GENÈSE DU CANCER [ASAC ed.]


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francais Pages [80] Year 1987

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Table of contents :
Avant‑propos
Qu’est‑ce que le cancer ?
Aperçu historique
La genèse du cancer
Une triade constamment synchronisée
Les liens de cause à effet du cancer
La topographie du cerveau
Solution du conflit
L’aspect conflictuel
Une pierre milliaire
À quel moment débute le cancer ?
Quand peut‑on s’apercevoir de son cancer ?
Le second cancer dans le sillage du premier
La thérapeutique du cancer
A. La solution du conflit
B. Inactivation du cancer
C. Formation et régression de l’œdème cérébral
Exemples de conflits
1. Exemple de conflit avec d’autres
2. Exemple de conflit-souci pour d’autres
3. Exemples de conflit avec soi‑même
Cas de cancer
La coloration du conflit
Que faut‑il penser des tumeurs cérébrales ?
La leucémie aiguë
Les conflits du télencéphale
Les localisations au niveau du cerveau et de l’organisme
L’épilepsie
Étiologie
Deux cas typiques
Trois remarques à propos de ce cas
L’infarctus
Le mécanisme de l’infarctus
1. Le syndrôme DIRK‑HAMER
2. La durée du conflit de territoire
3. L’angine de poitrine
4. Infarctus du myocarde = carcinome coronaire
5. L’infarctus inattendu
Tableau pour la loi d’airain du cancer
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GENÈSE DU CANCER [ASAC ed.]

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Dr Ryke Geerd Hamer

GENÈSE DU CANCER « J’avais cherché le cancer dans la cellule et je l’ai trouvé dans une erreur de codage au cerveau » (Hamer)

Pour les autres documents du docteur Hamer, s'adresser à l'ASAC, 29 boulevard Gambetta 73000 Chambéry Tél. 79 62 13 04

Dr Ryke Geerd Hamer

GENÈSE DU CANCER « J’avais cherché le cancer dans la cellule et je l’ai trouvé dans une erreur de codage au cerveau » (Hamer)

Édité par l'ASAC Association Stop au Cancer 29, bd Gambetta 73000 CHAMBERY FRANCE Tél. 79 62 13 04

ISBN 2-905 761-06-7

Témoins • L'ASSOCIATION STOP AU CANCER a été créée dans le but de faire connaître aux malades la « Loi d’Airain du Cancer » formulée par le cancérologue allemand Geerd Hamer, au terme de longues recherches effectuées dans des cliniques universitaires allemandes, où il dirigeait le service de médecine interne. • Nous avons suivi de très près, en Allemagne et en France, les travaux du docteur Hamer et avons été amenés à participer directement aux diagnostics et à la thérapie préconisée. • Ainsi, nous avons été témoins de guérisons dans des cas de cancer jugés jusqu'ici très graves, pour ne pas dire incurables ; cancer du foie, cancer des testicules, cancer des os, cancers des poumons, infarctus, comme de nombreux cancers du sein, etc. • Tous ceux qui ont approché le docteur Hamer ont été frappés par sa compétence. Il est licencié en théologie, en physique et en médecine, est spécialiste des maladies internes, a une expérience exceptionnellement riche. Il est aussi l'inventeur d'un scalpel électrique qui porte son nom. • Mais il est aussi apprécié pour ses qualités profondément humaines. C'est avant tout un homme au service des malades. Il n'hésitera pas à partir sur le champ, parfois à des centaines de kilomètres, pour se rendre au chevet d'un malade inconnu, tenter l'impossible pour le guérir, prenant en compte un échec éventuel ou même probable. • Par exemple nous l'avons vu partir en pleine nuit pour sauver in extremis une malade atteinte de multiples cancers (foie, etc.) qui aux dires de son médecin n'en avait plus que pour 2 jours (et en était déjà à 50 cm3 de morphine par jour). • Nous l'avons vu réussir, au terme de 8 heures de conversation, à lui faire renoncer de son plein gré à cette morphine dont elle avait besoin pour tuer sa douleur, et la convaincre qu'elle pouvait guérir. • Tirant le malade de sa panique, il l'aide à comprendre l'origine de son cancer personnel et lui montre comment il peut s'en sortir. • Le malade qui trop souvent ne comprend rien à une médecine de plus en plus sophistiquée, obligé de s'en remettre aveuglément à plus compétent que lui, retrouve ainsi pleinement sa dignité humaine et comprend que son mal a une explication, est son affaire personnelle, qu'il peut prendre lui-même en charge sa guérison avec l'aide du médecin. • Fort de cette connaissance et de son expérience, il aidera à son tour d'autres malades à prendre le chemin de la guérison, à propager l'espoir. • Dans ces pages, vous trouverez non seulement la découverte essentielle du docteur Hamer, mais aussi des réflexions et témoignages tirés de son livre, de ses conférences, mais aussi la narration détaillée de plusieurs cas typiques parmi les milliers qu'il a examinés et étudiés depuis 5 ans. • Il poursuit ses recherches. Vous pouvez nous aider à le faire connaître. Faites circuler ces documents, contactez-nous. L'ASAC. 3

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Avant-propos Les pages qui suivent sont extraites d'un livre de plus de 500 pages paru en allemand au début de 1984. Pour en faciliter la lecture, nous proposons en guise de fil d'Ariane un résumé très schématique de la découverte du docteur Hamer, qui porte essentiellement sur la genèse du cancer. Il y a quatre ans, résumant cette découverte dans une communication à l'université de Tubingen, il écrivait : « J'avais cherché le cancer dans la cellule et je l'ai trouvé dans une erreur de codage au cerveau ». Constatant que le cancer (y compris les leucémies aiguës) se conforme toujours à certaines règles, il a formulé la Loi d'airain du cancer, qui s'énonce ainsi : 1. Tout cancer est déclenché par un choc psychique brutal, un conflit aigu et dramatique vécu dans l'isolement, qui ne permet pas de s'en ouvrir à d'autres et qui continue d'obséder le patient jour et nuit d'une manière durable. C'est le syndrome Dirk-Hamer (DHS). 2. La teneur subjective du conflit, c'est-à-dire la manière dont le patient le ressent au moment du DHS, sa coloration, le jour sous lequel il se présente à lui au moment où il reçoit ce coup de massue, détermine à la fois : • la localisation du cancer (poumon, sein, foie, os…) • la localisation de l'aire cérébrale qui sous l'empire du choc subit une rupture de champ. (foyer de Hamer). 3. Il y a corrélation exacte entre l'évolution du conflit, celle du cancer dans l'organe et celle du Foyer de Hamer dans le cerveau, la triade psychisme, cerveau, organe étant constamment synchronisée. Une fois que le conflit est résolu, le foyer de Hamer se régénère par formation d'un œdème périfocal, tandis que les cellules, dont la prolifération anarchique était due à une erreur de codage du cerveau-ordinateur, cessent d'être innervées par des codes erronés et le cancer est stoppé. Une très large place est réservée à là thérapeutique : c'est elle qui intéresse le plus le malade atteint du cancer. Elle consiste essentiellement à aider le malade à résoudre son conflit, qui est à l'origine de ce « court-circuit » au cerveau. Le diagnostic exact joue un rôle capital à cet égard. D'où l'importance qu'il y a pour le malade et le médecin de bien connaître le système pour être mieux à même de déceler la pierre qui l'a fait achopper.

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Qu’est-ce que le cancer ? Aperçu historique Le cancer est aussi vieux que le cerveau humain et animal. Les plantes ont-elles un cerveau, et dans ce cas serait-il aussi capable de provoquer des cancers ? Je ne puis encore répondre à cette question. Ce qui est sûr c'est que le cerveau de l'homme et de l'animal est construit comme un grand ordinateur et qu'il transmet des codes aux cellules du corps, chacune de celles-ci étant pratiquement reliée à une aire cérébrale spécifique. Mais ces aires cérébrales – aussi bien les parties plus anciennes, le tronc cérébral et le cervelet, que le cerveau proprement dit, plus récent dans l'histoire de l'évolution cérébrale – peuvent faire l'objet d'une rupture de champ, d'un court-circuit, qui dérègle l'ordinateur cérébral. Les cellules correspondantes du corps reçoivent des codes erronés et prolifèrent de façon anarchique : elles dégénèrent en cellules cancéreuses. On ne peut provoquer le cancer artificiellement dans une partie du corps qui a été séparée du cerveau. S'est-on jamais demandé pourquoi ? C'est la première des trois petites questions que j'ai l'habitude de poser à mes amis cancérologues. Autrefois, les tumeurs étaient rarissimes, Au milieu du siècle dernier la durée moyenne de vie de nos ancêtres ne dépassait pas 30 - 35 ans. Or c'est aujourd'hui encore l'âge où il y a le moins de cancers. À part les cancers génitaux, engendrés par des conflits dont l'intensité diminue avec la sexualité, la fréquence de la plupart des cancers augmente avec l'âge. Par suite, on voit d'autant moins de cancers que les hommes meurent plus jeunes. La fréquence accrue du diagnostic « cancer » s'explique aussi par le perfectionnement des méthodes de détection. |l y a 20, 30 ans, on ne diagnostiquait que les cancers assez gros ou qui provoquaient des symptômes cliniques alarmants, tels qu'hémorragies, fortes toux, occlusions intestinales, etc. Mais qu'une personne âgée vint à mourir du cancer, on disait qu'elle avait succombé au poids des ans. Il n'y avait pas lieu de procéder à une autopsie. Aujourd'hui, en revanche, il est de plus en plus fréquent qu'un médecin diagnostique un cancer là où il s'agit de petites tumeurs inactivées depuis longtemps et que l'on ne peut discerner qu'à l'aide d'un scanner ou de rayons X : il y a longtemps qu'elles ne causent plus de malaises de sorte qu'autrefois on n'aurait jamais diagnostiqué un cancer, alors qu'aujourd'hui ces petites boules inoffensives déclenchent une énorme machinerie, qui généralement ne s'arrête qu'une fois que le malade, découpé par tranches successives comme un salami, a été thérapisé à mort. En d'autres termes, le cancer n'a pris les dimensions d'un fléau qu'à partir du moment où l'espérance de vie à la naissance venant à augmenter dans les pays civilisés, la fréquence globale du cancer s'est mise à progresser rapidement, alors que 6

statistiquement la fréquence à âge égal est sensiblement la même aujourd'hui qu'à l'époque de nos grands parents, à condition bien entendu de ne comparer que les cancers dont le diagnostic a été établi par des symptômes cliniques incontestables. Je ne crois pas qu'il y ait progression de la fréquence absolue des conflits, je veux dire des chocs psychiques violents et dramatiques, vécus dans l'isolement (Syndrome Dirk-Hamer, DHS), entraînant un état conflictuel durable. Ce qu'il y a c'est que toute révolution sociale provoque aussi des décalages dans la fréquence des conflits déterminés : ainsi, par exemple, du fait de la libéralisation des mœurs sexuelles, de la disparition de certains tabous, les conflits sexuels se font bien plus rares et la fréquence du cancer du col de l’utérus diminue rapidement depuis une dizaine d'années dans les pays occidentaux, alors qu'il continue de faire des ravages dans les pays du Tiers Monde, où les mœurs en la matière n'ont pas connu la même révolution. À l'inverse, le cancer du sein, qui traduit un conflit du nid, généralement un conflit mère-enfant, progresse dans les pays où les structures familiales se relâchent de plus en plus, tandis qu'il n'augmente guère dans les pays où la famille a conservé ses structures traditionnelles. De tous temps les médecins se sont interrogés sur la nature des tumeurs qu'ils décelaient par-ci, par-là dans le corps. Il n'est pas question de faire ici un exposé médico-historique. Presque toujours on a cherché une cause locale aux cancers, tout en s'efforçant d'y trouver une explication, par exemple un dérèglement humoral, alors que d'autres, suspectant des causes magiques, y voyaient l'œuvre d'esprits malins. Quand on songe qu'autrefois on était encore bien moins renseigné sur le cerveau, ces interprétations n'étaient pas tellement erronées, bien que sur le plan thérapeutique elles aient eu naturellement des effets catastrophiques, comparables par exemple aux ravages causés aujourd'hui par la chimiothérapie et la bombe au cobalt. Mais on discutait déjà dans ce temps-là des corrélations possibles entre cancer et psychisme. Ainsi, il y a 200 ans, un médecin anglais se disait convaincu que le cancer du sein pouvait résulter de souffrances psychiques. La médecine moderne, qui se veut scientifique, a commis de nouveau l'erreur de chercher une explication locale au cancer. Pour mieux suivre la croissance du cancer elle s'est dotée de microscopes de plus en plus puissants et précis. Mais le plus grave ce furent les dogmes proclamés ex cathedra et dont la mise en doute entraîne aujourd'hui encore une excommunication ipso facto. Le premier de ces dogmes soutenait qu'il faut au cancer des dizaines d'années pour croître, parce qu'il se développe toujours à partir d’une seule cellule « transformée ». Lorsqu'on s'aperçut par la suite que la plupart des cancers sont des tumeurs mixtes, ne présentant pas de formation histologique ou structure homogène, le dogme était déjà si solidement ancré dans les esprits, qu'il n'y avait plus moyen de le déboulonner. Et même lorsqu'on réfuta ce dogme par la suite en démontrant que dans le col de l'utérus, par exemple, il y avait généralement apparition d’îlots cancéreux environnés 7

de toutes parts de tissus sains, ce qui contredisait absolument la thèse de la genèse unicellulaire, le dogmatisme des cancérologues n'en fut pas ébranlé pour autant. Pour conforter leurs certitudes, ils émirent l’hypothèse que les Îlots cancéreux se propagent à toute vitesse dans l'organisme par ensemencement hématogène, c'est-à-dire par voie sanguine (théorie de Virchow, 1876). Ce dogme de l'ensemencement hématogène est indispensable aux cancérologues pour fonder l'existence de prétendues métastases, foyers de cellules cancéreuses se développant à distance d'un cancer préexistant, dit primitif. Or depuis le temps que les cancérologues sont à l’affût de ces cellules-filles acheminées par voie sanguine, comment se fait-il qu'ils n'en aient encore jamais décelées dans le sang circulant (hormis à la suite d'une opération) ? C'est la seconde de mes trois petites questions qui laissent sans réponse mes amis cancérologues. Cette notion de métastases, qui n'existent pas, est tellement ancrée dans les esprits qu'on en vient même à parler de métastases généralisées, ce qui est une manière de dire au patient qu'il n'a plus aucune chance de survie. Étant donné que le dogme de l’ensemencement hématogène est irréfutable, irrévocable et péremptoire, comme tous les dogmes, il faut sans cesse inventer des dogmes complémentaires pour rendre concevable et plausible cette hypothèse. Du fait que l'on s'accroche mordicus au dogme de l'ensemencement hématogène, mais que du point de vue histologique les taches rondes au poumon sont toujours et sans exception des adénocarcinomes, il à fallu inventer un nouveau dogme : au cours de leur migration par voie sanguine, que personne n'a jamais observée, les petites cellules malignes doivent subir une métamorphose (facultative !). S'il s'agissait auparavant de carcinomes à épithélium pavimenteux, il leur faudra en cours de migration se métamorphoser en adénocarcinomes. En revanche, si c'étaient déjà des adénocarcinomes, il n'y a pas besoin de métamorphose. D'où ma troisième petite question : comment se fait-il que toutes les cellules cancéreuses, quelle que soit leur provenance histologique, viennent au terme d'une migration intrasanguine postulée avec d'autant plus de zèle qu'on ne l'a jamais observée, se fixer sur le poumon sous forme d’adénocarcinomes, alors que ces mêmes cellules (encore jamais visualisées) restées accrochées par hasard à un tissu osseux ne deviennent jamais des adénocarcinomes ? Autre dogme : le cancer est un processus consommateur, un parasite qu'il faut extirper cuir et poil, cautériser et empoisonner, comme s'il s'agissait d'un exorcisme médiéval. Encore un non-sens : le cancer est tout à fait inoffensif, tout au moins pour ce qui est de la tumeur, tant qu’elle ne cause pas de gêne mécanique. En effet, étant constituée des cellules mêmes de l'hôte, elle ne porte absolument pas atteinte au système immunitaire. On s'en aperçoit au fait que des tumeurs inactivées et enkystées habitent le corps bien pacifiquement pendant des décennies, sans altérer le moins du 8

monde le système immunitaire. L'explication en est bien simple : le cancer est une réaction excessive (morbide) du cerveau (rupture de champ) visant à résoudre un conflit. Le système de codage de l'organisme tout entier est branché excessivement et en fin de compte suicidairement sur une sympathicotonie permanente. Ou bien l'organisme vient à bout de l'adversaire, ou c'est celui-ci qui a raison de lui : c'est une sorte de sélection biologique. La solution est aussi simple que cohérente : on aide l'organisme à se débarrasser du conflit. Et voilà que le cerveau branche de nouveau l'organisme sur la vagotonie et commence par se rétablir comme il faut. On dépense énormément d'argent en vain pour découvrir les corrélations présumées entre les valeurs de laboratoire, les paramètres du système immunitaire et la maladie cancéreuse : peine perdue. La solution la plus simple n'est venue à l'idée de personne : que l'âme puisse provoquer la genèse du cancer et soit tout aussi capable de l'arrêter de nouveau, que la maladie proprement dite soit purement et simplement, mais de toute évidence, une panne d’innervation, ni plus ni moins. Précisément, le cancer est un état de sympathicotonie permanente, une incapacité de l’organisme d'inverser le système d'innervation, de se brancher sur la vagotonie. Le patient finit par mourir de cachexie, d'épuisement complet, parce que des mois durant il ne vit plus qu'en état de stress, n'arrive plus à dormir, n'a plus d'appétit, ne digère plus, perd du poids. L'ensemble du métabolisme est bloqué du fait que l'organisme est entièrement occupé à sortir vainqueur du conflit. Plus il met de temps à vaincre son adversaire, plus il se ruine lui-même. C'est aussi simple que ça. Du fait que ces derniers temps l'on découvre de plus en plus de cancers qui en vertu du nouveau système de la Loi d'Airain du Cancer doivent être considérés comme de vieux carcinomes en sommeil ou inactivés, mais qui apparemment ne cadrent avec aucun des systèmes en vigueur jusqu'ici, on a fini par ne plus trouver la moindre trace de système dans l'ensemble de la cancérologie. D'ailleurs, le seul fait de baptiser cancérologie cet ensemble disparate et confus, comme s'il s'agissait d'une science systématique, témoigne d'un euphémisme qui confine à l'arrogance. À force de multiplier les hypothèses scientifiques ou pseudoscientifiques, on a tout simplement oublié l'âme, le psychisme. Si on refuse à l'âme le caractère scientifique c'est qu'elle ne semble ni mesurable ni pondérable. Mais depuis que nous avons trouvé les foyers de Hamer, même l'âme est devenue photographiable, ou tout au moins ses conflits. Dès l'été 81 je me suis rendu compte que pour percer le mystère du cancer et, comme on le voit, sans doute de la médecine entière, il fallait arriver à comprendre les « carcinomes en sommeil ». À l'époque j'avais dit à mes collègues : « Si nous parvenons à expliquer pourquoi ils dorment, nous aurons découvert le secret du cancer. » Mes collègues ne me prirent pas au sérieux, ne pouvant s'imaginer qu'il pût y avoir un intérêt quelconque à rechercher fébrilement dans toutes les sections de cette clinique cancérologique des « carcinomes en sommeil » dans l'espoir de leur trouver un dénominateur commun. Ce dénominateur commun j'ai fini par le découvrir, mais comme il arrive souvent, j'ai 9

trouvé ailleurs. Dans la thèse de doctorat de troisième cycle que je présentais en octobre 81 à l'université de Tubingen, je résumais mes travaux de recherche dans cette petite phrase : « J'avais cherché le cancer dans la cellule, et je l'ai trouvé sous forme de codage erroné au cerveau. » À partir de mon expérience personnelle et de celle de centaines de patients dont je me suis occupé en tant que chef de service de médecine interne dans nombre de cliniques universitaires allemandes, j'ai pu établir que tout cancer débute par un choc psychique brutal, un conflit dramatique vécu dans l'isolement, et j'ai donné à ce virulent conflit initial le nom de Dirk-Hamer-Syndrom (DHS), du nom de mon fils Dirk, dont la mort tragique fut à l’origine de mon propre cancer. Les centaines et milliers de cas examinés depuis m'ont amené à formuler ce que j'ai appelé la Loi d'airain du cancer. Loi d’airain parce qu’elle n’a jamais été contredite et s'est toujours vérifiée dans chacun des milliers de cas de cancer que j'ai suivis ces dernières années. J'ai déclaré publiquement à la télévision allemande que je rendrais immédiatement mon tablier si cette Loi d'airain était prise en défaut dans trois cas. J'ai demandé à l'Ordre des médecins de réunir un jury composé d'éminents spécialistes allemands et étrangers pour juger sur pièce. Ces médecins, qui avaient été invités à amener leurs propres malades et à se prononcer sur les quelques deux cents cas que j'avais à leur présenter, devaient dire si oui ou non cette Loi d'airain était vérifiée dans tous les cas. Le 6 décembre 1983 les dossiers furent examinés en présence des patients et au terme de neuf heures de débats le jury, qui n'avait pas pu me prendre en défaut, décida qu'il n'y avait pas lieu de me retirer mon permis d'exercer la médecine. Après avoir exposé les principes de ce système, je l’illustrerai entre autres par un certain nombre d'exemples choisis parmi les cas soumis à l'examen de ce jury international qui me donna quitus.

