À la découverte des auteurs guinéens 2343198098, 9782343198095

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Il constitue une contribution à la promotion de la culture générale chez les élèves du primaire et du secondaire, sinon de tout citoyen guinéen désireux de cultiver son jardin. Ce trombinoscope, qui n’est pas une étude exhaustive des œuvres répertoriées ni de leurs auteurs, présente plutôt sommairement 228 hommes et femmes de plume de Guinée à l’aide d’une brève biographie, une bibliographie complète et une photo de chacun d’eux.

Ancien député, ancien ministre, président de l’Association des historiens de Guinée, membre de l’Association des écrivains de Guinée (AEG), Aly Gilbert Iffono est maître de conférences en histoire à l’université de Sonfonia. Titulaire d’un doctorat nouveau régime de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, il est l’auteur de nombreuses publications en sciences sociales et humaines.

En couverture : statuettes guinéennes.

25 € ISBN : 978-2-343-19809-5

Aly Gilbert Iffono

Véritable trombinoscope, cet ouvrage s’inscrit dans le cadre du grand projet de l’Unesco « Conakry capitale mondiale du livre 2017 » que la République de Guinée a eu l’honneur d’abriter en 2017 et 2018.

À la découverte des auteurs guinéens

À la découverte des auteurs guinéens

Aly Gilbert Iffono

À la découverte des auteurs guinéens

À la découverte des auteurs guinéens

Du même auteur • 1993 : Lexique historique de la Guinée-Conakry, Éditions L’Harmattan, Paris, France. • 2008 : Contes et légendes Kissi de Guinée, du Libéria et de Sierra Léone, Éditions L’Harmattan, Paris, France. • 2010 : Le peuple Kissi (Guinée, Libéria, Sierra Léone) face aux colonisations – Resistance et Survie, Éditions L’Harmattan, Paris, France. • 2011 : Naître, vivre et mourir en pays Kissi précolonial. Essai d’anthropologie sociale et culturelle, Éditions L’Harmattan, Paris, France. • 2013 : La Guinée de Ahmed Sékou Touré à Alpha Condé ou le chemin de croix de la démocratie, Éditions L’Harmattan, Paris, France. • 2018 : Jean-Marie Doré, Premier ministre de la Transition, parle, Paris, Publibook, 2017.

Aly Gilbert IFFONO

À la découverte des auteurs guinéens

© L’Harmattan, 2020 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-19809-5 EAN : 9782343198095

Épigraphe « Sans auteurs, il n’y a pas de livres, et sans livres, pas d’éditeur, encore moins de libraires. » Une devise de AEG.

« Avec CCML, la Guinée est désormais de retour sur le plan littéraire et culturel. » Le Commissaire général de CCML.

Introduction L’évènement culturel majeur de « Conakry, capitale mondiale du livre 2017 » que la République de Guinée a eu l’honneur d’abriter du 23 avril 2016 au 22 avril 2017, nous a offert l’opportunité de faire un certain nombre de constats importants dont deux, sur lesquels nous voulons insister : 1. Nous nous sommes rendu compte que les Guinéens écrivent actuellement beaucoup et bien, contrairement aux allégations habituelles, que les Guinéens écrivent beaucoup et bien. En effet, la grande fête du livre et de la lecture a non seulement enregistré dans ses stands d’exposition, un nombre impressionnant d’ouvrages d’auteurs guinéens, toutes générations confondues, mais également ses séances de dédicaces ont présenté près de 160 nouveautés dont les auteurs sont pour la plupart, de jeunes talents fraîchement arrivés sur le marché de l’édition. Toutes choses qui démentent formellement ceux qui, sans aucune évaluation exhaustive, se complaisent à affirmer gratuitement que « les Guinéens n’écrivent pas ». Certes qu’ils ne lisent pas (cela aussi est à vérifier), mais ils écrivent. L’Harmattan-Guinée, à travers « Conakry, capitale mondiale du livre », nous en a donné la preuve éloquente. 2. La mise en œuvre du projet « Conakry, capitale mondiale du livre 2017 » a révélé, à la honte de nous autres enseignants, que nos élèves du pré-universitaires et probablement les pensionnaires du supérieur connaissent peu sinon pas, les écrivains de leur pays. Tenez  ! Au cours d’un des riches programmes de la fête du livre, en l’occurrence « Florilège », il a été organisé une partie récréative au Centre culturel franco-guinéen, partie au cours de laquelle, un jeu de questionréponse, introduisait le spectacle. À l’impressionnant public composé d’élèves du primaire et du secondaire, venus en grand nombre accompagnés de leurs encadreurs, l’animateur a demandé de lui citer cinq noms d’auteurs guinéens. Soit dit en passant, étaient présents dans la salle de nombreux écrivains locaux. Sur une quinzaine d’élèves interrogés, aucun n’a pu

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citer plus de trois noms. Et les noms d’auteurs régulièrement cités étaient : Camara Laye, Djibril Tamsir Niane, Ahmed Sékou Touré, c’est-à-dire ceux de la première génération. L’assistance en riait, alors que les professeurs qui accompagnaient ces élèves éprouvaient d’autres émotions : la honte. Honte, parce qu’il y avait dans la salle, des invités sénégalais, ivoiriens, maliens, européens et autres. Qu’ont pu penser nos invités, du niveau de culture générale des élèves guinéens ? À vous de le deviner ! Personnellement sur le champ, en tant qu’enseignant, nous avons pris l’engagement d’apporter un début de solution à cette ignorance indigeste manifestée par nos jeunes gens. Pour ce faire, nous avons initié à leur intention, la rédaction du présent trombinoscope des auteurs guinéens. C’est un dictionnaire comportant une brève biographie, la bibliographie, la photo, ainsi que les contacts de chaque auteur. Ce n’est point une anthologie que nous avons réalisée, mais juste de quoi permettre à ces élèves du primaire et du secondaire, non seulement de connaître leurs compatriotes qui écrivent et publient, mais aussi de s’habituer à eux. Car, lire l’ouvrage d’un auteur qu’on connaît physiquement, procure plus de plaisir et offre des opportunités d’échanges. Comme l’indique le titre, nous avons volontairement préféré le concept d’auteur à celui d’écrivain. Nous n’allons pas ressusciter ici une vieille querelle de sémantique, d’autant plus que l’acceptation moderne et rigoureuse du mot écrivain s’est stabilisée au XVIIIe siècle. Toutefois, la nuance est subtile. En effet, si tout écrivain est auteur, l’inverse ne l’est pas forcément. Selon le Larousse, le mot «  auteur  » désigne toute personne ou collectivité qui a créé une œuvre ou est responsable de son contenu intellectuel, de son arrangement ou de sa forme : auteur d’une chronique, d’un courrier, d’un tableau, d’un slogan, d’une découverte, d’un monument, d’une chanson, etc. Pour notre trombinoscope qui ne souhaite exclure personne de son répertoire, n’importe qui publiant un ouvrage, quel que soit le domaine, est un auteur. Ainsi, y dénombre-t-on, des auteurs de livre de chimie, de mathématiques, de géographie, de manuel de comptabilité, d’art culinaire, d’histoire, de psychopathologie, de management, de gestion d’entreprise, etc. Ils sont tous des auteurs, mais ne sont pas écrivains. Ils utilisent l’écriture comme mode d’expression pour transmettre en toute simplicité aux usagers, leur savoir-faire et leur faire-savoir. Selon Macaire Etty, « sont considérés comme écrivains ceux dont les œuvres relèvent de l’écriture littéraire. Pour être simple, sont écrivains les romanciers, les nouvellistes, les poètes, les dramaturges, les fabulistes, les conteurs, etc. L’écrivain a une conscience de l’écriture… Il ne cherche pas simplement à communiquer ou à faire passer un message, il est en quête

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du beau. Contrairement à l’écrivain, l’auteur d’un ouvrage portant sur l’économie ne cherche pas à plaire, mais à passer de façon pragmatique un message… En bref, l’écrivain est avant tout un artiste, c’est-à-dire, un pourvoyeur d’émotions. Il exploite toutes les ressources de la langue (les images, les sonorités, la syntaxe, la disposition des mots, etc.) pour donner à son message une dimension esthétique. »1 Cette approche qui nous a conduits à mettre indistinctement ensemble, des sommités de la plume, des essayistes et autres communicateurs, sous la dénomination d’AUTEURS GUINEENS, nous a permis de travailler sur un corpus de 215 créateurs nationaux pour près de 800 ouvrages. Le compte est loin d’être exhaustif parce qu’ils constituent une grande famille. Mais pour un départ, nous nous sommes intéressés prioritairement à ceux qui ont à leur actif, au moins deux publications. Il est important de noter ici et maintenant que sur les 215 auteurs répertoriés, plus de la moitié sont édités par la jeune Maison L’HarmattanGuinée. C’est donc le lieu de féliciter et d’encourager Monsieur Sancy Kaba Diakité le directeur, qui fut également le très battant commissaire de «  Conakry capitale mondiale du livre 2017  », pour son inestimable contribution à la promotion de la culture guinéenne en général et celle du livre en particulier. En témoigne, son modeste projet des « 72 Heures du livre de Conakry » qui se prépare inlassablement à muer sous peu, en « Salon international du livre de Conakry ». Aussi, rêve –t- il de faire de « Conakry, la capitale africaine du livre ». Force est de reconnaître que c’est bien grâce à ses aptitudes managériales, que la fête mondiale du livre a pris du relief en Guinée, en dépit des adversités et autres indifférences qu’il a dû braver sans répit pour conduire son bateau à bon port. Durant toute l’année de la mise en œuvre de ce projet culturel majeur, il a fait montre d’un engagement et d’un optimisme inaccessibles au découragement. Mieux que quiconque, Monsieur Sancy Kaba Diakité est bien conscient du fait que « sans auteurs, il n’y a pas de livres et sans livres pas d’éditeur encore moins de libraires ». C’est donc de naturelle élégance qu’il entretient avec l’Association des Ecrivains de Guinée, un partenariat fécond. Cette dernière lui doit incontestablement sa renaissance et son regain de vitalité après plus de deux décennies de léthargie, par son implication tous azimuts dans la solution de certains de ses problèmes existentiels. Son engagement à éditer les auteurs guinéens a donné du courage à de nombreux talents de transcender la démotivation et l’autocensure dans lesquelles ils s’étaient désespérément englués. 1. Dans son billet du 04/02/2015.

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1. ALATA Jean-Paul Jean-Paul Alata était un Guinéen d’origine française. Il est né le 17 août 1924 à  Brazzaville, République du Congo. Il fut un ancien dirigeant du Mouvement socialiste africain de  Barry  III et haut fonctionnaire à la Présidence de la République de Guinée. Il fut arrêté et incarcéré au Camp Boiro, consécutivement à sa présumée implication dans l’agression portugaise du 22 novembre 1970 contre le régime révolutionnaire de Guinée. Libéré après plusieurs années de bagne, il fut expulsé de la Guinée, pays dont il avait pourtant adopté la nationalité. Il l’est auteur de « Prison d’Afrique », livre qu’il publia après son séjour carcéral au Camp Boiro, ouvrage fortement médiatisé. Interdit en Guinée, ce livre fera grand bruit en France. Il y sera interdit de diffusion. Jean-Paul Alata est mort en septembre 1978 à Abidjan, Côte-d’Ivoire. Publications  « Prison d’Afrique », Paris, Seuil, 1976. Résumé de l’ouvrage  Le livre constitue pour ainsi dire, les mémoires du pensionnaire du camp Boiro. Alata y révèle pour la première fois les horreurs de cette prison politique du régime révolutionnaire guinéen. Il décrit ses conditions de détentions, celles de ses codétenus ainsi que le quotidien dans cette enceinte carcérale.

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2. ALATA Jean-François Né en 1945, Jean-François Alata est fils aîné de JeanPaul Alata (auteur de « Prison d’Afrique »). Il fit ses études universitaires à l’Institut Polytechnique de Conakry, d’où il sortit avec un diplôme d’ingénieur. Dans la plupart de ses livres, il raconte son expérience dramatique et tragique sous le régime révolutionnaire d’Ahmed Sékou Touré, au lendemain de l’agression portugaise du 22 novembre 1970, contre la République de Guinée. Publications • « L’Africain blanc » (fiction), Paris, L’Harmattan, 1992. • « Aminata ou le viol de l’innocence », Paris, L’Harmattan, 1994 (roman fiction). • « Les colonnes de feu », Paris, L’Harmattan, 1996. • « Racines brisées », Paris, L’Harmattan, 1997. • « Un mot de l’autre rive », L’Harmattan, 2005. Résumé  du livre  1 : Après 25 ans d’exil, l’auteur revient dans ce pays d’Afrique où il a passé les années les plus marquantes de sa vie et qui ont façonné sa personnalité  : la Guinée. Ce retour, il l’appréhendait depuis longtemps. En effet, pendant cette longue séparation forcée, il espérait que la Guinée serait à la hauteur de ses illusions. Mais, l’auteur blanc au cœur noir, cherche désespérément ses racines dans un pays qui a évolué dans la corruption... Résumé du livre  2 : Situé à la fin du XIXe siècle, alors que la France entreprend de conquérir l’empire malinké et de l’intégrer à l’Afrique occidentale française, ce roman met en scène un jeune officier français qui, participant à la campagne qui permettra de capturer l’Almany Samory Touré, découvre les méfaits de la politique colonisatrice de son pays. Résumé du livre  3  : Devenue mère à la suite d’un viol, une jeune fille malinké de Kankan, en Guinée, doit affronter le rejet et le mépris des siens. Un roman qui plonge le lecteur dans le monde rural africain.  Résumé du livre 5 : Sous les yeux de ses parents, Stéphan a été arraché à cette vie qu’il aimait intensément. Il venait d’avoir quatorze ans. Perdre un enfant, c’est perdre tous ses repères…

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3. ANN Binta Née le 15 janvier 1975, Binta Ann a débuté ses études de Lettres modernes en Guinée avant d’aller faire une spécialisation en éducation préscolaire et élémentaire en France et aux États-Unis. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages. En 2008 elle a créé la Fondation des femmes et des enfants : « Fonbale », en vue d’apporter un soutien scolaire à cette couche vulnérable. Profession  : Enseignante / Adresse électronique  : [email protected] / Téléphone : +224620845986 Publications  • « Awa la petite mendiante », Ed. Unicef-Guinée 1997 ; • « Le mariage par colis », Ed. Harmattan-France, 2004 ; • « C’est quoi les droits des enfants », Ed. Les classiques ivoiriens, 2016 ; • « Pourquoi je dois aller à l’école », Ed. Les classiques ivoiriens, 2016 ; • « Pourquoi je dois me laver les mains », Ed. Les classiques ivoiriens, 2016 ; • « C’est quoi les droits des enfants », Ed. Les classiques ivoiriens, 2016 ; • « Pourquoi je dois aller à l’école », Ed. Les classiques ivoiriens, 2016 ; • « Pourquoi je dois me laver les mains », Ed. Les classiques ivoiriens, 2016 ; • « Les règles d’hygiène pour les enfants », Ed. Les classiques ivoiriens, 2017 ; • « Les règles d’hygiène pour les enfants », Ed. Les classiques ivoiriens 2017. Distinction honorifique  : Binta Ann est récipiendaire de la Médaille franco-allemande des droits des enfants. 4. BAH Hady Né en 1949 à Labé, Hady Bah a fait ses études supérieures à L’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry. Profession : Administrateur civil principal, économiste Adresse électronique : [email protected] Téléphone : 666 28 52 46/ 657 18 71 49 Publications  • « Comptabilité des coûts et développement en Afrique », Conseil africain de la comptabilité, Kinshasa, 1982.

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Résumé : Le livre traite de la résolution d’un des objectifs de construction du système comptable africain de référence (SCAR) comme cadre d’harmonisation des systèmes comptables africains en vigueur à l’époque. • « Une vie à Hoorè Fello », Tome1, L’Harmattan Guinée, 2016 Résumé  : Au cours d’une saison sèche, un drame survient à la gare du paisible village de Hoorè Fello : la disparition de Karamoko Alpha, le chef. Le garde Koïkoï s’enivre à mort puis tue Farba Geddho, fils du grand Farba, et blesse Alfa, le fils du chef. Il est aussitôt neutralisé à mort par Alsény, qui se trouvait là avec ses compagnons et qui prend la fuite. Le prince est retenu là par le commandant du cercle. Ce dernier expédie une troupe de gardes au village, à la recherche du fugitif introuvable. La troupe réussirat-elle sa mission ? • « Une vie à Hoorè Fello », Tome 2, Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2016 Résumé : Sous le prétexte de la recherche du coupable, le village de Hoorè Fello va subir la déferlante d’une répression de gardes dirigés par le lieutenant Durand. Le chef Alpha n’a pas d’autre choix que de se précipiter chez le commandant Robert, afin de plaider la cause de la paix pour son village et obtenir la libération de son fils Alfa. Mais Kesso subira une agression charnelle du caporal Soriba, lequel, peu après, mourra foudroyé dans un buisson desséché qu’il brûlera en tombant, occasionnant un feu de brousse qui cause plusieurs victimes. • « Une vie à Hoorè Fello », Tome 3, Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2016 Résumé : À l’euphorie du départ des gardes, succédera un malheur dans la concession de Karamoko Alpha, sous la forme du décès de sa petite enfant Rouguiatou Lamaranah, emportée par sa longue fièvre. Entre-temps survint la cérémonie de sortie du ruisseau pour les jeunes filles excisées, qui avaient terminé leur période d’initiation. Après leurs réussites aux examens, ce sera le grand départ de Thierno et d’Alfa pour la France, d’où ils ne reviendront en pèlerinage que pour prier sur leurs racines, près de vingt ans après…

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5. BAH Ibrahima-Lalya Ancien Coordinateur du Groupe de travail de l’ADEA sur l’éducation non formelle (GTENF) de 2012 jusqu’en 2017, Ibrahima est un spécialiste chevronné en matière d’éducation. Il a participé à l’élaboration de politiques majeures en la matière en Afrique subsaharienne où il est très connu pour sa contribution à la préparation d’événements internationaux importants dans le domaine éducatif. Il jouit d’une vaste formation universitaire, et d’une riche expérience pour avoir été professeur dans les universités guinéennes pendant une quinzaine d’années. Ibrahima a également fourni des services de consultant à des organisations internationales de renom accordant un intérêt particulier à l’éducation. Depuis 2012 jusqu’en 2017, il a coordonné le Groupe de travail de l’ADEA sur l’éducation non formelle, basé au Burkina Faso. Publications • «  Historical dictionary of Guinea  » (co-auteur), 3rd éd. Lanham, MD, Scarecrow Press. Septembre 1995. Résumé : Ceci est une édition systématiquement revue, augmentée et mise à jour du Dictionnaire historique de Guinée dont quatre éditions avaient paru entre 1978 et 2005. Cette édition présente un tableau exhaustif de l’histoire de la Guinée à travers une chronologie, un essai introductif, des appendices, et une importante bibliographie. • « Réformes éducatives en Guinée durant la période sékoutouréenne », PUE, 2019. Résumé  : L’éducation guinéenne se caractérise par un grand nombre de réformes adossées à la politique et qui se répartissent en 4 phases : la restructuration (1958-1961) ; la récupération politique de l’éducation (1961-1968), la Révolution culturelle socialiste (1968-1977) et le retour aux modèles occidentaux (1977-1985). Ce mouvement pendulaire reflète une recherche d’une troisième voie entre orthodoxie, révolution et retour aux modèles introduits depuis la colonisation… Les séquelles de ces réformes persistent aujourd’hui. Ce détournement de l’éducation de ses objectifs proprement pédagogiques a eu des effets positifs et négatifs que la présente étude analyse pour contribuer à la théorie et à la pratique des réformes éducatives dans les pays émergents ou en développement.

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6. BAH Mahmoud Né en 1940 à Labé en République de Guinée, Mahmoud Bah est un enseignant-formateur. Il s’intéresse aux problèmes d’éducation –formation, de production agro-alimentaire et d’intégration socio-économique. Il est un écrivain prolixe ainsi que l’atteste l’impressionnante liste de ses publications, sans compter de nombreux articles scientifiques et autres rapports techniques. Publications • « Construire la Guinée après Sékou Touré », Paris, L’Harmattan, 1990. Résumé : Luxuriante Guinée, « perle » de l’AOF coloniale ! Le « NON » à De Gaulle résonne encore dans nos mémoires ! Mais l’ère de Sékou Touré avait-il vraiment « mal tourné » qu’après ce fameux Référendum de 1958 ? • « La Guinée en marche : Mémoires inédits d’un changement », Volume 1, Paris, L’Harmattan, 2008. Résumé : Malgré ses immenses potentialités, la Guinée est l’un des pays les plus pauvres du monde. La mal gouvernance en est la principale cause : les deniers publics sont pillés par une minorité, dans une administration en débandade. • « La Guinée en marche : Un pas en avant, un pas en arrière », Paris, L’Harmattan, 2008. Résumé : Après quelques avancées, l’élan du changement se brisa ; suivit alors un recul jusqu’au point de départ : la montagne accouchait d’une souris. • « Sortir du ghetto : Guinée, 1958-2008 », Editions Menaibuc, 2008. Résumé : Non disponible • « La Guinée en marche : Mémoires inédits d’un changement » Vol 2, Paris, L’Harmattan, 2009. Résumé : Après quelques avancées, l’élan du changement se brisa ; suivit alors le recul jusqu’au point de départ. Ce volume commence par la douloureuse période de l’état de siège et s’étend sur les 15 premiers mois de changement.

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• « Guinéens, adoptons la bonne gouvernance ! », Paris, L’Harmattan, 2010. Résumé : Une expérience de 1991 met en évidence la possibilité de guérir notre organisme malade, autrement dit d’en finir avec la corruption dans notre administration ; puis un diagnostic détaille les maux. • « La transition préméditée », Paris, L’Harmattan, 2010. Résumé  : L’espoir fut éphémère avec la junte. Éminemment instable, son chef renie ses engagements et veut se présenter à la présidentielle. Les Guinéens se lèvent, outrés. Le 28 septembre 2009, une répression préméditée s’abat sur un meeting pacifique. • « Les défis de la démocratie en Guinée », Paris, L’Harmattan, 2014. Résumé : En passant par la voie des élections d’un régime militaire à un régime civil, la Guinée a fait un grand pas vers la démocratie. Mais cet exploit a révélé nombre de nouveaux défis. • « Biographie et lignée d’El Hadj Thierno Saïdou Bah », Paris, L’Harmattan, 2017. 7. BAH Alpha Mamadou Saliou Né le 7 février 1954 à Pita, Saliou Bah abandonne l’école au niveau du Bac et s’expatrie. Il commence son périple par le Sénégal et parcourt l’Afrique de l’Ouest où il enchaîne de petits métiers pour vivre. Il consacre ses loisirs à la lecture et au cinéma. En 1990 il travaille à l’Alliance franco–guinéenne en tant que bibliothécaire. Il est aujourd’hui responsable de la médiathèque du Centre Culturel Franco-Guinéen de Conakry. Profession : Bibliothécaire / Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 622114611 Publications • « Lam l’enfant battu », Conakry, Ganndal, 2006. Résumé : Mariétou a la main leste. Lam en sait quelque chose, chaque fois qu’il fait une bêtise. Un jour où il a cumulé les étourderies, il décide de partir pour échapper à la correction. Le début d’une grande aventure où il aura tout le loisir de réfléchir, et sa maman aussi. Cette histoire touchera les enfants à partir de la 5e et 6e année.

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• « Penda la sorcière », Conakry, Ganndal, 2007. Résumé : Ce livre est un roman sur les préjugés et l’ignorance, écrit avec sensibilité pour les enfants dès la 5e année. • « Le voyage de papa », Conakry, Ganndal, 2013. Résumé : Le thème de l’absence du père, rarement traité dans la littérature pour les tout-petits, est abordé dans ce livre avec subtilité. On suit l’enfant dans sa recherche, on sent ses émotions, sa tristesse et sa joie qui explose à la fin. Ce livre est destiné aux enfants dès la maternelle. • « Bobo a peur du chien », Conakry, Ganndal, 2017. Résumé  : Ce livre comme tant d’autres écrits par Saliou Bah l’adulte, intervient avec douceur et compréhension pour aider l’enfant à avancer et à grandir. 8. BAH Thierno Abdourahmane Thierno Abdourahmane Bah, né vers 1916 à Donghol Thiernoya (Labé). Il fut un écrivain, poète, théologien musulman et homme politique. C’est dans sa communauté familiale où l’étude des livres et les exercices de l’esprit étaient l’activité principale, que Thierno Abdourahmane a commencé à découvrir le monde musulman. À l’âge de onze ans, Abdourahmane savait déjà lire et écrire le Coran, premier cycle de l’enseignement traditionnel au Fouta-Djallon. Il poursuit sa formation chez Thierno Oumar Pereedjo à Dara-Labé, de 1927 à 1935. Thierno Abdourahmane Bah se spécialisa en science islamique. À partir de 1945, il fut respectivement, Président de la Section de l’Amicale Gilbert Vieillard de Labé, Khalife général de la confrérie Tidjania pour l’Afrique Occidentale, Imam Ratib de la Grande Mosquée Fayçal de Conakry, ministre des Affaires religieuses, avant de terminer sa carrière comme Imam Ratib de la Grande Mosquée de Labé. Publications Thierno Abdourahmane a produit un nombre important d’écrits en prose et en vers, tant en Arabe qu’en Pular : • « Caakal et gimi ». (Les Fruits de mes Pensées), édité au Koweït-Année (?) ;

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• « Maqalida-As-Saadati » (les clefs du bonheur), édité en AlgérieAnnée (?)  ; • « Jilada Mada.Fii HizbiAl-Qahhar », Imprimerie nationale P. Lumumba Année (?) ; • « Laginè Rindhii » (1974) ; • « Gimi Pular (1987) ». 9. BAH Thierno Mouctar Originaire du Fouta-Djallon en République de Guinée, le Professeur Thierno Mouctar Bah a fait ses études secondaires au Lycée classique de Donka où il obtient le Bac en 1962. Au lendemain de la répression contre le syndicat des enseignants et des élèves, il s’exile au Sénégal. Il s’inscrit à l’Université de Dakar dont il obtient une licence ès lettres en 1965, puis un diplôme d’études supérieures d’histoire en 1966. En 1971, il décroche à la Sorbonne un doctorat 3e cycle et, en 1985 suivi d’un doctorat d’État ès lettres. Professeur titulaire, Thierno Mouctar Bah a enseigné à l’Université de Yaoundé (Cameroun) de 1976 à 2008. Il est professeur associé dans de nombreuses universités d’Afrique et d’Europe. Membre fondateur de l’Association des historiens africains et rédacteur en chef de la Revue Afrika Zamani, Thierno Mouctar est affilié à diverses sociétés savantes. Aujourd’hui professeur émérite, il est auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’histoire militaire de l’Afrique dont il est un spécialiste de renom. Publications  • «  Fouille d’une maison de Tegdaoust (site supposé de la cité médiévale d’Awdaghost) zone des puits de Noudache, Mauritanie orientale - Campagne de fouilles (1965-1966). », Faculté des Lettres de l’Université de Dakar, 1966. Résumé : Non disponible. • «  Inventaire des Cartes, Plans, Croquis et Itinéraires conservés dans les dossiers des Archives du Sénégal, à Dakar.  », Faculté des Lettres de l’Université de Dakar, 1967. Résumé : Non disponible. • « Architecture militaire traditionnelle en Afrique de l’Ouest : du XVIIe à la fin du XIXe siècle », L’Harmattan, 2012. Résumé : Cet ouvrage présente un panorama, aussi complet que possible, des différents types d’architecture militaire à caractère défensif de l’Afrique de

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l’Ouest, avec une description minutieuse des techniques de construction et des dispositifs de défense, qui apparaissent d’une grande ingéniosité. Au-delà d’une présentation statique de l’architecture militaire, l’auteur a opté pour une perspective dynamique, en abordant des questions de poliorcétique (art de conduire un siège), en étudiant en particulier l’enjeu politique et militaire des tata (fortifications en banco), dans le contrôle de l’espace géographique. • «  Architecture militaire traditionnelle et poliorcétique dans le Soudan occidental (du XVIIe à la fin du XIXe siècle) », coédition NEA, 2015. Résumé : Nous avons, dans cet ouvrage, un panorama aussi complet que possible des différents types d’architectures traditionnelles à caractère défensif du Soudan occidental, avec une description minutieuse des techniques de construction, et des dispositifs de défense qui apparaissent d’une grande ingéniosité… C’est aux sources les plus diverses et les mieux autorisées, avec un esprit méthodique et systématique, que l’auteur s’est adressé pour nous faire revivre l’architecture militaire et la poliorcétique dans le Soudan occidental précolonial, apportant ainsi une contribution importante à l’historiographie africaine. • « Guerre, pouvoir et société dans l’Afrique précoloniale (entre le lac Tchad et la côte du Cameroun », volume II, Éditions, Année (?) Résumé : Non disponible. • « Historiographie africaine : Afrique de l’Ouest - Afrique centrale », Dakar, CODESRIA, 2015. Résumé  : Ce livre est un produit du Programme des manuels de cours du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA). Le CODESRIA est une organisation indépendante dont le principal objectif est de faciliter la recherche, de promouvoir une forme de publication basée sur la recherche, et de créer des forums permettant aux chercheurs africains d’échanger des opinions et des informations. Le Conseil cherche à lutter contre la fragmentation de la recherche à travers la mise en place de réseaux de recherche thématiques qui transcendent les barrières linguistiques et régionales. • « Intellectuels, nationalisme et idéal panafricain », Éditions CODESRIA, 2005. Résumé : Le nationalisme, en tant qu’idéologie et pratique, a imprégné la conscience collective africaine et nourri les luttes pour l’indépendance. L’optimisme qu’avaient légué le mouvement de décolonisation et diverses

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théories du développement s’est vite effondré. À l’heure où l’« État-nation » est en crise et après plus de quatre décennies de souveraineté factice, le défi consiste à opérer, à partir d’une conscience historique retrouvée, le renouveau de l’idéal panafricaniste. Il s’agit de concilier les aspirations profondes à l’intégration régionale avec l’exigence d’un ensemble continental unifié. Dans cette perspective et devant les attentes de la société, les intellectuels africains sont sollicités pour démêler l’écheveau et fournir un fil conducteur. 10. BAH Thierno Le docteur Thierno Bah est médecin. Diplômé de la faculté de médecine de Paris. Il a exercé son métier en France durant vingt ans, et vingt autres années à Abidjan en Côte d’Ivoire. Il a milité dans les mouvements étudiants africains dans l’Union générale des étudiants d’Afrique de l’Ouest (UGEAO) à Dakar, dans la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) à Paris. Il est retourné au pays en 1984 à la mort de Sékou Touré. N’y ayant pas trouvé une place d’insertion socioprofessionnelle, il est revenu à Paris où il avait conservé ses repères et ses relations. Il a repris du service comme médecin-chef de service de santé publique à Melun. Il a pris sa retraite et vit entre Paris, Conakry et Labé, sa ville natale. Publications • « Trente ans de violence politique en Guinée  1954-1984 », Conakry, L’Harmattan, 2009. Résumé : La Guinée avait des cadres, ils ont péri dans les geôles de Sékou Touré. Il est arrivé au pouvoir par la violence politique. Il s’y est maintenu par l’addition de deux facteurs qu’il a manipulés avec une habileté redoutable : d’une part l’instauration de la violence brutale contre ses adversaires et l’assassinat de 50000 personnes entre 1954 et 1984, et d’autre part les accords signés avec l’Europe pour l’exploitation des richesses minières du pays dont la gestion reste inconnue du public encore aujourd’hui. • « Conakry : la République des voleurs », Conakry, L’Harmattan, 2013. Résumé : Dès ses premiers discours à la nation après son installation à la tête de la Guinée, Lansana Conté déclare : «Nous sommes arrivés pauvres au pouvoir. Si vous nous voyez construire des villas et acheter des voitures,

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c’est que nous avons volé.» À partir de 1990, il prend goût à l’argent. Il installe son régime dans le pillage illimité des richesses nationales. Il favorise le détournement des devises. À la fin de sa vie, sa fortune a été estimée à 450 millions de dollars. • « La Guinée a eu 55 ans. Et maintenant ? », Conakry, L’Harmattan, 2016. Résumé  : J’ai assisté, révolté, impuissant et attristé, à l’enlisement de la Guinée, dans une impasse profonde dans tous les domaines : moral, politique, économique, socioculturel. Au soir de ma vie, je consacre les forces qui me restent à témoigner du parcours de notre pays. J’ai dénoncé les crimes politiques que les différents présidents ont ordonnés pour se maintenir à la tête de la Guinée. Je dédie ce volume à la jeunesse guinéenne, je lui fais confiance pour relever les défis de l’incapacité des dirigeants successifs pour construire un État démocratique, capable de protéger et de nourrir ses habitants. 11. BALDÉ Maladho Siddy Enseignant-chercheur, Maladho Siddy Baldé est né le 28 août 1954 à Salambandé. Il a fait ses études supérieures à l’Université de Conakry, avant de poursuivre sa formation à l’Université d’Indiana à Bloomington et à l’Université d’Illinois à Chicago (USA), où il obtient un Ph. D en histoire. Il a enseigné dans diverses institutions universitaires en Guinée et aux États-Unis et a servi dans de nombreuses institutions internationales dont l’US-AID. Maladho Siddy Baldé est membre fondateur de l’Association des Historiens de Guinée. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : (224) 622-323900 / Fonction actuelle : Enseignant-chercheur Publications • « Epopée de Bokar Biro selon Farba Kéba Sow de Labé (Guinée) : L’homme, l’almami et la conquête coloniale du Fuuta Jallon (Guinée) », L’Harmattan, 2016. Résumé : Cette épopée présente la vie et l’œuvre historique de l’Almami Bokar Biro, qui a été le dernier souverain à régner sur le trône de Timbo, la capitale du Fuuta théocratique. En Français et en Pular, ce texte présente, dans la perspective d’un griot du terroir, une nouvelle version de l’histoire de Bokar Biro, qui permet de comprendre non seulement la vie dans les cours princières et maraboutiques, mais aussi d’autres domaines importants

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et variés comme l’histoire, la géographie, l’économie, la religion, etc. Ce livre est important pour tous ceux qui tiennent à découvrir les racines des sociétés traditionnelles du Fuuta-Jallo, pour mieux en garder l’identité et être capable, sans risques, de s’ouvrir à la « modernité ». 12. BALDÉ Mamadou Bombi Mamadou Bombi Baldé a fait ses études supérieures en France où il a obtenu en 2005 un DESS en droit des affaires à l’Université de Reims, avant de poursuivre son cursus en formations certifiées sur la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et les prix de transfert. Revenu en Guinée en 2012, il est actuellement chargé de la fiscalité et de l’outsourcing au sein du Cabinet Grant Thornton/Guinée qui est membre d’un réseau mondial leader dans le domaine de l’audit, le conseil et la fiscalité. Mamadou Bombi donne des cours de fiscalité à l’ISCAEG (école maroco-guinéenne) de Conakry. Publication • « Précis de fiscalité des affaires en République de Guinée », L’HarmattanGuinée, 2016. Résumé  : La politique fiscale est un indicateur majeur de mesure de la performance de la politique économique du pouvoir exécutif. L’évolution de la fiscalité guinéenne, ces dernières années, en est une illustration parfaite, tant les réformes en matière d’impôts directs et indirects sont nombreuses. Face à l’exigence de modernisation du système fiscal, la maîtrise des contours de cette science devient indispensable pour les étudiants auxquels s’adresse principalement cet ouvrage. L’objectif est de contribuer à l’émergence d’un système fiscal guinéen moderne, à travers les éléments de droit fiscal comparé fournis. 13. BALDÉ Ousmane Paraya Ousmane Paraya Baldé est né à Labé en 1948. Il est titulaire d’un DES en linguistique de l’Institut Polytechnique Julius Nyerere de Kankan et membre de la prestigieuse promotion Mao de l’Université guinéenne. Profession  : professeur / Adresse électronique  : [email protected] / Tél. : 669 01 21 89

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Publications  • « Les poèmes de la vie et de l’espoir (en langue Pular) », Edition Dudhal, 1995. Résumé : Recueil de poèmes centré sur son enfance, les héros de la Guinée et de l’Afrique, les beautés naturelles de la Guinée, ses ténèbres, ses espoirs, ses victoires, ses gloires et son passé. • « Seul face à Dieu ton Seigneur » (en Puular), Édition Dudhal, 1995. Résumé  : « Poème classique » ambitionnant de montrer les liens entre la religion, la philosophie, la science, la morale et la culture. • « Bassamba ou les ombres d’un rêve », L’Harmattan-Guinée, 2006. Résumé : « Bassamba ou les ombres d’un rêve » est une œuvre romanesque plongeant le lecteur dans le vécu d’un jeune fonctionnaire, qui tente en vain de s’opposer, avant d’assister, médusé, à la fin d’une dictature que l’on croyait éternelle. En dépit de cela, il est incarcéré, certes brièvement, dans un des sinistres camps de la mort. Puis il connaît une ascension fulgurante dans l’administration d’État, avant une déchéance qui le pousse à rejoindre son village. Ce roman est traduit par l’auteur en Pular. • « Dictionnaire Français-Pular », Édition Dudhal, 2015. Résumé : Ce dictionnaire ambitionne de combler un vide que beaucoup de spécialistes ou non ressentent face à la nécessité d’exprimer en langue Pular, des concepts relevant des thèmes comme administration, politique, droit, économie, communication. 14. BALDÉ Aïssatou Sirah de Labé De la descendance de Thierno Aliou Bouba N’Diyan, Aïssatou Sirah Baldé de Labé est née en 1928, dans le royaume peuhl du Fouta-Djalon à l’extrême nord du pays. Elle fut une ancienne élève de l’École Normale de Rufisque (Sénégal). Il n’est pas superflu de noter qu’institutrice de son état pendant de nombreuses années, Sirah Baldé a été la pionnière de l’enseignement de la langue française dans l’ancien royaume peuhl du Fouta-Djalloo, alors sous protectorat français. Il est donc évident qu’elle fut la première écrivaine en langue française de la Guinée.

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Publication • « D’un Fouta-Djalloo à l’autre » (roman autobiographique), Paris, La Pensée universelle, 1985. Résumé : Le village où vit Gnalé est envahi par une armée étrangère et Mody Tandé, un soldat intrépide de Missidé, enlève la jeune femme et la ramène chez lui pour en faire sa femme. Bien des années plus tard, un des fils de Gnalé quitte son village pour la ville où il poursuit ses études. Cet ouvrage est également un témoignage autobiographique de l’auteure, dans lequel elle rappelle les événements politiques majeurs de la Guinée française. 15. BANGOURA Dominique Enseignant-chercheur, Dominique Bangoura est docteur d’État en Science politique et présidente de l’Observatoire Politique et Stratégique de l’Afrique (OPSA), Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Strasbourg, elle est spécialiste de l’Afrique dans les domaines de la paix, de la démocratie, de la sécurité et des relations internationales. Elle a été successivement Secrétaire générale de l’Institut africain d’études stratégiques à Libreville au Gabon de 1982 à 1990 puis chargée de cours en 3e cycle de Science politique à la Sorbonne de 1992 à 1998 et ensuite directrice de l’Institut des hautes études francophones à Paris. Elle est actuellement professeure au Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques à Paris, au CERAP à Abidjan et au CREPS à Yaoundé. Par ailleurs, elle est experte en gouvernance, réforme du secteur de la sécurité, justice transitionnelle pour des organismes nationaux, régionaux et internationaux notamment DCAF (Genève), la CEDEAO, l’Union africaine, les Nations Unies, l’OCDE. Elle est l’auteure d’une dizaine de livres, d’une douzaine de rapports d’expertise et de plus de quatre-vingts articles et contribution à des ouvrages collectifs. Publications  • « Gouvernance et réforme du secteur de la sécurité en Guinée  : Défis démocratiques et de refondation » (sous la direction de…), Paris, L’Harmattan, 2010. Résumé : Le bilan de plus de cinquante ans d’indépendance (1958-2010), en matière de relations entre l’armée et le pouvoir d’une part, entre l’armée,

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les forces de sécurité et le peuple d’autre part, est très préoccupant. La réforme du secteur de la sécurité (RSS) est indispensable pour redéfinir les fonctions de celui-ci et recréer des relations de confiance civilo-militaires pour une réconciliation nationale. • « Enjeux et défis démocratiques en Guinée », Paris, l’Harmattan, 2008. Résumé : La Guinée a connu en 2006 et 2007 trois grandes grèves sans précédent, organisées par les syndicats, soutenues par la société civile et massivement suivies. La nomination en février 2007 de Lansana Kouyaté, Premier ministre pour trois ans, est-elle porteuse du changement tant attendu ? Cet ouvrage analyse le comportement des acteurs sociaux et politiques, civils et militaires, publics et privés et tente de confronter les attentes des Guinéens aux possibilités de ce gouvernement. • « Quelle transition politique pour la Guinée » (ouvrage collectif), Paris, L’Harmattan, 2006. Résumé : Début  2006, la Guinée traverse une crise généralisée sans précédent. Le régime autoritaire et décadent de Lansana Conté, au pouvoir depuis 1984 et de surcroît gravement malade, a amplement montré ses limites. Des solutions de crise ont été proposées par les partis politiques de l’Opposition et la société civile au cours des trois dernières années. Cet ouvrage procède à l’examen des différentes propositions en confrontant leurs atouts et leurs limites, la théorie et la pratique. • « L’Union africaine et les acteurs sociaux dans la gestion des crises et des conflits armés », Paris, L’Harmattan, 2006. Résumé : Le rôle préalablement joué par la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA) est parfois tenu pour quantité négligeable dans la prévention et la gestion des conflits. Néanmoins une dynamique existe, mettant en présence divers processus interactifs en matière de prévention, de gestion et de résolution des conflits ainsi que de reconstruction postconflit. Elle met en lumière toute une panoplie d’acteurs différents. Quelles sont les perspectives d’imbrication des relations et des actions entre l’Union africaine et ces acteurs ? • « Quel avenir pour les jeunes de Guinée  ? » sous la direction de…), L’Harmattan, 2005. Résumé : Cet ouvrage collectif, qui réunit une douzaine d’auteurs guinéens et guinéennes, répond à trois grandes questions fondamentales. De quel système éducatif les enfants et les jeunes de Guinée bénéficient-ils ? Quelles

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sont les conditions de vie et d’études des étudiants guinéens à l’intérieur et à l’extérieur du pays ? Quelle est la part de responsabilité des différents acteurs concernés par l’avenir des jeunes de Guinée : État, société, école, famille, étudiants, élèves ? • « Guinée : l’alternance politique à l’issue des élections présidentielles de décembre 2003 » (sous la direction de…), Paris, L’Harmattan, 2004.  Résumé : La Guinée, depuis son indépendance en 1958, vit sous le règne de la dictature et de l’autoritarisme. Les conditions de vie des populations sont désastreuses malgré l’existence de ressources humaines et matérielles non mises en valeur par les autorités compétentes. Dans ce contexte, l’alternance politique est souhaitée par un grand nombre de Guinéens. Cette alternance est-elle possible à l’occasion des élections présidentielles de décembre 2003 ? Quel bilan faire de ces élections ? Comment envisager un autre avenir pour le pays ? • « L’Union africaine face aux enjeux de paix, de sécurité et de défense » (sous la direction de…), Paris, L’Harmattan, 2003. Résumé : L’acte constitutif de l’Union africaine est entré en vigueur le 26 mai 2001, il remplace la Charte de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Comment l’Union Africaine va-t-elle promouvoir la paix civile à l’intérieur de ses États membres ; sera-t-elle en mesure de donner l’exemple en devenant une institution démocratique ? Comment organisera-t-elle la sécurité régionale en particulier en faveur de la prévention, de la gestion et de la résolution des conflits. Enfin, comment concevra-t-elle sa défense commune ? 16. BANGOURA Ibrahima Né le 17 mars 1986 à Conakry, Ibrahima Bangoura fréquente l’Université Kofi Annan de Guinée d’où il sort en août 2010 avec un Master 1 en Méthodes informatiques, ce qui lui offre l’opportunité de poursuivre sa formation à Supinfo International University pour un diplôme d’Ingénieur d’État en Informatique. Il reçut successivement en 2014 et 2015, le 2e et le 3e prix du concours national de poésie. En janvier 2015, il est également lauréat du concours de nouvelles Jean- Marie Garret et en novembre 2015 avant d’obtenir la mention spéciale du Concours de nouvelles de la Bibliothèque municipale de Nouzilly de Nantes (France).

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Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 00224 621 98 05 36 Publications • « De l’altruisme aux larmes », Paris, Edilivre, 2016. Résumé : C’est le récit d’un homme appelé dans le livre Gayo qui vit avec son neveu Brolia jusqu’au jour où ce dernier succomba aux charmes d’une jeune et jolie fille du quartier ; et pour séduire cette belle étiole, il cambriola le magasin de son oncle avec des bandits à mains armées… • « Kourandi », Paris, Edilivre, novembre 2016. Résumé : Kourandi est un recueil de poèmes qui marque les prémices de l’auteur dans sa poésie. C’est un peu de la vie du monde dans lequel il a évolué depuis sa fine enfance, il poétise les sentiments qui l’animent. • « Le chemin de l’espoir », L’Harmattan-Guinée, 2020. Résumé : Le jeune Brolia, qui vit à Gali, la capitale de Tinah, rêve de partir étudier en Europe. Il voit dans l’Occident son seul espoir de réparer les injustices et les humiliations subies chaque jour par sa mère de la part de son père et de sa marâtre. Ses amis partagent cette vision idyllique, percevant l’Occident comme un véritable pays de Cocagne. Tinah et l’Europe, ce sont deux mondes diamétralement opposés, l’univers de la matière et celui de l’antimatière. Dans ce petit pays imaginaire de l’Afrique de l’Ouest, gouverné par le Président Wakara, maître du crime et de la torture, issu d’une tribu d’anthropophages assoiffés de richesses, de belles femmes, de voitures de luxe, de terres et de villas, règne en effet le chaos. Qui sortira vainqueur de cette confrontation de tendances incompatibles et inconciliables ?

17. BANGOURA Kiridi Naby Youssouf Kiridi Bangoura est né à Conakry en 1963. Après des études primaires et secondaires en Guinée, il regagne la France pour les études universitaires à l’École des Hautes Études en Sciences sociales de Paris.  Après ses études, Naby Youssouf Kiridi Bangoura renonce à s’établir dans l’hexagone pour retourner en

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Guinée en 1992. Il est aussitôt porté à la tête d’une ONG humanitaire « Aide et Action » dont le dynamisme en fait le leader du programme concerté de renforcement des capacités des organisations de la société civile et de la jeunesse en Guinée (PROJEG). Parallèlement à ses activités de développement communautaire, il donne des cours à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Kiridi ne tarde pas à entrer dans la haute administration. Il a été ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Ministre de la Jeunesse et des Sports. Sous la 3e République, il occupera successivement les postes stratégiques de ministre-chef de cabinet civil puis, Ministre-Secrétaire général en même temps porte-parole de la présidence de la République de Guinée. Homme de plume, Kiridi Bangoura est également auteur et metteur en scène de pièces de théâtre. Publications  • « La source d’ébène » (roman), Paris, L’Harmattan, 1993 ; • « Les sédiments d’hiver » (roman), 1993 ; • « De l’ethnie à la nation » (essai), 1993 ; • « Une cabine pour deux » (co-auteur), Le bruit des autres, 1994 ; • « Le baptême des chiots » (roman), Paris, L’Harmattan, 2000. • Au titre de la création théâtrale, Kiridi est co-auteur avec le Pr Djibril Tamsir Niane, de la mise en scène en 1993, de « Il était une fois l’Alphabète », une adaptation de l’alphabète de Williams Sassine par la Compagnie Boulevard d’Afrique. 18. BANGOURA Mohamed Tété Mady Politologue guinéen vivant en France, Mohamed Tété Mady Bangoura est Docteur en Science politique de l’Université de Paris I PanthéonSorbonne, chercheur à l’OPSA et professeur de Biologie. Il est auteur et, le plus souvent, coauteur d’ouvrages politiques sur la Guinée. Publications  • « Gouvernance et réforme du secteur de la sécurité en ... » (co-auteur), Paris, L’Harmattan, 2010.

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Résumé : Le bilan de plus de cinquante ans d’indépendance (1958-2010), en matière de relations entre l’armée et le pouvoir et entre l’armée, les forces de sécurité et les citoyens guinéens, est très préoccupant. • « Quelle transition politique pour la Guinée ? » (Co-auteur), Paris, L’Harmattan, 2006. Résumé : Début  2006, la Guinée traverse une crise généralisée sans précédent. Le régime autoritaire et décadent de Lansana Conté, au pouvoir depuis 1984 et de surcroît gravement malade, a amplement montré ses limites. • « Violence politique et conflits en Afrique : le cas du Tchad », Paris, L’Harmattan, 2005. Résumé : Ce livre a pour objet d’établir le lien entre la violence politique et les conflits au Tchad depuis l’indépendance. 19. BARRY Aminata Née le 18 novembre 1949 à Conakry (République de Guinée), Me Barry est titulaire d’une Licence, d’une Maîtrise en droit privé-carrière des affaires et d’un DEA de l’Université d’Abidjan. Elle a servi comme chef de Département juridique administratif chargée du contentieux maritime de la COFRUITEL de Côte d’Ivoire avant de rentrer définitivement en Guinée pour travailler comme notaire depuis 1986. Elle a été membre du Conseil économique et social, membre de la Commission des droits humains au sein de l’Union Internationale de Notariat Latin et membre de l’Association des Enfants des Victimes du Camp Boiro. Me Barry est également membre de l’Association des Écrivains de Guinée. E-mail : [email protected] / Tél. (00224) 622 47 26 18 ou 664 25 23 44 Publications • « Tourbillon tome I : La dérive autoritaire », L’Harmattan-Guinée, 2012 ; • « Tourbillon tome II : Le combat », L’Harmattan-Guinée, 2013 ; • « Tourbillon tome III : Vers la sortie », L’Harmattan-Guinée, 2015 ; • « La table renversée », L’Harmattan-Guinée, 2017 ; • « L’infernal quadrille », L’Harmattan, 2018.

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20. BARRY Aïssatou Aïssatou Barry est née en 1959 à Forécariah (Guinée). Médecin vétérinaire, elle a fréquenté la Faculté de médecine vétérinaire (FAMEV) de Mamou et l’Institut agro-zootechnique de Foulaya (Kindia) avant de faire une spécialisation en Gestion - coopérative au Canada. Elle est une personne ressource de plusieurs institutions internationales dont la FAO et la Fondation EBERT pour la conception et la mise en œuvre de projets et programmes de développement communautaire. De nos jours, elle vit en Suisse. Publications • « Liens de mariage » (roman), paru en 1993. Résumé : C’est l’histoire de Kady, Atou et Hawa, nées à l’indépendance de la Guinée ; trois chemins de vie, de l’enfance à l’âge pubère, et trois approches du mariage dans une société africaine fortement marquée par les traditions, mais aussi confrontée à ce qu’il convenu d’appeler l’évolution. L’auteure porte un regard sans complaisance, parfois teinté d’humour corrosif sur la société africaine et particulièrement sur le comportement de l’homme. • « Qui sont ces hommes qui veulent nous gouverner ? », Conakry, Imprima, 1993. Résumé : C’est un essai sur la politique guinéenne à l’époque. Le libellé en dit long. C’est le résultat de l’exploitation minutieuse d’interviews de leaders politiques guinéens réalisé par l’auteure en vue d’en tirer les fondements idéologiques de leurs formations politiques ainsi que la pertinence de leurs projets de société. • « Univers de femme » (poésie), Conakry, Ganndal, 1998. Résumé : Ce recueil de 18 poèmes aux accents généralement angoissés dit toute la douleur de la femme aux multiples facettes : vieille femme dont la beauté a tari et qui est délaissée, femme stérile frappée d’ostracisme, mère génitrice de tous les maux, réceptacle des douleurs du monde, femme objet de plaisir, veuve impuissante et résignée, etc. • « Itinéraire d’une enseignante » (co-auteure), Panafrika/ Silex/ Nouvelles du Sud, janvier 2018.

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Résumé : Demba est née au moment où sa mère décède. Recueillie par sa tante Mariam, elle grandit écartelée entre l’éducation de sa mère adoptive qui la forme pour devenir une épouse et une femme d’intérieur accomplie et celle de son père adoptif, Doyen Mody qui, au contraire, veut faire d’elle une future femme indépendante avec une tête bien faite. La petite Demba tombe amoureuse d’un jeune étudiant qu’elle ne put épouser par la concupiscence du gouverneur de la place et les ruses de Mamoudou dont Demba devient l’épouse forcée. Après de nombreuses années de vie conjugale sans contenu affectif, elle renoue avec le jeune étudiant pour y refaire sa vie • « Réfugiée », Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud, 11 juin 2018 Résumé : Écoutez ce texte : il vibre de l’indignation face aux iniquités, de l’aspiration à un monde plus juste pour son pays et son peuple. Il frémit de la douleur des séparations, de la crainte des lendemains. Il sourit du comique et de l’absurde de certaines situations. C’est une personne qui se raconte. Mais à travers Aïssatou, vous aurez un nouveau regard envers les réfugiés, leur énergie désespérée, leur foi en l’avenir et leur courage. • « Le roi menteur » en co-auteure (contes), Panafrika/ Silex/Nouvelles du Sud, 2018. Résumé  : Dans cette maquette illustrée, le mélange des photos et des dessins suggère le nécessaire partage entre le fictionnel et le réel. Le conte ne recourt au merveilleux que pour éclairer notre vécu et nous former. Dans ce récit polyphonique, la voix du narrateur principal et celle du vieux Mady, cheminent ensemble pour nous conter l’histoire de Nondiya (village de la vérité) dans lequel règne un roi pour qui, il n’y a « de vérité que la sienne ». 21. BARRY Alpha Ousmane Alpha Ousmane Barry est professeur des universités à Bordeaux Montaigne où il dirige le Centre d’Études Linguistiques Littéraires Francophones (CELFA), équipe de recherche rattachée à la CLARE EA 4593. Auteur de plusieurs articles et ouvrages de référence, Barry est spécialiste en analyse du discours et communication politiques et animateur scientifique du Réseau Discours d’Afrique.

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Publications • « L’épopée peule du Fuuta Jaloo, de l’éloge à l’amplification rhétorique », Karthala, 2011. Résumé : Les griots, qui sont les acteurs des œuvres orales analysées dans cet ouvrage, forment une caste spécialisée dans l’art de l’éloquence. Ils composent des panégyriques ou des récits qui retracent les actes de vertu des princes, des rois ou des personnes illustres. Le corpus de référence provient de Guinée, où les Peuls sont depuis longtemps passés maîtres en littérature, que ce soit à l’écrit ou à l’oral. L’étude pose la nécessaire question de la mémoire et de sa prééminence dans les sociétés qui accordent la primauté à l’oral sur l’écrit. • « Parole futée, peuple dupé  : Discours et révolution chez Sékou Touré » ; Paris, L’Harmattan, 2003. Résumé : L’autocélébration du pouvoir de Sékou Touré a débuté dès son époque syndicale et politique, dans la pré-indépendance. Le grand orateur politique a démultiplié les grands mess tout en aiguisant la rhétorique de l’amplification pour mieux subjuguer «les masses». L’auteur met en parallèle la parole flamboyante du responsable suprême de la révolution guinéenne et la déchéance du pays tout entier ! • « Pouvoir du discours et discours du pouvoir  : L’art oratoire chez Sékou Touré de 1958 à 1984 », Thèse de doctorat éditée en 2002. Résumé  : La parole et le pouvoir entretiennent des relations qui défient les âges pour se perdre dans la nuit des temps. Sékou Touré est l’un des hommes politiques qui semblent avoir le mieux pris conscience de cette relation, au point qu’il a fait de la parole l’essence même de son pouvoir. Les mots chargés de symboles redondants ont servi à mettre en branle tout un peuple pendant vingt-six années. Nous saisissons cet homme politique à travers les discours qu’il a tenus, auxquels nous avons impliqué les méthodes et instruments appropriés d’analyse du discours... • « Les racines du mal guinéen », Karthala, 2004. Résumé  : Les échecs économiques et politiques de la Guinée depuis son indépendance, les lourdeurs administratives et la corruption presque institutionnalisée sont autant de facteurs qui bloquent toujours le développement du pays, en dépit de la richesse de son histoire et de sa géographie, de ses ressources minières et de son exceptionnelle hydrographie. Cet ouvrage essaie d’expliquer les origines de ce paradoxe…

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• « L’éloquence dans l’épopée au Foûta djalon. Figures de l’allégorie figures héroïques exemplaires », Edizioni dell’Orso, 2018.  Résumé : L’ouvrage propose une étude de l’épopée au Foûta Jalon. Partagé entre le retour à la culture fondatrice et l’imprégnation dans la culture arabe, le griot opte pour le décloisonnement des aires culturelles et la mise en perspective de l’hybridité. Ainsi, puise-t-il dans les deux cultures un savoir encyclopédique sédimenté dans sa mémoire… • « Pour une sémiotique du discours littéraire postcolonial d’Afrique francophone », Paris, L’Harmattan, septembre 2009. Résumé : Plusieurs décennies après l’avènement des indépendances dans les années soixante, quels thèmes mobilisent l’attention des écrivains d’Afrique francophone ? Sur quels modes discursif, argumentatif, rhétorique, énonciatif, pragmatique, se développe le registre de la fiction littéraire ? Ces contributions abordent la problématique de la littérature francophone tant dans ses dimensions esthétiques que dans ses contextes socio-historique et politique. • « Discours d’Afrique : Tome 1, Pour une rhétorique des identités postcoloniales d’Afrique subsaharienne », Presses universitaires de Franche-Comté, 2009. Résumé  : L’Afrique a connu la traite des noirs, la colonisation, les indépendances, la mondialisation. Aujourd’hui les représentations des peuples africains ont considérablement évolué. En prenant en compte toutes les vicissitudes historiques qui ont marqué le continent, on peut se demander comment une identité si gravement menacée ou déformée se manifeste dans le discours africain postérieur à la décolonisation. 22. BARRY Amadou Bano Amadou Bano Barry est né à Sossy. Ses études primaires et secondaires l’ont conduit successivement à Macenta, Mali, Gaoual, Koundara, Tougué, Forécariah, Boffa pour terminer à Labé où il obtint le Baccalauréat. Initialement orienté en agronomie, Bano après moult tractations, s’est retrouvé à la Faculté des Sciences sociales et de la nature de Donka, option sociologie. Il s’inscrit par la suite à l’Université d’OTAWA pour une partie de ses études post universitaires qu’il achèvera à l’Université de Montréal où il fit sa thèse de Doctorat, soutenue en février 1998. Il rentre définitivement au pays pour travailler à l’université comme enseignant-chercheur.

