Aristote. Traité de l'ame

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ARISTOTE

TRAITÉ DE L'AME TRADUIT ET ANNOT€ PAR

G. RODIER MAÎTRE })E CONF"tRINCES A LA FACULT~ DES L!1TRES DE L'VNIVERSITt DE BORDEAUX

Ëa'l:aL 1:ç ëvexot 'tljc; tjluz.~c; l)~'tiX, Part. an., I, 1, 641 a, 27 : xotl fa,;tv otG't"IJ (sc. 1j :pûatç) xotl ti>ç 1j xtvoùaot xixl ti>c; 'tO 'tÉÀOc;. 'tOtOÙ'tOV OS 'tOÙ ~tJlOU ~'tOt r-'iaot 1j Ef>l)xoc; xrx!l' rxô'to. Il en donne pour exemple les propriétés que possède nécessairement une figure géomélrique, mais qui n'entrent pas dans sa définition comme, pour le triangle, d'avoir ses trois angles égaux à deux droits : Àé"(E'trl.t 8~ xrxl liÀÀwc; crup.f>sf>r,xoc;, Ot0\1 /Jacc Ô7tapx_Et tY.GtO"'t!p x.œ6' ' 6' ŒU'tO fl-7) E\1 't"(l OUO"L~ OV'tŒ 1 OLOV 't!p 'tp~"(W\I!p 'tO't'of O!JO op cxc; "EX,EL\1 (Mt e a., 1.1A 1 30, !025 a, 30 et sœp.; /nd. Ar., 713 b, 46. V. CHAIGNET, Ess. sur la psych. d'Ar., p. !53). Ces propriétés sont l'objet, et le seul objet, de la démonslration. L'essence, en effet, ne se démontre pas, l'intellect la saisit par une intuition immédiate (Meta., K, i, !059 a, 30 : d ycip 7tEp1 y• d: crup.f>E67jX.O'tŒ &7toastÇ1c; ÈO"'ttv, 7tEpl o;ciç oùalccc; oùx. fO"'tt\1. V. ad Il, 2,413 a, H-i2; III, 4, 429 b, !2-17; 6, 430 b, 6-20). La démonstration part de l'essence comme donnée et en tire les aup.f>Ef>l)x.o'tcx x.cx6' œôd (An. post., 1, 7, 75, a, 42: ..... 'to yévoc; o;o Ô7tox.dp.Evov, ou o;oc 7ttX67)xccl 'tOC X.Œ!l' ŒÔ't~ au6E67)X.O't(X al)ÀOt ~ &m5a.~Çtc;. v. KAMPE, Erkenntnisstheorie d. Arist., p. 264). C'est en ce sens que aup.6cx1vm est employé dans la célèbre définition du syllogisme : cruÀÀoytcrp.oc; a~ lO"'tt Àoyoc; èv qi o;sf.lév'twv 'ttvwv, ~npov 'tt o;wv x.stp.Évw-1 èÇ &v&yx"l' aup.f>cxlvEt (An. pr., I, 1, 24 b, 18), et que la métaphysique elle-même peut être considérée comme ayant pour objet o;oc 'toO't!p (sc. o;ip ovo;t) aup.f>•f>r,x.on (.Meta., K, 3, !061. b, 3). Il est clair que c'est f

Oewpfjaœt xœt yvwvœt. - Comme le remarque SIMPLICIUS (8, 27), ces deux termes ne sont pas exactement synonymes; 6awp7ja:u désigne, plus particulièrement, la connaissance intuitive qui saisit immédiatement les définitions ou les essences; yvwvrxt, la connaissance discursive : o;r,v xœ'tci Àoyov èmO"'tlJp.ovtx·~v xrxo;lfÀl)'Jatv (b, 2) et après 'tà è~

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t p.w•1 ~.,.xa: 1ti''"wv u7ta:pxov'tW'I. èap.s·1 yc!p 1twç x:~tl -t1p.s'lç 'tÜ,o:; · otx_w:; 1 y&p 'tO ou ËvEX:l. Meta.' A, 7' 1072 b, 2 : sa't:t '(ip 'tl'/t 'ti> où Ë·ISX'lt.

(V., en outre, BERNA YS, D. DiaZ. d. A rist., p. 168 sqq. ct BoNITZ, ad Meta., A, l. l.). La fin, -:iJ où, c'est le but, par exemple le bonheur ou la santé; ce pour quoi elle est une fin, 't:o ç 1} EÙO'ltl(J-0'/(a: ....... 't:O os

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-i}{.ll'l ...... xa.l ti.>ç p.È•I os 7tpo:; -~p.ii:; f 1tJ.s''

7tpoç 'tx 7tp&yp.a:'ta.1} sùoa:tp.ovla: 'tD.oç Y.ltl cr.to1toÇ, ti.>:;

sùoa:tp.ovoÜV'tEç. SIMPLICIUS explique aussi de la même façon dans son commentaire de la Physique (ad l. l., 303, 30) et, dans celui du De anima (110, 32), reprend cette explication sous une forme plus platonicienne. Enfin, les interprétations de PmLOPON (269, 30) et de SorHONIAS (58, i) sont d'accord avec les précédentes. -Si le sens de la phrase n'est guère en question, il n'en est pas de même de la facon dont elle se rattache à l'en-

415 b, 3. 't'TI auvexdqc. - ToRSTRIK (p. 138) pense soit que ce passage est altéré, soit que l'emploi de ~uvsx.dq. ne peut être que l'effet d'une négligence: ij auv~x•ta. non est perennilas et ut ita dicarn perpetuitas unius numero individui : cam potius diceres &ïôto'tT)'tŒ vel &6a.va.ala.v: imo t 1 auvÉx.sta: est id

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LIVRE II, CH. 4, 4i5 b, :i- i5

NOTES SUR LE TRAITÉ DE L'AME

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ipsum quod animalibus concessum est, series non interrupta generis. Cf. Phys. E 3. 227 a 10-17. de Gen. et Corr. B 1 O. Mais, dans le passage de la Physique, il n'est question que du continu en général et, dans celui du De generatione et corruptione, ARISTOTE dit seulement que la production et la destruction (v. 336 a, 24; b, 25) doivent être continues. D'ailleurs, il n'est pas question ici de l'espèce, mais de l'in"E'topov OLO' ' I o;uo;;O, ' ' b. 7 6 : OL!XfJ.S' ' ' IEL OUX , ;;; : 7tOL'fi