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French Pages [319] Year 1907
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D'ASTROWGIE GÉNÉRALE
PARIS (IX•) H. DAitAGON, LIBRAIRE- ÉJ>ITEUR 30, Rl!E Dt:PERRÉ, 30 1907 1 1 1l~Jli•laed
un tb.- JunP !ii" (llfli,- Pt·h·ile.cc• of CoJIYI'ÏJ.rltl in the l!nitf'd uudc.>r the At•& up)ll'O\'t>d murc·h 3 .. l911à by Il. Durugnn
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D'AS'fHOLOGIE GËNÉHAJ.,E
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I>C TRAI>l'CTEl'lt :
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DE HAt:TE ~IA.GIE,
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PARIS (IX8 ) H. I>AUA(iOX, LIBUAIRE- ÉDITEUU :m, Rl·H ol·P•:sun~, 30 1907 1-llblio~hed on tbe JcmP 2:l"' IUOi.- Privilege nf Copyright. in the United ~tult>s ,re11erved madt>r the Act uppro,·ed mu l't'la 3" IUO:l by H. Darupn
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AVANrr-PROPOS UU
PRÉFACE
A 1'heure où le domaine de la Science parait s'élargir, où le pos1tiviste commence à compnmdre que la réalité existe peut-être aussi dnns maint fait que jusqu'ici il avait considél'é connue mys.. térieux, sm·naturel et indigne pnr bilosopbie qu'est la knbbal~. Il s'en sert. comme d'un outil merveilleux ù l'aide duquel il ouvl'e ù. ses lecteUà'S les pol'tes de la Connaissance. (c L'école kabbaliste, dit Ad. Franck t, commence nves Paracelse au début du xn• siècle et se prolonge avec Saint-1\fartin jusqu'à la fin du X\·m•. Elle se divise en deux branches : 1'une populaire et )llus tbéologique que philosophique, plus mystique que savante, l'autre érudite, raisonneuse, plus philosophique que théologique, plus mystique en apparence qu'en réalit.é. A la première se rattachent Paracelse, Jacob Boelune et ' Dictionnai·re des •ciera.ces J)htlosophiQues.
~nint-Martin,
à la seconde Comélius Agrippa, ValNltin \Veigel, Robm·t Fludtl, van Helmont ... Chacun de ces noms que nous venons de citer repl'ésente véritablement un système distinct qui demande à être étudié séparément. , J,c système de Robert FJudd est vaste et complet. Il est éminemment matérialiste et pan1héiste ; il exclut toute intervention \'Olontaire d'un Dieu supérieur à la Nature, il admet la matérialité de tout : de la matière d'abord et de la substance ensuite. D'après lui, la Natut-e, réduite à sn t>lus simple extlression, a évolué au point de donner nai&~Utnce à un Agent universel, lequel s'est subdivisé en quatre Eléments et ceux-ci en plusieurs Elémentaires. Cela fonctionne comme une immense pyramide régulièt·e à base carrée et pat• unnlogie, tout atome, tout corps, tout système de corps, toute partie de 1'Univers et l'Univers luimême est constitué de la même façon. C'est là la pure essence de la doctrin~ ésotérique, celle dont la T.1ble d'Emeraude, d'Hermès Trismégiste, donne la clef dès le premier verset : cc Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en baut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose ,. Robert Fludd a concentré son systéme dans un ouvrage qui porte le titre de [Ttriusque Cosmi Trac-
-
,.. _
talus, qui, de même que ses autres œuvres, n'aja.. mais été réédité ni traduit en aucune langue, bien que chacu..11, depuis Kant jusqu'à Auguste Comte, ait éié y puiser quelque idée sur l'Infini. Cet ouvrage est en deux parties: Le Traité du Jlacrocosme et le Traité du 1Jlic1·ocosme. L'un est un tableau de la Connaissance dep1ùs la Divinit6 jusqu'à l'Homme, l'autre w1e étude de l'Homme au point de vue des Causes Premières. Chacun de ces traités généraux est subdivisé en traités particuliers. L'œuvre est homogène, quoique diverse, et conçue sur un plan préalable, donné dès le début, dont l'auteur ue s'écarte jamais avefl cette admirable maîtrise de soi qui le caractérise. Sous leur forme encyclopéJique, ces traités constituent des ouvrages fondamentaux ts, employés par t•auteur. ont été ici remplacés par les appellations adoptées daDa tous les almanachs astronomiques. • L'auteur ne mentionne que les principales étoiles de la promière à la. .Wème grandeur. Les aignes planétairM poriés à droite indiquent la nature respective de chaque étoile.
61) ~ 1
z:·
d'Andromède ................................. Z" çJ ..•....•.....•.....•..........• 9
'
·······•··•········•··········· ~
~
de l'Eridan Z" 1) a d" ln Balei ne .... ........................... . ~
'~des
"
9
.•.............................. 1)
Poissons ..... . 41., •••••••••••••••••••••••• z·~ .•...••.......•..•.....•.....•.•
l)-g
Il. - Etoiles flzt-s de la constellation du Bélier
'du Bêlier •...•.•..•...•.••.......••••..•..••• y
.,
•••...••..•.••.••.•...•.......•.•.. •.••..•.•...•..••..•.•...•.•..••.••. •........••....•.••..•..••.••.•••••• ......•..•..•.....•..••.•..••.•...•• •••...•.....•..•..•..••..•.•..••.•..
En général, il arrive que toutes les êtoiles ftxes constituant la figure des constellations zodiacales n3 sont pas comprises dans le signe correspondant qui est bien -leur propre domicile, et que, ainsi, une partie de la figure se trouve dans le signe de même nom, tandis qu'une autre partie occupe le signe suivant. C'est ainsi que l'on voit une partie de la constellation du Bélier, comprenant ses jambes de devant, la corne droite, la moitiê de son cou et
-47un J)eu de sa tête, rësider vers la ftn du signe du Bélier, tandis que le reste occupe près de vingt et un degrés du signe du Taureau.
Les pa1ties de la co11stellation r.odiacale situées hors du signe de meme nom, cot~tribuet~t au jugement du signe dans lt:quel elles se t'lou1\ÈOLE :
vent.
§4, NATURE DES fTOILES FIXES DE LA CONSTELLATION OU DU SION& DU BfLIER
Les étoiles de la constellation Ju Bélier donnent à l'homme: 1. - Sur le plan moral :
L'orgueil; La confiance en ses seules lumières; L'imagination faible et l'Ame simple ; L'amour des enfants ; La lasciveté ; Le mécontentement de ce qu'il a et l'avariee de ses biens ; J/impudence ; L'immoralité ; La gourmandise et l'ivrognerie ;
-48La promptitude et la témérité ; L'inconstance dans les résidences, de sorte qu'il ne demeure pas longtemps en sa patrie et vage1bonde à traYers les régions inconnues, poussé par le désir de parcourir la mer malgré une paresse inhérente à son tempérament qui le confine à l'oisiveté.
11. - Sur le plan physique : Un col long; De petites jambes; L'aspect général faible; Une chevelure nombreuse et crépue, ayant de la propension à blanchir; Un teint bronzé quand l'inftux vient de la premiàre partie de la constellation, et un poU roqx quand l'inftux vient de la dernière partie ; Un signe à la tête ; La grosseur et l'embonpoint quand la premiàre moitié de la constellation est à l'Ascendant t ; La maigreur et l'épuisement quand la seconde moitié est à l'ascendant. • BU. • l'ABOeDdant signifte apparattft • l'horizon Eat;,
... ~wu.
- 49Les étoiles des constellations suivantes font l'homme:
pas cruel ; de vie tranquille ; pacifique ; aimant la fiction et la.
Céphée : grave ; austère ;
poésie. Cassiopée : lascif, adonné à l'étude des pierres pr6-
cleuses ; avide d'or ; aimant la sculp. ture. Pt.igase : curieux ; fureteur ; studieux ; aimant la
médecine.
Ltz Baleine tmstrale : gourmand et Ivrogne ; enclin au vol, aimant la pêche. L'Eridtm et « des Poissons: adonné à la pêche ou
au commerce des poissons. IU:GLB : En ctmnfiÏ8stmt les ditermiations de
chaque rigne, il est facile de déduire la fUlftlre d'un chacun, dans l4 mesure cepe-ntltmt ri la chose se JJ~Ut et ae doit. (Voir § 2 de ce chapitre). Les itoiles (~:us, en plus des signes, ont leurs signipcations et leur symbolisme. • Les noms stellaires, d'ailleurs, dit Ptolémée, sont symboliques, c'est pourquoi ils désignent des quadrupèdes ter-
restres, ete ... ,
-.50-
Les constellationtï reprtSsentent et svmbollsent :
1. - Des flffUres matérielles; Sla Couronne septentrionale ~ H ft t• onori ques .• lla Couronne australe. 20 Navales .•....••• Ile Navire Argo.
Il. -
De~
fl,gures aquatiques;
I
le Cancer 1. t• Maritimes...... la Baleine. le Dauphin. . ~ les Poissons. 20 Fluviales....... 1 V e erseau.
III. - Des fl,ffUres tu Portant des noms
. h umams
2- Ayant l'allure
d'animaux
1
l
terrestre~;
Orion. l v· a terge. ,A.,. 0 rph"". quadrupèdes. bêtes sauvages. animaux domestiques. repWes. bêtes venimeuses. animaux mllf~ts. animaux attachés. ete.
On traduit généralement Cancer (en gree
xœpxcvo~)
par
EcNVisse, en réalité c'est un animal quelconque de mer ou
de ririère, pourva de pinces.
- àl-
JV. - Des flf1U7es Heprésentant des animaux
~·olaliles
!
:
La poule. L'aigle. Le cygne. Le corbeau.
Lo.-qu'on clterche la nature d'une étoilt fize el celle du degttJ où l'étoile se montre, il peut se faire gue ces natures se tro·,.vent analogues à tme, deux ou trois planètes~· il convient alors d'opérer un mélange judlcietl:& des diverses natu7es pla1zétaires. Ainsi œ du Bélier participe de la nature de Mars et de Saturne, on doit donc mélanger les natures de ces deux planètes et tirer un jugement d'après la majorité des points d(; concordance. Quand la nature d'une étoile est analogue à celle d'une seule planète, il y a identification entre les deux natures. RÈGLE :
Pour connatl'le plus exactement et plus à fond la nature et les p7opriétés des constellations, il faut se repo7ter à la mythologie. RtoLE :
Pour tire'l un jugement sut le physique ou le moral, on doit toujours se servi'l des principales étoües d'une constellation en tenant Cu7it,ple de la nature physique ou morale de cette meme constellatitm. RÈGLE:
-52-
III. -
SIGNE DU TAUREAU
§ i.
NATURE INTRINSÈQUE
Le deuxième signe du Zodiaque es' celui du Taureau ; son abréviation symbolique est ~ . La constellation du Taureau se lève à rebours, en ce sens que sa tête regarde Ja terre et que la partie coupée sort la première de l'horizon. Ce signe présente les particularités suivantes :
Septentrionale par rapport à l'équateur. PtJsition céleste : Ascer..:tion oblique. MéridJ )nale dans la Triplieité. Vetna!E:. Terreotre ; mélancolique. Froide et sèche ; acide. Féminine. Nocturne ; ftxe.
'A·ature élémentaire :
1
Symbolisme de sa figure:
l
Calamité humaine:
Quadrupède ; fauve tiomestique Ni mutisme ni éloq tence, mais entre les deux.
~ Tortuosité.
-53Dignités
~
phmétaires :
l
Domicile de Vénus. Joie de Vénus.
1 De Terre, dont les Seigneurs
sont:
Triplicité :
Position zoditœale :
diurne, Vénus nocturne, Lune. diurne et nocturne, Mars. \ Près du Bélier postérieur.
Correspondance ' h·umaine: l Cou et gorge • .11ois de l'année :
1 Avril.
Pour l'explication des termes de septentrional, ascnMion oblique, vernal et ceux du symbole de la pgure, il faut se reporter au§ 1 du chapitre II. Le Taureau est féminin pàrce qu'il donne un certain caractère féminin à l'homme né sous son influx et qu'ille rend plus faible. Il est nocturne paree qu'il confère un visage noir, laid, repoussant. La Calamité humaine, les Dignités des planètes, Domicile, Triplicité et leur puissance ont été expliqués au § i du chapitre H. Quant à la Joie, elle tire son nom de ce fait que toute planète à laquelle deux Domiciles sont assiFrnés, en affecti~n~e un plus particulièrement où elle semble se réjouir.
-M--
§ 2.
NATCRE DES DIFFJ::RENTS DEGRJ::S DU TAUREAU.
lumineux: •• 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, U, 12, 18, 14, 15 ; 21, 22, 23, 24, 25. 26, Z1, 28. masculins :. • 6, 7, 8, 9, 10, U ; 18, 19, 20, 21 ; 25, 26, 27' 28, 29, 30. féminins: ••• 1, 2, 8, 4, 5; 12, 18, 14, t5, Degrés ténébreux :. • 1, 2, 8 ; 29, 80. 16, i 7 ; 22, 28, 24. infernaux : • • 5 ; 12 ; 24 ; 25. honorifiques : 8 ; 15 ; 21 ; d'azamen: ••• 6, 7, 8, 9, 10. vides:: •••••• 8, 9, 10, U, 12; 16,117, 18, i9, 20. Exaltation: C au 3. Terme de 9: 1, 2, 8, 4, 5, 6, 7, 8. ~ : 9, 10, H, 12, 13, 14, 15. z,u: 16, 17, 18, 19, 20, 21. l> : 28, 24:, 25, 26. (!: rt, 28, 29, 30. Face do ~ : t, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10. -C: u, 12, 18, 14, 15, t6, 17, t8, t9, 20. ~ : 21, 22, 28, 24, 25, 26, 2i' 28, 29, 30. Détriment: (f
U.i-
§ 3. ÉTOILES FIXES DE LA
CO~STELLATIO~
Dt: T:\CRE.\U SITUÉES D.\NS LE SIO~E DE l\IÊ:UE NOlt
É'WILES
FIXES
D'AUTRES
CONSTELLATIOXS
SITUÉES DANS LE SIGNE DU TAUREAU 1
La figure de la constellation du Taureau est partagée entre deux signes: le cou presque en entier, le poitrail, le pied droit et la narine droite sont dans le signe de même nom ; la tète, les deux cornes1 le front, les yeux et le pied gauche sont dans le signe des G6meaux.
1. - Etoiles fl,zes non comprises dans la constellation du Taureau
Algol
ex
de Cassiopée ....................... .
~
de Persêe ........................... .
œ
···•··•••••·••••·•·········· de la Baleine ...................... .
' Voir la note p. 44.
-M-
Il. -
Etoiles fixes de la constellation du Taureau
........
des Pléiades ...•...•..•.... , ,}" f Alcyone ...••..............•.... ;)s planètes en bénéficJUf:'S, maléfiqu('S et utédiocres n'a rien d'absolu.
- 116 A eus planètes les astrologues ajoutent les nŒ•u ..t:.: ascendant et descendant de la Lune; nous en purJeJ•ons plus Joint.
II. § i.
SATURNE
NATURE IN1'1ti~SRQUE
Saturne est de toutes les planètes la plus supérieure par sa position, mais non par son essence. Il participe du Froid, à cause de son éloignement du Soleil, et du Sec, à cause de son rapprochement de la Sphère Aqueuse ou Ca•i&talline. Son abréviation symbolique est IJ. Cette planète présente les particularités suivantes: Naturt. él~mentaire: froide et sèche; diurne; masculine; analogue au plomb; orientale; amie de Mars ; ennemie du Soleil. Mout·ement: sa révolution sidérale se fait en trente ans. Nature acquise: (Voir le paragraphe suivant). Eléments physiques : sa densité est évaluée par plusieurs auteurs à 0,1860·H.5~ 6/11. ' Les astrologtMs les appellent Tête et Queue du Dragcm.
