούτοι* Gal. (Lorusso in textu) : τοιούτοι* AR : τούτοι* in τοιούτοι* mut. L. Verso (lato carne)
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[φωναι* µονον] ουκ ε[ν τοι* νοηµα]*/ιν δ/ι[αφεροντα*, α]λ/λο/ /ι/ ]η [ ] ]π/ο/ι/ [ ]ν/αλ// [λω* ελπι*]η* µα/[λι*τα *υνε]*ιν του/ [λεγοµενου] τον α/[κουοντα· το γα]ρ πο[λυειδε* τη* ε]ρµη[νεια* ει* το]υτο ε[*τω *οι χρη*ιµ]ον · [η µεν ουν ο]ψ/ι*, αυ[θι* γαρ επι το]ν οφθαλµον ιτεον, ε]νεργει[α του µερου]*/ε*τιν [ο δ οφθαλµ]ο/* αυτο/*/ [το του ζωου µ]ο/ριον/
X
46, 17-47, 7 K
P.Marganne 5 • Bayerische Staatsbibliothek München 610(6 — MP3 456.020
1 [ἐν ταῖ* φωναῖ* Berger, che ricostruisce un rigo troppo lungo || 6 ]ποιον η Berger || 9 *υνε]*ιν ut videtur cod. Monac., lege *υνέ*ειν || 15 la prima traccia visibile è un tratto obliquo in alto sul rigo : οψ]ι* Berger. 1 οὐκέτ’ VMP || 2 νοήµα*ι Gal. codd., exc. ὀνόµα*ι M νο*ήµα*ι R : incertum quod habeat cod. Monac. || 3-7 lacunam, fortasse per homeoteleuton, habet cod. Monac. : ἀλλοίω*ιν δὲ µεταβολὴν κατὰ τὸ ποιὸν ἢ ἀλλαγὴν τῆ* προϋπαρχού*η* ποιότητο* ἢ ὑπαλλαγὴν κατὰ τὸ ποιὸν ἢ ὑπάλλαξιν ποιότητο* ἢ ὅπω* ἂν ἄλλω* Gal. (Lorusso in textu) : ἢ ὑπαλλαγὴν κατὰ τὸ ποιὸν ἢ ὑπάλλαξιν ποιότητο* om. AI : ἢ ὑπαλλαγὴν κατὰ τὸ ποιὸν om. LRO, in marg. add. O (ante µεταβολὴν add. ἢ LQO V | τὸ ποιὸν pr. : τὸ om. Q | ποιότητα pro ποιότητο* pr. Q | post ποιότητο* alt. add. ἢ ὑπ’ ἀλλων ἦν κατὰ τὸ ποιὸν R).
Recto 7. Il copista ha messo in evidenza, con la capitulatio, il periodo di passaggio che rappresenta la conclusione del discorso precedente di Galeno sulla intercambiabilità dei nomi e la loro irrilevanza nelle ricerche sulla sostanza: una articolazione del testo che apparentemente non trova riscontro nella tradizione medievale. 13-14. Questa lezione singolare è l’unica variante notevole rispetto alla tradizione medievale, che reca εἰ* τὰ προκείµενα (εἰ* τὸ προκείµενον Kühn) “(necessario) agli argomenti trattati”. Il testo qui può valere “(necessario) nell’argomento presente”. Verso 1-2. La divisione di ἐν su due righi è del tutto anomala: riporto la trascrizione di Berger, perché ε sembra effettivamente l’ultima lettera del rigo, ma si potrebbe ipotizzare che sia completamente scomparsa la sottile lineetta di abbreviazione orizzontale sopra ε, anche se non abbiamo altri esempi analoghi nel testo conservato. 3-7. Questo è un passo tormentato anche nella tradizione medievale, a causa della presenza di molti termini uguali o simili, che hanno provocato omissioni diverse nei codici. Anche il codice Monacense deve essere incorso in un errore del genere, anche se è difficile ricostruire quale. Daniela Manetti Istituto Papirologico «G. Vitelli» Università degli Studi di Firenze [email protected]
BIBLIOGRAFIA BERGER (2014) = F. BERGER, Katalog der griechischen Handschriften der Bayerischen Staatsbibliothek München. B. 9. Codices graeci Monacenses 575-650 Handschriften des Supplements, t. II, pars IX, Wiesbaden, 2014. CAVALLO & MAEHLER (1987) = G. CAVALLO & H. MAEHLER, Greek Bookhands of the Early Byzantine Period, London, 1987 (BICS. Suppl., 47). HÖRMANN (1958) = W. HÖRMANN, «Das Supplement der griechischen Bayerischen Staatsbibliothek», in H.-G. BECK (a c. di), ΧΑΛΙΚΕΣ. Festgabe für die Teilnehmer am XI. Internationalen Byzantinisten Kongress, München, 1958, pp. 39-65. IRIGOIN (1959) = J. IRIGOIN, «L’onciale grecque de type copte», JÖByz, 8 (1959), pp. 29-51.
