Aspects sociaux de la radio et de la télévision: Revue des recherches significatives 1950–1964 9783111679594, 9783111293455


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French Pages 150 [152] Year 1966

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Table of contents :
Introduction à la collection
Introduction to the series
Avant-propos par Edgar Morin
PREMIÈRE PARTIE: REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES PAR BENO STERNBERG ET EVELYNE SULLEROT
I Radio, télévision et étude des communications de masse
a. Le cas des Etats-Unis
b. Les groupes émetteurs
c. Le contenu
d. Le public
e. Les effets
II Radio, télévision et sociologie de la culture
III Vers une radiotélévision intégrée ? Le cas de la République Démocratique Allemande
IV Radio, télévision et Tiers Monde
V Addendum 1962-1964
Conclusion
DEUXIÈME PARTIE: BIBLIOGRAPHIE CLASSIFIÉE
I Bibliographies
II Position du problème. Généralités
III Radio, télévision et étude des communications de masse
a. Méthodologie, problèmes généraux, ouvrages d’ensemble
b. Les groupes émetteurs, statuts, historiques
c. Le contenu
d. Le public
e. Les effets
IV Radio, télévision et sociologie de la culture
V Vers une radiotélévision intégrée? Le cas des pays de l’Est
VI Radio, télévision et Tiers Monde
VII Addendum 1962-1964
VIII Principaux périodiques spécialisés
SUMMARY
INDEX DES AUTEURS
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Aspects sociaux de la radio et de la télévision: Revue des recherches significatives 1950–1964
 9783111679594, 9783111293455

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A S P E C T S S O C I A U X D E LA R A D I O E T D E LA T É L É V I S I O N

CONFLUENCE SURVEYS OF RESEARCH IN THE SOCIAL SCIENCES

A SERIES EDITED BY THE

INTERNATIONAL

COMMITTEE

FOR SOCIAL

DOCUMENTATION

Vol. IV

IN CO-OPERATION WITH THE INTERNATIONAL SOCIAL SCIENCE COUNCIL AND WITH THE SUPPORT OF UNESCO

SCIENCES

CONFLUENCE ÉTATS DES RECHERCHES EN SCIENCES SOCIALES

COLLECTION PUBLIÉE PAR L E

COMITÉ INTERNATIONAL POUR LA DOCUMENTATION DES SCIENCES SOCIALES

Vol. IV

AVEC LA COLLABORATION DU CONSEIL INTERNATIONAL DES SCIENCES SOCIALES ET AVEC L'APPUI DE L'UNESCO

ASPECTS SOCIAUX DE LA RADIO ET DE LA TÉLÉVISION REVUE DES SIGNIFICATIVES

RECHERCHES 1950-1964

PAR

B E N O S T E R N B E R G ET EVELYNE SULLEROT, AVEC U N A V A N T - P R O P O S D ' E D G A R M O R I N

Centre d'Etudes des Communications de Masse de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes Sixième Section, Paris

P A R I S • MOUTON & CO • LA HAYE

1966

©

1 9 6 6 M O U T O N & CO

No part of this book may be reproduced in any form by print, microfilm or any other means without written permission from the publisher PRINTED IN THE NETHERLANDS

Table des matières

Introduction à la collection Introduction to the sériés Avant-propos par Edgar Morin PREMIÈRE PARTIE: REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES PAR BENO STERNBERG ET EVELYNE SULLEROT . . I Radio, télévision et étude des communications de masse . . . . A. Le cas des Etats-Unis B. Les groupes émetteurs c. Le contenu D. Le public E. Les effets II Radio, télévision et sociologie de la culture III Vers une radiotélévision intégrée ? Le cas de la République Démocratique Allemande IV Radio, télévision et Tiers Monde V Addendum 1962-1964 Conclusion

VIII IX X 1 5 5 11 14 1S 22 29 35 39 43 49

DEUXIÈME PARTIE: BIBLIOGRAPHIE CLASSIFIÉE 51 I Bibliographies 54 II Position du problème. Généralités 56 III Radio, télévision et étude des communications de masse . . . . 63 A. Méthodologie, problèmes généraux, ouvrages d'ensemble . 63 B. Les groupes émetteurs, statuts, historiques 69 c. Le contenu 77 D. Le public 83 E. Les effets 89 IV Radio, télévision et sociologie de la culture 100 V Vers une radiotélévision intégrée? Le cas des pays de l'Est . . . 106 VI Radio, télévision et Tiers Monde 109 VII Addendum 1962-1964 112 VIII Principaux périodiques spécialisés 118 SUMMARY

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INDEX DES AUTEURS

131 VII

Introduction à la collection

Le Comité International pour la Documentation des Sciences Sociales a été créé en 1950 avec l'aide de l'Unesco. C'est une organisation internationale non gouvernementale, composée d'une vingtaine de spécialistes des diverses sciences sociales et techniciens en matière bibliographique. Ses membres travaillent en liaison étroite avec le Conseil International des Sciences Sociales et avec les associations internationales spécialisées en ce domaine. Une des principales tâches assumées par le Comité est l'établissement de bibliographies internationales. Quatre bibliographies, concernant respectivement la Sociologie, la Science économique, la Science politique et l'Anthropologie sociale et culturelle, sont rédigées chaque année et, après avoir été publiées depuis 1951 par l'Unesco, le sont depuis 1962 par Tavistock Publications, de Londres. D'autres travaux, tels que la préparation de catalogues, recueils d'analyses, répertoires, index.. sont effectués régulièrement par le Comité dans le but de doter les sciences sociales d'un équipement documentaire. Le collection CONFLUENCE a pour objet de faire connaître l'état actuel des recherches sur des sujets donnés. Ceux-ci sont choisis en raison de leur caractère interdisciplinaire, c'est à dire du fait qu'ils intéressent plusieurs sciences sociales ou justifient d'approches multiples. De cette façon, le Comité espère contribuer au rapprochement des diverses disciplines. La rédaction de chaque volume est confiée à un spécialiste qui en établit le manuscrit sous sa propre responsabilité. Un sous-comité de lecture est, dans chaque cas, appelé à se prononcer sur le manuscrit avant qu'il ne soit imprimé. Par ailleurs, le Comité International donne à chaque auteur les indications lui permettant de se conformer à un modèle normalisé pour la présentation du rapport et la rédaction des références bibliographiques. Mais le Comité n'entend pas substituer sa responsabilité à celle de l'auteur qui signe le texte. VIII

Introduction to the series

The International Committee for Social Sciences Documentation was formed in 1950, with the support of Unesco. It is an international nongovernmental organization, gathering some twenty scholars of the various social sciences and specialists of bibliographical work. Its members work in close cooperation with the International Social Science Council and the various specialized international associations. One of the main tasks undertaken by the Committee is the preparation of international bibliographies. Four bibliographies, for Sociology, Economics, Political Science and Social and Cultural Anthropology, are compiled yearly; they were published from 1951 to 1961 by Unesco, and are published now by Tavistock Publications, London. Other tasks such as the preparation of catalogues, collections of abstracts, repertories, indexes . . . are regularly performed by the Commitee in order to provide the social sciences with documentary tools. The series CONFLUENCE is intended to publish surveys of current research on special subjects. These are chosen because of their interdisciplinary character, i.e. because they are of interest to several social sciences or because they warrant a multiple approach. By these means, the Committee hopes to contribute to the strengthening of relations between the various disciplines. Each volume is written by an individual scholar, under his own responsibility. An editorial sub-committee reports on each manuscript before it is printed. The International Committee provides to each author instructions as to the standard form of the report and the bibliographical references. But the Committee does not take over responsibility for the report from the author who signs it.

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Avant-Propos

Durant les années 1940-50, une branche nouvelle de la Sociologie s'est créée et développée aux Etats-Unis pour étudier les Communications de Masses. Cette branche nouvelle a élaboré des méthodes et des techniques. Ses résultats essentiels ont été de ruiner un certain nombre d'idées préconçues sur la toute puissance des mass média dans la « société de masse ». Depuis 1950 il est possible de dresser le bilan de cette première vague de recherche et de réflexions, et, en même temps, de poser de nouvelles questions et d'envisager de nouvelles orientations. L'étude d'Evelyne Sullerot et Beno Sternberg se situe donc à un moment particulièrement intéressant qui permet l'examen rétrospectif et prospectif. Compte tenu de l'expérience acquise, il faut envisager désormais une nouvelle approche des problèmes posés par la radio et la télévision. Certains de ces problèmes sont permanents, ils tiennent à la nature même de l'objet étudié. D'autres sont neufs: ils tiennent à la diffusion croissante de la radio dans les pays du Tiers Monde, et à l'insertion de la télévision dans la vie quotidienne, surtout dans les sociétés occidentales. Une première série de problèmes est liée au double aspect du phénomène radiophonique, ou télévisionnaire. D'une part radio et télévision sont fortement structurées à partir d'un dispositif spécifique, qui pose le problème de l'effet propre de l'une et de l'autre. D'autre part radio et télévision sont immergées dans les mass média, et les mass média eux-mêmes sont immergés dans le complexe social. Si l'on s'oriente dans la première perspective on risque d'aboutir à la recherche purement formelle, car peut-on isoler l'effet propre au caractère radiophonique ou télévisionnaire d'un message en négligeant son contenu ? Si l'on s'oriente dans la seconde perspective, ne risque-t-on pas de noyer la spécificité de la radio et de la télévision dans l'ensemble des mass média, voire dans un ensemble encore plus vaste ?

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AVANT-PROPOS

Sans cesse, sans doute, la sociologie de la radio ou de la télévision devra zigzaguer entre ces deux pôles, et l'on ne saurait promouvoir une ligne droite et définitive de la recherche. Mais peut-être une nouvelle approche pourrait se dessiner si l'on considère la radio ou la télévision selon les diverses cultures qui s'y expriment et qui les utilisent à des titres ou à des degrés divers ? C'est à dire selon : a. la « culture de masse » qui constitue un système thématique structuré à travers les émissions de variétés, divertissements, chansons, feuilletons, films ; b. la « culture cultivée » qui détient les rubriques des causeries, émissions littéraire et musicales, films artistiques ; c. la « culture scolaire » qui utilise les émissions ou les émetteurs destinés à l'enseignement ; d. la ou les cultures politiques : informations, discours de chefs de gouvernement, compétitions électorales télévisées, etc. ; compétitions internationales et intersociales par la guerre des ondes. Ces diverses cultures sont soit juxtaposées, soit en concurrence à travers les systèmes de radio-télévision. Etudier leur importance respective, leurs contenus et leurs rôles respectifs, selon les sociétés, permettrait à mon avis de progresser dans l'étape nouvelle de recherches qui s'annonce. D'autre part le champ de la recherche s'est amplifié depuis cinquante ans et devra encore plus s'amplifier. En premier lieu la télévision s'intègre profondément au sein des sociétés occidentales. En second lieu le rôle de la radio s'accroît dans l'ensemble du globe. Dans le monde occidental, radio et télévision sont quasi les dernières nées des moyens de communications, venues après les routes, les chemins de fer, l'avion. Ce sont des produits tardifs de l'industrialisation. Ce sont des langages postérieurs à l'alphabétisation. Par contre, dans le Tiers Monde, la communication radiophonique précède parfois la route ou le chemin de fer ; elle précède l'industrialisation ; elle précède le livre et le journal. On pressent déjà que la radio dans certains cas a pu jouer un rôle essentiel dans la formation des nouvelles consciences nationales ; soit durant les épisodes de la décolonisation, soit après l'établissement de l'indépendance. On pressent que la télévision joue ou peut jouer un rôle polymorphe dans le développement économico-social, politique, pédagogique, culturel des pays neufs. XI

AVANT-PROPOS

Tout ceci requiert aujourd'hui une optique mondialisante dans la sociologie de la radio et de la télévision, qui se superpose aux optiques propres à chaque type de société et de culture. Disons qu'il existe même déjà des phénomènes radiophoniques ou télévisionnaires de nature internationale ou planétaire. Je pense non seulement à la portée mondiale des émissions à ondes courtes, mais aussi aux échanges d'émissions entre radios et télévisions nationales, non seulement au relais en chaines internationales d'émissions comme le couronnement de la reine d'Angleterre ou les championnats du monde de football, l'assassinat du Président Kennedy ou la sortie du premier homme d'une capsule cosmique. Selon l'expression du sociologue brésilien Alberto Guerrero Ramos, « le monde est désormais une catégorie sociologique ». Cet axiome déjà valable à des degrés divers pour la radio et la télévision le deviendra chaque jour davantage. EDGAR MORIN

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Première Partie

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

Une revue des écrits sociologiques relatifs à la radio et à la télévision pose essentiellement trois problèmes : a. L e départ entre écrits sociologiques et écrits non sociologiques. La radio et la télévision en effet touchent au monde des affaires, de la publicité, et, pour justifier de leurs publics, suscitent des études à prépondérance statistique. Mais elles suscitent aussi, compte tenu de leurs aspects culturels et moraux, des prises de position passionnées — réquisitoires, plaidoyers, exhortations — et cela de la part des groupements religieux, politiques ou sociaux. Départ malaisé dans les faits, et qui doit être déterminé de cas à cas. Ainsi les statistiques concernant le public comportent des statistiques qui intéressent le sociologue. Quant aux plaidoyers et réquisitoires, ils peuvent être aussi partiellement des études. b. L e départ entre écrits relatifs à la radio et à la télévision et écrits portant de manière générale sur les communications de masses. Ces derniers seront envisagés au cours des différents chapitres, ce qui nous permettra de confronter et de différencier radio, télévision, et autres mass média. c. L e départ entre les différents courants sociologiques se révélant dans les écrits relatifs à la radio et à la télévision. C'est sans doute le problème le plus complexe, en somme celui de l'organisation de la matière à traiter, liée, comme dans toute étude, au choix d'un cadre de références. Dans le cas présent le cadre de références semble devoir être double : les sociétés globales actuelles et, parallèlement, l'histoire récente de la sociologie — cadre historique et culturel à la fois, — que nous avons confronté avec les différentes études. Nous avons divisé notre travail en quatre chapitres, lesquels correspondent à des courants culturels caractéristiques d'une partie du monde ou d'un groupe de pays. Les traits essentiels de la recherche ont pu être notés, 3

sans qu'il soit possible d'en rendre toutes les nuances. Lorsqu'il s'est agi d'un courant ou d'un domaine de préoccupations représenté par plusieurs chercheurs, nous n'avons pu toujours les citer tous. En ce qui concerne les pays de l'Est, nous nous sommes limités au seul exemple de la République démocratique allemande, représentatif du groupe oriental, mais d'une manière relative seulement. Le Japon, malgré l'influence des EtatsUnis, mériterait néanmoins une étude spéciale. Pour ce qui est de l'Europe occidentale enfin, notre rapport a porté essentiellement sur la France, l'Allemagne fédérale et la Grande-Bretagne.

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CHAPITRE I

Radio, télévision et étude des communications de masse

A. LE CAS DES ETATS-UNIS

Les débuts de la recherche sur les Communications de Masse coïncident, en Amérique, avec l'expansion de la radio dans les années 20. Tandis que les premiers écrits concernant la radio reflétaient l'espoir ou l'inquiétude alors suscités par ce moyen de communication, le style de la recherche devait bientôt se modifier en faveur d'une expression quantitative des faits. C'est que les préoccupations de la sociologie américaine dans son ensemble s'étaient modifiées, répondant à l'évolution même de l'Amérique qui, devenue très grande puissance, se libérait de l'influence de l'Europe. On abandonnait l'enseignement sociologique européen, avec son arrière-plan philosophique, et désormais les sociologues se tournaient, — les économistes et les psychologues les avaient précédés dans cette voie — vers un rôle pratique, intégré à une société en expansion et en perpétuelle transformation : rôle de techniciens des relations sociales. Alors qu'au début des années 20 les écrits sur la radio se font l'écho d'un certain populisme ou réformisme européen, vers 1925-26 déjà, la tâche que s'assigne la recherche est la connaissance concrète du public, des effets de la radio, et, par voie de conséquence, des programmes. L'effort des chercheurs se porte alors essentiellement sur la mise au point des techniques d'observation, d'interview, d'analyse de contenu. Il n'est pas indifférent, d'ailleurs, que la recherche ait été liée à la radio considérée comme une affaire (< broadcasting business ») et à la publicité qui, faisant vivre la radio, devait pouvoir évaluer l'écoute des divers programmes. Cette évolution avait pour cadre un monde sans heurts essentiels et la majorité des auditeurs, on allait le voir, approuvait la radio commerciale. La publicité apparaissait comme le moteur de l'économie américaine, les 5

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

programmes qu'elle finançait ne déplaisaient pas. Quant aux sociologues, s'ils avaient l'ambition de percevoir le réel par des méthodes empiriques, ils n'avaient nullement celle d'être, en quelque sorte, « les confidents de la providence historique ».' Pour être toute tournée vers l'immédiat et le concret et se refuser en fait à toute explication comme à la spéculation, la sociologie des communications de masse n'en suivait pas moins, nous le verrons, une courbe ascendante. Robert Merton la considère comme la branche typique de la sociologie américaine, et il convient d'ajouter que l'étude de la radio et de la télévision est sans doute l'aspect le plus caractéristique par l'application massive des méthodes quantitatives et l'importance des moyens mis en œuvre. L e souci de l'objectivité, une certaine foi techniciste, donnèrent naissance, — non seulement pour la recherche relative aux communications de masse mais aussi pour la sociologie en général — au courant appelé « gadgetry » qui tendait à éliminer l'influence perturbante de l'enquêteur au cours de l'enquête, voire à remplacer complètement l'enquêteur par des instruments de mesure. Ce courant, dont la naïveté dans ses exagérations les plus évidentes est reconnue, marque encore la recherche en matière de mass média. Mais ce souci l'objectivité, joint à l'ampleur prise par les enquêtes, entraîna l'élaboration d'autres méthodes sans cesse rediscutées et mises au point. Citons ici simplement, d'après Merton, et D. Lerner « les techniques d'interview, . . . individuel ou collectif, non dirigé ou structuré, interview d'exploration en profondeur, interview d'échantillon représentatif, interviews répétées à intervalles et conduites par la technique du "panel", questionnaires d'opinion et tests d'attitudes, . . . expériences contrôlées, observations contrôlées, . . . etc.» * Un concept opérationnel important dans la recherche américaine est celui de la « reliability » par lequel on entend la correspondance entre des observations indépendantes les unes des autres du même phénomène. Dans une enquête ample où plusieurs équipes étudient le même problème, la « reliability » est liée au fonctionnement même de l'appareil mis en œuvre. Comparée à la recherche américaine, la recherche européenne nous apparaît pauvre en techniques d'enquêtes. Mais il est certain aussi que les 1. R A Y M O N D A R O N in : Les « Sciences de la politique » aux Etats-Unis, Paris, A. Colin, 1951, p. 12. 2. « Le "Social Scientist" en Amérique », in : Les «Sciences de la politique » aux Etats-Unis, Paris, A . Colin, 1951, p. 257.