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Publication • « Les violences collectives en Afrique - le cas guinéen », Paris, L’Harmattan, 2000. Résumé : Pourquoi les conflits en Afrique au sud du Sahara prennent-ils souvent une forme violente et une coloration ethniste, voire ethno-raciste ? La manipulation rapide de l’ethnicité dans les querelles du pouvoir s’explique par la dépendance étroite d’une population « captive » de ses dirigeants et des cadres modernes entrés en compétition. L’auteur analyse l’essence des conflits africains récents et centre l’attention sur l’évolution de la Guinée-Conakry. 23. BARRY Alfa Oumar Rafiou Né le 27 septembre 1933 à Labé, Alfa Oumar Rafiou Barry est titulaire d’une licence en économique et d’un DES de sciences de la Faculté de droit Paris-Panthéon. Il est aussi détenteur du diplôme de l’Institut des Sciences Politiques de Paris. Il a été successivement : Directeur de cabinet au MDR de Conakry, Secrétaire général du ministère des Ressources Naturelles, de l’énergie et de l’environnement, Directeur de l’administration et finances à l’Association Internationale de la bauxite à Kingston en Jamaïque, Ambassadeur de Guinée au Japon et aux Etats-Unis d’Amérique, Vice-président de Alcoa-Guinée Publications • « La Guinée au fil de ses présidents », L’Harmattan-Guinée, 2020 Résumé : Ce livre est un témoignage sur les régimes politiques qui se sont succédé en Guinée de l’indépendance à nos jours. L’auteur présente une rétrospective biographique de son parcours combinée à une analyse du fonctionnement des gouvernements de Sékou Touré, de Lansana Conté et d’Alpha Condé, les trois présidents élus de la Guinée indépendante. L’ouvrage comprend cinq parties, dont trois sont consacrées à la gouvernance de ces derniers, une quatrième sous forme de parenthèse évoque le régime de transition militaire du CNDD et une cinquième est destinée à la crise profonde que vit la Guinée et aux pistes possibles pouvant permettre d’en sortir.

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24. BARRY Boubacar Né le 4 mai 1943 à Mamou en République de Guinée, Barry Boubacar a très tôt choisi de s’installer au Sénégal, un pays qui l’accueillit et dont il porte si fièrement aujourd’hui la nationalité. Il y a fait ses études universitaires avant de poursuivre sa formation académique en France. Il est revenu au Sénégal pour exercer comme professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université Cheik Anta Diop de Dakar. Boubacar Barry est à l’origine, en 1988, de la dénomination « École de Dakar », appliquée aux historiens sénégalais qui se sont inscrits dans la mouvance de l’égyptologue Cheikh Anta Diop, à partir du milieu des années 1950. Il est titulaire d’un Doctorat d’État en Histoire africaine de l’Université Cheik Anta Diop de Dakar. Ses travaux ont particulièrement renouvelé la recherche et l’interprétation de l’histoire de la région ouest-africaine. Durant sa carrière d’Enseignant-chercheur, Pr Boubacar Barry a honoré 1212 invitations d’universités et autres hauts lieux du savoir à travers le monde, afin d’y animer des cours, séminaires, fora et autres débats d’intellectuels. Distinctions honorifiques : Le Pr. Boubacar Barry est lauréat du très convoité Distinguished africanist award. Ce prix a été institué aux USA, par la plus grande association d’africanistes au monde : l’African Studies Association (ASA) qui récompense et d’honore les personnalités académiques et autres qui ont consacré leur vie et leur carrière aux études africaines. Publications • « Senegambia and the Atlantic SlaveTrade », Cambridge- University Press • « Commerce et commerçants en Afrique de l’Ouest – Le Sénégal avant la conquête », sous la direction de B. Barry and L. Harding, L’Harmattan, 1992. • « Bocar Biro, Almami Mawdo Sakkitoro Fuuta Djalon », (Trans. Alpha Mamadou Diallo) Goomu Winudiayankoobe, NDakaaru, 1990. • « La Sénégambie du XVe au XlXe siècle. Traite Négrière, Islam et Conquête Coloniale », Le Harmattan, Paris, 1988. • « Le Royaume du Waalo, le Sénégal avant la Conquête », Nouvelle Édition revue et augmentée. Karthala, Paris 1985. • « Bocar Biro, le dernier grand Almamy du Futa Djalon », NEA, Dakar, 1984. 2e Ed. • « Bocar Biro, le dernier grand Almamy du Futa Djalon », A.B.C., Paris, 1976.

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• « Le Royaume du Waalo, le Sénégal avant la Conquête », François Maspero, Paris 1972. Boubacar Barry est également auteur de très nombreux articles de référence publiés en Français et/ou en Anglais, dans de grandes revues scientifiques internationales. 25. BARI Nadine Nadine Bari est née le 19 juin 1940 à Terrassonla-Villedieu. Après des études universitaires à la Sorbonne où elle obtient un doctorat en droit, Nadine entre dans la vie active successivement au PNUD, au Conseil de l’Europe, à la Cour européenne des droits de l’homme. Retraitée, Nadine se décide de revenir s’installer en Guinée  pour s’occuper d’humanitaire. Fortement marquée par la disparition de son époux sous le régime révolutionnaire du Parti Démocratique de Guinée (PDG), Nadine Bari consacre l’essentiel de ses écrits à la dénonciation des exactions de ce régime ainsi qu’à la réhabilitation de la mémoire de son époux. Publications • « La dictature, modes d’emploi », L’Harmattan-Guinée, 2017. Résumé : L’auteure offre un panel de réactions à la dictature, où l’humour côtoie l’impuissance, le déni ou le devoir. L’ouvrage dresse un portrait de la nature humaine dans sa complexité. Ce petit manuel a pour ambition de lutter contre l’amnésie de tout un peuple, afin de ne pas perpétuer «la culture du silence», qui aboutirait à refaire l’histoire... • « L’accusé : Sékou Touré devant le TPI », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé : Voilà 30 ans que mourait tranquillement Ahmed Sékou Touré, premier président et premier dictateur de Guinée. Malgré ses nombreux détracteurs, personne n’a jamais demandé qu’il soit jugé, ni de son vivant, ni depuis son décès. L’auteure a, dans un genre fiction, monté un avant-procès de ce monsieur dans l’au-delà, devant le « Tribunal pénal interstellaire », pour tenter un début de bilan et lancer le débat qui gangrène les relations humaines dans son pays d’origine. • « Cuisines de Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2012 (co-auteure).

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Résumé : La cuisine reflète toujours la culture d’un pays, ici la Guinée. Or, il s’agit d’une Guinée plurielle, ce qui justifie le titre de cet ouvrage Cuisines de Guinée. Les recettes collectées sont regroupées par nature d’utilisation dans un repas : entrée, plat, accompagnement, dessert, boisson, afin de faciliter les recherches des cuisinières-lectrices. Ces recettes ont été testées pour que, même si vous êtes étrangers au pays, vous puissiez les reproduire sans difficulté. • « Grain de sable, les combats d’une femme de disparu », Centurion, 1983. • « Noces d’absence », Paris, Centurion, 1986. • « Chroniques de Guinée », Paris, Karthala, Paris, 1994. • « Guinée, les cailloux de la mémoire », Paris, Karthala, 2003. • « L’Espérancière », Ed. Ganndal, Conakry, 2012. • « L’œil du héron », Tabala et Book Emissaire – Conakry, Paris, 2005. • « Le cri de la mangouste », L’Harmattan-Guinée, 2018. 26. BARRY Hafiziou Mamadou Mamadou Hafiziou Barry est un ingénieur civil, titulaire d’un master en gestion de l’eau, et d’un certificat spécialisé en administration parlementaire à l’ENA de Paris (France).

Publication • « Le parcours de Hadja Rabiatou Sérah Diallo : Vie et combats d’une égérie syndicale » (co-auteur), L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé : Le parcours de Hadja Rabi est riche et varié. Après avoir abandonné ses études à cause de difficultés familiales, elle choisit l’option secrétariat. Elle deviendra plus tard secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), syndicat qu’elle intègre en 1968. Elle se révélera au grand public lors des événements de 2006 et 2007. Dès lors, ses activités prirent du relief et on commença à s’interroger sur sa vie et son parcours. Pour répondre à ces questions, ce livre restitue la vie et le combat syndical de Hadja Rabi, son parcours professionnel, ses nominations au sein du Conseil national de la transition (CNT) et du Conseil économique et social (CES). Il s’appuie sur de nombreux témoignages sur les événements qui se sont succédé de 2006 à 2015

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27. BARRY Idrissa Idrissa Barry a fait ses études secondaires et supérieures en Guinée et sa formation post universitaire en France, assortie d’un stage post doctorant à l’UQAM (Montréal-Québec) au Canada. Il est Docteur en Economie de Développement de l’Ecole des Hautes Études en Sciences sociales (EHESS) de Paris. Il est aussi titulaire d’un Master professionnel « Gestion de projets de développement en Afrique », de l’Université Paris  XI. Barry est actuellement chercheur associé du Centre d’Études Africaines, à l’EHESS et consultant en projets de développement. Fonction actuelle : Économiste et consultant. Publications • « Migrations, ONG et développement en Guinée », L’Harmattan, 2013. Résumé : Voici une analyse de la migration guinéenne, au croisement des enjeux économiques, politiques et culturels. Les rapports migration/ développement en Guinée sont étudiés dans plusieurs domaines : transferts matériels et culturels, participation de la diaspora, développement participatif, rapport entre Guinéens de l’intérieur et de l’extérieur, clivages et influences politiques. • « La Guinée face à la mondialisation » (co-auteur), L’Harmattan, 2008. Résumé : Derrière ce livre sur la Guinée face à la mondialisation, se profile en toile de fond une question : quelle place à accorder à la mondialisation en Guinée ? En effet, pendant longtemps a dominé une vision romantique de la mondialisation, un phénomène qui de vait être la panacée à tous les problèmes rencontrés par des pays comme la Guinée. Or, à la lumière des faits, tel n’a pas été le cas. Dans ces conditions, le pays doit-il continuer son ouverture sur le monde ? 28. BARRY Ismaël Enseignant-chercheur, Ismaël Barry est né le 1er janvier 1948 à Dounet, Mamou en République de Guinée. Il fit ses humanités à l’Institut Polytechnique Julius Nyerere de Kankan. Après avoir enseigné pendant longtemps au département d’histoire de l’Université Gamal Abdel

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Nasser de Conakry, Ismaël Barry entreprend une formation postuniversitaire à l’Université Paris VII-Denis Diderot où il obtient un Doctorat d’histoire nouveau régime. Membre fondateur de l’Association des Historiens de Guinée, Ismaël Barry fut Directeur de l’École doctorale de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia. Adresse postale : 030 BP 970 / Adresse électronique : mochernoyoussoufou@ gmail.com / Téléphone : 664 81 63 77 / 624 00 55 90 Publication  • « Le Fuuta Jaloo face à la colonisation/ conquête et mise en place de l’administration en Guinée (1880-1920) », 2 vol., Paris, L’Harmattan, 1997. Résumé  : Œuvre majeure de l’auteur, résultant de ses travaux de thèse défendue à l’Université Paris  7 Denis-Diderot, en décembre 1992. Alors que l’État précolonial du Fouta-Djalon était un des plus solidement constitués de l’Afrique de l’Ouest, dont le territoire était inviolé depuis près d’un siècle, et dont l’influence ne cessait de s’étendre sur les pays voisins, comment se fait-il qu’à la différence des États « omarien » ou « samorien », il n’ait pratiquement opposé aucune résistance armée sérieuse à la conquête française ? • Pr Barry est l’auteur de nombreux articles publiés dans de grandes revues scientifiques locales et internationales. 29. BARRY Kesso-Decoster Née à Mamou (Guinée) en 1948, Kesso Barry est la fille du dernier Almamy du Fouta-Djallon. Après des études coraniques, elle est inscrite à l’école primaire de Mamou vers l’âge de dix ans. En 1961, elle est mise en pension à Conakry et, l’année suivante, elle poursuit son lycée à Dakar. Âgée de quinze ans, elle se marie et a deux enfants. En 1966, elle regagne l’hexagone pour se fixer à Paris où elle devient mannequin. Publication • « Kesso, princesse peuhle » (autobiographie), Paris, Seghers, 1988. Résumé : Deux visages d’une égale beauté, la mère et la fille, et pourtant, des siècles les séparent. Kesso est née dans un autre monde. Un royaume de rêve, le Fouta-Djalon, au cœur de la Guinée. Un peuple de légende, les

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Peuhls. Une famille puissante, celle de l’Almamy, souverain du pays… Une enfance qui est comme un conte. Mais un conte sans fée : très tôt, Kesso se heurte aux dures conventions de cette société musulmane quasi féodale. D’enfant insupportable, elle devient une adolescente révoltée ; elle exige, contre la coutume, d’aller à l’école. À douze ans, après une excision dramatique, elle part seule pour Dakar. À quinze ans, plutôt que de se laisser imposer un mari, elle le choisit. Mais la condition de la femme traditionnelle qu’elle a voulu fuir la menace plus que jamais. 30. BARRY Mamadou Aliou Mamadou Aliou Barry est né le 15 juin 1954 à Dalaba. Il a fait des études universitaires et militaires en France. D’abord à l’Institut universitaire de technologie de l’Université Paris XI, puis à l’École Militaire du Corps technique et administratif de Coëtquidan Saint-Cyr (EMCTA), d’où il sort avec le grade de lieutenant. Il opte par la suite pour le service de santé des armées comme officier d’administration. Aliou Barry est titulaire d’un doctorat de droit international public de l’Université Paris VIII et d’un diplôme d’études supérieures en Défense et Sécurité de l’Université Toulon-Var. En Guinée, Barry est conseiller auprès du Premier ministre et initiateur de l’Observatoire de la démocratie et des droits de l’homme. Il est Spécialiste des questions de défense et de sécurité des pays de l’Afrique de l’Ouest. Distinction honorifique : Prix du Maréchal Lyautey en avril 1997. Publications  • « Guerres et trafics d’armes en Afrique : approche géostratégique », L’Harmattan, 2006. Résumé  : Les conflits africains favorisent la prolifération des armes qui permet à de nombreux groupes armés peu ou pas organisés d’entretenir une instabilité permanente. • « Le contrôle du commerce des armes en Afrique : Utopie ou ... », L’Harmattan, 2005. Résumé  : La prolifération des armes notamment de petit calibre n’est pas uniquement un problème propre à l’Afrique mais un problème de dimension mondiale.

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• « La prévention des conflits en Afrique de l’Ouest : mythes ou réalités ? », Paris, Karthala, 1997. Résumé : Non disponible • « Le développement durable du tourisme en Guinée » (co-auteur), L’Harmattan, 2016. Résumé : En dépit d’un potentiel touristique incomparable, lui permettant de développer la plupart des types de tourisme en zone tropicale, la Guinée reste toujours confrontée à une problématique et à des défis. • « L’armée guinéenne : Comment et pour quoi faire ? » (Co-auteur), L’Harmattan, 2009. Résumé  : L’émergence du nouvel État de droit en Guinée ne sera possible que par la restructuration de l’armée guinéenne en vue de sa professionnalisation. Ce livre vient répondre à des questions complexes qui ont été peu explorées dans la littérature sur l’aide au développement. • « Financement de la santé et efficacité de l’aide internationale : ... » (coauteur), L’Harmattan, 2015. Résumé  : Les politiques d’aide à la santé sont maintenant inscrites au cœur des stratégies de développement, contrairement à la place marginale qu’elles occupaient dans les années 1960. • « Les trop-dits et non-dits de l’aide au développement en Afrique : nouvelles perspectives sur la dispersion et l’absence de coordination des bailleurs » (coauteur), L’Harmattan, 2016. Résumé  : Ce livre vient répondre à des questions complexes qui ont été peu explorées dans la littérature sur l’aide au développement. À partir du prisme théorique de l’institutionnalisme centré sur les acteurs, les auteurs démontrent qu’il est malheureusement impossible, voire illusoire de réaliser une coordination efficace de l’aide impliquant l’ensemble des donateurs en raison de l’existence des conflits de préférences, difficilement solubles. • « Le commerce moderne des armes en Afrique, données chiffrées, circuits et acteurs », L’Harmattan, 2008. Résumé : Le commerce des armes est un problème délicat et un sujet de préoccupation majeure pour la communauté internationale.

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31. BARRY Mamadou Gando Enseignant-chercheur, Mamadou Gando BARRY est Guinéen. Titulaire d’un PhD en sociologie de l’Université de Montréal, Maître de Conférences, il est enseignant-chercheur à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia-Conakry. Auteur d’ouvrages sur la migration pour raisons études, Mamadou Gando s’intéresse aussi à la fuite des cerveaux du continent africain en général et de la Guinée en particulier ainsi qu’aux problèmes que posent leur insertion professionnelle, leur retour. Courriel : [email protected] Publications  • « La migration pour études- L’expérience du retour et du non-retour », Conakry, des diplômés guinéens après une formation au Canada  L’Harmattan-Guinée, 2015. Résumé : Quelles sont les motivations des étudiants guinéens à poursuivre leurs études au Canada ? Quelles raisons ont poussé certains diplômés à prendre le chemin du retour après leur formation au Canada et d’autres à demeurer dans le pays d’accueil ? Après avoir répondu à ces questions, l’auteur s’est intéressé à l’insertion ou réinsertion sociale, familiale et professionnelle des diplômés retournés en Guinée ou installés au Canada. • « L’insertion des diplômés en Guinée : processus et contraintes », Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé  : Les diplômés du système universitaire guinéen parviennent-ils à s’intégrer au marché de l’emploi, sous quelle condition, moyennant quels délais, au prix de quelles difficultés ? De quels atouts disposent certains diplômés face à d’autres ? L’auteur se focalise également sur le rôle des formations complémentaires et les modalités d’accès à l’emploi, sur l’usage des réseaux de relations des diplômés dans le contexte du marché du travail en Guinée. 32. BARRY Mamadou Pathé Né le 1er janvier 1953 à Koolo Hindé (Dabola), Mamadou Pathé Barry a occupé de nombreuses fonctions dans l’administration des postes et télécommunications, notamment au sein de la société nationale dont il fut membre fondateur. Suite

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à des cours par correspondance, effectués au Centre International de Perfectionnement des Cadres des Postes et Télécommunications (CIPECPT) – Toulouse (France), Barry obtint le titre de Premier Inspecteur Principal de la Gestion des Télécommunications de Guinée. Il est auteur du 1er Document de Politique et Stratégies nationales des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) du Ministère des Postes Télécom et NTI. Profession : Ingénieur-économiste des télécommunications Adresse électronique : [email protected] Téléphone : (224) 628 59 31 34 Publications • Le Secteur des Postes et télécommunications de Guinée (1958-2015) : D’un fonctionnement monopolistique à une concurrence régulée », l’Harmattan, septembre 2016. Résumé : Cet ouvrage est un hommage au laborieux travail des générations qui se sont succédé aux postes et télécommunications, qui en ont été des acteurs pertinents et qui ont vécu tout aussi différemment les nombreuses transformations qu’a connues le secteur, ces cinquante dernières années d’indépendance de la Guinée. De toutes les restructurations/privatisations opérées par le gouvernement à la fin des années 90, celle du secteur des postes et télécommunications a eu droit de citée, tant les changements technologiques qui s’en sont suivis ont enfanté de nouveaux acteurs et bouleversé les habitudes des consommateurs. • « SOTELGUI : de la coopération Sud-sud au portefeuille de l’État (19932013) », L’Harmattan-Guinée, 2018. Résumé : L’auteur s’interroge sur l’échec financier de la Sotelgui, opérateur historique des télécoms de Guinée, qui a été l’un des premiers de la sousrégion à réussir sa restructuration et sa privatisation et à introduire la téléphonie cellulaire GSM dans le quotidien du citoyen guinéen. Il a ensuite vu naître, l’un après l’autre, d’autres opérateurs GSM, Areeba, Orange, Cellcom et Intercel, qui, eux, évoluent encore dans le pays à la satisfaction du gouvernement et de la majorité des populations guinéennes. L’auteur ne cherche pas de solutions aux problèmes difficiles qu’a connus Sotelgui, mais réfléchit plutôt sur causes de son échec.

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33. BARRY Mariama Mariama Barry est une écrivaine et juriste guinéo-sénégalaise née à Dakar. Elle connaît une enfance difficile dans la capitale sénégalaise  : d’abord le traumatisme de l’excision, puis quelques années plus tard, le divorce de sa mère qui l’oblige à prendre en charge les tâches ménagères de la famille en tant qu’aînée de sept enfants ; alors les occupations domestiques se substituent à l’école. Arrivée en France, elle entreprend des études supérieures de droit et de notariat. Publications • « La petite Peule » (roman autobiographique), Paris, Mazarine, 2000. Résumé : Naître femme au Sénégal n’est peut-être pas une bénédiction du ciel. Mariama Barry en sait quelque chose. Elle trouve les mots pour évoquer les émotions de son enfance et son itinéraire. Au cours de celui-ci, elle croise le mépris, l’incompréhension, et subit de profondes blessures physiques et morales. Elle ne s’en plaint pas, mais elle raconte. • « Le cœur n’est pas un genou que l’on plie », Paris, Gallimard, 2007.  Résumé : Le parcours d’une toute jeune fille contrainte de se prendre en main et qui résiste, sous un dictateur des indépendances, aux coutumes ancestrales et aux malversations humaines... C’est, dans la Guinée de Sékou Touré débordant d’armes, de slogans, de bidets et de chasse-neige envoyés par l’URSS, l’histoire, au style transparent plein d’ironie, de muette tendresse et d’humour, d’une candide rusée. 34. BARRY Mody Sory Né vers 1947 à Saramoussaya, Mamou, Mody Sory Barry a fait ses humanités à l’Institut Polytechnique Julius Nyerere de Kankan d’où il sort avec un DES. Cumulativement affecté à l’éducation et à l’information, bien que dispensant des cours dans certains établissements de Conakry, il s’est plutôt consacré au cours de la première partie de sa vie professionnelle, au métier de journalisme à travers La Voix de la Révolution d’abord, où il a assumé différentes responsabilités, avant d’être nommé Directeur général du quotidien national Horoya. À ce poste, il eut le privilège

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d’être journaliste-reporter dans la suite du Chef de l’État, le Président Ahmed Sékou Touré, dans la plupart de ses déplacements à l’étranger. Publication  • « Sur les pas du Président Ahmed Sékou Touré », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : l’ouvrage est consacré à la Guinée de Sékou Touré. Cependant, l’auteur que prévient que son souci de porter témoignage sur la Guinée de Sékou Touré, n’est point l’occasion d’encenser ou d’attaquer la gouvernance de celui qui en fut le premier magistrat pendant un quart de siècle. Le présent livre de Mody Sory Barry a plutôt choisi de s’inscrire sur un tout autre registre, celui de restituer des souvenirs de lectures et de voyages, rapporter des conversations et des débats feutrés dans les couloirs du pouvoir. C’est donc un essai de mise en pages des souvenirs gardés des nombreux voyages qu’il a effectués lui-même, mais aussi des missions d’État qu’il a couvertes en tant que journaliste « Sur les pas du Président Ahmed Sékou Touré. » 35. BARRY Thierno Souleymane Thierno Souleymane Barry est né le 1er janvier 1972 à Mamou. Il est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université de Sherbrooke (Canada) et de l’Université de Laval (Canada). Il a sillonné bien de contrées en raison de sa profession de professeur de droit et de consultant et au gré des activités culturelles et littéraires auxquelles il est régulièrement invité. Il a déclamé ses textes dans de nombreux festivals comme celui de Trois-Rivières (Canada) dont il est fait Citoyen d’honneur en 2004. Profession : Professeur de droit, avocat et consultant international Adresse électronique : [email protected] Téléphone : (224) 625 48 05 24 (Guinée) et (819) 640 8892 (Canada) Publications  • « Au-delà de l’océan » (poésie), Editions DH-Art, Montréal, 2013 ; « 21 tam-tams lointains pour Aimé Césaire » (poésie), avec Gilles Matte, Editions Kolla Barri, Montréal, 2012. • « Le travail de l’enfant face au travail  » (essai), Editions YvonBlais, Montréal, 2016

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Distinction honorifique  : Prix Michel-Robert de la Meilleure Thèse en droit de l’Association du Barreau Canadien-Division Québec (Canada), 2015. 36. BEAVOGUI Facinet Historien et parlementaire guinéen, Facinet Béavogui est né le 25 décembre 1950 à Macenta, en région forestière de la République de Guinée. Il fit ses études supérieures à l’Institut Polytechnique de Conakry (1969-1974), avant de s’inscrire à l’Université ParisVII Denis-Diderot où il prépara concomitamment deux DEA, avant de soutenir brillamment une thèse de doctorat en Histoire et Civilisations en 1991. De retour en Guinée, il reprit sa fonction d’enseignant au département d’histoire de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Attiré par la politique, Facinet militera successivement à l’UPG de Jean-Marie Doré, à l’UNR de Bâ Mamadou avant de migrer définitivement au RPG d’Alpha Condé dont il était l’une des têtes pensantes. C’est sur la liste de cette formation politique qu’il sera élu député à l’Assemblée nationale (6e Législature). L’unique livre qu’il a écrit a été extrait de sa thèse et publié à titre posthume par ses amis de Paris -VII Denis-Diderot ; lui-même ayant trouvé la mort en 1999 à Abidjan (Côte d’Ivoire) où il s’était réfugié pour des raisons politiques. Facinet Béavogui est membre fondateur de l’Association des Historiens de Guinée. Publication • «  Les Toma (Guinée et Libéria) au temps des négriers et la colonisation française : XVIe-XXe siècles », Paris, L’Harmattan, 2001. Résumé  : L’auteur propose ici une vaste fresque de l’histoire des Toma, peuple de la zone forestière située aux confins de la Guinée et du Libéria. Il passe en revue leur organisation politique et économique, leur rôle dans la traite esclavagiste, le processus de conquête/résistance à la mainmise française et finalement les modifications entraînées par la colonisation. Les thématiques abordées par Béavogui, basées sur une vaste réflexion autour du politique dans la société, font à merveille le pont avec le présent en insistant sur les capacités des populations à jouer un rôle dynamique et à prendre en charge leur destin dans la Guinée d’hier comme dans celle d’aujourd’hui.

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37. BILIVOGUI Walaoulou Né vers 1949 à Balladou (Beyla), Bilivogui a fait ses études primaires et secondaires à Beyla de 1956 à 1967 avant d’aller à l’aventure à Bamako, au Mali. Il y séjourne huit ans, enchaînant divers petits boulots pour subsister, avant d’embrasser le métier de bibliothécaire au Centre culturel Djoliba de la Mission catholique. Revenu au pays en 1975, Bilivogui travaille tout en approfondissant ses connaissances professionnelles à travers les séminaires et les stages en Guinée ou à l’étranger. Il s’est surtout profilé dans l’animation d’organisations non gouvernementales et dans les prestations de service dans la presse locale. Fonction : Bibliothécaire / Adresse électronique : [email protected] / Tel : 628 02 11 15/ 664 26 04 03 Publication • « Le bonheur de lire ou le combat d’un bibliothécaire guinéen », L’Harmattan-Guinée, 2015. Résumé : Voici ce que dit l’auteur : « J’aime lire, je lis depuis mon enfance scolaire. Je sais que le livre est une porte ouverte sur le monde et la vie, son usage est source de beaucoup de plaisirs, de connaissances ou de sagesse. Mon métier de bibliothécaire décuple ma passion pour la lecture, m’amène à pousser les autres vers le livre et à leur faire prendre le chemin des bibliothèques ». Le présent opuscule rassemble et met au goût du jour, des articles de presse durant de longues années pour la promotion du livre et des bibliothèques en Guinée. Responsabilités actuelles : Bibliothécaire en chef du Centre de recherche et de documentation électorale à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Conakry. • « Bolodai, oraison funèbre », Editions Düsseldorf, 2019. Résumé : Parmi les traditions Loma en honneur hier, avant l’envahissement des valeurs culturelles étrangères, se situe le rituel funèbre (Bolodai en Loma) qui se célébrait avec beaucoup de solennité quand il s’agissait de l’inhumation d’un père de famille qui laissait des héritiers. Le récit que voici a été recueilli par l’auteur auprès de son père qui officiait le Bolodai à Ballata, village Loma de la préfecture de Beyla, au sud-est de la République de Guinée. Le texte comporte des appendices portant sur divers aspects du monde Loma.

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38. BOKOUM Nour Saïdou Saïdou Nour Bokoum est né en 1945 à Dinguiraye. Il est  écrivain et  metteur en scène. Diplômé de l’École des Hautes Études en Sciences sociales de Paris, DEA de Philosophie, Arts et Spectacles, Saïdou Bokoum est auteur de romans  et de pièces de théâtre. Celles-ci furent présentées à de nombreux festivals dont ceux d’Avignon, Lagos et Abidjan. Il a enseigné le théâtre et la tradition orale à l’Université Paris VIII de 2002 à 2010, comme assistant-chercheur au sein du département de théâtre du Centre international de créations d’espaces poétiques. En 1966, il participe avec Souleymane Koly à la création à Paris de l’ensemble Kaloum Tam-Tam. Il a écrit et mis en scène plusieurs pièces de théâtre dont « Dépossession » créée au théâtre de la Cité internationale universitaire de Paris  et représentée à  Avignon  et au  FESTAC  de  Lagos  en  1977, avec la participation d’éminents artistes. Publications  • « Chaînes », Paris, Denoël, 1974, nominé pour le grand prix Goncourt du roman. Théâtre : • 1984, Opération coup de poing ; • 1986, En attendant mon groto, prix du premier FESTAD de Côte d’Ivoire ; • 1987, Madame le Ministre ; • 1988, Chic choc chèque ; • 1990, Allocodrames. Distinctions honorifiques  : Chevalier de l’Ordre du Mérite national de Côte d’Ivoire. 39. BOUÊDOUNO Mohamed Mohamed Bouêdouno est un ancien de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Après un cursus universitaire en Histoire-sociologie, consacrée par une spécialisation en anthropologie africaine, il est titulaire en 1982 d’une maîtrise ès sciences. C’est à la faveur d’un stage en 1988, qu’il est titulaire d’un autre diplôme en Sociologie et Psychologie de l’Éducation, attribué par la

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Fédération syndicale des Enseignantes et Enseignants du Canada. En 2005, il obtient un Certificat en Management et Développement organisationnel et, la même année, il acquiert une certification en Évaluation des Apprentissages et Didactique des Disciplines. Publication  • « Le «Yombou». Les péripéties de l’histoire politique d’une monarchie coutumière en pays kissi, de la fin du XVIIe siècle à l’époque de la révolution », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : Après deux siècles de troubles et d’assujettissement qui marquèrent la région forestière, Gbéngbédou émerge et se constitue en une monarchie de type coutumier. Il s’impose alors comme l’une des forces politiques et militaires émergentes du pays Kissi dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Mais dans une cohabitation forcée avec le colonisateur, l’exceptionnel destin de la monarchie est alors brutalement stoppé dans son évolution. L’épisode d’une « Révolution » impitoyable consacra le drame vécu par ce peuple et marquera le couronnement d’une époque, la fin d’une épopée et la chute d’une dynastie. 40. CAMARA Amadou Damaro Amadou Damaro Camara, né à Nzérékoré, est diplômé des universités roumaines, suisses et américaines. Il a entamé une carrière de banquier à la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), à la fin de l’année 1979, carrière qui fut brutalement interrompue par son arrestation en 1985 pour complot. Libéré après plus de trois ans de détention, il s’exila ensuite aux États-Unis avec sa famille. Il retourna en Guinée pour devenir membre du Conseil national de transition (CNT) mis en place après le décès du président Lansana Conté. Sous la Troisième République, Amadou Damaro est élu député à l’Assemblée nationale où il occupe le poste de président du groupe parlementaire RPG-Arc-en-ciel (Mouvance présidentielle). Publication  • « Le coup d’État manqué du colonel Diarra Traoré », L’Harmattan-Guinée, 2019.

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Résumé : Dans ce livre, Amadou Damaro Camara raconte les événements du 4 juillet 1985 ou le coup d’État manqué du colonel Diarra Traoré, ancien Premier ministre sous le président Lansana Conté. Cet événement, d’une grande sensibilité ethnique et politique en Guinée, est resté sans procès et avec des conclusions pleines de préjugés. Amadou Damaro Camara est l’une des rares personnes en vie susceptibles de rétablir la vérité concernant plusieurs aspects de cet événement. Il tente de fournir de la matière sur un pan important de l’histoire de la Guinée aux historiens, afin qu’ils se penchent sur le sujet de façon plus scientifique, et par devoir de mémoire envers la nouvelle génération. 41. CAMARA Kaba 41 Camara Abdoulaye Kaba  41, le poète-soldat est né à Bentouraya, banlieue de la Commune urbaine de Coyah. Enfant de troupe à Saint-Louis du Sénégal au début des années  50, il fut formateur au Centre d’Instruction militaire de Ségou en 1956 quand il était sergent, avant d’opter pour le retour au pays avec l’indépendance de celui-ci en 1958. Il sera parmi les premiers officiers formés dans la Guinée indépendante. Il est Chef de cabinet militaire auprès du ministre de la Défense. Il est arrêté en août 1971 pour fait de complot et incarcéré au camp Boiro. Sorti de prison, il s’attele à la rédaction de ses mémoires sur son séjour carcéral et produit « Le génie du mal » dans lequel il s’adresse à Sékou Touré en passant en revue l’histoire de la Guinée et les crimes commis. Kaba 41 fut membre fondateur de l’Association des Écrivains de Guinée (AEG). Distinction honorifique : Prix Paterson de la Fondation Félix Houphouët Boigny, en avril 1985. Publications • « Sois et lutte » (recueil de poèmes), Conakry, INPL, 1986. • « Dans la Guinée de Sékou Touré – Cela a bien eu lieu », L’Harmattan, 2000. Résumé : Dix ans au camp Boiro, le témoignage posthume d’un rescapé. - Camp Boiro ! Cela a bien eu lieu en Guinée. Nous n’étions plus de ce monde. Boiro est un monde où la mort est parfum et la vie pourriture. Dans ces années terribles, ce ne sont pas seulement les humains qui

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hurlaient de douleur mais la douleur elle-même hurlait, appelant de tous ses vœux d’autres hommes - nos tortionnaires, nos assassins - à la raison ! Pourquoi et comment ? Kaba 41 s’interroge et répond dans ce livre. 42. CAMARA Aboubacar Mandela Jeune leader bien connu dans l’espace ouestafricain, Aboubacar Mandela Camara est un sociologue, enseignant-chercheur, consultant en éducation et activiste émergent de la société civile guinéenne. Ainsi, depuis plusieurs années, il anime des conférences et des formations sur la paix, la citoyenneté et le civisme dans les établissements scolaires et universitaires de la Guinée et pour le compte des ONG. Publication  • « République de Guinée : la paix est possible », Edilivre, 2019. Résumé : Cet ouvrage, République de Guinée : la paix est possible, fait le point sur la situation socio-politique en Guinée tout en proposant des solutions pour une bonne cohabitation des différentes ethnies qui la composent. L’auteur met un accent particulier sur les inégalités sociales au Fouta Djallon (Moyenne Guinée), notamment entre populations des roundé et margas. 43. CAMARA Bangaly Né le, 15 juin 1963 à Conakry, Bangaly Camara est journaliste, Enseignant-chercheur à l’Institut Supérieur de l’information et de la Communication (ISIC) de Kountia. Il a fait ses études universitaires à l’IPGAN, option mathsphysique, puis à l’École des sciences de l’Information et à l’Institut Supérieur de Journalisme de Rabat/Maroc. Journaliste-Reporter, producteur et animateur d’émission, consultant en communication et écrivain, il dirige actuellement l’Institut Supérieur de l’Information et de la communication de Kountia. Profession : Journaliste, Enseignant-chercheur, écrivain Adresse électronique : [email protected]/[email protected] Téléphone : 624 208 045/ 655 984 499

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Publications • « Guide pratique du journaliste débutant : le protocole d’interview », Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2013. Résumé  : Cet ouvrage propose une démarche à suivre pour réussir son interview, bien qu’il faille des années d’expérience pour arriver à la maîtriser. Le journaliste doit avoir une bonne connaissance du sujet et de son interlocuteur pour bien mener son interview. Il doit connaître également les acteurs, les témoins, ou les experts qu’il faut faire parler pour obtenir des informations complémentaires sur le sujet. Ainsi, il sera juge sur la pertinence des questions qu’il posera et son interlocuteur sera apprécié sur les réponses qu’il donnera. • «  Manuel de couverture médiatique des évènements  », Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2011. Résumé : Ce manuel décrit les démarches qu’un journaliste débutant doit observer dans la couverture médiatique des évènements, les questions pertinentes qu’il doit se poser pour cerner la singularité de chaque histoire qu’il souhaite restituer à ses lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, ainsi que les sources d’information qu’il doit explorer pour rendre crédible son récit. • « De la «Radio banane» à la Voix de la révolution -L’expérience radiophonique en Guinée », Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2017. Résumé  : L’expérience radiophonique en Guinée a connu trois grandes périodes. De 1950 à 1955, la radio était au service de la métropole afin de servir les intérêts exclusifs des planteurs européens. Pendant la deuxième période  ; de 1956 à 1958, la radio a participé activement à l’éveil des consciences, à la lutte pour l’indépendance nationale et à l’émancipation du continent. Au cours de la troisième période  ; de 1958 à 1984, elle a contribué à la consolidation des acquis de l’Indépendance nationale, à la lutte de libération des peuples africains et à la valorisation de la culture nationale et africaine. 44. CAMARA Djibril Kassomba Djibril Kassomba Camara est né le 30 août 1938 à Kassomba, actuelle préfecture de Boké. Il est titulaire d’un Doctorat d’État en Sciences politiques depuis 1976. Djibril Kassomba est membre fondateur de l’Association des Cadres et Techniciens d’Origine guinéenne en France (ACT OG).

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Adresse : 47, Avenue, Pablo Picasso, 92000, Nanterre. Tél. 01 40 97 06 84 - (+224) 620-59-59-49 / Courriel : [email protected] Publications • « La diaspora guinéenne », Paris, Harmattan, 2003 ; • « Le redressement national en République de Guinée », Paris, Harmattan, 2005 ; • « Pour un tourisme guinéen de développement », Paris, Harmattan, 2006 ; • « Mon Itinéraire » Paris, Harmattan, 2007 ; • « Nabi Youla, grande figure africaine de Guinée », Paris, Harmattan, 2012 ; • « Le bipartisme, panacée pour la démocratie représentative  ? », Paris Année ??? Publibook ; • « Conakry, capitale centenaire de la République de Guinée », Paris, Publibook. 45. CAMARA Djigui Administrateur civil, Djigui Camara est né en 1947 à Conakry. Il a fréquenté l’Institut Polytechnique de Conakry. Il a fait l’essentiel de sa carrière dans la diplomatie. Adresse électronique : [email protected] Téléphone : 620 520 31 18/ 631 78 38 39

Publications • « Contes et légendes de Guinée » (livre 1 : le monde des hommes). Edition Malych, Moscou 1979. • « Contes et légendes de Guinée » (livre 2 : le monde des animaux) Edition Malych, Moscou 1979 • « Chronique de la Révolution » (poésies), Édition Bureau de presse de la Présidence de la République de Guinée. Conakry, 1982 • « Coopération Guinée-Russe : Analyse critique et perspectives », Éditions universitaire Institut d’Afrique, Moscou, 1999 • « Défis d’Afrique et stratégie gagnante », Paris, L’Harmattan, 2012. Résumé des ouvrages : Livres 1 et 2  : Se servir des contes et des légendes pour sensibiliser et éduquer les membres de la communauté. L’imaginaire et le romantisme s’imbriquent harmonieusement et sont accessibles à tous.

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Livre 3  : Toutes les sources d’inspiration de la poésie de Djigui Camara procèdent de « la révolution ». Ses poèmes sont chansons d’amour, mélopées assoiffées d’amour, portées musicales d’espoir à cadence de lutte collective pour le bonheur du peuple. Livre 4, Coopération Guinéo-Russe : analyse critique et perspectives : Ce livre résulte de la thèse de Doctorat soutenue par l’auteur. Selon celui-ci, pour que la coopération soit mutuellement bénéfique, elle doit revêtir un caractère gagnant- gagnant. Livre 5 : Défis d’Afrique de stratégie gagnante : L’Afrique est-elle condamnée à la pauvreté et à la mal- gouvernance ou libre de choisir un autre destin ? Djigui Camara, ni populiste, ni hypocrite, simple mais véridique, pose un regard critique sur chaque défi, et propose des solutions pour réussir les différents choix. 46. CAMARA Jean-René Né le 2 janvier 1965 à Mamou (Guinée), Jean-René Camara est Ingénieur -démographe/statisticien. Il a été Secrétaire général du ministère du Plan  ; expert du Fonds des Nations Unies pour la population, ministre de la Pêche et de l’Aquaculture.  Adresse électronique : [email protected] Téléphone : 664-42-65-13 / 623-10-13-05 Fonction actuelle : Facilitateur/personne ressource pour l’analyse des données statistiques. Publications  • « Kankan Nabaya, en images et chiffres », publié aux Editions Verdure, 2015 ; • « Mamou, ville carrefour en chiffres », publié aux Editions Verdure, 2014 ; • « Kakandé en chiffres », publié aux Éditions Potentiel, octobre 2012 ; • « Phénomène de confiage des enfants : Cas de la Ville de Conakry », Éditions universitaires européennes, en 2010 ; • « Déterminants de la fécondité des adolescentes en Guinée », Éditions universitaires Européennes, 2018. • « Masques et danses Baga à travers le D’MBA », L’Harmattan-Guinée, 2020.

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– la notion d’entreprise et de comptabilité, l’a

– la notion de bilan et de compte de résultat ; Résumé des livres : Les livres 1, 2 et 3 sont des monographies locales réalisées à l’occasion des fêtes d’anniversaires tournantes de l’indépendance nationale. Suffisamment illustrées, elles sont une introduction à l’histoire, la géographie et la sociologie des localités concernées.

– l’enregistrement comptable des opérations ventes, encaissement et règlements ;

–Résumé l’enregistrement et le mécanisme de déclara du livre 4 : S’agissant de l’ouvrage « Phénomène de confiage des

enfants », il a pour objet d’analyser les différents aspects du phénomène –de la tenue desétrangers livres : journal, gran confiage des enfants aux comptables ménages de la ville de Conakry. Il y est particulièrement question de mettre en évidence les effets des facteurs

des ménages d’accueil sur le phénomène. –socio-économiques etc.

du livre 5 : L’objectif visé par le livre sur la fécondité des adolescentes, ÀRésumé l’aide d’exemples clairs et d’exercices à la est de chercher à mieux comprendre les facteurs qui déterminent la fécondité des adolescentes afin de pouvoir proposer des aux comprendre et endeGuinée, maîtriser chacun aspec décideurs politiques, aux chercheurs et partenaires au développement des courantes axes d’interventionqui en vuepeuvent de sa maîtrise. être régulièrement dem laRésumé carrière. du livre 6 : Ce beau livre écrit l’histoire du festival de danse D’mba et des arts Baga. Ce festival affiche plusieurs objectifs : la valorisation du patrimoine culturel Baga, l’obtention de la reconnaissance officielle de la paternité Baga sur le masque D’mba et son inscription sur la liste du patrimoine immatériel mondial de l’Unesco.

47. CAMARA Kadiata Mory AMARA Kadiata Mory Camara est docteur en sciences économiques et actuellement directeur national du contrôle financier en Guinée. Il a occupé divers postes liés à la comptabilité, la gestion, la finance et la fiscalité dans le domaine public et privé. Il est auteur d’un manuel de comptabilité en publié en trois volumes.

est d Kadiata Mory C actuellement le directeur nationa de l’ école guinéenne et a occupé le des services inanciers et comptab chef de département de compt Publications  Abdel-Nasser de Conakry ; directeur général adj Tome 1, L’Harmattan-Guinée, • « Manuel de comptabilité », juillet 2017. des impôts ; et conseiller iscal et technique. • « Manuel de comptabilité », Tome 2, L’Harmattan-Guinée, juillet 2017. • « Manuel de comptabilité », Tome 3, L’Harmattan-Guinée, juillet 2017.

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Résumé  du Tome I  : Ce tome présente l’environnement comptable OHADA. Il permet aux utilisateurs d’apprendre et de comprendre facilement, à l’aide d’exemples et d’exercices, chacun des aspects fondamentaux et des opérations courantes : la notion d’entreprise et de comptabilité, l’analyse des flux économiques ; la notion de bilan et de compte de résultat, l’enregistrement comptable des opérations courantes de l’entreprise : achats-ventes, encaissements et règlements, l’enregistrement et le mécanisme de déclaration de la TVA, la tenue des livres comptables. Résumé du 2e tome : conforme aux normes du système comptable OHADA, ce livre est structuré en huit chapitres comportant une présentation du cours, des applications corrigées et des exercices proposés. Il traite l’essentiel des opérations de fin d’exercice comptable. Pour arrêter ses comptes et produire les documents de synthèse (balance, bilan, compte de résultat, état annexé), l’entreprise doit procéder aux opérations d’inventaires et passer des écritures de régularisation qui en découlent. Résumé du 3e tome : L’objectif de ce tome est de donner aux utilisateurs quelques éléments de techniques comptables approfondies : éléments liés à la réglementation comptable basée sur les normes de l’Acte uniforme de l’OHADA portant sur l’organisation et l’harmonisation des comptabilités des entreprises, la nature des opérations d’investissements, leur financement, quelques opérations spécifiques et certaines opérations courantes.  48. CAMARA Laye Né le 1er janvier 1928 à Kouroussa, Camara Laye quitte à quinze ans sa famille pour Conakry, en vue des études d’enseignement technique à l’école de Georges Poiret. Il part pour la France afin d’y poursuivre ses études. Dans l’hexagone, il est inscrit à l’École centrale d’ingénierie automobile à  Argenteuil  où il obtient un certificat de mécanicien. Après l’expiration de sa bourse, il se prend lui-même en charge en chaînant de petits boulots à l’usine automobile de Simca puis dans les transports en commun de Paris (RATP) et enfin à la  Compagnie des compteurs  de  Montrouge. Il continue ses études, le soir, au  Conservatoire national des arts et métiers  (CNAM), et au Collège technique de l’aéronautique et de

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construction automobile. C’est à cette époque qu’il écrit L’Enfant noir. De retour en Guinée, Camara laye est nommé ambassadeur de Guinée au Ghana. Il occupe différents postes en dehors du Ghana avant de revenir à  Conakry, pour travailler au Département des accords économiques avant d’être nommé directeur de l’Institut national de la recherche et de la documentation. Camara Laye se trouve de plus en plus en conflit avec la politique du régime du Président Ahmed Sékou Touré. Il est emprisonné pour une courte période, puis devra s’enfuir avec sa famille d’abord en Côte d’Ivoire, pays voisin, avant de s’installer au Sénégal, où il mourut. Publications • « L’Enfant noir », Paris, Plon, 1953. Résumé : Dans ce premier roman, Camara Laye dépeint avec nostalgie son enfance heureuse, ses parents, son éducation, le rituel de la circoncision qui est un élément important dans l’initiation à la culture malinké et la fin de sa jeunesse. Ce livre connut un tel succès qu’il fut traduit dans plusieurs langues et figure aux programmes d’enseignement dans maints établissements secondaires et universitaires tant en Afrique que dans le reste du monde. Il a été également adapté en film par Laurent Chevallier en 1995. • « Le Regard du roi », Paris, Plon, 1954. Résumé  : C’est un récit allégorique et initiatique, avec un blanc comme héros s’étant fait rejeter par ses compatriotes, qui tentent d’accéder à la sagesse profonde de l’Afrique avec l’aide de maîtres spirituels noirs. • « Dramouss », Paris, Tabala, 1966. Résumé : Brisant ses douze années de long silence, il poursuit l’histoire de Fatoman, mais est plus politique. Fatoman, après son retour à son domicile, a des difficultés à se réajuster à son entourage en Afrique. La vision idéalisée de la vie qu’il s’était fait à l’étranger est corrompue par la violence politique. Sékou Touré apparaît dans le récit, à peine déguisé, comme « Le Big Brute ». En prison, Fatoman rêve d’un lion noir apportant la paix en Guinée. • « Le Maître de la parole », Paris, Plon, 1978. Résumé : Son dernier livre est une transcription de l’épopée de Soundiata, une épopée orale consacrée à Soundiata Keïta, l’empereur mandingue mort en 1255. Fruit d’une enquête de vingt ans auprès des  griots  malinkés, l’ouvrage se fonde en particulier sur la récitation de l’épopée faite à Camara

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Laye par le griot Babou Condé ; mais Camara Laye a choisi de la romancer en partie afin de la rendre accessible à un lectorat plus large. 49. CAMARA Mamady Mamady Camara, macro-économiste,  ancien ambassadeur de Guinée en Afrique du Sud, est diplômé en banques et finances internationales. Après le baccalauréat, il est admis à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Quelques années plus tard, il bénéficie d’une bourse d’études pour l’Italie où il décroche son diplôme en banques et finances internationales en 1974. Mamady Camara rentre au pays où il est nommé, quelques années plus tard, Directeur du centre de la formation de la banque centrale puis conseiller spécial du gouverneur de l’institution. À partir de 1996, cet économiste principal est nommé coordinateur du CEPEC,  une cellule économique basée à Harare au Zimbabwe, puis consultant du PNUD en 2000. Entre 2000 et 2006, il est chargé des opérations de l’unité de privation au département des finances. À partir de 2006 jusqu’en 2008, il a effectué plusieurs missions pour la GTZ (coopération allemande), la BAD, ONU/SIDA. Mamady Camara donne plusieurs cours en économie-finance à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. À partir de 2013, il est nommé ambassadeur de Guinée à Pretoria en Afrique du Sud puis le 26 mai 2018, ministre de l’Économie et des Finances. Publications • « Où va la Guinée » ? - Mémorandum à un ami pour sauver notre pays », L’Harmattan, 2010. Résumé : L’auteur synthétise le fruit de plusieurs années de réflexions sur les choix politiques des principaux gouvernements qui se sont succédé en Guinée et leur incidence négative sur les conditions de vie des populations, et ce, malgré les richesses immenses et diversifiées dont dispose le pays. Après une analyse et une évaluation méticuleuse, l’auteur propose des orientations et des réformes qu’il convient d’adopter comme thérapie pour sortir la Guinée de l’impasse. • « Les clés pour le développement de la Guinée », L’Harmattan, 2015 (1ère édition) Résumé  : Malgré des atouts importants dans de nombreux domaines, la Guinée n’a pu, à ce jour, les utiliser pour asseoir le développement

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économique et social attendu par ses populations. À travers cet ouvrage, l’auteur donne aux gouvernants guinéens les clés pour assurer un développement inclusif et durable basé sur les capacités endogènes du pays. L’auteur effectue cette démarche à travers des propositions clairement articulées et à l’aide d’une analyse comparative tirée d’expériences réussies de développement de pays africains et étrangers. • « Keys to Guinea’s development », L’Harmattan, 2016. Résumé  : Although Guinea has important assets in natural resources, hydroelectric energy, agricultural, land and fishing resources, it has not succeed to the present day to use them to transform itself and establish the economic and social development so awaited by its people. The author gives to the government the keys to inclusive and sustainable development based on the endogenous capacities of the country. • « Les clés pour le développement de la Guinée », L’Harmattan, avril 2018 (2e édition). Résumé : Cette nouvelle édition rend l’analyse des clés du développement plus exhaustives. Partant des cinq atouts naturels majeurs - potentiel minier, énergétique, hydrologique, agricole et de l’ouverture sur la mer l’auteur propose une stratégie de transformation de la Guinée reposant sur 4 piliers : l’agriculture, les mines, l’énergie hydro-électrique et la bonne gouvernance. S’en suit une analyse comparative tirée d’expériences réussies de pays africains (Ghana, Cap-Vert...) et étrangers (Malaisie). 50. CAMARA Mohamed Saliou Mohamed Saliou Camara est né le 12 février 1956 à Tougué, en République de Guinée. Il est Professeur d’Histoire, de Philosophie et de Journalisme et Chef du Département d’Études africaines à Howard University à Washington, DC. Camara est titulaire d’un Doctorat (PhD.) en Histoire de Nort western University. Il est membre de l’Association des études africaines, l’Association canadienne des études africaines, et l’Association des études du Moyen-Orient et de l’Afrique. Mohamed Saliou Camara est membre fondateur de l’association des Historiens de Guinée. Fonction actuelle : Professeur et Chef du Département d’Études africaines à Howard University. Adresse électronique : Mohamed.camara@howard. edu / Téléphone : 202-238-2356 (Bureau)/386-338-2919 (Cell)

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Publications • “His Master’s Voice: Mass Communication and Single-Party Politics in Guinea under Sékou Touré”, Africa World Press, 2005. • « Le pouvoir politique en Guinée sous Sékou Touré », L’Harmattan, 2007. • “The Development of a Trans-National Region in West Africa”, the Edwin Mellen Press, 2010. • “Historical Dictionary of Guinea”, (Fifth Edition), with Thomas O’Toole and Janice E. Baker. The Scarecrow Press, 2014. • “Political History of Guinea since World War Two”, Peter Lang, 2014. • “Is There a Distinctively African Way of Knowing: Knowing and Theory of Knowledge in the African Experience”, the Edwin Mellen Press, 2014. • “Health and Human Security in the Mano River Union: Liberia, Sierra Leone, Guinea and Côte d’Ivoire”, Lexington Books, 2018. Résumé du 1er livre : L’ouvrage offre une analyse historique des rapports établis entre idéologie et communication de masse dans le processus d’édification d’un État-nation souverain et respectable en Guinée, dans le contexte de la Guerre froide. Il considère la communication de masse en tant qu’elle englobait non seulement les médias classiques, mais aussi les forums populaires du parti unique, l’enseignement scolaire et universitaire, la religion, les arts et les sports. Résumé du 2e livre : Ce livre se sert d’évocations et analyse de hauts fonctionnaires du régime du Parti Démocratique de Guinée pour jeter une lumière nouvelle sur l’évolution politique de la Guinée. Les interlocuteurs examinent les causes des victoires politiques de Sékou Touré et les raisons de ses échecs économiques au milieu d’adversités énormes. Résumé du 3e livre : Ce travail examine la re/naissance du multipartisme, des médias indépendants et des organisations de société civile en Afrique de l’Ouest, dans la perspective de la nécessité ressentie d’approfondir la coopération inter-État à l’échelle de la région. Résumé du 4e livre : Ceci est une édition systématiquement revue, augmentée et mise à jour du Dictionnaire historique de Guinée dont quatre éditions avaient paru entre 1978 et 2005. Cette édition présente un tableau exhaustif de l’histoire de la Guinée à travers une chronologie, un essai introductif, des appendices, et une extensive bibliographie.

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Résumé du 5e livre : Cet ouvrage offre une étude approfondie de l’évolution politique de la Guinée depuis la Seconde Guerre mondiale, grâce à une exploitation judicieuse d’informations de première main. L’auteur s’efforce de camper l’histoire politique du pays dans les contextes qui conviennent. Résumé du 6e livre : Dans cet essai historico-philosophique, l’auteur explore l’épistémologie africaine en se servant des systèmes de connaissance des forgerons et métallurgistes, des chasseurs, des guérisseurs, des griots, des sages, et des artistes. Il analyse les conceptions africaines des rapports entre temps et espace ; vie et mort ; individu et société ; moralité, justice et harmonie sociale ; connaissance théorique, aptitude pratique et résolution de problèmes quotidiens ; êtres humains, monde animal, monde végétal, ancêtres et univers céleste. Résumé du 7e livre : Ce travail est une étude interdisciplinaire de l’état de la sécurité sanitaire et humaine dans les pays de l’Union du Fleuve Mano. Prenant comme repères les guerres civiles ayant ravagé la sous-région entre 1989 et 2011 et la crise d’Ebola de 2014-2015, l’auteur procède à une étude de l’état des lieux dans chacun des quatre pays concernés. City, État de Missouri, 1998. 51. CAMARA Nantènin Native du village de Djéréya au cœur du vieux Bouré, dans la préfecture de Siguiri en République de Guinée, Madame Barry Nanténin Camara a fait ses études supérieures à l’Institut Polytechnique de Conakry où elle a obtenu une Maîtrise en histoire. Elle a enseigné dans le même établissement devenu alors Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, avant d’entamer une carrière administrative qui l’a conduite successivement aux postes de Directrice des Centres de promotion féminine de Guinée, de Secrétaire d’État au Tourisme et à l’Hôtellerie, puis de ministre du Commerce, des Transports, du Tourisme et de l’Hôtellerie. Elle a été également membre du Conseil économique et social de Guinée. Actuellement, Madame Nanténin milite activement pour la promotion de la femme. Elle est également membre fondatrice de l’Association des Historiens de Guinée.

