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French Pages [560] Year 1992
Les outils et les armes en pierre dans le rituel funeraire du Neolithique Danubien
Jean-Paul Farruggia
BAR International Series 5 81 1992
Published in 2019 by BAR Publishing, Oxford BAR International Series 581 Les outils et les armes en pierre dans le rituel funéraire du Néolithique Danubien © Jean-Paul Farruggia and the Publisher 1992 The author’s moral rights under the 1988 UK Copyright, Designs and Patents Act are hereby expressly asserted. All rights reserved. No part of this work may be copied, reproduced, stored, sold, distributed, scanned, saved in any form of digital format or transmitted in any form digitally, without the written permission of the Publisher. ISBN 9780860547372 paperback ISBN 9781407348810 e-book DOI https://doi.org/10.30861/9780860547372 A catalogue record for this book is available from the British Library This book is available at www.barpublishing.com BAR Publishing is the trading name of British Archaeological Reports (Oxford) Ltd. British Archaeological Reports was first incorporated in 1974 to publish the BAR Series, International and British. In 1992 Hadrian Books Ltd became part of the BAR group. This volume was originally published by Tempvs Reparatvm in conjunction with British Archaeological Reports (Oxford) Ltd / Hadrian Books Ltd, the Series principal publisher, in 1992. This present volume is published by BAR Publishing, 2019.
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A Chantal, danubienne
"La dispersion des objets, c 'est pour cacher le symbolisme
aceux qui voudraient comprendre" Ogotemmeli
TABLE DES MA TIERES
Page
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Introduction Chapitre 1 :
M-ethologie et Documents
5
Reconstitution du rituel funeraire Taxonomie
11
Seriation
15
Les documents
16
Chapitre 2 :
Histoire de la recherche sur les outils et armes en pierre du Neolithique
Danubien
Les annatures de fleche
19
Les formes de bottier non perforees
33
Les coins perfores
37
Les disques et masses perfores
39
La forme de bottier double, perforee
40 40
Les meules, molettes et polissoirs
Chapitre 3 :
Taxonomie
fonctionnelle
et technologique
du
mobilier funeraire en pierre Classification des annatures de fleche
43
Definition des categories fonctionnelles en pierre polie
54
Classification des formes de bottier non perforees
a section
transversale plano-convexe
55
- Les categories fonctionnelles de la Ceramique Lineaire
55
- Les categories fonctionnelles du Neolithique recent
65
- Les categories technologiques
68
· La forme de bottler III
68
• La forme de bottier I
77
· La forme de bottier II
80
Classification des lames de hache polies, a section transversale symetrique
88
- Les categories fonctionnelles de lames de hache
89
- Les categories technologiques de lames de hache
90
Remarque sur la classification des lames de hache taillees du Bassin parisien
94
Classification des coins perfores
95
- Classification fonctionnelle
96
- Les coins perfores de la Ceramique Lineaire
97
- Les categories technologiques de coins perfores du Neolithique recent
98
La forme de bottier double perforee
102
Classification des meules et molettes
103
Classification des disques et masses perfores
107
Les polissoirs
107
Les objets en silex (autres que les armatures de fleche)
108
Les colorants
109
Chapitre 4 :
Analyse des necropoles
Nitta (Slovaquie)
111
Flomborn (region de Worms)
140
Elsloo (Limbourg hollandais)
149
Niedermerz (region d'Aix-la-Chapelle)
187
Les necropoles du groupe de Hinkelstein
253
Le mobilier en pierre de la necropole de Lingolsheim (Alsace)
278
Le mobilier funeraire de la culture de Rossen
289
Conclusion I :
Conclusion II
Resultats d'une etude en cours sur le rituel funeraire du Neolithique danubien : etat de mes .recherches sur le role du mobilier en pierre
301
Le raisonnement dans l'analyse des necropoles neolithiques
307
1 - Les critiques des donnees funeraires - Le seuil statistique
307
- La selection par le rituel funeraire - Le raisonnement dans !'organisation et !'explication des faits 2 - Le critique de !'analyse des necropoles
312
- L'objectiviste - L'empiriste - L'inductiviste - Le deductiviste - Le logiciste 3 - Les paradigmes
321
4 - Le raisonnement dans !'analyse des necropoles du Neolithique Danubien
323
- Les hypotheses generales
324
· de la duree des indicateurs • de la pertinence taxonomique (exclusion reciproque des themes; choix d'unites comparables; analyse des ressemblances et dissemblances; ethnocentrisme de la morphologie descriptive) - Les hypotheses techniques
327
• L'hypothese de la ressemblance · L'hypothese de la difference · L'hypothese de la seriation integrale · Le double effet pervers des hypotheses de la ressemblance et de la difference • L'hypothese du silence - L'analyse du rituel funeraire
330
- Chronologie des hypotheses par necropole etudiee
333
- Hypotheses obtenues
334
· par deduction • par induction • par retroduction · par analogie • par le raisonnement par l'absurde • par le raisonnment par truquage 5 - Validation des hypotheses de ce travail
342
6 - Logique produite ou logique reproduite ?
344
Conclusion ...
347
Index des sites avec renvois aux pages du catalogue et aux planches.
349
Index des sites classes par pays - Ceramique Lineaire d'Europe Centrale orientale - Ceramique Lineaire d'Europe Centrale occidentale - Neolithique recent
352
Catalogue du mobilier funeraire en pierre - Ceramique Lineaire d 'Europe Centrale orientale - Ceramique Lineaire d'Europe Centrale occidentale - Neolithique recent
359
Resume fran~ais
429
Resume anglais
433
Bibliographie
437
Planches
INTRODUCTION Pour des raisons documentaires et methodologiques, les limites du sujet ne sont pas definies dans le titre. Certes, l'etude est principalement consacree au mobilier funeraire en pierre, qui est par definition ce que le mort porte et emporte dans la sepulture, en ces matieres. En devaient etre exclus la ceramique et le mobilier d'origine animale et vegetale. L'elaboration des seriations de necropoles exige cependant des donnees suffisantes et variees. Durant la plus grande partie de la Ceramique Lineaire, le mobilier en pierre est trop rare pour etre serie separement, et la chronologie s'appuie sur la ceramique, sauf a la fin de cette culture. Les cultures plus recentes admettent un outillage si divers en sepulture que la seriation des seuls objets en pierre est possible. En ce qui concerne le groupe de Hinkelstein, et le cas exceptionnel d'une ceramique impropre a !'analyse, la sequence obtenue repose sur le lithique, et la parure fournit des elements de confirmation. En d'autres termes, la ceramique a ete etudiee pour la Ceramique Lineaire (Nitta, Flombom, Elsloo, Niedermerz). La parure a ete consideree avec plus ou moins de details selon les cas. TI decoule de notre definition du mobilier funeraire en pierre qu'un traitement approprie est reserve aux detritus epars du remplissage, car il importe de bien les distinguer du mobilier rituel: ils jouent leur role dans !'analyse spatiale et chronologique et ne sont pas les arguments directs de la reconstitution du rituel funeraire, ultime but de ce travail. Nous devrions dire rituel des necropoles. Les sepultures isolees completent seulement, parfois confirment, la sequence de la necropole, a condition qu'elles soient de la meme region. Elles auront moins de poids que la necropole dans la synthese finale. Nous n'aborderons pas le probleme des sepultures d'habitat, bien que l'un de nos resultats y mene. Ce probleme restera sans solution definitive avant l'etablissement de la periodisation des habitats sur lesquels elles ont ete mises au jour et avant leur insertion dans la sequence obtenue, conditions nulle part reunies actuellement. Le Neolithique dont il est question ici ne pouvait etre que celui de la chronologie couramment utilisee en Tchecoslovaquie et en Hongrie. Malgre quelques tentatives dont temoignent et que resument les travaux de Jan LICHARDUS (1976, cf. en particulier p. 17) et de Marion LICHARDUS-ITTEN (1980, cf. en particulier p. 112), c'est la terminologie anarchique qui prevaut dans le nord et le nord-ouest de !'Europe centrale, de la Pologne a la France. Chaque archeologie nationale defend "son" Neolithique "ancien", constitue par diverses etapes peripherisees de la Ceramique Lineaire OU du groupe de Hinkelstein, un Neolithique "moyen", qui comprend Hinkelstein-Grossgartach-Rossen, enfin un Neolithique "recent" qui est le plein Chalcolithique. Du point de vue formel et mecanique ou se situe ce cadre, ses utilisateurs se comprennent. Pour les memes raisons pratiques, il faut donner la preference a une "chronologie europeenne" dans laquelle s'inserent, sans translation aucune des grandes divisions du Neolithique, la Ceramique Lineaire de Belgique et celle de Moldavie. Mais ces raisons pratiques sont insuffisantes, voire secondaires, dans la justification du choix entre les chronologies nationales et la chronologie europeenne. De la notre totale adhesion a l'enseignement de B. SOUDSKY pour qui le Neolithique est une categorie economico -historique, soit «un ensemble de civilisations non limitees dans le temps ni dans l'espace» et dont la «production alimentaire prevaut sur la chasse et la cueillette», sans jamais creer de surplus de production (cours 1970-71, l'Universite de Paris I). Une civilisation est un ensemble de cultures «limitees dans le temps et dans l'espace» et qui ont «qualitativement le meme mode de production» (cours
a
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1973-74). Sans entrer dans le detail des definitions de Neolithique ancien, moyen et recent par SOUDSKY (cours 1973-74), nous retiendrons qu'il faut «un certain temps avant qu'un changement economique se traduise dans la culture materielle» (cours 197071) et, par consequent, nous devrons nous interroger sur des «structures rituelles qui gardent toujours des elements archa1ques» (cours 1974-75). Dans cet ultime but, il sera necessaire de definir et d'illustrer les lois de peripherisation du rituel funeraire. «Every culture, or sub-culture, is considered as prima.ry to another more peripherical, and as secondary to a less peripherical one» (SOUDSKY, PA VLU, 1973, note 10). Le tenne "danubien" a ete critique et rejete par SOUDSKY a maintes reprises, en raison de la confusion qui ne manque pas de naitre entre les deux significations, geographique et culturelle . U ne ambiguite plus grave vient de son emploi dans la langue fran~aise : d'une part, il est utilise dans les attributions incertaines de structures et d'objets, d'autre part, il designe ce qui ne peut etre issu du Neolithique du sud de la France. Dans la premiere acception du terme (attribution incertaine), il correspond a l'epithete "bandkeramisch" de la langue allemande, applique en particulier a une industrie lithique supposee neolithique . Le terme "donauliindisch", qu'on ne peut traduire que par "danubien", a ete rehabilite par Jan LICHARDUS (1976, p. 18) et Marion LICHARDUS-ITIEN (1980, p. 113) et designe ce que SOUDSKY appelait "Neolithique d'Europe centrale". C'est dans ce sens que nous employons ce mot, et aussi pour des raisons propres ala prehistoire du rituel funeraire. En eff et, a partir de la vallee moyenne du Danube, les principales ruptures de l'ideologie, ainsi qu'un grand nombre de rites, se propagent vers le nord et le nord-ouest. En retour, les regions du nord-ouest de l'Europe livrent la documentation necessaire ala reconstitution du rituel funeraire du bassin moyen du Danube, qui n'a pas encore assez de donnees de necropoles du Neolithique ancien et moyen. En revanche, les documents de cette region sur la culture de Lengyel (Neolithique recent et Chalcolithique) soot abondants. Ils etaient primitivement inclus dans notre travail et l'etude du mobilier de Zengovarkony a ete decisive dans notre comprehension de la technologie et de la fonction des coins perfores en pierre. La matiere devenait trop vaste, nous avons renonce a !'analyse des necropoles de cette culture, c'est-a-dire d'une region un peu isolee sur le plan documentaire, comparativement a l'Europe plus septentrionale aux donnees insuffisantes ou inedites sur le rituel funeraire du Neolithique recent. Notre commentaire du titre de ce travail doit revenir sur un imperatif methodologique. Tout a ete dit sur le rituel funeraire neolithique avec la culture comme unite de temps. Notre propos est different : decouper les necropoles en degres chronologiques les plus fins possibles, pour dechiffrer ou reconstituer dans chacun d'eux les fonctions en evolution du mobilier en pierre. C'est pourquoi les regions a sepultures isolees, comme le Bassin parisien, la Tchecoslovaquie ou le sud de la Republique democratique allemande au Neolithique recent, ou bien les necropoles incompletement publiees de Sonderhausen et de Bruchstedt, dont !'analyse aboutirait a l'etape chronologique sans atteindre la necessaire phase de necropole, n'ont pas retenu directement notre attention. L'excellente documentation de Niedermerz, qui vient de paraitre (DOHRN-IBMIG, 1983), a ete prise en compte. Les documents inegaux de !'Alsace ont ete traites ailleurs (FARRUGGIA, aparaitre). Telles soot les limites du sujet et tel est le cadre dans lequel peuvent s'articuler, autour de cinq rubriques, les objectifs de l'etude. En premier lieu, il faut s'etendre, voire polemiquer, sur la chronologie des industries en pierre. Hormis les comparaisons generales de culture aculture, toute recherche al'interieur des etapes d'une meme culture est actuellement abandonnee ou suspecte. «The chronological relevant properties have been established on the basis of pottery alone because, in the evolution of flint industry and polished stone industry , one can distinguish only between "early and middle neolithic" and "late neolithic" , i.e. only between different levels of technical complexity, here considered as higher level abstract entities» (SOUDSKY, 1973, p. 197). C'est pourtant en partie ou en totalite sur le mobilier en pierre que se fonde notre periodisation des necropoles, notre second propos , qui parfois aboutit aune chronologie regionale, ou
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bien assemble les indices d'evolution differentielle des rites mortuaires et funebres, du mobilier ceramique et lithique. La troisieme rubrique allie temps et espace, et definit les processus de peripherisation du rituel funeraire. Le quatrieme but est de reconstituer l'espace funeraire a partir de !'analyse des fonctions du mobilier lithique, sa differenciation par sexe et par age, essentiellement dans !'opposition des adultes et des enfants. Cette reconstitution de l'espace est trop hypothetique pour en extraire des propositions, elles aussi hypothetiques,- sur les structures sociales. Elle permettra seulement de poser des questions a resoudre sur des materiaux provenant a la fois des habitats et des sepultures, tels que ceux d'Elsloo et du plateau d'Aldenhoven. Enfin des documents traduiront peu ou prou l'ideologie neolithique en evolution. Tels devraient etre du moins les objectifs de !'analyse du rituel funeraire du Neolithique danubien, si l'hypothese inevitable de la periodisation fine des necropoles etait tant soit peut validee. Cette hypothese est necessaire, ce qu'a toujouts et encore illustre et demontre !'observation ethnologique. Elle est opportune a la veille des inevitables retombees de la calibration dendrochronologique prochaine des datations 14C du Neolithique. Mais non seulement la valeur des documents en pierre (il arrive qu'il n'y en a aucun autre !) est nice a priori, non seulement les indicateurs ceramiques sont consideres comme grossiers, non seulement les resultats publics de !'analyse spatiale n'emportent pas !'adhesion, mais le document funeraire lui-meme et la maniere de l'etudier suscitent le scepticisme. Dans ces conditions, les consequences de notre etude des huit necropoles ne seront pas tirees, mais une simple liste de resultats sera donnee dans la Conclusion I, tant que l'outil indispensable du raisonnement dans !'analyse du rituel funeraire decrit dans la Conclusion II ne sera pas reconnu. C'est dire que cette Conclusion II a la meme importance que le reste du texte. Pour les memes raisons, la chronologie de redaction des diverses etudes est indiquee : Nitta et Flomborn, puis Elsloo, Worms, Lingolsheim et Rossen, enfin Niedermerz. En d'autres termes, l'analyse la plus recente, celle de Niedermerz, qui a poursuivi et elargi considerablement celle des autres necropoles, ne leur a pas ete appliquee. La base logique, mais aussi documentaire, de !'analyse de Niedermerz n'est pas assuree pour servir de modele. Du moins le gain d'information d'une correction de nos "vieilles" analyses par la "nouvelle" nous a paru derisoire, compte tenu de l'enorme investissement de temps necessaire a la moindre recherche d'adequation optimum entre les corpus, les organisations de donnees selon le temps, le sexe, l'age, l'espace, et l'ebauche d'explication. Les diverses analyses sont contradictoires entre elles, sur certains points qui seront commentes dans la Conclusion II. Cette comptabilite montre que chaque necropole a livre des pistes et des informations essentielles, qui n'ont pu exister qu'a partir de !'analyse precedente. Pour lever toute impression pessimiste, je preciserai que l'etude de Niedermerz est la plus pertinente pour refuter les paradigmes paralysants de la description morphologique des objets en pierre, de leur information limitee, de la seriation grossiere des necropoles neolithiques, de leur manque d'ordre spatial, de la chronologie a traits horizontaux (sans peripherisation), de l'empirisme, de la logique reconstituee. On aura compris que je defendrai une description technologique des objets en pierre, leur information sans limite justifiee par aucune methode ni aucun raisonnement, la seriation fine des necropoles et leur oganisation spatiale complexe, les lois de peripherisation, une logique "de nuit", vecue, produite dans et par la recherche. Ce travail ne s'adresse pas au non specialiste du Neolithique Danubien, qui pourra a la rigueur et a rebours lire la Conclusion II, la Conclusion I et !'analyse de la necropole de Niedermerz. Ce travail s'adress~ aux connaisseurs de ce Neolithique, et en particulier a ceux qui m'ont offert l'hospitalite, sans laquelle le bain continue! de documents et de conseils est impossible : les lnstituts de Cologne, d'Erlangen et de Sarrebruck, l'equipe de Bylany, tousles collegues qui m'ont accueilli. Ma gratitude va a ceux qui ouvrent les portes des reserves et celles de leur maison, a ceux qui envoient
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immediatement le document inedit demande. Ceux demon equipe, l'U.R.A. 12, savent ce que je leur dois et ce que je leur rendrai en journees d'Aisne : sans oublier les autres, je citerai Claude CONSTANTIN et son train d'enfer sur le terrain, les textes et les chiffres, et Marion LICHARDUS-ITTEN, contre qui et grace a qui j'ai commis !'analyse de Niedermerz et la Conclusion II. Ma reconnaissance enfin a Jose GARANGER, Professeur al'Universite de Paris I, qui a ete le directeur du dernier instant de cette these, et a Andre THEVENIN, Professeur a l'U niversite de Besan~on, qui a bien voulu se deplacer pour la soutenance. Ce que je dois a Jean-Claude GARDIN, Directeur de Recherche au C.N.R.S. et Directeur d'Etudes a l'E.H.E.S.S., est dit dans la Conclusion II, dont la "pantalogie" a ete ju gee avec indulgence par le membre du jury qu'il a accepte d'etre. Cette these a ete soutenue le 4 mars 1988.
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CHAPITREI METHODOLOGIE
ET DOCUMENTS
Il est hors de question de faire le point sur les etudes du rituel funeraire parues dans le monde, en ethnologie et en prehistoire, depuis les citations inevitables (VAN GENNEP, 1912, 1981; BINFORD, 1972) jusqu'aux recentes monographies (FIEDEL, 1979; SKOMAL, 1983). C'est au contraire notre problematique qui aura recours aux citations n6cessaires, et en particulier celle qui a trait ala reconstitution du rituel funeraire neolithique de necropoles periodisees. Puis seront posees les questions de taxonomie de gestes et d'objets a decouper en indicateurs de fonction, de temps, de sexe, d'age et de societe, done a traduire avec une ineluctable perte d'information. Un developpement sera reserve aux apports et pieges de la seriation manuelle de faits dont il faut etablir la sequence. Enfin, les documents seront interroges sur les difficultes a identifier structures et mobiliers funeraires, sur leur repartition geographique et chronologique, sur l'actuelle impossibilite autiliser les donnees de l'anthropologie. Reconstitution
du rituel funeraire
L'enseignement du Professeur HACHMANN (1977, p. 257) insiste sur la separation entre, d'une part, la parure et le vetement du corps (Tracht), et d'autre part, les objets deposes dans la tombe (Beigabe) et «qui soot, dans le respect des idees religieuses, indispensables a !'existence du defunt dans un autre monde». Nous avons propose de traduire le premier terme par "effets personnels" (cf. le resume fran~ais de Jan LICHARDUS, 1976). Nous preferons aujourd'hui la traduction d'"effets mortuaires" ou de "mobilier mortuaire" pour le second terme, preference qui sera justifiee plus loin. Ainsi, la disposition des effets personnels sur le corps a quelques chances de refleter les exigences de la vie quotidienne : «la separation des effets personnels du mort de ceux du vivant est souvent imprecise» (HACHMANN, ibid.). Les spondyles en batonnets, ou entiers, ou fendus, retrouves dans la region de la ceinture (par exemple a Nitta, n° 8 et 34) traduisent une fonction vestimentaire de tous les jours. Leur place est parmi les effets personnels du mort, car le rituel funeraire ne les a pas exclus ni inclus. Il en est de meme des perles en hematite que l'inhume de Quatzenheim (n° 6) portait au cou. Mais les nombreux cas d'hematites non perf orees soot a ranger parmi les eff ets mortuaires selectionnes par le rituel en vigueur . Quant a !'incineration d'Elsloo (n° 47) qui a livre deux hematites avec et sans perforation, la decision est impossible. Enfin, une curiosite, le pendentif en carotte de perforation de l'inhume de Worms "Rheingewann" (n° 48 ; cf. pl. 62:7) est une parure de cou tres "personnelle". On hesite plus frequemment dans le classement en effets personnels et mortuaires des outils et des armes en pierre. Avec les memes hesitations que celles de HACHMANN, Jan LICHARDUS (1976, p. 34) les declare "provisoirement" effets personnels, imite en cela par Marion LICHARDUS-ITIEN (1980, p. 28) qui precise son chopc entre : «ce que l'inhume a possede de son vivant comme sa propriete propre et a pu porte sur lui-meme, dans l'acception large d'effets personnels, et ce qui est donne en plus par les survivants dans la sepulture, comme la ceramique, sans doute le plus souvent des recipients a nourriture, et les objets a signification apotropai'que ou symbolique (coquillage non perfore sur la poitrine, etc ...)». Certes, la plupart des outils et armes ont ete, sinon la propriete d'une seule personne, du moins ont-ils ete devolus a un unique utilisateur . C'est une hypothese qui s'appuie sur l'ergologie elementaire et qui n'exclut
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pas le don. On peut imaginer que l'adulte emporte dans la tombe les outils qui etaient les siens avant son deces, mais la propriete n'est pas demontrable. Le don d'outils en bon etat de fonctionnement est atteste, par exemple chez un enfant de Worms "Rheingewann" (n° 65) qui a re~u deux formes de bottier 1-5 et 11/3 dont l'etat n'est plus neuf. Mais l'hypothese de !'utilisation, et qui plus est, celle de la propriete individuelle, est difficile a etablir sans la ceramique consideree comme mortuaire par Marion LICHARDUS-ITIEN, du moins dans le groupe de Grossgartach. Aucune deduction ne vient eclairer le plan social ou chronologique. Nous preferons revenir a la definition de HACHMANN, qui insiste sur le deroulement du rituel: «le rituel funeraire (Totenritual) commence par les rites de !'exposition du corps (Aufbahrungssitten), outre ceux de la disposition des effets personnels (Trachtsitten). Puis ce sont les rites funebres (Bestattungssitten) et ceux de la disposition des effets mortuaires (Beigabensitten)». Le terme d'exposition n'est pas a prendre dans son sens strict. 11designe un temps qui s'ecoule necessairement entre la constatation de la mort et le depart du corps pour le lieu de cremation ou d'inhumation, temps consacre peut-etre a !'exposition du cadavre, mais aussi a la preparation de la nourriture mortuaire, a la toilette du mort, c'est-a-dire a l'acceptati .on des effets personnels et a la selection des effets mortuaires, au montage du lit funebre ou du cercueil, au creusement de la fosse, a la preparation du bficher, etc... Selon HACHMANN, les effets personnels ne sont pas choisis lors de la ceremonie funebre. 11scomprennent en partie ce qui etait porte juste avant le deces, en partie ce qui est ajoute a la toilette du mort pour !'exposition. Apres le piege de la propriete individuelle se dresse celui de la differenciation des vetements quotidiens et mortuaires, l'un et l'autre sans solution archeologique pour !'instant. Nos documents neolithiques peuvent etre associes malgre tout de la maniere suivante, qui est approximativement celle de PAYUK (1972, p. 39): - Les effets personnels (cf. les Trachtbestandteile de HACHMANN) etaient portes OU ont pu l'etre avant la mort, c'est-a-dire qu'ils refletent eventuellement les codes vestimentaires et sociaux de la vie quotidienne, et probablement les rites mortuaires de la premiere phase du rituel funeraire ; le choix des effets personnels et leur disposition sur le corps presentent des criteres et une evolution specifiques, differents de ceux des rites funebres et commemoratif s. 11s'agit essentiellement de la parure portee et des rares accessoires vestimentaires en matieres non perissables. Au Neolithique recent, le petit outillage en silex est si riche dans les tombes qu'il peut avoir ete laisse parf ois dans une poche du vetement, comme un temoin de la vie, sans contribution ni dommage au projet du mort ; du moins peut-on le penser des lames qui n'ont jamais d'extremites aigues, comme pour etre portees sans percer un tissu. Dans l'attente de meilleurs documents pour resoudre cette question, ces objets seront classes tout de meme parmi les effets mortuaires. La place des effets personnels dans le mobilier funeraire est done originale, elle l'est aussi dans le rituel funeraire. 11faut toujours garder a l'esprit que leur disposition sur les diverses parties du corps traduira !'evolution du vetement du vivant et peu celle des gestes funebres des survivants, ou bien les deux evolutions a la fois, et ce a des degres divers selon l'epoque. - Les effets mortuaires ont ete deposes dans la tombe par les survivants, ils sont le service du mort et de son projet. La selection des eff ets mortuaires parmi les objets quotidiens de la famille ou de la communaute se fait des la constatation du deces, de toute fa~on avant la ceremonie funebre (cf. les Beigaben de HACHMANN). La selection est done l'un des rites mortuaires. La disposition dans les trois dimensions autour du corps dans la fosse est une serie de gestes funebres, presque instantanes. Cette ultime
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disposition des effets mortuaires (cf. la Beigabensitte de HACHMANN) constitue l'un des rites funebres. Cette analyse theorique a une consequence methodologique essentielle : une chronologie est a etablir separemerit a l'aide des effets personnels, des effets mortuaires, enfin de la disposition funebre des eff ets mortuaires. Dans cette demiere recherche, on melera les caracteristiques de disposition du corps et des cendres, dont nous n'avions pas encore parle. La situation topographique des necropoles neolithiques hors et pres des villages nous a incite a developper la conception de HACHMANN sur le deroulement du rituel. En eff et, on admettra que les preparatifs de la ceremonie ont dure un temps separe de l'ensevelissement par le transport du corps, de sa protection en bois et de son mobilier jusqu'a la necropole. Ces preparatifs sont a la fois pratiques et bien entendu rituels. Parmi les premiers, il faut citer la preparation de la nourriture mortuaire, attestee par les depots de ceramique, d'ossements animaux et les negatifs de recipients en matiere perissable. Une analyse d'un fond de vase de la Ceramique Lineaire de la sepulture de Zuffenhausen (ANONYME, 1933-35) a meme mis en evidence !'existence «de haricots cuits, avec des graines de lin oleagineuses et des noisettes, ainsi que des restes de pain grille au levain>>, ce qui serait, soit dit en passant, la decouverte de pain la plus ancienne d'Europe. Mais le bref rapport, pourtant bien illustre de photographies des coupes minces, ne permet pas d'affirmer qu'il s'agisse d'une ultime utilisation mortuaire du vase, ou des restes de multiples utilisations a l'origine de cette etrange panade ! Un temps devait etre aussi reserve ace qu'il faut appeler la charpenterie funeraire des sepultures de Dresden-Nickem (BAUMANN, 1960), d'Elsloo (nous y reviendrons), de Rixheim dans la Ceramique Lineaire, et de Haid (KLOIBER, KNEIDINGER et PERTLWIESER, 1971, fig. 6), si l'on nous autorise a citer un exemple de la culture de Lengyel de Haute-Autriche. Les soins apportes a la sepulture elle-meme precedent la ceremonie funebre. Rites et preparatifs sont lies dans le choix de !'emplacement de la tombe et dans son creusement, a travers une sequence d'actes inseres dans les regles d'organisation de la necropole. L'utilisation de la fosse est, cela va de soi, funebre, ce qui incite HACHMANN a considerer comme tel tout ce qui la precede et la concerne (Grabsitte). Mais au risque de briser une unite rituelle de lieu, !'emplacement et le fossoyage d'une part, !'utilisation de l'espace de la fosse ou ensevelissement d'autre part, seront ici reconstitues separement. Le premier temps est une pratique mortuaire, le second un rite funebre. Nous avons resume notre maniere de voir (fig. 1) qui repond a deux questions : pourquoi dissocier les effets mortuaires et personnels dans le mo bi lier funeraire ?, et pourquoi reconstituer une sequence des rites mortuaires, funebres et commemoratifs ? A la premiere question, on repondra que les effets mortuaires representent des fonctions selectionnees par la famille ou la communaute survivante, panni celles de la vie quotidienne, mais a des fins exclusivement funeraires. Les eff ets personnels peuvent l'avoir ete par la personne, avant sa mort. L'inhume n° 14 de Rixheim portait trois bracelets de bras, parure personnelle, et des colliers avaient ete regroupes en depot mortuaire, devant son visage, cas rare ou on ait juge la parure comme un element mortuaire indispensable au mort. Du moins en est-on reduit a insister sur la fonction vestimentaire de la parure, dont la fonction resterait autrement incomprehensible dans le rituel funeraire. Qu 'ils soient personnels ou mortuaires, les objets sont relies entre eux, dans la superstructure, a un niveau ou se confondent vie et mort. Pour repondre a la seconde question, nous sommes prets a conceder, pour le convoi funebre et la cremation, une place parmi les rites mortuaires . 11n'y a pas lieu d'insister non plus sur la necessaire anteriorite de la creation du cimetiere sur les rites
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mortuaires. En revanche, les trois ensembles de rites ont chacun leur specificite dans le temps: - les rites mortuaires s'inserent dans la vie quotidienne, qui leur livre tout ou partie des effets personnels, les effets mortuaires a selectionner, un outillage et des techniques pour les longs preparatifs; les rites mortuaires s'attachent au corps, aux objets et aux structures archeologiques ; - les rites funebres s'attachent aux gestes presque instantanes de la ceremonie, en quelques sorte les seuls gestes en place observables a la fouille, documents gauchis seulements par l'affaissement posthume des matieres perissables, documents favorables a une periodisation propre, mais d'une telle richesse que l'analyse en est difficile; - les rites commemoratifs amenagent l'espace de la necropole et relient la tombe et le cimetiere a la maison et au village; comme les rites mortuaires, ils sont reconstituables ; leur evolution est tres longue a etablir et demanderait des documents encore inedits : la periodisation d'habitats et de leurs necropoles respectives et successives. Cette separation entre les objets d'une part, entre les objets et les gestes d'autres part, apparaitra stricte et statique. Elle veut seulement servir a une meilleure comprehension des moments du rituel, de !'articulation de ces moments et de !'evolution de celle-ci. Elle souligne la pertinence propre achacun des indicateurs chronologiques et la reelle unite que ceux-ci composent. Deux critiques sont arepousser par avance. Nous ne supposons aucune limite entre le profane et le rituel, comme on pourrait le croire de notre analyse des objets personnels de la vie quotidienne dans le mobilier funeraire ou bien de celle des preparatifs pratiques de la ceremonie. La lecture hypothetique des rites commemoratifs nous entrainera, au contraire, vers une absence de discontinuite entre le village et le cimetiere. La seconde critique pourrait porter sur la trop nette rupture administree a l'evenement de la ceremonie funebre, dans laquelle l'emotion supposee serait le moteur de l'evolution. Aucune donnee en notre possession ne saurait suggerer que l'ensevelissement ait etc le moment le plus charge d'affectivite du rituel neolithique, et moins encore nous inviter y voir une cause de ralentissement ou d'acceleration du changement culturel. Dans sa critique de KROEBER, BINFORD (1972, p. 214) a definitivement rejete cet argument de l'emotion (cf. aussi BARTEL, 1982).