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RADIO, TÉLÉVISION ET ÉTUDE DES COMMUNICATIONS DE MASSE

Américains se sont bornés à étudier les problèmes susceptibles d'être élucidés grâce aux méthodes qu'ils avaient par ailleurs mises au point, autrement dit susceptibles d'être quantifiés. Un certain appauvrissement s'en est suivi, à tel point que Merton et Lerner ont pu dire — sous forme de boutade — « on sait de quoi on parle en Amérique, mais on ne parle pas de grand'chose ». Pourtant la recherche quantitative, — nous verrons qu'il en existe une autre —, n'en a pas moins suivi une courbe ascendante, et c'est parce que elle a su utiliser, dans le cadre qu'elle s'était tracé, les nouvelles découvertes en sciences humaines, cependant qu'elle-même s'étendait et gagnait en importance. A côté du « business of broadcasting » s'est créé un « business of measurement and évaluation » dont le budget annuel pour les recherches en matière de radio et de télévision est évalué à dix millions de dollars. D'autre part, tandis que les chercheurs américains adaptaient leurs méthodes d'investigation à ce phénomène commercial qu'était la radio américaine, — ils eurent dans le même moment la révélation historique de la puissance de la radio comme instrument de propagande politique. Les années 1930 à 1940 virent la montée et l'instauration du nazisme en Allemagne. L'émigration aux Etats-Unis d'intellectuels allemands ou des pays touchés par l'Anschluss, qui avaient été témoins directs et victimes des méthodes de propagande radiophonique de l'équipe de Goebbels, contribua à attirer l'attention des chercheurs sur l'énorme pouvoir d'influence de la radio. Elle se révélait le médium d'influence par excellence. Lorsque les Etats-Unis entrèrent en guerre à leur tour, cette découverte donna lieu à une prolifération de travaux axés presqu'essentiellement sur le problème « contenu-effets ». La propagande ennemie fut décortiquée par l'analyse de contenu (432).3 Des sociologues et des psychologues connus, tels Harold Lasswell (45) et Cari Hovland (420, 421) travaillèrent auprès d'organismes scientifiques officiels ou de laboratoires de psychologie appliquée de l'armée. Et il fallait aussi élaborer une politique scientifique de l'utilisation de la radio de guerre, tant à usage interne — pour susciter l'effort de guerre américain —, qu'à usage externe, à l'intention des ennemis que l'on allait combattre aussi sur les ondes (68, 70, 148, 439). En même temps les effets de ces efforts de propagande furent soigneusement étudiés. Ainsi le marathon radiophonique de Kate Smith pour la 3. Les numéros entre parenthèses sont ceux qui précèdent les titres dans la « Bibliographie raisonnée » constituant la deuxième partie de cet ouvrage. 7

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

vente des « bons de guerre », et ses prodigieux effets numériquement comptables, furent l'objet de l'attention scientifique de minutieux observateurs et demeura une référence classique (L. Doob, E. Shils, H. Janowitz, E. Kris, J. Klapper, etc. : 431, 447). Cette recherche tendait à dégager un rapport de causalité simple entre le contenu et l'effet, c'est-à-dire le comportement, les attitudes du public (Hovland, Klapper, etc. : 418, 420, 431). Mais, malgré l'énorme apport que furent ces études, on semblait incapable de dégager les lois de l'impact des mass média sur la formation de l'opinion et les modèles de comportement. Le rôle ici de Paul Lazarsfeld fut déterminant. Poursuivant la publication de leurs recherches en matière de radio, « Radio Research 1941 » (346), puis « Radio Research 1942-43 » (347), puis « Communications Research 1948-49 » (122), Lazarsfeld et Stanton montrèrent l'insuffisance de cette approche et la nécessité de tenir compte de facteurs multiples, tels que la composition du public, l'environnement institutionnel et social, etc. C'est grâce à ces contributions capitales que l'étude de l'impact des communications de masse permit de dégager des notions aussi fructueuses que celle des « opinion leaders » : Paul Lazarsfeld avait étudié l'influence de la presse et de la radio au cours de la campagne électorale présidentielle et il avait été frappé par l'existence de ceux qu'il allait ainsi baptiser « directeurs d'opinion », dont l'influence était plus forte que l'influence directe des mass média. Ces « Opinion leaders », plus étroitement étudiés dans l'enquête de Decatur (428), jouent un rôle dans le cas d'un groupe de voisinage, dans leur milieu de travail, ou leur famille : groupes caractérisés par la même appartenance sociale. Dans cette perspective, on distingue deux paliers de l'influence exercée par les mass média : les informations sont d'abord reçues par les « opinion leaders » et rediffusées par ces derniers. Deux observations pourtant s'imposent : ce ne sont pas les mêmes individus qui jouent le rôle d'« opinion leaders » en matière de politique ou de films à voir ou de modes à suivre. Par ailleurs les « opinion leaders » sont en accord profond avec leur groupe, ils obéissent à sa logique et agissent conformément aux règles que celui-ci se donne de manière informelle sans doute mais assurément autonome. En fait le groupe reçoit de l'extérieur des informations qu'il colore selon les valeurs et les modèles qui lui sont propres. C'est donc l'existence des groupes élémentaires qui commande l'efficience (« effectiveness »), des mass média, leur capacité de modifier des habitudes acquises et c'est justement ce 8

RADIO, TÉLÉVISION ET ÉTUDE DES COMMUNICATIONS DE MASSE

problème de l'efficience — comme le soulignent les auteurs — qui doit être au centre des études sur les mass média. Ainsi, bien que limitative et quantitative au départ, la recherche américaine n'en dégagea pas moins des concepts de plus en plus élaborés. Merton (447) développa l'étude du phénomène de l'auto-sélection que ces recherches avaient mis au jour et qui ouvrait toutes grandes les portes aux apports de la psychosociologie. Les travaux de pionniers de G. Allport et H. Cantril se trouvèrent en partie confirmés, en partie dépassés. Enfin fut décrit et démonté le mécanisme du phénomène si mystérieux de 1'« effet boomerang », observé par Lazarsfeld et Kendall (345): une émission en faveur des examens pulmonaires radioscopiques par les rayons X avait provoqué chez les auditeurs un résultat totalement inverse de l'effet recherché, faisant naître une réticence plus grande à l'encontre des rayons X qu'antérieurement à l'émission (446). En sus de ces découvertes originales, la recherche américaine sur les communications de masse intègre certaines contributions de la sociologie. Il s'agit de la redécouverte du groupe élémentaire, « découverte du peuple » ainsi que la désigne non sans quelqu'ironie Paul Lazarsfeld. Ce dernier souligne combien dans ses débuts, la recherche sociologique sur la radio, avait, ou bien tracé des perspectives optimistes liées à des possibilités éducatives, ou bien s'était perdue en conjectures pessimistes. Deux attitudes contraires, et qui pourtant pouvaient être ramenées à un dénominateur commun, à savoir l'idée bien élémentaire qu'on se faisait de la « masse », groupe humain peu structuré. Entre les deux guerres, plusieurs grandes enquêtes permettent de mettre en valeur l'importance du groupe élémentaire. Citons à ce propos les travaux de la sociologie industrielle américaine et en premier lieu ceux de Elton Mayo en rapport avec la fameuse enquête Hawthorne. Il faut aussi se rapporter aux travaux de la sociologie urbaine groupés sous le titre de « The Yankee city sériés ». Enfin, au cours de la dernière guerre, l'enquête intitulée « The American soldier », fait progresser encore l'étude du groupe élémentaire. C'est à ces diverses études en même temps qu'aux recherches de Moreno et de Kurt Lewin, que se réfèrent Elihu Katz et Paul Lazarsfeld (428), dans leur livre Personal Influence, ouvrage ayant pour sous-titre : < la part jouée par le peuple dans le courant des communications de masse ». Les auteurs tentent de mettre en lumière certains aspects de la variable « groupe élémentaire » dans le processus des communications de masse : 9

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

étude générale dans une première partie du livre ; étude particulière d'une petite ville du Middle West ensuite (Decatur). On ne saurait exagérer l'importance des travaux de Katz et Lazarsfeld qui permettent de poser de façon concrète la relativité de l'influence exercée par les mass média. L'importance des travaux américains est due au fait que s'intéressèrent à la recherche sur la radio et la télévision non seulement le « broadcasting business », non seulement les services psychologiques de l'armée, mais surtout, et de plus en plus, les Universités. Citons en premier lieu 1'« Office of Radio Research » de l'Université de Princeton qui en se développant devint le « Bureau of Applied Social Research » près l'Université Columbia de New-York, dirigé par Paul Lazarsfeld. Il faut citer également les équipes d'analyses de contenu de l'Institut Hoover près l'Université de Stanford (Californie) ainsi que les équipes de recherches de l'Université d'Illinois. On pourrait en citer de nombreuses autres. Recherches universitaires, gouvernementales, ou privées, sont souvent étroitement associées. C'est la part de l'Université qui est la plus significative par l'utilisation des méthodes nouvelles empruntées à la psychologie clinique, à la psychanalyse, et à la psychologie expérimentale. On s'oriente de plus en plus vers les études de motivations, et l'on ne se demande plus seulement ce que pense l'auditoire de tel ou tel programme, on se demande aussi pourquoi il le pense. Ainsi la recherche américaine gagne-t-elle en profondeur et s'assimile-t-elle les nouvelles tendances. Pourtant elle reste essentiellement ce qu'elle était : soucieuse du concret et de la caution du quantitatif, et relativement méfiante à l'égard des vastes perspectives. Il n'y a pas d'étude théorique permettant de rassembler les différents aspects de la recherche en matière de communications de masse. Une analyse historique montre à l'envi que le développement culturel s'est doublé d'une centralisation toujours plus poussée de l'autorité dans le domaine des communications de masse, plus que dans aucun autre. Les communications de masse, de plus en plus impersonnelles et mécanisées, ont vu disparaître l'élément « feed back » de la communication, qui n'est plus traduit que par les fluctuations du marché. La destruction du « feed back », l'adoption de stéréotypes, la naissance de nouveaux procédés de maniements de l'opinion publique qui augmentent sans cesse le contrôle autoritaire, doivent mener à une nouvelle théorie générale des communications de masse. Une tentative a été amorcée en ce sens par 10

RADIO, TÉLÉVISION ET ÉTUDE DES COMMUNICATIONS DE MASSE

Charles Osgood (60, 61) qui reconnaît différentes phases dans le processus de la communication : la réception, l'interprétation et la transmission de l'information. Innis ou Merton ont aussi cherché à dégager les implications éthiques de la recherche en matière de communications de masse. Mais, plus couramment on a proposé, et accepté largement, une formule pratique d'organisation de la matière à étudier. Il s'agit de la question paradigme de Lasswell : « Qui émet, quoi, pour qui, avec quels effets ? » Ce schéma a été critiqué, notamment par Lazarsfeld : en dépit de son apparente clarté, en effet, n'obscurcit-il pas la question essentielle, à savoir l'étude des effets ? Et cette dernière n'est guère qu'introduite par les trois premiers termes de la question de Lasswell. Toujours est-il que de nombreuses recherches se sont groupées autour de l'un ou l'autre des quatre points mentionnés et, actuellement, le « quoi » et le « pour qui » constituent des champs d'études autonomes. Nous utiliserons donc la formule de Lasswell pour une rapide revue des recherches entreprises dans le domaine de la radio et de la télévision, en privilégiant toutefois les seules études où domine le souci du qualitatif.

B. L E S

GROUPES

ÉMETTEURS

Dans le rapport qu'il a fait sur la télévision, aux Semaines Sociales Universitaires de l'Institut Solvay de Bruxelles, Bernard Blin notait que la question « Qui ? » peut être envisagée de plusieurs manières, dont deux au moins paraissent essentielles : — Quelle est la place de la Radio et de la Télévision sur le marché du travail, qui attirent-elles, quels sont les hommes qui conçoivent, produisent, transmettent, les messages diffusés ? — A l'intérieur même d'une entreprise de radio ou de télévision, quelles relations s'établissent entre membres d'une équipe de travail ou entre services différents ; comment ces hommes sont-ils transformés par leur travail ; comment envisagent-ils les messages qu'ils diffusent et quelle image se forment-ils du public qui les reçoit ? Plus largement, comment leur activité est-elle influencée par la législation, le contrôle gouvernemental ou le contrôle du monde des affaires ? Il est évident que ces deux groupes de questions ne semblent pas jusqu'ici avoir été l'objet d'études d'ensemble, approfondies et significatives. Rien en tous cas n'a jamais été fait sur la radio et la télévision qui puisse 11

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

être comparé aux livres de Hortense Powdermaker et de Léo Rosten sur les milieux professionnels de la presse et du cinéma. Les articles, notations diverses, et ouvrages qui néanmoins existent sur les groupes émetteurs de radio et télévision se divisent assez aisément en études historiques, études juridiques, et — ceci tout particulièrement pour les Etats-Unis — études pratiques presque pédagogiques à l'usage des responsables et futurs responsables de la communication radiotélévisée. Enfin toute une littérature s'est inspirée des très importants problèmes nés de l'existence souvent concurrente d'une radiotélévision d'Etat et d'une radiotélévision commerciale : elle comprend des études comparatives aussi bien que des discussions allant parfois jusqu'à la polémique. Il existe peu d'histoires à proprement parler de la radio ou de la télévision. M. Gorham a donné un ouvrage assez complet sur l'histoire de la radiotélévision en Grande Bretagne (180) depuis 1900, qui a le mérite d'être sans cesse liée non seulement à l'histoire économique mais encore à l'histoire politique du pays. De son côté Llewellyn White a retracé l'histoire du développement et du contrôle de la radio aux Etats-Unis (155). De cette étude et de celles qui l'ont complétée, tant en ce qui concerne la radio que la plus récente télévision, il ressort, ainsi que le soulignent Janowitz et Schulze (35), qu'il y a une tendance tout à la fois à la centralisation et à la collectivisation des processus de décision : on arrive en somme aux conclusions même de la sociologie du travail lorsqu'elle étudie les grandes entreprises modernes. On retrouve aussi, en Amérique toujours, l'organisation dominant dans d'autres branches de la production capitaliste moderne : l'oligopole — le partage en un nombre très limité de grandes entreprises, de la production radiodiffusée et télévisée, avec ce que cela suppose de soumission aux lois du marché. Revenant cher, la production doit être massive et satisfaire tous les publics : en dernier ressort c'est vers l'unification de ces derniers que l'on s'achemine. Les accords entre les chaînes productrices entraînent la standardisation des programmes, à la suite d'un processus assez comparable à celui qu'a connu la presse américaine et qui a abouti à la création des « syndicates ». La télévision, plus récente, est née au stade le plus évolué de cette concentration et, malgré la complexité apparente de l'organisation de sa production, elle est soumise aux mêmes tendances du marché et à la même standardisation des programmes d'un bout à l'autre des Etats-Unis, ainsi que le fait ressortir Léo Bogart (89). Si nous savons mal qui sont les hommes qui conçoivent, produisent et

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RADIO, TÉLÉVISION ET ÉTUDE DES COMMUNICATIONS DE MASSE

transmettent les messages diffusés alors même que nous savons qui sont ceux qui les contrôlent, nous pouvons néanmoins juger de la manière dont ils envisagent leur travail au travers d'une abondante littérature pratique : depuis quelques années en effet se sont multipliés des sortes de manuels à l'usage soit des organisateurs d'une station de radio (Reinsch, 213); Siepman (144, 215), soit de ceux qui sont chargés de créer et de réaliser les programmes (Cowgill, 169 ; Field, 175 ; Hodapp, 187 ; Kaufman, 191 ; O'Meara, 207 ; Stasheff, 217 ; Wade, 232, etc.), soit des reporters dont la tâche est de diffuser l'actualité, (CBS News). Certains de ces manuels mêlent étroitement les méthodes de la pratique publicitaire à la création de programmes dramatiques (Agnew & O'Brien, McMahan). Le réalisateur à la radio ou à la télévision s'envisage alors réellement comme un « mass persuader », comme l'appelle Steinberg (218). Signalons que ces manuels sont écrits la plupart du temps par des directeurs de chaînes de radio ou de télévision, et, parfois, par des « professeurs de radio » enseignant la pratique radiophonique dans des Universités (Ewbank & Lawton : 105, 174). Il est évident qu'une étude d'ensemble de tous ces conseils pratiques, recettes et principes, donnerait une image précieuse de ces professionnels de la radiotélévision et de la manière dont ils envisagent les messages qu'ils diffusent et le sort qu'ils leur assignent, ainsi que de l'idée qu'ils peuvent avoir de leurs publics. En Europe, les directions de recherches ont été bien différentes. La France, particulièrement, qui connaît le régime de la radiotélévision d'Etat, semble avoir, avant tout, envisagé le problème sous ses aspects juridiques : quelles sont les dispositions constitutionnelles et formelles qui régissent l'exercice de la diffusion, quelles sont les traditions de liberté et les limites à ces libertés ? (Terrou : 224, 225). Statut de la radiotélévision, statut de son personnel, liberté d'expression, droit d'auteur à la radio et à la télévision, — tous les aspects juridiques ont été abordés (185, 186, 194, 195, 199). Les Américains ne se sont guère préoccupés de ces problèmes, si ce n'est pour s'inquiéter des différents rôles que le gouvernement peut jouer aux Etats-Unis dans le déroulement du processus des mass média (164). Seules quelques voix isolées s'interrogent sur les dangers de la radiotélévision commerciale (167). Par contre la Grande-Bretagne est la terre d'élection des études comparatives sur les avantages et les inconvénients 13

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

de la radiotélévision d'Etat (494) (représentée en Grande-Bretagne par la BBC) et des chaînes privées (l'ITA britannique). A ce jour, si nous laissons de côté les querelles, si fécondes en hypothèses qu'elles puissent être (166, 190), les études comparatives semblent s'être attachées surtout aux problèmes des contenus des programmes de ces chaînes (478), ainsi qu'au dynamisme remarquable de l'ITA dont la foudroyante expansion fait l'objet de nombreux articles (178, 188, 201, 220, 221). Mais si le statut, les programmes et l'influence des deux systèmes de radiotélévision sont sans cesse comparés, les hommes qui les animent, la transformation qu'a pu opérer sur certains le passage d'un système de production dans un autre, l'idée qu'ils se font de leurs publics respectifs, — autant de questions qui sont jusqu'à présent demeurées dans l'ombre. En Allemagne occidentale Reichert a posé le problème de la mission sociale et politique de la radio en relation avec son organisation actuelle (212). Mais les problèmes qui inquiètent le plus les spécialistes allemands des questions de radiotélévision, c'est le monopole des stations régionales, l'isolement de Berlin-Ouest, la décentralisation des programmes et le rôle de l'Eglise (157, 176, 183) qui inquiète aussi les Italiens (160, 179, 197, 198, 228).