-117-
Action sttblunaire p6nh8le: mauvaise et contraire ii la vie des êtres surtout humains ; très malheureuse, car cette planète répand de grands malheurs sur les erêatu•·es : mélancbolique. Les raisons de l'orienttzl:té de Saturne seront exposées dans le 1° du paragraphe 3.
§2.
1. -
NATURS ACQUIS&
Nature acquise essentielle
Nous avons déjà dit que la nature acquise d'une planète tUait celle qui provenait de l'association et. du mélange de ses qualités et de sa nature essentielle avec une autre planète ou un si~ne du Zodiaque. En effet, une planète, par suite de son aspect avec une autre, acquiert une nature qu'elle n'avait pas. auparavant ; ~t l'aspect planétàire est, avec le signe zodiacal, le plus puissant facteur de la nature acquise. C'est là la cause des divers changements de nature qui se produisent lorsque la planète est en Exaltation, Domicile, Face, Triplicité, ou encore· lorsqu'elle mêlange ses qualités avec des qualités. contraires, ce qui alors détermine en elle un certain atraiblissement. La suite fera comprendre ee raisonnement.
- 118-
La Pttissa-nce de Saturne est essmtielle. . .1 \ nocturne . .. . . .. . ... .. . . .• . •.. . • ~ t o en Domaca e . d1urne ........................... :s; ! 0 en Joie ..... ,........................................... ,. ::: su en Exaltation ......... ................ .... ... .. 21• ::::: f di ume ..................... tt:::::= 4° en Triplicit6 1 commune ................ y ~ ~ ( Y du 25° au 80• .t' -22°-27° 1 ~ -24•-soo
o -26•-soo Q., - uo - 18°
ts• en Terme ••.•
JW-28•-soo
1° 6° IlL - 24° - 300 ot+ 21° - 26° ~ -22°-26° = - 25° -- 300 X-280-300 aux 10 premiers degrés. Q, li aux 10 moyens ::::: 6• en Face aux 10 derniers ~ ot+ 7• en Degrés Masculins de tous les signes. Cette puissance est aussi accidentelle. (Voir plus loin). Nous appelons nature acquise eHenti~lle z celle ayec laquelle on remarque qu'une planète opère =li: -
!
• Cette nature acquise essentielle COD'.•rend la Puiaaance (dont il a été parlé) et la Débilité (dont il est parlé plus loin).
-119-
en substance dans ce monde inférieur. Il faut con~idérer, en effet, le signe zodiacal comme un corps tlont la planète est l'Ame; et de même que, quand l't\me est absente, le corps est mort; de même, quand le signe ne possède pas une planète à laquelle il communique sa nature et qui tire de lui des dispositons principales, il peut être envisagé comme mort. Du reste, habituellement, une planète n'agit pas J>lus sur lo monde inférieur sans le secours du !·IÎ~ne que l'Ame ne se manifeste sans le truchement du corps. On comprend donc comment une planète en Domicile, Exaltation, Triplicité et autres lieux analogues a beaucoup plus d'action sur le monde inférieur. Les Astrologues anciens donnent à la Puissance différents noms : Dignité, Dénomination, Force, Tétnoigntlge.
Lorsque nous avons étudié le signe du Bélier, nous avons dit que : La planète dans son Domicile avait 5 dignités. dans son Ezaltation l dans sa
Triplicit~
s
dans son Terme 2 dans sa Face 1 dans les Degrés Masculins 1 avait t Dignité. • Si la plaùte eat du genre masculin; si elle est du genre fcSminjn elle pcl8là1e le même coeftlcieu.t de dignit6 mais
clau les DegNa l'éDÛDÏD8.
-120-
Nous avons ajouté que Ptolêtnée appelait Joie le Domicile particulièrement familier d'une planète ; c'est pourquoi ln. Joie de Saturne est dans le signe du \"erseau.
Il.
~
Puissftnrc selon les .Uaisons astrologiques
Les planètes possèdent des dignités moins essentielles selon les Maisons astrologiques où elles se trouvent. Ainsi, une planète en Alilie'tl du Ciel ou Maison X a ..... . 5 dignités. en .4.strndant ou Afaison 1.............. . 5 en JI fli,çotl 1111 ............................... . 4 en Maison IV 4 en 111tlisotz Xl ... . ... .. .. . . ... .. . . . •.. .. .. .. . .. 4 en JI'' iso'll Il . ... . .. . .... .. . .. ... .. .. .. . .. .. . . . 3 en l\laiscJn V .................................. 3 Rtot.E : l.es pltmètn masculines sont puissanter dan• les Degrés Masculins et faibles dans les Degrés Féminins; itwersement, les pl«nètes féminines sont faibles dans les Degrés Masculins et puissanles dans les Degrés Fém.inin&.
-121
Ill. -
~
Puisstmce accidentelle
Saturne, de même que toute planète, a une Puissance accidentelle lorsqu'il se trouve:
t• A\'ec le SoleU ..........
l
En cazimi (ou au cœur du Soleil) .. 6 D. Hors de sa combus-
tion ................. 6 1 Orientaux . . .•. . . . . . . 3 \
En sexti1! ............. S l..te En trigone............ 3 2' Avec une p1an"' En quadrature (si quelconque •.. ••••. . •. .. • 1apan"' 1 l..te est bê• nêftque) ............ 3 ( Ascendante........... 3 ao Sur l'écliptique ......... ;t Septen t r1ona . le ...... 3 4° Selon la révolution
sidérale .... · .... · · · · ...... ·
l
Rapide ................ 2
Directe ................ 2 En seconde station. 1
5° Selon le mouvement diurne : si sa puis-
sance augmente lorsque le mouvement diurne conduit la planète audessus de la terre ........................ 2 60 Selon les points cardinaux : si la planète se trouve placée dans un point qui lui est d6volu; par exemple, Saturne dans les points masculins............. 2
-122-
Une planète est en Cazimi, c'est-à-dire au cœur du Soleil, quand elle n'est pas à plus de 16 minutes de cet astre ; on dit alors qu'elle est unie au Solt'il, qu'elle se trouve près de son cœur : elle possède A ce moment une vertu et une puissance très grandes. Quand une planète est à nlus de f6 minutes dn Soleil, mais qu'elle se trouve néanmoins novée dans l'orbe et les ra~·ons de l'astre, de manière qu'elle ne puisse âtre ape1•çiJe, on dit qu'elle ('f'f, combuste. Cette sorte de combustion s'étend ju~ qu'à ce que la planète s'éloigne du Soleil de J2 degrés. Donc, sauf le cas de cazimi, une olanàte qui ne se trouve pas à plus de 12 degrés du Soleil est dite combuste, ou encore cacllée, opprimle. Les planàtes sont orientales quand elles se lèYent le matin avant le Soleil et le soir se couchent avant lui. RtoLE : Les trois
supérieures : Saturne, Jupiter et JJ/ars sont orientales nnr rapport mt Soleil depuis leur conjonction jusqu'à leur opposition avec cet astre ; elles sont occidentales depuis leur opposition jugqu'à leur conjonction. Les deu:r. plan~tes inférieures, Vénus et Mercure, sont orientales quand elles précèdent le Soleil le matin, c'est-à-dire quand elles se lèv~nt avant lui; elles sont occidentales quand elles suivent, le soir, le Soleil, c'est-à-dire quand on les aperçoit après le coucher de cet astre. plan~tes
-123-
La Lune est occidentale depuis la nouvelle lune jusqu'à la pleine lune parce qu'on la voit apr~s le roucller du Soleil; elle est orientale depuis la pleine lu11e jusqu'b. la nouvelle lune parce qu'on la voit .u·ant le lever du Soleil.
l
Ce qui se résume de la façon suivante : \~ ~ Orientales de cf à ,/' a~ètes 1' supérJeures : Îd' Occidentales de ,/' à cf Pl
i.vec CS>
9 Orientales si elles précèdent Planètes inférieures :
Cf)
1
le matin. Occidentales si eUes se voient ~ après coucher de
L'orientalité chez les planèt~s tupérievres augmente leur puissance ; il en est de mhne de l'occidentalité chez les planètes inférieures et lt1 Lune (celle-ci est donc pl?Js puissante quand sa lumière crott). On dit que deux planètes sont en aspect t lorsqu'elles se communiquent leurs qualitês par les ~ignes zodiacaux. Il y a cinq aspects diftérents : Deux d'amitié : le Sextil et le Trigone. Deux d'inimitié : la Quadrature et l'Opposition. RÈGLE :
• On dit a1188i "18 "PNent ».
-124-
Un ambigu :la Conjonction .. Cet aspect est bénéflque quand les planàtes sont bonnes, mal~flque quand elles sont mauvaises .. Le Sextil est un arc comprenant 1/6 du Zodiaque ou 000 ; son abréviation symbolique est 11 est médiocrement bénéfique parce que les signes qui se regardent ainsi sont de sexe et de nature ana-
*.
logues.· Le Trigone est un arc comprenant 113 du Zodiaque ou 1000, soit 4 signes ; son abréviation symbolique est ~ . Il est bénêftque d'abord à cause de sa vertu propre et ensuite parce les trois signes reliés par un triangle équilatéral inscrit sont de nature analogue. La Quadrature est un arc comprenant i/4 du Zodiaque ou 900, soU S signes ; son abréviation symbolique est D . Elles est médiocrement maléfique parce que res deux signes ainsi séparés sont de nature et de sexe dit!érents. L'Opposition est un arc comprenant i/2 du Zodiaque ou iSOO ~ soit 6 signes ; c'est l'aspect diamétral et contraire; son abréviation symbolique est ri' . Elles est particulièrement maléfique, non pa!l à cause de l'animosité que les signes peuvent. avoir entre eu:x, mais plutôt à cause de leuY position opposée ; en effet, tous les signes sont opposés chacun à chacun, mais ils sont aussi chaeun Il chacun contraires en tout point.
-
125-
I..a Conjonction est l'union de deux corps célestes au même d~ré ; son abrt.1viation symbolique est r:f • Elles est indifférente : bénéfique avec 1es p1a~ nètes bénéfiques, maléfique avec les maléfiques. Les signes en Trigone et Sextil sont asse~ voisins et 11e se trout•ent pas en désaccord; ils se conviennent plutdt parce gue leurs 7WI'llres et leurs sexes réciproques sont a1u1logues. Les signes en Opposition sont très lointains et, bien que leurs natures et leurs sexes réciproques .se cont'icnnent, ils sont en désaccord à ca'llse de leur éloignement. RtGLE :
Ainsi, le Bélier et la Balance sont tous deux masculins et diurnes, ainsi le Taureau et le Scorpion sont tous deux féminins et nocturnes, et cependant, parce qu'ils se trouvent en Opposition, leur dégnccord est considérable. Les signes en Opposition qui, parltl nuture et le sexe se cont•iennent manifestement, sont principalement ennemis plus que s'ils se trout•aient en Qt~adrature. R:I:GLE :
RÈar~E : L'aspect le plus efficace est la Conjonction. l iennent ensuite l'Opposition, puis la Quad'fature, le Trigone et le Seztil. 7
Tous les aspects, sauf l'Opposition et la Conjonction, se classent en : 1° dext'fes, ceux qui, à compter du signe pris pour origine de tous, sont rtUrogrades, c'est·à-dire dans le sens contraire à l'ordre des signes.
-126
~
2°senestres, ceux qui sont dans le sens direct,
e'est·à·dire s~lon l'ordre des signes. Ainsi, le Sextil dextre du Bélier est le Verseau et le Sextil senestre du même signe, les Gêmeaux. Rtuu: : Si l'aspect de:rtre tombe
un antlle tbt ciell, cet tlsperl dextre sera pl'lts efficace qu'u1a senestre, car les points célestes n'ont pas de motlt•enwnt pra]JTt~ et 1H! se déplacent qu'at•ec le ciel tout cnlit•r. Si, au CO'Illrttire, les aspects intéressent des planètes, les senestres sont pré/érailles au.r de.rlre.~ parce que les 11stres sont animés d'un mou· •·cmcnt propre et indépendant. t)
Rtot.E : Les aspects se tlttsstmt encore en élénumttlire:; t.'t partic·uliers. Il y o aspect éléme'lllairc lorsq·ue famplilttde de l'arc C'lliTt! deux points est lt•lle qu'elle comprend approxim.alit·ement le nomlJrc de degrés t~oultlS ; il y a aspect particulier lorsque le mhne ore comprend exactement le 'IWm.IJTe de degrés t•oulus. Cette distinct-ion pror~ienl de ce que le rayon d'influence d'un astre :s'étt•nrl attlaur du point qu'il aOecte d'un regard •. • Les anales du ciel sont l'.Ascendant ou Orient, l'Ocoi· dent le Milieu et le .Fond du Ciel, c'est+din les quatre points de jonction sur l'écliptique de deWt droites : to le diamètre du cercle horizontal du lieu ; SO une génératrice du plan méridien élevée de ce lieu sur l'écliptique vers le Zénith et le Nadir (1'.-\zimuth prolongé du point d'intersection de l'écliptique avee le méridien). a L'o1·be est cette zone d'influence d'un astre. Dana 1a pratique on prend la moyenne des orbes entre deux astres en aspeet. Si leurs regards tombent dans la zone ainsi tracée on dit 41u'ü y a aspect approximatif. B2:. : Kars et la Lune
- 127Ainsi, le Soleil se trouvant à 15° du Cane&\'. sa Omt•lrahu·e senesl-ro particulière sera à t5o de la BaInnee et sa Quadrat.ure dextre élêmentaire dans le Uélier.
lttGl.E : Il 11 a aspect par application entre des plfmètes qui se regardent au moyen du demi-dia.. mètre de leurs orbes, lorsqu'une planète ne s'~loi f/IW pas dtt lieu frappé par le regard t} plus de siz tlegrh ou de la ·moitié de l'orbe de l'autre pla.. nète. Les orbes des planètes varient: ils sont plus ou moins grands. L'orbe de Saturne est de 00.
Jupiter Mars Soleil
90. 8°.
!5°,
Vênus
Mercure '1°. Lune t~. Il 11 a séparation entre deuz planètes dès gue l'une d'entre elles s'écarte d'un degré de la sone d'infl:uence,et elle demeure ainsi séparée tant qu'elle échappe à l'aspect de l'autre planète. sont en aspect quadrat; l'orbe du premier est de SO et celui de la seconde l!D dont la moymme a lOD, ai la quadrature tombe ' moins de 100 en aT&Dt ou en arri~re de chaCUDe de ces deux planètes, n y a aspea approximatif; n y aurait application si' elle tombait ' moi11a de 60 ou de 4:0 ( : ) de la Lune seule (voir plu loùa).
-128Rtm.E : Ce sant les pltmètes inférieul'es qui s.'oppliquenl ou sP. sépurenl ries supérie·ures; celles·ti ne s'ttppliquelll ni ne se séparent jamais des in/f.rie·ures, pt1rce q·u'elles possèdent un 'lllOU~·e·menl plus lent et plus loul'd t,
On dit qu'une planète monte ou qu'elle est septentrionale quand sa longitude se trouve sur ln partie de. l'écliptique comprise dans l'hémisphèt•e nord '~ on dit qu'elle descend ou qu'elle ost méri· dionalt• quand sa longitude se trouye sur la parti~ de l'écliptique comprise dans l'hémisphère sud '. Une planète est direclt• lorsque dans son moun'· ment de révolution synodique' elle suit l'ordl'l' normal des signes; elle est rétrograde lor~qu'elll• ' On doit donc distinguer - out.r-, les aspects du Soleil aveo km planètes dont il a été parlé plus haut- lo les aspects entre plnnbtes supûrioui'O$; 2o mtre inférieures; SO entre une supérieure et uno inférieure ; dans les deux premiers cas, los aspects sont ou ~lénr.eataircs (e:a:acts) ou particuliera (appro:a:imatifs). à moins qu'il n'y ait s.Soaration, dans le troisième n faut considérer uniquement la plan~te inférieure, laquelle peut être avec J.a. supérieure soit en .aapect 4l4merdaire (e:a:act), soit m a,Pglicatioa (si son regard tombe à moins de Go ou de la moitié de l'orbe de hl supérieure sur celJ&.c!i), soit eq. séparati.()ft. La Lune doit être envisagée comme inférieure. • C.-à-d. depuis le Bélier jusqu'à la Balance, soit de long. -()Il ... 1800. • CJ.-à.-d. depuia 1& B&lanoe juaqu.'au dernier degré des PeialroDB, soit œ lons-. 1800 ~ 8600. • La. révolutioa .,.adique d'une planète se définit astro. niquemmt : l'intervalle compris mtJe deux conjonctions ou oppositions de cette planète a.vec le Soleil. C'est la façon dont elle nous parait tourner autour du Soleil; on en dé.cJuit par le calcul la marche réelle de gravitation.