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Première partie • Éditions papyrologiques • Daniela Manetti
MANIACI (1995) = M. MANIACI, «Ricette di costruzione della pagina nei manoscritti greci e latini», Scriptorium, 49 (1995), pp. 16-41. — (2002) = M. MANIACI, Archeologia del manoscritto, Roma, 2002. TURNER (1977) = E.G. TURNER, The Typology of the Early Codex, Philadelphia, 1977.
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P.Marganne 6
Un fragment du livre III des Helléniques de Xénophon conservé au Caire Alain Delattre, Naïm Vanthieghem et Asmahan Abu al-Asaad
Résumé Édition d’un fragment de rouleau, conservé à la Bibliothèque nationale égyptienne du Caire (Dār al-kutub al-Miṣriyya), qui contient Helléniques, III, 4, 15-17. Le texte que nous éditons présente plusieurs variantes inconnues à ce jour. Les caractéristiques paléographiques et bibliogiques du manuscrit suggèrent qu’il a été copié par la même main que le célèbre rouleau de Vienne, lequel contient une portion conséquente du premier livre des Helléniques (MP3 1552 ; LDAB 4199). Abstract Edition of a fragment of roll containing Hellenica, III.4.15-17 kept in the Egyptian National Library in Cairo (Dār al-kutub al-Miṣriyya). The text we publish presents several unknown variants. The palaeographic and bibliological features of the manuscript suggest that it was copied by the same hand as the famous Viennese roll, which contains a substantial portion of the first book of Hellenica (MP3 1552; LDAB 4199).
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Première partie • Éditions papyrologiques • Alain Delattre, Naïm Vanthieghem et Asmahan Abu al-Asaad
On connaît à ce jour une cinquantaine de papyrus qui conservent des sections plus ou moins étendues des œuvres de Xénophon, soit à peu près autant que les quarantehuit témoins de l’Enquête d’Hérodote, mais bien moins que la centaine de fragments des Histoires de Thucydide1. La papyrologie littéraire fournit ainsi un aperçu de la popularité dont ont pu jouir les œuvres des grands historiens grecs dans l’Égypte grécoromaine. Les plus anciens témoins papyrologiques de Xénophon remontent à la fin du Ier et au début du IIe siècle de notre ère ; les plus récents datent du IVe siècle. C’est cependant aux IIe et IIIe siècles que son œuvre semble avoir connu le plus grand succès2. La renommée de Xénophon à l’époque romaine ne doit pas surprendre : son influence en Grèce comme à Rome a été plusieurs fois mise en évidence3. Sa langue et son style, en particulier sa iucunditas inaffectata pour reprendre les mots de Quintilien4, en firent un modèle de choix dans les milieux scolaires5 et un auteur encore apprécié à l’époque byzantine6, même s’il connut un succès moindre que Thucydide à l’époque tardive7. La popularité de celui qui fut surnommé l’« abeille attique »8 lui valut une large diffusion, que reflète la riche tradition manuscrite de son œuvre, ainsi qu’un intérêt marqué à partir de la Renaissance et, de manière générale, à l’époque moderne9. On conserve des fragments papyrologiques de la plupart des œuvres de Xénophon, en premier lieu les livres historiques : Agésilas (1), Anabase (6), Cyropédie (16), Helléniques (8) ; ensuite les textes socratiques : Apologie (1), Banquet (3), Mémorables (10) ; enfin les traités techniques et didactiques : Cynégétique (1), Économique (2), Des revenus (1), auxquels on peut ajouter la République des Lacédémoniens (1). Manquent encore à l’appel des témoins du Hiéron, De l’équitation et Du commandant de cavalerie. Les fragments papyrologiques de Xénophon ont fait l’objet de plusieurs travaux récents de N. Pellé10. Dans son article Per un bilancio della fortuna di Senofonte storico e narratore in Egitto, elle compare les fragments des œuvres narratives (Anabase et Cyropédie) et proprement historiques (Helléniques)11 et suggère que les premières étaient davantage lues et diffusées auprès du public cultivé, tandis que les papyrus des Helléniques appartenaient plutôt à des exemplaires de bibliothèques. C’est un fragment iné-
1 Les chiffres sont tirés de la base de données Mertens-Pack3 (MP3), consultée en décembre 2017. Sur la fortune papyrologique des trois historiens grecs, voir PELLÉ (2013), p. 115-120. 2 Trente-neuf papyrus datent des IIe-IIIe siècles. Cinq papyrus sont datés des Ier/IIe siècles (MP3 1541.21, 1551.2, 1555, 1559 et 1563), deux témoins des IIIe-IVe siècles (MP3 1556.1 et 1558) et quatre du IVe siècle (MP3 1549.02, 1549.1, 1553 et 1560). 3 BOWIE (2016), p. 403-415 et ROOD (2017), p. 1-27. 4 QUINTILIEN, Institution oratoire, X, 1. 5 PELLÉ (2010), p. 33. 6 Sur le succès de Xénophon à l’époque byzantine, voir PÉREZ MARTÍN (2013), p. 812-855. 7 Sur cette question, voir FOURNET (2002), p. 65-70, en part. p. 67-69. 8 Souda, s. v. Ξενοφῶν (XI 47 Adler) : αὐτὸς δὲ Ἀττικὴ µέλιττα ἐπωνοµάζετο. 9 IRIGOIN (1979), p. I-XV = ID. (2003), p. 645-667. Sur la réception de Xénophon à l’époque moderne, voir les travaux de ROOD (2013), p. 199-211 ; ID. (2016), p. 435-448. 10 Voir en particulier PELLÉ (2005), p. 95-106 ; (2007), p. 197-226 ; (2010). 11 PELLÉ (2005).
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P.Marganne 6 • Un fragment du livre III des Helléniques de Xénophon conservé au Caire
dit de cette dernière œuvre que nous offrons ici à Marie-Hélène Marganne, en gage de notre amitié. Le papyrus a été acquis dans les années 2000 par la Bibliothèque nationale égyptienne (Dār al-kutub al-Miṣriyya), en même temps qu’une série de manuscrits et de documents hébreux et arabes. Il s’agit de l’un des rares fragments grecs, en particulier littéraires, qu’abrite cette institution, dont la vocation première est de conserver les manuscrits et les archives de l’Égypte musulmane12. Le fragment comporte une seule colonne, dont vingt-deux lignes sont préservées ; les lignes comptent entre vingt et vingtneuf lettres chacune. L’absence de texte au verso indique qu’il s’agissait à l’origine d’un rouleau. La marge inférieure est préservée et mesure 5,5 cm ; il subsiste par ailleurs les restes d’un entrecolonnement à gauche et à droite, qui mesure respectivement 1,9 cm et 1,2 cm. L’écriture libraire, légèrement inclinée vers la droite, relève de ce que W. Schubart appelle le style sévère, bien attesté aux IIe-IIIe siècles13, et que E.G. Turner nomme le style formel mixte14. Le petit module des lettres ε, θ, ο et : y contraste nettement avec celui, plus ample, des autres lettres. Certaines présentent un tracé rond (ε et µ), quand d’autres sont davantage anguleuses (δ, ζ, κ, π, τ, ω) ; parfois, le copiste offre pour une même lettre un tracé anguleux et un tracé rond (α). On notera la forme particulière de certaines lettres : la panse du rho est étroite et sa hampe