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French Pages 423 Year 2019
T h e Book of the Priesthood
Syriac Studies Library
100
Sériés Editors Monica Blanchard Cari Griffïn Kristian Heal George Anton Kiraz David G.K. Taylor
The Syriac Studies Library brings back to active circulation major reference works in the field of Syriac studies, including dictionaries, grammars, text editions, manuscript catalogues, and monographs. The books were reproduced from originals at The Catholic University of America, one of the largest collections of Eastern Christianity in North America. The project is a collaboration between CUA, Beth Mardutho: The Syriac Institute, and Brigham Young University.
The Book of the Priesthood
The First Homily on the Priesthood attributed to John Maron
Edited and Translated by
Joseph Hubeika
1 2011
gorgias press
Gorgias Press LLC, 954 River Road, Piscataway, NJ, 08854, USA www.gorgiaspress.com Copyright© 2011 by Gorgias Press LLC Originally published in 1911 All rights reserved under International and Pan-American Copyright Conventions. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system or transmitted in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, scanning or otherwise without the prior written permission of Gorgias Press LLC.
2011
1 ISBN 978-1-61719-201-2
Reprinted from the 1911 Beirut edition.
Digitized by Brigham Young University. Printed in the United States of America.
Series Foreword
This series provides reference works in Syriac studies from original books digitized at the ICOR library of The Catholic University of America under the supervision of Monica Blanchard, ICOR's librarian. The project was carried out by Beth Mardutho: The Syriac Institute and Brigham Young University. About 675 books were digitized, most of which will appear in this series. Our aim is to present the volumes as they have been digitized, preserving images of the covers, front matter, and back matter (if any). Marks by patrons, which may shed some light on the history of the library and its users, have been retained. In some cases, even inserts have been digitized and appear here in the location where they were found. The books digitized by Brigham Young University are in color, even when the original text is not. These have been produced here in grayscale for economic reasons. The grayscale images retain original colors in the form of gray shades. The books digitized by Beth Mardutho and black on white. We are grateful to the head librarian at CUA, Adele R. Chwalek, who was kind enough to permit this project. "We are custodians, not owners of this collection," she generously said at a small gathering that celebrated the completion of the project. We are also grateful to Sidney Griffith who supported the project.
Dédicace de l'ouvrage. à
S. S. le Pape Pie X • » «
Très Saint Père, Le très humble enfant de Votre Sainteté, Joseph Hobaïca religieux-prêtre maronite, supérieur du couvent S4 Michel à Bnébile ( Liban ) décoré de la médaille « Pro Ecclesia et Pontifîce » et « De errore modernismi damnato » ose, avec tout le respect qui lui est dû, déposer à ses pieds l'ouvrage intitulé : « Le Sacerdoce » composé en langue chaldaïco-Syriâque par S1 Jean Maron, premier Patriarche de la nation maronite et traduit par son très humble enfant en langue arabe. Ce qui m'a encouragé, Très Saint Père, à Vous le dédier c'est ma conviction que Votre Sainteté est le parfait modèle du sacerdoce. J'ose donc prier Votre Sainteté de daigner agréer cet ouvrage, qui a le mérite d'être l'unique ouvrage catholique écrit sur le sacerdoce en deux
— II — langues orientales : le syriaque et l'arabe, et qui, de plus, traite ce sujet d'une façon très complète. Afin que Votre Sainteté se forme une idée de l'ensemble de l'ouvrage, j'ai eu le soin d'en traduire en français le chapitre XI : « De ceux à qui et pour qui le sacerdoce a été donné » et le chapitre XXXIII: a Des Pasteurs et Chefs de l'Eglise et du rang que chacun d'eux y occupe. » Daignez, Très Saint Père, bénir mon travail afin qu'il puisse porter les fruits par lui espérés.
CHAPITRE XI D E CEUX A QUI ET POUR QUI LE SACERDOCE A ÉTÉ DONNÉ.