-
l2U -
~uit
l'ordre in\·crse ; elle ost ~tatimmt~irt-' lu~que ~.-.n n10uvemtnt s'arrête, ee qui a Ueu : to ·twant sa rétrogradaUon ; 2D tn·ant sa progression. JJ faut remarquer d'ailleurs que dtms ces deux stations, les planètes no s'arrètent pas en réalité, mais donnent seulement l'apparence d'ètre immobiles. Il faut noter aussi que le Soleil ne rétrograde jamai~, n'acenmplissant pas de révolution s~·nodique et quP ta Lune est sujette à une rétro~radation inappr~ ciable part.>e que son mouvement est trop rapide 1 : on' se eonterate de distintzuer )a l-4'1me lenie depuifol le premier quartier jusqu'au demier en passant par J'opposition et la L?.me rt~pitle depuis le dt~rnit'l' (lflllr,ier jusqu'au premier en pas.C~ant par la corJ-
jonetion. 11 faut donc ne pas oublier que le Soleil et la Lune sont des plnnètes directes •. Le point où un astre se trouve le nlus éloigné de la Terre se nomme l'ApogrP, et celui où il se trou\·t' fe plus rapproehê le l1t'rig~e. Uapogée du Soleil est dans le Cancer et son périgée dans Je Caprieorne. On dit que le mouvement d"une planète est rapide quand il s'effectue selon l"ordre des si~nes et 1
La Lune est rastre dont le lnOU\"elnent est le plus
compliqué.
• Il ne faut pas oublier non plus que le mot planètet (-::"À'lYr,n;;) signifie essentiellewttat astre mobile par oppO!d-
tion à astre fixe et que
lOD
acception de satellite ob•cur
cr•.,,. 4toile eat toute moderne.
-
J:lO-
aYec une accélôration plus g1•nnde uue la vitess~ moyenne de eette planète; on dit qu'il est lent quand il s'effectue contre l'ordJ•e des signes et avec moins d'nccélératlon que la vitesse moyenne; on dit qu'il est égal quand il s'effectue avec la même accélération que la vitesse moyenne.
Rtm.•: : La p1lissance dc.ç planètes diurnes est ultgmcnlée lorsque ces deutièrcs se trouvent au-
dt•sstts de l'lwri:on penda·nt le jour, - on dit alors qu'elles sont dans leur Hay'm. La puissance est, par rontre, diminuée quand les planètes sont pendant le jour situées sous l'ltorizon. De mêtne la puissance des planètes nocturnes est augmentée lorsque ces dernières se trouvent sous 1'/wri:.on pemltmt le jour et elle est diminu~e dans lt~ cas contraire. Il faut remarquer que deu~ des points cttrdinaux sont considér~s comme masculins : l'Est et le Nord, et deu~ comme féminins: tOuest et le Sud; par conséquent, les astres masculins seront plus puissants dans les parties masculines et plus faibles dans les parties féminines, les astres fhninins seront plus puissants dans les parties fhninines et plus faibles dans les parties masculines. RÈGLE :
- 131-
IV. -
D~bilités
essentie/lt}s des Plalll!tes
On appelle Débilité un lieu céleste où la puissance d'une planète se trouve diminuée et affaiblie. De même que dans la Puissance la vertu d'une planète nugmente, de même aussi dans la Débilité cette \'erlu déerolt. I...es Débilités sont accidentelles ou essentielles. Ces dernières sont constituée_s par des degrés du Zodiaque ou des Maisons astrologiques. 14es Débilités essentielles de Saturne sontl : 1° Dans le Zodiaque : 1. Principalement : Sa Chute au 21° du Bélier............... 4 Son Détriment au Cancer et au Lion. 2 II. Secondairement : Sa Pérêgrinitê................................. Son Retard ou Villégiature.............. Son Exemption................................ Sa position dans les Degrés Féminins des signes....................................
5
3 2 3
• ('~ Débilités essentielles BOJLt aussi celles de toutes les planètes. les signes oà elles tcunbent varient seulement. Les clilllrea arabea placés à droite indiquen\ le coeficient de chaque cl6DltA.
- 1322«' Dans les Maisons astrologiquest:
En Maison XII.................................... 8 En "laison VIII. .. . .. . .. .. .. .. . .. .. .. . . . ..•.. 4 En Maison VI ...•...• , •.•..... "................ 4 La Ckute d'une planète est le lieu directement opposé à son Exaltation. Or, comme l'Exaltation de Saturne est au 21° de la Balance, sa Chute se trouve au 21° du J3êlier. La Chute d'une planète est appelée aussi sa lllort e~ son Humiliation de fa~~on analogue à l'Exaltation qui est nommée sa l'ie. Ce qui fait que la Mort de Saturne est le Bélier et sa· Vie la Dalance. Le Détriment d'une planète se rencontre dans le signe opposé à son Domicile. Ainsi, le Détriment du Soleil est à l'opposé du Lion, soit au Verseau; celui de la Lune au Capricorne ; celui de Saturne au Cancer, ete. Cette Débilité est appelée aussi Exil, paree que les planètes s'y trouvent comme exilées. Une planète est Pérégrine 1 lorsqu'elle est placée dans un lieu où elle ne possède aucune Dignité • Toutes les planètes sont en D4bilité essentie1les dans
oes Maisons-là. ' J'ai traduit le mot JJtregrin.itaa par p4rifrita.it4, qui est 1ID. terme de jurispl'lldence, et me paratt u:primer fort bien l'id'- que se faisaieat les anciens d'une planète hors de aon domicile. non u:üiSe, mais voyageant en pan étran· 1181'· Pllerbutae Oll pérépoiaatia ae reaù&ieat pu, je croil. a1111i eractemeat le eymbole. Car ü ne fat pu 011blier Cl1181'auteUI' dœme ici des d.e(a.
-
13.1-
t-:;;~entielle,
c'est-à-dire quand elle est bors de toutes ~e:; Dignités. Vne planète est en Retard lorsqu'elle est dans un signa que nulle autre ne regarde ; on dit alors également qu'elle est en Villégiature 1. Il y a Ezemption pour une planète quand elle est séparée d'une autre et ne s'applique à aucune. même si elle se trouve dans le même signe qu'une de ses congénères ; elle est, en effet, exempte d'asJleCls étrangers :et les siens ne frappent aucune planète •. Les Degrés Masculins et Féminins ont été expli· quês déjà.
V. -
Débilitls accidentelles des Planètes
Saturne est débile accidentellement a : i o Sous l'horizon pendant le jour................... 2 2° Lent .. .. . .. .. . .. .. .. ... . .. ... . . . . ... . . .. .. .. .. . .. .. ... . .. .. . l' 3° Conjoint au Nœud Descendant de la Lune... 2 1
A.gt'edü, o.+d. qui est aus champa (ofa eUe s'attarde).
n ooavlent de nmarquer que si on tieat compte des aspeot,s
dodectU. et tuiatib, les signes IOilt aton reaud'• par toutes les plaùtes; mais comme les aaoieDB ûgligeaieat ces demiel'l aspecta, paree que beauooup plus faibles que les .autrea. ua sipe aaas ~Id d'auoune 1»laaMe aera œlui aur leqael ne tom1Mmt que a. aapeata W i l l et quhat&. • La. plan'te eeab a1ot8 en 'IIQMb ~. dit te test., IIOit ea insigaiftauce de mouvement• • Les oJWfrea ..,...... arott. Wiqueat 1e coefAeieat d&
chaque DébilitA1.
-131,. S~par6 d'avec une planète malt\ftque et appliq\lt\ à une autre malt\ftque •............. 2 5• Dans la Voie Brilt\e......... ...•.. ...••..•.. ... ...•.. 3 b8 Kn Quadrature, Opposition ou Conjonction
avec le Soleil......................................... 8
7• Quand il descend et qu'il est Méridional... s• Combuste •..••. •.....•. •••.•.••.•. •••. •..•••... ••..•.••. • 90 Rt\trograde .. .••.. ... •. •. . •••.. ••.•.•. •••.•. ••.•.•.. . .. .•• tOO Occidental •.•.••.•.. •. •. .••• •••••••••• •••.•••.•.••.. •.• U• Dans la première Station'......................... 120 Traversant l'orbe du Soleil........................
3 6
4 1 t
4
Saturne est infortuné • sous l'horizon pendant le Jour pour les raisons que nous avons déjà exposêes. Le mouvement lent a t\t.é éralement expliqué. La conjonction du Nœud Descendant de la Lune est mauvaise pour Saturne à cause de ses dispositions maléfiques (voir page 192). On appelle la Voie Brulée' la partie du Zodiaque comprise depuis ta• de la Balance jusqu'à 90 du Scorpion; les planètes, en traversant cette région, sont dites infortunées. • D ae a'a&it pu loi 4ridemment d'une plaaète dite malftque car, 011tre 8atuae, Kan aeul eat aiDai qualiM, maïa d'une plaaète dont la aipiftcation eat momeatan6ment ..w&qae. • Dalle avant la IWti'OII'&dation (cl p. 128). • On dit inclifiremmellt Wortvaé ou d4bile. • Via Cotnkato.
-135Pou1• le reste : Aspects, Descentes, Combustion, Bétrogradatir Lnuo
1 ~
--·1
--·1--1--;'--- --- ---:• Lnuo
, t·· SoleiJ
!
11111
~Soletl
U• !\'éons
llar« '
lllerr.nre Jupittr •J.nuo
l~••t11mo
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Soleil
llirl'CUre l.hi[Nlt'l' 1\'énns
Saturne &leif
llare
\'~ams
Lune
Salurun
Mare
Saturne Soleil
Mercure IJopitea•
Wnus
Lune
1uereore
Mars
Saturue ISolell
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llal'!l
1llercore Jupitrr \'éoue
1Satome
Soleil
1 l.n1•e
Man
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lsaturne _Soit-il
l~·jlh.•rcnl"t' !Jnpltl't•
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ILuoe
1Satorne 1
lltlt'COI'e IJupilt!r
ll.un8
llare
-
Il. -
BUet
140 -s111
le Jlicrocosme
Saturne fait l'homme : 1.- Sur le plan moral, t. Quand il est puissant et bien placé Respecté; D'un esprit profond, enclin à l'étude des choses difficiles; Grave et un peu austère, pt•oduisant des œuvres sérieuses et travaillées ; Laborieux et patient ; Taciturne et solitail·e ; Gagnant de l'argent ct l'économisant ; Aimant particulièrement ses nises ; Désireux dans une certaine mesure du bien d'autrui ; Jaloux. muSl'les prqnoncés, une charpente forte, lo corps agile, uno grande vineité d'esprit.
Tt,mplla•nmPnl mélnncholiq1w {th• u.sÀT~1,.')À1j, hih' noire): cnul'i· •MI'I~ cmnmn 1~ r.ontralre lin' to>mpl>rnment -tliUIJrUÏll, celui •\ "'" lequel l'équilibre r.st l'OID(lll entre les s~·&~tlm)PS Mu· ~·•in at lymnh11tiqu~ Pt •llln" leqn.~l prcidoanlne IP. sy&~tèm•~ hêp1tiqne : il a po!U' nttrib•1t un \'isasre d'one p:Ueur fouelle, des f•>rme" •lttrea, un elbJembte de fant6 a\tèrée et. de maunlse hnwenr. Tempérament phlegmnlique ou lymphatique (de C?ÀI":"!L~ phlegme): consitlèré comme htcoulraire tlu tewpérameuteh •lériqne, e~lui dantt 1 ·qttPI domine le t~ystème lymphallque et qui se cnractèrisc pnr nn vi~age t'Xlrèmement pâle des formes mollc!l, on corps d{•bililt\, peu de vigueur physique
et worw.,.
-141-
a. Quanti il est débile et infortun~ : Mêpris:able et miséreux ; D'un esprit bas ; Morosq; Négligé;
Timide; Recherchant la solitude ;
Ttiste; Méchant; l!:ntêté; Soupçonneux ; Envieux; Détracteur ; Superstitieux ; Mal élevé; Voué à la médioerllé ; Insatiablement avide du bien d'r\Utrui. II. -
Sur le plan physique, i. Quand il est oriental :
Froid et humide ; D'un visage allongé; D'un teint jaune, tirant sur le noir ; D'une corpulence moyenne ; D'une stature moyenne mais plut:)t petite ; De cheveux noits, rudes et nombreux ; D'une force ordinaire ;
-
142 --
Avec des ~·eux mo~·cns et bruns; \'elu sur la poitrine; Dien pt·opo••tionno de col'ps. 2. Quand il est occitlcntal :
Sec; De teint noir et basané ; Petit de taille ; Maigre; Avec une barbe rare ; De cheveux noirs, plnts, rares et tendant à la en h·itie ; Hypocondriaque et triste, ce qui est un des plus mauvais effets de Saturne; Avec des yeux assez grands et tirant sur le noir; Ne riant jamais ou trts peu ; Sale dans ses vêtements ; Aveugle ou ayant une taie sur l'œil; Avec les pieds en dedans ; D'allure bestiale. RÈGLE : Il faut remarquer que plus Saturne se trout•e dans le ciel en une position m-auvaise, plus en peut arguer de l'importance des diUormités ft des malheurs d'un sujet, ·mais gue plus il est fortuné et 11ui.ssant, recevant de bons aspects et regardant principalt>ment des planètes bénéfiques, plus on doit présumer de la bonne harmonie des disTJositions, des mœurs ct de la constitution d'tm individu.
-
143-
Pnrmi les humein·s, Saturne commande à Ja J/.:/unr/wlit• '. l.es atitles et les astringents lni ~ont égalem~nt. dth·olus. Dans le corps humain il gouverne : L'oreille gauche; La rate; La vessie; Les os; Les dents. Il agit naturellement sur les fonctions de rétention et les aide puissamment. Il apporte les maladies des organes cités et, en ~ênéral, toutes celles causées par le Froid et le Sec. Il occasionne en particulier : La lèpre; L'éléphantiasis ; Le cancet•; La goutte; La paralysie ; Le tabès ou consomption ; La phtisie; L'ictère noir ; La fièvre quarte ; L'iléus; L'hydropisie ; Les catarrhes malins; La morphée;
La diarrhée. ' La Mélanoholie, c'est la bile noire.
-
l4.J -
Dans la vie humaine il commande à la t:ieillesse. Dans la vitl sociale il fait : Les agriculteurs ; .Les mineurs ; Les tailleurs de pierre ; Les corroyeurs ; Les potiers, etc. III. - JUPITER § t. XATURK ll\'TRINSÈQUB
Jupiter est constitué en parties inêgales du Froid -et du Chaud. Il en résulte qu'il est Humide, puisque l'Humide provient de l'action du Chaud sur le Froid (voir pour explication le premier traité du Macrocosme); mais que possédant deux équivalents de Chaud -un du Soleil et l'autre de Mars- contre un seul de Froid - de Saturne - on doit le considérer comme Cltaud et H·umide. Son abréviation symbolique est ~ . Cette planète présente les particularités sui· vantes : Nature élémentaire : chaude et humide ; diurne ; masculine ; septentrionale ; amie de la Lune ; ennemie de Mars ; équitable (aussi l'appelle-t-on le juge des astres) •. • Le tate dit : Jvdez aatt'Onlm propfet' nam Œf"Ïiafem. Le mot œtuifu aipite ' la fois 4quit.S, égn]ité, harmonie.