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Le deroulement du rituel funeraire neolithique comporte trois etapes. L'un des buts de ce travail est d'evaluer le rythme d'evolution propre a chacune d'elles, et s'il se revele specifique a chacune, d'en traduire la consequence sur les rites. Le passage de la position du corps replie celle du corps allonge, qui implique rites mortuaires et funebres, est-ii un bouleversement du rituel ou un simple changement formel? Le depot de ceramique dans le remplissage de la fosse, l'absence de ceramique dans les mobiliers supposes "masculins", la disparition de la hache d'abattage, sont-ils des decisions isolees dans la peripherisation d'Elsloo pour le permier cas, dans une culture finissante d'Alsace pour le second, ou dans la culture de Rossen pour le dernier ? Le passage de la position du corps replie celle du corps allonge prete-t-il plus OU moins de consequences que la disparition des haches d'abattage?
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Grace a !'excellent etat de conservation du loess d'Elsloo et aux qualites des fouilles (MODDERMAN, 1970, p. 69), cette necropole a livre des donnees que nous interpreterons comme les negatifs d'un feu funebre (cf.fig 1) allume juste au-dessus du corps de certains inhumes, au contact parfois de la protection de bois qui les recouvrait. Ce rite a ete decrit a propos de sepultures mal datees comme celles de Giebuttow (HOFFMANN, 1973, p. 92), dont l'appartenance a la Ceramique Lineaire est peu probable. Ce rite est par ailleurs atteste dans toute !'Europe subneolithique et neolithique
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Torenritua,l
Le rituel funeraire
Aujbahrungssitten
Les rites mortuaires ou les nreparatif s
Le corps et le mobilier : - decision du traitement du corps (exposition funebre, inhumation avec ou sans feu funebre, cremation) - la toilette du mort : acceptation des effets personnels, ce que le mort a porte de son vivant (parure, vetement, objets quotidiens oublies) selection des effets mortuaires, ce que le mort emporte (recipients, armes et outils) - preparation de la nourriture mortuaire La sepulture et le materiel necessaire : - la sepulture: emplacement dans l'espace funeraire (zone, aire, ordre decale) fossoyage (orientation, forme et dimensions de la fosse) - preparation du lieu crematoire et du bois pour la cremation OU le feu funebre - montage du lit funebre (civiere, cercueil, etc) pour !'exposition, le transport et l' ensevelissement Les rites funebres
OU
Trachtbestandteile Trachtsitte Beigaben Totenspeise
Grabsitte
la ceremonie funebre
Leichenzug
Le convoi funebre La cremation L'ensevelissement - disposition du corps ou des cendres - disposition des effets mortuaires - feu funebre - comblement de la fosse
) gestes ) de depot
Bestattungssitte Beigabensitte Bestattungssitte
Les rites commemoratifs
Grabsitte
L'amenagement tombal Le cimetiere (creation, organisation de l'espace funeraire, utilisation)
Figure 1 : Reconstitution du deroulement du rituel funeraire du Neolithique Danubien. A droite, les concepts de HACHMA NN (1977) dont la traduction est reprise p. 334 .
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de l'Est (BAHDER, 1976, p. 301 ; HAUSLER, 1982, p. 159). Pour en savoir plus sur !'utilisation du feu dans le rituel funeraire dans le Neolithique ancien de l'Europe sud-orientale, il faudra attendre la mise au jour de necropoles (HOFFMANN, 1973, p. 88 ; ZOFFMANN, 1980). Un dernier concept de la figure 1 appelle une demonstration, celui de l'ordre decale de sepultures. De FORRER (1911) a HOCKMANN (1982), les recherches repetees d'un principe de repartition des tombes n'ont pas eu de resultats convaincants. II en est de meme pour la mise en evidence des "couples" de sepultures, qui ne s'appuie jamais sur une chronologie assez fine (REDLICH, 1966; VANDEVELDE, 1979, fig. 27). Une repartition "tres irreguliere" (KOEHL, 1901, p. 26) ou "aleatoire" (PAVUK, 1972, p. 65, note 2) a souvent ete decrite. Si la structure interne des necropoles restait indeterminee OU imprevisible, il fallait alors s'accomoder d'une limite genante al'etude du rituel funeraire: les fragiles seriations d'objets ou de gestes ne pourraient etre confrontees ni confirmees par une analyse spatiale aechelle suffisante, et on se contenterait des rares stratigraphies verticales et de quelques cas d'exclusion chronologique par contiguite ou proximite de fosses. Nos analyses des necropoles etaient presque achevees sans une solution a ce probleme, lorsque la seriation des sepultures Grossgartach de Lingolsheim et l'etude du plan de FORRER (1911, fig. 173) aboutirent au resultat suivant : des inhumations, a distance comparable les unes des autres et dont les axes longitudinaux ne se recoupent jamais, se repartissent, dans l'espace funeraire, selon un ordre decale ; ces sepultures, qui ont une orientation identique et qui constituent un meme ordre decale, sont contemporaines ; plusieurs ordres decales peuvent etre contemporains. 11s'entend que l'orientation des sepultures d'un meme ordre decale et la distance qui les separe sont approximativement semblables. ll restait ademontrer !'existence de ce principe de repartition des sepultures sur d'autres necropoles et surtout dans d'autres cultures neolitiques. Ce qui sera fait dans ce travail. La seconde analyse spatiale de Niedermerz va confrrmer ce schema de l'ordre decale parallele des sepultures. Elle va en outre reveler !'organisation spatiale differente et plus ancienne de l'ordre decale radial, caracterise par la convergence des axes longitudinaux des inhumations. On peut supposer que les necropoles du Neolithique moyen de Nitra et de Flomborn sont construites selon le principe de l'ordre radial. Mais la petite surface fouillee dans le premier cas et la qualite ancienne des documents dans le second nous ont interdit toute correction et nous ont incite alaisser paraitre la seule lecture selon l'hypothese de l'ordre decale parallele, lecture qui pourrait etre la bonne, compte tenu de la peripherisation : l'ordre decale radial serait alors conserve seulement dans la peripherie nord-occiden tale. C'est encore le site de Lingolsheim qui livre, au sud de la necropole de Grossgartach, un serieux indice en faveur de cette structure d'un ordre decale dans la Ceramique Lineaire : les sepultures A, B, C, D, auxquelles nous joindrons la sepulture "sans squelette" n° 21 , contenaient un moblier qui ne s'oppose pas a leur contemporaneite. ll en est ainsi des incinerations n° 4, 1 et 3 de la Ceramique Pointillee ill de Riesa-Golis (pl. 48). Peut-etre pourra-t -on un jour relier de la meme fa~on quatre des cinq inhumations d'enfants isolees sur !'habitat de Cuiry-les-Chaudardes . En outre, les grandes necropoles presentent peu de variations dans !'orientation des sepultures. Quelques unes d'entre elles cependant se distinguent nettement sur ce point. On peut s'attendre a ce qu'elles constituent des ordres decales de sepultures contemporaires . C'est le cas aFlomborn (n° 52 et 67, et sans doute n° 3, 23 et 32), a Elsloo (n° 14, 25 et 59) et peut-etre aAiterhofen-Oedmiihle (Osterhaus, 1981 : les quatre inhumations nord-sud, espacees de 35 a40 m l'une de l'autre, dans le secteur nord-est de la necropole ).
Enfin, !'argument decisif de l'etablissement de ce principe de l'ordre decale est que celui-ci est observe dans la repartition des sepultures et dans celle des maisons d'un meme village (SOUDSKY et PA VLU, 1973, p. 319 et fig. 2; PA VLU, 1982, fig. 9). Ce resultat s'obtient sur les habitats dont la seriation tend vers la phase (LUNING, 1982, fig. 21), non pas sur ceux dont la chronologie ne descend pas en dessous de l'etape (VAN DE VELDE, 1979, fig. 60-65). Or ce phenomene, decouvert par SOUDSKY a Bylany, n'a pas ete considere par lui comme l'un des douze cas de diachronie qu'il presentait dans son cours de 1971, ni par d'autres d'ailleurs. Nous utiliserons ce critere de l'ordre decale pour orienter les attributions de sepultures dont le mobilier ne laisse pas de doute sur la culture, mais dont la pauvrete des documents ne permet pas d'attribution a la phase. En continuite avec !'analyse de Lingolsheim, celle de Niedermerz livrera une organisation spatiale plus riche, du point de vue de l'espace mais aussi du temps.
Taxonomie Les quelques partis pris et arrangements a posteriori dans ce domaine nous ont surtout ete inspires par la courte histoire de la recherche presentee au chapitre suivant, dans lequel on trouvera notre analyse de l'insucces ou de !'abandon de la recherche sur le mobilier lithique neolithique: l'etude du Temps et de ses unites les plus fines, celle de la Fonction, dans son acception la plus large et la plus ambitieuse, ne sont pas du gout du jour, tout au plus la seconde est-elle pratiquee sans recours ni allusion a la premiere. Nous commenterons successivement les choix entre les classifications encyclopedique et finalisee, morphologique et technologique, le "type" et la "categorie", puis des exemples illustreront notre classification fonctionnelle et technologique. Les limites geographiques du sujet et l'etat de la recherche sur la taxonomie du mobilier lithique nous ont entraine vers l'encyclopedie plutot que la finalite voulue d'une classification. Au lieu de nous en tenir aux limites de fouilles des necropoles, nous avons recherche des documents sur les armatures de fleche et l'outillage poli a travers toute l'Europe centrale et parfois balkanique. Nous avons respecte «!'usage moderne des taxonomies bien formees, mais qui ne sont que cela» (GARDIN, 1979, p. 156), sans echapper a toutes les malformations logiques. Ainsi, la classification des armatures de fleche de la vallee du Rhin vise le "tout" des documents d'habitat et de sepulture, alors qu'on aurait pu se contenter du "moins" des donnees de la diagonalisation des sepultures d'Elsloo. La recolte du "tout" ne conduit pas a une construction exhaustive. Celle-ci refusera toujours la piece imprevue, fraichement sortie de terre ou simplement celle qu'on entre a toute force. Le seul profit a ete de nous familiariser avec le materiel. La pretention reste d'avoir chercher une "typologie" qui se tienne, comme on dit, c'est-a-dire qui resiste aux travaux futurs, ce qui est denue d'interet scientifique. La classification des pointes de fleche proposee au chapitre 3 n'a qu'une signification documentaire. Par exemple, il faut en sortir pour decrire !'evolution des armes funeraires de la fin de la Ceramique Lineaire du Rhin inferieur. Pareil decalage n'est pas apparu avec le reste du materiel. II n'y avait d'ailleurs aucun risque de classification encyclopedique sur des objets en petit nombre ou jamais decomposes en classes, a !'exception des outils en roche polie. Or, la classification de ceux-ci est restee dependante des documents funeraires, tout au long des essais successifs de mise en chronologie et en fonction des diverses necropoles. Lorsque les pieces neuves OU inachevees de certains depots d'habitat du Neolithique recent ont ete analysees, elles ont foumi des elements classificatoires immediatement confrontes aux documents funeraires, et non pas les arguments d'une encyclopedie des formes d'habitat et de sepulture. On trouvera dans ce travail une seule classification des formes de bottier, de lames de hache et de coins perfores, ou du moins un etat fige pour les besoins de la redaction, et dont la caracteristique essentielle est d'etre revisable. Aucune classe n'a de sens en dehors du Temps, du Lieu ou de la Foncti on quand !'analyse porte sur des
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criteres technologiques. L'ambiguite est plus grande dans le cas d'analyses morphologiques, sur lesquelles il faut revenir. Morphologie ou technologie ? Le vieux debat nous a coute des hesitations et des reculs inutiles. Instruit de l'impossibilite de ZIMMERMANN (1977) a distinguer symetrie et asymetrie, triangle et trapeze a l'aide de criteres morphologiques de pointes de fleche, il nous restait a appliquer les etudes ergologiques de BECKHOFF (1965, 1966, 1972), en decrivant ces armes dans les trois dimensions et le plus "technologiquement" possible. L'etat de la recherche sur le debitage et le fa~onnage des industries en pierre taillee m'y invitait. Le meme parti pris technologique s'est impose dans l'ebauche d'une evolution des meules et molettes, des polissoirs doubles a rainure et, avec des resultats moins encourageants, des autres objets en pierre taillee. Une decomposition des outils polis en criteres morphologiques a ete une tentation sterile. On est aisement fascine par le polissage, en oubliant qu'il est pour une part essentielle determine par le fa~onnage de l'ebauche et qu'une forme polie est surtout une forme taillee. En vain avons-nous recherche des definitions metriques (= morphologiques) d'indicateurs chronologiques panni les formes de bottler, definitions seulement adaptees aux classes fonctionnelles. Ou bien encore, nous avons attribue sans raison a un attribut morphologique, par exemple la section transversale plano-convexe des coins perfores du Neolithique recent du Rhin ou de la Ceramique Pointillee, une pertinence plus grande qu'aux traits pourtant deliberement choisis dans la technologie. Aussi, l'evolution de la fabrication des talons de coins perfores semblait-elle illogique, lacunaire et aleatoire, jusqu'a ce que cette section transversale n'apparaisse plus necessaire ni a la fabrication ni a la fonction supposee du coin perfore. Je ne dis pas avoir exclu toute morphologie des classifications proposees. Dans le cas de la categorie fonctionnelle II de forme de bottier, il n'y avait meme aucune autre solution d'attente pour en distinguer les categories chronologiques. Nous nous sommes efforce de voir en toute forme un outil fabrique, en tout trait le lieu de rencontre de gestes techniques. Ainsi, les valeurs de largeur et de hauteur maximum des formes de bottier I et III gagnent a etre mises en relation avec la technologie de l'emmanchement. Pourquoi? Pour atteindre plus efficacement et plus rapidement les resultats attendus de ce travail : reconstituer l'histoire du rituel funeraire des premiers agriculteurs. Sans nier !'existence d'une histoire des formes et des volumes dans l'art, je pense que les classifications morphologiques d'objets frustres, choisis puis deposes en sepulture ne conduiront jamais a l'histoire des gestes, des rites, du rituel funeraire, a l'histoire tout court. Quelles que soient la qualite logique des constructions morphologiques et la multiplication de leurs validations, les classes en demeureront des geometries du XX 0 siecle, jamais definitivement reliees aux degres historiques. Que faire en effet de ces decoupages d'objets, multipliables a loisir, le plus souvent en deux dimensions, a hierarchies de lignes et non pas de gestes, et dont l'objectivite n'a ni objectif ni l'objet ? Le talon d'une hache est un volume, fabrique d'abord, puis emmanche, fiche dans une gaine de hache, gaine en bois vegetal puis (?) animal, nouveaute technique a l'origine (?) du rejet de la categorie fonctionnelle ill hors du mobilier funeraire de la culture de Rossen de Baviere (?) et de la vallee du Rhin, sous !'influence de la culture de Lengyel, plus progressive (?), et traduisant dans l'ideologie du Neolithique tres recent une evolution economique et sociale (?). KROEBER, cite par BARTHES (Systeme de la Mode, 1967, p. 297), a mesure les variations morphologiques du vetement de soiree feminin americain, pendant trois siecles: longueur de la jupe, hauteur de la taille, profondeur du decollete, largeur de la jupe, largeur de la taille, largeur du decollete, toutes mesures qui, inserees dans l'evolution des materiaux et des techniques du vetement, auraient apporte leur contribution a la reconstitution de la societe. Et BARTIIES de conclure avec l'auteur : «que l'histoire n'intervient pas dans le proces de Mode, sauf a hater faiblement certains changements, dans les cas de grands bouleversements historiques ; de toute fa~on, l'histoire ne produit pas de formes» . Non certes , mais elle produit des gestes et des
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techniques de Mode, clans lesquels l'histoire intervient. Cet exemple a ete choisi aussi pour repousser !'objection du morphologue, qui reconnaitrait la prise de l'histoire sur les effets mortuaires, objets frustres du quotidien, et en attenuerait ou supprimerait !'influence sur les effets personnels: «la Mode ne peut connaitre qu'une tres longue histoire ou une histoire nulle>>(BARTIIES, ibid.). La parure, dont ce travail ne traite pas particuliere ment, les outils ou les armes fun~raires doivent et peuvent etre soumis a une decomposition en attributs "morpho-technologiques", ou, mieux, technologiques. Ces unites simples (= attributs) ou multiples (= "types") sont assez concretes pour etre confrontees aux gestes qui ont dispose les effets personnels et mortuaires sur le corps et dans la fosse. U ne taxonomie morphologique du mobilier nous aurait eloigne de ces ultimes gestes funebres. U ne traduction de ce mobilier en gestes techniques fait jaillir les indicateurs d'histoire courte. Une perte d'information caracterise notre classification comme toutes les autres. Une partie de l'outil en pierre a ete analysee : rien sur les traces d'utilisation, peu de choses sur le debitage. Les matrices ont toutes ete faites a la main. On ne pouvait attendre plus de l'informatique sur un materiel dont l'anciennete reduit les variables. En outre, !'analyse revelera que des objets uniques sont deposes en sepultures contemporaines ou que, du moins, leurs associations ne se repetent pas et sont fonctionnellement complementaires d'une sepulture a l'autre appartenant a un meme ordre decale. 11faut neanmoins souligner que l'etude des fonctions d'outils funeraires a travers les relations de voisinage ou d'association en sepulture ne pourra se faire qu'a la machine. Notre travail devra etre repris sur ce point. La plus grande perte d'information est dans la nomination des classes et leur utilisation. Et nous n'avons nullement progresse en evitant d'employer le terme "type", en preferant parler de categories plutot que d'associations d'attributs. La definition des categories fonctionnelles et technologiques, necessaire a la redaction, est un obstacle reel a !'analyse en cours d'une necropole . Une fois reconnu comme tel, le code est aussi irrefutable que l'appartenance d'une lame de hache polie entiere a une inhumation sans indice de stratigraphie ni de perturbation. Or nous avons ete entraine a diverses reprises sur des voies sans issue, pour avoir tenu la classification comme etablie, et son utilisation, le classement, comme evidente . Une classification, celle des armatures de fleche, a meme ete completement abandonnee pendant l'analyse des sepultures d'Elsloo, pour laquelle le moins "emique" etait plus pertinent que le tout "etique". On en est quitte a adapter la classification aux resultats concrets , dans «un processus cyclique de construction par approximations successives, ou induction et deduction entre en jeu tour a tour», si !'auteur (GARDIN, 1979, p. 156) nous permet cette citation tronquee. On a moins souvent insiste sur la perte d'information entrainee par la simple utilisation de la classification. Le classement valide ou ruine en effet une classification. Or on peut nuancer les principes de celle-ci, mais faire part de toutes les hesitations de cellela est impossible dans un texte ou un catalogue, a propos de nombreux objets . Nous avons essaye de reintroduire du dynamisme par exemple dans les definitions de categories technologiques de formes de bottier et de lames de hache (fig. 14), en multipliant les attributs et en melant des attributs fermement etablis, comme ceux de la fabrication de la partie emman chee, a d'autres qui le sont moins, comme celui de l'angle du biseau. Mais c'est essentiellement a nos identifications de categories, le classement des objets eux-memes, qu'il faut retirer tout caractere definitif. A ceux qui reuniront des arguments en faveur d'une taxonomie plus ferme, plus "definitive", on repondra que classification et classement sont separement provisoires. C'est plus souvent le choix du classement de la piece que la definition d'une categorie qui devra etre remis en question. Comment en serait -il autremen t, lorsque les proportions de largeur et de hauteur des premieres formes de bottier du Neolithique moyen sont comparables a celles des lames de hache de la fin du Neolithique recent, lorsqu'a l'interieur du Neolithique recent l'obliquite du talon du coin perfore 3 disparait puis reparait sur le coin 7? Nos categories ni surtout leur identification ne sont categoriques, de meme qu'un type peut etre "atypique", une
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classe "inclassable", une variable "invariable". Je prefere les categories qui peuvent etre tour a tour "categoriquement" vraies ou fausses. Sur chaque outil ou arme (categorie fonctionnelle), il faut decrypter !'evolution de leur technologie, c'est-a-dire la sequence des categories technologiques de chaque categorie fonctionnelle. Au qualitatif technique est prefere celui de technologique, qui met a leur place modeste les constructions souvent deductivistes (cf. Conclusion Il). Notre categorisation fonctionnelle des objets funeraires en pierre est empirique, dans la plupart des cas : les pointes de fleche sont considerees comme des armes, les lames en pierre polie ont travaille le bois... Elle est muette devant les mysterieux disques et masses perfores, ainsi que devant la forme de bottier double perforee et les colorants. Elle est quantitative et schematique a propos des coins pelf ores I et II, de la distinction entre les petites et grandes lames de hache. Elle se heurte a la pauvrete des documents, pour faire admettre !'existence en sepulture du grattoir, du luisant, voire du couple meule et molette au Neolithique recent. Nous nous sommes efforce de reunir les arguments archeologiques et metriques de la differenciation fonctionnelle des formes de bottier I, II et III, des pointes de fleche, enfin de la meule et de la molette . Les categories fonctionnelles sont des indicateurs de longue duree : apparition du prismatique, du grattoir, du burin, disparition de la lame de hache III (cf. fig. 110), mais aussi de durees courtes : proportions des diverses categories de formes de bottier selon les phases de la necropole d'Elsloo (cf. p. 177). Les categories fonctionnelles sont cependant moins souvent impliquees dans la chronologie que les categories technologiques, qui livrent la plupart des indicateurs fins de temps. Les limites de nos connaissances fonctionnelles sont un obstacle irreductible a !'interpretation du mobilier et de l'espace funeraires. Depuis la lecture de mobiliers "masculins" et "feminins" a la modeste maquette de l'ideologie neolithique, ce travail ne depassera pas le genre des propositions et voies de recherche. Sur le sexe, l'age, la parente et la societe, !'information sera en quelque sorte gagee. La categorisation technologique des objets funeraires en pierre est plus solide. Devant livrer des indicateurs de chronologie fine, elle sera contr6lee par !'analyse spatiale de chaque necropole. Enfin, les chronologies regionales obtenues separement se sanctionnent reciproquement. Dans l'espace de deux regions voisines, la sequence de categories technologiques se repete avec un faible decalage entre region progressive et region receptrice : les formes de bottier III-5 et III-6 sont datees du groupe de Hinkelstein a Worms et sont encore dans le groupe de Grossgartach a Strasbourg. D'une extremite a l'autre de !'Europe de la Civilisation Danubienne, les sequences tranchantespointes symetriques a retouche couvrante correspondent, comme devraient le faire les coins perfores 3, 4 et 5 dans le sud de la Republique democratique allemande et en HauteSa6ne. De meme, !'evolution de la technologie des pointes de fleche doit etre identique sur le Rhin inferieur et sur le Rhin superieur, a la fin de la Ceramique Lineaire, a quelques innovations locales pres. La categorisation technologique repose sur des choix differents suivants les objets. Notre analyse a porte sur : - la partie la moins impliquee dans la fonction, par exemple les extremites de meule et de molette (cf. fig. 25) ; - la partie la plus soumise a !'usage et aux accidents dus a celui-ci, par exemple le talon des coins perf ores ; - la partie la moins exposee a l'usure progressiv e, par exemple la partie emmanchee des formes de bottier et lames de hache ;
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- la parti.e la plus fa~onnee, par exemple la section transversale des polissoirs doubles a rainure, les pointes de fleche asymetriques (vues dans les trois dimensions de la fabrication et de l'emmanchement suppose) ; · - de simples donnees metriques : petites et longues lames en silex, petits et grands polissoirs a plage, etc ... Ces categories fonctionnelles et technologiques ont ete peu a peu etablies, au cours des innombrables essais de diagonalisation des matrices et de remise en question des structures et de leur espace. Par tous les moyens, les volumes ont ete reduits a des gestes de fabrication ou d'utilisation.
Seriation Il est inutile de citer toute la litterature en anglais, allemand et fran~ais sur la matrice ordonnable utilisee dans ce travail. 11 suffit de rappeler l'exemple dans les memoires des plaques-boucles merovingiennes (LEREDDE et PERIN, 1980; BERTIN, 1980 ; LEDUC, 1983), et les critiques de la methode de K. GOLDMANN (ZIEGERT, 1983), pour affirmer, une fois de plus, que de puissants moyens d'investigation existent et que les archeologues ne savent toujours pas les utiliser sans risque. Une diagonalisation de colonnes d'objets et de lignes de sepultures exprime l'une, ou partie, ou tout de ces variables : l'age, le sexe, la parente, la societe, les lacunes de la documentation, les defauts de la taxonomie, le temps. Les critiques de MASSET (1973) et BOCQUET apropos des erreurs de l'anthropologie (surmonalite des jeunes adultes et en particulier des jeunes felllIJleS, absence des vieillards), erreurs evitees par la seule ecole hongroise de NEMESKERY, nous ont fait abandonner toute confrontation de nos resultats aux donnees par ailleurs tres disparates des etudes anthropologiques des squelettes danubiens. Prendre le sujet par la societe, comme le pratique l'archeologie americaine, aurait suscite le meme reproche que fait BRAUN (1981) aTAINTER de ne pas avoir tenu compte du temps : «The basis of Tainter's proposed organizational measures, and of monua.ry site analysis in general, is the treatment of burial population as if it represents a cross-section of the vertical dimension of social differentiation in the organization of a living community. Burials representing several decades of mortality are combined to model a single functioning system of social differentiation and mortuary ritual». Et TAINTER (1981) de repliquer: «Braun's suggestion that the results of my analysis may be affected by the duration of cemetery use applies, in fact, to nearly all archaeological studies, including Braun's ( 1979). If he has a solution to this recurrent problem, I would like to hear of it!». Cette citation nous renvoie a la seriation, dont nous sommes certain de ne pas avoir evite tousles pieges. Passons rapidement sur le calcul de la diagonale des matrices selon GOLDMANN (bibliog. in ZIEGERT, 1983): suivant en cela l'enseignement de l'Institut de Sarrebruck, nous pensons que c'est !'element le plus recent d'un mobilier ou d'une structure qui date la sepulture, et non pas une moyenne mathematique de voisinage des colonnes et des lignes (DJINDilAN, 1985), calculee "objectivement" entre les sepultures. Plus de details sur ce point dans la conclusion II qui insistera sur !'imprecision des deux methodes et surtout sur le probleme des quatre hypotheses fondamentales de toute seriation. Nous n'avons jamais dispose de documents suffisamment riches pour mener une recherche de chronologie par type de donnees. La ceramique etait-elle de qualite, le mobilier lithique etait trop pauvre pour etre serie separement, comme ce fut le cas de la Ceramique Lineaire et de la culture de Rossen. Quand le mobilier lithique etait varie au point d'etre diagonalisable, c'est la ceramique qui manquait, par exemple dans la Ceramique Lineaire V d'Alsace ou les necropoles du groupe de Hinkelstein. Enfin, une matrice distincte des gestes de depot du corps et du mobilier dans la fosse n'a jamais pu
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etre dressee, pour la seule raison qu'il n'existe jusqu'a ce jour aucune methode de constitution de matrice de gestes funebres. Ce qui est pratique est une recherche plus ou moins consciente de justification de la diagonale des sepultures generalement obtenue grace a la ceramique. On est done loin de la methode d'ecole : etablir les chronologies independantes de la ceramique, du lithique, ou des effets mortuaires, des effets personnels, puis des gestes funebres, confronter les chronologies entre elles et a !'analyse spatiale. Dans ces conditions, on comprendra la prudence avec laquelle des hiatus ont ete discernes dans les matrices de la ceramique d'Elsloo et de Niedermerz, et l'acharnement avec lequel ont ete depistes les moindres indices de stratigraphie, par exemple dans la necropole de Worms "Rheingewann". Et on ne peut oublier les effets pervers de la matrice (cf. Conclusion II), qui n'ordonne jamais d'unites comparables: les objets resistent a la connaissance et atousles deploiements de la taxonomie, malgre la decomposition en categories fonctionnelles et technologiques ; quant aux sepultures a serier, nous verrons que le mobilier ne se repete pas mais se complete de l'une a l'autre. Sur ces colonnes et ces lignes heterogenes, la diagonalisation ajoute ses gauchissements propres . L'effet de contiguite maximum concerne moins les objets - dans ce travail, les colonnes - que les structures, c'est-a-dire les lignes. 11rapproche exagerement des sepultures dont les classes taxonomiques sont comparables, mais dont les associations de classes ne le sont pas. Ainsi, dans la seriation de la ceramique et l'essai de periodisation du lithique (il est difficile de parler ici de seriation) de la necropole de Flomborn, c'est le nombre de classes qui rejette la sepulture n° 85 vers la fin de la phase 2, dans le cas de la ceramique, et vers le debut de cette meme phase, dans le cas du lithique. Le mobilier funeraire neolithique est d'autant plus permeable a cet effet de contiguite maximum qu'il se compose d'associations uniques et complementaires d'objets.