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Publication  • « Des placers de Siguiri au Palais des Nations de Conakry : une réussite féminine », SAEC, 2014. Résumé  : Ce livre est une biographie romancée d’une petite villageoise qui finit par accéder à de hautes responsabilités au moment même où la Guinée devenue indépendante, engage une lutte acharnée pour s’affirmer et construire une nation. Une vie bien remplie d’épouse, de mère et de haut fonctionnaire de l’État. C’est un exemple de travail persévérant d’une femme pour se hisser aux plus hautes fonctions de l’État. 52. CAMARA Nènè Moussa Maléya Ingénieur géochimiste de son état, Nènè Moussa Maléya Camara est né le 27 juillet 1952 à Maléya, dans la Préfecture de Siguiri en haute Guinée. Il a fréquenté l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (IPGAN), avant de partir en 1993 pour les États-Unis d’Amérique en vue d’une spécialisation en gestion des entreprises minières à « Colorado School of Mines » (CSM). Peu après, il se rend en Suède en mars 1998 pour y suivre des cours de technologie minière à « Luléa University of Technology ». Camara est membre fondateur de l’Association des Écrivains de Guinée (AEG), Président de l’Association guinéenne des Poètes et Conteurs (AGUIPOC)… Courriel : [email protected] / Tél. : 664 52 33 40 et 622 35 82 59 Publications  • « Causerie, sagesse et poésie au clair de lune », Imprimerie Patrice Lumumba, Conakry, 1985 et 1986 ; Résumé : Ce livre est un recueil à la fois de récits puisés du folklore malinké et des poèmes facilement digestes. • « La Guinée est une famille », Imprimerie BAK, Conakry, 2003 ; Résumé  : LA Guinée est une famille est le résultat d’une longue et profonde recherche à la fois anthropologique, ethnologique, sociologique, philosophico-historique, géographique et linguistique, auquel l’auteur est parvenu pour reconstituer les relations historiques entre les grandes familles anthroponymiques de la Guinée. L’ouvrage est le plus médiatisé de

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la Guinée de ces dernières années, parce qu’il arrive à un moment où le pays est la recherche solutions pacifiques et durables aux regrettables problèmes que posent avec acuité, le tribalisme, le régionalisme, l’ethnocentrisme et le racisme, consécutivement à une mauvaise gestion de la démocratie et du multipartisme intégral. • « Djonsaba », Conakry, Editions Balanzan, 2007. Résumé  : L’auteur raconte ici la pénible vie d’une dame mandingue. À travers ce roman, il dévoile la culture de son terroir dans un style original, transparent et plaisant à lire. • « Fasso Goundou », Conakry, Editions Balanzan, 2007. Résumé : Fasso c’est la patrie en langue Maninka et Goundou signifie le secret. Dans ce roman, il est question de la République de Guinée dans ses us et coutumes, sa diversité et son unité. • « Contes animaliers de chez nous », Paris, L’Harmattan, 2016. Résumé  : C’est un recueil de 13 Contes tirés du folklore mandingue qui dénoncent les travers sociaux et exhortent les valeurs sociales propres à toute communauté où il fait bon vivre. • « Prince djallonka du Mandé » (autobiographie), Conakry, L’HarmattanGuinée, 2018. Résumé : Ce livre est une autobiographie qui retrace une partie de la vie de Nènè Moussa Maléya Camara. Auteur «touche-à-tout», il a écrit de la poésie et des romans en passant par les contes ou les articles scientifiques. Ce témoignage donne d’importantes informations à la fois sociologiques, géographiques, historiques, ethnologiques, philosophiques et linguistiques, indispensables à une meilleure connaissance de la République de Guinée. 53. CAMARA Nénékhaly-Condetto Ibrahima Basil Nénékhaly-Condetto Camara, poète et dramaturge guinéen est né le 10 septembre 1930 à Beyla. Après des études primaires et secondaires au Bénin, Nénékhaly Condetto se rend en France où il obtient son baccalauréat série « Philosophie ». Nénékhaly-Condetto revient par la suite au Sénégal pour servir à « L’Institut des Hautes Études  » de Dakar pour y poursuivre ses

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études universitaires tout en participant activement à la lutte politique et syndicale d’après-guerre.  Rentré au pays en 1959, il assumera de hautes fonctions administratives, dont celles de Secrétaire permanent de la Commission guinéenne pour l’UNESCO en juin 1962, Secrétaire général du gouvernement, puis de Secrétaire d’État à la Recherche scientifique et à la Documentation en 1969. Publications • « Lagunes » (recueil de poèmes) Année et Maison d’édition (?) • « Continent Afrique » (théâtre), PJ. Oswald, 1970. • « Amazoulou » théâtre), Maisons CCP et PJ. Oswald, 1967. 54. CAMARA Sékou Oumar Né à Siguiri le 4 septembre 1945, Sékou Oumar Camara émigre très tôt en Europe. Au terme de ses études supérieures à l’Université libre de Bruxelles dans les années 70, il obtient le diplôme d’Inspecteur du travail, une licence en Sciences du travail et une licence en Droit maritime et en Droit aérien. De retour au pays en 1995, il est membre de l’Association des Écrivains (AEG) avant d’être nommé conseiller à la Primature chargé de projets. Actuellement, il est chargé des études en management de la qualité des services publics du Programme de Réforme de l’État et de la modernisation de l’Administration (PREMA). Publication • «  Système d’apartheid et politique de travail en Afrique du Sud  », L’Harmattan-Guinée, février 2016. Résumé : Ce livre nous ramène au cœur de la situation qu’ont vécue les Noirs, Asiatiques et Métis d’Afrique du Sud, confinés dans un système qui refusait de reconnaître leurs droits fondamentaux, l’apartheid. Dans cet essai juridique, l’auteur analyse ce système, en insistant sur les fondements jurisprudentiels qui l’ont régenté.

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55. CAMARA Sékouba Sékouba Camara, né à Mamou (République de Guinée). Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électricité de l’Université technique de Dresde (Allemagne). Il est aujourd’hui à la retraite, après avoir officié en qualité de Directeur général adjoint à la Société nationale d’électricité de Guinée, conseiller du secrétaire d’État à l’Énergie, chef du projet privatisation du secteur de l’énergie. Publications  • « La Guinée dans le rétroviseur » (roman), Edilivre, 2019. Résumé  : Après le passage des explorateurs René Caillé et Olivier de Sanderval, venus s’enquérir de l’état du pays, la Guinée, autrefois appelée Rivière du Sud, succomba à la domination coloniale, après de rudes combats contre les résistants nationaux, farouchement opposés à toute pénétration coloniale : Samory Touré, Alpha Yaya Diallo, Zébéla Togba, Dinah Salifou … L’indépendance fut acquise par voie référendaire du 28 septembre 1958 après 60 ans de domination coloniale. Au statut égal des autres nations, l’État guinéen, après être passé par des concepts de l’indépendance, de la restructuration administrative, du multipartisme, de la liberté d’expression et de la libre de circulation des personnes et de leurs biens, de la démocratie, passa aux moules de différents régimes. • « Problématique de l’immigration », Edilivre, 2019. Résumé : Ce phénomène sociétal et international a, par ses attraits perfides et envoûtants, endeuillé tout notre continent. Malgré toutes les dispositions et mesures préconisées, il ne cessa de prendre des proportions inquiétantes, car nos jeunes crédules sont si obnubilés par cet eldorado perfide, qu’ils n’arrêtèrent point, en moutons de panurge, à se précipiter dans ce mouroir… Cependant certains d’entre eux, découragés et confrontés aux rudes épreuves, finissent par désenchanter, malgré la honte, les mauvaises plaisanteries les attendant au retour, par se raviser et amorcer le retour au bercail pour y être utile. • « Destin perturbé-Odyssée de deux écoliers franco-guinéens », Edilivre, 2019. Résumé : L’Odyssée de deux écoliers de Mamou : Cheick, le Guinéen, et Samantan, la Française (et fille de l’expatrié français, le capitaine des camps militaires de Mamou) s’étaient juré fidélité mais furent hélas brusquement

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stoppés dans leur illusion par les conséquences du divorce, du 28 septembre 1958, entre leurs patries respectives (guinéenne et française). Le rappel de tous les expatriés français constitua pour ces jeunes une descente aux enfers. Dix-sept ans après, à la reprise des relations diplomatiques entre les deux belligérants, Cheick, en qualité de représentant du ministre de l’Énergie, et Samantan, chef de délégation de la Banque mondiale, se rencontrèrent fortuitement au cours des négociations sur le projet d’électrification de Conakry. À cette occasion, les deux tourtereaux se découvrirent enfin et finirent par s’aborder sur un projet d’union… Mais la cousine N’Syra de Cheick, amoureuse de ce dernier, attentera à la vie de Samanta. 56. CAMARA Sikhé Né à Boké le 10 septembre 1921 (République de Guinée), Sikhé Camara a fait sa scolarité à Conakry puis à Dakar (Sénégal), avant de poursuivre son cursus universitaire en France où il obtiendra successivement une Licence en Droit de l’Université Paris-Sorbonne, un DES en Droit privé et un DES en Droit public. Après sa formation universitaire en France, il servira à Abidjan (Côte-d’Ivoire), avant de regagner son pays, la Guinée, fraîchement indépendante où il occupe de hautes fonctions administratives dont celles d’ambassadeur dans de nombreux pays et de ministre de la Justice, de ministre la Recherche scientifique et de la Documentation et de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En chercheur libre, il prépare et soutient un Doctorat d’État le 6 janvier 1977. Maître Sikhé fut codirecteur du Comité scientifique de la rédaction des 10 volumes de l’Encyclopédie juridique des 17 pays francophones d’Afrique. Maître Sikhé Camara est décédé le 10 janvier 2009 à Conakry. Publications  • « Poèmes de Combat et de Vérité », (Recueil de poésie), Paris, Éditions Pierre Jean Oswald, 1973. • « Clairière dans le Ciel » (Recueil de poésie), Paris, Présence Africaine, 1973. • « La Guinée vers le socialisme », Haut du formulaire Conakry, INPL, 1973. Bas du formulaire • « De l’empire au Référendum gaulliste de 1958 », Conakry, INPL, 1978.

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• «  Somme de la Poésie guinéenne de Combat  » (Poésie), Casablanca, Editions Edgar El Beida, 1980. 57. Camara Sory Sory Saba Djadjé Camara  est né en 1939 à Gueckédou. Universitaire, il est anthropologue, écrivain, professeur et Directeur du département d’anthropologie de l’Université de Bordeaux  2 Victor Segalen jusqu’en 2006. Au fil du métier, il est devenu spécialiste de l’oralité en Afrique et en Asie. En 1977 il obtient le Grand prix littéraire d’Afrique noire  pour  son livre «  Gens de la parole : essai sur la condition et le rôle des griots dans la société malinké ». Il est décédé le 4 mai 2017. Distinctions honorifiques : Lauréat du grand prix littéraire d’Afrique Noire en 1977. Publications • «  Gens de la parole  : essai sur la condition et le rôle des  griots  dans la société malinké », Édition : Paris, La Haye, Mouton, 1976 • « Grain de vision : Afrique noire, drame et liturgie », Édition : Talence : Centre d’étude d’Afrique noire, Institut d’études politiques de Bordeaux, 1994 • « Paroles de nuit ou l’Univers imaginaire des relations familiales chez les Mandenka », Édition : Lille : Service de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 1981 « Vergers de l’aube-paroles mandenka sur la traversée du monde », Éditions Confluences, 2001. 58. CAMARA Yaya Yaya Camara est né en 1949 à Djambaya, Souspréfecture de Franwalia, Préfecture de Siguiri. Au terme d’une enfance assez difficile, au cours de laquelle il a affiché un profond attachement à sa mère malvoyante, son père décide de le scolariser à la Mission catholique de Saint-Alexis, à quelques encablures de la ville de Siguiri. Il fréquente l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de

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Conakry. Il appartient à la prestigieuse Promotion Mao de l’Université guinéenne. Yaya commence sa vie professionnelle à l’intérieur du pays avant de se retrouver au Ministère de l’élevage et de la Pêche au poste de Secrétaire général. Aujourd’hui à la retraite, il est membre de l’Association des Écrivains de Guinée. Publications • « La route de l’orphelin » (roman autobiographique), Panafrika/Nouvelles du Sud, 2018. Résumé  : Son compatriote Camara Laye l’avait précédé dans ce genre de récit initiatique qui plonge le lecteur dans les féeries de l’enfance en terre guinéenne. Aujourd’hui, Yaya Camara nous offre un tableau quasi semblable, mais en saisissant, d’une plume spontanée, toute la période d’avant et d’après l’indépendance. Une démarche qui permet au narrateur intra diégétique d’arrimer les soubresauts de son parcours aux mutations successives de la société. Dans ce roman quasiment à la frontière de l’autobiographie, le lecteur peut se délecter, sur un schéma œdipien, des merveilles d’une enfance caressée par le regard ininterrompu d’une mère qui rend l’âme, hélas, au moment où l’arbre luxuriant de la réussite porte ses premiers bourgeons. Le récit retrace le parcours de l’orphelin, alimenté par trois axes qui ne s’interpénètrent pas forcément et que Yaya vous invite à découvrir. • « Monsieur le ministre », Editions Elohim, 2019. Résumé  : Comment devenir politicien en Afrique  ? C’est toute la quintessence de ce livre qui montre le développement du jeune politicien à son stade accompli mais corrompu. De la corruption, il en a été question : l’économique, le social, et même le sexuel, tout est bon pour satisfaire ses besoins parfois très vils, juste pour avoir un poste auprès du patron.Le héros de ce roman est certainement le prototype du politicien africain qui se lance dans l’affaire, juste pour avoir de l’argent et changer sa condition de vie, du moins, temporairement. 59. CHAYA Sayon Michel Fille d’un commerçant d’origine libanaise, Sayon Michel Chaya est née en 1998 à Kouroussa en République de Guinée. Après des études primaires et secondaires dans sa ville natale, elle a terminé son cursus secondaire au Lycée Sylla Lamine de Conakry,

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où encore très jeune, elle décroche son baccalauréat. Elle est actuellement diplômée en Banques et assurances de l’Université Mahatma Gandhi. Sayon Michel est la plus écrivaine du présent trombinoscope. Publication  • « Hadjaratou une femme désespérée », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : Hadjaratou, jeune mariée, est brusquement tyrannisée par le sort après la perte de son mari, suivie d’une longue et grave maladie qui l’obligea à confier sa seule et unique fille à sa grande sœur, une femme tout aussi effrayante que méchante qui, après huit ans, semblait avoir disparu de la surface de la terre avec sa fille. Animée de l’ardent désir de retrouver sa progéniture avec l’aide d’une nouvelle connaissance, Hadjaratou arriverat-elle à ses fins ? 60. CHERIF Alhassane Né en 1948, Alhassane Chérif est Enseignantchercheur, biologiste, Psychologue, et psychologueclinicien. Alhassane Chérif est titulaire d’un Doctorat en Psychologie et ethnopsychanalyse. Il est membre de l’Association des Écrivains de Guinée (AEG). Adresse électronique : [email protected] Téléphone : 622-72-88-87/656-06-68-41 Publications • «  Importance de la parole chez les Mandingues de Guinée  », Paris, L’Harmattan, 2005. Résumé : Si la culture accorde plus d’importance à la parole orale (parole donnée) qu’à la parole écrite, cette parole écrite participe à tous les moments de la vie et de la mort de l’homme mandingue. • « Sens de la maladie en Afrique et dans la migration », Paris, L’Harmattan, 2012. Résumé  : Cet ouvrage est un guide écrit à la demande des médecins et psychologues occidentaux en charge de la santé des migrants vivant en France. Il montre que l’Africain pense le sens de sa maladie, de la même façon qu’un Occidental.

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• « La parenté à plaisanterie (le sanakouya) », Paris, L’Harmattan, 2014. Résumé : La parenté à plaisanterie semble être un atout idéal pour le dialogue et la cohésion sociale. Elle est une arme efficace de règlement des conflits. • « Structure de la famille guinéenne : éducation, transmission des valeurs familiale et citoyenne » Paris, L’Harmattan, 2017. Résumé : L’ouvrage met un accent sur l’importance de la famille comme fondement de l’éducation de la citoyenneté. 61. CISSÉ Bakonko Maramany Bakonko Maramany Cissé est Contrôleur général de Police et juriste criminologue de formation. Il a été par deux fois ministre de la Sécurité et aujourd’hui, ministre conseiller à la Présidence de la République de Guinée chargé de la réforme du secteur de sécurité et Secrétaire général du Conseil supérieur de défense nationale. Ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser à l’écriture, chose du reste, très rare chez les cadres de son niveau. Publications • « Sôliba histoire d’initiation », Conakry, L’Harmattan, 2014. Résumé  : L’auteur relate les rites liés à la circoncision en pays malinké. Il retrace les péripéties de la préparation physique et mentale des jeunes garçons (bilakoro) à cette épreuve. • «  Tombe interdite : Histoire de l’enfant prodige  » (fiction), Conakry, L’Harmattan, 2014. Résumé : L’histoire que l’auteur raconte dans ce roman est le reflet de cette Afrique où la vie est synonyme de mythes, de tabous et de réalités. Son héros, Démba, est un jeune prodige né après douze mois de grossesse de sa mère. • « Émigrer à tout prix : L’Amérique, l’Europe ou la mort » (fiction), Conakry, L’Harmattan, 2014. Résumé  : Au moment où le débat sur l’immigration oppose l’Europe à l’Afrique, quatre Lycéens guinéens décident d’arrêter leurs études pour aller en Europe et en Amérique. Malgré la réticence de leurs proches, rien ne les arrête.

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62. CISSÉ Ahmed Tidjani Ahmed Tidjani Cissé, né en 1941 dans le village de Kangolia en  Basse-Guinée  et mort le  6 janvier 2015 en France, est un écrivain, poète, dramaturge, comédien, metteur en scène et chorégraphe guinéen. Il est diplômé en droit public et en Sciences politiques de l’Université Panthéon-Sorbonne. De retour en Guinée, Cissé continue ses activités littéraires et artistiques en même temps qu’il s’intéressait à la politique. Plusieurs fois député à l’Assemblée nationale, il a été ministre de la Culture et du Patrimoine historique de 2010 à son décès le 6 janvier 2015. Publications  • « Au nom du peuple » (théâtre), L’Harmattan-Guinée, 2011. Résumé : Au nom du peuple français» n’est pas un slogan mais l’une des bases de notre système démocratique. Issu de la Révolution française, il est notamment inscrit dans nos textes fondamentaux dès la Constitution de 1793, avec cette mention : «les lois, les décrets, les jugements et tous les actes publics... • « Pollen & pleurs » (poésie), 1980. Résumé : Au commencement tous les hommes avaient l’échine fléchie, ils se déplaçaient à quatre pattes L’homme d’Oldoway fut le premier à se tenir debout il était Africain. Il avait la laine frisée, la peau couleur d’anthracite. Mais il a été écrit plus tard « Les premiers seront les derniers » ... • « Maudit soit Cham ! » (Théâtre), 1982. Résumé  : Les vicissitudes du peuple noir, de la malédiction du Cham à nos jours en passant par la colonisation et l’indépendance. (Répertoire des pièces du Concours théâtral interafricain, 1988). • « Quand les graines éclosent » (poésie),1984 ; • « Le tana de Soumangourou », L’Harmattan, 1988 ; Résumé : Pièce de théâtre ayant pour sujet la grande histoire du Mandé et plus particulièrement celle du royaume Sosso tel que rapportée par le célèbre traditionaliste Wa Kamissoko de Kirina.

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• « 1789 en l’Isle Saint-Louis du Sénégal », 1998. Résumé  : Mulâtres des comptoirs, esclaves d’Hispaniola, témoins historiques entremêlent leurs révoltes, leurs espoirs et désillusions alors que la Révolution se déroule. • « Chroniques assassines : La négritie dans tous ses États » (humour), 2001. • « Derrière la palissade, des femmes, des enfants » (poésie), L’HarmattanGuinée, 2011. Résumé : L’aube les extrait de leur habitacle de fortune, le crépuscule les y ramène fourbus, mais toujours auréolés de ce nimbe d’affection féconde, si pourvoyeur de flocons d’espoir. Dans la rue batifolent ces enfants en déshérence. 63. CISSÉ Émile Enseignant, dramaturge, metteur en scène et romancier, Emile Cissé était un instituteur, sorti de William-Ponty. Il commença sa carrière d’enseignant à Thiès au Sénégal avant de regagner la Guinée. Au pays natal, il a été principal de collège à Kankan et à Labé, puis gouverneur de région à Kindia en 1971. Officiellement, Émile n’était qu’un simple principal de collège. Mais, jouissant de la protection du Président Ahmed Sékou Touré, il avait des pouvoirs illimités et régnait en maître absolu partout où il a servi. Il sera accusé de complot en 1971.  Arrêté et emprisonné au Camp Boiro, il mourra comme de nombreux concitoyens dont la plupart lui doivent leur séjour infernal et/ou leur disparition en ce lieu de sinistre mémoire. Publications  • « Faralako », (roman), L’Harmattan-Guinée, 2006 (réédition). Résumé : Dans ce roman, Emile Cissé définit l’élite et son rôle, aborde les problèmes « évolution et tradition », « unité et émancipation africaine » et évoque la douloureuse question des métis, abandonnés par leur père «  Blanc  » à leur mère africaine, sans ressources, sans moyens... L’auteur laisse tout simplement parler ses personnages, Ni, l’étudiant, et N’na, sa mère, le cruel beau-père Modou, le sage grand-papa Tiani, la petite Makalé qui respire jeunesse et amour, naïveté et innocence et pour laquelle le lecteur éprouve, dès le début, plus que de la sympathie.

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• « Assiatou de septembre », (roman), L’Harmattan-Guinée, 2008 (réédition). Résumé : Relire en 2008  Assiatou de septembre, à la veille de la commémoration du cinquantenaire de la Guinée indépendante et du «Non» de Sékou Touré à De Gaulle, c’est regarder la naissance laborieuse d’une Afrique souveraine après les longues et dramatiques parenthèses de l’esclavage et de la colonisation. En 2010, de nombreux États africains célébreront à leur tour leur cinquantenaire. Assiatou de septembre est un roman historique d’importance majeure, qui nous permet à présent de mesurer le chemin parcouru depuis ce printemps des indépendances. • « Et la nuit s’illumine », (théâtre), mis en scène en 1967. Résumé : C’est une satire contre le colonialisme qui sera primée au festival d’Alger en 1969. Elle fut écrite conjointement par Coumbassa Saliou et Baldé Bobo Companya et mise en scène par Émile Cissé. 64. CISSÉ Jeanne Martin Jeanne Martin Cissé, enseignante et femme politique guinéenne, née le  6  avril  1926  à  Kankan en Haute Guinée, est morte le 21 février 2017 à Conakry. Elle est l’une des premières enseignantes guinéennes de son pays et femme politique. Elle fréquente l’École normale des jeunes filles de l’Afrique de l’Ouest, d’où elle sort institutrice. Elle choisit cependant de poursuivre sa scolarité à l’École normale de Rufisque, à l’issue de laquelle, elle est affectée en 1944, comme institutrice, à l’école des filles de Kankan. Parallèlement à ses charges d’enseignante, elle milite dans l’Union mandingue, une association ethno-régionale. Repartie pour quelques années au Sénégal, elle revient en Guinée après le NON de ce pays au référendum de septembre 1958. Jeanne Martin a activement milité au sein du Parti Démocratique de Guinée. Elle fut la première femme à présider le Conseil de Sécurité de l’ONU avant de regagner le pays natal en 1976, pour entrer au gouvernement comme ministre des Affaires sociales. Publications  • « La fille du Milo », (autobiographie), Éditions Présence Africaine, Paris, 2009.

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Résumé : C’est ouvrage autobiographique dans lequel l’auteure reconstitue son enfance au bord du fleuve Milo qui l’a vue naître, ainsi que son cursus scolaire, professionnel, politique et diplomatique qui l’a conduite entre la Guinée et le Sénégal d’abord, avant de s’engager dans la lutte pour l’émancipation de la femme au sein d’organisations nationale et panafricaine. Elle évoque son séjour aux Nations-Unies au nom de la Révolution guinéenne avec une exceptionnelle référence, celle d’avoir été la première femme à présider le Conseil de Sécurité de l’Institution planétaire. 65. CISSÉ Mohamed Commissaire divisionnaire de police de son état, Mohamed Cissé est né le 20 avril 1959 à Kindia. Après sa formation de base, il obtient successivement le Certificat d’aptitude technique militaire N-1, le Diplôme de l’École supérieure des Inspecteurs de Police de Paris (Cannes-Ecluse-1993), le Diplôme de l’École supérieure des Commissaires de Police de Lyon (Saint-Cyr au Mont d’Or- FranceAnnée 2000). Il boucla sa série de formation par un séjour à l’Académie de police du Caire en Égypte. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 621944442 Publication  • «  Enquêtes sur les décès (procédure pénale policière)  », L’Harmattan – Guinée, 2006. Résumé : Cet ouvrage sert de guide aux officiers de police judiciaire (OPJ) lors des investigations concernant les cas de découverte de cadavre. Il résume les opérations de saisine, de transport sur les lieux, de constatation, de la datation de la mort et de la description des blessures mortelles. L’ouvrage fait une distinction entre la procédure pénale et la procédure civile dans le cadre d’une procédure post-mortem claire. Il indique également l’interaction entre les différents acteurs (civils et publics) dans la procédure d’inhumation et des pompes funèbres.

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66. CONDÉ Alhassane Né à Kindia en République de Guinée, Alhassane Condé a étudié à l’École supérieure d’économie de Berlin et à l’Université technique de Berlin (TU), avant de suivre une formation appliquée en administration territoriale-décentralisation à l’Université Syracuse, à New-York. Il est titulaire d’un doctorat en Sciences économiques et d’un diplôme d’Études supérieures spécialisées en Sociologie rurale. Après le changement de régime en Guinée en 1984, Alhassane Condé fut Secrétaire d’État à la décentralisation, puis ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation de 1985 à 1992. De 2011 à 2015, il a occupé les fonctions de ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Depuis 2015, Alhassane Condé est ministre conseiller à la Présidence de la République. Il est également membre fondateur du réseau Alliance pour la refondation de la gouvernance en Afrique. Publications  • «  La décentralisation en Guinée  : Une expérience réussie  », Paris, L’Harmattan, 2003. Résumé  : La Décentralisation est le transfert d’une partie des pouvoirs de l’État aux collectivités décentralisées qui sont ses démembrements. En Guinée, après 26 ans de «socialisme» sans partage, les nouvelles autorités issues du coup d’État du 3 avril 1984 n’avaient visiblement pas le choix. Les populations guinéennes aspiraient à plus de liberté, et souhaitaient participer au processus de développement économique et politique. L’originalité de la démarche guinéenne tient à l’accent mis sur le monde rural et sur la tradition au service du développement. • « Guide pratique du maire et des conseillers communaux et régionaux », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : La décentralisation est le choix fait par le gouvernement de la République de Guinée à travers l’historique discours-programme du président Lansana Conté le 22 décembre 1985. Elle permet la participation des populations au processus de développement du pays. La décentralisation, ce n’est pas moins d’États, c’est un autre rapport entre l’État et les collectivités locales d’une part, et le niveau supérieur d’autre part. Ce guide a pour but de faciliter pour les élus, une lecture simple des textes de loi et de rendre accessible l’administration communale.

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• «  La gouvernance locale en Afrique  : Expérience de la République de Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : La décentralisation prônée en Guinée le 22 décembre 1985 a favorisé l’implication, la participation et la responsabilisation des populations dans le processus de développement qui les concerne. Elle est avant tout un moyen, une voie incontournable pour atteindre des objectifs de développement dont la finalité reste l’amélioration du niveau des services de proximité aux populations. Elle oblige l’État à redéfinir son rôle, appelle une réforme, une refondation, prenant en compte un élément central : l’existence de pouvoirs locaux. 67. CONDÉ Alpha Leader du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) et Président de la République de Guinée depuis 2010, Alpha Condé est né à Boké le 4 mars 1938. Il fréquente la Sorbonne, après le Bac et en sort avec un Doctorat d’État. Durant son cursus universitaire, Alpha cumule des fonctions de responsable au sein de l’Association des Étudiants guinéens en France (AEGF), ainsi qu’au sein de la Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF). Alpha Condé n’a jamais partagé l’orientation politique qu’a empruntée son pays après l’accession de celui-ci à l’indépendance en 1958. À partir de la France, son pays d’accueil où il a vécu une quarantaine d’années, il tentera individuellement ou en collaboration avec d’autres Guinéens du même bord idéologique, d’obtenir un changement de régime en Guinée. Ce ne fut pas du beurre à couper pour lui, d’autant plus que le PDG qui y régnait veillait au grain, parvenant à déjouer toutes les tentatives subversives en provenance des bords de la Seine. Aussi, faut-il souligner, sa présence sur le sol français au sein d’organisations d’activistes «  anti-guinéens  », ne facilitèrent pas les relations France-Guinée. C’est ainsi qu’en 1970, une tentative de renversement par la force du régime de Conakry ayant échoué, la chasse aux sorcières le visa en même temps que d’autres compatriotes. Il sera condamné à la mort par contumace. En mai 1992, il regagne la Guinée au forceps et depuis, avec d’autres leaders de l’Opposition guinéenne, en l’occurrence, Bâ Mamadou Bhoye, Siradiou Diallo, Jean-Marie Doré, etc., se forme le quartet qui réussit à faire imposer le multipartisme intégral. Après plusieurs tentatives infructueuses, il est enfin élu président de la République de Guinée en 2010, puis réélu en 2015.

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Publications « Guinée, Albanie d’Afrique ou néo-colonie américaine », Éditions Gît-lecœur, 1972. Résumé : C’est un ouvrage politique dans lequel il présente sa vision de l’histoire politique et économique de son pays. Une histoire pleine de paradoxes et d’incohérences que l’auteur reconstitue à travers le bilan d’une décennie de souveraineté. • « Un Africain engagé : ce que je veux pour la Guinée », Picollec, 2010. Résumé : contraint pendant plus de 30 ans de vivre en exil, souvent dans la clandestinité, il a été condamné à mort par contumace et emprisonné. Après avoir décrit son parcours, ses luttes, Alpha Condé livre ici sa détermination à libérer, à émanciper son peuple pour le conduire vers le progrès économique et social. L’espoir d’un sursaut des Guinéens l’habite et le rend optimiste: « Aujourd’hui, dit-il, toutes les conditions sont réunies pour gouverner autrement notre pays, pour changer radicalement de cap. » • «  Une certaine idée de la Guinée  » (interview avec François Soudan) , Paris, Editions Favre, 2019. Résumé  : Premier chef d’État démocratiquement élu de Guinée après un demi-siècle de combat politique au cours duquel il a connu l’exil, la condamnation à mort et la prison, Alpha Condé préside depuis 2010 au destin d’un pays dont les considérables potentialités économiques ont longtemps été étouffées par des décennies de dictature et de mal gouvernance. Désormais libérée de ses entraves, la Guinée, qu’Alpha Condé comparait lors de son accession au pouvoir à un aigle enchaîné, a enfin pris son envol. Dans ce livre d’entretiens recueillis à Conakry, ce panafricain dans l’âme revient sur l’itinéraire hors norme qui est le sien, de la Sorbonne enfiévrée de Mai-68 au palais de Sékhoutouréya, en passant par la maison d’arrêt de Kaloum et les combats de la mythique Fédération des étudiants d’Afrique noire en France… Comme Charles de Gaulle se faisait « une certaine idée de la France », Alpha Condé a de la Guinée et de son destin une idée certaine qu’il nous fait découvrir ici, avec autant de passion que de franchise.

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68. CONDÉ Cheick Fantamady Ancien ministre de l’Information et de la Culture, Cheick Fantamady Condé est diplômé d’histoire de l’Institut polytechnique de Conakry. Il est auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire du football guinéen. Membre de l’Association des Historiens de Guinée, président de l’Union des journalistes sportifs africains (UJSA) de 1982 à 1988. Distinctions honorifiques : Médaille d’honneur de l’Union des journalistes africains ; Médaille du mérite sportif de la République de Guinée ; Médaille d’honneur de l’Association internationale de la presse sportive. Publications  • « Sport et politique en Afrique », Paris, L’Harmattan 2009. Résumé : Depuis l’aube des indépendances africaines, les exploits sportifs sont d’intenses moments de communion nationale. Qu’il s’agisse des formations nationales ou des clubs, les politiques ont toujours porté un intérêt particulier aux rencontres sportives de haut niveau qui engagent leurs ressortissants. • « Les Origines du football guinéen : 1925-1958 », Paris, L’Harmattan, 2015. Résumé : Ce livre raconte la période où le football faisait son apparition en République de Guinée. Il comporte des fresques permettant de situer les circonstances dans lesquelles ce sport est devenu une véritable religion et a été introduit dans chaque partie du territoire guinéen. • «  Monographie historique de Siguiri de l’implantation coloniale à l’indépendance », Paris, L’Harmattan, 2016. Résumé : Si l’histoire de la Guinée est peu connue, celle des entités socioculturelles qui la composent l’est encore moins. Cet ouvrage, qui s’appuie sur un vaste champ documentaire : témoignages, cartographie, archives coloniales, photographies..., s’ouvre par un bref aperçu de la situation précoloniale de la région de Siguiri en évoquant les contradictions internes qui ont engendré, parfois, des luttes acharnées entre chefferies rivales pour la conquête du pouvoir. • « Le Syli national (1958-1984) », Paris, L’Harmattan, 2016. Résumé : Dès le mois de décembre 1958, alors que l’indépendance du pays venait à peine d’être proclamée, la Guinée mit sur pied sa première

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sélection nationale de football. Celle-ci prit, quelques années plus tard, le nom de «Syli national. • «  La coupe PDG : histoire d’une compétition guinéenne de football  », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé : Moins de deux ans après la proclamation de son indépendance, la Guinée organisa sa première compétition de football, dénommée la Coupe PDG. Cinq ans après, le Championnat national était lancé à son tour. Pendant un quart de siècle environ, les deux compétitions mobiliseront, année après année, plusieurs centaines de sportifs évoluant dans les différents clubs du pays. Qui sont-ils ? Que firent-ils à la faveur des joutes serrées et passionnantes qui les opposèrent sur les stades du territoire ? C’est à ces questions et à d’autres encore, que l’auteur tente de répondre en reconstituant les faits marquants qui rythmèrent l’évolution de la Coupe PDG et du Championnat national de Guinée entre 1960 et 1984. 69. CONDÉ Diaty Diaty Condé est né à Bamako en République du Mali. Après le bac, il passe le concours d’entrée en faculté 1er degré et est admis en option Economiefinances de la Faculté des Sciences administratives et juridiques de Donka. Il achève ses études supérieures à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry d’où il sortit avec un DES en Economie. Aujourd’hui, il a le grade d’administrateur civil au ministère du Commerce en République de Guinée. Passionné d’l’agriculture et d’élevage, il possède de nombreuses plantations et fermes avicoles. Publications  • « Hérémakono » (roman), Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2008. Résumé : Au couchant, non loin d’un vaste cours d’eau qui s’appelle làbas le fleuve Milo, il y avait un village du nom de Hérémakono, un village englouti dans la savane montagneuse, complètement isolé et dont le reste du monde ignorait l’existence. C’est aussi l’histoire du jeune Maya, qui s’est évadé après son recrutement dans l’armée coloniale... • «  Alias Maurice ou la méchante machine administrative de l’État  » (roman), Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2016.

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Résumé : Ce second roman de l’auteur est le récit instructif de la révolte d’un agent du secteur public. Cet ouvrage décrit le comportement caméléon du monde de l’administration publique : les yeux doux, les courbettes et les bassesses entre les chefs en poste, et leur abandon brutal dès la perte de leurs fauteuils. Il livre l’histoire vivante et poignante de la vie et du comportement des agents de l’État à travers l’histoire de Monsieur Maurice, de ses enfants et du village de Fomy. • « De l’or sur les doigts », L’Harmattan-Guinée, 2018. Résumé  : Ce roman aborde le métal jaune et ses mystères. Dans le Manden, l’or a tué des femmes et des hommes, parce qu’il a été volé par eux ; il a provoqué des maladies mentales chez des villageois, parce qu’il a été détourné par eux, etc. Dans les mines aurifères, l’or ne s’offre qu’aux mineurs artisanaux dont le comportement social est jugé irréprochable. Pour l’auteur, l’or est à la fois un métal béni et maléfique. 70. CONDÉ Famany Né à Kankan en 1954, Odia Famany Condé est diplômé en linguistique de l’Université Gamal-Abdel-Nasser de Conakry. Ancien proviseur du lycée Marien N’Gouabi de Boffa, il est actuellement chargé de la formation continue à l’Inspection régionale de l’éducation de Kindia. Famany Condé est auteur de deux ouvrages. Publications  • « Étonnante destinée... » (Roman), Conakry, L’Harmattan, 2018. Résumé  : C’est un roman qui retrace le parcours d’un jeune homme né de parents paysans et qui, par abnégation, réussit dans ses études. C’est aussi une fresque de la vie où sont évoquées la soumission d’une femme, la rudesse de l’autorité d’un époux et les pérégrinations sentimentales de la jeunesse. « Le trésor de la sagesse » (nouvelle). • « Conakry », Conakry, L’Harmattan, 2018. Résumé  : C’est un recueil de nouvelles à travers lequel l’auteur souhaite offrir au lecteur un véritable bréviaire, indispensable à la conduite en société avec le respect des valeurs cultuelles et culturelles et aussi l’expression de la sagesse africaine, qui réussit toujours à trouver la solution aux problèmes qui se posent quotidiennement.

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71. CONDÉ David Fassou Né en 1997, Fassou David Condé a grandi dans les rouages de la littérature. Ne cessant de farfouiller dans les livres, il s’est pâmé d’admiration pour les auteurs.. C’est l’un des plus jeunes écrivains de la Guinée. Il publie son premier essai quand il avait 16 ans. Publications  • « Je suis fils du pays », Edilivre, 2015. Résumé  : Récit autobiographique, ce texte traduit les souvenirs inoubliables que l’auteur a collectés depuis sa tendre enfance jusqu’à son admission au brevet d’études. Comme un témoignage lucide, l’auteur parle des vicissitudes qui se sont mêlées à son parcours de noviciat. Dans une certaine verve, il crée un paysage analogue, malgré la fiction, aux privautés qui l’ont uni à ses enseignants, ses camarades et sa famille. • « Les traces » (poésie), Les Éditions du net, 2015 • « Pour la richesse des mots », Éditions du Net, mai 2017 Résumé  : Dans cette longue nouvelle, ce sont les mots qui sont d’abord célébrés. Ces mots que les dirigeants africains ne respectent pas après leur élection, se permettant de modifier leurs constitutions, tout en bâillonnant le peuple par des procédés d’une cruauté assez glaciale. Pour la richesse des mots, c’est aussi l’histoire d’amour de deux jeunes gens qui, en public, feront tout pour ne pas laisser la réalité de leur relation transparaître. • « Locataire chez soi », Independently published, février 2017. Résumé  : sceptique, angoissé, il songeait déjà à ce qui allait advenir, ce qui allait rester de lui au lendemain de la mort de Monsieur Bob. Il avait conscience qu’il ne restera plus de lui que ce relent dont la senteur le rendrait méprisable aux yeux des autres. Personne ne voudra de lui car sa fortune péricliterait. Personne ne voudra lui tendre ses mains car les siennes sont vides. Alors, pour garder intacte cette richesse et que les gens lui tendent continuellement leurs mains, il n’avait qu’une seule possibilité. • « Mental slavery », Independently published, 2018. Résumé : « Emancipate yourselves from mental slavery ». Ce sont des paroles tirées de la chanson de Bob Marley intitulée « Redemption Song ». Point de

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départ pour cet essai, elles recouvrent la réalité que les Africains sont encore dans l’esclavage de la pensée. Cela passe par exemple par des structures telles que Campus France, ou encore par les systèmes éducatifs des pays africains dont la fébrilité s’explique par la faiblesse des fonds alloués à l’Éducation. L’auteur invite alors le lecteur dans une réflexion autour de l’Éducation en Afrique et de la façon dont la transmission doit s’établir entre enseignant et impétrant. Est-on tenu de continuer à nommer Montesquieu philosophe des Lumières alors qu’il a dit des insanités sur les Noirs qui sont tués ? 72. CONDÉ Kéfing Kéfing Condé, enseignant-chercheur et anthropologue guinéen. Né le 05 février 1955, Kéfing Condé a fait ses études supérieures à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, avant de s’inscrit à l’Université de Rennes où il obtient un DEA en Histoire, société et civilisation. Il est titulaire d’un Doctorat en Sciences sociales de l’Université de Sonfonia soutenu en 2013. À signaler que Kéfing Condé est l’un des tout premiers doctorants intramuros de l’Université guinéenne. Il a été Vice-recteur chargé des études et Président du Conseil Scientifique du Laboratoire d’Analyse Socio-Anthropologique de Guinée (LASAG) de l’Université de Sonfonia, fonctions qu’il quitte pour l’administration centrale où il est nommé Directeur national chargé de la citoyenneté au Ministère des Droits de l’homme et de la citoyenneté. Contacts : Tél : (224) 657 34 89 38 / 628 00 26 53 / Email : [email protected] Publication  • «  Les écosystèmes de Guinée  : Organisations sociales traditionnelles, services publics de gestion et développement durable-Cas de l’écosystème de la Mafou », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : La forme de protection moderne étatique « importée et imposée » de l’extérieur a ignoré les connaissances techniques locales et/ ou les traditions collectives des communautés et a cherché à réduire à sa plus petite expression le système traditionnel pluriséculaire. L’analyse de cette situation dans le contexte de l’écosystème de Mafou montre que les pratiques et politiques introduites par le colonisateur et ensuite par les élites nationales se sont révélées inappropriées. Les services publics, responsables des désordres actuels, au même titre que les organisations traditionnelles

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qu’ils ont démobilisées, sont aujourd’hui individuellement incompétents à mettre en place un mode de gestion adéquat des écosystèmes. .

73. CONDÉ Lansana Né en 1944 à Dabola, Lansana Condé est un Dabadin (diplômé de l’École normale supérieure Julius Nyerere de Kankan), qui a commencé très tôt à exercer sa plume, même s’il a été porté vers l’édition sur le tard. À son actif, une importante production inédite comportant des poèmes, des pièces de théâtre, des essais critiques, des émissions médiatiques ainsi qu’une production scénique. Aujourd’hui, après ses nombreuses occupations académiques, du collège à l’université, il s’emploie à cultiver ses champs favoris : la jeunesse, la culture et la société civile. Publication • « La question de la pluralité culturelle en Guinée », Conakry, L’Harmattan, 2016. Résumé  : Que ce soit la multiplicité de ses composantes culturelles ou la richesse de son sol, tout désigne la République de Guinée comme un pays promis à un développement rapide et total. Et pourtant, elle continue à se chercher tristement dans une pauvreté endémique. L’auteur fait vibrer les fibres du nationalisme. À lire cet ouvrage, on découvre une autre Guinée, une Guinée autre, celle de la nécessaire solidarité agissante et de l’unité plurielle, un havre de paix auquel certains tentent de substituer un foyer de tension. 74. CONDÉ Mohamed Mohamed Condé, né en 1950, a fait ses études à l‘Institut polytechnique de Kankan et au Centre international de journalisme de Paris. Il a été animateur à la radio nationale, avant d’être directeur général de l’Agence guinéenne de presse, puis directeur national de la Communication, conseiller du ministre de la Communication, coordonnateur national du programme-cadre de la communication et consultant pour plusieurs institutions internationales. Il est actuellement secrétaire général du ministère de l’Information et de

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la Communication. Mohamed Condé est également enseignant-chercheur dans des établissements d’enseignement supérieur où il enseigne le journalisme. Publications  • « Du sang et des larmes » (roman), L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé : Les parents, amis, médecins et autres guérisseurs tradi-praticiens ont mené un combat acharné pour sauver la vie du jeune Sima, atteint d’un cancer du sang, une pathologie jugée presque incurable. L’avenir de cet enfant surdoué sera fortement influencé par l’annonce de la découverte de corps de migrants clandestins guinéens dans la Méditerranée. Sana décide de donner un sens à sa vie en se consacrant à la construction d’une Guinée moderne et démocratique. • « Le sofa de l’ombre » (roman), L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé : Dans les années 1870, la région du Toron et ses environs sont secoués par des guerres fratricides. Des villages entiers sont saccagés et incendiés. Parmi les cadavres un nouveau-né est découvert par Banfa, un guerrier venu d’un village voisin. Il confie son éducation à Sira, sa première épouse. Le récit relate une histoire de vie et de mort dans un environnement socioculturel conflictuel où se côtoient la logique islamique et la métaphysique de la philosophie traditionnelle africaine. Ce roman est une photographie de l’histoire très agitée de la région du Toron, noyau de l’Empire du Wassoulou, à l’aube de la pénétration coloniale. 75. CONDÉ Sory Nafadji Nafadji Sory Condé est l’un des rares écrivains à s’exprimer en N’ko et sur le N’ko. Il appartient au groupe des promoteurs de cette forme de graphie qui peine encore à faire école dans le propre pays de son inventeur, Souleymane Kanté. Il a déjà à son actif deux ouvrages de vulgarisation de l’alphabet N’ko. Publications  • «  Introduction au N’ko -Une alternative linguistique pour l’Afrique  », Conakry, L’Harmattan-Guinée, mai 2017.

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Résumé  : L’auteur indique que le N’ko, élaboré en 1949 par le scientifique  guinéen Souleymane Kanté (1922 - 1949), est un alphabet qui poursuit son développement et son adaptation à la modernité. Cet ouvrage aborde les origines du travail scientifique de son fondateur ainsi que les aspects organisationnels, littéraires, linguistiques, technologiques, thérapeutiques et philosophiques du mouvement culturel qu’il a engendrés en Afrique de l’Ouest. • «  Sociologie générale ou les sciences sociales en N’ko  », L’HarmattanGuinée, mai 3017. Résumé  : C’est un ouvrage de vulgarisation de la sociologie en langue Mande kan transcrite à l’aide de l’alphabet N’ko. L’originalité de l’ouvrage entièrement rédigé en N’ko réside dans le fait que l’auteur a su mettre non seulement en parallèle la pensée sociologique occidentale et la pensée africaine traditionnelle, mais aussi a su trouver les équivalents des concepts scientifiques dans une langue africaine, le Manden kan qui regroupe le Bambara, le Maninka, le Dioula et le Mandingo en Afrique de l’Ouest. 76. CONDÉ Nankoria Lancéï Né en 1958 à Komodou/Kérouané, Lancéï Condé a fait ses études supérieures à l’Université Julius Nyerere de Kankan d’où il sortira avec un D.E.S. en Sociologie. Il est détenteur d’une maîtrise en gestion et organisation portuaire de l’Université d’Anvers (Royaume de Belgique) en 1987. Il assumera successivement les fonctions de Secrétaire général chargé des Collectivités décentralisées, de Préfet, de Secrétaire général de ministère et de Gouverneur de région. Nankoria Lancéï Condé est auteur de recueils de poésies, de romans, de contes et de nouvelles. Courriel : [email protected] / Téléphone : (00224) 6 22778450 Publications  • « Mélodies guinéennes ou la vérité du cœur », Conakry, IDEC, 1996. Résumé  : C’est un recueil de poèmes à travers lequel Nankoria Lancéï Condé chante la vie, l’amour, la mort et la beauté de sa ‘’ mère Guinée’’.

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• « Silence pluriel » (poésie), Conakry, L’Harmattan, 2012. Résumé : À travers ce recueil de poèmes, l’auteur nous invite à partager ses réflexions sur des sujets comme la femme, l’Afrique, l’enfant, la démocratie, la torture... • «  Le chemin d’un destin : Diala, l’enfant tant désiré  » (roman fiction), Conakry, L’Harmattan, 2016. Résumé  : Dans ce roman, l’auteur invite à partager ses réflexions sur l’histoire vraie d’un homme, combinée à de la fiction pour magnifier la cohabitation positive de la tradition avec le modernisme. Dans le village de Balan, le couple Bakari et Kanko attend longtemps l’arrivée de son premier enfant. Diala, l’enfant surdoué achève ses études en Occident en «Lilousie» et épouse Moller la belle Lilousienne avec laquelle il contribue efficacement au développement «Dalagna», son pays natal. 77. CURTIS Marie Yvonne Marie Yvonne Curtis est née le 21 juin 1954 à Kankan (Guinée). Elle est titulaire d’un doctorat en Ethnoesthétique de l’Université Paris  1 Sorbonne. Depuis 2001, elle collabore activement à la production de fiches et d’articles sur les objets les plus emblématiques de l’art baga pour plusieurs institutions telles que le Pavillon des sessions du Louvre, la Collection de Mesnil de Houston, l’Institut d’art africain de Chicago. Elle est chercheuse associée de la Section anthropologie du Musée national d’histoire naturelle de la Smithsonian Institution à Washington. Elle est également chercheuse associée du Laboratoire d’analyse socioanthropologique de Guinée (LASAG). Yvonne Curtis a participé, dans ce cadre, aux études ethnographiques pour la lutte contre Ebola et poursuit des travaux de terrain en pays baga et nalou. Courriel : [email protected] / Téléphone : +224 628 42 36 05 Publications  • « A la rencontre des Nalu : Arts de la Côte Ouest de Guinée », L’Harmattan, septembre 2013. • « Baga », Éditions les 5 continents, Milan, août 2018. Résumé du 1er livre : L’auteur débute ses enquêtes ethnographiques dans les années 90, au moment de l’ouverture de la Guinée vers l’extérieur. Ce

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sont des approches inédites, au fur et à mesure de ses rencontres avec les peuples Nalu et Baga, dont les arts sont remarquables et remarqués du XVIIIe siècle à nos jours. Ce sont enfin des réflexions d’une spécialiste en ethno-esthétique s’interrogeant sur les arts et les peuples d’Afrique. Résumé du 2e livre  : Baga présente l’art et les traditions de cette petite communauté rizicole vivant le long des côtes guinéennes en Afrique de l’Ouest. Leurs sculptures extraordinaires, leurs masques en bois et leurs statues de différentes tailles, ainsi que leurs merveilleux instruments à percussion, les sièges des chefs et d’autres objets utilitaires taillés avec soin sont présentés sur de superbes photographies. Les relations de ces œuvres avec la culture et les traditions du peuple Baga - manifestation de divinités, culte des ancêtres, rites de passage, confréries secrètes et mariages, funérailles et récolte - sont présentés dans leur contexte historique et religieux, marqué par l’influence de la colonisation et les religions nouvellement introduites sur des pratiques plus récentes. 78. DIABY Fodé Fodé Diaby est né en 1951 à Conakry, République de Guinée. Il a fréquenté les établissements ciaprès  :  Institut Supérieur de Mines et Géologie de Sofia, en Bulgarie où il a obtenu un Doctorat en géologie et prospection minière1989, un  DEA en 1985. Il fréquente l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry d’où il sort avec un diplôme d’ingénieur géochimiste en 1978. Diaby est actuellement Directeur général adjoint de la Société des Bauxites de Dabola-Tougué. Courriel : [email protected] / Tel : 621 30 29 29 /621 02 72 48 Publication   • « Regard sur le secteur minier guinéen », Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2017. Résumé  : Le secteur minier guinéen n’évolue pas et ne satisfait pas les besoins de l’économie nationale. La Guinée a une vocation minière et compte jouer un rôle de premier plan en Afrique et dans le monde. Cet ouvrage est une contribution de l’auteur pour la relance des activités minières et une source d’information et de consolidation des connaissances géologiques, du potentiel minier et de sa gestion.

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79. DIABATÉ Lamine Titulaire d’une Maîtrise en Chimie inorganique, de l’Université Julius Nyerere de Kankan, Lamine Diabaté est né en 1985 en Côte-d’Ivoire. Il est auteur dramaturge, metteur en scène et comédien. Lamine Diabaté est actuellement directeur artistique de la Compagnie théâtrale UNI-ART ET CULTURE. Publication  • « Ma belle albinos : parler à tout prix », L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé  : « Elle », une jeune albinos dont la vie n’a été qu’une suite de malheurs, dans une société qui la considère comme un être maléfique, décide de mettre fin à sa vie suite à la mort tragique de Michel, son seul et unique amour, qui a pris le risque de l’épouser malgré toutes les mises en garde. Mais c’est également à ce moment qu’un soi-disant génie protecteur, lui aussi amoureux de la jeune femme albinos, décide d’user de son pouvoir magique avec un seul objectif : l’empêcher de se suicider et prendre la place de Michel dans son cœur. 80. DIAKHABY Oumar Oumar Diakhaby né le 26/03/1986 à Labé est doctorant en sciences politiques à l’université de Bourgogne - Franche-Comté. Il fit le primaire, le collège et le lycée à Labé où il obtient son bac Sciences sociales en 2008. Arrivé à Conakry en 2009 pour l’enseignement supérieur, il suivit les cours de 1ère année de Droit à l’université Kofi Annan. La même année, il obtint son visa d’étudiant pour la France, dans la région de Bourgogne où il acquiert ses deux diplômes de master en Sociologie, en Communication et médiations ainsi qu’un D.U d’action humanitaire. Engagé pour la solidarité internationale, il est le président de l’association franco-guinéenne  : Bourgogne en aide à la scolarisation des enfants de Guinée (BASE De Guinée). Publication  • «  L’ethnicité en Guinée au prisme de l’organisation sociopolitique », L’Harmattan-Guinée, 2017.

