Chiron: Band 49 2019 9783110611236, 9783110608847, 9783110609097, 2019940614

Founded in 1971, Chiron is a leading international journal of ancient history. The journal publishes scholarly articles

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French Pages 519 [520] Year 2019

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Table of contents :
INHALTSVERZEICHNIS
Sarapis, Isis et la continuité dynastique lagide. À propos de deux dédicaces ptolémaïques d’ Halicarnasse et de Kaunos
Messene in the last years of Augustus
Institutions des cités d’ Éolide à l’ époque hellénistique. Décrets honorifiques et proximités institutionnelles entre cités
I.Milet VI 2, 570: Rekonstruktion und Interpretation einer bemerkenswerten Grabinschrift
Reading ancient tradition: the rulers of Archaic Corinth
Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD
Epigraphische Forschungen zur Geschichte Lykiens XII: Schutz für Kallias. Ein rätselhaftes Fragment aus dem frühhellenistischen Limyra
Alte und neue Inschriften aus Olympia II
Privilèges honorifiques ou avantages contractuels? Observations sur quelques documents épigraphiques ambigus
Kaiser Marcian und Myra. Ein Beitrag zu Geschichte und Epigraphik Lykiens in der Spätantike
Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus Alexander und dessen angeblicher Triumph über die Perser im Jahr 233
Poste publique, renseignement militaire et citernes à sec: les lettres de Diourdanos à Archibios, curator Claudiani
Reflexe kaiserlichen Wirkens in ägyptischen Papyri und Ostraka
Roms Kontakte zu Hieron II. und den Mamertinern während der Belagerung von Rhegion 270 v. Chr. Überlegungen zu Dio fr. 43, 1 Boissevain und Zonaras 8, 6, 14–15
Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta (Astorga, León, Hispania citerior)
Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext. Eine numismatisch-epigraphische Studie
Der accensus Lucius Iunius Aeschylus in einer unveröffentlichten Inschrift aus Pergamon
Das Gleiche immer anders: Zum regional- und inhaltstypischen Schriftduktus von Tituli picti auf römischen Amphoren der Kaiserzeit
L. Egnatius Victor Lollianus, zum Dritten. Ein weiteres ‹Statthaltergewicht› aus Nikomedeia in Pontus et Bithynia
Neue Freunde von Antoninus Pius. Ein Kaiserpriester und ein proconsul Asiae in Hierapolis
Zusammenfassungen – Abstracts – Résumés
Althistorische Dissertationen
Redaktionelle Hinweise
Recommend Papers

Chiron: Band 49 2019
 9783110611236, 9783110608847, 9783110609097, 2019940614

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KOMMISSION FÜR ALTE GESCHICHTE UND EPIGRAPHIK DES DEUTSCHEN ARCHÄOLOGISCHEN INSTITUTS

CHIRON 49 · 2019

CH IRON MITTEILUNGEN DER KOMMISSION FÜR ALTE GESCHICHTE UND EPIGRAPHIK DES DEUTSCHEN ARCHÄOLOGISCHEN INSTITUTS BAND 49 · 2019

DE GRUYTER

Herausgegeben von Christof Schuler, Rudolf Haensch, Sophia Bönisch-Meyer

Wissenschaftlicher Beirat Bruno Bleckmann, Pierre Fröhlich, Andrea Jördens, Anne Kolb, Karen Radner, Sebastian Schmidt-Hofner, Claudia Tiersch, Hans-Ulrich Wiemer, Christian Witschel, Reinhard Wolters

ISSN 0069-3715 ISBN 978-3-11-060884-7 e-ISBN (PDF) 978-3-11-061123-6 e-ISBN (EPUB) 978-3-11-060909-7 Library of Congress Control Number: 2019940614 Bibliografische Information der Deutschen Nationalbibliothek Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet diese Publikation in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://dnb.dnb.de abrufbar. © 2019 Walter de Gruyter GmbH, Berlin/Boston Druck und Bindung: Hubert & Co. GmbH & Co. KG, Göttingen www.degruyter.com

INHALTSVERZEICHNIS

Juan Manuel Abascal s. Isabelle Mossong Christoph Begass, Kaiser Marcian und Myra. Ein Beitrag zu Geschichte und Epigraphik Lykiens in der Spätantike . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215 Laurent Bricault s. Stefano G. Caneva Dario Calomino, Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Stefano G. Caneva – Laurent Bricault, Sarapis, Isis et la continuité dynastique lagide. À propos de deux dédicaces ptolémaïques d’Halicarnasse et de Kaunos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Hélène Cuvigny, Poste publique, renseignement militaire et citernes à sec: les lettres de Diourdanos à Archibios, curator Claudiani . . . . . . . . . . . . . 271 Werner Eck, Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus Alexander und dessen angeblicher Triumph über die Perser im Jahr 233 . . 251 Ulrike Ehmig, Das Gleiche immer anders: Zum regional- und inhaltstypischen Schriftduktus von Tituli picti auf römischen Amphoren der Kaiserzeit . . . 453 Roland Färber, Der accensus Lucius Iunius Aeschylus in einer unveröffentlichten Inschrift aus Pergamon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 441 Pierre Fröhlich, Institutions des cités d’Éolide à l’ époque hellénistique. Décrets honorifiques et proximités institutionnelles entre cités . . . . . . . . . 45 Rudolf Haensch – Peter Weiss, L. Egnatius Victor Lollianus, zum Dritten. Ein weiteres ‹Statthaltergewicht› aus Nikomedeia in Pontus et Bithynia . . . 467 Klaus Hallof, Alte und neue Inschriften aus Olympia II

. . . . . . . . . . . 173

Herbert Heftner, Roms Kontakte zu Hieron II. und den Mamertinern während der Belagerung von Rhegion 270 v.  Chr. – Überlegungen zu Dio fr. 43, 1 Boissevain und Zonaras 8, 6, 14–15 . . . . . . . . . . . . . . . . . 343 Andrea Jördens, Reflexe kaiserlichen Wirkens in ägyptischen Papyri und Ostraka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299



Inhalt

Christopher P. Jones, Messene in the last years of Augustus . . . . . . . . .

23

. . . . . .

93

Mait Kõiv, Reading ancient tradition: the rulers of Archaic Corinth

François Lefèvre, Privilèges honorifiques ou avantages contractuels? Observations sur quelques documents épigraphiques ambigus . . . . . . . . 187 Isabelle Mossong – Juan Manuel Abascal, Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta (Astorga, León, Hispania citerior) . . . 363 Karl Praust – Karin Wiedergut, I.Milet VI 2, 570: Rekonstruktion und Interpretation einer bemerkenswerten Grabinschrift . . . . . . . . . . . . . .

69

Peter Weiss s. Rudolf Haensch Karin Wiedergut s. Karl Praust Michael Wörrle, Epigraphische Forschungen zur Geschichte Lykiens XII: Schutz für Kallias. Ein rätselhaftes Fragment aus dem frühhellenistischen Limyra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 Michael Wörrle, Neue Freunde von Antoninus Pius. Ein Kaiserpriester und ein proconsul Asiae in Hierapolis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475 Bernhard Woytek, Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext. Eine numismatisch-epigraphische Studie . . . . . . . . . . . . . . . 383 Zusammenfassungen – Abstracts – Résumés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Althistorische Dissertationen Redaktionelle Hinweise

489

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

513

STEFANO G. CANEVA – LAURENT BRICAULT

Sarapis, Isis et la continuité dynastique lagide. À propos de deux dédicaces ptolémaïques d’ Halicarnasse et de Kaunos 1.  Sarapis, Isis et la dynastie ptolémaïque: entre stratégies communes et expérimentations variées Cette contribution vise à préciser la compréhension, l’ interprétation et la datation de deux dédicaces du milieu du IIIe siècle av. J.-C., dans lesquelles Sarapis et Isis sont évoqués en compagnie du couple royal lagide. L’ intérêt de comparer ces deux textes découle du fait qu’ ils mettent en place différentes stratégies pour mentionner les souverains, en soulignant l’ unité du couple royal ou même de la dynastie dans sa totalité, et pour rappeler leurs liens avec le couple divin. Ces variations s’ expliquent par l’ évolution diachronique de l’ idéologie lagide et des formules qui la traduisent, mais aussi par la capacité des auteurs des dédicaces à contribuer de manière active à la mise en forme d’ un message de continuité dynastique et de rapprochement entre le pouvoir royal et ses divinités tutélaires.1 2.  Le texte d’ Halicarnasse Connue depuis 1880, l’ inscription d’ Halicarnasse RICIS 305/1702 se présente comme une dédicace à Sarapis, Isis et Arsinoé (au datif) pour (ὑπέρ) le roi Ptolémée  II (Fig. 1).2 Le document est écrit de manière soignée, avec une belle graphie du milieu Cette contribution s’ insère dans le projet de recherche personnel porté par S. Caneva, The Practicalities of Hellenistic Ruler Cults (PHRC), financé à travers un mandat de chargé de recherche du F.R.S.-FNRS (2017–2020). Les auteurs tiennent à remercier les lecteurs anonymes et la rédaction de Chiron pour leurs suggestions pendant la phase de finalisation de cette contribution, ainsi que Christian Marek pour nous avoir permis de reproduire des photos de haute qualité des documents I.Kaunos 54 et 67. 1   Bricault

2014; Fassa 2015. 1880, 400, n°  10: Ἀγαθῆι τύχηι | Πτολεμαίου τοῦ | Σωτῆρος καὶ θ. .ω | Σαράπιδι Ἀρσινόη | τὸ ἱερὸν ἱδρύσατο. | Χαιρήμονος. La partie finale de la l. 3 est restitué θεῷ en note. D’ après la copie qu’ on lui avait remise, l’ éditeur considéra le texte complet, bien que le génitif de la dernière l. 6 ne puisse être expliqué qu’ en relation avec un mot perdu à la fin de la 2   Haussoullier

2

Stefano G. Caneva – Laurent Bricault

du IIIe siècle av. J.-C. La pierre fut découverte remployée dans une maison moderne, à proximité du Mausolée, non loin d’ un espace qui a livré d’ autres inscriptions relatives au cercle isiaque. Ces données suggèrent que la pierre faisait jadis partie d’ un lieu de culte dédié aux divinités isiaques, situé dans le centre d’ Halicarnasse.3 Dès sa parution, l’ inscription a fait l’ objet de plusieurs études, qui se sont focalisées essentielle­ ment autour de deux points: pendant le demi-siècle qui a suivi la première édition, les savants ont discuté de la date et des possibles restitutions de la partie droite du texte, que l’ on peut estimer perdue pour une longueur d’ environ un tiers de l’ original; par la suite, ce fut davantage le lien entre le culte d’Arsinoé Philadelphe et celui du couple divin Sarapis-Isis qui retint leur attention. Sur ce dernier point, l’ opinion qui s’ est imposée considère la succession des datifs des récipiendaires de la dédicace comme évoquant une triade comprenant Sarapis, Isis et Arsinoé Philadelphe: le nom de la reine divinisée suivrait donc celui de la déesse, dans une succession paratactique par asyndète, plutôt que de constituer un appendice au nom d’ Isis dans une dénomination divine composée.4 C’ est sur le premier point, celui de la restitution du texte, que cette note veut revenir afin de montrer comment la lecture malencontreusement erronée d’ une lettre a produit une interprétation fautive du texte pendant plusieurs générations. À partir d’ une excellente photographie mise en ligne sur le site du British Museum, il est possible de confirmer que la dernière lettre lisible sur la troisième ligne est un Ω, comme dans le texte publié par B. Haussoullier, et non un O comme dans la deuxième édition de l’ inscription par G. Hirschfeld (1893),5 unanimement suivie depuis.6 Le cercle de la lettre n’ est en effet pas fermé en bas et, de plus, Ω est, dans cette

l. 5; il conclut ainsi, de manière erronée, que la dédicace avait été faite «pour la bonne fortune de Ptolémée (Ier) Sôtêr». 3  Il s’ agit des dédicaces RICIS 305/1703–1704. Cette zone, située dans le centre de la ville ancienne, correspond au moderne quartier Türkkuyusu (Carbon – Isager – Pedersen 2019). 4  L’ hypothèse alternative avait été soutenue par Malaise 1994, 359  s.; mais voir Malaise 2005, 10 pour l’ acceptation de l’ interprétation triadique. Sur l’ asyndète comme forme de coordination des noms de destinataires dans les dédicaces grecques, voir Wallenstein 2014. 5  GIBM IV 1, 906: Ἀγαθῆι τύχηι [τῇ] | Πτολεμαίου τοῦ | Σωτῆρος καὶ θεοῦ, | Σαράπι, Ἴσι, Ἀρσινόη | τὸ ἱερὸν ἰδρύσατο | Χαιρήμονος ν[εω|ποιοῦντος?]. Le texte est repris à l’ identique par W. Dittenberger dans OGIS I 16. 6  À l’ exception de Carbon  – Isager  – Pedersen 2019, qui parviennent indépendamment à la même reconstitution du texte que nous. La correction de Hirschfeld est reprise par Greipl 1930, la première à comprendre que les lacunes à droite étaient assurément plus longues que supposé jusqu’ alors. Ses intégrations permirent pour la première fois de dater le texte du règne de Ptolémée II : Ἀγαθῆι τύχηι· ὑ[πὲρ βασιλέως] | Πτολεμαίου τοῦ [βασιλέως καὶ] | σωτῆρος καὶ θεοῦ [Πτολεμαίου] | Σαράπι, Ἴσι, Ἀρσινόη[ι Φιλαδέλφωι] | τὸ ἱερὸν ἰδρύσατο [ὁ δεῖνα] | Χαιρήμονος νε[ωποίης]. Sa nouvelle édition amenait aussitôt Wilcken 1930 à en valider le bien fondé, tout en proposant deux modifications en fin des lignes 2 et 3, qui situeraient le document aux années de la corégence entre Ptolémée II et son fils (probablement



Sarapis, Isis et la continuité dynastique lagide 3

Fig. 1. L’ inscription RICIS 305/1702

inscription, le seul caractère gravé légèrement au-dessus de la ligne d’ écriture, ce qui est le cas pour la lettre en question. Nous proposons ici notre restitution du texte, en illustrant ensuite les motivations qui nous ont amenés à restaurer à la fin de la ligne 3 une référence au premier couple dynastique lagide, les Theoi Sôteres:

adoptif) homonyme: Ἀγαθῆι τύχηι· ὑ[πὲρ βασιλέως] | Πτολεμαίου τοῦ [Πτολεμαίου] | Σωτῆρος καὶ θεοῦ [καὶ τοῦ υἱοῦ] | Σαράπι, Ἴσι, Ἀρσινόη[ι Φιλαδέλφωι] | τὸ ἱερὸν ἰδρύσατο [ὁ δεῖνα] | Χαιρήμονος νε[ωποίης]. Depuis cette date, la plupart des commentateurs ont suivi l’ une ou l’ autre de ces deux hypothèses, tout en reconnaissant à l’ occasion la complexité interprétative d’ une dédicace ainsi rédigée (cf. le commentaire de cette inscription dans la SIRIS de L. Vidman ou, plus récemment, dans le RICIS). On notera d’ ailleurs que la formule proposée par Wilcken demeure sans parallèle dans la documentation de la corégence (268/267–260/259 av. J.-C.), le fils de Ptolémée II étant toujours mentionné avec la formule plus complète καὶ τοῦ υἱοῦ Πτολεμαίου (cf. Huss 1998).

4

Stefano G. Caneva – Laurent Bricault

Ἀγαθῆι τύχηι· ὑ[πὲρ βασιλέως] Πτολεμαίου το[ῦ Πτολεμαίου] Σωτῆρος καὶ Θεῶ[ν Σωτήρων] 4 Σαράπι, Ἴσι, Ἀρσινόη[ι Φιλαδέλφωι] τὸ ἱερὸν ἱδρύσατο [ - c. 8–10 - ] Χαιρήμονος νε[ - - - - - - - - - - ] «À la bonne fortune. Pour [le roi] Ptolémée, fils de [Ptolémée] Sôter, et pour les Theoi [Sôteres], à Sarapis, Isis, Arsinoé [Philadelphe, - - -,] fils de Chaerémôn, [- - -] a édifié le sanctuaire.» À la lumière de l’ interprétation de la dernière lettre lisible sur la troisième ligne comme un Ω, il faut se demander si le mot ΘΕΩ[ doit être interprété comme un datif singulier ou comme un génitif pluriel. Le premier cas nous semble à exclure pour des raisons de syntaxe: nous ne connaissons aucun cas où le lien entre le bénéficiaire d’ une dédicace (évoqué par la formule ὑπέρ + génitif) et le récipiendaire (au datif) est rendu par la conjonction καί. De plus, même en acceptant, à titre d’ hypothèse, cette option, la lacune devrait être complétée par une épiclèse du dieu Sarapis. Or la documentation de haute époque hellénistique n’ offre aucune solution convenable.7 Il faut dès lors intégrer καὶ θεῶ[ν, ce qui ouvre la question de savoir si ce génitif doit être interprété comme dépendant de l’ ὑπέρ de la ligne 1, ce qui en ferait un deuxième bénéficiaire («pour le roi Ptolémée II, fils de Ptolémée Ier Sôter, et pour les dieux etc.»), ou bien du nom du roi bénéficiaire, ce qui ferait du génitif un complément du patronyme de Ptolémée II: «pour le roi Ptolémée II, fils de Ptolémée Ier Sôter et des dieux (scil. Sôteres)». Cette hypothèse d’ un double patronyme, qui présenterait une duplication du père en tant qu’ individu et en tant que membre du couple des Theoi Sôteres, est sans parallèle dans la documentation lagide et nous paraît très improbable. Il nous faut donc explorer les intégrations possibles en considérant les «dieux» évoqués dans la ligne 3 comme des bénéficiaires de la dédicace. Cette configuration nous permet d’ exclure d’ emblée que la lacune puisse être complétée avec une référence à des divinités traditionnelles: dans les dédicaces grecques, les dieux n’ apparaissent jamais comme les bénéficiaires, mais toujours comme les destinataires directs d’ un acte cultuel. La seule option possible est donc celle d’ une dédicace faite au couple divin Sarapis-Isis et à Arsinoé en faveur d’ un couple royal divinisé.

7  Pour un répertoire chronologique des épiclèses de Sarapis, voir Bricault – Dionysopoulou 2016. Les deux seuls syntagmes envisageables – θεὸς μέγας et θεὸς μέγιστος – sont en fait à écarter, pour des raisons chronologiques (ils ne sont attestés qu’ à partir de la fin de l’ époque hellénistique) et formelles: voir respectivement I.Memnonion 181, lignes 2–3 (SB I 1059), un graffito d’Abydos, de la fin de l’ époque ptolémaïque, où l’ épiclèse, au pluriel, est attribuée à Isis et Sarapis en tant que couple divin, et le P.Oxy. XII 2153, ligne 5, écrit à Oxyrhynchos en 30/29 av. J.-C., où l’ épiclèse suit le nom du dieu.



Sarapis, Isis et la continuité dynastique lagide 5

L’ intégration de Wilcken θεοῦ [καὶ τοῦ υἱοῦ] – qui aurait daté assurément le texte des années de la corégence entre Ptolémée II et Ptolémée le fils, soit entre 268/267 et 260/259 av. J.-C. – étant à rejeter, le premier élément sur lequel nous pouvons nous appuyer pour tenter de situer ce texte dans le temps est la référence, à la ligne 4, à la reine divinisée Ἀρσινόη[ι Φιλαδέλφωι]. L’ intégration de l’ épiclèse se revèle nécessaire car, dans les dédicaces ptolémaïques, le nom d’Arsinoé est toujours accompagné soit du titre royal βασίλισσα, soit de l’ appellation cultuelle «Qui aime son frère».8 La première option est ici exclue par l’ ordre des mots, puisque dans les cas où il est attesté, le titre βασίλισσα apparaît toujours avant le nom d’Arsinoé.9 De plus, le datif indique qu’ Arsinoé est destinataire de la dédicace, tout comme Sarapis et Isis. Or, on ne connaît aucun cas d’ honneurs proprement cultuels pour Arsinoé nommée en tant que βασίλισσα: de son vivant, la reine ne fut honorée qu’ en tant que membre du couple royal des Theoi Adelphoi, avec son frère et époux Ptolémée II. Enfin, une étude analytique des dédicaces évoquant le couple royal sous le règne de Ptolémée II a montré que la formule «roi Ptolémée et Arsinoé Philadelphe» entra en fonction après la mort de la reine (270 av. J.-C.), pour évoquer, à un niveau idéologique et cultuel, l’ unité du couple royal au-delà même de leur séparation physique.10 La formule synthétique Theoi Adelphoi passa alors au second plan durant le quart de siècle séparant la mort d’Arsinoé II de celle de son frère Ptolémée II, comme le montre l’ absence presque totale de cette dénomination dans la documentation concernant les temples égyptiens, où l’ introduction du culte royal ptolémaïque est strictement liée aux honneurs pour la reine morte et divinisée.11 Toutes ces observations impliquent que notre dédicace doit être placée entre 270 et 246 av. J.-C.

8  La

restitution de l’ épiclèse donne à la ligne 4 une longueur de 27 lettres, supérieure à celle des lignes qui précèdent: 23 caractères pour les lignes 1–2, 21 pour la ligne 3. Le iota occupe pourtant un espace limité, en particulier par rapport à l’ omega, qui constitue le caractère le plus large dans l’ inscription. Les 6 occurrences du iota dans la ligne 4 sont donc contrebalancées par les 4 occurrences de l’ omega dans la ligne 3, comme nous avons pu constater en réalisant un fac-similé de la pierre. On peut ainsi conclure que si l’ on accepte la présence de l’ épiclèse après le nom d’Arsinoé, la longueur de la ligne 4 est parfaitement cohérente avec celles des autres lignes. En revanche, nous excluons ici l’ utilisation de la dénomination composée θεὰ Φιλάδελφος, qui rendrait la ligne trop longue et est d’ ailleurs rarement attestée (pour les occurrences, voir ­C aneva 2014a, 95, à compléter avec Schreiber 2011, 188 et fig. 2–3). Enfin, on peut exclure sans hésitation l’ intégration du seul mot θεά, car il n’ apparaît jamais dans la titulature d’Arsinoé sans la qualification Philadelphe. 9  Pour les documents mentionnant Arsinoé II avec le titre royal, voir Caneva 2016a, 146  s., n. 68. 10  Sur le débat concernant la date de mort d’Arsinoé, voir Caneva 2016a, 135–141, avec les références antérieures. 11   Caneva 2016a, 168–173. En revanche, les honneurs pour les Dieux Adelphes connaîtront un nouveau succès pendant les premières années du règne de leur successeur Ptolémée III, lorsqu’ ils joueront un rôle fondamental dans la légitimation de la continuité dynastique: voir Caneva 2016a, 179–192 et 2016b, 212. Voir aussi ci-dessous, à propos du texte de Kaunos.

6

Stefano G. Caneva – Laurent Bricault

À cette époque, il n’ y avait que deux couples royaux lagides divinisés: les Theoi Sôteres et les Theoi Adelphoi. À la lumière de ce que l’ on vient d’ évoquer, un supplément restituant une double présence d’Arsinoé, à la fois en tant que déesse individuelle (parmi les destinataires de la dédicace) et comme membre du couple des Theoi Adelphoi (parmi les bénéficiaires de la dédicace) nous paraît à rejeter. La seule intégration possible de la ligne 3 est donc καὶ Θεῶ[ν Σωτήρων]. À première vue, la formule d’ intercession ὑπέρ + génitif, très rarement utilisée pour des bénéficiaires morts, sauf dans les cas où cet usage peut être interprété comme l’ accomplissement d’ un vœu,12 semble s’ opposer à cette restitution. On connaît toutefois au moins une dédicace (OGIS 724) dont les bénéficiaires sont «le roi Ptolémée II et Arsinoé Philadelphe».13 Les attestations datables de cette formule appartenant toutes à la période du règne de Ptolémée II qui suit la mort d’Arsinoé, on peut envisager que l’ auteur de cette dédicace a utilisé de manière insolite la formule de dédicace avec ὑπέρ pour manifester son soutien au message diffusé par le roi, destiné à souligner l’ unité du couple royal même après la mort de la reine. L’ auteur de la dédicace d’ Halicarnasse a-t-il pu recourir au même procédé vis-à-vis des Theoi Sôteres? L’ hypothèse est séduisante, car plusieurs documents de la même période évoquent, sur un plan politique et / ou religieux, l’ unité virtuelle de toute la dynastie:14 on songe en particulier au décret de Chrémonidès (IG II3 1, 912; 269/268 av. J.-C.),15 où la volonté de Ptolémée II de soutenir la cause de la liberté des Grecs contre l’ oppression antigonide est explicitement inscrite en continuité de la politique suivie par Arsinoé (récemment décédée) et, déjà, de leurs parents (lignes 14–16). De manière similaire, un passage de la grande procession organisée par Ptolémée II à Alexandrie mentionne quatre trônes chryséléphantins portant autant d’ objets symbolisant les quatre souverains de la dynastie lagide (Athen. 5.202A–B). La date de cette procession est discutée, mais la présence du δίκερας, la double corne d’ abondance, attribut divin d’Arsinoé II, impose comme terminus a quo le mariage des Theoi Adelphoi: on songera donc à la seconde moitié des années 270, ou bien à la première moitié de la décennie suivante.16 Pendant leur règne commun, Ptolémée  II et Arsinoé II lancèrent un programme de célébration de l’ unité dynastique fondé sur la thématique de l’ amour qui unit le couple royal et assure la transmission légitime du royaume d’ une génération à l’ autre. Ce même motif fut projeté sur le couple de leurs parents, pour manifester l’ unité généalogique et idéale entre les deux générations de 12   Jim

2014, 626–628. βασιλέως Πτολεμαίου | καὶ Ἀρσινόης Φιλαδέλφου | Σωτήρων Διονύσιος Ποτά­μω­ νος. Le texte provient des environs d’ Hermoupolis Parva; pour une discussion de ce texte, voir ­C aneva 2016a, 147  s. 14   Caneva 2016a, 164  s., 173–176, et 2016b, 207  s. 15  La date traditionnelle (268/267) a été rejetée par Osborne 2009, 89 suite au réexamen de la liste des magistrats athéniens pour la période concernée (cf. aussi https://www.atticinscriptions. com/inscription/IGII31/912 [traduction]). 16   Caneva 2016a, 173–176; Kuzmin 2017. 13   Ὑπὲρ



Sarapis, Isis et la continuité dynastique lagide 7

la dynastie. L’ affirmation iconographique de cette volonté politique se retrouve dans le monnayage d’ or issu en 272 av. J.-C., à l’ effigie des Theoi Adelphoi sur une face et de leurs prédécesseurs sur l’ autre.17 À la lumière de cette discussion, l’ intégration Θεῶ[ν Σωτήρων] à la ligne 3 ne paraît pas dépourvue de sens. La dédicace serait en effet faite pour Ptolémée II et pour les ancêtres royaux, au couple divin Sarapis-Isis et à la sœur et épouse du roi; quant à la mention de Ptolémée Ier, elle ne constitue pas une répétition par rapport à cette organisation du cadre dynastique: elle a simplement pour fonction de donner la filiation du souverain bénéficiaire de la dédicace. Les formules royales utilisées dans ce texte permettent-elles de proposer une fourchette temporelle plus étroite que 270–246 av. J.-C.? La fin des années 260 marque la diffusion systématique du patronyme «fils de Ptolémée Sôter» dans les dédicaces concernant le roi Ptolémée II,18 dans la formule de datation des années régnales19 et dans la nouvelle légende des tétradrachmes d’ argent à l’ effigie de Ptolémée Ier.20 Si la réforme monétaire date de 262,21 la corégence en vigueur jusqu’ en 260/259 semble avoir entrainé une mise à jour plus tardive de la méthode de datation, qui ne passa qu’ en 259/258 à la formule «sous le règne de Ptolémée, fils de Ptolémée Sôter». L’ utilisation du patronyme singulier ΣΩΤΗΡΟΣ pour Ptolémée  II ne semble pourtant pas en soi un indice décisif pour dater la dédicace d’ Halicarnasse après 260 av. J.-C. 17  L’ émission

de ce type correspond à la date de fondation du culte des Theoi Adelphoi selon les sources papyrologiques: voir Olivier – Lorber 2013, 55. 18  Le dossier des dédicaces est discuté en détail dans Caneva 2020a. Fraser 1956 avait tenté, sans succès, une étude chronologique des formules royales et de leurs variations dans les dédicaces du règne de Ptolémée II (cf. Fraser 1972, II 367  s., n. 229). Son échec était en grande partie lié au fait que ce savant considérait la formule «roi Ptolémée et Arsinoé Philadelphe» comme faisant référence à la reine vivante. Ceci l’ empêcha de distinguer les documents de la seconde moitié du règne de Ptolémée II (après 270) de ceux concernant «le roi Ptolémée et la reine Arsinoé», un formulaire uniquement employé pendant le règne conjoint des Theoi Adelphoi. 19  La nouvelle formule de datation entre en vigueur à partir de 259/8, après la fin de la corégence (Hazzard 1992, 56, n. 35). 20  Pour la date d’ introduction de la nouvelle légende, voir Hazzard 2000, 27  s.; Lorber 2007. 21  De cette même année 262 date l’ échange épistolaire entre Ptolémée II et Milet (I.Milet I 3, 139), dans lequel Ptolémée Ier est appelé deux fois «dieux et sauveur» (lignes 24–25 et 53–54). L’ année 262/261 est aussi la date la plus probable pour CID IV 40, le décret par lequel l’ Amphictionie de Delphes octroie, sur demande de Ptolémée II, le statut isolympique aux Ptolémaia d’Alexandrie (Lefèvre 1995; Sánchez 2001, 338–341). Il est évident que les années finales de la guerre chrémonidéenne furent marquées par un programme de promotion, par Ptolémée II, de la mémoire de son père. La standardisation de l’ épiclèse Sôter se signale dans ce cadre comme une tentative d’ insérer la thématique de la σωτηρία au centre du message de continuité dynastique et de légitimité du pouvoir lagide sur le plan international. Ce point avait déjà été observé par Hazzard 2000 pour qui, toutefois, la mise en forme de la mémoire de Ptolémée Ier aurait constitué une étape de la propagande de Ptolémée II bien limitée dans le temps. En réalité, il s’ agit bien d’ un processus qui s’ est développé pendant toute la durée de son règne (cf. Caneva 2020a).

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puisque, déjà, le décret de Nikouria (SIG3 390; c. 280 av. J.-C.) mentionne une fois le deuxième Ptolémée, alors au début de son règne, dans la formule στεφανῶ|[σ]αι δὲ καὶ τὸ[μ βα]σιλέα Πτολεμαῖον βασιλέως καὶ | [σ]ωτῆρος Πτολεμαίου (lignes 42– 44).22 Dans ce décret, la double dénomination de Ptolémée Ier s’ explique par sa mort récente, dans une logique textuelle qui établit un parallèle serré entre l’ activité évergétique du père et celle du fils.23 De la même façon, sachant que les années 270 constituent une phase intense d’ activité de la Ligue dans les honneurs pour Ptolémée II, il ne serait pas prudent de vouloir impérativement dater de la seconde partie de son règne les deux statues du roi érigées par les Nésiotes à Délos (IG XI 4, 1123–1124) uniquement d’ après la présence du patronyme «fils de Ptolémée Sôter». Il est donc probable que le patronyme «fils de Ptolémée Sôter» ait été utilisé tout au long du règne, même si Ptolémée II lui accorda une importance particulière à partir de la fin des années 260. Une autre indication, peut-être plus probante, nous est fournie par la formule Theoi Sôteres que nous avons restituée à la ligne 3. Notons d’ emblée qu’ aucun texte antérieur à la mort d’Arsinoé II ne transmet la dénomination (Theoi) Sôteres pour le premier couple royal lagide. Même en faisant l’ hypothèse que ce silence dépend de l’ état de notre documentation, il semble probable que l’ idée même d’ embrasser le premier couple royal avec une épiclèse plurielle soit le produit de la projection de l’ idéologie de l’ amour dynastique développée par Ptolémée  II et Arsinoé  II.24 En d’ autres termes, l’ utilisation de l’ appellation plurielle Sôteres suit idéologiquement et donc, selon toute probabilité, chronologiquement la création des Theoi Adelphoi.25 De plus, la dénomination complète Theoi Sôteres au lieu du simple Sôteres, très rare sous Ptolémée II, semble appartenir à la dernière phase du règne. Tandis que le simple Sôteres apparait souvent, alternant avec le singulier Sôter, dans le patronyme de Ptolémée II seul, on ne connaît qu’ une inscription témoignant de la formule Theoi Sôteres, sur l’ autel retrouvé sous le Sarapieion de Rhakotis,26 et six attestations dans des papyrus grecs contenant une formule de serment royal, datées entre 258 et 247 av. J.-C. Ce qui

22  La même expression est utilisée à la ligne 11 du décret, cette fois pour se référer directement à l’ activité de Ptolémée Ier. Il est à noter toutefois que le formulaire adopté dans le texte de Nikouria constitue un cas isolé dans la documentation de la première moitié du règne de Ptolémée II. 23  Sur le formulaire du décret, cf. Caneva 2020a; voir déjà les observations de Holleaux 1942, 37, qui propose une comparaison avec les autres documents contemporains concernant les cités de la ligue des Nésiotes. 24  Pour une analyse de la documentation textuelle et visuelle concernant la mise en forme du motif de l’ amour de cour sous Ptolémée II et Arsinoé II, ainsi que sa projection sur le premier couple dynastique, voir Müller 2009; Caneva 2014b et 2016a, 129–178. 25   Caneva 2020a. 26  I.Ptol.Alex. 8 (après 270 av. J.-C.): βασιλέως Πτολεμαίου | καὶ Ἀρσινόης Φιλαδέλφου | Θεῶν Σωτήρων.



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caractérise ces documents est l’ association étroite qu’ ils soulignent entre les membres des deux couples dynastiques.27 Avec toute la prudence nécessaire, nous serions tentés de nous appuyer sur les similitudes entre ces documents et le texte d’ Halicarnasse pour proposer de dater celui-ci, ainsi que l’ autel de Rhakotis, des quinze dernières années du règne de Ptolémée II. À cette époque, Halicarnasse est clairement liée à la capitale lagide, comme le montrent deux papyrus des archives de Zénon de Kaunos datés de 257 av. J.-C.; plusieurs collaborateurs royaux y opèrent.28 Pour autant, l’ identité de l’ auteur de cette dédicace nous échappe. Tout au plus pouvons-nous observer que l’ offrande d’ un ἱερόν, donc d’ un sanctuaire abritant probablement un petit temple et / ou une ou plusieurs autres structures cultuelles, impliquait une dépense importante que seul un membre de la haute société d’ Halicarnasse pouvait se permettre.29 Il est d’ ailleurs notable que, sous le règne de Ptolémée II, les nombreux cas de dédicace d’ espaces sacrés à Sarapis et Isis sont systématiquement à l’ initiative de l’ élite lagide.30 Ces remarques soulèvent la question corollaire de savoir si le donateur était un citoyen d’ Halicarnasse ou bien un étranger dont l’ activité dans cette cité serait liée à sa fonction, qu’ elle soit militaire, administrative ou économique. Le caractère lacunaire de la partie finale de la dédicace ne permet pas d’ apporter une réponse définitive à cette question. Faute de repères prosopographiques,31 on est forcé de laisser le problème ouvert. Pour la fin de la ligne 6, plusieurs intégrations sont possibles. Si l’ on accepte, avec Greipl, de restituer νε[ωποίης], on aurait affaire au titulaire de l’ une des plus importantes charges publiques d’ Halicarnasse, et donc à une initiative traduisant un cas précoce d’ intégration du culte des divinités isiaques dans la vie reli27  On peut aussi noter que, tandis que Ptolémée II peut être accompagné du patronyme singulier ou pluriel, toutes les attestations de la formule «roi Ptolémée et Arsinoé Philadelphe» sont accompagnées du pluriel (Θεῶν) Σωτήρων, dans les cas où le patronyme est explicité. Voir I.Ptol. Alex. 8 (Theoi Sôteres) et OGIS 724 (Sôteres). Dans les formules de serment, les Theoi Sôteres sont évoqués avec une fonction comparable à celle d’ un patronyme. Cf. BGU VI 1257; I.Iand. Zen. 49; P.Cair.Zen. I 59133; P.Hib. I 38; P.Cair.Zen. II 59289; P.Sorb. III 80 (Caneva 2016a, 227). 28  P.Cair.Zen. I 59036 et 59037. Le premier texte permet de saisir l’ importance de la cité pour la flotte lagide: cf. Bagnall 1976, 94–97. 29  À cet égard, il est utile de souligner la différence entre la dédicace d’ un véritable sanctuaire et la simple délimitation d’ une enceinte sacrée (τέμενος) en plein air. Au premier type d’ initiative appartient la consécration, par l’ amiral Callicratès, du sanctuaire comprenant le temple d’Arsinoé au Cap Zéphyrion, entre Alexandrie et Canope (Posid. 39 et 116 AB; Strabo 17. 1. 16). En revanche, la délimitation d’ une aire cultuelle sans édifices, attestée par plusieurs documents concernant l’ établissement de lieux de culte pour des souverains hellénistiques, devait comporter des dépenses et une organisation bien plus limitées (Caneva 2020b). 30  Pour la documentation, qui concerne Alexandrie, Canope, Philadelphie dans le Fayoum, probablement Memphis, peut-être l’ oasis d’ el-Kharga ainsi que la garnison de Théra, voir Pfeiffer 2008; Renberg – Bubelis 2011. 31  Comme le notent Carbon – Isager – Pedersen 2019, le père de notre donateur est le seul Chaerémôn attesté à Halicarnasse dans le LGPN. L’ hypothèse que le νε[ de la dernière ligne constitue le début d’ un ethnique se heurte à l' impossibilité de trouver une solution convaincante.

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gieuse officielle d’ une cité.32 En revanche, si on restitue, avec Dunand, νε[ωκόρος], on pourrait songer davantage à l’ initiative d’ un particulier.33 Toutefois, on peut se demander de quel bâtiment le fils de Chaerémôn aurait été le néocore, et comment un personnage occupant une telle fonction durant la première moitié du IIIe  s. av. J.-C. aurait pu financer l’ édification d’ un ἱερόν pour le culte du couple isiaque et d’Arsinoé divinisée. 3.  Le texte de Kaunos Publié en 2006 par Ch. Marek (I.Kaunos 67) et intégré par la suite dans le Supplément II du RICIS sous le numéro 305/2003, ce petit bloc de marbre blanc (9.5 × 22 × 7 cm) contient trois lignes de texte partiellement effacées à leurs extrémités et les traces, illisibles, d’ une quatrième ligne (Fig. 2): [Σ]αράπιδι, Ἴσιδ[ι καὶ] [Θ]εοῖς Ἀδελφοῖς [κα-] [τ]ὰ34 προστάγμα Δ[ - c. 3–4 - ] [- - - - - - - - - - - - - - - - -] «À Sarapis, Isis [et] aux Dieux Adelphes, sur ordre (divin), D[- - -].» Le bloc devait appartenir à un objet de culte, peut-être un autel, dédié à la fois à Sarapis, à Isis et aux Theoi Adelphoi. Le nom de l’ auteur de la dédicace est perdu, sauf le Δ initial. L’ utilisation du marbre, un matériau coûteux et rare dans le dossier des petites dédicaces aux souverains lagides,35 pourrait renvoyer à un personnage disposant de certains moyens financiers, mais les dimensions limitées de ce support décontextualisé, ainsi que la qualité d’ exécution modeste de l’ inscription, ne nous offrent pas d’ informations plus précises à propos du donateur ou de ses liens éventuels avec 32  Greipl 1930. Pour cette charge à Halicarnasse, cf. S. Georgoudi in ThesCRA V.2.a, p. 56; Carbon – Isager – Pedersen 2019, avec références. 33   Dunand 1973, III 33, n. 4. La proposition de restituer νε[ώτερος, avancée par Vidman dans la SIRIS, n’ est pas convaincante, comme le note déjà Dunand dans sa brève discussion du texte. 34  Dans I.Kaunos 67, Marek restaure [τὰ] au début de l. 3; pourtant, un réexamen de la photo de la pierre nous a permis de distinguer la trace légère d’ un alpha à barre brisée. 35  Voir Caneva 2020b, avec des considérations concernant la différence entre les sites où le marbre était disponible sur place et les lieux où, en revanche, ce matériau faisait l’ objet d’ importation: ce facteur, plutôt qu’ une différence substantielle dans la disponibilité financière des donateurs, paraît justifier la concentration majeure de dédicaces en marbre pour les Ptolémées dans les Cyclades et dans le sud de l’ Asie Mineure par rapport à d’ autres régions sous le contrôle direct ou sous l’ influence lagide. À Kaunos, le marbre utilisé pour les supports des inscriptions provenait des montagnes situées près de la ville, bien que les anciennes carrières n’ aient pas été localisées (cf. I.Kaunos, p. 109).



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Fig. 2. L’ inscription I.Kaunos 67 (RICIS Suppl. II 305/2003)

le réseau administratif, militaire et économique établi par les Ptolémées dans leur aire d’ influence ultra-marine.36 La mention de l’ ordre de la divinité, probablement par le biais d’ un rêve, s’ insère dans un processus bien connu dans la diffusion des lieux de cultes de Sarapis et Isis dans la Méditerranée orientale du IIIe siècle av. J.-C.37 Bien souvent, l’ établissement du culte se faisait à l’ initiative d’ un particulier, dans un espace domestique, comme dans le cas bien connu de Délos;38 par la suite, lorsque le culte gagnait en attractivité, il pouvait s’ installer dans un lieu de culte spécialement dédié, voire être intégré dans les cultes publics de la cité.39 À Kaunos, la provenance des pierres suggère que le temple a pu se trouver sur la terrasse dite «du temple corinthien», situé dans le centre de la ville, juste au nord 36  Au milieu du IIIe siècle, les rapports entre Kaunos et Alexandrie sont étroits, comme le montre, parmi d’ autres cas, le lien durable de Zénon, originaire de cette cité et proche collaborateur du dioecète Apollonios, avec sa patrie (I.Kaunos, T120–138, avec la discussion de Bagnall 1976, 98  s. et Orrieux 1985, 116–123). Pourtant, il est difficile de mesurer l’ importance de l’ influence lagide sur le gouvernement de la cité: Kaunos passa du contrôle d’Antigone II à celui de Ptolémée II pendant la guerre chrémonidéenne (cf. I.Kaunos, p. 96–98, avec les précisions de Kuzmin 2015, 81–84; la datation 269/268 av. J.-C. pour I.Kaunos 4 est décisive à cet égard), mais pour la période suivante, nous n’ avons aucune trace d’ une garnison lagide dans la cité; il n’ y en eut peut-être jamais, car au moment de la campagne d’Antiochos III (197 av. J.-C.), contre laquelle ils furent protégés par Rhodes, les Cauniens étaient des alliés libres des Ptolémées (socii selon les mot de Liv. 33. 20. 10–12; I.Kaunos, T45). 37   Fassa 2016. 38  Voir l’ analyse de Moyer 2011, 142–207. 39   Bricault 2008 et 2013, 132–151, 170–176, 197–199. Un ordre divin est aussi mentionné, à Kaunos, dans la dédicace fragmentaire I.Kaunos 66 (RICIS Suppl. II 305/2002), probablement à dater, sur critère paléographique, de la période hellénistique.

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des thermes romains.40 La documentation d’ époque hellénistique est cependant trop maigre pour nous permettre de dégager le fonctionnement du sanctuaire ou ses rapports avec les Ptolémées.41 La séquence des destinataires, dans I.Kaunos 67, avec le couple divin suivi par le couple royal divinisé, est à confronter à celle que l’ on peut lire sur un autel d’ Éphèse dédié par la garnison ptolémaïque stationnée sur l’ acropole de cette cité.42 Dans cette dernière dédicace, les donateurs optèrent pour une séquence insolite, mentionnant Ptolémée IV et Arsinoé III comme premiers destinataires, avant Sarapis et Isis. On peut interpréter ce choix comme le signe d’ une volonté, de la part de la garnison lagide, de manifester son adhésion à la propagande royale qui, après la victoire de Raphia (217 av. J.-C.), avait relancé publiquement le message du lien étroit entre le pouvoir royal et le couple divin Sarapis-Isis.43 Par rapport à l’ autel d’ Éphèse, où l’ attention se focalise d’ abord sur les souverains, la dédicace caunienne nous paraît transmettre un message plus neutre: tout en suggérant que le donateur voulait s’ insérer dans une logique d’ adhésion au culte royal, sa dédicace met en exergue le couple divin comme le premier destinataire de l’ acte de consécration, en attribuant au couple royal divinisé le statut de partageurs de l’ offrande, selon une logique bien connue dans l’ intégration d’ honneurs cultuels pour des humains dans des lieux de culte de divinités. L’ éditeur d’ I.Kaunos 67 a daté le texte de la période s’ étendant de la fondation du culte des Theoi Adelphoi (272 av.  J.-C.) à la mort de Ptolémée  II (246). Toutefois, comme on l’ a vu ci-dessus, une analyse des formules de dédicace pour les souverains lagides au milieu du IIIe  siècle permet d’ ouvrir d’ autres pistes d’ analyse en ce qui concerne le contexte chronologique et idéologique du document de Kaunos. La documentation concernant l’ épiclèse Theoi Adelphoi, sous le règne de Ptolémée II, semble se réduire aux cas suivants:

40  Les deux dédicaces I.Kaunos 70–71 (RICIS Suppl. II 305/2005–2006) ont été découvertes en 2004 au pied du mur de la terrasse du temple corinthien; voir I.Kaunos, p. 107; Kart 2012. Pour une mise à jour de l’ étude de ce sanctuaire, voir Held – Winkeling-Aumann 2017. 41  En plus de notre dédicace, le dossier comprend I.Kaunos 66 (RICIS Suppl. II 305/2002); I.Kaunos 68 (RICIS Suppl. II 305/2004); I.Kaunos 69 (RICIS 305/2001); I.Kaunos 70 (RICIS Suppl. II 305/2005); I.Kaunos 71 (RICIS Suppl. II 305/2006); I.Kaunos 72 (RICIS Suppl. II 305/2007) date probablement de l’ époque romaine. À la lumière des analyses actuelles sur les acteurs et les vecteurs de ce que Bricault (2004, 548–552) avait appelé la «première diffusion isiaque», enrichies par la publication de nouvelles inscriptions, il serait intéressant de proposer une synthèse sur les tout premiers temps de la diaspora isiaque en Méditerranée orientale. Les rares tentatives récentes (Bommas 2005; Lefebvre 2008) sont, à tout le moins, globalement insatisfaisantes; cf. les comptes rendus critiques de ces publications dans Bricault – Veymiers 2011, 356 (par Michel Malaise) et 2014, 298 (par Richard Veymiers). 42  Bricault 2014 (RICIS 304/0601). 43   Bricault 1999; pour la visualisation de ce message sur les tétradrachmes d’ argent de Ptolémée IV, voir Landvatter 2012.



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1) la légende des pentékontadrachmes (mnaieia) d’ or avec les bustes flanqués des deux couples royaux lagides, dont l’ émission s’ associe avec la fondation du culte des Theoi Adelphoi; 2) la dénomination de la prêtrise éponyme d’Alexandrie, qui associe le culte d’Alexandre avec celui des Theoi Adelphoi à partir de 272/271 (P.Hib. II 199, le premier prêtre en charge étant l’ amiral Callicratès de Samos);44 3) la formule du serment royal, dans des papyrus à partir des années 250;45 4) la dénomination de la fête des Theoi Adelphoi, attestée à partir des années 250 mais remontant peut-être à la période du règne conjoint de Ptolémée II et Arsinoé II;46 5) peut-être le τέμενος des Theoi Adelphoi mentionné par Hérondas, I 30, en assumant que cet auteur ait composé son œuvre sous Ptolémée II; 6) peut-être une dédicace d’ un certain Satyrion aux Theoi Adelphoi, datable du règne de Ptolémée II (avec ou sans Arsinoé) ou du début de celui de Ptolémée III (I.Ptol.Alex. 9);47 7) la version égyptienne de l’ épiclèse, ntr.w sn.wj (Dieux Adelphes), dans un passage de la stèle hiéroglyphique de Pithom (CG 22183; 264 av. J.-C.).48 De cette liste, il est possible de tirer deux observations fondamentales pour notre propos. D’ une part, hormis notre texte caunien, on ne connaît qu’ une seule autre dédicace qui pourrait mentionner les Theoi Adelphoi sous le règne de Ptolémée II (I.Ptol. Alex. 9), ce qui frappe par rapport au grand nombre de textes mentionnant soit «le roi Ptolémée et la reine Arsinoé» soit, après la mort de la reine, «le roi Ptolémée II et Arsinoé Philadelphe». D’ autre part, la grande majorité des attestations de l’ épiclèse Theoi Adelphoi avant le règne de Ptolémée III renvoie à des contextes officiels (les monnaies, les titres des prêtres, le sanctuaire et la fête à Alexandrie, les serments), qui semblent l’ avoir conservée et promue pendant les années postérieures à la mort

44   Caneva

2016a, 163. 2016a, 226–228. 46  P.Cair.Zen. V 59820, ligne 3 (253 av. J.-C.), avec Caneva 2016a, 168; P.Hall. 1, ligne 263, avec la restauration de Caneva 2016b, 211; la fête est ensuite connue comme Théadelpheia dans la documentation du règne de Ptolémée III: cf. Perpillou-Thomas 1993, 154  s., à intégrer avec le texte du décret d’Alexandrie (lignes 17–18, texte de Kayser 2012, I 419 amendé par Caneva 2016a, 187  s.). 47  Sur l’ incertitude de la date, voir Caneva 2016a, 169. 48  Ligne 21 (Urk. II 100). Le texte mentionne l’ ordre du roi de fonder une nouvelle ville sur la Mer Rouge  – probablement appelée Arsinoé, comme ce fut souvent le cas dans le monde ptolémaïque durant les années suivant la mort de la reine – et d’ y ériger un sanctuaire «pour l’ amour de sa sœur» hébergeant des statues des Dieux Adelphes (cf. Thiers 2007, 65  s., 123–126; Schäfer 2011, 220, 264). Il s’ agit de la seule attestation de cette dénomination dans les documents témoignant du culte du couple royal ptolémaïque dans les temples égyptiens, avant Ptolémée III (Caneva 2016a, 171). 45   Caneva

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d’Arsinoé, bien qu’ elle semble avoir occupé une place de moindre importance à cette époque par rapport à d’ autres formulaires évoquant le couple royal. La situation change radicalement sous Ptolémée  III, sans doute en raison de la volonté du nouveau souverain de promouvoir la mémoire du couple formé par ses prédécesseurs, dont il tirait sa légitimité. C’ est de cette période que date le développement, dans les frises de temples égyptiens, de scènes où le nouveau pharaon est représenté dans l’ acte de rendre un hommage rituel à ses prédécesseurs. La décoration de la «porte d’ Évergète», dans le temple de Khonsou à Karnak, constitue une étape fondamentale dans le développement de ce type de scène, destiné à connaître un grand succès pendant toute la période ptolémaïque.49 Ptolémée III et Bérénice II peuvent également être représentés à la tête d’ une série de figures comprenant les couples de leurs prédécesseurs, une solution évoquant la continuité de la dynastie, avec des divinités locales ou précisément liées à la légitimation du pouvoir pharaonique.50 Dans la documentation grecque, les textes officiels comme les dédicaces des particuliers aux souverains décrivent Ptolémée  III (toujours) et Bérénice  II (souvent) comme les fils des Theoi Adelphoi, bien que ce lien ne soit que partiellement vrai pour Ptolémée et purement idéologique pour Bérénice.51 Le message est bien reçu par les sujets qui veulent rendre honneur au nouveau couple royal, comme le montre le texte accompagnant la dédicace, par les clérouques du nome hermoupolite, d’ un sanctuaire aux Theoi Euergetai et aux Theoi Adelphoi.52 À Alexandrie, les prêtres de Zeus sont les auteurs d’ une dédicace aux Theoi Adelphoi, Zeus Olympios et Synomosios,

49   Clère

1961; Preys 2015. la frise du linteau de la «porte d’ Évergète» à Thèbes, voir Quaegebeur 1998, n° 27; Nilsson 2012, n° 25; pour la lunette de la stèle de Kom el-Hisn, qui nous a livré le texte du décret de Canope, voir Minas-Nerpel 2000, 70; Pfeiffer 2004, 32  s. 51  Ptolémée III était un fils naturel de Ptolémée II et d’Arsinoé Ière; il fut adopté par Arsinoé II après la mort de sa mère biologique, mais la date de cet événement n’ est pas connue. Cette adoption ne fut probablement pas du fait d’Arsinoé II, qui aurait plutôt favorisé son propre fils, Ptolémée, que l’ on identifie avec le «fils Ptolémée» de la corégence des années 268/267–260/259, né de son premier mariage avec Lysimaque. L’ adoption aurait été plutôt une initiative du seul Ptolémée II après la fin de la corégence, pour relancer le message de continuité entre le couple royal et le futur souverain (Schol. Theocr. 17. 128, avec Bennett 2002–2011, n.  15). Bérénice II, fille de Magas de Cyrène, n’ avait en commun avec son époux, Ptolémée III, qu’ une grandmère, Bérénice Ière. Sur l’ intégration de Bérénice II dans la famille lagide, visant à reproduire le modèle endogamique initié par Ptolémée II et Arsinoé II, voir van Oppen de Ruiter 2015, 23–40; Caneva 2016a, 130  s. Que les Theoi Adelphoi aient figuré dès le début dans le patronyme de Ptolémée III est confirmé par les dédicaces antérieures à l’ établissement de l’ épiclèse Euergétès: cf. I.Philae 1; SEG LVI 1880, dédicace provenant de Tyr et datant probablement de la campagne orientale de Ptolémée III en 246/245 av. J.-C. (guerre laodicéenne; Caneva 2016b, 212). 52  I.Hermoupolis 1 (243–221 av.  J.-C., le terminus a quo étant établi par la présence de l’ épiclèse Theoi Euergetai, introduite en 243/242: cf. Clarysse – Van der Veken 1983, 10  s.; ­e l-Masry – Altenmüller – Thissen 2012, 76). 50  Pour



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ὑπέρ les Theoi Euergetai.53 À la même époque, les échanges diplomatiques insistent sur la continuité politique entre le nouveau roi et ses ancêtres.54 La première σύνοδος connue des prêtres égyptiens, organisée à Alexandrie en décembre 243 av. J.-C., se tient dans le sanctuaire d’ Isis et des Theoi Adelphoi.55 Notre inscription s’ intègre donc bien dans le programme idéologique et religieux du règne de Ptolémée III, également pour ce qui concerne l’ association étroite entre les souverains et le couple divin Sarapis-Isis. Outre la coexistence, à Alexandrie, au sein du même sanctuaire, des cultes d’ Isis et des Theoi Adelphoi, rappelons le vaste programme architectural du Sarapieion de Rhakotis, la première fondation hellénistique pour le dieu Sarapis qui soit assurément à attribuer à une initiative royale,56 ainsi que la fondation, par le même roi, de l’ Osireion de Canope.57 C’ est aussi sous Ptolémée III que la formule des serments royaux intègre à la liste dynastique la mention de Sarapis (Wsỉr-H. p dans la version démotique) et d’ Isis, parfois accompagnée d’ une référence aux «autres dieux».58 L’ analyse paléographique du bloc de Kaunos apporte une confirmation de l’ hypothèse selon laquelle ce document est postérieur au règne de Ptolémée II. La présence d’ un alpha à barre brisée, pourvu d’ apices, pourrait à première vue suggérer une date à la fin du IIIe ou, même, pendant le IIe siècle. Dans le tableau récapitulatif dressé par l’ éditeur du dossier caunien, Ch. Marek, l’ alpha à barre brisée apparaît pour la première fois, dans un document assurément daté, dans une lettre d’ Eumène II (197–159 av. J.-C.).59 Pour notre dédicace, une datation aussi tardive nous paraît pourtant fort improbable, sur le plan historique déjà. De fait, on ne voit pas pourquoi l’ auteur de la dédicace aurait ajouté la mention d’ un couple royal lagide dans sa dédicace à Sarapis et

53  OGIS 65; I.Ptol.Alex. 14. Au règne de Ptolémée III appartient aussi une lettre de Thraséas d’Aspendos (SEG XXIX 1426) relative aux relations entre la ville d’Arsinoé en Cilicie et sa voisine Nagidos. Deux passages concernant cette fondation lagide nous informent sur la pratique d’ un sacrifice aux Theoi Adelphoi (ligne 39) et sur l’ existence d’ une enceinte sacrée de la reine (ligne 54): cf. Jones – Habicht 1989; Bencivenni 2003, 299–332; Caneva 2016a, 169. 54  Voir à ce propos les décrets d’ Itanos (IC III 4, 4; Habicht 32017, 89, n° 47) et Samos (IG XII 6.1, 11; SEG I 366; Caneva 2016a, 190) et la lettre de Ptolémée III à Xanthos (SEG XXXVI 1218; Caneva 2016a, 188–190). 55   el-Masry – Altenmüller – Thissen 2012, 81  s. 56  Voir SB VI 3, 9299 et 9301, avec discussion par Bricault 2013, 92. Sur ce sanctuaire, voir Kessler 2000; McKenzie – Gibson – Reyes 2004, 73–121; Sabottka 2008. 57  SB V 3, 8296, avec Bricault 2006, 30–33. 58   Caneva 2016a, 229–231. 59  I.Kaunos, p. 112  s. On peut noter que, bien que le titre royal d’ Eumène soit restitué au début de la ligne 1 du texte, sa présence et donc l’ identification avec Eumène II sont nécessaires, car si la lettre avait été envoyée par Eumène Ier (263–241 av. J.-C.), le nom du dynaste aurait été suivi du patronyme Φιλεταίρου: cf. IvP I 13; MDAI(A) 35 (1910), 463, n° 45. Selon Marek, le texte peut être daté plus précisément des dernières années du règne d’ Eumène II, après la fin de la domination rhodienne sur Kaunos (167–159 av. J.-C.).

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Isis après la fin de la période où Kaunos fut sous l’ influence des Ptolémées.60 Certes, le monde hellénistique nous a livré des cas témoignant de la survie de certains honneurs cultuels pour des souverains après le changement du contexte politique dans lequel ces honneurs furent conçus, voire après l’ extinction de leur dynastie.61 Mais ces honneurs émanent toujours d’ institutions publiques. En revanche, les initiatives cultuelles prises par des particuliers renvoient toujours à une logique d’ autopromotion de la part de leurs auteurs, et par conséquent à des contextes historiques où les personnes honorées sont soit des souverains vivants soit, comme dans ce cas précis, des prédécesseurs jouant un rôle important dans le programme religieux et idéologique des souverains en charge. On peut donc réduire la fourchette temporelle pour la dédicace de Kaunos (I.Kaunos 67) aux règnes de Ptolémée III ou de Ptolémée IV, en considérant que la graphie de l’ alpha constitue un cas isolé à cause de l’ extension limitée du dossier épigraphique caunien du IIIe siècle. D’ autres caractéristiques de la graphie de ce bloc permettent d’ ailleurs de confirmer une datation pendant le IIIe siècle. La graphie du M aux barres verticales divergentes rappelle celle des documents de la première partie de la période hellénistique,62 tandis que dans tous les documents cauniens postérieurs au IIIe siècle, les barres des M sont parallèles. Il en va de même pour le Σ aux barres légèrement divergentes et pourvues d’ apices,63 ainsi que pour le Π gravé avec la barre verticale droite très courte.64 Sur la base de ces prémisses, on peut essayer de proposer une datation plus précise à travers une analyse comparée des références aux Theoi Adelphoi dans les dédicaces de la seconde moitié du IIIe siècle. La documentation des différentes régions sous influence lagide n’ a pour le moment pas fait connaître de dédicace aux Dieux Adelphes postérieure au règne de Ptolémée III. À partir du règne de Ptolémée IV, le nom des Theoi Adelphoi est uniquement mentionné dans les listes de couples royaux concernant les prérogatives rituelles des prêtres du culte dynastique à Alexandrie,65 ou dans

60  Polyb. 30. 31. 6–7 (I.Kaunos, T46) nous informe que Rhodes acheta Kaunos aux généraux de Ptolémée V pour 200 talents. Cet évènement eut lieu entre la campagne d’Antiochos III en Carie (197 av. J.-C.) et le traité d’Apamée (188), sans doute peu avant cette dernière date: cf. Marek dans I.Kaunos, p. 98. 61  Voir, par exemple, les cas rassemblés par Chankowski 2010. 62  Voir les textes pour Protogénès (I.Kaunos 49–53; 300–285 av. J.-C.), ainsi qu’ un décret mentionnant la 15ème année de règne d’Antigone II (I.Kaunos 4; 269/268 av. J.-C.; cf. Kuzmin 2015, qui exclut de manière convaincante l’ identification du roi avec Antigone Ier, considérée comme possible par Marek). Comme l’ observe Marek dans I.Kaunos, p. 111, l’ ouverture du M constitue sans doute un indice d’ antiquité dans la documentation de cette cité, au moins avant la période impériale, quand on constate un nouveau succès de cette graphie. 63  À nouveau, un parallèle proche est offert par le décret I.Kaunos 4. 64  Ce trait n’ apparaît plus dans les textes postérieurs au IIIe siècle: cf. I.Kaunos, p. 111. 65  Le prêtre éponyme du culte dynastique alexandrin est mentionné dans les formules de datation des documents grecs et démotiques (Clarysse  – Van der Veken 1983); l’ intitulé



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les temples égyptiens.66 En général, on peut observer que les dédicaces s’ adressent soit au couple royal vivant, soit, dans le cas de souverains défunts, aux prédécesseurs immédiats du souverain régnant.67 Un texte provenant de Narmouthis, qui concerne la dédicace, de la part de trois Égyptiens, d’ une enceinte sacrée à Arsinoé et aux Theoi Euergetai en faveur de Ptolémée VI et Cléopâtre II Theoi Philometores et leurs fils, constitue à cet égard un cas exceptionnel, dans lequel les souverains récipiendaires et les bénéficiaires de la dédicace sont éloignés de pas moins de deux générations.68 À la lumière de ces observations, la datation du bloc I.Kaunos 67 durant le règne de Ptolémée III apparaît comme la plus plausible sans exclure, en théorie, le début de celui de Ptolémée IV. Du point de vue paléographique, cette conclusion implique qu’ à Kaunos la nouvelle graphie de l’ alpha à barre brisée fut introduite à une date assez précoce, pendant le troisième quart du IIIe siècle, bien que son utilisation soit restée ponctuelle jusqu’ au milieu du siècle suivant. La précocité de Kaunos dans l’ acceptation de nouvelles graphies de l’ alpha nous paraît confirmée par le traitement de cette lettre dans I.Kaunos 54 (Fig. 3), un bloc préservant une dédicace au génitif à Arsinoé Philadelphe.69 Les considérations paléographiques invitant à dater cette inscription des années suivant la mort de la reine (270–246 av. J.-C.)70 sont supportées par la constatation que cette période vit une multiplication des manifestations de son culte, en Égypte comme dans les régions de Méditerranée orientale contrôlées par

des décrets trilingues émis par les prêtres transmet la même formule aussi dans sa version hiéroglyphique. 66  Cf. I.Louvre 14 (I.Th.Sy. 302; Pfeiffer 2015, 132–136, n° 25), texte d’ une dédicace du règne de Ptolémée VI, provenant de l’ île d’ Es-Sehel, près d’ Éléphantine: on y fait mention de la réunion d’ une association cultuelle composée de prêtres locaux du culte de Chnoum Nebièb et du culte dynastique, comprenant les couples lagides depuis les Theoi Adelphoi aux Theoi Philometores. 67  Cf. IG XII 3, 467 + IG XII Suppl. 1391, dédicace du commandant de la garnison de Théra, Aristippos, aux Theoi Philometores et à leurs parents, les Theoi Epiphaneis. 68  SB V 7606; I.Fayoum III 155 (163–145 av. J.-C.) 69  La forme de la pierre, dont la hauteur est supérieure à la longueur (26 × 22 × 15  cm; longueur originelle supposée d’ environ 30 cm; dans I.Kaunos, les mesures de la hauteur et de la longueur sont inversées, mais le rapport correct est révélé par la photo), ainsi que le positionnement central de l’ inscription sur la surface d’ écriture, permettent de distinguer cet objet de la typologie plus commune des petits autels d’Arsinoé, caractérisés par une hauteur supérieure à la longueur et par la situation de l’ inscription dans la partie haute de la surface d’ écriture. La pierre peut être interprétée comme un bloc inséré à l’ origine dans un petit mur d’ enceinte ou dans une autre structure, pour indiquer l’ appartenance d’ un τέμενος à Arsinoé Philadelphe (cf. Caneva 2020b). Pour des cas similaires, cf. IG XII 3, 462 (18 × 23 × 11 cm; Théra, sanctuaire des divinités égyptiennes); RDAC 1966, 57–58, n° 3 (27 × 46,5 × 15,7 cm; longueur originelle supposée d’ environ 54 cm; Soloi, Chypre). 70  Voir, en particulier, la forme du Σ à barres bien divergentes, ainsi que le N à la barre droite courte et le H aux barres verticales légèrement arquées: tous ces détails trouvent de nombreux parallèles dans la documentation concernant le culte d’Arsinoé II pendant le deuxième quart du IIIe siècle.

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Fig. 3. L’ inscription I.Kaunos 54

les Lagides.71 Dans I.Kaunos 54, la barre horizontale de l’ alpha n’ est que légèrement arquée, ce qui pourrait témoigner d’ une phase intermédiaire entre l’ écriture à barre horizontale et celle à barre brisée, adoptée dans I.Kaunos 67 pendant le règne de Ptolémée III, selon notre datation. Une comparaison avec les inscriptions des cités voisines permet de dater la diffusion de l’ alpha à barre arquée en Carie pendant la seconde moitié du IIIe siècle.72 L. Bricault a récemment signalé qu’ aucune dédicace connue pour Sarapis et Isis ne témoigne de l’ association directe entre le couple divin et le couple royal lagide avant le règne de Ptolémée III.73 Si la dédicace d’ Halicarnasse discutée plus haut nous permet de nuancer cette observation en montrant que des associations indirectes étaient déjà possibles pendant les dernières années du règne de Ptolémée II, la datation que nous proposons pour le bloc de Kaunos s’ insère parfaitement dans le cadre général qu’ il a dressé. La dédicace conjointe à Sarapis, Isis et aux Theoi Adelphoi montre la capacité du donateur à manifester son soutien à la nouvelle stratégie cultuelle et idéologique mise en place par Ptolémée III. D’ une part, cette stratégie visait à mettre en valeur la légitimité provenant du lien dynastique entre le couple royal vivant et ses prédécesseurs. D’ autre part, elle marquait aussi une évolution par rapport à la stratégie de Ptolémée II, à travers un renforcement évident du modèle figurant le couple formé 71   Caneva

2014a, où I.Kaunos 54 doit être ajouté au catalogue publié en appendice. Carbon – Isager – Pedersen 2019, mentionnant les cas de I.Halikarnassos *290 et *314 et I.Mylasa II 909. 73   Bricault 2014. 72  Cf.



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par Sarapis et Isis comme l’ archétype divin de l’ endogamie royale lagide. Bientôt, le schéma se complétera avec l’ identification, promue par la cour, de l’ héritier du trône avec le petit Harpocrate, et ce dès le règne de Ptolémée IV, voire avant.74 Université de Liège Service de Religion grecque 7, Place du XX Août 4000 Liège Belgique [email protected]

Institut Universitaire de France/ Université Toulouse Jean Jaurès UFR Histoire, Arts et Archéologie 5, allées A. Machado 31058 Toulouse Cedex 9 France [email protected] Liste des images

Fig. 1. L’ inscription RICIS 305/1702 (British Museum: AN812699001, CC BY-NC-SA 4.0). Fig. 2. L’ inscription I.Kaunos 67 (RICIS Suppl. II 305/2003, Photo: Ch. Marek). Fig. 3. L’ inscription I.Kaunos 54 (Photo: Ch. Marek).

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74  Voir la dédicace d’ un temple à Harpocrate au sein du Sarapieion d’Alexandrie à l’ initiative de Ptolémée IV (SB VI 3, 9300; cf. Bricault 2013, 93  s.) et l’ identification entre le dieu-fils Harpocrate et le souverain vivant (Ptolémée IV) sur la porte du 2e pylône de Karnak (Preys – Dégremont 2013, 100  s.). Cette identification remonterait peut-être au règne de Ptolémée III, si l’ on accepte l’ analyse de Bingen 1997. Plusieurs auteurs ont voulu identifier à Ptolémée V enfant des représentations d’ Harpocrate, sans que cela soit toutefois toujours convaincant: cf. Huss 2006, pour une statuette en bronze; Kyrieleis 1975, 172, Cat. N° E 1 pour un buste porteur de l’ Horuslocke; Vollenweider 1995, 95  s., n° 80 pour un Harpocrate à la cornucopia sur un célèbre camée conservé au Cabinet des Médailles de Paris.

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CHRISTOPHER P. JONES

Messene in the last years of Augustus In 1 BCE, Gaius Caesar, the grandson and adopted son of Augustus, left Rome for the East, invested with consular imperium and with a broad mandate for settling the affairs of the East (ad res Orientis componendas). In the following year, now consul, he met the young and ambitious king of Parthia, Phraates V, on an island in the Euphrates, and reached a diplomatic settlement whereby the king agreed to accept a Roman vassal on the throne of Armenia. In the same year he began to campaign in Armenia, and continued until September of 3, when he was wounded while besieging the fortress of Artagira on the Araxes; after his troops had taken Artagira, he and Augustus received the title of imperator, Gaius perhaps for the second time. In the following February he died on his return journey to Rome in the Lycian city of Limyra.1 Gaius reported his successes to the emperor and the senate, where his letters were read out by his younger brother, Lucius, until he too was dispatched by his adoptive father to Spain and died at Massilia in 2 CE.2 From Rome their contents must have been relayed to the provinces, perhaps by imperial edict. An inscription of Messene published by Anastasios Orlandos in 1965 is a decree (δόγμα)3 of the highest administrative body of the city, the σύνεδροι, and shows that a certain P. Cornelius Scipio,4 as quaestor pro praetore of the province, led the city’s festivities to celebrate the news of Gaius’ escape from danger and his retaliation against Rome’s enemies; in I have used the following special abbreviations: Bull. ép. = J. and L. Robert, Bulletin épigraphique in REG; EJ2 = V. Ehrenberg – A. H. M. Jones, eds., Documents illustrating the reigns of Augustus and Tiberius, 21955; LSJ = H. G. Liddell – R. Scott – H. S. Jones, eds., A Greek-English Lexicon, 91996; Swan, Augustan Succession = P. M. Swan, The Augustan Succession, 2004; Wilhelm, Urkunden = A. Wilhelm, Urkunden aus Messene, JÖAI 17, 1914, 1–120 (Abhandlungen und Beiträge I = Kleine Schriften IV 467–586). As always, I am grateful to Glen Bower­ sock for his advice, and for the comments of the readers for Chiron and to the editors. 1  The fullest account is in Cassius Dio 55, 10, 18–21, 10a, 4–9, with Fr. Hurlet, Les Collègues du Prince sous Auguste et Tibère, 1997, 127–141 and Swan, Augustan Succession 125–134, with chronological table, 127; for the sources, PIR I 216 (Gaius), P 394 (Phraates V [Phraataces]), T 205 (Tigranes III). 2  Cassius Dio 55, 10a, 9, with Swan, Augustan Succession 134. 3  I have used the usual translation of δόγμα as «decree», though «resolution» would be more precise. 4  On Scipio see PIR S 93 and below: Orlandos’ inscription revealed that he was the Scipio honored in two Athenian inscriptions (IG II/III 3120–3121), not the consul of 16 BCE.

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Christopher P. Jones

addition, he directed the citizens to celebrate annually the day of Gaius’ designation as consul in 5 BCE. If the mention of an escape from danger refers to the siege and capture of Artagira, and if that is correctly dated to the latter half of 3, the terminus post quem is late 3 or early 4, allowing for some months in the winter season for the news to reach Messene, though some have favored a date as early as 1 CE.5 The terminus ante quem is affected by the question whether the city would have had the decree inscribed after hearing of Gaius’ death, which occurred on 21st February, 4. The safest estimate is the winter of 3 to 4, or the early spring of 4. I will refer to this inscription as A. Two Messenian inscriptions, carved on separate stelai, have been recently published by Petros Themelis, and these add new and valuable information about Scipio’s measures at Messene. I will refer to these as B and C, and I will propose that B contains the end of the decree of the σύνεδροι in A, and below that an almost complete decree, also in honor of Scipio, passed jointly by the Messenians and the resident Romans, while C, of which very little can be read, contains the end of a decree passed by ­Messene jointly with Megalopolis, also in Scipio’s honor. As presented by Themelis in this first publication, the texts of B and C demand correction in several places, and call for a fresh discussion. I take first inscription A before taking up B and C, and for all three I provide a text, apparatus (only for B and C), translation, and comments on particular points. At the end I discuss some general issues.6 Inscription A A. Orlandos, PAAH 116, 1960 (1964), 215–217; id., AEph 104, 1965 (1967), 110– 115 with Pl. 41 (SEG 23, 206; Ann. ép. 1967, 458; Bull. ép. 1966, 201). Measurements: 0.505 m (height), 0.50 m (width), 0.125 m (thickness). Γραμματέως συνέδρων Φιλοξενίδα τοῦ ἐπὶ Θεοδώ[ρου(?)]                            Δόγμα·  Ἐπεὶ Πόπλιος Κορνήλιος Σκειπίων ὁ ταμίας καὶ ἀντιστράταγος ἀνυπερβλήτῳ χρώμενος εὐνοίᾳ τᾷ εἰς τὸν Σεβαστὸν καὶ τὸν οἶκον αὐ4 τοῦ πάντα, μίαν τε μεγίσταν καὶ τιμιωτάταν εὐχὰν πεποιημένος, εἰς ἅπαν ἀβλαβῆ τοῦτον φυλάσσεσθαι, ὡς ἀπὸ τῶν καθ’ ἕκαστον ἑαυτοῦ ἐπιδείκνυται ἔργων, ἐτέλεσε μὲν τὰ Καισάρεια μηδὲν μήτε δαπάνας μήτε φιλοτιμίας ἐνλείπων μηδὲ τᾶς ὑπὲρ τᾶν διὰ τοῦ Σεβαστοῦ θυσιᾶν 8 εὐχαριστίας ποτὶ τοὺς θεούς, ἅμα καὶ τὰς πλείστας τῶν κατὰ τὰν ἐπαρχείαν πό5   Orlandos favored 2 or 3, assuming that «dangers» referred to Gaius’ wounding at Arta­ gira, but the siege of Artagira probably belongs to late 3, cf. Swan, Augustan Succession 131  f. 6  Since Orlandos provided Inscription A with a full commentary, I shall only comment on it where relevant material has appeared since 1964. The basic discussion remains that of J. E. G. Zetzel, GRBS 11, 1970, 259–266, to which add M. Kantirea, Les Dieux et les Dieux Augustes. Le Culte impérial en Grèce sous les Julio-claudiens et les Flaviens, 2007, 162  f., with text, 208.



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λεων σὺν ἑαυτῷ τὸ αὐτὸ τοῦτο ποιεῖν κατασκευασάμενος· ἐπιγνοὺς δὲ καὶ Γάϊον τὸν υἱὸν τοῦ Σεβαστοῦ τὸν ὑπὲρ τᾶς ἀνθρώπων πάντων σωτηρίας τοῖς βαρβάροις μα12 χόμενον ὑγιαίνειν τε καὶ κινδύνους ἐκφυγόντα ἀντιτετιμωρῆσθαι τοὺς πολε μίους, ὑπερχαρὴς ὢν ἐπὶ ταῖς ἀρίσταις ἀνγελίαις, στεφαναφορεῖν τε πάντοις δι έταξε καὶ θύειν, ἀπράγμονας ὄντας καὶ ἀταράχους, αὐτός τε βουθυτῶν περὶ τᾶς Γαΐου σωτηρίας καὶ θέαις ἐπεδαψιλεύσατο ποικίλαις ὡς ἔριν μὲν γείνε16 σθαι τὰ γενόμενα τῶν γεγονότων, τὸ δὲ σεμνὸν αὐτοῦ δι’ ἴσου φυλαχθῆμεν, ἐφιλο τιμήθη δὲ καὶ διαλιπὼν ἀπὸ τᾶν Καίσαρος ἁμερᾶν ἁμέρας δύο τὰν ἀρχὰν τᾶν ὐπὲρ Γαΐου θυσιᾶν ποιήσασθαι ἀπὸ τᾶς ἁμέρας ἐν ᾇ τὸ πρῶτον ὕπατος ἀπεδεί χθη· διετάξατο δὲ ἁμῖν καὶ καθ’ ἕκαστον ἐνιαυτὸν τὰν ἁμέραν ταύταν μετὰ 20 θυσιᾶν καὶ στεφαναφορίας διάγειν ὅσοις δυνάμεθα ἱλαρώτατα καὶ 4–5 τατα· ἔδοξε τοῖς συνέδροις πρὸ δέκα πέντε καλανδῶν - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

«When Philoxenidas was secretary of the synhedroi in the year of Theodoros (?), a decree: Whereas Publius Cornelius Scipio, quaestor pro praetore, exhibiting (4) unsurpassed goodwill towards Augustus and his whole house, and having made one most great and most honorific prayer, that it be preserved for ever, as is shown by every one of his deeds, has performed the Caesarea without making any omission of cost (8) or munificence or gratitude to the gods concerning the sacrifices for Augustus, and simultaneously inducing most of the cities in the province to do the same together with himself; and learning that Gaius the son of Augustus, who was fighting (12) the barbarians for the safety of all mankind, was in good health and after escaping danger had taken vengeance on the enemy, (Scipio) being overjoyed at the excellent news directed everyone to wear crowns and to sacrifice, free from business and disturbance, and he himself while sacrificing an ox on behalf of Gaius’ safety also spent freely on spectacles of various kinds, so that what was done rivaled (16) what had been done, but its (?) solemnity remained equal; and he strove, by also leaving an interval of two days from the days of Caesar, to begin the sacrifices for Gaius on the day on which he was first designated consul; and he instructed us to observe this day annually with (20) sacrifices and the wearing of crowns as joyously and … as we could: It was decided by the council on the fifteenth day before the Kalends of …»7 5  Scipio’s «prayer» (εὐχή) appears to be personal, perhaps inferred by the Messenians from his activity, not a formal vow which he conducted together with the subject provincials, such as is known from the letters of the Younger Pliny.8 6  Orlandos rightly takes τοῦτον to refer back to the nearer noun οἶκον, LSJ οὗτος C I.

7   Zetzel’s

translation (n. 6), with several changes. Der römische Kaisereid, 1968, 114  f.

8  P. Herrmann,

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Christopher P. Jones

8  This part of the decree refers to plural «sacrifices for Augustus», whereas in B, the dispositive part of the same decree, it refers in the singular to «the sacrifice that we make every year for (Augustus)» (B 17); the difference is perhaps that here it refers to a series of sacrifices, while below it refers to the sacrifice on a specific day. 13–14  στεφαναφορεῖν … καὶ θύειν ἀπράγμονας ὄντας καὶ ἀταράχους. Both for Greeks and for Romans, crowns were both a regular accompaniment of sacrifice and general symbols of joy. The second decree of Teos celebrating the generosity of Antiochos III and Laodice III (203?) orders στεφανηφορεῖν πάντας … παύεσθαι δὲ καὶ τὰς ἐργασίας πάσας; so also the decree of Antioch by Pyramus concerning the consecration of an altar (second century BCE) orders ἐχεχειρίαν καὶ στεφανηφορίαν καὶ ἔργων καὶ δεσμῶν ἀφεῖσθαι πάντας. Decrees of Chios and elsewhere order that schoolboys be excused from their lessons and slaves be let off from their work.9 15–16  ὡς ἔριν … τῶν γεγονότων. Following a suggestion of L. Robert, Orlandos takes this to mean that Scipio’s newest benefactions rivaled his past ones. 16  τὸ δὲ σεμνὸν αὐτοῦ δι’ ἴσου φυλαχθῆμεν. LSJ cite only the technical writers Archimedes and Pappus for δι’ ἴσου as opposed to the more frequent ἐξ ἴσου. It is not clear what the referent of αὐτοῦ is, and αὐτῶν might have been expected. 19–20  For decrees declaring a day holy, and requiring it to be celebrated with special festivity, L. Robert, Hellenica 2, 1946, 59  f.; subsequently published ones include the decree of Antioch by Pyramus mentioned above. A decree of Sardis makes the day of the news of Gaius’ taking the toga virilis a holy day: I.Sardis 8, 1–24 (EJ2 99); a fragmentary decree of Samos also appears to concern the celebration of Gaius’ entry into public life, IG XII 6, 7. 20  ὅσον would be expected rather than ὅσοις, cf. LSJ s.  v. ὅσος I 7, IV 4. 21  The σύνεδροι were the chief administrative body of Messene, and inscriptions of the city show them enacting decrees without reference to the people (δᾶμος).10 The use of the Roman calendar is striking, and perhaps reflects the influence of Rome on the city’s institutions.

9  Crowns: E. Egger – E.  Fournier, in Daremberg-Saglio I 2, 1525 (sacrifice), 1527– 1529 (joy); M.  Blech, Studien zum Kranz bei den Griechen, 1982, 303, 364. Teos: SEG 41, 1003 II 26–27 (J. Ma, Antiochos III and the Cities of Western Asia Minor, 1999, Epigraphical Dossier 18). Antioch by Pyramus: SEG 12, 511, 12–14 (L. Robert, CRAI 1951, 256–258; Th. Sokolowski, ed., Lois sacrées d’Asie mineure, 1955, 81, 13–15). Chios: L. Robert, OMS I 489 (BCH 1933). 10   N. Deshours, ZPE 150, 2004, 136–139.



Messene in the last years of Augustus 27

Inscription B P. Themelis, PAAH 168, 2013 (2015), 71–75 (no photograph;11 SEG 63, 289; Bull. ép. 2016, 209), giving the measurements as 1.25 m (maximum height), 0.75 m (width), 0.145 m (0.0145 Themelis per errorem). The count of letters in the fully-preserved lines 36 to 39 is 93, 96, 90, 84, and if they are representative a range of 85 to 95 should be correct. I have shortened Themelis’ restoration of line 15, which would amount to 100 letters. only few letters visible λου κα[- - - - - - - - - - -] ψατο δὲ κα[ὶ - - - - - - - - - - - Γάϊον τὸν υἱὸν] τοῦ Σεβαστ[οῦ - - - - - - - - - -] κινδύνους ἐ[κφυγόντα - - - - - - - - - -] στεφαναφορ[εῖν δὲ πάντας καὶ θύειν - - - - - ἀκα-] ΤΑΣΤΑΤΟΥ σωτῆ[ρος - - - - - - - - - τῶν γε-] γονότων, τὸ δὲ σεμνό[τατον - - - - πάντες οἱ τὰν πόλιν κατοι-] κοῦντες Ἕλλανές τε καὶ [ Ῥωμαῖοι - - - - - - - ] ἐπαινεῖν τε καὶ ἀποδέχεσθαι Πό[πλιον Κορνήλιον Σκιπίωνα, ταμίαν καὶ ἀντιστράταγον, - - - - - - - ἀναθέμεν δὲ] αὐτοῦ γραπτὰν ἰκόνα ἐν ὅπλωι ἐπιχρύ[σωι ca. 15 καὶ ἐπιγράψαι· «ἁ πόλις καὶ  Ῥωμαῖοι οἱ ἐν αὐτᾶι κατοι-] κοῦντες Πόπλιον Κορνήλιον Σκιπίωνα τα[μίαν καὶ ἀντιστράταγον, τὸν αὑτᾶς σωτῆρα, ἀρετᾶς ἕνεκα καὶ εὐεργε-] 16 σίας τᾶς εἰς αὐτάν», στεφανοῦν δὲ τὰν ἰκόνα κα[τ’ ἐνιαυτὸν τὸν ἀρχιερέα (?) καθὼς καὶ τὰν τοῦ Σεβαστοῦ μετὰ τὰν] θυσίαν ἃν ἄγομες κατ’ ἔτος αὐτῶι, στεφαναφορε[ῖν δὲ πάντας καὶ θύειν θεοῖς ὑπὲρ ὑγιείας αὐτοῦ κα-] θὼς καὶ ὑπὲρ τᾶς τοῦ Σεβαστοῦ.         vacat         vacat  Ἐπεὶ Πόπλιος Κορνήλιος Σκιπίων, ὁ ταμίας καὶ ἀντιστράταγος ΠΑ[ ] 20 νῦν δὲ πάντοις ἔγνωσται μηδενὸς ἀνθρώπων ἀπειράτου τᾶν εὐεργεσι[ᾶν … τὰν εὔνοι-] αν (e.  g.) αὐτοῦ πάντες ἀποδεχόμενοι καὶ ἐλευθερίας ἁπάσας προκρείνοντες [. . . . . . . . . . .] σωφροσύνας ἔτι καὶ πρὸ τᾶς δικαιοδοσίας, καὶ θαυμάσαντες ἐπεὶ οἷα οὐκ ἕ[τερα (?) - - - δικαι-] οσύνας καὶ ἰσότατος μετὰ τὰν ἀνυπέρβλητον αὐτοῦ δικαιοδοσίαν, ἂν ὑπερθέσθα[ι - - - - - - - - - - -] 1–4 5 8 12

11  Prof.

Themelis informs me that the inscribed surface of the stele is badly worn and that he has no usable photograph.

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Christopher P. Jones

24 ἀγὼν πρόκειται· οὔτε γὰρ δώροις τις ἰσχῦσαι οὔτε χάριτι οὔτε ἀξιώματι δυνατὸς [ἦν - - - - - - - - -] καὶ ὡς μόνο ἐξητάσθη ΤΑΔΕ τᾶν ἐπιστολᾶν ἢ διαταγμάτων ἢ ὑπογραφᾶς κριτηρίων οὐκ [- - - - - - - - - - -] τὰ δὲ ἀκωλύτως τοῖς δεομένοις ἐξυπηρετούμενα ἐπιμέλειάν τε πάντων κριτηρίων καὶ Ε[- - - - - - - - - - -] ἐποιήσατο, μηδὲν αὐτὸς σχεδιάζεσθαι περὶ τὰς ἄλλων βλάβας ἐπιτρέπων· ἐκμεμαρτύρ[ηται (δέ?) - - - - - - - -] 28 ΤΑΝ ὑπὸ το πλήθους ταῖς πολλάκις εὐφαμίαις τε καὶ προπομπαῖς εὔνοιάν τε καὶ ἐπαίνους [ ca. 18 ] ΑΣΤΑΙ παρὰ πᾶσιν ἀνθρώποις οὐκ ἀνάνκαι μαρτυρεῖν {ΜΙ} μόνος ἑκάστν παρασκευασάμε[νος ca. 15 ] ΤΕΣ εὐεργεσίας· ὅθεν καὶ τοῖς τὰν πόλιν κατοικούντοις  Ἑλλάνοις τε καὶ  Ῥωμαίοις ἔδοξε διαφόρως [ ca. 17 ] ΝΑΝ αὐτὸν τιμᾶσαι, ἐπεὶ καὶ ἆρξε διαφερόντως, καὶ ἀνδριάντα μὲν ἰκονικὸν αὐτοῦ στᾶσαι παρὰ τῶι Σεβασ[τῶι καὶ ἐπιγρά-] 32 ψαι, «ἁ πόλις Πόπλιον Κορνήλιον Σκιπίωνα, ταμίαν καὶ ἀντιστράταγον, τὸν αὑτᾶς σωτῆρα καὶ εὐεργ[έταν»· ἀνα-] θέμεν δὲ αὐτοῦ καὶ γραπτὰν ἰκόνα ἐν ὅπλωι ἐπιχρύσωι πρὸ τοῦ βήματος καὶ ἐπιγράψαι, «ἁ πόλις καὶ  Ῥωμαῖοι οἱ [ἐν αὐτᾶι] κατοικοῦντες {Κ} Πόπλιον Κορνήλιον Σκιπίωνα, ταμίαν καὶ ἀντιστράταγον, τὸν αὑτᾶς σωτῆρα καὶ εὐεργέταν»· κα[λεῖν δὲ] αὐτόν τε καὶ ἐκγόνους αὐτοῦ εἰς προεδρίαν ὅταν καὶ τοὺς ἄλλους εὐεργέτας τᾶς πόλεος, καὶ ἄγειν ἐπώνυμον ἁμέραν αὐ[τοῦ,] 36 καὶ γυμνικὸν ἀγῶνα τελεῖν κατ’ ἔτος καὶ ἱππικὸν μετὰ τὰν τοῦ Σεβαστοῦ ἁμέραν ἃν ἄγομες κατ’ ἐνιαυτόν, καθὼς καὶ ἐν τῶι προτέρωι δόγματι ἐψάφισται, καὶ θυσιάζεσθαι τᾶι ἁμέραι ταύται πρὸ τοῦ ἀνδριάντος αὐτοῦ κατ’ ἐνιαυτὸν ὑπὸ τοῦ ἀγωνοθέτα{ι}, ἀποστεῖλαι δὲ καὶ πρεσβείαν ἐπὶ τὸν Σεβαστὸν καὶ εἰς Περύσιον τὰν δηλώσουσαν τὰν ἀναστροφὰν ἃν πεποίηται ἐν τᾶι πόλει ἁμῶν, ὁμοίως δὲ καὶ ἄλλαν πρεσβείαν καταστᾶσαι ἐπὶ Ὀκτάϊον  Ῥοῦφον τὸν ἀνθύπατον ἐκμαρτυρήσουσαν τὰν σωφροσύναν 40 αὐτοῦ καὶ τὰν ἀρίσταν δικαιοδοσίαν. vac. πρεσβευταὶ κατεστάθεν v εἰς μὲν  Ῥώμαν καὶ Περύσιον v Ἀρχέδαμος Ἱππάρ χου, v ἐπὶ δὲ τὸν στραταγὸν οἱ ἄρχοντες πάντες καὶ ὁ γραμματεὺς τῶν συνέδρων καὶ οἱ δεκάπρωτοι.                                                                                     vacat 6 κα[ί] J.: κα[τὰ] Th.; at end of line, [Γάϊον τὸν υἱὸν] added by J. || 8 ἐ[κφυγόντα] J.: ἐ[κφυγόντας] Th., presumably understanding the citizens or some larger unit as the referent. || 10 ΤΑΣΤΑΤΟΥ J.: (9–10) [ἀκα]|ταστάτου Th. || 14 ἐπιχρύ[σωι ca. 15] J.: ἐπιχρύ[σωι πρὸ τοῦ βήματος] Th. || 15 [σωτῆρα] J.: [σωτῆρα καὶ εὐεργέταν] Th. || 16–17 κατ’ ἐ[νιαυτὸν τὸν ἀρχιερέα (?) καθὼς καὶ τὰν τοῦ Σεβαστοῦ μετὰ τὰν] | θυσίαν J.: κατ’ ἐ[νιαυτὸν ὑπὸ τοῦ ἀγωνοθέτου - - - - - - - - - καὶ] | θυσίαν Th. || 20–21 [τὰν εὔνοι]|αν (e.  g.), J.: [- - - - - -]|ΑΝ Th. || 22 οὐκ ἕ[τερα (?)] J.: οὐκ



Messene in the last years of Augustus 29

ἐ[ Th. || 23 ἃν ὑπερθέσθα[ι] J.: ἀνυπερθέσθα[ι] Th. || 24 ἀγὼν πρόκειται J.: ἀγῶν προκριταί Th.;  τις ἰσχῦσαι J.: τισὶ σχῦσαι; Th. [ἦν] added by J. || 25 μόνο J.: μόνον Th.; ΤΑΔΕ J.: τάδε Th. || 29 ἑκάστν J.: ἕκαστον Th. || 31–32 [ἐπιγρά]|ψαι V.  Bardani in SEG: [ἀναγρά]ψαι Th. || 34 κα[λεῖν] J.: κα[λεῖσθαι] Th. || 35 αὐ[τοῦ] J.: αὑ[τοῦ] Th. || 39  Ὀκτάϊον J.:  Ὀκ. Γάϊον Th. || 41 στραταγὸν SEG: στρατηγὸν Th.

(1–6) unintelligible (6–7) «[… Gaius the son] of Augustus … (8) [having escaped] dangers … to wear crowns … of the savior … that have occurred, but the most solemn … [all] the Greeks and Romans (12) residing [in the city] … to praise and approve P. [Cornelius Scipio, quaestor pro praetore, … and to set up] a painted portrait of him on a gilt shield [… and to inscribe it: ‹The city and the Romans] residing in it (honored) P. [Cornelius Scipio, quaestor pro praetore, its savior and benefactor, because of his virtue and good] (16) service to it›, and [for the highpriest (?)] to crown the portrait [every year as (he does) that of Augustus, after the] sacrifice that we observe for him annually, and [for all] to wear crowns and to sacrifice to the gods for his wellbeing as (we) also (do) for Augustus. Whereas P. Cornelius Scipio, quaestor pro praetore, … (20) and (he) has now been recognized by all, since no human being lacks experience of his benefactions, … all approving his … and judging more valuable than any freedom … of moderation even before his tenure of office, and admiring (him), since equal to none (?) … of justice and equity, after his unsurpassable administration of justice, to surpass which … (24) a contest is set up; for no one (was) able to prevail by gifts or favor or status … and when he alone (?) was proved … of the letters or decrees or approval of (decisions taken by?) courts and … he made, not himself allowing anything to be done negligently (?) in respect to damages to others, was attested … and other services to petitioners without impediment, and … oversight of all courts and … (28) by the common people through (their) frequent acclamations and giving of escort in procession and praises … (he) alone among everyone has been proved (?) before all mankind not to have suborned … to bear witness … benefactions; for which reason it was resolved by the Greeks and Romans residing in the city to honor him exceptionally [… for his] …, since indeed he governed superlatively, and to set up his portrait statue next to Augustus, and to inscribe (it), (32) ‹The city (honored) P. Cornelius Scipio, quaestor pro praetore, its savior and benefactor›, and to set up also a painted portrait on a gilded shield before the tribunal and to inscribe it, ‹The city and the Romans residing in it (honored) P. Cornelius Scipio, quaestor pro praetore, its savior and benefactor›, and to invite him and his descendants to a seat of honor when (it invites) the other benefactors of the city also, and to observe a day named in his honor (36) and to institute a gymnastic and equestrian contest every year after the day of Augustus which we observe every year, as indeed was voted in the prior decree, and that a sacrifice be made on this day before his statue every year by the agonothete, and to send also a delegation

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to Augustus and to Perusia (?) that will report on the behavior that he exhibited in our city, and similarly to appoint another delegation to the proconsul Octavius Rufus to attest to his moderation (40) and his excellent tenure of office. The delegates appointed to Rome and Perusia (?) were: Archedamos the son of Hipparchos, and to the governor: all the magistrates, the secretary of the σύνεδροι, and the δεκάπρωτοι.» 7–8  Τhe sense, if not the precise wording, follows from the equivalent passage in A 10–14, so that, provided that the syntax here was similar, the lines can tentatively be restored as follows (I have underlined the points of overlap): [ἐπιγνοὺς δὲ καὶ Γάϊον τὸν υἱὸν] τοῦ Σεβαστ[οῦ … ὑγιαίνειν τε καὶ] κινδύνους ἐ[κφυγόντα … ] στεφαναφορεῖν [τε πάντοις διέταξε καὶ θύειν …]. 9–10  Themelis’ [ἀκα]ταστάτου would mean «unstable», «disorderly», «irregular». The ΤΟΥ is presumably τοῦ, but it is difficult to guess what precedes. 14  γραπτὰν ἰκόνα ἐν ὅπλωι ἐπιχρύ[σωι]. On such portraits, here one painted on a shield with a gold background, Bull. ép. 1976, 581, citing I.Lindos 420, ἰκόνα ἐνκαύσταν ἐν ὁπλῳ ἐπιχρύσῳ. This must be a different portrait from that mentioned in B 33–34, and was presumably set up in a different place, which is lost in the lacuna. 16–17  Themelis’ restoration is borrowed from the similar clause in B 36, but θυσιάζεσθαι there is an impersonal passive, «that there be a sacrifice», whereas here the active infinitive στεφανοῦν calls for a noun in the singular as agent of the crowning. Moreover, that crown was to be placed on Scipio’s statue (ἄγαλμα) at the contest held in his honor, whereas this one (if the present restoration is correct) is to be placed on the «painted portrait» mentioned in B 14 and on the «day of Augustus». The official who is to perform the ceremony may be the city’s high-priest of the imperial cult (ἀρχιερεύς), though he might be the secretary (γραμματεύς) of the σύνεδροι. 21  For this sense of πᾶς, «any», LSJ s.  v. A III 2. Despite the exaggeration usual in praises of governors and other administrators, the claim that all valued Scipio’s administration «above any freedom» may have a bearing on the historical context of these decrees. 22  δικαιοδοσία here has a meaning first attested in Augustan authors, «administration of justice». LSJ cite Strabo (13, 1, 55, C. 610) on Metrodoros of Scepsis ταχθεὶς ἐπὶ τῆς δικαιοδοσίας by Mithradates Eupator, and Diodorus Siculus (37, 8, 1–4), who praises a governor of Sicily named L. Asullius τὰ κατὰ τὴν δικαιδοσίαν ἐπακριβούμενος, «scrupulously carrying out the administration of justice».12 οἷα οὐκ ἕ[τερα (?)]: for this idiom, cf. LSJ s.  v. ἕτερος II «with neg(ative)», citing Thuc. 1, 23, 1, (παθήματα) οἷα οὐκ ἕτερα; 7, 70, 2, (ναυμαχία) οἷα οὐκ ἑτέρα. For a possible supplement of the following lacuna, below, p. 37. 23  Themelis’ resolution of ΑΝΥΠΕΡΘΕΣΘΑΙ as ἀνυπερθέσθαι would require assuming a hapax legomenon, which can easily be avoided by taking ΑΝ to be the 12  On

this man, arguing for the name Asullius rather than the usually accepted Asellio, A. Díaz Fernández, Latomus 76, 2017, 961–973.



Messene in the last years of Augustus 31

relative pronoun ἅν, introducing a clause that ends with ἀγὼν πρόκειται in the next line. The hortative clauses of decrees frequently state their intention of inciting others to similar acts of benefaction, and the notion that a benefactor has provided an «example» (παράδειγμα, ὑπόδειγμα) for future ones is widespread, especially in the imperial period.13 The more grandiose claim that a governor has surpassed all others is an item in Menander Rhetor’s stock supply for the «address of praise» (λόγος προσφωνητικός), and recurs in the Calendar Decree of Asia, which honors Augustus for «not only having surpassed (benefactors) before him, but having left no hope of comparison among future ones either» (οὐ μόνον τοὺς πρὸ αὐτοῦ γεγονότας ὑπερβαλόμενος, ἀλλ’ οὐδ’ ἐν τοῖς ἐσομένοις ἐλπίδα τῆς συνκρίσεως ἀπολιπὼν (I.Priene2 14 [Lesetext], 38–39). 24  ΠΡΟΚΡΙΤΑΙ is an easy misreading of ΠΡΟΚΕΙΤΑΙ. With ἀγὼν πρόκειται cf. LSJ s.  v. πρόκειμαι 3, citing Hdt. 9, 60, 1, ἀγῶνος μεγίστου προκειμένου (speech of the Spartan Pausanias). In the same line, for ἰσχύειν, «prevail», sometimes in a bad sense, LSJ s.  v. 2 a. 25  This is the first of several difficult lines in this part of the decree, and only tentative suggestions are possible. ὡς μόνον ἐξητάσθη, «when he was only proved», is strange (for this sense of ἐξετάζω, LSJ s.  v. IV, «prove by scrutiny or test»), and I have assumed a mason’s or editor’s error for μόνος, «when he alone …», cf. line 29, μόνος ἑκάστων παρασκευασάμενος, I.Priene2 69, 60–61, μόνος μετὰ τὸν πόλεμον … πάνδημον εὐωχίαν ἐπετελέσατο, I.Priene2 70, 17–18, τὸ τῶν νέων ἀποκατέστησεν … σύστεμα μόνος καὶ πρῶτ[ο]ς. The ΤΑΔΕ following ἐξητάσθη as well as the same group at the beginning of 26 could ­represent τάδε or τὰ δέ. The following phrase τᾶν ἐπιστολᾶν ἢ διαταγμάτων ἢ ὑπογραφᾶς κριτηρίων implies that as quaestor Scipio was empowered to issue his own decrees and letters, and if ὑπογραφή has its frequent sense of «endorsement», «approval», also implies that he was empowered to «approve courts», since here as in the next line this appears to be the meaning of κριτήρια (LSJ s.  v. 2). 26  ἀκωλύτως τοῖς δεομένοις ἐξυπηρετούμενα: ἀκωλύτως usually means «without hindrance» to the agent of the verb, but here must mean that those making requests of Scipio met no hindrance, «without impediment, freely». I find this unusual sense only in two inscriptions of Stratonikeia, in both cases combined with a form of πᾶς: 192, ἐγυμνιάρχησαν πάσῃ τῇ πανηγύρι νυκτός τε καὶ ἡμέρας ἀκωλύτως (I.Stratonikeia 202, 26–29); ἀποδόντες δὲ κα[ὶ τὰ] δῖπνα καὶ τοῖς βουληθεῖσ[ιν πᾶ]σιν θύσαντες ἀκωλύτως, θέντες [δὲ τὸ ἔλαι]ον ἀκωλύτως πάσ[ῃ τύχῃ καὶ ἡλικίᾳ] (I.Stratonikeia 244, 15–17, 22–23).14 ἐξυπηρετέω, «perform as a service», another rare word, appears again in a third-century inscription of Andros, [πά]σας [ἀρχάς τ]ε καὶ λιτουργίας ἐκ[τ]ενῶς τῇ πατρίδι ἐξυπηρετησάμενο[ς] (IG XII 7, 406, 6–7). Since Scipio is the subject of almost all the 13  Thus Aristocles at Messene ca. 90 BCE, IG V 1432, 25–26, ὑπόδειγμα τιθεὶς τοῖς ἀγαθοῖς τῶν ἀνδρῶν; many further examples in L. Robert, Hellenica 13, 1965, 226  f. 14  Plausibly restored also in I.Stratonikeia 124, 7.

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clauses in lines 21–30, the nominative ἐξυπηρετούμενος (middle) might have been expected here rather than the neuter plural. ἐπιμέλειαν πάντων κριτηρίων: compare the official title of the ἀρχιδικαστής in Egypt, πρὸς τῇ ἐπιμελείᾳ τῶν χρηματιστῶν καὶ τῶν ἄλλων κριτηρίων.15 27  if ἐποιήσατο governs ἐπιμέλειαν (LSJ s.  v. ποιέω, A II 5), the clause probably ends at ἐπιτρέπων, with a new one beginning at ἐκμεμαρτύρ[ηται] or ἐκμεμαρτυρ[ημένος]. σχεδιάζεσθαι: σχεδιάζειν is usually intransitive, «act negligently», «improvise», and is apparently unexampled in the middle voice and very rare in the passive (LSJ s.  v.). Here therefore the sense seems to be «not himself allowing anything to be done negligently», the implication of which is obscured by the loss of the context. περὶ τὰς ἄλλων βλάβας: Themelis takes ΒΛΑΒΑΣ to be a genitive singular, but the accusative plural seems easier, «as to legal damages (LSJ s.  v. 2) to others». 28  the initial ΤΑΝ cannot be the article governing εὔνοιαν, since εὔνοιαν τε καὶ ἐπαίνους clearly form an independent unit, but the syntax of the line seems impossible to determine. 29  ΑΣΤΑΙ perhaps represents [ἐξήτ]ασται (cf. ἐξητάσθη, 25). The following words, οὐκ ἀνάνκαι μαρτυρεῖν μόνος ἕκαστον παρασκευασάμενος, would mean, «alone not having suborned (LSJ παρασκευάζω B I 2) each one to give witness», but I have assumed a misreading of omicron for omega, ἑκάστων, «alone of all»; for ἕκαστοι meaning «all without exception», LSJ s.  v. ἕκαστος II 1. The isolated mu iota is perhaps a false start for μόνος; the isolated kappa in 34 may similarly be due to the mason’s eye anticipating Κορνήλιον. 30  ὅθεν … ἔδοξε: decrees normally pass straight from the considerations, introduced by ἐπεί or ἐπειδή, to the main clause, though sometimes δι’ ὅ is used to mark the transition. I have not found another use of ὅθεν having this function, and it is perhaps another sign of affected style. Another is the unusual placing of the datives τοῖς …  Ἑλλάνοις τε καὶ  Ῥωμαίοις before ἔδοξε rather than after it. 30–31  The syllable -ναν preceding αὐτὸν τιμᾶσαι probably represents an abstract noun such as δικαιοσύναν or σωφροσύναν, but the syntax is uncertain. 31  The combination ἀνδριάντα ἰκονικόν is found also in Cyzicos (IGR IV 144, 10), Stratonikeia (I.Stratonikeia 289, 11), and Cadyanda (TAM II 671, 14–15); ἀγάλματι εἰκονικῷ, restored in I.Pergamon 256, 7, should be ἀνδριάντι εἰκονικῷ. παρὰ τῶι Σεβασ[τῶι]: inscriptions referring to the erection of statues distinguish between παρά with the accusative and dative, the first meaning «near», «close to», the second «next to» (LSJ παρά C I 2, B II 2); a more explicit instance occurs in

15  For

this title of the ἀρχιδικαστής, e.  g. P.Oxy III 268, 1; 281, 1–4; for his functions, A. Calabi, Aegyptus 32, 1952, 406–424.



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the first decree of Teos for Antiochos and Laodice, παραστῆσαι τῶι ἀγάλματι τοῦ Διονύσου ἀγάλματα μαρμάρινα … τοῦ τε βασιλέως Ἀντιόχου καὶ τῆς ἀδελφῆς αὐτοῦ βασιλίσσης Λαοδίκης ὅπως … ναοῦ καὶ τῶν ἄλλων μετέχοντες τῶι Διονύσωι, κτλ. At Messene this must mean «next to (the statue of) Augustus» in the local Sebasteion. Since ἀνδριάς implies a statue not intended to receive cult, the Messenians were not joining a cult of Scipio to their cult of Augustus.16 32  The lacuna in lines 32 and 33 contained 7 letters, and that in line 35 contained 3, so that I have substituted κα[λεῖν δέ] for Themelis’ κα[λεῖσθαι δέ]. 36  The variation between κατ’ ἔτος and κατ’ ἐνιαυτόν with no difference of meaning is striking. Wilhelm showed that ἔτος means the time-length of a year however calculated, ἐνιαυτός a conventional or calendar year, though the distinction is not always observed. Here the variation must be stylistic.17 38 and 40  The place-name Περύσιον is mysterious. Themelis identifies it with Perusia, but the Greek form of the name is Περουσία or Περυσία (L. Banti, RE 19, 1937, 1068). It is conceivable that the redactor of the decree, faced with an unfamiliar name, assimilated it to the better-known Pelusium (Πηλούσιον) in Egypt, and that the Scipiones had some connection with Perusia as land-owners or patroni. Scipio’s son Cornelius Orestinus owned land at Telesia in Campania (CIL IX 2219 = ILS 5987). 39  Themelis’ Ὀκ.  Γάϊον must be a misreading of ΟΚΤΑΙΟΝ, i.  e. Ὀκτάϊον (Octavius). For the spelling Ὀκτάϊος, IG II2 2020, 43, 2050, 73, 2051, 28, etc., with L.  Threatte, The Grammar of Attic Inscriptions, 1980, I 446. The proconsul Octavius Rufus is otherwise unknown, but the name recalls the Cn. Octavius Rufus who, according to Suetonius, was the first of the Octavii of Velitrae to be elected to public office at Rome, and who founded one branch of Augustus’ own family; the coincidence of names is probably fortuitous.18 41  Ιn 39 the second embassy was directed to go to «Octavius Rufus, the proconsul» (τὸν ἀνθύπατον), whereas here Octavius is referred to simply as «the governor» (τὸν στραταγόν), an informal use of στρατηγός «acceptable in inscriptions until the time of Augustus, in the literary texts until the early second century A.D.».19 The magistrates (ἄρχοντες) in Messene formed a separate body from the σύνεδροι, and the secretary despite his title was in fact the president.20 By contrast with these,

16  For the different senses of παρά, L.  Robert, Études Anatoliennes, 1937, 299; P.  Gauthier, JS 1980, 42–45. Teos: SEG 41, 1004 I 44–49 (Ma [n. 9], Epigraphical Dossier 17). For ἀνδριάς in a similar context to the present one, D. Fishwick, Latomus 51, 1992, 329–336. 17   A. Wilhelm, Akademieschriften II = Kleine Schriften II 9–22 (SBAWW 1900). 18  Cn. Octavius Rufus and his descendants: Suet. Aug. 2, cf. F. Münzer, RE 17, 1937, 1853  f. Another Octavius Rufus is a decurion of Pisae in the decree according posthumous honors to L. Caesar, I.Ital. VII 1, 6, 3 (CIL XI 1420 = ILS 139, EJ2 139). 19   H. J. Mason, Greek Terms for Roman Institutions, 1974, 158. 20   Deshours (n. 10) 128 (the secretary, «un personnage de premier plan dans la cité»), 129  f. (the ἄρχοντες).

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the reference to δεκάπρωτοι is unexpected for several reasons. It is natural to think of the δεκάπρωτοι who are known above all from Asia Minor in the second and third centuries, and who are associated in particular with the collection of taxes. If such an institution were meant here, it would be by far the earliest example from any province.21 Themelis invokes the Ten elected annually to supervise the conduct of the mysteries at Andania, a dependency of Messene, but these are an ad hoc group not unlike the ten Hellenodikai of Olympia.22 Here they seem to be a group of especially prominent citizens employed to give extra weight to the embassy, and distinct from the σύνεδροι. They are perhaps the ten most senior members of the γερουσία, which Deshours has identified as a body consisting of ex-σύνεδροι, «les membres d’une espèce d’ordo». If that is right, they would resemble the decemprimi of Italian municipia, the ten senior members of the local council, another sign of the Roman coloring of the Messenian constitution.23 Inscription C Themelis, PAAH 168, 2013 (2015), 75–77 (SEG 63, 290) gives the measurements as 0.595 m (maximum height), 0.64 m (width), 0.125 m (thickness). He prints only the last four legible lines: 12

[- - - - - - - - - - - - - - - - - - - «ἁ (τῶν Μεσσανίων καὶ Μεγαλοπολιτᾶν?)] συντέλεια καὶ οἱ ἐν αὐταῖς  Ῥωμα[ῖοι καὶ Ἕλ]λανες Πόπλιον Κορν[ήλιον Σκι-] πίωνα ταμίαν καὶ ἀντιστράταγ[ον, τὸν αὑτῶν] εὐεργέταν»· π[ρεσβευ]τα[ὶ] κατεστᾶθεν Κράτων Ἀρχεδάμο[υ, praenomen gentilicium - - - - -]ος, Γάϊος Μάρκιος [. . . . . . . . . . . . . .]ας, ἐκ Μεγάλης πόλεως Δίων Δίωνος. Vacat

11–12 [ἁ … ] συντέλεια J.: συντελείᾳ Th. || 13 [αὑτῶν] J: [αὑτᾶς] Th.

«‹… the district (of the Messenians and Megalopolitans?) and the Romans and Greeks among them (honored) P. Cornelius Scipio, quaestor pro praetore, [their] benefactor.› The delegates appointed were Craton son of Archidamos, [- - -]us, C. Marcius [- - - -]a, (and) from Megalopolis Dion son of Dion.» 11–13  The lines are the end of an intended inscription, as in B 32 and 33–34, and I have therefore inserted quotation marks.

21  For

a full study see now Chr. Samitz, Chiron 43, 2013, 1–61. V 1, 1390, 116–179. 23  Gerousia: Deshours (n. 10) 141–143. On the decemprimi, E. de Ruggiero, Dizionario epigrafico di antichità romane II 2, 1910, 1473  f. 22  IG



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11–12  συντέλεια has several senses, but one that occurs in reference to the Peloponnese is defined by LSJ (s.  v. II 3) as a «union of communities grouped together or united to a larger state», though the word can also denote a particular subdistrict in such a union. In Polybius (5, 94, 1), Aratus takes part in the Achaean assembly, leaving the mercenaries under a «substrategus of the district of Patrae» (τῆς συντελείας τῆς Πατρικῆς). In Plutarch (Flam. 22, 5), Philopoemen’s anger causes him to «deprive his native city of its surrounding district» (τὴν περιοικίδα συντέλειαν). In Pausanias (7, 15, 2), probably following Plutarch’s Life of Aratus, Mummius orders the Achaeans «to release the Spartans and other cities from the union» (ἀφιέναι … συντελείας Λακεδαιμονίους καὶ πόλεις ἄλλας), where again the Achaean League is meant. Which of the two senses is uppermost here is less clear, but since the intended embassy contained only a Megalopolitan apart from the named Messenians, the word seems to imply a restricted area. 14  For Craton son of Archedamos, see Appendix. C. Marcius - - - -a (or -as) presumably takes his name from C. Marcius Censorinus, who served as praetorian legate under M. Agrippa in the eastern provinces ca. 12 BCE.24 The interrelation of A, B and C and their date Inscriptions A, B and C all have Scipio as their subject, A and B being closely related, whereas C is the end of a joint decree of Messene and Megalopolis. A guide to the connection between A and B is provided by one of the most famous of Messenian inscriptions. This, honoring a local benefactor named Aristocles for his activity in connection with an 8 % tax (ὀκτώβολος εἰσφορά) imposed by Rome, was the subject of a classic discussion, almost a monograph, of Adolf Wilhelm.25 The first line of this is written in larger letters than the rest, and the text is uncertain, but the last word was either δόγ[μα] or δόγ[ματα].26 Next follow two decrees honoring Aristocles, the secretary of the σύνεδροι. The first, introduced by the honorand himself, states in the considerations (2–14) that the councilors and the governor have already granted him a «bronze portrait», probably a shield-portrait and not a statue, and other honors (11); the decree (14–21), voted by the σύνεδροι alone and with no mention of the people, has three provisions, (a) that Aristocles be praised for his services, (b) that the honors to him shall be «unique» (καταμόνους, 16: i.  e., that no one shall ever receive similar 24   G.  W.  Bowersock, HSCP 68, 1964, 207–210; PIR M 222; the Messenian’s cognomen might be Agrippa. 25   Wilhelm, Urkunden, showing that IG V 1, 1432 and 1433 were part of the same inscription; for recent bibliography, SEG 58, 375 and 61, 297. 26   Kolbe in IG proposed ἐπὶ Ἀγάθου [(patris nomen)]ς ἐκ τοῦ δόγμ[ατος], while Wilhelm, Urkunden 4 = 470, proposed ἐπὶ Ἀγάθου [ἱερέως μηνό]ς ἕκ[το]υ, δόγ[ματα]. The heading of inscription A, Γραμματέως συνέδρων Φιλοξενίδα τοῦ ἐπὶ Θεοδώ[ρου(?)] δόγμα might suggest a reading closer to Kolbe’s. On the use of larger letters for emphasis, Wilhelm, Urkunden 13–15 = 479–481.

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ones),27 and (c) that the cost of setting up the portrait shall be paid from public funds. After a space, the second decree begins without a date, presumably because it follows closely in time on the first (22–44). Here the considerations contain a long rehearsal of Aristocles’ services and his previous honors, which include several portraits (35); they then resume the honors contained in the decree of the σύνεδροι, and continue: «and since all declared unanimously that for all the above reasons Aristocles should be given worthy honors, all the citizens were eager (ἐπηνέχθησαν)28 that he should be given the honor of a statue and two painted portraits» (καὶ ἐμφανιζόντων πάντων ὁμοθυμαδόν, ὅτι δεῖ δοθῆμεν Ἀριστοκλεῖ διὰ τὰ προγεγραμμένα πάντα τὰς καταξίους τιμάς, οἱ πολῖται πάντες ἐπηνέχθησαν δοθῆμεν αὐτῶι τιμὰν ἀνδριάντα καὶ εἰκόνας γραπτὰς δύο, 37–40). The present inscription A similarly begins with a heading in larger letters, using the singular δόγμα to describe the content. There follow the considerations (3–20) and the beginning of the resolution, which is ascribed only to the σύνεδροι and is dated in Roman style. The first twelve lines of B are too fragmentary to make connected sense, though part of the content overlapped with A; unless the dispositive part of the decree was very short, it seems likely that it began well before the surviving lines B 1–18. That inference receives some support from the lower decree, which refers to a «prior decree» that it is natural to take to be the one inscribed immediately above. Moreover, the second decree refers to several measures taken in Scipio’s honor as part of the prior decree, of which at least one was the contest to be held «after the day of Augustus». None of these measures is mentioned in the surviving part of the upper decree. The obvious conclusion is that the upper decree of B is the end of the decree of the σύνεδροι of A, which breaks off just where the dispositions begin. In other words, like the inscription for Aristocles, in its full form the present document contained a decree of the σύνεδροι followed by one voted by the whole citizen body, with the difference that the citizens are joined by the resident Romans. Orlandos’ description implies that his decree was on a complete block, so that any continuation would have been on a different one, and that might explain the different dimensions of the two: Themelis’ inscription is wider (0.75 as opposed to 0.50 m), and slightly thicker (0.145 as opposed to 0.125 m). Themelis does not give the letter-height of his text, whereas in Orlandos’ text it is 0.014 m. An observation of Wilhelm about the two resolutions for Aristocles may be relevant. «Erecting a statue (ἀνδριάς) signifies a greater distinction than erecting εἰκόνες, and it can be assumed that the general citizenry of the Messenians had proposed this greater distinction after the proposal of the σύνεδροι, aimed at erecting a χαλκῆ εἰκών,

27  Cf.

Wilhelm, Urkunden 43 = 509. this sense of ἐπιφέρεσθαι, Wilhelm, Urkunden 24 = 490; LSJ s.  v. ἐπιφέρω III a, cite Polybius 29, 24, 5, τῶν δὲ πολλῶν ἐπιφερομένων πάλιν βοηθεῖν, and translate «being eager» (W. R. Paton’s translation in the Loeb, «inclining», is too weak). 28  On



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had been laid before it.»29 Mutatis mutandis, it may be suggested that something similar happened here. To the honors already proposed by the σύνεδροι, the citizens and Romans added that of a sacrifice in his honor to be made by the agonothete, and embassies to be sent to the proconsul and to Perusia (?). Both decrees use only the aorist to describe Scipio’s actions as quaestor, though since the Greek aorist can have the function of a perfect, that need not imply that his term of office is over. That it is over might be implied by a phrase in the second decree, «after his unsurpassable administration of justice» (B 23), and also by the fact that this decree does not mention Gaius. But to put the second decree in the next proconsular year would bring the unwelcome consequence that it was separated by several months from the first (assuming that the decree of the σύνεδροι was passed in late 3 or early 4, and that the next proconsular year began not earlier than the summer of 4);30 moreover, the proconsul Octavius Rufus would be, not the governor under whom Scipio served, but his successor. The difficulties can be overcome by supposing that the expression «after his administration of justice» anticipates a future situation, as does the following phrase, «to surpass which … a contest has been set up». This would require a supplement in Β 22–23 such as ἐπεὶ οἷα οὐκ ἕ[τερα παρεσκεύασεν ὑποδείγματα δικαι]οσύνας καὶ ἰσότατος μετὰ τὰν ἀνυπέρβλητον αὐτοῦ δικαιοδοσίαν, «since he has provided examples equal to none of justice and equity after his unsurpassable administration of justice», cf. the first decree for Aristocles, IG V 1432, 25–26, ὑπόδειγμα τιθεὶς τοῖς ἀγαθοῖς τῶν ἀνδρῶν περὶ τοῦ καθαρῶς τε καὶ δικαίως ἄρχειν. The three decrees of A, B and C all have Scipio as their main subject, and all must have formed part of a display of documents set up in his honor. Similar displays in honor of local benefactors are known from several cities of Greece and Asia Minor. One such is from Messene itself, the series of decrees recording honors for the sculptor Damophon in the late third or early second century BCE; another is for Diodoros Pasparos of Pergamon, of which the latest is of 69 BCE; another is for Menogenes of Sardis late in the reign of Augustus, close in date to the present one.31 But there seems no parallel for such a «document display» in honor of a Roman magistrate, let alone for a provincial quaestor. A partial parallel comes from the series of texts concerning the reform of the Asian calendar in 10/9 BCE. The initiator of the reform, which 29   Wilhelm,

Urkunden 29 = 495: «Jedenfalls bedeutet die Aufstellung eines Standbildes (ἀνδριάς) eine größere Auszeichnung als die von εἰκόνες, und es wird anzunehmen sein, daß diese größere Auszeichnung die gesamte Bürgerschaft der Messenier (…) für Aristokles gefordert hat, als ihr der auf Aufstellung einer χαλκῆ εἰκών abzielende Antrag der Synhedroi unterbreitet worden war.» 30  On the normal date for the beginning of the proconsular year, Th. Mommsen, Römisches Staatsrecht II, 255  f.; since new proconsuls were «lingering in Rome and elsewhere in Italy», Tiberius in 15 ordered that they must leave by June 1st (Cassius Dio 57, 14, 5). 31  Damophon: M.  Sève, Ktema 33, 2008, 124–127, nos. 1–7 (SEG 58, 368), with previous bibliography. Diodoros Pasparos: IGR IV 292–294. Menogenes: I.Sardis 7 (IGR IV 1756 = EJ2 99, parts I, II, and VII only).

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caused the first day of the year to coincide with Augustus’ birthday, was Paullus Fabius Maximus, proconsul of Asia in 10/9. Like Scipio, Fabius belonged to a storied patrician family, and the texts are concerned both to honor him and to detail his reforms.32 Language and style Though the first decree of B grants Scipio honors not far below those of a member of the imperial house, its language has the formulaic style of honorific decrees like those for Menogenes of Sardis. In the second decree, by contrast, there is a visible straining for a higher style, perhaps like that meant by Strabo when he says that Metrodorus of Scepsis «used a certain novel form of expression and dazzled many» (ἐχρήσατο φράσεώς τινι χαρακτῆρι καινῷ καὶ κατεπλήξατο πολλούς, 13, 1, 55, C. 610). A similarly affected style appears in decrees referring to Augustus himself, such as the «Calendar decree» of Asia, but also in decrees of ordinary citizens, such as the elaboratelyworded decree of Mantinea for Epigone late in the reign of Augustus.33 How much historical fact lies behind the praise bestowed on Scipio in this second decree is difficult to assess. The instructions given by Menander Rhetor for the «speech of address» (προσφωνητικὸς λόγος) show how customary it had become to praise a governor for being a «savior of the race», or to compare him with Demosthenes and Nestor for his oratory, to Aristides and Phocion for his justice, and so on. Menander’s advice on the subject of justice sounds very much like this second decree: «Under justice, you should include humanity to his subjects, gentleness of character and approachability, integrity and incorruptibility in matters of justice, freedom from partiality and from prejudice in giving judicial decisions, equal treatment of rich and poor … He is not unjust, not irascible, not inaccessible, not judging by favoritism, not a taker of bribes», οὐ χάριτι κρίνων, οὐ δωροδέκτης (Menander 416, 5–15, p. 166 Russell – Wilson, with their translation); cf. B 24, οὔτε γὰρ δώροις τις ἰσχῦσαι οὔτε χάριτι οὔτε ἀξιώματι δυνατὸς ἦν. Menander’s advice about framing a comparison (σύγκρισις) similarly resembles the language of «contest» in B 23–24: «After the virtues proceed to the comparison … For example: ‹There have often been good and excellent governors, some in Asia, some in Europe; they are to be praised and lack nothing that constitutes virtue. But none is better than you. You have surpassed them all›» (417, 5–7, p. 168 Russell – Wilson). By Menander’s day in the later third century, such praises may have become trite, but in earlier times they may have been really earned by their recipients, and genuinely 32  For the series of texts on the reform of the Asian calendar (previously OGIS 458 = EJ2 98), U. Laffi, SCO 16, 1967, 5–98; new fragments from Ionian Metropolis, SEG 56, 1233; complete text, I.Priene2 14. For Fabius, his closeness to Augustus, and his unusual honors in the province, E. Meyer-Zwiffelhoffer, Πολιτικῶς ἄρχειν, 2002, 194–196. 33  IG V 2, 268, 29–30 (Syll.3 783), with Wilamowitz’s fine discussion of the «Asian» style, Lesefrüchte 60, Kleine Schriften IV, 1962, 114–119 (Hermes 35, 1900).



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felt by their authors. A digression in Diodorus Siculus, now preserved only in the Constantinian excerpts, is instructive, and reads not unlike Inscription B. Diodorus’ stated motive for the digression is that «evil men may be diverted from their tendency to wickedness by the denunciations of history, and the good may strive to aspire to virtuous practices by the praise that results from eternal glory» (37, 4). One of his examples is Q. Mucius Scaevola in Asia, while another is a governor of his own province of Sicily, L. Asullius.34 This man «found the province ruined, but restored the island by means of excellent policies … Aspiring to (turn) the administration of justice towards what was advantageous, he banished false accusation from the market place and took the greatest care to help the weak. Whereas other governors had customarily given guardians for orphans and women without kinsmen, he appointed himself as their caretaker, and by his own consideration and care he investigated disputes in such matters, and gave proper assistance to all those who were oppressed by the more powerful. In general, by spending the whole period of his office in redressing private and public injustices, he restored the island to the prosperity for which it had been previously blessed» (κατέλαβε τὴν ἐπαρχίαν διεφθαρμένην, ἀνεκτήσατο δὲ τὴν νῆσον χρησάμενος τοῖς καλλίστοις ἐπιτηδεύμασιν … (κατορθοῦν e.  g.) τὴν δικαιοδοσίαν πρὸς τὰ συμφέροντα φιλοτιμηθείς, τὴν συκοφαντίαν ἐκ τῆς ἀγορᾶς ἐφυγάδευσε, τῆς δὲ τῶν ἀσθενεστέρων βοηθείας ἐποιήσατο φροντίδα. τῶν γαρ ἄλλων στρατηγῶν εἰωθότων διδόναι προστάτας τοῖς ὀρφανοῖς καὶ γυναιξὶν ἐρήμοις συγγενῶν, οὗτος ἑαυτὸν τούτων ἀνέδειξε φροντιστήν· διά τε τῆς ἰδίας σκέψεως καὶ φροντίδος διακρίνων τὰς ἐν τούτοις ἀμφισβητήσεις ἀπένειμε τὴν πρέπουσαν τοῖς καταδυναστευομένοις ἐπικουρίαν, καθόλου δὲ πάντα τὸν τῆς ἀρχῆς χρόνον διατελέσας εἰς ἐπανόρθωσιν τῶν ἰδιωτικῶν καὶ τῶν δημοσίων ἀδικημάτων, ἀποκατέστησε τὴν νῆσον εἰς τὴν πάλαι ποτὲ μακαριζομένην εὐδαιμονίαν, 37, 8, 1–4; Walton’s translation with changes). P. Cornelius Scipio, quaestor pro praetore R. Syme proposed that the father of Cornelius Scipio the quaestor was P. Cornelius Scipio, consul in 16 BCE, and that another son of the consul was the Cornelius Scipio who was punished for adultery with the Elder Julia in 2 BCE. Syme further proposed that the father of the consul of 16 was P.  Cornelius, consul suffect in 35, and that this man was the second husband of Scribonia (Caesaris), who after two earlier marriages became the first wife of C. Octavius, the future Augustus. Scribonia being the grandmother of Gaius Caesar, these identifications would make the quaestor his first cousin.35 this person and his unusual nomen, Asullius, see above, n. 12. the difficult questions surrounding «the last Scipiones», R. Syme, The Augustan Aris­ tocracy, 1986, ch. XVIII, with Stemma XX; see further PIR S p. 93 on the quaestor, and p. 107  f. on the father of the consul of 16, noting that the consul of 35 is now known to have had the cognomen Dolabella (Ann. ép. 1991, 894). 34  On

35  For

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If Syme’s reconstruction is correct, the fall of the quaestor’s brother did not hinder his own advancement. An inscription discovered in the Vatican and published in 1994 has illuminated his later career, showing that after his quaestorship he was tribune, praetor, proconsul of an unknown province, and legate of Augustus and Tiberius in Germany. His son, P. Cornelius Scipio Orestinus, honored together with him in an adjoining inscription, was the father of Cornelia Orestina, the wife of Caligula.36 Under the principate, every senatorial province had a proconsul assisted by a single quaestor, except that the proconsul of Sicily had two. The provincial quaestor’s full designation was quaestor pro praetore, though pro praetore (ἀντιστράτηγος) is often omitted in literature and in documents. Little is known about their powers, except that a passage of Gaius shows that they had the same authority as the aediles at Rome to adjudicate market transactions.37 Broader powers are implied by the praise that the Younger Pliny heaps on a quaestor who reformed the finances of a city of Asia. Citing this case in his Panegyric of Trajan, Pliny expressed a wish that every provincial governor would adduce «not only the recommendations of his friends and the support on his behalf he has coaxed out of city factions, but also the decrees of the colonies and the decrees of the cities» (non tantum codicillos amicorum nec urbana coniuratione eblanditas preces, sed decreta coloniarum decreta civitatum adleget, Paneg. 70, 9; Radice’s translation, slightly altered).38 But Scipio’s powers seem unusually wide; if I have correctly interpreted lines B 25–27, he issued epistles and decrees, he had «oversight of all courts», and he received honors that put him on a level only slightly lower than the emperor. The question therefore arises whether his position was anomalous, perhaps because he had a special mandate to deal with the political situation in Achaea (see below p. 42). Like the unnamed quaestor praised by Pliny, Scipio had not compelled anyone to testify (μαρτυρεῖν) on his behalf (B 29). This is relevant both to a general question of Roman provincial government and Augustus’ dynastic policy in the last years of the reign. In 11 CE, according to Cassius Dio (56, 25, 6), «he issued a further announcement to the subjects, in which he forbade them to bestow any honor on a person appointed to govern them either during his term of office or within sixty days after his departure, because by arranging beforehand for testimonials and speeches of praise from them (their subjects, i.  e.), they had used these things to commit many crimes» (τῷ ὑπηκόῳ προσπαρήγγειλε μηδενὶ τῶν προστασσομένων αὐτοῖς ἀρχόντων μήτε ἐν 36  Vatican inscriptions: M.  Castelli, MEFRA 104, 1992, 177–208 (Ann. ép. 1992, 186); IG VI 8, 3, 41050 (G. Alföldy), with full discussion and bibliography. 37  Provincial quaestors: Th. Mommsen, Römisches Staatsrecht II 1, 246, 258  f.; G. Wesener, RE 24, 1963, 816  f.; R. Schulz, Herrschaft und Regierung. Roms Regiment in den Provinzen in der Zeit der Republik, 1997, 174–179, especially 175 on their judicial competence. Jurisdiction of aediles also enjoyed by provincial quaestors: Gaius, Inst. 1, 6, item in edictis aedilium curulium, quorum iurisdictionem in provinciis populi Romani quaestores habent. 38  For the possible identification of this quaestor with Sex. Quinctilius Valerius Maximus (cf. Pliny, Ep. 8, 24, 8), E. Groag, JÖAI 21/22, 1922–1924, Beibl. 435–445; PIR Q 25.



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τῷ τῆς ἀρχῆς χρόνῳ μήτε ἐντὸς ἑξήκοντα ἡμερῶν μετὰ τὸ ἀπαλλαγῆναί σφας τιμήν τινα διδόναι, ὅτι τινὲς μαρτυρίαν παρ’ αὐτῶν καὶ ἐπαίνους προπαρασκευαζόμενοι [cf. p. 28, B 29] πολλὰ δι’ αὐτῶν ἐκακούργησαν, Cary’s translation, with slight changes). As P. M. Swan has observed, «Augustus is less likely to be reaffirming a new regulation than reaffirming an existing one … [His] aim was to deter delinquent governors from using honors voted to them by their communities or provincial assemblies to baffle charges of maladministration.»39 The senate’s reluctance to hear charges brought against its own members is implied by the decree for Epigone of Mantinea. Praising her late husband Euphrosynos, this says that, «acting as envoy for the city, he was welcome also to the most sacred senate, not bringing a charge against proconsuls but praise» (πρεσβεύσας ὑπὲρ τὴν πόλιν προσηνὴς ἐγένετο καὶ τῇ θειοτάτῃ συνκλήτῳ, μὴ κομίζων κατηγορίαν ἀνθυπάτων ἀλλ’ ἔπαινον).40 Scipio is one of three quaestores pro praetore now known from Messene. The quaestor M. Caesius Gallus, active in the first century CE, repaired extensive damage to the city’s Asclepieion and Kaisareion by means of a subscription raised among the local residents. A statue-base published in 2009 shows the Roman negotiatores honoring the quaestor Sex. Sotidius Libuscidianus Strabo, who later served as curator alvei Tiberis in the first years of Tiberius and as legate of Galatia about the year 20. The abundant evidence for quaestors in Messene, when set against their rarity elsewhere in the province, led R. Haensch to propose that this was their official place of residence, and that they had a special responsibility for the Peloponnese. That would help to explain «most of the cities of the province» in A 9.41 The honors granted to Scipio The honors granted to Scipio are both formal and informal. The informal honors include acclamations (εὐφαμίαι) and escorts (προπομπαί, 28). Acclamations imply shouts of approval from crowds assembled in regular or spontaneous meetings; those for Scipio are probably shouts at meetings of the ἐκκλησία.42 The plural προπομπαί implies an honorific procession accorded to Scipio several times over. This is presumably a procession of greeting (ἀπάντησις) such as is known from many texts, and 39   Swan,

Augustan Succession 281. On charges of maladministration in this period, P. Brunt, Roman Imperial Themes, 1990, 53–95 and addenda 487–506, especially 81  f. (Historia 10, 1961, 189–227 revised). 40  IG V 2, 268, 29–30 (above, n. 33). 41  Caesius Gallus: IG V 1, 1462; E. Groag, Die Römischen Reichsbeamten von Achaia bis auf Diokletian, 1939, 115; PIR C 196. Sotidius Strabo: PIR S 790; P. Themelis, PAAH 164, 2009 (2012), 76–78 with plate 54b (SEG 59, 415, where by a slip he is called quaestor of Galatia). Messene as residence of quaestors: R. Haensch, Capita Provinciarum. Statthaltersitze und Provinzialverwaltung in der römischen Kaiserzeit, 1997, 326  f. 42  The locus classicus is Acts 19, 28–34, on which L.  Robert, OMS V 782  f. (CRAI 1982); further, Ch. Roueché, JRS 74, 1984, 181–188; Meyer-Zwiffelhoffer (n. 32) 98–100.

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suggests that the city regularly «escorted» Scipio on his arrival from elsewhere, and that Messene was his place of residence.43 Some of the other honors given to Scipio had precedents in the honors granted to benefactors in the late Hellenistic period; thus Diodoros Pasparos receives several images, sacrifices on his behalf, a seat of honor for himself and his descendants, and a posthumous contest in his memory.44 By contrast, the honors proposed for Scipio reflect a new era. They show that he was to receive a shield-portrait in a location now lost, which an official, perhaps the high-priest, was to crown after the annual sacrifice for Augustus, a statue in the Sebasteion, a shield-portrait before the βῆμα, a day named in his honor, and a gymnastic and equestrian contest, presumably on the same day, when the agonothete would sacrifice before the statue. None of this implies cult as a god, but Augustus towards the end of his reign began the process, which was to continue under his successors, whereby even honors such as triumphs were confined to the emperor and his immediate family; it has been suggested that his decision to check testimonials in favor of provincial governors is to be explained by this same concern to control competition with the imperial house, though that measure probably reaffirms an already existing one.45 If that suggestion is correct, the honors for Scipio mark even more clearly his imperial connexions and his exceptional mission in the province. In the decree of the σύνεδροι (A 17–19), Scipio is said to have ordered the beginning of the sacrifices for Gaius «from the day» (ἀπὸ τᾶς ἁμέρας) of his designation as consul, «leaving an interval of two days from the days of Caesar» (διαλιπὼν ἀπὸ τᾶν Καίσαρος ἁμερᾶν ἁμέρας δύο). P. Herz argued that the first of the «days of Caesar» was January 13th, the day on which Augustus «restored the republic» in the year 27, that this was the day of Gaius’ designation as consul, and that the sacrifices ordered by Scipio were to begin on January 16th, the day when Augustus received his new appellation in the year 27. It seems better to suspend judgment, all the more since the new inscription mentions a singular «day of Augustus» (B 36).46 Scipio and the fall of Eurycles of Sparta G. W. Bowersock long ago showed from a passage in Strabo, corrupted in most of the manuscripts (8, 5, 5, C. 366), and from Josephus (Bell. Jud. 1, 531; Ant. Jud. 16, 310), that C. Iulius Eurycles, for a long time the ruler of Sparta, was accused before Augustus of fomenting trouble not only in his city but in Achaea generally, and was condemned to exile; in Josephus’ words, «after being twice accused before Caesar of 43  On such processions, L. Robert, BCH 108, 1984, 482–486 = Documents d’Asie Mineure, 1987, 470–474; Meyer-Zwiffelhoffer (n. 32) 239–252. 44  IGR IV 292, 23–56. Cf. L. Robert, OMS VI 44  f. (AC 1966); 452–454 (REG 1981). 45   Swan, Augustan Succession 281  f., citing G.  W.  Bowersock, Augustus and the Greek World, 1965, 119–121, 150  f. 46   P. Herz, Klio 75, 1993, 279; accepted by Kantirea (n. 6) 162.



Messene in the last years of Augustus 43

having filled Achaea with discord and of plundering the cities, (Eurycles) was exiled» (δὶς ἐπὶ Καίσαρος κατηγορηθεὶς ἐπὶ τῷ στάσεως ἐμπλῆσαι τὴν Ἀχαΐαν καὶ περιδύειν τὰς πόλεις φυγαδεύεται, Jos. Bell. Jud. loc. cit.). These events occurred between about 7 and 2 BCE.47 Five years might seem a long time for the factional strife stirred up by Eurycles to leave smoldering embers, and it is not certain that Messene was one of the cities affected. But if leading politicians of the city had been divided between his supporters and his opponents, there could still have been scores to settle, and for the purpose of settling them Augustus might well have chosen a young relative of high ancestry and with influence at court. From 6 BCE to 2 CE Tiberius was absent from Rome and living on Rhodes; he returned in 2, and with the death of Lucius in 2 and of Gaius in 4 Augustus was forced to adopt him and to grant him tribunicia potestas and consular imperium.48 Bowersock has argued that Inscription A shows the Messenians «solidly behind the regime in Rome», and siding with the young prince as Augustus’ future successor, whereas their old enemy, Sparta, had a longstanding link of clientela with Tiberius; with the condemnation of Eurycles, «Augustus had taken firm action against the tyrant in Sparta, and, no doubt in the process, won the goodwill and support of all those cities that had formerly viewed the princeps with suspicion».49 If that is correct, it would lend further meaning to the new inscription, which not only associates Scipio closely with Augustus, but also praises him for ensuring that justice was done in Messene and that «no one could prevail with gifts, favor or status».50 Yet if Scipio was associated with a faction supporting Gaius, the Vatican inscription shows that he continued his ascent smoothly in the last years of Augustus. Appendix: A Messenian decree concerning repairs to the city’s buildings An inscription first published by Orlandos, and improved by J. and L.  Ro­ bert, concerns repairs to buildings of the city. The first lines mention «public - - [οἰκοδομήματα, ‹buildings›?] handed down to [the city?] and deserving to be preserved for the people of Rome and Augustus Caesar»; the secretary of the σύνεδροι has called on «the Greeks and Romans residing in (the city)» to remedy «the general weakness» (τὸ κοινᾷ ἀσθενές), and to fulfill their promises to make repairs. The text is then interrupted by the names of the donors and the buildings that they have undertaken to repair, and resumes with the order that their names be placed on a stele

47   G. W. Bowersock, JRS 51, 1961, 112–118, especially 116 on the date; further, id. (n. 45) 91  f.; id. in F. Millar – E. Segal, eds., Caesar Augustus: Seven Aspects, 1984, 169–188, especially 176–178; Kantirea (n. 6) 159–166. 48  For the sources, especially Cassius Dio 55, 13, 1a–2, Swan, Augustan Succession 140–142. 49   Bowersock in Millar – Segal, Caesar Augustus (n. 47) 174, 178. 50  B 21, «judging - - - more valuable than any freedom» might be a reference to the end of such malpractice.

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set up beside the Sebasteion, and that as each repair is made the name of the donor be inscribed on it.51 The date is disputed. Bowersock proposed to put it close to inscription A, and so in 3 or 4 CE; L. Migeotte proposed a date «au plus tôt des années 15 ou 10 avant notre ère et au plus tard de 14 après J.-C.»; A. J. Spawforth proposed a range of 27–17 BCE.52 A clue is the mention of Craton son of Archedamos as one of the more generous donors (lines 12–14); he has given money for the repair of the gymnasium and for the sacrifice to Aristomenes, the mythical founder of Messene. A man of the same name is mentioned as priest, presumably of Aristomenes, in a list of ephebes dated to 11 CE; he now appears as the Messenian envoy tasked with carrying a decree of the συντέλεια concerning the quaestor Scipio (C 4). The cumulative evidence suggests that his activity belongs in the first decade or so of the first century CE.53 The repairs mentioned in the first of these inscriptions might be due merely to long neglect, though that would be surprising in so wealthy a city as Messene. «General weakness» and the need for extensive repairs suggest an earthquake, and that hypothesis is strengthened by another inscription. This shows that the Messenians sent an embassy to Tiberius in which they congratulated him on his succession, consoled him for the loss of his divine father, drew his attention to the city’s «unusual circumstances» (ἄτοπα), and asked for his «pity» (ἔλεος). Earthquake damage sometimes took a long time to repair, but a date in the last decade of Augustus’ reign would suit the evidence of both inscriptions.54 Another inscription from Messene shows a quaestor, M. Caesius Gallus, who made extensive repairs to the Asklepieion and the Kaisareion by means of a subscription raised among the local residents.55 These repairs too may be due to an earthquake, whether one in the reign of Augustus or a later one. Department of Classics Harvard University Cambridge MA 02138 U. S. A. [email protected]

Institute for Advanced Study Princeton NJ 08540 U. S. A. [email protected]

51  A. Orlandos, PAAH 1959 (1965), 168 and 170–173; Bull. ép. 1966, 200 (SEG 23, 205 + 207); new edition with photograph by L. Migeotte, BCH 109, 1985, 597–607. 52   Bowersock in Millar – Segal, Caesar Augustus (n. 47) 174; Migeotte (n. 51) 604; A. J. Spawforth, Greece and the Roman Cultural Revolution, 2012, 213–217 (SEG 62, 225). 53  Repairs: SEG 23, 207, 12–14. Ephebic list: P. Themelis, PAAH 147, 1992 (1995), 71  f., col. A 1–2 (SEG 43, 145). As envoy: Inscription C 14. 54  P. Themelis, PAAH 143, 1988 (1991), 57  f. (SEG 41, 328; Ann. ép. 1991, 1442). «Pity» is also what Aristides asks from the emperor after the Smyrnaean earthquake of 178, Or. 19, 3. 55  Caesius Gallus: above, n. 41.

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Institutions des cités d’ Éolide à l’ époque hellénistique. Décrets honorifiques et proximités institutionnelles entre cités Durant les trois siècles de l’ époque hellénistique, l’ abondance des décrets gravés par les cités grecques, sous l’ impulsion de régimes presque exclusivement démocratiques, permet l’ étude comparée des institutions d’ un grand nombre de cités et par là-même de sortir de l’ athénocentrisme de l’ époque classique. On a depuis longtemps constaté une certaine uniformisation de ces institutions, parfois décrite comme une véritable «koinè démocratique», qui se serait créée par l’ intensité des échanges entre cités, selon un modèle multipolaire.1 Il s’ en faudrait cependant de beaucoup que cette uniformiCette étude est partiellement tirée de la troisième partie de mon mémoire d’ habilitation, Recherches sur les magistratures des démocraties grecques, IVe–Ier  s. a.  C. (Paris, 2011) dont je prépare la publication, et a été complétée en mars 2018. Elle n’ aurait pas vu le jour sans une bourse de la Fondation Alexander von Humboldt et de la Fondation Gerda Henkel, qui ont permis mon séjour à la Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik: que ces deux institutions trouvent ici le témoignage de ma reconnaissance, ainsi que ceux qui m’ ont permis d’ amender ce texte à différentes étapes de sa rédaction: J.-L. Ferrary, P. Hamon, R. Haensch, R. Hodot, Chr.  Schuler et les rapporteurs mandatés par la revue Chiron. Une première version a été présentée à Munich le 10 juin 2011 lors de la rencontre franco-allemande «Les poleis grecques aux époques hellénistique et impériale: échanges et réseaux entre cités – Die griechischen Poleis in Hellenismus und Kaiserzeit: Austauschbeziehungen und Netzwerke». Abréviations: Debord – Fröhlich, Aigai: P. Debord – P. Fröhlich, Aigai d’ Éolide et Colophon-sur-Mer: un nouveau fragment de l’ inscription trouvée à Claros, REA 120, 2018, 339–365; Hamon, Kymè: P. Hamon, Kymè d’ Éolide, cité libre et démocratique, et le pouvoir des stratèges, Chiron 38, 2008, 63–106 (SEG 59, 1407); Hodot, Dialecte: R. Hodot, Le dialecte ­éolien d’Asie. La langue des inscriptions, VIIe s. a.  C. – IVe s. p.  C., 1990; Labarre, Lesbos: G. Labarre, Les cités de Lesbos aux époques hellénistique et impériale, 1996; SavalliLestrade, Éolide: I.  Savalli-Lestrade, L’ Éolide comme espace régional et construction culturelle, dans ead. (éd.), L’ Éolide dans l’ ombre de Pergame, 2016, 7–28; Schuler, Aiolis: Chr.  Schuler, Die Aiolis in regionalgeschichtlicher Perspektive. Zugänge und Schwierigkeiten, dans Savalli-Lestrade (éd.), op. cit., 303–319. 1  Koinè démocratique: ainsi Ph. Gauthier, Les cités hellénistiques: épigraphie et histoire des institutions et des régimes politiques, dans Actes du VIIIe congrès international d’ épigraphie grecque et latine, 1984, 82–107 (= Études d’ histoire et d’ institutions grecques, 2011, 315–350), ici 99 (en citant G. Busolt, Griechische Staatskunde, I, 1920, 439) et id., Les cités hellénistiques, dans M. H. Hansen (éd.), The Ancient Greek City-State, 1993, 211–231 (= Études…, 351–373), ici 218. Échanges entre cités: J. Ma, Peer polity interaction in the Hellenistic world, P&P 180, 2003, 29–40.

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sation soit totale ou profonde. L’ existence de pratiques institutionnelles identiques ou comparables ne doit pas masquer l’ extrême diversité des particularismes locaux. Pour mesurer l’ importance de ces singularités comme la profondeur de l’ uniformité, on peut naturellement conduire des études de cas, cité par cité. Mais l’ on doit aussi aborder des ensembles régionaux, lorsque ceux-ci ont une certaine cohérence ou permettent des comparaisons suffisamment nombreuses. Tel est le cas de l’ Éolide en Asie Mineure. Certes, la notion même de région est discutable et la définition de l’ Éolide a varié.2 Il faudrait pouvoir s’ accorder sur l’ existence d’ un ensemble de cités qui soit cohérent, par la langue employée, des pratiques institutionnelles et cultuelles communes, et des échanges étroits entre poleis. On peut de prime abord considérer que l’ Éolide est le domaine colonisé par les Éoliens en Asie Mineure et dans les îles voisines, où le dialecte éolien (ou «lesbien») a pu être employé, à savoir les îles de Ténédos, Lesbos et Nasos, et, sur le continent, un chapelet de cités de l’ ouest et du sud de la Troade, puis un autre groupe de poleis, implanté entre les fleuves Caïque et Hermos, parfois appelé la «petite Éolide».3 Cependant, pour l’ étude des institutions politiques, objet auquel se limite la présente étude, l’ ensemble est bien plus réduit. Les bouleversements de la carte politique effectuée en Troade par les Diadoques (promotion d’ Ilion, fondation d’Antigoneia-Alexandrie de Troade)4 ont créé de facto des faciès institutionnels différents et qui ne doivent plus rien aux traditions et/ou aux échanges interrégionaux. En outre, si les relations entre la Troade et les autres cités du domaine éolien d’Asie semble être restées étroites à l’ époque hellénistique, nous disposons d’ une documentation épigraphique bien plus mince pour les cités de Troade. De fait, à l’ exception d’Assos, l’ étude ne peut s’ appuyer que sur les documents de Lesbos et de la «petite Éolide» continentale. On peut longuement discuter sur l’ inclusion de Pergame dans cet ensemble: d’ un côté la cité a sans conteste des points communs avec d’ autres établissements voisins, de l’ autre son destin en a fait une cité un peu particulière, où seule la koinè a été employée, voire une cité «métissée».5 Dans la même région géographique, les cités d’ Élaia et de Phocée, qui n’ appartiennent pas à l’ aire linguistique éolienne, posent les mêmes problèmes. Il

2  Dans une vaste bibliographie, voir les études rassemblées dans H. Elton – G. Reger (éd.), Regionalism in Hellenistic and Roman Asia Minor, 2007, et surtout Schuler, Aiolis, notamment 305–307. 3  Pour la définition géographique, voir Hodot, Dialecte, 36–40; id., Un point de vue sur le Lesbien, dans Cl. Brixhe – G. Vottéro (éd.), Peuplements et genèses dialectales dans la Grèce antique, 2006, 155–179 (et 178 n. 65 pour le nom à donner au dialecte); G. Ragone, Corografia senza autopsia: Strabone et l’ Eolide, dans A. M. Biraschi – G. Salmieri (éd.), Strabone et l’ Asia Minore, 2000, 283–356 (sur les visions des auteurs anciens) et le bon bilan récent de Savalli-­L estrade, Éolide, 9–13 et les remarques nuancées de Schuler, Aiolis, 313–318. 4  Cf. Savalli-Lestrade, Éolide, 13  s.; pour les faits de langue, en dernier lieu R. Hodot, Dialecte, koinè, latin… État des lieux, dans I. Savalli-Lestrade (éd.), L’ Éolide dans l’ ombre de Pergame, 2016, 29–41 (surtout 29–37). 5  Voir les remarques de Savalli-Lestrade, Éolide, 21  s., à qui j’ emprunte l’ expression.



Institutions des cités d’ Éolide à l’ époque hellénistique 47

est cependant de bonne méthode de ne pas les exclure, car l’ étude institutionnelle ne saurait se fonder sur un critère exclusivement linguistique. L’ étude n’ est pas vierge, mais elle n’ a jamais été conduite à cette échelle, sauf par les philologues.6 Sans doute à cause de la facilité à réunir la documentation, et de son unité évidente, l’ île de Lesbos a été largement privilégiée.7 Il n’ existe pas d’ étude consacrée aux autres cités d’ Éolide, pour lesquelles la documentation est extrêmement dispersée et les corpus se font rares.8 La situation est en train de changer avec la parution de plusieurs études d’ ensemble, consacrées d’ une part à la «petite Éolide», d’ autre part et surtout à l’ ensemble du territoire étudié ici.9 Le sort des cités fut souvent bien distinct à l’ époque hellénistique: Lesbos appartint pour une bonne part du IIIe siècle aux Lagides, qui ne purent s’ installer en Éolide continentale, entre les mains des Séleucides ou des Attalides.10 Cela n’ empêcha pas des relations relativement intenses, comme en témoignent l’ existence de la Pérée de Mytilène et son conflit avec Temnos, ou encore les envois de juges étrangers entre cités de la région.11 Ces relations, ainsi que les faciès institutionnels que les décrets révèlent, montrent la pertinence d’ une enquête d’ ensemble. L’ observatoire régional sera donc ainsi délimité: les cités de Lesbos et celles de la côté éolienne voisine, entendue au sens large, vers l’ intérieur avec Pergame, et avec des cités plus méridionales comme Élaia et Phocée. Sa définition ne repose donc pas sur une identité supposée, ni sur une unité géographique, ni sur une absolue unité linguistique, mais sur l’ hypothèse, vérifiée empiriquement, qu’ une certaine unité institutionnelle unissait les cités de la région. On peut considérer que 6  Voir

les travaux de R. Hodot mentionnés supra n. 3 et 4 (et, pour un espace plus vaste, W. Blümel, Die aiolischen Dialekte. Phonologie und Morphologie der inschriftlichen Texte aus generativer Sicht, 1982); aussi C. Trümpy, Untersuchungen zu den altgriechischen Monatsnamen und Monatsfolgen, 1997, 246–252. 7  Ainsi dans Labarre, Lesbos, qui mène cependant une étude en séparant les cités, sans établir de comparaison. Voir depuis lors A. Dimopoulou-Piliouni, Λεσβίων πολιτείαι. πολίτευμα, θεσμοί και δίκαιο των πόλεων της Λέσβου (αρχαϊκοί, κλασικοί, ελληνιστικοί, ρωμαϊκοί χρόνοι), 2015. 8  Si Assos (R. Merkelbach, I.Assos, 1976) et Kymè (H. Engelmann, I.Kyme, 1976) bénéficient d’ un corpus, ils sont anciens et le second est largement périmé, étant donné l’ importance des découvertes intervenues depuis lors. Il en va de même, et sur une échelle plus vaste, pour les I.Pergamon. 9  Petite Éolide: M. Heinle, Eine historische Landeskunde der Aiolis, 2015. Études d’ ensemble: A. Mele – M. L. Napolitano – A. Visconti (éd.), Eoli ed Eolide tra madrepatria e colonie, 2005 (Lesbos et Kymè) et surtout celles qui ont été réunies dans I. Savalli-Lestrade (éd.), L’ Éolide dans l’ ombre de Pergame, 2016 – dans la continuité de la rencontre mentionnée note liminaire. 10  Domination lagide à Lesbos: P. Brun, Les Lagides à Lesbos: essai de chronologie, ZPE 85, 1991, 99–113. Pour l’ Éolide continentale, voir la synthèse de Heinle, op. cit. n. 9, 123–139. 11  Arbitrage: IG XII Suppl. 142 (S. Ager, Interstate Arbitrations, 1996, 42), avec Chr. Carusi, Isole e peree in Asia Minore, 2003, 19–90, en particulier 73–80; voir aussi, d’ une manière générale, P. Brun, Les archipels égéens, 1996, 12  s. Pour les juges étrangers, cf. SavalliLestrade, Éolide, 18  s.

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cette région est une «région fonctionnelle» ou «interdépendante»,12 délimitée non par les Anciens mais par l’ observateur contemporain. Il s’ agira donc de mettre à l’ épreuve une telle approche régionale, pour une époque donnée, l’ époque hellénistique, à partir de quelques exemples particuliers, tirés de la documentation la plus abondante, celle des décrets honorifiques pour des étrangers. Obéissant à une certaine routine institutionnelle, suivant des schémas souvent préétablis, mais aussi envoyés dans d’ autres cités, ces textes permettent d’ étudier tant quelques caractéristiques communes des cités de la région que des idiosyncrasies. De ce point de vue, l’ étude des clauses de la proclamation des honneurs, apparemment banale, paraît assez riche d’ enseignements. Une conséquence de cette démarche est de pouvoir proposer l’ attribution à des cités de décrets dont l’ origine n’ était pas connue ou était discutée. En effet, dans cette région, comme dans d’ autres, la provenance de nombre d’ inscriptions n’ a pu être établie que sur la seule base du dialecte, sans que l’ on puisse souvent déterminer la communauté qui les a adoptés. Or, l’ étude institutionnelle permet parfois de formuler des hypothèses sur des fondations plus solides. 1.  Proximités institutionnelles entre cités: remarques d’ ensemble Les cités d’ Éolide présentent de prime abord une structure institutionnelle conforme à la koinè démocratique. De nombreux traits institutionnels pourraient être relevés: des caisses publiques aux mains de trésoriers, des concours auxquels président des agonothètes, l’ existence de gymnasiarques, d’ agoranomes, de stratèges commandant l’ armée civique, etc. Ces magistratures semblent la plupart d’ entre elles se conformer à des modèles presque universels, comme le fait d’ être constituées en collèges, sauf pour quelques exceptions usuelles, comme les magistrats chargés de l’ éducation, du moins les gymnasiarques.13 De même les décisions sont-elles toujours préparées par le Conseil et prises par une Assemblée souveraine, présidée par un bureau qui les introduit.14 On pourra aussi remarquer, çà et là, la place laissée à l’ initiative des citoyens

12  Sur

ces concepts (Funktions- et Verflechtungsregion), voir les remarques de Schuler, Aiolis, 303–306, avec la bibliographie antérieure. 13  Il y a un gymnasiarque à Érésos (cf. IG XII Suppl. 121; 122; 139 C, l. 89), à Kymè (SEG 33, 1039, l. 51), à Pergame (cf. M. Wörrle, Zu Rang und Bedeutung von Gymnasion und Gymnasiarchie im hellenistischen Pergamon, Chiron 37, 2007, 501–516), mais deux à Méthymna (IG XII Suppl. 116); un pédonome à Élaia (Syll.3 694, l. 57). 14  Voir les exemples rassemblés par P. J. Rhodes – D. M. Lewis, The Decrees of the Greek States, 1997, 405–414 (Éolide et Troade) – liste qui doit être complétée: voir pour Kymè Hamon, Kymé; pour Aigai (où l’ on voit agir l’ Assemblée, mais pas encore le Conseil): SEG 59, 1406, l. 42 et Debord – Fröhlich, Aigai; Grynéion: le texte est désormais à consulter en IG XII 4, 129 B, l. 78–85; Temnos: ajouter J. Keil – A. von Premerstein, Bericht über eine Reise in Lydien und der südlichen Aiolis, 1908, 95–97, n° 202. Notons que, à part dans quelques documents de Kymè, le Conseil apparaît rarement dans les documents d’ Éolide, peut-être en raison de la part prise par son bureau: voir infra à propos des stratèges.



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comme proposants, ou comme garants de l’ ordre démocratique, par la faculté qui leur est donnée d’ engager des poursuites judiciaires contre des magistrats ou d’ autres citoyens ayant proposé des décrets.15 Rien d’ original dans tout cela. Mais, si l’ on regarde de plus près ces structures institutionnelles, on y distingue quelques singularités. C’ est ainsi que les magistrats contrôleurs semblent y être uniquement des ἐξετασταί – comme dans l’ Ionie septentrionale – et y avoir concentré plusieurs compétences, audelà du modèle habituel de ce type de magistrat bien spécifique.16 Autre trait commun aux cités de la région, l’ éponymie qui est presque toujours accordée à un prytane.17 Dans ces deux cas, il s’ agit certes de magistratures qui se rencontrent ailleurs dans le monde grec, mais pas d’ une façon aussi uniforme. On trouve également des magistratures qui n’ existent que dans cette région, ainsi des δικάσκοποι, attestés uniquement à Kymè, Aigai et Mytilène et nulle part ailleurs dans le monde grec.18 La minceur de nos connaissances ne nous permet pas de savoir si les δικάσκοποι (aux attributions apparemment judiciaires) n’ existaient que dans les trois poleis précitées et si ailleurs en Éolide leur rôle était rempli par d’ autres magistratures. De fait, il faut aller au-delà de l’ examen du simple nom des magistratures dans une cité donnée, pour étudier leurs domaines de compétence. De ce point de vue, le rôle attribué aux stratèges est original. On sait depuis longtemps qu’ ils constituent dans la plupart de ces cités le bureau du Conseil et de l’ Assemblée, tant à Lesbos que dans la «petite Éolide». Mais, comme l’ a montré P. Hamon, leurs attributions dépassent largement ce rôle: ils cumulent des attributions militaires et bon nombre de fonctions «civiles», ce qui fait d’ eux le collège le plus puissant de ces cités.19 Outre Kymè, cité pour laquelle le dossier est très fourni, c’ est très net à Méthymna et à Mytilène, où les stratèges mettent aux voix les décrets transmis par le Conseil à l’ Assemblée.20 Il est assez probable que les stratèges avaient un rôle comparable à Nasos, Pitanè, Élaia et Phocée, et l’ on sait à quel point ils jouaient un rôle central dans les institutions de Per-

15  Pour les proposants, voir Hamon, Kymé, 78; voir à Érésos (cité où l’ intervention de particuliers comme proposants est largement attestée) les clauses pénales du décret IG XII 2, 529, l. 5–6. 16  Cf. P. Fröhlich, Les cités grecques et le contrôle des magistrats, 2004, 152–155 (considérations qui pourraient être développées). 17  Cf. Fr. Gschnitzer, Prytanis, RE Suppl. XIII, 1973, 733; pour Pergame, M. Wörrle, Pergamon um 133 v.  Chr., Chiron 30, 2000, 550–554. Il subsiste deux exceptions, un prêtre éponyme à Aigai (Debord – Fröhlich, l. 20–21) et le stéphanéphore à Élaia (Syll.3 694, l. 40). Cela étant, ces titres pouvaient en réalité aussi se rapporter à un prytane, comme à Pergame: pour Aigai, cf. Debord – Fröhlich, Aigai, 361–363. 18  Cf. Ph. Gauthier, Nouvelles inscriptions de Claros: décrets d’Aigai et de Mylasa pour des juges colophoniens, REG 112, 1999, 1–36, ici 9. 19   Hamon, Kymè, 64–66. 20  Méthymna: IG XII Suppl. 114, l. 2; 139, l. 1–2 et 18–19. Mytilène: IG XII 2, 15, l. 13; 18 (+ Suppl. p. 6), l. 17–19; IG XII Suppl. 135, l. 1–4; 138, l. 1–2; 142, l. 46–47 et 87–88, etc. Pour Lesbos, voir aussi (brièvement) Dimopoulou-Piliouni, op. cit. n. 7, 361  s.

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game.21 Il convient certes d’ être prudent: dans le détail, les attributions des stratèges ont pu varier selon les cités, voire les époques. Par ailleurs, dans deux cités d’ Éolide, Érésos et Aigai, la présidence des séances et l’ introduction des propositions du Conseil devant l’ Assemblée est dévolue à un collège d’ ἄρχοντες, dont la nature est énigmatique.22 Cela étant, dans ces deux cités, ce terme peut avoir aussi désigné les stratèges, ou un regroupement de collèges impliquant les stratèges: il est d’ autres exemples de ce type de formulation en Asie Mineure et ailleurs.23 Ces cités présentent ainsi un faciès démocratique singulier, bien différent du modèle en quelque sorte multipolaire que nous offre Athènes (et sans doute, par exemple, nombre de cités des Cyclades). En Éolide, on n’ avait pas hésité à accorder des pouvoirs supérieurs à ceux des autres magistrats à un seul collège, de facto puissant, placé en quelque sorte au sommet des institutions. Cet exemple illustre la variété des types de démocraties à l’ époque hellénistique, qui reste encore à explorer. Aussi peut-on constater, dans les institutions des cités éoliennes, l’ existence de certains traits communs avec toutes les cités du monde grec, d’ autres que l’ on retrouve ailleurs, mais pas avec une même uniformité (les magistrats contrôleurs et les éponymes), ou pas avec les mêmes attributions (les stratèges). Certaines magistratures semblent propres à l’ Éolide (les δικάσκοποι). Il est aussi possible que certaines d’ entre elles n’ aient existé que dans une cité donnée: c’ est ainsi que l’ on trouve un χελληστυάρχας, président d’ une tribu, uniquement à Méthymna (et nulle part ailleurs en Grèce).24 De même, la magistrature pourtant banale des nomophylaques ne se rencontre qu’ à Kymè.25 On ne saurait aller trop loin, dans la mesure où nos informations sont indigentes pour la plupart des cités et où, par la force des choses, un tel tableau néglige les évolutions qu’ ont pu subir au fil du temps les institutions civiques. 21  Nasos

(?): OGIS 4 B, l. 90–95, avec Hamon, Kymé, 69 n. 22. Pitanè: IG XII Suppl. 142, l. 1 et 45 (?). Élaia: cf. Hamon, Kymé, 65 n. 15. Phocée: I.Priene2 101, l. 3–4. Pergame: références dans Rhodes – Lewis, op. cit. n. 14, 418–420. 22  Érésos: formules du type περὶ ὦν ἀ βόλλα προεβόλλευσε καὶ οἰ ἄρχοντες προτίθεισι (IG XII Suppl. 122, l. 1–2; 121, l. 15–16; 125, l. 1–4, etc.). Aigai: Debord – Fröhlich, Aigai, l. 3: ἀρχόντων γνώμα. 23  Cf. Hamon, Kymé, 65, pour Érésos, et pour Aigai, Debord – Fröhlich, Aigai, 363  s. Que le mot puisse désigner dans l’ usage un autre collège de magistrats résulte clairement de l’ exemple de Magnésie du Méandre: les proèdres, qui assument la présidence de l’ Assemblée (cf. I.Magnesia 37, l. 4–6), font procéder au vote par jetons dans I.Magnesia 92 A, l. 9–10 et 14–15, mais ce sont des ἄρχοντες dans le n° 92 B, l. 15 (je remercie J. Bernini de m’ avoir signalé cet exemple). À Érétrie, l’ association des deux collèges de probouloi et de stratèges se présente comme les ἄρχοντες quand ils envoient une correspondance au nom de la cité (IG XII 4, 169, l. 3). De même, à Kymè, les ἄρχοντες qui doivent remettre une lettre aux ambassadeurs se rendant auprès de Philétairos ne peuvent être que les principaux magistrats de la cité, les stratèges (SEG 50, 1195, l. 11: τοὶς δὲ ἄρχοντας δόμεναι τούτων γραφὰ[ν] τοῖς πρεσβέεσσι), alors que, plus haut dans le même texte, le terme désigne les magistrats en général (l. 10: ἐπεί κε ἀποδοθέωισι τοῖς τε ἱρέ[ε]σσι καὶ τοῖς ἀρχόντεσσι κτλ.). 24  IG XII 2, 498; 500; 502; 503 et 515. 25  SEG 33, 1039 (décret pour Archippè), l. 79.



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Avant d’ en venir aux conséquences de ces observations sur la question particulière de la proclamation des honneurs, on peut prendre un exemple qui montre l’ apport de l’ étude de l’ ensemble des institutions d’ une région donnée. En 1984 a été publiée une inscription de la «petite Éolide», fort difficile de lecture, trouvée dans un lieu-dit Güzelhisar, près du barrage du même nom. Il doit s’ agir d’ un accord judiciaire entre cités. Comme le lieu de la découverte est proche de Kymè, on a supposé que cette dernière cité avait pu être l’ une des cités partenaires, mais certains commentateurs se refusent encore à trancher.26 Le texte est des plus délabrés et son interprétation générale est extrêmement difficile. Au moins y voit-on apparaître, dans un rôle judiciaire, plusieurs magistrats. Ainsi des nomophylaques, auprès desquels on peut «recevoir justice comme pour les autres citoyens», πρὸς τοὺς νομοφ[ύλακας λ]αμβάνην τὸ δίκαιον κὰτ τὰ καὶ τοὶς ἄλλοις πολίτ[αις].27 Or, nous l’ avons vu, en Éolide, à ce jour, les nomophylaques ne sont attestés qu’ à Kymè (il est vrai uniquement par leur secrétaire).28 Dans le texte de Güzelhisar, ils réapparaissent un peu plus bas dans une autre clause de l’ accord, malheureusement énigmatique, avec les stratèges, les ἐξετασταί, les trésoriers et les (h)i(e)ronomoi:29 chacune de ces magistratures est attestée à Kymè,30 certaines, comme celle des (h)i(e)ronomoi ne le sont que dans cette cité.31 Enfin, dans l’ état actuel de nos connaissances, cet ensemble de magistrats n’ existe qu’ à Kymè. Aussi l’ attribution me paraît-elle hautement probable. 2.  La proclamation des honneurs civiques Au-delà du processus de décision, des pratiques judiciaires, des titres accordés aux magistrats ou de la répartition des fonctions entre eux, il peut être aussi instructif d’ aborder la façon dont une tâche spécifique est attribuée à une autorité donnée dans chaque cité. Je prendrai ici comme exemple la proclamation des honneurs, tâche ap-

26  SEG 34, 1238. Pour le lieu de découverte, situé à 8–10 km d’Aliağa (Kymè), cf. H. Engelmann – H. Malay, Eine Inschrift aus der südlichen Äolis, EA 4, 1984, 9. L’ emplacement me semble appartenir au territoire de Kymè. Pour l’ attribution à cette cité: Cl. Brixhe – R. Hodot, Bull. ép. 1989, 537; Hodot, Dialecte, 27 (prudent). Savalli-Lestrade, Éolide, 18, ne se prononce pas. 27  L. 54–55, avec Ph. Gauthier, Bull. ép. 1987, 287. 28  Supra n. 25. 29  SEG 34, 1238, l. 65–66. Les exétastai apparaissent aussi l. 45, les nomophylaques l. 2, 15–16. 30  Ce qu’ avaient déjà remarqué les éditeurs, Engelmann – Malay, loc. cit. n. 26, 12. 31  Précisément dans une clause pénale d’ un décret pour Archippè, SEG 33, 1039, l. 83, sous la graphie ἱερονόμοι. Mais ils sont attestés à Érésos (Labarre, Lesbos 79, l. 4 – époque d’Auguste, en partie restitué), et peut-être à Mytilène au IIe s. p.  C. (SEG 29, 741, l. 2; cf. R. Hodot, La grande inscription de M. Pompeius Macrinus à Mytilene, ZPE 34, 1979, 235  s.) ce qui réduit la portée de cette remarque. Cela étant, comme on l’ a remarqué, ce titre se rencontre avant tout en Asie Mineure, surtout dans la vallée du Caïque, ainsi à Pergame (J. et L. Robert, Bull. ép. 1951, 55, p. 140).

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paremment routinière et banale, qui n’ a guère retenu l’ attention des historiens.32 On ne saurait cependant trop la sous-estimer: si ces clauses peuvent paraître ennuyeuses aux commentateurs modernes, elles évoquent des moments clefs de la vie collective des cités, lorsque, devant un vaste public, l’ on mettait en avant les bons citoyens et les étrangers méritants, et que les cités mettaient ainsi en scène la qualité et la proportionnalité de leur reconnaissance envers les personnes qu’ elles gratifiaient d’ honneurs. Les formules employées sont souvent des petits concentrés d’ idéologie civique. Par ailleurs, ces clauses nous instruisent aussi des fêtes les plus importantes des cités, puisque l’ on saisissait d’ ordinaire l’ occasion des rassemblements les plus grands. Il ne s’ agit pas forcément de fêtes consacrées à la divinité principale de la cité, mais souvent d’ occasions pour lesquelles le peuple (et souvent les étrangers) était rassemblé au théâtre: donc bien souvent les Dionysies. La tâche de proclamation des honneurs, si elle n’ était ni techniquement difficile, ni pourvoyeuse d’ un grand pouvoir politique, n’ en était pas secondaire pour autant. Lorsque les clauses ne sont pas trop elliptiques, on constate que, si cette tâche était attribuée au magistrat présidant normalement à l’ organisation de la fête (ou d’ une partie de celle-ci), celui-ci n’ en avait que la responsabilité, l’ exécution en revenant, comme on le comprend aisément, à un héraut. Celui-ci est parfois seul à être cité, mais il ne fait guère de doute qu’ il agit sous la responsabilité d’ un autre magistrat, comme à Érésos et à Méthymna.33 Si les formules divergent selon les cités, lorsque les textes sont assez précis, on indique en général que le héraut doit effectuer la proclamation en employant le verbe ἀναγγελεῖλαι, alors que, pour indiquer qui en a la responsabilité légale et non technique, on emploiera une formule du type τῆς ἀναγγελίας ἐπιμελεῖσθαι.34 Pour nombre de cités, faute de décrets développés, nous ignorons tout des magistrats impliqués dans ces opérations. L’ état de nos connaissances peut dès lors être présenté sous la forme d’ un tableau qui en fait la synthèse (tableau 1 a et 1 b). Sans surprise, la proclamation est la plupart du temps effectuée lors des Dionysies. En revanche, on ne trouve des agonothètes que dans la «petite Éolide», à Aigai et à Kymè. À Lesbos, ce sont des magistrats bien différents qui sont chargés de cette tâche, et qui, à ma connaissance, ne le sont dans aucune autre cité. Il convient naturellement d’ être prudent: d’ une part, les habitudes locales ont pu évoluer, d’ autre part, des raisons purement pragmatiques ont pu parfois suggérer d’ attribuer ces tâches à des 32  Une exception notable: A. Chaniotis, Theatre Rituals, dans P. Wilson (éd.), The Greek Theatre and Festivals. Documentary Studies, 2007, 48–66 (ici 54–59). 33  Érésos: IG XII Suppl. 139 C (Labarre, Lesbos 73), l. 75–86 (l. 77–78 et 83 pour la formule) et XII 2, 528 + Suppl. p. 36 (Labarre, Lesbos 74), l. 31–32 (où la restitution l. 31 du pluriel [οἰ κ]άρυκ[ες] ne me paraît pas justifiée: on préférera, comme dans IG XII Suppl. 139 C, [ἀνναγγέλλοντος τῶ κ]άρυκ[ος]). Dans les deux cas, il agit sous la responsabilité de plusieurs magistrats (cf. infra). Méthymna: IG XII Suppl. 139 B (Labarre, Lesbos 62), l. 42–43 – alors que la responsabilité de la proclamation appartient aux stratèges (l. 46–48, cf. infra). 34  Voir ainsi IG XII Suppl. 143, cité infra p. 61  s. (en dialecte). À Kymè, on emploie plutôt τὰν ἀναγγελίαν ποιήσασθαι uel sim. (voir les textes cités infra p. 54  s. et 67).



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magistratures différentes selon les cités.35 Il faut dans l’ idéal que la proclamation soit répétée dans plusieurs décrets pour conclure à l’ existence d’ une règle. Or, ce peut être le cas pour la plupart des cités figurant dans le tableau. À Érésos, on précise régulièrement: τᾶς δὲ ἀναγγελίας τῶν στεφάνων ἐπιμέλεισθαι ἐμ μὲν τοῖς Διονυσίοισι τὸγ χοροστάταν, ἐν δὲ τοῖς Πτολεμαέοισι καὶ Ἠρακλέοισι τὸν γυμνασίαρχον, «que veillent à la proclamation des couronnes, lors des Dionysies le chorostatas, lors des Ptolemaia-et-Hèrakleia le gymnasiarque».36 Les honneurs sont donc normalement proclamés lors des Dionysies, lors du concours tragique, où le chorostatas, «chef de chœur», doit alors donner l’ ordre au héraut d’ agir, puis lors du concours gymnique des Hèrakleia, une fête du gymnase (rebaptisée, de façon durable, en l’ honneur d’ un Lagide37), par le gymnasiarque, qui, là encore, donne ses ordres au héraut. Le titre de chorostatas n’ est connu qu’ à Érésos et à Nasos, et dans cette dernière cité par un seul document.38 Il s’ agit donc d’ une originalité très localisée. À Méthymna, on trouve la formule suivante: τᾶς δὲ ἀναγγελίας τῶν στεφάνων ἐπιμέλειαν ποιήσασθαι τοὶς στρατάγοις αἴει τοὶς ἐνεστάκοντας (uel sim.), «que veillent à la proclamation les stratèges régulièrement en fonction».39 Au IIe siècle au moins, les stratèges donnent cet ordre au héraut lors des cérémonies du premier jour du mois Apollonios – dont la place exacte dans l’ année est inconnue.40 Qu’ un tel rôle revienne aux stratèges ne surprend pas dans une région où on leur a accordé des pou-

35  Pour les évolutions, voir le cas de Priène, infra. À Pergame, au IIe  s., nous voyons d’ abord les stratèges dans ce rôle, lors des Panathènaia (I.Pergamon 156, l.  14–15), mais, à partir du décret pour la prêtresse Mètris (OGIS 299, 149 a.  C.), la proclamation se fait plutôt lors de la triètèris en l’ honneur de Dionysos, sous la responsabilité de l’ agonothète (I.Pergamon 252 [IGR IV 295], l. 36–37; MDAI[A] 32, 1907, 278, n° 11, l. 56–57). Enfin, dans un décret pour Diodoros Pasparos, pour lequel on décide que ses honneurs soient proclamés pour toujours, on multiplie ainsi les proclamations: ποιεῖσθαι δὲ διὰ παντὸς τὴν ἐπιμέλειαν τούτων ἐμ μὲν τῷ πρυτανείῳ τὸν πρύτανιν, ἐν δὲ ταῖς τριετηρίσιν τὸν ἱερέα τοῦ Διονύσου, ἐν δὲ ταῖς πανηγύρεσιν τὸν ἀγωνοθέτην (IGR IV 293, Col. II, l. 34–36). 36  IG XII 2, 527 + Suppl. p. 33 (Labarre, Lesbos 68), l. 33–34; IG XII Suppl. 139 C ­(Labarre, Lesbos 73), l. 88–89 et IG XII 2, 528 + Suppl. p. 36 (Labarre, Lesbos 74), l. 34–35. 37  Cf. Labarre, Lesbos 56–57 et déjà Brun, loc. cit. n. 10, 102–109. 38  OGIS 4; I.Adramytteion II 34 A, l. 36–39 (proclamation dans «le concours» non spécifié). Signalons encore une attestation dans un passage mutilé d’ un décret d’ Érésos retrouvé à Samos, IG XII 6, 141, l. 31 (il devait s’ agir là aussi de la proclamation). 39  IG XII Suppl. 114 (Labarre, Lesbos 51), l. 17–19; IG XII Suppl. 115 (Labarre, Lesbos 54), l. 14–15; IG XII Suppl. 139 B (Labarre, Lesbos 62), l. 46–48. Pour IG XII Suppl. 143, cf. infra, 61  s. 40  IG XII Suppl. 139 B (Labarre, Lesbos 62), l. 36–48; sans doute aussi IG XII Suppl. 114 (Labarre, Lesbos 51), l. 14–15. Cf. Trümpy, op. cit. n. 6, 246–251. Les honneurs pour Damos, prêtre de Ptolémée (II ou IV: cf. Brun, op. cit. n. 10, 106–108, qui penche pour la première solution), sont proclamés lors du mois (?) de Ptolemaios (IG XII Suppl. 115 [Labarre, Lesbos 54], l. 3–15), ce qui s’ explique par la charge qu’ il a exercée. On ne peut exclure que ce mois n’ ait existé qu’ au IIIe  s., avant qu’ on ne revienne à un calendrier plus classique au IIe  s. (date des textes mentionnant le mois Apollonios).

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voirs étendus, fort variés dans leur nature, mais il faut relever que Méthymna est la seule cité éolienne où les stratèges supervisent la proclamation des honneurs. Autres cités, autres pratiques: si nous ne savons rien des usages d’Antissa, de ­Pitanè, d’ Élaia et d’ autres cités en la matière, ils sont bien documentés à Mytilène. La proclamation des honneurs y a lieu lors des Dionysies, sous la responsabilité des basileis (parfois «prytanes et basileis»).41 À Aigai, un décret unique prescrit que cette proclamation se fasse lors de la même fête, mais sous la responsabilité première de l’ agonothète, associé, de façon exceptionnelle, aux δικάσκοποι.42 Il est fort probable que cette apparition surprenante des δικάσκοποι soit due à leur relation fonctionnelle avec les juges étrangers auquel ce décret confère des honneurs.43 Reste enfin une véritable série, à Kymè, où les documents s’ échelonnent depuis les années 270 jusqu’ à environ la fin du IIe siècle a.  C. Il s’ agit toujours d’ un agonothète, qui, au IIIe siècle, a la responsabilité de la proclamation ἐν τοῖς πρώτοις Διονυσίοισι καὶ Ἀντιοχείοισι, fête rebaptisée à la fin du siècle Dionysies et Attaleia (ἐν τοῖς πρώτοις Διονυσίοισι καὶ Ἀτταλείοισι).44 Nous trouvons ensuite l’ ensemble des décrets pour Archippè, qui sont bien plus précis. La fête a sans doute retrouvé son nom primitif, les Dionysies, mais l’ on précise désormais le moment exact du couronnement d’Archippè, comme de la proclamation: στεφανωσάτω δὲ καὶ | ὁ ἀγωνοθέτας Ἀρχίππαν τὰν Δικαιογένεος χρυσέῳ στεφάνῳ | ἐν τοῖς πρώτοις Διονυσίοισι τῷ ἀγῶνι τῶν παίδων ἀρετᾶς ἕνε|κεν καὶ εὐνοίας τᾶς εἰς τὸν δᾶμον· κάλησθαι δὲ αὐτὰν καὶ εἰς | προεδρίαν· τὰν δὲ ἀναγγελίαν τῶν προγεγραμμένων ποιήσθω | ὅ τε νῦν ἐὼν ἀγωνοθέτας καὶ οἱ ἑκάστοτε ἐσσόμενοι καθότι καὶ | τοῖς ἄλλοις εὐεργέταις· «que l’ agonothète couronne Archippè fille de Dikaiogénès d’ une couronne d’ or lors des prochaines Dionysies, au moment du concours des garçons, en raison de sa valeur et de son dévouement envers le peuple; qu’ on l’ invite également à la proédrie; que l’ agonothète actuellement en fonction et ceux qui se succèderont régulièrement procèdent à la proclamation des (honneurs) susdits comme pour les autres bienfaiteurs.»45

41  IG XII 2, 18 (Labarre, Lesbos 7), l. 11–12; IG VII 19 (Labarre, Lesbos 12), l. 8–9; IG XII Suppl. 3 (Labarre, Lesbos 14), l. 22–23; I.Erythrai 122 (Labarre, Lesbos 13), l. 45–46. 42  SEG 49, 1502, l.  8–12, à lire avec le nouveau fragment, Debord  – Fröhlich, Aigai, l. 23–25. 43  Cf. Gauthier, loc. cit. n. 18, 9. 44  Respectivement SEG 50, 1195, l. 27–28 (décret pour Philétairos); SEG 29, 1216 (décret pour Épigonos de Tarente, fin IIIe – mil. IIe  s.), l. 8–9. Voir aussi les n. 45 et 46 (décret pour Archippè, ap. 129). 45  SEG 33, 1035, l. 5–11.



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La procédure est habituelle comme l’ indique la référence aux «autres bienfaiteurs», qui voulait qu’ à la proclamation annuelle s’ ajoute une répétition de celle-ci lors des Dionysies suivantes. Un autre décret pour Archippè (en pure koinè) contient une formulation analogue: ὁ δὲ ἀγωνοθέτης τῶν Διονυσίων ποιησάσθω ἐν τῷ | πρώτῳ ἀγῶνι τῶν παίδων τοῦ τε στεφάνου καὶ τῆς εἰκόνος τὴν ἀναγγελί|αν, εἰς δὲ τὸ λοιπὸν ἀεὶ ὑπὸ τοῦ ἐσομένου ἀγωνοθέτου στεφανοῦσθαί τε | Ἀρχίππην τῷ χρυσῷ στεφάνῳ καὶ καλεῖσθαι αὐτὴν εἰς προεδρίαν ἐν πᾶσιν | τοῖς ἀγῶσιν οἷς ἡ πόλις συντελεῖ. «que l’ agonothète des Dionysies procède à la proclamation de la couronne et de la statue lors du prochain concours des garçons; qu’ à l’ avenir, Archippè soit couronnée par l’ agonothète régulièrement en fonction de la couronne d’ or; qu’ on l’ invite à la proédrie dans tous les concours que la cité organise.»46 Par une sorte de surenchère, le décret organise une seconde proclamation, effective lors des Grandes Sôteria-et-Rhomaia.47 Notons au passage que le changement du nom de la fête des Dionysies (disparition des Attaleia) et la création d’ une fête en l’ honneur de Rome constituent un argument majeur en faveur de la datation basse du dossier d’Archippè, après la fin de la dynastie attalide et la guerre d’Aristonikos.48 En effet, les deux fêtes mentionnées, Dionysies et Sôteria, ont été toutes les deux rebaptisées lors de changements du contexte géopolitique: comme nous l’ avons vu, dans les années 270, Kymè célébrait des Dionysies-et-Antiocheia, mais aussi des Sôteria-et-Phil­ etaireia.49 Les premières ont été par la suite associées à Attale Ier, avant de devenir des simples Dionysies dans le dossier d’Archippè. Si nous ignorons le destin des Sôteria lors du siècle et demi qui suivit leur première attestation, période qui fut souvent mouvementée pour Kymè, il est invraisemblable que les Kyméens aient supprimé sous la domination attalide l’ association de Philétairos à cette fête. Par conséquent, leur

46  SEG

33, 1039, l. 32–36. l. 36–38: ὁμοίως δὲ καὶ οἱ ἀγωνοθέται τῶν μεγάλων | Σωτηρίων καὶ  Ῥωμαίων τήν τε εἰσκήρυξιν καὶ τὴν στεφάνωσιν ποιείσθωσ[αν], | ἐπὰν ἐπιτελῶσιν τὰς θυσίας ἐν τῷ θεάτρῳ τῇ τρεισκαιδεκάτηι. 48  Malgré R. van Bremen, The Date and Context of the Kymaian Decrees for Archippe (SEG 33, 1035–1041), REA 110, 2008, 357–382. 49  SEG 50, 1195, respectivement l. 28 et 42. Cf. Ph. Gauthier, Bull. ép. 2001, 373 et surtout id., De nouveaux honneurs cultuels pour Philétairos de Pergame: à propos de deux inscriptions récemment publiées, Studi ellenistici 15, 2003, 9–23 (= Études d’ histoire et d’ institutions grecques, 2011, 577–591), ici p. 14  s. Un doute subsiste sur la nature de la seconde fête: en effet, si l’ on évoque la proclamation lors des πρώτοις Διονυσίοισι καὶ Ἀντιοχείοισι pour la première, la seconde apparaît comme τὰ Σωτήρια καὶ τὰ Φιλεταίρεια. La répétition de l’ article pourrait aussi laisser entendre qu’ il s’ agissait de deux fêtes distinctes. 47  Ibid.,

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transformation en «Grandes Sôteria-et-Rhomaia» ne peut être intervenue qu’ après la fin de la dynastie attalide. Dans l’ ensemble, le nom des fêtes apparaissant dans les décrets pour Archippè s’ inscrit parfaitement dans un contexte postérieur à 133 et à la guerre d’Aristonikos.50 Pour revenir à la proclamation régulière des honneurs, il s’ agit de toute évidence des Dionysies. À la fin du IIe siècle, elle a lieu lors du concours des garçons: nous ne pouvons savoir s’ il s’ agit d’ une innovation de l’ époque ou simplement d’ un souci de précision plus grand, car ces décrets sont bien plus développés que les documents plus anciens, dont il a été question plus haut. Ce concours des paides, un peu énigmatique, est des plus rares. On trouve certes à Délos des occasions parallèles: la proclamation des honneurs a souvent lieu lors du concours de chœurs de paides des Apollonia, qui sont connus par une documentation relativement étoffée.51 De même plusieurs documents de Chios assurent-ils que la proclamation d’ honneurs doit avoir lieu dans le théâtre, au moment des concours de paides.52 Il est possible que ces chœurs de garçons (connus ailleurs à l’ époque impériale) aient été plus répandus que ce que la documentation ne le laisse entendre: bien souvent, on précise qu’ une proclamation doit avoir lieu «lors des Dionysies», sans plus ample précision – mais ce peut être lors du concours tragique, souvent mentionné. On doit sans doute en rapprocher la mention à Priène, toujours dans une proclamation, de chœurs d’ enfants accompagnant un aulète.53 Ceux-ci sont parfois simplement désignés par «lors du concours des garçons», soit «lors du concours d’ aulètes», mais la précision régulière αὐλητῶν τῶι ἀγῶνι τῶι παιδικῶι ne laisse aucun doute sur le fait qu’ il s’ agit du même concours.54 Du reste, ces épreuves sont attestées au-delà de leur mention dans les clauses de proclamation des honneurs, dans d’ assez nombreux concours, avec une formulation variée, l’ aulète prenant au fil du temps assez d’ importance pour qu’ il soit mentionné en priorité par

50  Sur

l’ histoire de Kymè entre la fin du IIIe et le IIe  s., cf. van Bremen, loc. cit. n. 48, 376  s. Elle préfère placer la création des fêtes en l’ honneur de Rome après Apamée (p. 361 n. 17). 51  Cf. Ph. Bruneau, Recherches sur les cultes de Délos à l’ époque hellénistique et à l’ époque impériale, 1970, 70–72. 52  FD III 3, 214 (Choix Delphes 77), l. 23–25; 215 (Choix Delphes 78), l. 20–22; SEG 19, 569, l. 13–15 – avec les brèves remarques de Fr. Graf, Nordionische Kulte, 1985, 74. Cf. aussi la proclamation des honneurs votés par les Amphictions de Delphes pour des hiéromnémons de Chios, d’ un côté à Delphes, de l’ autre lors de Dionysies de Chios, lors des chœurs d’ enfants: CID IV 86, l. 42–45 (avec la note de Fr. Lefèvre ad l. 44–45); 87 (Choix Delphes 92), l. 32–33; 88, l. 5–7. 53  Cf. les brèves remarques de L. Robert, RPh 1930, 56 (OMS II 1156), n. 4. 54  Respectivement I.Priene2 122, l. 17 (paides seuls); 22, l. 11–12 et 87, l. 2–3 (aulètes seuls); 25, l. 54; 92, l. 13; 108, l. 70 et 109, l. 65–66 (formule complète). Notons qu’ au début de l’ époque hellénistique, jusqu’ environ au premier tiers du IIIe  s., on avait plutôt coutume de procéder à cette proclamation lors du concours tragique: cf. I.Priene2, index s.  v. ἀγών (p. 629), avec, pour la chronologie, mes remarques dans Un nouveau corpus des inscriptions de Priène et la chronologie des décrets de la cité, REA 118, 2016, 553–572, ici 561–568.



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rapport au chœur d’ enfants qui l’ accompagnait.55 Même s’ il ne s’ agit apparemment pas d’ un concours analogue, on notera que Kymè fait partie des très rares cités où ces épreuves constituent l’ occasion de la proclamation des honneurs, la seule dans le domaine éolien. Il s’ agit donc d’ une particularité qui lui est propre.56 La variété des pratiques en Éolide même montre que, au-delà d’ une sorte de koinè éolienne, il n’ y a jamais eu d’ uniformisation institutionnelle totale. Dans ce domaine en particulier, pourtant routinier en apparence, les usages sont souvent propres à une seule cité. Même sur l’ île de Lesbos, les cités avaient chacune adopté des procédures de proclamations des honneurs distinctes, en les attribuant à des magistrats différents. 3.  Attribution de décrets mal ou non attribués Ces particularités remarquables permettent peut-être de résoudre des problèmes posés par des décrets retrouvés en dehors de l’ Éolide, parfois mutilés, dont l’ attribution est incertaine ou inconnue. Pour cinq décrets, je crois possible d’ en proposer une. Parmi ceux-ci se trouvent deux décrets retrouvés à Milet. Le premier d’ entre eux a été rapproché par L. Robert d’ un décret retrouvé à Priène, d’ une structure en effet très proche.57 A. Rehm pensait à Mytilène, sans argument solide.58 Fr. Hiller considérait que la mention de la φιλοπονία, qui apparaît dans le dossier des tyrans d’ Érésos, suggérait une attribution à cette dernière cité59 – l’ argument paraît bien faible.60 R. Hodot n’ a pas tranché, proposant l’ hypothèse d’ Érésos, à laquelle G. Labarre s’ est rallié.61 55  Cf.

L. Robert, Études épigraphiques et philologiques, 1938, 34  s.; pour les Sôteria de Delphes, G. Nachtergael, Les Galates en Grèce et les Sôteria de Delphes, 1977, 306–309. On trouvera quelques remarques synthétiques dans A. Scheithauer, Les aulètes dans le théâtre grec de l’ époque hellénistique, dans Br. Le Guen (éd.), De la scène aux gradins, 1997, 107–127. 56  Dans le décret pour Kléanax (en dernier lieu SEG 32, 1243), on a restitué l. 51: [- - τὰν ἐπιμέλειαν π]οιημένων τᾶς στε[φανώσιος τῶν στροτάγων - - - -]. Le couronnement de Kléanax devait avoir régulièrement lieu tant lors des Dionysies que des assemblées (l. 46–48): si le rôle des stratèges est vraisemblable lors des assemblées, il est plus probable que c’ est l’ agonothète (ou les agonothètes, cf. infra) qui devait s’ en charger lors des Dionysies: on pourrait préférer la mention des deux types de magistrats [τὰν ἐπιμέλειαν π]οιημένων τᾶς στε[φανώσιος τῶν ἄει ἐσομένων ἀγωνοθέτων καὶ στροτάγων… uel sim.]. 57  Respectivement a) Milet I 3, 152 A; IG XII Suppl. 140 (Labarre, Lesbos 76) et b) I.Priene 60; IG XII Suppl. 141 (Labarre, Lesbos 77), désormais I.Priene2 122. Cf. L. Robert, BCH 48, 1924, 339 (OMS I 9). 58  A. Rehm, Delphinion, 1914, p. 375 (ad n° 152 A), qui rapproche IG XII 2, 5, où l’ on a restitué l. 8–11 la mention d’ un collège d’ agonothètes. La restitution n’ est guère fondée. 59   Hiller, IG XII Suppl., ad loc. φιλοπονία: décret a) supra n. 57, l. 3–4 et b) l. 13–14. Dossiers des tyrans: IG XII 2, 526 C, l. 15–16. 60  Le terme est en effet rarement attesté dans le domaine de l’ action judiciaire, mais on le retrouve au moins dans deux décrets de Smyrne pour des juges étrangers, I.Smyrna 579 I, l. 10; 580, l. 9. 61   Hodot, Dialecte, 302 («d’ Érésos?»). G. Labarre a rangé (certes avec un point d’ interrogation) ces deux textes dans son recueil parmi les documents d’ Érésos.

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D’ autres commentateurs refusent prudemment de trancher, suivant d’ une certaine façon L. Robert, qui ne s’ était pas prononcé.62 Les deux textes, datés du IIe siècle a.  C., sont rédigés dans une koinè présentant des traits dialectaux éoliens, ce qui ne surprend pas à cette époque. Les intitulés sont perdus et les détails institutionnels, comme les honneurs attribués aux juges, et leur formulation sont assez banals. Mais les clauses de proclamation des honneurs permettent d’ avancer une hypothèse (voir le tableau 1 b). Reproduisons celles du décret le mieux conservé, retrouvé à Milet:  τὰν δὲ ἀναγγελίαν τῶν στεφά|[νων π]οιήσασθαι τὸν ἀγωνοθέταν ἐν τοῖς πρώ|[τοισι Δ]ιονυσίοισι τῶι ἄγωνι τῶν παίδων· στεφά|[νω]σ(θ)αι δὲ αὔτους καὶ εἰς τὸ λοῖπον ὐπὸ τῶν ἄει ἐ|[σομ]ένων ἀγωνοθέταν· κάλεισθαι δὲ αὔτους καὶ | [εἰ]ς προεδρίαν ἐν πάντεσσι τοῖς ἀγώνεσσι, οἶσπερ | ἀ πόλις συντελέηι· «que l’ agonothète procède à la proclamation des couronnes lors des prochaines Dionysies, lors du concours des garçons; qu’ ils soient également couronnés à l’ avenir par les agonothètes régulièrement en fonction; qu’ on les invite à la proédrie dans tous les concours que la cité organise.»63 La formule d’ octroi de la proédrie est certes très proche de celle de décrets d’ Érésos:64 elle a peut-être orienté le rapprochement. Mais on la retrouve dans un décret, il est vrai bien plus tardif, de Kymè.65 Les Dionysies étaient aussi un des moments de la proclamation des honneurs à Érésos, mais nous avons vu qu’ il était toujours prévu une autre proclamation lors des Hèrakleia-Ptolemaia. Bien plus surprenante est la présence de l’ agonothète dans ce rôle. Il est inconnu à Érésos, où le chorostatas a cette responsabilité. On pourra certes envisager qu’ une réforme soit intervenue, dans le courant du IIe siècle, un agonothète remplaçant le chorostatas. Il faut aussi postuler que l’ on a abandonné la seconde proclamation lors des Hèrakleia – alors que tout cela est encore attesté au IIe siècle, peut-être assez tard dans le siècle,66 et que le for62  O. Curty, Les parentés légendaires entre cités grecques, 1995, 146  s. (ad n° 60). P. Herr­ mann, Milet VI 1, p.  191, rappelle les hypothèses déjà émises, sans non plus se prononcer. W. Blümel et R. Merkelbach, ad I.Priene2 122, écrivent: «cité inconnue (Érésos?)». Même prudence chez Savalli-Lestrade, Éolide, 18  s. n. 76: «cité éolienne». 63  IG XII Suppl. 140 (Labarre, Lesbos 76), l. 9–15. Dans le décret pour le juge de Priène, la formule est identique, mais en lieu de la proédrie, on accorde le droit de cité au secrétaire à cet endroit (l. 17–18) et non un peu plus haut, comme dans l’ autre décret. 64  P. ex. IG XII 2, 527 + Suppl. p. 33, l. 33–35; 528 + Suppl. p. 36, l. 35–36; XII Suppl. 139 C (Labarre, Lesbos 62), l. 86–87. Cf. tableau 1 b. 65  I.Kyme 19 (décret pour Labeo, 2 a.  C. – 14 p.  C.), l. 29–30: καὶ κάλην εἰς προεδρίαν καὶ στεφάνων ἐν πάντεσσι τοῖς ἀγώνεσσιν, οἵς κεν ἀ πόλις συντελέῃ. 66  Le décret IG XII 2, 528 + Suppl. p. 36 (Labarre, Lesbos 74) date du IIe siècle: tant l’ écriture que ce qui reste du contenu pourrait être rapproché de documents de la deuxième moitié du siècle, comme le dossier d’Archippè de Kymè, les décrets de Colophon pour Ménippos et Polémaios (J. et L. Robert, Claros I), ceux de Priène (ainsi Moschiôn, I.Priene2 64), etc.



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mulaire et la langue ont également un peu évolué. Convenons que cette attribution n’ a pas beaucoup d’ arguments pour elle. Si l’ on regarde le tableau de la proclamation des honneurs (tableau 1 a) – certes incomplet – on constate que la responsabilité de l’ agonothète est plutôt attestée dans des cités de l’ Éolide continentale, Aigai et Kymè, cités, où, d’ ailleurs, on retrouve cette langue où l’ influence de la koinè semble plus forte que dans les documents de Lesbos. Le décret d’Aigai présente un formulaire sensiblement différent.67 On ne peut naturellement exclure que les décrets aient été votés par une cité dont nous possédons si peu de décrets. Mais Kymè constituerait une bonne candidate: la proclamation est régulièrement effectuée par un agonothète lors des «prochaines Dionysies», ἐν τοῖς πρώτοις Διονυσίοισι,68 expression qui n’ apparaît pas ailleurs en Éolide, et au moment du concours des paides, autre exclusivité kyméenne en Éolide. Les clauses comparables des décrets pour Archippè, citées plus haut, sont très proches, tout comme la langue un peu artificielle dans laquelle ils sont rédigés: ces documents pourraient être sensiblement contemporains. Un décret d’ une cité éolienne retrouvé à Atrax, daté de la seconde moitié du IIe siècle, présente cette même langue hybride.69 Il s’ agissait d’ affaires d’ importance, les Atragiens ayant envoyé du blé, dans des circonstances difficiles, à une cité parente. Sagement, les éditeurs n’ ont pas proposé d’ attribution ferme, jugeant celle-ci impossible. Cependant, la clause de proclamation des honneurs me semble orienter assez nettement la discussion: στεφάνωσθαι αὔτον χρύσω στεφάνωι | διὰ πάντος ἐν τῶι θεάτρωι αὐλήταν τῶι ἄγωνι τᾶ πρώτα ἀμέρα, ἔπει κε ταὶς θέαις ἄγωμεν, ἀρέτας ἔνεκεν καὶ εὐνοίας ἂς ἔχων διατέλει· | κάλεισθαι δὲ αὔτον καὶ εἰς τὰν πρεδρίαν, ὄπποτα κε καὶ τοὶς ἄλλοις | εὐεργέταις, τᾶς δὲ ἀνανγελίας τούτων πρόν(ο)ιαν ποήσασθαι τὸν ἀγων[ο]|θέταν· «qu’ on le couronne (le peuple) d’ une couronne d’ or pour toujours dans le théâtre, au premier jour, lors du concours d’ aulètes, lorsque nous organisons les spectacles, en raison de sa valeur et du dévouement qu’ il ne cesse d’ avoir (envers nous); qu’ on l’ invite à la proédrie, comme pour les autres bienfaiteurs: que l’ agonothète soit chargé de la proclamation de tout cela.» (l. 12–17) La formulation de la clause ne rencontre aucun parallèle strict, ce qui doit inciter à la prudence. Néanmoins, dans l’ état actuel de nos connaissances, nous l’ avons vu, en Éolide, la proclamation par l’ agonothète n’ est attestée qu’ à Aigai et à Kymè. Remarquons, 67   Debord –

Fröhlich, Aigai, l. 23–25. 50, 1195 (Philétairos), l. 28; SEG 29, 1216 (Épigonos de Tarente), l. 8–9. 69  I.Atrax 15. La date est suggérée par les éditeurs avec prudence. La bonne photographie (pl. IV) montre une écriture de la basse époque hellénistique. 68  SEG

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avec les éditeurs, que la mention des spectacles (θέαις), n’ apparaît, dans la région, qu’ à Alexandrie de Troade (dans un décret en pure koinè) et à Kymè.70 En revanche, l’ octroi de la proédrie ὄπποτα κε τοὶς ἄλλοις εὐεργέταις trouve des parallèles à Érésos.71 Mais ce privilège se retrouverait dans bien d’ autres cités, avec des formulations voisines, tant il est répandu. Cela étant, l’ existence de règles coutumières pour les honneurs à accorder aux bienfaiteurs est aussi attestée à Kymè dans un décret pour Archippè, cité plus haut.72 De fait, les clauses de ce décret pour Archippè sont celles qui sont les plus proches de la formulation du décret retrouvé à Atrax. L’ époque est sensiblement la même, la langue en est fort comparable, les honneurs attribués très proches. Le décret pour Atrax ne précise pas qu’ il s’ agit des Dionysies, mais ce type de concours, d’ aulètes, a toutes les chances d’ avoir été organisé dans les Dionysies. On attendrait certes la mention du concours des paides, mais nous avons également vu plus haut que ce concours pouvait être mentionné de façons différentes dans une même cité et, en outre, qu’ au fil du temps, c’ est la prestation de l’ aulète accompagné par un chœur de paides qui est devenue plus importante. En définitive, dans l’ état actuel de la documentation, l’ attribution de ce décret à Kymè me semble constituer une hypothèse plausible.73 Il reste à invoquer un décret d’ une cité éolienne, retrouvé à Lampsaque, mais qui n’ est aujourd’ hui connu que par des plusieurs copies qui ne se recoupent pas toujours.74 L. Robert y voyait un décret soit d’ Érésos, soit de Méthymna.75 Par la suite, l’ attribution à Érésos l’ a souvent emporté: ainsi (prudemment) Fr. Hiller, puis P. Frisch, qui, après avoir reproduit l’ hésitation de L. Robert, et en apportant dans les notes, d’ utiles parallèles, semblait plutôt pencher pour Érésos, cité à laquelle G. Labarre a finalement attribué ce décret.76 Le fait est que le formulaire trouve tantôt des paral70  I. Tziafalas et alii, I.Atrax, p. 100, avec référence à I.Priene 44 (I.Priene2 119), l. 23–24, pour Alexandrie de Troade et au décret de Kymè pour Kléanax, en dernier lieu SEG 32, 1243, l. 32. Il faut ajouter Mytilène, IG XII 2, 58 A, l. 6. 71  IG XII 2, 527 + XII Suppl. p. 33, l. 36; IG XII Suppl. 139 C, l. 87. 72  SEG 33, 1035, supra p. 54. 73  Dans leur commentaire, I. Tziafalas et alii, I.Atrax, p. 100, renvoient, pour le concours d’ aulètes, «à Assos»: en réalité I.Assos 7 est un décret d’ une cité étrangère pour des juges d’Assos (ca 100?). Si les Assiens se voient couronnés (l. 7–9), la responsabilité de la proclamation est attribuée aux agonothètes du concours musical (l. 19–20). On a pensé à Magnésie du Méandre, où des agonothètes sont attestés, ainsi qu’ un concours d’ aulètes, mais pour les Leukophryenea (I.Magnesia 15 B, l. 14–15). En revanche, il y a un concours musical des Dionysies, avec un collège d’ agonothètes: I.Magnesia 97, l. 85–86 (cf. l. 20–21). Aucune certitude n’ est possible, mais Magnésie paraît l’ attribution la plus vraisemblable, comme l’ a montré Ad. Wilhelm, Hermes 41, 1906, 69–74 (Kleine Schriften II, Abhandlungen IV, 387–392). 74  Déjà dans le CIG 3640; puis (entre autres) IG XII Suppl. 143 (I.Lampsakos 34: Labarre, Lesbos 75). G. Labarre semble n’ avoir pas connu l’ édition des I.Lampsakos. 75  L. Robert, BCH 50, 1926, 514 n. 1 (OMS I 78). 76  Cf. réciproquement Hiller, ad IG XII Suppl. 143, Frisch ad I.Lampsakos 34 et La-



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lèles dans des décrets d’ Érésos, tantôt dans des décrets de Méthymna. Par ailleurs, les décrets de ces deux cités présentent également entre eux des analogies. Mais plusieurs détails renvoient plutôt à Méthymna qu’ à Érésos. Ainsi l. 14, dans l’ éloge du juge, la formule qui précise «qu’ il a effectué son séjour pendant qu’ il exerçait la justice et après avoir été libéré (de sa charge)», καὶ καθ’  ὃγ καῖρον ἐδίκαζε καὶ ἀφέθεις, est plus proche de celle que l’ on retrouve dans le décret de Méthymna pour des juges de Milet, καὶ καθ’  ὃγ καῖρον ἐδίκαζον καὶ μετὰ τὸ ἀφέθην, que dans son parallèle d’ Érésos, δικάζοντές τε καὶ μετὰ τὸ ἀφέθην.77 Un autre détail est révélateur: comme de coutume, on désigne par le décret un ambassadeur. Mais on emploie δεῖξαι (l. 31: δεῖξαι δὲ καὶ πρέσβεια ἐν τᾷ ἐκκλησίᾳ ὄστις παραγενόμενος πρὸς Λαμψακάνοις…), terme plutôt rare, au lieu de l’ attendu ἀποδεῖξαι. Dans le domaine éolien, on ne l’ utilise qu’ à Méthymna et à Aigai.78 Il reste un parallèle plus net, dans la formule de proclamation des honneurs: ἐπαίνεσσαι οὖν τ[ὸν] | δᾶμον τὸν Λαμψακάνωγ καὶ στεφάνωσαι ἐν τῶι ἄγωνι | τῶν Ἠρακλείων ἀναγγέλλοντος τῶ κάρυκος ὄττι ὀ δᾶμ|ος στεφάνοι τὸν δᾶμον τὸν Λαμψακάνων ἀποστέλλ|αντα δικάσταγ κάλογ κἄγαθον ἀρέτας ἔνεκα καὶ εὐ|νοίας τᾶς εἰς ἔαυτογ χρυσέω στεφάνω τῶ ἐννό|[μ]ω· ἐπαίνεσσαι δὲ καὶ τὸν δικάσταγ καὶ στεφάνωσαι ἐν | τῶι ἄγωνι τῶν Ἠρακλείων ἀναγγέλλοντος τῶ κάρυκος ὄτ|τι ὀ δᾶμος στεφάνοι τὸν δᾶμον τὸν Λαμψακάνων ἀποστέλλ|αντα δικάσταγ κάλογ κἄγαθον ἀρέτας ἔνεκα καὶ εὐ|νοίας τᾶς εἰς ἔαυτογ χρυσέω στεφάνω τῶ ἐννό|[μ]ω· ἐπαίνεσσαι δὲ καὶ τὸν δικάσταγ καὶ στεφάνωσαι ἐν | τῶι ἄγωνι τῶν Ἠρακλείων ἀναγγέλλοντος τῶ κάρυκος ὄτ|τι ὀ δᾶμος στεφάνοι τὸν ἀποστάλεντα δικάσταν ἐγ Λαμψ|άκω Δαμοκρέοντα Ζήνωνος δικάσσαντα ταὶς δί|[κ]αις ὄρθως καὶ δικαίως καὶ κὰτ τοὶς νόμοις ἀρέτας [ἔ]|νεκα καὶ εὐνοίας τᾶς εἰς ἔαυτον στεφάνω χρυσέω [τῶ | ἐν]νόμω· τᾶς δὲ ἀναγγελίας τῶν στεφάνων [ἐπι|μ]έλειαμ ποιήσασθαι τοὶστρατάγοις. barre, Lesbos p. 348. Mais voir la prudence de Hodot, Dialecte, 302; de Curty, op. cit. n. 62, 77  s., n° 38; Dimopoulou-Piliouni, op. cit. n. 7, 429. 77  Respectivement IG XII Suppl. 139 B, l. 34 et C, l. 72–73. Le parallèle avait déjà été effectué par P. Frisch. 78  IG XII Suppl. 139 A, l. 14; B, l. 50 (un très bon parallèle: δεῖξαι πρεσβεύταν ἐν τᾶι ἐκκλησίαι ἤδ[η,] ὄστις παραγενόμενος πρὸς Μιλασίοις κτλ.); aussi IG XII 2, 500, l. 23 (décret des Prôteis) et 508 + Suppl. p. 31, l. 8 (décret d’ association). On retrouve cette forme verbale au participe dans des décrets de subdivisions civiques (IG XII 2, 498, l. 5; 500, l. 3; 502, l. 3; 503, l. 3–4; 505, l. 4: δείχθεις χελληστύαρχας uel sim.), mais aussi dans le décret pour des agoranomes, IG XII Suppl. 114 (l. 24–25: ὐπὸ τῶν δειχθησομένων ἐπὶ τ[ᾶς ἀγ]όρας; l. 29–30: ἐπειδὴ Σιμμίν[ας Ὀνα]σίλω [καὶ ca 4–5]ατος [Β]ακχίω δείχθεντε[ς ἀγοράνομοι…]). Cela étant, nous ne disposons pas de décret d’ Érésos pour des juges étrangers, en dehors d’ IG XII Suppl. 139 C, où c’ est le dikastagogue qui fait office d’ ambassadeur (l.  94–100). Notons cependant que, dans le décret (très fragmentaire) IG XII 2, 528 + Suppl. p. 36, le personnage a été désigné ambassadeur pour Lampsaque, [ε]ἴς τε Λάμψακον χειροτονήθεις (l. 9). Aigai: SEG 59, 1406 A, l. 65. On constate néanmoins que, dans le décret d’Aigai pour des juges de Colophon, l’ élection de l’ ambassadeur est traduite par le plus banal χειροτονεῖν: πρὸς δὲ Κολοφωνίοις χειροτονῆσαι πρεσβεύταν ­(Debord – Fröhlich, Aigai, l. 26)

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«(plaise) d’ accorder l’ éloge au peuple des Lampsakéniens et de le couronner d’ une couronne lors du concours des Hèrakleia, le héraut proclamant que ‹le peuple couronne le peuple des Lampsakéniens, qui a envoyé comme juge un homme excellent, en raison de sa valeur et de son dévouement envers lui, d’ une couronne d’ or de la valeur légale›; d’ accorder également l’ éloge au juge et de le couronner dans le concours des Hèrakleia, le héraut proclamant que ‹le peuple couronne d’ une couronne d’ or de la valeur légale le juge envoyé de Lampsaque Damokréôn fils de Zénon pour avoir jugé les procès avec équité et justice et conformément aux lois, en raison de sa valeur et de son dévouement envers lui›; que les stratèges se chargent de la proclamation des couronnes.»79 La proclamation des honneurs a donc lieu dans les Hèrakleia et elle émane des stratèges. Les Hèrakleia ne sont pas connues à Méthymna. Dans les IG XII Suppl., Fr. Hiller arguait de ce fait pour attribuer ce décret à Érésos. Ce faisant, il suivait le raisonnement conduit par G. Klaffenbach à propos de la dédicace d’ un vainqueur aux Hèraklèa, retrouvée sur le territoire de Mytilène: cette fête ne serait attestée à Lesbos que dans la seule Érésos, d’ où l’ attribution de ces deux textes, notre décret et la dédicace, à cette cité.80 Cet argument a peu de poids: d’ une part, nos connaissances sur le panthéon et les fêtes de Méthymna sont minces, d’ autre part les Hèrakleia constituent une fête assez répandue dans le monde grec pour que son existence puisse être raisonnablement supposée dans d’ autres cités d’ Éolide.81 Du reste, la dédicace d’ un vainqueur déjà évoquée, que Klaffenbach attribue à Érésos, a été retrouvée en remploi dans l’ église d’ un village de l’ intérieur des terres, très éloigné de cette cité et incontestablement sur le territoire de Mytilène, sur le golfe de Hiera, sur un site antique.82 Par ailleurs, si la datation du décret (fin IIIe s.  a.  C.) est juste, la mention des Hèrakleia sans plus de précisions pose problème: à cette époque cette fête s’ appelle «Ptolemaia et Hèrakleia».83 Enfin, à Érésos, on attendrait une double proclamation, d’ abord aux Dionysies, puis lors des Hèrakleia. Un dernier fait constitue un obstacle dirimant à cette attribution: ce décret doit être proclamé lors des Hèrakleia par les stratèges. Or cette proclamation est à Érésos du ressort du gymnasiarque – si c’ est 79  IG XII Suppl. 143 (Labarre, Lesbos 75), l. 15–28. L. 28, il n’ y a pas à corriger τοὶ(ς) στρα­ τά­γοις comme le fait G. Labarre (en suivant Boeckh). 80  G. Klaffenbach, à propos de IG XII 2, 480, cité par Hiller, IG XII Suppl. p. 50. 81  Voir la liste de M. P. Nilsson, Griechische Feste, 21957, 446–453, qui serait à compléter. Pour les cultes de Méthymna, cf. H.-G. Buchholz, Methymna. Archäologische Beiträge und Geschichte von Nordlesbos, 1975, 197–225. 82  Dans une église du village Kato Tritos (cf. IG XII Suppl. p. 29), un peu en hauteur à l’ ouest du golfe. Sur ce site, cf. R. Koldewey, Die antiken Baureste der Insel Lesbos, 1890, 63 et 76 (fragments architecturaux d’ époque hellénistique); I. D. Kontes, Λέσβος καί ἡ Μικρασιατική της περιοχή, 1978, 246 (situation sur le Barrington Atlas, carte 56, C3 et déjà la carte H. Kiepert – R. Koldewey, apud Koldewey, op. cit., pl. 30). 83  Cf. Labarre, Lesbos 56–58, avec les mentions de la persistance du nom au IIe siècle, et supra p. 53.