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La genèse du cancer Une triade constamment synchronisée La médecine moderne a concentré ses efforts sur l'étude du corps humain pour être mieux à même de le guérir le jour où il tombe malade. Cette démarche était par principe incomplète. En effet, dans l'euphorie de la découverte des enchaînements mécaniques et biochimiques, elle avait négligé le psychisme et le cerveau. De la même façon, nos ancêtres ont longtemps refusé pour des raisons dogmatiques d'admettre la place centrale du soleil, s'imaginant à tort que les planètes décrivaient des trajectoires en spirale autour de la terre, ce qui non seulement n'avait pas de sens, mais compliquait de surcroit les calculs astronomiques. Depuis que Galilée a redécouvert que le soleil est l'astre central de notre système planétaire, les trajectoires des planètes sont redevenues des orbites simples autour du soleil. Les médecins des siècles ou des millénaires passés, dont nos médecins modernes font peu de cas, soulignant leur manque d'esprit scientifique, fondaient généralement leur diagnostic et leur thérapie sur le contexte psychique. Évidemment, ils n'étaient pas en mesure d'étayer leurs connaissances par les découvertes des sciences modernes sur le plan anatomique, physique et biochimique, leur expérience était surtout le fruit d'une démarche psycho-intuitive, jugée « insignifiante » aujourd'hui. Ces deux approches sont l'une et l'autre incomplètes, elles laissent plus ou moins de côté le cerveau, mais à tout prendre, c'est encore la démarche psycho-intuitive qui répond le mieux à la réalité. Nous voyons bien, en effet, les conséquences désastreuses d'une médecine dogmatique, axée uniquement sur l'organisme. D'autre part, faute d'inclure l'ensemble du champ organique, il n'y a évidemment pas moyen d'arriver à une synopsis systématique et reproductible. En réalité, il n'y a pas à proprement parler de distinction rigoureuse entre le psychisme, le corps et le cerveau, car en fait c'est une triade constamment synchronisée : Psychisme - Cerveau - Organe Tous les processus et phénomènes psychiques sont reliés et coordonnés par le cerveau, qui est en quelque sorte le grand ordinateur de notre organisme. Le psychisme en est le programmeur, tandis que le corps et le psychisme constituent ensemble l'organe-cible. En effet, en cas de programmation optimale, le corps et le psychisme sont maintenus dans un état d'harmonie, l’harmonie classique grecque, et en cas de programmation erronée, le corps est affecté aussi bien que le psychisme, le premier sous forme de maladie, le second en quelque sorte rétroactivement, par exemple sous forme de dépression, de panique, de mauvaise humeur, etc. D'ailleurs, la programmation n'est pas à sens unique, et si le psychisme programme le cerveau et l'organisme, il arrive aussi que le corps, à la suite de blessures, de fractures, etc., soit en mesure d'induire une programmation automatique du cerveau et du psychisme. 11

Pour bien comprendre les mécanismes dont il va être question dans cet exposé, il nous faudra garder constamment à l'esprit cette interaction entre le psychisme, le cerveau et le corps, le cerveau étant le super-ordinateur, qui a mis des millions d'années à se développer.

Les liens de cause à effet du cancer La maladie du cancer est une maladie particulièrement dramatique et grave aussi bien de notre psychisme que de notre cerveau et de notre corps. Elle se conforme toujours à la Loi d'airain du cancer, qui s'énonce ainsi : 1. Tout cancer est déclenché par un Dirk-Hamer-Syndrom (DHS), c'est-à-dire à l'occasion d'un conflit aigu et dramatique, vécu dans un état d'isolement complet, et qui continue d'obséder le patient jour et nuit. 2. La teneur subjective du conflit, c'est-à-dire la manière dont le patient le ressent, le jour sous lequel il se présente à lui au moment du coup de massue, détermine à la fois la localisation du cancer dans l'organisme et celle de la rupture de champ, du court-circuit qui se produit au niveau du cerveau, le foyer de Hamer. 3. Il y a corrélation exacte entre l'évolution du conflit, celle du cancer dans l'organisme et celle du foyer de Hamer dans le cerveau.

La topographie du cerveau La carte topographique du cerveau, que j'ai dressée pour la première fois en aoûtseptembre 1983, indique pour chaque aire cérébrale l'organe correspondant dans le corps et elle précise la nature, la teneur du conflit correspondant à chaque organe. Ainsi, par exemple, le foie correspond à une aire bien déterminée du tronc cérébral et la teneur du conflit qui est à l'origine d'un cancer du foie est une vive contrariété le plus souvent d'origine familiale. Une fois réunies les conditions du Dirk-Hamer-Syndrom (DHS), c'est-à-dire si cette contrariété a été assénée comme un coup de massue, si c'est un conflit dramatique, une crise aiguë vécue dans l'isolement, le patient est atteint à cet endroit précis du tronc cérébral, qui à son tour déclenche un cancer du foie. Au niveau psychique, c'est la panique, le patient est obsédé jour et nuit par sa contrariété, il perd rapidement du poids, jusqu'à ce que le conflit soit résolu.

Solution du conflit Dès que le conflit psychique est résolu, l'aire correspondante du cerveau – le tronc cérébral dans l'exemple précédent – commence à se réparer, c'est-à-dire à guérir, en s'accompagnant d'une tuméfaction provoquée par une infiltration œdémateuse. À l'instant même le cancer s'arrête dans l'organe atteint, ici le foie. Là aussi il y a soit réparation plus ou moins intégrale avec formation d'œdème, soit enkystement. Sur le plan psychique, dès que le conflit est résolu, il y a inversion du système d'innervation motrice autonome, le patient passe de la sympathicotonie à la vagotonie, il retrouve le sommeil, reprend rapidement du poids, se sent bien, quoique un peu las, du fait de la vagotonie.

L’aspect conflictuel Pour qu'il y ait un DHS il faut que le coup de massue, la chiquenaude qui va 12

déclencher le cancer, soit un événement conflictuel, une opposition vécue par l'individu. Ce n'est pas un coup du destin, par exemple, un événement auquel de toute façon le patient n'aurait rien pu changer. Même la mort d'un autre, celle d'un être cher, n'est conflictuelle que si l'on se fait des reproches à ce propos. Cet aspect est bien illustré par l'histoire d'une patiente soignée à la clinique gynécologique du CHU de Kiel. Précisions : non-fumeuse. Thorax avant le conflit. Une patiente de 48 ans avait perdu son mari des suites d'un choc anesthésique au cours d'une laparoscopie. Or elle avait instamment déconseillé à son mari de se prêter à cette intervention en raison des pressentiments qu'elle avait. Pour que la patiente ne se fasse pas de reproches, et aussi parce qu'ils se méfiaient de ses réactions, les parents du mari, qui avaient encouragé celui-ci à se soumettre à cet examen visuel de la cavité abdominale; jugé inoffensif, lui cachèrent la cause de la mort et lui dirent que son mari était décédé subitement à la clinique des suites d'un infarctus. La patiente accepta avec résignation ce coup du destin : contre l'infarctus on ne peut rien. Environ deux mois après, la patiente avait à peu près surmonté la première douleur lorsqu'un proche lui confia que son mari était bel et bien mort au cours de la laparoscopie, dont elle l'avait tant dissuadé. « En apprenant la vérité », raconte la patiente, « tout mon être s'est figé en un bloc de glace. J'étais incapable de prononcer un seul mot, comme foudroyée. Je fus saisie d'une effroyable colère contre les miens, sachant pourquoi ils m'avaient caché la vérité. » Au cours des mois suivants la patiente demeura comme figée, elle ne pouvait parler à personne, nourrissait une colère sans bornes contre tous les siens, tout en se reprochant amèrement de n'avoir pas insisté davantage auprès de son mari, elle aurait pu lui sauver la vie, car la laparoscopie n'avait révélé aucune tumeur maligne. Elle était obsédée par ce conflit, par les reproches qu'elle se faisait nuit et jour et par la colère qui l'isolait complètement. Deux mois plus tard elle se découvrit une grosseur au sein : cancer. Le sein fut amputé. On lui fit des rayons, etc. Un thorax effectué par la même occasion porte la mention : absolument rien à signaler. La patiente ne fumait pas. Lorsqu'elle vint me trouver quelque temps après, elle me fit cette remarque essentielle : « Docteur, dès l'instant où l'on m'a dit que j'avais le cancer j'ai été saisie d'une panique mortelle à la pensée que moi aussi j'allais devoir mourir comme mon mari. Depuis, je continue à me faire des reproches à propos de mon mari, mais ce qu'il y a de bien pire depuis c'est l'obsession angoissante qu'il va me falloir mourir. Vous êtes le premier à qui je le dis. Aujourd'hui encore je suis incapable d'en parler à personne. » Exactement sept mois après la connaissance du diagnostic, une nouvelle radio du thorax révéla de multiples taches rondes au poumon. Le cancer du sein avait 13

progressé. Dans mon compte-rendu je propose de soumettre la patiente à une thérapie hypnotique immédiate. Au lieu de quoi elle fut « traitée » aux antibiotiques. Dans ce cas les taches rondes au poumon constituaient évidemment un nouveau cancer autonome, qui se conformait exactement à la Loi d'airain du cancer. Sept mois auparavant, le thorax effectué à la clinique portait la mention : rien à signaler. D'après la Loi d'airain du cancer on aurait pu dépister le cancer au sein dès le premier jour de la maladie et prédire les taches rondes au poumon le jour même du DHS si on s'était donné la peine de demander à la patiente ce qu'elle ressentait au juste. La mort de son mari était un coup dur du destin, une fatalité cruelle, mais elle n'était pas conflictuelle, ne provoqua donc pas de DHS et par suite ne causa pas de cancer. Ce n'est que lorsque quelques mois plus tard la mort de son mari fut l'occasion d'un nouveau choc, mais cette fois conflictuel, et, ne l'oublions pas, un choc subi dans l'isolement, que la patiente fit un DHS et un cancer. La première fois la mort du mari ne fut pas supportée dans l'isolement, car toute la famille la consola. Elle pouvait pleurer toutes les larmes de son corps et devait même cette consolation à son ignorance de la vraie cause de la mort. Mais quelques mois plus tard, lors du DHS authentique, elle se trouvait totalement seule avec sa nouvelle douleur impuissante, avec les reproches dont elle s'accablait et la colère qu'elle nourrissait contre les proches qui avaient conseillé à son mari de se faire opérer. Dans l'intervalle elle avait perdu dans son entourage le bonus de la compassion. Elle se trouvait complètement isolée, ne pouvait en parler à personne et ravalait toute sa souffrance.

Une pierre milliaire La Loi d’airain du cancer exige que le DHS soit réalisé dans chaque cas de maladie du cancer. Le DHS est un syndrome découvert de façon purement empirique. C'est la pierre d'angle de la Loi d'airain du cancer, la base d'une conception révolutionnaire non seulement du cancer, mais de la médecine tout entière. Or, la médecine ne doit plus être comprise uniquement dans le sens traditionnel de traitement d'un patient au bistouri, aux rayons et à la chimie, que le patient doit subir patiemment : il faut la concevoir bien plutôt comme une thérapie complexe, socio-individuelle, intégrée. Si le DHS signifiait seulement que des transformations physiques peuvent résulter de conflits psychiques, ce ne serait pas tellement révolutionnaire Mais le DHS va bien plus loin : il affirme que tout cancer survient lorsqu'intervient une constellation psychique bien déterminée et qu'en même temps cette constellation induit une constellation cérébrale déterminée, la rupture de champ au cerveau. Il y a toujours une simultanéité rigoureuse de la triade psychisme - cerveau - organe, une simultanéité de la genèse, de la modification et de l’évolution. Le DHS est une pierre milliaire, il fait date en ce sens qu'il met en évidence l'étroite 14

interdépendance du psychisme, du cerveau et de l'organe corporel, dont les relations sont régies par une loi rigoureuse. Ce n'est pas seulement une révolution du point de vue médical, elle nous fait prendre conscience de l'imbrication psycho-cérébro-corporelle, le corps cessant de nous apparaître comme un simple support du libre arbitre, du principe immatériel qu'est l'esprit : il n'est pas plus matérialiste de penser l'âme liée au cerveau que l'âme liée au corps. Du moment que nous parvenons à rendre perceptibles nos conflits d'âme dans le tissu cérébral, après un DHS, et que nous arrivons même à les sentir à la périphérie de notre corps en tant que nodules cancéreux engendrés par codage erroné, nous aurions mauvaise grâce à séparer aussi rigoureusement ces prétendues « formes » de l'être. Nous n'avons pas à nous soucier pour le moment de savoir dans quelle mesure ces phénomènes sont réversibles ou même parallèlement réversibles. Le DHS ne sera pas limité non plus aux variétés de cancer connues jusqu'ici, car on apprendra à reconnaître des cancers dans des maladies dont on n'avait jusqu'ici qu'une connaissance symptomatique (p. ex. les athéroscléroses coronaires) et l'on s'apercevra que des maladies dont on n'avait également qu'une connaissance symptomatique voient le jour selon un principe générateur analogue au DHS. D'une façon générale, le DHS sera le centre à partir duquel nous apprendrons à découvrir dans le cerveau l'origine et le siège de toutes les maladies non-infectieuses et à tenter de les guérir en fonction de cette nouvelle perspective. Ce sera le début d'une encéphalologie à l'échelle mondiale.

À quel moment débute le cancer ? L'expérience acquise par l'examen de milliers de cas me permet de répondre à cette question avec une grande précision : il débute à l'instant même où le patient est frappé de plein fouet par un choc psychique brutal, un conflit aigu, extrêmement dramatique vécu dans un isolement psychique complet. Le coup de massue lui tombe dessus avec la soudaineté, la rapidité d'un court-circuit. La médecine d'école a longtemps défendu le dogme selon lequel un cancer a besoin de 20 ans et plus pour atteindre le stade de visibilité. C'est ce qui a conféré à cette maladie son caractère fatidique. On s'imaginait qu'à un moment donné, au cours de l'enfance ou plus tard, une cellule se transformait, dégénérait en cellule cancéreuse puis proliférait par divisions cellulaires, telle la série de transformations subies par l'œuf fécondé et aboutissant à la formation de l'embryon. S'il ne faut pas plus de 15 jours à un embryon de souris pour atteindre 1 cm, pourquoi donc fallait-il 20 ans et plus pour une cellule cancéreuse ? J'ai eu affaire à des centaines de cas, radios à l'appui, où des taches rondes au poumon sont passées en l'espace de 4 à 6 semaines de zéro à 2 cm : avant ces 4 semaines il n'y avait pas la moindre trace ni sur les radios ni sur les scintigrammes. D'autre part il existe des milliers de cas (j'en ai moi-même toute une série) où des contrôles extrêmement serrés permettent de suivre au jour le jour la croissance millimétrique de ces taches rondes au poumon.

Quand peut-on s’apercevoir de son cancer ? Le cancer débute toujours et sans exception par un court-circuit au cerveau provoqué par un choc brutal, un conflit dramatique vécu dans l'isolement (DHS). En principe, si les méthodes d'examen dont nous disposons étaient plus perfectionnées, nous pourrions dès la première minute déceler et mesurer le cancer, aussi bien dans le 15

corps qu'au niveau cérébral correspondant. Il n'empêche qu'un médecin expérimenté, qui connaît bien son patient, peut se rendre compte si celui-ci se trouve en état anormal de sympathicotonie permanente. Après avoir vérifié s'il y a bel et bien eu un DHS et s'être fait préciser la teneur subjective du conflit, il est en mesure de localiser le cancer. Je me suis trouvé une fois dans cette situation. Il s'agissait d'une jeune infirmière, dont j'étais absolument sûr qu'elle avait eu un DHS. Le conflit avait pour objet son enfant et elle devait avoir un cancer au sein. En l'espace de quelques heures je suis parvenu à résoudre son conflit. Cette libération s'accompagna de véritables torrents de larmes et la patiente s'endormit. À son réveil, deux heures plus tard, elle avait de la peine à parler, souffrait d'une parésie (paralysie légère) semi-faciale et de maux de tête – signes manifestes d'un œdème cérébral. Au bout de 3 heures tout était redevenu normal. Mais à quel moment est-ce que le patient lui-même peut s'apercevoir de son cancer ? Après son DHS il est tellement envoûté par son conflit, il en est tellement prisonnier, qu'il n'est pas capable de s'observer objectivement. Et d'ailleurs ce n'est même pas recommandé. La question est seulement de savoir quand il s'aperçoit normalement de son cancer. Les délais de manifestation sont des valeurs purement empiriques et n'ont qu'une précision approximative. En effet, la Loi d'airain du cancer nous dit qu'il y a parallélisme rigoureux entre l'évolution du conflit et celle de la maladie. Celle-ci progressera donc d'autant plus vite que le conflit sera plus actif et plus intense. Comme il s'agit de processus psycho-cérébro-fonctionnels, il y a naturellement des marges d'oscillation dont il faut tenir compte dans le diagnostic. C'est ainsi qu'un patient dont le conflit – la peur de la mort – est extrêmement actif et intense, peut déjà tousser et éprouver une gêne respiratoire au bout de 3 mois, les taches rondes au poumon atteignant déjà la taille d'une pièce de 1 franc, alors que normalement, lorsque le conflit est moins intense, le délai de manifestation est de 7 mois environ. En revanche, les conflits humains d’ordre général chez l'homme et éventuellement chez la femme ménopausée, qui sont à l'origine du cancer bronchique à épithélium pavimenteux et du cancer péribronchique microcellulaire (cancer du médiastin), sont rarement aussi foudroyants et d'une intensité aussi prolongée, de sorte que dans la plupart des cas il faut plusieurs mois pour que le patient soit alerté. À la différence du cancer péribronchique microcellulaire, qui partant du hile se déploie dans le médiastin autour de la bronche qu'il finit par juguler en l'espace de 5 à 14 mois en le comprimant de l'extérieur, le cancer intrabronchique à épithélium pavimenteux prolifère à l'intérieur du canal bronchique, qui est obturé au bout de 18 à 19 mois. Ce délai comporte une marge de 1 à 2 mois en fonction de la sensibilité du patient, qui détermine le moment où il va trouver le médecin pour se faire radiographier les poumons. Il arrive parfois que le cancer péribronchique microcellulaire parvienne très tôt à juguler une bronche de l'extérieur, mais souvent ça n'arrive que très tard, lorsque le cancer a déjà pris une grande ampleur. 16