L'effet d'exageration des cesures se developpe particulierement sur un materiel dont les mouvements ne sont pas nuances par le nombre et la statistique. Pas de pourcentage ni meme d'augmentation et de diminution d'objets dans !'evolution du mobilier funeraire, et les matrices n'ordonnent que des presences et des absences. D'ou !'incertitude qui pese sur les cesures proposees dans !'evolution des necropoles, inverifiable sur des documents de meilleure qualite, ou bien dans les matrices de sepultures a lithique poli et a gres, sans confrontation possible avec la ceramique du groupe de Hinkelstein. C'est la que surgissent les difficultes d'identifier les discontinuites de !'utilisation des necropoles, a propos desquelles l'importante question de !'agriculture cyclique peut etre seulement evoquee et non posee. Malgre ses defauts, la matrice ordonnable est un excellent moyen d'illustration de donnees, et dans une certaine mesure, un instrument d'analyse efficace, pour peu que structures, taxonomies et resultats soient controles par des donnees differentes et diverses. Le seul credit accorde aux resultats de ce travail s'appuie sur la compatibilite des matrices de necropoles entre elles et sur la disposition coherente des sepultures dans leur espace funeraire. Les aspects theoriques de !'analyse de la necropole neolithique seront abordes dans la conclusion II, et en particulier les hypotheses necessaires de la ressemblance, de la difference, de la seriation integrale et du silence.
Les documents Par commodite, les concepts d'Europe centrale (ou se trouvent les necropoles etudiees) ou d'Europe Danubienne (pour !'Europe de la Civilisation Danubienne ou du Neolithique Danubien) seront couramment utilises dans ce texte. La division en Rhin superieur (de Bale a Mayence), Rhin moyen (la confluence du Rhin et de la Moselle) et Rhin inferieur (region de Cologne) respecte les habitudes allemandes. Par une convention
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dictee par la documentation sur la rituel funeraire, le Rhin inferieur designera la region ou voisinent d'est en ouest les necropoles de Mtiddersheim, Niedermerz et Elsloo. De meme, le terme de Rhin superieur est a prendre dans le s·ens de "bassin du Rhin superieur", afin de relier par exemple les necropoles de la vallee du Neckar (par exemple Ditzingen) acelle de la region de Wonns. Ce travail concerne en priorite les necropoles dont la chronologie fine peut etre .etablie. - Neolithique ancien : aucune sepulture avec mobilier lithique n'est connue, si ce n'est l'inhumation isolee de Sacuieni en Roumanie. Cependant les futures periodisations fines du Rhin superieur pourront faire figurer ici certaines sepultures de la necropole de Flomborn (n° 5, 9, 29, 36, 39, 41, 72, 75 et 82). - Neolithique moyen:
a l'ouest (vallee du Rhin)
a l'est (RDA, Tchecoslovaquie, Autriche)
Flomborn Elsloo et Niedermerz - Neolithique recent : Worms "Rheingewann"
Nitta
Rossen
Le desequilibre documentaire entre l'est et l'ouest de !'Europe Danubienne est evident. Certaines necropoles sont en effet impropres a une recherche de phases chronologiques, soit qu'elles soient incompletement publiees (Sondershausen, Bruchstedt et Mlynarce) ou inedites (Vedrovice, Wittmar, Miskovice, AiterhofenOedmiihle, Wandersleben), soit qu'elles aient livre un mobilier lithique difficilement periodisable dans l'etat actuel des connaissances (Prague-Bubene~). En revanche, une serie de sepultures de la Ceramique Pointillee sont des jalons indispensables a l'etablissement de la chronologie du lithique funeraire du Neolithique recent de Tchecoslovaquie, du sud de la Republique democratique allemande, de Pologne et, par consequent, de la vallee du Rhin. Malgre leur datation precise, ces sepultures sont isolees et dispersees sur de grands territoires. Leur seriation n'est done pas orientable dans le temps par une quelconque analyse spatiale, analyse sans laquelle une seriation est seulement une sequence. Dans deux cas, des sepultures isolees ont ete prises en consideration. Lorsqu'elles etaient dans la meme region que celles de la necropole periodisee, elles ont ete juxtaposees ala diagonale assuree, qu'elles ont ainsi confirmee, parfois corrigee. Autour de Nitta, les sepultures de Hongrie du nord, Slovaquie, Moravie et Autriche ont ete attribuees chronologiquement ; autour de Flomborn, celles du Rhin ; autour de Worms "Rheingewann" et Rheindtirkheim, celles du groupe de Hinkelstein ; autour de Rossen, celles du sud de la Republique democratique allemande et de Wittmar. Le second cas du Rhin superieur, a la transition du Neolithique moyen et recent, est particulier. Dans les sepultures de la fin de la Ceramique Lineaire, nous avons recherche les influences des groupes de Hinkelstein et de Grossgartach, en echafaudant une sequence de sepultures isolees, dont la coherence est une invitation a reprendre !'analyse qui n'a pas pu etre entreprise ici, a partir des necropoles de HoenheimSouffelweyersheim et de Rixheim. La periodisation des sepultures de cette region pourra etre fermement etablie, ala condition de considerer les influences septentrionales non pas seulement de la Ceramique Lineaire, mais du Neolithique recent, et d'evaluer les effets sensibles de la peripherisation entre Worms, !'Alsace et la Haute-Alsace (cf. FARRUGGIA, aparaitre).
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Les documents rhenans sur la culture de Rossen sont si disparates que nous nous sommes efforce de rassembler quelques directions de recherche . Meme cela ne sera pas tente pour le Bassin Parisien.
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CHAPITRE2
HISTOIRE DE LA RECHERCHE SUR LES OUTILS ET ARMES EN PIERRE DU NEOLITHIQUE DANUBIEN Le mobilier funeraire en pierre a ete inegalement soumis a l'etude systematique. On publie les "beaux" objets tels que les armatures de fleche et !'ensemble de l'outillage en pierre polie, et on enumere le reste. Les dessins des meules, molettes et polissoirs ont tardivement figure sur les planches. La recherche fonctionnelle ou simplement classificatoire conceme depuis peu l'industrie de pierre taillee, depuis plus longtemps les armatures de fleche. Une abondante litterature decrit les formes de bottler, les coins perfores, les disques et masses perfores. Peu de textes sur les meules, molettes et polissoirs double a rainure. Aucun sur les polissoirs a plage. Les colorants et les galets ont ete diversement sollicites, toujours du point de vue fonctionnel. Les planches jointes a ce texte sont le plus souvent la replique des dessins publies. Le temps ou !'occasion a manque en effet pour redesssiner les objets selon les normes rarement respectees de la maniere suivante : - echelle 1/1 : seules les meules, molettes et grands polissoirs supportent l'echelle 1/2;
a plage
- les trois dimensions: la section longitudinale de l'objet est souvent publiee, le profil longitudinal serait preferable dans le cas de l'outil retouche ; la section transversale est difficilement exigible, car il en faudrait parfois plusieurs selon la partie de l'objet etudiee pour livrer les indicateurs de chronologie. Dans l'etat actuel des publications, il est impossible d'analyser sur de grandes series les mesures prises sur les dessins publies, en particulier celles des diametres de la perforation des outils polis, ou celles de l'angle de leur biseau, ni d'orienter et de reconstituer un objet dans l'espace, par exemple l'asymetrie "technologique" d'une armature de fleche, ou bien encore la face active d'une molette.
Les armatures de fleche Elles passerent inaper9ues dans le ramassage du mobilier de la necrople du site eponyme du "Hinkelstein". Certes, les armatures sont rares dans le rituel funeraire du groupe de Hinkelstein et LINDENSCHMIT, qui «n'a pu surveiller personnellement que l'ouverture des demieres sepultures>>,n'en a pas eu connaissance. 11declare (1896, p. 104) que les pointes de fleche sont absentes. Par le soin exceptionnel de sa fouille et de sa documentation, KOEHL (1868, p. 62) ne laissa rien lui echapper, tant il etait soucieux de demontrer !'absence de metal dans les sepultures de Worms. 11n'en ignorait pas moins !'existence des armatures tranchantes qu'il n'a pas su de suite distinguer des autres silex recueillis dans les deux necropoles du groupe de Hinkelstein. A propos de Worms "Rheingewann", il note (1896, p. 67) avec etonnement qu'aucun silex ne peut etre interprete comme arme. Mais il va tres vite parf aire ses connaissances lors de sa polemique avec SCHLIZ. Malgre celle-ci, aucun dessin de tranchante ni de pointe triangulaire ne paraitra.
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L'infonnation n'atteignit pas les contemporains. En Alsace, FORRER (1911, p. 193) ne voit pas de «veritables pointes de fleche» dans les sepultures de Worms, de Lingolsheim et plus tard de Hoenheim-Souffelweyersheim. Il attendit pres de 40 ans pour admettre leur existence avec la decouverte de la sepulture n° 44 de Lingolsheim (1938, p. 198). Et BUTTLER (1938, p. 37) ne citera pas KOEHL dans la bibliographie sur le lithique de la Ceramique Lineaire et Pointillee. 11faut dire que l'epoque de la reconnaissance des pointes de fleche est toujours observable de nos jours. KALICZ et MAKKA Y (1977) n'ont pas decrit d'armature en silex dans leur monographie sur la Ceramique Lineaire de Hongrie. PAUNESCU (1970) en publie quelques unes en Roumanie, mais le lecteur cherchera avec difficulte acontroler leur appartenance ades structures. Ce vide documentaire a ete confirme par TRINGHAM (1972, p. 147), qui eut la malchance de conclure son etude sur le lithique de Bylany avant la fin du nettoyage du mobilier. Une demi-douzaine d'armatures de la Ceramique Lineaire existent a Bylany. Cette epoque de reconnaissance perdure dans les reuvres aux champs documentaires trop vastes (CHILDE, 1949-50; CLARK, 1958, p. 39), aux documents de comparaison trop eloignes (NEWELL, 1970), elle survit, cela va de soi, dans les pays comme la Hongrie, ou les recherches sur le lithique en sont a leur debut, enfin dans les regions (la Pologne et l'URSS) oil peu de sepultures ont ete mises au jour. En effet, les armatures, toutes de petites dimensions, impressionnent moins le fouilleur d'une fosse a detritus que celui d'une tombe ! On pourrait illustrer les difficultes de la critique exteme des armatures d'habitat a l'aide de l'exemple des armatures en os (ou bois de cervide ?). Celles-ci n'ont pas encore ete reconnues dans les habitats de la Ceramique Lineaire, a !'exception remarquable de la Hongrie (KALICZ, MAKKA Y, 1977). La premiere pointe triangulaire en os sera timidement publiee par STIEBER (1947, p. 26), apres la decouverte de la sepulture n° 6 de Quatzenheim. C'est done une "invention" de l'archeologie funeraire qui, en revanche, n'a pas encore ete diffusee. ZIMMERMANN ( 1977), par exemple, !'ignore lorsqu'il veut expliquer la diminution du nombre d'armatures au cours de la Ceramique Lineaire. C'est encore a KOEHL (1902, p. 63) que revient le merite d'avoir affirme le premier que la pointe triangulaire n'existait pas dans le groupe de Hinkelstein. En effet, dans les necropoles de Worms, il n'avait trouve que la pointe a tranchant transversal, qu'il declare tres vite (1903, p. 26) "caracteristique" du groupe. A Flomborn, il identifiera a propos les deux tranchantes des sepultures 39 et 41, ainsi que les deux triangulaires des sepultures 10 et 11, confondant dans sa synthese !'armature de la sepulture 65 avec un "racloir". 11avait ainsi la preuve de !'existence des deux types d'armatures dans la Ceramique Lineaire et de la seule tranchante dans le groupe de Hinkelstein. Outre sa position sociale (KOEHL n'est pas un archeologue professionnel, ii est medecin), son reuvre, citee sans critique d'ensemble, ont empeche une exploitation heureuse de ses resultats. C'est un recul des connaissance du lithique neolithique taille qui caracterise l'entre-deux-guerres. BUTTLER (1938, p. 51) pretend ne voir "presqu'aucune difference" entre les lithiques des cultures de Rossen et des Ceramiques Lineaire et Pointillee, si ce n'est dans ces demieres une plus grande frequence des pointes de fleche. FORRER, qui vient d'admettre la presence d'une pointe de fleche dans le groupe de Grossgartach, remarque (1939, p. 7) que «nos Rubanes alsaciens ne connaissaient pas les pointes de fleche en silex». 11faudra attendre la synthese de VENCL (1960) et la nouvelle publication des fouilles de KOEHL par RICHTER (1968-69), ZAPOTOCKA (1972) et MEIERARENDT (1975) pour replacer la recherche au niveau du debut du siecle. Ce sont les decouvertes funeraires et non pas un melange de sepultures et d'habitats (l'etude de ZIMMERMANN, 1977, est sans resultats en ce qui conceme la periodisation des pointes
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de la Ceramique Lineaire d'Aldenhoven), qui doivent fournir les donnees du probleme de la sequence des armatures a l'interieur des cultures neolithiques. Les necropoles de Vedrovice, de Niedermerz 3 et d'Aiterhofen livreront une documentation essentielle. En retour, les armatures de structures d'habitat, et en dernier lieu celles de surface, pourront etre decrites et datees. Les armatures datees sont de plus en plus souvent publiees a travers des indications notables (NEWELL, 1970, p. 171 ; ZIMMERMANN, 1977, p. 411) ou des regroupements chronologiques (THEVENIN et al., 1978, p. 23). Ces efforts qui meritent d'etre soulignes n'ont pas encore influence la taxonomie. Le microlithismeet la questiondes relationsentre
les Mesolithiquesrecentset les Neolithiques Le microlithe a ete le premier argument d'un debat toujours ouvert,. auquel les etudes de la domestication de la faune et de la flore prennent de plus en plus part. Toutefois , il conserve toute son importance dans les discussions sur les relations genetiques et chronologiques entre les deux Ages, mesolithique et neolithique. La taxonomie lithique avant tout est sollicitee. Quatre theories peuvent etre definies. - L'autochtonie du Neolithique Danubien en Europe centrale paleolithique et mesolithique est une question desuete, resumee par VENCL (1960, p. 6372), meme si certains anthropologues (JELINEK, 1978) en discutent encore. - La neolithisation des Mesolithiques est le sujet de la litterature le plus abondant et dont la caracteristique est de livrer plus de reflexions que de donnees ; la lecture des travaux recents (BERLEKAMP, 1977 ; MILISAUSKAS, 1977 ; COMSA, 1978 ; LICHARDUS, 1976 ; KOZLOWSKI,1980; TAUTE, 1973-74; LOHR, 1974; ROZOY, 1978) montre que la recherche pietine pour les raisons suivantes: · retard de la taxonomie du lithique neolithique (ce qui est le reproche des mesolithiciens); • retard de la chronologie absolue et relative du Mesolithique recent (reproche aleur tour par les neolithiciens); · recherches uniquement fondees sur des donnees heterogenes , sur les plans archeologique et historique ; · les decouvertes d'ensembles authentiquement mixtes sont rarissimes et maintiennent ainsi la recherche dans une demarche deductive. - La theorie de la mesolithisation partielle du lithique neolithique a ete systematiquement defendue par NEWELL (1970) (cf. aussi, avec des nuances, KOZLOWSKI, 1980) ; elle est une resurgence limitee de la theorie de l'autochtonie et est plus generalement !'expression de la regionalisation exageree des recherches. - La theorie de la contemporaneite des Neolithiques et des Mesolithiques est la question primordiale qui est toujours sans reponse pour les raisons deja evoquees, question ancienne et legitime (VENCL, 1960 et 1982; ROZOY, 1978 ; KOZLOWSKI, 1980) qui est abordee avec le lithique taille en ce qui concerne la Ceramique Lineaire, et avec le lithique taille et poli en ce qui concerne les cultures neolithiques posterieures.
11faut s'etonner d'abord de ce que la discussion de theories aussi complexes ait ete menee si longtemps grace au seul argument du microlithe. En effet, les mesolithiciens ont legitimement compare les outils les plus petits des deux Ages . Leur taxonomie morphologique ne leur laissait pas d'autre choix. Par ailleurs, la documentation, et en particulier !'illustration selectionnent et avantagent les "pointes de fleche", des que les
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neolithiciens sont capables de les reconnaitre. C'est l'objet de pierre taillee neolithique le plus ouvre, qui suppose !'utilisation successive des techniques de debitage (eclats de petites dimensions ou lames regulieres), de decoupage (cassure, cassure sur coche et cassure a microburin sur des lames), de fa9onnage (localisation et categorie de la retouche) et de fixation sur la hampe de fleche (traces de poix). C'est incontestablement un "fossile directeur" reconnu et recherche dans les larges comparaisons de culture a culture (LEQUEUX, 1923) et d'un coin de l'Europe a l'autre. Cette tendance transparait encore dans !'article de CLARK(1958, p. 40): « De plus les pointes de fleche des sites omaliens, ainsi que ceux du Danubien rhenan comme a Cologne-Lindenthal et a Flomborn, sont essentiellement des trapezes transmis et du meme type que les pointes abase large du Tardenoisien de l'interieur de la France ou que ceux des tombes d'Almeria». Pourtant CLARK introduit une note technologique en comparant seulement les trapezes de lames larges et regulieres, typiques de la fin du Mesolithique. TRINGHAM (1968) n'innovera pas sur ce point, mais developpera ses comparaisons sur une documentation bien plus vaste . A notre connaissance, il s'agit d'une premiere tentative de traiter le probleme des rapports entre les Mesolithiques et les Neolithiques non seulement avec les armatures mais aussi avec «l'industrie sur lame et, dans une certaine mesure, sur roche polie». Et surtout sa selection d'ensembles clos est sans precedent. Ses conclusions seront cependant limitees par la meconnaissance involontaire des armatures de Bylany et le manque de familiarite avec les riches collections rhenannes. Elles sont les suivantes: - exceptees peut -etre les armatures geometrique des Moldavies sovietique et roumaine, le lithique de la Ceramique Lineaire ne temoigne d'aucun contact avec une culture etrangere dans sa zone d'extension ; - etant donne que les microlithes sont absents de la Ceramique Lineaire de Hongrie, de Tchecoslovaquie et du sud de la Republique democratique allemande, les microlithes du nord-ouest de l'Allemagne et des Pays-Bas et, en particulier, les microlithes triangulaires sont moins la marque d'une acculturation des Neolithiques que celle de leur adaptation au milieu. Ce demier point, infirme par la documentation ancienne et recente, servit d'argument initial a NEWELL (1970) dans sa these sur la mesolithisation partielle du lithique de la Ceramique Lineaire rhenanne. L'originalite de son travail a consiste a confronter la totalite de deux industries, neolithique et mesolithique, tant du point de vue de la morphologie que de la matiere premiere et de la technologie. En ce qui conceme les microlithes, nous limiterons ici notre critique a l'heterogeneite acceptee de !'ensemble neolithique qui englobe des materiaux dates ou non (NEWELL, 1970, p. 144). Nous mettrons plus loin en question !'application de sa taxonomie morphologique des armatures, apres avoir precise ici le role des microlithes dans !'argumentation sur les rapports entre les deux Ages. En fait, cette heterogeneite des pointes etudie·es par NEWELL est double . D'une part, les pointes retenues proviennent soit de la surface (NEWELL, 1970, pl. 217 : E 61, S), soit de structures incontrolables (pl. 217 : Sd 162, E 40 , E 610, E 61, ...), soit enfin de structures datees. A cette derniere categorie appartiennent, par exemple, seulement 18 pointes sur les 30 pointes figurees des habitats d'Elsloo et de Sittard (NEWELL, 1970, pl. 217 ; BOHMERS et BRUUN , 1958-59 , fig. 113). D'autre part, l'auteur a mele les dechets de fabrication (NEWELL le reconnait lui -meme p. 150 pour le sous -type Ede triangle symetrique long de la pl. 217 : E 61), les dechets qui ont pu etre montes en armature (le fragment mesial de lame E 448), les pointes cassees (E 610, E 116, Sd 262) et, naturellement, les pointes entieres de la necropole d'Elsloo .
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L'reuvre de comparaison des lithiques neolithiques et mesolithiques est, dans ces conditions, pipee de maniere irreparable. Il en serait de meme si, dans un etrange souci d'harmonisation des sources, on s'attardait a collationner les seuls ramassages de surface des chasseurs et des agriculteurs. Les armatures de surf ace soot en effet les indices de divers passages, et non pas seulement les indicateurs d'un habitat prehistorique. Dans l'etude des industries protohistoriques en pierre, les ramassages de surface doivent etre traites en derniere etape d'une recherche qui aura etabli une taxonomie et une chronologie des objets de structures sores. Cette critique externe des armatures neolithiques n'est pas effleuree par NEWELL (ni par KOZLOWSKI,1980). Elle repose pourtant sur la simple necessite de montrer qu'une decouverte d'armature en fosse d'habitat ou de necropole est une reelle dec~mverte archeologique, c'est-a-dire qu'il s'agit d'un ensemble clos par le Prehistorique et non pas par l'archeologue. Un point de technologie et, plus generalement, de logique est enfin tres critiquable. La hierarchie et l'interdependance des arguments soot ignorees. NEWELL constate (p. 165) que les deux populations fabriquent les memes longues lames, larges et regulieres, pratiquent les memes techniques de decoupage sur coche des lames, fa~onnent enfin les memes types de pointes. Ces trois arguments, pour ne citer que ceux qui concement les armatures, s'amoncellent pour convaincre, selon le principe discutable de la preuve par accumulation d'arguments indifferencies. Leur pertinence est reduite par !'evident lien technologique qui unit les trois points, par le degre de simplicite, done d'universalite, du second et, dans une moindre mesure, du troisieme, sur lequel nous allons revenir. Qu'une meme technologie, le debitage par pression (?), ait ete pratiquee par les chasseurs et les agriculteurs rend probable leur contemporaneite, mais seulement dans la tres vaste unite de temps de la culture et non pas de l'etape. La question de la patemite de !'invention, qui sera resolue apres la definition des etapes, voire des phases, des deux cultures, reste sans reponse en !'absence de datations 14C nombreuses et de bonne calibration. Un horizon identique de contemporaneite est propose (COMSA, 1971) entre le Mesolithique et la Ceramique Lineaire a trapeze du bassin inferieur du Danube. Si cela est possible, mais non prouve, pour les trapezes de la Ceramique Lineaire du nord-ouest de la Roumanie, dite de Ciume§ti, comment l'admettre, en !'absence d'etude, des trapezes de la meme culture de Moldavie, dont la longue migration par le sud de !'Ukraine est connue mais qui n'a pas rejoint la region de Ciume§ti. Partant du Neolithique ancien a trapezes et apointes triangulaires asymetriques de la Moravie, cette lente migration vers l'est puis le sud n'aurait done conserve que le trapeze, apres l'etablissement en Moldavie. Que seraient devenues les pointes asymetriques ? Deux series de faits suggerent au contraire !'existence d'armatures asymetriques dans la Ceramique Lineaire des Moldavies sovietique et roumaine : - deux pointes asymetriques a troncature et base obliques publiees par PASSEK et CERNYS (1963, pl. 13, fig. 3 et 5) (cf. aussi TRINGHAM, 1968, fig. 10, n° 65 et 66) ont ete trouvees dans la Ceramique Lineaire de Flore§ti ; une pointe triangulaire asymetrique aurait ete trouvee dans la Ceramique Lineaire de GHiv!ne~tif Vechi (TRINGHAM, 1968, fig. 10 : 63); - des trapezes asymetriques de la culture de Boi'an (PAUNESCU, 1970, fig. 26) et peut-etre une pointe triangulaire asymetrique de la culture de Precucuteni de Traian-Dealul Viei (PAUNESCU, 1970, fig. 28: 12), ainsi que des trapezes asymetriques et symetriques de la meme culture (MARINESCU-BILCU, 1974, p. 195) attestent de !'existence d'armatures asymetriques dans le Neolithique recent posterieur ala Ceramique Lineaire.
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11est nature! de recenser un petit nombre d'armatures d'habitat. Que l'on n'en ait pas trouvees dans !'habitat de la Ceramique Lineaire de T"rrpe~ti(MARINESCU-BILCU, 1971) ne doit pas faire oublier les rares exemplaires trouves ailleurs. En ce qui conceme les influences reciproques de la Ceramique Lineaire des Moldavies et de la culture de Bug-Dniestr, cette question, posee par TRINGHAM (1968, p. 64), est certes digne d'une etude exhaustive future. Mais elle nous parait destinee a foumir, la comme dans !'ensemble de !'Europe colonisee par la Ceramique Lineaire, des resultats negatifs . Les affirmations se multiplient sur !'influence des Mesolithiques sur "l'outillage microlithique de tradition tardenoisienne" de la Ceramique Lineaire de Roumanie et de Tchecoslovaquie (COMSA, 1971 ; KOZLOWSKI, 1973 et 1980; QUITIA, 1971), mais les preuves manquent et l'etude a distance du probleme ne peut reposer que sur les excellentes planches de PAUNESCU (1970). Cette meme tentation anime tous les rapprochements passes et futurs entre les tranchantes du Mesolithique et celles du Neolithique recent d'Europe centrale, c'est-a-dire dans les regions habitees par les groupes de Hinkelstein, les cultures de la Ceramique Pointillee, de Lengyel et de Rossen. La culture de Rossen de Rhenanie est caracterisee par des pointes symetriques a retouche couvrante (SANGMEISTER, 1960). A quelques exceptions peripheriques pres, telles que dans le foyer n° 2 de la couche 11 de la grotte de Gonvillars, ou la pointe asymetrique de la Ceramique Lineaire perdure, dans les regions rossenisees de Republique democratique allemande et de Baviere, les pointes symetriques a retouche couvrante ont cede la place aux tranchantes apres la premiere etape (cf. la pointe symetrique de la sepulture n° 81 de la necropole eponyme de Rossen, datee du Rossen I par LICHARDUS, 1976). Pourquoi chercher dans les outillages mesolithiques de chaque region chaque innovation neolithique, qui s'insere pourtant logiquement dans !'evolution de la seule technologie neolithique, des !'instant que l'on recense les donnees de qualite de !'ensemble de la culture neolithique en cause? Nous pourrions proposer a nos "meso-neolithiciens" de nous demontrer l'origine mesolithique des themes suivants: - la retouche plate couvrante, inventee par le groupe de Grossgartach et deja presente sur la base des pointes de la Ceramique Lineaire du sud-est et du nord-ouest ; - la pointe a pedoncule et a retouche plate couvrante de la Ceramique Lineaire de Slavonic (et de la culture de Butmir) (TRINGHAM, 1971, p. 105); - la tranchante etroite de la Ceramique Lineaire ancienne ; - la "reinvention" de la tranchante dans la culture de Lengyel puis de la Ceramique Pointillee ; - !'armature triangulaire en OS presente dans la Ceramique Lineaire ...
Taxonomiedes arma,turesdefleche Les efforts reels de classification sont trop recents pour pennettre de degager les etapes d'une histoire de la recherche. Comme son role tom be dans l' OU bli a deja ete souligne, KOE~ (1903) donne le premier classement historique des triangulaires de la Ceramique Lineaire et des tranchantes du groupe de Hinkelstein, sans toutefois resoudre le probleme des tranchantes dans une periode ancienne de la Ceramique Lineaire. Ce resultat est ignore par BUTTLER (1938) qui proclame seulement (1936 , p. 132) une distinction fonctionnelle entre les pointes de fleche vraies symetriques et les "pointes de harpon" asymetriques . Un exemple parmi d'autres de ces assertions qui fleurissent dans la litterature d'idees et d'allusions.