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Résumé : Ce livre tente d’apporter une explication au mal dont souffrent les Guinéens : l’ethnicité. En effet, cette forme d’organisation sociale, fondée sur la différenciation des acteurs en fonction de leur origine supposée, est de nos jours une référence inquiétante pour la cohésion et la concorde sociales. Cette situation s’explique par le fait que la Guinée ait été constituée par une adjonction de territoires sur lesquels vivaient des groupes ethniques n’ayant aucun projet politique de se constituer en État-Nation. Le modèle politique et social n’a pas été remis en question par les générations actuelles pour une organisation plus inclusive et intégrationniste. 81. DIAKITÉ Mory Mandiana Mory Mandiana DIAKITE a fait ses études primaires et secondaires à Mandiana et au lycée Matam. Après l’institut agronomique et vétérinaire Valéry Giscard d’Estaing de Faranah, il a fait un master et une thèse de doctorat en République populaire de Chine. De retour au pays, parallèlement à ses activités professionnelles, cet ingénieur agronome s’intéresse à la transformation socioculturelle qui frappe son pays de plein fouet. Tél : 00224 620 04 15 06 / E-mail : [email protected] Publications  • «  De la savane africaine en Chine populaire, l’étrange parcours d’un peullh de Wassolon » L’Harmattan Sénégal, 2018 Résumé : Ce premier roman décri fidèlement le parcours de l’auteur les évènements socioculturels dont il a été témoin ou victime, depuis mon enfance. Il aborde divers sujets dont  : la circoncision, le fétichisme, la chasse traditionnelle, la migration, la polygamie, la mal gouvernance, ainsi le quotidien des étudiants noirs en Chine. Bref, je suis appuyé sur mon propre passé socio-académique pour mettre en évidence les causes du dérapage socioculturel dans mon pays natal et l’attitude curieuse des Chinois vis-à-vis des noirs africains résidant chez eux. • « Kunfèko ou la fabuleuse histoire d’un natif de Dakana » L’Harmattan Sénégal, 2019 Résumé : Cet autre ouvrage aborde les péripéties de l’évolution humaine dans une contrée dénommée Dakana, plonge le lecteur au cœur de l’histoire fabuleuse du kunfèko, le personnage principal. La naissance

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miraculeuse de ce dernier fut constatée par un marabout de Dakana, du nom de Senkola, qui était en train d’espionner le ciel, par l’entremise des génies, pour prédire les grands évènements qui vont influencer la destinée de sa communauté. Kunfèko ou la fabuleuse histoire d’un natif de Dakana permet de découvrir plusieurs thèmes, dont  : la tradition et le maraboutage, la religion, le sport, la dépigmentation, xénophobie, la superstition, l’environnement, la politique… • « Le soleil de la démocratie » L’Harmattan Sénégal, 2019 Résumé : Le soleil de la démocratie est un roman de fiction politique, qui dresse un diagnostic généralisé et condensé de l’avènement du multipartisme et ses effets sur les relations humaines et sur la gouvernance économique dans une contrée dénommée Miriya. À travers le parcours et l’attitude des politiciens miriyanais, l’auteur fait ressortir le contraste démocratie-dictature et les volte-face auxquelles se livrent les hommes politiques africains, selon qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition. Le personnage principal, Sininko, après avoir milité activement pour l’avènement de la démocratie dans son pays, est contraint de prendre une décision grave pour sa survie. Ce roman nous montre que le pluralisme incontrôlé a entraîné la prostitution politique qui n’est pas sans conséquence sur la stabilité socioéconomique d’un pays. Le soleil de la démocratie place l’homme africain face à ses contradictions, son malaise et la perte de ses valeurs. C’est un excellent réquisitoire contre la décadence de la société moderne africaine. 82. DIALLO Abdoul Goudoussi Né à Labé, Guinée, en 1940, Abdoul Goudoussi Diallo est géographe et Enseignant-chercheur. Il a fait ses études supérieures en France à l’Institut de Géographie de l’Université de Paris Sorbonne.  Il a successivement enseigné l’histoire et la géographie au Lycée technique d’Aubervilliers et à l’École Normale de Chartres avant de retourner en Guinée en 1968 où, après quelques années d’enseignement à l’Université Gamal Abdel Nasser, il occupa le poste de Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Donka. Par ailleurs, Goudoussi est l’un des rares auteurs guinéens à être informatisé sur « Biblio monde » comme écrivain avec 2 livres référencés, à savoir « Un Africain en Laponie » et « Géographie de la Guinée ». Courriel : [email protected] / Téléphone : (224) 657-57 27 17

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Publications  • « Géographie générale », Paris, Hatier, 1987 ; • « Géographie de la Guinée et de l’Afrique », Paris, Hatier, 1987 ; • « Un Africain en Laponie », Paris, L’Harmattan, avril 2009 ; • « Un Africain en Corée du Nord », Paris, L’Harmattan, avril 2010 ; • « Labé, ville-champignon de Guinée », Paris, L’Harmattan, juillet 2010 ; • « Géographie de la Guinée », Paris, L’Harmattan, décembre 2010 ; • « Tarikh des N’Guériyankés », Conakry, Imprimerie locale, 2014 ; • « Et vint le virus Ebola », Paris, L’Harmattan, avril 2015 ; • « Et survint la fin du virus Ebola », Paris, Edilivre, décembre 2016. Résumés des ouvrages : Les livres 1, 2 et 6 sont des manuels de géographie générale et de géographie de la Guinée pour le primaire et le secondaire. Le livre  3  : Mamadou qui est un jeune Guinéen enclin à l’imagination est admis major au Baccalauréat. Contre les propositions de son père, il préfère plutôt une université étrangère, précisément celle de Kiruna, en Laponie où il voudrait assouvir son goût de l’aventure. Le livre 4 : Mamadou Fofana est un brillant enseignant au département de Philosophie de l’Université de Conakry. Son caractère original et curieux le fait s’intéresser à un pays lointain et peu connu, la Corée du Nord. Durant son séjour de quatre semaines au pays du Grand leader Kim Il Sung, Mamadou est confronté à d’autres modes de vie et de pensée. Le livre 5 : Labé offre l’aspect d’une ville en pleine expansion spatiale et démographique avec des activités multiples. À l’origine, simple village puis cité créée à l’époque de l’État théocratique, Labé sut résister au démantèlement des chefs-lieux de province par le pouvoir colonial et se maintenir en tant que capitale jusqu’à nos jours malgré les vicissitudes de l’histoire. Le livre 7 : C’est un ouvrage familial sur 4 siècles depuis l’ancêtre venu du Macina pour s’installer dans Labé. Les livres  8 et 9 sont consacrés à l’avènement et à la l’éradication de l’épidémie de la maladie à virus Ebola. L’auteur en fait l’historique et évoque l’ampleur des ravages causés tant en Guinée qu’en dehors des frontières

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nationales  ; il évoque également les efforts titanesques déployés par les pouvoirs publics pour vaincre le terrible ce qu’il est convenu d’appeler le mal du siècle. 83. DIALLO Abdourahmane Pellel Abdourahmane Pellel Diallo est né en 1948 à Labé. Il a fréquenté l’École Normale Supérieure de Kankan, devenue par la suite Institut Polytechnique de Kankan dans l’option Philo-économie, d’où il sort avec un DES. Il obtiendra par la suite un D.E.A en économie à l’Académie des Sciences sociales et de Gestion de Sofia (Bulgarie), puis un D.U.T. Métiers du livre à l’I.U.T. Michel de Montaigne, Université Bordeaux 3. Pellel a été chef Section Documentation au CEDUST de Conakry. Présentement, il a fait valoir ses droits à la retraite. Profession  : Professeur documentaliste / Adresse électronique  : [email protected] / Téléphone : (+224 620 74 08 98) Publication  • « Le mouton de Modibo », Ganndal, 2007.  Résumé : Dans sa cour, Modibo possède en liberté un beau bélier blanc, objet de toutes les attentions. Mais quelle fut sa surprise, quand une fin de journée, au retour du travail, il ne retrouve pas son mouton ! Interrogée, Fanta, une fille qui lui est confiée et qui a charge de veiller sur le mouton, est aussi surprise que lui. Modibo est furieux et épouvanté. Fanta va à la recherche du mouton la nuit… Le retrouvera-t-elle ? Quel est le secret de ce mouton ? 84. DIALLO Aïssatou Aïssatou Diallo est née le 13 janvier 1988 à Labé en République de Guinée. Elle a fait ses études universitaires à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Vers la fin de la guerre, sous le régime de Laurent Gbagbo, elle quitte la Côte-d’Ivoire pour rentrer en Guinée où elle effectue plusieurs stages en tant que journaliste reporter en Français et Pular à la Radio Espace Foutah. Aïssatou est lauréate du Concours de contes et légendes organisé par les Editions CEDA. Courriel : [email protected] / Téléphone : 622574110

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Publication  • «  Contes et légendes du Foutaf traditionnel  », Conakry, L’HarmattanGuinée, 2017. Résumé : « Contes et légendes du Foutah traditionnel » est un recueil de 8 contes traditionnels du Foutah qui suscitent le rire ; la peur ; la joie afin de sensibiliser et d’éduquer. Ces différents récits évoquent des thèmes aussi variés que le vol, la malédiction, l’amour, la réconciliation et la polygamie. 85. DIALLO Alfa Oumar Enseignant-chercheur, Alfa Oumar Diallo est né le 8 août 1948 à Dalaba. Enseignant-chercheur en Education et Professeur des universités, Alfa Oumar enseigne également Didactique des Sciences et de Chimie inorganique au Département de Formation des professeurs de collège et lycée. Il Directeur des ressources informatiques au Service des Appuis scientifiques et techniques (SAST) de l’ISSEG. Alfa Oumar Diallo est un écrivain prolixe. Contacts : [email protected] / 0022464249063 et 0022462259573 Publications • «  La révolution dans le préscolaire en Afrique  » (co-auteur). Paris, L’Harmattan, 2015 ; • « Bien enseigner en Afrique ? Formation au métier de formateur », Paris, L’Harmattan, 2013 ; • « Savoirs chimiques scolaires et savoirs chimiques professionnels. Convergences et divergences », Sarrebruck : Presse Académiques Francophones, 2014 ; • « Élaborer des connaissances de chimie en Guinée-Conakry », Sarrebruck : Editions Universitaires européennes, 2014 ; « Bien enseigner en Afrique ? Formation au métier de formateur », Paris, L’Harmattan, 2013 ; • «  Conception de matériel didactique à partir de matériaux locaux  », Sarrebruck : Editions Universitaires européennes, 2012 ; • «  Apprendre et enseigner en Afrique autrement. Pratiques et recherches éducatives en chimie en Guinée-Conakry », Tome 1, Paris, L’Harmattan, 2011 ; • «  Apprendre et enseigner en Afrique autrement. Pratiques et recherches éducatives en chimie en Guinée-Conakry. Tome 2, Paris, L’Harmattan, 2011 ;

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• « Enseignant, adolescent et savoir en Afrique. Techniques d’encadrement », (co-auteur), Sarrebruck, Éditions universitaires Européennes, 2011 ; • « Didactique de la chimie au collège », (co-auteur), Sarrebruck : Editions Universitaires européennes, 2011 ; • « Enseignement et apprentissage de la chimie en Afrique : Perspectives au collège en Guinée-Conakry », (co-auteur), Paris, L’Harmattan, 2009 ; • «  Le réseau invisible in Enseigner et apprendre les sciences  », Armand Colin, 2005. Publications littéraires (sous le pseudonyme de Bali Banka Gnaama)  • « L’homme de cuivre » (recueil de nouvelles), Paris, L’Harmattan, 2015 ; • « La sirène de Kassa », (nouvelles), Paris, L’Harmattan, 2014 ; • « Terre blessée » (poésie), Paris : Edilivre, 2014. 86. DIALLO Alpha Mamadou Né à Hôréssâré le 1er janvier 1948, sous-préfecture de Yèmbèring (préfecture de Mali), en Guinée, Alpha Mamadou Diallo a fait ses études postuniversitaires en France où il a obtenu un Doctorat à la Sorbonne nouvelle (Paris III) ainsi que de l’habilitation à diriger des recherches (HDR) à l’Université de FrancheComté (Besançon). Il est un enseignant du supérieur en Sciences du langage, et a été administrateur d’institutions universitaires dans plusieurs institutions du pays : Faranah, Kankan, Beyla, Conakry où il a assumé des hautes fonctions de Recteur de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Directeur général de l’ISSEG de Lambanyi et Recteur de l’Université (privée) Mercure international. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 628 87 17 20 Publication  • « Nuit blanche à Dalaba » (nouvelles), L’Harmattan-Guinée, juillet 2016. Résumé : Maladho, le narrateur de l’ensemble de ce recueil de nouvelles, a fréquenté le lycée de Dalaba au début des années soixante. Quarante ans plus tard, tout à fait par hasard, il se retrouve à Dalaba au milieu de la nuit, dans la chambre d’internat qu’il avait partagée jadis avec d’autres camarades de classe. Le flot de souvenirs qui l’envahit ne lui permet de dormir que pendant un court instant. Une sorte de cauchemar le projette

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alors dans un pays mystérieux appelé République de Scandalie, le pays des scandales. Il se fait le devoir de raconter certains évènements scandaleux dont il a été le témoin. 87. DIALLO Alpha Leah De la Promotion Almamy Samory Touré de l’Université guinéenne, Dr Diallo Alpha (Leah) intègre très tôt la sphère des hautes fonctions administratives, notamment à la Banque Centrale comme Directeur des Changes à la Banque Centrale, puis Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, avant de retrouver comme fonctionnaire international à l’IMAO basé à Accra. Diallo deviendra ministre du Travail et de la Fonction dans le gouvernement du Premier ministre Komara, sous la Transition militaire. Sportif accompli, Alpha Léah Diallo a, à son jeune âge, commencé par le football avant de virer vers le basket où il a joué 16 ans durant dans l’équipe nationale, en compagnie d’autres stars dont entre autres, Mohamed Touré Mario. Leah et Mario furent de grands amis ; et ce n’est donc pas par hasard que le premier a consacré un livre à la mémoire du second. Publications • « Mario, le basket-ball et moi : Mario vu et raconté par Leah », L’HarmattanGuinée, 2013. Résumé : Par le sport et dans le sport naquit une amitié, entre Leah et Mario, les basketteurs de l’équipe nationale de Guinée. L’amitié est la seule raison qui a poussé Leah à consacrer un livre à son compère Mario, le fabuleux numéro 10, le prince charmant du basket-ball guinéen, afin qu’il vive éternellement. 88. DIALLO Alpha Oumar Enseignant de profession, Alpha Oumar Diallo est né en 1964 à Mamou. Il est diplômé de l’Université de Kankan, option Sociologie. Il obtient par la suite un DEA en micro finances de l’Université panafricaine du Bénin. Aujourd’hui, il est administrateur scolaire, membre de la Fédération syndicale de l’Éducation et aussi Volontaire de la Croix-Rouge guinéenne. Courriel : [email protected] / Tél. 622 96 10 70

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Publications  • « Demba et le Bembéya-jazz », Conakry, Édition verdure, 2013. Résumé : L’auteur, est ici, un féru de la musique qui tombe sous le charme du Bembéya-Jazz et de son chanteur-vedette, Demba Camara. Dans un style simple, il décrit les grands évènements qui ont marqué l’histoire de ce groupe musical qui tire son nom à partir du petit marigot Bembéya (lianes) qui arrose la ville de Beyla, en Guinée forestière. • « Doura Mané, le prince de Bako », Conakry, Editions Verdure, 2015. Résumé  : Monsieur Alpha Oumar Diallo, passionné de théâtre et de Cinéma, raconte l’histoire d’un acteur célèbre des 6e et 7e arts, Doura Manè, héro de la Pièce « L’exil d’Albouri » de « Bako » et de « l’État sauvage » et qui, après sa mort en 1978,  est tombé dans l’oubli. La biographie de cet homme aux multiples talents lève un pan de voile sur son extraordinaire aventure culturelle • « La saga du Hafia, premier Triple champion d’Afrique », Conakry, SAEC, 2018. Résumé : Un supporter de Hafia Foot Ball Club de Conakry 2, fasciné par la qualité de la prestation de cette glorieuse équipe, a choisi de vous livrer son témoignage reconstitué à partir de son vécu et des récits de Maître Naby Camara, du capitaine Papa Camara et autres reporters sportifs. « Kèèbawol ou l’histoire d’un berger peulh », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : Écoutez, fils d’Afrique, le cerdou du pasteur qui entonne les mélodies de la solitude ou, plutôt, les airs de nostalgie que distillent le baylol, le moola et le nghéenghéerou. Ces airs qui parfument l’atmosphère du haut du rocher sur lequel se perche le berger au chapeau de paille. Ces mélodies qui accompagnent sa parole ou keebawol, tirée de la littérature fulfulde. J’aimerais être transporté dans ce passé lointain que l’on ignore, chaque fois qu’on l’interroge sur l’origine des Peulhs ! 89. DIALLO Alpha-Abdoulaye « Portos » Né le 26 septembre 1935 à Conakry, Abdoulaye Portos Diallo entra à l’école en 1942. Il fit ses études supérieures en France où il obtient successivement une licence en sciences juridiques, un diplôme d’études supérieures de droit public, puis de droit privé et de sciences politiques. Il entame une thèse

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de doctorat qu’il dut abandonner pour rentrer en Guinée fraîchement indépendante, pour se mettre au service du jeune État en manque de cadres. Au pays natal, il sera l’un des proches collaborateurs du Président Sékou Touré. Il occupa successivement les postes de Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, de chef de la délégation guinéenne à l’ONU et de Secrétaire d’État à la Jeunesse, aux Sports et à la Culture populaire en 1968. Portos sera accusé de complicité avec l’ennemi lors du débarquement du 22 novembre 1970 et sera incarcéré au Camp Boiro où il passera 10 ans de détention. Après sa libération, Portos livre un témoignage poignant sur les conditions de son séjour carcéral dans l’unique livre qu’il a écrit, « La vérité du ministre », un ouvrage fortement médiatisé en son temps. Publications • « Dix ans dans les geôles de Sékou Touré ou la vérité du ministre », Paris, Calmann-Lévy, 1985. Résumé  : Ce livre est un témoignage émouvant d’un pensionnaire du Camp Boiro. L’auteur y décrit l’horreur de la mort lente, du sadisme, de la dégradation humaine, allant d’interrogatoires en séances de torture, que lui et ses compagnons d’infortune ont vécues pendant 10 ans. 90. DIALLO Biliguissa Biliguissa Diallo est née en 1975 en région parisienne de parents guinéens. Elle est la cadette d’une famille de quatre enfants. Son père, officier de l’armée française, quitta la Guinée en raison de son opposition au régime de Sékou Touré. Elle suit donc ses parents, d’abord au Sénégal, puis en France. Après des études de Langues étrangères appliquées (option commerce), Biliguissa Diallo a travaillé dans le domaine de la communication, de la presse, de l’édition et du journalisme. Elle est membre fondatrice de l’Association des jeunes Guinéens de France. Publications  • « Diasporama » (roman), Paris, Editions Anibwé, 2005. Résumé  : Marly, Khadi et Djeyna : trois jeunes cousines de vingt ans originaires de Guinée. Elles ont grandi ensemble à Saint-Gratien. Leurs amis se nomment Samia, Christophe ou Fatou et viennent de banlieue

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comme du XVIe, de Dordogne comme de Kabylie. Ces jeunes femmes d’un milieu social bourgeois représentent la première génération de leur famille née en France. Leurs parents les imaginent conformes à l’idée qu’ils se font traditionnellement d’une jeune fille bien. Seulement en toute discrétion et malgré leurs efforts, ces filles sont devenues des êtres qu’ils ne comprennent pas ! Le dilemme est réel : hybrides au carrefour de deux continents, elles sont trop africaines pour être de vraies Françaises et trop européennes pour être de vraies Guinéennes… • « Guinée, 22 novembre 1970 : Opération Mar Verde », Paris, L’Harmattan, 2014. Résumé : dimanche 22 novembre 1970, 2h du matin au large des côtes de Conakry, six bateaux accostent, avec à leur bord quelques centaines d’hommes armés en treillis, qui partent à l’assaut de la capitale. Cette opération demeure un élément mystérieux et néanmoins clé de l’histoire moderne guinéenne, marquant le début d’une purge dont beaucoup de familles guinéennes et même étrangères, gardent encore les stigmates. Qui étaient ces hommes ? Quels objectifs visaient-ils ? Cet ouvrage propose une lecture de ces faits, à partir des archives authentiques, notamment celles de son père que l’auteure a croisées avec les témoignages des acteurs de l’ « opération Mar verde ». 91. DIALLO Boubacar (colonel) Colonel Boubacar Diallo est né en 1962 à Mamou. Incorporé dans l’armée guinéenne en 1990, après des études supérieures en Sciences techniques, il appartient à la 5e Promotion de l’École militaire inter armes de Guinée. En 2001, il suit une formation à l’École d’Infanterie de Montpellier (France), puis en 2005, passe son concours des futurs commandants d’unité en Guinée. En 2007, après un cours d’État-major au Mali, il est nommé directeur de l’École nationale des sous-officiers en 2008, avant d’être promu commandant des Écoles militaires de Manéah en 2009. En 2013, il est admis à l’École supérieure internationale de guerre de Yaoundé (Cameroun) où il fait un master II en stratégie, défense, gestion de conflits et des catastrophes à l’Université SOA de Yaoundé. Publication  • « Les armées d’Afrique de l’Ouest face à la menace des groupes politicomilitaires », L’Harmattan-Guinée, février 2016.

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Résumé  : Les armées des pays de l’Afrique de l’Ouest sont appelées de nos jours à intervenir au sein d’alliances régionales dans des conflits qui dépassent les limites des frontières de leurs États. Dans ces combats, dits asymétriques, les opposant à des combattants sous-équipés poursuivant des buts religieux ou politiques, ces armées régulières font face à des défis inédits sur des territoires qu’elles ne maîtrisent pas ou peu. Répondre à ces enjeux décisifs et concrets est l’objectif de ce livre car face aux guérillas ou au terrorisme, c’est l’efficacité de ces alliances régionales entre armées qui permettra la construction pérenne de la paix. 92. DIALLO Boubacar Boubacar Diallo est né le 29 janvier 1946 à Bamako. Il est titulaire depuis 2006 d’un Doctorat d’État en Lettres modernes de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar. Il fut Membre de l’Association des professeurs de littératures africaines et Coordonnateur du réseau Critaoi-AUF-Guinée. Il est décédé en 2019. Publications  • «  Réalités et romans guinéens de 1953 à 2003-Le cadre physique et historique T1 », Paris, L’Harmattan, 2005 ; • «  Réalités et romans guinéens de 1953 à 2003-La peinture de l’univers rural, T2 », Paris, L’Harmattan, 2009 ; • «  Réalités et romans guinéens de 1953 à 2003-La peinture de l’univers urbain T3 », Paris, L’Harmattan, 2009 ; • «  Réalités et romans guinéens de 1953 à 2003- IdéologieT4  », Paris, L’Harmattan, 2009 ; • «  Écritures, réécritures  : enjeux dans le roman guinéen  », Paris, L’Harmattan, 2016 ; • «  L’imaginaire linguistique dans les discours littéraires, politiques et médiatiques en Afrique », Presses universitaires de Bordeaux, 2010 ; • « Contre la dictature des urgences, anticiper l’avenir », Paris, L’Harmattan, 2011 ; • « Tierno Monénembo et le roman, historique, écriture », Deutshland, LIT Verlag, Preinostr, Münster », 2014 ; • « Alpha Condé ou la voie vers l’émergence », Paris, L’Harmattan, 2015.

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93. DIALLO Boubacar Boubacar Diallo est né en 1954 à Labé, en Guinée. Après un DEAS en Sciences Sociales, il devient enseignant puis formateur de maîtres. Il est actuellement Responsable des Programmes au Ministère de l’Enseignement Technique et membre de la Commission des Professeurs de Français de l’Afrique et de l’Océan Indien/APFA-OI, il a été rédacteur en chef du Trimestriel Pédagogique de Liaison de la Formation Initiale des Maîtres en Guinée, de 2003 à 2006. Après une formation en animation d’ateliers d’écriture auprès du GFEN (en France, en Espagne et en Belgique), il anime des ateliers d’écriture dans des Bibliothèques (BFG/ CCFG…) et des établissements scolaires. Auteur fécond, il s’intéresse à la poésie, au roman, à la littérature de jeunesse et puise son inspiration dans les traditions ou la vie quotidienne. Courriel : [email protected] / Tel : 00224 620 28 89 80 Publications  • « Éducation civile et morale et valeurs socioculturelles », Paris, L’Harmattan, 2011. Résumé  : Ce livre est conçu pour l’enseignant en situation de classe et aussi pour l’élève en autonomie. À travers une série de textes tirés du riche patrimoine culturel de la Guinée, il se veut un complément au Guide d’utilisation du programme rénové d’ECM et au Document de référence. • « Démon taureau », Contes de Guinée-Conakry », Paris, L’Harmattan, 2014. Résumé : Comment un chasseur réussit-il à tromper le diable ? Comment Kirdi, un grand séducteur, perdit-il son pénis ? Comment Hammadi réussit-il à vaincre Démon Taureau ? Comment Salé fut-elle transformée en mouche ? Le lecteur trouvera les réponses dans ce recueil de contes initiatiques amusants mais parfois tragiques et fera un beau voyage, passant par le Soumbouya et la Mellacorée, les montagnes, les forêts-galeries et les bowé du Fouta-Djallon, la savane du Mandé, la forêt dense du Nimba... • «  Contes de la brousse, de la forêt, de la savane et de la montagne  », L’Harmattan-Guinée, février 2013. Résumé : Ce livre présente les contes de toutes les régions naturelles de la Guinée, sans aucune forme de discrimination. Il s’agit donc d’un survol des aires culturelles de la Guinée avec, en toile de fond, les histoires tissées

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autour du prince des arbres, le kolatier. C’est un arbre aux vertus multiples qui donne ses fruits à manger, son ombre, du bois mort, des médicaments traditionnels et, aussi, des récits féériques. • « L’oracle de Faringhia », L’Harmattan-Guinée, 2003. Résumé : Un silence de mort s’abattit sur le Stade du Retour, lorsque les deux athlètes furent face à face sur le ring. Les tambours se turent comme sous l’effet d’un sortilège. Le public médusé, découvrait pour la première fois l’adversaire d’Ahmed Abdallah. Un blanc colossal, terrifiant. Un vent d’anxiété souffla sur le Stade. Un roman qui fait découvrir la Guinée et son histoire. • « Origines et migrations des Peuhls et des Kissi », L’Harmattan-Guinée, 2012. Résumé : Ce livre cherche à interroger le passé. Les contes repris ici sont les plus beaux de l’Afrique de l’Ouest. Qui aurait pu penser que la génétique des populations aurait confirmé ces fabuleux mythes que J. Richard Molard qualifiait, en 1956, «d’élucubrations fantastiques» ? • « CCML sur les rivages du Rio Pongo » L’Harmattan, 2018 Résumé  : Ce livre revient à sa manière sur la journée de solidarité avec Haïti, célébrée le 18 mai 2017 à Boffa, à travers des récits poétiques sur la traite transatlantique et transsaharienne, Mamy Wata et madame Sassée, les Roundè et les pistes négrières en Guinée, les chasseurs d’esclaves, le prince esclave et le devoir de mémoire, Haïti et la Porte du Retour et du Non-retour, le livre et la lecture. 94. DIALLO Boubacar Sidighi Boubacar Sidighi Diallo est économiste formé dans les universités Gamal Abdel Nasser (Conakry) et Pierre Mendès France (Grenoble 2). Militant associatif et passionné des questions de développement, il a été membre de l’association « Les Amis du Futur » et acteur du projet « Conakry Capitale mondiale du Livre 2017 ». Expert en question de décentralisation, de développement local et de coopération, il est consultant au gouvernorat de la Ville de Conakry et Chargé de cours dans plusieurs universités de la place. Depuis plus de dix (10) ans, il travaille essentiellement sur la conduite des politiques publiques en Guinée. Boubacar Sidighi est auteur d’un ouvrage sur la coopération décentralisée et le développement local aux éditions l’Harmattan Guinée (2018) ainsi que de plusieurs contributions dans des ouvrages collectifs.

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Publication • « Coopération décentralisée Isère-Tambacounda-Kédougou : les leçons d’une expérience de développement territorial », L’Harmattan-Guinée, 2018. Résumé : Ce livre développe une analyse pertinente des processus de développement local et souligne l’intérêt et les opportunités de la coopération décentralisée. Cette expérience de développement, à la base, permet d’illustrer comment la coopération décentralisée vient soutenir les initiatives des acteurs locaux, contribuer au renforcement de leurs capacités et comment la décentralisation favorise la mise en œuvre d’un développement territorial par les collectivités locales. 95. DIALLO Boubacar Yacine Homme de médias, Boubacar Yacine Diallo né le 18 avril 1955 à Mamou en République de Guinée. Il fréquenta successivement l’Institut polytechnique  Julius Nyerere de Kankan (IPK), l’Université Gamal Abdel Nasser  de  Conakry,  avant de poursuivre des études en journalisme en Roumanie d’où il revient en 1982 avec une Licence en la matière. Commence alors pour lui une florissante carrière professionnelle  : en 1991, rédacteur en chef du journal parlé de la RTG  ; 1997, Directeur général de l’Office de la radiotélévision guinéenne (ORTG) ; 2005, Président du Conseil national de la communication (CNC) ; 2006,  ministre  de l’Information  ; 2010, conseiller en  communication  du Président de la Transition  Sékouba Konaté  ; décembre 2014, membre de l’Institution nationale indépendante des droits humains (INDH). Boubacar Yacine Diallo a été également président de l’Union des radiodiffusions télévisions libres de Guinée (URTELGUI) puis président de l’Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI). Courriel : [email protected] /Téléphone : 656 40 42 57 Publications  • «  Yacine Diallo le Guinéen  : pour la patrie et dans l’honneur  », Paris, L’Harmattan, 1996 (réédité en 2018) ; • « Guinée d’un régime à l’autre, Conakry », Éditions Arc-en-ciel, 1997 ; Larmes de joie : roman, Conakry, Éditions Ganndal, 2000 ; • « Guinée : Le général Sékouba Konaté au cœur de la transition », Paris, L’Harmattan, 2010 (réédité en 2011) ;

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• « La Guinée, un demi-siècle de politique (1945-2008) : trois hommes, trois destins », Paris, L’Harmattan, 2011 ; • « Je m’appelle Conakry », L’Harmattan-Guinée, 2017 ; • « La Guinée en quête de rupture ! », L’harmattan-Guinée, 2018. Résumé des ouvrages : Résumé 1er livre  : cet essai retrace la vie de Yacine Diallo (1897-1954) député, sénateur, conseiller général, conseiller territorial et premier directeur d’école au sein du corps enseignant guinéen. C’est une évocation historique qui saisit l’homme, l’instituteur hors pair, le parlementaire accompli et l’homme d’État. Résumé 2e livre  : Ce livre raconte l’histoire de la Guinée indépendante, restitue la succession de deux régimes que tout ou presque sépare. Il tente de tracer les portraits-robots de deux hommes d’état chacun présenté sous leurs vrais traits de caractère. Résumé 3e livre : Ce roman est une succession de faits et gestes tirés de la vie quotidienne de nos villages partagés entre la tradition et la modernité qui commence à y faire son apparition. Les conflits de mœurs et de générations sont bien présents dans le récit. C’est aussi la rigueur d’une jeune fille face aux « agressions » de « petits récalcitrants » revenus au village après avoir sombré dans la drogue et le vol. Résumé 4e livre : C’est le fruit de plusieurs mois d’observation des actions politiques du général Sékouba Konaté, président de la transition. Le livre revient sur le déroulement de la transition jusqu’à l’élection du nouveau président de la République. Résumé 5e livre : La Guinée : 1945-2008, un demi-siècle de politique revient sur cette période déclinée en trois étapes distinctes : la culture anticoloniale, la décolonisation et la démocratisation. Trois étapes dominées par trois hommes  : un instituteur Yacine Diallo, un autodidacte Ahmed Sékou Touré et un militaire, général Lansana Conté. Résumé 6e livre : L’exception guinéenne, datée du 28 septembre 1958, avec son « Non » massif, jeté à la figure du plus illustre des Français, le général Charles de Gaulle, au cours d’un référendum, tellement vanté par les Guinéens, était-elle une chance ou un handicap ? Un prétexte à refuser le changement en se repliant sur soi-même ou une bonne raison de montrer

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la voie de l’avenir, de mettre en mouvement une société différente ? C’est la réponse à cette question que cherche l’auteur à travers soixante ans d’histoire politique. 96. DIALLO Chérif Chérif Diallo  est un écrivain, journaliste et dramaturge d’origine guinéenne, vivant à Besançon (France). Auteur de plusieurs romans, pièces de théâtre et autres nouvelles, il dirige la revue littéraire  Abracadabra  depuis 2007 et collabore dans de nombreux journaux de la presse française et étrangère. Chérif a également publié d’autres ouvrages romanesques, signés sous pseudos multiples. Depuis quelques années, sa plume est très sollicitée par des personnalités politiques et autres stars qu’il assiste dans la rédaction de livres et autres biographies. Publications • « À moins que le diable ne s’y interpose » (nouvelle), 1998 ; • « Sadio » (roman), 2006 ; • « Le roi est nu » (pièce de théâtre), 2006 ; • « La môme » (roman), 2009 ; • « Maso du cerveau » (pièce de théâtre), 2010 ; • « Conakry », Edilivre, 2012 ; • «  Des ruisseaux dans l’égout  » (roman),  signé sous le pseudonyme de François Chalezeule, (année ?). Résumé des ouvrages : 1er livre : l’ouvrage aborde subtilement le thème de la pandémie du Sida à travers un groupe d’adolescents insouciants et attachants. La même année, il fonde le journal Lutin. 2e livre : « Sadio » relate la vie d’un Africain. Le personnage principal, très complexe, est le prétexte pour présenter des sociétés africaines en pleine mutation  : choc des civilisations, suprématie du progrès qui écrase les traditions, pouvoirs politiques médiocres et autoritaires, jeunesse en voie de perdition, perte de repères sociaux et moraux... Ce roman est un miroir, au sens stendhalien du terme. Le style est soigné avec un subtil mélange d’enquête journalistique et de fiction.

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3e livre : c’est une pièce de théâtre qui est jouée à Besançon et reçoit diverses aides et récompenses. 4e livre : l’auteur fonde la revue littéraire Abracadabra ainsi qu’une Agence de presse Vox. Il écrit aussi la pièce de théâtre intitulée La famille c’est beau mais en photo qui lui vaudra un succès d’estime. 5e livre  : c’est un roman qui aborde la question des enfants soldats. Le personnage principal est une fille de 10 ans, au langage cru, qui narre sa vie. Ce livre se caractérise par son humour noir et un style qui tranche avec celui dont use l’auteur d’habitude. Mais la description du milieu est édifiante. Certains passages du livre peuvent choquer des âmes sensibles. 6e livre : c’est une pièce de théâtre intitulée Maso du cerveau. 7e livre : le roman Conakry raconte une ville africaine. Une succession de saynètes à la fois tendres et drôles, textes courts, précis et percutants. 97. DIALLO Ibrahima Daka Ibrahima Daka Diallo, enseignant-chercheur, est membre du comité d’orientation du Think tank « Guinée pour le développement durable » à l’Université GLC de Sonfonia. Membre fondateur d’ONG, il publie régulièrement des travaux de recherche et a été successivement directeur général du Centre national de productivité(CNP), député, directeur général de l’Office national du tourisme et secrétaire général du ministère du Tourisme et de l’Artisanat. Adresse électronique : [email protected] / Tél : 00224 628 45 67 14 Publications  • « La Guinée, mirages et défis », Publibook, 2016. Résumé : Après avoir été, par l’action conjuguée de tous ses fils, le précurseur et la vedette des indépendances africaines des années soixante, la Guinée tombe sous l’emprise d’une spirale descendante et tumultueuse de récession et de turbulence persistante. À l’ère où la gouvernance et l’économie de marché affirment toute leur puissance sur l’échiquier mondial, l’expérience vécue de la Guinée ces cinquante dernières années pourrait représenter un cas d’espèce d’« État creuset » de mirages, de paradoxes et de défis. Ce pays

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au destin tragique, qui a subi les mirages du développement centralisé, puis libéral, dans une misère généralisée, en dépit d’un potentiel en ressources naturelles incomparables, se trouve brusquement confronté, à l’aube du XXIe siècle, aux véritables défis du développement. • «  Le développement durable du tourisme en Guinée  » (co-auteur), L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé : En dépit d’un potentiel touristique incomparable, lui permettant de développer la plupart des types de tourisme en zone tropicale, la Guinée reste toujours confrontée à une problématique et à des défis majeurs qu’il s’avère urgent de dénouer et de lever. Après avoir posé un diagnostic clair et fixé les objectifs à atteindre, les auteurs ont misé sur l’approche du développement durable pour aboutir à l’établissement du cadre managérial adéquat pour l’essor du tourisme en Guinée : maîtrise des variables de l’offre et de la demande, participation des populations à la base, promotion et protection des ressources, tout en répondant aux exigences des temps modernes. • « La sève du terroir- une page d’enfance au pays natal », L’HarmattanGuinée, 2010. Résumé : Ce livre tente de retracer la voie empruntée par des jeunes dans un hameau féérique, au cœur du Fouta Djallon. Nourris de la sève du terroir, dans la culture et la vie au village de l’époque, une vue complète des valeurs de civilisation sort du passé et émerge du présent. La vie à la campagne, l’école, la transition de la colonisation à l’Indépendance, l’absorption du village par la ville sont la trame d’un récit émouvant. 98. DIALLO Issa Ben Yacine Né à Conakry le 17 mai 1939, M. Issa Ben Yacine Diallo est fils de Yacine Diallo, premier député guinéen à l’Assemblée nationale française. M. Diallo a obtenu, en 1962, un diplôme en Relations internationales et Sciences Po de l’Université de Paris puis en 1973, un Doctorat de l’Institut des hautes études internationales de l’Université de Genève. Ses domaines de spécialisation portent sur la négociation, la médiation et la coopération régionale et internationale. Avant d’entamer sa carrière aux Nations Unies, M. Diallo, a occupé, de 1963 à 1968, le poste de Directeur général adjoint au ministère des Affaires étrangères de son pays, la République de Guinée. Entré au Cabinet du Secrétaire général en 1982, il a occupé pendant dix

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ans les fonctions de Directeur de cabinet, de Conseiller spécial pour les questions africaines auprès de M. Javier Pérez de Cuellar et de Secrétaire général adjoint des Nations Unies. De 1990 à 1991, il a assumé les fonctions de Secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et en août 1998, Représentant spécial du Secrétaire général en Angola. Diplomate de carrière, M. Issa B.Y. Diallo prendra sa retraite au poste de Directeur de la division des services de conférences à l’Office des Nations Unies à Genève (ONUG). Il est décédé le 28 mai 2018. Publications  • « Les réfugiés en Afrique, de la conception à l’application d’un instrument juridique de protection », Wilhelm Braun Müller, 1974 ; • «  Introduction à l’étude et à la pratique de la négociation  », Éditions Pédonne, 1998 ; • « Le nouvel espace africain et ses fondements », Editions Bruylant, 2005. 99. DIALLO Juliana Née le 17 mars 1961 à Debrecen (Hongrie), Juliana Diallo est Guinéo-hongroise. Après l’obtention du baccalauréat à Debrecen, elle a étudié la Psychologie du travail à Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) en URSS d’alors. A rappeler que c’est à Leningrad qu’elle rencontra Monsieur Diallo, un Guinéen, qui devint son époux. A l’issue de ses études post universitaires, elle obtint un doctorat en Psychologie sociale et du travail à l’Université technique Eötvös Lorant de Budapest en 1989. Depuis 1991, Juliana Diallo à la suite de son mari, s’est installée à Conakry. Spécialisée en planification et en management, elle travaille dans des projets de développement en appui à l’éducation et à la gouvernance. Publications « Nènè Salé-Récit d’une naissance », Paris, L’Harmattan, 2008. Résumé : C’est le récit de l’arrivée de Néné Salé, quatrième enfant de la narratrice, bébé prématuré dans un hôpital africain à Conakry (République de Guinée). Les conditions d’hygiène, le travail hospitalier y sont décrites, les rencontres aussi et le partage de l’amour maternel.

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« Entrée dans la tribu », Paris, L’Harmattan, 2010. Résumé : Ce roman nous emmène en Guinée, dans la vie d’un hameau dans la brousse où, loin des préjugés, on découvre derrière la misère frappante, la richesse d’une culture profondément humaine. Entrée dans la tribu est aussi un hommage à la femme africaine, qui se démène sans arrêt pour survivre et qui accomplit ses corvées pour l’eau, le feu, la nourriture avec sérénité et humanité. 100. DIALLO Lamarana Petty Professeur de Lettres-histoire, journaliste en ligne, chroniqueur et ancien rédacteur en chef et spécialiste de politique africaine, Lamarana-Petty DIALLO est un ancien élève de l’École normale supérieure de Manéah (Guinée). Il a été professeur de littérature africaine et française à l’Université de Conakry (1981-87) avant de rejoindre l’hexagone où il a servi comme professeur de Lettres-histoire à Bordeaux (1992-1999), puis à Orléans-Tours depuis 1999. Lamarana-Petty est titulaire d’un Doctorat en Sciences de l’Éducation de l’Université Segalen Bordeaux 2 (1991). Publication • «  Enjeux et avatars de l’enseignement du français en République de Guinée : contexte historique, aspects pédagogiques de rénovation », ANRT février 1999. Résumé : L’enseignement de la langue française en Guinée est avant tout l’œuvre des missionnaires : pères du Saint-Esprit, sœurs de saint-joseph de Cluny, frères de Ploërmel…Ces divers ordres religieux se sont engagés, bien avant les pouvoirs publics de la métropole, dans la diffusion du Français par l’école. Mais, l’État colonial supplante les missions et institue l’enseignement public et laïc. Il contrôle toutes les écoles confessionnelles et confère au français un statut et des fonctions officielles. Dès lors, cette langue devient langue d’enseignement, de communication et de promotion sociale. La Guinée réoriente à l’indépendance de 1958, le rôle et les fonctions de la langue française. Elle inscrit la réforme de l’enseignement parmi ses priorités. Elle a procédé depuis 1959 à trois réformes et crée d’importantes institutions pédagogiques et scolaires. Chaque réforme définit des objectifs, fixe des orientations et en détermine les enjeux.

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101. DIALLO Mamadou Dian Chérif Mamadou Dian Cherif Diallo est né à Yambèring (Préfecture de Mali), en République de Guinée. Actuellement Chef de la Chaire d’Histoire moderne et contemporaine à l’Université de Conakry, l’auteur est un ancien élève de la 1ère promotion de l’École Normale Supérieure de Manéah. Titulaire d’un doctorat d’Histoire de l’Université de Paris VII, il a une expérience professionnelle de plus de vingt ans d’enseignement et de recherche au sein de l’Université guinéenne. Il est par ailleurs membre associé du laboratoire SEDET de l’Université Paris VII-Denis Diderot et membre fondateur de l’Association des Historiens de Guinée. Publication  • «  Répression et enfermement en Guinée : Le pénitencier de Fotoba et la prison centrale de Conakry de 1900 à 1958 », L’Harmattan-Guinée, 2005. Résumé : En matière de répression pénitentiaire, la Guinée est connue pour le tristement célèbre Camp Boiro. Mais autant la prison du Camp Boiro aura marqué la Guinée indépendante, autant le pénitencier de Fotoba et la prison centrale de Conakry réveillent, le souvenir de la répression coloniale. Évoquer ces deux établissements a d’autant plus d’intérêt que la Guinée fut la seule des huit colonies de l’AOF à abriter un pénitencier « indigène « de dimension régionale… L’ambition de ce livre n’est pas uniquement de restituer l’histoire de la répression pénitentiaire telle qu’elle avait été voulue et conçue par l’administration coloniale mais aussi de saisir sa réalité concrète, telle qu’elle apparaît dans les archives. 102. DIALLO Mamadou Saliou Mamadou Saliou Diallo est né le 29 mai 1950. Il fait ses études supérieures en droit et en journalisme à Liège et à Bruxelles. Professeur à l’Institut de formation aux techniques de l’information et de la communication de Niamey (Niger), ancien collaborateur au journal «  Le Sahel Hebdo  », rédacteur en chef du journal «  La nouvelle République  » (Guinée), rédacteur en chef du Bureau de presse de l’Assemblée nationale. Il est également chargé de communication au Programme régional d’aménagement intégré du massif du Fouta Djallon (PRAIMFD) de l’Union africaine (Conakry). Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 224.622.45.42.01

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Publications • «  El hadj Boubacar Biro Diallo au perchoir de l’Assemblée  nationale multipartite 1995-2002 de la République de Guinée » (co-auteur), l’HarmattanGuinée, 2015. Résumé : L’ouvrage Campe le personnage El hadj Boubacar Biro Diallo ; son enfance, sa jeunesse, son parcours administratif et politique marqués de turbulences, de contestations de l’injustice sous la période coloniale avec la chefferie notamment, la période des indépendances et après. Aussi, le livre présente-t-il la vie parlementaire guinéenne de 1995 à 2002. • « Le parcours de Hadja Rabiatou Sérah Diallo : Vie et combats d’une égérie syndicale » (co-auteur), L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : Le parcours de Hadja Rabi est riche et varié. Après avoir abandonné ses études à cause de difficultés familiales, elle choisit l’option secrétariat. Elle deviendra plus tard secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), syndicat qu’elle intègre en 1968. Elle se révélera au grand public lors des événements de 2006 et 2007. Dès lors, ses activités prennent du relief et on commença à s’interroger sur sa vie et son parcours. Pour répondre à ces questions, ce livre restitue la vie et le combat syndical de Hadja Rabi, son parcours professionnel, ses nominations au sein du Conseil national de la transition (CNT) et du Conseil économique et social (CES). Il s’appuie sur de nombreux témoignages sur les événements qui se sont succédé de 2006 à 2015. 103. DIALLO Mody Sory Journaliste et spécialiste des techniques audiovisuelles, Mody Sory Diallo est né en 1950 à Gongoré/ Mamou. Il est titulaire du Brevet de Technicien supérieur de l’École des Arts appliqués de belle vue Conakry. Mody Sory a suivi une formation en techniques du journalisme à La Voix de la Résolution et à la Régie Syli Photo. D’alors  ; photoreporter – graphiste à Syli Photo, puis cameraman à la radio-télévision guinéenne, il a été chef de la Section des techniciens audio visuels de l’Assemblée nationale, et participé à de nombreuses expositions photographiques nationales et internationales. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : (224) 622192033

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Publication • «  El hadj Boubacar Biro Diallo au perchoir de l’Assemblée nationale multipartite  1995-2002 de la République de Guinée  » (co-auteur), L’Harmattan-Guinée, 2015. Résumé : L’ouvrage campe le personnage El hadj Boubacar Biro Diallo : son enfance, sa jeunesse, son parcours administratif et politique marqués de turbulences, de contestations de l’injustice sous le régime colonial, avec la chefferie notamment  ; la période des indépendances et après. Aussi, l’auteur s’est intéressé à ses activités de l’Assemblée nationale  ; essentiellement des discours tenus à l’hémicycle ou au cours de visites et missions parlementaires en Guinée et à l’étranger. En somme, il s’agit d’un ouvrage sur la vie parlementaire guinéenne de Biro, entre 1995 et 2002. « Le parcours de Hadja Rabiatou Sérah Diallo : vie et combat d’une égérie syndicale » (co-auteur), L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : Le parcours de Hadja Rabi est riche et varié. Après avoir abandonné ses études à cause de difficultés familiales, elle choisit l’option secrétariat. Elle deviendra plus tard secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), syndicat qu’elle intègre en 1968. Elle se révélera au grand public lors des événements de 2006 et 2007. Dès lors, ses activités prennent du relief et on commença à s’interroger sur sa vie et son parcours. Pour répondre à ces questions, ce livre restitue la vie et le combat syndical de Hadja Rabi, son parcours professionnel, ses nominations au sein du Conseil national de la transition (CNT) et du Conseil économique et social (CES). Il s’appuie sur de nombreux témoignages sur les événements qui se sont succédé de 2006 à 2015. 104. DIALLO Moustapha Moustapha Diallo est né le 6 juin 1949. Enseignantchercheur et titulaire d’un Doctorat en Sciences de l’éducation de l’Université de Tours, il a exercé à l’Université de Kankan (1973 – 1978), à l’Institut des Sciences Agro-zootechniques Valéry Giscard d’Estaing (IVGE) de Faranah (1978 – 1985) puis, à l’École Normale supérieure (ENS) de Manéah actuel Institut Supérieur des Sciences de l’Éducation de Guinée (ISSEG) (1985-2015). Moustapha Diallo est évaluateur de projets au ministère de

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la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, ainsi qu’au niveau des institutions d’enseignement supérieur publiques et privées de Guinée. Courriel : [email protected] / Téléphone : (224) 628 27 54 62 Publication • «  Professionnaliser les praticiens d’administration de l’éducation en Afrique », Paris, L’Harmattan, 2016. Résumé : À l’instar des virtuoses des arts et métiers traditionnels et de la polémique autour de leur professionnalisme, les personnels administratifs de l’éducation restent des praticiens, le management de l’éducation échéant à tout enseignant. À une efficacité mitigée se greffe le déni d’identité. Comment former pour transformer les pratiques et aboutir à une professionnalisation de l’agir administratif de l’éducation ? Sur la base d’une enquête sur auprès d’un demi-millier de personnels administratifs de l’éducation, l’auteur apporte des réponses claires et précises. 105. DIALLO Siradiou Siradiou Diallo, journaliste, écrivain et homme politique guinéen, est né le 25 août 1936 à Labé. Il a été pendant près d’un quart de siècle, journaliste à l’hebdomadaire Jeune Afrique. À partir de 1950, ses études le conduisent successivement à l’École normale de Kankan, à l’École normale WilliamPonty de Dakar (1955-1957) puis, en 1962, à la Faculté de Droit et Sciences économiques de Poitiers (France) d’où il sort avec un Diplôme d’études supérieures en la matière. En France, Siradiou a été membre actif de la Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF. Déjà très actif contre le régime révolutionnaire guinéen, il sera de tous les combats visant à le déstabiliser. Il ne reviendra en Guinée qu’après la mort de Sékou Touré pour embrasser la politique. Deux fois député à l’Assemblée nationale, il a constitué avec ses pairs, Bâ Mamadou, Jean-Marie Doré et Alpha Condé, le « quartet » qui a assuré à son corps défendant, l’encrage de la démocratie et la promotion du multipartisme en Guinée. Publications  • « Le Zaïre aujourd’hui », Paris, Éditions JA, 1977 ;

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• « Sékou Touré : ce qu’il fut, ce qu’il a fait, ce qu’il faut défaire » (co-auteur), Paris, Editions JA, 1985 ; • «  Houphouët-Boigny, le médecin, le planteur et le ministre…  », Paris, Editions JA, 1993 ; • «  La République démocratique du Congo  », Paris, Éditions du Jaguar, février 2016. Résumé : La République Démocratique du Congo n’est pas seulement le cœur géographique du continent africain, elle est à elle seule un monde par son étendue et par la prodigieuse diversité de ses paysages. Le Congo, c’est aussi le nom du fleuve dont le bassin irrigue le territoire presque tout entier … c’est aussi la richesse d’un peuple au patrimoine culturel original, un peuple qui a su imprimer au pays une marque irréversible de modernité par d’ambitieuses réalisations…. Résumé du livre  « Sékou Touré : ce qu’il fut… » : Vingt-six ans de pouvoir absolu en Guinée. Vingt-six longues années au cours desquelles « l’homme du non  au  général de Gaulle  », immensément populaire en Afrique, est petit à petit devenu « l’homme du Camp Boiro », du nom de cette prison où l’on torturait à mort opposants ou simples suspects… Après sa disparition en 1984… les langues se sont déliées, les documents ont été « libérés ». Alors qui fut vraiment Sékou Touré ? Comment fonctionnait effectivement son régime ? Dans quel état a-t-il finalement laissé la Guinée le jour de sa mort ?  Résumé du livre « Le Zaïre aujourd’hui » : C’est un livre album illustré de nombreuses photos en couleur. Texte sur 2 colonnes. Étiquette de code sur le dos. Tampon et annotations de bibliothèque en page de titre. 106. DIALLO Tafsir Tafsir Diallo est titulaire d’un DEA en droit de l’Université d’Abidjan et d’un DEPA en administration-gestion, option gestion des projets de l’université Senghor d’Alexandrie. Consultant et enseignant en gestion de projets, Tafsir a été pendant cinq ans, chef du bureau de coordination d’un projet de coopération bilatérale Côte d’Ivoire-Espagne. Il a également travaillé comme assistant du ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME de Guinée, puis Directeur général adjoint du Fonds d’appui au secteur privé de la Pêche et de l’aquaculture.

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Publications • « Guinée, ma vision du changement », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé  : La situation actuellement est telle qu’un dirigeant qui administrerait les remèdes appropriés à la Guinée risquerait la vindicte populaire. Mais en différant ce risque, en arborant l’habit des démagogues, les leaders font courir à la Guinée un risque plus élevé: les fruits de la médiocrité, la misère, la souffrance... C’est pour sortir la Guinée de cet état que l’auteur invite les Guinéens à se donner une méthode appropriée pour rechercher les voies et moyens d’un changement durable... • «  Récusation du mandat d’arrêt de Bruguière contre le Rwanda  », L’Harmattan-Guinée, 2008. Résumé : L’arrêt Bruguière est-il à inscrire dans la recherche de la vérité sur l’attentat du 6 avril 1994 qui a causé la mort du Président Habyarimana du Rwanda ? L’arrêt n’est-il pas à inscrire parmi les erreurs de la France ? En raison des conséquences dommageables pour les deux États et pour la Francophonie, est-il acceptable de faire supporter les externalités négatives découlant de cet arrêt aux générations futures ? L’Organisation internationale de la Francophonie doit-elle rester inactive face à ce conflit ? 107. DIALLO Télivel Baïlo Baïlo Télivel est un professeur d’économie, un pur produit de l’École guinéenne, formé à l’Institut Polytechnique de Conakry, devenu plus tard Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Il est de la Promotion Soundiata Kéita de l’Université guinéenne. Enseignant de formation, Télivel fait partie des premiers universitaires guinéens à assurer l’ancrage des théories marxistes dans l’enseignement supérieur en République de Guinée, notamment dans les sciences économiques. Althussérien convaincu, Télivel a enseigné pendant de longues années, l’histoire de la pensée économique et l’économie du développement. Il a essayé de matérialiser ses convictions philosophiques et idéologiques à travers son premier essai éditorial «  Positions et propositions  » qui nous offre une autre lecture de l’expérience de la Guinée indépendante, à la lumière des thèses althussériennes qui ont fasciné tant d’intellectuels guinéens de sa génération. Par ailleurs et cumulativement à l’enseignement qu’il a continué à dispenser dans les universités de la place, Télivel a été Directeur

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national de la culture pendant plus d’une décennie (1987-1999), avant d’occuper le prestigieux poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (2013-2015). Publication  • «  Positions et propositions :  une réflexion sur l’expérience de la Guinée indépendante », Paris, Publibook, 2016. Résumé : Lorsqu’on relate la formidable saga des peuples africains qui a conduit à l’indépendance plusieurs centaines de millions de personnes, le rôle pionnier de la Guinée est ramené à un simple conflit entre deux personnalités : Charles de Gaulle et Sékou Touré. Pour les intellectuels, ce dernier reste un pestiféré. Pour s’en débarrasser, seuls deux mots suffisent : dictature sanglante. Mais qu’a -t-il dit ? Qu’a -t-il fait ? Qu’est-ce qui est vraiment écrit dans la vingtaine de tomes de littérature politique et idéologique que tout le monde critique et que peu ont lue ? Et au-delà de Sékou Touré, que reste-t-il de l’expérience guinéenne ? Quelles relations établir entre ce mal-développement dans lequel vivent encore aujourd’hui les Guinéens et la révolution conduite par Sékou Touré ? … Se réclamant à la fois de Sékou Touré et de Louis Althusser, Baïlo Télivel Diallo entreprend avec ce livre une critique originale et sans concession de l’expérience et des idéologies de la Guinée indépendante, critique qui se démarque et de l’hagiographie révolutionnaire et du négationnisme dominant. 108. DIALLO Zeinab Koumanthio Koumanthio Zeinab Diallo est née en 1956 à Labé, en Guinée. Elle est l’héritière d’une tradition poétique peuhle extrêmement riche. Elle est fondatrice de la Section guinéenne du Pen Club International, membre du Comité international des Femmes Écrivaines et de plusieurs autres associations littéraires. Elle a obtenu son premier prix de poésie Pular en 1990 et Les rires du silence a reçu le prix du Président de la République de Guinée, au concours littéraire organisé par la panafricaine des Ecrivains en 2005. Elle a exercé la profession d’Ingénieur agronome, d’expert en développement et de consultante pour le PNUD. Elle est aussi co-fondatrice du Musée du Fouta-Djallon et du célèbre Théâtre du Musée à Labé.  Tél : 00224 622 42 55 16 / Distinctions honorifiques : Grand prix Baobab, 2017 ; Prix « Birago Diop du conte », 2018.

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Publications  • « Comme les Pétales du Crépuscule » (poésie), Éditions La Semeuse-Togo, Nouvelle édition, 2000 ; • « Les Humiliées » (théâtre), Paris, L’Harmattan, 2005 ;  • « Les Épines de l’amour » (roman), Paris, L’Harmattan, 1997 ;  • « Pellun Gondhi : Guinée » (poésie), Éditions Ganndal, 1996 ;  • « Daado l’orpheline et autres contes du Fouta Djallon de Guinée », Paris, L’Harmattan, 2004 ; • « Le Fils du roi Guémé et autres contes du Fouta Djallon de Guinée », Paris, L’Harmattan, 2004 ; • « Rire du silence » (poésie), Paris L’Harmattan, 2005. 109. DIANÉ Baba Mohamed Diané est né en 1955 à Bathé Nafadji Kankan. Titulaire d’un Doctorat d’État en gestion de l’éducation de l’Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines, (France), Mohamed Diané est Administrateur scolaire, Inspecteur d’enseignement technique et professionnel. Il est également Ingénieur en transmission (Télécommunication). À noter qu’il est leader du changement de l’Alliance mondiale pour le livre au compte de la Guinée et Point focal de l’OIF pour l’élaboration du programme cadre de développement de l’apprentissage dans le secteur de l’artisanat. Courriel : [email protected] / Téléphone : +(224) 622 25 71 93 Publications  • « Les enseignants de l’Éducation de base en Guinée, Professionnalisation et Professionnalité », L’Harmattan, avril 2017. Résumé : L’ouvrage tente d’apporter des réponses à plusieurs questions que soulève l’introduction, dans le système guinéen de formation des maîtres, d’un programme novateur. Des interrogations fondamentales se posent actuellement pour baliser le dispositif de formation des instituteurs. En outre, ce livre questionne le processus d’administration du modèle en termes d’efficacité interne et externe, de pertinence, de cohérence, d’apprentissage, et de transfert. • « Formation initiale des maîtres en Guinée et enjeux de la scolarisation primaire universelle », Paris, L’Harmattan 2014.

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Résumé : il fait une analyse prospective de la formation des enseignante-s de l’Éducation de base. L’ouvrage met en évidence l’analyse de la situation et tendance de la formation des enseignants(e) du primaire en Afrique subsaharienne. Il aborde aussi les expériences et pratiques de la professionnalité des enseignants(e). Une place importante a été réservée à la formation des enseignants(e) dans la perspective de l’éducation de base sur 10 ans. La problématique des langues nationales n’a pas été occultée. Dr Diané est également auteur de nombreux articles techniques et linguistiques portant sur l’enseignement technique et la formation professionnelle ainsi que sur la promotion de l’alphabet N’ko dont il est l’un des spécialistes en Guinée. • «  L’anneau à rétablir  : pour une revalorisation des savoirs locaux  », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : Cet ouvrage plonge profondément dans les us et coutumes des sociétés traditionnelles africaines regorgeant de plusieurs valeurs, au nombre desquelles la solidarité, le droit d’aînesse, la charité, la bonne éducation parentale et l’amour du travail. Les thématiques abordées dans ce livre décryptent ces vertus : les valeurs de l’éducation traditionnelle, les attributs de l’étranger, les vertus du conte, la pratique des bonnes mœurs... • « La démarche d’assurance qualité dans la formation à l’enseignement : L’enseignement élémentaire en Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé : Ce livre aborde trois grandes thématiques : les problématiques essentielles de la formation à l’enseignement élémentaire en lien avec l’assurance qualité, le label qualité dans la formation à l’enseignement élémentaire, l’imputabilité des acteurs de la formation en lien avec l’assurance qualité. 110. DIANÉ Mohamed (général) Général Mohamed Diané est né le 8 février 1960 à Kankan. Il fréquente l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry d’où il est sorti au compte de la 19e promotion avec une licence en histoire. Il intégrera par la suite l’armée guinéenne qui lui offre une opportunité de formation à Saint-Cyr (France). Il en profite pour décrocher une Maîtrise puis une Licence à l’Université Paris I. De retour en Guinée, il occupe les fonctions de Directeur des études à l’École militaire inter armes (EMIA).

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Il est successivement : Membre du Centre Opérationnel des Armées (COA). Conseiller militaire auprès de la Société Aurifère de Guinée (SAG) Commandant de la 3e région Militaire de Kankan. Chef d’État-major l’Armée de terre Historien de formation, le général Diané est le fondateur du Musée des Forces armées guinéennes au Camp Soundiata Kéita de Kankan. Fonction actuelle : Chef d’État-major de l’Armée de terre Contacts : [email protected] / Tél. : 620218846/662033161 Publication • « Contribution du cercle de Boké (Guinée) à l’effort de guerre 1939-1945 », Paris, L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : Pour l’aider dans le conflit  1939-45, la France demande à ses colonies des recrues, des impôts, des prestations et des produits. Mais, comme toutes les colonies, la Guinée (cercle de Boké) ne pouvait plus recevoir d’équipements. Cet effort de guerre sera à l’origine des conséquences sur les plans : humains, économique, financier et social. Le présent ouvrage est une étude, un rappel historique de cette situation. 111. DIARÉ Ibrahima Kalil Marité Ibrahima Kali Diaré alias DID, KID, Dobre, Marité et bien d’autres signatures au gré de ses écrits, fut un journaliste à la plume alerte. Né en 1935, Marité débuta sa carrière dans l’enseignement. Il a aussi de la musique en créant vers la fin des années 50 avec Balla Onivogui, Pivi Moriba et autres, un orchestre de musique moderne à Nzérékoré. De par sa plume et ses analyses critiques de la société, DIK s’essayera à l’écriture. Ce qui lui réussit fort bien. Auteur de plusieurs chroniques, essais, pièces de théâtre, poèmes, contes et légendes, il glissera sans trop peine vers le journalisme. Il est alors affecté à l’AGP où il ne tardera pas à se rendre incontournable. Plus tard, il sera promu correspondant de presse auprès de l’Ambassade de Guinée à Moscou. Rappelé, il sera attaché de presse à la Présidence de la République. Mais sa liberté de plume et d’opinion, lui joueront un bien vilain tour, juste après, la « Guerre des six jours ». Sanctionné, il sera remis à la disposition du ministère de l’Éducation nationale. Il démissionna alors de la fonction publique pour se consacrer avec à l’écriture. Dans la lancée, il crée une revue de jeunesse

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à succès, dénommée «  FONIKE  ». KID a laissé de nombreux manuscrits qui attendent d’être publiés. À noter qu’en pleine révolution sékoutouréenne, Marité avait toujours eu l’audace de manifester à tous égards, sa liberté d’opinion qu’il savait rendre avec une naturelle élégance. Publication  • « La saga des séréwas : Lesdits de nul et de tous » (recueil de nouvelles), Paris, Publibook, 2016. Résumé  : Plusieurs lunes se succédèrent dans le ciel toujours bleu du Mandé. Sonadjan-Mady Keita continua à faire subir aux parents de sa mère tous les supplices imaginables. On le surnomma Sarafoufou-gbéléké un enfant-qui-ne-valait-pas-la-peine-d’être-mis-au-monde. Car peut-on supporter les dures souffrances de la maternité pour donner le jour à un ennemi ? Or, battre les oncles, frères et cousins de sa mère, c’est porter la main sur sa mère, cela est connu ! Sarafoufou-gbéléké avait fait coucher ses oncles dans la boue de l’humiliation, il les avait fait fouetter comme des vulgaires «  bilakoros... ». De l’univers de la brousse à la politique coloniale, ces fables guinéennes illustrent la conscience en mouvement de la civilisation villageoise des populations Maninka. 112. DIOUBATÉ Aly Badara Badara Dioubaté est un économiste guinéen. Docteur en sciences économiques, il enseigna à l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Badara a à son actif de nombreux travaux de grande qualité composés de divers articles sur l’économie du développement et d’un ouvrage majeur sur la Banque mondiale et le développement. Dr Dioubaté est auteur de divers ouvrages et articles sur l’économie du développement, ainsi que sur le rôle des institutions financières internationales dans les pays en développement ; il a été également consultant en développement. Rentré en Guinée, il a servi comme Conseiller spécial à la Primature chargé de l’économie, des finances ainsi que des questions stratégiques depuis 2010. Aly Badara Dioubaté est décédé le 26 février 2013. Publications  • «  La Banque mondiale et les pays en développement de l’ajustement structurel à la bonne gouvernance », Paris, L’Harmattan, 2009.