C. LE C O N T E N U

Le contenu des messages radiodiffusés et télévisés peut être envisagé et étudié sous plusieurs angles. Des recherches assez nombreuses se sont attachées au contenu manifeste des messages répartis suivant une classification rapide : variétés, informations, éducation, publicité, etc. (89, 236, 291). Ces statistiques de pourcentages offrent un intérêt en elles-mêmes, quoique restreint. Une utilisation comparative de leurs données est déjà plus intéressante : montrer la prédominance indiscutable des émissions de divertissement ; rechercher l'évolution dans le temps de la répartition des programmes (263) ; tenter de comparer la répartition du temps d'émission dans les programmes des chaînes commerciales (américaines, et chaîne de télévision privée en Grande-Bretagne, l'ITA) et dans les programmes des chaînes étatisées, qui sont la règle en Europe (478). Enfin faire des comparaisons de pays à pays. Mais si ces comparaisons ont été tentées, ce ne fut jamais qu'avec des résultats approximatifs, et les conclusions n'en pouvaient être que des 14

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hypothèses, car les rubriques sous lesquelles les différents émetteurs groupent eux-mêmes émissions (drames, variétés, informations, etc.) ne recouvrent absolument pas la même matière ici et là. Dans la mesure où des études de la répartition du temps de programme en catégories de contenu peuvent donner lieu à des découvertes intéressantes, ce qui reste à prouver, il serait souhaitable qu'intervienne une normalisation des appellations, une sorte de « réduction en facteurs communs », car dans l'état actuel des analyses de programmes américaines, anglaises, françaises et allemandes, pour ne parler que d'elles, toute tentative de comparaison revient un peu à comparer des pommes et des poires : ici le sport est placé sous la rubrique « informations » (Télévision française) ; ailleurs il figurera dans les variétés, (Etats-Unis). La musique classique est ici considérée comme faisant partie des « émissions éducatives », et là elle est comptabilisée dans le temps imparti aux « variétés ». Pour une étude plus approfondie des programmes, B. Blin suggère (88) que soit opérée une « réduction pondérée » du programme « en effectuant des prélèvements importants à l'intérieur des émissions qui ont le plus grand nombre de téléspectateurs par exemple ». Aucune tentative de ce genre n'a jamais été faite. Les enquêtes les plus significatives sur le contenu de la télévision ont nécessité des moyens d'une grande ampleur. La plus importante est celle qu'a dirigée Dallas Smythe (291) à l'Université de l'Illinois. Il confronte le monde mis en situation dans les pièces télévisées (« télévision dramas ») avec la société américaine actuelle. On peut conclure à un certain réalisme du fait par exemple que la grande majorité des personnages représentés travaillent, et ceci tranche sur les découvertes faites sur les contenus de films dans les années 30. Lors d'une enquête alors menée par Edgar Dale il était apparu que les héros des films de l'époque étaient pour la plupart des oisifs. Pourtant le réalisme de la télévision ne laisse pas d'être superficiel. S'il arrive que les personnages s'opposent les uns aux autres, le conflit demeure plus apparent que réel et, après quelques déboires, il se résoud toujours en faveur de l'entente familiale. D'autre part, on voit magnifier, par rapport aux travailleurs manuels, les managers, dirigeants de sociétés, hauts fonctionnaires, etc. Ils comptent d'ailleurs pour 51% des héros des pièces télévisées alors qu'ils ne représentent que 11% de la société américaine. Dallas Smythe montre également comment la télévision adopte bien des mythes et des stéréotypes ayant cours dans un certain public américain : les héros bons incarnent les valeurs américaines traditionnelles, tandis que les « villains » sont en grande partie étrangers 15

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

et particulièrement italiens. N'est un « homme » que l'homme d'action — ainsi le policier, le journaliste, etc. — alors que l'intellectuel est souvent un personnage assez méprisable. Une femme jeune est rarement jolie et antipathique à la fois, etc. En ce qui concerne la Grande Bretagne, notons quelques unes des conclusions auxquelles arrivent Hilde Himmelweit et les chercheurs de la Nuffield Foundation (113), à la suite d'une enquête plus limitée que celle de Dallas Smythe : 50% des personnages des drames télévisés sont britanniques (aux Etats-Unis les quatre cinquièmes représentés sont américains) ; 75% des héros appartiennent aux couches élevées de la société. La majorité des personnages a entre trente et quarante ans, tandis que la jeunesse — tout comme dans les programmes américains de télévision d'ailleurs — est assez peu représentée. Une autre manière d'aborder les programmes de la radio et de la télévision est de les confronter au contenu d'autres mass media. Mais il convient alors de distinguer les publics touchés par chaque moyen de communication. La télévision se consomme surtout en famille : elle est marquée par le « drame bourgeois » ; la radio est plutôt écoutée, et notamment dans la journée, par des ménagères : elle est surtout caractérisée par la musique légère. De plus en plus la vocation de la radio se différencie de celle de la télévision (271, 287). Une modification des programmes entrainerait-elle une augmentation du nombre des auditeurs de radio ? (267) Quant aux jeunes, aux adolescents, ils désertent le cercle de famille pour former le gros du public de cinéma ainsi que l'avait déjà fait remarquer Lazarsfeld. La presse à grand tirage se spécialise de plus en plus et se consomme lorsqu'on est seul. Georges Friedmann et Claude Bremond dans une étude intéressante (258) ont confronté cinéma et télévision sous l'angle à la fois du public et des programmes. Ils analysent les héros des films récents en partant du fait que le succès de la télévision a eu pour conséquence de rajeunir et de diminuer le public du cinéma. Cela explique la jeunesse des héros des films actuels. Cela explique aussi que les jeunes ne soient plus représentés conformément à l'image que se font d'eux les adultes, mais suivant la logique du groupe que forment effectivement les jeunes. De même c'est parce que l'âge moyen des téléspectateurs — enfants mis à part — est assez élevé que les héros de la télévision sont relativement vieux. La plupart des analyses de contenu concernant la radio et la télévision 16

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appartiennent au courant quantitatif. Dans son livre Content analysis (239), qui fait autorité en la matière, Bernard Berelson définit ainsi l'analyse de contenu : « une description objective, systématique et quantitative du contenu manifeste de la communication ». H va de soi cependant que le quantitatif n'est pas rigoureusement séparé du qualitatif. La recherche quantitative n'est pas d'ailleurs sans avoir une vue critique de ses méthodes. Pour Janowitz et Schulze par exemple, favorables pourtant au courant prédominant de la sociologie américaine, le problème de l'analyse de contenu reste ouvert. Ils observent en effet que si des réponses satisfaisantes ont été données à des questions intéressantes comme par exemple : « Y-a-t-il plus de violence dans les programmes télévisés destinés aux enfants que dans ceux qui s'adressent aux adultes ? », peu d'analyses de contenu ont apporté des implications significatives pouvant servir à l'élaboration d'une théorie des communications de masse, et ceci pour deux raisons. La première est que l'on ne sait pas au juste dans quelle mesure la communication est représentative du public et ne répond pas plutôt à l'idée que l'émetteur se fait du public, quand elle ne représente pas tout simplement l'émetteur lui-même. La seconde, et probablement la plus importante, c'est que l'analyse de contenu ne permet pas de conceptualiser, de dégager la signification des données quantitatives fournies. Autrement dit il lui manque de poser, par rapport à un cadre de références plus vaste, ses propres résultats. On touche là un des problèmes centraux de la sociologie : celui de l'explication. Dans une perspective d'études proprement qualitatives, une différenciation du contenu sémantique du message et du contenu esthétique que lui donne sa forme radiodiffusée ou télévisée ouvrirait des horizons nouveaux quant à l'interdépendance de ces deux aspects de la communication et à l'influence sur le public. Le contenu esthétique intéressant davantage les réactions émotionnelles de l'auditeur ou du téléspectateur, et le contenu sémantique sa compréhension rationnelle. On voit toute la richesse que de telles études pourraient atteindre, particulièrement dans le domaine de ces média à pouvoir < affectif » puissant que sont la radio et la télévision. Robert Francès (257) a ainsi montré que la musique d'accompagnement conditionne réellement la signification du message radiodiffusé. Toute la question de la popularité des visages connus à la télévision, des voix particulièrement radiophoniques et de ce qui est par là apporté aux messages véhiculés s'articulerait sur une telle conception de l'analyse de contenu (433). Jusqu'ici on a seulement constaté des phénomènes en ce 17

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sens, que ce soit l'efficacité de la voix de Kate Smith, la chute de popularité de McCarthy après ses émissions télévisés (89, 381) ou l'indifférence de nombreux téléspectateurs anglais à certains speakers ou speakerines (107). C'est donc dans la mesure où elle est envisagée sous l'angle du public auquel est destiné le message que l'analyse de contenu révèle sa complexité. Dallas Smythe l'a bien montré en évoquant toutes les significations que peut revêtir la transmission d'un match de catch (290). D'une façon générale cependant les études relatives au contenu de la radio et de la télévision se bornent soit à présenter et analyser sommairement, soit à critiquer des émissions d'un genre particulier. Nous avons classé sous cette rubrique les très nombreuses études sur la télévision éducative (251, 254, 269, 288, 295 . . .). Les programmes pour enfants font l'objet d'une attention le plus souvent critique (274). Les émissions religieuses (238, 243, 264), les émissions à destination des ruraux (275, 281), la publicité (284) donnent lieu à des descriptions plutôt qu'a des études significatives. Les critiques dominent dans les écrits relatifs au contenu des informations et des commentaires les accompagnant surtout lorsqu'il s'agit de radiotélévision d'Etat (246) tandis que le bilan de A . M . Barnes (237) sur dix ans d'information à la radio et à la télévision aux Etats-Unis conclut dans une note optimiste à l'amélioration constante du choix et de la présentation des nouvelles. Les Américains se montrent beaucoup plus critiques quand ils étudient le contenu d'émissions à vocation de propagande (235).

D. LE P U B L I C Paul Lazarsfeld remarque qu'il n'y a pas sans doute de domaine du comportement social où nous dispositions de plus amples informations et de plus certaines que celui qui concerne le public des mass média. C'est particulièrement vrai quand il s'agit de radio et de télévision. Qui écoute, qui regarde, et quoi ? — voilà les questions auxquelles inlassablement la recherche sur le public a fourni les réponses. Subventionnées aux EtatsUnis par la publicité et le Broadcasting Business, des études du même ordre existent également en très grand nombre en Angleterre, en Allemagne et en France. Quand ce n'est pas envers les firmes commerciales qui subventionnent les programmes, c'est envers les gouvernements qu'on essaie de se justifier pour le budget alloué. 18

RADIO, TÉLÉVISION E T ÉTUDE DES COMMUNICATIONS DE MASSE

Lazarsfeld toujours distingue trois grandes directions de la recherche sociologique sur le public des mass media : 1. La recherche quantitative des caractéristiques primaires du public : âge, sexe, situation économique, éducation, etc. C'est dans cette catégorie que s'inscrivent toutes les études statistiques effectuées par les radios elles-mêmes, ou les organismes officiels (313, 315,316,319, 326, 336, 369). 2. La recherche sur les corrélations pouvant être établies entre les habitudes de consommation de la radio ou de la télévision et les caractéristiques psychologiques ou psycho-sociologiques individuelles (302,308, 311, 317, 329, 342, 343, 355, 356, 374). Les résultats obtenus par ces études sont assez paradoxaux. Il semble qu'il n'y ait guère de rapport significatif entre les caractéristiques sociopsychologiques de l'individu et ses habitudes d'écoute. Kurt Lang (342) va jusqu'à penser qu'aucune classification des programmes par public ne peut être valable car il n'y a pas de dénominateur commun du goût ni de groupes culturels avec des goûts invariables. Ni dans l'instant, ni surtout dans le temps : les intellectuels apprécieront le « kitsch » des années passées dès qu'il se démode et se pare alors de pittoresque ; quant aux masses, elles engloutissent les découvertes culturelles de l'élite des décennies précédentes. Une courte enquête faite en France a montré que Radio Sorbonne était écouté par des ménagères beaucoup plus que par des étudiants (348). La passionnante enquête que Cantril (394) a consacrée à l'extraordinaire panique qui avait suivi en 1938 l'émission d'Orson Welles « The invasion from Mars », le conduit à des conclusions fort prudentes. Il reconnaît bien quatre conditions psychologiques pouvant créer cet état d'esprit que nous appellerions « suggestibilité », mais il reconnaît que certains « paniquards » se recrutèrent parmi des personnes pourvues de toutes les capacités critiques. Notons en passant les remarques que fait Cantril sur le rôle joué dans cette suggestibilité par la spécificité de la radio, considérée en général comme le médium d'information par excellence. Ainsi il semble bien hasardeux de formuler des hypothèses sur les rapports entre la psychologie de l'individu et ses habitudes d'écoute. Cependant les recherches sur les enfants et la télévision ayant été plus particulièrement poussées (113, 302, 315, 322, 332, 335, 338, 340, 356, 357, 374, 376, 442, 472, 473, etc.), on y trouve certaines indications : 19

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ainsi Hilde Himmelweit établit que ce sont les enfants les moins adaptés, les plus instables, qui préfèrent les programmes de violence à la télévision. Ce sont aussi d'après £. Maccoby, les enfants les plus frustrés qui passent le plus de temps à la télévision. Bien des recherches actuelles sur le public, sous l'influence du courant à la mode dans la publicité, tendent à s'orienter vers les études de motivations. Bernard Blin souligne à ce propos une constatation très importante : l'un des motifs essentiels pour lequel on regarde la télévision, c ' e s t . . . que l'on a acheté un poste ! Ainsi s'expliquerait en partie du moins que le temps consacré à regarder la télévision est plus considérable dans les catégories du public ayant un petit revenu, — l'achat d'un poste ayant représenté un sacrifice pour n'être pas à la traîne — que dans les catégories plus aisées. Lazarsfeld avait du reste établi depuis longtemps que l'heure à laquelle est présenté un programme, et les habitudes d'écoute à tel ou tel moment de la journée comptent davantage que le programme lui-même (344, 345, 346, 347). 3. La recherche enfin sur les corrélations entre les habitudes de consommation des divers média. En effet diverses enquêtes ont permis d'établir avec certitude le fait qu'il existe une solidarité entre les différents mass média. Ainsi ce sont les habitués du cinéma et les grands lecteurs de magazines qui, au début, écoutèrent le plus la radio (Lazarsfeld). Ce sont ces mêmes amateurs de mass média qui les premiers se procurèrent des postes de télévision (Bogart). Ils se recrutent dans les catégories économiques moyennes et dans les catégories ayant reçu une éducation correspondant à un cycle d'études primaires supérieures (high school). Les catégories à revenu et à éducation soit tout à fait inférieurs soit tout à fait supérieurs sont toujours en retard pour l'achat des postes de télévision sur ces amateurs de mass média, ces < média minded » comme les appelle Bogart, qui se recrutent massivement dans les classes moyennes. Cependant cette loi de l'accumulation des média, que Lazarsfeld avait découverte dans ses premières études, semble avoir été rompue par la télévision. Celle-ci tend à se tailler la part du lion aux dépens des autres média. En effet la moyenne d'écoute de la radio dans une famille New Yorkaise était de 4 h 30 par jour en 1948. Cette moyenne est tombée à 2 h 30 depuis l'apparition de la télévision. La contrepartie est une assis20

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tance à la télévision qui atteint près de cinq heures par jour en moyenne. D'autre part les effets de la télévision sur la lecture sont indéniables. On en trouve de nombreuses relations dans le travail de synthèse de Léo Bogart (89), ainsi que dans l'enquête de Gorer (107) effectuée en Grande Bretagne. Nous avons, d'autre part, déjà mentionné l'influence de la télévision sur le cinéma. Janowitz et Schulze remarquent que s'il existe une pléthore d'études relatives aux données primaires de l'audience, on n'en connaît guère qui, plus audacieusement, établiraient des corrélations entre ces données primaires et, par exemple, la mobilité sociale, l'existence de divers courants intellectuels, la vie des groupes professionnels. Rappelons cependant qu'un long chemin a été parcouru depuis le concept de culture de masse jusqu'à ces très nombreuses remises en cause de la validité du terme « public de masse » qui ont singulièrement marqué la recherche américaine depuis la deuxième guerre mondiale. Freidson répudie le concept de « public de masse », considérant qu'il n'existe pas de public de masse, mais seulement des publics nationaux et des publics locaux (327, 370). Ainsi, la recherche sur les communications de masse a-t-elle successivement éliminé tout aussi bien l'idée d'un public « atomisé », composé d'individus sans rapports entre eux (« disconnected »), que celle d'un public « de masse » s'exposant de façon identique aux stimuli des mass média. Il restait à étudier ces publics locaux dans toute leur complexité. C'est ce qu'ont fait, dans une perspective réellement sociologique, d'une part Merton dans une petite ville de 11.000 habitants dans l'Est des EtatsUnis (445), d'autre part Katz et Lazarsfeld, sur une plus grande échelle, à Decatur, 60.000 habitants, dans le Middle West (428). Nous avons déjà fait allusion à ces travaux d'une importance capitale. Plus encore que sur le public, ils nous renseignent sur les effets des mass média et les processus d'influence. Mais des notions extrêmement importantes ont été dégagées par ces travaux qui relèvent de l'étude des publics : ainsi cette perméabilité sélective (selective exposure) qui explique que si les auditeurs ou spectateurs ont des préférences pour tel ou tel programme, ce sera en fonction des opinions et expériences qu'ils ont acquises dans le groupe structuré auquel ils appartiennent déjà : ceci semble une constatation de simple bon sens. Mais elle mène cependant à de curieuses constatations : par exemple les gens ont tendance à lire dans les journaux les articles relatifs à des informations qu'ils ont déjà entendues à la radio. Le public

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REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

dans son ensemble chercherait donc dans les mass media une répétition de ses expériences anciennes — enjolivée, approfondie, renouvelée — plutôt qu'une source d'expériences nouvelles. C'est ce qui explique l'importance persistance du rôle des variables sociales primaires dans les corrélations qui peuvent être établies au cours d'études sur les publics de mass media.