Autre exemple : une patiente attentive à son corps, avec de petits seins mous, ne manquera pas de remarquer son cancer au sein au bout de deux mois, au plus tard, lorsqu'il aura 0,7 cm. Par contre il se peut fort bien qu'une patiente très prude, qui par pudeur ne se tâte presque jamais les seins, ne remarque pas des années durant un nodule de 2,5 cm : une de mes patientes, âgée de 80 ans, dont le conflit avait été résolu au bout de 5 mois, aperçut par hasard en se lavant un nodule de 2,5 cm, qui était inactivé et sommeillait paisiblement depuis 4 ans dans son petit sein mou. En général il faut tenir compte aussi des différences de taille et de consistance des seins chez les patientes ; et puis la localisation du nodule est tantôt plus périphérique (extérieure) tantôt plus centrale (intérieure). Toutes ces divergences influent sur le délai de manifestation et il faut les avoir présentes à l'esprit quand une patiente précise la date à laquelle elle s'est aperçue de son nodule et la taille de celui-ci. Autre exemple : un cancer à l'orifice de sortie de l'estomac se remarque généralement assez tôt du fait qu'il obture le pylore et provoque de bonne heure des symptômes tels que vomissement après les repas, etc. En revanche, il se peut qu'un cancer situé dans le fundus gastrique, la grosse tubérosité de l'estomac, puisse atteindre la taille d'un double poing avant qu'on s'en aperçoive. Par contre, l'hémorragie du museau-de-tanche (orifice du col utérin) intervient dans la plupart des cas assez exactement 12 mois après le DHS. Bien entendu il se produit là aussi des écarts dans le délai de manifestation lorsque par suite de grossesse, lésions mécaniques ou irritations anormales dues à la cohabitation, à des infections ou manipulations, une telle hémorragie est provoquée prématurément. Toutefois, ces écarts sont généralement assez faibles. En ce qui concerne le cancer de la muqueuse de la cavité buccale, qui tout comme le carcinome intrabronchique et celui de l'orifice du col utérin est un épithélioma, l'écart dans le délai de manifestation est parfois considérable selon, par exemple, que le cancer se développe dans la muqueuse molle de la face interne des joues – et se remarque alors assez tard du fait qu'il ne gêne guère –, ou sur la mâchoire, où il se produit tout de suite une tension sur les os de la mâchoire, si bien que le patient est déjà alerté au bout de quelques semaines. Pour établir un diagnostic du cancer il faut avoir une vision bien précise de la topographie et de l'anatomie du corps humain, comprendre parfaitement les fonctions des organes. Nous devons former des médecins qui sachent déceler, comparer et apprécier l'interaction et le concours de toutes ces composantes aussi bien physiques que psycho-cérébrales. Par exemple le nodule d'un cancer de l'estomac visible au scanner nous apprend tout au plus qu'il y a eu effectivement à cet endroit un nodule à un moment donné. Le scanner ne précise pas quand il y est apparu pour la première fois. Or ce quand est capital : de lui dépend en effet ce qui doit, ce qui peut ou éventuellement ce qui ne 17

doit pas suivre, s'il s'agit d’un cancer inactivé qui remonte en toute certitude à plusieurs années. Mais même dans ce cas il serait important de faire la lumière sur ce vieux talon d'Achille et le cas échéant de mettre le patient en garde contre le risque qu'il court à être confronté de nouveau à ce conflit ou à un conflit analogue de ce secteur conflictuel. À l'heure actuelle on est en mesure de discerner par exemple des taches rondes au poumon sur une radio au bout de 4 à 6 semaines, mais elles sont encore loin de provoquer un quelconque dérangement, malaise ou gêne d'ordre subjectif sous forme de toux, etc. Naturellement le patient se trouve en sympathicotonie, mais seuls des médecins très expérimentés s'en aperçoivent. Le scintigramme, qui nous sert pratiquement d'échelle graduée pour l'activité métabolique des divers organes du corps, nous permet de déceler des foyers cancéreux relativement tôt, au bout de 1 à 3 semaines environ. Toutefois, à ce stade précoce il laisse encore la porte ouverte à toutes sortes de diagnostics. En effet, ce n'est encore qu'une zone ou un secteur d'activité métabolique. L'appréciation de tous ces résultats soi-disant objectifs, qui par ailleurs ne sont pas aussi objectifs que ça, du fait que seule l'appréciation de ces résultats leur confère de l'importance, devrait être confiée à un médecin ayant la plus grande expérience possible sur le double plan médical et humain. Et ce qui est capital en outre c'est la manière dont le médecin va faire part éventuellement au patient des résultats objectifs et de l'appréciation de ces résultats, appréciation qui dépend à son tour de la façon dont le médecin interprète les données anamnestiques subjectives que lui a communiquées le patient, et la manière dont il s'en entretiendra avec lui à la fois comme médecin et ami en qui il a confiance. Un jour viendra où les patients ayant appris à faire attention aux symptômes, que personne ne remarque encore aujourd'hui, on pourra diagnostiquer bien plus tôt et traiter certains cancers en fonction de telles ou telles localisations ou natures de conflit. Comme dans le cas cité plus haut, où j'ai su tout de suite qu'il y avait eu un DHS et qu'un cancer avait dû en résulter. Le tableau des délais de manifestation doit seulement aider à trouver les normes ou les règles habituelles du délai de manifestation d'une part, et d'autre part à se rendre compte à partir des marges indiquées que toute localisation peut donner lieu aussi sur l’organe individuel à des localisations différentes, qui à leur tour correspondent à des délais de manifestation variables, sans parler naturellement des différences d'intensité et d'extension du conflit, qui se reflètent en quelque sorte dans la croissance du cancer dans l'organe. Voilà pourquoi il est si important que le patient – et autant que possible les patients ensemble – se familiarisent avec l'ensemble du mécanisme de ce système, pour qu'ils n'aient plus peur et trouvent un fil d'Ariane dans ce labyrinthe.

Le second cancer dans le sillage du premier Une fois qu'un conflit a été résolu et que le cancer correspondant s'arrête de progresser, on peut se demander si le patient ne risque pas de faire un nouveau conflit à proximité de son « talon d'Achille », juste à côté de la vieille cicatrice 18

conflictuelle. |e serais assez porté à le croire, non seulement pour des raisons psychologiques, mais aussi en me fondant sur l'expérience empirique des cas que j'ai eu à traiter jusqu'ici. Au début de juillet 1976, deux mois après un conflit humain assez dramatique à propos de la construction de sa maison, un patient fait un cancer au sein, ce qui est un cas extrêmement rare. Le nodule de 8 mm est extirpé, la maison est achevée comme prévu et le conflit, qui n'avait duré que 2 à 3 mois, est résolu. En octobre 79 il se produisit 2 choses, ou plus exactement trois, la maison était trop grande, l'endettement excessif et les moyens de financement si justes qu'il fallait à tout prix qu'il ne se « passât rien ». Or précisément ces trois choses se sont produites fin septembre, début octobre. 1. La femme du patient est mise au chômage, le programme de financement de la maison est compromis. 2. Un médecin a l'idée saugrenue de conseiller au patient sans la moindre raison (3 ans après le cancer au sein) de se faire enlever les deux testicules par mesure prophylactique, c'est-à-dire de se faire châtrer ! Et le patient accepte, l'opération a lieu au début d'octobre. 3. Le patient est maintenant châtré, c'est un cancéreux et sa femme est au chômage, ce qui pour le financement de la maison est une catastrophe. C'est dans ce contexte que le DHS vient se greffer pour la première fois sur la vieille cicatrice conflictuelle : au milieu du mois d'octobre 79 les banques déclarent qu'elles ne marchent plus et qu'il lui faut vendre sa maison. Le patient est effondré, lui qui se sentait déjà dévalorisé par sa castration s'écroule. Un contrôle de routine scintigraphique fait apparaître à la mi-novembre les premiers signes d'activité dans les vertèbres lombaires et au bassin. Le patient est obsédé jour et nuit par ses problèmes financiers. Au printemps 80 les foyers osseux sont visibles à la radio. Au mois d'avril 80 une occasion se présente de vendre la maison à un prix avantageux. Le conflit est résolu. Le patient se remet, récupère son poids normal, se sent de nouveau en pleine forme. Inconscient, le patient fait alors la seule chose qu'il n'aurait jamais dû faire : en avril 81 il se met à construire de nouveau une maison. En décembre 81 nouveau DHS, la maison est à moitié terminée, le patient criblé de dettes, c'est la récession économique : récidive, le nouveau conflit vient se greffer exactement sur l'ancienne cicatrice conflictuelle. Au printemps 82, redémarrage du cancer des os, alors qu'on n'avait plus observé de croissance entre le printemps 80 et le printemps 82. Le patient est venu me trouver en novembre 82. La chimio et les rayons n'avaient produit aucun effet. Thérapie proposée : vendre la maison immédiatement. La femme du patient prend l'affaire en main et la mène rondement. Le patient se sent tout de suite beaucoup mieux, a bon appétit, part en vacances à Ténériffe. Tout semble marcher sur des 19

roulettes. On ne constate plus d'activité des foyers osseux, qui sont déjà recalcifiés. Mais en janvier 83 nouveau DHS : le patient est extrêmement contrarié par le (seul) acheteur, qui voulait payer le prix relativement élevé, parce qu'il est revenu pour la 3° fois sur son acceptation en exigeant chaque fois 30 000 marks de rabais sur le prix convenu. Le patient est obsédé par la méchanceté de l'acheteur, qui profite de la situation précaire où se trouve le patient pour faire pression sur lui. Le thème de la maison est redevenu le thème du conflit, du DHS, mais la teneur du conflit s'est déplacée. Tout en se situant à proximité de la vieille cicatrice conflictuelle, elle touche maintenant une autre sphère de la sensibilité du patient, de ce qu'il ressent subjectivement : il est atteint d'un cancer au foie qui progresse rapidement, il souffre d'un conflit indigeste. En mars, le patient doit subir une transfusion de sang à la suite d'une anémie hémolytique, il fait de nouveau une dévalorisation de soi. À partir d'avril on note de nouveau une progression des foyers osseux. Fin mai 83, alors que le patient était à l'article de la mort, sa femme réussit à éliminer le conflit : elle fit croire à son mari que l'acheteur avait définitivement accepté d'acheter la maison au prix convenu. Au grand étonnement des médecins, le patient se releva le lendemain et voulu prendre en main le déménagement. Il mourut 10 jours plus tard d'une hémorragie cérébrale. Cet exemple montre que le patient a été victime la première fois d'un conflit relativement anodin, qui à vrai dire peut se produire assez fréquemment : n’ayant pas prévu à temps les dallages pour la construction de la maison, il lui à fallu interrompre tous les travaux, ce qui lui a valu de vives récriminations de la part de l'entrepreneur, tandis que lui-même s'en voulait terriblement de cette négligence. Depuis lors le thème de la maison était son point vulnérable, son talon d'Achille. Les 4 DHS suivants, les 4 conflits sont venus chaque fois se greffer sur cette cicatrice, même si en janvier 83 la teneur conflictuelle n'était plus exactement pareille : ce déphasage dans l'expérience vécue du conflit a entraîné un déplacement dans la localisation organique (foie). Le thème du conflit n'est pas identique à la teneur subjective du conflit vécu, telle que le patient la ressent ou l'élabore au moment du DHS. Dans le premier cas il s'agissait d'un conflit humain d'ordre général, dans les cas 2-3-5 d'une dévalorisation de soi et dans le cas 4 d’une contrariété indigeste ! Il semble d'après l'expérience que j'ai eue jusqu'ici qu'un nouveau conflit ait tendance à venir se greffer sur un vieux thème de conflit : comme nous l'avons vu, il n'est pas identique au vieux conflit tel qu'il a été vécu, il ne fait que rouvrir la plaie du vieux thème de conflit. On dirait que le patient a une propension suicidaire à son vieux thème de conflit. C'est cela justement qui rend si dangereux les points vulnérables, les talons d'Achille d'un patient. Celui-ci est poussé à commettre de nouveau la même faute que la première fois.

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Une patiente qui avait eu un grave conflit avec son mari, mais dont le conflit était résolu, fit un DHS, un conflit dramatique ayant pour teneur une angoisse mortelle lorsque son mari, juge de famille, déclara à l'occasion d'un procès contre sa propre femme – qui à l'époque ne s'était jamais sentie si bien – qu'il s'attendait à ce qu'elle meure dans quelques mois. Bien que ce mari n’ait pas eu la moindre qualification médicale, le fait que ce soit lui (!) qui l’ait dit la frappa comme un coup de massue. Le conflit fut si dramatique et virulent que la patiente se trouva 3 mois plus tard à l'article de la mort (dyspnée maximale, masse de taches rondes au poumon). Le conflit put être résolu par hypnose suggestive dans un torrent de larmes. La patiente se remit, put faire de petites promenades dans la forêt. Elle mourut 2 mois plus tard subitement d’une soi-disant embolie pulmonaire, mais en réalité d'une apoplexie cérébrale, à l'hôpital : le médecin-chef m'en avait interdit l'accès pour que je ne puisse pas faire douter ma patiente du bien fondé de la médecine d’école. Dans ce cas aussi le thème du conflit était le même (thème du mari), mais la teneur du conflit était légèrement différente. Lors du conflit précédent avec son mari, la patiente avait eu un conflit de subsistance en apprenant du juge de divorce que son mari ne devait lui payer que 130 marks de pension alimentaire. Elle me dit qu'elle avait éprouvé une véritable panique à la pensée qu'elle allait mourir de faim : il s'agissait d'un conflit aigu, extrêmement dramatique, qu'elle pouvait dater à la minute près. Cette angoisse, apparentée à l'angoisse de la mort, avait provoqué un petit nombre de taches rondes au poumon, dont la croissance s'était arrêtée immédiatement dès que le conflit avait pu être résolu. La seconde fois ce n'était plus sa subsistance qui était en jeu et faisait l'objet de son conflit, mais une véritable angoisse mortelle, dont elle n'arrivait pas à donner une explication rationnelle. Elle rêvait la nuit que son mari la tuait. Cette fois aussi elle pouvait dater son DHS à la minute près. La solution du conflit fut elle aussi manifeste. La patiente n'eut soudain plus besoin d'oxygène.

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La thérapeutique du cancer A. La solution du conflit Avant la thérapie les dieux ont placé le diagnostic. Cette maxime que l'on inculquait autrefois aux étudiants de médecine de première année vaut évidemment pour le cancer. En raison de l'interaction complexe de la triade psychisme, cerveau et corps, et vue l'extrême sensibilité des patients ployant sous leur fardeau, il convient avant tout de respecter ces deux principes primordiaux : être très consciencieux et précis dans l'établissement du diagnostic et, dans la manière d'en faire part aux patients, s'y prendre comme avec les membres de sa propre famille. Il est important que le médecin soit un homme de cœur, compatissant, que le patient se sente à l'aise, lui fasse entièrement confiance et n'hésite pas à s’ouvrir. Il faut qu'il sache sonder les profondeurs de l'âme humaine, tout en ayant beaucoup de bon sens pratique. En effet, les conflits de nos patients sont des problèmes concrets et tangibles concernant la femme et la belle-mère, le petit chat et la vache, la pauvreté et l'huissier, mais aussi des conflits avec soi-même, c'est-à-dire l'angoisse de la mort, la dévalorisation de soi, la révolte contre l'injustice ou l'obsession de la maladie dont on n'arrive pas à découvrir la cause. En gros on peut distinguer cinq espèces de thérapie des conflits 1. Les conflits auxquels on peut trouver une solution pratique. 2. Les conflits que l'on peut résoudre par un entretien. 3. Les conflits que l'on ne peut résoudre que par suggestion. 4. Les conflits dont la solution exige une suggestion permanente de la part des autres patients ou des membres de la famille 5. Les conflits dont la solution requiert une reconversion socio-familiale. Ces différents points ne s'excluent pas les uns les autres, mais s'imbriquent souvent et se superposent. Cela devient particulièrement compliqué lorsqu'il y a deux cancers et un cancer double, c'est-à-dire lorsque deux cancers sont provoqués par le même motif mais sont ressentis par le patient comme deux conflits. Exemple : Une patiente apprend qu'elle a un cancer au sein très avancé. Prise de panique elle a une angoisse mortelle et fait des taches rondes au poumon. 3 jours plus tard amputation du sein, curetage axillaire, défiguration de l'aisselle. En se regardant dans la glace elle fait une dévalorisation de soi carabinée : à partir de ce moment des foyers commencent à se développer dans la partie supérieure de la colonne dorsale. Ce n'est pas un véritable conflit double, les deux événements conflictuels et les deux coups de massue provoquant un DHS sont intervenus à trois jours de distance. 22

Mais il arrive souvent que le diagnostic ne soit communiqué à la patiente qu'après l'opération. Les deux événements conflictuels se conjuguent alors en un super coup de massue, mais sont ressentis par la patiente comme deux conflits distincts : la peur de la mort et la dévalorisation de soi. À mon avis ce conflit double et le double cancer qui en résulte sont plus fréquents que nous le diagnostiquons en raison justement de l’imprécision de notre diagnostic, qui découvre successivement l'existence de deux cancers concomitants. En effet, les taches rondes au poumon sont déjà visibles à la radio au bout de quelques semaines, tandis qu'il faut plusieurs mois pour déceler des lésions osseuses. Par suite, celles-ci donnent l'impression de « venir » plus tard, bien qu'en fait elles aient commencé à croître à la même heure. Le scintigramme serait évidemment d'un grand secours ici. Mais l'affaire se complique encore : la progression d'une lésion osseuse ne dépend pas seulement du moment où elle a débuté, mais aussi de l'évolution du conflit. Il faut donc amener la patiente à se souvenir avec une grande précision de ce qui a été pour elle l’ordre prioritaire des conflits. Arriver à savoir si pour une raison ou une autre l'un des deux a été à un moment donné affaibli , s'il a soudain gagné en intensité, ou si au contraire il a pu être résolu complètement. À l'apparition d'un nouveau foyer, présumé n'avoir pas encore existé jusque-là, il faut toujours se demander s'il ne s'agit pas en fait d'un « vieux » cancer inactivé depuis plusieurs semaines et qui n'a donc plus besoin de thérapie puisque le conflit a déjà été résolu. Par exemple, au cours d'un examen de routine on découvre chez une vieille dame une tache ronde solitaire au poumon, qui ne figurait pas sur la radio un an auparavant. Pour comprendre il faut savoir qu'au cours de l'année écoulée elle a fait un DHS : elle a vécu intensément par identification la peur mortelle de son petit chat, qu'elle aimait par-dessus tout, mais qu'elle à dû, au prix d'un conflit atroce, faire piquer par le vétérinaire pour lui épargner la souffrance d'un mal incurable. Or ce conflit a été résolu un mois plus tard lorsque des voisins inquiets de voir l'état dans lequel se trouvait la vieille dame lui ont demandé de prendre en charge des chatons dont la mère avait été écrasée par un chauffard. Le conflit étant résolu, il n'y a plus besoin de thérapie. La tache solitaire au poumon, signe d'une angoisse mortelle pour un autre, va rester visible à la radio, mais ce n'est plus une maladie, c'est seulement une vieille cicatrice. Autrefois, je me figurais qu'un patient dont le conflit était objectivement insoluble, par exemple dans un conflit grave avec un membre de sa famille, ne pouvait être sauvé, Mais depuis j'ai appris à établir la distinction suivante : a. On peut résoudre intégralement un conflit en se débarrassant du problème, par exemple en se réconciliant avec son adversaire. b. S'il n'y a pas moyen d'évincer complètement le problème, on peut survivre à condition d'en éliminer le caractère conflictuel. J'entends par là que le patient peut s'accommoder de son problème, en prendre son parti, s'il arrive à en extirper l'aspect conflictuel, s'il peut en parler. Ainsi, dans mon cas personnel, 23

puisque j'ai eu moi-même le cancer, mon problème c'est la mort de mon fils Dirk. C'est un problème insoluble. Mais l'aspect conflictuel, qui a provoqué un DHS, c'est que je me reprochais amèrement de ne l'avoir pas soustrait à l'ambiance inhumaine de la clinique où il est mort. C'est ma femme, médecin elle aussi, qui m'a aidé à surmonter l'aspect conflictuel et donc à stopper le cancer. Sur le scanner du cerveau nous voyons dans le premier cas que le foyer de Hamer est totalement régénéré, qu'il a retrouvé la transparence du tissu cérébral environnant, de sorte que rien ne permet plus de le distinguer du tissu qui l'entoure, et dans le second cas que le foyer de Hamer se trouve encore dans la phase de régénération, mais que l'œdème périfocal a totalement ou presque entièrement disparu. Tant que le problème demeure, la réparation n'est pas achevée, mais l'aire cérébrale concernée n'envoie plus de codes erronés.