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Le veritable travail de classification commence apres la derniere guerre (CLARK, 1958 et SCIIlETZEL,1965) et plus precisement apres 1970 : NEWELL, 1970; TAUTE, 1973-74; ZIMMERMANN, 1977. Dans les moyens employes et les resultats obtenus, ces auteurs privilegient a quelques nuances pres une taxonomic morphologique aux depens des criteres technologiques et chronologiques. Nous voudrions a ce propos critiquer les errances du geometrisme et du typo-genetisme. Les elements de taxonomic technologique sont rares et disperses. Quant a la balistique, il faut citer et faire connaitre l'reuvre incomparable de BECKHOFF (1966), seul indice d'une voie qui pourrait s'ouvrir sur la "mecanique fonctionnelle" et une taxonomic technologique et fonctionnelle. BECKHOFF pratique le tir a l'arc et sait traduire en langage mathematique les forces diverses qui s'exercent sur un projectile. Cette double competence s'exprime dans ses publications sur l'arc ( 1972), la fleche ( 1965) et les armatures de fleche ( 1966). Son apport sur l'asymetrie et la fixation des armatures est a exposer ici. Contrairement aux morphologues qui redessinent les pointes de fleche prehistoriques dans un plan unique (cf. les consequences du geometrisme sur la reconstitution de la fonction des armatures chez DRADON, 1977-79), BECKHOFF disseque les volumes ( 1966, fig. 6 et 7), rehabilite et explique l'asymetrie transversale des pointes (fig. 10 et 12). 11est tres interessant de noter, dit BECKHOFF (p. 52) que «cette "fausse" asymetrie existe certes d'un point de vue geometrique mais pas d'un point de vue mecanique». En effet, une pointe veritablement asymetrique ne l'est plus du point de vue balistique car elle doit necessairement etre emmanchee de telle sorte que son asymetrie soit tres attenuee, voire utilisee pour une meilleure penetration dans la cible. Et BECKHOFF de calculer la formule qui permet de reconstituer l'axe de fixation de la pointe asymetrique (p. 53). Ses exemples aneantissent toutes les reconstitutions publiees a ce jour. 11s'ensuit que le bord le plus court de la pointe asymetrique est toujours le bord retouche, et le bord le plus long, le bord brut ou tranchant Si tant est qu'il s'agisse bien d'une armature distale ! C'est cette impossibilite de distinguer dans les sepultures les armatures distales et laterales qui rend provisoirepient limitee la portee de la demonstration de BECKHOFF du point de vue de la reconstitution de la fixation. Nous retiendrons sa notion de "fausse asymetrie" que nous qualifierons non pas de geometrique (les morphologues de la geomet rie pl ane l'ignorent) mais de technologique, c'est-a-dire une asymetrie nee du choix des techniques de decoupage et de retouche. Et nous regretterons !'absence de veritables etudes ergologiques des armatures danubiennes. Pourtant on suggere ici ou la la specificite des pointes d'habitat, comme par exemple celle des ebauches (NEWELL , 1970, p. 150). ZIMMERMANN (1977, p. 406, 409 et 410) fournitdes donnees chiffrees tres fecondes, sur la rarete des cassures des pointes de sepultures (a !'exception remarquable des 31 (!) pointes des sepultures n° 2 et 3 de Niedermerz), sur leur fabrication en matiere locale, tandis que celles d'habitat sont a 41 % en matiere etrangere . 11constate meme (p. 410), apropos des armatures d'habitat, qu'il devrait s'agir dans la plupart des ca s de pointes de fleche inutilisables ou bien d'armatures de fleche cassees . Cette reflexion fait suite a l'essai infructueux de classification morphologique sur lequel nous allons bientot revenir . 11n'y a pas a proprement parler de classement technologique des armatures dans la litterature . D'innombrables elements de techno logi e meritent cependant d'etre rassembles ici.
Distinctionentreeclatet lame CLARK (1958) propo se une classification des seules armatures sur lame. «La caracteristique des microlithes en forme de trapeze ·est de conserver les aretes tranchantes des lames a bords paralleles don t elles sont faite s et dont elles constituent en realite les
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sections» (p. 24). Les difficultes occasionnelles de reconnaissance de l'eclat ou de la lame de certains supports ne sont pas evoquees. NEWELL (1970, p. 158) s'efforce de distinguer la "technologie de base" dans les eclats, les lames, les gros eclats (disc) et les nucleus de !'ensemble de l'industrie a !'exception des annatures.
ZIMMERMANN (1977) enfin interprete (p. 398) la legere disproportion entre les armatures du Plateau d'Aldenhoven sur eclat (60 %) et celles sur lame (40 %) comme la marque de !'indifference avec laquelle le Prehistorique choisissait le support. Nous verrons au contraire l'interet chronologique de ce choix dans la Ceramique Lineaire de cette region.
Debitage Le debitage sur lame a surtout retenu !'attention, et en particulier le caractere regulier, voire "geometrique" de certaines lames. Le parallelisme des lames se reflete dans la morphologie des armatures quand le decoupage n'est pas trop efface par la retouche. La reconnaissance de ce debitage tres original est faite de longue date par les mesolithiciens (CLARK, 1958 ; ROZOY, 1978) . Cest d'ailleurs un mesolithicien, TAUTE (1973-74, p. 76 et 78) qui utilise le premier les elements de cette technologie comme indice de contemporaneite entre les derniers Mesolithiques et les Neolithiques. Sa taxonomic des armatures repose sur la distinction technologique des supports en "lame irreguliere et reguliere" et des supports en "type incertain". Ce dernier type comprend les armatures dont la "regularisation" est ambigue.
Retouche Entre la premiere affirmation nette de KOEHL (1901, p. 95 ; 1903, p. 12) sur !'absence de pointe aretouche plate, du type de celle de l'Age du Bronze ancien, dans la Ceramique Lineaire et dans le groupe de Hinkelstein, et le rappel de la finalite ergologique de la retouche de BECKHOFF ( 1966, p. 38 : «les matieres fibreuses d'une certaine plasticite, comme les tissus animaux, sont plus facilement penetres par les tranchants denteles que par les tranchants lisses» ), il est surprenant de constater le peu de cas fait a la retouche, dans la taxonomic des armatures. SCHIETZEL (1965, p. 56) distingue les pointes "symetriques" a retouche marginale et celles a retouche couvrante sur !'habitat de la Ceramique Lineaire et la necropole Rossen de Milddersheim. Mais ZIMMERMANN renoncera a toute reference a la retouche couvrante, sous pretexte qu'elle est propre a la culture de Rossen. NEWELL (1970, p. 145 ; 1972, p. 33) en reconnait seulement !'existence, sans l'utiliser dans sa classification, BOECKING (197 4) a tenu compte sans le dire de la surf ace retouchee, comme on peut le voir sur ses planches typologiques 1 et 2. Comme il le precise lui-meme, sa classification est lentement nee au cours de l'etude des collections, de sorte qu'il «aurait ete preferable d'achever la classification avant l'etude ou bien de reprendre ensuite toutes les pointes aclasser>>.D'ou des incoherences dans la separation de formes voisines a retouche differente (types 20b et 47; types 2a et 41b) et de formes dissemblables aretouche identique (types 16c et 17c). TAUTE (197374, p. 80) concede une place a la retouche des bords dans sa typologie mesolithique et neolithique mais regrette (p. 86) !'absence «a ce jour d'un systeme morphologique pour classifier les pointes de fleche neolithiques».
Taxonomiemorphologiquedes armatures En esprit et en resultat, les reductions des donnees sont deliberement morphologiques. Ces reductions au sens propre du terme traduisent le souci de delimiter clairement et logiquement des formes. La distance qui separe celles-ci des donnees reelles est de double nature. En effet, les formes sont proclamees sans recours une periodisation quelconque et, cela va de soi, sans l'aller et retour correctif indispensable
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entre les categories et leurs donnees, entre une typologie en devenir et une donnee chronologique en observation ouverte : on peut aboutir a une bonne classification de portoir mais jamais a une serie d'indicateurs de sequence. Par ailleurs, certaines classifications "claires et logiques", mnemotechniques et habilement illustr~s s'imposent aux esprits et aux donnees. Nous voulons presenter deux ressorts de cette taxonomie des formes : le typogenetisme et le geometrisme, avant de faire le point sur les travaux morphologistes. Ceux-ci ne pretendent pas a la chronologie et n'en obtiennent que des resultats limites : premiere distance qui les detourne des donnees historiques ; ils escomptent la clarte et la logique : deuxieme distance qui distrait des memes donnees.
Typogenetisme Ce n'est pas une methode. 11 s'agit de nommer une demarche tres rarement explicite. Elle consiste a ordonner des formes selon une logique d'enchainement geometrique. Exemple : le triangle symetrique donne suite au triangle asymetrique puis au trapeze. Ce qui pourrait rester un artifice ou une qualite d'expose assure malheureusement la promotion de «ligaes typogenetiques qui, selon le moment stylistique, se laissent transformer en certaines series chronologiques» (HOOF, 1970, p. 130). Ce procede est nefaste parce qu'il confere a priori une signification chronologique a un classement tout fait, et parce qu'une articulation de formes geometriques ne peut en aucune fa9on etre identifiee a une sequence de pointes de fleche funeraires. Cependant, on ne peut nier !'existence d'une certaine suite de formes "pures" dans une sequence chronologique bien etablie d'armatures. Mais la lecture de ce phenomene sera d'autant moins dangereuse que la sequence sera deja fermement consolidee. Ce phenomene est en effet l'une des causes de convergence. Sa reconnaissance peut done justifier des modifications de detail dans la definition plus precise des types ou des cesures de la sequence. Elle ne doit pas determiner la recherche des categories candidates a l'etude chronologique, surtout lorsque celle-ci porte sur les caracteristiques non pas seulement de la culture mais de l'etape, voire de la phase d'occupation d'une necropole. L'exemple de CLARK (1958) est instructif. Malgre la prudence avec laquelle il classe les armatures sur lame du Mesolithique recent d'Europe, il laisse emerger ca et la un typogenetisme des trapezes evoluant vers des formes plus ou moins triangulaires. Son tableau typologique de la figure 1 se lit dans le sens de la fleche, de la gauche vers la droite, des trapezes vers les formes triangulaires. Mais il ne peut plus etre suivi quand il annonce (p. 40) que les pointes triangulaires omaliennes sont «pour l'essentiel derivees de trapezes». Nous verrons une evolution inverse dans la Ceramique Lineaire recente de la vallee du Rhin ! C'est sans doute un processus bien plus complexe qui a marque le passage de la fleche tranchante (trapezoi"dale) a la fleche per9ante (triangulaire) du Neolithique ancien au Neolithique moyen d'Europe centrale. Et que dire du maintien de la tranchante dans le bassin moyen du Danube et de son "retour" dans la vallee du Rhin ?
Geometrisme La tendance typogenetique n'est que le prolongement de la pratique generalisee et de l'abus frequent de la taxonomic morphologique. Celle-la reuvre dans le temps, celle-ci dans l'espace, et dans un espace tronque. Nous avons reconnu un maigre avantage a !'attitude typogenetiste. 11faut dire avec insistance que la typologie inspiree de la geometric a fait faire des progres reels a la terminologie, a la taxonomic et a la transmissibilite des etudes. Elle rendra encore des services documentaires sur des donnees de surface ou des comparaisons interculturelles et intercontinentales. Elle mene a une impasse dans la recherche sur la periodisation du lithique d'une culture ou d'une necropole .
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Nous prendrons le cas extreme du triangle isocele. Cette fonne a ete unanimement reconnue par les prehistoriens parmi les mobiliers les plus divers (La Prehistoire, 1966, fig. 45 : 187 ; Groupe d'Etude de l'Epipaleolithique-Mesolithique, 1969, fig. 1). NEWELL (1970) nous en donne un exemple pour la Ceramique Lineaire du bassin inferieur du Rhin. Et pourquoi, nous dira-t-on, mesestimer un concept courant et fiable? U ne forme souple par ailleurs, car elle recouvre aussi les triangles subisoceles. Notre triangle n'en ajamais ete un ! En effet la pointe de fleche triangulaire s'est aplatie en une silhouette en deux dimensions : premiere reduction ! Les bords ont ete modifies a des degres qui dependent directement du volume, de l'epaisseur, de la nervure d'une pointe de fleche en trois dimensions. Aucun des trois bords, meme couche a plat sur le dessin, n'est identique a l'autre : deuxieme reduction ! Certes nous avons pris l'exemple de la pointe sur lame, aux modifications limitees, et nous pouvons imaginer une pointe a retouche couvrante veritable triangle isocele, si tant est que l'on puisse oublier la reduction en deux dimensions. Nous admettrons volontiers son existence en particulier dans la culture de Rossen. On ne pourra cependant pas se cacher la mise en garde de BECKHOFF (1966, p. 59) qui voit dans ce genre de pointe une armature a l'angle de penetration trop obtus. Il propose de ne pas les ranger parmi les armatures distales. Au lieu de triangle isocele, nous preferons parler de pointe triangulaire asymetrique OU tres asymetrique, l'asymetrie etant lue par rapport al'axe de debitage de la lame et surtout eu egard a la realisation du decoupage de la piece "dans" la lame. La reconnaissance d'une forme comme le triangle isocele parmi une collection d'armatures a categoriser a !'inconvenient majeur de fixer arbitrairement l'esprit sur le point "isocele", tandis que le point fort est sur les differences d'epaisseurs des bords. Le geometrisme entrave le depistage des unites classificatoires. La geometrie en trois dimensions, utilisee a la derniere etape du travail de categorisation, traduit bien ; la geometrie en deux dimensions trahit a toute etape de la categorisation technologique des armatures d'une meme culture neolithique.
Les taxonomiesmorphologiquesproposees a ce }our A quelques nuances pres deja citees, les taxonomies des armatures neolithiques sont toutes des propositions de geometrie plane. Aucune ne s'est imposee. Mieux, un travail recent en a fortement ebranle les fondements, il s'agit de l'essai classificatoire de ZIMMERMANN (1977) sur les armatures du Plateau d'Aldenhoven dont nous allons rendre compte separement. Auparavant, nous donnerons un exemple de taxonomie morphologique, celui de NEWELL. Nous aurions pu faire une description critique de BOHMERS et BRUUN (195859) et SCHIETZEL (1965) en ce qui concerne la Ceramique Lineaire du bassin inferieur du Rhin, de TAUTE (1973-74) en ce qui concerne le Neolithique de surface du sud-ouest de l'Allemagne, de BOECKING (1974) enfin pour le Neolithqiue de surface de la region de Treves et du Luxembourg. L'interet des etudes de NEWELL et de ZIMMERMANN reside dans le nombre d'armatures confrontees (respectivement 100 et 189) et surtout dans le fait qu'elles aient ete decouvertes pour la plupart dans des structures datees d'habitat et de necropole. NEWELL distingue 10 types reproduits ici (fig. 2), si nous faisons abstraction de ses hand points qui ne peuvent figurer parmi des armatures mais parmi les lames et eclats utilisation certaine ou probable .
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- Simple points (fig 2 : 1, 2) : il s'agit sans doute de pointes cassees ou ebauchees, voire d'autres outils ; ces dechets d'habitat doivent etre soumis a une classification propre .
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- Leaf-shaped point (fig 2 : 3) : la fonne foliacee est aussi bien lisible sur le triangle de la meme figure(: 5), le caractere dominant est, a notre sens, le support sur eclat. - Heart-shaped point (fig. 2: 4) : c'est aussi un eclat, nous preferons parler de pointe ~ymetrique (?) abase concave. - Long symmetrical triangles (fig. 2 : 5-8) : nous y voyons un rapprochement heterogene d'une pointe peut-etre symetrique (: 5), aretouche envahissante, sur eclat; d'une (ebauche ?) pointe symetrique (: 6), sur lame et aretouche marginale, de toute fa 30} ill-30 - Triangulaire Sepulture:
aretouche marginale Elsloo, n° 5a (pl. 29: 4)
ill-31 - Triangulaire tres asymetrique aretouche envahissante et a base concave Habitat:
Sittard, n° 81 (BOHMERS et BRUUN, 1958-59, fig. 113 : 81)
III - Armature asymetrique tres longue sur lame (L > 35) ill-32 - Triangulaire
aretouche parallele ou envahissante et abase rectiligne
Sepulture:
Niedermerz, n° 2 (DOHRN-IHMIG, 1983, fig.15: 12)
Habitat:
Langweiler 2, n° 1080 (FARRUGGIA, 1973, pl. 40: 6)
ill-33 - Triangulaire Habitat:
aretouche marginale et abase concave laterale Langweiler 9, n° 1368 (ZIMMERMANN, 1977, pl. 74: 2)
ill-34 -Triangulaire tres asymetrique Sepulture:
a base concave
Elsloo, n° 67a (pl. 34: 3)
ill-35 - Triangulaire large (1> 20) tres asymetrique abord court dentele Habitat: ill-36 - Triangulaire Habitat:
Langweiler 2, n° 639 (FARRUGGIA, 1973, pl. 40: 4)
abase brute Langweiler 2, n° 1341 (FARRUGGIA, 1973, pl. 41: 11)
ill-37 - Trapezo1dale aretouche marginale Habitat:
Langweiler 2, n° 1514 (FARRUGGIA, 1973, pl. 40: 7)
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ill-38 - TrapezoYdalet:resasymetrique Habitat: Ill-39 - Pointe
abase concave laterale
Langweiler 2, n° 395 (FARRUGGIA, 1973, pl. 40: 5)
acran
Sepulture : ill-390 - Pointe
Rouff ach (pl. 15 : 3)
acran et apedoncule
Habitat:
Aubechies, n° 7 (Fouilles Protohistoriques clans la Vallee de l'Aisne, 1978, pl. 100 : 7 - 494)
N - Armature symetrigue longue sur eclat (L < 30} N-40 - Triangulaire aretouche maginale Sepulture:
N-41 - Triangulaire Sepulture: N-42 - Triangulaire Sepulture:
Elsloo, n° 3 (pl. 28: 1 et 2) . Rixheim, n° 8 (pl. 6: 14 et 15) Sonderhausen, n ° 15 (pl. 21 : 3)
aretouche parallele ou envahissante et abase rectiligne Elsloo, n° 21 (pl. 30: 5) Elsloo, n ° 55 (pl. 32 : 9)
abase brute mince et aretouche continue des bords Elsloo, n° 25 (pl. 30: 7)
N - Armature symetrique longye sm: lame (L < 35) N-45 - Triangulaire Sepulture:
aretouche marginale Elsloo, n° 5a (pl. 29: 2)
N -46 - Triangulaire etroite (1< 20) aretouche parallele
OU
envahissante
Sepulture:
Niedermerz, n° 3 (DOHRN-IHMIG, 1983, fig.16: 19)
Habitat:
Lu~na (VENCL, 1960, pl. 15 : 3) Hienheim, n° 182 (MODDERMAN, 1977, pl. 70: 1, 3) Hienheim, n° 183 (ibid.)
N -41 - Triangulaire large (1 > 20) aretouche envahissante Habitat:
Langweiler 9, n° 807 (ZIMMERMANN, 1977, pl. 73: 7)
V - Armature symetrigue tr~s longue sur eclat (L > 30) V-50 - Triangulaire Habitat: V-51 - Triangulaire Sepulture :
aretouche continue des bords et abase brute mince Langweiler 2, n° 395 (FARRUGGIA, 1973, pl. 41 : 10)
abords rectilignes Elsloo, n° 55 (pl. 32 : 8)
51
V-52 - Triangulaire abords et base concaves Langw~iler 2, n° 684 (FARRUGGIA, 1973, pl. 40: 3)
Habitat:
V - Annature s,mietrigue treslongue sur lame (L > 35} V-55 - Triangulaire aretouche marginale et bords rectilignes Sepulture : V-56-Triangulaire
Elsloo, n° 3 (pl. 28 : 3)
abords convexes
Sepulture:
Elsloo, n° 1 (pl. 27 : 3) Rutzing, n° 13 (pl. 24 : 3) Straning (pl. 19 : 10)
Armatures du Neolithique recent d'Europe centrale (les dimensions sont en mm) Denomination de la categorie fonctionnelle
Nombre de categories technologiques
I
Tranchante large (1 > 16)
2
II
Pointe asymetrique
3
Ill
Armatureetroite (1 < 9)
3
N
Pointe triangulaire symetrique courte (L < 30)
5
Pointe triangulaire symetrique longue (L > 30)
4
Categorie fonctionnelle
V
I - Tranchante large Q > 16) I-10 - Tranchante aretouche oblique Sepulture:
Miiddersheim, n° 833 (FIEDLER, 1979, pl. 56: 1) Prague-Bubene~, n° 15 (pl. 44 : 2) Rossen, n° 1 et 36 (pl. 92 : 3, 5, 6) Wittmar, n° 32 (pl. 95: 8-10) Worms "Rheingewann", n° 33, 48, 52 et 67 (pl. 59: 7; 62:4;63:7;65:7,~ Wroclaw Much6bor Ma(y, n° 3 (pl. 51 : 3)
I-20 - Tranchante aretouche plate Sepulture:
Miiddersheim, n° 122 (FIEDLER, 1979, pl. 51 : 4) Wittmar, n° 32 (pl. 95 : 8-10)
52
Il - P9int~ asymetrique Il-20 - Trapezoi"dalesur eclat Sepulture :
Lingolsheim, n° 17 (pl. 79 : 2)
Il-21 - Triangulaire sur eclat Sepulture :
Lingolsheim, n° 17 (pl. 79 : 3)
Il-22 - Triangulaire sur lame Habitat: ill - Armature etroite
Gonvillars, niveau XI (PETREQUIN, 1974, fig. 44 : 1)
O< 9)
ill-30 - Pointue Habitat:
. Gonvillars, niveau Xb (PETREQUIN, 1970, fig. 17 : 5)
ill-31 - Tranchante Sepulture:
Noyen-sur-Seine, n° 2 (pl. 103 : 5)
ill-32 - Pointue, adouble base rectiligne Sepulture:
Niedermerz, n° 27 (DOHRN-IHMIG, 1983, fig.30: 4)
N - Pointe triangulaire symetrique courte (L < 30) N -40 - A bords convexes et base rectiligne Sepulture :
Mtiddersheim, n° 1 (pl. 89 : 10)
N -41 - A bords et base rectilignes Sepulture:
Quatzenheim, n° 10 Rossen, n° 81 (pl. 92 : 1)
N-42 - A bords convexe et base concave Sepulture :
Lingolsheim, n° 44 (pl. 82 : 3)
Habitat :
Gonvillars, niveaux Xb et X (PETREQUIN, 1970, fig. 17 : 7; 25 : 4)
N -43 - A bords rectilignes et base concave Sepulture:
Daniken, n° 2 (pl. 89: 3)
Habitat :
Gonvillars, niveau X (PETREQUIN, 1970, fig. 25 : 5)
N-44- Subisocele Sepulture:
Mtiddersheim, n° 147 (pl. 89 : 11)
Habitat:
Deiringsen -Ruploh (GUNTHER, 1976, pl. 20: 1, 2)
53
V - Pointe trian_gulairesymetrigue longue (L > 30) V-50 - Etroite
abase rectiligne (1< 20)
Sepulture:
Miiddersheim, n° 1 (pl. 89: 9)
Habitat:
Gonvillars, niveaux XI et Xb (PETREQUIN, 1970, fig. 13 : 3 ; 17 : 4)
V-51 - Large
abase rectiligne (1 > 20)
Sepulture:
Miiddersheim, n° 26 (pl. 90: 7) Mutzenhausen (STIEBER, 1954) Strasbourg-Koenigshoffen, n° 2 (pl. 89: 7)
Habitat:
Gonvillars, niveau X (PETREQUIN, 1970, fig. 25: 3)
V-52-A base concave Sepulture:
Daniken, n° 2 (pl. 88: 12, 13)
Habitat:
Gonvillars, niveaux Xb et X (PETREQUIN, 1970, fig. 17 : 2, 3 ; 25 : 6)
V-53 - A base et bords convexes Sepulture :
Daniken, n° 1 (pl. 88 : 2) Marolles-sur-Seine, n° 2 (MORDANT, 1970, fig. 25 : 7) (cette sepulture est attribuable au Cerny, sans certitude))
Definitions des categories fonctionnelles en pierre polie Les formes de bottier (ou lames de haches) non perforees presentent toutes un tranchant et un polissage complet : - la categorie I a une largeur et une hauteur inferieures
a20 mm (pl. 105:
1);
- la categorie II a une largeur superieure (pl. 105 : 2 et 3) ;
a 20 mm et au double de sa hauteur
- la categorie III a une hauteur superieure (pl. 105 : 4).
a20 mm et ala moitie de sa largeur
Une subdivision de la categorie II (pl. 106) en quatre classes fonctionnelles revisables est proposee plus loin. Le coin (pl. 105 : 8) est dans la quasi totalite des cas perfore, sans tranchant veritable, a polissage partiel, a talon de formes variables dans le temps presentant des traces de frottement et/ou de martelement. Cette categoric peut etre divisee en deux classes fonctionnelles. La plus etroite des deux comprend entre autre des formes de bottier II ou III de grandes dimensions et perf orees, done aclasser parmi les coins.
54
La forme de bottier double (pl. 105 : 5) est perforee et possede deux extremites opposees symetriques non tranchantes. Le disque perfore (pl. 105 : 6) qui devient avec le temps masse perforee (pl. 105 : 7) est caracterise par un rapport de largeur et longueur proche de 1.
Classification des formes de bottier (pl. 105 : 1-4) La documentation Notre categorisation fonctionnelle s'appuie sur les associations de formes de bottier en sepulture et accessoirement en depot. Peu de sepultures contiennent plus d'une fonne 9e bottier et elles sont, de surcroit, inegalement reparties entre la vallee du Rhin ( 12 cas) et l'Est (Tchecoslovaquie, Republique democratique allemande et Baviere) ou il n'y a que 4 cas connus de ce genre. Une information complete sur la necropole de Niedermerz (6 cas) et partielle sur celle d'Aiterhofen (1 cas public) augmente encore le desequilibre entre les regions occidentale et orientale. Cette categorisation fonctionnelle repose aussi sur les mesures de largeur et de hauteur des formes de bottier des grandes necropoles. Si l'on joint les formes de bottler de sepultures isolees, on obtient un echantillon decroissant en nombre selon les categories ill, II et I. Les formes I funeraires, de !'ensemble du Neolithique, sont seulement 23 et les donnees, en particulier sur le litage de la matiere, sont incompletes. La taxonomic fonctionnelle des formes II sera exprimee en classes de longueur. Nous avons a notre disposition les donnees metriques des formes de bottier d'habitat de Bylany. Nous confronterons nos resultats ace vaste echantillon detritique de la Ceramique Lineaire dans les termes que nous preciserons plus loin. Les depots d'objets lithiques neolithiques n'ont ete etudies qu'a l'Est, en Republique democratique allemande (QUITIA, 1955), en Boheme (VENCL, 1975) et en Moravie (SALAS, 1986); toutefois les deux premiers auteurs citent aussi les pays voisins.
Les categoriesf onctionnellesdesf ormes de bonier nonperforeesde la CeramiqueLineaire Les arguments en faveur d'une categorisation fonctionnelle sont de trois ordres: ils sont metriques, technologiques et archeologiques. Le choix des mesures maximum de largeur (prises parallelement a la face inferieure plate), de hauteur (prises perpendiculairement a cette meme face inferieure) et de longueur est dicte par les usages de la litterature, ou figurent rarement d'autres chiffres, comme les plus petites largeurs et hauteurs, ou le poids de l'objet. Ces valeurs maximum de largeur et de hauteur sont aussi la traduction partielle de l'emmanchement, en ce sens elles possedent une valeur technologique, limitee mais reelle. 11est impossible en outre de mesurer a partir des illustrations de la litterature les degres de divergence proximale des bords et de la face superieure des formes de bottier. Or cette divergence laterale et sagittale reflete bien aussi l'etat et !'evolution de l'emmanchement, mais nos donnees metriques sont si rares sur ce point que nous avons etc contraint de la traduire de maniere qualitative.