E. L E S

EFFETS

Toutes les recherches que nous avons jusqu'ici évoquées tendaient, peu ou prou, qu'elles étudient plus particulièrement les groupes émetteurs, le contenu, ou le public, à apporter leur contribution à la seule question qui préoccupe tous les esprits : à savoir les effets des mass media, et singulièrement, des deux plus nouveaux d'entre eux, la radio et la télévision. Comme le remarquent Janowitz et Schulze, « notre optique des possibilités des mass media est encore teintée d'aspirations populistes. La prolifération des mass media dans les premières décennies du vingtième siècle a rallumé chez beaucoup l'espoir que la société moderne bien que très vaste, complexe, urbanisée, remplirait cependant la promesse démocratique à laquelle avaient cru le plupart des penseurs du xixème siècle. Les développements techniques qui ont transformé le monde occidental ont aussi permis les communications de masse. Et c'était en elles que les leaders remplis d'espoir voyaient le moyen d'éduquer les masses et d'élever partout le niveau intellectuel. Cependant du fait des dislocations économiques des années trente et des guerres des années quarante, ces espoirs n'ont pas abouti. On a accusé les media de corrompre la société. On voyait en eux des instruments puissants par le truchement desquels on abêtissait et corrompait les gens. Ainsi ce fut la référence à l'impact, aux effets, à l'influence des communications de masse qui souleva les plus grands espoirs et les plus grandes craintes » (35). En effet si une querelle s'instaure à propos des mass media ce sera presque toujours au sujet des effets qu'ils peuvent avoir : toutes les angoisses nées de l'ignorance se feront alors jour, et l'on créditera la radio et la télévision de tous les méfaits comme de tous les bienfaits. Et ceci davantage encore s'il s'agit des jeunes (La violence étalée à la télévision est-elle un des facteurs de la recrudescence de la délinquance juvénile ? Les enfants adonnés à ce loisir passif qu'est la télévision auront-ils un 22

RADIO, TÉLÉVISION ET ÉTUDE DES COMMUNICATIONS DE MASSE

développement intellectuel personnel aussi satisfaisant que les autres ? Ou bien la curiosité intellectuelle sera-t-elle stimulée par une plus ample information ? etc.), ou encore de l'impact des média audiovisuels sur la vie publique (Nécessité pour un homme politique qui a besoin du soutien populaire d'avoir des talents d'acteur alors que seules devraient compter ses capacités d'homme politique (433). Angoisse diffuse, surtout depuis la dernière guerre, de voir manipuler des foules et des peuples entiers par la persuasion de masse (74, 420), par la propagande véhiculée sur les ondes (401). Cette angoisse qui se manifeste dès qu'on aborde la question capitale des effets de la radio et de la télévision est en grande partie entretenue par l'ignorance relative où nous nous trouvons du mécanisme de ces effets. Lazarsfeld écrivait, à propos de la télévision et des enfants : « C'est un sujet de controverse, non parce que certains sont pour la délinquance et d'autres contre ! Il n'y a controverse que parce que nous en savons si peu sur ce sujet que n'importe qui peut introduire ses préjugés et ses vues particulières dans le débat sans qu'on puisse lui prouver qu'il a tort » (436). Mal connu, le problème des effets de la radiotélévision est singulièrement vaste, et comporte des aspects délicats qui réclament une approche prudente et des raffinements de méthodes et d'interprétation. L'évolution de la recherche américaine de ces quinze dernières années n'a-t-elle pas amené à réduire considérablement l'importance que, dans une première phase de pessimisme foncier, on accordait à l'impact des mass média ? Les expériences les plus irréfutables de changements d'opinion dûs à la radio, par exemple les travaux de Hovland, Lumsdaine et Sheffield (421) pendant la guerre, étaient des expériences qu'on pourrait presque qualifier d'expériences de laboratoire. Des individus, considérés comme tels, — « disconnected », — étaient soumis à certains contenus de programmes radiophoniques et l'on observait les effets, allant jusqu'au changement d'opinions, qui intervenaient après ces auditions. Ces expériences ont été utiles et fécondes, et ont permis de dégager certaines lois des effets, comme par exemple les modifications apportées par le temps, qui laisse persister la nouvelle opinion tout en effaçant peu à peu la mémoire de la source de la communication ( « sleeper effect », 421, 484). A u point que la plus ou moins grande crédibilité de la source de l'opinion joue un rôle paradoxal ou négligeable dans la rétention de l'opinion (423). Mais, de plus en plus, comme nous l'avons déjà vu, les chercheurs qui se sont penchés sur le problème des effets, et de la modification des opinions en particulier, ont

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procédé à un élargissement de leurs cadres de références : la simple relation « contenu produisant effets » a été repensée dans une perspective nettement plus sociologique. Ce qui a abouti à une réévaluation critique du pouvoir des mass média, beaucoup moins fatal et contraignant qu'on ne le pensait. Ainsi Klapper lui-même, qui avait partagé le pessimisme des années quarante (421), a-t-il pu écrire en 1957 que ce que nous savons à l'heure actuelle des communications de masse et de leurs effets apporte une lueur d'espoir, (« a brink of hope ») (430). En effet on peut aussi bien parler de résistance à l'information que l'on peut parler de persuasion. Les mécanismes des mass média se révèlent étrangement complexes. Katz et Lazarsfeld ont bien montré que l'influence directe, * verticale » dirions-nous, des mass média sur l'individu est faible. Contenu brut et source renforcent les attitudes socialement prévalentes. Les effets (changements d'opinions, processus de décisions) apparaissent surtout comme le fruit d'un travail d'influences qui s'exercent « horizontalement » parmi le groupe auquel appartient l'individu. La publicité et les professions annexes ont bien compris cette réalité, et l'importance extraordinaire qu'ont prise aux Etats-Unis les « Public Relations », qui s'ajoutent aux études de motivations, démontre sans conteste que les professions qui cherchent à tout prix l'efficience, « l'effet », ont su s'adapter aux découvertes de la science sociale. Il peut en résulter une situation nouvelle qui autorise peut-être un pessimisme nouveau... L'étude des effets a été abordée sous bien des aspects. Envisageons tout d'abord les effets économiques et sociaux les plus frappants. La plupart des études concernent la plus récente télévision, vu la période envisagée au cours de ce bref survol. Effets foudroyants dans le domaine de la publicité : en l'espace de dix ans la publicité à la télévision est passée aux Etats-Unis de 0 à un volume de 1 milliard de dollars annuellement. En Angleterre la télévision commerciale (ITA) passe de 1955 à 1958 de 3,5 millions de livres sterling de déficit à 55 millions de livres de bénéfices. Citons le mot du directeur de la chaîne de télévision écossaise qui s'écriait : « La télévision commerciale équivaut à l'autorisation accordée à des particuliers d'imprimer leurs propres billets de banque ! » Que la publicité à son tour influence la télévision, cela va de soi. Nous avons indiqué l'influence qu'avait l'introduction de la TV sur la fréquentation des cinémas. La radio, elle, s'est de plus en plus spécialisée dans la musique qu'on peut écouter en vaquant aux soins du ménage, ou 24

RADIO, TÉLÉVISION ET ÉTUDE DES COMMUNICATIONS DE MASSE

en automobile ; et elle a changé la répartition de ses horaires d'émissions pour compléter, plutôt que concurrencer, les émissions télévisées. Mais la lecture ? (120, 391, 398, 411, 416, 440). Bogart qui a étudié le problème dans toute sa complexité en réunissant bien des enquêtes aux résultats parfois contradictoires faites sur ce sujet, estime que, s'il y a diminution de la lecture des romans ou livres de fiction, il y a augmentation de la circulation des livres techniques et scientifiques, effondrement des magazines de dernière catégorie, excellente tenue des magazines de haut niveau culturel, maintien des quotidiens. Bilan somme toute assez positif. Les études anglaises donnent des avis plus pessimistes en ce qui concerne la vitalité de la lecture en Grande Bretagne face à l'invasion de la télévision. Encore que la réconfortante constatation américaine concernant la santé particulièrement florissante des journaux de prestige se recoupe parfaitement avec les études britanniques. En France et en Allemagne le phénomène télévision semble trop récent et trop loin de son point de saturation pour que l'on tire des conclusions à propos de ses conséquences. Les effets de la télévision sur la vie familiale inquiètent particulièrement les esprits et suscitent des études un peu partout (388, 406), plus particulièrement de la part des éducateurs (413, 414) et des groupes religieux (458). L a télévision stimule-t-elle les échanges familiaux ou bien, — c'est l'opinion la plus répandue — , parle-t-on des émissions comme de la pluie et du beau temps ? L a controverse bat son plein. Toujours est-il que pendant la période qui suit l'acquisition d'un poste (six mois, un an, parfois plus) la famille sort moins. L a vie de relations s'en trouve appauvrie. Belson (384, 385, 386) conclut à un rétrécissement des intérêts en étendue comme en intensité, mais qui tend à se résoudre après cinq ou six ans. Cependant dans certains domaines au contraire il y a stimulation des intérêts et on va toujours et même davantage aux manifestations sportives et aux concerts. Certains analystes ont découvert que la télévision influence davantage les adultes que les enfants (469). Pourtant c'est surtout autour de ceux-ci qu'études et querelles se sont multipliées. Il suffit de se rappeler quelques données comme l'enquête de Gould (89) à la Stampford High School établissant que les enfants fréquentant cette école consacrent hebdomadairement un temps égal à la classe et à la télévision (27 heures) ; ou bien les remarques de H. Himmelweit constatant qu'après 22 heures, le tiers des enfants de 13 à 14 ans regardent encore la télévision, — pour comprendre l'attention inquiète qui a suscité tant d'études. On a recherché

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REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

quels étaient les enfants qui regardaient le plus la télévision. Le statut social et le niveau d'instruction de la mère, le quotient intellectuel des jeunes téléspectateurs, les prédispositions psychologiques et le degré de frustration des enfants ont été envisagés. Les effets provoqués par diverses émissions ont été plus particulièrement étudiées. Freidson y ajoute une dimension nouvelle quand il étudie les effets des mass média sur les enfants polono-américains (409) et qu'il affirme qu'ils ne peuvent être compris qu'en référence avec le milieu d'origine, et qu'ainsi ils varient d'une communauté à l'autre. On peut mentionner aussi les travaux nés de l'inquiétude que provoque ici et là l'extension de la délinquance juvénile, certains étudiant plus particulièrement les probabilités du rôle joué par la télévision dans ce phénomène. Autre champ promis aux effets de la radiotélévision, autre domaine où l'angoisse et la curiosité scientifique ont provoqué de multiples études : l'impact de la radio et de la télévision sur la vie publique, sur la vie politique. Dans The People's Choice, Lazarsfeld et Kendall (345) avaient déjà déterminé que, au cours d'une campagne électorale présidentielle aux Etats-Unis, la radio semblait s'être montrée plus persuasive que l'imprimé. Mais elle n'agissait que très faiblement en tant que modificateur d'opinion. Résultats confirmés, lors de la campagne de 1952, par Janowitz et Marwick (426) qui constatent que les groupes primaires sont pratiquement hors d'atteinte des média. Seule une faible frange d'individus soumis à des pressions conflictuelles au sein de leurs groupes se tournent vers les mass média. Simon et Stern (465) qui étudièrent les attitudes des électeurs qui regardèrent ou ne regardèrent pas la télévision pendant la même campagne électorale concluent à l'inexistence de l'influence de la télévision sur le choix du candidat. Cependant on ne doit pas oublier que des expériences aussi extravagantes que celle étudiée par Cantril, Gaudet et Herzog (« The Invasion from Mars ») laissent supposer que, dans des situations exceptionnelles de crise, l'impact de la radio peut être plus fort que l'influence du groupe. De même il est bon de mentionner à nouveau l'étonnante découverte de 1'« effet boomerang », dont un exemple étudié par Berlo et Hideya démontre qu'une émission satirique de radio destinée à ridiculiser McCarthy avait provoqué une réaction de sympathie pour McCarthy (389). K. Lang et G. Lang ont souligné d'autres aspects des effets de la télévision sur la vie politique : effets sur les hommes politiques eux-mêmes, et la perception qu'en ont les téléspectateurs (433) ; effets sur la partici26

RADIO, TÉLÉVISION ET ÉTUDE DES COMMUNICATIONS DE MASSE

pation aux événements politiques, que le public tend à préférer suivre sur l'écran de la télévision, malgré la distorsion du spectacle télévisé par rapport à la réalité. Nous touchons là au domaine de ce que Demant appelle les « influences inintentionnelles de la télévision » (403). A ces constatations assez pessimistes répondent des observations encourageantes, comme l'étude de Tannenbaum qui montre que les débats du Congrès sont mieux compris depuis qu'ils sont retransmis par la télévision (471). Mais c'est dans la mesure où la recherche s'est penchée sur l'étude des processus d'influence des média audiovisuels qu'elle nous apporte la moisson la plus riche d'études importantes. Outre les nombreux travaux de Hovland et de ses collaborateurs que nous avons déjà mentionnés, les œuvres de Klapper, de Lazarsfeld et ses collaborateurs, de Merton, demeurent l'apport capital. Schramm a fait la synthèse de ces lois de l'impact sur le public (68, 70). Signalons que c'est en Angleterre qu'ont été effectuées, durant la période même de l'invasion par la télévision, les études les plus fines sur ses effets. Dans son livre « Télévision and the Child », Hilde Himmelweit compare deux groupes d'enfants dont l'un, composé d'enfants chez qui il n'y a pas de télévision, sert de groupe témoin. Non seulement elle fait justice aux opinions extrêmes les plus couramment répandues — optimistes ou pessimistes — sur l'influence de la télévision sur les enfants, en répondant à chacune par une enquête fouillée ; mais encore les données que l'équipe de la fondation Nuffield avait recueillies et analysées, tant sur les contenus des diverses émissions que sur le public envisagé, lui permettent de faire constamment des corrélations particulièrement intéressantes. Les rapprochements, par exemple, entre les aspirations et rêves des enfants concernant leurs professions futures et la présentation à la télévision des divers types professionnels sont pénétrants et pleins d'enseignements. D'autre part une méthodologie originale a été mise au point par Belson en combinant les méthodes de recherches quantitatives de la sociologie empirique et les procédés de mesure psychologique. Il parvient à une analyse très fine des différences d'attitudes entraînées par la possession d'un poste de télévision chez les adultes. H trouve des modifications importantes (385, 386, 387). Cependant la recherche américaine dans son ensemble tend à considérer que sa découverte la plus importante, celle qui, selon Janowitz et Schulze, 27

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

éclipse toutes les autres, c'est que les effets sont maigres, ou du moins concernent l'immédiat, et peuvent être groupés dans une « sociologie de l'action » (Lazarsfeld), de l'action à court terme, souligne-t-on. On donne aussi aux Etats-Unis ime autre explication du peu d'effets importants des mass media : c'est que le groupe émetteur — et le contenu des émissions s'en ressent — est de tendance conservatrice, peu favorable au changement. Les consommateurs eux-mêmes, suivant en cela la loi de résistance aux dissonances de Festinger, ont tendance de surcroît à opérer ime sélection parmi ces messages conformistes, sélection qui tend à l'harmonie avec les habitudes acquises et les règles du groupe auquel ils appartiennent.

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C H A P I T R E II

Radio, télévision et sociologie de la culture

Nous avons passé en revue, au cours des chapitres précédents, une série de travaux marqués par l'empirisme, le souci du quantitatif et du concret. Nous avons suggéré que ces travaux, en revanche, ignoraient la catégorie de la totalité, et se méfiaient de la perspective historique. Les travaux que nous envisagerons dans cette seconde partie ont des caractéristiques opposées. Très divers par leurs points de départ, les préoccupations qu'ils traduisent et les méthodes employées, ils se réfèrent tous, explicitement ou non, à la culture envisagée comme un système de projets de vie, ou de genres de vie, et comme un héritage de l'histoire. Les communications de masse ne sont plus alors considérées sous un angle de vue purement analytique, mais comme faisant partie — même si le domaine étudié est très étroit — d'un complexe de relations dont elles ne peuvent être détachées que par abstraction. Tandis que les études groupées au premier chapitre caractérisent plutôt l'Amérique, celles qui suivent sont caractéristiques de l'Europe. Sans doute cette séparation n'a-t-elle pas la rigueur d'une frontière. Mais, bien que la radio et la télévision tendent à avoir la même place en Amérique et en Europe occidentale, c'est un fait pourtant que des milieux culturels différents influencent différemment les études. La majorité des sociologues américains ont une attitude positive par rapport à la société américaine qu'ils envisagent de l'intérieur, en techniciens de la chose sociale. En matière de communication de masse ils peuvent suggérer avec véhémence — et c'est chose fréquente — des réformes sur tel ou tel point, le maître mot de leur travail demeure néanmoins l'adaptation. En Europe la majorité des sociologues contestent la société dont ils font partie — mais que souvent ils considèrent « de l'extérieur ». Qu'ils soient 29

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

de tendance révolutionnaire ou évolutionniste, qu'ils étudient les communications de masse ou tout autre domaine, leur idée maîtresse consiste à préconiser un changement très ample. Alors que la recherche américaine produisait de nombreux ouvrages analytiques — résultats souvent de vastes enquêtes — sur la radio et la télévision, il n'en était pas de même en Europe où chaque chercheur, non seulement travaille le plus souvent seul ou presque, mais encore ambitionne, quel que soit son point de départ, d'embrasser l'ensemble de la réalité sociale. Il y a peu de travaux significatifs en Europe sur la radio et la télévision, comme nous avons pu le constater au cours du survol rapide auquel nous venons de nous livrer. Ce sont d'ailleurs, dans presque tous les cas, de simples essais, riches en idées sans doute, mais en même temps brefs, ne faisant qu'esquisser une démonstration. Pour avoir bien des traits communs, ces essais n'en diffèrent pas moins par les préoccupations qu'ils révèlent. Giinther Anders (492) en Allemagne, Georges Friedmann (30) en France, partent l'un et l'autre de l'idée que « la machine donne congé à l'homme » (Friedmann). Assez frappant, le raisonnement d'Anders est cependant peu nuancé et ses conclusions sont nettement pessimistes. Pour lui la télévision a créé le type de 1'« ermite de masse ». Elle livre à domicile, en tant que marchandise, le spectacle du monde, mais ce n'est un monde ni réel, ni illusoire, ni vraiment présent, ni vraiment absent : en quelque sorte un monde « fantôme » qui cependant moule la pensée et le comportement du spectateur purement passif. Sur le même thème de la télévision et de la radio, cette fois, engendrant passivité et absence, Friedmann porte un jugement moins schématique. Il part, comme Anders, de la technique, et touche aux thèmes plus généraux, mais c'est la méthode qu'il convient ici de souligner : souci de s'appuyer sur des études empiriques pour montrer par exemple qu'il s'agit en réalité d'un processus complexe, d'une véritable dialectique présenceabsence, passivité-activité. Partant des thèmes et des modalités de la culture de masse en général, en tant que contenu de l'ensemble des média, Morin (523) montre que pour répondre à des besoins précis des hommes de notre époque, la radio s'est musicalisée, cependant que le cinéma s'orientait vers la fiction. C'est que la musique satisfait, plus que tout autre art, un besoin de magie. Mais il ne faut pas perdre de vue que les besoins des hommes sont aliénés par 30