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Résumé  : Comment peut-on expliquer l’échec des politiques de développement dans les pays du Sud ? Ce livre rend compte des mutations profondes dans les trajectoires économiques des pays les moins avancés. Il explique les raisons pour lesquelles les institutions financières internationales (Banque mondiale et Fonds monétaire international) interviennent aussi intensément dans la vie économique de ces pays et plus spécialement en Afrique. Il met aussi en évidence les faiblesses des mécaniques politiques et économiques mis en œuvre. • « Bonne gouvernance et problématique de la dette en Afrique : le cas de la Guinée », Paris, L’Harmattan, 2011. Résumé : L’objectif de ce livre est de rendre compte des transformations et des évolutions dans le contenu des réformes impulsées par les institutions financières internationales (FMI, Banque Mondiale) et des politiques économiques nationales compatibles avec les options de développement des pays comme la Guinée pendant la période post-ajustement structurel. 113. DONZO Fodé Dr Fodé Donzo est né en 1949 à Beyla. Il est titulaire d’une Licence en études urbaines à l’Université de Paris VIII et d’un Doctorat en économie de la santé de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est professeur de sociologie de la santé dans les universités de Conakry. Profession  : Planificateur de la santé / Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 666 33 19 63 Publications  • «  Des villes et de leurs problèmes sanitaires en Afrique Occidentale  », Conakry, Éditions Ganndal, 1999. Résumé : Ce livre répond principalement à trois questions que l’on se pose aujourd’hui, à savoir, qu’est-ce que la ville ouest-africaine aujourd’hui ; quelles sont les retombées sanitaires de l’urbanisation actuelle ; quels doivent être les préalables à la recherche d’un système urbain pour l’Afrique occidentale ? • « Lettre de mon exil au bord de la rivière Bembéya », Balanzan, 2010. Résumé : Cet ouvrage est un recueil de souvenirs et de messages à l’Afrique.

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• « Généalogie du Sanidou », Presses universitaires de Conakry, 2010. C’est le résultat de longues recherches effectuées par quatre membres DONZO  issus de la famille élargie du Sanidou. Son but est double  : apporter une modeste contribution à la connaissance d’une des familles élargies de la Guinée, en l’occurrence celle du Sanidou ; donner à chaque fils du Sanidou de se ressourcer, de consolider ses liens de sang, de disposer d’un répertoire de certains noms des siens morts ou vivants et en fin se projeter dans l’avenir. 114. DORÉ Ansoumane Ansoumane Doré est né le 3 avril 1936 à Boola (Beyla). Recruté comme instituteur à Boké en Guinée (19561957), il fait par la suite le choix de poursuivre des études supérieures en France au Lycée Henri Poincaré de Nancy pour intégrer l’École Nationale de la France d’Outre-mer (ENFOM). Après le référendum du 28 septembre 1958, et le « Non » de la Guinée à la Communauté française, il réoriente son parcours vers l’enseignement supérieur en s’inscrivant à l’Université de Dijon en octobre 1958 (Faculté de Droit et de Sciences économiques) où il obtient successivement la licence d’économie en 1962, une licence en sociologie en 1963, un diplôme d’Études supérieures (DES) de Sciences économiques en 1964 et un Doctorat d’État en Sciences économiques en 1970. Distinction honorifique : « Médaillé des palmes académiques françaises » Publications • « Les sociétés de développement régional (SDR) et le financement des petites et moyennes entreprises », Dijon, 1964. • « Évolution démographique et croissance économique régionale. L’exemple de la Bourgogne, 1801-1968  » Thèse de Doctorat d’État en Sciences économiques » (2 vol.), Dijon 1970. • « L’analyse démographique de la Bourgogne au cours de la période 19541968 » (2tomes), Dijon, 1973. • « Le tertiaire supérieur dans la région dijonnaise – Analyse de l’offre et de la demande » (co-auteur), Dijon, 1973. • «  Activités économiques de la région dijonnaise - Évolution récente et perspectives » (co-auteur), Dijon, 1974. • « Le Morvan – Analyse socio-économique, 1954-1978 » (co-auteur), Dijon 1978.

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• « La population de la Bourgogne au cours de la période 1954-1978 », Dijon, 1979. • «  Bourgogne – Regards sur l’évolution économique et sociale depuis 1960 »  (ouvrage collectif), Dijon 1982. • « Économie et société en République de Guinée, 1958-1984 et perspectives », Éditions Bayardère, Malakoff, 1986. • « Ce sera à l’ombre des cocotiers » (roman), Nouvelles éditions Bayardère, Malakoff, 1987. • «  Allamako à l’ombre des fromagers  » (roman), Éditions Klanba, Paris, 2007. 115. DORÉ Jean-Marie Intellectuel et homme politique guinéen, Jean-Marie Doré est né le 12 juin 1938 à Bossou, préfecture de Lola, en Guinée forestière. À l’origine, il était Inspecteur du travail de formation. Doré était titulaire d’un Docteur ès-sciences politiques, spécialité polémologie. Il a passé l’essentiel de sa carrière au Bureau international du Travail où il a séjourné pendant 24 ans. Doré est titulaire d’un Doctorat d’État en Sciences juridiques et politiques, dans les Universités de Lyon et de Strasbourg, en France. De retour au pays, Jean-Marie Doré s’adonne à la politique. Il va former avec Alpha Condé, Bâ Mamadou et Siradiou Diallo, le quarteron qui a animé l’Opposition guinéenne en vue d’un ancrage effectif de la démocratie et l’État de droit en Guinée. Deux fois député à l’Assemblée nationale, Doré a été Premier ministre, durant la Transition de 2010. Jean-Marie Doré fut un grand tribun adulé par ses compatriotes. Publication • «  La résistance contre l’occupation coloniale en région forestière  : Guinée 1800-1930 », Paris, L’Harmattan, 2005. Résumé : Les Forestiers, en contact avec l’Europe par les Dieppois et les Portugais d’abord, puis les Hollandais, les Anglais, les Français et les Espagnols, vont devoir, dès 1811, entreprendre une cohabitation conflictuelle avec les Libériens puis en faire leurs alliés de circonstance contre les Anglais et les Français, au début de la grande révolte.

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116. DOUMBOUYA Mohamed Lamine Mohamed Doumbouya est économiste, spécialiste en développement, financement et questions monétaires. Il est diplômé de la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Mohamed V-Agdal  de  Rabat, au  Maroc. Il y a été président du Conseil confédéral de la Confédération des élèves, étudiants et stagiaires africains au  Maroc. Doumbouya est titulaire d’un doctorat de Sciences économiques et de gestion de l’Université Lumière Lyon 2, en France. Il a travaillé pour le laboratoire d’économie de la firme et des institutions (LEFI), menant des recherches sur des questions aussi variées que la pauvreté, le financement de l’économie, l’entrepreneuriat ou l’économie de la santé. De retour en Guinée, il a servi comme conseiller spécial du Premier ministre et prit part à de nombreuses réformes économiques et financières initiées en Guinée avec les institutions de Bretton Woods, avant de se voir nommer ministre du Budget. Il est actuellement Conseiller du Président de la République de Guinée, chargé du suivi des réformes de la gouvernance économique et financière et de la mobilisation des financements et continue à dispenser des cours dans des universités du pays. Publications  • « Les trop dits et non-dits de l’aide au développement en Afrique : nouvelles perspectives sur la dispersion et l’absence de coordination des bailleurs » (coauteur), L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé : Ce livre vient répondre à des questions complexes qui ont été peu explorées dans la littérature sur l’aide au développement. À partir du prisme théorique de l’institutionnalisme centré sur les acteurs, les auteurs démontrent qu’il est malheureusement impossible, voire illusoire de réaliser une coordination efficace de l’aide impliquant l’ensemble des donateurs en raison de l’existence des conflits de préférences, difficilement solubles. • «  Guinée  : réforme des finances publiques-transparence budgétaire et efficacité des politiques urbaines » (co-auteur), L’Harmattan-Guinée,2019. Résumé : Quelles sont les réformes en matière de finances publiques que la Guinée a initiées ces dernières années  ? Cet ouvrage en donne une liste presque exhaustive pour la période 2012-017. Soit plus de cinq ans.

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Les réformes y sont présentées par catégories de manière à permettre au lecteur d’en saisir les raisons et d’identifier ce qui peut apparaître comme de premiers effets. Les présupposées théories des finances publiques, de l’agenda de la bonne gouvernance de la Banque mondiale, de la gestion axée sur les résultats…) qui sous-tendent ces réformes sont volontairement ignorés pour éviter au lecteur de se perdre dans un débat théorique et l’inciter à se focaliser sur la nature et l’intérêt des réformes réalisées ou juste lancées. Les auteurs montrent que les réformes ont concerné tous les secteurs des finances publiques : préparation et exécution du budget, transparence budgétaire, redevabilité, civisme fiscal et lutte contre la corruption. Le livre révèle enfin que, si les possibilités de réformes existent, les défis sont majeurs et tiennent essentiellement à la volonté politique et à la faiblesse du capital humain. 117. DOUMBOUYA Oumar Sivory Oumar Sivory Doumbouya est un écrivain guinéen résidant en France. Il a, à son actif, de nombreuses publications embrassant des genres variés tels, l’économie domestique, la sociologie, la fiction, etc. Il s’est particulièrement intéressé au statut ainsi qu’au rôle de la femme dans le processus du développement national en Guinée. Publications • « Les ONG féminines en Guinée : Instrument au service de la promotion féminine », Paris, Éditions L’Harmattan, 2008. Résumé  : Cet ouvrage s’attache à décrire des formes d’innovations, des «pratiques d’actrices» et les diverses manières dont la modernité construit de nouveaux rôles sociaux et mêle, inextricablement, de nouvelles espérances avec d’inéluctables déceptions. Les femmes, de diverses manières, résistent, inventent et construisent des lieux d’autonomie (tontines, associations, serrès, ONG). • « Chronique d’un retour en Guinée » (fiction), Paris, L’Harmattan, 2009. Résumé : Le livre a pour trame l’aventure de Solo, jeune étudiant guinéen qui, pressé par ses amis, retourne dans son pays natal après avoir soutenu sa thèse de doctorat en France, renonçant par là même à son rêve de…

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• « Une vie de femme » (roman fiction), Paris, L’Harmattan, 2016. Résumé : L’Afrique est un continent plein de mystères. Les femmes en sont l’incarnation la plus aboutie. Ce roman retrace l’histoire d’amour d’Aïcha et de Karim, deux personnages que le destin fait rencontrer par le plus pur des hasards. Aïcha, victime d’un mariage forcé à sa puberté, se découvre une plage de liberté en s’amourachant d’un jeune universitaire avec qui, elle décide de faire un enfant, une fille. • « La situation sociale des femmes en Guinée : De la période précoloniale jusqu’à nos jours », Paris, L’Harmattan, 2008. Résumé : Après une présentation de la vie politique et sociale en Guinée d’aujourd’hui, l’auteur procède à une analyse approfondie de la place des femmes dans la société guinéenne. • «  Changement culturel et développement social : la nouvelle place des femmes en Guinée », Paris, L’Harmattan, 2009. Résumé : Les études des rapports sociaux de sexe constituent désormais l’une des dimensions obligées des politiques de développement. • « Embarquement pour Conakry, capitale mondiale du livre » (co-auteur), Paris, L’Harmattan-Guinée, 2017. Résumé  : À l’origine de cet événement culturel au retentissement international, un projet porté par un grain de folie : les « 72 heures du livre de Conakry  », lancé en 2009…. Cet ouvrage collectif est le témoignage d’une aventure humaine exceptionnelle qui atteint un point culminant en 2017.  118. FABER Paul Né en 1954 à Dakar, Faber est un écrivain et poète guinéen. Il a fréquenté l’Institut polytechnique de Conakry, le CESAG de Dakar, l’Université de Pittsburgh et le CDES de Paris. Il a été consultant à la BAD, chargé de projets au FNUAP au Mali, Conseiller du Premier ministre de Guinée. Titulaire d’un Doctorat en Relations internationales, Faber est auteur de quatre recueils de poèmes, d’un recueil de prières, de plusieurs romans et de publications techniques. Faber est actuellement consultant international. Tel : 664 69 65 19 / 622 12 40 67 / E-mail : [email protected]

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Publications  • « Réflexions et vérités – Philosophie », Paris, Éditions L’Harmattan, 2016. Résumé : Consacrant l’essentiel de ses nuits à méditer sur les multiples aspects de la condition humaine, l’auteur est à la recherche constante d’une certaine hygiène mentale, creuset d’une pensée véritablement créatrice. À cette fin, il s’impose la contraignante discipline de filtrer les résultats de son activité intellectuelle, afin de n’en retenir que les postulats vrais, les hypothèses plausibles, les assertions rationnelles et les conclusions constructives. • « La maîtresse du ministre » (roman), Paris, Éditions L’Harmattan, 2016. Résumé : simple militante du Parti démocratique de Guinée au moment le plus dur de la radicalisation de la révolution, Saran Batè, belle et exquise, jusqu’ici mère de famille irréprochable, se trouve sur la route d’une délégation du Parti au cours d’une réunion du Pouvoir révolutionnaire local (PRL), dirigée par Mamadi Kourouma, le tout-puissant ministre de l’Intérieur. Celui-ci tombe fou, amoureux de Saran et lui fait gravir tous les échelons de la hiérarchie politique des femmes de ce pays… • « Sur l’échiquier de la révolution » (nouvelles), Édition L’Harmattan, 2012. Résumé : Ces nouvelles ne constituent qu’une toile de fond des évènements qui se sont déroulés sur la scène politique de la révolution Sékoutouréenne, de 1958 à 1984. • « La Fiancée du diable » (roman), Editions Société des Ecrivains, 2008. Résumé : Dès qu’il la rencontre, Bernard s’éprend de Bintou qui est pour lui comme un défi à relever. En effet, Bintou en dit peu sur elle, se montre même initialement fuyante, et ne succombe pas si facilement par la suite aux élans de Bernard, au point où celui-ci se demande ce qui retient et freine celle qu’il veut seulement aimer. • « Cahier d’amours » (recueil de Poèmes), Editions Société des Ecrivains, 2006. Résumé : Cahier d’amour est un recueil de poèmes qui magnifie l’amour et l’exprime sous toutes ses facettes. • «  Ma douleur et ma raison  » (recueil de Poèmes), Edition Société des Ecrivains, 2006. Résumé : Dans ce recueil de poèmes une place de choix est accordée au combat du peuple sud-africain contre l’apartheid. L’auteur a eu le mérite

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de prophétiser la libération de ce peuple et de son leader charismatique Mandela, une dizaine d’années dans la réalisation de ces événements. • « À qui la victoire ? » (Recueil de Poèmes), Édition Société des Écrivains, 2006. Résumé : Le thème abordé dans la première partie de ce recueil est la mort. Distinctions honorifiques  : 1er Prix du Concours UNESCO de poésies, 1991. / 3e Prix du Concours national d’acrochtiches de Côte-d’Ivoire. 119. FALL François Lonsény Né en 1949 à Kankan, François Lonsény Fall est un diplomate et homme politique guinéen. Il a fréquenté la Faculté de droit à l’Université Gamal Abdel Nasser de  Conakry d’où il est sorti avec une Maîtrise en Droit international. Sous la Deuxième République, Fall a été Ambassadeur, Représentant permanent de la République de Guinée auprès des Nations Unies, puis ministre des Affaires étrangères, avant d’occuper pour un court laps de temps, le poste de Premier ministre. Après sa démission de ce dernier poste, Fall est sollicité par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon qui en fait son Représentant spécial en Somalie, puis en République centrafricaine. Rappelé aux affaires sous la Troisième République, Il sera Ministre-Secrétaire général à la Présidence, puis ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger. Sorti du gouvernement, Fall sera de nouveau sollicité par le Secrétaire général de l’ONU qui le nomme chef du Bureau des Nations Unies en Afrique centrale (BRENUAC). Homme politique, Fall est fondateur du Front Uni pour la Démocratie et le Changement (Fudec). Publications  • « Mon pari pour la Guinée : Le changement est possible », Paris, L’HarmattanGuinée, 2009. Résumé : Dans ce livre, François Lonsény Fall jette un regard rétrospectif et prospectif sur lui-même, son cheminement, son pays, son parcours, son exil. • « Guinée : l’aurore d’une démocratie », Paris, L’Harmattan, 2012 Résumé  : Plus de cinquante ans après son indépendance, la Guinée organise enfin une élection démocratique multipartite ; un si long chemin

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parcouru et d’autres encore pour parachever et consolider ce processus politique dynamique. • « Souvenirs diplomatiques (recueil de discours) », Paris, L’Harmattan, 2016 Résumé  : Ce recueil n’est pas un manuel diplomatique, encore moins un bilan. L’auteur restitue plutôt une séquence de l’histoire de son pays, la Guinée, à travers des discours prononcés à l’occasion de certains événements et autres rencontres internationales. 120. FANTOURÉ Mohamed Alioum Mohamed Alioum Fantouré, de son nom d’enfance Mohamed Touré, est né le 27 novembre 1938 à Forécariah. Il fait des études de sciences économiques en France puis en Belgique, avant de travailler en tant qu’économiste et spécialiste du développement industriel à la  Communauté Economique Européenne  (CEE) à Bruxelles en Belgique. Il s’intéressera aussi aux problèmes du développement de l’Afrique. Par ailleurs, en 1972, il fait une entrée fracassante dans la carrière d’écrivain en publiant son premier roman, Le Cercle des tropiques, aussitôt élu par la critique. Ce roman lui vaudra le Grand prix littéraire d’Afrique noire en 1973. Il est l’un des premiers écrivains à se démarquer des romans des immédiates post indépendances africaines dont le thème favori s’inspirait pour la plupart des problèmes de la colonisation. Il inaugure une nouvelle ère qui se caractérise essentiellement par une critique virulente des gouvernances dictatoriales qui prennent place dans presque tous les États africains francophones nouvellement indépendants, ainsi que de leurs systèmes répressifs destinés à briser toute velléité de contestation qui contrarierait leur volonté de se maintenir au pouvoir. Publications  • « Le Cercle des tropiques », Paris, Présence Africaine, 1972. Résumé : Ici, sur le continent africain, au moment historique où se font les «  indépendances  », un homme simple, un peuple et un Etat font l’apprentissage de leur libération. L’auteur en montre surtout la face nocturne, amère et violente. Alioum Fantouré soit la misère de l’homme et que le pouvoir rend fou, et c’est sans indulgence qu’il dévoile les ravages de cette indigence et de cette aveugle puissance. Très fortement pèsent sur ce

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livre comme l’irrationalité du destin et la fermeture d’un cercle infernal, à quoi, toutefois s’oppose une poignée d’hommes et de femmes, amis de la liberté, militants de l’espoir et de la raison dans un monde absurde. • « Le Récit du cirque de la vallée des morts », Paris, Publibook, 1975. Résumé : Nous sommes dans une salle de théâtre. Le spectacle écrit et mis en scène par Saibel-ti vient de commencer, mais il est aussitôt interromp  : un homme se dresse pour protester contre le genre de théâtre proposé au public. Un coup de feu claque : l’homme s’effondre, tué. Le public refuse de livrer l’assassin ou de donner sur lui la moindre information susceptible d’expliquer son geste. Tout un travail s’opère alors dans l’esprit de saibelti qui prend conscience de la vanité d’un projet fondé sur l’écriture d’un texte et sa mise en spectacle. L’auteur, désormais, estime que son rôle est d’inviter plutôt les femmes et les hommes à dire ce qu’ils sont, ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont vécu dans ce pays dominé depuis des années par le pouvoir sans limites du « rhinocéros-tacheté » et où toute aspiration à la liberté la plus élémentaire conduit nécessairement à la détention et à la mort… • « Siècle de pygmée », Paris, Publibook, 20012. Résumé : non disponible. • « L’Homme du troupeau du Sahel », Paris, Présence africaine, 1975. Résumé  : L’abondance du récit, la minutie des descriptions, la diversité des personnages, les premières entreprises d’un héros ambigu, l’homme du destin dont on presse l’ascension future, le fond historique réel où se déploie la fiction aux multiples péripéties, le ton détaché, drôle ou grave, tout conspire à faire de l’Homme du Troupeau du Sahel - premier tome d’une trilogie intitulée les Cités du Termite - l’ouverture, accomplie en ellemême, d’une moderne épopée africaine. • « Le Voile ténébreux », Paris, Présence africaine, 1995. Résumé  : Deuxième tome du cycle intitulé « Le Livre des Cités du Termite », Le Voile ténébreux se présente comme un récit murmuré sur un ton de confidence par le héros. C’est l’histoire d’un combat solitaire contre une tradition ancestrale implacable et une puissance étrangère non moins écrasante. Au fil des pages, dans ses malheurs comme dans ses victoires, dans ses combats pour la vie comme dans ses défaites, le héros se révèle peu à peu dans sa simple fragilité, celle d’un être pareil à un autre, mais déjà un homme de destin qui se confirme et qui laisse présager de la suite logique de cette moderne épopée africaine.

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• « Le Gouverneur du territoire », Paris, Présence africaine, 1995. Résumé  : Le livre des cités du termite d’Alioum Fantouré est une quête contre l’oubli. Ce mal ronge le continent africain où le passé cesse d’exister à l’instant même où se couche le soleil. Chaque lendemain efface les traces de ce que fut l’histoire des peuples de cette portion du monde. Plus personne ne veut parler du temps où l’Afrique eut son ère de gloire pour les indépendances, où des hommes et des femmes au péril de leur vie s’engagèrent dans une résistance acharnée dont le seul objectif était l’indépendance. Aujourd’hui les succès médiatiques plaident pour la mise en relief des échecs des nations africaines. Les combats passés pour la libération de l’Afrique n’intéressent plus personne, comme si le continent noir embourbé dans la misère et les problèmes… • « L’arc-en-ciel sur l’Afrique », Paris, Présence africaine, 2001 Résumé : Nous vivons les derniers mois de l’ère coloniale au sahel maritime et dans sa province des îles des trois-sœurs. Au fil des pages du roman, les événements se succèdent à un rythme rapide où trois destins de leaders nationaux s’affrontent dans une lutte fratricide pour le pouvoir. Le rêve d’une indépendance pacifique se transformerait-il en cauchemar ? L’arc-en-ciel sur l’Afrique, dernier tome de la tétralogie du livre des cités du termite, ne peut laisser indifférent car ce roman est à l’image de ce que furent parfois quelques territoires africains à la veille des indépendances. Haut du formulaire • « Hiver des migrants », Paris, Publibook, 2015. Résumé : Tout commence par un défaut d’accentuation sur un passeport... Bien peu de choses, mais un rien qui va entraîner le héros du roman d’Alioum Fantouré dans une spirale kafkaïenne vertigineuse, dans un engrenage administratif destructeur, dans une chute irrémédiable, à la rencontre des visages éreintés, désillusionnés, misérables de migrants traités comme quantité négligeable et déshumanisés. Roman à l’ambiance glaciale, où les règles sont aussi aberrantes qu’implacables, « Hiver des Migrants » nous transporte dans un monde définitivement fracturé, où les frontières deviennent des barrières barbelées, et est parcouru de notes oniriques et allégoriques troublantes Haut du formulaire. Distinction honorifique : Grand prix littéraire de l’Afrique noire en 1972 pour son premier roman.

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121. FAYE Ousmane Tity  Ousmane Tity Faye est un ancien étudiant de l’École normale supérieure de Manéah (actuelle ISSEG) où il a obtenu un DES en Économie-géographie. Il est également diplômé de l’Institut français de presse de l’Université de Paris II, Sorbonne. Sa carrière de journaliste commence en 1992, avec l’intensification des mouvements politiques en Guinée. Il devint, successivement, Rédacteur en chef du journal « L’indépendant «, Viceprésident de l’Association des journalistes de Guinée (AJG) et, Directeur de publication ou de Rédaction de plusieurs magazines et journaux dont « Le pays «, « Le Continent « et l’hebdomadaire d’analyse « L’indépendant Plus «. O. Tity Faye a également été responsable de la communication de la Société guinéenne d’électricité, Consultant spécialiste de la presse au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et Rédacteur en chef des Bulletins « Les Nations unies en Guinée « et « PNUD-Flash Guinée «. O. Tity Faye vit, actuellement au Canada où il enseigne le Français en seconde langue aux fonctionnaires fédéraux. Publications  • « Guinée chronique d’une démocratie annoncée », Conakry, L’Harmattan, 2010. Résumé  : Ce livre retrace le processus des déséquilibres de la transition démocratique en Guinée. L’analyse montre comment les contextes de développement des partis politiques et le dépouillement des institutions démocratiques en Guinée vont servir de tremplin à la dérive de confiscation du pouvoir. Cet ouvrage tente de mettre en exergue les blocages, les dérapages, la dérégulation institutionnelle et les inconstances de gouvernance qui ont perturbé le processus d’alternance au pouvoir en Guinée. • «  Selon la révolution ! La randonnée de l’étudiant guinéen sous la révolution : La tourmente », livre I, Conakry, L’Harmattan, 2014. Résumé  : Tiofane, 22 ans, croit atteindre les sommets de la réussite en accédant à l’université. Mais, lorsqu’il est sélectionné avec son ami Manga pour l’École normale supérieure de Gbalan, à 43 kilomètres de Conakry, dans le cadre d’un nouveau projet pour relancer l’enseignement de masse, ils basculent dans un univers où l’organisation politico-administrative et les rivalités régionales les opposent aux étudiants venus de l’université de Kankan, dans une confrontation sans merci.

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• « Prêt pour la révolution ? De l’emprise du parti unique à la marque du fouet rouge : La révolte : La tourmente », livre II, Conakry, L’Harmattan, 2014. Résumé : À la tête du conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure de Gbalan, Tiofane s’est forgé une aura de leader. Les indélicatesses du directeur général de l’Ensup et les oppositions entre élèves et professeurs s’amplifient. Entremêlant les deux causes, une grève éclate. La milice populaire, l’armée, les structures politiques nationales de l’appareil du Parti-Etat se mobilisent contre l’École normale supérieure... • « La chute de la révolution. Les derniers complots : La tourmente », livre III, Conakry, L’Harmattan, 2014. Résumé  : À la mort du Responsable suprême du Parti unique, Konyita, la belle secrétaire générale du Comité national des jeunes, réapparaît soudainement dans la vie de Tiofane. Il apprend que, de leur aventure d’une nuit quelques années plus tôt, il a eu un fils avec elle. La veille de leur mariage, il se retrouve dans les méandres de la prise du pouvoir militaire. Le destin de Tiofane et de l’ensemble du pays prend une tournure que personne n’aurait jamais imaginée. 122. FEINDOUNO Jean Lamanthé Jean Lamanthé Feindouno est né le 25 mai 1949 à Guéckédou. Instituteur de formation, il entreprit le renforcement de ses capacités intellectuelles et professionnelles. Après une série de formations, il finit par décrocher un Master  2 en Sciences et pratiques éducatives à l’Université de Lyon. Il a longtemps enseigné à l’Institut des Sciences de l’Éducation de Guinée (ISEG). Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 628027558 Publications • «  La révolution dans le préscolaire en Afrique (cas de la Guinée)  », (ouvrage collectif), L’Harmattan-France, 2014. Résumé : À travers ce livre, les auteurs montrent que le préscolaire est un lieu idéal pour développer en l’enfant, l’adulte et la ressource humaine de demain, toutes les potentialités et les capacités qui existent en lui. Ils souhaitent vivement que le résultat de leurs recherches psychopédagogiques

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concernant l’enfant africain en général et guinéen en particulier, serve à résoudre les nombreux et divers problèmes qui assaillent la petite enfance en République de Guinée « Enseignant, adolescent et savoir en Afrique », Ed. EUE, 2011. Résumé : Ce livre est un ensemble de connaissances utiles aux enseignants du secondaire qui ignorent que l’adolescence est une nouvelle naissance. Il prodigue des conseils aux adolescents de tout bord, afin de les intégrer au processus enseignement-apprentissage. 123. FOFANA Ibrahima-Khalil Ibrahima-Khalil Fofana, historien guinéen, diplômé de l’École normale William Ponty en 1949, a longtemps servi comme instituteur à Komodou, préfecture de Kérouané. Il y mit à profit ses années d’enseignant et de directeur d’école pour s’intéresser à l’histoire de l’Almamy Samory Touré, notamment à travers la tradition orale. Ses recherches sur le terrain lui permirent de mener des enquêtes auprès de nombreux informateurs encore en vie à l’époque et qui partagèrent au siècle passé, l’aventure samorienne, ou qui en furent des témoins ou les griots du souverain. L’originalité des recherches de Khalil Fofana a été reconnue par d’éminents chercheurs comme Jean-Suret-Canale et Yves Person dont les travaux sur l’Afrique occidentale et particulière sur Samory font autorité. Publication  • « L’Almami Samori Touré, empereur : récit historique », Éditions Présence Africaine, 2000. Résumé  : Pendant une quarantaine d’années, Khalil-Ibrahima Fofana resta attentif à toute information relative à l’histoire de l’Almami Samori Touré. Il nous présente ici un récit fouillé et parfaitement documenté de la vie héroïque et tragique du grand résistant à l’occupation militaire et coloniale française en Afrique de l’Ouest. Celui que l’on nomme parfois le Napoléon africain créa de toutes pièces un empire, par la force de son caractère et ses dons de stratège. Après sa mort, il n’eut pas de successeur et son empire s’effondra.

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124. FOFANA M. Libar Ecrivain franco-guinéen, Libar M. Fofana est né en 1959 à Conakry. Suite aux difficultés de son père avec la révolution guinéenne, Libar quitte la Guinée pour la France où il fait des études supérieures. Il est diplômé d’informatique à Aix-en-Provence, puis travaille pendant dix ans à la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille. Mais des problèmes de santé l’obligent à se retirer pour se consacrer à l’écriture. La production littéraire de Libar M. Fofana est surtout orientée vers le roman. Distinctions honorifiques : Prix Ouest France-Étonnants Voyageurs, 2012. Publications  • « Le Fils de l’arbre », Paris, Éditions Gallimard, 2004 ;  • « N’körö », Paris, Éditions Gallimard, 2005 ; • « Le Diable dévot », Paris, Éditions Gallimard, 2009 ;  • « Le cri des feuilles qui meurent », Paris, Éditions Gallimard, 2007 ; • « L’Étrange Rêve d’une femme inachevée », Paris, Éditions Gallimard,  2012 ; • « Comme la nuit se fait lorsque le jour s’en va », Paris, Éditions Gallimard, 2016. 125. FOFANA Mamadou-Lamine Né en 1940 à Kouroussa, Mamadou Lamine Fofana regagne très tôt le Sénégal où il fit ses études supérieures. Au terme de sa spécialisation à l’École nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), il effectuera plusieurs stages complémentaires au Canada et en France pour des études sur le système judiciaire comparé. De 1975 à 1996, Fofana occupe de nombreuses fonctions dans l’administration judiciaire du Sénégal avant de se retrouver au ministère de l’Intérieur où il enchaînera plusieurs postes de responsabilités dont celui très sensible de Coordinateur national de la lutte anti-drogue. Il dirigera l’équipe chargée de l’élaboration du code des drogues. À la création du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) en 1999, il en fut le premier Secrétaire Exécutif. Son équipe est à l’origine de l’élaboration de la première loi uniforme de lutte contre le blanchiment d’argent au niveau de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). De retour en Guinée, il est fortement impliqué dans de nombreuses réformes dont celui de la justice et

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devient par la suite Conseiller spécial du Président de la République chargé des relations avec les institutions républicaines, avant d’occuper les hautes fonctions de ministre de la Justice, Garde des sceaux. Distinctions honorifiques : Officier de l’ordre national du mérite du Sénégal en 1993, Officier de l’ordre national français en 1995. Publications  • « La police et le citoyen au Sénégal », Editions juridiques africaines, 1993. • « L’universalité des droits de l’homme et sa portée en Afrique », Editions juridiques africaines, 1997. • « Le blanchiment de capitaux en Afrique de l’ouest » (co-auteur), Editions juridiques africaines, 2010. • «  Maître Abdoulaye Wade, sa vision libérale de la gouvernance  », L’Harmattan-Sénégal, 2011. 126. FOFANA Mory Mory Fofana est né en mars 1944 à Agboville, en Côte d’Ivoire. Informaticien comptable à la retraite, il se consacre aujourd’hui à l’Islam et vit entre Abidjan et Conakry. Publications • « Le jeûne du Ramâdan », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé : Le mois de Ramâdan est un moment historique. En effet, c’est pendant ce mois que le Coran a été révélé, au cours d’une nuit appelée Nuit du destin au prophète Mouhammad. L’auteur parle de l’importance de ce mois et montre que le Ramâdan unit les musulmans. Le jeûne pendant le mois de Ramâdan est un pilier de l’islam. • « L’éducation sexuelle en Islam », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé  : L’éducation sexuelle ou, mieux, «l’éducation au mariage», est un commentaire des principaux hadiths sur la question du mariage légitime en islam. On y parle du modèle de femme à épouser, de la dot, de l’accouchement, du baptême, et du calendrier mensuel du couple. Les solutions qu’on y préconise face aux différents problèmes du couple sont de nos jours pour la plupart confirmées par les données de la science. Un ouvrage pour tous ceux qui nourrissent le désir d’être bien informés sur la délicate question de la vie à deux.

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127. GOMEZ Alsény René Alsény René Gomez est né le 22 septembre 1936 à Conakry. Il quitte le pays natal en septembre 1950 pour des études en France. Il en revient le 4 novembre 1964 avec un diplôme d’ingénieur en aviation. Il sera arrêté le 22 septembre 1971, date anniversaire de sa naissance, dans la purge consécutive à l’agression portugaise du 22 novembre 1970, et interné au Camp Boiro. Il est élargi le 13 juin 1979 et occupera successivement les fonctions d’ambassadeur, de Ministresecrétaire général à la Présidence de la République, de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, puis de ministre de la Justice Publications • « Camp Boiro, parler ou périr », L’Harmattan-Guinée, octobre 207. Résumé : Du fond de sa cellule du Camp Boiro, en novembre 1971, René Gomez avait promis de témoigner s’il sortait vivant de cette prison. Ce livre raconte comment l’auteur et ses compagnons se sont battus pour survivre, et comment plusieurs d’entre eux ont été froidement éliminés. • « La Guinée peut-elle être changée ? », L’Harmattan-Guinée, mai 2010. Résumé  : Témoin privilégié des différents événements relatifs à l’indépendance de la Guinée, à la fois à Paris et à Conakry, l’auteur a successivement connu l’enthousiasme de l’étudiant, l’engagement et le patriotisme du haut cadre administratif et la lourde responsabilité du gestionnaire de l’État. À travers cet ouvrage, Alsény René Gomez a tenté de trouver des pistes de réflexion pour expliquer les raisons du rendez-vous manqué, car il faut reconnaître que le cinquantenaire a été un échec. 128. GUILAO Gamè Né en 1945 à Macenta, Guinée-Conakry, Gamè Guilao a fait ses études secondaires en Guinée française d’alors jusqu’au Brevet élémentaire obtenu à Conakry en juin 1951. Il devient instituteur puis démissionne pour continuer ses études en France où Il arrive en octobre 1956. Après les deux Bacs, il entre à l’École Supérieure d’Agriculture d’Angers et en sort ingénieur, mais entreprend aussitôt des études de lettres à l’Université de Paris (Sorbonne). Il

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est prêt pour l’action économique et sociale. Le bâtiment, les travaux publics et le développement rural deviennent ses spécialités. Publication  • « France terre d’accueil, terre de rejet… », Paris, L’ Harmattan, 1994. Résumé  : Ce récit autobiographique prouve que quelque chose ne va pas en France, «  terre d’accueil  ». La société française est «  bloquée  », fermée sur elle-même. En province, davantage encore. Le francophone que l’auteur est devenu par destin, il n’a pas choisi ses père et mère, ni de naître dans une colonie française, s’insurge contre le double langage de la France : côté façade, celui de la frilosité voire de l’hostilité administrative et du désintérêt majoritaire. Il élargit son expérience personnelle à celle de ses frères restés en Afrique. À quoi sert encore la francophonie qui ne nourrit plus son homme ? La politique d’aide et de coopération des pays riches dont la France, n’est qu’un leurre. Un leurre que prouve son bilan désastreux… À l’heure du repli identitaire national, mais aussi de « l’ouverture » européenne, quel sort sera réservé aux minorités francophones d’Afrique et d’ailleurs ? 129. GUILAVOGUI Georges Koly Né en 1945 à Debimai, sous-préfecture de Daro, préfecture de Macenta, Georges est un enseignant de formation. Instituteur au départ, il obtiendra une bourse de perfectionnement en Algérie, avant d’obtenir un DES en Sciences de l’éducation à l’Université Gamal Abdel Nasser, en qualité de chercheur libre en 1973. Ce niveau de formation lui permit d’occuper de nombreux postes dans l’administration enseignante du pays. À signaler que Georges Koly Guilavogui s’est essayé en politique en fondant après 1990, un parti politique dénommé Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) dont il fut le leader. Couriel : [email protected] /Téléphone : 664-36-12-50/628-59-43-30. Publication • « Le Président Ahmed Sékou TOURE, ma femme et moi », L’harmattanGuinée, 2015. Résumé : Après avoir retracé son enfance, fondamentalement paysanne et traditionnelle ainsi que sa brève scolarité, l’auteur s’emploie à démontrer, à

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travers des faits vécus et partagés avec l’homme, que le Président Ahmed Sékou Touré n’est pas l’homme que ses détracteurs ont dépeint par des mensonges, calomnies et autre mauvaise foi, pour des raisons inavouées. Par la suite, Georges rapporte le prolongement de cette affaire dans les arcanes de la 2e République où un ministre, peut-être de bonne foi, a tenté maladroitement de réconcilier les époux Guilavogui. En fin, l’auteur précise les motivations profondes qui ont présidé à l’écriture de son livre, à savoir : partager les réalités vécues, rétablir la vérité sur des calomnies, et surtout, permettre au lecteur de porter un jugement objectif sur l’homme Ahmed Sékou Touré à la lumière des faits relatés. 130. IFFONO Aly Gilbert Né le 1er janvier 1950 à N’Déma, sous-préfecture de Ouendé, préfecture de Guéckédou, Aly Gilbert Iffono a fréquenté l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser d’où il sort avec une maîtrise en histoire, au compte de la prestigieuse Promotion Mao de l’Université guinéenne. Il est titulaire d’un Doctorat Nouveau Régime en Histoire et Civilisations de l’Ecole des Hautes Études en Sciences sociales de Paris. Iffono a été Député à l’Assemblée nationale (7e Législature), ministre de la Culture des Arts et Loisirs sous la Deuxième République, puis ministre de la Décentralisation et du Développement local sous la Transition. Il est président de l’Association des Historiens de Guinée et membre de l’Association des Écrivains de Guinée. Contacts : Tel : (00224) 622 36 70 36 / Mail : [email protected] Distinctions honorifiques : Diplôme d’Honneur du Meilleur Enseignant chercheur de l’Université de Conakry en 1990. Publications • « Lexique historique de la Guinée-Conakry », Paris, l’Harmattan,1993. Résumé : Le lexique historique de la Guinée est un genre de dictionnaire qui recense les noms de lieux et de personnages, les évènements, dates et documents historiques majeurs du pays. • «  Migrations anciennes et peuplement actuel des côtes guinéennes  » (collectif), Paris, L’Harmattan, 2001. Résumé  : Du nord au sud, des Felupés aux Baga en passant par les « Portugais « ou les Biafada, des chercheurs présentent ce que l’on sait

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aujourd’hui de l’origine et de la construction historique de ces populations des Basses Côtes guinéennes (région courant de la Casamance au Libéria). Un rappel de l’histoire de la recherche sur ces régions, qui se propose comme une introduction à ceux qui les aborderaient, ferme l’ouvrage. • «  Contes et légendes Kissi de Guinée, Libéria et Sierra Léone  », Paris, L’Harmattan, 2008. Résumé : Ce livre est un recueil de contes et légendes kissi de Guinée, du Libéria et de sierra Léone. Comme dans toute société, les contes et légendes sont un outil didactique permettant de former le citoyen et mettant en scène ses vertus qui sont exaltées et ses défauts qui sont dénoncés et flétris. À rappeler que les Kissia sont un peuple forestier à cheval sur les républiques de Guinée, du Libéria et de Sierra Léone. • « Le peuple kissi (Guinée, Libéria et Sierra Léone) face aux colonisationsRésistance et survie », Paris, L’Harmattan, 2010. Résumé  : Le livre qui est un extrait de la thèse de doctorat de l’auteur, reconstitue l’histoire de la société Kissi de la conquête coloniale à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, soit approximativement de 1850 à 1945. • « Naître, vivre et mourir en pays Kissi précolonial – Essai d’anthropologie sociale et culturelle », Paris, L’Harmattan, 2011. Résumé : Tout comme le précédent, ce livre est tiré de la thèse de doctorat soutenue par Dr Iffono. L’ouvrage est un essai d’anthropologie sociale et culturelle, décrivant les traits identitaires du quotidien des Kissia. • « La Guinée : de Ahmed Sékou Touré à Alpha Condé ou le chemin de croix de la démocratie », Paris, L’Harmattan, 2013. Résumé : L’ouvrage qui est un survol de l’histoire récente de la Guinée est un essai de restitution du vécu de l’auteur en tant que témoin et acteur ; histoire certes intéressante, mais aussi tumultueuse ne manque pas de difficultés pour le chercheur de ce profil. • «  Guinée  : Jean-Marie Doré, Premier ministre de la transition, parle  », Paris, Publibook, 2018. Résumé : L’Honorable Jean-Marie Doré s’est très peu intéressé à l’écriture. Il a bâti toute sa notoriété sur l’art oratoire qui lui a fort bien réussi. Très au parfum de la chose politique de son pays, Jean-Marie Doré ne ratait aucune occasion importante pour donner son point de vue, toujours pertinent et très instructif. C’est pourquoi, lors d’évènements majeurs en

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cours en Guinée, son intervention était toujours attendue et son mutisme redouté. La parole s’envole et l’écrit reste. Or, Doré n’a pratiquement pas écrit. Aujourd’hui disparu, quel sort est réservé à son riche patrimoine intellectuel, politique et managérial  ? Pour répondre à cette question, l’auteur livre dans le présent ouvrage, un recueil de ses grandes interviews. 131. IFFONO Faya Pascal Professeur de Lettres modernes, Faya Pascal Iffono est né le 9 juillet 1971 à Siguiri (République de Guinée). Il a fréquenté l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, puis l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia. Enseignant-chercheur, Dr Iffono a occupé des postes de Chef de département de Lettres modernes de l’Université de Sonfonia, Directeur général adjoint chargé des Études à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Kountia. Il est actuellement le Directeur général adjoint chargé de la Recherche à l’Institut Supérieur des Arts de Guinée (ISAG) de Dubréka. Il est le premier doctorant de la toute première promotion de la jeune École doctorale de l’UGLC à soutenir sa thèse, le 03 mai 2017. Profession : Enseignant-chercheur / Adresse électronique : iffono.76. saint @gmail.com / Téléphone : (224) 622.08.92.47 Publications  • «  L’Exil dans les romans de Tierno Monénembo  », Paris, L’Harmattan, 2018. Résumé : L’ouvrage a pour objectif de comprendre et d’expliquer les préoccupations de Tierno Monénembo par rapport aux exilés qui se traduisent par une dénonciation des souffrances endurées par les exilés ; une ferme condamnation des pouvoirs autoritaires et des régimes dictatoriaux en Afrique, qui en sont les responsables ; un plaidoyer pour que les peuples africains retrouvent la paix et la liberté, afin de jouir du fruit de leur labeur et mener une vie décente. • «  Exil et technique d’écriture dans l’œuvre romanesque de Tierno Monénembo », Paris, Publibook, 2018 Résumé  : Cet ouvrage se structure autour de trois parties : la première porte sur les causes de l’exil des personnages et leur itinéraire ; la deuxième

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étudie les conséquences de ce phénomène dans les pays d’origine et les pays d’accueil ; la dernière s’intéresse à l’analyse de la technique romanesque et la motivation compositionnelle de l’auteur. Elle se focalise essentiellement sur la déconstruction narrative, l’explicite et les interférences linguistiques ; la typologie et la description fonctionnelle des personnages ; la réception de l’œuvre par la critique et l’interview de l’auteur. L’exil abordé dans le corpus de cette recherche présente trois macro-espaces : l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. Le travail de Dr Iffono montre comment la diversité de l’expérience explique des personnages et la variété de la technique d’écriture de l’auteur font de la production romanesque de Monénembo une œuvre à valeur universelle. • « Crash d’Un Avion sorcier », L’Harmattan-Guinée, 2020. Résumé : Le continent africain est-il un continent noir où tout est pénombre et obscurité ? Dans ce roman Crash d’un Avion sorcier, l’auteur dresse la satire de plusieurs maux dont souffrent les peuples africains. De la cellule familiale à la gestion des pouvoirs spirituels et politiques, l’ambiguïté de l’être humain apparait comme un véritable contraste. Le paradoxe reste profondément évident entre ce que l’Homme désire pour améliorer sa condition de vie et la gestion qu’il en fait. Dans cet univers incompréhensible, s’invitent les forces occultes de toutes les catégories, ainsi que des acteurs de tous genres. De la sorcellerie destructrice à la migration réussie, le chemin reste encore long pour sortir le continent africain du gouffre. Toutefois, l’espoir est permis quand la prose et la poésie prennent part au festin des arts.

132. KABA Ahmadou Thidiane Ahmadou Thidiane Kaba est ancien Jugeconseiller à la Cour constitutionnelle de la République de Guinée, Président du Comité pour la promotion de la justice pénale internationale ; Avocat pénaliste international  ; Responsable et manager du Cabinet ATKABA. Titulaire d’un DESS en Banques, finances et droit des affaires et d’un DEA en Droit pénal et politiques criminelles (Droit comparé) de l’Université de Paris 1 (Panthéon Sorbonne), Thidiane Kaba  prépare un doctorat dans la même discipline.

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Publication • «  Pour une véritable indemnisation des victimes  : la sauvegarde de la dignité humaine », Paris, L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé : La réflexion développée ici porte sur l’indemnisation des victimes des violences successives depuis l’accession du pays à l’indépendance jusqu’à nos jours, ceci à travers l’identification et la classification des différentes catégories de victimes. Elle porte également sur la problématique de nonrespect des normes nationales, engagements nationaux, internationaux, et sur le peu de respect des autorités politiques pour la loi. L’auteur estime judicieux de s’inspirer des solutions d’indemnisation ayant fait leurs preuves dans certains pays comme l’Afrique du Sud ou le Mali.

133. KABA Alpha À Kankan, deuxième ville de Guinée, Alpha Kaba est journaliste. Dans une radio locale, il anime régulièrement des débats radiophoniques où les citoyens discutent des problèmes du quotidien. Un jour de 2013, une de ses émissions est jugée trop critique. La station est saccagée et le jeune homme menacé de mort. Âgé d’à peine 25 ans, il n’a alors d’autre choix que de quitter ceux qu’il aime. Seul, il prend la fuite à travers l’Afrique. Il parcourt plus de cinq pays, prend des dizaines de bus, traverse une partie du désert à pied et atterrit en Libye. Aujourd’hui réfugié politique, il vit à Bordeaux. C’est là qu’il a rencontré Clément Pouré, journaliste indépendant, avec qui il a transformé ses souvenirs en récit. Publication  • «  Esclave des milices  : voyage au bout de l’enfer libyen  », Paris, Fayard, 2019. Résumé  : Dans ce livre, Alpha Kaba, journaliste guinéen obligé de fuir son pays raconte son passage en Libye au cours duquel il a été réduit à l’esclavage, avant de pouvoir rejoindre la France. Lorsque l’on découvre son sourire charmeur, difficile d’imaginer les atrocités qu’il a pu vivre. Alpha Kaba, 30 ans, est un miraculé. Sous son dashiki, un vêtement traditionnel typique de l’Afrique de l’Ouest, le jeune homme porte les stigmates d’un voyage au bout de l’enfer. Des blessures profondes, pas toujours visibles.

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134. KABA B. Ousmane Ousmane Kaba est né le 2 avril 1952. Il est titulaire d’un B.A. en études françaises de l’Université de Sherbrooke, Québec, Canada, 1978  ; d’une Maîtrise de Lettres modernes en littérature française à l’Université de Caen, Normandie, France, 1982 et d’un Doctorat de Lettres modernes à l’Université de ParisSorbonne, Paris IV en 1994. Profession : Enseignant à la retraite / Courriel : [email protected] Téléphone : (33) (0)1.30.51.22.98 / (33) (0)6.70.98.72.28 Publication  • « Le Bestiaire dans le roman guinéen », Paris, L’Harmattan, Paris, 2006. Résumé : Ce livre aurait pu s’intituler « quarante ans de roman guinéen » s’il n’était pas consacré à un thème précis, celui du bestiaire. Son objectif est d’étudier le thème du bestiaire dans l’ensemble des œuvres romanesques guinéennes de 1953 à 1993. L’ouvrage se compose de trois parties : La 1ère aborde la dimension sociale du bestiaire. La 2e est consacrée à la dimension spirituelle du bestiaire. La 3e et dernière partie du livre s’intéresse à la faune politique chez les écrivains guinéens. 135. KABA Lansiné Historien de réputation internationale, Lansiné Kaba est né à Kankan où il débuta ses études primaires et coraniques. Après le secondaire à Conakry, Kaba poursuivra ses études universitaires en France avant de regagner les États-Unis pour y exercer sa profession d’Enseignant-chercheur. Professeur de l’Université de Minnesota à Minneapolis et Professor emeritus de l’Université d’Illinois à Chicago, président honoraire d’African Studies Association, Lansiné Kaba est aujourd’hui Visiting Professor à l’Université Carnegie Mellon-Qatar à Doha. Parfaitement bilingue (français/anglais), il fait la synthèse de trois traditions de savoir – coranique, française et américaine – dans ses travaux consacrés à l’histoire, la politique et la culture. Cet éminent universitaire qui a longtemps enseigné dans les prestigieuses universités américaines, Chicago notamment, vient d’être honoré par l’Université qatarie qui lui

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a décerné la chaire d’histoire (« an Endowed Chair in History »). C’est la première fois qu’on décerne une chaire à un membre du corps enseignant ». Il n’est pas superflu de préciser qu’au nombre des références qui lui ont valu cette haute distinction, l’université a également loué la naturelle élégance et l’aisance avec lesquelles l’historien Kaba communique sur deux univers linguistique et civilisationnel (français et anglais) et pourquoi pas arabe et mandingue. Publications Le Pr Lansiné Kaba est auteur de nombreux articles et ouvrages de référence : • « The Wahhabiyyah, Islamic reform… », 1974 ; • « Sonni Ali-ber, fondateur de l’empire Sonrhaï », 1977 ; • « Le non de la Guinée à De Gaulle », Paris, Editions Alfabarre, 1989 ; • « Sonni Ali-Ber, fondateur de l’empire Songhay », Editions A.B.C., 1977 ; • «  Kwame Nkrumah et le rêve de l’unité africaine  », Paris, Présence africaine, 1991 ; • «  Lettre à un ami sur la politique et le bon usage du pouvoir  », Paris, Présence africaine, 1995 ; • « Cheikh Mohammad Chérif et son temps ou Islam et société à Kankan, Guinée, 1874-1955 », Paris, Présence africaine, 2004 ; • « Allahou Akbar, islam, terrorisme et tolérance : une perspective africaine », Paris, Editions Présence africaine, 2010 ; • « La Guinée a dit « non » au général de Gaulle », Paris, Présence africaine, 2012 ; • «  Kwame NKrumah and the dream of african unity  », Paris, Présence africaine, 2017. Distinctions honorifiques : Le Professeur Lansiné Kaba est Distinguished Visiting Professor, Carnegie Mellon University in Qatar-Member of Qatar Foundation ; Lauréat du Prix Herskovits décerné aux USA au meilleur livre de l’année publié sur l’Afrique pour l’ouvrage Islamic Reform and Politics ; Professeur émérite et ancien doyen, University of Illinois at Chicago ; Ancien Président de l’African Studies Association des États-Unis.

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136. KABA Mamoudou Kabalaba Kabiné Il est né le 23 décembre 1939 à Kankan. Étudiant de la 19e promotion de la Faculté de Médecine Pharmacie Odonto Stomatologie de l’Université de Conakry, il intégra le Programme national de Lutte contre l’Onchocercose qui le mena à l’Institut de Médecine tropicale de Hambourg puis à l’université du Mali. Il accéda au poste de Chef Unité Épidémiologie de l’Équipe nationale onchocercose de Guinée. Avant d’être admis à faire valoir ses droits à la retraite, il eut à publier dans la bibliothèque francophone d’Ophtalmission, en deux tenants, un article sur l’onchocercose intitulé « Mythe ou réalité : de la croyance populaire à la causalité » et « Une solution pour les tyèrèkas ». Tel : 00224 55 00 54 / E-mail : [email protected] Publications  • « Confidences d’enfants » Conakry, L’Harmattan Guinée, 2019 Résumé  : Phénomène de société, le petit écran est venu bousculer les classiques salles de cinéma avec l’avantage aussi sa gratitude que de sa retransmission en langue nationale. Koudani Amoh en fut l’un des premiers possesseurs. Dès lors, tous les soirs l’essentiel de Korialen se trouvait à son domicile. Les acteurs n’étaient plus Mangala, la fille des Indes, ou James Blond, ni même Tarzan, le fils de la jungle, mais plutôt ceux-là qui, selon certains analystes, auraient eu maille à partir avec l’autorité et l’ordre en place. Un soir se joue en drame, il sera particulièrement marqué par l’irascibilité de Bintou Madi, l’infinie sagesse de Fodé Kaba Laye et la fatidique dort de deux amis qui, nés de deux ménages différents, ont rejoint l’au-delà, exactement comme des frères siamois. • «  Kankan Nabaya. Une incursion au pays de la claire savane  », Dakar, L’Harmattan Sénégal 2020. Résumé  : Kankan Nabaya. Une incursion au pays de la claire savane guinéenne est un récit monographique. L’auteur y relate la vie quotidienne, les habitudes, les règles du vivre-ensemble et certains phénomènes culturels tels que la parenté, la famille, l’enfance, l’alimentation, les activités champêtres, les religions, les croyances, les rituels, la musique, les danses, les costumes, les jeux, etc. avant et pendant la colonisation en Guinée. Cet ouvrage qui entraîne le lecteur dans un univers qui fait rêver, est un témoignage dont le but est de lutter contre l’oubli des valeurs essentielles qui étaient le socle de la société d’antan et qui ont presque disparu aujourd’hui de notre quotidien.

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137. KABA Ousmane Économiste et homme politique guinéen, Ousmane Kaba est originaire de la Haute-Guinée. Il est titulaire d’une maîtrise en économie 1980 de l’Université d’Abidjan. Il obtient en 1981, un DEA à l’Université Paris II-Panthéon – Sorbonne, avant de défendre une brillante thèse de doctorat en sciences économiques à l’Université Paris-II Panthéon – Sorbonne. Plus tard il est diplômé de gestion des projets à l’Université Harvard (Boston, États-Unis, 1992). Ousmane Kaba a été professeur d’économie à l’Institut du FMI et l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. En Guinée, Kaba a assumé de hautes fonctions administratives et politiques dont entre autres, celles de ministre de l’Économie, des Finances et du plan, de ministre du Plan et de la Coopération et de député à l’Assemblée nationale. Leader de parti politique, Kaba est également fondateur de l’Université Kofi Annan. Distinctions honorifiques : Ousmane Kaba est récipiendaire du Prix GIFA d’Or dans sa catégorie Homme africain de l’année, du prix Pirou de la meilleure thèse de l’Académie de Paris. Publication • « Macroéconomie moderne », Paris, L’Harmattan-Guinée, 2007. Résumé  : La macroéconomie s’intéresse à la vision globale des performances économiques des pays. Pourquoi certains pays s’en sortent mieux que d’autres ? Comment l’inflation et le chômage s’installent-ils dans une économie ? Pourquoi le franc guinéen baisse-t-il tous les jours ? La compréhension des réponses à ces questions nécessite des pré requis. Un des objectifs de conceptuels de base d’une manière précise et méthodique. 138. KADOUNO Aristide Joseph Joseph Aristide Kadouno, après des études à la Faculté de lettres de l’université Gamal-Abdel-Nasser de Conakry, s’investit dans le développement et dans la promotion des droits humains ; une vision qu’il consolidera par une formation en gestion stratégique de projets en 2010 à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, en Suisse. Il travaille actuellement dans les missions de maintien de la paix.