B. Inactivation du cancer Le cancer s'arrête de progresser à l'instant même où le conflit est résolu. Il y a inversion des 3 composantes qui au moment du DHS ont déclenché le cancer. 1. La rupture de champ au cerveau (foyer de Hamer) est réparée par formation d'un œdème. 2. La tumeur cesse de progresser (carcinostase), se répare (œdème péritumoral), est enkystée, transformée ou éjectée. Cette régénération est souvent accompagnée de douleurs et de ces œdèmes péritumoraux, par exemple ascite (accumulation de liquide dans la cavité péritonéale), épanchement pleural, œdème périostal, etc. 3. Du fait de l'inversion nerveuse, du passage en vagotonie, l'organisme tout entier amorce une longue phase de récréation avec tuméfaction œdémateuse dans tout le corps (comme chez une femme enceinte), normalisation du sommeil, regain d'appétit et augmentation réelle du poids, sentiment de bien-être éprouvé par le patient, bien que la fatigue, la lassitude typique de la vagotonie puisse induire en erreur un médecin inexpérimenté, qui conclura à une dégradation de l'état général du patient. Il faut bien dire cependant que la carcinostase, c'est-à-dire l'arrêt de croissance du cancer, n'est pas aussi anodine qu'on pourrait le penser. La disparition pure et simple du cancer ne se produit à ma connaissance que dans les cas de cancer de la muqueuse, où les ulcérations cancéreuses sont évacuées par les orifices, mais où il reste souvent par la suite des cicatrices. Parmi les autres lésions cancéreuses nous distinguons celles qui ne présentent aucune importance pour la survie de l'organisme et celles qui au contraire gênent sérieusement son fonctionnement. Au nombre des premières figurent par exemple des carcinomes plus ou moins pédiculés dans l'abdomen, quand leur volume n'est pas trop gros, et s'ils n'étranglent pas un vaisseau ou une section quelconque de l'intestin, ne provoquent pas par 24

pression une gêne insupportable, bref, les tumeurs qui sur le plan fonctionnel ne présentent pas un inconvénient vital. À côté de ça il y a des tumeurs, par exemple dans les os, notamment dans la colonne vertébrale, qui peuvent y provoquer une résorption du tissu osseux, une ostéolyse avec destruction plus ou moins étendue des os entraînant par exemple une paraplégie. Dans ce genre d'ostéolyses de la colonne vertébrale on observe bien au stade réparateur après la solution du conflit une recalcification des lésions ostéolytiques, toutefois dans la toute première partie de cette phase de réparation il se produit un tassement. Au cours de la seconde partie ces vertèbres tassées sont alors puissamment recalcifiées. Dans l'abdomen aussi il y a des tumeurs, par exemple des tumeurs intestinales, susceptibles de provoquer une occlusion ou une pré-occlusion, d’origine mécanique, dont le patient peut mourir, même si le cancer lui-même est stoppé (carcinostase). D'une manière générale on peut dire qu'il se produit toujours quelques symptômes dans la phase réparatrice après la solution du conflit : a. Le corps forme un œdème autour de la tumeur. b. La tumeur se modifie en fonction de sa localisation, soit par rétrécissement cicatriciel (dans l'abdomen), soit par reconstitution (dans les os, recalcification) ou par éjection (dans la cavité buccale, le vagin, etc.) Il arrive souvent que les œdèmes qui se produisent dans la zone du cancer stoppé (ascites, épanchement pleural) gênent à ce point des fonctions vitales que le corps peut en mourir (p. ex. ascites avec occlusion intestinale, épanchement pleural réduisant la capacité vitale des poumons). Il ne faut pas sous-estimer ces complications dues à un œdème péritumoral local. Elles peuvent limiter la vie du patient même pendant la phase de régénération. À quoi sert au patient de guérir en principe s'il vient à mourir de complications. Il est bien évident qu'il faut mettre en œuvre toutes les mesures de traitement intensif dont dispose aujourd'hui la médecine, y compris les opérations, pour venir à bout de ces complications. Les rétrécissements cicatriciels d'une tumeur (par exemple dans le cas du cancer bronchique), aussi bien que l'œdème périostal dans la colonne vertébrale peuvent provoquer des douleurs si vives que le patient réclame impérieusement des calmants puissants. Or le médecin expérimenté doit savoir que ces douleurs s'arrêtent en général spontanément au bout de 8 semaines à 3 mois et que la plupart du temps elles ne paraissent intolérables que pendant une phase de 4 à 6 semaines. Jusqu'ici les médecins se conformaient à la loi non écrite qu'il ne fallait pas que le patient souffre. Ces douleurs, considérées comme le dernier et terrible symptôme précédent immédiatement la mort, il convenait de les supprimer ou les atténuer par de puissants analgésiques, au besoin par la morphine. Cette opinion très répandue doit être relativée en ce sens que l'algesthésie, la sensibilité à la douleur, n'est pas du tout la même lorsque le patient a le sentiment 25

qu'il s'agit seulement d'une phase provisoire, alors qu'on lui disait autrefois que les douleurs allaient devenir de plus en plus intolérables jusqu'à la mort. Autrefois, il n'avait pour ainsi dire aucun espoir d'échapper à la mort prochaine, qu'on disait inévitable, de sorte que le plus souvent il réclamait déjà très tôt les calmants les plus puissants afin d'en finir le plus vite possible avec un tourment censé interminable. Mais j'ai constaté que les patients auxquels j'arrivais à faire comprendre que les douleurs ne constituaient qu'une phase provisoire dans la guérison, ont réussi à se passer presque complètement de calmants, bien qu'ils aient eu constamment à leur disposition des analgésiques de toute catégorie. Il faut en conclure que la panique du désespoir accroît la douleur jusqu'à la rendre insupportable, alors que le patient, lorsqu'il aperçoit le bout du tunnel et a l'espoir justifié de recouvrer la santé, est tout à fait en mesure de renoncer de plein gré à des analgésiques. On comprend qu'un psychologue, comme d'ailleurs tout homme de bon sens, soit capable d’aider le patient à résoudre son conflit, mais qu'il ne lui est pas possible de venir à bout de toutes les complications qui peuvent intervenir dans la phase de guérison.

C. Formation et régression de l’œdème cérébral La solution du conflit est une pièce maîtresse de la thérapie du cancer. Nous savons qu'avant la solution du conflit le foyer de Hamer, bien que présent, est rarement visible au scanner. Après, il commence à se tuméfier, puis à se manifester par une activité métabolique accrue. On voit nettement se développer également l'œdème périfocal, dont les contours ne sont d'abord pas très bien marqués. Par la suite, il s'accentue davantage et circonscrit le foyer comme l'échafaudage d'une maison en réparation. C'est que le foyer de Hamer se régénère aussi à l'intérieur de cet œdème. Ces foyers de Hamer se situent toujours en des endroits bien définis du cerveau, qui sont en corrélation avec la teneur du conflit et avec la localisation du cancer dans le corps. Il se peut qu'un seul et même conflit ait une double localisation cérébrale (2 foyers de Hamer) : l’une, correspondant à un conflit plus instinctif, dans la partie la plus ancienne du cerveau, l'autre, répondant à un conflit réfléchi, rationnel, dans le cerveau proprement dit. Au bout d'un certain temps, l'œdème régresse, la sensibilité du foyer de Hamer aux produits de contraste se normalise et à la fin, dans le cas favorable, on ne discerne même plus l'endroit où se trouvait le foyer de Hamer. Pendant la phase réparatrice le patient ressent au toucher une forte chaleur dans la peau du crâne située juste au-dessus du foyer de Hamer et de l'œdème périfocal. C'est ainsi que les choses se passent en principe. Mais il est normal qu'au cours de la phase réparatrice du foyer de Hamer toutes sortes de complications cérébrales puissent se produire en fonction de sa localisation dans le cerveau, Les plus anodines sont la céphalée, le vertige, la nausée, la diplopie ou perception de deux images d'un même objet, etc. 26

Il peut se produire en outre des symptômes cérébraux plus difficiles à maitriser sous forme de paralysies (comme la paralysie des nerfs oculomoteurs, des nerfs de la face, l'hémiplégie, l'apoplexie, etc.). Mais toutes ces complications sont encore maîtrisables en comparaison des complications au tronc cérébral, au mésencéphale et au cervelet, les parties les plus anciennes de notre cerveau. Nous savons maintenant assez bien quel cancer a son foyer dans telle ou telle partie du cerveau, à quel moment les divers foyers de Hamer ont leur extension œdématique maximale et le plus de complications. Les plus dangereux sont les foyers situés au mésencéphale – cerveau moyen – et au tronc cérébral, parce qu'ils œdématisent des centres végétatifs vitaux et sont ainsi capables de perturber leur fonctionnement. Nous assistons alors à des altérations du centre de la température (pointes soudaines de température au-dessus de 40 degrés), du centre de la respiration (gêne respiratoire, dans les cas extrêmes apnée, arrêt temporaire de la respiration), du centre circulatoire (collapsus cardio-vasculaire), etc. Si ces complications ne sont pas à minimiser, il est toutefois possible de les maîtriser par un contrôle permanent grâce aux examens tomodensimétriques, qui permettent de déceler avec une grande précision la localisation des foyers de Hamer et l'importance des œdèmes périphériques. Il est d'ailleurs inutile d'avoir recours à des produits contrastants. L'expérience acquise au cours des dernières années nous a permis de réduire considérablement l'importance de ces complications en freinant la vagotonie par diverses méthodes, la première, négative, devant être évidemment de s'abstenir de tout alcool, y compris le vin, ce qui n'est pas évident pour tout le monde. La cortisone, les diurétiques, le café, les anti-inflammatoires, et la glace appliquée suivant les cas sur la nuque et le sommet du crâne (en permanence), le cas échéant de l'eau glacée sur la tête, permettent de réduire sensiblement les effets d'une vagotonie intervenant trop brutalement, notamment lorsqu'il y a conjonction de plusieurs foyers et donc de plusieurs œdèmes simultanés. Dans ces cas là il conviendra de réduire au maximum l'absorption exagérée de liquide. À l'avenir, puisque nous savons qu’après la solution du conflit tous les patients ont des symptômes cérébraux plus ou moins prononcés, il n'y a plus lieu de s'inquiéter outre mesure de phénomènes passagers, tels que céphalées, nausées, vertige, diplopie, etc., qui autrefois étaient en mesure de plonger le malade dans la panique, alors qu'ils étaient un signe infaillible de guérison et donc d'espoir.

Exemples de conflits Nous pouvons distinguer en gros trois types de conflits correspondant à la Loi d'airain du cancer : 1. Des conflits avec d'autres 2. Des conflits à base d'inquiétude pour d'autres 3. Des conflits avec soi-même. 27

Bien entendu, il s'agit d'événements conflictuels aigus et dramatiques, de conflits qui durent. Ce ne sont pas des conflits de type freudien, qui s'expliquent par l'enfance et dont l'aspect conflictuel s'estompe progressivement, mais des chocs conflictuels violents, dramatiques et vécus dans l'isolement au moment du DHS, des conflits qui durent et maintiennent le système d'innervation branché sur la sympathicotonie.

1. Exemple de conflit avec d’autres C'est une histoire d'une banalité désolante, mais dont l'intérêt tient justement au fait qu'elle se reproduit tous les jours à des milliers d'exemplaires, sans que les « héros » de ces épisodes se doutent le moins du monde qu'une « vétille » puisse mettre en route un processus aux conséquences dramatiques. Il s'agit d'une patiente autrichienne de 45 ans atteinte d'un cancer au sein droit et aux ganglions lymphatiques axillaires droits. Je l'ai interrogée en présence du médecin chef de la clinique, d'un gynécologue, d'un psychiatre et d’un autre collègue. La patiente a raconté que depuis 1 an la tension montait dans le ménage. Il ne s'agissait pas – elle l'a souligné expressément – d'une tension de type sexuel, mais d'un différend sur le plan humain. Son mari voulait l'empêcher de développer sa personnalité. 3 mois avant la découverte du cancer au sein il s'était produit – entre quantité de petites frictions – une dispute extrêmement violente, qui n'était pas restée verbale. Elle n'avait encore jamais vécu un conflit aussi terrible. Son mari s'était déchaîné contre ses petits pots de cuivre à la cuisine, ces petits pots qu'elle aimait tant, après les avoir flanqués par terre, il les avait dispersés à grands coups de pied à travers tout l'appartement, pour l'humilier et la vexer. Cela avait été terrible. Elle n'avait pu en parler à personne, ayant bien trop honte de cette sauvagerie de son mari, qui ne s'était encore jamais comporté ainsi. Depuis, ils n’arrêtaient pas de se disputer, c'était affreux, elle en souffrait horriblement. Avant que je commence à interroger la patiente, le psychiatre avait exprimé l'avis que celle-ci ne pouvait pas avoir de conflit au sens freudien. Tous les médecins présents furent donc très impressionnés. En effet, il ne leur était encore jamais venu à l'idée « qu’il fût possible d’attraper un cancer au sein à cause de quelques petits pots de cuivre ». Ces petits pots n'y étaient d'ailleurs pour rien, ils ne faisaient que symboliser la volonté de la patiente de réaliser, d'accomplir sa personnalité individuelle. Si le mari s'y était attaqué aussi sauvagement c'est uniquement parce que la patiente y tenait tant, y était si attachée. Elle ressentit donc ce déchaînement de son mari contre ces chers petits pots de cuivre comme une agression contre sa propre personnalité. Le médecin chef donna des instructions pour qu'à l'avenir toutes les patientes fussent interrogées par le psychiatre de la clinique afin de vérifier si elles avaient eu auparavant des conflits de ce genre.

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2. Exemple de conflit-souci pour d’autres L'authentique conflit-souci pour d'autres implique presque toujours une identification du patient avec celui pour qui il est inquiet. Le patient se met si bien à la place de la personne ou de la chose en question, qu'il s'assimile à elle. Il s'agit généralement d'enfants, de proches, d'amis et aussi d'animaux que l'on aime. Là aussi il faut qu'il s'agisse d'un véritable conflit, c'est-à-dire que le patient soit tiraillé par deux considérations, impératifs, options ou décisions contraires et antagonistes, qu'il met en balance, ou bien qu'il se reproche ensuite de n'avoir pas pris sa décision comme il faut. Dans le cas qui suit, le patient a épousé le conflit vécu par son fils P. Trois semestres après l'avant-diplôme en électrotechnique à l'université technique de Berlin, P. a dû abandonner ses études parce que sa femme, qui avait perdu son travail à la naissance du premier enfant, attendait le second. En apprenant ce désastre en mars 81, le patient avait eu un choc terrible, il s'était comme pétrifié et n’arrivait pas à faire part de son angoisse : le matin en se levant, le soir en se couchant, il n'avait qu'une idée en tête, une question lancinante : que va-t-il advenir de P. ? 18 mois plus tard, une toux persistante, de la fièvre, des crachats parfois sanguinolents, la perte de 8 kg l'amenèrent à consulter un médecin. Diagnostic : épithélium pavimenteux, carcinome bronchique, bronche principale droite, inopérable. Il n'y avait qu'une seule chance de sauver le patient, c'était d'obtenir que l'université permette à son fils à titre exceptionnel de se réinscrire en cours de 5 e semestre et de préparer son examen en juin 83 pour qu'il puisse nourrir sa famille. L'université acquiesça à la requête du médecin. Le conflit fut résolu le 3 novembre 82, date de la réponse positive. Le patient se remit, reprit du poids, tandis que les radios indiquaient un rétrécissement cicatriciel de l'aire atteinte par le cancer. Le début dramatique du conflit, le délai de manifestation de 18 mois, la localisation aux bronches conformément à la teneur du conflit – conflit humain général –, le fait que la maladie ait évolué parallèlement au conflit et se soit arrêtée le jour même où le père, porteur de la lettre du médecin, ait reçu du recteur la réponse positive, toutes ces conditions remplies exactement vérifient la Loi d'airain du cancer.

3. Exemples de conflit avec soi-même Alors que le conflit-souci pour d'autres est en quelque sorte un conflit hybride, à savoir un conflit à propos d’un autre, mais aussi un conflit avec soi-même, ce dernier est très diversifié : on peut distinguer en gros 3 groupes : 1. Conflit avec soi-même à propos de principes, conceptions morales, décisions de conscience, conflits religieux. 2. Dévalorisation de soi au sens le plus large : conflits de souillure, pollution, vexation et humiliation, atteinte portée à l'intégrité physique, complexe d'infériorité allant jusqu'au grave conflit de dévalorisation de soi à l'origine du cancer des os. Là aussi la frontière avec le premier et le troisième groupe est assez mouvante. 3. Les conflits de peur Le groupe des conflits de peur est encore assez difficile actuellement sur le double plan thérapeutique et pronostic, du fait des conceptions actuelles sur la maladie du 29

cancer, Nous connaissons des peurs de tout genre et de toute intensité, dont la pire est la peur d'être privé des moyens d'existence et la peur de la mort, voire l'angoisse mortelle éprouvée par souci de l'autre, par identification avec l'être cher (patiente saisie d'une angoisse mortelle pour son petit chat qui va être piqué pour le libérer d'une maladie incurable). Ce qu'il y a de particulièrement grave dans les peurs c'est qu'il n'y a souvent pas moyen de les raisonner, de les éliminer par des arguments rationnels, logiques, parce qu'elles sont profondément ancrées dans l'inconscient, pour ainsi dire au cœur de la nature humaine et déclenchent des angoisses primitives dont le siège se trouve dans le tronc cérébral. L'angoisse, la peur de la mort provoque toujours la peur d'étouffer, de ne pouvoir respirer, elle fait toujours des taches rondes au poumon (la peur de la mort par identification avec un autre, conflit-souci, produit un foyer solitaire, une seule tache ronde au poumon). La thérapie de la peur de la mort requiert un médecin très expérimenté, qui doit avoir une très forte personnalité suggestive et être en mesure de libérer le patient de son angoisse au moyen de l'hypnose par suggestion verbale. La teneur du conflit peut elle aussi varier : une patiente qui avait fait un cancer au sein parce qu'elle n'avait pas répondu au téléphone au milieu de la nuit et avait appris le lendemain matin que sa sœur était morte subitement, en réalisant que c'était sans doute elle qui avait voulu lui téléphoner, fit à deux reprises une récidive au même endroit à la suite d'un conflit uniquement avec la fille de sa sœur. Elle avait mauvaise conscience vis-à-vis de sa sœur et identifiait la nièce avec la sœur.