145.llout·Pmrnt : sa ••éyo]ution sidérale se fait t'n douzt'
n.ns •
(lfqtûsc : voir les para'!raphes 2 et 3 suivants. l~'lhm•nts plt.IJsiq·ues : sa densité est évaluée par plusieurs ï.tUteurs à 0,1800654,6/U • ..t r.tian sublunaire générale : favorable à la vie des êtres surtout humains ; ami de toutes les cr·éatures ; particulièrement bénéfique et aimd qualifié parce qu'il appmie dans le monde infét·ieu•· beaucoup de félicité : c'est l'astre béni qui prodigue toujours le bien. .\' •IIUTP.
raison~
Jupiter· est appelé septentrional pour les qui ont été déjà exposées (vo~r pa~re 135). § 2. NATURE ACQt:ISE
La nature acquise des planètes a été définie dans le chapitre précédent.
1. -
Nnture ncquise essentielle
La Puissance de Jupiter est
es.~enlielle
:
to en Domicile ' diurn~ ...........................
l
nocturne .. .. . . ... .. . .. .. .. . .. . . 2° en Joie ........... ............................. .. . .. . .. . 3° en Exaltation.................................. 15°
*' 'f. ~
e
L'nutcur considère Jupiter comme une planète d'une si belle nature que ron pourrait le proposer comme arbitre des astres. C'est UJl8 phrase symbolique destinée à mettre le lecteur 8tl1' la voie des clefs astrologiques.
- 146
~-
,. en Triplicité ~ dJurne •··········••·•·•·· ·· y ~ * l commune ................ tl:.:::::::: Y du
tl
tl 9
Q,
lW
5° enTerine
==
... Ill,
~
60 en Face
00 au 6° 14• - .22° 6° - 12° 190 - 26• 00 -- 6• 17°- 21° !4° - 21° t~ -. 24° 00- ~~ 7• -
{40
:= -13°-20° ~~ - 120 - {6° ' aux 10 premiers degrés. ~ ;t 1 aux 10 moyens Q ~.: aux 10 derniers ::=:
r
7• en degrés masculins de tous les signes.
II. - Puissance dans les JJI aisons Astrologiques (Voir page 120).
III. - Puissance accidentelle (Voir page 121). IV. -
Débüités essentielles
La Chute de Jupiter se trouve au 15° du Capricorne, elle possède un coefficient 4 de débilité ; Il
- 1·11faut. se rappeler que l'Exaltation1 ou Vie de Jupiter, est au !5° du Cancer, donc sa Mort se rencontre au 15° du Capricorne, pour les mêmes raisons expo..
sées plus haut (page t31). Les autres Débilités essentielles de Jupiter sont les mêmes que celles de Saturne ; nous les avons exposées en parlant de cette planète.
V. -
Débilités accidentelles
(Voir page 133).
§ 3. INFLUX GÉNÉRAUX
1. -
Elfet sur le Alacrocosme
Jupiter, dans le Macrocosme, gouverne : Parmi les points cardinaux : le Septentrion. les climats : le second (aussi les régions comprises sous ce climat sont-elles tempérées). les mêtoores : les vents favorables. les Eléments : l'Air. les métaux : l'étain. les jours : le jeudi. Les raisons de ces correspondances ont été précédemment données (voir page 135).
-14S
~
Il. - EOet sur le Microcosme
Jupiter fait l'homme : 1. - Sur le plan moral : 1. Quant# il
~si
puissant et bien placé
Heureux; Juste et honnête; Illustre; Bon et serviable ; Religieux, vénérable. Aimable. Attirant par la parole; Magnanime et préoccupé de problèmes difficiles ; Magnifique ;
Grave avec une certaine retenue ; Prudent, ayant de l'amour-propre.
!. Quand il est déiiUe et inforhiM
Ayant les vertus susdites, mais moins brillantes et plus faibles ; Négligé; Prodigue;
-149-
Superstitieux ; Timide; Orgueilleux, dans une certaine mesure.
JI. - Sur le plan physique :
t. Quand il est oriental a) En gh&éral, par lui-meme :
Chaud et humide, mais plutôt humide; D'un teint blanc, clair, mais un pen jaune; Avec des cheveux rares, beaux, plats et longs; Avec de beaux yeux, grands, tirant sur le noir, mais dont les pupilles sont petites; D'une allure noble ; D'embonpoint, force et stature moyens mais légèrement distingué ; Avec les paupières hautes et relevées ; Avec un signe sur le pied droit ; stigmate qui manque rarement ; Avec une barbe harmonieuse, épaisse et. tirant sur le roux ; Avec un menton divisé en deux. b) En particulier, avec le concours des pla-
nètes suivantes : Aux grands yeux un peu injecM .. ARS : ~ u d ~~as e sang.
150 -
D'une stature agréable ; D'une chevlure rappelant la SOI.Ell. : toison des fauves; Avec des yeux légèrement couleur de safran. D'un teint fonc6 ; D'une belle stature ; V{:NUS : D'une physionomie régulière ; Avec des yeux vagues. D'un teint bien jupiterien; D'un visage un peu penché et allongé; Avec des yeux presque noirs; MERCUUE : Avec une barbe noire et rare: Débile et maigre de corps ; De stature moyenne ; \ Avec des lèvres minces. D'un visage régulier, blanc avec quelque rougeur ; Avec des yeux bruns, mai~ Lu~E: dont un des deux est plus grand; ' D'une taille moyenne. 2. Quand il est occidental D'un teint blanc, mais un peu foncé ; D'une eheYelure très éparse; Avec une calvitie commençant aux t-empes et envahissant une partie de la tête;
1
~
151 -
D'une stature mo~·ünne, mais plutôt haute; D'un tempérament très humide ; Avec un signe sur le pied gauche. Lorsque Jupiter se trout•e em.p~ché, il produit des effets contraires à ceux énoncés. RÈGI.E :
Plus une planète est infortunée, pl-us ,.sf désat•antageuse la conformation d'un sujet 1, RtGLE :
Parmi les humeurs, Jupiter commande au sang ; le tempérament sanguin lui est donc dévolu. Dans le corps humain, il gùuverne : Les poumons ; Les côtes; Les cartilages ; Le foie; Les artères ; Le pouls; Les veines; Les parties génitales ; La semence. Il agit naturellement sur les fonctions de digestion, de nutrition et d'absorption, qui demandent une chaleur tempérée et de l'humidité. ' Ces deux règles sont générales, elles s'appliquent à toutes les plan~tes.
-152Il apporte les maladies des organes cités et, en général, toute~ ~.;elle::. causées par ln respiration et le sang, soit : L•cn··-in~ ; La pleurésie ; Lu p~ri;nenmonie ; L'apople::;::e ; Le spasme; La céphnlal~·ie; Les douleurs d'estomac. Les convutdons. Dans la vie humaine, il commande à la puberté. Dans la vie sociale, il fait : I~es marchands de tissus ; Les Rct•ibes ; Les orfèYres et les tJ a vaille urs d'or ; Les r.ouver1~cars ; Les vrfhb; Les jurisconsultes; Les juges; Les avoc!lts ; Les préfets de provinces ou de villes.
IV.- MARS § i.
NATL"RE INTRINSÈQUE
Mars est. une planète composée du Feu naturel du Soleil et du Chaud moins naturel obtenu par réaction du Ciel Aqueux et de la pë:t.rtie dense de-
-153-
l'Ether, dans la plus haute région du Ciel Moyen; cette réaction est occasionnée par suite de la pré~ :;ence du Soleil et par le choc du corps de cet astre, de ln même façon que l'Elémcnt appelé Feu est né du choc du Feu Obscur, au sortir du chaos, t!ontre l'harmonie du Ciel Ethéré, aiusi qu'il a été dit 1. De ln scrte, Mars possède deux équivalents de Chuud par suite d'accident et de deux équivalents de Chaud provenant de la nature du Soleil, par ~uite du voisinage de cet astre. A cause de ce Chaud accidentel, il se trouve par nature méchant et destt·ucteur ; et à cause de sa constitution essentielle dont le Chaud vient du Soleil, il régit des éventualités qui procèdent toutefois de sa nature i~née et destructive ; mais cette nature est d'autant moins mauvaise que la planè(e est Jlus en butte aux regards des astres fortunés. De lli, l'origine de la bile et de ses succédanées. Nous pouvons comprendre ainsi la formation du fer par un surchauffage et un sur-sulphurage de ' Ceci donne une idée de ln façon dont l'auteur comprend formation des corps célestes du système solaire. Son texto dit en propres termeS : Jlats e3t plancta compositus ea: nah"-a Solis ÏfJllca et calore tni11m ttaturali pe,. mltipP.rista~t~ll cct"Zi aquœi et orossioris œtltcf·i.• partis ·in altissimaft~ cctli meclii partem, presentia solis P'ttlsœ conflictu cam en~ por,. solari, non aliter quarn Element-um lnllis t~at-um e~ t•nnflictu Te11cbroai l7aporia a Chaos c:esurgcntis cun~ splc'lttclida co:li œth.crei dispoaitione, ut di.tfum eltt. Le Soleil donne à Mars une partie de lui-même, c.-à-d. de son Feu, ct ensuite, par sa présence, il oC
6" au 12•
0" 12" 7" 6"
7•
8" 17" 13"
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21 41
17" 28•
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aux 10 moyens -np aux 10 derniers y n1. 7° en degrés masculins de tous les sl~ne~. Au sujet de ces divcr~e~ Puisso.nUissantes dans les Degrés masculins; donc par conséquent Vénus, qui est une planète féminine, se complatt davantage et acquiert une plus grande puissance dans les Signes de son se:re, et, comme corollaire, elle est débilitée dans les Signc1 masculins 1. 6• en Face
' Cette remarque s'applique à toutes les planètes : ~• principe un astre est plus pui11ant en un lieu quelconque de itahm.' ataalogt&e à la sietuu·, doncJ s'il est masculin, il sera plus puissant en un lieu masculin, et plus faible en un lieu féJDÎDÎil et "ice 'l'erBa.
-173-
11 convient de notor,llu outre,que,pat'mi les puis· sances acquises, l'Occûltmt(J.lité augmenta prinoi· llAlement la force de Vénus (il en ost do même pour Mel'tmro) ; pe&r eontre l'Oric"!~lfllité la diminuo partioulièrement. Enftn, en troisième lieu, il ne faut pas oublier quo Vénus est plus puissante dans un point cardinal féminin et plus faible dans urt masculin '.
§ 3.
INFJ.UX OÊSf:RAUX
1. - E#et
S'ltr
le .Uac•·oco.çmc
Vénus gou\'ea·ne duns le 1\·fnca·oco~mo : Ptu•mi les (loint:; ctu•dinuux : '" Jtlidi f'l le•
S~~ti
OnC'al.
les climats : lt ci11q1liclmt. les météores : lts llllmiclc•s '' l'mfois 11u1me les vents. les Eléments : fAir tl I'Etm, muis pluMI.ct• denaie1· El;metrl. les métaux : le cuivre. les jours : le Vend,·etli.
Vénus, ainsi, régit la Savoie, la Lombardie et le reste de l'Italie ; aussi voit-on les habitants de ces contrées s'adonner lt la licence et à la volupté. ' \'oir la note de la lMliJP.
pr~•~ô•lculr.
- 174 ......
Il.
~-~
EON
S'lU
le Jllicrut•osmc
Vénus fuit l'homme. 1. - Sur le plun mot•al : 1° Qumul
l'lit! l'ill puisstmlc t'l
bitm
placc.~t.•,
Lihut•nl, obligeant, compatissant; Culmo, hon, suus nffectntion, int.olligent; Doux cl gracieux duns ses mouvcme.uts ~- Rinnt ct gai, o.imnnt ln danse ; Aimant ~ recevoir ct ù. goQter les plai· sh'!' mondainR.
Insoucieux do la renommée et de mu.u· vaise t•éputation ; Recherchant ies femmes ; Porté à la luxure et à la débauche ; Dissolu, adultère, prostitué; Jaloux, efféminé, veûle; Timide, poltron, lAche.
II. -
Sur le plan physique : D'une taille moyenne, mais haute si Vénus A..~t. orientale; D'une beauté féminine ; D'un corps fatigué ;
-173Da teint blanc aveo quelque rougeur ; Av..,o une belle cllevelure un peu frisée; Avoc un visage gras ; Avec un beau front ; Avec des sourcils minces; Avec de beaux yeux vagues et calmes; A,·eo un grand nez ; Avee des joues blanches et roses ; Avec des lèvres minces ; Avec des jambes bien faites. Il faut noter que, par sa nature, Vénus produit h':l môme~ effets que Jupiter, mais Jlrêfêrnblos en co sens qu'elle donne plus de beauté et de finesse 1m corps de celui qui nait sous son influence. Parmi les humeurs, elle commande à la phlegme t et à la fois au sang. nans le corps humain, elle gouverne : Les muscles; Le cou; La gorge; La poitrine ; Les seins; Le foie; Les reins; • On traduit généralement phlegme par pituite, ce qai n'avance pas à grand'chose, étant donné que cette pituite, lau•neur fondamentale, n'a t.'t!rtain~w~n(; rivn dv c.:onunua a\"ec l'expectoration morbidt- du même nom., sinon peut~tre une relation d'eofteli à cause daus la pensée des physiologiatea de l'antiquité.
-- 176La matrice; Les organes génitaux ; Le semence; Les fesses; Les lombes; Le ventre. Elle agit naturellement sur la fonction attractive. Elle apporte les maladies suivantes : La gale; Le refroidissement stomachique ; La faiblesse d'estomac et de foie ; La lienterie ; Le diabète; Les affections de la matrice, comme 1'&tranglement, etc. ; Le priapisme ; La gonorrhée ; La diarrhée. Dans la vie humaine, elle commande à l'adoles~ence depuis 14 ans jusqu'à 28. Dans la vie sociale, elle fait : Les musiciens; Les poètes; Les acteurs; Les bouffons ; LM danseurs ; Les peintres ; Les écrivains ;
-17iLes courtisans arriv6s par faveur fémin~ne 1; Les marchands de vêtements de prix et de pierreries ; Les pharmaciens ; Les marchands d'•u·omates a,
VII. - MERCURE § t, NA'fURE INTRINSËQt:E
Mercure, ainsi qu'il a été dit, est constitué par la substance dense de la région éthérée qui lui tint lieu de matière première, et par une partie du corps solaire qui le forma. C'est de là que vient sa mobilité dans ses opérations, dont la cause immédiate réside dans la tendance avide de sa matière à prendre les formes variées et multiples des planètes. Cette matière, en effet, est prématurée a ; il faut voir en ce fait la raison du vif désir que Mercure a parfois de prendre la forme de quelqu'autre I>lanète et de changer sa propre nature contre celle de cette dernière : dès qu'il est, par son ' Oea qui arrivent ' la aoul' (œwiei), c.+cl. à l'étamajol' de la ution par mariage ou intrigue féminine. 1 D semble que lOUS cette rubrique cloivea.t reatrer toutes les profelsioas à o&U de 1& pbarlllacie et de la médecine ~~ : Massap, uumucure, etc. • L'auteur emploie le terme de enulita materiar, cnadité ou préJDatvation de la mati~re; il veut dODDer à entendre tue la JIUI.tiàe de Kerc111'8 n'at paa trn1re, et pa.r COJUié..