RADIO, TÉLÉVISION ET SOCIOLOGIE DE LA CULTURE

leur vie actuelle et qu'à la radio la musique doit être envisagée comme une denrée soumise à la loi du marché. C'est cependant le phénomène de la « vedettisation », qu'il est le premier à avoir décrit, et l'inflation romanesque et érotique caractérisant la culture de masse qui préoccupent en premier lieu E. Morin. Mais ces phénomènes, s'ils colorent également les programmes de radio et de télévision, marquent surtout le cinéma et la presse à grand tirage. C'est le drame bourgeois qui caractérise la télévision, médium du milieu familial, et c'est à lui que s'attache T . Adorno dans un pénétrant article. L'effet sur le public est obtenu par ce que Adorno appelle « une psychanalyse à l'envers ». En des exemples saisissants, il montre comment la signification apparente du drame télévisé couvre une autre couche de significations dont elle est assez nettement séparée. Cette superposition correspond aux différentes couches formant la personnalité humaine et que la psychanalyse essaie de pénétrer. Mais alors que la psychanalyse tente de guérir les infantilismes qui empêchent l'épanouissement de la personnalité, le drame télévisé, par son processus de « psychanalyse à l'envers », flatte ces infantilismes (489, 490). L e pouvoir de manipulation ainsi acquis est mis au service d'un contenu d'apparence réaliste qui masque le conformisme, les stéréotypes, la simplification de la réalité. L'important est que les stéréotypes, aujourd'hui, ont changé de rôle : apparemment ils mettent de l'ordre dans un monde devenu opaque, incompréhensible, mais il devient de plus en plus improbable qu'ils puissent jamais permettre de vérifier ce qu'ils couvrent. Nous pourrions citer à nouveau ici l'ouvrage de M. Gorham sur « L a radio et la télévision depuis 1900 » (180) qui permet bien de constater une fois de plus qu'il n'y a pas d'histoire particulière. C'est dans leur époque qu'il faut placer et évaluer radio et télévision. Des faits par ailleurs connus prennent alors un relief singulier. Les messages émis par la radio et la télévision ont souvent été envisagés à partir de l'un de leurs aspects seulement : aspect esthétique, éducatif, aspect informatif dans les études d'opinion, aspect divertissement enfin dans la sociologie des loisirs. Il est certain qu'il existe aux Etats-Unis de nombreux travaux traitant de ces aspects. Mais le plus souvent ils sont intégrés, conformément à l'esprit de spécialisation qui anime la recherche, à des études quantitatives sur l'éducation des adultes, les habitudes de loisirs, etc. Par contre les 31

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

travaux sociologiques européens, tout en se distinguant les uns des autres par la perspective dans laquelle ils se placent, se rejoignent tous dans le souci d'embrasser la totalité du social. Sous l'angle de vue esthétique-sociologique, citons quelques unes des idées émises au Congrès International sur les aspects sociologiques de la musique à la radio (Paris 1954). E. Souriau (540) (France), et René Kônig (Allemagne) soulignent le rôle que de tous temps a joué la musique dans la vie sociale : rôle dans le travail, ou dans la guerre. C'est souvent par la musique que s'est exprimé de la manière la plus profonde et la plus durable le génie — Etienne Souriau dit « l'âme » — de tel ou tel groupe. C'est avec la radio que cette présence musicale, après avoir connu une éclipse, revient dans la vie quotidienne. Mais un fait pourtant mérite d'être mentionné, qui va dans le sens d'une thèse de la passivité engendrée par les mass média : beaucoup moins nombreux sont ceux qui apprennent à jouer d'un instrument de musique. Th. Caplow (U.S.A.) regrette que la musique ait disparu, et c'est un effet de la radio, des différents groupements autrefois autonomes du point de vue culturel. Morin note cependant que des particularismes subsistent, et il se réfère aux symboles, qu'il oppose, du piano et de l'accordéon (528). En matière de sociologie des loisirs les recherches de Dumazedier en France présentent une originalité dans la mesure où l'auteur rapproche étude des loisirs et éducation populaire, le tout devant se résoudre en un mouvement de participation à la chose publique. Dumazedier part d'une analyse globale du loisir, lequel se trouve au cœur même de la culture vécue par des milliers d'hommes, et entretient des rapports multiples et subtils avec les problèmes du travail, de la famille et de la politique. Actuellement les loisirs, et avec eux les biens culturels fabriqués industriellement, sont subis passivement alors qu'il serait possible, par une prise de conscience, de prendre en mains son temps de loisirs. C'est un peu ce qui ressort de l'expérience des téléclubs en milieu rural (505, 506, 507, 533). Lorsqu'il y a réunion de téléclub dans l'un de ces villages de l'Aisne (téléclubs que Dumazedier a contribué à créer) tout est passé en revue et chaque élément du programme télévisé peut être point de départ d'une discussion. Une collaboration s'est établie entre les téléclubs et la R.T.F. (l'UNESCO étant également partie prenante) et une série d'émissions intéressant le village a été mise au point. Les discussions, — animées par les instituteurs du village, — que ces émissions ont suscitées, compte tenu du fait qu'elles pouvaient être interprétées à la lumière d'une expérience 32

RADIO, TÉLÉVISION ET SOCIOLOGIE DE LA CULTURE

spécifique, ont créé ou renforcé des liens de coopération entre les cultivateurs. Ainsi, groupée autour du plus moderne des instruments de culture de masse, la communauté villageoise, ce très vieux groupe primaire, se renouvelle (363, 525). D'autre part il convient de signaler les travaux de la « minorité » américaine : sociologues se rattachant plus ou moins à des écoles européennes, et qui, minoritaires dans leur pays, n'en forment pas moins, de manière absolue, un groupe important. Le problème des mass média est abordé dans plusieurs ouvrages traitant de façon globale de la sociologie américaine. Citons ici « La foule solitaire » de D. Riesman (531), et « L'Homme de l'Organisation », de William Whyte. D'une très grande originalité de facture et de pensée, l'essai de David Riesman retrace les avatars de l'homme vivant en société, plus particulièrement en milieu anglo-saxon ou américain, depuis quelques siècles. Après avoir été très longtemps dirigé par la tradition (« tradition directed »), il devint, et plus particulièrement dans la société américaine puritaine du siècle dernier, dirigé par sa propre conscience (« inner directed «). Enfin, dans la phase actuelle, l'homme est un être dirigé de l'extérieur, dirigé par les autres (« other directed ») : or, outre que cela implique la grégarité et l'importance jouée par le groupe des « pairs », (« peer group ») être dirigé de l'extérieur, par les autres, signifie subir l'influence des mass média. W. Whyte de son côté souligne avec force le caractère conformiste du contenu des mass média dont l'idée maîtresse est adaptation, acceptation de ce qui existe. La représentation des traits conflictuels de la société américaine est soigneusement évitée dans le drame télévisé, dont le réalisme demeure fictif. Par contre, en manière de compensation, et sous une forme de violence, le conflit marque les œuvres de fiction pure comme certains courts métrages ou films policiers. Notons également quelques essais qui, se préoccupant de manière générale des mass média, intéressent également la radio et la télévision. Bernard Rosenberg (532) et Dwight MacDonald (48) insistent sur la gravité du fait que le flot de messages déversés par les mass média peut être absorbé sans effort. Si c'est Richard III que l'on donne à la télévision, et c'est vrai que la pièce a alors plus de spectateurs en une soirée qu'elle n'en a eus 33

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

depuis sa création, combien de spectateurs n'abordent pas cette œuvre comme ils s'apprêteraient à consommer n'importe quel « Kitsch », n'importe quel sous-produit culturel de toc ? Aussi, semble-t-il, « nulle forme d'art, nulle forme de savoir, nul système d'éthique n'est assez fort pour résister à la vulgarisation. Une sorte d'alchimie culturelle les transforme tous en la même pâle monnaie courante » (Rosenberg, in n° 532, p. 6). Cette faculté de tout homogénéiser est la véritable faiblesse des mass média. Dans un essai dont l'ampleur de vues est remarquable, Léo Lowenthal montre que les problèmes posés aujourd'hui par les mass média sont en fait anciens, et il s'en réfère dans une analyse sociologique et historique du divertissement et de ses aspects évasion-identification à Pascal et à Montaigne. Pour Lowenthal un art populaire est possible dans certaines conditions, et il cherche comment pourraient se fondre art et culture de masse (521). C'est probablement Dallas Smythe qui, parmi les sociologues américains, envisage de la manière la plus profonde les domaines propres de la radio et de la télévision. Nous avons apprécié déjà l'importante analyse quantitative de contenu qu'il a dirigée, au cours de laquelle il a émis tant d'hypothèses et de suggestions pénétrantes sur les programmes de télévision américaine. Smythe remarque que la radio et surtout la télévision modifient pour l'usager l'idée qu'il peut se faire du temps (72). La télévision monopolise le temps, qu'elle uniformise tout en l'émiettant. Les réseaux de télévision et de radio vivent de la vente du temps, qui est le temps des spectateurs, et dans cet ordre d'idées, d'innombrables enquêtes donnent les horaires d'écoutes. Commercialement cette vente est honnête, et les spectateurs ne manquent pas le rendez-vous. Mais ce temps, si long qu'il n'est dépassé que par le temps passé au travail, est le même pour tous, uniformisé pour les différents groupes sociaux, voire les différentes classes d'âge, et tendant vers la même tonalité, qu'il soit consacré, par le truchement du petit écran, à la politique ou à un service religieux. Et ce temps, gagné sur le travail, donné aux réseaux de télévision, homogénéisé, se voit aussi émietté, réduit à un présent sans passé et virtuellement sans avenir, du fait même que les messages diffusés valent pour l'instant, se ressemblent, et se renouvellent continuellement et de façon certaine. Smythe met cet émiettement du temps en rapport avec la tradition américaine, laquelle consiste justement à n'avoir pas de tradition pour être libre en vue de l'action : intention qui se retourne en quelque sorte contre elle-même, l'action n'étant pas possible sans la durée. 34

C H A P I T R E III

Vers une radiotélévision intégrée ? Le cas de la République Démocratique

Allemande

Il n'y a pas à l'Est d'étude sociologique sur la radio et la télévision, et le concept même de communications de masse n'y est pas employé. Il n'y a guère non plus, rappelons-le, de science sociologique autonome. En revanche on peut trouver de nombreux écrits traitant des aspects sociaux de la radio et de la télévision, émanant pour la plupart d'organisations politiques, syndicales, culturelles, ou encore d'organisations d'auditeurs ou de téléspectateurs. En R.D.A., — c'est, nous l'avons noté, le seul pays de l'Est que nous étudierons directement — les écrits sur la radio et la télévision sont marqués par le souci d'un lien réel entre le groupe émetteur et le public. Mais en même temps il est posé avec beaucoup de netteté que radio et télévision sont au service de l'accomplissement du plan, qui, on le sait, est non seulement économique mais aussi culturel, dans l'acception la plus large. C'est entre les deux termes de cette proposition que varie l'orientation de la radiotélévision. Le programme est nettement plus politique qu'à l'ouest. En 1959, 63% des pièces diffusées à la radio d'Allemagne Orientale étaient consacrées aux « problèmes de la construction socialiste en République Démocratique Allemande, ainsi qu'au danger militariste fasciste en République Fédérale » (Journalistisches Handbuch, 1960, p. 117). Mais la musique légère ne manque pas non plus : en 1959 le programme musical représentait 67% des émissions, et plus de 61% de ce programme était occupé par la musique légère. Suivant les moments c'est l'aspect politiqueéducation qui prend le dessus, ou l'aspect divertissement. Mais, à bien chercher, tout concourt, dans l'esprit du groupe émetteur, à l'unité. Le divertissement a pour but de maintenir le contact avec le public, faute de quoi la tâche assignée par le plan à la radiotélévision, — tâche en somme 35

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

de transformation des habitudes de vie des hommes — ne pourrait être accomplie. Comme dans tous les pays industriels, c'est la télévision qui, en Allemagne de l'Est, retient en premier lieu l'attention. C'est vers l'organisation des téléspectateurs que s'orientent les milieux dirigeants du pays. Il existe des cercles de téléspectateurs dans de nombreuses usines ainsi que dans les coopératives agricoles. Des réceptions collectives sont organisées, et notamment des discussions sur les programmes, auxquelles participent, dans la mesure du possible, des délégués des postes émetteurs. Ce souci d'associer le public le plus directement possible à la vie des media rappelle la part très importante laissée dans la presse aux lettres des lecteurs. De même les téléspectateurs fournissent — comme les groupes de cinéastes amateurs — des correspondants locaux à la télévision. Ceux-ci à leur tour s'intègrent à tout un système, un mouvement de correspondants des moyens d'information : les « Correspondants du Peuple » qui, eux aussi, organisent des réunions, des conférences, et s'expriment dans des publications spéciales. Face à cette organisation du public, on trouve une organisation des groupes émetteurs. Il existe dans les principales villes de la République Démocratique Allemande des « Autorenkollektive », collectivités d'auteurs qui, pour la radio par exemple (mais il en existe également pour la télévision) réunissent compositeurs et écrivains, et ont pour but de « faire progresser le lied socialiste, le lied d'actualité, et le song » (Journalistisches Handbuch, 1960, p. 116). Des groupes analogues ont également été organisés pour la musique de danse. Radio et télévision présentent donc à l'Est et à l'Ouest des traits différents. Certes, à la tendance occidentale de poser la société comme une « société classe moyenne » unifiée, répond à l'Est la « société unifiée des travailleurs », dont l'ouvrier d'industrie est le symbole. Mais si, à l'Ouest, radio et télévision s'adressent en premier lieu à cette « classe moyenne généralisée » — assez abstraite —, ce qu'elles considèrent, c'est l'aspect loisir-divertissement, et non l'aspect travail, et elles épousent la volonté de cette classe de tourner le dos au monde du travail et à la « grande société » incompréhensible. Comme tous les mass media, radio et télévision, à l'Ouest, consacrent et renforcent la séparation entre vie publique et vie privée, vie de travail et vie de famille. 36

V E R S UNE RADIOTÉLÉVISION INTÉGRÉE ?

A l'Est par contre, par leurs programmes, leur organisation du public et des groupes émetteurs, radio et télévision se posent explicitement comme prolongement du monde du travail et particulièrement de l'usine. Si elles représentent également le loisir, ce n'est pas comme à l'Ouest par opposition au travail, mais comme complément de celui-ci. Sans doute faudrait-il pousser plus loin l'analyse et les ressemblances apparaîtraient alors plus nombreuses entre l'Est et l'Ouest. Le loisir, prolongement du travail, la radio et la télévision, éléments d'un ensemble à la fois harmonieux et ferme, tendant vers le progrès et l'unité, — tel est bien le tableau brossé au niveau des compte-rendus annuels sin: le plan ou les rapports au Congrès et au Parti. Il ne nous appartient pas d'examiner le caractère véridique de ce tableau. Mais il y a un autre niveau d'analyse, celui des écrits de la base, en l'occurrence les rapports de réunions de téléspectateurs ou des conférences de « Correspondants du Peuple » : l'examen attentif de ces écrits, — examen qui reste à faire — offrirait probablement une autre vue de la réalité où l'on verrait que le public, comme à l'Ouest, opère une sélection parmi les émissions, et qu'il fuit ce qui, de trop près, rappelle la « grande société », et particulièrement la politique. Ainsi est-ce le double souci de garder contact avec le public et de l'influencer qui caractérise la radio et la télévision de l'Est. Action et « feed. back » sont prévus et en même temps plus organisés qu'à l'Ouest. Mais sous cet angle également le système de l'Est n'est pas sans rappeler certains traits de la radio et de la télévision occidentales. Dans ce domaine, comme dans d'autres, l'Est présente sous ime forme plus accomplie ce qui à l'Ouest n'est qu'ébauché. En l'absence d'études sociologiques significatives en provenance des pays de l'Est nous mentionnons dans notre bibliographie des publications qui ressortissent à des genres différents : en premier lieu des articles ou documents dont les auteurs sont des personnalités de l'Est, donnant des indications d'ordre général sur l'étendue, le fonctionnement et les programmes des radios et télévisions de leurs pays (555, 556, 559, 560, 567, 568 . . . ) ; quelques critiques des émissions orientales ou informations documentaires dont les auteurs sont occidentaux (558, 561, 562, 571, 578) ; enfin l'œuvre d'Alexander Inkeles, entièrement consacrée à la radio soviétique, dans l'esprit de la recherche expérimentale américaine (563, 564, 565). En ce qui concerne l'Union soviétique, que nous n'avons pu étudier 37

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

dans le cadre de ce rapport, nous rappelons qu'à défaut d'études proprement sociologiques sur la radio et la télévision on peut trouver une grande quantité d'articles de description et d'explication dans la grande presse soviétique et dans les revues Radio et Télévidinié. Le 7 mai étant le « jour de la radio », aux alentours de cette date on est assuré de lire de très nombreux écrits relatifs à la radio dans tous les organes de presse. D'autre part il serait intéressant de faire un relevé des travaux terminaux des étudiants des Facultés de Journalisme : quelques unes de ces treize facultés, en particulier celles de Moscou, de Léningrad, et de Kiev, préparent une partie de leurs étudiants à une spécialisation vers la radio ou la télévision. Des thèses soutenues en fin d'études par certains de ces élèves pourraient fournir une matière fort intéressante à une étude de la radio-télévision soviétique.