11faut dire ici brievement que des trace s d'emmanchement ont ete observees sur les formes de bottier non perforees . HENNIG (1965) publie les negatifs d'une ligature vegetale sur une forme de bottier 11-2 (cf. p. 81) et sur une forme 111-1,attribuables a la Ceramique Lineaire I ou II. Tout indique par ailleurs que cette demiere forme de bottier epaisse (ill-1) (cf. fig. 14) etait fichee dans un manche en matiere perissable car la partie
55
Les categories fonctionnelles II et III ne peuvent pas etre separees, sur la figure ci-contre, sans un commentaire des 12 pieces suivantes: 1 - Quatzenheim, n° 11: 11-2 sur eclat de recuperation; 2 - Wiesbaden-Biebrich A: 11-1 sur eclat de recuperation; 3 - Mundolsheim: 11-3, peut etre confondue avec ill-3 usee, contemporaine; 4 - Wiesbaden-Biedrich E: 11-2 sur eclat de recuperation (pl. 3: 1); 5 - Konigsschaffbausen, n° 5: 11-3 sur eclat de recuperation; 6 - Hoenheim-S., n° 38: 11-4 entiere, ne peut etre confondue avec aucune 111-4, 111-5 contemporaines, car celles-ci sont beaucoup plus etroites et epaisses; 7 - Hoenheim-S., point b4: 11-4 entiere, meme remarque; 8 - Hollogne, n° 15: ill-3 a forte divergence et usee; 9 - Butzbach, n° 2 : ill-3, meme remarque ; 10 - Hoenheim-S., n° 7: 111-2, ne peut etre confondue avec les 11-1 et 2 contemporaines, moins hautes; 11 - Quatzenheim, n° 1: ill-3, meme remarque que pour 8; 12 - Stuttgart-Mi.ihlhausen: 111-2, meme remarque que pour 10. Figure 4: Les formes de bottler funeraires de la Ceramique Lineaire de la vallee du Rhin, a !'exception de celles d'Elsloo, de Flomborn et de Niedermerz
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Figure 4
proximale (ou talon) a subi des modifications qui ont ete depuis souvent decrites (PAVUK, 1972, fig. 31 et 34; MODDERMAN, 1970, p. 189; FARRUGGIA, 1977, p. 268 ; FIEDLER, 1979, p. 128; DOHRN, 1979-80, fig. 5) sur des formes III mais aussi II et I. Ces modifications se manifestent par une reflexion particuliere de la lumiere sur la partie proximale qui, exposee a la lumiere indirecte de faible intensite, apparait plus sombre que la partie distale. On peut ainsi affirmer que les lames I et ill ont ete fichees sur plus de la moitie de leur longueur (cf. FIEDLER, 1979, p. 128, apropos des formes de bottler de Niedermerz 3, et DOHRN, 1979-80) dans un manche qui a disparu. Ces traces sont bien entendu invisibles sur des roches apatine comme le basalte. Quant aux categories II, il faut envisager deux types d'emmanchement en partie proximale ligaturee ou fichee. Le premier type est peut-etre plus ancien que le second, puisqu'il a ete observe par HENNIG sur une forme II ancienne et ne l'a pas ete sur des formes recentes. Les valeurs maximum de largeur et de hauteur des categories I et III se lisent sur la partie emmanchee ou bien a la limite des deux parties. Elles traduiront done des elements de technologie de l'emmanchement. Ce sera aussi le cas des formes de bottier a bords et faces paralleles, plates, de categories 11-1 et 11-2 de la Ceramique Lineaire. En revanche, les lames II adivergence laterale ont des valeurs maximum de largeur qui sont tres souvent celles du tranchant ou de la partie distale, et par consequent elles n'expriment rien de l'emmanchement. Les valeurs de hauteur des memes formes II rendront celles de l'emmanchement d'autant plus precisement que leur longueur sera faible. En effet, les pieces longues de ce type ont une epaisseur maximum qui n'est pas necessairement situee dans la partie mesiale ou proximale. On doit s'attendre a hesiter entre les classes fonctionnelles II et III, en presence de formes de bottler plates (II), adivergence laterale, alongueur et hauteur importantes (cf. les pieces II des sepultures n° 2 de Sonderhausen ou 17 de Wittmar). Dans des cas de ce genre, il faut utiliser d'autres arguments technologiques, tels que la forme donnee au tranchant et la longueur donnee ala lame, ou mieux encore !'argument de l'homogeneite de !'ensemble des categories fonctionnelles d'une epoque precise. On peut dire que les valeurs maximum de largeur et de hauteur des forrnes de bottler non perforees I et III designent simultanement celles de l'emmanchement apartie proximale. Ce sera aussi le cas des forrnes de bottier II, a !'exception des categories a forte divergence et de longueur importante. La combinaison des valeurs de largeur et de hauteur attenuera cependant cette demiere distorsion. Pourquoi ne pas abandonner ces valeurs pour celles de largeur maximum de tranchant par exemple ? Ce serait alors faire surgir des exceptions differentes dans les categories I et III. En effet, celles-ci ont un tranchant dont la largeur peut varier de plusieurs millimetres selon le degre d'usure de leurs corps abords et aface superieure convexes : les categories 111-3 et 111-7 usees par exemple ont une largeur de tranchant superieure acelle des pieces neuves. Cette dispersion des mesures pourrait etre facilement analysee grace ades donnees metriques simples que nous ne possedons malheureusement pas. Par ailleurs, nous nous sommes efforce de choisir des elements classificatoires qui soient le plus possible independants des elements determines par l'usure. En conclusion, nous retiendrons les valeurs maximum de largeur et de hauteur comme indicateurs fonctionnels des formes de bottier I, III et II. Nous avons dit plus haut devoir utiliser dans la cas des forrnes de bottier II longues et divergentes d'autres arguments technologiques, tels la forme donnee au tranchant. En !'absence de donnees precises et surtout d'une veritable etude des traces d'utilisation, cet argument n'est qu'indicatif et subjectif. 11 se presente en ces termes - les categories III ont un tranchant semi-circulaire ou tres convexe;
58
- les categories II ont un tranchant peu convexe ou parfois subrectiligne. Ces faits ne soot pas verifi ables, cela va de soi, sur les detritus d'habitat dont les tranchants les plus disparates soot "inventes" par l'utilisation et l'usure. Ils le sont generalement sur les pieces funeraires mais ne peuvent etre traduits qu'en argument d'appoint car il existe aussi des formes III a tranchant subrectiligne ou peu convexe (cf. par exemple pl. 4: 6; 8: 1). L'argument de l'homogeneite des categories fonctionnelles d'une epoque distingue plus efficacement la categorie fonctionnelle m de la categorie II a valeurs fortes de largeur et de hauteur. Il repose sur une chronologie detaillee des categories technologiques qui sera presentee plus loin. Les formes de bottler de la Ceramique Lineaire de toute etape (fig. 4) ne soot pas en effet separables en classes. La categorie I a des valeurs inferieures a 20 mm, differentes de celles de la categorie II, mais proche de celles de la categorie m. Surtout, on ne constate aucune discontinuite nette dans le nuage des valeurs des categories II et III. Pourtant cette discontinuite est reelle a Elsloo (fig. 6) ou la categorie III a une hauteur forte et une largeur faible, et a Flombom (fig. 7) ou cette categorie a une hauteur faible et une largeur forte. En d'autres termes, les valeurs de hauteur de la categorie II de la fin de la Ceramique Lineaire, et plus encore du Neolithique recent (fig. 5), tendent a rejoindre celles de la categorie III de la Ceramique Lineaire ancienne: Categorie II
Categorie ill
Hoenheim-S ., n° 38 (pl. 10 : 5) Hoenheim -S., point b4 (pl. 11 : 7) Mundolsheim (pl. 5 : 10)
Butzbach, n° 2 (pl. 4 : 3) Hoenheim-S., n° 7 (pl. 7 : 2) Hollogne, n ° 15 (pl. 16 : 6) Quatzenheim, n° 1 (pl. 13: 11)
Nous verrons que les categories chronologiques de Ill ( 1 ou 2) les plus anciennes soot facilement dissociables des categories II (3 ou 4) les plus recentes de la Ceramique Lineaire. Des hesitation s apparaitront apropos des pieces a forte divergence, III-3 et II-3 : celles-ci auront toutefois des differences de hauteur toujours plus elevees que celles-la, c'est-a-dire que la hauteur des III-3 reste elevee sur une plus grande longueur. Un cas reste a premiere vue irreductible : la piece de Wiesbaden- Biebrich A (pl. 3 : 3) est-elle une categorie II ou III ? Sa section transversale triangulaire est inattendue dans une sepulture bien datee du debut du Neolithique moyen par la ceramique. Nous la rangerons parmi les rares lames II fabriquees sur des eclats de recuperation, dont les contours sont irreguliers et les mesures extremes, telles que: Ceramique Lineaire
Neolithique recent
Elsloo, n° 74 (pl. 35 : 2) Konigschaffh ausen, n° 5 (pl. 6: 10) Quatzenhe im, n° 11 (pl. 5 : 8) Wiesbade n Biedrich E (pl. 3 : 1)
Rheindtirkheim, n° 10 (pl. 70: 8) Rheindtirkheim, n ° 29 (pl. 73 : 1) Worms "Rheingewann", n° 4 (pl. 52: 3) Worms "Rheingewann", n° 47 (pl. 61 : 4) Worms "Rheingewann", n° 61 (pl. 64: 3) Worms "Rheingewann", n° 63 (pl. 64: 6)
Ces reprises de fabrication pesent surtout sur !'identification des indicateurs de chronologie . Malgre les reserves qui vien nent d'etre faites sur la comparabilite et la pertinence des valeurs de largeur et de hauteur, nous pouvons conclure :
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Figure 5: Les formes de bottler et lames de hache funeraires du Neolithique recent de la vallee du Rhin, a!'exception de celles de Rheindiirkheim et Worms "Rheingewann". Leurs associations en sepulture
- Un ensemble de points voisins se detache nettement du reste, il s'agit de la forme de bottler aux dimensions les plus faibles, inf erieures a environ 20 mm. Ce sera notre categorie fonctionnelle I (pl. 105 : 1). 11 se verifie aisement dans la litterature d'Europe centrale et balkanique qu'elle peut etre identifiee aux pieces denommees "ciseaux" (Meissel), ou mieux "petits ciseaux". - Les autres points forment deux ensembles qui se rejoignent apremiere vue dans les valeurs les plus faibles, 15 a 20 mm pour la hauteur et environ 30 pour la largeur. Au contraire, les valeurs moyennes et fortes permettent a !'evidence de separer les .deux ensembles. Aussi dirons-nous que nous avons une raison suffisante pour detacher une categorie fonctionnelle II (pl. 105 : 2 et 3), dont les valeurs de largeur sont superieures au double de celles de hauteur. Il s'agit de la houe plate (Flachhacke) ou de la hache plate (Flachbeil) de la litterature de langue allemande. - Notre categorie III (pl. 105: 4) aura en consequence des valeurs de hauteur superieure a la moitie de celles de largeur et des valeurs de largeur superieures a 20 mm. 11 s'agit du "coin en forme de bottier" (Schuhleistenkeil) au sens strict de la litterature de langue allemande. Nous venons de developper les arguments metriques et technologiques en faveur d'une categorisation fonctionnelle des formes de bottier non perforee. En voici le fondement archeologique. En effet, !'argumentation archeologique peut poser comme hypothese que le rituel funeraire selectionne certes des formes de bottier pour chaque individu, mais qu'il n'exclue aucune categorie fonctionnelle de la vie quotidienne sur !'ensemble de la necropole. Le rituel funeraire attribue une, deux, voire trois formes de bottler a certains individus, mais il se verifie que les pieces d'habitat se retrouvent sur !'ensemble d'une necropole. 11suffit de confronter les valeurs de largeur et de hauteur des unes et des autres. Analysons d'abord (fig. 8) !'argument des associations de formes de bottier funeraires en faveur de notre categorisation ternaire. A trois exceptions pres venant de la necropole de Niedermerz, des categories fonctionnelles identiques ne sont jamais associees dans le mobilier d'une sepulture. Voici brievement les arguments explicatifs des trois ensembles de Niedermerz : - Sepulture n ° 48 : Une seule forme de bottler II (DOHRN-IHMIG, 1983, fig. 47 : 4) est en etat de "fonctionner" dans la vie quotidienne comme dans le rituel funeraire ; mais les deux autres pieces II et III ont atteint un degre d'usure extreme indique par leur longueur tres faible: elles constituent un "depot" funeraire de fonction vraisemblablement secondaire. - Sepulture n ° 90 : Les limites irregulieres de la fosse (DOHRN-IHMIG, 1983) suggerent !'existence de deux sepultures diachrones; de toute fa~on, les deux formes de bottier 11-3et 11-4, de longueur compatible avec leur fonction primaire, peuvent difficilement etre contemporaines, comme nous le verrons plus loin.
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- Sepulture n ° 93 : 11 s'agit d'un cas unique d'une double association de deux categories fonctionnellement differentes ; ay regarder de plus pres, on distingue deux ensembles, separes dans la fosse et dans des etats d'usure differents ; les deux pieces usees III et II (DOHRN-IHMIG, 1983, fig. 70 : 11 et 14) forment un "depot" identique a celui de la sepulture n° 48 ; les deux autres formes de bottier III et II sont associees selon le schema decrit plus haut. Ainsi, ces exceptions n'en sont pas. Elles posent par ailleurs l'interessant probleme du "depot funeraire", qui sera aborde dans ce travail apropos de Niedermerz (p. 236). Pour toutes ces raisons, notre classification fonctionnelle ternaire semble tenir. Les associations en sepulture suggerent meme l'homogeneite de la fonction de la categorie II, pourtant difficile a admettre pour des lames dont la longueur varie de 40 a 340 mm, record tenu par la sepulture de Chlumfn. Des subdivisions de cette categorie II etaient done necessaires, qui ne pouvaient pas s'appuyer sur les faibles variations de hauteur. La longueur a un assez bon pouvoir separateur pour compenser l'ambiguite deja decrite de la largeur. Nous obtenons quatre categories II (fig. 9 et pl. 106: 1-4) : - categorie 11/1, de longueur superieure a 150 mm et accessoirement de largeur inferieure a 60 mm ; - categorie 11/2,de longueur comprise entre 150 et 90 mm et de largeur entre 60 et 35 mm; - categorie 11/3, de longueur comprise entre 90 et 55 mm et de largeur entre 65 et 30mm; - categorie II/4, de longueur inferieure a 55 mm et de largeur moyenne de 35 mm.
1-11 Alderberg, n° 25 Elsloo, n° 1 Elsloo, n° 83 Elsloo, n° 87 Elsloo, n° 100 Hoenheim-S., n° 27 Mistfin Mlynarce, n° 4 Niedermerz, n ° 39 Niedermerz, n° 41 Niedermerz, n° 60 Niedermerz, n° 93 Oeffingen
I-III
II-III
I-II-III
+ + + + + + +
+ + + + + +
Figure 8: Associations de differentes categories fonctionnelles de formes de bottier non perf orees dans les sepultures de la Ceramique Lineaire
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Le critere de largeur est, comme on peut le voir, de faible valeur taxonomique. Celui de longueur a une double signification. D'une part, les valeurs se groupent sur les trois moyennes suivantes : 45 mm, 7 5 mm et 105 mm. D'autre part, deux zones "vides" de separation de categoric se lisent sur les valeurs de longueur 55 mm et 90 mm. La separation est moins admissible entre les categories 11/1et W2, a cause de l'echantillon trop faible. 11reste que les formes de bottler les plus longues connues actuellement ont des largeurs inf erieures a cell es des form es 11/2. Par consequent, ces demieres ne sont •pas toutes d'anciennes 11/1 usees et reprises. On doit admettre que le fabricant prehistorique taillait et polissait deux lames 1 et 2, fonctionnellement differentes. 11restera ademontrer que les categories fonctionnelles I, III, 11/1,11/2,11/3et ll/4 sont independantes du temps et qu'elles sont representees tout le long de la Ceramique Lineaire.
Categoriesfonctionnelles desformes' de bottier du Neolithique recent Les definitions metriques du ·Neolithique moyen s'appliquent aux trois categories fonctionnelles du Neolithique recent (fig. 5 et 10). Les hauteurs et largeurs des categories II et m sont si diverses qu'une valeur de 20 mm pour la hauteur devrait pouvoir suffire a differencier les deux categories : - categorie II : hauteur inferieure a 20 mm et J~geur superieure a20 mm ; - categorie III : hauteur superieure a20 mm et largeur superieure
a 20 mm.
Nous avons cependant conserve le meme critere 1 = 2h que pour la Ceramique Lineaire pour les raisons suivantes: - A quelques exceptions pres, ce critere est applicable a des pieces non datees precisement a l'interieur du Neolithique ; - Des lames II tres larges, de hauteur superieure Lingolsheim, n° 13);
a 20
mm existent (cf.
- Au cours du Neolithique recent, le passage des sections transversales pianoconvexes a des sections symetriques se traduit par une diminution de la hauteur et une augmentation de la largeur de la categorie III, par consequent par un rapprochement des valeurs de hauteur et de largeur des categories II et III. L'argument des associations de formes de bottier funeraires en faveur de notre categorisation temaire se presente de la maniere suivante :
1-11 Lingolsheim, n° 5 Trebur, n° 2 Vinof Worms "Rheingewann", n° 4 Worms "Rheingewann", n° 8 Worms "Rheingewann", n° 22 Worms "Rheingewann", n° 33 Worms "Rheingewann", n° 37 Worms "Rheingewann", n ° 46 Worms "Rheingewann", n° 47 Worms "Rheingewann", n° 61
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Il-Ill
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+ + + + + + + +
1-11 Worms "Rheingewann", n° 63 Worms "Rheingewann", n° 65 Rheindilrkheim, n° 3 Rheindilrkheim,n°10 Rheindilrkheim,n°32 Zauschwitz
IT-Ill
+
+ + + + +
Les formes de bottier I, Il et III sont isolement presentes dans les sepultures (cf. le catalogue, t. II). Les associations sont rigoureusement determinees par le rituel funeraire: a !'exception de la sepulture d'enfant n° 65 de Worms "Rheingewann" et de la sepulture de Vinor, la seule association permise en sepulture est celle de Il et ID. Qu'en est-il de la categorisation de formes Il (pl. 106: 5-8)? Nous retrouvons nos categories W2 et 11/3(fig. 11) sur des valeurs comparables a celles de la Ceramique Lineaire. Frequente en depot (VENCL, 1975 : Mala ternoc ; QUIITA, 1955 : Gau-Algesheim - cf. aussi notre planche 74), la categoric 11/1 l'est moins en sepulture : Hoenheim-S., "Canal" Lib!chov M~eno Schockingen Zauschwitz
pl. 87 : 4 pl. 46: 6 pl. 47: 4 pl. 4: 11 pl. 49: 4
Un seul cas de fonne de bottier W4 (Rheindiirckheim, n° 29) reflete sans doute les dimensions reduites de l'echantillon, car cette categorie existe en habitat (par exemple KAUFMANN, 1976, pl. 27 : 11) et dans les necropoles du Neolithique recent de Hongrie, a Zengovarkony et Veszto. Nous pourrions nous en tenir la et considerer le lithique d'habitat comme totalement etranger a notre sujet. Mais, afin de repondre a l'avance a !'objection de l'incompatibilite des etudes de lithique d'habitat et de sepulture et du peu de profit que l'une tirerait de l'autre, nous voulons simultanement ajouter un argument technologique a notre taxonomie fonctionnelle des fonnes de bottier du Neolithique d'Europe centrale. Nous le trouvons dans les 138 fonnes de bottier mesurables de la Ceramique Lineaire Il de Bylany : il s'agit de pieces dont les largeur et hauteur sont mesurables, c'est-a-dire correspondent aux dimensions fonctionnelles des lames. Si l'on considere d'emblee les 138 points de la figure 12 en refusant toute analyse, done toute taxonomic, il faut bien reconnaitre que ce type d'observation "pure" ou "objective" conduit la tache de classification a l'echec immediat. On vous concedera au plus !'existence eventuelle de la categoric I (dont les dimensions sont inferieures a environ 20 mm), en soulignant qu'une difference d'un demi-centimetre de largeur et de hauteur n'est guere pertinente pour distinguer cette categoric des autres sur le plan metrique : ce faisant, le plan fonctionnel ne sera meme pas evoque ! En fait, il suffit de particulariser les ebauches et les reprises de taille pour voir emerger (fig. 13) une zone evidente de separation entre les categories II et III, zone constituee par les ebauches abandonnees dans les detritus des habitats de Bylany 1. Ces ebauches ont, cela va de soi, des valeurs de largeur et de hauteur importantes comparees a 1 Mais la pollution des fosses de la Ceramique Lineaire par la Ceramique Pointillee, qui concerne tant la
ceramiqueque le lithique, necessiterade separer quelquespieces de cette derniereculture, ce qui n 'a pas ete fait sur les donnees des figures 12 et 13.
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40
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Figure 9: Ceramique Lineaire : les categories fonctionnelles de forme de bottler ll/2 (de longueur comprise entre 150 mm et 90 mm), II/3 (de longueur comprise entre 90 et 55 mm) et II/4 (de longueur inferieure a 55 mm). N'est pas representee la categorie II/1 (de longueur superieure a 150 mm) des sepultures de Chlum1n, Hoenheim-S. point b-4, Sondershausen n° 2 et Wittmar n° 17. Les mesures de longueur des pieces d'Elsloo (x) sent approximatives.
celles des pieces de la categorie a laquelle elles etaient destinees. Ainsi, notre categorisation temaire des fonnes de bottier trouve une confirmation dans le mobilier d'habitat et par consequent il n'est p~s possible d'y voir !'expression d'un determinisme funeraire. Redechiffrer la categorisation des fonnes de bottler II a travers le mobilier poli de la Ceramique Lineaire II de Bylany nous entrainerait trop loin de notre sujet. A titre d'information, notons que les ebauches ont des valeurs de longueur et de largeur qui se repartissent a la peripherie de celles de la categorie 11/3,et que deux ebauches suggerent !'existence de la categorie W4.
Les categoriestechnologiquesdesformes de bottiernon perforees Cette categorisation, rappelons-le, a pour seul but de periodiser le lithique funeraire. Elle a ete etablie par etapes, dont nous respecterons la chronologie dans !'expose: - l'epaississement progressif des formes de bottier ill etait un phenomene reconnu mais inexplique, il est a notre sens le reflet de !'evolution de l'emmanchement et de la technologie particuliere de l'ebauche adoptee par les Neolithiques ala fin du Neolithique ancien ; - les formes de bottler I different des precedentes sur le plan fonctionnel mais du point de vue technologique, elles n'en sont que la reduction ; leur technologie, difficilement lisible sur des objets de petites dimensions, devient plus claire et leur chronologie aussi ; - avec les formes de bottier II, nous n'avons pas pu depasser le stade morphologique de leur classification ; certes, les categories proposees expriment des aspects de la technologie de l'emmanchement mais d'une maniere descriptive, non quantitative.
Les categoriestechnologiquesde laforme de bottierIII (pl. 112) Lors d'un voyage d'etude en 1975 a Bylany, nous avons pu examiner pour la premiere fois tout l'outillage poli en roche dure decouvert sur !'habitat de la Ceramique Lineaire, et prendre connaissance de la maitrise inedite de VELIMSKY (1969). Ce demier n'avait pas pu disposer du mobilier lithique encore inacessible de la Ceramique Lineaire I, ni done aborder le vieux probleme de la diff erenciation des fonnes de bottler hautes et plates, probleme dont nous allons maintenant decrire !'aspect technologique. Les formes de bottler de la Ceramique Lineaire de Bylany sont dignes d'un interet particulier pour les raisons suivantes : - elles sont datees avec une precision nulle part atteinte ailleurs ; - elles sont nombreuses (plus de 600 pieces entieres ou fragmentees, dont 297 ont encore la largeur et la hauteur maximum de la lame utilisee) ; - elles sont toutes en amphibolite. Certes une heterogeniete d'origines diverses peut peser sur les comparaisons: - les 297 exemplaires retenus ne sont pas egalement repartis selon les periodes, 28 appartiennent ala Ceramique Lineaire I, 138 ala Ceramique Lineaire II, 97 ala Ceramique Lineaire III, 34 ala Ceramique Lineaire IV
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Figure 10: Les fonnes de bottler des necropoles du groupe de Hinkelstein de Rheindilrkheim et Worms "Rheingewann", et leurs associations en sepulture. Le signe o designe les fonnes de bottler II sur eclat de recuperation .
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- les lames detritiques ne sont pas toutes comparables : nous avons deja insiste sur les valeurs relatives de largeur et de hauteur, peu modifiees par l'usure dans le cas des formes de bottler parallelepipediques, mais alterees a des degres divers dans le cas des formes de bottier a forte convexite et divergence des bords et des faces ; d'ou les limites de la taxonomie strictement morphologique qu'il nous faut franchir grace a l'analyse technologique ; - la matiere premiere est rarement homogene, le plus souvent on peut observer a l'reil nu un litage principal (les cas de litage multiple sont rares) soit parallele, soit perpendiculaire a la face plate inferieure des formes de bottler ill. KOE:Ea (1901), nous l'avons vu, observe le premier une modification de la hauteur, de la largeur et de la convexite sagittale des lames. VENCL (1960) datera correctement les debuts de cette evolution a l'est, en insistant sur "l'epaississement progressif' des formes de la Ceramique Lineaire II de Bylany et surtout de la Ceramique Pointillee . 11suppose que cet epaississement traduit une plus grande efficacite de la lame et de son tranchant (VENCL, 1975), sans apporter toutefois de demonstration. C'est l'analyse des formes de bottier detritiques de Bylany qui nous a mis sur la voie d'une explication technologique de ce phenomene. Certaines formes II de la Ceramique Lineaire II de Bylany ont en effet une section transversale asymetrique, d'autres sont caracterisees a la fois par l'asymetrie de cette section et par celle de leur contour, c'est-a-dire de leurs bords. Enfin, des essais infructueux de debitage de formes III prouvent que des formes de bottier II ont ete fabriquees a partir de formes III : la morphologie des unes n'est alors que le reflet de celle des autres. Ce debitage longitudinal des formes III fixe !'attention sur le litage de la matiere, grace auquel les fonnes ill se divisent en deux groupes : - certaines formes Ill, les plus basses, ont un litage (principal) parallele a la face inferieure, elles sont done candidates a un debitage eventuel en un, voire deux eclats, futures formes II, dont les plans d'eclatement sont paralleles a la face inferieure ; on peut parler dans ce cas de debitage "horizontal", si on pense a !'orientation conventionnelle des formes m (1, 2 et 3) basses, posees sur leur face inferieure ; qu'on nous passe une expression impropre, si on se represente la forme III devenue nucleus sur le point d'etre debite, mais une expression fidele a l'image d'origine d'une forme de bottler abandonnee dans sa fonction de categorie III et aux caracteristiques determinant fortement le nouveau debitage de recuperation ; - d'autres formes Ill, les plus hautes, ont un litage (principal) perpendiculaire a la face inferieure; dans ce cas, le plan d'eclatement en une, voire deux formes II, filera perpendiculairement a la face plate inferieure ; nous parlerons de debitage "vertical", si l'on nous permet toujours de penser moins a la technique de recuperation qu'a l'ebauche sur forme de bottler III, point de depart de la reprise de taille. Il s'agit done d'une technique de debitage laminaire des formes de bottier III hors d'usage, qui permet de reutiliser economiquement la matiere. Ce programme de recuperation etait deja inscrit dans le choix technologique du litage et dans la morphologie des formes de bottier III . C'est aussi sous cet angle qu'il faut lire !'evolution de la convexite des bords et des faces des formes de bottier ID au cours du Neolithique.
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Figure 11 : Neolithique recent : les categories fonctionnelles de forme de bottier 11/2 (de longueur comprise entre 150 et 90 mm), II/3 (de longueur comprise entre 90 et 55 mm) et W4 (de longueur inferieure a 55 mm). N'est pas representee la categorie II/1 (de longueur superieure a 150 mm) de Hoenheim-S. "Canal", Lib�chov, M�eno et Schockingen.
Si ce souci de debitage de secours avait ete determinant dans !'esprit des fabricants prehistoriques, ils auraient maintenu simultanement sur leurs ebauches de lame Ill les caracteristiques de nucleus. Or, celles-ci, a savoir le talon en plan de frappe et la convexite longitudinale (sagittale et/ou laterale) s'excluent le plus souvent, la presence de l'une compensant peut-on dire !'absence de l'autre. Les forrnes de bottler III a talon peu soigne (categorie 3) ou reduit (categories 6 et 7) n'etaient "redebitables" qu'a la condition de leur preparer un plan de frappe. L'evolution de la technique de reprise de debitage, sensible dans les manieres differentes d'orienter les ebauches par rapport au litage de la matiere, est celle d'une technique de secours qui a moins influence !'evolution des lames polies que ne l'a fait la technologie de l'emmanchement. La pertinence taxonomique des attributs de forrnes donnees au talon et a la partie emmanchee est bien entendu reduite. En d'autres termes, il faut designer comme un seul et meme argument les attributs technologiques -talon droit - et - face superieure et/ou bords rectilignes - ; il en est ainsi de la convexite du talon rarement associee a celle des bords et/ou de la face superieure . C'est pour eviter une redondance identique que nous n'avons pas classifie les sections transversales des formes de bottier, largement exprimees a travers les attributs de la partie proximale. Comme pour les indicateurs de fonction, les indicateurs de chronologie ont ete recherches dans revolution de la partie emmanchee (fig. 14): - forme donnee au talon (attributs 7, 13, 20 et 24); - orientation des bords et des faces de la partie proximale (attributs 2, 4, 8, 11, 12, 18, 19, 22, 23, 29) ; - valeur maximum de largeur et de hauteur (attributs 1, 5, 6, 14, 16, 17, 21, 25, 35). Deux autres.attributs s'ajoutent a ceux-la : - !'orientation du litage principal de la matiere (attributs 9, 26); - !'angle du biseau ; nous reprenons une indication de VEN CL ( 1970, p. 232) sur la diminution de cet angle au cours du Neolithique, et nous apportons une precision sur les faibles valeurs de cet angle au debut du Neolithique ; malheureusement, ces chiffres sont approximatifs car ils reposent sur des mesures approximatives prises sur des dessins de publication. Ce tableau chronologique des lames du Neolithique d'Europe centrale sera a reviser au grede l'enrichissement des documents de sepulture a l'est et de ceux de depot a l'ouest (fig. 15). Les associations et exclusions d'attributs ne sont pas a prendre au pied de la lettre, en particulier ceux de la forme du talon et de I'angle du biseau. Nous proposons une classification de 11 unites , dont 4 lames de hache, sur lesquelles nous allons revenir. Pour la clarte de l'expose, ces unites decoupent artificiellement une evolution technologique sans solution de continuite. II s'agit, cela va de soi, de moments d'une seule et meme duree. Certes, i1 est necessaire de decoder des attributs technologiques precis et pertinents pour chaque categorie technologique, a la condition expresse de considerer ces categories et leur chiffre comme des unites totalement artificielles. Deux raisons a cela, la premiere a ete evoquee plus haut: l'etude
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Figure 46: Les quatre phases 1 : A, 2 : B, 3 : C et 4 :·D de la necropole de la Ceramique Lineaire de Flomborn. Le petit cercle indique !'emplacement connu de la tete des inhumes. La localisation approximative des allonges sans mobilier (phase D ?) est figuree par un Z. Les lignes relient les sepultures d'ordres decales possibles. Les sepultures n° 28, 29 et 30 sont les trois premieres sepultures detruites du site. Echelle approximative: 1/250.