Institutions des cités d’ Éolide à l’ époque hellénistique 63

aux Dionysies, du chorostatas – et il ne fait guère de doute qu’ il s’ agit d’ une fête du gymnase.84 L’ attribution de ce décret à Érésos doit être rejetée, d’ autant plus qu’ une autre solution est plus simple: la seule cité où la proclamation d’ honneurs est attribuée aux stratèges est Méthymna, comme nous l’ avons vu. On peut donc ranger, sans trop de craintes, le décret pour des juges de Lampsaque parmi les décrets de Méthymna. De ces considérations, il ressort également que trois cités de Lesbos organisaient des Hèrakleia, Érésos, Méthymna et Mytilène. Les stratèges n’ étant liés à aucune fête en particulier, il n’ y a pas d’ obstacle à ce qu’ ils proclament des honneurs tantôt aux Apollonia, tantôt aux Hèrakleia. En définitive, la réattribution de décrets d’ Éolide proposée ici peut être résumée sous le tableau 2. Si les hypothèses avancées ici sont justes, Érésos se voit dépouillée de la plupart de ses décrets pour des juges étrangers, à l’ exception du dossier particulier des juges venus pour trancher les conflits entre citoyens d’ Érésos et de Méthymna (IG XII Suppl. 139). Inversement, Kymè, cité pour laquelle nous ne possédions pas de décrets pour des juges étrangers après le décret de l’ époque d’Antigone le Borgne (I.Kyme 1), aurait reçu au IIe siècle a.  C. des juges de Milet et de Priène. Cela n’ a rien de surprenant, c’ était au contraire l’ absence de ce type de décrets à Kymè qui constituait une anomalie. Ces documents s’ ajoutent à ceux qui témoignent, à Lesbos et dans d’ autres cités de la région, de l’ appel fréquent à des juges venus d’ Ionie.85 Quant au décret retrouvé à Atrax, il s’ inscrit dans la série des documents montrant les relations étroites entretenues entre la Thessalie et les cités d’ Éolide, comme en témoigne, au IIIe siècle, le décret retrouvé dans sa voisine Aigai.86 La parenté avec Atrax, revendiquée dans le décret, ne surprend pas, un faisceau de mythes reliant la Thessalie à l’ Éolide, Kymè comprise.87 Enfin, les incertitudes dans ces attributions, qui n’ ont pu toutes être levées, sont en partie le résultat d’ une assez grande homogénéité institutionnelle des cités d’ Éolide, à laquelle s’ ajoute le formulaire répétitif et très largement répandu des décrets pour des juges étrangers. De ce point de vue, il existe une certaine koinè institutionnelle éolienne, du moins pour la région telle qu’ elle a été délimitée ici. Cette relative uniformité est réelle et fait contraste avec d’ autres régions d’Asie Mineure, dont l’ existence ne souffre pourtant jamais discussion, comme l’ Ionie ou la Carie, où la diversité institutionnelle est telle – surtout en Ionie – qu’ il est impossible d’ y postuler l’ existence d’ une quelconque koinè.

84  Comme le montre le décret pour le gymnasiarque Aglanôr, IG XII Suppl. 122 (Labarre, Lesbos 70). 85  Cf. Savalli-Lestrade, Éolide, 18  s. n. 76. 86  SEG 59, 1406 B, avec Br. Helly, Bull. ép. 2010, 522 (p. 832–834); R. Parker, The Thessalian Olympia, ZPE 177, 2011, 111–118. 87  Cf. G. Ragone, Tradizioni locali eoliche nelle biografi omeriche, dans Mele – Napolitano – Visconti (éd.), op. cit. n. 9, 451–515, surtout 451–466.

64

Pierre Fröhlich

Il ne faudrait pas aller plus loin, sous peine d’ édifier artificiellement une unité profonde et en quelque sorte pan-éolienne.88 L’ étude attentive et comparée des documents de chaque cité montre la persistance de particularités propres à chacune d’ entre elle: l’ uniformisation n’ a jamais été totale. Encore les lacunes de la documentation, comme l’ ignorance où nous sommes de la nature des institutions de plusieurs cités de la région, relativisent les hypothèses formulées ici, qui pourraient être démenties par de nouvelles découvertes. En outre, l’ étude n’ est complète que si elle prend en compte les différentes échelles institutionnelles:89 la supposée koinè démocratique hellénistique, bien moins profonde qu’ on ne le croit d’ ordinaire, mais réelle, les interactions entre régions (ainsi entre l’ Ionie du nord et l’ Éolide), la koinè «régionale», parfois des habitudes «microrégionales» (ainsi propres à certaines cités de Lesbos), fort difficiles à déceler, en l’ absence d’ une documentation abondante, et enfin ce qui fait le caractère unique du faciès institutionnel d’ une cité donnée, qui peut parfois résulter de choix purement locaux. S’ agissant de l’ Éolide elle-même, il serait naturellement important de pouvoir comprendre les mécanismes de cette relative unité institutionnelle comme des idiosyncrasies que nous avons constatées. Or, nous butons sur plusieurs obstacles, notamment la quasi absence de documentation pour l’ époque classique, qui permettrait de mesurer des processus historiques. Il est bien sûr tentant de mettre ces proximités institutionnelles sur le compte de l’ étroitesse des échanges entre les cités de la région. Même si l’ étude en a été entamée,90 il s’ en faut de beaucoup qu’ elle soit complète et, là encore, elle se heurte aux lacunes de la documentation, tant épigraphique qu’ archéologique, voire numismatique. L’ étude de cet espace régional n’ en est donc qu’ à ses débuts. Université Bordeaux Montaigne Institut Ausonius – UMR 5607 Maison de l’ archéologie 8, Esplanade des Antilles 33607 Pessac France [email protected]

88  Voir

les avertissements de Schuler, Aiolis, 318  s. aussi les justes remarques de Schuler, Aiolis, ibid. 90  C’ est l’ objet de l’ ouvrage édité par I. Savalli-Lestrade en 2016 (op. cit.). 89  Voir

Responsabilité chorostatas + proclamation gymnasiarque honneurs

stratèges

? Dionysies, concours tragique (mois ­Apolloniôs) + HèrakleiaPtolemaia

Nature fête

?

?

Nasos

chorostatas

?

?

?

?

?

?

Dionysies, concours des paides

Kymè

dikaskopoi + agonothète(s) agonothète

Dionysies

Assos Pitanè Élaia Aigai

Tableau 1 a: tableau par cité

basileis + prytanes

Dionysies? (Dionysies?)

Méthymna Antissa Mytilène

Érésos

 

Tableau 1: La proclamation des honneurs en Éolide

?

?

Temnos

Institutions des cités d’ Éolide à l’ époque hellénistique 65

Mytilène

l. 7–9: καὶ στεφανῶσαι α[ὐτὸν τοῖς Διονυσίοις χρυσέῳ στεφάνῳ]· τὰν δὲ ἀναγγελίαν τῶν στ[εφάνων ποιείσθων οἱ βασιλεῖς] καὶ πρυτάνεις l. 8–11: [καὶ στεφάνω]σαι ἐν τοῖς Διονυσίοισι χρυσί[ω στεφάνω τῶ] καττὸν νόμον, τοὶς δὲ βασίλε[ας ἀνακάρ]υξαι ὄτι ὀ δᾶμος στεφάνοι κτλ.

Fin IIIe  s.

IG XII 2, 18

l. 46–48: τᾶς δὲ ἀναγγελίας τῶν στεφάνων ἐπιμέλειαν ποιήσασθαι τοὶς στρατάγοις αἴει τοὶς ἐνεστάκοντας

1er tiers IIe  s.

IG XII Suppl. 139 B Hellénistique

l. 27–28: τᾶς δὲ ἀναγγελίας τῶν στεφάνων [ἐπιμ]έλειαμ ποιήσασθαι τοὶστρατάγοις

Fin IIIe  s.

IG XII Suppl. 143

IG VII, 19

l. 14–15: τᾶς δὲ ἀναγο[ρεύ]σιος τ[ῶ στεφάνω ἐπίμελες ποίησ]θαι τοὶς στ[ροτά]γοις ἄι τοὶ[ς ἐνέοντας]

l. 17–19: ἐπιμέλειαν δὲ ποίησθαι τᾶς ἀ[ν]α[γγ]ελί[α]ς τ[οὶς] στρατάγ[ο]ις ἄϊ τοὶς ἐνεστάκ[ον]τας

l. 88–89: τᾶς δὲ ἀναγγελίας τῶν στεφάνων ἐπιμέλεισθαι ἐμ μὲν τοῖς Διονυσίοισι τὸγ χο[ρ]οστάταν, ἐν δὲ τοῖς Πτολεμαέοισι καὶ Ἠρακλέοισι τὸν γυμνασίαρχον

209–205

2e moitié IIIe  s.

1er tiers IIe  s.

IG XII Suppl. 115

Méthymna IG XII Suppl. 114

IG XII Suppl. 139 C

l. 33–35: ἐπι[μέλειαν ποιημένω τᾶς ἀναγγελίας ἐμ μὲν τοῖς Διονυσίοισι τῶ χορο]στάτα, ἐν δὲ [τοῖς Πτολεμαέοισι καὶ Ἠρακλέοισι τῶ γυμνασιάρχω ἄϊ τῶ ἐνεστάκο]ντος

l. 30–35: ἀναγόρευσαι δὲ καὶ τοὶς [σ]τεφάνοις, [κ]αθάπερ ἀξίαισι Παρίανοι, ἔν τε τοῖς Ἠρακλέοισι τῶ [ἄ]γωνι τῶ γυμνίκω καὶ ἐν τοῖς Διονυσίοισ[ι] τῶ ἄγωνι [τ]ῶν τραγώιδων· τᾶς δὲ ἀναγορεύσι[ος] ἐπιμέλεια[ν π]οήσασθαι ἐμ μ[ὲν] τοῖς Ἠρακλέοισι [τ]ὸν γυμνασίαρχο[ν], [ἐν] δὲ τοῖς Διονυσί[οισι] τὸν χορ[οσ]τάταον

IG XII 2, 528 + Suppl. p. 36 IIe  s.

2e moitié IIIe  s.?

Formule

l. 32–34: τᾶς δὲ ἀν[αγγελίας ἐπιμέλεσθαι ἐμ μ]ὲν τοῖς Διονυσίοισι τὸγ χοροστάταον, ἐ[ν δὲ τοῖς Πτολεμαέοισι] τὸγ γυμνασίαρχον ἄϊ τὸν ἐνεστάκοντα

IG XII Suppl. 121

Érésos

Date

IG XII 2, 527 + Suppl. p. 33 Fin IIIe  s.

Référence

Cité

66 Pierre Fröhlich

ca 270

Fin IIIe – mil. IIe  s. l. 8–9: τὰν δὲ ἀναγγελίαν ποιήσασθαι τὸν ἀγωνοθέταν ἐν τοῖς πρώτοις Διονυσίοισι καὶ Ἀτταλείοισι ca 120

ca 120

SEG 50, 1195

SEG 29, 1216

SEG 33, 1035

SEG 33, 1039

Kymè

Tableau 1 b: Liste des occurrences

l. 32–38: ὁ δὲ ἀγωνοθέτης τῶν Διονυσίων ποιησάσθω ἐν τῷ πρώτῳ ἀγῶνι τῶν παίδων τοῦ τε στεφάνου καὶ τῆς εἰκόνος τὴν ἀναγγελίαν, εἰς δὲ τὸ λοιπὸν ἀεὶ ὑπὸ τοῦ ἐσομένου ἀγωνοθέτου στεφανοῦσθαί τε Ἀρχίππην τῷ χρυσῷ στεφάνῳ καὶ καλεῖσθαι αὐτὴν εἰς προεδρίαν ἐν πᾶσιν τοῖς ἀγῶσιν οἷς ἡ πόλις συντελεῖ· ὁμοίως δὲ καὶ οἱ ἀγωνοθέται τῶν μεγάλων Σωτηρίων καὶ  Ῥωμαίων τήν τε εἰσκήρυξιν καὶ τὴν στεφάνωσιν ποιείσθωσ[αν], ἐπὰν ἐπιτελῶσιν τὰς θυσίας ἐν τῷ θεάτρῳ τῇ τρεισκαιδεκάτηι

l. 5–11: στεφανωσάτω δὲ καὶ ὁ ἀγωνοθέτας Ἀρχίππαν τὰν Δικαιογένεος χρυσέῳ στεφάνῳ ἐν τοῖς πρώτοις Διονυσίοισι τῷ ἀγῶνι τῶν παίδων ἀρετᾶς ἕνεκεν καὶ εὐνοίας τᾶς εἰς τὸν δᾶμον· καλῆσθαι δὲ αὐτὰν καὶ εἰς προεδρίαν· τὰν δὲ ἀναγγελίαν τῶν προγεγραμμένων ποιήσθω ὅ τε νῦν ἐὼν ἀγωνοθέτας καὶ οἱ ἑκάστοτε ἐσσόμενοι καθότι καὶ τοῖς ἄλλοις εὐεργέταις

l. 27–28: τὸν δὲ στέφανον καὶ τὰν εἰκόνα ἀναγγεῖλα[ι] τὸν ἀγωνοθ[έ]ταν ἐν τοῖς πρώτοις Διονυσίοισι καὶ Ἀντιοχείοισι

Dernier tiers IIIe  s. l. 23–25: ὄππως δὲ ἀναγ[ο]ρευθέωσιν οἰ στέφανοι, παρ’ ἄμμι μὲν ἐπιμεληθῆμεν τοὶς δικασκόποις καὶ τὸν ἀγωνοθέταν ἔπει κε συντελέωμεν τὰ Διονύσια

REA 120, 2018, 339–365

l. 36–37: [στε]φανώτω δὲ αὖτον ὀ χοροστάτας ἄϊ ὀ ἐν[έων ἐ]ν τῶ ἄγωνι

Aigai

ca 319?

OGIS 4

l. 21–23: καὶ στ[εφάνωσαι αὔ]τοις ἐν τοῖς Διονυσίοισι χρυσίω στεφάνω κ[ὰτ τὸν νόμον, τοὶς] δὲ βασίλεας ἀνακάρυξαι

1ère moitié IIe  s.

IG XII Suppl. 3

Nasos

l. 44–46: καὶ στεφάνωσαι ἐν τοῖς Δ[ιονυ]σίοισι χρυσίω στεφάνω· τᾶς δὲ ἀναγγελίας τῶν στεφάνω[ν, ὤς κε γέ]νηται, ἐπιμελήθην τοὶς βασίλεας καὶ πρυτάνεις

1ère moitié IIe  s.

IG XII Suppl. 137

Institutions des cités d’ Éolide à l’ époque hellénistique 67

68

Pierre Fröhlich

Publication

Nature

Attribution ­traditionnelle

SEG 34, 1238

Accord entre cités ­(«Güzelhisar»)

IG XII Suppl. 140

Décret pour des juges de Milet

Érésos?

Kymè

IG XII Suppl. 141

Décret pour des juges de Priène

Érésos?

Kymè

I.Atrax 15

Décret pour Atrax

IG XII Suppl. 143

Décret pour des juges de Lampsaque

?

? Érésos ou Méthymna

Tableau 2: Décrets réattribués

Nouvelle attribution Kymè + autre cité

Kymè? Méthymna

KARL PRAUST – KARIN WIEDERGUT

I.Milet VI 2, 570: Rekonstruktion und Interpretation einer ­ bemerkenswerten ­Grabinschrift Nur acht der bis dato bekannten 408 milesischen Grabinschriften befinden sich heute noch in situ.1 Für alle anderen ist der ursprüngliche Anbringungsort nur noch schwer oder gar nicht mehr zu ermitteln. Die einschlägigen Editionen2 machen für 143 der Texte keinerlei Fundangaben und weisen weitere 173 nur allgemein verschiedenen topographischen Bereichen Milets zu (97 davon den rund um die Stadt gelegenen Nekropolen, 76 dem Stadtgebiet selbst).3 49 weitere Grabinschriften wurden außerhalb des antiken Geländes, zum Teil in modernen Privathäusern, gefunden. Die verbleibenden 35 Texte stammen von Spolien, die in verschiedenen Bereichen der Stadt verbaut waren.4 Einer dieser Steine ist ein 0,93 × 0,54 m großer Block aus bläulichem Marmor, der «encastré dans le mur méridional d’ un grand édifice … non Dieser Beitrag basiert auf Überlegungen, die ihren Anfang im vom Österreichischen Wissenschaftsfonds FWF geförderten Projekt «Grabrecht und Grabschutz im griechisch-römischen Südwestkleinasien» (P26620) genommen haben. Wir bedanken uns herzlich bei K. Hallof für die Möglichkeit zur Benutzung der Berliner Abklatsche, bei Th. Kruse und H. Lotz sowie den Herausgebern und Gutachtern des Chiron für Gespräche, Kritik und Anregungen. Abkürzungen: I.Milet VI 2 = P. Herrmann, Inschriften von Milet. Teil 2: Inschriften n. 407–1019, 1998. I.Milet VI 3 = P. Herrmann – W. Günther – N. Ehrhardt, Inschriften von Milet. Teil 3: Inschriften n. 1020–1580, 2006. Ehrhardt – Günther 2010 = N. Ehrhardt – W. Günther, Neue Grabinschriften aus Milet, Chiron 40, 2010, 397–426. 1  I.Milet

VI 2, 458, 487, 499, 608, 626, 756 sowie Ehrhardt – Günther 2010, Nr. 8 und 9. VI 2; I.Milet VI 3; Ehrhardt – Günther 2010. 3  Die neun Inschriften I.Milet VI 2, 434+478, 459+473, 496, 505, 527, 536, 574 werden in der Edition zwar in der Nähe eines antiken Grabes lokalisiert, doch scheint damit nur eine Eingrenzung des Fundortes intendiert zu sein. 4  Einen hervorragenden Plan, der das antike Stadtgebiet, die Nekropole südlich des Heiligen Tores sowie zwei der vier Nekropolenhügel (Kalabaktepe und Kazartepe) im Süden der Stadt abdeckt, bietet W. Bendt, Topographische Karte von Milet, Milet II 4, 1968, abrufbar auch unter http://www.ruhr-uni-bochum.de/milet/in/topo.htm (Stand März 2019). Zu den weiter südlich gelegenen Nekropolenhügeln Zeytintepe und Değirmentepe vgl. den Plan II in E. Forbeck, Die Nekropolen von Milet, Diss. Bochum 1998, E-Book 2016. 2  I.Milet

70

Karl Praust – Karin Wiedergut

loin du théâtre» erstmals von Philippe Le Bas um 1843 gesehen wurde.5 Der Stein steht heute im Garten des Museums Milet und trägt die Inschrift I.Milet VI 2, 570: καὶ οἷς ἡ μετοχ[ὴ καὶ ἐξ]ου σία τοῦ μνημείο[υ το]ύτου, τέκνοις μου Ποπλίῳ Γρα 4 νίῳ Φιλιππικῷ καὶ γυναικὶ αὐτοῦ μενούσῃ καὶ τέ κνοις αὐτῶν ⟦   ΟΥ⟧ ⟦          ⟧ 8 ⟦          ⟧ ⟦              ⟧ καὶ  Ἰουλί ας Φαίνης καὶ ἀνδρὸς αὐτῆς μένοντος σὺν αὐ 12 τῇ καὶ τέκνων αὐτῆς ⟦ΣΙ          Ο⟧ ⟦            ΟΥ⟧ ⟦             ΤΑΙ⟧ Bis auf eine kleine Bruchstelle in den ersten beiden Zeilen ist der Stein vollständig erhalten. Da die Inschrift jedoch unvermittelt mit καί in einer Relativkonstruktion einsetzt, muss sich ihr Anfang auf einem anderen, heute verlorenen Stein befunden haben.6 Im Text gewährt ein Grabbesitzer, dessen Name wegen des fehlenden Textanfangs unbekannt bleibt, mehreren Personen Teilhabe (μετοχή) und Verfügungsberechtigung (ἐξουσία) an seinem Grab. Er begünstigt zunächst seinen Sohn Publius Granius Philippikos, dessen Frau und die Kinder der beiden (τέκνα αὐτῶν). Dann folgt eine längere Rasur, wonach – nicht mehr im Dativ, sondern im Genitiv – eine gewisse Iulia Phaine mit ihrem Ehemann und ihren Kindern (τέκνα αὐτῆς) genannt wird. Darauf folgt erneut eine Rasur, die sich über die letzten drei Zeilen bis zum ursprünglichen Ende der Inschrift erstreckt.7 Sprachlich fällt auf, dass die Aufzählung der zur Bestattung berechtigten Personen im Dativ begonnen (Z.  3–6), aber im Genitiv beendet wird (Z. 9–12). Zum durch­ 5  Vgl. P. Herrmann zu I.Milet VI 2, 570, mit der Präzisierung «aus der Südwand der zerstörten Moschee». 6  Der obere Rand des Inschriftenträgers wurde sicher nicht erst sekundär in seine heutige Form gebracht. Dies geht daraus hervor, dass die unbeschriftete Fläche über der ersten Zeile an den besterhaltenen Stellen mehr als doppelt so breit ist wie der Zeilenabstand. 7  In der Edition ist P. Herrmann mit den getilgten Textpassagen zurückhaltend umgegangen und hat im Inschriftentext nur einige wenige Randbuchstaben eingefügt (s. oben). Für die zweite Rasur wurde auf Ergänzungsvorschläge ganz verzichtet und lediglich festgehalten: «Ob in der zweiten Tilgung der Name eines vierten Kindes eliminiert war oder eine hinfällig gewordene Zusatzbestimmung, bleibt unklar».



I.Milet VI 2, 570 71

gehenden Problem würden die wechselnden Kasus, wenn die von P. Herrmann unter dem Vorbehalt «wenn -ου am Ende von Z. 6 richtig gelesen ist» für die erste Rasur erwogene Ergänzung zutreffen sollte. Sie lautet: ⟦ . Γρανί]ου | [- - - καὶ γυναικὸς] | αὐτοῦ [- -] καὶ τέ|κνοις αὐτῶν⟧.8 Ferner fällt die unterschiedliche Verwendung der Possessivpronomina im Zusammenhang mit den Kindern auf: Es steht καὶ τέκνοις αὐτῶν bei P. Granius Philippikos und seiner Frau, aber καὶ τέκνων αὐτῆς bei Iulia Phaine und ihrem Mann. Exzeptionell ist I.Milet VI 2, 570 jedoch vor allem in sachlicher Hinsicht, denn es gibt in den Grabinschriften Kleinasiens unseres Wissens nur eine einzige Parallele dafür, dass ein Grabherr die Bestattung einer von ihm zugelassenen Person vom Fortbestand ihrer Eheverbindung abhängig macht, TAM II 53 (Telmessos), Z. 1–5: [- ca. 10 -]ς Ἀμμίας κατεσκεύασεν τὸ μνημεῖον ἑαυτῷ [καὶ τῇ] γυναικὶ αὐτοῦ Αὐξήσει Ναννίδος καὶ τοῖς τέκνοις [αὐτοῦ κα] τοῖς ἐκ τούτων ἐσομένοις ἐκγόνοις μου καὶ [τῇ γυναικὶ] τοῦ υἱοῦ μου  Ἐπαγάθου Χαρᾶ, ἐὰν μείνῃ μετ’ αὐτοῦ. [ἄλλῳ δὲ] οὐδενὶ ἐξέσται ἀνοῖξαι ἢ θάψαι τινὰ κτλ. Hier wird jedoch nur das Offensichtliche einmal auch ausgesprochen, dass nämlich die nach Auflösung der Beziehung mit dem Sohn nicht mehr dem Haushalt angehörige Ex-Schwiegertochter auch nicht im Familiengrab untergebracht werden würde. Eine ähnlich klingende, inhaltlich jedoch anders gelagerte Aussage bietet ansonsten nur noch eine Sarkophaginschrift aus Aphrodisias, in der ein gewisser M. Aur. Polychronios Charmides das Bestattungsrecht seiner Frau an den Weiterbestand der gemeinsamen Ehe und im Zuge dessen an die Produktion eines männlichen Nachkommen knüpft, MAMA VIII 576, Z.  3–10: εἰς ἣν σορὸν κηδευθήσονται αὐτός τε Πολυχρόνιος καὶ Αὐρ(ηλία) Μελτίνη ἡ γυνὴ αὐτοῦ (…) ἐὰν μείνῃ γυνὴ τοῦ Πολυχρονίου καὶ ἐὰν γένηται τῷ Πολυχρονίῳ ἀρρενικὸν τέκνον.9 Angesichts der Ungewöhnlichkeit der Bestimmungen von I.Milet VI 2, 570 ist die Wiederherstellung der Zeilen 6–9 und 13–15 von besonderem Interesse. Sie lässt sich so gut wie vollständig bewerkstelligen, denn in beiden betroffenen Bereichen wurde bei der Tilgung nicht flächig, sondern Buchstabe für Buchstabe mithilfe einzeln gesetzter, kleiner Meißelhiebe vorgegangen (s. Abb. 2). Entsprechend sind erstens an 8  Im Kommentar wird vermutet, der Genitiv [Γρανί]ου könne durch Fortführung von αὐτῶν im davorstehenden (dativischen) τέκνοις αὐτῶν verursacht sein. Dies ist jedoch nur ein Not­ behelf, der unnatürlichen Sprachgebrauch voraussetzt und außerdem den gleichgearteten Wechsel in Z. 9 (καὶ  Ἰουλίας Φαίνης etc.) unerklärt lassen würde. 9  Die für eine Grabinschrift eo ipso bemerkenswerte Forderung nach männlichem Nachwuchs wird in Z. 11 eventuell sogar noch verschärft, wenn es sich bei der dort genannten Aurelia Zosime nämlich um die von Polychronios bereits ins Auge gefasste «Ersatzfrau» gehandelt haben sollte. Zu MAMA VIII 576 vgl. die allgemeinen Bemerkungen von L. Robert, Hellenica 13, 1965, 217  f. (zu μένειν) und 218 (zu τέκνον ἀρρενικόν). Inhaltlich ebenfalls nicht mit I.Milet VI 2, 570 vergleichbar sind die Bestimmungen bezüglich der νόμιμαι γυναῖκες in TAM II 209 (besprochen von Ch. Schuler, Inschriften aus dem Territorium von Myra: Istlada, Chiron 36, 2006, 407 und 410  f., anlässlich der Sequenz προικΛΙΛ [= προικαία?] in seiner Nr. 7).

72

Karl Praust – Karin Wiedergut

etlichen Stellen aussagekräftige Buchstabenreste erhalten geblieben, zweitens erlauben auch die Formen der Ausmeißelungen selbst vielfach die Rekonstruktion des getilgten Zeichens, und drittens sind die Leerräume zwischen den Zeichen meist gut erkennbar geblieben, so dass sich Position, Breite und Anzahl der getilgten Buchstaben bestimmen lassen. Was das Schriftbild betrifft, ist I.Milet VI 2, 570 elegant und sorgfältig ausgeführt. Die Zeilenführung ist gerade, die im Durchschnitt 2  cm hohen Buchstaben sind regelmäßig in der Zeile angeordnet und apiziert. Der Text enthält die folgenden 20 Buchstabenformen:10

Abb. 1: Inventar der in I.Milet VI 2, 570 vorkommenden Zeichen

Die meisten dieser Zeichen weisen charakteristische Eigenheiten auf, anhand derer sie auch bei fast vollständiger Ausmeißelung noch sicher identifizierbar sind: Δ: drei Apices, sehr breit (Basis ca. 3 cm). Ω: zeilenhoher Bogen; Füße sehr breit ausgreifend (ca. 3 cm), deutlich voneinander getrennt und außen apiziert. Π und T: breite, apizierte Querhasten (2–2,3 cm). Σ: vierstrichig; obere und untere Waagrechte beidseitig apiziert und breit (ca. 2 cm); die Schräghasten nach innen versetzt. M: leicht schräge Außenhasten und Apices; der Treffpunkt der beiden inneren Hasten liegt oberhalb der Zeilenlinie, darunter knotenartiger Apex. E: obere und untere Waagrechte 1,6–1,8 cm breit und beidseitig apiziert; die Senkrechte nach innen versetzt. A und Λ: schräge untere Apices. H: Abstand zwischen den Senkrechten ca. 1,5 cm; nur leicht apiziert; Gesamtbreite des Zeichens: 1,6–1,8 cm. N: die Senkrechten wie bei H, aber stärker apiziert; Gesamtbreite 1,8–2 cm. Y: schräge obere Apices. K: verkürzte Schräghasten, die in schrägen Apices enden. Ρ: sehr schmal (0,8–1 cm).

10  Der Buchstabe Theta kommt in den erhaltenen Textteilen nicht vor, steht aber zweimal in Rasur (Z. 14 und Z. 15). Beim Θ von Z. 15 ist die Rundung gut sichtbar, während der Querstrich verloren ist. Vom Θ in Z. 14 fehlt die gesamte linke Seite, dafür ist die rechte Hälfte des apizierten Querstrichs erhalten. Dieses Θ ist in der Zeichnung wiedergegeben.



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Im Zuge der im Folgenden vorgenommenen Rekonstruktion der getilgten Passagen wird zunächst jeweils die gesamte ergänzte Zeile angeführt, dann folgen Kurzkommentare zu den einzelnen Zeichen. In drei Fällen (Σ und Ε in Z. 8; Σ in Z. 13) beruht dabei die Wiederherstellung ausschließlich auf den Spezifika der Ausmeißelungen (für die Details vgl. den Kommentar und Abb. 2). Die Wiederherstellung und Deutung der insgesamt 11 Zeichen langen Sequenz in Z. 14–15 erfolgt am Ende des Kommentars separat. 6  rechte Hälfte (7–8 Zeichen): zu ergänzender Text unklar Es ist kein einziger Buchstabe sicher zu erkennen. Die in der Edition für das Zei­len­ ende erwogene Sequenz OY bestätigt sich nicht, da sie deutlich unterhalb der Zeilenlinie liegen müsste. Dass auch die rechte Hälfte von Z.  6 exakt parallel zu den umgebenden Zeilen verlief, geht daraus hervor, dass die oberen Ränder der getilgten Buchstaben auf der gesamten Länge der Rasur durch schwache Reste von Hasten und Apices sichtbar geblieben sind. Diese setzen den oberen Rand der intakten linken Hälfte exakt fort und sind auch oberhalb des O von vermeintlichem OY noch sichtbar. 7  (17 Zeichen): Λ . N[ . . . . ]KΑΙΓ[ . ]ΝΑΙΚΙ (1) Reste der unteren apizierten Schräghasten eines A oder Λ; (2) nicht lesbar; (3) sicher N; (4–7) nicht lesbar; (8) oberes Ende der Senkrechten und Apex der oberen Schräghaste eines K; (9) oberer mittiger und unterer rechter Apex eines A oder Λ; (10) unterer Apex der senkrechten Haste eines schmalen Zeichens: I oder Ρ; (11) linke Senkrechte mit unterem Apex, oben nach rechts abzweigende Waagrechte: Γ oder Π; (12) nicht lesbar; (13) rechte senkrechte Haste: H oder N (nicht Π, da keine obere Waagrechte vorhanden); (14) rechte Schräghaste und rechte Hälfte der gebrochenen Mittelhaste eines A; (15) sicher I; (16) linke Senkrechte und untere Schräghaste eines K; dass die Zeichen 14–16 auffallend eng zusammengeschrieben sind und dazu das I kaum apiziert ist, weist darauf hin, dass der Steinmetz zunächst ΓΥΝAKΙ schrieb und das vergessene I erst nachträglich einfügte; (17) oberer Apex einer Senkrechten, darunter Tilgung eines schmalen Zeichens: I; dahinter vacat. 8  (17 Zeichen): AΥΤ[ . ]Υ[ . ]ΕNΟYΣ[ . ]ΚΑΙΤΕ (1) sicher A; (2) sicher Y; (3) obere Waagrechte mit linkem Apex, darunter mittige Tilgung: T; (4) nicht lesbar; (5) mittlere Senkrechte, linke Seitenhaste und rechter Apex eines Y; (6) nicht lesbar; (7) geringe Reste einer oberen und unteren Waagrechten: E oder Σ; (8) obere linke Ecke und rechte Senkrechte eines N; (9) untere (partiell übermeißelte) Rundung: O oder Θ; (10) sicher Y; (11) nicht lesbares, 2 cm breites Zeichen; Ausmeißelungen oben entlang einer Waagrechten, darunter mittig; auf der unteren Zeilenlinie der rechte Teil einer Waagrechten steil, der linke flach abgeschlagen: Σ; (12) nicht lesbar; (13) sicher K; (14) sicher A; (15) unterer Apex einer Senkrechten; aufgrund der geringen Zeichenbreite I oder Ρ; (16) senkrechte Mittelhaste und rechte Hälfte der Waagrechten eines T; (17) keine Buchstabenreste erhalten; anhand der Ausmeißelungen ein entlang seiner eigenen Hasten getilgtes E.

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Abb. 2



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9  (10 Zeichen): ΚΝΟΙΣΑΥΤΩΝ (1) linke Senkrechte und apiziertes Ende der oberen Schräghaste eines K; (2) sicher N; (3) getilgter runder Buchstabe: Ο oder Θ; (4) unterer apizierter Rest eines schmalen Buchstaben: I oder Ρ; (5) untere, 2 cm lange Waagrechte: Σ; (6) untere Enden der Schräghasten und linke Hälfte der Mittelhaste eines A; (7) Mittelhaste, linke Schräghaste und rechter oberer Apex eines Y; (8) unterer Apex einer mittleren Senkrechten: Y oder T; (9) Reste eines unten offenen Rundbogens: Ω; (10) linke obere Ecke eines M oder N. Unter Einfügung der offensichtlichen Ergänzungen ergibt sich damit für die Zeilen 6–9: κνοις αὐτῶν ⟦[- 7–8 -]⟧ ⟦Λ . N . . . . KΑΙΓ[Υ]ΝΑΙΚΙ⟧ 8 ⟦AΥΤ[Ο]Υ[M]ΕNΟYΣ[H]ΚΑΙΤΕ⟧ ⟦ΚΝΟΙΣΑΥΤΩΝ⟧ καὶ  ἸουλίBis auf den Namen des zweiten Sohnes ist die Passage vollständig wiederherstellbar. Sie passt sowohl inhaltlich als auch syntaktisch zum Davorstehenden, d.  h. in den Zeilen 1–9 standen die Begünstigten durchgängig im Dativ, danach wurde mit  Ἰουλίας Φαίνης κτλ. einmalig in den Genitiv gewechselt. Noch besser als bei der ersten Rasur liegen die Verhältnisse bei der zweiten. Sie lässt sich restlos wiederherstellen: 13  (16 Zeichen): ΕΙΔΕΤΙΣΤΟΥΤΩΝAΠΟ (1) waagrechte Basis, linke Hälfte einer oberen Waagrechten und Reste einer nach innen versetzten Senkrechten: E; (2) sicher I; (3) sicher Δ; (4) untere waagrechte Basis, darüber nach innen versetzte Senkrechte: E; (5) Reste einer oberen waagrechten Haste mit Apex rechts, unten keine Basis, daher wahrscheinlich T; (6) den Ausmeißelungen nach ein sehr schmaler Buchstabe: I, allenfalls Ρ; (7) keine Buchstabenreste erhalten, die Ausmeißelungen verlaufen aber entlang einer oberen und unteren Waagrechten; für E ist die Lücke mit 3,5 cm zu groß, daher Σ; (8) unterer apizierter Rest einer mittig stehenden Senkrechten: T oder Y; (9) zeilenhohe Rundung erkennbar: Ο oder Θ; (10) unterer, mittig gesetzter Apex, darüber untere Hälfte einer Senkrechten: T oder Y; (11) sicher T; (12) sicher Ω; (13) linke und rechte Senkrechte eines inklusive Apices 2,1 cm breiten Zeichens: N (H wäre zu schmal, von Π wären Reste der Querhaste sichtbar); (14–16) sicher AΠΟ. 14  (17 Zeichen): ΧΩ[Ρ]ΗΣΗΤΩΝΙΔΙΩΝ[ . ]ΘI (1) Sicher X; (2) sicher Ω; (3) nicht lesbarer, schmaler Buchstabe: I oder Ρ; (4) unterer Rest einer senkrechten rechten Haste: H, N oder Π; (5) sicher Σ; (6) Reste von zwei Senkrechten: H, N oder Π; (7) untere Hälfte einer apizierten mittigen Senkrechten, oberer linker Apex einer Waagrechten: sicher T; (8) rechter Fuß und rechte Hälfte

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der Rundung eines Ω; (9) sicher N (mit ausgekratzter linker Haste); (10) sicher I; (11) sicher Δ; (12) sicher I; (13) Rundung sichtbar, darunter breit ausgemeißelt; Lücke 4,6 cm: Ω; (14) sicher N; (15) nicht lesbar; Raum für einen etwa 1,8 cm breiten Buchstaben; (16) vollständige rechte Hälfte eines Θ; (17) sicher I. 15  (17 Zeichen): Μ[ . ]Ν[ . . . ]ΟΥΤΕΘΗΣΕΤΑΙ (1) sicher M; (2) nicht lesbar; (3) Reste von zwei Senkrechten, Gesamtbreite 1,8 cm: H oder N; (4–6) nicht lesbar; (7) zeilenhohe Rundung sichtbar: O oder Θ; (8) apizierte Reste der Senkrechten und der rechten Schräghaste eines Y; (9) sicher T; (10) sicher E; (11) O oder Θ; (12) sicher H; (13) waagrechte untere Haste mit Apices: Ε oder Σ; (14) sicher E; (15–17) sicher TAI. Zu klären bleibt nun noch die elf Zeichen umfassende Sequenz Z. 14–15: [ . ]ΘΙ|Μ[ . ]Ν[ . . . ]ΟΥ. Für vier der fünf fehlenden Buchstaben sind die Formen der Ausmeißelungen aussagekräftig, was zur sicheren Wiederherstellung von ἐθίμων ὧδ[ε] οὐ führt. Die einzelnen Befunde sehen wie folgt aus: 14  Zeichen 15: Ε Breite der Lücke: 3,1 cm, anzunehmende Zeichenbreite 1,8–2 cm; Tilgungen: An der oberen Zeilenlinie schräge, mit senkrechtem Meißel tief eingeschlagene Löcher; mittig darunter flachere Ausmeißelungen, die, obwohl nur etwa 1 cm breit, den gesamten Zeichenkörper bis zur unteren Zeilenlinie abdecken. In Frage kommen nur E oder schmal geschriebenes Σ. Den Ausschlag für E gibt der kleine, scharfkantig gemeißelte, nach links oben orientierte Rest eines Apex im oberen linken Zeichenbereich. 15  Zeichen 2: Ω Breite der Lücke: 3,9 cm; Breite des ausgemeißelten Zeichens etwa 3 cm; Tilgungen: zwei Tangenten am linken Teil einer Rundung, dazu ein Loch rechts oben und eine lange Waagrechte quer durch den ursprünglichen Zeichenkörper; links und rechts darunter weitere Ausmeißelungen: sicher Ω.                                     Zeichen 4–6: ΩΔ[ . ] Gesamtbreite der Lücke: 10,8  cm. Da die Ausmeißelungen nach 4,0  cm und nach 7,8 cm deutlich unterbrochen sind, waren ursprünglich nur drei Buchstaben vorhanden: zuerst zwei sehr breite Zeichen (jeweils 3 cm, d.  h. Δ-Ω oder Ω-Δ), dann ein Zeichen mittlerer Breite (1,5–2 cm). Tilgungen: Das zweite der drei Zeichen endete in einer (viermal quer durchgemeißelten) Schräghaste, links davor weitere Meißelspuren: sicher Δ. – Das erste Zeichen muss Ω gewesen sein, das durch drei Tangenten (zwei rechts, eine oben links) und eine bis in den Fuß reichende Senkrechte links unten unkenntlich gemacht wurde; dazu quer durch den Zeichenkörper lange Waagrechte und rechter Fuß separat ausgemeißelt. Beim dritten Zeichen sind die Ausmeißelungen nicht aussagekräftig.  – Insgesamt ergibt sich ΩΔ[ . ], was ohne Zweifel als ὧδε «hier(her)» aufzufassen ist.



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Für I.Milet VI 2, 570 ist damit folgender Gesamttext zu rekonstruieren: καὶ οἷς ἡ μετοχ[ὴ καὶ ἐξ]ου σία τοῦ μνημείο[υ το]ύτου, τέκνοις μου Ποπλίῳ Γρα 4 νίῳ Φιλιππικῷ καὶ γυναικὶ αὐτοῦ μενούσῃ καὶ τέ κνοις αὐτῶν ⟦[καὶ 4–5]⟧ ⟦Λ[ . ]N[ . . . . ] καὶ γ[υ]ναικὶ⟧ 8 ⟦αὐτ[ο]ῦ [μ]ενούσ[ῃ] καὶ τέ-⟧ ⟦κνοις αὐτῶν⟧ καὶ  Ἰουλί ας Φαίνης καὶ ἀνδρὸς αὐτῆς μένοντος σὺν αὐ 12 τῇ καὶ τέκνων αὐτῆς ⟦εἰ δέ τις τούτων ἀπο-⟧ ⟦χω[ρ]ήσῃ τῶν ἰδίων ἐθί-⟧ ⟦μων ὧδ[ε] οὐ τεθήσεται.⟧ «Und welchen die Mitbenutzung und Verfügungsberechtigung dieses Grabmals ­(zusteht): meinen Kindern Publius Granius Philippikos, seiner Frau, wenn/solange sie bleibt, und ihren (Pl.) Kindern sowie [Name des 2. Sohnes], seiner Frau, wenn/ solange sie bleibt, und ihren (Pl.) Kindern. – Und Iulia Phaines (Gen.), ihres bei ihr bleibenden Mannes und ihrer (Sg.) Kinder. Wenn jemand von diesen von den eigenen ἔθιμοι/ἔθιμα weggeht, wird er hier nicht bestattet werden.» Der Text ist insofern bemerkenswert, als er seltene Einblicke in Aspekte des Ehe­ lebens gewährt, und zwar nicht aus abstrakt-juristischer Perspektive, sondern aus der Privatsicht eines kleinasiatischen Grabbesitzers. Ebenso ungewöhnlich wie der Inhalt ist zumindest an zwei Stellen auch die Ausdrucksweise, denn zum einen ist der Terminus μετοχή in Grabtexten ansonsten nur spärlich und die Verbindung μετοχὴ καὶ ἐξουσία überhaupt nicht belegt, zum anderen ist bei der Wendung ἀποχωρεῖν τῶν ἰδίων ἐθίμων unklar, ob sie auf das Weggehen von den gewohnten Personen (οἱ ἴδιοι ἔθιμοι) oder das Abgehen von den gewohnten Dingen/den gewohnten Verhältnissen (τὰ ἴδια ἔθιμα) abzielt. Zunächst ist jedoch der genitivische Passus über Iulia Phaine zu behandeln, da sich darüber der fehlende Textanfang und möglicherweise auch der ursprüngliche Anbringungsort von I.Milet VI 2, 570 eruieren lässt.

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1: Grab des N. N. … und der Iulia Phaine Mit der genitivischen Formulierung in Z.  9 beginnt syntaktisch wie inhaltlich ein neuer Textabschnitt. Hält man sich strikt an den Wortlaut, so werden nur die beiden Söhne mit der μετοχή und ἐξουσία bedacht, nicht jedoch Iulia Phaine. Unseres Erachtens setzen die ihr geltenden Bestimmungen den Inhalt des ursprünglichen Textanfangs fort. Dort sollte der Grabherr zumindest sich selbst sowie einige weitere zur Bestattung berechtigte Personen angeführt haben. Dass er dabei einen Genetivus possessivus verwendete, liegt deshalb nahe, weil diese Konstruktion standardmäßig am Anfang jener milesischen Grabinschriften erscheint, die wie I.Milet VI 2, 570 etwas länger gehalten sind und Vorschriften, Verbote und Strafbestimmungen beinhalten. Von den 33 ausreichend erhaltenen Texten dieser Art beginnen nicht weniger als 23 mit einem Wort für Grabmal im Nom. Sg. und dem Namen des Grabherrn im Genitiv, gefolgt von weiteren Bestattungsberechtigten (meist Frau, Kinder, Enkel), ebenfalls im Genitiv. Formuliert wird dabei immer nominal, d.  h. ohne Setzung von ἐστί(ν) oder εἰσί(ν).11 Hierdurch ergibt sich ein vom restlichen Text abgehobener, manchmal fast überschriftsartig isoliert wirkender Textblock.12 Vor dem Hintergrund dieser Praxis lässt sich unter den Grabinschriften Milets ein plausibler Kandidat für den verloren geglaubten Textanfang von I.Milet VI 2, 570 identifizieren, I.Milet VI 2, 569:

Ἡρῷον Πο. Γρανίου Ἀσιατικοῦ ἀρχιτέκ[τ]ονος τῆς πόλεως καὶ τῶν ❦

                                                  τέκνων αὐτοῦ καὶ ἐκγόνων.

Beim Grabherrn handelt es sich um den einzigen in Milet außer P. Granius Philippikos noch belegten Granius.13 Es wäre gut möglich, dass er der Vater des Philippikos war und somit auch der fehlende Grabherr von I.Milet VI 2, 570. Für die Zusammen11  Die anderen zehn Texte beginnen mit vollständigen, verbal formulierten Sätzen: Sechs mit τὸ μνημεῖον (τὸ ἡρῷον, τὴν σορὸν) ὁ δεῖνα κατεσκεύασεν + Dativ, einer mit διαφέρει + Dativ. In den drei verbleibenden Inschriften wird zunächst der rechtmäßige Erwerb der Grabstätte konstatiert, wodurch die Eignerschaft auf andere Art abgeklärt ist, und dann ebenfalls zur Aufzählung der Bestattungsberechtigten übergegangen. 12  Syntaktisch gilt dies auch für längere Aufzählungen, vgl. etwa Ehrhardt  – Günther 2010, Nr. 11 (Z. 1–6):  Ἡ σορὸς καὶ ὁ ὑπ’ αὐτὴν βωμὸς | Νωνίου Αὐρηλίου Τυχικοῦ καὶ | τῆς συμβίου αὐτοῦ Οὐλπίας Αὐ|ρηλίας Ἀλυπίας καὶ τῶν παιδίων | αὐτοῦ καὶ ἐκγονίων· μηδενὶ δὲ ἑ|τέρῳ !ἐξέσται(?)" τεθῆναι χωρὶς τῶν προγεγραμμένων κτλ. 13  Ansonsten ist in Milet nur noch eine Grania Atticilla bezeugt, die in I.Milet I 3, 176 von ihren beiden Söhnen, den M. Aurelii Graniani Poseidonios und Diodoros, für die Ausübung des Stephanephorenamtes gewürdigt wird (vgl. I.Milet VI 4, 157  f.). Dass die Granii in Milet durchaus einflussreich gewesen sein müssen, legt der außergewöhnliche Titel ἀρχιτέκτων τῆς πόλεως des Asiatikos nahe (vgl. P. Herrmann im Kommentar und die dort genannte Literatur). An externen Verbindungen ist für die P. Granii auf die reichverzweigte koische Sippe gleichen Namens hinzuweisen. Darüber hinaus dürfte Verwandtschaft mit der wichtigen milesisch-didymäischen Familie der P. Aelii Graniani bestehen (zu deren Stammbaum vgl. A. Rehm in I.Didyma S. 146 mit Anm. 1).



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gehörigkeit mit Nr. 570 sprechen außer der Namensübereinstimmung noch folgende Argumente: (1) Beide Inschriftenträger waren als Spolien in der Nähe des Theaters verbaut.14 (2) In Nr. 569 begünstigt der Grabherr zwar seine Kinder und Enkel, erwähnt seine Frau aber mit keinem Wort. Will man hierin keinen Zufall, sondern absichtliche Auslassung sehen, so könnte man einen Zusammenhang mit der die Nr. 570 kennzeichnenden Sorge um intakte Eheverhältnisse vermuten. (3) I.Milet VI 2, 569 befindet sich auf den Faszien zweier mit Pfeifenornamenten verzierter ionischer Marmorarchitrave (Höhe: 0,39 m; Breite: 1,62 bzw. 1,48 m). Die Buchstaben der ersten Zeile sind mit 8 cm Höhe außergewöhnlich groß und füllen die beiden Blöcke auf der gesamten Breite aus. Dagegen sind die Buchstaben der zweiten Zeile nur 3 cm hoch und bedecken weniger als die Hälfte des linken Steins. Auch wenn die Abstufung der Faszien bei der Wahl der Schriftgröße eine gewisse Rolle gespielt haben wird, macht die optische Dominanz der ersten Zeile das Hauptanliegen der Inschrift klar: Es ging um den selbstbewussten Hinweis auf das Grabmonument und dessen Erbauer, den Stadtarchitekten P. Granius Asiatikos. Die Behandlung des Nutzerkreises war demgegenüber zweitrangig.15 Für die sehr speziellen Regelungen von Nr. 570 wäre eine Architravinschrift sicherlich nicht der geeignete Ort gewesen, da die dort erstrebenswerte optische Prägnanz nur über die Kürze des Ausdrucks zu erreichen war. Dass Z. 2 visuell und damit auch inhaltlich an den Rand gedrängt wurde, lässt sich noch einfacher verstehen, wenn die Nutzungsbestimmungen ohnehin in einer separaten Inschrift (d.  h. in Nr. 570) festgehalten waren. Alles bisher zu I.Milet VI 2, 569 Bemerkte spricht für den einstmals imposanten Charakter des zugehörigen Grabmals, und auch die Details der Schriftgestaltung weisen in diese Richtung. Das Schriftbild ist äußerst regelmäßig, die Buchstaben sind feingliedrig, apiziert und stark gezwirbelt: A mit gerader Mittelhaste, E kastenförmig mit gleich langen Waagrechten, O zeilenhoch, Ρ mit eingerolltem Bogen, Σ vierstrichig, Ω mit nach innen gezwirbelten Bogenenden und zwei waagrechten Füßen ­darunter; Z. 2 14  Die Nr. 569 wurde in jenem Abschnitt der sogenannten Gotenmauer gefunden, der sich vom Westen des Theaters über dessen Südseite und noch einige hundert Meter weiter nach Osten erstreckt. Diesem Verlauf folgend entdeckte Th. Wiegand die Inschrift im Jahr 1903 «nahe der modernen Wasserleitung … im Verbande der Mauer» (Th. Wiegand, 4.  Milet-Bericht, SBBerlin 1905, 533–535; rezenter zur Gotenmauer Ph. Niewöhner, AA 2008, 181–201 mit Plan S. 183 und reicher Literatur). Auch wenn Wiegands Lokalisierung nicht restlos eindeutig ist, muss sie auf einen Ort etwas südöstlich des Theaters abzielen, also genau auf jenes Gebiet «non loin du théâtre», in dem auch die Spolie mit I.Milet VI 2, 570 gefunden wurde. 15  Dass mit καὶ τῶν die ersten beiden Wörter dieser Passage ebenfalls noch 8 cm groß geschrieben und in der ersten Zeile untergebracht wurden, hatte sicher keine inhaltlichen, sondern nur ästhetische Gründe (wozu auch passt, dass der hinter καὶ τῶν in Z. 1 noch verbleibende Leerraum nicht mit weiteren Zeichen – für zwei bis drei wäre Platz gewesen –, sondern mit einer hedera gefüllt wurde). Zur Alternative, καὶ τῶν durch Verwendung noch größerer Buchstaben in Z. 1 zur Gänze in die zweite Zeile springen zu lassen, wurde wohl deshalb nicht gegriffen, weil die Faszienhöhe vorgegeben war und damit auch die Maximalhöhe für ein optisch ansprechendes Schriftband.

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stimmt optisch mit Z. 1 grundsätzlich überein, hat aber E mit verkürzter Mittelhaste und weicht in der Gestaltung eines der beiden Ω ab.16 Am Monument würde man die beschrifteten Architravblöcke an der Frontseite oberhalb des Eingangs erwarten und den Stein mit Nr. 570 an einer der beiden Wände daneben.17 Da allerdings die Formulierungen von Nr. 570 (καὶ οἷς ἡ μετοχή etc.) immer noch nicht direkt an die Architravinschrift Nr. 569 anschließen, wäre es möglich, dass ursprünglich (zumindest) drei Inschriften vorhanden waren, deren erste und letzte erhalten geblieben sind.18 Als ursprünglicher Anbringungsort sei das sogenannte Heroon III vorgeschlagen, dessen Überreste sich in unmittelbarer Nähe der Fundorte von I.Milet VI 2, 569 und 570 befinden. Es handelt sich um ein kaiserzeitliches Monumentalgrab mit einer gemauerten Cella in einem Peristylhof, von dem insgesamt neun Architravblöcke gefunden wurden, die ebenfalls mit Pfeifenornamenten verziert sind.19 Die epigraphische Ausbeute im Heroon III war allerdings, abgesehen von ἐλπίδων ἀγαθῶν auf einem Postament (I.Milet I 7, 349), gleich Null. Angesichts dieser Tatsache und des Pfeifenschmucks auf den Architravblöcken schlagen wir vor, in I.Milet VI 2, 569 und 570 die fehlenden Erbauer- bzw. Nutzerinschriften des Heroon III zu sehen.20 Zusammenfassend ist festzuhalten, dass sowohl Argumente aus der Archäologie wie aus der Epigraphik für die einstmalige Zusammengehörigkeit von I.Milet VI 2, 569 und 570 sprechen. Die genitivische Formulierung καὶ  Ἰουλίας Φαίνης καὶ ἀνδρὸς αὐτῆς μένοντος σὺν αὐτῇ καὶ τέκνων αὐτῆς würde in diesem Fall über etlichen dazwischenstehenden Text hinweg an die Hauptinschrift Nr. 569 anschließen und hätte die Funktion, den dort pauschal genannten Nutzerkreis um eine Position zu erweitern.21

16  Das

erste Ω hat weniger Verzwirbelungen und ins Innere der Rundung gezogene Füße; zweites Ω wie Z. 1. 17  Diese Art der Inschriftenanbringung zeigt z.  B. auch das Tempelgrab Nr. 3 in Demircili/ Kilikien, vgl. S. Cormack, The Space of Death in Roman Asia Minor, 2004, 209–211 mit Lit. und Fotos. 18  Vom eventuell fehlenden Mittelstück würde man am ehesten erwarten, dass es einige Bestimmungen des Grabherrn zu seiner eigenen Person enthielt, doch bleibt dies angesichts der Materiallage spekulativ. 19  Vgl. dazu ausführlich B. F. Weber, Die römischen Heroa von Milet, 2004, 108–112 und Taf. 39, 1. 20  Die unterschiedlichen Maße der Blöcke (Peristylhof: rund 0,68 × 2,65; Spolien mit Nr. 569: 0,39 × 1,62 bzw. 1,48) stehen dem nicht im Weg, da die beiden beschrifteten Spolien ja nicht aus dem Inneren, sondern von der Außenwand des Monumentes stammen müssten (und in deren oberem Bereich muss, schon aus technischen Gründen, im Zuge der Abtragungsarbeiten auch mit der Entnahme der Steinquader begonnen worden sein). 21  Für einen ähnlichen syntaktischen Bogenschlag vgl. etwa TAM II 371 (s. S.  81   f. mit Anm. 26).



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2: ἡ μετοχὴ (…) τοῦ μνημείου τούτου Der Terminus μετοχή wird in Grabtexten, ebenso wie das Verbum μετέχειν (s.  u.), nur selten verwendet. Die 11 Belege des Substantivs stammen vorwiegend aus den ionischen Städten der kleinasiatischen Westküste.22 Generell bezeichnet der Ausdruck die Beteiligung bzw. Teilnahme an etwas, wobei in anderen Inschriftengattungen gewöhnlich ausdrücklich dazugesagt wird, woran teilgenommen wird (z.  B. I.Magnesia 9 Z. 21  f. προεδρίαν ἐν τοῖς ἀγῶσιν καὶ ἱερῷν μετοχήν, I.Kyme 37 Z. 40–41 καὶ πάντων ἀγαθῶν μετοχή; beides Ehrendekrete). Dass gerade in Grabtexten das Genitivobjekt auch wegfallen konnte, ist verständlich, da der intendierte Bezug ja in jedem Fall durch die Grabstätte selbst geklärt war. Auch bei einem Fehlen des Genitivobjekts wird der Ausdruck μετοχή also nicht absolut oder gar wie ein vordefinierter Terminus technicus gebraucht. Das Wort bedeutet auch in Grabinschriften nur «Teilnahme». Wichtig ist allerdings, dass diese Teilnahme ausschließlich passiver Natur war. Mit anderen Worten bezieht sich der Ausdruck μετοχή (μετοχὴν ἔχειν, ἕξουσιν δὲ μετοχήν usw.) stets nur auf die Möglichkeit, bestattet zu werden. Dies läßt sich zum einen daran ablesen, dass die in den Inschriften expressis verbis mit der μετοχή bedachten Personen in mehr als der Hälfte der Fälle nicht zu den engsten Angehörigen des Grabbesitzers gehören und oft erst etliche Zeilen nach diesen bzw. nur im Zuge von Zusätzen erwähnt werden. Im Einzelnen handelt es sich um θρεπτοί «Ziehkinder» (BCH 1880, 178  f. Nr. 39, Teos), um einen γαμβρός «Schwager» (TAM II 371), um namentlich genannte dritte Personen (I.Ephesos 4117a) bzw. deren Nachkommen (TAM II 46, falls richtig ergänzt) und in zwei Fällen um ἀπελεύθεροι «Freigelassene» (I.Ephesos 4117b; I.Erythrai 527).23 All diesen Personen wurde die Bestattung nur zusätzlich zur eigentlichen Grabfamilie gewährt, und genau deshalb wurde in den Inschriften auch zur eindeutigen Formulierung mit μετοχή gegriffen. Zum anderen erweisen die passive Konzeption von μετοχὴν ἔχειν zwei Inschriften, in denen die Wendung durch einen Infinitiv präzisiert wird: (1) TAM II 371 (Xanthos): Να Κρατέρου Ξανθία Μελέαγρον Τροίλου τὸν ἑαυτῆς υἱὸν καὶ Νάννη Τροίλου τὸν ἀδελφὸν μνήμης ἕνεκεν. συνχωρεῖ δὲ Ναῒς δὶς τοῦ Κρατέρου τῷ γαμβρῷ ἔχειν μετοχὴν τοῦ μνημείου, ἑτέρῳ δὲ μηνὶ ἐξῖναι τεθῆναι. ἐὰν δέ τις θῇ, ὀφειλήσει ὁ θεὶς τῷ δμῳ [X] ͵γ. καὶ  Ἑρμαῖος Μλέαγρν τὸν υἱόν. 22  Neben

Milet noch in Klazomenai, Teos, Ephesos, Chios und Samos; dazu kommt je ein Beleg aus Halikarnassos, Telmessos und Xanthos. 23  In fünf dieser sechs Fälle ist die engere Grabfamilie im Text zuvor bereits erwähnt (BCH 1880, 178  f. Nr. 39, I.Ephesos 4117a und b, TAM II 371 sowie I.Erythrai 527), und auch der sechste Fall, TAM II 46, ist von der Sache her vergleichbar: Es handelt sich um einen sechszeiligen Zusatz auf der Tür eines zuvor bereits benutzten telmessischen Felsgrabes, dessen erste vier Zeilen lauten: μετο[χὴν] μνημίο[υ ἐ]ν τῶ ὑπ[άρ]χοντι ἀν[γίω ἔδω]κα τοῖς [ἐκγ]όνο[ι]ς τοῦ [4–5]ου. – Ferner ist in diesem Zusammenhang noch der Text JÖAI 1989, 217  f. Nr. 51 (Ephesos) zu erwähnen, der an der entscheidenden Stelle zwar abgebrochen, sachlich aber ebenfalls einschlägig ist: [το]ῦτο τὸ ἡρῷον καὶ ἡ ἐπ’ [αὐτῷ σορός ἐστιν | Κλαυ]δίον(?) Μιθριδάτου καὶ Φλαβείας Μοδέστας [- - | μετ]οχὴν ἐχέτωσαν κα[ὶ - -].

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«(Es ehren) Nais Kraterou, Bürgerin von Xanthos, den Meleagros Troilou, ihren Sohn, und Nanne Troilou ihren Bruder zur Erinnerung. – Es erlaubt Nais, die Tochter der Nais Kraterou, ihrem Schwager, Anteil an dem Grabmal zu haben. Kein anderer soll sich bestatten lassen können. Sollte aber jemand bestatten, so wird der Bestattende dem Demos 3.000 Denare schulden. – Auch Hermaios (ehrt) den Sohn Meleagros.»24

Hier zielt τεθῆναι deutlich auf den gleichen Inhalt wie μετοχὴν ἔχειν im davorstehenden Satz ab: auf die Möglichkeit des Bestattet-Werdens bzw. genauer des Sich-Bestatten-Lassens (des γαμβρός im Gegensatz zu allen anderen).25 Man beachte, dass im Text nach dem (medio-)passiven Konzept «Bestattet-Werden/Sich-Bestatten-Lassen» (μετοχή, τεθῆναι) völlig korrekt auf aktives «Bestatten» (θῇ, ὁ θείς) gewechselt wird, da die Bußgeldregelung natürlich nur den illegal Bestattenden, nicht den illegal Bestatteten betraf.26 24  γαμβρός, hier mit «ihr (= der Ναῒς δίς) Schwager» übersetzt, kann für verschiedene männliche Personen stehen, mit denen ein schwägerschaftliches Verhältnis besteht, d.  h. für den Schwiegervater, den Schwiegersohn und den Schwager. Nun hat TAM II 371 strikt genommen nicht nur Ναῒς δίς als Verfasserin, sondern auch ihre Mutter Ναΐς Κρατέρου (überliefert ist aller­ dings: Ναλε Κρατέρου, s. die Ausführungen in TAM II). Da es im Text weder für nötig befunden wurde, das genaue Verwandtschaftsverhältnis zu spezifizieren (z.  B. «Mann der Schwester») noch den γαμβρός bei seinem Namen zu nennen, erscheint es uns am plausibelsten, dass er der Ehemann der Nanne war und mithin sowohl von Ναΐς/Ναλε als auch von Ναῒς δίς als γαμβρός («Schwiegersohn» respektive «Schwager») bezeichnet werden konnte. 25  Die Ausrichtung der gesamten Inschrift ist personenzentriert und nicht auf das abstrakte Faktum zukünftiger Bestattungstätigkeit gerichtet. Für den Passivaorist τεθῆναι legt dies die «personenzentrierte» Übersetzung «sich bestatten lassen» statt eines reinen Passivs nahe. Was zunächst nur wie eine stilistische Frage aussieht, macht von der Sache her einen großen Unterschied, denn das Konzept «sich bestatten lassen» setzt im Unterschied zu «bestattet werden» einen handlungsfähigen, lebendigen Akteur voraus. Von jenen Inschriften, die aufgrund zufällig günstig gelagerter Verhältnisse ausschließlich diese Übersetzung zulassen, sei I.Ephesos 2299b genannt, in der, abhängig von οὐδενὶ δὲ ἐξέσται «niemandem wird es möglich sein», zunächst ein aktiver, dann drei passive Infinitive und, nach erneutem οὐδενὶ ἐξέσται, weitere sechs aktive Infinitive stehen (Z. 4–8: οὐδενὶ δὲ ἐξέσται πωλῆσαι τοῦτο τὸ μνημεῖον ἢ τὰς ἐπικειμένας σοροὺς ἢ εἰσενεχθῆναι ἢ τεθῆναι εἰς αὐτὸ ἢ εἰς τὰς σοροὺς βληθῆναι· ὁμοίως οὐδενὶ ἐξέσται τῶν κειμένων τινὰ μεταθεῖναι ἢ βαστάσαι ἢ μετεπιγράψαι τι τῶν ἐπιγεγραμμένων ἢ ἕτερόν τι προσγράψαι ἢ ἐκκόψαι ἢ ποιῆσαί τι ὑπεναντίον τοῖς ἐνκεχαραγμένοις·). Von diesen zehn Infinitiven in engster Abfolge würden die aktiven die Handlungsfähigkeit und also das Noch-amLeben-Sein der Adressaten voraussetzen, die passiven dagegen, die mitten in der Aufzählung an Position 2, 3 und 4 stehen, bei rein passivischer Interpretation deren Verstorbensein. Zu übersetzen ist daher: «Niemandem wird es möglich sein, dieses Grabmal oder die zugehörigen Sarkophage zu verkaufen oder sich einbringen zu lassen oder sich hineinlegen zu lassen oder sich in die Sarkophage werfen zu lassen (usw.)». Für diese Interpretation spricht (ebenso wie bei TAM II 371 und mutatis mutandis allen anderen Fällen von ἐξεῖναι/ἐξουσίαν ἔχειν + Passiv­ infinitiv) nicht nur, dass sie dem medio-passiven Charakter des griechischen Passivs Rechnung trägt, sondern auch, dass sie zu Bedeutung und Syntax von ἐξεῖναι stimmt: ἔξεστί τινι bedeutet «es ist jemandem möglich», was ebenfalls einen handlungsfähigen Adressaten voraussetzt. 26  TAM II 371 wurde hier auch deshalb im vollen Wortlaut präsentiert, weil der (von einer zweiten Hand geschriebene) letzte Satz der Inschrift, eingeleitet durch simples καί, über Syntax



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(2) Pottier  – Hauvette-Besnault, BCH 1880, 178  f. Nr.  39 (Teos) Z.  1–9: [ Ἑρε]ννία Ὀλυμπικὴ [κ]ατεσκεύασε τὴν καμάραν ἑαυτῇ καὶ τῷ τέκνῳ Μερκουρίῳ Μαρκέλλῳ, ἐχόντων μετοχὴν ἐνταφῆναι τῶν θρεπτῶν αὐτῆς Ζωσίμου καὶ  Ἐλπίδος (…).

Nach dem bisher zur μετοχή Gesagten ändert die Einfügung von ἐνταφῆναι in die Phrase ἐχόντων μετοχὴν τῶν θρεπτῶν nichts am intendierten Sinn der Passage. Es handelt sich um einen Pleonasmus, dem im Deutschen etwa «passive Teilnahme am Bestattet-Werden» entspräche. Doch macht gerade der leichte Stilfehler (der durch ἐχόντων ἐξουσίαν ἐνταφῆναι τῶν θρεπτῶν zu vermeiden gewesen wäre) die Wahl speziell des passiven Infinitivs noch aussagekräftiger, denn er hat zur Voraussetzung, dass μετοχὴν ἔχειν und ἐνταφῆναι sachlich auf ein und dasselbe hinauslaufen. Auch beim einfachen Verbum μετέχειν, das, vor allem im Futur, in etwa einem halben Dutzend Grabtexten vorkommt, kehrt die rein passivische Lesart des Konzepts der «Grabbeteiligung» wieder. Am besten illustrieren lässt sich die Parallelität mit μετοχὴν ἔχειν durch eine direkte Gegenüberstellung der beiden Texte I.Milet VI 2, 602 (μετέχειν) und I.Erythrai 527 (μετοχὴν ἔχειν). Die ersten zwei Zeilen der milesischen Inschrift lauten: τὴν σορὸν καὶ τὸ ὑπ’ αὐτῇ μνημεῖον κατεσκεύασεν Μηνόδωρος Νικηράτου, worauf elf Zeilen Details zum Sarkophag folgen (Belegung, Fremd­ bestattungs- und Bußgeldbestimmung, Klageandrohung). Dann wird in Z.  13–14 der speziell dem μνημεῖον geltende Zusatz gemacht: μεθέξουσιν δὲ τοῦ μνημείου οὓς ἂν ἐγὼ διατάξω. Auch in I.Erythrai 527 werden Sarkophag und μνημεῖον getrennt von­einander behandelt: Um den Sarkophag geht es in Z. 6–15 (Fremdbestattungsund Öffnungsverbot, Bitte an den Demos um Strafverfolgung, Bußgeldbestimmung), worauf in Z. 15–17 folgt: ἕξουσιν δὲ μετοχὴν μόνου τοῦ μνημείου ἀπελεύθεροί μου «Anteil, (und zwar) nur an dem μνημεῖον, werden meine Freigelassenen haben».27 Aus dem eben zu μετοχὴν ἔχειν und μετέχειν Gesagten ergibt sich eine einfache Erklärung, warum die beiden Ausdrucksweisen in den Grabinschriften so selten sind: Selbstverständlich stand auch all jenen Personen ein Platz im Grab zur Verfügung, die bereits anderweitig in der Inschrift genannt waren, einerlei ob dies im Dativ (X κατεσκεύασεν τῷ Y), im possessiven Genitiv (τὸ μνῆμα τοῦ X καὶ τῶν Y) oder auf sonst eine Art geschah. In all diesen Formulierungen war das Konzept «passive Partizipation am Grabmal» bereits enthalten, womit die explizite Erwähnung der μετοχή dieser Personen auf eine bloße Wiederholung hinausgelaufen wäre. Angebracht waund Inhalt des Davorstehenden hinweg direkt an den Textanfang anknüpft, genau wie dies auch bei καὶ  Ἰουλίας Φαίνης κτλ. in I.Milet VI 2, 570 Z. 9–10 der Fall ist. 27  In der Edition wurde der letzte Satz versehentlich mit «Anteil an dem Grabmal sollen nur meine Freigelassenen haben» wiedergegeben, korrekt ist jedoch das eben im Haupttext Gesagte. Gemeint ist nichts anderes als etwa in I.Ephesos 4117b Z. 1–2: [κα]ὶ [ἀπ]ελευ[θέ]ροις μετοχὴν καὶ ἐγγόνοις αὐτῶν | ἐκ[τ]ὸς τῆς σοροῦ, wo auch aus a Z. 1–6 hervorgeht, dass der Sarkophag der Grabherrin und ihren engsten Familienangehörigen vorbehalten war.

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ren ausdrückliche Verweise auf das «Bestattet-Werden-Können» hingegen in weniger selbstverständlichen Fällen, und das bedeutet: genau in Fällen wie den belegten. Vor diesem Hintergrund kommt es also einigermaßen überraschend, dass der Verfasser von I.Milet VI 2, 570 den Ausdruck μετοχή im Zusammenhang mit seinen eigenen Söhnen verwendet.28 Aus der Formulierung scheint eine Distanzierung zu zwei seiner engsten Familienangehörigen zu sprechen, und die seltsamen «Eheklauseln» verstärken diesen Eindruck noch. Was auf der anderen Seite Iulia Phaine betrifft, so zeigt bereits die genitivische Syntax, dass auch sie die μετοχή (…) τοῦ μνημείου τούτου hatte.29 Der entscheidende Unterschied zwischen ihr und den Söhnen des Grabherrn lag in der ἐξουσία. 3: ἡ (…) ἐξουσία τοῦ μνημείου τούτου Der Terminus ἐξουσία begegnet in den kaiserzeitlichen Grabinschriften Kleinasiens ungleich häufiger als μετοχή und ist für das Textverständnis auch deutlich wichtiger. In I.Milet VI 2, 570 geht bereits aus der Formulierung mit nur einmal gesetztem Artikel (ἡ μετοχὴ καὶ ἐξουσία τοῦ μνημείου τούτου) die enge begriffliche Zusammengehörigkeit der beiden Ausdrücke hervor.30 Es handelt sich offensichtlich um ein logisches Gegensatzpaar, in dem die μετοχή das passive, auf Autorisierung von außen angewiesene Konzept repräsentiert, während die ἐξουσία für die aktive Handlungsmöglichkeit aufgrund eigener Autorität steht. Ob das Wort ἐξουσία aber, anders als μετοχή, einen Spezialterminus der Bedeutung «Verfügungsgewalt; Handlungsbefugnis» (o.  ä.) darstellt und welche Rolle dabei die vom Grabherrn erteilte Autorisierung spielt, lässt sich anhand dieser einen Inschrift ebensowenig beantworten wie die Frage, welche Privilegien mit der ἐξουσία über ein Grab genau verbunden waren. Dazu bedarf es eines Blickes auf die Gesamtevidenz der Grabinschriften unter besonderer Berücksichtigung von Syntax und Semantik auch des Verbums ἐξεῖναι. Die Belegzahlen sind allerdings enorm – allein das Substantiv erscheint in den Grabinschriften Kleinasiens 28   Ähnliches bietet nur noch der Text BCH 1880, 407  f. Nr.  24 (Halikarnassos), für den allerdings kennzeichnend ist, dass er aufgrund einer speziellen Familienkonstellation durch­ge­hend übergenau formuliert ist. Dies beginnt bereits mit der auf die Einleitung τὸ μνημεῖον  Ἐπαφροδείτου (…) (Z.  1–3) folgenden Formulierung τούτου μεθέξι τοῦ μνημείου τέκνα τοῦ κατεσκευακότος αὐτὸ καὶ γυνὴ αὐτοῦ Θαλλοῦσα (Z. 3–5) und setzt sich auch im Rest der Inschrift fort (zwei Mal μεθέξει, ein Mal μετοχή). 29  Um eventuellen Missverständnissen vorzubeugen, sei hier noch angemerkt, dass durch den Genetivus possessivus – und um einen solchen handelt es sich ohne Zweifel – keinerlei Besitzansprüche der Iulia Phaine am Grab impliziert waren. Die Possessivkonstruktion führt bei einem noch leeren Grabplatz ganz natürlich auf die Lesart «der Grabplatz für X». Ähnlich sprechen ja auch wir von «unseren Theaterplätzen» und meinen damit, solange wir noch nicht sitzen, die Theaterplätze für uns. Das Konzept der «Platzreservierung» trifft den Geist der Nutzungsbestimmungen der kaiserzeitlichen Grabinschriften übrigens sehr genau. 30  Zum Artikelgebrauch vgl. E. Schwyzer, Griechische Grammatik, 1950, II 24 (Zusatz 3) mit Literatur.



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ca. 250 Mal, und bei Einbeziehung der Verbalformen steigt die Zahl auf etwa 1.500 – weshalb wir uns hier auf eine stichpunktartige Aufzählung der wichtigsten Fakten beschränken: (1)  In ἐξουσία liegt die substantivische Variante des auf die 3. Person Singular und infinite Formen beschränkten Verbum impersonale ἐξεῖναι (ἔξεστι, ἐξέσται, ἐξέστω, ἐξὸν εἶναι etc.) «möglich sein» vor. Es lässt sich zeigen, dass das Substantiv semantisch eng am Verbum geblieben ist und keinen Spezialterminus («Befugnis, Ermächtigung» o.  ä.) darstellt.31 (2)  Beim Verbum und in über 90 % der Fälle auch beim Substantiv steht das, was möglich ist, im Infinitiv: ἔξεστι (τινὶ) ποιῆσαί τι «es ist (jemandem) möglich, etwas zu tun» → ἡ ἐξουσία ποιῆσαί τι «die Möglichkeit, etwas zu tun; das Etwas-tun-Können». Demgegenüber klar in der Minderzahl sind stärker nominale Varianten, in denen ἐξουσία entweder absolut gebraucht oder (wie in I.Milet VI 2, 570) mit Genitiv kon­ stru­iert wird. Sowohl die Beleglage als auch allgemeine grammatische Überlegungen32 zeigen, warum die Konstruktion ἐξουσίαν ἔχειν τῆς ἐνταφῆς/τοῦ μνημείου so selten ist: Sie gehörte von der Alltagssprache abgehobenen Sprachstilen an und erscheint

31  Einschlägig

ist hier etwa die Tatsache, dass es sich bei über 170 der 250 substantivischen Belege um Genetivi absoluti handelt, in denen der Ausdruck ἐξουσία keinerlei nominalen Begriffsgehalt hat: Beim griechischen Genetivus absolutus handelt es sich grundsätzlich um ein zweiteiliges Syntagma, in dem neben dem verbalen Prädikat (Gen. des Partizips) auch der Agens (das «logische Subjekt») genannt wird. Da der impersonale Verbalbegriff «möglich sein» jedoch keinen Agens hat, war die Mitnahme von verbalem ἔξεστι in den Genetivus absolutus syntaktisch unmöglich. Abhilfe schaffte der Umstieg auf substantivisches ἡ ἐξουσία «die Möglichkeit», wobei von zwei unterschiedlichen Grundkonstruktionen Gebrauch gemacht wurde: (a) ἔχει τις (τὴν) ἐξουσίαν ποιῆσαί τι «jemand hat die Möglichkeit, etwas zu tun» → gen. abs. ἔχοντός τινος ἐξουσίαν ποιῆσαί τι; (b) ἔστι τινὶ ἐξουσία ποιῆσαί τι «die Möglichkeit, etwas zu tun, besteht für jemanden» → gen. abs. ἐξουσίας οὔσης τινὶ ποιῆσαί τι (seltener, da weniger natürlicher Sprachgebrauch). Ein syntaktischer Prozess aber macht aus «möglich sein» (dem auf der Adressatenseite «tun können» entspricht) nicht «Befugnis, Ermächtigung» o.  ä., sondern einfach eine «Möglichkeit» (ein «Tun-Können»). – Irrelevant ist in diesem Zusammenhang natürlich, dass das Wort ἐξουσία sekundär zur Übertragung von lat. potestas bzw. imperium adaptiert wurde (inschriftlich besonders gut vertreten ist δημαρχικῆς ἐξουσίας für lat. tribuniciae potestatis/tribunicia potestate; vgl. H. J. Mason, Greek Terms for Roman Institutions, 1974, 44 und 132–134). 32  Eine genauere Darstellung verbietet sich hier aus Platzgründen, das allgemeine Räsonnement sei aber kurz mitgeteilt: Die Infinitivkonstruktion entspricht auch beim Substantiv ganz den Erwartungen, da bereits in der verbalen Variante ἔξεστι ποιῆσαί τι «es ist möglich, etwas zu tun» durch das finite Verbum ἔξεστι weder ein Vorgang noch eine Tätigkeit ausgedrückt wird. Der gesamte verbale Gehalt der Aussage steckt im Infinitiv ποιῆσαι, während ἐξεῖναι nur die modale Lesart der Gesamtaussage verändert. Beim Substantiv ἐξουσία vermindern sich daher die sonst typisch verbalen Eigenschaften «Agentivität» und «Personalität» nicht im Geringsten. Die logisch-syntaktische Beziehung zur Verbalhandlung bleibt unverändert, und der Infinitiv wird beibehalten: ἡ ἐξουσία (τινὸς/τινὶ) ποιῆσαί τι «(jemandes) Möglichkeit, etwas zu tun».

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vor allem in «höheren», literarischeren Textgenera (auch in Papyri).33 Gerade die Eingangsbestimmungen der Grabinschriften zeichnen sich jedoch ansonsten durch alltagsnahe und untechnische Diktion aus. In dieser Hinsicht ist der Verfasser von I.Milet VI 2, 570 mit seinem einzigartigen ἡ μετοχὴ καὶ ἐξουσία τοῦ μνημείου τούτου also andere Wege gegangen.34 (3)  Systematisch erscheinen ἐξουσία bzw. ἐξεῖναι in den Grabinschriften nur an den folgenden beiden Stellen: (a) In positiv formulierten Aussagen am Textende, die in Weiterführung der Bußgeldbestimmungen jedermann die «Möglichkeit» zur Anzeige bzw. rechtlichen Verfolgung von Verstößen gegen die Grabbestimmungen geben (etwas über 100 Fälle, ganz überwiegend aus Termessos).35 (b) In weit über 1.000 negativ formulierten Aussagen des Typs ἑτέρῳ δὲ μηδενὶ ἐξέστω/ἐξεῖναι (+ Inf.); ἑτέρῳ δὲ οὐδενὶ ἐξέσται (+ Inf.) bzw. μηδενὸς ἔχοντος ἐξουσίαν (+ Inf.), die ihren Platz unmittelbar nach der Aufzählung der bestattungsberechtigten Personen haben. Diese Passagen werden allgemein als Verbote betrachtet und daher häufig entweder mit «niemand anderem soll es gestattet/erlaubt sein (zu …)» oder mit «niemand anderer soll berechtigt sein/das Recht haben (zu …)» übersetzt. Diese und ähnliche Varianten werden der Intention der Texte scheinbar gut gerecht, doch ist darauf hinzuweisen, dass sie allesamt nicht in einer 1 : 1-Relation den Wortlaut des Originals wiedergeben, sondern Amalgame aus Interpretation und Übersetzung darstellen (Genaueres s.  u. Punkt 4). Abgesehen von den beiden genannten Beleggruppen erscheint substantivisches ἐξουσία nur noch in etwa drei Dutzend Grabinschriften, und zwar durchwegs in positiv formulierten, häufig zusatzartigen und/oder nur bestimmte Teilbereiche der jeweiligen Grabanlage betreffenden Bemerkungen, in denen die Grabgründer die zukünftigen Optionen anderer Personen behandeln, die erst nach ihrem eigenen Ableben Aktualität erlangen werden.36 33  Ein illustratives Beispiel hierfür liefert der auf ein in Teimioussa befindliches Grab gemeißelte «Brief» SIG3 1234, s. hierzu Anm. 41. 34  Daran ändert sich übrigens nichts, falls das genitivische τοῦ μνημείου τούτου als unmittelbar nur von μετοχή abhängend gedacht und ἐξουσία rein sylleptisch in die Konstruktion hinein­gezogen sein sollte. Die Künstlichkeit bestünde dann in der Syllepse selbst, die aus «die Beteiligung am und Verfügung über das Grabmal» kurzerhand «die Beteiligung-und-Verfügung am Grabmal» gemacht hätte. 35  Typisch ist etwa TAM III 231: Αὐρ(ήλιος) Ἀγόραστος Διογένους τὴν θήκην ἑαυτῷ καὶ Αὐρ(ηλία) Διονυσιάδι τῇ γυ(ναικὶ) αὐτοῦ· ἑτέρῳ δὲ οὐδενὶ ἀνῦξαι ἐξέσται ἢ ἐπιθάψαι, ἐπεὶ ὁ πειράσας ἐκτείσει τῷ δήμῳ X ͵βφʹ, παντὸς ἔχοντος ἐξουσίαν ἐκδικεῖν ἐπὶ τῷ ἡμίσει «(…) Niemand anderer wird öffnen oder dazubestatten können; ansonsten wird der Täter dem Demos 2.500 Denare bezahlen, wobei jeder die Möglichkeit haben wird, die Sache auf die Hälfte (des Betrages) rechtlich zu verfolgen.» 36  In nur vier Beispielen thematisieren Grabbesitzer ihre eigene ἐξουσία, und jedesmal aus gutem Grund: In einem Fall, weil sie von jemand anderem übernommen ist (TAM II 126), und in den verbleibenden drei Fällen, weil sie mit anderen geteilt wird (E. Petersen – F. von Luschan, Reisen in Lykien, Milyas, und Kibyratis, II, 1889, 19 Nr. 23; 24 Nr. 29 sowie 26 Nr. 31). Im Normalfall lagen solche Spezialbedingungen jedoch nicht vor, und so brauchte die (schon



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(4)  Die tatsächliche Wortbedeutung von ἐξεῖναι ist, in den Grabinschriften wie auch überall sonst, «möglich sein». Der griechische und der deutsche Ausdruck decken sich in ihrem Begriffsumfang exakt: Sie bedeuten beide weder «rechtens sein» noch «gestattet sein», können aber natürlich kontextbedingt auf diese Bedeutungen hinauslaufen (da die Begrifflichkeit «möglich sein, weil die Situation es erlaubt», d.  h. «möglich sein, aus welchen Gründen auch immer» eben auch die Gründe «Erlaubnis durch den Gesetzgeber» bzw. «Erlaubnis durch andere Personen» umfasst). Die Frage ist nur, ob diese Nuancen in den betreffenden Passagen in ausreichendem Maß prävalent sind, um sie auch in die Übersetzungen hineinzunehmen. Für die erste Variante ist dies zu verneinen, und zwar aufgrund des völligen Fehlens von δίκαιον «Recht» in den einschlägigen Kontexten.37 Gegen die zweite Variante sprechen die in den Inschriften tatsächlich belegten Wörter für «erlauben, gestatten, zulassen», allen voran συγχωρεῖν und ἐπιτρέπειν, die jeweils dutzendfach in den Texten auftauchen und deutlich andere und variablere Anwendungsfelder als ἐξεῖναι zeigen. Unabhängig bestätigt wird dies dadurch, dass das einzige Verbum, mit dem das Substantiv ἐξουσία verbunden wird, ἔχειν ist. Die ἐξουσία wird von den Grabherren also (anders als die συγχώρησις) nicht gegeben, verliehen oder zugesprochen, sie wird immer nur «gehabt», und zwar von den Adressaten der Bestimmungen (und dies gilt mutatis mutandis auch für die verneinten Varianten, in denen die ἐξουσία eben von «niemandem» gehabt wird). In Summe sind die Adressaten damit keine passiven Befehlsempfänger, sondern selbstbestimmt agierende Personen, die mit dem Grabherrn in Sachen Handlungsfreiheit prinzipiell auf gleicher Stufe stehen.38 Die Äußerungen nach Art von οὐδενὶ ἐξέσται ἐνθάψαι waren ohne jeden Zweifel höchst autoritativ gemeint, doch ergibt sich dies aus dem Gesamtkontext, d.  h. aus der Tatsache der Inschriftensetzung auf dem jeweiligen Monument, und ist nicht Teil der Verbalbedeutung von ἐξεῖναι bzw. ἐξουσία, die beide auf ein zukünftiges (Nicht-)Können, nicht auf ein (Nicht-)Dürfen abzielen.

qua Setzung der Inschrift) völlig selbstverständlich vorauszusetzende ἐξουσία des Grabherrn nicht noch einmal im Text betont zu werden. 37  Das Wort δίκαιον bringt es, unter Ausschluss nicht tragfähiger Ergänzungen wie LBW 1641 (Aphrodisias; korrekt die Zurückhaltung in IAph2007, 11.12) sowie von Fällen wie TAM II 1037 (Olympos), in denen es in ganz anderen Zusammenhängen erscheint, in Tausenden von Grabinschriften auf kein halbes Dutzend Belege, und selbst diese stellen sich bei näherer Betrachtung mehrheitlich als anders zu beurteilende Spezialfälle heraus. Am Ende verbleiben nur zwei wirklich einschlägige Beispiele, I.Smyrna 201 («Recht auf Bestattung» der Schwiegermutter in Z. 5–7; Veräußerungsverbot des δίκεον τοῦ μνημίου in Z. 11–12) sowie I.Smyrna 246 (Z. 5–6: ἔχοντες καὶ αὐτοὶ [die Erben und Freigelassenen] δίκαιον τοῦ ταφῆναι ἐν τῷ μνήματι). So wie diese beiden Texte müssten die kaiserzeitlichen Grabinschriften standardmäßig aussehen, wenn es dort tatsächlich um die Regelung von Rechten ginge. Kurz: Die Unterschiede in Beleglage und Verwendungsweisen von ἐξουσία bzw. δίκαιον schließen jeden unmittelbaren Zusammenhang zwischen den beiden Begrifflichkeiten aus. 38  I.Milet VI 2, 570 vermittelt mit seinen eigenwilligen Bleibebestimmungen auch hier einen anderen Eindruck.

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(5)  In eben diese Richtung deutet auch die Tatsache, dass in der großen Mehrheit der Fälle nicht imperativisch, sondern indikativisch formuliert wird, wofür stellvertretend nur auf eine von mehreren aussagekräftigen Verteilungen hingewiesen sei: In jener Untergruppe der Negativbestimmungen, in der mit der exakten Wortfolge ἑτέρῳ δέ begonnen und unmittelbar mit einem Ausdruck für «niemand» plus «möglich sein» fortgesetzt wird – es handelt sich insgesamt um etwa 550 Fälle –, überwiegen die indikativischen Formulierungen des Typs ἑτέρῳ δὲ οὐδενὶ ἐξέσται (ἐξὸν ἔσται) bei weitem die Konstruktion mit μηδενί + Imperativ (ἑτέρῳ δὲ μηδενὶ ἐξέστω/ἐξὸν ἔστω). Für ganz Kleinasien beträgt das Verhältnis ziemlich genau 30 : 1; für die drei belegstärksten Einzelregionen lauten die Zahlen: Pisidien 168 : 7, Phrygien 60 : 0, Lykien 110 : 8.39 Abseits aller hier nicht zu diskutierenden lokalen und chronologischen Unterschiede ist damit klar, dass in der überwiegenden Mehrzahl der Fälle im strikten Sinne des Wortes nichts «verboten» wird. Vielmehr entfällt das Gros der Belege auf indikativisch formulierte, pro futuro gemachte Feststellungen. Diese Ausdrucksweise trug dabei nicht allein der Tatsache Rechnung, dass die betreffenden Vorgänge allesamt in der Zukunft, nach dem Tod des Grabherrn, liegen würden. Vielmehr produzierte sie sprachlich – gerade weil sie modusfrei formuliert war – das größtmögliche Maß an Verbindlichkeit, indem sie nämlich zukünftige Unabwägbarkeiten, die noch dazu zur Gänze in den Händen der Adressaten lagen, als unumstößliche Fakten präsentierte. Auf diese Weise erklärt sich auch die bemerkenswerte Gesamtbeleglage der 3. Sg. Futur ἐξέσται in den Inschriften Kleinasiens. Die Form hat geradezu als Markenzeichen der Textgattung «Grabinschrift» zu gelten, denn von den insgesamt über 750 Belegen finden sich gerade einmal sechs außerhalb von Grabtexten. Der einfache Grund hierfür ist, dass es in keiner anderen Inschriftengattung so systematisch und so kategorisch um die zukünftigen Möglichkeiten von Personen ging.40 Anhand der oben in den Abschnitten 2 und 3 gemachten Bemerkungen lässt sich für I.Milet VI 2, 570 die Formulierung ἡ μετοχὴ καὶ ἐξουσία τοῦ μνημείου τούτου inhaltlich dahingehend präzisieren, dass die ἐξουσία, die «Autorität über das Grabmal», auch ohne dass dies explizit gemacht wird, erst mit dem Tod ihres gegenwärtigen Inhabers auf die nächste Generation übergehen würde. Die μετοχή dagegen war bereits wirksam, da sie auf nichts anderes hinauslief als auf die Zusicherung, im Todesfall einen Platz im Grab zu erhalten. 39  Aus diesen Zahlen herausgerechnet sind die Fälle mit iussivem Infinitiv: ἑτέρῳ δὲ μηδενὶ (selten auch οὐδενὶ) ἐξεῖναι ἐνθάψαι/ταφῆναι, die einer gesonderten Darstellung bedürften. – Die Angaben speziell zu Lykien sind insofern etwas trügerisch, als die betreffenden Stellen dort zuallermeist nicht mit ἑτέρῳ δέ, sondern mit ἄλλῳ δέ beginnen. 40  Es ist kein Zufall, dass fünf der sechs nicht-sepulkralen Belege von ἐξέσται just in den Pachturkunden I.Mylasa 208, 212, 218, 221 und 225 (fragmentiert) stehen, in denen, in sprachlich geradezu mafiöser Verbindlichkeit, die Verpflichtungen der Pachtnehmer kurzerhand als Tatsachen der Zukunft gehandelt werden (Futur), während die gleichzeitigen Aktivitäten der städtischen Beamten deutlich zurückhaltender als Richtlinien formuliert sind (3. P. Imperativ).



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Auf der anderen Seite lassen sich die sachlichen und stilistisch-sprachlichen Ungewöhnlichkeiten der Inschrift besser fassen: Aus dem Text spricht nicht der Geist eines auf die Zukunft seines Familiengrabes bedachten, verantwortungsvoll für die nächste Generation handelnden Familienvaters, sondern derjenige eines amtlichen Schreibens, das in technisch klingender Diktion bemüht ist, der nächsten Generation Vorschriften bezüglich der künftigen Grabnutzung zu machen. Dazu wurde zum ­einen zur nach gehobenem Amtsstil klingenden Konstruktion ohne Verbum und mit Genitiv des Grabobjekts (καὶ οἷς ἡ (…) ἐξουσία τοῦ μνημείου τούτου) statt der natürlicheren Konstruktion mit vollwertigem Verbum und Infinitiv der Bestattungstätigkeit gegriffen (καὶ ἕξουσιν τὴν ἐξουσίαν ἐνθάψαι/καὶ ἐξέσται ἐνθάψαι τοῖς τέκνοις …).41 Zum anderen ist der Verfasser von I.Milet VI 2, 570 der einzige kleinasiatische Grabherr überhaupt, der in seiner Inschrift die an sich selbstverständlichen Inhalte μετοχή und ἐξουσία in nominaler Form miteinander kombiniert. Dabei zeigt auch die nur einmalige Verwendung des Artikels, dass dies offenbar zwecks korrekter Einzeldefinition und vollständiger Abdeckung aller potentiell denkbaren Sachverhalte geschah.42 Auf diese unnötig abstrakt erscheinende Weise wurde die μετοχὴ τοῦ μνημείου τούτου sowohl für Iulia Phaine als auch für die beiden Söhnen festgehalten, während gleichzeitig nur den Söhnen die spätere ἐξουσία τοῦ μνημείου τούτου zugesprochen wurde. Nötig waren die sprachlichen Verrenkungen sicherlich auch deshalb, weil all dies in singulärer Weise an die Bedingung des Aufrechtbleibens der Ehen der genannten Personen geknüpft wurde.

41  Der hochgestochene Charakter der Formulierung mit abhängigem Genitiv geht dabei einer­seits aus seiner Seltenheit hervor (vgl. etwa I.Smyrna 250, TAM V 2, 1084 oder AvHierapolis 269) und lässt sich besonders gut an folgendem Einzelfall ablesen. In SIG3 1234 (Teimioussa) folgt auf einen gewöhnlichen Dreizeiler (τὸν τάφον κατεσκευάσατο Σεμονὶς  Ἑκατοδώρου ἑα[υτῇ] κ[αὶ] τοῖς τέκνοις) noch der bemerkenswerte Text: ἐπὶ ἀρχιερέως Πραξίωνος, Ἀρτεμισίου ιγʹ. Λάλλα Λυσιμάχου Μύρισσα μετὰ κυρίου Εὐρ․νβου τοῦ Εὐτύχου Μυρέως ἀπὸ Τρεβένδων πρυτάνεσι καὶ γραμματεῖ βουλῆς· ἔχουσα{ν} προγονικὸν μνημεῖον τὸ ἑστὸς ἐν τῇ Τειμιουσέων κώμῃ, ἐφ’ οὗ ἐπιγραφὴ «τὸν τάφον κατεσκευάσατο Σεμονὶς  Ἑκατοδώρου», δίδωμι τὴν τοῦ προδεδηλωμένου μνημείου ἐξουσίαν Ξένωνι Εἰρηναίου, ὥστε αὐτὸν εἶναι κύριον τῆς εἰς αὐτὸν ἐνταφῆς κ[αὶ] ἐ[χ]έ[τ]ω ἐξουσίαν συνχωρεῖν, οἷς ἂν αὐτὸς βούλη[ται] (…) Es handelt sich um einen auf Stein übertragenen Brief (bzw. um eine eigenartige Mischform aus Brief und offiziellem Dokument) an die Prytanen und den Schreiber der Boule, in dem die aus Myra stammende Verfasserin unter Angabe ihres vollen Namens und ihrer Rechtsverhältnisse einem gewissen Xenon freie Hand über ihr in Teimioussa befindliches Vorfahrengrab gibt, und zwar nicht von ungefähr in einem «Bandwurmsatz» und unter Verwendung der förmlicheren genitivischen Konstruktion τὴν τοῦ (…) μνημείου ἐξουσίαν. 42  Dass ihm dabei die Ausdrucksmöglichkeit ἡ ἐξουσία ἐνθάψαι ἢ ἐνταφῆναι durchaus zur Verfügung gestanden hätte, zeigt etwa AvHierapolis 273 Z. 3–4: ἄλλῳ δὲ οὐδενὶ ἔξεστι κηδεῦσαι ἢ κηδευθῆναι κτλ.

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4: εἰ δέ τις τούτων ἀποχωρήσῃ τῶν ἰδίων ἐθίμων Zum Abschluss sollen noch kurz die ungewöhnlichen «Bleibebestimmungen» von I.Milet VI 2, 570 diskutiert werden, die am Ende des Textes in dem bemerkenswerten Passus εἰ δέ τις τούτων ἀποχωρήσῃ τῶν ἰδίων ἐθίμων ὧδε οὐ τεθήσεται münden. Sowohl nach griechischer als auch nach römischer Auffassung war das physische Zusammenbleiben (μένειν) der beiden Ehepartner im gemeinsamen Haushalt das wichtigste konstituierende Merkmal einer aufrechten Ehe. Umgekehrt war damit die willentliche Auflösung des gemeinsamen Haushaltes, d.  h. das «Weggehen» eines der beiden Ehepartner, faktisch auch mit der Scheidung dieser Ehe gleichzusetzen.43 Auf die eine oder andere Weise muss auch die Schlussformulierung von I.Milet VI 2, 570 in diesen Zusammenhang gehören, doch gestaltet sich die Beurteilung der Details angesichts der singulären Ausdrucksweise schwierig. Mit ἀποχωρεῖν ist im Sinne des eben Gesagten zweifellos auf den physischen Weggang jeweils eines der beiden Partner abgezielt – auf den der beiden (idealiter) «bleibenden» Ehefrauen im Fall der Söhne (μενούση) und auf den des (idealiter) «bei ihr bleibenden» Ehemannes im Fall von Iulia Phaine (μένοντος σὺν αὐτῇ).44 Unklar ist allerdings, ob mit ἀποχωρεῖν τῶν ἰδίων ἐθίμων das «Weggehen» bzw. abstrakter das «Abgehen» von den üblichen Verhältnissen (τὰ ἴδια ἔθιμα) gemeint ist oder auf den tatsächlichen, physischen Weggang von den «gewohnheitsmäßigen Partnern» (οἱ ἴδιοι ἔθιμοι). Für Ersteres würden die sonstigen Verwendungsweisen von substantiviertem ἔθιμος sprechen, die im Wesentlichen auf das kollektive Neutrum τὰ ἔθιμα «die gewohnten Dinge» beschränkt ist, während οἱ ἔθιμοι «die gewohnten Personen» ungebräuchlich ist. Wir glauben dennoch, dass in diesem speziellen Fall der zweiten Variante der Vorzug zu geben ist, nicht nur, weil 43  Ausschlaggebend

waren dabei in beiden Zusammenhängen vor allem die Regeln von Sitte und Gewohnheit, nicht die Vorschriften des Gesetzes, vgl. etwa M. Kaser, Römisches Privatrecht I, 1955, §19, 81: «In Rom dagegen ist, wie die Ehe selbst, so auch die Scheidung nur ein faktischer, von der Sitte geregelter Tatbestand des sozialen Lebens». Vgl. aus der reichen Literatur ferner S. Treggiari, Divorce Roman Style: How Easy and How Frequent was it?, in: B. Rawson (Hg.), Marriage, Divorce, and Children in Ancient Rome, 1991, 33 mit dem Hinweis, dass das Interesse des Staates sich grundsätzlich auf die Frage nach der Legitimität der vorhandenen Kinder sowie auf die Eigentumsverhältnisse an Grund und Boden als Teil einer Mitgift beschränkte, während alle übrigen Abläufe (das Eingehen der Ehe, ihre Aufrechterhaltung und ihre Scheidung) Privatangelegenheit der beteiligten Personen war. Die (älteren) griechischen Verhältnisse rund um die Eheschließung behandeln ausführlich A.-M. Vérilhac – C. Vial, Le mariage grec du VIe siècle av. J.-C. à l’ époque d’Auguste, 1998. 44  Aus den auf Iulia Phaine bezüglichen Formulierungen geht dabei mit großer Sicherheit hervor, dass sie erstens dem Haushalt des Inschriftenverfassers angehörte und dass in diesen Haushalt auch ihr Mann (sofern zum gegebenen Zeitpunkt überhaupt vorhanden) eingeheiratet hatte (καὶ ἀνδρὸς αὐτῆς μένοντος σὺν αὐτῇ), und dass zweitens offenbar bereits vor dieser Beziehung Kinder vorhanden waren (καὶ τέκνων αὐτῆς). Drittens lässt sich der einleitenden, nur auf die beiden Söhne des Grabherrn bezüglichen Formulierung καὶ (…) τέκνοις μου relativ klar entnehmen, dass Iulia Phaine (pace Robert, wie Anm. 9, 217  f.) keine leibliche Tochter des Grabherrn war.



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ἀποχωρεῖν für die physische Wegbewegung von etwas fort, nicht für das abstrakte Abgehen von etwas steht, sondern auch aus folgendem Grund: Der Grabherr hatte sich durch seine eigenen Formulierungen insofern hochkomplizierte Verhältnisse geschaffen, als es im letzten Satz galt, die beiden Frauen seiner leiblichen Söhne und den (sei es gegenwärtig vorhandenen, sei es zukünftig noch zu erwartenden) Ehemann von Iulia Phaine, die nicht seine leibliche Tochter war, in einem Atemzug abhandeln zu müssen. Deshalb musste er einerseits zur Formulierung mit ἴδιοι «die jeweils eigenen …» greifen und andererseits ein Wort finden, das in geschlechtsübergreifender Weise die Begrifflichkeit «Ehepartner» zum Ausdruck brachte. Für dieses geradezu modern anmutende geschlechtsneutrale Konzept stand jedoch selbst in amtlich verbrämtem Griechisch kein Ausdruck zur Verfügung. Die gängige Ausdrucksweise, um beide Teile einer Beziehung abzudecken, war, beide Teile der Beziehung auch zu nennen, nach der simplen Formel: Ehepaar = ὁ ἀνὴρ (αὐτῆς) + ἡ γυνὴ (αὐτοῦ). Keine Abhilfe schaffte in diesem Zusammenhang wohlgemerkt das potentielle Ausweichen auf ὁ/ἡ σύμβιος, das zwar sehr wohl für jeden der beiden Beziehungspartner einzeln verwendet werden konnte, nicht jedoch in der geschlechtsneutralen pluralischen Kombination οἱ σύμβιοι. Die Frau war ἡ σύμβιος nur in Bezug auf ihren Mann, d.  h. ἡ σύμβιος αὐτοῦ «seine Lebenspartnerin», der Mann umgekehrt ὁ σύμβιος nur in Bezug auf seine Frau, d.  h. ὁ σύμβιος αὐτῆς «ihr Lebenspartner». Beide zusammen aber ergaben keine σύμβιοι «Ehepartner, die beiden Teile einer Dauerpartnerschaft». Der Verfasser von I.Milet VI 2, 570 stand damit vor der Entscheidung für eine von zwei prinzipiell möglichen Alternativen, nämlich entweder gegen den Geist und den Stil der vorangegangenen Bestimmungen zu verstoßen und seine Intentionen in einigen höchst umständlichen Formulierungen klarzumachen («Sollten aber die beiden respektiven Ehefrauen von ihren jeweiligen Ehemännern weggehen bzw. der [gegenwärtig oder zukünftig] bei Iulia Phaine bleibende Ehemann weggehen, dann werden diese hier nicht bestattet werden» – wobei jedoch selbst dies noch keine Eindeutigkeit gewährleistet hätte, da weiterhin unklar geblieben wäre, ob potentiell von drei oder von allen sechs Personen die Rede war). Tatsächlich griff der Grabherr ohnehin zur zweiten Alternative, die auch stilistisch zum Vorangehenden passte, und prägte im Zuge dessen den benötigten Ausdruck für «die (οἱ) respektiven (ἴδιοι) Partner (ἔθιμοι)» kurzerhand selbst. Angesichts des oben zur generellen Auffassung der Insti­ tution «Ehe» Gesagten überrascht es dabei wenig, dass er just zum Adjektiv ἔθιμος «gewohnt, gewohnheitlich, gewohnheitsmäßig» griff. Auf die eben beschriebene Weise erklärt sich unserer Meinung nach die völlige Beschränkung der Ausdrucksweise εἰ δέ τις τούτων ἀποχωρήσῃ τῶν ἰδίων ἐθίμων ὧδε οὐ τεθήσεται auf diese eine Inschrift. Sie ist letztlich dem Streben des Inschriftenverfassers – wohl des Stadtarchitekten P. Granius Asiatikos von I.Milet VI 2, 569 – nach möglichst exakt klingender, formeller Ausdrucksweise zuzuschreiben, dem letztendlich aber die Deutlichkeit zum Opfer gefallen ist. Zum technisch-distanzierten Ton der Inschrift (μετοχή in Zusammenhang mit den eigenen Söhnen, ἐξουσία + Genitiv,

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Nominalstil; Bleibebestimmungen), die zum Auslösen einer «brouille et drame de famille» (L. Robert, wie Anm. 44) vollauf genügt hätten, kamen auch noch die ungewollten, letztlich aber selbstverschuldeten Unklarheiten der Diktion: Rein sprachlich lag es zwar ohne Zweifel näher, unter den ἴδιοι ἔθιμοι nur die jeweils weggegangenen Partner zu verstehen, rein sachlich wäre jedoch die Aussage «Wer nicht mehr hier sein wird, der wird hier auch nicht bestattet werden» ebenso trivial und überflüssig gewesen wie die eingangs erwähnte Regelung zur (Ex-)Schwiegertochter von TAM II 53 (für die es deshalb auch keine Parallelen gibt). Die sachliche Betrachtung der doppeldeutigen Formulierung hätte also zur Bevorzugung der sprachlich weniger naheliegenden Interpretation geführt, nach der (auch) die sitzengelassenen Partner die Möglichkeit auf Bestattung verlieren würden. Genau dieser Doppeldeutigkeit wird wohl auch der Abschlusspassus der Z. 13–15 zum Opfer gefallen sein, für den die übereinstimmende Art der Ausmeißelungen zeigt, dass er in einem Zug mit der den zweiten Sohn betreffenden Passage in Z. 6–9 getilgt wurde. Müsste man also raten, welche realen Ereignisse zur Unkenntlichmachung der beiden Textpartien geführt haben, so würde man auf den zweiten Sohn als Veranlasser tippen – eventuell im Zuge einer dennoch erfolgten oder intendierten Trennung von seiner «ἔθιμος» und wohl erst nach erfolgter Konsultierung der übrigen Familie bzw. der städtischen Behörden über den eigenartigen «Rechtsfall». [email protected]

[email protected]

Abbildungsnachweis Abb. 1: Zeichnung: K. Wiedergut. Abb. 2: Foto: K. Wiedergut.

MAIT KÕIV

Reading ancient tradition: the rulers of Archaic Corinth I Introduction The history of Archaic Greek tyrants, the monarchs ruling in many poleis during the seventh and sixth centuries BC,1 is known to us mainly through the mediation of later sources. Although the verses of Archilochos, Solon, Theognis and Alkaios give valuable insight into their contemporaries’ views, in the case of Alkaios even on some particular rulers, the narrative evidence describing the rise and fall of the tyrants is given almost exclusively by the Classical or later writers. These accounts were based on oral traditions, which were often transmitted over many generations before being written down, and assumed an undeniably mythological shape in the course of transmission. This evidence has been approached in different ways. The historians trying to reconstruct the history of the Greek tyranny have usually assumed that the accounts contain a recognisable historical kernel which can be disclosed by removing the later additions and the obviously incredible elements. They have usually paid little attention to the mythological motifs except for discounting these as unreliable and therefore irrelevant.2 Other scholars have focused on the stories as myths, discussing their general structure and details on a comparative mythological background, but are usually less concerned with the historical core, assuming perhaps that there is no possibility to find it.3 The tyranny of Kypselos and his son Periandros in Corinth is no exception. The evidence is given by the Classical or post-Classical writers  – Herodotos, Aristotle, Nikolaos of Damascus (probably following the fourth century historian Ephoros), and some others4 – relating stories with unmistakably mythological traits, which cannot The research has been supported by a scholarship of Gerda Henkel Foundation. I wish to thank Janusz Peters for his help with my English text. 1  All

the following dates are BC. the standard treatises of the Greek tyranny: Andrewes 1956; Berve 1967; Mossé 1969; de Libero 1996; Stein-Hölkeskamp 2009; etc. 3  Note especially Aly 1921; Ogden 1997. 4  Herodotos: I 20. 23–24; III 48–53; V 92. 95. Nikolaos FGrHist 90 F 57–60; for Ephoros as the source see Jacoby 1926, 248; de Libero 1996, 139; Forsdyke 2005, 72  f.; Stein-Hölkes­ kamp 2009, 103. Additional evidence is given by Ephoros FGrHist 70 F 178, 179. Aristotle: fr. 611. 19–20 Rose; Pol. 1284 a26–33; 1310 b15–30; 1311 a20–23; 1313 a36–b32; 1315 b23–30. Some scattered evidence of unknown provenance is given by still later sources, the most im2  See

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be accepted as faithful descriptions of the historical truth. Despite this, the Corinthian rulers have been regularly considered as a key example for understanding the emergence of tyranny in Archaic Greece,5 while on the other hand, the obviously legendary nature of the stories has attracted scholars to approach this evidence from the narratological point of view, as a mythology with no obvious relations to the real events.6 Such historical and mythological approaches have largely stood apart. There are of course exceptions. James McGlew pays due attention to the narrative logic and legendary nature of the accounts for revealing the nature of tyranny,7 and Nino Luraghi analyses the discourse of tyranny in antiquity and the elements from the mythologically modelled traditions for understanding tyranny as historical phenomenon. Luraghi recognises the early origin of the narratives and the importance of this evidence for disclosing the attitudes developing from the Archaic period. He emphasises the hostility of the tradition (tyrant as hateful monster), but ignores the favourable implications and credits the traditions with next to no value for reconstructing the histories of particular rulers.8 Carmine Catenacci on the other hand compares the ‹biographies› of tyrants, including the rulers of Corinth, to those of Greek heroes and states the question about the relationship between the mythologised traditions and historical tyranny, but does not propose any obvious answer.9 Concerning the Corinthian tyranny, the historical and mythological approaches are combined by Winfried Schmitz and Maurizio Giangiulio considering the mythological features in Herodotos’ account for illuminating the legitimation of the rule. However, Schmitz views the Herodotean evidence separately from the rationalising account of Nikolaos of Damascus, hardly asking about the possible connection between them, while Giangiulio focuses on only a part of the tradition.10 Moreover, with the excepportant of which concerns the foundation of the colonies in Syracuse and Korkyra (below with notes 93–104). 5   Berve 1967, 14–27; Mossé 1969, 25–37; Drews 1972; de Libero 1996, 135–178; SteinHölkeskamp 2009, 102–104; 2015, 224–229 pay little attention to the mythic elements of the tradition, obviously considering them unreliable and worthless, but still rely on some details in the accounts. Kypselos’ birth story and the connected oracles have been seen as giving an early view on tyranny (Will 1955, 450–460; Andrewes 1956, 46–48; Oost 1972; Salmon 1984, 186  f.), but the full implications of the mythological nature of the evidence are hardly noticed. 6   Aly 1921, 152–155; Delcourt 1944, 16–22, 195  f.; Vernant 1982; Jameson 1986; Sourvinou-Inwood 1988; Ogden 1997, 87–94. Other scholars (see note 32 below) have considered the stories in Herodotos for discussing the historian’s aims and world-view. 7   McGlew 1993, the discussion of the Corinthian tyranny in 61–74. 8   Luraghi 2013; 2014; 2015, 78: «sources on Greek tyranny do not provide elements necessary for a historical reconstruction of it». 9   Catenacci 2012, the question posed in 22; see the review by Canali De Rossi 2014. ­Filippo Canali De Rossi’s own books on Greek tyranny (Canali De Rossi 2012a; 2012b; 2013) discuss the possible reflection of historical reality in the traditions without focusing on the narrative patterns. 10   Schmitz 2010 (see also 2014, 75–80); Giangiulio 2010; 2013. See also Ogden 1997, 148–151.



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tion of Schmitz, the scholars have paid little attention to the stories concerning the dynasty of the Bakchiads who ruled Corinth before the Kypselid tyrants. The present article attempts to bridge the gap between the historically and mythologically oriented approaches. It will discuss the ancient narratives for understanding to what extent and how the mythological patterning contributed to the transmission of historically relevant information. The article will be dealing mainly with the traditions, not history, and with the attitudes these accounts expressed, which cannot always be fully appreciated by modern readers. The patterning of the tradition will be viewed not only as a barrier between us and the original events (which it certainly is), but also as a medium for transmission, moulding the information into familiarly shaped and therefore easily remembered stories. It will appear as a key for understanding the origins and the development of the stories, contributing to the understanding of the realities the stories purport to describe. II  The ancient record of the early history of Corinth The history of Dorian Corinth in our sources begins with Aletes the descendant of Herakles who founded the Dorian polis.11 His descendants ruled as hereditary kings. His third or fifth descendant Bakchis was ugly and lame, but a good ruler having ten children and thus founding the dynasty of the Bakchiads.12 The fifth Bakchiad king Telestes was killed by his relatives, c. 747 according to the traditional chronology,13 and during the next 90 years the Bakchiads ruled collectively appointing one among them as annual πρύτανις.14 In c. 657 the dynasty was overthrown by Kypselos, a Bakchiad on his mother’s side, who established himself as the tyrant and reigned until his death 30 years later (c. 627).15 His son Periandros reigned during the next 40 years and bequeathed the power to his nephew (c. 587) who was killed by the Corinthians after

11  The earliest record in Pind. Ol. XIII 14; the later standard account, probably deriving from

the work of Ephoros (who mentions Aletes in FGrHist 70 F 18), is given in Theopompos FGrHist 115 F 357; Arist. fr. 554 Rose; Duris FGrHist 76 F 84; Konon 26; Apollod. II 8. 3; Schol. Pind. Nem. VIII 155; Diod. VII 9. 2; etc. See Kõiv 2003, 227–229. 12  Diod. VII 9 (giving the full list of the kings) and Paus. II 4. 4 placed Bakchis as the 5th descendant of Aletes. In Arist. fr. 611. 19 Rose he was the 3rd descendant (ἐβασίλευσε δὲ καὶ Βάκχις τρίτος). See also Arist. fr. 554 Rose (Kõiv 2003, 228 n. 70). 13  The chronological schema, too complex to be considered here in detail, is reconstructed by Jacoby 1902, 150–155 and Mosshammer 1979, 234–245. The slight difference of their results is not important for the present discussion. 14  Diod. VII 9. 5; Paus. II 4. 4. Diodoros notes a king Automenes ruling during a year after Telestes, but the name Telestes clearly singles him out as the last king; Automenes might have been the first of the annual πρυτάνεις. 15  Hdt. V 92 β–ζ; Nic. Dam. FGrHist 90 F 57.

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three years of rule (c. 584). This marked the end of the tyranny and the establishment of an oligarchic constitution.16 The list of the Bakchiad kings given by Diodoros (including the names of all the kings from Aletes to Telestes), as well as the chronology of the events,17 are obviously later constructions. Aletes the founder is clearly a legendary figure personifying the reputed origins of the Dorian polis, and Bakchis probably a fictional eponymous ancestor of the Bakchiads, placed suitably around the middle point between Aletes and the last king Telestes. The name Telestes clearly relates to τέλος – the end – and must be fictional.18 We cannot tell how the other names in the list were arrived at, or when the list was put together, but it almost certainly is a construction with hardly any value for reconstructing the real history.19 Concerning the chronological framework, we know that the pan-Hellenic Isthmian Games hosted by the Corinthians were reputedly established in the years 584–581.20 The fall of the tyranny (c. 584) was synchronised with this event, and the date assumed as the starting point for further calculations. Counting back from it, the 73 years of the Kypselid rule (30 years of Kypselos + 40 of Periandros + 3 of his successor) produced the date c. 657 for the beginning of the tyranny (584 + 73 = 657), and the previous 90 years of the Bakchiad oligarchy led to the dating of its start to c. 747 (657 + 90 = 747).21 The 30 and 40 years assigned to Kypselos and Periandros are obviously average round figures, and the 90 years of the Bakchiads an expression of three generations, which shows that the whole chronology was based on a genealogical calculation. This demonstrates that the ancient scholars had no documentary evidence for establishing the precise dates, thus no eponymous lists to be used for this purpose.22 The literary evidence from early Corinth available to later writers was probably confined to three types of sources. First, there was the epic poetry ascribed to Eumelos, later dated to the time of the establishment of the Bakchiad oligarchy.23 The fragments ascribed to 16  Arist.

Pol. 1315 b23–27 (where the 44 years for Periandros must be emended to 40 conforming with the total of 73,5 years the philosopher gave for the dynasty) and Diog. Laert. I 98 (giving Periandros 40 years of rule). The end of the tyranny and the following constitution is described in Nic. Dam. FGrHist 90 F 60. 17  See notes 12, 13 and 21. 18  But see also below, with the notes 123 f. 19  On the worth of the account of the Corinthian kingship see especially Drews 1983, 52–55. 20  Solin. VII 14 (Ol. 49 = 585–581); Euseb. Chron. 101 Helm (Ol. 49. 4 = 581). 21  The dates probably derive from the chronology of Apollodoros synchronising the fall of tyranny with the establishment of the Isthmian Games (Jacoby 1902, 150–155; Mosshammer 1979, 234–245). Apollodoros might have arrived at that date based on a list of the Isthmian winners (Jacoby 1902, 154  f.; Beloch 1913, 279  f.) or by assuming its rough synchronism with the foundation of the Pythian Games (a possibility suggested by Mosshammer 1979, 243–245). 22   Salmon 1984, 56. 23  Paus. II 1. 1 believed that Eumelos was a Bakchiad; Clemens (Strom. I 21. 131. 8) synchronised him with Archias the founder of Syracuse; Eusebios (Chron. 89 Helm) dated him to Ol. 9 (744–741), immediately after the end of the Bakchiad kingship according to Diodoros (see



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him, however, concern the legendary history of Corinth before the Dorian conquest, with no references to the subsequent period.24 Second, there were some possibly early oracular verses related by Herodotos (discussed below), some verses in the Theognidean corpus mentioning troubles on the island Euboia and praying for annihilation of the Kypselids,25 and a poem ascribed to the sixth century poet Stesichoros concerning a Corinthian tyrant, in all likelihood Periandros.26 There might have been some epigraphic evidence, perhaps inscribed on the dedications of the rulers in Corinth or in the pan-Hellenic sanctuaries.27 In addition, Aristotle reported an early Corinthian lawgiver called Pheidon regulating the system of land holding connected to citizen rights,28 and we cannot exclude the possibility that some inscriptional evidence concerning this legislation was preserved into the Classical period. But as this Pheidon was never mentioned outside the short passage of Aristotle, we can suppose that no law-code of his had been preserved and all the information was deduced from narrative tradition.29 There might of course have been some other scattered evidence, but all this could scarcely have allowed a chronologically ordered narrative, which means Kõiv 2001, 335–337; 2011, 362  f.). West 2002 dates the poetry of Eumelos to the late 7th or the 6th century. 24  Eumelos supposedly composed a Korinthiaka (fr. 1–10 Bernabé), an Europia (fr. 11–13 Bernabé), and a prosodion for the Messenians to be performed in Delos (Paus. IV 33. 2). 25  Theogn. 891–894; see Selle 2008, 238  f.; Gagné 2016, 74–76. 26  Stesichoros fr. 278 PMG ap. Strab. VIII 3. 20; see below, with note 53. Some modern scholars have doubted the Stesichorean authorship and the Archaic dating of the poem, judging the romantic tale unsuitable for an Archaic poet (Rose 1932; Davies – Finglass 2014). The modern pre-concept, however, can hardly outweigh the clear statement of Strabo. The ascription to Stesichoros is defended by Lehnus 1975 and accepted by Bowie 2012. See also Zörner 1971, 33; Kõiv 2013, 332. 27  Kypselos reputedly built a treasure house in Delphi (Hdt. I 14. 2; Paus. X 13. 5). At Olympia the tyrants dedicated a huge golden statue (Ephoros FGrHist 70 F 178; Arist. Oec. 1346 a31–b5; Agaklythos FGrHist 411 F 1; Strab. VIII 6. 20; Plut. Pyth. Or. 13; Paus. V 2. 3; Photius and Suda s.  v. Kypselidon anathemata) with an inscription ascribing it to «the Kypselids» (Εἰ μὴ ἐγὼ χρυσοῦς σφυρήλατος εἰμὶ κολοσσὸς,  Ἐξώλης εἴη Κυψελιδῶν γενεά, quoted with slight differences by Photius and Suda; I follow the reading of Gagné 2016, 69 who accepts the authenticity of the couplet). A fragmentary inscription from Olympia (IvO 650) mentioning Βοῶ[ν] Κυψ[έλου] may mark a Kypselid dedication (de Libero 1996, 149). For the archaeological evidence for the presumed tyrants’ buildings see especially Salmon 1984, 59–62, 201  f.; de Libero 1996, 169–173. 28  Arist. Pol. 1265 b12–16. For the interpretation see Salmon 1984, 63–65; Link 1991, 49– 54; Hölkeskamp 1999, 150–157; Kõiv 2003, 236  f. 29  Nic. Dam. FGrHist 90 F 35 mentions a certain Pheidon killed in the internal conflicts at Corinth, probably believing that this was the famous Argive ruler who tried to conquer Corinth (Plut. Am. narr. 2). Schol. Pind. Ol. XIII 17e, 21d states that the Pheidon who established a system of weight and measures, generally known as the Argive tyrant, was a Corinthian, or alternatively that the Corinthian measures were established by the Argive Pheidon. This indicates a confusion of the Corinthian lawgiver and the Argive tyrant (see Jacoby 1926, 234; Oost 1972, 13; Kõiv 2003, 237, 253  f.), showing the lawgiver as a shadowy figure about whom no solid evidence had survived.

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that the overall account of early Corinthian history, like most of the details woven into it, must be based on orally transmitted stories. III  The Kypselids: the hero and the lame ruling The story of the rise of Kypselos is related by Herodotos. He has it narrated by a Corinthian called Sokles, who warned the Spartans against establishing tyranny in Athens,30 and therefore told them about the Corinthians’ own experiences with such a kind of rule.31 Herodotos clearly gives an anti-tyrannical interpretation of the tradition,32 showing the horrors a tyranny would inevitably bring.33 Sokles tells that Corinth was ruled by an oligarchy of the endogamous Bakchiads. One of them had a lame daughter called Labda whom no Bakchiad wished to marry, and who was given as wife to Aetion («Eaglelike»), a non-Dorian Lapith by lineage dwelling in a village called Petre («Rock»). As Aetion had no children with Labda he consulted the Delphic oracle, and Pythia announced: «Aetion, no one honours you although you are worthy of honour, but Labda is pregnant and will give birth to a rolling stone that will fall on the monarchic men and set Corinth aright (or punish Corinth)»:34 30  Hdt. V 92. The story has been repeatedly discussed in the research (the literature quoted in notes 2–10 and How – Wells 1912, 50–55; Strasburger 1955; Parke – Wormell 1956, I, 115–117; Andrewes 1956, 45–48; Waters 1971, 13–15, 19  f.; Zörner 1971, 26–35, 47–49; Raaflaub 1979, 239–241; 1987, 23–25; Stahl 1983; Węcowski 1996; Gray 1996; Johnson 2001; Dewald 2003; Moles 2007; Giangiulio 2013). My primary intention here is not to establish the message Herodotos wished to convey, but to approach the tradition he relied on. 31  Herodotos thus presents this as a Corinthian tradition, and although his immediate source was probably Athenian (the story was told as warning against overthrowing Athenian democracy – see Forsdyke 1999, 367  f.), there is no need to question the ultimately Corinthian origin of the account. 32   How – Wells 1912, 340; Catenacci 2012, 43  f.; Canali De Rossi 2012b, 9. He might have contrasted the sympathy towards the child to the unavoidable evils of tyranny (Erbse 1992, 133–137; Moles 2007), or wished to show that absolute power corrupts even a good person (Stahl 1983), or pointed out the importance of action against a threatening tyranny (Johnson 2001), or implied the parallel between the tyranny in Corinth which the Bak­chiads failed to avoid, and the future tyranny of the Athenian empire, which the Spartans could have avoided by restoring Hippias to power (Strasburger 1955; Raaflaub 1979, 239–241; 1987, 23  f.; Węcowski 1996), or simply wanted to relate a good story (How – Wells 1912, 51; ­Waters 1971, 14  f.). 33  It conforms with Herodotos’ belief that monarchy was unacceptable for the Greeks – see Lateiner 1989, 172–179; Lévy 1993, 9; Dewald 2003; Giangiulio 2013. The fact that Hero­ dotos does not describe all tyrants in a uniformly stereotypical way (as pointed out by W ­ aters 1971; Gray 1996) does not contest his negative attitude – it was not the evil personality of the tyrants that makes tyranny bad, but the inevitability of leading into the horror (Dewald 2003). 34  The verb δικαιώζειν in the third line of the oracle can mean both, and was probably purposely ambiguous. Will 1955, 450  f.; Salmon 1984, 187 prefer «setting aright», while Gray 1996 and Węcowski 1996 incline towards «punishing». McGlew 1993, 64–67, Schmitz 2010;



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Ἠετίων, οὔτις σε τίει πολύτιτον ἐόντα. Λάβδα κύει, τέξει δ’ ὀλοοίτροχον· ἐν δὲ πεσεῖται ἀνδράσι μουνάρχοισι, δικαιώσει δὲ Κόρινθον.

When the Bakchiads became aware of this oracle, it explained a previous Delphic utterance they had failed to understand, which stated that «an eagle is pregnant on the rocks and will give birth to a lion who will break the knees of many men; note this well, Corinthians, you who dwell by fair Peirene and beetling Corinth»:

Αἰετὸς ἐν πέτρῃσι κύει, τέξει δὲ λέοντα καρτερὸν ὠμηστήν· πολλῶν δ’ ὑπὸ γούνατα λύσει. Ταῦτά νυν εὖ φράζεσθε, Κορίνθιοι, οἳ περὶ καλὴν Πειρήνην οἰκεῖτε καὶ ὀφρυόεντα Κόρινθον.

The Bakchiads understood the danger, decided to kill the son of Aetion immediately after the birth, and sent ten of their own men to do this. When the men entered the house of Aetion, they asked for the child and Labda gave them her son without suspicion. The baby smiled by divine luck (θείῃ τύχῃ) to the man who first took him, arousing pity in the killer, the man gave the baby to the next, and the child was thus passed through the hands of all ten without any of them daring to accomplish the deed. They gave the child back to the mother, went outdoors to discuss the situation, and decided to return and kill the baby jointly. But Labda heard the talk and hid the child in a vessel (κυψέλη) where the men could not find him.35 They decided to leave and say that everything had been done as required. The boy thus survived and was named Kypselos according to the vessel that had saved his life. When Kypselos grew up and went to consult the Delphic oracle the Pythia greeted him with these words: «Blessed is the man who enters my dwelling, Kypselos the son of Aetion, the king (βασιλεύς) of glorious Corinth, he and his children, but not his children’s children»:

῎Ολβιος οὗτος ἀνὴρ ὃς ἐμὸν δόμον ἐσκαταβαίνει, Κύψελος ᾿Ηετίδης, βασιλεὺς κλειτοῖο Κορίνθου, αὐτὸς καὶ παῖδες, παίδων γε μὲν οὐκέτι παῖδες.

Canali De Rossi 2012b, 10–13 and Giangiulio 2013 propose a combination (punishing in the name of justice, as put by Giangiulio). A parallel can be found in Theognis’ warning that the «pregnant» polis would «give birth» to a monarch as «the corrector of our badness» (39–40: κύει πόλις ἥδε, δέδοικα δὲ μὴ τέκηι ἄνδρα / εὐθυντῆρα κακῆς ὕβριος ἡμετέρης), where the «corrector» (εὐθυντῆρ) has an equally ambiguous meaning (the parallel noted by McGlew 1993, 65–67; Catenacci 2012, 44–47). 35  The κυψέλη might have been a beehive (Roux 1963; Ogden 1997, 88  f.) or a corn-chest (Gray 1996, 379; Moles 2007, 253).

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Having received this oracle Kypselos became the tyrant of Corinth, and proved to be a terrible ruler banishing many Corinthians, robbing many people of their goods, and killing even more of them. His son Periandros was moderate at the beginning, but when his friend, the Milesian tyrant Thrasybulos, advised him to confirm the power by destroying the outstanding citizens, he became even worse, killing or expelling those who had survived the rule of his father. He even stripped all the Corinthian women of their clothes, to please his late wife Melissa with whom he had had sexual intercourse after her death and who now let him know through a death oracle that she was cold and naked in the underworld. Periandros thus called all the women of Corinth, the free and the slaves alike, to the sanctuary of Hera as if to a great festival for which the women put on their jewellery and the best clothes. He encircled the sanctuary with his soldiers, stripped the women and burned their adornment for Melissa. Although Herodotos presented the tyranny as an odium, the story and the oracles clearly describe Kypselos as a divinely predestined glorious ruler.36 We see here a usual account of the rise of founding heroes, famously exemplified by Sargon, Romulus and Kyros,37 which appears in the Greek tradition as early as Hesiod’s Theogony where the new-born Zeus, the future king of the gods, was threatened by his father and rescued by his mother hiding him in a cave, rather similar to what happened to Kypselos.38 Similar tales were told about many Greek heroes,39 other deities besides Zeus and a few historical rulers.40

36  This obvious implication of the story has been generally recognised: McGlew 1993, 62; Johnson 2001, 12  f.; Ogden 2008, 19; Catenacci 2012, 38–44; Giangiulio 2013. 37  For the heroic ‹biographies› from different cultures see especially Raglan 1936 (in 178– 189 including the motif of the exposed child); Propp 1984. For the motif of the exposed child see especially Redford 1967; Lewis 1980, 149–276. 38  Hes. Theog. 453–506, 617–735. 39  See especially Huys 1995 (focusing on Greek Tragedy); Wesselmann 2011, 201–226; Chiasson 2012, 221  f. Note e.  g. Perseus (Pherekydes FGrHist 3 F 10–12; Apollod. II 4. 1–4), Amphion and Zethos (Asios fr. 1 Bernabé; Pherekydes FGrHist 3 F 41; Apollod. III 5. 5; Hygin. Fab. 8); Iamos (Pind. Ol. VI 25–55), Ion (Eurip. Ion); Telephos (Diod. IV 33. 7–2; Apollod. II 7. 4; III 8. 9; etc.), Paris (Apollod. II 12. 5; etc.), Herakles (Pind. Nem. I 39–51; Theokr. XXIV; Diod. IV 10. 1; Apollod. II 4. 8; Hygin. Fab. 30; etc.); Atalanta (Apollod. III 9. 2), Pelias and Neleus (Apollod. I 9. 8–9), Aiolos and Boiotos (Hygin. Fab. 186), Aigisthos (Hygin. Fab. 87–88), Hippothous (Hygin. Fab. 187), Miletos (Anton. Lib. Met. 30); Meleagros (Apollod. I 8. 2; Hygin. Fab. 171); Achilleus (Aigimios ap. Schol. Apoll. Rhod. 4. 816 = Hesiodos fr. 300 M–W; see Burgess 2009, 8–25; Holway 2012, 53–60). What matters in these stories is not necessarily the exposure of the child, but the attempt on his life (see Kõiv 2018, 628–630). 40  Deities: Asklepios (Paus. II 26. 3–5), Dionysos (Paus. III 24. 3–5) and Attis (Paus. VII 17. 10–12). Historical rulers: Agathokles (Diod. XIX 2. 2–7); Ptolemaios Soter (Suda. s.  v. Lagos); Pyrrhos (Plut. Pyrrhos 2). Kypselos’ escape in the κυψέλη was probably inspired by his name. See the discussion in Catenacci 2012.



Reading ancient tradition: the rulers of Archaic Corinth 101

In the present case the narrative with the oracles conveys a similar meaning. The oracles are clearly connected to each other and organically woven into the narrative:41 the rolling stone falling on the monarchic men in the first oracle (τέξει δ’ ὀλοοίτροχον· ἐν δὲ πεσεῖται ἀνδράσι μουνάρχοισι) presupposes the birth on the rocks stated in the second (Αἰετὸς ἐν πέτρῃσι κύει), because the rocks are from where the stone can roll down, while the eagle (Αἰετὸς) pregnant on the rocks (ἐν πέτρῃσι) obviously corresponds to Aetion from the deme of Petre in the story.42 The Bakchiads on whom the rolling stone would fall were guilty of ruling alone – as ἄνδρες μουνάρχοι – which is paralleled by their endogamy in the narrative, implying a reproachable exclusiveness of the rule. They had thus deprived Aetion of the honour he deserved ( Ἠετίων, οὔτις σε τίει πολύτιτον ἐόντα), which made his son the rightful avenger and rectifier of Corinth, as was stated by the first oracle (δικαιώσει δὲ Κόρινθον).43 The second oracle warned that the punishment would be harsh: the purger equals a lion devouring raw flesh and would break the knees of many. The Corinthians apparently would share the responsibility and suffer with the rulers.44 However, the punishment, although harsh, was still divinely sanctified and therefore just, indicated by the verb δικαιώσει. The metaphors of a rolling stone and a fierce lion have a glorifying effect besides a sinister connotation. The poet of the Iliad used these for describing the heroic anger and determination of Hektor in battle, which infers a similar implication in the oracles of Kypselos.45 They indicate the heroic stature of the purger, which complies with the 41   Catenacci 2012, 39  f. notes that the oracles were connected through the rhyme between πολύτιτον ἐόντα in the first and τέξει δὲ λέοντα in the second. There is no need to distinguish between the pro-Bakchiad and pro-Kypselid position of different oracles (as suggested by Will 1955, 450–454; Andrewes 1956, 47  f.; Zörner 1971, 27; Drews 1972; Węcowski 1996; Moles 2007). 42  It can be that the rocks were originally understood as Acrocorinth from where the stone could naturally roll down on Corinth (Roux 1963), and was developed into a separate place called Petre in the narrative tradition. On the other hand, as patronyms were important for the Greeks, we can suppose that the name of Kypselos’ father was remembered, and the eagle in the oracle derives from the name Aetion, not vice versa. A close connection between the oracles and the narrative is pointed out by Andrewes 1956, 46  f.; Salmon 1984, 186; Węcowski 1996; Johnson 2001; Giangiulio 2010; 2013; Kindt 2016, 35. For the embeddedness of the Delphic oracles into the narratives in general see Maurizio 1997. 43   McGlew 1993, 64; Giangiulio 2013, 230. Μοναρχία clearly marked a reproachable rule for the Archaic poets. Solon viewed it as a rule enslaving the people (fr. 9 West); for Theognis it arose from internal conflicts as a punishment for the people (39–52); Alkaios marked with that term the reproachable rule of Myrsilos (fr. 6). See Barceló 1993, 92–102; de Libero 1996, 28–35; Parker 1998; Anderson 2005; Kõiv 2016, 17–19. 44  One more oracular line was quoted by Oinomaos ap. Euseb. PE 5. 35 (Parke – Wormell 1956, II, no 9), stating that Kypselos would bring many miseries to the Corinthians: Κύψελος, ὃς δὴ πολλὰ Κορίνθῳ πήματα τεύξει. This utterance would have suited Herodotos’ message so well that he would hardly have left it unquoted had he known it. It may be a later forgery. 45   McGlew 1993, 65; Catenacci 2012, 41; Giangiulio 2013 referring to Il. XIII 136–145 (Hektor as ὀλοοίτροχος) and XV 592–636 (comparison to lion). For the ambiguous meaning of the oracles see Maurizio 2001, 43; Kurke 2009; Schmitz 2010; Kindt 2016, 35.

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third oracle blessing Kypselos as the legitimate ruler of Corinth, thus confirming what the first two had predicted. The godly favour Kypselos enjoyed is indicated, besides the oracles and the general story pattern, by divine luck (θείῃ τύχῃ) inspiring the life-saving smile of the child.46 The story and the oracles probably emerged in symbiosis. The oracles were surely composed with some narrative in mind, and must in turn have influenced the narrative tradition. There is no reason to think that the original story they were connected to was very different from what we know from Herodotos. The message of the whole complex is clear: Kypselos was, from his birth, chosen as a divine favourite destined to accomplish the oracular predictions, overthrow the unjust Bakchiads and set Corinth aright.47 The birth story requires a continuation describing the rise to the power, usual in such accounts. The oracles clearly state that Kypselos will do this: fall on the Bakchiads and become the king. The tradition could hardly have failed to describe this, and in fact we find the account in Nikolaos of Damascus (Ephoros).48 Nikolaos, beginning with a variant of the birth story,49 relates that the father brought Kypselos up in Olympia under the protection of the god. As a youth Kypselos consulted the Delphic oracle and returned to Corinth, where he soon became popular among the people because of his bravery and justice. He assumed the position of war-leader (πολέμαρχος) and was mild towards the debtors whom he was entitled to imprison. When he saw that the people hated the unjust Bakchiads, but had no champion, he put himself forward and became the leader of the people. He revealed the prediction that he would overthrow the Bakchiads, told how they had tried to kill him, thus gathering his followers, killed the hateful Bakchiad king and was himself proclaimed king by the people (κτείνει βασιλεύοντα Πατροκλείδην, παράνομον ὄντα καὶ ἐπαχθῆ. Ταχὺ δὲ ἀντ’ ἐκείνου ὁ δῆμος αὐτὸν βασιλέα κατέστησεν). He expelled the Bakchiads and turned their properties into public property, founded many colonies, and was so popular among the people that he needed no bodyguard for protection.50 This is exactly the kind of story we must expect: Kypselos grew up abroad, suitably for a hero, returned home, became a popular leader, killed his unjust predecessor and

46   Moles

2007, 258  f. The smile could have marked Kypselos as a ‹divine child› (Immerwahr 1966, 194  f.; Johnson 2001). 47  Pointed out especially by McGlew 1993, 71; Catenacci 2012, 38–46; see also Gian­ giu­l io 2013. 48  FGrHist 90 F 57. 49  According to Nikolaos FGrHist 90 F 56. 2 the Bakchiads sent their soldiers to kill the baby, and they revealed the plan to Aetion, while in Herodotos the would-be killers were men from among the Bakchiads, met only Labda and left without telling her anything. 50  Nic. Dam. FGrHist 90 F 57. 1–8. According to Polyainos V 31 Kypselos used a ruse to get rid of the Bakchiads: he sent them to consult the Delphic oracle and forbade their return. Aelianos Var. Hist. I 19 simply notes that the Bakchiads were overthrown because of their τρυφή.



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was proclaimed king.51 It supplies the part ignored by Herodotos, and completes an almost perfect mythological cliché that integrates all the elements – the divine prediction, the birth and the following rise to power – into a coherent whole, describing how the predicted doom for the Bakchiads was accomplished, and how Kypselos actually achieved the kingship. In all likelihood, Nikolaos has preserved for us, via Ephoros, a rationalised version of the traditional account about Kypselos’ rise. The oracles in Herodotos clearly imply this or a similar narrative. Herodotos simply ignored this part of the story as unsuitable for his purpose to describe tyranny as an evil. The same account was probably followed by Aristotle when he characterised Kypselos as a tyrant-demagogue, thus accepting his popularity among the people.52 Unlike Kypselos, who is described in the tradition as a divinely supported hero, his son Periandros appears as a monster in most of the accounts. The earliest evidence may derive from an almost contemporary source. A poem ascribed to the sixth century poet Stesichoros related that a Corinthian tyrant, in all likelihood Periandros, murdered his bride called Rhadine, probably out of jealousy, when she was approaching Corinth on a chariot together with her cousin.53 Among the later sources, Herodotos presents more data than he has Sokles report. Periandros allegedly killed his wife Melissa and quarrelled with his son Lykophron who was angry with his father because of his mother’s death. He expelled the son from home and afterwards sent him to rule Korkyra, the people of which, however, hated Periandros so much that they murdered Lykophron when they heard that Periandros would come to rule the island instead of his son. The tyrant, seeking revenge, sent the sons of the Korkyreans to be castrated by the Lydian king Alyattes, but the boys were saved by the people of Samos.54 Gruesome details concerning Periandros’ sex life are added by Diogenes Laertios and Parthenios. Diogenes tells that Melissa was pregnant when Periandros trampled her to death, believing the gossip of his concubines, whom he later burnt alive for punishment for the slander. Diogenes also relates that Periandros had a secret liaison with his mother Krateia, while Parthenios supplements a full story of how Periandros’ mother slept with her son in darkness, and committed suicide when her identity was discovered. This embittered Periandros and caused his subsequent harshness.55 51  For

heroes’ ‹biographies› see the literature in note 37. Pol. 1310 b15–30, particularly 29–30. Ephoros and Aristotle surely did not simply telescope the realities of their present (so e.  g. de Libero 1996, 142), but rationalised the tradition describing Kypselos as a popular hero. I agree with Forsdyke 2005, 72, 74  f. accepting some historical basis for the account, but doubt our ability to establish the exact reason for Kypselos’ popularity. 53  Stesichoros fr. 278 PMG. See note 26 above. The ancient chronographers dated Stesichoros ca 630–555 (Suda s.  v. Stesichoros; Euseb. Chron 98 Helm; see Mosshammer 1979, 218–225; Kivilo 2010, 79–82), which seems more or less reliable (Podlecki 1984, 154–163). 54  Hdt. III 48–53. 55  Diog. Laert. I 94 (killing the wife and the concubines); 96 (incest with mother) quoting the work on ancient luxury ascribed to Aristippos of Cyrene; Parthen. Erot. 17. 52  Arist.

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Nikolaos of Damascus and Aristotle consequently contrasted Kypselos as the popular hero to Periandros as a hateful tyrant. Both stated that Periandros inherited the kingship (βασιλεία) from his father, acquired a bodyguard and turned the rule into tyranny (τυραννίς).56 Aristotle described him as the inventor of tyrannical measures for maintaining power and noted, like Ephoros,57 that Periandros forbade the people to live in the city. According to Nikolaos he forbade the citizens to employ slaves, compelled them to work and even fined them for talking to each other on the agora, fearing that the people might plot against him.58 The Corinthians hated the tyrants, and when Periandros died, the people revolted against his successor. They were so angry that besides killing the ruler they dug up the remains of the Kypselids and threw them out of their land.59 Aristotle however was somewhat milder compared to Nikolaos. He noted Periandros’ modesty and justice, and acknowledged his measures for restricting luxury and expenditure, and Nikolaos, despite his negative appraisal, acknowledged the military power of Periandros.60 This probably reflects a favourable tradition, which was suppressed by Nikolaos and Herodotos, but traces of which can be found in the stories in which the tyrant laudably demonstrates his wisdom. Herodotos mentioned the valuable advice Periandros gave to Thrasybulos the tyrant of Miletos, helping to save the city from the Lydian threat.61 He noted Periandros’ mediation in the conflict between Athens and Mytilene,62 and told a story about his just and clever resolution of the attempted murder of the famous poet Arion.63 Periandros clearly appears as a wise ruler in these accounts, which explains his inclusion among the Seven Sages, reputed for their political wisdom and moderation.64 However, despite this favourable tradition, the negative judgement of Periandros clearly predominates, and the contrast between him and his heroic father is obvious. No stories about the outrages of Kypselos have survived, and even Herodotos had to 56  Nic.

Dam. FGrHist 90 F 58. 1; Arist. fr. 611. 20 Rose. Pol. 1313 a36–b32; Diog. Laert. I 98 (the prohibition to live in the city) quoting Ephoros (FGrHist 70 F 179) and Aristotle (fr. 516 Rose). 58  Nic. Dam. FGrHist 90 F 58. 1; besides that, Nikolaos mentioned Periandros’ sexual intercourse with his dead wife, and dwelt on his problematic relations with his sons (F 58. 2; 59). 59  Nic. Dam. FGrHist 90 F 60. 1. The name of the last ruler is given as Psammetichos in F 59. 4 and as Kypselos in F 60. 1. Diog. Laert. I 96, on the other hand, tells a story of how Perian­ dros cunningly concealed his burial place for posterity by having himself anonymously killed and secretly buried, and the men who dug his grave were killed as well. The story obviously contradicts the account of Nikolaos. 60  Arist. fr. 611. 20 Rose; Nic. Dam. FGrHist 90 F 58. 3. 61  Hdt. I 20. 62  Hdt. V 95. 2. 63  Hdt. I 23–24. 64  Plat. Prot. 343a; Pol. 336a (who, like other writers, protested against this inclusion); Diog. Laert. I 94–100; etc. On the wisdom of tyrants in traditions see Catenacci 2012, 156–195; on Periandros among the Sages see Engels 2010, 45–47. 57  Arist.



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contend with the rather hapless declaration of his cruelty. He probably would have been more specific, had he known some details, which suggests that the tradition simply had preserved no relevant account. The cruelties of Periandros, on the other hand, were vividly described by the tradition. However, although Kypselos was divinely blessed and destined to purge Corinth, this rectification equates to punishment and had an obviously sinister meaning. It predicted Periandros’ horrible deeds implied by the oracle’s warning for the Corinthians (ταῦτά νυν εὖ φράζεσθε, Κορίνθιοι). Moreover, it involved a motif of ominous lameness woven into the story. Marie Delcourt, Jean-Pierre Vernant and Michael Jameson have demonstrated a remarkable similarity between the tradition concerning the Corinthian rulers and the stories of the legendary Theban kings Labdakos, Laios and Oedipus,65 noting in both cases an ominous lameness shaping the destiny of the dynasty. Labda the mother of Kypselos was lame, as indicated by her name, the meaning of which could derive from the ‹lame› letter lambda (Λ or λ), implying either twisted legs or legs of unequal length.66 The name Labdakos, and Labdakidai for his descendants, contains the same root and implies limping as an inherent trait, inherited by his son Laios («left» or «left-handed») and grandson Oedipus («swollen foot») with maimed feet.67 Lameness was understood as an ominous feature, marking an imbalance of movement, thus morally deranged behaviour, and illegitimate birth.68 It was used as invective against opponents as early as Alkaios.69 In the traditions discussed here it foreshadowed the abnormal acts of the rulers and a catastrophic end for the dynasties.

65   Delcourt 1944, 16–22, 195  f.; Vernant 1982; Jameson 1986; elaborated further by Ogden 1997, 87–94 and accepted by Said 2002; Moles 2007; Schmitz 2010; Catenacci 2012; Frass 2013. 66  Etym. Magn. s.  v. βλαισός states that the feet of Labda were twisted outwards in the shape of the letter Λ, the interpretation accepted by Ogden 1997, 90. But the name could derive its meaning from the different length of the stems of the letter, as it was drawn in many local scripts, including the script of early Corinth (Jameson 1986, 3  f.; Garland 2010, 98). See Frass 2013. 67  See Bremmer 1987 (who in 44 however considers the limping as a secondary trait of the myth); Ogden 1997, 29  f.; Garland 2010, 13. For the meaning of λαιός see Wirth 2010, 24. For the interpretation of the Labdakid legend see Bethe 1899b; Lamer 1924; Delcourt 1944; Vernant 1982. 68  For the ominous meaning of lameness see Plat. Pol. VII 535d–536d; Vernant 1982; Ogden 1997, especially 29–37; Yche-Fontanel 2001; Schmitz 2010, 31–35. The quasi-equation of lameness with bastardy is demonstrated by the dispute between Agesilaos and Leotychidas over the succession in Sparta, when an oracle warning against the «lame kingship» implied an illegitimate birth (Plut. Lys. 22. 6–13; Paus. III 8. 7–10; Xen. Hell. III 3. 1–4) – see especially Flaig 2006, 49–54. 69  Alkaios fr. 429 berating his opponent Pittakos: Τοῦτον Ἀλκαῖος . . . ἀποκαλεῖ . . . χειροπόδην δὲ διὰ τὰς ἐν τοῖς ποσὶ ῥαγάδας. Pittakos was also κακόπατρις (of bad parentage) – fr. 348. See Kurke 1994 and Luraghi 2014, 81 for the connection between the reputed physical deformity of tyrants and the blasphemy of Alkaios.

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The ‹lameness› of the Labdakids became manifest in the excessive homosexual passion of Laios who abducted and raped Chrysippos, the young son of Pelops.70 Chrysippos committed suicide, Pelops cursed Laios, and an oracle destined him to have children who would kill him. When his son Oedipus was born, he was exposed, but survived, fulfilled the prediction and married his mother. Afterwards he quarrelled with his sons and cursed them, inducing war between the brothers, disastrous for the dynasty and the polis.71 In the Corinthian story the lameness began with Bakchis the Bakchiad ancestor, and continued with his limping descendant Labda. Kypselos was thus the offspring of a lame mother descending from a lame ancestor, and his own birth was ‹lame› in the sense of illegitimacy, because the truly legitimate marriages among the Bakchiads were endogamous.72 Like in the case of Oedipus, the oracles warned of his birth, and he survived the attempt on his life. The consequent evils, manifest through the crimes of Periandros, involved sexual recklessness and perversion: the intercourse with his murdered wife and the incest with his mother. Like Oe­dipus, Periandros quarrelled with his son, which ultimately led to the dynasty’s fall. The similarity of the narratives is obvious, suggesting an impact of the pan-Hellenically famous Theban legends on the Corinthian traditions. Both these traditions took shape early. The main lines of the Theban story were probably established in the epic cycle – Oidipodeia, Thebais and Epigonoi – during the Archaic Age.73 In the Corinthian tradition, the lame ancestry of Kypselos and most 70  I

follow Vernant 1982 in his interpretation. incest with his mother was first mentioned in the Odyssey (XI 271–280), the curse of the sons described in the epic Thebais (fr. 2 Bernabé) and the resulting destruction of Thebes in the Epigonoi (see Huxley 1969, 39–50; Torres-Guerra 2015; Cingano 2015a). Oedipus’ birth story was indeed popular in Attic drama (see Daly 1937), and a compact account involving Chrysippos’ death and the curse on the family is given in Hypoth. Eurip. Phoin. and schol. ad 1760 quoting Peisandros (FGrHist 16 F 10; the curse of Pelops is given also in Hypoth. Aesch. Sept.; see also Athen. XIII 602–603; Hygin. Fab. 85; the more detailed account in Apollod. III 5. 5–7. 4 misses this point). Peisandros might have been an Archaic epic poet (so e.  g. Lamer 1924; Daly 1937; but Jacoby 1923, 494 assumed this as a pseudonym for a Hellenistic prose author) and his account can derive from the Oidipodeia (Bethe 1891, 4–28, especially 27; 1899b, 2499; Bernabé quotes it as the argumentum for this epos; see especially the discussion and bibliography in Lloyd-Jones 2002; also Cingano 2015b). Chrysippos’ death was certainly told in Euripides’ Chrysippos, and there is no need to assume that it was his own invention (Robert 1921, 883). See also note 73. 72   Gernet 1968, 350. Vernant 1982, 27 and Schmitz 2010, 35 n.  68 suggest that the lameness of the Kypselids was further emphasised by their alleged descent from the Lapith hero Kaineus (Hdt. V 92 β), who was turned from a woman into a man (see Robert 1921, 10  f.). 73  See the literature in note 71. The name of the Labdakids is first mentioned in Pind. Isthm. III 16. Its ‹lame› implication cannot date before the adaption of the Phoenician alphabet (if the meaning derives from the different length of the stems of Λ, it cannot derive from the early Boiotian alphabet where the letter was written stems upwards, see Lamer 1924, 473; Delcourt 1944, 21; Jameson 1986). However, the story of the lame family could have emerged earlier, and Labdakos inserted later as a suitably named ancestor. 71  Oedipus’



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of the ‹lame› acts of his son were known to Herodotos. The tragic tale of Rhadine murdered by the tyrant can derive from Stesichoros, suggesting that the stories of Periandros’ cruelty were well known in the Archaic era. The tale of Periandros’ liaison with his mother was ascribed by Diogenes to Aristippos, which suggests its circulation in the late fifth or early fourth century at the latest.74 We cannot tell whether Herodotos did not know or simply ignored the incest.75 However, he surely knew of the fall of the Kypselids, inferred by the oracle (the rule of Kypselos and his children, but not the grandchildren), which was crucial as the fulfilment of the doom, but chose not to mention this, and he presented the conflict with Lykophron, which deprived Periandros of an heir and sealed the catastrophe, in an unrelated context, explaining the beginning of the enmity between Samos and Corinth.76 He thus knew all the elements of the story, but did not present them as an entity, which demonstrates that the narrative of the rise, lameness and fall of the tyranny was not framed by him. In every likelihood it predated Herodotos. This tradition reveals a controversial attitude towards the Kypselids: Kypselos, although heroic rectifier, founded a ‹lame› dynasty bringing suffering for Corinth. This ambiguity was implied by the ambiguous significance of the motifs of defor­mity, bastardy and postnatal exposition (deformed and illegitimate children were in practice most frequently abandoned after their birth). On the one hand, lameness or imbalanced feet (including appearing with one shoe – μονοσάνδαλοι or μονοκρηπῖδες)77 characterises many heroes (note Philoktetes, Bellerophon, Telephos and Jason in the Greek legendry),78 and disability, illegitimate birth or exposure could have indicated

74  Diog. Laert. I 96. Döring 1998, 250 however dates the περὶ παλαίας τρυφής, from which the account allegedly derives, to the Hellenistic period. 75  Whether or not Herodotos knew the story of Rhadine has no special significance, if its early date is testified by Stesichoros. 76  Pointed out by Waters 1971, 14  f.; see Froehlich 2013, 116  f. According to Węcowski 1996 Herodotos expects his public to understand the dramatic connection between his two accounts of Periandros (III 50–53 and V 92), but did not introduce Lykophron into Sokles’ speech to avoid repetition. 77  The connection between the μονοσάνδαλοι / μονοκρηπῖδες and limpers is suggested by Ogden 1997, 32. For the μονοσάνδαλοι and μονοκρηπῖδες see especially Brelich 1955; Loos-Dietz 1994. The μονοσάνδαλοι / μονοκρηπῖδες appear as highly ambivalent, and include, besides glorious heroes, a number of malefactors who received well-deserved punishment: Lykurgos the king of the Edonians harassing Dionysos; Erysichthon insulting Demeter (Robertson 1972). 78  Philoktetes was described as limping by Sophokles (see Yche-Fontanel 2001, 73–75), and Bellerophon in the lost tragedy of Euripides (see Bethe 1899a, 249). Telephos (see note 39) entangled his foot in a vine-branch (again a sign of imbalanced feet) and was hence lamed by a wound in his thigh inflicted by Achilles; his ‹biography› contained all the elements from the predictions and consequent exposure to the assumption of power (see Schwenn 1934; lameness in Aristoph. Acharn. 410–430; Pax 146–148; Batr. 842, 846, 1063–1064; see Ogden 1997, 31  f.). Achilles himself had imbalanced feet, as one of his ankles was fatally vulnerable (see Bur-

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the rise of a heroic founder.79 Such stories contrasted the initial danger and helplessness to the eventual success, which marked divine help for the hero, thus legitimated his rule,80 and implied a new beginning comparable to resurrection after a symbolic death.81 On the other hand, they could also indicate the birth of a dreadful and dangerous creature,82 of which the inacceptable violence and the disastrous end of several heroes appears as a manifestation.83 These seemingly contradictory sides clearly appear in the Kypselid tradition where the favourable aspects implied by the birth story were ascribed mainly to Kypselos and the horrors to his son. IV  The lameness, guilt and punishment of the Bakchiads The lameness, however, began with the Bakchiads. Bakchis the ancestor was an ambi­ va­lent figure. According to Diodoros his father was called Prymnis,84 but according to another version he was a son of Dionysos,85 as implied by his very name being related to Bakchos. This implies a story of double conception by a mortal man and a god, analogous to the parentages of Herakles and Theseus,86 suitable for heroic ancestors. On the other hand, Bakchis was lame and ugly (χωλὸς καὶ εὐτελὴς τὴν ὄψιν),87 and it is hardly a coincidence that the dynasty he founded was brought to the end by an equally lame Labda, the girl whose limping caused her marriage outside the clan and consequently the fall of the dynasty. Lameness was crucial at both the rise and the fall of the Bakchiads, and must have been significant in the story.88 gess 2009, 9–15). The most famous μονοκρήπις is probably Jason the Argonaut (Pind. Pyth. IV 72–100, μονοκρήπις in 75; Apollod. I 9. 16; etc.). 79  Pointed out especially by Ogden 1997 who gives several examples. Luraghi 2014, 81 notes physical deformity as a frequent element in the ‹biographies› of the Greek tyrants, comparing them to the tricksters from various mythologies. 80   Murray 1980, 142  f.; Wesselmann 2011, 264  f.; Kõiv 2018, 631. 81  This has been plausibly connected to liminality and rituals of initiation (Brelich 1955, 480–483; Loos-Dietz 1994, 193–195; for symbolic rebirth imagined in the initiation context see Propp 1984, 95–106; Wesselmann 2011, 197–226, 252–269; comparative evidence in Gennep 1960; Eliade 1995; see also Versnel 2014). 82  See Garland 2010; Ogden 1997, 9–46. Schmitz 2010, 35 argues for an interpretation by Herodotos, but the ambivalence was probably given by the tradition. 83  Note e.  g. Kyros (Hdt. I 204–214), Herakles (Eurip. Heracl. 815–1015; Soph. Trach. 1191– 1279; Diod. IV 38. 3–8; Apollod. II 7. 7; Hygin. Fab. 36; etc.), Bellerophon (Pind. Isthm. VII 44–47), Oedipus (Soph. Oid. Kol.) and Theseus (Plut. Thes. 35; Apollod. Ep. I 24). For similar examples from other mythologies see Propp 1984. Catenacci 2012 points out the same ambiguity in the ‹biographies› of the Greek tyrants. 84  Diod. VII 9. 4. 85  Schol. Ap. Rhod. 1212. 86   Bernabé 2013 and Debiasi 2013; 2015, 160  f., suggesting that the Dionysian ancestry was stated in the poetry of Eumelos. 87  Arist. fr. 611. 19 Rose. 88  As pointed out by Schmitz 2010, 24.



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This lameness might have been manifest in the imbalanced exclusiveness of the Bakchiad power, indicated by their endogamy and the ‹sole ruling› depriving Aetion among others of the honour he deserved. But this was surely not the only fault. There are three incidents which could have exemplified the malignancy and incriminated the family. The first incident concerns a violent conflict with neighbouring Megara, reputedly a Corinthian foundation during the Dorian invasion and a Corinthian dependency after that.89 A certain Bakchios, probably identical with Bakchis the ancestor,90 was married to the daughter of the Megarian king Klytios, and after her death required the Megarians to come to Corinth to publicly mourn his late wife as a sign of submission. The Megarians refused, and when the Corinthian envoys came to Megara to repeat the request, they hardly escaped the angry people. This led to a war during which the Megarians successfully asserted their independence.91 The story thus describes the loss of the consanguine and previously friendly Megara as a result of the haughtiness of the first Bakchiad ruler, probably manifesting the hubris of the family from the very establishment of their rule. According to the traditional chronology, internal conflicts arose a few generations later which led to the murder of the last Bakchiad king Telestes. Telestes was allegedly a child when his father died, and for sixteen years his uncle Agemon ruled as the regent. Then a certain Alexandros usurped the power, but was killed by Telestes who was himself murdered by his own relatives Arieus and Perantas. After that the Bakchiads ruled jointly.92 This account is too detailed to be mere filler in the chronological sequence of Diodoros, and the fact that Pausanias was able to provide the killers’ names suggests that it was based on a traditional story. The internecine murders could ma­ ni­fest the ‹lameness› of the family, and the murderous rearrangement of power could have foreshadowed a gloomy end.

89  According to the tradition, Megara was founded by the Dorians from Corinth during their venture against Athens: Hdt. V 76; Strab. VIII 1. 7, XIV 2. 6; Paus. I 39. 4–5. The dependent status of Megara emerges from the following story. 90  Besides the similarity of the names, the identification is suggested by the circumstance that Paus. VI 19. 13–14 dated the war between Corinth and Megara to the generation after Bakchis. In Olympia Pausanias saw a Megarian dedication of Corinthian spoils taken in a successful battle, and dated the battle to the time of the Athenian archon for life Phorbas. The standard genealogy (Kastor FGrHist 250 F 4) places Phorbas into the generation which falls after Bakchis when compared to the Corinthian stemma, which suggests that the Megarian victory was dated soon after Bakchis’ reign (see Kõiv 2003, 329  f.). 91  Zenob. V 8 (mentioning Bakchios and Klytios’ wife); Demon FGrHist 327 F 19; Schol. Plat. Euthyd. 292e; Schol. Aristoph. Ran. 439. Plut. QGr 17 may also pertain to this war. The story might or might not reflect some real conflicts between Corinth and Megara during the Bakchiad rule (see Hammond 1954; Legon 1981, 54  f., 60–70; Salmon 1984, 179–192; Tausend 1992; Kõiv 2003, 229–232; van Wees 2003, 62  f.). 92  Diod. VII 9; Paus. II 4. 4.

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Even more significant is the story of the murder of the beautiful youth Aktaion, causing a curse to be placed on the Bakchiads.93 Aktaion was the son of an Argive immigrant named Melissos, who, or whose father, had once saved the lives of many Corinthian men.94 Aktaion was desperately loved by a Bakchiad named Archias who, being drunken after a party, tried to abduct him. In the ensuing brawl the boy was dragged in opposite directions by his family and the men of Archias, and torn to ­pieces.95 The Corinthians failed to punish Archias for this crime. Melissos consequently took the body of his son, climbed to the top of the temple of the god during an Isthmian festival in honour of Poseidon, reminded the Corinthians of the merits of his father, cast curses on the Bakchiads (κατεβόα τῶν Βακχιαδῶν) and jumped down onto the rocks together with Aktaion’s corpse. A drought followed as divine vengeance, and the Delphic oracle ordered the expulsion of those guilty of Aktaion’s death.96 The account clearly blamed the Bakchiads:97 according to Plutarch they were publicly cursed by Melissos, and Maximos of Tyros called the murder a Bakchiad crime.98 The Hellenistic poet Alexander of Aitolia mentioned the death of Aktaion as the cause of pain for the violent Bakchiads (βριαροῖς ἄλγεα Βακχιάδαις),99 and the scholiast of Apollonios stated explicitly that the Bakchiads were expelled from Corinth because of this crime (οἵτινες ἐξεβλήθησαν ἐκ Κορίνθου διὰ τὸν Ἀκταίωνος θάνατον).100 According to Plutarch, the incident led to the emigration of Archias and the foundation of Syracuse, while the scholiast of Apollonios Rhodios’ Argonautika states that the expelled Bakchiads emigrated to Korkyra, which was founded by a Bakchiad named Chersikrates,101 reputedly almost at the same time as Syracuse.102 However, the foundations of Syracuse and Korkyra can hardly have been understood as a serious retribution – ἄλγεα Βακχιάδαις as stated by Alexander of Aitolia – nor as symptoms of 93  The main sources are Plut. Am. Narr. 2 and Schol. Ap. Rhod. 1212; but note also Max. Tyr. 18. 1; Diod. VIII 10; Parthen. Erot. 14. 94  Plut. Am. narr. 2. According to the scholiast of Apollonios (ad 1212) the benefactor was Melissos. 95  Schol. Ap. Rhod 1212: συνέβη διασπασθῆναι τὸν Ἀκταίωνα. 96  Plut. Am. narr. 2. 97  As acknowledged by Broadbent 1968, 52. 98  Max. Tyr. 18. 1. 99  Parthen. Erot. 14. 100  Ovid. Met. V 407–408 describes Syracuse, founded by Archias, as a Bakchiad foundation. There is no reason to contest the Bakchiad ancestry of Archias because Marmor Parium FGrHist 239 A 31 named him a descendant of Temenos, and to assume that he was of Argive origin (so Bernstein 2004). The notice of the Parian chronicler may result from a mistake (Jacoby 1904, 158–162; but see Kõiv 2001, 343–346; 2003, 261–264), or simply indicate Archias’ position in the genealogical chronology. Archias considered to be a Bakchiad: Andrewes 1949, 70; Will 1955, 297; Salmon 1984, 65; Stein-Hölkeskamp 2009; Debiasi 2015, 164. 101  Plut. Am. narr. 2; Schol. Ap. Rhod. 1212 and 1216 quoting Timaios (FGrHist 566 F 80). 102  The synchronism stated in Strab. VI 2. 4.



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the full expulsion of the Bakchiads from Corinth, because the family reputedly ruled the city for three more generations. The true punishment was executed by Kypselos when he overthrew and banished his predecessors.103 The tradition thus assumed two distinct Bakchiad emigrations: the first immediately after the event, resulting in the foundation of the western colonies, and the second three generations later, when the dynasty was finally overthrown. This final banishment of the clan must have been, like the expulsion of Archias, caused by Aktaion’s death, as stated by the scholiast whose short statement simply merged these instances.104 Aktaion’s murder appears as the crime of the Bakchiads that caused the fatal curse to be placed upon them, and Kypselos performs the role of the executor, fulfilling the curse and avenging the crime. The belief that descendants would have to pay for the crimes of ancestors was indeed current both in the Archaic age and the later periods.105 In particular, two other accounts can be noted as analogies, revealing the same narrative logic as the Bakchiad and Kypselid story. There was a tradition about the establishment of tyranny in Archaic Sikyon as the punishment for the murder of a Kleonaian boy called Teletias at Delphi. Teletias was about to receive the crown of the Pythian Games, but was torn to pieces during a riot which broke out between the Sikyonians and the Kleonaians who both claimed the boy as their own. Pythia announced that the Sikyonians would be punished for this by subsequent tyranny, predicting that the first son born to a Sikyonian present on the occasion would execute the punishment. The Sikyonians apparently tried either to prevent the birth of the ominous child or to kill the newborn, but somebody (the name is lost in the fragmentary text) disregarded the oracle and the child survived. He was named Orthagoras and established the tyranny which proved to be a necessary cure for the Sikyonians.106 Here, as in the case of the Corinthian Aktaion, the sacrilegious death of a youth torn to pieces by envious parties had to be rectified by the forthcoming tyranny – in Sikyon by the Orthagorids and in Corinth by the Kypselid tyrants. In both cases the tyranny appears as a harsh but necessary purgative for the polis. The Sikyonian tyranny put an end to licentiousness and was

103  Nic.

Dam. FGrHist 90 F 57. 7. 1844; Andrewes 1949; Zörner 1971, 68–70 have suggested that ­Aktaion’s death was imagined to have taken place immediately before the expulsion of the Bakchiads by Kypselos. But all the sources link the story to the western colonisation (Plut. Am. narr. 2; Schol Ap. Rhod. 1212; the excerpt of Diod. VIII 10 appears immediately before the account of Agathokles, suggesting that the story of Aktaion marked the beginning of Syracusan history) and never mention it in the context of the rise of Kypselos (Kõiv 2003, 252  f.). 105  Note especially Solon fr. 13. 25–32, and the famous story of the Lydian dynasty told by Herodotos (I 6–91), describing how Kroisos had to pay for the deeds of his ancestor Gyges. 106  Plut. De sera num. vind. 7 (553a–b); Diod. VIII 24; and P.Oxy. IX 1365 = FGrHist 105 F 2. For discussion see Kunstler 1991; Ogden 1997, 105–107; Kõiv 2019. The intention to kill the child is implied by FGrHist 105 F 2 stating that since somebody disregarded an oracle and ignored what the Pythia had said about the coming tyranny, the child was reared and became the tyrant. 104   Weissenborn

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for the good of the people,107 and the name of the future tyrant Orthagoras can be translated as the one speaking in a straight way, thus a rectifier. In Corinth Kypselos was indeed destined to be a harsh rectifier of his city. The message of the stories is the same: a sacrilegious death of a youth required retaliation, which was executed by the tyrants purging and curing their respective states.108 In Sikyon the tyranny arose a generation after the crime (Orthagoras was the first son born to the Sikyonians returning from Delphi, which means that he could have established the tyranny in the next generation). In Corinth the retaliation followed when three generations had passed. We can further observe a striking similarity between the Bakchiad narrative and the Theban Labdakid tradition. Laios the son of the ‹lame› Labdakos abducted, raped and caused the death of Chrysippos, and was therefore cursed by Pelops, Chrysippos’ father, which led to the subsequent troubles and hence the eventual disaster. Similarly, Archias the descendant of the lame Bakchis tried to abduct Aktaion, thereby causing his death, and Melissos cursed the Bakchiads which led to their eventual fall. In both cases the inherent lameness was actualised through an excessive homosexual passion destroying an innocent boy and evoking the fatal curse predicting the vengeance in the future. All this infers that not only the story of the Kypselids but also that of the Bakchiads was modelled similarly to the legend of the Labdakid house. Compared to the Kypselids, the ‹lameness› of the Bakchiads is even more strongly pronounced, and the similarity to the Labdakids even closer, because the dynasty both begins and ends with a physically lame figure, and the crime which made the doom irreversible almost coincides with the Theban analogue. V  Aktaion, the Boiotian traditions, and the Isthmian cult There is reason to suppose that the tradition about the death of Aktaion, and by implication the whole Bakchiad story, was linked to the cult of Isthmian Poseidon. It was during the Isthmian festival that Melissos the father of Aktaion cursed the Bakchiads and committed suicide, to which Poseidon responded by causing the drought. A connection to the cult is further suggested by the curious similarity between Aktaion’s death and the foundation legend of the Isthmian Games, reputedly established as the funerary games in honour of another dying boy – Melikertes-Palaimon. The mother of Melikertes – Ino – was driven mad by Hera, killed her son, and hurled herself into the sea together with the son’s body, similar to how Melissos threw himself down with the corpse of Aktaion. A dolphin carried Melikertes to the Isthmian shore where 107  According to Diod. VIII 24 the Pythia prescribed a hundred years of whipping for the Sikyonians, and Andreas, the father of the future tyrant, served as a whip-bearer (μαστιγοφόρος). Plut. De sera num. vind. 7 notes the salutary cure by the tyrants. 108  The parallel noted by McGlew 1993, 73  f.



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Sisyphos, the legendary Corinthian king, buried him and founded the games in his honour. Melikertes was hence worshipped at Isthmia under the name of Palaimon as the mortal partner of Poseidon.109 Plutarch reports a nocturnal τελετή – a ritual of initiation – in honour of Palaimon-Melikertes, perhaps connected to an orgiastic encounter with the hero in the Palaimonion where a subterranean ἄδυτον could have represented his tomb.110 The connection between Aktaion and the Isthmian cult is further implied by the similarity of the names of Melikertes and of Melissos, the father of Aktaion, both deriving from «honey» (μέλι) or «bee» (μέλισσα). It is moreover suggested by a curious link between Melikertes and another Aktaion, known from the Boiotian tradition, who was torn to pieces, similarly to his Corinthian namesake, in this case by his own dogs as punishment for his intention to marry his aunt Semele, the mother of Dionysos,111 and who, remarkably enough, belonged to the same family as Melikertes the hero of the Isthmian Games. The Boiotian Aktaion was a son of Aristaios, a god of beekeeping112 – again a curious connection with bees – and of Autonoe, who was a daughter of Kadmos, the legendary founder of Thebes, while Ino, the mother of Melikertes, was also a daughter of Kadmos, and thus a sister of Semele and Autonoe.113 This Boiotian complex of legends moreover contained the story of Pentheus being punished by Dionysos because of his hostility to the god, for which he was torn to pieces by his mother Agaue who was another daughter of Kadmos and sister of Se109  Apollod. III 4. 3, (see note 115); Paus. I 44. 7–8; Schol. Pind. Hypoth. Isthm. C; the earliest evidence comes from Pindar fr. 5. 3 Snell. For the full evidence for the story of Melikertes and the Isthmian rituals see Lesky 1932; Will 1955, 169–180; Kerényi 1958, 233–234; Burkert 1983, 197  f.; Adshead 1986, 61–63; Gebhard 1993a, 74; 1993b; Reichert-Südbeck 2000, 171–177; Pache 2004, 135–180; Larson 2007, 59  f. 110  Plut. Thes. 25. 4; Paus. II 2. 1. The account of Schol. Ap. Rhod. 1212 that Melissos threw himself from the altar into a steep ravine (στὰς ἐπὶ τοῦ βωμοῦ ὁ Μέλισσος ... εἰς τὸν ὑποκείμενον κρημνὸν ἑαυτὸν ἔβαλεν) may refer to this underground ἄδυτον. The connection between the story of Aktaion and the Isthmian cult is pointed out by Will 1955, 180–187; Broadbent 1968, 50–53; for the archaeological evidence see Broneer 1976; Gebhard 2002 (74 proposing the connection of the dining caves in the sanctuary with the worship of MelikertesPalaimon). 111  Hesiod fr. 217A M–W; Stesichoros fr. 236 PMG; the story was probably also given in an Archaic poem (P.Oxy. XXX 2509) which has been ascribed to the Hesiodic Catalogues (fr. 103 Hirschberger) or to Eumelos (Debiasi 2015, 151–183). Later versions viewed Aktaion’s death as the vengeance of Artemis for accidentally having been seen naked (see Wentzel 1894). The similarity of the stories of the Boiotian and the Corinthian Aktaion was already recognised in antiquity (Plut. Sert. 1. 4; Max. Tyr. 18. 1), and the moderns have viewed the Corinthian story as a variant of the Boiotian myth (Andrewes 1949; Broadbent 1968, 44; Salmon 1984, 72). See also Bernstein 2004 and especially Debiasi 2015, 164 who observes a more complex relationship between the traditions. 112  Arist. fr. 511 Rose; Apollon. Rhod. IV 1128–1133; see Hiller von Gaertringen 1895, 853, 856; all this is pointed out by Will 1955, 183 and Broadbent 1968, 50. 113  Hes. Theog. 975–977; Diod IV 81; Apollod. III 4. 2; etc.

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mele, Autonoe and Ino.114 The Boiotian Aktaion, Melikertes, Pentheus and Dionysos were thus cousins according to these legends. Pentheus and Aktaion were indeed torn to pieces, like the Corinthian homonym of the latter, which indicates a significance of such a manner of death in this legendry. The whole complex was strongly focused on Dionysos (Semele as his mother, Ino as his nurse in various accounts,115 and Pentheus destroyed by the god), which suggests that the cruel death in the stories reflects the σπαραγμός ritual (dismembering a sacrificial victim) practiced in the Dionysian cult, and the honouring of the god as Anthroporrhaistes («render of men»).116 Significantly, references to the σπαραγμός ritual appear in an alternative foundation legend of the Isthmian Games, describing the establishment of the festival by Theseus. The hero founded the games to celebrate his victory over the malicious Sinis who murdered people at Isthmia by tearing them into pieces between two pine-trees, and whom the hero executed using the same method.117 This suggests that σπαραγμός, for which the story of Sinis served as an aetiology, was practised in the Isthmian cult (although no hard evidence for this has survived). The story of the death of the Corinthian Aktaion can be seen as a reflection of this. The stories implying ritual σπαραγμός were thus prominent in both the Boiotian legends and the traditions of the Isthmian cult. Ino with Melikertes from the Boiotian traditions threw herself into the sea, similarly to how Melissos with Aktaion perished at Isthmia, and Melikertes receiving cultic honours at Isthmia clearly connects the two cycles. The connection between the Isthmian and the Boiotian legendry is obvious. Melikertes was honoured at Isthmia with the rituals of initiation,118 and many stories in the related legends may have an initiatory background. This is implied by the names Melikertes and Melissos alluding to honey, a stuff which could signify death and marginality.119 This conforms with the tales about the dying youths, perishing during the encounter with sexuality, like the Corinthian Aktaion harassed by Archias or his Boiotian homonym desiring Semele. Such tales have been reasonably connected to the initiation rituals,120 which is supported by the similarity between the story of the Corinthian Aktaion and the Cretan customs of ritual pederasty described by Epho114  The

most famous version of the Pentheus story can be found in Euripides, Bacchae. III 4. 3 describes this as the reason for Hera’s wrath causing the madness of Ino who consequently killed Melikertes. See also Paus. III 23. 3–4. The evidence in Kerényi 1958, 230–234. 116  The common Dionysian background and the reflections of σπαραγμός in the stories of Aktaion and Pentheus are pointed out by Debiasi 2015, 151–183 (σπαραγμός in 155, 164). For σπαραγμός and ὁμοφαγία in the Dionysian ritual, and Dionysos Anthroporrhaistes see ­Burkert 1985, 164  f.; Mikalson 2005, 96–98; Georgoudi 2011. 117  Plut. Thes. 25. 5. This method of killing by Sinis is stated in Diod. IV F 59. 3; Paus. II 1. 4; Schol. Pind. Hypoth. Isthm.; Ovid. Met. VII 440–442. See Schmidt 1929; Burkert 1983, 198  f. 118  See above, with notes 109 f. 119   Graf 1980. 120  See Eliade 1995, 13–20, 30–35; Versnel 2014, 105–120; the discussion of numerous examples from Greek mythology in Sergent 1984, 77–308. 115  Apollod.



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ros, showing that abduction of youths and a ritual fight over them was a traditional element of the initiation into adulthood in some parts of Greece.121 This suggests that although Plutarch mentions only an initiation into the cult at Isthmia,122 initiation into adulthood may also have been involved and contributed to the formation of the tradition. Moreover, the figure of Telestes, the king murdered by the Bakchiads, may also derive from the Isthmian cult context. The name Telestes can be associated not only with the end (τέλος), suitably for the last monarch, but also with initiation (τελετή). It can be compared to Teletias, the murdered boy in the Sikyonian story referred to above. Death was the crucial point in the traditions concerning both Telestes and Teletias, and also Aktaion, while in the cases of Teletias and Aktaion it was presented as the sacrilegious crime predicting tyranny, thus having a similar structural function in the respective accounts. The murder of Aktaion, on the other hand, was later synchronised with the reign of Telestes,123 which implies a connection of their deaths in the tradition. Broadbent can be right that Telestes’ death, like the story of Aktaion, was linked to the Isthmian cult and reflects some local ritual.124 VI  The origins and the development of the tradition To recapitulate, we have the account of two sequential dynasties  – the Bakchiads and the Kypselids – woven into a complex narrative involving lameness, crime and punishment. The story begins with the lame Bakchis whose prosperous clan unjustly monopolised the rule depriving other worthy men from power. The Bakchiads committed crimes by murdering Telestes and Aktaion, were cursed and three generations later expelled by Kypselos, the son of the limping girl whose lameness was destined to break the exclusiveness of the family and consequently its power. Kypselos, the hero overthrowing the unjust Bakchiads and purging Corinth, founded the next lame dynasty, the evils of which became manifest with the crimes of his son Periandros, and which was violently overthrown by the people. This narrative was shaped according to the mythological pattern analogous to the Boiotian legends concerning the Labdakid kings. The murder of Aktaion, inflicting the fatal curse upon the Bakchiads according 121  Ephoros

FGrHist 70 F 149, for which see Davidson 2007, 300–315; Seelentag 2015, 459–495. The parallels between the Cretan ritual and the stories, and the initiatory background of these, have been considered in detail by Jeanmaire 1939, 561  f.; Broadbent 1968, 44–52; Sergent 1984, 263–271. 122  For the difference between the initiation into a cult and into adulthood see Graf 2003, 9–15. 123  Telestes was the 9th from Aletes according to Diod. VII 9, and Archias the 10th from Temenos according to Marmor Parium FGrHist 239 A 30. Since Aletes supposedly conquered Corinth one generation after Temenos, the 10th generation from Temenos equals the 9th from Aletes. See Kõiv 2003, 37  f., 227–229; 2001, 341–343. 124   Broadbent 1968, 51  f.

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to the story, and perhaps the murder of Telestes, were tied to the legendry and the cult of the Isthmian Poseidon and to the related Boiotian traditions centred around Dionysos the Bakchiads’ divine ancestor. This complex of traditions probably emerged gradually during the Archaic period. The link between the Boiotian and the Isthmian traditions was probably established during the period of the Bakchiad rule. Close contacts between Corinth and Boiotia are suggested by the story that a Bakchiad Philolaos legislated at an early date in Thebes.125 We can assume that as descendants of Dionysos, the Bakchiads were interested in the Boiotian legends concerning Kadmos and Semele,126 but also in the closely related traditions about the Labdakid descendants of Kadmos.127 The fascination with the Dionysian themes is indicated by the popularity of Dionysian imagery in seventh century Corinthian vase painting, and the tradition that the Corinthians invented the dithyramb.128 This interest in the Boiotian legends concerning Dionysos explains why Melikertes-Palaimon, the founder of the Isthmian cult, was identified as the son of Ino the nurse of the vine-god, and as a grandson of Kadmos. The poetry of Eumelos, which can date from the Bakchiad time,129 included the epic Europia which dealt with Dionysos the son of Semele, and perhaps the other descendants of Kadmos including the Labdakid family.130 It certainly dealt with the Isthmian mythology, describing the death of Sisyphos at Isthmia,131 and is likely to have mentioned how Sisyphos buried Melikertes and founded the Isthmian Games. This suggests that the complex was already tied together in the poetry of Eumelos. The familiarity with the myth of Ino and Melikertes in Archaic Isthmia is indeed demonstrated by a sixth century jumping-weight from the sanctuary, with an inscription referring to Melikertes as Inoides (the son of Ino).132

125  Arist. Pol. 1274 a32–b5 noted a story about a love affair between Philolaos and a Corinthian Olympian winner Diokles whose victory was dated to Ol. 13 at 728 (Euseb. Chron. I 196 Schöne). 126  For this argument see especially Debiasi 2013; 2015, 151–183. 127  Kadmos the grandfather of Dionysos was also the grandfather of Labdakos (Apollod. III 5. 4–5 and others), connecting the Dionysian legendry with the circle of the Labdakids. 128  Dionysian imagery in the Corinthian vase-painting: Carpenter 1986, 15–19, 66; Corinthians as inventors of the dithyramb in Pindar Ol. XIII 18–19. Hdt. I 23 ascribed this invention to Arion residing at the court of Periandros. The presence of the Dionysian elements in story of Kypselos has been pointed out by Moles 2007 . 129  Eumelos was dated to the time of the establishment of the Bakchiad oligarchy and might have been a member of the clan. See note 23. 130  Eumelos fr. 11 Bernabé. For the significance of the Theban and Dionysian themes in Eumelos see Huxley 1969, 75–77; Jameson 1986, 6  f.; and especially Debiasi 2013; 2015, 151– 183, connecting this with the reputed Dionysian descent of the Bakchiads. 131  Eumelos fr. 6 Bernabé = FGrHist 451 F 4. Sisyphos is also mentioned in fr. 5 and 7 Bernabé. See Huxley 1969, 74. 132   Broneer 1976, 52.



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The archaeological evidence shows a growth of dedications and the erection of the first architectural structure in the Isthmian sanctuary from the middle of the eighth century, which indicates a reorganisation of the cult in this period.133 This probably took place under Bakchiad auspices and stipulated the formation of the corresponding mythology arranged to confirm their power. Manipulating connections between the Isthmian legends and the Boiotian traditions concerning Dionysos the divine ancestor of the Bakchiads could perfectly serve this purpose. Moreover, the vicissitudes of that period led to the emigration and the foundation of the western colonies, and it was natural to integrate the relevant stories into the legendry connected to the Isthmian cult. The Bakchiads surely could not have presented themselves as guilty of Aktaion’s death, but the story of his tragic fate causing the emigration probably took shape during the period of their rule. The Isthmian sanctuary and the related legends must have been equally important for the Kypselids. Kypselos built the first monumental temple at Isthmia, or finished the building if it had been started under the Bakchiads,134 and we can assume that this development of the sanctuary shaped the related traditions. This probably led to the interpretation of Aktaion’s death as the sacrilegious crime of the Bakchiads. Bakchis could have become lame and ugly at that time, and it was probably then that the Bakchiad cycle from the lame ancestor through the murder of Aktaion to the vengeance executed by Kypselos took shape, inspired by the similar tradition about the Theban Labdakids already popular in Corinth. The story of Kypselos’ birth and rise to power, with the oracles sanctifying his rule and casting blame on the Bakchiads, was probably also shaped by the Kypselid tyrants,135 who might have compared themselves to the famous Near Eastern kings, shaping the narrative according to the Sargonic tradition popular in the eastern states.136 The Bakchiad guilt 133  Cult activity at Isthmia is recorded during the whole Early Iron Age, but the 8th century witnessed, besides the notable increase of dedications, the erection of a relatively big structure, perhaps a communal dining hall. See Gebhard 1993b, 156–159; Morgan 1999, 373–375, 392–399, 402–406; 2002; Bookidis 2003. 134  According to the archaeological evidence the temple was built c. 650 (Salmon 1984, 59–62; Gebhard 1993b, 159–163; Morgan 1999, 428  f.; 2017; Bookidis 2003, 48–50; Tasinos 2013, 16). 135  It has been generally accepted that the birth story and the oracles date from the time of the tyranny or immediately after it (Andrewes 1956, 47  f.; Zörner 1971, 27, 31  f.; Oost 1972; Salmon 1984, 187; McGlew 1993, 62; Parker 1996; Ogden 1997, 150; Wallace 2009; Schmitz 2010; Catenacci 2012, 44; Giangiulio 2010; 2013). We cannot tell when the story was connected to the Corinthian λάρναξ in Olympia, reputedly the chest where Kypselos was hidden (Paus. V 17. 2–18), probably a Kypselid dedication from the first half of the 6th century (see Maddoli – Saladino 1995, 293  f.; Splitter 2000, 50  f.; Ibba 2005; Cossu 2005; Debiasi 2015, 47–53). 136   Giangiulio 2013. For the Sargonic tradition in the Near East, and its use in the royal propaganda, see Schaudig 2001; Rollinger 2014; Foster 2016, 273–279; Kõiv 2018, 627  f. This might have influenced the orientalising Greek elite.

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thereby became crucial for showing the new rulers as the establishers of justice in Corinth.137 The overthrow of the Kypselids two generations later was again followed by a reorganisation at Isthmia, including the foundation of the pan-Hellenic games, probably celebrating the establishment of the collective rule. The recent reign of the Kypselids must have been hotly discussed at that time. The demonization of Periandros and the emphasis on the lameness of the dynasty, which obviously must date from a time after its fall, probably coincided with the reorganisations at Isthmia. Even if this tradition emerged in anti-Kypselid circles before that event, the whole story including the disastrous end as the punishment for the crimes could have been framed when the tyranny was overthrown. The fresh memories were moulded into a coherent and easily remembered account which was adapted to the earlier traditions transmitted in connection to the Isthmian legendry. The resulting narrative was probably not very different from that transmitted by our sources. The sanctuary of Isthmian Poseidon thus appears an important place of memory for the Corinthians,138 the rituals of which, and the related legendry, provided models and context for arranging and transmitting the accounts about the past. On the other hand, this reconstruction suggests that the anti-Kypselid modelling of the tradition after their fall did not produce a completely new narrative, but re-shaped the existing tradition rooted in popular memory. The demonization of the Kypselid dynasty was made easy by the story of Kypselos’ birth and the oracles, which could indicate the rise of both a hero and a dangerous creature. The features of the myth of Labdakos, Laios and Oedipus shaping the Bakchiad tradition were extended to their successors, which produced two fairly analogous cycles describing both dynasties as morally lame and deserving the consequent punishment. VII  The tradition and history The early formation of the tradition does not suggest an early date for all the details, still less a historically accurate narrative. However, it shows how the memory was structured soon after the events had taken place, when reliable recollection was still possible. Although the lack of contemporary evidence precludes checking the historical reliability of the account even in the most general terms, we can hardly doubt the rise and fall of the two sequential dynasties – the Bakchiads and the Kypselids – which

137  The Bakchiad circle must have emerged when their rule was still meaningful for the Corinthians. The Kypselids were surely interested in incriminating them, while later there could have been less motivation for this. The silence of Herodotos proves nothing, because he focused on the crimes of the Kypselids and had no reason to dwell on the Bakchiad tradition. 138  For places of memory see Stein-Hölkeskamp – Hölkeskamp 2010; Haake – Jung 2011.



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present the core of the tradition. Accepting this means accepting a basic reliability of the tradition. The patterning of the narrative reveals both the temporal scope of the memory, and the nature of the remembered information. The period into which the memory extended is hardly indicated by the ancestor Bakchis, a legendary figure of an unspecified past. But Telestes and Aktaion, the murders of whom incriminated the Bakchiads in the story, were firmly placed into the eighth century context and imply the pre­ser­vation of memories from that time. The archaeological record describes the eighth century as the crucial era of Corinthian state formation, indicated by a rapid settlement growth in the town centre, the formalisation of cemetery areas, and the emergence of sanctuaries, not least at Isthmia where a remarkable increase of dedications and the construction of the architectural structure indicate a reorganisation.139 These formative processes, perhaps equitable to the establishment of the Bakchiad power, must have left behind memories, which could have been naturally tied to the legendry of the Isthmian cult reorganised by the rulers. These accounts obviously cannot give an adequate description of the course of events, and it would be hopeless to look for the historical prototypes for Telestes and Aktaion. The mythological nature of the story of Aktaion is obvious, and the fictionality of Telestes is indicated by his very name being invented or adjusted for the reputed last king. This virtually discredits the account of the kingship and its end. As not even the name of the last ruler was remembered, we cannot expect any authentic tradition concerning the prehistoric monarchy. The whole concept of the early kingship can be a later construction.140 But the stories of the murders can reflect the real developments in so far as transmitting mythologically shaped and ritually tied memories of the vicissitudes related to the formation of the Corinthian polis and the establishment (or confirmation) of the Bakchiad rule.141 On the other hand, the tradition does not indicate the exact nature of the subsequent Bakchiad government, nor state a clear difference between the Bakchiad and the Kypselid rule. Herodotos indeed called the Bakchiad rule an oligarchy, in accordance with the plural – ἄνδρες μούναρχοι – in the oracle, but his statement could have been predicted by the narrative context demanding a distinction between the Kypselid tyrants and their predecessors.142 The oracles he quoted do not support the distinction. The Bakchiads, although referred to in the plural, were accused for their monarchy. In the early Greek literature μοναρχία was synonymous to tyranny, an unjust mo-

139  Burial

and settlement: Salmon 1984, 39–46; Morgan 1999, 395–397, 406–409; Koursoumis 2013, 44. For the developments in Isthmia see note 133. Besides this, a flourishing sanctuary emerged at Perachora: Tomlinson 1977; Salmon 1977, 161–178; Fageström 1988, 39; Sinn 1990; Morgan 1999, 410–412; Bookidis 2003; Pliatsika 2013. 140   Drews 1983, 52–55; Kõiv 2016, 58  f. 141  See Kõiv 2003, 339–344. 142   Gray 1996, 376  f. rightly points out that Herodotos wished to depict oligarchy as less murderous than tyranny.

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nopolisation of power that enslaved the people.143 Tyranny on the other hand could have been seen as the rule of a dominant family, thus the power of a narrow group.144 According to Nikolaos, Kypselos had four sons, and Periandros at least as many.145 The oracle calling Kypselos the βασιλεύς of Corinth speaks in the plural about his children inheriting the βασιλεία, and about the grandchildren – again in the plural – to whom it was denied (αὐτὸς καὶ παῖδες, παίδων γε μὲν οὐκέτι παῖδες). Both the Bakchiads and the Kypselids were described as ruling families. The later sources were by no means unequivocal about the Bakchiad oligarchy. The Bakchiads were surely believed to have been numerous: the ten children of Bakchis stated by Aristotle (conforming with the ten Bakchiad men sent to kill the infant Kypselos according to Herodotos) indicate a numerous prodigy,146 and may suggest that the Bakchiads were reputedly divided into ten households or branches.147 But this does not indicate the supposed power organisation within the group. When Dio­do­ ros states that the eldest among the descendants of Aletes always held the kingship until the tyranny of Kypselos (μετὰ δὲ τὴν τούτου τελευτὴν ὁ πρεσβύτατος ἀεὶ τῶν ἐκγόνων ἐβασίλευσε μέχρι τῆς Κυψέλου τυραννίδος) he is clearly describing a hereditary monarchy until the dynasty’s end.148 And when Nikolaos reports that Kypselos killed the last Bakchiad βασιλεύς and was himself proclaimed βασιλεύς by the people (κτείνει βασιλεύοντα Πατροκλείδην ... Ταχὺ δὲ ἀντ’ ἐκείνου ὁ δῆμος αὐτὸν βασιλέα κατέστησεν) his narrative implies an overthrow of the previous monarch.149 Ephoros, Nikolaos and Aristotle explicitly state that Kypselos continued the βασιλεία taken over from the Bakchiads, while Periandros turned the rule into a tyranny.150 When Aristotle

143  See

note 43.

144   Sancisi-Weerdenburg

2000, 13  f.; Canali De Rossi 2012b, 23; Mitchell 2013, 91–118 (on the Bakchiads and Kypselids 93  f.). 145  Nikolaos (FGrHist 90 F 57. 7–8) states that Kypselos had three illegitimate sons besides Periandros. Periandros supposedly had two sons with Melissa (Hdt. III 50: Lykophron and his anonymous brother; Diog. Laert. I 94 gives the names as Kypselos and Lykophron), while Nikolaos (FGrHist 90 F 59. 1) speaks about four (Euagoras, Lykophron, Gorgos and Nikolaos) without indicating the mother(s). See Schachermeyr 1937, 711  f. 146  Arist. fr. 611. 19 Rose. 147  According to Diodoros (VII 9) the Bakchiads numbered more than 200, which accords strangely with the statement of Strabo (VIII 6. 20 quoted in note 152) about 200 years of the Bakchiad rule, for which there is no reasonable explanation (Diod. VII 9 gives 234 years). These numbers may be connected and derive from a common misunderstanding. 148  Diod. VII 9. 3. See Broadbent 1968, 40; Canali De Rossi 2012b, 24  f. Diodoros can scarcely have thought that the Bakchiad retained a position of hereditary kingship besides the annual πρύτανις (as suggested by Zörner 1971, 153  f.). 149  Nic. Dam. FGrHist 90 F 57. 6. Nothing suggests that either Nikolaos or the tradition he followed meant an annual magistracy (ἄρχων βασιλεύς). See above, with note 50. 150  Diog. Laert. I 98 quoting Ephoros (FGrHist 70 F 179) and Aristotle (fr. 516 Rose): Οὗτος [Περίανδρος] πρῶτος δορυφόρους ἔσχε, καὶ τὴν ἀρχὴν εἰς τυραννίδα μετέστησε; Nic. Dam. FGrHist 90 F 58. 1: Ὅτι Περίανδρος ὁ Κυψέλου υἱὸς, τοῦ βασιλέως Κορινθίων, τὴν βασιλείαν



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said that Periandros was the first after Bakchis to change the constitution, he obviously assumed that Kypselos continued the βασιλεία without altering the constitution.151 As Kypselos, according to Aristotle, certainly was a monarch, the philosopher must have believed that the Bakchiads also ruled as monarchs. Strabo called both the Bakchiads and Kypselos tyrants.152 The title πρύτανις allegedly held by the Bakchiads could originally have meant simply the ruler, synonymous to the Bakchiad βασιλεύς in the account of Nikolaos.153 Diogenes Laertios reports that the tomb epigram of Periandros called him πρύτανις,154 which implies the belief that the Kypselids used that title.155 The tradition thus allowed different conclusions concerning the nature of the Bakchiad rule. The Bakchiad oligarchy with annual magistrates described by Pausanias and Diodoros was not stated by the tradition, but appears to be a secondary conception, perhaps owing greatly to the authoritative account of Herodotos.156 The tradition rebuked the Bakchiads for their exclusiveness and injustice, and contrasted them to Kypselos the popular hero, but hardly specified the constitutional character of the rule. The Bakchiads and the Kypselids appear simply as two successive dynasties monopolising the power. However, if the Bakchiads were clearly denounced, probably resulting from the Kypselid shaping of the account, the attitude towards their successors was ambiguous. The Kypselids were of course condemned as a lame dynasty, but Kypselos retained the position of a hero, albeit with an ominous significance for the future. Herodotos’ account excepted, there is no sign of a negative appraisal of him. The tradition conπαρὰ τοῦ πατρὸς κατὰ πρεσβεῖον παραλαμβάνει, καὶ ὑπὸ ὠμότητος καὶ βίας ἐξέτρεψεν αὐτὴν εἰς τυραννίδα, καὶ δορυφόρους εἶχε τριακοσίους. 151  Arist. fr. 611. 19–20 Rose: ἐβασίλευσε δὲ καὶ Βάκχις τρίτος ... Περίανδρος δὲ πρῶτος μετέστησε τὴν ἀρχὴν δορυφόρους ἔχων. For Aristotle, a bodyguard was a sign that distinguished tyranny from βασιλεία (Pol. 1285 a25–28). 152  Strab. VIII 6.20: καὶ οἱ Βακχιάδαι τυραννήσαντες, πλούσιοι καὶ πολλοὶ καὶ γένος λαμπροί, διακόσια ἔτη σχεδόν τι κατέσχον τὴν ἀρχὴν καὶ τὸ ἐμπόριον ἀδεῶς ἐκαρπώσαντο· τούτους δὲ Κύψελος καταλύσας αὐτὸς ἐτυράννησε. 153  Diod. VII 9; Paus. II 4.4 (πρύτανις); Nic. Dam. FGrHist 90 F 57.1, 6 (βασιλεύς). Πρύτανις and its derivatives were often used in the generic sense of «leader» or «ruler» (the examples in Gschnitzer 1973, 812–815). Charon of Lampsakos in Πρυτάνεις ἢ ἄρχοντες οἱ τῶν Λακεδαιμονίων (FGrHist 262 T 1) apparently called the kings πρυτάνεις (note the King Prytanis in the Spartan royal list – Hdt. VIII 131. 2; Paus. III 7. 2). 154  Diog. Laert. I 97. 155  Kypselos the πολέμαρχος in Nic. Dam. FGrHist 90 F 57. 5 probably meant simply «warleader», suitable for the hero, and the reputed use of this position for helping the poor was probably simply a convenient story about his justice. 156  This can hardly have been based on an eponymous list, which in all likelihood simply was not available. See above, with note 22. Moderns have accepted the later account, assuming either that the Bakchiads ruled through three magistracies: πρύτανις, βασιλεύς, and πολέμαρχος (Lenschau 1924; Will 1955, 299  f.), or identified πρύτανις with βασιλεύς, but viewing πολέμαρχος as a separate office (Busolt 1893, 631; Oost 1972; Salmon 1984, 57; see also Carlier 1984, 398  f.; Parker 1996, 179  f.; de Libero 1996, 139, 141  f.).