Le sacerdoce dont nous avons parlé plus haut en détail a été créé pour les hommes. Aussi les prêtres ne diifè'rent pas des autres hommes : ils ont même nature, mêmes passions ; et comme les autres hommes ils ont besoin du pardon et de la grâce. Et c'est parce qu'ils sont hommes et parce qu'ils connaissent bien les passions et les besoins humains que les prêtres sont destinés, en vertu de leur sacerdoce, à prendre soin et de leur âme propre et des âmes de leurs frères. Sans doute, il n'était pas impossible que les Anges fussent eux-mêmes prêtres sur la terre pour distribuer
-
III —
les Sacrements aux enfants de l'Eglise ; comme, de fait, ils se sont montrés plusieurs fois à Abraham, Agar Jacob, Gédéon, David, Isaïe, Elie, Daniel, Zacharie, Marie, aux Apôtres, aux femmes et à Corneille ; comme, par exemple, l'Ange qui descendait souvent pour remuer le bassin de Siloé (Jo. 5 : 4.). Mais comme les Anges sont exempts par nature de nos passions et de nos misères, ils ne sont pas à même de supporter nos faiblesses comme les prêtres nos semblables. Au contraire, ils nous consumeraient de leur zèle trop ardent. Le sacerdoce serait alors pour perfectionner et purifier. C'est pourquoi Dieu n'a pas fait les anges prêtres dans son Eglise ; pas plus que les justes ; puisqu'il est dit qu' « aucun homme ne se justifiera devant lui » (Ps. 42 : 2) ; ni ceux qui sont exempts de toute tâche du péché. Car si les prêtres de l'Eglise eussent été ainsi, qui aurait pu s'approcher d'eux ? Ceux parmi eux qui seraient enflés d'orgueil diraient : « Ne m'aborde pas : je suis plus saint que toi » (Js. 6 5 . 5). Les Pharisiens disaient de N. S. qu'il mangeait avec les Publicains (Marc 2 : 16) et le pharisien dit avec orgueil : je ne suis pas comme ce publicain(Luc 18 : 11). Ainsi donc, le sacerdoce a été donné aux pécheurs afin que, s'ils ont besoin de se purifier de leurs péchés comme nous, s'ils craignent les mêmes châtiments que nous, s'ils n'ont pas moins besoin que nous de vaincre les tentations auxquelles ils sont sujets comme nous, ils se dévouent pour secourir les criminels et les prendre en pitié ; comme ce Samaritain qui fut touché de com-
— IV — passion pour l'homme tombé entre les mains des voleurs (Luc 10 : 3 3 ) suivant ce qu'il est dit que « tout souverain sacrificateur étant pris d'entre les hommes, est établi pour les hommes dans les choses qui regardent Dieu, afin qu'il offre des dons et des sacrifices pour les péchés ; étant en état d'avoir compassion de ceux qui pèchent par ignorance et par erreur, puisque lui-même est environné de faiblesse ; et c'est à cause de cela qu'il doit offrir des sacrifices pour ses péchés aussi bien que pour ceux du peuple » (Heb. 5 : 1-3). Il ne saura alors se prévaloir contre les pécheurs ni mépriser les ignorants ; mais il offrira pour le peuple le sacrifice mystérieux, représentant la mort du Christ que nous nous représentons dans le sacrifice que nous offrons selon son alliance. De plus, le Christ n'a pas confié son Eglise à S* Jean, connu par sa pureté et son zèle ; mais plutôt à Siméon qui a été lié auparavant par le mariage, qui l'a nié trois fois et a été éprouvé par les passions. Le sacerdoce donc a été créé pour les pécheurs pour qui le Christ est mort suivant la parole de S4 Paul : [ « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous en ce que, lorsque nous n'étions que pécheurs, le Christ est mort pour nous » ] (Rom. 5 : 8 ) . Notre Seigneur lui-même dit : « Je ne suis pas venu appeler les justes; mais les pécheurs »(Marc 2 : 17) car les justes et les parfaits ont besoin du sacerdoce pour se rendre plus parfaits et sans lui, ils ne le seraient pas.
CHAPITRE XXXIII D E S PASTEURS ET CHEFS DE L'EGLISE TERRESTRE ET DU RANG QUE CHACUN D'EUX Y OCCUPE SUIVANT LE CANON 4 8 E DU CONCILE DE NICÉE ( 3 2 5 ) .
Que le Patriarche s'enquière une à une des choses que les Métropolitains, qui lui sont soumis, entreprennent, dans la limite de leur juridiction et diocèses. S'il voit qu'il y en a qui ne sont pas conformes à la sainte doctrine qu'il les rejette et les remplace par d'autres comme il le juge dans le Seigneur ; parce qu'il est le père des Métropolitains et qu'ils sont ses enfants. Que les Evêques respectent l'autorité du Métropolitain, l'estimant comme leur frère le plus grand et qu'ils se soumettent à sa haute dignité et sa bonne direction. Le Patriarche, en sa qualité de père, a le pouvoir sur tous ceux qui sont au dessous de lui. De même le Pontife Romain a le pouvoir sur tous les pasteurs comme S1 Pierre l'avait sur tous les pasteurs et troupeaux de l'Eglise tout entière, en tant qu'il est le successeur du Christ sur l'Eglise et sur la communauté des fidèles entiers. Quiconque n'observe pas ceci, qu'il soit anathème.