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C H A P I T R E IV

Radio, télévision et Tiers Monde

Peu élaborées et peu nombreuses sont les études sur la radio et la télévision dans les pays sous-développés. Des éléments statistiques, extrêmement approximatifs, ont été rassemblés par l'UNESCO, d'où il ressort que sur des territoires peuplés de près de deux milliards d'hommes, la densité des postes de radio et de télévision est inférieure à 5 pour 100 habitants. Mais ces chiffres mêmes sont peu significatifs : dans des pays comme le Tchad (581), il n'y a qu'un poste de radio pour 5.000 habitants, et encore conviendrait-il de compter à part les couches évoluées des villes. En Inde la répartition des postes récepteurs de radio est tout aussi déséquilibrée, et le nombre moyen de postes par habitants ne donnerait aucune idée de la disproportion existant entre les villes, soumises au flot des communications de masse, et les villages, qui groupent 85% de la population du pays, et qui, souvent, ignorent jusqu'à l'existence de la radio. La télévision, extrêmement peu répandue dans le Tiers Monde, n'entre pratiquement pour rien dans les statistiques. Toutefois de très nombreux villages du Tiers Monde — il s'agit, ne l'oublions pas, d'un monde essentiellement rural — possèdent au moins un poste de radio. Quels programmes offre-t-on à ces hommes formés par des cultures si différentes de celle où est née la radio ? Qui sont les hommes qui contrôlent ces postes émetteurs et quels sont leurs objectifs ? Plus largement enfin, quelle est la confrontation entre ces hommes encore engagés dans des structures traditionnelles, et la radio, moyen de communication de masse ? A ces questions il a été apporté jusqu'ici peu de réponses. Cependant des transformations extraordinaires sont à attendre de cette incursion soudaine des moyens audiovisuels, expression nouvelle d'une civilisation nouvelle que l'on pourrait appeler post-scripturale, dans des sociétés encore toutes gouvernées par la tradition. Ces moyens audio39

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visuels, qui, pour nous, représentent le fruit de la technique qu'a permis notre civilisation après des siècles, comment s'insèrent-ils dans des cultures traditionnelles souvent non scripturales ? Quelle révolution, dont nous n'avons pas idée, peut en surgir ? Quelle accélération du processus de socialisation ? Daniel Lerner a abordé ces problèmes dans son ouvrage consacré au Proche-Orient, The passing of traditional society (591). Il y fait ressortir le rôle prépondérant — rôle d'« opinion leader » — joué dans la communauté villageoise par celui qui détient les moyens de communication, celui qui sait lire le journal, celui qui possède la radio, celui qui a les clés de la porte sur le monde, — le « gate-keeper ». Dans un village grec qu'étudiait Stykos (354), ce rôle de leader de l'opinion était dévolu à l'instituteur, seul dans la communauté à posséder un poste de radio. Cependant le problème est encore plus complexe du fait que, dans la plupart des pays du tiers-monde, la radio, comme le soulignent Mathur et Kapur à propos de l'Inde, doit faire face à trois objectifs : préserver les valeurs culturelles indigènes, éduquer, et informer. Comment ce dosage est-il accueilli et consommé par les populations auxquelles il est destiné ? Hirabayashi et Fathallah El Khatib (590) ont tenté d'analyser l'écoute de la radio dans un village égyptien. Ils ont comparé les attitudes des personnes qui écoutaient la radio, — la moitié de la population, — et des autres. Ils ont ainsi mis en évidence la multiplicité des sources de l'information dans la communauté et la part exacte qui revenait à la radio. Enfin ils ont constaté que les préférences pour telle ou telle sorte de programme s'établissaient suivant une échelle qui dépendait du niveau d'instruction des auditeurs : les illettrés préféraient à tout coup les programmes traditionnels (lectures du Coran et musique arabe) alors que les personnes plus instruites faisaient entrer en tête de leurs choix les informations, ou des produits culturels exotiques comme la musique occidentale. Les groupes émetteurs, qui ont à remplir la triple tâche dont nous parlions plus haut dans les pays sous-développés, étaient, il y a une douzaine d'années, en grande majorité européens. Les postes émetteurs étaient alors beaucoup moins nombreux qu'aujourd'hui. Ils sont actuellement nationaux pour la plupart. Les dirigeants, les programmateurs de postes de radio, sont cependant formés à l'européenne, et, au sein de la société de leur pays, ils font partie de la mince couche « évoluée » sur laquelle repose le mouvement de modernisation. Et c'est à ce mouvement de modernisation dont l'ambiguïté est la marque, bien plus qu'aux pays sous40

RADIO, TÉLÉVISION ET TIERS MONDE

développés eux-mêmes et à leurs caractères d'ensemble, que la radio s'adapte. Ainsi la radio participe-t-elle aussi à la désintégration des cultures traditionnelles et à leur remplacement, souvent, par ce qu'il y a de plus douteux dans la culture des mass media. Mais c'est aussi la radio qui souvent a assuré l'éducation de base (589), c'est la radio qui par exemple a aidé les villageois africains à comprendre que la lèpre se soigne. Il est des exemples qui prouvent que la radio, tout en servant la modernisation, est susceptible de devenir un moyen d'expression pour ce qu'il y a de meilleur dans la culture traditionnelle. Citons en Afrique (601) le cas du « poste émetteur de brousse » de Garoua au Cameroun, où les griots et les troupes de théâtre traditionnelles tiennent une place de choix, où les élèves de l'école régionale, s'accompagnant d'instruments fabriqués par eux-mêmes, racontent en français et en vernaculaire leur vie et la vie de leur village. Citons surtout en Inde (593) l'expérience du Tate Institute de Bombay qui organisa une tribune radiophonique rurale dans la région de Poona : série de vingt émissions, à contenu éducatif, mais où prédominait l'expression artistique traditionnelle. De telles émissions, à la fois ouvertes sur le monde moderne et enracinées dans l'histoire du pays, ont eu — un volume édité par l'UNESCO le prouve — les plus heureux effets (589). D'autre part on ne saurait trop souligner l'importance du rôle joué par la radio tout au long du processus de transformations politiques et sociales qui a accompagné le développement des mouvements nationalistes afroasiatiques de ces dernières années (586). Le contrôle des ondes a très vite représenté un objectif primordial. Qu'on se rappelle seulement la lutte qui s'est tout de suite déroulée au Congo ex-belge pour le contrôle de l'émetteur de Léopoldville. Mais ce rôle historique se double vite d'un rôle culturel et social d'autant plus important que les émissions atteignent un public qui s'est passionnellement attaché à leur existence et à leurs significations. Ainsi le rôle joué par les radios arabes — et particulièrement égyptienne et tunisienne — dans les conflits maghrébins mériterait à lui seul des études. F. Fanon le note lorsqu'il cherche à retracer les profondes transformations de la société algérienne durant des années de luttes. J. Lacouture souligne également la part vivante qu'a prise la radio au Maroc depuis la crise qui a amené l'indépendance du pays. Des étudiants marocains tentent actuellement de combler le vide de la recherche en ces matières en pros41

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pectant divers domaines d'études, comme par exemple l'influence de la radio sur l'émancipation de la femme. Tout dans l'étude des moyens audio-visuels en pays sous-développés est donc susceptible d'amener des découvertes singulièrement importantes. L'origine et la formation de ceux qui contrôlent et réalisent les émissions sont d'autant plus déterminantes qu'en général ces pays se trouvent soumis à un autoritarisme simplifié par le développement limité des réseaux de communication de masse qui demeurent le monopole du gouvernement, après avoir été souvent, en situation coloniale, le monopole du gouverneur. L'étude des programmes y offre toutes les possibilités, dans le choc des civilisations, des traditions culturelles indigènes et des appels du modernisme, dans les difficultés linguistiques de communiquer — en Inde et en Afrique Noire par exemple. Quant aux études d'audience, elles permettent des constatations profondément originales du fait de l'existence, prépondérante souvent, de l'écoute collective sur l'écoute à domicile, et du système des communications interpersonnelles qui régit encore la circulation de l'information.

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CHAPITRE V

Addendum 1962-1964

Cette revue des études relatives à la radio et à la télévision avait été terminée au début de 1962 et diverses circonstances en ont retardé l'impression. Si, à l'époque, nous étions déjà conscients de son insuffisance, en 1965 son retard sur l'actualité de la recherche apparaîtrait encore bien plus flagrant. Aussi avons-nous pensé qu'un addendum à notre bibliographie s'avérait indispensable. Mais rajouter seulement des titres récents ne rendrait pas justice aux efforts de renouveau dont la recherche en sociologie de la radiotélévision a fait preuve depuis trois ans. Quelques remarques supplémentaires s'imposent. Le climat à l'égard de ces études s'est sensiblement modifié dans les pays qui, comme l'Allemagne fédérale, l'Italie ou la France ont vécu alors des années d'expansion dense et rapide de la télévision. Cette phase a posé sensiblement les mêmes problèmes qu'elle avait posés aux Etats-Unis, à la Grande-Bretagne et au Japon jusqu'à la saturation de l'implantation des téléviseurs dans les foyers. Mais les pays de l'Europe occidentale qui l'ont vécue avaient une connaissance plus ou moins étendue des précédents anglo-saxons, particulièrement du précédent américain et des constatations que la recherche américaine avait été amenée à faire au cours de son « invasion ». Toutefois l'opinion publique de ces pays s'est conduite comme si elle était la première à affronter ces phénomènes, ne se servant du précédent américain qu'à la façon d'un épouvantail, à peu près ignorante des concepts mis à jour outre-Atlantique. Un flot d'écrits teintés d'un idéalisme la plupart du temps culturellement conservateur a vu le jour, ainsi que maintes et maintes études plus ou moins hâtives sur les effets. Toutefois, même ce tout-venant qui ne relève pas de la recherche, apparait doublé de réflexions beaucoup plus normatives qu'aux Etats-Unis, du fait des liens plus étroits qui unissent en Europe les organismes diffuseurs 43

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et les Etats. On s'est beaucoup préoccupé en Europe, en dehors même des milieux de la recherche, des moyens d'élever le niveau culturel du public, et de profiter par exemple de cette chance que représentait le programme unique, ou la seule alternative entre deux chaînes étatiques, pour rompre la division historique des publics en secteurs de niveaux et de préoccupations différents, et provoquer ainsi, dans ce climat d'engouement, des courts-circuits culturels absolument neufs et d'une ampleur jamais atteinte. C'est ainsi que les organismes d'Etat ont été amenés à lancer des programmes de recherche : le Home Office en Angleterre avec la création d'un TV Research Committee, le 4ème Plan d'aménagement en France, la R.T.B. ou la R.A.I. en Belgique et en Italie. Dans le même temps, suffisamment informés par les études factuelles ou théoriques parues jusqu'ici, des anthropologues ou des esthéticiens européens ont brillamment lancé la problématique de la culture de masse au-delà des pessimismes et des optimismes jusqu'ici de mise. Edgar Morin avec Y Esprit du Temps (646), Umberto Eco avec Apocalittici e Integrati (627) semblent représenter la jeune école de pensée européenne qui tente de s'assimiler toutes les méthodes d'analyse et les théories pour poser les questions brûlantes de la coexistence de la « Culture cultivée » et de la culture de masse, du beau et du « kitsch », en somme toute la dialectique de ce « tiers problème ». Morin fait ainsi, par le biais de cette culture de masse qui est bien plutôt celle d'une classe moyenne montante, le procès d'une société moins individualiste qu'elle ne le prétend, procès qui renvoie à l'étude des groupes de production responsables de tous ces messages. L'analyse critique de cette culture se trouve renforcée en France par l'approche nouvelle des structuralistes. Roland Barthes a lui-même appelé sémiologie cette nouvelle science des signes dont la méthode est l'analyse structurale, inspirée des travaux des linguistes comme Saussure, que LéviStrauss a utilisée en ethnologie ; cette approche renouvelle entièrement l'analyse de contenu de tout message, image ou langage. Une équipe du Service de la recherche de l'O.R.T.F. (Crozier, Sullerot, Suffert) se propose d'étudier les difficultés d'acculturation des couches de la population les moins préparées (ouvriers et paysans) devant les programmes de la télévision, ainsi que les modifications apportées par l'apparition de la télévision dans le monde de la création. L'élargissement du fonds commun culturel entre les différentes couches de la population se fera-t-il à l'aide de la télévision, et quelles conséquences entraînera-t-il dans le domaine de la création artistique ? Jean Cazeneuve, au Centre 44

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d'Etudes Sociologiques, commence avec son équipe une étude de longue haleine sur la diffusion de la connaissance par la radio et la télévision en France. On voit que la problématique culturelle préoccupe au premier chef les sociologues européens. Simultanément les études américaines ont évolué dans un sens très intéressant. Alors que, comme nous le signalions, la question des effets de la télévision avait comme fasciné les chercheurs et obscurci de ce fait le reste du processus de la communication, on cessa de se demander, en psychologues ou en sociologues, « ce que la télévision faisait aux gens » pour s'interroger, de manière beaucoup plus réaliste, sur « ce que les gens faisaient de la télévision ». Si bien qu'au lieu de chercher à ramener à un schéma plus ou moins optimiste ou pessimiste l'action directe ou différée des mass média, les chercheurs adoptèrent de plus en plus la méthode de l'analyse fonctionnelle : comment les individus ou les groupes se servent-ils de cet instrument, de ce bruit, de ces images, de ces messages, de ce temps nouvellement découpé ? Klapper, parlant de l'analyse fonctionnelle (639), rappelle que ses premières découvertes ont toutes été fortuites : à la faveur d'une grève des journaux, d'une étude sur les feuilletons radiodiffusés, on s'était aperçu que le journal ou la radio étaient employés dans la vie de nombreuses personnes d'une manière et dans des buts imprévisibles qui semblaient même en contradiction avec la fonction du médium utilisé. Ainsi ces amateurs passionnés de « nouvelles » qui écoutent les bulletins d'information de demi-heure en demi-heure, et s'irritent du fait que « cela se répète ». Ils ne demandent plus à la radio de les informer sur ce qui se passe réellement. Ils s'efforcent plutôt d'apaiser une angoisse latente en cherchant du nouveau à tout prix, et paradoxalement sont d'autant plus angoissés qu'on ne leur annonce pas, à un rythme accéléré, de nouveaux drames et de nouvelles catastrophes. La fonction d'information de la radio est alors effacée par son utilisation presque névrotique. Il n'y a pas plus de rapport de cause à effet entre le contenu du message et l'utilisation qui en est faite dans le cas des nombreuses ménagères qui, s'est-on aperçu, mettent en marche la radio et s'en vont laver le linge dans la buanderie au fond du jardin, ne demandant à la radio que de figurer une présence (« il semble qu'il y ait quelqu'un dans la maison ») et d'apaiser ainsi leur peur de la solitude. Ou bien encore on s'aperçut que les feuilletons radiophoniques ou télévisés, que l'on pensait destinés à favoriser l'évasion, étaient en fait utilisés comme modèles de conduites réelles, et réservoir de références pour la vie quotidienne : vêtements, ameublement, vocabulaires, 45

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formules, attitudes psychologiques, morales des personnages étant étudiés et retenus avec soins comme ceux de personnages prototypes à imiter. Ces utilisations aberrantes pouvaient justement apparaître comme les disfonctions du médium. De leur découverte inopinée au détour de quelque enquête menée dans un tout autre but est né le besoin d'inventorier scientifiquement toutes les fonctions remplies dans la vie quotidienne du public par la radio et la télévision. Pour ce faire, et ce sera notre deuxième remarque, la seule enquête par sondage, de type sociologique, se révélait insuffisante et trop grossière. C'est pourquoi insensiblement les recherches se sont enrichies de méthodes nouvelles en recourant à des équipes pluridisciplinaires. Les psychosociologues et même les psychologues cliniciens se sont joints aux sociologues et aux économistes pour former des équipes plus diversifiées capables de cerner l'objet par des approches différentes. De ce fait la méthodologie est passée au premier plan des préoccupations. Le livre de Gary Steiner (662) donne déjà un exemple de ces méthodes convergentes qui vont du sondage classique à l'utilisation des tests projectifs. Mais l'exemple le plus frappant de cette tendance est sans conteste le livre publié sous la directions de May et Arons, Télévision and Human behavior (609). Ce livre n'a pu se faire que parce qu'un groupe de sociologues (May, Arons, Carpenter, John Carroll, Joseph Klapper, Paul Lazarsfeld, Wilbur Schramm, Milton Sherman et Samuel Stouffer), soutenu par le Télévision Bureau of Advertising, a lancé l'idée d'un concours original. Son objectif prévisionnel est caractéristique de la recherche récente. Il s'agissait, dans le but de susciter le développement des sciences sociales, de faire un concours de projets de recherches. Il est intéressant que l'objet du concours ne fût pas l'étude elle-même, ni ses résultats ni les conclusions auxquelles elle eût mené, mais bien le plan de recherches, ce qui revient à avouer une certaine désaffection pour l'observation empirique. Cent trente projets furent retenus, et ceux qui furent primés font une place privilégiée à la méthodologie, on pourrait même dire à un modèle théorique de recherche utilisant largement les ressources des différentes disciplines et conjuguant les avantages des expériences de laboratoire et des vastes sondages. Le projet qui reçut le premier prix pouvait même à la rigueur être adapté à une recherche ne concernant pas la télévision, sujet imposé, tant il constituait surtout un appareil d'observation remarquablement prévu. 46

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Si les larges perspectives idéologiques ou théoriques sont toujours ignorées de la recherche américaine, sinon tenues en suspicion, toutefois les modèles de recherches laissent à penser que d'une part on tente d'élaborer indirectement et peu à peu une théorie générale des communications de masse, et que d'autre part le souci final de s'en servir pour améliorer les programmes renvoie à des perspectives plus vastes. Il semble bien que la recherche américaine se guérisse de ce pointillisme dont elle souffrait. Ces exemples trouvent en Europe un retentissement très favorable dans les milieux de la recherche, du fait du climat dans lequel se déroule la dernière phase de l'invasion télévisuelle là où le marché privé n'a pas la main-mise totale sur l'appareil d'émission des messages. Les grands soucis demeurent l'utilisation des média dans des buts éducatifs, qu'il s'agisse des adultes — et ce souci est prépondérant dans les pays en voie de développement — ou des enfants. Les seules études concernant les enfants ont été si nombreuses que W. Schramm vient d'en donner une bibliographie internationale (666). En la parcourant, et malgré l'importance des études américaines, allemandes et japonaises sur le sujet, on s'aperçoit que ce qui manque surtout à ce secteur de la recherche sont les études expérimentales et cliniques approfondies — influence de tel programme sur tel ou tel type d'enfants — qui pourraient à la rigueur remplacer les expériences manipulatrices que la morale interdit de tenter sur des enfants ou des adolescents, alors même que la science exigerait, pour que des preuves puissent être administrées, que l'on puisse procéder à des expériences complémentaires ou contradictoires. Par exemple sur une question aussi controversée que la délinquance juvénile, il ne peut être question de tenter d'obtenir exprès des effets de délinquance pour en déterminer les modalités d'apparition de manière plus précise. En résumé, nous désirons souligner la rapidité de l'évolution des sciences sociales dans le champ de recherche qui nous occupe. Au courant « quantitatif > pur a succédé un courant en faveur d'abord de l'étude qualitative, puis de la recherche pluridisciplinaire au cours de laquelle le quantitatif et le qualitatif sont sollicités avec autant d'exigence par tous les chercheurs. La contribution de la psychologie clinique va croissant dans les dernières recherches. La question de Lasswell : « Qui dit quoi à travers quels canaux et avec quels effets ? » est de plus en plus renversée, et on se demande plutôt : « Qui écoute quoi, de quelle manière, pourquoi et avec quelles modifications ? » 47

REVUE DES RECHERCHES SIGNIFICATIVES

Curieusement cette vue plus réaliste des choses semble renforcer le courant des préoccupations les plus idéalistes concernant les buts finaux de la radio-télévision. La phase prophétique et la phase pessimiste sont closes, nous entrons dans la phase prospective, qui ne s'avoue pas facilement normative, mais se prépare cependant des lendemains glorieux et périlleux : c'est à la recherche, à court ou à long terme, qu'on viendra demander ce qu'elle préconise en matière de programmes, non dans un but de simple persuasion efficace comme c'était le cas dans la recherche publicitaire, mais pour tenter de réaliser des objectifs à l'élaboration desquels elle ne pourra longtemps rester étrangère. Voilà qui est contraire à l'esprit scientifique, dira-t-on. Mais la biologie, la médecine, la génétique sont devant des problèmes semblables. Elles n'en sont pas moins des sciences pour cela ; mais, pour autant qu'elles touchent à l'homme, elles sont contraintes de réfléchir à leurs buts lointains au fur et à mesure que s'améliorent les méthodes et la connaissance.