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trasted Kypselos to Periandros who exemplified the inherent lameness of the house. This contrast does not necessarily indicate an essential difference in the reality. It may of course reflect a growing resentment against monarchy and an increasing repressiveness of the rule, but on the other hand, the difference between the heroic founder and his malicious successor was surely enhanced by the tradition. It is usual for the oral traditions to ascribe the positive features to the dynasty founder and the negative traits to the last famous representative ruling before the eventual fall and the retribution by the following regime.157 Moreover, the demonization of Periandros was by no means complete, testified by the survival of a positive view of him and his inclusion among the Seven Sages. The Kypselids were remembered as the restorers of justice, contributing to the internal organisation of the polis, and Periandros particularly as a mighty ruler with high international renown. This favourable appreciation almost certainly reflects the glory that the city achieved under Kypselid rule. Rather than indicating a clear difference between Kypselos and Periandros, the contrast between them reflects a twofold attitude towards their reign. It infers, on the one hand, the popularity of the tyrants who could, in reality, rely on relatively broad communal consent and brought Corinth to the apex of glory and might,158 while on the other hand, it indicates a strong resentment against the monopolisation of power by a single family. The polarisation between the rulers was a useful pattern for structuring memory when positive and negative attitudes had to be reconciled.159 VIII Conclusion This discussion hopefully illuminates the way oral traditions shaped and transmitted information, converting it into mythologically patterned stories easily remembered by the people. This patterning is no embellishment that can be removed to disclose the kernel behind it, but the mould into which the memory was cast and in which it was transmitted. The resulting cliché-likeness of the stories implies genuinely traditional accounts not yet rationalised by later scholars trying to extract a ‹true history›. The accounts were shaped stereotypically, organised according to the logic of storytelling, and not always, and certainly not exactly, in accordance with past events. However, the narrative patterns were not applied voluntarily, but were at least to some extent prescribed by historical reality. They transmitted recollection from the times when the traditions crystallised, which usually took place relatively soon after the 157  A

parallel is given by the Akkadian kings in the Mesopotamian tradition: Sargon the founder appears as the great hero, and his grandson Naram-Sin as his arrogant descendant causing the eventual disaster (see Chavalas 2006, 22–40; Liverani 2014, 148–152; Foster 2016, 245–286). For this narrative pattern see Kõiv 2018. 158  The consensual basis of Greek tyranny has been pointed out by Mitchell 2013, 126–132. 159  On the effects of structuring narrative accounts of the past see especially Vansina 1985, 165–173 pointing out that it is easier to remember the clichés than the concrete items (171) and showing how the juxtaposition of historical figures helps in remembering (166  f.).



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events,160 and can show how the past was remembered when an adequate memory was not yet extinct. The narrative mould grants a degree of stability to the tradition, while the particulars not fixed by it could be changed relatively freely. The Corinthian traditions discussed here were probably shaped from the early Archaic period onwards and crystallised after the fall of the Kypselid rule. From early on they were linked to the cult of the Isthmian Poseidon emerging as the most important sanctuary of the Corinthian state. The resulting narrative implies that the memory extends until the eighth century polis formation, and indicates that Corinth was henceforth ruled by two dynasties – the Bakchiads and the Kypselids – who were both demonised by their successors. They were accused of excessive concentration and abuse of power, and the traditions about them were shaped according to a pattern involving lameness, crimes and vengeance. The tradition hardly allows any constitutional specification of their rule. The differentiation between the Bakchiad oligarchy and the Kypselid monarchy derives from a secondary interpretation rather than from the genuinely traditional account. However, the persisting presentation of Kypselos as the hero avenging his predecessors’ crimes implies a real popularity of the Kypselids, while the distinction between Kypselos the hero and Periandros the monster, a usual description of dynasty founders and their successors in oral traditions, reflects a controversial view on tyranny, remembered on the one hand as a heroic rule that punished the unjust, ordered the polis and brought it to the pinnacle of its glory, and on the other hand as a dangerously lame government ultimately intolerable to the people and fateful for the rulers themselves. Everything suggests that this view on tyranny derives from the Archaic era. University of Tartu Institute of History and Archaeology Jacobi 2, 51005 Tartu Estonia [email protected] Bibliography Adshead, K. (1986) Politics of the Archaic Peloponnese. The Transition from the Archaic to Classical Politics. Aly, W. (1921) Volksmärchen, Sage und Novelle bei Herodot und seinen Zeitgenossen. Eine Untersuchung über die volkstümlichen Elemente der altgriechischen Prosaerzählung. Anderson, G. (2005) Before turannoi were tyrants: rethinking a chapter of the early Greek history. ClAnt 24: 173–222. Andrewes, A. (1949) The Corinthian Actaeon and Pheidon of Argos. CQ 43: 70–78. 160   Vansina 1985, 168 suggests that oral traditions tend to be structured during the first two generations after the events, while the subsequent transmission is likely to be relatively stable. On the quick mythologisation e.  g. of the stories of the Persian Wars see Gehrke 1994, 248  f.

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DARIO CALOMINO

Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD 1.  The state of research The last twenty years of numismatic research in Serbia and Romania have produced an unprecedented set of published data from excavations in different parts of the countries, largely from archaeologically documented contexts, providing new insight into the coin circulation in the territories of Roman Moesia Superior and Dacia. The publication of these materials allows for novel considerations on various aspects of the monetary economy of this area of the Empire, including one of the most puzzling phenomena in the provincial coinage of the 3rd century: the exceptionally large presence of Bithynian issues, mainly from Nicaea, dating from the reign of Severus Alexander Abbreviations: AMNG: Die antiken Münzen Nord-Griechenlands, I–III, unter Leitung von F.  ImhoofBlumer, 1898–1935. CCHBulg II/1: S. Filipova – I. Prokopov – E. Paunov (eds.), Coin collections and coin hoards from Bulgaria, II. The Numismatic collection of the Regional Historical Museum at Kyustendil (ancient Ulpia Pautalia), 1: Greek, Thracian, Macedonian, Roman Republican and Provincial coins, 2009. CCHBulg IV: M. Andonova – S. Filipova – E. Paunov (eds.), Coin collections and coin hoards from Bulgaria, IV. The Numismatic collection of the Regional Historical Museum at Blagoevgrad (Ancient Skaptopara): Greek, Thracian, Macedonian, Roman Republican, Imperial and Provincial coins from the 5th century BC to the 5th century AD, 2014. CCHBulg V: S. Ignatova – S. Filipova – A. Tenchova – I. Prokopov (eds.), Coin collections and coin hoards from Bulgaria, V. The Numismatic collection of the Regional Historical Museum at Pazardzhik: Greek, Thracian, Macedonian, Roman Republican, Roman Provincial and Byzantine coins from the 4th century BC to the 7th century AD, 2015. FMRU I: K. Fejér, Die Fundmünzen der römischen Zeit in Ungarn, I, 1990. Recueil I/2: W. Waddington – E. Babelon – T. Reinach, Recueil général des monnaies grecques d’Asie mineure, I, 2: Bithynie (jusqu’ à Juliopolis), 1908. Recueil I/3: W. Waddington – E. Babelon – T. Reinach, Recueil général des monnaies grecques d’Asie mineure, I, 3: Nicée et Nicomédie, 1910. RPC: A. Burnett – M. Amandry et al., Roman Provincial Coinage, I–X, 1992–. SNG Turkey III: SNG Çanakkale. Çanakkale Museum. Roman Provincial Coins, 1: Roman Provincial Coins of Mysia, Troas, etc., 2009. SNG Turkey V: SNG Tire. Tire Museum (Izmir), 1: Roman Provincial Coins from Ionia, Lydia, Phrygia, etc., 2011.

132

Dario Calomino

to that of Gordian III (AD 222–244). The aim of this contribution is to look at this new material evidence within the broader picture of the provincial coinages of this period, in order to gain a better understanding of this unusual long-distance movement of bronze civic coins across the Bosporus.1 I shall start with a summary of the current state of the question in the light of both old and newer researches. I will then look more analytically at the data provided by the recently discovered materials2 to try and reassess the scope and significance of this phenomenon. Even if no complete study has yet been devoted to this topic, it has drawn much scholarly attention and has been variously discussed in the numismatic literature of the last forty years. It might be useful to recapitulate here the main argumentations used in the past to try to explain it, bearing in mind that they were based on a much smaller and more poorly documented sample of published specimens than the one on which we can now comment. The survey of the civic coinages in the Eastern provinces undertaken by Callu in 1969 was the first opportunity to attempt an interpretation of this phenomenon within the broader analysis of the changing monetary economy of the Empire in the 3rd century AD. He believed that these finds were the result of an «axe» (direct link) between Nicaea and Viminacium and «entre l’Asie et l’Europe», which should be seen in the context of a particular historical period in which some civic mints were acting as «outils du pouvoir impérial».3 A few years later this view was received favourably by Crawford, who maintained that the sudden increase in production of civic bronze coins in the Severan age resulted from direct taxation being imposed by the Empire on the civic administrations to face fiscal expenditure. Within this framework, he concluded that the «surprising domination» of Nicaean coins in the Balkans can be explained in terms of imperial use.4 This view clashed with the new approach to the study of Roman provincial coins proposed by Howgego in 1985, 1  This study is largely based upon the research undertaken at the British Museum Department of Coins and Medals as part of my project on Roman Provincial Coinage VI (funded by the Leverhulme Trust in 2014–2017). The project is still in progress and a temporary version of the catalogue is currently available on the RPC online website (http://rpc.ashmus.ox.ac.uk) hosted by the Ashmolean Museum of Oxford and curated by J. Mairat. Shorter versions of this paper were presented at the International Colloquium organised by the Archaeological Institute of Belgrade at the Viminacium Park (Kostolac) in September 2017, and at the Warwick University Numismatic Day in May 2018. I would like to thank all the colleagues who shared their thoughts with me on the themes discussed in this article, especially A. Burnett, C. Howgego, B. Woytek, K. Butcher and R. Aby, alongside the anonymous Chiron reviewers for their useful comments. Nevertheless, I take responsibility for any interpretations, mistakes or omissions that this study may include. Photo credits: P. van Alfen, New York American Numismatic Society (ANS); K. Vondrovec, Vienna Kunsthistorisches Museum (VKHM); B. Weisser, Berlin Staatliche Museen Münzkabinett (SMB); Aktionshaus H. D. Rauch, Wien; CNG London; Helios Numismatik GmbH, München; Numismatik Lanz, München. 2  See also Vojvoda – Crnobrnja 2018 with full bibliography. 3   Callu 1969, 35 (cf. also 28). 4   Crawford 1975, 573  f.



Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD 133

who showed that civic coins were produced essentially to meet civic expenditures. Even though he agreed with Crawford that extraordinary military movements of civic coins could be an exception, he thought that the finds of Nicaean coins in the Balkans «were part of a general pattern of contact across the Bosporus and required no special explanation».5 Yet other scholars continued to follow Crawford’s interpretation. Kos believed that the spread of these coins to the Alps (Emona and Poetovio) brought evidence of their «supra-provincial character»,6 and in 1997 Rebuffat reprised the idea that they were issued as a form of taxation imposed by the Empire to pay the troops (the cities being responsible for the payment of tributes within their own region) and suggested that they were «transportée[s] en fonction des besoins impériaux là où se trouvaient stationnées les troupes».7 On the other hand, more recent comments on the phenomenon have opted for an economic explanation instead of a military one. Touratsoglou assumed that Bithynian coins were «brought in by professional people from the East who had settled in the Balkans for one reason or another»,8 and Hoover suggested that «eastern coins moved west as a result of trade», concluding that «Bithynia was an obvious partner for cities such as Tomis, Odessus, Anchialus and Deultum, all of which had ports on the Black Sea littoral».9 Lastly, a more focussed study by Benea was dedicated to this phenomenon in 2006, mostly based on coin finds in modern Romania. The author considered the presence of issues from three Bithynian mints in the Balkans, Nicaea, Nicomedia and Iuliopolis. Once again, they were seen as connected to the movements of the army and interpreted as military wage, which may have been used by troops recruited by Severus Alexander in Dacia for his Parthian campaign in AD 231–232,10 following Herodian’s broad use of the «Illyricum» as the region where they had been enrolled.11 The main unresolved question about the nature of this phenomenon is still the contrast between what could be loosely labelled as a «military» (and imperial) explanation and an «economic» (and local) explanation. Two aspects will be addressed in particular in this article to try to give an answer: the class of issues that were involved in this process and the geographical distribution and concentration of finds.

5   Howgego

1985, 25. 1986, 108. 7   Rebuffat 1997, 345  f. 8   Touratsoglou 2006, 151. 9   Hoover 2007. 10   Benea 2006. 11   Herodian VI 4, 3: «Traveling rapidly, he came to Antioch after visiting the provinces and the garrison camps in Illyricum; from that region he collected a huge force of troops» (translation following E. C. Echols, Herodian of Antioch’s History of the Roman Empire, 1961). On the use of Illyricum in a broader sense for the Balkans, see Mocsy 1975, 200. 6   Kos

134

Dario Calomino

2.  Designs and Denominations The vast majority of Bithynian coins found in the Balkans were issued by Nicaea. These issues approximately date to between the reigns of Caracalla and Gordian III (c. AD 217–244), although the coins of Severus Alexander alone account for around 65 % and those of Gordian for around 30 %, so that all other emperors together are represented by less than 5 % of these issues. Nicaea was an extremely prolific mint throughout the first half of the 3rd century AD up until Gallienus,12 so this apparent peak of attestations during the reigns of Alexander and Gordian does not depend on the general pattern of production of the civic workshop but was related to particular circumstances. The almost total lack of coins of Maximinus Thrax (AD 235–238) among these finds, in spite of Nicaean coinage in his name being rather substantial, as opposed to the exceptionally large presence of coins of his predecessor and especially of his successor, confirms that these issues arrived in the Balkan regions not as part of the customary contacts with northern Anatolian cities, but probably in response to specific needs. The key to explaining this peculiar pattern is to look at the class of issues to which these coins belonged. Of the three bronze denominations struck by the mint after the death of Septimius Severus, only the smallest one (since AD 222 measuring around 19–21 mm and 3–4.5 g) is attested in large numbers among these finds, and within the very broad range of reverse designs used on Nicaean coins of this period, the one showing three or four military standards has an absolute predominance over all the others within the Balkans (figs. 1–3).13

12  The

standard reference for the coinage of Nicaea is still Recueil I/3, nos. 395–511, alongside Weiser 1983. 13  Cf. Recueil I/3, nos. 571, 574, 580 (Elagabalus), 616–617, 628 (Severus Alexander), nos. 711–717, 723–724 (Gordian III). There are seven main varieties of designs: three standards, one aquila between two standards, one aquila between two Capricorns, four standards, two aquilae between two standards, two Capricorns between two standards, two aquilae between two Capricorns. A taxonomy including all the minor variations (28 types) is published in Vojvoda 2011.



Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD 135

Fig. 1

Fig. 2

Fig. 3

The tables below show the sample of Nicaean coins found at the best documented archaeological sites (or held in museum collections based on local finds) in Serbia and Romania, comparing the figures of issues featuring «military» designs (standards) with those featuring any other reverse type («non-military» designs). It is apparent that issues characterised by military designs dominated the local circulation accounting for c. 95 % of the Nicaean coins in Moesia Superior and the eastern part of Pannonia Inferior – in the region stretching between Viminacium and Sirmium (table 1),14 and c. 94 % in Dacia (table 2).

14  These figures do not include all the Nicaean specimens on which the obverse bust is too worn to identify the emperor. Nevertheless, nearly all of them (around 120) feature the standards as a reverse type, so the actual ratio between military and non-military designs is even more unbalanced.

 –

 2

112

  1

 81

197

Severus ­Alexander

Maximinus Thrax

Gordian III

Total

244

 39

  1

194

  5

9





6

2

151

 66 5





2

 82   2

2

  1

1

nonmilitary designs

21

 7

 –

14

 –

 –

military standards













nonmilitary designs

Sremska Mitrovica





28 44









nonmilitary designs

 –

16

 –

 –

military standards

Banovo Polje

Table 1: Sample of Nicaean coins from three sites and two museum collections based on local finds in Serbia

17

10

 5

  3

 –

Elagabalus

1

 –

  –

Caracalla

  5

military standards

military standards

nonmilitary designs

military standards

nonmilitary designs

Pećine

Više grobalja

Požarevac

136 Dario Calomino





 –

 –

20

 –

 6

26

Caracalla

Elagabalus

Severus ­Alexander

Maximinus Thrax

Gordian III

Total

2





2

military standards

nonmilitary designs

military standards

 7

 – 65

 9

 –

56

 3  –

 –

 –

military standards

 2

 2

nonmilitary designs

Drobeta

6

1



4



1

nonmilitary designs

20

 5

 –

15

 –

 –

military standards

Apulum

Table 2: Sample of Nicaean coins from six sites in Romania

39

5



28

6



Orlea

Ulpia Traiana ­Sarmizegetusa













nonmilitary designs

4





4





military standards













nonmilitary designs

Porolissum and Arcobadara

Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD 137

138

Dario Calomino

Issues from various other Bithynian mints occur occasionally among the finds in these regions, but the coins of another two cities in particular, Nicomedia and Iulio-­ polis, are found more often than the others, even though still on a much smaller scale than the ones from Nicaea. All these coins belong to the same denomination as the Nicaean issues and they also feature three military standards on the reverse, sometimes in the variant having a Capricorn or an eagle, too (figs. 4–7).15

Fig. 4

Fig. 5

Fig. 6

15  Coins of Iuliopolis recorded in the main sites: 6 at Više grobalja (Vojvoda – Mrđić 2015: Caracalla? no. 2154, Severus Alexander nos. 2155–2157, Gordian III no. 2158–2159); 2 at Pećine (Vojvoda – Mrđić 2017: Severus Alexander no. 3097, Gordian III no. 3098); 2 at Drobeta (Găzdac et al. 2015: Severus Alexander nos. 360–361); 1 at Apulum (Găzdac et al. 2009: Gordian III no. 1226); 1 at Brigetio (Bíró-Sey 1977: Severus Alexander no. 627); 1 at Poetovio (Găzdac 2010: Gordian III); 1 at Ratiaria (Găzdac 2010: Severus Alexander); 1 at Durostorum (Dima – Elefterescu 2009: Maximinus Thrax no. 539). Coins of Nicomedia recorded in the main sites: 8 at Više grobalja (Vojvoda  – Mrđić 2015: Severus Alexander nos. 2450–2452, also 5 non-military designs); 5 at Pećine (Vojvoda – Mrđić 2017: Severus Alexander nos. 3089–3092, Gordian III no. 3095, besides 2 non-military designs); 6 at Drobeta (Găzdac et al. 2015: Severus Alexander nos. 421–426); 6 at Orlea (Winkler – Băloi 1973: Severus Alexander nos. 443–448); 5 at Ratiaria (Găzdac 2010: Severus Alexander?).



Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD 139

Fig. 7

Most of these bronzes from Nicomedia16 and Iuliopolis17 date to the first part of the reign of Severus Alexander, and the imperial portrait represented on their obverses is stylistically very similar to the one used on the coins of Nicaea of the same period (figs. 8–10),18 so it is possible that the three cities were supplied by the same workshop for this part of their production.

Fig. 8

Fig. 9

Fig. 10 16  Cf.

Recueil I/3, nos. 327–330. Recueil I/2, nos. 45–46. 18  The coins of the three mints that fall into this group can be dated to the early part of Severus Alexander’s reign, not only because they show a youthful portrait of the emperor, but also because the reverse legend on the Nicomedia ones advertised three neokorates of the city, while all the other issues only mentioned two. The 3rd neokorate, granted by Elagabalus, was withdrawn under Alexander as a result of the damnatio memoriae of his predecessor, but probably not quite so promptly as to prevent the city from mentioning the title on the very earliest coins minted in honour of the new emperor; cf. Burrell 2004, 156–159. 17  Cf.

140

Dario Calomino

Later on (as suggested by the portrait of Alexander looking more mature, as in fig. 2), Nicaea became the only city to mint these military issues on a regular basis and on a much bigger scale than before, as if it had taken on the whole production alone. This is the phase of minting to which the majority of coins found in the Balkans belong. Afterwards, both Nicaea and Iuliopolis produced extremely rare issues featuring the military standards on the reverse under Maximinus Thrax (fig. 7)19 and then resumed a more regular production under Gordian III,20 again the former city on a much larger scale than the latter. 3.  Geographical distribution The territories affected by this phenomenon are often indistinctly regarded as «Balkan» or «Danube» provinces. Yet a more accurate look at the distribution of coin finds seems to indicate that the movement of Bithynian coins outside Asia Minor did not have the same impact on all these regions. This may be related to the function of these coins in the local circulation and perhaps depended on whether they were used in sites of commercial and economic relevance or in sites of military relevance. Benea based her interpretation on the bulk of evidence from Romania, thus putting a special emphasis on the role that Bithynian coins played in Dacia. She assumed that they were largely aimed at the legions stationed at Potaissa (Turda) and Apulum (Alba Iulia), the V Macedonica and XIII Gemina respectively, alongside various auxiliary troops based for example at Ilișua, Mehadia and Râșnov.21 It is certainly true that the majority of Romanian sites where these coins were found were Roman forts, mainly Ulpia Traiana Sarmizegetusa, Orlea and Drobeta. Nevertheless, Serbian excavations in the territory of two major military settlements of Moesia Superior such as Viminacium (Kostolac) and Singidunum (Belgrade), as well as coin finds from the territory of Sirmium (Sremska Mitrovica), have yielded a much larger number of Bithynian coins than the ones of Dacia. So if on the one hand this evidence supports the hypothesis that these coins were linked to the movement of the army, on the other hand it shows that a comparative analysis of the coin finds of each province, also including Upper Pannonia in the west and Moesia Inferior and Thrace in the east, can give a better understanding of this phenomenon (see chart 1). The following breakdown of finds recorded in each province shows the diverse incidence of Bithynian coins on the local circulation of these regions (cf. chart 2).

19  Cf.

Recueil I/3, no. 685 (Nicaea) and Recueil I/2, no. 49 (Iuliopolis). Recueil I/3, nos. 711–717, 723–724 (Nicaea) and Recueil I/2, nos. 56–57 (Iuliopolis). 21  One major piece of evidence in Benea’s interpretation is that both these legions and auxiliary troops aquired the nickname of Severiana Alexandriana during the reign of Severus Alexander; Benea 2006, 696  f. 20  Cf.



Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD 141

Moesia Superior 49 % Moesia Inferior and Thrace 4% Pannonia Superior 4%

Dacia 17 %

Pannonia Inferior 26 %

Chart 1: Proportion of Nicaean coins found in each province in the Balkans

Moesia Superior and Pannonia Inferior The vast majority of Nicaean coins come from northern Serbia, where the Danube marks the border with Romania, within Moesia Superior and in the south-eastern corner of the neighbouring territory of Pannonia Inferior (cf. map p. 150). Most of the recorded finds (over 750) have been discovered in Moesia in the territory of Viminacium (largely forming the collection of the Požarevac Museum),22 especially in the south necropolis excavated at the sites of Više grobalja23 and Pećine,24 besides some smaller settlements nearby, such as Pincus (Veliko Gradište).25 Another large group of finds come from localities around the territory of ancient Singidunum (surrounding modern Belgrade),26 especially to the north-west of the city, across the border with

22  294

specimens; Vojvoda – Banković 2016. specimens dating to the 3rd century and one coin of Antoninus Pius; Vojvoda 2013 and Vojvoda – Mrđić 2015, 17. 24  163 specimens; Vojvoda 2017; Vojvoda – Mrđić 2017. 25  Cf. Borić-Brešković 2011, 421  f., n. 37 and Ivanović 2009. Further finds within the territory of Upper Moesia also come from sites in central and southern Serbia, including, for example, Rimski izvor (Vrnjačka Banja), the ancient Fons Romanus (currently in the National Museum of Belgrade); Borić-Brešković 2011, 442  f., n. 46 (40 specimens). 26  See especially Crnobrnja 2011 for an overview of the geographical distribution of the find spots. Some specimens (around 10?) may come from the ancient city itself; cf. BorićBrešković 2011, 421  f., n. 37 and Vojvoda – Mrđić 2015, 17; Crnobrnja – Vasić ­D erimanović 2017, 42. 23  289

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Lower Pannonia. Some of them, currently in the Belgrade City Museum,27 were found in the territory crossed by the roads leading to Sirmium in Pannonia Inferior, including the settlement of Taurunum (Zemun), the mutationes Idiminium and Noviciani28 and Sirmium itself (Sremska Mirtovica).29 Some others come from sites lying along the nearby river-bank of the Danube, such as Rittium (Surduk) and Burgenae (Novi Banovci).30 Similarly, another large group of finds cluster in the valley of the Sava river, especially around Ušće, Obrenovac (possibly Municipium Spodent[…]),31 and Banovo Polje (Šabac).32 Overall, nearly 1300 coins of Nicaea have been recorded so far in the Serbian territories of Moesia Superior and the neighbouring district of Sirmium in Pannonia Inferior, from at least 30 different sites33 – but more are known whose provenance is not definite or awaiting publication.34 This pattern changes completely in the northern part of Pannonia Inferior, where the incidence of Nicaean coins on the local circulation appears to be minimal in comparison with the Serbian territories of the Lower Danube region. The highest concentration of finds (18 specimens) has been recorded in the territory of Aquincum (Dunaùjvàros).35 Other specimens come from the Roman settlements of Intercisa and Gorsium,36 adding up to round 40 Nicaean coins from 8 sites. The actual incidence of Nicaean issues on the monetary economy of the Danubian regions that have yielded the largest proportion of specimens can be better appreciated from the breakdown of data recorded at the Više grobalja and Pećine sites at 27  The collection of the Belgrade City Museum holds 246 Nicaean coins; cf. Vojvoda  – Crnobrnja 2018, 131, n. 1. 28   Crnobrnja 2011. Cf. also Crnobrnja 1981. 29   Vojvoda – Jersetić 2012. 30  Cf. Borić-Brešković 2011, 421  f., n. 37. The Nicaean coins from Novi Banovci (119 out of 182 in total, according to Brunšmid 1906), Surduk, Srijem and part of those from Sremska Mirtovica are held in the Archaeological Museum of Zagreb. I am very grateful to Miroslav Nađ for this information. Cf. also Vojvoda – Crnobrnja 2018, 133, n. 9. 31  Cf. Crnobrnja 2011, Crnobrnja 2013 and especially Crnobrnja – Vasić Derima­ no­v ić 2017. 32  This is an assemblage of single finds all coming from Duge Njive, which are held in the Šabac Museum; Vojvoda – Petrović 2011. 33  The total of finds from Upper Moesia (834) and from this region of Lower Pannonia (452) is 1286 (1326 if we also include the specimens found in the rest of Lower Pannonia). These figures are necessarily approximate, though, because occasionally there might be minor discrepancies between the information provided in different publications on some sites (especially about stray finds); for this reason, numbers have been slightly rounded in the charts. 34  This figure does not include another 75 specimens recorded together from a diverse range of contexts in Serbia (both from excavations and from private collections) and around 370 specimens held in six Serbian museums (357 in the National Museum of Belgrade) that are still unpublished; Vojvoda  – Crnobrnja 2018, 132  f., notes 8–9. I owe most of the information and the bibliographical references on coin finds from Serbia to Mirjana Vojvoda, who has my gratitude for her assistance in this research. 35  FMRU I, 56–202. 36  Cf. Găzdac 2010 (site finds), 3, 8.



Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD 143

Viminacium, which have been thoroughly published, also allowing to compare the proportion between imperial and provincial coins. Više grobalja has yielded 503 provincial specimens (excluding the illegible ones), dating almost exclusively to the 3rd century AD, out of over 3100 coins found at the site. If we look only at the period AD 193–244, to which the Bithynian coins belong, we have 288 coins from Nicaea out of 386 provincial issues, accounting for around 75 % of the total.37 Since the proportion of bronze denominations among the imperial coins found at the site is minimal (23 as opposed to 171 silver denarii), these figures give a clear indication of the extent to which the local monetary economy hinged on the regular supply of Nicaean issues for daily transactions in base-metal coinage. At Pećine, where 334 provincial coins have been found in total, the proportions in the same period are similar to those recorded at Više grobalja: Nicaean coins are 161 out of 255 provincials, accounting for around 63 % (c. 55 % if we consider also the 34 bronze imperial denominations out of 98 imperial coins).38 Dacia The finds from several Roman sites in Romania, mostly military settlements, have been published in the last ten years and the monetary economy of Dacia has been largely investigated, particularly in the monographs published by Găzdac39 and Petac 40 in recent years. Besides the sites already mentioned above (Table 2), small numbers of specimens (no more than five per site) have also been recovered from other military forts such as Porolissum (Moigrad)41 and Arcobadara (Ilișua).42 Larger clusters of finds come from both castra, such as Sucidava (Corabia),43 and civilian settlements, such as Gârla Mare,44 which lay in the south of the region along the Danube. As opposed to the main forts in the north, also including Sarmizegetusa, Apulum and Potaissa, where the incidence of Nicaean coins on the local economy seems to 37  The other provincial mints attested are: Viminacium (34); Stobi (30), Nicomedia (9), Iuliopolis (6), Pautalia (6), Asia Minor mints (3), Perinthus (2), Hadrianopolis (2), Macedonian Koinon (1), Marcianopolis (1), Nicopolis (4). Uncertain mints and pseudo-autonomous issues of uncertain date have been omitted. Data based on Vojvoda – Mrđić 2015. 38  The other provincial mints attested are: Stobi (39), Viminacium (28); Nicomedia (7), Asia Minor mints (4), Hadrianopolis (3), Pautalia (2), Perinthus (2), Nicopolis (2), Iuliopolis (2), Serdica (1), Anchialus (1), Deultum (1), Achaian mints (1), Macedonian mints (1). Uncertain mints and pseudo-autonomous issues of uncertain date have been omitted. Data based on Voj­ voda 2017. 39   Găzdac 2010, especially the catalogues of site finds in each province. I am very grateful to Cristian Găzdac for helping me with the analysis of finds in Dacia. 40   Petac 2011. 41   Găzdac – Gudea 2006, 25, 163. 42   Găzdac et al. 2011, 14, 151. 43   Bordea 1998, 42. 44  Cf. Găzdac 2010, 27.

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have been very low,45 the sites located near the river have yielded the largest numbers of Nicaean coins in the province, above all Drobeta (72)46 and Orlea (56).47 Overall, around 300 Nicaean coins have been recorded in around 23 sites across the province.48 Pannonia Superior to Noricum Our analysis of the coin circulation in Pannonia Superior and Noricum (modern Hungary, Slovenia and Austria) and in Dalmatia (Croatia, Bosnia and Herzegovina)49 is based on a much smaller sample of provincial coins than in Moesia Superior and Dacia, because they played a minor role in the local monetary economy as compared to Roman imperial issues. A recent study by Šemrov on the incidence of Roman provincial coins in the territories of modern Slovenia (stretching from Pannonia Superior to Noricum) recorded only 14 coins of Nicaea from 8 different sites out of 39 during the period from AD 14 to 240. Yet this accounts for 35.9 % of the total and makes it the largest sample of coins from a single mint.50 The figures are similar if we consider Pannonia Superior as a whole. Out of 234 specimens recorded so far, 57 come from Bithynian mints, c. 24 % of the total, which is the highest proportion of provincial coins;51 52 of these specimens date to AD 193–244, which accounts for 71 % of the 45  On Ulpia Traiana Sarmizegetusa, see Găzdac – Cociș 2004, 20 and the catalogue; Găzdac 2010 (site finds), 27. On Apulum, see Găzdac et al. 2009, 11, 75  f., 83, 104  f., 138, 148  f., 162, 205–208. On Potaissa (Turda), see Găzdac 2010 (site finds), 4. 46   Găzdac et al. 2015, 27, 101–105, 150–154, 173–183, 202–208. 47   Winkler – Băloi 1973, 199–203. Cf. Găzdac 2010 (site finds), 28. 48  This is the full breakdown of published finds of Nicaean coins in the main sites excavated in Romania (270 in total). Ulpia Traiana Sarmizegetusa: 30 (Găzdac 2010, 1); Gârla Mare: 31 (Găzdac 2010, 27); Orlea: 56 (Găzdac 2010, 28); Drobeta: 72 (Găzdac 2010, 9); Apulum (Alba Iulia): 26 (Găzdac 2010, 2); Porolissum (Moigrad): 6; Potaissa (Turda): 3 ­(Găzdac 2010, p. 4); Dierna (Orsova): 1 (Găzdac 2010, 10); Ilișua: 2 (Găzdac 2010, 14); Urluieni: 2 (Găzdac 2010, 21); Acidava (Enosesti): 2 (Găzdac 2010, 23); Slaveni: 18 (Găzdac 2010, 23); Cluj Napioca: 1 (Găzdac 2010, 4); Sucidava (Corabia): 9 (Bordea 1998, 41–81); Tibiscum: 11 (Benea 2006). The following finds of Nicaean coins are also listed in Petac 2011 (32 in total not mentioned in other reports): Bals: 1 (no. 178, p. 266); Campulung: 1 (no. 246, p. 275); Cioroiu Nou: 4 (no. 268, p. 277); Sucidava (Corabia): 21 (no. 282, p. 280; cf. Bordea 1998 on the same site); Gornea: 1 (no. 358, p. 292); Maglavit: 2 (no. 416, p. 300); Racarii de Jos: 1 (no. 503, p. 314); Resca: 7 (no. 515, p. 316); Vetel: 2 (no. 632, p. 334). Additionally, 1 bronze of Nicaea was found within a hoard of 58 denarii (all coins dating to the reign of Gordian III) found in Jeledinti (Hunedoara) (Touratsoglou 2006, hoard no. 27). See above on the approximation of figures due to some contrasting information among the published reports. 49  Around 50 Nicaean coins in the Archaeological Museum of Zagreb come from Croatian sites such as Osijek, Sotin, Vinkovci, Stari Jankovci, but most of the collection has yet to be recorded (data provided by M. Nađ). Around 70 specimens are in the National Museum of Bosnia and Herzegovina; cf. Vojvoda – Crnobrnja 2018, 133, n. 9. 50   Šemrov interpreted this data as «evidence of the fast economic progress of the province and immigration from the East»; Šemrov 2011, 1016. 51   Găzdac 2010, 104, tab. Q2.



Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD 145

finds in AD 218–238 and nearly 60 % in AD 238–244. This confirms the role played by Nicaean coins of this period in the broad circulation of small bronze denominations also in the western Balkans, but they still represent only a very small proportion of finds in comparison with the mass of imperial coins in use in this region. A significant cluster of finds is recorded at Carnuntum, where Nicaean coins are the majority amongst the 3rd century provincial specimens issued before the beginning of the Viminacium and the «Provincia Dacia» series. Out of 48 specimens, 32 date to AD 218–244 (nos. 33951–33982). Other finds come, yet again, from military settlements such as Brigetio, Vindobona, Vincentia, Mursella and Tokod.52 A total of around 70 specimens have been recorded from 8 sites in Pannonia Superior. Moesia Inferior and Thrace In Moesia Inferior and Thrace, Nicaean coins of the late and post-Severan period are found sporadically. As in Pannonia and Noricum, issues of Nicaea represent the majority of non-local coins in circulation, with the difference that this was based almost exclusively on civic issues from the Balkans, above all from Marcianopolis and Nicopolis ad Istrum, rather than on imperial issues. Even though our documentation on the coin circulation in Lower Moesia and Thrace (modern Bulgaria and south-eastern Romania) is still largely incomplete,53 the mismatch in scale with the figures of Ni­ caean coins found in Upper Moesia and Dacia suggests that these were rarely used in local transactions. Very few Nicaean coins are recorded among the published site-finds of the two most important settlements in northern Moesia Inferior, Nicopolis ad Istrum (Veliko Tarnovo) and the legionary camp of Novae (Svishtov), accounting for c. 1 %.54 The proportion of Nicaean coins is similar in inland Thrace, where the local circulation was dominated by issues struck by both Thracian and Lower Moesian cities. Some 52  Cf.

Găzdac 2010 (site finds), 3–64. has gathered information on the presence of around 140 specimens of Nicaea in Bulgarian museums, but they are mostly not catalogued (and unpublished) and their provenance is not known. 54  One bronze of either Severus Alexander or Gordian III featuring military standards out of 89 provincial coins was found at Nicopolis; Butcher 1995, 270–279. The published coins found in the excavations at Novae include all together 10 specimens from Nicaea, accounting for c. 3 % of the civic bronzes struck in AD 193–253 (290 specimens), and they are mostly issues of Elagabalus, Severus Alexander and Gordian III carrying military standards (otherwise small-medium bronzes of the early Severans or Macrinus). Cf.: Kunisz 1992, 114; Ciołek  – Dyczek 2011; Mihaylov 2016; Dimitrov 2008, nos. 29–31. No Nicaean issues were found among the recently published group of provincial coins discovered in the north of Bulgaria at Vladinya, in the Lovech district (Gushterakliev 2012), at Belintsi, in the Razgrad district (Dzanev 2011, listing only one large bronze of Geta struck at Creteia-Flaviopolis, p. 145) and at the fort of Sexaginta Prista, near Rousse (Varbanov 2015, also listing only one large bronze of Caracalla struck at Creteia-Flaviopolis, no. 36). 53   M. Vojvoda

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recently published excavation reports and museum collections (largely based on local finds) from the south-western part of the region, near Radomir, in the territory of Serdica,55 Kyustendil, ancient Pautalia,56 and in the Pazardzhik region, in the territory of Philippopolis (Plovdiv),57 include 18 Nicaean issues featuring military designs (out of 23 coins of Nicaea in total), accounting for less than 3 % of the provincial issues. It is possible that these Nicaean coins did not arrive there from Bithynia but from other neighbouring provinces in which they played a major role in the local monetary economy. This evidence clashes with the argument supporting the «economic» explanation of the movement of Bithynian coins to the Balkans; their incidence in the circulation of this region was only marginal and probably only indirectly linked to the mainstream flow of coins from across the Bosporus. Yet a different picture seems to emerge from the find reports of the Black Sea coast, in the Dobrogea region, embracing the territories of ancient Istrus, Tomis, Callatis and Odessus. Some published reports of stray finds from this area show extremely few or no coins of Nicaea at all.58 Some other larger groups of published material from sites that have been excavated extensively do include coins of Nicaea, but they belong to a different class of issues. For example, the finds at Istrus (modern Istria) include 122 provincial coins, mostly dating to AD 138–244, among which Nicaea is represented by 8 specimens, 5 of which dating to the age of Caracalla and Geta.59 Further evidence is provided by the publication of the coins found at Durostorum (Ostrov), including 362 provincial coins. Bithynian coins include a rare issue of Iuliopolis featuring military standards under Maximinus, and 22 specimens of Nicaea: 15 belong to the reign of Septimius Severus, while only 4 military designs of the later period are attested (1 of Julia Mamaea and 3 of Gordian). All the early Severan issues belong to a very small denomination measuring around 1.8 g and 13–15 mm, which disappeared after the death of Septimius Severus.60 Although the sample of materials published so far is still too small to generalise, it seems to show that the pattern of coin circulation attested in most of this region, the northern and inland territories of Moesia and Thrace (largely part of modern Bulgaria), was different from the one attested in the coastal district of the Black Sea (stretching along the eastern shores of both modern Romania and Bul-

55   Filipova

2012 nos. 48, 53, 55–56. II/1, nos. 471–479. See also one large Nicaean bronze of Septimius Severus at Blagoevgrad; CCHBulg IV, no. 352. 57  CCHBulg V, nos. 274–282 (see also the Sestrimo hoard, nos. 681, 704–706). Slavova 2012 (include no coins of Nicaea among the finds at Merichleri). 58  See for example: Ocheșeanu – Papuc 1973 (no Nicaean coins); Dima 2012, nos. 56 at p. 17 (one coin of Geta) and 52 at p. 36 (one issue of Severus Alexander having military stan­ dards); Bordea et al. 1998, no. 54 at p. 86 (issue of Gordian having military standards found at Ostrov); Isvoranu 2012, no. 14 (one coin of Salonina). 59   Preda – Nubar 1973, 154, nos. 996–1003. 60   Dima – Elefterescu 2009, 126–130, nos. 541–557. 56  CCHBulg



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garia), where perhaps economic factors, such as trade, did play a role in the movement of these coins from Bithynia.61 This sample of published stray finds and site-finds in Bulgaria is smaller than the ones from Serbia and Romania, but the number of Nicaean (and generally Bithynian) coins attested must be seen in proportion to the volume of provincial coins from other local mints, which is much larger than anywhere else in the Balkans. From around 20 sites in Moesia Inferior we have 46 coins of Nicaea out of around 1200 provincial bronzes, while the three samples from Thrace considered here have yielded 23 specimens out of around 770. 900

8

800 700 600 22

500 400

840 23

300 450

200

300

100 0

Moesia Superior

Pannonia Inferior sample of sites

Dacia

8

23

70

70

Pannonia Superior

Moesia Inferior and Thrace

number of specimens

Chart 2: Breakdown of Nicaean issues per number of sites recorded in each province

61  Further clues may come from the analysis of hoards, although their composition might not necessarily reflect the differences in the pattern of coin circulation within the region. There are no Nicaean coins within the hoards composed almost exclusively of Roman provincial bronzes from Moesian and Thracian mints recorded in Touratsoglou 2006 (p. 158). On the other hand, another 26 recorded (and largely unpublished) hoards found in these regions include 116 Bithynian coins of Roman age: 75 are from Nicaea, 31 from Nicomedia, 3 from Iuliopolis and 7 from other Bithynian cities. The largest groups of Nicaean finds come from Ratiaria (Archar) on the Bulgarian side of the Danube (30) and from Malinovo, Lovech district (20). Notably the ratio between early Severan coins (up to Macrinus) and late and post-Severan coins is 32 : 40, showing a balance between «non-military» and «military» designs in this part of the Balkans that we do not find in the other Danubian provinces. For this set of data I wish to thank Varbin Varbanov (Rousse Museum of Regional History).

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4.  Small change for the army The low denominational value of the late and post-Severan Bithynian bronze coins found in the Balkans, probably serving as local light asses, indicates that they were intended as small change for minor transactions, so they were not suitable for use in long-range exchanges. The exceptional volume of finds of these issues in the Balkans suggests that they did not simply travel across the Bosporus as a result of trade or contacts of people, but that they were transported or shipped to one or more destinations. The imbalance between regular but quantitatively limited finds of Nicaean coins in most of the Balkan regions, especially in the west, and clusters of hundreds of specimens found in Upper Moesia and in the adjacent portion of Lower Pannonia, suggests that this was the destination to which the bulk of coins were directed and from which they might have later spread to the surrounding areas. The spread of these coins towards the most western Danubian provinces and the Dalmatian region can probably be seen as a result of the movement of people coming from Upper Moesia and Dacia rather than Bithynia itself, and is only a reflection of the core circulation of small bronzes in these provinces. In a similar way we can also read the data from the adjacent X Regio in North-Eastern Italy, where Nicaean coins are attested in smaller numbers (7 specimens from Elagabalus to Gordian III), but they still represent the majority of 3rd century provincial coins in circulation before the opening of the Viminacium mint, even outnumbering the bronzes from Antioch in Syria.62 The use of foreign civic coins (besides the imperial ones) within the territories of provincial cities that had their own coinage, which served as the official currency in daily payments and transactions, was probably tolerated to a certain extent,63 especially when more than one prominent centre of production supplied the same region or province.64 Conversely, the proportion of civic coins coming from a different region or province is always minimal, with the exception of those provincial issues, especially in silver, designed to serve almost as subsidiary imperial currency – see for instance the tetradrachms and the «SC» bronze series produced in northern Syria but circulating throughout the Levant and beyond.65 Civic coins travelling beyond their province of origin on a larger scale, such as the Peloponnesian and Pontic issues of the Severan age found in Syrian sites, have been traditionally explained as moving along with the

62  Cf. Gorini 2017, 164 and 169  f. This is also the picture emerging from the recent study of Pfahl on the archaeological finds of Roman provincial coins along the limes territories ­(between the left bank of the Rhein and the Barbaricum); cf. Pfahl 2015. 63  Cf. Butcher 2004, 18 and 148 and, more generally, Howgego 1985, 84. 64  This is visible, for instance, in the proportion of Marcianopolis coins at Nicopolis ad ­Istrum (over 13 %), where the city’s coinage accounts for nearly 50 % of the finds (out of 88 civic coins found at the site, 43 are from Nicopolis, 12 from Marcianopolis, 2 from Viminacium, 2 from Odessus, 7 from Anchialus, 1 from Deultum, 3 from Hadrianopolis, 1 from Serdica, 1 from Augusta Traiana, 1 from Nicaea, 15 are illegible); Butcher 1995, 270–279. 65   Butcher 2004, especially 239–250.



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troops, although not being specifically struck for that purpose.66 The phenomenon of Bithynian issues of AD 222–244 dominating the coin circulation in Upper Moesia and Dacia can only fit within a scenario whereby the absence of local civic mints had caused a dramatic shortage of small change in circulation, possibly enhanced by the drop in production of smaller bronze imperial denominations under Septimius Severus, which might have partially filled this gap in the past.67 The different pattern of coin use in most of Lower Moesia and Thrace, where Bithynian coins are recovered in much smaller numbers, can be explained as a consequence of the fact that many cities were producing their own small bronze denominations on a regular basis, therefore foreign issues were not needed. Although a minor proportion of Bithynian coins might have travelled across the Bosporus as part of the regular movement of people involved also (but not exclusively) in trade, they mostly belonged to a different period (early Severan age) and a different class of issues (featuring non-military designs), and they circulated in a different area of the Balkans (the Black Sea) than the Nicaean coins discussed in this article. Conversely, in Upper Moesia we are faced with a phenomenon that must be put in relation with the presence of the army. This is suggested by the geographical concentration of finds that, within an extensively militarised area, has its core in Viminacium and in similar military settlements lying in its surroundings along the Danube, such as Singidunum and Sirmium in the west and Drobeta and Orlea in the east (see the map below). Rather than the legions based at Turda and Alba Iulia in central and upper Dacia (from which only less than 30 specimens have been recorded in total), the Legio VII Macedonica, better known as Claudia Pia Fidelis, based at Viminacium, and the Legio IV Flavia Felix, stationed at Singidunum, should be probably seen as the main recipients of these coins.68 This is also ultimately confirmed by the designs adopted on their reverses. Their military character appears to address expressly the recipients for whom they were intended: the legions and the auxiliary troops. However, in contrast with the traditional «military explanation» of this phenomenon, I believe that these issues were neither produced nor supplied specifically to pay the army. Again, in the light of their low denomination value, the connection between this production and the Danubian troops should not lie directly in the legionary wages but in the demand for small change supply for daily use generated by the spending power of the legions in the region.69 If they were used, as it is possible, also as an integration of the core military salary paid in silver and gold, this may have been one of the many mechanisms through which the markets were provided with the much-needed currency for basic transactions and 66  Cf. Howgego 1985, 25–28, again discussing Callu’s and Crawford’s argumentations. It must be stressed that these phenomena are not nearly as well documented as the presence of Bithynian coins in the Danube area. 67   Găzdac 2010, 189  f., with previous bibliography. 68  On the positioning of these legions, see Farnum 2005, 19–23. 69  For a similar interpretation on the minting of bronze civic coins in connection with the presence of the army, see Ziegler 1996 and Butcher 2004, 267, focussing on Syria.

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Map: Main clusters of Nicaean issues having military designs found in the Danube region (number of specimens in brackets). 1. Viminacium, National Museum in Požarevac (294); 2. Viminacium, Više grobalja (290); 3. Viminacium, Pećine (170); 4. Novi Banovci (119); 5. Ušće, Obrenovac (112); 6. Drobeta (71); 7. Orlea (56); 8. Banovo Polje in the Šabac Museum (44); 9. Vrnjačka Banja (40); 10. Carnuntum (33); 11. Gârla Mare (31); 12. Ulpia Traiana Sarmizegetusa (30); 13. Apulum, Alba Iulia (26); 14. Corabia (21); 15. Dunaùjvàros, Aquincum (18); 16. Sirmium in the Srem Museum (21); 17. Pincus, Veliko Gradište (15).

payments.70 The volume of coins penetrating the local markets seems to suggest that they were being shipped in stocks, perhaps being carried along by the troops themselves as they moved west. This interpretation makes sense within the scenario that led to the establishment of a colonial mint at Viminacium in AD 239, followed by the opening of a Dacian mint (probably Apulum or Sarmizegetusa) immediately afterwards, which has been rightfully interpreted as a provincial or imperial response to the increasing demand for small bronze supply in the region.71 It is important to stress that the starting of the Viminacium and the «Provincia Dacia» bronze coinages on a large scale and a regular 70  The

possibility that small bronze denominations found in military camps were used also as part of the army pay has been discussed recently in van Heesch 2009, 136  f., and particularly with regards to the eastern provinces in van Heesch 2014, 145  f., where it is interestingly pointed out that, other than as through the salary, «bronze could be made available to the soldiers in great quantities and one may assume that, when small amounts were withdrawn from their ‹accounts› in the camp, the paymaster was actually paying out in bronze coins» (van Heesch 2014, 140). 71  Cf. Găzdac – Alföldy-Găzdac 2008.



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yearly basis did not simply cause the flow of coins from Bithynia to stop at once during the reign of Gordian, but actually led to the almost complete end of the production of these military designs as a whole.72 This marks a sharp difference between the process that involved the Severan civic coins travelling with the army to Syria and the Bithynian issues found in the Balkans, which were minted specifically for this purpose, probably as a separate production within the mainstream Nicaean coinage. Two aspects of this production are particularly meaningful. Firstly, even in the periods in which they were produced on a much smaller scale, as it happened under Maximinus Thrax, the military designs were the only category of Bithynian coins arriving in the Balkans. Furthermore, while they are found in excavations in European provinces, including Germany73 and Britain,74 they seem to hardly feature among the coin finds in Asia Minor and the Levant. The published finds at the two sites in Bithynia that have been investigated more extensively in recent years, Iuliopolis and Tium, confirm this pattern. Only one Iuliopolis coin of Severus Alexander featuring three standards on the reverse has been recovered in the city’s necropolis out of 24 provincial coins.75 There are no military designs, either from Nicaea or from Nicomedia or Iuliopolis, among the 86 provincial coins found at Tium.76 No specimens at all are recorded in other major sites excavated in Turkey, such as Troy, Assos and Sinope, in the neighbouring territories of Troas and Pontus, Pergamum in Mysia or Side and Tarsus in the south.77 The differentiation in the pattern of circulation between the series featuring 72  These military designs were no longer adopted at Nicaea under Philip but were resumed under Trajan Decius, even if their incidence on the coinage of his reign is statistically irrelevant; cf. RPC IX 280 and 284 (listing five known specimens in total). Figures appear to be similar under Valerian and Gallienus reigns; Recueil I/3, nos. 849 and 866 (I am grateful to W. Metcalf, who is covering this period with his work on RPC X, for confirming this). The production of issues featuring military designs at Iuliopolis under Gordian III and Philip seems to have been very small too (I thank M. Spoerri Butcher for confirming this on the basis of her catalogues of Bithynia for RPC VII and VIII, although they are both still in progress). 73  See for example the presence of one Nicaean bronze of Severus Alexander featuring three military standards among the 16 coins found at the battlefield of Harzhorn (Lower Saxony), being the only provincial issue within a group of imperial coins consisting of 13 Severan denarii and two sestertii; Berger 2013. 74  The Portable Antiquities Scheme website currently records 8 specimens of the Ni­ cae­an series featuring military designs (5 of Severus Alexander and 3 of Gordian III) out of 10 Bithynian provincial coins found in the UK: https://finds.org.uk/database/search/results/q/ nicaea+bithynia. I wish to thank A. Brown for his help with the PAS database. 75   Devecioğlu 2016, no. 24, listing 15 Iuliopolis coins in total, one of Nicaea (Commodus) and one of Nicomedia (Caracalla). See also Arslan 2014 for a broader outline of the finds. 76   Savaş Lenger 2015, listing two coins of Nicaea (no. 13, Papirius Carbo, no. 14, Faustina II). 77  Some Bithynian coins were recovered in the excavations of Dura-Europos (2 Nicaean coins of Commodus and Maximus and 1 Nicomedian coin of Maximinus; Bellinger 1949, 98, nos. 2050–2052), but not at Antioch on the Orontes. None of these samples include specimens featuring military designs. These issues are also extremely rare in recently published Turkish collections that are largely based on provincial coins acquired or confiscated from local finds and collectors. The Tire Museum (modern Thyatira), near Ephesus and the Ionian coast, has 3

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military designs and the rest of the mint’s production is the clearest indicator of the fact that these Bithynian and especially Nicaean coins were designed for a specific purpose and for a certain category of users in a particular region of the Empire, in a way that would have probably required centralised planning and control. The fact that the main recipient of this dedicated production was the territory of Viminacium, which was later designated to host the provincial centre of coin production that superseded the Bithynian supply, and only a few decades later became a new imperial mint,78 seems to suggest that all these measures were part of the same plan and resulted from provincial and/or imperial decision. And, in fact, there are meaningful imperial prece­ dents for the production of certain categories of bronze denominations specifically for use as small change in select regions where the legions were stationed. One is the «consignments» of quadrantes to the Rhine limes in Upper and Lower Germany under Domitian;79 the other is the supply of the «Lupa Traiana» semisses in the Balkans, especially in Thrace and Lower Moesia.80 In both cases it has been proposed that these issues, which are hardly found in excavations elsewhere, were shipped «en bloc» from Rome to their military destinations.81 The imperial administration occasionally also followed a similar procedure to supply specific regions of the Empire with «provincial» issues – i.  e. featuring Greek legends, made in Rome or in Antioch, for the local circulation, even if this was not connected with the presence of the army.82 This was an attempt to support the provincial monetary economy by introducing coins that looked like local currency and fit well into the local system of linguistic and visual codes. For instance, the dupondii and asses of Trajan and Marcus Aurelius struck in Rome for Cyrenaica, featuring Greek legends and a local type on the reverse (the head of Zeus Ammon),83 can be seen as a way of «targeting» the provincial audience through designs and inscriptions that looked familiar to them. The military designs adopted on the 3rd century Bithynian coins used in the Danubian provinces seem to have also been deliberately chosen to target the audience for whom they were intended, the soldiers, hence a large segment of the society rather than a well-defined regional group, so they could be potentially used elsewhere, too. The great anomaly here is, of course, the Nicaean coins of Commodus, Septimius Severus and Gordian III (SNG Turkey V 1–3), and the Çanakkale Museum in the north-western corner of the country, again much closer to Bithynia, has only one coin of Elagabalus struck at Nicaea (SNG Turkey III 38), as opposed to 33 coins coming from the Balkan cities of Macedonia, Moesia Inferior and Thrace. This is also the only one that features three standards as a reverse design. 78  Cf. AMNG I, 21–60 (on the colonial coinage) and Vasić 2012 (on the imperial mint). 79   Kemmers 2006, 215–219. 80   Woytek 2012, 18–21. 81  See again van Heesch 2009, 137, stating that only imperial asses could be suitable denominations to pay the wages, whereas «semisses and quadrantes were probably used on a ‹lower› level». 82  Cf. Butcher 2004, 81–88; van Heesch 2014, 155. 83  Cf. Asolati 2011, nos. 176–178 and 183–191 (also including silver issues of Hadrian and Marcus Aurelius, nos. 179–182).



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fact that, unlike all examples of «regional» issues made in Rome and other provincial mints, the Bithynian issues retained their own civic name in the reverse legends, because they were indeed issued by a local administration. On the long term this might have looked like an aberration that needed to be fixed. So the colonial coins of Viminacium and of «Provincia Dacia» designed to serve this purpose did not only bear «military» designs like their predecessors, but they also featured explicitly the name of the respective local mints in the legend. This is a crucial element to consider when assessing the possibility that the central authority was directly involved in this process since the late Severan age, when the coins of Nicaea started to be massively supplied, rather than later under Gordian III, only to «fix» the problem. So this is, in my opinion, the most plausible scenario in which the supply of Bithynian coins to the Balkans can be framed, but a number of questions remain unresolved. One concerns the chronology of these issues. Why did this production start under Elagabalus but surged under Severus Alexander? And again why did it cease almost completely under Maximinus Thrax but then resumed on a substantial scale under Gordian III? In her attempt to link these issues to Severus Alexander’s Parthian campaign in AD 231–232, Benea suggested that they were minted in AD 232/233, soon after the return of the troops to the Balkans, when Alexander celebrated his triumph in Rome. This is entirely possible, but the scale of this production and the evolution of the numismatic portrait of Alexander on the obverse dies (from a youthful to a more mature one) suggest that it might have started earlier in his reign. Also, there is no particular reason to assume, as Benea did, that the Nicaean coins circulated in the region only for a very short time,84 as the figures of finds recorded in the Serbian sites of Moesia and Pannonia seem to suggest otherwise. The lack of supply under Maximinus may in fact result from the large volume of Severus Alexander issues being still in circulation after his death. Again, if we are to consider Herodian’s reference to the territory of Illyricum as a broad denomination for the Danubian provinces in general, we should also take into account that he mentions another journey of Alexander to this region on his way to the German front in AD 235; if there is any relation between the imperial campaigns and the supply of Nicaean military issues, it is possible that new series were produced and arrived in the region also in the very last years of his reign.85 Within this same perspective one could also interrelate the new surge in the 84   Benea

2006, 696. VI 7, 2–3 (translation following E. C. Echols, Herodian of Antioch’s History of the Roman Empire, 1961). In the same passage, Herodian also emphasises the role of soldiers from Illyricum in his army and their concern about their homeland being threatened by the Germans’ and Alamans’ raids in their absence: «The governors informed the emperor that it was absolutely necessary that he and his entire army come to them. The revelation of these developments terrified Alexander and aroused great concern among the soldiers from Illyricum, who seemed to have suffered a double disaster; the men who had undergone many hardships in the Persian expedition now learned that their families had been slaughtered by the Germans. They were naturally enraged at this and blamed Alexander for their misfortunes because he had 85   Herodian

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output of Nicaean military issues under Gordian III with his own Parthian campaign, as he crossed the Balkans in AD 242 and had to face the Goths in «Moesia and Thrace» on his way to the East.86 The other main unresolved question about the presence of Nicaean coins in the Balkans concerns the city by which they were issued: Nicaea itself. Why would civic coins from a different province be struck for such a purpose when several cities minting on a large scale in the much closer region of Moesia Inferior could have easily done the same job? The involvement of military units recruited in Bithynia and sent to the Balkans is not documented epigraphically (at least not of entire contingents designated to serve in this area), and even if this were the case, it would only explain how the «military» issues arrived in the region, not why they were produced in Bithynia. As mentioned before, this point is particularly hard to explain if we maintain that the central authority was directly responsible for this process, unless we also assume that Nicaea played a special role in the provincial strategy of the Empire in this period. Because there is no substantial evidence to support this, other potential factors shall also be considered. Perhaps the military authorities alongside the local administration at Viminacium itself were responsible for this process in the first place, and the «Bithynian solution» may not be the first one to which they resorted. A substantial number of early Severan coins from the Macedonian colony of Stobi are also found in excavations in Serbia and Romania,87 suggesting that a more local «supplier» was initially involved, although apparently not quite as methodically as the later one from Bithynia. So this phenomenon may well be connected to the shortage of small-change in the region, but we cannot determine whether it was part of an organised provision of bronze coins, and the minting activity at Stobi stopped permanently under Caracalla, anyway – after reaching its highest peak of production.88 Nicaea was definitely a much more established and productive mint, even in comparison with Nicomedia, in spite of this becoming more politically prominent than its rival after the civil clash between Septimius Severus and Pescennius Niger. The workshop of die-engravers that served Nicaea supplied many other cities on a fairly wide geographical range, reaching betrayed affairs in the East by his cowardice and carelessness and was hesitant and dilatory about the situation in the North.» Although this reference does not provide information on the relation between the coins used in these regions and the army, it adds further evidence on the crucial role played by the legions travelling back and forth from the Parthian front within the imperial policy of this period and perhaps allows for more speculations on why they might have deserved the production of a «dedicated» coinage. 86  SHA Gordiani XXVI 4. 87  Cf. the figures reported in notes 37 and 38. There is still no comprehensive set of published data to assess the incidence of Stobi coins on local circulation in the Danube regions. Cf. Josifovski 2001, 125–131, for a broad outline. For a preliminary account on the finds in Serbian sites, see Borić-Brešković 2011 and Borić-Brešković – Vojvoda 2017. All the major sites in Romania have yielded Severan coins of Stobi (Sarmizegetusa, Apulum, Porolissum, Potaissa, Drobeta, Romula, Gârla Mare), cf. Găzdac 2010. 88  Cf. Josifovski 2001, 61–65 and 135–137.



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as far as Phrygia in the south and even Byzantium in the west. Obverse dies of Severus used at Nicaea were also employed on coins of Sagalassos in Pisidia, which is one of the longest-distance die-sharing connections attested in Asia Minor.89 The capability of the «Nicaea workshop» to cope with a large minting demand and with a geographically expanded network of customers may have made it a qualified candidate to devote a special branch of its production to the supply of small-change for the legions. Before the opening of the Viminacium mint, perhaps only the provincial military powers (such as legionary commanders) were involved in this process and responsible for the decision to hire a foreign workshop to face the problem of liquidity along the Danube. Also, the still uncertain nature of provincial «travelling» workshops such as Nicaea allows for the possibility that private contractors were managing this production and even the transportation of the coins.90 Furthermore, the possibility that at least part of these issues were struck in the Balkans on an imitative basis should not be ruled out,91 as suggested by the increasing evidence for the production of light-weight cast copies (limesfalsa) of Nicaean coins of Severus Alexander and Gordian III.92 In conclusion, three main aspects of the phenomenon analysed in this contribution, the chronology and the geographical concentration of Bithynian coins found along the Danube, and the specific class of issues to which they belonged, suggest that they were not only transported in this region but probably also struck on a large scale for the purpose of being used in the local circulation as small-change. Such an exceptional movement of civic coins from a different province may have been requested by the military authorities that were faced with a critical shortage of small denominations supply in an area where the Roman soldiers formed a very large part of the local pop89  See

Kraft 1972, 67–78. element of commercial speculation could also be taken into account in this context. This has been recently proposed by K. Butcher to explain the unusual concentration of low value foreign coins in certain regions of the Empire, such as the barbarous radiates and Gallic issues found in western Turkey. He envisaged that «shortages of small-change in one region also led to the authorities or individuals in that place being willing to part with high denomination coins in order to acquire low value coins for everyday use»; Butcher in press. In our case, the mediation of private contractors could have encouraged the deliberate export of base-metal coins to a region where they were in high demand on the market, hence more valuable. But this is, of course, entirely hypothetical. For similar thoughts on the possibility that «private persons, middlemen or local authorities played a role» in the introduction of small-change into the local circulation, see van Heesch 2009, 137. 91  This is how I have proposed to interpret, for example, a very rare bilingual issue among the Nicaean series for Severus Alexander having three military standards, which features a Latin legend on the obverse, as well as specimens of Nicomedia of the same type and period, characterised by a rough «barbarous» style. Calomino 2014, 208–212, figs. 12–13. 92  These issues seem to have been particularly popular in Pannonia. Vida István (whom I thank for this information) has recorded 98 coins of Nicaea among the limesfalsa held at the Hungarian National Museum of Budapest, although part of them might in fact come from sites in modern Serbia. On other provincial and especially Bithynian limesfalsa, also copying earlier issues, see Vondrovec 2007, 145, n. 484, and Pfisterer 2007, 847–849. 90  An

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ulation. The extent to which provincial and especially imperial authorities became directly involved in this process is hard to define, but it seems apparent that this «experiment» preluded the resolution to establish a new centre for local supply in situ, at Viminacium. For reasons that we still ignore, this coinage was supplied primarily by the workshop of Nicaea, which may have served the same purpose for other Bithynian cities as well, such as Nicomedia and Iuliopolis. The fact that these coins are found also in the farthest reaches of the Balkan peninsula attests that they were indeed regarded as a «supra-provincial» currency for minor transactions elsewhere, but it does not necessarily imply that they were designed to be accepted as local currency everywhere across the Empire. In fact they seem to have been used regularly only where they were needed as subsidiary coinage, in the absence of small-change either supplied from Rome or produced by civic mints. H2.06 Humanities Building, University Road University of Warwick Coventry CV4 7AL UK [email protected] Figures Figure 1: Nicaea, bronze coin of Elagabalus (22 mm, 5.77 g); Aktionshaus H. D. Rauch 97, April 2015, lot 329. Figure 2: Nicaea, bronze coin of Severus Alexander (22 mm, 4.26 g); CNG 399, June 2017, lot 394. Figure 3: Nicaea, bronze coin of Gordian III (22 mm, 5.39 g); Helios Numismatik 3, April 2009, lot 198. Figure 4: Nicomedia, bronze coin of Severus Alexander (19 mm, 3.90 g); VKHM.GR15837. Figure 5: Nicomedia, bronze coin of Severus Alexander (20 mm, 5.01 g); CNG 145, August 2006, lot 189. Figure 6: Iuliopolis, bronze coin of Gordian III (17 mm, 2.36 g); ANS.1944.100.42150. Figure 7: Nicaea, bronze coin of Maximus (19 mm, 3.10 g); VKHM.GR33231. Figure 8: Nicaea, bronze coin of Severus Alexander (21 mm, 4.74 g); CNG 213, July 2009, lot 297. Figure 9: Nicomedia, bronze coin of Severus Alexander (20 mm, 4.45 g); SMB (Rauch Coll.). Figure 10: Iuliopolis, bronze coin of Severus Alexander (23 mm, 6.21 g); Numismatik Lanz 121, November 2004, 519. Figures 1–10: scale 1 : 1.



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Dario Calomino

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MICHAEL WÖRRLE

Epigraphische Forschungen zur Geschichte Lykiens XII: Schutz für Kallias. Ein rätselhaftes Fragment aus dem ­frühhellenistischen Limyra Rest einer Marmorstele, rechts sind der Rand und die sauber geglättete Seitenfläche erhalten, ebenfalls erhalten ist die grob gepickte Rückseite, im übrigen aber ist das Fragment oben,1 unten und links gebrochen. Die Stele hat vermutlich, wie das dort wohl sekundär für einen Türzapfen eingearbeitete Loch nahelegt, mit der Ansichtseite nach oben in Zweitverwendung als Schwelle gedient. Die Schriftfläche hat darunter schwer gelitten und ist stark verkratzt und abgetreten. Fundumstände und -zusammenhang des im Inschriftendepot der Limyra-Grabung aufbewahrten Fragments sind unbekannt. Maße: H 32. B 37. T 11. Bh. ca. 1,5. Za. ca. 1 cm. Abb. 1. [- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -] [- 2 - ἐά]ν τ[ι]ς ἀδικῆι Καλλ[ί] [αν] ἢ τῶν Καλλίου τινά, [βοηθ]εῖν τοὺς πολίτας 4 [πάντα]ς [α]ὐτῶι κατὰ δύ [ναμιν] αὐτῶν. vac. Z. 1 könnte mit καὶ begonnen haben.

«… wenn jemand Kallias Unrecht tut oder jemandem von den Leuten des Kallias, sollen ihm die Bürger allesamt zu Hilfe kommen, soweit sie dazu in der Lage sind.» Die großen und steifen Buchstaben sind mit Ausnahme nur leicht markierter Meißelansätze an den Hastenenden unverziert, Omikron ist nicht ganz zeilenhoch und Als «Fait divers» habe ich den nachfolgenden Versuch im Anhang meines Beitrags zum Kolloquium «L’ Asie Mineure au IIIème  s.», veranstaltet von Patrice Brun, Laurent Capdetrey und Pierre Fröhlich, zuerst im Herbst 2018 in Bordeaux vorgestellt. – Christof Schuler danke ich für die Durchsicht des Manuskripts, der Chiron-Redaktion für ihre wie immer engagierte Arbeit. 1  Der Bruch geht durch die oberste erhaltene Zeile und steigt nach rechts an, knapp ohne daß

die Oberfläche den Raum der darüber zu postulierenden Zeile erreicht.

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Michael Wörrle

Abb. 1 (Foto: M. Wörrle)

eher im oberen Zeilenbereich ‹fliegend›, ebenso das unten weit geöffnete Omega. Ypsilon hat geschwungene ‹Flügel›, Alpha ungebrochene Querhaste, beim Ny ist die rechte Senkrechte leicht, beim Pi deutlich verkürzt und angehoben, die Horizontalhasten des in der Breite der anderen Buchstaben angelegten Sigmas liegen ganz oder fast ganz waagrecht oben und unten auf der Zeilenhöhe, die von den Schrägen des insgesamt schmalen Kappa nicht erreicht wird. Unter den Inschriften Limyras zeigen der allerspätestens mit Ptolemaios I. zu verbindende Brief eines Machthabers, der die Pernitai erwähnt und auf den Dynasten Perikles zurückblickt,2 sowie die Ehrung der beiden οἰκονόμοι τῆς χώρας des Ptolemaios I. von 288/2873 Schriftbilder, die dem 2   Wörrle,

Chiron 21, 1991, 224–234 mit Taf. 4  f. (SEG 41, 1380). Chiron 7, 1977, 43–66 mit Taf. 1 (SEG 27, 929). A. Meadows (in: K. Dörtlük u.  a. ed., The IIIrd Symposium on Lycia, 7–10 November 2005, Antalya. Symposium Proceedings, 2006, 459–470) hat vorgeschlagen, das Dokument erst in die Zeit des Ptolemaios II., auf Frühjahr 249, zu datieren. Ihm folgt P. Kossmann, in: Ch. Feyel  – J. Fournier  – L. GraslinThomé – F. Kirbihler ed., Communautés locales et pouvoir central dans l’ Orient hellénistique 3   Wörrle,



Schutz für Kallias. Ein rätselhaftes Fragment aus dem ­frühhellenistischen Limyra 163

der Kalliasstele sehr ähnlich sind, auch die anscheinend etwas weniger qualitätvolle Ehreninschrift der Pernitai für Pyrimatis4 läßt sich gut vergleichen. Für die Datierung der Kalliasstele ergibt sich daraus ungeachtet des Fehlens einiger weiterer datierungsrelevanter Buchstaben ein Zeitrahmen um 300 v. Chr., den man vorsichtshalber nicht zu eng bemessen wird. Die Z. 5 (wenig über dem unteren Rand des Zapfenlochs) ist nach den letzten Buchstaben eindeutig leer, ebenso der gesamte Flächenbereich darunter. Erhalten ist mithin das Ende eines Textes. Er betrifft Kallias und seinen Anhang. Die Bestimmungen, die die Stele einst zur Kenntnis brachte, sind bis auf die letzte verloren. Über das Verhältnis der unbekannten Stelenhöhe zu der groß angelegten Schrift können wir uns zwar nur eine ganz ungefähre Vorstellung machen, aber sie wird immer auf die Annahme einer gewissen Umfangsbeschränkung hinauslaufen, in deren Rahmen der Text vermutlich eher wortkarg und auf Wesentliches konzentriert war. Der in der Folge unternommene Versuch einer historisch-inhaltlichen Annäherung bleibt summarisch und hypothetisch. An einem zentralen Punkt ist die Aussage des Fragments aber ohne weiteres eindeutig: Der Urheber der Bestimmungen ist nicht das uns staatsrechtlich trotz seiner Rolle als Ort ‹dynastischer› Residenz und Münzprägung gar nicht faßbare lykische Gemeinwesen Zêmuri, sondern das sich selbst als griechische Polis definierende Limyra. Die Solidargemeinschaft seiner πολῖται verpflichtet sich für jedes einzelne ihrer Mitglieder zu einer Leistung an eine ihr gegenüberstehende Einzelperson, Kallias. Als πόλις hatten sich schon 338/337 die Xanthier verstanden, als sie den öffentlichen Kult von Basileus Kaunios und Arkesimas begründeten.5 Ihren diesbezüglichen Beschluß hatten sie aber anscheinend zunächst noch in lykischer Sprache formuliert und erst danach ins Griechische übersetzt. Dabei ist eine hinter den damaligen Standards griechischer Dekretformulierung zurückbleibende Serie asyndetischer Protokollnotizen entstanden. Sie ist wohl der lykischen Vorlage geschuldet, aber auch sonst sind sprachliche Unbeholfenheiten in der griechischen Version der Trilingue unverkennbar. Wenn man sie zu Recht als Spuren eines noch im Gang befindlichen Akkulturationsprozesses verstehen darf, geben schon die Ehrung des Pyrimatis durch das κοινόν der Pernitai und danach die Kalliasstele und et romain, 2012, 161 (vgl. schon P. J. Rhodes – D. M. Lewis, The Decrees of the Greek States, 1997, 437), dagegen Wörrle, in: M. Seyer ed., 40 Jahre Grabung Limyra, 2012, 359–369. 4   Wörrle, am Anm. 2 a.  O. 218–224 mit Taf. 2  f. (SEG 41, 1379). 5  Die Trilingue, die den Akt im Letoon dokumentierte, haben H. Metzger – E. Laroche – A. Dupont-Sommer – M. Mayrhofer, Fouilles de Xanthos VI. La stèle trilingue du Létôon, 1979, publiziert, danach finden sich, mit inzwischen erschienener Literatur, die griechische Textversion wieder bei Ch. Marek, Die Inschriften von Kaunos, 2006, [114], und alle drei Versionen bei C. Molina Valero, in: M.-P. de Hoz – J. P. Sánchez Hernández – C. Molina Valero ed., Between Tarhuntas and Zeus Polieus, 2016, 16–22. Zur Datierungsfrage, zuerst gelöst von Ernst Badian (bestätigt von J. Hackl – J. Oelsner, Klio 100, 2018, 688–708), vgl. Wörrle, Chiron 8, 1978, 234; Molina Valero a.  O. 16. Ein die gesamte Forschung sichtendes Resümee gibt jetzt F. Kolb, Lykien, 2018, 709–722.

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Michael Wörrle

die Proxenie für die beiden ptolemäischen Oikonomoi dessen sehr bemerkenswerten Fortschritt in Limyra zu erkennen, soweit sich auf so dünner Grundlage so generelle Schlüsse eben überhaupt ziehen lassen: Das Griechisch der drei limyreischen Dokumente aus der Zeit um 300 ist lupenrein, es scheint die Originalsprache der zugrundeliegenden Dekrete zu sein, und die in diesen Dekreten zum Ausdruck gebrachten staatsrechtlich-administrativen Konzepte griechischer Polistradition sind vollkommen integriert. Über das Grundsätzliche hinaus kann man hier nicht weiter zu konkreten zeitgenössischen Befindlichkeiten vordringen, vor allem nicht sehen, ob die in der Xanthos-Trilingue ( Ἔδοξε Ξανθίοις καὶ τοῖς περιοίκοις) und in Limyras Oikonomoi-Proxenie ( Ἔδοξε Λιμυρέων τῆι πόλει καὶ τοῖς περιοίκοις) als Partner der Polis agierenden περίοικοι auch bei den Bemühungen um Kallias eine Rolle gespielt haben: Nach dem Wortlaut des Textes hat die Selbstverpflichtung in diesem Fall allein für die πολῖται von Limyra gegolten. Während die Telmessier in ihrem etwa 258/256 gefaßten Dekret (ἐκκ[λησίας κυρίας] γενομένης ἔδοξε [Τελμεσσέων] τῆι πόλει καὶ τοῖς π[εριοίκοις]) für Leimon Ἀντιπάτρου vermutlich, Bürger und Periöken unterscheidend, formuliert haben: πάσαν εὔνοιαν πα[ρέχει τοῖς] | Τελμεσσέων πολ[ίταις καὶ περιοί|κοις κοι]νῆι καὶ ἰδίαι ἑκά[στωι - - -],6 mahnt die Xanthos-Trilingue zur Vorsicht bei allzu scharfen Schlüssen, weil dort die Landausstattung des neuen Kultes im lykischen Original als Leistung von Stadt und Umwohnern, teteri und epewêtlm ˆ mêi,7 zusammen, in der griechischen Übersetzung aber allein von ἡ πόλις erscheint. Seinen Dank an die Oikonomoi hat Limyra ganz nach griechischer Konvention mit deren Ernennung zu εὐεργέται und πρόξενοι zum Ausdruck gebracht8 und mit der Verleihung einer Auswahl ebenso konventioneller Begleitprivilegien verbunden, πολιτεία, ἔγκτησις, εἴσπλους καὶ ἔκπλους ἐμ πολέμωι καὶ ἐν εἰρήνηι ἀσυλεὶ καὶ ἀσπονδεί sowie μετουσία ἱερῶν: Bürgerrecht, Immobilienerwerbsrecht, Zu- und Wegfahrt in Krieg und Frieden ohne Gefahr von Beschlagnahme und ohne Voraussetzung von Waffenstillstand9 sowie Teilhabe an den Kulten der Polis. Es ist die früheste der insgesamt bislang nur zwei bekannten Proxenieverleihungen und einiger weniger Fremdenehrungen ohne Proxenie durch lykische Städte in den folgenden Jahrzehnten ihrer Unterwerfung unter ptolemäische Herrschaft.10 Sie enthalten, mit gewissen 6   M.

Segre, Clara Rhodos 9, 1938, 183–189, vgl. Wörrle, Chiron 8, 1978, 237. lykischen Terminologie vgl. etwa G. Neumann, Glossar des Lykischen, 2007, 352; 59. 8  Wegen ihrer räumlichen und zeitlichen Nähe verdient die Proxenie der außerhalb des damaligen Lykien bei Kemer zu lokalisierenden griechischen Kolonie Olbia für den Kyzikener Herodotos Ξένου und seine Nachkommen, die M. Adak noch in das 4. Jh. datiert (Gephyra 3, 2006, 1–20 [SEG 56, 1710]), als Vertreterin des Modells hier unter natürlich zahllosen weiteren besondere Erwähnung. 9  Interpretierende Übersetzung nach Ph. Gauthier, Symbola, 1972, 221 und P. Herrmann, Milet VI 1, 1997, S. 170. 10  Zu nennen sind hier die Proxenie für Pandaros Νικίου, Phrourarch unter Ptolemaios II. (Xanthos, Winter 260/259: J. u. L. Robert, Fouilles d’Amyzon en Carie, 1983, 124–127 [SEG 33, 1183; 36, 1217]) und die πολιτεία-Verleihungen ohne Proxenie an zwei Rhodier, Agepolis Λάμπωνος (Lissai, 275/274: TAM II 159) sowie Aischinas Φιλίνου (Araxa, wohl 7  Zur



Schutz für Kallias. Ein rätselhaftes Fragment aus dem ­frühhellenistischen Limyra 165

Variationen, ähnliche Privilegienlisten.11 Ein allgemeiner Schutz der geehrten Personen gegen ἀδικία oder gegen Verletzung (ἀδικεῖν) ihrer vorher spezifizierten Einzelprivilegien, wie er Kallias zugesichert wird, findet sich darunter nirgends. Wo er außerhalb Lykiens zugesagt wurde, sollte er stets mit ἐπιμελεῖσθαι vonseiten konkret dafür in die Pflicht genommener Polisinstitutionen geleistet werden,12 nicht aber mit einem inhaltlich vagen und deshalb im Einzelfall einer persönlichen Bedrohungs­ situation nutzlosen Aufruf zum βοηθεῖν an alle Politen.13 Die selbstläufige Verfestigung des Formulars zeigt schon vor der Mitte des 4. Jh. sein Mißbrauch durch Maussollos und Artemisia, die die ganze Bürgerschaft von Knossos zu ihren πρόξενοι καὶ εὐεργέται ernannten, wohl nur, um dieser das damit sekundär verbundene Privilegienpaket von ἀτέλεια ὁπόσης Μαύσσωλλος ἄρχει καὶ 238/237: A. Maiuri, ASAA 8–9, 1925–1926, 313–315, vgl. Wörrle, in: 40 Jahre Grabung Limyra [Anm. 3] 362) und einen Ephesier, Hermogenes Ζωίλου (Telmessos, 3. Jh.: TAM II 2). Nur das Ende der Privilegienlisten für jeweils eine Mehrzahl von Honoranden ist auf Fragmenten aus Artymnessos (L. Robert, Documents de l’ Asie Mineure méridionale, 1966, 9–14) und Patara (Ch. Schuler, in: H. İşkan – F. Işık ed., Patara VII, 1. From Sand into City, 2015, 500  f.) erhalten, die nach der Schrift dem 3. Jh. zuzurechnen sind. Schon oberhalb der beschlossenen Auszeichnungen ist die Stele mit dem telmessischen Dekret für Leimon (o. Anm.  6) gebrochen, und dasselbe gilt für die Ehrung des vielleicht höchstrangigen bisher in Lykien bekannten ptolemäischen Funktionärs, Neoptolemos Kρ- - vor 252/251 in Tlos (M. Adak – S. Şahin, Gephyra  1, 2004, 86  f. Nr.  1 [SEG 54, 1442]). Olbia mit der wortkargen Proxenie ganz ohne Zusatzprivilegien für Herodotos (o. Anm. 8) war zu deren Zeit keine lykische Stadt, Rhodiapolis hat ­Achaios Ἀνδροσθένους aus Tlos erst 194 geehrt (B.  İplİkçİoğlu, AAWW 147, 239–257 [SEG 62, 1489]), und Melanippions Proxenie für Apollonios II. aus Phaselis hat Adak in die Zeit nach Apameia datiert (Historia 56, 2007, 251–256 [SEG 57, 1663; 60, 1537]). 11  Die von Rhodiapolis SEG 62, 1489 (vgl. vorige Anm.) gewährte persönliche ἀσυλία ἐμ πολέμωι καὶ ἐν εἰρήνηι ist kein allgemeines Unverletzlichkeitsrecht, sondern Schutz vor Konfiskation, wobei die Formulierung wohl nur die gängigere Formel εἴσπλους καὶ ἔκπλους ἐμ πολέμωι καὶ ἐν εἰρήνηι ἀσυλεὶ καὶ ἀσπονδεί inhaltsgleich zusammenfaßt. 12  Für die einschlägigen athenischen Dekrete ermöglicht A. S. Henry, Honours and Privileges in Athenian Decrees, 1983, 171–181 trotz inzwischen veralteter Zitate noch immer eine orientierende Übersicht, in Eretria hat D. Knoepfler die im späteren 3. Jh. mit ἐπιμελεῖσθαι δὲ αὐτοῦ/αὐτῶν τοὺς ἄρχοντας τοὺς ἀεὶ ἐν ἀρχῆι ὄντας ὅπως μηδ’ ὑφ’ ἑνὸς ἀδικῆται/-ῶνται u.  ä. zum Standard dortiger Proxeniedekrete gewordene «clause d’ épiméleia» zuerst in dem von ihm überarbeiteten Bürgerrechtsdekret für Adeimantos von Lampsakos ganz am Ende des 4. Jh. und dann zunächst sporadisch für weitere besonders bedeutende Persönlichkeiten festgestellt (Eretria XI. Décrets érétriens de proxénie et de citoyenneté, 2001, 363  f.; 129 und öfter. Adeimantos: IG XII 9, 198 ≈ Knoepfler a.  O. 219–231 Nr. XIII; REA 119, 2017, 438–457, besonders 449). 13  Das Gymnasiarchengesetz von Beroia enthält einen Paragraphen mit Sanktionen, durch die sich der Gymnasiarch gegen ihm bei seiner Tätigkeit drohende Handgreiflichkeiten (τύπτειν) wehren konnte (Ph.  Gauthier  – M. B. Hatzopoulos, La loi gymnasiarchique de Beroia, 1993, 17–25, B, Z. 39–45). Seine unmittelbare Verteidigung wurde von den παρόντες erwartet, καὶ ὃς ἂν τῶν παρόντων μὴ βοιηθήσῃ δυνατὸς ὢν ζημιούσθω δραχμαῖς πεντήκοντα. Die Formulierung kommt der Kallias-Inschrift ganz nah, aber in der Situation des Gymnasiarchen zwischen den unter seiner Aufsicht trainierenden Neoi ist βοηθεῖν eine konkrete und abrufbare Verpflichtung und eben keine allgemeine Solidaritätsproklamation wie bei Kallias.

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εἴσπλους καὶ ἔκπλους ἀσυλὶ καὶ ἀσπονδεί zugute kommen zu lassen.14 Den Grund für die Dankbarkeit des Herrscherpaars vermutet Christian Marek wohl richtig in guten Diensten ihm von Knossos zur Verfügung gestellter Soldaten.15 Der Vorgang wird, so verstanden, durch das mehr als ein Jahrhundert spätere Paar ganz ähnlicher Ehrungen mit Proxenie usw. erhellt, mit dem Delphi Messene für die Entsendung von Truppen gedankt hat.16 Die Ehrungen der messenischen Polis werden dabei jeweils ergänzt durch ein analoges Dekret für die Kommandanten des Hilfskorps persönlich,17 wovon wir im Fall von Knossos nichts sehen. Schluß- und Höhepunkt der Privilegienliste für die Knossier ist: ἐὰν δέ τις ἀδικῆι Κνωσίους ἐπιμέλεσθαι Μαύσσωλλον καὶ Ἀρτεμισίαν ὅπως μὴ ἀδικήσονται κατὰ δύναμιν.18 An der Stelle von ἐπιμέλεσθαι verwendeten die Limyreer bei Kallias βοηθεῖν, und wenn man nicht annehmen will, daß sie sich einfach nur im Vokabular geirrt haben, muß man damit rechnen, daß sie Kallias, jedenfalls hauptsächlich, etwas anderes als oder Zusätzliches zu Proxenie und/oder Bürgerrecht eingeräumt haben könnten. Wegweisend bei der Suche nach einer Alternative kommt schnell die Häufigkeit in den Blick, mit der βοηθεῖν in Verträgen zur Zusicherung zwischenstaatlicher Hilfeleistung verwendet wird.19 In der Dokumentation verdienen hier vor allem die Verträge Interesse, die Erythrai in den 340er Jahren mit Hermias von Atarneus20 und die kretischen Oreioi in der 1. Hälfte des 3. Jh. mit Magas von Kyrene schlossen.21 14  I.Labraunda

40 mit den Überlegungen von Gauthier, Les cités grecques et leurs bienfaiteurs, 1985, 162–164. 15  In: E. Winter – K. Zimmermann ed., Zwischen Satrapen und Dynasten. Kleinasien im 4. Jh. v. Chr., 2015, 5. Die dortige mißverständliche Formulierung («Privilegierung einer Soldatentruppe, die sich vermutlich in seinen Diensten in Kleinasien aufhielt») wird durch den Verweis auf Marek, Die Proxenie, 1984, 131; 306–310 nicht gestützt, wohl aber der militärische Kontext. 16  FdD III 4, 21; 23. 17  FdD III 4, 22; 24. 18  Vgl. nur den Freundschaftsvertrag, in dem Milet und Sardeis ihre jeweils in der Partnerstadt tätigen Bürger vor Konfiskationen schützten und sich deswegen gegenseitig die mit ἐπιμέλεσθαι … ὅπως … μὴ ἀδικήσονται zu beauftragenden Instanzen benannten (I.Milet 135 [Staatsverträge III 407] mit den Überlegungen von Gauthier, am Anm. 9 a.  O. 240–242; 245 zur praktischen Bedeutung der Bekanntgabe der jeweils für den Schutz der Fremden zuständigen Institution). 19  Zur Orientierung sei auf die Indizes zu den Bänden II und III der Staatsverträge des Altertums verwiesen, dazu auf A. Chaniotis, Die Verträge zwischen kretischen Poleis, 1996, 88–91. 20  SIG3 229 (Staatsverträge II 322; I.Erythrai 9; P. J. Rhodes  – R. Osborne, Greek ­Historical Inscriptions 404–323 BC, 2003, 68, vgl. SEG 53, 1296) mit dem Eid der Erythraier: βοηθήσω  Ἑρμίαι καὶ τοῖς ἑταίροις … παντὶ σθένει κατὰ τὸ δυνατόν. Zu den ἑταῖροι vgl. das Literaturresümee von K. Trampedach, Platon, die Akademie und die zeitgenössische Politik, 1994, 75–79, danach P. Green, in: W. Heckel – L. A. Tritle ed., Crossroads of History, 2003, 37. Von den Vereinbarungen sind nur die über temporäre Mobilienauslagerung in das jeweilige Partnergebiet im Kriegsfall erhalten (vgl. H. Müller, Chiron 5, 1975, 137). 21  I.Cret. II, XVII, 1 (Staatsverträge III 468): καὶ εἴ τίς κα ἐπὶ τὰν Μάγα ἐπαρχείαν ἐπιστρατεύει βοαθησε˜ν τὸς Ὀρείος.



Schutz für Kallias. Ein rätselhaftes Fragment aus dem ­frühhellenistischen Limyra 167

Ἀδικία wie im Kallias-Dekret von Limyra ist hier nicht im Blick,22 sie erscheint aber in Iasos auf der großen Stele, die den Abfall der Stadt von Antigonos, 309, und die Regelung ihrer Abgabenverpflichtung in der damals begründeten Symmachie mit Ptolemaios I., kurz nach 305, dokumentiert. Die beiden, einander vielleicht nachfolgenden ptοlemäischen Funktionäre Aristoboulos und Asklepiodotos sichern dort in gleichlautenden Eiden zu: καὶ ἐάν τις ἀδικεῖ   Ἰασεῖς οὐκ ἐπιτρέψω ἀλλὰ βοιηθήσω καὶ κατὰ γῆν καὶ κατὰ θάλασσαν εἰς δύναμιν τὴν ἐμήν, während Iasos den Anführern und Mitgliedern der antigonidischen Besatzung schon in der Anfangsphase des Abfalls pauschal persönliche ἀσφάλεια gegen Übergabe von ἄκραι und πόλις zugesagt hatte.23 In dem damit nicht mehr als ganz ungefähr skizzierbaren Beziehungskontext zu der Polis von Limyra ist nun nach der Person des Kallias zu fragen. Weil wir nicht erfahren, wie sein Vater hieß, können wir bei der weiten Verbreitung seines Namens freilich allenfalls ein mögliches Ergebnis erwarten. In den durch Schrift und Inhalt nahegelegten Zeitrahmen unseres Textfragments fallen immerhin auch die ersten Taten des Atheners Kallias Θυμοχάρου, die dessen ‹biographisches› Ehrendekret, aus athenischer Perspektive und mit parteipolitisch moralisierender statt historisch informativer Schwerpunktsetzung, zu seinem Ruhm zusammenstellt.24 Danach ist Kallias 287, ἀκόλουθα πράττων τεῖ τοῦ βασιλέως Πτολεμαίου πρὸς τὸν δῆμον εὐνοίαι, den Athenern bei ihrer Erhebung gegen Demetrios Poliorketes von Andros aus mit 1000 Soldaten zu Hilfe gekommen.25 Die Soldaten entstammten der Besatzung, die unter Kallias’ Kommando den Besitz der strategisch wichtigen Insel für Ptolemaios I. sicherte.26 Die Landungstruppe hatte Kallias persönlich zusammengestellt, und persönlich hatte er auch die Soldzahlung und die Versorgung für die Leute übernommen, mit

22   Vgl.

jedoch etwa das in die Erneuerungsserie kretischer Asyliezusagen für Teos (K. J. Rigsby, Asylia, 1996, 280–325) aufgenommene defensive Hilfsversprechen (ἐάν τινες ἀδικῶσιν ὑμᾶς … βοαθήσομεν ὑμῖν καθότι ἂν ἔωμεν δυνατοί in der Formulierung von Arkades [I.Cret. I, V, 53*]). 23  I.Iasos 2+3 mit den bei Wörrle, in: 40 Jahre Grabung Limyra (Anm. 3) 368 genannten Arbeiten von I. Savalli und A. Giovannini. Die ἀσφάλεια-Regelungen für die antigonidische Söldnerbesatzung: 2, Ζ. 18–29. 24  Das von T.  L.  Shear, Kallias of Sphettos and the Revolt of Athens in 286 B.C., 1978 publizierte Dekret findet sich mit der einschlägigen, hier nur in sehr begrenzter Auswahl diskutierbaren Literatur jetzt in IG II/III3 911. Zu den wirklichkeitsverzerrenden Effekten der athenozentrischen Perspektive neuerdings N. Luraghi, in: H. Börm – N. Luraghi ed., The Polis in the Hellenistic World, 2018, 209–227; ders., in: M. Dana – I. Savalli-Lestrade ed., La cité interconnectée dans le monde gréco-romain, 2019, 273–385. 25  Der politische und strategische Kontext sowohl des Aufstands als auch der Hilfeleistung, der Koalitionskrieg von Ptolemaios, Lysimachos, Seleukos und Pyrrhos gegen Demetrios, kommt in der Inschrift gar nicht in Sicht. 26  Z. 19  f.: ἐπιλεξάμενος τῶν στρατιωτῶν χιλίους τῶν μεθ’ αὑτοῦ τεταγμένων ἐν Ἄνδρωι. Für Luraghi (in: La cité interconnectée [Anm. 24] 278) ist Kallias’ Landung auf Andros nur ein Zwischenstop auf dem Weg nach Attika gewesen, aber das gibt der Text nicht her. Erobert hatte Ptolemaios die Insel schon 308: Diod. 20, 37, 1  f.

168

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denen ihn also mehr als ein militärischer ‹Auftrag› verband.27 Die Beziehung des Kallias zu Ptolemaios I. wird entsprechend mehr von der Freiheit persönlichen Vertrauens als von hierarchischen Kommandospielregeln, die damals noch gar nicht in Sicht waren, geprägt gewesen sein.28 Die spätere, sich 282 beim Regierungswechsel auch zu Ptolemaios II. sehr positiv fortsetzende Entwicklung dieser Beziehung ist hier weniger interessant als die Vorgeschichte: Das Dekret übergeht sie nicht, bietet sie aber in Z. 78–83 mit ideologisch verschleierten Anspielungen dar, die ihre Verbindung mit historischen Realitäten kunst- und absichtsvoll so verhindern, daß unser später Zugriff, zusätzlich durch entscheidende Textverluste behindert, wenig Aussicht auf allzu konkrete Entmystifizierungserfolge haben kann. Halbwegs sichtbar ist nur, daß Kallias, im Gegensatz zu seinem anscheinend eher pragmatisch orientierten Bruder Phaidros als kompromißloser Demokrat stilisiert, ἐν τεῖ ὀλιαρχίαι sein wohl beträchtliches Vermögen aufgegeben hat, um so erst gar nicht mehr für die Übernahme einer öffentlichen Funktion mit Gefährdungspotential für νόμοι und δημοκρατία qualifiziert zu sein.29 Dieser Vermögensverzicht war mit ἀλλὰ καί als die Pointe einer Verweigerung stilisiert, die Kallias καταλελυμένου τοῦ δήμου grundsätzlich praktizierte.30 Wann und wie genau sie dazu führte, daß Kallias Athen verließ, wissen wir nicht. Angesichts der propagandistischen ‹Biegsamkeit› von ὀλιγαρχία31 ist Habichts Festlegung auf Demetrios’ zweite Herrschaft über Athen ab April 294 nicht gesichert. Wenigstens die Zeit ab 303, als Demochares in der 271/270 formulierten und dem Kalliasdekret 27  Die Inschrift verwendet eine Terminologie (στρατιῶται οἱ μεθ’ αὑτοῦ: Z. 19  f.; 24; 29  f.), die für Söldnerführern zugeordnete Truppen typisch ist: Vgl. etwa IG II2 1312  f. mit SEG 3, 125  f. aus Rhamnous oder FdD III 4, 132–135, Lilaias Dank mit Proxenie usw. an Hilfstruppen des Attalos I. Darunter bietet 132 (Μηνόδωρος … Μυσὸς καὶ οἱ ὑφ’ αὑτὸν Μυσοί) die Variante mit ὑπό, die sich etwa auch in I.Assos 4, I.Milet 39 oder OGI 266 findet. «Coded language», hinter dem gar kein eigenes finanzielles Engagement des Kallias stand (Luraghi, a.  O. 276), kann man dem ihm gewidmeten Dekret aber wohl nicht unterstellen. 28  Daß Kallias ganz im Rahmen der politischen und strategischen Konzepte Ptolemaios’ I. handelte, ist gar keine Frage, eine kaum definitiv lösbare hingegen die einer angemessenen Beschreibung des Verhältnisses der beiden zueinander, das Luraghi, a.  O. 279  f. im Kontext seiner Argumentation lieber von «explicit orders» geprägt sieht. 29  Wie Gauthier, RPh III 56, 1982, 221–226 gezeigt hat, steht hinter τὴν οὐσίαν τὴν ἑαυτοῦ προέμενος δόσιν δοθῆναι keine beschönigende Anspielung auf eine Vermögenskonfiskation (Shear, am Anm.  24 a.  O. 48  f.; Ch.  Habicht, Untersuchungen zur politischen Geschichte Athens im 3. Jh. v. Chr., 1979, 31), sondern eine wie immer geartete Vermögenshingabe. Den Vorschlag von B.  Dreyer (Untersuchungen zur Geschichte des spätklassischen Athen, 1999, 105–109), sie der Finanzierung eines Aufstands gegen Lachares gewidmet zu verstehen, hat P. Paschidis, Between City and King, 2008, 146 als «implausible assumption» zurückgewiesen; ihm widerspricht auch die Deutung, die ihr das Dekret selbst gibt. 30  Was Kallias verweigerte, stand am Ende von Z. 79, wo die Herausgeber von IG II/III3, M. J. Osborne und S. G. Byrne jetzt ΤΕ . Ε . . . . lesen. Auf ihrem Foto ist das nicht nachvollziehbar: Ob man mit Rückblick auf das 307 gestürzte Regime des Demetrios von Phaleron an οὐδεπώποθ’ ὑπομείνας τ[ίμησιν/τ[ιμηθῆναι denken könnte? 31  Besonders eingehend vorgeführt von Dreyer in dem Kapitel über «Die restriktiven Regime zwischen 323 und 229/8 v. Chr. im Vergleich», am Anm. 29 a.  O. 149–195.



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nur wenige Monate vorausgehenden Retrospektive seines Sohnes, Laches, ὑπὸ τῶν καταλυσάντων τὸν δῆμον aus der Stadt vertrieben wurde und Aufnahme bei Lysimachos fand,32 zu dem sich damals auch Philippides aus Athen absetzte,33 sollte ins Auge gefaßt werden. Kallias ist es im Exil gelungen, das Nahverhältnis zu Ptolemaios I. aufzubauen, aus dem wir ihn 287 als dessen Kommandanten von Andros hervortreten sehen. Wir kennen mit Zenon34 und Philokles35 noch zwei weitere enge Mitarbeiter des Ptolemaios I., die im Umfeld von 287 für die Interessen des Königs in Athen tätig gewesen sind. Von dem Ehrendekret für den darin als Σιδονίων βασιλεύς identifizierten Philokles36 sind freilich Einleitung und Begründung nicht erhalten, so daß sich die Datierung über «c. a. 286 a.» hinaus nicht präzisieren und die Verdienste um Athen nicht konkretisieren lassen. Wenn man den historischen Agnostizismus nicht auf die Spitze treiben will,37 kann man denselben Philokles,38 anscheinend damals noch nicht ‹König von Sidon›, etwas früher, aber erst nach der Annahme des Königstitels durch Ptolemaios I., 305, in einem vielbehandelten Dekret von Aspendos wiederfinden.39 32  Der Dekretantrag Plut. Mor. 851 d–f, vgl. die Zusammenfassung der Forschung bei ­Paschidis, am Anm. 29 a.  O. 153–159. 33  Zu Philippides (sein Ehrendekret von 283 jetzt IG II/III3 877) findet sich wieder alles hier Wesentliche bei Paschidis, a.  O. 116–125. 34  Sein Ehrendekret vom Frühjahr 286 jetzt IG II/III3 863 mit der Literatur, auf die für die umstrittenen, aber hier nicht relevanten Details seines Einsatzes ἐπὶ τῶν ἀφράκτων verwiesen sei. 35  Ein von dem Sidonier verschiedener Philokles erscheint ohne Grund als Zenons Bruder bei Paschidis, a.  O. 143  f. 36  Zuletzt IG II/III3 868, dazu die Basis einer in dem Dekret nicht vorgesehenen Ehrenstatue IG II2 3425. 37  So aber W. Huss, Die Verwaltung des ptolemaiischen Reichs, 2011, 160 in der Nachfolge von J. Seibert, Historia 19, 1970, 337–351. 38   W. Peremans – E. van’t Dack, Prosopographia ptolemaica VI, 1968, 15085. Grundlegend zur Person sind die beiden Aufsätze von H. Hauben, in: E. Lipiński ed., Phoenicia and the East Mediterranean in the First Millenium B.  C., 1987, 413–427; AncSoc 34, 2004, 27–44. 39  SEG 17, 639 mit den auf A.  Wilhelm fußenden Textverbesserungen von Gauthier, RPh III 64, 1990, 67–70. An der Lesung μετὰ [Φι]λοκλέους in Z. 2 ist nach Taf. II zur Erst­ publikation (E. Paribeni – P. Romanelli, MonAnt 23, 1914, 116–120) kein Zweifel möglich. Die Datierung «vers le début du IIIe siècle a.  C.» hat Gauthier in einer die frühere Literatur ebenso kurz wie treffend auf den Punkt bringenden Anmerkung (30) abgehandelt. Vgl. danach L.  Criscuolo, in: H.  Melaerts ed., Le culte du souverain dans l’Égypte ptolémaique au IIIe siècle avant notre ère, 1998, 66; A.  Meadows  – P.  Thonemann, ZPE 186, 2013, 223 mit weiterer Literatur. Für «nur grob in die 1. Hälfte des 3. Jhdts. zu datieren» hält die Inschrift J. Nollé (in: G. Dobesch – G. Rehrenböck ed., Die epigraphische und altertumskundliche Erforschung Kleinasiens: Hundert Jahre Kleinasiatische Kommission der ÖAW, 1993, 305, vgl. dens., Side im Altertum I, 1993, 59), was im Hinblick auf Leonides zu spät sein dürfte. Der von Ptolemaios geführte βασιλεύς-Titel schließt andererseits die von A. B. Bosworth vorgeschlagene Verbindung mit 309/308 (dazu noch u.) wohl doch aus (in: ders. – E. J. Baynham ed., Alexander the Great in Fact and Fiction, 2000, 233–236).

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Mit der Ernennung zu πολῖται und εὐεργέται wird darin ihm, seinem Mitkommandanten Leonides40 und allen Mitgliedern ihrer ‹internationalen› Söldnertruppe unbekannter Zahl (ὅσοι μετὰ Φ. καὶ Λ. παραγενόμενοι ἐβοήθησαν τῆι πόλει Πάμφυλοι, Λύκιοι, Κρῆτες, Ἕλληνες, Πισίδαι) gedankt für eine im Text nicht spezifizierte, wenngleich im historischen Moment (vielleicht, mit Nollé, einer Auseinandersetzung mit Side) als entscheidend empfundene Hilfestellung, die im gemeinsamen Interesse von Aspendos und Ptolemaios I. erfolgt war (χρήσιμοι τῶι τε βασιλεῖ Πτολεμαίωι καὶ τῆι πόλει). Um die in der Stadt stationierte ptolemäische Besatzung kann es sich bei Philokles, Leonides und ihren Leuten nicht gehandelt haben. Ihr Eingreifen erfolgte vielmehr von außen, ob mit oder ohne strategische Langfristplanung und in welchem Kontext, erfahren wir nicht. Dagegen erscheinen im Kapitulationsvertrag Theangelas mit Eupolemos drei Söldner­führer mit ihren στρατιῶται nicht nur als von der Stadt engagierte Truppe (οἱ στρατιῶται οἱ ἐν Θεαγγέλοις), sondern, zur Wahrung ihrer besonderen Interessen, geradezu als dritter Vertragspartner.41 In dem schon oben angesprochenen Fall von Iasos, 309, handelt es sich um die von Antigonos in die Stadt gelegte Besatzung. Das Trio Machaon, Hieron, Sopolis καὶ οἱ τούτων στρατιῶται42 sollte dort auch nach der Übergabe an Ptolemaios I. berechtigt bleiben, als κατοικοῦντες ἐν τῆι πόλει καὶ ἐπιδημοῦντες κατὰ τοὺς νόμους τοὺς  Ἰασέων unter Zusicherung von ἀσφάλεια mit ihren schon in der Besatzungszeit anwesenden Familien zu wohnen, soweit sie sich nicht für Abwanderung entschieden. Noch deutlicher als in Aspendos zeigen sich hier und in Theangela die über die Belange des Militärdienstes hinausgehende persönlich und umfassend verstandene Verantwortlichkeit der Anführer für ‹ihre› Söldnertruppe und das Erfordernis ihrer Einbeziehung in Verhandlungen über politische Veränderungen jenseits rein militärischer Belange. Von Lykiens Weg in den Status einer ptolemäischen Provinz kennen wir nur den Anfang und das Ende.43 Im Frieden von 311 hatten Kassander, Lysimachos und Ptole40  Daß Leonides (Peremans  – van’t Dack, am Anm. 38 a.   O. 15053) Aspendier war (Huss, am Anm. 37 a.  O.), ist nicht bezeugt und angesichts seiner Ehrung mit dem Bürgerrecht von Aspendos (zur inklusiven Bedeutung der Formulierung ὅσοι μετὰ κτλ. vgl. die Hinweise von J. Crampa, Labraunda III 1. The Greek Inscriptions 1, 1969, 75  f.) unwahrscheinlich. 41   L. Robert, Collection Froehner I. Inscriptions grecques, 1936, 52 (Staatsverträge III 429 mit der von O. Henry – D. Aubriet, CRAI 2015, 692 zusammengestellten Literatur zu Eupolemos). Die Sicherheit der Soldaten wird hier nicht pauschal thematisiert, sondern für die von Eupolemos zu Theangela übergewechselten mit einer ἄδεια geschützt; wer sich einen ganz neuen Dienstherren suchen will, kann die Region ungehindert und abgabenfrei verlassen, wer bei Eupolemos anheuert, wird durch Ansiedelung in Pentachora wirtschaftlich abgesichert. 42  Vgl. etwa SEG 53, 1297 (Ἄσανδρος … φρουρῶν ἐν τῆι πόλει τοὺς αὑτοῦ στρατιώτας εὐτάκτους παρέχεται) mit dem Kommentar Gauthiers, JS 2003, 61–100 oder die Widmung der Ἀγαθοκλέους στρατιῶται in Xanthos (SEG 63, 1382 mit dem Kommentar von P. Baker – G. Thériault, in: P. Brun – L. Cavalier – K. Konuk – F. Prost ed., Euploia. La Lycie et la Carie antiques, 2013, 295–298). 43  Das Folgende ist ein selektiver Rückblick auf die Anm. 3 genannten Arbeiten.



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maios I. zwar Antigonos Monophthalmos ἀφηγεῖσθαι τῆς Ἀσίας πάσης zugestanden, es damit aber nicht ernst gemeint, sondern sogleich unter εὔλογοι προφάσεις ihre expansionistischen Zündeleien (πλεονεκτεῖν) fortgesetzt,44 Ptolemaios I., indem er 310 Antigonos die von diesem okkupierten Städte im Rauhen Kilikien wegnahm. Leonides, den wir schon von Aspendos kennen, leitete die Operation, konnte die Eroberungen dort aber nicht gegen Demetrios Poliorketes behaupten. Daraufhin versuchte Ptolemaios, sich weiter im Westen festzusetzen. Mit der Eroberung von Phaselis öffnete er sich 309 den Weg nach Lykien, wo er Xanthos, φρουρουμένην ὑπ’ Ἀντιγόνου, einnahm, um anschließend auch Kaunos in seine Hand zu bringen, wobei Philokles eine Hauptrolle spielte.45 Was damals in Lykien sonst passierte, wissen wir nicht. Daß sich die flächendeckend fest etablierte Kontrolle, die sich 288/287 aus dem Ehrendekret von Limyra für die beiden οἰκονόμοι τῆς χώρας ergibt, sogleich erreichen und in den folgenden knapp zwei Jahrzehnten ohne schwere Rückschläge erhalten ließ, darf man nicht annehmen. Das Personal, das damals in noch ungeklärten Situationen die Interessen des Ptolemaios I. vor Ort besorgte, kennen wir kaum, und in die Vorstellung von seinem Vorgehen muß man wohl das von ziemlich eigeninitiativen und nur teilweise kontrollierbaren warlords mit hineindenken. Einer von ihnen könnte der Kallias unseres Fragments gewesen sein, gewiß ein Zeitgenosse und möglicherweise ein prominenter Exulant aus Athen, für den Limyra dann eine frühe Etappe seiner ptolemäischen Karriere gewesen wäre. Für das Verhältnis zwischen Kallias und seiner Entourage haben die Limyreer mit οἱ Καλλίου allerdings eine so vage Formulierung gefunden,46 daß wir uns auf nichts festlegen dürfen47 und alle Einzelheiten auf sich beruhen lassen müssen. Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik des Deutschen Archäologischen Instituts Amalienstr. 73 b 80799 München [email protected]

44  Die

Zitate sind Diod. 19, 105, 1 entnommen. 20, 19, 4; 27, 1  f. 46  Ihren Unterschied von den typischen Formulierungen für Söldnerführer und ihre Soldaten haben wir gesehen (o. Anm. 27; 42). 47  Zu denken ist hier auch noch einmal an die oben Anm. 23 erwähnte persönliche ἀσφάλεια, die Iasos beim Übergang zu Ptolemaios I. den Besatzungskommandanten des Antigonos für die Überlassung der ἄκραι angeboten hat. Textverluste verunklären die Ausdehnung dieser ἀσφάλεια auf einen weiteren Kreis von prominenten Angehörigen der Besatzung, zu dem ausdrücklich deren Frauen und Kinder gehören (I.Iasos 2, Z. 25  ff.). In die Ehrung ihres Kommandanten hat die Besatzung eines Forts von Smyrna auch fünf Verwandte einbezogen (I.Smyrna 609), leider ohne uns den Grund dafür mitzuteilen. 45  Diod.

KLAUS HALLOF

Alte und neue Inschriften aus Olympia II 5. Epigramm über den Olympiasieger Deinosthenes aus Sparta «Dem Lakedaimonier Deinosthenes wurde ein Olympiasieg bei den Männern zuteil, und es weihte Deinosthenes eine Stele in der Altis neben der Statue. , dass die Wegstrecke von Olympia nach Lakedaimon bis zu der anderen Stele in Lakedaimon sechshundertsechzig Stadien (ca. 120 km) betrage.»1 Der bekannte Passus im 6. Buch des Pausanias ist am Schluss korrupt überliefert. Es fehlt das regierende Verbum, z.  B. φησί(ν) oder λέγουσι(ν); und hinter Frazers VerTeil I siehe Chiron 42, 2012, 213–238 (Künstlerinschriften; danach SEG 62, 264; I.Olympia Suppl. 33A; DNO 489 [Pelanidas]. – SEG 62, 265; I.Olympia Suppl. 35; DNO 513 [Onatas?]. – SEG 62, 269; I.Olympia Suppl. 51; DNO 2487 [Dahippos]. – SEG 62, 270; I.Olympia Suppl. 26; DNO 3232 [Pyrilampes].  – SEG 62, 272; I.Olympia Suppl. 53; DNO 3615 [Eucheir]).  – Der Aufsatz ist ein Parergon zum geplanten Corpus der Inschriften von Olympia im Rahmen von IG VI (Achaia und Elis). Hans Taeuber sei gedankt für kritische Durchsicht des Manuskripts, Sophie Minon, Filippomaria Pontani, Stefan Rebenich, Denis Rousset und Jean– Yves Strasser für anregende Diskussion. Abkürzungen: DNO = Der Neue Overbeck. Die antiken Schriftquellen zu den bildenden Künsten der Griechen, hrsg. von S. Kansteiner – K. Hallof – L. Lehmann – B. Seidensticker – K. Stemmer, 5 Bde., 2014. I.Olympia = Die Inschriften von Olympia, bearb. von W. Dittenberger – K. Purgold, 1896. I.Olympia Suppl. = Neue Inschriften von Olympia. Die ab 1896 veröffentlichten Texte, hrsg. von P. Siewert – H. Taeuber, 2013. LGPN = A Lexicon of Greek Personal Names, 1987–2018. Moretti, I.agonistiche = L. Moretti, Iscrizioni agonistiche greche, 1953. QGAA 7 = Quellendokumentation zur Gymnastik und Agonistik im Altertum, Bd. 7: Laufen. Texte, Übersetzungen, Kommentar von Th. Aigner – B. Mauritsch-Bein – W. Petermandl, 2002. Schwyzer, DGE = E. Schwyzer, Dialectorum Graecarum exempla epigraphica potiora, 1923. 1  Pausan. VI 16, 8: Λακεδαιμονίῳ δὲ Δεινοσθένει σταδίου τε ἐγένετο ἐν ἀνδράσιν Ὀλυμπικὴ νίκη, καὶ στήλην ἐν τῇ Ἄλτει παρὰ τὸν ἀνδριάντα ἀνέθηκεν ὁ Δεινοσθένης· ὁδοῦ δὲ τῆς ἐς Λακεδαίμονα ἐξ Ὀλυμπίας ἐπὶ ἑτέραν στήλην τὴν ἐν Λακεδαίμονι μέτρα *** εἶναι σταδίους ἑξήκοντα καὶ ἑξακοσίους. Vgl. H. Hitzig  – H. Blümner, Pausaniae Graeciae descriptio Bd. II 2, 1904, 497 ad loc.: Post μέτρα «lacunam indicavi, qua verbum dicendi absorptum puto, Frazer φησὶ vel λέγει τὸ ἐπίγραμμα excidisse censet, cf. Pausan. VI 19, 6.8.15».

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Abb. 1



Alte und neue Inschriften aus Olympia II 175

mutung λέγει τὸ ἐπίγραμμα steckt bereits die Tatsache, dass in den Jahren 1880 bzw. 1881 bei der byzantinischen Kirche bzw. im Hof der Palästra von Olympia die beiden aneinanderpassenden Stücke (Inv. Nr. 959 und 1056) einer Stele aus Kalkstein, 75 × 55,5 × 20 cm, gefunden worden waren, die schon der Erstherausgeber K. Purgold2 als eben jene Stele erkannte, aus der Pausanias seine auf den ersten Blick sehr merkwürdigen Informationen gezogen hatte. Die weitgehend erhaltene und wiederum aus Pausanias sicher zu ergänzende Inschrift (I.Olympia 171)3 lautet (Abb. 1): Δειν[οσ]θ[ένης] Δε[ι]νοσθέ[ν]εος Λα κεδαιμ[ό]νιος τῶ ι Διὶ Ὀ[λ]υμπίωι 5 ἀνέθ[ηκ]ε, Ὀλύμπια νικάας στάδιον· ἀπὸ τᾶσδε τᾶς στά λας ἐλ Λακεδα ίμονα ἑξακάτι10 οι τριάκοντα, ἀπ ὸ τᾶσδε πὸτ τὰ ν πράταν στά λαν τριάκον τα. «Deinosthenes, Sohn des Deinosthenes, aus Lakedaimon hat (dies) dem Zeus Olympios geweiht, nachdem er bei den Olympien im Stadionlauf gesiegt hatte. Von dieser Stele nach Lakedaimon (sind es) sechshundertdreißig (Stadien); von dieser zu der ersten Stele dreißig.» Es ist offenkundig und längst bemerkt worden, dass Pausanias zwar seine Informationen aus der Inschrift genommen, aber diese nicht wirklich verstanden hat: die «erste» Stele der Inschrift hat er unterschlagen, die zwei Streckenangaben einfach addiert, und den Zielpunkt Lakedaimon mit einer «anderen» Stele versehen. Zur Auflösung dieser Widersprüche zwischen dem Perihegeten und der Inschrift sind zwei alternative Vorschläge diskutiert worden. Folgt man Pausanias in der stillschweigenden Addition zu einer Gesamtstrecke,4 dann muss der Endpunkt «Lakedaimon» fallen. Vielmehr ist zu den 630 Stadien (von «dieser Stele» in Olympia bis nach Sparta) die kleinere Strecke 2  Arch.

Zeitung 39, 1881, 87 Nr. 389. Dittenberger selbst, Syll.² 682; F. Hiller v. Gaertringen, Syll.³ 1069; Schwyzer, DGE 19; Moretti, I.agonistiche 79–82 Nr. 31. Vgl. I.Olympia Suppl. S. 416. 4  Schon Purgold (Anm. 2) 87 postulierte bei der Erstedition der Inschrift einen Fehler bei der Überlieferung der Zahl in den Pausanias-Handschriften. 3  Danach

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von 30 Stadien bis «zu der ersten Stele» noch hinzuzurechnen und demzufolge Lakedaimon selbst nur als Zwischenmesspunkt anzunehmen. Das gibt der Text nur dann her, wenn man mit H. Brunn,5 dem Dittenberger zustimmt, Z. 11 τᾶς δέ trennt und τᾶς relativisch auf den Namen der Stadt (ἁ Λακεδαίμων) bezieht.6 Es ist aber zuzugeben, dass man eine solche geographische Angabe mit adverbialen Wendungen wie z.  B. ἐντεῦθεν δέ «von da aus» viel besser hätte wiedergeben können. Immerhin bietet Brunn eine plausible Deutung der beiden Distanzangaben, indem er für die «erste» Stele, die 30 Stadien (5,5 km) von Lakedaimon entfernt gestanden hätte, unter Hinweis auf Thuc. V 18, 10 das Amyklaion bei Sparta vorschlägt.7 Es bleiben Bedenken: Warum hätte man die Distanzangabe in zwei so ungleichmäßige Abschnitte geteilt (nur weil Lakedaimon die Heimatstadt des Deinosthenes war?), und: Gab es dann in Lakedaimon eine weitere Stele (ἑτέραν στήλην hat jedenfalls Pausanias der Inschrift entnommen) mit den entsprechenden Distanzangaben? Und der Text selbst: Verlangt nicht πράτα (Z. 12) ein Gegenstück, wie es Pausanias mit ἑτέρα ja auch versucht? Und darf man wirklich dem Leser zumuten, zuerst Z. 7 τᾶσδε und gleich danach Z. 11 τᾶς δὲ zu verstehen, wo es doch naheliegend ist, beide Male τᾶσδε auf dasselbe Subjekt zu beziehen, nämlich die vorliegende (ἅδε) Stele mit der Inschrift (I.Olympia 171)? So hat es bereits Curtius 8 aufgefasst, und Moretti 9 ist ihm gegen Dittenberger darin wieder gefolgt, dass der Periheget zusammengerechnet hat, was nicht zusammengehört, und Ausgangspunkt für beide Entfernungen vielmehr die Stele aus Olympia ist: von ihr aus sind es 630 Stadien nach Sparta (= 113 km; auf der Straße am Alpheios bzw. seinen Hängen entlang Richtung Megalopolis; Luftlinie sind es nur etwa 95 km), und 30 Stadien zu einer πράτα στάλα, möglicherweise die erste einer Reihe von Entfernungsstelen auf der Straße von Olympia nach Sparta (was freilich eine Vermutung bleiben muss). Es ist auffällig, dass die Z. 7–14 mitgeteilten Wegemaße syntaktisch nichts mit der eigentlichen Weihung (Z. 1–6) zu tun haben. Es gibt aber andererseits bei den Buchstabenformen keinerlei Anzeichen dafür, dass beide Inschriften von unterschiedlicher Hand und zu verschiedenen Zeiten eingemeißelt worden sind. Z. 1–6 beinhalten eine Weihung üblichen Formulars10, und der darin berichtete Sieg im Stadionlauf lässt sich 5  Jahrb.

für Philologie 129, 1884, 23  f. in diesem Fall nicht τᾶσδε zu schreiben ist, sondern τᾶς δέ «mit dem bekannten pronominalen Gebrauch des Artikels», hat Dittenberger gesehen, die Stellung der Partikel (statt des zu erwartenden ἀπὸ δὲ τᾶς) verteidigt und die Emendation ἀπὸ τας δέ für unnötig erklärt. 7  Doch gibt Polyb. V 19, 2 die Entfernung zwischen Sparta und Amyklai mit ὡς εἴκοσι σταδίους, etwa 20 Stadien, an. 8   C. Curtius, Arch. Zeitung 39, 1881, 94  f. 9   Moretti, I.agonistiche p. 80. 10  Für Lakonien belegt ist die Form νικάας statt νικάσας (mit Wandlung des inlautenden σ zu h [vgl. νικάhας IG V 1, 213] und Ausfall desselben); vgl. A. Thumb – E. Kieckers, Handbuch der griechischen Dialekte I², 1932, 84  f. 6  Dass



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sogar auf das Jahr genau datieren: Unter Ol. 116 (= 316 v. Chr.) nennt Iulius Africanus, von dessen Olympionikenlisten nur die mit den Siegern im Stadionlauf der Männer in der Chronik des Eusebius erhalten ist,11 den Sieg eines Δημοσθένης Λάκων, und denselben nennt auch Diodor,12 wo ebenfalls unrichtig Δεινομένης steht. Wenn man nun davon ausgeht, dass die Inschrift zeitnah zum errungenen Stadionsieg gesetzt worden ist, dann fallen auch die den Streckenmaßen zugrundeliegenden Aktivitäten in die Jahre kurz nach 316 v. Chr. Über die Gründe für deren Aufzeichnung kann jedoch nur spekuliert werden. «Die Frage, was überhaupt den Deinosthenes veranlasste, Wegemaße auf dieser Stele mitzuteilen, beantwortet Curtius dahin, er werde ein Hemerodromos oder Bematist … und bei der Wegmessung selbst beteiligt gewesen sein,13 … und ein anderer Grund dafür wird sich auch schwerlich annehmen lassen» (Blümner).14 Die ersteren, δρομοκήρυκες (Botenmelder) oder ἡμεροδρόμοι (Tagläufer) genannt, sind aus zahlreichen antiken Quellen bekannt:15 «Junge Männer, etwas älter als Epheben, nahe am Alter des ersten Bartwuchses, die zu solchen Diensten eingesetzt werden; sie tragen Pfeil und Bogen, Speere und Feuersteine, und sonst nichts; denn diese Dinge sind ihnen beim Laufen nützlich.»16 Von solchen Eilboten werden erstaunliche Laufleistungen berichtet: Eutychidas schaffte die mit 1000 Stadien (180 km) angegebene Strecke Plataiai–Delphi hin und zurück in einem Tag;17 Philonides, «des Königs Alexander Tagesläufer und Schrittzähler» brauchte neun Stunden für die 1200 Stadien (215 km) von Sikyon nach Elis;18 und Philippides für die 1140 Stadien lange Strecke Athen–Sparta zwei Tage.19 Auf die δρομοκήρυκες führte Philostrat die Entstehung des Langlaufs (δόλιχος) überhaupt zurück, der in der 15. Olympiade (720 v. Chr.) als sportliche Disziplin eingeführt wurde und nach den in diesem Punkt divergierenden antiken Quellen über 7, 12 oder 20 Stadien ging. Der Argiver Ageus habe denn auch seinen Sieg im δόλιχος noch am selben Tag in seiner

11  Iul.

Afr. chron. F65, 216 (ed. Wallraff): Ol. ἑκατοστὴ ις´ Δημοσθένης Λάκων στάδιον. XIX 17, 1: Ὀλυμπιὰς δ’ ὑπῆρχεν ἕκτη πρὸς ταῖς ἑκατὸν καὶ δέκα, καθ’ ἣν ἐνίκα στάδιον Δεινομένης Λάκων. 13  «persönlich bei der Wegmessung beteiligt» postuliert Curtius (Anm. 8) 94. 14   Hitzig – Blümner (Anm. 1) 616. 15  Zusammenstellung der antiken Quellen: QGAA 7, 394. Vgl. V. J. Matthews, CW 68, 1974, 161–169; W. A. Krenkel, CW 69, 1975, 373  f.; I. Z. Tzifopoulos, Nikephoros 11, 1998, 137–170; D. L. Christensen u.  a., Hermes 137, 2009, 148–169. 16  Suid. η 305 (ed. Adler) s.  v. ἡμεροδρόμος. 17  Schol. Aristid. Panathen. 148, 14 (III p. 200 ed. Dindorf); Plut. Arist. 20. 18  Plin. n. h. II 181; an anderer Stelle (n. h. VII 84) gibt er einen Tag für die 1305 Stadien [235 km] lange Strecke an. Der βασιλέως Ἀλεξάνδρου ἠμεροδρόμας καὶ βηματιστὴς τῆς Ἀσίας hat eine Weihung in Olympia veranlasst, I.Olympia 276; die Inschrift wurde nach Verlust des ursprünglichen Monuments später sogar wortgleich wiederholt, I.Olympia 277 (mit neuem Fragment I.Olympia Suppl. 43). 19  Plin. n. h. VII 84; Suid. φ 347 (ed. Adler) s.  v. Φιλιππίδης («vollendete 1500 Stadien [270 km] während einer Nacht und eines Tages»). 12  Diod.

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etwa 100 km (ca. 560 Stadien) entfernten Heimatstadt gemeldet.20 Auch einen Sprinter wie Deinosthenes dürfte man sicher mit jener Tätigkeit in Verbindung bringen, die die angegebenen Wegemaße evozieren, nämlich die eines βηματιστής, «Abschreiters» (βῆμα = «Schritt»), der durch exaktes Ablaufen der Straßen und Wege die Entfernungen feststellt.21 Sowohl durch Pausanias (VI 16, 5) als auch durch die originale Inschrift (I.Olympia 276) ist die Weihung des Botenläufers und Abschreiters (ἡμεροδρόμας καὶ βηματιστής) Alexanders d. Gr. mit Namen Philonides von Kreta bekannt, und möglicherweise ist hierdurch Curtius auch zu seiner Vermutung in Bezug auf Deinosthenes gekommen. Von den itinerum mensores sind einige namentlich bekannt, und ihre Entfernungsangaben lieferten die Grundlage für die Erdkarten der alexandrinischen Geographen (zumindest für Asia).22 Aber ob Deinosthenes tatsächlich in der «topographischen Abteilung» des makedonischen Heeres tätig gewesen ist, muss dahingestellt bleiben, denn sowohl unabhängig von Alexanders militärischen Erfordernissen als auch schon lange vorher gab es in Griechenland Straßenvermessungen.23 Seit 1987 steht fest, dass die Person des Deinosthenes bisher nur zum Teil erfasst war. In diesem Jahr konnte Hans Taeuber bei der Inventarisierung der neu gefundenen Inschriften von Olympia in den Anfängen eines hellenistischen Epigramms den Namen des spartanischen Olympioniken ein weiteres Mal feststellen. Die Inschrift selbst (Inv. Nr. 1137) war schon länger bekannt. Sie befindet sich in dem sog. Spolienhaus, einem im Jahre 1978 westlich des Leonidaions entdeckten und in den Jahren bis 1986 ausgegrabenen spätantiken Gebäude mit einer Grundfläche von 12,5 × 13,5 m, das Anfang des 5. Jh. n. Chr. aus dem Material verschiedener älterer Bauten aus der

Afr. chron. F65, 210–211 (ed. Wallraff): Ol. ἑκατοστὴ ιδ´· Ἀγεὺς Ἀργεῖος δόλιχον, ὃς ἐν Ἄργει τὴν ἑαυτοῦ νίκην αὐθημερὸν ἀνήγγειλεν; L. Moretti, Olympionikai, 1957, Nr. 464. 21   Ed. Schwartz, RE III 1, 1897, 266  f. s.  v. Bematistai. 22  Philonides wird in der Inschrift (Anm. 18) als βηματιστὴς τῆς Ἀσίας genannt. – Strabo erwähnt II 1, 6 und XV 1, 12, dass der von ihm benutzten Karte von Asia eine ἀναγραφὴ σταθμῶν aus der Alexanderzeit zugrunde lag. 23  Das bekannteste Beispiel für die Markierung eines Straßensystems stammt aus Athen: ein nur aus Chandlers Abschrift bekanntes Epigramm (wohl noch des 5. Jh. v. Chr.) am Zwölfgötteraltar auf der Athener Agora: [ἡ πόλις] ἔστσ[έμ με β]ροτ[οῖς] μνημεῖον ἀληθὲς / ¯ ˘ ˘ σημαίνε[ν μ]έτρ[ον] ὁδοιπορίας, «Die Stadt hat mich für die Menschen als untrüglichen Weiser aufgestellt,  … anzuzeigen die Länge der Reise», und nennt 46 Stadien (8,3  km) als Entfernung zum Hafen Piräus (IG I³ 1092bis). Eine «Wundergeschichte» aus Epidauros schildert die göttliche Instandsetzung eines Bechers, der einem Geschirrträger (σκευοφόρος) auf dem Weg in das Heiligtum «beim Zehn–Stadienstein» (περὶ τὸ δεκαστάδιον) zerbrochen war, IG IV² 1, 121 Z. 79–80, und in einer späten Katasterinschrift von Kos wird ein Grundstück namens Δεκαστάδιον aufgelistet, IG XII 4, 3360 Z. 4. Nach P. M. Nigdelis – P. Anagnostoudis, Tekmeria 13, 2015–2016, 79 hat δεκαστάδιον unabhängig von der Wurzel δέκα die allgemeine Bedeutung «Distanzmesser, Meilenstein». – Ein neuer Distanzstein aus Böotien, Ende 5. Jh. v. Chr., nennt sogar den Vermesser: – – – | ἑμισστα|τίδιον. | Ἀγασικλε˜ς | ἐμέτρε[σε] (N. Papazarkadas, in: Munus Laetitiae. FS Lazzarini I, 2018, 19–32). 20  Iul.



Alte und neue Inschriften aus Olympia II 179

Altis errichtet worden war.24 In dem bis zu 2,60 m Höhe erhaltenen Mauerwerk sind auch zwei Basen mit Inschriften verbaut: die Siegerbasis für Asamon aus Elis (Inv. Nr. 1130)25 und das besagte Epigramm für Deinosthenes aus Lakedaimon.26 Die Basis mit dem Epigramm ist aus lokalem Kalkstein, 33 cm hoch, 69 cm breit, 63 cm tief, und kopfstehend vermauert in der östlichen Türlaibung der Innentür als mittlerer von drei Blöcken, deren unterster aufrecht steht. Die Rückseite ist grob belassen. Die Schriftfläche (Nordseite der Türwandung) ist ziemlich verwittert und durch zwei tiefe Steinrillen beschädigt. Auf der nicht zugänglichen Oberseite (jetzt Unterseite) ist eine halbovale Beschädigung von ca. 30 cm Länge und 5 cm Tiefe zu erkennen, die davon herrühren kann, dass man die Bronzestatue grob herausgebrochen hat. Das ließe sich aber erst klären, wenn der Stein herausgenommen würde. Im Jahre 2012 konnte endlich mit Hilfe von Sebastian Prignitz und Hans Taeuber, der als einziger den Platz der Inschrift in dem inzwischen wieder völlig von meterhohem Schilf überwucherten Spolienhaus kannte, die Inschrift wiedergefunden, abgeklatscht und photographiert werden. Die Abklatsche, die im Archiv der Inscriptiones Graecae aufbewahrt werden, machten es nun möglich, die Inschrift vollständig zu entziffern. Das Epigramm, in kleiner, typisch hellenistischer Schrift (BH 1,2–1,5 cm, ohne Apices; ZA ca. 1 cm) besteht aus drei elegischen Distichen; die Pentameter sind nicht eingerückt.27 Das Epigramm lautet (Abb. 2):

24  Bislang

nur in Vorberichten erwähnt: A. Mallwitz – K. Herrmann, in: dies. (Hrsg.), XI. Olympia–Bericht, 1999, 6; K. Herrmann, in: H. Kyrieleis (Hrsg.), XII. Olympia–Bericht, 2003, 38. Vgl. St. Lehmann – A. Gutsfeld, in: I. Gerlach – D. Raue (Hrsg.) Sanktuar und Ritual. Heilige Plätze im archäologischen Befund, 2013, 99  f. 25  Die Inschrift wurde publiziert von K. Hallof – S. Prignitz, Chiron 42, 2012, 228  f. Nr. 3 (SEG 62, 270); I.Olympia Suppl. 26; DNO 3232 (s.  v. Pyrilampes von Messene; die im Zusammenhang mit der Siegerstatue von Pausan. VI 16, 5 erwähnte Künstlersignatur [DNO 3231] fehlt allerdings auf der originalen Basis). 26   Taeuber stand nur ein schlechter Abklatsch zur Verfügung, auf dem jeweils nicht mehr als ca. 15 Buchstaben der Anfänge der ersten vier Zeilen hinreichend zu erkennen waren. Nach Taeubers Mitteilung erwähnt von Herrmann (Anm. 24) 2003, 38 (danach ungenau referiert SEG 53, 432). – Eine archäologische Behandlung der Basis gibt Stefan Lehmann in seiner (noch ungedruckten) Habil.-Schrift «Archäologische Untersuchungen zu den Basen der Siegerstatuen in Olympia und zur Ikonographie gymnischer Sieger» (2000), Kat. Nr. 22 G. Ihm verdanke ich auch einen weiteren Abklatsch der Inschrift. 27  Dies ist die Praxis in Olympia bei allen vorrömischen carmina, die in abgesetzten Versen geschrieben sind (Dittenberger, I.Olympia Sp. 300 zu Nr. 172).

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Abb. 2

τῶι Λακεδαιμονίωι σταδιαδρόμωι v ο[ὗ]τος ἐοικὼς ἔστα ἀεθλοφόρωι ἀν[δ]ρὶ καὶ εὐδοκίμωι, τῶι Δεινοσθένεος Δεινοσθένει, ὃς τὰ Λυκούργου ἄχρι γεροντείας πάντα ἐτέλεσσε φατά εὖ γὰρ Ὀλυμπικὰ μέτρα διακριβοῦν ἐκέλευε Σπάρτας εὐθυνόμου πρὸς νεάταν ἀγοράν. «Dem lakedaimonischen Stadionläufer gleich steht dieser hier, dem siegreichen und wohlberühmten Mann, Deinosthenes, (dem Sohn) des Deinosthenes, der Lykurgs Sprüche alle bis ins Greisen(alter) hinein erfüllte. Trefflich nämlich hieß er Olympische Maße genau zu machen zur entferntesten Agora des gerechten Sparta.» Die Lesung des Epigramms ist sicher, bis auf ο[ὗ]τος (Z. 1): an dieser Stelle stört eine der beiden Steinrillen das zwischen σταδιαδρόμωι und ἐοικώς28 befindliche Wort, das sechs Stellen umfasst hat. Deutlich erkennbar sind die zwei runden Buchstaben an zweiter und fünfter Stelle. Von der Metrik her ist ein mit Vokal beginnendes zweisilbiges Wort erforderlich, das zur Kürzung der langen Dativendung -δρόμωι führt. Da ein Diphthong mit Ο an zweiter Stelle nicht in Frage kommt, nehme ich an, dass

28  Statt

ἐοικώς verwenden die Attiker fast immer εἰκώς; vgl. aber IGUR III 1555 A 20: καὶ βασιλεὺς Διὶ πατρὶ φυὴν καὶ μῆτιν ἐοικώς.



Alte und neue Inschriften aus Olympia II 181

wegen der Steinverletzung vor ο[ὗ]τος eine Stelle freigelassen war.29 Eine weitere kleinere Unsicherheit besteht Z. 5 am Ende, wo Imperfekt ἐκέλευε und Aorist ἐκέλευσ[ε] gleichermaßen möglich sind. Dass hier der bereits aus I.Olympia 171 bekannte Deinosthenes ein weiteres Mal genannt ist, hat schon Taeuber sogleich erkannt und ist wegen Namen, Ethnikon und den Worten σταδιαδρόμος ἀθλοφόρος völlig klar; bestätigt wird auch das Patronym (Z. 3): der Sohn hatte denselben Namen wie der Vater. Allerdings ist auch unmittelbar klar, dass die neue Inschrift zwar in demselben lakonischen Dialekt verfasst, aber nicht von demselben Steinmetzen geschrieben worden ist wie die alte. Nimmt man an, dass sowohl die Prosainschrift als auch das Epigramm dem Olympiasieger gilt, so stellt sich die Frage, ob er eine oder zwei Statuen in Olympia hatte. Nach Pausanias befand sich die Stele ἐν τῇ Ἄλτει παρὰ τὸν ἀνδριάντα,30 und die neue Inschrift steht tatsächlich auf einer Statuenbasis. Trug sie Pausanias’ ἀνδριάς, müsste man allerdings einräumen, dass der Periheget das Epigramm nicht gelesen oder bewusst ignoriert habe. Die gegenteilige Annahme von zwei Statuen schafft aber ebenfalls Probleme. Gewiss hat es in Olympia zwei Statuen ein- und derselben Person gegeben,31 aber der Anlass kann bei Deinosthenes nicht, wie sonst, ein Doppelsieg gewesen sein, da die vollständige Liste der Stadionlauf-Sieger bei Iulius Africanus einen solchen nicht enthält und eine andere Disziplin nicht in Frage kommt, zumal ja auch das neue Epigramm nur den σταδιαδρόμος kennt. Vor allem müsste akzeptiert werden, dass οὗτος sich auf ein nicht genanntes Substantiv bezieht (naheliegend: ἀνδριάς)32 und dass οὗτος ἐοικὼς ein ziemlich gesuchter33 Ausdruck für die Tatsache ist, dass es sich um die Statue des Deinosthenes handelt, wofür ein einfaches τοῦ Δεινοσθένεος Λακεδαίμονος εἰμὶ μὲν εἰκών 29  Kürzung

eines Diphthongs vor οὗτος z.  B. Hom. Il. 22, 486: οὔτε σοὶ οὗτος; Il. 24, 368: γέρων δέ τοι οὗτος. 30  Bei der (postumen) Statue des Läufers Chionis aus Sparta erwähnt Pausan. VI 13, 2 eine Stele neben der Statue mit dem Verzeichnis der Siege und an anderer Stelle ein zweites Exemplar dieser Liste in Sparta selbst (III 14, 3). 31   H.-V. Herrmann, Nikephoros 1, 1988, 119–183, kennt unter den Siegerstatuen vier Beispiele, nämlich Nr. 33–35: Dikon aus Kaulonia / Syrakus (Pausan. VI 3, 11: drei Statuen für drei Siege in der 97. und 99. Olympiade); Nr. 139: Anauchidas aus Elis (Pausan. VI 14, 11: zwei Siege; Pausanias erwähnt die Statue noch zweimal [V 27, 12; VI 16, 1]; gab es zwei Statuen?); Nr.  147–148: Aischines von Elis (Pausan. VI 14, 13: eine Statue für jeden der beiden Siege); Nr. 159–160: Karpos von Elis (Pausan. VI 15, 10: der erste Sportler mit Doppelsieg an einem Tag, und für jeden erhielt er eine Statue). 32  Häufiger ist das Demonstrativpronomen ὅδε ohne Substantiv in einer solchen Funktion verwendet. Beispiele bei J. Ebert, Griechische Epigramme auf Sieger an gymnischen und hippischen Agonen, 1972, 86 zu Nr. 22, 1. 33  Auf Hom. Il. 21, 600–601 (über Apollon): Ἀγήνορι πάντα ἐοικὼς / ἔστη πρόσθε ποδῶν verweist Pontani (mündlich).

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genügt hätte. Daher hat F.  Pontani auf die Möglichkeit verwiesen, dass mit οὗτος vielmehr ein Mann bezeichnet ist, der in einer nicht erhaltenen Prosainschrift (auf der Statuenplinthe?) genannt war.34 In diesen Fall hätte es in der Tat zwei Statuen gegeben, die beide in unmittelbarer Nachbarschaft gestanden haben müssen. Diese gemeinsame Aufstellung könnte auch die Position des Pronomens erst in der Versmitte erklären, während anaphorisches οὗτος sonst in der Regel am Gedichtanfang erscheint: der Leser wird von dem soeben betrachteten Deinosthenes gleichsam «weitergeleitet» zu einer diesem berühmten, im ersten Distichon beschriebenen und zu Beginn des zweiten namentlich angeführten Olympiasieger durchaus vergleichbaren Persönlichkeit. Hiermit gibt es also für den anschließenden Relativsatz ὃς … φατά (Z. 3–4) zwei Kandidaten: Deinosthenes und den Anonymus, und für das letzte erklärende Distichon (Z. 5–6) sogar drei, weil der im folgenden eingeführte Lykurg noch hinzukommt. Während bislang nur von sportlicher Leistung die Rede war, spielen in dem Relativsatz andere Meriten eine Rolle: ein politisches Engagement35 in der Nachfolge Lykurgs, des sagenhaften Vaters der spartanischen Verfassung. Dessen εὐνομία ist ebenso hinreichend bezeugt wie die Tatsache, dass er nichts schriftlich hinterlassen hat, sondern ῥῆτραι,36 worauf das Epigramm mit φατά anspielt. Bemerkenswert ist Z. 4 ἄχρι γεροντείας,37 das hier nur temporal verstanden werden kann: bis ins hohe Alter. In diesem Sinn ist aber ἡ γεροντεία bislang nicht bezeugt,38 nur das Adjektiv γερόντειος,39 so dass man hier γεροντείας scil. ἡλικίας verstehen muss – in einem Epigramm durchaus plausibel. Andererseits evoziert γεροντεία auch die von Lykurg eingerichtete Institution der Gerusie, die bei Xenophon als γεροντία bezeichnet wird,40

34  Zu

vergleichen ist die  – freilich viel spätere  – Inschrift I.Olympia 225 aus dem Jahre 49 n. Chr., wo die vollen Personalien und Sachangaben der Prosainschrift auf der Vorderseite der Basis zu entnehmen sind. Von den Epigrammen auf der linken und rechten Seite der Basis beginnt das erste mit οὗτος ὁ παιδὸς ἀκμήν, ἀνδρὸς δ’ ἐπικείμενος ἀλκήν, κτλ. («Dieser hier, an sich habend die Blüte eines Knaben, doch die Kraft eines Mannes», usw.). Belege für anaphorisches οὗτος bei Ebert (Anm. 32) 227 zu Nr. 76 A, 1, der aber (47 zu Nr. 6, 1) diesen Gebrauch in einem nur literarisch überlieferten Epigramm aus dem späten 6. Jh. v. Chr. für «sprachlich verdächtig» hält. Auf Anth. Pal. VII 77 (οὗτος ὁ τοῦ Κείοιο Σιμωνίδου ἐστὶ σαωτήρ, ὃς καὶ τεθνηὼς ζῶντ’ ἀπέδωκε χάριν) verweist Pontani (mündlich). 35  Auch für Pausanias waren Leistungen der Olympioniken im außersportlichen Bereich von Interesse; die Belege bei Herrmann (Anm. 31) 143 Anm. 37. 36  νόμους δὲ γεγραμμένους ὁ Λυκοῦργος οὐκ ἔθηκεν, Plut. Lyc. 13, 1. 37  Vgl. Xen. rep. Lac. X 1 über Lykurg, der durch seine Gesetzgebung die «Ausübung der Tugend bis ins Greisenalter» ermöglicht habe: καλῶς δέ μοι δοκεῖ ὁ Λυκοῦργος νομοθετῆσαι καὶ ᾗ μέχρι γήρως ἀσκοῖτ’ ἂν ἀρετή. 38  Ganz unklar ist I.Ephesos V 1558 Z. 2, wo in einer Ehreninschrift des 1./2. Jh. n. Chr. τειμηθέντα γ]εροντείᾳ ergänzt und als Ehrenmitgliedschaft im Ältestenrat verstanden wird. 39  Euboulos, PCG V fr. 111 K.–A.: ὡς γὰρ εἰσῆλθε τὰ γερόντια τότ’ εἰς δόμους. 40  Hesych. γ 499 (ed. Latte) s.  v. [γερωνία] (von Latte athetiert) γεροντία· παρὰ Λάκωσι καὶ Κρησί. Vgl. Xen. rep. Lac. X 1, wo von Lykurgs Bestimmungen über die Wahl der Mitglieder



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und die alternative Form γεροντεία ist jetzt durch eine ebenfalls metrische Weih­ inschrift aus dem frühen 4. Jh. v. Chr. aus Sparta bezeugt.41 In diesem Falle gewinnt ἄχρι γεροντείας eine sehr genaue Bedeutung: die Aufnahme in den spartanischen Ältestenrat, die nach Plut. Lyc. 26, 1 mit dem 60. Lebensjahr erfolgte. Wird ὃς … ἐτέλεσσε auf Deinosthenes bezogen, dann wäre hier von seinem politischen Wirken die Rede. Und wenn man ἄχρι γεροντείας mit dem 60. Lebensjahr beginnen lässt und weiter annimmt, dass der Sprint in Olympia im Jahre 316 v. Chr. von einem jugendlichen Athleten gewonnen wurde, dann reicht seine politische Aktivität bis in die Jahre um 275/70, also bis in die Zeit, da Areus I. (309/8–265) als König in Sparta die Stadt in gewisser Weise «modernisierte». Von dessen intensiven Beziehungen zu Olympia zeugt die Tatsache, dass er mit gleich drei Statuen im Zeus-Heiligtum vertreten ist (Pausan. VI 12, 5 und 15, 9).42 Welcher Art nun die Verdienste des nach Aussage des Epigramms nicht ganz unbedeutenden Zeitgenossen Deinosthenes auch gewesen sein mögen – in der spartanischen Geschichte hätte er keine weiteren Spuren hinterlassen.43 Ein Datum um 275/70 müsste dann auch für das Epigramm gelten. Obwohl die Schriftformen dies nicht ausschließen, scheinen sie mir doch mit großer Wahrscheinlichkeit noch in das späte 4. Jh. zu gehören. Wenn dies richtig ist, müsste man ἄχρι γεροντείας von der Person des Deinosthenes lösen und (wie bei dem Anm. 34 zitierten Epigramm des Semonides) den Relativsatz mit dem οὗτος von Z. 1 verbinden. Der Anonymus wäre demnach ein älterer Zeitgenosse des Olympiasiegers gewesen, und beide sind als Muster für jeden vorgestellt, der Lykurgs dicta respektieren und erfüllen will.

des Ältestenrates (κρίσις τᾶς γεροντίας) die Rede ist und wo X 3 geradezu von einem Wettbewerb um Aufnahme in die Gerusie gesprochen wird (ὁ δὲ περὶ τῆς γεροντίας ἀγών); dazu St. Rebenich, Die Verfassung der Spartaner, 1998, 119 Anm. 89. Zur Institution der Gerusie zuletzt zusammenfassend L. Thommen, Sparta. Verfassungs- und Sozialgeschichte einer griechischen Polis, 2003, 97–100. – Die überlieferten Wortformen hat S. Minon, REG 129, 2016, 211–216 untersucht und für die Authentizität der Form γεροντεία plädiert; vgl. Bull. ép. 2017, 221. 41  μνᾶμα γεροντείας hιππανσίδας τοῦτ’ ἀνέσηκε / τᾶι hαλέαι καὶ σᾶτρον κτλ., «Als Denkmal seiner (Mitgliedschaft in der) Gerusie hat Hippanthidas dies geweiht der (Athena) Haleia und das Theater». Ediert von E. Kourinou-Pikoula, Horos 10–12, 1992–1998, 259–276 (SEG 46, 400); dazu u.  a. N. Lanérès, REG 125, 2012, 715–725, bes. 724  f. 42  Eine davon ist eine Reiterstatue, eine weitere möglicherweise erhalten in Resten eines Säulenmonuments mit der Inschrift I.Olympia 308, wonach Ptolemaios II. die Ehrung des Areus veranlasste (Syll.³ 433; K. Bringmann  – H.  von Steuben [Hrsg.], Schenkungen hellenistischer Herrscher an griechische Städte und Heiligtümer I, 1995, Kat. Nr. 58). – Zu Areus zusammenfassend Thommen (Anm. 40) 181–183. 43  P. Poralla, Prosopographie der Lakedaimonier bis auf die Zeit Alexanders des Großen, 1913, Nr. 224; LGPN III A Δεινοσθένης 2.

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Dies wird durch das im letzten Distichon aufgeführte Beispiel (γάρ) klargemacht, das endlich die Verbindung zwischen Olympia und Sparta explizit herstellt: Es geht um «olympische μέτρα», und zwar für die Agora, die als νεάτη bezeichnet wird. Dieser unregelmäßige Superlativ zu νέος bezeichnet das «neueste, letzte», in lokaler Beziehung das «unterste, äußerste, am weitesten entfernte», in temporaler das «jüngste». Wegen fehlender Kenntnis ist die genaue Bedeutung hier nicht zu fassen. Bekannt sind zwei Agorai in Sparta, die ἐλευθέρα ἀγορά und der Kaufmarkt, auf dem nach Xen. hell. III 3, 5 bis zu 4.000 Menschen Platz fanden.44 Das Verbum δι-ακριβόω wird aktivisch gebraucht, um ein genaues Kennen und Tun zu beschreiben: Praxiteles «stellte den Eros genau so dar, wie er ihn erlitten hatte».45 Objekt dieser genauen Tätigkeit sind hier Ὀλυμπικὰ μέτρα, und die Maße haben etwas zu tun mit dem bewusst gewählten, seltenen Attribut εὐθύνομος, «mit geraden Gesetzen»,46 das sonst nur einmal noch begegnet, nämlich in dem Epigramm auf der ersten der fünf Stelen für die gefallenen Griechen bei Thermopylai: τούσδε ποθεῖ φθιμένους ὑπὲρ  Ἑλλάδος ἀντία Μήδων / μητρόπολις Λοκρῶν εὐθυνόμων Ὀπόεις.47 Wie bereits gesagt, gibt es für das Subjekt des Schlussdistichons sogar drei Kandidaten: den anonymen οὗτος, den Olympiasieger und Lykurg, der in Z.  3 nach Dei­nosthe­nes genannt ist. Für letzteren würde das Verb ἐκέλευσ[ε] bzw. deutlicher noch das Imperfekt ἐκέλευε sprechen,48 das seine Autorität zum Ausdruck bringt. Eine feine Differenzierung ergäbe sich ferner auch im Hinblick auf ἐτέλεσσε (Z. 4) zwischen dem Auftraggeber und dem Ausführenden, während andererseits κελεύειν sich zu φατά stellt, insofern beides der Sphäre des Mündlichen angehört. Dass Lykurg an der Gründung der Olympischen Spiele beteiligt war, erzählt sogar Aristoteles49 und beruft sich dabei als Zeugnis auf einen «Diskus in Olympia, auf dem der Name des Lykurg geschrieben ist». Aber konkret genannt ist vor allem die Einführung des Festfriedens (ἐκεχειρία, Plut. Lyc. 23, 3–4) aufgrund einer Vision, die Lykurg in Olym-

44   F. Bölte, RE III A 2, 1929, 1365 s.  v. Sparta; der archäologische Befund bei E. Kourinou, Σπάρτη. Συμβολή στη μνημειακά τοπογραφία της, 2000. 45  Athen. XIII 59 = Anth. Gr. XVI 204; DNO 1923: Πραξιτέλης ὃν ἔπασχε διηκρίβωσεν  Ἔρωτα; Xen. Cyr. II 1, 17 (Musterung von Truppenteilen: διακριβοῦν τὰς τάξεις); Ephoros, FGrHist 70 F 122 bei Strabo X 3, 3: «wir pflegen genau nachzugehen (διακριβοῦν εἰώθαμεν), wenn ein Gegenstand ganz problematisch ist oder zu einer falschen Meinung führte». 46  Der Gedanke ἰθείῃσι δίκῃς und der Gegensatz hierzu, die «krummen Gesetze», σκολιῇσι δίκῃσιν, finden sich schon bei Hesiod (erg. 36 und 218). 47  Bei Strab. IX 4, 2: «Diese hier, gefallen für Hellas gegen die Meder, vermisst Opous, die Mutterstadt der gerechten Lokrer». Das Epigramm bei Peek, GV I 6; vgl. IG IX 1² 5, fast. (19). 48  Obwohl man in diesem Fall eher ὃς γάρ als εὖ γάρ am Anfang Z. 5 erwarten würde. 49  Aristot. fr. 533 ed. Rose, bei Plut. Lyc. 1, 2: ὧν ἐστι καὶ Ἀριστοτέλης ὁ φιλόσοφος, τεκμήριον προσφέρων τὸν Ὀλυμπίασι δίσκον ἐν ᾧ τοὔνομα τοῦ Λυκούργου διασώζεται καταγεγραμμέ­νον.



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pia hatte. Von einer Distanzmessung zwischen Sparta und dem für die Stadt wichtig gewordenen Heiligtum ist nichts bekannt, und sie ist auch schwerlich unter Plutarchs Worten συνδιακοσμήσαντα τὴν ἑορτὴν ἐνδοξοτέραν καὶ βεβαιοτέραν καταστῆσαι zu subsumieren, obwohl Lykurg aus religiösen (etwa für eine geplante Festprozession) oder praktischen Gründen für eine solche die Anregung gegeben haben mag. Vielmehr war es für die Wegmessung des 4. Jh., die ja durchaus eine politische Dimension hatte,50 wichtig, sie durch Bezug auf den spartanischen Gesetzgeber zu legitimieren und als gesetzeskonform (εὐθύνομος) darzustellen. Eindeutig sind dagegen μέτρα mit Deinosthenes verbunden, und zwar explizit bei Pausanias, der in seinem Referat der Inschrift I.Olympia 171 die Angabe der Stadien als ὁδοῦ μέτρα bezeichnet. Bezieht man also εὖ γάρ … auf den Olympiasieger, dann böte das Schlussdistichon nähere Informationen darüber, was hinter den dürren Distanz­angaben in der genannten Inschrift steckt. Die 630 Stadien nach Sparta wären demnach konkret die Entfernung πρὸς νεάταν ἀροράν, «bis hin zur äußersten (d.  h. zu dem am meisten entferten Teil der) Agora», und die aus der Existenz einer ersten Stele im Abstand von 30 Stadien abzuleitende Tatsache einer Ausmessung und Abmarkung der Straße Olympia–Sparta wäre in dem Wort διακριβοῦν erfasst. Man wäre schließlich auch in der – von der älteren Forschung nicht geteilten – Annahme bestätigt, dass Deinosthenes nicht aufgrund seiner sportlichen Leistungen diese Messungen realisiert haben könne (er war ja Sprinter und kein Ausdauerläufer), da er sie vielmehr aus einer nicht genannten Stellung heraus angeordnet habe. Gehört das letzte Distichon dem Deinosthenes, dann bedeutet das für den Anonymus, dass außer den Allgemeinplätzen Z. 3–4 ein eigentliches und konkretes Verdienst nicht genannt ist, dass zu der Aussage berechtigt, er sei ἐοικὼς Δεινοσθένει gewesen. Vielleicht führt daher die eigentlich naheliegendste Annahme, das ganze Epigramm berichte über den ungenannten οὗτος, zu der letztlich überzeugendsten Interpretation: Er war es, der die Wegemessung nach olympischem Maß veranlasste, und zwar aufgrund seiner Zugehörigkeit zur Gerusie  – so wie auch Hippanthidas den Bau des Theaters als μνᾶμα γεροντείας verstanden wissen wollte51 – und offenbar unter maßgeblicher Beteiligung des berühmten Deinosthenes. Das «prosaische» Ergebnis, die Entfernungszahlen, sind nach 316 v. Chr. auf dessen Siegermonument in Olympia (I.Olympia 171) mitpubliziert worden, völlig ohne Zusammenhang mit der Weihung.52 Dafür hat sich nun ein enger Bezug zu einem zweiten Monument aus

50  Vgl. Pausanias, Guida della Grecia. Testo e traduzione a cura di G. Maddoli. Commento a cura di L. Beschi – G. Maddoli, Bd. 5: L’Elide e Olimpia, 2007, 298 zu Pausan. VI 16. 51  Vgl. Anm. 41. 52   Dittenberger, I.Olympia Sp. 242 betont die Seltenheit von Dedikationen «anderer Gegenstände als der eigenen Bildsäule» durch olympische Sieger; zu den Ausnahmen zählt er «zwei Beispiele, dass Olympioniken, und zwar beide Male Spartiaten, neben der Statue eine Stele mit … sonstigen Mitteilungen» aufgerichtet haben: Deinosthenes und Chionis (Pausan. VI 13, 2).

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derselben Zeit herausgestellt, das für uns zwar noch anonym bleibt, von dem wir aber immerhin das in vielerlei Hinsicht bemerkenswerte und schöne Epigramm besitzen. Inscriptiones Graecae Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften Unter den Linden 8 10117 Berlin [email protected] Abbildungsnachweise: Alle Photos: K. Hallof.

FRANÇOIS LEFÈVRE

Privilèges honorifiques ou avantages contractuels? Observations sur quelques documents épigraphiques ambigus À la mémoire de Christian Habicht

L’historien de l’ Antiquité grecque en vient immanquablement à déplorer un jour ou l’ autre que les documents à sa disposition n’ aient pas toute la clarté souhaitée. C’ est particulièrement vrai des décrets inscrits, au formulaire souvent abrégé et dont la concision confine parfois à l’ obscurité. Tel est le cas du dossier que je me propose de rouvrir dans les pages qui suivent, constitué d’ un ensemble de textes accordant divers privilèges dont la finalité s’ avère incertaine à divers titres. Il a été naguère sollicité par L. Rubinstein, en un article consacré exclusivement à l’ atélie (exemption, notam­ ment fiscale) et qui est donc loin d’ avoir épuisé le sujet: vu l’ abondance et la dispersion des sources, pareille prétention serait d’ ailleurs parfaitement vaine.1 La question traitée ici est de savoir si les privilèges concernés sont à considérer comme des récompenses pour services rendus ou comme des avantages liés à une tâche officielle, distinction parfois délicate à opérer.2 Point n’ est besoin de revenir sur les innombrables décrets honorifiques rendus en l’ honneur de tel ou tel bienfaiteur, explicitement présenté comme tel.3 En revanche, la catégorie des privilèges de fonction, moins nombreuse mais correspondant à des situations variées, n’ est pas toujours aisée à cerner. Je remercie A. Avram, Chr. Feyel, P. Hamon, D. Knoepfler, L. Migeotte, D. Mulliez, W. Pillot, ainsi que les membres du comité éditorial de Chiron pour leur relecture attentive et leurs remarques avisées. 1  Ateleia Grants and their Enforcement in the Classical and Early Hellenistic Periods, in L. Mitchell – L. Rubinstein (éds), Greek History and Epigraphy. Essays in Honour of P. J. Rhodes, 2009, 115–143; voir aussi A. Magnetto, Incentivi e agevolazioni per i mercanti nel mondo greco in età classica ed ellenistica, in A. Magnetto – D. Erdas – C. Carusi (éds), Nuove Ricerche sulla legge granaria ateniese del 374/3 a.  C., 2010, 159–186 (surtout 175–177); A. Raggi, Il lessico dei privilegi fiscali nell’ Oriente greco tra età ellenistica e romana, in M. Mari – J. Thornton (éds), Parole in movimento. Linguaggio politico e lessico storiografico nel mondo ellenistico, 2013, 163–173. 2  Ph. Gauthier, Ἀτέλεια τοῦ σώματος, Chiron 21, 1991, 49–68, surtout 59; cf. aussi P. Ha­ mon, Bull. 2012, n° 364. 3  Voir notamment Chr. Marek, Die Proxenie, 1984; l’ ouvrage fondamental de Ph. Gau­ thier, Les cités grecques et leurs bienfaiteurs (IVe–Ier siècle avant J.-C.). Contribution à l’ his­

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Privilèges individuels Le premier sous-ensemble à considérer est celui des privilèges octroyés aux titulaires d’ une charge officielle au sein de la communauté, illustré notamment par le volumi­ neux dossier des ventes de prêtrises. L’ acheteur se voit en général garantir une atélie d’ extension variable, parfois en fonction de la somme déboursée. Ainsi le prêtre de Dio­ nysos Phléos à Priène est-il exempté de lampadarchie, d’ agonothésie, d’ hippotrophie, d’ archithéorie et de gymnasiarchie s’ il paie plus de 6000 dr., auxquelles s’ ajouteront triérarchie, charges d’ οἰκονόμος et de néope, enfin la προεισφορὰ χρημάτων (avance fiscale), s’ il débourse plus du double (troisième quart du IIe s.).4 Parmi d’ autres textes isolés et moins diserts, mentionnons la loi éléenne pour la protection du θεοκόλος

toire des institutions, 1985, avec les compléments apportés dans Epigraphica IV, 14: étrangers résidents et privilèges civiques, RPh 74, 2000, 109–114; le bilan récent de Chr. Müller, La (dé)cons­truction de la politeia. Citoyenneté et octroi de privilèges aux étrangers dans les démo­ craties hellénistiques, Annales (HSS) 69, 3, 2014, 743–775. 4  F. Hiller von Gaertringen, Inschriften von Priene, 1906, n° 174 (désormais W. Blü­ mel – R. Merkelbach – F. Rumscheid, Die Inschriften von Priene, 2014 [ci-après I.Priene2], n° 144); SIG3 1003; F. Sokolowski, Lois sacrées de l’ Asie Mineure, 1955, n° 37; H.-U. Wiemer – D. Kah, Die phrygische Mutter im hellenistischen Priene. Eine neue Diagraphe und verwandte Texte, EA 44, 2011, 35–38, avec Ph. Gauthier, art. cit. (n. 2), 52, et L. Migeotte, Les finances des cités grecques aux périodes classique et hellénistique, 2014, 282 et 285, et plus généralement, 102–119; traduction en français proposée par M. Sartre, L’ Anatolie hellénistique de l’ Égée au Caucase, 2003, 125–126; mise en contexte récente par M. Horster, Priene: Civic-Priests and Koinon-Priesthoods in the Hellenistic Period, in M. Horster – A. Klöckner (éds), Cities and Priests: Cult Personnel in Asia Minor and the Aegean Islands from the Hellenistic to the Imperial Period, 2013, 177–208. Pour les ventes de prêtrise à Cos, qui prévoient parfois aussi l’ exemption de campagne militaire (στρατεία ὑπερόριος: cf. Ph. Gauthier, Pédonomes, paides et palestres à Cos à l’ époque hellénistique: une cité soucieuse d’ unité, in O. Curty [éd.], L’ huile et l’ argent. Gymnasiarchie et évergétisme dans la Grèce hellénistique, 2009, 170), consulter les récapitulatifs de R. Parker – D. Obbink, Aus der Arbeit der «Inscriptiones Graecae» VI. Sales of Priesthoods on Cos I, Chiron 30, 2000, 424, et Aus der Arbeit der «Inscriptiones Graecae» VII. Sales of Priest­ hoods on Cos II, Chiron 31, 2001, 232, ou de H.-U. Wiemer, Käufliche Priestertümer im helle­ nistischen Kos, Chiron 33, 2003, 289  s., avec les textes réunis par D. Bosnakis – Kl. Hallof – K. J. Rigsby, IG XII 4, 2010, n° 296–331. Il existe de très nombreux particularismes locaux: voir par exemple F. Sokolowski, op. cit., n° 38 (inscription de Priène relative à la prêtrise ionienne de Poséidon Héliconios, avec H.-U. Wiemer – D. Kah, art. cit., 38–48, et I.Priene2 n° 146–147), et n° 5, l. 2–3 (cf. R. Merkelbach – F. K. Dörner – S. Şahin, Die Inschriften von Kalchedon [IK 20], 1980, n° 12, au Ier s. av. ou ap. J.-C.), qui stipule que le destinataire d’ une exemption peut y renoncer sur la base du volontariat; L. Meier, Die Finanzierung öffentlicher Bauten in der hellenistischen Polis, 2012, 93–95 et 380. Synthèse récente de V. Chankowski, Le clergé dans la Grèce des cités, in L. Coulon – P.-L. Gatier (éds), Le clergé dans les sociétés antiques. Statut et recrutement, 2018, 139–160. Intéressant exemple tiré du monde associatif d’ époque impériale chez J. S. Kloppenborg – R. S. Ascough, Greco-Roman Associations: Texts, Translations, and Commentary I. Attica, Central Greece, Macedonia, Thrace, 2010, 290–292, n° 60.



Privilèges honorifiques ou avantages contractuels? 189

(premier quart du Ve s.),5 la clause du règlement des Molpes de Milet octroyant une atélie au héraut (Ve/IVe s.),6 l’ ἀτέλεια τῶν ὄντων accordée par les Xanthiens au prêtre Simias tout juste choisi pour cette charge (ca 337),7 l’ exemption militaire dont béné­ ficient, dans l’ Athènes du IVe s., les fermiers de la taxe du cinquantième sur le blé afin de pouvoir effectuer leurs versements avec toute la régularité souhaitée,8 ou encore la décision par laquelle le conseil amphictionique nomme au iii e s. des responsables sub­ alternes, les ὑπηρέται: «il a plu aux hiéromnémons qu’ Achaion et son fils Antagoras soient au service des hiéromnémons, qu’ ils bénéficient de la même9 priorité en justice et de la même sécurité que le héraut des Amphictions, et qu’ ils bénéficient de l’ exemp­ tion des taxes ainsi que leurs descendants».10 L’ Acte de nomination nous apprend donc en passant que nos deux individus sont assimilés, du point de vue des privilèges, au héraut des Amphictions et que ce dernier jouissait statutairement de la προδικία (priorité en justice) et de l’ ἀσφάλεια (sécurité personnelle).11 Pareilles garanties pou­ 5  S. Minon, Les inscriptions éléennes dialectales (VIe–IIe siècle avant J.-C.), 2007, I. Textes, n° 9, et II. Grammaire et vocabulaire institutionnel, 524–526 (sur les θεοκόλοι, voir également J. Taita, Olimpia e il suo vicinato in epoca arcaica, 2007, 120–126). Ce texte offre des garanties au destinataire, mais stipule aussi ce qu’ il encourt en cas de manquement, soit un mélange de droits et de devoirs assez comparable, mutatis mutandis, à ce qu’ on observera plus tard pour les technites (cf. ci-dessous). 6  A. Rehm, Milet I 3. Das Delphinion, 1914, n° 133; SIG3 57; F. Sokolowski, op. cit. (n. 4), n° 50, l. 43, à consulter désormais dans l’ édition commentée d’ A. Herda, Der Apollon-Del­ phinios-Kult in Milet und die Neujahrsprozession nach Didyma: ein neuer Kommentar der sog. Molpoi-Satzung, 2006, spécialement 414–416. 7  H. Metzger, La stèle trilingue du Létôon. Fouilles de Xanthos VI, 1979, 32, l. 8–12 (exemption de l’ impôt sur les biens; pour la date, consulter P. Briant, Histoire de l’ Empire perse de Cyrus à Alexandre, 1996, 1037, et P. Debord, L’ Asie Mineure au IVe s. [412–323 a.  C.]. Pouvoirs et jeux politiques, 1999, 135). 8  [Démosthène], C. Néaira 27. Les archontes, eux, sont dispensés de triérarchie: C.  Lep­ tine 28; d’ autres exemptions ou incompatibilités visent à répartir le poids des dépenses: ibid., 18–19, avec P. J. Rhodes, A Commentary on the Aristotelian Athenaion Politeia, 21993, 682, Chr. Kremmydas, Commentary on Demosthenes «Against Leptines» with Introduction, Text and Translation, 2012, 43–45 et 215–239, et M. Canevaro, Demostene, Contro Leptine. Intro­ duzione, traduzione e commento storico, 2016, 47–54 et 238. 9  C’ est-à-dire dans des termes et conditions identiques (modalités d’ application, durée, etc.). Comparer avec l’ inscription de Skepsis publiée par Z.  Taşlıklıoğlu  – P. Frisch, New In­ scriptions from the Troad, ZPE 17, 1975, 106–109, restituée par L. Robert, Bull. 1976, n° 572: le prêtre de Dionysos sera exempté, entre autres, du service de garde sur le territoire (φυλακή), des expéditions militaires (στρατεία), de l’ impôt par tête (ἐπικεφάλιον), et du logement des troupes (σταθμός); on précise ensuite que le néocore sera rattaché à la même catégorie militaire et fiscale (ἀτελῆ δὲ καὶ τὸν [νε]ωκόρον τῶν αὐτῶν, l. 6–7). 10   Fr. Lefèvre, Corpus des inscriptions de Delphes (désormais CID) IV. Documents am­ phictioniques, 2002, n° 43 (ca 260): ἔδοξε τοῖς ἱερομνήμοσιν Ἀχαΐωνα καὶ τὸν ὑὸν Ἀνταγόραν ὑπηρέτας εἶμεν τοῖς ἱερομνήμοσιν καὶ εἶναι αὐτοῖς τὴν αὐτὴν προδικίαν καὶ ἀσφ[ά]λειαν ἥνπερ καὶ τῶι κήρυκι τῶν Ἀμφικτυόνων καὶ ἀτέλειαν αὐτοῖς εἶναι καὶ ἐκγόνοις. 11  Sur les hérauts, voir Fr.  Lefèvre, L’ Amphictionie pyléo-delphique: histoire et institu­ tions, 1998, 215 (il subsiste un doute sur l’ identité entre «héraut» et «héraut sacré», mais cette

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vaient effectivement leur être utiles car les comptes du IIIe s. enseignent que parmi leurs attributions, les ὑπηρέται sont envoyés en mission avec une indemnité de route (ἐφόδιον), au même titre que les hérauts, par exemple pour rencontrer des marchands (ἔμποροι).12 Ils reçoivent en outre une atélie transmissible à leurs descendants, cette fois-ci hors catégorie prédéfinie, mais finalement tout aussi utile dans l’ exercice de leur charge. Cette atélie semble d’ ailleurs particulièrement visée par la protection judiciaire détaillée dans les dernières lignes du texte,13 ce qui reconstitue en fin de compte un couple προδικία-ἀτέλεια depuis longtemps en vigueur, si les débris d’ un règlement du IVe s. concernant les théores sont correctement interprétés.14 Ce décret pour Achaion et Antagoras soulève plusieurs questions, notamment celle de l’ extension des privilèges octroyés. Faut-il les mettre tous sur le même plan et considérer qu’ ils sont accordés comme des avantages personnels, à vie et transmis­ sibles aux descendants? Faut-il penser au contraire que les deux premiers (προδικία et ἀσφάλεια) ne valent que dans l’ exercice de la fonction d’ ὑπηρέτης, et que seule l’ atélie est permanente et héréditaire? Il semble en effet que les «mêmes προδικία et ἀσφάλεια que le héraut» de notre texte ne valent que dans un contexte professionnel, si l’ on se réfère à la distinction établie pour l’ asylie des technites, qui ne couvre pas

incertitude est probablement sans grande conséquence pour la question qui nous occupe ici). Pour l’ éventail des privilèges amphictioniques, ibid., 233–236, et P. Sánchez, L’ Amphictionie des Pyles et de Delphes. Recherches sur son rôle historique, des origines au IIe siècle de notre ère, 2001, 317–321. 12  Cf. J. Bousquet, CID II. Les comptes du quatrième et du troisième siècle, 1989, n° 138, l. 5–6. Pour les hérauts, voir les références réunies dans CID IV 177, et 463 à propos de P. Sán­ chez, op. cit. (n. 11), 50–57, 309  s. et 475. Les uns et les autres recevaient-ils un caducée (κη­ ρύ­κειον) scellé et inscrit comme signe de reconnaissance garantissant l’ ἀσφάλεια (cf. CID IV n° 14, 27 et 41)? 13  L. 9–12: εἰ δέ τίς κα παρὰ ταῦτα πράσσηται αὐτούς, ὑποδίκους εἶμε[ν] ἐν τοῖς ἱερομνάμοσιν τοὺς πράξαντας· τοὺς δὲ ἱερομνάμο[νας] τοὺς ἐνάρχους ὄντας ἀεὶ τὰν ἐπιμέλειαν ὑπὲρ αὐτῶν ποιε[ῖσθαι] καὶ καταδικάζοντας καὶ πρά[σ]ον[τ]ας κυρίους εἶμεν («si quelqu’ un exige d’ eux de l’ argent contrairement à ces dispositions, qu’ il soit passible de poursuites devant les hiéromné­ mons; que les hiéromnémons successivement en charge s’ occupent d’ eux, et aient toute autorité pour condamner et percevoir les amendes»). 14  CID IV n° 2, l. 7–11: [τοῖς κατ?]ὰ πομπὰς ἐμ Πύλας καὶ ἐν Δελ[φοὺς ἰόντε]σσι καὶ νει­ μένοις διὰ πόν[του μὴ ἐλλ]ιμενίζειν· αἰ δέ κα ἐλλιμενί[σηι, καθάπ]ερ τοῖς θεαροῖς ἐξέστω ἐν Ἀμ[φικτιόνε]σσι δικάξασθαι («que les envoyés qui vont par mer aux Pyles et à Delphes et en reviennent soient exemptés de taxes portuaires; si on les soumet à taxation, qu’ ils aient le même droit de recours amphictionique que les théores»). Sur les taxes portuaires, voir V.  Chan­ kowski, Les catégories du vocabulaire de la fiscalité dans les cités grecques, in J. Andreau – V. Chankowski (éds), Vocabulaire et expression de l’ économie dans le monde antique, 2007, 299–331 (surtout 313–319), avec la note de L.  Migeotte, Économie et finances publiques des cités grecques I. Choix d’ articles publiés de 1976 à 2001, 2010, 400, et A. Carrara, Tax and Trade in Ancient Greece: About the Ellimenion and the Harbour Duties, REA 116, 2014, 441–464 (453).



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les dettes et affaires privées.15 En effet, le héraut sacré Calliclès, qui en était titulaire ès qualités, s’ en voit de nouveau gratifié, parmi d’ autres faveurs, dans un groupe de cinq décrets honorifiques qui lui sont votés dans les années 240:16 celles qu’ on lui décerne alors sont nécessairement différentes de la προδικία et de l’ ἀσφάλεια dont il bénéficie dans le cadre de sa charge, et elles le protègent sans doute aussi à titre privé, comme l’ atélie d’Achaion et d’Antagoras, d’ ailleurs placée à part dans le texte, puisqu’ elle est reportée à la fin. La transmission aux héritiers n’ autorise pas de conclusion définitive: elle peut valoir pour un avantage permanent, mais aussi pour une facilité profession­ nelle si la charge est elle-même héréditaire, comme c’ est peut-être le cas pour notre couple père-fils.17 15  C’ est comme cela aussi que prennent leur sens les clauses de CID IV n° 12, l. 17–20 (ἐὰν ἰδ[ίου συμβολαί]ου ὑπόχρεος ὁ τεχνίτας), et 114, l. 45–49 (ἐὰν μή τις [ἄγηι τινὰ τούτων πρὸς ἴ]διον χρέος), textes complétés grâce à J. Kirchner, IG II2, 1916, n° 1132, l. 21 et 85 (cf. B. Le Guen, Les associations de technites dionysiaques à l’ époque hellénistique I. Corpus documen­ taire, 2001, 57–61, n° 2, et 74–80, n° 6; S. Aneziri, Die Vereine der dionysischen Techniten im Kontext der hellenistischen Gesellschaft. Untersuchungen zur Geschichte, Organisation und Wirkung der hellenistischen Technitenvereine, 2003, 347–350, A5A–C; A. Jacquemin  – D. Mulliez – G. Rougemont, Choix d’ inscriptions de Delphes, traduites et commentées, 2012 [ci-après Choix], n° 68 et 194); cf. Fr. Lefèvre, op. cit. (n. 11), 245 et la n. 372 pour la nature de l’ asylie (immunité contre les saisies de représailles). 16  CID IV n° 56, 58–60, 62 (Choix, n° 94–98): outre l’ éloge et la couronne de laurier, Cal­ liclès reçoit προδικία, ἀσφάλεια, ἀσυλία, ἀτέλεια et προεδρία, pour lui et ses descendants, et il s’ agit là clairement de distinctions reçues à titre personnel, en remerciement de ses mérites, et non liées à l’ exécution de sa mission même si son mandat est en cours (ἱεροκηρυκεύων τῶι κοινῶι συνεδρίωι τῶν Ἀμφικτυόνων διατελεῖ χρείας παρεχόμενος τοῖς τε ἱερομνήμοσι καὶ τοῖς Ἀμφικτύοσι καὶ τοῖς ἄλλοις Ἕλλησιν ἅπασιν ἀνενκλήτως: «héraut sacré pour le conseil commun des Amphictions, il ne cesse de rendre service aux hiéromnémons, aux Amphictions et à tous les autres Grecs irréprochablement»). La προδικία et l’ ἀσφάλεια familiales octroyées par ces décrets doivent donc être distinctes des privilèges homonymes évoqués dans notre texte, ces derniers étant sans doute plus restreints dans leurs modalités d’ application comme dans le temps, car strictement liés à l’ exercice d’ une fonction. 17  Comparer avec d’ autres textes, dont la dimension familiale est plus ou moins nette et où l’ appréciation du contour exact des privilèges est mal assurée en raison des incertitudes pesant sur la qualité des destinataires (citoyens, étrangers ou non-libres). Ainsi le célèbre décret cré­ tois du VIe s. pour le scribe Spensithios (H. van Effenterre – Fr. Ruzé, Nomima. Recueil d’ inscriptions politiques et juridiques de l’ archaïsme grec I, 1994 [ci-après Nomima I], n° 22, A, l. 1–10, avec, pour une bibliographie plus récente, G. Marginesu, Prestigio dello scriba e autenticità dello scritto: il caso di Spensithios, ASAA 84, 2006, 381–416, et infra, n. 53); celui des Éléens en faveur du secrétaire Patrias (ca 475–450: Nomima I, n° 23, et S. Minon, op. cit. [n. 5], I, n° 20); enfin le contrat passé dans les années 470 entre les gens d’ Idalion et la famille du méde­ cin Onasilos (Nomima I, n° 31; É. Samama, Les médecins dans le monde grec. Sources épigra­ phiques sur la naissance d’ un corps médical, 2003, n° 367; M. Egetmeyer, Le dialecte grec an­ cien de Chypre II. Répertoire des inscriptions en syllabaire chypro-grec, 2010, 629–635), mais les privilèges octroyés ici tiennent lieu explicitement de salaire et de gratification: sur le sens des l. 5 et 15, et notamment du terme u-ke-ro-ne (ὑχήρων?), voir les commentaires d’ O. Masson, Ins­ criptions chypriotes syllabiques. Recueil critique et commenté, 1961, 241, et de M. Egetmeyer, op. cit., I. Grammaire, 451. À Pergame, dans la seconde moitié du IIe s., la prêtrise d’Asclépios

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Privilèges collectifs Ces avantages sont catégoriels et visent des fonctions dûment répertoriées, mais ils sont octroyés nominalement. D’ autres documents rapportent des décisions relatives à telle ou telle groupe, en bloc. Ainsi à Lampsaque, un texte très fragmentaire de la fin du IVe ou du début du IIIe s. enseigne qu’ élèves et maîtres d’ école étrangers se­ ront désormais exemptés de taxes.18 Vers 256, Ptolémée II dispensa de l’ impôt sur le sel (τοῦ ἁλὸς τὸ τέλος, en réalité une sorte de capitation) diverses catégories, parmi lesquelles les professeurs de lettres, les maîtres de gymnastique et les desservants du culte de Dionysos, ainsi que leurs descendants ou leurs proches.19 D’ après des do­ cuments d’ époque impériale, les pensionnaires du Musée d’Alexandrie jouissaient aussi d’ une atélie qui pourrait avoir été beaucoup plus ancienne.20 Un autre souverain (Antiochos III ou Eumène II), soucieux de venir en aide à une communauté établie est attribuée à Asclépiadès et à ses descendants, ipso facto bénéficiaires aussi de l’ exemption de toutes les taxes levées par la cité (F. Sokolowski, op. cit. [n. 4], n° 13, l. 19–21). À Delphes même, rappelons le cas spectaculaire de la dynastie d’ architectes connue notamment par CID IV n° 44 (Choix, n° 101). Que les privilèges aient été accordés à Antagoras en même temps qu’ à son père n’ empêche pas quelques années plus tard un décret de confirmation et de complément à son intention (CID IV n° 66: mêmes προδικία et ἀσφάλεια, dispense des «chorégies delphiques» sans mention de l’ atélie). La clause relative aux descendants n’ est d’ ailleurs pas systématique; elle manque par exemple dans ce dernier décret, ainsi que dans CID IV n° 52 (Choix, n° 93), dont le bénéficiaire, ὑπηρέτης en cours de mandat honoré pour services rendus, reçoit en outre asylie et proédrie: s’ agit-il de simples oublis? Comparer ces décrets à CID IV n° 74 (Choix, n° 102), qui pourrait viser également un ὑπηρέτης auquel ses mérites valent une reconnaissance dont bénéficient aussi ses ἔκγονοι; sur l’ association ou non de la descendance, exemples tirés d’ autres contextes réunis et discutés par L. Rubinstein, art. cit. (n. 1), 122  s. 18  P. Frisch, Die Inschriften von Lampsakos (IK 6), 1978, n° 8, l. 2–4 (ἀτελεῖς εἶναι τ[οὺς μαθητὰς καὶ δι]δασκάλους οἳ ἐνδημοῦσιν ἢ ἐνδημήσουσιν εἰς τὴ[ν πόλιν] παιδεύοντες ἢ παιδευθησόμενοι). 19  P.Hal. I 260–265 (αὐτούς τ[ε] καὶ [ἐκγόνους vel οἰκείους] selon les restitutions, nos inscriptions allant plutôt dans le sens de la première solution, mais cf. infra, n.  30), avec M.-Th. Lenger, Corpus des ordonnances des Ptolémées, 1964, 241, et P. M. Fraser, Ptolemaic Alexandria, 1972, I, 619 et II, 870  s., n. 2. Sur ce document comme sur le précédent, voir aussi D. J. Thompson, Education and Culture in Hellenistic Egypt and Beyond, in J. A. Fernández Delgado – F. Pordomingo – A. Stramaglia (éds), Escuela y Literatura en Grecia Antigua, 2007, 121–140 (surtout 128  s.), et Economic Reforms in the Mid-Reign of Ptolemy Philadelphus, in P. McKechnie – Ph. Guillaume (éds), Ptolemy II Philadelphus and his World, 2008, 27–38 (30  s.); L. Criscuolo, Aspetti dell’ evergetismo scolastico: l’ ellenismo, tempo di integrazioni, in U. Roberto – P. A. Tuci (éds), Tra marginalità e integrazione. Aspetti dell’ assistenza sociale nel mondo greco e romano. Atti delle Giornate di studio, Università Europea di Roma, 7–8 novembre 2012, 2015, 73–87 (83  s.). Un certain nombre des documents invoqués dans les pages suivantes le sont également par J. Vélissaropoulos-Karakostas, Droit grec d’Alexandre à Auguste (323 av. J.-C. – 14 ap. J.-C.). Personnes – Biens – Justice, 2011, II, 361–420. 20  P. M. Fraser, op. cit. (n. 19), I, 316  s., et II, 470  s., n. 84; G. Weber, Dichtung und höfische Gesellschaft. Die Rezeption von Zeitgeschichte am Hof der ersten drei Ptolemäer, 1993, 89 et n. 2.



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à proximité de Telmessos en Lycie, y exempta les artisans de la taxe professionnelle (χειρωνάξιον).21 Une inscription d’ Éphèse enseigne que vers la fin des années 40 av. J.-C., le pouvoir romain accorda une exemption fiscale aux professeurs, sophistes et médecins,22 et des dispositions semblables furent prises également à l’ époque im­ périale.23 Au nombre des exemptés de l’ impôt lagide sur le sel, on doit très vraisemblable­ ment compter les technites disonysiaques d’ Égypte.24 Ailleurs dans le monde grec, cette corporation a reçu des avantages analogues et elle constitue un cas particu­ lière­ment bien documenté. Ainsi l’ Amphictionie pyléo-delphique vient-elle valider au début des années 270 une atélie déjà accordée par «tous les Grecs» à la compa­ 21  M. Wörrle, Epigraphische Forschungen zur Geschichte Lykiens III. Ein hellenistischer Königsbrief aus Telmessos, Chiron 9, 1979, 83–111, avec J. et L. Robert, Bull. 1980, n° 484; J. Ma, Antiochos III and the Cities of Western Asia Minor, 1999, 94, n. 151; B. Virgilio, Lancia, Diadema e porpora. Il re e la regalità ellenistica, 22003, 166  s. Sur le χειρωνάξιον, voir encore [Aristote], Économique II 1, 4, avec le commentaire ad loc. de B. A. van Groningen, Aristote, le second livre de l’ Économique, édité avec une introduction et un commentaire explicatif, 1933. 22  U. Laffi, L’ iscrizione di Efeso sui privilegi di insegnanti, sofisti, medici (I.Ephesos, 4101), in B. Virgilio (éd.), Studi ellenistici 19, 2006, 453–521, spécialement à partir de 484 (SEG LVI 1219; AE 2006, 1455). D’ ordinaire, les médecins n’ étaient pas gratifiés de tels avantages ès qua­ lités, mais les recevaient dans la mesure où ils les avaient mérités par leur action, tel Glaukias, fait ἀτελῆ καὶ ἀλειτούργητον καὶ ἀνεπιστάθμευτον καὶ τὰ αὐτοῦ πάντα («exempté des taxes, liturgies et logement des soldats, avec tous ses biens», à Mésembria au Ier s. av. J.-C.: G. Mihai­ lov, IGBulg I2, 1970, n° 315 et É. Samama, op. cit. [n. 17], 54  s., 72  s. et n° 93). Il semble que les l. 43–45 du célèbre diagramma de Ptolémée à Cyrène, visant les médecins, pédotribes, maîtres de tir à l’ arc et d’ équitation, hoplomaques et hérauts dans le prytanée, soient à prendre en termes d’ incompatibilité avec les charges réservées au corps civique des Dix Mille, plutôt que comme un avantage corporatiste: C. Dobias-Lalou, Le dialecte des inscriptions grecques de Cyrène, 2000, 238, et A. Bencivenni, Progetti di riforme costituzionali nelle epigrafi greche dei secoli IV–II a.  C., 2003, 134 et n. 59. 23  Voir par exemple J. H. Oliver, Greek Constitutions of Early Roman Emperors from Ins­ criptions and Papyri, 1989, n° 38 (Vespasien, en faveur du corps médical: cf. É. Samama, op. cit. [n. 17], n° 189) et 255 (Septime Sévère et Caracalla, pour le sophiste Claudius Rufinus; cf. B. Puech, Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d’ époque impériale, 2002, n° 234, ainsi que les pages 588–590: Antonin, pour les médecins et les sophistes). Sur tout cela, consul­ ter les utiles synthèses de M. Paz de Hoz, Testimonios epigráficos sobre la educación griega de época imperial, in J. A. Fernández Delgado – F. Pordomingo – A. Stramaglia (éds), op. cit. (n. 19), 307–332, spécialement 320–322, et Associations of Physicians and Teachers in Asia Minor: Between Private and Public, in V. Gabrielsen – Chr. A. Thomsen (éds), Private Associations and the Public Sphere, 2015, 92–121, ainsi qu’ A. Ricciardetto, La lettre de Marc Antoine (SB I 4224) écrite au verso de l’ Anonyme de Londres (P.Brit.Libr. inv. 137 = MP3 2339), APF 58, 2012, 43–60, et A.-V. Pont, Cités grecques et administration romaine en Asie Mineure à l’ époque augustéenne: l’ interaction des normes civiques grecques et des dispositions romaines à travers la question des «droits» des Juifs, in L. Cavalier – M.-Cl. Ferriès – F. Delrieux (éds), Auguste et l’ Asie Mineure, 2017, 117–126. 24  B. Le Guen, op. cit. (n. 15), I, 344  s., et II. Synthèse, 7  s.; S. Aneziri, op. cit. (n. 15), 117  s. et 248.

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gnie athénienne, disposition elle-même confirmée vers 134–130.25 Il s’ y ajoute une dispense de contribution financière et de campagne militaire, sur terre comme sur mer, ainsi que l’ ἀσφάλεια et l’ asylie.26 Les autres associations bénéficient des mêmes avantages, à quelques nuances près (exemption des liturgies et du logement des sol­ dats, etc.), notamment après la conquête romaine.27 Ces privilèges sont explicitement perçus comme une facilité indispensable, car les technites ont une mission sacrée et ne doivent pas en être détournés par ces embarras, ainsi qu’ il ressort du premier dé­ cret amphictionique: «afin qu’ en l’ honneur des dieux les cérémonies et les sacrifices auxquels sont préposés les technites soient célébrés en temps opportun, étant donné qu’ ils seront libérés de toute autre activité et consacrés au service divin».28 Le pouvoir 25  CID IV n° 12, l. 10–11 (justes observations de Chr. Feyel, Bull. 2010, n° 200), et 114, l. 44. 26  CID IV n° 12, l. 12–24, et 114, l. 42–55. 27  Voir L. Piolot, Le recrutement des musiciens pour les fêtes à l’ époque hellénistique: le cas messénien, in P. Brulé – Chr. Vendries (éds), Chanter les dieux. Musique et religion dans l’ Antiquité grecque et romaine, 2001, 279–306, les synthèses de B. Le Guen, op. cit. (n. 15), II, 69–71, S. Aneziri, op. cit. (n. 15), 243–254 (de la même, World Travellers: the Associations of Artists of Dionysus, in R. Hunter – I. Rutherford [éds], Wandering Poets in Ancient Greek Culture. Travel, Locality and Pan-Hellenism, 2009, 217–236, surtout 229–232), et A. Scheit­ hauer, Die Welt der Auleten. Musikerkarrieren im griechischen Kulturkreis, 2015, 113–118. Pour l’ époque impériale, lire Chr. Wallner, Obsonia und vacatio munerum: zu Änderungen bei den Privilegien für Athleten und Techniten im 3. Jahrhundert n. Chr., in K. Harter-Uibo­ puu – Th. Kruse (éds), Sport und Recht in der Antike. Beiträge zum 2. Wiener Kolloquium zur Antiken Rechtsgeschichte 27.–28. 10. 2011, 2014, 309–328, et B.  Fauconnier, Athletes and Artists in an Expanding World. The Development of Ecumenical Associations of Compe­ titors in the First Century BC, in Chr. Mann – S. Remijsen – S. Scharff (éds), Athletics in the Hellenistic World, 2016, 73–93. 28  CID IV n° 12, l. 13–17 (cf. IG II2 n° 1132, l. 15–19): ὅπως τοῖς θεοῖς αἱ τιμαὶ καὶ αἱ θυ[σίαι], ἐφ’ ἅς εἰσι τεταγμένοι οἱ τεχνῖται, συντελῶνται ἐν τοῖς [καθήκουσιν χρόνοις, ὄντων αὐτῶν ἀπολυπραγμονήτων καὶ] ἱερῶ[ν π]ρὸς ταῖς [τῶν θεῶν λειτουργίαις]. Les privilèges des technites s’ apparentent donc étroitement à ceux que mentionnent les ventes de prêtrises (cf. supra), ce qui ne surprend pas car les missions des uns et des autres se rattachent au service divin. Dans leur cas néanmoins, l’ atélie semble plus opératoire, car elle peut notamment viser les droits de douanes dont est libéré le matériel qu’ ils transportent dans le cadre de leurs dé­place­ments professionnels (ὅσ’  ἂν ἔχοντες δια[πορε]ύωνται dans la grande loi eubéenne rééditée par B. Le Guen, op. cit. (n. 15), I, 43, l. 44–46; cf. le rôle imparti aux ἱματιομίσθαι, σκευοποιοί, ἀκόλουθοι et autres ὑπηρεσίαι, S. Aneziri, op. cit. (n. 15), 208 et 317–335, et B. Le Guen, op. cit., I, 52  s.). Pour les déplacements des technites en Eubée, voir B. Le Guen, op. cit., I, 54–56, et W. Sla­ ter, Paying the Pipers, in B. Le Guen (éd.), L’ argent dans les concours du monde grec, 2010, 249–281 (surtout 250–263), avec la recension de D. Knoepfler, Bull. 2011, n° 315; en Égypte, F.  Perpillou-Thomas, Fêtes d’ Égypte ptolémaïque et romaine d’ après la documentation papyrologique grecque, 1993, 273–276. Parfois, l’ ἀσφάλεια et l’ asylie sont limitées aux délais nécessaires pour rejoindre la fête, y participer et s’ en retourner: ainsi à Thèbes et à Acraiphia dans les années 220 (cinq jours à l’ aller et autant au retour dans CID IV n° 70, l. 7–10, et 76, l. 2–4). Pour un aperçu sur de possibles itinéraires, voir par exemple les contributions réunies par E. Olshausen – H. Sonnabend, Zu Wasser und zu Land: Verkehrswege in der antiken Welt,



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romain admet le bien fondé de ces exigences pratiques, quand il accorde aux technites de l’ Isthme semblables garanties, «en raison de Dionysos, des autres dieux et de vos responsabilités professionnelles».29 Que les femmes et enfants en bénéficient aussi est certes un avantage familial de portée plus générale, mais qui n’ est pas totalement dé­ connecté du métier, car les familles pouvaient accompagner les artistes dans leurs dé­ placements, à défaut de participer à leurs activités.30 En revanche, comme nous l’ avons rappelé plus haut, les affaires privées et sortant du cadre professionnel ne sont pas couvertes par l’ asylie.31 Pareillement, ces facilités professionnelles tombaient en cas de faute professionnelle: cela est bien illustré dès le tournant des IVe/IIIe s. en Eubée, où il est prévu que les artistes défaillants seront, selon les cas, passibles de prise de corps et privés des biens qu’ ils ont avec eux, ou qu’ ils perdront leur atélie.32 Le mécanisme est le même dans un décret amphictionique des années 220 relatif aux fêtes thébaines de Dionysos et aux technites de l’ Isthme: «si un aulète, un choreute, un acteur tragique ou comique affecté aux triétérides par les technites ne concourt pas dans les triété­ rides organisées conformément à la loi de la cité des Thébains, mais que tout en étant en bonne santé il est absent lors du concours, qu’ il ne bénéficie pas de la sécurité, lui ni ses collaborateurs, ni en temps de guerre ni en temps de paix; s’ il ne concourt pas et est puni par l’ agonothète, qu’ il soit également passible de prise de corps en tous

Stuttgarter Kolloquium zur historischen Geographie des Altertums 7, 1999, 2002, notamment celles de Kl. Freitag, Die Fährverbindungen im Golf von Korinth, 77–82, et de G. Daverio Rocchi, Topografia dello spazio internazionale. La hierà hodós da Atene a Delfi, 148–159; voir encore les données rassemblées par O. M. van Nijf – Chr. Williamson, Connecting the Greeks: Festival Networks in the Hellenistic World, in Chr. Mann – S. Remijsen – S. Scharff (éds), op. cit. (n. 27), 43–72. 29  B. Le Guen, op. cit. (n. 15), I, 187  s., et S. Aneziri, op. cit. (n. 15), 361  s., B6 (ἕνεκεν τοῦ Διονύσου κα[ὶ τῶν ἄλλων θε]ῶν καὶ τοῦ ἐπιτηδεύματος οὗ προεστήκ[ατε]; ca 146). 30  S. Aneziri, op. cit. (n. 15), 223 et 226  s.; cf. l’ alternative possible dans la restitution de P.Hal. I 265 (n. 19). Quoique le mot ait ordinairement un sens technique (cf. L. Robert, AEph 1977, 201 = OMS VII 771), est-il exclu que certains familiers des artistes puissent être comptés parmi les ἀκόλουθοι tels que ceux qu’ évoque CID IV n° 76, l. 3, le terme étant alors à prendre dans son acception la plus générale («suite»)? Il est plus difficile de comprendre pourquoi Da­ mon obtient «la même προδικία et ἀσφάλεια que son frère», l’ architecte Agathoclès (CID IV n° 44, l. 5–6): en était-il l’ auxiliaire ou cette faveur lui est-elle accordée par les hiéromnémons au titre d’ ἔκγονος d’ une famille particulièrement méritante depuis deux générations (cf. Choix, n° 190, et ci-dessous, à propos du décret étolien pour Athaniôn)? 31  Supra, n. 15. En 346, Démosthène se plaignait d’ un abus de position commis par l’ acteur Néoptolémos au service de la politique de Philippe (Sur la paix 6: κατιδὼν Νεοπτόλεμον τὸν ὑποκριτήν, τῷ μὲν τῆς τέχνης προσχήματι τυγχάνοντ’ ἀδείας, κακὰ δ’ ἐργαζόμενον τὰ μέγιστα τὴν πόλιν… «voyant Néoptolémos, l’ acteur, abuser de l’ immunité que lui assurait sa profession pour faire le plus grand mal à la cité»). 32  Pour l’ intégralité du texte et une traduction, se reporter à B. Le Guen, op. cit. (n. 15), I, 43, l. 42–49, et 44, l. 67–72 (ὑποτελεῖς αὐτοὺς εἶναι πάντων ὧν ἂν ἔχοντες ἐπιβαίνωσι τῆς Εὐβοίας καὶ εἰσάγον[τας] καὶ ἐξάγοντας… ὅπως οἱ ἀπογραφέντες τὰ τέλη τιθῶσι κατὰ τὰ δόξαντα τοῖς Εὐβοιεῦσιν), avec S. Aneziri, op. cit. (n. 15), 285  s.

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endroits».33 En l’ occurrence, les technites de l’ Isthme et de Némée ne bénéficient du couple ἀσφάλεια-asylie que pour une durée déterminée encadrant la fête thébaine de Dionysos Cadmeios, ce double privilège étant annulé en cas de défaut, perçu comme une rupture de contrat. Entrepreneurs Un tel mécanisme de sanction et de suspension des privilèges en vertu d’ un engage­ ment à durée déterminée nous amène à la dernière catégorie de documents intéres­ sant notre propos, elle aussi aisément repérable, celle des contrats d’ entreprise. Cette question a déjà été abondamment traitée34 et il suffira ici de rappeler ce que nous apprennent trois des principaux textes. Deux proviennent de la Délos indépendante 33  CID IV n° 71, l. 5–10 (B. Le Guen, op. cit. [n. 15], I, 134–139; S. Aneziri, op. cit. [n. 15], 282 et 358–360, B3a–c; A. Manieri, Agoni poetico-musicali nella Grecia antica I. Beozia, 2009, 292–297): αἴ τίς κα τῶν αὐλητᾶν ἢ τῶν χορευτᾶν ἢ τῶν τραγωιδῶν ἢ τῶν κω[μωιδῶν τῶν νε]μηθέντων εἰς τὰς τριετηρίδας ὑπὸ τῶν τεχνιτᾶν μὴ ἀγωνίζηται [τ]ὰς τριετηρίδα[ς? συντελειμέ]νας κατὰ τὸν νόμον τᾶς πόλιος τῶν Θηβαίων ἀλλὰ ὑγιαίνων λίπη[ι τὸν] ἀγῶνα, μὴ ε[ἶμεν αὐτῶι ἀσφ]άλειαν μηδὲ τοῖς συνεργαζομένοις αὐτῶι μήτε πολέμου μήτε εἰρά[νας]· αἴ κα μὴ ἀγ[ωνίζηται καί κ]α ζαμιωθῇ ὑπὸ τοῦ ἀγωνοθέτα, καὶ ἀγώγιμος ἔστω πανταχόθεν. Semblable vocabulaire se rencontre dans la loi eubéenne dont il vient d’ être question ou dans les relevés d’ amende aux Asclépieia d’ Épidaure (cf. F. Hiller von Gaertringen, IG IV2, 1929, n° 100: ἐργολαβήσας ἔλιπε, avec L. Robert, Monnaies antiques en Troade, 1966, 33). En Eubée, on prévoit néanmoins une procédure de serment libératoire (B. Le Guen, op. cit., I, 43, à partir de la l. 51, et 54), et à Iasos on envisage des cas de force majeure avérés (santé ou conditions climatiques: δι’  ἀσθένειαν ἢ διὰ χειμῶνα, W. Blümel, Die Inschriften von Iasos [IK 28], 1985, n° 152, l. 23; B. Le Guen, op. cit., I, 265–270, n° 53; S. Aneziri, op. cit., 194  s. et 392, D13; cf. χωρὶς θεοῦ βίας, l. 24 du do­ cument reproduit par A. Bélis, Contrats et engagements de musiciens et d’ artistes transmis par des papyrus grecs, in S. Emerit, Le statut du musicien dans la Méditerranée ancienne. Égypte, Grèce, Rome, 2013, 149–157 [156], ou les cas de guerre envisagés à Corcyre, Kl. Hallof et al., IG IX 12 4, 2001, n° 798, l. 25–27 et 132–133; pour les procédures de remplacement, voir Fr. Lefèvre, Le contrôle des compétences dans les cités grecques, JS 2010, 12  s., n. 42). 34  L’ essentiel avait été dit par R. Dareste, Mémoire sur les entreprises de travaux publics chez les Grecs, Annuaire de l’ association pour l’ encouragement des études grecques 11, 1877, 107–117 (spécialement 115  s.). Depuis lors, voir principalement Ph. H. Davis, The Delian Buil­ ding Contracts, BCH 61, 1937, 109–135 (surtout 119); A. Burford, The Greek Temple Builders at Epidauros. A Social and Economic Study in the Asklepian Sanctuary, During the Fourth and Early Third Centuries B.  C., 1969, 88–118 (spécialement 101 et 108  s.), et à présent S. Prignitz, Bauurkunden und Bauprogramm von Epidauros (400–350). Asklepiostempel, Tholos, Kultbild, Brunnenhaus, 2018, 165–178; A. Wittenburg, Texte und Bemerkungen zum Werkvertrag bei den Griechen, in H. Kalcyk – B. Gullath – A. Graeber (éds), Studien zur alten Geschichte: Siegfried Lauffer zum 70. Geburtstag am 4. August 1981 dargebracht von Freunden, Kollegen und Schülern III, 1986, 1079–1088; Chr. Feyel, Les artisans dans les sanctuaires grecs aux époques classique et hellénistique à travers la documentation financière en Grèce, 2006, 485  s., et du même, La δοκιμασία dans les institutions déliennes de l’ Indépendance, in Cl. Balandier – Chr. Chandezon (éds), Institutions, sociétés et cultes de la Méditerranée antique: mélanges d’ histoire ancienne rassemblés en l’ honneur de Claude Vial, 2014, 17–27.



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(297):35 bénéficieront de l’ asylie et de l’ atélie les entrepreneurs adjudicataires, leurs ouvriers et leur matériel, ainsi que tout ce qu’ ils auront besoin d’ importer, l’ atélie étant prolongée pour le réexport durant trente jours après achèvement ou réception des travaux.36 Un autre est le contrat conclu vers 318–315 entre la cité d’ Érétrie et Chairé­ phanès,37 lui aussi bénéficiaire d’ une atélie sur l’ import/export des matériaux néces­ saires au drainage d’ un étang marécageux,38 et, en sus, d’ une atélie s’ il vend à Érétrie et sur son territoire les produits issus des terres qu’ il aura bonifiées et dont il obtient

35  F. Durrbach, Inscriptions de Délos (ID), fasc. 4, 1929, n° 500 B, l. 4–7 (… καὶ ἀσυλία [ἐν Δήλωι καὶ αὐτ]οῖς καὶ ἐ[ργάταις καὶ σκεύεσι… καὶ ὅσα ἂν ἐξά]γωσιν ἢ εἰσάγω[σιν ἐφ’ ἑαυτῶν χ]ρείαι, καὶ ὅτ[αν συντελεσθῆι τὸ ἔργον, ἐξέστω ἐξαγαγέσθ]αι τὰ αὑτῶν ἐπὶ τ[ῆι αὐτῆι ἀτελεί]αι ἐν τριάκοντα ἡ[μέραις ἐπειδὰν] δοκιμασθῆι τὰ ἔργ[α]), et n° 502 A, l. 17–20, avec les correc­ tions de Ph. H. Davis, art. cit. (n. 34), 120–125, adoptées par Chr. Feyel (ἔστω [δὲ ἀτέλεια τοῖς ἀφικομένοις ἐργώναις] καὶ ἀσυλία ἐν Δήλωι καὶ αὐτ[οῖς κα]ὶ ἐργάταις καὶ σκεύεσι καὶ ὅσα ἂν ἐξάγωσ[ι ἢ εἰ]σάγωσιν ἐφ’ [ἑαυτῶν χρείαι, καὶ ὅταν σ]υντελ[εσθ]ῆι τὸ [ἔργον ἅπαν, ἐξέστω αὐτοῖς ἐ]ν τριάκονθ’ ἡμέραις ἐξαγαγέσθαι τὰ ἑαυτῶν πάντα ἐπὶ τῆι αὐτῆι ἀτελείαι). 36  Pour les notifications relatives à la durée des chantiers, voir le tableau d’A. Burford, op. cit. (n. 34), 93; exemples commodément accessibles chez M.-Chr. Hellmann, Choix d’ ins­ criptions architecturales grecques, traduites et commentées, 1999, n° 10, l. 17; n° 12, l. 94–97; prolongations ou amendes recensées et commentées par G. Thür – H. Taeuber, Prozessrecht­ liche Inschriften der griechischen Poleis: Arkadien (IPArk), 1994, 31, n. 23, et par Chr. Feyel, op. cit. (n. 34), 494. 37   E.  Ziebarth, IG XII 9, 1915, n°  191, avec le précieux commentaire et les restitutions de D.  Knoepfler, Le contrat d’ Érétrie en Eubée pour le drainage de l’ étang de Ptéchai, in P. Briant (éd.), Irrigation et drainage dans l’ Antiquité, qanats et canalisations souterraines en Iran, en Égypte et en Grèce, 2001, 41–79, et les précisions techniques apportées par Th. Châte­ lain, Assèchement et bonification des terres dans l’ Antiquité grecque. L’ exemple du lac Ptéchai à Érétrie: aspects terminologiques et techniques, ibid., 81–107, travaux dont I. Pernin, Les baux ruraux en Grèce ancienne. Corpus épigraphique et étude, 2014, 281–290, a tiré le meilleur parti. 38  L. 2–5: [… τέλος δὲ μὴ τιθεὶς τῆι πόλει ὅταν εἰσάγει καὶ] ἐξάγε[ι] ἕνεκα τῆς ἐργασίας τῆς εἰς τὴν ἐξα[γωγὴν καὶ ἀτέλεια δὲ ἔστω αὐτῶι ἐπ’ εἰσαγωγῆι καὶ ὑλῶν vel ὑλῆς?] καὶ ξύλ[ων], ὅσων ἂν δέηται εἰς τὴν ἐργασίην, κ[αθάπερ γέγραπται ἐν τῶι νόμωι τῶι περὶ τῶν ἔργων τῶν δη]μοσίων. L’ existence d’ une sorte de code des marchés publics (restitution D.  Knoepf­l er, au moins aussi plausible que κ[αθάπερ γέγραπται τοῖς ἐργολαβοῦσί τι τῶν ἔργων τῶν δη]μοσίων [IG], de sens voisin) implique que ces dispositions aient été dûment référencées, comme l’ étaient les avantages catégoriels de tel ou tel personnel à Delphes (hérauts, ὑπηρέται, théores, etc.). Qu’ il s’ agisse ou non du même personnage, le Chairéphanès fils d’Aischylos gra­ tifié à la même époque de l’ atélie par Cassandre paraît avoir des activités très comparables, comme l’ a justement souligné D. Knoepfler, art. cit. (n. 37), 67 (ἀτέλειαν… πάντων αὐτῶι καὶ ἐγγόνοις καὶ εἰσάγοντι καὶ ἐξάγοντι καὶ πωλοῦντι καὶ ὠνουμένωι πλὴν ὅσα ἐπ’ ἐμπορίαι: SEG XLVII 940 et M. B. Hatzopoulos, Bull. 1998, n°  269; clauses très semblables dans des décrets thessaliens récemment publiés et commentés par Br. Helly, Bull. 2010, 833  s., n° 522). On connaît ailleurs, et dans d’ autres contextes, des atélies ne visant que les exporta­ tions à usage privé: L. Migeotte, La mobilité des étrangers en temps de paix en Grèce an­ cienne, in Cl.  Moatti (éd.), La mobilité des personnes en Méditerranée de l’ Antiquité à l’ époque moderne. Procédures de contrôle et documents d’ identification, 2004, 615–648 (notamment 632  s.).