-178-
mouvement, $lparê d'avec un astre et qu'il s'aJl& plique à. un autre, aussitôt il s'empresse d'endosst.'r la nature de celui-ci, et toujours il prend la natur~ de l'astre le plus puissant, parce que la sienne, qui est froide et humide, se l'assimile mieux. Telle est ln raison de la mobilité de Mercure, ltt· quelle le rend bon avec les astres bénéfiques, mauvais avec les maléfiques et médiocres avec les médiocres. Son abréviation symbolique est ~ • Il présente les particularités suivantes : Ntll'tlrc Nénumtairc : chaude avec les planètes chaudes, froide avec les froides, sècbe avec les sèches, humide avec les humides, nocturne avec les nocturnes, diu•·ne avec les diurnes, masculine avec les masculines, féminine avec les féminines ; orientale ou occidentale· selon le mouvement du principal luminaire avec lequel Mercure est toujours de conserve 1. Alout•ement: il parfait sa révolution avec le Soleil. Nature acquise ~ (voir le § 2 suivant). Eléments physiques : sa densité est de 0,2533i2 ,2/3. quent susceptible de recevoir une modification dans son développement. Ce sont là uniquement des figures; n ne faudrait pas en conclure quo Mercure est un astre moins évolué que tous ceux du système. 'Mercure ne s'éloigne jamais à plus de 28 deJI'és du Soleil, mais se trouve en toutes sortes de positioDS avec la Lune.
- lï9-
..tttion sublllnaire gé11érale : tantôt fa,•orable, tan'ôt dtUavorable à la vie ; bénéfique avec les planètes bénéftquos ; particulièrement exécrable et maléfique avec les planètes maléfiques.
§ 2. NATCRE ACQt:ISE
Pour définition de la nature acquise. voir page U7. 1. - 'NaturtJ acquise essentielle
La Puissance de Mercure est essentielle : 1° en Domicile ~ diurne ........................... ~ l nocturne ............... ........ R.P 2° en Joie ............................................ ·. ·· tt 3° en Exaltation .. ········· ... ·············........ 15" D.P 4° en Tt•iplicité nocturne ..................... ~..:--y du 12° au 200
--
5° en Terme:
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19°
-180-
\ aux tO premiers degr4Ss. tf . aux tO moyens 6• en Face 1aux to derniers y nt Toutes ces Puissances ont ét-é expliquées au citapitre de Saturne. Il convient de remarquer que l'Occidentolit~ est une Puissance pour Mercure, tandis que l'Orientalit~ est une Débilité pour lui. En outre, il faut noter que l'Exaltation de Mercure étant dans la Vierge, sa Cl1ute est dans les Poissons, ainsi que cela a déjà été expliqué..
'*
1 3. 1. -
INFLUX GfNÊRAUX
Effet sur le Alacrocosme
Mercure dans le Macrocosme gouverne : Parmi les points cardinaux :le Nm'fl-Ouest. les climats: le si:riême. les météores : toril au plrrs lf."S vents. les Eléments : rAir et fEarr et d vrai dire tous, selon la nature de la plrmete co'4iointe. les métaux: le mercure. les jours: le Mercredi. Dans le sixième climat, Mercure se trouve dominet' sur la Gaule et la Bourgogne, aussi remar-
-181-
que-t-on que les peuples de ces rêgions sont in· constants et versatiles.
Il. -
Bflet sur le Alicrocosme
Mercure fait l'homme : 1.- Sur le plan moral: ! 0 Quand il est puissant et bien plac~,
Remarquable par la vivaciW de l'esprit; Ayant le bonheur de se concilier des. amis; Subtil; Industrieux et malin ; Scrupuleux ; Sagace dans ses raisonnements ; Sensê; Appliquê et plein de science ; Eloquent; De bonnes mœurs ; Apprenant beaucoup par lui-même . 2° Quand il est débile et infortuné,
Inconstant et léger dans les mœurs ; Fourbe; Malveillant;
- 182-
Menteur, surtout si Mercure sa trom·e avee le nœud descendant de la Lllne l't dans une dignité essentielle des mtll6· ftques; Simulateur et dissimulatour ; De mauvaise réputation; Oublieux; Sot; Bavard; JI.- Sur le plan physique: i 0 Q·uand il est oriental,
Fortement chaud; Un peu pAle; De teint ni trop noir ni assez blanc, mais tirant un peu sur le jaune; De taille moyenne et de bonne complexion ; Avec de longues jambes ; De chevelure peu abondante mais lon· gue; Avec de petits yeux ; 2° Quand il est occidental,
Humide, mais tendant néanmoins au sec; Maigre, Plie; De teint tirant sur le noir avec un mé-
- 183-
lange de jaune et d'un peu de roulf8Ur; Aveo un vlsago de chêvre ; Avec un front haut et 6trolt ; Aveo des yeux entonoês; Aveo des pupllles comme celles des cbê~ vres et tirant sur le roug~ ; Avec un grand nez ; Aveo des lêvres minces ; Avec une barbe longue mals rare ; Avec une voix faible. Parmi les humeurs, Mercure commande A la m61ancholie à cause de sa parent6 avec Salurne. Dans le corps humain il gouverne : Le ce"eau; L'esprit; L'Imagination ; La m6molre; L'appareil vocal; Les mains; Les doigts; Les jambes. Il agit naturellement sur les fonctions de respiration et d'imagination. Il apporte les maladies suivantes : La frâ6sie; La manie; La m6lancolie ; L'6pilepsle;
- 181La
toux;
L'ubondance de crachat ; L'ali4nation mentale ; Le balbutiement et les d6fauta do ltm· 8\10; L'enrouement. Dans la vie humaine il commando A l'enfance depuis 4 ans jusqu'A 14. Dans la vie sociale, il fait : Los dignitaires t , Les conseillers • ; Les scribes ; Les marchands ; [,es philosophes ; Les mathématiciens s ; Les devins; Les inventeurs. • Borwrati, c ••~-d. œus dont l'objet prineipal de la fonction est la reprt~ntation, la faoacle, vulpil'em.ent : l•a
laoueun. ' Con•Uiwrta, littéralement les 8ltiMIIIIU18, c ••..a. ceus 4oat la foRCtion est inutile 8ll apparea.oe, mala fort utile •
l'éaUté puisqu'ils donnent leur avis, eonailiUtn. 'JtatAematieu sipi&e ua anlesaeafi mathématfeU.u •
.Ws astrologue.
- 185-
VIII. -LUNE §1.
NATCRR INTRINSèQUE
Lune est une planète de condition inférieure t ; olle est composée de la partio la plus humide et la plus dense de tout le ciel éthéré ; lors de sa formation, elle a reçu du Soleil par l'intermédiaire do Mercure son principe de Lumière. Elle est extrêmement prématurée a et humide, aussi gouverne-t-elle les humeurs ; elle est particulièremont inachevée s et elle a constamment besoin du secours de la Forme solaire pour renforcer son efficacité et en parfaire les résultats : aussi est-ce lurs de son opposition avec le Soleil, quand son disque est entièrement éclairé, et lors de sa conjonction avec cet astre, qu'elle répand sur ce rnonde inférieur ses plus puissants influx. La Lune possède donc la magnifique nature du Soleil, mais comme par ricochet. Cette nature ,par sa présence en elle, l'éveille en quelque sorte; et fAt\
• Voir la. note pap tiB. La LUlle 4tut ua satellite • ' néoetiairem•t 1lll astftl aee011daire. • Voir la note pap 111. • 1nflicre•t••• c.-à-cl. mal dipn$.
-186a~est
ainsi que les dispositions de sa matière pré· maturée, à cause de l'Humide de cette même matière, pênètrent les choses et les ê\·énemenls de ce monde inft\riour. Son abréviation symbolique est C Elle présente les particularités suivantes : Nat'llto élémentaire : froide et humide ; changeant A chaque quartier, comme fait le Soleil tous les quatre ans' ; nocturne ; f6minine ; occidontalo ; amie de Jupiter ; ennemie de Mars. Jlouvctnont: sa révolution sidérale se fait en 27 jours 8 heures. Nature tlCIJ'llÎse: (voir le § 2 suivant). EMme11ts pltysiques : sa densit.ê ost de 0,10o:c=~it,2/33. Action stlblunaire générale: gouvernant les hu· meurs : donnant de l'expansion aux vertus de toutes les planètes supérieures ; répandant três peu, mais insensiblement, de chaleur. § 2. NATURE ACQUISE
Pour définition de la nature acquise, voir page 1. -
Puissance acquise essentielle
La Puissance de la Lune est essentielle : 1° en Domicile : G 2° en Exaltation : 3°~ • Lee changement!l d'état tlo S•lleil toua lee qnatre ans correspondraient an mouvement qn,ulriennat da syatême magnétique terrestre qui est nu dea motwemeotA ·rondameotausde ce ay•tême.
-187-
a• en TripUcitê
diurne 1co01mune
tt
lW X>
S Ill,
l!
4° les Termes manquent ainsi qu'il a 6t6 dit (page 164). aux tO premiors degrêa. ~ aux to rnoyens tt '* o• en Face aux to derniers G 6• en Degrês féminins de tous les signes. L'Orientalft6, c'est A remarquer, renforce la na· ture de la Lune ; l'occidcnttllit6 l'affaiblit. let~ Chute ou Mort de la Lune est à 8° du Scor· pion, son Exaltation étant dans le Taureau. Son Détriment est dans le Capricorne. Elle se comporte, dans les autres Puissances et Dêbilitês, de la façon expliquée au chapitre de Sa· turne (pages 120 et suiv.). Il faut tenir compte, toutefois, que V6nus et la Lune sont toujours plus puis~antes sous la terre ' qu'au-dessus.
l
I. -
=
BUet sur le ltlacrocosme
La Lune dans le Macrocosme gouverne : Parmi les points cardinaux : torrs en général. lorsque le Soleil les regarde ,• en paJ•ticulier,
ro,,,.,.
• Par eoDSéqueat daaales Kaisou I, U, IU, IV, V et VI.
-188Pam1i les climats ; 1~ septième. les météores: lana ceu.v q11i ronl aq11eux. les Eléments : f Bau. les métaux : rargenl. les jours : le Lmttli. C'est 1\ cause de l'influence de la Lune sur le septième climat qui comprend l'Allemagne, l'An· gleterre et les pays o.voisinants,que les peuples do eea eontrêes sont si remuants, voyageurs et nortés à la boisson. II.- EOet sur lo lUicrocostne La Lune faU l'homme.
1. - Sur le plan moral : Remuant, inconstant~ versatile ; Mobile et voyageur ; Aimant parcourir les terres étrangères ; S'engouant de toutes les nouveautés ; Excentrique; Mou. II. -
Sur le plan physique : De complexion très humide, surtout si la Lune est séparée du Soleil ; De corps robuste et bien portant, si elle est dans la première station ; De corps faible, si elle est dar1s la deuxième station ;
-189Dlsproportionn6, si eUe est rétrograde ; De haute taille ; Avec un visage harmonieux et beau; Avec des yeux saillants ou louches, pas complètement noirs ; D'un teint blanc et, solon quelques au.. te urs, m61ang6 avec de la rougeur. Parmi les humeurs, la Lune commande A la phlegme et en g6n6ral à tous les liquides du corps. Dans Je corps humain, elle gouverne : Le cerveau; L'œil gauche chez l'homme et l'œil droit chez la femme ; Les intestins ; L'estomac; La vessie; La vulve. Elle agit naturellement sur les fonctions d'expulsion. Elle apporte les maladies suivantes : L'êpilepsie; La paralysie ; La douleur de ventre ; La colique; Les menstrues ; L'apostème; L'occlusion intestinale ;
-100-
L'ébranlement nerveux et toutes les maladies provenant des nerfs ou occasionnées par lo froid et l'humidité. Dans la vie humaine, elle commande à la vieil· lesse. Dans la vie sociale, elle fait : Les voyageurs ; Les charg6s d'affaires t ; Les messagers et les courriers; Les pêcheurs ; Les marins; Ceux qui sont oecupês sur l'eau ou autour de l'eau.
IX. -
Rl~GLES OENÉRALJt~S CONCERNANT
TOUTES LES PLANÈTES Ri:oLE : Toutes les planètes préeitées manifes-
tent les dispositions naturelles qui leur ont été respectit,ement attribuées, - si toutefois elles sont bien placées. Si elles sont mal placées, elles perdent de ces dites dispositions, proportionnellement a leur coeffl.cient de DébilitA, - et cela principalement dœns les Uett:E qui leur ont été assignés comme • Le mot legat'" aipifie en particulier amhauad81JJ', mais ea général charaé d'uae miuioa quelcoaque.
-191 D~bifités, mais ausst dans les lieu.r t}td leur ér.lwient par st~ile dtl sigm~ t}tl'tlles occupent.
Rtuu: : Il /tl'lll bien rcmtlrt}uer si les Signf(ICtl• teurs principaux 1 se lrtn~vent en Degrés Ltmd·
11euz, Voilés O'U Ténébreux. En effet, dans les Degrés Lum.ine'U:t, la beauté et la bla'IJclaettr du 1Jisage rst 1111gmentée; dans les Degrés Voil6s, le teint s'ul1scurcit, devie'tlt bram ou bastm~ ; dtms les De· grés Ténébreuz, raspect gh6rol s'enlaidit et 16 rapproche de la bestialité. Quand les Signiflcateurs sont mo.tutins, ils donnent la laauteur d la. stature, parce qu'ila sont en croissance •. RÈGLE :
Quand les Signiflcateurs sont rétrogrades, ils donnent au corps une certaine laide'Ur, un manqt~e de proportion ou d'harmonie. Rtur.R :
Rtor4E : Le Scorpion, le Sagiltaire et les Poi88ons
dtm11ent au corps une beauté médiocre, surto11t si l'mus se rencontre dans ces signes •. ' Uae plaàte jouaat ua r6le daDa la ecmstitutioa ou la vie d'un iacJmd11 en ua Bï,ft,~catltM'; q1Wlcl elle parait avoir une ialuence gâêrale 11111' ce même illdiridu, elle est dite Bitlf&i/ICGfev principaL • Un astre est tnatutin q1Wlcl il ae trouve entre l'Horizon oriental et le Miliea elu Ciel; il est "eaperin entre le KiUeu du Ciel et l'Doi'ÜioJl ouest. • n faut que l'AsoenclaDt .. trouYe dans ces sipea 011 que Vâ'WI soit lrfaltre de l'Ascendant et plao6.-t daœ cea
signes•.
-192Si le .1/allre de l'Asctmda-nt ' est un bé'l&éflqt~e, il si(JIJifle qtte le S'lljet sera bctnt, bien ftlil ~~ sain dl' corps pMtdtlnl IO'IIIe &tl t•ie i s'il est ·maléfique, il dénote le contraire. RÈGLE :
X. -- DES NŒUDS ASCENDANT ET DESCENDANT DE LA LUNE Les Nœuds de la Lune • ne sont pas des planètes, mais des points du Zodiaque : ce sont les intersections des chemins du Soleil et de la Lune. Cependant, A l'instar des planètes, ils ont leur Exaltation et leur Chute. L'!;xaltation du Nœud Ascendant est au ao des Gémeaux et sa Chute a.u même deg1·é du Sagittaire. L'Exaltation du Nœud Descendant est de même au ao du Sagittaire et sa Chute au ao des Gémeaux. Il faut se rappeler que lorsque la conjonction ou l'opposition des Luminaires a lieu dans les Nœuds, ou auprès, à moins de douze degrés, une éclipse se
• :r. tate dit DotRiMM. tout court; il faut doac eatendre
aeulelll8Jlt le Jlaltle de l'Aacendaaf;, mais le Maitre -elu Ueu ota se trou.veut 1es Siplicateul'll. • L'auteur emploie les ezpnesioDB fttuatea de Tate et Queue du Dragon. Ces poblts SOJlt en abrlr&' ~tés par les siptl sui· "Valltll : DOD
Le Nœud Aaoeadaat.... ••• ••••• ••••. •• •• •• n Le Nœud Deseeadaat..................... ()
- 193produit : elle est de Soleil en conjonction et de Lune en opposition. \'oici la nature de ces deux points de l'écllp· tique : 1° Le Nœud A.scenda1lt est bénéfique avec les pJa.. nètes bénéfiques, maléfique avec les maléfiques ; il augmente, en conjonction, les bons influx des bénéfiques et les mauvais des maléfiques ; ~ Le Nœud Descendant est de nature particulièrement contraire au précédent : il est maléfique avec les planètes bénéfiques et bénéfique avec les maléfiques, c'est· à-dire qu'il diminue les bons influx des bénéfiques et les mauvais des maléfiques.