longue ; l’upsilon est peu évasé et sa hampe plonge bien au-dessous de la ligne ; enfin, la base de l’oméga est peu marquée au point que la lettre ressemble à un large rectangle ouvert en haut. Le fragment conserve un passage des Helléniques, III, 4, 15-17, relatif à la campagne du roi spartiate Agésilas II en Asie Mineure, plus précisément à son retour vers la côte, après une escarmouche non loin de Daskyleion à l’automne 396, et à l’installation de son camp d’hiver à Éphèse. Xénophon rapporte comment le roi de Sparte exerce ses troupes et reconstitue leur armement pour mieux repartir à l’assaut des Perses au printemps. Dans son enquête sur les œuvres historiographiques de Xénophon, N. Pellé relève l’existence d’autres copies des Helléniques en style sévère15. L’une d’entre elles, le célèbre rouleau de Vienne contenant les restes du premier livre des Helléniques (MP3 1552 ; LDAB 4199), présente des similarités frappantes avec notre fragment16. Comme le relève N. Pellé dans sa description, le manuscrit se caractérise par une opposition franche entre des lettres de module large (δ, κ, ζ, λ, µ, ν, π, φ et ω) et d’autres de module étroit (ε, θ, ο et :), le tracé rond de certaines lettres (α, ε et µ), qui s’oppose à celui plus anguleux d’autres lettres (δ, ζ, κ, ν, τ et ω). On y remarque aussi, comme dans notre papyrus, l’usage régulier du trait horizontal pour abréger le nu en fin de ligne17, ainsi que des points en haut pour marquer des pauses syntaxiques fortes. Ou-
Cette institution abrite pour l’essentiel des papyrus et papiers arabes, mais il s’y trouve également des documents coptes et grecs. Sur ces documents, voir en dernier lieu VANTHIEGHEM (à paraître). 13 Sur ce style d’écriture, voir SCHUBART (1925), p. 124-133. 14 TURNER & PARSONS (1987), p. 20-23. 15 PELLÉ (2010), p. 33-35. 16 Le papyrus est réédité et étudié dans PELLÉ (2010), p. 45-100. Voir aussi OTRANTO (2005), p. 167191. 17 PELLÉ (2010), p. 51. 12
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Première partie • Éditions papyrologiques • Alain Delattre, Naïm Vanthieghem, Asmahan Aby al-Asaad
tre ces caractéristiques paléographiques et graphiques, on notera aussi que la marge inférieure, la seule préservée dans le fragment que nous éditons présente des dimensions similaires à celles du rouleau de Vienne, en l’occurrence 5,5 cm. Pour toutes ces raisons, nous serions tentés d’attribuer la rédaction du fragment du Caire au même copiste que le grand rouleau viennois, lequel date de la première moitié du IIIe siècle18. Il est en revanche difficile de dire si les deux rouleaux appartenaient à une même édition des Helléniques et à une même bibliothèque. Si tel est le cas, le papyrus que nous éditons proviendrait de Soknopaiou Nèsos19. Le papyrus de la Bibliothèque nationale égyptienne offre quelques leçons inconnues de la tradition manuscrite médiévale20. Ces variantes consistent soit en un passage du singulier au pluriel (l. 7-9), soit en l’ajout d’un mot (l. 3), soit en la reformulation d’une séquence plus longue (l. 6-7). Dans un cas, enfin, le copiste ou son modèle semble avoir fondu le texte des Helléniques avec celui, très proche, que livre l’Agésilas pour cet événement (l. 21-22)21. P.Cair.Bibl.nat. inv. Env. H 19 + 20 21,5 × 13,1 cm
Soknopaiou Nèsos (?) 1re moitié du IIIe siècle
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