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l’ exploitation pendant 10 ans,39 ainsi que d’ une asylie étendue à ses collaborateurs et héritiers, selon des termes qui restent en partie problématiques.40 Ces facilités visaient à attirer les entrepreneurs étrangers, que l’ on veillait ainsi à ne pas désavantager par rapport aux locaux, de manière à instaurer une concurrence propre à faire baisser les coûts, en vertu de l’ adjudication au moins-disant.41 Entre autres exemples, rappelons que pareille politique, destinée à capter la main d’ œuvre qualifiée, avait été mise en place sur une grande échelle à Athènes, dans le cadre de l’ armement naval, si l’ on en croit Diodore: au lendemain de la seconde guerre médique, Thémistocle y persuada le peuple de l’ extrême utilité (χρησιμώτατα) de construire vingt trières supplémentaires chaque année et, à cet effet, d’ exempter de taxes métèques et artisans de toutes origines pour les inciter à s’ installer et à enrichir le savoir-faire local.42 À ce petit ensemble peut sans doute être ajouté le décret étolien du IIIe s. pour le Delphien Athaniôn, qui s’ occupe de la panoplie consacrée par les Amphictions et de divers édifices; il se voit à ce titre décerner la sécurité, l’ exemption de toutes les taxes

39  L. 5–12 (particulièrement 9–10: [τέλος δὲ μὴ τιθεῖν vel τελεῖν τῆι πόλει μηδὲν Χαιρεφάνην πωλοῦντ]α ἐ[ν]  Ἐρετρίαι τὸν καρπὸν καὶ [μ]ὴ ἐξάγοντα), avec D. Knoepfler, art. cit. (n. 37), 48  s. Il n’ est pas inintéressant de comparer ce passage aux conditions et garanties qui sont faites par le «bronze d’ Idalion» au médecin Onasilos et à sa famille (cf. supra, n. 17, et H. van Ef­ fenterre, Le statut comparé des travailleurs étrangers en Chypre, Crète et autres lieux à la fin de l’ archaïsme, in Acts of the International Archaeological Symposium «The Relations Between Cyprus and Crete, ca 2000–500 B.  C.», 1979, 282, n. 20). 40  L.  35–40: [ἀνα- vel προσ]γράψαι πρὸς τὰς συνθήκας τὰς Χαιρεφάνους τὰς πρόσθε[ν γεγραμμένας ἐν τεῖ στήλει τὴν δεδομένην α]ὐτῶι ἀσυλίαν ἐργαζομένωι τὰ πρὸς τὴν πόλιν καὶ κατὰ γ[ῆν καὶ κατὰ θάλατταν καὶ πολέμου καὶ εἰρήνης καὶ] αὐτῶι καὶ τοῖς μετὰ Χαιρεφάνους ἐργαζομένοις ἅπα[σιν… καὶ μὴ ἐξεῖναι συλᾶ]ν (συλῆν?) τοὺς συνεργαζομένους ἀεὶ, πλὴν εἴ τις σῦλον κατὰ τῆς πόλεως ἔχει, τούτω[ι δὲ μὴ ἐξεῖναι συλᾶν τοὺς μετὰ Χα]ιρεφάνου (sic), πρὶν ἂν διαλύσωνται πρὸς τὴν πόλιν πάντ[α…]. Pour la succession de Chairéphanès, voir aussi les l. 27–29: [ἐὰν δέ] τι πάθει Χαι[ρ]εφάνης πρὶν ἐξαγαγεῖν τὴν λίμνην, ε[ἶναι τοῖς μετὰ Χαιρεφάνους ἐργαζομένοις ἅπασι καὶ] τοῖς κληρονόμοις τοῖς Χαιρεφάνους τὰς αὐτὰς συν[θήκας] («s’ il arrive quelque chose à Chairéphanès avant qu’ il ait drainé l’ étang, que la même convention s’ applique à tous ses collaborateurs et héritiers»). Sur tout cela, cf. D. Knoepfler, art. cit. (n. 37), 53  s. (avec la n. 65 pour le terme κοινωνοί), 55  s. et 58. 41  Chairéphanès pourrait être de Mégare ou d’Andros (D. Knoepfler, art. cit. [n. 37], 59). Sur l’ origine géographique de la main d’ œuvre, consulter Chr. Feyel, op. cit. (n. 34), 341–368, et les remarques de Ph. Jockey, D’ une cité à l’ autre. Brèves réflexions sur la mobilité des artisans de la pierre dans l’ Antiquité classique, in Cl. Moatti – W. Kaiser – Chr. Pébarthe (éds), Le monde de l’ itinérance en Méditerranée de l’ Antiquité à l’ époque moderne. Procédures de contrôle et d’ identification, 2009, 139–159. 42  XI 43, 3: ἔπεισε τὸν δῆμον… καὶ τοὺς μετοίκους καὶ τοὺς τεχνίτας ἀτελεῖς ποιῆσαι, ὅπως ὄχλος πολὺς πανταχόθεν εἰς τὴν πόλιν κατέλθῃ καὶ πλείους τέχνας κατασκευάσωσιν εὐχερῶς. Cf. V. Gabrielsen, Financing the Athenian Fleet. Public Taxation and Social Relations, 1994, 135 et 235, n. 130. Pareilles démarches sont connues ailleurs et en bien d’ autres époques, ainsi dans la France de Louis XIV, sous l’ égide de Colbert: voir par exemple les privilèges accordés à la manufacture Van Robais d’Abbeville, chez J. Boutier et al., Documents d’ histoire moderne, du milieu du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, 1992, 250  s.



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et l’ asylie, pour lui et ce qui s’ y rattache (αὐτῶι καὶ τοῖς αὐτοῦ), expression vague à dessein désignant l’ entourage proche du bénéficiaire (esclaves, associés, ἀκόλουθοι dans le sens le plus général), mais sans doute aussi des biens matériels, comme dans les contrats de Délos (τὰ αὐτῶν) et d’ Érétrie, et qui suffit à traduire en deux mots la réalité variée d’ une entreprise familiale.43 Le cadre professionnel du décret semble confirmé par une intervention technique complémentaire des synèdres étoliens as­ sistés de l’ architecte.44 Ces derniers doivent définir les contours et conditions exacts de l’ application de l’ ἀσφάλεια, modulable comme l’ est l’ atélie (durée, extension géo­ graphique, etc.: rappelons qu’ à l’ époque du décret, Delphes se situe aux confins des régions annexées par la ligue étolienne et que si, par exemple, Athaniôn devait faire un déplacement, professionnel ou privé, à Amphissa, il pourrait tomber sous la juri­ diction de celle-ci).45 Situations ambiguës À côté de ces documents dont le sens apparaît assez clairement, existent quelques textes où la portée des privilèges accordés s’ avère plus délicate à interpréter. Tel est le cas du décret amphictionique voté durant les années 260 pour deux citoyens de Lamia, et dont le formulaire est très abrégé: «les hiéromnémons ont accordé à Mélanthios et Ménécratès de Lamia, à eux-mêmes et à leurs descendants, la priorité en justice, la sé­ curité, l’ asylie et l’ exemption des taxes, eux qui s’ occupent de (faire?) confectionner la

43  SIG3 479, reproduit par G. Klaffenbach, IG IX 12, 1932, n° 172, l. 3–7, et par R. Fla­ celière, Inscriptions de Delphes du IIIe siècle av. J.-C., BCH 59, 1935, 14  s. (Choix, n° 109): Ἀθανίωνι Πάτρωνος Δελφῶι τὰν ἀσφάλειαν εἶμεν καὶ ἀτέλειαν πάντων καὶ ἀσυλίαν καὶ αὐτῶι καὶ τοῖς αὐτοῦ, ἐπιμελομένωι τᾶς πανοπλίας ἃν οἱ Ἀμφικτίονες ἀνατίθεντι καὶ τοῦ γυμνασίου καὶ τᾶς παστάδος τᾶς μεγάλας καὶ τῶν ἐργαστηρίων καὶ τοῦ ναοποιΐου ἐπιμελομένωι. Ce décret dont la date (années 260?) reste incertaine et dont l’ origine, étolienne plutôt qu’ amphictionique, a été discutée (cf. P. Sánchez, op. cit. [n. 11], 311 et n. 214), est à rapprocher de celui que pu­ blie R. Flacelière dans FD III 4, 1954, n° 136, dont le protagoniste assume les mêmes tâches (infra). La variété et l’ hétérogénéité apparentes de celles-ci pourraient laisser supposer que ces gens fussent des mécènes plutôt que des entrepreneurs. Mais outre que les deux activités ne sont pas incompatibles, des générosités auraient sans doute été dûment signalées par nos décrets, qui donnent plutôt l’ impression que les bénéficiaires mettent en œuvre un véritable savoir-faire. Sur la diversité des activités exercées par les artisans, consulter Chr. Feyel, op. cit. (n. 34), 369–394. 44  Probablement celui qui supervise les travaux à Delphes et dont la famille est honorée par les Amphictions à peu près à la même époque: voir CID IV n° 44 (Choix, n° 101) et, pour les missions locales de l’ architecte, A. Jacquemin, Offrandes monumentales à Delphes, 1999, 104. 45  L. 8–11: εἶμεν αὐτῶι τὰν ἀσφάλειαν καθώς κα οἱ σύνεδροι καὶ ὁ ἀρχιτέκτων συντάσσοιεν, καὶ εἴ κά τις αὐτὸν ἀδικῆι, τοὺς ἀντιτυγχάνοντας συνέδρους τὰν ἐπιμέλειαν ὑπὲρ αὐτὸν ποιεῖσθαι. Pour cette phase de l’ expansion étolienne, se reporter à J. B. Scholten, The Politics of Plunder. Aitolians and their Koinon in the Early Hellenistic Era, 279–217 B.  C., 2000, 59–95.

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parure d’Athéna Pronaia».46 L’ extrême concision du texte autorise plusieurs interpré­ tations. Il pourrait résumer un contrat assorti de privilèges fonctionnels. Mais se pose alors la question de l’ adjonction des descendants: ceux-ci participent-ils à l’ entreprise paternelle,47 ou le contrat prend-il la forme d’ une concession transmissible, un peu comme dans le cas de Chairéphanès à Érétrie, qui obtient ainsi l’ exploitation des ter­ rains asséchés? Notons en tout cas que ces personnages ne jouissaient apparemment pas d’ une exclusivité, car on en connaît au moins un autre qui assume la même tâche très peu de temps après:48 était-il dans l’ intervalle «arrivé quelque chose» à nos deux Lamiens, pour reprendre les termes du contrat de Chairéphanès,49 et leurs descen­ dants étaient-ils dans l’ incapacité de poursuivre leur œuvre? On peut en outre refor­ muler les hypothèses déjà présentées plus haut: ces avantages prenaient-ils seulement effet durant l’ exécution de la mission de Ménécratès et de Mélanthios à Delphes,50 ou valaient-ils comme des privilèges permanents? Sans doute est-il plus probable que l’ action de nos deux Lamiens soit perçue comme un bienfait, et qu’ on leur confère ces avantages personnels et héréditaires, certes pour en faciliter l’ exécution présente, mais aussi pour les en remercier.51 Cela ne signifie pas que le bienfait soit déjà accompli:52 Ménécratès et Mélanthios en ont fait au moins la promesse, mais les privilèges ne se­ ront effectifs ou prolongés que dans la mesure où la réalisation suivra.53 Notre décret 46  CID IV n°  39: ἔδωκαν οἱ ἱερομνάμονες Μενεκράτει καὶ Μελανθίωι Λαμιέοις αὐτοῖς καὶ ἐκγόνοις προδικίαν καὶ ἀσφάλειαν καὶ ἀσυλίαν καὶ ἀτέλειαν, ἐπιμελωμένοις καὶ κατασκευαζόντοις τὸν κόσμον τᾶι Ἀθάναι τᾶι Προναία. Pour la traduction des participes, ici volontairement neutre, comme le serait un groupe nominal tel que «pour la prise en charge de la confection…», voir ci-après les n. 50–52 et 57. Les destinataires fabriquent-ils eux-mêmes tout ou partie du κόσμος, ou sont-ils plutôt de généreux superviseurs? 47  Le pluriel des participes, imposé par l’ association de Ménécratès et Mélanthios, interdit toute certitude, mais L.  Rubinstein, art. cit. (n.  1), 138, n.  48, envisage cette hypothèse en ­invoquant F.  Durrbach, IG XI 2, 1912, n°  161 A, l.  71, où un père et son fils ont travaillé deux jours à une colonne (pour ces collaborations familiales, il faut consulter la vaste enquête de Chr. Feyel, op. cit. [n. 34], 457–463; voir encore les exemples réunis supra, n. 17). 48  Mentor de Naupacte, dans CID IV n° 54, dont il sera question ci-dessous. 49  Cités supra, n. 40. 50  Dans ce cas, on pourra donner une valeur temporelle aux participes («tandis qu’ ils s’ oc­ cupent de confectionner…»). 51  Les participes auront dès lors une valeur causale et joueront à peu près le rôle de consi­ dérants. 52  Idée quelque peu saugrenue que me prête L. Rubinstein, loc. cit., sans doute parce qu’ elle n’ a pas compris ou pas lu entièrement le commentaire de CID IV n° 39 («les destinataires de notre décret sont honorés avant même d’ avoir mené leur belle action à son terme, en quelque sorte payable d’ avance»), ni la traduction proposée («pour autant qu’ ils…»). 53  Les participes revêtent du même coup une nuance restrictive et conditionnelle (pourvu que, pour autant que). On le voit: la traduction dépend notamment de la chronologie relative des différentes étapes du processus (promesse, décret, exécution, concrétisation et/ou prorogation des privilèges). Il existe de pareilles hésitations pour la traduction des premières lignes du contrat de Spensithios, où la conjonction ὤς κα (l. 3–4) peut avoir son sens consécutif («de sorte que»: cf. M. Bile, Le dialecte crétois ancien. Étude de la langue des inscriptions; recueil des inscriptions



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peut donc être rapproché de deux autres qui, quoique ressortissant explicitement au registre évergétique, sous-entendent vraisemblablement les mêmes mécanismes sus­ pensifs (fin des années 270). Le premier, largement restitué, honore trois Cnidiens, qui promettent (ἐπαγγέλλονται) de restaurer à leurs frais l’ Hermès Énagônios situé dans le stade pythique; on leur décerne dès lors la priorité en justice, la sécurité et l’ ἐπιτιμά (plutôt que l’ atélie?), à eux et à leurs descendants.54 Le second, en faveur de l’ Argien Eudoxos, peut se traduire ainsi: «attendu qu’ Eudoxos fils d’ Épidoxos, d’Argos, s’ est présenté devant les hiéromnémons et a promis au dieu, pour le concours gymnique des Pythia, de faire fabriquer à ses frais et de lui offrir des boucliers recouverts de bronze, damasquinés, destinés à l’ épreuve de course, au nombre de dix; plaise aux hiéromnémons d’ accorder à Eudoxos la priorité en justice, la sécurité et l’ épitima, comme aux autres bénéficiaires de la priorité en justice, pour lui, ses descendants et ses biens, attendu qu’ il est manifestement un bienfaiteur du dieu; qu’ Eudoxos et ses descendants veillent toujours à ce que pour les Pythia les boucliers resplendissent quand on les présentera pour le concours; que lui soit remis également un caducée scellé portant l’ inscription ‹consacré à Apollon Pythien›; que les Delphiens mettent aussi à la disposition d’ Eudoxos un local où entreposer les boucliers».55 À la suite de sa promesse devant le conseil amphictionique, Eudoxos s’ est vu accorder par ce dernier divers privilèges, alors même que ses bienfaits sont en cours d’ exécution (cf. le parfait postérieures aux IC, 1988, 40), ou se teinter d’ une nuance conditionnelle («unter der Bedingung, daß…» pour R. Koerner, Vier frühe Verträge zwischen Gemeinwesen und Privatleuten auf griechischen Inschriften, Klio 63, 1981, 181, traduction également retenue par M.  Bile, Pa­ radeigmata. Recueil d’ inscriptions grecques dialectales VI, 1. La Crète, 2016, 65; «en tant que», Nomima I, 102): bonne mise au point à ce sujet dans l’ editio princeps, L. H. Jeffery – A. Mor­ purgo-Davies, Ποινικαστάς and ποινικάζειν: BM 1969. 4–2. 1, A new archaic inscription from Crete, Kadmos 9, 1970, 130  s. («so that»), et en dernier lieu chez M. Gagarin – P. Perlman, The Laws of Ancient Crete c. 650–400 BCE, 2016, 185. 54  CID IV n° 26, l. 4–6. La signification de l’ ἐπιτιμά reste obscure: Fr. Lefèvre, op. cit. (n. 11), 234  s.; Chr. Habicht, Die Ehren der Proxenoi. Ein Vergleich, MH 59, 2002, 25. 55  CID IV n° 27 (Choix, n° 107), l. 7–19:  Ἐπειδὴ Εὔδοξος  Ἐπιδόξου Ἀργεῖος προσελθὼν πρὸς τοὺς ἱερομνήμονας ἐπηγγείλατο τῶι θεῶι [εἰς] τὸν ἀγῶνα Πυθίοις τὸν γυνμικὸν κατασκευάσας ἐκ τῶν ἰδίων ἀναλωμάτων δώσειν ἀσπίδας ἐπιχάλκους ποικίλα[ς] ἐνδρομίδας δέκα, δεδόχθαι τοῖς ἱερομνήμοσιν δοῦναι Εὐδόξωι προδικίαν καὶ ἀσφάλειαν καὶ ἐπιτιμὰν καθὰ καὶ τοῖς ἄλλοις δίδονται αἱ προδικίαι καὶ αὐτῶι καὶ ἐκγόνοις καὶ χρήμ[α]σι τοῖς αὐτοῦ, ἐπειδὴ φαίνεται τὸν θεὸν εὐεργετηκώς· ἐπιμελε[ῖ]σθαι δὲ Εὔδοξον καὶ τοὺς ἐκγόνους ἀεὶ εἰς τὰ Πύθια, ὅπως λαμπρα[ὶ] εἰς τὸν ἀγῶνα παραφέρωνται αἱ ἀσπίδες· ἐπισφραγίσασθαι δ’ αὐτῶι καὶ κηρύκειον ἐπιγεγραμμένον ἱερὸν τοῦ Ἀπόλλωνος τοῦ Πυθίου· δοῦναι δὲ τοὺς Δελφοὺς Εὐδόξωι καὶ θησαυρὸν ὅπου τὰ ὅπλα θήσει. Comparer ce texte au décret d’ Éphèse édité par H. Engelmann – D. Knibbe – R. Mer­ kelbach, Die Inschriften von Ephesos (IK 14), 1980, n° 1420 (fin du IVe s.; cf. Ph. Gauthier, op. cit. [n. 3], 150  s., n. 48 bis). L’ un et l’ autre posent au mieux le difficile problème de l’ identi­ fication des personnes: Fr. Lefèvre, Contrôle d’ identité aux frontières dans les cités grecques. Le cas des entrepreneurs étrangers et assimilés, in Cl. Moatti (éd.), op. cit. (n. 38), 99–125; J.-M. Bertrand, À propos de l’ identification des personnes dans la cité athénienne classique, in J.-Chr. Couvenhes – S. Milanezi (éds), Individus, groupes et politique à Athènes de Solon à Mithridate, 2007, 201–214.

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εὐεργετηκώς, l. 14, et les dispositions techniques de la fin). Ces privilèges sont trans­ missibles, car les héritiers sont sollicités pour les perpétuer, mais on peut penser qu’ ils seront levés en cas de défaillance d’ Eudoxos lui-même ou de sa descendance, comme c’ était sans doute également le cas pour les Cnidiens.56 Un autre décret amphictionique à peu près contemporain soulève des problèmes comparables. Il s’ agit de celui qui décerne à Mentor de Naupacte et à ses descendants la priorité en justice, la sécurité, l’ asylie et l’ atélie générale; y est ajoutée la clause sui­ vante: «qu’ il bénéficie aussi de la première tente (?) à la pylée (aux Pyles?), dès lors qu’ il s’ occupe de (faire?) confectionner la parure d’Athéna Pronaia».57 On note que le dispositif est inversé par rapport au décret de nomination d’Achaion et Antago­ ras,58 puisque les privilèges familiaux sont énoncés en première position, avant une clause plus technique qui semble ne concerner que le destinataire principal, et qui est apparemment plus étroitement liée à la tâche qu’ il assume, la confection de la parure (κόσμος) d’Athéna, exprimée en des termes identiques à ceux du décret pour Mélanthios et Ménécratès.59 Malheureusement, la «première tente» reste une faveur quelque peu énigmatique et ne peut être sûrement rangée dans la catégorie des gra­ tifications honorifiques ni dans celle des facilités contractuelles: soit on lui reconnaît un contenu religieux (préséance au banquet sacrificiel), soit on y voit la possibilité de dresser au meilleur endroit et sans frais une tente individuelle ou une baraque qui peut servir aussi d’ échoppe à un artisan dont le savoir-faire serait sollicité pour réaliser

56  De ce point de vue, il n’ est pas inintéressant de comparer avec le formulaire et la procédure

observés dans certains décrets de souscription, votés en cours de processus: L. Migeotte, Les souscriptions publiques dans les cités grecques, 1992, 325  s., et 12–14, n° 2; A. Chaniotis, Pu­ blic Subscriptions and Loans as Social Capital in the Hellenistic City: Reciprocity, Performance, Commemoration, in P. Martzavou – N. Papazarkadas (éds), Epigraphical Approaches to the Post-Classical Polis. Fourth Century BC to Second Century AD, 2013, 89–106. À Amorgos vers le début du IIIe s., Théodotos de Paros reçut la reconnaissance de la cité d’Arkésinè notam­ ment parce qu’ il respecta le calendrier convenu pour la parure de la statue d’ Héra (J.  Dela­ marre, IG XII 7, 1908, n° 10, l. 4–5: ἐλθὼν ἐν τοῖς χρόνοις καθὰ ὡμολόγησεν πρὸς Ἀρκεσινεῖς καὶ ἐκόσμησεγ καλῶς καὶ προθύμως; cf. D.  Berranger-Auserve, Paros II. Prosopographie générale et étude historique du début de la période classique jusqu’ à la fin de la période romaine, 2000, 96). 57  CID IV n° 54 (Choix, n° 108), et 463: ἔδωκαν οἱ ἱερομνάμονες Μέντορι Δαμοσθένεος ἐκγ Ναυπάκτου αὐτῶι καὶ ἐκγόνοις προδικίαν καὶ ἀσφάλειαν καὶ ἀσυλίαν καὶ ἀτέλειαν πάντων, καὶ σκανὰν ἐμ πυλαίαι τὰμ πρώταν ὑπάρχειν αὐτῶι, ἐπιμελομένωι καὶ κατασκευάζοντι τὸν κόσμον τᾶι Ἀθάναι τᾶι Προναίαι (pour la traduction des participes, voir l’ alternative présentée à l’ instant). 58  CID IV n° 43 (supra). 59  Le rebond marqué par l’ infinitive et le passage à un singulier exclusif (ὑπάρχειν αὐτῶι ἐπιμελομένωι καὶ κατασκευάζοντι) suggèrent en effet que cette clause vise le présent immédiat et non la descendance de Mentor, alors que dans CID IV n° 39, les pluriels rendus nécessaires par l’ association de Mélanthios et Ménécratès interdisaient de savoir si les héritiers étaient impliqués dans la confection du κόσμος (supra, n. 47).



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tout ou partie de la parure.60 Le fait que, pour le même service, les deux Lamiens ne reçoivent pas ce privilège porterait plutôt à croire que ce dernier n’ est en réalité pas indispensable à la réalisation de la tâche: Mentor l’ aura obtenu en échange de sa belle action en cours, mais plus vraisemblablement à titre de compensation honorifique ou professionnelle que comme un avantage pratique pour l’ accomplissement de celle-ci. Si en revanche on s’ attache au mouvement du texte, qui rapproche étroitement la πρώτα σκανά des participes contractuels (ἐπιμελομένωι καὶ κατασκευάζοντι), c’ est plutôt cette dernière interprétation que l’ on privilégiera. On subodore là-derrière des tractations que dissimulent à peine les règles de bien­ séance observées par la rhétorique évergétique. En soi, la promesse est déjà un acte solennel et louable, qui justifie un décret lui-même propre à susciter d’ autres voca­ tions. Mais la concrétisation des privilèges ou leur maintien restent subordonnés à la réalisation effective des bienfaits.61 Parfois, la transaction prend des formes plus 60  Aux références indiquées dans CID IV, loc. cit., ajouter Plutarque, Thémistocle 5, 4 (à Olympie, Thémistocle veut surpasser Cimon περὶ δεῖπνα καὶ σκηνάς), avec P. Schmitt-Pan­ tel, La cité au banquet: histoire des repas publics dans les cités grecques, 1992, 186–189; J. et L. Robert, Fouilles d’Amyzon en Carie I. Exploration, histoire, monnaies et inscriptions, 1983, 84; Kl. Hallof, IG XII 6, 2000, n° 169, avec L. Soverini, Il commercio nel tempio: osserva­ zioni sul regolamento dei κάπηλοι a Samo (SEG XXVII, 545), Opus 9–10, 1990–1991, 59–121 (spécialement 88  s.); L. Migeotte, Le financement des concours dans la Béotie hellénistique, AncW 37, 2006, 14–25 (surtout 17  s., avec le renvoi à D. Knoepfler); N. Deshours, Les mys­ tères d’Andania. Étude d’ épigraphie et d’ histoire religieuse, 2006, 92 et 132, et L. Gawlinski, The Sacred Law of Andania. A New text with Commentary, 2012, 143–148; S. Psoma, Panegyris Coinages, AJN 20, 2008, 227–255 (244); P. Karvonis, Le vocabulaire des installations commer­ ciales en Grèce aux époques classique et hellénistique, in J. Andreau – V. Chankowski (éds), op. cit. (n. 14), 35–49 (44); J. Taita, Quando Zeus deve far quadrare il bilancio. Osservazioni sul tesoro del santuario di Olimpia, in K. Harter-Uibopuu – Th. Kruse (éds), op. cit. (n. 27), 107–145 (130, n. 64). Le décret amphictionique relatif au portique d’Attale (CID IV n° 85), in­ terdisant notamment d’ y dresser une σκανά, soulève des difficultés de même ordre: confronter P. Sánchez, op. cit. (n. 11), 314  s. et 483, et Fr. Queyrel, Les portraits des Attalides. Fonction et représentation, 2003, 309  s., et comparer au règlement d’ Olympie republié par S. Minon, op. cit. (n. 5), I, n° 8, l. 6 (αἰ δέ τις σταθμείοι ἐν τἰαρο˜ι; texte repris par P. Siewert – H. Taeuber, Neue Inschriften von Olympia. Die ab 1896 veröffentlichten Texte, 2013, n° 4). Comme illustration du dynamisme de l’ artisanat local, mentionnons les couteliers connus par Aristote, Politique I 2, 3 (1252b; cf. Athénée, Deipnosophistes, IV 173b–e, qui juste avant les couteaux de Delphes évoque des banquets cultuels à Délos et une «loi des Amphictyons» relative au service de l’ eau). Ce point de détail illustre, de façon ponctuelle mais originale, le vaste problème de l’ articulation entre aspects religieux et économiques autour des grands sanctuaires: pour le cas de Delphes, voir Stra­ bon IX 3, 7 (C420), qui insiste sur les sentiments mutuels (φιλικόν, à mettre en perspective avec l’ ἐμπορικόν mis en avant par le même à propos de Délos durant la domination romaine, X 5, 4 [C486]). Voir, entre autres, B. Wagner-Hasel, Der Stoff der Gaben. Kultur und Politik des Schenkens und Tauschens im archaischen Griechenland, 2000, 295, et Kommunikationswege und die Entstehung überregionaler Heiligtümer: das Fallbeispiel Delphi, in E. Olshausen – H. Sonnabend (éds), op. cit. (n. 28), 160–180 (spécialement 179). 61  C’ est peut-être aussi de la sorte que s’ explique le décret de confirmation pour Antago­ ras (CID IV n° 66: cf. supra, n. 17), qui vient récompenser l’ efficience familiale, ainsi que la

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explicites, comme c’ est le cas du décret de Delphes pour Teisimachos vers le milieu du IIIe s.:62 la cité lui a accordé (ἁ πόλις τῶν Δελφῶν ἔδωκε), ainsi qu’ à ses descendants, l’ atélie complète et le droit d’ acquérir terre et maison (γᾶς καὶ οἰκίας ἔμπασιν); puis les décisions s’ achèvent de manière plutôt abrupte, avant la mention de l’ archonte et des cinq bouleutes: «mais qu’ en échange de la taxe artisanale, il dresse l’ estrade pour les Hérakleia» (ἀντὶ δὲ τοῦ χειροτεχνίου τὸ προσκάνιον ἱστάτω Ἡρακλείοις). Il faut comprendre que Teisimachos sera dispensé de la taxe professionnelle des artisans,63 qui a donc un sort spécial et n’ est pas englobée dans l’ ἀτέλεια πάντων déjà notifiée, mais qu’ il devra en retour, impérativement,64 édifier un προσκάνιον65 avec pour délai d’ exécution la tenue des prochaines fêtes d’ Héraclès,66 l’ emploi du présent de l’ im­ répétition des décrets pour le héraut sacré (supra, n. 16): dans un cas comme dans l’ autre, ces personnels étaient sur place et leur constance dans l’ effort aisément vérifiable. Pour un exemple de promesse non tenue dans le domaine médical, et les conséquences qui s’ ensuivent, voir l’ ins­ cription d’ Éphèse reproduite par É. Samama, op. cit. (n. 17), n° 203 (Ier s. de notre ère), avec les observations de G. Ekatomati, Contrats d’ entreprise dans le milieu médical et responsabilité contractuelle, RIDA 56, 2009, 13–26 (spécialement 16, sur l’ importance de la promesse solen­ nelle, ἐπαγγελία). Sur ces questions, lire les intéressantes réflexions de M. Domingo Gygax, Proleptic Honours in Greek Euergetism, Chiron 39, 2009, 163–191, avec les observations de M. Deene, Proleptic Honours in Classical Athens? A Short Note on IG II2 212, ZPE 183, 2012, 171–175. 62  SIG3 481B (Choix, n°  113). Ce texte daté d’ un archonte Calliclès pourrait être exacte­ ment contemporain du décret pour Mentor de Naupacte (CID IV n° 54): données du problème chez R. Flacelière, Les Aitoliens à Delphes, 1937, 455 et 466–468; G. Daux, Chronologie delphique, 1943, G20 et G26; CID IV 23, n. 42. Il subsiste des incertitudes quant à l’ état civil de Τεισίμαχος Λεοντίου (absence d’ ethnique, patronyme Λεόντιος ou matronyme Λεόντιον, ce qui pourrait faire de lui un affranchi), mais vu les privilèges reçus, il n’ est sûrement pas citoyen, d’ où la traduction de l’ expression ἀτέλειαν πάντων ὡς καὶ τοῖς ἄλλοις πολίταις par «exemption de toutes les taxes dans les mêmes conditions que pour les citoyens en général», proposée par Ph. Gauthier, Les institutions politiques de Delphes au IIe s. a.  C., in: A.  Jacquemin (éd.), Delphes cent ans après la grande fouille. Essai de bilan, BCH Suppl. 36, 2000, 117  s., en tous points préférable à l’ alternative envisagée par R. Flacelière, art. cit. (n. 43), 15, n. 1. 63  G. Daux, ΧΕΙΡΟΤΕΧΝΙΟΝ, RPh 60, 1934, 361–366; A. Jacquemin, Qui payait le ΧΕΙ­ ΡΟ­ΤΕΧΝΙΟΝ?, RPh 84, 2010, 243–249; L.  Migeotte, op. cit. (n.  4), 245  s. Le χειροτέχνιον équivaut au χειρωνάξιον étudié par M. Wörrle, art. cit. (n. 21), 91–93, et dont la dispense est accordée en échange (Gegenleistung) de la garde des montagnes et/ou des frontières. 64  Sur ce point, consulter C. Denizot, Donner des ordres en grec ancien. Étude linguistique des formes de l’ injonction, 2011, spécialement 390–392. 65  Voir J.-Ch. Moretti, Formes et destinations du proskènion dans les théâtres hellénis­ tiques de Grèce, in B. Le Guen (éd.), De la scène aux gradins: théâtre et représentations drama­ tiques après Alexandre le Grand, 1997, 19–39, et du même, Le coût et le financement des théâtres grecs, in B. Le Guen (éd.), op. cit. (n. 28), 147–187. Le προσκάνιον que Teisimachos s’ engage à réaliser doit être une structure en bois (cf. J.-Fr. Bommelaer, Sur la localisation des concours musicaux de Delphes avant la construction du théâtre actuel, Ktema 27, 2002, 119–130, surtout 126  s.). 66  Celles-ci avaient lieu au printemps, soit vers la fin de l’ année delphique: voir le tableau dressé par G. Rougemont, CID I, 1977, 58, 60 et 62. Rien ne permet de dire que la célébration de ces fêtes marquait aussi la fin de l’ exemption obtenue par Teisimachos.



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pératif suggérant que le travail devra être répété chaque année,67 d’ où l’ intérêt pour le destinataire d’ avoir toutes les facilités pour s’ installer sur place. Y eut-il un contrat en bonne et due forme dont notre décret, lui-même très abrégé, ne conserverait que la substance? S’ est-on contenté d’ un accord à l’ amiable? On devine en tout cas que l’ entrepreneur et les instances de la cité ont négocié avec une courtoise minutie les termes de cet arrangement, et sans doute pas seulement ce qui touchait à la remise de la taxe artisanale. Pareil marchandage est repérable dans un décret postérieur (201/200), en l’ honneur d’ un certain Akidôn,68 à qui les Delphiens ont conféré ([Δελ]φο[ὶ] ἔδωκαν), ainsi qu’ à ses descendants «proxénie, promantie, proédrie, priorité en justice, asylie, atélie du cheirotechnion, et tous autres privilèges échus aux autres proxènes et bienfaiteurs» (l. 1–5). Vient ensuite la mention de l’ archonte Philaitôlos et de cinq bouleutes, avant que le texte ne reparte sur un tout autre registre: «qu’ Akidôn répare (ou couvre), dans les termes qu’ il a lui-même approuvés, l’ hoplothèque située à Pronaia, la terrasse in­ férieure du gymnase, le grand portique, le local des naopes et les ateliers, la cité four­ nissant les tuiles nécessaires au travail».69 La fin enseigne qu’ Akidôn entre ainsi dans la catégorie bien définie de ceux qui entretiennent les édifices sacrés et qu’ il se verra offrir à ce titre certaines parts de sacrifice.70 Le contenu de ce décret, mais aussi sa structure même sont particulièrement instructifs. La liste des privilèges est attendue, à cette nuance près que s’ y ajoute la dispense de la taxe artisanale, cette fois-ci non pas liée à un chantier précis, comme c’ était le cas pour Teisimachos, mais transmissible aux descendants, qui pourront en tirer profit dans le cadre d’ une entreprise que l’ on imagine familiale. Le décret, qui fait explicitement d’Akidôn et de ses descendants des bienfaiteurs, eût pu s’ achever l. 6, après la mention du dernier bouleute, Babylos, mais il rebondit sur plusieurs lignes, avec un passage à l’ impératif et diverses clauses dé­ taillées qui font songer à une sorte d’ avenant, prenant lui-même la forme d’ un contrat résumé, mais dont on comprend qu’ il a été discuté dans les détails, après sollicitation 67  Observation d’A.  Wilhelm, Zu Inschriften aus Delphi, AAWW 1922, 8 (= Akade­ mieschriften zur griechischen Inschriftenkunde II, 1974, 74). Était-ce pour la cité un moyen de pérenniser l’ accord et de simplifier les procédures, voire d’ économiser des liquidités (cf. infra, n. 84)? 68  FD III 4, n° 136 (Choix, n° 110), de lecture difficile, avec R. Flacelière, op. cit. (n. 62), 329  s., et J. Bousquet, Études sur les comptes de Delphes, 1988, 172. 69  L. 7–11: [ Ἐπισκ]ε[αζέ]τω vel [στ]ε[γασά]τω δὲ Ἀκίδων, καθὼς α[ὐ]τὸς εὐδόκησε, τὰν {δὲ} ὁπλοθήκαν τὰν ἐν Προνα[ίαι καὶ] τὸ γυμ[νά]σιον τὸ κ[ά]τω καὶ τὰν παστάδα τὰν μεγάλαν [κ]αὶ [τ]ὸ ναοποῖον καὶ τὰ ἐργαστήρια, παρεχούσας [τᾶς π]όλ[ιο]ς ἐπὶ τοῦ ἔργου τὸν κέρα[μ]ον. Ce texte est évoqué par A. Perrier, Le portique dit «des Étoliens» à Delphes. Bilan et perspectives, Pallas 87, 2011, 45–47 (hoplothèque). Rappelons qu’ Eschine, C. Ctésiphon 119, mentionne la présence de tuileries autour de Delphes (M. Sève, Bull. 2001, n° 42; D. Rousset, Le territoire de Delphes et la terre d’Apollon, 2002, 190  s. et 197). 70  L. 11–14: [δ]ίδοσθαι [δ]ὲ α[ὐτῶ]ι κα[ὶ] τὰ[ς με]ρίδας ἐκ τᾶν θυσ[ι]ᾶν ὅσας [κ]αὶ τοῖς ἄ[λλ]οις δίδωτι ἁ πόλις τοῖς τὰ [ἱε]ρὰ ἐπισκεαζόντ[οι]ς. Sur ce genre de formules, voir L. Robert, Études d’ épigraphie grecque, RPh 1927, 123  s. (OMS II 1078  s.).

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et avant acceptation de l’ entrepreneur (καθὼς αὐτὸς εὐδόκησε; fourniture des ma­ tériaux de construction). La fin nous ramène aux privilèges catégoriels évoqués plus haut, d’ ordre religieux en l’ occurrence.71 On constate donc ici que privilèges dus à un bienfaiteur (en vertu de mérites antérieurs et/ou parce qu’ il a accepté de se charger de ces travaux à des conditions avantageuses pour la cité?) et contrat d’ affaire se re­ joignent et se mêlent étroitement. Il est dès lors permis de relire un document béotien souvent commenté par les spé­ cialistes de cette région ou par qui étudie les armées civiques, mais rarement dans la perspective qui est la nôtre. Il s’ agit d’ un décret par lequel la cité de Thespies engage l’ Athénien Sôstratos, fils de Batrachos, pour devenir maître d’ armes, sans doute vers le milieu du IIIe s.72 Le texte commence par l’ octroi à Sôstratos et à ses descendants du titre de proxène, du droit d’ acquérir terre et maison, de l’ isotélie,73 de l’ ἀσφάλεια, de l’ asylie et de toutes les autres gratifications qui échoient aux proxènes (l. 1–10). Puis viennent les considérants (l. 10–18), qui évoquent une loi fédérale imposant aux cités de fournir des maîtres pour enseigner (διδασκάλως οἵτινες διδάξονθι) aux garçons et aux jeunes recrues le tir à l’ arc et le javelot, ainsi que les manœuvres en formation de combat, mais qui indiquent aussi que Sôstratos s’ occupe de ces classes d’ âge avec zèle depuis un certain temps déjà (parfait ἐπιμεμέλειτη). En conséquence, ce dernier se voit officiellement confier la charge (τὸ ἔργον) aussi longtemps qu’ il le voudra, pourvu qu’ il instruise ces jeunes gens conformément aux prescriptions de la loi.74 On 71  Comme la πρώτα σκανά de Mentor de Naupacte, que notre décret pourrait d’ ailleurs contribuer à éclairer, cette mention finale ne semble destinée qu’ à Akidôn (l.  12: α[ὐτῶ]ι). Ailleurs, les affaires religieuses sont traitées inégalement: avantages divers pour Spensithios, mais à peu près à la même époque, l’ atélie ne couvre pas les contributions religieuses à Axos (respec­ ti­ve­ment, Nomima I, n° 22, B, l. 1–6; n° 28, l. 12–15, avec les commentaires ad loc., et L. Rubin­ stein, art. cit. [n. 1], 127  s., et 138, n. 49). 72  P. Roesch, Études béotiennes, 1982, 307–354 (SEG XXXII 496; I.Thespies 29); cf. D. Kah, Militärische Ausbildung im hellenistischen Gymnasion, in D. Kah – P. Scholz (éds), Das hel­ lenistische Gymnasion, 2004, 47–90 (surtout 77 et 89); A. S. Chankowski, L’ éphébie hellénis­ tique. Étude d’ une institution civique dans les cités grecques des îles de la mer Égée et de l’ Asie Mineure, 2010, 158–165 (D. Knoepfler, Bull. 2012, n° 195), qui comme P. Roesch s’ intéresse particulièrement à la date et à la catégorie des νεανίσκοι. Le texte est également reproduit et briève­ment commenté par E. Mackil, Creating a Common Polity. Religion, Economy and Po­ litics in the Making of the Greek Koinon, 2013, 347  s., 374 et 441  s. 73  Le même privilège est parfois accordé à des mercenaires en garnison, comme à Rham­ nonte, peu avant le milieu du IIIe  s.: V.  Pétrakos, Ο Δήμος του  Ῥαμνούντος: σύνοψη των ανασκαφών και των ερευνών (1813–1998) II. Οι Επιγραφές, 1999, 13–15, n° 8, et R. Oetjen, Athen im dritten Jahrhundert v. Chr. Politik und Gesellschaft auf der Grundlage der inschrift­ lichen Überlieferung, 2013, 85–89 et 209–212, n° 48. Sur ce texte et sur l’ isotélie en général, voir aussi M. Launey, Recherches sur les armées hellénistiques, 1950, 653  s., et D. Knoepfler, Décrets érétriens de proxénie et de citoyenneté, 2001, 55–60 et 303, n. 223; exemple béotien récemment publié par Y. Kalliontzis, Akraiphia et la guerre entre Démétrios Poliorcète et les Béotiens, BCH 141, 2017, 669–696 (surtout 684–686). 74  L. 18–22: ὑπαρχέμεν Σωστράτοι τὸ ϝέργον πὰρ τᾶς πόλιος ἅως κα βείλειτη, ἐπιμελομένοι τῶν τε παίδων κὴ τῶν νεανίσκων κὴ διδάσκοντι καθὰ ὁ νόμος κέλετη.



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indique enfin son salaire, de quatre mines annuelles. La structure de ce texte a sur­ pris, notamment l’ articulation entre les décisions honorifiques, au début, et la seconde partie où sont exposées les raisons et les conditions de la nomination de Sôstratos à cet emploi public. P. Roesch, remarquant que notre homme n’ est pas désigné comme «évergète», considère que les privilèges reçus ne sont que des avantages visant à faci­ liter l’ existence d’ un salarié étranger, et non des récompenses pour ses bienfaits, tout en affirmant quelques lignes plus loin que c’ est le fait de s’ être acquitté de sa tâche avec dévouement qui lui a valu la proxénie et ce qui va avec.75 Les deux sont vrais en effet: Sôstratos a déjà fait ses preuves localement, peut-être à titre privé ou plutôt dans le cadre de ce que l’ on appelle aujourd’ hui un CDD (contrat à durée déterminée),76 et il en est remercié doublement, par un CDI (contrat à durée indéterminée) et divers avantages utiles pour un résident étranger, l’ ensemble ayant probablement fait l’ objet d’ une négociation. Ici comme ailleurs, la condition est qu’ il accomplisse sa mission dans les règles. On le voit, la structure de ce texte ressemble étroitement à celle du décret delphique pour Akidôn, où des mérites antérieurs étaient dûment récompensés de privilèges facilitant aussi l’ exécution d’ un contrat en cours.77

75  P. Roesch,

op. cit. (n. 72), 312  s. Téos, le règlement de la fondation de Polythrous prévoit que l’ hoplomaque ne sera pas engagé pour moins de deux mois (SIG3 578, l. 27). En général, la nomination des enseignants est annuelle. 77  D’ autres documents pourraient être adjoints à ce dossier, tel le décret publié par O. Kern, IG IX 2, 1908, n° 69 (années 165–150: A. Tziafalias – B. Helly, Deux décrets inédits de La­ rissa, BCH 128–129, 2004–2005, 408) pour Mètrodôros de Pelinna, «médecin pour chevaux» (ἱππιατρός) à titre privé à Lamia avant d’ accepter d’ y exercer à titre public (ἔργον) «dans l’ intérêt de la cité», ce dont il est aussitôt remercié par l’ octroi de la liste complète des privilèges destinés aux bienfaiteurs, y compris la citoyenneté: autant de marques de reconnaissance qui pourraient aussi être interprétées comme des avenants au contrat d’ embauche, automatiquement accordés ou négociés. Quant à l’ hoplomaque lacédémonien Laïdas, il vient lui-même vanter ses mérites devant les instances de Gythion où il exerce, et obtient divers privilèges qui constituent autant de gratifications avantageuses pour son activité (IG V 1, n° 1523 avec, pour le contexte du Ier s. av. J.-C., P. Cartledge – A. Spawforth, Hellenistic and Roman Sparta. A Tale of Two Cities, 22002, 174). Enfin, la documentation gymnasiarchique laisse ça et là entrevoir pareilles pra­ tiques sous le vernis évergétique conventionnel, telle la sollicitude qu’ observe le Pergaménien Agias pour les maîtres attirés et dûment rémunérés par des gratifications appropriées quand ils donnent satisfaction (εὐδοκιμοῦντας): P. Jacobsthal, Die Arbeiten zu Pergamon 1906–1907, II. Die Inschriften, MDAI(A) 33, 1908, 380, l. 13–19 (cf. H. Hepding, Die Arbeiten zu Pergamon 1908–1909, II. Die Inschriften, MDAI(A) 35, 1910, 492  s.; L. Robert, Études épigraphiques et philologiques, 1938, 43; Ph. Gauthier, Notes sur le rôle du gymnase dans les cités hellénis­ tiques, in M. Wörrle – P. Zanker [éds], Stadtbild und Bürgerbild im Hellenismus, 1995, 1–11 [5, n. 32]). 76  À

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Bilan Au terme de cette revue qui, rappelons-le, ne se prétend nullement exhaustive, réca­ pitulons les principaux acquis. Les privilèges de fonction constituent en réalité une catégorie assez hétérogène et, de ce fait, pas toujours aisée à identifier. Selon les cas, sont visées la sécurité des bénéficiaires (ἀσφάλεια et asylie), des avantages fiscaux (atélie totale ou partielle, isotélie) ou des dispenses diverses (liturgies, casernement, exemptions militaires), des facilités de recours à la justice (προδικία), et d’ autres en­ core (droit de propriété mobilière et immobilère, proédrie, proxénie et «tout ce qui échoit aux proxènes», promantie à Delphes, etc.). Certains de ces privilèges sont réper­ toriés par les lois ou autres règlements locaux qui recensent précisément qui a droit à quoi (hérauts et théores pour l’ Amphictionie pyléo-delphique, «ceux qui réparent des biens sacrés» pour la cité de Delphes, sorte de code des marchés publics à Érétrie?),78 d’ autres sont à géométrie variable et requièrent un examen circonstancié (ἀσφάλεια dans le décret étolien pour Athaniôn). Ils sont accordés individuellement à des ache­ teurs de prêtrise ou aux titulaires de diverses fonctions (théores, secrétaires, hérauts, ὑπηρέται, etc), à des entrepreneurs et à leurs collaborateurs, ou bien en bloc, à telle ou telle corporation, à l’ échelle d’ une cité (cas des enseignants à Lampsaque), d’ un royaume (diverses catégories dans l’ Égypte lagide), voire au-delà, avec des prétentions panhelléniques (associations de technites dionysiaques, au premier rang desquelles la guilde athénienne). Hormis dans le cas des magistratures, prêtrises ou charges as­ similées, ils sont plutôt destinés à des non-citoyens, le plus souvent des étrangers ou des gens que leurs activités conduisent à se retrouver en position d’ étrangers:79 spé­ cialistes dont les cités ou les communautés locales avaient besoin et qu’ elle voulaient retenir (secrétaires et assimilés à l’ époque archaïque, enseignants, médecins, artisans qualifiés), personnel divers (hérauts, ὑπηρέται amphictioniques), artistes itinérants, entrepreneurs liés par un contrat leur accordant des conditions concurrentielles équi­

78  Peut-être ces dispositions générales étaient-elles même parfois inscrites? Voir I.Priene2 n° 146–147, l. 8–9 (prêtre de Poséidon Héliconios): ἀτελὴς δὲ ἔσται πάντων καθάπερ Ἴωνες δεδώκασιν καὶ ἐν τῆι στήληι ἀναγέγραπται vel γέγραπται, mais ce document est très mutilé et on ne peut exclure qu’ il soit ici fait allusion à une partie perdue du même texte où était détaillée cette atélie (cf. le contrat de Chairéphanès, l. 35–36 citées supra, n. 40), plutôt qu’ à une autre stèle portant une loi-cadre (cf. H.-U. Wiemer – D. Kah, art. cit. [n. 4], 41–48). Les § 131–133 du Contre Leptine montrent que l’ octroi et les contours de telle ou telle faveur (en l’ occurrence, la proxénie et l’ atélie) étaient d’ ordinaire bien circonscrits. 79  C’ était là le principal objet du bel article du regretté H. van Effenterre, art. cit. (n. 39), 279–293, repris dans Fr. Ruzé (éd.), Minos et les Grecs. La cité revisitée, 2014, 523–538 (cf. Nomima I, 95–96). Le secrétaire Patrias, à Olympie, était peut-être d’ origine servile et doté du statut de ἰαρός (réf. supra, n. 17). Le statut exact des «artisans venant s’ établir» (μεταπορευ[όμε]νοι τεχνῖται) près de Telmessos est discuté (paroikoi ou Telmessiens incités à s’ installer dans cette communauté rurale: supra, n. 21, M. Domingo Gygax, Untersuchungen zu den lykischen Gemeinwesen in klassischer und hellenistischer Zeit, 2001, 23, et l’ hypothèse de M. Casevitz chez A. Jacquemin, art. cit. [n. 63], 246).



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tables et offrant à la cité qui les employait les meilleures garanties quant à l’ exécution du travail. Souvent, ces privilèges sont clairement opérationnels et étroitement liés, voire abso­ lument nécessaires aux missions du récipiendaire: s’ ils sont mobilisés, les fermiers du cinquantième ne peuvent effectuer leurs versements au bouleutérion à chaque pryta­ nie, pas plus que les prêtres et technites ne peuvent se consacrer correctement à leur service divin; les théores, hérauts et assimilés, mais aussi les artistes dionysiaques, bé­ néficient d’ une atélie partielle ou totale qui facilite leurs déplacements, déplacements pour lesquels ils ont aussi besoin de l’ immunité et de garanties judiciaires dissua­ sives ou en vue d’ obtenir réparation si nécessaire (προδικία); enfin, les entrepreneurs voyaient leurs conditions de travail améliorées par des privilèges semblables, visant en outre matériels et matériaux, même si la durée en était limitée à celle du chantier et aux délais nécessaires à leur départ, comme c’ est le cas pour les fêtes auxquelles participent des technites; à l’ inverse, certaines faveurs sont octroyées en relation avec un engage­ ment sur le long terme, voire définitif, comme le droit de propriété mobilière et immo­ bilière pour Teisimachos, chargé chaque année d’ édifier le προσκάνιον des Hérakléia à Delphes, ou pour le maître d’ armes athénien qui exercera à Thespies aussi longtemps qu’ il le voudra.80 Mais parfois les privilèges n’ ont pas de rapport direct avec la mission des destinataires: si l’ atélie des enseignants et étudiants étrangers à L ­ ampsaque ou dans l’ Égypte lagide, comme celle des pensionnaires du Musée d’Alexandrie ou du corps médical par volonté du pouvoir romain, pouvaient contribuer à soutenir ces activités en partie itinérantes, les dispenses de liturgies pour les prêtres et les technites ou l’ exemption de l’ impôt sur le sel dans l’ Égypte lagide sont de simples avantages catégoriels, concrets et distinctifs à la fois. Quant à la remise du χειρωνάξιον ou du χειροτέχνιον, elle paraît avant tout incitative ou procède de marchandages ponctuels. Cette différence de nature et de destination des privilèges est l’ une des causes de la difficulté que l’ on éprouve parfois dans l’ analyse de ces textes: ainsi à propos des facilités accordées à Athaniôn par les Étoliens, R. Flacelière et P. Sánchez parlentils simplement de «récompenses» ou d’ «honneurs», comme on en trouve banalement ailleurs.81 Une difficulté supplémentaire provient de l’ association ou non d’ autres per­ sonnes: celle des collaborateurs des technites ou des entrepreneurs (συνεργαζόμενοι, κοινωνοί, ἀκόλουθοι) est obvie car elle est indispensable à l’ exécution du contrat, celle des descendants ou de la famille (ἔκγονοι, οἰκεῖοι, femmes et enfants mineurs) est plus problématique et ne constitue pas un critère d’ interprétation décisif. Elle peut se comprendre comme une commodité pour les artistes dionysiaques, en déplace­ ment quasi permanent, ou pour un étranger lié par un contrat de longue durée, tel l’ Athénien Sôstratos à Thespies; elle se conçoit très bien dans le cadre d’ entreprises ou 80  On aura remarqué, dans bon nombre des documents évoqués ici, l’ importance du facteur temps, que ce soit pour le respect d’ échéances contractuelles (par exemple les cycles agonis­ tiques), la péremption d’ un privilège ou autres contingences. 81  R. Flacelière, op. cit. (n. 62), 217  s.; P. Sánchez, op. cit. (n. 11), 311.

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d’ activités familiales («Untel et fils»), comme c’ est manifestement le cas pour Chairé­ phanès, dont l’ accord avec la cité d’ Érétrie bénéficie également aux héritiers, ou pour Eudoxos d’Argos, dont la promesse faite aux Amphictions engage aussi les descendants (l. 14–15: ἐπιμελεῖσθαι δὲ Εὔδοξον καὶ τοὺς ἐκγόνους ἀεὶ εἰς τὰ Πύθια…), ou encore pour une prêtrise héréditaire. Elle est beaucoup plus ambiguë dans le cas de Mélan­ thios et de Ménécratès de Lamia, ou dans celui de Mentor de Naupacte: il semble préférable d’ y voir une récompense équivalant à ce qu’ on appellerait aujourd’ hui un «avantage acquis», mais le formulaire est trop abrégé pour autoriser une conclusion ferme.82 Cette question est liée à celle de l’ extension ou non des privilèges à la sphère privée, qui rejoint elle-même celle de leur pertinence par rapport à la fonction des bénéficiaires, évoquée à l’ instant. Certaines faveurs reçoivent un champ d’ application clairement limité à l’ exercice de cette fonction: c’ est le cas des contrats déliens à durée déterminée, des règlements relatifs à la fête des Agriônia de Thèbes et à celle des Ptôia, des privilèges votés par l’ Amphictionie aux technites athéniens, de l’ exemption des taxes portuaires pour les théores, de l’ ἀσφάλεια et de la προδικία des ὑπηρέται et du héraut. D’ autres peuvent être considérées comme des avantages personnels et perma­ nents, à l’ instar de la série votée par les Delphiens aux l. 2–5 du décret pour Akidôn, ou de celles dont bénéficie Sôstratos à Thespies. Mais la documentation ne permet pas d’ aller plus avant dans l’ analyse: est-ce à dire qu’ il existait, dans la pratique, un certain flou et que les diverses catégories de privilèges s’ interpénétraient? À l’ inverse, outre la levée immédiate de ces garanties professionnelles, des sanctions étaient-elles prévues en cas d’ abus? En la matière, on ne sait quelle pouvait être la précision de la loi érétrienne περὶ τῶν ἔργων τῶν δημοσίων (vel sim.), mais observons en passant que, mutatis mutandis, ces questions sont toujours d’ actualité. De nos jours en effet, il 82  L’ atélie

étendue par le conseil amphictionique aux descendants des ὑπηρέται Achaion et Antagoras constitue un cas exemplaire. On ne saurait exclure définitivement qu’ une formule comme καὶ τοῖς ἐκγόνοις fût mécaniquement utilisée et, à l’ inverse, parfois omise dans des ins­ criptions plus ou moins abrégées (CID IV n° 52 et 66; cf. supra, n. 17), sans qu’ il faille chercher à interpréter ces variantes à tout prix. Mais par principe, mieux vaut renoncer à cette facilité, d’ autant que l’ impression d’ ensemble, à la lecture de ces documents, est que les parties ne lais­ saient que peu de place au hasard (voir, dans un autre registre, le sort précis fait aux chorégies et au ἱατρικόν [taxe médicale] dans le compromis conclu entre les Delphiens et Philistion au IIIe s., pourtant représentatif du style «gauche et elliptique» qu’ ont beaucoup des textes à notre disposi­ tion: L. Migeotte, L’ emprunt public dans les cités grecques, 1984, 109–111, n° 30; É. Samama, op. cit. [n. 17], 50, n. 87; P. A. Stimolo, Lo iatrikon, Epigraphica 64, 2002, 17–27; N. Massar, Soigner et servir. Histoire sociale et culturelle de la médecine grecque à l’ époque hellénistique, 2005, 39–41; J. Velissaropoulos-Karakostas, op. cit. [n. 19], I, 196  s.; Choix, n° 111). Si­ gnalons aussi le cas particulier de la prêtrise de Poséidon Héliconios à Priène, où l’ atélie est étendue au père du titulaire, tant qu’ il vit, disposition que l’ on explique en général par le jeune âge du prêtre (cf. Strabon VIII 7, 2 [C384]): I.Priene2 n° 146–147, l. 20–21; comparer avec une proposition de Th. Homolle évoquée par F. Durrbach, Choix d’ inscriptions de Délos, 1921, note critique au n° 6, l. 7, et par A. Plassart, ID, fasc. 1, 1950, n° 71; sur ce texte, voir encore Cl. Vial, ID, Index II. Les Déliens, 2008, p. 39, s.  v. Ἀριστόφ[ιλος], et L. Rubinstein, art. cit. (n. 1), 137, n. 41.



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arrive que certaines corporations bénéficient d’ avantages en nature, par exemple des billets gratuits pour les employés d’ entreprises de transport et leurs proches, des tarifs réduits pour ceux d’ une société distribuant l’ énergie, etc. Ces avantages peuvent être statutaires, procéder de contrats particuliers ou de conventions collectives. Ils sont parfois utilisés sans lien avec le bon déroulement des activités professionnelles, d’ où de possibles litiges.83 On devine ici ou là, sous une formulation d’ ordinaire sèche et laconique, mais oc­ casionnellement plus détaillée, voire pittoresque, des négociations de gré à gré, peutêtre opiniâtres parfois, pour l’ obtention de tel ou tel avantage. Cela peut aboutir à des arrangements donnant-donnant: pour Teisimachos, προσκάνιον contre exemption de la taxe artisanale; pour Akidôn, réparation des toits contre la fourniture des tuiles et, sans doute aussi, les privilèges delphiques traditionnels, outre l’ exemption de la même taxe (l’ octroi des parts de sacrifice, lui, est présenté comme statutaire). La rareté des mentions de salaire, exception faite du maître d’ armes athénien engagé par les Thespiens, est d’ ailleurs à souligner: outre que cet aspect aussi pouvait être discuté, dans la mesure où il n’ était pas arrêté par une loi préexistante, les privilèges en euxmêmes constituaient une sorte de défraiement, voire une rémunération indirecte ou une gratification, comme le révèle le «bronze d’ Idalion». Néanmoins, en l’ absence de précision, sans doute sera-t-il prudent de réserver le jugement sur ce point, les textes étant très abrégés et d’ un formulaire flexible: n’ étant pas des contrats (συγγραφαί), en dépit de possibles contaminations formelles qui pourraient expliquer en partie les maladresses de style soulignées par beaucoup de commentateurs, il est normal qu’ ils ne laissent rien transparaître d’ une rémunération en marge des avantages accor­ dés. Quant à l’ argumentum e silentio, comme souvent il sera utilisable dans un sens comme dans l’ autre («pas de mention, donc pas de salaire» ou au contraire «si cela 83  Cf. l’ usage parfois abusif des voitures ou logements «de fonction», etc. Un aperçu sur ces questions et sur la complexité de leur traitement fiscal est fourni par le Mémento Francis Lefèbvre-Social 2014, § 22480 à 22550 (référence aimablement fournie par A. Souillard, Di­ rectrice des ressources humaines). Pour se cantonner à l’ Antiquité grecque, rappelons que la réflexion pourra s’ enrichir sous les horizons chronologiques et géographiques les plus divers, depuis la Pylos du Bronze récent (litige foncier entre la prêtresse Éritha et un da-mo, tablettes PY Eb 297 et PY Ep 704, 5–6, commodément accessibles dans la contribution de C. J. Ruijgh au vo­ lume de R. Treuil – P. Darcque – J.-Cl. Poursat – G. Touchais, Les civilisations égéennes, 22008, 341–343, et chez M.-J. Werlings, Le dèmos avant la démocratie. Mots, concepts, réa­ lités historiques, 2010, 27–29, avec J.  Zurbach, Les prérogatives foncières du temple mycé­ nien in I. Boehm – S. Müller-Celka [éds], Espace civil, espace religieux en Égée durant la période mycénienne. Approches épigraphique, linguistique et archéologique, 2010, 21–34, et P. Brulé, Comment percevoir le sanctuaire grec? Une analyse sensorielle du paysage sacré, 2012, 179–192), jusqu’ à l’ Égypte lagide (cf. G. Gorre, Les relations du clergé égyptien et les Lagides d’ après les sources privées, 2009, et B. Anagnostou-Canas, Droits et privilèges du clergé et des temples égyptiens à travers la législation lagide, in ead. [éd.], L’ organisation matérielle des cultes dans l’ Antiquité, 2010, 69–85). Sur l’ usurpation des privilèges fiscaux, voir les observa­ tions de J.-M. Roubineau, La fiscalité des cités grecques aux époques classique et hellénistique, Pallas 74, 2007, 179–200 (surtout 190  s.).

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avait été un service gratuit, voire onéreux pour son auteur, on n’ aurait pas manqué de le souligner»). On en dira autant des décrets pour Ménécratès et Mélanthios de Lamia ou pour Mentor de Naupacte, où les participes, ambigus pour le traducteur moderne, peuvent recouvrir diverses situations juridiques, sans pour autant que cette plasticité formelle empêchât les parties prenantes d’ avoir une claire conscience de leurs droits et devoirs respectifs.84 Il y a bien longtemps que la dimension socioéconomique des décrets du IVe s. et de l’ époque hellénistique n’ est plus à démontrer.85 Elle est au cœur même de la pra­ tique évergétique, fondée sur l’ échange et sur des intérêts mutuels bien compris, sorte de placements ou d’ investissements réciproques.86 Le réexamen, proposé ici, de ces 84  Pour la rétribution des technites, consulter B. Le Guen, op. cit. (n.  15), II, 71–74, et S. Aneziri, op. cit., Sachregister, s.  v. Honorar et Lohn. L’ architecte de Delphes était rémunéré (Fr. Lefèvre, Remarques sur le calendrier des réunions de l’ Amphictionie pyléo-delphique, BCH 115, 1991, 583, et le commentaire de CID IV n° 44), comme les hérauts (commentaire à CID IV n° 62), mais on ne sait rien des ὑπηρέται (cf. CID II n° 129C, l. 1? Pour le secrétaire et le sous-secrétaire, voir CID IV n° 46). Les salaires des enseignants sont essentiellement connus par les fondations de Milet (SIG3 577) et de Téos (SIG3 578) analysées par P. Roesch, op. cit. (n. 72), 312–316; les modes de rémunération des médecins sont présentés par É. Samama, op. cit. (n. 17), 45–54, et par N. Massar, op. cit. (n. 82), 34–39. Pour les sommes reçues par les ar­ tisans et entrepreneurs travaillant à Délos et ailleurs, voir avant tout Chr. Feyel, op. cit. (n. 34), 395–428. Quant à Chairéphanès, il sera payé par l’ exploitation des terres bonifiées mais prendra sur lui les travaux de drainage et d’ assèchement (l. 2: αὐτὸς τὰ ἀναλώματα παρέχων). A. Wil­ helm, loc. cit. (n. 67), considère pareillement que Teisimachos devra assumer tous les coûts des travaux, ce qui en ferait un authentique bienfaiteur, et l’ on pourrait étendre l’ hypothèse à Atha­ niôn (cf. supra, n. 43) et à Akidôn (tuiles exceptées). La qualification en bienfait est plus nette pour les Cnidiens de CID IV n° 26, et explicite pour l’ Argien de CID IV n° 27. Pour la parure de la statue d’ Héra, la cité d’Arkésinè a non seulement décerné éloge et couronne de feuillage à Théodotos de Paros, mais elle l’ a aussi défrayé pour 50 dr. et lui a versé un salaire de 100 dr. que celui-ci lui avait laissé fixer (IG XII 7, n° 10, l. 5–6: ἐπιτρέψας περὶ μισθοῦ τῆι πόλει). Faut-il enfin déduire de Pline, Histoire naturelle XXXV, 59, que Polygnote inaugura à Delphes le principe de la rémunération en nature (aedem pinxit gratuito… Amphictyones hospitia ei gratuita decrevere)? 85  Il suffira ici de renvoyer aux écrits d’ un Ph. Gauthier (par ex. Les villes athéniennes et un décret pour un commerçant (IG II2 903), REG 95, 1982, 275–290; les appréciations de G. H. Oli­ ver, Economie et société dans une cité hellénistique. L’ exemple d’Athènes au IIIe siècle av. J-C., Pallas 74, 2007, 286–288, à propos de l’ œuvre du commentateur des Poroi de Xénophon, au­ raient probablement gagné en pertinence et, partant, en force, si elles avaient été plus nuancées), ou d’ un L. Migeotte. On ne peut que souscrire aux remarques de bon sens exprimées par ce dernier, op. cit. (n. 4), 16, à propos de récents rebondissements théorico-méthodologiques, illustrés notamment par A. Bresson, L’ économie de la Grèce des cités I. Les structures de la production, 2007, 26–36 (pour les questions abordées ici, voir le t. II, Les espaces de l’ échange, surtout 75–83); D. T. Engen, Honor and profit. Athenian Trade Policy and the Economy and Society of Greece, 415–307 B.  C.  E., 2010; Chr. Müller, Évergétisme et pratiques financières dans les cités de la Grèce hellénistique, REA 113, 2011, 345–363. 86  Ainsi le contrat de Chairéphanès et le décret honorant Eudoxos d’Argos, quoique très différents dans leur nature, présentent-ils quelques analogies frappantes, au premier rang des­ quelles l’ implication des héritiers dans le cadre d’ un engagement à long terme. On se rappellera aussi que dès la première phrase, Démosthène place la notion d’ intérêt (συμφέρειν) au cœur du



Privilèges honorifiques ou avantages contractuels? 213

quelques documents, a permis de mettre en lumière, si besoin était, le pragmatisme et le bon sens que des individus et des communautés souvent modestes savaient mettre en œuvre, avec souplesse et sans s’ embarrasser d’ un formalisme excessif, pour tirer le meilleur parti de leurs atouts.87 Faculté des Lettres Sorbonne Université 1, rue Victor Cousin 75230 Paris Cedex 05 France [email protected]

Contre Leptine, largement consacré à ces questions (cf. les célèbres passages relatifs aux accords avec Leucon, notamment le § 35, avec les développements de G. H. Oliver, War, Food and Politics in Early Hellenistic Athens, 2007, 18–32, et les commentaires ad loc. de Chr. Kremmy­ das et de M. Canevaro, op. cit. [n. 8]; dans l’ ouvrage de ce dernier, voir en outre les p. 77–97). 87  Dans cette perspective, plutôt que les exposés théoriques contemporains, souvent bien artificiels et oiseux, on relira avec grand profit Hésiode, Les travaux et les jours, v. 341–382, assorti des observations avisées de J. Zurbach, Paysanneries de la Grèce archaïque, Histoire et Sociétés Rurales 31, 2009, 9–44, et Hésiode oriental, ou: le discours économique avant le logos oikonomikos, in K.  Konuk (éd.), Stephanèphoros. De l’ économie antique à l’ Asie Mineure. Hommages à Raymond Descat, 2012, 179–191.

CHRISTOPH BEGASS

Kaiser Marcian und Myra. Ein Beitrag zu Geschichte und Epigraphik Lykiens in der Spätantike I. Einleitung Die Anthologia Palatina überliefert ein Epigramm (XV 2), das die Errichtung von Stadtmauern durch Kaiser Marcian (reg. 450–457) feiert. Das Lemma εἰς τὴν πόλιν τῶν Μύρων τῆς Λυκίας legt nahe, dass es sich bei der Stadt um die lykische Metropole Myra gehandelt habe.1 Das Epigramm ist zwar verschiedentlich in der Literatur berücksichtigt,2 bisher aber nie einer genaueren Analyse unterzogen worden. Die Hauptgedanken dieser Studie konnte ich auf der Tagung «Bilder urbaner Lebenswelten in der griechisch-römischen Welt» an der Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik in München sowie, auf Einladung von Ernst Baltrusch, an der Freien Universität Berlin vortragen. Neben den Diskutanten danke ich Matthias Becker, Marietta Horster, Philipp Niewöhner und dem Herausgebergremium des Chiron. 1  Zu

Myra in klassischer und hellenistischer Zeit vgl. M. Zimmermann, Untersuchungen zur historischen Landeskunde Zentrallykiens, 1992, 101–122. 219–230, der die Entwicklung der Stadt und ihres Umlandes in Kaiserzeit und Spätantike kaum berücksichtigt (vgl. aber 119), sowie zuletzt F. Kolb, Geschichte einer antiken Landschaft, 2018, bes. 444–459. Zu Lykien in Spätantike und byzantinischer Zeit vgl. J. Borchhardt (Hg.), Myra. Eine lykische Metropole in antiker und byzantinischer Zeit, 1975; C. Foss, The Lycian Coast in the Byzantine Age, DOP 48, 1994, 1–52, hier 23–37 = ders., Cities, Fortresses and Villages of Byzantine Asia Minor, 1996, Nr. II; U. Peschlow, Die Burg von Myra, in: Fremde Zeiten. Festschrift J. Borchhardt, hg. v. F. Blakolmer u.  a., 1996, I 209–226; ders., Myra, in: Reallexikon zur byzantinischen Kunst VI, 2002, 806–839; H. Hellenkemper  – Fr. Hild, Tabula Imperii Byzantini VIII: Lykien und Pamphylien, 2004, 342–359 [hernach TIB]; H. Brandt – F. Kolb, Lycia et Pamphylia. Eine Provinz im Südwesten Kleinasiens, 2005, 130–132; W. Tietz, Die lykischen Städte in der Spät­ antike, in: J.-U. Krause – Chr. Witschel (Hg.), Die Stadt in der Spätantike – Niedergang oder Wandel?, 2006, 257–281; F. Kolb, Burg – Polis – Bischofssitz. Geschichte der Siedlungskammer von Kyaneai in der Südwesttürkei, 2008, 374–376; K. Zimmermann, Lycia in the East Roman and Byzantine Period up to the Ottoman Conquest, in: H. İşkan – E. Dündar (Hg.), From Lukka to Lycia. The Land of Sarpedon and St.  Nicholas, 2016, 68–77; N.  Çevik, «The City of Breathing Myrrh». Myra, in: ebd. 224–237; Ph.  Niewöhner, Andriake in byzantinischer Zeit, in: M. Seyer (Hg.), 40 Jahre Grabung in Limyra, 2012, 223–240. Unzureichend hingegen M. Harrison, Mountain and Plain. From the Lycian Coast to the Phrygian Plateau in the Late Roman and Early Byzantine Period, hg. v. W. Young, 2001, 4–7. 2  Vgl. etwa K. Hartigan, The Poets and the Cities. Selections from the Anthology about Greek Cities, 1979, 85; Foss, Lycian Coast (wie Anm. 1) 23 m. Anm. 89.

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Christoph Begass

καλλιχόρου τόδε τεῖχος ἀνηέξησε πόλεως 2    Μαρκιανὸς σκηπτοῦχος ὑπ’ ἐννεσίῃσιν ὑπάρχου Παλλαδίου θεσμοῖς τε περίφρονος Ἀρτεμεῶνος· 4    ἡ δὲ πόλις παλίνορσον ἑὸν χρόνῳ εὕρατο μέτρον. «Diese Mauer der Stadt, in der schön getanzt wird, erneuerte    Marcian, der Szepterträger, auf Vorschlag seines Präfekten Palladius; ausgeführt nach den Weisungen des weisen Artemeon.    Jetzt endlich aber fand die Stadt ihre alte Größe wieder.» Da Myra, wohl Ende des 12. Jh., von gewaltigen Schlammlawinen bedeckt wurde, haben sich nur wenige monumentale oder epigraphische Zeugnisse aus Spätantike und frühbyzantinischer Zeit erhalten.3 Zudem existiert bis heute kein Corpus der Inschriften aus Myra.4 Überdies hat bereits Louis Robert bemerkt, dass die Errichtung von Verteidigungsmauern verhältnismäßig selten in spätantiken Epigrammen gefeiert 3  Vgl. Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 350 (dort auch die Datierung): «Die römisch-byzantinische Stadt ist in dieser Zeit untergegangen. Für Myra liegt die reichste literarische und urkundliche Überlieferung zur mittel- und spätbyzantinischen Zeit vor.» 4  Eine Sammlung der Inschriften Myras steht bis heute aus, vgl. S.  Şahin  – M.  Adak, Stadiasmus Patarensis. Itinera Romana Provinciae Lyciae, 2007, 262; eine kurze Übersicht bis zum Jahre 2009 bietet H.  S. Öztürk, Yazıtların Işığında Myra ve Çevresinin Antik Çağ Tarihi, in: N. Çevik (Hg.), Arkeolojisinden Doğasına: Myra/Demre ve Çevresi, 2010, 295–303 (SEG 60, 1539). Le Bas und Waddington verzeichneten nur sieben Inschriften, vgl. Ph.  Le Bas  – W.  H.  Waddington, Inscriptions grecques et latines recueillies en Asie ­Mineure, 1870, II 322–323, Nr. 1310–1316, darunter eine Inschrift des byzantinischen Kaisers Konstantin IX. Monomachos (1042–1055) und der Kaiserin Zoe (1316; H. Grégoire, Recueil des inscriptions grecques-chrétiennes d’Asie Mineure I, 1922, 291; U. Peschlow, Die byzantinische Kaiserinschrift aus Myra – wiedergefunden, Lykia 3, 1996/1997 [2000], 75–77). Hinzu kommen einige Neufunde, vgl. H.  S.  Öztürk  – F.  Öztürk  – Chr.  Schuler, in: N. Çevik – S. Bulut, Excavations at Myra and Andriake, ANMED 9, 2011, 9 und H. S. Öztürk – Chr. Schuler, in: N. Çevik – S. Bulut – E. Akyürek, Excavations and Surveys at MyraAndriake in 2011, ANMED 10, 2012, 70  f. Von den Neufunden wird sich hinter dem Dekret «whose three pieces are known, from the harbour and a later period» (ANMED 9, 2011, 9) der wichtige Erlass aus Andriake der Kaiser Arcadius, Honorius und Theodosius II. aus der Zeit 402–408 verbergen, den F.  Dönmez-Öztürk und H.  S.  Öztürk auf dem Epigraphik-Kongress in Berlin 2012 vorgestellt haben, der aber noch nicht ediert vorliegt, vgl. daher dies., Ein spätantikes Edikt zum Wirtschaftsleben in Andriake (Lykien), in: W. Eck – P. Funke (Hg.), Öffentlichkeit – Monument – Text. Akten des XIV Congressus Internationalis Epigraphiae Graecae et Latinae MMXII, 2014, 448  f. Von Bedeutung ist auch eine spätantike christliche Votivinschrift, die bei Davazlar (auf dem Weg von Kyaneai nach Myra) gefunden wurde und vermutlich im Zusammenhang mit einer dortigen Kirche steht, vgl. F.  Onur  – M.  Oktan, Parerga to the Stadiasmus Patarensis (12). The Routes 56–57 (Phellos – Kyaneai – Myra), Gephyra 10, 2013, 97 Nr. 1 (SEG 63, 1310); vgl. auch D. Feissel – M. Wörrle, Eine Ehrung des Älteren Theodosius und ein spätantikes Edikt zur Steuererhebung in Limyra, Chiron 45, 2015, 267–290 (mit einer Übersicht der spätantiken Statthalter Lykiens, 280  f.).



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wird.5 Aus diesen Gründen ist das in der Anthologie erhaltene Epigramm auf Mar­ cians Mauer so wertvoll.6 Für viele der in der Anthologie erhaltenen Bauepigramme liegt es nahe anzunehmen, dass sie in situ abgeschrieben worden sind,7 etwa das Epigramm am Fuße des Theodosius-Obelisken (AP IX 682),8 das Epigramm Anicia Iulianas in der PolyeuktosKirche (AP I 10)9 oder jenes auf die Kirche des Hl. Thomas beim Sophienhafen in Konstantinopel (AP I 5).10 Auch die Inschrift, welche Marcians Wohltat feiert, wurde vermutlich zwischen dem 6. und 12. Jh. von einem antiken Inschriftensammler (στηλοκοπᾶς)11 abgeschrieben und gelangte über dessen Kompilation in die Anthologie.12 Deren früheste Fassung wurde durch Kephalas im 9. Jh. zusammengestellt, so dass die Inschrift bereits gesichert war, als die Stadt im 12. Jh. unterging.13 Warum ausgerechnet dieses Epigramm zum Mauerbau in verschiedene Sammlungen und schließlich in das ‹Buch› XV der AP aufgenommen wurde, läßt sich heute nicht mehr

5  Vgl. L. Robert, Hellenica IV. Épigrammes du Bas-Empire, 1948, 61; dem folgt C. P. Jones, The Inscription from the Sea-Wall at Anemurium, Phoenix 26, 1972, 396–399, hier 399; weitere Beispiele bietet G. Agosti, Literariness and Levels of Style in Epigraphical Poetry of Late Antiquity, in: K. Carvounis – R. Hunter (Hg.), Signs of Life? Studies in Later Greek Poetry, 2009, 191–213, hier 194. 6  Ein Desiderat stellt auch eine eingehende Untersuchung der Mauerbauepigramme dar, denen sich die wichtige Untersuchung von F.  G.  Maier, Griechische Mauerbauinschriften, 1959–1961 nicht eigens widmet. Vgl. einzig K. Dilthey, Epigrammata graeca in muris picta, Index scholarum Academia Georgia Augusta, 1878, 1–21. 7  Vgl. jetzt E. Sironen, The Epigram Habit in Late Antique Greece, in: K. Bolle u.  a. (Hg.), The Epigraphic Cultures of Late Antiquity, 2017, 449–471, hier 457 m. Anm. 35 und G. Staab, Gebrochener Glanz, Klassische Tradition und Alltagswelt im Spiegel neuer und alter Grabepigramme des griechischen Ostens, 2018, 27–32. 8  Vgl. C. Mango, The Byzantine Inscriptions of Constantinople. A Bibliographical Survey, AJA 55, 1951, 52–66, hier 62; L. Safran, Points of View. The Theodosian Obelisk Base in Context, GRBS 34, 1993, 409–435. 9  Vgl. zuletzt Chr. Begass, Φιλοκτίστης. Ein Beitrag zum spätantiken Euergetismus, Chiron 44, 2014, 165–189, hier 183–186 mit weiterer Literatur. 10   M. Featherstone  – C. Mango, Three Miracle Stories from Constantinople, in: ΕΥΚΟΣΜΙΑ. Studi miscellanei per il 75° di Vincenzo Poggi, S. J. hg. v. V. Ruggieri – L. Pie­ ralli, 2003, 229–242, hier 236. 11  R.  Merkelbach, Στηλοκοπᾶς, ZPE 11, 1973, 270 = Philologica. Ausgewählte kleine Schriften, hg. v. W. Blümel u.  a., 1997, 261. 12  Auch M. D. Lauxtermann, The Palladas Sylloge, Mnemosyne 50, 1997, 329–337, hier 330 nimmt an, die Inschriften AP XV 2–8 und 11 seien noch in situ abgeschrieben worden. Zur Diskussion, wie jene Epigramme in der AP zu behandeln sind, die vorgeben, einmal als Inschrift verfasst worden zu sein, sei auf die Diskussion bei J. Ebert, Griechische Epigramme auf Sieger an gymnischen und hippischen Agonen, 1972, 15 verwiesen. 13  Eine Übersicht von Epigrammen byzantinischer Zeit aus der AP, die auch inschriftlich überliefert sind, bietet jetzt A. Rhoby, Byzantinische Epigramme in inschriftlicher Überlieferung III 1: Byzantinische Epigramme auf Stein, 2014, 860, s.  v. Anthologia Palatina.

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rekonstruieren.14 Am wahrscheinlichsten ist, dass die Kompilatoren das durchgehend aus epischem Wortschatz komponierte Epigramm wegen seines – zeittypisch – hohen Stils für erhaltenswert erachteten. II.  Das Epigramm Das Epigramm liest sich wie ein Homerocento unbekannter Hand.15 Alle vier Verse bestehen, mit Ausnahme der Namen, nahezu ausschließlich aus epischem, zumeist homerischem Vokabular. Der Dichter bediente sich vor allem bei der Odyssee, mit Vorliebe verwendete er homerische Wörter, die sich auch in der spätantiken Epigrammatik und Epik, insbesondere bei Nonnos finden.16 Christliche Elemente fehlen völlig. Wer das Epigramm dichtete, ist unbekannt und auch nicht mehr festzustellen.17 Es muss sich jedoch nicht zwangsläufig um einen Rhetoriklehrer aus Myra gehandelt haben. So kennen wir ein Epigramm aus Aphrodisias (Karien) – in der Spätantike eine der blühendsten Städte des südlichen Kleinasiens –, das von einem Dichter aus dem benachbarten Tralleis angefertigt wurde, wie dies der Schlussvers des Epigramms 14  Zur –

hier unerheblichen – Frage, um welche Art von Sammlung es sich bei ‹Buch› XV handelt, vgl. H. Beckby in seiner Ausgabe IV² 252–255; F. Lenzinger, Zur griechischen Anthologie, 1965, 28  f., der «eine schwach thematische Anordnungsweise» erkennen will; vgl. auch A.  Cameron, The Greek Anthology. From Meleager to Planudes, 1993, 298–328; Lauxtermann, Palladas Sylloge (wie Anm. 12) 330. 335 Anm. 4. 15  Bisher fehlt eine genauere Untersuchung homerischer Wörter und Wendungen in der AP, vgl. aber A. D. Skiadas, Homer im griechischen Epigramm, 1965, 151–159; A. Martínez Díez, El Homero de la Antología Palatina, in: Actas del VIII° Congreso Español de Estudios Clásicos, 1994, II 269–272 (non vidi). Der sprachlichen Gestaltung spätantiker Epigramme widmen sich zahlreiche wichtige Arbeiten G. Agostis: Immagini e poesia nella tarda antichità. Per uno studio dell’estetica visuale della poesia greca fra III e IV sec. d. C., Incontri triestini di filologia classica 4, 2004/2005, 351–374; ders., Cultura greca negli epigrammi epigrafici di età tardoantica, Incontri triestini di filologia classica 6, 2006/2007, 3–18; ders., Literariness (wie Anm. 5); ders., Paideia classica e fede religiosa. Annotazioni per uno studio del linguaggio dei carmi epigrafici tardoantichi, CCG 21, 2010, 329–353; ders., Saxa loquuntur? Epigrammi epigrafici e diffusione della paideia nell’Oriente tardoantico, AntTard 18, 2010, 163–180; ders., Per una fenomenologia del rapporto fra epigrafia e letteratura nella tarda antichità, in: L. Cristante – T. Mazzoli (Hg.), Il calamo della memoria. Riuso di testi e mestiere letterario nella tarda antichità VI, 2015, 13–34. 16  Selbstverständlich ist das nonnianische Werk selbst aufs stärkste von Homer beeinflusst, vgl. zuletzt M.  Ypsilanti, The Reception of Homeric Vocabulary in Nonnus’ Paraphrase of St John’s Gospel. Examination of Themes and Formulars in Selected Passages, in: A.  Efstathiou  – I.  Karamanou (Hg.), Homeric Receptions across Generic and Cultural Contexts, 2016, 215–224. 17  Mit Dioscorus ist ein Rhetor aus Myra bekannt, der in den 460er Jahren bis zum Erzieher der Töchter Kaiser Leos I. aufstieg, vgl. PLRE II 367  f., s.  v. Dioscorus 5; R. A. Kaster, Guardians of Language. The Grammarian and Society in Late Antiquity, 1988, 272  f., Nr. 48; Chr. Begass, Die Senatsaristokratie des oströmischen Reiches, ca. 457–518. Prosopographische und sozial­ geschichtliche Untersuchungen, 2018, 123  f., Nr. 76.



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vermerkt: Τραλλιανὸς ῥητὴρ τάδ’ ἐγράψατο Πυθιόδωρος – «Pythiodoros, der Redner aus Tralleis, dichtete dies.»18 Der Dichter nutzte den epischen Wortschatz allerdings nicht für kühne poetische Experimente, sondern setzte das klassische Vokabular recht konventionell vor allem als Epitheta für die Stadt, für Personen und für Bauten ein. So war es ebenso wenig gewagt, den Kaiser als σκηπτοῦχος zu bezeichnen wie eine Stadt als καλλίχορος, da beide Begriffe seit der hellenistischen Zeit, verstärkt aber im 4. bis 6. Jh. n. Chr. in ähnlichen Kontexten verwendet wurden. Seit Homer das phokische Panopeus als «Stadt, in der schön getanzt wird» bezeichnet hatte (Od. XI 581), war καλλίχορος beliebter Teil des Städtelobs.19 Bereits in klassischer Zeit wurden daher auch Sparta und Athen mit diesem Epitheton belegt.20 Wenn das Epigramm aus Myra mit dem homerischen καλλιχόρου … πόλεως anhebt, spielt der Dichter offenbar auf das 141 n. Chr. renovierte, noch in byzantinischer Zeit weitberühmte Theater an,21 das noch Georgios Kedrenos im 11./12.  Jh. zu den sieben Weltwunder zählte: ὅτι τὰ λεγόμενα ἑπτὰ θεάματα ἐστὶ ταῦτα· […] καὶ τὸν θέατρον Λυκίας τῆς τῶν Μύρων.22 18  ALA2004

38, Z. 6. Verwendung im Epos vgl. R. Führer, LfgrE II, 1991, 1301, s.  v. καλλίχορος. Beliebt sind auch ähnlich gebildete Epitheta bei den Dichtern und Tragikern, z.  B. καλλίπυργος (Eur. Bac. 1202) bzw. καλλιπύργωτος (ebd. 19). Eine bemerkenswerte Parallele zum Epigramm bietet eine Passage im ps.-homerischen Demeter-Hymnus (der wohl in die Zeit zwischen ca. 600 und 550 zu datieren ist, vgl. die Diskussion bei N.  J.  Richardson, The Homeric Hymn to Demeter, 1974, 10  f.), wo Demeter anordnet, das Volk von Eleusis solle ihr an der Quelle Kallichoros einen Tempel errichten, der von einer «steilen Mauer» befestigt werde: αἰπύ τε τεῖχος | καλλιχόρου καθύπερθεν ἐπὶ προὔχοντι κολωνῷ (271–272). Zu dieser Passage vgl. Richardson, Homeric Hymn (wie oben) 250  f.; zum archäologischen Befund des dort befindlichen Brunnens (καλλίχορον φρέαρ) vgl. F. Noack, Eleusis. Die baugeschichtliche Entwicklung des Heiligtumes, 1927, 73 (dort auch zur Etymologie des Quellnamens); G. E. Mylonas, Eleusis and the Eleusinian Mysteries, 1961, 97–99; M. B. Cosmopoulos, Bronze Age Eleusis and the Origins of the Eleusinian Mysteries, 2015, 142. 147. 163. 20  Ein Epigramm auf gefallene Athener (AP VII 254 = IG I³ 1181 [Mitte 5. Jh. v. Chr.]) nennt deren Heimat καλλιχόρου … πατρίδος. Das Epigramm ist in der Anthologie vollständig (aber fälschlich unter dem Namen des Simonides) überliefert, die attische Inschrift hingegen stark zerstört. In Delphi ist ein Epigramm auf Lysander erhalten, das eine Statue des spartanischen Feldherrn schmückte. Dort wird Sparta als  Ἑλλάδος ἀκρόπολ[ιν, κ]αλλίχορομ πατρίδα genannt, vgl. FD III 1, 50 = A. Jacquemin u.  a., Choix d’inscriptions de Delphes, traduites et commentées, 2012, 51, Nr. 25 (mit weiterer Literatur). 21  So auch Hartigan, Poets (wie Anm. 2) 85. 22  Cedr. p. I 299, 16 Bekker = I 326, 80 Tartaglia. Zum Theater von Myra vgl. D.  de Bernardi Ferrero, Teatri classici in Asia Minore III, 1970, 199–206; J. Borchhardt, Das griechisch-römische Theater von Myra, in: ders. (Hg.), Myra (wie Anm. 1) 57–60; P.  Knoblauch – H. Y. Özbek, Neuere Untersuchungen an der scaena frons des Theaters von Myra, in: Fremde Zeiten (wie Anm. 1) 189–207; Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 343. 355 m. Anm. 181; H.  P.  Isler, Antike Theaterbauten in Lykien, in: K. Dörtlük u.  a. (Hg.), The 3rd International Symposium on Lycia, 2006, II 301–316, bes. 304  m. Abb.  19–20 sowie jetzt umfassend ders., Antike Theaterbauten. Ein Handbuch, 2017, II 510–512 (mit III Tafel 103, Abb. 103). Zur Inschrift (IGR III 739; TAM II 905, fr. XIX A–B), die den Wiederaufbau des 19  Zur

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Nach dem ‹Bericht› des Epigramms hat Marcian die Erneuerung der Stadtmauer «auf Vorschlag seines Präfekten Palladius» (ὑπ’ ἐννεσίῃσιν ὑπάρχου Παλλαδίου) angeordnet.23 Weniger eindeutig sind die Begriffe des vierten Verses konkreten Vorbildern zuzuordnen, obwohl auch sie alle in der Epik zu finden sind. Der umständliche, ebenfalls episches Vokabular gebrauchende Ausdruck παλίνορσον μέτρον bezeichnet offenbar einen früheren Zustand der Stadt.24 War für die früheren Bewohner und Besucher Myras klar ersichtlich, auf was der Dichter hier anspielte, ist für uns kaum sicher festzustellen, ob hier das Stadtgebiet gemeint ist, dessen früherer Umfang jetzt neu ummauert und damit neu gefasst wurde, oder ob das Epigramm hier allgemeiner auf frühere Größe und Schönheit der Stadt anspielt.25 Für zahlreiche lykische Städte ist jedenfalls mittlerweile gesichert, dass sie noch in der Spätantike über ihre traditionelle Größe verfügten und keinesfalls Teile des Polis-Gebietes oder der Chora aufgegeben hatten – das Gegenteil ist der Fall.26 Indem der Dichter sich eines solch ambivalenten Ausdruckes bedient, spielt er mit beiden Bedeutungen und lässt die Leistungen des Bauherrn besonders großartig erscheinen. Erst Marcian (ἑὸν χρόνῳ μέτρον) habe es vermocht, Myra ihre alte – im Verständnis ihrer Honoratioren: verdiente – Größe wiederzugeben.27 Theaters durch Opramoas von Rhodiapolis und Iason, Sohn des Nikostratos, nach dem Erdbeben von 141 feiert, vgl. M. Wörrle, Zum Wiederaufbau von Myra mit Hilfe des Lykiarchen Opramoas nach dem Erdbeben von 141 n. Chr., in: Borchhardt (Hg.), Myra (wie Anm. 1) 159  f.; Chr.  Kokkinia, Die Opramoas-Inschrift von Rhodiapolis. Euergetismus und soziale Elite in Lykien, 2000 und Isler, Antike Theaterbauten (wie oben) I 615. 800 m. Anm. 8546; zu Iason, Sohn des Nikostratos, vgl. auch Zimmermann, Untersuchungen (wie Anm. 1) 252–270. 23  Auch die Formulierung ὑπ’ ἐννεσίῃσιν hat ihren Hintergrund in der Epik, da hier ἐννεσίη wie in der Ilias (V 894: κείνης ἐννεσίῃσι) und bei Apollonios Rhodios (I 7: ὑπ’ ἐννεσίῃσι) im Dativ Plural gebraucht wird. 24  Ausgehend von Homer (Il. III 33, vgl. H.  W.  Nordheider, LfgrE III, 2004, 945, s.  v. παλίνορσος) wurde παλίνορσος in der Spätantike ein beliebter Ausdruck für eine Rückkehr oder einen Rückblick, vgl. etwa Pampr. fr. 3, 91 Livrea: ῥόος παλίνορσος; auch Colluthos (vgl. E. Livrea, Colluthus, Il ratto di Elena, 1968, 85) und Nonnos (vgl. W. Peek, Lexikon zu den Dionysiaka des Nonnos, 1968–1975, 1250, s.  v. παλίνορσος) gebrauchen das Wort häufig. Eine nahe Parallele bietet auch Apollonios Rhodios I 416: παλίνορσον ἐς  Ἑλλάδα. Zu μέτρον vgl. LSJ 1123, s.  v. μέτρον 3a und W. Beck, LfgrE III, 2004, 172  f., s.  v. μέτρον B2c. 25  Unentschieden bleibt Hartigan, Poets (wie Anm. 2) 85: «μέτρον refers to the boundaries of the city in its restored grandeur, but it also looks back to the dancing floor and the measured steps performed there.» 26  Siehe unten Abschnitt VI. 27  Myra war schon seit klassischer Zeit eine der sechs lykischen Metropoleis, vgl. W. Ruge, RE XVI 1, 1933, 1083, s.  v. Myra; D. Reitzenstein, Die lykischen Bundespriester. Repräsentationen der kaiserzeitlichen Elite Lykiens, 2011, 133  f.; zum Rang Myras in der Spätantike siehe unten Anm. 56. Zur Organisation Lykiens in der Kaiserzeit und der Frage, wo sich der Statthaltersitz befand, vgl. R. Haensch, Capita provinciarum. Statthaltersitze und Provinzverwaltung in der römischen Kaiserzeit, 1997, 290–297. 610–617, bes. 292  f. (zu Myra 295) und zuletzt S.  Bönisch-Meyer, Neue Inschriften aus Patara IV. Liktoren und ihr legatus Augusti. Eine bilingue Ehrung für L. Luscius Ocra und seine Familie, Chiron 48, 2018, 375–400, hier 399  f.



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III.  Kaiser Marcian und Lykien Die erhaltenen Quellen werfen nur Streiflichter auf die Regierungszeit Kaiser Mar­ cians (450–457).28 Sie stellte aber, wie Dariusz Brodka gezeigt hat, im fragmentarisch überlieferten Geschichtswerk des Priskos von Panion einen, vielleicht den Höhepunkt dar.29 Das wichtigste Ereignis seiner Regierung war zweifellos die Einberufung des vierten ökumenischen Konzils in das bithynische Chalcedon 451.30 Auch in den erhaltenen Gesetzen tritt Marcian als aktiver Gesetzgeber hervor, bevor seine Regentschaft durch einen plötzlichen Tod – der Kaiser starb überraschend mit über sechzig Jahren – beendet wurde.31 In unserem Zusammenhang ist Marcians besondere Nähe zu Lykien von Bedeutung, deren wichtigste Stütze eine Wundererzählung bietet. Die früheste erhaltene Fassung findet sich in der Chronik des Theophanes Confessor aus dem 8.  Jh., die in der byzantinischen Historiographie wiederum stark rezipiert wurde.32 Um das Jahr 422, etwa drei Jahrzehnte vor seinem Herrschaftsantritt, wurde Marcian, damals noch «einfacher Soldat» (στρατιώτης λιτός), während eines Feldzuges gegen die Perser schwer krank und daher auf dem Weg von Griechenland an die Ostgrenze im lykischen Sidyma zurückgelassen.33 Zu dieser Zeit war er etwa 25 bis 30  Jahre alt, da Theodoros Anagnostes angibt, Marcian sei 450 «in fortgeschrittenem Alter» (προβεβηκὼς ἐν ἡλικίᾳ) Kaiser geworden.34 Hierzu passt die Angabe in der Osterchronik, nach der Marcian 457 «im Alter von 65 Jahren» gestorben sei (ἐτελεύτησεν 28  PLRE 714  f., s.  v. Marcianus 8; den besten Überblick bietet T. Stickler, RAC XXIV, 2012, 76–89, s.  v. Marcianus; vgl. auch R.  W.  Burgess, The Accession of Marcian in the Light of the Chalcedonian Apologetic and Monophysite Polemic, BZ 86/87, 1994, 47–68 = Chronicles, Consuls, and Coins. Historiography and History in the Later Roman Empire, 2011, Nr.  XII. Ein knappes wie abgewogenes Fazit von Marcians Regierung bei G. Siebigs, Kaiser Leo I. Das oströmische Reich in den ersten drei Jahren seiner Regierung (457–460 n. Chr.), 2010, I 192–194. 29  D. Brodka, Priskos von Panion und Kaiser Marcian. Eine Quellenuntersuchung zu Procop. 3, 4, 1–11, Evagr. HE 2, 1, Theoph. AM 5943 und Nic. Kall. HE 15, 1, Millennium 9, 2012, 145–162, hier 146. 159  f. 30  Vgl. Burgess, Accession (wie Anm. 28) 47–68. 31  B. Croke, The Date and Circumstances of Marcian’s Decease, A.D. 457, Byzantion 48, 1978, 5–9; Siebigs, Kaiser Leo (wie Anm. 28) I 191  f. 32  Theoph. a. m. 5943, p. 103, 33–104, 19 de Boor; Cedr. I 603 Bekker = 590–591 Tartaglia; Nic. Call. HE XV 1; Zon. XIII 24, 6–11. Eine ähnliche Geschichte findet sich bei Prokop (BV I 4, 3–11) und Evagrius Scholasticus (HE II 1), bei denen sie jedoch im Vandalenreich angesiedelt ist. Brodka, Priskos (wie Anm. 29) 154 sieht Priskos von Panion als Urheber dieser früheren Version, während die in Lykien angesiedelte Fassung später entstanden sei und ihren Ursprung womöglich bei den lykischen Brüdern Tatianus und Iulius habe (siehe dazu das Folgende). 33  Zur Datierung auf 422 vgl. The Chronicle of Theophanes Confessor. Byzantine and Near East History A.D. 284–813, translated with an Introduction and Commentary by C. Mango – R. Scott with Assistance of G. Greatrex, 1997, 162 Anm. 3; dem folgt Brodka, Priskos (wie Anm. 29) 154 m. Anm. 27. 34  Theod. Anagn. 354, p. 100, 11 Hansen.

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Μαρκιανὸς Αὔγουστος, ὤν ἐτῶν ξε´).35 Nach dieser Angabe wäre er mit 58 Jahren Kaiser geworden. In Sidyma wurde er von zwei Brüdern – Iulius und Tatianus – gepflegt.36 In der Forschung herrscht Einigkeit darüber, dass es sich bei den beiden Brüdern um die Enkel des Fl. Eutolmius Tatianus handelte. Dieser war unter Theodosius I. praefectus praetorio (388–392) und consul ordinarius (391), wurde aber 392 in seine Heimat verbannt, während sein Sohn Proculus, zu dieser Zeit praecfectus urbi, ermordet wurde.37 Die Familie stammte aus Lykien und übte dort, ebenso wie im karischen Aphrodisias, nach 392 noch über mehrere Generationen großen Einfluss aus.38 Eine Urkunde, die in hexametrischer Form eine Art cursus honorum des Tatianus bietet, stammt aus Sidyma.39 Da auch die beiden Enkel dort in den 420er Jahren wohnen (εἰς τὸν ἴδιον οἶκον λαβόντες), mag es sich bei Sidyma um die Heimatstadt der Familie handeln.40 Zwar ist der Name Τατιανός nicht selten, im karisch-lykischen Grenzgebiet ist er (mit den weiblichen Formen Τατία und Τατιανή) aber ebenfalls auffallend häufig belegt.41 Vermutlich gehörte auch ein weiterer Tatianus zur Familie, der unter Theodosius I. Bischof von Myra war.42 Während der junge Marcian von den Brüdern gepflegt wurde, gingen sie gemeinsam auf die Jagd. Als sie rasteten, kreiste ein «riesiger Adler» (ἀετὸς παμμεγεθέστατος) über Marcian und spendete ihm Schatten. Tatianus erkannte dieses Wunder (θαῦμα) als Vorzeichen der späteren Kaiserwürde, weckte daraufhin zunächst seinen Bruder und dann Marcian. Nachdem sie ihrem Gast von der Prophezeiung der Kaiserwürde

35  Chron.

Pasch. 592, 16–17 Dindorf. a. m. 5943, p. 104, 2–7 de Boor. Zu Tatianus vgl. PLRE II 1053  f., s.  v. Tatianus 1; R. Scharf, Die Familie des Fl. Eutolmius Tatianus, ZPE 85, 1991, 223–231; Begass, Senats­ aristo­kratie (wie Anm. 17) 238–240, Nr. 198; zu Iulius: PLRE II 642, s.  v. Iulius 4 mit Scharf (wie oben) 227  f. 37  PLRE I 876–878, s.  v. Fl. Eutolmius Tatianus; Scharf, Familie (wie Anm. 36) 223–231; zum Ende seiner Laufbahn vgl. St. Rebenich, Beobachtungen zum Sturz des Tatianus und des Proculus, ZPE 76, 1989 153–165 und Chr. Begass, Fl. Eutolmius Tatianus und die Inschrift am Granarium von Andriake (in Vorbereitung). 38  Zur Verbindung der Familie nach Aphrodisias vgl. Anm. 107. 39   O. Benndorf  – G. Niemann, Reisen im südlichen Kleinasien I, 1884, 81, Nr. 64–65; Grégoire, RECAM (wie Anm. 4) 293bis; TAM II 186–187; E. Livrea, I due Taziani in un’iscrizione di Afrodisia, ZPE 119, 1997, 43–49, hier 44 (vgl. dazu D. Feissel, Bull. ép. 1998, 646 = ders., Chronique d’épigraphie byzantine 1987–2004, 2006, 104, Nr. 331). 40  Dies nimmt auch Robert, Hellenica IV (wie Anm. 5) 50 an. 41  Vgl. I. Bourtzinakou, Die Prosopographie von Aphrodisias, Diss. Heidelberg 2011, 313–317, Nr. 2146–2159 (Τατία), Nr. 2160–2163 (Τατιανή), Nr. 2164–2175 (Τατιανός); zur Verbindung der hier behandelten Tatiani nach Aphrodisias, siehe unten Anm. 107. Aus Aizanoi ist ein Grabaltar für einen Tatianos aus dem «2./3. Jh. n. Chr.» bekannt, ed. pr. C. Lehmler – M. Wörrle, Aizanitica Minora II, Chiron 32, 2002, 571–646, hier 580, Nr. 11 (SEG 52, 1260). 42  Vgl. S. Destephen, Prosopographie du Bas-Empire III: Prosopographie du Diocèse d’Asie (325–641), 2008, 885  f., der die Amtszeit auf nach 375/376 bis 381 eingrenzt. 36  Theoph.



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berichtet hatten, baten sie ihn, er möge sich ihrer erinnern, sobald er Kaiser geworden wäre. Offensichtlich greift Theophanes hier auf frühere Quellen zurück. Seine unmittelbare Vorlage ist für uns aber nicht zu erschließen, obschon Roger Scott und Brodka jüngst detaillierte Untersuchungen zu dieser Passage vorgelegt haben.43 Nicht unproblematisch ist jedoch Brodkas Lösungsvorschlag, die Adler-Episode bei Theophanes auf Eustathios von Epiphaneia zurückzuführen.44 Zwar wissen wir von Malalas und Evagrius, dass Eustathios eine gut informierte und vielgelesene Chronik verfasste, doch lassen die wenigen erhaltenen Fragmente keinen seriösen Schluss auf Umfang und Gehalt seiner Chronik zu.45 Vor dem Hintergrund der Überlieferungslage ist Brodkas Deutung plausibel, im vandalischen Adler-Omen die ältere, in der lykischen Variante die jüngere Version zu sehen.46 Dies führt direkt zur Frage, warum es eine solche Fassung der Legende überhaupt gab und woher sie stammte. Da Marcian zu Beginn seiner Herrschaft unter hohem Legitimationsdruck stand und sich zugleich die Omina in den Quellen zu Marcian in außergewöhnlich hoher Zahl finden,47 mag es sich bei diesen Legenden um Spuren der Legitimationsstrategien handeln, die direkt vom Kaiserhof stammen.48 Wegen der prominenten Rolle, die die beiden Brüder im Bericht des Theophanes spielen, hat Brodka angenommen, die Version stamme im Kern «aus den Kreisen um Tatianus und Iulius». Tatsächlich, so berichtet Theophanes wenig später, machte der neue Kaiser die beiden Brüder zu Senatoren und verlieh ihnen wichtige Ämter – Tatianus wurde zum praefectus urbi erhoben, als der er auch in den Konzilsakten erscheint.49 Iulius wurde entweder zum 43  R. D. Scott, From Propaganda to History to Literature. The Byzantine Stories of Theodosius’ Apple and Marcian’s Eagles, in: R. J. Macrides (Hg.), History as Literature in Byzantium, 2010, 115–131, hier 116. 122. 129 = R. D. Scott, Byzantine Chronicles and the Sixth Century, 2012, Nr. XVI; Brodka, Priskos (wie Anm. 29) 154–156. Allgemein zur Rolle von Adlern in Omina vgl. die umfassende Analyse von J. Nollé, Beiträge zur kleinasiatischen Münzkunde und Geschichte 11. Adleromina: Stadt- und Kultgründungen auf Geheiss des Zeus, Gephyra 12, 2015, 1–88. 44   Brodka, Priskos (wie Anm. 29) 156. 45  Zu Eustathios vgl. P. Allen, An Early Epitomator of Josephus. Eustathius of Epiphaneia, BZ 81, 1988, 1–11; D. Brodka, Eustathios von Epiphaneia und das Ende des Weströmischen Reiches, JÖByz 56, 2006, 59–78. 46  Vgl. Brodka, Priskos (wie Anm. 29) 156. 47  Vgl. ebd. 159. 48  Vgl. ebd. 150. Ähnlich deutete bereits Ensslin den angeblichen Traum Theodosius’ II., in dem diesem Marcian als zukünftiger Augustus erschienen war (Malal. XIV 27, p. 288, 24–32 Thurn): «die Regierung (sc. Marcians) wollte die Dinge so angesehen wissen, damit Markianos nicht nur durch die Heirat mit Pulcheria, sondern durch einen angeblichen Akt letztwilliger Verfügung seines Vorgängers besondere Legitimierung gewinne.» Vgl. W. Ensslin, Zur Frage nach der ersten Kaiserkrönung durch den Patriarchen und zur Bedeutung dieses Aktes im Wahlzeremoniell, 1947, 12. 49  Vgl. R. Scharf, Spätrömische Studien. Prosopographische und quellenkundliche Untersuchungen zur Geschichte des 5. Jh. n. Chr., 1996, 108–111.

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Statthalter Lykiens (so berichtet Theophanes)50 oder zum praefectus praetorio per Illyricum (so bei Zonaras) befördert.51 Zunächst scheint der Einwand Ralf Scharfs berechtigt, dass für einen kaiserlichen Günstling, der gleich nach der Inthronisation des neuen Herrschers zum Senator erhoben wurde, der lykische Statthalterposten als spectabilis praeses ein Amt von recht niedriger Würde darstelle. Scharf plädierte daher dafür, Zonaras den Vorzug zu geben und in Iulius den Prätorianerpräfekten für das Illyricum zu sehen.52 Vor dem Hintergrund der gerade auch epigraphisch gut bezeugten Verwurzelung der Familie in Lykien erscheint die Statthalterschaft – trotz des geringeren Prestiges – jedoch nicht unwahrscheinlich.53 Auf diese Weise stellte die mächtige Familie mit Iulius den Stellvertreter des Kaisers in ihrer Heimatprovinz, während dessen Bruder Tatianus als Stadtpräfekt von Konstantinopel eines der wichtigsten Ämter des Reiches innehatte. Zwar weist Theophanes’ Bericht zweifelsohne legendarische Züge auf,54 die dort beschriebene enge persönliche Verbindung zur Familie des Tatianus würde aber die auffallend große Aufmerksamkeit erklären, die Marcian Lykien zuteil werden ließ. In den knapp sieben Jahren seiner Herrschaft widmete er sich, soweit die Quellenlage einen solchen Schluss zulässt, vor allem Konstantinopel und weniger den Provinzen. Lykien bildet hier jedoch eine auffällige Ausnahme. So findet sich hier die einzige bekannte Neugründung einer Stadt, die auf diese Weise den Namen des Kaisers erhielt; zwar ist (Νέα) Μαρκιανή bis heute nicht endgültig lokalisiert, doch führen die Notitiae episcopatuum das gleichnamige Bistum als Suffragan des Metropoliten von Myra.55 50  Theoph.

a. m. 5943, p. 105, 11–13 de Boor: καὶ τὸν μὲν Τατιανὸν ἔπαρχον ἐποίησε τῆς πόλεως, τῷ δὲ  Ἰουλίῳ τὴν τῶν Λυκίων ἐνεχείρισεν ἀρχήν; dies übernehmen wörtlich Cedr. p. I 604, 8–9 Bekker = II 591, 19–21 Tartaglia und Nic. Call. HE XV 1 (PG 147, 13A). Zur Abhängigkeit dieser Autoren von Theophanes vgl. Brodka, Priskos (wie Anm. 29) 156–157. 51  Zon. XIII 24, 19: καὶ τὸν μὲν Τατιανὸν ἔπαρχον τῆς πόλεως ἀναδείκνυσιν,  Ἰουλίῳ δὲ τὴν τῶν  Ἰλλυριῶν ἀρχὴν ἐνεχείρισε. 52  Vgl. Scharf, Familie (wie Anm. 36) 227  f.; Iulius als Statthalter Lykiens: PLRE II 642; Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 846. 53  Nicht gänzlich auszuschließen ist zudem, dass Iulius in den sieben Jahren von Marcians Herrschaft hintereinander beide Ämter bekleidete. 54  So weist die Ausgangslage gewisse Parallelen zum Bericht auf, nach dem der junge C. Caesar 3/4 n. Chr. auf der Rückreise aus Syrien nach Rom schwer verletzt in Limyra Station machte und dort – im Gegensatz zu Marcian, der von Westen nach Osten reiste – verstarb, vgl. Vell. Pat. II, 101–102; Cass. Dio LV, 10, 8–10; dazu zuletzt M. Wörrle, Epigraphische Forschungen zur Geschichte Lykiens XI. Gymnasiarchinnen und Gymnasiarchen in Limyra, Chiron 46, 2016, 403–451, hier 424. Zwar möchte ich keinen direkten Zusammenhang zwischen den beiden Episoden konstruieren; da C. Caesar jedoch in Limyra ein monumentales Grabmal gewidmet wurde, ist es zumindest möglich, dass sein Schicksal in Lykien auch im 5. Jh. noch bekannt war. 55  Vgl. J.  Darrouzès, Notitiae episcopatuum Ecclesiae Constantinopolitanae. Texte critique, introduction et notes, 1981, 210 (Notitia 1, 265); 224 (Not. 2, 327); 238 (Not. 3, 377); 256 (Not. 4, 282); 279 (Not. 7, 338); 300 (Not. 9, 220); 318 (Not. 10, 269); 358 (Not. 13, 272). Bereits V. Schultze, Altchristliche Städte und Landschaften II: Kleinasien, Zweite Hälfte, 1926, 209 stellte fest: «Örtlich nicht zu erfassen ist Markiane. Die byzantinischen Listen setzen es in der



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Nach der Trennung der Lycia et Pamphylia, die wohl unter Konstantin anzusetzen ist,56 stand zunächst beiden neuen Provinzen ein praeses (ἡγεμών) vor, bis der StattUmgebung von Rhodiapolis an. […] Man wird vermuten, dass der Name an den Kaiser Mar­ kia­nos (450–457) anknüpft, also darunter ein älterer Name verborgen liegt.» Drei Bischöfe sind für Markiane aus Synodalsakten bekannt: im Jahr 459 nahm ein Augustinus an der Synode von Konstantinopel teil (G.  B.  Mansi, Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio, 1762, VII 920; einen genaueren Text der Subskriptionen bietet Ed. Schwartz, Publizistische Sammlungen zum Acacianischen Schisma, 1934, 176, Anm. 1, Nr. 66, dem ich hier folge: Αὐγουστῖνος Νέας Μαρκιανῆς; vgl. Destephen, Prosopographie [wie Anm. 42] 183). Bei der Beendigung des Acacianischen Schismas wirkte Markianos mit, der 518/520 Bischof von Markiane war (ACO III 66, Nr. 37: Μαρκιανὸς ἐλάχιστος ἐπίσκοπος τῆς κατὰ Μαρκιανὴν τὴν πόλιν ἁγιωτάτης ἐκκλησίας ὑπέγραψα τῇ ἀναφορᾷ; Coll. Avell. 234, p. 714, 21–22 Günther; vgl. Destephen, Prosopographie [wie Anm. 42] 649). Der letzte belegte Bischof dieser Stadt war Markianos (578; Mansi VIII 1050: Μαρκιανὸς ἐπίσκοπος τῆς κατὰ Μαρκιανοῦ πόλιν ἁγιωτάτης ἐκκλησίας, ὑπ[έγραψα]). Eine vorzügliche Diskussion der Probleme, die mit (Νέα) Μαρκιανή zusammenhängen, bieten Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 713  f., die auch betonen, dass sich hinter civitatis Macrianae des Bischofs Ianuarius (ACO II 2, 1, 20, Nr. 29: Ianuarius episcopus civitatis Macrianae [sic!] subscripsi) nicht Marciana/(Νέα) Μαρκιανή verbergen kann, da die Neugründung zum Zeitpunkt, als dieser 448 die Beschlüsse der Synode gegen Eutyches unterschrieb, noch nicht erfolgt war. Schultze (wie oben) 209 weist zurecht auf das Fehlen der Stadt bei Hierokles hin und lokalisiert die Stadt in der Nähe von Rhodiapolis, stützt sich dabei aber einzig auf die Reihenfolge der Bischöfe bei Mansi VIII 1050; diese Liste ist aber nicht so strikt organisiert, dass sie einen solchen Schluss zuließe. Hingegen verorten Hellenkemper und Hild Marcians Neugründung im westlichen Lykien «wohl anstelle einer älteren Siedlung», für die sie entweder Leukopagos oder Pyrnos in Erwägung ziehen; damit läge die Stadt jedoch in Karien: «Die Kirchenprovinz Lykia reichte demnach westlich über Kaunos in altes kar[isches] Gebiet hinein» (TIB VIII 713). Dann wäre eine Identifizierung mit dem bei Hierokles 689, 6 in Karien bezeugten Μαρκιανούπολις möglich (TIB VIII 110 Anm. 187). – Hingegen steht fest, dass Marcianopolis in Thracia (bzw. ab 193 Moesia inferior; h. Dewnja, Bulgarien) nicht von Marcian, sondern von Trajan gegründet und nach seiner Schwester Ulpia Marciana benannt wurde, vgl. A.  Angelov  – S.  Conrad  – W.  Luppe, Eine Grabinschrift aus Marcianopolis (Moesia inferior), ZPE 112, 1996, 102–104, hier 102 mit weiterer Literatur. 56  Die Trennung der Lycia et Pamphylia ist nicht sicher zu datieren, lässt sich aber auf den Zeitraum zwischen 312 und 325 eingrenzen vgl. zuletzt Brandt – Kolb, Lycia et Pamphylia (wie Anm. 1) 130  f.; Kolb, Burg (wie Anm. 1) 374; Hellenkemper  – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 109; Feissel – Wörrle, Ehrung (wie Anm. 4) 275 m. Anm. 35 (dort auch weitere Literatur). Ob Myra aber bereits mit der Trennung der Lycia et Pamphylia die Hauptstadt der neuen, verkleinerten Provinz Lycia wurde oder dies erst im Zuge der Aufwertung Mitte des 5. Jh. geschah, lässt sich anhand der momentanen Quellenlage nicht abschließend klären, vgl. Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 343. Der Hinweis bei Malal. XIV 24, p. 286, 86–87 Thurn: δοὺς δίκαιον μητροπόλεως καὶ ἄρχοντα τῇ λεγομένῃ πόλει Μύρᾳ τῆς αὐτῆς Λυκίας ist dafür nicht ausreichend. Zwar ist die genaue Bedeutung von μητρόπολις in der Spät­ antike nicht abschließend geklärt (vgl. Haensch, Capita provinviarum [wie Anm. 27] 25), doch dass μητρόπολις bei Malalas die Bedeutung «Provinzhauptstadt» hat, zeigt sich deutlich bei seinem Bericht über Neugründung der Provinz Theodorias durch Justinian (XVIII 39, p. 376, 4–9 Thurn): Ὁ δὲ αὐτὸς βασιλεὺς ἀπεμέρισεν ἀπὸ Ἀντιοχείας τῆς πρώτης Συρίας Λαοδίκειαν καὶ Γάβαλα καὶ Πάλτον τὰς πόλεις, καὶ ἀπὸ Ἀπαμείας τῆς δευτέρας Συρίας Βαλανέας πόλιν, καὶ ἐποίησεν ἐπαρχίαν, ἥντινα ἐπωνόμασεν Θεοδωριάδα, δοὺς αὐτῇ καὶ μητροπολιτικὸν δίκαιον.

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halter Pamphyliens unter Theodosius I. zum consularis (ὑπατικός) erhoben wurde.57 Für Lykien wird üblicherweise angenommen, dass der Statthalter weiterhin im Rang eines praeses verblieb, bevor er unter Theodosius II. (408–450) ebenfalls zum consularis aufrückte.58 Diese Datierung beruht einzig auf einer Passage aus Malalas, die jedoch einige Ungenauigkeiten enthält:59 Ὁ δὲ αὐτὸς βασιλεὺς ἐποίησεν ἐπαρχίαν ἀπομερίσας ἀπὸ τῆς Λυκαονίας, ἥντινα ἐκάλεσε Λυκίαν, δοὺς δίκαιον μητροπόλεως καὶ ἄρχοντα τῇ λεγομένῃ πόλει Μύρᾳ τῆς αὐτῆς Λυκίας, […] ὁμοίως δὲ ὁ αὐτὸς βασιλεὺς καὶ Συρίαν δευτέραν ἀπομερίσας ἀπὸ τῆς πρώτης ἐποίησεν ἐπαρχίαν, δοὺς δίκαιον μητροπόλεως καὶ ἄρχοντα Ἀπαμείᾳ τῇ πόλει, καὶ Κιλικίαν δευτέραν ἀπομερίσας ἀπὸ τῆς πρώτης ἐποίησεν ἐπαρχίαν, δοὺς δίκαιον μητροπόλεως καὶ ἄρχοντα Ἀναζάρβῳ τῇ πόλει. ἐποίησεν δὲ καὶ ἄλλην ἐπαρχίαν, ἀπομερίσας ἀπὸ τῆς Βιθυνίας, ἥντινα ἐκάλεσεν Ὁνωριάδα εἰς ὄνομα τοῦ αὐτοῦ θείου Ὁνωρίου, δοὺς δίκαιον μητροπόλεως καὶ ἄρχοντα  Ἡρακλείᾳ, πόλει τῆς Πόντου. «Der gleiche Kaiser (sc. Theodosius II.) aber richtete eine Provinz ein, indem er sie von Lykaonien abtrennte, welche er Lykien hieß; er gab ihr das Recht einer Metropole und einen Statthalter für die Stadt mit Namen Myra in eben diesem Lykien. […] In gleicher Weise nun trennte der gleiche Kaiser auch Syria II von Syria I ab und machte Dass der Kaiser Laodikeia als der größten unter den vier Städten, aus denen sich die Provinz zusammensetzte, «das Recht einer ‹Metropole›» (μητροπολιτικὸν δίκαιον) verlieh, kann hier nur bedeuten, dass diese Stadt zur Hauptstadt der neuen Provinz erhoben wurde; zu den Berich­ ten über die Schaffung neuer Provinzen bei Malalas vgl. S.  Métivier, La création des provinces romaines dans la chronique de Malalas, in: S. Agusta-Boularot u.  a. (Hg.), Recherches sur la chronique de Jean Malalas II, 2006, 155–172; speziell zur Gründung der Theodorias vgl. Chr. Begass, Die Gründung der Provinz Theodorias durch Justinian, erscheint in: L.  Carrara u.  a. (Hg.), Malalas als Zeithistoriker. Akten der Tagung Tübingen, 21.–22. Feb. 2018 (mit weiterer Literatur). Einen sicheren Terminus ante quem für Myra als μητρόπολις Lykiens – im Sinne von «Hauptstadt» – bietet erst Hierokles 684, 2, p. 31 Honigmann, der in die frühen Jahre Justinians zu datieren ist (um 527/528, vgl. H. Hunger, Die hochsprachliche profane Literatur der Byzantiner, 1978, I 531 und Begass, Theodorias [wie oben]). Dass Myra bereits Mitte des 5. Jh. Metropolitanbistum Lykiens war, deutet ebenfalls stark auf den Rang als Provinzhauptstadt hin. 57  Vgl. Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 110 Anm. 181; J. Nollé, Side im Altertum I, 1993, 329  f., Nr. 52, Z. 15–16: τοῦ λαμ(προτάτου) | ὑπατικοῦ; durch den erradierten Namen des Fl. Eutolmius Tatianus (Z. 9–11), der hier als praefectus praetorio bezeichnet wird, ist die Inschrift in die Jahre 388–392 datiert (zu Tatianus siehe oben Anm. 37). Eine weitere (undatierte) Inschrift aus Side nennt ebenfalls einen ὑπατικός, vgl. dens., Side im Altertum II, 2001, 476  f., Nr. 156, Z. 4: [τοῦ λ]αμ(προτάτου) ὑπατ[ι|κοῦ]. 58  So etwa Foss, Lycian Coast (wie Anm.  1) 2; Hellenkemper  – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 109; Kolb, Burg (wie Anm. 1) 374. Kritisch bereits Feissel – Wörrle, Ehrung (wie Anm. 4) 280 m. Anm. 42. 59  Malal. XIV 24, p. 286, 82–92 Thurn.



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es zu einer Provinz; er gab ihr das Recht einer Metropole und einen Statthalter in der Stadt Apameia; auch Cilicia  II gliederte er aus Cilicia  I aus und machte es zu ­einer Provinz; er gab ihr das Recht einer Metropole und einen Statthalter für die Stadt Anazar­bos. Er schuf aber auch eine weitere Provinz, die er aus Bithynien herausnahm, welche er Honorias nach dem Namen seines Onkels Honorius benannte; er gab ihr das Recht einer Metropole und einen Statthalter für Herakleia, eine Stadt des Pontos.» (Übers. Thurn – Meier) Zunächst ist festzuhalten, dass die Provinz Lycia nicht aus einer Abspaltung von der Lycaonia, sondern durch eine Trennung der Doppelprovinz Lycia et Pamphylia entstanden war.60 Ob Syria II unter Theodosius II. aus Syria I ausgegliedert wurde, ist nicht endgültig zu klären, da die Malalas-Stelle Hauptzeugin für die Trennung ist.61 Je nach Datierung der Notitia Dignitatum, die neben der Syria auch die Syria salutaris nennt,62 ist auch eine Gründung unter Arcadius möglich.63 Gleiches gilt für die Trennung der kilikischen Provinzen. Da die Cilicia II in der Notitia Dignitatum verzeichnet ist, kann die Aufspaltung bereits unter Arcadius erfolgt sein.64 Auch die abschließende Notiz über die Gründung der neuen Provinz Honorias enthält, wie Klaus Belke betont hat, «mindestens eine, wenn nicht zwei Ungenauigkeiten: Die Honorias wurde nicht nur aus dem Osten von Bithynien, sondern auch aus dem Westen Paphlagoniens gebildet […], und ob Herakleia jemals Hauptstadt war, ist zu bezweifeln; spätestens seit 451 war Klaudiupolis Metropole der Honorias».65 60  Siehe

oben Anm. 56. Eine Übersicht der kleinasiatischen Provinzen in der Kaiserzeit bieten St.  Mitchell, Anatolia. Land, Men, and Gods in Asia Minor, 1993, II 151–157; für die Spätantike ebd. 158–163; Haensch, Capita provinciarum (wie Anm. 27) 263–321. 548–652; Chr. Marek, Geschichte Kleinasiens in der Antike, 32017, 841–886. Nach aktueller Quellenlage wurde die Doppelprovinz unter Vespasian wohl schon 70/71 gegründet, vgl. M. Adak – M.  Wilson, Das Vespasiansmonument von Döşeme und die Gründung der Doppelprovinz Lycia et Pamphylia, Gephyra 9, 2012, 1–40, hier 17–19 (mit der früheren Literatur). 61  Vgl. J. Balty, Sur la date de création de la Syria Secunda, Syria, 57, 1980, 465–481, hier 468  f.; P.-L. Gatier, «Grande» ou «Petite Syrie Seconde»? Pour une géographie historique de la Syrie intérieure protobyzantine, in: B. Geyer (Hg.), Conquête de la steppe et appropriation des terres sur les marges arides du Croissant fertile, 2001, 91–109, hier 94; K.-P. Todt – B. A. Vest, Tabula Imperii Byzantini XV: Syria (Syria Prōtē, Syria Deutera, Syria Euphratēsia), 2014, 146; P. Filipczak, An Introduction to the Byzantine Administration in Syro-Palestine on the Eve of the Arab Conquest, 2015, 3  f. 62  Vgl. Todt – Vest, TIB XV (wie Anm. 61) 146 Anm. 241. 63   Gatier, Syrie Seconde (wie Anm. 61) 94; C. Zuckerman, Comtes et ducs en Égypte autour de l’an 400 et la date de la Notitia Dignitatum Orientis, AntTard 6, 1998, 137–147, hier 146  f. datiert die Redaktion der Not. Dig. auf 401; vgl. auch Todt – Vest, TIB XV (wie Anm. 61) 146. 64  Not. Dig. Or. 3, 62 (Cilicia); 4, 94 (Cilicia II). H. Hellenkemper  – Fr.  Hild, Tabula Imperii Byzantini V: Kilikien und Isaurien, 1990, 38–39 setzen die Endredaktion der Not. Dig. auf «wohl 408», was die Trennung in die frühe Regierungszeit Theodosius’ II. datieren würde; dies wiederum passt zur Angabe bei Malalas. 65  K. Belke, Tabula Imperii Byzantini IX: Paphlagonia und Honorias, 1996, 66.

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Aufgrund der hohen Zahl an Irrtümern, die sich in dieser Passage finden, bietet sie keine zuverlässige Grundlage, auf der die Erhebung des lykischen Statthalters zum consularis datiert werden könnte. Dass auch Hierokles in seinem Synekdemos den Statthalter Lykiens als κονσουλάριος der ἐπαρχία Λυκίας verzeichnet, ist für die Datierung der Beförderung des Statthalters vom praeses zum consularis unerheblich, weil das Werk den Zustand der Zeit um 527/528 darstellt.66 Da Marcian zudem Lykien außerordentliche Aufmerksamkeit schenkte, ist es wahrscheinlicher, dass es Marcian und nicht Theodosius II. war, der den Rang des Statthalters vom praeses zum consularis hob und damit die gesamte Provinz aufwertete.67 Vor diesem Hintergrund nimmt es nicht Wunder, dass Marcian Myra als (neuer) Hauptstadt68 dieser ihm so wichtigen Provinz neue Mauern schenkte – zumal er mit den prominentesten Bürgern der Provinz befreundet war und zumindest mit Tatianus als seinem praefectus urbi regelmäßigen Austausch pflegte.69 Das 5. und 6. Jh. bedeutete für die lykischen Städte im allgemeinen und für Myra im Besonderen eine (zweite) «Blütezeit».70 Nicht nur als administratives Zentrum, sondern auch durch seinen Hafen Andriake war die Stadt ein wichtiger wirtschaftlicher Knotenpunkt, sowohl als Anlaufpunkt für den Überseehandel als auch als Ausgangpunkt für Kontakte in das lykische Hinterland, von dessen Vitalität die Vita Nicolae 66  Zur

Datierung oben Anm. 56. Theodosius ist keine Stadtgründung in Lykien explizit belegt, doch waren zwei lykische Poleis namens Eudokias möglicherweise nach Theodosius’ Gattin benannt, vgl. Hellenkemper  – Hild, TIB VIII (wie Anm.  1) 533–555; Destephen, Prosopographie (wie Anm. 42) 932–934 (zu Bischof Timotheos und der Lokalisierung von Eudokias). 471 (zu Bischof Innocentius). Diese bis heute nicht sicher lokalisierten Städte bieten den einzigen Hinweis auf ein Engagement Theodosius’ II. in Lykien. 68  Siehe oben Anm. 56. 69  Auffällig ist in diesem Zusammenhang der Name des lykischen Statthalters Fl.  Claudius Spud(asius?) Marcianus, der nur durch eine fragmentarisch erhaltene Bauinschrift aus Tlos bekannt ist: TAM II 553 (Tlos): ἐπὶ τοῦ λαμπρ(οτάτου) καὶ θαυμ(ασιωτάτου) ἡγεμ(όνος) Φλ(αβίου) Κλ(αυδίου) Σπουδ(– –) Μαρκειανοῦ; vgl. PLRE II 718, s.  v. Fl. Claudius Spud. Marcianus 19; 1284. Auch wenn Fälle bekannt sind, in denen Personen im 5. und 6. Jh. den Namen ihrer jeweiligen Gönner als signum – gleichsam als Hommage – führten (vgl. A. Laniado, L’ onomastique romaine dans le monde protobyzantin. Quelques témoignages négligés, AntTard 12, 2004, 325–345, hier 330  f.; Begass, Senatsaristokratie [wie Anm. 17] 120–123, Nr. 75), ist dieser Statthalter wohl früher zu datieren und daher sein Name nicht auf den gleichnamigen Kaiser zurückzuführen. Einen sicheren chronologischen Hinweis gibt die Bezeichnung als ἡγεμών, da dieser Titel die Inschrift – und damit die Statthalterschaft – eindeutig vor die Erhöhung des lykischen Gouverneurs vom praeses (ἡγεμών) zum consularis (κονσουλάριος) datiert, die, wie oben (Anm. 67) gezeigt, wohl unter Marcian anzusetzen ist. Dazu passt die Titulatur λαμπρότατος καὶ θαυμασιώτατος ἡγεμών, die ähnlich auch bei den Statthaltern Sozomenus (361–363) und Cassius Secundus (367–375) begegnet (so auch Feissel – Wörrle, Ehrung [wie Anm. 4] 280 Anm. 48) und ebenfalls auf das 4. Jh. deutet. 70  Vgl. Tietz, Städte (wie Anm. 1) 265; Zitat: Brandt  – Kolb, Lycia et Pamphylia (wie Anm. 1) 131, die auch auf die im Laufe der Spätantike zunehmende wirtschaftliche Bedeutung des Pilgerwesens in Myra hinweisen. 67  Für



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Sinoitae beredtes Zeugnis ablegt.71 In der Nikolaus-Vita finden sich Hinweise auf Kontakte, die die Geistlichkeit mit Mönchen aus dem Heiligen Land pflegte,72 und selbst in der Architektur finden sich Einflüsse aus Ägypten und Palästina.73 Dass sich die Pest 541/542 gerade von Andriake her ausbreitete, zeigt nicht nur deutlich, wie stark frequentiert Stadt und Hafen, sondern auch, wie eng die Verbindungen von Zentrum und Peripherie noch Mitte des 6. Jh. waren.74 IV.  Der Kaiser und sein Präfekt Im Epigramm werden die Personen ihrer Rangfolge nach erwähnt. An erster Stelle steht daher selbstverständlich der Kaiser, es folgt mit dem praefectus praetorio Orientis der wichtigste zivile Beamte des Reiches, gefolgt von Artemeon, dessen Amtsposition aus dem Epigramm selbst nicht eindeutig ersichtlich ist und der Klärung bedarf. Hinter der Bezeichnung des Kaisers als σκηπτοῦχος («Szepterträger») stehen Telemach und Peisistratos in der Odyssee (Od. IV 64, vgl. auch VIII 47), das Wort ist aber auch bei den Dichtern des 5. und 6. Jh. äußerst beliebt, vor allem bei Nonnos, der es über dreißigmal verwendet.75 Da Nonnos’ Einfluss auf die Dichtung seiner Zeit gar nicht hoch genug veranschlagt werden kann, ist er vielleicht eher als direkte Inspiration denn die Odyssee zu sehen. Obschon nie Teil der offiziellen Titulatur der Kaiser, war σκηπτοῦχος – ähnlich wie τροπαιοῦχος76 – ein häufig zu findendes kaiser-

71  Dies

betont insbesondere H. Blum, Demographie und Kirchenorganisation in Zentrallykien. Bemerkungen zur Vita Nicolae Sinoitae, Lykia 1, 1994, 52–67, hier 60. Die Vitalität des Hinterlandes ist durch archäologische Zeugnisse bestätigt worden, vgl. Th.  Marksteiner  – A. Konecny, Der Istlada-Survey. Die Kampagne 1995, XVI. Aras¸tırma sonuçları toplantısı II, 1997, 463–475, hier 466. Zur Interaktion von Stadt, Hafen und Chora vgl. M. Zimmermann, Hafen und Hinterland. Wege der Akkulturation an der lykischen Küste. Vorbericht über die Feldforschungen in den zentrallykischen Orten Tyberissos und Timiussa in den Jahren 1999– 2001, MDAI(I) 53, 2003, 265–312. 72   Blum, Demographie (wie Anm. 71) 60; zur Rolle der lykischen Häfen im Pilgerwesen ab dem 4. Jh. vgl. Chr. Begass, Herrschaftsrepräsentation spätantiker Aristokraten in Häfen des östlichen Mittelmeerraums, in: O. Schelske – Chr. Wendt (Hg.), Mare nostrum – mare meum. Akten der Tagung FU Berlin, 8.–9. Dezember 2016 (im Druck) mit weiterer Literatur. 73  Vgl. Foss, Lycian Coast (wie Anm. 1) 28. Auch in Limyra zeigt der Keramikbefund Kontakte mit der Levante noch im 6./7. Jh., vgl. P. Bes, Late Antique/Early Byzantine Pottery, Kazı sonuçları toplantısı 38, 2016, I 155  f. Die lykischen Hafenstädte pflegten schon in Hellenismus und Kaiserzeit Kontakte nach Ägypten, vgl. M. Zimmermann, Die lykischen Häfen und die Handelswege im östlichen Mittelmeer: Bemerkungen zu PMich I 10, ZPE 92, 1992, 201–217; ders., Untersuchungen (wie Anm. 1) 222–226. 231. 74   Blum, Demographie (wie Anm.  71) 60; Brandt  – Kolb, Lycia et Pamphylia (wie Anm. 1) 130  f. 75  Vgl. Peek, Lexikon (wie Anm. 24) 1473, s.  v. σκηπτοῦχος. 76  Vgl. G. Rösch, Onoma basileias. Studien zum offiziellen Gebrauch der Kaisertitel in spät­ antiker und frühbyzantinischer Zeit, 1978, 47.

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liches Attribut in der spätantiken Panegyrik.77 In seiner Ekphrasis der Hagia Sophia, einem Werk, das in gleichem Maße ein Loblied auf den Erbauer der Kirche wie auf das Bauwerk selbst ist und das 562 bei der Einweihung der wiederhergestellten Kirche vorgetragen wurde, verwendet Paulos Silentiarios das Epitheton durchweg für Kaiser Justinian.78 An mehreren Stellen spricht er den Kaiser sogar als (ὦ) σκηπτοῦχε an.79 Inschriftlich ist dieses Prädikat, soweit ich sehe, für Justinian nur einmal belegt, was wiederum zeigt, dass es nicht Teil der offiziellen Titulatur war. Es handelt sich bei diesem Zeugnis um eine fragmentarisch erhaltene Bauinschrift aus der Nähe von Odessos (h. Varna, Bulgarien), die in das Jahr 556/557 datiert.80 Ähnlich verhält es sich mit einem Epigramm auf Theodosius  II. (408–450) aus Thessaloniki, in dem dieser – gleichsam noch homerischer – als σκηπτοῦχος ἄναξ bezeichnet wird:81 Θευδόσιος σκη(π)τοῦ[χος] [ἄν]αξ τόδε τεῖ(χος) ἔτε(υξ)εν (?) «Theodosius, der Szepterträger, der Herrscher, hat diese Mauer errichtet.»



Auch Anastasius wurde zu Lebzeiten mit diesem Epitheton bedacht, so von Christodorus von Coptus (AP II 405–406):

τοῦτο δὲ πᾶσιν ἔδειξεν ἐμὸς σκηπτοῦχος ἀμύμων δῃώσας σακέεσσιν  Ἰσαυρίδος ἔθνεα γαίης.

«Denn dies zeigte der Welt mein Herr, der treffliche Szepterträger, als er die Völker Isauriens mit seinen Waffen vernichtet.» (Übers. Beckby, leicht verändert)

77  Vgl.

Feissel, Recueil Macédoine 89; zur kaiserlichen Titulatur vgl. Rösch, Onoma basileias (wie Anm. 76) passim, der die Verwendung von σκηπτοῦχος jedoch nicht diskutiert. 78  Paul. Sil. Descr. S. Sophiae 156. 174. 214. 346. 513. 584. 673. 869; Ambo 297. Zu Paulos’ Werk vgl. R. Macrides – P. Magdalino, The Architecture of Ekphrasis. Construction and Context of Paul the Silentiary’s Poem on Hagia Sophia, BMGS 12, 1988, 47–82. 79  Paul. Sil. Descr. S. Sophiae 238. 282. 326. 921. 973. 80  SGLIBulg 148, Z. 4–5 (Aladăn bei Odessos; Moesia II): σκηπτο[ῦ]χος  Ἰουστινι[α]νὸς [εἶχε] | νύμφη[ν· β]ασιλεύοντος αὐτοῦ ἔτους λ´, ἰ[νδ(ικτιῶνος) ϛ´]. Feissel datiert in die Jahre 556/557, weil die Indiktionsangabe (Z. 5), die mit dem 30. Regierungsjahr (Z. 4) korrespondiert, nicht ϛ´ (6), sondern δ´ (4) oder ε´ (5) lauten muss, vgl. D. Feissel, La réforme chronologique de 537 et son application dans l’épigraphie grecque. Années de règne et dates consulaires de Justinien à Héraclius, Ktema 18, 1993 (1996) 171–188, hier 183 = Documents, droit, diplomatique de l’Empire romain tardif, 2010, 503–524, hier 518 (SEG 46, 884). 81  IG X 2, 1, 42 = Feissel, Recueil Macédoine 88  f., Nr. 88 mit Kommentar.



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Francesco Tissoni hat zudem auf eine Passage aus dem Panegyricus Priscians auf Anastasius hingewiesen, in dem dieser als sceptifer besungen wird (270).82 In diesen Kontext gehört auch eine metrische Bauinschrift aus Euchaïta (Hellenopontus), die mit dem Gebet schließt, die Dreifaltigkeit möge Kaiser Anastasius für seine Wohltaten, die er der Stadt gewährt hat, den Sieg bringen, solange er herrsche (ἐν τοῖς σκήπτροις):83     φυλάττοιο Τριὰς ὁμούσιος ἐν 8 τοῖς σκήπτροις νικητὴν ἀναδικνύσα † Auch in mittelbyzantinischer Zeit findet sich noch die seit dem 5. Jh. etablierte Bezeichnung des Kaisers als σκηπτοῦχος. Wohl Mitte des 8. Jh. wurden Λέων σὺν Κωνσταντίνῳ σκηπτοῦχοι in einem Epigramm als Bauherren eines Turmes der konstantinopolitanischen Landmauer gefeiert.84 Ähnlich wie bereits in dem Epigramm auf Anastasius aus Euchaïta zu erkennen, entwickelt sich der Begriff σκηπτουχία in mittelbyzantinischer Zeit endgültig zu einem Synonym für «Herrschaft», so zu sehen in einem Epigramm, das die Restaurierung des Obelisken im Hippodrom durch Konstantinos VII. Porphyrogennetos und dessen Sohn Romanos feiert (945/959):85 2 4

82  Vgl.

τὸ τετρ[άπλευρον] θαῦμα τῶν μεταρσίων χρόνῳ [φθαρὲν νῦν] Κωνσταντῖνος δεσπότης οὗ  Ῥωμ[αν]ὸς παῖς δόξα τῆς σκηπτουχίας κρεῖττον νε[ο]υργεῖ [τῆς πά]λαι θεωρίας·

F.  Tissoni, Cristodoro. Un’introduzione e un commento, 2000, 253. Im Übrigen schöpft der Kommentar die Stelle aber nicht umfassend aus. Zu Priscians Preislied vgl. jetzt H.  Leppin, Zwei Reiche. Prokopios von Gaza und Priscian von Caesarea zu Anastasios, in: M. Meier – St. Patzold (Hg.), Chlodwigs Welt. Organisation von Herrschaft um 500, 2014, 93–109, bes. 102–109. 83  Ed. pr. C. Mango – I. Ševčenko, Three Inscriptions of the Reign of Anastasius I. and Constantine V., ByzZ 65, 1972, 379–393, hier 379–382, Nr. 1, Z. 7–8. 84   Rhoby, Byzantinische Epigramme (wie Anm. 13) 681, Nr. TR85. Die Frage, ob es sich bei den Kaisern um Leon III. (717–741) oder Leon V. (813–820) mit ihrem jeweiligen Mitkaiser Konstantinos handelt, muss hier nicht weiterverfolgt werden, vgl. die Diskussion bei Rhoby, a.  O. 682 und dems., «Tower Stablished by God, God is protecting you». Inscriptions on Byzantine Fortifications – Their Function and Their Display, in: Chr. Stavrakos (Hg.), Inscriptions in the Byzantine and Post-Byzantine History and History of Art, 2016, 341–369, hier 350, der für Leon III. plädiert. 85   Rhoby, Byzantinische Epigramme (wie Anm. 13) 610–612, Nr. TR53 mit ausführ­ lichem Kommentar. Dort auch zur Datierung und den deutlichen Anspielungen auf eine frühere ­Aufrichtung des Obelisken durch Theodosius I., die in AP IX 682 gefeiert wird, vgl. dazu ­R ebenich, Beobachtungen (wie Anm. 37) 153–165; D. Feissel, Le Philadelphion de Constantinople. Inscriptions et écrits patriographiques, CRAI 147, 2003, 495–523, hier 495 Anm. 2; 506 Anm. 41.

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«Das vierseitige Wunder der Lüfte, das mit der Zeit zerstört war, erneuert jetzt der Herrscher Konstantinos, dessen Sohn Romanos Ruhm der Herrschaft (ist), besser als das einstige Aussehen.» (Übers. Rhoby) Die Karriere des im Epigramm aus Myra an zweiter Stelle genannten praefectus praetorio Orientis Palladius (450–455) ist gut bekannt, da er als einer der engsten Vertrauten des Kaisers eine wichtige Rolle auf dem Konzil von Chalcedon spielte.86 Dort agierte er zusammen mit dem praefectus urbi Tatianus,87 dem Vertrauten Marcians und Bruder des consularis Lyciae Iulius. Die von Theodoros Anagnostes abhängige  Ὑπόθεσις τῆς ἐν Χαλκηδόνι συνόδου schildert den Einzug der obersten Magistrate beim Konzil ausführlicher als die Konzilsakten:88  τοίνυν καὶ συνῆλθον […] ἐκ μὲν τῶν ἐνδοξοτάτων ἀρχόντων Ἀνατόλιος πατρίκιος ἀπὸ ὑπάτων καὶ στρατηλάτης, Παλλάδιος ἔπαρχος πραιτωρίων, Τατιανὸς ἔπαρχος πόλεως κτλ. « Und es erschienen […] von den Beamten der Rangklasse der illustrissimi der patricius, ex consule und magister militum Anatolius, der praefectus praetorio Palladius, der praefectus urbi Tatianus usw.»

86  PLRE II 820  f., s.  v. Palladius 9; zu seiner Rolle auf dem Konzil vgl. R.  Delmaire, Les digni­taires laïcs au Concile de Chalcédonie. Notes sur la hiérarchie et les préséances au milieu du Ve siècle, Byzantion 54, 1984, 141–175, hier 162; Scharf, Spätrömische Studien (wie Anm. 49) 108–111 und zuletzt H. Amirav, Authority and Performance. Sociological Perspectives on the Council of Chalcedon (AD 451), 2015, 94–97. 105. 87  Vgl. Delmaire, Dignitaires (wie Anm.  86) 162; Scharf, Spätrömische Studien (wie Anm.  49) 108–112. Die Bezeichnungen des praefectus praetorio können in den griechischen Quellen variieren, vgl. etwa die Beschreibung der Prätorianerpräfektur als erstes Amt im Staate bei Joh. Lyd. De mag. II 20, p. 76, 12–13 Wünsch: ἡ πρώτη καὶ ἀνέχουσα τῶν ἀρχῶν, ἡ μόνῳ τῷ σκήπτρῳ παραχωροῦσα. Die Bezeichnungen als ὕπαρχος bzw. ἔπαρχος τῶν πραιτωρίων werden aber durchweg synonym verwendet, vgl. Robert, Hellenica IV (wie Anm. 5) 45. 54. So wird auch der praefectus urbi sowohl ὕπαρχος τῆς πόλεως (Suda E 2494 = Malch. fr. [10] Blockley; Malal. XVII 12, p. 343 Thurn) wie auch ἔπαρχος τῆς πόλεως genannt (so auf zahlreichen Siegeln, die D. Feissel, Le préfet de Constantinople, les poids-étalons et l’ estampillage de l’ argenterie au VIe et au VIIe siècle, RN 28, 1986, 119–142, hier 122 diskutiert). Zu den inschriftlich erhaltenen Erlassen der PPO vgl. D. Feissel, Sources documentaires et histoire administrative de l’Orient romain tardif, IVe–VIIe siècles, Annuaire de l’École pratique des hautes études, Section des ­sciences historiques et philologiques 144, 2013, 78–81. 88   Ὑπόθεσις τῆς ἐν Χαλκηδόνι συνόδου, ed. G. Chr. Hansen, Fontes Minores 10, 1998, 101–139, hier 114, 69–79. Dieser Text ist als Ganzes abhängig von Theodoros Anagnostes (360, p. 101, 21–26 Hansen); vgl. die Parallelüberlieferung ACO II 1, 1, 55 Schwartz.



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Tatianus und Palladius gehörten demnach zeitgleich und über mehrere Jahre – nämlich von 450 bis mindestens 45289 – zum inneren Beraterkreis Kaiser Marcians und waren daher persönlich gut bekannt. V.  Artemeon – Architekt oder Statthalter? Während die Funktionen von Kaiser und praefectus praetorio weitgehend klar sind, ist die Rolle, die Artemeon beim Bau der Mauer spielte, und die Frage, welches Amt er bekleidete, bisher nicht geklärt.90 Die meisten Gelehrten wollten in ihm den Architekten sehen, nach dessen Plänen (θεσμοῖς τε περίφρονος Ἀρτεμεῶνος) die Mauern errichtet worden seien,91 wohingegen Clive Foss sowie Hartwin Brandt und Frank Kolb ihn als Statthalter Lykiens identifiziert haben.92 Den Schlüssel zu seiner Funktion bieten die θεσμοί, derentwegen er im Epigramm erwähnt wird. Gehen wir zunächst von der These aus, Artemeon sei der Architekt der Stadtmauer gewesen, müssten sich Belege finden, in denen θεσμοί «Baupläne» bezeichnen. Doch auch wenn die Terminologie für Bauzeichnungen bzw. -pläne in der Antike alles andere als eindeutig war  – es finden sich Begriffe wie ἀναγραφή, συγγραφή, ὑπογραφή oder παράδειγμα93  –, einen Beleg für θεσμός in diesem Sinne gibt es 89  Siehe

unten Anm. 133–134. fehlt in der PLRE; vgl. aber B. Baldwin, Some Addenda to the Prosopography of the Later Roman Empire, Historia 31, 1982, 97–111, hier 103. 91  Vgl. Hartigan, Poets (wie Anm. 2) 85: «He may have been a legal advisor or even the architect who designed the plan for the new wall»; Baldwin, Addenda (wie Anm. 90) 103: «The architect who planned the renovation of the walls of Myra in Lycia for Marcian and Palladius»; Peschlow, Burg (wie Anm. 1) 226 Anm. 41: «… soll sie auf Anraten des weisen Artemeon veranlasst haben». Ähnlich die Übersetzungen von H. Beckby, Anthologia Graeca IV, ²1964, 257 («und des klugen Artemeon Zeichnung») und F. Buffière, Anthologie Grecque XII (Livres XIII–XV), 1970, 124 («les plans de l’habile Artéméon») mit dem Kommentar ebd. 204: «Artéméon est sans doute l’architecte.» 92   Foss, Lycian Coast (wie Anm. 1) 23; Brandt – Kolb, Lycia et Pamphylia (wie Anm. 1) 130. Weder Foss noch Brandt und Kolb begründen ihre Interpretation. Für ähnliche Fälle vgl. D. Feissel, Gouverneurs et édifices dans des épigrammes de Smyrne au Bas-Empire, REG 111, 1998, 125–144, hier 130–134. 93  Vgl. A. Petronotis, Zum Problem der Bauzeichnungen bei den Griechen, 1972, 10–15; H. Lauter, Zur gesellschaftlichen Stellung des bildenden Künstlers in der griechischen Klassik, 1974, 19  f. Anm. 46; J. J. Coulton, Greek Architects at Work. Problems of Structure and Design, 1977, 54–58; B. Wesenberg, Zu den Schriften der griechischen Architekten, in: Bauplanung und Bautheorie der Antike, 1983, 39–48, hier 42; J. P. Heisel, Antike Bauzeichnungen, 1993, 154  f. Zur Spezifizierung von συγγραφή als «Baubeschluss» oder «Bauplan», vgl. Maier, Mauer­ bauinschriften (wie Anm. 6) II 14–16, zu παραδείγματα vgl. Lauter, Stellung (wie oben) 26–34. Zur Terminologie in Spätantike und Byzanz vgl. G. Downey, Byzantine Architects. Their Training and Methods, Byzantion 18, 1948, 99–118, hier 114–118; R. Ousterhout, Master Builders of Byzantium, 1999, 58–85; eine gute Auswahlbibliographie bietet J. Hammerstaedt, Die Bedeutung inschriftlicher Zeugnisse für die Bauforschung, in: M. Bachmann (Hg.), Bautechnik im antiken und vorantiken Kleinasien, 2009, 243–250. 90  Er

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nicht.94 Eine dem Epigramm aus Myra zeitlich nahe Parallele bietet ein Passus der vita Porphyrii des Marcus Diaconus.95 Nachdem ein Tempel in Gaza zerstört wurde, erhielt Bischof Porphyrius von Gaza († 420) einen Brief der Kaiserin Eudoxia (reg. 395–404), dem ein Plan der neuen Kirche, die auf den Trümmern des Tempels errichten werden sollte, beigefügt war:96 ἦν δὲ ἐν ἄλλῳ χάρτῃ, ἔσωθεν τῶν γραμμάτων, ὁ σκάριφος τῆς ἁγίας ἐκκλησίας σταυροειδὴς καθῶς νῦν θεῷ ὁρᾶται, καὶ περιεῖχον τὰ γράμματα ὥστε κατὰ τὸν σκάριφον κτισθῆναι τὴν ἁγίαν ἐκκλησίαν. «Auf einem anderen Blatt innen in dem Brief befand sich die Skizze der heiligen Kirche in Kreuzesform, so wie sie auch jetzt dank Gottes Hilfe zu sehen ist, und der Brief enthielt auch die Aufforderung, die heilige Kirche nach dieser Skizze zu bauen.» Der Ausdruck σκάριφος ist in diesem Zusammenhang sehr selten97 und wird auch in der Heiligenvita nicht konsequent verwendet. Als der Bau nämlich beginnen sollte, berief der Bischof einen Architekten aus Antiochia (τὸν ἀρχιτέκτονα ἐκ τῆς Ἀντιόχου), der auf Grundlage der kaiserlichen Skizze (σκάριφος) einen Bauplan (σχῆμα) erstellte.98 Selbst wenn wir zugestehen, dass in einem Epigramm, das beinahe vollständig aus homerischen Wörtern komponiert ist – zu denen auch θεσμός gehört99 –, kein archi94  Daher fehlt der Begriff folgerichtig in S. Kalopissi-Verti – M. Panayotidi-Kesisoglu (Hg.), Multilingual Illustrated Dictionary of Byzantine Architecture and Sculpture Terminology, 2010, 101  f. 95  Auch wenn das Wirken des Porphyrius als Bischof vor allem in die ersten zwei Jahrzehnte des 5. Jh. fällt, gehört die Vita in justinianische Zeit, vgl. T. D. Barnes, Early Christian Hagiography and Roman History, 2010, 260–270. 283; A. Hübner, Marcus Diaconus, Vita Sancti Porphyrii – Leben des Heiligen Porpyhrius, 2013, 54. 56. 58. 86. 96  Marc. Diac. V. Porphyr. 75 (Übers. Hübner). 97  Er fehlt daher auch in Petronotis’ Aufstellung der architektonischen Begriffe (Bauzeichnungen [wie Anm. 93] 10–15). 98  Marc. Diac. V. Porphyr. 78: oὗτος λαβὼν γύψον ἐσημειώσατο τὴν θέσιν τῆς ἁγίας ἐκκλησίας κατὰ τὸ σχῆμα τοῦ πεμφθέντος σκαρίφου ὑπὸ τῆς θεοφιλεστάτης Εὐδοξίας. 99  Vgl. etwa die Szene, in der Odysseus und Penelope wieder das gemeinsame Schlafzimmer beziehen, mithin die «Ordnung der Ehe» wiederaufnehmen (Od. XXIII 296): λέκτροιο παλαιοῦ θεσμόν in der Bedeutung «zur Ordnung des früheren Lagers = zur alten Ordnung» zurückkehren, vgl. M. Schmidt, LfgrE II (1991) 1023, s.  v. θεσμός. Durch die Verwendung von θεσμός wird das Epigramm sprachlich in eine Tradition eingebettet, die bis in die frühklassische Zeit reicht, zur Begriffsgeschichte vgl. R. Hirzel, Themis, Dike und Verwandtes. Ein Beitrag zur Geschichte der Rechtsidee bei den Griechen, 1907, 320–358 (zur Penelope-Szene: 321  f.); K. Latte, RE VI A, 1936, 31–37, s.  v. θεσμός/Thesmotheten = ders., Thesmos und Verwandtes, in: Kleine Schriften, 1968, 146–151; K.-J.  Hölkeskamp, (In-)Schrift und Monument. Zum Begriff des Gesetzes im archaischen und klassischen Griechenland, ZPE 132, 2000, 73–96, bes. 79–81; ders., Nomos, Thesmos und Verwandtes. Vergleichende Überlegungen zur Konzeptualisierung geschriebenen Rechts im klassischen Griechenland, in: D. Cohen u.  a. (Hg.), Demokratie, Recht



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tektonisches Fachvokabular verwendet wird, ist es ausgeschlossen, dass θεσμοί hier die Pläne eines Architekten bezeichnen, wie ein Vers aus Paulos Silentiarios’ Ekphrasis der Hagia Sophia zeigt.100 In der Passage, die dem Wiederaufbau der zerstörten Kirche gewidmet ist, beschreibt der Dichter auch das Zusammenwirken von Kaiserpaar und Architekt. Da das Gedicht ebenso ein Loblied auf die Hagia Sophia wie auch auf Kaiser Justinian ist, erscheint dieser, und weniger der Architekt Anthemios von Tralleis, als eigentlicher Urheber des Bauwerks.101 Doch selbst dieser Kaiser bedurfte eines fähigen Architekten und Ingenieurs, um seine Pläne in die Tat umgesetzt zu sehen.102 Dieser Anthemios nämlich, den auch Prokop als Kopf hinter der Konstruktion der Kirche sah,103 war ein «Mann, fähig, den Zirkel zu nehmen und damit einen Plan zu entwerfen» (δεινὸς ἀνὴρ καὶ κέντρον ἑλεῖν καὶ σχῆμα χαράξαι; 271). Am Beispiel des Paulos Silentiarios, der wie Marcus Diaconus die Pläne des Architekten als σχῆμα bezeichnet, zeigt sich, wie ein spätantiker Dichter, dessen Verse gleichermaßen dem klassischen Kanon wie dem einflussreichen Nonnos verpflichtet waren, architektonisches Fachvokabular metrisch gekonnt einzubauen wusste.104 Im Epigramm speist sich θεσμός aus zwei Quellen: Zum einen bezeichnet es bei Homer und der archaischen Lyrik allgemein eine Art von guter Ordnung,105 zum anderen bezeichnen die θεσμοί im Rahmen der klassizistischen Idealisierung römischer Beamter deren Verordnungen106, wie eine Versinschrift aus Aphrodisias belegt, die

und soziale Kontrolle im klassischen Griechenland, 2002, 115–146. Das Wort wird aber auch häufig von Nonnos verwendet, vgl. Peek, Lexikon (wie Anm. 24) 693–695, s.  v. θεσμός. 100  Vgl. P. Friedländer, Johannes von Gaza und Paulus Silentiarius. Kunstbeschreibungen aus justinianischer Zeit, 1912 (Nachdruck mit Berichtigungen und Zusätzen zum Nachdruck, 1969); der Kommentar von M. L. Fobelli, Un tempio per Giustiniano. Santa Sofia di Con­ stantinopoli e la Descrizione di Paolo Silenziario, 2005 bietet wenig, das über Friedländer hinausgeht. 101  Zu Anthemios vgl. G. L. Huxley, Anthemius of Tralles. A Study in Later Greek Geometry, 1959. 102  Einen deutlichen Hinweis, wie sehr die Bezeichnung ἀρχιτέκτων in der Antike die technische, weniger die künstlerische Seite des Bauens bezeichnet, gibt ein Athener Grabstein aus dem 5./6.  Jh. (gefunden westlich des Dipylons), der offenbar den Aufseher der städtischen Wasserleitungen nennt (IG II/III² 5, 13368; ed. pr. A. Avraméa,  Ὑδραγουγὸς καὶ ἀρχιτέκτων τῶν ὑδάτων. ἀπὸ ἀνέκδοτη Ἀθηναικὴ ἐπιγραφή, Βυζαντινά 13, 1985, 1093–1100 mit dem Kom­ mentar von D. Feissel, Bull. ép. 1987, 421 = Chronique [wie Anm. 39] 2, Nr. 5; SEG 35, 189): [κυ]μητήρι|ον Ἀνδρέ|α ὑδραγουγοῦ καὶ ἀρ|χιτέκτων|ος τῶ ὑδά|των{ν}. 103  Prok. Aed. I 1, 24: Anthemios «unterstützt die kaiserlichen Vorhaben» (τῇ βασιλέως ὑπούργει σπουδῇ), indem er die Pläne (ἰνδάλματα) entwirft; vgl. auch ebd. I 50. 70; II 3, 7–8. 104  Zu σχῆμα vgl. auch Petronotis, Bauzeichnungen (wie Anm. 93) 13. Prokop nennt diese Pläne in seinen Bauten ἰνδάλματα (Aed. I 1, 24), doch folgt sein Werk über die Bauten anderen Regeln. 105  Siehe oben Anm. 99. 106  Vgl. Robert, Hellenica IV (wie Anm. 5) 72  f.; D. Feissel, Notes d’épigraphie chrétienne VII, BCH 108, 1984, 545–579, hier 552 (SEG 34, 1269).

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Tatianus, der Vertraute Marcians und Bruder des lykischen Statthalters Iulius, seinem gleichnamigen Großvater setzen ließ:107 2

τίς; πόθεν;108 ἐκ Λυκίης μέ[ν], | ἀριστεύσας δ’ ἐνὶ θώκοις | Τατιανὸς θεσμοῖς τε δίκης | πτολίεθρα ξαώσας. vac.

«Wer ist dieser? Woher? Aus Lykien, Tatianus, der sich auf dem Richterstuhl ausgezeichnet und die Städte durch seine Rechtsprechung gerettet hat.» (Übers. Merkelbach – Stauber) Auch wenn wir wissen, dass der ältere Tatianus, der «durch Erlasse Gerechtigkeit» (θεσμοῖς τε δίκης, Z. 2) verbreitete, praefectus praetorio Orientis (388–392) war, ist das ostentative Lob der Gerechtigkeit auch ein Topos in Ehrungen von Statthaltern.109 Dieser Beleg, der inhaltlich eng mit dem Epigramm aus Myra verbunden ist, zeigt somit eindeutig, dass sich hinter den θεσμοί keine etwaigen «Pläne» eines Architekten verbergen, sondern Verordnungen bzw. Entscheide des hohen Magistraten. Damit kann die Stellung Artemeons als Statthalter als weitgehend erwiesen gelten. Zu diesem Befund passt, bei aller Vorsicht, Artemeons Bezeichnung als περίφρων. Da bei ihm, anders als bei Palladius, sein Amt nicht klar, d.  h. durch einen terminus technicus, angegeben wird, kann das ihm beigelegte Epitheton die Identifizierung als Statthalter stützen. Bei περίφρων handelt es sich allerdings, ähnlich der Bezeichnung des Kaisers als σκηπτοῦχος, nicht um einen ordentlichen Rangtitel, sondern um ein ebenfalls der epischen Sprache entlehntes Epitheton,110 das dem Zeitgeschmack des 5. Jh. entsprechend verwendet wurde. Nonnos verwendet den Ausdruck bemerkenswerterweise nicht. Hierin mag der Grund zu finden sein, warum dieses Wort in der spätantiken Epigrammatik äußerst selten gebraucht wird. Die einzige Parallele, die die Position Artemeons weiter erhellen kann, ist eine Bauinschrift aus Gadara (Palaestina I):111 107  ALA2004 37; Merkelbach – Stauber, SGO I 246, Nr. 02/09/24. Vgl. Robert, Hellenica IV (wie Anm. 5) 42, der versehentlich θέσμοις schreibt (korrekt ebd. 47). Zur Frage, ob es sich hier um den Enkel oder Urenkel handelt vgl. Scharf, Familie (wie Anm. 36) 228; Livrea, Taziani (wie Anm. 39) 43  f. 108  Zu dieser Eingangsformel vgl. Robert, Hellenica IV (wie Anm. 5) 47 Anm. 8. 109  Vgl. Robert, Hellenica IV (wie Anm. 5) 18 und zuletzt Chr. Begass, Ein Areobindas in einer neuen Inschrift aus Gortyn, Kreta (SEG 56, 1049), ZPE 190, 2014, 141–144, hier 144 mit weiterer Literatur. Dass sich das Lob der Gerechtigkeit auch für den praefectus praetorio eignet, der ebenfalls richterliche Aufgaben zu erfüllen hatte, macht es in diesem Epigramm noch attraktiver. 110  Vgl. G. Markwald, LfrgE III (2004) 1180  f., s.  v. περίφρων. 111   L. Di Segni – Y. Hirschfeld, Four Greek Inscriptions from Hammat Gader from the Reign of Anastasius, IEJ 36, 1986, 251–268, hier 251, Nr. 1 (505/506 n. Chr.; SEG 36, 1344) = L. Di Segni, The Greek Inscriptions of Hammat Gader, in: Y. Hirschfeld (Hg.), The Roman Baths of Hammat Gader, 1997, 185–266, hier 233  f., Nr. 50. Di Segni und Hirschfeld (wie



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1–2 3–4 5–6 7–8

ὃν χρόνος ἠμάλδυνεν | ἑλισσόμενος κατὰ κύκλον στῆσεν Ἀναστάσιος | βασιλεὺς μεγαλώνυμος ἥρως σπουδῇ Ἀλεξάνδροιο | περίφρονος ἡγεμονῆος Καισαρίης ναετῆρος ❧ ❧ | ὃς ἔλλαχεν ἡνία Νύσης.



«(Diesen Ort), den die Zeit, in Bahnen sich wälzend, zerstörte, errichtete Kaiser Anastasius, Heros mit großem Namen, durch die Bemühungen Alexanders, des klugen Statthalters, des Bewohners Caesareas, der die Zügel Nysas (sc. Scythopolis’) führte.»

Der nach Kaiser Anastasius genannte Statthalter Alexander trägt hier ebenfalls das Epitheton περίφρων, ist aber eindeutig als ἡγεμὼν Καισαρίης, d.  h. als Statthalter bezeichnet (consularis Palaestinae I mit der Metropole Caesarea). Auch wenn diese Inschrift allein die Stellung Artemeons nicht beweisen kann, so bietet sie doch einen weiteren Anhaltspunkt, dass Artemeon Statthalter Lykiens und nicht Architekt war. Diese Interpretation wird weiter gestützt durch das – auch in metrischer Form noch durchscheinende – Formular. Der Ehrenplatz am Anfang gebührt selbstverständlich dem Kaiser. Ihm folgen, in absteigender Reihenfolge, die Magistrate – im Epigramm aus Myra zunächst der praefectus praetorio als oberster Beamter des Ostens – und abschließend der Statthalter Lykiens.112 An dieser Stelle lohnt sich ein Blick auf ein Epigramm, das die Erneuerung der Stadtmauer Konstantinopels im Jahr 447 feiert und daher auch zeitlich dem Gedicht aus Myra sehr nahesteht.113 Während die ersten oben) bieten 256 einen kurzen Kommentar zu περίφρων. Zur Passage Ἀναστάσιος | βασιλεὺς μεγαλώνυμος ἥρως (Z. 3–4) vgl. C. P. Jones, New Heroes in Antiquity. From Achilles to Antinoos, 2010, 87  f. 112  Beispielhaft sei hier neben der Anm. 111 genannten Inschrift aus Gadara auch I.Smyrna 845 genannt: Ἀρκαδίῳ βασιλῆι ἐπώνυμα τείχη ἔτευξεν | κλεινὸς ὅδ’ ἀνθυπάτων πάνσοφος Ἀντόλιος (mit Robert, Hellenica IV [wie Anm. 5] 61); überdies bietet die große Inschrift Justinians und Theodoras am Markttor von Milet (April/August 538) ein weiteres prominentes Beispiel (Grégoire, RECAM [wie Anm. 4] 219 = I.Milet VI 1, 206). Hier folgt auf das Kaiserpaar mit Iohannes dem Kappadoker der praefectus praetorio Orientis (PLRE IIIA 627–635, s.  v. Fl. Ioannes 11), gefolgt vom Statthalter Nonnus (PLRE IIIB 948, s.  v. Nonnus 1), dem Bischof Hyakinthos (zu diesem vgl. D. Feissel, Un rescrit de Justinien découvert à Didymes [1er avril 553], Chiron 34, 2004, 285–365, hier 355 = Documents [wie Anm. 80] 251–324, hier 318) und dem πατὴρ τῆς πόλεως Iohannes (vgl. PLRE IIIA 640, s.  v. Ioannes 26). Zu dieser Inschrift vgl. den Kommentar P. Herrmanns, I.Milet VI 1, p. 201  f. sowie Ph.  Niewöhner, Sind die Mauern die Stadt? Vorbericht über die siedlungsgeschichtlichen Ergebnisse neuer Grabungen im spätantiken und byzantinischen Milet, AA 2008/1, 181–201, hier 189–193; ders., Milet in früh­byzantinischer Zeit, in: O. Dally u.  a. (Hg.), Zeiträume. Milet in Kaiserzeit und Spätantike, 2009, 60–67, hier 63; V. Kästner, Die Spolie mit der Justinians-Inschrift vom milesischen Markttor, in: ebd. 204–211. 113   H. Kalkan – S. Şahin, Epigraphische Mitteilungen aus Istanbul, EA 23, 1994, 145–156, hier 151 (SEG 44, 580; AE 1994, 1633) mit Verbesserungen von D. Feissel, Bull. ép. 1995, 720 = Chronique (wie Anm. 39) 57  f., Nr. 179 (SEG 44, 580; AE 1995, 1435) und W. D. Lebek, Die

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sieben Verse ein Lob des Kaisers Theodosius II. und seiner Taten darstellen, nennen die letzten beiden Verse seinen praefectus praetorio Fl. Constantinus:114 8

τοῦ γὰρ ἐφημοσύνησιν ἐδίματο Κωνσ[ταντῖνος] ἔξοχος ἀνατολίης ὁποτ’ ἔλλαχεν ἥνια [γαίης]

«Denn aufgrund seiner (sc. des Kaisers) Gebote baute Cons[tantinus], der eminente (praefectus), als er die Zügel des östlichen [Landes] in die Hand nahm.» (Übers. Kalkan – Şahin)

Auch hier folgt der praefectus praetorio auf den Kaiser. Anders als in Myra führt hier der Präfekt jedoch lediglich die kaiserlichen Anordnungen (ἐφημοσύναι) aus.115 Da der Stifter, nicht der Architekt als Bauherr galt, wurde letzterer zumeist gar nicht erwähnt.116 Werden Architekten bzw. Ingenieure (μηχανικοί)117 in Bauinschriften doch einmal genannt, nehmen sie zumeist den letzten Platz ein. Ein stark verstümmeltes, iambisches Epigramm,118 das als Inschrift am Stadttor des syrischen Kas-

Landmauer von Konstantinopel und ein neues Bauepigramm (Θευδοσίου τόδε τεῖχος), EA 25, 1995, 107–154, hier 137–146 (SEG 44, 580–582). 114  PLRE II 317  f., s.  v. Fl. Constantinus 22 und jetzt Begass, Senatsaristokratie (wie Anm. 17) 108  f., Nr. 58. 115  Mit ἐφημοσύνη bedient sich auch dieses Bauepigramm epischen Vokabulars, vgl. Il. XVII 697; Od. XII 226; die nächste Parallele bietet wiederum Apollonios Rhodios  I 33 (vgl. oben Anm. 23). 116  Vgl. J. Nollé, Perikles von Mylasa, Architekt des Venus- und Roma-Tempels in Rom?, Chiron 25, 1995, 299–303, hier 302  f.: «Der Architekt galt schon in der griechischen Welt nicht sehr viel, noch weniger Ansehen hatte er in der römischen. Was wir heute als ‹Baukunst› verstehen, galt als technische Angelegenheit, die im Vergleich mit der Baustiftung unbedeutend war: Die Bauinschriften nennen in der Regel den Bauherrn, die Architekten bleiben anonym.» In Bauurkunden klassischer Zeit, die vor allem der Rechenschaft für die getätigten Ausgaben dienten, sind Architekten jedoch nachweisbar, vgl. bereits G. Welter, Vom Nikepyrgos, MDAI(A) 48, 1923, 190–201, hier 190  f.; M.-Chr. Hellmann, Les signatures d’architectes en langue grecque. Essai de mise au point, ZPE 104, 1994, 151–178. Auch im jüngst publizierten ‹Jahresbericht› über den Bau des Apollon-Tempels in Didyma wird der Architekt an erster Stelle nach dem Stephanophoren genannt, vgl. W. Günther – S. Prignitz, Ein neuer Jahresbericht über Baumaßnahmen am Tempel des Apollon von Didyma, Chiron 46, 2016, 157–175, hier 159, Z. 1–2. Die Editoren datieren die Urkunde «Ende der 70er Jahre des 2. Jh. v. Chr.». Vgl. auch die Urkunden bei Maier, Mauerbauinschriften (wie Anm. 6) 293 im Index s.  vv. ἀρχιτέκτων und τεχνίτης. Für dezidierte Ehrungen von Architekten aus klassischer und hellenistischer Zeit vgl. M.-Chr. Hellmann, Choix d’inscriptions architecturales grecques, 1999, 81–87, Nr. 24–27. 117  Zur Bezeichnung als μηχανικός vgl. C. Mango, Byzantinische Architektur, 1975, 24–27; Feissel, Gouverneurs (wie Anm. 92) 130. 118  IGLS II 288; Merkelbach – Stauber, SGO IV 296, Nr. 20/21/02; neued. v. G. W. Bower­ sock, Chalcis ad Belum and Anasartha in Byzantine Syria, T&MByz 14, 2002, 47–55, hier 53;



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tells Anasartha angebracht war,119 nennt zuerst das Kaiserpaar (vermutlich Tiberios [578–582] und Anastasia),120 gefolgt von einem nicht identifizierbaren privaten Stifter senatorischen Ranges (– –]νον πανεύφημον),121 dem praefectus praetorio Orientis (ὑπάρχους πραιτωρίων),122 dem Bischof und zuletzt dem ἐνδοξ(ότατος) μηχανικ(ός). Eine Besonderheit stellt die kaiserzeitliche Grabinschrift des Zosimus Pomponius aus Arykanda dar, der offenbar zugleich als Stifter und als Architekt fungierte:123 2 4

Ζώσιμος Εὐτυχέους Πομπώνιος ἔνθ’ Ἀρυκανδεύς τύμβον ἑαῖς παλάμαις ὃν καθορᾷς ἔκαμεν, οὐκ ἀργὸς πάτρῃ γεγενημένος, ἀλλὰ πόνοισιν λαοδόμου τέχνης εἱρωσύνας τελέσας.

«Des Eutyches Sohn Zosimus Pomponius, hier aus Arykanda, baute mit eigenen Händen den Grabbau, den Du siehst; nicht tatenlos ist er gewesen für die Vaterstadt, sondern durch die Mühen der den Steinbau betreffenden Kunst vollendete er die priesterlichen Dienste.» (Es folgt eine Auflistung der Wohltaten und die Ehrung. Übers. Şahin) Ein Sonderfall muss hier jedoch auch erwähnt werden: Die Anthologia Palatina überliefert ein langes, 21 Verse umfassendes Epigramm, das die Chalke des Kaiserpalastes in Konstantinopel preist.124 Durch die Anspielungen auf Anastasius’ Siege über die Isaurier ist das Gedicht sicher in die Zeit zwischen 498 und 518 – mithin zwischen dem Ende der Kriege gegen die Isaurier und dem Tod des Kaisers – datiert.125 In selte-

vgl. D. Feissel, Bull. ép. 2003, 560 = Chronique (wie Anm. 39) 185, Nr. 583 und Todt – Vest, TIB XV (wie Anm. 61) 832–834. 119  Justinian ließ Anasartha 528 nach seiner Gattin in «Theodorias» umbenennen und zur Stadt erheben: Malal. XVIII 31, p. 372, 25–26 Thurn; vgl. Todt – Vest, TIB XV (wie Anm. 61) 832–834. 120  Die Identifizierung hängt von der Datierung ab: μηνὶ Γορπιέῳ τοῦ ʕω ἔτους ἰνδ(ικτίωνος) ιγ´. Jalabert – Mouterde (IGLS II 288) plädierten für 594/595; dem folgt F. R. Trombley, War and Society in Rural Syria, c. 502–613 A. D., BMGS 21, 1997, 154–209, hier 188; hingegen sprach sich Bowersock, Chalcis (wie Anm. 118) 53 für das Jahr 579 aus. 121  Zu πανεύφημος als senatorischem Rangtitel im 6. Jh. vgl. Chr. Begass, Bemerkungen zum spätantiken Rangtitel ὑπερφυέστατος in den Papyri, ZPE 180, 2012, 279–286, hier 284. 122  Zur Mehrzahl ὑπάρχους vgl. Feissel (wie Anm. 118) 560 = Chronique (wie Anm. 39) 185, Nr. 583. 123  S. Şahin, Bemerkungen zu lykischen und pamphylischen Inschriften, EA 17, 1991, 113– 138, hier 121, Z. 1–4 («Mitte 2. Jh. n. Chr.») mit der Korrektur R. Merkelbachs, EA 18, 1991, 74: «Die λαοδόμος τέχνη ist die ‹mit Steinen (λᾶας, λᾶος) bauende Kunst›»; Şahin, I.Arykanda (IK 48) 108 (dort die Übersetzung). 124  AP IX 656 mit dem Lemma εἰς τὸν οἶκον τὸν ἐπιλεγόμενον Χαλκῆν ἐν τῷ Παλατίῳ. 125  V. 1: τυραννοφόνου βασιλῆος; v. 19:  Ἰσαυροφόνον.

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ner Ausführlichkeit wird hier der Architekt Aitherios gelobt,126 dessen Plänen beinahe die gesamte erste Hälfte des Gedichts gewidmet ist (vv. 3–10): 7

ἀλλὰ πολυκμήτοιο λαχὼν πρεσβήια τέχνης Αἰθέριος πολύιδρις ἐμὴν τεχνήσατο μορφήν, ἀχράντῳ βασιλῆι φέρων πρωτάγρια μόχθων.

«Meister Aitherios aber, der kluge, der Beste in dieser mühvoll ringenden Kunst, entwarf meine Formen und brachte unserem lauteren Kaiser die Erstlinge seiner Bemühungen.» (Übers. Beckby) Da das Epigramm in erster Linie die Größe und Schönheit des Bauwerks loben soll, gebrauchen die Verse über den Baumeister bemerkenswerterweise eine ganz untechnische Sprache.127 Kehren wir zu Artemeon zurück: Spricht nun alles dafür, dass er Statthalter Lykiens war, stellt sich die Frage nach seinem Platz in den Fasten.128 Für das 5.  Jh. ist mit Fl.  Clau­dius Spud(asius?) Marcianus nur ein weiterer Statthalter bekannt, dessen Amtszeit aber nicht sicher datiert werden kann.129 Wie oben gesehen, wurde Iulius, der Bruder des Stadtpräfekten Tatianus, von Marcian vermutlich zum Statthalter Lykiens ernannt.130 Theophanes berichtet in diesem Zusammenhang, dass Marcian gleich nach seiner Krönung (25. Aug. 450) die beiden Brüder zu Senatoren erhob «und er Tatianus zum Stadtpräfekten erhob, Iulius aber die Statthalterschaft Lykiens übergab.»131 Da Tatianus tatsächlich durch das Gesetz CJ I 39, 2 (18. Dez. 450) früh als praefectus urbi belegt ist, besteht kein Grund, an Theophanes’ Angabe zu zweifeln.132 Wenn Marcian also tatsächlich gleich im ersten Jahr seiner Herrschaft die beiden Brüder in Amt und Würden hob, muss Artemeon sicher nach Iulius Statthalter gewesen sein, d.  h. frühestens ab 451. Problematisch ist in diesem Zusammenhang die 126  PLRE

II 19, s.  v. Aetherius 2. Epigramme, die (angeblich) Architekten nennen, diskutiert Robert, Hellenica IV (wie Anm. 5) 73 und 137. 128   Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 403  f. mit Ergänzungen von Feissel – Wörrle, Ehrung (wie Anm. 4) 280  f. Anm. 48–51. 129  Zu Fl. Claudius Spud(asius?) Marcianus vgl. oben Anm. 69. Das jetzt zutage getretene Edikt aus Limyra des Fl. Aetius Patricius (ed. pr. Feissel – Wörrle, Ehrung [wie Anm. 4] 276) ist nicht sicher zu datieren; Feissel ordnet es in die Zeit «ca. 380–450» ein (ebd. 288). 130  Siehe oben Anm. 50 und 53. 131  Theoph. a. m. 5943, p. 105, 9–13 de Boor: καὶ τὸν μὲν Τατιανὸν ἔπαρχον ἐποίησε τῆς πόλεως, τῷ δὲ  Ἰουλίῳ τὴν τῶν Λυκίων ἐνεχείρισεν ἀρχήν. 132  Sollte die Adler-Legende bei Theophanes, wie Brodka, Priskos (wie Anm. 29) 156 vermutet hat, tatsächlich auf Eustathios von Epiphaneia zurückgehen, wäre es nicht unwahrscheinlich, dass die Informationen über die Ämter der Brüder ebenfalls von Eusthatios stammen. 127  Zwei



Kaiser Marcian und Myra 241

Interpretation Hagit Amiravs, nach der Iulius’ Bruder Tatianus nicht über das Jahr 452 hinaus Stadtpräfekt gewesen sei. Marcian habe laut Amirav viele hohe Beamte, die auf dem Konzil noch im Amt gewesen seien, nach dem Ende der Sitzungen entlassen, darunter auch Tatianus.133 Würde dies stimmen, müssten wir auch für Iulius, den ebenfalls enge Bande mit dem Kaiser verbanden, annehmen, dass seine Amtszeit wohl mit dem Jahr 452 endete. Amiravs Vermutung ist jedoch nicht korrekt: Zwar brechen mit dem Ende des Konzils die Quellen zu Tatianus für einige Jahre weg, so dass es keine Belege für eine Fortführung des Amtes über 452 hinaus gibt, tatsächlich wissen wir aber nicht, wie lange er noch Stadtpräfekt blieb. Als nächster Nachfolger ist Theodosius erst für 459 belegt.134 Den terminus ante quem für Artemeons Amtszeit bietet der im Epigramm aus Myra genannte praefectus praetorio Palladius, der bis 455 im Amt belegt ist, dieses aber spätestens im April 456 abgegeben haben muss, da zu diesem Zeitpunkt bereits der aus der Mauerbauinschrift aus Konstantinopel bekannte Fl. Constantinus (zum zweiten Mal nach 447) im Amt belegt ist.135 Hellenkemper und Hild hatten Artemeon daher bereits in den Fasten hinter Iulius eingeordnet. Artemeons Amtszeit lässt sich nun auf die Zeit 451 bis Ende 455 bzw. Anfang 456 eingrenzen. In diese Zeit ist daher auch die Erneuerung der Stadtmauer einzuordnen. VI.  Die Stadtmauern von Myra Wie alle römischen Kaiser ließen Marcian und seine Gattin Pulcheria (399–453), ihrerseits Tochter des Kaisers Arcadius, Bauten errichten, die vor allem für die Hauptstadt gut belegt sind.136 Am bekanntesten, weil heute noch in situ befindlich, ist die Marcian-Säule; sie bildete wohl «den Mittelpunkt einer Platzanlage, eines forum Marciani, von dem sich bisher keinerlei Überreste fanden».137 Da nicht zuletzt wegen seiner kurzen Regierungszeit nur wenige Gebäude von ihm initiiert bzw. vollendet 133  Vgl. Amirav, Authority (wie Anm. 86) 94: «yet even Tatian did not survive politically beyond the consulate of 452; he was restored to power only under Emperor Leo, who, in 466, raised him to the consulate for the second time.» 134  Vgl. PLRE II 1101, s.  v. Theodosius 12. 135  Seine zweite Amtszeit kann nur grob eingegrenzt werden, da er als Adressat von CJ I 4, 13 (April 456) und X 22, 3 (18. Juli 456) genannt ist. PLRE II 317 schreibt ihm auch CJ I 3, 25 (undatiert) zu. Zu Constantinus siehe oben Anm. 114. 136  Vgl. etwa Theoph. a. m. 5943, p. 105, 13–16 de Boor. Eine Übersicht der Bauten Marcians in Konstantinopel bietet J. Bardill, Brickstamps of Constantinople, 2004, I 32  f.; zu den Bauten Pulcherias vgl. jetzt D. Angelova, Stamp of Power. The Life and Afterlife of Pulcheria’s Buildings, in: L. Jones (Hg.), Byzantine Images and Their Afterlives. Essays in Honor of A. W. Carr, 2014, 83–103; dies., Sacred Founders. Women, Men, and Gods in the Discourse of Imperial Founding, Rome through Early Byzantium, 2015, 156–158. 137  F. A. Bauer, Stadt, Platz und Denkmal in der Spätantike. Untersuchungen zur Ausstattung des öffentlichen Raums in den spätantiken Städten Rom, Konstantinopel und Ephesos, 1996, 215.

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worden sind,138 ist die Mauerbauinschrift aus Myra daher ein wichtiges, weil seltenes Indiz nicht nur für Marcians auch literarisch belegte, persönliche Verbindung zu Lykien, sondern auch für die Patronage profaner Bauten durch den Kaiser außerhalb Konstantinopels. Der genaue Umfang der Baumaßnahmen an der Stadtmauer von Myra verbirgt sich hinter dem epischen Verbum ἀνηέξησε. Eine in sachlicher Prosa verfasste Bauinschrift hätte in früheren Zeiten möglicherweise deutlicher zwischen einem Neubau (κατασκευάσθη) und Reparaturen bzw. Erweiterungen (ἐπεσκευάσθη) unterschieden.139 Aber auch im 5. und 6. Jh. wäre eine eindeutigere Formulierung wie ἀνανεώθη τὸ τεῖχος möglich gewesen.140 Selbstredend ist die hier gebrauchte Formulierung bewusst gewählt, da wieder die homerischen Epen den sprachlichen Hintergrund bilden,141 zumal der Ausdruck auch häufig in der spätantiken Epik bei Quintus Smyrnaeus und Nonnos belegt ist.142 Wenn die Mauer durch Marcian «wuchs» (ἀνηέξησε), deutet dies eindeutig auf eine Erneuerung bzw. Aufstockung der damals bestehenden Befestigungen – zumal vor dem Hintergrund der erhaltenen antiken Befestigungsbauten früherer Zeiten. In diese Richtung weisen auch die epigraphischen Parallelen. In Petra (Palaestina III) erneuerte in ähnlicher Zeit ein lokaler Amtsträger namens Horion die Stadtmauern (τείχεα τῆς πόλεως [– – – –] Πέτρης; Z. 1), wofür er von der Stadt vermutlich mit einer Statue geehrt wurde.143 Der Schluss des Epigramms hält resümierend fest: σπουδῇ δ’ Ὡρίωνος ἀεχθὲν ἀσφαλὲς ἔργον – «durch den Eifer des Horion wurde das sichere Bauwerk errichtet» (Z. 10). Auch wenn naheliegt, dass kein einzelner Bürger die Mauern einer Stadt wie Petra von Grund auf errichten ließ, sondern lediglich die nötigen Reparaturen oder Erweiterungen bezahlte, die in die138  Unsicher ist etwa, ob unter Marcians Herrschaft Teile des Kaiserpalastes fertiggestellt wurden, vgl. G. Hellenkemper-Salies, Die Datierung der Mosaiken im Großen Palast zu Konstantinopel, BJ 187, 1987, 273–308, die durch deren Verortung ins «zweite Drittel des 5. Jahrhunderts» auch Teile des Palastes in die «späte Regierungszeit Theodosius’ II.» oder unter Marcian datiert (308). 139  Vgl. zur Terminologie zuletzt H. Engelmann, Die Inschriften, in: K. Piesker – J. Ganzert (Hg.), Patara II.2: Das Theater von Patara. Ergebnisse der Untersuchungen 2004 bis 2008, 2012, 219–229, hier 220 und jetzt umfassend H. Uzunoğlu, On the Use of κατασκευάζειν in Building Inscriptions, Olba 26, 2018, 387–404. 140  So in drei Inschriften, die in der ersten Hälfte des 6. Jh. den Wiederaufbau der Stadtmauern von Anazarbos (Cilicia II) feiern, vgl. M. H. Sayar, Mauererneuerungsinschriften aus Anazarbos, EA 29, 1997, 111–115 = I.Anarzabos (IK 56) 22–24. Dazu Begass, Senatsaristokratie (wie Anm. 17) 272  f., Nr. 237. 274, Nr. 240. 276  f., Nr. 244. Zum Begriff ἀνανέωσις und Verwandtem vgl. L. Robert, Hellenica XI–XII, 1960, 24–27. Zu Inschriften auf Wehrmauern und -türmen aus byzantinischer Zeit vgl. jetzt Rhoby, Tower (wie Anm. 84) 341–369. 141  Hier wohl in erster Linie Od. XIV 66: ἔργον ἀέξῃ. 142  Belege bei Peek, Lexikon (wie Anm. 24) 26  f., s.  v. ἀέξω. Bei Quintus Smyrnaeus «wächst» den Amazonen «durch die Mühen des Krieges das Herz, und ihre Knie schlottern nicht» (ἐπεὶ πόνος ἐς μέγα κάρτος | θυμὸν ἀνηέξησε καὶ γούατ’ ἔθηκε; I 460). 143   Merkelbach – Stauber, SGO IV 22/71/01; SEG 52, 1732; D. Feissel, Bull. ép. 2003, 610 = Chronique (wie Anm. 39) 256, Nr. 818.



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sem Falle wegen ständiger Sarazenen-Angriffe nötig geworden waren,144 gibt uns ein Epigramm des Agathias völlige Sicherheit über die Bedeutung des Verbums. Dieses Epigramm, das sich als Bauinschrift ausgibt – und vielleicht tatsächlich einmal als eine solche konzipiert wurde – zeigt deutlich, dass es sich beim dort besungenen Bau um eine Erweiterung der bestehenden Gebäude gehandelt haben muss. Bei Agathias heisst es über einen Bäderkomplex namens τὰ Ἀγαμεμνόμεια ἐν Σμύρνῃ (so das Lemma):145 ἔνθεν ἀεξήθην ὀροφηφόρος, ἀντὶ δὲ τιμῆς 6    τὴν Ἀγαμεμνομέην εὖρον ἐπωνυμίην. «Dann aber ward ich erweitert, man hat mich mit Dachwerk versehen    und mich zu Ehre und Preis Bad Agamemnons genannt.» (Übers. Beckby) Dies passt zu den Bedeutungsnuancen, die das Verbum bei Homer hat, auch wenn es dort nicht für Bauten verwandt wird. Es handelte sich daher auch in Myra sicherlich nicht um eine völlige Neuerrichtung der Stadtmauern, sondern um eine Verstärkung alter Befestigungsanlagen, wie in den lykischen Städten Limyra,146 Kyaneai147 und Tlos148 – vielleicht auch Phellos149 und Patara150 –, aber auch in vielen Städten Nordgriechenlands und Kleinasiens zu dieser Zeit nachweisbar ist.151 144  Vgl. J. Moralee, Petra and the Saracens. New Evidence from a Recently Discovered Epigram, in: R. W. Mathisen – D. Shanzer (Hg.), Romans, Barbarians, and the Transformation of the Roman World. Cultural Interaction and the Creation of Identity in Late Antiquity, 2011, 233–240. 145  Vgl. Feissel, Gouverneurs (wie Anm. 92) 128 m. Anm. 9. 146  Vgl. J. Borchhardt und Mitarbeiter, Bericht der Grabungskampagne in Limyra 2001, Kazı sonuçları toplantısı 24, 2002, II 303–314; hier 305–307; Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm.  1) 688. Die neuesten Keramikfunde betätigen das Bild einer vitalen Stadt, deren Gebiet im 5. Jh. noch das ursprüngliche Gebiet umfasste, vgl. Bes, Pottery (wie Anm. 73) 155. Siehe auch unten Anm. 154. 147  Siehe unten Anm. 155. 148  Vgl. W. W. Wurster, Antike Siedlungen in Lykien. Vorbericht über ein Survey-Unternehmen im Sommer 1974, AA 1976, 23–49, hier 37 mit Brandt – Kolb, Lycia et Pamphylia (wie Anm. 1) 128; Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 887. 149  Für Phellos ist der Befund nicht gesichert, da das spätere Mauerwerk noch nicht eigens untersucht wurde, vgl. aber M. Zimmermann, Eine Stadt und ihr kulturelles Erbe. Vorbericht über Feldforschungen im zentrallykischen Phellos 2002–2004, MDAI(I) 55, 2005, 215–270, hier 223  f. sowie Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 803: «Die Mehrheit der Kalksteinquadermauern, die zu einem Ring äußerer Wehrmauern gehören, stammen aus klassischer und römischer Zeit, teilweise offenbar durch frühbyz[antinisches] vermörteltes Bruchsteinmauerwerk ersetzt oder ergänzt.» 150  Vgl. St. Gerrit-Bruer – M. Kunze, Patara I.1: Der Stadtplan von Patara und Beobachtungen zu den Stadtmauern, 2010, 74  f. 151  Übersichten zu den renovierten Befestigungen kleinasiatischer Städte zwischen dem 4. und frühen 6. Jh. bieten St.  Mitchell, Imperial Building in the Eastern Roman Provinces,

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Abb. 1: Östliche Mauer des unteren Burgringes von Myra

Da das Epigramm an der erneuerten Stadtmauer Myras (τεῖχος πόλεως) eingelassen war, ist aus den Versen selbst nicht zu erkennen, welche der Mauern (bzw. welchen Abschnitt) Marcian erneuern ließ.152 Jürgen Borchhardt hat jedoch eine Mauer aus antiken Spolien als spätantikes Mauerwerk identifiziert, «die nach einem Einbruch von 36 m in der Flucht mit 35,50 m Länge anschließt»,153 ohne diese Mauer HSPh 91, 1987, 333–365, bes. 339–342; Ph. Niewöhner, Aizanoi, Dokimion und Anatolien. Stadt und Land, Siedlungs- und Steinmetzwesen vom späteren 4. bis ins 6. Jahrhundert n. Chr., 2007, 91  f. und I. Jacobs, The Creation of the Late Antique City. Constantinople and Asia Minor during the ‹Theodosian Renaissance›, Byzantion 82, 2012, 113–164, hier 118. Einen Sonderfall stellen die Befestigungsanlagen der spätantiken Neugründung Arif südlich von Arykanda dar, da die Mauern wohl zeitgleich mit dem Ausbau der Siedlung im 5./6. Jh. angelegt wurden, vgl. U. Peschlow, Spuren des byzantinischen Mittelalters in Lykien, in: J. Borchhardt – G. Dobesch (Hg.), Akten des II. internationalen Lykien-Symposions, 1993, 59–70, hier 66 («6. Jh.»); Hellenkemper – Hild, TIB VIII (wie Anm. 1) 452 («2. Hälfte 5. Jh./1. Hälfte 6. Jh.?»). 152  Die neueren Forschungen von N. Çevik – I. Pimouguet-Pédarros konzentrieren sich ausschließlich auf die klassischen bzw. hellenistischen Anlagen, vgl. N. Çevik – I. PimouguetPédarros, Fortifications et système défensif de Myra. Recherches de 2009, Anatolia Antiqua 18, 2010, 243–275; dies., Le système défensif de Myra-Andriakè, Anatolia Antiqua 19, 2011, 303–319. 153  J. Borchhardt, Die Akropolis von Myra, in: ders. (Hg.), Myra (wie Anm. 1) 46 mit Taf. 9B; vgl. auch Peschlow, Burg (wie Anm. 1) 211 m. Anm. 6; Th. Marksteiner, Lykien. Ein archäologischer Führer, 2010, 151.



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Abb. 2: Östliche Stadtmauer von Kyaneai

jedoch dem Epigramm zuzuordnen (Abb. 1). Diese Mauer weist große Ähnlichkeiten mit den Befestigungsbauten im benachbarten Limyra154 und in Kyaneai (Abb. 2)155 auf, die in eine ähnliche Zeit datieren. «Der Übergang von der kaiserzeitlichen zur spätantik-byzantinischen Kultur», so hat Thomas Marksteiner es in Bezug auf die Mauern von Wohnhäusern formuliert, «stellt sich im Denkmalbestand als fließende Entwicklung dar. Zu einem nicht genau definierbaren Zeitpunkt, wohl im späteren 154  Für Limyra vgl. Th. Marksteiner, Die spätantiken und byzantinischen Befestigungen von Limyra im Bereich des Ptolemaions, in: M. Seyer (Hg.), Studien in Lykien 8, 2007, 29–45, hier 43: «spätestens in der ersten Hälfte des 6. Jhs.» Aufgrund der Keramikfunde hält er e­ inen «terminus post quem bzw. ad quem im fortgeschrittenen 5. Jh. n. Chr.» für wahrscheinlich. Ähnlich datierte U. Peschlow bereits 1993, vgl. dens., Spuren (wie Anm. 151) 65: «Die Anlage (sc. die Mauern der Oststadt Limyras) ist zweifelsohne spätantik, sie stammt aus dem 5. oder 6. Jh.». Zu den Wehranlagen klassischer bzw. hellenistischer Zeit vgl. Th. Marksteiner, Die befestigte Siedlung von Limyra. Studien zur vorrömischen Wehrarchitektur und Siedlungsentwicklung in Lykien unter besonderer Berücksichtigung der klassischen Periode, 1997. 155  Vgl. Kolb, Burg (wie Anm. 1) 385, Abb. 434, der auf «eine spätantike (sc. Bauphase), aus homogenem Mörtelbruchsteinmauerwerk mit hochwertigem, weißem Mörtel sowie sauber eingesetzten Spolien» verweist. «Die Bauweise der früheren Mauer lässt eine Datierung in das 5. oder spätestens 6. Jh. n. Chr. zu. In der im 5./6. Jh. errichteten Basilika (B) sind lorbeerornamentierte Spolienblöcke mit den exakt gleichen Abmessungen wie in der spätantiken Stadtmauer verwendet. Man hat also dasselbe antike Gebäude geplündert.»

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4. oder dem frühen 5. Jh. trat anstelle der antiken Hausteintechnik eine massive Verwendung von mörtelgebundenem Bruchstein- und Spolienmauerwerk.»156 Inwieweit dieser Befund auch für spätantike Stadtmauern zutrifft, werden weitere Forschungen zeigen müssen, die sich eigens diesen Bauten widmen. Das Epigramm wird – ähnlich der Inschrift für Fl. Eutolmius Tatianus am Granarium von Andriake157 – an einem (heute eingestürzten) Teil der Mauer angebracht gewesen sein oder möglicherweise über einem Tor, von dem jedoch archäologische Spuren fehlen. Nun stellt sich die Frage, warum im 5. und 6. Jh. die Stadtmauern so vieler klein­asia­ tischer, darunter auch lykischer Städte neu angelegt bzw. renoviert und erweitert wurden.158 Hier lohnt es sich, eine Debatte zu berücksichtigen, die sich an der Frage entzündete, inwieweit diese Maueranlagen überhaupt für Wehrzwecke angelegt wurden oder ob sie nicht vielmehr der städtischen Repräsentation dienten. Die Interpretation der Stadtmauern kleinasiatischer Städte hat sich in den letzten Jahrzehnten deutlich gewandelt. Während Clive Foss noch 1986 von der Annahme ausgegangen war, dass aufgrund eines allgemeinen Friedens vom 4. bis zum 6. Jh. kaum Befestigungen errichtet worden seien,159 sind seitdem für zahlreiche Städte Kleinasiens Stadtmauern aus dieser Zeit bekannt geworden. Da eine solche breit angelegte Bautätigkeit in Widerspruch zu Foss’ These eines allgemeinen Friedens in der Spätantike zu stehen scheint, werden die Fortifikationen zumeist mit einem ausgeprägten Repräsentationswillen der städtischen Eliten in Kombination mit der günstigen wirtschaftlichen Lage der Städte erklärt. Dass den wohlhabenden Städten eine neue, mächtige Stadtmauer gut anstand, ist selbstverständlich korrekt. In einem allgemeinen Frieden lebten die Städte gerade des westlichen und südwestlichen Kleinasiens zwischen dem 4. und 6. Jh. jedoch keineswegs – im Gegenteil. Hier sprechen die historiographischen Quellen eine deutliche Sprache und bezeugen regelmäßige Plünderungszüge verschiedener Gruppen wie Goten oder Isauriern, die oftmals verheerende Folgen zeitigten, Metropolen wie Milet in Mitleidenschaft ziehen konnten und sogar administrative Reformen nach sich zogen, um innerhalb Kleinasiens notfalls militärisch eingreifen zu können. Vor allem Thomas Marksteiner hat mit Nachdruck betont, dass die Mauern im Ernstfall auch der Verteidigung dienen konnten, auch wenn selbst bei den gut erforschten Stadtmauern von Limyra, trotz der entsprechenden Mauerbreite von 1,40 bis 1,60 m, keine Spuren von Wehrgängen gefunden worden sind.160 Hingegen hatte Urs 156   Th. Marksteiner, Der Bonda-Survey. Archäologische Feldforschungen auf dem Terri­ to­rium der ostlykischen Polis Limyra, in: F. Kolb (Hg.), Chora und Polis, 2004, 271–290, hier 289. 157  Vgl. M. Wörrle, Die Horrea Hadriani in Andriake, in: Borchhardt (Hg.), Myra (wie Anm. 1) 70  f. (mit Tafel 35 B); Begass, Eutolmius (wie Anm. 37). 158  Siehe die Aufstellung von Niewöhner, Aizanoi (wie Anm. 151) 91  f. und Jacobs, Creation (wie Anm. 151) 118. 159   C. Foss – D. Winfield, Byzantine Fortifications. An Introduction, 1986, 129  f. 160  Vgl. Marksteiner, Befestigungen (wie Anm. 154) 43. Im pamphylischen Side verfügten die Mauern hingegen zumindest in einigen Abschnitten über Wehrgänge, vgl. U. Peschlow,



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Peschlow aus diesem Befund geschlossen, die Mauern seien «also ganz offensichtlich nicht auf eine Verteidigung hin angelegt [gewesen] und gewährten im Falle einer Belagerung nur bedingt und kurzfristig Schutz».161 Mit dieser Interpretation schloss er sich Frank Kolb an, der über den Bau von Stadtmauern in römischer Zeit bereits 1984 bemerkte: «Das Vorhaben, angesichts einer außenpolitisch gänzlich ungefährlichen Lage Stadtmauern zu errichten, erweist diese als reines Prestigeobjekt.»162 Kolb bezog sich auf die Hohe Kaiserzeit, in der die kleinasiatischen Städte tatsächlich in größtmög­ lichem Frieden lebten. In der Spätantike war es mit diesem Frieden jedoch vorbei. Der These, eine Erneuerung der Stadtmauern sei überhaupt erst nötig geworden, da diese die gesamte Kaiserzeit hindurch kaum genutzt und daher auch nicht instand gehalten worden seien,163 widerspricht ein Bericht des Zosimos, nach dem die Stadtmauern lykischer und pamphylischer Städte noch unter Valens (364–378) Überfällen der Isaurier standgehalten hätten.164 Die Ummauerungen können daher Mitte des 4. Jh. nicht gänzlich verfallen gewesen sein. Nach den Goten-Angriffen des Jahres 263, die selbst Metropolen wie Milet bedroht hatten, werden die Mauern kaum noch als Steinbrüche verwendet worden sein, und zumindest in Milet wurde nach diesen Angriffen die Stadtbefestigung sogar erneuert.165 Nicht zu vergessen seien auch die Zu spätantiken Stadtbefestigungen im südlichen Kleinasien. Der Fall Side, in: D. Kreikenbom u.  a. (Hg.), Krise und Kult. Vorderer Orient und Nordafrika von Aurelian bis Justinian, 2010, 61–108, hier 76; er datiert die Errichtung der Mauern Sides «im Laufe des 5. oder in der 1. Hälfte des 6. Jhs.» (ebd. 80). Im Gegensatz zu den Stadtmauern von Limyra zeigen die von Patara (vgl. Gerrit-Bruer – Kunze, Patara [wie Anm. 150] 52. 64  f.) und Kyaneai (vgl. Kolb, Burg [wie Anm. 1] 386) Wehrgänge, sie dienten also in jedem Fall auch der Verteidigung. 161  U. Peschlow, Befestigungen lykischer Städte in spätantiker und frühbyzantinischer Zeit, in: Dörtlük u.  a. (Hg.), 3rd International Symposium (wie Anm. 22) II 601–624, hier 605. Für Side vgl. dens., Side (wie Anm. 160) 76–78 und unten Anm. 165. 162   F. Kolb, Die Stadt im Altertum, 1984, 176  f.; vgl. Peschlow, Befestigungen (wie Anm. 161) 607 Anm. 42; ähnlich auch Ph. Niewöhner, Byzantinische Stadtmauern in Anatolien. Vom Statussymbol zum Bollwerk gegen die Araber, in: J. Lorentzen u.  a. (Hg.), Ak­ tuelle Forschungen zur Konstruktion, Funktion und Semantik antiker Stadtbefestigungen, 2010, 239–260, bes. 258  f. 163  Für Kyaneai vgl. Kolb, Burg (wie Anm. 1) 276: «Die Befestigungslinie spielt in der Pax Romana keine militärische Rolle mehr. Es gibt dementsprechend keine Indizien für Reparaturoder Ergänzungsmaßnahmen an der Mauer, abgesehen von einem Prunkbogen im Nordosten» (ähnlich 385); für Myra ähnlich Peschlow, Burg (wie Anm. 1) 225. Auch Çevik – PimouguetPédarros, Fortifications (wie Anm. 152) und dies., Système défensif (wie Anm. 152) datieren die Befestigungsanlagen zumeist in die Zeit vom 4.–1. Jh. v. Chr., ohne Spuren von Veränderungen in der Kaiserzeit nachweisen zu können. 164  Zos. IV 20, 1: καὶ πρῶτον μὲν Ἴσαυροι […] τὰς ἐν Λυκίᾳ καὶ Παμφυλίᾳ πόλεις ἐπόρθουν, τειχῶν μὲν κρατεῖν οὐ δυνάμενοι, τὰ δὲ ἐν τοῖς ὑπαίθροις ἅπαντα διαρπάζοντες. 165  Vgl. Niewöhner, Mauern (wie Anm. 112) 181–186; I. Blum, Milet in der römischen Kaiserzeit, in: Dally u.  a. (Hg.), Zeiträume (wie Anm. 112) 43–59, hier 58. Die Mauern von Side waren im 3. Jh. noch intakt und hielten 269 den gotischen Belagerungen stand: Dexippos FGrHist 100 F 29 = J. Nollé, I.Side, p. 167, TLit 35 = fr. 27 Martin = fr. 33 Mecella. Vgl. zur Situation in Kleinasien auch Jacobs, Creation (wie Anm. 151) 117–125.