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Conclusion

Nous avons vu au cours de cet essai que radio et télévision, éléments d'unité de notre monde, sont envisagées différemment suivant le contexte social, les traditions intellectuelles, le type de société globale. On a souvent dit que la radio et la télévision pourraient jouer le rôle d'un appareil sensoriel et nerveux dans un monde ayant trouvé son unité. A cet égard, la radio et la télévision symbolisent notre époque, qui, d'une certaine manière, offre tout à l'homme mais le lui reprend : les plus grandes possibilités, à la fois de synthèse et d'émiettement, sont impliquées par ces moyens modernes de communications de masse. L'étude sociologique de la radio et de la télévision est elle-même à l'image du monde actuel et de sa science : on y perçoit le besoin d'unité, d'accomplissement, et l'incapacité en ce moment de réaliser ce besoin. Recherches quantitatives, réflexion théorique, attitude pratique et engagée, souci d'unir culture populaire et culture de masse, tels sont les traits qui, dans les différentes parties du monde, caractérisent la sociologie de la radio et de la télévision. En fait celle-ci n'a pas réussi par un effort de prise de conscience, à s'élever au-dessus de son contexte social immédiat. Une réflexion sociologique sur la sociologie même de la radio et de la télévision constituerait probablement un premier pas en ce sens.

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Deuxième Partie

BIBLIOGRAPHIE CLASSIFIËE

Cette bibliographie n'ambitionne pas d'être exhaustive. Dans un domaine aussi mouvant et aussi peu délimité que celui des communications de masse, chaque chercheur trace lui-même son champ d'étude et, plus qu'un autre, le travail bibliographique demande à être continuellement mis à jour. Nous voulons simplement illustrer ici les courants importants de la recherche sociologique en matière de radio et de télévision. Le mode de classification choisi n'a pu éviter tout arbitraire. Pour de nombreux travaux, le classement sous une rubrique plutôt que sous une autre se rapporte seulement à l'optique adoptée dans l'étude ici présentée.

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I. Bibliographies

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Bibliographie préparée par G. Broderick.

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BIBLIOGRAPHIE CLASSIFIÉE

II. Position du problème,

généralités

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POSITION DU PROBLÈME, GÉNÉRALITÉS

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R A D I O , TÉLÉVISION E T T I E R S M O N D E

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Ill

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sont abordés ; les rôles comparés des différents media dans la vie des personnes de niveaux culturels différents offrent des perspectives fort intéressantes. TARDY, M. La télévision directe et ses explications pédagogiques. 1962, 355 p. multigr. (Thèse. Ecole normale de Saint-Cloud.) UNESCO. L'éducation sociale par la télévision. Compte-rendu d'une expérience organisée par la société All-India Radio avec le concours de l'Unesco. Paris, Unesco, 1963, 47 p. (Etudes et documents d'information. 38.) UNESCO. Le film et la télévision au service de l'Opéra, du ballet et des musées. Rapport de deux réunions internationales. Paris, Unesco, 1961, 60 p. (Etudes et documents d'information. 32.) UNESCO. L'influence de la télévision sur les enfants et les adolescents. Paris, Unesco, 1965, 62 p. (Etudes et documents d'information. 43.) Bibliographie annotée précédée d'un exposé sur le résultat des recherches établi sous la direction de W. Schramm. 165 titres analysés. WESTLEY, B. H. ; SEVERIN, W. J. « Some correlates of media credibility ». Journalism quarterly 41(2), Summer 1964 : 325-335. Qui sont les gens qui croient davantage la télévision, la radio, ou les journaux comme source d'informations? Etude du public selon les critères sociologiques classiques : âge, sexe, niveau socio-économique, etc.. . centrée sur la crédibilité. WILSON, H. H. Pressure group : the campaign for commercial television. London, Seeker and Warburg, 1961, 232 p. Index. Bibliogr. Histoire de l'installation de la chaîne commerciale en Grande-Bretagne. ZEHN, J. Fernsehen im Deutschland (La télévision en Allemagne). Frankfurt-am-Main, Eckerc und Niehus, 1964, 450 p.

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.]

PRINCIPAUX PÉRIODIQUES SPÉCIALISÉS

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Summary

Even for a general survey, it is difficult to select the writings and studies which are sociologically significant from the mass of statistics, of pro and con pleadings on the subjects, and also to separate the significant studies on radio and TV from those dealing with mass communication in general. It is still more difficult to class these writings according to the different sociological currents. There must be a two-fold frame of reference: the contemporary global societies on one hand, and the recent history of sociology on the other. Our proposed plan of study is as follows: the case of the U.S.A., that of Europe, will be examined; then the Eastern countries, represented in our study by Eastern Germany ; and finally the underdeveloped countries. The case of the U.S.A.

Born in the twenties, American research on radio quickly led to a quantitative expression of facts. To take an active role in a country in constant and full expansion, research perfected its techniques for a better approach of public, programs, effects: interviews, observation and content analysis methods. Research in radio is then an integral part of the "broadcasting business". The constant preoccupation with objectivity and a certain bias for technicism gave rise to a trend we might call "gadgetry", with its sometimes naive exaggerations. But new methods are being constantly perfected, and, apart from the broadcasting business, a business of measurement and evaluation has been created, paid for by enormous budgets. An important concept of American research is reliability, which is linked up to the smooth functioning of the entire machinery of the studies. From 1935 to 1945, Nazism, and the Second World War, revealed to American scientists the power of radio as a medium of influence. Problems 120

SUMMARY

of effects were then studied scientifically, particularly in Army laboratories. During the war, Lazarsfeld started the publication of his studies on radio (.Radio Research 1941-42, etc.). This work was decisive, giving radio research its sociological dimensions. The new attention given to the social and institutional setting, the re-discovering of the elementary group and its part in the study of the effectiveness of mass media, produced important and profitable findings. Among these are the concepts of "opinion leaders", the discovery of "boomerang effects", etc. The importance of the writings of Lazarsfeld, Stanton, and Katz, cannot be overestimated, for they established concretely the relativity of mass media influence. There has been a growing interest in Radio and TV research, not only in the broadcasting business itself, and the psychological services of the Army, but also in the Universities and Colleges.1 New methods, borrowed from clinical and experimental psychology, contributed to American research. More and more qualitative and elaborate, it nevertheless remained what it was essentially: this involves a preoccupation with concrete issues, the guarantee of quantitative methods, and, to a certain extent, a distrust of general theories and too broad prospects. The continuous process of centralization of authority in the field of mass communications; the destruction of the "feed back" element, represented only by the fluctuations of the market; the use of stereotypes and the new methods for handling public opinion—were all phenomena requiring a new general theory. Some American research workers are aware of this problem and are attempting new theories of mass communications and of the ensuing ethical implications of research in the field.2 The schema proposed by the classic question formulated by Lasswell: "Who says What to Whom through Which channels and with What effects?" (even if open to criticism for it somewhat dims the main question, that of effects)—remains however the simplest way of organizing the material to be studied Therefore, in our brief survey, we will use this formula to investigate the varied studies on radio and TV, and stress those which bear on qualitative issues. The communicators Who are the men drawn into Radio and TV? Who are the creators, the 1. Bureau of Applied Social Research, Columbia; Hoover Institute, Stanford, California; Institute of Communications Research, Urbana, Illinois; etc. 2 . SCHRAMM, SMYTHE, MERTON, e t c .

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SUMMARY

producers, the transmitters of the messages? How do these men cooperate? To what extent and how are they psychologically affected by their work? What do they think of the messages they broadcast? What idea do they have of the public for whom those messages are meant? How do laws, systems, governments, interfere with their activities? There is a need for a thorough investigation of those questions, and a sociological study of men behind Radio and T V programs, comparable to the observations of H. Powdermaker or L. Rosten on the movie and the press worlds. In this section we find historical and legal studies, and practical books for future broadcasters. And finally an abundant literature on the advantages and disadvantages of state and commercial broadcastings. We point out two histories of broadcasting, one by M. Gorham for England, the other by L. White for the USA. This study indicates how much decision processes have been more and more centralized and at the same time collectivised: oligopole system, and its implication, submission to the market laws. As expenses increase, for massive production, the programs are more and more standarized to satisfy broader audiences. The numerous books on radio or T V management reveal its relationship to Big Business advertising: thus the radio producer considers himself a "mass persuader". A global analysis of all those books and courses on Radio and T V management would be very interesting. In France where broadcasting is not commercial, the studies for the most part, deal with constitutional and formal dispositions regarding radio and T V : status of the radio-TV department, its staff, freedom of expression, and author's royalties, etc. In Great Britain various studies compare the B B C to the commercial chain ITA. But those comparisons and discussions in no way attempt to analyse the men working under the two systems or how they are affected by moving from one system to the other. In Germany, the questions studied are the monopoly of regional networks, the lack of centralization, and the influence of the church. This last problem preoccupies Italy too. Reichert takes up the problems of the social and political mission of radio in connection with its actual organization. The

content

Many statistics were established to analyse how a weekly or monthly program is arranged, and to compare the results to other chain and foreign programs. Also compared are programs of identical weeks over a period of years. The reduction into factors of these programs is always approxi-

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SUMMARY

mate and has not been satisfactory for international comparisons up to now, though this direction would be exceedingly interesting. The most significant studies on TV content are those of D. Smythe. He compares the world of TV dramas with contemporary American society, and gives an excellent critical analysis of the so-called "realism" of TV dramas. In Great Britain the Nuffield Foundation has also analysed TV dramas in the study "Television and the child". Authors such as McPhee and Meyersohn or Siepmann compare radio and TV content according to their different role in mass communication. While Friedmann and Bremond compare cinema and TV heroes; the two media do not reach the same audiences; and, particularly the teen-agers are not TV fans: this might explains why TV dramas portray so many elderly heroes and heroins. Most of content analysis of Radio and TV programs are quantitative ones. Janowitz and Schulze note that whereas good answers are given to questions formulated in quantitative terms, a very few bring interesting implications which might lead to the elaboration of a theory of mass communications. Is it not possible for content analysis to create data which can be conceptualized within a larger frame of reference? This is one of the most crucial problem of sociology: that of explanation. As the analyst tries to consider the people for whom the message is geared, the more content analysis reveals its complexity. No attempts have been made to distinguish between the semantic content of the message and the aesthetic one influenced by its broadcast form. This idea is well expressed in Frances demonstration that music greatly modifies the impact of a broadcast message. The audience Lazarsfeld observes that studies on audiences fall into three main categories: 1. Quantitatives studies of primary characteristics of audiences: age, sex, economic status, cultural level, etc. 2. Research on the correlation between listening and viewing habits and individual psychological or socio-psychological characteristics. But the results obtained are relatively unsatisfactory. As far as the children are concerned Hilde Himmelweit in Great Britain and E. Maccoby in America found that the maladjusted and unstable child is a heavy TV viewer and has a preference for violence-programs. Motivation studies seem to be of little value when applied to radio-listening and TV viewing. Lazarsfeld 123

SUMMARY

brought out the importance of the time element in TV and radio programming. He established clearly and plainly that the radio habits of listeners are governed more by the hour at which the program is given than by the potential appeal it might have to their psychological and emotional needs. 3. At last, research on correlation between the habits of consumption of the various media. The different media are not so concurrent as they are interdependent: the heavy magazine readers and the movies fans were the most addicted to radio in its early years. The same "media minded" people were the first to own TV sets. But this law of accumulation of the various media seems to have been interrupted by the growth of television. TV has now got the lion's share, at the expense of the other media. The average timing devoted to TV viewing by New York families reaches five hours a day. The very concept of a mass audience, exposed in the same way to the stimuli of the mass media, is no longer admitted. Not the idea of an audience composed of disconnected individuals. One recognizes that national and local audiences have their particularities. And among those audiences, if some people seem to be more exposed than others, this exposure remains selective: i.e. their preferences for this or that program depend on previous experiences and opinions they have acquired among the elementary group to which they belong. People seem to demand of the mass media a repetition—even if adorned and deepened—of their previous experiences rather than new ones. This explains why primary social variables play such a persistent part in the correlations to be established in the course of audience research. The effects If there is a quarrel of mass communications, it deals only with their impact and effects on people exposed to them. Optimism an pessimism have alternated. A certain anxiety, particularly since the last War, is kept up by our relative ignorance of the mechanism of those effects. There is no controversy because some people are "against" and some "for" juvenile deliquency: but because so little is known on TV effects on deliquency that anybody may insert into the debate one's prejudices and one's fears (Lazarsfeld). Since the War, the effects of radio programmings have been scientifically studied. Some interesting phenomena were then discovered, concern124

SUMMARY

ing the durability of the effect ("sleeper effect") or the part played in the retention of the opinion by the credibility of the source of the information. Generally the conclusions were in favour of a strong impact of radio and inclined to pessimism. But those researches had been conducted on "disconnected" subjects. When the scientists enlarged their frame of reference and studied, for example, the modification of opinions in a local community, they were led to a critical re-evalution of the power of mass media. "A brink of hope", as Klapper could write, cleared the dark of pessimism: propaganda could not be omnipotent; the mechanisms of mass media influence turned out to be very complex. The "vertical" impact of mass media upon the individual is relatively weak, because it has to cope with the "horizontal" forces exerted upon the same individual in the group to which he belongs. Therefore, the main influence of radio and TV would be to reinforce socially prevalent attitudes. But all the professional "persuaders", working for "effects" above all, have perfectly assimilated these discoveries of social science, and have changed their methods accordingly: the extraordinary success of Public Relations in the United States bears evidence to this fact. Thus a new situation is now being established which can perhaps lead to a new kind of pessimism! Apart from the effects upon opinions and values, TV and Radio have had, and will have undoubtedly, invaluable effects on economical life. Publicity found in TV its ideal support. Strong effects also on movie going; on reading habits; and consequently on the prosperity of magazines and daily papers (whether they have to disappear, to reduce their circulation, or to adapt their content and fight victoriously). In all countries of North America and Western Europe, another main preoccupation of the studies is the effects of TV owning upon family life. At last, children are the center of all quarrels and questions about influence of TV. We cannot review in this brief summary all the studies on the subject. Let us say only that H. Himmelweit's one on British children is particularly rich in fertile correlations and perspective remarks. We must add to those other numerous researches dealing with the effects of TV on political life; on psychology of TV owners, etc. The most important discovery of social science in that field remains nevertheless that the effects are scantier than one would imagine and deal with the "immediate"; they might be considered in a sociology of action— short run action, it is underlined. 125

SUMMARY

Radio, TV, and Sociology of Culture After those studies marked by empiricism and quantitative guarantee, we will review in this chapter works which have opposite characteristics; expressing various concerns referring, explicitly or not, to Culture considered as an inheritance of History, and a system of Ways of life. Most of them have been written by Europeans; even if radio and TV tend to play a similar role in Europe and America, different cultural "milieux" do influence research in more than one way. Most of American sociologists take a positive attitude toward American society, which they see from inside out, as technicians of the social. They might strongly endorse this or that reform, however the earmark of their work remains "adaptation". On the contrary in Europe a majority of sociologists tend to question the society to which they belong, and consider it from outside in. They plead for a deep change. Unlike their counterparts, they do not work in teams, and have the ambition, whatever their starting point may have been, of embracing the society in its totality. There have been a few significant studies on radio and TV in Europe; many of them are often rich in ideas, but only sketch the outline of a demonstration. Germany's Anders and France's Friedmann both work from the idea that "machine dismisses man". Anders' conclusions are very pessimistic; he thinks that TV has created a new type, which he has coined a "mass hermit", consuming at home a "phantom world". Friedmann, less schematically, shows the complexity of the process and brings out its real dialectics "presence-absence", "passivité-activité". Morin has described the erotic and romantic inflation, characteristic of mass culture, and the phenomenon he calls "vedettisation". Adorno, in a penetrating analysis, demonstrates the kind of inverted psychoanalysis operated by TV dramas, which caters infantilism instead of curing it. In the field of sociology of leisure, Dumazedier has studied the rural teleclubs which he helped create; thus is renewed, by the latest mass medium, one of the oldest primary group, the village community. The highlights of the works herein gathered are also representative of some prominent contributions of American sociologists. Let us remind the important essay by David Riesman, The Lonely Crowd; he suggests that modern man is no longer "tradition directed", nor "inner directed", as he was in the past centuries—but "other directed", and "other directed" means submitted to the influence of mass media. D. MacDonald insists 126

SUMMARY

upon the fact that "mass culture began and still is to some extent a parasitic, a cancerous growth on high culture", while B. Rosenberg writes that "no arts, no body of knowledge, no system of ethics is strong enough to withstand vulgarization. A kind of cultural alchemy transforms them all into the same soft currency". This faculty of homogenizing and diluting everything for mass consumption, from Shakespeare's Richard III to popular music, is the real weakness of radio. D. Smythe makes a deep analysis of one of the most characteristic aspects of radio or TV: their faculty to monopolize the time; to uniformize and fritter it away. TV time is reduced to a pastless present, virtually without future, since the messages are continually renewed. If American tradition is to be free to act, this perpetual frittering away of time works against action in the long run, which needs duration. Toward an integrated radio-television? (Eastern countries) There have not as yet been any sociological studies on radio or TV in the eastern countries, and the very concept of mass communications is not used. But numerous are the writings dealing with radio and TV, proceeding from political or cultural organizations, or from listeners or TV viewers' associations. The main preoccupation is to establish a real link between the broadcasters and the audience. Radio and TV are at the service of the plan, which is not only economical but also cultural. Programs are much more political than in western countries, though music plays an important part. The audience is organized in clubs of TV viewers in factories or collective farms. Group watchings are organized, followed by discussions with some delegates from the broadcasters. A system of "correspondents of the people" has meetings, lectures, publications, in which certain aspects of radio or TV programs are explained or criticized. There are also in the big cities of Eastern Germany organized groups of authors for radio. So radio and TV have in the East and in the West contrasting features: the West media, meant for the middle class, assume a desire to escape from the world of work, and consequently, stress the entertainment aspect, reinforcing the separation between private and public life, and between home and work. On the contrary, in the East, radio and TV purport to be the continuation of the world of work, and its leisure complement. The examination of all the accounts of the listeners' meetings is still to be done. As well as in the USSR, the analysis of all the articles and reso127