LIVRE QUATRIËl\IE
iRECTION DU THIIIB CELESTE
1. -
PRINCIPE DES MAISONS ASTROLOGIQUES
Il existe six grands cercles qui se coupent entre oux et passent par les points dquinoxiaux ; ils sont divisés en douze parties dgales. Le Zodiaque luimême se trouve aussi r4parti en douze portions, mais Inégales : ce sont les Maisons astrologiques. Ces six grands cercles se nomrnent : le M6ridien. l'Horizon, l'Equateur, le Zodiaque et les deux Colures t. Ils sont dispos4s de la façon suivante :
• Ce sont les deux grands cercles qui J•uaent par les p61es et contiennent J'un les deux solstices, l'alllft les deux équinoxes.
-198-
Cependant, ceux qui exposent les principes d~s 1\lalsons ne tiennent gt1nêralement compte que du Zodiaque, du Méridien et de l'Horizon. Ils disposent alou ainsi le thème o6Jeste :
Cette disposition montre que la moitiê des Maisons est placêe sous terre et occup& l'intervalle nocturne, tandis que l'autre est sur terre et visible. f
• Jnsqlt'à ces •lernlèreA aouf\es le• a11trolognes tll..posnieot ainsi laura tlaêmes cülnAlttil. r:\•at le plan tle la Jél'usalem :\ouve/le, dont Il e~~t pnrl6 daus l'Apocalypse de St Jean, et par ooosêqueot une laure é..otArlque 1ut prewler chef. 1\lala alljour•l'hut on pa·.ifêre dispoller un thème selon nu cercle divisé on •louze parUes ëgales correspon•l=mt cbacnue a une Maison Astrologique. C'e11t aussi une manière défectueuse car elle ne donne. pas l première vue la valeur d'un thème. Il est préférable de se sP.rvir d'out> carte de la région équatoriale du ciel eu projection de llereator sur laquelle ou peut piquel'les astrea selon leur ascension droite et leur déclloalann. et sur l'écllptlqoe de laquelle on peut noter les pointes des l\lai11oos. Ou ·peut elll'.ore employer une .feuille de papier sur laquelle on trace douze colonnes verticales diviaêea nbaeone par trente ligues horizontales : oo aura ùuati Je Zodiaque découpé par algues de trente degrés.
-
lUU -
U. - DlSPOSI'flON GRNERALN ))ES MAISO~S ASTROLOGIQUJ.~S
Les :\luisons ont dos dénominations
\'nt•iéo~.
l'iuut dites :
ln Muison 1 ou Angle d'01·ient \ on llot'Oscopo. lu l\lnison IV ou Angln de Nuit, J·• Clu·dinulm; ~· hl l\fnison VIl ou Ani-fiC d'Ocddcnt, ln :\luison X un An~lc ct~ .Jom· un l lfilicm du Ciel.
t ln ~
lJn~son 1~,
J ln Mmson \,
:!" Succédentes 1 , 1 . VIII U n lUSOD 1
1. la
3., Cadentes
( la } la lu la
l
1\lnison XI, l\Inison Ill, liaison VI, lluison IX, liaison XII,
Toutes ces Maisons présentent entre elles des di!tércnces et des vurlicularités dans lem· nature l'f leurs dispositions.
-200D'abord, les Plan~tes sont plus puissantes dans le~ Maisons cardinales, plus débiles que dans ces elernières dans les Maisons suoeêdentes et enfin plus débiles encore dana les Maisons cadentes.
III.
~
SIGNIFICATJON DES MAISONS ASTROLOGIQUES
l.u ll.ul'ln\ 1 h·nih~
cl•• ln ,·h• : de• lat c•onttlloxion t•lly l4ÎtJUfl : dc•M cliM(lOKitioiiM mornloK: ' le• prcmlier : ln \'În ot ln nn/ hii'Niu sujl!t. II!~C t•l'ttfürcoees ••t ln clûhut cl6 tcn \'Îu ; dell llullres ltJ sc•cmul : ln vie, lu t.'Oili'IIÏ· tutiun, les furc•e•K de ln c•urpoa'Oiles : le! 'fi'ÎJ•Iic•ité ((UÎ milieu de l'exis· tent~o: inditaucnt : lt• lroisif·m«? : ICK mêmeH ,.jgnifientions crue IJ prommr: ln tin de l'existence.
-201
1 d.-s hlf'nl4 :• de·~ t•idao~~l's
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elus dumgmumats ;
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clos tu•lil-4 \'OYIIIft!M : ch• ln roi : do lu •·eliwi•ua : ch•A lJ11itrtJ~ tlo hl Triplb:ité
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/lrt•llu'C!I' ,' I!!K fl'lll't!S
nhu!s :
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sccmul : les fi'ÙI'f'K 11Uim~s: lc• troisic~mt.': lf•s lh:•l'f'S t•adell''
' An woyeu âge on 11 I'c\"umü eu en \'eN wnt!moniqtte les tdguifieation" de tonteil lt,t llai~ou:1 A~I.Niogiq•tes : \'ittt, lucrum, frutr~s, genitor, mtli, val~tudo, Vsor, morll, pio&us, recrnom, hPII~fa~lt•f111e C'lli'Cfol'.
-202 dt>s Jlnrents 'l' •·i 1tl it· i 1'i lll'hums: •Jili lt• ll•oi:tU•m••: Jps nnimnux. intlltpu•ul :
DU SEIGNEUR D'UNE MAISON ASTROLOGIQUE
On appelle Seigneur ou Dominateur ou, commt~ les Arabes, Almuten t, d'une Maison 1&. planète qui y possède plusieurs Dignités et Puissances de préférence à toutes les autres. On le découvre par ranalyse et l'examen attentifs du Thème céleste. Exemple: .le veux connattre le Seigneur de la Maison I, dite aussi Ascendant ou Horoscope; je m'enquiet·s • On dit encore Maitre.
- 20i -
d'nbord dans quel $igne et dans quel dellré de signe t~ette Maison se trouve ; je me reporte ensuite au Livre III de ce traité où sont indiqués pour chaque si~ne et pour chaque degré de signe les Dominateurs ou planètes qüi y sont puissantes ; et je pren géo~rapbiqtte t>$t
égale à Ill hatttenr po:ait'l•.
- 211uno hauteur polah•e de 500, ce sont celles-1ll que je choi::.irais dans rexemple. Lu Soleil se trmwera donc à 20° du Taut•eau et à la pointe de la 1\laisnn X. Je procèdet•ai de même pom• les nuh·e:> pla~ uèt~s. Quant aux Maisons, j'aurai la XII à 20)21' du Cancer et avec correction à 5°49' du Lion, la 1 à 29°38' du Lion, la II à 20027' de la Vierge, etc.
NorA : l.es sig1ws :.ollillctnlx sc trow•t•nt opposrs tltms rordrc sui~·ant : y ''If'
VII.- ÉRECTION DU THI~ME POUR UNE HEURE
QUI·~LCONQlH~
AUTHE Qeg MIDI
J..e temps Atu•ès-Midi est celui qui sc com}ltc de
puis un passage du Soleil au Mét·idien jusqu'au pussage suivant ; c'est celui qui divise le jom· na· turel en 24 heures. ' Si le temps pour lequel le thème doit ~tre dressé l"St. de cette nature, il faut d'abord chercher dans les tables le signe et le degré dans lequel se h·ouve le Soleil cette année, ce mois, ce jour, puis fairo la correction nécessitée par la hauteur polaire du lieu géographique. A ces données, on devra alors ajouter le temps écoulé depuis midi, en tenant 1 C'est le temps nstrou•lUtÏ•Jnc.
-
21~
-
r.omf\te de et' que Je Soleil.. en six heures, pareour~ environ 15 minutes du tie~rê d'un signe, soit le quart d'un de!fr6. Si donc, au lieu de calculer lt":' Ascensions Droites en degrés, on les calcule N. heures et que l'on ajoute l\ ces dernières le terrtJli, écoulé depuis midi, pour l'in~tant du thème, il ftm· dra avoir soin, chaque six hem•es, d'ajonlt'r lllll' minute de tem;ls, Jltuce (JUO le quart d'un dt'g·ré de l'équateur concspond à une minute do temp~ sidérait. On· ne ·devra pas oublier que chaque fois fJllt~ dans un cnlcul d'hem•es on trouve un chiffre :-;upériem· à 24, on retranche 24 heures. Chaque fois aussi que les tables ne contiennent pas un chiffre cherché, il convient de prendre CUflcudion tlc.!s cnlculs. On divise ensuite cotte difféa•ence par ~·i pou•· avoh· les hcm·es et paa· 00 pou•· uvoir les degrés.
J.;xemple : Soit le Soleil ayant une vite:;se de üO' 1 ct l'heure donnée étant 29ft 30'. Je réduis d'abard 2011 en minutes : 20x60=1200 J'ajoute à ce nombre les 30' : 1200+30=1230 ' On aura trouvé ces 59' l'D faisant la dîff'érenœ entreles ASt'Pnsions etroites ou lei Longitudes du Soleil des deux jours : celui pour lequel on opère et 1\t suivant.
-
~
u --
Je multiplit' t\D:luite r.e chifi•·e }1ftl' le pas da Ho·
JeU, 59' : 1230 x 59'= 72570 J.~t
je divise ee pt•oduit pur 2·1 :
725';0 : 24 = 3023 18/24 Ht encore pur 00 : 3023 18 124 : 60=50 23/60 OU 50' 23n
t..:e ttui nuus donne le mouYcüuml du 8oleil i•u•u· l'heure demnndée. On procedera de ln même ftLçon pour toutes le~ autres planètes. R~:m.R
: Qut~ml lt! 11101/('ll moUt't''llll'lll lml·uil'(' d'tmc pltmète est ,;Ji faible qu'il ?W s'tUt•ntl ptM ju ....
qu'tl une nlim1tc, on procède twcc les les tierce.'l t!t~ la turne t.
mi111w ft~çrm.
R•:m.R: Q'wmd il s'agit
C'e:u lt!
srrmulr.~ t•l
t•tt.'l tlt• Su-
tiC pftmètes rNrotJTIIflt.'.",
au lieu t/'(1(/diliomwr on soustrait.
Il y u une uutre méthode meilleure pour b·ouve•· le mouvement horaire d'une planète sans grnncf(• erreur; elle est applicable aux ast•·es lents ou r·npides. On prend le moyen mouvement pout• 24 heure~ de midi au midi suivant ; on le transforme en minutes, en secondes et tierces. On le divise par 24 ' Et aussi d'Uranus et de Neptune.
-215pour avoir la \"&leur de ce mou,·ement en une beure, et on multiplie le nombre trouvé par le nombre d'heures êcoulées entre midi et l'instant donnê. On peut encore aussi faire une règle de trois pour aller plus vite. Exemple: La différence entre deux posiUons du Soleil con=-êcuth·es de midi à midi pour le 15 janvier 1615 est de 61', soit t•1'. ·Je divise 81 par 24, soit 81: 24==2' 13", etc ...
Ezemple complet de l'~rection d'tm tl•èmc astrologique avec placemmt des plan~tes pour u11e heure donn~e autre gue midi. Soit le 15 janvier i5t5, 7h 30' après-midi à Lon·
dree. Les éphémérides donnent à cette date pour midi, la position du Soleil à 24° 40' du Capricome. Les tables donnent, pour la hauteur polaire de Londres, les 24•40', à tOb 44' d'Ascension droite. J'ajoute à ce chiffre les 7h 30' du temps écoulé depuis midi, ce qui me donne 26h 74' ou 2711 14'. Puisque :n heures contiennent presque quatre fois 6 heures, je leur ajoute 4 minutes ; j'ai alors 27h 18'.
Mais comme 27h est plus grand que 24, je retranche cette dernière quantité et il me reste
a• 18'.
-
218-
Je n'ai plus qu'à me reporter aux tables spéciales et à opérer ~omme il a tU6 dit pour l'érection du thème à midi. On trace alors une flgure, ou schéma céleste • et on y place les planètes calculées selon la méthode exposée t. ' L'ezemple est •cc)urté. D semble que l'auteur soit en.. auyê d'entrer dana oes détails purement mdcaniques qui oonduiaent ~ l'drection du thitme; le lecteur fera bien de ae reporter 1\ la fornlule que le traduotnr a cru devoir dOWler 'la fin de son Avant-Propos.
LIVRE CINQUIDIE
PRiDICTION DU 1,EIIPS
1. -
SUR LES CHANGEMENTS DE TEMPS EN G€NRRAL
Pour raisonner avantageusement sur Je temps, il faut considérer trois facteurs : PREMIÈREME!'lT. -L'ÉPOQUE DE L'ANNÉE
to. En
gm~ral:
a) l'année elle-même en totalité. b) l'année en partie :
1. Par saisons: printemps. été. automne. hiver. II. Par mois.
-- 2'10 -
2°. En particulier:
la semaine. b) le jour. c) l'heure.
a)
DEl"XIÈ~IE:\IEST. -
TROISIÈ:\IE:\II;XT, -
I.E LIEU OÉOGRAPHIQt:E LES ASPECTS CÉLtSTES
1°. Des étoiles fixes. 2°. Des plan~lcs.
II.- DES CHANGEMENTS DE TEMPS CONSIDÉRÉS Plt~NDANT L'ANNÉE ENTIÈRE ET PENDANT LES SAISONS ET LES MOIS
Les aspects du temps que l'on peut prévoir par la disposition des astres sont nombreux ; nous ne pourrons en examiner utileme-nt que quelques-uns et encore rapidement et en peu de mots. Nous commencerons par les généralités, -pour entrer peu à peu dans les particularités. Nous étudierons d'abora l'année dans sa totalité. Aussi bien elle comprend toutes ses autres subdivisions. Il n'est pas difficile, en êrigeant soigneusement un thème pour r Ascendant exact de l'année, de préjuger avec compétence les éléments et la naturt• des changements du temps et des perturbations générales. On doit donc, si l'on désire savoir ce qui
-221-
arrivera dans le monde en fait de pluies, vents, chaleur, séoh~resse ou froid,êtablir rAscendant de l'année. relever la place des planètes et examiner attentivement celle d'entre ces dernièt•es qui est puissante et qui domine; -la chose est simple. Si ce Dominateur est fortuné, le temps sera propice ; si au contraire il est infortuné, la temps sera troublé et maussade. Nous avons donné dans les Livres précédent.s la manière de trouver la planète puissante dans un thème, c'est-à-dire le Dominateur, celle qui possède plusieurs dignités, ou témoignages, dans un thème dressé pour un temps donné. Il est évident que, si les Planètes Froides sont très puissantes et placées dan~ dea Signes Froids, le temps général de l'année sera fr~id. Ce temps sera plutôt sec ou plutôt humide selon que la planète Dominateur, parmi ses Dignitds essentielles, sera en un signe de sa nature : ainsi le temps sera plus sec qu'humide si Saturne est dans le Capricorne, et plus humide que sec si la Lune est dans le Cancer, ou encore dans un signe d'Eau. De même, si une Planète Chaude est Dominateur et si elle se trouve dans un Signe Chaud, le ·temps général sera chaud, mais plutôt se~ si Mars, Dominateur, par ex.emple, se trouve dans le Bélier, le Lion ou le Sagittaire, ou plutôt humide, si Jupiter ou bien Vénus, Dominateurs, se trouvent dans les signes d'Air.