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Christoph Begass

zwischen dem 3. und 6. Jh. wiederkehrenden Plünderungszüge in Griechenland, die in dieser Frequenz und Vehemenz auch im südwestlichen Kleinasien nicht unbemerkt geblieben sein dürften.166 Auch wenn die Isaurier mit Kaiser Zeno ab sogar 474 einen Kaiser stellen sollten,167 waren sie in der ersten Hälfte des 5. Jh. noch für ihre Plünderungszüge berüchtigt.168 Diese betrafen das ihrer Heimat benachbarte Syrien, aber auch Zypern und weite Teile Kleinasiens von Kappadokien über Lykaonien und Pisidien bis Pontus. Philostorg berichtet ausdrücklich, dass sie in den Jahren 405–408 auch in Pamphylien und Lykien eingefallen seien und dort gewütet hätten.169 Sozomenos gibt an, die Raubzüge hätten die Dörfer und Städte von Karien bis Phönikien verwüstet.170 In den folgenden Jahrzehnten verhielten sich die Isaurier offenbar weniger aggressiv. Eine Bemerkung des Priskos von Panion deutet jedoch darauf hin, dass sie ihre Brandschatzungen um das Jahr 441 wieder aufnahmen, ohne dass wir die Ziele kennen.171 Neben den Zügen der Isaurier notiert Marcellinus Comes für das Jahr 441 überdies Einfälle von Persern,

166  Vgl. zuletzt A. Robertson Brown, Banditry or Catastrophe? History, Archaeology, and Barbarian Raids on Roman Greece, in: Mathisen – Shanzer (Hg.) Romans (wie Anm. 144) 79–96. 167  Zu den immer wieder aufflammenden Aufständen in Isaurien vgl. J. Rougé, L’Histoire Auguste et l’Isaurie au IVe siècle, REA 68, 1966, 282–315; K. Belke, Tabula Imperii Byzantini IV: Galatien und Lykaonien, 1984, 56; N. Lenski, Assimilation and Revolt in the Territory of Isauria, from the 1st Century BC to the 6th Century AD, JESHO 42, 1999, 413–465; K. Feld, Barbarische Bürger. Die Isaurier und das römische Reich, 2005, 163–200, der die zunehmende Integration der Isaurier im 5. Jh. jedoch überschätzt (bes. 200–206), vgl. die wichtigen Korrekturen durch M. Meier, Gnomon 79, 2007, 641–644, bes. 643 und M. Adak, Gephyra 4, 2007, 189–193. Zu Kaiser Zeno (474/475 und 476–491) vgl. R. Kosiński, The Emperor Zeno. Religion and Politics, 2010. 168  Wie tief dieses Bild der Isaurier als Briganten in der Bevölkerung verwurzelt war, zeigt sich in Zenos permanentem Kampf, von seinen Zeitgenossen nicht als Barbar auf dem Thron betrachtet zu werden, vgl. M. Meier, Anastasios und die ‹Geschichte› der Isaurier, in: W. Pohl u.  a. (Hg.), Visions of Community in the Post-Roman World. The West, Byzantium and the Islamic World, 2012, 281–300; ders., Candidus. Um die Geschichte der Isaurier, in: B. Bleckmann  – T.  Stickler (Hg.), Griechische Profanhistoriker des fünften nachchristlichen Jahrhundert, 2014, 171–193. 169  Philost. HE XI 8, p. 139, 24–26 Bidez = p. I 422,198–200 Stein – Bleckmann: κατὰ δὲ ἰάπυγα ἄνεμον καὶ θρασκίαν Παμφυλίαν τε ἐπῆλθον καὶ Λυκίους διέφθειρον. Vgl. dazu auch den Kommentar (Philostorgios, Kirchengeschichte, hg. v. B. Bleckmann – M. Stein, 2015, II 557  f.): «Philost[org] fasst mehrere Einfälle der Isaurier bis 408 zusammen.» Marcellinus Comes datiert diese Einfälle in das Jahr 405 (Marc. Com. ad ann. 405, p. 68 Mommsen). In diesen Zusammenhang gehören auch die Berichte Eunap. fr. 71, 4 Blockley und Zos. V 25; auch Johannes Chrysostomos beklagt in zwei Briefen (Ep. 68–69; PG 52, 645–647 [a. 406?]) die Opfer von Raubzügen und Verwüstungen, ohne aber einen detaillierten Bericht zu bieten. 170  Sozom. VIII 25, 1: μέχρι Καρῶν καὶ Φοινίκων τὰς ἐν μέσῳ πόλεις καὶ κώμας ἐκακούργουν. Malal. XIV 21, p. 284, 55–59 Thurn berichtet, im Jahr 403 hätten die Isaurier die syrische Stadt Seleukeia geplündert. 171  Prisc. fr. 10, 13–14 Blockley: καὶ  Ἰσαύρους πρὸς τὴν λῃστείαν διανισταμένους.



Kaiser Marcian und Myra 249

Sarazenen, Tzanen und Hunnen.172 Während letztere das Illyricum verwüsteten,173 fanden die Kämpfe mit Persern, Sarazenen und Tzanen im östlichen Kleinasien statt. Wie virulent die Bedrohung durch Raubzüge dieser Art für kleinasiatische Städte auch um die Mitte des 5. Jh. noch war, zeigt auch die Berufung neuer comites zum Schutz der Provinzen unter anderem in Pamphylien, Isaurien, Lykaonien und Pisidien durch Kaiser Leo.174 Vor dem Hintergrund der wiederholten Überfälle und Plünderungszüge in der gesamten ersten Hälfte des 5. Jh. erscheinen die in vielen kleinasiatischen Städten zu beobachtenden Mauerbauten nur folgerichtig. Die latente Bedrohung durch immer wiederkehrende Überfälle muss daher als ein Grund für den weitverbreiteten Mauer­ bau ernstgenommen werden. Auch im Falle Myras waren zur Zeit Marcians die Erinnerungen an vergangene Bedrohungen noch frisch. Zudem deutete Mitte des 5. Jh. nichts darauf hin, dass diese in nächster Zukunft beendet sein würden. Setzt man den archäologischen Befund mit den historiographischen Quellen in Bezug, ist auch zu bedenken, dass die Angriffe, derer sich die Städte zu erwehren hatten, von marodierenden Banden, nicht von gut ausgerüsteten Soldaten geführt wurden, die sicherlich auch weder über Belagerungsinstrumente noch -technik verfügten und daher auch nicht mit den größten Wehrbauten abgehalten werden mussten. Dies alles schließt die bisher vorherrschende Interpretation der Stadtmauern als «Manifestation von Macht und Hierarchie»175 jedoch keinesfalls aus, sondern ergänzt sie um einen zentralen Aspekt. Zu einer Zeit, in der man im griechisch-sprachigen Raum in vielen Bereichen auf die Sprache und Symbolik früherer, vermeintlich goldener Zeiten zurückgriff – das hier diskutierte Epigramm ist dafür ein repräsentatives Beispiel –, zu dieser Zeit konnten sich die Städte durch die Erneuerung einer weithin sichtbaren Mauer deutlich als Poleis zu erkennen geben.176 Durch die günstige wirtschaftliche Lage vieler Regionen Kleinasiens bis zur Mitte des 6. Jh. standen ausreichend Mittel bereit, um diese Baumaßnahmen zu finanzieren.177 Überdies bot der Mauerbau – und dies ist ein nicht zu unterschätzender Faktor – lokalen Honoratioren 172  Marc. Com. ad ann. 481, 1, p.  80 Mommsen. Von einem Raubzug der Tzanen unter Theodosius I. berichtet Malal. XIII 40, p. 268, 15–16 Thurn. 173  Marc. Com. ad ann. 481, 3, p. 80 Mommsen. 174  CJ XII 59, 10, 5 (a. 471/472); vgl. A. H. M. Jones, The Later Roman Empire 284–602. A Social, Economic, and Administrative Survey, 1964, I 224; Belke, TIB IV (wie Anm. 167) 56. 175  So etwa Niewöhner, Byzantinische Stadtmauern (wie Anm.  162) 258; ähnlich Peschlow, Befestigungen (wie Anm. 161) 607. 176  Zur hier nicht abschließend diskutierbaren Frage, inwieweit die Stadtmauern genuines Merkmal der antiken Stadt waren, vgl. Kolb, Stadt (wie Anm. 162) 129 (für die griechische Polis klassischer Zeit) sowie Niewöhner (wie Anm. 112, für das spätantike Milet). 177  Vgl. Tietz, Städte (wie Anm. 1) 267  f. Vielleicht gehört in den Kontext der zahlreichen Baumaßnahmen im südwestlichen Kleinasien ein Vertrag der Steinmetzgilde von Sardeis, die am 27. April 459 (unter Kaiser Leo I.) einen Eid schwor, ihre Arbeiten vertragsgemäß auszuführen, zugleich aber auch den Auftraggeber verpflichtete, die Löhne regelmäßig zu zahlen, vgl. W. H. Buckler, Labour Disputes in the Province of Asia, in: Anatolian Studies Presented to

250

Christoph Begass

ebenso wie Statthaltern, Präfekten und nicht zuletzt dem Kaiser eine günstige Gelegenheit, sich öffentlich als Wohltäter des Gemeinwesens zu präsentieren.178 Darüber hinaus sollten sich die neuen Befestigungen als eine Investition in die Zukunft erweisen und Angriffe abwehren, die im 5. Jh. noch niemand ahnen konnte. Denn als ab den 630er Jahren die muslimischen Araber zuerst Syrien und Palästina, danach auch Teile des östlichen Kleinasiens eroberten, waren die lykischen Städte zeitweise Frontstädte, die einer soliden Befestigung bedurften.179 Universität Mannheim Historisches Institut Schloss 68181 Mannheim [email protected] Abbildungsnachweise: Abb. 1: Aufnahme: W. Schiele 1967, DAI Istanbul, D-DAI-IST-R670. Abb. 2: Photoarchiv des Tübinger Lykien-Projekts, Lyk 2001, 17068.

Sir William Mitchell Ramsay, hg. v. W. H. Buckler – W. M. Calder, 1923, 27–50, hier 36–45. 47–50. 178  Vgl. Begass, Φιλοκτίστης (wie Anm. 9) 165–189; siehe auch oben für Belege aus Anazarbos (Anm. 140) und Petra (Anm. 143). 179  Vgl. Foss, Lycian Coast (wie Anm. 1) 2; J. Haldon, The Empire that Would Not Die. The Paradox of the Eastern Roman Survival, 640–740, 2016, 26–57. 133–147 und vor allem Niewöhner, Byzantinische Stadtmauern (wie Anm. 162) 239–260.

WERNER ECK

Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus ­Alexander und dessen angeblicher Triumph über die Perser im Jahr 233 Die Bindung zwischen den Einheiten des römischen Heeres und den jeweiligen Kai­ sern war stets essentiell, sie war meist eng, manchmal auch problematisch. Seit augus­ teischer Zeit waren die Truppen die Stütze der Macht der Herrscher, von ihnen drohte jedoch ebenso nicht selten Gefahr, wenn sich die Beziehungen zwischen beiden än­ derten. Dass mehr oder weniger jeder Kaiser versuchte, die Loyalität der Truppen auf die verschiedenste Weise zu sichern, war eine fast zwingende Folge; nur wenige haben das partiell vernachlässigt, mit entsprechenden Konsequenzen. Eines der Mit­ tel war es, die einzelnen Einheiten neben den außerordentlichen finanziellen Beloh­ nungen durch individuelle und kollektive Auszeichnungen an sich zu binden. Dazu gehörte auch die Verleihung von Beinamen; sie sollten zeigen, wie eng die Beziehung einer Legion, einer Auxiliareinheit oder auch einer stadtrömischen Truppe zu ihrem Oberkommandierenden war. So hat Domitian dem gesamten Heer der Provinz Nie­ dergermanien nicht nur den Beinamen Domitianus verliehen, was dann auch für die einzelnen Einheiten galt, sondern auch die kollektive Bezeichnung exercitus Germani­ cus pius fidelis, den das Heer sogar noch nach dem Tod des Verleihers bis mindestens in die Mitte des 2. Jh. weiterführen durfte.1 Ähnlich hatte Claudius die Legionen VI und XI in Dalmatien mit den Epitheta Claudia pia fidelis ausgezeichnet, als sie dem Usurpationsversuch des Statthalters Arruntius Camillus Scribonianus nicht folgten.2 Andere Auszeichnungen betrafen einzelne Auxiliareinheiten, wie etwa die ala I Ulpia

Für kritische Lektüre danke ich Michel Christol, Matthias Haake, Dirk Kossmann und Peter Franz Mittag, ebenso Timo Eichhorn für vielfältige schnelle Hilfe bei der Lite­raturbeschaffung. Mein Dank gilt auch dem anonymen Gutachter und den Mitgliedern der Kommission für ihre Hinweise, wodurch irrige Aussagen korrigiert wurden. Abgekürzt zitiert werden die neuen Diplome, die nun bei W. Eck – A. Pangerl, Konstitu­ tionen für Prätorianer unter Severus Alexander, ZPE 211, 2019, 189–214 publiziert sind; auf das einzelne Diplom wird mit ZPE 211 und der entsprechenden Nummer verwiesen. 1   W.

Eck, La Romanisation de la Germanie, 2007, 33–52. Dio 60, 15, 4.

2  Cassius

252

Werner Eck

contariorum miliaria civium Romanorum, der Traian am Ende des Dakerkrieges nicht nur das Bürgerrecht verlieh, sondern auch sein Gentilnomen.3 Die Beinamen Severiana und Alexandriana bei den Militäreinheiten in den Provinzen Doch erst im 3. Jh. werden Beinamen, die sich aus Namen der Kaiser ableiten, zu einem allgemeinen Phänomen, das heute vor allem in Inschriften und Papyri zu erfas­ sen ist. Unter Septimius Severus gibt es den Beinamen Severiana zwar noch nicht, ob­ wohl dies immer wieder einmal angenommen wurde; erst unter Caracalla kommt der Beiname Antoniniana auf, der sodann mit Elagabal inflationär bei jedem Typus von militärischer Einheit in allen Arten von Texten erscheint.4 Die Ubiquität der Erschei­ nung macht es mehr als wahrscheinlich, dass hier keine individuelle Auszeichnung einzelner Einheiten mehr vorliegt. Das setzte sich nach Elagabals Ermordung fort und wurde zu einem durchgehenden und umfassenden Phänomen. So war es durchaus an der Zeit, dieses Phänomen, nach Vorarbeiten anderer, umfassend zu analysieren. Das hat schließlich Jenö Fitz 1983 in einem eigenen Buch versucht.5 Er ging dabei von der Prämisse aus, dass die Beinamen grundsätzlich nur geführt wurden, wenn eine entsprechende kaiserliche Verleihung vorlag, also analog zu den individuellen Aus­ zeichnungen, die aus dem 1. und 2. Jh. bekannt sind. Basis seiner Beweisführung wa­ ren die zahllosen Inschriften, daneben auch die Papyri, in denen sich solche Beinamen finden.6 Er kam bei seiner Untersuchung zu einem höchst differenzierten Ergebnis: Das betraf einerseits den Zeitpunkt, ab dem einzelne Einheiten oder auch alle Ein­ heiten einer Provinz einen entsprechenden Beinamen führten oder, wie er annahm, führen durften, und andererseits, warum ihnen dies gestattet wurde. Dabei unter­ schied er nicht grundsätzlich, in welcher Art von Dokument ein solcher Beiname vor­ kommt. Bauinschriften, auf denen Statthalter oder Auxiliarpräfekten als Dedikanten erscheinen, hatten bei seiner Analyse denselben Stellenwert wie private Weihungen einzelner Soldaten oder Soldatengruppen sowie die Grabinschriften eines Heeres­ angehörigen. Dass hinter diesen Dedikanten vielleicht unterschiedliche Intentionen oder variable Informationen über solche Beinamen gestanden haben könnten, spielte bei seiner Auswertung der Quellen keine Rolle. Für die Herrschaftszeit des Severus

3  AE

2008, 1749–1752 (1751 = RMD V 357). Beiname Severiana, der auch immer wieder mit Elagabal verbunden wird, findet sich aber unter ihm nicht. Eine richtige Korrektur in dieser Hinsicht bei Chr. Bruun, Pericula Alexandrina: The Adventures of a recently discovered Centurion of the legio II Parthica, Arctos 29, 1995, 9–27 (= AE 1993, 422). 5  Zusammenfassend J.  Fitz, Honorific Titles of Roman Military Units in the 3rd Century, 1983. 6  Von S. 90–123 führt er von Nr. 290a–522 insgesamt 245 Texte an (eine Reihe von Ziffern erscheinen mehrfach mit a, b, c usw.). 4  Der



Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus ­Alexander 253

Alexander kam er nach seiner Methode folgerichtig zu einem Ergebnis, das er so for­ mu­lierte:7 «The imperial epithets of Severus Alexander’s period differ in one respect from those conferred either earlier or later: instead of one epithet being used consis­ tently there are three varieties: Severiana, Alexandriana and Severiana Alexan­ driana. These were used i n p a r a l l e l [meine Hervorhebung] from Severus Alexander’s accession until his death, as can be seen from the dated inscriptions: Severiana is known from 222–231, and 233–234, Alexandriana from 222, 227, 220–232, and Severiana Alexandriana from 223, 225–226, 228–234. Neither a chronological nor a geographical pattern can be determined in the application of the three varieties. Moreover a survey of the inscriptions of the various units shows that for no small proportion of legions and auxiliary formations two of the epithets, and in a few cases all three, can be found.» Wie sich ein solcher Befund mit der gezielten Vergabe der Beinamen durch den Kai­ ser vertragen soll, bleibt bei Fitz allerdings ungeklärt. Unter den Bedingungen der römischen Zeit ist es freilich kaum vorstellbar, dass nach einer offiziellen Verleihung eines Namens eine Einheit und deren Kommandeur sich nicht daran hielten, sondern mal diesen, mal einen anderen Namen benutzten; doch gerade dies zeigen die Doku­ mente sehr eindeutig. Schon das lässt schwere Zweifel daran aufkommen, ob Fitz’ Voraussetzung: die Notwendigkeit der individuellen Genehmigung durch den Kaiser oder die «Zentrale» in Rom, zutreffen kann. Sieht man sich jedenfalls den Befund an, den er in langen Listen präsentiert, dann drängt sich der Eindruck geradezu auf, dass es eine solche offizielle Verleihung nicht gegeben haben kann; denn die jeweilige Erlaubnis wäre zweifellos klar und eindeutig formuliert gewesen und hätte dann auch beachtet werden müssen. Die offensichtliche Beliebigkeit, in der die Beinamen bei denselben Einheiten erscheinen, gelegentlich in variierter Form, oder aber manchmal auch ganz weggelassen werden, wäre sonst nicht erklärlich. Fitz hat nicht in Erwä­ gung ge­zogen, dass es einfach von der Entscheidung der einzelnen beteiligten Perso­ nen höhe­ren oder niederen Ranges abhängen konnte, welcher Beiname verwendet wurde. Alle Angehörigen des Heeres wussten natürlich, dass die beiden individuel­ len Namen des Kaisers eben Severus und Alexander waren. Beide davon abgeleiteten Beinamen konnten die Bindung an den Kaiser betonen; unter dieser Prämisse gab es keine Präferenz für den einen oder anderen oder vielleicht auch beide. Genau das ist offensichtlich auch geschehen: zwischen 222 und 235 haben einzelne Truppenkörper entweder mit den Beinamen Severiana oder Alexandriana oder eben mit beiden zu­ sammen ihre Bindung an Severus Alexander gezeigt. Es hatte sich schon vor seiner Regierungszeit eingespielt, dass solche Epitheta nach dem persönlichen Namen des Kaisers gebildet wurden. 7   Fitz,

Honorific Titles (Anm. 5) 124.

254

Werner Eck

Wenn aber durch zahlreiche Briefe an einzelne Einheiten oder einzelne Provinz­ statthalter direkt aus Rom über die kaiserliche Kanzlei, wohl das officium des ab epis­ tulis, offizielle Genehmigungen zur Führung solcher Epitheta gegeben worden wären, könnte der Befund nicht so sein, wie er tatsächlich ist.8 Der Befund zeigt in sehr klarer Form, dass im Gegenteil nichts geregelt war, dass vielmehr jede einzelne Person und jede Militäreinheit, die einen Beinamen verwenden wollten, dies in der Form taten, wie es ihnen angesichts der beiden Namen des Kaisers angemessen erschien. Eine Verleihung der einen oder der anderen Variante, je nach den Umständen durch den Kaiser oder die kaiserliche Zentrale, hat es also nicht gegeben. Die Beinamen der stadtrömischen und italischen Truppen in den diplomata militaria Fitz hat allerdings nicht danach gefragt, ob es vielleicht Dokumente gäbe, in denen sich tatsächlich abgebildet haben könnte, wie man in Rom in der Umgebung des Kai­ sers mit solchen Beinamen umgegangen ist und wie man sie etwa dort selbst konkret verwendete. Diese Dokumente aber gibt es, heute freilich in höherer Zahl als zur Ab­ fassungszeit von Fitz’ Untersuchung. Es sind die Konstitutionen, die direkt aus der kaiserlichen Kanzlei stammen und durch die sogenannten diplomata militaria in gro­ ßer Zahl überliefert sind.9 Für die Zeit des Severus Alexander sind dies inzwischen etwa 60 Diplome, davon sind 42 in der Datenbank Clauss-Slaby zu finden.10 Bei 49 dieser Dokumente sind diejenigen Partien erhalten, in denen die Beinamen er­ scheinen, eine Zahl, die für gesicherte Aussagen darüber, wie man in der kaiserlichen Kanzlei mit den Beinamen umgegangen ist, repräsentativ ist. Dabei ist es wichtig, dass es sich um Rechtsdokumente handelt, bei denen man stets sehr darauf geachtet hat, präzise zu formulieren, sachlich und auch hinsichtlich der äußeren Form.11 Die große Mehrheit der Diplome aus der Regierungszeit des Severus Alexander wurde für Prä­ torianer ausgegeben, einige weitere für Soldaten der italischen Flotten und schließlich auch für die equites singulares. Dokumente für Auxiliare fehlen, die letzten Diplome T. Carboni, L’ab epistulis e la prassi amministrativa del congedo nell’ alto impero, RSI 131/1, 2019 (im Druck). 9  Zu Dokumenten dieser Art findet sich nichts bei M. Handy, Die Severer und das Heer, 2009, trotz des allgemeinen Titels. C. Bertrand-Dagenbach, Alexandre Sévère et l’histoire Auguste, 1990, 177–201 behandelt das Bild, das die HA von Alexanders Beziehungen zum rö­ mischen Heer vermitteln will. J. Sünskes-Thompson, Aufstände und Protestaktionen im Im­ perium Romanum. Die severischen Kaiser im Spannungsfeld innenpolitischer Konflikte, 1990, 80–111 kommt auf die Beziehungen des Kaisers zu den Prätorianern nur auf der Basis der li­ terarischen Quellen zu sprechen. Siehe auch die Literatur in Anm. 33; nirgendwo wird diese Dokumentengruppe als relevant angeführt. 10  Zu neuen Dokumenten aus der Zeit des Severus Alexander siehe W. Eck – A. Pangerl, Konstitutionen für Prätorianer unter Severus Alexander, ZPE 211, 2019, 189–214. 11  Siehe dazu mehrere Beiträge in dem Sammelband: Militärdiplome. Die Forschungsbei­ träge der Berner Gespräche von 2004, hg. M. A. Speidel – H. Lieb, 2007. 8  Siehe



Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus ­Alexander 255

dieser Art stammen aus der Zeit des Septimius Severus.12 Es ist also eine Dokumenta­ tion, die nichts über die Praxis in den Provinzen aussagt, sondern allein auf die stadt­ römischen und italischen Truppen ausgerichtet ist. Für die legio II Parthica, die man auch zu den hauptstädtischen Truppen rechnen muss, existieren notwendigerweise keine Diplome, wie das generell für alle Legionen gilt. Fragt man, welche Beinamen für diese drei Truppengattungen von der kaiserlichen Kanzlei verwendet wurden, dann ergibt sich das Bild, das in der folgenden Tabelle in chronologischer Abfolge zusammengestellt ist. Die Beinamen erscheinen in den Dokumenten an verschiedenen Stellen: entweder dort, wo die jeweilige Einheit des Diplomempfängers angeführt wird (soweit der entsprechende Teil des Diploms erhal­ ten ist), also z.  B. cohors I oder II praetoria usw.; ferner werden die Beinamen bei der generellen Nennung der Truppengattung angeführt: in cohortibus praetoriis Severianis oder Alexandrianis, in classe praetoria Severiana oder Alexandriana, und schließlich auch bei der Benennung der castra, in denen die Truppen in Rom stationiert waren, als Severiana oder Alexandriana. Diplome mit Severiana und Alexandriana13 Jahr

Zitat

Beleg

223

castris novis Severianis

RGZM 55

223

coh(ors) V pr(aetoria) S[everiana]

RMD III 193

224

coh(ors) II pr(aetoria) Severiana

CIL XVI 189

224

coh(ors) X pr(aetoria) Severiana

RMD I 76

224

coh(ors) XI urbana Severiana

AE 2014, 325

224

[cohortibus praetoriis] Severianis

ZPE 211, Nr. 1

224

classe praet(oria)] Severiana

RMD V 463

225

[co]h(ors) II pr(aetoria) Severiana

CIL XVI 14214

225

coh(ors) VIII pr(aetoria) Severiana

RMD IV 309

225

coh(ors) VIIII pr(aetoria) Severiana

RMD IV 310

225

classe praetoria Severiana

RMD IV 311

12  Zum letzten Auxiliardiplom aus dem Jahr 206 siehe W. Eck, Septimius Severus und die Soldaten. Das Problem der Soldatenehe und ein neues Auxiliardiplom, in: In omni historia curio­ sus. Studien zur Geschichte von der Antike bis zur Neuzeit. Festschrift für Helmuth Schneider zum 65. Geburtstag, hg. B. Onken – D. Rohde, 2011, 63–77 = AE 2012, 1960, vgl. dazu W. Eck, Das letzte Diplom für einen Auxiliarsoldaten aus dem Jahr 206 n. Chr. – der Text der Innenseite, ZPE 208, 2018, 237–244. Eines aus dem Jahr 203 in RMD III 187. 13  Zum Verweis ZPE 211, Nr. … siehe den bibliographischen Hinweis zu Beginn des Artikels. 14  Auf der Innenseite steht die trib. pot. III, was ins Jahr 224 führen würde; entscheidend sind jedoch die Konsuln des Jahres 225.

256

Werner Eck Jahr

Zitat

Beleg

225

[classe] praetoria Severian(a)

RGZM 56

225

classe praetoria Seve[riana]

RGZM 57

225

cl[asse p]raetoria Severia[na]

RMD IV 312

226

[c]oh(ors) II pr(aetoria) Severiana

RMD V 466

226

coh(ors) III pr(aetoria) Severiana

RGZM 58

226

coh(ors) V pr(aetoria) S[everiana]

ZPE 211, Nr. 3

226

coh(ors) VII pr(aetoria) [Severi]ana

ZPE 211, Nr. 5

226

coh(ors) IIII pr(aetoria) Sev[eriana]

ZPE 211, Nr. 6

226

coh(ors) VIIII pr(aetoria) Severiana

RGZM 59

226

coh(ors) X pr(aetoria) Severiana

CIL XVI 143

226

classe praetoria Se[veriana]

RMD III 196

227

coh(ors) VIIII pr(aetoria) Severiana

RMD V 467

227

coh(ors) VIIII pr(aetoria) Severiana

RGZM 60

227

coh(ors) X pr(aetoria) Severiana

RMD IV 313

228

coh(ors) I pr(aetoria) Severiana

RMD II 132

229

cl(asse) pr(aetoria) Sev(eriana)

RMD II 133

229/230 [cohort(ibus) pr(aetoriis) Se]verianis

15  Der

ZPE 211, Nr. 7

230

coh(ors) I pr(aetoria) Severiana

RMD V 469

230

cohortibus praetori(i)s Severianis

RMD V 470

230

[cohortibus pra]etori(i)s Seve[rianis]

ZPE 211, Nr. 8

230

[cohortibus praetori(i)s Sev]erianis

ZPE 211, Nr. 9

230

castris novis Severianis

CIL XVI 144

230

[castris novis Sever]ianis

RMD III 197

230

castris novis Severianis

CIL XVI 144

vor 231 [coh(ors) - - pr(aetoria) Seve]ria[na]

RMD II 135

vor 231 [- - - Se]veriana

unpubliziert15

Text ist im Ms. für die zukünftigen Bände der RMD schon angeführt. Ich danke Paul Holder, dass er mir seine Listen zugänglich gemacht hat.



Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus ­Alexander 257 Jahr

Zitat

Beleg

231

coh(ors) V pr(aetoria) Alexandriana

RGZM 61

231

coh(ors) VIII pr(aetoria) Alexandriana

RMD IV 315

232

[coh(ors) - - p]r(aetoria) Alexandriana

ZPE 211, Nr. 1016

233

coh(ors) V pr(aetoria) Alexandrian(a)

CIL XVI 14517

233

coh(ors) V pr(aetoria) Alexandrian(a)

RGZM 62 = RMD VI 652

233

cohor[tibus praeto]ri(i)s Alexandrianis

ZPE 211, Nr. 11

233

coh(ortibus) praet(oriis) Alexa[ndri]anis ZPE 211, Nr. 12

233

coh(ortibus) praetoriis Al[exandrianis]

ZPE 211, Nr. 13

234

coh(ors) III pr(aetoria) Alexandr(iana)

AE 2009, 1799

234

coh(ors) IIII pr(aetoria) Alexandr(iana) RGZM 63

231–235 [coh(ortibus) praetori]is Alexan[drianis] ZPE 211, Nr. 14 235?

Ale[xandri]anis?

unpubliziert18

Es sind insgesamt 49 Diplome für alle drei Truppengattungen bekannt, in denen ein Beiname in der einen oder anderen Form erscheint. Die Dokumente bilden eine un­ unterbrochene Abfolge, da in jedem Jahr von 223 bis 235 mindestens eine Konstitu­ tion (öfter durch mehrere Diplome dokumentiert) für eine der drei Truppengattungen überliefert ist, fast stets für eine der prätorischen Kohorten, manchmal aber auch eine zweite für eine Flotte oder die equites singulares.19 Entscheidend ist jedoch, dass die Beinamen nicht willkürlich einmal in der einen und dann wieder in einer anderen Form angeführt sind. Vielmehr zeigt sich eine klare zeitliche Trennung: Für die acht Jahre von 223 bis 230 wird in 37 Dokumenten ausschließlich der Beiname Severiana verwendet, für die fünf Jahre von 231 bis 235 in 12 Dokumenten ebenso ausschließ­

RGZM 64 = AE 2001, 2162 aus dem Jahr 232 wird sachlich richtig [castris novis Ale­ xan­drianis] ergänzt. 17  Von Fitz, Honorific Titles (Anm. 5) 92 irrig ins Jahr 230 datiert. 18  Lesung nicht ganz sicher, wohl Ale[xandri]anis? Siehe auch ZPE 196, 2015, 218–220 = AE 2015, 1879, wo sicher Alexandrianis ergänzt werden muss, nicht Severianis. Auch in einem Diplom aus dem Jahr 232 (RGZM 64 und AE 2001, 2162) ist die Ergänzung Alexandrianis not­ wendig. 19  Für sein erstes Regierungsjahr, 222, kann es noch keine Konstitutionen des Severus Ale­ xander geben, weil jedenfalls die für Prätorianer schon am 7.  Januar abgeschlossen wurden, als Elagabal noch lebte. In AE 2015, 1878 muss der Beiname der castra korrigiert werden: statt Severianis wohl Antoninianis. 16  In

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lich Alexandriana. Eine gemeinsame Nennung der beiden Beinamen findet sich, im Gegensatz zu anderen Dokumententypen, vor allem in den Provinzen, nie. Diese klare zeitliche Trennung ist ohne jeden Zweifel Folge einer bewussten Ent­ scheidung, die durch den Kaiser und vor allem seine Berater getroffen und konse­ quent beibehalten wurde.20 Zunächst erscheint der Beiname, der sich vom ersten persönlichen Namen des Kaisers ableitet: Severiana. Damit wird zudem die Zugehö­ rigkeit zum severischen Kaiserhaus betont. Im Jahre 231 änderte man das und ersetzte Severiana generell durch Alexandriana. Warum? Der Zeitpunkt zeigt klar, warum dies geschah; das Motiv war eindeutig politisch-militärischer Natur. Denn im Jahr 231 brach Severus Alexander nach dem Osten auf, um gegen die neupersische Macht zu kämpfen, die seit Kurzem die östlichen Provinzen des Reiches bedrohte. Gerade weil gegen «Perser» gekämpft werden musste, lag es für den Kaiser oder vielleicht noch mehr für dessen Berater nahe, den Kriegszug mit aller Deutlichkeit als eine Neuauf­ lage des Feldzugs Alexanders des Großen zu propagieren, dessen Namen der Kaiser trug.21 Den Namen als siegverheißendes Omen für den Feldzug zu betrachten, lag mehr als nahe.22 Vor allem die Prätorianer und die equites singulares hatten den Kaiser bei diesem Feldzug zu begleiten, die italischen Flotten aber stellten die Schiffe, mit denen der Herrscher und seine Begleittruppen nach dem Osten aufbrachen. Diese nunmehr im Jahr 231 mit dem Beinamen Alexandriana zu charakterisieren war eine Entscheidung, die sehr nahelag, ja sich damals fast aufdrängte. Sie wurde von da an kontinuierlich beibehalten, auch als der Kaiser mit seinem Heer, wohl im Verlauf des Jahres 234, nunmehr gegen Angreifer im Norden von Italien an der germanischen Grenze ging. Das erste Diplom, in dem der neue Beiname erscheint, trägt das Datum des 7. Ja­ nuar 231; damals hatte der Kaiser mit seinen Begleitern, vor allem den singulares und den Prätorianern, Italien allerdings noch nicht verlassen, was erst im Verlauf der ersten Jahreshälfte 231 geschah. Die Entscheidung für die Privilegierung und den 20  Zu den Beratern in der Umgebung des Kaisers siehe u.  a. L. de Blois, Administrative Stra­te­gies of the Emperor Severus Alexander and his Advisers, in: Herrschaftsstrukturen und Herr­schafts­praxis: Konzepte, Prinzipien und Strategien der Administration im Römischen Kai­ serreich, hg. A. Kolb, 2006, 45–52. 21  Wenn in HA Sev. Alex. 50, 4 darauf verwiesen wird, er selbst habe betont sogar auf den Unterschied inter Romanum Alexandrum et Macedonem verwiesen, dann ist das freilich eher ein Reflex des Autors der Historia Augusta. Allerdings ist es auffällig, wie oft in dieser Vita auf Alexander d. Gr. verwiesen wird, sogar die Geburt des Kaisers wird mit einem Ort mit Alexan­ derkonnotation verbunden (v. 5, 1); er habe auch Münzen mit Anspielung auf Alexander prägen lassen. Vgl. auch HA 13, 1; 30, 3; 31, 5; 39, 1; 50, 4; 62, 2  f. Man hat den Eindruck, dass der Autor der HA bewusst mit dem Namen Alexander gespielt und damit auf den Makedonen angespielt hat. Eine historische Reminiszenz ist dies aber kaum. Speziell auch zum Alexanderthema bei Severus Alexander G. Dareggi, Severo Alessandro, Romanus Alexander, e il complesso san­ tuariale di Thugga, Latomus 53, 1994, 848–858. 22  Im afrikanischen Thugga hat man offensichtlich darauf reagiert, siehe Dareggi, Severo Alessandro (Anm. 21).



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zugehörigen Konstitutionstext, der dann durch die Diplome an die einzelnen Empfän­ ger gelangte, erfolgte sogar stets einige Zeit vor der Veröffentlichung. Dieser Befund ist somit so zu verstehen, dass in den letzten Monaten des Jahres 230, als der Kaiser zusammen mit seinem consilium diese Konstitution genehmigt hatte, der Entschluss zum Feldzug im Osten bereits gefallen sein musste. Es dauerte sodann noch einige Monate, bevor alle Vorbereitungen getroffen waren und man dorthin aufbrechen konnte. Proconsul in den Konstitutionen des Severus Alexander Änderungen im Text der kaiserlichen Bürgerrechtskonstitutionen waren stets eine sehr bewusste Entscheidung, die jeweils durch einen konkreten Grund ausgelöst wurden. Das kann man zu verschiedenen Zeitpunkten aufzeigen, seit die Diplomata auf Bronze ausgegeben wurden.23 In der Zeit des Severus Alexander ist eine solche bewusste Änderung aber nicht nur bei dem Beinamen Alexandriana, der wegen des Aufbruchs in den Perserkrieg anstelle von Severiana eingesetzt wurde, zu erkennen, sondern auch noch an einem weiteren Detail, das in den Diplomen dieses Kaisers für uns seit dem Jahr 232 greifbar wird: Die Titulatur des Kaisers wird um den Rechtstitel proconsul erweitert. Seit der Spätzeit Traians wurde der Titel proconsul innerhalb der kaiserlichen Titu­ latur immer dann angeführt, wenn sich der Kaiser außerhalb Italiens aufhielt; das war ein Teil der vornehmlich durch den Senat gepflegten «republikanischen» Ideologie.24 Diese von Traian geschaffene Titulaturvariante wurde zur Regel und seitdem streng beachtet, was sich besonders unter Hadrian bei seinen zahlreichen Reisen zeigte, un­ ter Pius ex negativo, da er Italien nie verließ. Auch unter Marc Aurel beachtete man die Regel, als Lucius Verus sich seit 162 im Osten aufhielt; er führte den Titel, Marc Aurel nicht, da er in Rom geblieben war. Auch unter Septimius Severus scheint man zunächst diese Ordnung im Wesentlichen eingehalten zu haben, nur sind für ihn die Zeiten, in denen er sich nicht in den Provinzen aufhielt, nicht immer genau zu be­ stimmen.25 Bei Caracalla findet sich proconsul permanent in den Diplomen, da er bereits in der zweiten Jahreshälfte 212 nach Gallien aufgebrochen ist26 und danach

23  Siehe z.  B. P. Holder, Observations on the Inner Faces of Auxiliary Diplomas from the Time of Antoninus Pius, in: Corolla Cosmo Rodewald, hg. N. Sekunda, 2007, 151–171; W. Eck, Die Veränderungen in Konstitutionen und Diplomen unter Antoninus Pius, in: Speidel – Lieb, Militärdiplome (Anm. 11) 87–104. 24  W. Eck, Konsuln des Jahres 117 in Militärdiplomen Traians mit tribunicia potestas XX, ZPE 185, 2013, 235–238. 25  Dazu W. Eck, Die Bürgerrechtskonstitutionen als serielle Quellengattung und proconsul als Element in der Titulatur der römischen Kaiser, in: Mélanges J.-L. Ferrary, hg. A. Heller – Chr. Müller – A. Suspène, 2019, 481–499. 26  Siehe RMD I 74 vom 30. August 212, wo proconsul erscheint.

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nicht mehr nach Italien zurückkehrte.27 Selbst bei einem Kaiser wie Elagabal, der ge­ gen viele übliche Formen verstieß, wurde in den Arvalakten im Jahr 218 mehrmals in die Titulatur des Kaisers proconsul eingefügt; er kam erst im Sommer 219 in Rom an.28 Bedenkt man diese Vorgeschichte der Verwendung von proconsul in der kaiserlichen Titulatur, dann ist nicht verwunderlich, dass auch bei Severus Alexander, der nach der Überlieferung ein besonders enges Verhältnis zum Senat gehabt haben soll, diese Regel präzis eingehalten wurde. Deshalb fehlt dieses Element in allen Kaiserkonsti­ tutionen von 222 bis 231, soweit uns deren originaler Text über die Diplome erhal­ ten ist.29 Der junge Kaiser hielt sich damals kontinuierlich in Rom und Italien auf. Erst in den Diplomen, die seit Anfang Januar 232 ausgegeben wurden, erscheint der Titel. Jahr

Belege für procos in den Diplomen

232

RMD V 471a–b = RGZM 64; AE 2001, 2160; ZPE 211, Nr. 10

233

CIL XVI 145; RGZM 62; ZPE 211, Nr. 11 und 12

234

RGZM 63; AE 2009, 1799

235?

W. Eck – A. Pangerl, Prätorianerdiplom des Maximinus Thrax aus dem Jahr 236, kombiniert mit einer Konstitution des Severus Alexander aus dem Jahr 235(?), ZPE 212, 2019 (im Druck); vgl. AE 2015, 1879

Severus Alexander hat Italien vor Mitte des Jahres 231 verlassen, weshalb er von da an diesen Titel geführt hat. Dagegen könnte man einwenden, der Titel erscheine aber in zwei Prätorianerdiplomen des Jahres 231 noch nicht. Es sind dies RGZM 61 und RMD IV 315, in denen zwar schon die coh(ors) V und die coh(ors) VIII pr(aetoria) die Bezeichnung Alexandriana tragen, in der kaiserlichen Titulatur das Element proconsul aber noch fehlt. Das aber ist ganz folgerichtig. Denn zu Beginn des Jahres 231 war zwar schon klar, dass man den Krieg im Osten führen müsse; deshalb konnte man den Einheiten be­ reits den Beinamen Alexandriana geben. Die Konstitutionen wurden damals jedoch stets zum 7. Januar publiziert. Zum 7. Januar 231 aber hielt sich Severus Alexander noch in Italien auf. Wenn der letzte Eintrag in einem Fragment der Arvalakten des 27  H. Halfmann, Itinera principum: Geschichte und Typologie der Kaiserreisen im römi­ schen Reich, 1986, 223–230. Siehe auch J. Scheid, Commentarii fratrum Arvalium qui super­ sunt, 1998, 283–285 Nr. 99; in diesem Eintrag der Arvalakten für das Jahr 213 und 214 wird der Titel proconsul in Caracallas Titulatur angeführt. 28   Scheid, Commentarii (Anm. 27) 293–298 Nr. 100. 29  Auch in den wenigen Schreiben aus den Jahren 222–224, die bei J. H. Oliver, Greek Con­ stitutions of Early Roman Emperors from Inscriptions and Papyri, 1989, 529–542 abgedruckt sind, fehlt der Titel, der allerdings in der einzigen Konstitution Elagabals bei Oliver (Nr. 274) angeführt ist.



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Jahres 231 auf die Zeremonien der Arvalen am 17., 19. und 20. Mai verweist, dann müsste er bereits zum Feldzug aufgebrochen sein, denn in den Akten wird dem Na­ men des Kaisers bereits der Titel proconsul beigefügt.30 In den Diplomen, die das Da­ tum 7. Januar 231 tragen, konnte der Titel proconsul folgerichtig noch nicht erschei­ nen, erst in denen vom 7. Januar 232. Der angebliche Triumph des Severus Alexander – eine Erfindung Der Kaiser kehrte schließlich wieder nach dem Westen zurück. Wann dies geschah, ist in der Wissenschaft nicht umstritten, vielmehr soll er nach fast einhelliger Meinung bereits im Spätsommer des Jahres 233 Italien wieder erreicht haben, denn in Rom hat er, angeblich am 25. September dieses Jahres, einen Triumph gefeiert, so jedenfalls die Historia Augusta, die auch das konkrete Datum liefert, also eben die spätantike Quelle, deren Unzuverlässigkeit gerade bei der Darstellung des Severus Alexander kaum von jemandem bezweifelt wird. Das Datum aber wurde dennoch weitgehend als zutreffend angesehen.31 In Verbindung mit diesem Datum führt der Autor der HA auch eine wörtliche Rede des Kaisers vor dem Senat an, die allerdings, anders als beim Datum, fast allgemein als dessen Erfindung angesehen wird.32 Die gesamte Geschichte über den Triumph ist jedoch erfunden, wie auch vieles an­ dere, was die militärische Erscheinung des Kaisers betrifft; die moderne Forschung hat freilich bis heute die Story über den Triumph weitgehend als glaubwürdig akzeptiert,33 mit wenigen Ausnahmen, die eine mehr oder weniger deutliche Skepsis erkennen ließen.34 Es hätte allerdings schon immer auffallen müssen, dass Severus Alexander

Commentarii (Anm. 27) 317 Nr. 106: [cos. I]II p. p. procos.; die Ergänzung des Titels in diesem Fragment auch bei den Eintragungen zum 3. Januar trifft aber nicht zu, wie die Diplome zeigen. Denn es lässt sich sehr klar zeigen, dass man in den Akten der Arvalen auf diese Variablen in der kaiserlichen Titulatur sehr genau achtete. Siehe auch oben Anm. 28. 31  Siehe Bertrand-Dagenbach (Anm. 9). 32  HA Sev. Alex. 56, 2. Ferner steht bei Festus 22 ein knapper Satz, in dem die kurz zuvor noch Perser genannten Feinde als Parther erscheinen: De Parthis Romae pompa spectabili trium­ phavit. 33  So etwa Halfmann, Itinera principum (Anm.  27) 252; ebenso M. Haake, Zwischen Severus Alexanders Triumph über die Sāsāniden im Jahre 233 und den Triumphfeierlichkeiten Diocletians und Maximians im Jahre 303. Zum römischen Triumph im dritten Jahrhundert n. Chr., in: Der römische Triumph in Prinzipat und Spätantike, hg. F.  Goldbeck  – J.  Wie­ nand, 2016, 357–395, insb. 357–361; ebenso P.  F.  Mittag, Die Triumphatordarstellung auf Münzen und Medaillons in Prinzipat und Spätantike, in: ibid., 419–452; D. Schäfer, Rezension zu J. S. McHugh, Emperor Alexander Severus. Rome’s Age of Insurrection, AD 222–235, 2017, Plekos 20, 2018, 447–452, bes. 450  f. Auch in der letzten Auflage der Kaisertabelle ist dieses Datum noch widerspruchslos angeführt, siehe D.  Kienast  – W.  Eck  – M.  Heil, Römische Kaisertabelle, Grundzüge einer römischen Kaiserchronologie, 62017, 171. 34  Zweifel am Triumph etwa bei M. Christol, L’ empire romain du IIIe siècle. Histoire po­ litique (de 192, mort de Commode, à 325, concile de Nicée), 1997, 76; C. Bertrand-Dagen­ 30   Scheid,

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im absoluten Gegensatz zu allen seinen Vorgängern anlässlich seines Triumphs seiner Titulatur keine Imperatorenakklamation hinzugefügt hat. Doch nicht nur dies ist auf­ fallend: Imperatorenakklamationen finden sich bei ihm überhaupt nicht, obwohl man gelegentlich gemeint hatte, er habe diese sogar parallel zu seiner tribunicia potestas ge­ zählt.35 Doch unter den weit mehr als 300 lateinischen Inschriften mit seinem Namen finden sich überhaupt nur fünf, in denen innerhalb der Titulatur auf Akklamationen verwiesen wird; es sind folgende Texte, von denen drei gleich ins erste Jahr seiner Herrschaft gehören sollen: Ein Meilenstein nahe Tyana in Cappadocia (AE 1941, 1163 = IK 55, Nr. 51): Imp(eratori) Caes(ari) divi Severi nep(oti) | divi Antonini Mag(ni) Pii | fil(io) M(arco) Aur(elio) Severo [[[Ale|xandro]]] Pio Fel(ici) Aug(usto) | pont(ifici) max(imo), trib(unicia) potest(ate), | imp(eratori) II, co(n)s(uli), p(atri) p(atriae), proco(n)s(uli) | per Asinium Lepidum | leg(atum) Aug(usti) pr(o) pr(aetore) praesid(em) | provinc(iae) Capp(adociae) | ια´. Zwei Meilensteine an der Straße von Bostra nach Philadelphia (AE 1991, 1589; 1590): Imp(eratori) Caes(ari) M(arco) Aur(elio) | Severo A[[lexandro]] | Pio Fel(ici) Aug(usto) pon|tif(ici) max(imo), trib(unicia) po|test(ate), imp(eratori) II, co(n)s(uli), | [p]roco(n)s(uli), p(atri) p(atriae) per | Trebonium For|tunatum leg(atum) | pr(o) pr(aetore) κς´ und ιε´ | XV.36 Sodann gibt es zwei Inschriften, die beide aus dem Jahr 231 stammen sollen, ein Mei­ lenstein aus Adana in Cilicia (AE 1922, 129):

bach, Le triomphe de Sévère Alexandre, Ktema 38, 2013, 341–346; C.  Bertrand-Dagen­ bach – A. Molinier-Arbo, Histoire Auguste. Tome III 2: Vie d’Alexandre Sévère, 2014, 161  f.; J. S. McHugh, Emperor Alexander Severus. Rome’s Age of Insurrection, AD 222–235, 2017, 229–231 B. Dignas – E. Winter, Rome and Persia in Late Antiquity. Neighbours and Rivals, 2007, 71–77 lassen offen, welcher Überlieferung mehr vertraut werden kann. Den Triumph nehmen sie nicht fraglos als zutreffend an, lehnen ihn aber auch nicht grundsätzlich ab. In der letzten zusammenfassenden Darstellung des 3. Jh. von L. de Blois, Image and Reality of Roman Imperial Power in the Third Century AD. The Impact of War, 2019 wird der Triumph zu Recht nicht einmal erwähnt. Wie mir Lukas de Blois mitteilte, hat es den Triumph seiner Ansicht nach nicht gegeben. 35  X. Loriot, Les acclamations impériales dans la titulature de Sévère Alexandre et de Gor­ dien III., ZPE 43, 1981, 225–235. 36  Der zweite Stein ist weniger gut erhalten, aber textgleich; die beiden Texte gehören sicher zu einer Serie von Meilensteinen, die unter dem Statthalter Trebonius Fortunatus aufgestellt wurden.



Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus ­Alexander 263

Imp(erator) Caes(ar) M(arcus) | Aur(elius) Severus | [[Alexander]] | Pius Fe­ lix Invi|ctus Aug(ustus) ponti(fex) | max(imus), tribuni(cia) | pot(estate) X, imp(erator) X, | co(n)s(ul) III, p(ater) p(atriae), pro|co(n)s(ul) viam pu|blicam et pon|tes restituit | m(ilia) p(assuum) XXX | λ´,37 sowie ein Meilenstein aus Noricum (CIL XVII 4, 142): Imp(erator) Caes(ar) Mar(cus) Aurel(ius) | Severus Alexander | Pius Felix Invic­ tus Aug(ustus) | pont(ifex) max(imus), trib(unicia) potes(tate), | imp(erator) X, co(n)s(ul) III, p(ater) p(atriae), proco(n)s(ul) | dominus in[dul]|gentissi[m]us | a Sol(va) m(ilia) p(assuum) XL. Die beiden zuerst angeführten Inschriften führen imp. II an, verbunden mit der tri­ bunicia potestas und consul, beide ohne Iteration, dafür jedoch mit proconsul. Wenn vor allem das Fehlen der Iterationsziffer bei der tribunicia potestas zutreffen sollte, dann gehören beide Inschriften ins Jahr 222 vor dem 10. Dezember, als die trib. pot. II begann. Damals aber stand in der Titulatur des Severus Alexander ganz sicher noch nicht procos. Das aber zeigt, dass diejenigen, die die Texte verfassten, die genaue Titu­ latur noch nicht kannten, sondern nur annahmen, dass die Titulatur in etwa so lauten würde wie oft bei früheren Kaisern. Solche Adaptionen der Titel eines eben an die Macht gelangten Herrschers an das, was man kannte, findet man auch sonst, wenn ein neuer Kaiser die Herrschaft übernahm.38 In zwei weiteren Inschriften erscheint imp. X. Einmal ist diese Angabe mit tribu­ nicia potestas ohne Iteration verbunden, was erneut, wenn die Angabe denn exakt wäre, auf 222 verweisen würde; dann aber folgt cos. III, was auf 229 führt, und procos., was erst kurz vor Mitte 231 in der kaiserlichen Titulatur erscheint. Diese Elemente passen nicht zusammen; vor allem aber ist dann zu fragen, warum, wenn imp. X ein zutreffendes Element wäre, die vielen dann nötigen Imperatorenakklamationen vor der hier angeführten zehnten nirgendwo sonst erscheinen, zumal nicht in den offi­ ziellen Erlassen des Kaisers, von denen wir durch die Militärdiplome mindestens 15 kennen (siehe die Liste oben). Dies macht ganz eindeutig klar, dass es solche Akkla­ mationen nicht gegeben hat, denn wenn es sie gegeben hätte, wären sie auch in die Titulatur der Konstitutionen aufgenommen worden. Und dieses Argument gilt auch bei der zweiten Inschrift mit imp. X, in der ansonsten die titularen Elemente zusam­ menpassen. Woher sollte derjenige, der den Text dieser Inschrift in Cilicia verfasste, 37  Die Lesung der Meilensteine aus Cappadocia und Cilicia wurden nach der elektroni­ schen Publikation von David French überprüft: https://biaa.ac.uk/publications/item/name/ electronic-monographs (Nr. 3 und Nr. 7). 38  So hat man etwa Hadrian die Siegerbeinamen Traians zunächst zugeschrieben, siehe z.  B. ILAlg I 1028 oder CIL III 14177, 1; auch die ersten Münzen Hadrians zeigen diese Namen, vgl. P. Kneissl, Die Siegestitulatur der römischen Kaiser, 1969, 91–95.

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eine Information haben, von der alle anderen Provinzen und vor allem die kaiserliche Zentrale selbst nichts wussten? Gerade kaiserliche Titulaturen auf Meilensteinen des 3. Jh. sind zu oft höchst ungenau, als dass man einem einzelnen außergewöhnlichen Detail folgen dürfte, das sonst nicht überliefert ist. Die Schlussfolgerung ist zwingend: Severus Alexander hat nie eine Imperatorenakklamation in seiner Titulatur geführt. Derselbe Befund ist auch bei den Münzen festzustellen. Kein einziges Mal wird darauf eine Akklamation erwähnt.39 Ein Triumph, den ein Kaiser feierte, ist aber etwas weit Gewichtigeres als eine ein­ zelne Akklamation. Ein solches Ereignis hat sich in der Titulatur aller Kaiser vor Se­ verus Alexander niedergeschlagen; denn ein Triumph machte eine üblicherweise in den Provinzen erfolgte Akklamation in besonderer Weise in Rom selbst sichtbar. Das müsste man auch bei Severus Alexander im Jahr 233 erwarten, wenn er einen Tri­ umph gefeiert hätte, selbst wenn er persönlich vielleicht wenig Wert auf militärischen Ruhm gelegt haben mag, was man aus dem Fehlen von Akklamationen nach dem Jahr 222 erschließen könnte. Doch selbst Hadrian, der fast während seiner gesamten Regierungszeit trotz einer Reihe von siegreich beendeten Auseinandersetzungen in Britannien oder im Donauraum bis 136 jede Akklamation abgelehnt hatte, nahm eine zweite nach dem Bar Kochba-Aufstand an, wohl um seine Heerführer in dem drei­ einhalbjährigen Krieg mit den ornamenta triumphalia ehren zu können. Diese zweite Akklamation erschien dann aber auch stets in seiner Titulatur.40 Einen Triumph hat Hadrian nicht gefeiert. Gleiches gilt auch für Antoninus Pius; aber er führt imp. II beständig in seiner Titulatur, nachdem er sie 142 in Britannien erhalten hatte. Severus Alexander aber soll dagegen einen Triumph gefeiert, diesen jedoch in seiner Titulatur übergangen und nicht durch imp. II angezeigt haben? Das ist historisch ausgeschlos­ sen. Dazu bräuchten wir eine direkte glaubwürdige Überlieferung. Freilich hat man sich immer wieder auch auf Münzen und Medaillons berufen, auf denen der Kaiser im Triumphalornat oder auf einer Quadriga stehend, manchmal mit einer Victoriastatuette in der Hand, gezeigt wird.41 Dies soll, wie von manchen hervorgehoben wird, auf einen aktuellen Triumph hinweisen, bei Severus Alexander eben im Jahr 233. Doch vor kurzem hat Peter Mittag sehr deutlich gezeigt, dass diese auf einen aktuellen Triumph hinzielende Interpretation keine Basis hat. Denn er stellt zwar zunächst fest:42 «Sein Nachfolger Severus Alexander feierte im Jahr 233 wieder einen Triumph. Im gleichen Jahr – und wohl aus diesem Anlass – wurden aurei mit Triumphatordarstellung geprägt.» Doch dann folgt die entscheidende Argumen­ tation: «Jedoch sind dies nicht die frühesten Münzen mit diesem Motiv. Bereits 222, 226 und 229 n. Chr. – offensichtlich anlässlich des ersten, zweiten und dritten Consu­ 39  Zum

Kaiser auf der Triumphalquadriga siehe unten. Eck – G. Foerster, Ein Triumphbogen für Hadrian im Tal von Beth Shean bei Tel Shalem, JRA 12, 1999, 294–313, siehe die Liste 312  f. 41  Dazu etwa Haake oder Schäfer oben in Anm. 33. 42   Mittag, Triumphatordarstellung (Anm. 33) 429. 40  W.



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lats – entstanden entsprechende Goldmedaillons (diese nur 222 n. Chr.), Bronzeme­ daillions, aurei, denarii, sestertii, dupondii und asses. Severus Alexander verhielt sich somit scheinbar wieder sehr traditionell. Allerdings wurden 226 und 229 n. Chr. – also sieben bzw. vier Jahre v o r [meine Hervorhebung] dem Triumph – auch Medaillons geprägt, die den Kaiser eindeutig als Triumphator darstellen  – entweder eine Vic­ toriastatuette haltend, die einen Legionsadler trägt, oder von Victoria bekränzt und von vier Soldaten begleitet.» Deutlicher kann man gar nicht beschreiben, dass Dar­ stellungen eines Kaisers als Triumphator auf Münzen und Medaillons zumindest im 3. Jh. nicht einen konkreten Triumph nachweisen können. Da für Severus Alexander ein Triumph nirgendwo – außer in der unglaubwürdigen HA und dem einen Satz bei Festus – belegt ist, sind solche Prägungen auch im Jahr 233 notwendigerweise kein Ausweis für einen Triumph. Das hat sich schon unter Septimius Severus gezeigt, in dessen Herrschaftszeit entsprechende Prägungen in sehr unterschiedlichen Situatio­ nen erfolgten, etwa um seine Söhne als seine Nachfolger herauszustellen, aber auch in Momenten, bei denen kein konkreter Anlass für diese Prägungen zu finden ist, zumindest kein Triumph. Das Bild des Triumphators symbolisierte generell die Fähig­ keit oder den Anspruch des Kaisers, siegen zu können. Das zeigt sich mit besonderer Deutlichkeit bei Caracallas Nachfolgern Macrinus und Elagabal. In beider Regie­ rungszeit wurden Triumphatordarstellungen benutzt, obwohl beide keinen Triumph gefeiert haben. Gerade Macrinus wollte mit solchen Bildern seine Niederlage gegen die Parther verschleiern und sein militärisches Versagen in Sieghaftigkeit umdeuten. Auch Severus Alexander war im Osten nicht der strahlende Sieger. Aber nach dem mit großem Aufwand und Alexanderanklang unternommenen Feldzug musste eine siegreiche Botschaft übermittelt werden. Das Bild des Herrschers auf der Triumphal­ quadriga suggerierte genau dies. Der Schluss ist zwingend: Die gesamte Geschichte über den Triumph des Kaisers am 25. September ist erfunden. Während freilich Tag und Monat auf der HA beruhen, ist das Jahr 233 lediglich ein Schluss der modernen Forschung; denn eine Überlie­ ferung dazu gibt es nicht.43 Doch wenn man die kaiserlichen Urkunden heranzieht, die von 232 bis 235 kontinuierlich den Titel proconsul anführen, dann ist Severus Alexander aus dem Osten nie mehr nach Rom und Italien zurückgekehrt. Er ist vom östlichen Kriegsschauplatz direkt an die germanische Front gezogen, also in das Kri­ 43   Dareggi, Severo Alessandro (Anm. 21) 855 Anm. 28 führt als Beleg für Sieg und Rück­ kehr im Jahr 233 zwei Inschriften aus Africa an. Doch CIL VIII 1426 = 15259, ein Denkmal, das Victoriis [Augustis] errichtet wurde, ist nur ein Reflex auf die Siegesmeldungen aus dem Osten, zeigt aber nicht, dass Severus Alexander im Jahr 233 schon zurückgekehrt war, zumal die Datie­ rung auf der Ergänzung der trib. pot. XII beruht. Auch die Dedikation an die Fortuna Redux in CIL VIII 1624 = 15846 = Dessau 482 besagt nichts über die erfolgte Rückkehr des Kaisers und ist wohl eher als Votum der Stadt Sicca Veneria zu verstehen; auch hier ist die trib. pot. XII ergänzt. Auch das Heiligtum in Thugga, das sie mit der triumphalen Rückkehr des Kaisers in Verbindung gebracht hat, kann nichts zeigen; denn zum einen fehlt jede genaue Datierung, zum andern wird weder von Triumph noch von Rückkehr gesprochen.

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sengebiet, das ihn gezwungen hatte, den Krieg gegen die Neuperser einzustellen; auch eine Reise nach Ägypten, die geplant war, musste deshalb aufgegeben werden. Dass er direkt vom Osten in das neue Einsatzgebiet gereist ist, sagt nun expressis verbis auch unsere einzige zeitgenössische Quelle, Herodian. Nach ihm ist der Kaiser mit seinem Heer direkt vom Osten über Illyricum an den nördlichen Kriegsschauplatz gezogen, dieselbe Nachricht findet sich auch bei Aurelius Victor.44 Alles andere erlaubte die dringende Gefahr an der Nordgrenze, sozusagen im Vorfeld Italiens, nicht. Wäre die Bedrohung an der Nordgrenze nicht so unmittelbar gewesen, dann hätte das römische «Oberkommando» mit den Truppen, die es im Osten zusammengezogen hatte, die dortige Gefahr entschiedener bekämpfen können. Herodians Schilderung mit dem direkten Zug vom Osten an die germanische Grenze stimmt mit dem, was man aus den kaiserlichen Konstitutionen entnehmen darf, überein. Dagegen eine Aussage der notorisch für die Zeit nach Caracalla unzuverlässigen HA anzuführen, würde jeder methodischen Rekonstruktion widersprechen. Die Konstitutionen aus der kaiser­ lichen Kanzlei sind grundsätzlich präzise, auch die unter Severus Alexander. Damit sollte man, solange nicht neue verlässliche Quellen eine andere Sicht notwendig ma­ chen, davon ausgehen, dass Severus Alexander am 25. September des Jahres 233 kei­ nen T ­ riumph gefeiert hat, weil er damals nicht in Italien war und offensichtlich auch nie mehr dorthin zurückkehrt ist. Als Ende 233/Anfang 234 über die Konstitution entschieden wurde, auf die die zwei Diplome RGZM 63 und AE 2009, 1799 zurück­ gehen, war er noch in den Provinzen unterwegs, vermutlich noch im Osten; deshalb erscheint der Titel proconsul in diesen Dokumenten. Denn es wäre höchst auffällig, wenn die kaiserliche Kanzlei plötzlich bei der Verwendung des Titels proconsul das Prinzip, das sie in den Jahren 222 bis 233 so genau eingehalten hatte, Ende 233/Anfang 234 nicht mehr beachtet hätte. Und, um dies nochmals zu betonen: Wenn es einen Triumph gegeben hätte, wäre ebenso die Einfügung imp. II in die Titulatur zwingend gewesen. Beide Elemente, proconsul und der neue Beiname Alexandriana für die stadtrömi­ schen und italischen Truppen, zeigen jedenfalls, dass man sich der neuen Situation, die durch den Krieg gegen die Perser eingetreten war, durchaus bewusst war. Sie sind Teil der politischen Entscheidungen, die, so darf man annehmen, in Rom und im Reich wohl laut und deutlich verkündet wurden: Der römische Alexander zieht in den Kampf gegen die neuen Perser. Für uns ist dies zuverlässig nur noch in den beiden Worten Alexandriana und proconsul erkennbar.

44  Herodian 6, 7; Aurelius Victor 24, 2: confestim apparatu magno bellum adversum Xerxem, Persarum regem, movet; quo fuso fugatoque in Galliam maturrime contendit, quae Germanorum direptionibus tentabatur. E. Ritterling, RE XII 2, 1480  s.  v. Legio, hatte sich schon 1925 dieser Überlieferung angeschlossen. CIL III 3427 = 10380, aus Aquincum wurde ob salutem et reditum zu einem unbestimmten Zeitpunkt, sicher nicht vor den letzten Monaten des Jahres 233, dedi­ ziert. Ob man dieses Zeugnis mit dem Zug des Severus durch Illyricum in Verbindung bringen darf, muss offen bleiben.



Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus ­Alexander 267

Der Befund zu den beiden Beinamen Severiana und Alexandriana in den Urkun­ den für die hauptstädtisch-italischen Truppen zwingt aber auch zu einer generellen Schlussfolgerung hinsichtlich deren Verwendung bei den anderen Heereseinheiten (siehe schon kurz oben). Fitz hatte zu Recht festgestellt, dass es bei der Verwendung der einzelnen Titel, ob Severiana, Alexandriana oder einer Verbindung beider, kein generelles Prinzip gegeben haben kann, das bei allen Truppen und in allen Provinzen wirksam gewesen wäre – außer eben dem einen, dass die Verwendung der Namen, wie er meinte, offiziell durch den Kaiser und seine Zentrale erlaubt worden sei. Die enorme Variabilität sei dadurch entstanden, dass Rom zu völlig unterschiedlichen Zeiten einen bestimmten Titel entweder an einzelne Truppen oder ganze Provinzen konzediert habe. Träfe dies aber zu, dann müsste man bei der kaiserlichen Zentrale eine völlige Beliebigkeit bei der Verleihung der Namen an die Truppen in den Pro­ vinzen annehmen. Dies aber widerspricht allen Einsichten, die wir aus der obigen Liste über die Verwendung der Beinamen eben durch die Zentrale entnehmen oder doch erschließen können. In Rom war man in dem entsprechenden officium absolut konsequent, welchen Namen man in einem Dokument anführte. Da aber der Befund bei den anderen Truppen, wie Fitz zu Recht gesehen hat, in den Provinzen völlig beliebig ist, zwingt dies zu der Annahme, dass aus Rom eben keine entsprechenden Vorgaben gekommen sind. In den Provinzen, aber auch bei einzelnen Angehörigen der verschiedenen Einheiten entschied man selbst über die Form, die jedem als die adäquate erschien, um dem Kaiser Reverenz zu erweisen und die Bindung an ihn auf­ zuzeigen. Das konnte mit einem der beiden Namen oder manchmal auch mit beiden geschehen. Wenn die kaiserliche Kanzlei selbst in Schreiben in die Provinzen solche Beinamen verwendet haben sollte, dann hat sie das vermutlich in der Form gemacht, wie das auch in den kaiserlichen Konstitutionen geschehen ist, nämlich bis zur Ent­ scheidung für den Perserkrieg mit Severiana, danach mit Alexandriana. Erhalten ist ein solches Schreiben freilich nicht. Wenn es sie gegeben hat, dann hat das aber nicht mehr die konkrete Anwendung der Beinamen in den Provinzen beeinflusst, denn dort hatte es sich bereits eingespielt, dass es jedem frei stand, die Form zu verwenden, die ihm gut schien. Die kaiserlichen Beinamen in Inschriften stadtrömischer Militärs In der Stadt Rom und bei den dort stationierten Truppen hat es allerdings diese Be­ liebigkeit wie in den Provinzen offensichtlich nicht gegeben. Denn in Inschriften, die auf Monumenten einzelner Einheiten oder auch einzelner Angehöriger der haupt­ städtischen Truppen erschienen, findet sich einheitlich nur der Name Severiana, wie die folgende Liste zeigt:

268

Werner Eck Jahr Einheit oder Einzelperson

Benennung Beleg

223

cohors V, VI, VII, und weitere Einheiten Severiana

CIL VI 32542

225

coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3001

227

coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3005

229

coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 2998

230

coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3029

coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3021

coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3032

coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3034

Fulvius Rogatianus, coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3000

Aelius? Olympus, coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3050

Falius? Tuarius, coh. VII vigilum

Severiana

CIL VI 3004

Ela? Apol(l)inaris, miles coh. I pr.

Severiana

CIL VI 2432

Aur. Dubitatus, miles coh. II pr.

Severiana

CIL VI 2456

Valerius Sabinus, miles coh. II pr.

Severiana

CIL VI 32671

Aur. Marinus, miles coh. VII pr.

Severiana

CIL VI 170

miles coh. II pr.

Severiana

CIL VI 32714

miles coh.

Severiana

CIL VI 33016

Es sind relativ wenige Inschriften, in denen überhaupt in Rom ein Beiname angeführt wird.45 Dieser lautet einheitlich Severiana, wobei allein zehn der Texte, allesamt Graf­ fiti, aus der Kaserne der cohors VII vigilum kommen. Bemerkenswert ist aber, dass die fünf Inschriften aus diesem Komplex, die datiert sind, allesamt aus den Jahren zwi­ 45  Wenn man die Inschriften der bei Rom stationierten legio II Parthica einschließen will, dann ist auch dieser Befund sehr einheitlich: stets Severiana. Lediglich bei den Grabinschriften dieser Legion im Osten (siehe W.  van Rengen, La IIe Légion Parthique à Apamée, in: Les ­légions de Rome sous le Haut-Empire, hg. Y. Le Bohec – C. Wolff, 2000, vol. 1, 409) findet sich einige wenige Male die Verbindung S(everiana) A(lexandriana), so etwa in einer Grab­ inschrift aus Apamea am Orontes, wo der b(ene)f(iciarius) | trib(uni) leg(ionis) II P(arthicae) verstorben ist. Diese wenigen Texte gehören sicher in die Zeit des Feldzugs im Osten, an der die Legion beteiligt war. Dass sich in den zahlreichen Inschriften dieser Legion in der Umgebung von Rom der Beiname Alexandriana nicht findet, ist wohl auch dadurch bedingt, dass die Legion oder jedenfalls der größte Teil 231 mit dem Kaiser nach dem Osten aufbrach und damit Soldaten dieser Legion in dem Zeitraum 231 bis 235 dort keine Inschriften errichteten. Sie zog mit dem Kaiser aus dem Osten direkt nach Obergermanien (vgl. CIL XIII 6231 = Dessau 2360); von dort kehrte sie offensichtlich erst mit Maximinus wieder nach Italien zurück.



Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus ­Alexander 269

schen 223 und 230 stammen, also mit dem Befund aus den Konstitutionen überein­ stimmen. Auch bei den Zeugnissen, die auf Prätorianersoldaten zurückgehen, ist nur Severiana bezeugt; von diesen Texten ist freilich keiner chronologisch genauer fixiert. Nur ein einziger epigraphischer Text aus Rom selbst bricht aus dieser Einheitlich­ keit aus. Denn in einem nicht näher datierten Graffito eben aus der Kaserne der cohors VII vigilum erscheint ein dreifacher Beiname in der Form: c(o)ho[r]te septima bi[gi]l(um) Mami(ana) Seberi(ana) Alexandri(ana).46 Hier nahm der Schreiber offensicht­ lich Bezug nicht nur auf den Kaiser, sondern auch auf dessen Mutter Iulia Avita Ma­ maea, die die beherrschende, übermächtige Gestalt hinter ihrem Sohn war. Das aber war ohne Zweifel eine sehr persönliche Formulierung des Soldaten, in etwa vergleich­ bar mit dem, was aus den Provinzen bekannt ist; mit einer offiziellen Sprachregelung hat dieser Text nichts zu tun. Aus diesem Befund darf man wohl schließen, dass man bei den Truppen in Rom durchaus wusste, wie das kaiserliche Kommando bei der Benutzung von Beinamen für die einzelnen Einheiten verfuhr. Das wirkte sich offensichtlich entsprechend aus, wenn einzelne Soldaten selbst Inschriften abfassten wie bei den Graffiti in der Ka­ serne der vigiles oder bei Weihungen oder Grabinschriften. Die Gleichartigkeit der Formulierungen dürfte eine Folge der räumlichen Nähe der dort dienenden Soldaten zur kaiserlichen Zentrale gewesen sein. Sie blieben nicht unbeeinflusst von dem, was von dort verkündet wurde. Universität zu Köln Historisches Institut Abt. für Alte Geschichte Albertus-Magnus-Platz 50923 Köln [email protected]

46  CIL VI 3008; siehe auch R. Sablayrolles, Libertinus miles. Les cohortes de vigiles, 1996,

372–380, 762.

HÉLÈNE CUVIGNY

Poste publique, renseignement militaire et citernes à sec: les lettres de Diourdanos à Archibios, curator Claudiani Le colloque de Corfou sur les documents administratifs dans les provinces orientales de l’empire romain m’ a donné l’ occasion de reprendre l’ étude d’ un ostracon du Mons Claudianus que je songeais à publier depuis longtemps.1 Il appartient à un ensemble de neuf lettres, toutes adressées par un certain Diourdanos au curateur du Claudianus, qui s’ appelait alors Archibios. J’ ai décidé, dans la version écrite de ma communication, de publier cet ensemble: même si les autres lettres n’ ont pas l’ intérêt du n° 4, certaines d’ entre elles aident à l’ éclairer.2 Le dossier provient du comblement de détritus qui avait rempli jusqu’ au sommet des murs la pièce 1 de l’ îlot Fort West I, mitoyen de la salle des citernes dans le grand village fortifié du Mons Claudianus; sa date approximative, c. 150p, se fonde sur la prosopographie: Archibios reçoit également une lettre de Nepherôs, curator de Tiberianè, auteur d’ une lettre au tabularius Athènodôros, lequel est mentionné dans deux ostraca précisément datés de l’ an 16 d’Antonin et issus du même sondage.3 La pièce 1 paraît en effet avoir été comblée au moins en partie avec les poubelles du bureau des curatores (sous Antonin le Mons Claudianus est commandé localement par un curator et non plus par un centurion comme au temps de Trajan et d’ Hadrien).4 Quant à l’ auteur des lettres, Diourdanos, porteur d’ un nom dace répandu,5 il était responsable du praesidium de Raïma,6 dernière station avant le Claudianus sur la route des carrières dont la tête sur le Nil était Kainè. Diourdanos ne se présente jamais comme curator de Raïma, soit pour faire bref, soit parce qu’ il n’ avait pas ce titre.7 Toutes ses lettres 1  Je remercie ses organisateurs, les professeurs George Souris, Elias Sverkos et Rudolf Haensch, de m’ avoir invitée à y participer. Merci également à Rodney Ast, relecteur du manuscrit de cet article, qui m’ a aidée à prendre position sur plusieurs difficultés paléographiques. 2  Toutes les photos ont été prises par Adam Bülow-Jacobsen. 3  Inv. 7726 et peut-être O.Claud. III 556. 4   Cuvigny 2014. 5  D. Dana, Onomasticon Thracicum (OnomThrac.). Répertoire des noms indigènes de Thrace, Macédoine Orientale, Mésies, Dacie et Bithynie, 2014, 386; id., Les Daces dans les ostraca du désert Oriental de l’ Égypte. Morphologie des noms daces, ZPE 143, 2003, 176  sq. Plusieurs hommes de ce nom apparaissent dans les O.Claud. 6   Cuvigny 2018, § 146–153. 7  Cf. 8, 11–12n.

272

Hélène Cuvigny

sont de la même main, cursive et idiosyncrasique, qui a des chances d’ être la sienne; la formula valedicendi ne présente pas en effet de changement d’ écriture, sinon un vague changement de style. Ajoutons que Diourdanos avait la fâcheuse manie de remployer des tessons: plusieurs de ses lettres sont des palimpsestes. 1 (fig. 1) FWI – room 1, NE 9

inv. 7297 11 × 7,2 cm

c. 150p pâte alluviale

Fig. 1

Accusé de réception pour un sac postal envoyé du Mons Claudianus. Diourdanos précise qu’ il l’ a réexpédié «ayant écrit un ostracon à Hermias». Hermias est sans doute le curateur de la station située en aval de Raïma, qui pourrait être Kampè,8 mentionnée dans le document suivant. Quant à l’ ostracon pour Hermias, c’ est probablement le bordereau accompagnant le sac postal et dans lequel Diourdanos a indiqué, comme c’ est l’ usage, le nombre de lettres, l’ identité du porteur et l’ heure de son départ de Raïma.

8   Cuvigny

2018, § 155.



Poste publique, renseignement militaire et citernes à sec 273

↓ 4

Διούρδανος Ἀρχιβίῳ τῷ τειμιωτάτῳ χαίριν. ἐκομισάμην ἐπιστολὰ η ζ ὥρᾳ τῆς νυκτὸς διὰ ταβελλαρίου σου καὶ εὐθέω τῇ αὐτῆ ὥρᾳ διεπεμψάμην γράψα[ς] καὶ  Ἑρμίᾳ ὄστρακον.

8   ἐρρῶσθαί σε εὔχομαι. 1 l. τι- || 2 l. χαίρειν

«Diourdanos à son très estimé Archibios, salut. J’ ai reçu 8 lettres à la 7e heure de la nuit par ton messager et je les ai aussitôt reexpédiées à la même heure, ayant écrit un ostracon pour Hermias. Je te souhaite bonne santé». 3–4  La 7e heure de la nuit correspond à minuit en toute saison. 8  La formula valedicendi est d’ une main plus nerveuse, mais elle a probablement été tracée par le même scripteur. 2 (fig. 2) FWI – room 1, SE 12

inv. 7595 6,4 × 5,1 cm

c. 150p pâte alluviale

Fig. 2

L’ évaluation proposée de la lacune de gauche postule que le bord gauche était à peu près vertical.

274

Hélène Cuvigny

→ [Διούρ]δανος Ἀρχιβίῳ [κουράτ]ωρι Κλαυδιανοῦ [χαίριν.] εὐθέως σου λα       ἔπ]εμψα ἰς Καμπὴ 4 [  [               ]   ν μετὰ τοῦ συσ [                   ]         των μον    –   –   –   –   –   – 2 l. κουράτ]ορι || 3 σου: σ post corr.

«Diourdanos à Archibios, curateur du Claudianus, [salut]. Dès que j’ ai reçu? de toi […] j’ ai envoyé […] à Kampè avec …» 3–4  On attendrait εὐθέως σου λαβὼν τὴν ἐπιστολήν, mais l’ étendue de la lacune ne le permet pas. Les derniers mots auraient-ils été oubliés? 5–6 Il faut probablement restituer συσ|τρατιώτου. Peut-être alors μετὰ τοῦ συσ|[τρατιώτο]υ καὶ τῶν μονο|[μαχῶν]. 3 (fig. 3) FWI – room 1, NE 10

inv. 7469 11 × 8 cm

Fig. 3

c. 150p pâte alluviale



Poste publique, renseignement militaire et citernes à sec 275

Fragment supérieur droit d’ une lettre de la main de Diourdanos. Elle concerne au moins en partie la transmission du courrier officiel. La lacune à gauche est peut-être plus étendue que ne le suggère la restitution du seul nom de Διούρδανος à la ligne 1. → [Διούρδανος Ἀρ]χιβίῳ κουράτορι χαίριν. ] ταβελλάριν ἔχω καὶ αὐτὲς   ]του ἥκι ἐπιστολὰς ἔχων ὥστε 4   ] μηκέτι ἰς Καινὴν καταβαίνιν διεπεμ?]ψάμην σοι μίαν ἑκάστῳ ]ε περὶ αὐτοῦ {του}· διὸ ἐκρα   ] τοὺς ἄρτους αὐτοὺς ὑ  ] μέμψιν γὰρ    υκα 8  –  –  –  –  –  –  –  – 1 l. χαίρειν || 2 l. ταβελλάριον, αὐτός || 3 l. ἥκει, ἔχων: ω ex ε corr. || 4 l. εἰς, καταβαίνειν

«Diourdanos à Archibios, curateur, salut. J’ ai [Untel? comme?] messager et … il est arrivé avec des lettres, si bien que … ne plus descendre à Kainè … je t’ en ai envoyé une … C’ est pourquoi …» 2  Diourdanos explique-t-il qu’ il n’ a pas de tabellarius à sa disposition? Ou qu’ il a Untel (anthroponyme en lacune) comme tabellarius? 5  μίαν. Une lettre? 6  ἐκρα-. Les habitudes lexicales prévalant dans les ostraca des praesidia suggèrent κράζειν ou κρατεῖν (cf. O.Claud. I 157, 2: ἐκρατήθην ὧδε, «j’ ai été retenu ici»). 7 ἄρτους. ἄλλους possible. 8   υκα. συκα ou ουκα.

276 4 (fig. 4) FWI – room 1, NE 11

Hélène Cuvigny inv. 7309 12 × 11 cm

c. 150p pâte alluviale

Fig. 4

Cet ostracon se fait l’ écho d’ un minuscule épisode survenu en Dodécaschène et rappelle par son contenu les journaux de poste dans lesquels étaient copiées ou résumées des lettres officielles (voir par exemple O.Krok. I 87 ou encore le registre du curateur Turbo trouvé à Xèron).9 Pourtant, ce n’ est pas un journal de poste, mais une lettre, et, bien qu’ elle ait trait à la transmission du courrier, cette lettre n’ est pas un bordereau d’ envoi. Une hypothèse sur les circonstances de sa rédaction est proposée dans le comm. ad 2. Palimpseste.

Le livre de poste de Turbo, curateur du praesidium de Xèron Pelagos, in: A. Kolb (ed.), Viae Romanae/Roman Roads. New Evidence, New Perspectives (sous presse). 9  H.  Cuvigny,



Poste publique, renseignement militaire et citernes à sec 277

↗ 4 8 12 16

Διούρδανος Ἀρχιβίῳ χαίρειν. τὰ περιεχοντα διπλωμα     υτα         · ἰς τὴν πρώτην ἐπιστολὴν γράφι Σατορνῖλος ὁ πρίνκιψ σὺ ἀσφαλῶς τὸ μέταλλον φυλάσιν καὶ ὑμεῖν τὰ πραισίδια· ἰς τὴν ὑποκάτω ἐπιστολὴν γράφι Λονγῖνος Πρίσκος κουράτωρ πραισιδίου Παραμβολὰ τῆς Δωδεκασχύνου ἰς τὴν ⸌           ⸍          ων τὸ πραισίδιν τῇ θ τοῦ Φαρμουθι τεθεωρακέναι ἰς τὴν ⸌Ἀραβίαν⸍ ἰς τὸ πέρα ε βαρβά[ρ]ους καὶ δύω καμήλους ὑδρευωμένους παρὰ ποταμὸν καὶ περιπατοῦντες ἰς τὰ κάτω μέρη· διὸ ἔγραψε τῇ κάτω ῥίπᾳ ατοὺς φυλάσιν. ἐρῶσθαί σε εὔχομ(αι).    ἐρωτηθ[εὶς] ἵνα ὁ ἀσ                                                             κ[ὸς ῥ]αφῇ.

passim l. εἰς || 3, 6 l. γράφει || 4 l. σοὶ || 5 l. -λάσσειν, ἡμῖν || 6 l. γράφει || 7–8 l. Παρεμβολῆς || 8  l. Δωδεκασχοίνου || 9  l. πραισίδιον || 11 [ρ]ους: υ post corr., l. δύο, ὑδρευομένους || 12  l. περιπατοῦντας || 14 l. φυλάσσειν

«Diourdanos à Archibios, salut. Voici? ce que contenaient? les diplômata. Dans la première lettre, Saturnilus?, le princeps, écrit, à toi, de bien veiller à la sécurité de la carrière et, à nous, à celle des praesidia. Dans la lettre annexée, Longinus Priscus, curateur du praesidium de Parambola en Dodécaschène écrit que, en …ant le praesidium … le 9 Pharmouthi, il a aperçu, sur la rive arabique, de l’ autre côté (scil. du Nil), 5 Barbares et deux chameaux faisant provision d’ eau au bord du fleuve et se dirigeant vers l’ aval. En conséquence de quoi, il a écrit à la rive d’ aval de les surveiller. Je te souhaite bonne santé. Fais, s’ il te plaît, (re)coudre l’ outre.» 1–2  Le premier mot du texte antérieur sous-jacent est bien lisible dans l’ interligne: Διούρδανος. Il s’ agit donc d’ une autre lettre du même expéditeur. Je ne parviens pas à reconnaître Ἀρχιβίῳ dans ce qui suit. 2  τὰ περιεχοντα διπλωμα     υτα         . τὰ περιέχοντα διπλώματα ῦτα/ὐτά? Ayant pour sujet un livre ou tout document écrit, περιέχειν signifie «contenir» et se réfère à la teneur du texte. Il a toujours un complément d’ objet (le contenu du document), représenté par un accusatif ou une proposition complétive, ou bien il est précédé de ὡς ou de καθώς («comme [le document] l’ indique/le stipule»). Enclavé ici entre l’ article et le nom, on ne voit pas ce qu’ il peut signifier. J’ ai pensé à une faute pour un participe passif: τὰ περιεχόμενα διπλώματα, «les circulaires contenues» ou «enveloppées»; en

278

Hélène Cuvigny

ce cas, περιέχειν aurait un sens concret. Une autre hypothèse apporte un sens plus intéressant. On pourrait interpréter τά comme un article ayant valeur de pronom relatif (E.  Mayser, Grammatik der griechischen Papyri aus der Ptolemäerzeit II. 1, 1926, 58–60; R. Kühner – B. Gerth, Grammatik. Satzlehre I, 1966, § 460) et couper différemment: τὰ περιεχον (l. περιεῖχε) τὰ διπλώματα, «ce que contenaient les circulaires»; ῦτα serait alors sujet du verbe attendu juste après (ἐστι conviendrait pour l’ espace, mais ne paraît pas correspondre aux traces; οὕτως n’ est pas possible). Pour l’ absence d’ augment dans περιεχον, les parallèles sont toutefois rares et tardifs: PSI I 50, 14 (IV/Vp), παρεχόμην; P.Oxy. XVI 1867, 13–14 (VIIp), ἐνεχεν. Cette hypothèse, que je propose donc avec réserve, expliquerait pourquoi Diourdanos fait un résumé aussi précis de la correspondance officielle: celle-ci a été perdue ou détruite, peut-être à la suite d’ une mésaventure analogue à celle qui est rapportée en P.Berl. Zill. 10, 2–6, que Naïm Vanthieghem m’ a signalé: l’ auteur de cette lettre demande à son correspondant de lui réécrire parce que sa lettre précédente, ayant été mouillée, est devenue complètement illisible. Mais les διπλώματα ont-ils circulé à une période de l’ année où de violentes pluies peuvent se produire? La seule mention de mois dans les lettres de Diourdanos se trouve justement dans le présent ostracon: c’ est la date à laquelle le curateur de Parembolè a fait ses observations, le 9 Pharmouthi, c’ est-à-dire le 3 avril (grégor.). On peut admettre que le diplôma du princeps circulait sur la route du Claudianus dans le courant du même mois. Avril n’ est pas notoirement pluvieux dans le désert Oriental, où les précipitations ont plutôt lieu en hiver. Maël Crépy (Laboratoire Archéorient, Lyon) a bien voulu examiner la possibilité de pluie en avril. Parmi les références qu’ il me signale, la thèse d’Ahmed Hadidi est particulièrement éclairante (https://www.researchgate.net/publication/299345563_Wadi_Bili_Catchment_in_the_Eastern_Desert_Flash_Floods_Geological_Model_and_Hydrogeology); l’ auteur y décrit (p. 22) le régime des pluies dans le désert Oriental et donne en fig. 2-1, une charte climatique d’ Hurghada d’ après laquelle les précipitations mesurées dans cette ville sur la période 1971–2000 y apparaissent même un peu plus abondantes en avril qu’ en décembre (Hurghada est une station balnéaire à une soixantaine de km au NE du Claudianus). Pour Crépy, la survenue d’ une pluie violente en avril dans la région du Claudianus n’ a donc rien d’ impossible, les montagnes environnantes étant en outre un facteur favorable. En fin de ligne, ἰς τὴν est probable (cf. ligne 5), mais les quatre lettres comprises entre ῦτα et ἰς τὴν résistent à la lecture; les deux dernières pourraient être ις. 3  γράφι. Il y a place pour une lettre entre phi et iota et des traces sont perceptibles, mais comme elles ne correspondent pas à epsilon, je pense qu’ elles appartiennent au texte sous-jacent. Σατορνῖλος. C’ est la lecture qui convient le mieux à l’ étendue, mais elle est paléographiquement douteuse. Σερτοριαν{1–2}ός, à quoi j’ avais d’ abord pensé, est encore plus problématique. 4  πρίνκιψ. Le titre de princeps est très rare dans les ostraca des praesidia. Au Mons Claudianus, il n’ apparaît par ailleurs que dans une autre lettre de Diourdanos (8).



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Pour ce qui est des autres sites romains du désert Oriental, il n’ est attesté que dans un fragment de lettre très abîmé de Krokodilô (O.Krok. inv. 59: ]ν τῷ πρίνκιπι | [- - -] συντέτευχε) et dans un ostracon de Xèron, petit compte d’ orge, de blé et de pain dont le titulaire est un princeps du nom de Σωλᾶς (O.Xer. inv. 747); cet anthroponyme (add. On.) figure en outre sur deux cols d’ amphores du même site. Ces trois documents datent d’ après la stratigraphie du début du IIe s., ce qui correspond aussi à la date de l’ ostracon de Krokodilô (fin du règne de Trajan ou début du règne d’ Hadrien). Le princeps mentionné par Diourdanos est donc plus tardif. Sur ce titre, voir surtout Speidel 1981. Nonobstant quelques cas où princeps sert à spécifier le rang d’ un sous-officier (princeps optio, princeps signifer), ce titre est habituellement attaché à des centurions dans des circonstances diverses et représente l’ abréviation d’ un titre plus développé. Sauf lorsque princeps renvoie au titre d’ un centurion dans une cohorte légionnaire à l’ exclusion de la prima (princeps prior, princeps posterior), il s’ agit de centurions de haut rang, affectés à des fonctions particulières, notamment de nature administrative: princeps de l’ officium du gouverneur provincial, princeps chef de l’ administration dans une unité statutaire ou dans un détachement (princeps vexillationis). C’ est à mon avis à ce dernier emploi de princeps que nous avons affaire dans l’ ostracon. Nous savons en effet que, à cette époque où le metallon était commandé sur place par un curator metalli, dit aussi curator praesidii Claudiani, un centurion exerçait une autorité éminente sur le Claudianus et vraisemblablement aussi sur le Porphyrites (voir Cuvigny 2014, 254  sq.). Speidel n’ exclut pas cependant que des principales (donc des sesquiplicarii et des duplicarii) soient nommés à la tête de détachements avec le titre de princeps (1981, 13). 7–8  Παραμ|βολά. Le π initial a le même tracé que celui de πρώτην à la ligne 3. On reconnaît dans ce toponyme tiré de l’ appellatif παρεμβολή («camp militaire») la Parembole de l’ Itinéraire Αntonin, qui la situe en Dodécaschène, à 16 milles au sud de Contra Suene, localité non autrement attestée et non identifiée sur le terrain. Le nom de Contra Suene indique du moins qu’ elle se trouvait – et par conséquent Παρεμβολή aussi – sur la rive opposée à Syène, donc sur la rive occidentale du Nil. Cela s’ accorde avec la ligne 10 de l’ ostracon: le curateur de ce praesidium a aperçu des Bédouins audelà (scil. du fleuve: ἰς τὸ πέρα) sur la rive orientale (Ἀραβία). Sur la Parembolè de Dodécaschène, voir O.Krok. I, p. 139–141. Elle est probablement mentionnée en O.Krok. Ι 87 (118p); à cette date, le fort semble être sous les ordres, non pas d’ un curateur, mais d’ un centurion de la cohors II Ituraeorum, qui est une des trois unités de la garnison de Syène-Éléphantine-Philae. L’ orthographe παραμβολή est attestée dans quelques papyrus d’ époque impériale; la désinence -α, propre à l’ ostracon, est un latinisme. 9  ων τὸ πραισίδιν. Terminaison de participe? Je ne parviens pas à lire λιπών ou λείπων (seul verbe transitif employé avec πραισίδιον dans les ostraca du désert). Ensuite πραισίδιν peut désigner soit le fort, soit les hommes de la garnison. 16  ἐρωτηθ[είς]. P.Hombert II 41 est une autre lettre du désert écrite par un militaire où la formula valedicendi est suivie d’ un post scriptum commençant par ἐρωτηθείς. La petite lettre après ινα, si elle est complète, est un omicron (les bèta sont grands dans

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cette main); on songe aussi à la boucle d’ un rhô dont la hampe serait effacée, mais l’ encre semble bien conservée à cet endroit. Après ἐρωτηθείς, on attend normalement un impératif, mais on trouve aussi parfois une proposition finale introduite par ἵνα (O.Krok. I 76, 2) ou ὅπως (O.Claud. II 386, 6–7). 17  [ῥ]αφῇ. Restitution de Jean Gascou. Avec la présente lettre, le messager emportait peut-être une outre à faire réparer au Mons Claudianus. La couture des outres (joints d’ étanchéité, appliquage de pièces de renfort) était un travail de spécialiste qu’ on peut apprécier sur les nombreux morceaux qui ont été retrouvés, car ce sont surtout les coutures, précisément, qui se sont conservées. Les O.Claud. ont livré plusieurs témoignages de la fragilité des outres (e.  g. O.Claud. I 128 et 129, cf. R. W. Daniel, Neither Do They Put New Wine in Old Skins, ZPE 101, 1994, 61–66). La ripa de Dodécaschène Ayant, depuis la rive gauche du Nil, aperçu une petite troupe de bédouins sur la rive opposée, Longinus Priscus décida d’ écrire à la rive d’ aval ατοὺς φυλάσιν. Mais de laquelle des deux rives du Nil nubien s’ agit-il? La rive orientale, arabique, où se déplacent les Bédouins en direction le nord, ou celle où se trouve le curator? De cette question dépend l’ esprit de ατούς et le sens qu’ on donnera à φυλάσσειν. S’ il s’ agit de la rive orientale, le message de Longinus Priscus a pour objet de prévenir les soldats stationnés sur cette rive du passage imminent d’ un groupe de Bédouins dont ils devront se garder (ατοὺς φυλάσιν), φυλάσσειν ayant alors le même sens («protéger») que dans la lettre du princeps (l. 4–5). S’ il s’ agit en revanche de la rive occidentale, le message s’ adresse à des soldats qui observeront à leur tour la progression des Bédouins, φυλάσσειν signifiant dès lors «surveiller» les Barbares (ατούς). Cet emprunt direct au latin ripa n’ était pas attesté jusqu’ à présent dans la documentation d’ Égypte. L’ expression κάτω ῥίπα évoque la notion de ripa superior et inferior de l’ Euphrate, connue dans le titre de curator ripae superioris et inferioris, qui apparaît dans le cursus du centurion légionnaire Caelesticus à Palmyre.10 Ripa, dans son acception stratégique, est à comprendre non pas comme la berge d’ un fleuve, mais comme une zone frontalière et militarisée aux marges de l’ empire romain, séparée des territoires étrangers par le fleuve, qui constitue une frontière naturelle. Dans l’ ostracon, l’ expression «écrire à la ripa» montre que le terme peut désigner seulement le dispositif militaire, constitué d’ une ligne de fortins et de postes d’ observation, avec les hommes qui s’ y trouvent. S’ il peut y avoir quelques bastions ou têtes de pont sur la rive opposée pour permettre des opérations de pénétration, une ripa ainsi comprise est établie sur une seule rive, celle qui est séparée du territoire

10  IGLS XVII 207 et 208. Cf. H. Seyrig, Antiquités syriennes, Syria 22, 1941, 237   sq.; Kh. Asʿad – Chr. Delplace, Inscriptions latines de Palmyre, REA 104, 2002, 383–385, n° 14 et 15; p. 385 pour la période d’ activité du centurion, (72–123p).



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ennemi par le cours d’ eau.11 Dans la lettre de Diourdanos, ἡ κάτω ῥίπα ne peut donc être que le dispositif militaire établi sur la rive occidentale au nord de Parembolè. Il devait être léger: en effet, Parembolè n’ est, d’ après l’ Itinéraire Antonin, qu’ à 23,6 km de Contra Suene et on ne connaît pas de fortin intermédiaire. Cela suppose donc que la surveillance se faisait depuis d’ autres postes d’ observation dont nous ne savons rien: un praesidium, comme le Patkoua mentionné dans O.Krok. I 87 et qui semble avoir été un satellite de Parembolè?12 Ou simplement une ligne de surveillance constituée par ces petites tours carrées, caractéristiques du désert Oriental et peut-être appelées σκόπελοι, dont la présence a été signalée également en Basse-Nubie?13 De fait, sauf Qasr Ibrim, qui est au-delà de la Dodécaschène, tous les forts romains de Basse-Nubie sont implantés sur la rive occidentale du Nil (fig. 5). Sur la rive droite, l’ Itinéraire Antonin mentionne seulement quelques toponymes que M. P. Speidel appelle des têtes de pont («bridgeheads»):14 Contra Tafis, Contra Talmis et Contra Pselkis. Leur présence est ainsi justifiée par B. R. Trigger: Contra Tafis et Contra Talmis contrôlent les deux extrémités de la gorge de Kalabsha,15 et Contra Pselkis l’ entrée du wâdi ʿAllâqi, voie de pénétration des Blemmyes vers la vallée du Nil.16 L’ existence d’ un dispositif militaire du type ripa en Dodécaschène s’ explique probablement par le danger que représentaient les Blemmyes du désert Oriental (appelés Barbares par les Romains dans les ostraca du IIp et du IIIp), comme l’ observait déjà Trigger en 1965 à propos de l’ implantation des forts: «Since the arable land north of Koshtemna is found in small pockets on both sides of the river, this preference for the west bank does not reflect environmental limitations. But whereas the Western Desert was virtually uninhabited, the nomads of the Eastern desert were undoubtably troublesome, especially as they began to acquire the camel and adapt more completely to desert life.»17 Speidel est du même avis: «In turreted and bastioned mud-brick forts, all on the West bank of the river with bridgeheads across – a precaution probably against surprise attacks by the Nomads of the Eastern Desert – a Roman garrison held the northern part of that country.»18 L’ ostracon de Diourdanos confirme cette interpréta11  Cf. P. Trousset, La notion de ripa et les frontières de l’ empire, in: Fr.-M. Piquet (éd.), Le fleuve et ses métamorphoses, 1992, 141–152; id., La frontière romaine et ses contradictions, in: La Frontière. Séminaire de recherche sous la direction d’ Y. Roman, 1993, 25–33. 12  Pourtant, l’ attaque de Patkoua par soixante Barbares relatée en O.Krok. I 87 s’ explique mal si Patkoua est sur la rive occidentale. 13  «A series of watchtowers protected the great temples of Dendūr and Talmis» (Speidel 1988, 262). 14   Speidel 1988, 768. 15   Trigger 1965, 14. 16  Exploitées par les Égyptiens au Nouvel Empire, les mines d’ or auxquelles menait le wâdi ʿAllâqi ne l’ étaient plus aux périodes ptolémaïque et romaine, en particulier à cause des Blemmyes (D. et R. Klemm – A. Murr, Gold of the Pharaohs – 6000 years of gold mining in Egypt and Nubia, Journal of African Earth Sciences 33, 2001, 654–656). 17   Trigger 1965, 127. 18   Speidel 1988, 768.

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Fig. 5: D’ après TAVO B V 21 (© Dr. Ludwig Reichert Verlag Wiesbaden)

tion de façon éclatante; non seulement, il met un nom sur le dispositif, mais il décrit le déclenchement d’ une alerte sur la ripa. La polarisation sur la rive ouest n’ est pas une innovation romaine. Bien que le territoire de la Dodécaschène s’ étende sur les deux rives du Nil,19 on constate que presque tous les temples égyptiens de Dodécaschène, qui datent de l’ époque ptolémaïque, mais 19  Les

Ptolémées ont fait don à la déesse Isis de Philae «de 12 schœnes de Takompsô (= Hiera Sykaminos) à Syène sur la rive occidentale et de 12 schœnes sur la rive orientale, soient 24



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ont été parfois construits sur des édifices plus anciens, se trouvent également sur la rive occidentale. Seuls deux temples ptolémaïques (détruits) sont signalés sur la rive arabique: Sahdab (face à Kertassi) et Ajuala (connu aussi sous le nom d’Abû Hor).20 Dédié à Mandoulis, divinité populaire chez les Blemmyes, le petit temple d’Ajuala pourrait avoir été construit pour dissuader cette population de traverser le Nil afin d’ adorer leur dieu à Talmis.21 Remarquons que κάτω (l. 13), qui se comprend relativement à la position où se trouve le curateur,22 n’ a pas ici la même signification que dans les inscriptions de Palmyre, où superior et inferior se réfèrent à une division spatiale permanente, définie par la frontière entre la province romaine de Syrie et le royaume de Commagène conquis en 72. La ripa du Nil nubien est une ligne militaire de défense, visant à protéger les zones peuplées de la rive gauche d’ une traversée du fleuve par les Barbares23 et à observer les mouvements de ces derniers. Mais ce n’ est pas une frontière politique.24 Nous ignorons à quelle date le dispositif a été établi: à la suite du traité de Samos qui, conclu entre Auguste et une ambassade méroïtique (21–20a), a réglé le statut – d’ ailleurs mal connu – de la Dodécaschène romaine?25 Ou plus tard, lorsque les Barbares du désert Oriental sont devenus agressifs, ce qui, dans le désert de Bérénice,26 s’ est traduit par la construction des praesidia à partir du règne de Vespasien?27 Ayant aperçu le groupe de Barbares, Longinus Priscus donna ordre aux militaires disposés en aval de Parembolè de suivre leur progression, puis rédigea un rapport sur ses observations, non sans faire état des instructions qu’ il avait données. Son rapport était vraisemblablement destiné au quartier général à Syène. De là, il fut disséminé le schœnes» (décret de Ptolémée  VI, daté de 157a, et renouvelant les mesures de Ptolémée  II, C. R. Lepsius, Denkmäler aus Ägypten und Äthiopien IV, 1901, 27/b, cf. Török 2009, 400). 20   Porter  – Moss VII, 39. À Ajuala, une terrasse a été construite sous Auguste (Török 2009, 452). Un proscynème gravé par un prêtre venu de Talmis fait référence au dieu sous la périphrase τὸν κύριον Παπτούλεως, ce qui suggère que le nom antique d’Ajuala était Paptoulis (SB I 3921 [TM 98456]). 21  Idée formulée par Ugo Monneret de Villard, La Nubia Romana, 1941, 17. 22  Rien à voir, donc, avec un κάτω τόπος qu’ on déduirait de l’ ἄνω τόπος τῆς (Δωδεκα) σχοίνου mentionné dans un ostracon de Pselkis (SB III 6953, 2 [II–IIIp]). 23  En Dodécaschène, cette traversée est sans danger à l’ époque des basses eaux (Trigger 1965, 10). 24  Sur la différence entre les deux, voir Th. Mommsen, Le Droit public romain, Paris 1889, 462  sq. 25  Str. 17.1.54. 26  Le désert de Bérénice (Mons Berenicidis) est la zone méridionale du désert Oriental égyptien (Cuvigny 2018, § 193–195). Le Mons Claudianus n’ en fait pas partie. 27  Pour autant que la décision de construire les praesidia soit la conséquence directe d’ attaques de Barbares (et non, par exemple, du souci de mieux contrôler la contrebande ou de mettre davantage de puits à la disposition des caravanes). Si l’ on s’ en tient au témoignage des textes, les attaques de Barbares dans le désert de Bérénice sont documentées à partir de Trajan (O.Krok. I 6; 47; 51).

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long de la vallée et sur les routes du désert. Il atteignit le princeps (stationné à Kainè?) et de là le praesidium de Raïma. Pour une raison inconnue, il ne parvint pas au Mons Claudianus, ce qui obligea Diourdanos à en faire un résumé à l’ intention d’Archibios. Le rapport de Longinus Priscus rappelle O.Did. 46 (déb. IIIp), dans lequel le curateur de Didymoi écrit à celui de Phoinikôn, dernière station avant Koptos où résidait le préfet du désert de Bérénice:28 «je t’ informe que sont descendus 4 Barbares, trois enfants, 9 chameaux et 4 ânes, afin que tu en informes le préfet (…) ils sont repartis le 18». Les deux documents montrent sur le vif l’ utilisation des postes frontières romains comme «listening posts».29 Les moindres mouvements de l’ ennemi étaient observés et signalés, les rapports centralisées et analysés sur la durée. S’ il n’ est pas étonnant de voir les observations du curateur de Didymoi remonter au préfet du désert, ou l’ annonce de l’ attaque d’ un praesidium de Dodécaschène par 60 Barbares répercutée sur les routes du désert de Bérénice (O.Krok. I 87), la transmission du rapport de Longinus Priscus aux sites de la route du Claudianus, très éloignés de Parembolè,30 est plus étonnante. Elle n’ est pas conforme aux procédures du renseignement militaire, telles que les exposent Austin et Rankov, en les illustrant avec le schéma suivant (fig. 6):

Fig. 6: D’ après Austin – Rankov 1995, 8

Une information aussi menue et partielle a normalement vocation à remonter pour être collationnée avec d’ autres et analysée; on ne voit pas quelle pertinence il y aurait à la retransmettre à l’ état brut aussi loin de l’ endroit où l’ observation a été faite. Il est difficile de décider si l’ armée romaine procédait de façon moins économique que les armées modernes, en disséminant sans filtre les informations partielles, ou si la diffusion jusqu’ au Claudianus des observations de Longinus Priscus résulte d’ un excès de zèle ou d’ une conjoncture tendue.

28  Le

scripteur a vraisemblablement interverti les cas dans le prescrit. Rankov 1995, 9. 30  De Syène à Kainè par la voie fluviale, il y a c. 280 km. 29   Austin –



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5 (fig. 7) FWI – room 1, NW 10

inv. 7436 13 × 14,2 cm

Fig. 7

c. 150p pâte alluviale

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Lettre de recommandation. Palimpseste. → Διούρδανος Ἀρχιβίῳ τῷ τειμιωτάτῳ πολλὰ χαίριν. περαγωνον διεπεμ4 ψάμην ἀντὶ Νουμίου διὰ χερὲς ἔχε· εὔχρηστος ἔσει κατὰ πάντα καὶ φιλάμθρωπος καὶ ἤ τινος καὶ σὺ αἰὰν χρέαν ἔχῃς, ὡς ἐξουσίαν μου 8 ἔχων πέμψον καὶ ἥδιστα πυήσω. δέξαι παρ’ αὐτοῦ (δραχμὰς) δ ἰς τὸ λίγον   να β   τος καὶ ἄλλας (δραχμὰς) ι· προσεφώνησεν  ρυγχης αἰὰν μὴ ᾖ γ’ εὐπιθὴς εὐ12 θέως συ Ἀντᾶν διαπέμψω 2–4 m. 2                                                                                 ἐρῶσ(θαι). 1 l. τιμιωτάτῳ || 3 l. χαίρειν, Πελάγωνα ὃν? || 4 l. Νουμμίου, χειρὸς || 6 l. φιλάνθρωπος, εἴ τινος || 7 l. ἐὰν χρείαν || 8 l. ποιήσω || 9 𐅻δ || 10 𐅻ι || 11 l. ἐὰν, εὐπειθὴς || 12 σοι

«Diourdanos à son très estimé Archibios, un grand salut. Sois aux petits soins avec Pelagôn?, que j’ envoie à la place de Nummius. En toutes choses, tu te montreras serviable et bienveillant à son égard et, si toi aussi tu as besoin de quelque chose, considère que je n’ ai rien à te refuser et envoie-moi un mot: je le ferai avec le plus grand plaisir. Reçois de ses mains 4 drachmes pour le petit chouïa de …, ainsi que 10 drachmes. Harynchès? a déclaré: ‹s’ il? n’ est pas satisfait? (/docile?), je t’ enverrai aussitôt Antas?…› Porte-toi bien». 3 περαγωνον. Les lettres de recommandation commencent souvent, après le prescrit, par le nom de la personne recommandée. C’ est sûrement un anthroponyme qu’ il faut lire ici. Spontanément, on lit Περατωνον. Supposer une déformation de Παραιτόνιον (d’ ailleurs inconnu comme anthroponyme) n’ apporte rien. Comme, dans cette main, le gamma présente parfois une excroissance à gauche (ici même, ligne 9), il pourrait s’ agir, en admettant une faute de rhotacisme, du nom Πελάγων que Bechtel (HP 576) classe parmi les anthroponymes tirés des héros. 4  Νουμίου. Ce Nummius n’ est pas autrement attesté dans les O.Claud. 4–5  διὰ χερὲς ἔχε. Διὰ χειρὸς ἔχειν a des sens différents selon les contextes (LSJ II.6.c). Lorsque l’ objet est une somme d’ argent, c’ est «recevoir de la main à la main» (donc en cash, par opposition à un virement bancaire); ailleurs, c’ est tenir un objet dans la main, dans ses bras (Sophocle, Antigone 1258: Créon porte dans ses bras le cadavre de son fils, διὰ χειρὸς ἔχων), ou encore l’ avoir en main, sous contrôle (un objet pesant que l’ on retient: Th. 2. 76; la πολιτεία: Aristote, Politica 1308a. 27 Bekker). Le complément est rarement une personne. Un exemple de la construction διὰ



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χειρὸς ἔχειν τινά se trouve chez Ar., Vesp. 597, où Philocléon dit à propos de Cléon: μόνον ἡμᾶς οὐ περιτρώγει, ἀλλὰ φυλάττει διὰ χειρὸς ἔχων καὶ τὰς μυίας ἀπάμυνει («il n’ y a que sur nous qu’ il ne morde pas; il nous garde, au contraire, nous tenant dans ses bras et chassant les mouches», trad. Van Daele, CUF). Cette traduction rend mal l’ ambiguïté de la réplique de Philocléon, qui peut s’ entendre à la fois comme un éloge de Cléon dans la bouche de son partisan, et comme une mise en garde d’Aristophane lui-même: φυλάττειν, comme διὰ χειρὸς ἔχειν, est à double entente; ce peut être «protéger», mais aussi «tenir sous bonne garde»; διὰ χειρὸς ἔχειν peut exprimer un mouvement protecteur, mais aussi un contrôle («il nous a bien en main»), cf. D. M. Macdowell, comm. ad Vesp. 597, OCT. Y a-t-il idée de contrôle aussi dans le cas présent? La fin pourrait le suggérer, mais je pense qu’ on peut écarter l’ idée, absente des quelques autres lettres de recommandation égyptiennes où figure l’ expression: P.Mich.Michael. 23, 8 (51 ou 57p); O.Claud. I 158, 5–6 (avec la correction en O.Claud. II, p. 278 = BL XI, 125): ἵνα σε διὰ χερὸς ἔχῃ εἰς ὃ θέλεις, καὶ σὺ αὐτῷ εὔχρηστος γενοῦ ἰς ὃ θέλει, «(j’ ai demandé à Valentinus) de t’ assister pour tout ce que tu désires et, quant à toi, accueille ses désirs avec bienveillance». En P.Giss. 80 (= P.Giss.Apoll. 17), 9 (113–120p), lettre privée dont l’ auteur transmet à son correspondant la demande d’ une mère qui recommande son fils à un professeur, l’ idée de contrôle ne serait pas hors de propos. L’ expression ἔχειν τὰ ὑπομνήματα διὰ χερός, qui fait partie des devoirs d’ un oikonomos en P.Tebt. III 703, 277–278 (c. 210a) est plus difficile à traduire, car ὑπομνήματα peut renvoyer aussi bien aux instructions du diécète à l’ économe («se conformer scrupuleusement aux instructions») qu’ au document sur lequel elles sont couchées («ne pas se séparer de l’ aide-mémoire»). Dans les lettres de recommandation, on se demande s’ il n’ y a pas tout de même l’ idée de «tenir par la main», image indiscutablement présente en C.Pap.Jud. I 141, 5–6 (Ιa): χιλαγώγησον [αὐτ]όν, ἐν οἷς ἐὰν χρήζῃ (l. χειραγώγησον). Χειραγωγεῖν présente la même possibilité d’ ambivalence que διὰ χειρὸς ἔχειν, car ce verbe signifie «guider en tenant par la main», mais aussi «mener par le bout du nez, cajoler». 7  ἐξουσίαν μου. Génitif objectif («comme si tu avais tout pouvoir sur moi»). Les exemples où ce génitif est une personne ne sont pas nombreux. Cf. P.Brem. 22, 3–4 (IIp), ἐγὼ δὲ ἐξουσίαν ἔχων τοῦ ἀνθρώπου: l’ auteur de la lettre se vante d’ avoir obtenu du vendeur un rabais de 2 drachmes parce qu’ il a pouvoir sur lui (on dirait en français: «parce qu’ il ne peut rien me refuser»); P.Mil.Vogl. IV 229, 19 (140p), ἐξουσίαν ἔχων τῆς θυγατρός, «investi de la puissance paternelle sur ma fille»; P.Rainer Cent. 161, 33–25 (Vp), double construction avec génitif objectif de personne et infinitif (pouvoir sur quelqu’ un + de faire quelque chose). 9–10  Apparemment un appellatif au génitif que je n’ ai pas réussi à identifier. Cf. P.Kellis Ι 74, 9–10: πέμψον μοι τὸ ὀλίγον πορφύρας. 10–12  Il n’ est pas certain que cette dernière phrase concerne les 10 drachmes; il peut s’ agir d’ une tout autre affaire. 11   ρυγχης. Je ne vois pas d’ autre solution qu’ un anthroponyme (ῥυγχῆσαι ἄν est une voie sans issue). Rodney Ast a attiré mon attention sur la présence possible

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d’ une lettre précédant le ρ, en proposant de lire une forme du nom Ἅρυγχις, qu’ on trouve dans trois ostraca thébains du IIe s. p.C. De fait, sur la fiche comportant la transcription faite en 1992 d’ après l’ original, je signalais qu’ une écaille avait sauté avant le ρ, mais qu’ il subsistait un point d’ encre de la lettre disparue. εὐπιθής. Voir O.Krok. I 95, 7–8n. ᾖ γ’. ᾖς est moins satisfaisant pour la paléographie. 6 (fig. 8) FWI – room 1, HS

inv. 8087 4 × 3,8 cm

c. 150p pâte alluviale

Fig. 8

Coin supérieur gauche d’ une lettre de Diourdanos. Elle pourrait avoir été écrite de la même main que le reste du dossier, mais avec plus de soin. Il s’ agit probablement d’ une lettre d’ envoi. ↓ 4 3 l. ποιήσει[ς

Διούρδα[νος Ἀρχιβίῳ τῷ τι-] μιωτάτ[ῳ (πολλὰ) χαίριν. εὖ?] πυήση[ς κομισάμενος?] παρὰ το[ῦ                                                      ]       [ –  –  –  –  –



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7–9  Pas une goutte d’ eau pour le char 7 (fig. 9) FWI – room 1, NW 5

inv. 7537 10,2 × 12,7 cm

c. 150p pâte alluviale

Fig. 9

Le nom de l’ auteur et du destinataire de cette lettre où l’ on reconnaît la main de Diourdanos sont en lacune, mais ne font pas beaucoup de doute. Diourdanos nous apprend qu’ il y a quatre chadoufs à Raïma. Plutôt que des chadoufs étagés, permettant de remonter l’ eau d’ une certaine profondeur, ce qui suppose un complexe système de citernes disposées à des hauteurs différentes, mieux vaut imaginer un puits à l’ orifice assez large autour duquel les quatre machines seraient installées.

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↘ [Διούρδανος Ἀρχιβίῳ] κουράτορι Κλαυ [διανοῦ χαίριν. μή μ]ε μέμψῃ, ἄδελφε, [ c. 10 ἐπι]τρόπῳ ὅτι οὐ θέλου4 [σι          c. 10         ]αι ἰς  Ῥαϊμα ἐλθεῖν [        c. 5   Κλαυδι]ανόν· ἤθελον καὶ ου    [        c. 8               κε]κλήρωμαι ἕως μεθ’ ὑγίας [        c. 6        ἀλλ]ασώμεθα ἰς τὰ σίγνα 8 [        c. 8                     ] γὰρ καὶ Διγνιτα καὶ [        c. 7          ]   φια   ρις καὶ χρυσ   ην    [    c. 6   ]ους γράφι ὁ ἐπίτροπος εἶναι. [3–4] ἄδελφε, γείνωσκε ὅτι στρ12 [άγξ] ὕδατος ἰς τὸ λάκκον οὐχ ὑπά [ρχι?] • δ γὰρ κηλώνηα ντλῖ καὶ δή κεπτες ἡ ἅμαξα γείνεται· οἱ γὰρ        ωλλυ   ου μονομάχαι δ    υρ 16 ις νωθρεύετα[ι]. λέγουσιν· «οὐκ ἀν τλοῦμεν εἰ μὴ ὁ ἐπίτροπος ἡμῖν γράφῃ                ους ἀντλι 1–3    καιμη     α    κεκληρωμένο 1–2.» 20 ἔδει βοηθητῆναι τὸ ἔργον Καίσαρος. ἐρρῶσ σθαί σε. 4 l. εἰς ραϊμα || 6 l. ὑγιείας || 7 l. ἀλλ]ασσώμεθα εἰς || 10 l. γράφει || 11 l. γίνωσκε || 12 l. εἰς || 13 l. κηλώνεια ἀντλεῖ || 13–14 l. δηκέπτα, γίνεται || 17 τ ex θ corr. || 20 l. βοηθηθῆναι

(Lignes 1–7) «[Diourdanos à Archibios], curateur du Claudianus, salut. Ne me reproche pas, camarade, (d’ avoir écrit?) au procurateur que [les μονομάχαι?] ne veulent pas venir à Raïma [mais rester?] au Claudianus. Je? voulais? aussi […] j’ ai été affecté jusqu’ à ce que, avec l’ aide du ciel, […] nous soyons transférés sous les enseignes […]. (Lignes 11–22) Sache, frère, qu’ il n’ y a pas une goutte d’ eau dans la citerne. 4 chadoufs puisent et le char est pris de court! En effet, les 4 μονομάχαι envoyés par? …, … est souffrant. Ils disent: ‹nous ne puisons pas, à moins que le procurateur ne nous écrive que/de …› Il fallait bien porter assistance à l’ œuvre de César! Bonne santé à toi.» 3  ὅτι γράφω τῷ (cf. 8, 5) convient exactement à l’ étendue estimée de la lacune. 3–4  θέλου|[σι]. Cf. 8, 8. Le sujet de ce verbe se trouve probablement dans la lacune de la ligne 4: οἱ μονομάχαι, φαμιλιάριοι, ἄνθρωποι, ἀντληταί? La ligne 15 conduit à préférer la première de ces options. 5  [ἀλλὰ ἰς Κλαυδι]ανὸν ? Cf. 8, 9–10. À moins que ἤθελον ne soit une e 3  personne du pluriel ayant le même sujet que θέλου[σι].



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7  ἰς τὰ σίγνα. Littéralement «sous les enseignes». C’ est la plus ancienne occurrence de cette expression dans les papyrus, les autres étant P.Haun. III 52, 6–7 (VI–VIIp) et P.Abinn. 6, 12 et 16 (c. 346p); dans ce dernier texte, il est question de filets de chasse entreposés εἰς τὰ σίγνα. Dans le cas présent, je pense que l’ expression signifie, par métonymie, «au camp» où se trouve la chapelle aux enseignes, par opposition aux praesidia dans lesquels les soldats sont détachés. Les éditeurs de P.Abinn. 6 glosent «the regimental headquarter» (comm. ad 12). Ce peut être aussi alors une métonymie pour «le camp» et non nécessairement les principia. 8  Διγνιτα. Le nom figure ainsi orthographié en O.Claud. II 349, liste de quatre vigiles. Il s’ agit donc d’ un nominatif, emprunt au cognomen latin rare Dignitas. Au Claudianus, le thème consonantique est converti à la première déclinaison. Comme presque tous les cognomina tirés d’ appellatifs féminins désignant des abstractions, Dignitas est normalement un nom de femme (cf. Kajanto 1965, 97  sq., qui cite comme exemple Felicitas, porté par un homme et par 458 femmes; Pax et Pietas, qui sont surtout des noms d’ hommes, font exception). Kajanto ne connaît Dignitas que comme nom féminin (o. l., 280) et la base EDCS ne comporte pas d’ exemples certains où ce serait un nom d’ homme. 9 ]  φια   ρις. γρ]άφι Ἄρρις?                        χρυσ   ην  Anthroponyme? 11 [3–4] ἄδελφε. [λοιπό]ν ἄδελφε? Cf. O.Did. 317, 6. 12–13  ὑπά|[ρχι]. [ρχει] aurait été trop long. Plus satisfaisant pour le sens que ὑπά|[γει]. 13  κηλώνηα. Deux autres ostraca attestent la présence de chadoufs (κηλώνια, κήλωνες) à Raïma (inv. 2238, 8981). 13–14  δή|κεπτες. Cf. O.Claud. inv. 7558, fragment de lettre provenant du même sondage, mais émanant d’Apolinaris curateur de Tiberianè, qui décrit des circonstances analogues (mention d’ une «goutte d’ eau», puis δήκεπτοι γεγόναμεν). Il s’ agit du participe parfait passif de decipio («prendre par surprise, tromper» et, dans ce contexte, «tromper dans son attente»). Cet emprunt au latin semble s’ être spécialisé dans le jargon du désert pour exprimer le désarroi de voyageurs arrivant à une halte sur laquelle ils comptaient pour s’ abreuver, eux et leurs bêtes, et découvrant les citernes à sec. Quatre chadoufs puisent et le char est pris de court: il y a là une contradiction. Peut-être Diourdanos veut-il dire qu’ il y a bien quatre chadoufs pour puiser, mais qu’ ils ne servent à rien, faute de personnel pour les actionner. 15       ωλλυ   ου. Peut-être παρωλλυ   ου (παρ’ Ωλλυ   ου? Mais un tel anthroponyme n’ est pas connu). Il est impossible de reconnaître une forme, même fautive, du verbe ἀπόλλυμι. 15–16     υρ|ις. Anthroponyme? 16 νωθρεύετα[ι]. νωθρεύειν («être indisposé») est parfois au moyen dans les papyrus: cf. P.Freib. IV 56, 2–3 (I–IIp). Quel est le sujet de ce présent? Un anthroponyme      υρ|ις (l.  15–16)? Ou seulement ἷς («un homme est souffrant»)? οἱ …

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μονομάχαι réclame un verbe au pluriel: λέγουσι, bien sûr, mais que faire du singulier νωθρεύετα[ι]? On ne peut lire, après δ à la ligne 15, ni ὧν, ni εἰσι. 18 ἀντλι 1–3: ἀντλῖν (ἀντλεῖν)? ἀντλίαι⸌ς⸍? 19  ἢ καὶ μή? La lettre qui suit est ρ ou π.     κεκληρωμένος, -μένου, -μένου⸌ς⸍? 20–21  τὸ ἔργον Καίσαρος. Cette irruption de la langue de bois officielle suggère qu’ on a affaire ici au calque d’ une expression latine, opus Caesaris. Dans ce contexte, elle désigne probablement l’ extraction et/ou le transport de monolithes, plutôt que le monument auquel ils étaient destinés. Je ne pense pas que cette considération finale appartienne aux propos tenus par les μονομάχαι. Diourdanos s’ abrite derrière sa loyauté à l’ empereur pour se justifier d’ avoir indirectement accusé Archibios. 8 (fig. 10) FWI – room 1, NE 6

Palimpseste.

inv. 7810 8,5 × 10,5 cm

Fig. 10

c. 150p pâte alluviale



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–  –  –  –  –  –  –  – ↓       ]κα   [         ]   δε   [ [         4–5 ]υσιν ειν[ 4 [(ἡ) ἅμα]ξα στράνγα ὕδ[ατος [ὅτ?]ι ἐγὼ γράφω τῷ ἐπ[ιτρόπῳ καὶ?] τῷ πρίνκιπι ἵνα μ[                 ] ἔχω ἐγώ, ἄδελφε, γρ[             ] 8 ὅτι οὐ θέλουσιν ἰς  Ῥα[ϊμα] ἐλθεῖν ἀλλὰ ἰς Κλαυδι ανὲν μένιν • οὐ γὰρ οὕτω ἔμαθον κατὰ πρινκι12 παρίου μου γράφιν ὅτι σὺ αὐτοὺς            ς. ἐρῶσθαί 16 σε εὔχ(ομαι). 4 l. στράγγα || 8, 9 l. εἰς || 10 l. -ανὸν μένειν || 12 l. γράφειν

«… (ne me fais pas de reproches parce que?) j’ écris, moi, au procurateur et au princeps pour (qu’ ils m’ aident?). Il faut bien?, moi, que j’ écrive qu’ ils ne veulent pas aller à Raïma, mais rester au Claudianus. Car il n’ est pas dans mes habitudes? d’ écrire contre un de mes sous-officiers, (et dire) que c’ est toi qui les retiens?. Je te souhaite bonne santé.» 4  [(ἡ) ἅμα]ξα στράνγα ὕδ[ατος. La fin de la ligne pourrait-être: ὕδ[ατος· μὴ μέμψῃ]. Sur le topos de la goutte d’ eau, cf. 7, 13–14n. En 9, 3, il est également question d’ un char; l’ idée est sans doute que le char n’ a pas trouvé (ou ne trouvera pas) une seule goutte d’ eau en arrivant à Raïma. 7  ἔχω (…) γρ[. γρ[άφειν ou γρ[άψαι. Pour cette construction de ἔχω avec l’ infinitif, voir LSJ s.  v. III, b («have to face, be obliged»). 11 ἔμαθον (ou peut-être ἔματον) convient mieux aux traces que ἔμελλον. 11–12  πρινκι|παρίου μου. Le même personnage que le princeps de la l. 6? Probablement pas, même si les deux mots sont aussi rares l’ un que l’ autre dans les ostraca du désert et que c’ est une remarquable coïncidence de les trouver ensemble dans ce fragment. Ici, principalis semble se référer à Archibios, l’ emploi du possessif μου impliquant un rapport hiérarchique entre les deux hommes; de fait, Diourdanos ne se désigne jamais comme curateur de Raïma. Peut-être était-il un simple immunis auquel on avait confié le commandement de cette station, à l’ instar de l’ eques Antonius Celer qui rapporte un rezzou de Barbares sur son praesidium en O.Krok. I 87, 21–50. Les principales sont les sous-officiers connus aussi sous les appellations de duplicarii et

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de sesquiplicarii, lesquelles sont en revanche bien attestées dans les ostraca du désert (Breeze 1974). Dans les documents d’ Égypte en général, les attestations de principales ne sont pas nombreuses. Pour le grec: P.Lund. II 1, 5 (IIp), P.Mich. VIII 465, 16 (108p?), P.Worp 52 (IIp). Ce dernier, conservé au Kelsey Museum, est une lettre sur ostracon qui aurait été trouvée à Karanis, mais dont l’ ambiance me paraît plutôt évoquer les praesidia du désert; l’ absence d’ indication stratigraphique et de date d’ enregistrement dans le journal d’ entrée du musée n’ est peut-être pas un hasard. Les noms des deux correspondants, Crispus et Niger, n’ apparaissent cependant pas concomitamment dans les ostraca des praesidia du désert Oriental. Dans cette lettre, Crispus demande à Niger de lui acheter un cochon de lait et de le lui faire parvenir de la façon suivante: ἀγοράσας Δομιτίῳ παραθοῦ ἵνα ἐὰν ἀναβῇ τὰ κιβάρια, ἐμβάληται αὐτὸ ὁ πρινκίπαλις καὶ ἐνέγκῃ. ἐὰν δὲ μὴ ἔχῃς χαλκόν, συμφώνησον καὶ          Δομιτίωι καὶ δώσομεν τῷ κιβαριάτῃ πρινκιπαρίωι καὶ οἴσει αὐτό, «l’ ayant acheté, confie-le à Domitius, afin que, lorsque le ravitaillement montera, le principalis l’ embarque et (nous) l’ apporte. Si tu n’ as pas d’ argent, entends-toi aussi? avec (praenomen?) Domitius et nous remettrons la somme au principalis en charge des cibaria (ou: au κιβαριάτης principalis), qui (te) l’ apportera.» On ne saurait dire si πρινκίπαλις /-ρις se réfère chaque fois au même personnage, auquel cas la seconde occurrence de principalis ne désignerait peut-être pas un sesquiplicarius ou un duplicarius. On remarque que, dans cette seconde occurrence, le suffixe -alis est rendu -άριος avec rhotacisme, comme dans la lettre de Diourdanos, ce qui est inhabituel, comme me le fait observer Gascou. De fait, je ne relève que deux autres exemples papyrologiques de cette transposition: κοντ[ουβε]ρ[ν]άριοι (P.Mich. VIII 466, 43 [107p]) et κον[τουβερνά]ριν (O.Qusûr al-Banât inv. 129, 4 [début du IIIp]). Les attestations papyrologiques de principalis en latin sont: Jur.Pap. 37, 28, un buccinator principalis d’ une trirème (Séleucie de Piérie, 166p); CEL I 207, 2 (ordinatis et principalibus [première moitié du IIIp]); P.Brook. 24, 42 (pridianum, Haute-Égypte, 215p). 14  κρατῖς, l. κρατεῖς?



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9 (fig. 11) FWI – room 1, NW 8

inv. 7849 5,8 × 5,5 cm

c. 150p pâte alluviale

Fig. 11

Le tesson ne semble pas devoir être un fragment non jointif du même ostracon que 8; s’ y opposent l’ orientation du bord inférieur gauche et le fait qu’ il ne s’ agit pas d’ un palimpseste. –  –  –  –  –  –  –         ]   αιου       [ ↓       ἄ]δελφε, τιϲτ   [     ἐπ]ιτρόπῳ ἡ ἅμαξα στρ[άνγα             ]βῆναι καὶ τὸ ἀντλ[ 4            ]   ι καὶ ὁ σεῖτος αὐτ   [ παρ’ ἐμοὶ ἐκ[ ταβελλαρι[ 8 οτα[ λ[ –  –  –  –  –  –  – 4 l. σῖτος

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Déjà sous Antonin, une logistique déficiente Les lettres 7–9 concernent la même affaire qui reste difficile à reconstituer, les trois ostraca étant incomplets. Il ressort de 7, 2 qu’ Archibios a fait des reproches à Diourdanos («ne me blâme pas, camarade»). En rapprochant 7, 3–5 de 8, 8–10, on comprend qu’ Archibios lui fait grief d’ avoir écrit au procurator (sc. metallorum) qu’ un groupe d’ hommes (des μονομάχαι?) n’ a pas voulu venir à Raïma, préférant rester au Claudianus. On conçoit en effet que cela ait pu mettre Archibios dans une situation délicate vis-à-vis de sa hiérarchie, puisque ces hommes étaient nécessairement sous son commandement: Archibios apparaissait dès lors comme sans autorité sur son personnel. La fin de 7 et de 8 est conservée. En 7, Diourdanos se justifie, non sans grandiloquence, en faisant valoir son dévouement au projet impérial: argument imparable. En 8, je crois déceler une menace voilée: si mon interprétation des lignes 7–14 est correcte, Diourdanos se défend en disant qu’ il n’ avait pas le choix et qu’ il aurait été encore pire d’ accuser Archibios d’ avoir lui-même retenu ces hommes. Le fait que Diourdanos ait envoyé trois lettres de justification à Archibios montre que le différend entre les deux hommes a duré un certain temps. La teneur de 7, la mieux conservée des trois lettres, rappelle un autre ostracon du Mons Claudianus, postérieur d’ une quarantaine d’ années à notre dossier: SB XXVIII 16941 (189p), brouillon de deux requêtes du vice-curateur du Claudianus, Rufus Aristotelès. Dans la seconde de ces requêtes, qui est adressée à Tertullus, procurator (sc. metallorum), le vice-curateur signale qu’ il manque de personnel et de matériel pour assurer le remplissage des citernes. Contrairement à Rufus Aristotelès, Diourdanos et Archibios sont pourtant contemporains d’ un règne, celui d’Antonin, qui a généré de nombreux ostraca au Mons Claudianus, en particulier les reçus pour avances faites à la familia, publiés dans les O.Claud. III, et surtout les ἐντολαί, c’ est-à-dire les instructions mensuelles des ouvriers indigènes, essentiellement carriers et forgerons, concernant la réception de leur salaire. Il reste à voir si les quelque 1200 ἐντολαί permettront d’ évaluer l’ importance numérique de la main-d’ œuvre à cette époque; elle n’ était en tout cas pas négligeable. Il n’ empêche, ces trois dernières lettres de Diourdanos trahissent un manque d’ implication des autorités dans les ressources humaines et logistiques du metallum. La raison de ce désintérêt est peut-être que, sous Antonin, l’ exploitation du Mons Claudianus n’ était pas en lien avec un projet personnel de l’ empereur, qui se contentait alors de terminer des chantiers lancés par son précesseur.31 CNRS – Institut de recherche et d’ histoire des textes 40 avenue d’ Iéna 75116 Paris France [email protected] 31  O.Claud.

III, pag. 8.



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ANDREA JÖRDENS

Reflexe kaiserlichen Wirkens in ägyptischen Papyri und Ostraka Kaiserliche Verlautbarungen und die Wege ihrer Vermittlung Durch die Sammlung des damals geltenden Rechts in den großen spätantiken Kodi­ fikationen ist uns die kaiserliche Rechtsetzung der vorausgegangenen Jahrhunderte bestens bekannt. Wir können demnach sicher sagen, wann welcher Kaiser an welchem Ort auf eine Anfrage zur Klärung eines rechtlichen Sachverhalts antwortete, von wem diese Anfrage ausgegangen war und wie die jeweilige Antwort ausfiel. Wenn eine sol­ che Anfrage von einem nachgeordneten Amtsträger wie beispielsweise einem Statt­ halter kam, werden wir überdies annehmen dürfen, daß die ihm erteilte Antwort nicht nur insoweit bindend war, sondern auch ein entsprechendes Handeln bewirkte. So­ fern dies generelle Belange innerhalb einer Provinz betraf und womöglich von grund­ sätzlicher Bedeutung war, sollte dies, angefangen mit der Publikation an geeignetem Ort, in eine Kette von Weisungen münden, deren Ziel die allgemeine Kenntnisnahme der kaiserlichen Willensbekundung und ihre Überführung in die provinziale Alltags­ praxis war. Wie unten noch zu zeigen sein wird, lassen sich im Idealfall sogar Belege dafür finden, daß dieses Ziel nicht nur angestrebt, sondern tatsächlich auch erreicht und damit auf Dauer Wirklichkeit wurde. Über die Details dieses Umsetzungsprozesses wissen wir allerdings schon sehr viel weniger, was angesichts des großen zeitlichen Abstands, der zwischen den spätanti­ ken Kodifikationen und der ursprünglichen Situierung der Verlautbarung besteht, auch kaum verwunderlich ist. Dies gilt jedoch oft selbst dort, wo wir über durch­ aus mehr Kenntnisse hinsichtlich des Kontextes verfügen, in dem das beschriebene Wechselspiel von «petition and response» stattfand.1 Im Fall der zahlreichen kaiser­ lichen Verlautbarungen, die von James H.  Oliver in seinem Band zu den Greek Constitutions gesammelt wurden und sich größtenteils in den von den Empfängern

1  Zum Niederschlag dessen im provinzialen Inschriftenwesen immer noch grundlegend T. Hauken, Petition and Response. An Epigraphic Study of Petitions to Roman Emperors 181– 249, 1998. Auf die wegweisenden Arbeiten von Fergus Millar, demzufolge dies sogar das Charakteristikum der kaiserlichen Herrschaft darstellte, sei lediglich hingewiesen, so insbeson­ dere das inzwischen klassische, wiewohl seit seinem erstmaligen Erscheinen im Jahr 1977 vielfa­ cher Kritik aus den verschiedensten Blickwinkeln ausgesetzte und bis heute intensiv diskutierte Werk F. G. Millar, The Emperor in the Roman World, ²1992.

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gesetzten Inschriften finden,2 geht bereits aus diesem Umstand als solchem hervor, wieviel eben diesen Empfängern an der ihnen zugegangenen Antwort lag.3 Entspre­ chend war von vornherein mit sorgfältiger Beachtung und tatkräftiger Umsetzung im eigenen Interessen- bzw. Hoheitsbereich zu rechnen. Dies sollte sich grundsätzlich auch unproblematisch gestalten, sofern der betroffene Personenkreis und/oder auch das Einzugsgebiet überschaubar war. Anders sah dies freilich aus, wenn die nunmehr geklärten Fragen allgemeinerer Be­ deutung oder gar für die Einwohner einer ganzen Provinz verbindlich waren. Schon die Ausweitung des Geltungsbereichs als solche mußte hier notwendigerweise eine neue Komplexität bewirken. In dem Moment, wo sich eine vom Kaiser ergangene Anordnung nicht mehr unmittelbar umsetzen ließ, konnte man sich jedenfalls nicht mehr gut mit der bloßen Publikation begnügen, vielmehr galt es neue Wege der Ver­ mittlung in die Breite wie in die Tiefe zu entwickeln, um sie, ggf. über ein abgestuf­ tes System damit betrauter Funktionsträger, der Bevölkerung auch in der Fläche zur Kenntnis zu bringen. Dies zog geradezu zwangsläufig eine Reihe weiterer Aktivitäten nach sich, wobei der Wahl der Mittel – sowohl in Hinblick auf die Publikationsform wie allfälliger Multiplikatoren – nicht die geringste Bedeutung zukam. Sind wir schon über die Details derartiger Aktivitäten nur unzulänglich orientiert, wissen wir nochmals weniger über ihren Erfolg. Vermutlich war schon für die Zeit­ genossen nur in sehr begrenztem Maße zu verfolgen, wie es mit der Verbreitung von Entscheidungen staatlicher Instanzen als solcher stand bzw. wie weit die nachgeord­ neten Behörden den – teilweise sogar in Einzelheiten gehenden – Publikationsgebo­ ten nachkamen; schließlich wird man unter den damaligen Bedingungen bestenfalls mit stichprobenartigen Überprüfungen vor Ort, aber kaum je regelmäßigen oder gar systematischen Kontrollen rechnen dürfen. Noch weniger ist dies indessen für den heutigen Betrachter zu ersehen, da so gut wie niemals Zeugnisse hierfür zu greifen sind. Selbst Fälle wie die verschiedenen Exemplare des senatus consultum de Cn. Pisone Patre, die auf Bronzeplatten an mehreren Orten der Baetica erhalten blieben und von dem – offenkundig überdurchschnittlichen – Engagement des dortigen Statthal­ 2  J. H. Oliver, Greek Constitutions of Early Roman Emperors from Inscriptions and Papyri,

1989, der die Texte mitsamt Übersetzung bietet (im folgenden unter Oliver, GC mit der bloßen Nummer gegeben) und insoweit weiterhin maßgeblich bleibt. 3  Zu diesen Fragen wiederholt bes. Werner Eck, wovon hier nur verwiesen sei auf die programmatischen Beiträge W. Eck, Administrative Dokumente: Publikation und Mittel der Selbstdarstellung, in: ders., Die Verwaltung des Römischen Reiches in der Hohen Kaiserzeit. Ausgewählte und erweiterte Beiträge II, 1998, 359–381 (mit nur geringen Ergänzungen wieder­ abgedruckt in: ders., Judäa – Syria Palästina. Die Auseinandersetzung einer Provinz mit römi­ scher Politik und Kultur, 2014, 3–24) sowie ders., Zur Einleitung. Römische Provinzialadmi­ nistration und die Erkenntnismöglichkeiten der epigraphischen Überlieferung, in: ders. (Hg.), Lokale Autonomie und römische Ordnungsmacht in den kaiserzeitlichen Provinzen vom 1. bis 3. Jahrhundert, 1999, 1–15, zur Rezeption kaiserlicher Verlautbarungen bes. 10–13. Allgemein hierzu auch der Sammelband von R. Haensch (Hg.), Selbstdarstellung und Kommunikation. Die Veröffentlichung staatlicher Urkunden auf Stein und Bronze in der Römischen Welt, 2009.



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ters in der Publikation dieses Beschlusses künden, stellen bekanntermaßen die große Ausnahme dar.4 Dies bestätigt sich auch an der am weitesten verbreiteten kaiserlichen Verlautbarung, dem wohl Ende 301 von Diokletian erlassenen sog. Höchstpreisedikt. Zwar traten Fragmente hiervon an fast 40 verschiedenen Orten des Reiches zutage, doch scheinen sie auf wenige, im wesentlichen östliche Provinzen konzentriert, wes­ wegen erneut die Rolle des jeweiligen Statthalters bei dem Publikationsprozeß kaum zu überschätzen sein dürfte.5 Einige Beachtung wurde zuletzt immerhin der nochmals ganz eigenen Frage zuteil, welcher Boten man sich für die Übermittlung des Schriftwechsels zwischen der rö­ mischen Zentrale und den mehr oder weniger weit entfernten Empfängern bediente,6 noch bevor überhaupt an die konkrete Umsetzung etwaiger Weisungen an deren Heimatorten zu denken war. Doch soll es im folgenden weniger um die von Wer­ ner Eck thematisierte «administrative Informationsstruktur» gehen,7 also darum, welcher Amtsträger auf welche Weise von einer kaiserlichen Anordnung erfuhr und welche Maßnahmen er daraufhin in die Wege leitete, um sie seinerseits den unteren Ebenen zu kommunizieren. Vielmehr ist nach der konkreten Umsetzung kaiserlicher Willensäußerungen im provinzialen Alltag zu fragen, den Effekten also, die davon auf die Bevölkerung als ganze ausgingen. In Literatur und Inschriften und damit dem üblichen althistorischen Quellenmate­ rial findet sich hierzu so gut wie nichts; sofern nicht gerade ein Angehöriger der füh­ renden Schichten betroffen war, wird man explizite Aussagen über die direkten Aus­ wirkungen einer kaiserlichen Verfügung auf das Individuum in der Regel jedenfalls vergeblich suchen. Mehr Aufschluß verspricht indessen die – für solch übergeordnete Fragestellungen immer noch allzu selten beigezogene – ägyptische Evidenz;8 sie ver­ 4  Vgl.

stellvertretend für anderes nur Eck, Administrative Dokumente (wie Anm. 3), 366. neben der immer noch maßgeblichen letzten Gesamtedition von S. Lauffer, Dio­ cletians Preisedikt, 1971 bes. S. Corcoran, The Empire of the Tetrarchs. Imperial Pronounce­ ments and Government AD 284–324, 1996, bes. 204–233 zur Überlieferung sowie 234–253 zur Rolle des Statthalters, mit der Schlußfolgerung «Thus the stone copies of the Prices Edict should represent the initiative of a handful of governors» (247). Neue Fragmente der Kopie aus Halikar­ naß wurden soeben publiziert von J. Isager, Two New Halikarnassian Fragments of Diocletian’ s Price Edict, One with Additions to the Chapter De pigmentis, ZPE 209, 2019, 185–195. 6  Auch hierzu erneut W. Eck, Zur Durchsetzung von Anordnungen und Entscheidungen in der hohen Kaiserzeit: Die administrative Informationsstruktur, SIFC³ 10, 1992, 915–939 = ders., Die Verwaltung des Römischen Reiches in der Hohen Kaiserzeit. Ausgewählte und er­ weiterte Beiträge I, 1995, 55–79, bes. 68–78 und zusammenfassend 78  f.; zu einer Reihe der in Rede stehenden Aspekte grundlegend weiterhin A. Kolb, Transport und Nachrichtentransfer im Römischen Reich, 2000 sowie allgemein der Tagungsband von L. Capdetrey – J. NelisClément (Hg.), La circulation de l’ information dans les états antiques, 2006, hier bes. J. NelisClément, Le gouverneur et la circulation de l’ information dans les provinces romaines sous le Haut-Empire, ebd. 141–160. 7  So der Untertitel von Eck, Zur Durchsetzung (wie Anm. 6). 8  Vgl. immerhin Eck, Zur Durchsetzung (wie Anm. 6), bes. 71–76; S. Strassi, Problemi re­ lativi alla diffusione delle disposizioni amministrative nell’Egitto romano, ZPE 96, 1993, 89–107; 5  Vgl.

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mag noch am ehesten das sonst so lückenhafte Bild mit Inhalt zu füllen, wiewohl sie ebenfalls keineswegs frei von Lücken ist und überdies ihre eigenen Spezifika besitzt. So sind die Detailinformationen, mit denen sie uns versorgt, nicht selten kontextlos und daher schwer einzuordnen, so daß sie, wenn überhaupt, mitunter für wenig mehr als statistische Zwecke taugen – was für unsere Kenntnis der Antike freilich alles an­ dere als unbeachtlich ist. Zudem stoßen wir hier meist auf das umgekehrte Phänomen, nämlich daß Papyri und Ostraka beste Einblicke gewähren, was die alltägliche Praxis sowohl innerhalb der Verwaltung wie auch jenseits davon betrifft. Über die zugrunde­ liegenden Richtlinien ist ihnen dagegen so gut wie nie etwas zu entnehmen, wie auch über die anordnenden Instanzen oder gar die Urheber und Anlässe allfälliger Abwei­ chungen vom ‹Normalbetrieb› nur in den seltensten Fällen Genaueres zu erfahren ist. Diese Faustregel wird auch nicht dadurch widerlegt, daß wir doch gelegentlich auf kaiserliche Verlautbarungen stoßen, die in den Papyri erhalten blieben.9 Dies betraf wohlgemerkt nicht die reguläre Provinzverwaltung, wenngleich selbst solchen Rou­ tinevorgängen wie etwa der Eintreibung des tributum capitis oder des tributum soli letztlich ebenfalls kaiserliche Anordnungen zugrundelagen. Auch der sog. Gnomon des Idios logos, das auf Augustus zurückgehende und im Laufe der Zeit durch Ent­ scheidungen von Kaisern, Senat, Präfekten und Prokuratoren kontinuierlich ange­ reicherte Handbuch des für Sonder- und namentlich Strafzahlungen zuständigen Finanzprokurators,10 ließe sich allenfalls bedingt hierunter zählen. Vielmehr haben bes. J. D. Thomas, Communication between the Prefect of Egypt, the Procurators and the Nome Officials, in: W. Eck (Hg.), Lokale Autonomie (wie Anm. 3), 181–195. 9  Vgl. bes. Oliver, Greek Constitutions (wie Anm. 2); eine erste Liste allein der Papyrus­ überlieferung, aber einschließlich der spätantiken Evidenz schon bei R. Taubenschlag, The Imperial Constitutions in the Papyri, JJP 6, 1952, 121–142 = Opera minora II, 1959, 3–28, vgl. auch die darauf aufbauende Auswertung in R.  Taubenschlag, Die kaiserlichen Privilegien im Rechte der Papyri, ZRG 70, 1950, 277–298 = Opera minora II, 45–68; eine neuere Übersicht jetzt bei G. Purpura, I papiri e le costituzioni imperiali in Egitto, Aegyptus 89, 2009, 155–220, der beide Übersichten kombiniert, da er wie Oliver Inschriften und damit nichtägyptisches Material einbezieht, das unter den 174–212 in der «Appendice» aufgelisteten 572 Belegen sogar bei weitem die Mehrzahl stellt, und darüber hinaus wie Taubenschlag bis zum 6. Jh. geht; ebenso 212–220 bei weiteren 125 «Allusioni e testi ausiliari». 10  Vgl. BGU V 1210 = Sel.Pap. II 206 = Jur.Pap. 93 (nach 149) sowie das gut 100 Jahre frühere Exemplar mit §§ 35–41 in P.Oxy. XLII 3014 (1. Jh.); zu den beteiligten Instanzen bes. Z. 1–5 im Proömium Το[ῦ γ]νώμον[ος], ὃν ὁ θεὸς Σεβαστὸς τῇ τοῦ ἰδίου λόγου ἐπιτροπῇ [παρ]εστήσατο, καὶ τῶν ὑπὸ χεῖρα αὐτῷ π[ρ]οσγεγονότ[ω]ν ἤτοι ὑπὸ αὐτοκρατόρων ἢ συνκλή[το]υ ἢ τῶν [κατ]ὰ καιρὸν ἐπάρχων ἢ ἰδίων λόγων τὰ ἐν μέ[σ]ῳ [κεφ]άλαια συντεμὼν ὑπέταξ[ά] σοι «Von dem Maßstabe, den der göttliche Augustus für die Verwaltung des Idios logos aufgestellt hat, und von dem, was ihm im Laufe der Zeit zugewachsen ist, sei es von Kaisern oder vom Se­ nat oder von den jeweiligen Statthaltern oder Idiologen – hier verknappt für (ἐπιτρόπων) τῶν πρὸς τῷ ἰδίῳ λόγῳ ‹(Prokuratoren) des Idios logos› – habe ich die Haupt- und Kernstücke in kurzer Fassung dir unterbreitet» (Übersetzung W. Schubart), mit der Kurzcharakteristik bei J. L. Alonso, Juristic Papyrology and Roman Law, in: P. J. du Plessis – C. Ando – K. Tuori (Hg.), The Oxford Handbook of Roman Law and Society, 2016, 56–69, bes. 58. Damit erscheint die  – häufig verkannte  – Gesetzgebungsbefugnis des Senats auch in ägyptischen Belangen



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wir es durchweg mit außergewöhnlichen Maßnahmen zu tun, mit denen der Kaiser aus gegebenem Anlaß korrigierend und ergänzend in die provinzialen Verhältnisse eingriff. Dabei handelte es sich sowohl um punktuelle Abhilfen in Notsituationen wie auch um auf Dauer gestellte Rechtsetzungsakte, mit denen er auf ihm zur Kenntnis gelangte Mißstände reagierte. Daneben finden sich im ägyptischen Quellenmaterial jedoch nicht nur die üblichen Einzelfallentscheidungen, wie sie sonst vornehmlich aus Reskripten geläufig sind, sondern auch manche Konstitutionen, deren Bezug auf Ägypten nicht ohne weiteres ersichtlich wird. Alexandria Tatsächlich ist auf Papyrus eine nicht geringe Zahl allgemeiner gefaßter Kaiserbriefe auf uns gekommen, die weder Anordnungen enthielten, aus denen sich ein unmittel­ bar vor Ort umzusetzender Handlungsbedarf ergab, noch überhaupt die Einwohner des Nillandes als primäre Adressaten im Blick hatten. Hierzu zählen im Grunde auch allfällige Schreiben an die Alexandriner. Zwar hatten die hohen römischen Prokura­ toren hier ihren Amtssitz, doch kann Alexandria ad Aegyptum schon vom Namen her nicht eigentlich als Teil des Nillandes gelten; auch die offiziellen Amtsbezeich­ nungen führten bekanntlich wie beim praefectus Aegypti et Alexandreae stets beide Zuständigkeitsbereiche auf.11 Noch mehr wird die Sonderrolle dieser Stadt indessen darin offenbar, daß so gut wie keine Gemeinsamkeiten mit dem sonst auf Ägypten bezogenen Material zu beobachten sind. Dies gilt zumal für das sichtliche Bemühen der Kaiser, unter Absehung von dem vorhandenen Machtgefälle größtmögliche Nähe herzustellen und vor allem die Qua­ lität und den Rang der bestehenden Beziehungen herauszustreichen; hierfür ließe sich sonst – neben dem weiteren Sonderfall Antinoupolis, der uns unten noch eingehender beschäftigen wird – allenfalls auf den singulären Brief Neros an die «6475 Griechen des Arsinoites» verweisen.12 Zwar wurde die wiederholte Bitte Alexandrias nach Ein­ nochmals ausdrücklich bestätigt, dessen Beschlüsse selbstredend auch in dieser Provinz Gel­ tung besaßen, vgl. etwa zum S.C. Orfitianum B. Anagnostou-Cañas, Intestate Succession, in: J. G. Keenan – J. G. Manning – U. Yiftach-Firanko (Hg.), Law and Legal Practice in Egypt from Alexander to the Arab Conquest. A Selection of Papyrological Sources in Translation, with Introductions and Commentary, 2014, 214–225, bes. 223 in der Einleitung zu Nr. 4.6.5; zum S.C. Claudianum zuletzt M. Nowak, Fatherless among οἱ ἀπὸ τῆς μητροπόλεως – a Revision, ZPE 208, 2018, 213–226, bes. 218–221. 11  Grundlegend hierzu G. Geraci, Praefectus Alexandreae et Aegypti: alcune riflessioni, in: L. Criscuolo – G. Geraci – C. Salvaterra (Hg.), Simblos. Scritti di storia antica, 1995, 159–175; vgl. auch A. Jördens, Das Verhältnis der römischen Amtsträger in Ägypten zu den ‹Städten› in der Provinz, in: W. Eck (Hg.), Lokale Autonomie (wie Anm. 3), 141–180, bes. 148  f. 12  SB XII 11012 (Oliver, GC 39; 55, mit Korrekturen in BL VII 224; IX 271  f.); hierzu auch A. Jördens, Griechische Briefe aus Ägypten, in: B. Janowski – G. Wilhelm (Hg.), Texte aus der Umwelt des Alten Testaments. Neue Folge Band  3, 2006, 399–427, bes. 405 Nr.  2.2 mit deutscher Übersetzung; bes. S. Pfeiffer, Der römische Kaiser und das Land am Nil. Kaiserver­

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richtung der Bule von Augustus dilatorisch behandelt und letztlich abschlägig be­ schieden.13 Ungeachtet dieses desillusionierenden Auftakts sollte sich das Verhältnis in der Folge jedoch zunehmend freundlich gestalten; von angeblich periodisch re­ kurrierenden Spannungen, wie sie das Bild der sog. Acta Alexandrinorum prägen,14 ist jedenfalls nur wenig zu bemerken.15 Zumal die Einflüsse des antiken Romans bei diesem Genre unübersehbar sind, mag dies daher mehr über die literarischen Vorlie­ ben hochkaiserzeitlicher Rezipienten im Niltal als über historische Fakten verraten.16

ehrung und Kaiserkult in Alexandria und Ägypten von Augustus bis Caracalla (30 v. Chr. – 217 n. Chr.), 2010, 102–105. Dabei spricht alles dafür, daß unter der in P.Mich. XXI 827 (um 120– 124) nach Römern und Alexandrinern genannten dritten Gruppe Π[τ]ολεμα[ι]έων τῶν ἐν τ[ῶι] Ἀρσινοίτηι νομῶι (Z. 38  f.), die ebenfalls eines Opferaltars gewürdigt wird, eben diese privilegier­ ten Katöken zu erkennen sind und nicht, wie von den Editoren T. Gagos† und P. Heilporn im Kommentar vermutet, die – damit schließlich nur teilweise identischen – «citizens of the metropolis of the Arsinoite nome» (S. 68). 13  So bes. nach dem berühmten sog. Bule-Papyrus PSI X 1160 = SB IV 7448 = C.Pap.Jud. II 150 = Act.Alex. I (aug. Zeit?, mit BL VII 240), den N. Vega Navarrete, Die Acta Alexandri­ norum im Lichte neuerer und neuester Papyrusfunde, 2017, 10. 17 Anm. 31 als nicht fiktiv be­ trachtet und daher aus dem Corpus der Acta ausscheiden möchte, während sie P.Oxy. XLII 3020 Rekto (col. I in Oliver, GC 5; frühes 1. Jh.) mit der auf 10/9 v. Chr. datierten Gesandtschaft nach Gallien durchaus darin einbezieht, vgl. 22–30 Nr. 2.1. Hierzu allgemein auch A. K. Bowman – D. Rathbone, Cities and Administration in Roman Egypt, JRS 82, 1992, 107–127, bes. 118. 14  Hierzu jetzt die Neuedition von Vega Navarrete, Die Acta (wie Anm.  13). Auf die Fülle der einschlägigen Literatur ist hier unmöglich einzugehen; hingewiesen sei immerhin auf A. Hartmann, Judenhass und Märtyrertum. Zum kulturgeschichtlichen Kontext der Acta Alexandrinorum, in: A. Hartmann – G. Weber (Hg.), Zwischen Antike und Moderne: Fest­ schrift für Jürgen Malitz zum 65. Geburtstag, 2012, 119–209, der in seiner eingehenden Erörte­ rung die bestimmenden Elemente des Genres zu analysieren sucht und darüber zu einer neuen kulturhistorischen Einordnung gelangt. 15  Zur Rolle Alexandrias als Statthaltersitz und dem insoweit spezifischen Verhältnis zur römischen Staatsmacht grundlegend weiterhin R. Haensch, Capita provinciarum. Statthalter­ sitze und Provinzialverwaltung in der römischen Kaiserzeit, 1997, bes. 208–226 sowie 518–547 mit einem Catalogue raisonné des einschlägigen Materials. Zwar ist die Quellenlage insgesamt recht mager, so daß kaum sichere Kenntnis über die Verhältnisse in der Kaiserzeit zu erlangen ist. Vgl. jedoch auch W. D. Barry, Popular Violence and the Stability of Roman Alexandria, 30 BC–AD 215, BSAA 45, 1993 (= Alexandrian Studies in memoriam Daoud Abdu Daoud), 19–34, zu den – seltenen – antirömischen Bewegungen bes. 28  f., der entgegen verbreiteter Meinung in Literatur wie Forschung sogar eher eine relative Stabilität gegeben sieht; für ein ausgewogeneres Bild auch E. S. Gruen, Diaspora. Jews amidst Greeks and Romans, 2002, bes. 54–83, wonach sich bei genauerer Betrachtung selbst die Auseinandersetzungen zwischen griechischen und jü­ dischen Alexandrinern keineswegs als endemisch darstellen. 16  Zu dem entgegen früherer Auffassung durchaus breiteren Leserkreis solch gerade in der Kaiserzeit beliebter ‹patriotischer› Literatur wie der Acta Alexandrinorum oder auch des sog. Töpferorakels J. Rowlandson – A. Harker, Roman Alexandria from the Perspective of the Papyri, in: A. Hirst – M. Silk (Hg.), Alexandria, Real and Imagined, 2004, 79–111, bes. 94–102; zu dem – wiederum gern als ‹nationalägyptisch› gedeuteten – Töpferorakel vgl. nur die knappe Einführung mit deutscher Übersetzung bei A.  Jördens, Griechische Texte aus Ägypten, in:



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Positive Effekte scheint vor allem der Besuch des charismatischen Germanicus, des präsumptiven Nachfolgers seines Onkels und Adoptivvaters Tiberius, gezeitigt zu ha­ ben, der im Jahr 19 n. Chr. allenthalben großen Enthusiasmus auslöste.17 Hierauf spielt schließlich auch noch Claudius an, wenn er die Alexandriner in seinem berühmten Brief seines Wohlwollens versichert und zugleich begütigend auf die Konfliktparteien einzuwirken sucht, um insbesondere auf ein Ende der Auseinandersetzungen mit der jüdischen Bürgerschaft zu dringen.18 Von Nero besitzen wir immerhin die – auf der Agora öffentlich verlesene – Privilegierung des sonst nicht weiter bekannten Potamon und seiner Söhne,19 von Vespasian möglicherweise Fragmente einer in Alexandria gehaltenen Rede.20 Trajan hebt in seinem Dankesschreiben für die Glückwünsche zu seinem Regierungsantritt noch einmal ausdrücklich hervor, wie sehr ihm und sei­ nem Statthalter C. Pompeius Planta das Wohlergehen der Alexandriner am Herzen liege.21 Dies erinnert wiederum an die Präambel des großen Edikts des Ti. Iulius Alexan­der vom 6. Juli 68, das wohl nicht zufällig in einem ähnlichen Kontext – hier dem Regierungsantritt Galbas – erlassen wurde und in dem der – wohlgemerkt selbst B. Janowski – G. Wilhelm (Hg.), Texte aus der Umwelt des Alten Testaments. Neue Folge Band 4, 2008, 417–445, bes. 420–425 Nr. 1. 17  Hierzu grundlegend weiterhin D. G. Weingärtner, Die Ägyptenreise des Germanicus, 1969; vgl. bes. die beiden Edikte in SB I 3924 = Sel.Pap. II 211 (Oliver, GC 16–17; 19) mit A. Jördens, Statthalterliche Verwaltung in der römischen Kaiserzeit. Studien zum praefectus Aegypti, 2009, bes. 166. 243 sowie allgemein 226–231; eine Rede des Germanicus an die Alexan­ driner zudem in P.Oxy. XXV 2435 Rekto (Oliver, GC 295; 1. H. 1. Jh.), wobei das jetzt von Vega Navarrete, Die Acta (wie Anm. 13), 31–43 als Nr. 2.2 neuedierte Verso bereits eine gewisse Annäherung der Genera anzeigen mag. 18  P.Lond. VI 1912 = CPJ II 153 = Sel.Pap. II 212 (Oliver, GC 19), mit dem Publikations­ gebot des Präfekten L. Aemilius Rectus vom 10. 11. 41 in Z. 1–13; vgl. auch Jördens, Griechi­ sche Briefe (wie Anm. 12), 401–405 Nr. 2.1 mit deutscher Übersetzung. Zu dem besonderen Nahverhältnis zwischen Alexandria und den Nachkommen des M. Antonius sowie dem Besuch seines Bruders Germanicus bes. Z. 24–27 ἐξερέτως (l. ἐξαιρέτως) δὲ περὶ τὸν ἐμὸν οἶκον καὶ σπουδάσαντες καὶ σπουδασθέντος, ὧν – εἵνα (l. ἵνα) τὸ τελευταῖον εἴπωι (l. εἴπω) παρεὶς τὰ ἄλλα – μέγειστός (l. μέγιστός) ἐστιν μάρτυς οὑμὸς ἀδελφὸς Γερμανικὸς Καῖσαρ γνησιωτέραις ὑμᾶς φωναῖς προσαγορεύσας «da … meine Familie euch aber bevorzugt ein Anliegen ist wie auch umgekehrt, wovon – um nur das letzte zu nennen und alles andere zu übergehen – der größte Zeuge mein Bruder Germanicus Caesar ist, der Worte voller Anerkennung an euch ge­ richtet hat». 19  PUG I 10 = SB X 10615 (Oliver, GC 33; 55), zur Publikation bes. Z. 8 mit BL VII 274 ἀ[νεγνώ]σθη ἡ ἐπι[στο]λὴ δημ[ο]σίᾳ ἐν τῇ ἀγορᾷ «wurde der Brief öffentlich verlesen auf der Agora». 20  SB VI 9528 (Oliver, GC 297; spätes 1./frühes 2. Jh.). Zu den Ereignissen während Ves­ pasians Aufenthalt in Alexandria, der hier auf dem Rückweg nach Rom von den Truppen zum Kaiser ausgerufen wurde, bes. A. Henrichs, Vespasian’s Visit to Alexandria, ZPE 3, 1968, 51– 80; zuletzt O. Montevecchi, Vespasiano acclamato dagli Alessandrini. Ancora su P.Fouad 8, Aegyptus 61, 1981, 155–170 = dies., Scripta selecta, 1998, 171–185. 21  Vgl. P.Oxy. XLII 3022 (Oliver, GC 46; 1. 10.–9. 12. 98); hierzu auch Jördens, Statthalter­ liche Verwaltung (wie Anm. 17), 225 mit Anm. 226; mit deutscher Übersetzung dies., Griechi­ sche Briefe (wie Anm. 12), 406 Nr. 2.3.

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aus Alexandria gebürtige – Präfekt als erstes von seiner Sorge dafür spricht, «daß die Stadt in der gebührenden Stellung verbleibe und im Genuß der Wohltaten, die sie von den Kaisern empfangen» habe.22 Vieles davon ist sicherlich floskelhafter Höflichkeit zu danken, wie sie bei ähn­licher Gelegenheit auch anderen führenden Städten des Reiches zuteil werden mochte. Im Fall eines Briefes aus dem späteren 2. Jh. geht es jedoch weit über die üblichen rhetori­ schen Gemeinplätze hinaus, wenn ein nicht genannter Kaiser den Alexandrinern seine soeben erfolgte Ernennung durch das Heer anzeigt, um der πατρῴα πόλις zugleich seine bevorstehende Ankunft sowie die Aussicht auf künftige Wohltaten zu eröffnen.23 Sicherlich ist häufiger, wenn nicht gar regelmäßig mit allgemeinen Schreiben dieser Art zu rechnen, desgleichen in der Folge mit Aufforderungen zu Feiern anläßlich des Regierungswechsels oder auch sonst erfreulichen Ereignissen im Kaiserhaus.24 Den­ noch deutet sich in der Bezeichnung als «Vaterstadt» eine persönliche Verbundenheit an, die nicht wie anderes wohlfeil und letztlich beliebig ist; entsprechend hat man hier an den in Alexandria aufgewachsenen Avidius Cassius, den Sohn des früheren Prä­ fekten C. Avidius Heliodorus, denken wollen.25 Gallien schließlich ist die Aufwertung der bis dahin lokalen Olympia zum ἱερὸς εἰσελαστικὸς γυμνικὸς Ὀλυμπικὸς ἀγών zu danken.26 Gleichwohl stellte Alexandria trotz aller Besonderheiten kein völlig eigenes Uni­ versum dar, wie schon an den gemeinsamen Verwaltungsorganen auf provinzialer 22  Vgl. die beiden Exemplare am Tempel von Hibis in der Großen Oase I.Hibis 4 = I.Prose 57 = OGIS II 669 = IGR I 1263 = SB V 8444, bes. Z. 3  f. πᾶσαν πρόνοιαν ποιούμενος τοῦ διαμένειν τῶι προσήκοντι καταστήματι τὴν πόλιν ἀπολαύουσαν τῶν εὐεργεσιῶν ἃς ἔχει παρὰ τῶν Σεβαστῶν bzw. I.Hibis 3, bes. Z. 7–9 (beide 6. 7. 68, mit Publikationsdatum vom 28. 9. 68) sowie den im arsinoitischen Philadelpheia gefundenen Papyrus BGU VII 1563 (2. Jh.), bes. Z. 2–4; hierzu auch G. Chalon, L’ édit de Tiberius Julius Alexander. Étude historique et exégétique, 1964, 95–100 § 2; A. Jördens, Zum Regierungsstil des römischen Statthalters – das Beispiel des praefectus Aegypti, in: H.-U. Wiemer (Hg.), Staatlichkeit und politisches Handeln in der römischen Kaiserzeit, 2006, 87–106, bes. 91–94. 23  P.Oxy. LXVII 4592 = SB X 10295 (Oliver, GC 185; spätes 2./frühes 3. Jh.), zu letzterem bes. Z. 9–12 ἀφ’ ὑμῶ[ν] μάλιστα ἀρξάμενος τῆς τοῦ εὖ ποιεῖν [ἐξου]σίας, ὅσον δίκαιόν ἐστιν παρέχειν [τῇ πα]τρῴᾳ πόλει «wobei ich vor allem bei euch beginne mit der Macht, Gutes zu tun, soweit es nur recht ist der Vaterstadt zu gewähren». 24  Allgemein hierzu A. Jördens, Verwaltungsroutine jenseits der Inschriften, in: Haensch (Hg.), Selbstdarstellung (wie Anm. 3), 313–324, bes. 318  f.; vgl. zu den hiervon ausgelösten Ak­ tivitäten jetzt auch den in mehrerlei Hinsicht beachtenswerten Beleg in O.Did. 29 (1.–6. 236) aus Anlaß der Erhebung des Maximus zum Mitregenten. 25  So bes. A. K. Bowman, A Letter of Avidius Cassius?, JRS 60, 1970, 20–26. 26  So nach Pap. Agon. 7 = SPP XX 69 = SPP V 121 (30. 5. 268?) mit J.-Y. Strasser, Les Olym­ pia d’Alexandrie et le pancratiaste M. Aur. Asklèpiadès, BCH 128–129, 2004–2005, 421–468, bes. 430 = BL XIII 252, bes. Z. 13  f. τ[οῦ ἀγῶνος τῆς xy. ᾽Ολυμπι]άδος τοῦ δωρηθέντος ἡμῖν ὑπὸ τῆς θείας μεγαλο­δωρ[είας τοῦ κυρίου] ἡμῶν Γαλλιηνοῦ Σεβαστοῦ «des [Agons der soundsovielten] Olympiade, (des Agons), der uns durch die göttliche Freigebigkeit unseres [Herren] Gallienus Augustus geschenkt worden ist» (Übers. P. Frisch); vgl. auch M. Drew-Bear, Sur deux docu­ ments d’Hermoupolis, Tyche 1, 1986, 91–96, bes. 95  f. = BL VIII 464.



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Ebene deutlich wird. Auch sonst waren die Verbindungen zwischen Stadt und Nilland durchaus eng, wurden doch auch große Teile der Versorgung aus Ägypten bestritten.27 Alan K. Bowman und Dominic Rathbone gingen sogar so weit, das Verhältnis mit demjenigen von Polis und Territorium zu vergleichen,28 wobei reiche Alexandri­ ner in der Chora nicht nur ausgedehnte Ländereien besaßen, sondern je länger, je mehr dort auch ihren Wohnsitz nahmen.29 In Oxyrhynchos wurde auch der soeben publizierte Antrag auf Aufnahme des L. Calpurnius Gaius unter die alexandrinischen Epheben gefunden, durch den wir von weiteren Vergünstigungen erfahren, die Seve­ rus und Caracalla der Stadt im Zusammenhang mit der Verleihung der Bule hatten zukommen lassen.30 Der Austausch der Einwohnerschaft galt freilich auch umgekehrt, wie aus der wohl an den Präfekten gerichteten Weisung Caracallas erhellt, mit Ausnahme der für eben die Versorgung unentbehrlichen Bevölkerungsteile alle einheimischen Ägypter aus der Stadt zu entfernen.31 Dies sollte tatsächlich umgesetzt worden sein, wofür man zudem auf ein  – freilich nicht näher datiertes  – Reintegrationsedikt des Präfekten Valerius Datus verwies.32 Derartige Aufforderungen zur Rückkehr an den Heimatort 27  Vgl.

nur Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie Anm. 17), 225–232. nur Bowman  – Rathbone, Cities (wie Anm.  13), bes. 125 «The relationship of Alexandria to Egypt … was changed from the basic model of royal capital of the kingdom to, initially, that of city (polis) and administratively dependent territory (chora).» 29  Immer noch grundlegend hierzu H. Braunert, Die Binnenwanderung. Studien zur So­ zialgeschichte Ägyptens in der Ptolemäer- und Kaiserzeit, 1964, bes. 113–122; allgemein auch Rowlandson – Harker, Roman Alexandria (wie Anm. 16), 91–94; vgl. etwa auch die Liste alexandrinischer Amtsträger und Buleuten in der Chora des 3. Jh. bei W. Habermann, P.Oxy. LI 3613: Ein Präfektenedikt mit «ehemaligen» Ratsherren von Alexandria, Chiron 44, 2014, 393–438, bes. 413–438. 30  So nach PSI XVII 1691 (204/205), bes. Z. 16  f. κατὰ τὴν μεγαλοδωρίαν τῶν κυρίων ἡμῶν Αὐτο­κρατόρων Σεου[ήρου καὶ] Ἀντωνείνου ἣν ἐχαρίσαντο τῇ βουλῇ καὶ τοῖς (l. τῇ) Ἀλεξανδρέων πολειτίᾳ (l. πολιτείᾳ) «der Freigebigkeit unserer Herrn Kaiser Severus und Antoninus zufolge, die sie der Bule und der alexandrinischen Bürgerschaft erwiesen», wobei aufgrund der folgen­ den Lücke über den Inhalt dieses beneficium nichts mehr zu erfahren ist. Denkbar wäre etwa die kostenlose Getreideverteilung, von der wir aus literarischen Quellen wissen und die mögli­ cherweise als Präzedenzfall für die nachmalige Einrichtung des sog. σιτηρέσιον nach römischem Modell in anderen ägyptischen Metropolen diente; vgl. J. R. Rea, Einl. zu P.Oxy. XL 2892–2940, bes. S. 1  f. und unten Anm. 115. 31  P.Giss. I 40 col. II, 16–29 = P.Giss.Lit. 6.3 = W.Chr. 22 = Sel.Pap. II 215 (Oliver, GC 262; 215); hierzu zuletzt P. van Minnen, Three Edicts of Caracalla? A New Reading of P.Giss. 40, Chiron 46, 2016, 205–221, bes. 215, worauf angesichts der reichen Literatur für alles weitere verwiesen sei. Zum Phänomen der «Wanderbewegung nach Alexandria» als solchem erneut schon Braunert, Die Binnenwanderung (wie Anm. 29), bes. 146–149 sowie 10 das Zitat im Inhaltsverzeichnis. 32  Erwähnt in BGU I 159 = W.Chr. 408 (5. 6. 216), bes. Z. 5–7 τοῦ οὖν λαμπροτάτου ἡγεμόνος Οὐαλερίου Δάτου κελεύσαντος ἅπαντας τοὺς ἐπὶ ξένης διατρίβοντας (l. διατρείβοντας) εἰς τὰς ἰδίας κατεισέρχεσθαι, κατεισῆλθον «da also der Präfekt Valerius Datus, vir clarissimus, befahl, daß alle in der Fremde Verweilenden in ihre Heimatorte keimkehrten, bin ich keimgekehrt»; vgl. 28  Vgl.

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erfolgten indessen mit gewisser Regelmäßigkeit,33 so daß wenig Grund zu der An­ nahme besteht, daß von dem kaiserlichen Gebot eine längerfristige oder gar dauer­ hafte Wirkung ausging. Kaiserliche Verlautbarungen ohne expliziten Bezug auf Ägypten Auf demselben Papyrusblatt hatte der Schreiber zuvor die berühmte Constitutio Antoniniana notiert, von der uns sonst nur Ausschnitte auf einem weiteren, noch weitaus fragmentarischeren Papyrus und im Codex Iustinianus erhalten blieben.34 Mit der darin enthaltenen Verleihung des römischen Bürgerrechts an sämtliche Einwoh­ ner des Imperium ist dies bekanntlich eine der bedeutendsten kaiserlichen Verlautba­ rungen überhaupt. Ihre Folgen sind denn auch unmittelbar in den Papyri zu fassen, namentlich was den Gebrauch der tria nomina betrifft. Dabei führen die Neurömer nicht nur stolz auch noch das – relativ bald in Verfall geratene – Praenomen an,35 sondern pflegen mitunter explizit auf die ihnen damit gewährte δωρεά zu verweisen.36 Die sonstigen Änderungen halten sich freilich sehr in Grenzen, so zumal hinsichtlich der niemals vollständig durchgeführten Anpassung an das römische Recht.37

jedoch A. Jördens, Eine Notiz zu BGU I 159, ZPE 168, 2009, 257–258; dies., Statthalterliche Verwaltung (wie Anm. 17), 454–456. 33  Vgl. nur Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie Anm. 17), 442–458. 34  Nämlich P.Giss. I 40 col. I – col. II, 12 (11. 7. 212), in Alexandria am 29. 1. 213 in die statt­ halterlichen commentarii eingegangen (col. II, 13–15) und am 10. 2. 213 durch den procurator usiacus publiziert (col. II, 13); zu den Datierungsfragen jetzt van Minnen, Three Edicts (wie Anm. 31), bes. 214  f. («January 29, 212» ist bloßer Druckfehler, vgl. auch korrekt in Anm. 41), der sich gegen die herrschende Meinung erstmals überzeugend für die Zusammengehörigkeit aussprach; vgl. jedoch noch die getrennte Behandlung von col. I in P.Giss.Lit. 6.1 = Oliver, GC 260 = M.Chr. 377 = Jur.Pap. 1 = FIRA I² 88 sowie von col. II, 1–15 in P.Giss.Lit. 6.2 = Oliver, GC 261A = M.Chr. 378. Vgl. auch die Parallelen in P.Oxy. XXXVI 2755 (Oliver, GC 261B; 3. Jh., zu col. II, 2–11) sowie – in diesem Fall lateinisch – C. J. 10. 61 (59). 1 (11. 7. 212, zu col. II, 3–6) mit van Minnen, a.  O. 213. 35  Vgl. nur D. Hagedorn, Marci Aurelii in Ägypten nach der Constitutio Antoniniana, BASP 16, 1979, 47–59. 36  So etwa in der insgesamt nur 9 Zeilen kurzen Quittung für Sondersteuern BGU II 655 = Doc. Eser. Rom. 60 (16. 8. 215), bes. Z. 5–8 mit der ausdrücklichen Namensnennung des Aus­ stellers Αὐρήλιος Ζώσιμος, πρὸ μὲν τῆς θίας (l. θείας) δωρεᾶς καλούμενος Ζώσιμος Λεονίδου (l. Λεωνίδου) «Aurelius Zosimos, vor dem kaiserlichen Geschenk genannt Zosimos, Sohn des Leonidas»; zu weiteren Belegen in den Papyri K. Buraselis, Θεία δωρεά – das göttlich-kai­ serliche Geschenk. Studien zur Politik der Severer und zur Constitutio Antoniniana, 2007, bes. 114–116 sowie zuletzt A. Jördens, Ein Neurömer aus Alexandria, JJP 40, 2010, 135–144 mit der Ed. pr. von P.Louvre E 11083  f / 52 (25.[26.] 2. 219–221), bes. 140  f. im Kommentar zu Z. 1–2. 37  Auf die seit jeher lebhaft geführte Diskussion dieser Fragen – und auch dessen, was genau darunter zu fassen bzw. im Erfolgsfalle zu erwarten sei – ist hier nur zu verweisen; knapp hierzu Alonso, Juristic Papyrology (wie Anm. 10), 65  f.; zuletzt A. Imrie, The Antonine Constitution: An Edict for the Caracallan Empire, 2018.



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Der Kontext, in dem dieser in el-Ašmūnēn, dem antiken Hermupolis, erworbene Papyrus einst stand,38 ist indessen ebenso unbekannt wie bei dem wohl von ­Severus Alexander ausgehenden und ebenfalls für die Bevölkerung des gesamten Reichs­ gebietes bestimmten Edikt zum aurum coronarium, das im arsinoitischen Bakchias ergraben wurde.39 Der in letzterem erklärte Verzicht auf die zu einer regulären Ab­ gabe mutierten Sondersteuer mochte indessen hinreichend Anlaß für eine solche, wiewohl ungewöhnlich korrupte Abschrift bieten.40 Deutlichere Anhaltspunkte be­ sitzen wir im Fall des an einen nicht näher bekannten Nero Pudens ergangenen Re­ skripts, in dem Gordian III. am 8. Juli 239 die alleinige Beweiskraft der Registrierung in Statusfragen verneinte.41 Denn wie Arthur Verhoogt durch eine sehr plausible Rekonstruktion des archivalischen Zusammenhangs zu zeigen vermochte, ist die in Tebtynis aufgefundene Abschrift wohl in den späten 260er Jahren im Rahmen einer Erbschaftsauseinandersetzung zu situieren.42 Zumal bei der Constitutio Antoniniana wie auch dem Edikt zum aurum coronarium steht die Verbindlichkeit auch für Ägypten selbstredend außer Frage, was man ebenso für die erstaunlich zahlreichen Zeugen zum Thema der Appellation anneh­ men wird. Dazu zählt etwa auch die wohl von Hadrian ausgehende Konstitution zu den statthalterlichen Rechtsprechungskompetenzen, die der zwischen 133 und 137 amtierende Präfekt M. Petronius Mamertinus publizierte.43 In diesem Fall haben wir es mit einem offenbar nah am Original befindlichen Exemplar zu tun, wie die relativ 38   Vgl. nur «Erworben 1901 von / durch Handel Eschmunen»; entsprechend auch P. M. Meyer, Einleitung zu P.Giss. I 40 «Die Herkunft des Papyrus ist unbekannt», um aller­ dings fortzufahren «Er befand sich unter den Heptakomia-Papyri; es ist also nicht unwahr­ scheinlich, daß er dort gefunden ist». Letzteres wird man allerdings ausschließen dürfen, da die fraglichen Stücke dem Archiv des Strategen Apollonios angehören, das zwar ebenfalls bei Hermupolis gefunden wurde und daher wohl in denselben Ankauf geriet, aber rund 100 Jahre früher datiert. Die diesbezügliche Herkunftsangabe im HGV «Apollonopolites Heptakomias» ist daher ebenso zu löschen wie die Zuordnung bei TM zu dem – wiederum rund 50 Jahre später datierenden  – Archiv der «Boule of Hermopolis» (sämtliche Zugriffe am 07. 03. 2019). 39  SB XIV 11648 = P.Fay. 20 = K. G. Bruns, Fontes Iuris Romani Antiqui, 71909, 268–270 Nr. 96 = Sel.Pap. II 216 (Oliver, GC 275; 24. 6. 222); vgl. zuletzt Jördens, Statthalterliche Ver­ waltung (wie Anm. 17), 123–127. Zum Fundort nur knapp in der Überschrift zu P.Fay. 20 «Ûmm el ‘Atl», hierzu auch in der allgemeinen Einleitung S. 20  f. sowie 35–40. 40  Hierzu allgemein Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie Anm. 17), 139–159. 41  P.Tebt. II 285 = M.Chr. 379 = FIRA I 90 (Oliver, GC 280; nach 244 bzw. wohl nach 267). 42  Vgl. nur A. M. F. W. Verhoogt, Family Papers from Tebtunis. Unfolding a Bundle of Papyri, in: A. M. F. W. Verhoogt – S. P. Vleeming (Hg.), The Two Faces of Graeco-Roman Egypt. Greek and Demotic and Greek-Demotic Texts and Studies Presented to P. W. Pestman, 1998, 141–154 = BL XI 278, bes. 150  f. 43  SB XII 10929 (133–137), neuediert von A. Jördens, Eine kaiserliche Konstitution zu den Rechtsprechungskompetenzen der Statthalter, Chiron 41, 2011, 327–356.

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sorgfältige Beschriftung und das ungewöhnliche Layout nahelegen. Wie der Claudius­ brief wird auch diese Verlautbarung durch ein statthalterliches Edikt eingeleitet,44 das hier jedoch stark beschädigt und in seinen Einzelheiten kaum mehr zu rekonstruieren ist. In zwei folgenden Kolumnen sind darauf die einzelnen Fälle gelistet – zumeist Straftatbestände –, in denen der Statthalter, wie die in deutlich größerem Schriftgrad quer über beide verlaufende Überschrift lehrt, das Verfahren an sich zu ziehen hatte, statt es wie sonst auch delegieren zu können. Die insgesamt zehn, durchweg mit περί eingeleiteten Paragraphen sind dabei jeweils durch Ausrückung hervorgehoben, woran sich noch eine etwas längere Bestimmung zu den «übrigen» anschließt, die, sofern sie bestimmte Bedingungen erfüllten – so nicht zuletzt die Hinterlegung eines Drittels des Streitwertes als Sicherheit –, vor einem «Ich» Anhörung finden konnten.45 Das Blatt selbst dürfte von den Dimensionen her kaum für den Aushang geeignet gewesen sein. Gleichwohl spricht vieles dafür, daß wir hier eine auch formal möglichst getreue Wiedergabe des aus Rom übersandten Originals vor uns haben, das vielleicht sogar als Vorlage und Modell für die öffentliche Bekanntmachung diente. Kaum mehr scheint zu klären, ob es sich hierbei lediglich um die Einschärfung schon bestehen­ der Vorschriften oder um eine Neuregelung der jurisdiktionellen Befugnisse der Pro­ vinzgouverneure handelte. Nicht zu bezweifeln ist allerdings, daß eine solche Aussage allein dem Kaiser und damit höchstwahrscheinlich Hadrian zustand, und ebenso we­ nig, daß sie im Lande tatsächlich Beachtung fand. Denn die geringe Zahl einschlägiger Dokumente, die zu den fraglichen Straftatbeständen aus Ägypten erhalten sind, ist schwerlich anders zu erklären als dadurch, daß all diese Fälle wie vorgeschrieben vor den Präfekten in Alexandria gelangten und aus diesem Grund heute verloren sind.46 44  Hierzu auch Nelis-Clément, Le gouverneur (wie Anm. 6), 153. Demnach scheint die Bekanntgabe einer kaiserlichen Verlautbarung durch ein vorangestelltes statthalterliches Edikt noch bis weit in das 2. Jh. hinein die Regel gewesen zu sein. In späterer Zeit pflegte man der kai­ serlichen Willensäußerung hingegen stets den Ehrenplatz an der Spitze einzuräumen, wenn man umfangreichere Akten publizierte, wozu man ggf. sogar die chronologische Abfolge durchbrach; zu diesem mitunter ausdrücklich als προτάσσειν «voranstellen» gekennzeichneten Verfahren, durch welches den kaiserlichen Worten zugleich die Kraft des προλάμπειν «voranleuchten» zu­ wuchs (hierzu auch unten Anm.  76), grundlegend D.  Feissel, Les privilèges de Baitokaikè: Remarques sur le rescrit de Valérien et le colophon du dossier, Syria 70, 1993, 13–26 = ders., Documents, droit, diplomatique de l’Empire romain tardif, 2010, 71–84, bes. 80–83. 45  Vgl. zu letzterem nur SB XII 10929 (133–137), bes. Z. 27–32 οἱ λοιποὶ οὐκ ἄλλως ὑπ’ ἐμοῦ ἀκουσθήσονται, εἰ μὴ ἐπικαλεσάμενοι καὶ παραβόλιον θέντες τὸ τ[ρίτον] μέρος τοῦ τιμήμα[τος περὶ] οὗ ἐδικάσθη «die übrigen werden allein dann von mir angehört werden, wenn sie Appel­ lation einlegen und als Sicherheit den dritten Teil des Streitwertes hinterlegen», mit Jördens, Eine kaiserliche Konstitution (wie Anm. 43), 331 und bes. 339–341. 46  So die Schlußfolgerung von A. Jördens, Die Strafgerichtsbarkeit des praefectus Aegypti, in: R. Haensch (Hg.), Recht haben und Recht bekommen im Imperium Romanum. Das Gerichts­ wesen der römischen Kaiserzeit und seine dokumentarische Evidenz, 2016, 89–163, bes. 162  f. nach einer Erörterung aller einschlägigen Fälle; zu dem dort übersprungenen Straftatbestand des plagium (132) dies., Der Menschenraub im kaiserzeitlichen Ägypten, in: D. M. Schaps – U.  Yiftach  – D.  Dueck (Hg.), When West Met East. The Encounter of Greece and Rome



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Die Appellation ist zudem Gegenstand eines weiteren, in diesem Fall lateinischen Edikts, das die Fristsetzung für entsprechende Anhörungen in Strafsachen wie in Fra­ gen der Amtsführung betrifft. Lange Zeit hatte man aus inhaltlichen wie sprachlichen Erwägungen Nero als dessen Urheber angesehen, der sich in seinen Einleitungswor­ ten auf eine frühere, hiermit jetzt ausgeweitete Regelung seines Vaters und damit des Claudius beziehe.47 Mit Blick auf Paläographie wie Orthographie ist Robert Ma­ richal zuletzt allerdings wieder auf die bereits von Mommsen geäußerte Auffassung zurückgekommen, den Papyrus erst in die Wende vom 2. zum 3. Jh. und damit in severische Zeit zu setzen.48 Dies muß freilich kein endgültiges Urteil über die Person des Edizierenden sein, wie schon einer der – ebenfalls lateinischen – Texte auf dem Verso anzeigt, in dem der Veteran Manius Valens ein sogar spätrepublikanisches Edikt des nachmaligen Augustus anführt.49 Wie sehr gerade solch privilegierten Gruppen an der Frage der Appellation gelegen war, mag auch das Schreiben Gordians III. an die Antinoiten bezeugen, mit dem der Kaiser ihnen möglicherweise längere Fristen als üblich einräumte.50 with the Jews, Egyptians, and Others (Studies Presented to Ranon Katzoff in Honor of his 75th Birthday), 2016, 235–253. 47  ChLA X 415 = BGU II 628 Rekto = M.Chr. 371 = CPL 237 = Bruns, Fontes (wie Anm. 39), 251–253 Nr.  78 (danach 2.  H. 1.  Jh.), bes. col.  I, 2 [i]n multis b.[e]nefactis cọnsulti[s]que divi parentị[s] m . ei «unter den zahlreichen Wohltaten und Beschlüssen meines vergöttlichten Vaters». 48  Vgl. nur Marichal, Einleitung zu ChLA X 415; anders dagegen auch noch R. Seider, Paläographie der lateinischen Papyri Band  I, 1972, 36  f. Nr.  8, der jedoch auf eine paläogra­ phische Analyse verzichtet und lediglich bemerkt «Die Datierung des Papyrus ergibt sich aus dem Text: Zeit des Nero (54–68 n. Chr.)». Zur Problematik der Einordnung etwa schon L. Mitteis, Grundzüge und Chrestomathie der Papyruskunde, II 1: Juristischer Teil. Grund­ züge, 1901, 280  f.; vgl. auch J. Fournier, Entre tutelle romaine et autonomie civique. L’ admi­ nistration judiciaire dans les provinces hellénophones de l’Empire romain (129 av. J.-C. – 235 apr. J.-C.), 2010, 567; zuletzt eingehend Purpura, I papiri (wie Anm. 9), 156–162, der diese wie die auf dem Verso befindlichen Schriften (dazu die folgende Anm.) gegenüber der auf ChLA X 418 = BGU II 611 = M.Chr. 370 = CPL 236 = Bruns, Fontes (wie Anm. 39), 198–200 Nr. 53 (nach 41–54) erhaltenen Rede des Claudius zu Reformen des Zivil- und Strafprozesses als «con­ temporanee, forse di poco posteriori» (162) ansieht. Letztere weist freilich nicht nur «una scrit­ tura assai più agile e slanciata», sondern im Gegensatz zu BGU II 628 vor allem noch die für die frühere Kaiserzeit typische Interpunktion auf; vgl. nur S. Ammirati, Per una storia del libro latino antico: i papiri latini di contenuto letterario dal I sec. a.C. al Iex.–IIin. d.C., Scripta 3, 2010, 29–45, bes. 36  f. 49  ChLA X 416 = BGU II 628 Verso, bes. col. II = W.Chr. 462 = CPL 103 = FIRA I 56 = Doc. Eser. Rom. 100 (2./3. Jh.); vgl. zur Spätdatierung schon Wilcken, Einleitung zu W.Chr. 462 mit der abschließenden Bemerkung «Der Text ist auch sonst voller Fehler, was sich aus der jungen Abschrift erklärt», sowie jetzt eingehend Marichal, Einleitung zu ChLA X 416; dagegen nicht erörtert von Ammirati, Per una storia (wie Anm. 48), wobei unklar bleibt, ob sie den Papyrus aus inhaltlichen Gründen – da möglicherweise als nicht literarisch genug betrachtet – oder we­ gen seiner Zeitstellung übergeht. Hierzu auch unten Anm. 55. 50  Vgl. SB XVIII 13774 (241/242) mit F. A. J. Hoogendijk – P. van Minnen, Drei Kaiser­ briefe Gordians III. an die Bürger von Antinoopolis. P.Vindob. G 25945, Tyche 2, 1987, 41–74, bes. 45–48.

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Als besonders gewichtig wurde stets ein Schreiben des Severus Alexander an das Koinon der Bithyner empfunden, in dem er jegliche Behinderung einer Appellation an den Kaiser durch nachgeordnete Instanzen strikt untersagt; ist es doch nicht nur in gleich zwei Exemplaren aus Oxyrhynchos überliefert, sondern sollte nachmals sogar Eingang in die Digesten finden.51 Angesichts des offenbar von Beginn an als über­ durchschnittlich erachteten Ranges dieser Verlautbarung wird man zuversichtlich annehmen dürfen, daß sie seitens der kaiserlichen Administration umgehend allen Provinzstatthaltern zur Kenntnis gebracht wurde.52 Denn wie der in einem Papyrus erhaltene Registrierungsvermerk lehrt, hatte sie Aufnahme in die Amtsakten auch des Präfekten und entsprechend das ägyptische Statthalterarchiv gefunden,53 von wo aus sie höchstwahrscheinlich auf dem üblichen Wege, indem sich eine interessierte Partei davon eine Abschrift nahm,54 bis nach Mittelägypten gelangte. Einer anderen Kategorie gehören dagegen solche Verlautbarungen an, die be­ stimmten, in der Regel privilegierten Personengruppen galten und aus diesem Grund 51  Vgl.

nur P.Oxy. XVII 2104 (11. 8. 222?) bzw. – fragmentarischer – P.Oxy. XLIII 3106 (Oli­ ver, GC 276; 3. Jh.), sowie nahezu wortgleich auch bei Paulus, Dig. 49. 1. 25 (20 resp.); hierzu auch Millar, The Emperor (wie Anm. 1), 514. Der Form nach handelt es sich dabei nicht um ein Reskript, sondern eine Epistula, vgl. bereits U. Wilcken, Urkunden-Referat, APF 9, 1930, 89–92, bes. 91, dessen Überlegungen zu der – möglicherweise gekürzten – Titulatur freilich noch auf der fehlerhaften Lesung von Z. 19 und der daraus resultierenden Annahme einer erst um 241 gefertigten Abschrift beruhen. 52  So überzeugend schon P. M. Meyer, Die epistula Severi Alexandri Dig. XLIX. 1, 25 = P.Oxy. XVII. 2104, 339–344, bes. 342; vgl. eingehend auch F. Martín, El problema de las copias egipcias de la epístola de Alejandro Severo al ‹Koinon› de los Griegos de Bitinia, Iura 32, 1981 [1984], 57–72. Anders dagegen zuletzt G. Kantor, Knowledge of Law in Roman Asia Minor, in: Haensch (Hg.), Selbstdarstellung (wie Anm. 3), 249–265, bes. 256–258, demzufolge der Präfekt im Verlauf einer Gerichtsverhandlung von dritter Seite davon Kenntnis erhalten haben könnte, was er sogar für «(with all due caution) preferable» hält (258), ohne freilich weitere Belege für diese Annahme beizubringen. 53  So nach P.Oxy. XVII 2104 (11. 8. 222?; mit BL VII 143), bes. Z. 19  f. ἀνελήμφθη ὑπομνήμα[σι «aufgenommen in den Amtsakten», wobei mit den von J.  R.  Rea im Kommentar zu P.Oxy. XLIII 3106 a.  E. = BL VII 143 vorgeschlagenen Korrekturen auch das in der Ed. pr. noch erwo­ gene vierte Regierungsjahr entfällt, das also auch in https://www.trismegistos.org/text/61407 zu ­löschen wäre. In Z. 20 ist überdies statt des schon im Kommentar zur Ed. pr. als «unusual variant» gekennzeichneten διασημότατα ἡγεμονε[ύοντος «des Präfekten, vir perfectissimus» im Präsens der Aorist ἡγεμονε[ύσαντος «des früheren Präfekten» herzustellen, vgl. nur G. Ba­ stianini, Ἔπαρχος Αἰγύπτου nel formulario dei documenti da Augusto a Diocleziano, ANRW II 10. 1, 1988, 581–597, bes. 584 Anm. 7. Da der Platz danach kaum mehr für Namen und Jah­ reszahl ausreichend erscheint, wird der Name des Präfekten dem nicht wie in SB XVI 12994 = P.Mich. XIV 675, 12 (20. 7. 241) und SB XX 14587, 16 (30. 9. 308) gefolgt, sondern wie in CPR XXIII 17, 18 (nach 249) sowie P.Panop. 24 = SB XII 11217, 8 (323–326) vorausgegangen sein, zumal die Angabe der Provinz an dieser Stelle singulär wäre; daher möglicherweise auch bereits getilgt bei Oliver, GC 276A, wiewohl in der Übersetzung «[Egypt’ s]» noch beibehalten. 54   Grundlegend hierzu weiterhin R. Haensch, Das Statthalterarchiv, ZRG 109, 1992, 209–317, bes. 224–226, die – hier auf Verlautbarungen früherer Präfekten bezogenen – Belege 298–306 in App. I.



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von vornherein unabhängig von der Provinzordnung waren. Ohne explizit oder gar ausschließlich auf Ägypten bezogen zu sein, mochte dies dennoch auch ägyptische Belange berühren, insofern Angehörige solcher Personengruppen hier ihre Heimat hatten, was zugleich ihre Überlieferung in den Papyri erklärt. Dies betraf etwa die Veteranen, wodurch wir das schon erwähnte Edikt aus den Jahren 38 bis 33 v. Chr. besitzen, in dem der junge Caesar und nachmalige Augustus noch als Triumvir ihnen und ihren Familien die immunitas omnium rerum verlieh.55 Besonderes Interesse kann insoweit die – erneut lateinische und als [exemplum] (oder [exemplar]) ẹp[i]st. [ulae] überschriebene – Verfügung beanspruchen, die Marc Aurel und Commodus im Jahr 178 zugunsten der Veteranen aus den Prätorianern erließen.56 Den Löwenanteil nehmen indessen die zahlreichen Privilegierungen ein, die den Wettkampfsiegern oder auch nur akkreditierten Teilnehmern an diesen für die grie­ chische Welt ebenso typischen wie bedeutsamen Festveranstaltungen zugesprochen wurden.57 Allem Anschein nach gab es unter denjenigen, die berechtigte Erwartun­ gen hatten, in den Genuß der entsprechenden Rechte zu kommen, nicht wenige, die in Ägypten ansässig waren. Dies schloß auch hier wieder Vergünstigungen früherer römischer Amtsträger ein, die offenbar bis in die hohe Kaiserzeit unverändert Geltung behielten, wie in diesem Fall das Schreiben des Kollegen des jungen Caesar im Trium­ virat M. Antonius an das Koinon der Griechen in Asia lehrt. Teile des Präskripts waren bereits durch eine inzwischen stark fragmentierte In­ schrift aus Tralleis bekannt, die allem Anschein nach eine eindrucksvolle Sammlung von teilweise schon jahrhundertealten Privilegien zugunsten der Hieroniken und Ste­ phaniten bot, die an mutmaßlich prominentem Ort nochmals allseits sichtbar zur Schau gestellt wurden.58 Der volle Wortlaut der beneficia, die Antonius wohl im Jahr 33/32 v. Chr. den Siegern bei den ephesischen Asklepieia gewährte, blieb indes allein

55  ChLA X 416 = BGU II 628 Verso, bes. col. II = W.Chr. 462 = CPL 103 = FIRA I 56 = Doc. Eser. Rom. 100 (2./3. Jh.), bes. col. II, 8  f. ịp. s. is parentibu[s lib]erisque eọrụm . ẹ[t uxo]r. ịbụs. qui sec[um]que erun. t. ịmm. [u]n. itatem omnium rerum d[a]re «ihnen selbst, ihren Eltern und Kindern sowie Frauen, die sie bei sich haben werden, die Befreiung von allen (Steuern und sonstigen) Leistungen zu verleihen». 56  ChLA X 419 = CEL 171 (nach 178). 57  Vgl. auch bereits Millar, The Emperor (wie Anm. 1), 456–462. 58  Vgl. I.Tralleis 105 (wohl 2./3. Jh.), bes. a, 11–15 = SEG XXXVII 874 [Μᾶρκος Ἀν]τώνιος αὐτοκρά[τωρ τριῶν ἀνδρῶν δημοσίων πραγμάτ]ων ἀποκαταστά[σεως τῷ κοινῷ τῶν ἀπὸ τῆς Ἀσίας  Ἑλλήνω]ν καὶ τοῖς προέδ[ροις             χαίρειν· καὶ πρότε]ρον ἐντυχόν[τος μοι ἐν  Ἐφέσωι Μάρκου Ἀντωνίου Ἀρτεμιδώρου τοῦ ἐμοῦ φίλου κτλ. «M. Antonius imperator, einer der tresviri reipublicae constituendae, der Vereinigung der Griechen in Asien und ihren Vorsitzenden … Grüße. Wie auch schon zuvor in Ephesos mein Freund M. Antonius Artemidoros an mich her­ angetreten war», usw.; zu den Begünstigten bes. b, 2 ἱερο]νείκας καὶ σ[τεφανείτας. Die Fundorte der beiden Fragmente sind allerdings unbekannt, erst recht die ursprünglichen Maße wie der Aufstellungskontext der Inschrift.

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auf der Rückseite des sog. Anonymus Londiniensis erhalten.59 Hatte man sich lange Zeit um eine Erklärung für diese auf den ersten Blick merkwürdige Koinzidenz be­ müht, meinte Jordi Crespo Saumell jetzt auf ein berufliches Interesse schließen zu dürfen – im Zuge der Erkundigungen, welcher Gewinn dem glücklichen Sieger bei dem berühmten Agon der Ärzte in Ephesos winkte, habe sich der Schreiber eben diese beneficia auf der freien Rückseite seiner medizinischen Rolle notiert.60 Ob diese Annahme nun das Richtige trifft oder nicht, steht demnach jedenfalls nicht zu bezwei­ feln, daß die Verlautbarung des Antonius noch Generationen später und wohlgemerkt unter gänzlich anderen politischen Bedingungen Relevanz besaß. Welch hohe Wertschätzung Bühnenkünstler und Athleten seitens der Kaiser genos­ sen, geht selbst noch aus einem Schreiben der Tetrarchen an die synodus xysticorum et thymelicorum hervor, das, wie für diese Zeit typisch, in einer der eher seltenen lateinischsprachigen Fassungen einer Privilegierung vorliegt.61 Hierbei hatte schon der Herausgeber Ludwig Mitteis auf die Parallelen zu einem im Codex Iustinianus überlieferten Reskript derselben Kaiser verwiesen, das sich freilich nur auf die Athle­ ten bezieht.62 Darin sichern die Kaiser ausdrücklich zu, die von ihren Vorgängern ge­ währten Vergünstigungen unverändert zu bewahren,63 wobei sie sie freilich zugleich an bestimmte, hier nochmals explizit genannte Bedingungen knüpfen. Eine solche Selbstverpflichtung, die einmal zugesagten und also verbrieften Pri­ vilegien auch ihrerseits für alle Zukunft zu bewahren, tritt uns in den vor allem aus dem 3. Jh. n. Chr. geläufigen Anträgen auf Zuerkennung der Rechte entgegen, die die Kaiser wiederholt den Mitgliedern agonistischer Vereine zukommen ließen. So ist in der frühesten Urkunde dieser Art, die aus Hermupolis stammt und einem Boxer gilt, auf drei weit über 100 Jahre alte Konstitutionen verwiesen – zwei Claudiusbriefe, 59  Vgl.

nur den vielfach edierten SB I 4224 = P.Lond. I 137 Verso c (Ende 1. Jh. n. Chr.?) mit­ samt der reichen Literatur; verwiesen sei hier nur auf J. Ebert, Zum Brief des Marcus Antonius an das κοινὸν Ἀσίας, APF 33, 1987, 37–42, bes. 41  f. sowie 42 Anm. 14 zu möglichen weiteren Aufstellungsorten, an denen der Schreiber die Abschrift genommen haben könnte, sowie bes. die Überlegungen von A. Ricciardetto, La lettre de Marc Antoine (SB I 4224) écrite au verso de l’Anonyme de Londres (P.Brit.Libr. inv. 137 = MP³ 2339), APF 58, 2012, 43–60. 60  So jetzt J. Crespo Saumell, A Critical Assessment of the Anonymus Londiniensis Pa­ pyrus, BASP 55, 2018, 129–156; vgl. auch die – inzwischen in die nunmehr maßgebliche BudéAusgabe von 2016 eingegangene – Monographie von A. Ricciardetto, L’ anonyme de Londres (P.Lit.Lond. 165, Brit. Libr. inv. 137). Édition et traduction d’un papyrus médical grec du Ier siècle, 2014, bes. LV  f. Offen muß letztlich bleiben, ob in der unbekannten zweiten oder gar dritten Hand, von der die kopfstehend zu col. VI und VII des Rekto festgehaltene Abschrift der beneficia stammt, nur der aktuelle Besitzer der Rolle oder zugleich der Verfasser des medizini­ schen Werkes zu erkennen ist. 61  Vgl. die – sprachlich korrupte und offenkundig private – Zusammenstellung P.Lips. I 44 = ChLA XII 526 = CPL 241 (324–337, mit BL VIII 171), bes. col. II–III = M.Chr. 381 (293–304). 62  C. J. 10. 54 (53). 1, vgl. Mitteis, Einleitung zu P.Lips. I 44, bes. S. 150–152; hierzu jetzt auch eingehend P.Oxy. LXXIX 5210, Einleitung. 63  Vgl. bes. col. II, 4   f. praerogativas integras inlibatas servare quas divorum parentorum Augg(ustorum) constitutiones in suos quibusquae concedunt (sic).



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in denen der Kaiser sein grundsätzliches Wohlwollen gegenüber der Athletensynode bekundet, und ein Schreiben Vespasians, in dem er die von Claudius zuerkannten Privilegien bestätigt und sie seinerseits zu bewahren verspricht.64 Sogar bis auf den ersten Princeps führen sich die Privilegien der dionysischen Tech­ niten zurück, wie vier in Aufbau und Wortlaut nahezu identische Anträge des ausge­ henden 3. Jh. aus Oxyrhynchos bezeugen, die Konstitutionen gleich fünf verschiede­ ner Herrscher anführen.65 Den Auftakt bildete hiernach offenbar regelmäßig ein Brief des Claudius, in dem er für die ihm erwiesenen Ehrungen dankt und zugleich zusi­ chert, die Vergünstigungen, die bereits Augustus dem Verein gewährt hatte, auch in Zukunft zu bewahren.66 Es folgt ein wortwörtlich zitierter Paragraph aus einem Edikt Hadrians, in dem die entsprechenden Vorrechte einzeln aufgelistet sind, nämlich Asylie, Ehrenplatz und eine Reihe von Befreiungen, so von Militärdienst, Liturgien, Richteramt, der Verpflichtung zur Bürgenstellung, Quartierdiensten und jeglicher Form der Inhaftierung.67 Hieran schließen sich weitere Konstitutionen des Septimius Severus  – erlassen zunächst allein in einem Brief an die Synode seiner Vaterstadt, dann gemeinsam mit Caracalla in einem allgemeiner gehaltenen Schreiben – und des

64  Pap.Agon. 6 = P.Lond. III 1178 (S. 214) = W.Chr. 156 (22. 9. 194), darin Claudius: Oliver, GC 27 mit Z. 8–15 (46) bzw. 28 mit Z. 16–31 (47); Vespasian: Oliver, GC 37 mit Z. 32–36 (ohne Datum). 65  Vgl. auch Purpura, I papiri (wie Anm. 9), der unter dem jeweiligen Kaiser in den chro­ nologisch aufgebauten Appendices stets dieselbe Aufzählung der «Quattro papiri da Ossirinco» bietet, vgl. 180  f. Nr. 49 zu Claudius, 188 Nr. 183 zu Hadrian, 201  f. Nr. 417 zu Septimius Severus (die Konstitution des Severus und Caracalla wurde offenbar übersehen), 206 Nr. 488 zu Severus Alexander sowie 213 Nr. 15 zu Augustus. Dort auch weitere Literatur, wiewohl die Aufstellung als ganze noch sehr vorläufig und auch nicht frei von Fehlern erscheint. 66  Vgl. Oliver, GC 24 mit Pap.Agon. 1 = BGU IV 1074 = SB I 5225 = XVI 13034, 1–3 (12. 273/1. 274; im folgenden wie die Parallelen nurmehr unter der Nummer in der einschlägi­ gen Sammlung der Pap.Agon. aufgeführt), bes. Z. 2 τὰ δὲ [ὑ]πὸ το[ῦ] θ[ε]οῦ Σεβαστοῦ δ[εδ]ομένα ὑμῖν νόμιμα καὶ φιλάνθ[ρ]ωπα συντηρῶ; so auch Pap.Agon. 3 = P.Oxy. XXVII 2476, 1–4 (26. 7. 288), bes. Z. 3. 67  Vgl. Oliver, GC 96 mit Pap.Agon. 1, 3–5 Κεφ[ά]λαιον ἐκ διατάγματος θεοῦ Ἁδριανοῦ περὶ τῶν δο[θ]εισῶν δωρεῶν τῇ συνόδῳ· ὧν δέ ε[ἰσι]ν ἀσυλία, προε[δρία, ἀστρατία, λειτουργιῶν δημοσίων ἀτέλεια, ἀτελῆ ἔχειν ὅσα ἂν ἐπάγω]νται χρείας ἰδίας ἢ τῶν ἀγώνων ἕν[εκα], μὴ κρίνειν, μὴ καθισ[τ]άνειν ἐγγυητ[ά]ς, ἀνεισφορίας αὐτῶν, {ουν} συνθυσίας, μὴ δέχεσθαι πρὸς ἀνάγκην ξένους, μὴ εἴργεσθαι μηδὲ ἄλλῃ τινὶ φρου[ρ- - -] «Auszug  – besser: ‹Abschnitt›  – aus einem Edikt des divus Hadrianus betreffs der der Synode eingeräumten Privilegien; zu diesen gehö­ ren: Asylie, Ehrenplatz, [Befreiung vom Militärdienst, Befreiung von den öffentlichen Liturgien, Steuerfreiheit auf die Dinge], die sie für den privaten Gebrauch oder für die Agone mitführen, Befreiung vom Richteramt, Befreiung von der Verpflichtung (im Falle einer Anklage) Bürgen beizubringen, Befreiung für ihre eigene Person von Sondersteuern, - - Versammlungsrecht (?); das Recht, nicht gegen ihren Willen Fremde einquartieren zu müssen; nicht eingesperrt zu wer­ den noch auf irgend eine andere Weise in Haft [? genommen zu werden - - - -]» (Übersetzung P. Frisch), teilweise ergänzt nach den Parallelen in Pap.Agon. 3, 4–7 sowie Pap.Agon. 4 = P.Oxy. Hels. 25, 1  f. (21. 2. 264).