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Cas de cancer Cancer de l’œsophage M.R., 45 ans DHS : en avril 81 le patient trouve en rentrant d'un congé de Pâques que sa place à l'usine est occupée par le jeune homme qu'il a initié à l'art du souffleur (ouvrier façonnant le verre à chaud). Pire encore : le patron lui avait promis qu'il pourrait faire son examen de maîtrise, et d'ailleurs il exerçait pratiquement les fonctions d'agent de maîtrise dans son entreprise. Et voilà qu'on exigeait de lui maintenant qu'il obéisse à son apprenti, qui en fait de qualification professionnelle ne lui arrivait pas à la cheville. Il s'ensuivit une vive altercation avec le patron et la mutation par mesure disciplinaire à un poste de travail déconsidéré dans l'entreprise. Selon sa propre expression, le patient n'avait fait qu'avaler, avaler, avaler son affront… il était hors de lui. L'épithélioma, 7 cm, inopérable, siégeait au tiers moyen de l'œsophage. Le conflit avait été très actif d'avril 81 à mai 82, c'est-à-dire jusqu'à son licenciement. Mais l'affaire continua à le ronger jusqu'à ce qu'il apprit en juin 82 que la firme était sur le point de déposer son bilan. Le patient se sentit revivre. Un mois plus tard la firme faisait faillite. Jusqu'au mois de juin 82 le patient avait perdu 20 kg, la faillite lui en fit reprendre 4. Il avait retrouvé sa sérénité. À partir de juin 82 le cancer de l'œsophage cessa de progresser. Le conflit était résolu. On avait dit au patient qu'il était inopérable, qu'on ne pouvait plus rien pour lui. Je ne m'en suis pas occupé bien longtemps, car il n'avait plus besoin de traitement. En effet, j'étais sûr que son conflit ne réapparaîtrait plus. Je l'ai encore observé pendant six mois : il pouvait manger normalement, continuait de reprendre du poids, le cancer se rétractait. Le patient se sentait bien. Il s'en est tiré sans opération, sans rayons et sans chimiothérapie. Cancer du col utérin Mme Z, 50 ans. DHS mars 81, stade 2b, découvert en mai 82, délai de manifestation 13 mois. 22 ans auparavant la patiente avait subi de graves sévices sexuels de la part de son mari, en Pologne. Le mari avait dû faire un an de prison. 13 mois avant la manifestation de la maladie, elle avait reçu par l'intermédiaire de la Croix-Rouge une lettre dans laquelle son mari, qu'elle n'avait pas revu depuis 22 ans, lui annonçait son intention de se rendre à l'Ouest. Prise de panique, la femme est obsédée par le souvenir de cette nuit fatidique, où son mari l'avait passée à tabac. Les lettres se multiplient, elle ne sort plus de la panique. En mai 82 première manifestation, la patiente est déclarée inopérable et incurable, quand elle est venue me voir elle en était à 10 ampoules de morphine par jour, on lui avait dit qu'elle n'en avait plus que pour 4 jours au plus, elle ne pouvait plus s'étendre, comprenait difficilement ce qu'on lui disait. L'élimination du conflit consista en une lettre qu'à ma demande la fille avait écrite le 26 novembre 82 à son père, la priant de bien vouloir rester en Pologne. Depuis lors réduction rapide des doses d'opiates. Reprise du poids, la patiente se sentait de 31

nouveau bien, parvenait à faire plusieurs centaines de mètres à pied, avait bon appétit. La loi d'airain du cancer était vérifiée en tous points : conflit aigu, dramatique, dans l'isolement (la patiente ne pouvait pas en parler). Localisation correspondant à la teneur (sexuelle) du conflit, évolution parallèle du conflit et de la maladie, stoppée le 26 novembre. Trois semaines après être rentrée chez elle, la patiente fut invitée à dîner chez des proches parents, qui tenaient à fêter comme il faut ce retour « inespéré ». Y eut-il d'amples libations ? L'alcool n'est pas conseillé tant que l'œdème périfocal n'a pas régressé au cerveau. Or la régénération de l'aire cérébrale atteinte prend approximativement autant de temps qu'a duré le conflit, c'est-à-dire dans le cas présent 19 mois, de mars 81 (DHS) à fin novembre 82 (solution du conflit). Le lendemain matin la patiente ne se réveille pas. À l'hôpital les médecins ne comprennent pas pourquoi elle a perdu connaissance. Toutes les valeurs de laboratoire sont normales, La patiente meurt une semaine plus tard sans avoir repris connaissance. Mon diagnostic : hémorragie cérébrale causée par le foyer de Hamer à œdème périfocal dans la phase consécutive à la solution du conflit. Carcinome testiculaire Le carcinome testiculaire, qui est engendré par un conflit de perte, par exemple un conflit paternel à l'occasion de la perte d'un enfant, peut apparaître aussi chez un fils dont le conflit est étroitement lié à la mort du père. J'ai eu l'occasion de rencontrer en juin 84 un jeune homme d'une trentaine d'années, qui avait été contraint quelques années auparavant de quitter précipitamment avec femme et enfants un pays à régime dictatorial, où il avait été emprisonné et torturé. C'est à contre-cœur qu'il s'était expatrié, car il laissait au pays son vieux père, et la dictature se prolongeant, il redoutait de ne plus jamais le revoir. Au reçu d'une lettre lui annonçant la mort subite de son père en septembre 83, le choc fut extrêmement brutal. Le jeune homme s'emmura dans sa douleur, condamné à la solitude par ses occupations professionnelles. Il m'expliqua qu'il avait passé neuf mois à se torturer de reproches : si j'étais resté, mon père ne serait pas mort dans la solitude. Depuis septembre 83 il n'avait plus dormi une seule nuit tranquille. Avec l'aide intelligente de sa femme il me fut possible de résoudre son conflit. Elle l'emmena pendant un mois en vacances et l'aida à sortir de la solitude douloureuse où depuis neuf mois il tournait en rond, épuisé par une sympathicotonie qui le minait. Lorsque je le revis six mois plus tard, il était complètement remis, avait repris du poids et dormait normalement, mais se plaignait de maux d'estomac et de vomissements périodiques, accompagnés de violents maux de tête. En l'écoutant je m'aperçus que ces malaises le prenaient régulièrement lorsqu'il était invité chez des amis. Il fut très rassuré en découvrant les liens de cause à effet entre ces retrouvailles avec des compatriotes et les malaises épisodiques. Entre son DHS en septembre 83 et la solution de son conflit en juin 84, il s'était écoulé neuf mois, il fallait donc en compter au moins autant avant la régénération complète de l'ère cérébrale qui avait 32

fait l'objet d'une rupture de champ, d'un court-circuit, et la résorption de l'œdème intra et périfocal, qui accompagne cette guérison. Ne buvant jamais d'alcool en temps normal, il n'était incommodé qu'à l'occasion d'apéritifs et de repas bien arrosés chez des amis. Comprenant qu'il risquait gros, ce jeune homme qui revenait de si loin, décida de ne plus commettre d'imprudences si près du but. J'ai appris récemment qu'il n'avait plus jamais été incommodé par des vomissements et des maux de tête. Cancer de la portion sus-vaginale et vaginale I-II Mme M., 43 ans, voir le scanner Mère de quatre enfants, Mme M., jardinière d'enfants, fut profondément choquée le 23 septembre 82 lorsque son mari, avec lequel elle s'entendait à merveille, lui déclara au terme d'une nuit particulièrement belle, qu'il était surpris de voir qu'elle attachait tant d'importance aux relations sexuelles. Cette façon de minimiser, ridiculiser ce qui pour elle était sacro-saint, cette gifle en passant la secoua à tel point qu'elle en demeura complètement frigide. Après ce DHS, qui l'avait « cassée », elle ne pouvait plus avoir de relations avec son mari et ne tarda pas à se séparer de lui. En juillet 83 le conflit fut résolu lorsque la patiente découvrit, à sa grande surprise, qu'elle était capable d'avoir des rapports avec un autre homme. À la suite de cette « conflictolyse » le cancer, qui évoluait depuis neuf mois, cessa de progresser, il y eut des hémorragies. Ce cancer inactivé fut diagnostiqué bien inutilement en octobre 83. La patiente déclare à son gynécologue qu'elle n'a pas l'intention de se faire opérer vu que le conflit est résolu et qu'il est tout à fait improbable que le cancer se remette à proliférer. Elle va bien, a repris du poids, se trouve en vagotonie, a les mains chaudes, se sent bien, est de nouveau capable d'avoir des relations sexuelles. La séparation de son mari semble être définitive. À sa demande j'envoie le 21 octobre 83 la lettre suivante à son gynécologue : Concerne Mme M., cancer du col utérin 1 à 2 établi par examen histologique. Cher collègue… Mme M m'a prié de vous écrire. Elle est venue me demander conseil au sujet de l’opération totale que vous lui recommandez. Conformément au système de la Loi d'airain du cancer, c'est un grave conflit conjugal qui est à l'origine de la maladie de la patiente. La dispute a eu lieu le 23 septembre 82. Le conflit sexuel qui s'ensuivit a été résolu depuis, au mois de juillet 83, et en même temps il y a eu arrêt de la progression du cancer au col de l'utérus, conformément à la Loi d'airain. J'ai donc vivement déconseillé une opération et je suis prêt à en assumer la responsabilité devant n'importe quelle instance, vu que je suis absolument sûr de mon affaire. Au cas où vous aimeriez avoir plus de précisions sur la Loi d'airain du cancer, je me ferais un plaisir de vous envoyer de la documentation à ce sujet. Du reste, une commission internationale de professeurs se réunira le 6 décembre sous l'égide de l'Ordre des Médecins pour se prononcer sur ma Loi d'airain du cancer. Veuillez agréer, cher collègue, l'expression de mes sentiments dévoués. Le collègue de la gynécologie ne daigna pas me répondre, au lieu de quoi il s'adressa au président de l'Ordre des Médecins, avec lequel, comme il ressort de la lettre, il 33

était déjà en relation par l'intermédiaire d'un tiers. 5.12.83 Monsieur le président et cher collègue, en me référant à la photocopie ci-jointe de la lettre du Docteur Hamer du 21 octobre 83 je m'adresse à vous dans l'espoir de vous fournir de nouveaux arguments contre les agissements médicaux du susnommé… Le prélèvement de la portion sus-vaginale et vaginale a révélé un épithélioma non-corné à prolifération infiltrante… Mme M. a été mise au courant par moi du résultat et de toutes les conséquences qui s'imposent. En dépit d'exhortations pressantes à se faire traiter immédiatement dans un hôpital, elle ne l'a pas fait jusqu'ici. Le week-end suivant elle a rendu visite au sus-nommé. Mme M. est convaincue du bien-fondé des méthodes du Docteur Hamer, qui à mon avis méritent presque dans ce cas le reproche d'homicide par imprudence sinon délibéré, vu qu'au résultat de palpations et à en juger par l'état général elle a au moins une chance de guérison à l'heure actuelle. Les arguments du Docteur Hamer montrent à l'évidence qu'il n'a aucune notion de ce qu'est le cancer du col utérin : Dieu sait qu'il n'est pas engendré par une contrariété et ne disparaît pas lorsqu'on retrouve la sérénité… J'ai informé ma patiente à fond des conséquences de son agissement. Elle est convaincue que son cancer aura disparu l'an prochain. J'ai mis au courant également son mari, qui n'a pas réussi non plus à la convaincre jusqu'ici. Dans la situation dans laquelle je me trouve par rapport à ma patiente, je me sens actuellement un peu désemparé, vu qu'elle ne semble pas capable de comprendre la nature de son mal, tout en m'interdisant par ailleurs d'informer d'autres membres de sa famille. Pour autant que je sache il n'existe aucun texte juridique permettant de la contraindre à prendre les mesures qui s'imposent : Mme M. est tout à fait lucide, bien informée, et de plus, aux dires de son mari, c'est une chrétienne convaincue. En revanche je pense qu'il y aurait bien davantage à entreprendre du côté du Docteur Hamer. La Loi d'airain du cancer ne m'a pas été enseignée au cours de mes études médicales, si ce n'est qu'elle conduit inévitablement à la mort. Il est bien sûr louable que des collègues s'occupent de cancérologie, qu'ils en examinent aussi l'aspect humain. Mais il est intolérable qu'on abuse de la détresse de ces gens pour les conduire à leur perte, surtout quand de toute évidence on n'a aucune notion de la question. Il conviendrait de prendre les mesures qui s'imposent pour sauvegarder la réputation du corps médical. Avec mes meilleurs sentiments Lorsque le jury médical international se réunit le 6 décembre 83, le président de l'ordre des médecins donna lecture de la lettre de ce collègue et tous les membres du jury exhortèrent instamment la patiente à subir une opération totale, castration comprise, comme prévu. La patiente refusa, en affirmant qu'elle était entièrement convaincue du système du Docteur Hamer. Tous les professeurs cherchèrent pendant au moins une demi-heure à la convaincre, en lui disant qu'elle n'avait sans cela aucune chance, que le cancer allait certainement continuer de proliférer, avec ou sans le système du Docteur Hamer. 34

À la fin de décembre la patiente se fit examiner à fond, avec frottis, dans une clinique universitaire ouest-allemande. Résultat : plus de trace de cancer, frottis négatif. Désormais, la patiente est un cas de « guérison fortuite, inexplicable ». Personne ne se souvient que le Docteur Hamer avait prédit systématiquement et fixé officiellement par écrit cette « guérison fortuite et inexplicable », ce pourquoi le représentant de l'ordre des médecins avait promis qu'au cas où Mme M. mourrait du cancer il se chargeait de le « déconsidérer à l'échelle européenne ». Mes collègues préfèrent maintenant croire au miracle. Les cas aussi spectaculaires de disparition complète du cancer ne s'observent, d'après mon expérience, que pour les épithéliomas. Et encore, à condition qu'il n'y ait pas eu de détérioration substantielle, c'est-à-dire que le cancer n'ait pas fait trop de progrès. Mais en général cela n'a pas beaucoup d'importance. Je dis seulement aux patients que leur cancer cessera de proliférer. Les cas comme celui-ci sont alors de « petites surprises » particulièrement réjouissantes.

La coloration du conflit Hypernéphrome et taches rondes au poumon Le jury international réuni le 7 décembre 83 pour statuer sur la Loi d'airain du cancer, fut confronté aussi au cas d'un ingénieur de la marine, qui revenait de loin. Responsable des machines d'un super-tanker, il naviguait au début du mois de mars 82 au large des côtes de l'Espagne lorsque pour une raison inconnue les machines tombèrent en panne. Ce fut la panique à bord : le super-tanker chargé à plein, dérivait irrésistiblement vers les récifs de la côte. La catastrophe était imminente. L'ingénieur travaillait fébrilement, au comble de la tension nerveuse. Au dernier instant les machines se remirent en marche, juste à temps pour éviter les récifs. C’est la coloration du conflit, le jour sous lequel il se présente à l’imagination du patient au moment du DHS, qui va déterminer la rupture de champ électro-physiologique dans une aire spécifique du cerveau et, corrélativement, la localisation du cancer dans le corps. Désormais, son sommeil sera peuplé de cauchemars, il va rêver toutes les nuits que le navire s'écrase contre les récifs, que l'équipage périt dans les flots de cette marée noire. | se réveille en sueur. Ces cauchemars vont hanter ses nuits pendant toute une année, jusqu'au printemps 1983. Le conflit a pris fin, l'ingénieur mécanicien a retrouvé son appétit d'antan, se sent bien de nouveau, il a les mains chaudes et, comme expression de la phase réparative, il y a pour la première fois en juillet 83 apparition de sang dans les urines, depuis le début d'août des douleurs dans la région lombaire. Le 12 août début d'une néphroragie, avec rétention urinaire consécutive dans la vessie. Le patient, qui se trouve en Afrique, est paniqué, il a une angoisse mortelle, une grosse fièvre, met dix jours pour rentrer en Allemagne en chemin de fer et en avion, se cathétérise lui-même. La panique est terminée le 22 août 83 lors de son hospitalisation à Wesermunde, où l’on diagnostique un hypernéphrome, 35

à l'origine de la néphroragie. Les radios montrent que les taches au poumon dues à l'angoisse mortelle sont stationnaires. Au niveau cérébral il n'y a plus trace en octobre 83 d'un foyer de Hamer. Les pronostics selon lesquels le patient n'avait plus aucune chance de survie sont fondamentalement faux. Dans les deux cancers, la Loi d'airain est vérifiée. Histologie 1. Assurée pour l'hypernéphrome. 2. Évidente à la radio pour les taches rondes au poumon. Thérapie Opération de l'hypernéphrome à gauche, le 30 août 83, pas de rayons ni de chimio. Il y a longtemps que le patient a repris la mer, en parfaite santé. Cette corrélation entre la façon dont le patient ressent son conflit au moment du DHS et la localisation du cancer dans l’organisme, est bien illustrée aussi par les exemples suivants. Un chauffeur de coopérative laitière, qui de 1975 à 1983 avait fait successivement trois DHS à la suite de violentes altercations avec son père, propriétaire de la ferme, dont il ajournait depuis des années la cession promise – DHS qui se traduisait par un carcinome médiastinal avec foyer de Hamer au lobe temporal droit (localisation cérébrale des conflits de territoire) –, eut le malheur de répandre par inadvertance une centaine de litres de lait à côté de la citerne. L'incident avait dû être super-dramatique à en juger par les clameurs et les vociférations échangées entre le responsable et le nouveau chef de la coopérative. Le patient en avait été très affecté, d'autant que le patron ne ratait pas une occasion – tous les jours pendant six mois – de monter sur ses grands chevaux pour lui tenir un prêche. Las de se faire admonester, le chauffeur se fit affecter à un autre circuit, où il n'avait plus rien à voir avec ce patron de laiterie. Au mois d'août 1983 un hypernéphrome fut diagnostiqué par hasard à l'occasion d'un test d'hémoculture. La néphrectomie eut lieu le 31 août 83. Cette fois encore le liquide avait été l’idée dominante qui allait déterminer la « coloration » du conflit au moment du DHS. À l'occasion d'une réunion à laquelle avaient été conviées les directrices de groupes de post-cure cancéreuse, deux jeunes femmes d'une quarantaine d'années, opérées l’une du sein gauche, l’autre d’un rein, avaient de la peine à croire à cette corrélation entre la coloration subjective du conflit et la localisation du cancer. Je demandai à la première quel avait été son conflit, elle me répondit en riant qu'elle n'avait jamais.eu qu'un seul conflit dans sa vie : mon mari boit, mais ce n'est pas d'aujourd'hui, il y à vingt ans que cela dure. J'insistai : en quelle année vous a-t-on amputée du sein. Elle n'eut pas de peine à me préciser la date de l'ablation, ce sont. des événements qu'on n'oublie jamais. Et deux à trois mois avant, quel fut le choc brutal qui vous a secouée jusqu'au tréfonds des entrailles ? Elle réfléchit pendant une vingtaine de secondes, puis cria plutôt qu'elle prononça : « Mais bien sûr, c'est à ce moment que mon petit garçon a été renversé par une voiture à un carrefour. On l'avait transporté inanimé à l'hôpital. J'étais plus morte que vive. Il avait une fracture du 36

crâne. Tant qu'il ne fut pas hors de danger je me suis torturée nuit et jour, labourant ma conscience de reproches amers : je n'avais jamais pris la peine d'apprendre à mon gosse de tendre la main lorsqu'il changeait de direction en vélo. » Le sein gauche est chez la mère l’organe par excellence du « conflit du nid », et généralement du conflit mère-enfant. Au moment de l'accident, le DHS avait été dominé naturellement par la « coloration » maternelle. Pourtant l'exemple suivant montre que dans un cas presque identique il peut y avoir à l’instant précis du DHS une image plus éclatante encore, qui selon le contexte est capable de s’imposer, de dominer le champ de la conscience : la seconde femme, qui m'avait précisé qu'elle avait été opérée d'un rein, prit les devants et me dit d'un ton semi-narquois : mais moi je n'ai jamais eu affaire à un conflit « liquide », je ne suis ni laitière, ni pétrolière. Je lui répondis : je n'en doute pas, mais vous avez tout de même eu des conflits dans votre vie. Quel a été le plus grand conflit dont vous puissiez vous souvenir ? Elle ne mit pas longtemps à me répondre : je n'ai vraiment eu qu'un seul, un seul grand conflit dans ma vie. Mais il y a longtemps déjà. Ma fille, qui a maintenant vingt ans, avait à l'époque deux ans. Elle jouait dans la cour à faire des pâtés près d'un tas de sable. D'un œil je la surveillais depuis le premier étage par la fenêtre de la cuisine, où j'étais occupée à me tailler une robe dans un nouveau tissu. À un moment donné, la petite me dit : maman, j'ai les doigts pleins de sable. Sans interrompre mon travail, je lui répondis : t'as qu'à les frotter les uns contre les autres, il partira tout seul. Toute à mes travaux de couture je ne fis plus attention à elle. Je fus tirée de mes réflexions par un cri strident suivi d'un bruit sourd… Mon sang ne fit qu'un tour. Je me précipitai, descendant les marches quatre à quatre : à genoux près de ma petite qui gisait inanimée, mais apparemment indemne sur le tas de sable, je sus tout de suite ce qui s'était passé : elle avait dû grimper doucement jusqu'au palier du second, et comme le robinet d'eau était trop haut pour elle, elle s'était hissée sur le rebord de la fenêtre ouverte… Ce qui frappa l'assistance c'est que cette mère qui revivait avec une intense émotion l'événement le plus dramatique de sa vie, exprimait inconsciemment par ses mains, à 18 ans de distance, ce qu’elle avait ressenti en se penchant sur le corps inerte de sa petite : elle refaisait indéfiniment le geste d’une personne qui se lave les mains.