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seulement un indice d'evoluti.on : la distance minimum qui separe les sepultures n° 3 et 67 de l'ordre decale du groupe 2 evolue peut-etre dans le temps vers une distance plus coune, quatre metres entre les seputlures n° 15 et 70, elements possibles d'un ordre decale du groupe 4. L'information est incomplete sur la disposition des corps et des objets dans les fosses. L'etude des gestes funebres n'est done pas praticable. On remarquera uniquement que la forme de bottler a etc deposee pres du ventre dans les premier et demier groupes (sepultures n° 13 et 15) et qu'elle etait situee pres des mains dans les groupes 2 et 4 (sepultures n° 10, 25 et 11). En conclusion, la periodisation de la necropole de Flombom est fondee sur des indices foumis par l'analyse spatiale et par notre categorisation techn~logique et fonctionn~lle du mobilier ceramique et lithique. Si les groupes de sepultures se distinguent assez les uns des autres, le sens d'evolution de la matrice ne peut pas etre defini plus precisement.
La necropole d'Elsloo la publication: etudecritique La necropole et l'habitat d 'Elsloo se trouvent dans la panie meridionale du Limbourg hollandais, sur une terrasse moyenne de la Meuse , a 35 km a l'ouest de la vallee du Merzbach done de la necropole de Niedennerz . La necropole occupe la position la plus septentrionale du site. Le chanti.er de fouille s'est etendu du sud-est au nord-ouest, a travers les maisons et les jardins du village modeme. La fouille de la necropole s'est deroulee en deux campagnes , de mai ajuillet 1959, puis de mars a mai 1966. Le decapage de la premiere campagne fut fait a la beche, celui de la seconde fut confie a un engin mecanique. Selon le fouilleur (MODDERMAN, 1970, p. 70), les deux methodes n'ont pas detruit l'une plus que l'autre de structures prehistoriques. Un soin paniculier a cependant ete necessaire a la mise au jour, en 1966, des incinerations qui affleuraient la surface. Des structures ou perturbations plus recentes ont ete observee s sur le seul habitat. Toutefois, des colorations arrondies, au remplissage brun caracteristique, ont recoupe, voire detruit, un petit nombre de sepultures, aux points 111, 820, 836 et 761. Ces colorations ont ete interpretees comme des trous de chablis (p. 72) , pour la premiere fois dans la litterature. A !'exception du point 111, ces destructions de chablis ne sont pas incluses dans le nombre de 113 sepultures publiees. Ces sepultures soot toutes implicitement attribuees a la seule culture de la Ceramique Lineaire, par exemple dans la reconstitution du nombre d'habitants (p. 205). Le probleme de la datation des sepultures sans mobilier interpretable ni datable n 'est pas pose. L'etat de conseivati.on du sol semble etre a premiere vue unifonne sur l'ensemble du site, qui est legerement incline du sud-est vers le nord-ouest, en direction de la vallee de la Meuse. Cette faible pente fait dire a !'auteur qu'une mince couche du sol prehistorique, equivalente a la terre arable d'aujourd'hui, a ete emportee par !'erosion due au deboisement des Neolithiques (p. 5 et 45). L'absence d'etude pedologique nous autorise a penser que le sol s'est irregulierement modifie, comme le suggere la carte de repartition des profondeurs des sepultures : la plupart des sepultures de plus de 90 cm de profondeur sont dans la partie sud-orientale de la necropole , et celles de moins de 90 cm dans le nord-ouest, la ou se concentre la quasi -totalite des incinerations . D'ailleurs, l'auteur lui -meme reviendra plus tard (1976) sur ses affirmations, de maniere categorique.
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Le remplissage des inhumations se distinguait bien par un sol plus compact et une couleur particuliere. Sur le fond de certaines fosses, par exemple n° 83, 87, 89 et 102, une couche de terre "grasse" de quelques millimetres d'epaisseur a ete observee sous le mobilier et les traces de squelette. Selon !'auteur (p. 70), les fosses auraient ete remplies de branchages qui auraient tamise le loess. II nous parait plus simple de voir une migration normale des particules de sol les plus fines vers le fond de fosse. Ceci s'accorde avec !'existence d'une protection en bois du mort, attestee par les observations de madrures OU de planches brulees. En effet, le double rite de !'incineration deposee OU realisee en fosse accompagne l'inhumation. Trois rites funebres soot adistinguer : - !'incineration deposee, lorsque les restes du bficher ont ete enf ouis dans une fosse toujours arrondie et peu profonde ; - l'inhumation avec feu funebre, qui a detruit partiellement la partie superieure de la protection en bois du mort (n° 3, 21, 90, 94, 96, 98, 99, 100, 102, 105 et 110); - l'inhumation sans trace de feu funebre. Les traces de ce feu n'ont sans doute pas toujours ete conservees, de sorte que la seule opposition certaine est celle qui separe les incinerations des inhumations, dont les fosses soot plus profondes et allongees. Le sol de toute la region possede d'exceptionnelles qualites d'obliteration des vestiges perissables. Ainsi, de nombreux negatif s de squelettes effaces par le sol acide ont ete observes. Cependant, la reconstitution de la position du squelette a ete menee trop loin par MODDERMAN (p. 67), selon qui l'orientation du crane suffit a determiner sur quel cote l'inhume a etc couche, par exemple dans les sepultures n° 1 et 105 : le crane sur la joue droite n'implique pas que le corps ait ete replie sur le cote droit. Les replies sur le cote gauche, dont la tete est tournee vers la droite, ne sont pas rares: Nitta n° 9, Rixheim n° 19 et Flombom n° 16. En consequence, aElsloo soot attestees les positions de replies sur le cote gauche et dans un seul cas, celle d'allonge (n° 100). A !'exception de la structure perturbee n° 71 qui a livre une aiguille en os, tout le mobilier en matiere animale, et en particulier en coquillage, a disparu. MODDERMAN (p. 45 et 46) distingue le veritable mobilier funeraire (Beigaben) des autres objets (weitere Funde). Le premier comprend : «tousles vases entiers ou groupements de tessons qui constituent un vase entier, ou du moins un assez grand fragment d'un vase; toute l'industrie en silex, les lames et eclats assez grands, dans la mesure ou ils ont ete trouves sur le fond de la fosse ; toute l'industrie en pierre ou les pierres avec des traces evidentes d'une utilisation par l'homme (comme par exemple un galet ocre) ; tous les fragments d'hematite ; une pointe en os». Les autres objets proviennent du remplissage. Ce sont: «tous les tessons isoles, les cassons et eclats de silex, un eclat de lydite (issu d'une forme de bottier), les esquilles osseuses brfilees des inhumations et les petits charbcms de bois». 11faut dire que le "groupement de tessons" recele parf ois cinq vases de typologie heterogene, comme la partie superieure de la fosse n° 1. De meme, on est frappe par la disparite de la concentration des tessons de la sepulture n° 5. Les incinerations ont rarement conserve un "assez grand fragment de vase", et leurs tessons, qui sont ordinairement petits, se confondent avec d'eventuels detritus. Cependant, les faibles dimensions des fosses aincineration rendent moins probables les melanges.
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Figure 47: Les categories fonctionnelles de la ceramique de la necropole d'Elsloo : bol (1, 5-8), coupe (4) et ceramique sans decor (2 et 3). Les categories technologiques de bol A: 5, B: 1, C: 6, D: 8, E: 7. Sepultures n° 97 : 1 ; n° 100: 2; n° 5 : 3; n° 34: 4; n° 14 : 5 ; n° 106 : 6; n° 67 : 7 ; n° 96 : 8. Echelle 1/2.
151
Le mobilier lithique demande une critique particuliere. La lame en silex, isolee a pres de 60 cm au-dessus du squelette, n'appartient pas a la sepulture n° 3, ce qui demontrera sa datation a une epoque ou les lames longues n'existent pas en sepulture. La distinction de MODDERMAN est applicable dans ce cas, elle l'est moins dans d'autres. Ainsi, la lame corticale de la sepulture n° 106 est eliminee parce qu'elle etait a une quarantaine de centimetres au-dessus du niveau de depot du mobilier, mais surtout parce qu'elle est pointue. Les seuls objets pe~ants adtnis par le rituel Danubien sont en effet les pointes de fleche, selon notre hypothese. De meme, la lame pointue de !'incineration n° 113 ne doit pas etre tenue pour funeraire. Le doute pese aussi sur les pointes de fleche isolees. Comme pour les petits tessons, la distinction entre leur appartenance au mobilier funeraire et leur valeur de terminus a quo, c'est-a-dire entre le depot volontaire et le residu de remplissage, est tres delicate a faire . Cela concerne les pointes uniques (n° 14, 59 et 112) et les pointes eparpillees (n° 21). L'heterogeneite technologique des armatures de la sepulture n° 5 attire l'attention sur la reconnaissance de deux ensembles diachrones. L'analyse chronologique revelera d'autres partitions de mobilier (n° 71, 72, 105 et 820). MODDERMAN a exerce une critique plus efficace sur le mobilier que sur les structures. La partition d'un bon nombre de "sepultures" en ensembles diachrones est visible en plan : n° 5, 42, 65, 67 et 105. Qu'en est-ii des structures boursouflees n° 6 et 29? Dans la stratigraphic de la sepulture n° 23 recoupee par la sepulture n° 24, le vase sans decor n'appartient pas a la seconde mais a la premiere 1• On hesitera a separer de la sepulture n° 87 la coupe sans decor, retrouvee a environ 30 cm au-dessus du riche moblier de l'inhume.
Les limites de la necropole ont ete atteintes a l'est, au nord et a l'ouest. Au sud, !'habitat n'a livre aucune sepulture. Entre !'habitat et la necropole, existe une surface suffisante pour accueillir un nombre equivalent de tombes. Comme nous denombrons 125 sepultures (ce chiffre sera justifie plus loin) sur la partie fouillee, cela ferait une necropole de 250 unites, chiffre presque atteint par la necropole d'Aiterhofen-Oedmiihle. Comme a Niedermerz, !'habitat et la necropole occupent des espaces propres. La distinction de deux grandes "phases" (fig. 48) dans !'utilisation continue de la necropole repose, chez MODDERMAN, sur des arguments deduits d'une hypothese faiblement etablie, celle d'une erosion reguliere et de peu d'ampleur: la repartition des incinerations ni la profondeur des fosses ne sauraient etre utilisees comme indicateurs chronologiques. La bipartition de la necropole repose surtout sur une definition morphologique du remplissage des rubans, ou plus exactement des motifs du decor principal (MODDERMAN, 1970, p. 122). On s'etonnera de !'inclusion dans cette definition generale du ruban quadrille (C2) qui apparait une seule fois comme terminus a quo du remplissage de l'inhumation n° 100, ainsi que de l'oubli des rubans a rayures (A2 et A3) repartis sur toute la necropole, a !'exception des peripheries du nord-ouest et du nord-est. En ce qui concerne !'hematite en poudre, nous pourrions reprendre a notre compte ce que dit MODDERMAN, si la sepulture n° 3, datee de sa periode Ile, ne constituait pas une exception irreductible a la bipartition, exception reconne par !'auteur. En revanche, la sequence des formes de bottier III et I selon la typologie de MODDERMAN est definitivement acquise. MODDERMAN a le merite de definir metriquement la vieille distinction de KOEIIl., entre "coin de Flomborn" et "coin de Hinkelstein". ·
a
1 Apr~ avoir etudierdepuis la redactionde ce texte les plans originauxconserves Leiden,je me range l'avis du fouilleur; le vase appartient la sepulturen° 24 qui recoupela sepulturen° 23.
a
152
a
Secteur ouest
Secteurest et sud-ouest
Periode Ile
Periode lld
Plus grande proportion d'incinerations Faible profondeur des fosses Decor A 1 (ligne simple ou ruban vide) Decor B 1 (ruban apointille simple) Decor D2 (ruban apointille dense) F. de b. m (= nos categories Ill-2 et 111-3)
+ + + + + +
Plus petite proportion d'incinerations Grande profondeur des fosses Decor C2 (ruban quadrille) Decor C3 (ruban au peigne) F. deb. I(= nos categories 111-4,111-5et 111-6) Hematite en poudre
+ + + + + +
Figure 48: Periodisation de la necropole d'Elsloo selon MODDERMAN(1970).
Categorie technologique
Profil du bord
Panse
A
vertical, peu marque
peu saillante
B
rentre, peu marque
saillante
C
vertical, marque
spherique
D
vertical, court
apaltie
E
vertical marque
tres aplatie avec boutons ou oreilles
Figure 49: Categorisationtechnologiquedes bols de la necropole d'Elsloo
153
Analyse de la necropole Les 22 sepultures retenues pour etablir la seriation contenaient une ceramique dont la technique de decor et/ou la forme etaient analysables. Sur les 125 sepultures denombrees (dont 31 sans mobilier), l'echantillon est mince mais necessaire. Sur deux plans, ii faudra en compenser les limites : - les incinerations ont ete eliminees en plus grand nombre que les inhumations ; les 22 sepultures comprennent 5 incinerations et 17 inhumations, alors que sur les 121 sepultures de la necropole (en excluant les 4 sepultures des chablis 761, 836 et 820), on peut identifier 54 incinerations et 67 inhumations, toujours dans l'hypothese de !'attribution des sepultures sans mobilier a la seule Ceramique Lineaire; - c'est l'echantillon des 22 sepultures seriees par la ceramique qui livrera le lithique correspondant a periodiser ; la mise en evidence des tendances evolutives du mobilier lithique est fondee sur l'hypothese selon laquelle ceramique et lithique ont des fonctions autonomes dans le rituel funeraire, ce qui n'a pas toujours ete le cas, comme nous le verrons apropos de la differenciation "sexuelle" du mobilier funeraire.
Seriationde la ceramique1 Les categories fonctionnelles supposees sont les suivantes : - les coupes sont representees par deux objets : l'un (fig. 47 : 4) est un ustensile a puiser dont le manche est casse (sepulture n° 34), l'autre est la coupe sans decor de la sepulture n° 87; - les bols sont subdivises en cinq categories technologiques (fig. 47 et 49); - les bouteilles sont trop rares, nous verrons pourquoi, pour etre subdivisees; - la ceramique sans decor (fig. 50) est exclue de la matrice ; cependant, la ceramique sans decor des sepultures seriees (n° 3, 87, 5b, 21 et 100) et !'analyse spatiale permettent quelques attributions ; un seul cas restera irreductible (sepulture n° 109). Les techniques de decor sont celles qui furent appliquees au decor principal. Non pas que les motifs secondaires et le decor de bord n'aient pas d'evolution propre. Mais l 'echantillon etait trop petit pour envisager de dechiffrer le jeu des techniques sur les trois "endroits" du vase. Dans un seul cas, nous avons retenu la premiere apparition du decor au peigne sur le bord avant le decor principal. Une subdivision souhaitable entre les divers degres de densite de pointille (fig. 51) n'a pas ete faite pour la matrice. Elle le sera plus loin dans !'analyse spatiale des sepultures datees et attribuees. Les styles, a quelques traits pres (les quadrilateres de la sepulture n° 3 OU le pointille couvrant de la sepulture n° 73), sont construits de la maniere attendue : decor continue de bord, decor principal de panse en rubans curvilineaires ou rectilineaires et touches isolees de decor secondaire. Cependant, ce decor s'etend sous des aspects et sur 1 Cette analyse devrait etre refaite sans l'ambiguite des "styles" et avec une claire definitiondes techniques
et des motifs. Certes la seriation de la fig. 53 n'en serait pas modifiee,dont les divisions correspondenta de grossierestranchesde temps.
154
2
Figure 50: La ceramique sans decor de la necropole d'Elsloo. Sepultures n° 3 : 1 ; n° 23 : 2 ; n° 31 : 3 ; n° 5 : 4 ; n° 81 : 5. Echelle 1/2. D'apres MODDERMAN (1970).
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8
Figure 51 : Les styles ceramiques de la necropole d'Elsloo. Style continu : 1 (sepulture n° 93) ; style retenu: 2 et 4 (n° 82 et 14); style expansif: 3 et 5 (n° 56 et 112) ; style love : 8 (n° 89) ; style angulaire : 6 et 7 (n° 73 et 34). Echelle 1/2. D'apres MODDERMAN (1970).
156
touches isolees de decor secondaire. Cependant, ce decor s'etend sous des aspects et sur des surfaces differentes, de sorte que cinq styles se detachent dans les definitions suivantes: - style continu : en motif et en remplissage = ruban vide ; - style retenu: dans l'interruption du remplissage et l'etroitesse du ruban; - style expansif : rubans gonfles en larges courbes ou en angles obtus ; - style love: rubans replies sur eux-memes et qui tendent au decor couvrant; - style angulaire : repete verticalement les elements d'un decor angulaire. Cette classification ceramique repose surtout sur la serie des bols. Les styles sont de simples commodites d'appellation, en aucun cas des unites pertinentes de description. Ils traduisent, dans une mesure limitee, les essais repetes d'affranchissement du decor a l'egard de la forme du vase et de la technique du decor. Ils sont aussi les filiations directes des formes et des techniques. Nous utiliserons les styles comme pense-bete. C'est done sur--les categories technologiques et fonctionnelles d'une part, et sur les techniques de remplissage du decor principal d'autre part, que se fonde la repartition des 22 sepultures en cinq degres (fig. 53). Seulement trois stratigraphies verticales soustendent tres imparfaitement la realite d'une sequence: - Sepulture n ° 56 : Cette inhumation est recoupee par l'incineration n° 57 qui contenait quelques tessons sans decor ; il est peu probable que cette inhumation soit parmi les sepultures les plus recentes de la necropole, ce qui est un bien mince resultat! - Sepulture n° 5: L'heterogeneite de cette structure ne s'admet pas sans une discussion des aspects archeologiques et funeraires. Une erreur qui s'est glissee dans le dessin de la coupe longitudinale publiee par MODDERMAN (1970, pl. 126) ne facilite pas l'entreprise: ii faut reconstituer la longueur reelle de 105 cm et replacer sans doute les pointes de fleche n° 4 et 5 pres de la forme de bottier. Le plan suggere une double sepulture dans le renflement visible dans la partie est, la ou se trouvent les trois vases non decores. Le rituel (cinq vases, chiffre jamais atteint dans la necropole) et la profondeur (100 cm), unique pour une "incineration", jettent un doute tres serieux sur la qualite de cette structure. La concentration des trois vases entiers sans decor apparait comme une perturbation d'un mobilier plus ancien qui comprendrait: • le fragment de vase aruban en pointille !ache et les tessons du vase a ruban en pointille dense, · la forme de bottier associee aux 3 pointes de fleche (pl. 29 : 2, 3 et 4). La forte asymetrie de la quatrieme pointe retrouvee pres des trois vases entiers temoigne d'une technologie tellement differente de celle des autres pointes qu'il faut la rapprocher des autres pointes a forte asymetrie du site, par exemple la sepulture n° 87 (pl. 37). De meme, le petit bol (fig. 47 : 3) sans decor a un parallele dans le petit vase (fig. 47 : 2) de l'inhume allonge n° 100, sepulture attribuable a une epoque d'utilisation du peigne OU a une epoque posterieure a celle-ci (cf. plus loin !'attribution de cette sepulture grace aux tessons du remplissage et au lithique). Nous proposons d'attribuer les trois vases sans decor et la pointe de fleche tres asymetrique a une eventuelle incineration n° 5b (avec 80 cm de profondeur, elle demeurerait une exception), qui a perturbe une inhumation (n° 5a), ses deux vases en style retenu et son outillage en pierre decrit ci-dessus.
157
Categories 1 2 3 4
5 6
coupes (fig. 47 : 4) bol A (fig. 47 : 5) bol B (fig. 47 : 1) bol C (fig. 47 : 6) bol D (fig. 47 : 8) bol E (fig. 47 : 7)
34-87 3-14-41-4 7-82-93 Sa-56-90-96-97-112 67a-73-102-106 87-90-96 67b-83-89-92-96-112
(la ceramique sans decor des sepultures n° 3 et 5b n'est pas codee)
Technique§ de gecor 7 8 9 10 11 12
lignes incisees doubles(= ruban vide) 93 pointille entre lignes incisees 3-5a-14-41-47-82-112 rayures paralleles entre lignes incisees 56-67a-97-102-106-112 peigne exclusivement sur bord 112 peigne entre lignes incisees 67a-67b-73-83-89-90-92-96 poin~on a 1 ou 2 dents larges et pointille couvrant 34-67b-73-90-96
13 14 15 16 17
style continu style retenu style expansif style love style angulaire
~
93 3-Sa-14-41-47-82 56-67 a-97-102-106-112 67a-67b-73-83-89-90-92-96 34-67b-73-90-96
Figure 52: Code de la ceramique dElsloo
158
13 7 2 14 8 3 15 9 4 10 6 16 11 12 17 5 1 1 n°93
+ + +
41 47 82
+ + + + +
2
3
3
14 Sa 97 56 106 102 112
4
67a 89 83 92
5
73 67b 96 90 34 87
+ + + + + +
+ + + + + + + + +
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Figure 53: Seriation de la ceramique de la necropole de la Ceramiq ue Lineaire d Elsloo.
159
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Figure 54: Les sepultures datees par la ceramique des phases 1 ( ~ ), 2 (0), 3 ( A ), 4 (6.) et 5 ( D ) de la necropole de la Ceramique Lineaire d'Elsloo. Echelle 1/500. Cf. les n° de sepultures fig. 60. • : incineration ; o : inhumation ; ?) : chablis
160
- Sepulture n° 67 : Deux structures diachrones se lisent sur le plan : une fosse quadrangulaire au nord-ouest et une fosse au contour irregulier au sud-ouest. La premiere contient a l'evidence la concentration des trois lames et la pointe de fleche; la seconde est une eventuelle incineration qu 'ii est necessaire de reconstituer, il y a en effet deux niveaux de depot de ceramique : · a 15 cm au-dessus du fond, a la meme profondeur que le lithique, un bol C entier, a decor en rayures et au peigne, en style expansif ; · a 35 cm au-dessus du fond, juste au-dessus du bol entier, un demi-bol D adecor en pointille et de style angulaire, et contre la paroi sud-ouest, les fragments d'un second bol D a decor au peigne, en style love. Nous proposons de distinguer une in_humation n° 67a avec le lithique et le bol entier, recouverte en partie par une incineration n° 67b, contenant les restes de deux bols D.
La matrice (fig. 53) isole une sepulture (n° 93) et quatre groupes de sepultures (2 a 5). Une relative discontinuite qui se retouve dans la repartition dans l'espace (fig. 54). La continuite existe entre les degres 3 et 4, et surtout entre les degres 4 et 5. Une stratigraphie discutable et discutee (n° 5a et 5b) suggere que la diagonale est a lire du degre 1 le plus ancien vers le degre le plus recent. En faveur de cette sequence, on en sera reduit a collectionner des indices plutot que des preuves dans l'outillage lithique, !'analyse spatiale et les attributions des sepultures difficilement datables. La repartition dans l'espace des cinq "moments" de la matrice de la ceramique est encourageante: les groupes de sepultures s'excluent et se succedent sans qu'apparaisse cette bipartition de MODDERMAN (1970, pl. 176) reprise par VAN DE VELDE (1979, p. 85, fig. 26). Ce demier a reduit de 5 a 3 le nombre de "phases" de son analyse, et fini par renoncer a tout essai de chronologie fine. Analyse du mobilier lithique
La matrice du mobilier lithique (fig. 55) n'est qu'une illustration de la seriation de la ceramique. Ce type de mobilier est en eff et trop grossierement classifie pour etre diagonalise separement. Reconnaissons malgre cela que les elements d'une articulation en trois, voire quatre, degres s'harmonisent avec les resultats de !'analyse de la ceramique. Le fil conducteur de cette sequence des armes et outils en pierre est constitue par les formes de bottier I/Ill-3, 4, 5 et 6. Ces deux demieres categories soot en peripherie la marque possible du groupe de Grossgartach. L'unique categorie technologique 3 de forme de bottier II illustre !'apparition tardive de cette fonction dans le rituel funeraire. A propos de la pierre taillee, notons : - une sequence eclat/lame de silex ; - une sequence lame courte/lame longue/ lame
aretouche continue ;
- une sequence pointe de fleche symetrique/pointe peu asymetrique/pointe tres asymetrique ; - la longevite de la pointe asymetrique 30, III-39) ; - et !'apparition tardive de la lame Grossgartach ?).
abase rectiligne
(Il-1, II-10, II-17,
m-
aretouche continue (influence du groupe de
161
Les colorants sont continuellement deposes en sepulture. Leur taille croit avec le temps: Sepulture n° 41 Sepulture n° 47 Sepulture n° 3 Sepulture n° 14 Sepulture n° 89 Sepulture n° 83 Sepulture n° 87
longueur longueur longueur longueur longueur longueur longueur
24mm 32et36mm 54mm 56mm 14mm 68mm 70mm
L'ocre en poudre et le depot metallique sont d'utilisation recente. Si l'outillage "lourd" sur fragment de meule et molette et sur autre matiere joue un seul et meme role dans le rituel funeraire, ce role est materialise dans une "pierre" succesivement sur molette, sur meule, sur galet et a nouveau sur molette. 11n'y a pas de veritables molettes saillantes, comme dans la sepulture n° 105a dont nous reparlerons dans le chapitre des attributions. La plupart ont depasse la meule de quelques centimetres seulement. La seule vraie molette courte provient de la sepulture n° 83, a une place attendue dans la sequence. Enfin, aux molettes a extremites arrondies, succedent les molettes a extremites angulaires, comme il se doit sous une hypothetique influence Grossgartach.
Les ritesfunebres Les demiers gestes de la ceremonie sont difficilement etudiables, car l'empreinte des squelettes a ete rarement observee. La position du mobilier (fig. 56) a une extremite de la fosse rappelle que le depot pres du crane est le lieu le plus anciennement atteste et le plus longtemps prefere. Certains effets funeraires sont plus nombreux a certains moments : les formes de bottier (degres 4 et 5), les eclats et lames (degres 3 et 4), les pointes de fleche (degre 2), les colorants (degre 2) au moment ou ils sont de petites dimensions, et les vases (degre 5). Ce qui est plus delicat a interpreter est !'evolution des niveaux de depot des inhumations, en un mot, !'evolution de la "protection" du corps. Le petit nombre de sepultures datees se traduit par !'absence d'incinerations aux degres 3 et 4, ce qui sera infirme par les attributions que nous verrons plus loin. Hormis quelques cas de stratigraphies non vues au cours de la fouille, les incinerations, dont les fosses sont arrondies ou irregulieres et peu profondes, se distinguent nettement des fosses rectangulaires et profondes des inh umations. Celles-ci presentent parfois, et pendant tout la duree de !'utilisation de la necropole, les traces evidentes d'un feu qui a brfile juste au-dessus du squelette : ce sont des alignements de charbons de bois qui font penser a des bfiches ou a des planches. Ce qui est par ailleurs verifiable, c'est que ce feu funebre n'a pas brGle au-dessus des inhumes n° 14, 56, 106, 89, 92 et 87. Aucune correlation ne peut etre trouvee pour expliquer cette difference de traitement. L'evolution du lieu de depot du mobilier sera confirmee par les attributions de sepultures. Elle repond a !'observation d'une terre fine de "remplissage" sur le fond des inhumations des degres 3 a 5. La protection superieure en bois du corps est admissible pendant la duree de la necropole, de la sepulture n° 3 a la sepulture n° 96. Pourtant, le mobilier sera pose sur ce plancher superieur a partir surtout des degres 4 et 5. L'absence de mobilier a meme le fond de la fosse dans le degre 5 doit etre mise en relation avec
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MOBILIER "MASCULIN"
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Figure 61: Evolution de la differenciation sexuelle des mobiliers dates et attribues de la necropole de la Ceramique Lineaire d'Elsloo. Mobiliers indifferenciables: phase 2: n° 13a, 22, 54, 58, 761 ; phase 3 : n° 104 ; phase 4 : n° 101.
Phase 6 Sepulture n° 100
II sur eclat de forme de bottier
Les attributions confirment la persistance pendant les phases 2 a 5 des trois rites funebres de !'incineration et de l'inhumation avec ou sans feu funebre. La terre fine de remplissage s'observe seulement pendant les phases 4 et 5. Nous nous sommes efforce de reconstituer, a l'interieur des phases 2, 3 et 4, la sequence tres hypothetique des ordes decales OU des sepultures d'un meme ordre. Le resultat (fig. 62 a 64) est d'une certaine coherence, qui demandera a etre retrouvee sur d'autres documents tels que ceux de Niedermerz : Phase 1
- Malgreles difficultes
de !'attribution qui se manifestent dans l'heterogeneite des orientations des sepultures n° 33 et 31, un groupe de points s'organise en un ordre decale : n° 31, 820 (?) et 42 ; un fait est a retenir : les deux inhumations de "petite taille" n° 93 et 105a sont au sud-est de ce groupement, dont elles sont eloignees de 30 a 40 m.