-222-
On comprend de quelle façon il faut raisonner pour arriver à être un astrologue météorologiste consommé. Si plusieurs planètes sont conjointes en signe~ d'Eau, dans le thème de l'année, il y a présomption d'abondance de pluie ; si cette conjonction a lieu en signes de Feu, elle indique un excès de chaleur et de sécheresse; si elle se passe en silmes d'Ail', elle annonce beaucoup de vents, gelées, froidures et neiges. Il en est de même pour chaque saison et chaque mois. Si les planètes sont dans les Signes Froids, elles indiquent la surabondance et la rigueur du froid. Si Mars ou Saturne est Dominateur, sauf ùe tout regard d'une planète bénéfique 1, il y aura présomption de guerre et de dévastation, surtout &i Mars est dans son Domicile estival z ; tandis que si Mars est dans quelque Domicile de Mercure il n'annonce que la surabondance des pluies et des épidémies. Il faut noter que la sécheresse rigoureuse, la stérilité de la terre et la disette générale, ne se produisent que dans le cas de Conjonction de planètes en signes de Feu. 1 n convient de rappeler ici qu'une planète est également bénéfique quand elle commande dans le thème à des endroits bénéfiques. • Le Bélier.
-· :r.m -
III. -DES CHANGEMENTS DE TEMPS PAR SEMAINES, PAR JOURS ET PAR HEURES
Quand on veut prédire pour une semaine quelconque, les changements de temps, il faut s'inquiéter d'abord de savoir si cette semaine précède la Conjonction, l'Opposition ou la Ouadrature de la !June avec le Soleil ; on érige ensuite un thème pour l'heure de l'aspect (les aspects ont été étudiél:l nu chapitre de Saturne) 1 puis, lè thème érigé, on observe le Dominateur et surtout la planète qui possède plusieurs dignités dans lP.s angles du ciel• et aux lieux du Soleil et de la Lune : cette planète est le Disposant; enfin, on considère également avec soin les signes dans lequel se trouvent et le Dominateur et la planète qui s'y applique par conjonction ou autre aspect ; et selon les qualités de chacun des facteurs, on prédit les changements de temps. J'ai fait un très exact travail de ce genre, il y a sept ou huit ans, lorsque sévissait une fort gelée : à cette époque un riche cavalier me demanda, au nom de notre par..,nté,- il avait épousé ma sœur,• Voir page 121.
• Ouest, Est, Milieu du Ciel, Fond du Ciel.
-
224
~--
si je pouvais. à raide de ma science o.strologiqu~. prédire le \)hangement de temps et le dé~el. .lt' dressai le thème et je trouyai que la plupart. de:~ planètes étaient placées autour de Saturne duns son Domicile, soit au Capricorne, en une sorte de réception hospitalière 1 ; mais je remarquai que ln Lune, jusqu'alors refroidie ptu• Saturne, était it t'(l moment séparée de cet astre et que Mars aYait lm~ situation analogue, loin de tout contact du froid Saturne. Je calculai soigneusement l'époque exacte à laquelle Mars enverrait à la Lune un regal'd bénéfique et je trouYai que cet événement aurait lieu le jeudi suivant \·ers neuf heures du matin. Je prédis donc pour cet instant la fin de cette gelée opiniAtrt• et le dégel, ajoutant que ce dégel commenccl'ait pur une neige mélangée de pluie. En effet, Mars nt~ pouvait pas agir énergiquement sur la Lune, il était encore engourdi, et la Lune n'était pas prête à rece\·oir ct à supporter les influx de Mars, son Humidité se trouvant encore congelée. Ce dégel était donc d'une part sous la domination de Satu1•ne et d'autre part sous la chaude iJ'lftuence de Mars : Mars le commencerait, mais quelque peu des influx refroi· dissants de Saturne demeurerait encore dans l'atmosphère et la puissance de Mars ne pouvait ainsi ' Quand une planète était dan.OJ son Domicile et conjointe exactement ou par orbe avec une ou plusieurs antres, les anciens astrologues disaient qu'il y avait rieeptioa essen· tielle de ces dernières planètes par la premi~re.
immMiatement prévaloir t à la fln c0penrlant ~(\ttfl i.lerni~re puis:;ance devait être victorieuse et toute la nei~e devait se fondre en eau. L'événement, du reste, confirma entièrement mes prévisions. Il ressort de cet exemple que la philosophie na~ turelle doit être un aide constant en astrologie météorologique, comme en toute sorte d'astrologie du reste. Néanmoins plusieurs règles existent concernant la prédictiou astrologique du temps; et parmi ces règles une des principales est celle-ci: tm ét•énement fv.tur est d'autant plus t•iolcnt que les sig'llificateurs en sont 'l&ombreux et d'autant plus faible q·ue les signiP,catcurs en sont rttrc.~ 1.
IV.- DES CHANGEMENTS DE TEMPS SELON LES LIEUX GÉOGRAPHIQUES
Il est avéré, - l'expérience le prouve, - que tandis que la chaleur règne sur certaines rég~ons, le froid envahit certaines autres. Les causes de ce fait sont à la fois patentes et cachées : ainsi sont patentes les causes du froid et de la gelée qui rè• L'admirable exemple de raiAnnnPmPnt. ARt.rnlllgiq11e qll(> donne l'auteur et les réflexions qui l'accotnpagnent s'appliquent à la science tout entière.
- 22tl -
gnent généralement dans les l'égions polaire:~, •~1 de la chaleur qui prédomine dans les contrées trupicales; mais par contre sont cachées les cnu~(\:oo do la fréquence des troubles atmosphériques llnn~ certains pays, par exemple celles des tempetes cl des cyclones aux Iles Bea•mudes et aux Indes Ocl'idento.les, celles des Yents violents et des tremblements de terre en Dalmatie, celles aussi des pluie:-; dans différentes tles. Or les régions gouYernées par des Astres Chaud:\ sont plus particulièrement que les autres en proit\ à la chaleur et aux pe1·turbations atmosphériques ; tandis que celles gouvernées pa1• des Asb-cs Fl'Oids sont de préférence sujettes au &roid. Mais on peut parfaitement connattre les planètc:o: qui régissent les contl•ées, par les climats danl'i lesquels ces contrêes se trouvent; seulement, plusieurs pays déterminés sont sous la domination également des étoiles, ce qui produit chez eux une différentiation profonde dallS' leur nature. Il est donc préférable de se reporter à la classification suivanta : Le BÉLIER gouverne :
Parmi les pays : La Syrie; La Palestine ; La Gaule;
- 227 La B1·atagne française ; I~a Grande·D•·etagne ; L'Allemagne ; La Suède; La Pologne inféa•ieure ; La Silésie supét•ieure. Purmi
(ct~
t.'illc8 : Naples;
Capoue; Ancône;
Ferrare; Florence; Vérone; Bergame;
Lindau; Utrecht; Brunswick; Cracovie. Le
TAt:RE.\t'
gom·et·ne :
Parmi les PU!JS : La Parthie; La Médie; La Perse; Les tles de l'Archipel ; Chypre; Les côtes de l'Asie Mineure;
-228-
La Russie blanche ; La Pologne supérieure; La Suède; L'Irlande; La Lorrai:a1e ; La Campanie ; La Suisse; La Rethie; La Franconie. Parmi les t•illcs Burgos (Espagne); Bologne; Sinigaglia ; Mantoue; Tarente; Palerme; Pérouse; Parme; Brescia; Zurich; Lucerne; Metz; Würtzbourg; Leipsick; Posen; Novgorod.-
-229-
Les
GfliEAUX
gouvernent :
Parmi les pays . L'Hyrcanie ; L'Arménie; La Cyrênatque ; L'Egypte inférieure; La Sardaigne ; Une partie de la Lombardie ; La Flandre; Le Brabant; Le duché de Wurtemberg. PaTmi les va'lles :
Cordoue; Viterbe; Turin;
Reggio; Louvain; Bruges; Londres; Mayence;
Bamberg; Nuremberg; Villach. 14e CANCEa.gouveme :
Parmi les pays : La Numidie;
L'Afrique;
-2SOLa Bithynie ; La Phrygie; La Colchide ; Carthage; Le royaume de Grenade ; Le royaume de France ; L'Ecosse; Le duché de Bourgogne ; La Hollande ; La Zêlando; La Prusse.
Pormi les t•illes : Constantinople; Venise; Gênes; Lucques; Pise; Milan; Vicence; Berne; Trêves; York; Lübeck; Magdebourg; Gorlitz.
-2:11-
Le Lto"S gouverne : Parmi le$ pays : La Phénicie ; La Chaldée; Les Alpes; L'Italie; La Sicile; 1/Apulie; J4e royaume de Bohême; Une partie de la Turquie ; La Sabine. Par·mi les t•illes : Syracuse;
nome; Ravenne;
La
VIERtiE
C1·6mone; t:lm; Prague; Lintz. gouYerne :
Parmi les pnys : La Mésopotamie ; La Babylonie; L'Assyrie; L'Achaïe; La Grèce; LP Croatie;
-282La Carinthie; Le duché d'Athènes ; Une partie du Rhin ; La Silésie Inférieure. Parmi les villes : Jérusalem; Corinthe; Rhodes; Brindisi; Toulouse; Lyon;. Paris; BAie; Heidelberg ; Erfilrt; Breslau. La
BALANCE
gouverne :
Parmi les pays : La Bactriane ; La Troglodiaque ; L'Ethiopie ; La Toscane; La Savoie; Le Dauphiné ; L'Alsace;La Livonie; L'Autriche.
- 233Parmi les villes : Lisbonne; Plaisance; Fribourg-en-Brisgau; Oeuthin; Spire; Francfort-sur4e-Mein ; Halle (Souabe); Heibronn; Freisingen ; Mosbach; Landshut; Vienne (Autriche).
Le ScoRPION gouverne : Parmi les pays : La Cappadoce ; La Judée;
L'Idumée; La Mauritanie ; La Norvège ; La Suède Oceidentale; La Bavière supêrieure.
Pflf'mi les villes : Alger; Valence (Espagne); Trébizonde ;
-
23-1 -
Aquilée; Trévise; Padoue; Fréjus; Messine; Monaco. Le
8.\GITTAII\E
gouyerne :
Parmi les pays : L'Arabie heureuse ; La Celtique ; L'Espagne; La Dalmatie; La Slavonie ; La Hongrie; La Moravie; La Misnie. Parmi les villes . Tolède;· Narbonne; Cologne; Stuttgard; Rotembourg ; Buda. Le
CAPRICOR~E
gouverne : Parmi les pays : L'Inde; La Gédrosée ;
-
23.ll -
La Macédoine ; L'Illyrie; La Thrace; L'Albanie; La Bulgarie ; La Grèce; La Lithuanie ; La Saxe; Hesse; La Thuringe ; Les marches de Styrie; Les IJes Orcades. Panni les t•illelli'Onclauee de" SitrDell aver. 1··~ l)aya et les \ïlle11,
- 2i0-
§ U. I:abjl't pt•r•lu au -.·ott= .'it' trom•t•~tftil loin dt-• $tm tu·opfiêlcÛrf'?
La a•épon~e it cettt' (ftwslion so tim de ln distunt•r de ln I... mw nn Ht~ignNn' do l'Asc~ndunt. Si ces dN1x u~h'('~ ~"' h·om·pnf dnn~-1 une.• ml-mo qnnrlt' du dt•l ot il moini'l do :~O" l'un dt' l'uuh·c, l'objet. volt\ t•~t. ln dclllt'lll't.' du son JU'OJll'itHnh·t~ ou uux onvh•nn:o: hmnérlint~. S'ils ~nnt di!4hmts tle plus dt' :mo ct. dt• moin~ th• 7fri, l'uhjct ~o h·om·o dnn~ le môme ~a·ont,t' d'lut.hitution~. Ri ht. Lune ct le St'i~mnn· "" l'As;conclunt nu Ront t>ns dnns ln même quarte du ciel.
l'objet so trouve tm loin.
§ t2. I.t~ t•ol serfl-t-il comnl ou demeurrrtt·t-il
ignord?
Si une planète en Pét•égrination ne t•egarde pa~ le Seijmeur de la Maison où elle est placée, que ce Seignem· ne la regarde pas non plus, que, en ouh·e, ni les Luminaires, ni une planète pérégrine ne regarde l'Ascendant, et que les Luminaires n'ont pas d'aspect entre eux, alors le voleur ne pourra êh•e décoll\·ert. Mais si rafflrmntiYe résulte des conditions précédentes, et ~urtout dans le cas de l'aspect des Lu-
-271minaires a\·ec l'Ascendant. le ,·oleur sera d'autant plus ni~numt ddcouye~•t que les astres prt\eités se trouvtn•ont dans les angles du t.h~mo. Rn effet. si lo Aeignem· da ln Maison où est placé lo Signift· entour rog~ll'do les Luuainah•es ou seulement l'un d'eux, le vol sera d'abot•d peu t\bruité, puis onftn publié. Ji:nftn, si le Soigneur de ln Maison oi; est placé lo Si~niflcnteut• J'egna·de co dtwnitw et si les c·tP.u":t Luminuh·es ~ont l\ ln fois en aspect ent.J•o eux et, )Jtu··rlessns le mal·ch6, avec lodit Rigniftr.nt-em· ot nussi avec l'Ascendant, les moindres détails du vol
i-lt'l'Ont connus.
LI\'1\E SJ~P'I'II~MI~
UU
1'11~1Œ
lfEI. t:e11U~
1. -
D~FJNITION DE L'J~ECTION i SES DIFFI~RENTS GENRES
Les Astrolofl'ues appellent Election : l'observa· tio" diurm~ ~~ llorttiro 1. C'est, en somme, la recherche de l'opportunité des dispositions célestes pour agir avoc le plus de succès possible. L'Election est :
ta. Une
st~p~rslition
quand elle tombe dans les niaise••ios de l'Astrologie inférieure et dans les pratiques alté••êes des Arabes et des Chaldéens, telles que incantations n6cromantiques, apparitions d'esprits, pantacles et autres interventions du sumaturel. •
• C'est oe que les Grees nommaient xœT2rxœt • J1Aatroloaie et la raison veulent, en effet, qu'un événement aJIIlODOf dans 1IIL thàae quelconque ne se produise que si les astres en a jour et une heure donûs en disposent l'opportunité.
• Voir à ce sujet la note p. 1~.
-
2".
27U-
t'ne 11pplir.olion scit•nliflque,
u).
Gêm~rale
en ce qui concerne los opérations de l'élevage des troupeaux, les travaux agricoles, l'édification des bâtiments.
b). Jlorticulière en ce qui concerne :
t". Les opé1•ations médi::ales: saignées, absorption des remèdes, n1édication efficace des parties du corps, allaitement des enfants, hydrothérapie, coupe des cheveux. Ju. Lea op~rationa couranles recherche des emplois et des honneurs, voyages, navigations, missions, changements, mariages.
Il faut en Election faire deux obser\·ations : 1).
L'obsen:otion diurne pour le jom·
où la Lune rejoint ln planète Signiflcatem· de l'objet de la question choisie 1, - ou encore pour le jour où le Signi:t-;abt:r de l'objet en question par·1b:~t en u:t ns:>~=t heureux dans s~s Dig.Jité:;. ' Elt•ctin Teut dire chois.