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Que faut-il penser des tumeurs cérébrales ? Depuis.que j'ai découvert la Loi d'airain du cancer, j’ai dû remettre en question bien des choses qui autrefois me paraissaient aller de soi. C'est le cas notamment des tumeurs cérébrales. Tout en ne me considérant pas comme un expert en la matière, ce n'est tout de même pas une terra incognita. J'ai en effet travaillé pendant quelque temps en neurochirurgie, neurologie et psychiatrie et ma femme a fait sa thèse de doctorat sur le diagnostic des tumeurs cérébrales par angiographie carotidienne. Nous ne sommes donc pas tout à fait des profanes. Il ne me serait néanmoins jamais venu à l'idée de douter de l'existence des tumeurs cérébrales. En effet, quel médecin oserait mettre en doute ce que des millions de neurochirurgiens et anatopathologistes diagnostiquent jour après jour comme tumeurs cérébrales avec une certitude si absolue que sur la foi de ce verdict des millions de gens sont quasi condamnés à mort : il n'y a plus rien à faire. Et s'ils avaient pris des vessies pour des lanternes ? On ne peut tout de même pas nier qu'il y ait des processus expansifs ? Bien sûr que non, moi non plus je n'en doute pas un instant, il est en effet facile d'en prouver l'existence. Mais que sont donc ces processus expansifs ? Ce que moi-même je prenais autrefois pour des tumeurs cérébrales étaient en fait des foyers de Hamer en corrélation avec divers carcinomes qui pour la plupart n'avaient pas été décelés dans l'organisme. Ces dernières années quantité de tumeurs cérébrales m'ont été présentées comme telles. Mais je n'ai pas pu en découvrir une seule qui ait été vraiment une tumeur cérébrale au sens où nous l'entendons jusqu'ici. À y regarder de plus près ce furent toujours des foyers de Hamer et ils se sont toujours comportés exactement comme des foyers de Hamer, que je suis en mesure de prévoir dès la solution du conflit. Le plus souvent ce furent des foyers de Hamer à œdème périfocal correspondant à un carcinome coronaire ou à un carcinome péri ou intrabronchique qui, bien entendu, provoquaient aussi des symptômes expansifs avec déviation et inflexion des artères médianes du côté opposé, augmentation de la pression intracrânienne et avec tous les symptômes cliniques qui d'habitude sont considérés comme des critères nécessaires pour l’existence d'une tumeur cérébrale. Or, que voient les pathologistes lorsqu'ils établissent leur diagnostic ? Une tumeur cérébrale ? Un tissu cérébral atypique ? Oui, ils voient réellement du tissu atypique. Ils voient aussi, suivant la localisation du foyer de Hamer avec son œdème – c'est bien de lui en effet qu'il s'agit toujours – diverses espèces de cellules cérébrales (astrocytes, oligodendrocytes, glioblastes, etc., pour ne citer que quelques-uns des noms fleuris). Et ces cellules, que les pathologistes trouvent dans le cas de l'un de ces foyers de Hamer à œdème périfocal, sont vraiment atypiques. 38

Donc, si l'anatomo-pathologiste voit des cellules atypiques et si le clinicien – dans ce cas le neuroradiologue et le neurochirurgien – lui révèle à l'avance que du point de vue clinique il s'agit de processus expansifs, le diagnostic pour la pathologiste est bien évidemment : tumeur cérébrale ! Réfléchissons bien : que peut être le foyer de Hamer du point de vue histologique ? Au point de vue électrophysiologique c'est une rupture de champ au cerveau, histologiquement c'est une cellule altérée, c'est toute une aire de milliards de cellules nerveuses ou cérébrales altérées temporairement ou durablement. Or, ces cellules altérées les pathologistes les ont appelées jusqu'ici tumeurs cérébrales, ils ont eu la sagesse de ne jamais employer le terme de carcinome cérébral. Le pronostic complémentaire : tumeur à évolution rapide ou à évolution lente s'est vérifié aussi dans la plupart des cas, du fait que dans leur grande majorité les patients sont pris de panique en apprenant le diagnostic tumeur cérébrale, font des taches rondes au poumon et ne vivent plus longtemps. En soi l'apparition d'un foyer de Hamer est un événement tout à fait réjouissant : il indique en effet qu'un conflit a été résolu et qu'un carcinome s'est arrêté de croître dans le corps. Mais nous avons vu également que la phase de guérison postconflictolytique ne saurait être minimisée et peut parfois entraîner la mort. Or c'est justement cette évolution problématique que les neurochirurgiens et les neurologues ont pris jusqu'ici pour l'évolution d'une tumeur cérébrale. Qu'ont fait les neurochirurgiens ? Ils ont cherché à extirper le foyer de Hamer avec son œdème périfocal. Cela a-t-il servi à quelque chose ? Dans certains cas, oui, sans aucun doute. En effet, l'exérèse d'un certain volume du cerveau, souvent avec ouverture des ventricules latéraux et déblocage des voies d'écoulement du L.C.R. ralentit le processus expansif. Mais pourquoi donc la plupart des patients sont-ils morts quand même ? Réponse : a. Si l'on avait affaire à plusieurs foyers de Hamer dans diverses parties du cerveau, on disait que la tumeur continuait de progresser et avait fait des métastases, à supposer qu'on les ait découverts. b. Une fois que le patient était pris de panique, il était de toute manière perdu et mourait rapidement de taches rondes au poumon. c. Mais si l'on refermait la calotte crânienne, l'œdème périfocal recommençait à s'étendre par tuméfaction, et l’on disait que la tumeur se remettait à proliférer. Car au fond on n'avait fait que supprimer des symptômes, alors que la cause de ce symptôme, à savoir la guérison du foyer de Hamer, durait encore. d. Si de surcroit on trouvait encore le carcinome d'origine, le patient, pour ce qui était du pronostic, voyait s'ouvrir des abimes sous ses pieds. En revanche, il peut fort bien y avoir des tumeurs des méninges, des membranes qui 39

enveloppent entièrement l'axe cérébro-spinal : de tous temps on a su que ces méningiomes ne métastasaient pas. Or on n'en a jamais trouvé. Ces méningiomes sont en général bénins dans la mesure où ils ne grandissent pas au point de comprimer le tissu cérébral voisin et de nécessiter une exérèse chirurgicale.

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La leucémie aiguë Elle se conforme exactement à la Loi d'airain du cancer, elle a pour origine un syndrome de Dirk Hamer (DHS). C'est la forme juvéno-infantile d'un grave conflit de dévalorisation de soi. Faute d'expérience suffisante en la matière, j'avais commencé par mettre entre parenthèses les leucémies aiguës, pensant qu'il s'agissait probablement de maladies virales, du fait notamment des poussées de fièvre. Aujourd'hui je sais qu'elles figurent au nombre des maladies cancéreuses, ce sont proprement des cancers des os. Les poussées de fièvre sont fonction des tuméfactions cérébrales. On pensait jusqu'ici que les cellules souches de la moelle osseuse, atteintes d'une dégénérescence maligne, se mettaient à produire anarchiquement des masses de leucoblastes, ou cellules indifférenciées, et que l'organisme submergé par cette prolifération anarchique succombait à des phénomènes secondaires et à de prétendues « métastases ». Tout en sachant qu'un tiers des leucémies sont « aleucémiques », c'est-à-dire contiennent trop peu de globules blancs dans le sang périphérique, on ne tenait pas suffisamment compte des changements intervenus au niveau de la moelle osseuse. Mais surtout on ne remarquait pas que les formes, ou plutôt les phases aleucémiques s'accompagnaient de sympathicotonie et les phases leucémiques de vagotonie. Et bien sûr on ne s'apercevait pas qu'en passant de la phase aleucémique à la phase leucémique le patient sortait de la sympathicotonie pour entrer en vagotonie. L'erreur capitale était évidemment de négliger le psychisme du patient. Pourtant, l'examen attentif des données cliniques aurait déjà dû faire réfléchir les hématologues. La phase leucémique, qui correspond au redémarrage et à la prolifération des cellules souches hématopoïétiques, signale que le conflit à l'origine de la maladie osseuse est résolu et que la guérison est en cours. À supposer que le patient ne retombe pas dans le conflit initial à l'origine de sa dévalorisation de soi et évite les autres écueils qui le guettent, il se remet facilement de la phase leucémique au sens d'une normalisation de l'hématopoïèse – formation des éléments normaux du sang et surtout des globules rouges –, conformément à la Loi d'airain du cancer, qui se vérifie dans chaque cas individuel. De toutes les complications possibles, les plus graves sont la nouvelle flambée du conflit initial responsable de la dévalorisation de soi; le nouveau conflit déclenché par un diagnostic brutal, l'anémie et la thrombopénie (diminution du nombre des plaquettes sanguines avec hémorragies à la clef) provisoires en attendant la reconstitution des globules rouges et des plaquettes, la pression crânienne locale avec les symptômes cérébraux correspondants, du système nerveux central, les traitements pseudo-thérapeutiques, tels que la chimiothérapie, l'irradiation de la moelle osseuse et 41

du cerveau. De toutes les complications possibles ce sont ces dernières qui sont de loin les plus dangereuses et les plus mortelles. Il faut y inclure les complications redoutables consécutives à l'ouverture brutale de soi-disant « diagnostics » et « pronostics », qui tombent comme un verdict implacable et sont à l'origine de nouveaux DHS. La leucémie et le cancer des os, y compris le plasmocytome (tumeur maligne se développant aux dépens des cellules souches de la moelle osseuse et n'affectant en général que des hommes de plus de 40 ans), sont des variétés mal délimitées d'une seule maladie concernant le même organe, l'os, et plus spécialement la moelle osseuse. En résumé, on pourrait dire que la forme de réaction juvéno-infantile à un conflit de dévalorisation de soi juvéno-infantile ou à un conflit infantile chez un adulte, est le cancer des os, à faible ostéolyse, suivi d’une phase de guérison leucémique. L'ostéolyse, destruction progressive du tissu osseux diagnostiquée à tort comme « métastase osseuse », est toujours possible. Chez les personnes âgées la forme de réaction à un grave conflit de dévalorisation de soi est l'ostéolyse. Les cellules souches hémopoïétiques étant atteintes par la destruction du tissu osseux, la guérison consécutive à la solution du conflit se fait par calcification. Les éléments cellulaires étant sclérosés perdent leur fonction créatrice des éléments du sang, et à la différence de la réaction juvéno-infantile, à faible ostéolyse, la phase de guérison consécutive à la solution du conflit n'est pas caractérisée par la forme leucémique, c'est-à-dire la production massive de cellules embryonnaires indifférenciées, immatures, les leucoblastes. Entre ces deux formes de réaction il y a le plasmocytome, un type particulier de cancer des os, qui lui aussi, fait de l'ostéolyse, mais en quantité d'endroits à la fois. La destruction du tissu osseux est moins grave et n'est souvent que diffuse. Il y a présence de substances protéiques de Bence-Jones dans les urines et la pression sanguine est constamment élevée. Ces trois formes de réaction – il y en a peut-être davantage – ont leurs ruptures de champ électro-physiologiques (foyers de Hamer) localisées dans la substance grise du cerveau. Plus l'ostéolyse est grave, localisée et d'une extension continue, plus le foyer de Hamer est nettement localisé et visible par son œdème dans la substance grise du cerveau. À l'inverse, les foyers de Hamer sont d'autant plus dispersés dans la substance grise que les lésions sont moins graves et plus ubiquitaires, comme c'est le cas dans le plasmocytome et la forme leucémique juvéno-infantile.

Les conflits du télencéphale Les deux hémisphères cérébraux, qui constituent le cerveau proprement dit, se composent en gros de moelle et d'écorce. Comme c'est la partie la plus récente de l'encéphale c'est à lui que sont réservés les conflits psychiques les plus différenciés. Le conflit d’angoisse et de peur de la mort est localisé dans le cortex cérébral. Le conflit de dévalorisation de soi dans la moelle, la substance grise des deux 42

hémisphères. Tous deux sont pour ainsi dire des conflits réfléchis sur soi-même. À cet égard ils sont étroitement apparentés au point de vue conflictuel. C'est d'ailleurs assez facile à concevoir : la peur de la mort ressentie par un patient en apprenant du médecin qu'il a un « cancer métastasiant » qui essaime dans tout le corps implique aussi la prise de conscience de n'être plus qu'une ruine en sursis, un être dévalorisé dont son entourage prend plus ou moins le deuil dès que tombe le verdict du cancer. Dans nombre de conflits d'angoisse de la mort, l'œdème périfocal du foyer de Hamer au cours de la phase postconflictuelle pénètre profondément dans la moelle du cerveau. Il est à présumer que cette moelle est affectée elle aussi jusqu'à un certain point, et qu'il s'agit donc au fond d'un conflit mixte, où la peur de la mort se conjugue à la dévalorisation de soi. Il se peut que nos appareils ne soient pas assez précis pour discerner des lésions osseuses encore plus faibles. C'est encore la scintigraphie qui convient le mieux ici. Mais on ne sait jamais si l'activité mébatolique mise éventuellement en évidence révèle une progression ou un recul du cancer : tous deux manifestent en effet une activité métabolique. En ce qui concerne également le conflit de territoire, les frontières avec la dévalorisation de soi ne sont pas fixes. La perte d'un territoire implique souvent en même temps un conflit de dévalorisation de soi, un sentiment d'infériorité après la perte de souveraineté. La partie du lobe temporal droit – idem pour le lobe gauche – qui est impliquée dans l'infarctus du ventricule gauche dans le cadre d'un conflit de territoire, jouxte elle aussi la moelle du cerveau et donc la zone qui réagit à un conflit de dévalorisation de soi. Nous constatons donc que certaines choses qui sont en corrélation sur le plan psycho-conflictuel, voisinent également au cerveau. C'est ce qui explique aussi que nous voyions si souvent des « processus chevauchants », c'est-à-dire des foyers de Hamer débordant les frontières d'une « zone de conflit ». Pour ce qui est de la leucémie, il n'y a que le scintigramme qui nous révèle jusqu'où la moelle osseuse du système squelettique est atteinte. En général, la radiographie ne nous apprend rien, il arrive parfois qu'elle mette en évidence des ostéolytes individuelles lorsqu'il s'agit d'un conflit de dévalorisation mixte, c'est-à-dire d'un conflit où des éléments enfantins ou infantiles se mélent à des éléments adultes. Dans les cas individuels c'est difficile à discerner du fait que nous manquons encore de routine. J'ai longtemps hésité, pour être sûr de mon fait. Je ne voulais pas éveiller des espoirs injustifiés chez les plus pauvres parmi les pauvres, chez nos patients leucémiques. 43

Entre temps, j'ai acquis suffisamment d'expérience, je connais suffisamment de cas, de sorte que ce serait un crime de me taire plus longtemps. Je suis absolument certain que les leucémies aiguës se conforment à la Loi d’airain du cancer, qu'elles débutent toutes par un DHS, que la teneur du conflit est toujours une dévalorisation de soi du type juvéno-infantile ou infantilo-régressif (par exemple, au cours d'une conférence réunissant la direction et le personnel un patient est mis à la porte comme un écolier), toutes comportent une phase de sympathicotonie avec perte de poids, obsessions, insomnie, ainsi qu'une phase de vagotonie après la solution du conflit, avec gain de poids important, sommeil normal, fatigue allant jusqu'à la relaxation complète, sentiment de bien-être sans obsessions, œdème cérébral dans la moelle du téléencéphale, la moelle osseuse produisant en abondance des leucocytes, des érythrocytes et des thrombocytes, ces deux derniers éléments suivant difficilement. C'est cette phase de guérison vagotonique post-conflictuelle que nous appelions jusqu'ici leucémie. En réalité ce n'est pas une maladie, mais, si l'on veut, la seconde partie de la maladie, la phase de guérison, et donc uniquement un symptôme. La tuméfaction de l'os, qui occasionne souvent de très vives douleurs par tension du périoste, et la forme de réaction leucémique sont toujours des signes de guérison de l'os et de la moelle osseuse. Ce qu'il y à de particulièrement tragique dans ce type de maladie c'est que l'on n'avait pas compris jusqu'ici que la leucémie n'était au fond que la phase de guérison d'une maladie préalable. Hypnotisé par la prolifération anarchique des leucocytes embryonnaires, on s'est acharné à les détruire pour éviter des accidents secondaires, alors que personne n'est jamais mort de la surproduction de leucoblastes. L'important c'est d'assurer la soudure des globules rouges et des plaquettes sanguines en attendant que les nouvelles arrivent à maturité.

Les localisations au niveau du cerveau et de l’organisme Tandis que dans le cancer des os on observe des ostéolyses isolées aux contours bien délimités, et aux endroits correspondants de la moelle du téléencéphale de grands foyers de Hamer isolés, aux œdèmes bien circonscrits dans la phase post-conflictuelle (PCL), on assiste dans les leucémies à une atteinte plus diffuse de l'ensemble de la moelle osseuse, ou tout au moins de grandes parties de la moelle, alors qu'une multitude de minuscules foyers de Hamer œdémateux sont disséminés pendant la phase PCL dans l’ensemble de la moelle du téléencéphale.

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L’épilepsie Étiologie L'épilepsie est un complexe de symptômes, ce n'est pas à proprement parler une maladie, mais un symptôme de maladie. Autrefois nous établissions une distinction entre grand-mal et petit-mal, épilepsie corticale partielle (convulsions jacksoniennes) et épilepsie généralisée, entre épilepsie héréditaire et acquise, épilepsie traumatique, etc. Depuis la découverte des foyers de Hamer nous y voyons un peu plus clair. Si l'on fait abstraction de l'épilepsie traumatique, il semble que dans la plupart des cas les convulsions épileptiques soient en relation directe avec la solution d'une récidive de conflit.

Deux cas typiques A. La femme d'un chaufeur de taxi des environs de Brême fut témoin en février 1982 de plusieurs attentats contre son mari : en l'espace d'un mois, des clients qu'il avait pris en charge le menacèrent d'un pistolet et lui tirèrent dessus. Comme il avait porté plainte ensuite contre l'un de ses agresseurs, qu'il avait reconnu, sa femme fut prise de panique à la pensée qu'il allait venir se venger. Au mois de juillet et d'août, elle fit deux grosses crises d'allergie avec de fortes fièvres. Au mois d'octobre 82, elle fit un nouveau DHS en apprenant qu'elle avait des taches rondes au poumon. Le 16 août 83, je parvins à résoudre son conflit. Immédiatement après, en présence de ma secrétaire et de moi-même, elle fut prise de deux crampes clonico-toniques du côté gauche (convulsions jacksoniennes). Elle s'endormit pendant dix minutes après la première crise et de cinq à dix minutes après chacune des trois crises suivantes. Le scanner effectué une heure après la solution du conflit fait apparaître des foyers de Hamer tout frais avec oedème périfocal dans la zone corticale. B. Une jeune fille de 15 ans résidant à quelques kilomètres de Bonn joue de la trompette dans un orchestre de jeunes musiciens dirigé par un trompettiste de grande classe, dont elle est la meilleure élève. Le 7 février 1975, au début du premier grand concert public, dont les jeunes escomptent une percée, le chef, qui exécute un solo magistral, qu'elle va reprendre à son tour incessamment, s'effondre à ses pieds terrassé par une crise cardiaque. La consternation est à son comble parmi ses jeunes élèves, Mais K., sa meilleure trompettiste, subit à cet instant un choc d'une violence inouïe, dont les effets continueront de se faire sentir dix ans après, chaque fois qu'elle se trouvera confrontée à la mort. Inconsolable, elle demande et obtient la trompette du chef. Jour après jour elle va se recueillir sur sa tombe. Chaque fois qu'elle a très peur, elle réagit par une crise d'asthme. Un an après la mort du chef, elle assiste à la mise en bière de la sous-locataire. Huit jours après elle fait sa première crise d'épilepsie. Le conflit vicariant – l'angoisse mortelle – refait surface. Deux ans plus tard, en 1978, K., qui a maintenant 18 ans, découvre sa grand-mère, qui ne répondait plus au téléphone, effondrée dans sa cuisine la tête enfoncée dans le frigo ouvert. La croyant morte, K. est saisie d'une angoisse mortelle, elle pense intensément à « Willi », le chef 45

d'orchestre. La grand-mère reste en vie, le conflit est résolu. Quelques semaines plus tard, en décembre 78, K. fait 4 crises de grand-mal. En janvier 1979, dans le cadre de recherches systématiques, l'université de Bonn découvre sur un scanner un foyer de Hamer entouré d'un oedème périfocal étendu, qui est naturellement interprété de travers. Personne n'arrive à comprendre comment une jeune fille de cet âge peut avoir un pareil « phénomène » au cerveau. Elle est « examinée à fond par des spécialistes » à la section neurologique et psychiatrique de l'université de Bonn. Mais personne ne lui a jamais posé de question sur l'événement central qui l'a bouleversée quatre ans plus tôt. Cela ne cadre pas avec des conflits freudiens et par conséquent c'était sans intérêt du point de vue psychiatrique. En février 79 la grand-mère qui, un an plus tôt, avait fait un malaise à la cuisine, meurt. K. est naturellement très triste et impressionnée, mais son conflit est résolu au bout d'une semaine, tout le monde convenant que finalement c'était pour elle une délivrance. Quinze jours plus tard, nouvelles crises épileptiques, grand-mal, toujours de nuit, en plein sommeil. Amélioration progressive, mais chaque fois qu'elle a très peur la jeune fille prend des crises d'asthme ! En mai 1983, K. perd son père. Sa mort la culpabilise beaucoup, comme l'avait culpabilisée la découverte de la grand-mère, la tête dans le frigo. Quatre jours après l'enterrement du père, de nouveau crise tonico-clonique généralisée classique, qui se reproduit plusieurs fois au cours des semaines suivantes. Elle continue à avoir des crises d'asthme. En janvier 84 mort de la seconde grand-mère, avec laquelle K. s'entendait particulièrement bien, mais que par peur elle n'avait pas été voir à la clinique. D'où nouvelle culpabilisation lors de sa mort. Quinze jours après nouvelle crise tonico-clonique généralisée, malgré l'ingestion de médicaments depuis 1975, et bien que depuis juillet 83 elle n'ait plus eu de crises épileptiques.