Phase 2 . - Une sequence possible des ordres decales suivants s'appuie sur la matrice et !'analyse spatiale : 1) n° 58, 54, 41 et 23 2) n° 59, 25 et 14 3) n° 47, 38, 22, 13a et 5a 4) n° 836, 82 et 69 5) n° 3 et 761 Les sepultures n° 836, 69, 47, 5a, 761, 3 et 111 ont un decor a pointille dense et un argument qui les situe a la fin de la phase 2. - Une incineration a mobilier "masculin" (n° 111) est isolee au sud-est de cet ensemble. - Les mobiliers "masculins" au sud-ouest et "feminins" au nord-est semblent s'exclure, de sorte que !'incineration n° 111 apparait non plus isolee mais a une position au sud-est, opposee acelle de la sepulture n° 58 au nord-ouest; ces deux sepultures sont de part et d'autre d'un axe, nord-est sud-ouest, sur lequel s'alignent les mobiliers "feminins". - Les sepultures au mobilier "masculin" le plus varie (n° 3 et 14) sont au sudouest d'un ensemble dont ii ne manque apparemment pas de points au-dela de la limite meridionale de la fouille. Phase 3 - Deux groupes de sepultures sont separes par une bande de 10 m de large, sans sepulture : • au nord-ouest, des incinerations a mobilier "masculin" et trois (n° 56, 55 et 20) voire cinq (n° 1 et 106) inhumations a mobilier egalement "masculin" ; • au sud-est, un ordre decale d'inhumations de petites dimensions a mobilier "masculin" a l'ouest et "feminin" a l'est, et qui s'etend certainement au-dela de la limite meridionale de la fouille, accompagne deux mobibliers "feminins" d'adultes (?) : n° 102 et 110. - On peut imaginer un ou plusieurs ordres decales dans le groupe septentrional, qui s'etend dans une zone laissee vide par la phase 2 ; cependant, les inhumations n° 55 et 56, proches l'une de l'autre et d'orientation dissemblable, temoignent d'une probable diachronic au sein de la phase 3, ou d'une attribution erronee de la sepulture n° 55. ·
179
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•
~
B1 bo 1B2 B3 ~B6 bo~5 B7 B4 ~ > >
vase
Figure 73: Oassement des vases adecor analysable en 4 groupes ceramiques et liste des categories technologiques correspondantes. La colonne de gauche renvoie ala publication de DORHN-IHMIG(1983); exemple : 552 signifie sepulture n° 55, vase n° 2 de la publication. V.M. = vase miniature. V.O.E. = vase aouverture etroite.
202
Les quatre groupes ceramiques de sepultures (fig. 74) ont ete obtenus selon le principe du vase dominant du groupe suivant et grace a la seriation des techniques, a !'exception de la sepulture n° 11. La seriation des techniques de la figure 71 est resumee dans les groupes techniques de la figure 73. Comme la figure 74 presente les quatre groupes ceramiques de sepultures, les vases sans decor (b2 et c = cl, cm) sont indiques. On constate que les relations entre les groupes 2, 3 et 4 sont bien documentees par les doubles occurences dans les groupes ceramiques 2 et 3 (sepulture n° 34) d'une part, 3 et 4 (sepultures n° 45, 49 et 114) d'autre part. Quant au groupe 1, il est toujours aussi faiblement relie au groupe 2 par la categorie technologique B3 (sepultures n° 51 et 98) et la presence de bouteilles (bo). Enfin, la coupe cm livre un indice de plus en faveur de !'attribution de la sepulture n° 11 aux groupes 3 et 4. On abordera plus loin l'hypothese du caractere non funeraire des tessons de remplissage. S'ils etaient inclus dans le mobilier funeraire, une relation nouvelle serait creee entre les groupes 1 et 2 (sepulture n° 55), et entre les groupes 2 et 3 (sepulture n° 99). Une relation existerait entre les groupes 2 et 4 (sepultures n° 46), et elle infirmerait !'exclusion de la bouteille dans le groupe 4.
Repartitiondes groupesceramiquesdans l'espace La repartition des quatre groupes ceramiques dans l'espace (fig. 75) divise la necropole en deux zones: une zone sud-ouest avec 77 % de&.Stpultures a vases decores et une zone nord-est beaucoup plus pauvre. Nous avons vu que ce phenomene pouvait etre explique par la geo-morphologie et les methodes de fouille. Reste a savoir si le rituel funeraire n'en est pas la cause. On se contentera de trois observations apropos de la zone sud-ouest: - chacun des quatre groupes de sepultures a une repartition exclusive; - les quatre groupes de sepultures se succedent dans l'espace, du sud-est vers le nord-ouest, ou inversement; - les groupes 1 et 4 sont a la peripherie, les groupes 3 et 4 au centre de la zone. Cette image est suffisamment coherente pour declarer la signification spatiale de ces groupes. On ignore encore si celle-ci est determinee par le temps ou une fonction. Cette image est celle de 26 sepultures, dont 13 on aussi du mobilier en pierre, lot bien maigre puisqu'il represente 22,2 % de la necropole. C'est pourquoi !'attribution, risquee mais necessaire, a ete faite sur des ceramiques fragmentees et des decors incomplets (fig. 76). La technique du decor de panse est dans tous les cas identifiable. La sepulture n° 11 trouve un indice en faveur du groupe 3, auquel est egalement attribuee la coupe decoree de ceramique grossiere de la sepulture n° 31 dont l'appartenance au groupe 3 a deja ete abordee. Ce sont done 12 sepultures qui seront attribuees et 13 ensembles de tessons de remplissage. Sur ces 36 sepultures (fig. 77), dont la repartition spatiale (fig. 78) n'est guere modifiee, une premiere analyse spatiale va etre menee. Elles representent plus de 30 % de la necropole et vont livrer des arguments en faveur de la signification chronologique des groupes definis. Mais devant le caractere refutable des resultats, une seconde analyse spatiale achevera cette etude sur une chronologie plus fine et une reconstitution plus precise de !'organisation de la necropole.
203
.
groupes ceramiques
1 n,O
1
4 412 (55 ) 58
51 2
3
55 37 (461) 986 (99 ) 34 (9;;) 22 83 32 100
31 77b 99 3
OU-,.:-
4
+ + + + +
•
~
X 1 • .co 2 bo c 2 3 4 B1 bo B2 B3 >• b2 bo~6 cl 1B5 cm B7 B4C? > 1 + 1 1? 1 + 1 1 + 1 1 1 +
+ +
1
+ + + + + + + +. + + + + +
1
1
1
1
1 1
1
1 1 1 1 1
+
1
+
1
? ?
49 45 114 14 29 115 20 (463) 46 1·07 23 sep.
+ +
1
+ +
2 2
OU
1 1
1
1
11
tesson
+ +
1
+ + + + + + +
+
1
+
1 .1
1
1
2
1
+ +
1 1
+
1
+ +
1
1
1
•
1 ~ 2 B1 bo 1B2 B3 :i b2 bo~6 cl B5 cm B7 B4 o co bo c > >
.
.
Figure 74: Distinction entre tessons de remplissage (entre parentheses) et niobilier funeraire, et leur classement en 4 groupes ceramiques fondes sur le decor analysable. Liste des categories technologiques et fonctionnelles correspondantes de vases avec ou sans decor. V.M. =vase miniature. V.O.E. = vase a ouverture etroite . .Pour les autres abreviations cf. p. 197. Les tessons de remplissage de la colonne de gauche renvoient ala publication de DOHRN-IBMIG (1983); exemple: 552 signifie sepulture n° 55, tesson 2 de la publication.
204
0
0
0
0 0
0 ~
0
0
0
Oo
0
0
0
0
0
0
0 0
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0
0
a
0
0
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~
0
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0
0 0 0
•
0
0
0
0
\J
a 0
~
1
o.
0
Figure 75: Repartition dans l'espace de la necropole de Niedennerz des 4 groupes ceramiques, fondees sur le decor analysable de 26 sepultures, a!'exclusion des tessons de remplissage . • = incinerations
20m
categories technologiques et groupes techniques de decor de panse techniques de decor de bard • fonctionnelles ceramiques 1 7 8 5 13 16 3 2 12 14 17 4 1 10 11 4 18 2 17 15 12 13 7 ~ B2 b3 c B6 B7 B5 b1 1 2 3 4 :>
no
1
2
3
~2-3 + + 4 (57~- ) + (582) + (606) + (592) + 681 + (553) + (771) + + (89526 (77 ) + 35 + + ? ... + 54 + 111 31 + 28 + 25 + (603-8) + (691-2) + 13 +
OU
+
+ +
+ ? ?
+
+
+
+ ? + +
+
?
? +
+ +
+
?
+ +
+
+
+
+
1021 (61) 604 (94 ) sep.
+ + + + + + + +
+
+
(44)
4
+
+
+
+
+
+
•
~
1 7 8 5 13 16 3 2 12 14 17 4 1 10 11 4 18 2 17 15 12 13 7 :::!B2 b3 c B6 B7 B5 b1
+ + + + + + + + + + + + + + + + + +
+ + +
~2-3 (571-4) (58~) 1 (606) (592) 68 (55;) (771) (89526 2 (77 ) 35 54 111 31 28 3 25 (6~-8) (691-2) 13
1
(44)
1021 (61) 60 (944 )
4
2 3 4
tesson
Figure 76 : Attribution de 12 sepultures (la datation des sepultures n° 11 et 31 a ete precedemment abordee) et de 13 ensembles en tessons de remplissage (entre parentheses sur la colonne de gauche ou de droite) aux 4 groupes ceramiques. Ces attributions sont fondees sur un decor fragmente difficilement analysable . Les numeros renvoient la publication de DOHRN-II-IMIG (1983); exemple: 402-3signifie sepulture, vases n° 2 et 3 de la publication. V .M. = vase miniature. Pour les autres abreviations, cf. p. 197.
a
Premiereanalysespatiale Caracteristiques generales: -Deux concentrations de sepultures ont ete remarquees par DOHRN-IHMIG. - Chaque concentration comprend au moins une sepulture de chaque groupe ceramique (fig. 78), la concentration du sud-ouest comprend le plus grand nombre de sepultures dans chaque groupe. - Les stratigraphies sont rares et impropres ajustifier et orienter la seriation des 4 groupes ceramiques : • l'inhumation n° 60 (groupe 4) recoupe l'inhumation n° 61 dont les tessons de remplissage ont une t.echnique attribuable au groupe 1 ; • une inhumation n° 77b (groupe 3) a pu recouper une inhumation n° 77a; cette reconstitution se fonde sur l'heterogeneite des contours de la fosse et la presence de tessons du groupe 2 dont le caractere detritique OU l'appartenance a la sepulture n° 77 a pose un probleme sans reponse ; • !'incineration n° 83 (groupe 3) est clairement recoupee par l'inhumation n° 84 sans doute de la Ceramique Lineaire, done des groupesceramiques4 OU posterieura4; · nous reverrons plus loin le cas de la sepulture n° 21. - L'orientation des inhumations peut varier a l'interieur d'un meme groupe ceramique ; ce critere ne peut done pas etre utilise dans la recherche des ressemblances et dissemblances entre les inhumations. - Les caracteristiques spatiales des sepultures d'une meme groupe ceramique sont les suivantes : • distance minimum entre 2 sepultures : de 2,5 a 10 m (un seul cas, n° 35 et 37, avec une distance de 1,5 m), soit la longueur d'une fosse d'inhumation ; • ordre decale des inhumations dont les axes longitudinaux s'evitent, les incinerations n° 20, 114 et 115 sont egalement en position alternee. - Les caracteristiques spatiales (fig. 78) entre les differents groupes ceramiques sont les suivantes : • les 4 groupes ceramiques s'excluent dans l'espace, dans chaque zone; • un groupe peut etre cerne par l'autre (le 2 par le 3, le 3 par le 4); • les cas de distance faible (inferieure a la longueur d'une fosse d'inhumation) entre deux sepultures de deux groupes differents sont frequents:
207
GROUPES sep.
1
:no
4 15 40
41 51 58 68 35 2 37 55 98 34 54 11 13 22 25 3 28 31 32 77b 83 99 100 -45 49 114 14 20 4 23 29 46 60 102 107 115 1
CERAMIQUES 2 3 4
,4
+ +
+ + +
+ + +
?
B
+
+ + + +
-
A
+ + + + + +
+ +
+ + + + + + + + + + + + + + + +
+ + + + +
+ + +
+
+ + + + + + + + + + + +
+ + + + + + + + + + + + + +
+ + +
41 1 51 58 68 35 37 · 2 55 98 3454 11 13 22 25 28 3 31 32 77b 83 99 100 45 ·49 114 14 20 23 4 29 46
+ + + +
15 4o
60 102 107 115
Figure 77: Les quatre groupes ceramiques de 36 sepultures adecor analysable (colonne A) ou attribuable (colonne B), a!'exclusion des tessons de remplissage.
208
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0
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0
0
0
C')
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~
0
0
Figure 78: Les 4 groupes ceramiques de 36 sepultures analysables ou attribuables. Les tessons de remplissage (-) ont un decor analysable et attribuable. Cf. les n° de sepultures fig. 91.
20m
2 n° 55 et 54 n° 35 et 34
) )
n° 98 et 102 n° 22 et 23 ) n° 31 et 115 ) n° 99/100 et 107 ) n° 28 et29 )
+
Groupes ceramiques 3 4
+
+
+
+
+
Regles d'exclusion spatiale : Les regles suivantes peuvent etre induites des observations. Ces regles sont respectees entre sepultures de groupes ceramiques differents: - Re_glede !'exclusion par proximite (il n'existe pas de cas de contiguite sur cette necropole) : Deux sepultures, situees a moins d'une longueur de fosse d'inhumation l'une de l'autre, appartiennent a deux groupes ceramiques differents (cf. la liste ci-dessus). - Regle de !'exclusion de la rangee : Deux inhumations proches (a moins de 3 m l'une de l'autre) et paralleles appartiennent a deux groupes ceramiques differents (cf. les sepultures n° 34 et 37). - Regle de !'exclusion de la file : Deux inhumations (ou une inhumation et une incineration) proches (a moins de 3 m l'une de l'autre) et en file appartiennent adeux groupes ceramiques differents (cf. les sepultures n° 1 let 20). Ces trois regles d'exclusion traduisent le principe de repartition des sepultures, l'ordre decale. La signification spatiale de cette repartition est evidente. Aucun argument ne peut, pour !'instant, lui ajouter de signification chronologique. Les tessons de remplissage : On s'etonnera de les voir decrits dans !'analyse spatiale. Leur repartition est cependant chargee de sens ainsi que leur attribution aux divers groupes ceramiques. La repartition des sepultures adecor analysable ou attribuable, dont le remplissage a livre des tessons epars (fig. 78), est concentree au nord de la zone sud-ouest dense en sepultures. Si nous ajoutons les sepultures non datables ayant des tessons de remplissage (fig. 79), la repartition - relie les zones sud-ouest et nord-est denses en sepultures, - constitue une bande etroite et allongee atravers ces deux zones. Cette repartition est confirmee par celle des objets detritiques en pierre : - n° 31 : 1 lame en silex en dehors et au-dessus de la fosse - n° 58 : 1 fragment de silex dans le remplissage
210
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Figure 79: Les objets du remplissage en ceramique (•) et en pierre ( 1 ) .
20m
- n° 59: I fragment distal de forme de bottier 11-2 en basalte, dans la partie superieure du remplissage - n° 69: 1 fragment de calcaire _sur le fond de la fosse - n° 74: 1 fragment mesial de lame a coche dans la partie superieure du remplissage 1 fragment de quartzite brfile - n° 75: 1 fragment de quartzite contre la paroi de la fosse - n° 76 : I fragment de silex jaune acortex roule dans la partie superieure du remplissage 1 fragment de silex brule - n° 84 : I eclat de quartzite dans la region des pieds de l'inhume - n° 85 : 1 eclat de quartzite - n° 86 : 1 eclat latero-inferieur de forme de bottler ill en amphibolite - n° 87 : 1 esquille de silex dans la partie superieure du remplissage - n° 91: 1 fragment de forme de bonier 111-2pres du dos de l'inhume
Le caractere detritique de ces objets repose sur la matiere (aucun fragment de quartzite ni de calcaire n'a ete rtrouve aElsloo ni aNiedermerz dans une relation evidente de proximite avec le reste du mobilier funeraire), l'etat fragmentaire (esquille ou fragment de silex, eclat de forme de bottier) et la localisation dans la sepulture (dans la partie superieure du remplissage ou contre les parois). Sur 13 sepultures a tesson analysable ou attribuable (fig. 80), 7 remplissages contenaient des tessons disperses d'un meme vase (n° 46, 55, 57, 59, 60, 69 et 77), 2 remplissages (n° 44 et 58) avaient des tessons de petites dimensions. Mais deux sepultures ont livre des fragments assez gros pour remettre en cause leur caractere detritique et poser la question de leur caractere funeraire : - la sepulture n° 46 a livre un fragment de bol (463) au decor de panse identique a celui du bol en tier (462) de la meme sepulture, ainsi que trois fragments d'une bouteille (461) d'un groupe ceramique different (2) de celui du bol entier (groupe 4); - la sepulture n° 99 a livre trois vases fragmentes : une bouteille (993) du groupe 3, un bol (996) du groupe 2 et un vase miniature (994) non attribuable ; le fragment (993) et le bol entier (992) sont du meme groupe 3. Par leur etat fragmentaire et leur position laterale contre la paroi des fosses, les vases 463, 993, 994 et 996 ne font pas partie du mobilier funeraire. Proviennent-ils de detritus de surface ou de sepultures detruites ? La question reste sans reponse. Une inference est beaucoup plus lourde de consequences: ces deux sepultures contenaient des tessons de remplissage (463 et 993) du meme groupe ceramique que celui des vases entiers (462 et 992). Par consequent, quand nous chercherons a voir dans les tessons de remplissage des indicateurs chronologiques de sequence, les tessons devront etre consideres comme des indicateurs ala fois d'anteriorite et de contemporaneite. Considerons les 13 sepultures dont les tessons de remplissage ont un decor analysable ou attribuable (fig. 80). Deux d'entre elles (n° 46 et 60) avase entier ont des tessons qui appartiennent adeux groupes ceramiques tres differents : 2 et 4, 1 et 3. Ceci n'a pas ete observe dans les 34 autres sepultures a vase entier (fig. 77), sauf peut-etre dans le seul cas de la sepulture n° 54, dont les quatre vases entiers ont ete detruits par le decapage. Par ailleurs, au moins 4 sepultures sur 13 (n° 55, 60, 77 et 99) ont des ceramiques appartenant deux groupes subsequents. Or 5 cas semblables seulement (n° 34, 54, 45, 49 et 114) sont recenses parmi les 32 autres sepultures a vase entier (fig. 77).
a
212
groupes 1
58 (58 2) 55 (55 2) 55 ( 551·)
4
1
89 (89 1) 46 (46 1 )
+ +
99 60@n) colorant en poudre galet forme de battier III-4A colorant en mati 2re I pointe IV-41, lV-46 gres forme de battier II-L~ percuteur en silex colorant en liiatiere III pointe II-2, II-4, II-11 forme de battier 11~2 · forme dA battier III-4B colorant perfore eclat en silex pointe 111- 32 trap ~ze II- 24 pointe a cran II-18
- Les gres designent des fragments de meule ou de molette. Aucun polissoir n'a ete depose a Niedermerz. Des incertitudes concement les sepultures suivantes : - Sepulture n° 77 : • La publication fait etat d'une petite pierre (Steinchen) et non pas d'un galet (Kiesel); • on ne peut savoir s'il s'agit de 2 sepultures et si la forme de bottier III-3 et le fragment d'hematite appartiennent al'une OU a l'autre. - Sepulture n° 14 : La forme de bottler derobee sur la fouille avait laisse une empreinte dont les dimensions soot les suivantes : longueur = ca 105 mm, largeur = ca 20 mm, hauteur = ca 35 mm (les valeurs de largeur et de hauteur ont ete inversees dans la publication). Ce rapport de la largeur et de la hauteur est celui d'une forme de bottier 111-5(cf. celle de la sepulture n° 91 non datee) . La marge d'erreur en fait une forme de bottier 111-4Bpossible.
Evolution des categoriesfonctionnel/es (fig. 82) Themes constamment presents : - la forme de bottier III - les pointes de fleche Themes discontinus : - les formes de bottier II, groupes 1, 3 et 4 - la forme de bottier II/4, groupes 1 et 4 - la lame en silex, groupes 1 et 2, puis plus rarement - le colorant en morceau, groupes 1, 3 et 4 - le depot metallique, groupes 1, 2 et 4 Themes a!'apparition remarquable : · - la forme de bottier II/3 au groupe 3 - les gres au groupe 3 - le colorant en poudre au groupe 1 Themes a la disparition remarquable : - la forme de bottier I - le nucleus alame/prismatique Themes rares : - forme de bottier I - percuteur - nucleus alame/prismatique - galets - eclat en silex Malgre le petit nombre d'objets, certaines categories fonctionnelles livrent des indices chronologiques par leur apparition (la forme de bottier 11/3, les gres) ou leur discontinuite (la forme de bottier 11/4, la lame de silex, le colorant en morceau, le depot metallique) ou leur rarete (forme de bottier I).
220
categories
categories
technologiques
fonctionnelles Q)
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n° 41
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f orme triangulaire
+
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trapezoidale
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~ ~ N N
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@~ 0.
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pointe
symetrique
pointe.
symetrique
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Le.sautres objets en silex laissent supposer une sequence lame courte, lame longue, eclat L'evolution des ~Qlornnts en morceau repose sur les determinations publiees par DOHRN-IHMIG. Seule la concentration de la matiere I sur les groupes 3 et 4 est notable.
Lesgressont des meules (n° 13 ?, 23, 49, 60 et 99). Une piece est entiere : n° 60. Deux molettes proviennent des sepultures n° 44 et 94. Leur apparition dans le groupe 4 pourrait prendre une valeur chronologique. Les formes des meules sont difficilement analysables : une forme arrondie (n° 99) parait ceder la place a une forme quadrangulaire ou du moins aux bords longs paralleles (n° 49 et 60). Les molettes correspondantes sont longues a moyennes comme cela s'est toujours fait dans la Ceramique Lineaire qui a fabrique des meules a molette saillante. En conclusion (fig. 82), les sequences suivantes d'objets en pierre sont aretenir : - forme de bottier 111-2,111-3,III-4A, III-4B - pointes symetriques IV-40, IV-45, V-51 -> pointes symetriques IV-41, IV-46 - pointes asymetriques 11-1,11-10-> pointes asymetriques 11-2,11-4,11-11 - lame courte -> lame longue en silex Les presences (gres dans les groupes 3, 4 et 5 ; trapeze et pointe a cran dans le groupe 5) et les absences (pas de depot metallique dans le groupe 3 ; pas de basalte dans les groupes 2 et 3) sont significatives. Les themes persistants dans tous les groupes sont les suivants : pointe faible (11-1et 11-10),lame longue en silex et colorant en poudre.
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Figure87: Les mobiliers"masculins" et "feminins" des sepultures dateeset attribueesde Niedennerz. Pourla definitionde l'inhumation"d'enfant", cf. fig. 89.
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20m
Aucune association d'objets fonctionnellement differents ne se repete clans aucune sepulture (fig. 87). Les sepultures diachrones n° 41 (groupe 1) et n° 27 (groupe 5) ont livre certes un meme ensemble lame de silex - forme de bonier - pointe de fleche, mais le nombre de chaque objet varie. Dans les sepultures synchrones, on a evite de deposer la meme panoplie fonctionnelle d'objets. En revanche, le mobilier des sepultures des groupes 1 et 2 comporte des objets identiques : forme de bottler m et pointe de fleche symetrique. A partir du groupe 3, non seulement chaque association d'objets continue a etre differente mais les sepultures synchrones et voisines re~oivent des objets diff erents, en d' autres termes celles-ci disposent d'un outillage fonctionnellement complementaire d'une sepulture a l'autre. Il en est ainsi des sepultures n° 13 et 28, n° 45, 49 et 60, n° 14 et 23, n° 102 et 107. Les sepultures n° 99 et 100 ont certes deux formes de bottler W3, vestige de ,l'usage des groupes 1, et 2 consistant a placer deux objets de meme fonction ou indice de l'heterogenite de la taxonomie fonctionnelle des formes de bottler Il ? La forme de bottier W3 courte (n° 99) pourrait etre en effet fonctionnellement differente de la forme de bottler Il/3 longue (n° 100). Une autre exception a cette complementarite fonctionnelle croissante est constituee par les sepultures n° 45 et 60 qui ont, l'une et l'autre, forme de bottler III et pointe de fleche asymetrique. _Cette exception est irreductible a moins d'oser reconsiderer l'appartenance de la sepulture n° 60 ace groupe. Enfin deux themes se repetent dans les sepµltures synchrones et voisines des groupes 3 a 5: le colorant en poudre et le colorant en morceau.
Evolutiondes ritesfunebres Les cinq incinerations observees ou supposees ne sont pas eloignees dans le temps (fig. 89) et sont meme, dans le groupe 4, regroupees dans l'espace. Des traces de charbons de bois sont rencontrees au-dessus des negatifs de squelette, a des endroits delimites du remplissage. Dans un cas (n° 11) elles sont dispersees sur toute la hauteur de la fosse. La concentration et la localisation des charbons de la sepulture n° 37 a fait suggerer a DOHRN-IHMIG !'existence d'une incineration posterieure. La decouverte deja citee d'une forme de bottler 1-6 dans la colluvion a 1,30 m de la et a 20 cm au-dessus des traces de charbons aurait pu etre attribuee a cette hypothetique incineration. Rien ne distingue en fait ces charbons de bois des autres, en ce sens que leur dispersion aleatoire dans les remplissages suggere comme ailleurs qu'un feu a ete allume hors de la fosse d'inhumation avant son comblement car aucune trace de terre brfilee n'a ete observee dans les remplissages (sauf dans les sepultures n° 81 et 90). L'orientation des squelettes dans la fosse est systematique dans les groupes 1 et 2 seulement : position repliee, tete au sud-ouest sur joue gauche. Dans les autres groupes, la tete est indiff eremment au sud-ouest ou au nord-est de la fosse. Aucune position allongee n'est attestee. La faible largeur (inferieure a 40 cm) de certaines fosses (n° 102, 27 et 94) pourrait cependant convenir a des inhumes allonges. La localisation du mobilier est fortement liee a la proximite du crane. Ainsi dans les groupes 1 et 2, le mobilier est le plus souvent au sud-ouest des fosses pres des cranes. Mais des localisations au nord-ouest sont aussi enregistrees. La comparaison globale (fig. 89) des positions du crane et du mobilier suggere une evolution si rapide des gestes de depot que le faible nombre de sepultures analysables en efface les degres. Ou bien ces variations sont le resultat de causes multiples inconnues. Quelques changements dans les lieux de depot des objets sont a noter : - la forme de bottier II est au-dessus puis pres du corps, - le colorant en morceau dans un vase semble reserve aux groupes 3 et 4, - le depot metallique est derriere puis devant le corps.
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Les formes de bottier III et les pointes de fleche sont le plus souvent au crane, parfois aux pieds ; les gres sont au-dessus ou pres du crane, les colorants en morceau pres du corps. Enfin, un espace a mobilier a ete constate au-dela du crane des squelettes des groupes 1 et 2 et d'une inhumation (n° 27) du groupe 5.
Attributionde mobiliersen pierre aux diversgroupesde sepultures Ces attributions hypothetiques ne doivent pas servir d'arguments en faveur de la seriation proposee. Dans l'attente d'analyses menees sur d'autres necropoles, elles peuvent du moins etre confrontees aux resultats toujours refutables de notre travail. En d'autres termes, ces attributions sont-elles en accord ou en desaccord avec les sequences d'objets et de gestes d'une part, avec la repartition spatiale des types de mobiliers d'autre part? Eliminons d'emblee les mobiliers composes d'une seule categorie technologique tout en regrettant !'exclusion des categories tres pertinentes comme le trapeze (n° 62) ou la forme de bonier 1-6 (structure disparue n° 120), toutes deux attribuables al'hypothetique groupe 5. Eliminons aussi les mobiliers composes de deux categories technologiques : n° 19, 24, 30, 43 et 76. La structure n° 90, qui a livre une forme de bottier Il-3 et 11-4,cache sans doute deux sepultures diachrones, raison supplementaire pour l'exclure des attributions. Nous retiendrons 13 sepultures (fig. 90) contenant au moins trois categories technologiques en pierre. Ces categories ne sont pas necessairement differentes pour permettre la prise en consideration des depots funeraires d'objets identiques. Ces sepultures se repartissent dans les cinq groupes ceramiques. L'analyse spatiale pennet de diminuer !'incertitude de ces attributions : - Les inhumations n° 66 et 71 (fig. 91) forment un ordre decale avec la sepulture n° 68. - L'inhumation n° 16 est voisine de sepultures du groupe 1 et eloignee des sepultures des groupes 2 et 3 auxquels elle aurait pu etre jointe. - Les inhumations n° 93 et 96 s'excluent par proximite ; la premiere est attribuable au groupe 2 : forme de bottier 111-3, nucleus a lame, depot metallique; la seconde est attribuable au groupe 3: forme de bottler Ill-4A. - Les inhumations n° 89 et 96 s'excluent par la regle de la rangee ; la premiere est attribuable au groupe 2 : tesson detritique a decor du groupe 2, lame courte (detritus?), colorant en matiere I. - L'inhumation n° 8 presente avec l'inhumation n° 13 (groupe 3) une exclusion de la file et une exclusion de la rangee avec l'inhumation n° 7 (attribuee plus loin au groupe 5) ; on hesite entre une attribution aux groupes 2 ou 4, on peut pencher pour le groupe 2 car une sepulture voisine (n° 10) est attribuable au groupe 2. - L'incineration n° 10 s'exclut par la rangee qu'elle forme avec la sepulture n° 13 (groupe 3), la fonne de bottier Ill-3 la situe dans le groupe 2, le fragment de gres est sans doute celui d'une meule car les molettes longues de la
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III-30
Ceramique Lineaire n'ont pas de surface plane aussi importante ; en cas d'attribution confirmee au groupe 2, il faudrait admettre !'existence de gres avant le groupe 3, on peut noter que ce fragment de meule a une particularite: celle de ne pas etre ocre. - L'inhumation n° 12 s'exclut par la rangee dans une faible mesure avec la sepulture n° 11 (groupe 3) et par la file avec la sepulture n° 7 (attribU;eeplus loin au groupe 5), d'ou une attribution possible au groupe 4. - L'inhumation n° 3 est datee sans doute du groupe 4 par le vase detruit "en ruban angulaire aremplissage de lignes paralleles"; les 19 pointes de fleche (plus une ebauche) se repartissent en 14 pointes "anciennes" (IV-40, IV-45, V-51, II-1, 11-10, 11-12)et 5 pointes "recentes" (IV-41, IV-46, 11-3) datees dans les groupes 3 a 5. - L'inhumation n° 2 n'a livre que 7 pointes "anciennes" ; les trapezes et la pointe acran placent ce depot d'annatures clans le groupe 5. - L'inhumation isolee n° 91 a dans son remplissage des tessons a ruban en lignes paralleles (technique de panse 4) et a double ligne de pointilles sous le bord (technique de bord 12), decor compatible avec les groupes ceramiques 3 ou 4 ; la presence de la fonne de bottier III-5 n'est nulle part ailleurs attestee sur la necropole. Une partie distale de cette categorie a ete trouvee dans la fosse isolee n° 928 de Langweiler 2 (FARRUGGIA, 1973, pl. 38 : 1) associee a de la ceramique au peigne. En outre, cette piece (largeur = 30 mm et hauteur > 31 mm) est en quartzite, celle de Niedennerz est en schiste, materiaux dont l'emploi concurrence les amphibolites et basaltes traditionnels dans les phases recentes de la Ceramique Lineaire de ces regions. Enfin, une forme de bottler ill-5 accompagnait la ceramique au peigne de l'inhumation n° 83 d'Elsloo. L'inhumation n° 91 est done attribuable a une phase recente de !'utilisation de la necropole de Niedennerz, notre groupe 5. - Meme difficulte pour attribuer la fonne de bottler III-6 de l'inhumation n° 7 (avec en outre une molette longue), faible indice de datation recente ; la aussi il faut en referer ala necropole d'Elsloo ou !'incineration n° 73 a livre une forme de bottier III-6 associee a un vase decore au peigne a 2 dents ; enfin la pointe de fleche par sa retouche envahissante est proche des pointes du Neolithique recent. - Impossibilite d'attribuer l'inhumation n° 48, la forme de bottier 11-4 de la categorie fonctlonnelle W3n'etant pas datee ; un indice en faveur du groupe 5 est fourni par l'etrange forme de bottier (n° 48-6) dont la forme ne correspond a aucune categorie fonctionnelle connue dans la Ceramique Lineaire : on peut y voir une reprise de polissage d'une fonne de bottler III4B usee ; un indice en faveur du groupe 5 est la presence d'une forme de bottier 11-4au talon trapezo1dal identique (les autres formes de bottier 11-4 datees de la necropole ont un talon convexe) dans l'inhumation n° 24, dont la proximite avec les sepultures n° 22, 23 et 25 l'exclut des groupes ceramiques 3 et 4 et la place sans doute dans le groupe 5 ; les attributions des sepultures n° 24 et 48 au groupe 5 restent cependant ademontrer. - La sepulture "d'enfant" n° 6 appartient aux groupes 4 ou 5. En conclusion, !'evolution du mobilier et des rites deja proposee s'accomode bien des propositions d'attribution de ces 13 sepultures:
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Figure 91 : Les 55 sepultures datees et attribuees de la necropole de Niedennerz. Les 7 sepultures encadrees sont attribuables ala fin de !'utilisation de la necropole.