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Publication  • « La réforme du secteur de sécurité : Un enjeu démocratique en Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé  : Au regard du désordre provoqué par les Forces de défense et de sécurité et la nécessité d’assainir l’administration publique, l’État guinéen a enclenché une réforme générale de son administration. Celle du secteur de la sécurité notamment, des forces de défense et de sécurité et de la justice, au cœur de ce processus, s’est démarquée par sa réussite. Ce livre rappelle ce contexte, les motivations et les acquis de cette réforme du secteur de la sécurité. Il évoque les attentes des populations guinéennes qui renouent avec les FDS et replacent progressivement leur confiance dans les institutions judiciaires de leur pays. 139. KAKÉ Baba Ibrahima Originaire de Kankan (Guinée), Kaké Ibrahima est agrégé d’histoire. Il est surtout connu dans l’espace africain francophone pour son émission « Mémoire d’un contient » sur R.F.I. Baba Kaké n’a jamais partagé la politique de Sékou Touré, premier président de la République de Guinée. À cet effet, il dut très tôt prendre le chemin de l’exil qui le fixera définitivement en France. Il milita activement dans l’Opposition, au sein du Regroupement des Guinéens de l’Extérieur (R.G.E.), devenu par la suite «  Mouvement National Démocratique  » (M.N.D.), basé en France. Comme tant d’autres compatriotes, Kaké retrouve le chemin du pays natal après le 3 avril 1984, date de l’avènement des militaires au pouvoir en Guinée. Publications  Ibrahima Baba Kaké est auteur d’une abondante littérature historique couvrant presque toutes régions africaines. Il a publié de nombreux livres dont : • « Histoire de l’Afrique centrale : à l’usage des lycées et collèges », 1971 ; • « Dona Béatrice : la Jeanne d’Arc congolaise », 1976 ; • « Salou Casaïs : une idylle franco-songhay au XVe siècle », 1976 ; • « La diaspora noire », 1976 ; • « Askia Mohamed : l’apogée de l’empire Songhay », 1976 ;

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• « Les légions noires », 1976 ; • « Lat Dior : Le dernier souverain du Cayor », 1976 ; • « Chaka », fondateur de la nation zouloue », 1976 ; • « Le Fabuleux pèlerinage de Kankou Moussa », empereur du Mali », 1975 ; • « Les villes historiques », 1976 ; • « Les grands résistants : l’Afrique occidentale au XIXe et au XXe siècle », 1977 ; • « L’ère des grands empires : le Moyen Âge africain », 1977 ; • « L’Afrique berceau de l’humanité : Préhistoire et Antiquité », 1977 ; • « Mamadou Lamine : marabout et résistant soninké », 1977 ; • « Les Noirs de la diaspora », 1978 ; • « Combats pour l’histoire africaine », 1982 ; • « Agendafrique », mémoire d’un continent », 1985 ; • « Sékou Touré », le héros et le tyran », JA Presses, Paris », 1987 ; • « L’Afrique coloniale : de la Conférence de Berlin (1885) aux indépendances », 1988 ; • « Conflit belgo-zaïrois : fondements historiques, politiques, économiques et culturels », 1990 ; • « Au temps des grands empires africains », 1991. 140. KAMANO Tamba Paul Après ses études universitaires, Tamba Paul fonde et dirige la Coordination des organisations non gouvernementales pour la promotion de l’excellence en Guinée (COPE-Guinée) ainsi qu’un cabinet privé d’investissement Pole Investment, organisateur du Forum Guinea Company Award. Il est également initiateur du Forum national de la bonne gouvernance et président du Mouvement de la génération engagée pour le développement de la Guinée (GEDG). Publications • « Le portrait du changement sous Alpha Condé », Paris, Publibook, 2015. Résumé : devenu président de la République, le professeur Alpha Condé s’est vu confronté aux réalités d’une situation qui dépasse l’entendement, la Guinée étant profondément et lourdement plongée dans un trou béant… Il n’a pas manqué de l’avouer quelques jours seulement après sa prise de fonction à la magistrature suprême. Alors que celui-ci achève bientôt

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son premier mandat, l’auteur saisit l’occasion pour dresser le bilan de sa présidence et présenter le nouveau visage de la Guinée. • « Le sang du Darfour » (poésie/co-auteur), Paris, L’Harmattan, 2006. Résumé : « Ah que la terre est belle, pour ceux qui en font un enfer ! », s’écrient ces jeunes poètes révoltés contre l’injustice, contre « les présidents va-t’en guerre, bourrés de bourgueil  », contre la mort des enfants du Darfour, du Rwanda, de Sierra Leone, d’Irak… Ces cris de révolte de ces jeunes auteurs guinéens rappellent certains chanteurs et rappeurs ouestafricains. 141. KAMARA Lamine Ancien ministre, ancien diplomate, ancien footballeur et homme de lettres, Kamara Lamine « Capi » est né à Kankan où il a grandi et fait ses études primaires. Il appartient à la première promotion de l’Institut Polytechnique de Conakry, la Promotion Lénine. Il a successivement été, Secrétaire général de la Commission nationale guinéenne pour l’UNESCO, membre du Conseil Transitoire de Redressement National (CTRN), Ambassadeur dans cinq pays européens dont la France avec siège à Paris, charge qu’il cumulait avec celle de Représentant de la Guinée auprès de l’UNESCO et de l’Agence de Coopération culturelle et technique de la Francophonie (ACCT). De retour en Guinée, il a été nommé ministre des Affaires étrangères, puis ministre de la Fonction publique. Il est président de l’Association des Écrivains de Guinée (AEG) Publications  • « Safrin ou le duel au fouet », Paris, Présence Africaine, 1991. Résumé : Lamine Kamara, enfant de la savane, du clair-pays, évoque dans Safrin, les beautés et la vitalité du pays Manding à travers le récit clair d’un duel. Un duel au fouet auquel se livrent les jeunes gens à la belle saison, quand le riz est rentré et que les jeunes filles chantent la joie de vivre; • «  La Guinée  : sous les verrous de la révolution  », L’Harmattan-Guinée, 2012 Résumé : Cet ouvrage a un caractère quelque peu politique. Cependant, il constitue un mémoire et l’expérience du prisonnier qu’a été l’auteur. Toutes

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les péripéties qui y sont, mais aussi les leçons qu’il en tirées. Ces leçons, c’est le pardon pour tout ce qu’il a subi. Il dit avoir pardonné à ceux qui l’ont privé de sa liberté pendant plus de sept ans. • « Les racines de l’avenir », L’Harmattan-Guinée, 2012. Résumé : C’est un essai dans lequel l’auteur livre une analyse complète du régime, aussi bien aux plans politique, économique que social, une analyse objective bien que sans concession, en rétablissant les faits, en décryptant les mécanismes qui les ont engendrés, en dévoilant les méthodes et les pratiques en cours à l’époque, tout en veillant à faire la part des choses, autrement dit, en situant les responsabilités de ce qui est arrivé à des hommes par des hommes... • « Mariame-Waraba ou le destin d’une femme », Editions continentales, 2017 et réédité à L’Harmattan 2019. Résumé  : Ce livre est un drame aux allures de conte populaire qui se déroule dans trois ou quatre pays africains durant la colonisation. Il se veut un hommage à la culture mandingue et un travail sur la place et le rôle des femmes dans l’histoire de la région ouest-africaine. 142. KANDÉ Alama Alama Kandé est né à Conakry. Après ses études primaires et secondaires à Conakry, il est inscrit à l’Institut de Construction des machines de Kirovograd (Ex-URSS), d’où il obtient le Diplôme de Master of Science. De retour au pays, il enseigne à la Faculté des Sciences techniques de Conakry. Titulaire d’un deuxième cycle en administration scolaire de l’Université du Québec à Trois Rivières (UQTR) au Canada, il est Inspecteur d’enseignement technique et professionnel. Il a été Directeur du Service Examens et Concours du METFP, puis Directeur du Service Statistiques et Planification qu’il dirige présentement. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 622 41 45 45 Publications  • « L’Enseignement technique et la formation professionnelle en République de Guinée - Le Parent pauvre », L’Harmattan-Guinée, Conakry, 2017. Résumé : Malgré une augmentation sensible du nombre d’apprenants dans les institutions d’enseignement technique et de formation professionnelle,

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la part de financement de ce secteur est restée constante, dans le voisinage de 4% pendant plus de 20 ans. Cette faible allocation budgétaire ne peut contribuer à une rapide croissance de l’ETFP et à une formation de qualité. Or il est établi que la garantie d’un emploi est assurée par l’acquisition d’une formation de qualité… • « Étudiants guinéens en URSS : Souvenirs et témoignages », L’HarmattanGuinée, 2018. Résumé : Dès l’aube des indépendances, la grande majorité des dirigeants cherchent des voies et des moyens pour former en urgence des jeunes cadres, afin de relever les défis dans tous les domaines de développement socioéconomique de leurs pays respectifs. Ils se tournent vers Moscou, qui avait alors développé une sorte d’Erasmus soviétique pour les étudiants africains, asiatiques et latino-américains. Des jeunes Guinéens, filles et garçons ont partagé avec d’autres jeunes de différentes nationalités des années de formation et de vie tout court, dans et en dehors des campus. 143. KANTÉ Cheick Oumar De la Guinée, où il est né à Labé en 1948, Cheick Oumar Kanté a fréquenté l’École Normale Supérieure de Kankan où il a fait des études de philosophie et de linguistique avant de poursuivre sa formation universitaire en Côte d’Ivoire. Il se retrouve par la suite à Bordeaux pour apprendre le journalisme. Revenu au pays peu après la mort du premier président, Ahmed Sékou Touré, il fonde et anime une revue trimestrielle sur l’école en Guinée et en Afrique. De 1988 à 1992 il a dû encore quitter la Guinée pour la Centrafrique où il a enseigné pendant quelque temps. Publications  • « Orphelins de la Révolution, » (récit), Menaibuc, 2004 ; • « À Doŋora, coulera à nouveau la rivière», Riveneuve éditions », Paris 2011 ; • « Pourquoi, diable, n’ai-je pas été un… poète,», (poésie), NDZE 2010 ; • « Pourquoi, diable, ai-je voulu devenir journaliste ? », (Essai) Menaibuc, 2004 ; • « Trente-deux ans de rétention», (essai), Menaibuc 2006 ; • « Pourquoi, diable, n’ai-je pas été un griot ? », (Essai), Ganndal, 2006 ; • « Le bogue réparateur ! » (Nouvelles), Paris, L’Harmattan, 2005 ; • « Après les nuits, les années blanches », (Roman), Paris, L’Harmattan, 1993 ;

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• « Fatoba, l’archipel  mutant » (roman), Paris, L’Harmattan, 1992 ; • « Douze pour une coupe (roman) », Paris, Présence Africaine, 1987. 144. KANTÉ Moussa Moussa Kanté  est diplômé de l’École Normale Supérieure d’Agronomie de Toulouse, diplômé du Centre national d’étude et de formation pour l’enfance inadaptée à Suresnes.

Publications  « Une soupe d’éléphant pour un nouveau-né ! », Éditions Anibwé, 2008. Résumé  : immortel et invincible, Fama disparaît. Il laisse derrière lui la «révolution» qui a été victorieuse d’une sanglante agression. Très rapidement, cette victoire bien saluée par tout le peuple, suscitera la crainte et la méfiance. La révolution se transformera en une machine infernale d’humiliation et de destruction. Elle enfermera tout le peuple dans une gigantesque prison dont le modèle n’existait nulle part ailleurs. Paradoxalement, de cette prison, personne ne voulait plus sortir, chacun se reconnaissant responsable des souffrances des autres ou victime de leur méchanceté… • « Chercheurs d’ombres », Clamba, 2005. Résumé  : Partir en Europe devient le dernier recours de toute cette jeunesse abusée. Elle part fuyant la misère par tous les moyens : le bateau, l’avion, le train et quelquefois même à la nage ou simplement dans le train d’atterrissage d’un avion au risque d’y perdre sa vie. Benjamin, alias Benzo, jeune diplômé guinéen ne fera pas exception à la règle. Il sera confronté en France à la clandestinité, l’humiliation malgré la protection du féticheur « Djina » avant son départ de son pays natal. 145. KANTÉ Souleymane Kanté Souleymane (ou Solomana) est né en 1922 à Soumankoyi, Préfecture de Kankan. Il est décédé le 23 novembre 1987 à Conakry. Dès 1941, il a assuré la relève de son père qui était maître d’une école coranique florissante à Soumankoyi.

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Dans son école, on pouvait dénombrer près de 300 élèves originaires de différentes communautés de l’Afrique de l’Ouest. Chercheur infatigable, pédagogue doué, Kanté Souleymane est l’inventeur de l’alphabet N’ko dont il s’est servi pour consigner les résultats de ses recherches dans les domaines les plus variés de la connaissance humaine. Profession : Inventeur de l’alphabet phonétique N’KO Publications  • « Un livre de grammaire N’KO », • « Un dictionnaire de 32 000 mots », • « Un traité de pharmacopée portant sur 300 plantes médicinales », • « Un traité de médecine traditionnelle », • «  Une encyclopédie de 50 philosophes de l’antiquité et 50 philosophes apr. J.-C. », • « Un traité de sciences portant sur12 disciplines », • «  L’histoire des royaumes de l’Almamy Samory Touré et d’Alpha Yaya Diallo », • « L’histoire du peuple AKAN à cheval sur la Côte d’Ivoire et le Ghana », • « L’histoire du peuple Maninka Mory de Bathé en haute Guinée », • « La vie d’El hadj Oumar Tall et ses enfants », • « La vie des chefs religieux de Foloningbè », • « L’histoire des rois Bambara de Ségou, de Karta, de Sikasso », • « L’histoire des rois Mossi, Haoussa, Sonrai », • « L’histoire des peuples du Wassoulou, du Fouta-Djallon », • « La monographie de la Sierra Léone et du Libéria », • « L’histoire du Mandingue en 4 volumes ». 146. KASSÉ Yaya Mo Banel Yaya Kassé Mo Banel est né en Guinée en 1951. Docteur en médecine de la faculté de Conakry, il a obtenu aux États-Unis un master en Santé publique à l’Université de la Caroline de Sud. Il a travaillé au Bénin dans le cadre de la lutte contre l’onchocercose en Afrique de l’Ouest, et en Gambie au Medical Research Council (MRC) dans le cadre de la lutte contre le paludisme et la tuberculose. Il est marié et père de quatre enfants. Tel : 00224 666 95 24 76

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Publication • «  Bozokounda ou l’étincelle d’une réconciliation  » L’Harmattan Guinée 2019 Résumé  : Bozokounda, royaume qui se protégeait tant bien que mal de l’ethnocentrisme et du régionalisme, de l’insécurité et de l’injustice que les Famas faisaient régner pour renforcer leur pouvoir, apprit un matin, le massacre perpétré par les sofas contre la pauvre et paisible communauté des Tèguimias de Guirissi. Les habitants de Bozokounda, menés par Samba Bozo et Koumana Koumindian, se révoltèrent pour mettre fin aux exactions des famas qui menaçaient le royaume de dislocation. Leurs démarches aboutirent à Gbélendala, lors d’une rencontre au sommet, pour plus de justice, de solidarité, de fraternité et de compréhension pour tous les sujets du royaume. 147. KEÏTA Amadou Siafacédou Amadou Siafacédou Kéita est né à Monrovia (Libéria) qu’il a dû quitter pour la Guinée sous l’effet d’une guerre civile des années  90. Titulaire de diplômes en Anglais, Français et N’ko, il a enchaîné plusieurs petits boulots à Conakry pour assurer le quotidien. Ainsi, il sera successivement superviseur civil à Rio Tinto, professeur d’Anglais dans plusieurs établissements publics et privés, secrétaire exécutif à l’Ambassade du Libéria et présentateur d’émissions en Anglais à la radio Atlantic FM. Siafacédou s’essaie également en écriture avec déjà un premier roman publié. Publication  • « Le destin », Paris, Publibook, 2017. Résumé  : La naissance d’une enfant à la nature mystérieuse dans un village dont les parents n’étaient pas autochtones. À son avènement au monde, sept espèces d’oiseaux révèlent la gloire de son avenir à la grande désapprobation des autochtones du village. Tout au long de ce récit, ils cherchent à éliminer cette enfant. Car ils ne veulent pas que la progéniture d’un étranger soit la lumière du village. Mais comme personne ne peut déjouer la volonté de Dieu, elle se réalise toujours telle qu’il le veut.

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148. KEITA-DIOP Moustapha Enseignant-chercheur, Moustapha Keïta-Diop est né le 13 mars 1966 à Conakry. Après son baccalauréat, obtenu en 1982, il est inscrit à la Faculté des Sciences sociales et de la Nature de Donka (FASONAT) avant d’aller poursuivre ses études universitaires à l’Université Paris1 Panthéon Sorbonne en France. Il est chercheur associé à l’Unité mixte de Recherche  201-Développement et Société-IEDES et fondateur du Bureau d’études GUINEALANDCONSULTING (GLC). Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 628566675 Publications  • « Réformes foncières et gestion des ressources naturelles en Guinée. Enjeux de patrimonialité et de propriété dans le Timbi au Fouta-Djallon », Paris, Panafrika, Silex/Nouvelles du Sud, 2016 Résumé  : Les problèmes fonciers guinéens sont analysés dans cet ouvrage à partir des concepts de « patrimoine », de « commun » et de « propriété ». C’est l’aboutissement de plusieurs années de recherche socioanthropologique et d’enquêtes de terrain. Une bonne partie des sources et matériaux exploités ont été recueillis sur le terrain et analysés en relation avec les réformes foncières successives intervenues en Guinée avant et après la période coloniale. • « Enjeux et défis démocratiques en Guinée (février 2007-décembre 2010) », Paris, L’Harmattan, 2007, (ouvrage collectif). Résumé : La Guinée a connu en 2006 et 2007 trois grandes grèves sans précédent qui avaient abouti à la nomination en février 2007 d’un Premier ministre, Chef du Gouvernement. Cet ouvrage analyse le comportement des acteurs sociaux et politiques, civils et militaires, publics et privés et tente de confronter les attentes des Guinéens aux possibilités de ce gouvernement. Le processus démocratique, la justice, la lutte contre la corruption sont-ils réellement sur la bonne voie ? • « Quelle transition politique pour la Guinée ? », Paris, L’Harmattan, 2006, (ouvrage collectif) Résumé  : Début  2006, la Guinée traverse une crise généralisée sans précédent. Le régime autoritaire et décadent de Lansana Conté, au pouvoir

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depuis 1984, a amplement montré ses limites. Face au blocage politique et à l’absence de dialogue national, les auteurs étudient les scénarios possibles de succession et de transition, en évaluant les risques. 149. KEÏTA Fodéba Né le 19 février 1921 à Siguiri, Kéita Fodéba fit ses études à l’École Normale William-Ponty, où il s’intéressa très tôt au théâtre. Aussi, il fut dramaturge, compositeur, chorégraphe, poète et écrivain engagé dans la dénonciation de l’arbitraire colonial. Il mit au service de sa cause un style pédagogique et narratif qui, sous des formes anodines, avait la faculté de faire partager les drames de l’Afrique coloniale. En 1948 à Paris, Keïta Fodéba fonde, avec d’autres comédiens Africains, un ensemble artistique qui deviendra successivement « Le Théâtre Africain de Keïta Fodéba » en 1949, « Les Ballets Africains de Keïta Fodéba » en 1950, « Les Ballets Africains de la République de Guinée  »  après 1958. Fodéba fut co-auteur avec le musicologue français Cellier, de la mise en notes de l’hymne national « Liberté », de la République de Guinée. Accusé de complot en 1969, Keita Fodéba finira ses jours en détention au Camp Boiro. Publications  Engagé politiquement aux côtés de Sékou Touré à partir de en 1956, il est nommé ministre de la Défense nationale et de la Sécurité, puis Secrétaire d’État à l’Agriculture. Il a publié : • « Poèmes africains », Paris, P. Seghers, 1950 ; • « Le maître d’école », », Paris, P. Seghers, 1952 ; • « Minuit », Paris, P. Seghers, 1952 ; • « Aube africaine », paris, P. Seghers, 1965.  150. KEÏTA Mamady Écrivain, dramaturge et poète, Mamady Kéita est né en 1948 à Guéckédou, au sud de la Guinée. Après des études primaires et secondaires dans sa ville natale, il s’oriente au Cours normal de Kankan, d’où il sort instituteur. Il exercera pour un court laps de temps le métier d’enseignant, avant d’entamer une longue carrière dans l’administration territoriale en qualité de Sous-préfet. En

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1999, il est nommé directeur du Centre de documentation de l’Université Kofi Annan de Guinée, où il crée en 2007 le Club Zénith Afrique Culture (CZAC). Publications  • « Crépuscule d’une république bananière », Edilivre, Paris, 2018 ; • «  Cinq hommes d’État à la barre pour la réconciliation nationale en Guinée », Edilivre, Paris, 2018 ; • « Plus de 100 grandes dates de l’histoire de la Guinée : de 1850 aux Accords politiques d’octobre 2016 », Edilivre, Paris, 2018. Résumé du 1er livre : L’ouvrage est un roman qui dévoile la face cachée de l’exercice du pouvoir en Afrique. Moundara, Président de la République des polaires, voulant à tout prix un 5e mandat, a été contraint à tous les sacrifices, mais en vain… Résumé du 2e livre  : Ce livre est une contribution de l’auteur à la réconciliation des enfants de la Guinée, à travers les hommes qui ont joué un rôle déterminant dans les péripéties constituant les brûlures d’une histoire nationale si douloureuse. Selon l’auteur, on ne saurait construire le présent encore moins l’avenir, sans jeter un regard critique sur le passé. Résumé du 3e livre  : «  L’histoire ne crée pas arbitrairement, mais par nécessité le beau, le tragique et le comique  », a dit un historien du 20e siècle. Il est impossible de bâtir le présent, encore moins l’avenir, en tirant un trait sur le passé. Ce recueil de dates est destiné à notre jeunesse qui doit s’abreuver aux sources réelles de notre histoire pour lui permettre de mieux appréhender le présent et envisager l’avenir avec plus d’optimisme. 151. KEÏTA Mamady Wasco Ancien étudiant de l’École normale supérieure de Manéah, Mamady Wasco Kéita est né le 26 août 1954 à Labé. Après quelques années dans l’enseignement actif, il fréquente l’Institut supérieur de journalisme Julius Fucik de Prague d’où il revient avec un diplôme de journaliste investigateur. Au quotidien national Horoya, il occupa successivement les postes de Secrétaire de rédaction, Chef du service des informations générales, Secrétaire général, Rédacteur en chef avant d’accéder au poste de Directeur général de la presse

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rurale. De 2010 à 2018, il a été Secrétaire général du Conseil national de la Communication, devenu Haute Autorité de la Communication (HAC). Il est actuellement Directeur général du quotidien national Horoya. Courriel : [email protected] / Téléphone : 622175348  Publications  • « L’Odeur de la paille de riz » (roman), Editions Tabala, 2015. Résumé  :  1976, Conakry. Capi, dix-neuf ans, quitte le domicile familial et part enseigner dans l’unique lycée de l’île de Kassa. C’est là-bas qu’il épousera Julie. Mais avec les années, les épreuves balaieront leur vie de famille…Avec le roman « l’Odeur de la paille de riz », l’auteur exorcise son passé et signe l’autopsie d’un couple sur fond de cheminement initiatique. En grande partie épistolaire, ce récit amer et authentique sonde l’humanité dans ce qu’elle a de plus fragile. Entre la nostalgie et la cruauté qui s’en dégagent, le lecteur ne peut être touché qu’en plein cœur. • « Pratique du journalisme : Le guide du débutant », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé : L’écriture journalistique est une écriture efficace, qui sait aller à l’essentiel tout en éveillant l’intérêt du lecteur ou de l’auditeur. Elle est aussi l’art de choisir le bon angle pour présenter de façon attractive une information signifiante ou utile. C’est ce à quoi ce guide entend initier le futur journaliste. De la grammaire traditionnelle, enseignée à l’école élémentaire, aux techniques et savoir-faire des journalistes, il aborde tous les genres (interview, reportage, éditorial, billet, etc.) au moyen d’exemples concrets, sans négliger la présentation de l’information (titraille et illustrations notamment). 152. KEÏTA Mamy Mamy Keita, né à Bassando-Gbalako, dans la préfecture de Kankan, est agroéconomiste. Il est titulaire d’un Master of Science en économie agricole de la North Carolina Agriculturaland Technical State University (NCA&rT) de Greensboro, États-Unis, en 1988. À sa sortie en 1976 de l’Institut polytechnique de Conakry où il a fait option économie- mathématiques, il enseigna successivement l’Économie politique à l’École normale des instituteurs (ENI) de Guéckédou et l’Économie et la Statistique agricole à la Faculté des Sciences agronomiques de Sonfonia.

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Publication  • « Autosuffisance alimentaire de la Guinée : une longue bataille, de 1958 à nos jours », L’Harmattan-Guinée, 2015. Résumé : Cet ouvrage est une revue de la politique agricole mise en œuvre sous la colonisation, en Guinée, et 50 ans après celle-ci. Il s’articule autour du vaste et sensible sujet de l’autosuffisance alimentaire, dont la réalisation demeure encore le principal défi national à relever, et cela depuis l’accession du pays à la souveraineté nationale en 1958. Ce livre fait un examen détaillé et une analyse critique de l’ensemble des actes politiques, administratifs, et techniques qui ont contribué à ce triste résultat, en tirant les leçons utiles qui s’imposent en ce qui concerne les décisions futures. 153. KEÏTA Manga Enseignant chercheur, Manga Kéita est né en 1954 à Kambaya/Dabola. Après le Bac., il est reçu à l’Université Julius Nyerere de Kankan, d’où il sort avec une Maîtrise de Géographie. Après un DEA en Environnement à l’UQAM, il est titulaire d’un Doctorat en géographie (Gestion des ressources naturelles) de l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Manga Keita est professeur des universités à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia où il est Vice-recteur chargé de la recherche depuis 2011. Publication  • « Relations entre foncier-pratiques paysannes et environnement : cas du bassin de Bankalan (préfecture de Kankan en haute-guinée) », L’HarmattanGuinée, 2019. Résumé : Ce travail a pour objectif d’expliquer les mutations des systèmes de production et de l’environnement en utilisant la synergie foncierpratiques paysannes et environnement comme ressorts. Un regard historique informe sur le passé et le présent du foncier et les règles de gestion des ressources naturelles. Trois échelles d’analyse (bassin, terroir et exploitation agricole) ont permis de cerner de près la pression sur les ressources, les tensions et conflits entre individus, entre familles et entre communautés qui sont autant d’indices révélateurs des mutations sociobiophysiques dans le bassin versant de Bankalan.

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154. KEÏTA Mohamed Salifou Né à Coyah en République de Guinée, Mohamed Salifou Keita s’intéresse très tôt au journalisme littéraire. Après plusieurs années de métier appuyées par de nombreuses formations dans des institutions spécialisées, Mohamed Salifou Kéita s’est profilé dans l’animation littéraire à la télévision nationale. Il est très connu en Guinée pour son émission « Papier, Plume, Parole », qu’il tient depuis plus d’une trentaine d’années. Cette position lui offre tout naturellement l’opportunité d’embrasser l’écriture. Chroniqueur littéraire à la télévision guinéenne, Salifou a lui-même déjà sur le marché éditorial deux ouvrages. Mohamed Salifou Kéita est membre fondateur de l’Association des Écrivains de Guinéens. Aujourd’hui, il est président de l’Association des Éditeurs de Guinée. Publications  • « Littérature guinéenne », Paris/Conakry, Tabala, 2005. Résumé : C’est un ouvrage qui offre une étude panoramique de la littérature guinéenne. L’auteur y fait un riche répertoire d’écrivains dramaturges, de poètes et de romanciers guinéens qui ont, par leurs plumes, « construit » la littérature guinéenne, une littérature dont les ténors sont bien souvent les écrivains de la diaspora. Prioritairement destiné aux élèves et enseignants des collèges et lycées, le livre de Mohamed Salifou Kéita pourrait intéresser tout citoyen désireux d’améliorer sa culture générale.  • « Les enfants du quartier sombre » (roman), Paris, Publibook, 2015. Résumé : Tragédie moderne, chronique lucide de la société guinéenne, ce roman choral est un uppercut qui renvoie directement à l’horreur du Stade du 28 septembre, voilà bientôt une dizaine d’années… « Les Enfants du quartier sombre », c’est le récit d’une marche, inéluctable et tragique, vers la mort. Mohamed Salifou Kéita dépeint dans ce roman le quotidien d’une jeunesse en perdition qui se rebelle, une jeunesse qu’on perd et qui se perd dans la ville de Conakry. 155. KEÏTA Sidiki Kobélé El hadj Sidiki Kobélé Kéita est né le 3 février 1937. Enseignant-chercheur, il a fait ses humanités en France où il a obtenu une Licence ès Lettres (Histoire) à la Sorbonne. Kobélé fait partie des cadres guinéens qui

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ont volontairement abandonné la poursuite de leurs études pour rentrer au pays en vue d’aider à combler le vide créé par le départ ex abrupto des coopérants français, suite à l’accession de la Guinée à l’indépendance. El hadj Sidiki Kobélé a été Directeur des Archives et de la Bibliothèque Nationale, Directeur général de L’Institut Central de Coordination de Recherche et de Documentation de Guinée (ICCRDG), cumulativement à ses fonctions de professeur d’histoire à l’Institut Polytechnique de Conakry devenu par la suite Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Il termine sa carrière au poste de Chef de cabinet civile à la Présidence de la République. Membre fondateur de l’Association des Historiens de Guinée El hadj Sidiki Kobélé Kéita est l’un des rares spécialistes de l’histoire récente de la Guinée. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 664.21.11.78 Publications  • « Autopsie d’un pamphlet. Camp Boiro. Parler ou périr d’Alsény Gomez », Paris, ANIBWE, 2014 ; • « Les élections en Guinée française (1945-1958) », Paris, ANIBWE, 2014 ; • « La Guinée de Sékou Touré. Pourquoi la prison du Camp Boiro ? », Paris, L’Harmattan, 2014 ; • « L’indépendance de la Guinée en 1958. Chronologie et commentaires », Paris, l’Harmattan, 2014 ; • « Ahmed Sékou Touré à une militante anticolonialiste, Raymonde Jonvaux (1948-1954) », Paris, l’Harmattan, 2016 ; • « Ahmed Sékou Touré, l’Africain qui a osé dire non au général de Gaulle en septembre 1950 », Paris, Publibook, 2017. 156. KEÏTA Souleymane Souleymane Kéita est un écrivain – poète  guinéen. Il est titulaire d’une Maîtrise en Droit privé obtenue à la Faculté de droit, des Sciences éco-gestion de Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Souleymane Kéita a été conseiller juridique au Ministère de la Communication, puis au Ministère de l’Information et de la Culture. Parallèlement à ses charges administratives, Souleymane Kéita est professeur chargé des cours d’Obligations et du droit constitutionnel dans des établissements d’enseignement supérieur en Guinée.

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Publications  • « Bembéya Jaz national cinquante ans après, la légende continue » (coauteur), L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé  : Créé il y a cinquante ans (1961), en Guinée, le Bembéya Jazz national, grâce à un travail constant, rigoureux et novateur, a réussi à traverser glorieusement toutes les vogues, pour traduire en musique les joies et peines des femmes et des hommes de Guinée et d’Afrique. Quand l’orchestre perd accidentellement Aboubacar Demba Camara en 1973, il trouve la verve et le courage de continuer. Cinquante ans après, le roman continue et c’est encore Bembéya qui l’écrit. • « La Guinée victime des Guinéens » (poèmes), Paris, L’Harmattan, 2015. Résumé  : Après une observation vigilante des agissements qui sont de nature à freiner le développement de son pays, l’auteur tente de dénoncer ces faits et gestes dans un style très simple, d’une forme poétique accessible à tous. Dans ces poèmes, il ne traite pas seulement des comportements néfastes, mais aussi d’autres sujets comme l’amour ou la paix, qui sont à proprement parler fascinants. 157. KOLIÉ Cécé Vieux Né le 1er janvier 1966 à Kobéla (Nzérékoré), Cécé Vieux Kolié est Pharmacien de santé Publique, Diplômé en politique et management des systèmes de santé. En fonction à la Direction nationale de la pharmacie et des Laboratoires de la Guinée, il assure la mise en place du système d’information pharmaceutique et de la pharmacovigilance en Guinée. Publication • «  Réorganiser un système pharmaceutique en Guinée  », L’HarmattanGuinée, 2012. Résumé : La République de Guinée a adopté les soins de santé primaire comme politique de santé suite à l’initiative de Bamako et depuis, les difficultés liées à l’approvisionnement n’ont cessé de s’accroître. L’approvisionnement correct en produits médicaux étant l’élément indispensable de tout système de santé qui se veut efficace et efficient, des dispositions ont été prises pour assurer cette fonction majeure…Malgré ces

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dispositions, les difficultés ont demeuré…Ce livre vise à faire une réflexion sur le système pharmaceutique de Guinée et à proposer des stratégies de relance du système public. 158. KOMARA Kabinè Kabinè Komara est né le 8 mars 1950 à Kankan (Guinée). Après de brillantes études supérieures à l’Institut Polytechnique de Conakry, Il entre dans l’administration minière de la République de Guinée. Par la suite, en Banquier international, Kabinè Komara va s’engager en faveur de projets humanitaires, environnementaux et de développement. Ses études internationales (en France et aux États-Unis) lui ont permis d’endosser des responsabilités dans divers pays et dans des secteurs variés comme les mines et la banque. Il est reconnu comme faisant partie des cent personnalités contribuant au progrès du continent africain. Durant le mandat de quatre ans à la tête de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), M. Komara a hissé l’institution au premier rang mondial des organismes de bassins et a été Président du Réseau international des organismes de bassins (RIOB) de 2013 à 2014. Auparavant, il a été Premier ministre de la Transition exercée par la junte militaire après la mort du Président Lansana Conté. Courriel : [email protected] / Téléphone : +224 664 34 34 34 Distinctions honorifiques : Commandeur de l’ordre du Mérite du Lion au Sénégal ; Distinction du Mérite par le gouvernement du Sénégal ; Oscar Meilleur Manager Africain  ; Reconnaissance des Nations Unies pour la qualité du leadership durant le processus de transition politique en Guinée de 2009 à 2010. Publication  • « L’Eau, enjeu vital des relations internationales », Éditions Cherche Midi, Paris, 2018 Résumé  : Sans eau que serions-nous  ? Quelle que soit la forme qu’elle prenne, elle se joue des frontières et relie entre eux des cultures, des régions et des pays souvent très différents, devenant ainsi, non seulement source d’opportunités mais aussi objet de convoitises.

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159. KONATÉ Ibrahima Kalil Ibrahima Kalil Konaté dit K2, est né en 1955 à Kalankalan, Préfecture de Kankan. Professeur de Lettres modernes, il chargé de cours respectivement aux Lycées Bonfi et Yimbayah, aux Collèges Madina et Sangoyah, puis Principal du Collège Kissosso avant d’occuper les fonctions de Directeur communal de l’éducation de Matoto, de 2011au 27 février 2017, date de sa nomination au poste de ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation. Courriel : [email protected] / Tél : (224) 622026014/631 26 14 22 Publication  • «  L’affaire Alpha Condé vue par un témoin du procès  », L’HarmattanGuinée, 2015. Résumé  : incarcéré en plein processus électoral de la présidentielle de décembre 1998, sur ordre du Président Lansana Conté, Alpha Condé est accusé d’attentat à la vie du Chef l’État guinéen. Le célèbre opposant refusera de répondre aux questions de la Cour. Ce procès aura été l’occasion d’une grande prise de conscience  ; certes, le procureur a poursuivi, les avocats ont défendu tant bien que mal et le président a été condamné, mais on pourrait dire que le procès a produit sur les consciences, l’effet d’un éclair. Car le Président Lansana Conté, en acceptant l’instauration de l’État de droit et de la démocratie, devait savoir que les Guinéens n’entonneront plus ses louanges, bien au contraire… 160. KONDÉ Missa Missa Kondé est né le 31 janvier 1928 à Dabola en Guinée. Après des études coraniques et scolaires, il devint vétérinaire. Ce qui lui permit de parcourir le territoire national pour devenir ensuite, ingénieur en génie vétérinaire à Göttingen en Allemagne. Fort de ses travaux de mémoire pour l’obtention du doctorat en médecine vétérinaire et une fois à la retraite en 1986, il entreprendra des recherches sur la culture et la transmission des valeurs traditionnelles qui ont abouti à cet ouvrage. Missa Kondé est décédé le 13 août 2011. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 628 01 4292

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Publication • « Les KONDÉ et le Mandingue, épopée d’une famille de Haute Guinée », Paris, L’Harmattan, 2015. Résumé : En étroite collaboration avec le griot Morissanda Kondé, l’auteur a voulu retracer l’épopée d’une grande famille mandingue, celle des Kondé. Il nous livre ici le fruit de ses nombreuses recherches à travers la tradition orale. Aujourd’hui décédé, il a souhaité que le flambeau de la transmission orale des valeurs traditionnelles soit repris après lui, par les intellectuels, afin que le feu ne s’éteigne pas. 161. KOUROUMA Karamoko Enseignant-chercheur de réputation, Karamoko Kourouma est né en 1924 à Baranama, en République de Guinée. De 1969 à 1976, il occupa de hautes fonctions dans l’administration enseignante dont entre autres : successivement les postes ci-après : Directeur du Centre de recherche du mont Nimba  ; Directeur régional et Inspecteur d’Académie à Nzérékoré ; Administrateur général (Recteur) de l’Institut Polytechnique de Conakry. Karamoko fut député à l’Assemblée nationale populaire. Publications • « Poste 50 ou l’incroyable aventure de Togba », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé : La recherche d’une vie meilleure a poussé Togba à abandonner son village pour entreprendre une aventure qui commence par la recherche du diamant. Or, les techniques de recherche de ce démon ne permettent pas de s’assurer des lendemains radieux... Dans ce roman, l’auteur s’élève contre toute une série de travers sociaux, allant de l’oisiveté au crime, en passant par la démagogie, le mensonge, la théorie ou l’extravagance. • « Les patriotes du Ziama », (roman historique), Conakry, SAEC, 2014. Résumé  : C’est une œuvre posthume dans laquelle l’auteur illustre la participation active des travailleurs de l’usine de quinquina de Sérédou appelé Poste  5, dans la lutte libération nationale en Guinée…. En 1958, un référendum est proposé par la France pour redéfinir les rapports entre les colonies et la métropole. Les leaders guinéens veulent rejeter la Communauté proposée par la France. À Sérédou, c’est une lutte sournoise

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qui s’organise entre travailleurs de l’usine et Français. Les premiers s’opposent à toutes actions de sabotage que voulaient faire ces derniers qui sentent que la situation leur échappe avec le vote négatif qui se profile ; les Français veulent emporter toute la documentation de l’usine. Réussirontils à subtiliser le dossier à la barbe des ouvriers patriotes qui entendent sauver leur usine ? 162. KOULIBALY Mamady Né le 27/12/1968 à Dubréka, Koulibaly est un jeune écrivain prolixe. Il fit ses études primaires et secondaires dans plusieurs villes guinéennes, à la suite de ses parents qui étaient fonctionnaires. Ainsi, au fil des affectations de ces derniers, le jeune Koulibaly fréquentera successivement  les écoles primaires de Pita I, de Katouroun  (Fria), les collèges Josip Broz Tito (Fria) et de Sangarédy (Boké). Mamady Koulibaly est analyste programmeur. Pur produit de l’École guinéenne, il a publié plusieurs ouvrages dont trois romans policiers, deux recueils de correspondances et un roman de science-fiction. Publications  • « La Cavale du marabout », Paris, Editions Harmattan », 2006 ; • « Confessions d’un libertin », Paris, Editions Harmattan », 2008 ; • « Lettres citadines », Éditions Edilivre Paris », 2008 ; • « Aventure de Sankolo », Éditions Edilivre Paris », 2008 ; • « Mystère Sankolo », Paris, Editions Harmattan », 2010 ; • « Lettres et rêveries d’un citoyen du monde », Editions Edilivre Paris », 2012 ; • «  Le Miraculé des bords du fleuve Mano : Souga », Paris, Edition Harmattan », 2014 ; • « Les exploits du professeur Kounta », Paris, Editions L’Harmattan », 2016 ; • « Un tueur en série dans la cité perdue », Paris, Editions L’Harmattan », 2018. 163. KOUROUMA Fadama Itala Fadama Itala Kourouma est né le 20 mai 1956. Il a fait ses études universitaires à la Faculté d’agronomie de l’Université Julius Nyerere de Kankan d’où il soutira Ingénieur Agronome. Il débute très tôt

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sa carrière dans l’administration territoriale qu’il n’a plus quittée. Très jeune, il assumera successivement les fonctions de  Commandant d’arrondissement titulaire, Sous-préfet, Secrétaire général chargé des collectivités décentralisées, préfet, Directeur national du développement local, et depuis 2011, Directeur national de l’administration du territoire (DNAT) au Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 622 58 89 70 Publications  • « Les Étoiles dans les yeux », IDEC - 1998 Résumé  : C’est un recueil de poésie résolument tourné vers le souvenir, l’amour, la paix et l’honneur. Des vers qui défendent des idées avec acharnement surtout lorsqu’il s’agit de la vie des peuples haïs et des terres calcinées par la gourmandise des monstres. C’est un cri de révolte qui se mêle harmonieusement avec un cri d’espoir, comme la douleur de l’enfantement. • « La Muse du terroir », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé : C’est une plaquette qui embrasse du regard de l’administrateur territorial, toutes les réalités du terroir dans l’éthique d’une poésie plurielle qui part des mosaïques aux nouvelles vagues, en passant par les chants du corbeau. • « Odyssée de la réconciliation », L’Harmattan-Guinée, 2019. Résumé : Narén Awa, une double identité fondue dans le même être, qui exprime plusieurs vies. Cette histoire est l’évocation des tribulations d’une fille, fruit du métissage dû à l’interpénétration des populations africaines. Le parcours de cette jeune fille, est le destin qui la mène d’une vie de famille ennoblie à la perte de ses repères éducationnels par la disparition de ses parents. L’innocente créature est victime de frasques imposées par la précarité. Hantée par les rêves révélateurs, elle trouve le salut qui la met sur le chemin de la découverte de ses origines. Les miracles se produisent grâce aux bonnes personnes que le destin met sur la route. De l’exil, elle trouve le rachat de ses péchés de jouvencelle égarée au gré des incidents de parcours. Par la prise de conscience, partie de sa terre natale, elle retrouve la voie du salut en sa terre d’origine.

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164. KOUYATÉ Lansana Lansana Kouyaté, homme d’État, homme politique est né à Koba  (Préfecture de Boffa) en 1950. Il fit ses études universitaires à l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry.  Il en sort avec un Diplôme d’Études supérieures (DES) en Economiemathématiques. Membre la prestigieuse « Promotion Mao Tsé Tong » de l’Université guinéenne, Kouyaté entame très tôt une carrière qui le conduira très rapidement du commerce à la diplomatie pour se retrouver en politique en passant par la primature : Ambassadeur, Représentant permanent de la Guinée aux  Nation-Unies, Sous-secrétaire général de l’ONU aux affaires politiques, Secrétaire Exécutif  de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et Représentant spécial de la Francophonie pour la Côte d’Ivoire. Kouyaté a été nommé Premier ministre en février  2007. À son départ de ce poste, il entre en politique et crée en 2009 le Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) dont il est le leader. Distinctions et décorations  : Lansana Kouyaté est titulaire de plusieurs décorations nationales et étrangères dont entre autres  : Commandeur de l’Ordre du Mono  (Togo, 1998)  ; Commandeur de l’ordre de l’Étoile d’Afrique (Libéria, 1998) ; Commandeur de la Légion d’honneur (France, 2000) ; Commandeur de l’ordre national du Mali (2001) ; Prix du forum de Crans Montana (2001). Publications  • « La fin de la guerre froide et son impact sur les relations internationales », Égypte 1991 ; • « Les défis de l’Etat en Afrique », (Co-auteur, février 2008) ; • « Du brasier Somalien à la « Chaleur Onusienne », Panthéon, Paris, 2012 ; • «  De Dakar à Dakar  »,  Francophonie, Co-auteur, Bruylant, Bruxelles, 2015. 165. KOUYATÉ Mamadou Date et lieu de naissance  : 10 Juillet 1966 à Kankan. Kouyaté a fait ses humanités à l’Université Julius Nyerere de Kankan d’où il sort avec une Maîtrise en Lettres modernes. En 2007, il est inscrit à l’Université de Besançon en France où il obtient un Master  2 en

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Sémiotique et Communication, avant de rejoindre Bordeaux pour le doctorat qu’il obtient en 2011. Profession : Enseignant-chercheur / E-mail : mamadouambiancekouyate@ gmail.com / Tél : 622 56 32 33 Publications  • « Le temps des protégés », Balanzan, 2008 Résumé : Le temps des protégés pose avec acuité le problème de la condition humaine. La scène se passe dans un pays imaginaire d’Afrique Dumba où, à la recherche d’emploi, Alamako, jeune universitaire, est brutalement confronté à la dure réalité d’une société dans laquelle le favoritisme, la corruption, l’injustice et l’impunité constituent les règles d’or. Devenu à son tour un puissant protégé de son oncle Sadamoudouba, un parvenu de l’administration, Alamako en tant que contractuel use de trafic d’influence. Corruptible, il compte sur sa petite fortune pour assouvir son désir d’immigrer en Europe… • « L’épopée de Sunjata (version de l’école de Niagassola) », Publibook, 2016 Résumé  : L’épopée de Sunjata est l’une des plus importantes épopées qui circulent dans la zone soudano-sahélienne. En partant de l’histoire du Manden, Karamo Adama Diabaté nous livre ici la version de l’école de Niagassola qui fait émerger un nouveau regard sur le personnage de Soumaoro, conférant une densité nouvelle à l’exposé magistral du griot. 166. KOUYATÉ Mamadou Médecin de formation, Dr Mamadou Kouyaté est né le 23 avril 1952 à Labé. Il est le fils aîné de feu Sory Kandia, grand chansonnier guinéen. Il est titulaire d’un doctorat de médecine de l’Université de Conakry. Cumulativement à ses charges de médecin clinicien, il fut Maître assistant, chargé de cours à la Faculté de médecine. Dans sa carrière professionnelle, il fut chef de pavillon, directeur d’hôpital, directeur régional, puis directeur communal de santé. Sory Kandia Kouyaté, chantre immortel d’une Afrique éternelle est sa première publication. Publication  • «  Sory Kandia Kouyaté, chantre immortel d’une Afrique éternelle  », L’Harmattan-Guinée, 2012.

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Résumé  : Sory Kandia s’impose comme un véritable monument de la musique africaine. Mais si Sory Kandia Kouyaté, l’artiste éclos, est bien connu, Kandia, l’enfant enclos dans l’éducation traditionnelle, est souvent méconnu. L’enfance de Sory Kandia Kouyaté vécue en pleine période coloniale, est en fait l’expression des âpres contradictions d’alors. Ce sont ces instants nostalgiques que son fils aîné, essaie de reconstituer dans le présent ouvrage. 167. LAMAH Pogba Gbanacé Né en 1948 à Nzérékoré. Il est médecin sorti de la Faculté de Médecine à l’Université Gamal Abdel Nasser Conakry (1967-1973). Gbanacé a été Directeur du Service national de Médecine traditionnelle, Directeur de l’Institut National de Santé publique, Chef de Cabinet au ministère de la Santé publique. Il est Professeur d’Ethnomédecine à la FAMPOS/UGNC. Dr Gbanacé est fondateur et Coordonnateur du Club Traditions et Développement (un cercle de réflexion intellectuelle). Il est le coordonnateur du Réseau ouestafricain des communicateurs traditionnels. Gbanacé est également membre du Bureau exécutif de l’Association des Écrivains Guinéens (AEG). Publications  • « Modernité Africaine = Occidentalité ? », L’Harmattan-Guinée, 2006. Résumé : Voilà qui relance le débat sur la problématique de la préservation des valeurs culturelles africaines, face aux enjeux de la mondialisation. Les élites africaines sont interpellées autour du phénomène du mimétisme, présenté comme un des obstacles majeurs au développement économique et social. Face à ce mal rampant, l’auteur préconise des solutions dont l’efficacité nécessite de la part des Africains une profonde remise en question de leurs modes de pensée ou d’action. • « Contes Kpèlè de Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2009. Résumé  : En pays Kpèlè, chaque conte commence par une formule spécifique. Le conteur introduit la narration par :  Maza pulu u-u-u  et l’assistance répond en chœur A o-o-o. Comment la fille bossue de Luopu perdra-t-elle sa bosse ? Qui est le père de l’enfant d’une jeune princesse enfermée jour et nuit ? Qu’arrivera-t-il à un jeune paysan qui décide de cultiver un terrain fertile mais qui appartient à l’âme des morts ? Qui remportera l’épreuve imposée par le lion pour marier sa fille ? Des contes facétieux ou d’avertissement pour découvrir la culture Kpèlè de Guinée.

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168. LOUA Hyacinthe Zaoro Zaoro Hyacinthe, est prêtre jésuite guinéen né à Takoléta, sous-préfecture de Gouéké (Nzérékoré). Après ses études universitaires de philosophie en République Démocratique du Congo, de sociologie au Burkina-Faso et de théologie au Kenya et au Canada, Zaoro a été nommé adjoint au directeur général du Centre de recherche et d’Action (CERAP) et Directeur délégué aux Editions CERAP à Abidjan (Côted’Ivoire). Il a enseigné depuis 2006, la théologie pastorale à l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus (ITCJ). Publications  • «  Guinée :  La réforme scolaire de 1968 - Un grand rêve brisé ?  », Paris, L’Harmattan, 2016. Résumé : La réforme de 1968 est-elle vraiment une réussite ? La meilleure manière de répondre à ces questions est de donner la parole aux enseignants, aux parents et aux élèves eux-mêmes. Tel est l’objectif de l’auteur. Résultat d’une recherche sociologique, cet ouvrage convie le lecteur à la réflexion, à la méditation et à une critique constructive de la réforme scolaire de 1968, en vue d’inventer l’école de demain. • «  Le Christ en Guinée-Forestière : Évangélisation et actes des premiers chrétiens Kpèlè », Abidjan, CERAP, 2008. Résumé : Ce livre est essentiellement consacré à l’histoire du christianisme dans la région forestière de Guinée. Il fait ressortir les difficultés auxquelles les missionnaires et les premiers chrétiens étaient confrontés dans leurs relations avec l’administration coloniale, les chefs coutumiers et plus particulièrement avec les responsables des rites d’initiation de la «  forêt sacrée ». • «  Mgr Raphaël Théa :  l’histoire d’une vie et d’une église en Guinée forestière », Abidjan, CERPA, 2006. Résumé : Dans cet ouvrage, Zaoro propose de rendre compte de l’histoire du diocèse de Nzérékoré à travers un personnage, Monseigneur Raphaël Théa qui a assuré la relève après l’expulsion des missionnaires expatriés par le régime révolutionnaire guinéen. Sa proximité avec les populations dont il est issu, aura été un facteur essentiel de sa réussite dans un contexte de crise sociopolitique particulièrement difficile.

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169. MAGASSOUBA Oumar Oumar Magassouba est né en 1985 à Nzérékoré d’un père musulman pieux qui choisit de l’envoyer à l’école coranique. Mais, le jeune homme est plutôt passionné par la langue française. Il rejoint l’école publique avec la complicité de sa sœur et à l’insu de ses parents. Bachelier, il est orienté à l’Institut supérieur des Sciences et de médecine vétérinaire de Dalaba, d’où il sort ingénieur en technologie alimentaire. Il est actuellement en service au Centre régional de recherche agronomique de Kindia. Publication  • « Les griffes de l’amour » (roman), L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé : José est une jeune fille d’une famille mercantile et amoureuse de Bern issu d’une famille pauvre. Le père de José s’est endetté auprès d’un vieux richard épris de sa fille. Pour annuler sa dette, il décide de donner José en mariage à son créancier, ignorant que cette dernière est enceinte. À travers l’aventure tragique de José, l’auteur met en relief la misère, la délinquance juvénile, le chômage, et les coutumes de tout un pays : la Guinée. Les griffes de l’amour est un roman sentimental et philosophique, qui dépeint la cruauté de l’amour. 170. MANSARÉ Paul Balla Maréchal des logis, Paul Balla Mansaré est né le 29 juillet 1979 à Faranah (Haute Guinée). Il a fait ses études supérieures à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry d’où il est sorti titulaire d’une Maîtrise en Droit privé. Il est par la suite recruté dans l’armée où très vite, il obtient un brevet en intervention professionnelle dans l’armée nationale. Après la formation commune de base, il est affecté à l’Escadron de la Gendarmerie mobile d’Intervention. Mansaré a fondé avec certains de ses amis, le Réseau Afrique Jeunesse de Guinée (RAJ-GUI) dont il est le Secrétaire chargé de la communication. Contacts : [email protected] / Tél. 664 54 51 91

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Publications  • « Au cœur du préjugé », Paris, L’Harmattan, 2013. Résumé : Jour J-1. 100 000 lycéens guinéens retiennent leur souffle. Seuls 30% d’entre eux savoureront la victoire : l’admission au baccalauréat. À vingt-quatre heures des résultats, Charlotte doute, panique, se rassure. Ses révisions, ses examens, les avances perverses de son professeur principal, tout y passe... Tempête sous un crâne. Son mérite suffira-t-il ? Miné par la fraude et la triche, le baccalauréat guinéen aura fait couler beaucoup d’encre. • « Les yeux pour pleurer », Paris, Publibook, 2016. Résumé : Tamba, étudiant en fin de cycle, rencontre lors de ses dernières vacances à Kankan la demoiselle Madeleine, une lycéenne. Il s’engage à la conquête de la jeune fille. C’est l’occasion pour lui de découvrir la Guinée forestière, alors victime d’attaques rebelles. Après la conquête de Madeleine, Tambada revient à Conakry, où le marché de l’emploi lui réserve une surprise désagréable. Celle-ci constitue le mal d’un pays abusé par une administration véreuse et décadente. 171. MARA Facély II Facély  II Mara est né le 25 juillet 1951 à Dabola. Il est journaliste radio de formation. Il a suivi une série de formations, notamment à l’ENAP de Québec en didactique du management. Il a travaillé pour l’Administration (en tant qu’enseignant surtout) et, pendant plus de 10 ans, pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en qualité d’analyste en communication. Il a une expérience avérée en matière de consultance en communication et de formation des adultes en management. Facély II Mara est le président de l’Association des Écrivains de Guinée (AEG). Adresse électronique  : [email protected] / Téléphone  : (224) 662 796 780 / Distinction honorifique : Prix de l’Excellence du PNUD. Publications  • «  Le caïman  » s’est tu pour de bon – L’histoire de Diomba Mara, L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé : L’ouvrage est une biographie d’un sage du pays Kouranko… Cet homme, pourtant illettré, s’est forgé une respectabilité, une renommée

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en dominant, à sa façon, son temps. Il était aussi détenteur de pouvoirs « mystiques » qui ont fait de lui, un des hommes, de son temps, les plus sollicités par ses compatriotes. • « Alpha Condé, l’opposant historique – Une école de la démocratie pour les Guinéens », L’Harmattan-Guinée, 2017. Résumé  : Dans la nuit du 14 au 15 décembre 1998 est arrêté à Pinè, une bourgade guinéenne jusqu’alors inconnue, le candidat à la présidentielle, député et opposant politique, Alpha Condé. Le monde libre est stupéfait. La Guinée est ébranlée. Commence pour l’homme et pour son pays, une nouvelle page de leur histoire. Arrestation ou kidnapping, procès, post procès, constituent les trois étapes majeures de « L’Affaire Alpha Condé ». L’auteur croit fermement que ce procès était, ni plus ni moins, qu’une véritable «  parodie de justice …utile  ». Il en donne les preuves dans le présent ouvrage. • «  Le Camp Boiro ou le 6e continent. Le voyage dans les entrailles d’une prison », L’Harmattan-Guinée, 2018. Résumé  : Le 3 avril 1984, les nouveaux maîtres de la Guinée ouvrent, à l’attention des mass medias, les grandes portes métalliques du Camp Boiro. L’auteur qui était de la partie, diffuse dans la soirée, son reportage. Le succès est phénoménal. Le reportage s’avère insuffisant. Naquit alors une émission «  À vous la parole  ». Les rescapés se bousculent pour témoigner, les Guinéens pour écouter et aujourd’hui l’auteur dans ce livre, pour décrypter. • « Mon histoire avec le diabète – Plus de deux décennies d’amitié entre nous », L’Harmattan-Guinée, 2020. Résumé : Le 10 décembre 1997, un médecin cubain me confirma ce qu’avait décelé plutôt un jeune médecin guinéen de Conakry : « Vous avez le diabète. » Mal informé, une panique réelle m’envahit, vite dominée par une formidable envie de vivre. Dès lors, je me suis emparé de ma maladie et me suis informé sur elle, me permettant ainsi de l’accepter et de vivre avec. Je livre ici mon parcours, mes mécanismes de résilience à l’œuvre, ainsi que l’hostile environnement politico-médicosocial qui enveloppe le diabète. Vingt-deux ans plus tard, j’ai appris à vivre joyeusement avec celui que j’appelle désormais mon « ami » et souhaite partager mon expérience avec mes semblables, diabétiques ou non.