Trois remarques à propos de ce cas 1. Il est évident que ce cas se conforme exactement à la Loi d'airain du cancer. Bien avant d'être confronté à des preuves matérielles (scanner) j'étais sûr qu'il devait s'être agi ici d'un conflit d'angoisse mortelle, avec conflictolyse, foyer de Hamer et oedème périfocal – avec récidives authentiques sous forme de conflits d’angoisse mortelle par identification ou par souci, conflit vicariant. 2. Dans ce cas, l'asthme bronchique se manifesta très nettement et pour la première fois immédiatement après la mort du maître et alla en s'accentuant visiblement après chaque nouveau décès. L'asthme serait par conséquent la sœur jumelle de l'angoisse mortelle. L'asthme serait alors la forme de réaction moins forte du même foyer de Hamer que pour le conflit d'angoisse mortelle (toujours au cortex) 3. Par suite, la crise épileptique aussi bien que la crise d'asthme seraient peut-être toutes deux des symptômes analogues, bien que différents, d'un processus cérébral 46

visant à freiner un mécanisme de guérison excessif au cerveau Il se peut que dans la grande majorité des cas l'épilepsie soit le signe d'une lésion du cortex due à un conflit d'angoisse mortelle. Les taches rondes au poumon, qui sont provoquées, elles aussi, par la peur de la mort, peuvent passer inaperçues pendant un certain temps, et les taches rondes solitaires, traduisant une angoisse mortelle éprouvée pour un autre, peuvent fort bien être cachées par l'ombre du cœur ou être prises par le radiologue pour la projection du mamelon. Cela expliquerait aussi pourquoi l'on trouve souvent des changements dans l'E.E.G. des.épileptiques, où l'on ne peut explorer qu'une zone de 1 cm au-dessous du cortex. On comprend mieux pourquoi les crampes et les convulsions apoplectiques après une attaque cérébrale et les convulsions épileptiques sont au fond la même chose. Dans les deux cas il s'agit de foyers de Hamer avec oedème périfocal qui, par compression, provoquent une paralysie passagère ou durable d'un seul côté du visage ou de la moitié du corps. Certes, les épilepsies ne paraissent pas différentes, en principe, mais en réalité ce sont de brèves récidives de conflits avec solution consécutives et récidives du foyer de Hamer avec oedème périfocal, soit une brève récidive de maladie cancéreuse ayant provoqué un foyer de Hamer. À cet égard, les deux exemples cités sont tout à fait typiques. Dans le premier cas nous voyons que la conflicotlyse peut donner lieu à des crampes momentanées, qu'il ne pouvait pas encore s'agir de gros oedèmes capables d'avoir un effet massif : il devait s'agir d'un effet spécifique ou d'une réaction du cortex. En effet, dans le premier cas la patiente a été prise de crampes quelques minutes seulement après la solution du conflit. Nous pouvons donc résumer ces phénomènes comme suit : 1. La crise d'épilepsie peut se produire immédiatement après la solution du conflit, c'est-à-dire lorsque le foyer de Hamer et l'oedème périfocal sont encore tout frais. 2. Le second cas nous a montré que les crises sont toujours intervenues après la solution d’un conflit. 3. L'épilepsie disparaît après la régénération du foyer de Hamer et la régression de l'oedème périfocal pour se manifester de nouveau après la solution de la prochaine récidive du conflit. Résumons : Pour autant qu'il ne s'agit pas d'un traumatisme cérébral ou d'une malformation congénitale, l'épilepsie semble être dans la plupart des cas une complication d'un foyer de Hamer à la suite d'une maladie cancéreuse décelée ou non, mais de toute manière stoppée à temps. Dans la plupart des cas il semble qu'il s'agisse de conflits de peur ou d'angoisse mortelle, qui ont provoqué à la périphérie (corps) des carcinomes de ganglions lymphatiques ou des taches rondes au poumon. Ou bien l'on n'avait pas examiné le patient assez attentivement, de sorte que ces symptômes discrets sont passés inaperçus, ou bien la maladie s'était arrêtée par 47

solution du conflit à un stade si précoce que les symptômes corporels ne pouvaient pas, ou pas encore, être décelés par les méthodes diagnostiques courantes. ll y a à cela deux raisons : 1. La crise épileptique est presque toujours suivie d'un état de tension sympathicotonique. Mais la crise elle-même ne se produit jamais pendant cette phase de tension, elle surgit toujours dans la phase de repos ou de récupération, d'habitude au cours du sommeil, surtout après l'assoupissement, c'est-à-dire en vagotonie, On n'a jamais pu expliquer ce phénomène, qui allait à l'encontre de la conception traditionnelle de l'épilepsie. C'est exactement le comportement de la migraine, qui est une sorte d'équivalent atténué de l'épilepsie. 2. Dans bon nombre d'épilepsies, on trouve des pointes dans l'E.C.G. Mais on sait que celui-ci n'enregistre l'activité cérébrale que jusqu'à une profondeur de 1 cm sous la surface du cortex. Cela signifie que la plupart des épilepsies ont une origine corticale. Ce qu'il y avait de typique également c'est que les épilepsies, sauf lorsqu'elles se manifestent comme symptômes concomitants d’attaques cérébrales, ne provoquent pratiquement jamais d'infléchissement des artères cérébrales, ce qui permet de conclure également à un processus cortical. D'ailleurs, les petites épilepsies que sont les migraines ont un comportement identique. Les phénomènes épileptiques ne s'expliquent en somme que si a) toutes les épilepsies sont des ruptures de champ organiques dans une aire cérébrale déterminée. C'est d'ailleurs vérifiable dans le cas des épilepsies traumatiques et celles dues à des malformations congénitales. b)le reste, c'est-à-dire le gros des épilepsies, sont des complications corticales de foyers de Hamer, se manifestant au cours du stade réparateur, vagotone ou récupérateur, comme c’est le cas d'habitude pour les complications des foyers de Hamer. Presque tous les phénomènes de l'épilepsie s'expliquent alors d’une manière très compréhensible. Mais cela signifierait aussi que le gros des épilepsies non-traumatiques et non-congénitales est consécutif à une maladie cancéreuse le plus souvent abortive. Cela nous expliquerait trois autres phénomènes que nous n'arrivions pas à expliquer jusqu'ici : 1. Pourquoi une épilepsie survient si souvent pendant la puberté qui est la période la plus riche en conflits, notamment en conflits d'angoisse. 2. Pourquoi une épilepsie peut disparaître lorsque le conflit est définitivement résolu. Encore que l'on puisse se poser la question : quand donc un conflit d'angoisse profondément enraciné est-il définitivement résolu ? 3. Pourquoi les femmes enceintes sont sujettes à des crises répétées de convulsions – 48

l’éclampsie. La grossesse est une phase vagotonique permanente. ll est concevable que cette phase vagotonique accentue un conflit vécu pendant la grossesse, mais il est également concevable que de ce fait, un foyer de Hamer régénéré soit passagèrement réactivé ou oedématisé au cours de cette phase de vagotonie accentuée et provoque ainsi des complications. En tout cas, ceux de mes patients qui sont morts de complications dues à des foyers de Hamer, avaient des syndromes paraéclampiques avec défaillances rénales, accumulation de liquide à la périphérie, troubles de la connaissance, paralysies, etc. Tout cela nous amène à conclure que l'épilepsie est en gros une phase spéciale (postconflicotlytique) et une complication ou forme de complication particulière de la maladie, ou plutôt de la guérison du cancer. Mutatis mutandis, il en est de même de la migraine, la forme atténuée de l'épilepsie. Reste à savoir pourquoi la crise épilpetique est en général si brève. Il y a une explication évidente : la crise épileptique est pour ainsi dire un passage brutal en sympathicotonie en vue de freiner une oedématisation périfocale excessive due à la vagotonie. Ce mécanisme déclenche l'activité rénale, pompe le liquide des oedèmes, en particulier celui de l'oedème intra et périfocal du foyer de Hamer, et s'oppose ainsi au péril imminent de « blocage oedémateux » de zones végétatives vitales du cerveau. Il est probable que notre thérapie, tout au moins celle de la crise aiguë, ait été tout à fait contre-indiquée jusqu'ici. Nous avons toujours cherché à calmer le patient par des tranquillisants et des somnifères, tels que les barbituriques, parce que nous ne connaissions pas le mécanisme et ne savions pas le traiter en fonction des causes. Naturellement, les crises convulsives s'atténuaient, parce que nous ramenions le patient de force en vagotonie. Mais ce que l'organisme visait à travers tout ce mécanisme, à savoir le désenflement de l'oedème intra et périfocal du foyer de Hamer, n'était pas atteint : nous lui mettions des bâtons dans les roues.

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L’infarctus Le mécanisme de l’infarctus D'après mes constatations et découvertes, qui sont largement prouvées et reproduisibles dans chaque nouveau cas, comme vous allez le voir dans un instant, l'infarctus du myocarde se déroule comme suit :

1. Le syndrôme DIRK-HAMER Tout infarctus du myocarde débute par un syndrôme Dirk-Hamer, c'est-à-dire par a. un conflit de territoire sous forme de choc brutal, b. une crise aiguë, dramatique, c. vécue dans l'isolement.

2. La durée du conflit de territoire D'après mon expérience, il n’y a de manifestations cliniques de l'infarctus que si le conflit dure plus de 2 à 3 mois, ou si le conflit est exceptionnellement intense. Dans ce cas, il suffit que le conflit dure un mois, un mois et demi. Si l'intensité du conflit est normale, les conflits dont la durée n'excède pas trois mois se déroulent sans incident, c'est-à-dire qu'en principe le processus est le même du fait que les symptômes cliniques ne sont pas si graves. Si la durée du conflit de territoire d'une intensité normale excède 8 à 9 mois, le patient meurt d'habitude d'une tuméfaction cérébrale aiguë après la solution du conflit. Les infarctus de la paroi antérieure sont moins graves que ceux de la paroi postérieure du fait qu'ils correspondent dans le cerveau à la partie frontale du lobe temporal, tandis que les infarctus de la paroi postérieure relèvent de la partie dorsale du lobe temporal droit. Or il semble que ce soit dans cette portion dorsale du lobe temporal que soit localisé le centre du rythme cardiaque.

3. L’angine de poitrine – l'angine de poitrine pendant la sympathicotonie, c'est-à-dire pendant le conflit de territoire actif, absence subjective de troubles après la solution du conflit, c'est-à-dire en vagotonie – Immédiatement après le syndrôme Dirk-Hamer (DHS), la rupture de champ, le patient est sujet à des accès d'angine de poitrine. À ce stade il n'y a pas encore de sténoses coronaires, qui d'ailleurs sont souvent même absentes lors de l'infarctus du myocarde. On parle alors d'accès fonctionnels d'angine de poitrine. À ce stade, le patient se trouve en sympathicotonie, dans un état de stress permanent provoqué par son conflit de territoire. C’est le stress permanent auquel est soumis le cerf lorsqu'il est chassé de son territoire et qu'il doit mobiliser toutes ses forces pour le reconquérir. Pendant cette phase, un ulcère se manifeste dans l'une des artères coronaires, à un 50

endroit déterminé correspondant à la nature bien spécifique de ce conflit. En même temps que cet ulcère ronge la paroi de l'artère coronaire, la partie distale correspondante du myocarde est soumise à un stress permanent, qui à son tour provoque l'angine de poitrine. Les codes erronés proviennent du lobe temporal droit du cerveau, conformément au cancer. Après la solution du conflit : La situation est toute différente : l'organisme a changé de mode d'innervation, passant de la sympathicotonie à la vagotonie. Le vaisseau coronaire ne reçoit plus de codes erronés, l'ulcère peut guérir, le patient ne se plaint plus de douleurs d'angine de poitrine, il est en vagotonie, en pleine euphorie, il a bon appétit, dort bien, il y a tuméfaction cérébrale. Dans ce même temps il se produit une escarification de l'ulcère coronaire, la plaque.

4. Infarctus du myocarde = carcinome coronaire Par analogie avec d'autres cancers, nous pouvons considérer l'infarctus du myocarde comme un carcinome coronaire, qui se manifeste sous la forme de l'ulcère coronaire décrit en pathologie. L'évolution de cet ulcère du vaisseau coronaire obéit rigoureusement à la loi d'airain du cancer, c'est-à-dire que l'évolution du conflit correspond à l'évolution de cet ulcère dans l'artère coronaire. On comprend mieux ce phénomène si l'on se souvient qu'à l'origine les vaisseaux coronaires étaient des arcs branchiaux, c'est-à-dire que du point de vue embryologique ils ne se distinguent guère des organes où se trouvent les carcinomes. Une fois que le conflit est résolu, soit dès le passage en vagotonie, l'ulcère commence à se cicatriser en formant souvent un épaississement vers l'intérieur, ce qui apparaît alors comme une sténose sur l'angiogramme coronaire. D'où l'hypothèse erronée que ce serait la sténose qui provoquerait l'infarctus du myocarde.

5. L’infarctus inattendu L'infarctus du myocarde se déclenche toujours au cours de la phase consécutive à la solution du conflit, c'est-à-dire lorsqu'il y a permutation entre les deux types d'innervation motrice autonome, la sympathicotonie faisant place à la vagotonie. Après la solution du conflit, le patient entre pendant deux à trois semaines dans une phase de grande euphorie, qui contraste avec le stress intense caractéristique de la période antérieure à la solution. Il retrouve le sommeil et l'appétit, il est détendu, même las et un peu flapi. Alors qu'auparavant il vivait dans une sorte de panique, perdant 10, 25, voire parfois 20 kg en l'espace de quelques mois, se réveillant la nuit trempé de sueur, en proie à des cauchemars tournant toujours autour de son conflit. Une fois celui-ci résolu, il est transformé et éprouve une sensation de grand bien-être. Le patient qui au beau milieu de cette phase d'euphorie fait subitement un infarctus, n'y comprend absolument plus rien. En effet, depuis trois semaines son moteur avait cessé de tourner à plein régime, le stress s'était évanoui comme par enchantement, et par conséquent, selon la médecine classique, en principe il aurait dû être à l'abri d'un infarctus. Du fait que le conflit une fois résolu les patients récupèrent souvent 5 à 10 kg en l'espace de quinze jours à trois semaines, ces kilos supplémentaires ont amené 51

la médecine classique à voir dans de surpoids un facteur de risque, ce qui est évidemment absurde. Ce soi-disant accident cardiaque avec ses symptômes de nausée, céphalée, vertige, diplopie, apsychie, sensation d'anéantissement, transpiration abondante et centralisation, survient presque toujours dans la phase de récupération, soit généralement de nuit au cours du sommeil le plus profond et le plus bénéfique. Pour expliquer ce phénomène, on a échaffaudé des hypothèses incriminant la chute de tension qui serait responsable de l'infarctus du myocarde. Ce qui est également un non sens vu qu'en vagotonie la chute de tension est normale, sans compter qu'en position horizontale la vasodilatation et le sommeil tranquille assurent au corps endormi des conditions d'irrigation optimales sans déficit d'oxygène (voir G. Hamer : « L'infarctus, maladie de l'âme », édité par l'ASAC).

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Foyer de Hamer au cervelet droit latéral. Provoqué par un conflit du nid,généralement conflit mère-enfant réel ou virtuel. Correspond à un cancer au sein gauche. Il s'agit ici d'une femme d'une trentaine d'années dont le conflit avait pour objet : un avortement à contre-cœur.

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Foyer de Hamer avec oedème périfocal au cortex frontal (et en même temps au tronc cérébral) Provoqué par la peur, surtout la peur du cancer, la peur d'attraper le cancer, peur de la progression du cancer. Correspond au cancer des ganglions lymphatiques du cou. La jeune femme, qui s'était légèrement blessée en manipulant une verrue anodine au cou, fut prise de panique lorsque son médecin diagnostiqua une tumeur.

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Foyers de Hamer avec oedème périfocal dans la zone corticale (page précedente) et au tronc cérébral (ci-dessus) à la suite de crises d'épilepsie immédiatement après la solution de conflits d'angoisse mortelle (récidive).

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poumon

poumon

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Taches rondes au poumon et foyers de Hamer avec oedème périfocal dans la zone corticale correspondant à un conflit d'angoisse mortelle. Deux ans après avoir été opéré d'un mélanome au dos, un patient de 34 ans, qui se sent très bien, fait un contrôle de routine. En voyant son dossier, le médecin lui dit : « Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte que vous n'avez plus que 30% de chances de survie ». Pris de panique, il ne pense plus qu'à cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête.

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Taches rondes au poumon d'un homme de 30 ans à la suite d'un diagnostic erroné. À l'âge de 2 ans, il avait vu son meilleur copain hapé par une voiture en traversant la chaussée. Conflit de perte : un carcinome testiculaire abortif, enkysté, au testicule gauche Dix-huit ans plus tard, en tombant malencontreusement sur le rebord (arête vive) d'une remorque : il s’en tire avec un épanchement sanguin au testicule gauche. À l'hôpital, le chirurgien découvre le petit nodule enkysté, diagnostique un « petit cancer, encore au stade initial ». Opération, chimio. Le patient, qui est pris de panique (taches rondes au poumon) est mort de peur trois mois plus tard.

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Cancer péribronchique microcellulaire. Foyer de Hamer avec oedème périfocal à droite, au lobe temporal, exprimant un conflit de territoire indirect : mis au chômage, un ouvrier métallurgiste de 56 ans perd tout espoir de pouvoir achever la chambre qu'il construisait en annexe pour son fils : il savait que c'était pour avoir une chambre « à elle » que sa fille ainée avait quitté la maison paternelle. Et maintenant qu'il n'avait plus les moyens financiers de construire, il redoutait le départ de son fils.