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Severus Alexander an, die ebenso verfuhren wie schon Claudius, indem sie die von den Vorgängern verliehenen Privilegien nochmals ausdrücklich bekräftigten.68 Man wird kaum fehlgehen in der Annahme, daß derartige Privilegierungen sich vielfach mit ähnlich unspezifischen Formulierungen begnügten und es damit letzt­ lich den Amtsträgern vor Ort überlassen blieb, sie im Detail auch inhaltlich zu füllen. Insofern kann im Grunde kaum überraschen, daß bestehende Ansprüche sich nicht immer realisieren ließen, so daß es durchaus zu gelegentlichen Beschwerden über unterbliebene Leistungen kam. Auch in diesen Fällen zeigten sich die Kaiser nur allzu bereit, den Mitgliedern agonistischer Vereine und ihren Klagen Gehör zu schenken, wie etwa das unten noch näher zu behandelnde Schreiben Valerians und Galliens an die Wettkampfsieger in Antinoupolis erweist.69 Vielleicht hatte Hadrian aus diesem Grund die besonders feierliche Publikationsform des Ediktes mitsamt der konkreten Benennung der Vorrechte gewählt; nur folgerichtig, daß der fragliche Paragraph denn auch als einziger in vollem Umfang angeführt ist. Ohnehin scheint Hadrian den Belangen der Synode nochmals aufgeschlossener als alle anderen Kaiser gegenübergestanden zu haben. Beredtes Zeugnis hiervon legt nicht zuletzt die inzwischen berühmte, erst 2003 in Alexandreia Troas entdeckte In­ schrift ab, wonach er Ende 134 in mehreren Briefen auf die Klagen über gravierende Mißstände in Organisation und Finanzierung der Wettkämpfe reagierte, indem er den Veranstaltern nochmals die üblichen Regeln ins Gedächtnis rief und sie zu ihrer Ein­ haltung verpflichtete, ja sich sogar zu einer provinzübergreifenden Neuordnung des Festkalenders verstand, um die Teilnahmemöglichkeiten im Sinne der Vereinsmit­ glieder zu optimieren.70 In dieselbe Richtung weist etwa auch sein an die provinzialen Funktionsträger – griechische wie einheimische – gerichtetes Gebot, Paianisten von allen Steuerleistungen freizustellen.71 Der ungewöhnlichen Fassung des Präskripts zu­ folge dürfte auch dies an die Amtsträger einer anderen Provinz – nach James H. Oli­ ver möglicherweise Syrien und Phoinikien  – ergangen sein,72 kam jedoch erneut 68  Septimius Severus allein: Oliver, GC 212 mit Pap.Agon. 1, 5–7; 3, 7–11; 4, 3–5; 5 = P.Oxy. XXXI 2610, 1–4 (spätes 3. Jh.). – Septimius Severus und Caracalla: Oliver, GC 225 mit Pap.Agon. 1, 7  f.; 4, 6  f.; 5, 5  f. – Severus Alexander: Oliver, GC 277 mit Pap.Agon. 1, 8  f.; 3, 11  f.; 4, 8  f.; 5, 6–8. 69  P.Oxy. LI 3611 (253–257?), vgl. auch unten Anm. 98 mit Text. 70  SEG LVI 1359 (134), wobei auf die reiche seither dazu erschienene Literatur nur verwiesen sei. 71  Vgl. P.Oxy. XLII 3018 (3. Jh.), bes. Z. 11–16 (Oliver, GC 105; ohne Datum), die Verlaut­ barungen des Severus und Caracalla in Z. 1–5 (Oliver, GC 241; 5.–14. 4. 200) bzw. Z. 6–10 (Oliver, GC 242; 7. 12., Jahr unbekannt); hierzu auch F. Mitthof, Korr. Tyche 441, Tyche 17, 2002, 251. 72  Zu der ungewöhnlichen Adresse schon P. Parsons, Einleitung zu P.Oxy. XLII 3018 «The prescript 12–14 is, so far as I can discover, unique; it seems unlikely to have been addressed to an Egyptian audience»; vgl. auch Oliver, GC 241–242 im Kommentar «Hadrian issued the charter in the form of an epistula generalis to everybody concerned, i.  e., to all Roman, Greek, and ‹barbarian› magistrates» (465), mit der bereits in seiner Besprechung von P.Oxy. XLII, AJPh



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zusammen mit anderen diesbezüglichen Verlautbarungen einschließlich eines Apo­ krima bzw. Reskripts des Severus und Caracalla auf einem oxyrhynchitischen Papyrus zum Vorschein. Freilich finden sich in den Papyri mitunter auch Konstitutionen, de­ ren Relevanz für den seinerzeitigen Besitzer nicht immer unmittelbar ersichtlich ist.73 Regelungen anläßlich des kaiserlichen Aufenthalts im Lande Die sog. Apokrimata stellen wiederum in gewissem Sinne das genaue Gegenteil solch provinzübergreifender Privilegierungen dar, setzen sie doch  – so zumal im Falle mündlicher responsa, wie es der griechische Ausdruck nahelegt – sogar die Anwesen­ heit der Kaiser voraus, die in dieser Form Einzelpersonen Auskünfte in Rechtsfragen erteilten, was freilich nur über die schriftliche Variante danach ausgehängter subscriptiones zu greifen ist.74 Einige wenige Belege hierfür finden sich bereits für Hadrian, der etwa auf eine Eingabe der Soxis-Priester von Karanis antwortete75 oder auch zu Besitz­ streitigkeiten Stellung nahm, die offenbar schon Trajan beschäftigt hatten.76 Letzteres 96, 1975, 229–231, bes. 230  f. vorgeschlagenen und in Oliver, GC 105, 12–14 wiederabge­ druckten, aufgrund fehlender Parallelen allerdings eher mit Vorsicht zu betrachtenden Ergän­ zung [Αὐτοκράτωρ Καῖσαρ Τραιανὸς Ἁδριανὸς Σ]εβαστὸς τοῖς κατ[ὰ τ]ὴν ἐπαρχεί[αν ἄρχουσι καὶ ἐπιτρόποις μου καὶ τοῖς στ]ρατηγοῖς Ἕλλησί τε καὶ βαρβάροις [καὶ πᾶσι τοῖς Συρίαν καὶ Φοινίκην κατ]ο[ι]κοῦσι χαίρειν «Imperator Caesar Traianus Hadrianus Augustus den in der Provinz (amtierenden) Magistraten, meinen Prokuratoren, den griechischen wie auch einheimi­ schen Funktionsträgern und allen Einwohnern in Syrien und Phoinikien Grüße». 73  So etwa bei der fragmentarisch erhaltenen Übersetzung eines Kaisergerichts vor Antoni­ nus Pius und seinen beiden Adoptivsöhnen P.Oxy. XLVII 3361 = SB XII 11069 (Oliver, GC 161; 154–161) mit K.  Bringmann, Ein Dekret des Kaisergerichts. Bemerkungen zu P.Oxy. XLVII 3361, Klio 81, 1999, 491–495, bes. 495 = SB XXVI 16670. 74  Zur Abgrenzungsproblematik bes. R. Haensch, Apokrimata und Authentica. Doku­ mente römischer Herrschaft in der Sicht der Untertanen, in: R. Haensch – J. Heinrichs (Hg.), Herrschen und Verwalten. Der Alltag der römischen Administration in der Hohen Kaiserzeit, 2007, 213–233; vgl. auch bereits Millar, The Emperor (wie Anm. 1), 243–245. 75  Vgl. nur SB XVI 12509 (130?), bes. Z. 8  f. 76  So nach P.Tebt. II 286 = M.Chr. 83 = FIRA III² 100 (Oliver, GC 72; nach 138, das Verfah­ ren vor Hadrian nach Z. 2 am 14. 11. 131, mit BL VIII 491), bes. Z. 22  f. προσκυνεῖ[ν] ὀφείλοντες τὰς ἀναγνω[σ]θείσας τοῦ θεοῦ Τ[ρ]αιανοῦ καὶ τοῦ κυρίου ἡμῶν Ἁδρια[νο]ῦ Καίσαρος Σεβαστ[οῦ] ἀποφ[ά]σεις «da wir fußfällig verehren müssen die verlesenen Erklärungen des divus Traianus und unseres Herren Hadrianus Caesar Augustus». Selbst wenn die hierin zum Ausdruck gebrachte Verehrung aus heutiger Sicht übertrieben erscheinen mag, ist doch davor zu warnen, die Ernsthaftigkeit des Anliegens und nicht zuletzt «den mit einem proskynema verbun­ denen rituellen Akt zu unterschätzen»; so mit Blick auf die Inschriften römischer Soldaten an Tempelwänden im nubischen Pselkis zuletzt betont von R. Haensch, Die Vertreter Roms und die «heiligen» Stätten in Ägypten und Nubien. Vergesellschaftete griechische und lateinische Inschriften auf den Monumenten der Provinz Aegyptus, in: U. Ehmig (Hg.), Vergesellschaftete Schriften, 2019, 85–135, bes. 93. Auffällig ist dabei insbesondere die frühe Zeitstellung, vgl. nur die von D. Feissel, Une inscription de Kos et une loi de Valens (Iscrizioni di Cos ED 90 et CTh 13, 10, 7), Chiron 39, 2009, 297–322, bes. 310 Anm. 58 zusammengestellten, erst im mittleren 3. Jh. einsetzenden Parallelen, hier im Kommentar zu IG XII 4, 273 = SEG LIX 912 (371), bes.

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dürfte freilich ebenso auf schriftlichem Wege erfolgt sein wie das – bezeichnender­ weise aus dem Lateinischen übersetzte – Reskript des Antoninus Pius, das in einer Sammlung von Präzedenzfällen begegnet.77 Bei einem fragmentarischen Reskript der Tetrarchen, das vermutlich wie schon ein in zwei Exemplaren überliefertes responsum des Septimius Severus und Caracalla die longi temporis praescriptio betraf, welche in dieser Zeit einer Reihe von Veränderungen unterlag, blieb die lateinische Fassung dagegen erwartungsgemäß beibehalten.78 Nach wie vor am besten sind wir über solche Apokrimata durch den Besuch des Septimius Severus orientiert, der sich im Winter 199/200 mitsamt der kaiserlichen Familie mehrere Monate im Lande aufhielt. In den Papyri blieb eine ganze Reihe der in Alexandria verkündeten Apokrimata erhalten, in denen er gemeinsam mit Caracalla im Laufe ihres dortigen Aufenthalts zahlreiche Rechtsfälle entschied;79 daneben wissen

13–16 πάντες οίνυν τὰ θειωδῶς … θεσπεισθέντα (l. θεσπισθέντα) ἐκ τοῦ προλάμποντος μετὰ τοῦ οἰκείου σεβάσματος θείου καὶ π[ρ]οσκυνουμένου γράμματος … μαθόντ[ες «alle also, die die göttlichen … Weissagungen aus dem kaiserlichen und fußfällig verehrten Schreiben, das mit der ihm innewohnenden Verehrungswürdigkeit voranleuchtet, … erfahren»; zu dem in dieselbe Richtung weisenden, aber nochmals stärkeren Begriff des σέβασμα schon ders., Les privilèges (wie Anm. 44), 83 mit Anm. 66. 77  P.Harr. I 67 col. II, 12–22 (Oliver, GC 154; um 150), mit der Einleitung col. II, 11 ὁμ(οίως) ἑρμηνεία  Ῥωμα[ι]κῶν κατὰ τὸ δυνατόν «ebenso als Übersetzung aus dem Lateinischen, nach bestem Vermögen». 78  ChLA XXV 780 = PSI I 111 = CPL 240 (6.–12. 9. 287–304), das responsum des Septimius Severus und Caracalla in BGU I 267 = Sel.Pap. II 214 und P.Straßb. I 22 = M.Chr. 374, 1–9 (Oliver, GC 223; 30. 12. 199 bzw. 19. 4. 200); anders dagegen das von Konstantin in den Jahren 326–333 neugefaßte Gesetz der longissimi temporis praescriptio, das zwei Schwestern aus Karanis in ihrem Prozeß gegen die Erben des Atisis zitieren und das entgegen der früheren Rechtslage gänzlich von den Umständen des Erwerbs absieht, um stattdessen lediglich auf den über 40 Jahre hinweg ungestörten Besitz abzuheben, vgl. nur das Protokoll SB XVI 12692 = P.Col. VII 175 = SB V 8246 = FIRA III 101 (339), bes. col. II, 29  f. ὅστις κελεύει τὸν ἐν νομῇ τυγχάνοντα πραγμάτων τεσσερακονταετῆ χρόνον μηδαμῶς ἀποκινῖσθαι (l. ἀποκινεῖσθαι) παρ’ αὐτοῦ τὴν νομὴν μηδὲ παλαιὰν ζητῖσθαι (l. ζητεῖσθαι) ἀρχήν «welches gebietet, daß, wenn einer sich eine vierzigjährige Zeit im Besitz (einer Sache) befindet, der Besitz von ihm auf keine Weise mehr wegbewegt wer­ den kann noch der (Frage der) alten Herrschaft (darüber) nachzugehen ist». 79  Allgemein hierzu N. Lewis, The Imperial Apokrima, RIDA³ 25, 1978, 261–278 = On Government and Law in Roman Egypt. Collected Papers of Naphtali Lewis, 1995, 224–241; A. Papathomas, Ein neues Reskript der Kaiser Septimius Severus und Caracalla, ZPE 131, 2000, 129–134 (Ed. pr. von SB XXVI 16787); zuletzt Haensch, Apokrimata (wie Anm. 74), der 226–233 auch die neueste Übersicht bietet. Zu ergänzen sind inzwischen P.Oxy. LXVII 4593, 1–4 (9. 12. 199; nicht in der Liste, vgl. jedoch immerhin 217) sowie vielleicht auch P.Oxy. LXXIII 4961 A, 3–4 = B 37–39; SB XXVI 16787; P.Stras. IV 224, 1–4 und die in P.Oxy. LXXVII 5114, 1–5 angeführte θεία διάταξις θεῶν Σεουήρου καὶ Ἀντωνίνου (so Z. 1, dann nach 217; überall ohne Datum); vermutlich auch P.Stras. IV 254, 1–3, dann freilich ohne Bezug zu dem in Z. 4 genannten Datum vom 11. Mesore = 4. August. Die von Haensch, a.  O. 233 geäußerten Beden­ ken gegenüber einer entsprechenden Einordnung von P.Flor. III 382, 24–26 (Oliver, GC 253; 18. 12. 199) sind dagegen unbegründet, da der mit dem Choiak gleichgesetzte Ἁδριανός in den



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wir auch von Gerichtsverhandlungen,80 während dieser Zeit entstandenen Edikten,81 der Verleihung von Land an Veteranen82 und der Anerkennung von Stiftungen.83 Ähnliches gilt, wenn auch in geringerem Maße, für Caracalla, dessen erneuter Besuch Alexandrias im Winter 215/216 traurige Berühmtheit erlangte und dem vor allem mehrere – teilweise sehr fragmentarische – Edikte zu danken sind.84 Papyri bis weit in das 3. Jh. n. Chr. begegnet, vgl. nur K. Scott, Greek and Roman Honorific Months, YClS 2, 1931, 199–278, bes. 261–263. 80  P.Oxy. LI 3614 (6. 3.? 200); XLII 3019 (9. 3. 200). 81  So bes. P.Mich. IX 529, verso 39–52 = SB XIV 11863 (Oliver, GC 254; 1./2. 200), aus­ zugsweise auch in P.Flor. III 382, 17–23 (Oliver, GC 252; 18. 12. 199); ein Zitat aus einem Edikt (so nach A, 6 = B 42 ἐκ θεί[ου διατ]άγματο[ς) vom 13. 4. 200 zudem in P.Oxy. LXXIII 4961 A, 7–9 = B 43–45 (14. 11. 223); ein Verweis auf ein Edikt auch in der ἀπόφασις SB IV 7366 C, 11 (Oliver, GC 243; 4. 3. 200) sowie in der Petition P.Oxy. XLVII 3364, 29. 34 (25. 2. 209). Bei letz­ terem könnte es sich durchaus um das in Z. 1–9 wiedergegebene Rückkehrgebot handeln, bei dem – abgesehen von dem in Z. 2 erwähnten Aushang in Alexandria – alle Hinweise auf Format und Datum verloren sind. Zwar erging das in Z. 10–23 folgende Rundschreiben des Präfekten erst im Okt./Nov. 206, doch nimmt die enge inhaltliche Parallele in SB I 4284 (9./10., vielleicht 12. 10. 207) ausdrücklich auf die Anwesenheit der Herrscher im Lande Bezug – vgl. bes. Z. 6  f. οἱ κύριοι ἡμῶν θιότατοι (l. θειότατοι) καὶ ἀήτ’τητοι Αὐτοκράτορες Σεουῆρος καὶ Ἀντωνεῖνος ἀνατείλαντες [ἐ]ν ἑα[υ]τῶν Αἰγύπτῳ, μεθ’ ὧν πλεισων (l. πλείστων) ἀγαθῶν ἐδωρήσαντο ἠθέλησαν κτλ. «als unsere Herren, die göttlichsten und unbesiegten Imperatoren Severus und Antoninus, über ihrem Ägypten erstrahlten, wollten sie unter den so zahlreichen Gütern, die sie gewährten», usw. –, so daß schon J. D. Thomas, A Petition to the Prefect of Egypt and Related Imperial Edicts, JEA 61, 1975, 201–221, bes. 212  f. in der Ed. pr. dies mit der diesbezüglichen Korrespondenz unter Strategen in SB XII 10884 (200/201) hatte verbinden und auf ein und das­ selbe Edikt beziehen wollen. Vgl. zudem die fragmentarischen P.Aberd. 15 (Oliver, GC 216; 198–211) und P.Bub. I 1 col. V, 10  f. (224). 82  Vgl. nur die Petition eines Veteranen an den Präfekten Q. Maecius Laetus W.Chr. 461 (200– 203), bes. Z. 13–15 ἐπεὶ [ἐκ τῆς τῶν κυρίων ἡμῶν Αὐτ]οκρατόρων εὐεργεσίας ἧς ἐχαρί[σαντο τοῖς ἀπολυθεῖ]σι στρατιώταις ἔσχον κἀγὼ γῆν «da aufgrund der Wohltat unserer Herren Impe­ ratoren, die sie den entlassenen Soldaten gewährten, auch ich Land erhalten hatte». 83  Vgl. nur die beiden Schreiben an den Mäzen Aur. Horion in P.Oxy. IV 705 col. I–II = W.Chr. 153 = CPJ II 450 (Oliver, GC 246) sowie col. III = W.Chr. 407 (Oliver, GC 247; beide nach 202). 84  Vgl. außer der bereits oben in Anm. 31 mit Text erörterten Anordnung zur Vertreibung der ägyptischen Landbevölkerung in P.Giss. I 40 col. II, 16–29 = P.Giss.Lit. 6.3 = W.Chr. 22 = Sel.Pap. II 215 (Oliver, GC 262; 215) bes. die Edikte P.Horak 25 (211–217), P.Oxy. XII 1406 = Jur.Pap. 72 = FIRA III 89 (Oliver, GC 269; 213–217, mit BL XII 139) und P.Bon. 15 (Oliver, GC 270; 218–220?); anders allerdings J. Shelton, A Fictitious Edict of Caracalla?, ZPE 39, 1980, 179–182, der den Papyrus vielmehr den Acta Alexandrinorum zuordnen will (= BL VIII 65); nicht jedoch bei Vega Navarrete, Die Acta (wie Anm. 13), vgl. bes. 13. Unklar ist die Einord­ nung des ebenfalls nur fragmentarisch erhaltenen P.Hib. II 274 (212–217 oder 218–222), dessen Rekonstruktionsversuch durch G. Casanova, «A caval donato …»: P.Hib. II 274 riesaminato, Aegyptus 88, 2008, 127–136 nicht vollständig zu überzeugen vermag. Eine Gerichtsverhand­ lung vor Caracalla vgl. zudem in SB XIV 11875 = P.Mich. IX 529, 25–38 (nach dem 2. 7. 237; in Z. 25 irrtümlich Severus und Caracalla zugeordnet) sowie SB XIV 11876 (215) mit F. Reiter, Die Nom­archen des Arsinoites. Ein Beitrag zum Steuerwesen im römischen Ägypten, 2004, 42 und passim. Zu dem Aufenthalt allgemein zuletzt Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie

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In der Regel haben wir es dabei mit Einzelfallentscheidungen zu tun, die als kaiser­ liche Konstitutionen Gesetzeskraft erlangten, ohne allerdings so übergeordnete Be­ deutung zu besitzen, daß sie noch in die spätantiken Kodifikationen eingingen.85 Auch wenn unsere Zeugnisse zumeist aus aktuellem Anlaß heraus entstanden sind und also in engem zeitlichen Zusammenhang stehen, mochte ein derartiger Spruch doch auch noch Jahre oder Jahrzehnte später Berücksichtigung finden, wann immer ein ähnlich gelagerter Sachverhalt die Verwendung als Präzedenzfall empfahl.86 Eingriffe in das provinziale Gefüge Über Maßnahmen ungleich größerer Tragweite ist dagegen oft wenig bis fast gar nichts zu erfahren. So ist von der Verleihung der Polisverfassung an die Gauhauptstädte, mit der Septimius Severus im Zuge seines bereits erwähnten Aufenthalts im Lande das große Engagement und die aktive Mitwirkung der provinzialen Elite am politischen und wirtschaftlichen Leben ihrer Heimatstadt würdigte,87 nicht einmal das präzise Datum, geschweige denn der genaue Wortlaut mitsamt der dafür sicherlich gelieferten Begründung bekannt. Obwohl von historischer Bedeutung, da damit der Munizipali­ sierungsprozeß auch formal seinen Abschluß fand, ist diese grundstürzende Reform

Anm.  17), 454–456. Das in dem fragmentarischen P.Flor. I 88 (1. 8.–27. 10. 253), bes. Z.  1–9 angeführte Reskript stammt dagegen entgegen der Ed. pr. nicht von Caracalla, sondern von Aemilian, vgl. R. Pintaudi, Note di lettura, ZPE 27, 1977, 117–120, bes. 118  f. = BL VII 50. 85  So jedenfalls nach der berühmten Definition des Gaius constitutio principis est quod imperator decreto vel edicto vel epistula constituit «Eine Konstitution des Princeps ist das, was der Kaiser durch ein Dekret oder ein Edikt oder einen Brief beschlossen hat» (Gai. I 5). Dabei kann kaum überraschen, daß, wer sich als Petent oder auch als Empfänger eines Reskripts auf eine wie auch immer geartete kaiserliche Aussage bezog, dafür bevorzugt den allgemeineren, da als hö­ herwertig erachteten Terminus wählte; hierzu bes. Haensch, Apokrimata (wie Anm. 74), 223  f., wenn auch wenig glücklich in der Wiedergabe von διάταξις mit «Anordnung» bzw. νομοθεσία mit «Gesetzgebung» (224), da διάταξις vielmehr dem lateinischen constitutio gleichzusetzen ist, vgl. bereits A. Jördens, Erlasse und Edikte. Ein neuer Erlaß des Präfekten M. Sempronius Libe­ ralis und die Frage der statthalterlichen Rechtsetzungskompetenz, in: G. Thür – J. Vélissaro­ poulos-Karakostas (Hg.), Symposion 1995. Vorträge zur griechischen und hellenistischen Rechtsgeschichte (Korfu, 1.–5. 9. 1995), 1997, 325–352, bes. 344  f. Grundlegend zur severischen Gesetzgebungspraxis jetzt J.-P. Coriat, Le prince législateur. La technique législative des Sévères et les méthodes de création du droit impérial à la fin du Principat, 1997. 86  Vgl. etwa die auf der Rückseite der Sitologenakte P.Oxy. LXXVII 5110 (nach 18. 6. 189) angelegte Sammlung von Stichwörtern für eine Eingabe in P.Oxy. LXXVII 5114 (nach 217) und bes. die Petition der Aurelia Diogenis an den Präfekten M. Aedinius Iulianus P.Oxy. LXXIII 4961 (14. 11. 223) mit einer Reihe früherer Entscheidungen, darunter einem Reskript des Severus und Caracalla (A, 3–4 bzw. B, 37–39) sowie einem Edikt derselben Kaiser vom 13. 4. 200 (A, 7–9 bzw. B, 43–45, vgl. bereits oben Anm. 81). 87  Vgl. nur Bowman – Rathbone, Cities (wie Anm. 13), 125–128; Jördens, Das Verhält­ nis (wie Anm. 11), 169–173.



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des provinzialen Gefüges für uns allein aus sekundären Quellen zu erschließen.88 Ähnliches gilt für die fast ebenso tiefgreifenden Reformen der Philippi, die nicht nur die unteren Verwaltungsebenen und namentlich die verschiedenen Schreiberämter erfaßten, sondern möglicherweise auch das Verschwinden der – letztmalig 239 er­ wähnten – Prokuratur des Idios logos erklären.89 Selbst bei Hadrian, der sich von allen Kaisern am intensivsten, da offenbar als ein­ ziger über nahezu seine gesamte Regierungszeit hinweg mit ägyptischen Belangen be­ faßt zu haben scheint, sind manche seiner Maßnahmen lediglich mittelbar zu greifen. Dies betrifft bereits das wohl bekannteste Ereignis seiner Ägyptenreise, nämlich die Einrichtung einer vierten griechischen Polis in der Provinz, die er im Gedenken an seinen im Nil ertrunkenen Geliebten, den schönen bithynischen Jüngling Antinoos, am 30. Oktober 130 mutmaßlich am Ort seines Todes gründete und ihm zu Ehren Antinoupolis taufte.90 All diese Details sind allein den literarischen Quellen zu ent­ nehmen, während die Papyri uns wiederum über die den Neubürgern verliehenen Privilegien und überhaupt die langfristigen Folgen dieses Aktes aufklären, worauf noch zurückzukommen ist. Ähnliches gilt für die offenbar schon ein Jahrzehnt früher erfolgte Neustruktu­ rierung der alexandrinischen Zentralverwaltung, mit der Hadrian allem Anschein nach auf den nur mühsam beendeten jüdischen Aufstand reagierte. Jedenfalls scheint er schon bald nach seinem Regierungsantritt zu einer neuen Kompetenzverteilung der hohen Prokuraturen geschritten zu sein, indem er in einer offenbar konzertier­ ten Aktion sowohl die Finanzverwaltung wie auch das gesamte Tempelwesen, die 88  Frühester Beleg scheint nach wie vor P.Oxy. XLVII 3340 (201/202?) zu sein; vgl. bereits A. K. Bowman, The Town Councils of Roman Egypt, 1971, bes. 18 (dort in Anm. 48 als noch unpubliziert erwähnt). Alexandria wurden nach PSI XVII 1691, 16  f. (204/205) bei dieser Ge­ legenheit außer der neueingerichteten Bule noch weitere, bislang allerdings unbekannte Zuge­ ständnisse gewährt, vgl. bereits oben Anm. 30. 89  So in der – vorschriftsmäßigen, aufgrund fehlender Einnahmen allerdings negativen – Meldung des Dorfschreibers τῇ διοικήσει καὶ ἰδίου λόγου (l. ἰδίῳ λόγῳ) ἢ καὶ ταῖς ἄλλαις ἐπιτρο(παῖς) «an die Dioikesis, den Idios logos oder auch die anderen Prokuraturen» in P.Oxy. XLIII 3133, 8–10 (25. 1. 239). Grundlegend zu diesen Reformen, deren Umfang die Forschung freilich erst im Laufe der Zeit erkannte, weiterhin P. J. Parsons, Philippus Arabs and Egypt, JRS 57, 1967, 134–141; vgl. auch A. Bianchi, Aspetti della politica economico-fiscale di Filippo l’Arabo, Aegyptus 63, 1983, 185–198 sowie zuletzt bes. B. Palme, Die Reform der ägyptischen Lokalverwaltung unter Philippus Arabs, in: U.  Babusiaux  – A.  Kolb (Hg.), Das Recht der «Soldatenkaiser». Rechtliche Stabilität in Zeiten politischen Umbruchs?, 2015, 192–208. 90  Aus der reichen diesbezüglichen Literatur sei dazu nur verwiesen auf Jördens, Das Ver­ hältnis (wie Anm. 11), 158–164, zum Gründungsakt bes. 158 Anm. 67 mit der früheren Litera­ tur; allgemein auch O. Montevecchi, Adriano e la fondazione di Antinoopolis, in: J. M. Croi­ sille (Hg.), Neronia IV. Actes du IVe Colloque international de la SIEN, 1990, 183–195 = dies., Scripta (wie Anm. 20), 199–212. Die strategische Lage dieser einzigen Polis in Mittelägypten, die Hadrian auf der Höhe von Hermupolis und damit auf etwa halber Strecke zwischen den beiden alten Zentren Memphis und Theben am östlichen Nilufer anlegen ließ, war allerdings überaus günstig, was schwerlich an reinen Zufall denken läßt.

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bis dahin noch dem Präfekten unterstanden, aus dessen Zuständigkeit löste und nunmehr als jeweils eigenes Ressort einem hiermit betrauten Prokurator, dem Dioi­ keten bzw. dem Archiereus, unterstellte.91 Was den letzteren betrifft, blieben im­ merhin abschriftlich Teile des Ediktes erhalten, in dem der Präfekt die Einrichtung dieses neuen Amtes durch den Kaiser und vermutlich auch Einzelheiten zu seinem Kompetenzbereich bekanntgab;92 in diesen Zusammenhang mag auch die vom Kai­ ser bekräftigte Verpflichtung der Priester zur Beherrschung der Hieroglyphen gehören.93 Als dritte bedeutende Maßnahme Hadrians ließe sich noch die Einrichtung eines zweiten großen Archivs für das private sowie jetzt auch öffentliche Urkundswesen benennen, das nach ihm denn auch Ἁδριανὴ βιβλιοθήκη hieß. Hiervon ist wenigstens mittelbar zu erfahren, da der Präfekt in einem knapp fünf Monate später datieren­ den Rundschreiben die mangelnde Umsetzung der neuen Vorschriften bzw. die aus seiner Sicht noch unbefriedigende Integrierung in die bürokratischen Abläufe mo­ niert, weswegen er zur Erinnerung nochmals das von ihm am 22. März 127 erlassene Gründungsedikt in vollem Wortlaut zitiert.94 Dies stellt freilich schon deswegen nicht die berühmte Ausnahme von der Regel dar, weil eben der Statthalter auf Geheiß des 91  Vgl. jetzt bes. A.  Jördens, Priester, Prokuratoren und Präfekten: Die Tempelverwal­ tung im römischen Ägypten, Chiron 44, 2014, 119–164; zum Dioiketen weiterhin grundlegend D. Hagedorn, Zum Amt des διοικητής im römischen Ägypten, YClS 28, 1985, 167–210. 92  Nämlich in dem fragmentarischen SB XII 11236 (nach 120), vgl. bes. Frg. A col. I, 1–6 (mit BL VIII 368) Ἀντίγραφον προστάγματος. Τίτος Ἁτέριος Νέπως ἔπαρχος Αἰγύπτου λέγει· ὁ κύριος ἡμῶν καὶ θεῶ[ν] ἐνφανέστατος (l. ἐμφ-) Αὐτοκράτωρ Καῖσαρ Τραϊανὸς Ἁδριανὸς Σεβαστὸς καταστήσας, ὥσπερ ἴστε, τῶν θεῶν Σεβαστῶν καὶ τοῦ μεγάλου Σαρά[πιδος ἀ]ρχιϊερέα καὶ ἐπὶ τ[ῶ]ν [κατὰ Ἀλεξάνδ]ρε[ιαν καὶ κατὰ Αἴγυ]πτον ἱερῶν «Abschrift einer Anordnung. Titus Haterius Nepos, praefectus Aegypti, spricht: Da unser Herr und sichtbarster der Götter, Imperator Caesar Traianus Hadrianus Augustus, eingesetzt hat, wie ihr wißt, einen Archiereus der divi Augusti und des großen Sarapis und Vorsteher der Heiligtümer in Alexandria und in Ägypten». Vgl. auch den möglicherweise ebenfalls hierher zu stellenden P.Fouad I 10 (6./7. oder 24.–28. 8. 120) mit Jördens, Priester (wie Anm. 91), 136 mit Anm. 77, in der Neuedition in C.Pap.Gr. Clergé 4 allerdings ohne Diskussion einer Zugehörigkeit. 93  So offenbar nach SB XVIII 13734 (nach 130), bes. Z. 12  f. Ἁδριανὸς δὲ ἐκέλευσεν μανθάνειν τ[ὰ ἱερὰ γ]ράμματα «Hadrian aber gebot, die Hieroglyphen zu lernen», mit Jördens, Priester (wie Anm. 91), bes. 142  f. Anm. 111. 94  Vgl. nur das in P.Oxy. I 34 = M.Chr. 188 col. I f. erhaltene Edikt vom 22. 3. 127 mit ­einem weiteren, die Nichtbeachtung rügenden Edikt vom 20. 8. 127 in col. III und einem Begleitschrei­ ben nachgeordneter Instanzen in col. IV (2. 10. 127). Hierzu etwa auch F. Burkhalter, Ar­ chives locales et archives centrales en Égypte romaine, Chiron 20, 1990, 191–216, bes. 206  f., 212; vgl. auch H. J. Wolff, Das Recht der griechischen Papyri Ägyptens in der Zeit der Ptole­ maeer und des Prinzipats, II: Organisation und Kontrolle des privaten Rechtsverkehrs, 1978, 48; W. E. H. Cockle, State Archives in Graeco-Roman Egypt from 30 BC to the Reign of Septimius Severus, JEA 70, 1984, 106–122, bes. 116  f.; A. Jördens, Öffentliche Archive und römische Rechtspolitik, in: K. Lembke – M. Minas-Nerpel – S. Pfeiffer (Hg.), Tradition and Transformation. Egypt under Roman Rule (Hildesheim, 3.–6. 7. 2008), 2010, 159–179, bes. 160.



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Kaisers, aber nicht letzterer selbst den Rechtsakt vornahm, ganz abgesehen davon, daß auch der Anlaß für das Zitat bezeichnenderweise wie üblich ein konkreter, nämlich die – hier eben mangelnde – Einbindung in die provinziale Verwaltungspraxis war. Explizite Zeugnisse für derartige Eingriffe seitens der Kaiser sind jedenfalls aus­ gesprochen selten, was erneut bestätigt, daß Papyri und Ostraka in weit überwiegen­ dem Maße Produkte der Alltagsschriftlichkeit sind. Nun sind die ‹großen Ereignisse› keineswegs selbstverständlicher Teil tagtäglichen Erlebens, weswegen schon von vornherein in dieser Hinsicht kein größerer Widerhall zu erwarten ist. Eher könnte man damit in den Inschriften rechnen, in denen repräsentative Akte naturgemäß eine bevorzugte Rolle spielen. Auch hier bedurfte es jedoch stets besonderer Umstände, daß wir von kaiserlichen Verlautbarungen allgemeinerer Geltung und umfassender Tragweite erfahren. Denn wie schon von Werner Eck betont, ging es bei der Über­ tragung in ein solches dauerhaftes Medium vielmehr «häufig … um ganz andere Ziele: Präsentation einer Person, Prestigegewinn für eine Stadt, Festigung der memoria an eine Person oder ein Ereignis»; entsprechend «ist dieser inhaltlich wichtigere Teil des staatlich-administrativen Lebens noch weniger in unserer epigraphischen Überliefe­ rung präsent, als es bei Privilegien und beneficia der Fall ist».95 Beneficia für bestimmte Personengruppen innerhalb Ägyptens Tatsächlich spielen beneficia auch unter den auf Papyrus erhaltenen kaiserlichen Ver­ lautbarungen eine prominente Rolle, so daß die Chancen auf eine dauerhafte Bewah­ rung hier ungleich besser waren als bei anders gelagerten Inhalten. Dabei konnten sie mitunter eine erstaunliche Langzeitwirkung entfalten, wie am eindrucksvollsten aus den oben behandelten Privilegien für Mitglieder der agonistischen Vereine ersichtlich wird. Daran zeigt sich nicht nur, welche Möglichkeiten grundsätzlich in dieser Hin­ sicht bestanden, sondern auch, wie ausgezeichnet die Kommunikationskanäle gerade in diesen Fällen funktionierten, da die Begünstigten sie sich immer wieder aufs neue bestätigen ließen, wodurch sie über alle Zeiten und Orte hinweg auf vielfache Weise verbreitet und tradiert wurden. Gerade dieses Beispiel kann überdies einiges über die Umstände lehren, unter de­ nen es zu einer nochmaligen Fixierung der so bedeutsamen Zugeständnisse kam. Wird man bei den diesbezüglichen Inschriften damit rechnen wollen, daß es ganz 95  Beide Zitate, wenn auch in umgekehrter Reihenfolge, bei Eck, Administrative Dokumente (wie Anm. 3), 380. Ähnlich auch schon Millar, The Emperor (wie Anm. 1), 257 «From the whole of the two centuries between the Flavian period and the tetrarchy we have no examples of general imperial edicts recorded on inscriptions, and must conclude that edicts were not the form of imperial pronouncement of most interest to the communities of the empire»; die An­ nahme, daß, wie von Millar im folgenden erwogen, Edikte allgemeinerer Bedeutung auch in der kaiserlichen Rechtsetzung als ganzer in der Minderzahl waren, da das ihnen innewohnende übergeordnete Interesse andernfalls eine bessere Überlieferung hätte erwarten lassen, wird man demnach jedoch eher mit Zurückhaltung betrachten.

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allgemein und letztlich zeitlos um die demonstrative Zurschaustellung der Kaisernähe einschließlich der Präsentation der Gunsterweise zur geflissentlichen Beachtung ging, sind die einschlägigen Papyri üblicherweise anlaßgebunden und daher bestimmten Kontexten entsprungen. Zum einen betraf dies, wie oben gesehen, die erstmalige Aufnahme in diesen illustren Kreis; hiervon hatte das neu in die Synodos eingetre­ tene Mitglied die heimischen Behörden in Kenntnis zu setzen, um überhaupt in den Genuß der ihm als solchem zustehenden Sonderrechte zu gelangen. Zum anderen ist davon im Konfliktfall zu erfahren, wenn die Anerkennung verweigert wurde oder es etwa aufgrund besonderer Konstellationen zu Abweichungen von der bisherigen verbrieften Praxis kam. Gleichwohl gibt es auch von dieser Regel einige Ausnahmen. Nicht mehr ersicht­ lich ist das Anliegen des Petenten, der sich unter den Tetrarchen erfolgreich um die durch kaiserliche Verfügung ehemaligen Wettkämpfern vorbehaltene Position eines Heroldes in der mittelägyptischen Epistrategie beworben hatte und sich jetzt erneut an die Herrscher wendet.96 Weitaus bemerkenswerter ist indes der Fall des verwaisten Sprosses einer bedeutenden hermopolitischen Athletenfamilie, dem Gallien auf Ver­ mittlung des Aurelius Plution – seinerseits eines berühmten Wettkämpfers, der nach dem Ende seiner glänzenden Karriere in den Rang eines kaiserlichen Prokurators aufgerückt war und sich bei dem Kaiser erfolgreich für seinen jungen Landsmann eingesetzt hatte – großzügig die Befreiung von sämtlichen Ämtern und Liturgien zu­ gestand.97 96  So

nach PSI XIV 1422 (um 301/302, mit P.Oxy. LXXIX 5210, Einleitung), bes. col. II, 23–30 χαρίσα[σ]θαί μοι ὑπηρεσίας ἐν Αἰγύπτῳ τάξιν κήρυκος [[ελλ[η]νικο[υ]]] παρὰ τῇ τῆς  Ἑπτανομίας ἐπιτροπῇ [[[    ]         [   ] ιδιωταιτυγχανουσιν]] πάλαι τέ[τ]ακται καὶ ὑπὸ τῶν θεῶν προγόνων ὑμῶν τῶν κυρίων ἄ[λ]λον μηδένα ἐν ὑπηρεσίᾳ εἶναι, μόνους τοὺς ἐν ἀσκήσει καὶ πόνοις γεγ[ε]νημένους ἀγωνιστάς «mir zu gewähren in Ägypten die Position des Dienstes als Herold im Griechischen bei der Prokuratur der Heptanomie, die Privatleute erlangen können (von denen) seit alters auch von euren vergöttlichten Vorfahren, den Herren, festgelegt wurde, daß niemand anderes im Dienst sein dürfe außer allein den in Training und Mühen bewährten Wettkämpfern». 97  So nach dem abschriftlichen Auszug aus den Akten der hermopolitischen Bule SPP V Verso 3 = W.Chr. 158 (267), bes. Z. 1–7 das Schreiben wohl des Prytanen an den Begünstigten (15. 7. 267), Z. 8–16 die Antwort Galliens an Aurelius Plution (Oliver, GC 289 = Sel.Pap. II 217; 5./6. 267) sowie Z. 17–25 die Weiterleitung des kaiserlichen Schreibens durch den Präfekten an die Bule mit dem Hinweis auf die kaiserlichen Wohltaten (so sicher richtig ergänzt in Z. 18  f. ὁποίαν εὐε[ργεσίαν καὶ] χ[άρι]ν τοῦ δεσπότου ἡμῶν τοῦ ἀηττήτο[υ] Γαλλιηνοῦ πα[ρέλαβε ἐκ τ]ῶ[ν] θ[είω]ν γραμμάτων «welche Wohltat und Gunst unseres Herrn, des unbesiegten Gal­ lien, er durch das kaiserliche Schreiben empfing», mit BL III 236) sowie dem Gebot, sämtliche Akten zu der Angelegenheit gesammelt zur Verfügung zu halten und die Anordnungen und Entscheidungen zu beachten (5./6. 267). Zu Aurelius Plution, κράτιστος δουκηνάριος καὶ ἀπὸ Μουσείου, bereits PIR² A 1576 sowie M. Drew-Bear, Les athlètes d’Hermoupolis Magna et leur ville au 3e  siècle, in: B.  G.  Mandilaras (Hg.), Proceedings of the XVIII International Congress of Papyrology (Athens, 25–31 May 1986), 1988, II 229–235, bes. 234  f., die zudem mit Blick auf die großzügig unterstützten Wiederaufbaumaßnahmen auf das auch sonst gegebene



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Der Konfliktfall wird wiederum in wünschenswerter Weise von dem schon er­ wähnten Schreiben Valerians und Galliens an die Wettkampfsieger in Antinoupo­ lis illustriert, die sich bei den Kaisern um die Wiedereinrichtung der regelmäßigen Syntaxeis bemühen. Über die Hintergründe der zweimaligen Unterbrechungen, von denen die eine immerhin 15 Monate und 7 Tage anhielt, erfahren wir nichts, doch scheint die eigentlich kritische Situation inzwischen überwunden zu sein. Denn nach Darstellung der Petenten würden die alexandrinischen Wettkampfsieger die tradi­ tionell gewährten Leistungen jetzt wieder empfangen, weswegen nunmehr auch sie um Wiederaufnahme der Lieferungen bitten. Die Antwort der Kaiser fällt, wie kaum anders zu erwarten, positiv aus: Wenn der Präfekt Magnius Felix auf diesen Antrag hin keinerlei Grund für die Einbehaltung feststellen könne, seien ihnen sowohl die Ausstände anzuweisen wie auch fürderhin die ihnen seit alters zukommenden Syn­ taxeis auszufolgen.98 Ein Konflikt hatte auch Anlaß zu einer Gesandtschaft der ebenfalls privilegierten Antinoiten gegeben, die, wie ein vor 30  Jahren publizierter Wiener Papyrus lehrt, sich deswegen hilfesuchend an Gordian III. wandten. Die dabei erlangten Zugeständ­ nisse sollten die ohnehin schon beeindruckende Menge antinoitischer Privilegien, die Michael Zahrnt in seinem weiterhin maßgeblichen Artikel zusammenstellte,99 auf einen Schlag nochmals um drei bis dahin unbekannte Sonderrechte erhöhen.100 Während die von Gordian III. gewährte Erweiterung der Bule um 25 Mitglieder ein zusätzliches Entgegenkommen war,101 betrifft ein zweites Privileg offenbar ein wei­ teres Mal die Appellation, ohne daß sich angesichts des fragmentarischen Zustandes Genaueres feststellen ließe.102 Das dritte endlich ging erneut schon auf Hadrian zu­ rück, der den Antinoiten zugestanden hatte, Waren für den Eigenbedarf zollfrei aus Oberägypten einzuführen.103 Diesbezüglich war es nun zum Konflikt gekommen, da überdurchschnittliche Wohlwollen Galliens gegenüber der ihm während des vorausgegangenen Bürgerkriegs loyal gebliebenen Stadt verweist; vgl. nur dies., Guerre civile et grands travaux à Hermoupolis Magna sous Gallien, in: B. Kramer u.  a. (Hg.), Akten des 21. Internationalen Pa­ pyrologenkongresses (Berlin, 13.–19. 8. 1995), 1997, I 237–243, bes. 242. 98  P.Oxy. LI 3611 (253–257?). 99  Vgl. nur eingehend bes. M. Zahrnt, Antinoopolis in Ägypten: Die hadrianische Grün­ dung und ihre Privilegien in der neueren Forschung, ANRW II 10. 1, 1988, 669–706, bes. 690– 701; zu den Privilegien allgemein auch schon Taubenschlag, Opera minora II (wie Anm. 9), 46–51; F. Sturm, Ha conferito Adriano uno statuto personale speciale agli antinoiti?, IURA 43, 1992 [publ. 1995], 83–97 sowie zuletzt Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie Anm. 17), 334–338. 100  Vgl. die Ed. pr. von SB XVIII 13774–13776 durch Hoogendijk – van Minnen, Drei Kaiserbriefe (wie Anm. 50), bes. 71–74. 101  So nach SB XVIII 13776 (29. 3. 241 oder 242). 102  SB XVIII 13774 (14.–19. oder 28. 2. 241 oder 242). 103  So nach P.Würzb. 9, 28–33 (Oliver, GC 164; 130–134), bes. Z. 32  f. mit Hoogendijk – van Minnen, Drei Kaiserbriefe (wie Anm.  50), 53  f. = BL IX 375 καὶ τῶν τελῶν ἐφ’ οἷς] ἰς (l. εἰς) τὰς χρείας ὑμῶν αὐτῶν ἰσάγετε (l. εἰσάγετε) «(Befreiung) von den Steuern auf die Dinge, die ihr für euren eigenen Bedarf einführt», von Wilcken in der Ed. pr. aufgrund der Mehr­

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die Zollpächter die Inschriftenstele, die dieses Sonderrecht an der Grenze zur mitt­ leren Epistrategie allen sichtbar verkündete, mutwillig zerstört hatten. Auf ihre Bitte hin gesteht Gordian III. den Antinoiten nunmehr zu, ein neues Exemplar nach dem in Memphis – d.  h. hier an der Grenze zu Unterägypten – vorhandenen Gegenstück zu fertigen und dieses wieder an der Zollstation aufzustellen.104 Auf dieselbe Gesandtschaft gehen möglicherweise sogar noch zwei weitere, erneut nur fragmentarisch erhaltene Schreiben Gordians an die Antinoiten zurück, von denen das eine sich in einer Sammlung kaiserlicher Reskripte auf einem oxyrhynchitischen Papyrus findet, das andere dagegen in einem (Prozeß-?)Protokoll zu umstrittenen Kultveranstaltungen angeführt wird.105 Auch bei Antoninus Pius sowie Marc Aurel und Lucius Verus liegt die Annahme nahe, daß sie mit ihren Bekräftigungen der den Antinoiten gewährten Vorrechte auf vorausgehende Bittschriften reagierten, die Klage über deren mangelnde Berücksichtigung führten.106 Eine solche Wendung an den Kai­ ser scheint freilich nicht das Übliche gewesen zu sein, erst recht nicht, wenn es dazu einer Reise an den Hof bedurfte, was man schon wegen des übermäßigen Aufwandes gescheut haben mag. Zumeist sollte es sich bei allfälligen Problemen aber ohnehin als ausreichend erweisen, die übergeordneten Instanzen in der Provinz anzurufen und sie um ein Eingreifen im Sinne des kaiserlichen Gnadenerweises zu bitten. Auch davon sehen wir seitens der Mitglieder agonistischer Vereine nur relativ wenig, was ebenso ihrer Prominenz wie ihrer insgesamt begrenzten Anzahl geschuldet sein mag; anders dagegen bei dem weitaus größeren Personenkreis der Antinoiten, wo derlei durchaus häufiger geschah. Hier treffen wir erneut auf die charakteristischen Zitatensammlun­ gen, wobei man sich hinsichtlich der Privilegierungen gerne auch mit allgemeinen Aussagen zufriedengab, die nicht unbedingt konkrete Details, wohl aber grundsätz­ liches Wohlwollen gegenüber der begünstigten Einrichtung erkennen ließen. Ein besonders instruktives Beispiel bietet insoweit die heute in Würzburg aufbe­ wahrte, zweispaltige Petition eines Sempronius, durch die allein wir von drei kaiserli­ chen Konstitutionen zugunsten dieser nunmehr vierten griechischen Polis in Ägypten deutigkeit des Begriffs χρεία noch auf die vorausgehende Liturgiefreiheit bezogen («ihr sollt (sie) in eure e i g e n e n Dienste einführen», S. 68; hierzu auch unten Anm. 108). Entsprechend jetzt auch ergänzt in SB XVIII 13775 (14. 3. 241 oder 242), bes. Z. 6 ὧν [ὁ θεὸς Ἁδριανὸς προτέ]ρους ὑμᾶς ἀφῆκεν τελῶ[ν «von den Steuern, von denen der divus Hadrianus euch schon früher befreit hatte»; ebenso bereits vermutet von Zahrnt, Antinoopolis (wie Anm. 99), 695, dem der letztgenannte Papyrus nach Anm. 99 immerhin schon als Ineditum geläufig war. Vgl. jetzt mit deutscher Übersetzung auch Jördens, Griechische Briefe (wie Anm. 12), 406  f. Nr. 2.4. 104  Vgl. SB XVIII 13775 (14. 3. 241 oder 242); hierzu zuletzt Jördens, Statthalterliche Ver­ waltung (wie Anm. 17), 336 mit Anm. 23. 373. 105  So in P.Oxy. XII 1407 (Oliver, GC 290–293; spätes 3. Jh.), hier bes. Z. 17–21 (Oliver, GC 292; vielleicht 240, mit BL IX 185) bzw. P.Ant. III 191 (spätes 3. Jh.), bes. Z. 12–18 (Oliver, GC 283, mit BL VIII 10; ohne Datum). 106  So in P.Stras. III 130 = SB V 8012 (Oliver, GC 137; 149) bzw. BGU I 74 (Oliver, GC 174; 166/167, mit BL IX 15  f. X 11), ohne daß der fragmentarische Erhaltungszustand Genaueres erkennen ließe.



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erfahren. Darin protestiert Sempronius in den 160er Jahren gegen die Auferlegung einer Liturgie, die ihm als Antinoiten außerhalb dieser Stadt nicht zuzumuten sei, und führt dazu eine Reihe einschlägiger Zitate zunächst aus kaiserlichen Schreiben, dann solchen von Präfekt und Epistrategen an.107 Das eigentliche Privileg wird in dem mehr als 70 Zeilen langen Text nur durch einen knappen Paragraphen aus dem Grün­ dungsstatut Hadrians repräsentiert, den auch Antoninus Pius nochmals wörtlich auf­ nimmt.108 Bei letzterem geht dem allerdings, wie wir es schon aus den agonistischen Dokumenten kennen, eine allgemeine Versicherung voraus, die von seinem Vorgän­ ger gewährten Privilegien seit jeher bewahrt zu haben und auch jetzt zu bewahren, während Marcus und Verus endlich zwar wortreich, aber ohne weitere Details ihre Bereitschaft zur Beibehaltung aller bisherigen Vergünstigungen erklären.109 Nicht nur 107  P.Würzb.

9 (Oliver, GC 164–166; 161–180) mit den Schreiben der Kaiser Hadrian (Z. 28–33 = Oliver, GC 164; 130–134), Antoninus Pius (Z. 34–41 = Oliver, GC 165; 152) sowie Marcus und Verus (Z.  42–52 = Oliver, GC 166; 162), dazu des Präfekten Petronius Mamertinus (Z. 53–59; 14. 4. 135 bzw. Z. 60–65; 24. 4. 137) und des Epistrategen Statilius Ma­ ximus (Z. 66–71; 24. 8. 156), was der Petent in der vorangestellten eigentlichen Petition durch den – zwar fragmentarischen, aber insoweit formelhaften – Verweis auf die Anordnungen τῶν τε κατὰ [καιρ]ὸν ἡ[γ]εμόνων καὶ [ἐπιστρατήγων «der seinerzeitigen Statthalter und Epistrate­ gen» (Z. 9  f.) weiter zu verallgemeinern sucht. An dieser letzten Stelle wäre auch eine Ergän­ zung ἐπιτρόπων «Prokuratoren» denkbar; vgl. bereits U. Wilcken im Kommentar sowie die mögliche Parallele in dem von Th. Kruse, Eingabe an einen Beamten (P.graec.mon. 146), in: T.  Gagos (Hg.), Proceedings of the 25th International Congress of Papyrology (Ann Arbor, July 29  – August 4, 2007), 2010, 377–386 edierten P.graec.mon. 146 (2./3. Jh.), bes. 4  f. τῶν λαμπροτά-(?)]των ἡγ[εμό]νων καὶ τῶν κρατ[ίστων ἐπιτρόπων «der Statthalter, viri clarissimi (?), und Prokuratoren, viri egregii». 108  So in Z. 31  f. μεθ’ ἕτερα· καὶ λιτουργι[ῶν πασῶν τῶν ἀλλαχοῦ ἀφίημ]ι ὑμᾶς ἔχοντας ἤδη πόλιν, ᾗ λιτουργ[ήσετε «nach anderem: Und von allen Liturgien andernorts stelle ich euch frei, da ihr bereits eine Stadt habt, der ihr Liturgien leisten werdet» (Hadrian = Oliver, GC 164) bzw. Z. 39  f. σ]υνεχώρησε δὲ ὑμεῖ[ν], ὅπως μὴ λιτουργοὶ ἦτε ἄλλ[ῃ] πόλει, ο[ὕτω γ]ρά[ψ]ας ὅτι ‹ἔχετε ἤδη πόλιν, ᾗ λιτουργήσετ[ε]› «er hat euch zugestanden, daß ihr nicht für eine andere Stadt Liturgen sein sollt, indem er so schrieb: ‹ihr habt bereits eine Stadt, der ihr Liturgien leisten werdet›» (Antoninus Pius = Oliver, GC 165). 109  Vgl. nur Z. 38  f. καὶ ἐξ ἀ[ρχῆ]ς ἐφύλαξα ὑμῶν τὰς τοῦ θεοῦ π[ατρός μου δωρεᾶς καὶ νῦν] φυλάσσ[ω «und von Beginn an habe ich die Gunsterweise meines vergöttlichten Vaters bewahrt und bewahre sie auch jetzt» (Antoninus Pius = Oliver, GC 165) bzw. Z. 47–52, bes. Z. 51  f. καὶ φυλάττειν ὅσα παρὰ ἀμφοτέρων ἐδ[όθ]η [ὑμ]εῖν (l. ὑμῖν) κ[αθὼς μέ]χρι νῦν ἐτηρήθη «und bewahren, was immer von beiden (sc. Hadrian und Antoninus Pius) euch gewährt wurde, wie es auch bis jetzt beachtet worden ist» (Marcus und Verus = Oliver, GC 166). Unklar ist der in Z. 50 direkt vorausgehende Satzbeginn, für den auch nach dem jetzt unter https://papyri. uni-leipzig.de/rsc/viewer/WrzPapyri_derivate_00500030/PWuerz.Inv.0025Kol_II300.jpg zu­ gänglichen Scan [Zugriff am 06. 05. 2019] nicht über den schon von Wilcken in der Ed. pr. ab­ gedruckten Stand hinauszukommen ist; die von Oliver, a.  O. vorgeschlagene Ergänzung ἡμᾶς δὲ τότε [(ἐ)θέλ]ε[ιν τὰ] δί[καια τῇ] πόλει «daß wir aber damals die Rechte für die Stadt wollten» vermag jedenfalls nicht zu überzeugen, da das anschließende φυλάττειν schwerlich ἀπὸ κοινοῦ zu verstehen, die von ihm gegebene Deutung «[ἐθέλ]ε[ιν, to maintain» (342, vgl. auch bereits 340) hingegen kaum haltbar ist.

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das beeindruckende Format des Blattes und seine sorgfältige Beschriftung, sondern auch das auffällige Mißverhältnis zwischen dem eigentlichen Inhalt der Schreiben und dem oft überlangen Präskript mit all den kaiserlichen Titulaturen und der Anrede der Stadt bieten dabei ein untrügliches Indiz, daß die Form der Präsentation dem Pe­ tenten dabei mindestens ebenso wichtig wie die korrekte Zitierweise war.110 Unter den Schreiben von Präfekten und Epistrategen wiederum wurden offenbar bevorzugt solche ausgewählt, die gegenüber den nachgeordneten Behörden den kla­ ren Willen zur Durchsetzung der berechtigten antinoitischen Ansprüche erkennen ließen; nur in dem Rundschreiben des M. Petronius Mamertinus an die Strategen der mittleren Epistrategie ist nochmals der – zweifellos direkt aus den Eingaben übernom­ mene  – fragliche Paragraph des hadrianischen Gründungsstatuts angeführt.111 Bei manchen der Privilegien hatte man sich offenbar durchaus Zeit mit der Ausarbeitung gelassen; denn der offenbar formelhaften Einleitung der Geburtsanzeigen zufolge wurde zumindest die Alimentarstiftung für antinoitische Kinder, die innerhalb von 30 Tagen nach ihrer Geburt bei den lokalen Behörden registriert wurden, von eben diesem erst im Jahr 133 ins Amt gelangten Präfekten bekanntgegeben.112 Sind wörtliche Auszüge aus dem Gründungsstatut ohnehin als seltene Ausnahme zu betrachten, stellen selbst derart ausführliche Referate wie in den letztgenannten Fällen keineswegs die Regel dar. In der Mehrzahl der Dokumente scheint man die

110  Vgl. nur die «schöne, große Halbunciale» (so U. Wilcken in der Kopfzeile der Ed. pr.) sowie die mit 36 cm außerordentliche Höhe des Blattes, das, ohne die Verluste auf der linken Seite und das Interkolumnium zu rechnen, wenigstens 44  cm breit gewesen sein muß; zum Umfang des Präskripts bei Hadrian in Z. 28–33 = Oliver, GC 164: Z. 28–31; bei Antoninus Pius in Z. 34–41 = Oliver, GC 165: Z. 34–38; bei Marcus und Verus in Z. 42–52 = Oliver, GC 166: Z. 42–46. 111  So Z. 61–63 in der Wiedergabe des Tenors ihm zugegangener Petitionen ἐνέτυχ[όν μοί τιν]ες τῶν πεμφθέντων ἀποικ[ῆσαι εἰς] τὴν Ἀντινόου, οὗ πόλιν ἐκτῶντο, ᾗ λειτουρ[γ]ία[ς] ποιο[ῦ]σ[ι, λέγο]ντες διὰ τὴν ἀπουσίαν τὴν ἑαυτῶν καταφρονεῖ[σ]θαι «es haben sich einige an mich gewandt von denen, die als Neusiedler nach Antinoupolis entsandt wurden, wo sie eine Stadt erwarben, der sie Liturgien leisteten, und gesagt, daß sie wegen ihrer Abwesenheit mißachtet würden». 112  Vgl. die besser erhaltene Fassung in P.Lugd.Bat. VI 33 = SB V 7602 (9. 2. 151), Z. 3–6 Πε[τ]ρώνιος Μαμερτῖνος ὁ ἡγεμονεύσας φανερὰς ἐποίησεν ἡμῖν τὰς ὑπὸ τοῦ θεοῦ [Ἁδριανοῦ το]ῦ καὶ [ο]ἰκιστοῦ τῆς πόλεως ἡμῶν εἰς ἡμᾶς εὐεργεσίας καθ’ ἃς ἐβουλήθη τρέφεσθαι τὰ τῶν Ἀντινοέων [τέκνα τὰ] ἀπογραφόμενα ὑφ’ ἡμῶν τῶν γονέων ἐντὸς ἡμερῶν τριάκοντα ἀφ’ ἧς ἐὰν γένηται ἀπὸ τῶν προσερ[χομένω]ν εἰς τοῦτο συνχωρ[η]θέντων ὑπ’ αὐτοῦ χρημάτων καὶ ἄλλων προσόδων «der ehemalige Präfekt Petronius Mamertinus hatte uns bekannt gemacht die von dem divus Hadrianus, der auch der Gründer unser Stadt (war), uns gegenüber (erwiesenen) Wohltaten, denen zufolge er die Kinder der Antinoiten ernährt wissen wollte, die von uns, ihren Eltern, innerhalb von dreißig Tagen von ihrer Geburt an registriert werden, (und zwar) aus den Erträgen, die von ihm aus den Geldern und anderen Einkünften für diesen Zweck bereitgestellt wurden»; so offenbar nahezu gleichlautend in dem – allerdings sehr viel fragmentarischeren – SB XVI 12742, 6–10 (28. 9. 157).



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Kenntnis der fraglichen Privilegien vielmehr als allgemein bekannt vorausgesetzt zu haben, so daß die Petenten es bei einem eher stichwortartigen Verweis auf das in Rede stehende beneficium Hadrians belassen konnten, ohne sich um die Anführung des – ihnen möglicherweise auch gar nicht vertrauten – präzisen Wortlauts zu bemühen.113 Wohl auch daraus mag sich erklären, daß uns das gesamte Bündel an Sonderrechten, mit dem zunächst Hadrian, dann aber auch weitere Kaiser seine Gründung Antinou­ polis bedachten, immer noch nicht in allen Einzelheiten geläufig und daher weiterhin Raum für Neuentdeckungen ist. Relativ gut läßt sich indessen das Verfahren der Umsetzung der von den Kaisern zugestandenen Privilegien rekonstruieren, jedenfalls soweit es den Geltungsbereich außerhalb des eigentlichen Stadtgebietes betrifft. Dies nicht zuletzt deswegen, weil die hiermit ausgestatteten Neubürger oft noch sehr lange in ihren Heimatgauen wohnten und dies unvermeidlich die Frage aufwarf, wie weit ihr Anspruch auf die antinoitischen Vorrechte auch dort bestand; es kommt hinzu, daß sich die lokalen Organe mitunter wohl sogar wissentlich darüber hinwegzusetzen suchten. Die hieraus resultierenden Konflikte wurden mit Hilfe des übergeordneten Epistrategen bewältigt, wobei das hierfür entwickelte, bereits von Ulrich Wilcken beschriebene Verfahren geradezu routinemäßig verlief114 – indem nämlich entweder der Betroffene oder aber die in seinem Interesse agierende Bule den Epistrategen bat, den verantwortlichen Strate­ gen auf die gegebene Rechtslage hinzuweisen und von allen Übergriffen abzusehen. Dabei wird man zuversichtlich annehmen dürfen, daß das dann auch wie beantragt geschah – bis zum nächsten Mal, wenn ein anderer Stratege es aufs neue versuchte. Dem späteren 3. Jh. sind endlich die in einer Reihe ägyptischer Metropolen ein­ gerichteten kostenlosen Getreideverteilungen des ἱερὸν σιτηρέσιον zu danken, die ebenfalls nur bestimmten Gruppen innerhalb der Einwohnerschaft zugute kamen

113  Vgl.

etwa SB V 7601 C (12. 7. 135), bes. Z. 5  f. τὸν γὰρ κύριον Καίσαρ[α], μεθ’ ὧν ἄλλων ἐχαρίσατο δωρεῶν τοῖς Ἀντινοεῦσι, κεκελευ[κέ]ναι τοὺς ἀπὸ τῆς Ἀντι[νόο]υ πόλεως τέλος μὴ δ[ι]δ[ό]ναι, ὧν ἐὰν κτήσονται «da nämlich der Herr Kaiser unter allerlei Gunsterweisen, die er den Antinoiten zukommen ließ, verfügt habe, daß die Einwohner von Antinoupolis keine Steuer auf den Erwerb zahlen müßten»; W.Chr. 27 (2. Jh.), bes. Z. 17–20 ἡ ἐπιγαμία ἐδόθη ἡμεῖν (l. ἡμῖν) πρὸς Αἰγυπ[τί]ου[ς] κατ’ ἐξαίρετον ὑπὸ τοῦ θεοῦ Ἁδριανοῦ «das connubium mit den Ägyptern wurde uns vorzugsweise gewährt vom divus Hadrianus»; BGU IV 1022 = W.Chr. 29 = Sel.Pap. II 288 (13. 8. 196), bes. Z. 7–10 πασῶν [λει]τουργιῶ[ν] ἀφθείθημεν (l. ἀφείθημεν) τῶν ἀλλαχοῦ [κατ]ὰ διάταξιν θεοῦ Ἁδριανοῦ καὶ οἰκιστοῦ [τ]ῆς ἡμετέρα[ς πό]λ[ε]ως «von allen Liturgien andernorts sind wir freigestellt nach einer Konstitution des divus Hadrianus, der auch der Gründer unser Stadt (war)»; P.Oxy. VIII 1119 = W.Chr. 397 (16. 8. 253), bes. Z. 15  f. τῶν ἐξαιρέτων τῆς ἡμετέρας πατρίδος δικαιωμάτων, ὅτι πρῶτον μὲν θεὸς Ἁδριανὸς [ ± 33 ἀπῴκισε]ν «von allen Vorzugsrechten unserer Vaterstadt, als zu Anfang der divus Hadrianus … die Siedlung vornahm» (so in dem in Z. 14–22 wiedergegebenen Schreiben der Bule an den Epistra­ tegen in einer früheren Angelegenheit vom 26. 11. 244, wobei die Petenten den gesamten Vor­ gang als Präzedenz beigeben). 114  Vgl. nur Wilcken, Einleitung zu W.Chr. 397; hierzu auch die vorige Anm. am Ende.

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und deren μεγαλοδωρία «Freigebigkeit» im Fall von Hermupolis ausdrücklich auf Macrianus und Quietus zurückgeführt wird.115 Beneficia allgemeinerer Relevanz als Reaktion auf Mißstände Schwieriger ist all dies bei Fragen allgemeinerer Natur und namentlich in solchen Fällen abzuschätzen, in denen der Kaiser aus gegebenem Anlaß auf Mißstände oder Notsituationen im Lande reagierte. Das berühmteste Zeugnis hierfür liegt sicher­ lich in dem großen Reintegrationsedikt des Präfekten M. Sempronius Liberalis vom 29. August 154 vor, mit dem all diejenigen, die infolge der nur sehr vage als schwierig bezeichneten Lage – δυσχέρεια – oder aus anderen Gründen wie insbesondere dem Liturgiedruck ihre Heimat verlassen hatten, zur Rückkehr an ihre Heimatorte und zur Wiederaufnahme der landwirtschaftlichen Arbeiten aufgefordert wurden.116 In 115  So nach W.Chr. 425 = P.Lond. III 955 (S. 127  f.) = Sel.Pap. II 320 (15. 2. 261), bes. Z. 8–13 τοῦ ἐπὶ [πλείστοις ἀ]γαθοῖς συνχωρη[θέντο]ς ἡμῖν σιτηρεσίου ἐκ [τῆ]ς μεγαλοδωρίας τῶν [κυρί]ων ἡμῶν Μακριανοῦ [καὶ] Κυ[ή]του Καισάρων Σεβαστῶν «der unter zahlreichen Gü­ tern uns durch die Freigebigkeit der Caesares Augusti Macrianus und Quietus zugestandenen Getreideverteilung»; allgemein hierzu J.  R.  Rea, Einl. zu P.Oxy. XL 2892–2940, zu den hier­ von begünstigten Gruppen E. G. Turner, Oxyrhynchus and Rome, HSPh 79, 1975, 1–24, bes. 16–21 bzw. in: A. K. Bowman u.  a. (Hg.), Oxyrhynchus. A City and Its Texts, 2007, 155–170, bes. 165–168, der vor allem die Orientierung an Rom betont; vgl. auch Jördens, Statthalterli­ che Verwaltung (wie Anm. 17), 150 Anm. 52. 225 mit Anm. 224 mit weiterer Literatur. Ohne­ hin scheint der Begriff μεγαλοδωρία durchweg kaiserliche beneficia zu bezeichnen wie etwa die Aufwertung der alexandrinischen Olympia durch Gallien (dazu oben Anm. 26) oder die grundlegende Neuordnung des Steuerwesens durch die Tetrarchen, vgl. nur den Publikations­ befehl in dem diesbezüglichen Edikt des Präfekten Aristius Optatus P.Cair.Isid. 1 = SB V 7622 (16. 3. 297), bes. Z. 17  f. ὑπὲρ τοῦ εἰς γνῶσιν ἁπάντων ᾗ τάχο[ς] ἐλθεῖν τὴν μεγαλοδωρίαν τῶν Αὐτοκρατόρων ἡμῶν καὶ τῶν Καισάρων «damit die Freigebigkeit unserer Augusti und Caesares so rasch wie möglich zur Kenntnis aller gelange». Die wenigen anderen Belege sind dagegen zu fragmentarisch, um den Inhalt der Vergünstigungen zu erfassen, vgl. außer dem bereits oben in Anm. 30 behandelten PSI XVII 1691, 16 (204/205) das Protokoll einer Ratssitzung in P.Stras. IX 816, 24 μεγ]αλοδωρίαν (um 260); die Lobrede auf Aurelian P.Lips. I 119 verso col. II, 3  f. τοσα[ῦ-] τα καὶ τηλικαῦτα ἀθρόως ἔχοντας ἀγαθὰ παρὰ τῆς ἀκηράτου μεγαλοδωρίας τοῦ ἀνδριοτάτου (l. ἀνδρειοτάτου) τῶν πώποτε Αὐτοκρατόρων Αὐρηλιανοῦ «die so große und so bedeutende Güter insgesamt erhielten durch die lautere Freigebigkeit des kraftvollsten aller jemals (regierenden) Kaiser, Aurelians» (17. 10. 273); SB IV 7350 = P.Berl. Möller 13 verso, 1  f. μεγα]λοδωρίας ὑπὸ τοῦ κυρίου [- - - Σ]εβαστο[ῦ] «der Freigebigkeit seitens des Herrn … Kaisers» (spätes 3./frühes 4. Jh., wobei der Text selbst angesichts der in Z. 15 erwähnten Komogrammatie noch vor den Re­ formen der Philippi datieren dürfte, vgl. bereits BL VII 29 und zuletzt Palme, Die Reform [wie Anm. 89], 201  f.; in Z. 4  f. wird mit P. Van Minnen, BL VIII 63 zudem eher Θεὸν Σε[ουῆρον als Θεὸν Σε[βαστόν zu ergänzen sein, so daß sich dies auf Severus und nicht Augustus bezöge); möglicherweise auch in dem Beginn einer Eingabe an Gallien in SPP V 5 recto, 6 [τ]ῆς σῆς μ[εγαλοδωρίας (266–268?; mit BL I 412). 116  BGU II 372 = W.Chr. 19 (29. 8. 154), mit der Neuedition durch S. Strassi Zaccaria, L’ editto di M. Sempronius Liberalis, 1988 (= SB XX 14662); hierzu zuletzt Jördens, Statthalter­ liche Verwaltung (wie Anm. 17), 446–450; dies., Amnestien im römischen Ägypten, in: K. Har­



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diesem Edikt, das vermutlich Teil der Feierlichkeiten zum ägyptischen Neujahrstag war,117 wurde zugleich eine Amnestie in Aussicht gestellt, die nicht nur weitgehende Straffreiheit, sondern auch den Verzicht auf bestehende staatliche Forderungen ein­ schloß, wofür freilich die kaiserliche Zustimmung bzw. ein dahingehendes beneficium Voraussetzung war.118 Die Maßnahme als solche war schlichtweg singulär, ohne daß wir freilich über die Hintergründe, aus denen heraus sie überhaupt als notwendig erschienen war, heute mehr und Genaueres wüßten als die Editoren dieses bedeutenden Papyrus vor nun­ mehr 130 Jahren.119 Ebenso wenig ist etwas über die Umsetzung vor Ort oder über mögliche Erfolge dieser Kampagne zu erfahren, obwohl man doch meinen sollte, daß sie einige Effekte zeitigen mußte. Allenfalls hat man eine beeidete Erklärung in diesen Zusammenhang stellen wollen, in der ein lokaler Amtsträger noch vier Jahre später versicherte, ein vom Präfekten Sempronius Liberalis verfügtes Rückkehrgebot tatsächlich öffentlich ausgehängt zu haben.120 Wie immer es sich damit verhielt – ob es dabei um eben dieses Edikt oder eine spätere Verlautbarung gleichen Inhalts ging –, war dem allem Anschein nach jedenfalls keine Nachhaltigkeit beschieden. Eine Reihe von beneficia ist vor allem Hadrian zu verdanken, der in dieser Hinsicht offenbar eine Ausnahmerolle spielte, da wir bei ihm die breiteste Palette speziell auf Ägypten ausgerichteter Maßnahmen antreffen und sie auch dichter als sonst gestreut erscheinen. Dies betrifft keineswegs nur Akte allgemeinhistorischer Bedeutung wie die bereits behandelten grundstürzenden Reformen in Verwaltung und Archivwesen. Nun ist Hadrians besonderes Interesse an Recht und Rechtsprechung zwar wohlbe­ kannt, doch überrascht immer wieder, welch scheinbaren Nebensächlichkeiten er mit­unter Beachtung schenkte. Hier justierte er gegebenenfalls auch in Detailfragen nach, die er nach eigenem Bekunden als Mißstand empfand, so zumal im erb- und familienrechtlichen Bereich. ter-Uibopuu – F. Mitthof (Hg.), Vergeben und Vergessen? Amnestie in der Antike, 2013, 319–334, bes. 320–326. 117  Vgl. Jördens, Amnestien (wie Anm. 116), 320  f. 118  SB XX 14662 = W.Chr. 19 = BGU II 372, 15–19 mit J. M. S. Cowey, New Readings in an Edict of M. Sempronius Liberalis (BGU II 372), ZPE 106, 1995, 195–199 ἴ]στωσαν [μ]ὲν τὸν π[όρο]ν … ἀπ[ολ]υθ[ή]σεσθαι τῆ[ς] τοῦ μ[εγίσ]του Αὐτοκράτορος εὐ[μ]εν[εί]ας καὶ χρη[σ-] τότητος ἐ[πι]τρεπούσης καὶ μ[ηδ]εμίαν πρὸς α[ὐ]τοὺς ζήτησιν ἔσεσθαι «sie sollen wissen, daß ihr Vermögen … freigegeben sein soll, da dies das Wohlwollen und Güte des größten Impera­ tors zugestanden hat, und keine Untersuchung gegen sie stattfinden soll»; vgl. auch Jördens, Amnestien (wie Anm. 116), 324  f. 119  Hierzu zuletzt Jördens, Amnestien (wie Anm. 116), bes. 321  f. 120  Vgl. nur P.Fay. 24 (27. 10. 158, mit BL I 129). Wie schon Wilcken, Einleitung zu W.Chr. 19 wollte zuletzt auch wieder Nelis-Clément, Le gouverneur (wie Anm. 6), 155  f. dies noch auf das Edikt selbst bezogen wissen, während sich N. Lewis, Νοήματα λέγοντος, BASP 5, 1968, 85–92, bes. 88  f. dafür ausgesprochen hatte, darin ein unabhängig davon ergangenes und nach vier Jahren erneuertes Rückkehrgebot zu sehen; vgl. auch Strassi Zaccaria, L’ editto (wie Anm. 116), 14  f.

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Am geläufigsten ist darunter zweifellos der schon lange bekannte und vielfach er­ örterte Brief an den Präfekten Rammius Martialis zum Erbrecht der Soldatenkinder, dessen Übersetzung aus dem Lateinischen am 4. August 119 im gemeinsamen Win­ terlager der III Cyrenaica und XXII Deiotariana bei Alexandria ausgehängt wurde.121 Zwar scheine ihr bisheriger Ausschluß vom väterlichen Erbe mit Blick auf die mili­ tärische Disziplin nur billig, wie nun einmal aufgrund der geltenden Rechtslage auch kein Erbanspruch bestehe; dennoch neige er gegenüber seinen allzu streng urteilen­ den Vorgängern zu größerer Menschenfreundlichkeit,122 weswegen er ihnen nunmehr wenigstens den Anspruch auf die bonorum possessio unde cognati zugestehe. Ähnliche Motive lagen wohl auch der aus dem Jahr 124/125 datierenden Entschei­ dung zugrunde, das Erbrecht der Ägypter auf die Abkömmlinge auszudehnen, bei de­ nen bis dahin allein die Kinder einen Erbanspruch besaßen.123 In diesem Zusammen­ hang mögen auch gewisse Unterschiede beseitigt worden sein, die offenbar je nach Geschlecht von Erblasser und Erben bestanden; denn wie ein kürzlich publizierter Berliner Papyrus lehrt, waren «bei den Ägyptern» Tochterkinder nicht neben Söhnen erbberechtigt.124 Ohne ausdrücklich von einer kaiserlichen χάρις zu sprechen, gibt der delegierte Richter, der sich diesbezüglich nochmals beim Präfekten rückversichert, präzise seine Informationsquelle an; danach habe der Petent «Unterstützung bean­ tragt nach der epistula des Imperator, welche in dein Edikt aufgenommen wurde»,125 was demnach auf dieselbe Publikationsform schließen läßt, die wir schon beim Brief des Claudius an die Alexandriner und der Konstitution zu den statthalterlichen Recht­ sprechungskompetenzen antrafen.126 121  BGU II 140 = M.Chr. 373 = Sel.Pap. II 213 = FIRA I² 78 = Doc. Eser. Rom. 212–213 (Oliver, GC 70; 4.–29. 8. 119), zu Ort und Datum des Aushangs bes. Z. 5–9. Hierzu zuletzt Anagnostou-Cañas, Intestate Succession (wie Anm. 10), 217  f. Nr. 4.6.2b. 122  Vgl. bes. BGU II 140, 17–20 δι’ ὧν τὸ αὐστηρότερον ὑπὸ τῶν πρὸ ἐμοῦ Αὐτοκρατόρων σταθὲν φιλανθρωπότερ[ο]ν ἑρμηνεύω «weswegen ich das, was ziemlich streng von den früheren Kaisern festgesetzt wurde, menschenfreundlicher auslege». Freilich hatte Hadrian aufgrund sei­ ner nicht unproblematischen Sukzession mitsamt all ihren Begleitumständen durchaus Anlaß, sich namentlich der Unterstützung des Heeres zu versichern und dort für positive Stimmung zu sorgen; erinnert sei etwa auch an das im Februar 119 auf einer contio bestätigte römische Bürger­ recht derjenigen Prätorianer, bei denen es aufgrund besonderer Umstände nicht sicher gewesen sein mochte. Zu diesem inzwischen in vier Exemplaren vorliegenden Edikt (vgl. AE 2012, 1082 sowie 2013, 2182–2184, bes. das in AE 2013, 2182 erhaltene dicit) zuletzt W. Eck, Soldaten aus den Donauprovinzen in der Prätorianergarde. Zum Erdbeben in Syrien aus dem Jahr 115 und zum Edikt Hadrians aus dem Jahr 119, ZPE 206, 2018, 199–201. 123  So mit BGU I 19 = M.Chr. 85 (nach dem 11. 2. 135), zum ausdrücklichen Bezug auf das kaiserliche beneficium bes. col. I, 7 [δι]ὰ τῆς τοῦ κυρίου Ἁδριανοῦ Καίσαρος χάριτος «durch den Gunsterweis des Herrn Kaisers Hadrian», vgl. auch col. I, 21; col. II, 7  f. sowie col. II, 15. 124  So jetzt explizit, wenngleich in unklarem Zusammenhang, BGU XX 2863, 17 (nach 133). 125   So BGU XX 2863 (nach 133), bes. Z. 13–15 ἠξίου β[ο]ηθεῖσθαι τῇ τοῦ κυρίου [Α]ὐτοκράτορος ἐπιστολῇ ἥτ[ι]ς [δια]τάγματί σου ἀνείλημπ[τ]α[ι]. 126  Vgl. oben Anm. 44 mit Text. Auch aus allgemeinen Erwägungen ist hierbei jedenfalls kaum an ein umfassenderes Edikt des Präfekten zu denken, in dem das kaiserliche Schreiben



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Während es in diesen Fällen um allgemeine Rechtsgrundsätze ging, in denen Hadrian die bestehende Rechtslage als unbillig ansah und daher ‹menschenfreundli­ chere› Regelungen propagierte, zeigte er sich aus demselben Gedanken heraus auch zu einem Entgegenkommen bereit, um eine akute Notlage zu entschärfen. Eine erste Maßnahme dieser Art datiert bereits kurz nach Regierungsantritt, als er – möglicher­ weise als Reaktion auf Schäden aus den vorausgegangenen jüdischen Unruhen – die Pachtzinsen für öffentliches Land reduzierte.127 Hiervon wissen wir durch nunmehr insgesamt elf Pachtangebote, die um die Jahreswende 117/118 an den Strategen des mittelägyptischen Apollonopolites Heptakomias Apollonios gerichtet waren.128 Da­ nach hatte Hadrian, wie in zwei Anträgen noch genauer ausgeführt ist, unter anderen beneficia die Bewirtschaftung sämtlicher Kategorien öffentlichen Landes – d.  h. von βασιλική, δημοσία und οὐσιακὴ γῆ – «je nach Wert, nicht nach Maßgabe der alten Anordnung» zugestanden, so daß die Antragsteller statt der bisherigen zwei bis fünf Artaben zuzüglich bestimmter Zuschläge durchweg nur noch 11⁄24 Artabe pro Arure und damit den für Privatland geltenden niedrigeren Pachtzins zu entrichten hatten.129 Zwar gibt es gute Gründe für die Vermutung, daß der dadurch gewährte An­ spruch auf eine Pachtzinsreduzierung sich von vornherein auf solche Ackerflächen lediglich eine Nebenrolle spielte und womöglich nur in Auszügen zitiert wurde. Gerade die ausdrückliche Berufung auf die kaiserliche epistula verweist vielmehr darauf, daß diese den ei­ gentlichen Kern der statthalterlichen Verlautbarung bildete und mutmaßlich mit wörtlichem Zitat darin eingebettet war. 127  Vgl. nur Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie Anm.  17), 473–477; knapp auch R.  Rovira-Guardiola, Reshaping the Empire. Hadrian’s Economic Policy, in: Th.  Op­ per (Hg.), Hadrian: Art, Politics and Economy, 2013, 120–129, bes. 121; zuletzt Th.  Kruse, Zur Euergesia Hadrians über die Verpachtung des Staatslandes in Ägypten, in: G.  Thür – U. Yiftach  – R.  Zelnick-Abramovitz (Hg.), Symposion 2017. Vorträge zur griechi­ schen und hellenistischen Rechtsgeschichte (Tel Aviv, 20.–23. 8. 2017), 2018, 321–332, sowie U. Yiftach, The Carrot and the Stick – Provincial Agrarian Policies in the Light of P.Col. inv. 116b recto: Response to Thomas Kruse, ebda. 333–342. 128  Nach Kruse, Zur Euergesia (wie Anm. 127), 321 Anm. 2 sind inzwischen sogar insgesamt 13 Belege nachweisbar. 129  Vgl. nur P.Lips. II 136 (9. 1. 118), bes. Z. 5–10 Τοῦ κυρ[ί]ου ἡμῶν Ἁδριανοῦ Καί[σ]αρος ὁμόσε ταῖς ἄλλαις εὐεργεσίαις στήσαντος τὴν βασιλικὴν καὶ τὴν δημοσίαν καὶ οὐσιακὴν γῆν κατ’ ἀξίαν ἑκάστην καὶ οὐκ ἐκ τοῦ παλαιοῦ προστάγματος γεωργεῖσθαι «Da unser Herr Kaiser Hadrian zugleich mit den anderen Wohltaten festgesetzt hat, daß das königliche und das öffent­ liche und das Domänenland jeweils nach seinem Wert und nicht nach der alten Anordnung bewirtschaftet wird»; ähnlich auch P.Giss. I 4 = W.Chr. 351 = Sel.Pap. II 354, 5–10 (10. 1. 118); so nicht zu verwechseln mit dem anders gearteten Konzept der remissio mercedis, wie jetzt nochmals betont von Kruse, Zur Euergesia (wie Anm. 127), 328. Zu der in Aussicht gestellten Bemessung «nach Wert», die de facto jedoch eher eine Anpassung an den üblicherweise für Pri­ vatland geltenden Steuersatz war, zuletzt Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie Anm. 17), bes. 474  f. mit Anm. 162; allgemein dies., Possession and Provincial Practice, in: du Plessis – Ando – Tuori (Hg.), The Oxford Handbook (wie Anm. 10), 553–565, bes. 559. Mit Yiftach, The Carrot (wie Anm. 127) ist möglicherweise daran zu denken, daß diese Neufestsetzung alle fünf Jahre zu bestätigen war.

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beschränkte, die schon länger nicht mehr die volle Ertragsfähigkeit besaßen. Gleich­ wohl mußte eine solche Reduktion der Zahlungsverpflichtungen um wenigstens die Hälfte, wenn nicht noch mehr für die betroffenen Bauern eine spürbare Erleichterung bedeuten. Insofern überrascht nicht, daß in den Pachtangeboten stets ausdrücklich auf die kaiserliche εὐεργεσία verwiesen, einmal der Kaiser auch als εὐεργετικώτατος beschrieben ist.130 Dabei spricht vieles dafür, daß der Präfekt nicht nur für die allge­ meine Verbreitung gesorgt hatte, von der in einem der Pachtangebote ausdrücklich die Rede ist,131 sondern auch eigentlicher Urheber dieses Zugeständnisses war. Ähnliches steht auch für die knapp 20 Jahre spätere φιλανθρωπία zu vermuten, die insgesamt als noch weitaus bedeutsamer empfunden wurde. Hierfür spricht jedenfalls der äußerst ungewöhnliche Umstand, daß das am 31. Mai 136 in Alexandria publi­ zierte Edikt in immerhin vier Exemplaren überliefert ist.132 Angesichts der extremen Mangelsituation, die infolge zweier niedriger Nilschwellen im Lande herrschte, er­ klärte sich Hadrian darin bereit, einer zeitweiligen Stundung des ἀργυρικὸς φόρος zuzustimmen. Je nach geographischer Lage durften die für das laufende 20. Regie­ 130  Vgl. nur P.Lips. II 136 (9. 1. 118), bes. Z. 6 ὁμόσε ταῖς ἄλλαις εὐεργεσίαις «zugleich mit den anderen Wohltaten»; ebenso P.Giss. I 4 = W.Chr. 351 = Sel.Pap. II 354 (10. 1. 118), bes. Z. 6  f., vgl. auch Z. 15  f. καὶ μόλ[ις τ]υχόντες ταύτης τῆς εὐεργεσίας «und jetzt teilhaftig dieser Wohltat»; P.Brem. 36 = W.Chr. 352 (28. 12. 117), bes. Z. 11–13 κατὰ κελευσθέντα ὑπὸ τοῦ εὐεργετικωτάτου κυρίου τῆς οἰκουμένης Ἁδριανοῦ Καίσαρος «gemäß dem Gebot des wohltä­ tigsten Herrn des Oikumene, des Kaisers Hadrian»; P.Giss. I 7 (ohne Datum), bes. Z. 21  f. ἵν’ ὦ [ἐκ τῶ]ν τοῦ κ[υ]ρίου ἐντολῶν προν[οο]ύμενο[ς] «damit mir Fürsorge geschieht aufgrund der Verfügung des Herrn». Am häufigsten findet sich, wenn auch teilweise ohne Possessivprono­ men und in veränderter Reihenfolge, die formelhafte Wendung κατὰ τὴν εὐεργεσίαν τοῦ κυρίου ἡμῶν Ἁδριανοῦ Καίσαρος «gemäß der Wohltat unseres Herrn Kaisers Hadrian», so in P.Lips. II 137, 7  f. und P.Ryl. II 96, 10  f. (beide 117/118); ohne ἡμῶν in P.Giss. I 6 col. I, 8  f. (11./12. 117) sowie col. III, 9  f. (15. 1.? 118); ohne ἡμῶν, dafür mit Τραιανοῦ in P.Giss. I 5, 10  f. (29. 12. 117); ohne ἡμῶν, aber mit εὐεργεσίαν in Schlußstellung in P.Giss. 6 col. II, 11–13 (1. 12. 117) sowie SB X 10642 A = P.Alex. Giss. 26, 5  f. (11./12. 117). 131  Vgl. nur P.Giss. I 7 (ohne Datum), bes. Z. 10–14 ἐπεὶ οὖν ὁ κύριος ἡμῶν Ἁδριανὸς Καῖσαρ Σεβαστὸς Γερμανικὸς Δακικὸς Παρθικὸς ἐκούφισεν τῶν ἐνχωρίων τὰ βάρη καθολικῶς διὰ προγράμματος «da also unser Herr Hadrianus Caesar Augustus Germanicus Dacicus Parthicus die Lasten der Einheimischen allgemein durch eine öffentliche Verlautbarung erließ»; zu letzte­ rem allgemein M. Stroppa, Il termine πρόγραμμα nella documentazione papiracea dell’Egitto romano, Aegyptus 84, 2004, 177–200. 132  Nämlich in SB III 6944 (A/B), P.Osl. III 78 = FIRA I² 81 (C) sowie P.Heid. VII 396 (D), die ersten drei Dokumente auch bei Oliver, GC 88; zu den Beweggründen A, 9  f. ὅμως ᾠήθην ἀν[άγκην εἶναι ποι]ήσασ[θ]αί τινα πρὸς τοὺς γεωργοὺς φιλανθρω[πίαν «hielt ich es dennoch für notwendig, den Bauern irgendwie eine Wohltat zu erweisen», vgl. auch B, 9  f. C, 10  f. D, 8–10 mit Papathomas, Kommentar zu P.Heid. VII 396, 9 (hier auch die Übersetzung); das Publi­ kationsdatum πρ[ο]ετ[έ]θη ἐπ’ Ἀλεξανδρίας κ (ἔτους) Παῦνι ς ̄ (so mit O. Guéraud in P.Osl. III, S. 57) allein in A, 24. Hierzu zuletzt Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie Anm. 17), 430  f.; Rovira-Guardiola, Reshaping (wie Anm. 127), bes. 121; zur zeitlichen Rekonstruk­ tion des Ablaufs F. De Romanis, Gli horrea dell’urbe e le inondazioni d’Egitto. Segretezza e informazione nell’ organizzazione annonaria imperiale, in: J. Andreau – C. Virlouvet (Hg.), L’information et la mer dans le monde antique, 2002, 279–298, bes. 281–286.



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rungsjahr fälligen Beträge demnach über die nächsten Jahre hinweg ratenweise abge­ tragen werden, und zwar von den am stärksten in Mitleidenschaft gezogenen Bauern der Thebais in fünf, von denen Mittelägyptens in vier und von denen des Delta in drei Jahren, wobei halbjährliche Ratenzahlungen ebenfalls erlaubt waren.133 Die Bedeutung dieses Zugeständnisses ist dabei nicht nur daran ablesbar, daß kein weiteres Dokument dieser Art in ähnlich vielen Exemplaren erhalten blieb, obwohl ihre einstmalige Verbreitung zweifellos überall die gleiche war. Vielmehr ist es in die­ sem Fall ausnahmsweise sogar möglich, die konkrete Umsetzung dieser Vorgabe zu verfolgen, da die Steuerquittungen tatsächlich entsprechende Ratenzahlungen bele­ gen. Hierauf hatte erstmals H. C. Youtie aufmerksam gemacht, als er nach Parallelen zu den Teilzahlungen in den gut 30 Jahre späteren «Tax Rolls from Karanis» suchte: «What is striking about the receipts is that they are spread over a quinquennium, and precisely the one for which an edict issued by Hadrian in 136 A.D. … provided that the γεωργοί of the Thebaid should be allowed to pay the φόρος ἀργυρικός for 135/6 A.D. in five annual instalments».134 In diesem Zusammenhang hatte sich Youtie auch gegen frühere Auffassungen ge­ wandt, daß es ebenso wie im Jahr 117 erneut vornehmlich um Staatsbauern ging, war hier doch die auf Obst- und Weingärten fällige Landvermessungsabgabe und damit Privatland betroffen.135 Neueren Belegen ist darüber hinaus zu entnehmen, daß sich das Entgegenkommen keineswegs nur, wie der Begriff des φόρος vielleicht suggeriert, 133  Vgl. nur die insoweit am besten erhaltene bzw. nach den Parallelen in A, 15–24 sowie B, 15–24 ergänzte Version C, 16–25 τύχῃ δὲ τῇ ἀγαθ]ῇ· τὸν φόρον τὸν το[ύτου τοῦ ἔτους τὸν ἀργυρικὸν ἴστε δι]ανεμηθησόμ[ε]νο[ν τοῖς μὲν ἀπὸ τῆς Θηβαίδος, οὓς μάλιστ]α εἰκὸς ἐκ τῆς ἐν[δείας βλαβῆναι, εἰς ε ἐνιαυσίους καταβολά]ς, [τ]ο[ῖς] δὲ ἀπ[ὸ τῶν ζ νομῶν εἰς τέσσαρας, τοῖς δὲ ἀπὸ τ]ῆς Κάτω χώρ[ας εἰς τρεῖς, ὥστε εἶναι τοῖς βουλομένοις καὶ] κατ’ ἑξάμην[ον ἀποδιδόναι, μενούσης τῆς συγχωρηθείσης προθεσμίας τοῖς μὲν ἀπὸ τῆς Θηβαίδος τῶν ε ἐτῶν, τοῖς δὲ ἀπὸ τῶν ζ νομῶν τῆς τετραετίας καὶ τοῖς ἀπὸ τῆς Κάτω χώρας τῆς τριετίας «Mit gutem Glück! Den Pachtzins eben dieses Jahres in Geld wisset aufgeteilt zu sehen für die aus der Thebais, die of­ fenkundig am meisten durch die Notlage geschädigt wurden, in 5 jährlichen Raten, für die aus den 7 Gauen in vier, für die aber aus Unterägypten in drei, so daß es denen, die es wollen, auch (möglich) sei, ihn jeweils sechsmonatig zu leisten, wobei es bei der zugestandenen Frist bleibt für die aus der Thebais der 5 Jahre, für die aus den 7 Gauen der vierjährigen und für die aus Unterägypten der dreijährigen». 134  H.  C.  Youtie, Scriptiunculae II, 1973, 851–857, bes. 854 in dem Nachtrag zu seiner Kurzvorstellung von P.Mich. IV in Classical Weekly 30, 1936–1937, 199–201, wobei die hieran anschließenden Ausführungen zum Publikationsdatum des hadrianischen Edikts noch auf der inzwischen überholten Lesung der in SB III 6944 wiederabgedruckten Ed. pr. basieren; vgl. auch oben Anm. 132. Vgl. auch bereits P. J. Sijpesteijn, Einige Bemerkungen zur Teilzahlung von Steuern, Aegyptus 47, 1967, 234–242, der dies jedoch lediglich als bald wieder aufgegebenen und folglich gescheiterten Versuch deutete, bei der Steuereintreibung auch Ratenzahlungen zu­ zulassen. 135   Youtie, Scriptiunculae II (wie Anm. 134), 855; unzutreffend insoweit allerdings Tau­ benschlag, Opera minora II (wie Anm. 9), 57 «Begünstigungen für die Staatspächter» wie auch noch Jördens, Statthalterliche Verwaltung (wie Anm. 17), 431 «der in Geld zu erlegende Anteil an Pachtzins für Staats- und Domänenland».

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auf das in Geld zu entrichtende tributum soli erstreckte, sondern durchaus auch für einige Arten des tributum capitis galt. So wurden in Theben, wie zuletzt von Paul Heilporn dargelegt, außer der γεωμετρία auch das χωματικόν, die Dammsteuer, und vielleicht sogar die μερισμοὶ ἀνακεχωρηκότων sowie ἐνλείμματος τελωνικῶν – Umla­ gen für Geflüchtete bzw. Außenstände aus den verpachteten Handelszöllen – auf diese Weise in Raten gezahlt; daß gerade die letzteren in den fraglichen Jahren nochmals überproportional stiegen, mag dabei wie wenig anderes die Notsituation anzeigen.136 Erwartungsgemäß stoßen wir an anderen Orten auf ähnliche Phänomene. Eine ungewöhnliche Häufung nachträglich gezahlter Teilbeträge für λαογραφία und δεσμοφύλακες – Kopfsteuer und «Gefängnisaufsicht» – hatte etwa schon John Shel­ ton in Ostraka aus Syene namhaft gemacht und dies ebenfalls auf das hadrianische beneficium zurückführen wollen.137 Zuletzt ist Ruth Duttenhöfer bei einem neuerlichen Durchgang durch die Evidenz der Nachweis gelungen, daß in Elephan­ tine wiederum außer der Kopfsteuer auch die Gewerbesteuer gestundet wurde, da hier Teilbeträge für Hadrians 20. Jahr bis in das 4. Jahr des Antoninus, also 140/141, nachweisbar sind.138 Eine Ratenzahlung scheint überdies auch für die γεωμετρία φοινικῶνος «Landvermessungsabgabe auf Palmenhaine» belegt,139 während die μερισμοί anders als in Theben offenbar regulär weiterliefen.140 Dies läßt zugleich darauf schließen, daß das kaiserliche Zugeständnis erneut die Prinzipien vorgab, den lokalen Behörden hingegen relativ freie Hand darin gelassen 136  P. Heilporn, Einleitung zu O.Stras. II, bes. 94–97, zum μερισμὸς ἐνλείμματος τελωνικῶν 103–114; vgl. auch bereits Ch. Tsiparis in der Ed. pr. von O.Lund. 2 (6. 11. 92), dessen im Kom­ mentar zu Z. 2 geäußerten Vorbehalte mit der Neulesung durch J. Shelton, Ostraca from Ele­ phantine in the Fitzwilliam Museum, ZPE 80, 1990, 221–238 (Ed. pr. von SB XX 15044–15060), bes. 227 Anm. 4 = BL IX 387 allerdings hinfällig sind. 137  Vgl. nur Shelton, Ostraca (wie Anm. 136), 227: «Payments of 3 dr. 3 ob. for poll tax at Syene appear to cluster in the year of these texts … I suspect very much that they are made in ac­ cordance with a φιλάνθρωπον of Hadrian which permitted inhabitants of the Thebaid to pay the ἀργυρικὸς φόρος of year 20 over a period of five years: three payments of 3 dr. 3 ob., and two of 3 dr. 2 ob., would give the 17 dr. 1 ob. that was normally paid for λαογραφία plus δεσμοφύλακες at this time». Nach R. Duttenhöfer, Korrekturen zu Ostraka aus Elephantine III: Anmerkun­ gen zu O.Bankes und verwandten Texten, ZPE 202, 2017, 221–247 wurde über die Jahre hinweg jedoch stets derselbe Betrag von jeweils 3 Dr. 3 Ob. erhoben, was sich zu 17½ Dr. addiert, «so dass die Summe aus den 5 Raten etwas über dem normalen Jahressoll liegt» (228). 138  Vgl. Duttenhöfer, Korrekturen (wie Anm. 137), bes. 227  f. mit der Neuedition von O.Bankes 7 + O.Wilcken 167 (140/141) sowie den daran anknüpfenden Ausführungen zum Steuermoratorium 228  f., mit der Feststellung «Betroffen sind in Elephantine vorwiegend die Steuern λαογραφία und χειρωνάξιον» (228); vgl. auch P. Heilporn, Papyrologica. III: 17. P.Bingen 87 et l’ étalement des impôts de l’ an 20 d’Hadrien, CE 91, 2016, 214–216. 139  So jetzt Duttenhöfer, Korrekturen (wie Anm. 137), bes. 231 mit der Neuedition des wahrscheinlich aus dem 22. Jahr Hadrians datierenden O.Eleph. DAIK 64 (137/138, die dort gegebene Umrechnung ist ein Druckfehler; dazu auch bereits BL XII 303), einschließlich der Bemerkungen zu SB XXVIII 17256 = XXIV 16325 (5. 2. 138). 140  Vgl. Duttenhöfer, Korrekturen (wie Anm. 137), 229.



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war, diese Vorgaben in konkrete Maßnahmen zu überführen. Dadurch wurde es mög­ lich, flexibel auf die jeweilige Situation vor Ort zu reagieren und allfälligen Besonder­ heiten gerecht zu werden, so daß es in den verschiedenen Steuerbezirken zum Teil zu erheblichen Abweichungen bei der Umsetzung kam. Doch war es möglicherweise nicht zum geringsten eben dieser Flexibilität zu danken, daß das Verfahren auf so große Akzeptanz der Bevölkerung stieß und sich letztlich auch als solches bewährte. Hierauf verweist jedenfalls der Umstand, daß man sich eineinhalb Jahrzehnte spä­ ter ein weiteres Mal auf diese Lösung besann. Zumindest sind in Ostraka aus Elephan­ tine erneut über mehrere Jahre hinweg Teilzahlungen bezeugt, die in diesem Fall die Steuertitel λαογραφία, γεωμετρία φοινικῶνος und τιμὴ δημοσίου φοίνικος – Kopf­ steuer, Landvermessungsabgabe auf Palmenhaine und «Wert staatlicher Datteln» – im 16. Jahr des Antoninus Pius und damit das Jahr 152/153 betrafen.141 In diesem Fall ist bislang zwar keine kaiserliche Verfügung zu greifen, die ein solches neuerliches Steuermoratorium gerechtfertigt hätte, desgleichen nicht bei den Ratenzahlungen der Steuerrollen aus Karanis in den frühen 170er Jahren. Dennoch dürfte es sich stets um Ausnahmeregelungen gehandelt haben, weswegen Fabian Reiter in den erst­ genannten bereits «eine erste Reaktion der Regierung auf die wirtschaftliche Krisen­ situation», die γενομένη δυσχέρεια, hatte erkennen wollen, die M. Sempronius Libera­ lis den Anlaß für sein großes Reintegrationsedikt vom 29. August 154 gab.142 Reflexe kaiserlichen Wirkens in ägyptischen Papyri und Ostraka Die Kaiser waren im ägyptischen Hinterland präsent. Sie traten den Einwohnern des Nillandes auf den Tempelwänden entgegen, wo sie in siegreicher Pose die Feinde nie­ derhielten und allseits sichtbar als Garanten von Recht und Ordnung, von Frieden und Wohlstand agierten; ihre Statuen und Rundbilder schmückten Heiligtümer, Stra­ ßen und Plätze. Dank wurde ihnen durch ihre kultische Verehrung zuteil, wie auch die «Feste und Opfer für den Gott Caesar» zu den vertrauten Erscheinungen des provin­

141  So zuletzt besonders im Zusammenhang mit O.Bankes 2 (28. 10. 156) notiert, vgl. etwa P. Heilporn, Papyrologica. III: 18. O.Bankes 2 et l’ étalement des impôts de l’ an 16 d’ Antonin, CE 91, 2016, 216  f.; Duttenhöfer, Korrekturen (wie Anm. 137), 226 sowie 231  f. zu O.Bankes 8 (153–155); F. Reiter, Lesevorschläge zu griechischen Steuerquittungen römischer Zeit aus Elephantine, APF 63, 2017, 292–306, bes. 292–294; vgl. auch bereits Shelton, Ostraca (wie Anm. 136), 227 mit Anm. 5. 142  Vgl. nur Reiter, Lesevorschläge (wie Anm. 141), 293 Anm. 3: «Da dieser (sc. der von Shelton, Ostraca [wie Anm. 136], 227 mit Anm. 5 postulierte) Erlaß kaum mehr als zwei Jahre vor der Publikation des Ediktes des Sempronius Liberalis vom 29. 8. 154 (BGU II 372 = W.Chr. 19 = SB XX 14662) verfügt worden sein kann, ergibt sich die verführerische Überlegung, ob es sich hierbei nicht um eine erste Reaktion der Regierung auf die wirtschaftliche Krisensituation ge­ handelt haben könnte, welche zu dem berühmten Edikt geführt hat, vgl. Z. 3–4: τὴν γενομένην δυσ|χέρειαν»; zum Edikt bereits oben Anm. 116–119 mit Text.

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zialen Lebens gehörten143 und der singuläre «Karanis Prayer Papyrus» jetzt nochmals eindrücklich vor Augen führt.144 Wer diese Entwicklungen kritisch sah und dem kai­ serzeitlichen Alltag wenig abgewinnen konnte, mochte sich immerhin mit der Lektüre der Acta Alexandrinorum trösten, den ausgesprochen populären Geschichten vom ebenso heroischen wie vergeblichen Kampf der tapferen Alexandriner gegen unfähige römische Herrscherfiguren, die wahlweise unter dem Einfluß jüdischer Höflinge oder dem Pantoffel ihrer Frauen standen. Eine persönliche Begegnung war dagegen nur den wenigsten vergönnt, denen sich die außergewöhnliche Gelegenheit bot, aufgrund ihres hohen Ranges im Auftrag ih­ rer Stadt und aus besonderem Anlaß als Gesandte an den Kaiserhof zu reisen. Alle anderen hatten auf einen der raren Besuche von Angehörigen des Kaiserhauses oder sogar der Kaiser selbst in Ägypten zu hoffen, wovon diejenigen des Hadrian und des Septimius Severus mit seiner Familie wohl am stärksten im Gedächtnis blieben. Auch wenn ein derartiger Aufenthalt stets die große Ausnahme war, mußten solche Besuche doch einen nachhaltigen Eindruck in der Bevölkerung hinterlassen. Die Bedeutung dessen geht nicht zuletzt aus der hohen Anzahl an Zeugnissen hervor, die die während dieser Zeit erteilten Auskünfte in Rechtsfragen in unserem Quellenmaterial stellen. Allerdings ist die Reihe der auf Papyrus überlieferten kaiserlichen Verlautbarungen auch unabhängig davon beachtlich, zumal was das Gebiet der Rechtsprechung betrifft. Hier ist seit dem 2. Jh. eine deutliche Zunahme zu vermerken, was für privatrecht­ liche Fragen im allgemeinen und das traditionell stets konservative Familien- und Erbrecht im besonderen gilt. Als überholt, inzwischen gar als inhuman betrachtete lo­ kale Rechtsgewohnheiten waren allein mit Hilfe einer kaiserlichen χάρις zu überwin­ den, die sich hierfür auf den Gedanken der Menschenfreundlichkeit berief, um dem veränderten Rechtsempfinden der hohen Kaiserzeit Gehör und vor allem Geltung zu verschaffen. Ebenso waren Besitzstreitigkeiten oft nurmehr durch ein kaiserliches Machtwort zu lösen, wobei die Dispute hierüber bereits zu ersten Veränderungen im Konzept der Ersitzung führten.145 Welch hohe Bedeutung der kaiserlichen Rechtsprechung im Bewußtsein der Pro­ vinzbevölkerung zukam, wird indes wohl nirgends deutlicher als am Thema der Appellation. Hierfür war man bereit, sich selbst im Statthalterarchiv umzutun, um einschlägige Konstitutionen gegebenenfalls auch in der außerägyptischen Dokumen­ tation ausfindig zu machen. Auf das gesamte Reich bezogene Gesetze übergeordne­

143  So

der Buchtitel von N. Dörner, Feste und Opfer für den Gott Caesar. Kommunika­ tions­prozesse im Rahmen des Kaiserkultes im römischen Ägypten der julisch-claudischen Zeit (30 v. Chr. – 68 n. Chr.), 2014; vgl. bes. zu Ägypten etwa auch Pfeiffer, Der römische Kaiser (wie Anm. 12). 144  P.Mich. XXI 827 (um 120–124), bes. Z. 3–11; vgl. auch S. 40–43 Table 1 «Acclamations and praise in the journals of strategoi». 145  Vgl. allgemein auch C. Baldus, Possession in Roman Law, in: du Plessis  – Ando – Tuori (Hg.), The Oxford Handbook (wie Anm. 10), 537–552, bes. 547–549.



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ter Bedeutung fanden dagegen nur in Ausnahmefällen Niederschlag; die Constitutio Antoniniana und das Edikt zum aurum coronarium sind schließlich nicht nur die berühmtesten, sondern zugleich die einzigen Beispiele ihrer Art. Gänzlich anders verhielt es sich wiederum mit den Sonderrechten zugunsten be­ stimmter Personengruppen wie der Veteranen und namentlich der Angehörigen ago­ nistischer Vereine. Zwar entbehrten auch sie grundsätzlich eines provinzialen Bezugs. Der Umstand, daß etliche der Begünstigten ihren Wohnsitz in Ägypten hatten und ihnen gerade auch an den von den Kaisern immer wieder so großzügig gewährten Privilegierungen lag, sorgte jedoch dafür, daß nicht wenige Papyri hierzu erhalten blieben. Noch besser ist die Überlieferungslage hinsichtlich der Antinoiten. Zum einen war der entsprechende Personenkreis deutlich größer, zum anderen sahen sie sich offenbar weitaus häufiger genötigt, die ihnen zugestandenen Sonderrechte geltend zu machen und sich allfälliger Übergriffe zu erwehren, die von verschiedenster Seite auf sie verübt wurden. Die Kenntnis der ihnen von Hadrian verliehenen und von seinen Nachfolgern stets aufs neue bestätigten Privilegien war dabei grundsätzlich vorauszu­ setzen. Dies mag erklären, warum die Antinoiten in ihren Beschwerden nur selten den exakten Wortlaut des kaiserlichen beneficium anführten, sondern sich in der Regel mit bloßen Verweisen begnügten. Die bemerkenswertesten Zeugnisse, was die Wahrnehmung der Person des Kaisers und seines konkreten Wirkens in Ägypten betrifft, sind nach alldem zweifellos in den beiden beneficia Hadrians aus den Jahren 117 und 136 zu sehen. Dies beginnt bereits mit dem Feld der kaiserlichen Aktivitäten. Denn in administrativen Angele­ genheiten, worunter in weiterem Sinne auch diese Zugeständnisse fielen, pflegte sich der Kaiser grundsätzlich im Hintergrund zu halten, wie er in der Regel ohnehin von jedem Eingreifen in die inneren Verhältnisse einer Provinz absah. Dies mochte sich bei allfälligen Details des provinzialen Verwaltungsalltags von selbst verstehen, wurde aber auch bei Maßnahmen größter Tragweite wie der Einrichtung eines weiteren Zen­ tralarchivs oder gar neuer Prokuraturen beachtet. Zumindest die Bekanntgabe ge­ genüber der Bevölkerung blieb jedenfalls dem Präfekten vorbehalten, der schließlich in seiner Provinz wie jeder andere Statthalter die unumschränkte Herrschaftsgewalt besaß, unbeschadet dessen, daß stets der Kaiser die allgemeinen Leitlinien vorgab und gerade in solch bedeutenderen Fragen ohne jeden Zweifel die letzte Entscheidung traf. Bemerkenswert ist zudem in beiden Fällen der Adressatenkreis. Denn weder han­ delt es sich um die vertrauten Einzelfallentscheidungen, wie sie sonst im Rahmen der Rechtsprechung ergingen und unter Umständen später noch als Präzedenzien zitiert werden mochten, noch waren dabei die traditionellerweise mit Privilegien ge­ würdigten Gruppen im Blick. Vielmehr stellen diese beneficia eine Reaktion auf eine Notsituation dar, die durch besondere Umstände hervorgerufen war – hier den jüdi­ schen Aufstand, dort zwei unzureichende Nilschwellen hintereinander –, und sollten der unter Brache und Mißernten leidenden ägyptischen Landbevölkerung zugute ­kommen.

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Bemerkenswert ist endlich auch der Umstand, daß wir hier sehr viel genauer als in anderen Fällen die Umsetzung der kaiserlichen Vorgaben verfolgen können. Bei der im Jahr 117 gewährten Pachtzinsreduktion ist dies wesentlich dem glücklichen Umstand geschuldet, daß wir die Akten des zu dieser Zeit im Apollonopolites Hepta­ komias tätigen Strategen besitzen, der die diesbezüglichen Anträge nach dem Ende seiner Amtszeit mit an den mutmaßlichen Fundort in seiner Heimatstadt Hermupolis nahm. Wenn wir bislang über nichts derartiges aus der ungleich reicheren Überlie­ ferung des Arsinoites verfügen, dürfte sich dies zum einen damit erklären, daß dort kein Archiv eines Strategen aus dieser Zeit zutage trat, zum anderen aber auch aus den unterschiedlichen Besitzstrukturen in der westlich des Nils gelegenen Flußoase. Weitaus breiter gestreut ist demgegenüber die Evidenz, die uns über die vor Ort erfolgte Implementierung des Steuermoratoriums von 136 aufklärt. Hier blieben Ostraka aus Theben, Elephantine und Syene erhalten, die von einer erstaunlichen Variabilität bei der Umsetzung der kaiserlichen Zugeständnisse zeugen, welche sich offenbar primär an den jeweiligen lokalen Bedürfnissen orientierte. Aus den anderen Landesteilen stehen vergleichbare Zeugnisse zwar offenbar noch aus, wobei sich im­ merhin auf eine nach wie vor rätselhafte Steuerquittung verweisen ließe, in der jemand im Jahr 139/140 an einen ἀσχολούμενος τοῦ μερισμοῦ τετάρτ(ης?) «mit der Umlage der 25 %igen Steuer – oder eher ‹des vierten Anteils›? – Befaßten» im arsinoitischen Stadtviertel der Kiliker 4 Drachmen entrichtet.146 Doch sollte nicht verwundern, wenn man künftig auch andernorts auf entsprechende Ratenzahlungen stieße. In jedem Fall gehören diese beneficia zu der insgesamt recht überschaubaren Gruppe an Verlautbarungen, in denen der Kaiser tatsächlich als Handelnder auftrat. Denn bei genauerer Betrachtung erweist sich rasch, daß, sieht man einmal von den gängigen Rechtsauskünften in Form von Reskripten ab, zwar wiederholt von δωρεαί, εὐεργεσίαι oder auch einer χάρις des Kaisers die Rede ist, zumeist jedoch nur eine Anspielung oder höchstens ein knappes Zitat vorliegt. Hierzu paßt auch, daß gerade diese beneficia sich offenbar besonderer Wertschätzung in der Bevölkerung erfreuten, wie namentlich die vier Exemplare des Steuermoratoriums von 136 bezeugen, zumal sie auf separaten Blättern und nicht etwa im Rahmen einer Petition erhalten blieben. 146  Vgl. nur P.Lugd.Bat. XIX 11 (139/140); für eine Zuordnung zu dem Stadtviertel – jetzt TM Geo 526 – bes. S. Daris, P.L. Bat. XIX 11 e le cohortes Cilicum, ZPE 39, 1985, 185–188, bes. 185  f. = BL VIII 202  f., womit die von J. Bingen, CE 53, 1978, 373 = BL VII 101 aus onomasti­ schen Gründen erwogene Lokalisierung in den Hermopolites ebenso entfiele wie die von Daris, a.  O. 188 in einem Nachtrag angeführte Überlegung von P. J. Sijpesteijn, darin eine – bisher ebenfalls noch nicht belegte – 25 %ige Steuer auf kilikische Mäntel zu sehen, die im übrigen auch erstaunlich niedrig ausgefallen wäre. Für eine solche Deutung könnte dagegen sowohl der Artikel vor μερισμοῦ sprechen, wonach es sich um eine allseits bekannte Umlage handeln muß, als auch der Umstand, daß die mittelägyptischen Steuerzahler nach der hadrianischen Rege­ lung den Betrag des 20. Jahres auf insgesamt vier Jahre strecken konnten, vgl. das Zitat oben in Anm. 133. In Z. 2 wäre demnach vielleicht eher τετάρτ(ου) – ob von τὸ τέταρτον oder eher τέταρτον μέρος – aufzulösen und das in Z. 3 genannte 3. Jahr des Antoninus Pius als das letzte dieser Ratenzahlung anzusehen.



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Im wesentlichen handelt es sich freilich um bloße Reflexe, die das kaiserliche Wir­ ken in ägyptischen Papyri und Ostraka hinterließ. Dies kommt nicht von ungefähr, hängt es doch engstens mit der zentralen Position des Statthalters in der Provinz zu­ sammen, wonach nun einmal er der Repräsentant Roms und als solcher in diesem seinem Amtsbereich der Alleinverantwortliche war. Hieraus ergab sich eine klare Aufgabenverteilung, der zufolge der Präfekt, da in seiner Hand die gesamte interne Verwaltung lag, zugleich für die Bekanntgabe sämtlicher Entscheidungen im Lande zuständig war, und zwar auch derjenigen, die der im fernen Rom thronende Herr­ scher traf. Schon dieser Umstand war geeignet, die ohnehin bestehende Distanz zum Kaiser zu vergrößern, wobei die Entfernung mit jeder einzelnen Stufe der Verwal­ tungshierarchie, die auf dem Weg zu den eigentlich Betroffenen zu bewältigen war, immer weiter wuchs, bis die Verfügungen endlich vielfach gefiltert auf der untersten Ebene anlangten. Insofern überrascht im Grunde nicht, daß die Person des Kaisers in der Recht­ sprechung am präsentesten war. Ein ähnlich direkter Zugriff wie auf die Reskripte war schließlich höchstens noch im Fall von beneficia gegeben. Der durchschnittli­ chen Einwohnerschaft wurden letztere allerdings kaum einmal zuteil, was die hadri­ anischen Vergünstigungen nochmals exzeptioneller macht. Auch hier sollte sich das Bewußtsein davon freilich im Verwaltungsgang verlieren, so daß den Ostraka, die die im Jahr 136 zugestandenen Ratenzahlungen quittieren, zu dem anfangs so freudig begrüßten Zugeständnis nichts mehr zu entnehmen ist. Dies sollte sich in der Folge sogar noch weiter verflüchtigen, scheint doch das damit einmal etablierte Prinzip der Ratenzahlungen immer wieder und inzwischen wohl auch ohne ein mit ähnlichem Aplomb verkündetes kaiserliches Edikt zur Anwendung gekommen zu sein, sobald irgendwelche wirtschaftlichen Schwierigkeiten und akuten Engpässe drohten. Nicht anders als bei Plinius, dessen Korrespondenz mit Trajan wir aus seiner Zeit als legatus pro praetore in Pontus et Bithynia nun einmal am besten kennen, wird man gleichwohl auch beim Präfekten ebenso wie bei allen anderen Statthaltern einen regen Austausch mit der Zentrale in Rom voraussetzen dürfen. Hiervon blieben in Aegyptus offenbar nur zwei Quellenbelege erhalten, wobei schon die Wahl der Sprache anzeigt, daß derlei rein verwaltungsintern erfolgte. Denn sowohl das kaiserliche Schreiben zur Qualifikation für das Amt der Cheiristen, unter denen in diesem Fall am ehe­ sten Mitarbeiter der Zentralverwaltung zu sehen sein dürften,147 wie auch das nach wie vor singuläre Ernennungsschreiben, in dem der Kaiser einem Maximus – wohl dem seit dem Jahr 83 als Präfekten amtierenden L. Laberius Maximus – von seiner

147  So in ChLA XI 488 = P.Iand. IV 68 = CEL 167 = CPL 239 (2. Jh.), in dem ein unbekann­ ter Kaiser mit Verweis auf eine gleichlautende Auskunft des divus Hadrianus die Verfügungen der Präfekten über das bei einem Angehörigen des corpus der Cheiristen geforderte Vermögen bestätigt.

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Beförderung zum praefectus praetorio Mitteilung macht,148 sind bezeichnenderweise in Latein gefaßt. Dies bestätigt immerhin die aus der Korrespondenz des Plinius gewonnene und im übrigen schon aus allgemeinen Erwägungen naheliegende Annahme, daß es durchaus kaiserliche Stellungnahmen zu administrativen Belangen in den einzelnen Provinzen gab, die unter Umständen selbst Detailfragen betrafen. Ohne Zweifel muß die Zahl derartiger Schreiben auch in Ägypten einst sehr viel höher gewesen sein, nur daß sie durch den Untergang der alexandrinischen Archive unwiederbringlich verloren sind. Es bestätigt jedoch auch die oben rekonstruierte Aufgabenverteilung, wonach es allein beim Präfekten lag, die eingehenden Verfügungen zu sichten, eine Vorauswahl zu treffen und letztendlich zu entscheiden, ob und wie eine jede in den provinzialen Alltag zu überführen, vielleicht auch in das der Bevölkerung vertrautere Griechisch zu übersetzen war, um auf diese Weise in jeder Hinsicht als Mittler der vom Kaiser ausgehenden Vorgaben zu wirken, damit sie am Ende auch den letzten Provinzialen erreichten. Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg Institut für Papyrologie Marstallstr. 6 69117 Heidelberg [email protected]

148  ChLA

X 417 = CEL 85 = CPL 238 (83–86?); hierzu zuletzt P. Cugusi, Note esegeti­ che, linguistiche e testuali su papiri latini, Aegyptus 81, 2001, 307–321, bes. 309–311; vgl. auch R. S. Bagnall – A. Bülow-Jacobsen – H. Cuvigny, Security and Water on the Eastern De­ sert Roads: The Prefect Iulius Ursus and the Construction of praesidia under Vespasian, JRA 14, 2001, 325–333, bes. 331  f. zu den lange umstrittenen Fasten der Präfekten in dieser Zeit.

HERBERT HEFTNER

Roms Kontakte zu Hieron II. und den Mamertinern während der Belagerung von Rhegion 270 v. Chr. Überlegungen zu Dio fr. 43, 1 Boissevain und Zonaras 8, 6, 14–15 In Cassius Dios groß angelegter Darstellung der Römischen Geschichte fand sich im Rahmen der Behandlung des Ersten Punischen Krieges ein – uns nur mehr fragmentarisch erhaltenes – Referat der zwischen Römern und Karthagern geführten Kriegsschulddiskussion, verbunden mit Reflexionen des Historikers über die eigentlichen Ursachen des Krieges (Dio fr. 43, 1 Boissevain; vgl. Zon. 8, 8, 3). Im Kontext dieses Kriegsschuld-Exkurses trifft der kaiserzeitliche Historiker die Feststellung, die Römer hätten es den Karthagern zum Vorwurf gemacht, dass sie «die Tarentiner unterstützt», die Karthager aber den Römern, dass sie «mit Hieron Freundschaft geschlossen» ­hätten. «Als Gründe für die gegenseitige Entzweiung galten den Römern, dass die Karthager den Tarentinern geholfen hatten, den Karthagern, dass die Römer mit Hieron Freundschaft geschlossen hatten. Aber das nahmen sie – wie es denen, die ihren Vorteil suchen, aber den schlechten Ruf scheuen, in ihrer Natur liegt – nur als Vorwände. Die Wahrheit ist anders beschaffen.»1

Der erstgenannte dieser Vorwürfe bezieht sich offensichtlich auf die in mehreren Quellen bezeugte Intervention einer karthagischen Flottenabteilung in Tarent im Jahre 272 v. Chr.;2 bei dem zweiten muss es sich um einen Rückgriff auf eine Episode handeln, die in der außerdionischen Überlieferung keine Spur hinterlassen hat, die aber von Dio nicht nur in den oben zitierten Kriegsschuld-Reflexionen angesprochen, sondern im Rahmen seiner Behandlung der auf den Pyrrhoskrieg folgenden römischen Kriegsaktivitäten in detaillierterer Form dargestellt worden ist. Erhalten ist sie uns im Geschichtsabriss des Zonaras, dessen Darstellung der Geschichte der frühen 1   Dio fr. 43, 1 Boissevain ὅτι αἰτίαι ἐγένοντο τῆς πρὸς ἀλλήλους διαφορᾶς τοῖς μὲν  Ῥωμαίοις ὅτι Καρχηδόνίοι τοῖς Ταραντίνοις ἐβοήθησαν, τοῖς δ’ Καρχηδονίοις ὅτι  Ῥωμαῖοι φιλίαν τῷ  Ἱέρωνι συνέθεντο. ἀλλὰ ταῦτα μέν, οἷά που πεφύκασιν οἱ τῷ μὲν ἔργῳ πλεονεκτεῖν βουλόμενοι τὴν δὲ δόξαν αὐτοῦ αἰσχυνόμενοι, σκήψεις ἐποιοῦντο· ἡ δὲ ἀλήθεια ἄλλως ἔχει. Vgl. Zon. 8, 8, 3. 2  Zu dieser Episode s. H. Heftner, Die Intervention einer karthagischen Flotte in Tarent im Jahre 272 v. Chr., Gymnasium 121, 2014, 329–354.

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und mittleren römischen Republik als ein im Wesentlichen getreuer Auszug aus den korrespondierenden Partien des dionischen Werkes angesehen werden kann:3 «Nachdem sie so die Tarentiner unter ihre Gewalt gebracht hatten, wandten die Römer sich gegen Rhegion … Die Mamertiner, die Messina besaßen, von denen die in Rhegion gehofft hatten, sie zu Bundesgenossen zu gewinnen, hielten sie durch ein Abkommen davon ab. Bei der Belagerung von Rhegion befanden sie sich dennoch in einer üblen Lage aus Mangel an Nahrungsmitteln und auch aus anderen Gründen, bis Hieron den Römern die Kräfte stärkte, indem er aus Sizilien Getreide und Soldaten schickte und mithalf, die Stadt einzunehmen … Hieron … wurde als Freund und Verbündeter der Römer angesehen. Nach der Flucht des Pyrrhos in Syrakus zur Macht gekommen und stets auf der Hut vor den Karthagern, die Sizilien bedrängten, neigte er den Römern zu; und als ersten Beweis seiner Sympathie bot er ihnen die erwähnte Waffenhilfe und Getreidelieferung.»4

Zonaras behandelt in dem zitierten Abschnitt das römische Vorgehen gegen eine kampanische Truppeneinheit, die sich zur Zeit des Pyrrhoskrieges der Stadt Rhegion bemächtigt und diese bis in die späten 270er Jahre hinein in ihrem Besitz gehalten hatte.5 Im Jahre 270 (vielleicht schon 271) fassten die Römer den Beschluss, mit Militärgewalt gegen dieses Gemeinwesen der rheginischen Kampaner vorzugehen.6 Sie 3  Zum Verhältnis zwischen Dio und Zonaras s. B. Bleckmann, Die römische Nobilität im Ersten Punischen Krieg, 2002, 35 sowie jetzt B. Simons, Cassius Dio und die Römische Repu­blik. Untersuchungen zum Bild des römischen Gemeinwesens in den Büchern 3–35 der  Ῥωμαϊκά, 2009, 25–32 und M. Bellissime – B. Berbessou-Broustet, L’histoire romaine de Zonaras, in: V. Fromentin u.  a. (Hgg.), Cassius Dion: nouvelles lectures I, 2016, 95–108, bes. 104–108 zum Verhältnis von Treue und Eigenständigkeit in der Wiedergabe dionischer Passagen durch Zonaras. 4  Zon. 8, 6, 14–15 Οὕτω δὲ τοὺς Ταραντίνους ὑφ’ ἑαυτοὺς οἱ  Ῥωμαῖοι ποιησάμενοι ἐτράποντο πρὸς τὸ  Ῥήγιον, … τοὺς μὲν οὖν Μαμερτίνους τοὺς τὴν Μεσσήνην ἔχοντας, οὓς συμμάχους οἱ ἐν τῷ  Ῥηγίῳ προσεδέχοντο, ὁμολογίᾳ διεκρούσαντο, ἐκακοπάθησαν δὲ πολιορκοῦντες τὸ  Ῥήγιον σπάνει τε τροφῆς καὶ ἄλλοις τισίν, ἕως Ἱέρων ἐκ Σικελίας σῖτόν τε  Ῥωμαίοις πέμψας καὶ στρατιώτας ἐπέρρωσε σφᾶς, καὶ τὴν πόλιν συνεῖλεν … Ὁ δέ γε Ἱέρων … φίλος  Ῥωμαίοις ἐνομίσθη καὶ σύμμαχος. οὗτος οὖν τῶν Συρακοσίων κρατήσας μετὰ τὴν τοῦ Πύρρου φυγὴν καὶ τοὺς Καρχηδονίους εὐλαβηθεὶς ἐγκειμένους τῇ Σικελίᾳ, πρὸς τοὺς  Ῥωμαίους ἀπέκλινε, καὶ πρώτην χάριν αὐτοῖς τὴν εἰρημένην συμμαχίαν καὶ τὴν σιτοπομπίαν ἀπένειμε. 5  Zur widersprüchlichen Überlieferung über die Umstände, unter denen diese Kampaner die Macht in Rhegion übernommen hatten, s. K. J. Beloch, Griechische Geschichte IV² 2, 1927, 479–485; V. La Bua, Regio e Decio Vibellio, in G. Barbieri (Hg.), Terza Miscellanea di storia greca e romana, 1971, 63–75; P. Goukowksy, Les Campaniens a Rhegion, in: J. Dion (Hg.), Culture antique et fanatisme, 1996, 19–37 und B. Bleckmann, Rom und die Kampaner von Rhegion, Chiron 29, 1999, 123–146. 6  Den chronologischen Fixpunkt bietet die Eintragung eines Triumphes de Regi[neis - - -] des Konsuls von 270, Cn. Cornelius Blasio, in den fasti triumphales (Inscr. It. XIII 1, ed. A. Degrassi, 1947, p. 74  f.; vgl. ebd. 546  f.). In das gleiche Jahr weist der Bericht des Dionysios von Halikarnassos (ant. 20, 16, 1), wo Blasios Kollege C. Genucius als Eroberer von Rhegion genannt ist. Orosius (4, 3, 5) datiert das römische Vorgehen gegen Rhegion in das Jahr nach der 272 vollzogenen Kapitulation von Tarent (vgl. die oben zitierte Zonarasstelle) und macht ebenfalls einen Konsul namens Genucius als Befehlshaber namhaft, allerdings ohne Angabe des Praeno-



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sandten ein Heer gegen Rhegion und nahmen die Stadt nach längerer Belagerung ein. Die überlebenden Kampaner wurden hingerichtet,7 die Stadt Rhegion den Überlebenden der ursprünglichen Bürgerschaft zurückgegeben.8 Unserer Zonarasstelle zufolge hat nun im Laufe der römischen Belagerung von Rhegion Hieron, der Herrscher von Syrakus,9 die Sache der Römer durch die Lieferung dringend benötigten Getreides sowie durch die Entsendung von Hilfstruppen unterstützt. Die Herausstreichung gerade dieses Details durch den an sich nach möglichster Kürze strebenden Epitomator Zonaras spricht dafür, dass dieser angeblichen ersten Annäherung zwischen Rom und dem von Hieron geführten Syrakus in der bei ihm zugrunde gelegten Überlieferung große historische Bedeutung zuerkannt worden ist10 – ganz im Gegensatz zur gesamten übrigen Überlieferung, in der Hieron im Kontext der Vorgeschichte des Ersten Punischen Krieges als Gegenspieler zuerst der Mamertiner und dann ihrer römischen Verbündeten erwähnt wird, ohne dass dort auch nur der geringste Hinweis auf eine zuvor bestehende freundschaftliche Verbindung mit Rom gegeben würde.11

*** In der Forschung hat der größere Teil jener Autoren, die von der zitierten Stelle Notiz nahmen, Zonaras’ Bericht über Hierons Hilfeeinsatz insofern ernst genommen, als mens. Da nun auch 271 ein Genucius, nämlich L. Genucius Clepsina, den Konsulat bekleidete, hat man in der Forschung die Möglichkeit in Erwägung gezogen, dass der Rhegionfeldzug im Jahre 271 von diesem L. Genucius begonnen und im Jahre 270 von Cornelius Blasio erfolgreich zum Abschluss gebracht wurde (so z.  B. Münzer, Genucius 17, RE VII 1, 1910, 1209; T. R. S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic I, 1951, 198 und La Bua [Anm. 5] 117  f. mit Anm. 1). Mit dieser Annahme einer sich über zwei römische Amtsjahre hinziehenden Militäraktion ließe sich unsere Zonarasstelle insofern gut vereinbaren, als die dort berichteten Versorgungsschwierigkeiten eine längere Dauer der Belagerung vorauszusetzen scheinen. 7  Pol. 1, 7, 11  f.; 10, 4; Dion. Hal. ant. 20, 16, 1–2; Liv. Per. 15; Val. Max. 2, 7, 15  f.; Front. 4, 1, 38; Oros. 4, 3, 5; Zon. 8, 6, 14. 8  Pol. 1, 7, 13; Dion. Hal. ant. 20, 16, 1; Zon. 8, 6, 14. 9  Zu Hierons politischer bzw. amtlicher Stellung in den 270er Jahren s.  u. S. 349  f. mit Anm. 24. 10  Dies zeigt sich nicht nur an der Darstellung der Hilfeleistung als einer Erlösung des römischen Heeres aus schwerer Verlegenheit (Zon. 8, 6, 14 ἐκακοπάθησαν … σπάνει τε τροφῆς καὶ ἄλλοις τισίν, ἕως  Ἱέρων … ἐπέρρωσε σφᾶς) und der expliziten Herausstreichung des Hieron als eines Teilhabers am schließlichen Erfolg der Römer (ebd. καὶ τὴν πόλιν συνεῖλεν), sondern vor allem auch daran, dass Zonaras in dem auf die Erzählung der Belagerung folgenden Paragraphen explizit auf das Verhältnis zwischen dem Syrakusaner und den Römern zurückkommt und die vor Rhegion geleistete Hilfe gleichsam als Ursprung des später zwischen ihnen bestehenden Freundschaftsverhältnisses hinstellt (Zon. 8, 6, 15 καὶ πρώτην χάριν αὐτοῖς τὴν εἰρημένην συμμαχίαν καὶ τὴν σιτοπομπίαν ἀπένειμε). 11  Pol. 1, 8, 3–9, 8; 11, 7–15; Diod. 22, fr. 26 sowie 23, frr. 1–2 Goukowsky = 22, 13, 1–9; 23, 1, 2–4 Walton.

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sie eine Unterstützung der römischen Belagerer von Rhegion durch die Syrakusaner grundsätzlich für möglich hielten,12 wenn auch des öfteren unter dem Vorbehalt, dass ihre Bedeutung in der Zonaras-Tradition übertrieben worden sein dürfte.13 Einige Autoren jedoch haben die Glaubwürdigkeit der Nachricht explizit bestritten und sie für eine Erfindung der historiographischen Tradition erklären wollen.14 Bei der Betrachtung dieser Debatte fällt auf, dass die Argumentation auf beiden Seiten nicht sehr in die Tiefe gegangen ist: Während sich die Befürworter der Historizität meist mit dem Verweis auf die grundsätzliche Sinnhaftigkeit einer prorömischen Initiative im Kontext von Hierons Politik im Jahre 270 begnügen,15 beschränkt man sich auf der anderen Seite darauf, allgemein gehaltene Zweifel an der Zuverlässigkeit der bei Zonaras bewahrten Überlieferung geltend zu machen.16 Konkrete quellenkritische Überlegungen zu den von Dio und Zonaras gebotenen Angaben sowie zu 12  Z.  B. G. de Sanctis, Storia dei Romani III 2, 1916, 95 mit Anm. 10 (vgl. II, 1907, 422). G. De Sensi Sestito, Gerone II. Un monarca ellenistico in Sicilia, 1977, 53  f.; J. Lazenby, The First Punic War, 1996, 36. 13  S. z.  B. A. Holm, Geschichte Siciliens im Alterthum II, 1874, 290; P. Meyer, Der Ausbruch des Ersten Punischen Krieges, 1908, 22 und B. D. Hoyos, The Rise of Hiero II: Chronology and Campaigns 275–264 B. C., Antichthon 19, 1985, 56 Anm. 85; vgl. auch die unten Anm. 50 angeführten Autoren. Unentschieden zeigt sich u.  a. K.-E. Petzold, Studien zur Methode des Polybios und zu ihrer historischen Auswertung, 1969, 156 mit Anm. 4, der zwar davon ausgeht, dass die in Zon. 8, 6, 14 beschriebene syrakusanisch-römische Kooperation im Kontext der politischen Lage von 270 Sinn ergeben würde, dann aber feststellt, dass «es sich bei Zonaras aber auch um eine annalistische Vordatierung der römisch-syrakusanischen Zusammenarbeit während des [Ersten Punischen] Krieges handeln» könne. 14  S. z.  B. M. Gelzer, Der Rassengegensatz als geschichtlicher Faktor beim Ausbruch der römisch-karthagischen Kriege, in: J. Vogt (Hg.), Rom und Karthago, 1943, 184  f. [N. B. Die wohl dem Zeit- und Publikationskontext geschuldete Betitelung dieses Aufsatzes wirkt irritierend und scheint geeignet, Zweifel am wissenschaftlichen Ethos dieser Arbeit aufkommen zu lassen; der Blick in den Inhalt zeigt glücklicherweise, dass Gelzer seine Urteilsfähigkeit nicht durch zeitgebundene Ideologeme hat trüben lassen, vgl. T. Schmitt, in M. Sommer – T. Schmitt [Hgg.] Von Hannibal zu Hitler. «Rom und Karthago» 1943 und die deutsche Altertumswissenschaft im Nationalsozialismus, 2019, 105–178). Im gleichen Sinne J. Molthagen, Der Weg in den Ersten Punischen Krieg, Chiron 5, 1975, 93  f. (akzeptiert von K.-W. Welwei, Hieron II. von Syrakus und der Ausbruch des Ersten Punischen Krieges, Historia 27, 1978, 574 mit Anm. 6); A. Hof, Die römische Außenpolitik vom Ausbruch des Krieges gegen Tarent bis zum Frieden mit Syrakus (281–263 v. Chr.), 2002, 86. Zweifel zumindest an der konkreten Form der Hilfeleistung lässt auch Bleckmann erkennen, wenn er feststellt, dass Zonaras’ Behauptung über die Unterstützung der Römer mit Getreide und Soldaten «im Detail eine anachronistische Rückprojektion der Hilfsleistungen Hierons nach 263 zu sein» scheine (Bleckmann [Anm. 5] 143 Anm. 79). 15  So etwa Beloch (Anm. 5) 483; A. Schenk Graf v. Stauffenberg, König Hieron der Zweite von Syrakus, 1933, 9  f. sowie neuerdings C. Vacanti, Guerra per la Sicilia e guerra della Sicilia. Il ruolo delle città siciliane nel primo conflitto romano-punico, 2012, 40. 128. 134 und (mit Einschränkungen) E. Zambon, Tradition and Innovation. Sicily between Hellenism and Rome, 2008, 196  f. 16  So z.  B. Gelzer (Anm. 14) 185 (als Möglichkeit akzeptiert von Petzold [Anm. 13] 156 Anm. 4).



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der Frage, ob die spätere Verwendung dieser angeblichen frühen syrakusanisch-römi­ schen Annäherung im Kontext der von karthagischer Seite gegen Rom erhobenen Kriegsschuldvorwürfe als Argument für oder gegen die Historizität der Episode zu werten ist, finden sich nur vereinzelt.17 Es scheint daher gerechtfertigt, die bei Dio und Zonaras gebotene Behauptung ­einer frühen Kooperation zwischen Syrakus und Rom einer erneuten kritischen Prüfung zu unterziehen. *** Den Ausgangspunkt für unsere Überlegungen bietet die Verwendung des angeblichen Freundschaftsverhältnisses als Anklagepunkt gegen Rom in der Debatte um die Schuld am Ausbruch des Ersten Punischen Krieges. Betrachtet man die auf diesen Vorwurf bezogenen Passagen aus Dio und Zonaras im Zusammenhang mit den bei Zonaras 8, 6, 14  f. gebotenen Angaben über die konkrete Gestalt der römisch-syrakusanischen Zusammenarbeit, so erscheint der Vorwurf der Karthager als sehr weit hergeholt: ­Hierons neue Freundschaft mit Rom ist nur auf italischem Boden – in Form der den Römern vor Rhegion geleisteten Unterstützung  – zu praktischer Wirkung gelangt, und falls Hieron (bzw. der von ihm geleitete syrakusanische Staat) tatsächlich schon damals vom Senat zum socius et amicus populi Romani erklärt worden sein sollte – der Wortlaut von Zonaras’ Bericht ist diesbezüglich nicht ganz eindeutig18 – so kann dies von Seiten Roms, wie wir noch sehen werden, nicht viel mehr als eine unverbindliche Dankesgeste bedeutet haben.19 Wenn «die Karthager» (oder vielleicht auch nur ein karthagofreundlicher Histo­ rio­graph) nach dem Ausbruch des Ersten Punischen Krieges versuchten, diesen losen Freundschaftskontakt zu einem Bruch bestehender Verträge20 oder gar zu einem 17  Ausnahmen

bilden H. Berve (König Hieron II., 1959) 14, der den in Dio fr. 43, 1 überlieferten Vorwurf als «eine gewisse Stütze» der Glaubwürdigkeit von Zon. 8, 6, 14 bezeichnet, und Molthagen (Anm. 14) 94, der im Gegensatz dazu eben diesen Umstand als Argument g e g e n die Historizität der römisch-hieronischen φιλία von 270 geltend macht. 18  Die Angabe  Ἱέρων … φίλος  Ῥωμαίοις ἐνομίσθη καὶ σύμμαχος muss nicht zwangsläufig mit der im voranstehenden Paragraphen (Zon. 8, 6, 14) erzählten Belagerung von Rhegion verbunden werden. Berücksichtigt man, dass Zonaras in 8, 6, 15 dem Leser zunächst ein Gesamtbild von Hierons Persönlichkeit und Stellung vor Augen zu stellen versucht, um ihn dann mit der Feststellung καὶ πρώτην χάριν αὐτοῖς τὴν εἰρημένην συμμαχίαν καὶ τὴν σιτοπομπίαν ἀπένειμε wieder zu der im Jahre 270 gegebenen Situation zurückzulenken, wird man die Möglichkeit zugestehen, dass es sich bei der am Beginn des Paragraphen genannten Stellung Hierons als φίλος … καὶ σύμμαχος der Römer um einen Vorgriff auf das späterhin (ab 263) zwischen Rom und dem Syrakusanerherrscher bestehende Verhältnis gehandelt haben könnte. 19  S.  u., S. 359–362. 20  Die vielumstrittene Frage nach der Echtheit des sogenannten ‹Philinos-Vertrages›, der angeblich den Römern geboten habe, sich von Sizilien, den Karthagern, sich von Italien fern zu halten (Philinos FGrHist 174 F 1 = Pol. 3, 26, 3  f.), kann hier nicht adäquat behandelt wer-

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gegen sie gerichteten feindseligen Akt umzudeuten, so bewegten sie sich rechtlich und moralisch auf äußerst unsicherem Grund. All dies aber spricht g e g e n die Vorstellung, dass wir es hier mit einer von karthagischen Apologeten oder prokarthagischen Historiographen ins Spiel gebrachten Erfindung zu tun haben. Hätte ein im Sinne Karthagos schreibender Autor die frühen Freundschaftsbande zwischen Rom und Hieron aus dem Nichts heraus erfunden, so hätte er ihnen wohl von vornherein eine eindeutig antikarthagische Stoßrichtung gegeben und sie mit der Intention einer römischen Intervention in die Angelegenheiten Siziliens verbunden.21 Wir haben gesehen, dass in der Darstellung des Zonaras nichts davon zu finden ist.22 Auf der anderen Seite aber hätte auch ein römischer oder romfreundlicher Autor keinen Grund gehabt, eine um 270 geschlossene φιλία zwischen den Römern und Hieron zu erfinden, im Gegenteil: eine solche hätte der römischen Überlieferung im Hinblick auf die spätere Bereitschaft Roms, die Mamertiner gegen Hieron zu unterstützen, eher unbequem sein müssen. Wenn demnach die Notiz über die den Römern von Seiten Hierons im Jahre 270 erwiesenen Freundschaftsdienste in der Form, wie sie sich uns bei Zonaras präsentiert, weder den karthagischen noch den römischen Rechtfertigungsbedürfnissen entsprochen haben kann, so dürfen wir dies als ein Indiz für die historische Zuverlässigkeit der diesbezüglichen Überlieferung annehmen. Dass karthagerfreundliche Stimmen innerhalb der Historiographie dennoch versucht haben, die ephemere Annäherung zwischen Rom und Syrakus zur Grundlage eines gegen Rom gerichteten Kriegsschuldvorwurfes zu machen, spricht dafür, dass Karthagos Apologeten eben nicht zum Mittel der Erfindung griffen, sondern sich für ihre gegen Rom gerichtete Kritik mit den Ansatzpunkten begnügten, die ihnen die historische Realität bot – auch wenn diese im Grunde nicht viel hergaben. *** den. S. dazu die kontroversen Beiträge von J. Serrati, Neptune’s Altars: The Treaties between Rome and Carthage (509–226 B.C.), CQ 56, 2006, 120–129 [für die Echtheit des Vertrages] und A. M. Eckstein, Polybius, ‹The Treaty of Philinus›, and Roman Accusations against Carthage, CQ 60, 2010, 406–426 [gegen die Echtheit]. Im Zusammenhang mit unserer Fragestellung wird man jedenfalls feststellen dürfen, dass es selbst im Falle der tatsächlichen Existenz dieses Vertragswerkes mehr als fraglich scheinen muss, ob schon die bloße Aufnahme einer freundschaftlichen Beziehung (im Gegensatz zu einer festen militärisch-politischen Allianz) zwischen Rom und einer sizilischen Macht als Vertragsbruch gewertet werden konnte: solange die Karthager keine effektive Kontrolle über die gesamte Insel ausübten, konnten sie es den Römern kaum verwehren, sich zur Wahrung ihrer Interessen als Herren Süditaliens mit den in unmittelbarer Nähe ihres Herrschaftsgebietes gelegenen Staaten des östlichen Sizilien ins Einvernehmen zu setzen; vgl. Heftner (Anm. 2) 338  f. 21  In ähnlichem Sinne bereits Hoyos (Anm. 13) 31 «… a fiction-maker could easily have fashioned a different and more pointed Punic grievance». 22  Man beachte, dass in Zonaras’ Darstellung der Ereignisse von 264 die Römer sich ohne weiteres dazu bereit zeigen, die Mamertiner gegen Hieron zu unterstützen (Zon. 8, 8, 6).



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Wenn wir aufgrund der obigen Überlegungen die von Dio-Zonaras berichtete Hilfe­ leistung Hierons für die römischen Belagerer von Rhegion für historisch ansehen dürfen, erhebt sich damit zugleich die Frage, welcher politischen Konstellation diese frühe Kooperation zwischen Rom und dem syrakusanischen Machthaber entsprungen sein könnte. Beim Versuch, hierauf eine Antwort zu finden, haben wir zunächst einmal den unmittelbaren Kontext der Hilfeleistung ins Auge zu fassen. Dabei wollen wir unsere Aufmerksamkeit zunächst auf die Situation richten, in der sich Hieron von Syrakus im Jahre 271/270 befunden hat, danach auf die Hintergründe der Belagerung Rhegions durch die Römer. Hieron, ein Syrakusaner, der sich in Pyrrhos’ Karthagerfeldzug als Offizier ausgezeichnet hatte, war 275/274 im Zuge einer Soldatenmeuterei zu einer führenden Position in seiner Heimatpolis erhoben worden. Im Laufe der nächsten Jahre gelang es ihm, seine Machtstellung so auszubauen, dass er nicht nur bei seinen Mitbürgern, sondern auch außerhalb der eigenen Polis als unbestrittener Lenker der syrakusanischen Politik wahrgenommen wurde.23 Welche Amtsstellung in dieser Phase den offiziellen Rahmen von Hierons Herrschaftsausübung bildete, ist nicht eindeutig überliefert,24 die ideelle Legitimation seines Führungsanspruches scheint er jedenfalls aus der Rolle des militärischen Befehlshabers und Verteidigers der Polis gegen die von Karthagern und Mamertinern ausgehende Bedrohung bezogen zu haben.25 Von diesen beiden Gegnern stellten in Hierons Sicht die Mamertiner das drängendere Problem dar: Während der syrakusanische Machthaber sich mit den Karthagern relativ bald nach seinem Amtsantritt arrangiert zu haben scheint,26 blieb die Söldner­ republik von Messina während des gesamten ersten Jahrzehnts seiner Herrschaft hindurch ein gefährlicher und nach Möglichkeit zu eliminierender Gegner.27 Ob er zur 23  Zu

Hierons politischen Anfängen s. Stauffenberg (Anm. 15) 3–8; Berve (Anm. 17) 7–14; De Sensi Sestito (Anm. 12) 9–40 und Zambon (Anm. 15) 179–185. 24  Im Zusammenhang mit Hierons Anfängen finden sich in einigen Quellen die Begriffe ἄρχων und ἀρχή verwendet (Pol. 1, 8, 3; Paus. 6, 12, 2; vgl. Iust. 23, 4, 1 magistratus), an anderer Stelle wird er als στρατηγός bezeichnet (Pol. 1, 8, 4; vgl. Iust. 23, 4, 1 dux). 25  Iust. 23, 4, 2 dux adversus Karthaginenses … crearetur. Auch in Polybios’ Bericht wird betont, dass die dem Hieron übertragenen Kompetenzen sich zunächst auf die militärische Befehlshaberschaft beschränkten (Pol. 1, 8, 4  f.). Man darf in diesem Zusammenhang auch auf Hierons Darstellung als Karthagerbekämpfer in dem ihm gewidmeten Enkomion des Theokrit (16, 73–103), das sich m.  E. trotz der von R. Hunter (Theocritus and the archaeology of Greek poetry, 1996, 82–87) geäußerten Datierungszweifel am ehesten in die zu Beginn von Hierons Feldherrnschaft gegebene Situation einzufügen scheint. 26   Berve (Anm. 17) 13; De Sensi Sestito (Anm. 12) 30 mit Anm. 109; Zambon (Anm. 15) 184  f.; demgegenüber vermutet Hoyos aufgrund allgemeiner Überlegungen ein längeres Andauern eines in einer Pattstellung erstarrten («stalemated») Krieges zwischen Hieron und den Karthagern, aber auch er nimmt an, dass dieser Konflikt sich im Laufe der Zeit soweit entspannte, dass Hieron die Freiheit gewann, sich auf den Kampf gegen die Mamertiner zu konzentrieren (Hoyos [Anm. 13] 47  f.). 27  Zu Hierons Mamertinerfeindschaft s. etwa die von ihm im Jahre 264 geübte Kritik am römisch-mamertinischen Bündnis bei Diodorus Siculus (fr. 2, 3, 4 Goukowsky = 23, 1, 4 Wal-

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Zeit der römischen Belagerung von Rhegion seinen ersten Feldzug gegen die Mamertiner bereits hinter sich hatte oder ob er sich damals gerade erst darauf vorbereitete, ist in der Forschung umstritten, aber wir haben in jedem Fall davon auszugehen, dass die Auseinandersetzung mit diesen aggressiven Widersachern des sizilischen Griechentums durchgängig das bestimmende Motiv seiner Außenpolitik gebildet hat. Wenn wir von dem Hintergrund dieser 271/270 auf Sizilien gegebenen Mächtekonstellation nun die Belagerung Rhegions durch die Römer ins Auge fassen, so sind in unserem Zusammenhang die Fragen nach den Gründen für das römische Vorgehen gegen diese Gemeinde28 und nach der ursprünglichen Stellung der dort herrschenden Kampaner zu Rom29 von geringerem Interesse. Es liegt auf der Hand, dass für Hierons Parteinahme nicht diese Aspekte, sondern die Erwartung bzw. Befürchtung möglicher Rückwirkungen des römischen Vorgehens auf die Verhältnisse in Sizilien bestimmend gewesen ist.

ton); beachtenswert ist in diesem Zusammenhang auch Zambons Vermutung einer antimamertinischen Aussage auf einer in der Frühzeit von Hierons Herrschaft geprägten Münzserie (Zambon [Anm. 15] 190). 28  Polybios (1, 7, 9  f.) stellt den Rhegion-Feldzug der Römer als eine von Anfang an beabsichtigte, aber aufgrund des Pyrrhoskrieges erst mit Zeitverzögerung exekutierte Vergeltung für den Gewaltstreich der Kampaner gegen die Einwohner von Rhegion dar (ähnlich, aber mit abweichender Chronologie auch Dion. Hal. ant. 20, 5, 1–4). Demgegenüber macht Zonaras ­einen möglicherweise erst kurz vor 270 stattgehabten Überfall der rheginischen Kampaner auf Kroton zum Anlass des römischen Rhegion-Feldzuges (Zon. 8, 6, 14: οἱ  Ῥωμαῖοι … ἐτράποντο πρὸς τὸ  Ῥήγιον ὅτι τὸν Κρότωνα προδοσίᾳ λαβόντες τήν τε πόλιν κατέσκαψαν καὶ τοὺς ἐν αὐτῇ  Ῥωμαίους διέφθειραν). In der Forschung haben sich u.  a. Beloch (Anm. 5) 483  f. und Bleckmann (Anm. 5) 138  f. geneigt gezeigt, die Version des Zonaras ernst zu nehmen, wobei letzterer sogar die Möglichkeit in Erwägung zieht, dass Rom «auf eine Expedition zur Durchsetzung der römischen Kontrolle in diesem Raum vielleicht verzichtet» hätte, wenn sich die Kampaner in Rhegion ruhig verhalten hätten. Kaum nachvollziehbar ist m.  E. die Annahme von La Bua (Anm. 5) 115–125, die Römer hätten um 270 die Rheginer aus politischen Gründen zu ‹Sündenböcken› gestempelt und ihnen für diverse im Zuge des Pyrrhoskrieges vorgefallene Gewaltakte, die in Wirklichkeit im seinerzeitigen Einverständnis mit Rom verübt worden waren, im Nachhinein die Alleinverantwortung zugeschoben. Unplausibel erscheint auch die Rekonstruktion von Hof (Anm. 14) 73–87, die davon ausgeht, dass Rhegion von den Römern zweimal bestürmt und eingenommen worden sei, einmal 276 im Zuge einer Strafaktion gegen die Kampaner, dann 270 im Zuge eines militärischen Vorgehens gegen die griechischen Rheginer, die Rom 276 in ihre Stadt zurückgeführt hatte. 29  Polybios (1, 7, 6), Diodorus Siculus (22, fr. 2 Goukowsky = 22, 1, 2–3 Walton) und Dionysios von Halikarnassos (ant. 20, 4, 2) sehen in ihnen reguläre römische Truppen, die von den in Süditalien kommandierenden römischen Imperatoren als Schutz- bzw. Besatzungstruppe nach Rhegion gelegt wurden. Während diese Angabe von der älteren Forschung ohne weiteres akzeptiert wurde, vertritt Bleckmann (Anm. 5) 124–134 die Auffassung, es habe sich um eine mit den Römern nur lose kooperierende, im Wesentlichen aber auf eigene Rechnung tätige Freischärlertruppe gehandelt, die in den späten 280er-Jahren von den Rheginern selbst in Dienst genommen worden sei, um die Stadt gegen Angriffe der Bruttier und Tarentiner zu schützen.



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Die Bedeutung dieses Gesichtspunktes ist in der Forschung seit jeher erkannt worden. So haben etwa jene Autoren, die Zonaras’ Bericht für historisch halten, immer wieder darauf verwiesen, dass Hieron schon wegen seiner Gegnerschaft zu den Mamertinern von Messina in höchstem Maße an der Eliminierung der Kampanerherrschaft in Rhegion interessiert sein musste,30 da das rheginische Gemeinwesen nach Polybios’ Zeugnis eine Art ‹Bruderstaat› und damit gleichsam einen natürlichen Verbündeten der Mamertiner darstellte.31 Diese Deutung hängt naturgemäß an der Glaubwürdigkeit des durch Polybios’ Schilderung evozierten Bildes von einem durch parallele Schicksale und gemeinsame Interessen geschmiedeten festen Band der Sympathie und Unterstützung zwischen den Kampanern von Rhegion und den Mamertinern von Messina. Eben dieses Bild ist aber neuerdings von Bruno Bleckmann mit schlagenden Argumenten in Zweifel gezogen worden: Bleckmann konnte auf Basis einer eingehenden Interpretation der fragmentarischen Überlieferung wahrscheinlich machen, dass es einige Zeit vor dem römischen Vorstoß gegen Rhegion unter den rheginischen Kampanern zu einem Zerwürfnis kam. Die Sympathien der Mamertiner scheinen sich dabei jener Partei zugeneigt zu haben, die bei diesem Machtkampf den Kürzeren zog, denn wir erfahren aus den Fragmenten von Diodors Geschichtswerk, dass der Führer der unterlegenen Gruppe, Decius Vibellius, seine Zuflucht zu den Mamertinern nach Messina nahm und dort sogar bis zum Strategen aufstieg.32 Bleckmanns Rekonstruktion hat viel für sich, aber selbst wenn man seine Bereitschaft, den Diodor-Fragmenten Glauben zu schenken, nicht in vollem Umfang teilen möchte, zeigt schon die bloße Existenz einer Version, die einen von den rheginischen Kampanern vertriebenen Anführer ausgerechnet nach Messina flüchten lässt, dass es in der Überlieferung einen Strang gab, in dem sich das Verhältnis zwischen den Mamertinern und den Rhegion-Kampanern wesentlich distanzierter und spannungsreicher darstellte als in der von Polybios präsentierten Version. Für ein nicht allzu inniges Verhältnis spricht auch eine grundsätzliche Betrachtung der für die beiden Gemeinwesen zur Zeit des römischen Vorgehens gegen Rhegion vorauszusetzenden Interessenslage. Die in den späten 270er Jahren sowohl von den Mamertinern als auch von den Kampanern in Rhegion betriebene Politik der militä-

30  So bereits Beloch (Anm. 5) 483; ebenso Berve (Anm. 17) 13   f. und Bleckmann (Anm. 5) 143. Bei La Bua, in dessen Rekonstruktions-Schema die Rhegion-Kampaner bis gegen 270 als loyale Gefolgsleute Roms agieren, nimmt Hierons Opposition gegen das Zusammengehen der Kampaner beiderseits der Meerenge die Form einer auf die Zukunft gerichteten Befürchtung an: Hieron habe den Römern geholfen, weil er fürchtete, die Rheginer würden nach der – in seiner Sicht von den Römern ausgehenden – Lösung ihrer bisherigen Bindung an Rom nunmehr den Schulterschluss mit ihren Stammesverwandten in Messina suchen (La Bua [Anm. 5] 125  f.). 31  Pol. 1, 8, 1; vgl. ebd. 1, 10, 1. 32  Diod. 22, fr. 2 Goukowsky = 22, 1, 2–3 Walton, dazu Bleckmann (Anm. 5) 140–143.

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rischen Expansion in das jeweilige Hinterland33 wird der Entwicklung einer stabilen Achse zwischen den beiden Söldnerstaaten potentiell eher nicht förderlich gewesen sein, da diese Eroberungen auf beiden Seiten militärische Ressourcen im eigenen Gebiet binden und damit die Fähigkeit, einander über die Meerenge hinweg Beistand zu leisten, beeinträchtigen mussten.

*** All dies zeigt, dass – trotz Polybios’ gegenteiliger Auffassung – die Kooperation zwischen den kampanischen ‹Räuberstaaten› diesseits und jenseits der Straße von ­Messina keineswegs als selbstverständlich vorausgesetzt werden kann. Nun finden wir in Zonaras’ Darstellung des römischen Vorgehens gegen Rhegion eine kurze Notiz, der zufolge die Römer «die Mamertiner, von denen die in Rhegion gehofft hatten, sie zu Bundes­genossen zu gewinnen, durch ein Abkommen (ὁμολογίᾳ) davon abhielten».34 Ist die hier gebotene Information als historisch zutreffend zu werten, so haben die Mamertiner den Römern bereits in einem frühen Stadium des Rhegionfeldzuges, vielleicht schon vor Beginn der Belagerung, die Nichteinmischung zugesagt. In der Forschung hat diese Notiz noch weniger Beachtung gefunden als die Angabe über Hierons Unterstützung der Belagerer von Rhegion; wenn man sie gelegentlich für zutreffend oder zumindest möglich erklärte, so geschah dies meist ohne nähere Begründung.35 Explizit als unglaubwürdig eingeschätzt wurde sie von Karl Julius Beloch, der gerade die von ihm als historisch akzeptierte Hilfeleistung Hierons als Argument dagegen geltend macht: die Syrakusaner hätten, so Belochs Auffassung, die römischen Belagerer von Rhegion mit Sicherheit nicht unterstützt, «wenn die Römer mit den Mamertinern in guten Beziehungen gestanden hätten».36 Belochs Argument könnte nur dann Gewicht haben, wenn wir die von Zon. 8, 6, 14 genannte ὁμολογία als ein auf die Begründung von fester Freundschaft und Kooperation gerichtetes Abkommen anzusehen hätten; das aber kann aus der Zonarasstelle 33  Für

die diesbezüglichen Aktivitäten der Mamertiner s. Hoyos (Anm. 13) 48 mit Anm. 57 und Zambon (Anm. 15) 193  f., für die Rheginer La Bua (Anm. 5) 115  f.; De Sensi Sestito (Anm. 12) 42 und Bleckmann (Anm. 5) 138  f. 34  Zon. 8, 6, 14 (zit. o., S. 344). 35   Berve (Anm. 17) 14; De Sensi Sestito (Anm. 12) 44; A. Eckstein, Senate and Gen­ eral, 1987, 78  f. Anm. 20 beschränkt sich auf die Feststellung, dass das von Zonaras behauptete römisch-mamertinische Abkommen eine Erklärung für die Inaktivität der Mamertiner während der römischen Belagerung Rhegions bieten würde. Die Ausnahme bildet La Bua, der in der Initiative zum Abschluss der von Zonaras berichteten ὁμολογία eine Reaktion der Römer auf ein seitens der Rhegion-Kampaner an die Mamertiner gerichtetes Hilfegesuch erkennen möchte (La Bua [Anm. 5] 123). Seine Interpretation ist jedoch durch eine sprachlich nicht notwendige Deutung dieser ὁμολογία im Sinne eines formellen Bündnisabkommens belastet und muss daher als zweifelhaft gelten. 36   Beloch (Anm. 5) 483; La Bua (Anm. 5) 104; vgl. Hof (Anm. 14) 86.



Roms Kontakte zu Hieron II. und den Mamertinern 353

nicht zwingend erschlossen werden, da das Wort ὁμολογία alle Arten von Abmachungen bezeichnen kann, also auch bloß informelle und auf punktuelle Zielsetzungen gerichtete Übereinkünfte.37 Dass die in Zon. 8, 6, 14 genannte römisch-mamertinische Absprache in die letztgenannte Kategorie fällt, ergibt sich aus der darauf folgenden Notiz über die Bedeutung von Hierons Hilfe für das während der Belagerung von Rhegion in Schwierigkeiten geratene Römerheer: Hätten die Mamertiner mit den Römern aktiv kooperiert, wäre eine zusätzliche Unterstützung von syrakusanischer Seite wohl nicht vonnöten gewesen. Dazu tritt als weiteres Indiz der Umstand, dass in Dios Referat der nach 264 von den Karthagern erhobenen Kriegsschuld-Vorwürfe38 nur von Roms Freundschaft mit Hieron die Rede ist, ein frühes Zusammengehen mit den Mamertinern aber nicht erwähnt wird, obwohl sich gerade dies im Hinblick auf die am Beginn des Ersten Punischen Krieges gegebene Konstellation propagandistisch gut hätte verwerten lassen.39 Angesichts dieser Indizien scheint die Annahme gerechtfertigt, dass die von Zonaras in 8, 6, 14 erwähnte ὁμολογία zwischen Römern und Mamertinern weder zu einem auf Dauer angelegten Freundschaftsbund noch zu einer aktiven Kooperation mit den römischen Belagerern von Rhegion geführt hat. Aller Wahrscheinlichkeit nach haben sich die Mamertiner darauf beschränkt, den Römern ihre Neutralität zuzusichern.40 Sucht man nach den für diese Haltung maßgeblichen Motiven, so wird man einer­ seits die von Bleckmann herausgearbeitete Präsenz dissidenter Persönlichkeiten aus den Reihen der rheginischen Kampanertruppe innerhalb der mamertinischen Führungsgruppe,41 andererseits den Eindruck der expansiven römischen Machtentfaltung in Betracht zu ziehen haben. Angesichts der überlegenen Ressourcen der Römer und ihres entschlossenen Bemühens um die Kontrolle des süditalischen Raumes 37  In diesem Sinne auch Bleckmann (Anm. 5) 142 Anm. 78; für diesen Sprachgebrauch s. etwa Dio fr. 57, 30 Boissevain; Dio 47, 20, 1 und 23, 4; Zon. 9, 2, 15; vgl. Dio fr. 17, 14 Boissevain und Dio 50, 20, 3, wo ὁμολογία eine bloße Übereinstimmung der Gesinnung und des Willens bezeichnet. 38  Dio fr. 43, 1 Boissevain, zit. o., S. 343. 39  In diesem Sinne bereits La Bua ([Anm. 5] 104  f., vgl. ebd. 123), der jedoch versucht, den Implikationen dieser Erkenntnis zu entgehen, indem er die in Zon. 8, 16, 4 genannte ὁμολογία in die Zeit des Pyrrhoskrieges zurückdatieren möchte. Allerdings lässt sich die von ihm diesbezüglich geltend gemachte Quellenstelle, Diod. 22 fr. 15 Goukowksy = 22, 7, 5 Walton, auch in anderem Sinne deuten, s. Bleckmann (Anm. 5) 134  f. 40  Anders Bleckmann, der in seiner Rekonstruktion der Ereignisse die Annahme einer durch den Einfluss der aus Rhegion vertriebenen Vibellius-Anhänger bewirkten offenen Parteinahme der Mamertiner für die römische Seite zugrunde legt (Bleckmann [Anm. 5] 143; vgl. ebd. 145). Bleckmann berücksichtigt dabei m.  E. zu wenig den Umstand, dass auch die Vibellius-Gruppe bei aller Abneigung gegen die nunmehr in Rhegion herrschende Fraktion keinen Anlass hatte, sich von einem römischen Sieg eine Restitution in die Herrschaft über Rhegion oder sonst eine substantielle Besserung der eigenen Lage zu erhoffen (s.  u., Anm. 42). 41   Bleckmann (Anm. 5) 143.

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hätte ein mamertinisches Eingreifen zugunsten der Rheginer zwar die Operationen des römischen Belagerungsheeres erschweren und behindern, den unvermeidlichen Untergang des rheginischen Kampanerstaates aber bestenfalls hinauszögern können. Es darf angenommen werden, dass die Führer der Mamertiner (zumindest die pragmatischer Gesinnten unter ihnen) sich dieser Einsicht nicht verschlossen haben; ­daher die Bereitschaft zum Abschluss der ὁμολογία mit Rom. Auf der anderen Seite waren die innerhalb der Mamertinergemeinde immer noch bestehenden Sympathien für die Stammesverwandten jenseits der Meerenge offenbar stark genug, um eine aktive mamertinische Beteiligung an dem römischen Krieg gegen Rhegion zu verhindern. Man zog es daher in Messina vor, sich neutral zu halten.42 Was die Umstände betrifft, unter denen die Entscheidung zur Einnahme der neutralen Position zustande kam, bietet der Wortlaut der zitierten Zonarasstelle interessante Hinweise: Die Römer, so heißt es dort, «hielten die Mamertiner … durch ein Abkommen fern» (τοὺς μὲν οὖν Μαμερτίνους … ὁμολογίᾳ διεκρούσαντο).43 Die Stellung der Römer als Subjekt des betreffenden Satzes sowie das Prädikatsverb διακρούεσθαι legen die Deutung nahe, dass die Initiative zum Abschluss der Neutralitäts-ὁμολογία von den Römern ausging, die offenbar bis zuletzt ein Eingreifen der Mamertiner an der Seite der Verteidiger von Rhegion befürchteten. Man darf die Vermutung wagen, dass in der von Zonaras zugrunde gelegten Überlieferung die Römer vor Beginn der Belagerung oder bald danach44 einen oder mehrere Emissäre nach Messina geschickt haben, um die Mamertiner aufzufordern, sich aus dem Kriegsgeschehen jenseits der Meerenge herauszuhalten.45 Die Mission zeitigte den gewünschten Erfolg, so dass die Belagerung Rhegions ohne Einmischung von mamertinischer Seite ihren Lauf nehmen konnte.

***

42  Die

Bereitschaft, sich aus Roms Krieg gegen Rhegion herauszuhalten, dürfen wir, trotz aller innerkampanischen Animositäten, auch den aus Rhegion geflohenen Anhängern des Decius Vibellius unterstellen: Diese Freischärler hätten als Belohnung eines allfälligen Engagements auf römischer Seite wohl nicht mehr als eine Amnestie und die Erlaubnis zur Rückkehr in ihre ursprünglichen Heimatgemeinden erwarten können – nicht genug, um sie zur Beteiligung an einem Krieg zu bewegen, dessen Früchte nicht ihnen, sondern den Überlebenden der Altbürgerschaft von Rhegion zugutekommen würden. Im Vergleich zu diesen eher unattraktiven Aussichten muss den nach Messina übergewechselten Dissidenten die Teilhabe an der mamertinischen Expansion in Sizilien als die verlockendere Perspektive erschienen sein; die Annahme liegt daher nahe, dass sie sich auf eine Integration in die Mamertinergemeinde hin orientierten und demgemäß die Interessen dieses Staatswesens als die ihren betrachteten. 43  Zon. 8, 6, 14, zit. o., S. 344 mit Anm. 4. 44  Dies ergibt sich m.  E. aus der Anordnung der berichteten Fakten in Zon. 8, 6, 14. 45  Vgl. La Bua (Anm. 5) 123.



Roms Kontakte zu Hieron II. und den Mamertinern 355

Vor dem Hintergrund der sich aus unseren bisherigen Erkenntnissen ergebenden Sachlage haben wir nun Hierons Einsatz zur Unterstützung der römischen Belagerer zu bewerten. Die in der älteren Forschung für sein Engagement gegebene Erklärung, der Syrakusaner hätte auf diese Weise dazu beitragen wollen, die Mamertiner ihres rheginischen ‹Rückhalts› zu berauben, werden wir uns im Hinblick auf die Neubewertung des zwischen den Kampanern von Messina und Rhegion herrschenden Verhältnisses nicht zu eigen machen können. Eine Erklärung, die sich mit dem neuen Bild der Lage besser vertragen würde, hat Efrem Zambon in Vorschlag gebracht. Ihm zufolge ging es dem Syrakusaner darum, die Politik Roms zu seinen Gunsten zu beeinflussen: Hieron habe mit seiner Hilfsaktion versucht, für einen von ihm geplanten Feldzug gegen die Mamertiner Roms Neutralität zu erkaufen.46 Zambon hat mit dieser Auffassung zweifellos einen wichtigen Punkt getroffen. Spätestens von dem Augenblick an, da Roms Streitkräfte sich zur Belagerung Rhegions anschickten, muss Hieron sich darüber im Klaren gewesen sein, dass auch der äußerste Süden Italiens über kurz oder lang unter römische Kontrolle geraten und Rom sich somit auf der italischen Seite der Meerenge als die beherrschende Macht etablieren würde. Für den syrakusanischen Machthaber, dessen Kriegspläne letztendlich nicht nur auf die Zurückdrängung der Mamertiner, sondern auf ihre Unterwerfung und die Gewinnung von Messina hinausliefen,47 musste es von höchster Bedeutung sein, das Wohlwollen dieser mit den Sikelioten nunmehr auf Tuchfühlung rückenden Großmacht zu gewinnen. In dieser Konstellation dürfte ihm die Messina-Mission der Römer, die ihm kaum verborgen geblieben sein kann, Anlass zur Beunruhigung gegeben haben. Wenn die Mamertiner sich bei dieser wohl ersten Kontaktaufnahme48 bereit gezeigt hatten, dem von Rom an sie herangetragenen Wunsch zu entsprechen, dann konnte ein solches Entgegenkommen aus der Sicht außenstehender Beobachter recht gut den Keim einer

46   Zambon

(Anm. 15) 197: «Hiero had to assure himself the neutrality of the Romans in the following war season against the Mamertines and in all probability this had to be according to his own projects the counterbalance for the help he gave to the Romans in front of Rhegium.» 47  S. die Berichte über Hierons Vorgehen gegen die Stadt Messina nach seinem Sieg über das Mamertinerheer am Longanos (Diod. 22, fr. 26, 6–8 Goukowsky = 22, 13, 6–8 Walton; Zon. 8, 8, 4). 48  Die Möglichkeit einer schon während des Pyrrhoskrieges stattgehabten Kooperation zwischen Karthagern, Römern und Mamertinern, die man in der Forschung aus den dunklen Andeutungen eines Diodor-Fragments (Diod. 22 fr. 15 Goukowksy = 22, 7, 5 Walton) erschließen zu können glaubte, kann hier außer Acht bleiben, da die diesbezüglichen Rekonstruk­ tio­nen einerseits nicht über jeden Zweifel erhaben sind (s. Bleckmann [Anm. 5] 134–137), andererseits sich zwischen 277/276 und 271/270 die politischen Konstellationen jedenfalls so grundlegend geändert hatten, dass eine römisch-mamertinische Annäherung um 271 oder 270 den Charakter eines diplomatischen Neuanfanges haben musste.

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weiteren Annäherung der beiden Mächte in sich tragen. Damit aber eröffnete sich die – aus Hierons Sicht fatale – Möglichkeit, dass die Mamertiner in ein dauerhaftes Freundschaftsbündnis mit den Römern eintreten und in ihrer Auseinandersetzung mit den sizilischen Griechen an Rom einen übermächtigen Rückhalt gewinnen ­könnten. Angesichts solch drohender Perspektiven lag es für Hieron nahe, seinerseits um die Gunst der Römer zu werben, um auf diese Weise dem Einfluss der Mamertiner entgegenzuwirken. Insofern wird man die von Zambon ins Spiel gebrachte Erklärung, soweit sie das generelle Motiv für Hierons Annäherung an Rom betrifft, für durchaus plausibel halten dürfen. Vielleicht aber dürfen wir hinsichtlich des Zeitpunkts und der konkreten Form der Hilfeleistung noch eine speziellere Motivation in Erwägung ziehen: Wir erfahren aus Zonaras’ Bericht, dass die römischen Belagerungstruppen vor Rhegion sich zu dem Zeitpunkt, als Hieron ihnen zu Hilfe kam, «in einer üblen Lage befanden» (ἐκακοπάθησαν), und dass es Hierons Unterstützung war, die sie aus ihrer Verlegenheit erlöste. Wenn nun Zonaras unmittelbar darauf schon die Einnahme der Stadt berichtet, so legt dies die Vermutung nahe, dass in der von ihm zugrunde gelegten, sicherlich ausführlicheren Darstellung des Cassius Dio das Eingreifen Hierons für die Einnahme Rhegions kausal war oder diese zumindest wesentlich erleichterte. Demnach hat der syrakusanische Machthaber erst zu einem Zeitpunkt in das Geschehen eingegriffen, als der erfolgreiche Ausgang des römischen Unternehmens fraglich zu werden begann, dann aber in einem massiven und für Roms Sieg entscheidenden Ausmaß. Diese Vorgehensweise deutet darauf hin, dass es Hieron in der gegebenen Situation – unabhängig von allfälligen weiterreichenden Plänen zur Gestaltung seines Verhältnisses zu den Römern – vor allem darauf ankam, zu verhindern, dass die Römer in ihrer Entschlossenheit, die Belagerung Rhegions bis zum siegreichen Ende aufrecht zu erhalten, wankend werden könnten. Der Syrakusaner hat demnach die Möglichkeit eines Nachlassens des römischen Kampfeswillens als eine unwillkommene Wendung angesehen, die auch für Syrakus unliebsame Folgen nach sich ziehen konnte und daher verhindert werden musste. Was kann Hieron dabei konkret befürchtet haben? Das ‹Worst-Case-Szenario› ­eines völligen Scheiterns der Belagerung und des Weiterbestehens eines unabhängigen und griechenfeindlichen rheginischen Kampanerstaates konnte im Hinblick auf den von den Römern mit Entschiedenheit vertretenen Anspruch auf die Vorherrschaft in Italien und ihren in vielen Kriegen unter Beweis gestellten hartnäckigen Siegeswillen nicht als wahrscheinlich gelten. Ein plausibleres – und für den Syrakusaner potentiell nicht weniger unliebsames – Szenario hingegen bestand darin, dass die Römer, der Entbehrungen und Schwierigkeiten müde, sich zum Abschluss einer Konvention bereit gefunden hätten, in der ihnen die Übergabe von Rhegion, den Belagerten aber freier Abzug aus der Stadt zugesichert worden wäre. Das hätte dem Exempel entsprochen, das die Römer selbst zwei Jahre zuvor gesetzt hatten, als sie bei der Einnahme von Tarent der epirotischen Garnison den Abzug gestatteten.



Roms Kontakte zu Hieron II. und den Mamertinern 357

Im Falle der Rhegion-Kampaner nun wäre aus syrakusanischer Sicht zu b ­ efürchten gewesen, dass bei einer unter solchen Bedingungen zustande kommenden Kapitulation die Abziehenden sich nach Sizilien wenden würden, um sich dort ihren Stammesverwandten in Messina anzuschließen.49 Eine solche Verstärkung seiner mamertinischen Widersacher zu verhindern, musste für Hieron ein vordringliches Anliegen darstellen, und wir können schon deshalb die in Zonaras’ Bericht implizierte Vorstellung ernst nehmen, dass er sich auf Seiten der Römer sehr intensiv engagiert und einen wesentlichen Beitrag zu ihrem Sieg und zur Vernichtung der rheginischen Kampaner geleistet hat.50 Zonaras zufolge hat der Herrscher von Syrakus den hungernden Belagerern nicht nur mit Getreidelieferungen unter die Arme gegriffen, sondern ihnen auch «Soldaten» (στρατιῶται) zu Hilfe gesandt. Letztere Behauptung ist auch von jenen Forschern, die dem hieronischen Hilfseinsatz eine grundsätzliche Glaubwürdigkeit zuerkennen wollen, vielfach bezweifelt worden.51 Man verwies in diesem Zusammenhang einerseits darauf, dass eine Truppensendung – im Gegensatz zur bloßen Getreidelieferung – eine förmliche Allianz voraussetzen würde,52 andererseits auf den Konflikt zwischen Hieron und den Mamertinern, der es dem Syrakusaner nicht erlaubt hätte, nennenswerte Truppenkontingente zur Unterstützung der Römer abzustellen.53

49  Eine

Bereitschaft der Mamertiner zur Aufnahme darf man m.  E. wohl zumindest gegenüber der Mehrheit der rheginischen Kampaner voraussetzen. Auch wenn, wie Bleckmann wahrscheinlich machen konnte (s.  o., S. 351 mit Anm. 32), zwischen den Führungsgruppen in Messina und Rhegion ein gespanntes Verhältnis herrschte, wird sich eine daraus allenfalls resultierende Abneigung der Mamertinerführer nicht auf die breite Masse der Rhegionkampaner erstreckt haben. Im Hinblick auf ihre Expansionpolitik und die ihnen von Hierons Seite her drohende Kriegsgefahr dürfte die Vorstellung, eine größere Zahl kriegstüchtiger Stammesverwandter in die eigenen Reihen aufzunehmen, für die Mamertiner nichts Abschreckendes gehabt haben. 50  S.  o., S. 345 mit Anm. 10. Die von Holm (Anm. 13) 290 und La Bua (Anm. 5) 130  f. vertretene Annahme, dass eine über bloße Getreidegeschenke hinausgehende Unterstützung der vor Rhegion stehenden Belagerungstruppen einen formellen Bündnisvertrag zwischen Hieron und den Römern voraussetze, ist m.  E. nicht zwingend, da es sich ja um ein bloß temporäres, auf einen bestimmten Zweck gerichtetes Zusammenwirken handelte. Wenn La Bua in diesem Zusammenhang auf die Verwendung der Begriffe φίλος καὶ σύμμαχος und συμμαχία in dem Hieron gewidmeten Exkurs bei Zon. 8, 6, 15 verweist, so nimmt er zu wenig Bedacht auf die Möglichkeit, dass wir es hier mit einer Rückprojektion des zwischen Rom und Hieron erst nach 263 gegebenen Rechtsverhältnisses zu tun haben könnten (dazu o. Anm. 18, vgl. Bleckmann [Anm. 5] 143 Anm. 79). In Wirklichkeit hat die von Hieron während der Belagerung von Rhegion geleistete Hilfe zwar wahrscheinlich zu einer offiziellen Dankesbezeigung der Römer, nicht aber zur Bildung einer dauerhaften Allianz zwischen Rom und Syrakus geführt, s.  u., S. 360  f. 51  S. neben den o. Anm. 13 angeführten Autoren auch Stauffenberg (Anm. 15) 8 und Berve (Anm. 17) 13, die in ihrer Wortwahl zu erkennen geben, dass sie den Getreidelieferungen größere Glaubwürdigkeit zuerkennen möchten als der Truppensendung. 52  So Holm (Anm. 13) 290; Molthagen (Anm. 14) 93  f. 53   Molthagen (Anm. 14) 93  f.

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Wir wissen jedoch nicht, um welche Truppengattung es sich bei den von Zonaras genannten στρατιῶται überhaupt gehandelt hat. An größere Kontingente regulärer Hopliten-Infanterie wird man wohl schon deshalb nicht denken dürfen, weil die römischen Armeen mit dieser Truppengattung ohnedies gut versehen waren; die Entsendung kleiner Abteilungen von für Belagerungszwecke besonders geeigneten Spezialtruppen hingegen, etwa leichter, mit Fernwaffen ausgestatteter Infanterie54 und mit dem Bau und Betrieb von Kriegsmaschinen vertrauter Pioniere55 würde vor dem Hintergrund der anzunehmenden römischen Bedürfnisse durchaus Sinn ergeben.56 Mit der Einnahme Rhegions und der Vernichtung der dortigen Kampaner hatte ­Hierons Einsatz sowohl aus der Sicht des Syrakusaners als auch der Römer seinen Zweck erfüllt. Es bleibt die Frage zu stellen, ob sich daran weitere Beziehungen zwischen Rom und Syrakus geknüpft haben. Eine Antwort darauf soll nunmehr im Rahmen unserer Schlussbetrachtung versucht werden.

*** Im Zuge der oben angestellten Überlegungen haben wir feststellen können, dass sich die von Zonaras für die Belagerung Rhegions berichteten Kontakte Roms zu den Mamertinern und Hieron im Kontext der gegebenen Situation als durchaus nachvollziehbar und daher historisch glaubwürdig erweisen lassen. Im Hinblick auf die Rolle, die die Mamertiner und Hieron sechs Jahre später beim Ausbruch des Ersten Punischen Krieges gespielt haben, drängt sich nunmehr die Frage auf, ob die 270 erfolgte Kontaktaufnahme länger dauernde freundschaftliche Beziehungen im Gefolge gehabt haben könnte. Im Falle der Mamertiner geben uns die Quellen keinen Anlass, dergleichen in Erwägung zu ziehen: in Dios Referat des später von den Karthagern gegen Rom gerichteten Vorwurfs der Einmischung in Sizilien findet sich nur die mit Hieron geschlossene φιλία erwähnt,57 nicht aber eine vergleichbare Verbindung mit den Mamertinern, die

54   Vacanti (Anm. 15) 134 verweist in diesem Zusammenhang zu Recht auf die Analogie der von Hieron den Römern im Zweiten Punischen Krieg gestellten Truppen (Pol. 3, 75, 7; Liv. 22, 37, 8). 55  Man beachte in diesem Zusammenhang, dass einer bei griechischen Autoren bewahrten Überlieferung zufolge die Repräsentanten Roms sich im Jahre 264 den Karthagern gegenüber gerühmt haben sollen, die Römer hätten von den Griechen die Belagerungskunst erlernt (Ined. Vaticanum III, Z. 21–25, ed. A. B. Drachmann, Diodors römische Annalen, 1912, p. 69; vgl. Diod. 23, fr. 3 Goukowsky = 23, 2, 1–2 Walton). 56  Die Vermutung von La Bua (Anm. 5) 124  f. 132 und De Sensi Sestito (Anm. 12) 54  f., dass Hieron die Römer mit Seestreitkräften unterstützt habe, findet im Wortlaut der Zonaras­ stelle keine Stütze und kann auch unter sachkritischen Gesichtspunkten nicht als wahrscheinlich gelten, s. Vacanti (Anm. 15) 134 Anm. 578. 57  Dio, fr. 43, 1 Boissevain, zit. o., S. 343.



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doch im Hinblick auf die Konstellation von 264 ein ebenso gut geeignetes Material für antirömische Kriegsschuldpolemik hätte bieten müssen. Noch aussagekräftiger ist der Umstand, dass in Dios Darstellung der Vorgeschichte des Ersten Punischen Krieges Roms Intervention zugunsten der Mamertiner nicht mit einem bestehenden Freundschaftsband oder gar einer Bündnisverpflichtung, sondern mit der italischen Herkunft der Mamertiner und ihrem Hilfegesuch begründet wird.58 Ziehen wir in Betracht, dass sich nach unserer Rekonstruktion die Rolle der Mamertiner während der Belagerung von Rhegion auf bloße neutrale Zurückhaltung beschränkt hatte, braucht uns dieser Befund nicht zu verwundern. Etwas anders scheinen die Dinge im Falle des römisch-syrakusanischen Verhältnisses zu liegen. Wenn Zonaras im Anschluss an den Bericht über die Einnahme Rhe­ gions feststellt, Hieron sei von den Römern unter ihre socii et amici gezählt worden,59 so mag dies im Kontext der Stelle als ein Vorausgriff auf das später während des Großteils seiner Herrschaft zwischen ihm und den Römern bestehende Verhältnis zu werten sein,60 aber es bleibt der von der Karthagern erhobene Vorwurf bezüglich der von den Römern mit Hieron geschlossenen φιλία. Sicherlich haben wir hier damit zu rechnen, dass die hinter dieser Behauptung stehende Realität im Zuge der nach 264 einsetzenden ‹Kriegsschulddebatte› verzerrt worden ist, aber es scheint doch mehr als bloße Erfindung dahinter zu stecken. Plausibler scheint die Annahme, dass der Vorwurf eines römischen diplomatischen Ausgreifens nach Syrakus auf in der karthagischen Führungsschicht verbreitete genuine Erinnerungen an eine tatsächlich stattgehabte und von Seiten Karthagos als irritierend empfundene diplomatische Kontaktaufnahme zwischen Rom und Syrakus zurückgeht. Die rechtliche Grundlage der während der Belagerung von Rhegion zustande gekommenen Kooperation zwischen Hieron und dem römischen Staatswesen wird man sich wohl als einen jener ‹Feldherrnverträge› vorzustellen haben, in denen römische Imperatoren im Laufe ihrer Feldzüge eine temporäre Zusammenarbeit mit auswärtigen Staaten und Herrschern vereinbarten. Das Wesen derartiger Verträge und ihre über den Anlassfall hinausreichende Wirkung sind in der Forschung mehrmals, am ausführlichsten zuletzt von Andreas Zack, herausgearbeitet worden. Es ist davon auszugehen, dass diese Vertragswerke von ihrem rechtlichen Charakter her durchaus als foedera zu fassen sind, aus denen sich detaillierte Waffenhilfsverpflichtungen allerdings nur für die Dauer des Konflikts, der den Vertragsschluss

58  So in der Rede des römischen Emissärs C.  Claudius in Messina, Dio, fr. 43, 6 καὶ προσυπέσχετό σφισι βοηθήσειν καὶ διὰ τὸ γένος αὐτῶν τῆς ᾿Ιταλίας ὂν καὶ διὰ τὴν αἴτησιν τῆς ἐπικουρίας ἣν ἐπεποίηντο. Vgl. Pol. 1, 10, 2, wo die Mamertiner das 264 an Rom gerichtete Hilfegesuch ebenfalls nur mit ihrer Stammesverwandtschaft begründen (… δεόμενοι βοηθήσειν σφίσιν αὐτοῖς ὁμοφύλοις ὑπάρχουσιν). 59  Zon. 8, 6, 15, zit. o., S. 344. 60  S.  o., S. 347 mit Anm. 18.

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veranlasst hatte, ergaben. Dennoch wurde dadurch auch ein über diesen Anlassfall ­hinaus fortwirkendes bilaterales Verhältnis zwischen den Vertragspartnern begründet, das im Sprachgebrauch der römischen Quellen mit den Begriffen amicitia und/ oder societas bezeichnet zu werden pflegte. Dieses Verhältnis war durch die gegenseitige Anerkennung der Souveränität sowie einer gegenseitigen Friedens- und Neutralitätspflicht gekennzeichnet.61 Darüber hinaus gehende verbindliche Beistandspflichten ließen sich, sofern der Vertragstext nichts anderes vorsah, aus dem amicitia-Verhältnis nicht ableiten, so dass den Römern im Falle einer kriegerischen Verwicklung zwischen einem ihrer amici und einer dritten Macht die Entscheidung freistand, ob und wieweit sie sich zugunsten des einstigen Verbündeten engagieren wollten.62 Dass auch dem syrakusanisch-römischen Zusammenwirken vor Rhegion ein mit dem römischen Befehlshaber vor Ort, also dem Konsul L. Genucius Clepsina oder seinem Nachfolger Cn. Cornelius Blasio,63 geschlossenes Abkommen zugrunde lag, kann schon deshalb als wahrscheinlich gelten, weil das Ausmaß und die Dauer der Hilfeleistung wie auch die Frage allfälliger römischer Gegenleistungen (Verpflichtung zu wohlwollender Neutralität gegenüber Hierons eigenen Kriegsplänen?) einer rechtlichen Regelung bedurft haben werden, dies umso mehr, wenn es sich nicht bloß um Getreidelieferungen, sondern um Truppensendungen handelte.64 Ein solcher ‹Feldherrnvertrag› bedurfte der Autorisierung durch die Komitien, die aber, wie Zack gezeigt hat, auch nachträglich erteilt werden konnte, womit dann das fortdauernde amicitia-Verhältnis als definitiv begründet galt. Die Annahme liegt nahe, dass auch das der Kooperation vor Rhegion zugrunde liegende Abkommen eine solche Bestätigung in Rom fand und dass es dieser Vorgang ist, auf den sich Cassius Dios Notiz über die vor den Ersten Punischen Krieg zu datierende φιλία mit Hieron65 und Zonaras’ vielleicht anachronistisch verzerrte Angabe über die auf die Einnahme Rhegions folgende Anerkennung Hierons als φίλος … καὶ σύμμαχος66 beziehen. Die damit begründete amicitia dürfte, wie gesagt, keine über die Friedens- und Neutralitätspflicht hinausgehende Verpflichtung nach sich gezogen haben. Dennoch ist es gut vorstellbar, dass die Nachricht von ihrer Ratifizierung bei den politischen Führern Karthagos, die es als eines der Ziele ihrer Außenpolitik ansahen, die Römer

61  A.  Zack, Studien zum «römischen Völkerrecht», 2001, 184–214 und 240  f.; vgl. auch schon W. Dahlheim, Struktur und Entwicklung des römischen Völkerrechts im dritten und zweiten Jahrhundert v. Chr., 1968, 147  f. Zur amicitia als weiterwirkender Folge von Friedensund Symmachieverträgen s. auch A. Heuss, Die völkerrechtlichen Grundlagen der römischen Außenpolitik in republikanischer Zeit, 1933, 55–57. 62   Zack (Anm. 61) 210–212 und 240  f. 63  S.  o., Anm. 6. 64  S.  o., S. 357  f. 65  Dio fr. 43, 1 Boissevain, zit. o., S. 343 mit Anm. 1. 66  Zon. 8, 6, 15, zit. o., S. 344 mit Anm. 4.



Roms Kontakte zu Hieron II. und den Mamertinern 361

nach Möglichkeit von Sizilien fernzuhalten,67 zeitweilig die Furcht vor der Bildung einer Achse Syrakus–Rom aufkeimen ließ. Tatsache ist nun aber, dass es vor dem Ersten Punischen Krieg zur Bildung einer solchen Allianz nicht gekommen ist. Den klarsten Beweis dafür bildet weniger das Schweigen der Quellen als der Umstand, dass 264 die Mamertiner oder zumindest ein nennenswerter Teil von ihnen keine Bedenken trugen, sich an Rom zu wenden, um dort gegen Hieron Hilfe zu erlangen68 – ein Akt, der nur dann als sinnvoll erscheinen konnte, wenn man seitens der Mamertiner damals nicht von der Existenz eines über den Rahmen der unverbindlichen amicitia hinausreichenden Naheverhältnisses zwischen Rom und Syrakus ausgehen konnte. Auf der anderen Seite konnten sich auch die Mamertiner bei ihrem Hilfeersuchen auf keinerlei ihnen gegenüber bestehende Verpflichtungen seitens der Römer berufen. Dies ergibt sich einerseits, wie schon erwähnt, aus dem argumentativen Rückgriff auf ihre italische Abstammung,69 andererseits aus dem Umstand, dass sich die Römer die Entscheidung zur Intervention auf Sizilien nicht leicht gemacht und dem mamertinischen Gesuch erst nach längerem Zögern Folge geleistet haben.70 Unabhängig von der Frage nach den Gründen für diese Zurückhaltung, die im hier gegebenen Rahmen nicht behandelt werden kann, ergibt sich daraus für das Jahr 264 eine Konstellation, in der Rom gegenüber keinem der sizilischen Gemeinwesen aktuell bindende Beistandsverpflichtungen gehabt haben kann. Es zeigt sich schon daran recht deutlich, dass die Römer die diplomatischen Beziehungen, die sie im Jahre 270 mit den Mamertinern und dem von Hieron geführten Syrakus anknüpften, nur als Mittel zur Sicherstellung des Erfolgs ihrer militärischen Operationen in Rhegion sahen. Nichts deutet darauf hin, dass sie diese Verbindungen zwischen 270 und 264 aktiv weiter pflegten oder gar, dass sie während jener Jahre eine Sizilienpolitik verfolgten, die man als Vorbereitung eines machtpolitischen Ausgreifens über die Straße von Messina hinaus verstehen könnte. Dementsprechend ist dann, als im Jahre 264 mit dem mamertinischen Hilfeersuchen die Frage nach dem Für und Wider eines solchen Ausgreifens auf die Tages67  Auch

wenn man den von Philinos behaupteten Vertrag mit der Verpflichtung der Römer, sich von Sizilien, der Karthager, sich von Italien fernzuhalten, für unhistorisch hält (vgl. o., Anm. 20), wird man wohl davon ausgehen müssen, dass Karthager und Römer spätestens seit der Pyrrhoskriegszeit das jeweils für sich beanspruchte Einflussgebiet im Sinne der bei Philinos implizierten Regel zu definieren pflegten und dies der jeweils anderen Seite auch kommuniziert wurde, s. Heftner (Anm. 2) 343; vgl. Eckstein (Anm. 35) 79, Anm. 21. 68  Pol. 1, 10, 1  f.; Zon. 8, 8, 4; s. dazu B. D. Hoyos, Unplanned Wars. The Origins of the First and Second Punic Wars, 1998, 33–46 mit weiteren Belegen und der älteren Lit. 69  S.  o., S. 359 mit Anm. 58. 70  Pol. 1, 10, 3–11, 1, s. dazu Hoyos (Anm. 13) 57–63. Dass die römische Hilfe auf sich warten ließ, bestätigt auch Zonaras (8, 8, 6). Wenn der letztgenannte Autor dennoch behauptet, dass der Beschluss zur Hilfeleistung unverzüglich gefasst worden sei (Zon. 8, 8, 4 und 6), wird wohl der Wunsch dahinterstecken, den Römern in ihrer Eigenschaft als Helfer und Verbündete der Mamertiner im Verhältnis zu den Karthagern die ‹älteren Rechte› zuzuschreiben.

362

Herbert Heftner

ordnung des Senats gestellt wurde, die sich darüber entwickelnde Debatte nicht von der Rücksichtnahme auf irgendwelche von 270 her stammenden Verpflichtungen, sondern allein von den aus der aktuellen Situation geschöpften Hoffnungen und Befürchtungen bestimmt worden.71 Im Lichte dieser Erkenntnisse erweisen sich die im Geschichtswerk des Cassius Dio/Zonaras behaupteten Kontakte, die die Römer zur Zeit ihres Vorgehens gegen Rhegion mit den Mächten des östlichen Siziliens geknüpft haben sollen, als glaubwürdig, aber ephemer. Ihre Wirkung erschöpfte sich in der Erleichterung der Eroberung Rhegions durch römische Truppen, für die darauf folgende Entwicklung, die schließlich in Roms Entschluss zur Intervention in Messina und im Ausbruch des Ersten Punischen Krieges kulminierte, sind sie – auch wenn die prokarthagische Publizistik anderes behauptete – ohne Bedeutung geblieben. Institut für Alte Geschichte und Altertumskunde, Papyrologie und Epigraphik der Universität Wien Universitätsring 1 1010 Wien Österreich [email protected]

71  Eine Bezugnahme auf die 270 stattgehabte Kontaktaufnahme könnte man allenfalls noch in der von dem römischen Konsul Appius Claudius 264 vor Beginn der Feindseligkeiten verkündeten Erklärung erkennen, der zufolge die Römer nicht in kriegerischer Absicht gegen Hieron vorgehen würden (… πρὸς Ἱέρωνα πόλεμον μὴ ἐπιβήσεσθαι Diod. 23, fr. 2, 3, 3 Goukowsky = Diod. 23, 1, 4 Walton). Falls es sich bei dieser – in den Trümmern des diodorischen Werkes nur fragmentarisch überlieferten – Botschaft um einen Versuch gehandelt haben sollte, den Syrakusaner mit der Erinnerung an die seinerzeitige φιλία aus der Allianz mit den Karthagern herauszubrechen, erwies sich dies als Fehlschlag, da Hieron den römischen Annäherungsversuch mit scharfen Worten zurückwies (Diod. 23, fr. 2, 3, 4 Goukowsky = Diod. 23, 1, 4 Walton).

ISABELLE MOSSONG – JUAN MANUEL ABASCAL

Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta (Astorga, León, Hispania citerior) En el verano de 1967, con motivo de las obras llevadas a cabo en Astorga (Asturica Augusta) en el solar situado en la confluencia de la calle Leoncio Núñez y Paseo de la Muralla, aparecieron ocho epígrafes1 cuyo aspecto frontal es el de un altar, aunque su grosor es más próximo al de una estela, y que carecen de foculus superior.2 Todos los monumentos contienen la dedicatoria realizada por varios procuratores Augusti de la Hispania citerior a diferentes divinidades, entre las que se encuentran las de la triada capitolina3 y algunas del panteón romano (Fortuna Redux),4 una del panteón céltico-romano (Apollo Grannos) junto al culto alejandrino de Isis e Serapis,5 y otra Este trabajo se ha realizado con financiación del proyecto HAR2015-65168-P (MINECO/ FEDER) de la Secretaría de Estado de Investigación, Desarrollo e Innovación del Gobierno de España y de la Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik des Deutschen Archäologischen Instituts. Agradecemos a S. Bönisch-Meyer, R. Haensch, Chr. Schuler así como al evaluador anónimo sus valiosos consejos, que han contribuido a mejorar la calidad de este texto. 1   García y Bellido 1968, 191–209, con los detalles del descubrimiento; Diego 1968, 91–106; Nony 1970, 195–202; Scheid 1998, 273. Omitimos la numerosa bibliografía posterior. 2  Sobre el tema de altares votivos en general, véase Busch – Schäfer (ed.) 2014, donde están analizados varios conjuntos de altares en su contexto de colocación. 3   García y Bellido 1968, 194  s. n.º 1, fig. 1 con foto (AE 1968, 229; HAEpigr 2453; ILER 5947) y Rabanal – García 2001, 97–99 n.º 40, con toda la bibliografía anterior. El dedicante es el procurator Augustorum provinciae Hispaniae citerioris C. Iulius Silvanus Melanio (PIR² I 581; Pflaum 1960/1961, II, 734 n.º 276; Abascal – Alföldy 1998, 157–168). 4   García y Bellido 1968, 204  s. n.º 6, fig. 6 con foto (AE 1968, 233; HAEpigr 2458; ILER 5959) y Rabanal – García 2001, 91  s. n.º 35 con toda la bibliografía anterior. El dedicante es el procurator Augusti Pullius Maximus (no P. Ulpius Maximus) con su esposa y su hijo. Existe otra dedicación para Fortuna Redux: García y Bellido 1968, 206  s. n.º 8, fig. 8 con foto (AE 1968, 234; HAEpigr 2460; ILER 5960) y Rabanal – García 2001, 93 n.º 36 con toda la bibliografía anterior. El dedicante es el procurator Augusti C. Otacilius Octavius Saturninus, v(ir) e(gregius), con su hija y su nieto. 5   García y Bellido 1968, 196–198 n.º 2, fig. 2 con foto (AE 1968, 230; HAEpigr 2454; ILER 5954) y Rabanal – García 2001, 121–123 n.º 60 con toda la bibliografía anterior. Para Apollo Grannos cf. Hainzmann 2016, 244 y 256. El dedicante es de nuevo C. Iulius Silvanus Melanio. Otra inscripción dedicada por el procurator Augusti Claudius Zenobius menciona solo a Isis y Serapis: García y Bellido 1968, 205  s. n.º 7, fig. 7 con foto (AE 1968, 232; HAEpigr 2459; ILER 5953) y Rabanal – García 2001, 120  s. n.º 59 con toda la bibliografía anterior.

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Isabelle Mossong – Juan Manuel Abascal

del ámbito griego oriental.6 Este registro tan variado puede guardar relación con los lugares de origen de los procuradores y con las devociones adquiridas en los lugares recorridos a lo largo de su carrera, pero también con los votos realizados para pedir la protección de los familiares que viajaban con ellos.7 Por desgracia, no conocemos la naturaleza del edificio que albergaba todas estas dedicaciones de diferente cronología, que se colocaron entre los años finales del gobierno de Commodo y el final de la época severiana.8 Todos los monumentos presentan una superficie posterior poco cuidada, porque estuvieron situados inicialmente junto a una pared y esta parte quedaba oculta a la vista. En su parte frontal, algunos presentan pulvinos y fastigios decorativos9 y otros adoptan el aspecto de altares de cabecera recta. Probablemente, todos estos monumentos formaron parte de una serie más numerosa, que estuvo colocada en un templo público, en un capitolio urbano10 o más probablemente en un espacio religioso dentro de la residencia de los procuratores de la Hispania citerior que debió existir en Asturica Augusta.11 Dos de estos monumentos nos interesan aquí de manera mas detallada: se trata de las dedicaciones del procurador P. Aelius Hilarianus que dicen así: 1. Dis deabusque quos ius fasque est precari in Pantheo.12 2. Iovi Optimo Maximo Iunoni Reginae Minervae Victrici.13 Esos textos, dedicados por el procurator Augusti P. Aelius P. f. Hilarianus14 con sus hijos, presentan damnationes memoriae de un título imperial. En la edición original 6   García y Bellido 1968, 198–202 n.º 3, fig. 3 con foto (AE 1968, 231; HAEpigr 2455) y Rabanal – García 2001, 123–125 n.º 61 con toda la bibliografía anterior. El dedicante es otra vez C. Iulius Silvanus Melanio, pero esta vez el texto es griego. 7  Cf. Scheid 1998, 273. Sobre los procuradores y funcionarios que se desplazaban a sus destinos acompañados de su familia, cf. Haensch 1997, 710  s. y ahora Abascal 2011, 289–317. Sobre los viajes de los procuradores al interior de una provincia, véase Haensch 2006. 8   Alföldy 2000, 65–67. 9   Gamer 1989, 239. 10   Blanco 1977, 109; Mangas 1986, 288; Scheid 1998, 274. 11  Tal es la hipótesis, muy convincente, de Scheid 1998, 274, que compara este conjunto con el de los procuratores de Sarmizegetusa. 12   García y Bellido 1968, 202  s. n.º 4, fig. 4 con foto (AE 1968, 227; HAEpigr 2456; ILER 5967) y Rabanal – García 2001, 150  s. n.º 81 con la bibliografía anterior. Cf. Tranoy 1981, 183; Gamer 1989, 239 n.º LE 10; Alföldy 2000, 65. 13   García y Bellido 1968, 203  s. n.º 5, fig. 5 con foto (AE 1968, 228; HAEpigr 2457; ILER 5948) y Rabanal – García 2001, 96  s. n.º 39 con la bibliografía anterior. Cf. Blanco 1977, 109 y fig. 2; Tranoy 1981, 183; Mangas 1986, 288; Gamer 1989, 239 n.º LE 11; Haensch 1997, 488; Scheid 1998, 273; Alföldy 2000, 65; Crespo – Alonso 1999, 139  s. n.º 190. 14   Ojeda 1993, 176  s. n.º 55; Haensch 1997, 488; Scheid 1998, 273; Alföldy 2000, 65; Abascal 2009, 506. Cf. Eck 1981, 235  s. (AE 1982, 577). Hay que llamar la atención sobre el hecho de que el cognomen de este procurator sólo se repite en Hispania sobre una inscripción de Tarragona (CIL II² 14, 979 = II 4118), de época severiana, en donde se relacionan los nombres



Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta 365

de García y Bellido, que no realizó autopsia de las lagunas para determinar la identidad del emperador citado, se propone el nombre de Severo Alejandro15 y no el de Commodo. En función de los títulos imperiales, D. Nony propuso entender aquí el nombre de Commodo.16 G. Alföldy tuvo ocasión de revisar las inscripciones en 1968 y reconoció el nombre de Commodo,17 aunque no publicó sus resultados, y sólo mucho después, en el año 2000, escribió que «reliquias nominum Commodi erasorum certe legere potui a. 1968, cum titulos supra laudatos recognovi».18 Sin embargo, esta lectura aún no ha sido comúnmente generalmente aceptada, como lo prueba el hecho de que dos de los últimos editores, M. Rabanal y S. García, consideran como alternativas – además de Commodo – a los emperadores Heliogábalo, Severo Alejandro, Filipo y Trajano Decio.19 Es decir, el asunto está lejos de quedar definitivamente solucionado de una vez por todas. En el marco de la revisión de las inscripciones de Asturica Augusta hemos tenido ocasión de estudiar de nuevo estos dos epígrafes, conservados en el Museo de los Caminos de Astorga (León)20 y hemos podido fotografiar con cuidado las lagunas producidas por las damnationes, de manera que ahora se puede afianzar la lectura sin ninguna dificultad. La primera de las dos inscripciones dedicadas por P. Aelius P. f. Hilarianus (Figuras 1–3), de mármol ligeramente grisáceo, tiene forma de altar (?) coronado por una superficie plana, y está decorado en la parte delantera con pulvini y fastigium (Figura 1);21 la superficie frontal está pulida pero las laterales y la posterior sólo están alisadas. Las molduras que delimitan la pars media no se prolongan a los lados y tampoco a la parte posterior. Sus dimensiones son 110 × 47 × 27 cm (pars media: 64 × 47 × 27 cm), por lo que es demasiado estrecho para considerarlo un altar propiamente dicho y, además, carece de foculus. El texto está escrito entre líneas paralelas de pautado, aún visibles, y la altura de las letras es de 4 cm, excepto la I longa en los dos primeros renglones, en donde mide 5 cm, y la última I de la quinta línea, que sólo mide poco más de 1 cm. Las interpunciones tienen forma de hederae. Merece destacarse la presencia de numerosos ápices.

de unos 40 soldados que formaban el officium del gobernador de la capital de la Citerior (cf. Haensch 1997, 484  s.). 15   García y Bellido 1968, 204; seguido en Diego 1986, 27. 16   Nony 1970, 196; seguido en Tranoy 1981, 183. Menos precisión en Mañanes 1982, 23: «desde Commodo a Alejandro Severo»; el mismo comentario en id., 2000, 27. 17  W. Eck, RE Suppl. XV (1978), 3, s.  v. Aelius, n.º 69a. 18  G. Alföldy, ad CIL VI 41278, seguido en toda la bibliografía moderna; cf. Ozcáriz 2013, 194. 19   Rabanal – García 2001, 97, nota 116. 20  La autopsia tuvo lugar los días 28 de junio de 2016 y 25 de marzo de 2017. Agradecemos a los responsables de la colección todas las facilidades que dieron para nuestro trabajo. 21  AE 1968, 227; cf. nota 12.