— VI —
Un mot sur l'auteur I. Ceux de nos savants Maronites qui pensent que cet ouvrage est de S1 Jean Maron sont Abraham Hakalensiset Joseph Louis Assemani dans son (codex Liturgicus. t. X.) Ce dernier prouve d'une manière péremptoire qu'il est à S t Jean Maron, tout en réfutant l'opinion contraire. De même Mgr J. Debs dans son « Summa refutationum p. 190-192 » et Algemeh-AlMoufassalp. 88-91. Quant à J. Assemani, il l'attribue tout d'abord «Bib. Orient, t. I ch. 520 et t. II ch. 123 » à Jean évêque de Dara ; puis « dans le t. II p. 551 de son index des anciens manuscrits de la Bib 1. du Vatican qu'il a composé de concert avec son neveu Mgr Estefane Aouad Assemani » il se reprend, n. 11 et l'attribue à S4 Jean Maron disant que Jean, évêque de Dara et Dionysius-Eben-Saliba, évêque d'Amed en ont copié beaucoup de choses et se le sont attribué. Il ne faut pas s'en étonner, car, comme dit Mgr J. Louis Assemani, c'est un usage chez les auteurs surtout Orientaux de copier les paroles et les idées de ceux qui les ont précédés, d'en retrancher quelque chose et de se les approprier. Et comme Addaraoui a vécu longtemps après S4 J. Maron, il s'en suit que c'est lui qui a copié les paroles de S1 J. Maron et non vice versa. Du reste on peut admettre deux ouvrages sur le sacerdoce, l'un de S4 J. Maron et l'autre d'Addaraoui ; et nous, nous avons toute raison d'attribuer ce manus-
— VII — crit à S t Jean Maron. En effet le nombre de ses chapitres s'accorde complètement avec celui des chapitres (la manuscrit que nos savants lui attribuent, et les titres des chapitres sont presque les mêmes. C'est le contraire pour le manuscrit attribué à Addaraoui, comme on le verra dans les index que nous avons dressés à la fin de cet ouvrage. II. Quiconque lirait cet ouvrage attentivement, jugerait aussitôt que son auteur est un pur Catholique comme cela se voit. l°duChap. 18 où l'auteur déclare que N. S. a établi S. Pierre base de l'Eglise. 2° de sa confession (ch. 2 9 ) qu'il y a une seule hypostase dans le Verbe incarné. 3° que le Pontife Romain a le pouvoir sur tous les patriarches comme l'avait S 1 Pierre sur tous les chefs du Christianisme et sur ses églises entières, en sa qualité de successeur du Christ sur son Eglise et sur toutes les communautés des fidèles. Il s'appuie en cela sur le 4 8 e Canon du Conc. de Nicée ( 3 2 5 ) . 4° du nom qu'il donne à l'Eglise en l'appelant Catholique, Sainte. 5° de ce qu'il appelle le peuple (ch. 3 9 ) l'Eglise Sainte et choisie de Dieu, l'Eglise Catholique, sainte, parfaite et l'Eglise Catholique de Dieu. 6° Enfin de ce qu'il appelle (vers la fin du 4 0 ch.) l'Eglise Catholique fille chérie de Dieu. Mais il est évident que Jean, évêque de Dara et Moussa-Bar-Kifa, évêque de Beït-Raman, à qui on attribue cet ouvrage sont des Jacobites schismatiques. Il ne serait donc pas exact de leur attribuer cet ou-
— VIII — vrage purement catholique ; mais il faut l'attribuer à S1 Jean Maron. III L'auteur s'adresse aux évêques (ch. 37) les appelant « Chers enfants ». Or une telle appellation ne convient pas à un évêque s'adressant à d'autres évêques. Mais elle convient bien à un patriarche tel qu'était S* Jean Maron. Ce qui prouve qu'il est lui-même Fauteur du livre à l'exclusion des autres cités plus haut. IV Si l'on peut attribuer à S. J. Maron l'épître adressée aux habitants du Mont-Liban et que Mr l'abbé Michel Gabriel a insérée dans son « Histoire de l'Eglise d'Antioche des Syriens Maronites » nous aurions encore pour incontestable l'attribution qui lui est faite du «Sacerdoce ». Car qui lirait la fin de cette épître, verrait à la page 291 de l'ouvrage de Mr l'abbé M. Gabriel, des paroles qui sont littéralement les mêmes que ce qui est dit dans le Ch. 17 du « Sacerdoce », où l'auteur fait ressortir les ressemblances entre Melchisedech et N. S. et il ne pourrait nier que les deux textes sont du même auteur. V II y a plus de 330 citations tirées de l'Ecriture Sainte et dont l'auteur se sert sans en indiquer la place, à part quelques exceptions. Ce n'était donc pas sans peine que j'ai dû en rechercher la place et en faire l'application. Quiconque prendrait à tâche de faire ce que j'ai fait, saurait assez combien il y a de difficultés à surmonter. J'ai ajouté même à l'ouvrage quelques phrases que j'ai trouvées utiles et que j'ai inserées entre parenthèse, n'ayant d'autre but dans tout ce que j'ai fait que la gloire de Dieu et le bien des âmes ;