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Double foyer de Hamer au lobe temporal gauche correspondant à un cancer de l'orifice et du col utérin résultant d'une frustration sexuelle conflit engendré par le fait de « ne pas être possédée » et d'être frustrée ainsi d'un futur « territoire du nid ». Les deux patientes, 43 ans et 34 ans, avaient déjà résolu leur conflit, comme le montre l'oedème périfocal. La première, voir le cas ; dans le cas de la seconde, son ami plus âgé auquel elle avait consacré 15 ans de sa vie, l'avait trompée avec sa meilleure amie et elle l'avait surpris en flagrant délit. À la suite de quoi elle était restée longtemps obsédée par cette question : « Il couche toujours avec Ursel ? »

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Imagerie d'un «conflit de grand-mère » RMN et scanner d'un cancer du corps de l’utérus. L'oedème périfocal au tronc cérébral (pont) est vu de face et de profil. Une grand-mère se faisait des cheveux blancs depuis des mois à la pensée de toutes les « horreurs » qui pourraient arriver à sa petite-fille de douze ans « à l'étranger ». Le cancer s'est arrêté pile le jour où elle est rentrée

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Double foyer de Hamer exprimant au cortex et au tronc cérébral la régénération après la solution du conflit d'angoisse mortelle

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Cancer du foie à la suite d'un conflit de jalousie donnant lieu à un double DHS en avril 82 et en septembre 82 (récidive). Un couple se préparait depuis longtemps à un voyage de noces d'argent en Grèce. Le voyage est reporté. Le couple rate d'une heure le délai des inscriptions pour le prochain voyage. Un mois plus tard manifestation d'un cancer du foie chez la femme. À l'automne elle découvre qu'elle aurait pu partir en Grèce par une autre agence. Récidive. Le 11 novembre, à la suite d'analyses de laboratoire, l'hôpital conseille au mari de la ramener chez elle. « Nous ne pouvons plus rien pour elle ». Troisième DHS, panique, angoisse mortelle, taches rondes au poumon. Jusqu'au 8 septembre 83 les taches rondes ont nettement augmenté de taille et de densité. Le 8 septembre, la patiente a compris tout de suite la Loi d'airain du cancer, et dès ce jour-là elle fut tranquillisée. Quelques heures après elle eut déjà les mains chaudes, signe de la vagotonie.

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Patient de 45 ans de la clinique universitaire de Hambourg à leucémie aiguë indifférenciée : petit foyer cancéreux ostéolytique dans la calotte crânienne. En outre cancer de la plèvre, ganglions lymphatiques du cou, deux côtés, et exophtalmie des deux côtés (le cas). DHS fin mars 81, Cl oct.nov. 81. Congestion des deux ventricules latéraux par compression du 3e ventricule du fait de la tuméfaction paraventriculaire de la substance grise des deux côtés. Scanner 2 ans après Cl, hémogramme normal : malgré cela le patient a continué d'être traité aux cytostatiques. Au lobe frontal, foyer de Hamer avec oedème périfocal, expression d'un conflit de peur résolu (Ca de ganglions lymphatiques du cou), qui a dû être résolu récemment.

2e cas : guérison typiquement juvénile (leucémique) d'un cancer des os. Dans la substance grise du cerveau nombreuses petites taches oedémateuses sombres (flèche). Elles correspondent à de petites ruptures de champ de la moëlle des os réparties dans la substance grise du cerveau proprement dit. La forme juvénilo-infantile de guérison se distingue de celle des personnes âgées par le fait que chez l'enfant la faculté de régénération de la moëlle osseuse est conservée. Chez les personnes âgées, il se produit une recalcification, voire une sclérose, si bien qu'il ne peut plus y avoir d'hématopoièse : c'est la réaction non-leucémique de la personne âgée par calcification du cancer ostéolytique des os.

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Sur les deux scanners, 14 mois après la solution du conflit, mais à la suite de récidives pas bien connues, les ventricules latéraux sont comprimés dans la partie antérieure et congestionnés dans la partie postérieure. Les scanners ont été faits parce que le garçon se plaignait de maux de tête (compression cérébrale). Le radiologue ne trouvait pas d'explication et diagnostiqua une « atrophie des cornes postérieures des ventricules latéraux ». Même cas que le scanner au bas de la page précédente. Clinique universitaire, Heidelberg.

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Tableau pour la loi d’airain du cancer Localisation du cancer

Teneur du conflit

Délai de manifestation

Position du foyer au cerveau

Temps écoulé depuis le DHS jusqu’aux premières manifestations cliniques perceptibles par le patient. 1. Sein gauche.

Conflit du nid, généralement conflit mère-enfant réel où virtuel : p. ex. mari infirme.

2. Sein droit.

Conflit humain général, aussi conflit 2 à 3 mois pour une taille de 7 mm de mère-enfant distant (situation et temps), p. diamètre. ex. enfants adultes, conflit d'expulsion de territoire étroitement apparenté à conflit sexuel : voir aussi infarctus ventricule droit chez les femmes.2 à 3 mois pour une taille de 7 mm de diamètre.

3. Ganglions lymphatiques Dévalorisation de soi+angoisse. axillaires. Aisselle gauche Déval. dans la relation mère-enfant (nid) ou père-enfant : « je suis une mauvaise mère/père ». Grave déval. « Je suis une mère dénaturée, une marâtre » : Ostéolyse de la tête de l’humérus gauche. Idem pour déval. grave relative au bras gauche (p. ex. paralysie du bras gauche). Aisselle droite Déval. dans d'autres relations « Je suis une mauvaise épouse, ménagère, un mauvais ouvrier… ». Grave déval. Ostéolyse de la tête de l'humérus droit. Ganglions : Dévalorisation + angoisse, moins grave que conflit à l'origine de l'ostéoliyse.

2 à 3 mois pour une taille de 7 mm de diamètre.

1 à 3 semaines selon l'intensité du conflit. Du fait que le ganglion lymphatique occupe une « position intermédiaire », sa tuméfaction peut se produire aussi bien avec prolifération cellulaire pendant la phase active du conflit que sans prolifération cellulaire en phase PCL : selon la phase pendant laquelle cette prolifération est découverte par les histologistes, elle sera dite « bénigne » ou « maligne ».

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Cervelet droit latéral (côté opposé au sein). Cervelet gauche latéral.

À droite et à gauche dans le lobe frontal, en position fronto-latérale de la corne antérieure droite ou gauche du ventricule latéral.

Localisation du cancer

Teneur du conflit

Délai de manifestation

Position du foyer au cerveau

Confit analogue à celui du cancer du sein du même côté, plus intériorisé. Souvent concomitant avec un cancer du sein: gros conflit ou récidive, teneur du conflit élargie après un cancer préalable au sein.

Pendant la phase actve du confit pleurésie sèche douloureuse. Après la solution n'est discernable qu'indirectement comme épanchement ; n'est généralement plus discernable si le confit n'a duré que 2 - 3 mois. À part ça deux situations provoquant des symptômes très nets : 1. lorsqu'après la solution du conflit l'épanchement est si étendu qu'il cause une gêne respiratoire, ou 2. lorsqu'à la fin de la phase de guérison il se forme une plaque fibrineuse, ce qui peut causer de vives douleurs passagères.

Cervelet-latéral-mileu côté opposé. La localisation cérébrale est très proche de celle du foyer de Hamer du sein ; ce cancer est donc apparenté au cancer du sein sur le triple plan conflctuel, cérébral et organique.

5. Cancer bronchique de la Conflit humain général, territoire menacé muqueuse intérieure à indirectement de l'extérieur et de épithélium pavimenteux. l'intérieur, uniquement chez les hommes.

18-19 mois jusqu'à l'obstruction des bronches (actélectasie). La toux, qui passe généralement inaperçue, débute plusieurs mois avant.

Hémisphère droit fronto-temporo-pariétal, à peu près au même endroit que le foyer de Hamer correspondant à l'infarctus de la paroi antérieure / Ca coronarien.

6. Cancer des ganglions lymphatiques microcellulaires.

Confit humain général de peur. Teneur du conflit combinée avec dévalorisation de soi légère, principalement chez les hommes et chez les femmes âgées / ménopausées, en relation avec conflit de territoire.

5-14 mois selon la localisation : d'elle dépend l'étranglement d'une bronche ou la compression de l'œsophage simulant un cancer par gêne de la déglutition.

À gauche et à droite en position paraventriculaire, à dr. dans le prolongement des cancers coronaires ; en outre au cervelet opposé.

7. Infarctus du myocarde du ventricule gauche, cancer coronaire, souvent combiné avec cancer de la vessie (gauche) et cancer du rectum, les organes de

Conflit de territoire direct, à l'âge de la procréation uniquement chez les hommes ; chez les femmes après castration et ménopause. Conflit sexuel masculin (v. cancer de la vessie).

Immédiatement après le DHS angine de Région pariéto-temporale droite poitrine jusqu'à la solution du confit. péri-insulaire et cervelet latéral Avec ECG ou angiogramme coronaire, droit. généralement pas de diagnostic possible, du fait que l'ulcère du cancer coronaire pénètre dans la paroi et non dans la

4. Plèvre.

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Localisation du cancer

Teneur du conflit

délimitation du territoire.

Délai de manifestation

Position du foyer au cerveau

lumière du vaisseau. Si le conflit dure moins de 2 à 3 mois on ne remarque généralement pas d'« infarctus clinique », si la durée excède 8 à 9 mois, l'infarctus est généralement mortel par tuméfaction cérébrale locale ; l'infarctus limité à la paroi antérieure à partir de 10 mois.

8. Infarctus du myocarde du ventricule droit, cancer coronaire, généralement combiné avec cancer du col utérin, cancer du vagin ou cancer de la vessie (droite). Conflit sexuel féminin.

Conflit de territoire déphasé, souvent avec enfants adultes, en conjonction avec conflit sexuel engendré par le dépit ou la crainte de « ne pas être possédée ». Infarctus du ventricule droit le plus souvent synonyme d'embolie pulmonaire. Etroitement apparenté au conflit à l'origine du cancer du sein droit. Voire aussi cancer de la vessie (droite).

Correspond à l'infarctus du ventricule Lobe temporal gauche et cervelet gauche, sauf que les côtés sont inversés. latéral gauche pour l'infarctus du La durée de la phase de guérison à l'abri ventricule droit. des symptômes (3 à 4 mois) et la durée des conflits limitant la mortalité (10 à 12 mois) paraissent être un peu plus longues ici. L'infarctus du ventricule droit est presque synonyme d'embolie pulmonaire !

9. Cancer de l'orifice et du col utérin ; apparentés : cancer du vagin et cancer de la vessie (droite). En fonction du conflit survient fréquemment ou très fréquemment avec infarctus du ventricule droit et embolie pulmonaire chez les femmes, peut-être même largement identique.

Conflit de frustration sexuellle qui 12 mois. correspond à l'empêchement d'un futur « territoire du nid », uniquement chez les femmes. Dans la mesure où il est combiné avec un infarctus du ventricule droit, il s'agit du conflit provoqué par le fait d'être obligé de chasser du territoire les jeunes animaux adultes pour pouvoir être fécondé de nouveau et obtenir un nouveau territoire du nid.

10. Cancer du péricarde. Conflit de territoire comme pour le cancer Péricardite sèche en progression, Distinction entre le Ca coronarien. frottements péricardiques, souvent péricardique droit et le Ca douloureux, début après le DHS.

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Lobe temporal gauche comme pour l'infarctus du ventricule droit.

Ca péricardique droit=foyer temporo-pariétal gauche, Ca péricardique gauche=foyer

Localisation du cancer

Teneur du conflit

péricardique gauche.

11 Carcinome ovarien.

Position du foyer au cerveau

Pendant la phase PCL – en fonction de la durée du conflit préalable – épanchement péricardique comportant risque de tamponade cardiaque (tachycardie, pouls imperceptible, faible.tension, léger bruit du cœur), par la suite douleurs causées par la plaque fibrineuse péricardique. En cas de cloison péricardique : épanchement péricardique droit et épanchement péricardique gauche. En l'absence de cloison : épanchement circulaire.

temporo-pariétal droit, comme pour le conflit de territoire et le Ca du col utérin. En outre, comme pour l'infarctus, controlatéralité du foyer au cervelet : latéral gauche pour le ventricule droit et latéral droit pour le ventricule gauche.

DHS dù à un très violent conflit à 5 à 7 mois. coloration sexuelle subi par une femme dénigrée, chapitrée, morigénée, déchirée à belles dents, « éreintée» à travers ou à cause d'une personne de l’autre sexe. Peut résulter aussi d'un conflit de perte.

12. Carcinome testiculaire. Conflit de perte, conflit paternel à l'occasion de la perte de l'enfant.

13. Carcinome rénal (hypernéphrome).

Délai de manifestation

1 à 2 mois.

Conflit avec liquide, eau, pompe, lait, mer, 6 à 9 mois, selon localisation. etc.

14. Carcinome du corps de Conflit génito-anal, également conflit de l'utérus. grand-mère à propos des petits-enfants.

5 à 7 mois.

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Dans la zone paramédiale du lobe occipital, de part et d'autre sans controlatéralité : hémisphère droit pour l'ovaire droit, et gauche pour l'ovaire gauche. Dans la zone paramédiale du lobe occipital, de part et d'autre sans controlatéralité : hémisphère droit pour le testicule droit, et gauche pour le testicule gauche. Dans la zone paramédiale du lobe occipital, de part et d'autre sans controlatéralité : hémisphère droit pour le rein droit, et gauche pour le rein gauche, un peu en-dessous du foyer de Hamer pour les Ca testiculaires et ovariens. Mésencéphale.

Localisation du cancer

Teneur du conflit

Délai de manifestation

Position du foyer au cerveau

15. Carcinome prostatique. Conflit génito-anal, également. Conflit de 6 à 8 mois. grand-père à propos des petits-enfants, correspond au Ca du corps de l'utérus chez la femme.

Mésencéphale.

16. Cancer de la vessie.

Conflit de marquage de territoire.

Lobes temporaux droit et gauche. Aux deux côtés de la vessie correspondent des foyers contralatéraux dans les lobes temporaux opposés.

17. Leucémie aiguë (cancer des os).

Réaction juvénile/infantile à un confit très Au plus tôt 1-2 mois. grave de dévalorisation de soi. Phase active du conflit provoque une dépression de la moëlle osseuse hématopoïétique (le plus souvent pas remarquée, ou tard, comme anémie, leucopénie, panmyélophtisie). Après la conflictolyse, la phase de guérison se traduit par une hyperhématopoïèse de la moëlle osseuse, avec phase leucémique, qui se normalise spontanément une fois terminée la phase de guérison.

Toute la moëlle du cerveau, des deux cotés, selon la localisation et l'intensité de l'atteinte de la moëlle osseuse, en principe comme pour le cancer des os (réaction des personnes âgées) et la plasmocytose, réaction semi-infantile du jeune adulte. La délimitation des âges comporte des marges.

18. Cancer des os.

Dévalorisation de soi. La localisation de 6 à 12 mois, à la radio 1 à 3 mois, au l'ostéolyse indique la sphère atteinte. P. ex scintigramme 2 à 4 semaines, selon la ostéolyse du bassin à la suite d'une position. dévalorisation de soi sexuelle.

Moëlle du cerveau, le foyer de Hamer disparaît dans l'odème. Plasmocytome : panoedème de la substance grise avec expression du ventricule.

19. Mélanome et cancer de la peau. Y compris le vitiigo (disparition, par plaques limitées, de la pigmentation de la peau).

Atteinte à l'intégrité physique, conflit de souillure. La localiation de la maladie de la peau indique d'habitude l'endroit où à été ressentie la souillure.

2 à 4 semaines, parfois moins 1 à 3 semaines.

Région dorsale du cervelet / cortex cérébelleux.

20. Cancer des ganglions

Peur, surtout peur du cancer, c'est-à-dire

2 à 4 semaines.

Cortex frontal et en même temps

4 à 12 mois, selon localisation.

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Localisation du cancer

Teneur du conflit

Délai de manifestation

lymphatiques du cou et des peur d'attraper le cancer et peur de la ganglions susclaviculaires progression du cancer. (au-dessus de la clavicule). (« La peur me prend à la gorge, m'étrangle »); en principe sur la même ligne que le cancer des ganglions lymphatiques médiastinaux. v. sous 6, angoisse profonde. Souvent peur du cancer avec crainte d'être dévalorisé.

Position du foyer au cerveau tronc cérébral – (medulla oblongata=bulbe).

21. Taches rondes au Angoisse mortelle, peur mortelle pour un poumon adénocarcinomes, autre (1 tache). y compris l'épilepsie.

Manifestation clinique (gêne respiratoire) au bout de 47 mois, en fonction de l'intensité du conflit. À la radio, taches rondes floues au bout de 2-3 semaines. Dans le conflit de peur de la mort d'un autre : une seule grosse tache ronde.

Tout le cortex : la localisation est fonction de la nature du conflit de peur mortelle, en même temps tronc cérébral (bulbe rachidien). La crise d'épiepsie (comparable à un infarctus aigu) est la crampe sympathicotonique (choc) avec pressurage de l’œdème cérébral dans la phase PCL à la suite de brèves réddives du confit.

22. Cancer du larynx.

Conflit et peur d’étouffer.

2 à 4 mois (enrouement des cordes vocales).

Cortex frontal.

23. Cancer des cavités buccales et maxillaires, cancer paloto-glosso-gingival.

Confit oral ou nasal, en rapport avec la bouche, la langue. la puanteur, etc.

1 à 12 mois, selon la localisation.

Région fronto-temporale à la base du crâne, côté opposé.

24. Cancer de l'œsophage. Conflit de déglutition. Au sens figuré : « |l me reste quelquë chose en travers de la gorge ».

5 à 7 mois.

Région fronto-diencéphalique proche de la base du crâne.

25. Cancer de l'estomac.

5 à 8 mois, selon la localisation dans l'estomac.

Pont inférieur / bulbe supérieur.

Contrariété indigeste, qui vous reste sur l'estomac, généralement avec des parents, souvent entre membres de « familles intactes », qui ne peuvent

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Localisation du cancer

Teneur du conflit

Délai de manifestation

Position du foyer au cerveau

pas s'éviter. 26. Cancer du duodénum.

Conflit analogue à celui du cancer de l'estomac, va un peu plus « en profondeur ».

2 à 4 mois.

Pont inférieur / bulbe supérieur.

27. Cancer du foie et de la Vive rancœur, ressentiment tenace le vésicule. plus souvent à l'égard d'un proche, à la suite d'une injustice, entretenu par la jalousie et l'envie. « Confit de fric », jalousie professionnelle.

2 à 6 mois, selon qu'il se produit une obstruction des voies biliaires (ictère).

Pont inférieur / côté droit.

28. Cancer du pancréas.

4 à 6 mois.

Pont inférieur / côté gauche.

29. Cancer du gros intestin Conflit provoqué par une action vile, (côlon). basse, ignoble, infâme, dégoûtante, « dégueulasse », une vacherie, une cochonnerie.

4 à 9 mois.

Pont inférieur / bulbe supérieur.

30. Cancer de l'anse sigmoide.

Confit provoqué par une action encore plus vulgaire et avilissante que la précédente.

1 à 5 mois (hémorragie).

Pont inférieur.

31. Cancer du rectum.

Confit de marquage du territoire.

1 à 5 mois (hémorragie).

Aux deux côtés du rectum correspondent également des foyers contralatéraux dans les lobes temporaux opposés.

32. Scérose en plaques.

La sclérose en plaques n'est pas une maladie à part, mais le reliquat cicatriciel glial, parfois aussi le reliquat cicatrisant de récidive d'un ou de plusieurs foyers de Hamer au cerveau. En cas de récidive du conflit et du cancer, la sclérose peut s'entourer passagèrement d'un œdème périfocal. De même, un nouveau conflit peut déclencher un autre cancer et un nouveau foyer de Hamer en un autre

Confiit analogue à celui du foie.

Dans le cerveau tout entier : tronc cérébral (avec bulbe), cervelet et télencéphale.

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Localisation du cancer

Teneur du conflit

Délai de manifestation

endroit du cerveau. Dans ces cas.on parle de nouvelle. « poussée », pour autant que l'on peut déceler des troubles neurologiques.

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Position du foyer au cerveau

Achevé d'imprimer en mars 1987 sur les presses de l'atelier hugueniot 73490 La Ravoire Dépôt légal 1er trimestre 1987 © ASAC, 1987 ISBN 2-905 761-06-7

Dirk Hamer

ISBN 2-905 761-06-7     78