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Isabelle Mossong – Juan Manuel Abascal

En las dos últimas líneas fue borrado con poco cuidado el nombre del emperador, de modo que en la primera de ellas aún puede leerse el nombre de Commodo (Figuras 2 y 3). Las letras han desaparecido casi por completo pero se reconoce sin dificultad la parte inferior de la C inicial, los extremos superior e inferior de la O, varios trazos de las dos M, la segunda O, el arco de la D y el extremo superior de una I longa que formaba un nexo con ella. En la séptima línea fueron borradas las letras pero no los ápices (Figuras 1–3), de manera que la comparación con el segundo monumento conservado del mismo dedicante (Figura 4), permite saber que allí debía decir Aug(usti) [[[Pii Félícis]]] de manera que los dos ápices conservados corresponden exactamente a las mismas dos letras en ambos epígrafes. En consecuencia, no hay dificultad alguna para suplir en AE 1968, 227 el siguiente texto: Dis · deabusque quós iús fásque est precári · in Pantĥeo P(ublius) · Ael(ius) · P(ubli) · f(ilius) · Hilarianus 5 próc(urator) · Âug(usti) cum líberís pró salúte [[C.ọm .m . ọd.ˆị]] Aug(usti) [[[Pii Félícis]]]. 1 I longa || 2 I longa || 5 I final de menor tamaño.

«A los dioses y diosas a quienes es lícito y justo implorar en el Panteón. Publio Aelio Hilariano, hijo de Publio, procurador imperial, (dedicó este monumento) con sus hijos por la salud de Commodo Augusto Pio Felix.» El segundo altar de los mismos dedicantes (Figuras 4–6),22 P. Aelius Hilarianus y sus hijos, tiene unas proporciones parecidas aunque no es idéntico al anterior. Sus dimensiones son 102 × 54 × 28 cm y la pars media con el texto mide 57 × 54 × 27 cm. La cabecera está decorada de nuevo con pulvini y fastigium, y el extremo superior de la pieza es plano. El fuste está limitado por molduras únicamente en la parte frontal, que ha sido pulida. Los laterales estrechos y la parte posterior sólo están alisados. Las letras, con ápices y escritas entre líneas horizontales de pautado, miden 4,5 (v. 1), 4 (v. 2) y 3,5 cm (v. 3–7); la última I de los renglones primero y quinto es de muy reducido tamaño y sólo alcanza 1 cm de altura. Las interpunciones, como en el caso anterior, tienen forma de hederae.

22  AE

1968, 228; cf. nota 13.



Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta 367

Figura 1. Altar dedicado por P. Aelius Hilarianus con damnatio memoriae del nombre de Commodo (AE 1968, 227)

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Isabelle Mossong – Juan Manuel Abascal

Figura 2. Detalle de la zona borrada y restos de letras en el altar dedicado por P. Aelius Hilarianus (AE 1968, 227)

Figura 3. Propuesta de restitución de la zona borrada en el altar dedicado por P. Aelius Hilarianus (AE 1968, 227)



Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta 369

Figura 4. Segundo altar dedicado por P. Aelius Hilarianus con damnatio memoriae del nombre de Commodo (AE 1968, 228)

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Isabelle Mossong – Juan Manuel Abascal

Figura 5. Detalle de la zona borrada y restos de letras en el segundo altar dedicado por P. Aelius Hilarianus (AE 1968, 228)

Figura 6. Propuesta de restitución de la zona borrada en el segundo altar dedicado por P. Aelius Hilarianus (AE 1968, 228)



Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta 371

Las damnationes de las dos últimas líneas de este texto parecen absolutas, pero es posible reconocer algunas letras: en el sexto renglón, se ve parte de la C inicial de la palabra borrada y en el séptimo una I casi completa con apex y con el pie reforzado, seguida por una C más ancha que las del resto de la inscripción, una I de la que sólo se conserva el arranque de la parte superior, una S casi visible en su totalidad y una hedera. Sin embargo, la comparación con la inscripción anterior, así como el contexto, permiten completar las dos palabras borradas sin ninguna dificultad. En este segundo epígrafe, Commodo lleva exactamente el mismo título de Commodus Augustus Pius Felix, con una ordinatio ligeramente diferente. Como en el texto anterior, la voz Commodi, hoy casi completamente borrada, hubo de escribirse con ayuda de un nexo, pues el espacio disponible es reducido. Por el contrario, los dos últimos elementos de la titulatura imperial en genitivo del séptimo renglón, Pii Felicis, seguidos por una hedera, están muy distanciados entre sí, con letras algo más anchas que el resto, y el texto no está centrado, quedando espacio libre por la derecha. La presencia de ápices en la primera y segunda vocal, y la comparación con el espacio borrado, permite asegurar que aquí hubo de leerse Félícis, igual que en el primer texto. La inscripción, originalmente, decía lo siguiente: Iovi Optimo Maximo Iunóni · Reginae Minervae Victrici P(ublius) · Ael(ius) · P(ubli) · f(ilius) · Hilarianus 5 próc(urator) · Aug(usti) · cum líberis pró · salúte [[C.[ommodˆi]]] Âug(usti) Pii · Fél[[íc. ịs.   ·. ]]. 1 I final es de menor tamaño || 5 I final de menor tamaño || 7 la segunda I es longa.

«A Jupiter Optimo Maximo, a Juno Regina y a Minerva Victrix. Publio Aelio Hilariano, hijo de Publio, procurador imperial, (dedicó este monumento) con sus hijos por la salud de Commodo Augusto Pio Felix.» Antes de insistir en la damnatio memoriae de la líneas 6 y 7, hay que hacer algunas precisiones sobre los términos pius y felix: Commodo adoptó el primer título en un momento indeterminado entre el 10 de diciembre del 182 y el 2 de enero del 183. Es difícil determinar si esto tuvo que ver con un acercamiento a Antonino Pío o con un modo de hacer ostentación de su pietas; probablemente ambos argumentos deben tener en cuenta al menos en parte.23 Más adelante, Commodo empleó el segundo

23  Sobre

2003, 45.

Commodo y su utilización del título pius, cf. Hekster 2002, 92  s.; Von Saldern

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Isabelle Mossong – Juan Manuel Abascal

apelativo, Felix, desde el año 185.24 O. Hekster ha relacionado éste término con una posible protección divina y lo considera vinculado a las Decennalia de Commodo25 (más que relacionado con la caída de Perennis). Como estos calificativos fueron añadidos a la titulatura imperial de Commodo, no se puede hablar específicamente de epítetos sino, más exactamente, de cognomina oficiales. En esta segunda inscripción llama la atención que el borrado sólo afectara a la voz Commodi y a las últimas letras de Felicis, como si con ello fuera suficiente para impedir la lectura del emperador condenado en damnatio memoriae,26 lo que evidentemente no lo fue. Esta practica de borrar sólo algunas letras de un elemento inherente a la titulatura imperial es muy extraña27 y se trata de un fenómeno para el que existen paralelos, pero son casos excepcionales.28 Habitualmente, en el marco de la damnatio memoriae se eliminaban palabras completas,29 una práctica que normalmente afectaba exclusivamente a elementos onomasticos primarios, lo que constituye otra evidencia de que Felix no era sólo un epíteto sino que era considerado un verdadero cognomen. Por otra parte, el hecho de limitar el borrado al calificativo Felix de Commodo (por completo, sin tocar la voz Pius) es un tanto excepcional pero no es un ejemplo único, pues se observa también en un altar votivo proveniente de Öhringen (Germania Superior)30 y en una inscripción honorífica de Palestrina (Latium et Campania).31 Esto puede relacionarse con una voluntad explícita de eliminar todas las referencias a la felicitas de Commodo,32 que éste ha celebrado con mucha ostentación.33 24   Oliver 1978, 375–388; Van’t Dack 1991, 311–335; Hekster 2002, 93  s.; Von Saldern 2003, 139; Kienast 62017, 142. 25   Hekster 2002, 93  s. 26  Sobre la damnatio memoriae de Commodo en general, cf. Krüpe 2011, 171–176. 27  Por supuesto este argumento excluye a las letras individuales borradas en el contexto de damnatio memoriae que forman parte de elementos que se refieren a dos o más emperadores – véase por ejemplo abreviaciones como Impp(eratoribus) Caess(aribus) y DD(omini) nn(ostri) para dos emperadores, o Auggg(ustorum) para tres emperadores. 28  Cf. por ejemplo un miliario de Maximinus Thrax en cual las dos primeras letras de [[pi-]]us están borradas (Cappadocia, AE 1986, 652 = RRMAM III 3. 3, 43); otro miliario para Probo, en cual se ha borrado solamente las dos primeras letras de [[in]]vi(ctus) (A. D. Rizakis, Achaie II. La cité de Patras: Épigraphie et histoire, 1998, n° 30); un titulo honorario para Numeriano en que se ha borrado el comienzo de [[nobi]]lissimo (Aemilia, CIL XI 827). 29  Cf. ahora Bönisch-Meyer  – Witschel 2014, 151  s. en cuanto a las damnationes de ­Nerón, pero con valor más general: «Wenn es zu einer Tilgung kam, war hiervon zumeist nur der Namensbestandteil Nero als individuellster und charakteristischster Teil des Namens be­trof­ fen, was für die Eradierungspraxis insgesamt – auch für spätere Kaiser – typisch ist. Vereinzelt begegnen aber auch Inschriften mit großflächiger Rasur der gesamten Kaisertitulatur.» 30  CIL XIII 11757. 31  CIL XIV 2947. 32  Esta era una práctica similar al borrado de títulos de victoria, como el Germanicus de Domiciano en Epheso (Merkelbach 1979 y Bönisch-Meyer – Witschel 2014, 157) o de apelativos como νέος Ἀπόλλων de Nerón en Atenas (Bönisch-Meyer – Witschel 2014, 153). 33   Hekster 2002, 94.



Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta 373

Pero volvamos a los monumentos de Asturica Augusta: El texto de ambos epígrafes y las similitudes gráficas (ápices, hederae, forma del monumento, etc.) hacen suponer que, seguramente, ambos son contemporáneos. La solución de lectura permite acabar con las dudas sobre la cronología de estas dedicaciones: los dos textos fueron grabados entre el año 185 y el 31 de diciembre del año 192, día del asesinato del emperador, que fue seguido por una damnatio memoriae. Con mucha probabilidad, las damnationes fueron realizadas entre ese momento y el verano del 195, cuando Commodo fue divinizado por Septimio Severo.34 Sin embargo, carecemos de explicación para la distinta naturaleza del borrado en cada uno de los dos monumentos. Con mucha probabilidad, el responsable de la damnatio no buscaba eliminar tanto la idea de pius como la de felix, pues en tal caso el borrado hubiera sido completo en ambas inscripciones. Sin duda, el cantero responsable de este trabajo tomó su propia decisión para asegurar la desaparición del nombre imperial en cada texto, aprovechando para ello la diferente ordinatio de las dos últimas líneas de cada epígrafe. P. Aelius Hilarianus La identidad del procurador P. Aelius Hilarianus ha sido motivo de cierta polémica ante las dificultades que plantea la combinación de todas las fuentes documentales que conocemos. Su identificación es, además, complicada por el hecho de que el nomen gentile Aelius es habitual en las fuentes epigráficas por ser el del emperador Adriano, mientras que el cognomen Hilarianus es conocido en 109 inscripciones latinas y 8 inscripciones griegas.35 Sin embargo, al disponer de un cuadro cronológico asegurado para el procurador de Astorga, merece la pena proponer aquí una relectura crítica de todos los documentos conocidos que en un momento u otro han sido relacionados en la literatura científica con este personaje. Dos documentos clave sobre este personaje son las dos inscripciones de Asturica Augusta que acabamos de describir (vide supra), fechadas ahora con seguridad absoluta entre los años 185 y 192, en las que este procurator Augusti de rango ducenario36 aparece acompañado de sus hijos, sin indicar el número de estos ni su edad.37 Aun34   Kienast 62017,

142.

35  Estos datos están tomados de las bases de datos de Clauss-Slaby

(http://db.edcs.eu) para los testimonios latinos y del Packard Humanities Institute, de la SEG online y el LGPN para los testimonios griegos. 36  Sobre el rango ducenario de la procuratela de Asturia et Callaecia cf. Devijver 1976, 488; Abascal – Alföldy 1998, 161. Véase especialmente AE 1998, 282 (Nonnis 1995/1996, 254) de Lavinium (Latium et Campania) que menciona para el año 227 a un C(aius) Servilius Quir(ina) Diodorus v(ir) e(gregius), que fue proc(urator) CC provinciarum Hispaniar(um) citerioris et superioris, referiéndose muy probablemente a Callaecia. Cf. Alföldy 2000, 7–16. 37  Sobre P. Aelius Hilarianus en Asturica Augusta, cf. Nony 1970, 195  s.; Pflaum 1982, 117; Ojeda 1993, 176  s. n.º 55; Lefebvre 2006, 256; Alföldy 2000, 65; Abascal 2011, 308; ­O zcáriz 2013, 194.

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que haya una laguna cronológica de circa diez años, varios autores han admitido que P. Aelius Hilarianus debe ser identificado con el procurator Hilarianus38 (del que, sin embargo, no conocemos ni praenomen ni nomen gentile) que, en sustitución del recién fallecido proconsul Minicius Opimianus,39 presidió el año 203 los tribunales formados en Carthago que condenaron al martirio a Perpetua y a Felicitas.40 No sabemos cuánto tiempo estuvo Hilarianus en África y desconocemos si la sustitución del proconsul tuvo lugar únicamente durante una parte de su estancia, pero lo cierto es que el 18 de julio del 203 la provincia ya era administrada por su sucesor de rango proconsular, llamado Rufinus.41 El proconsulado africano era un puesto de mucho prestigio que se ocupaba generalmente al final de la carrera senatorial.42 El hecho de que un procurador de rango ecuestre hubiera ocupado esta función sólo podría explicarse por una situación excepcional que no estaba previsto que durara mucho tiempo. En una inscripción sepulcral de Roma43 se reconoce a un tal [- - -]l. arianus (el praenomen y el nomen gentile están perdidos), identificado como v(ir) e(gregius) o p(erfectissimus);44 en ese texto, [- - -]l. arianus y un segundo personaje cuyo nombre se ha perdido dedican como herederos el monumento funerario de otro procurator. Sobre esta base se le identificó con P. Aelius Hilarianus y se completó la laguna relativa al rango con la voz perfectissimus. La identificación con P. Aelius Hilarianus y la restitución del título perfectissimus se apoyan en el convencimiento de G. Alföldy de que éste «a. 195 aut postea haud dubie dignitatis altioris fuit». No conocemos los argumentos 38  PIR2 H 175. Así lo suponen Barnes 1971, 163 y Rives 1996, 1–25. Más prudente Eck 1981, 236 y Dupuis 2003, 264 que no asume el praenomen y nomen gentile del procurador de Asturica. La identidad es aceptada en Birley 2012, 357, nota 16. 39   Petersen, ad PIR2 M 622; Thomasson 1984, col. 385 n.º 117; W. Eck, RE suppl. XIV (1974), 284, s.  v. Minicius, n.º 20 y 28. En el códice latino que relata la pasión de las santas Perpetua y Felicitas se le denomina Minucius Timinianus (Passio Perpetuae 6. 3: Et Hilarianus procurator qui tunc loco proconsulis Minuci Timiniani defuncti ius gladii acceperat); en el códice griego correspondiente se le denomina Minucius Oppianus; ambos son formas erróneas de Minicius Opimianus (Thomasson 1996, 79 y Barnes 2010, 305). Se le considera hijo del cónsul del año 155 (PIR2 M 622) y fue procónsul de Africa en el año 202/203. Sobre los proconsules africanos de los años 202–204, cf. Barnes 2010, 304–307. 40  Passio Perpetuae 6. 3–5 (ed. van Beeck 1936, 16–19, en versión bilingüe latín/griego; ed. Musurillo 1972, 112  s., en versión bilingüe latín/inglés); cf. Barnes 1971, 71–77; Robert 1982. Hilarianus también es citado como un perseguidor de cristianos en Tertuliano (Ad Scapulam 3. 1); cf. Kitzler 2015, 16. 41   Wachtel, ad PIR² R 140; Thomasson 1984, col. 385 n.º 118 y Thomasson 1996, 80. 42   Dupuis 2003, 257: «Le proconsulat d’Afrique était un poste de fin de carrière, attribué en règle générale douze à quinze ans après le consulat, que seuls les sénateurs les plus brillants pouvaient espérer revêtir à l’âge légal de 33 ans. Parvenus à cette étape de leur cursus, les proconsuls les plus jeunes avaient donc quarante-cinq ans au moins, et beaucoup devaient être bien plus âgés, ce qui suffit à expliquer la mort en Afrique de certains d’entre eux.» 43   Alföldy, ad CIL VI 41278. Los dos fragmentos fueron descubiertos en 1932 y 1935 entre la via Tiburtina y la Nomentana, pero fueron publicados por primera vez por Alföldy el año 2000 en el volumen correspondiente de CIL VI. 44  En el fragmento se ve sólo el ángulo superior izquierdo de la letra.



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que dieron lugar a esta suposición, que parece basada en presunciones antiguas poco aseguradas.45 Sin embargo, de este texto no podemos concluir que el tal Hilarianus hubiera estado físicamente en Roma ni saber qué cargo ocupaba en el momento de la dedicación. En cuanto a la datación, el terminus post quem de este epígrafe es, sin ninguna duda, el año 195 pues en él ya se cita la consecratio de Commodo que tuvo lugar ese año, a comienzos del gobierno de Septimio Severo,46 pero es difícil establecer un terminus ante quem.47 Así, no sabemos si esta inscripción menciona a Hilarianus – si tal identificación es correcta – antes o después de su estancia en África en 203. Una datación anterior excluiría el título perfectissimus en la inscripción de Roma, pues con gran seguridad durante su función de procurador de África no disponía de este rango. Una datación posterior plantea dos problemas: primero, la inscripción se distanciaría considerablemente en el tiempo del reinado de Commodo y, segundo, significaría que, siendo perfectissimus, Hilarianus habría obtenido una promoción después de su estancia en África, sin que conozcamos el cargo exacto que ocupó. Si depuramos todas las incertidumbres que afectan a esta inscripción, debemos preguntarnos si la proximidad cronológica y el hecho de que se trate de un [- - -]l. arianus ecuestre son argumentos suficientes para identificar con seguridad al personaje aquí mencionado con el procurador P. Aelius Hilarianus de Asturica Augusta. Junto a estos testimonios del Occidente del imperio se han evocado en la bibliografía – con el argumento de la homonimia – algunos documentos de Asia Menor que mencionan también a un P. Aelius Hilarianus y a su familia. Originarios de Aphrodisias, en Caria, son conocidos por testimonios epigráficos y numismáticos. En sendas inscripciones48 allí descubiertas en un contexto probablemente funerario,49 un P. Aelius Hilarianus50 fue denominado ὑπατικός, es decir, que había desempeñado o desempeñaba un consulado – con toda seguridad sufecto, pues su nombre no aparece entre los cónsules ordinarios del período – datado por Degrassi entre los siglos II y III.51 En ambos textos griegos se le identifica como padre del centurión primipilaris P. Aelius Apollonianus,52 y como abuelo del fallecido, el ἱππικός P. Aelius Hilarianus,

45   Alföldy,

ad CIL VI 41278. 141. 47   Alföldy, ad CIL VI 41278: «a. 195 vel paulo post». 48  CIG 2792 = Le Bas – Waddington 1972, I 1617 = MAMA VIII 518 = IAph2007 12.17 (http://insaph.kcl.ac.uk/iaph2007/iAph120017.html ) y CIG 2793 = Le Bas  – Waddington 1972, I 595 = IAph2007 12.535 (http://insaph.kcl.ac.uk/iaph2007/iAph120535.html ); ambas inscripciones han sido discutidas por Eck 1981 (Bull. ép. 1981, 517). 49  Aunque no sea explicito, se puede asumir que se trata de títulos funerarios por la mención de τὸν γλυκύτατον υἱόν en v. 21–23 de CIG 2793 (Cf. también Eck 1981, 236, nota 59). Menos convencido, calificándolas de inscripciones honorarias, IAph2007 12.535 y 12.17. 50   Groag, ad PIR² A 190. 51   Degrassi 1952, 109. 52   Stein, ad PIR² A 141. 46   Kienast 62017,

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un personaje homónimo del que ignoramos la edad.53 Es decir, las inscripciones de Aphrodisias establecen el siguiente orden generacional: 1. P. Aelius Hilarianus, ὑπατικός (cónsul) 2. P. Aelius Apollonianus, hijo del anterior, primipilaris y dedicante de una de las inscripciones junto a su esposa Tiberia Iulia Antonia Letois 3. P. Aelius Hilarianus, ἱππικός, hijo fallecido del anterior, emparentado con muchos consulares y senadores (πολλῶν συνκλητικῶν καὶ ὑπατικῶν συνγενῆ). Ambos textos fueron dedicados por el padre y la madre del difunto respectivamente y no presentan dataciones explícitas. Al otro extremo de la cadena de fuentes se encuentra un pequeño conjunto numismático – raramente considerado en el dossier de Hilarianus – procedente de Aphrodisias en el que aparece con mucha probabilidad el hijo del consular P. Aelius Hilarianus, el ya citado P. Aelius Apollonianus. Éste habría desempeñado el arcontado de su ciudad al final de su vida y su nombre puede leerse en tres emisiones monetarias a nombre de Filipo I, Filipo II y Otacilia Severa, entre los años 247 y 249.54 Ninguno de los autores que se han ocupado hasta el presente de la carrera y de la familia de P. Aelius Hilarianus ha podido combinar todas estas evidencias de diversas procedencias al mismo tiempo. El ritmo de publicación de los datos ha determinado que, en la mayor parte de los casos, se hayan tenido en cuenta únicamente algunos de los testimonios epigráficos; al mismo tiempo, la publicación de las fuentes monetarias fue anterior a la edición de la inscripción de Roma. Para complicar más las cosas, la homonimia entre P. Aelius Hilarianus y su nieto en Aphrodisias ha servido para generar aún más confusión. Uno de los primeros editores de las dos inscripciones de Asturica Augusta, García y Bellido, ya supuso que el procurador P. Aelius Hilarianus debía ser identificado con el ἱππικός de las inscripciones de Aphrodisias, con lo que sería hijo del primipilaris P. Aelius Apollonianus,55 hipótesis en la que ha sido seguido por Halfmann56 y Alföldy. 57 Pero además, en opinión de estos dos últimos autores, el procurator de Asturica Augusta sería padre del consular P. Aelius Hilarianus,58 aunque ello supondría alterar el orden familiar que recogen las dos inscripciones de Aphrodisias. A cambio, esta solución explicaría la denominación como ἱππικός (ecuestre) y la falta de referencias al rango consular del P. Aelius Hilarianus (iunior en éste caso) fallecido en esa ciudad. Pero modificar el texto de una inscripción – aún más, de dos inscripciones 53   Stein,

ad PIR² A 191. Cf. Le Bas – Waddington 1972, II, 198 ad n.º 595. 1992, 41 y 133  s., Plate XXIII n.º O242, O243 y O244. 55   García y Bellido 1968, 204, seguido por AE 1968, 227. 56   Halfmann 1982, 634. Con reservas Heil 2005, 309, nota 72. 57   Alföldy, ad CIL VI 41278. 58   Groag, ad PIR² A 190, actualizado en http://pir.bbaw.de/addenda/A/0190.html. 54   MacDonald



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en nuestro caso59 – sin argumentos fundamentales es siempre desaconsejable y debe estar sujeto a cautela. Al analizar la carrera del primipilaris P. Aelius Apollonianus, Dobson aceptó el orden familiar establecido en las inscripciones de Aphrodisias y, además, propuso que el consular que aparece como abuelo del difunto ἱππικός pudiera ser identificado con el procurator de Asturica Augusta, cuya brillante carrera le habría llevado al final de su vida al amplissimus ordo. Para ello había que salvar el obstáculo de que el hijo de un consular ostentara la condición de primipilaris, circunstancia que – en opinión de Dobson – podría aceptarse si ese cargo fue anterior al consulado de su padre.60 Respecto a la condición de Tiberia Julia Antonia Letois – madre del fallecido ἱππικός P. Aelius Hilarianus – como madre y abuela (μητὴρ και μάμμη) de senadores,61 Dobson ya planteó la opción de que esos méritos debieran vincularse con un matrimonio anterior.62 En el análisis de la carrera del procurador P. Aelius Hilarianus llevado a cabo por W. Eck y publicado en 1981,63 el más detallado de los realizados hasta ahora, se contestaron algunas de estas preguntas y se propusieron ciertas soluciones que, pese a ser convincentes, no aclaran todo el problema. El punto de partida de Eck, que soluciona una parte del debate, consiste en negar la identificación del procurador P. Aelius Hilarianus con el ἱππικός del mismo nombre citado en las inscripciones de Aphrodisias. Eck descartó acertadamente la identificación de ambos Hilariani si los testimonios de Astorga dataran de la época de Commodo,64 lo que no estaba demostrado aún cuando publicó su contribución. La razón esgrimida por el autor radicaba en que, en tal caso, su abuelo cónsul habría alcanzado la ciudadanía en tiempos de Adriano y, en el mismo período, habría accedido al consulado, lo que es imposible.65 Una simple pero convincente argumentación llevó a Eck a establecer la dificultad de aceptar un P. Aelius en el consulado antes de finales del siglo II, lo que vendría a coincidir con un argumento básico de Dobson, que debería ser aceptado unánimemente, y permitiría acercarse a una solución para el problema, que pasa invariablemente por situar la primera carrera senatorial de esta familia en tiempos de Septimio Severo o Caracalla.66 No obstante, Eck aceptó una posible identificación de P. Aelius Hilarianus, ὑπατικός, con el procurador homónimo de Astorga y también con el de África.67 Pero, hay razones que apuntan en otra dirección: en primer lugar, hay que tener en cuenta que en 59  Además en IAph2007 12.17 en dos lugares diferentes se dice que el padre del ἱππικός es P. Aelius Apollonianus, (l. 5 y 14). Luego no se puede tratar de un error. 60   Dobson 1970, 110; id., 1978, 297, seguido en Eck 1981, 236 (AE 1982, 577). 61  CIG 2793, l. 18–19. 62   Dobson 1955, II, 5. 63   Eck 1981, 235  s. 64   Eck 1981, 235. 65  La argumentación de Dobson 1978, 297 va en el mismo sentido. 66   Eck 1981, 235–236. 67   Eck 1981, 236.

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ninguna fuente se prueba que el ὑπατικός hubiera hecho una carrera ecuestre en algún momento de su vida; en segundo lugar, no tenemos datación alguna de los testimonios de Aphrodisias. En nuestra opinión, estos son argumentos suficientes para dudar al menos de una identificación basada sólo en una homonimia que aparece al otro lado del Imperio romano. A día de hoy y sin evidencias procedentes de una fuente suplementaria, parece imposible encontrar una solución para vincular al procurator P. Aelius Hilarianus que realizó las dedicaciones epigráficas de Asturica Augusta con la familia ya citada de Aphrodisias, con el procurator Hilarianus de la passio Perpetuae y con el procurator [- - -]l. arianus de la inscripción de Roma. Aunque se podría forzar la cronología, es preferible dejar abierta la posible identificación si tenemos en cuenta todas las inseguridades que acabamos de exponer. No se puede olvidar la frecuencia del nomen gentile Aelius en el Imperio romano y, al mismo tiempo, la cronología de la carrera senatorial de la familia de Aphrodisias impide realizar esa conexión con seguridad. En consecuencia, proponemos separar a las familias de Astorga y de Aphrodisias: de la primera ignoramos la procedencia antes de su llegada a Asturica Augusta y el destino posterior a esa estancia hispánica; la segunda es muy probable que haya hecho carrera en la administración local de Aphrodisias, como lo indican las monedas a mediados del siglo tercero. No obstante, sigue siendo un problema la datación aproximada de las dos inscripciones de Aphrodisias. A cambio, no es imposible que el procurador africano Hilarianus y el romano [- - -]l. arianus sean idénticos y/o relacionados con una de las dos familias, aunque para cualquiera de las dos opciones sigue faltando el argumento decisivo. En todo caso, las dedicaciones de Asturica Augusta permiten identificar la damnatio parcial del nombre de Commodo en ambos monumentos y, con ello, fecharlos con exactitud entre los años 185 y 192. Esta fecha sirve también para saber que en ese momento existía dentro de la residencia de los procuratores de Asturica un espacio religioso en el que los funcionarios de rango ecuestre que alcanzaron ese puesto realizaron las numerosas dedicaciones que han llegado hasta nosotros. Esta datación es, además, de gran importancia, porque los demás altares no presentan ningún elemento de datación que pudiera permitir el establecimiento de un marco temporal para esta estructura religiosa. Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik des Deutschen Archäologischen Instituts Amalienstr. 73b 80799 München [email protected]

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Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta 381

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Créditos fotográficos: Fig. 1–3; 5–6: J. M. Abascal. Fig. 4: I. Mossong.

BERNHARD WOYTEK

Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext. Eine numismatisch-epigraphische Studie Die Erforschung von Münzen und Monumentalinschriften der antiken Welt ist, wissenschaftsgeschichtlich betrachtet, ganz eng miteinander verbunden. Schon die frühesten Meilensteine der numismatischen und epigraphischen Literatur, die als erstes illustriertes Münzbuch berühmten «Illustrium Imagines» des Antiquars Andrea Fulvio von 1517 sowie die früheste gedruckte Sammlung stadtrömischer Inschriften «Epigrammata Antiquae Urbis», nach mehrjähriger Vorbereitungszeit schließlich 1521 publiziert, entstammen demselben wissenschaftlichen Milieu: Beide Werke wurden von Giacomo Mazzocchi (Iacobus Mazochius) in Rom verlegt und mit Privilegien von Leo X. (1475–1521) ausgestattet, jenem humanistisch gebildeten Papst, der 1515 seinen Hofkünstler Raffael zum Antikenkommissar eingesetzt hatte. In dieser Funktion arbeitete Raffael mit Fulvio zusammen,1 der übrigens zu den «Epigrammata» Inschriften aus seinem Besitz beisteuerte und vielleicht auch an der Redaktion des Werkes Anteil hatte.2 In der Folge beschäftigten sich viele der maßgeblichen Exponenten der Erforschung dokumentarischer Quellen zur antiken Welt unter anderem sowohl mit Münzen als auch mit Inschriften, wobei man eine direkte Linie etwa von

Dieser Beitrag erwuchs aus dem Vortrag «Römische Numismatik als historische Grundlagenwissenschaft. Standortbestimmung, interdisziplinäre Aspekte, Aufgaben für das 21. Jahrhundert», den ich am 29. Juni 2017 bei der Jubiläumstagung der Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik  – «(Kon)Texte. Perspektiven althistorischer Grundlagenforschung»  – halten durfte. Für die freundliche Einladung nach München danke ich Christof Schuler und Rudolf Haensch, für wertvolle Hinweise Andrew Burnett (London) und Wolfgang Fischer-Bossert (Wien) sowie den Herausgebern und Gutachtern. – Die Wiedergabe von Aufschriften antiker Münzen erfolgt nach numismatischer Konvention in Majuskeln, wobei kleinere Textvarianten in Rundklammern stehen; Ergänzungen erfolgen in Rundklammern in Minuskeln. Bei Zeilenlegenden ist der Umbruch durch Schrägstrich angedeutet. – Für numismatische Reihenwerke gelten die folgenden Kurzzitate: BMC = A Catalogue of the Greek Coins in the British Museum; BMCRE = Coins of the Roman Empire in the British Museum; RIC = The Roman Imperial Coinage; RPC = Roman Provincial Coinage, zu benützen mit dem «Consolidated Supplement I–III (1992–2015)», abrufbar unter: (4. März 2019); SNG = Sylloge Nummorum Graecorum. 1   Weiss 2   Weiss

1959, 11. 1959, 10; zum Problem auch Calabi Limentani 1969.

384

Bernhard Woytek

Adolph Occo  III. (1524–1606)3 über Joseph Eckhel (1737–1798),4 Theodor Mommsen (1817–1903) und Heinrich Dressel (1845–1920) zu Louis Robert (1904–1985) ziehen kann. Deutlichen Ausdruck findet diese natürliche Verbindung etwa darin, daß in Band  I des CIL die Legenden der vorcaesarischen römischen Münzen als Appendix systematisch aufgenommen wurden.5 Erst in der Gegenwart droht das Band aufgrund der immer stärker fortschreitenden Spezialisierung in den Einzeldisziplinen mehr und mehr gelöst zu werden. So könnte etwa nachdenklich stimmen, daß in dem ausführlichen Quellenverzeichnis des 2015 publizierten exzellenten «Oxford Handbook of Roman Epigraphy» nur drei Klassen antiker Zeugnisse Berücksichtigung finden, nämlich «Inscriptions», «Papyri/Ostraka» und «Literary Sources», aber kein einziger Münzbeleg.6 Daher ist die gemeinsame Verankerung von epigraphischen wie auch numismatischen Studien an wissenschaftlichen Zentren wie der Münchener Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik von entscheidender Bedeutung für die Weiterentwicklung nicht nur altertumskundlicher Grundlagenforschung, sondern althistorischer Forschung ganz allgemein. Es ist nicht anzuzweifeln, daß Münzen die meistverbreiteten – weil in Millionenauflage mechanisch reproduzierten – Träger von Staatsinschriften in der Antike waren. Grundsätzlich beruht die Einzigartigkeit der Münze als Quelle für die Alte Geschichte vor allem auch auf der Kombination von (Miniatur-)Bild und Schrift. Griechische Schrift trat bereits im 7. Jh. v. Chr., also zu einem sehr frühen Zeitpunkt der Entwicklung der Münze, als Gestaltungselement von Geldstücken neben das Bild (so etwa auf den größten Nominalien der Phanes-Serie von Elektrongeprägen aus Kleinasien7), blieb jedoch in der archaischen und klassischen Zeit eindeutig den Bildern untergeordnet. Auf griechisch-hellenistischen Münzen stieg die Bedeutung der Schrift dann sukzessive an – nicht zuletzt angesichts der Königstitulaturen, denen die Tendenz zur kontinuierlichen Erweiterung inhärent war. Auf römischen Geprägen schließlich tra3  Vgl.

die bahnbrechende numismatische Monographie Occo 1579 (und besonders ihren im Untertitel genannten Aspekt) sowie Occo 1592. 4   Eckhels epigraphische Tätigkeit manifestierte sich, abgesehen von der Erstpublikation des Militärdiploms CIL XVI 104 (Eckhel 1786, 114–120), unter anderem in der Zusammenstellung (bzw. Fortführung) einer wichtigen Sammlung unpublizierter Inschriften, die Eingang in das CIL fanden und deren Manuskript im Archiv der Antikensammlung des Kunsthistorischen Museums in Wien erhalten ist («Inscriptiones veteres», Inv. AS 26). Zu der Sammlung Bergmann 1857, 344  f.; vgl. insgesamt Williams 2015. Außerdem sei in diesem Zusammenhang auf das wichtige Einführungskapitel über antike Münzaufschriften in den «Prolegomena generalia» der «Doctrina» verwiesen: Eckhel 1792–1798, Bd. 1, LXXXVII–CIV. 5  Vgl. CIL I2, Faszikel 2 (Addenda, Nummi, Indices), S. 741–764 (publiziert 1931; maßgeblich bearbeitet von Max von Bahrfeldt); neben den Münzen der republikanischen Hauptreihe sind auch italische Gepräge sowie republikanische Provinzialprägungen angeführt. 6   Bruun  – Edmondson 2015, 821–850. Auch im Sachindex sucht man vergeblich nach dem Lemma «coinage»; das Stichwort «money» führt lediglich zu den tesserae nummulariae (S. 104). 7  Dazu jetzt systematisch Fischer-Bossert (im Druck).



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 385

ten Legenden im Lauf der Zeit vielfach gleichberechtigt neben die Bilder, ja ersetzten diese sogar in nicht wenigen Fällen gänzlich: vor allem die Übergangszeit zwischen Republik und Prinzipat sowie die frühe und hohe Prinzipatszeit bieten eine Vielzahl von Beispielen insonderheit für Reverse, die fast vollständig oder ausschließlich Texten vorbehalten sind. Aufgrund der unterschiedlichen Wertigkeit der beiden Elemente in Griechenland und Rom unterschied Robert Göbl in seinem umfassenden Lehrbuch zur antiken Numismatik ein «griechisches Schema» der Münzbeschreibung, demzufolge er das Bild vor der Schrift beschrieben wissen wollte, von einem «römischen Schema», in dem die umgekehrte Reihenfolge eingehalten werden sollte – entsprechend dem Primat des jeweiligen Gestaltungselements.8 Er warnte jedoch vor allzu starrer Anwendung dieses Konzepts und wies darauf hin, daß er für frühe römisch-republikanische Prägungen aufgrund ihrer ‹Bildlastigkeit› eher das «griechische», für manche späthellenistische Münzen aber eher das «römische» Schema als passend erachtete, weil in ihnen das Schriftelement bereits dominierte. Göbls Schwierigkeiten mit den selbst formulierten Regeln lenken unsere Aufmerksamkeit erneut auf den bereits angedeuteten entscheidenden Punkt, nämlich die dynamische Entwicklung, der das schriftliche Element auf römischen Münzen von der Republik hin zur Kaiserzeit unterworfen war. Diese Evolution wurde bisher in der Forschung nicht in adäquater Weise untersucht. Wir versuchen daher in vorliegendem Beitrag zu zeigen, wie sich die Behandlung der Schrift auf römischen Münzen entwickelte, und gliedern unsere Darstellung in drei Abschnitte. Zunächst soll der Umgang mit Legenden auf vorkaiserzeitlichen Münzen – unter Berücksichtigung griechischer Vorbilder bzw. Parallelen – untersucht werden, wobei ein Schwerpunkt auf der diesbezüglich so kreativen Periode der Übergangszeit zwischen Republik und Kaiserzeit liegen wird. Besonderes Augenmerk gilt dabei nicht dem bereits erforschten Phänomen des neuen Verhältnisses zwischen Bild und (erklärender) Schrift auf spätrepublikanischen Münzen,9 sondern im weiteren Sinne strukturell-formalen Aspekten der Setzung von Münzlegenden. Im Hauptabschnitt ist ein Überblick über das augusteische numismatische Material unter epigraphischen Gesichtspunkten zu geben: Wie zu demonstrieren sein wird, kommt dem Prinzipat des Augustus nämlich die Schlüsselrolle in dem oben skizzierten Prozeß zu; außerdem ist kurz darauf einzugehen, inwieweit die augusteischen Lösungen für die Gestaltung von Münzen der Folgezeit Vorbildwirkung haben sollten. Im Schlußabschnitt sind die Resultate unserer numismatischen Untersuchungen in das historisch-epigraphische Gesamtbild einzubetten, und es soll auch eine Deutung des Befundes unternommen werden.

8   Göbl 9  Dazu

1978, Bd. 1, 198. vgl. etwa Hölscher 1982, bes. 277  f.

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I.  Besondere Legenden auf Emissionen der römischen Republik sowie der Übergangszeit zum Prinzipat vor dem Hintergrund der griechischen Münzepigraphik Am Beginn der republikanischen Prägung stand neben den Bildern nur der Name der ausgebenden Autorität auf den Münzen, also – nach der allerersten Phase, in der die Signatur ROMANO verwendet wurde – der kurze Stadtname ROMA. Mit dem Aufkommen der Nennung der Prägebeauftragten im 2. Jh. v. Chr. war deren Name dann in der Regel der quantitativ wichtigste Teil der republikanischen Münzlegenden. Er findet sich normalerweise auf dem Revers der Gepräge, auch wenn sich für seine Positionierung keine starren Regeln herausbildeten. Gelegentlich wurde die Signatur auf Denaren auch in spielerischer Weise dem Münzbild angepaßt bzw. als ‹PseudoInschrift› in dieses integriert, etwa wenn sich der Münzmeistername Q. TITI um 90 v. Chr. auf eine ‹Basis› gesetzt findet, auf der der Pegasus des Reverses mit seinen Hinterbeinen zu stehen scheint (RRC 341/1–2), wenn einige Zeit später der curulische Aedil Crassipes seine Namen P. FOVRIVS auf den vorderen Horizontalbalken einer sella curulis schreibt (RRC 356/1)10 oder wenn praenomen und gentile des Monetalen M. Plaetorius Cestianus auf RRC 405/1 unterhalb eines Tempelgiebels (mit schlangenfüßigem Giganten) auf dem ‹Architrav› erscheinen.11 Vereinzelt wurden in der römischen Republik jedoch auch erläuternde Inschriften verschiedener Art eingesetzt. Ein oft mißverstandenes frühes Beispiel unter vielen, zu datieren um 125 v. Chr., ist ein Denartyp des N. Fabius Pictor (RRC 268/1), der auf der Rückseite den nach links thronenden Gott Quirinus zeigt: wohl weil dieser Gott im Münzbild extrem selten dargestellt wurde, ist er durch die zweizeilige Legende QVI/RIN auf einem großen Rundschild identifiziert, der an seinem Thron lehnt (Abb. 1).12 Besonders bei der Darstellung von Architektur, die nicht zuletzt aufgrund der verstärkten Reflexe gentilizischen (Bau-)Wettstreits auf Münzprägungen ab dem Ende des 2. Jh. v. Chr. häufiger auftritt, wurde manchmal angegeben, welche Baustrukturen zu erkennen seien. In diese Gruppe von erklärenden Münzinschriften fällt etwa (Basilica) AIMILIA REF(ecta) auf RRC 419/3 oder die AQVA MAR(cia), als solche identifiziert zwischen den Bögen der Wasserleitung (RRC 425/1). Für die spätere Zeit als Vorbilder wichtig  – und im gegenwärtigen Kontext von besonderer Bedeutung – sind jene vorkaiserzeitlichen Münztypen, die religiöse Architektur mit Inschrift zeigen. Zu nennen sind hier, neben dem von einer Mauer 10  Zu derselben Lösung griff man Jahrzehnte später bei der Darstellung der sella aurea Iulius Caesars, beschriftet CAESAR DIC PER: RRC 497/2 (imperatorische Prägung des Octavian); zur Interpretation des Rückseitentyps vgl. Woytek 2003, 495. 11  Zur Datierung Hollstein 1993, 142  f.; zur unsicheren Identifikation des Tempels dort 145  f. (sowie Elkins 2015, 29  f.). Vgl. auch den Denartyp RRC 405/2 desselben Münzmeisters, der sich auf das praenestinische Losorakel bezieht und auf seiner Rückseite die Halbfigur eines Kindes mit einer Lostafel in Form einer tabula ansata zeigt, die den Schriftzug SORS trägt; dazu Hollstein 1993, 144  f. 12   Hollstein 2011, 49 (gegen Crawford 1974, 292); die korrekte Ansprache geht auf Fulvio Orsini (1529–1600) zurück: vgl. dazu Eckhel 1792–1798, Bd. 5, 208.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 387

mit Türmen umgebenen Berg, auf dem das Heiligtum der Venus ERVC(ina) steht,13 etwa Denare des Monetalen L. Mussidius Longus, die 42 v. Chr. den Schrein der Venus CLOAC(IN)a ins Bild setzten (RRC 494/42–43), dessen Aufschrift bereits von Heinrich Dressel als «Andeutung der Dedicationsinschrift» interpretiert wurde (Abb. 2).14 Wenige Jahre darauf, etwa 36 v. Chr., ließ Octavian in einer imperatorischen Emission von Aurei und Denaren den Tempel seines vergöttlichten Adoptivvaters abbilden (RRC 540/1–2). Es handelt sich dabei um ein Paradebeispiel für die Darstellung eines projektierten bzw. noch in Bau befindlichen Gebäudes, wurde der Tempel des Divus Iulius gemäß der literarischen Überlieferung doch erst 29 v. Chr. geweiht.15 Das Münzbild ist durch Detailreichtum gekennzeichnet, es zeigt einen Rundaltar mit Opferfeuer links vom Tempel, eine Kultstatue mit lituus darin, das sidus Iulium im Giebelfeld und offenbar in verkürzender Vorwegnahme der Dedikationsinschrift die Worte DIVO IVL(io), die das Gebäude identifizieren, auf dem Architrav (Abb. 3). Diese ‹Weihinschriften› sind mit ein und zwei Wörtern extrem kurz. Die Rückseitenlegende einer Untergruppe der Denare RRC 419/1a–e, wie die bereits erwähnten Basilica-Aemilia-Stücke emittiert vom späteren triumvir rei publicae constituendae M. Aemilius Lepidus als Münzmeister um 60 v. Chr., ist wesentlich länger. Diese Denare zeigen auf dem Revers einen Reiter nach rechts mit bulla um den Hals und geschulterter Trophäe; im Abschnitt steht die Münzmeistersignatur M. LEPIDVS. Die den Reiter gelegentlich begleitende Rundlegende, die einwärts zu lesen ist und daher direkt an den Namen im Abschnitt anschließt, ist zu AN(norum) XV PR(aetextatus) H(ostem) O(ccidit) C(ivem) S(ervavit) zu ergänzen (Abb. 4).16 Die Übereinstimmungen dieser Worte mit einer Passage bei Valerius Maximus, in der ein jugendlicher Aemilius Lepidus – offenbar der spätere Consul der Jahre 187 und 175 v. Chr. und pontifex maximus mit dem Namen Marcus – als Held gefeiert wird, sind augenfällig: Aemilius Lepidus puer etiam tum progressus in aciem hostem interemit, civem servavit. Cuius tam memorabilis operis index est in Capitolio statua bullata et incincta praetexta senatus consulto posita […] gentis Aemiliae pueritia coronam mereri, spolia rapere ­valuit (3, 1, 1).17 Trotz gewisser Interpretationsschwierigkeiten im Detail18 liegt daher die Annahme sehr nahe, daß die Münzlegende die Inschrift der abgebildeten Statue

13  RRC

424/1; Inschrift oberhalb des Zentraltors in der Befestigung, nicht auf dem Tempel selbst. 14   Dressel 1902, 191: vollständig lautete diese vielleicht Cloacinae sac bzw. sacrum. 15  Cass. Dio 51, 22, 2. Prayon 1982, 322. 16  Dazu Hollstein 1993, 232. 17  «Aemilius Lepidus zog damals noch als Knabe in die Schlacht, tötete einen Feind und rettete einem Bürger das Leben. An diese denkwürdige Tat erinnert ein auf Senatsbeschluß auf dem Kapitol gesetztes Standbild, das ihn mit seiner bulla und in der toga praetexta zeigt […] ein Knabe aus der gens Aemilia vermochte sich einen Kranz zu verdienen und die Rüstung des Feindes an sich zu reißen.» 18  Erläutert von Hollstein 1993, 233.

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(ausschnittsweise?) wiedergibt.19 Wenn dies zutrifft, liegt hier der früheste Fall der Wiederholung des Texts einer Steininschrift auf einer römischen Münze vor. In der Übergangszeit zwischen Republik und Prinzipat begegnen in der römischen Münzprägung jedoch auch mehrere Typen, auf denen die Legenden im Vergleich mit den bisher besprochenen Beispielen formale Auffälligkeiten zeigen. Man darf zweifellos von einer gesteigerten Experimentierfreudigkeit der für die Gestaltung der Münzbilder Zuständigen sprechen. Zum einen fällt ab 48 v. Chr. eine Gruppe von Stücken auf, die ein- oder zweizeilige Legenden in Kränzen aufweisen: ALBIN(VS) / BRVTI F im Ährenkranz (Denare RRC 450/3a–c: Abb. 5); COS QVINC im Lorbeerkranz auf Caesars stadtrömischen Aurei vom Beginn des Jahres 44 v. Chr. (RRC 481/1); L. MVSSIDI(VS) / LONGVS (vel sim.) im Ährenkranz auf den Aurei dieses bereits oben genannten Monetalen (Avers: Kopf der Ceres: RRC 494/44–46); ein Teil des Namensformulars Octavians auf imperatorischen Denaren des Jahres 37 v. Chr. zweizeilig im Lorbeerkranz (RRC 537/2 – Abb. 6 – und 538/2), offensichtlich in apollinischer Assoziation.20 Ebenfalls im Lorbeer erscheinen die Worte DIVOS / IVLIVS auf in beträchtlicher Auflage ausgebrachten italischen Bronzeprägungen des Octavian aus der Zeit um 38 v. Chr. (RRC 535/2; RPC I 621: Avers Kopf des DIVI F nach rechts, Abb. 7). Vor der genannten Periode gibt es in der Münzstätte Rom nur eine Handvoll vergleichbarer Beispiele, nämlich charakteristischerweise auf Kleinnominalien in Bronze, auf Unzen etwa des Quaestors Q. Lutatius Cerco, wo der Name Q. LVTATI in der corona civica steht (RRC 305/2; 109/108 v. Chr.), oder des Münzmeisters L. Hostilius Tubulus (RRC 315/1).21 Abgesehen von diesen Typen, auf denen die Zeilenlegenden durch die sie umgebenden Kränze hervorgehoben erscheinen, gibt es aber auch mehrere Edelmetallprägungen aus der Übergangszeit zwischen Republik und Kaiserzeit, die auf einer Münzseite nur Schrift (im Perlkreis) zeigen, keinerlei weitere Darstellung. Für die Placierung der Legenden wurden unterschiedliche Lösungen getroffen: den Kranz-Typen am nächsten stehen Münzen, die auf dem Revers zweizeilige Zeilenlegenden tragen, deren Anmutung ganz jener von Monumentalinschriften entspricht. Die frühesten diesbezüglichen Typen sind Aurei und Denare aus einer Serie des Agrippa aus dem Jahr 38 v. Chr., die auf dem Avers Portraits des Octavian und des Divus Iulius, auf dem Revers jedoch die eindrucksvolle Signatur M. AGRIPPA COS / DESIG zeigen (RRC 534/1–3: Abb. 8).22 Diese Reversgestaltung stand dann zwei im Avers stempelverbundenen Sil19  So

etwa Hill 1989, 69 und Harlan 22015, 36. andere Münzseite beider octavianischer Typen zeigt einen Dreifuß. 21  Zum Problem der Deutung des Eichenkranzes auf RRC 305 vgl. Crawford 1974, 315. Zwei weitere, in RRC nicht gelistete Beispiele für Unciae mit Schrift im Kranz aus etwa derselben Zeit bei Russo 1998, 149, Nr. 94 (zu RRC 316) und 150, Nr. 95 (zu RRC 317). Vgl. weiters NAC Auktion 61 (5. Oktober 2011: RBW), Nr. 1153 (Uncia zu RRC 312). 22  Zu den aus einem einzigen Stempelpaar stammenden Aurei der Gruppe nun Biedermann 2016, der mit beachtenswerten Argumenten das Portrait auf dem Avers als dasjenige Octavians deutet; vgl. zu der Diskussion auch Küter 2014, 44, Anm. 305. 20  Die



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 389

berprägungen des Marcus Antonius aus dem Jahr 34 v. Chr. Pate, deren Reverse von M.  SILANVS AVG(ur) / Q(uaestor) PRO COS (RRC 542/1: Abb.  9) bzw. ANTONIVS / AVG(ur) IMP III (RRC 542/2) signiert sind.23 Noch auffälliger sind aber die Reverse der Denare RRC 480/19 (Abb. 10) des caesarischen Münzmeisters C. COSSVTIVS MARID–IANVS aus dem Jahr 44 v. Chr., der sein abgekürztes praenomen und gentile einerseits sowie cognomen andererseits kreuzweise im Bildfeld anordnete und seinen abgekürzten Amtstitel in den Kreuzwinkeln verteilte: A(ere) – A(rgento) – A(uro) – F(lando) F(eriundo). Formal äußerst ungewöhnlich sind auch seltene imperatorische Denare Octavians aus der bereits zitierten Serie RRC 537 (37 v. Chr.), deren Averse die sauber ins Rund gesetzte, in schönen Lettern geschnittene Legende IMP CAESAR DIVI F IIIVIR R P C tragen; diese Münzseite zeigt abgesehen von der Rundschrift keinerlei Darstellung, die Mitte ist leer (RRC 537/1: Abb. 11).24 Die Kehrseite dieser experimentellen Prägungen bringt, ganz nach Iulius Caesars vielleicht sizilischen Denaren RRC 467 kopiert,25 Schöpfkelle, Weihwedel, Krug und Augurstab (von links nach rechts), allerdings ist diese Seite bei Octavian bewußt schriftlos gehalten. In der octavianischen Folgeserie, geschlagen wohl unmittelbar nach der Erneuerung des Zweiten Triumvirats, wurde diese extravagante Münzbildgestaltung übrigens aufgegeben: man behielt den Revers mit denselben Priestergeräten wohl bei, koppelte ihn aber mit einem Portrait des Triumvirn auf dem Avers und ließ dessen lange Titulatur über beide Seiten laufen, dem Münzrund folgend und auswärts zu lesen (RRC 538/1).26 Hier sei kurz darauf hingewiesen, daß der klassische Habitus vor allem der Averse römisch-kaiserzeitlicher Münzen, mit ­einer das Bild – also in der Regel den Kaiserkopf oder die Kaiserbüste – umschließenden Rundlegende, aus der Übergangsperiode zwischen Republik und Prinzipat stammt; vor allem aus der Zeit des Zweiten Triumvirats, als die langen Titel der Machthaber zur Schau gestellt werden sollten. Das war nur durch gute Ausnützung des kompletten Münzrundes möglich; vornehmlich auf den Prägungen des Marcus Antonius wurde diese Legendenstruktur kanonisiert. Das in den bisher genannten Beispielen erkennbare Spiel mit den verschiedenen Möglichkeiten der Legendensetzung in der Übergangszeit zum Prinzipat führte schließlich sogar zur Schöpfung eines berühmten, gänzlich bildlosen Münztyps mit jeweils dreizeiligen Aufschriften für Kleopatra und Antonius auf Avers und Revers: Im Jahr 31 v. Chr. wurden in der Kyrenaika Bronzen in zwei Nominalienstufen mit

23  Die Vorderseite dieser Denare zeigt ein Portrait des Antonius; Datierung nach Hollstein

2016, 264  f., der korrekt eine Stempelverbindung zwischen den Typen identifiziert hat und eine Prägung der Gruppe auf der Peloponnes vorschlägt. 24  Eine provinziale Parallele für eine Rundlegende auf einer sonst bildlosen Münzseite ist der Revers von augusteischen Bronzen aus Carthago Nova: RPC I 160 (Av. Kopf eines wasserspeienden Flußgottes). 25  Zu diesen Vorbildmünzen vgl. Woytek 2003, 248–253. 26  Av. IMP CAESAR – DIVI F IIIVIR ITER R P C, Rv. COS ITER ET TER DESIG.

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den identischen Legenden ΒΑCΙΛ(ίσσης) / ΘЄΑ(ς) / ΝЄ(ωτέρας) und ΑΝΤω(νίου) / ΥΠΑ(του) / Γ ausgegeben (RPC I 924–925: Abb. 12).27 Nun zur Kontextualisierung der bisher erhobenen römischen Evidenzen. Wie bereits oben bemerkt, war die Schrift auf klassischen griechischen Münzen in der Regel ein dem Bild untergeordnetes Gestaltungselement.28 Ausschließlich epigraphische Münzseiten kommen fast nicht vor. Ausnahmen von dieser Regel werden zunächst durch Silberprägungen des 5. Jh. v. Chr. gebildet. So gab etwa die Stadt Kameiros auf Rhodos um 480/475 v. Chr. extrem rare Statere äginetischen Standards mit einem Feigenblatt aus, deren Reverse ein incusum zeigen, das horizontal durch eine Linie geteilt ist; diese trennt das zweizeilige Ethnikon ΚΑΜΙ/ΡΕΩN (Abb. 13).29 Die Stadt Heraia in Arkadien prägte im beginnenden 5. Jh. v. Chr. Hemidrachmen und Obole mit den Buchstaben ΕΡ(Α) zwischen Punktleisten in einem incusum auf dem Revers.30 Weitere Beispiele stammen aus dem nordgriechischen Raum. Zunächst sind hier verschiedene Prägungen zu nennen, die auf dem Revers in einem incusum eine Legende im Karree um ein viergeteiltes quadratisches Zentralfeld zeigen, das nicht weiter figural ausgestaltet ist;31 dieser Entwurf begegnet auch auf makedonischen Königsmünzen, etwa auf Oktadrachmen von Alexander I. (498–454 v. Chr.), wo der Königsname ΑΛΕΞΑΝΔΡΟ in der beschriebenen Weise zu lesen ist.32 In unserem Zusammenhang wesentlich wichtiger ist jedoch eine Serie von Silberprägungen, die dem thrakischen Dynasten Seuthes I. (424–410/405 v. Chr.) oder – vielleicht eher – Seuthes II. (ca. 405–386 v. Chr.) zuzuordnen sind. Sie umfaßt vier Münztypen in drei Nominalienstufen,33 die sich sämtlich dadurch auszeichnen, daß ihr Revers mit Ausnahme einer drei-, zwei- oder einzeiligen Inschrift (teils im Kreis) keinerlei Gestaltung aufweist. Die ­Legenden sind aber für den griechischen Bereich nicht nur in formaler, sondern auch in inhaltlicher Hinsicht beachtenswert, lauten sie doch ΣΕΥΘΑ / 27  Zur Diskussion um die Zuweisung vgl. RPC I, S. 221; die Lokalisierung in der Kyrenaika darf wohl als sicher betrachtet werden. Spätere, augusteische Prägungen aus diesem Gebiet sind ebenfalls beidseits rein epigraphisch, vgl. RPC I 939 und 941. 28  Eine ausführliche Übersicht zu Legenden auf griechischen Münzen gibt Guarducci 1969, 615–705 («Appendice: Leggende monetali»); vgl. auch die Beiträge bei Hartmann  – MacDonald 1969 (bes. 41–48: G. MacDonald, «The original significance of the inscription on ancient coins», ursprünglich publiziert 1910) sowie die Überlegungen von Gauthier 1975, die nur inhaltlicher, nicht formaler Natur sind. 29  Das Londoner Exemplar ist publiziert in BMC Caria etc., Camirus 12; das Exemplar der Sammlungen Pozzi und Lockett (SNG Lockett 2935) dann in SNG Aulock 8187 (= Künker Auktion 94, 27. 9. 2004, Nr. 1194 = CNG Auktion Triton 8, 11. 1. 2005, Nr. 475). 30  Vgl. BMC Peloponnesus, Heraea 1–10 und [Walker – Demetriadi] 2006, Nr. 1350– 1355. 31  Beispiele sind Kraay 1976, Nr. 456 (Akanthos), Nr. 462 (Mende), Nr. 482 (Getas), Nr. 530 (Abdera), Nr. 547 (Maroneia). 32  SNG ANS 8, 22–23. Dazu Guarducci 1969, 640; zu dem Münztyp auch etwa Price – Waggoner 1975, 38  f., Nr. 152. 33  Didrachme, Drachme und Teilstück – vielleicht ein Trihemiobol?



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 391

ΑΡΓΥ/ΡΙΟΝ (Abb. 14) oder ΣΕΥΘΑ / ΚΟΜΜΑ: «Silber des Seuthes», «Gepräge des Seuthes».34 Aufgrund der großen Seltenheit dieser Münzen – von all den Typen der Serie scheinen zur Zeit einschließlich neuerer Funde insgesamt weniger als zehn Exemplare bekannt zu sein – sowie aufgrund ihrer peripheren Entstehung (und wohl auch Zirkulation) können sie kaum eine Vorbildwirkung entfaltet haben. Diese Stücke machen jedoch immerhin deutlich, welche Gestaltungsmöglichkeiten für Münzgeld am Ende des 5. und zu Beginn des 4. Jh. v. Chr. grundsätzlich bestanden. Ganz anders als mit der Seuthes-Serie verhält es sich hinsichtlich der potentiellen typologischen Vorbildwirkung mit Emissionen von Bronzemünzen, die im Dritten Heiligen Krieg (356–346 v. Chr.) von den phokischen στρατηγοὶ αὐτοκράτορες Onymarchos und Phalaikos wohl in Delphi ausgegeben wurden. Diese Militär­ prägungen, die übrigens für die Entwicklung der Bronzemünzung in Griechenland ganz generell von beträchtlicher Wichtigkeit sind,35 bilden aufgrund ihrer fixen Datierung einen willkommenen chronologischen Anker. Sie zeigen auf ihren Vorderseiten einen geschmückten frontalen Stierkopf – das typische Motiv der phokischen Bundesprägungen –, auf der Rückseite aber dreizeilig im Lorbeerkranz die Namen der Strategen, was auch in prägerechtlicher Hinsicht als Besonderheit zu vermerken ist: ΟΝΥ/ΜΑΡ/ΧΟΥ (geprägt 354–352 v. Chr.: Abb.  15) bzw. ΦΑ/ΛΑΙ/ΚΟΥ (ab 351 v. Chr.).36 Diese Münzen sind somit wahrscheinlich etwa zeitgleich mit Hemidrachmen und Obolen der Stadt Pellene auf der Peloponnes, die den abgekürzten Stadtnamen ΠΕΛΛΑ bzw. ΠΕΛ in einem Lorbeerkranz einzeilig auf dem Revers tragen (Avers: Kopf des Apollo).37 Ab der hellenistischen Zeit wurden in der griechischen Welt, etwa in Thrakien, gelegentlich weitere Prägungen mit ein- oder mehrzeiliger Schrift im Kranz ausgegeben. Dabei fällt auf, daß dieses Design häufig für Kleinbronzen gewählt wurde – dies wohl deshalb, weil sich mit der zentralen Zeilenlegende, die durch den Kranz zusätzlich hervorgehoben wurde, die Möglichkeit bot, schriftliche Informationen auch im Kleinformat relativ leserfreundlich zu gestalten. So ließ etwa König Lysimachos (305– 281 v. Chr.) Kleingeld mit Herakleskopf nach rechts und ΒΑΣΙ / ΛΥΣΙ im Ährenkranz schlagen;38 der thrakische Dynast Seuthes III. (ca. 330–295 v. Chr.) adaptierte diese Rückseite für seine Kleinbronzen, die einen nach rechts stehenden Adler sowie den Namen ΣΕΥ/ΘΟΥ im Ährenkranz zeigen, dessen Gestaltung mit derjenigen auf den 34  Auf dem Kleinnominale steht nur ΣΕΥ. Zu diesen Prägungen insgesamt vgl. ausführlich Peter 1997, 76–88 (das Material auf S. 76  f.); vgl dazu auch die neue Didrachme in Abb. 14. Im Münzhandel sind in jüngerer Zeit auch weitere Kleinsilbermünzen der Serie bekannt geworden. 35  Zu diesem Aspekt siehe Psoma 2009, 31. 36  Vgl. allgemein Head 21911, 339; Guarducci 1969, 652. Onymarchos: [Demetriadi] 2010, Nr. 300–302; Phalaikos: [Demetriadi] 2010, Nr. 326–327. 37  SNG Copenhagen 209–211 (ΠΕΛ). Zu der nicht unproblematischen Chronologie dieser Stücke vgl. jetzt vor allem die Anmerkungen bei [Walker – Demetriadi] 2006, 155, mit Nr. 579–590. 38  SNG Copenhagen 1168–1169.

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Lysimachos-Bronzen identisch ist.39 Der königliche Typ wirkte wohl auch auf städtischen Kleinbronzen des thrakischen Bisanthe aus dem 3. Jh. v. Chr. nach, die einen Demeterkopf auf dem Avers mit der Zeilenlegende ΒΙΣΑΝ/ΘΗΝΩΝ auf dem Revers kombinieren, ebenfalls in einem identisch gestalteten Ährenkranz.40 Die gelegentliche Verwendung von Zeilenlegenden – meist im Kranz – blieb im Hellenismus jedoch nicht auf den thrakischen Raum beschränkt. Dieses Gestaltungsmuster tritt, abgesehen von Griechenland,41 bisweilen auch in Kleinasien auf. Als eindrucksvolles Beispiel nennen wir Tetradrachmen des 2. Jh. v. Chr. aus Smyrna mit der Inschrift ΖΜΥΡ/ΝΑΙΩΝ und darunterstehendem Monogramm im Eichenkranz (Avers: weiblicher Kopf mit Mauerkrone n. r., Abb. 16).42 Die mit Abstand meisten Belege lassen sich jedoch auch hier aus der Bronzeprägung beibringen.43 Das beschriebene epigraphische Gestaltungsprinzip von Münzen ist in der hellenistischen Zeit vereinzelt auch in der Levante anzutreffen. Mitte des 2. Jh. zeigen etwa Kleinbronzen des Antiochos  VI. Dionysos (144–142 v. Chr.) eine Pantherprotome sowie auf der Rückseite die Legende ΒΑΣΙΛΕΩΣ / ΑΝΤΙΟΧΟΥ / ΕΠΙΦΑΝΟΥΣ / ΔΙΟΝΥΣΟΥ im Efeukranz.44 Griechisch beschriftete Prägungen solcher Art werden auch den häufigen hasmonäischen prutot Pate gestanden sein, die auf einer Münzseite gekreuzte Füllhörner mit Granatapfel im Zentrum, auf der anderen jedoch eine vier- oder fünfzeilige althebräische Inschrift im Kranz tragen; diese Stücke wurden ab Johannes Hyrkanos I. (134–104 v. Chr.) von mehreren Herrschern ausgegeben.45 Am Ende dieses kursorischen Überblicks muß noch auf ikonographisch sehr einprägsame ‹provinziale› Münzen der römischen Republik hingewiesen werden, die römische Beamte in griechischer Sprache signierten. Es handelt sich um Bronzen des 39  Die Prägungen des Seuthes III. bei Peter 1997, 181, Nr. 2; zur typologischen Abhängigkeit dort korrekt 201. 40  SNG Copenhagen 464. 41  Vgl. etwa die phokischen Kleinbronzen des 3. Jh. v. Chr., die in der Tradition der Prägungen des Onymarchos und Phalaikos mit ΦΩΚ/ΕΩΝ bzw. ΦΩ/ΚΕ/ΩΝ im Lorbeerkranz beschriftet sind (Av. Athenakopf): [Demetriadi] 2010, Nr.  365–366. Auch in Elis wurden Kleinbronzen mit Kranzlegende hergestellt, nämlich FΑ/ΛΕΙ/ΩΝ (Avers: Zeuskopf): SNG Copenhagen 444–448 (2. Jh. v. Chr.). 42  SNG Aulock 2161–2162; Milne 1914, 274–277 («first series»). 43  Vgl. etwa Erythrai in Ionien, 3. Jh. v. Chr.: Herakleskopf in Löwenhaube n. r., mehrzeilige Inschrift mit ΕΡΥ und Beamtennamen (SNG Aulock 1956–1960); dazu auch weitere einschlägige Typen dieser Stadt SNG Aulock 1964 und 1966–1968. Priene in Ionien, Ende 4. bis 2. Jh. v. Chr.: behelmter Athenakopf in verschiedenen Darstellungsvarianten, ΠΡΙΗ / [Beamtenname] in Mäanderkreis (SNG Copenhagen 1077–1080 und 1083–1092). Teos in Ionien, Ende 4.–1. Jh. v. Chr.: Greif sitzt n. r., ΤΗ/ΙΩΝ im Kranz (SNG Copenhagen 1475). Eumeneia in Phrygien, 2. Jh. v. Chr.: Zeuskopf n. r., ΕΥΜΕ/ΝΕΩΝ im Eichenkranz (SNG Copenhagen 377–378). Parion in Mysien, 2./1. Jh. v. Chr.: Altar, ΠΑ/ΡΙ im Olivenkranz (SNG Aulock 7429– 7431). Kamos in Pontos, 1. Jh. v. Chr.: Zeuskopf n. r., ΚΑΜΟ/ΗΝΩΝ und Monogramm sowie Datum im Eichenkranz (SNG Aulock 120–121). 44   Houghton et al. 2008, 330, Nr. 2019 («probably of Northern Syria»). 45  Vgl. zu diesen Münzen Meshorer 2001, 23–49 sowie Tf. 5–24 und 28–41.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 393

Quaestors C. Publilius und seines Nachfolgers L. Fulcinnius, die wohl kurz nach dem Sieg der Römer über König Perseus bei Pydna 168 v. Chr. in Makedonien ausgegeben wurden. Sie zeigen auf dem Avers den behelmten Kopf der Roma nach rechts und tragen auf dem Revers eine mehrzeilige Legende im Eichenkranz, die in ihren vollständigsten Versionen ΜΑΚΕΔΟΝΩΝ ΤΑΜΙΟΥ ΓΑΙΟΥ ΠΟΠΛΙΛΙΟΥ (Abb. 17) bzw. … ΛΕΥΚΙΟΥ ΦΟΛΚΙΝΝΙΟΥ lautet.46 Diese quaestorischen Prägungen wurden dann von einem Typus römisch kontrollierter Bronzen abgelöst, die einen frontalen bärtigen Silenkopf, bekränzt mit Efeu, und auf der Rückseite die zweizeilige Legende ΜΑΚΕ/ΔΟΝΩΝ (darüber den Buchstaben D, wohl für decreto47) im Efeukranz zeigen. Die kurios anmutende Typologie der quaestorischen Münzen ist durch ‹Kreuzung› römischer Denare mit stephanephoren antigonidischen Silberprägungen entstanden, die im Revers oft Zeilenlegenden um das Hauptmünzbild (etwa Keule, harpa oder Adler) anordneten.48 Diese makedonischen Prägungen erinnern an eine wichtige Gruppe sizilischer Bronzen der Republik, die von römischen Magistraten ausgegeben wurden, nämlich an die von Max Bahrfeldt in seiner grundlegenden, klassisch gewordenen Studie so genannten «römisch-sicilischen» Münzen, die vor kurzem eine wichtige Neubehandlung durch Suzanne Frey-Kupper erfahren haben.49 Sie datierte die Gesamtgruppe aufgrund präziser numismatischer und archäologischer Beweisführung in die Jahrzehnte von ca. 190/170 bis 130/120 v. Chr.50 und konnte damit die Ansetzung Bahrfeldts in das 1. Jh. v. Chr.51 substanziell korrigieren. Einige der römisch-sizilischen Bronzeprägungen zeigen nun auf ihrer Rückseite den römischen Beamtennamen ein- oder zweizeilig im Lorbeerkranz, so etwa MN / ACILI / Q (Abb. 18),52 NASO (bzw. NA/SO)53 oder CRAS/SIPES.54 Den Averstyp dieser Stücke bildet meist der aus der Hauptreihe der republikanischen Münzprägung entlehnte bärtige Ianuskopf, so daß auch diese Münzen typologisch einen hybriden Eindruck machen, ähnlich den besprochenen makedonischen Bronzen. Durch Frey-Kuppers neue Chronologie wird übrigens deutlich, daß diese Prägungen sizilischen Bronzen vorausgehen, die

46  Zu diesen Prägungen, ihren Varianten und ihrer Zeitstellung ausführlich MacKay 1968; weitere aktuelle bibliographische Nachweise und eine kurze Diskussion der Serien (unter Bevorzugung einer etwa zwei Jahrzehnte späteren Datierung, der ich nicht folge) jetzt bei Assenmaker 2018, 396  f. Mit diesen Stücken assoziiert sind Bronzemünzen mit Romakopf und ΑΜΦΙΠΟ/ΛΙΤΩΝ im Eichenkranz auf der Rückseite: SNG Copenhagen 58. 47  Dazu MacKay 1968, 8  f. 48  Vgl. dazu den Überblick bei Mørkholm 1991, Tf. 39. 49   Bahrfeldt 1904; Frey-Kupper 2013, Bd. 1, 204–271. 50   Frey-Kupper 2013, Bd. 1, 262–265. 51   Bahrfeldt 1904, 15. 52   Bahrfeldt 1904, 18  f., Nr. 5. 53   Bahrfeldt 1904, 26–30, Nr. 12–14. 54   Bahrfeldt 1904, 40  f., Nr. 24.

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ein Ethnikon im Kranz zeigen; zu nennen sind hier Münzen von Panormos,55 Iaitas56 und Solus.57 Nach der exemplarischen Besprechung dieser griechischen (bzw. griechisch-römischen) Typen bleibt zusammenfassend zu unterstreichen, daß in der griechischen Münzprägung die rein epigraphische Gestaltung einer Münzseite gesamthaft betrachtet eine extrem seltene Ausnahme darstellt. Sehr wohl aber gibt es nicht wenige Typen mit (Zeilen-)Legenden im Kranz. Die in der römischen Prägung der Übergangszeit zwischen Republik und Prinzipat auftretenden Münzbilder mit ein- oder zweizeiliger Legende im Kranz, jedoch ohne weitere gegenständliche Darstellungen, stehen offenkundig in der Tradition dieser griechischen Münztypen, die sporadisch seit dem 4.  Jh.  v. Chr. und vor allem in hellenistischer Zeit belegt sind und auch in der römischen Bronzeprägung in Makedonien und Sizilien Verwendung gefunden hatten. Für die genannten römischen Edelmetallmünzen mit Zeilenlegende (ohne Kranz), wie etwa die Prägungen des Agrippa RRC 534, gibt es hingegen keine direkten Vorbilder in der griechischen Münzprägung – lediglich die sehr frühen Parallelen der Prägungen von Kameiros oder jener des Seuthes, zu denen die römischen Münzen in keiner direkten Abhängigkeit gestanden sein können. Für die entsprechenden römischen Prägungen ist daher direkter Einfluß durch zeitgenössische epigraphische Praxis zu vermuten. Eine Beeinflussung der Münzbildgestaltung durch Steininschriften ist dann unter Augustus in verblüffendem Ausmaß festzustellen, wie im folgenden Abschnitt zu zeigen ist. II.  Die Münzen des Augustus und seiner Nachfolger in epigraphischer Sicht Im Prinzipat des Augustus ist in mehrfacher Hinsicht ein neuer Umgang mit der Schrift als Gestaltungselement des Geldes festzustellen. Ein Aspekt dieses Paradigmenwechsels ist im wissenschaftlichen Bewußtsein schon seit längerer Zeit verankert, nämlich jener der neuartigen Massenkommunikation militärischer und/oder politischer Inhalte durch prägnante Mitteilungen in den Münzlegenden, oft in der charakteristisch konzisen Form von absoluten Ablativen, manchmal aber auch in finiten Konstruktionen. Die Formulierung von Botschaften wie AEGYPTO CAPTA, ARMENIA CAPTA, ASIA RECEPTA, SIGNIS RECEPTIS, LIBERTATIS P. R. VINDEX oder LEGES ET IVRA P. R. RESTITVIT ist als Vorbereitung der numismatischen ‹Propaganda› der hohen römischen Kaiserzeit anzusehen. Dieser Umstand wird von Historikern und Numismatikern auch immer wieder diskutiert, wobei aber die Radi55  Gestaffelte Köpfe der Dioskuren n. r., ΠΑΝΟΡ/ΜΙΤΑΝ im Lorbeerkranz; Frey-Kupper 2013, Bd. 1, 280, Nr. 24 (1. Jh. v. Chr.). SNG Evelpidis 554. 56  Krieger mit Speer und Schild, ΙΑΙΤΙ/ΝΩΝ im Kranz; Frey-Kupper 2013, Bd.  1, 283, Nr. 44,1–2 (1. Jh. v. Chr.). SNG München 385. 57  Etwa: Behelmter Kopf des Ares n. r., CΟΛΟΝ/ΤΙΝωN im Lorbeerkranz; Frey-Kupper 2013, Bd. 1, 290, Nr. 46 (1. Jh. v. Chr.). SNG Copenhagen 611.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 395

kalität des augusteischen Neuansatzes hinsichtlich der Gestaltung der inschriftlichen Botschaften angesichts einer allzu starken Fokussierung auf die Bilder oft nicht adäquat gewürdigt wird.58 Grundlegende strukturelle Aspekte des neuen augusteischen Zugangs zu den Münz­aufschriften wurden dagegen bisher, mit Ausnahme eines Überblicksbeitrages von Reinhard Wolters, in dem Wichtiges angerissen ist,59 kaum thematisiert. Zum einen ist unter Augustus ganz generell die Schrift – von siglenartigen Abkürzungen, die aus wenigen Buchstaben gebildet sind, bis hin zu längeren Legenden – im Vergleich zu bildlichen Darstellungen auf den Serien verschiedenster Münzstätten plötzlich wesentlich stärker gewichtet als in der Zeit davor: viele Münztypen tragen deutlich mehr Textinformation als etwa römisch-republikanische Prägungen, und in einer beträchtlichen Anzahl an Fällen wird eine der beiden Münzseiten unter Augustus überwiegend oder sogar ausschließlich von Text eingenommen, was davor, wie in Abschnitt I erläutert, kaum jemals zu beobachten war. Zum anderen finden wir unter Augustus mit einem Mal die Abbildung ganzer epigraphischer Monumente auf Münzen, wobei der Inschrifttext abgekürzt wiedergegeben wird: Dafür gibt es in der gesamten vorhergehenden Münzprägung keinen Präzedenzfall. Von den Prägungen Octavians zur augusteischen Buntmetallreform Auf Edelmetallmünzen Octavians aus den Jahren unmittelbar vor der Annahme des Augustus-Namens spielten die Legenden noch keine besonders wichtige Rolle. Im Gegenteil: etwa die so umfangreichen wie vieldiskutierten, einander stempelverbundenen Serien von Aurei und Denaren mit den Aufschriften CAESAR DIVI F und IMP CAESAR60 fallen durch bewußte Reduktion des epigraphischen Elements61 und Konzentration auf zentrale Teile des Namens des Münzherrn auf. Wiederholt ist übrigens auf Typen dieser Gruppe – deren Prägeort umstritten ist, aber zweifellos in Italien lag und vielleicht mit Rom identifiziert werden darf – dieselbe spielerische Integration der Legende in das Münzbild zu beobachten, die wir oben auch für frühere römische Prägungen des 1. Jh. v. Chr. nachgewiesen haben. So steht die Signatur des Octavian IMP CAESAR auf dem Architrav der von ihm fertiggestellten Curia Iulia,62 auf dem Architrav des Artemistempels im sizilischen Artemision63 sowie auf einem eintorigen

58  Vgl. etwa die Überblicksdarstellungen von Trillmich 1988 (unter dem programmatischen Titel «Münzpropaganda»), bes. 485  f., und Mannsperger 1991, bes. 376  f.; zur augusteischen Münzprägung unter historischen Gesichtspunkten allgemein auch Kienast 31999, 383–401 oder Galinsky 1996, 28–41. 59   Wolters 2004. 60  RIC I2 Augustus 250–263 sowie 264–274. 61  Darauf wies etwa Zanker 1987, 62 sehr zu Recht hin. 62  Denar RIC I2 Augustus 266. 63  Aureus RIC I2 Augustus 273. Zu diesem Typus vgl. jetzt die Stempelstudie und Interpretation von Suspène 2017, zur Signatur auf dem Architrav speziell S. 25, Anm. 66.

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Ehrenbogen, der von einem Triumphator in Quadriga bekrönt ist und vielleicht als der Bogen auf dem Forum Romanum anzusprechen ist, der für Octavian anläßlich seiner Triumphe 29 v. Chr. errichtet wurde.64 Auf einem anderen Denar der Gruppe ist die Signatur auf die beiden Münzseiten verteilt. Man sieht auf der Vorderseite einen Kopf des Mars (darunter IMP) und auf der Rückseite einen Rundschild vor gekreuztem Speer und Schwert. Der Schild trägt zentral einen Stern und darüber die Inschrift CAESAR.65 Insgesamt sind diese Münzen also im Vergleich zu den oben behandelten Serien Octavians der frühen dreißiger Jahre, etwa RRC 534 und 537–538, durch ein neues Formwollen gekennzeichnet, das ein Zurückdrängen der Schrift einschloß. Diese Phase dauerte jedoch nicht allzu lange. Nach der Annahme des Ehrennamens Augustus im Rahmen der Staatsakte des Jänner 27 v. Chr. wurde dieser, wenig überraschend, schon in demselben Jahr auch im Münzbild herausgestellt.66 Vielleicht ist auch eine quantitativ bedeutende Gruppe von provinzialen Bronzeprägungen in diesen chronologischen Zusammenhang zu setzen – eine Gruppe, die nach gegenwärtig vorherrschender Forschungsmeinung bald nach der Namensverleihung, etwa zwischen 27 und 23 v. Chr., in der Provinz Asia ausgegeben wurde, wenngleich diese Einordnung nicht ganz unumstritten ist.67 Die Gruppe ist währungsgeschichtlich aufgrund des Einsatzes von orichalcum für Buntmetallprägungen sowie aufgrund der Ausbringung eines fein abgestimmten Systems von vier verschiedenen Nominalien inklusive eines großformatigen Messingsesterzes bemerkenswert; wenn die communis opinio hinsichtlich der Datierung zutrifft, nimmt die Serie somit die augusteische Reform der Buntmetallwährung in der Münzstätte Rom vorweg und ist vielleicht auch als Experiment im Hinblick darauf zu verstehen. Die Münzen zeigen auf dem Avers sämtlich den Kaiserkopf, auf dem Revers aber alle einen Kranz – entweder eine corona rostrata oder den Lorbeerkranz des Triumphators – mit Schrift im Zentrum: AVGVSTVS (in einer oder zwei Zeilen: Abb. 19)68 bzw. die enigmatische Abkürzung CA,69 die wohl eher für C(ommune) A(siae) steht, also das κοινὸν Ἀσίας, als für C(aesar) A(ugustus).70 Diese Hervorhebung der Legende durch den Kranz steht, wie aus dem vorangehenden Abschnitt ersichtlich, grundsätzlich in der Tradition hellenistischer Prägungen von Königen und Städten; als direkten 64  Denar

RIC I2 Augustus 267; vgl. Cass. Dio 51, 19, 1. RIC I2 Augustus 274. 66  Dies ist belegt durch die typologisch bedeutenden Aurei RIC I2 Augustus 277 (datiert COS VII), deren Reverslegende AVGVSTVS S C lautet; zu ihnen auch weiter unten im Text. 67  Zur Datierung jetzt RPC I, S. 380; dieses Datum wird vertreten von Howgego 1982, 6  f. Das Fehlen eines Verweises auf die tribunicia potestas des Augustus auf diesen Münzen gilt Vertretern dieser zeitlichen Einordnung als Hinweis auf den terminus ante quem. Kritisch zu der Einordnung jetzt Küter 2014, 14–17, mit Argumenten für eine spätere Datierung. 68  Vgl. RPC I 2228–2229, 2231, 2235. 69  RPC I 2227, 2230, 2232–2234. 70  Entgegen der in RPC I, S. 381 erwähnten Präferenz für «Caesar Augustus»; zum Interpretationsproblem siehe auch Howgego 1982, 18  f. – Vgl. auch die syrische Gruppe der CA-Serie: RPC I 4100–4107. 65  Denar



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 397

typologischen Bezugspunkt wird man jedoch – unter Annahme der Frühdatierung der Gruppe auf vor 23 v. Chr. – vielleicht eher die westlichen Bronzen mit Octavianportrait und der zweizeiligen Inschrift DIVOS IVLIVS im Lorbeerkranz (RRC 535/2; RPC I 621, vgl. Abb. 7) aus den dreißiger Jahren ansehen.71 Die reformierten augusteischen Buntmetallnominalien der Münzstätte Rom dürfen wir nach ausführlichen Diskussionen in der Forschung wohl zuversichtlich als ab 23 v. Chr. ausgegeben betrachten.72 Die Münzen wurden von den städtischen Münzmeistern signiert, den IIIviri a. a. a. f. f., die auf diesen Prägungen nach einer Unterbrechung von mehr als 15 Jahren wieder in die Aufschriften des Kurantgeldes zurückkehrten. In den folgenden Jahren wurden dann bis 6 v. Chr. Münzmeisterbronzen in vier verschiedenen Wertstufen – Sesterz, Dupondius, As und Quadrans – ausgegeben, wobei man in den ersten drei Jahren (23–21 v. Chr.) lediglich Stücke der drei größeren Nominalien herstellte.73 Diese in teils hoher Auflage produzierten Münzen sollten in den folgenden Jahrzehnten den Kleingeldumlauf in Rom und Italien bestimmen. Die Bildgestaltung der augusteischen Reformprägungen im Buntmetall, die grundsätzlich über alle prägenden Münzmeisterkollegien hinweg standardisiert blieb, bietet wertvolle Evidenz für die besondere Rolle der Schrift auf Prägungen des Augustus; vgl. die Übersicht über die Typen in Tabelle 1. Nominale Sesterz

Dupondius

As

Avers

Revers

OB / CIVIS / SERVATOS dreizeilig, die Mittelzeile in corona civica, flankiert von Lorbeerzweigen

SC Name und Titel des Münzmeisters (im Rund)

Abb. 20

AVGVSTVS / TRIBVNIC / POTEST dreizeilig in corona civica

SC Name und Titel des Münzmeisters (im Rund)

Abb. 21

CAESAR AVGVSTVS TRIBVNIC POTEST (im Rund), Portrait des Augustus

SC Name und Titel des Münzmeisters (im Rund)

Abb. 22

Tabelle 1: Die Gestaltung der augusteischen Buntmetallnominalien der Reformwährung (Münzstätte Rom, ab 23 v. Chr.)

71  Wenn

man nach einem weiteren Vorläufer sucht, mag man auch an die merkwürdigen Bronzen aus Thessalonike mit dem Kopf der ΑΓΩΝΟΘΕΣΙΑ wohl aus dem Jahr 37 v. Chr. denken, die auf dem Revers im Kranz die Namen ANT(ώνιος) und KAI(σαρ) in zwei Zeilen zeigen (RPC I 1552). 72  Zur Datierungsfrage jetzt zusammenfassend Küter 2014, 19–25. Diese Einordnung der Reform schon etwa bei Mattingly, BMCRE I, S. xcv. 73  Ich folge hier der Chronologie bei Küter 2014, 24–26.

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Die Gestaltung dieser Prägungen ist zweifellos revolutionär zu nennen. Lediglich auf dem As finden wir nämlich einen Kopf – den des Herrschers; die Reverse aller drei Nominalien sind jedoch exklusiv der Schrift vorbehalten, und auf den Vorderseiten von Sesterz und Dupondius ist die Schrift das Zentralelement der Darstellung.74 Das ist ein Bruch mit der traditionellen Gestaltung des römischen Buntmetallgeldes der sogenannten «Reichswährung», das seit dem 3. Jh. v. Chr. in der Regel beidseitig bildliche Darstellungen und vor allem stets einen Kopf auf einer Seite getragen hatte. An diesen herkömmlichen Gestaltungsprinzipien hatte auch Caesar bei seiner Einführung der Messingwährung in der Münzstätte Rom in den 40er Jahren v. Chr. festgehalten.75 Wichtig ist an den augusteischen reformierten Buntmetallmünzen in typologischer Hinsicht vor allem die prononciert herausgestellte Formel SC, die zwar auch im numismatischen Bereich eine republikanische Tradition besaß,76 aber in der vorkaiserlichen Zeit nie größere Prominenz hatte; unter Augustus wurde die Formel zum assoziationsreichen Markenzeichen entwickelt, das schließlich – in der Verwendung modernen Logos nicht unähnlich – bis in das 3. Jh. die römische Buntmetallprägung vor allem der Münzstätte Rom charakterisieren und im Aussehen mitbestimmen sollte. Weitere Schriftelemente der neuen Münzen sind den Prägebeamten, vor allem aber ideologischen und juristischen Eckpfeilern des neuen Regimes gewidmet: zunächst der am 13. Jänner 27 v. Chr. verliehenen, auf Sesterz und Dupondius auch im Bild dargestellten corona civica, die super ianuam des Hauses des Augustus angebracht wurde (RgdA 34, 2) und laut Ovid (trist. 3, 1, 47–48) in ihrer Inschrift auf die civis servatos Bezug nahm;77 diese Inschrift finden wir also auf den Sesterzen wiederholt, die Augustus nicht direkt beim Namen nennen. Außerdem wird das abstrakte Konzept der tribunicia potestas, die Augustus 23 v. Chr. – im Jahr der Münzreform – verliehen wurde,78 mit einer Inschrift in Zeilenform (Dupondien) oder im Rund (Asse) in den Mittelpunkt gerückt. Die Typologie des größten und wichtigsten augusteischen Buntmetallnominales, des Sesterzes, dessen erstmalige Ausprägung in der Münzstätte Rom in Messing als wesentliche Innovation der abendländischen Münzgeschichte gelten darf, ist mit Ausnahme der Münzmeistersignatur im Rund überraschenderweise vollkommen derivativ. Die corona civica, die Lorbeerbäume (bzw. -zweige), das SC sowie die Zeilenlegende OB / CIVIS / SERVATOS folgen sämtlich direkt oder indirekt dem Vorbild 74  Die Bedeutung dieser Bronzemünzen im epigraphischen Kontext wird zu Recht unterstrichen von Wolters 2004, 192. 75   Woytek 2004, 349  f., zu RRC 476 und 550. 76  Vgl. dazu Crawford 1974, 606–609. 77   Causa superpositae scripto est testata coronae: / servatos civis indicat huius ope («Den Grund für die Anbringung des Kranzes darüber [sc. über der Tür] nennt eine Inschrift: sie zeigt die Rettung der Bürger durch ihn [sc. Augustus] an»). Zum historischen Hintergrund Kienast 31999, 83  f. 78   Kienast 31999, 104  f.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 399

der oben bereits kurz erwähnten Aurei des Augustus aus dem Jahr 27 v. Chr. (RIC I2 Augustus 277: Abb. 23).79 Die Rückseite dieser beeindruckenden Stücke zeigt nämlich einen Adler mit ausgebreiteten Schwingen auf der corona civica, flankiert von S–C, und im Hintergrund links und rechts die Lorbeerbäume; auf der Vorderseite steht rechts vom Kopf des Augustus der absolute Ablativ CIVIBVS SERVATEIS, der wie das OB CIVIS SERVATOS auf die Beischrift der Bürgerkrone verweist. Das Design der augusteischen Münzmeistersesterze ist also im Kern unoriginell. Man hat bisher, wie mir scheint, die Konsequenzen, die diese Erkenntnis für unser Verständnis der Formel SC auf den reformierten augusteischen Münzmeisterprägungen und darüber hinaus besitzt, nicht richtig beurteilt. Bekanntlich wird das SC auf diesen Münzen heute in der Regel auf den rechtlichen Hintergrund der Reform des Bronzegeldes bezogen.80 Der Umstand, daß die Bildgestaltung dieser Stücke primär durch eine Klitterung vorgefundener Versatzstücke erfolgt ist, bildet jedoch ein nicht zu unterschätzendes Argument zugunsten der grundsätzlichen Richtigkeit von Konrad Krafts so brillanter wie vielgescholtener These hinsichtlich des SC: laut Kraft bezieht es sich auf augusteischen Münzmeisterbronzen nicht auf die senatorische Verantwortung für die Prägung (in welcher Hinsicht auch immer), sondern auf das von Augustus in RgdA 34, 2 erwähnte Senatsconsult – bzw. vielleicht präziser: die Senatsconsulte – von Jänner 27 v. Chr., wonach er den Namen Augustus erhielt, die Tür seines Hauses mit Lorbeerbäumen geschmückt und die corona civica darüber angebracht wurde.81 Krafts Erklärung des SC bietet auch den großen Vorteil, daß sie ohne die Vorstellung einer Reform des Münzwesens durch Senatsconsult auskommt, welche bekanntlich angesichts der republikanischen leges in derselben Materie gewisse Schwierigkeiten bereitet.82 Will man den Sachverhalt in heuristischer Hinsicht scharf fassen, muß man sogar feststellen, daß das Postulat der modernen Forschung, wonach sich die Buchstaben SC auf diesen augusteischen Bronzeprägungen auf ein Consult unbekannten Inhalts zur Münzreform beziehen, angesichts des wohlbekannten Consults, durch das dem Kaiser jene Ehrengaben beschlossen wurden, die auf denselben Bronzemünzen abgebildet sind, und das auf den Vorbild-Aurei unstreitig durch die Buchstaben SC angezeigt wird, eine eklatante Verletzung der lex parsimoniae bildet. Unter Anwendung des Ockham’schen Rasiermessers wäre diese Hypothese also rundweg zu eliminieren.83 79  So

richtig bereits Kraft 1985, 176–179; ihm folgend Küter 2014, 31. 1972; seit damals breit akzeptiert, etwa auch von Wolters 1999, 138  f. und jüngst von Küter 2014, 17 und 33. 81   Kraft 1985, 173–176, 198. Zur im Detail nicht klaren Mikrochronologie der Ereignisse jener Tage siehe Kienast 31999, 83  f. 82  Dazu schon etwa Burnett 1977, 45  f. Das Problem ist auch richtig gesehen von Wolters 1999, 138  f. 83  Die Buchstaben SC sind dann freilich bei denjenigen augusteischen Bronzeprägungen, die typologisch keinen Bezug auf die Ehrungen des Jahres 27 aufweisen, etwa den später als die größeren Nominalien ausgeprägten Quadranten, als mechanisch nach dem «Grundsatz der 80   Bay

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Die überraschende Prominenz der Inschriften auf diesen Münzen hatte jedenfalls unmittelbare typologische Auswirkungen auf augusteische Prägungen der Reichswährung in den Provinzen. Die vom Legaten P. Carisius im spanischen Emerita signierte Serie enthält außer Denaren, die die beschriftete Stadtmauer von EMERITA zeigen,84 unter anderem auch Asse, deren Avers den von städtischen Assen kopierten Augustuskopf mit tribunicia potestas-Legende zeigt,85 deren Revers jedoch rein epigraphisch gehalten ist und die meist dreizeilige Signatur P. CARISIVS / LEG / AVGVSTI trägt (Abb. 24).86 In formaler Hinsicht scheinen diese Stücke nicht nur von den Zeilenlegenden auf den Reformbronzen der Münzstätte Rom beeinflußt zu sein, sondern auch von den oben behandelten Edelmetallprägungen des Agrippa und des Antonius aus den 30er Jahren, die Inschriften in zwei Zeilen nur im Perlkreis zeigen, ohne umgebenden Kranz (RRC 534 und 542). Dafür gibt es in der Reichsprägung des Augustus nur eine weitere Parallele, nämlich die Reverse von Denaren einer kleinasiatischen Münzstätte, auf die ca. 19/18 v. Chr. in drei Zeilen der Slogan SIGNIS / PARTHICIS / RECEPTIS (oder eine leicht verkürzte Version davon) gesetzt wurde (Abb. 25).87 Epigraphische Monumente auf augusteischen (und späteren) Reichsmünzen Am 12. Oktober 19 v. Chr. kehrte Augustus nach mehrjähriger Abwesenheit aus dem Osten nach Rom zurück. Anläßlich der Rückkehr des Kaisers nach erfolgreicher Mission stiftete der Senat an diesem Tag der Fortuna Redux eine ara (RgdA 11); sie wurde am 15.  Dezember geweiht und wohl noch in demselben Jahr 19 v. Chr. vom Münzmeister Q. Rustius, der die Reihe augusteischer Monetalenprägungen im Edelmetall inaugurierte, auf den Rückseiten seiner Denare (RIC I2 Augustus 322: Abb. 26) verewigt. Der kleine skulptierte Altar auf Basis ist durch die einzeilige Inschrift FOR(tunae) RE(duci) eindeutig als Weihung an Fortuna Redux identifiziert. Die ara erscheint auch auf den Reversen von Aurei und Denaren einer westlichen Münzstätte, die wohl noch im Jahr 19 v. Chr. oder knapp danach ausgegeben wurden.88 Da deren Avers von einem legendenlosen Portrait des Augustus geziert wird, ist die dreizeilige Inschrift des recht schmucklos wiedergegebenen Altars auf der Rückseite die einzige Münzinschrift: FORTVN(ae) REDVC(i) / CAESARI AVG(usto) / einheitlichen Rückseite der Aesprägung» (so Kraft 1985, 179) auf die Münzen gesetzt anzusehen. Das ist angesichts des typologischen Konservativismus der Römer im Buntmetall durchaus möglich, auch wenn es Burnett 1977, 45 ausschließen wollte. 84  RIC I2 Augustus 9–10; vgl. dazu die beschriftete Ansicht von TVSCVL(um) auf RRC 515/1; der Typ wird später auf provinzialen Bronzen wiederholt, siehe RPC I 20–21 etc. 85  Die in RIC gegebene Datierung «c. 25–23 BC» ist dementsprechend falsch. 86  RIC I2 Augustus 13–25. 87  RIC I2 Augustus 523–526; die Vollversion 525–526. Zu dieser Gruppe insgesamt vgl. Spannagel 2000, der den rein epigraphischen Rückseitentyp allerdings nicht abbildet und auch nicht genauer behandelt. 88  RIC I2 Augustus 53–56, mit der so nicht zutreffenden Datierung «c. 20–19 BC»; die Feinchronologie wie auch Münzstättenzuordnung ist problematisch.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 401

SPQR (in der Maximalvariante, eine verkürzte Version in Abb. 27). Dies sind sehr wichtige Prägungen, zeigen sie doch wohl das erste für sich stehende epigraphische Monument, das je als Hauptmünzbild auf römischen Münzen gezeigt wurde.89 Fast 200 Jahre später erscheint übrigens ein Altar der Fortuna Redux mit entsprechender Inschrift – FORT(unae) / REDV/CI – auf dem Revers von Prägungen des Marcus Aurelius im eigenen Namen (Abb. 28) sowie in dem seines Sohnes Commodus.90 Die Stücke stammen aus den Jahren 175/176 n. Chr., als die beiden im Osten des Reiches unterwegs waren, bevor sie dann Ende November 176 in die Hauptstadt zurückkehrten. In formaler Hinsicht ist der beschriftete augusteische Altar der Fortuna Redux von den Denaren RRC 437/2–4 des Münzmeisters C. Coelius Caldus (ca. 51 v. Chr.) beeinflußt, die auf ihren Reversen L. CALDVS / VIIVIR EPVL(o) bei der Bereitung eines Mahles an einer zweizeilig so beschrifteten, altarähnlichen Struktur zeigen.91 Der große Unterschied besteht freilich darin, daß der Münzmeister auf seinen überfüllten Denaren lediglich eine sachliche Information – nämlich den Namen und Titel seines im Bild dargestellten Vaters – an passender Stelle unterbringen wollte, wogegen es sich auf den augusteischen Prägungen offenbar um eine stark verkürzte und adaptierte Wiedergabe einer Inschrift des Altars der Fortuna Redux bei der Porta Capena handelt. 18 und 17 v. Chr. verbrachte der Princeps in Rom, wobei das letztgenannte Jahr ganz im Zeichen der Säkularfeier stand, die das religiöse Fundament der neuen Herrschaft betonte. Im Frühsommer 16 v. Chr. reiste Augustus dann nach Gallien ab; erst Mitte 13 v. Chr. sollte er wieder nach Rom zurückkehren, was den Anlaß zur Stiftung der ara Pacis Augustae bildete. Im ersten Jahr der Abwesenheit des Princeps wurde in der Münzstätte Rom eine ganz neue epigraphische Qualität der Münzbilder erreicht. Die Münzmeister des Jahres 18 v. Chr. hatten sich noch mit unterschiedlichen Rückgriffen auf die 23 v. Chr. für die Buntmetallprägung verwendeten Münzbilder mit corona civica zufriedengegeben,92 die verschiedentlich auch Widerhall in der west-

89  In RgdA 11 heißt es: Aram Fortunae Reducis ante aedes Honoris et Virtutis ad portam Capenam pro reditu meo senatus consacravit («Einen Altar der Fortuna Redux weihte der Senat vor den Tempeln von Honos und Virtus bei der porta Capena für meine Rückkehr»). Die a priori überraschende Formulierung der Altaraufschrift mit zwei dedikatorischen Dativen auf RIC I2 Augustus 53–56 soll wohl die Weihung an Fortuna Redux anläßlich der Rückkehr des Kaisers zum Ausdruck bringen. 90  RIC III Marcus Aurelius 360 (Denare im Namen des Marcus) sowie 618–619 (Aurei und Denare im Namen des Commodus Caesar). 91  Zu den ikonographisch so komplexen Prägungen des Caldus vgl. insgesamt Woytek – Zawadzka 2016; zum epulum vor allem 151–153. 92  RIC I2 Augustus 278–279 und 312 (AVGVSTO / OB C S zweizeilig im Eichenkranz), 285– 286 und 302 (O C S im Eichenkranz, darüber CAESAR, darunter AVGVSTVS, links und rechts Lorbeerzweige).

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lichen Edelmetallprägung des Augustus fanden.93 Das Münzmeisterkollegium des Jahres 16 v. Chr., und unter dessen drei Monetalen vor allem L. Vinicius und L. Mescinius Rufus, hob die Verwendung von Schrift auf römischen Münzen jedoch auf eine gänzlich andere Ebene. Noch im Rahmen des bis dahin Üblichen bewegten sich die Denarprägungen des Vinicius (RIC I2 Augustus 359) mit Abbildung des zu Ehren des diplomatischen Erfolges des Augustus gegen die Parther errichteten Bogens auf dem Forum Romanum (Cass. Dio 54, 8, 3), iuxta aedem divi Iulii (Schol. Veron. ad Verg. Aen. 7, 60694). Er trägt reichen Statuenschmuck, der den Bezug auf die Rückgabe der Feldzeichen durch die Parther sichert,95 sowie in der Attika die Inschrift SPQR IMP CAE(S).96 Zwei weitere Denartypen des Vinicius sprengen jedoch den bis dahin gewohnten Rahmen. Sie zeigen auf der Rückseite beide ein epigraphisches Monument (auf Basis) in der zylindrischen Form eines Meilensteines (miliarium),97 das eine sechszeilige Inschrift für Augustus trägt; der Stein wurde ihm von Senat und Volk anläßlich seiner finanziellen Unterstützung der Staatskasse für Straßenbau und -reparatur gesetzt: S(enatus) P(opulus)Q(ue) R(omanus) / IMP(eratori) CAE(sari) / QVOD V(iae) / M(unitae) S(unt) EX / EA P(ecunia) Q(uam) IS / AD A(erarium) DE(tulit).98 Der Avers wird entweder durch ein Augustusportrait gebildet oder aber durch die Abbildung eines weiteren Monuments, nämlich einer Reiterstatue des Kaisers, deren Basis mit den Worten SPQR / IMP(eratori) / CAES(ari) beschriftet ist; sie steht vor einer Stadtmauer mit Tor (Abb. 29).99 Diese Typen lassen sich grundsätzlich gut mit dem in mehreren Quellen, unter anderen bei Cassius Dio (53, 22, 1  f.), für die Zeit nach 27 v. Chr. bezeugten Engagement des Princeps im Straßenbau erklären; wo die abgebildeten Monumente standen, muß offen bleiben,100 für die Inschrift ist aber wohl ein stadtrömischer Aufstellungsort anzunehmen. L. Mescinius Rufus, ein Kollege des Vinicius im Münzmeisteramt, ließ eine Vielzahl an (teils recht seltenen) Denartypen mit epigraphischen Monumenten bzw. komplexen Inschriften ausgeben, die Andrew Wallace-Hadrill als «ungainly 93  Vgl. nur paradigmatisch RIC I2 Augustus 76–77: OB / CIVIS / SERVATOS dreizeilig im Eichenkranz. 94   Hagen 1902, 438. 95  Vgl. die ausführlichen Darlegungen bei Küter 2014, 166–174. 96  Derselbe Bogen wurde 20/19 bzw. 19/18 v. Chr. auf kleinasiatischen Cistophoren des Augustus in einer früheren Planungsphase und wohl daher eintorig wiedergegeben; er trägt hier die datierende Inschrift IMP IX TR PO IV – bzw. TR PO(T) V –, zeigt Legionsadler an den beiden Pfeilern, und im Durchgang steht die Legende S P R (sic!) / SIGNIS / RECEPTIS (RIC I2 Augustus 508–510; RPC I 2216 und 2218). 97  So überzeugend Küter 2014, 174  f. 98  Vgl. dazu RgdA 17, 1: Quater pecunia mea iuvi aerarium, ita ut sestertium miliens et quingentiens ad eos, qui praeerant aerario, detulerim («Viermal unterstützte ich mit meinem Geld die Staatskasse, und zwar in der Form, daß ich 150 Millionen Sesterze denjenigen übergab, die dem aerarium vorstanden»). 99  RIC I2 Augustus 360–362. 100  Dazu die Diskussion bei Küter 2014, 178.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 403

and overlettered» beurteilt hat.101 Eine der Inschriften, zu Ehren des Kaisers, steht auf einer Stele und wird von den Buchstaben S–C flankiert; sie lautet IMP(eratori) / CAES(ari) / AVGV(sto) / COMM(uni) / CONS(ervatori), vgl. Abb. 30. Die korrekte Auflösung des letzten Wortes102 ergibt sich aus der Rundinschrift einer imago clipeata, die Augustus im ¾-frontalen Portrait zeigt (vgl. Abb. 32) und auf einem der einschlägigen Denartypen mit dem Stelen-Revers gekoppelt erscheint (RIC I2 Augustus 357). Sie lautet S(enatus) C(onsulto) OB R(em) P(ublicam) CVM SAL(ute) IMP(eratoris) CAESAR(is) AVG(usti) CONS(ervatam). Dieser Ehrenschild wurde als ein Augustus wohl anläßlich seiner Abreise nach Gallien 16 v. Chr. verliehenes Geschenk des Senats interpretiert, das wir allerdings anderweitig nicht konkret nachweisen können und dessen Standort unklar bleibt.103 Auf einem anderen Denartyp (RIC I2 Augustus 358: Abb. 30) ist die Inschrift für Augustus als «Bewahrer» aller Römer auf der Stele mit einer langen Zeileninschrift im Eichenkranz gekoppelt, die in gekürzter Form den Text von vota an Iuppiter wiedergibt. Der siebenzeilige Text lautet: I(ovi) O(ptimo) M(aximo) / S(enatus) P(opulus)Q(ue) R(omanus) V(ota) S(uscepit)104 / PR(o) S(alute) IMP(eratoris) CAE(saris) / QVOD PER EV(m) / R(es) P(ublica) IN AMP(liore) / ATQ(ue) TRAN(quilliore) / S(tatu) E(st). Diese nicht nur beeindruckend lange, sondern auch inhaltlich aufgrund der gewählten Terminologie hochwichtige Inschrift105 im Kranz wurde übrigens auf westlichen Denaren des Augustus in vereinfachter und stark gekürzter Form wiederaufgenommen: IOVI / VOT(a) SVSC(epit) / PRO SAL(ute) / CAES(aris) AVG(usti) / S(enatus) P(opulus)Q(ue) R(omanus) (RIC I2 Augustus 57: Abb. 31).106 Der Münztyp des Mescinius mit Stele und Zeilenlegende im Kranz ist in doppelter Hinsicht bedeutsam. Einerseits wurde mit der Abbildung von Stelen mit mehrzeiligen Texten auf dieser und anderen Prägungen desselben Jahres 16 v. Chr., wie oben schon angedeutet, ein ganz neues Kapitel in der antiken Münz­ typologie aufgeschlagen, andererseits sprengte Mescinius Rufus mit der langen votaLegende im Kranz den seit dem 4. Jh. üblichen Textumfang derartiger Münzbilder – der, wie gesehen, in der Regel zwei- bis maximal dreizeilig war – in spektakulärer Weise. 101   Wallace-Hadrill

1986, 78. wohl bei Wallace-Hadrill 1986, 78, Anm. 73; gegen die althergebrachte Ergänzung COMM(uni) CONS(ensu). 103  Dazu Küter 2014, 191–194. 104  So gegen die häufig zu lesende Ergänzung S(uscepta), die mit SPQR im Nominativ nicht zusammenpaßt. 105  Man vergleiche die von Sueton (Aug. 28, 2) zitierte Passage eines Edikts des Augustus, wonach er anstrebte, optimi status auctor genannt zu werden. 106  Vgl. dazu das oben besprochene Auftreten der ara der Fortuna Redux auf stadtrömischen wie auch westlichen Edelmetallprägungen. Der Fall der vota-Legende im Kranz zeigt, daß also durchaus auch typologische Beeinflussungen von der Münzstätte Rom in Richtung der west­ lichen imperatorischen Münzstätten auszumachen sind; die Prägestätten scheinen in einem Dia­ log gestanden zu sein, vgl. dazu die verschiedenen Beispiele bei Küter 2014, 348–351; anders noch Wolters 2004, 201. 102  Zuerst

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An Iuppiter gerichtete Vota sind auch Thema eines weiteren Reversbildes des Mescinius Rufus, das sich auf Denaren entweder mit einem Portrait des Kaisers oder mit dessen bereits beschriebener imago clipeata verbunden findet.107 Es zeigt eine Statue des behelmten, nackten Mars mit Speer und parazonium auf einer Basis, die – wie wir das bereits auf dem Denartyp des Vinicius mit Reiterstandbild kennengelernt haben  – eine dreizeilige Inschrift trägt, die in unterschiedlicher Länge erscheint, in ihrer ausführlichsten Form jedoch S(enatus) P(opulus)Q(ue) R(omanus) V(ota) P(ublica) / S(uscepit) PR(o) S(alute) ET / RED(itu) AVG(usti) lautet (Abb.  32).108 Die Marsstatue ist auch auf westlichen Prägungen in leichter ikonographischer Variation und mit einer Legende abgebildet, die auf eine Identität der Gelübde mit den im Kranz angeführten vota an Iuppiter des anderen Denartyps des Rufus hindeutet: VOT(a) P(ublica) SVSC(epta) PRO SAL(ute) ET RED(itu) I(ovi) O(ptimo) M(aximo) SACR.109 Die Identifikation der Statue bereitet große Schwierigkeiten.110 Wir haben aber offenbar mit einem konkreten statuarischen Vorbild, aller Wahrscheinlichkeit nach in Rom, zu rechnen, wie primär durch die Basis des Standbildes auf den Mescinius-Prägungen nahegelegt wird.111 Die historische Interpretation der auf den besprochenen Münzen genannten vota ist nicht unumstritten. Zumindest ein Teil der Typen verweist zweifellos auf einmalige vota pro salute et reditu, die 16 v. Chr. nach der Abreise des Kaisers nach Gallien aufgrund unheilvoller omina am Tag nach der profectio abgelegt wurden (vgl. dazu Cass. Dio 54, 19, 7). Alexa Küter bezog wohl mit Recht sogar alle beschriebenen Münzen auf diese vota, die im numismatischen Material offenbar in manchen Fällen verkürzt lediglich als «vota pro salute» angesprochen sind.112 Sie wandte sich damit gegen die Auffassung von John Scheid, der die u.  a. in der langen Kranzlegende RIC I2 Augustus 358 genannten vota nicht mit ‹Sonder-vota› anläßlich der Abreise des Kaisers verbinden wollte, sondern mit periodisch wiederkehrenden Gelübden: und zwar mit den von Scheid im lateinischen Text von RgdA 9,1 so ergänzten, an Spiele gekoppelten [vota pro salute] des Augustus, die alle vier Jahre abgelegt wurden, unter anderem auch 16 v. Chr.113 Seine Interpretation ist jedoch, nicht zuletzt angesichts RIC I2 Augustus 351–353 (Portrait) und 356 (imago clipeata). auf RIC I2 Augustus 353 – vgl. dazu etwa das Exemplar BMCRE I Augustus 88 (ex Imhoof-Blumer) – und RIC I2 Augustus 356 (Abb. 32). In der Mehrzahl der Fälle wird die Inschrift jedoch zu SPQR V(ota) PR(o) RE(ditu) CAES(aris) vereinfacht. 109  Vgl. RIC I2 Augustus 146–153; hier hält Mars ein vexillum statt der Lanze. Die Auflösung des letzten Wortes der Legende erfolgte in der Forschung in verschiedener Weise. Bahrfeldt 1923, 151 löste zu SACR(ata) auf, Sutherland in RIC I 2, S. 50  f., Anm. zu Nr. 146  ff. zu SACR(um), was aber nicht zutreffen kann: grammatikalisch korrekt wäre SACR(a). 110  Dazu Küter 2014, 185  f. 111  Korrekt Hill 1989, 94. 112   Küter 2014, 198. 113   Scheid 2003, 363 und 365; vgl. zu den vota auch Scheid 2007, 41  f. Gegen seine Rekonstruktion des Textes in RgdA 9,1 nun Küter 2014, 180 mit Anm. 1395, die für die seit Mommsen übliche Ergänzung [vota pro valetudine] eintritt. 107  Vgl. 108  So



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 405

der unsicheren Ergänzung des Textes der RgdA an der genannten Stelle, wenig wahrscheinlich. Weitere Münztypen des Mescinius Rufus blenden zu den ludi saeculares des Jahres 17 v. Chr. zurück. Neben äußerst raren Aurei, die Augustus bei der Verteilung von SVF(fimenta) an das Volk ins Bild setzen,114 gab er Denare aus, die auf ihrem Revers einen wichtigen epigraphischen Text abbilden: Wir sehen bildfüllend eine Stele mit profilierter Basis und profiliertem Abschluß oben, die die Inschrift IMP / CAES / AVG / LVD / SAEC115 trägt; sie wird im Feld flankiert von der Angabe XV(vir)116 – S(acris) F(aciundis) und ist, wie bei den vergleichbaren Inschrifttypen desselben Münzmeisters, von seiner Signatur im Rund umgeben (Abb. 33).117 Dabei handelt es sich zweifellos um die Abbildung einer der Inschriften, auf denen die augusteischen Säkularakten verewigt wurden. Im fragmentarisch erhaltenen Text des vermutlich so genannten commentarium ludorum saecularium118 ist ja expressis verbis der Beschluß festgehalten, ad conservandam memoriam tantae r[eligionis] die Akten der Feier sowohl auf eine «Säule» aus Erz als auch auf eine aus Marmor zu schreiben (in colum[n]am aheneam et marmoream inscribi119) und diese am Ort der Spiele – dem sogenannten Tarentum, dem nördlichsten Teil des Marsfeldes – aufzustellen.120 Dieses Monument könnte auch auf seltenen augusteischen Aurei (Abb.  34) und Denaren einer westlichen Münzstätte zu sehen sein, deren Revers (im Kranz) einen Mann capite velato in der toga  – wohl Augustus  – sowie einen mit caduceus und Schild ausgestatteten Herold (praeco) links und rechts von einem mit LVDI / SAECVL(ares) beschrifteten Steindenkmal mit Zierprofilen zeigt. Letzteres wird zwar in der Literatur, und so auch im Standardzitierwerk,121 meist als Altar angesprochen, es ist aber kein Opferfeuer zu sehen, sodaß sich angesichts des ikonographischen Kontexts vielleicht eher eine Interpretation als Stele anbietet.122

114  RIC

I2 Augustus 350; es paßt gut zu der leicht obsessiven Vorliebe des Münzmeisters für Inschriften, daß er das tribunal, auf dem Augustus dargestellt ist, mit den Worten LVD(i) S(aeculares) beschriftet. 115  Die Ergänzung des Textes durch R.-Alföldi 1999, 121 – LVD(os) SAEC(ulares restituit) – ist nicht zwingend; im Lichte weiter unten zu besprechender Münzen Domitians ist wohl zu LVD(os) SAEC(ulares fecit) zu ergänzen. 116  Ich ziehe diese singularische Auflösung angesichts des Texts auf der Stele vor; contra Küter 2014, 189  f. 117  RIC I2 Augustus 354–355; Avers Kaiserkopf mit Lorbeerkranz. 118  Ich benütze die Ausgabe von Schnegg-Köhler 2002 (Text, Übersetzung und Apparat dort 24–45); zum Terminologischen Schnegg-Köhler 2002, 9. 119   Schnegg-Köhler 2002, 32, Fragmente D–M, Z. 59–60; vgl. dort auch den Kommentar zu der Passage 105–107. 120  Dazu Schnegg-Köhler 2002, 108. 121  RIC I2 Augustus 138–139. 122  In diese Richtung argumentiert vorsichtig auch Küter 2014, 153, Anm. 1131, auf Basis einer Bemerkung von Schnegg-Köhler 2002, 219.

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Es ist wichtig, sich vor Augen zu führen, daß der eben besprochene Reverstyp des Mescinius Rufus eine beachtliche numismatische Tradition in den folgenden Jahrhunderten begründete. So wurden anläßlich der Säkularspiele Domitians im Jahr 88 n. Chr. Aurei und Denare geprägt, die eine Stele – auf Basis und mit prononciert dargestelltem oberen Abschluß – mit der Inschrift LVD / SAEC / FEC im Kranz zeigen (Abb. 35).123Auf denselben Edelmetallnominalien sowie auf Dupondien Domitians erscheint die Stele, teils mit der Inschrift COS / XIIII / LVD / SAEC / FEC, auch neben einem Kandelaber bzw. Ständer für Räucherwerk und einem Mann mit charakteristischer Kopfbedeckung, Stab und Rundschild, wohl einem Waffentänzer (ludio).124 Anläßlich der severischen ludi saeculares des Jahres 204 n. Chr. wurden Mittelbronzen mit den Portraits von Septimius Severus sowie Caracalla in allerdings eher geringer Prägezahl aufgelegt, die eine Stele mit der Inschrift COS (bzw. COS / III) / LVD / SAEC / FEC zwischen den Schutzgottheiten des Severus zeigen, Liber pater und Hercules.125 Sowohl der letzte Flavierkaiser als auch der Begründer der Severerdynastie folgten also dem Vorbild des Augustus, die rituelle Aufstellung von Inschriften mit den Akten der Säkularspiele126 auch numismatisch zu dokumentieren. Noch größere Prominenz besitzt die Darstellung einer Stele – bzw. Säule – als Hauptmünzbild im Rahmen der Emissionen anläßlich der Tausend-Jahr-Feier Roms des Jahres 248 n. Chr. Das Monument ist gelegentlich mit COS III (für Philippus I. Arabs: Abb. 36) bzw. COS II (für Philippus II.) beschriftet127 und erscheint in allen drei Metallen zur Rundlegende SAECVLARES AVGG oder MILIARIVM SAECVLVM.128 Vier Jahre nach Mescinius Rufus, im Jahr 12 v. Chr., amtierte mit L. Caninius Gallus ein weiterer Münzmeister, der eine Inschrift ins Münzbild setzen ließ. Auf der Rückseite von Denaren, die auf dem Avers das Portrait des Augustus zeigen, sieht man ein epigraphisches Monument mit vierzeiliger Inschrift auf einer Basis; der Text ist mit C C / AVG/VS/TI deutlich kürzer als auf den von Vinicius und Mescinius Rufus abgebildeten Steinen (RIC I2 Augustus 418: Abb. 37). Gemäß der überzeugenden Interpretation Harold Mattinglys ist die Inschrift zu «C(omitia) C(aesaris) Augusti» zu ergänzen129 und bezieht sich auf die am 6. März 12 v. Chr. durchgeführte Wahl zum pontifex maximus durch die Comitien, die unter angeblich unerhört großer Be-

123  RIC

II.1 Domitian 603–605. II.1 Domitian 600–602 und 617. Zur Benennung des Mannes vgl. die Diskussion bei Küter 2014, 154  f. 125  RIC IV.1 Severus 764A und Caracalla 420. R.-Alföldi 1999, 122 mißdeutet diesen Revers und sieht statt Liber pater hier Iuppiter abgebildet. 126  Vgl. zu diesem Aspekt Schnegg-Köhler 2002, 106  f. 127  In Koppelung mit dem Portrait der Otacilia Severa ist es unbeschriftet. 128  Vgl. etwa RIC IV.3 Philip I 24, 157, 162, 202, 265, 271. Zur Interpretation des Steins vgl. jetzt auch Olbrich 2015, 49–52. 129   BMCRE I, S. cvii f.; ihm schließt sich u.  a. Küter 2014, 288 und 291 an (die 289  f. alternative Erklärungen diskutiert und verwirft). 124  RIC



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 407

teiligung des Volkes vor sich ging, wie Augustus in den Res gestae zufrieden angibt.130 Die Wahl wurde vom Regime offenbar als Demonstration des consensus universorum dem Herrscher gegenüber inszeniert;131 daß im Jahr der zwölften tribunicia potestas des Augustus im Zusammenhang mit den Wahlcomitien auch ein congiarium von 400 Sesterzen ausgegeben wurde (RgdA 15, 1), paßt in dieses Bild. Die Abbildung von epigraphischen Monumenten mit mehrzeiligen Texten auf Edelmetallmünzen, die für die Münzstätte Rom in den Jahren 16 und 12 v. Chr. nachweisbar ist und im ersteren Jahr dort sogar stark forciert wurde, konnte sich in der Reichsprägung der Prinzipatszeit global betrachtet nicht durchsetzen und blieb die Ausnahme. Aus dem 3. Jh. sind etwa die komplementären Antoniniane des Valerianus und Gallienus aus der Münzstätte Köln, die auf ihren Rückseiten eine Statue des Iuppiter auf Basis mit der Inschrift IOVI / VIC/TORI (zur Rundlegende GAL­LIENVS CVM EXER SVO)132 bzw. auf Basis mit der Inschrift IMP / C(um) E(xercitu) S(uo) (zur Rundlegende IOVI VICTORI)133 abbilden, als seltene Vertreter dieser Klasse von Münzreversen zu nennen.134 Im 4. Jh. wurde auf reduzierten constantinischen Nummi intensiv der Typus eines beschrifteten Altars (mit Globus) zur Rundlegende BEATA TRANQVILLITAS (vel sim.) eingesetzt, doch war dies nur während der recht kurzen Prägephase 321–323 n. Chr. in westlichen Münzstätten der Fall; der Altar trägt die dreizeilige Inschrift VO/TIS / XX.135 Weitere Beispiele für beschriftete cippi aus der constantinischen Zeit sind ebenfalls dünn gesät.136 Es war offenkundig so, daß man Bilder dieser Art als der Gattung Münze nicht adäquat empfand.137 Die numismatische Diskontinuität zwischen Augustus und der späteren Zeit in diesem kleinen typologischen Teilbereich kann die Bedeutung des beschriebenen augusteischen Umbruchs in der Verwendung von Schrift auf Münzen für die Prägung der Prinzipatszeit ganz allgemein jedoch nicht schmälern: Im Vergleich zur Republik sind die Legenden auf Münzen dieser Epoche ein wesentlich wichtigeres Gestaltungselement, und die Regierungszeit des Augustus war aufgrund der Vorbildwirkung des ersten Princeps dafür in maßgeblicher Weise verantwortlich.

10, 2: quod sacerdotium aliquot post annos […] cuncta ex Italia ad comitia mea confluente multitudine, quanta Romae nunquam fertur ante id tempus fuisse, recepi P. Sulpicio C.  Valgio consulibus («dieses Priesteramt übernahm ich einige Jahre später im Consulat des P. Sulpicius und C. Valgius, wobei zu meinen comitia eine so große Menge von Menschen aus ganz Italien zusammenströmte, wie sie sich angeblich nie zuvor in Rom eingefunden hatte»). 131   Kienast 31999, 123  f. 132   Göbl 2000, Nr. 867. 133   Göbl 2000, Nr. 870. 134  Vgl. dazu Göbl 1978, Bd. 2, 258, zu Nr. 3286–3287, sowie Göbl 2000, 99. 135  Vgl. RIC VII, S. 110–115 (London), S. 131–134 (Lyon), S. 190–201 (Trier). Die Legende bezieht sich auf die Quindecennalienfeier Constantins des Großen im Jahre 320. 136  Vgl. etwa die Säule mit SA/PI/EN/TIA (vel sim.) auf Solidi: RIC VII, Arles 1–3. 137  Zu einigen Inschriftstelen in der kleinasiatischen Provinzialprägung des 3. Jh. vgl. allerdings hier weiter unten. 130  RgdA

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Epigraphische Münzbildgestaltung in der Reichsprägung nach Augustus Es ist hier nicht der Ort, die Verwendung von Schrift auf Reichsmünzen sowie Medaillons und Tesseren138 des Prinzipats allgemein zu untersuchen; es sollen nur die wesentlichen Gruppen entsprechender Reverse kurz angesprochen werden. Zunächst ist festzuhalten, daß die überwiegend epigraphische Gestaltung der augusteischen Reformbronzen (ab 23 v. Chr.), deren Rückseiten ja durchwegs ganz der Schrift vorbehalten waren, das Aussehen frühkaiserzeitlicher Buntmetallprägungen generell stark beeinflußte, finden sich doch bis Domitian – und, auf Restitutionsprägungen, sogar bis Nerva – Bronzemünzen, deren Revers nur von SC und einer umlaufenden Legende eingenommen wird.139 Die Gestaltung von Münzreversen exklusiv mit Zeilenlegenden war zwar wesentlich weniger populär, findet sich aber punktuell bis in die Spätantike.140 Die bei weitem wichtigste Gruppe von epigraphischen Reversbildern der Kaiserzeit sind aber die Inschriften im Kranz: Ab der iulisch-claudischen Periode wurde, nach augusteischem Vorbild, die Darstellung der corona civica mit einer Zeilenlegende im Zentrum zur Routine. Dabei setzte man zunächst oft die Worte SPQR OB CIVES SERVATOS (auch in abgewandelter bzw. gekürzter Form), die sich auf die Verleihung des Kranzes bezogen, auf die Münzen.141 Als unter Vespasian dann die bemerkenswerte Legende SPQR / ADSERTORI / LIBERTATIS / PVBLIC(AE) im Eichenkranz auf Sesterzen erschien (Abb.  38),142 die übrigens an die augusteische Bezeichnung LIBERTATIS P(opuli) R(omani) VINDEX erinnert,143 war das der Beginn einer stärkeren Diversifizierung der Inhalte der Kranzinschriften. Unter Traian finden wir etwa dessen berühmte Formel SPQR / OPTIMO / PRINC(IPI) im Eichenkranz (Abb. 39),144 unter seinem Nachfolger Hadrian bereits eine größere Vielfalt an Kranzlegenden: etwa auf Medaillons im Eichenkranz vierzeilig IOVI / OPTIMO / MAXIMO / SPQR145 sowie SPQR / A(nnum) N(ovum) F(austum) F(elicem) / HADRIANO / AVG(usto)

138  Besonders auf letzteren Geprägen spielte die Schrift (wie auch Zahlen) eine ganz entscheidende Rolle: vgl. beispielshalber nur Buttrey 1973 und Woytek 2015. 139  Vgl. etwa RIC I2 Claudius 84–91 und 102, 105–106; RIC II.1 Domitian 126–127, 234, 248–251, 537–538, 717, 760; Komnick 2001, Typen Nerva 4.0–5.0. Zur Rolle des SC in der iulisch-claudischen Prägung insgesamt vgl. Wolters 1999, 115–169. 140  Paradigmatisch etwa die Zeilenlegenden mit Herrschernamen (darüber ein Kranz, Stern o.  ä.) auf reduzierten Nummi: RIC VII, S. 209  f. (Trier), S. 329 (Rom), S. 447  f. (Siscia), S. 516 (Thessalonica) etc. Vgl. auch die Gold-Multipla RIC VII, Thessalonica 166–167 (327 n. Chr.). 141  Vgl. etwa RIC I2 Tiberius 57, 63, 69; Gaius 19, 27–28, 37, 46 etc.; Claudius 5–6, 15–16, 96 etc.; Galba 61–62, 163–170, 259–272 etc.; Vitellius 69A, 159; RIC II.1 Vespasian 7, 125–126, 211 etc. 142  RIC II.1 Vespasian 35, 121–124, 207–210, 252. 143  Auf den Cistophoren RIC I2 Augustus 476. 144   Woytek 2010a, Nr. 224–225, 296–298. 145   Mittag 22012, Nr. Hadr 64–66.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 409

P(atri) P(atriae).146 Am wichtigsten ist jedoch, daß unter Hadrian erstmals die Gelübde zu Regierungsjubiläen zum Thema von ‹epigraphischen› Münztypen mit Kränzen wurden; auf Aurei (Abb. 40) und einer Mittelbronze lesen wir VOTA / SVSCE/PTA im Eichenkranz.147 Ab der Antoninenzeit entwickelten sich dann Vota-Reverse in Form von Kränzen mit Zeileninschrift zu Standardtypen des Bildrepertoires kaiserlicher Münzstätten; Belege sind so zahlreich, daß wir sie hier nicht anführen. Kranzlegenden anderer Art sind ebenfalls nachzuweisen,148 fallen gegenüber den Vota-Typen jedoch wenig ins Gewicht. Wie im ersten Abschnitt unseres Beitrages dargelegt, waren Münztypen mit Zeileninschrift im Kranz zwar schon seit dem 4. Jh. v. Chr. in der griechischen Münzprägung anzutreffen, und sie begegnen vereinzelt auch in der Übergangsphase von der Republik zum Prinzipat, ihre überragende Bedeutung in der römisch-kaiserlichen Reichsprägung wäre jedoch ohne die zahlreichen Münzbilder des Augustus, die die Verleihung der corona civica an ihn feierten, undenkbar. Die augusteische Wende hin zu stärker epigraphisch orientierten Münztypen hatte diesbezüglich also bedeutende Auswirkungen auf die Entwicklung der kaiserlichen Münztypologie.149 Gleiches gilt für das bei Stempelschneidern der Kaiserzeit so beliebte Sujet beschrifteter Schilde. Sie begegnen selten bildfüllend, so jedoch etwa auf unter Claudius geprägten Münzen für Nero Caesar, den princeps iuventutis, wo dessen Ehrenschild mit den vier Zeilen EQVESTER / OR–DO / PRINCIPI / IVVENT als solcher identifiziert erscheint (Abb. 41).150 Häufig sind beschriftete Schilde in der kaiserlichen Reichsprägung als Attribute anzutreffen; als solche sind sie aus deren Typenrepertoire nicht wegzudenken, vor allem in Kombination mit Victoria: diese hält zum Beispiel oft einen (etwa mit SPQR) beschrifteten Schild oder verewigt einen Sieg (etwa mit den Worten VIC / DAC oder VIC / PAR) auf einem Schild.151 Von diesen Schilden führt dann eine direkte typologische Linie zu jenen mit mehrzeiligen vota-Legenden, die, in Parallele zu den oben besprochenen einschlägigen Kranztypen, für die Spätantike so charakteristisch werden sollten. 146   Mittag 22012, Nr. Hadr 80–81. Diese Inschrift, die ähnlich auch auf Bronzen des Antoni­ nus Pius begegnet (vgl. nur Göbl 1978, Bd. 2, Nr. 3294), stellt übrigens das wichtigste Argument zugunsten der Vermutung dar, daß kaiserliche Medaillons auch als Neujahrsgeschenke verteilt wurden. 147  RIC II Hadrian 291 und 994. 148  Vgl. etwa RIC III Antoninus Pius 1262 (IVVENTVS SC in drei oder vier Zeilen, für Marcus Aurelius Caesar); Marcus Aurelius 1090–1093 (VICT GERM(A) IMP VI COS III SC); Marcus Aurelius 1536 (EQVESTER / ORDO / PRINCIPI / IVVENT / SC, für Commodus Caesar). 149  Zu Kranztypen der römischen Kaiserzeit und ihren augusteischen Wurzeln vgl. auch den Anhang in Kraft 1985, 203–205. 150  RIC I2 Claudius 78–79 und 108 (hinter dem Schild ein Speer, vertikal). Vgl. dazu auch die Cistophore für Nero Caesar, RIC I2 Claudius 121 (Schild mit COS DES / PRINC / IVVENT im Lorbeerkranz). 151  Einen guten typologischen Überblick über solche Münzbilder bietet Schmidt-Dick 2002, Tf. 54–59.

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Diese Tradition kann aber nicht überzeugend auf die Republik zurückgeführt werden. Wir finden dort zwar neben beschrifteten Feldzeichen bzw. vexilla152 auch beschriftete Schilde, jedoch nur ganz isoliert: neben dem oben erwähnten, durch seine Schildinschrift identifizierten Quirinus (RRC 268/1, Abb. 1) ist nur das Reversbild eines Reiters anzuführen, auf dessen Schild der Buchstabe M steht (RRC 264/1; siehe auch 370/1). Der bestimmende Ausgangspunkt für die große Beliebtheit der beschrifteten Schilde in der Reichsprägung der römischen Kaiserzeit ist vielmehr in einer Klasse augusteischer Münzen zu sehen. Wohl noch im Jahre 27 wurde Augustus gemäß RgdA 34, 2 ja der goldene Ehrenschild verliehen, der in der Kurie angebracht war: quo pro merito meo […] et clupeus aureus in curia Iulia positus, quem mihi senatum populumque Romanum dare virtutis clementiaeque iustitiae et pietatis causa testatum est per eius clupei inscriptionem.153 In der augusteischen Reichsprägung wird dieser Schild zwar nur selten in den Münzmeisterserien der Münzstätte Rom,154 dafür aber in schier unglaublicher Dichte, Fülle und typologischer Variation hinsichtlich der Kombination mit anderen Darstellungselementen in den vom Princeps direkt kontrollierten Edelmetallemissionen der westlichen Münzstätten abgebildet. Die ausführlichste dabei auftretende Schildbeschriftung ist ein monumentales zweizeiliges SPQR / CL(upeum) V(irtutis) (Abb. 42);155 im Normalfall trägt er aber nur die Buchstaben CL V. Auf einer DIVVS AVGVSTVS PATER-Prägung des Tiberius erscheint der clupeus virtutis, der schon unter Augustus häufig in den Händen der Victoria dargestellt wurde,156 dann mit SPQR beschriftet als Attribut der Siegesgöttin,157 und in dieser Form wird das Münzbild bis Traian weitergeprägt.158 Die jahrhundertelange Praxis, auf römischen Kaisermünzen Victoria mit verschiedensten beschrifteten Schilden oder bei der Beschriftung derselben abzubilden, hat ihren Ursprung also

152  Vgl.

dazu RRC 365/1 (Valerius Flaccus) und RRC 441/1 (Nerius) sowie RRC 437/2–3 (Coelius Caldus), mit Woytek – Zawadzka 2016, 144  f. 153  «Für dieses mein Verdienst (sc. die Wiederherstellung der Republik) wurde ein goldener Schild in der Curia Iulia angebracht, den mir – wie die Inschrift des Schildes belegt – der Senat und das römische Volk für meine virtus, clementia, iustitia und pietas verliehen.» Vgl. zur Datierung der Verleihung des clupeus virtutis Kienast 31999, 83  f.; zu der Ehrung insgesamt etwa auch Zanker 1987, 100–102 sowie La Rocca et al. 2014, 112  f. (jeweils auch zu der 1951 in Arles entdeckten Marmorkopie des stadtrömischen clupeus). 154  Vgl. nur RIC I2 Augustus 321 (Rustius, Schildbeschriftung SC); 415 (Lentulus, Schild­ beschriftung CV). 155  Vgl. etwa RIC I2 Augustus 42 (wo der Schild für sich alleine steht). Die Marmorkopie von Arles trägt die folgende Inschrift: Senatus populusque Romanus Imp(eratori) Caesari Divi f(ilio) Augusto co(n)s(uli) VIII dedit clupeum virtutis clementiae iustitiae pietatis erga deos patriamque. 156  So etwa RIC I2 Augustus 32, 47, 49, 62, 91–93. Die Verbindung ergibt sich aufgrund der Statue der Victoria in der Curia Iulia, wo ja auch der clupeus ausgestellt war. 157  RIC I2 Tiberius 77–78. 158   Schmidt-Dick 2002, Typ Victoria f3A/07, S. 130 und Tf. 58.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 411

in Prägungen des Augustus.159 Auch darin erwies sich die augusteische Wende in der Münzepigraphik mithin als sehr einflußreich. Das schriftliche Element auf provinzialrömischen Münzen Zusätzlich zu den bisher untersuchten Reichsmünzen liefen im Imperium Romanum bekanntlich verschiedenste lokale und regionale Währungen um. Die wichtigste typologische Änderung für diese Prägungen ergab sich unter der Herrschaft des Augustus durch die Einführung des Kaiserportraits auf dem Avers einer beeindruckend großen Zahl von Serien, und zwar im dritten und zweiten Jahrzehnt vor Christi Geburt, wie kürzlich von Andrew Burnett eindrucksvoll dargestellt.160 Dadurch erfolgte aber nicht nur eine diesbezügliche Vereinheitlichung des Aussehens der lokalen (Bronze-) Prägungen untereinander, sondern zugleich auch eine Angleichung an die sogenannten Reichsmünzen, die ja – mit der Ausnahme einiger römischer Münzmeister­ serien – ebenfalls überwiegend auf der Vorderseite ein Augustusportrait zeigten. Die Besonderheit der parallelen Entwicklung auf Provinzialprägungen liegt freilich darin, daß solche Münzen, ungleich den reichsweit gültigen Gold- und Silbermünzen, in der Übergangszeit zwischen Republik und Prinzipat kaum eine typologische Vereinheitlichung durch die Abbildung von Portraits Iulius Caesars und der imperatores der nachcaesarischen Bürgerkriege erfahren hatten, sondern extrem heterogen geblieben waren. Insofern ist der Bruch in der Bildgestaltung der Lokalprägungen durch das Auftreten des Portraits des Augustus als radikal zu beurteilen. Bei seiner globalen Betrachtung der typologischen Entwicklung der Rückseiten iulisch-claudischer Provinzialmünzen im Vergleich mit Prägungen der hellenistischen Zeit hielt Burnett generell die «increasing diversity of designs» der römischen Gepräge als wichtigste Änderung fest. Er verwies dabei hauptsächlich auf das Auftreten von Architektur, spezifisch von Tempeldarstellungen, als Neuheit ab der Herrschaft des Augustus;161 die Münzinschriften kommentierte er nicht. Dabei ergibt eine auch nur kursorische Prüfung der iulisch-claudischen Evidenz, daß gerade auch der Aspekt der Legenden auf provinzialrömischen Prägungen verstärkte Beachtung verdient. Schrift spielte nämlich ab dem Beginn des Prinzipats auch auf provinzialrömischen Prägungen eine ganz herausragende Rolle – vielfach sogar eine noch größere als auf den ‹imperialen› Serien. Zunächst fällt auf, daß im provinzialen Material der iulischclaudischen Zeit eine besonders hohe Konzentration an Zeileninschriften anzutreffen ist, und zwar von Spanien bis in den Osten. Dabei stehen diese Legenden meist in Kränzen und sind zum Teil auch mit Rundlegenden kombiniert. Die Textinhalte der Zeilenlegenden sind vor allem Stadtnamen – manchmal in Abkürzung – sowie die Titel und Namen städtischer Beamter, wenngleich gelegentlich auch Verweise auf den 159  Dazu

auch Kraft 1985, 205–208. Burnett 2011, 20–23; siehe auch RPC I, S. 39  f. 161   Burnett 2011, 24. 160  Vgl.

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Herrscher vorkommen: darunter ist etwa die ideologisch bedeutsame Großbronze aus dem ägyptischen Alexandria zu nennen, auf der Kaiser Nero als Τω / CωTHPI / THC OIKOY/MЄNHC gehuldigt wird.162 In reichsweiter Sicht ist ein Schwerpunkt epigraphischer Reversgestaltung dieser Art zweifellos unter den Prägungen der iberischen Halbinsel auszumachen,163 doch auch die nicht-imperialen Serien aus Italien und von den vorgelagerten Inseln,164 provinzialrömische Münzen aus Afrika,165 Griechenland und vom Balkan166 sowie aus Kleinasien167 und dem Osten168 bieten reiches Material an solchen Typen. In manchen Fällen, wenn der Kranz fehlt, nehmen diese Legenden die Gestalt von mehrzeiligen Monumentalinschriften en miniature an, so etwa die fünf- bis sechszeiligen Beamtenlegenden auf den Reversen tiberischer Prägungen aus Makedonien, aus der römischen Bürgerkolonie Pella oder Dion: C. BAEBIVS P. F. / L. RVSTICELIVS / BASTERNA / IIVIR QVINQ / D D (so auf RPC I 1537, Abb. 43; vgl. auch 1542–1543). Vor allem die Zeilenlegenden im Kranz sollten aber bis zum Ende der provinzialrömischen Münzprägung im 3. Jh. n. Chr. zu den Standard-Reverstypen gehören. Dabei standen in den Kränzen dann besonders in der Severerzeit oft exzeptionell lange 162  RPC

I 5271. RPC I 51; Iulia Traducta 99–100, 108; Patricia 127, 129; Acci 138, 141–142; Carthago Nova 150, 156, 172–173; Tarraco 220, 223, 227; Lepida-Celsa 274–277, 280; Osca 286, 288, 290, 292–294, 298–299; Caesaraugusta 329, 332, 347–348, 359–361, 363, 365–366, 370; Bilbilis 392–393, 395, 397–400; Turiaso 405–416; Calagurris 443; Ercavica 463–464, 467; Osicerda 469; Segobriga 473–477. 164  Paestum RPC I 606–608; Tyndaris 627; Halaesa 630–631; Agrigent 659–660; Centuripae 667; Sizilien (unsicher) 668, 670; Cossura 676. 165  Utica RPC I 727–730; Karthago 745–748; Hadrumetum 777; Tingi 858; Kyrenaika 938– 942. 166  Knossos RPC I 980, 984, 987–990; Lappa 1021; Korinth 1120, 1126, 1133, 1137–1139, 1165–1167, 1202, 1209; Dyme 1285; Melos 1294, 1298–1300; Buthrotum 1382–1383, 1390–1391, 1394–1395; Kassandreia 1512–1514; Edessa 1519–1520; Pella/Dion 1531–1532, 1534, 1536– 1538, 1540–1544; Pella 1546; Thessalonike 1557–1559, 1561, 1576, 1581, 1589, 1592 etc.; Perinth 1754, 1769; Dionysopolis S3-I-1801A; Kallatis 1802, S3-I-1802A, S3-I-1802B; Tomi 1829. 167  Wir können an dieser Stelle keine komplette Materialsammlung bieten, sondern begnügen uns mit einer paradigmatischen Zusammenstellung: Prusa RPC I 2018; Nikaia 2040–2048; Nikomedeia 2064, 2076, 2079–2082; Heraklea 2096; Sinope 2127, 2131; Amisos 2153; Parion 2257–2258; Abydos 2281–2282; Smyrna 2487; Erythrai 2504–2506; Tralles 2644; Mylasa 2791– 2795; Alinda 2801, 2803; Tabai 2871–2872; Kidrama 2880; Kibyra 2887; Hierapolis 2932, 2934, 2936 etc.; Sardes 2987, 2989, 2994–2995; Tripolis 3057; Eumeneia 3146; Eukarpeia 3160; Siblia 3162; Appia 3216–3217; Galatisches Koinon 3559; Kaisareia 3626; Olba 3730, 3733. 168  Armenia minor RPC I 3839; Kypros 3914–3915, 3927–3933; Aigeai 4030–4031, 4037, 4042–4043, 4045; Mopsos 4047–4048, 4052; «Regulus» 4097–4099; Antiocheia in Syrien 4246–4251 etc., 4270–4285 etc.; Seleukeia 4330; Byblos 4525; Berytos 4534, 4538, 4542; Chalkis 4777–4780; Sepphoris 4849–4853; Kaisareia Maritima 4858, 4865; Herodes Archelaos 4913, 4916; Herodes Antipas 4918–4937; sogenannte prokuratorische Prägungen 4958–4966, 4970, 4972; Agrippa II. 4988–4990; Alexandreia in Ägypten S3-I-5002A (die neu entdeckte, unikale Bronzedrachme des Augustus), 5010–5014 etc. 163  Ebora



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 413

Texte,169 wie die folgende Inschrift auf einer Großbronze des Caracalla im Medaillonformat aus Pergamon: Η ΠΡΩΤΗ ΤΗC A/CIAC KAI MHTPO/ΠΟΛΙC ΠΡΩΤΗ ΚΑΙ / ΤΡΙC ΝЄΩΚΟΡΟC / ΠΡΩΤΗ ΤΩΝ CЄ/ΒΑCTΩN ΠEΡ/ΓΑΜΗΝΩΝ / ΠΟΛΙC (Abb. 44).170 Auf Prägungen aus Gangra-Germanikopolis mit dem Bild der Iulia Mamaea bezeichnet sich die Stadt in gleichfalls acht, grammatikalisch etwas unsauberen Zeilen nicht nur als die älteste Paphlagoniens, sondern auch als ἑστία θεῶν, also «Herd/Altar/Heim der Götter»: AΡΧЄ/OΤΑΤΗ ΠΑ/ΦΛΑΓΟΝΙΑ(ς) ЄCT/ΙΑ ΘΕΩΝ ΓΕPMA/NIKOPOΛIC Τ/ΗC ΠΡΟC ΓΑΝ/ΓΡΟΙC / ЄT(ους) CΔΙ (Abb. 45).171 Die ausführliche, ebenfalls achtzeilige Inschrift im Kranz auf einer Prägung mit dem Bild der Iulia Maesa aus dem kilikischen Anazarbos rühmt die ausgebende Stadt in ebenso charakteristischer Weise: ANAZ/AΡΒΟΥ ЄΝ/ΔΟΞΟΥ ΜΗ/ΤΡΟΠΟΛЄΩC / ΡΩΜΑΙΚΟΙC / ΤΡΟΠΑΙΟΙC / KЄKOCMH/MЄNH (Abb. 46).172 Die Reverslegende auf dem Caracalla-Typ ist mit insgesamt nicht weniger als 95 Buchstaben mehr als doppelt so lang wie die Zeileninschrift auf den oben besprochenen Augustusdenaren RIC I2 358 des Münzmeisters Mescinius Rufus, die lediglich 43 Zeichen aufweist.173 Wie oben in Abschnitt I aufgezeigt, zählten Zeilenlegenden in Kränzen grundsätzlich schon seit dem 4.  Jh.  v. Chr. zum Typenrepertoire der griechischen Münzprägung; allerdings handelte es sich dabei in der Regel um extrem kurze Texte, häufig auf kleinen Nominalien, in Griechenland und Kleinasien. Die soeben skizzierte, bedeutende Rolle der Schrift auf den Provinzialmünzen der römischen Kaiserzeit läßt sich jedoch nicht ausschließlich aus der hellenistischen Tradition erklären: dieser Typus der Bildgestaltung mit Schrift im Kranz war auch auf Provinzialprägungen Spaniens weit verbreitet, wo es keine so intensive griechisch-hellenistische Münztradition gab. Vielmehr ist auch hier wohl in erster Linie mit Reichsmünzen des Augustus als Vorbildern zu rechnen, auf denen Schrift ja eine ganz neue Rolle spielt. Die zahlreichen Kranztypen und Zeilenlegenden der Prägungen des ersten Princeps, hergestellt vor allem in der Münzstätte Rom und in westlichen Reichsmünzstätten, waren offenkundig ein Modell, das die Bildgestaltung des lokalen Bronzegeldes entscheidend prägte und traditionsbildend wirkte.174 169  Vgl.

mehrere Beispiele dafür etwa bei Burnett 2016. Mysia, Pergamum 318. Oberhalb des Kranzes steht zusätzlich noch die Beamtensignatur: ЄΠΙ CΤΡ ΙΟΥΛ ΑΝΘΙΜΟΥ (sie ist auf dem hier gezeigten Exemplar nicht auf dem Schrötling abgeprägt). 171  SNG Aulock 181 (Jahr 214 der lokalen Ära = 208/209 n. Chr.). 172  SNG Levante Suppl. 341. 173  Nicht zutreffend also Küter 2014, 322, wonach auf diesen Denaren «ein Rekord» hinsichtlich der Legendenlänge aufgestellt worden sei, der «während der römischen Kaiserzeit nicht gebrochen werden sollte». Es gibt übrigens mehrere Gegenbeispiele; die Averslegende der traianischen Bronzeprägungen Woytek 2010a, Gruppen 17–19 ist mit IMP CAES NER TRAIANO OPTIMO AVG GER DAC PARTHICO P M TR P COS VI P P auch 52 Buchstaben lang! 174  Außerdem wurde die Schriftlichkeit auf provinzialrömischen Münzen zweifellos auch durch die lokalen Inschriften auf Stein beeinflußt, vor allem hinsichtlich der langen städtischen Titulaturen. 170   BMC

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Diese Annahme wird dadurch gestützt, daß im provinzialen iulisch-claudischen Münzmaterial hinsichtlich der Legendensetzung punktuell auch weitere spezifische Phänomene auftreten, die wir in der Reichsprägung des Octavian/Augustus nachweisen konnten. Dies betrifft zunächst das Auftreten von Inschriften auf Bauwerken, in erster Linie auf Heiligtümern, deren Verwendung als provinziale Münztypen mit Burnett175 generell als augusteische Neuerung zu deuten ist.176 Im spanischen Ilici finden wir einen IVNONI geweihten Tempel (RPC I 192), in Carthago Nova einen AVGVSTO beschrifteten (RPC I 174–177), in Korinth einen Tempel GENT(is/-i) IVLI(ae) (RPC I 1151–1157). Der unter Augustus für Cistophore eingeführte Revers­ typ des Tempels des Commune Asiae in Pergamon mit der Dedikationsinschrift ROM ET AVGVST auf dem Architrav (RPC I 2217 und 2219) sollte in diesem Nominale lange Zeit nachwirken.177 Im bithynischen Nikaia wird unter Claudius ein bisher wohl unidentifiziertes profanes Gebäude mit der Inschrift NEIKA(I)EΩΝ dargestellt.178 Als provinziales Beispiel für beschriftete Statuenbasen, die unter Augustus nicht allzu häufig auf Prägungen der Münzstätte Rom vorkommen, sind Bronzen aus Philippi im Namen des Claudius und des Nero zu nennen, die eine Statuengruppe des Divus Iulius und des Augustus nach augusteischen Prägungen der Stadt (RPC I 1650) kopieren; auf den Wiederholungen ist die Basis mit DIVVS / AVG beschriftet.179 Vereinzelt sind auf Provinzprägungen der iulisch-claudischen Periode jedoch auch Steininschriften als Hauptmünzbild belegt, was angesichts der Rarität solcher Motive auf römischen Reichsprägungen mehr als bemerkenswert erscheint. Auf tiberischen Prägungen aus Italica wird der Altar der Providentia Augusti mit der dreizeiligen Inschrift PROVIDE/NTIAE / AVGVSTI versehen (Abb. 47): Dies ist eine gewichtige, offenbar von der Inschriftpraxis auf Stein beeinflußte Abänderung des numismatischen Prototyps aus der Reichsprägung, wo dieser Altar lediglich im Abschnitt vom Wort PROVIDENT begleitet wird.180 Im spanischen Ilici wird unter Tiberius ein zweizeilig beschriebener Altar mit der Legende SAL(uti) / AVG(usti) in Frontalansicht ins Bild gesetzt, der ohne unmittelbares Vorbild in der Reichsprägung ist.181 Ungewöhnlicherweise perspektivisch dargestellt werden in Nikaia unter Nero ein Altar für Zeus Litaios (ΔΙΟΣ ΛΙΤΑΙΟΥ)182 – dies ist ein religionsgeschichtlich bedeutender Beleg – sowie 175  Oben

Anm. 161. Architektur auf römischen Provinzialmünzen vgl. jetzt generell Kapitel 4 der Monographie von Elkins 2015 (141–166). 177  Vgl. etwa RPC I 2221 (Claudius, ROM ET AVG); RIC II.1 Domitian 854–855 (ROM ET AVG); Woytek 2010b, Nerva Typen 4 und 8 (ROMA ET AVG) sowie Traian Typen 4 und 11 (ROMA ET AVG). 178  RPC I 2032–2036, 2038. 179  Vgl. RPC I 1653–1655. 180  RPC I 64–65; vgl. die Vorbilder, die DIVVS AVGVSTVS PATER-Asse RIC I 2 Tiberius 80–81. Zu den spanischen Altar-Prägungen vgl. auch Gamer 1982, 345  f. 181  RPC I 196–197; dazu Gamer 1982, 346  f. 182  RPC I 2053 und 2055. 176  Zu



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 415

einer mit der Aufschrift ΠΑΤΡΩΝΟΣ, was sich auf den in der Rundlegende genannten Proconsul von Bithynia-Pontus bezieht.183 Diese iulisch-claudischen Beispiele betreffen beschriftete Altäre; ab der Severerzeit tauchen auf kleinasiatischen Bronzeprägungen jedoch in wenigen Münzstätten auch bemerkenswerte Reverse auf, die dekorierte Giebelstelen mit meist drei- bis fünfzeiligen Inschriften als Hauptmünzbild darstellen. Es handelt sich um Texte, die sich wohl alle auf die Abhaltung von Spielen beziehen, bzw. genauer gesagt auf die diesbezügliche Gewährung von kaiserlichen Privilegien. Beispiele sind etwa Prägungen aus Ankyra in Galatien unter Caracalla, die eine Stele mit dem Text ΑΣΚΛΗ/ΠΕΙΑ ΣΩ/ΤΗΡΕΙΑ / ΙΣΟΠΥ/ΘΙΑ zeigen, in deren Giebelfeld eine Preiskrone oder ein Kranz zu sehen ist (Abb. 48).184 Johannes Nollé hat jüngst weiters auf eine Gruppe von Reversen mit beschrifteten Giebelstelen aus Side in Pamphylien hingewiesen und drei Beispiele aus den Regierungen von Gordian III. und Valerianus/Gallienus besprochen und illustriert;185 einer der betreffenden Typen zeigt die simple Inschrift Δω/ΡЄ/Α.186 Noch spätere Belege für solch eine «Privilegienstele» im Münzbild sind schließlich Großbronzen im Namen des Aurelianus aus Kremna in Pisidien, deren Reverse eine Stele mit corona im Giebelfeld zeigen;187 aufgrund des Säulendekors an den beiden Seiten wurde dieses Bild traditionell, so u.  a. auch noch von Hans von Aulock, als Tempel mißdeutet.188 Der Stein trägt die dreizeilige Inschrift DON(atio) / SACR(i?) / CERT(aminis?), die auf die Stiftung heiliger Spiele – oder eine diesbezügliche Geldzuwendung – Bezug nimmt189 und im Kontext des sidetischen Δω/ΡЄ/Α-Reverses gut verständlich ist. Abschließend sei noch kurz ein spezielles Phänomen aus der Provinzialprägung des 3.  Jh. angeführt, das in einem Beitrag zu epigraphischen Aspekten römischer Münztypen nicht fehlen darf, nämlich das punktuelle Auftreten von mehrzeiligen Inschriften in tabula ansata. Instruktive Beispiele sind etwa Großbronzen des Severus Alexander (222–235) aus dem kilikischen Seleukeia am Kalykadnos mit der über­ raschenden Darstellung einer frontalen Nike,190 die in ihren Händen eine solche Tafel 183  RPC I 2059; vgl. dazu RPC I 2057–2058, wo ΠΑΤΡΩΝ(ΟΣ) in der Rundlegende steht, die den Namen des Proconsuls M. Tarquitius Priscus nennt. 184  SNG France 3, 2513–2514; Arslan 2004, S. 216, Nr. 147 (Av. Kaiserkopf n. l.) sowie S. 250, Nr. B85–B86 (Av. Kaiserbüste n. r.). Diese Spiele, für die es auch epigraphische Evidenz gibt, wurden von Kaiser Caracalla gestiftet, vielleicht anläßlich seines Aufenthaltes in Kleinasien, vgl. dazu Johnston 1983, 65. Zu den Spielen auch Burrell 2004, 172  f. (jeweils mit weiterer Literatur). 185   Nollé 2017, 327  f. und 337, Abb. 8–10. 186   Nollé 2017, 337, Abb. 9: Typ SNG Pfälzer Privatsammlungen 4, 751–753 (vgl. zur Identifikation des Motivs der Rückseite dort auch Nr. 761). 187  SNG Aulock 8609. 188   von Aulock 1979, S. 139, zu Nr. 1574–1585: «Tempel mit zwei Säulen, im Giebel Kranz». 189  Zur Bedeutung der Reverslegende vgl. Hill 1923, 219 (Verweis auf ἱεροὶ ἀγῶνες). Vgl. jedoch auch die Ergänzung und Erklärung der Inschrift bei Göbl 1978, Bd. 2, 259, zu Nr. 3295 (donatio sacra certamini). 190  Reverslegende: CЄΛЄΥΚЄΩΝ ΤΩΝ ΠΡΟC ΤΩ ΚΑΛΥΚΑΔΝΩ.

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mit der zweizeiligen Inschrift ЄΛЄΥ/ΘЄΡΑC vor ihrem Körper hält und sie so dem Betrachter darbietet (Abb. 49).191 Sogar vierzeilig – und zugleich annähernd bildfüllend – ist die Inschrift einer tabula ansata auf Prägungen aus Neapolis in Samaria unter Trebonianus Gallus und Volusianus (251–253): ΦΛ(αουίας) ΝЄΑC / ΠΟΛЄωC / ЄΠΙCHMOY / ΝЄωΚΟΡΟΥ (vel sim.). Die mit liebevollen Verzierungen ausgeführte Tafel wird von einem Adler auf seinen ausgebreiteten Schwingen balanciert und oben von einer Miniaturversion des heiligen Berges Garizim – des charakteristischen Reversbildes der Stadt – bekrönt, flankiert von Stern und Mondsichel (Abb. 50).192 III.  Die augusteischen Münzinschriften im Kontext der Monumentalepigraphik Das Erscheinungsbild von Münzen der griechisch-römischen Antike wurde nach der archaischen Epoche in der Regel, wie oben erwähnt, durch eine Verbindung von Bild und Schrift bestimmt. Wir haben in den ersten beiden Abschnitten unseres Beitrages den tiefgreifenden Wandel dargestellt, der sich für römische Gepräge – nach einer Übergangsphase ab Caesars Herrschaft – in der augusteischen Periode hinsichtlich des textlichen Elementes vollzog, und zwar auf mehreren Ebenen: dies betraf den Inhalt und die Formulierung der Münzaufschriften, also die Textbotschaften an sich, aber auch die stärkere relative Gewichtung der Texte im Vergleich zu den Bildern – die Legenden nahmen schlicht mehr Platz ein als früher und verdrängten die Bilder zum Teil gänzlich. Weiters waren Neuerungen bezüglich der Formgebung der Münzinschriften zu verzeichnen. Dabei erwies sich neben der punktuellen, so ungewöhnlichen Abbildung von epigraphischen Monumenten vor allem der verstärkte Gebrauch von Zeilenlegenden (oft in Kränzen) als eine wesentliche Innovation, die die Bildgestaltung römisch-kaiserzeitlicher Münzen der folgenden Jahrhunderte stark beeinflussen sollte. Legenden in Zeilen kommen auf griechischen Münzen nämlich selten vor, und in der Regel handelt es sich dabei um bloße Namen von Völkern oder Personen im Kranz, wogegen auf römischen Münzen ab Augustus vielfach wesentlich substantiellere Information in Zeilenform geboten wird. Dieser strukturelle Umbruch ist nun sowohl in der Reichsprägung nachzuweisen, also dem Edelmetall- und Buntmetallgeld für die überregionale Zirkulation, als auch, was bisher nie adäquat Berücksichtigung fand, auf den Provinzialprägungen, den lokal und regional verwendeten (und in der Regel auch dezentral produzierten) Serien. Unter Beschränkung auf die augusteische Periode im engeren Sinne wurde 191  SNG

Levante Suppl. 197. Vgl. übrigens auch die Bronzen Gordians III. aus derselben Stadt, die eine nach links thronende Tyche zeigen, vor der eine kleine Giebelstele mit dreizeiliger Inschrift steht. Sie lautet teils ebenfalls ЄΛЄ/ΥΘЄ/ΡΑC: SNG France 2, 1024. Diese und ähnliche Typen betonen den Status der Stadt als civitas libera, der auf Münzen seit der Severerzeit belegt ist: vgl. Hill in BMC Lycaonia etc., S. lxvi. 192  RPC IX 2151 (Trebonianus Gallus) und 2163 (Volusianus); zu letzterem Typ auch Mesh­ orer 2013, Neapolis Nr. 245–246. Zu den Hintergründen der ungewöhnlichen Legende vgl. die Diskussion in RPC IX, S. 384.



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 417

für Teilbereiche des von uns analysierten Münzmaterials schon auf die verstärkte Bedeutung von Legenden hingewiesen;193 der zum rechten Verständnis dieses Befundes entscheidende Schritt kann aber nur durch die Kontextualisierung der numismatischen Evidenz getan werden – und zwar mit Hilfe des epigraphischen Materials. Die kapitale Bedeutung der Inschriften für das Verständnis aller Aspekte einer Epoche, für die etwa die Res gestae divi Augusti eine Hauptquelle sind, braucht nicht gesondert betont zu werden; gerade deshalb nimmt es jedoch Wunder, daß die längste Zeit auch in umfassenderen Überblicksdarstellungen der augusteischen Ära die Besonderheiten der epigraphischen Kultur der Periode nicht systematisch berücksichtigt wurden.194 So blieb es Géza Alföldy vorbehalten, 1991 in einem programmatischen Aufsatz die «Geburt der imperialen Epigraphik» unter Augustus zu analysieren.195 Er konnte dabei eindrucksvoll zeigen, daß die Regierungszeit des ersten Princeps eine Periode der radikalen Umformung der römische Inschriftkultur war. Alföldy ging von der quantitativen Beobachtung aus, daß aus fünf Jahrhunderten der römischen Republik insgesamt weniger als 5000 lateinische Monumentalinschriften vorliegen, aus den fünf Jahrhunderten der Kaiserzeit jedoch etwa 300.000.196 Er wies nach, daß diese Steigerung nicht allein der Ausbreitung des Reichsgebietes und einer Verbreiterung der gebildeten Bevölkerungsschicht geschuldet war, sondern daß unter Augustus ein «tiefgreifender Wandel in den Zielen, Inhalten und Formen» der epigraphischen Kultur der Römer vonstatten ging, die als neuen Hauptbezugspunkt nun den Kaiser hatte; dieser Wandel ging mit einer deutlichen Intensivierung der Setzung von Inschriften in der augusteischen Zeit einher.197 Dabei sind zwei wichtige Prozesse zu unterscheiden, deren einer den anderen nach sich zog. Zum einen etablierte Augustus die Inschrift als Medium der kaiserlichen Repräsentation und setzte mehr Inschriften als alle römischen Staatsmänner vor ihm, wie Alföldy systematisch anhand unterschiedlicher Klassen epigraphischer Monumente demonstrierte: der Bauinschriften, auf denen Augustus regelmäßig seinen vollen Namen und seine volle Titulatur nannte,198 der Meilensteine, die überhaupt erst ab Augustus als Medien politischer Selbstdarstellung genutzt wurden,199 der Weihungen 193  Vgl.

für die Reichsprägung des Augustus vor allem die Übersicht von Wolters 2004. vermißt man Anmerkungen zur augusteischen Epigraphik etwa in dem so nützlichen Sammelwerk von Binder 1987–1991 oder in dem vielbenützten wissenschaftlichen Katalog zur Berliner Augustus-Ausstellung Hofter et al. 1988; ähnlich übrigens auch La Rocca et al. 2014. 195   Alföldy 1991. Der Beitrag führt das konzise Literaturverzeichnis zu Augustus bei Eck 62014 an. 196   Alföldy 1991, 292 rechnete mit der Existenz von etwa 3000 republikanischen Inschriften; Beltrán Lloris 2015, 132 korrigiert zu etwa 4500. 197   Alföldy 1991, 315. 198   Alföldy 1991, 296; eine Innovation der augusteischen Zeit ist auch, daß der Princeps öfter Legaten und Präfekten nannte, die für ihn bauten. 199   Alföldy 1991, 299–301. Unter Augustus erfolgte auch die Standardisierung der Meilensteine in zylindrischer Form. 194  So

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neuer Art und Votivaltäre,200 der Ehreninschriften (vor allem Statuenbasen), die in bis dahin ungekannter Zahl aufgestellt wurden,201 und schließlich der Grabinschriften.202 In diesem Zusammenhang darf man sich auch daran erinnern, daß die «Königin der lateinischen Inschriften», die Res gestae, auf Anordnung ihres Verfassers ja, in zwei ehernen Tafeln eingraviert, beim Mausoleum des Augustus angebracht wurde.203 Das Vorbild der augusteischen «Repräsentationsepigraphik» blieb dann für die folgenden Jahrhunderte der Kaiserzeit verbindlich.204 Alföldy wies auch sehr zu Recht darauf hin, daß die quantitative Explosion in der Produktion von Steininschriften unter Augustus mit einer Transformation der äußeren Form der Monumente einherging; dieser Aspekt wurde dann von Silvio Panciera mehrere Jahre später noch intensiver untersucht. Der von Sueton überlieferte bekannte Ausspruch des Princeps, marmoream se relinquere (sc. urbem), quam latericiam accepisset (Aug. 28, 3),205 der in Anbetracht des augusteischen Baubooms leicht nachzuvollziehen ist,206 findet seine epigraphische Bestätigung in der verstärkten Verwendung von Marmor für Inschriften. Außerdem wurde unter Augustus die ästhetische Qualität der Inschriften auch durch verschiedene andere Maßnahmen gesteigert: sie wurden nun sehr häufig in Rahmen bzw. tabulae ansatae gesetzt, der Text wurde durch den Einsatz von Hilfslinien ausgewogen im Schriftfeld verteilt, die Buchstaben sorgfältig ausgestaltet, und innerhalb ein und derselben Inschrift kamen unterschiedliche Buchstabengrößen zur Hervorhebung der wichtigsten Textpassagen zum Einsatz.207 Wichtig ist jedoch vor allem auch die Praxis der Verwendung von aureae litterae für Monumentalinschriften ab Augustus, also von vergoldeten Bronzebuchstaben, die in Vertiefungen im Stein eingebettet wurden – wohl ein Ausdruck der augusteischen aurea aetas.208 Die von Augustus begründete Selbstdarstellung des Kaisers und seiner Familie auf Inschriften löste dann einen zweiten Prozeß aus, der für die Entwicklung des prinzipatszeitlichen «epigraphic habit»209 ebenso bedeutsam war: die augusteische Re200   Alföldy

1991, 302–305. Besondere Beachtung in unserem Zusammenhang verdient die Neuartigkeit der inschriftlichen Weihungen an Götter «pro salute» bzw. «pro reditu Augusti», die deutlich machen sollen, daß das Staatswohl wesentlich an der Person des Princeps hing. 201   Alföldy 1991, 305–312. 202   Alföldy 1991, 312  f. 203  Vgl. dazu RgdA, praefatio; Suet. Aug. 101, 4 (indicem rerum a se gestarum, quem vellet incidi in aeneis tabulis, quae ante Mausoleum statuerentur); Cass. Dio 56, 33, 1. 204   Alföldy 1991, 316 (dort auch dieser Terminus). 205  «Er hinterlasse die Stadt, die er aus Ziegeln gebaut übernommen hatte, als Stadt aus Marmor». 206  Zur Baupolitik grundsätzlich etwa Kienast 31999, 408–449; spezifisch zur Stadt Rom dort 411–417. 207  Vgl. zu diesen Aspekten vor allem Panciera 2006, 98. 208  Vgl. z.  B. Alföldy 1991, 297–299; Panciera 2006, 99; dazu Eck 62014, 105  f. 209  Dieser Begriff wurde in einem einflußreichen Beitrag von MacMullen 1982 geprägt; weiters an grundsätzlichen jüngeren Beiträgen dazu etwa Woolf 1996 sowie vor allem Beltrán Lloris 2015.



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präsentationsepigraphik übte nämlich sowohl formal als auch inhaltlich ungeheure Wirkung auf die Reichseliten – allen voran die Senatoren – aus, die sich ab der Zeit des Augustus in der Setzung inschriftlicher Monumente durch die staatliche Praxis inspirieren ließen. Damit demonstrierten sie Loyalität und dokumentierten ihre Teilhabe am «saeculum Augustum» (vgl. Suet. Aug. 100, 3) bzw. sonnten sich in dem «Glanz der neuen Zeit».210 In diesem Zusammenhang ist auch von Bedeutung, daß wichtige stadtrömische Staatsinschriften wie die Res gestae oder die Inschrift des clupeus virtutis durch Kopien in den Provinzen des Reiches verbreitet wurden,211 was den Bewohnern und Besuchern der dortigen urbanen Zentren die Gelegenheit gab, sich mit diesen Texten vertraut zu machen und dem kaiserlichen Vorbild potentiell, in verkleinertem Maßstab, nachzueifern. Erst durch diesen Multiplikationseffekt, der in der augusteischen Zeit etwa in den Bereichen der Kunst und Architektur zu parallelisieren ist, ergab sich der furor epigraphicus der frühen Kaiserzeit,212 welcher so hohe Belegzahlen von neuen Inschriften generierte. In diesem Kontext sind nun die von uns analysierten augusteischen Münztypen zu betrachten. In einer Periode, die einen noch nie dagewesenen «epigraphic boom»213 bezüglich der Monumentalinschriften erlebte, kam es in der Münzstätte Rom, in Reichsmünzstätten des Provinzialgebiets sowie in Münzstätten für die Herstellung von Provinzialmünzen214 zu einer besonderen Betonung des schriftlichen Elements in der Gestaltung der Gepräge. Es handelt sich dabei – wie aus dem von uns bisher Gesagten evident geworden sein sollte – im Prinzip eindeutig um dieselbe Entwicklung, die uns lediglich in einem anderen Medium entgegentritt. Die Mechanismen, die den geschilderten Änderungen der numismatischen Ausdrucksform zugrundeliegen, kann man sich wohl ähnlich vorstellen wie diejenigen, die zum enormen Emporschnellen der Zahl von Inschriften quer über das Imperium führten. Sie lassen sich primär mit dem Begriff der imitatio charakterisieren und versuchsweise wie folgt rekonstruieren. Klammert man den Fall der östlichen AVGVSTVS/CA-Bronzen aus, deren Zeitstellung nicht völlig gesichert ist, so ist zu konstatieren, daß epigraphische Münztypen unter Augustus auf breiterer Front ab der stadtrömischen Reform der Buntmetallnominalien 23 v. Chr. einsetzen. Dieses Krisenjahr war ein wesentlicher Einschnitt im augusteischen Prinzipat, trat der Herrscher doch damals von seinem Dauerconsulat zurück, den er seit 31 v. Chr. Jahr für Jahr innegehabt hatte. Er wollte damit eine Nor210   Alföldy 1991, 316 und 319–322 sowie besonders die pointierte Zusammenfassung bei Galinsky 1996, 385  f.: «this creation of an epigraphic culture did not occur by mandate, but by Augustus’ providing an impetus that led to autonomous, progressive responses, adaptations, and developments […]. By these, of course, the ultimate success of his auctoritas can be measured». 211  Nachweise bei Alföldy 1991, 316, Anm. 72. 212  Der Terminus geprägt von Alföldy 1991, 292. 213  So Beltrán Lloris 2015, 139. 214  Dabei spielten die römischen Bürgerkolonien eine wichtige Rolle, wie die obige Zusammenstellung des Materials zeigt.

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malisierung der politischen Verhältnisse demonstrieren, wenngleich die Übernahme eines Bündels spezifisch für ihn kreierter Amtsgewalten und Sonderrechte, besonders der vollen tribunizischen Gewalt, in demselben Jahr sich als ein Fundament der autokratischen Kaiserherrschaft der kommenden Jahrhunderte erweisen sollte.215 Jüngst hat Alexa Küter als eines der beiden Hauptergebnisse ihrer materialreichen Untersuchung der stadtrömischen Münzmeisterprägung unter Augustus die nicht weiter überraschende Feststellung bezeichnet, «dass es die Monetalen selbst waren, welche sich die Motive für die Edelmetallprägungen überlegten».216 Die Buntmetallprägungen mit ihren «einfach und stereotyp strukturierten Gestaltungsmustern»217 klammerte sie aus diesem Urteil offenbar vorsätzlich aus, wenngleich a priori nicht recht einzusehen ist, warum für dieses Metall anderes gelten sollte: bevor etwa für die Sesterze, Dupondien und Asse die republikanische Tradition der typologischen Kontinuität in der römischen Bronzeprägung schlagend wurde, die zur Wiederholung einmal gewählter Münzbilder einlud, werden auch die ersten Serien der Reformbronzen wohl von den verantwortlichen Münzmeistern entworfen worden sein. Aufgrund der charakteristischen geographischen Zersplitterung in der augustei­ schen Münzprägung kam es nach dem erneuten Einsetzen der Monetalenprägung in Rom dann zu einem typologischen ‹Dialog› zwischen dem hauptstädtischen Münzamt und den Münzstätten in den Provinzen, der aufgrund der mangelnden Detailstudien vor allem zu den westlichen Reichsprägungen im einzelnen noch zu rekonstruieren bleibt. Hinsichtlich der uns interessierenden epigraphischen Münztypen zeigt sich jedenfalls, daß der neue Schwerpunkt, den die stadtrömischen Prägungen auf dem textlichen Element setzten, in den Provinzen durchaus Widerhall fand, und zwar sowohl im Edelmetall als auch im Buntmetall, und nicht zuletzt auf den provinzialen Prägungen, die für den regionalen Umlauf bestimmt waren. Zwar wird auf letzteren Stücken unter Augustus nirgends die Qualität der epigraphischen Münzbildgestaltung der stadtrömischen Serien erreicht, doch ist die provinziale numismatische Evidenz für das hier zu untersuchende Phänomen wichtig. Sie erinnert nämlich an das von Géza Alföldy skizzierte reichsweite Aufblühen der epigraphischen Kultur unter Augustus; spezifisch betont Alföldy die «sozusagen aus dem Nichts entstandene» umfangreiche epigraphische Hinterlassenschaft spanischer Städte wie Emerita oder Sagunt,218 zu der man die teils stark epigraphisch ausgerichteten spanischen Lokal­ bronzen der frühen iulisch-claudischen Periode als Parallele hinzusetzen kann. Welche Zielgruppen die stadtrömischen IIIviri monetales bei der Gestaltung ihrer Münzen im Auge hatten, ist eine so viel diskutierte wie letztlich nicht genau zu klärende Frage; es scheint nach dem von Barbara Levick entwickelten, im numismatischen Zweig der Kommunikationswissenschaft mittlerweile klassisch gewordenen 215  Vgl.

dazu Kienast 31999, 101–107; Eck 62014, 52–55. 2014, 343. 217   Küter 2014, 327. 218   Alföldy 1991, 321  f. 216   Küter



Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 421

Modell jedoch plausibel, daß der Princeps selbst unter den wichtigsten Adressaten der Münzbilder war.219 Insofern war die Entscheidung einiger Münzmeister, zum Teil stark textlastige Prägungen auszugeben, um mit diesen potentiell vielleicht auch den Kaiser anzusprechen, eindeutig dem Wunsch geschuldet, die von Augustus extensiv genützte Kommunikationsform ‹Inschrift› aufzugreifen und sie in dem ihnen zur Verfügung stehenden Medium zu imitieren. Die punktuell von ihnen gewählte extreme bildgestalterische Strategie, epigraphische Monumente (mit zum Teil stark verkürzten Textversionen) ins Münzrund zu setzen, ist der deutlichste Ausdruck dieser imitatio, sie erwies sich jedoch – sieht man von den oben besprochenen Ausnahmen ab – als nicht besonders zukunftsweisend. Sehr wohl war es aber die Verwendung von Zeilenlegenden meist in Kränzen. Beide Phänomene sind, kunsthistorisch gesprochen, Ausdruck eines ‹Zeitstils›. Dieser Befund führt abschließend mit Notwendigkeit zu den Fragen, warum Augustus in seiner Kommunikation das Medium der Inschriften so stark privilegierte, warum die augusteische Zeit daher so viele Inschriften hinterließ und warum dieses Phänomen auch in erheblichem Maße auf die Münzprägung durchschlug. Ein damit verbundenes Problem, das sich Epigraphikern wie auch Numismatikern gleichermaßen stellt, ist weiters jenes der Verständlichkeit der auf Münzen und Monumenten stehenden Texte für die Zeitgenossen. Bezüglich der uns interessierenden Periode, für die eine Intensivierung der textlichen Kommunikation in verschiedenen Medien des öffentlichen Raumes nachzuweisen ist, erweist sich eine Frage als besonders drängend: Wurden unter Augustus mehr Inschriften öffentlich auf Stein und Bronze ausgestellt, und wurden längere und komplexere Texte als Münzlegenden verwendet, weil mehr Menschen diese lesen und verstehen konnten als zuvor? William V. Harris wertet in seiner Monographie zur Lese- und Schreibfähigkeit in der antiken Welt immerhin mit aller gebotenen Vorsicht «the great increase in epigraphical production in Rome and Italy from the time of Augustus onwards» als Hinweis darauf, daß damals «at least a slightly higher proportion of the population was able to read and write».220 Diese auf das epigraphische Material gegründete Vermutung steht im Kontext seiner auf einer Vielzahl von Beobachtungen an verschiedensten Quellen basierenden Gesamtrekonstruktion eines Ansteigens der Alphabetisierungsrate in der ausgehenden römischen Republik;221 Harris sieht es etwa als sicher an, daß zwischen 250 v. Chr. und 100 v. Chr. die Fähigkeit des Schreibens und Lesens unter römischen Bürgern zunahm, und daß im 1. Jh. v. und im 1. Jh. n. Chr. die Alphabetisierung aller Reichsbewohner anstieg.222 Sie bewegte sich laut Harris freilich auf niedrigem Niveau; er schätzt sie um die augusteische Zeit für Rom und

219   Levick

1982, besonders 107, gefolgt von Küter 2014, 328. 1989, 284. 221  Vgl. dazu Harris 1989, 211–213 und 229. 222   Harris 1989, 282. 220   Harris

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Italien auf weniger als 15 %223 und auf unter 5–10 % für die Westprovinzen.224 Solche Überlegungen sind freilich stets mit großen Unsicherheiten behaftet, und methodische Vorsicht ist bei der Behandlung der genannten Probleme in jedem Falle geboten, vor allem in der Interpretation der dokumentarischen Evidenz, weil die Gefahr von Zirkelschlüssen besteht. So wie das Vorhandensein komplexer republikanischer Münztypen nicht mit Notwendigkeit bedeuten muß, daß diese von vielen Menschen verstanden wurden,225 muß das Ansteigen der Zahl epigraphischer Monumente in der augusteischen Periode nicht zwingend darauf hinweisen, daß mehr Menschen diese verstehen konnten: es kann auch diejenige Schicht der Gesellschaft, die literat war, ledig­lich mehr Inschriften produziert haben.226 Es gab jedenfalls – soviel sei betont – in der späten Republik zumindest keinerlei für uns nachweisbare radikale Änderungen des römischen Schulsystems, die eine höhere Alphabetisierungsrate größerer Gruppen der Gesellschaft in der augusteischen Zeit nach sich gezogen hätten.227 Somit fällt es schwer, die deutliche Zunahme der Textmenge in den untersuchten dokumentarischen Quellen der augusteischen Periode und der Folgezeit im Vergleich zur republikanischen Epoche auf äußere Faktoren zurückzuführen. Vielmehr drängt sich die Einschätzung auf, daß diese Entwicklung in erster Linie politische Hintergründe hatte. Die Etablierung eines gänzlich neuen politischen Systems durch Augustus ging mit der Notwendigkeit einher, um Akzeptanz für dieses System zu werben, die Position des Herrschers darin zu definieren und gleichzeitig zu rechtfertigen. Plakativ könnte man formulieren: Der Kaiser und die staatlichen Organe mußten – und wollten – den Prinzipat erklären, und dazu bedurfte es vieler Worte. Daß Augustus seinen monumentalen Tatenbericht vor seinem Mausoleum aufstellen ließ, legt davon beredtes Zeugnis ab. Pedro Barceló hat mit einem Aufsatz unter dem einprägsamen Titel «Augustus und die Macht der Worte» eine achtbare Analyse des Herrschaftsdiskurses unter dem ersten Princeps vorgelegt. Er stellt dar, wie Augustus sich erfolgreich bemühte, im Zuge der Rechtfertigung der erreichten Machtposition nicht nur die öffentliche Meinung günstig zu stimmen, sondern unter Nutzung verschiedenster Medien vor allem den allgemeinen Sprachgebrauch zu beeinflussen und in den Dienst der eigenen Sache zu stellen.228 Barceló weist darauf hin, daß die neue Monarchie eine vor allem im epigraphischen und numismatischen Material «nachweisbare neue Sprache der 223   Harris

1989, 266  f. 1989, 272. Zu dem Problem der Alphabetisierung im römischen Reich (inklusive ­einer Auseinandersetzung mit den Thesen von Harris) aus epigraphischer Sicht vgl. jetzt ­B odel 2015; zusätzlich zu der dort zitierten Literatur vgl. zum Thema auch Harris 2014. 225  Vgl. dazu in anderem Zusammenhang die Kommentare bei Woytek 2018, 370–374. 226  Dazu bereits MacMullen 1982, 237: «The use to which people put their literacy is not the same thing as the level of literacy itself.» 227   Harris 1989, 282. Vgl. auch seine vorsichtigen Bemerkungen zum römischen Schul­ wesen, 233–248. 228   Barceló 2002, 119 224   Harris



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Macht» hervorbrachte,229 die in den folgenden Jahrhunderten wirksam bleiben sollte. Ein wichtiges Element dieses Wandels ist für Barceló auch die Verwendung des βίος des Herrschers als chronologisches Referenzsystem. In den Res gestae gibt Augustus Zeitangaben bevorzugt durch Verweis auf sein eigenes Leben:230 Die römische Gegenwart war in den Worten des Kaisers aetas mea (RgdA 16, 1). Dazu paßt, daß wichtige politisch-ideologische Begriffe der Römer, die in Numina personifiziert wurden, wie etwa Fortuna, Concordia, Libertas, Pax oder Securitas, oder aber auch Götternamen im Prinzipat durch den Zusatz augustus/augusta mit der Person des Kaisers verknüpft wurden.231 Alles hing mit dem jeweiligen Augustus zusammen – und vieles von ihm ab. Mit dem Titel seiner Abhandlung griff Barceló jenen von Paul Zankers großem Buch auf, das die Erforschung der augusteischen Kunstgeschichte auf eine neue Grundlage gestellt hat.232 Dessen Wirkung auf die archäologische Wissenschaft ist wohl nur mit der Bedeutung von Ronald Symes Monographie «The Roman Revolution» für die Geschichtsforschung zu derselben Periode zu vergleichen. Andrew Wallace-Hadrill stellte vor etwas mehr als zehn Jahren seine Neuanalyse der vielfältigen kulturellen Umbrüche, die in der späten Republik und der frühen Kaiserzeit erfolgten, in der Tradition Symes unter den Titel «Rome’s Cultural Revolution».233 Daher sei es erlaubt, an dieser Stelle auf den Untertitel von Géza Alföldys magistraler Studie zur «Geburt der imperialen Epigraphik» zurückzukommen. Das Erscheinungsbild römisch-kaiserzeitlicher Münzen wurde zwar zweifellos am stärksten durch die Einführung des Herrscherportraits in der Denarprägung der Münzstätte Rom unter Iulius Caesar im Jahre 44 v. Chr. beeinflußt, von der auch Cassius Dio (44, 4, 4) berichtet. Für die zweite Komponente der Münzgestaltung, nämlich die Schrift, stellte jedoch der neue Umgang mit Inschriften auf den Prägungen des Augustus den entscheidenden Entwicklungsschritt dar: mit Caesar und Augustus ist folglich die «Geburt der imperialen Numismatik» zu verbinden. Österreichische Akademie der Wissenschaften Institut für Kulturgeschichte der Antike Abteilung Documenta Antiqua Hollandstrasse 11–13 1020 Wien Österreich

229  So

zutreffend Barceló 2002, 107. ersten und letzten Worte des Haupttextes beziehen sich auf das Lebensalter des Augustus: Annos undeviginti natus (1, 1) sowie annum agebam septuagensumum sextum (35, 2). Vgl. auch in Kapitel 13 die so ungewöhnliche, doch dazu stimmige Angabe priusquam nascerer. Insgesamt dazu Barceló 2002, 109–112. 231   Barceló 2002, 108. 232   Zanker 1987 (Erstausgabe). 233   Wallace-Hadrill 2008. 230  Die

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Woytek 2010a Woytek 2010b Woytek 2015 Woytek 2018

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Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext 429

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Abbildungsverzeichnis 1 Denar, RRC 268/1: NAC 61 (5.  10. 2011), Nr. 1079 (3,74 g) 2 Denar, RRC 494/43a: Hess-Divo AG 314 (4. 5. 2009), Nr. 1465 (3,88 g) 3 Denar, RRC 540/2: Leu Numismatik 3 (27. 10. 2018), Nr. 206 (3,79 g, 5 h, 19 mm) 4 Denar, RRC 419/1c: Künker 216 (8. 10. 2012), Nr. 652 (3,99 g) 5 Denar, RRC 450/3a: Nomos AG 14 (17. 5. 2017), Nr. 273 (3,95 g, 9 h, 17 mm) 6 Denar, RRC 537/2: NAC 73 (18. 11. 2013), Nr. 268 (3,79 g) 7 Bronze, RRC 535/2: CNG Electronic Auction 271 (11. 1. 2012), Nr. 46 (19,97 g, 6 h, 31 mm) 8 Denar, RRC 534/2: CNG Triton 19 (5. 1. 2016), Nr. 432 (3,63 g, 7 h, 19 mm) 9 Denar, RRC 542/1: UBS 78 (9. 9. 2008), Nr. 1208 (3,71 g) 10 Denar, RRC 480/19: NAC 101 (24. 10. 2017), Nr. 22 (3,53 g) 11 Denar, RRC 537/1: Roma Numismatics 12 (29. 9. 2016), Nr. 595 (3,71 g, 6 h, 20 mm) 12 Bronze, RPC I 924: Roma Numismatics 16 (26. 9. 2018), Nr. 458 (10,08 g, 11 h, 28 mm) 13 Stater, SNG Aulock 8187: CNG Triton 8 (11. 1. 2005), Nr. 475 (11,81 g, 3 h) 14 Stater, Peter 1997, S. 76: CNG 88 (14. 11. 2011), Nr. 62 (8,56 g, 1 h, 20 mm) 15 Bronze, Phokis: NAC 55 (8. 10. 2010), Nr. 300 (3,96 g, 3 h) 16 Tetradrachmon, Milne 1914, S.  275, Nr.  5c (Metrodoros): NAC 92, Teil  1 (23. 5. 2016), Nr. 217 (16,78 g) 17 Bronze, Gaebler 1906, Nr. 204: Solidus Numismatik 22 (21. 9. 2014), Nr. 66 (10,94 g, 22 mm) 18 Bronze, Bahrfeldt 1904, Nr. 5: CNG Triton 5 (15. 1. 2002), Nr. 215 (4,90 g) 19 Bronze, RPC I 2231: CNG 105 (10. 5. 2017), Nr. 585 (13,84 g, 12 h, 26,5 mm) 20 Sesterz, RIC I2 Augustus 383: Nomos AG 14 (17. 5. 2017), Nr. 320 (25,52 g, 9 h, 36 mm) 21 Dupondius, RIC I2 Augustus 388: Roma Numismatics E-Sale 27 (28. 5. 2016), Nr. 427 (13,47 g, 12 h, 26 mm) 22 As, RIC I2 Augustus 382: Roma Numismatics E-Sale 35 (3. 5. 2017), Nr. 779 (10,95 g, 4 h, 27 mm) 23 Aureus, RIC I2 Augustus 277: NAC 67 (17. 10. 2012), Nr. 106 (7,86 g) 24 As, RIC I2 Augustus 22: CNG Electronic Auction 422 (13. 6. 2018), Nr. 481 (10,77 g, 11 h, 27 mm) 25 Denar, RIC I2 Augustus 526: Staatliche Museen zu Berlin, Münzkabinett, Acc. 1894/520, https://ikmk.smb.museum/object?id=18202458 (3,59 g, 7 h, 20 mm) 26 Denar, RIC I2 Augustus 322: NAC 100 (29. 5. 2017), Nr. 1715 (3,80 g) 27 Denar, RIC I2 Augustus 54a: CNG Electronic Auction 412 (17. 1. 2018), Nr. 457 (3,72 g, 7 h, 19 mm) 28 Denar, RIC III Marcus Aurelius 360: Helios 4 (14. 10. 2009), Nr. 484 (3,16 g) 29 Denar, RIC I2 Augustus 362: Rauch 102 (7. 11. 2016), Nr. 26 (3,83 g) 30 Denar, RIC I2 Augustus 358: Staatliche Museen zu Berlin, Münzkabinett, Acc. 1882 Sandes, https://ikmk.smb.museum/object?id=18207681 (3,77 g, 8 h, 17 mm) 31 Denar, RIC I2 Augustus 57: Staatliche Museen zu Berlin, Münzkabinett, Acc. 1881/220, https://ikmk.smb.museum/object?id=18207591 (3,82 g, 6 h, 19 mm) 32 Denar, RIC I2 Augustus 356: Staatliche Museen zu Berlin, Münzkabinett, Acc. 1917/187, https://ikmk.smb.museum/object?id=18202476 (3,63 g, 2 h, 20 mm) 33 Denar, RIC I2 Augustus 355: UBS 78 (9. 9. 2008), Nr. 1329 (4,03 g)

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34 Aureus, RIC I2 Augustus 138: Helios 1 (17. 4. 2008), Nr. 221 (7,89 g) 35 Denar, RIC II.1 Domitian 604: Nomos AG 5 (25. 10. 2011), Nr. 236 (3,48 g) 36 Antoninian, RIC IV.3 Philip I 24c: Lanz 138 (26. 11. 2007), Nr. 819 (4,98 g, 24 mm) 37 Denar, RIC I2 Augustus 418: UBS 78 (9. 9. 2008), Nr. 1356 (3,86 g) 38 Sesterz, RIC II.1 Vespasian 210: NAC 51 (5. 3. 2009), Nr. 220 (27,00 g) 39 Aureus, Woytek 2010a, Nr. 224c: Nomos AG 17 (26. 10. 2018), Nr. 248 (7,12 g, 7 h, 19 mm) 40 Aureus, RIC II Hadrian 291h: Maison Palombo 17 (20. 10. 2018), Nr. 63 (7,26 g) 41 Denar, RIC I2 Claudius 79: Staatliche Museen zu Berlin, Münzkabinett, Acc. 1921/1, https:// ikmk.smb.museum/object?id=18220684 (3,65 g, 12 h, 18 mm) 42 Denar, RIC I2 Augustus 42a: CNG Triton 19 (5. 1. 2016), Nr. 455 (3,61 g, 6 h, 20 mm) 43 Bronze, RPC I 1537: NAC 64 (17. 5. 2012), Nr. 2436 (7,45 g) 44 Bronze, BMC Mysia, Pergamum 318: CNG Electronic Auction 207 (25. 3. 2009), Nr. 298 (42,54 g, 12 h, 41 mm) 45 Bronze, SNG Aulock 181: Künker e-live Auktion 37 (20. 10. 2015), Nr. 199 (13,44 g, 30 mm) 46 Bronze, SNG Levante Suppl. 341: CNG Electronic Auction 129 (21. 12. 2005), Nr.  198 (20,43 g, 33 mm) 47 Bronze, RPC I 65: Münzzentrum Rheinland 179 (11. 1. 2017), Nr. 186 (14,54 g, 29,5 mm) 48 Bronze, Arslan 2004, Nr. B85: CNG 75 (23. 5. 2007), Nr. 831 (10,72 g, 12 h, 23 mm) 49 Bronze, SNG Levante Suppl. 197: CNG 66 (19. 5. 2004), 1167 (21,05 g, 34 mm) 50 Bronze, RPC IX 2163: Heritage 3003 (8. 3. 2012), Nr. 20667 (11,16 g, 12 h, 26 mm)



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Der accensus Lucius Iunius Aeschylus in einer unveröffentlichten Inschrift aus Pergamon Rudolf Haensch zum 60. Geburtstag gewidmet.

Den Apparitoren der römischen Magistrate, von der Forschung lange Zeit stiefmütterlich behandelt, hat Jean-Michel David nun eine umfassende Monographie gewidmet.1 Gleichwohl bleibt unser Bild aufgrund der spärlichen Überlieferung lückenhaft. Das trifft besonders auf die accensi zu.2 Sie werden in den Quellen öfters in einer Reihe mit den scribae, lictores, viatores und praecones aufgeführt,3 unterschieden sich von diesen jedoch in wesentlichen Punkten: Kennzeichnend war die persönliche Ernennung immer nur eines accensus durch den Magistrat, in der Regel – wenn auch nicht exklusiv – aus dem Kreis seiner eigenen Freigelassenen.4 Dementsprechend bekleideten sie diese Stellung nicht dauerhaft, sondern nur für die Amtszeit ihres Dienstherrn.

1   David 2019. Aus der älteren Forschung: Jones 1960, 154–159; Purcell 1983; Cohen 1984; Kunkel – Wittmann 1995, 110–130; Haensch 1997, 711–713. 2  Eine bereits 1991 angekündigte Monographie dazu steht nach wie vor aus (Di Stefano Manzella 1991, 182; vgl. Di Stefano Manzella 1994, 261; Di Stefano Manzella 2000, 223). Der maßgebliche ältere Überblick ist Mommsen 1887, 337–340. 356–358; neuere Abrisse bieten Muñiz Coello 1987/88 und Kunkel  – Wittmann 1995, 126  f. Neben den einschlägigen Abschnitten bei David 2019 (44  f. 162–165. 184–193. 252–259) ist die beste Forschungsgrundlage zu den apparitorischen accensi die systematische Aufstellung des verfügbaren Quellenmaterials von Di Stefano Manzella 2000 (mit reicher Bibliographie in Fn. 1). Üblicherweise werden die accensi auch in der Literatur zu den Freigelassenen gestreift, etwa bei Boulvert 1970, 43. 46–48. 3  Besonders in Frontin. aq. 100 und CIL II² 5, 1022 (ILS 6087) c. LXII (lex Ursonensis); ferner Cic. Verr. II 2, 27 und 3, 154. 4  Vgl. Cic. Q. fr. 1, 1, 13: accensus sit eo numero, quo eum maiores nostri esse voluerunt, qui hoc non in beneficii loco sed in laboris ac muneris non temere nisi libertis suis deferebant, quibus illi quidem non multo secus ac servis imperabant – «Der Amtsdiener sei und bleibe, wozu ihn unsre Vorfahren ausersehen haben, die seine Tätigkeit nicht als Sinekure, sondern als arbeitsreiches Amt mit Vorbedacht nur ihren Freigelassenen übertrugen, denen sie nicht viel anders als wie Sklaven ihre Befehle erteilten» (Übers. H. Kasten).

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Im Gegensatz zu den übrigen apparitores waren sie nicht in Dekurien organisiert und standen außerhalb von deren Rotation.5 Die Ursprünge der Amtsfunktion reichen auf die frühe römische Heeresordnung zurück, in der die sogenannten accensi velati als Unbewaffnete (inermes) mit besonderen Fertigkeiten ähnlich den fabri und musici eine eigene Zenturie bildeten und, obwohl sie den nötigen Zensus nicht erreichten, der vierten classis zugeschrieben (accensi) waren.6 Die weitere Entwicklung ist nebulös. Zu Beginn des Prinzipats hatten sich jedenfalls zwei verschiedene Gruppen von accensi herausgebildet, nämlich einerseits die accensi velati, die korporativ organisiert waren und Hilfsfunktionen im römischen Staatskult übernahmen, und andererseits jene, die als persönliche Ordonnanzen der Magistrate fungierten und zu den apparitores zählten.7 Ihr konkreter Aufgabenbereich lässt sich nur schwer fassen: So begegnen accensi in ähnlichen Funktionen wie andere apparitores, etwa in der des praeco; allerdings dürften sie je nach den magistratischen Befugnissen und dem Gutdünken ihrer Dienstherrn mit sehr vielfältigen administrativen Hilfstätigkeiten betraut gewesen sein.8 Ihre Stellung und die dabei ausgeübte Macht, wenn auch nur abgeleitet, darf zumal bei ehemaligen Sklaven als «Mittel sozialer Behauptung und sozialen Aufstiegs» nicht unterschätzt werden.9 Ein Beispiel für einen hochdekorierten accensus ist L. Licinius Secundus, dem in trajanischer Zeit in und bei Barcino (Barcelona) von Privatpersonen, collegia und den ordines decurionum dreier Städte über 20 Ehrenstatuen aufgestellt wurden.10 Literarisch sind accensi mit konkreten Namen ab dem frühen 2. Jh. v. Chr. fassbar, epigraphisch ab der zweiten Hälfte des 1. Jh. v. Chr. Die Zeugnisse reichen dann bis ins 2. Jh. n. Chr.11 Vertreten sind sie bei nahezu allen Rangstufen senatorischer Amtsträger vom Zensor bis zum Quästor, im Prinzipat auch bei den Kaisern selbst (mit entsprechend längerer Amtsdauer) und den Leitern der stadtrömischen Verwal5   Jones 1960, 154; Purcell 1983, 127; Cohen 1984, 37  f.; Muñiz Coello 1987/1988, 402; Kunkel  – Wittmann 1995, 126; David 2019, 45. 71. – Gleichwohl sind mehrere Fälle bezeugt, in denen accensi vorher oder nachher andere Apparitorenstellen bekleideten, so etwa die eines viator tribunicius: CIL I² 2643 (CIL XI 7804; ILS 9039: Ocriculum); vgl. Muñiz Coello 1987/1988, 404  f.; David 2019, 147 und 187  f. mit weiteren Belegen. Eine außergewöhnliche Karriere hatte der Freigelassene M. Caelius Phileros, ab 48 v. Chr. accensus des Titus Sextius in Africa, der sich später an mehreren Orten als Euerget hervortat: CIL X 6104 (Formiae, 2. H. 1. Jh. v. Chr.) und CIL VIII 26274 (Uchi maius/Africa proconsularis). 6  Quellen und Diskussion bei de Ruggiero 1895, 18; Fraccaro 1927; Muñiz Coello 1987/1988, 397–400. 7  In der Stellung als accensus velatus begegnen Freigelassene ebenso wie römische Bürger von der Zeit des Tiberius bis Caracalla; sie kann Bestandteil ritterlicher Laufbahnen sein (z.  B. CIL VI 1607: Rom, 141–145 n. Chr.). Vgl. wegweisend de Ruggiero 1895, 18–20, weiterführend Di Stefano Manzella 1994; ferner Di Stefano Manzella 2000, 226  f. 8  Vgl. Muñiz Coello 1987/1988, 403  f.; Kunkel  – Wittmann 1995, 127; Di Stefano Manzella 2000, 244  f.; David 2019, 44  f. 9   Eck 1978, bes. 42 (Zitat). 44. Vgl. Mouritsen 2011, 93–109; David 2019, 185–187. 10  Diskussion bei Schulze-Oben 1989, 126–129; vgl. David 2019, 190  f. 11   Di Stefano Manzella 2000, 224.

Der accensus Lucius Iunius Aeschylus 443



tungsressorts, etwa den curatores aquarum.12 Auch im munizipalen Bereich waren accensi tätig.13 In der republikzeitlichen Provinzialverwaltung standen sie den Prokonsuln und Proprätoren zur Seite, wobei unklar ist, ob später die legati Augusti in den provinciae Caesaris ebenfalls über solche Helfer verfügten.14 Während die literarischen Quellen allesamt in die republikanische Zeit fallen, darunter etwa Ciceros Polemik gegen Timarchides, Verres’ accensus auf Sizilien 73–71 v. Chr.,15 sind auch die epigraphischen Zeugnisse aus den kaiserzeitlichen Provinzen bislang spärlich. Die nachfolgend vorgestellte Inschrift aus Pergamon – der fünfte Beleg für accensi aus ganz Kleinasien –16 stellt daher eine willkommene Erweiterung unseres Kenntnisstandes dar. Die Marmorplatte (B 51,2 cm; H 27,5 cm; T links 6,8 cm, rechts 8,2 cm) wurde 1973 im Hof eines Privathauses nahe der alten Moschee Ulu Cami fotografisch aufgenommen. Der knappen Information aus der Fotokartei der Abteilung Istanbul des Deutschen Archäologischen Instituts zufolge stammt sie vom westlichen Fuß des Burghügels von Pergamon. 1991 gelangte sie – so eine Aufschrift auf der Platte – in die Bestände der Pergamongrabung und wird heute im Inschriftendepot an der Unteren Agora aufbewahrt. Helmut Müller, dem ich für seine gesammelten Notizen und großzügigen Informationen verpflichtet bin,17 konnte sie zwischenzeitlich sichten und vermessen. Obwohl unediert, ist die Inschrift nachrichtlich bereits in die Forschung eingeflossen.18 Die vorne fein geglättete Tafel weist oben eine Anathyrose auf. Die knappe Angabe ab eo (dazu unten) zeigt möglicherweise an, dass die Inschrift unvollständig ist und über der erhaltenen Steintafel eine weitere angebracht war. Auch einige Kerben am oberen Rand könnten – sofern sie nicht sekundär entstanden sind – Reste von Hasten einer vorangehenden Zeile sein. Unten ist die Platte grob behauen; zwei Dübellöcher 12   Di

Stefano Manzella 2000, 241  f. II² 5, 1022 (ILS 6087) c. LXII (lex Ursonensis). Epigraphische Belege für einzelne munizipale accensi fehlen bis heute, was angesichts der auch im Kontext der Provinzialverwaltung spärlichen Nachweise nicht allzu sehr verwundert. 14  Belege gibt es dafür bislang keine, allerdings hat eine neue Inschrift aus Patara erwiesen, dass ein legatus Augusti pro praetore der Provinz Lycia et Pamphylia (ca. 123–126 n. Chr.) über einen scriba verfügte, was man vorher für unwahrscheinlich gehalten hatte: Bönisch – Lepke 2013, 509–515 (Nr. 6), bes. 514 mit Fn. 129. 15  Zu ihm siehe Münzer 1936; vgl. David 2019, 159–161. 16  Bisher bekannt waren Ti. Claudius Epagathus, accensus des Kaisers Claudius, durch zwei Inschriften aus Sidyma in Lykien (TAM II 178 und 184), der nicht näher zuzuordnende accensus P. Cornelius Gentius durch eine Inschrift aus Tralleis in Karien (IK 59, 87) sowie ein accensus velatus durch eine bilinguale Inschrift aus Ephesus, dessen Name nicht erhalten ist (IK 59, 137). 17  Weiterer Dank gilt Ursula Kunnert und Andreas Victor Walser (beide Zürich) für wertvolle Hinweise zum Manuskript, für die erneute Vermessung des Inschriftensteins sowie für die Bereitstellung von Detailfotos. Für eine kritische Lektüre und nützliche Anregungen danke ich Markus Scholz (Frankfurt am Main) sowie den Herausgebern und den Gutachtern des Chiron. 18  So etwa bei Haensch 1997, 619 und Di Stefano Manzella 2000, 225. 236. 238. 256. 13  CIL

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bei 13,5 cm von links und 14,5 cm von rechts sind nach vorne ausgebrochen. Bh. Z. 1: 4,5 cm (außer L mit 6 cm und Y mit 7 cm); Z. 2–3: ca. 4 cm; Z. 4: 3,5–4 cm.

Abb. 1 (Pergamon-Fotoliste Nr. PE2019-25242, Foto: A. V. Walser)

– – – – – – – – – – – – – – – – – L(ucius) Iúnius ∙ Aéschylus ∙ vac. vac. accensus ∙ délátus ∙ ab eó maceriam ∙ et ∙ áram ∙ mar4 vac. moream ∙ dé ∙ suó [∙] fécit.v 4 Trennpunkt zwischen suo und fecit wegen der sonst nahezu regelmäßigen Setzung anzunehmen. Apex auf dem E von fecit unsicher, könnte mit dem hochgezogenen F verschmolzen sein.

«Lucius Iunius Aeschylus, von diesem gemeldeter accensus, hat die Umfriedung und den marmornen Altar aus eigenen Mitteln errichtet.» In Pergamon sind lateinische Inschriften rar. Einschließlich der Fragmente und der bilingualen Texte zählt man heute 27 Stück gegenüber circa 1500 griechischen.19 Das entspricht dem Befund zahlreicher griechischer Städte im Osten des Reiches, wo lateinische Inschriften selten mehr als 5 % der epigraphischen Überlieferung ausmachen.20 19  Eine Recherche nach lateinischen Inschriften aus Pergamon in der Epigraphik-Datenbank Clauss/Slaby (EDCS: http://db.edcs.eu/) am 11. 5. 2019 ergab – einschließlich Fragmente und Bilinguen – 27 Treffer. Zu den knapp 800 griechischen Inschriften aus dem römerzeitlichen Pergamon, die in AvP VIII 2 und AvP VIII 3 erfasst sind, kommen noch einmal etwa 700 hinzu, die in den Vorberichten in den Athenischen Mitteilungen bis 1912 und in Einzelbeiträgen veröffentlicht wurden (freundliche Auskunft von Ursula Kunnert, Zürich). 20  Vgl. Eck 2009, 21.