SUMMARY

lutions preceding and celebrating the annual "radio day", on the 7th of May. The eastern broadcasts may be characterized by their preoccupation of keeping a constant contact with the public, and influencing it. Action and feed-back are provided and organized much more than in western countries. Radio, television and the Underdeveloped Countries In the underdeveloped countries the density of radio sets is less than five per cent of the population. (One for five thousand in the Tchad). It must be taken into consideration nevertheless that many villages in these basically rural areas possess at least one radio set. Which programs are offered to those men whose cultures are so different from those of the countries where radio was born? Who controls the stations, and what are their objectives? Few of these questions have been answered. D. Lerner in his book entitled The Passing of Traditional Society shows the preponderant part played in a village community by the man who possess the key to the outside world, the "gate keeper": in a Greek village studied by Mayone Stycos this part was played by the teacher, the only one who owned a radio set. The objective of radio in almost all the countries of the underdeveloped countries must be two-fold: preserve the indigenous cultural values and inform and educate. The cultural level of the audience will dictate its preferences more than elsewhere. Until a decade ago, the personnel of the radio networks in underdeveloped countries was, for the most part, European. At present, the program editors, directors, broadcasters, etc. are recruted directly from the native population. They make up the small educated minority called "évolués" and, in their respective countries are the most ardent proponents of modernization. And it is to this drive toward modernization (whose outlines are not as yet clearly defined) that radio is adapted. Unfortunately the most questionable content of mass communication is often used to assure this. However, it is radio which has assured basic education, and has, for example, taught Africans living in villages that leprosy is a disease that can be treated. And radio, while contributing to modernization can also become a means of expression for that which is best within the traditional culture. In Africa, a radio set, at Garoua (Cameroun) broadcasts native theatrical productions in which school children accompanying themselves on hand made instruments, recite in 128

SUMMARY

French and in their tribal language the life of their village. In India, the Tata Institute set up a radio tribune in the district of Poona. Such programs grounded in the history of the country had, as shown in a work by UNESCO, had positive effects. One must also stress the importance of the radio as a political weapon in the nationalist movements in Asia and Africa of recent years. Within these countries the control of radio waves has been from the beginning a primary political objective: a striking example was the struggle between rival parties for the radio station of Leopoldville. The more the broadcast reach an audience which is passionately receptive because this radio had been for them a vital element, the more crucial its sociocultural role becomes. Let us cite the case of listening to Egyptian broadcasts in North Africa. Moroccan students at the presents time are trying to bridge the gap in research in these matters, notably the influence of the radio on the emancipation of women. Thus, the entire research on audio-visual methods in underdeveloped countries can lead to fruitful findings. In countries where, during colonial rule, the radio was an arm of the governor, and is now, since the independence, the monopoly of the local government, the methods of chosing and training the network personnel is of utmost importance. The study of programming offers, in these countries, numerous possibilities, in the clash of civilizations, of native cultural traditions and appeals for modernism, with language barriers. As for audience studies they permit profoundly original observations on the preponderance of collective listening, and of the system of interpersonal communications which controls the distribution of information. Conclusion

Throughout this essay we have observed how radio and television, as unifying elements in our world, are seen in varying ways according to the social context, the intellectual traditions, the global society. In a unified world TV and Radio would play the role of a nervous system; but they symbolise our age, offering Man everything, but at the same time taking it away: synthesis on the one hand, and "frittering" on the other. Such are the implications of Mass Media. The sociological study of radio and TV is in itself the image of the contemporary world and of its science. One sees the need for unity, for accomplishment, and the incapacity at this moment to realize this. Quantitative research, theorical reflection, practical and engaged theory, 129

SUMMARY

the need to unify popular and mass culture—such are the features which, in different parts of the world, characterize the sociology of radio and TV. In fact this has not succeeded to rise above its immediate social context. A sociological reflection on the sociology of radio and TV would constitute a first step in this direction.

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Index des auteurs

Abrams, M., 15, 302 Adams, J., 1, 286 Adorno, T., 489, 490, 491 Agersnap, T., 303 Agnew, C., 156 Albers, W., 157 Albert, R. S., 304 Alisky, M., 579 Alpert, H., 235 Amring, M., 295 Anders, G., 492 Anders, M., 158 Andreev, M., 555 Arata, R„ 83 Arcy d', J., 16 Arias, A. R., 159 Arnaud, J. F., 608 Aron, R., 17 Arons, L., 609 Ault, Ph., 26 Baker, K., 236 Ball, R., 285 Barletta, M. del, 580 Barnes, A. M., 237 Barnes, Sir G., 494 Barnow, E., 2

Barby, D. W., 362 Barthes, R., 18 Battin, T. C., 84 Beadle, G., 611 Beauchamps, J., 495 Becker, K., 238 Bellotto, A., 382, 383, 496, 612 Belson, W. A., 306, 307, 308, 309, 384, 385, 386, 387 Bendel, E., 19 Benoist, P., 388 Berelson, B., 20, 239, 240, 437, 613, 614 Berlo, D. K., 389 Besco, G. S., 390 Blin, B„ 88, 581, 582 Blücher, V. G., 310 Bogart, L., 391, 583 Boneschi, M., 160 Boniface, J., 615 Boorstin, D., 616 Bormann, J., 90 Boulanger, J., 241 Bourdin, G., 392 Bousek, J. R., 311 Boutros-Ghali, W., 584 Boyd, M., 91 131

INDEX DES AUTEURS

Brasseur, J., 497 Bredow, H., 92 Bremond, C., 258 Bretz, R., 661 Broderick, G., 3 Broom, L., 51 Brunner, E. de S., 585 Bryson, L., 21 Budd, R. W., 617 Callahan, J., 244 Cantril, H., 94, 394 Cantwell, F. V., 459 Caplow, T., 317 Carpentar, C. R., 295 Carter, R., 654 Cartwirght, D., 62 Casey, R., 12 Cassirer, H., 318, 498 Cazeneuve, J., 618 Celane, A., 586 Chafee, Z., Jr., 164 Chapin, R. E., 22 Chester, G., 619 Chiarini, L., 321 Chiaromonte, N., 499 Ching, J. C., 620 Ciampi, A., 396, 500 Clair, R., 165 Clancier, G. E., 501 Clark, B., 95, 245 Clark, W. J., 322 Clausse, R., 246, 621 Cleary, J. W., 4 Coatman, J., 166 Codding, G. A., Jr., 96, 167 Coffin, T., 295, 397, 398 Cohen-Seat, G., 622 132

Cooper, E., 424 Cordier, S., 98 Cordonnier, J. G., 99 Cottrell, L., 51 Coulmas, P., 168 Cowgill, R., 115, 169 Crary, R., 323 Crosby, J., 100 Crozier, M., 170 Curtis, A., 447 Curtis, M., 324 Da Cruz Guilardes, A., 587 Dale, H„ 295 D'Alessandro, A., 248, 249 Darnac, H., 400 Daugherty, W., 401 Davis, R. C., 503 Davison, W. P., 402 Debesse, M., 250 De Fleur, M. L., 403, 623 Delaunay, G., 171 Demant, U. A., 404 Descaves, P., 624 Deutsch, K., 23 Deutschmann, P. J., 7 Dieuzeide, H., 5, 251, 405, 504 Dinerman, H., 267 Dirks, W., 252 Dovaz, R., 24 Driberg, T., 172 Drewry, J., 102 Drommert, R., 25 Dumazedier, J., 505, 506, 507, 625 Eberhard, F., 626 Eberdein, P. G., 254 Eckert, G., 103, 255

INDEX DES AUTEURS

Eco, U., 627 Erable, A. G., 595 Eldersveld, S., 62 Elliot, W., 104, 508 Ellul, J., 628 Emery, E., 26 Evans, R., 295 Ewbank, H. L., 105, 174 Fathaüah El Khatib, 590 Feldmann, E., 629 Festinger, L., 27, 28 Field, H., 121 Field, S., 175 Fine, B., 406 Fioravanti, L., 396 Fiske, M., 447 Foerster, O., 332 Forer, R., 407 Forsthoff, E., 176 Foucher, L., 408 Fougeyrollas, P., 510, 622 Foulkes, D., 638 France, I., 177 Frances, R., 256, 257 Fräser, Sir R., 178 Frankenfeld, A., 29 Freidson, E., 327, 409 Friedmann, G., 30, 258, 511, 512 Gabler, H., 560 Gall, J., 410 Gallo, S., 513 Garrison, G. R., 619 Gaudet, H., 394, 437 Geiger, K., 330 Gerbner, G., 31, 259 Gerin, E., 630

Gerth, H., 427 Gesslman, D. B., 411 Giraud, J., 412 Girod, R., 32 Gismondi, A., 179 Gladstone, A., 425 Glick, I. O., 631 Glynn, F. D., 514 Goletti, L., 106 Gorer, G., 107 Gorham, M., 180, 181 Gould, J., 260 Graffe, O., 328 Graham, S., 329 Gratiot-Alphandery, H., 413, 414 Greenberg, B. S., 632 Greenhill, L., 295 Gregora, F., 261 Grenfell Williams, J., 589 Gros, P., 108 Guarda, G., 109 Guest, P. E., 415 Guillon, J., 182 Guterman, N., 270 Haacke, W., 633 Habel, 416 Haese, J., 634 Hageman, W., 110 Hahn, G., 331 Hamilton, R. V., I l i Harris, J. S., 417 Harvard, L., 286 Head, S., 112 Heck, B., 183 Heinmann, P., 332 Henner, J., 184 Henry, W., 483 133

INDEX DES AUTEURS

Hepp, F., 185 Herzog, H., 263, 333, 394 Hideya, K., 389 Himmelweit, H., 113 Hirabayashi, G., 590 Hobleaux, M., 186 Hodapp, W. C., 187 Hoebaer, R., 334 Hoggart, R., 33, 188 Holt, R. R., 126 Holzamer, K., 335 Houn, F. W., 561 Hourdin, G., 189 Houseman, J., 285 Hovland, C , 419, 420, 421, 422, 423 Howse, H., 562 Inkeles, A., 563, 564, 565 Innis, H. A., 34 Jacob, J., 190 Jahoda, M., 424 Janis, I., 420, 425 Janowitz, M., 20, 35, 401, 426 Jannings, J . D., 265 Johns-Heine, P., 427 Johnstone, J. W., 635 Jones, D., 515 Jones, R. L., 468 Jordan, M., 286 Jordan, W., 286 Jorswieck, H., 332 Kadzielski, J., 636 Kaes, R., 637 Kaftanov, S., 567 Katz, D., 62 134

Katz, E., 36, 428, 638 Kaufman, W., 191 Kayser, J., 37 Kecskemeti, P., 38 Kefauver, E., 429 Kelley, H., 420 Kelly, G., 295 Kendali, P., 345 Kieslisch, G., 339 Kingson, K. W., 115 Klapper, J. T., 340, 430, 431, 639 Klos, Z., 568 Knudsen, H., 39 Kob, J. P., 40 Komorowska, J., 640 Korn, K., 516 Kris, E., 41, 432 Kruger, H., 341 Kumata, H., 7 Laforet, P., 192 Lalou, E., 518 Landry, R., 194 Lang, G., 433, 434 Lang, K., 342, 343, 433, 434 Langavant, E., 194 Larrabee, E., 42 Lasswell, H., 43, 44, 45, 435 Lawless, R. H., 111 Lawton, S., 105, 174 Lazarsfeld, P., 46, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 240, 267, 344, 345, 346, 347, 428, 436, 437, 517. Ledoux, J., 641 Lee, M. C., 123 Leeuy, J. R., 268 Legoux, Y., 348

INDEX DES AUTEURS

Leigh, R., 77 Leites, N., 41, 45 Lembke, R., 438 Le Mesurier, T., 349 Lenoble, M., 195 Lens, S., 519 Lerner, D., 44, 439, 591 Lescure, J., 520 Leto, G., 124 Levin, H., 440 Levy, J. S., 631 Levy, R., 115 Lewenson, W., 269 Lewin, K., 47 Lewis, P., 441 Liebersperger, H., 350 Lindsey, C. F., 125 Logie, M., 351 Lopez Ruiz, R., 592 Lowenthal, L., 270, 521 Lumsdaine, A., 421, 425 Lunghi, H., 569 Lyle, J., 657 Maccoby, E., 126, 442, 443 McDonald, D., 48 McGeehan, J. R., 444 Mclntyre, C., 295 McLuhan, M., 642, 643 McLung, L., 62 McMahan, W., 127, 196 McPhee, W., 271 McQuail, D., 479 Makarczyk, W., 644 Malakhov, A., 570 Maletzke, G., 49, 352, 353 Mandell, W., 422 Mannucci, C., 19,197, 198, 645

Maranvilee, R. L., 444 Marrion, W., 8 Marx, H., 128 Marwick, D., 426 Mast, A., 199 Maulnier, T., 522 May, M. A., 609 May, R., 129 Mayone Stycos, J., 354 Meaden, F., 273 Meissner, G., 355 Meline, H. G., 304 Merton, R., 50, 51, 445, 446, 447, 517 Meyersohn, R., 9, 42, 271 Mickelson, S., 200 Middleton, J. R., 356 Migneaux, M., 274 Miller, C , 448 Miniick, W., 52 Mitchell, W. W., 357 Moles, A., 53 Moller, J., 54, 201 Moreno, J., 55 Morgan, H., 358 Morin, E., 523, 646 Muhlbauer, J., 56 Muller, A., 57 Munier, R., 647 Munster, G. J., 202 Myers, L., 449 Nafziger, R., 58 Nafziger, R. O., 648 Neurath, P., 593 Neuschwander, C., 650 Nicol, J., 275 Noelle Neumann, E., 59 135

INDEX DES AUTEURS

O'Brien, M., 450 O'Brien, N., 156 Ogunsheve, A., 594 Ohara, H., 360 Ollivier, Y., 207 Olson, K. E., 596 O'Meara, C , 208 Oppenheim, 113 Osgood, C., 60, 61 Oulif, J., 618 Oulif, S. M., 361 Packard, V., 451 Paladini, L., 571 Parker, C., 362 Parker, E., 453, 657 Parker, E. B., 649 Parten, M., 131 Pasinetti, P. M., 285 Pasztor, E., 363 Palwak, W„ 208 Paulu, B., 93, 364, 558 Pearlin, L., 454 Perronnet, M., 524 Petranoff, R., 404 Pezzati, M., 277 Philipps, J., 285 Picard, M., 526 Piccardi, L., 160 Pie XII, 278 Pige, F., 209 Pigge, H., 279 Pizzorno, A., 455 Pool, I. de S., 44 Porche, W„ 527 Potrushin, S., 573 Pradalie, R., 132 Pratley, G., 280 136

Puxel, E., 366 Quenetain de T., 133 Queval, J., 134 Rabassiere, H., 135 Raggianti, C. L., 138 Reda, P., 282 Reichert, H. Y., 212 Reigrotzki, E., 529 Reinold, H., 530 Reinsch, J. L., 213 Reisberg, S., 215 Remond, R., 650 Riesman, D., 531 Riley, M. W., 459 Roberts, E., 214 Robida, M., 64, 460 Roncek, J., 461 Rosenberg, B., 532 Rosenberg, M., 46 Rosenthal, N., 370 Ross, G., 596 Ross, R., 76 Rossi, E., 160 Rousselet, J., 414 Rovan, J., 533, 651 Rudzki, J., 652 Ruggels, L., 654 Ruttiger, K. F., 459 Sabrogai, J. R., 597 Saland, R. S., 653 Samuelson, M., 654 Sandage, Ch., 284 Schaeffer, P., 139 Schmidtchen, G., 371

INDEX DES AUTEURS

Schramm, W., 66, 67, 68, 69, 70, 655, 656, 657 Schreiber, F., 285 Schulenberg, W., 534 Schulze, R., 35 Schultz, W., 65, 598 Schweinitz de K., 71 Scott, P. T., 130 Sekerak, R., 141 Seldes, G., 142, 535, 536 Severin, W. J., 667 Shakhmaev, N., 573 Shayon, R. L., 143 Shea, A., 275 Shea, A. A., 659 Sheffield, F. D., 421 Shils, E. A., 537, 538 Sicinski, A., 660 Siegel, K., 238 Siepmann, C. A., 144, 215, 287, 288, 462, 463 Sibermann, A., 539 Silvey, R., 145, 464 Simon, H. A., 465 Smead, E., 216 Smith, B., 600 Smuthe, D., 72, 73, 146, 147, 290, 291, 362 Sokol, R., 330 Solal, L., 225 Souriau, E., 540 Speir, H., 432 Stanton, F., 122, 346, 347 Stasheff, E., 217, 661 Steinberg, C. S., 218 Steiner, G., 614 Steiner, G. A., 662 Stern, F., 465

Sternberg, B., 601 Stewart, F., 466 Stouffer, S., 148, 149 Stout, A. K., 298 Strater, L., 574 Sturmey, S. G., 219 Suchy, J. T., 200, 292, 373 Sudre, R., 150 Sutherland, M. B., 467 Swanson, C. E., 468 Sweetser, F., 374, 469 Sweney, K. B., 375 Tal, J., 470 Tannenbaum, P., 471 Tardy, M., 663 Tarroni, E., 376, 472, 473, 541 Tchakhotine, S., 74 Terrou, F., 224, 225 Thevenot, J., 134, 152 Thomson, C. A., 226 Thomson, R., 477 Thompson, K., 71 Thooris, 546 Thorp, R. K., 617 Tomiche, F., 478 Trailovic, M., 609 Trenaman, J., 479 Treves, L., 227 Triscoli, C., 228 Van den Haag, E., 76 Van Dijk, K., 481, 548 Vanegas, C. V., 597 Victoroff, D., 549 Vigneau, A., 550 Veille, R., 154, 378, 379 Vertenelle, J., 380 137

INDEX DES AUTEURS

Vince, P., 113 Voranger, J., 231 Voyenne, B., 551 Wade, R. J., 232 Wadsworth, F., 298 Warlomont, P., 552 Warnant, J., 482 Warner, L., 483 Warren, K. A., 26 Wasem, E., 553 Webb, G., 299 Weinryb, B. D., 300 Weiss, W., 423, 484 Westley, B. H., 667 Wetterling, H., 554 White, D. M., 58, 78, 233, 648 White, L., 77, 155

138

Williamson, M., 286 Willis, E., 619 Wilson, H. H., 668 Wirth, L., 79 Wischner, G., 295 With, L., 485 Witty, P„ 486 Wolf, T., 350 Wright, C., 80 Wylie, M., 381 Zajac, J., 577 Zbyszewski, W. A., 301 Zehn, J., 669 Zhinkin, N., 573 Zieris, F., 488 Zitrone, L., 578