-2772). L'obsrn·ation lwrairt• pour le mop,ent où se rencontrent dans les an~ gles du ciel les Significations 'repérées dans le thème fondamental. Il. - UTILITÉ ET NECESSITÉ D'EXAMINER LES l~ECTIONS PAR COMPARAISON AVEC LES THI~MES DE NATIVITÉ
La simple constatation des événements donne la raison de la nécessité d'étudiel' les thèmes de nati\'ité en tenant compte des Elections. En ef'fet, nous vorons souYent quelqu'un entreprendre un travail sans un bon aspect. céleste et r.'en reth·ea· aucun détriment ni ennui; tandis qu'un autre ciel- bien que favot·ahlc eu génél'nl - peut êt1·e mu.léftque pom· cet individu, ct celu pKt'CC qne l'Ascendant de l'JJfo.:lU:etu:s UE I..A J..UXJ-: tSuitt•)
1
..
·~ ~
TABLE DES
~IATIÈR~S
Pr4face. . ... -. . . .• • • • .. • . • . .. . • . . . • • . • • . . • . . . . .
111
Introduction à l'Etude de l'Astrologie. • • • • • • • . X 1 Répet•tolre des abr6vlatlons symboliques. • • • • XX 1
'l'lfAIJl'C1'10N JJU DR ASTROLlJfilA :
/tc '' tlt• l't'"'''"'lf'··· . .•.•••.•.••...•..••••••••.
/1
......
LIVRE PREl\IIER
1.
Ce qu'est l'Astrologie et comble" de sortes on en
II. III.
Dlvidons de l'Astrologie. .. • • •• • . .. . • • • • .. •• ••.. ·12' Les aBtre~ impliquent-ils Za fatalftl 16 Cauaea de~ tau11es pr4dfctfons che: la plupart des aatrologues. . • . • •. • •• . • • •• • . • • • • •. •• • •• • • 23 De ceum qui condamnent l'ezereice de raBtrologfe. 27
dtaUague. •..................... , . • • • • • • • • • • • • • •
IV. V.
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LIVRE DEUXIEME
I. Il.
Du sodiaque et de "' divisions. • . • • . •• • • • • •• . • • 33' Sfgne du Bllfer... . . . . . . . • • . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
1 1. Nature intrinsèque........................
35.
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2H8-
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III.
IV.
V,
:!. ~ature d\'S difî&a·enta d~grês, • • • • • . . . . . . . § 3. Etoilea ftxes de la constellation du Bélier sltuêea daus le signe de même nom. étoiles ftxes d'autres constcllntlons si· tuées datut la slgtae tl\1 Bélier .. ~ . , .... , § 4. Nature des étoiles fhces de la constellation O\l du slgne d\\ Délier. . . . . . . . . . . . . . . . . Signe du Tau-reau •• ................... · · • ·.. § 1, Nature lntl'insèque. • . . . . . . • • . . • . . . . . . . . § 2. Natua•e des dtflét•tmts dl'gt•és, • • . . • . . . . . . • § 3. Etoiles flxes da la coustellatlon du Taureau situées dans le signe de même nom, étoUes flxes d'autres constellations st· tuées dnns le signe du 1'aureau. . . . . . . . . § 4. Natua·e des étoiles fixes do la collstellution
ou du signe du ·rnu1·eau . . . . . . . . . . . . . . . Signe de1 Gerneau~......................... . . . 1 1. Nature intrinsèque. .. .. .. . . . .. .. . . . .. . .. § 2. Nature des différents degt·és. . . . . . . . . . . . . 1 3. Etoiles fixos do la conste,lutio.n dcsG\'Jneuux situées dans le signe de mêtuc nom, étoiles fixes d'autres constellations sltuêes dans le aigne des Gemeaux. . . . . . . • 1 4. Nature des étoiles fixes de la constellation ou du aigne des Gemeaux.. • . . . • . . . . . . . . .
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Signe du Cancer. . . . ..... ·............. . . . . . . . . e;e;
1 t. Nature intrinsèque........................
1 2. Nature des différents degrés. . . • . . . . . . . • . •
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1 3. Etoiles fixes de la constellation du Cancer
§ -1.
VI.
Signe § 1. 1 2.
situées dans le signe de . même nom, étoiles fixes d'autres constellations situées dans le aigne du Cancer.. . . • . . . . ti~ Nature des étoiles fixes de la constellation ou du signe du Cancer.................. ti~ du Lion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -; 1 Nature intrinsèque............... .. .. . . .. 1·1 Nature des différents degrés. . . . . . . . . . • a
§ S. Etoiles fixes do la constullation du Lion
situées dans Je signe de même nom, étoiles ftxes d'autres constellations si· tuées dans le signe du Lion. . . . . . . . . • a 4. Nnture des étollos flxes do la com~tellntion &1 ou du signe du Lion. • ...•..•...•. · · . • VII. Sigrht de ln Vierge• ••..••.•..•••••. • • • • • • • • • · • • • 1 1. Nature intrinsèque.. .. . .. .. .. . • .. . .. . .. .. § 2. Nature des différents degrés. . . . . . • . . . . . . . § 3. Etoiles fixes de ln. constellation de ln \'lerge situées dans le signe ete mlotno nom, étoiles ftxes d'auh•t~s constellations si· tuées dans le signe de la Vierge. • • • •• . • • § 4. Nature des étoiles ftxcs de la constellation ou du signe de la. \~ie1•ge. • . .. . • . .. .. .. .. VIII. Signe de la llftla11ce. • .. .. • .. • .. • .. .. .. • .. • .. .. .. § t. Nu.ture intrlnsètiUC,...... . .. .. .. .. .. .. . § 2. Nature des dift~t·ents dt'ga•és. • • . . • . . . . . . . 1 S. Etoiles fixes de la constellation de h\ Ba· lance situées dnns le slrno de :nl!nw nom, étoiles fixes d'autres constellutions si· tuées dans le signe de ln. Balance. . . . . . . 1 4. NCr.ture des étulles fixes de la constellation ou du signe de la Balance. . . . . . . . . • . . . . IX. Slgne du Scorpion. • . . . • . . . • . • . . • . • • • . . . . . . . . • §1. Nature intrinsèque. . .. • .. .. .. .. .. . .. . .. . 1 2. Nature des dtrlét·ents degrés. . . • . • . . . . . . § 3. Etoiles fixes de la constellation du Scot•piou situêes dans le signe de même nom, êtolles Axes d'autres constellations situées dans le signe du Scorpion. . . • . . . . § 4.. Nature des étoiles fixes de la constellation ou du signe du Scorpion.. .. . . . . . . .. .. . . X. Signe du Sagittaif'e.............. .. • .. .. . .. .. . .. § 1. Nature intrinsèque. .. • . .. . .. .. • • . .. .. .. § 2. Nature des difT.;t•eub~ degrés. . . . . . . . . . . . . § 3. Etoiles fixes de la. constellation du Sagittsa\re situées dans le signe de même nom,
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- 290étoiles fixes d'auh'es constellations si· tuées dans le signe du Sagittaire. . . . • • . • ,:! 5 4. Natu1•e dea étoiles ftxes de la const~llation ou du ~igne du Sagittaire. • • • • • • • • • • • . • • ~t:l XI.
Signe du Capricorne. . • • • • . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
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§ 2. Natut·e des différents deg1•ês. • • • • . . . . . • . . •
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1 1. Natu1•e intl'insèque.... • . • •• • . . • • . . • . . . . • .
1 s.
Etoiles ftxes de la constellation du Caplicorne situées dans le signe de même nom, étoiles fixes d'autres constellations situées dans le signe du Capricorne. . . • • . • 1 4. Nature des étoiles flxes de la constellation ou du signe du Capricorne. • • • • . • • • • • • • • XII.
Signe du Veraeau. • • • •
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1 1. Nature inb·tnsèque....................... 1 2. Natu1•e des différents deg1•6s•....••.•.•.•.
100 101
8 3. Etoiles fixes de la constellation du Verseau 1 4. XIII. Sfgne
1 1. § 2.
1 3.
1 4.
situées dans le signe de même nom, étolles fixes d'autres constellations al· tuées dans le signe· du Verseau.......... ·102 No.ture des étoiles ftxes de la constellation ou du signe du Verseau. .. • • ........... 10:1 des Poiuona. . • • . . . • • . •••.••••••••.••••. 105 Nature Intrinsèque. . . . . • • . . • . . • • • • • • . . . • • • 105 Nature des diffé••ents deg1·ês••••..•••.••.. 106 Etolles fixes de la constellation des Polasons situées dana le signe de même nom, étolles fixes d'autres constellations al· tuées dana le signe des Poissons•••••.•• 101 Naturd des étoiles fixes de la constellation ou du signe des Poissons............... tos LIVRE TROISIEME
1.
Il.
Des planêtes et& glnéral. ........................ 113 Safume. . . . . . . ........................•........ t tt;
1 t. Nature tntrlnsêque....................... lW
-291 -
Ill.
IV.
v.
1 2. Nature acqui se. • ...... , ....•. ~ . . . . . . . . • . •
11 ~
§ S. Inftvx généraux. . • • • . . • . . . • . • • . . . . . . . . . . . .Jupiter•... , . • • t t. Nature intrinsèque. . .. .. . .. .. . . .. . . . • . . • .. 1 2. Nature acquise. • . . . . . . . . •. . . . • . . • . • . . • • 1 8. Influx gdn6raux••...• , . . • . . . • . • . • • . • • • . . • •
·1:15 J \\
K... .... ..... ,...................
.
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Mars.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . • . . . . . . . . . 1 t. Nature intrinsèque........................ 1 2. Nature acquise. . . . . . . . . • . . . . . • . . . . . • . . . . . § 3. Inftux géné1•aux.......................
152 152 155 156 Soletl. • • • • • . . . . . . . . • • . • . • . • • • • . • . • . • . • . • . • • • • 16:! 1 t. Na~ure intrinsèque. • . . . • ................. 16:! 1 2. Nature acquise. . . • . • • . . . • . . • • . • . . . • . . • • • . 165
5 S. Influx généraux••.•......•.•......••.•.•.. ,,lllUI. • • • • • . • • • • • • . • • • • • • • • . • • • . • • • • .. • . • • • • • 1 t. Nature Intrinsèque. . . . . . . . . . . . . . . . . • • . • • • . 1 2. Nature acquise..... . . . • • . • . . . • • . . . . . . • . • • 1 3. Influx g6n6raux. • • • . • . • • . • . • • . • • . • • • • •• . • •
t6?
§ 3. Influx généraux•..••......•.•••.........•. VIII. Lune. . • • . • . . . . . . . • . . . . • . . . . • • . . • • • • • • • • . • . . • . • • • • 1 t. Nature intrinsèque ........................ 1 2. Nature acquise............................ 1 3. Influx généraux... .. .................... IX. lUgles g~n~rales concernant totdea lea planêtes. X. Des nœuds ascendant: et descendant. de la
JKO 1H5 IH3 HUi 187
Lu11e........................ . • • . . . . . . . . . • . . . . . •
192
VI.
VII.
1iü 1':0
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1~:1 JfercuTe........... . . . . . . . . . . . • ..•....•........ l';i 1 1. Nature Intrinsèque. • • . . . . . .. .. . . • .. . • .. .. . 1~~ J 1. Nature acquise. • • . • • • . • • • • • • • • • •••••••••• t ~!•
190
LIVRE QUATRIEl\IE
1. II.
III. IV.
Principe dea maiaons aatrologiquea. . • • . • • • • • • • • ·t9ï Disposition gln~rale des maiaona tutrologiques. • 199 Signification des maisons aatrologtques. . . . • . . • . • 200 Du seigneur d'une maison astrologique. . • • • • • . . . 206
-292V.
DiSJ>osition des &igm•s :odiaca-ttJ' fl l'heure de
VI.
tllltll. . , . . . . . . , . . , • . • ...•.. · . · • .... • . · . • . • :!ON Placement des planMes duns le tltème astrolo-
VII.
• 91911c. • • • • • . • , • • • • • • • " • • • • • • .. • • • • • · • • • ·•10 """' Erectio·n du thème pour une lteure autre que fllidi............
. .................. ~ ..•..... 211
VIII. Manière de t>laur les l>lanêtes dans un t11ème dressé pour ·une lteure autre que ·midi••.•.•••• 21:1 LIVRE CINQUIE!\IE 1. II.
Sitr les cltangemellls tle temt'' er& gl1aéral........ 21\t Des cllangemenls cle temlJB considhés pe,ufant z•année entière ct penda1lt les saisons et les
mois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........ :!20 Des cl1angements de temtJB l)ar semaines, par jours et 1lar h,ettres. . • . . • • • . . . • . . . . • • . • • • • • 2:1!1 IV. Des cl1angements de tcm.pa selon les lieuz géogTaJJiliqttes.... . . . . . . . . . . ......... , .........•.. 2t5 V. Cotmnent eontrit1uent auz changements de temps lP.t étoiles fl:r.es et les 11lanêtes. • • • . . • • • • . • • . . . • 237 Tableaû des changements dim·nes du temps. . . • . • • • . . • 2!1!1 VI. Des éclipses de Soleil et de Lune. . . . . . . • . . . • • • • 2~:1 VII. Des conjonctions entre le1 autres plan~tes. . • • . • • :!\a VIII. B~gles générales. • • • . . . • . • . . • • • • • • . . • • • • . • • • . . :!'a8 1 1. Sur les changements de temps à toute époque et à toute heure..................... 2~8 § 2. Prévision de la chaleur. . .. .. .. .. • .. .. . .. . 250 § 3. Prévision du froid. • .. .. .. • .. • .. . .. .. • .. • 250 § 4. Abondance de pluie.... . .. • .. .. . .. .. • .. .. 250 § 5. Action particulière de la lune sur les III.
vents. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251
LIVRE SIXIEME
I. D.
Certitude de cette partie de rastrologie. • • • • • • • . • 253 Queltions relaives au 1JOlettr et à ro&fet 'DOlé. , • . . 260··
~
293-.
§ t. L'objet. est-n perdu ou non? .•••.•.•••••.• :!60 § 2. Les \'oleu1•s sont-Us un ou plu&teul'i? . . • . ~tH § 3. Le \'oleur est·U un homme ou une tenltlle ? .............. , ... , • • • . . • . . . • • • :!C\ 1 § 4. Le voleur fnit·il pm•tie de ln fa.mllle du \'0)6 ? . , , , , , , , •. , .•. • • • • • • • ~ . · • • • · • • • • • :!6:! § 5. Le \'ole ur est-il noble 't. . • . • • • . . . • • . • • . • . 26~ § 6. Quel à ge a le voleur ? .. . . .. • • .. .. .. . • .. • ~na § 7. Signalement du voleul' . • . • • . • . . • • . . . . • 263 § B. Le questionnant s'est-il \'Olé lui-même ? . • 2Rtl § O. Do quel côté Jo \'Olt'Ul' so h·om·e-t-il ou
se cnclle-t-11 'l . . . . . . • . . • . . . . . . . . . . . . . . • :!G~• § 10. Où se h·ou\'e cncbé l'objet perdu ou volé?. 2m' § tt. L'objet pet'du ou volé se trou,·e-t-il loin de son p•·op••létnire ? .. . • .. • . .. .. .. .. • 270 § 12. I~e vol sel'n-t-il connu ou demeurera-t-U ignot•é ? • . • • . . . . • • . . . . . • . • • . . • • • . . • . • • . . 270
LIVRE SEPTIEliE 1. II.
Définition tlo l'Elertion; sea ditfé'l'enta gen'l'ea • ••• UtUUé et néceBBité d'e.'ramhle'l' lea Elections pa'l' compa'l'aiaon at~ec les tltêmes de nativité. • • • • • Obse'I'Vatfon des signes en Electfon.. • • . • • • • • • • • • Mét11ode d'Election dea aignes et des Planêtea• •••
III. IV. Table des 28
275
2i7 278 280 Uc•tnNII'l's de lo. Lune.. . • . • • . • . . • . • . • • . • • • 28i
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