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Eine Ausnahme ist Ephesos, das als Sitz der römischen Provinzialverwaltung eine überdurchschnittliche Quote aufweist.21 Die römischen Amtsträger und ihr Personal sind aber auch an vielen anderen Orten im Osten hauptverantwortlich für die Setzung lateinischer Inschriften22 – ganz wie im vorliegenden Fall in Pergamon. Neben der Sprache sticht das elegante Schriftbild ins Auge. Es tendiert insgesamt zu einer Scriptura libraria mit litterae oblongae L und E, wobei N und H eher der Capitalis quadrata gleichen.23 Apices markieren nahezu alle langen Vokale, lediglich das E in accensus (Z. 2) und das erste A in maceriam (Z. 3) sind ausgelassen. Eine allgemein verbindliche Regel scheint es für die Setzung von Apices nicht gegeben zu haben, vielmehr sollte ihre Verwendung  – wenn sie nicht einfach dekorativen Zwecken dienten oder dem Text eine besondere Majestät verleihen sollten – Schreibfertigkeit und Bildungsstand des Stifters anzeigen.24 Sie begegnen von der Zeit Sullas bis ins 3. Jh. n. Chr. in lateinischen Inschriften, der Schwerpunkt liegt jedoch im 1. Jh. n. Chr.25 Zeitlich ähnlich einzuordnen ist die Verwendung des langen Ypsilon.26 Eingedenk der Schwierigkeit paläographischer Datierung, verweisen die Buchstabenformen der Inschrift ins 1. und 2. Jh. n. Chr. Unter den lateinischen Inschriften aus Pergamon selbst finden sich mehrere äußerliche Ähnlichkeiten in der Weihung des Liktors [N]ummius Primus im Asklepieion aus den Jahren 16–19 n. Chr.27 Noch deutlichere Übereinstimmungen weisen zwei bilinguale Inschriften des C. Vibius Salutaris aus Ephesos auf, die um die Wende vom 1. zum 2. Jh. n. Chr. datieren: eine Ehreninschrift für seinen Freund M. Arruntius Claudianus28 sowie eine Weihung an Diana Ephesia und die Phyle der Theïer.29 Der Stifter der vorliegenden Inschrift, Lucius Iunius Aeschylus, ist anderweitig nicht bekannt. Den Namensbestandteilen nach handelt sich mit hoher Wahrscheinlichkeit um einen freigelassenen Sklaven. Sein mutmaßlicher Sklavenname Aeschylus wurde als Cognomen an das von einem Patron namens Lucius Iunius übertragene Pränomen und Gentiliz angehängt.30 Der Eigenname Αἰσχύλος, abgeleitet von τὸ αἶσχος (Schande, Schmähung, Hässlichkeit) und mit dem großen attischen Tragiker des 5. Jh. v. Chr. prominent besetzt, war von Attika über den Ägäisraum und die Ky-

21   Eck

2009, 23–29. Eck 2000, 645; Eck 2009, bes. 37–39. 23  Vgl. Paasch Almar 1990, 26–29. 24   Rolfe 1922, 91. 95; Kramer 1991, 150. 25   Rolfe 1922, 84; Gordon – Gordon 1957, 214; Oliver 1966, 131. 26   Gordon – Gordon 1957, 205  f. 27  AvP VIII 3, 67 mit Taf. 25. 28  IK 59, 119 (I.Ephesos III 620: Ende 1./Anf. 2. Jh. n. Chr.). Abbildungen verfügbar in der Epigraphischen Datenbank Heidelberg, https://edh-www.adw.uni-heidelberg.de/edh/inschrift/ HD009943 (letzter Abruf am 11. 5. 2019). 29  IK 59, 157 (I.Ephesos Ia, 29 mit Taf. 29: 104 n. Chr.). 30  Zu dieser Regel etwa Thylander 1952, 57  f. 82  f. 101  f.; zur sozialen Bedeutung der Namensübertragung Kunst 1999, 159. 22  Vgl.

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renaika bis nach Sizilien weit verbreitet, weniger jedoch in Kleinasien.31 In Rom und im lateinischen Westen ist er bislang nicht nachgewiesen. Seine Stellung präzisiert Aeschylus mit dem Partizip delatus. Delatio ist in diesem Zusammenhang ein technischer Ausdruck für die formale Meldung des Amtsdieners an das Aerarium durch den Magistrat.32 Die Staatskasse kam dann für seine Entlohnung auf. Der Zusatz delatus taucht bei den aktuell 53 inschriftlich bezeugten accensi magistratuum bislang nur dreimal auf.33 Die Frage, ob das auf einen Standardvorgang hindeutet, die Meldung beim Aerarium also immer erfolgte und man sie deswegen nicht eigens erwähnte, oder umgekehrt die explizite Erwähnung für die Seltenheit dieser Meldung spricht, wurde kontrovers diskutiert. Nach Fergus Millar würden Ciceros verabsäumte und nachträgliche delatio seiner Offiziere und Amtsdiener34 sowie die nachdrückliche Hervorhebung der delatio in den Inschriften zweier praefecti ­fabrum35 und eines comes36 zeigen, dass die Meldung ans Aerarium eine besondere Gunst und kein Automatismus gewesen sei.37 Man müsste dann freilich annehmen, dass die nicht gemeldeten accensi von den Magistraten aus eigener Tasche bezahlt worden wären oder überhaupt keinen Lohn erhalten hätten. Demgegenüber werden die accensi in römischen Quellen, so besonders bei Frontin, der einen Senatsbeschluss von 11 v. Chr. zitiert, zu den übrigen apparitores gerechnet, die zum Erhalt ihrer merces unterschiedslos bei der Staatskasse gemeldet wur31  So

die Namensrecherche im Online-Portal des Lexicon of Greek Personal Names (LGPN: http://www.lgpn.ox.ac.uk/online/search_data.html) am 11. 5. 2019 mit insgesamt 242 Treffern. Zur Wurzel des Namens Pape – Benseler 1911, 41. 32  Zur delatio ad aerarium de Ruggiero 1895, 307  f.; Corbier 1974, 679; Millar 1964, 37  f.; David 2019, 102–112. 127  f. und passim. Abwegig erscheint die These von Beschi 2013, bes. 189–191, der vermutet, dass die delatio vorsorglich während der Magistratur erfolgte, damit die accensi bei zukünftigen Promagistraturen zur Verfügung standen. Das lässt sich durch die Quellen nicht festmachen und würde die Unwägbarkeiten hervorrufen, ob die beim Aerar gemeldete Person später auch wirklich zur Verfügung stand (z.  B. noch lebte) und ob der Konsular oder Prätorier überhaupt eine entsprechende Promagistratur bekam. Mit dem erweiterten Spektrum an Ämtern, die im Prinzipat über accensi verfügten, ginge das umso weniger konform. 33  AE 1926, 61 (Foum-ech-Chebar, nahe Beirut): Cn(aeus) Statilius Se|veri patris lib(ertus) Martia|lis accensus delatus | a patron(o) maiorq(ue) VIvir | perpetual(is) fecit | Statiliae Cn(aei) lib(ertae) Aigi | matri {suai}suae vix(it) ann(os) | LXXXIIII. CIL VI 1962 (p. 3821; ILS 1943: Rom, Dat. nach Di Stefano Manzella 2000, 230: nach 79 n. Chr.): Eutacto | Aug(usti) lib(erto) proc(uratori) | accenso delat(o) | a divo Vespasiano | patri optimo | Clemens filius. CIL VI 8409c (AE 1995, 100: Ollarium mit mehreren Inschriften, Rom, Dat. nach Di Stefano Manzella 2000, 229: 14–37 n. Chr.): Antemo Ti(beri) | Caesaris Aug(usti) l(iberto) | a rationi[b(us)] | accenso delat(o) | ab Aug(usto). – Zur Zahl der epigraphisch und anderweitig belegten accensi siehe Di Stefano Manzella 2000, 225. 34  Cic. fam. V 20, 7 (bald nach 4. Jan. 49 v. Chr.): genannt werden hier tribuni militares (sic), praefecti und contubernales. 35  CIL III 6687 (ILS 2683: Berytus, 2. H. 1. Jh. n. Chr.); CIL III 6983 (ILS 5883: Amastris, 45 n. Chr.). 36  I.Didyma 272 (ILS 8860; OGIS 494: Didyma). 37   Millar 1964, 38.



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den.38 Dies spricht klar dafür, dass die delatio auch bei den accensi zumindest für die Dauer ihrer Dienstzeit die Regel war.39 Die besondere Herausstellung der delatio in einigen Inschriften, wie auch in der hier vorgelegten, ist als prestigetragendes Band zu dem Magistrat, dem der accensus sie verdankte, zu verstehen.40 So folgt denn auch in sämtlichen epigraphischen Belegen auf delatus ausnahmslos die Präposition a(b) mit der oder den für die Meldung maßgeblichen Person(en).41 Auffällig ist, dass im vorliegenden Fall der für die delatio verantwortliche Magistrat nur mit dem Demonstrativpronomen – ab eo – angezeigt wird. Dafür gibt es zwei mögliche Erklärungen. Denkbar wäre zum einen, dass sich die Identität von Aeschylus’ Dienstherrn dem Betrachter der Inschrift aus dem baulichen Kontext erschloss. Auch wenn dieser Kontext heute verloren ist, liefern die Akkusativobjekte der Inschrift einen Schlüssel zum Verständnis: maceriam et aram marmoream, eine Umfassungsmauer42 und einen Al38  Frontin. aq. 100, 1–3 (Wiedergabe eines Senatsbeschlusses von 11 v. Chr. zur Einsetzung des curator aquarum): … eos qui aquis publicis praeessent cum eius rei causa extra urbem essent lictores binos et servos publicos ternos, architectos singulos et scribas et librarios, accensos praeconesque totidem habere quot habent ii per quos frumentum plebei datur; cum autem in urbe eiusdem rei causa aliquid agerent ceteris apparitoribus isdem praeterquam lictoribus . utique quibus apparitoribus ex hoc senatus consulto curatoribus aquarum uti liceret eos diebus decem [pr]oximis quibus senatus consultum factum esset ad aerarium deferrent; quique ita delati essent iis praetores aerarii mercedem cibaria quanta praefecti frumento dando dare deferreque solent, annua darent et adtribuerunt; isque eas pecunias sine fraude sua capere liceret … apparitores et ministeria, quamvis perseveret adhuc aerarium in eos erogare, tamen esse curatorum videntur desisse inertia ac segnitia non agentium officium. – «Wenn sich die Verwalter der öffentlichen Wasserleitungen ihrer Amtsgeschäfte wegen außerhalb der Stadt befinden, sollen sie über je zwei Liktoren und je drei Staatssklaven verfügen; ferner über je einen Architekten, Schreiber und Rechnungsführer, desgleichen über ebensoviele accensi und Ausrufer wie diejenigen (Beamten), die das Volk mit Getreide versorgen. Haben sie jedoch in derselben Angelegenheit in der Stadt zu tun, dann sollen sie sich mit Ausnahme der Liktoren desselben Hilfspersonals bedienen. In den nächsten zehn Tagen nach dem Zustandekommen dieses Senatsbeschlusses sollen sie die Amtsdiener, über die sie diesem Beschluss gemäß verfügen dürfen, bei der Staatskasse anmelden. Den so gemeldeten Personen sollen die Prätoren der Staatskasse jährlich als Entschädigung ebensoviele Lebensmittel aushändigen und überlassen, wie die Präfekten für die Getreideversorgung auszuhändigen und anzubieten pflegen. Die hierfür notwendigen Geldbeträge dürfen sie auszahlen, ohne daß ihnen daraus ein Nachteil erwächst. … Obwohl die Staatskasse bis heute den Unterhalt der Amtsdiener und des übrigen Hilfspersonals bestreitet, scheinen diese den Kuratoren, die aus Trägheit und Fahrlässigkeit ihren Aufgaben nicht nachkamen, nicht mehr zur Hand gewesen zu sein.» (Übers. M. Hainzmann). 39  So bereits Mommsen 1887, 357 und de Ruggiero 1895, 20; nun auch David 2019, 127  f. 162–164, der herausstellt, dass die delatio der übliche Rekrutierungsvorgang bei verschiedenen Mitgliedern der cohors eines Magistrats war. 40  In diesem Sinne auch David 2019, 164. 41  Diese Tatsache spricht gegen den Vorschlag von Boulvert 1970, 47 Fn. 219, wonach die Ergänzung in CIL VI 1859 (p. 3225) Z. 4 von [accen]sus [velatus] zu [accen]sus [delatus] zu korrigieren sei, denn direkt im Anschluss folgt die Amtsstellung scriba librar(ius). 42   Maceria ist in ihrer Beschaffenheit hier nicht weiter spezifiziert und kann grundsätzlich jeden Mauertyp bezeichnen, vgl. Saglio 1904; Ebert 1928; Scholz 2012, 443–445.

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tar aus Marmor hat Aeschylus de suo – aus eigenen Mitteln – errichtet. Die genannten baulichen Bestandteile sind typisch für Grabanlagen oder Heroa in Kleinasien:43 Die Umfriedung (περίβολος / περίφραγμα) für einen Grabbezirk und der Grabaltar (βωμός) finden sich in griechischen Inschriften zuhauf.44 Allerdings wird normalerweise «Grab» (μνῆμα bzw. μνημεῖον), «Heroon» (ἡρῷον) oder «Sarkophag» (σορός) als Hauptbestandteil genannt, weshalb Aeschylus – so die Hypothese weiter – vielleicht nicht für alle Teile der Anlage aufkam. Folglich könnte man eine zweite Inschrift im Umfeld der vorgelegten postulieren, in der nicht nur der volle Name des Magistrats genannt war, auf den sich Aeschylus mit dem knappen ab eo beziehen konnte, sondern auch die weiteren Baubestandteile der Anlage und ihr(e) Stifter aufgeführt waren. Zum Bau lässt sich ansonsten nur sagen, dass unweit des Fundorts der Inschrift außerhalb der Eumenischen Stadtmauern und westlich des Flusses Selinus mehrere Grabanlagen entdeckt wurden, insbesondere auf dem Hügel Musalla Mezarlık.45 Die einfachere und wohl auch wahrscheinlichere Erklärung für das knappe ab eo wäre, dass die vorliegende Inschrift unvollständig ist und über der erhaltenen ­Tafel eine weitere angebracht war, die unter anderem den Namen und die Funktion des Dienstherrn aufführte. Denn die genannte ara marmorea könnte auch selbst als Aschenbehälter für den Leichenbrand gedient haben;46 oder es handelte sich schlicht um ein postumes Ehrenmal, bestehend aus Altar und Umfriedung.47 43  Die Baubestandteile könnten prinzipiell auch zu einem kleinen Heiligtum oder Hain gehö-

ren, wie ihn etwa der accensus consularis und Sevir Quintus Cervonius Chryseros für Dis Pater und Aerecura im 1. Jh. n. Chr. in Aquileia anlegte (I.Aquileia I 192 [CIL V 8970a]): Vor maceria, arae, moles und sedilia wird hier lucus als übergeordnete Einheit an erster Stelle direkt nach der Formel Diti Patri sacr(um) aufgeführt. Die in einem solchen Fall zwingende Dedikation an eine Gottheit erfolgt im vorliegenden Fall hingegen nicht. 44   Kubińska 1968, 68–72 (Altäre). 135–138 (Umfassungsmauern). Für die archäologische Seite siehe Berns 2003, bes. 11. 144 (Grabaltäre). 136–139 (Grabbezirke); ferner Hesberg 1992, 57–72 (Grabbezirke). 171 (Altäre); Flämig 2007, 26–28. 45  Vgl. Wulf 1994, Beil.  6. Zu den römischen Nekropolen und Grabanlagen von Pergamon allgemein Berns 2003, 243–247; Radt 2016, 270–275. Zu einem möglichen Grabbau des 2. Jh. n. Chr. in Gestalt eines kleinen Podiumstempels auf dem Musalla Mezarlık siehe Boehringer 1959, 150 mit Abb. 19. 46  Fraglich ist dies allerdings insofern, als eine solche Funktion hauptsächlich bei mehrteiligen Grabaltären nachweisbar ist, diese aber im Gegensatz zu monolithischen Altären äußerst selten als ara bzw. βωμός angesprochen werden – soweit der Befund aus Rom und den nörd­ lichen Grenzprovinzen des Reiches: Scholz 2012, 271–275; Scholz 2014, 98–101. 47  Zwar wird βωμός bzw. ara gelegentlich auch als Begriff für die Basis einer Statue verwendet (z.  B. SEG 21, 748; vgl. Erkelenz 2003a, 90 Fn. 322), doch würde Aeschylus kaum den Sockel als marmorn herausheben und die Statue unerwähnt lassen. Man könnte ferner auf den Gedanken kommen, es habe sich bei dem marmornen Altar um eine ara pro salute gehandelt, wobei im verlorenen ersten Teil der Inschrift dann die Weiheformel an eine Gottheit gestanden haben müsste, verbunden mit pro salute und dem Namen des Magistrats im Genitiv. Doch abgesehen davon, dass solche Altäre hauptsächlich in den nördlichen Grenzprovinzen an Rhein und Donau gestiftet wurden (vgl. Erkelenz 2003b, 287), stehen die Inschriften in aller Regel auf den Altären selbst, und die im vorliegenden Fall genannte maceria fiele gänzlich aus dem Rahmen.



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Die Verwendung des Demonstrativpronomens als Verweis auf den Namen des Bestatteten (oder Geehrten im Falle eines Kenotaphs) in einer zweiten, verlorenen Tafel (oder eigenständigen Inschrift?) verrät auch etwas über das Verhältnis des accensus zu seinem Dienstherrn: Dass Aeschylus die Umfriedung und den ausdrücklich als marmorn qualifizierten Altar aus eigenen Mitteln errichten ließ, legt nahe, dass zwischen beiden eine enge, wertschätzende Beziehung bestand.48 Die Reziprozität zeigt sich in der Ernennung zum accensus einerseits und in der Stiftung andererseits. Is, «dieser da», dürfte nicht nur Dienstherr von Aeschylus, sondern auch sein Patron gewesen sein. Die Heranziehung von Freigelassenen anderer Patrone zum persönlichen Dienst als accensus ist zwar mehrfach bezeugt,49 im vorliegenden Fall aber eher unwahrscheinlich. Durch die Namensgleichheit von patronus und libertus, die ihre Wirkung über den kurzen Verweis per Demonstrativpronomen sicher noch mehr entfaltete, konnte Aeschylus auf den Namenszusatz L(uci) l(ibertus) verzichten.50 Zugleich ließ ihn der Fingerzeig am Ansehen seines Patrons partizipieren.51 Ausgehend von der Namensgleichheit mit dem Dienstherrn lassen sich Vermutungen hinsichtlich dessen Identität anstellen. Innerhalb des paläographisch wahrscheinlichen Zeitrahmens der Inschrift (1.–2. Jh. n. Chr.) ragt ein uns überlieferter senatorischer Amtsträger namens Lucius Iunius besonders heraus: Lucius Iunius Caesennius Paetus, Konsul gemeinsam mit Publius Calvisius Ruso Iulius Frontinus im Jahr 79 und Prokonsul in Asia vor oder nach seinem Konsulatskollegen, nämlich 92/93 oder 93/94 n. Chr.52 War Caesennius Paetus während seiner Statthalterschaft verstorben, etwa an einer Krankheit, für deren Heilung er sich ins Asklepieion nach Pergamon begeben

48  Das Paradebeispiel einer innigen Beziehung zwischen Patron und Freigelassenem ist die von M. Aurelius Cotta Maximus Messalinus, Konsul des Jahres 20 n. Chr., und seinem accensus M. Aurelius Zosimus, den er so üppig mit Geld ausstattete, dass er leicht den Ritterzensus erlangte. Im Grabgedicht für Zosimus wird die Gönnerschaft des Patrons entsprechend gepriesen: CIL XIV 2298 (Albanum, nach 20 n. Chr.). 49  Cic. Verr. II 1, 71 (P. Tettius, accensus des C. Claudius Nero); Cic. fam. III 7 (8), 4 (Pausanias, Freigelassener des P. Cornelius Lentulus Sura und accensus Ciceros in Kilikien); CIL X 6104 (M. Caelius Phileros, accensus des Titus Sextius imperator); AE 1991, 679b (Q. Salvidenus Zosimus, accensus des L. Cornificus); CIL VI 1963 (C. Iulius Niceros Vedianus, Freigelassener des Augustus und accensus der Konsuln Germanicus und später Calvisius Sabinus); CIL X 3877 (C. Papius Apelles, accensus des Konsuls Publius Silius). 50  Dieser Bestandteil der Nomenklatur wurde zuweilen fortgelassen, vgl. Thylander 1952, 177. 51  Vgl. Eck 1978, 46: «In vielen Fällen ist aber die genauere Nennung des Patrons als bewusstes Mittel der eigenen Heraushebung und Höherbewertung durch die Bezugsperson, an deren Prestige man teilnahm, eingesetzt worden.» Eingehend Mouritsen 2011, 36–65. 52  Zu seiner Person etwa Eck 1970, 83–85; vgl. Eck 1982, 321; Eck 1983, 214. Das für die Datierung seiner Statthalterschaft maßgebliche Zeugnis ist die Inschrift I.Smyrna 826, die die 12. tribunicia potestas des Domitian nennt, also zwischen dem 14. September 92 und dem 13. September 93 n. Chr. gesetzt wurde. Das Amtsjahr des Caesennius Paetus endete entweder am 30. Juni oder begann am 1. Juli 93 n. Chr.

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hatte? Errichtete man ihm hier ein Grab, wie es einst auch Publius Cornelius Scipio Nasica erhalten hatte, der nach der Ermordung des Tiberius Gracchus als Mitglied einer Senatsgesandtschaft nach Asia gegangen und 132 v. Chr. in Pergamon verstorben war? Die Inschrift vom Grabmal des Nasica wurde ebenfalls in diesem Bereich der Unterstadt gefunden.53 Dieses hypothetische Szenario harmoniert zwar mit den verfügbaren Fakten, doch besteht keine Gewissheit, ehe nicht die mutmaßliche zweite Tafel (oder Inschrift) gefunden wird. Denn der accensus Aeschylus kann auch im Dienstverhältnis bei einem anderen Senator namens Lucius Iunius gestanden haben,54 der im 1. oder 2. Jh. n. Chr. in Pergamon bestattet oder dort mit einem Ehrenmal bedacht wurde. Für ein Ehrenmal spräche – neben den in der Inschrift genannten Baubestandteilen – die Feststellung Rudolf Haenschs, dass in der Dienstprovinz verstorbene römische Amtsträger meist nicht dort beigesetzt, sondern in den Heimatort überführt wurden55 – es sei denn, der Heimatort von Aeschylus’ Patron war Pergamon. Aber auch eine Beisetzung (oder ein Kenotaph) fernab der Heimat sollte man nicht a priori ausschließen, wie nicht nur der Fall des Nasica, sondern etwa auch der des zwischen 61 und 65 n. Chr. im Amt verstorbenen procurator Britanniae Caius Iulius Alpinius Classicianus lehrt: Ihm wurde in Londinium (London) ein großer altarförmiger Grabbau errichtet.56 Verantwortlich zeichnete freilich kein Amtsdiener, sondern die Ehefrau. Entsprechend wird der accensus Aeschylus, falls es sich in Pergamon denn tatsächlich um das Grabmal seines Herrn handelte, kaum für das gesamte Monument Sorge getragen haben (was, wie oben erwogen, auch das knappe ab eo in der Inschrift erklären könnte). Eher dürften die zentralen Baubestandteile von Familienangehörigen gestiftet worden sein, wenn sie nicht gar Teil eines funus publicum waren.57 Doch einstweilen bleibt all das vielgliedrige Hypothese. Abschließend sei festgehalten, dass die vorgestellte Inschrift in mehrerlei Hinsicht eine Besonderheit darstellt: Schon aufgrund der lateinischen Sprache in Pergamon außergewöhnlich, sticht sie zudem durch ihr elegantes Schriftbild heraus, das stadtrömischen oder hispanischen Inschriften nicht nachsteht. Das setzt spezialisierte Steinmetze voraus, die in der Region (Ephesos?) ansässig waren. Die Inschrift zeugt von einem accensus, der möglicherweise für einen Prokonsul von Asia tätig war und seine durch diesen erfolgte delatio an das Aerarium eigens hervorhob. Für den provinzialen Kontext ist dies bislang eine Rarität. Die Tatsache, dass das Partizip delatus stets zu-

53   Hepding

1910, 483  f. Nr. 77 (CIL I2 2502; ILS 8886), besprochen und archäologisch kontextualisiert von Tuchelt 1979. 54  So bereits Haensch 1997, 619. Mehrere Senatoren dieses Namens und Ranges verzeichnet PIR² I (729. 757. 810. 847. 848 etc.). 55   Haensch 2010, 37–43. 56  RIB I 12; zum Monument eingehend Grasby – Tomlin 2002; ferner Haensch 2010, 35; Scholz 2012, 253  f. 57  Vgl. Wesch-Klein 1993, 62–82 (für die westlichen Provinzen).



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sammen mit der Präposition a(b) und dem Namen des Dienstherrn – oder, wie hier, einem Pronomen – auftritt, zeigt an, dass die delatio Teil des üblichen Ernennungsvorgangs und keine eigene, darüber hinausreichende Auszeichnung war. Heinrich-Heine-Universität Lehrstuhl für Alte Geschichte Universitätsstr. 1 40225 Düsseldorf [email protected] Bibliographie Ch. Berns, Untersuchungen zu den Grabbauten der frühen Kaiserzeit in Kleinasien, 2003. F. Beschi, Archia e la delatio ad aerarium, Eikasmos 24 (2013), 183–192. E. Boehringer, Pergamon, in: Deutsches Archäologisches Institut (Hg.), Neue Deutsche Ausgrabungen im Mittelmeergebiet und im Vorderen Orient, 1959, 121–171. S. Bönisch  – A. Lepke, Neue Inschriften aus Patara II: Kaiserzeitliche Ehren- und Grab­ inschriften, Chiron 43 (2013), 487–525. G. Boulvert, Esclaves et affranchis impériaux sous le Haut-Empire romain: rôle politique et administratif, 1970. B. Cohen, Some Neglected ordines. The Apparitorial Status-Groups, in: C. Nicolet (Hg.), Des Ordres à Rome, 1984, 23–60. M. Corbier, L’aerarium Saturni et l’aerarium militare, 1974. J.-M. David, Au service de l’honneur. Les appariteurs de magistrats romains, 2019. E. de Ruggiero, DizEpig I (1895) 18–21 s.  v. Accensus. E. de Ruggiero, DizEpig I (1895) 307  f. s.  v. Ad aerarium delatus. I.  Di Stefano Manzella, Zosimo liberto di Q. Salvidieno Rufo e accenso di L. Cornificio console nel 35 a.  C., ZPE 85 (1991), 175–185. I. Di Stefano Manzella, Accensi velati consulibus apparentes ad sacra: Proposta per la soluzione di un problema dibattuto, ZPE 101 (1994), 261–279. I. Di Stefano Manzella, Accensi: profilo di una ricerca in corso, CCG 11 (2000), 223–257. F. Ebert, RE XIV 1 (1928) 135  s.  v. Maceria. W.  Eck, Senatoren von Vespasian bis Hadrian: prosopographische Untersuchungen mit Einschluß der Jahres- und Provinzialfasten der Statthalter, 1970. W. Eck, Abhängigkeit als ambivalenter Begriff: Zum Verhältnis von Patron und Libertus, MHA 2 (1978), 41–50. W. Eck, Jahres- und Provinzialfasten der senatorischen Statthalter von 69/70 bis 138/139, Chiron 12 (1982), 280–362. W. Eck, Jahres- und Provinzialfasten der senatorischen Statthalter von 69/70 bis 138/139, Chiron 13 (1983), 147–237. W.  Eck, Latein als Sprache politischer Kommunikation in Städten der östlichen Provinzen, Chiron 30 (2000), 641–660. W.  Eck, The Presence, Role and Significance of Latin in the Epigraphy and Culture of the ­Roman Near East, in: H. M. Cotton – R. G. Hoyland – J. J. Price – D. J. Wasserstein (Hgg.), From Hellenism to Islam. Cultural and Linguistic Change in the Roman Near East, 2009, 15–42. D. Erkelenz, Optimo praesidi. Untersuchungen zu den Ehrenmonumenten für Amtsträger der römischen Provinzen in Republik und Kaiserzeit, 2003. (Erkelenz 2003a)

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ULRIKE EHMIG

Das Gleiche immer anders: Zum regional- und inhaltstypischen Schriftduktus von Tituli picti auf römischen Amphoren der Kaiserzeit Römische Amphoren hatten eine identische Funktion: Als standardisierte Verpackungen dienten sie dem Ferntransport zur See von Waren wie Wein, Öl, aus Fisch gewonnenen Würzsaucen, eingelegten Oliven, Feigen oder Datteln. Während der gesamten Kaiserzeit, mit entsprechenden zeitlichen Vorläufern und Nachfolgern, wurden Amphoren nahezu überall im Mittelmeerraum hergestellt. Die Fertigung erfolgte in der Regel dort, wo die Produkte gewonnen und verarbeitet wurden, die man in sie abfüllte und in ihnen transportierte. Der homogene Gebrauch der Amphoren findet auch in der strukturell weitgehend einheitlichen Beschriftung der Behälter Niederschlag. Jüngste Studien haben die Tituli vor diesem Hintergrund überzeugend als Dokumentation im Rahmen der administrativ-juristischen Kontexte von Seeverträgen erklärt.1 Trotz der uniformen Verwendung der Gefäße sowie der kongruenten Anlage und Bedeutung der Aufschriften ist deren Duktus aber in keiner Weise identisch. Dies fällt beim Blick auf die Amphoren zwar sofort auf, ist jedoch bisher weder in Studien zu Amphoren noch in allgemeinen epigraphischen und paläographischen Arbeiten formuliert oder diskutiert worden. Der Beitrag zielt einerseits darauf, die Faktoren zu identifizieren und zu erläutern, die die Divergenzen der Aufschriften bestimmten. Andererseits soll erörtert werden, in welcher Weise ein unterschiedlicher Schriftduktus die verschiedenen Bedeutungsbereiche der Tituli widerspiegelt.

Die hier dargelegten Beobachtungen sind die Ergebnisse eines Beitrags zur Tagung «Uniformity and Regionalism in Latin Writing Culture in the First Millennium of the Common Era». Veranstaltet wurde das Kolloquium vom Teilprojekt A02 des Sonderforschungsbereichs 933 «Materiale Textkulturen» (Heidelberg) und des ERC Platinum-Projektes (Neapel) am 29. und 30. September 2017 in Heidelberg. In seinem Mittelpunkt stand die Überlegung, inwieweit sich die lateinische Schrift in Antike und Frühem Mittelalter einheitlich beziehungsweise je nach Kontext und Region verschieden entwickelte. Ziel war zu untersuchen, ob und in welchem Maße übereinstimmende oder aber unterschiedliche Funktionen von Schriften und ihre determinierenden kulturräumlichen Faktoren einen ebensolchen, also optisch identischen oder divergenten, Ausdruck fanden. 1  Dazu

Ehmig 2014a; Ehmig 2014b.

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Ulrike Ehmig

Zeitliche und inhaltliche Charakteristik der Tituli Abgesehen von einer Reihe von Einzelfunden, die noch in republikanische Zeit gehören, stammt die Masse der Tituli auf Amphoren des westlichen Mittelmeerraums aus den ersten beiden beziehungsweise ersten drei Jahrhunderten nach Christus. In der Spätantike verlieren sich die klaren Strukturen im Hinblick auf die Typologie der Amphoren und die damit verbundenen Informationen von Provenienz und Inhalt. Damit einher geht das Fehlen entsprechend standardisierter Aufschriftenformulare. Die Tituli auf den kaiserzeitlichen Amphoren des westlichen Mittelmeerraums machen in strukturell gleichartigen Formularen Aussagen zum Inhalt der Behälter. Sie nennen in aller Regel, auf Kürzel reduziert, das Produkt, spezifizieren es in Qualität und Herkunft, geben darüber hinaus, wenn das bisherige Verständnis der betreffenden Vermerke korrekt ist, Auskunft zu Alter und Wert und verzeichnen stets den Namen des Händlers, der für den Transport verantwortlich war.2 Obwohl die Amphorenforschung auf eine rund 150-jährige Geschichte zurückblickt, hat man sich erst in den vergangenen Jahren grundlegend mit der Funktion dieser Aufschriften auseinandergesetzt. Bis dahin waren Tituli bei der Beschäftigung mit Amphoren zwar stets sehr willkommen, weil sie maßgebliche Hinweise zum Inhalt und zur Provenienz der Behälter liefern. Allerdings hatte man nie diskutiert, weshalb und in welcher Form die entsprechenden Notizen überhaupt auf den Gefäßen gemacht worden waren. Auch mit dem Duktus der Pinselaufschriften auf Amphoren hat sich die Forschung – weder die im engeren Sinne auf Amphoren bezogene noch die paläographische – bisher nicht auseinandergesetzt.3 Entsprechend fehlt insbesondere auch eine einschlägige Terminologie, die mangels Parallelen auch übergreifenden Schriftstudien nicht entnommen werden kann. Die verschiedenen Schriften auf den kaiserzeitlichen Amphoren im westlichen Mittelmeerraum werden daher im Folgenden erstmals beschrieben und auf der Basis einer allgemeinen paläographischen Terminologie differenzierend zu charakterisieren versucht.4

2  Grundlegend

zum Formular auf den südspanischen Ölamphoren Heinrich Dressel in der Einleitung zu den Tituli picti vom Monte Testaccio in CIL XV 2/1, 560–565, basierend auf Dressel 1878. Exemplarisch für die Gruppe der Fischsaucenamphoren Martin-Kilcher 2004. 3  Etwa Bischoff 2009 oder auch Marichal – Dufour 1968; im Ansatz für die baetischen Ölamphoren Breveglieri 1985, 90–95. 4  Bei den nachfolgenden Beispielen wird auf eine nähere inhaltliche Beschreibung der Tituli verzichtet; vgl. dazu die jeweiligen Zitate.



Das Gleiche immer anders 455

Schriftanalyse entsprechend unterschiedlicher Amphorenformen 1.  Dressel 20 Am Beginn der Betrachtung stehen die Aufschriften auf jenen Amphoren, die während der gesamten Kaiserzeit am zahlreichsten in den römischen Nordwestprovinzen bezeugt sind. Sie sind unter der Bezeichnung Dressel 20 geläufig und folgen der Typologie, die Heinrich Dressel im späten 19. Jh. anhand der Funde aus Rom, vor allem vom Monte Testaccio und den Castra Praetoria, erstellt hat. Produziert wurden diese rund 75 Zentimeter hohen, nahezu kugelförmigen Behälter entlang des Guadalquivir zwischen Cordoba und Sevilla sowie seines Zuflusses Genil. Heute werden in der Region rund 100 Töpfereien lokalisiert.5 Die Tituli auf den Amphoren der Form Dressel 20 zeigen einen einheitlichen und nur für sie typischen Aufbau und Duktus (Abb. 1,1): In der ersten und dritten Zeile stehen mit teils breitem Pinselstrich ausgeführte Zahlen mit Tara- und Nettogewichtsangaben. Zwischen diese ist in schmaleren Buchstaben einer Capitalis der Name des Warentransporteurs gesetzt.6 1899 hatte Emil Hübner insbesondere im Blick auf die Zahlen den Duktus auf den baetischen Ölamphoren als «cifras españolas» bezeichnet (Abb. 1,2).7 Es wird sich allerdings zeigen, dass eine derartige Charakterisierung einerseits zu großräumig, und andererseits zu wenig produktspezifisch ist. Selbst die Charakteristik regional auf die Baetica oder das Tal des Guadalquivir einzugrenzen, trifft den Befund nur ungenau. Von dem dreiteiligen, waagerechten Formular abgesetzt, findet sich auf den Amphoren der Form Dressel 20 bei entsprechender Erhaltung zusätzlich stets rechts daneben ein schräg unter dem Henkel positioniertes Feld. Dieses enthält in unterschiedlicher Zusammenstellung Übernahme- und Kontrollangaben, die den Abfüllort, die Herkunft des Öls, die übernommene Zahl an Amphoren, nochmals das Nettogewicht sowie im Idealfall eine Konsuldatierung beinhalten kann. Alle diese Angaben sind regelmäßig in älterer römischer Cursive geschrieben8 (Abb. 1,3). Verglichen mit dem Schriftbild auf den Amphoren des Typs Dressel 20, zeigen zeitgleiche Aufschriften auf Amphoren anderer Formen, die andernorts auf der iberischen Halbinsel, in Südgallien respektive im Umfeld von Lyon produziert wurden, jeweils einen deutlich anderen Schriftduktus.

5  Eine Karte mit 90 Produktionsorten bringt Remesal Rodríguez 2004, 134 figura 3; aktuelle französisch-spanische Aktivitäten gelten dem Tal des Genil als zentralem Produktionsraum der betreffenden kaiserzeitlichen Ölamphoren, dazu im Überblick https://www.casadevelazquez. org/es/investigacion/excavaciones-arqueologicas/oleastro/presentation/objectifs/ (abgerufen 28. 5. 2019). 6   Dressel 1878, 150: «Nomi scritti sul ventre a lettere capitali». 7   Hübner 1899, 472 und 483. Bemerkenswerterweise überschreiben Aguilera Martín – Berni Millet einen 1998 publizierten Beitrag mit «Las cifras hispánicas», also fast identischen Worten wie Hübner, zitieren ihn aber nicht. 8   Dressel 1878, 158: «Varie indicazioni in corsivo presso il manio».

456

Ulrike Ehmig

Abb. 1,2: Beispiel für «cifras españolas» ­(Nettogewichtsangabe aus Abb. 1,1).

Abb. 1,1: Schematische Darstellung des ­Formulars der Aufschrift auf Amphoren der Form Dressel 20.

Abb. 1,3: Beispiel für «cifras españolas» ­(Taraangabe), Name in Capitalis und Kontroll­ angaben in älterer römischer Cursive.

2.  Dressel 7–11 / Pélichet 46 Immer zahlreiche Zeilen umfasst das Formular auf den Amphoren der Formengruppe Dressel 7–11 / Pélichet 46. Die betreffenden Gefäße wurden vornehmlich entlang der iberischen West- und Südküste hergestellt und dienten dem Transport von Fischsaucen (Abb. 2,1). Die typologische Definition der Form Pélichet 46 geht auf die Studien von Edgar Pélichet zu den Funden von Amphoren aus der römischen Kolonie von Noviodunum – Nyon am Genfer See, zurück. Numerisch schloss er dabei, beginnend mit Nr. 46, an die Tafel von Heinrich Dressel aus dessen Vorlage der Amphorentypen im CIL XV an.9 Die bis zu 1 Meter hohen Behälter zeichnen sich durch ihre birnenförmige Gestalt mit langem weiten Hals und hohlem Fuß aus.10 Der Duktus ihrer Aufschriften11 lässt sich am ehesten als Capitalis Rustica bezeichnen. Die Buchstaben sind häufig schmal, sie sind flüssig in kurvigen Bogen geschrieben, nicht selten auch ligiert. Standardmäßig enthalten die Tituli die Angabe von Produkt, Qualität, eventuell Alter und Wert, in der untersten Zeile schließt der Name des verantwortlichen Transporteurs das Formular ab. Ergänzt werden die Zeilen durch einen Vermerk, der wie bei den Amphoren der Form Dressel 20 schräg rechts neben diesen platziert ist. Bei den Fischsaucenamphoren enthält er stets nur einen einfachen Namen, ist aber, genau wie der

9   Pélichet

1946, 192. zu den betreffenden Amphoren Martin-Kilcher 1994, 393–413. 11  Zu deren Struktur zusammenfassend Martin-Kilcher 2004. 10  Grundlegend



Das Gleiche immer anders 457

Abb. 2,1: Schematische Darstellung einer ­Amphore der Form Pélichet 46.

Abb. 2,2: Pinselaufschrift auf einer iberischen Amphore der Form Pélichet 46 vom Fundort Köln.

Kontrollvermerk auf den baetischen Ölbehältern, ebenfalls in einer älteren römischen Cursive ausgeführt (Abb. 2,2). 3.  Pélichet 47 Wiederum prägnant anders stellen sich die Aufschriften auf den Amphoren der Form Pélichet 47 dar. Sie wurden vom mittleren 1. bis ins 3. Jh. n. Chr. in großem Umfang an vielen Orten Südfrankreichs hergestellt, um den vor Ort produzierten Wein nach Norden zu transportieren.12 Kennzeichen der wenig über 60 Zentimeter hohen Amphoren ist ihr kleiner flacher Boden mit ausgeprägtem Standring, ein enger kurzer Hals sowie stark gebogene Bandhenkel, die auf der breiten Gefäßschulter aufsitzen (Abb. 3,1).13 Die Tituli auf den gallischen Weinamphoren sind häufig sehr klein geschrieben und nicht nur formal, sondern auch inhaltlich stark auf Kürzel reduziert. Üblich ist die Angabe der Weinsorte, auf die in den beiden nächsten Zeilen vet(us) und eine Zahl folgt. Den unteren Abschluss bildet erneut der Name des Warentransporteurs, der stets auf die Initialen der Namensbestandteile verkürzt ist.14 Die Aufschriften ähneln stark einer älteren römischen Cursive. Typisch ist ein kalligraphischer Duktus, der sich vor allem bei den Anfangs- und Endbuchstaben einer Zeile durch überaus lang in Bogen ausgezogene Hasten manifestiert (Abb. 3,2).

12  Zur

ersten Beschreibung und Namensgebung Pélichet 1946, 193. Im frankophonen Raum figurieren die betreffenden Behälter unter der Bezeichnung Gauloise 4. 13  Zur Form im weiteren Kontext südgallischer Amphorenproduktionen Martin-Kilcher 1994, 351–376, v.  a. 360  f. mit älterer Literatur. 14  Vgl. Ehmig 2018, 400 Anm. 10.

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Ulrike Ehmig

Abb. 3,1: Schematische Darstellung einer ­Amphore der Form Pélichet 47.

Abb. 3,2: Pinselaufschrift auf einer ­südgallischen Amphore der Form Pélichet 47 vom Fundort Mainz.

4.  Augst 17 Ebenfalls kleinformatig sind die Amphoren der Form Augst 17 mit flachem Standboden und engem Hals. Sie gehören zu einer Gruppe von Gefäßen unterschiedlicher Formen, die ab dem frühen 1. Jh. n. Chr. über etwa ein Jahrhundert bei Lyon gefertigt wurden. Erstmals wurden die betreffenden Amphoren von Stefanie MartinKilcher bei der Auseinandersetzung mit den einschlägigen Funden aus der Colonia Augusta Raurica – Augst eingehend charakterisiert (Abb. 4,1).15 Die Behälter der Form Augst 17 dienten maßgeblich dem Transport von Fischsaucen, die aus Spanien, Südgallien und Pompeji zunächst en vrac bis Lyon geliefert und dann dort in die Amphoren abgefüllt worden waren. Darüber hinaus wurde in ihnen aber auch eingekochter Weinmost aus Spanien, defrutum hispanum, verhandelt.16 Die Aufschriften auf diesen im mittleren Rhônetal gefertigten Amphoren stellen sich durchweg als eine sehr geübte, häufig ebenfalls kleine Capitalis mit ausgeprägten Serifen dar (Abb. 4,2).

Abb. 4,1: Schematische Darstellung einer Amphore der Form Augst 17.

Abb. 4,2: Pinselaufschrift auf einer im mittleren Rhônetal hergestellten Amphore der Form Augst 17 vom Fundort Köln.

15   Martin-Kilcher 1994, 410–415; zu den Produktionen La Muette und La Manutention in Lyon: Genin u.  a. 1996, 110  f. sowie Desbat – Schmitt 1997. 16  Zu den Inhalten der Amphoren der Form Augst 17 Ehmig 2007b, 236–238.



Das Gleiche immer anders 459

Im Mittelmeerraum: Schriftduktus abhängig von Provenienz und Inhalt der Amphoren Die Unterschiede im Duktus der Tituli auf kaiserzeitlichen Amphoren sind, wie der Überblick zeigt, zum einen regional bedingt. Darüber hinaus aber gehen sie, von den bei Lyon gefertigten Behältern abgesehen, in originär mediterranen Kontexten zusätzlich mit der jeweils spezifischen Verwendung der Amphoren für unterschiedliche Produkte wie Wein, Öl, Fischsaucen etc. einher. Die enge Verknüpfung einer spezifischen Schriftform mit der Provenienz und dem Inhalt von Amphoren lässt sich besonders gut anhand von zwei Produktionsgebieten römischer Amphoren zeigen: Im südspanischen Guadalquivirtal wurden nicht nur die beschriebenen kugeligen Behälter des Typs Dressel 20 zum Transport von Olivenöl hergestellt, sondern auch solche einer wenig größeren, ovoidalen Form, die unter der Bezeichnung Haltern 70 geläufig ist (Abb. 5,1).17 Die Amphoren dienten nach ihren Aufschriften dazu, in süßem Most eingelegte Oliven zu befördern. Dass die Produktionsstätten sowohl der Dressel 20 wie auch der Haltern 70 eng beieinander lagen, zeigen einerseits bekannte Töpfereien in der Region mit entsprechenden Funden, andererseits aber auch die Scherbenbeschaffenheit der betreffenden Amphoren.18 Bruchstücke von Behältern beider Typen sind makroskopisch per Lupe nicht zu unterscheiden. Die Aufschriften auf den Amphoren beider Formen aber sehen im Duktus völlig verschieden aus: Es gibt in den primären Aufschriften auf den Olivenamphoren weder die für die Ölamphoren typischen, mit dickem Pinselstrich geschriebenen Zahlen, die «cifras españolas», noch sind die Händlernamen in schmalen hohen Buchstaben ausgeführt.19 Vielmehr handelt es sich bei den Tituli auf den Behältern der Form Haltern 70 in den waagerechten Zeilen um eine sehr sorgfältig ausgeführte Capitalis, die am ehesten den Aufschriften auf den iberischen Würzsaucenamphoren nahesteht (Abb. 5,2). Ein paralleler Fall lässt sich für Südgallien skizzieren. Wiederum nach einer identischen Scherbenbeschaffenheit zu urteilen, wurden dort nicht nur die flachbodigen Weinamphoren der Form Pélichet 47 an mindestens fünf Dutzend Orten produziert.20 Vielmehr noch stammen aus derselben Region auch schmale hohe Behälter, die un-

17  Amphoren

der betreffenden Form wurden erstmals im Zuge der Vorlage der keramischen Funde aus den Militäranlagen von Haltern beschrieben, vgl. Loeschcke 1909, 256  f., Taf. XIII 70. 18   Berni Millet 2011, 105 Fig. 12 mit möglichen Produktionsorten von Amphoren der Form Haltern 70 an Guadalquivir und Genil; grundlegend ferner Martin-Kilcher 1994, 385–390, hier speziell 385 und 387 die Beobachtungen zur identischen Tonbeschaffenheit von Amphoren der Typen Dressel 20 und Haltern 70. 19  Eine Ausnahme stellt Ehmig 2007b, 255 Nr. 25 dar: Die Schrift entspricht hier jener auf den Ölamphoren und unterscheidet sich deutlich vom üblichen Duktus auf den baetischen Olivenamphoren. 20   Laubenheimer – Schmitt 2009.

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Ulrike Ehmig

Abb. 5,1: Schematische Darstellung einer ­Amphore der Form Haltern 70.

Abb. 5,2: Pinselaufschrift auf einer Amphore der Form Haltern 70 vom Fundort Köln.

ter der Typbezeichnung Augst 21 geläufig sind (Abb. 6,1). Formal verwandt sind sie den iberischen Haltern 70, und wie diese wurden auch sie für eingelegte Oliven ver­ wendet.21 Keiner der bekannten Tituli auf den Amphoren der Form Augst 21 zeigt einen ähnlich flüssigen, schwungvollen Duktus wie er auf den südgallischen Weinbehältern begegnet. Stattdessen entsprechen die Aufschriften am ehesten jenen auf den Amphoren aus dem mittleren Rhônetal in einer Capitalis mit teils deutlich ausgeprägten Serifen (Abbildung 6,2). Den Tituli beider südgallischer Amphorenformen ist dagegen inhaltlich ein Detail gemein, das sie zudem mit der monumentalen Epigraphik der Region verbindet: Wie betont, enthalten die Aufschriften aller Amphoren, gleich welcher Herkunft und welchen Inhalts, den Namen des Warentransporteurs. Seine tria nomina sind, vom praenomen abgesehen, in aller Regel, und wie im Lateinischen generell üblich, ausgeschrieben. In Südgallien aber sind alle Namensbestandteile, sowohl bei den Weinwie den Olivenamphoren, standardmäßig auf die Initialen verkürzt. In lateinischen Weihe- und auch Grabinschriften der Region begegnet ein ähnliches Phänomen, dass nämlich Namen von Stiftern, Auftraggebern und selbst Verstorbenen auf die Anfangsbuchstaben reduziert sind.22

21   Martin-Kilcher 1994, 391  f.; Martin-Kilcher ordnet die Amphoren der Form Augst 21 ihren Tongruppen 26 und 29 zu, die auch die südgallischen Weinamphoren charakterisieren. 22  Vgl. exemplarisch für das Gebiet der Gallia Narbonensis: Sakralinschriften, Stifter abgekürzt CIL XII 1075 = ILN IV 75; CIL XII 1101 (p. 823) = ILN IV 144; CIL XII 1106 = ILN IV 19; ILN IV 135 (alle Apta); CIL XII 497 (p. 813) = ILN II R, 8 (Aquae Sextiae); EDCS 135 (Avennio); CIL XII 1048 (p. 821) (Cabellio); AE 1965, 168b = ILN VII 231 (Dea Augusta Vocontiorum); CIL XII 4103 (Fourques); CIL XII 994; CIL XII 1000; CAG 13/2, 1999, p. 397 zwei Exemplare



Das Gleiche immer anders 461

Abb. 6,1: Schematische Darstellung einer ­Amphore der Form Augst 21.

Abb. 6,2: Pinselaufschrift auf einer Amphore der Form Augst 21 vom Fundort Köln.

In Lyon: Schriftduktus unabhängig vom Inhalt der Amphoren War für die Baetica und Südfrankreich zu beobachten, dass der Duktus der Aufschriften auf teils an denselben Orten gefertigten Amphoren je nach ihrer Verwendung deutlich variiert, ist im Hinblick auf das mittlere Rhônetal ein anderer Befund festzuhalten: Hochseetaugliche Schiffe gelangten bis Lyon, spätestens hier wurde ihre Ladung auf Flussschiffe umgeladen. Die teilweise en vrac aus verschiedenen me­di­ ter­ra­nen Gebieten gelieferten Produkte wurden in diesem Zusammenhang in lokal bei Lyon gefertigte Amphoren umgefüllt. Über die Details informieren die auf den Amphoren, hier erneut jenen der Form Augst 17, notierten Tituli selbst: Verschiedene Fischsaucen kamen aus Spanien, garum hispanum oder muria hispana, ein vergleichbares Produkt aus Antibes, muria antipolitana. Daneben wurde eingekochter iberischer Weinmost, defrutum hispanum, in Lyon in Amphoren abgefüllt. Aus Köln sind Funde im mittleren Rhônetal gefertigter Behälter des Typs Augst 17 bekannt, die ihren Aufschriften zufolge garum pompeianum enthielten.23 In die bei Lyon hergestellten Transportbehälter füllte man folglich Produkte verschiedenster Herkunft, sei es Spanien, Südgallien oder Italien, sowie unterschiedlicher Art – Würzsaucen und Weinmost – ab. Der Duktus der Tituli aber variiert nicht, sondern ist für alle Lyoner Amphoren, unabhängig von ihrem Inhalt, mehr oder minder identisch (Abb. 7).

(alle Glanum); AE 1983, 670 = AE 1997, 1052 (L’Escale); ILGN 515 (Nemausus); CIL XII 1287; CIL XII 5841; AE 1992, 1203 (alle Vasio); CAG 4, 1997, p. 187 (Villevieille). Grabinschriften, Stifter abgekürzt CIL XII 199 = ILN II A, 109 (Antipolis); AE 2003, 1140 (Nemausus). Grabinschriften, Verstorbene abgekürzt CIL XII 224 (Antipolis); CIL XII 2843 (Le Rouret). Grab­ inschriften, Stifter und Verstorbene abgekürzt AE 2003, 1100 = AE 2014, 848 (Vasio). 23  Dazu zusammenfassend Ehmig 2007b, 234, 236–238.

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Abb. 7: Pinselaufschriften auf im mittleren Rhônetal hergestellten Amphoren der Form Augst 17 (vgl. Abb. 4,1) von den Fundorten Köln (1, 3, 4) und Alzey (2). Die Amphoren dienten dem Transport von garum pomp(eianum) (1), g(arum) hisp(anum) (2), mur(ia) antip(olitana) (3), defr(utum) hisp(anum) (4).

Schrift als Spiegel des Abfüll- und Transportprozesses der Amphoren Die Gegenüberstellung der Befunde aus der Baetica und Südgallien einerseits sowie dem mittleren Rhônetal andererseits macht deutlich, dass der Duktus der Tituli primär den Abfüll- und Transportprozess der Amphoren einer Region widerspiegelt und erst sekundär inhaltsspezifisch ist. Struktur und Ausführung der Aufschriften unterlagen lokalen und auf einer weiteren Ebene dann auch produktspezifischen Beschriftungspraktiken. Diese Staffelung ist an den Tituli auf den Amphoren aus mediterranem Umfeld ablesbar, wo Abfüllung und Beschriftung der Amphoren zentral mit ihrem Inhalt verbunden waren: Auch, wenn wie im Guadalquivirtal Öl- und Olivenamphoren oder in Südgallien Wein- und Olivenamphoren an den gleichen beziehungsweise an eng benachbarten Orten hergestellt wurden, erfolgten der weitere Ablauf ihrer Befüllung und Verhandlung sowie die Dokumentation der Vorgänge augenscheinlich getrennt voneinander. Nur so ist zu erklären, dass die Tituli auf den betreffenden Behältern im Duktus deutlich voneinander abweichen. Anders dagegen stellt sich der Befund im mittleren Rhônetal dar. Hier war die Fertigung von Amphoren bestimmter Formen nicht an spezifische, lokal gewonnene Produkte geknüpft, sondern sie dienten dem Weitertransport einer breiteren Palette mediterraner Waren,



Das Gleiche immer anders 463

die erst bei Lyon in die Behälter abgefüllt wurden. Mit den skizzierten Beobachtungen zum Duktus der Tituli auf Amphoren sind erstmals belastbare Anhaltspunkte zu den sonst noch immer weitgehend im Dunkeln liegenden Mechanismen und Abläufen des mediterranen Warenhandels zu gewinnen. Schließlich bleibt ein weiterer Befund zu diskutieren: Die Schrift auf den Amphoren ist in einem Maße regional typisch, dass sie erlaubt, beschriftete Fragmente, die in ihrer formalen oder makroskopischen Zuweisung Zweifel aufwerfen, sicher in einer Region zu verorten. Auf den spezifischen Schriftduktus auf den südspanischen Ölamphoren mit breiten Zahlen und schmalen hohen Namen wurde mehrfach hingewiesen. Im Zuge der Arbeiten an den keramischen Funden mit Tituli aus der Kölner Stadtbahngrabung am Kurt-Hackenberg-Platz kamen die Bruchstücke zweier Amphoren der Form Dressel 28 zutage, die typologisch primär nicht in der Baetica zu verorten ist (Abb. 8,1).24 Vielmehr liegen die Hauptproduktionen von Amphoren dieses Typs in der frühen Kaiserzeit in der Tarraconensis. Gleichwohl ist in der Forschungsliteratur schon wiederholt darauf hingewiesen worden, dass nach makroskopischem Eindruck auch Produktionen in der Baetica existieren müssten. Tituli waren von Amphoren dieser Form bisher nicht bekannt. Vor dem Hintergrund allgemeiner typologischer Beobachtungen und ohne Autopsie der konkreten Fragmente würde man ihre Herkunft in der Tarraconensis vermuten. Dagegen machen einerseits die Scherben­ beschaffenheit, andererseits aber insbesondere der Duktus der Tituli unzweifelhaft klar, dass sie aus der Baetica stammen müssen: Die Schreibung der Zahlen in Form von «cifras españolas» ist identisch mit jener auf den Ölamphoren der Form Dressel 20. In einem der beiden Fälle ist zudem ein Teil des Händlernamens erhalten. Er zeigt eine den Aufschriften auf Ölamphoren ebenfalls verwandte, für das Guadalquivirtal typische Schreibung in schmalen hohen Buchstaben einer Capitalis (Abb. 8,2). Fasst man die Ergebnisse zur strukturell-inhaltlichen Uniformität und formalen Regionalität der Aufschriften auf kaiserzeitlichen Amphoren vor dem Hintergrund der übergeordneten Funktion der Tituli zusammen, lässt sich folgendes festhalten: Die schon in der Vergangenheit immer wieder betonte, überaus einheitliche, formularhafte Struktur der Aufschriften reflektiert ihre Funktion als Dokumentation im Rahmen von Seeverträgen. Allerdings führte dieser uniforme Einsatz nicht auch zu einem einheitlichen Schriftduktus – weder, wie beschrieben, in regionaler Hinsicht, noch im Hinblick auf die einzelnen Formulare. Vielmehr variiert die Schrift bei den verschiedenen Titulus-Komponenten: Die eigentliche Dokumentation, das heißt die Bezeichnung der Ware, ihre Spezifizierung sowie die Nennung des verantwortlichen Transporteurs, erfolgte in einer jeweils regional ausgeprägten Schriftform, die abhängig vom Produktions- und Abfüllprozess zugleich auch inhaltsspezifisch sein konnte. Kontrollzusätze waren davon nicht nur durch die Positionierung innerhalb des For24   Ehmig

2007b, 265 Kat.-Nr.  63 und 64. Allgemein zur Form Martin-Kilcher 1994, 356–358, dort insbesondere auch zur baetischen Produktion von Amphoren dieses Typs.

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Ulrike Ehmig

Abb. 8,1: Schematische Darstellung einer ­Amphore der Form Dressel 28.

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2

Abb. 8,2: Pinselaufschriften auf baetischen Amphoren der Form Dressel 28 vom Fundort Köln.

mulars verschieden – sie wurden schräg und nicht in Form einer Zeile notiert –, sondern insbesondere auch durch ihren Duktus. Ohne Rücksicht auf Provenienz und Inhalt wurden sie in einer älteren römischen Cursivschrift ausgeführt. Im Duktus der Tituli spiegeln sich damit die einheitlichen und regional spezifischen Züge des Römischen Reiches und seiner Wirtschaft. Corpus Inscriptionum Latinarum Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften Jägerstraße 22/23 10117 Berlin



Das Gleiche immer anders 465

Literatur Aguilera Martín – Berni Millet 1998: Antonio Aguilera Martín – Piero Berni Millet, Las cifras hispánicas, in: Josefina Mateu Ibars (Hrsg.), Calligraphia et tipographia. Arithmetica et numerica. Chronologia (Rubrica 7), 1998, 257–282. Berni Millet 2011: Piero Berni Millet, Tipología de la Haltern 70 bética, in: Cèsar Carreras Monfort  – Rui Morais  – Enrique González Fernández (Hrsg.), Ánforas romanas de Lugo. Comercio romano en el Finis Terrae (Traballos de arqueoloxía 3), 2011, 80–107. Bischoff 2009: Bernhard Bischoff, Paläographie des römischen Altertums und des abendländischen Mittelalters (Grundlagen der Germanistik 24), 42009. Breveglieri 1985: Bruno Breveglieri, Esperienze di scrittura nel mondo romano (II secolo d. C.), S&C 9, 1985, 35–102. Desbat – Schmitt 1997: Armand Desbat – Anne Schmitt, L’ atelier de la Manutention. Les productions des ateliers de potiers antiques de lyon 2e partie: Les ateliers du Ier s. après J.-C., Gallia 54, 1997, 45–50. Dressel 1878: Heinrich Dressel, Ricerche sul Monte Testaccio, Annali dell’Instituto di Corrispondenza Archeologica 50, 1878, 118–192. Ehmig 2003: Ulrike Ehmig, Die römischen Amphoren aus Mainz (Frankfurter Archäologische Schriften 4), 2003. Ehmig 2007a: Ulrike Ehmig, Die römischen Amphoren im Umland von Mainz. Mit Beiträgen von Małgorzata Daszkiewicz und Gerwulf Schneider, Karin Kraus sowie Klaus Ruthenberg (Frankfurter Archäologische Schriften 5), 2007. Ehmig 2007b: Ulrike Ehmig, Tituli picti auf Amphoren in Köln, KJ 40, 2007, 215–322. Ehmig 2009: Ulrike Ehmig, Tituli picti auf Amphoren in Köln II, KJ 42, 2009, 393–445. Ehmig 2014a: Ulrike Ehmig, Werbung oder Konsequenzen aus den Risiken bei Seetransporten? Zur Funktion von Tituli picti auf römischen Amphoren im Kontext von Seedarlehen, in: Fleur Kemmers – Thomas Maurer – Britta Rabe (Hrsg.), Lege artis. Festschrift für Hans-Markus von Kaenel (Frankfurter Archäologische Schriften 25), 2014, 85–98. Ehmig 2014b: Ulrike Ehmig, Publicité ou conséquences des risques du transport maritime? Sur la fonction des Tituli picti des amphores romaines dans le contexte des prêts maritimes, CCG 25, 2014, 89–106. Ehmig 2018: Ulrike Ehmig, Tituli picti auf Amphoren in Köln III, KJ 51, 2018, 399–405. Genin u.  a. 1996: Martine Genin – Bernard Dangréaux – Colette Laroche – Sandrine Elaigne – Armand Desbat, Les productions de l’atelier de la Muette, Gallia 53, 1996, 41–191. Hübner 1899: Emil Hübner, Nuevas fuentes para la geografía antigua de España (El Monte Testaccio), Boletín de la Real Academia de la Historia 34, 1899, 465–503. Laubenheimer – Schmitt 2009: Fanette Laubenheimer – Anne Schmitt, Amphores vinaires de Narbonnaise. Production et grand commerce. Création d’une base de données géochimiques des ateliers (Travaux de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée 51), 2009. Loeschcke 1909: Siegfried Loeschcke, Keramische Funde in Haltern. Ein Beitrag zur Geschichte der augusteischen Kultur in Deutschland, 1909. Marichal – Dufour 1968: Robert Marichal – Jean Dufour, Paléographie latine et française, Annuaires de l’École pratique des hautes études 1967/1968, 1968, 295–316. Martin-Kilcher 1994: Stefanie Martin-Kilcher, Die römischen Amphoren aus Augst und Kaiseraugst. Ein Beitrag zur römischen Handels- und Kulturgeschichte 2: Die Amphoren für Wein, Fischsauce, Südfrüchte (Gruppen 2–24) und Gesamtauswertung (mit einem Beitrag von Markus Schaub) (Forschungen in Augst 7/2), 1994.

466

Ulrike Ehmig

Martin-Kilcher 2004: Stefanie Martin-Kilcher, Fischsaucen: Pinselaufschriften auf römischen Amphoren, in: José Remesal Rodríguez (Hrsg.), Epigrafía anfórica (Instrumenta 17), 2004, 245–257. Pélichet 1946: Edgar Pélichet, A propos des amphores romaines trouvées à Nyon, RSAA 8, 1946, 189–202. Remesal Rodríguez 2004: José Remesal Rodríguez, Las ánforas Dressel 20 y su sistema epigráfico, in: José Remesal Rodríguez (Hrsg.), Epigrafía anfórica (Instrumenta 17), 2004, 127–148.

Bildnachweise Abb. 1,1: Dressel 1878, Taf. L 1. Abb. 1,2: Dressel 1878, Taf. M 13. Abb. 1,3: Dressel 1878, Taf. N 1. Abb. 2,1: Martin-Kilcher 1994, 395 Abb. 170,7. Abb. 2,2: Ehmig 2009, 419 Nr. 262, 440 Taf. 4. Abb. 3,1: Martin-Kilcher 1994, 351 Abb. 136,8. Abb. 3,2: Ehmig 2003, 251 Nr. 28. Abb. 4,1: Martin-Kilcher 1994, 380 Abb. 154,1. Abb. 4,2: Ehmig 2007b, 292 Nr. 164, 317 Taf. 16. Abb. 5,1: Martin-Kilcher 1994, 386 Abb. 162,1. Abb. 5,2: Ehmig 2007b, 256  f. Nr. 29, 306 Taf. 5. Abb. 6,1: Martin-Kilcher 1994, 386 Abb. 162,6. Abb. 6,2: Ehmig 2007b, 258 Nr. 34, 306 Taf. 5. Abb. 7,1: Ehmig 2007b, 292 Nr. 164, 317 Taf. 16. Abb. 7,2: Ehmig 2007a, 141 Nr. 408, Taf. 4. Abb. 7,3: Ehmig 2007b, 292 Nr. 166, 317 Taf. 16. Abb. 7,4: Ehmig 2007b, 293 Nr. 168, 317 Taf. 16. Abb. 8,1: Martin-Kilcher 1994, 351 Abb. 136,2. Abb. 8,2: Ehmig 2007b, 265 Nr. 63, 308 Taf 7 (1); Ehmig 2007b, 265 Nr. 64, 308 Taf. 7 (2). Alle Abbildungen ohne Maßstab.

RUDOLF HAENSCH – PETER WEISS

L. Egnatius Victor Lollianus, zum Dritten. Ein weiteres ‹Statthaltergewicht› aus Nikomedeia in Pontus et Bithynia 24. Philippi, 5. Jahr (litra agoraia). Hüseyin Sami Öztürk hat vor einigen Monaten in der ersten Nummer der von ihm herausgegebenen Zeitschrift Acta Classica Mediterranea ein neues ‹Statthaltergewicht› aus der Provinz Pontus et Bithynia publiziert.1 Angesichts dessen, dass kleinere Fehler zu berichtigen sind und der Text in mehreren Punkten Aufschluss über dort nicht erörterte Fragen gewährt, führen wir hier seine Diskussion weiter und beziehen dabei insbesondere auch die übrigen ‹Statthaltergewichte› ein.2 Sechseckiges3 Bleigewicht mit beiderseits erhöhten Rändern und vertieften Schriftfeldern. Verzierte Außenseiten der Ränder (so wie bei vielen der nach 224–225 n. Chr. gegossenen Gewichte4). Vorzügliche Erhaltung. Höhe 9,5 cm, maximale Breite 11 cm, Für die Bereitstellung der Bildvorlage und die Genehmigung zum Wiederabdruck sind wir ­Hüseyin S. Öztürk zu Dank verpflichtet. Folgende Titel werden abgekürzt zitiert: Gewichte I (Nr. 1–13) = R. Haensch – P. Weiss, Gewichte mit Nennung von Statthaltern von Pontus et Bithynia, Chiron 35, 2005, 443–498; die im Artikel publizierten Gewichte auch bei AE 2005, 1429–1435 (nur die neu publizierten) und SEG 55, 1369–1381, cf. 64, 1272–1273; Gewichte II (Nr. 14–16) = R. Haensch – P. Weiss, ‹Statthaltergewichte› aus Pontus et Bithynia. Neue Exemplare und neue Erkenntnisse, Chiron 37, 2007, 183–218; vgl. AE 2007, 1333–1335 und SEG 55, 1382–1384; Gewichte III (Nr. 17–19) = F.  Dönmez-Öztürk – R.  Haensch – H.  S.  Öztürk – P.  Weiss, Aus dem Pera Museum (Istanbul): Weitere Gewichte mit Nennung von Statthaltern von Pontus et Bithynia, Chiron 38, 2008, 243–259; vgl. AE 2008, 1304– 1307 und SEG 55, 1385–1387, cf.  64, 1273; Gewichte  IV (Nr. 20) = F.  Dönmez-Öztürk – R. Haensch – H. S. Öztürk – P. Weiss, Aus dem Halûk Perk Museum (Istanbul): Ein weiteres Gewicht mit Nennung eines Statthalters von Pontus et Bithynia, Chiron 38, 2008, 261–265; vgl. AE 2008, 1308 und SEG 55, 1388; Gewichte V (Nr. 21–23) = R. Haensch – P. Weiss, Weitere ‹Statthaltergewichte› von Nikomedeia. Neue Ergebnisse zur Stadt- und Reichsgeschichte, Chiron 44, 2014, 513–549; vgl. AE 2014, 1231–1233 und SEG 64, 1269–1271. 1   H. S. Öztürk, A New Date for L. Egnatius Victor Lollianus’ Governorship in the Province

of Pontus et Bithynia, Acta Classica Mediterranea 1, 2018, 43–53 (= Öztürk, Date). 2  Für den Überblick vgl. insbesondere die Tabelle bei Gewichte V 540–546. 3   Öztürk, Date 43, 46 «pentagon-shaped» ist wohl ein Versehen, s. S. 45 und die Photos. 4  Nr. 7, 8, 10, 12, 16, 19.

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Rudolf Haensch – Peter Weiß

Dicke der Ränder 1,2  cm; Buchstabenhöhe circa 0,8–1,2  cm (A), 0,7–1,3  cm (B).5 Gewicht: Nicht angegeben, aber zweifellos eine schwere litra agoraia im Bereich von 450–510 g.6 An der linken unteren Ecke von Seite A zum Aufhängen gelocht. Die Lesung geht von der editio princeps aus, ergänzt und ändert sie aber anhand der Abbildungen. Buchstabenformen: Seite A und B eckiges Sigma (im Folgenden vierstrichig geschrieben). Die Kontrollstempel sind von einer zweiten Hand (geschwungenes My). Mehrere Ligaturen. Halûk Perk Museum Istanbul, Inv.Nr. HPM 13442. Abb. 1–2. Seite Α)

ΕΤΟΥΣ Ε¯ ΤΩΝ ΚΥ ΡΙΩΝ ΗΜΩΝ ΑΥΤΟΚΡ ΑΤΟΡΩΝ Μ ΙΟΥΛΙΩΝ ΦΙ ΛΙΠΠΩΝ ΣΕΒΑΣΤΩΝ Υ ΠΑΤΕΥΟΝΤΟΣ ΤΗΣ ΕΠΑΡ 5 ΧΕΙΑΣ ΛΟΥ ΕΓΝΑΤ ΟΥΙΚΤΟ ΡΟΣ ΛΟΛΛΙΑΝΟΥ ΠΡΕΣ ΒΕΥΤΟΥ ΚΑΙ ΑΝΤΙΣΤ ΡΑΤΗΓΟΥ ΤΩΝ ΣΕΒΑΣΤΩΝ 10

  Ἔτους εʹ τῶν κυ|ρίων ἡμῶν Αὐτοκρ|ατόρων Μ(άρκων)  Ἰουλίων Φι|λίππων Σεβαστῶν, Ἐγνατ(ίου) Οὐίκτο|ρος Λολλιανοῦ ὑ|πατεύοντος τῆς ἐπαρ|χείας Λου(κίου)   πρεσ|βευτοῦ καὶ ἀντιστ|ρατήγου τῶν | Σεβαστῶν Seite Β)

5

ΚΑ[Ι] ΛΟΓΙΣΤΕΥ ΟΝΤΟΣ ΤΟΥ ΚΡΑΤΙ ΣΤΟΥ ΤΙΤΙΟΥ Μ ΚΑΙ ΣΙΔΙΟΥ ΑΚΥΛΑ ΚΟΡ ΝΗΛΙΑΝΟΥ ΑΓΟΡΑΝΟ ΜΟΥΝΤΟΣ ΜΑΡΚΟΥ Ο ΥΛΠΙΟΥ ΠΙΟΥ Δ ΗΜΗΤΡΙΑΝΟΥ Β ΕΙΘΥΝΙΑΡΧΟΥ

κα[ὶ] λογιστεύ|οντος τοῦ κρατί|στου Τιτίου Μ(άρκου) Και|σιδίου Ἀκύλα Κορ|νηλιανοῦ, ἀγορανο|μοῦντος Μάρκου Ο|ὐλπίου Πίου Δ|ημητριανοῦ Β|ειθυνιάρχου 5  Die Maßangaben folgen den teilweise mit verschiedenen Maßeinheiten angegebenen bei Öztürk, Date 45. 6  Das ergibt sich aus den in Form und Größe gleichen Stathma Nr. 7, 12, 21, 22. H. S. Öztürk konnte uns auf unsere Anfrage hin das genaue Gewicht nicht mitteilen (e-mail vom 9. 6. 2019).



L. Egnatius Victor Lollianus, zum Dritten 469

Zwei Kontrollstempel auf Seite B, der erste im Rand unten und der zweite daneben rechts unten: M OΥΛΠΙΟΥ ΠΙΟΥ | ΔΗΜΗΤΡΙΑΝOY Μ(άρκου) Οὐλπίου Πίου | Δημητριανοῦ B: 3–4 Και|σιλίου in der ed. pr., aber der untere Balken eines Delta ist zu erkennen. || Erster Kontrollstempel: in der ed. pr. dem Haupttext zugewiesen. || Zweiter Kontrollstempel: in der ed. pr. fehlt die Ligatur OY am Ende.

Dass L. Egnatius Victor Lollianus7 Statthalter von Pontus und Bithynia war, war bereits aus zwei anderen Gewichten (Nr. 20 und 10, beide zu unterschiedlichen, aufeinander folgenden Zeitpunkten im ersten Jahr des Decius gegossen) und einer Inschrift (IGR III 33 = I.Prusa 12) bekannt. Das hier zu diskutierende Gewicht bezeugt nun, dass er schon unter Philippus Arabs und seinem Sohn als Augusti tätig war, und zwar in deren fünftem Regierungsjahr nach der in Pontus et Bithynia geltenden Zählung, also zwischen dem 23. 9. 247 und dem 22. 9. 248.8 Es bietet daher ein wichtiges Beispiel für Kontinuität bei der Bekleidung einer Statthalterschaft über einen Bürgerkrieg hinweg.9 Als curator rei publicae von Nikomedeia, der aber auch Mitte des 3. Jh. alles andere als eine Dauereinrichtung war,10 amtierte ein bisher unbekannter vir egregius namens Titius M(arcus) Caesidius Aquila Cornelianus.11 Mit der Funktion des curator rei publicae konnten in der Hohen Kaiserzeit, vermutlich in abnehmender Häufigkeit,12 Mitglieder des ordo decurionum, des ordo equester oder des ordo senatorius betraut werden. Wenn Titius M(arcus) Caesidius Aquila Cornelianus Ritterrang hatte, so steht er damit im Falle von Nikomedeia (und ihrer ewigen Rivalin Nikaia) nicht allein.13 In 7  Vgl. insbesondere R. Haensch, L.  Egnatius Victor Lollianus: la rhétorique, la religion et le pouvoir, in: B.  Klein – X.  Loriot – A.  Vigourt (Hrsg.), Pouvoir et religion dans le monde romain. Autour de l’ œuvre de Jean-Pierre Martin, 2005, 289–302; Gewichte I 470–472; Gewichte IV und jetzt N. Hächler, Kontinuität und Wandel des Senatorenstandes im Zeitalter der Soldatenkaiser. Prosopographische Untersuchungen zu Zusammensetzung, Funktion und Bedeutung des amplissimus ordo zwischen 235–284 n. Chr., 2019, speziell 409–415 und 415–416 sowie 684  f. 8  Zur Berechnungsweise s. Gewichte II 207  f. 9  Dass die Gegnerschaft zwischen Philippus Arabs und Decius und damit auch zwischen deren engsten Mitarbeitern nicht so tief war wie zwischen anderen Kaisern und den sie herausfordernden Usurpatoren, legt auch das Verhalten des Decius im Hinblick auf seinen dies imperii nahe: s. Gewichte V 538. 10  Vgl. für den Zeitraum 240 bis 260 einerseits Gewichte Nr. 7, 8, 24, 11 (mit curator rei publicae) und andererseits 9, 20, 10, 18, 19, 12 (ohne curator rei publicae). 11  Durch fehlerhafte Abtrennung der verschiedenen Sinneinheiten im Text weist Öztürk, Date 46  f. den verschiedenen auf dem Gewicht genannten Personen unzutreffende Funktionen zu. 12  S. W. Eck, Die staatliche Organisation Italiens in der hohen Kaiserzeit 1979, 194–197. 13  Ein Ritter als curator rei publicae ist bezeugt in Gewicht Nr. 3, wohl auch in 15; ritter­liche curatores von Nikomedeia sind auch aus folgenden anderen Inschriften bekannt: SEG 4, 520 = I.Ephesos III 627, vgl. VII 1, 3056; IGR III 6 = TAM IV 25 (ein Senator gar in CIL V 4341 = I.Ital.

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Rudolf Haensch – Peter Weiß

diesem hohen Rang vieler, freilich nicht aller14 curatores rei publicae der Stadt dürfte sich indirekt deren Bedeutung ausdrücken. Prosopographisch zu identifizieren mit einer aus einer anderen Quelle bekannten Person oder Familie ist Titius M(arcus) Caesidius Aquila Cornelianus allerdings bisher nicht.15 Seine beiden nomina gentilia sind zwar in den beiden führenden ordines eher selten bezeugt,16 aber eine im Namen identische Person ist nicht bekannt und seine cognomina sind weit verbreitet. Ebenso muss offen bleiben, warum er das (abgekürzte) praenomen M(arcus) gegen die Regeln der lateinischen Onomastik hinter eines seiner mutmaßlichen nomina gentilia stellte. Hier könnte eine Beobachtung von Olli Salomies wichtig sein: Seiner Ansicht nach handelte es sich bei den bithynischen Titii «nicht um ‹echte› Titii, d. h. um Nachkommen eines Mannes, der von einem römischen Titius – M. Titius cos. suff. 31 v. Chr. z.  B. war öfters im Osten tätig – das Bürgerrecht bekommen hatte. Der Gentilname Titius ist vielmehr so zu erklären, dass aus dem Praenomen Titus ein Gentilnomen Titius geworden ist».17 Ebenso wenig mit einer schon bekannten Person zu identifizieren ist der amtierende Agoranom M. Ulpius Pius Demetrianus, der stolz auf dem Gewicht hervorhebt, dass er auch Bithyniarch18 ist oder eher – wegen der zwischen wichtigen Ämtern gesetzlich geregelten und generell üblichen vacatio – gewesen ist. Vielleicht gehörte eine Ulpia Demetria, die von Nikomedeia geehrt wurde (TAM IV 41), zur gleichen alten, von Traian mit dem römischen Bürgerrecht geehrten Familie. Aber sicher ist dies angesichts der verbreiteten Namensbestandteile auch in ihrer Kombination nicht. 10, 5, 135; zu den Statthaltern, die gleichzeitig als correctores von Nikomedeia fungierten, zuletzt Gewichte V 526–528); generell X. Loriot, La province de Pont-Bithynie sous le Haut-Empire: Assise territoriale et administration, in: S. Benoist – A. Daguet-Gagey – Ch. Hoёt-van Cauwenberghe (Hrsg.), Figures d’ empire, fragments de mémoire, 2011, 257–285, besonders 277. 14  S. Gewichte 7–8, 11 – vorausgesetzt, dass ein Rangprädikat immer genannt wurde. 15  Die römischen Namen sind kein Grund, «Latin descent» (Öztürk, Date 47) anzunehmen. 16  S. PIR2 C 184–186 und T 261–280; PME III 1031, 1050; V 2331. Speziell bleibt ein fami­ liä­rer Zusammenhang zu einem in Dakien bezeugten procurator Augusti namens Caesidius Respectus (IDR III 2, 331, dazu I.  Piso, Fasti provinciae Daciae  II, 2014, 226  f.) und einem ritterlichen Offizier namens Caesidius Dexter (CIL XI 6033) fraglich. 17   O.  Salomies, Die römischen Vornamen. Studien zur römischen Namengebung, 1987, 163  f. 18  Er ist neben P. Aelius Timotheos (TAM IV 33) der einzige bisher bekannte Bürger von Nikomedeia in dieser Funktion. Das liegt aber entscheidend daran, dass wir die Amtsinhaber dieses Koinon vor allem aus einer Gruppe von Inschriften von Prusias ad Hypium kennen und daher vor allem Bürger dieser Gemeinde in solchen Funktionen bezeugt sind. S. insbesondere H.-L. Fernoux, Notables et élites des cités de Bithynie aux époques hellénistique et romaine (IIIe siècle av. J.-C. – IIIe siècle ap. J.-C.). Essai d’ histoire sociale, 2004, 349–360 mit einer Liste der bezeugten Amtsinhaber; vgl. auch T. Bekker-Nielsen, Urban Life and Local Politics in Roman Bithynia. The Small World of Dion Chrysostomos, 2008, 83–86 und Ch. Marek, Geschichte Kleinasiens in der Antike, 32017, 522, 524–526.



L. Egnatius Victor Lollianus, zum Dritten 471

In diesem Stolz auf die ausgeübte Funktion findet M. Ulpius Pius Demetrianus in der Serie der ‹Statthaltergewichte› eine (erste) Parallele in dem Agoranom, der zwei Jahre später, im ersten Jahr des Decius, noch immer unter demselben Statthalter, hervorhob, dass er Veteran war (Nr. 10). Hinter diesen expliziten Hinweisen steht der ungewöhnliche Zeitpunkt der Agoranomie im Leben beider: Sie bekleideten das städtische Amt zu einem Zeitpunkt, zu dem sie schon wichtigere Ämter im Dienste des provinzialen Koinon oder gar eine von lokalen Ämtern befreiende Tätigkeit im römischen Staat übernommen hatten. Eigentlich waren sie also längst über die Agoranomie ‹hinausgewachsen› und konnten kaum noch direkt oder indirekt dazu verpflichtet werden. Dennoch hatten sie sie übernommen – genauso wie der ebenfalls unter Decius bezeugte Agoranom und ὁμονύαρχος (Nr. 18), was immer auch dessen genaue Funktion war,19 die zweite Parallele. Die ‹Häufung› dreier solcher Angaben in wenigen Jahren auf den jeweiligen Gewichten – die bis dahin völlig gefehlt hatten – wirft die Frage nach dem Grund dafür auf. Möglicherweise war von Seiten einer römischen Autorität intensiv dazu aufgefordert worden, sich für die patria zu engagieren, auch wenn man streng genommen dazu nicht mehr verpflichtet war. Vielleicht sahen aber auch städtische Honoratioren in dieser durch häufige Truppendurchmärsche schwierigen Situation für Nikomedeia20 die Möglichkeit, sich durch solche ‹Sonderleistungen› in ihrer Gemeinde zu profilieren. Das hier diskutierte Gewicht zeigt die Probleme des mittleren und späten 3. Jh. und deren Auswirkungen auf eine Stadt wie Nikomedeia aber auch noch in einer anderen Hinsicht auf. Mehr als die Hälfte der ‹Statthaltergewichte›, nämlich 13 von 24 gegossenen Stathma, geben explizit an, ob es sich beim vorliegenden Gewicht um eine λείτρα, ein ἡμίλειτρον, ein δίλειτρον etc. handelt. Dabei bezieht man sich offensichtlich auf zwei verschiedene, allerdings kompatible Gewichtssysteme, eines, das sich an der Norm einer leichteren ‹italischen› (römischen) Litra von 327,45 g orientierte, und eines einer litra agoraia von 491,19 g (die alte Mna, adaptiert an eineinhalb römische Pfund).21 Wesentlich häufiger sind die Bezugnahmen auf die ‹Marktlitra› – nur dreimal liegt anscheinend eine Litra von 327,45 g zugrunde22 – und auch nur diese wird mit dem Adjektiv ἀγοραῖον explizit angesprochen. Die letzten, alle auf eine Marktlitra bezogenen derartigen Angaben stammen aus den Jahren 244–245 (Nr. 9) und 249–250 (Nr. 20; letzteres also unter Egnatius Lollianus). Danach gibt es bei immerhin sechs erhaltenen Gewichten, die sich alle an der Marktlitra orientieren, keine ausdrück­ lichen Hinweise auf das zugrunde liegende Maß mehr. Das aber dürfte heißen, dass spätestens jetzt nur mehr Stathma nach dem schweren Standard in verschiedenen Nominalen hergestellt wurden; die leichtere ‹italische› Litra lässt sich dementsprechend letztmalig im Jahr 214 nachweisen (Nr. 15). Die Tendenz ging im Verlauf des 3. Jh. 19  Überlegungen

dazu bei Gewichte IV 250  f. dazu Gewichte V 530  f. 21  Zu den Maßeinheiten Gewichte II 200  f. 22  Nr. 13, 17 und 15. 20  Vgl.

472

Rudolf Haensch – Peter Weiß

also zur Vereinheitlichung des Gewichtstandards und damit zu seiner Vereinfachung. Man passte sich insofern einerseits dem Usus der meisten griechischen Städte an, die nur einen einzigen Standard kannten. Allerdings bediente man sich in ihnen meist der römischen Litra. In Nikomedeia hatte sich dagegen auf den Märkten offensichtlich umgekehrt die traditionelle und immer schon zentralere Mna im Gewand einer schwereren römischen Gewichtsnorm von eineinhalb Pfund endgültig durchgesetzt. Das neu bekannt gewordene ‹Statthaltergewicht› hat wieder das gebracht, was für die ganze Gruppe wegen ihrer ausführlichen Texte und der Möglichkeit des Vergleiches untereinander, um Entwicklungslinien herauszuarbeiten, typisch ist: Neue wichtige Einsichten in eine quellenarme, aber wegen des beschleunigten Entwicklungstempos historisch überaus wichtige Zeit. Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik des Deutschen Archäologischen Instituts Amalienstraße 73 b 80799 München [email protected]

Institut für Klassische Altertumskunde Abt. Alte Geschichte Christian-Albrechts-Universität zu Kiel Leibnizstr. 8 24118 Kiel [email protected]

Abbildungsnachweis: Inv.-Nr. HPM13442, Foto: Haluk Perk Museum Archive. Maßstab: 1 : 1.



L. Egnatius Victor Lollianus, zum Dritten 473

Abb. 1: Gewicht 24, Seite A

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Rudolf Haensch – Peter Weiß

Abb. 2: Gewicht 24, Seite B

MICHAEL WÖRRLE

Neue Freunde von Antoninus Pius. Ein Kaiserpriester und ein proconsul Asiae in Hierapolis Tullia Rittis neuem Hierapolis-Buch verdanken wir die Kenntnis von vier Dokumenten, deren Hauptperson, T. Flavius Meniskos Philadelphos, sonst unbekannt ist.1 Sie sind inschriftlich erhalten auf den von Ritti summarisch beschriebenen, in Zweitverwendung wiedergefundenen Resten eines Monuments, von dessen Aussehen und Aufstellungsort jedenfalls einstweilen keine Vorstellung möglich ist, wenngleich schon die repräsentative Schrift an ein stattliches Denkmal im öffentlichen Raum von Hierapolis und die Komposition des Dossiers2 an eine persönliche Initiative des Meniskos denken lassen. Für dessen Position in der Politenelite von Hierapolis bietet die Inschrift selbst die bemerkenswerte Formulierung νεανίας τῶν εὖ γεγονότων ἐν τῇ λαμπροτάτῃ Ἱεραπολειτῶν πόλει. Gegenstand der Dokumentation sind die beiden schon in vergleichsweise jungen Jahren erreichten Höhepunkte im öffentlichen Wirken des Meniskos, das Erzpriestertum des städtischen Kaiserkults seiner Heimat und die dortige Spitzenfunktion des πρῶτος ἄρχων, letztere bekleidet unter der besonderen Herausforderung eines gleichzeitigen conventus-iuridicus-Termins. Ob sein Leben Meniskos danach noch Gelegenheit zu weiteren Euergesien bot, bleibt unbekannt. Die vier Urkunden des Dossiers sind: 1. Brief des Kaisers Antoninus Pius an Meniskos wegen Gladiatoren- und Jagddarbietungen im Rahmen des Kaiserkults von Hierapolis. 2. Brief des Antoninus Pius an Hierapolis. Beide Briefe sind inhaltlich aufeinander bezogen und gleichzeitig geschrieben. Durch die Angabe der 14. tribunicia potestas im zweiten ist ihre Datierung auf die Zeit vom 10. Dezember 150 bis 9. Dezember 151, jedoch innerhalb dieses Jahres nicht genauer festgelegt.3 Die Redaktion des Chiron hat sich auch diesmal mit der Präzision und Schnelligkeit ihrer Arbeit verdient gemacht, ganz besonderen Dank möchte ich Rudolf Haensch für wichtige Hinweise und hilfreiche Kritik sagen. 1   Ritti

2017, 429–493. ist nicht verbürgt, daß die für die Publikation auf dem Monument getroffene Auswahl aus dem offenkundig umfangreicheren Archiv des Meniskos vollständig erhalten ist. 3  Tagesdatum und Ort der Ausfertigung sind am Ende beider Briefe der Redaktion durch Meniskos zum Opfer gefallen. Die unterschiedlichen Briefadressen waren dagegen von Antoni2  Freilich

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3. Dekret des Koinon der Provinz Asia zum Dank für Meniskos’ Verdienste um das gelungene logistische Management des conventus in Hierapolis. 4. Antwortbrief des Antoninus Pius an das Koinon, verfaßt an den Iden des August der 19. tribunicia potestas, 13. August 156. Unter der Voraussetzung, daß das bürgerliche Jahr damals auch in Hierapolis am Geburtstag des Augustus, 23. September, begann,4 stehen damit die Jahre fest, in denen Meniskos seine beiden öffentlichen Hauptleistungen erbrachte: 151/152 für die erste, 155/156 für die zweite. Dazwischen lagen gewiß auch in Hierapolis für die Übernahme öffentlicher Aufgaben gesetzlich festgelegte Jahre von vacatio / σκέπη: Gut in den Rahmen des Bekannten passende drei dürften es im Anschluß an das Erzpriestertum im Kaiserkult gewesen sein.5 Ein stellenweise aktualisierter Gesamttext der neuen Inschrift findet sich zusammen mit einer deutschen Übersetzung im Anhang. Die folgenden Überlegungen beschränken sich, für das meiste sonst die ausführlichen Kommentare Rittis voraussetzend, auf die Kaiserbriefe, besonders den dritten, dessen stilistische Brillanz erst dadurch wieder zum Vorschein gekommen ist, daß Denis Rousset die grammatikalischen Schwächen der Erstpublikation zum Anlaß einer kritischen Kontrolle der sie begleitenden Fotos genommen hat.6 Die Lesung, die er dabei für Z. 5 gefunden hat, läßt sich darauf ebenso perfekt nachvollziehen wie der von Christopher Jones 7 und Denis Feissel8 erkannte Ersatz von verlesenem Γ durch Ρ in Z. 7, der ein von Ritti über das Koinon-Dekret hinausgehend gefolgertes drittes Archontat des Meniskos verschwinden und die chronologische Kohärenz von conventus, Koinon-Dekret und Kaiserbrief innerhalb der Schlußphase von Meniskos’ Archontatsjahr deutlich werden läßt. Dem Kaiser (oder dem für ihn tätigen Sekretär, was hier vernachlässigt wird) ist es also gelungen, in einem einzigen Satz das langatmige Psephisma der ‹Griechen von Asia› genau zu resümieren, ohne sich mit seinem Inhalt persönlich zu identifizieren. Der Dank des ‹Landtags› war allem Anschein nach noch beim conventus in Hierapolis

nus Pius so gewollt: Die vollständige Kaisertitulatur erscheint nur in dem Schreiben an Hierapolis, während ihre Verkürzung im Brief an Meniskos ebenso wie die in der das Dossier beschließenden Antwort an das Koinon etwas variierte Vereinfachung von dessen Namen familiaritas signalisieren und den Adressaten mit dem Angebot von ‹Kaisernähe› auszeichnen sollten. Vgl. die Hinweise von Wörrle 2014, 467  f. zum Nero-Brief an Menophilos von Aizanoi. 4  Die Fragmente der Dokumentation über die seit 9 v. Chr. für die Provinz Asia gültige Kalenderreform haben Blümel – Merkelbach 2014, 14 neu herausgegeben und kommentiert, vgl. auch u. Anm. 51. 5  Daß Ritti Meniskos schon 154 im Amt des πρῶτος ἄρχων sieht, liegt nur an dem gleich zu besprechenden Lesefehler im dritten Kaiserbrief des Dossiers. — Zur vacatio / σκέπη vgl. Wörrle 1988, 91–97; 105; 166  f. 6   Rousset 2018. 7   Jones 2018, 924. 8  Bei Rousset 2018.



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oder in unmittelbarem zeitlichen Anschluß daran ausgesprochen worden, und der Kaiser hat darauf, so wenig weltbewegend der Vorgang war, bemerkenswert zügig während seiner Festspielreise zu den Sebasta nach Neapel reagiert: Die Schnelligkeit, mit der er seine Anerkennung noch in das allmählich zu Ende gehende Archontatsjahr des Meniskos einbrachte, scheint ihm wichtig gewesen zu sein, wie das betont differenzierende Präsens seiner beiden Bezugnahmen darauf deutlich macht.9 Die Kürze des Dokuments verdankt sich keiner eigenmächtigen Kürzung durch Meniskos bei der Konzeption seines Monuments.10 Mit ihr wollte Antoninus Pius wohl auch nicht eine ‹relativierende›, Übereifer des Koinons leise tadelnde Einordnung der ihm mitgeteilten Verdienste zum Ausdruck bringen, sondern einfach einer stilistischen Manier folgen, die sich auch sonst in thematisch einschlägiger Kaiserkorrespondenz zeigt.11 Daraus seien nur zwei besonders naheliegende Beispiele herausgegriffen. Aus dem Jahr seiner 13. tribunicia postestas (im wesentlichen 150) datiert Antoninus Pius’ zweiter Antwortbrief an Ephesos, in dem die kaiserliche Unterstützung für Vedius Antoninus zu äußerster Kürze komprimiert ist: Εἰδότι μοι δηλοῦτε τὴν φιλοτιμίαν ἣν Οὐήδιος Ἀντωνεῖνος φιλοτιμεῖται πρὸς ὑμᾶς, ὅς γε καὶ τὰς παρ’ ἐμοῦ χάριτας εἰς τὸν κόσμον αὐτῆς τῆς πόλεως κατέθετο.12 Noch ein wenig schroffer klingt die Antwort auf die Martyria des Panhellenion für sein jugendliches Vorzeigemitglied aus Aizanoi, M. Ulpius Appuleius Eurykles,13 die der Kaiser Ende November 157 schrieb:   Ὅτι οἱ πρὸ ὑμῶν Πανέλληνες Οὔλπιον Εὐρυκλέα ἀπεδέξαντο ὡς ἐπιεικῆ, ἔμαθον ἐκ τῶν ὑπ’ αὐτῶν ἐπεσταλμένων.14 Das Dokument, das Oliver als «now lost» bezeichnet, ist noch immer an der Nordwand des Zeustempels von Aizanoi erhalten und gut zu lesen. Weil sich der Vergleich seiner aufwendigen Kalligraphie mit dem neuen Dossier von Hierapolis lohnt, wird es hier Abb. 1 vorgestellt. Die betroffenen Zeitgenossen haben sich auch durch solche Kurzbriefe jedenfalls ‹angenommen› 9  Er folgt dabei dem Koinon-Dekret, wo die Gegenüberstellung von Vergangenheit und Gegenwart über den Tempuswechsel hinaus noch mit τὰ δὲ νῦν (Z. 10) akzentuiert ist. 10  Angenommen von Feissel bei Rousset 2018. 11  Sie ist nach Williams 1967, 473 auch Kokkinia 2003, 200 aufgefallen. Abrupt wirkende Konzentration auf Kernaussagen haben Eich – Eich 2004, 77–81 in ihrer freilich ganz auf normative Regelungen fokussierten Untersuchung als charakteristisches Merkmal früher Kaisererlasse beschrieben. Kurzbriefe wie der über Meniskos passen gut dazu. 12  I.Ephesos 1492 (Oliver 1989, 139), danach Täuber 2011, 93  f. Nr. 8.2.5 und (mit falscher Übersetzung) Scheibelreiter-Gail 2017, 315  f. Kat. 26. 13  Zu dessen Athenaufenthalt und mit einer Brückenstiftung großartig inszenierter Rückkehr nach Aizanoi Wörrle 1992, 337–349. 14  Außer seiner Kürze verbindet den Brief für Eurykles mit dem neuen für Meniskos nicht nur ἀποδέχομαι ὡς + Akk., wofür ihn Rousset 2018 zitiert, sondern auch der markante Einsatz mit ὅτι (ebenso etwas später Marc Aurel und Verus in einem Brief an denselben Eurykles, I.Ephesos 25 [Oliver 1989, 170 mit Fehler in Z. 8]), dessen Wiederherstellung am leicht ausgerückten Anfang von Z. 8 in der von Rousset allein genannten Ausgabe von Oliver 1989, 155 ganz zu Unrecht und im Gegensatz zu allen Vorgängern seit LBW 866 auf Kosten einer korrekten Syntax verschwunden ist.

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und hoch geehrt gefühlt,15 und Meniskos hat sich nicht einmal dadurch demotiviert gezeigt, daß der Kaiser aus den wohl schon nach neuen Euergesien schielenden Elogen der Provinzialen nur korrekte Pflichterfüllung, προσήκουσα ἐπιμέλεια περὶ τὴν ἀρχήν,16 herauszulesen bereit war. Auf höchste diplomatische Höhe hatte das Koinon von Asia den Vorgang freilich schon seinerseits nicht gehängt, indem es für die Mitteilung seines Psephismas an den Kaiser keine Gesandtschaft bestellte, sondern die briefliche Zustellung vorsah, die Antoninus Pius in seinem Brief mit dem dafür stereotypen ἔπεμψεν bestätigt.17 Mit wenigen Ausnahmen18 ist damit der wohl gerade von Antoninus Pius für solche Korrespondenz eingeführte Amtsweg über den Statthalter gemeint,19 der den so zuerst zu seiner eigenen Kenntnis gebrachten Vorgang mit der ‹Dienstpost› an den Kaiser weiterreichte. Unter den drei Asiarchen, die das Präskript des Koinon-Beschlusses zu Ehren des Meniskos als ἐπιψηφισάμενοι, Sitzungspräsidium, nennt, ist (in dessen Z. 3) ein sonst unbekannter Οὔλπιος Φλάκκος, den Ritti wegen der partiellen Übereinstimmung der Namen in dem Φλάκκος Τορκουᾶτος von Z. 8 des dritten Kaiserbriefes wiederfindet. Diese Beobachtung baut sie sodann zur Rekonstruktion eines Asiarchen «Ulpius Phlakkos Torkouatos» aus, der nach der Aussage des Antoninus Pius diesem das Psephisma übersandt habe.20 Bevor man mit dieser Vorstellung den eben skizzierten Rahmen des sonst über Regeln der Kommunikation mit dem Kaiser Bekannten ver15  Am eindrucksvollsten tritt das am Heroon des Opramoas im lykischen Rhodiapolis hervor, wo der für das Gemeinwohl seines Landes ebenso wie für den Nachruhm seiner Person engagierte Stifter alle 12 ihn betreffenden Briefe des Antoninus Pius aus ihrem diplomatischen Kontext herausgelöst und gemeinsam auf der linken Frontseite seines Grabtempels verewigt hat (Kokkinia 2000, 193  f.). Im Überblick zeigt die sich von 139 bis wenigstens 151 hinziehende Serie ihrem Ende zu dann doch eine gewisse ‹Ermüdung› des immer neu mit schier endlosen und sehr repetitiven Aufzählungen von Opramoas’ Euergesien konfrontierten Kaisers: Oliver 1989, 142–153 folgt im wesentlichen TAM II 905, während Kokkinia 2000, 39–43; 45; 47–52 (S. 46–53) teilweise alternative Wiederherstellungen vorschlägt. Die Einzelheiten sind hier nicht von Belang. 16  Das Gefühl einer gewissen Ernüchterung könnte allenfalls an dieser Formulierung ansetzen, aber an der durch stetige Konsensversicherung mit den städtischen Eliten systemstabilisierenden Bedeutung des uns oft so banal erscheinenden Austauschs mit dem Kaiser kann mit Haake 2017 gar kein Zweifel bestehen. 17  Vgl. die Übersicht über die Möglichkeiten diplomatischer Kontaktaufnahme mit dem Kaiser bei Oliver 1989, S. 6–11. 18  Ὁ ἐπίτροπός μου in Oliver 1989, 135; 139 (vgl. o. Anm. 12). Erwägungen zum Grund der Entscheidung für den Procurator als Übermittler bei Haensch 1997, 320. 19  Noch immer grundlegend Williams 1967, neuerdings wieder gefolgt von Eck 2017, 218  f. und Haake 2017, 209. Bemerkenswert ist gerade in diesem Zusammenhang, wie der ordo von Sala in Mauretania Tingitana seine wortreiche Ehrung eines außergewöhnlichen Wohltäters mit dem Wunsch an den Statthalter beschließt, permittat praeterea per legatos apud sacratissimum principem (= Antoninus Pius) celebrare (IAM 307, Z. 27  f.). 20   Ritti 2017, 447  f.



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Abb. 1: Brief des Antoninus Pius an das Panhellenion über M. Ulpius Appuleius Eurykles von Aizanoi: LBW 866; OGI 506 (MAMA IX P 9; Oliver 1989, 155 [vgl. o. Anm. 14]). Foto DAI Istanbul (A. Aydın).

läßt, lohnt sich allerdings ein Versuch mit den dafür dokumentierten Parametern. Er scheint gleich auf den ersten Blick in die gängigen Listen der proconsules von Asia zum Scheitern verurteilt zu sein, weil sich dort für die uns interessierenden Statthalterjahre 156/157 oder, weniger wahrscheinlich, aber nicht ganz unmöglich, schon 155/156 bereits ausreichend andersnamige Kandidaten tummeln. Sie verdanken allerdings ihre Plazierung, wie man auf den zweiten Blick sieht, unsicheren Argumentationen, die wir zunächst beiseite lassen. Bekanntlich sind die Prokonsuln von Asia in der uns interessierenden Zeit auf ihren hochprestigiösen Posten erst etwa 13 bis 15 Jahre nach ihrem Konsulat gelangt.21 Über dieses durchschnittliche Intervall von 156 aus zurückschauend, bemerkt man, daß im Jahr 143 die consules ordinarii C. Bellicius Torquatus und L. Vibullius Ti. Claudius 21   Alföldy

1977, 110–124.

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Atticus Herodes hießen.22 Der zweitplazierte ist der prominente, schon von Hadrian hochgeschätzte und vom Start in die senatorische Karriere an geförderte, seit etwa 140 in Rom weilende und besonders mit dem jungen Marc Aurel als Lehrer griechischer Rhetorik freundschaftlich verbundene Herodes Atticus.23 Im Gegensatz zu ihm wissen wir über Bellicius Torquatus so wenig,24 daß wir schon seinen Vorrang vor dem bekannten Rhetor, wie er sich aus der in den Datierungen nach dem Konsulnpaar konstant eingehaltenen Reihenfolge ergibt, nur registrieren, aber nicht nachvollziehen können. Immerhin zeigen wenigstens zwei unter den erhaltenen dieser Datierungen,25 daß zu der Namenreihe des polyonymen Bellicius Torquatus auch Flaccus gehörte. Wir dürfen ihn deshalb ohne methodische Bedenken mit dem von Antoninus Pius Mitte August 156 in seinem Brief an das Koinon von Asia genannten Φλάκκος Τορκουᾶτος identifizieren – in der Funktion des am wahrscheinlichsten doch zu diesem Zeitpunkt aktuell amtierenden proconsul Asiae und ein wenig früher mit der Übersendung des Koinon-Dekrets nach Rom befaßt, wie es die Amtsroutine vorsah. Wenn C. Bellicius Flaccus Torquatus in der ersten Jahreshälfte 156 in seiner Provinz angekommen war,26 kann er leicht auch den conventus in Hierapolis abgehalten und dort persönlich von dem Eifer profitiert haben, den T. Flavius Meniskos Philadelphos nach Ausweis des Koinon-Dekrets für die ὑποδοχή, Empfang und Unterbringung in standesgemäßer Weise,27 der ἡγεμόνες, eben des Statthalters und seiner Entourage,28 dabei an den Tag gelegt hatte. Mit ihrer sehr zügigen Abwicklung des Vorgangs, abgeschlossen mit dem Brief des Antoninus Pius vom 13. August, stünde die römische Verwaltung im Licht vorbildlicher Effizienz. Herodes Atticus wird nicht nur von Fronto in einem Brief an den jungen Marc Aurel einmal als dessen amicus bezeichnet,29 er muß die Freundschaft Hadrians schon vom Beginn seiner senatorischen Karriere an genossen haben. Die Inschrift auf der Frontplatte einer Statuenbasis unbekannter, vielleicht korinthischer Herkunft bringt es noch während seiner Prätur mit quaestorem Imperatoris Caesaris Hadriani Augusti

22   Degrassi

1952, 40; Alföldy 1977, 144–147; Eck 2013, 74. biographischen Hintergrund Ameling 1983. Der bisher auf 143 angesetzte Suffektkonsulat Frontos gehört allerdings schon in den Hochsommer 142: RMD IV 264; 266 mit den Kommentaren; Eck 2013, 73. 24  Die Dokumentation Edmund Groags, PIR2 B 104 mit dem Nachtrag im zweiten Band des Werkes (S. XIX), konnte bislang aktualisiert, aber nicht wesentlich erweitert werden. 25  IGUR 741: ὑπάτῳ Γ. Βελλικί[ῳ Φλ]άκκῳ Τορκουάτῳ, [Τι. Κλαυδίῳ] Ἀττικ[ῷ Ἡ]ρ[ώδει]; AE 1940, 62: C. Bellicio Flacco Torquato, Ti. Claudio [Attico Herode cos.]. 26  Das Ankunftsdatum war bekanntlich nicht starr, kann aber bei obligatorischer Abreise aus Rom vor Mitte April leicht auch schon deutlich vor Mitte Juni (Dalla Rosa 2012, 270  f.) gelegen sein: Vgl. etwa Alföldy 1977, 211. 27  Vgl. die Hinweise von Habicht 1996, 86. 28  Zur Terminologie Haensch 1997, 19  f. In der Begleitung des Statthalters spielten die Legaten die Hauptrolle: Fournier 2010, 19–24. 29  Ad M. Caes. III 3, 2. 23  Zum



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inter amicos, tribunum plebis, praetorem zum Ausdruck.30 Es paßt dazu, wenn Antoninus Pius in seinem Brief an das Koinon von Asia den Herodes an dignitas noch überragenden Flaccus Torquatus mit dem Attribut eines κράτιστος φίλος μου auszeichnet, das für ranghohe Statthalter auch sonst bezeugt ist, für einen nach den Kategorien der Reichshierarchie in der Regel wenig arrivierten Asiarchen aber zu hoch gegriffen gewesen wäre.31 Den senatorischen cursus honorum, der Flaccus Torquatus 143 zum Konsulat und 156/157 zum Prokonsulat von Asia geführt hat, kennen wir gar nicht, aber an familiä­ rem Hintergrund kann man, das Bekannte zusammenfassend und ein wenig aktualisierend, noch Spuren von Außerordentlichem festmachen. Für ihn selbst dürfte sich mit unserer neuen Information Geza Alföldys Ansatz bestätigen, daß er 143 nicht cos. II mit einem vorausgehenden, ebenfalls ordentlichen Konsulat 124 gewesen sein kann.32 Dessen Inhaber war vielmehr wohl in der Tat sein Vater, für den wir in einer Inschrift aus Smyrna mit Tebanianus ein zusätzliches Cognomen finden.33 Für unseren C. Bellicius Flaccus Torquatus ist es nicht belegt (wenngleich natürlich durchaus möglich), wohl aber für den Bellicius Tebanianus, den zwei Militärdiplome im März als ersten der Suffektkonsuln34 des kritischen Jahres 118 an der Seite Hadrians bezeugen. Man kann ihn mit Herbert Nesselhauf für den Bruder des Konsuls von 124,35 vielleicht sogar im Hinblick auf IGBulg IV 195336 für diesen selbst halten.37 Zugehörigkeit zum engeren Vertrautenkreis Hadrians deutet sich jedenfalls an. Aus der Generation unseres Flaccus Torquatus ist 148 mit C. Bellic(i)us Calpurnius Torquatus ein weiteres Familienmitglied, gut möglich ein jüngerer Bruder, zum ordentlichen Konsulat gelangt. Ein diesem in Vienne als optimus civis und patronus gesetztes Ehrenmonument38 zeigt die Herkunft und fortdauernde Heimatverbundenheit der Familie. Die Tradition ihrer Konsulate reicht zurück bis in die letzten Monate des Jahres 30   Grelle

2000 (AE 2000, 1345), vgl. schon Cébeillac 1972, 124  f. nur schwer auf einen eindeutigen institutionellen Nenner zu bringenden Kreis der kaiserlichen Freunde beschränke ich mich auf einen Hinweis auf die behutsamen Seiten von Millar 1977, 110–116 und auf Ecks Rückschau auf seine früheren Arbeiten zum Thema in Eck 2006. 32   Alföldy 1977, 143. Auf dem Papyrus Stud.Pal. 14, VIII bezieht sich der Datierungsrest TORQUATO II ET A--- wohl auf die Ordinarii von 128: Fink 1971, 11. Zu IGBulg IV 1953 s. im folgenden. 33  PIR2 B 99, unter den Zeugnissen für den Konsulat I.Smyrna 594: [Μαν]ίῳ Ἀκειλίῳ Γλαβρίωνι, Γαίῳ [Βελλικίῳ Τορκουάτῳ | Τηβ]ανιανῷ ὑπάτοις und zwei in den Annali dell’ Instituto di Corrispondenza Archeologica 42, 1870, 183; 190 vorgestellte Marmorrohlinge mit Glabrione et Tebaniano cos. bzw. Gl. et Teb. cos. 34  Libo gehört nicht dazu: CIL VI 30715. 35   Nesselhauf 1950, 39  f. 36  Grabinschrift, am Ende datiert mit Βελλικίῳ Τορκ[ουάτῳ Τηβα]|νιανῷ τὸ β´ κ[αὶ ---, der, von einigen Chroniken abgesehen, einzige Beleg für einen zweiten Konsulat eines Bellicius. 37  Zum Karrieremodell für diesen Fall vgl. Alföldy 1977, 88–90. 38  ILN V 1, 50 mit dem Kommentar. 31  Zum

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68, als C. Bellicius Natalis unter Galba Suffektkonsul war.39 Er gilt als der Urgroßvater unseres Flaccus Torquatus, als dessen Großvater der vermutliche Sohn des Natalis, C. Bellicus Natalis Tebanianus, der den Suffektkonsulat 87 unter Domitian erreichte und sich nach dem Zeugnis eines neuen Militärdiploms vollständiger C.  Bellicus ­Natalis P. Gavidius Tebanianus nannte.40 Das letztere Cognomen ist für Werner Eck und Andreas Pangerl damals als Reminiszenz einer Heirat des Konsuls von 68 mit einer Tochter des P. Tebanus Gavidius Latiaris41 bei den Bellic(i)i angekommen. Dem fabelhaften Spürsinn Adolf Wilhelms verdanken wir andererseits die Entdeckung der Frau des Natalis Tebanianus (cos. 87), Ἀρρία Τορκουάτου θυγάτηρ Καλπουρνία.42 Sie war, wie James Oliver gesehen hat,43 die Schwester des cos. ord. von 94 und II von 128, L. Nonius Calpurnius Asprenas Torquatus, und hat aus der berühmten Familie der Nonii Asprenates, der sie entstammte, die Cognomina Calpurnius und Torquatus in die der Bellic(i)i eingebracht. Die spätantoninischen Fasten der Provinz Asia standen nach dem Prokonsulat des C. Iulius Severus, 152/153,44 wieder mit dem des T. Statilius Maximus, 157/158,45 auf chronologisch sicherem Grund. 156/157 war, wie wir jetzt wissen, sein unmittelbarer Vorgänger C. Bellicius Flaccus Torquatus. Die beiden waren auch schon in zwei sich folgenden Jahren, 143 und 144, consules ordinarii gewesen, und zu den signifikanten Gemeinsamkeiten gehört auch, daß der spätere Kaiser Marc Aurel in dem Brief, den er als Caesar des Antoninus Pius am 28. März 158 an die Künstler-Synodos schrieb, von Maximus als ὁ κράτιστος ἀνθύπατος καὶ φίλος ἡμῶν spricht.46 Gar nicht zu den Anwärtern auf einen Platz unter den Statthaltern von Asia zwischen Severus und Flaccus Torquatus gehört schon seit Rudolf Heberdeys meisterlicher Bearbeitung der Inschriften aus dem Theater von Ephesos M. Peducaeus Stloga Priscinus,47 sehr wohl aber L. Statius Quadratus, der den Ordentlichen Konsulat im Jahr vor Flaccus Torquatus, 142, bekleidet hatte48 und als Prokonsul den Prozeß gegen Polykarp von 39  PIR2

B 101 mit Groags Hinweis auf Viennes Parteinahme für Galba. 102 mit Groags Nachträgen in PIR2, Bd. II, S. XIX sowie Eck – Pangerl 2012, 59 (AE 2012, 1959). 41  PIR2 T 49. 42  IG II/III2 3548a in der Herstellung von Wilhelm 1935. Die Inschrift bezeugt die testamentarische Adoption der Arria Calpurnia durch den athenischem Altadel entstammenden und unter Nero in eine römische Ritterkarriere eingetretenen Hierophanten Tib. Claudius Oinophilos (Clinton 1974, 29  f.; Mißverständnisse bei Follet 1976, 249). Welche Bedeutung die Verbindung für ihren Mann hatte, wissen wir nicht. 43   Oliver 1951, gefolgt von Panciera 1972–1973, 114  f. 44  I.Ancyra 72–76 mit dem Kommentar S. 230; Dalla Rosa 2012, 270–275. 45  PIR2 S 834. 46  I.Smyrna 600 (Oliver 1989, 157). 47   Heberdey 1912, 50 (I.Ephesos 2050). Zum Irrweg, auf dem sich die Forschung bis Al­ földy 1977, 214 und Thomasson 1984, 228 Nr. 136 befand, PIR2 P 227 nach dem dort zitierten Vorgang von Ronald Syme. 48   Eck 2013, 73. 40  PIR2



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Smyrna durchführte.49 Der nach früher Tradition am 23. Februar gefeierte Todestag des Märtyrers kann in das Jahr 156 gefallen sein, wenn Quadratus 155/156 der direkte Vorgänger des Flaccus Torquatus war, in das Jahr 155, wenn zwischen beiden ein noch unbekannter Prokonsul in Asia amtierte.50 Festtermin und Tagesangabe in der Appendix des Polykarp-Martyriums (21: μαρτυρεῖ δὲ ὁ μακάριος Πολύκαρπος μηνὸς Ξανθικοῦ δευτέρᾳ ἱσταμένου πρὸ ἑπτὰ καλανδῶν Μαρτίων) stimmen nur überein, wenn Polykarps Todesjahr kein Schaltjahr, also nicht 156, war.51 Das spricht dafür, den Prokonsulat des L. Statius Quadratus schon 154/155 und nicht direkt vor Flaccus Torquatus anzusetzen, unbequem früh für Geza Alföldys Intervallkalkulation, aber halbwegs entlastend für Aelius Aristides: Der egomane Rhetor hat dann zwar immer noch mit Recht seinem Gedächtnis mißtraut, als er Quadratus in seiner Vierten Heiligen Rede, ein wenig zögernd, zum unmittelbaren Nachfolger des Severus erklärte und damit schon ins Amtsjahr 153/154 setzte,52 sich aber doch nicht um gleich zwei Jahre verrechnet. Anhang: Dossier des T. Flavius Meniskos Philadelphos von Hierapolis Die hier auf der Grundlage der Edition von Tullia Ritti gegebenen Texte verstehen sich nicht als kritische Neuedition, sondern als Hilfe bei der Lektüre dieses Aufsatzes. Korrekturen kleinerer Fehler und leicht veränderte Interpunktion sind nicht besonders vermerkt, wenige sinnrelevante Änderungen in den Apparaten nachgewiesen. [Αὐτοκράτωρ] Καῖσα[ρ Τίτ]ος Αἴλιος Ἁδ[ριανὸς Ἀ]ν[τ]ωνεῖνος   Σεβαστὸς Φλαουίῳ Μενίσκῳ χαίρειν· συνχωρῶ σοι ἀρχιερω   μένῳ τῆς πατρίδος δοῦναι μονομάχων τρεῖς ἡμέρας, ὥστε 4   διελεῖν κατὰ εἴκοσιν ζεύγη τῶν αὐθημέρων. Συνχωρῶ σοι καὶ κυνήγιον   δοῦναι κατὰ τὸ δόγμα. Περὶ δὲ Λιβυκῶν θηρίων εἴσει, ἃ πρὸς τὴν Ἀσίαν   ἔγραψα.        Ἐρρῶσθαί σε βούλομαι.

49  154/155 oder 155/156 faßt Thomasson 1984, 228 Nr. 137 für seinen Prokonsulat von Asia ins Auge, das ihm von Alföldy 1977, 214  f. zugedachte Jahr 156/157 muß er auf jeden Fall räumen. 50  Die schier uferlose Literatur zum Todesdatum Polykarps zu sichten ist hier nicht der Platz, vgl. etwa die Übersicht bei Buschmann 1998, 365–373. 51  Nach der Kalenderreform des Paullus Fabius Persicus begann der 31-Tage-Monat Xandikos in ‹normalen› Jahren a. d. IX Kal. Mart. = 21. Feb. mit der Σεβαστή, gefolgt von α´ am 22. und β´ am 23. Feb., in Schaltjahren wurde der Schalttag am Anfang des Xandikos eingeschoben, so daß β´ = 24. Feb. Vgl. dazu Dessau 1900, 331–334; Laffi 1967, 66–70; Samuel 1972, 174–176; Blümel – Merkelbach 2014, 55. 52  50, 71: Ὁ Σεβῆρος ὁ τῆς Ἀσίας ἡγεμὼν ἦρξεν, οἶμαι, ἐνιαυτῷ πρότερον τοῦ ἡμετέρου ἑταίρου (= Quadratus).

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«Imperator Caesar Titus Aelius Hadrianus Antoninus Augustus grüßt Flavius Meniskos. Ich erlaube Dir, als Erzpriester Deiner Heimatstadt drei Tage mit Gladiatoren zu geben, und zwar so, daß Du die für denselben Tag in 20 Paare einteilst. Ich erlaube Dir ferner, eine Tierjagd zu geben gemäß dem Senatsbeschluß; was libysche Tiere betrifft, wirst Du beachten, was ich an Asia geschrieben habe. Ich möchte, daß es Dir gut geht.» Αὐτοκράτωρ Καῖσαρ, θεοῦ Ἁδριανοῦ υἱός, θεοῦ Τραιανοῦ Παρθικοῦ υἱω   νός, θεοῦ Νερούα ἔκγονος, Τίτος Αἴλιος Ἁδριανὸς Ἀντωνεῖνος Σεβαστός, ἀρ   χιερεὺς μέγιστος, δημαρχικῆς ἐξουσίας τὸ δι´, αὐτοκράτωρ τὸ β´, ὕπατος τὸ δ´, 4   πατὴρ πατρ[ί]δος,  Ἱεραπολειτῶν τοῖς ἄρχουσι καὶ τῇ βουλῇ καὶ τῷ δήμῳ χαίρειν·   ὧν ἐπέστε[ιλ]α Φλαουίῳ Μενίσκῳ τῷ πολείτῃ ὑμῶν ἀντίγραφα πεμφθῆναι   ὑμεῖν ἐκέλευσα.  Εὐτυχεῖτε. 5 ἐπέστε[ιλα] Τ. Φλαουίῳ R(itti).

«Imperator Caesar – Sohn des Divus Hadrianus, Enkel des Divus Traianus Parthicus, Urenkel des Divus Nerva – Titus Aelius Hadrianus Antoninus Augustus, pontifex maximus, tribunicia postestate XIV, imperator II, consul IV, pater patriae, grüßt Archontes, Rat und Volk der Hierapoliten. Von dem Bescheid, den ich Flavius Meniskos, Eurem Mitbürger, gegeben habe, habe ich Euch Abschriften zu schicken angeordnet. Alles Gute.»

4 8

[Εἰσ]ανγείλαντος Ἀλφ[ή]νου       λγου, ἀρχιερέως Ἀσίας ναοῦ τοῦ ἐν τῇ νεωκόρῳ Κυζικηνῶν πόλει, ἐπιψηφισαμένων Αἰλίου Ζευξιδήμου,  Ἰουλίου Λούπου τοῦ καὶ ἀργυροταμίου τῆς Ἀσίας, Οὐλπίο[υ] Φλάκκου ἀσιαρχῶν· ἐπεὶ Τίτος Φλάουιος Μενίσκος Φιλάδελφος, νεανίας τῶν εὐ γεγονότων ἐν τῇ λαμπροτάτῃ  Ἱεραπολειτω ˜ ν πόει, ἐν πολλoῖς καὶ ἄλλοις τὴν εὔνοιαν τὴν πρὸς τὴν πατρίδα διεδείξατο, ὅπως μὲν καὶ μετὰ πάσης εὐτονίας τὰς ἐνχειρισθείσας ἀρχὰς ἐκτελέσας περί τε τὰς λειτουργίας φιλότειμος φανείς, ἔργων κατασκευαῖς κεκοσμηκὼς τὴν πατρίδα ἀρχιερασάμενός τε ἐνδόξως ἐν τῇ ἑαυτοῦ πατρίδι, πλῆθός τε μονομάχων παρασκευασάμενος καὶ δείξας πλεῖστα καὶ παντοῖα θηρία χρησάμενος ὡς κατὰ τὰς διατάξεις καὶ τὰ δόγματα τῆς ἱερωτάτης συνκλήτου συνκεχώρηται, τὰ δὲ νῦν ἄρχων τῆς  Ἱεραπολειτῶν πόλεως τὴν πρώτην ἀρχὴν οὕτως ἐπιμελῶς καὶ προθύμως ἀναστρέφεται περὶ τὴν εὐετηρίαν καὶ τὴν τῶν ἡγεμό-



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12 νων καὶ τῆς Ἀσίας ὑποδοχὴν παρ’ αὐτοῦ πολλὰ εἰς τοῦτο φιλοτειμούμενος, ὡς τοὺς ἐπὶ τὴν τῶν δικῶν ἀγορὰν εἰς τὴν πατρίδα αὐτοῦ ἀφειγμένους θαυμαστῆς ἀπολαύειν εὐθηνίας, ἥ τε Ἀσία γνω ρίζουσα τὸν ἄνδρα καὶ παντὸς ἄξιον ἐπαίνου κρείνασα καλῶς ἔχειν ἡγήσατο αὐτὰ ταῦτα δῆ λα πο[ι]εῖν διὰ ψηφίσματος τῷ φιλανθρωποτάτῳ τῶν πώποτε βασιλέων Αὐτ[οκράτο]ρι Καί16 [σ]αρι Τίτῳ Αἰλίῳ Ἁδ[ρ]ιανῷ Ἀντωνείνῳ Σεβ[αστῷ Εὐσεβεῖ, ἔδοξε τοῖς ἐπὶ τῆς Ἀσίας Ἕλλησι γενέσ] θαι καθότι προγέγραπται. vac. 1 [      ]λίου R. s. Anm. zur Übersetzung || 1/2 W(örrle) – πόλει, | ἐπιψηφισαμένων R. || 16/17 W. nach dem Modell von TAM V 973 – [σ]αρι Τίτῳ [Ἀιλί]ῳ Ἀδ[ρ]ιανῷ Ἀντωνείνῳ [Σεβα|στῷ Εὐσεβεῖ. Οὔλπιος Φλάκκος πρόνοιαν ποιήσει τοῦ? γενέσ]θαι καθότι προγέγραπται R.

«Gemäß Vortrag des Alphenus …,53 Erzpriester von Asia für den Tempel in der tempelpflegenden Polis der Kyzikener, unter dem Sitzungspräsidium der Asiarchen Aelius Zeuxidemos, Iulius Lupus (dieser zugleich Kassenwart von Asia) und Ulpius Flaccus: Weil Titus Flavius Meniskos Philadelphos aus der jüngeren Generation der Elitefamilien in der großartigen Polis der Hierapoliten auf allen möglichen Gebieten sein Engagement für die Heimatstadt unter Beweis gestellt hat, indem er etwa mit aller Energie die ihm anvertrauten Ämter ausfüllte und sich bei den öffentlichen Leistungen als generös erwies, dabei seine Heimat mit der Errichtung von Bauten geschmückt hat und das Erzpriestertum in seiner Heimat dadurch ruhmreich bekleidete, daß er scharenweise Gladiatoren bereitstellte und zahllose Tiere aller Art vorführte, sich dabei aber im Rahmen des nach den kaiserlichen Erlassen und den Beschlüssen des hochheiligen Senats Zulässigen hielt, zum jetzigen Zeitpunkt jedoch in der Funktion des Ersten Archon der Polis der Hierapoliten sich mit solcher Hingabe und Aufmerksamkeit um die allgemeine Versorgungslage und den Empfang der Repräsentanten der Regierung und des Landtags von Asia kümmert – durchaus auch mit erheblichen eigenen Kosten –, daß die wegen des Gerichtstermins in seiner Heimatstadt Anwesenden in den Genuß einer bemerkenswert perfekten Organisation kommen, und weil zudem Asia, den Mann zu schätzen wissend und für jeglicher Rühmung würdig beurteilend, es für angemessen hielt, dies alles durch Dekret zur Kenntnis zu bringen dem menschenfreundlichsten Herrscher aller Zeiten, dem Imperator Caesar Titus Aelius Hadrianus Antoninus Augustus Pius, haben die Griechen in Asia (= der Landtag von Asia) beschlossen, daß wie vorstehend zu verfahren ist.» 53  Der

drittletzte Buchstabe des Cognomens war Γ oder Ρ, weil die Senkrechte asymmetrisch am linken Rand des Spatiums steht. Man kann die Herstellung von [Οὐ]άρου erwägen.

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Michael Wörrle

[Αὐτ]οκράτωρ Καῖσαρ, θεοῦ Ἁδριανο[ῦ υ]ἱός, θεοῦ [Τραιανοῦ Παρθικοῦ υἱωνός],   [θεοῦ Ν]ερούα ἔκγονος, Τίτος Αἴλιος Ἁδριανὸς Ἀντωνεῖνος Σεβαστός, ἀρχ[ιερεὺς]   μέγιστος, δημαρχικῆς ἐξουσίας το ιθ´, αὐτοκράτωρ τὸ β´, ὕπατος τὸ δ´, [π]ατὴρ 4   πατρ[ί]δος, τοῖς ἐπὶ τῇς Ἀσίας Ἕλλησι χαίρειν· vac. ὅτι Φλ. Μενίσκον Φιλάδελφον ἀποδέχοισθε ὡς ἐν τῇ πατρίδι αὐτοῦ τῇ  Ἱεραπολει   τῶν πόλει περὶ τὴν ἱερωσύνην πεφιλοτειμημένον καὶ περὶ τὴν ἀρχήν, ἣν ἄρχει   παρ’ αὐτοῖς τῇ προσηκούσῃ ἐπιμελείᾳ χρώμενος, τὸ ψήφ[ι]σμα ὑμῶν ἐδήλου, 8 ὃ ἔπεμψεν Φλάκκος Τορκουᾶτος ὁ κράτιστος φίλος μου. Εὐτυχεῖτε. Εἴδοις   Αὐγούσταις ἀπὸ Νέας Πόλεως. vac.

5 ἀποδέχοισθε ὡς ἐν Rousset, vgl. o. – ἀποδεχό[μεν]ον [ἐν] R. || 7 παρ’ Jones, Feissel, vgl. o. – [τὸ] γ´ R.

«Imperator Caesar – Sohn des Divus Hadrianus, Enkel des Divus Traianus Parthicus, Urenkel des Divus Nerva – Titus Aelius Hadrianus Antoninus Augustus, pontifex maximus, tribunicia postestate XIX, imperator II, consul IV, pater patriae grüßt die Griechen von Asia. Daß Ihr Fl. Meniskos Philadelphos dafür dankbar bewundert, wie er in seiner Heimat, der Polis der Hierapoliten, sowohl für das Priestertum keinen Aufwand gescheut hat als auch für das Amt, das er bei ihnen bekleidet, indem er sich des gehörigen Einsatzes befleißigt, stellte Euer Dekret vor Augen, das seine Exzellenz, mein Freund Flaccus Torquatus, übersandte. Alles Gute. An den Iden des August aus Neapel.» Nachtrag: Bei neuerlicher Umschau sind Rudolf Haensch in Ritti 2017, 396  f. die beiden Fragmente vom Schluß eines Kaiserbriefes aufgefallen, Antwort auf ein von einem κράτιστος ἀνθύπατος zugestelltes ψήφισμα. Der Verfasser des Briefes war gewiß auch diesmal Antoninus Pius. Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik des Deutschen Archäologischen Instituts Amalienstr. 73 b 80799 München [email protected]



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Literatur Alföldy 1977 Ameling 1983 Blümel – Merkelbach 2014 Buschmann 1998 Cébeillac 1972 Clinton 1974 Dalla Rosa 2012

Degrassi 1952 Dessau 1900 Eck 2006

Eck 2013 Eck 2017 Eck – Pangerl 2012 Eich – Eich 2004 Fink 1971 Follet 1976 Fournier 2010 Grelle 2000 Haake 2017

Habicht 1996 Haensch 1997 Heberdey 1912 IAM

Alföldy, Geza, Konsulat und Senatorenstand unter den Antoninen. Ameling, Walter, Herodes Atticus  I. Biographie; II. Inschriften­ katalog. Blümel, Wolfgang – Merkelbach, Reinhold, Die Inschriften von Priene. Buschmann, Gerd, Das Martyrium des Polykarp. Cébeillac, Mireille, Les ‹quaestores principis et candidati› aux Ier et IIème siècles de l’ Empire. Clinton, Kevin, The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries. Dalla Rosa, Alberto, Praktische Lösungen für praktische Pro­ bleme: Die Gruppierung von conventus in der Provinz Asia und die Bewegungen des Prokonsuls C. Iulius Severus (procos. 152/53), ZPE 183, 259–276. Degrassi, Attilio, I fasti consolari dell’ Impero Romano. Dessau, Hermann, Zum Kalender der Provinz Asien, Hermes 35, 332–338. Eck, Werner, Der Kaiser und seine Ratgeber: Überlegungen zum inneren Zusammenhang von amici, comites und consiliarii am rö­ mi­schen Kaiserhof, in: Kolb, Anne, ed., Herrschaftsstrukturen und Herrschaftspraxis, 67–77. Eck, Werner, Die Fasti consulares der Regierungszeit des Antoninus Pius, in: Eck, Werner – Fehér, Bence – Kovács, Péter, ed., Studia epigraphica in memoriam Géza Alföldy, 69–90. Eck, Werner, Die Städte des Reichs und ihr kaiserlicher «Euerget»: Antoninus Pius’ Politik gegenüber den Gemeinden des Imperiums, in: Michels – Mittag 2017, 215–228. Eck, Werner – Pangerl, Andreas, Ein Diplom für die Truppen Judäas aus dem Jahr 87 und die Frage nach der Gleichförmigkeit römischer Militäradministration, SCI 31, 53–64. Eich, Armin – Eich, Peter, Thesen zur Genese des Verlautbarungsstils der spätantiken kaiserlichen Zentrale, Tyche 19, 75–104. Fink, Robert O., Roman Military Records on Papyrus. Follet, Simone, Athènes au IIe et au IIIe siècle. Fournier, Julien, Entre tutelle romaine et autonomie civique. Grelle, Francesco, L’ epigrafe in onore di Erode Attico conservata a Stoccolma, in: Paci, Gianfranco, ed.,  Ἐπιγραφαί. Miscellanea epigrafica in onore di Lidio Gasperini I, 455–462. Haake, Matthias, Image-Politik. Antoninus Pius, ‹Greeks under Rome› und das kaiserliche Image zwischen Erwartungshaltungen und Selbstdarstellung – skizzenhaft exemplarische Überlegungen, in: ­Michels – Mittag 2017, 195–213. Habicht, Christian, Neue Inschriften aus Kos, ZPE 112, 83–94. Haensch, Rudolf, Capita provinciarum. Heberdey, Rudolf, IV. Inschriften, in: ders. – Niemann, Georg – Wilberg, Wilhelm, Forschungen in Ephesos II. Das Theater in Ephesos, 95–203. Euzennat, Maurice – Marion, Jean – Gascou, Jacques, Inscriptions antiques du Maroc 2. Inscriptions latines, 1982.

488 I.Ancyra ILN V 1 Jones 2018 Kokkinia 2000 Kokkinia 2003 Laffi 1967 LBW Michels – Mittag 2017 Millar 1977 Nesselhauf 1950 Oliver 1951 Oliver 1989 Panciera 1972–1973 Ritti 2017 RMD IV Rousset 2018 Samuel 1972 ScheibelreiterGail 2017 Täuber 2011 Thomasson 1984 Wilhelm 1935 Williams 1967 Wörrle 1988 Wörrle 1992 Wörrle 2014

Michael Wörrle Mitchell, Stephen – French, David, The Greek and Latin Inscriptions of Ankara (Ancyra) I, 2012. Rémy, Bernard u.  a., Inscriptions Latines de Narbonnaise V 1. ­Vienne, 2004. Jones, Christopher P., The Institutional History of Hierapolis (Rz. Ritti 2017), JRA 31, 922–927. Kokkinia, Christina, Die Opramoas-Inschrift von Rhodiapolis. Kokkinia, Christina, Letters of Roman Authorities on Local Dig­ nitaries. The Case of Vedius Antoninus, ZPE 142, 197–213. Laffi, Umberto, Le iscrizioni relative all’ introduzione nel 9 a. C. del nuovo calendario della provincia d’ Asia, SCO 16, 5–98. Le Bas, Philippe – Waddington, William H., Inscriptions grecques et latines recueillies en Grèce et en Asie Mineure, 5e partie, 1870 (Nachdruck 1972). Michels, Christoph – Mittag, Peter Franz, ed., Jenseits des Narrativs. Antoninus Pius in den nicht-literarischen Quellen. Millar, Fergus, The Emperor in the Roman World (31 BC–AD 337). Nesselhauf, Herbert, Zur Militärgeschichte der Provinz Mauretania Tingitana, Epigraphica 12, 34–48. Oliver, James H., The Senatorial but not Imperial Relatives of Calpurnia Ar[ria], AJA 55, 347–349. Oliver, James H., Greek Constitutions of Early Roman Emperors from Inscriptions and Papyri. Panciera, Silvio, L. Pomponius L. f. Horatia Bassus Cascus Scribonianus, RPAA 45, 105–131 (= ders., Epigrafi, epigrafia, epigrafisti II, 2006, 1029–1046). Ritti, Tullia, Hierapolis di Frigia IX. Storia e istituzioni di Hierapolis. Roxan, Margaret – Holder, Paul, Roman Military Diplomas IV, 2003. Rousset, Denis, Bulletin épigraphique 2018, 432bis: REG 131, 663  f. Samuel, Alan E., Greek and Roman Chronology. Scheibelreiter-Gail, Veronika, Anhang: Die schriftlichen Quel­ len zu den Familien der Vedii und der Flavii Vedii, in: Quatember, Ursula – dies., T. Flavius Damianus und der Grabbau seiner Familie, ÖJh 86, 221–354, 305–342. Täuber, Hans, The Inscriptions, in: Bier, Lionel, ed., Forschungen in Ephesos IX 5. The Bouleuterion at Ephesos, 87–98. Thomasson, Bengt E., Laterculi Praesidum I. Wilhelm, Adolf, Eine jüngst bei den amerikanischen Ausgrabungen in Athen gefundene Ehreninschrift, AAWW 72, 83–90 (= ders., Akademieschriften zur griechischen Inschriftenkunde II, 1974, 491–498). Williams, Wynne, Antoninus Pius and the Control of Provincial Embassies, Historia 16, 470–483. Wörrle, Michael, Stadt und Fest im kaiserzeitlichen Kleinasien. Wörrle, Michael, Neue Inschriftenfunde aus Aizanoi I, Chiron 22, 337–376. Wörrle, Michael, Neue Inschriftenfunde aus Aizanoi VII. Aizanoi und Rom III: Der julisch-claudische Kaiserkult in Aizanoi, Chiron 44, 439–511.

Zusammenfassungen – Abstracts – Résumés Christoph Begass, Kaiser Marcian und Myra. Ein Beitrag zu Geschichte und Epigraphik Lykiens in der Spätantike Der Aufsatz untersucht den historischen Hintergrund eines in der Anthologia Palatina (XV 2) überlieferten Epigramms, das die Errichtung von Stadtmauern in der lykischen Stadt Myra durch Kaiser Marcian (450–457) feiert. Zum einen wird das Gedicht einer eingehenden stilistischen Analyse unterzogen, zum anderen wird sowohl die persönliche Verbindung des Kaisers zu Lykien als auch die Funktionen der übrigen im Epigramm genannten Personen eingehend beleuchtet. Abschließend wird der Mauerbau in den historischen Kontext eingeordnet und nach möglichen Gründen für ein solches Projekt gefragt. Schlagwörter: Myra – Lykien – Stadtmauer – Marcian – Kaiser – Statthalter – Tatianus – Anthologia Palatina XV 2 – Epigramm – Spätantike The paper examines the historical background of an epigram that is preserved in the Anthologia Palatina (XV 2) and celebrates the construction of city walls in the Lycian city of Myra by Emperor Marcian (450–457). On the one hand, the poem is subjected to a detailed stylistic analysis, while on the other hand, both the Emperor’ s personal connection to Lycia and the functions of the other persons mentioned in the epigram are examined in detail. Finally, the construction of the wall is set in its historical context and the possible reasons for such a project are canvassed. Keywords: Myra – Lycia – city wall – Marcian – Emperor – governor – Tatianus – Anthologia Palatina XV 2 – epigram – Late Antiquity Cet article s’ intéresse au contexte historique d’ une épigramme transmise par l’ Anthologie Palatine (XV 2) qui célèbre l’ érection de murailles à Myre en Lycie par l’ empereur Marcien (450–457). Après une analyse stylistique détaillée du poème, l’ accent est mis sur la relation personnelle de l’ empereur avec la Lycie, ainsi que sur les fonctions occupées par les autres personnes mentionnées dans l’ épigramme. Finalement, il situe la construction de la muraille dans son contexte historique et s’ interroge sur les possibles motivations pour un tel projet. Mots-clés: Myre – Lycie – muraille – Marcien – empereur – gouverneur – Tatianus – Anthologie Palatine XV 2 – épigramme – Antiquité tardive

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Zusammenfassungen

Dario Calomino, Supplies for the Army: Bithynian Coins in the Balkans in the 3rd Century AD This paper addresses the still unresolved problem of interpreting the exceptional presence of civic coins from Bithynia, especially from Nicaea, in the Balkan peninsula during the late Severan period. Drawing mainly upon the extensive set of archaeological data from excavations in Serbia and Romania published in the last twenty years, it re-considers this phenomenon against the wider background of the 3rd century civic coin production in the Balkans and in northern Asia Minor. Looking in particular at the geographical distribution of coin finds along the Danube settlements and at the categories of issues that were involved, this study infers that a specific class of Nicaean coins from the reign of Severus Alexander to that of Gordian III was not simply supplied but also intentionally minted for circulation in this region as a response to the shortage of small change used in daily transactions. The fact that these small bronze denominations were supplied specifically to the territories where Roman legions were based, such as Viminacium and Singidunum, and that only issues featuring military standards were used to fulfil this task, suggests that the army was the main recipient of this targeted production. In the last part of the paper further aspects of this phenomenon that can’ t be unequivocally explained are also discussed, such as the ways in which these Nicaean issues were supplied, also in relation to the military pay, the possible authorities involved in this process, whether military, provincial or imperial, and the reason why a Bithynian civic workshop was in charge of the coin supply to a completely different region of the empire. Keywords: Nicaea – Viminacium – Bithynia – Balkans – Danube – small-change – army – Roman provinces – empire Dieser Aufsatz befasst sich mit dem noch ungelösten Problem der Interpretation der außergewöhnlichen Präsenz von städtischen Münzen aus Bithynien, insbesondere aus Nikaia, auf der Balkanhalbinsel während der späten Severerzeit. Sie stützt sich vor allem auf die umfangreichen archäologischen Daten der Ausgrabungen in Serbien und Rumänien, die in den letzten zwanzig Jahren veröffentlicht wurden, und beleuchtet dieses Phänomen neu vor dem Hintergrund der Herstellung von städtischen Münzen im 3. Jh. auf dem Balkan und im nördlichen Kleinasien. Unter besonderer Berücksichtigung der geographischen Verteilung der Münzfunde entlang der Donausiedlungen und der betroffenen Emis­ sions­kategorien lässt die vorliegende Studie den Schluss zu, dass eine bestimmte Klasse von nikäischen Münzen von der Regierungszeit des Severus Alexander bis zu der Gordians III. nicht nur ausgeliefert wurde, sondern absichtlich für den Umlauf in dieser Region geprägt wurde, um auf den Mangel an Kleingeld für Alltagsgeschäfte zu reagieren. Die Tatsache, dass diese kleinen Bronzenominale speziell in die Gebiete geliefert wurden, in denen römische Legionen stationiert waren, wie etwa Viminacium und Singidunum, und dass nur Emissionen mit militärischen Standarten verwendet wurden, um diese Aufgabe zu erfüllen, legt nahe, dass die Armee der Hauptempfänger dieser gezielten Produktion war. Im letzten Teil des Aufsatzes werden ferner weitere Aspekte dieses Phänomens erörtert, die nicht eindeutig geklärt werden können, beispielsweise die Art und Weise, in der diese nikäischen Emissionen bereitgestellt wurden, auch in Bezug auf Soldzahlungen, die potentiell an diesem Prozess beteiligten Behörden (militärisch, provinzial oder kaiserlich), und der Grund, weshalb eine städtische bithynische Werkstatt für die Münzversorgung einer völlig anderen Region des Reiches zuständig war. Schlagwörter: Nikaia – Viminacium – Bithynia – Balkan – Donau – Kleingeld – Heer – römische Provinzen – römi­ sches Reich



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Ce travail aborde le problème, encore irrésolu, relatif à l’ interprétation de la présence exceptionnelle de monnaies civiques en provenance de Bithynie, et plus précisément de Nicée, sur la péninsule balkanique, vers la fin de la dynastie des Sévères. Il se base essentiellement sur les amples données archéologiques provenant de fouilles en Serbie et en Roumanie publiées dans les deux dernières décennies et reconsidère ce phénomène dans le contexte de la production des monnaies civiques du IIIe siècle sur les Balkans et en Asie Mineure septentrionale. En tenant compte en particulier de la répartition géographique des lieux de découverte des monnaies au long des agglomérations du Danube et des catégories d’ émission concernées, la présente étude permet de conclure qu’ une catégorie spécifique de pièces de Nicée, du règne d’Alexandre Sévère jusqu’ à Gordien III, n’ était pas seulement distribuée dans cette région, mais était intentionnellement frappée et mise en circulation pour répondre au manque de monnaies de change dans les transactions quotidiennes. Le fait que ces monnaies en bronze de faible valeur nominale ont été livrées explicitement à des régions où des légions romaines étaient basées, comme Viminacium et Singidunum, et que seules des émissions portant des étendards militaires étaient utilisées à ce propos, suggère que l’ armée était le destinataire principal de cette production ciblée. Dans la dernière partie de l’ article, l’ auteur discute également d’ autres aspects de ce phénomène, qui ne peuvent pas être complètement clarifiés, comme par exemple, la manière de mettre à disposition ces émissions de pièces nicéennes, par rapport également à la solde militaire, les autorités qui ont potentiellement été liées à ce processus, étant militaires, provinciales ou impériales, et la raison pour laquelle un atelier civique bithynien était en charge du transfert monétaire à une région de l’ empire très éloignée. Mots-clés: Nicée – Viminacium – Bithynie – Balkans – Danube – monnaie de change – armée – provinces romaines – Empire

Stefano G. Caneva – Laurent Bricault, Sarapis, Isis et la continuité dynastique lagide. À propos de deux dédicaces ptolémaïques d’ Halicarnasse et de Kaunos Dans cette contribution sont discutées deux dédicaces ptolémaïques du milieu du IIIe siècle, provenant respectivement d’ Halicarnasse et de Kaunos, en Carie, dans lesquelles Sarapis et Isis sont évoqués en compagnie du couple royal lagide. La comparaison de ces textes permet de mettre en valeur les développements diachroniques de la propagande royale ainsi que les choix des donateurs en relation avec la représentation de la dynastie, son unité interne et son rapport avec la sphère divine. De plus, le réexamen des pierres, des formules employées et des contextes historiques dans lesquels s’ inscrivent ces dédicaces offre l’ occasion de préciser ou de corriger la datation des deux textes. Pour l’ inscription d’ Halicarnasse, la date sous Ptolémée II peut être délimitée de manière plus précise en faveur de la partie finale du règne. En revanche, le texte de Kaunos, sur la base des données paléographiques et historiques, est à dater du règne de Ptolémée III voire de son successeur Ptolémée IV. Mots-clés: Dynastie ptolémaïque – cultes isiaques – dédicaces – Halicarnasse – Kaunos In diesem Beitrag werden zwei ptolemäische Weihungen aus der Mitte des 3. Jh. aus Halikarnassos und Kaunos in Karien besprochen, in denen Serapis und Isis an der Seite des lagidischen Königspaares erwähnt werden. Der Vergleich dieser Texte erlaubt es, die diachronen Entwicklungen der königlichen Propaganda sowie die Wahl der Stifter in Hinblick auf die Darstellung der Dynastie, ihre interne Einheit und ihren Bezug zur göttlichen Sphäre herauszuarbeiten. Weiterhin bietet die Neuuntersuchung der Steine, der verwendeten Formulierungen und des historischen Kontextes dieser Widmungen Anlass zur Präzisierung bzw. Korrektur der Datierungen der beiden Texte. Für die Inschrift aus Halikar-

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Zusammenfassungen

nassos kann die Datierung unter Ptolemaios II. genauer eingegrenzt und ans Ende seiner Herrschaft gesetzt werden. Im Gegenzug muss der Text aus Kaunos, aufgrund von paläographischen und historischen Gegebenheiten, der Herrschaft von Ptolemaios III. bzw. seines Nachfolgers Ptolemaios IV. zugewiesen werden. Schlagwörter: Dynastie der Ptolemäer – Isiskulte – Weihungen – Halikarnassos – Kaunos This paper discusses two Ptolemaic dedications from the middle of the 3rd century from Halicarnassus and Kaunos in Caria, in which Serapis and Isis are mentioned alongside the Lagid royal couple. The comparison of these texts allows one to pinpoint the diachronic developments in Ptolemaic royal propaganda and the choices of the donors with regard to the representation of the dynasty, its inner unity, and its relation to the divine sphere. The re-examination of the stones, the phrases used and the historical context of these dedications further allows the dates of the two texts to be determined with greater precision. For the inscription from Halicarnassus, the dating under Ptolemy II can be narrowed down to the end of his reign. The text from Kaunos, on the other hand, must be dated to the reign of Ptolemy III or his successor Ptolemy IV on paleographic and contextual grounds. Keywords: Ptolemaic dynasty – cults of Isis – dedications – Halicarnassus – Kaunos

Hélène Cuvigny, Poste publique, renseignement militaire et citernes à sec: les lettres de Diourdanos à Archibios, curator Claudiani Édition des neuf lettres sur ostraca adressées par le commandant de Raïma (dernière station avant le Claudianus sur la via Claudiana) à Archibios, curator Claudiani, vers 150p. Hormis une lettre de recommandation, elles concernent la transmission du courrier officiel et le manque de personnel de puisage à Raïma, problème qui semble avoir assombri les relations entre les deux militaires, Diourdanos ayant, semble-t-il, laissé entendre au procurator (metallorum) et au princeps qu’ Archibios n’ avait pas mis tout le zèle nécessaire à lui envoyer des μονομάχαι récalcitrants (le princeps est probablement le centurion qui, depuis la vallée du Nil, avait autorité sur les metalla de la zone Porphyritès-Claudianus). Le clou du dossier est une lettre dans laquelle Diourdanos résume une circulaire du princeps relayant une note d’ intelligence militaire en provenance de Dodécaschène. Par cette note, on apprend que le dispositif militaire de la rive occidentale du Nil au sud de Syène, connu par l’ Itinéraire Antonin qui égrène les noms des forts, était conçu comme une ripa (ῥίπα dans l’ ostracon) d’ où l’ armée romaine, retranchée derrière le cours du fleuve, épiait le moindre mouvement des βάρβαροι du désert Arabique (qu’ on appellerait Blemmyes à partir de la fin du IIIe s.). Mots-clés: Mons Claudianus – poste publique – intelligence militaire – curator praesidii – princeps – procurator metallorum – ripa – Dodekaschoinos – barbari – Blemmyes Edition von neun Briefen auf Ostraka, verschickt vom Kommandanten von Raima (letzte Station vor dem Mons Claudianus auf der via Claudiana) an Archibios, curator Claudiani, um 150 n. Chr. Nebst einem Empfehlungsschreiben beziehen sie sich auf die Zustellung von offizieller Briefpost und den Mangel an Brunnenschöpfern in Raima, ein Problem, welches allem Anschein nach die Beziehungen zwischen den beiden Militärangehörigen belastet hat: Diourdanos scheint dem procurator (metallo­ rum) sowie dem princeps zu verstehen gegeben zu haben, dass Archibios ihm nicht mit dem nötigen Eifer die ungehorsamen μονομάχαι geschickt habe (der princeps ist vermutlich der centurio, der vom



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Niltal aus die Hoheit über die metalla des Gebietes von Porphyrites-Claudianus hatte). Der Kernpunkt des Dossiers ist ein Brief, in dem Diourdanos ein Rundschreiben des princeps zusammenfasst, das eine Notiz über militärische Aufklärung aus der Dodekaschoinos aufgreift. Durch diese Notiz erfährt man, dass die Militärpräsenz am westlichen Nilufer südlich von Syene – bekannt durch das Itinerarium Antonini, das die Namen der Kastelle aufzählt – wie eine ripa (ῥίπα laut Ostrakon) konzipiert war, von der aus die römische Armee, hinter den Flusslauf verschanzt, jegliche Bewegungen der βάρβαροι der Arabischen Wüste (die ab dem Ende des 3. Jh. als Blemmyer bezeichnet wurden) ausspähte. Schlagwörter: Mons Claudianus – öffentliches Postwesen – militärische Aufklärung – curator praesidii – princeps – procurator metallorum – ripa – Dodekaschoinos – barbari – Blemmyer

Edition of nine letters on ostraca, addressed by the commander of Raima (last stop on the via Claudi­ ana before the Mons Claudianus) to Archibios, curator Claudiani, around 150 CE. Besides a letter of recommendation, they refer to the delivery of official post and the lack of personnel for drawing water at Raima, a problem that apparently strained the relationship between the two military men: Diurdanos seems to have told the procurator (metallorum) and the princeps that Archibios did not tend to sending him the recalcitrant μονομάχαι with the necessary zeal (the princeps is probably the centurion, who, from the Nile valley, had authority over the metalla of the area of Porphyrites-Claudianus). The highlight of the dossier is a letter in which Diurdanos summarizes a circular letter by the princeps, which relays a note on military intelligence from the Dodekaschoinos. This note reveals that the military presence on the western bank of the Nile south of Syene – known from the Antonine Itinerary, which lists the names of the forts – was conceived as a ripa (ῥίπα in the ostracon), from which the Roman army, entrenched behind the river, watched every movement of the βάρβαροι of the Arabian Desert (which were referred to as Blemmyes from the end of the 3rd century). Keywords: Mons Claudianus – public postal service – military intelligence – curator praesidii – princeps – procu­ rator metallorum – ripa – Dodekaschoinos – barbari – Blemmyes

Werner Eck, Beinamen für stadtrömische Militäreinheiten unter Severus Alexander und dessen angeblicher Triumph über die Perser im Jahr 233 Die kaiserlichen Bürgerrechtskonstitutionen lassen erkennen, dass unter Severus Alexander die Beinamen Severiana und Alexandriana bzw. eine Kombination beider bei den militärischen Einheiten in den Provinzen keineswegs von Rom aus zentral vergeben wurden. Vielmehr wurden diese Namen von Beginn seiner Regierung an ohne Regelung von oben von den Einheiten frei und ohne System verwendet. Dagegen ergibt sich aus den Konstitutionen, die für Prätorianer, equites singulares und die italischen Flotten ausgegeben wurden, dass sie von 222 bis 230 konstant Severiana, danach nur noch Alexandriana benannt wurden, was die offizielle Sprachregelung war. Der Wechsel von Severiana zu Alexandriana erfolgte also programmatisch mit dem Aufbruch zum Perserkrieg. Vom selben Zeitpunkt an führte der Kaiser in seiner Titulatur auch die Bezeichnung proconsul, und zwar kontinuierlich von 231–235. Dies aber zeigt an, dass Severus Alexander nie mehr nach Italien zurückgekehrt ist, vielmehr vom Osten direkt nach Obergermanien zog, wie es auch Herodian überliefert. Der angebliche Triumph des Kaisers über die Perser im September 233 ist deshalb als eine Erfindung des Autors der HA entlarvt, was zudem dadurch klar wird, dass der Kaiser nach 222 nie eine Imperatorenakklamation angenommen hat. Auch die Darstellungen als Triumphator auf Münzen und Medaillons beweisen dies nicht, da sie schon vor seiner Zeit aus vielfältigen Gründen verwendet wurden, nachweislich von Kaisern, von denen nie behauptet wurde, sie hätten einen Triumph gefeiert.

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Schlagwörter: Severus Alexander – Militärdiplome – kaiserliche Beinamen für Militäreinheiten – Perserkrieg – Triumphatordarstellungen – proconsul in der kaiserlichen Titulatur The imperial constitutions granting citizenship show that under Severus Alexander the epithets Seve­ riana and Alexandriana, or a combination of both, borne by military units in the provinces were by no means awarded centrally from Rome. Instead, from the beginning of his reign onwards, these names were freely and unsystematically employed by the units without regulation from above. By contrast, the constitutions given out for praetorians, equites singulares and the Italic fleets reveal that from 222 to 230 they were always designated Severiana and from then on only as Alexandriana, which was apparently the official line. The change from Severiana to Alexandriana was hence programmatically implemented with the departure for the Persian war. At that point, the Emperor also adopted the title of proconsul, which he held continuously from 231 to 235. This indicates that Severus Alexander never returned to Italy, but travelled directly from the East to Upper Germania, as Herodian relates. The alleged triumph of the Emperor over the Persians in September 233 can therefore be exposed as an invention of the author of the HA, as is also clear from the fact that the Emperor never accepted an acclamation as imperator after 222. Depictions of the emperor in triumph on coins and medallions do not counter this point, because they were used for various reasons already before his time, and demonstrably by emperors who have never been claimed to have celebrated a triumph. keywords: Severus Alexander – military diplomas – imperial epithets for military units – Persian War – depictions of the emperor as triumphator – proconsul as imperial title Les constitutions impériales accordant le droit de cité aux militaires indiquent que, sous le règne de Sévère Alexandre, les surnoms Severiana et Alexandriana ou la combinaison des deux n’ ont en aucune façon été attribués de manière centrale par Rome aux unités militaires dans les provinces. Dès le début de son règne, ces noms n’ ont donc pas été imposés par le haut, mais plutôt été utilisés librement et peu systématiquement par les unités militaires. Les constitutions qui ont été émises pour les prétoriens, les equites singulares et la flotte italique, indiquent qu’ entre 222 et 230, ils ont constamment été désignés comme Severiana, puis après comme Alexandriana, ce qui était la version officielle. La transition de Severiana à Alexandriana se fit alors de manière programmatique avec le départ pour la guerre perse. L’ empereur porta l’ appellation proconsul dans sa titulature à partir de cette même date qu’ il garda de 231 à 235. Ceci montre que Sévère Alexandre ne revint jamais en Italie mais poursuivit plutôt sa route, directement de l’ orient en Germanie supérieure, comme le rapporte Hérodien. Ainsi, la victoire que l’ empereur a soi-disant remportée sur les Perses, en septembre 233, peut être considérée comme une invention de l’ auteur de l’ HA, un soupçon qui se confirme par le fait que l’ empereur n’ a jamais accepté d’ être acclamé imperator après l’ an 222. Sa représentation en tant que triomphateur sur des pièces et des médaillons ne le prouvent pas pour autant. Celles-ci ont déjà été utilisées avant son temps pour différentes raisons, notamment par des empereurs desquels on n’a jamais prétendu qu’ils aient célébré de triomphe. Mots-clés: Sévère Alexandre – diplômes militaires – surnom impérial pour unités militaires – guerre perse – représentation de l’ empereur en tant que triomphateur – proconsul en tant que titre impérial



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Ulrike Ehmig, Das Gleiche immer anders: Zum regional- und inhaltstypischen Schriftduktus von Tituli picti auf römischen Amphoren der Kaiserzeit Im Mittelpunkt des Beitrags steht der unterschiedliche Duktus der Pinselaufschriften, der sog. Tituli picti, auf römischen Amphoren der Kaiserzeit. Diskutiert wird seine Abhängigkeit von Provenienz und Inhalt der Transportbehälter. Angesichts der uniformen Bedeutung der Tituli als Dokumente im Rahmen von Seeverträgen spiegeln die Unterschiede in der Ausführung der Aufschriften die Abfüllund Transportprozesse der Amphoren. Schlagwörter: Pinselaufschriften – Tituli picti – Schriftduktus – römische Amphoren – Dokumente Seeverträge This article studies the differences in ductus exhibited by brushed-on inscriptions, the so-called tituli picti, on Roman amphorae of the Imperial period. It discusses its dependence on the provenance and content of the containers. Given the uniform significance of the tituli as documents in maritime freight contracts, the differences in the execution of the inscriptions reflect the filling and transport processes of the amphorae. Keywords: Brushed-on inscriptions – tituli picti – ductus – Roman amphorae – documents in maritime freight contracts Cet article étudie les différences du ductus des inscriptions peintes, dites tituli picti, sur les amphores romaines de l’ époque impériale. Sa dépendance de la provenance et du contenu des récipients est analysée. Vu la signification uniforme des tituli en tant que documents, dans le cadre de contrats maritimes, les différences d’ apposition d’ inscriptions reflètent les processus de remplissage et de transport des amphores. Mots-clés: Inscriptions peintes – tituli picti – ductus – amphores romaines – documents dans le cadre de contrats maritimes

Roland Färber, Der accensus Lucius Iunius Aeschylus in einer unveröffentlichten Inschrift aus Pergamon Vorgelegt wird eine lateinische Inschrift, die bereits 1973 in der Unterstadt von Pergamon gefunden wurde und ihrem Schriftbild zufolge aus dem 1. oder 2. Jh. n. Chr. stammt. Sie zeugt von einem accen­ sus namens Lucius Iunius Aeschylus, der eine Umfriedung und einen marmornen Altar errichtet hat. Per Demonstrativpronomen weist der accensus auf seinen Dienstherrn hin, der ihn beim aerarium gemeldet hatte (delatus ab eo). Neben der delatio, die Teil des üblichen Ernennungsvorgangs war und keine gesonderte Auszeichnung darstellte, werden die mögliche Art des Bauwerks und die Frage nach der Identität des anonymen Amtsträgers erörtert. Schlagwörter: Inschriften – Pergamon – Kaiserzeit – accensus – delatio ad aerarium – maceria – ara – Grabmonument – Ehrenmonument – Prosopographie

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This article publishes a Latin inscription, which was found in the lower city of Pergamon already in 1973 and is dated to the 1st or 2nd century CE by its letterforms. It documents an accensus called Lucius Junius Aeschylus, who set up an enclosure and a marble altar. The accensus uses a demonstrative pronoun to refer to his superior, who had registered him with the aerarium (delatus ab eo). Besides the delatio, which was part of the usual appointment process and not a particular distinction, the article discusses the potential nature of the building and the question of the identity of the anonymous public official. Keywords: Inscriptions – Pergamon – Imperial period – accensus – delatio ad aerarium – maceria – ara – funerary monument – honorary monument – prosopography Une inscription latine, découverte déjà en 1973 dans la ville basse de Pergame et qui selon l’ aspect paléographique peut être attribuée au Ier ou IIe s. ap. J.-C., est publiée dans cet article. Elle atteste l’ existence d’ un accensus, du nom de Lucius Iunius Aeschylus, qui érigea une clôture et un autel en marbre. En utilisant un pronom démonstratif, l’ accensus se réfère à son supérieur qui l’ avait enregistré auprès de l’ aerarium (delatus ab eo). En plus de la delatio, qui faisait partie du processus habituel de nomination et qui ne représentait pas une distinction extraordinaire, la nature du monument et la question quant à l’ identité du fonctionnaire anonyme sont discutées. Mots-clés: Inscriptions – Pergame – Empire – accensus – delatio ad aerarium – maceria – ara – monument funéraire – monument honorifique – prosopographie

Pierre Fröhlich, Institutions des cités d’ Éolide à l’ époque hellénistique. Décrets honorifiques et proximités institutionnelles entre cités L’ étude de certains aspects des institutions des cités d’ Éolide (magistratures, proclamation des honneurs civiques) procure l’ occasion d’ examiner la pertinence de la notion de «koinè institutionnelle», à partir d’ un observatoire régional. De ce point de vue, si les cités se conforment au modèle démocratique dominant, on constate l’ existence de spécificités propres à l’ Éolide, qui lui confèrent une unité certaine (nature des éponymes, rôle des stratèges), mais aussi le maintien de particularismes locaux dans chaque cité. Ceux-ci permettent de proposer l’ attribution à des cités données (notamment Kymè) de décrets honorant des étrangers, retrouvés dans diverses cités du monde grec, et dont l’ origine est discutée. Mots-clés: Éolide – Lesbos – institutions – poleis – honneurs – décrets – magistrats – concours Die Studie verschiedener Aspekte der Institutionen der äolischen Städte (Magistraturen, Verkündung von städtischen Ehrungen) erlaubt es, ausgehend von regionalen Beobachtungen, die Aussagekraft des Begriffes «institutionelle Koine» zu untersuchen. Aus diesem Blickwinkel stellt man fest, dass, wenn die Städte sich dem vorherrschenden demokratischen Modell anpassen, äolische Besonderheiten existieren, die diesem Gebiet eine gewisse Einheitlichkeit verleihen (Natur der eponymen Magistraturen, Rolle der Strategen), während gleichzeitig in jeder Stadt auch an lokalen Eigenarten festgehalten wurde. Letztere erlauben es, gewissen Städten (insbesondere Kyme) Ehrendekrete für Fremde zuzuweisen, die an verschiedenen Orten der griechischen Welt gefunden wurden und deren Herkunft Anlass zur Diskussion bietet.



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Schlagwörter: Äolien – Lesbos – Institutionen – Poleis – Ehrungen – Dekrete – Magistrate – Wettstreit The study of certain aspects of the institutions of the Aeolian cities (magistracies, proclamation of civic honours) provides an opportunity to examine the import of the notion of an «institutional koine». By adopting a regional focus, one realises that, if the cities conformed to the dominant democratic model, there were features specific to the Aeolis, which unified the region to a certain degree (nature of the eponymous offices, role of the strategoi), but also observes the maintenance of local particularities in each city. These allow one to propose that certain honorary decrees for foreigners, which have been found in various cities of the Greek world and the origin of which is debated, be attributed to certain cities (most notably Kyme). Keywords: Aeolis – Lesbos – institutions – poleis – honours – decrees – magistrates – competition

Rudolf Haensch – Peter Weiss, L. Egnatius Victor Lollianus, zum Dritten. Ein weiteres ‹Statthaltergewicht› aus Nikomedeia in Pontus et Bithynia Ein neu publiziertes Gewicht aus der Serie der ‹Statthaltergewichte› von Pontus et Bithynia wird in dem Aufsatz erneut vorgelegt und vor dem Hintergrund der ganzen Serie diskutiert. Dieses dritte aus der Amtszeit des L. Egnatius Victor Lollianus stammende Gewicht (in diesem Fall von 247–248 n. Chr.) zeigt u.  a., wie man in Nikomedeia auf die erhöhte Belastung durch Truppendurchmärsche reagierte: Städtische Honoratioren übernahmen die Agoranomie, obwohl sie dazu aufgrund ihres Veteranenstatus oder schon ausgeübter städtischer oder provinzialer Ämter nicht mehr verpflichtet waren. Von den beiden lange Zeit nebeneinander benutzten Gewichtssystemen wurde das der sog. italischen litra zugunsten der schwereren Marktlitra aufgegeben. Schlagwörter: Italische litra – Marktlitra – 3. Jh. n. Chr. – curator rei publicae – Titius – Agoranom – Bithyniarch – L. Egnatius Victor Lollianus – ‹Statthaltergewichte› This article reconsiders a newly published weight from the range of ‹governor weights› of Pontus et Bithynia and discusses it against the background of the whole series. This third weight from the governorship of L. Egnatius Victor Lollianus (in this case from 247–248 CE) shows, among other things, how Nikomedeia reacted to the increasing strain put on the city by troops passing through it: Civic dignitaries took over the agoranomia, although they were no longer obliged to do so because they were either veterans or had already held civic or provincial offices. Of the two weight systems that were used side by side for a long time, the so-called Italic litra was abandoned in favour of the heavier market litra. Keywords: Italic litra – market litra – 3rd century CE – curator rei publicae – Titius – agoranomos – Bithyniarch – L. Egnatius Victor Lollianus – ‹governor weights› Cet article réétudie un poids récemment publié, issu de la série des ‹poids des gouverneurs› de Pontus et Bithynia, et le discute dans le cadre de toute la série. Ce troisième poids datant de la période du mandat de L. Egnatius Victor Lollianus (dans ce cas de 247 à 248 ap. J.-C.) montre, entre autres, comment la cité de Nicomédie a réagi à l’ augmentation des charges produites par les passages de troupes militaires: L’ agoranomie fut repris par les notables bien qu’ ils n’ en étaient plus obligés de part de leur statut de

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vétérans ou parce qu’ ils avaient déjà exercé des fonctions civiques ou provinciales. Des deux systèmes de poids qui furent utilisés parallèlement pendant une longue période, la nommée litra italique fut abandonnée en faveur de la litra du marché qui était plus lourde. Mots-clés: Litra italique – litra du marché – IIIe s. ap. J.-C. – curator rei publicae – Titius – agoranome – bithyniarque – L. Egnatius Victor Lollianus – ‹poids des gouverneurs›

Klaus Hallof, Alte und neue Inschriften aus Olympia II Ein neues hellenistisches Epigramm aus Olympia wirft Licht auf die bekannte Inschrift für Deinosthenes, den spartanischen Olympiasieger des Jahres 316 v. Chr. (I.Olympia 171), die auch von Pausanias (VI 16, 8) referiert wird und dadurch bemerkenswert ist, dass auf ihr Wegemaße angegeben sind. Schlagwörter: Olympia – Inschriften – Epigramm – Hellenismus – Wegemessung – mensores A new Hellenistic epigram from Olympia sheds light on the well-known inscription for Deinosthenes, the Spartan victor at the Olympic games of 316 BCE (I.Olympia 171), which is also recorded by Pausanias (VI 16, 8) and is noteworthy due to the road lengths it gives. Keywords: Olympia – inscriptions – epigram – Hellenistic period – road surveying – mensores Une nouvelle épigramme trouvée à Olympie, datant de l’ époque hellénistique, donne des précisions sur la fameuse inscription pour Déinosthène, le champion olympique de Sparte de l’ année 316 av. J.-C. (I.Olympia 171), qui a aussi été rapportée par Pausanias (VI 16, 8) et qui est remarquable parce qu’ elle indique la longueur du chemin parcourue. Mots-clés: Olympie – inscriptions – épigramme – époque hellénistique – mesurage des chemins – mensores

Herbert Heftner, Roms Kontakte zu Hieron II. und den Mamertinern während der Belagerung von Rhegion 270 v. Chr. – Überlegungen zu Dio fr. 43, 1 Boissevain und Zonaras 8, 6, 14–15 Der Aufsatz bietet eine kritische Neubewertung der bei Cassius Dio und Zonaras überlieferten Nachricht von der den Römern 271/270 v. Chr. während der Belagerung Rhegions durch Hieron von Syrakus geleisteten Hilfe. Vor dem Hintergrund der für die nach dem Tod des Pyrrhos zu rekonstruierenden außenpolitischen Konstellationen betrachtet, erweist sich diese Nachricht als in ihrem Kern durchaus glaubwürdig. Zwar ist die ältere Ansicht, dass der Kampanerstaat von Rhegion einen quasi natürlichen Verbündeten der mit Syrakus verfeindeten Mamertiner dargestellt hätte, im Lichte der neueren Forschung hinfällig, aber es lag dennoch in Hierons Interesse, den Römern vor Rhegion einen vollständigen Sieg zu sichern: Hätte die Belagerung mit einem Verhandlungsfrieden und dem Abzug der Belagerten geendet, hätten diese sich nach Sizilien wenden und dort die Reihen der Mamertiner verstärken können. Was die Haltung der Mamertiner betrifft, kann Zonaras’  Behauptung, dass sie während der Belagerung mit den Römern eine Übereinkunft trafen, als glaubwürdig angesehen wer-



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den. Allerdings dürfte es sich nicht um eine Vereinbarung zur Kooperation, sondern um ein bloßes ‹Stillhalteabkommen› gehandelt haben. Seitens der Römer sind die Kooperation mit Hieron wie auch das Abkommen mit den Mamertinern nicht als Ausgangspunkte einer aktiven Sizilienpolitik, sondern nur als situationsgebundene Behelfe während des Rhegion-Feldzuges angesehen worden. Dauerhafte bindende Verpflichtungen haben die Römer, wie ihre Haltung im Jahre 264 zeigt, daraus nicht abgeleitet. Schlagwörter: Rom 270 v. Chr. – Rhegion – Hieron II. von Syrakus – Mamertiner – Messina The article offers a critical reconsideration of the report by Cassius Dio and Zonaras that Hiero of Syracuse gave aid to the Romans when they were besieging Rhegion in 271/270 BCE. Viewed against the interstate constellation one can reconstruct for the period after the death of Pyrrhos, the report proves credible at its core. Although the older view that the Campanian state of Rhegion was a quasinatural ally of the Mamertines, who were enemies of the Syracusans, is obsolete in the light of recent research, it was nevertheless in Hiero’ s interest to ensure the Romans won a full victory at Rhegion: If the siege had ended with a negotiated peace and the withdrawal of the besieged, they would have been able to turn to Sicily and strengthen the ranks of the Mamertines there. As far as the Mamertine position is concerned, Zonaras’ claim that they made a deal with the Romans during the siege can be considered credible. However, it is likely that it was not a cooperation agreement, but a mere ‹standstill agreement›. To the Romans, cooperating with Hiero and the agreement with the Mamertines were not the starting points of active political interference in Sicily, but mere situational responses during the Rhegion campaign. As their attitude in 264 shows, the Romans did not consider themselves as having incurred a permanent, binding obligation. Keywords: Rome 270 BCE – Rhegion – Hiero II of Syracuse – Mamertines – Messina Cet article propose une réévaluation critique du rapport de Dion Cassius et de Zonaras d’ après lequel Hiéron de Syracuse aurait aidé les romains pendant le siège de Rhégion en 271/270 av. J.-C. En regard des constellations de politique extérieure qu’ on a pu reconstruire pour la période après la mort de Pyrrhus, ce récit s’ avère crédible dans son essence. Si on supposait auparavant que l’ état campanien de Rhégion avait été un allié plus ou moins naturel des Mamertins, les ennemis de Syracuse, cet avis est dépassé par de nouvelles recherches. Cependant, Hiéron pouvait voir un avantage de garantir une victoire complète des Romains à Rhégion: effectivement, si le siège s’ était terminé par une paix négociée et par la retraite des assiégés, ceux-ci auraient pu se tourner vers la Sicile et renforcer les rangs des Mamertins. En ce qui concerne l’ attitude des Mamertins, l’ affirmation de Zonaras qu’ ils auraient conclu une entente avec les Romains, paraît crédible. Cependant, il devrait s’ agir, non d’ un accord de coopération, mais plutôt d’ un ‹accord de moratoire›. De la part des Romains, la collaboration avec Hiéron, ainsi que l’ accord avec les Mamertins n’ ont pas été perçus comme point de départ d’ une politique active en Sicile, mais plutôt comme une réaction liée à la situation, pendant la campagne de Rhégion. Les Romains n’ en ont pas déduit d’ engagement, comme le montre leur position en 264. Mots-clés: Rome 270 av. J.-C. – Rhégion – Hiéron II de Syracuse – Mamertins – Messine

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Andrea Jördens, Reflexe kaiserlichen Wirkens in ägyptischen Papyri und Ostraka So sehr der Kaiser in unseren literarischen Quellen im Mittelpunkt der Darstellung steht, so wenig ist in der Regel über sein konkretes Wirken jenseits der Kriegszüge und dessen Wahrnehmung seitens der provinzialen Bevölkerung zu erfahren. Der Beitrag befaßt sich anhand der aus Ägypten überlieferten Evidenz mit der Frage, in welchen Bereichen kaiserliches Wirken für die Provinzialen spürbar war, so daß es in unserer Evidenz nachhaltigen Niederschlag fand. Zu diesem Zweck werden alle kaiserlichen Verlautbarungen in den Papyri nochmals systematisch durchgegangen, wobei sich mehrere große Bereiche bzw. Themenkreise herausschälen: Die Kommunikation mit einer der führenden Städte des Reiches, hier Alexandria; Konstitutionen allgemeinerer Bedeutung wie die Constitutio Antoniniana; der Komplex der Appellation; Privilegierungen, so etwa der Angehörigen der agonistischen Vereine oder der hadrianischen Gründung Antinoupolis; nicht zuletzt Zeugnisse zur Rechtsprechung, so besonders anläßlich kaiserlicher Aufenthalte im Lande. Im provinzialen Alltag machte sich all dies freilich nur mittelbar bemerkbar, Zugeständnisse an die ägyptische Landbevölkerung blieben die große Ausnahme. Ebenso fern wie über Kult und Münzbilder wohlvertraut, mußte der Kaiser danach tatsächlich als gottgleiches Wesen erscheinen, das letztlich unerreichbar über allem thronte, von dem man sich aber dennoch Hilfe in allen und zumal schwierigen Lebenslagen versprach. Schlagwörter: Kaiser – Hadrian – Septimius Severus – Konstitutionen – Privilegien – Appellation – Alexandria – Antinoupolis – agonistische Vereine – Papyri und Ostraka As much as the emperor is at the heart of everything in our literary sources, little is generally said about his actual activity and its perception by the provincial population, at least beyond the military campaigns. This paper uses the evidence available from Egypt to study the areas in which imperial activity was felt by the provincial population to such a degree that it had a significant impact on our evidence. For this purpose, all the imperial statements in the papyri are systematically reassessed, with the result that several major areas or themes come to the fore: imperial communication with one of the leading cities of the Empire, here Alexandria; constitutions of more general significance, such as the Constitutio Antoniniana; the complex of appellation; grants of privileges, such as to the members of the agonistic associations or to Hadrian’ s city of Antinoupolis; and last but not least evidence of jurisdiction, especially on occasions when the emperor was present in the province. In provincial everyday life, of course, all this was of import only indirectly and concessions to the Egyptian rural population remained highly exceptional. Both distant and familiar from cult and coinage, the emperor must therefore have appeared as a truly godlike being, that was in the end inaccessibly enshrined above all else, but nevertheless potentially promised help in all, and especially difficult, situations. Keywords: Emperor – Hadrian – Septimius Severus – constitutions – privileges – appellation – Alexandria – Antinoupolis – agonistic associations – papyri and ostraca Bien que l’ empereur soit au centre de l’ attention dans nos sources littéraires, nous n’ avons en général que peu d’ informations sur ses activités, en dehors de ses expéditions militaires, et sur la perception de celles-ci par la population provinciale. Cet article recourt à l’ évidence égyptienne afin d’ étudier la question de savoir dans quels domaines l’ action de l’ empereur a été ressentie par les provinciaux et jusqu’ à quel point elle a eu un impact durable sur l’ évidence. Tous les papyri contenant des communiqués impériaux ont été réévalués systématiquement. Plusieurs domaines et champs thématiques apparaissent: La communication avec une des premières villes de l’ empire, ici Alexandrie; des constitutions de signification générale comme la Constitutio Antoniniana; le complexe de l’ appellation; les



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traitements privilégiés, par exemple, des membres des associations agonistiques ou de la cité hadrienne d’Antinoupolis; notamment de l’ évidence juridique, qui se rapportait en particulier aux séjours de l’ empereur dans la province. Dans la vie quotidienne provinciale ceci ne se firent remarquer évidemment qu’ indirectement, les concessions faites à la population rurale égyptienne par l’ empereur, demeurèrent fort exceptionnelles. Lointain et en même temps familier par les cultes et les représentations sur la monnaie, l’ empereur devait paraître comme un être divin qui trônait sur le monde, mais de qui on attendait également de l’ aide dans différentes situations, surtout dans des situations difficiles. Mots-clés: Empereur – Hadrien – Septime Sévère – constitutions – privilèges – appellation – Alexandrie – Antinoupolis – associations agonistiques – papyri et ostraca

Christopher P. Jones, Messene in the last years of Augustus A recently published inscription of Messene (SEG 65, 289) honors the quaestor Achaeae P. Cornelius Scipio. It is here identified as the lower part of an inscription published by Anastasios Orlandos in 1965 (SEG 23, 206). The completed text praises Scipio for celebrating the recent successes of Gaius Caesar in the East, and honors Scipio himself as a savior and benefactor of the city. An appendix discusses an earthquake at Messene that occurred late in the reign of Augustus. Keywords: Asianism – cult of benefactors – earthquake – Messene – Cornelii Scipiones – quaestor Achaeae Eine kürzlich veröffentlichte Inschrift von Messene (SEG 65, 289) ehrt den quaestor Achaeae P. Cornelius Scipio. Sie wird hier als der untere Teil einer Inschrift identifiziert, die 1965 von Anastasios Orlandos veröffentlicht wurde (SEG 23, 206). Der vervollständigte Text preist Scipio für seine Feier der jüngsten Erfolge von Gaius Caesar im Osten und ehrt Scipio selbst als Retter und Wohltäter der Stadt. In einer Appendix wird ein Erdbeben in Messene diskutiert, das sich spät in der Regierungszeit des Augustus ereignete. Schlagwörter: Asianismus – Euergetenkult – Erdbeben – Messene – Cornelii Scipiones – quaestor Achaeae Le quaestor Achaeae P. Cornelius Scipio est honoré dans une inscription trouvée à Messène (SEG 65, 289) qui a été publié récemment. Elle est identifiée comme la partie inférieure d’ une inscription, qui a été publiée en 1965 par Anastasios Orlandos (SEG 23, 206). Le texte complété loue Scipio pour les festivités qu’ il a organisées en l’ honneur du succès militaire de Caius Caesar dans l’ Orient et l’ honore même comme sauveur et comme bienfaiteur de la ville. Une annexe discute le tremblement de terre à Messène qui se déroula ultérieurement dans le règne d’Auguste. Mots-clés: Asianisme – culte d’ évergètes – tremblement de terre – Messène – Cornelii Scipiones – quaestor Achaeae

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Mait Kõiv, Reading ancient tradition: the rulers of Archaic Corinth The paper examines the traditional accounts about the Bakchiad and the Kypselid dynasties ruling Corinth during the Archaic period. The obviously mythological patterning of these stories is viewed not as a secondary embellishment, but as a narrative mold into which the information was cast soon after the events, and which can indicate how the past was remembered and appreciated by the people living when an adequate memory about the events was not yet extinct. Both the Bakchiad and the Kypselid traditions were woven into a complex narrative involving lameness, crime and punishment, gradually shaped from an early period and tied to the cult of Isthmian Poseidon. The tradition does not indicate an obvious difference of the character of the dynasties’ rule, while on the other hand clearly juxtaposes Kypselos the popular hero punishing unjust predecessors to Periandros the monstrous tyrant bringing the dynasty down. This dichotomy reveals the controversial attitude towards tyranny among the Archaic Greeks. Keywords: Greek tyranny – oral tradition – Archaic Greece – ancient greek historiography – greek religion Der Aufsatz untersucht die traditionellen Berichte über die Bakchiaden- und die Kypselidendynastie, die während der archaischen Zeit in Korinth herrschten. Die offensichtlich mythologische Strukturierung dieser Geschichten wird nicht als sekundäre Ausschmückung angesehen, sondern als narrative Form, in die die Informationen kurz nach den Ereignissen gebracht wurden und die anzeigen kann, wie die Vergangenheit erinnert und kultiviert wurde, als die tatsächliche Erinnerung an die Ereignisse noch nicht ausgelöscht worden war. Sowohl die bakchiadische, als auch die kypselidische Tradition wurden zu einer komplexen Erzählung verwoben, die Lahmheit, Verbrechen und Bestrafung beinhaltete. Diese Erzählung wurde von früher Zeit an allmählich ausgestaltet und mit dem Kult des isthmischen Poseidons verknüpft. Die Überlieferung weist auf keinen offensichtlichen Unterschied im Charakter der Herrschaft dieser beiden Dynastien hin, während sie andererseits jedoch eindeutig Kypselos, den beliebten Helden, der ungerechte Vorgänger bestraft, dem monströsen Tyrannen Periandros, der die Dynastie stürzt, gegenüberstellt. Diese Dichotomie offenbart die kontroverse Haltung gegenüber der Tyrannis unter den archaischen Griechen. Schlagwörter: Griechische Tyrannis – mündliche Überlieferung – archaisches Griechenland – antike griechische Geschichtsschreibung – griechische Religion L’ article étudie les récits traditionnels sur la dynastie bacchiade et la dynastie cypsélide qui régnaient à Corinthe pendant la période archaïque. Ces histoires ont une structure mythologique évidente; celle-ci n’ est pas considérée comme un embellissement secondaire, mais plutôt comme un moule narratif dans lequel des informations ont été coulées, peu après les évènements, et qui peut indiquer la manière dont le passé fut rappelé et apprécié avant que le véritable souvenir des évènements soit effacé. Non seulement la tradition bacchiade, mais aussi la tradition cypsélide se tissèrent en une narration complexe, qui comprend la boiterie, les crimes et la punition. Ce récit a été façonné depuis une période antérieure et associé au culte de Poséidon de l’ Isthme. La tradition n’ indique pas de différence visible quant au charactère du règne de ces deux dynasties. Cependant, elle confronte de toute évidence le héros populaire, Cypsélos, qui punit ses prédécesseurs déloyaux, avec Périandre, le tyran cruel qui fait chuter la dynastie. Cette dichotomie révèle l’ attitude controverse des Grecs archaïques envers la tyrannie. Mots-clés: Tyrannie grecque – tradition orale – Grèce archaïque – ancienne historiographie grecque – religion grecque



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François Lefèvre, Privilèges honorifiques ou avantages contractuels? Observations sur quelques documents épigraphiques ambigus Cet article traite des privilèges, permanents ou temporaires, liés à une fonction (prêtres, titulaires d’ une charge publique, artistes, enseignants, entrepreneurs, etc.). Cette catégorie spécifique une fois mieux établie, l’ examen attentif de certains décrets ambigus montre que ceux-ci ne distribuent pas, ou pas seulement, des récompenses honorifiques, mais aussi des gratifications liées à l’ exécution d’ un contrat, en vertu d’ arrangements pouvant aller jusqu’ au troc. Ces pratiques mettent en lumière le pragmatisme des sociétés grecques en matière de marchés publics. Mots-clés: Cités et royaumes de la Grèce classique et hellénistique – décrets honorifiques – privilèges de fonction – marchés publics – contrats de travail – pragmatisme économique Dieser Aufsatz behandelt die dauerhaften oder temporären Privilegien, die an eine Funktion (Priester, Inhaber eines öffentlichen Amtes, Künstler, Lehrer, Unternehmer usw.) gebunden waren. Nach einer engeren Eingrenzung dieser spezifischen Kategorie zeigt die gründliche Untersuchung von einigen mehrdeutigen Dekreten, dass diese nicht – oder nicht nur – ehrenvolle Belohnungen verliehen haben, sondern auch Zuwendungen, die an die Erfüllung eines Vertrages geknüpft waren, aufgrund von Vereinbarungen, die bis hin zu Tauschgeschäften reichen konnten. Diese Praktiken verdeutlichen den Pragmatismus der griechischen Gesellschaften hinsichtlich öffentlicher Aufträge. Schlagwörter: Städte und Königreiche des klassischen und hellenistischen Griechenlands – Ehrendekrete – Amts­ privilegien – öffentliche Aufträge – Arbeitsverträge – wirtschaftlicher Pragmatismus This article deals with privileges, permanent or temporary, that were tied to a specific function (priest, public office holder, artist, teacher, entrepreneur, etc.). After having established a definition of this specific category, the careful examination of certain ambiguous decrees shows that these did not – or at least not only – confer honorary rewards, but also gave rewards dependent on the fulfillment of a contract, based on arrangements that went as far as economic exchange. These practices highlight the pragmatism of Greek societies in public procurement. Keywords: Cities and kingdoms of Classical and Hellenistic Greece – honorary decrees – privileges of functionaries – public procurement – work contracts – economic pragmatism

Isabelle Mossong – Juan Manuel Abascal, Dos damnationes memoriae de Commodo en Asturica Augusta (Astorga, León, Hispania citerior) Este trabajo trata de dos inscripciones de Asturica Augusta (AE 1968, 227 y 228) con damnationes memoriae que hasta hoy han sido objeto de debate. Ahora pueden fecharse con seguridad absoluta en el reinado de Commodo y, más exactamente, entre los años 185–192. Ambas inscripciones están dedicadas por el procurador Publius Aelius Hilarianus. Este personaje ha sido identificado en varios testimonios epigráficos y literarios en diversos lugares del mundo romano (Carthago, Roma, Aphrodisias). La nueva datación tiene consecuencias que hay que considerar en el debate y los autores plantean si se puede aceptar la identidad del personaje con los individuos citados en los diferentes textos. Dado que

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los argumentos para aceptar esa identificación son bastante débiles y faltan argumentos definitivos, se opta por mantener la cuestión abierta. Palabras clave: Asturica Augusta – Publius Aelius Hilarianus – Commodo – Aphrodisias – Carthago – Roma – dam­ natio memoriae Dieser Beitrag behandelt zwei Inschriften aus Asturica Augusta (AE 1968, 227 und 228) mit damna­ tiones memoriae, die bis dato immer wieder Diskussionsgegenstand waren. Diese können nun mit absoluter Sicherheit der Herrschaft von Commodus und genauer noch den Jahren 185–192 zugewiesen werden. Beide Weihinschriften wurden vom Prokurator Publius Aelius Hilarianus gesetzt. Dieser wurde in mehreren epigraphischen und literarischen Zeugnissen an verschiedenen Orten des römischen Imperiums erkannt (Karthago, Rom, Aphrodisias). Nun müssen die Auswirkungen der neuen Datierung auf dieses Dossier berücksichtigt werden, was die Autoren dazu veranlasst hat, die mögliche Identität dieser Person mit den in den verschiedenen Texten genannten Individuen zu hinterfragen. Angesichts der Tatsache, dass die Argumente, die für eine Identifikation sprechen, ziemlich schwach sind und ausschlaggebende Argumente fehlen, empfiehlt es sich, diese Frage offen zu lassen. Schlagwörter: Asturica Augusta – Publius Aelius Hilarianus – Commodus – Aphrodisias – Karthago – Rom – dam­ natio memoriae This article discusses two inscriptions from Asturica Augusta (AE 1968, 227 and 228) containing dam­ nationes memoriae that have repeatedly been discussed since the texts’ publication. These can now be assigned with absolute certainty to the rule of Commodus, and more specifically to the years 185–192. Both dedications were set up by the procurator Publius Aelius Hilarianus. He has been identified in several epigraphic and literary testimonies from different parts of the Roman Empire (Carthage, Rome, Aphrodisias). The new dating of this dossier makes it necessary to consider the consequences this might have. It has caused the authors to question the possible identity of this person with the individuals mentioned in the various texts. Given the weakness of the arguments in favour of identification and the lack of certain key components, it is best to leave this question open. Keywords: Asturica Augusta – Publius Aelius Hilarianus – Commodus – Aphrodisias – Carthage – Rome – dam­ natio memoriae Cette contribution traite deux inscriptions d’Asturica Augusta (AE 1968, 227 et 228) portant chacune une damnatio memoriae, qui par le passé ont fait régulièrement débat. Celles-ci peuvent actuellement être datées avec une sûreté absolue au règne de Commode et plus précisément aux années 185–192. Les deux inscriptions ont été dédiées par le procurateur Publius Aelius Hilarianus. Ce personnage a été identifié dans plusieurs témoignages épigraphiques et littéraires à différents endroits dans le monde romain (Carthage, Rome, Aphrodisias). La nouvelle datation a des conséquences dont il faut désormais tenir compte dans ce dossier, ce qui a incité les auteurs à questionner l’ identité du personnage avec les individus mentionnés dans les différents textes. Vu le fait que les arguments en faveur de cette identification sont plutôt faibles et que les arguments décisifs font défaut, il est préférable de laisser la question ouverte.



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Mots-clés: Asturica Augusta – Publius Aelius Hilarianus – Commode – Aphrodisias – Carthage – Rome – dam­ natio memoriae

Karl Praust – Karin Wiedergut, I.Milet VI 2, 570: Rekonstruktion und Interpretation einer bemerkenswerten Grabinschrift I.Milet VI 2, 570 ist eine 15-zeilige Grabinschrift, deren Zeilen 6–9 und 13–15 bereits in der Antike gründlich eradiert wurden und in der in einzigartiger Weise die Bestattung (zumindest von Teilen) der nächsten Generation an die Intaktheit ihrer Ehen gekoppelt wird. Der Beitrag beschäftigt sich zunächst mit der Rekonstruktion der fehlenden Passagen, plädiert dann für Zusammengehörigkeit mit der Inschrift I.Milet VI 2, 569 und schlägt das sogenannte Heroon III als ursprünglichen Anbringungsort vor. Anschließend werden die sprachlichen und inhaltlichen Besonderheiten des Textes behandelt, allen voran die Ausdrucksweisen ἡ μετοχὴ καὶ ἐξουσία τοῦ μνημείου und ἀποχωρεῖν τῶν ἰδίων ἐθίμων, die innerhalb wie außerhalb Kleinasiens ohne Parallelen sind. In Summe scheint es, als hätte sich der Grabherr im Bestreben um möglichst amtlich-distanziert klingende Ausdrucksweise (inklusive eines Neologismus für geschlechtsneutrales «Ehepartner») sprachlich schlichtweg übernommen und so letztlich selbst den Anstoß zur Missachtung und in weiterer Folge Ausmerzung seiner «Knebelparagraphen» durch einen seiner Söhne gegeben. Schlagwörter: Milet – Grabinschrift – Heroon III – aktive vs. passive Grabnutzung – μετοχή, μετέχειν – ἐξουσία, ἐξεῖναι – Ehe – ἔθιμος («Ehepartner») – Rechtscharakter von Sepulkralinschriften I.Milet VI 2, 570 is a 15-line grave inscription, of which lines 6–9 and 13–15 were thoroughly erased already in Antiquity. The text is unique in that it makes the burial (at least in parts) of the next generation dependent on the integrity of their marriages. The paper first deals with the reconstruction of the missing passages, then argues that the inscription belongs to I.Milet VI 2, 569 and proposes the socalled Heroon III as the original context. Subsequently, the text’ s distinctive features in language and content are discussed, especially the expressions ἡ μετοχὴ καὶ ἐξουσία τοῦ μνημείου and ἀποχωρεῖν τῶν ἰδίων ἐθίμων, which are without parallels in and outside Asia Minor. In sum, it seems as though the tomb owner, in his desire to use an aloof and official-sounding language (including a gender-neutral neologism for «spouse»), simply overestimated his language skills, and thus induced one of his sons to disregard and ultimately erase the oppressive paragraphs. Keywords: Miletus – funerary inscription – Heroon III – active vs. passive usage of graves – μετοχή, μετέχειν – ἐξουσία, ἐξεῖναι – marriage – ἔθιμος («spouse») – legal character of funerary inscriptions I.Milet VI 2, 570 est une inscription funéraire dont les lignes 6–9 et 13–15 furent déjà radiées minu­ tieuse­ment en antiquité et dans laquelle, et d’ une manière exceptionnelle, les funérailles de la génération future (ou du moins en partie) dépendent de l’ intégrité de ses mariages. Ce travail se penche sur la reconstruction des passages manquants, plaide en faveur d’ une appartenance à l’ inscription I.Milet VI 2, 569 et suppose que celle-ci ait été posée originairement dans le nommé Hérôon III. Ensuite, les auteurs traitent les particularités du contenu et les particularités linguistiques, en particulier les expressions ἡ μετοχὴ καὶ ἐξουσία τοῦ μνημείου et ἀποχωρεῖν τῶν ἰδίων ἐθίμων que l’ on ne retrouve ni en Asie Mineure, ni à l’ extérieur. En somme, il semble que le propriétaire de la tombe se serait surpassé sur le plan linguistique dans le souci de trouver un style à la fois officiel et distant (qui inclut un néologisme

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asexué pour «époux») et aurait, de ce fait, donné ainsi la raison à un de ses fils de violer et finalement éradiquer ses «paragraphes léonins». Mots-clés: Milet – inscription funéraire – Hérôon III – utilisation active vs utilisation passive d’ une tombe – μετοχή, μετέχειν – ἐξουσία, ἐξεῖναι – mariage – ἔθιμος («époux») – charactère légal d’ inscriptions funéraires

Michael Wörrle, Epigraphische Forschungen zur Geschichte Lykiens XII: Schutz für Kallias. Ein rätselhaftes Fragment aus dem frühhellenistischen Limyra Publikation eines Inschriftfragments der Zeit um 300 v. Chr. aus Limyra, das Griechisch als Amtssprache und Selbstverständnis der politischen Gemeinde nach dem Konzept der griechischen Polis dort als damals bereits etabliert erweist. Erhalten ist das Ende eines Dekrets über öffentlichen Schutz eines Kallias: Überlegungen über dessen mögliche Identität mit Kallias von Sphettos, nach 303 untergetaucht und 287 als Ptolemaios’ I. Kommandant von Andros und Anführer einer Söldnertruppe zur Unterstützung Athens im Krieg gegen Demetrios Poliorketes wieder hervortretend, zuvor vielleicht beteiligt an Okkupationsversuchen des Ptolemaios I. im südwestlichen Kleinasien, von denen wir wenige Episoden kennen, aber kein historisches Gesamtbild zeichnen können. Schlagwörter: Ptolemaios I. – Lykien – Limyra – Kallias von Sphettos – Athen – Söldner und «warlords»/«condottieri» um 300 v. Chr. – Proxenie – Bürgerrecht – ἀσφάλεια für Fremde Publication of an inscription fragment from around 300 BCE from Limyra, which proves that both Greek as the official language and a polis-based conceptual self-understanding of the political community were already established at the time. The stone preserves the end of a decree granting public protection to a certain Kallias: reflections on his possible identity with Kallias of Sphettos, who disappears after 303 and reemerges in 287 as Ptolemy I’ s commander of Andros and leader of a mercenary force that supported Athens in the war against Demetrios Poliorketes, and may previously have been involved in Ptolemy I’ s attempts at occupying parts of southwestern Asia Minor, of which only a few episodes are known, but in insufficient detail to furnish a full historical account. Keywords: Ptolemy I – Lycia – Limyra – Kallias of Sphettos – Athens – mercenaries and «warlords»/«condottieri» around 300 BCE – proxeny – citizenship – ἀσφάλεια for foreigners Un fragment d’ inscription de Limyra, datant environ de l’ an 300 av. J.-C., est publié dans cet article. Celui-ci prouve que le Grec y était établi en tant que langue officielle, ainsi que son identité en tant que commune politique qui été basée sur le concept de la polis grecque. La fin d’ un décret est conservée dans la pierre qui parle de la protection publique d’ un certain Kallias: Réflexions sur son identité possible avec Kallias de Sphettos, qui disparut après 303 et réapparut en 287 comme commandant d’Andros sous Ptolémée Ier et comme dirigeant d’ une troupe de mercenaires qui soutenait Athènes dans la guerre contre Démétrios Ier Poliorcète et qui auparavant avait peut-être été impliqué dans la tentative de Ptolémée Ier d’ occuper l’ Asie Mineure, une entreprise dont nous ne connaissons que quelques épisodes, mais ne parvenons pas à avoir une vue d’ ensemble.



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Mots-clés: Ptolemée Ier – Lycie – Limyra – Kallias de Sphettos – Athènes – mercenaires et «warlords»/«condottieri» vers 300 av. J.-C. – proxénie – droit civique – ἀσφάλεια pour étrangers

Michael Wörrle, Neue Freunde von Antoninus Pius. Ein Kaiserpriester und ein proconsul Asiae in Hierapolis Das von Tullia Ritti (Hierapolis di Frigia IX. Storia e istituzioni di Hierapolis, 2017) publizierte Dossier des T. Flavius Meniskos Philadelphos (drei Briefe des Antoninus Pius [Stil und Bedeutung kaiserlicher Kurzbriefe], ein Ehrendekret des Koinon von Asia) macht erstmals den proconsul Asiae 156/157 bekannt: C. Bellicius Flaccus Torquatus (cos. ord. 143). Aktualisierte Informationen zu den weiteren consulares der Bellic(i)i-Familie. L. Statius Quadratus (cos. ord. 142) war vermutlich 154/155 proconsul Asiae und hat das Martyrium des Polykarp von Smyrna am 23. Februar 155 veranlaßt. Text und deutsche Übersetzung des Dossiers im Anhang. Schlagwörter: Antoninus Pius – Kaiserbriefe – Kaiserfreunde – C. Bellicius Flaccus Torquatus – L. Statius Quadratus – Polykarp von Smyrna The dossier of T. Flavius Meniskos Philadelphos (three letters of Antoninus Pius [style and significance of short imperial letters], an honorary diploma of the koinon of Asia) published by Tullia Ritti (Hierapolis di Frigia IX. Storia e istituzioni di Hierapolis, 2017) made the proconsul Asiae of 156/157 known for the first time: C. Bellicius Flaccus Torquatus (cos. ord. 143). Updated information on the other consulares of the Bellic(i)i family. L. Statius Quadratus (cos. ord. 142) was probably proconsul Asiae in 154/155 and caused the martyrdom of Polycarp of Smyrna on February 23rd, 155. Text and German translation of the dossier in an appendix. Keywords: Antoninus Pius – imperial letters – friends of the emperor – C. Bellicius Flaccus Torquatus – L. Statius Quadratus – Polycarp of Smyrna Le dossier de T. Flavius Meniskos Philadelphos (trois lettres d’Antonin le Pieux [style et signification de brèves lettres impériales], un décret honorifique du koinon d’Asie) que Tullia Ritti (Hierapolis di Frigia IX. Storia e istituzioni di Hierapolis, 2017) a publié récemment, fait connaitre pour la première fois le proconsul Asiae en 156/157: C. Bellicius Flaccus Torquatus (cos. ord. 143). D’ après des informations actuelles sur les autres consulares de la famille des Bellic(i)i, L. Statius Quadratus (cos. ord. 142) était probablement proconsul Asiae en 154/155 et aurait causé le martyre de Polycarpe de Smyrne le 23 février 155. Le texte et sa traduction en allemand se trouvent en annexe. Mots-clés: Antonin le Pieux – lettres impériales – amis de l’ empereur – C. Bellicius Flaccus Torquatus – L. Statius Quadratus – Polycarpe de Smyrne

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Bernhard Woytek, Inschriften und Legenden auf Münzen des Augustus im Kontext. Eine numismatisch-epigraphische Studie In diesem Beitrag wird die Entwicklung des schriftlichen Elements im römischen numismatischen Material ‒ vor allem in der Reichsprägung, aber auch auf Provinzialmünzen ‒ diachron von Grund auf neu untersucht. Es ergibt sich, daß die auf Münzen stehende Textmenge in der Übergangsphase zwischen Republik und Kaiserzeit und dann vor allem unter Augustus stark anstieg, und daß zum Teil der Text das Bild als hauptsächliches Gestaltungselement der Münzen ablöste, häufig in Zeilenform; parallel dazu wuchs natürlich auch die Bedeutung der Münzlegenden in kommunikationstechnischer Hinsicht. Das Vorbild des ersten Princeps blieb diesbezüglich für die Kaiserzeit vielfach verbindlich. Unter Augustus kam es vor allem in der Münzstätte Rom auch wiederholt zur Abbildung epigraphischer Monumente auf Münzen, was ein absolutes Novum darstellte. Diese Entwicklungen spiegeln den tiefgreifenden Wandel der epigraphischen Kultur der Römer in den Jahrzehnten um die Zeitenwende, den Géza Alföldy prägnant als «die Geburt der imperialen Epigraphik» angesprochen hat. Schlagwörter: Augustus ‒ Münzlegenden ‒ Inschriften ‒ Massenkommunikation ‒ Iulius Caesar ‒ Numismatik ‒ Epigraphik This paper thoroughly re-examines the diachronic development of the written element on Roman numismatic material – especially on imperial coinage, but also on provincial coins. The result is that the amount of text on coins increased sharply during the transition period between the Republic and the Imperial period, and then especially under Augustus, and that in part the text replaced the image as the main design element of the coins, often in line form; in parallel to this, of course, the importance of the legends as a means of communication also grew. In many cases, the precedent set by the first princeps remained authoritative for the Imperial period. Under Augustus, especially at the mint of Rome, there were also multiple instances of epigraphic monuments being depicted on coins, which was an absolute novelty. These developments reflect the profound transformation of Roman epigraphic culture in the decades around the beginning of the CE, which Géza Alföldy has succinctly described as «the birth of imperial epigraphy». Keywords: Augustus ‒ coin legends ‒ inscriptions ‒ mass communication ‒ Julius Caesar ‒ numismatics ‒ epigraphy Le développement diachronique des éléments écrits sur le matériel numismatique romain est soigneusement réétudié dans ce travail – spécialement celui de la frappe impériale, mais aussi celui de la frappe de monnaie provinciale. L’ analyse montre que la quantité de texte sur les pièces a augmenté pendant la période de transition de la République à l’ Empire et surtout sous Auguste, et que le texte remplaçait dans certains cas l’ image en tant qu’ élément principal, souvent en forme de lignes; parallèlement, l’ importance de la légende comme moyen de communication se développe. A cet égard, le premier princeps resta un modèle pour l’ époque impériale. Sous le règne d’Auguste, des monuments épigraphiques ont, à plusieurs reprises, été représentés sur des pièces provenant des ateliers de frappe de Rome – une nouveauté absolue. Ce développement reflète la transformation profonde de la culture épigraphique des Romains pendant les décennies autour du début de notre ère que Géza Alföldy a appelé «la naissance de l’ épigraphie impériale». Mots-clés: Auguste ‒ légendes sur les pièces ‒ inscriptions ‒ communication de masse ‒ Jules César ‒ numismatique – épigraphie

Althistorische Dissertationen Clarissa Agricola Der Wert des Besonderen – Spätrömische Terra Nigra des 4. und 5. Jahrhunderts nach Chr. Diss. Frankfurt am Main 2019 Philip Aubreville Emotion und Elite. Studien zum Hass in der römischen Antike Diss. Berlin 2019 Simon Bellmann Politische Theologie im frühen Judentum am Beispiel der Estherbücher Diss. Halle-Wittenberg 2019 Caroline Bergen «… wegen der Schönheit Eurer Häfen …». Hafenanlagen der frühen Kaiserzeit – Spiegel städtischer Selbstdarstellung? Diss. Hamburg 2018 Agnese Bertarini Esportare i miti: Dioniso ed Eracle in India Diss. Münster und Perugia 2019 Oliver Bräckel Ad me supplices confugerunt – Die Flucht auswärtiger Eliten ins Römische Reich 2. Jh. v. Chr. – 2. Jh. n. Chr. Diss. Leipzig 2019 Antonietta Castiello Romolo, Augusto e il pomerium: la costruzione storica di un mito e di un’ identità Diss. Oldenburg und Venedig 2019 Stefanie Däne Von der Symmachie zur Arché und zurück – Die Entwicklungsphasen des Ersten Attischen Seebundes 478/7–404 v. Chr. Diss. Göttingen 2019 Philipp Deeg Der Kaiser und die Katastrophe. Untersuchungen zum politischen Umgang mit Umweltkatastrophen im Prinzipat (31 v. Chr. bis 192 n. Chr.) Diss. Stuttgart 2016 (erschienen in: Geographica Historica 41, Franz Steiner Verlag, Stuttgart 2019) Sebastian Dietrich Asymmetrische Kriegsführung in der Antike: Bedingungen, Formen, Entwicklung und Paradigmen asymmetrischer Kriegsführung im griechisch-römischen Osten Diss. Leipzig 2019

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Christiane Hackel Aristoteles-Rezeption in der Historik Johann Gustav Droysens Diss. Berlin 2018 (erschienen in: Transformationen der Antike 58, De Gruyter Verlag, Berlin/Boston 2019) Kristina Hamacher Germania capta – Eine Untersuchung der flavischen Repräsentations- und Legitimationsstrategien in den Traditionslinien des frühen Principats am Beispiel Germaniens Diss. Eichstätt 2019 Beate Herbrig Die Politik des Cn. Pompeius Magnus 54–49 v. Chr. Diss. Passau 2019 Moritz Hinsch Ökonomik und Hauswirtschaft im antiken Griechenland 430–280 v. Chr. Diss. Berlin 2018 Antje Kuhle Hermes und die Bürger. Untersuchungen zum Hermeskult in den griechischen Poleis Diss. Göttingen 2019 Sonya Langerholc Mütter und Söhne – Prominente Paare in der Antike Diss. München 2019 Anna Leneis Anspruch und Wirklichkeit. Probleme spätantiker Richteraktivität im Spiegel des Codex Theodosianus Diss. München 2019 Katharina-Luise Link Discordia civium. Soziopolitische Spannungen und Konflikte auf munizipaler Ebene im Römischen Reich Diss. München 2019 Maximilian Räthel Midas und die Könige von Phrygien. Untersuchungen zur Geschichte Phrygiens und seiner Herrscher vom 12. bis zum 6. Jahrhundert v. Chr. Diss. Göttingen 2017 (erschienen in: Quellen und Forschungen zur Antiken Welt 64, utzverlag, München 2019) Theresia Raum Szenen eines Überlebenskampfes – Akteure und Handlungsspielräume im Imperium Romanum, 610–630 Diss. Tübingen 2019 Kleoniki Rizou Holz vom Helikon. Die Musen zwischen literarischem Konzept und kultischer Realität Diss. Heidelberg 2019 (erscheint in: Kalliope, Winter Verlag, Heidelberg)



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Kevin Straßburger Der Cunctator – Politik während des 2. Punischen Krieges Diss. Leipzig 2018 Philipp Strauß Die Sozioökonomisierung der Antike. Aufstieg und Fall eines Forschungsansatzes zwischen Nationalökonomie und Altertumswissenschaft Diss. Berlin 2019 Hendrik Wagner Die Urbs aeterna und der ‹bessere Teil der Menschheit› vom Herrschaftsantritt des Honorius bis zur Ermordung Valentinians III. (395–455). Eine Untersuchung zur politischen und gesellschaftlichen Bedeutung der stadtrömischen Senatsaristorkatie Diss. Jena 2018 Lisa-Marie Wichern Frauen in jüdischen und römischen Rechtstexten im Römischen Reich des zweiten und dritten Jahrhunderts: Verhaltenserwartungen und Handlungsspielräume Diss. Frankfurt 2019

Redaktionelle Hinweise

Anschrift der Redaktion: Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik des Deutschen Archäologischen Instituts Amalienstr. 73b 80799 München DEUTSCHLAND [email protected] Letzter Einsendetermin für druckfertige Manuskripte zu Chiron 50, 2020: 1. April 2020 Ein Merkblatt zu Manuskriptgestaltung, Anzahl der Sonderdrucke u. ä. ist im Internet einzusehen unter: www.dainst.org f Publikationen f Zeitschriften f Chiron