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172. MARA Tamba Nestor Enseignant-chercheur, Nestor Tamba Mara est né à Kissidougou (Guinée).  Il a fait ses études supérieures à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Éducation de Guinée (ISSEG),avant de les poursuivre à l’Université de Sonfonia pour un Master pluridisciplinaire de Lettres et des Sciences du Langage et à l’Institut des Sciences-Po de Bordeaux pour un Certificat en Management des administrations. Il est depuis 2017, titulaire d’un Doctorat ès Lettres et Sciences du Langage, option Littérature. Enseignant-chercheur, Nestor Tamba Mara, a donné des cours successivement à l’ISSEG, à l’Université de Kindia et à l’Université général Lansana Conté de Sonfonia-Conakry. Il a aussi assuré des fonctions de Directeur de la Faculté des Lettres, des Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université privée Victor Hugo de Guinée. Contacts : [email protected] / Tél : 620 05 50 61/ 664 42 38 76 Publication • « L’esthétique romanesque de Tierno Monénembo », Paris, L’Harmattan, 2019. Résumé  : Trois éléments sont essentiels pour apprécier l’esthétique romanesque de Tierno Monénembo : le recours à l’oralité, l’application de la technique de déconstruction et la pratique des techniques traditionnelles du roman. Le premier élément, l’oralité, se manifeste dans les énoncés à connotations culturelles que l’on peut observer dans les marques syntaxiques, des faits de style et la prosodie. Cette dernière regroupe les phénomènes de rythme et d’intonation qui caractérisent l’art de la parole traditionnelle chez les Peulhs du Fouta-Djallon. Le recours aux genres oraux constitue un autre paramètre d’inscription des ressources esthétiques de cette oralité. La déconstruction qui renvoie à une créativité romanesque surgie dans la période de l’après-guerre en Occident, est une composante de l’esthétique du roman « monénembéen »… 173. MILLIMOUNO Fara Docta Né le 21 avril 1946 à Sassankowa/Koundou LengoBèngou/Guéckédou, Fara Docta Millimouno a fait ses humanités à l’Institut Polytechnique de Kankan de 1966 à 1971, avant d’entreprendre les études postuniversitaires à l’Université de Leipzig en Allemagne de 1977 à 1982, d’où

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il sort avec un doctorat en Philosophie. De retour en Guinée, il occupe de nombreuses responsabilités dans l’administration enseignante, avant d’entamer une carrière diplomatique qui en fait successivement, de 1985 à 1996, Conseiller d’Ambassade à Pékin, Paris, Alger, puis ambassadeur en Yougoslavie. Millimouno est actuellement Conseiller à la Commune de Matoto (Conakry) et professeur à l’Institut supérieur des Sciences de l’Éducation (ISSEG) de Lambanyi. Adresse électronique : [email protected] / Tél. : 656615237 Publications  • « Souvenirs d’enfance », Éditions-Muse, France, 2019. Résumé : Un enfant, né après la Seconde Guerre mondiale, a été scolarisé à l’école coloniale de Koundou Lengo-Bèngou (Guéckédou). L’école avait 3 classes et recrutait sur un rayon de 25 à 30 km couvrant 5 à 6 cantons. Elle n’a pas trahi sa mission civilisatrice et avait une relation d’influence réciproque avec son milieu. Parler de cet écolier, c’est également dire comment la colonisation a été une tumeur dans la société. Malgré tout, le colon s’est tiré une balle dans le pied, car l’école a paradoxalement formé ceux qui, en partie, ont combattu par la suite la colonisation. • « Saa et Sia, un couple atypique », Éditions-Muse, France, 2019. Résumé  : Un jeune homme a décidé de vivre sous le même toit que sa fiancée. Il a fait semblant d’observer une abstinence, laissant croire qu’il lui est fidèle. Mais celle-ci a trouvé qu’il avait une vie sulfureuse. Mariée, elle s’est vengée et les deux ont rivalisé dans l’adultère. Choqués, parents et amis ont fait de leur mieux pour les dissuader. Suite à cela, l’épouse a obtenu une bourse de perfectionnement à l’extérieur et a promis de saisir l’occasion pour réaliser son autonomisation et tourner la page… 174. Ministère de la Culture et du Patrimoine historique Publication  • « La nouvelle politique culturelle de la République de Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2018. Résumé  : le ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique livre ici ce document de la nouvelle politique culturelle. Il s’adresse

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aux citoyens et à tout le peuple de Guinée, aux institutions républicaines et aux organisations du secteur privé et associatif. La nouvelle politique culturelle répond à la construction d’une Guinée résolument tournée vers l’émergence, dans le contexte complexe et contraint de la mondialisation et des économies ouvertes, de la crise de l’environnement et de l’avènement de la 4e révolution industrielle. Prenant en compte ces nouvelles réalités, la nouvelle politique affirme son universalité tout en sauvegardant l’identité culturelle spécifique de la République de Guinée. 175. Ministère de l’Economie et des Finances Publication  • « Code des Douanes de la République de Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2018. Résumé : Ce Code des Douanes est élaboré dans le souci d’adapter la législation et la réglementation douanières aux défis et aux mutations de l’heure pour l’Administration des Douanes guinéennes, notamment aux nouvelles exigences de la facilitation du commerce, de contrôle sur les biens et les personnes, de protection de l’espace économique national, de sécurité et de protection de la société et de l’environnement. 176. Ministère des Mines et de la Géologie Publication  • «  Code minier de la République de Guinée  », L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé  : « Dès mon élection en 2010, j’ai placé le secteur minier au cœur des réformes à engager pour l’amélioration de l’environnement des affaires en Guinée. Mon ambition étant de faire de la Guinée un pays minier de classe mondiale dont le développement profite à tous les Guinéens dans un cadre de partenariat gagnant-gagnant, la modernisation du Code minier de 1995 était donc une priorité pour doter le pays d’un cadre légal

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et réglementaire propice à l’investissement et permettant d’instaurer une meilleure gouvernance dans le secteur minier » (Alpha Condé) 177. MONEMOU Sévérin Sévérin Monémou, né le 28 décembre 1968 à Yomou, a fait ses études supérieures à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry où il a fait droit privée. Il enseigne droit civil au campus universitaire de Foulaya de 9- à 97. De 98 à 99, il est chargé des cours de droit des obligations à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Il suit une formation à l’École nationale des Régies financières de Ouagadougou, puis en 2001-2002 à l’École nationale des Impôts de Clermont-Ferrand. Depuis son retour en Guinée, il est en service à la direction nationale des Impôts comme chef de section banques, assurances-Transports. Publications • « Droit fiscal des affaires en République de Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2011. Résumé : La bonne connaissance de la fiscalité des entreprises nécessite la maîtrise des principes de détermination des revenus imposables, la catégorisation des entreprises assujetties à l’obligation fiscale et les règles de contrôle de l’impôt. Émaillé d’exemples, cet ouvrage se divise en quatre parties : l’entreprise individuelle, l’entreprise sociétaire, la TVA, le contrôle fiscal de l’entreprise. • « Droit fiscal général en République de Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé  : En malinké et en Kpèlè, l’impôt s’appelle «  ni sönkö  ». En traduction mot à mot, l’impôt désigne le prix de l’âme ou le prix de la vie. Les rôles de l’impôt font de lui un instrument incontournable dans la vie d’une nation. D’où la nécessité de le connaître et savoir le contrôler. 178. MONENEMBO Tierno De son vrai nom Thierno Saïdou Diallo, Tierno Monénembo est né le 28 juillet 1947 à Porédaka (Mamou) en Guinée. Dès après son Bac, Tierno quitte la Guinée pour l’exil. Il rejoint la France en 1973 et y obtient un doctorat en  biochimie  à l’Université de

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Lyon. Il revient en Afrique pour enseigner au  Maroc  et en  Algérie, puis aux USA. Depuis 2007, il est visiting professor au Middlebury College dans le Vermont  aux États-Unis. Les romans de Monénembo traitent souvent de l’impuissance des intellectuels en Afrique, et des difficultés de vie des Africains en exil dans l’Hexagone. Il s’intéresse particulièrement à l’histoire et aux relations des Noirs avec la diaspora émigrée de force au Brésil (Pelourihno). Il a récemment consacré un roman aux  Peulh  et une biographie romancée à Aimé Olivier de Sanderval, un aventurier et explorateur français, originaire de Lyon, admirateur de leur civilisation et qui s’est fait un « roi » Peulh (Le Roi de Kahel). À cette occasion, il revisite l’histoire coloniale pour faire entrer cette période controversée dans l’imaginaire romanesque. Par la suite, il réhabilite un Peulh guinéen, Addi Bâ, héros de la Résistance en France, fusillé par les Allemands sous le titre « Le terroriste noir » et fait des recherches sur les liens unissant la diaspora noire d’Amérique à l’Afrique. Publications  • 1979 : « Les Crapauds-brousse », Seuil ; • 1986 : « Les Écailles du ciel », Seuil ; • 1991 : « Un rêve utile », Seuil ; • 1993 : « Un attiéké pour Elgass », Seuil ; • 1995 : « Pelourinho », Seuil ; • 1997 : « Cinéma », Seuil ; • 2000 : « L’Aîné des orphelins », Seuil ; • 2004 : « Peuls », Seuil ; • 2006 : « La Tribu des gonzesses » (théâtre), éditions Cauris ; • 2008 : « Le Roi de Kahel », Seuil ; • 2012 : « Le Terroriste noir », Seuil ; • 2015 : « Les coqs cubains chantent à minuit », Seuil ; • 2016 : « Bled », Seuil. Distinctions honorifiques : Grand prix littéraire d’Afrique noire en 1986 pour Les Écailles du ciel ; Prix Tropique en 2000 pour L’aîné des orphelins ; Prix Renaudot en 2008 pour Le roi du Kahel ; Prix Ahmadou-Kourouma, Grand prix Palatine,  Grand prix du roman métis en 2012  ; Grand prix Palatine et  prix Ahmadou-Kourouma  pour  Le Terroriste noir en 2013  ; Grand prix de la Francophonie de l’Académie française en 2017, pour l’ensemble des œuvres romanesques.

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179. MOREL Justin Junior Homme de médias et musicologue, Justin Morel Junior est né le 16 décembre 1950. Il a fréquenté l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry d’où il est sorti avec un DES en histoire. Il a consacré plus trente ans à l’audiovisuel, sa passion. Il a créé et animé diverses émissions artistiques et culturelles, des magazines et des débats sur les ondes radiophoniques et à la télévision nationale. Lorsque Justin Morel Junior arrivait en octobre 1970 à Radio-Guinée, à l’époque « La Voix de la Révolution », il était alors le plus jeune journaliste guinéen. C’est tout naturellement que l’on ajoutera Junior à son nom. Par raccourci, les intimes l’appellent affectueusement JMJ. Justin Morel Junior fut administrateur chargé de l’information et de la Communication de l’Unicef en Guinée, après avoir été Directeur national de la RadioTélévision-Guinéenne (RTG). Il a été ministre de la Communication et de la Culture sous la Transition militaire. Aujourd’hui, il est consultant en communication. Publication  • « Bembéya jazz national : Cinquante ans après, la légende continue... », L’Harmattan- Guinée, 2011. Résumé  : créé il y a cinquante ans (1961), en Guinée, le Bembéya Jazz National, grâce à un travail constant, rigoureux et novateur, a réussi à traverser glorieusement toutes les vogues, pour traduire en musique les joies et peines des femmes et des hommes de Guinée et d’Afrique. Quand l’orchestre perd accidentellement Aboubacar Demba Camara en 1973, il trouve la verve et le courage de continuer. Cinquante ans après, le roman continue et c’est encore Bembéya qui l’écrit. 180. NABÉ Fodé Moussa Ladji Fodé Moussa Nabé a été jeune taliby dès l’âge de 6 ans, destiné à l’enseignement coranique. Son père préféra cependant l’envoyer à l’école publique, jusqu’à la Faculté de Génie civil. De l’Institut polytechnique (IPGAN) de Conakry. Fonctionnaire dans l’administration publique et homologue dans des organisations humanitaires internationales,

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il résidera aux USA, où il obtiendra un diplôme en administration des affaires à l’Interactive College of Technology (ICT) de Chablée (Atlanta, USA). Publication  • « Karamo Sékou Diafodé Nabé, l’érudit humaniste de Banko-Woulada », L’Harmattan-Guinée, 2017. Résumé : Le narrateur de ce livre retrace les pérégrinations des NABE ou Djakana, de la tribu des Marakha, venant de Djafounou (République du Mali) pour se fixer définitivement dans l’actuel village de Banko (préfecture de Dabola). Cet essai historique réhabilite et met en exergue, pour les générations futures, les différentes étapes de l’assimilation du Coran par les Taliby. Devenus plus tard des disciples, ces élèves ou disciples se mueront pour certains dans la grande famille du saint homme, ou créeront à leur tour des villages satellites autour de Banko. 181. N’DAOU Saïdou Mohamed Mohamed Saïdou N’Daou est né le 21 février 1952 à Boké-Ville. Après ses études supérieures à l’Institut Polytechnique de Conakry, Il fait son post universitaire aux USA où il obtient un Doctorat en Histoire à l’Université du Minnesota. Enseignant-chercheur, Saïdou Ndaou a à son actif des ouvrages de référence ainsi que de nombreux articles publiés dans des revues universitaires africaines et américaines. Il est actuellement professeur d’histoire à Chicago State University, Department of Geography, Sociology, History, African-american and anthropolgy (GSHAAA). Saïdou Ndaou est membre de la prestigieuse Promotion Mao de l’Université guinéenne. Adresse électronique: [email protected] / Contacts: 7736585846 Publications • « Sangalan Oral Traditions », North Carolina Academic Press (USA), 2005. Résumé du Premier livre  : L’ouvrage discute de l’histoire des identités sociales des Sangalanka ou Dialonka du Nord-est de la Guinée dans la préfecture de Mali en mettant l’accent sur les politiques culturelles des élites et des groupes subordonnés, en matière de gestion des traditions orales, véhicules privilégiés de mémoires sociales.

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• «  Djibril Tamsir Niane and David Conrad  : Re-imagining the political history of the empire of Mali accros the Sea » (co-auteur), Mande World, 2008. Résumé du second ouvrage  : Cet essai met l’accent sur la nécessite de combiner les philosophies de l’histoire et les approches de l’histoire politique et l’histoire sociale, pour étudier les institutions et les cultures mandingues, créées par les élites et les subordonnés. • « Ahmed Sekou Toure : Transforming Paradigms, Integrated Perspective ». Résumé du 3e livre  : «  Ahmed Sekou Toure  : Transforming Paradigms and Integrated Approach  » est le produit d’un exercice critique ainsi que de l’éducation intellectuelle de l’auteur. Il perçoit deux niveaux de connaissance dans les textes d’Ahmed Sékou Touré. L’auteur estime que la lutte pour l’indépendance de la Guinée ne peut être dissociée de celle de l’autoréalisation d’Ahmed Sékou Touré dans la compétition politique entre les élites et les subordonnés. Illustrée à travers divers objets d’étude, l’idée de déplacer l’idéologie du PDG du centre pour donner de la place aux initiatives populaires, est étendue à toutes les périodes de l’histoire de la Guinée. 182. N’DIAYE Ibrahima Sory Dr N’Diaye Ibrahima Sory (Dr Nis) occupe depuis 2003 le poste de directeur de la santé-sécurité environnement de la CBG. Il est titulaire d’un DES en géologie de l’Institut des mines et géologie de Boké, d’un doctorat en géologie et minéralogie de l’académie d’État de l’université de géologie de Moscou, et d’un Master spécialisé en gestion globale des risques technologiques et environnementaux de l’Institut national polytechnique de Toulouse. Auparavant, Dr Nis a occupé entre 1994-2002 la fonction de directeur national de la recherche géologique et minière de Guinée. Publication  • «  La gestion des risques professionnels et environnementaux dans le domaine minier guinéen », L’Harmattan-Guinée, 2015. Résumé : Les contraintes réglementaires et de résultats qui s’attachent à la gestion des risques sont devenues si fortes que la performance d’une entreprise dépend «viscéralement» de la maîtrise des risques inhérents à son fonctionnement, à son environnement, à ses ressources, à sa production

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et au système dans lequel elle opère. Sur la base du vécu professionnel et dans un style pragmatique, cet ouvrage propose des outils adaptables aux contraintes managériales et opérationnelles, particulièrement dans le domaine minier. 183. NIANE Tamsir Bachir Benjamin des garçons de l’historien guinéen, Djibril Tamsir Niane, Bachir Tamsir Niane est né en 1969 à Conakry. C’est un jeune universitaire spécialisé dans le roman africain contemporain. Après un passage au HCR en Guinée et en RDC, il intègre l’enseignement d’abord au Sénégal et ensuite en Guinée où il exerce dans le supérieur. Bachir est actuellement professeur à l’Université Général Lansana de Sonfonia et membre des associations d’écrivains du Sénégal et de la Guinée, et de l’association guinéenne des Professeurs de Français (AGPF). Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 624077351 Publications  • « Little Jamaïca », Paris, Éditions Le Manuscrit, 2011. Résumé  : Quelle est la place de la jeunesse dans les programmes de développement pilotés par les élites africaines ? Dans un thriller politicofinancier, nous assistons à la complicité des pouvoirs établis avec le monde des affaires, pour déguerpir un groupe de jeunes d’une zone à viabiliser. • « L’enfant de Gondar », Editions Edilivre, Paris, 2016. Résumé  : Roman de formation, l’enfant de Gondar retrace le parcours du jeune Iskander, moine anachorète éthiopien, qui sort du monastère pour embrasser la vie. À travers ses yeux, l’Éthiopie éternelle nous est présentée. • «  Fatalité et Histoire dans les soleils des indépendances d’Ahmadou Kourouma », Paris, Editions Connaissances et savoirs, 2016. Résumé  : C’est un ouvrage de critique littéraire dont le but est de présenter une nouvelle grille de lecture de l’œuvre maîtresse d’Ahmadou Kourouma. Cet ouvrage est destiné aux lycéens et aux étudiants de Lettres.

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184. NIANE Djibril Tamsir Né le 9 janvier 1932 à Conakry, Djibril Tamsir Niane fait ses humanités à la Faculté des Lettres de Bordeaux où il obtient successivement la Licence ès-Lettres en 1958 et le Diplôme d’Études supérieures en histoire en 1959. Les recherches pour son mémoire de DES portant sur l’Empire du Mali, lui donne l’opportunité de collecter auprès des griots, des récits de la tradition orale. À l’issue de ce diplôme, il publie en  1960  Soundiata, ou l’épopée mandingue, son ouvrage le plus connu et qui a même fini par éclipser tout le reste de sa riche production d’historien. Revenu en Guinée en fin 1959, Niane est successivement professeur d’histoire au Lycée Donka dont il devint proviseur, professeur d’histoire à la Faculté des Sciences Sociales de l’Institut Polytechnique de Conakry, puis Doyen de la même Faculté. Il dirige la Mission archéologique guinéo-polonaise à Niani, ancienne capitale de l’empire du Mali, identifiée et localisée par lui. À partir de 1972, Niane comme tant d’autres intellectuels guinéens de sa génération, prend le chemin de l’exil. Les changements intervenus en Guinée en 1984, lui donnent l’occasion de renouer avec la terre natale. Djibril Tamsir Niane est professeur honoraire de plusieurs universités dont l’Université Harvard (Washington, D.C.) et de l’Université de Tokyo. Publications  • « Soundiata ou l’épopée mandingue », Paris, Présence africaine, 1960 ; • « Recherche sur l’empire du Mali au Moyen Âge, suivi de Mise en place des populations de la Haute-Guinée », Paris, Présence africaine, 1975 ; • « Contes d’Hier et d’Aujourd’hui », Paris, Présence africaine, 1985 ; • « Histoire des Mandingues de l’ouest », Paris, Karthala, 1989 ; • « Le Mali et la deuxième expansion mande », in  Histoire générale de l’Afrique, vol. IV, Paris, UNESCO, 1991. Djibril Tamsir Niane fait aussi du théâtre. Entre autres créations, il faut citer : • « Sikasso ou la dernière citadelle » et « Chaka ». 185. NIANE Katoucha Fille de l’historien Djibril Tamsir Niane, Katoucha est née à Conakry. Après des séjours au Mali et au Sénégal, elle prend la fuite pour Paris, après avoir été excisée et mariée de force, toutes choses qui marqueront à jamais sa vie au point d’en faire

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la trame de son premier livre. À Paris, elle fait une brillante carrière de mannequinat auprès de grandes maisons comme Paco Rabanne, Azzedine Alaïa ou Christian Lacroix et Dior et Yves Saint-Laurent. Elle meurt de façon tragique à Paris, en février 2008. Publication  • « Dans ma chair », Paris, Michel Lafon, 2007. Résumé  : Une petite enfance heureuse en Guinée, des parents érudits, aimants. Mais à neuf ans, l’horreur de l’excision. Personne ne l’a prévenue de cette pratique barbare. Sujet tabou. Katoucha se mure dans le silence... Dans son livre, elle se libère de son intime secret et dénonce une pratique contre laquelle, elle va se battre pour que les petites filles d’Afrique aient droit à leur féminité et au respect de leur dignité d’être humain. 186. OUENDENO Fara Alexis D’origine guinéenne, Fara Alexis Ouendéno a fait ses études de Philosophie scolastique et Théologie au Grand Séminaire de Dakar de (Académie de l’État du Vatican), avant de s’inscrire à la Faculté de Médecine de Nancy où il obtient un Doctorat d’État en médecine. Il est diplômé de Médecine tropicale, de la Faculté de Médecine de Paris, diplômé d’Etudes spéciales de Réparation juridique du Dommage Corporel de la Faculté de Médecine de Paris et membre de l’Académie médicale d’Acupuncture. Homme politique, Fara Alexis Ouendéno est leader du Parti pour la Renaissance Guinéenne. Contacts : 0033609103245 Distinctions honorifiques : Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris et Lauréat du Mérite et du Dévouement français. Publication • « De l’antre des illusions au pandémonium des sophismes, ou du rêve à la réalité », Librairie Maubourg, Paris, 1987. Résumé : L’antre des illusions c’est le vaste univers des rêves purs et naïfs de tous les «enfants du monde» (j’appelle ici «enfants» tous ceux qui en ont gardé le cœur) et de toutes les consciences droites et intègres de notre Planète  ; c’est aussi la douce et fraîche caverne où s’abrite l’ingénuité de

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cet étudiant en médecine qui a cru, pendant tout son séjour à la Faculté, au bien-fondé du Conseil de l’Ordre des Médecins, en sa protection et son arbitrage absolument impartial  ; c’est l’ensemble des idéaux chimériques perdus en songes creux de tant de misérables et d’innocents de la Terre… Le pandémonium des sophismes c’est, en fait, la triste réalité de la vie, le magma quotidien, le royaume où se déroulent tous les procès stupides et incohérents, la géhenne où se réunissent les Minos, les Eaque, les Rhadamanthe et tous les «juges d’enfer» de la race humaine afin de torturer, sans raison valable, tous les êtres qui œuvrent pour un meilleur équilibre de l’Humanité…  187. SANO Fatoumata Date et lieu de naissance : 26 mars 1954 à Dakar Sénégalo-guinéenne, mère de six enfants dont un garçon, grand-mère de 14 petits-enfants. Professeure, écrivaine, formatrice des formateurs du préscolaire, personne-ressource à la direction de la petite enfance. Écrit des  romans, des contes, des  poèmes. Est en train de finaliser des œuvres destinées à la petite enfance. Membre de l’organisation humanitaire le Lions clubs international. Actuellement présidente du Lions Club Conakry Mont Loura, Lion-conseiller du Léo club Conakry Rivières du Sud. S’investit dans l’humanitaire et aime les voyages, la lecture, l’écriture, le théâtre, le cinéma, le chant, la danse. Sano a pour centre d’intérêt : la promotion de la femme, de l’enfant, des jeunes. Profession : enseignante. / Adresse électronique : fatoumatalorombo@ gmail.com / Téléphones : 00224 628542613 Publications  • « Ne les laisse pas cotiser pour mon cercueil », Editions du net, 2015 ; • « La fille de l’éléphant et de la lionne », Éditions du net, 2016 ; • « Tranches de vies en vers libres », Éditions du net, 2017. 188. SANO Koutoubou Moustapha Koutoubou Moustapha Sano est né le 10 avril 1966 à Kankan. Il a fait ses études supérieures et post universitaires en Malaisie où il a séjourné pendant plus de deux décennies. Enseignant-chercheur, Sano est titulaire d’un  Doctorat d’État en Finances islamiques de l’Université de Zaitouna de Tunisie, d’un Doctorat

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d’État en Droit  (PhD in Laws)  de l’Université Islamique Internationale de Malaisie. Durant son long séjour en Malaisie, Sano a accumulé titres, diplômes, décorations et autres distinctions honorifiques qui lui ont ouvert les portes des institutions académiques et universitaires ainsi que des institutions des finances du monde, notamment des pays du Proche et du Moyen-Orient. À noter que Moustapha Sano est Vice-président de l’Académie islamique de jurisprudence (Fiqh) de l’OCI. Il est actuellement Ministre-conseiller diplomatique à la présidence de la République. Mais auparavant, il a été Secrétaire général des Affaires religieuses, puis ministre de la Coopération internationale de la République de Guinée. Pr Sano écrit et parle couramment arabe, anglais et français, avec à l’appui, une bonne maîtrise l’outil N’ko. Publications  • «  L’encyclopédie sur le Hadj et Umrah  », arabe et anglais, ministère du pèlerinage. Arabie saoudite 2002. • « Une lecture épistémologique de la naissance et de la renaissance de la jurisprudence islamique  », ministère des Affaires islamiques et awqaf, Kuwait 2003.  • «  Les droits et les obligations de la femme musulmane en lumière des sources et des objectifs de la jurisprudence islamique », Daar Tajdid, Kuala Lumpur, Malaisie 2003.  • «  Le travail de la femme musulmane à l’intérieur et à l’extérieur de la maison », Daar Tajdid, Kuala Lumpur, Malaisie 2003. • « L’économique islamique : fondations et perspectives », Daar Tajdid, Kuala Lumpur, Malaisie 2004.  • « La vente des titres comme appliquée par les institutions financières en Malaisie : analyse et évaluation  », Centre de recherches, IIUM, Kuala Lumpur, Malaisie 2004.  • « Il n’y a pas de déni en matière d’ijtihad », Daar ibn Hazm, Beirut, Liban 2004. • «  Les intérêts publics et leurs applications contemporaines  »,  Daar ibn Hazm, Beirut, Liban 2004.  • « Waqf (donation) des intérêts et des propriétés intellectuels », Daar Tajdid, Kuala Lumpur, Malaisie 2004.  • « Les sources des règles de la grammaire arabe dans la balance de la révélation et de la raison », Daar Tajdid, Kuala Lumpur, Malaisie 2004 • « L’ijtihad collectif contemporain », (ouvrage collectif).   Daar al Nafaes, Beirut, Liban 2006. 

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• «  L’éducation ciblée étant sources du développement durable  », Kitab Ommah, Doha, 2007. • « L’ijtihad et le texte divin : principes et directifs », Maktabat Rushd, Ryad, Arabie saoudite 2008.  • « L’industrie de la fatwah : outils, principes et directifs », Maktabat Rushd, Ryad, Arabie saoudite 2008.  • «  La thématique du consensus en sources de la jurisprudence islamique », Maktabat Rushd, Ryad, Arabie saoudite 2008.  • « Les curccula des sciences islamiques et les changements globaux : analyse et renaissance », Kitab Ommah, Doha, Qatar 2014.  • «  Le CNDD, la transition et moi : témoignage d’un ministre de la République », L’Harmatan, Conakry, Guinée 2017.  Résumé du dernier ouvrage : actuel ministre-conseiller diplomatique du Président de la République et témoin d’événements politiques majeurs en Guinée, l’auteur nous livre dans cet ouvrage ses mémoires. De l’avènement du Conseil national pour la démocratie et le développement suite à la prise de pouvoir par la junte militaire, jusqu’à la formation d’un gouvernement d’union nationale de transition, il relate son expérience et sa contribution à l’achèvement de ce régime d’exception instauré en Guinée par une junte militaire, après le décès du Président Lansana Conté. 189. SARAH Robert (cardinal) Robert Sarah est né en 1944 à Ourous (Koundara) au nord de la Guinée. Après une formation de base au Petit Séminaire Saint-Augustin à Bingerville en Côte d’Ivoire, Robert Sarah se rend au Grand Séminaire de Nancy (1964-1967), pour une formation en théologie et en philosophie à l’issue de laquelle il est ordonné prêtre le 20 juillet 1969 en la Cathédrale Sainte-Marie de Conakry. Il est nommé archevêque de Conakry le 13 août 1979 par Jean-Paul II, alors qu’il n’a que 34 ans, devenant ainsi le plus jeune évêque du monde. En 2001, il est appelé à la  Curie  comme Secrétaire de la  Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Le 7 octobre 2010, le pape  Benoît  XVI  le nomme président du Conseil pontifical Cor Unum, lequel traite de toutes les questions en rapport avec les activités caritatives. Quelques semaines plus tard, il est créé  cardinal  par  Benoît  XVI  lors du  consistoire du 20 novembre 2010. Le 9 septembre 2014, il est nommé par le Pape François, Père synodal pour la  Troisième assemblée générale extraordinaire du synode des évêques

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sur la famille. Trois jours plus tard, il est également nommé membre de la Congrégation pour la cause des saints. Distinctions honorifiques : Commandeur de la Légion d’honneur en 2012 à l’ambassade de France près le Vatican. Bailli Grand-croix d’honneur et de dévotion de l’Ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte (9 juin 2016 par le grand-maître Matthew Festing). Grand-croix de l’Ordre national du Bénin (le 23 août 2015). Publications • «  Culture, démocratie et développement à la lumière de  Centesimus annus », Ed. IMC, 1998 ; • « Dieu ou Rien : Entretien sur la foi », Librairie Arthème Fayard, février 2015 ;  • « La force du silence : Contre la dictature du bruit », Arthème Fayard, octobre 2016 ; • « L’action silencieuse du cœur », L’Osservatore Romano, 12 juin 2015. • « Le soir approche et déjà le jour baisse », Editions Fayard 2019. Résumé : « À la racine de l’effondrement de l’Occident, il y a une crise culturelle et identitaire. L’Occident ne sait plus qui il est, parce qu’il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l’a façonné, qui l’a constitué, tel qu’il a été et tel qu’il est. De nombreux pays ignorent aujourd’hui leur histoire. Cette autoasphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares. » Cette affirmation du cardinal Robert Sarah résume le propos de son troisième livre d’entretiens avec Nicolas Diat. Son constat est simple : notre monde est au bord du gouffre. Crise de la foi et de l’Église, déclin de l’Occident, trahison de ses élites, relativisme moral, mondialisme sans limite, capitalisme débridé, nouvelles idéologies, épuisement politique, dérives d’un totalitarisme islamiste... 190. SASSINE William William Sassine est né en 1944 à Kankan. De père  libanais  et de mère guinéenne, métissage dont il s’est revendiqué toute sa vie, Sassine fit des études supérieures à l’Institut polytechnique de Conakry avant de regagner l’hexagone, à Paris précisément, en vue d’y poursuivre des études supérieures en mathématiques. William Sassine est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Écologie tropicale et d’une licence en mathématiques. De retour en 1961 en Guinée, il coïncide à une grève des lycéens de Conakry à laquelle il prend

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une part active. De peur d’en pâtir irréversiblement, Sassine doit s’en éloigner. Commence alors une vie d’errance qui le conduit successivement au Congo, au Gabon, au Niger puis en Mauritanie d’où il est expulsé à la suite du conflit sénégalo-mauritanien. Il fait un retour fort décevant au pays natal après la mort du Président Ahmed Sékou Touré en mars, suivie de la prise du pouvoir par l’armée en avril 1984. Il est mort en 1997. Distinctions honorifiques : 1983 : Il est fait Chevalier des Arts et des Lettres. 1993 : Officier des Arts et des Lettres. Publications  William Sassine fut un écrivain très prolixe. Il réussit à produire à un rythme relativement régulier d’un roman tous les trois ans. Il laisse à la postérité l’impressionnante œuvre romanesque et théâtrale ci-après : • « Saint Monsieur Baly », roman, Présence africaine, Paris, 1973 ; • « Wirriyamu », roman, Présence africaine, Paris, 1976 ; • « Le Jeune homme de sable », roman, Présence africaine, Paris, 1979 ; • « L’Alphabête », roman, Présence africaine, Paris, 1982 ; • « Le Zéhéros n’est pas n’importe qui », roman, Présence africaine, Paris, 1985 ; • « L’Afrique en morceaux », roman, Le Bruit des autres, Solignac, 1994 ; • « Légende d’une vérité », roman, Le Bruit des autres, Solignac, 1995 ; • « Les indépendan-tristes, montage de texte réalisé par Jean-Claude Idée », théâtre, Le Bruit des autres, 1997 ; • « Mémoire d’une peau », roman, Présence africaine, Paris, 1998. 191. SIDIBÉ Yamoussa Yamoussa Sidibé est né le 24 avril 1966. Il est titulaire d’un DES en Lettres modernes de l’École normale supérieure de Manéah. À la fin de ses études, il s’intéresse au journalisme. Après une formation à Bordeaux et des stages à Paris et à Cologne, il peut enfin s’adonner à sa passion. En 1995 et en 1996, il obtient le prix de meilleur présentateur du journal télévisé guinéen. Il sera successivement Rédacteur en chef adjoint, Rédacteur en chef, Directeur de la Télévision nationale et Directeur général de la Radiodiffusion Télévision guinéenne. Yamoussa Sidibé est auteur de trois romans et d’un essai biographique Courriel : [email protected] / Téléphone : 664216665

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Publications  • « Les balafres du pouvoir », Bookémissaire, 2005. Résumé : La gestion débridée du pouvoir d’un monarque qui se sustente de ses crimes, un peuple excédé mais impuissant, un pays qui s’enlise dans la misère, le tableau qu’affiche Mangata fait penser à un pays du 21e siècle africain. L’histoire est pourtant celle d’un empire africain du moyen-âge dont le monarque n’a d’autres règles que son humeur et les oracles de ses devins. Le dénouement est tragique et conduit tout un peuple sur le chemin de l’exil. • « Saatè, la parole en pleurs », Paris, L’Harmattan, 2006. Résumé  : Bolokada ne sera pas un enfant comme les autres. Il sera l’étoile du berger de sa génération et sera celui qui décide du destin de ses contemporains. Sa mère, N’gady l’a décidé et rien ne la fera reculer. Pour son fils, elle acceptera d’assumer tous les péchés du monde. À travers ce roman, l’auteur rend hommage à la femme, à une mère. • « Les écumes de la rancœur », Publibook, 2010. Résumé : Le destin d’une fillette, Nyarra Belly, de son enfance de cendrillon africaine jusqu’à son accession au pouvoir dans le royaume de Kolissokho, sur le littoral guinéen, tenue par ses désirs et condamnée par ses actes ; ou comment l’enfant sensible se mue en esclavagiste. Ainsi de l’inclination à la revanche à l’exercice de la tyrannie, la fillette s’évertue à étendre sa gloire par un commerce des plus lucratifs, la traite négrière. • « Capitaine Moussa Dadis CAMARA, une parenthèse guinéenne », Paris, L’Harmattan, 2017. Résumé : C’est un essai qui restitue l’enfance, l’adolescence et la vie adulte du bouillant capitaine de manière vivante et donne au lecteur le sentiment que cela se passe sous ses yeux. Les scènes sont en effet vivantes, tragiques, sensibles, touchantes. Rien n’échappe à la plume vigilante de l’auteur. La violence des combats, les ruses visant à sauver la vie du président Dadis, les méditations silencieuses et douloureuses de ce dernier après le massacre du Stade du 28 septembre sont relatées sans bienveillance mais aussi sans rancœur. • « Le murtugui ou le sabre du refus », Paris, L’Harmattan-Guinée, 2018. Résumé : C’est l’histoire d’un jeune garçon, Sona-Mory, qui, pour libérer sa mère, se fit esclave d’un seigneur de guerre. Il constitua le plus grand Empire d’Afrique de l’Ouest au XIXe siècle, une période où les armées européennes

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se disputaient les territoires du continent africain. Amour, patriotisme, intrigues, trahisons et résignation sont les trames de ce livre qui s’immisce dans l’intimité des grands hommes ouest-africains du XIXe siècle. 192. SOMPARÉ Aboubacar El hadj Aboubacar Somparé, né le 31 août 1944 à Dakonta (Boké), est un  homme politique  guinéen. Diplômé en mathématiques de la 1ère Promotion de l’Université guinéenne, il entame très tôt une carrière dans l’administration enseignante, avant de se retrouver au poste de Directeur des services de l’information, poste hautement stratégique au sein du régime révolutionnaire du PDG, parce que relevant du ministère de l’Idéologie. De février 1978 à septembre 1984, il est ambassadeur de Guinée à Paris. De retour au pays, il occupe plusieurs fonctions administratives aux ministères de l’Intérieur et de l’Enseignement supérieur. Somparé devient Secrétaire général du PUP, parti du Président Lansana Conté, à partir d’avril 1997. En tant que Président de l’Assemblée nationale, Somparé n’a pas pu faire valoir son titre de dauphin constitutionnel après la mort du Président Lansana Conté, en raison du coup d’État perpétré par le capitaine Moussa Dadis Camara. Distinctions honorifiques  : Commandeur de l’Ordre national du mérite français, Commandeur des Palmes académiques françaises. Publications  • « Brève histoire du Rio Nunez », Paris, L’Harmattan, 2008. Résumé  : Ce livre est une monographie du Rio Nunez, c’est-à-dire le Kakandé ou Boké, réalisée par l’auteur à partir des archives coloniales et autres mémoires de fin d’études supérieures consacrés à la région de Boké. • « Itinéraire 1 : les méandres du pouvoir », Editions continentales, 2017. • « Itinéraire 2 : les coulisses du pouvoir », Editions continentales, 2017. Résumé des deux ouvrages  : itinéraire 1 et 2 constituent le témoignage unique d’un acteur privilégié de la construction de la Guinée. Ayant participé aux différents régimes qui l’ont gouvernée, le récit de Somparé apporte des éléments historiques indispensables à la connaissance des évènements successifs qui font la Guinée d’aujourd’hui. Ces deux livres jettent aussi un éclairage essentiel sur les dynamiques qui sous-tendent les relations entre hommes d’Etat et politiques guinéens, leurs parcours et

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leurs liens. Somme toute, Itinéraire est une fresque épique d’un homme et de 50 premières années d’une nation fougueuse, fière, mais surtout libre. 193. SOUARÉ Ahmed Tidiane Né en 1951 à Mali (région de Labé), Ahmed Tidiane Souaré est un homme d’État guinéen, qui a occupé de hautes fonctions politiques et administratives dans son pays. Profession : Ingénieur des mines ; mais, au fil de sa carrière administrative et à coup de nombreux stages de perfectionnement dans les institutions de Brettons Wood et à l’Institut d’administration publique de Paris, il se fait de la place dans l’expertise en finances publiques. Dr Souaré a fait ses études supérieures, d’abord à l’Institut polytechnique de Conakry puis à l’Institut de Géo-mines de Tamakènè (Boké), avant d’entreprendre le post universitaire au Maroc d’où il revient avec un doctorat en métallogénie. Il faut rappeler qu’il appartient à la 8e promotion de l’Université guinéenne, la prestigieuse «  Promotion Mao Tsé Tong  », sortie en 1975. De retour en Guinée, Dr Ahmed Tidiane Souaré entre dans l’administration guinéenne et enchaîne de nombreuses et hautes fonctions dans l’enseignement, les mines, les finances et autres postes stratégiques à la présidence de la République. Il a été plusieurs fois chef de cabinet de départements ministériels, ministre des Mines et de la Géologie et de ministre d’État chargé du domaine social et culturel, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avant de se voir investi des lourdes charges de premier ministre le  20  mai  2008. Il dirigea ainsi le dernier gouvernement de la Deuxième République, sous le général Lansana Conté. Dr Ahmed Tidiane Souaré est également membre de l’Association des Écrivains de Guinée. Publications  • « A mon tour de parler », Paris, L’Harmattan, 2011. Résumé  : Ce livre est une prise de parole à travers laquelle l’auteur a enfin choisi de s’exprimer lui-même, en lieu et place des commentaires et interprétations qui ont pu être faits, jusque-là de ses discours, pour expliciter sa pensée politique. • « Les discours… », Paris, L’Harmattan, 2012 (réédition) Résumé  : Le second ouvrage est un recueil de discours officiels ou de circonstance qui cristallise la qualité des prestations du gouvernement

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de large ouverture dont il était le Premier ministre. La plupart sont des discours tenus en lieu et place du Président de la République, le général Lansana Conté très peu présent dans les grandes rencontres internationales. 194. SOUARÉ Mamadou Bombâ Mamadou Bombâ Souaré fut Administrateur civil et haut cadre de la République de Guinée. Retiré à Washington, il a consacré la fin de sa vie à l’écriture de son itinéraire singulier. C’est ce récit, d’une sincérité totale et poignante, qu’il donne à lire ici. II est décédé le 13 août 2003 à Washington DC (U. S. A). Publication • « Servir son pays sans se servir : Itinéraire d’un haut fonctionnaire dans l’administration de la Guinée », 2016. Résumé  : En racontant certains des principaux événements de sa vie, l’auteur jette une lumière sur les deux régimes que la Guinée a connus depuis son indépendance, celui socialo-communiste et celui militaire, qui étaient tous deux des dictatures qui ont fait souffrir le peuple de Guinée, alors qu’ils croyaient œuvrer pour construire son bonheur. Chacun de ces deux régimes a bafoué les droits de l’homme. Le résultat est que la Guinée n’a pas pu être développée malgré ses énormes potentialités économiques. 195. SOUMAH Ibrahima Ibrahima Soumah a fait ses études supérieures à l’Université de Lyon (France) où il a obtenu une Licence ès sciences en 1964. Il est Ingénieur de Génie-physique de l’Institut National des Sciences Appliquées Lyon (France) en 1965. De retour en Guinée, il assume de hautes responsabilités dans l’administration publique dont entre autres : 1973 : Directeur général de l’Industrie et des Mines ; 1990 : Directeur général adjoint de CBG ; 2000 : ministre des Mines, Géologie et Environnement ; 2003 : Ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Ibrahima Soumah est

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actuellement Consultant et responsable d’un cabinet d’études privé (GIM et associés) et membre de l’Association des Écrivains de Guinée (AEG). Tél : (224) 64 35 49 19 / Adresse électronique : Email : [email protected] Publications  • « Avenir de l’Industrie minière en Guinée », Paris, L’Harmattan, 2007 ; • « Les mines de Guinée », Paris, L’Harmattan, 2010 ; • « « Avenir de l’Industrie minière en Guinée », Versions anglaise et chinoise ; • « L’Afrique, un continent en voie de ‘’chinisation’’ », L’Harmattan- Guinée, 2018. 196. SOUMAH James James Soumah est né en 1939 en Guinée. Titulaire d’une Licence en Droit et d’un diplôme de science criminelle, il fut Secrétaire d’État aux affaires sociales au moment de l’accession de la République de Guinée à la souveraineté nationale. Il quitta ses fonctions en 1962 en raison de profonds désaccords avec le Chef de l’État de l’époque. Il se lança alors dans la création de la Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme au sein de laquelle il poursuit encore aujourd’hui son combat pour la liberté fondamentale dans son pays d’origine. Militant au Parti socialiste depuis plus de trente ans, il est ancien élu de la ville de Drancy comme Conseiller municipal et a été adjoint au Maire chargé des personnes âgées. Publication • « Les résignés de la République de Guinée », Format Kindle, 2013. Résumé : Depuis plus d’un demi-siècle, le peuple guinéen est assommé par les pratiques politiques inacceptables qui font le confort du parti au pouvoir au prix de sacrifices humains. Comment un peuple comme le nôtre, qui fut le socle de la fierté de toute l’Afrique de l’Ouest, accepte l’inadmissible ? Les résignés de notre pays ne devraient-ils pas méditer sur ce qui se passe dans l’ensemble des pays qui entourent la Guinée en termes de luttes pour le respect des droits humains ?

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197. SOW Alfa Ibrahima Alfa Ibrahima Sow  ou  Alpha Ibrahima Sow  est un homme de lettres franco-guinéen, chercheur en linguistique, spécialiste de la  langue peule. Il est né le  8  octobre  1934  à Tougué. Il est admis à la Faculté de Dakar en 1956, avant de poursuivre son cursus à universitaire à Paris I-Panthéon Sorbonne. En 1975, Alfa Ibrahima Sow et son maître à penser Amadou Hampaté Bâ, reçoivent la Médaille d’argent du Prix de la langue française, décernée par l’Académie française  en témoignage, de la reconnaissance pour les services rendus au dehors, à la langue française. Cette récompense vient couronner sa volonté de faire reconnaître l’existence des poètes du FoutaDjallon, qu’il avait entreprise depuis 1960. L’ensemble de ses études lui a permis d’obtenir le titre de Titulaire de la chaire de littérature et culture de l’Afrique occidentale à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) où il enseigna jusqu’en 1992. Publications • « La Femme, la Vache, la Foi » Paris, Armand Colin, 1966 ; • « Chroniques et récits du Foûta Djalon », Librairie C. Klincksieck-SELAF, 1968 ; • « Inventaire du fonds Amadou-Hampaté-Bâ, Société d’ethnologie », 1970 ; • «  Le Filon du bonheur éternel  de Tierno Mouhammadou-Samba Mombéyâ », Armand Colin - Coll. « Classiques africains », 1971 ; • « Langues et politique de langues en Afrique Noire, Nubia, 1977 ; • « Prolégomènes de l’introduction à la culture africaine » (collectif), Nubia, 1977 ; • « Jannde fulfulde », Nubia,1981 ; • « Nuit et Grêle » (co-auteur), Nubia - Coll. Poésie, (année ?) ; • « Maanditorde annde e pine purple hiirnaage Afrik », Nubia. • «  L’Éphémère  » (poème)  publié dans la revue culturelle numéro  60 de Présence africaine, (année ?) 198. SOW Alimou Alimou Sow se définit comme  «  un enfant du village ». Né en 1980 à Pountougouré, il a passé toute son enfance et une partie de son adolescence dans ce petit village de montagne de la sous-préfecture de Brouwal, préfecture de Télimélé. Brillant élève, son parcours scolaire se résume en quatre mots : « Premier

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de la classe ». Amoureux des mots et de la langue française, il est inscrit en Sciences sociales au lycée Yimbayah, à Conakry, puis sort diplômé en Administration générale du Centre Universitaire de Labé en 2008. Alimou Sow s’oriente très vite vers le journalisme - sa vocation - et collabore avec plusieurs médias guinéens avant d’effectuer un stage à RFI en 2011. Il a, par la suite, collaboré avec de nombreux médias nationaux et étrangers : Radio Espace, Le Défi, Jeune Afrique, Slate Afrique, Acteurs publics, Canal Plus … Il crée son blog en octobre 2010 à la faveur du concours Mondoblogde RFI. Depuis août 2012, Alimou Sow travaille pour la Délégation de l’Union européenne en Guinée au poste de Chargé de Communication. Adresse e-mail : [email protected] / Tel : 00224 662 03 12 26 Publication • « Ma Guinée plurielle » L’Harmattan Guinée 2017 Résumé  : La locomotive d’Alimou Sow charrie tous les cris, les pleurs, les soupirs, mais aussi toutes les joies et tous les espoirs de la Guinée Conakry de son époque. On côtoie, de texte en texte, des fois dans le même texte, la pauvreté, la violence, la corruption, la gabegie, le népotisme, l’ethnocentrisme, l’incivisme… tous ces maux qui rongent nos États africains, du moins la majorité, depuis nos soleils des indépendances qui, ayons le courage de l’affirmer, peinent encore à briller. Mais, loin de tomber dans le pessimisme, un pessimisme lassant, et finalement nuisible, l’auteur imprime une bonne dose d’optimisme à chacune des situations qu’il peint, allume des brèches d’espoir dans l’obscurité du désespoir qui l’entoure. Le message véhiculé dans chaque texte se résume dans la devise : «  Voyez, la Guinée d’aujourd’hui, notre Guinée, se porte mal, mais elle se portera mieux si nous le décidons. » 199. SOW Alpa-Mohamed Loppé Né le 25/12/1951 à Mamou, Alpha-Mohamed Loppé Sow a fait ses humanités à l’Institut Polytechnique de Kankan, devenu par la suite, Université Julius Nyerere de Kankan. Il est titulaire d’un Doctorat en Histoire de l’Université Paris I-Sorbonne. Il est spécialiste de l’histoire du Fuuta-Dyalöö et des ethnies en Afrique.

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Publications  • « Les ethnies ont une histoire » (collectif), Editions Karthala, 1989. Résumé : La question dite ethnique est apparemment au cœur de toutes les crises en Afrique : le Rwanda en 1994, la Côte d’Ivoire, le Congo ou le Burundi aujourd’hui. Pourtant la définition de ce qu’on appelait autrefois « les races » ou « les tribus » reste le plus souvent floue, énigmatique ou contradictoire. Autant les «  ethnies  » reviennent comme des évidences dans les médias, autant les historiens et les autres chercheurs en sciences sociales ont multiplié les remises en cause de ce concept et surtout de son utilisation rigide dans l’africanisme classique. Les trente études réunies ici analysent les dynamiques historiques qui ont forgé les consciences ethniques comme toutes les autres « communautés imaginées ». • « Guinée : l’alternance politique à l’issue des élections présidentielles de décembre 2003 » (sous la direction de…), Paris, L’Harmattan, 2004.  Résumé : La Guinée, depuis son indépendance en 1958, vit sous le règne de la dictature et de l’autoritarisme. Les conditions de vie des populations sont désastreuses malgré l’existence de ressources humaines et matérielles non mises en valeur par les autorités compétentes. Dans ce contexte, l’alternance politique est souhaitée par un grand nombre de Guinéens. Cette alternance est-elle possible à l’occasion des élections présidentielles de décembre 2003 ? Quel bilan faire de ces élections ? Comment envisager un autre avenir pour le pays ? • «  Ethnies et société islamique en Afrique, un paradoxe  ? Le cas du Fuuta Dyalöö guinéen du XVIe au XXe siècles », Paris, L’Harmattan, novembre 2007. Résumé  : L’auteur propose ici une approche toute nouvelle de la notion ethnique dont les éléments réels d’identification dépassent de loin les critères culturels quasi exclusifs utilisés jusqu’à ce jour pour la définir. Le XVIe siècle restitue une tout autre lecture de l’ethnie dans le Fuuta Dyalöö guinéen quand il était encore vierge de toute influence culturelle extérieure décisive. • « La Guinée de Sékou Touré à Lansana conté, continuité ou ruptures ? », Éditions Présence béninoise, 2006. Résumé : Non disponible.

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200. SYLLA Abdoulaye Enseignant-Chercheur à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (UGANC), titulaire d’un Mastère spécialisé en Télé-informatique-ESMT&ESP-Dakar  ; DEA-Système énergétique et environnement et Maîtrise ès Sciences-énergétique et environnementUGANC. Publication • «  Étude et Conception d’un Réseau VoIP : Application UJNK-Guinée  », L’Harmattan-Guinée, 2016. Résumé  : Suite à l’explosion de la bande passante sur les réseaux IP et à l’avènement du haut débit chez les professionnels comme chez les particuliers, de nouvelles techniques de communication sont apparues ces dernières années. L’une des plus en vogue et des plus prometteuses actuellement, est la « Voix sur IP ». Le développement de la VoIP (Voice over IP) est parti d’un simple constat : comment faire en sorte d’utiliser les potentialités du réseau IP afin de téléphoner moins cher (voire gratuitement) ? C’est dans le but de la convergence sur les réseaux qu’est apparu le protocole SIP issu des grands opérateurs réseaux… 201. SYLLA Fodé Tass Homme de médias guinéen, Fodé Tas Sylla est né le 18 octobre 1956 à Tabouna (Kindia). Il fréquente l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, en Fac de Lettres et Sciences humaines, option Philo-histoire. Il en sort avec un DES. À l’issue de ses études universitaires, Fodé Tas opte pour le journalisme et est engagé à la Radiotélévision guinéenne (RTG). Après plusieurs stages en France, Tunisie, il assume des responsabilités de rédacteur en chef du journal parler à la radiodiffusion nationale, de rédacteur en chef du site internet guineeactu.com, de chef de service Production/réalisation de la télévision nationale à la RTG. Il est actuellement Directeur de la télévision nationale à la RTG. Courriel : [email protected] / Téléphone : (+224) 628 34 96 54

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Publications • « Guinée du 22 décembre 2006 au 26 février 2007 : Cette fois, c’est parti ! », L’Harmattan-Guinée, mars 2008. Résumé : Le 10 janvier 2007, les centrales syndicales de Guinée lancent une grève générale illimitée. Devant l’impuissance des dirigeants guinéens, cette grève finira par prendre les proportions d’une insurrection violente et meurtrière. Comment ce drame est-il arrivé ? Ce témoignage-document tente de démêler l’écheveau d’un assaut populaire contre l’errance politique et l’immobilisme vorace et insouciant. 202. SY SAVANÉ Alpha Oumar Alpha Oumar Sy Savané est diplômé en Géographiemathématiques (Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser, Conakry), en relation internationale et politique européenne (Université de Liège, Belgique) et en sciences de la terre (Faculté de Gembloux, Belgique). Il est professeur de géographie, fondateur et directeur de publication de la revue «Le Tamis», analyste et chroniqueur pour le journal «Le Diplomate». Il est également expert en communication de l’OMVVG à Dakar. Publications  • «  Guinée  1958-2008 : L’indépendance et ses conséquences  », Conakry, L’Harmattan-Guinée, 2009. Résumé : La Guinée, hier, aujourd’hui et demain. La première partie traite des pans relatifs aux dates glorieuses de 1958 à la paire de gifles de Sékou Touré au général de Gaulle et à la ségrégation de la Guinée par l’Occident. • «  La Guinée, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé : Ce livre constitue un support géostratégique pour la promotion de la République de Guinée dans ses rapports avec les autres nations du monde, et avec le système de l’ONU. • « Et vint Kaléta », Conakry, L’Harmattan, 2015. Résumé  : Le barrage de Kaléta met fin à un long calvaire de déficit de courant électrique à Conakry et ses environs.

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• « La Guinée locomotive des indépendances africaines », Paris, L’Harmattan, 2017. Résumé : Le « Non » historique et légendaire de la Guinée au référendum gaulliste du 28 septembre 1958 a fait une brèche dans l’Empire colonial français. 203. TCIDIMBO Raymond-Marie Ancien archevêque de Conakry, Tchidimbo est né le 15 août 1920 à Conakry d’un père gabonais et d’une mère guinéenne. Il entre à l’âge de 9 ans au Petit séminaire de Dixinn, dans la banlieue de Conakry pour de longues études interrompues en 1939 par la Seconde Guerre mondiale. Il est mobilisé comme tout citoyen français de son âge et sert sous les drapeaux, d’août 1941 à 1945. Il reprend ses études conduisant à la prêtrise au Séminaire de Nagasobil (Sénégal) en octobre 1949 avant de rejoindre le Scolasticat de Théologie des Pères du Saint-Esprit à Paris. Il est ordonné prêtre de Jésus Christ le 7 octobre 1951. De retour en Guinée, en 1959, Tchidimbo est nommé à 42 ans, Archevêque de Conakry par le Pape Jean  XXIII, le 10 mars 1962 et il est officiellement installé dans ses fonctions le 31 mars 1962. Présumé comploteur après l’agression portugaise du 22 novembre 1970, Tchidimbo est arrêté le 23 décembre et interné au Camp Boiro d’où il ne sortira que le 7 août 1979. Publications  • « L’homme noir face au christianisme », Paris, Fayard, 1964 ; • « Mariage civil et mariage canonique  : actes du Ve Colloque national des Juristes catholiques à Paris  », Ed. de la Confédération des Juristes catholiques de France, 1985 ; • « Mon père et ma mère », Paris, Fayard, 1985 ; « La famille chrétienne », Paris, Fayard, 1986 ; • «  Noviciat d’un évêque  : huit ans et huit mois de captivité sous Sékou Touré », Paris, Fayard, 1987 ; • « La Dame de ma vie », Paris, Fayard, 1991.

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204. TENGUIANO Fara Emile Né le 15 février 1978 à Guéckédou, Fara Émile Tenguiano est expert en développement local et titulaire d’un Master en économie et Management international de l’Université de Lille  1, d’un Master en Ingénierie de développement local de l’Université catholique de Lyon et d’une Maîtrise en Lettres modernes de l’Université de Kankan. Fara est actuellement Spécialiste en politiques sociales à l’UNICEF. Courriel : [email protected] /Téléphone : (00224) 622580161 Publication  • «  Ingénierie de formation en développement local : mobiliser le savoir pour rompre avec la pauvreté intergénérationnelle en Guinée  », Presses académiques francophones, 2015. Résumé  : c’est un plaidoyer auprès de la jeunesse, des dirigeants et des hommes politiques pour un système scolaire plus performant et en adéquation avec les besoins des communautés et du marché de travail. Le message clé de l’auteur consiste à mobiliser le savoir pour rompre avec la pauvreté intergénérationnelle et lutter contre la politisation de l’école afin d’éviter qu’elle ne produise des militants plutôt que des citoyens intègres au service du pays. Aussi entend-il soutenir le combat pour « rendre l’école aux communautés » afin qu’elles aient une emprise réelle sur elle et qu’elles participent à sa gestion. 205. THIAM Mohamed Aly « Éric » Mohamed Aly Thiam est né le 10 janvier 1951 à Kolenté (Kindia). Il a commencé sa carrière à la Justice et a servi au Tribunal de Conakry  1. Par la suite, il a successivement a été Président du tribunal de Siguiri, Substitut général près la Cour d’appel de Kankan, Juge de paix à Kissidougou. En 1986, il embrasse la diplomatie. Au ministère des Affaires étrangères, il est successivement Directeur des Affaires juridiques et consulaires (19861993), Secrétaire général (1993-1996), Ambassadeur à Washington (19962002). Il a également été expert des Nations unies, membre du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), Genève. Eric Thiam a enseigné le droit dans diverses universités de Conakry et a animé

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de nombreux séminaires de formation, notamment en droit électoral, droit constitutionnel et droits de l’homme. Courriel : [email protected] / Téléphone : 621 095 142 Publications  • «  La Cour des comptes issue de la Constitution de la République de Guinée », L’Harmattan-Guinée, mars 2016 ; • «  Expérience parlementaire guinéenne  », L’Harmattan-Guinée, février 2016 ; • « Le droit électoral guinéen », L’Harmattan-Guinée, avril 2016 ; • «  Droit constitutionnel  : le pouvoir exécutif en Guinée  », L’HarmattanGuinée 2017. Résumé 1 : La réforme constitutionnelle de mai 2010 a institué une Cour des comptes, objet du présent ouvrage. Les Lois organiques L /2012/012/CNT portant Loi organique relative aux Lois de Finances (LOLF) du 27 juillet 2012, L/2013046/CNT du 18 janvier 2013 portant organisation, attribution et fonctionnement de la Cour des comptes et le régime disciplinaire de ses membres, forment avec le Règlement général de La Gestion budgétaire et de la Comptabilité publique... Résumé 2 : L’Assemblée nationale, organe collégial monocaméral, exerce les missions traditionnelles de tout parlement, y compris le contrôle de l’action gouvernementale, qui permet aux députés de jouir de la prérogative des questions écrites et orales et même des interpellations et enquêtes parlementaires, à la suite desquelles, l’Assemblée nationale fait des recommandations au gouvernement. Résumé 3 : Ce livre analyse le droit électoral guinéen en tant que branche du droit public régissant le domaine des élections et des opérations de vote, et désormais à la disposition des magistrats, des praticiens du droit, des partis politiques et des citoyens. La législation électorale et la jurisprudence guinéennes, telles que le lecteur va les découvrir, démontrent que la vie politique est de plus en plus encadrée par le droit et a pour objectif la défense du pluralisme politique et de l’alternance démocratique. Résumé 4 : Ce livre est un exposé critique de la fonction de président de la République. Il analyse le titre III de la Constitution guinéenne consacré au pouvoir exécutif attribué au Président de la République.

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206. TOLNO Charles Pascal Charles Pascal Tamba Dagbé Tolno est né le 12 février 1943 à Tomandou, Préfecture de Guéckédou. Charles Pascal fait partie des 86 pionniers qui, le 6 novembre 1962, ont ouvert l’Institut polytechnique de Conakry où il s’est inscrit à la Faculté des Maths-physique. Il occupera de nombreuses fonctions dans l’administration enseignante avant de devenir Gouverneur de la Ville de Conakry, puis ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. En 1985, Charles Pascal Tolno est initiateur de l’Association des Écrivains de Guinée (AEG) dont Il sera le premier président. À ce poste, il entreprit la création d’une association continentale d’écrivains qui se concrétisera en novembre 1989 à Accra, par la naissance de l’Association Panafricaine des Écrivains ». Il en deviendra le premier Président. Charles Pascale Tolno s’est également essayé en politique en créant le Parti du Peuple de Guinée (PPG) dont il est demeuré le leader jusqu’à son dernier souffle. Publications • « La culture et la vie », Paris, Éditions Tolga, 1997 ; • « Afrique du Sud : le rendez-vous de la violence », Paris, L’Harmattan, 2014 ; • « Combattre pour le présent et l’avenir », Paris, L’Harmattan, 2009 ; • «  Transition militaire et élection présidentielle  2010 en Guinée  », Paris, L’Harmattan, 2015. Résumé du 1er livre  : L’évolution des affaires du monde ayant imposé la libération des peuples colonisés, ceux qui ont des intérêts en Afrique du Sud ont trouvé une forme spéciale de gouvernement pour assurer le maintien définitif des Blancs sur cette terre trop riche pour être laissés aux autochtones seuls. L’Afrique du Sud vit ainsi sous ce régime politique et économique singulier caractérisé par un colonialisme d’un genre spécial parce qu’assorti d’un racisme odieux et officiel. Résumé 2 : La Guinée a souvent vécu des moments tumultueux mais surtout des périodes de charme et d’élégance. Après la colonisation refusée, en vain, par de grands combattants, il y eut l’indépendance nationale, marquée par la puissante personnalité du Président Sékou Touré. Puis ce fut l’ère du Général Lansana Conté, nationaliste convaincu, solide dans ses convictions politiques et sociales. À sa mort, une transition militaire, engagée par le capitaine Moussa Dadis Camara, prit la gestion du pays en main.

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Résumé 3 : Nous avons des richesses que d’autres n’ont pas. Il faut savoir les présenter aux autres pour gérer au mieux nos valeurs. Et alors, la coopération dans toutes ses formes, s’impose si réellement nous voulons, ensemble, repousser les exclusions pour favoriser les contacts, réaliser notre volonté de vivre ensemble. C’est seulement de façon collective et coordonnée que nous pouvons faire en sorte que les pouvoirs qui nous dirigent çà et là, puissent produire des cadres de débats et de gestion en faveur des pays et non des propriétés privées souvent mal gérées et source de conflits armés. 207. TONGUINO Fara Pascal Né en 1947 à Gbessé, sous-préfecture de Nongoa, préfecture de Guéckédou, Fara Pascal Tonguino est un enseignant accompli pour avoir enseigné du primaire au Supérieur et occupé des responsabilités administratives correspondant à tous les cycles de l’éducation nationale. Publications • « Témoignages sur l’éducation », Conakry, L’Harmattan, 2017. Résumé : Le livre expose un ensemble de récits présentés dans un contexte d’éducation communautaire, particulièrement en milieu rural. Les auteurs des témoignages proviennent des différentes couches sociales au sein desquelles s’illustrent les personnes adultes, les vieilles personnes mais aussi les jeunes hommes et femmes. Les enseignants des différentes écoles construites avec la contribution significative des communautés bénéficiaires, sont en position de force dans ces récits. Pascal a servi comme coopérant au Mozambique. • «  Paroles de citoyens lambda-Discours sur la rébellion  », L’HarmattanGuinée, 2019. Résumé : Ce livre est un traité sur les faits de violence observés à travers le spectre de la rébellion, telle qu’elle a été vécue et combattue dans une partie de la Guinée, un pays qui, auparavant, jouissait d’un merveilleux équilibre environnemental.