— IX — heureux de servir ainsi ma chère Nation en publiant la gloire d'un de ses plus illustres patriarches. VI Pour mieux atteindre ce but, je prie ceux qui ont entre les mains un manuscrit de cet ouvrage de vouloir bien me le communiquer pour le comparer avec celui que j'ai ou de vouloir le faire par eux-mêmes et m'en donner leurs remarques pour compléter l'ouvrage dans une autre édition. VII II est à remarquer que les Copistes ont altéré beaucoup de textes de l'ouvrage, de sorte que le sens en a dû souffrir. J'ai corrigé ce qui m'a paru clairement fautif, en l'éclaircissant surtout par les textes de l'Ecriture Sainte. Malgré tout cela, on y trouve encore des fautes que je n'ai pas osé corriger, de peur de ne pas tomber juste, voulant mieux y surseoir jusqu'à ce que d'autres recherches plus approfondies viennent les éclaircir. VIII Les manuscrits dont je me suis servi pour en faire la traduction sont au nombre de deux ; dont le premier remonte à près de 60 ans ; mais l'autre est tout récent et ne diffère nullement du premier.
—
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Index de l'ouvrage. Chapitre I Ch. II Ch. III Ch. IV Ch. V Ch. Ch. Ch. Ch. Ch.
Ch. Ch. Ch.
Ch.
Nom et définition du sacerdoce. Origine du sacerdoce. Pourquoi le sacerdoce a-t-il été institué? Division du sacerdoce. Règles et préceptes imposés par S* Paul aux prêtres et aux diacres. VI Explication des paroles de S1 Paul. VII Ce que signifie : il faut qu'il soit mari d'une seule femme. VIII Ce que signifie : il ne faut pas qu'il soit violent. IX Ce que signifie : il ne faut pas qu'il soit cupide. X Ce que signifie : il faut qu'il soit instruit, et qu'il ait soin d'enseigner la parole de la foi. XI Ceux à qui et pour qui le sacerdoce a été donné. XII Grandeur du sacerdoce de l'Eglise comparé avec celui de Moïse. XIII Preuve de la grandeur du sacerdoce de l'Eglise tirée de la tribu, du peuple et des lieux. XIV Preuve de la grandeur et de la dignité
— XI —
Ch. Ch.
Ch. Ch.
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du sacerdoce de l'Eglise tirée de la diversité de ses dons. XV Preuve de la suprématie du sacerdoce de l'Eglise tirée de son efficacité. XVI Lequel du sacerdoce, ou de la royauté, ou de la prophétie est plus honorable et plus glorieux. XVII Ressemblance entre Melchisedec et N. S. XVIII Le sacerdoce imparfait de Moïse rejeté et remplacé par celui de l'Eglise à cause de Téminence de celui-ci. XIX Eminence céleste et terrestre du sacerdoce. XX Préséance du sacerdoce de l'Eglise. XXI Instituteur du sacerdoce—son efficacité. XXII Ce qu'il y a de commun et de particulier entre notre sacerdoce et celui des Anges. XXIII Degrés et pouvoirs des prêtres — Qualités, causalité et effets des degrés. XXIV Manière d'accorder chacun de ces degrés. XXV Explication de ce qu'il y a de commun et de particulier entre ces degrés. XXVI Degrés des catéchumènes. XXVII Reception du saint habit dans l'Ordre. XXVIII Explication du chapitre précédent. XXIX Objections d'un juif contre ce qui a précédé. XXX Imposition des mains.
-
XII —
Ch.
XXXI Qualités que le Pasteur des hommes doit avoir. Ch. XXXII Pourquoi on exige du Pasteur les qualités précédentes. Ch. XXXIII Obligations des Pasteurs et chefs des prêtres de l'Eglise terrestre — Rang que chacun d'eux occupe, suivant le canon 48 du concile de Nicée (325). Ch. XXXIV Ce que doit être celui qui aspire à Tépiscopat. Ch. XXXV Ce qu'on exige de l'évêque quand il prêche Ch. XXXVI Tribunal de l'évêque. Ch. XXXVII Obligation de l'évêque d'enseigner, de reprendre, et d'absoudre selon le pouvoir qu'il a reçu de Dieu. Ch. XXXVIII Comment l'évêque doit se conduire. Ch. XXXIX Le peuple doit honorer l'évêque. Ch. XXXL Des faux frères.
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