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208. TOUNKARA Sadio Titulaire d’un master 1 en Diplomatie, et d’une Licence en Droit international à l’Université Koffi Annan de Guinée, actuellement directeur général du cabinet SUP coaching Sadio Tounkara se consacre au domaine du coaching et des ateliers d’accompagnement. Il est aussi certifié en gestion des ressources humaines et en management et communication. Jeune passionné de l’écriture et de lecture. Il a été 10e lauréat du concours du prix du jeune écrivain et 1er  lauréat au concours La plume de Koffi catégorie Nouvelle, en 2017. Pour son dynamisme dans la promotion de la lecture au sein de sa communauté, il est nommé Ambassadeur de Nouveau Horizon Guinée depuis mars 2018. Tél : 00224 624 99 42 94 Publication Savoir défendre ses idées... et influencer les autres ! Résumé  : Voici les thèmes évoqués dans ce livre, qui vous permettront de réussir votre cycle universitaire : le style d’apprentissage, la motivation l’organisation professionnelle, la stratégie d’apprentissage, la mémorisation, l’apprentissage à l’ère numérique, le projet professionnel. 209. TOURÉ Ahmed Sékou Premier président de la République de Guinée, Ahmed Sékou Touré est né à Faranah en 1922. Après de brèves études primaires et professionnelles à Faranah, Kissidougou et Conakry, Sékou entreprit de s’auto-former par des cours par correspondance que donnait l’Ecole Universelle. Il se lança très tôt dans la vie syndicale et politique guinéenne dont il ne tarda pas à en devenir le principal animateur. Il prit une part très active à la constitution en 1947, de la section territoriale de RDA, le PDG dont il assumera le Secrétariat général de 1952 à sa mort en 1984. Député à l'Assemblée française en 1956, Sékou Touré est porté l'année d'après, à la tête de l’Union Générale des Travailleurs d’Afrique noire (UGTAN) naissante, fonction qu’il cumulera avec celle de Vice-président du premier Conseil

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de gouvernement de la Loi-cadre de 1957. Son audience se confirme de jour en jour et le parti qu’il dirige avec intelligence s’implante dans tout le pays. En 1958, Sékou fait sensation sur l’échiquier politique international par le NON retentissant qu’il fait voter massivement en Guinée contre le projet gaulliste de communauté Franco-africaine. La Guinée est alors proclamée indépendante le 2 octobre 1958 et Sékou Touré en est le premier Président. Il mourut le 26 mars 1984. Publications  Le président Ahmed Sékou Touré a signé près d’une trentaine d’œuvres du PDG et plus d’une centaine de volumes de la Revue RDA.2 • «  Expérience guinéenne et unité africaine  », Présence Africaine, Paris, 1959 ; • « TOME VII : La politique internationale du PDG », INPL, 1961 ; • « TOME VIII : Action du PDG en faveur de l’émancipation de la jeunesse africaine », INPL, 1962 ; • «  TOME  IX  : Série complète de conférences hebdomadaires (1962-63)  », INPL, 1963 ; • « TOME X : L’Afrique en marche (édition en français et en anglais) » ; • « TOMME XI : Apprendre, savoir, pouvoir », INPL, 1965 ; • « TOME XII : Concevoir, analyser, réaliser. » ; • «  TOME  XIII  : L’Afrique et la Révolution (éd. Française et Arabe)  », (année ?) ; • « TOME XIV : Le Plan septennal guinéen… », (année ?) • « TOME XV : Défendre la Révolution », 2e édition, INPL, mars 1969 ; • « TOME XVI : Le pouvoir populaire », 2e édition, INPL, 1969 ; • « TOME XVII : La Révolution culturelle socialiste », 1972 ; • « TOME XVIII : Technique de la Révolution », INPL, 1971 ; • « RDA N° 46 : La Négritude et la 5e colonne, INPL, 1971 ; • « RDA N°47 : L’impérialisme et sa 5e colonne en Rép. de Guinée », INPL, 1971 ; • « RDA N° 48 : L’Empereur Almamy Samory Touré », INPL, 1971 ; • « RDA N°49 : Pour la victoire des peuples », INPL, (année ?) • « RDA N°54 Hommage à Kwame Nkrumah », INPL, 1972.

2. La liste ici répertoriée est loin d’être exhaustive.

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210. TOURÉ Arafanour Naby-Moussa Tara Arafanour Naby-Moussa Touré est né en 1938 sur les rives du Djoliba à Kankan en Guinée. Ingénieur agronome, il a assumé pendant plus de quarante ans les fonctions de Conseiller des ministres de l’Agriculture de la République de Guinée. Il poursuit sa reconstruction personnelle à travers des actions de développement et de solidarité. Tara, « grand frère » en Susu, voudrait toujours demeurer cet être optimiste qui veut convier chacune et chacun à vivre la Vie au présent et à croire en son bonheur. Publication • « Destins guinéens : mémoires d’un rescapé du goulag de Sékou Touré », L’harmattan-Guinée, 2013. Résumé : Face à des horreurs inimaginables du goulag de Sékou Touré et de son régime barbare qui a sévi en Guinée pendant plus d’un quart de siècle, l’auteur raconte le miracle de sa propre survie. Il rend hommage à ses compagnons à travers une galerie de personnalités et d’anonymes torturés dans les camps de la mort. Ce témoignage a pour but d’accomplir un devoir de mémoire et d’honorer tous ceux qui ont comblé les innombrables fosses communes. 211. TOURÉ Fodé Lamine Fodé Lamine Touré est né le 26 janvier 1921 à Conakry. Après ses études l’École Normale de Dabou (Côte d’Ivoire), il suit un recyclage à l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud (France).Tour à tour Instituteur, Inspecteur de l’enseignement primaire, Directeur général de l’enseignement du 1er degré, Inspecteur d’Académie, Administrateur général (Recteur) de l’Université de Conakry, Fodé Lamine Touré termine sa carrière d’enseignant au poste de Directeur de Cabinet du Ministère de l’Éducation Nationale. Romancier, poète, essayiste, il a été membre fondateur de l’Association des Écrivains de Guinée (AEG) et de l’Académie Populaire de Littérature et poésie (APLP) de France.

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Publications  • « Une enfance africaine », Paris, L’Harmattan, avril 2008. Résumé : Ce livre est une autobiographie qui reconstitue son enfance en Guinée, avec les traditions familiales, culturelles, l’éducation à l’école des Blancs, jusqu’à la vocation d’instituteur. • « Jeune Africain », Paris, L’Harmattan, 1984. Résumé  : Depuis la parution de l’emblématique «  L’Enfant noir  » de Camara Laye en 1953, bien d’autres récits autobiographiques d’enfances africaines, plus ou moins romancés, ont vu le jour. Fodé Lamine Touré, pédagogue et homme politique guinéen,  reconstitue  ici les souvenirs de son enfance dans la ville de Conakry des années 1920-1930. 212. TOURÉ Jean-Marie Jean-Marie Touré est né en 1955 à Marara (Boffa). Après une maîtrise en Lettres à l’Institut Polytechnique de Conakry, il obtient un Doctorat en Lettres modernes à l’Université de Cergy-Pontoise (France). Après plusieurs années d’enseignement au département de Lettres de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, il en deviendra Vice-recteur chargé des études. Écrivain prolixe, Touré est Professeur de lettres titulaire et enseigne à l’Université général Lansana Conté de Sonfonia. Publications  • « La bataille des deux coqs », L’Harmattan-Guinée, juillet 2005 ; • « Le Lion et l’homme », L’Harmattan-Guinée, juillet 2005 ; • « Un enfant des Îles », L’Harmattan-Guinée, décembre 2006 ; • « La fascination des étoiles », L’Harmattan-Guinée, octobre 2010 ; • « Maryam Baylo, journal d’une jeune fille révoltée », L’Harmattan-Guinée, 2012 ; • « Heureusement, c’était le temps des papayes », L’Harmattan-Guinée, 2012 ; • « Journal d’une année sur les bords de la Seine », L’Harmattan-Guinée, 2017. Résumé du 1er livre : Deux coqs se battaient. Et puisqu’une affaire de ce genre a parfois des prolongements insoupçonnés, le chat en éprouva une grande crainte. Pour limiter les dégâts, il s’en alla trouver le mouton et lui demanda d’intervenir pour ramener à la raison les deux belligérants. Mais le mouton lui fit savoir qu’une bagarre de coqs n’était pas son problème. La

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bagarre des deux coqs finit par prendre des proportions inquiétantes au point qu’ils tombèrent dans du kapok qui s’enflamma et brûla vive la mère du roi qui se chauffait près du feu. Qu’arriva-t-il aux deux coqs ? Résumé du livre 2 : Dans un village vivaient un homme, ses deux épouses et leurs filles. La fille de la première femme s’appelait Makalé et celle de la seconde Fatou. Les années passèrent. Puis vint un jour où le père de famille mourut, suivi peu de temps après, par la mère de Makalé. Restèrent alors la deuxième épouse et les deux filles. Cette femme couva littéralement sa fille d’une tendresse immense comme il n’est pas permis et voua à l’orpheline une haine terrible. Que deviendra la malheureuse Fatou ? Résumé du livre 3 : Ce récit de vie nous plonge à Marara, village natal de l’auteur, dans le Rio-Pongo en Guinée. À la mort de son père, « l’enfant des Isles » se retrouve avec ses oncles, sa mère et ses sœurs à Doribé. Ainsi suivrons-nous son parcours à Kébo, puis dans le pays Sitému, et enfin à Fabo au pensionnat des garçons de Saint Joseph sous la férule impitoyable des plus grands et le diktat du R. P. Balez. Résumé du livre 4 : Cet ouvrage s’inscrit dans la suite logique du roman Un enfant des Isles. Il y est question des grandes vacances de la période postbaccalauréat, des quatre années du cursus universitaire de l’auteur et de sa découverte du Foutah dans sa partie Labé et Gaoual (Galaw). Justement, à Labé, il constatera que l’asservissement humain est toujours à l’ordre du jour et, à Galaw, il va faire une année scolaire où son idylle quelque peu tumultueuse avec Zaïna s’achèvera de façon assez inattendue. Résumé du livre  5 : c’est le «  journal  » que tient une jeune fille tout au long d’une année scolaire. Elle observe, réfléchit, se raidit contre certaines valeurs établies, se révolte enfin, en revendiquant son droit à l’autodécision, à l’autodétermination. C’est dans cette logique qu’elle cherche à se libérer de l’emprise étouffante de Fofana, riche comme Crésus et déjà mari de deux femmes, et du carcan des valeurs ancestrales de son milieu, pour s’attacher à Mr Seck, son professeur de philosophie. Résumé du livre  6 : ce livre reconstitue la période allant du retour de l’auteur à Famanko-Mosquée à la venue au monde de son premier fils. Il narre aussi le récit du retour d’un des amis de l’auteur qui rentre d’une longue pérégrination.

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Résumé du livre  7 : Un stage de Français, langue étrangère au Centre international d’études pédagogiques (CIEP) de Sèvres, permet à l’auteur de ce récit de découvrir Paris, sa tour Eiffel, son Arc de triomphe, son métro, l’Avenue des Champs-Élysées, la chapelle de la Médaille miraculeuse de la rue du Bac, la basilique du Sacré-Cœur, Notre-Dame, le RER, les bateauxmouches… 213. TOURÉ Kémoko Né le 24 février 1948 à Farmoréah (aujourd’hui, Farmoriah) en Guinée, Kémoko Touré a étudié le traitement de la pollution, le droit, la finance et la comptabilité en France et occupé de prestigieux postes de responsabilité dans de grands groupes industriels en Europe et aux États-Unis. Il termine sa carrière professionnelle en 2014 dans sa Guinée natale en étant le premier Africain à diriger la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), la première entreprise au monde exportatrice de bauxite métallurgique. Fonction actuelle : Consultant et écrivain. Publications  • « Mémoires provisoires. Mes années passées à la tête de la Compagnie des Bauxites de Guinée-CBG ». Editions Continentales, avril 2016 ; • « Mémoires provisoires. L’Afrique. Parlons-en ! ». Editions Continentales, novembre 2016 ; • « Mémoires provisoires. En Quête d’Excellence ». Editions Continentales, novembre 2016 ; • «  Lettre d’un Africain indigné à ses petits-enfants. Eh wottan  !  », L’Harmattan-Guinée, 2019 ; • «  Manuel de gestion d’entreprise et de contrôle interne  », L’HarmattanGuinée, 2019 ; • « L’Afrique. Parlons-en ! », L’Harmattan-Guinée, 2019 ; • « En quête d’excellence », L’Harmattan-Guinée, 2019.

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214. TOURÉ Manga Fodé Manga Fodé Touré  est docteur en sciences économiques (CEMA Paris-X Nanterre) et actuellement Directeur général de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie en Guinée (BICIGUI), à Conakry. Il est également l’auteur de Monnaie, change et inflation en Guinée. Publications  • « Monnaie, change et inflation en Guinée », Conakry, L’Harmattan, 2010. Résumé : Au cours du dernier quart de siècle, la Guinée, pays producteur et exportateur de produits primaires agricoles et miniers, a été marquée par une forte inégalité intersectorielle. L’auteur revient sur les origines des deux chocs inflationnistes survenus dans le pays en 1985 et 2003, et expose leurs conséquences économiques, sociales et politiques. L’environnement du change est instable, l’isolement monétaire depuis 1960 conduit inéluctablement à une dépréciation régulière de la valeur du GNF (franc guinéen). • « Les zones monétaires d’Afrique de l’Ouest », Conakry, L’Harmattan, 2014. Résumé : L’Afrique de l’Ouest comprend deux zones monétaires distinctes : la première de huit pays regroupés au sein de l’UEMOA, avec pour monnaie le franc CFA en parité avec l’euro, la seconde comporte six pays (République de Guinée, Nigeria, Sierra Leone, Ghana, Gambie, Liberia) autour d’un projet de création de monnaie commune : la zone monétaire d’Afrique de l’Ouest (ZMAO). Si les économies de l’UEMOA affichent une faible convergence macroéconomique et un faible niveau d’inflation, celles de la ZMAO, avec un taux d’inflation plus fort, ne convergent sans doute pas en raison de la position dominante du Nigéria. 215. TOURÉ Mohamed Lamine Diplômé en Mathématiques appliquées (programmation, approvisionnement, gestionmatière) de la Promotion Kwame Nkrumah de l’Institut Polytechnique de Conakry - devenu Université Gamal Abdel Nasser de Conakry -, Dr Mohamed Lamine Touré est un enseignantchercheur qui a fait premières armes de sa

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spécialité dans des établissements secondaires et universitaires de Guinée, son pays d’origine, ainsi qu’au Mozambique où il a servi comme coopérant. Toujours à la recherche du renforcement de ses capacités intellectuelles et professionnelles, Mohamed Lamine Touré a poursuivi sa formation dans des études post universitaires en Sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal. A l’issue de sa formation post universitaire, il se retrouve titulaire de plusieurs diplômes académiques dont : un diplôme du second cycle d’intégration de la recherche à la pratique éducative en 1991, un Master of Science Curriculum & instruction en 1997, au Concil University (USA), un Ph D avec mention à l’Université de Montréal en 2004. Toute cette expertise a pour objet la formation initiale et continue des futurs enseignants en didactique des méthodes. Ses travaux de recherche en didactique poursuivent ce même objectif : ingénierie de formation didactique pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques. Publication  • « La formation en didactique des disciplines : Un défi majeur de la formation initiale et continue des enseignants de Guinée », L’Harmattan-Guinée, 2020 Résumé : Après avoir donné un aperçu du malaise général provoqué par la diminution de la qualité de l’éducation et la baisse du niveau à tous les cycles de la scolarité, cet ouvrage dépeint le vaste champ d’études de la didactique et montre comment ou en quoi les différents cours de didactique permettent d’améliorer l’enseignement du français, des mathématiques et des sciences naturelles. 216. TOURÉ Sidi Mohamed Né le 5 août 1940 à Kankan, Sidy Mohamed est professeur d’enseignement technique et Ingénieur en construction avec des formations complémentaires à l’Institut international de planification de l’Éducation (IIPE-UNESCO) de Paris et de l’École Nationale d’Administration publique (ENAP) du Québec (canada). Sidy Mohamed Touré a été le premier directeur national de l’enseignement technique et de la formation professionnelle depuis la réforme de 1959. Il fut aussi à l’origine des reformes orientées vers l’apprentissage, la qualification professionnelle des travailleurs des entreprises et de ceux du secteur informel ainsi qu’à ceux en fin d’activité de formation. Adresse électronique : [email protected] / Téléphone : 622 37 36 31

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Publications  • « Enseignement technique et formation professionnelle en République de Guinée - Mémoires d’un ‘’ Forgeron’’ », Harmattan-Guinée, avril 2014. Résumé : L’ouvrage est un témoignage autobiographique sur l’évolution de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle en République de Guinée. L’auteur témoin et acteur des transformations successives et de la renaissance de ce secteur, nous livre son témoignage sur les différentes étapes de la difficile évolution de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle en Guinée, de 1965 à 2005. • « École guinéenne : quelle formation pour quel emploi ? », L’HarmattanGuinée, 2018. Résumé : Dans cet ouvrage, l’auteur a voulu tout simplement faire le constat et l’état des lieux en matière de formation-emploi (supérieur et formation professionnelle) de chacun des trois régimes qui se sont succédé en Guinée pour mieux situer l’opinion publique et surtout celle de cette jeunesse, finalement traumatisée par tant de mensonges et mauvaises décisions sur les causes du bas niveau, partant, du chômage des jeunes. 217. TOURÉ Tissou Tissou TOURÉ, de son vrai nom Aissatou DIALLO TOURÉ, souhaite jouir de la vie et de tous ses plaisirs au risque parfois de ne vivre que dans l’instant présent. Elle a conservé son âme d’enfant en faisant tout pour balayer les contraintes qui nous sont souvent imposées et qui nous empêchent de rester de grands enfants. Tantôt artiste, tantôt entrepreneure, tantôt mécène, tantôt formatrice, tantôt écrivaine, elles sont combien dans sa tête ? Elle a un besoin constant de se renouveler, de se challenger, de ne pas sombrer dans la monotonie. « Tous les secrets de nos cœurs / Au-delà des apparences » est son premier roman.     Adresse électronique : [email protected] / Tél : 0024 624 98 00 01 Publication  • « Tous les secrets de nos cœurs, au-delà des apparences » Les impliqués Éditeur, Guinée

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Résumé : Dois-je vraiment tout dire ? Dois-je aller au fond des choses pour qu’on me comprenne? Allez au fond des choses pour livrer tout ? Suis-je la seule à vivre ce tourment où est-ce le seul attribut de nous filles et fils de ? Sommes-nous destinés à n’être rien d’autre que ce prolongement de nos pères qui sans remords seront prêts à nous condamner sans procès pour nos erreurs ? Au final est-ce un enseignement qui nous ramène à notre besoin d’eux ou qui nous conduit plutôt à notre besoin de nous connaître nous-mêmes et de grandir enfin ? Il y’a tant de non-dits au fond de nos cœurs, tant de silence que nous aimerions briser. Sans connaître les secrets de vos cœurs, moi je viens quand même tenter de vous conter mon histoire, pour qu’entre mes lignes vous puissiez découvrir qu’au-delà des apparences il m’est encore difficile de livrer entièrement tous les secrets de mon cœur. Avant tout « je suis une fille de… » 218. TRAORÉ Mamadou RAY AUTRA Homme de médias et chercheur, Mamadou Traoré Ray Autra est né en 1916. Élève à l’école normale William Ponty de 1934 à 1937, Ray Autra entame sa carrière professionnelle en tant qu’instituteur. Il dirigea Coup de bambou, le journal de la section guinéenne du RDA. De 1951 à 1955, il fut muté au Niger et au Dahomey, du fait de ses articles jugés subversifs par l’administration coloniale. Ray Autra a créé et collaboré à plusieurs organes de presse (Servir l’Afrique, Coup de Bambou, Le réveil, Phare de Guinée). Vers la liberté est un pamphlet ouvertement anticolonialiste. Mamadou Traoré est condamné à plusieurs reprises pour ses écrits considérés attentatoires par l’État colonial. En 1955, il devint membre du comité éditorial de la revue Présence africaine. Très actif sur le plan politique, il est l’un des membres fondateurs du RDA en Guinée et de sa branche guinéenne, le Parti Démocratique de Guinée. Il est mort en 1999. Publications • « Vers la liberté », Pékin, Librairie du Nouveau Monde, 1961 ; • « Guide de l’instituteur africain », Comité de coordination des syndicats d’instituteurs africains par l’action syndicaliste universitaire, 1952 ; • « Historique de l’enseignement en AOF », Présence Africaine,1956 ; • « La République de Guinée », Etudes guinéennes, 1959 ; • « Notes ethnographiques recueillies en pays kissien » (co-auteur), Recherches africaines, 1960 ;

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• « Sikasso ou la dernière citadelle » (co-auteur), Paris, JP Oswald, 1971 ; • « Cuisine et culture africaine », Présence africaine, 1977 ; • «  L’interprétation des rêves dans la tradition africaine  », Africa media international, 1983. 219. TRAORÉ Ousmane Ousmane Traoré, né à Conakry le 10 octobre 1983, est licencié en Lettres modernes de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Après des ateliers d’écriture au centre culturel franco-guinéen, il est primé au Concours panafricain des écrivains de Guinée en 2005. Après avoir enseigné dans plusieurs établissements du pays, il se recycle en 2008 l’Institut Supérieur des Sciences de l’Éducation de Guinée (ISSEG). Suite aux événements du 28 septembre 2009, il s’exile en 2010 au Canada puis en Arabie Saoudite. Il y assume successivement les fonctions de Directeur de communication, d’Attaché de presse du groupe africain des consuls généraux et de Directeur général de l’École internationale de Riyad de 2015 à 2017. Publications • « Un peuple orphelin », Paris, Edilivre, 2014. Résumé : Ce premier roman de l’auteur retrace les périodes politiques traversées par la Guinée. Des derniers moments de la colonisation à nos jours en passant par le régime sékoutouréen. Il peint ainsi, par une plume dure à l’encre amère, une Guinée où les arrestations arbitraires et des exécutions publiques, au nom d’une « révolution » fermée, étaient devenues monnaie courante...  • « ZEN » (roman), Paris, Edilivre, 2018. Résumé  : Du bled, Bounafane, Touraman partira donc dans cette nuit glaciale, pour sécher les larmes de sa mère. S’il le faut, il se battra contre la pluie et le soleil, contre la mer et le désert, pour faire sauter le pas à la famille. Il tombe des nues dans la Méditerranée où, tel un mioche étranglé, patauge, s’étouffe mais reste déterminé et convaincu que s’il y laisse sa vie, il se ferait entendre sans parler. Parviendra-t-il à la franchir ?

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220. TRAORÉ Sékou Sékou Traoré est guinéen d’origine. Ancien secrétaire général de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (F.E.A.N.F.), docteur ès sciences mathématiques, Traoré est auteur d’ouvrages sur les problèmes politiques africains. Vice-président de l’Union Mathématique Africaine, il est Professeur à l’Université Marien N’Gouabi, à Brazzaville. Sékou Traoré est titulaire d’un Doctorat ès sciences mathématique. Adresse personnelle : Université Marien N’Gouabi, BP .69. Publications • « Responsabilités historiques des étudiants africains », Anthropos, Paris, 1973. Résumé : Dans ce livre, Sékou Traoré aborde le rôle des étudiants pendant la période de lutte pour la révolution socialiste, surtout que ces derniers avaient pour devise : « L’indépendance africaine sera révolutionnaire ou ne le sera pas ». • « Afrique socialiste », Anthropos, Paris, 1979. Résumé : Non disponible • « Les intellectuels africains face au marxisme », L’Harmattan, 1983. Résumé : Depuis l’accession des pays africains à l’indépendance, un grand débat se déroule en Afrique sur le thème suivant : le marxisme, élaboré en Europe au XIXe siècle par Karl Marx, est-il applicable à l’Afrique ? Au cours de ces dernières années, de nombreux intellectuels africains (Amady Aly Dieng, Yves-Emmanuel Dogbé, Frantz Fanon, Elikia M’Bokolo, Ahmed Baba Miské, Kwame Nkrumah, Julius Nyerere, Léopold Sédar Senghor, Albert Tévoédjrè, etc.) ont publié des ouvrages dans lesquels ils apportent leur contribution à ce débat. Se mettant du point de vue de l’orthodoxie marxiste, l’auteur fait ici une critique des positions idéologiques de ces intellectuels. • «  La Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France (F.E.A.N.F)  », L’Harmattan, Paris, 1985. Résumé  : Dans cet ouvrage, l’auteur qui était Secrétaire général de la FEANF, a essayé de reconstituer, suite à la demande des anciens membres devenus pour la plupart responsables politiques dans leurs pays respectifs,

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l’histoire de ce mouvement estudiantin qui avait à son temps, joué un important rôle de conscientisation des dirigeants africains. • « Questions africaines », L’Harmattan, Paris, 1989. Résumé : L’objet du présent livre est de répondre à des questions posées à l’auteur par des militants africains, questions relatives à la francophonie, aux langues nationales africaines, aux prix littéraires, au rôle des intellectuels africains dans le processus révolutionnaire, à l’O.U.A., etc. • « La Perestroïka et L’Afrique, Héros dans l’Ombre », L’Harmattan, 1991. Résumé : L’auteur énumère les causes des bouleversements dans les pays de l’Est : blocages de la liberté de presse et de création, étouffement de toute pensée émancipatrice, etc., ainsi que leurs répercussions dans les États africains fortement influencés par la diplomatie de l’Union soviétique d’alors. • « Connaissance de la Guinée », Conakry, 1993. Résumé : non disponible. • « Bibliographie sur la Guinée », Conakry, 1994. Résumé : Ici, l’auteur a essayé de faire un répertoire de toutes les publications sur la Guinée. 221. WANN Hadiatou Fille de l’éditeur et écrivain Karamoko Oury Wann, Hadiatou Wann est née le 4 avril 1993 à Conakry. Elle réside aux USA où elle poursuit des études tout en s’intéressant à l’écriture. À noter qu’elle a commencé à aimer l’écriture dès son adolescence. Depuis lors, cette Guinéenne d’origine s’en est servie pour se faire entendre.  Entre 2013 et 2014, elle a eu la possibilité de s’exprimer à travers neuf de ses articles d’opinion publiés dans The Banner : le journal officiel du College of Staten Island. Wann a également publié dans Get Down to Business, un espace qui traite de sujets relatifs à la finance, au marketing et aux conseils de vie en matière d’affaires. Elle est la créatrice de « Je suis africaine et je peux », un blog qui utilise la narration pour promouvoir des histoires internationales de succès noirs.

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Publication  • « Magnetic bond », publié en février 2018 aux USA. Résumé  : Une âme sœur est comme la pièce manquante d’un cassetête ; ton autre moitié. C’est une personne avec laquelle vous vous connectez émotionnellement, mentalement, physiquement et spirituellement.  Dans mon livre «Magnetic Bond : l’amour que chaque femme mérite», je partage de précieux conseils sur la manière d’attirer et de conserver votre âme sœur. Grâce à Magnetic Bond, les femmes peuvent utiliser mon expérience de l’amour comme guide pour les aider à éliminer les mauvais hommes de leur vie et à attirer les meilleurs. • « The power of dua », Editions of Amazon, january, 2020. Book Blurb : 7-year-old Amina fears her parents will get divorced. She discovers who God is through her teacher, and learns to rely on Him to save her parents’ marriage. While waiting on God’s help, she is taught that hope, patience, and selflessness are key to unlocking the door of mercy and getting her dua answered. This picture book instills faith in children. It is a reminder that no problem is too grand for God to solve, and children can pray for adults in times of difficulty. 222. WANN Karamoko Oury Scolarisé à l’école à l’aube de l’indépendance, Karamoko Oury Wann a successivement fréquenté l’École primaire de Timbo, le Collège court de Mamou et le Lycée classique moderne de Mamou avant de poursuivre ses études supérieures à l’Institut Polytechnique de Kankan où il obtint un master en Linguistique et Philosophie. Depuis sa sortie de l’université, Karamoko Oury Wann n’a pratiquement évolué que dans le domaine de l’édition. Il y a fait ses premières armes à l’IDEC (Imprimerie de l’Éducation et de la culture) pendant trente-deux ans comme chef de service. Parallèlement à ses prestations techniques, il s’y exercera à l’écriture et publiera une centaine d’articles, poèmes, récits, nouvelles, essais et Bandes dessinées dans la presse pédagogique locale et étrangère. Karamoko Oury Wann a eu le privilège de recevoir la formation des grands noms de l’Édition dans le monde, notamment de Claude Pointeau de Hatier, Jean Paul Baechler d’Istra, Richa Najar de Tunisie, Massin (Hachette) Douglas Pearce de Grande-Bretagne. Depuis bientôt vingt ans, il dirige sa propre

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société, l’Imprimerie Verdure Sarl. À noter que Oury Wann est le père de l’écrivaine guinéenne de langue anglaise, Hadiatou Wann. Publications • « Hommage à El hadj Ibrahima Wann », Conakry, Editions Verdure 2020. Résumé: Dans cet ouvrage, Wann rend hommage à son feu père qui a marqué d’une puissante empreinte, la formation de milliers d’élèves par des enseignements magnifiés en Arabe et en Pular par des poètes de la contrée. L’auteur restitue le prestigieux parcours de ce descendant d’érudits venus du Fouta Toro vers 1825 et dont l’œuvre continue encore à faire rayonner la République de Guinée à travers le monde sur le plan de la foi et de la culture islamique...Ce livre retrace par la magie de la photo, la vie paisible de Timbo ancienne capitale du Fouta théocratique, haut lieu du pouvoir et de l’érudition. • « Soixante ans à Timbo », Conakry, Editions Verdure, 2020. Résumé: Timbo qu’on dit morte, depuis 1911 ne mourra jamais. Il renaît avec El Hadj Ibrahima né en 1911 à Fello (à 7km de Timbo), la résidence secondaire d’El Hadj Biram Wann, l’ancêtre venu du Fouta Toro depuis bientôt deux siècles. Il renaît entre autres, avec son vénéré maître, El Hadj Moustapha Diallo et ses descendants. L’auteur retrace ici les grands moments de l’histoire de Timbo de 70 dernières années. 223. YANSANÉ M.S. Fonctionnaire international à la retraite, M.S. est d’origine guinéenne installé aux USA. Il est diplômé des universités américaines (Licence B.A. en communication et maîtrise M.P.A. en administration publique), M.S. Yansané partage son temps entre sa résidence de Washington DC où il se consacre à l’écriture et son bureau d’étude et de management, domicilié à Conakry. Yansané est auteur d’ouvrages publiés en Français et en Anglais. Publications  • «  Les émigrés de l’intérieur  : qui ose m’épouser ?  » - tome  1, (fiction), L’Harmattan-Guinée, 2015.

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Résumé : de retour en République du Syli, son pays d’origine, Sory espère rencontrer l’âme sœur idéale, avec laquelle il repartirait en Amérique. Mais il est confronté à deux problèmes majeurs : d’abord, il doit reconquérir sa place au sein d’une famille dont les valeurs ont subi des mutations occasionnées par les effets de la pauvreté, ce qui n’est pas évident. Ensuite, Sory doit s’accommoder du caractère unitaire de la gouvernance dans un pays où il est considéré par les uns et les autres comme un «diaspo», jargon péjoratif qui désigne les émigrés de l’intérieur, autre identité encore moins évidente.  • « Émigrés de l’intérieur : le survivant » - tome 2 (fiction), L’HarmattanGuinée, 2014. Résumé : En sept ans de séjour en Afrique, deux choses marquent Sory pour le restant des jours : ce sont, d’une part, la force de caractère de son père et de l’autre, la disparition de ses petits frères. Le survivant est en effet une histoire d’amour filial, entre un père et son fils ; car son père occupe une place de choix dans le cœur de Sory. Le survivant dépeint également le parcours de la fratrie de Sory, en particulier l’âpre lutte qu’elle mène contre la pauvreté et la folie, qui aboutit à la triste fin des uns et des autres.  • « Trading Paris for New-York », L’Harmattan, Conakry, 2016. Résumé : As he grapples with a migration project to the United States, a 24-year old African-born Frenchman, Morie, needs to find an exclusive balance between a carefree Parisian lifestyle that might eventually catch up with him, and the commitment of marriage to a New York woman, Kate. It brings you to the tumultuous area of immigration and marriage, with marriage occurring not for love or mutual care, but for a green-card. 224. YANSANÉ Thiany À l’instar de nombreux jeunes francophones de sa génération, Thiany Yansané s’est très tôt expatrié dans l’hexagone où il fera ses études supérieures. Il y décrochera, entre autres, un diplôme de Commerce international à l’Université des Sciences sociales de Toulouse, puis une spécialisation en Marketing à l’École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales – ESSEC de Paris. De retour en Guinée, il travaillera d’abord dans les secteurs du commerce et de l’agrobusiness avant d’entrer dans l’administration publique où il fut Directeur administratif de la société AREDOR (Société d’exploitation et de vente de Diamant),

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Chargé de l’Administration et des Finances à EDG et Secrétaire général du Conseil National de la Communication, actuelle Haute Autorité de la Communication (HAC). Depuis 2004, Yansané est conseiller à la primature où il a déjà servi dix premiers ministres. Publications • « Tranches de vie » (récit), Conakry, L’Harmattan, 2014. Résumé  : Depuis son enfance à Mélikhouré, son village natal, jusqu’à Paris, où il a passé une bonne partie de sa jeunesse, en passant par Abidjan, la ville transit, et Genève, la porte d’entrée de l’Europe, l’auteur nous livre le récit d’événements qu’il a vécus. Parmi eux, l’évocation de sa complicité avec sa grand-mère, le danger encouru pour quitter en cachette la Guinée révolutionnaire ou encore la galère vécue en France pour survivre. • « Mes huit Premiers ministres… », Conakry, L’Harmattan, 2016. Résumé  : Cet ouvrage est un verbatim, fruit de la collaboration de l’auteur avec huit Premiers ministres successifs, sous trois présidents de la République et sur une période de douze ans. Dans le strict respect du devoir de réserve, Thiany Yansané raconte son vécu comme conseiller auprès de huit Premiers ministres guinéens. 225. YOMBOUNO Julien Né le 2 août 1964, Julien Yombouno a fréquenté successivement l’Institut des Sciences AgroZootechniques de Foulaya (Kindia), l’Université de Kankan, option Langues et littérature, puis l’École Normale Supérieure de Langue et lettres françaises de Meknès (Royaume du Maroc), l’École Normale du Calvados de Caen, en Normandie (France) et l’Institut Supérieur des Sciences de l’Éducation de Guinée, Option langue française. Après quelques années d’enseignement public, Yombouno opte pour le privé et se servira comme Directeur de l’École Internationale SOS Hermann Gmeiner de Nzérékoré, puis comme spécialiste en Éducation à Plan International-Guinée qui va le déployer au Cameroun comme spécialiste de l’éducation en situation d’urgences et des urgences humanitaires à Plan international Inc., de 2015 à 2017. Courriel : [email protected] / Tél : (+224) 662 99 96 77 / 620 42 55 31.

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Publications  • « Français et littérature au lycée », L’Harmattan-Guinée, juillet 2014. Résumé : C’est un ouvrage didactique qui traite du maniement et de l’enseignement de la langue française dans les classes de lycée. De façon spécifique, l’ouvrage porte sur les quatre techniques de production et d’analyse de textes, notamment la lecture-explication, le résumé de textes, la dissertation et le commentaire composé (commentaire de textes). • « Pleurs et fleurs d’Afrique », Publibook, 2017. Résumé : Gare au touriste mal avisé. Pensez, en plus, à une ville d’eaux usées, d’aliments non emballés, de toilettes à ciel ouvert, de chiens enragés et errants, et d’exhalaisons qui semblent provenir d’outre-tombe, vous comprendrez qu’à l’OMS, ce n’est pas de la sinécure, que le monde entier a triché notre chère Démerdie, en lui ôtant le privilège d’abriter le siège universel de l’OMS. La Démerdie est un bon vivarium. Eh oui, avec plus de trente ans d’insoumission, d’indépendance, de souveraineté, d’autarcie, d’autodétermination et d’affranchissement, le bilan paraît largement progressif à la régression, non seulement à Moustiqueville, la mieux lotie, mais partout ailleurs en Démerdie, et ce n’est pas le redressement carabiné qui dira le contraire... Un conte original sur le plan de l’expression, fait de néologismes humoristiques et délivrant un regard neuf sur les travers de la société africaine. 226. ZEBELAMON Jean-Baptiste Jean-Baptiste Gbamon Zébélamou est né le 16 septembre 1992 à Kpaye, préfecture de Nzérékoré, en République de Guinée. Étudiant en médecine, Zébélamou est un passionné de lecture et d’écriture. Se disant panafricain et écrivain par vocation, Zébélamou milite pour l’identité culturelle africaine à travers des débats littéraires à vocation panafricaine au sein des universités de son pays dont la cible est la jeunesse qu’il berce et chérit tous les jours. C’est pourquoi, après avoir remporté le prix du jeune écrivain guinéen en 2016, il crée le Club littéraire de l’Université Kofi Annan, coordonne le projet « La plume des universités guinéennes » et anime l’atelier d’écriture « Maux par mots ». Zébélamou est lauréat du Troisième prix du jeune écrivain guinéen, Édition 2016. Courriel : [email protected] / Contacts : 623276101/669852169.

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Publication  • « Griffes d’injustices », Edilivre Paris, 2017. Résumé : L’ouvrage relate le récit alléchant de la vie de Tömou et fournit une peinture passionnante de l’environnement dans lequel il cherche à se faire une place, tout armé qu’il est de l’éducation reçue de sa grand-mère M’mâ. Après le succès à son examen d’entrée au collège, Tömou doit, à son corps défendant, quitter M’mâ pour aller poursuivre ses études dans la grande ville de Zalka qui, comme bien des villes modernes, présente des contrastes effarants pour le jeune collégien. Il trouve l’hospitalité chez son oncle N’gnakoye dont il ne tardera pas à découvrir le caractère à la fois imprévisible et hystérique. 227. ZOGBELEMOU Togba Professeur des universités  et Avocat à la Cour, Zogbélémou Togba est né en 1947 à Kéréma (Nzérékoré). Togba est Docteur d’État en droit de l’Université de Paris  XII en 1984  et Agrégé de droit public et science politique du CAMES en 1987. Références professionnelles  : Maître de conférences agrégé aux Universités d’Abidjan (1979-1996)  ; Avocat au Barreau de Guinée depuis 1995 ; Professeur à l’Université de ConakrySonfonia depuis 2004. 1996-2000 : ministre de la Justice, Garde des Sceaux de la République de Guinée. Courriel : [email protected] / Tél : (+224) 622 31 94 11 / 664 90 14 26 Distinctions honorifiques : Grand officier de l’Ordre national du Mérite français. Publications • «  Élections en Guinée. Technologie électorale et imbroglio juridique  », L’Harmattan-Guinée, 2007. Résumé : L’ouvrage rédigé à partir des élections locales de 2005 en Guinée, a montré tout l’intérêt de la classe politique pour la démocratie locale car le contrôle des élus à la base confère en grande partie la maîtrise des opérations électorales. Cette préoccupation qui explique le recours aux techniques de fraude électorale, éloigne de l’objectif escompté, l’élection de conseils représentatifs des populations. Il y a une déformation de l’expression populaire.

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• « Droit des organisations d’intégration économique en Afrique (CEDEAOCEMAC-UEMOA-ZMAO) », L’Harmattan-Guinée, 2014. Résumé : Face à l’échec des regroupements politiques d’États des années 1960 et dès les premiers signes d’essoufflement de l’État providence dans les années  1970, certains États anglophones et francophones d’Afrique se sont orientés vers la coopération économique avec la création de la CEDEAO et autres UEMOA et la CEMAC. Pour atteindre cet objectif d’intégration qui implique certains abandons de souveraineté, les Communautés ont mis en place des organes de gestion, des institutions de contrôle et des institutions à vocation monétaire et financière… 228. ZOUMANIGUI Kozo Né le 15 août 1945 à Kindia, Kozo Zoumanigui est un enseignant de profession. Kozo Zoumanigui est entré très tôt dans l’administration enseignante qu’il va devoir quitter à partir de 1983 pour l’administration territoriale qui en fait Gouverneur de région à Faranah puis à Nzérékoré. Mais auparavant, il fut élu  député à l’Assemblée populaire nationale en 1979.  Sous la Deuxième République, il occupe d’importantes responsabilités dont celle de Secrétaire général au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, d’Ambassadeur de la Guinée auprès de la République du Ghana, avant de se voir nommer ministre des Affaires étrangères, ministère de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique et ministre du Tourisme, de l’Hôtellerie et l’Artisanat. Kozo est diplômé de l’École normale supérieure de Dabadou (Kankan) option Sciences sociales (1963-1964) et titulaire du Certificat de l’Institut Supérieur des Sciences Pédagogiques de Postdam /Allemagne (1978). Adresse électronique : [email protected] / Tél. :665 12 95 64 Publications • « Entre Nous, Guinéens (vivre l’harmonie et non la prétendre) », Conakry, Éditions Kipé, 2010. Résumé  : «  Glorieux dans le succès, courageux dans l’adversité, des hommes et des femmes ont suscité l’admiration ou l’excès dans l’adulation comme dans le dénigrement et l’insulte en combattant pour le bien-être de leurs semblables. Qu’à cela ne tienne ! Leur œuvre est l’histoire des peuples tout démocratie) et les traumatismes au long des siècles avec les espoirs

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(dignité, liberté, égalité, (esclavage, colonisation, frustrations, crimes). Il s’agit d’une histoire critique de la Guinée ». • « La Politique étrangère de la République de Guinée de 1958 à nos jours », Éditions Verdure, 2013, Résumé  :  Pour ne pas falsifier l’histoire, ou élaborer une philosophie pouvant favoriser même inconsciemment les idéologues de la division et ceux qui mutilent la vérité historique ou manipulent celle humaine, nous situons quant à nous, la question guinéenne dans son vrai contexte : celui du combat pour la construction d’une République africaine authentique, ouverte sur le monde.

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Table des matières Épigraphe........................................................................................................... 7 Introduction......................................................................................................9 Auteurs 1. ALATA Jean-Paul........................................................................................13 2. ALATA Jean-François............................................................................... 14 3. ANN Binta....................................................................................................15 4. BAH Hady....................................................................................................15 5. BAH Ibrahima-Lalya..................................................................................17 6. BAH Mahmoud.......................................................................................... 18 7. BAH Alpha Mamadou Saliou................................................................... 19 8. BAH Thierno Abdourahmane.................................................................20 9. BAH Thierno Mouctar.............................................................................. 21 10. BAH Thierno............................................................................................. 23 11. BALDÉ Maladho Siddy...........................................................................24 12. BALDÉ Mamadou Bombi....................................................................... 25 13. BALDÉ Ousmane Paraya......................................................................... 25 14. BALDÉ Aïssatou Sirah de Labé..............................................................26 15. BANGOURA Dominique....................................................................... 27 16. BANGOURA Ibrahima..........................................................................29 17. BANGOURA Kiridi.................................................................................30 18. BANGOURA Mohamed Tété Mady.......................................................31 19. BARRY Aminata....................................................................................... 32 20. BARRY Aïssatou...................................................................................... 33 21. BARRY Alpha Ousmane......................................................................... 34 22. BARRY Amadou Bano .......................................................................... 36 23. BARRY Alfa Oumar Rafiou.................................................................... 37 24. BARRY Boubacar.................................................................................... 38 25. BARI Nadine............................................................................................ 39 26. BARRY Hafiziou Mamadou.................................................................. 40 27. BARRY Idrissa ........................................................................................ 41 28. BARRY Ismaël......................................................................................... 41

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29. BARRY Kesso-Decoster.........................................................................42 30. BARRY Mamadou Aliou......................................................................... 43 31. BARRY Mamadou Gando....................................................................... 45 32. BARRY Mamadou Pathé........................................................................ 45 33. BARRY Mariama..................................................................................... 47 34. BARRY Mody Sory ................................................................................. 47 35. BARRY Thierno Souleymane..................................................................48 36. BEAVOGUI Facinet.................................................................................49 37. BILIVOGUI Walaoulou..........................................................................50 38. BOKOUM Nour Saïdou..........................................................................51 39. BOUÊDOUNO Mohamed.......................................................................51 40. CAMARA Amadou Damaro................................................................. 52 41. CAMARA Kaba 41................................................................................... 53 42. CAMARA Aboubacar Mandela ........................................................... 54 43. CAMARA Bangaly................................................................................. 54 44. CAMARA Djibril Kassomba..................................................................55 45. CAMARA Djigui ................................................................................... 56 46. CAMARA Jean-René.............................................................................. 57 47. CAMARA Kadiata Mory....................................................................... 58 48. CAMARA Laye........................................................................................ 59 49. CAMARA Mamady................................................................................ 61 50. CAMARA Mohamed Saliou.................................................................62 51. CAMARA Nantènin................................................................................64 52. CAMARA Nènè Moussa Maléya........................................................... 65 53. CAMARA Nénékhaly-Condetto............................................................66 54. CAMARA Sékou Oumar.......................................................................67 55. CAMARA Sékouba..................................................................................68 56. CAMARA Sikhé .....................................................................................69 57. Camara Sory..............................................................................................70 58. CAMARA Yaya.......................................................................................70 59. CHAYA Sayon Michel ............................................................................ 71 60. CHERIF Alhassane................................................................................ 72 61. CISSÉ Bakonko Maramany ................................................................... 73 62. CISSÉ Ahmed Tidjani............................................................................. 74 63. CISSÉ Émile............................................................................................. 75 64. CISSÉ Jeanne Martin..............................................................................76 65. CISSÉ Mohamed..................................................................................... 77 66. CONDÉ Alhassane..................................................................................78 67. CONDÉ Alpha..........................................................................................79 68. CONDÉ Cheick Fantamady................................................................... 81

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69. CONDÉ Diaty.......................................................................................... 82 70. CONDÉ Famany...................................................................................... 83 71. CONDÉ David Fassou............................................................................84 72. CONDÉ Kéfing......................................................................................... 85 73. CONDÉ Lansana......................................................................................86 74. CONDÉ Mohamed..................................................................................86 75. CONDÉ Sory Nafadji............................................................................... 87 76. CONDÉ Nankoria Lancéï.......................................................................88 77. CURTIS Marie Yvonne...........................................................................89 78. DIABY Fodé ............................................................................................ 90 79. DIABATÉ Lamine.................................................................................... 91 80. DIAKHABY Oumar................................................................................ 91 81. DIAKITÉ Mory Mandiana ....................................................................92 82. DIALLO Abdoul Goudoussi................................................................. 93 83. DIALLO Abdourahmane Pellel............................................................. 95 84. DIALLO Aïssatou .................................................................................. 95 85. DIALLO Alfa Oumar .............................................................................96 86. DIALLO Alpha Mamadou .....................................................................97 87. DIALLO Alpha Leah................................................................................98 88. DIALLO Alpha Oumar..........................................................................98 89. DIALLO Alpha-Abdoulaye « Portos »..................................................99 90. DIALLO Biliguissa...............................................................................100 91. DIALLO Boubacar (colonel)..................................................................101 92. DIALLO Boubacar................................................................................. 102 93. DIALLO Boubacar ............................................................................... 103 94. DIALLO Boubacar Sidighi................................................................... 104 95. DIALLO Boubacar Yacine................................................................... 105 96. DIALLO Chérif...................................................................................... 107 97. DIALLO Ibrahima Daka....................................................................... 108 98. DIALLO Issa Ben Yacine...................................................................... 109 99. DIALLO Juliana......................................................................................110 100. DIALLO Lamarana Petty.................................................................... 111 101. DIALLO Mamadou Dian Chérif.........................................................112 102. DIALLO Mamadou Saliou..................................................................112 103. DIALLO Mody Sory.............................................................................. 113 104. DIALLO Moustapha.............................................................................114 105. DIALLO Siradiou................................................................................. 115 106. DIALLO Tafsir.......................................................................................116 107. DIALLO Télivel Baïlo........................................................................... 117 108. DIALLO Zeinab Koumanthio.............................................................118

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109. DIANÉ Baba ........................................................................................119 110. DIANÉ Mohamed (général)................................................................ 120 111. DIARÉ Ibrahima Kalil Marité..............................................................121 112. DIOUBATÉ Aly Badara....................................................................... 122 113. DONZO Fodé.........................................................................................123 114. DORÉ Ansoumane............................................................................... 124 115. DORÉ Jean-Marie..................................................................................125 116. DOUMBOUYA Mohamed Lamine................................................... 126 117. DOUMBOUYA Oumar Sivory............................................................127 118. FABER Paul............................................................................................ 128 119. FALL François Lonsény........................................................................130 120. FANTOURÉ Mohamed Alioum........................................................ 131 121. FAYE Ousmane Tity .............................................................................134 122. FEINDOUNO Jean Lamanthé........................................................... 135 123. FOFANA Ibrahima-Khalil..................................................................136 124. FOFANA M. Libar ................................................................................137 125. FOFANA Mamadou-Lamine...............................................................137 126. FOFANA Mory......................................................................................138 127. GOMEZ Alsény René............................................................................139 128. GUILAO Gamè......................................................................................139 129. GUILAVOGUI Georges Koly.............................................................140 130. IFFONO Aly Gilbert.............................................................................141 131. IFFONO Faya Pascal.............................................................................143 132. KABA Ahmadou Thidiane.................................................................. 144 133. KABA Alpha ..........................................................................................145 134. KABA B. Ousmane............................................................................... 146 135. KABA Lansiné ...................................................................................... 146 136. KABA Mamoudou Kabalaba Kabiné ................................................ 148 137. KABA Ousmane.................................................................................... 149 138. KADOUNO Aristide Joseph............................................................... 149 139. KAKÉ Baba Ibrahima...........................................................................150 140. KAMANO Tamba Paul....................................................................... 151 141. KAMARA Lamine................................................................................152 142. KANDÉ Alama...................................................................................... 153 143. KANTÉ Cheick Oumar .......................................................................154 144. KANTÉ Moussa................................................................................... 155 145. KANTÉ Souleymane............................................................................. 155 146. KASSÉ Yaya Mo Banel..........................................................................156 147. KEÏTA Amadou Siafacédou.................................................................157 148. KEITA-DIOP Moustapha.....................................................................158

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149. KEÏTA Fodéba.......................................................................................159 150. KEÏTA Mamady.....................................................................................159 151. KEÏTA Mamady Wasco........................................................................ 160 152. KEÏTA Mamy......................................................................................... 161 153. KEÏTA Manga........................................................................................ 162 154. KEÏTA Mohamed Salifou.....................................................................163 155. KEÏTA Sidiki Kobélé..............................................................................163 156. KEÏTA Souleymane.............................................................................. 164 157. KOLIÉ Cécé Vieux ................................................................................165 158. KOMARA Kabinè................................................................................. 166 159. KONATÉ Ibrahima Kalil......................................................................167 160. KONDÉ Missa.......................................................................................167 161. KOUROUMA Karamoko.................................................................... 168 162. KOULIBALY Mamady......................................................................... 169 163. KOUROUMA Fadama Itala................................................................ 169 164. KOUYATÉ Lansana.............................................................................. 171 165. KOUYATÉ Mamadou........................................................................... 171 166. KOUYATÉ Mamadou...........................................................................172 167. LAMAH Pogba Gbanacé......................................................................173 168. LOUA Hyacinthe Zaoro.......................................................................174 169. MAGASSOUBA Oumar.......................................................................175 170. MANSARÉ Paul Balla..........................................................................175 171. MARA Facély II .....................................................................................176 172. MARA Tamba Nestor...........................................................................178 173. MILLIMOUNO Fara Docta.................................................................178 174. Ministère de la Culture et du Patrimoine historique........................179 175. Ministère de l’Economie et des Finances.......................................... 180 176. Ministère des Mines et de la Géologie............................................... 180 177. MONEMOU Sévérin............................................................................. 181 178. MONENEMBO Tierno........................................................................ 181 179. MOREL Justin Junior ...........................................................................183 180. NABÉ Fodé Moussa .............................................................................183 181. N’DAOU Saïdou Mohamed................................................................. 184 182. N’DIAYE Ibrahima Sory......................................................................185 183. NIANE Tamsir Bachir......................................................................... 186 184. NIANE Djibril Tamsir..........................................................................187 185. NIANE Katoucha...................................................................................187 186. OUENDENO Fara Alexis.................................................................... 188 187. SANO Fatoumata ................................................................................ 189 188. SANO Koutoubou Moustapha............................................................ 189

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189. SARAH Robert (cardinal)................................................................... 191 190. SASSINE William.................................................................................192 191. SIDIBÉ Yamoussa...................................................................................193 192. SOMPARÉ Aboubacar..........................................................................195 193. SOUARÉ Ahmed Tidiane ................................................................... 196 194. SOUARÉ Mamadou Bombâ ...............................................................197 195. SOUMAH Ibrahima..............................................................................197 196. SOUMAH James.................................................................................. 198 197. SOW Alfa Ibrahima.............................................................................. 199 198. SOW Alimou......................................................................................... 199 199. SOW Alpa-Mohamed Loppé.............................................................. 200 200. SYLLA Abdoulaye...............................................................................202 201. SYLLA Fodé Tass..................................................................................202 202. SY SAVANÉ Alpha Oumar ...............................................................203 203. TCIDIMBO Raymond-Marie.............................................................204 204. TENGUIANO Fara Emile.................................................................205 205. THIAM Mohamed Aly « Éric ».........................................................205 206. TOLNO Charles Pascal.......................................................................207 207. TONGUINO Fara Pascal....................................................................208 208. TOUNKARA Sadio.............................................................................209 209. TOURÉ Ahmed Sékou........................................................................209 210. TOURÉ Arafanour Naby-Moussa .....................................................211 211. TOURÉ Fodé Lamine ...........................................................................211 212. TOURÉ Jean-Marie.............................................................................. 212 213. TOURÉ Kémoko................................................................................... 214 214. TOURÉ Manga Fodé............................................................................215 215. TOURÉ Mohamed Lamine..................................................................215 216. TOURÉ Sidi Mohamed........................................................................ 216 217. TOURÉ Tissou.......................................................................................217 218. TRAORÉ Mamadou RAY AUTRA.................................................... 218 219. TRAORÉ Ousmane.............................................................................. 219 220. TRAORÉ Sékou....................................................................................220 221. WANN Hadiatou.................................................................................. 221 222. WANN Karamoko Oury..................................................................... 222 223. YANSANÉ M.S..................................................................................... 223 224. YANSANÉ Thiany...............................................................................224 225. YOMBOUNO Julien............................................................................ 225 226. ZEBELAMON Jean-Baptiste..............................................................226 227. ZOGBELEMOU Togba........................................................................ 227 228. ZOUMANIGUI Kozo.........................................................................228

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Structures éditoriales du groupe L’Harmattan L’Harmattan Italie Via degli Artisti, 15 10124 Torino [email protected]

L’Harmattan Sénégal 10 VDN en face Mermoz BP 45034 Dakar-Fann [email protected] L’Harmattan Cameroun TSINGA/FECAFOOT BP 11486 Yaoundé [email protected] L’Harmattan Burkina Faso Achille Somé – [email protected] L’Harmattan Guinée Almamya, rue KA 028 OKB Agency BP 3470 Conakry [email protected] L’Harmattan RDC 185, avenue Nyangwe Commune de Lingwala – Kinshasa [email protected] L’Harmattan Congo 67, boulevard Denis-Sassou-N’Guesso BP 2874 Brazzaville [email protected]

L’Harmattan Hongrie Kossuth l. u. 14-16. 1053 Budapest [email protected]

L’Harmattan Mali Sirakoro-Meguetana V31 Bamako [email protected] L’Harmattan Togo Djidjole – Lomé Maison Amela face EPP BATOME [email protected] L’Harmattan Côte d’Ivoire Résidence Karl – Cité des Arts Abidjan-Cocody 03 BP 1588 Abidjan [email protected] L’Harmattan Algérie 22, rue Moulay-Mohamed 31000 Oran [email protected] L’Harmattan Maroc 5, rue Ferrane-Kouicha, Talaâ-Elkbira Chrableyine, Fès-Médine 30000 Fès [email protected]

Nos librairies en France Librairie internationale 16, rue des Écoles – 75005 Paris [email protected] 01 40 46 79 11 www.librairieharmattan.com

Lib. sciences humaines & histoire 21, rue des Écoles – 75005 Paris [email protected] 01 46 34 13 71 www.librairieharmattansh.com

Librairie l’Espace Harmattan 21 bis, rue des Écoles – 75005 Paris [email protected] 01 43 29 49 42

Lib. Méditerranée & Moyen-Orient 7, rue des Carmes – 75005 Paris [email protected] 01 43 29 71 15

Librairie Le Lucernaire 53, rue Notre-Dame-des-Champs – 75006 Paris [email protected] 01 42 22 67 13

Il constitue une contribution à la promotion de la culture générale chez les élèves du primaire et du secondaire, sinon de tout citoyen guinéen désireux de cultiver son jardin. Ce trombinoscope, qui n’est pas une étude exhaustive des œuvres répertoriées ni de leurs auteurs, présente plutôt sommairement 228 hommes et femmes de plume de Guinée à l’aide d’une brève biographie, une bibliographie complète et une photo de chacun d’eux.

Ancien député, ancien ministre, président de l’Association des historiens de Guinée, membre de l’Association des écrivains de Guinée (AEG), Aly Gilbert Iffono est maître de conférences en histoire à l’université de Sonfonia. Titulaire d’un doctorat nouveau régime de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, il est l’auteur de nombreuses publications en sciences sociales et humaines.

En couverture : statuettes guinéennes.

25 € ISBN : 978-2-343-19809-5

Aly Gilbert Iffono

Véritable trombinoscope, cet ouvrage s’inscrit dans le cadre du grand projet de l’Unesco « Conakry capitale mondiale du livre 2017 » que la République de Guinée a eu l’honneur d’abriter en 2017 et 2018.

À la découverte des auteurs guinéens

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Aly Gilbert Iffono

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