20m
- sequence forme de bottler 111-3-> 111-4et sans doute 111-5et 111-6 - sequence forme de bottler 11-1-> 11-2et 11-3 - sequence des pointes symetriques IV-40, IV-45, V-51 -> IV-41, IV-46 - sequence des pointes asymetriques 11-1, 11-10, 11-12, 11-13, ill-30-> 11-3 - sequence lame courte en silex -> lame longue avec une reapparition de la lame courte dans le groupe 5 - sequence de (fragments de) meule -> molette - apparition tardive des trapezes et des pointes a cran - absence de gres dans le groupe 1, de depot metallique clans les groupes 1 et 3, de basalte dans les groupes 2 et 3, du colorant I dans le groupe 1 et du colorant II dans les groupes 2 et 3. Ces resultats sont d'autant plus remarquables que l'heterogeneite des depots funeraires, exclus de !'analyse jusqu'a maintenant, ne brouille pas le resultat d'ensemble. Les indices de differenciation du mobilier se sont renforces :
.. - un vase miniature de plus associe au mobilier "masculin" (n° 16); - une nouvelle association nucleus alame - silex - depot metallique (n° 93) ; - pas de coupe a ceramique grossiere dans les mobiliers "masculins" ; - ni bouteille, ni bol sans decor, ni galet dans les mobiliers "masculins" apres le groupe 3, done une differenciation croissante entre les mobiliers
"masculin et feminin II
II•
Les rites funebres s'enrichissent des observations suivantes : - Une incineration n° 10 clans le groupe 2. - Feu funebre dans les groupes 1 (n° 16), 2 (n° 89), 4 (n° 12) et 5 (n° 2, 7 et
91). - Le crane n° 71 est au sud-ouest sur la joue gauche comme celui de tous les inhumes du groupe 1 de h zone sud-ouest de la necropole. - Un espace au-dela du crane est note dans le groupe 1 (n° 71) et aussi 5 (n° 91 et 7). - Localisation confirmee des mobiliers "masculins" adultes (n° 3 et 12) l'ouest des sepultures "feminines", dans la zone sud-ouest de la necropole.
a
- La position du crane (ou du mobilier sans trace de squelette) dans la fosse apparait maintenant moins confuse ; dans les groupes 1, 2 et 3, le crane avec mobilier "masculin" est au sud, a !'exception de certaines sepultures a mobilier "feminin" (n° 16, 32 et 34) ou localisees dans la partie orientale de la zone (n° 11, 25 et 31) ; dans le groupe 4, les cranes (ou les mobiliers) sont au nord, a !'exception des sepultures orientales (n° 23 et 29) ; dans le groupe 5, ils soot au sud, a !'exception de la sepulture orientale n° 44 ; la position du crane depend done a la fois du temps, de la diff erenciation "sexuelle" et de la localisation dans l'espace funeraire du sud de la necropole. Les sepultures n° 3, 12 et 96 temoignent enfin de la complementarite fonctionnelle des sepultures synchrones et voisines. Dans le sud-ouest de la necropole, l'ordre decale n° 3, 12, 14 et 23 presente des mobiliers en pierre toujours differents sinon en qualite, du moins en quantite : 1 pointe (n° 14), 2 pointes (n° 23), le depot de 20 pointes (n° 3) ; 1 forme de bottier II (n° 23), 1 fonne de bottier III (n° 14) ; 1 seul colorant en morceau (n°
235
23) ; 1 seule lame a troncature (n° 12). En revanche, les sepultures n° 12 et 23 ont chacune 1 gres et du colorant en poudre. Dans le nord-est de la necropole, la sepulture n° 96 a 1 pointe et 1 forme de bottier
ID, dont la presence incite avraiment exclure de la sepulture synchrone n° 77b la forme de bonier ill-3. Cette sepulture n° 77b, avec un colorant en morceau (?) et une lame en silex, respecterait cette regle de la complementarite fonctionnelle des mobiliers en pierre qui se developpe apartir du groupe 3.
Une originalitedu mobilierfuneraire de Niedermerz: Jesdepots mortuairesd'objets uses enpie"e Parmi le mobilier en pierre, des objets constituent dans chaque sepulture un ensemble apart: - ils sont serres les uns contre les autres (n° 93, 3 et 48), dans un cas, disperses (n° 2) ; - nombreux: 32 silex dans la sepulture n° 93 et 20 pointes dans la sepulture n° 3; - ce qui evoque des outils en double : 2 formes de bottler de bottler II (n° 48 et 93);
m (n° 93), 2 formes
- ce sont des outils uses : les formes de bottler sont de petite taille dans leur categorie, le tranchant est irregulier dans un cas (n° 93 : 14) ; les pointes sont cassees et emoussees (n° 3 : 4/20 ne le sont pas; n° 2: toutes le sont); - leur localisation traduit un geste funebre particulier : les deux foones de bottler entieres sont nettement separees de l'agglomerat d'objets ou sont les deux formes de bottier u~ees (n° 93), meme observation pour la fonne de bottler entiere posee sur le crane n° 48 ala peripherie du depot lui-meme ; - les sepultures n° 2, 3 et 93 sont a la peripherie des ordres decales de sepultures synchrones comme on peut l'attendre de mobiliers "masculins". (1)
::s O'
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.µ O. - Phase 11: L'axe de la sepulture n° 2 est tangent ala sepulture anterieure n° 28. Enfin, la coherence d'ensemble se traduit par une translation progressive dans l'espace des groupes successifs de sepultures. Ces resultats ne sont pas infirmes par !'analyse de la zone nord-est (fig. 98) qui, cependant, ne livre pas assez de structures ou pas assez de mobiliers datables pour etayer la construction spatiale de la zone sud-ouest. La reconstitution des phases de la zone nord-est est purement indicative et elle n'est guere perfectible car cette zone a vraisemblablement perdu un nombre inconnu d'incinerations ainsi qu'un bon tiers d'inhumations, en particulier lors de la demolition des batiments de la ferme, entre les sepultures n° 101 et 110. Si on prend comme reference la surface de 1azone sud-ouest, il est possible que la zone nord-est soit limitee par la route de Niedermerz aLangendorf, au nord de laquelle d'autres zones de sepultures pourraient exister.
Consequencesde /'analysespatiale Cette analyse n'a pas infirme les regles de diachronie par la rangee, la file et la proximite. L'ordre decale, quanta lui, merite d'etre precisement defini. A !'exception des dernieres phases, les inhumations contemporaines ont des axes longitudinaux qui convergent. Elles sont done disposees selon un ordre a la fois decale et radial. Le fossoyeur s'est livre chaque fois a un calcul de !'orientation qui exige un amenagement tombal de surface sur la plupart des sepultures. Cet amenagement est certainement de forme allonge, dans l'axe longitudinal de la fosse. 11est permis de reconstituer des reperes semblables au-dessus des incinerations soumises, elles aussi, a la regle de sequence du point de tangence.
11faudra decouvrir les autres regles et les significations non chronologiques des liaisons observees entre sepultures de meme phase et de phases subsequentes, des divisions d'une necropole en zones et d'une zone en aires, ainsi que de !'opposition et la juxtaposition des sepultures en groupes contemporains.
249
La transformation des groupes de sepultures en phases rend necessaire le reexamen de la complementarite fonctionnelle des objets en pierre, c'est-a-dire des mobiliers supposes "masculins". Si on comptabilise les outils de meme fonction supposee a l'interieur d'un groupe de sepultures d'une meme phase, on constate a nouveau que peu d'outils de meme fonction ont ete deposes dans plus d'une sepulture : - les pointes de fleche dans les phases 2, 5, 10 et 11 ; - les lames et eclats dans les phases 2, 7 et 12; - la fonne de bottier IJ/3dans la phase 8 ; - la fonne de bc>ttierill dans les phases 2, 5 et 10 ; - le colorant en poudre et le gres dans la seule phase 7 ; - le colorant en morceau dans la seule phase 9. Les trois premieres categories citees representent tres certainement plus de deux fonctions, par consequent il est impossible de determiner leur complementarite ou leur repetition en sepulture. Le petit nombre de sepultures d'un meme groupe avec des colorants semble indiquer qu'on a evite leur depot dans des sepultures proches dans le temps et la fonction funeraire. En revanche, la fonne de bottler III a ete deposee dans deux sepultures de trois groupes de trois phases differentes, les memes phases 2, 5 et 10, dans lesquelles sont repetees des pointes de fleche. Aces exceptions pres, il existe une certaine recherche de complementarite fonctlonnelle dans les decisions mortuaires : la plupart des outils et des armes etaient deposes a un seul exemplaire par groupe de sepulture. Cette analyse eclaire egalement de diverses manieres les details suivants : - La sepulture n° 55 a une ceramique morcelee (DOHRN-IHMIG, 1983, fig. 51 : 2 et 3) qui evoque celle d'une sepulture plus ancienne, qui, elle-meme, aurait pu etre detruite par l'inhumation ; celle-ci livre en effet une fonne de bottler ill-4A qui surprend au milieu des fonnes de bottler 111-3des phases 5 a 7 (voire 8); on peut se demander si cet inhume n° 55 ne constitue pas un groupe juxtapose et contemporain de la phase 10, documente par un seul groupe jusqu'a maintenant. - Les 13 sepultures sans ceramique decoree mais avec au moins trois categories technologiques en pierre ont ete attribuees avec les risques connus ; il faut souligner qu'elles n'ont en rien complique la construction spatiale des phases et qu'ainsi leur pertinence chronologique s'accroit en fonction du caractere contraignant de leur insertion dans le reseau spatiotemporel. La sepulture n° 48 avait ete exclue de ce lot d'attributlons, malgre la variete de son mobilier en pierre. L'analyse spatiale l'a placee dans la phase 12 compatible avec le soup~on de datation recente de la fonne de bottier 11-4 a talon trapezoi'dal. On peut done serieusement envisager de subdiviser cette categorie technologique de telle sorte que le talon convexe d'une categorie (Il-4A) cede la place au talon trapezoi'dal de l'autre (Il-4B). - Dans la rubrique des decisions osees, il faut aussi citer les inhumations n° 6 et 44 dont les tessons detritiques se sont reveles compatibles avec !'association topographique aux phases 11 (decor a incisions paralleles du remplissage de la sepulture n° 6) et 12 (pointille double du remplissage de la sepulture n° 44). On se souvient que la datation de la sepulture n° 6, precedant !'analyse spatiale, etait toujours demeuree imprecise. - La sepulture n° 77, qui a ete divisee en deux sepultures diachrones, se retrouve dans les deux structures 77a et 77b (fig. 98) sans apporter de preuve de leur reelle stratigraphie, ni meme de leur existence. C'est une
250
maniere de rappeler l'heterogeneite des contours de la fosse et celle du mobilier qui posent une question sans reponse definitive. - Quant a la sepulture n° 89, elle a ete exclue de l'ultime attribution. Le mobilier, un colorant en morceau (n° d'inventaire: 74.3341-2) en matiere premiere I, ne s'oppose pas a une datation recente. Les deux silex brfiles, la pointe N -40 et le fragment de lame cortical, sont des detritus car le mobilier vrai n'est pas brfile sur la necropole. Il en est de meme du tesson de vase miniature adecor en pointille aligne proche auquel la sepulture pourrait etre posterieure, comme le suggere son axe longitudinal tangent a la fosse n° 71 de la phase 4. - J'ai egalement renonce a attribuer l'inhumation n° 62 (avec le trapeze 11-24) ala phase 12 dont elle a pourtant !'orientation, et acreer une treizieme phase pour l'inhumation n° 7 (avec une forme de bottler 111-6 et une pointe symetrique a retouche envahissante). La forme de bottier 111-5 de la sepulture n° 9,1, associee a Elsloo - sepulture n° 83 - a la ceramique au peigne, est une future candidate a !'attribution aux phases 12 ou 13. L'analyse spatiale a depasse celle du mobilier, et en particulier celle du decor ceramique, pour atteindre le niveau possible de la phase, voire meme celui d'une unite non chronologique a l'interieur d'un certain nombre de phases. En !'absence de toute confrontation avec d'autres necropoles publiees et a cause de !'imprecision des orientations des sepultures de Niedermerz, il est legitime de se demander s'il n'etait pas premature de sortir du tiroir une construction dans cet etat. Pour trois raisons, il f allait preceder une validation plus solide. D'une part, la complexite des structures spatiales mises au jour (dans chaque "zone", deux "aires" ; dans chaque "aire occupee", un ou deux "groupes" de sepultures "opposes" puis "juxtaposes", a axes convergents puis paralleles ; le tout construit d'une phase a l'autre sur un "point de tangence") est telle qu'elles ne peuvent exprimer un phenomene aleatoire. D'autre part, la construction des groupes de sepultures puis des phases repose a la fois sur les regles de diachronie par la proximite, la rangee et la file et sur les points de convergence, de tangence et les axes paralleles des fosses. Certes cette construction a du etre influencee sur certains points par !'analyse des objets et des rites qui l'avait precedee. Cette analyse spatiale cependant doit etre tentee sur d'autres necropoles du Neolithique moyen et recent, precisement parce qu'elle est realisable sans le secours des objets et des rites. Elle pourra s'affranchir des hypotheses qui sapent toute comparaison des ressemblances et des differences d'une necropole. Une simulation sera realisable apartir des regles de diachronie, d'orientation et de topographie proposees ici. Enfin, la coherence du decryptage de l'espace et du temps suggere que la voie est bonne. L'evolution de la structure spatiale funeraire accompagne les changements qualitatifs supra-regionaux de la ceramique, tels que la diffusion du pointille simple - et du debut du Neolithique recent - et du pointille double - et du debut de la Ceramique Pointillee. Le parallelisme des axes de fosse des phases 11 et 12 de Niedermerz se retrouve dans la grande uniformite des orientations des inhumations constatee sur les necropoles du Neolithique recent a Worms, Lingolsheim, Wittmar, Jechtingen, Haimbuch . Une certaine harmonie du temps et de l'espace se lit dans la succession des phases a l'interieur du perimetre de chaque zone de la necropole de Niedermerz. Conclusion L'etude de la necropole de Niedermerz a donne les resultats suivants :
251
- Une repartition de 36 sepultures a ceramique a ete faite en quatre groupes qui occupent chacun une place particuliere dans l'espace. - Une premiere analyse spatiale de ces 36 sepultures a mis en evidence leur ordre decale et les trois regles d'exclusion spatiale par la proximite (distance inferieure aune longueur de fosse d'inhumation), la file et la rangee. - L'analyse des tessons detritiques de remplissage a permis de transformer les trois regles d'exclusion spatiale en regles de diachronie, de poser l'hypothese d'une valeur chronologique de cinq groupes subsequents de sepultures et d'attribuer six sepultures supplementaires aces groupes. - L'evolution du mobilier en pierre est done decrit sur 42 sepultures , soit 36 % des 117 sepultures de la necropole. - L'analyse fonctionnelle et spatiale distingue les mobiliers "masculins" et "feminins", les sepultures d'adultes et "d'enfants" , ainsi que leur repartition exclusive . - Les depots mortuaires d'objets uses sont une originalite du site. - L'attribution de 13 autres sepultures avec au moins trois objets en pierre (ou categories technologiques) a fait decouvrir que l'ordre decale n'etait pas le seul principe de repartition spatiale; en effet, a l'interieur de chaque groupe de sepultures jugees "synchrones" jusqu'alors des inhumations ont leurs axes longitudinaux qui convergent vers un meme point ; les sepultures disposees en ordre decale et radial sont supposees synchrones. - La recherche systematique de cet ordre decale et radial parmi les 42.+ 13 = 55 sepultures analysables a abouti a une proposition de douze phases ; un point de tangence, indicateur de diachronie et de sequence, entre l'axe longitudinal d'une inhumation d'une phase et la fosse d'une sepulture d'une autre phase, a ete decouvert. - Simultanement, l'organistaion spatiale (une necropole se divise en zones, chaque zone en aire reservee - sans sepulture - et en aire occupee - avec sepultures -, chaque aire occupee en groupes simples ou doubles de sepultures) et son evolution (les sepultures synchrones sont en groupes opposes puis juxtaposes, les axes des fosses, convergents d'abord, finissent par etre paralleles) ont ete definis. . On voudra bien ne pas s'etonner de la poursuite d'une seconde analyse spatiale fondee sur les donnees imprecises de !'orientation des fosses d'inhumations, pour deux raisons : rien n'interdit de supposer que le calcul des orientations de sepulture par les neolithiques etait lui-meme approximatif; rien n'interdit d'avouer que des resultats utiles ont ete atteints par !'interposition de donnees parfois peu precises, voire partiellement erronees. La validation encore fragile de la seriation proposee repose sur : - sa compatibilite avec les chronologies publiees sur la region mais aussi, par exemple, avec la these de CONSTANTIN (1985) sur le Hainaut ; - l'heterogeneite du mobilier, car ceramique et lithique ont ete decomposes en categories fonctionnelles et technologiques ;
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- !'interpretation des tessons decores detritiques, anterieurs ou au plus contemporains des sepultures, dans le remplissage desquelles ils ont ete enfouis; - !'analyse spatiale qui a mis en evidence une organisation complexe et son evolution; - enfin, !'insertion de la necropole dans !'evolution generale du rituel funeraire, a la transition du Neolithique moyen et recent.
Les necropoles du groupe de Hinkelstein Le mobilier des necropoles voisines de Worms "Rheingewann" et de Rheindi.irkheim est, pres d'un siecle apres la fouille, la collection de documents la plus riche sur le debut du Neolithique recent dans la vallee du Rhin. Or la ceramique des deux ensembles a ete melangee par l'inventarisation du Musee de Worms en 1912. Comment ne pas regretter la perte d'une documentation extraordinaire alors que le fouilleur, le Docteur C. KOEHL, fit preuve d'un acharnement commun aux amateurs en recherchant une a une pres d'une centaine de sepultures. Mais un amateur dont il faut reconnaitre le travail de terrain : - les plans (disparus) des necropoles ont ete dresses, - un grand nombre de sepultures a ete photographie, avant le demontage du materiel, - la position des objets et du squelette est verifiable sur les 66 plans de "Rheingewann" et les 31 plans de Rheindi.irkheim; on peut y dechiffrer la plupart des grandes categories fonctionnelles d'outils en pierre. Les publications de KOEHL ont en revanche toutes les insuffisances de celles de son temps. Sur le fond et l'histoire de la recherche, nous renvoyons au developpement de MEIER-ARENDT (1975). C'est cependant grace a ses rapports preliminaires, ses polemiques, sa publication de prestige (KOEHL, 1901) que nous pouvons determiner la qualite de certaines donnees. Deux chercheurs qui ont tente de periodiser la ceramique des deux necropoles se sont heurtes au probleme du melange de la ceramique entre les deux necropoles et entre les sepultures . Maria ZAPOTOCKA (1972) souligne !'importance des erreurs d'inventarisation qui affectent, selon elle, plus "Rheingewann" que Rheindi.irkheim. "Faute de mieux", elle compare le nombre de vases par sepulture indique par KOEHL et par l'inventaire fantaisiste du Musee de Worms. Elle classe la collection en ensembles "vraisemblables" et "incertains", sans utiliser ni la forme et encore moins le decor des vases. En fait, les publications de KOEHL permettent de controler seulement deux mobiliers: - Rheindi.irkheim n° 6 :
1 vase decore (ZAPOTOCKA, 1972, fig. 34 : b) 1 vase miniature (idem, fig. 34 : h) - "Rheingewann" n° 1 : les quatre vases decores. MEIER -ARENDT (1975) fit une seconde tentative en dechiffrant certains symboles utilises par KOEHL sur chacun de ses plans de sepulture : vases avec et sans decor, bouteille, gobelet a pied. L'inventarisation de la ceramique s'etant faite du vivant de KOEHL, MEIER-ARENDT suppose , sans preuve, qu'il a aide a la reconstitution des etiquettes.
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Dans un cas comme dans l'autre, les resultats de la periodisation refletent l'etat de la documentation. Maria ZAPOTOCKA reconnait son echec. Elle conclut que la necropole de Rheindilrkheim n'a eu qu'une duree breve et que des deux phases "ancienne" et "recente" qu'elle propose, la premiere est attestee dans la region de Worms seulement. MEIER-ARENDTannonce trois phases qui «devraient se succeder sur un seul siecle». Nous ne reviendrons pas sur les methodes d'analyse et en particulier sur la confusion entre morphologie et technologie du decor chez MEIER-ARENDT (1975, planche typologique C). Le probleme est, me semble-t-il, ailleurs. Aux deux exceptions pres deja citees, la ceramique des deux necropoles est impropre a une analyse par sepulture. Rien ne peut etre reproche a KOEHL qui avait etiquete chaque objet, et sans doute toute la ceramique (cf. la photographie de vases publiee par KOEHL, 1898, pl. 9). Une archeologie des etiquettes pourrait certainement sauver quelques ensembles, les autres vases devant etre traites separement et non par sepulture. Apres notre propre essai de periodisation en quatre degres sans discontinuite claire, il fallait renoncer al'etude de la ceramique. Deux raisons incitaient a tenter une chronologie du seul mobilier lithique. Les numeros de sepulture de KOEHL avaient mieux tenu sur la pierre, et cela etait verifiable. En outre, notre classification naissante des outils polis avan~ait au moins trois categories de coin perfore et quatre categorie de forme de bottier, diversite incompatible avec l'idee d'une duree breve du groupe de Hinkelstein supposee par les auteurs.
Etat de Ia collectiondes objets en pierre conserveeau Musee de Worms 11
II
Plus de la moitie des gres de Rheingewann et la totalite des gres de Rheindilrkheim ont disparu. Les meules et molettes etant l'objet caracteristique des mobiliers feminins leur perte gene considerablement la categorisation technologique, la periodisation et l'etude de la differenciation sexuelle du mobilier. Quelques couples de meule et/ou molette sont reconnaissables sur la photographie publiee par KOEHL (1969, p. 35). Chaque piece avait ete, selon toute vraisemblance, marquee par KOEHL. 11
11
,
Le nombre d'eclats et lames, d'une part, celui des percuteurs, d'autre part, sont controlables sur chaque plan de sepulture. En revanche, !'identification et l'appartenance de chaque piece de silex demeurent incertaines. Le temps a manque pour entreprendre sur place un examen du marquage. Les nombreuses concordances entre le nombre de silex indique par le fouilleur pour chaque sepulture et le mobilier verifiable du Musee de Worms, attestent du meilleur etat de conservation du lithique dans son ensemble que de la ceramique. 11
II
Cela se verifie sur l'outillage poli de Rheingewann qui souleve seulement six questions de documentation. Les reserves de Worms livrent 31 formes de bottier : 13 de categorie III, 16 de categorie II et 2 de categorie I. KOEHL (1896) repertorie 30 pieces: 14 Meissel (= categories I et Ill) et 16 Flachbeileou Flachbeilchen(= categorie II). Cette typologie binaire est materialisee sur le presentoire photographie par KOEHL (1896, p. 31) : les etageres inferieure et superieure presentent 14 formes de bottier I/III, celle du milieu porte 16 formes de bottier II. 11y a done une piece 1/111 de trop dans les reserves du Musee de Worms. Un doute subsiste car KOEHL donne le chiffre de 35 outils en pierre polie dans un rapport preliminaire de la meme annee (Nachrichten, 1896, p. 66), c'est-a-dire 4 coins perfores et 31 formes de bottier. Le chiffre de 30 unites, celui des plans de sepultures, l'emporte cependant sur cette description necessairement posterieure a la fouille et aux plans de sepulture. On constate que la petite forme de bottier I de la sepulture n° 33 ne se retrouve pas sur la photographie de KOEHL qui, par ailleurs, a mentionne une et non deux formes de bottier I/Ill dans cette sepulture. 11s'agit d'une piece dont la morphologie est celle des categories 1-2 de la Ceramique Lineaire ancienne du Rhin, mais dont la technologie
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(litage de la matiere perpendiculaire ala face inferieure plate) peut la faire ranger parmi les produits fabriques sur des eclats de recuperation du debut du N eolithique recent. En eliminant cet objet, nous resolvons les deux problemes de formes · de bottier surnumeraires. Deux autres contradictions sont arelever chez KOEIIl.,, entre son inventaire et ses plans de sepulture: - Sepulture n° 26 : Le plan de fouille indique une categorie II et son inventaire, une categorie I/Ill ; le musee livrant une categorie II, nous admettons que le fouilleur et le musee ont raison. - Sepulture n° 29 : Le plan de fouille indique une categoiie I/Ill et non une categorie II, comme sur l'inventaire ; le musee livre une forme de bottier 111-4, categorie difficilement discernable des formes de bottier 11-2,ce qui peut expliquer !'hesitation de KOEIIl., entre F/achbeil et Meissel ; nous retenons la proposition du plan et la piece du musee. Restent deux cas litigieux. Celui de la sepulture n° 47, avec une forme de bottier III surnumeraire, et celui de la sepulture n° 61, avec une forme de bottier 1/111manquante. Le premier ensemble comprend trois formes de bottier 11-2,111-4et 111-5.Nous verrons plus loin que la categorie 111-5s'accorde non pas avec le mobilier de la sepulture n° 47, plus ancienne a cause de la forme de bottier 11-2et du polissoir a rainure 3, mais avec le mobilier et le rite funebre un peu plus recents de la sepulture n° 61. La forme de bonier ID-5 surnumeraire de la sepulture n° 47 est done attribuee a la sepulture n° 61. 11
11
Un mot seulement sur les colorants que nous decrirons plus loin. Ils ne sont plus controlables que du point de vue de leur nombre par sepulture et peut-etre, comme nous le verrons, de leurs dimensions. En conclusion, comme la ceramique, le lithique des deux necropoles ne doit pas etre etudie selon l'inventaire du Mu see de Worms. Par ordre decroissant de credibilite, les sources se classent de la maniere suivante : - les plans et bien entendu les photographies de chaque sepulture, 11
•
II
- l'inventaire du mobilier de Worms Rheingewann par KOEfil, - les descriptions completes de sepultures dans les rapports preliminaires publiees par KOEfil, - les autres ecrits de KOEIIl.,. La collection du Musee de Worms est a verifier a travers ces quatre sources d'information. Cela est realisable pour le lithique de "Rheingewann mais beaucoup moins pour celui de Rheindilrkheim. 11
,
Les donneessur /es structuresfuneraires En raison de la perte des plans d'ensemble des necropoles, !'analyse spatiale est reduite a la simple proposition de trois cas de diachronie reconstitues a partir des indications de KOEfil.
255
- "Rheingewann" n° 26/27 : Les "nombreux galets et pierres" du remplissage dun° 26 ne peuvent pas appartenir au n° 27 dont le squelette sans mobilier etait a 10 cm sous celui du n° 26 et n'avait pas ete deplace ; on peut supposer que l'inhume le plus ancien appartient a la meme culture que le plus recent dont la phase chronologique se trouve par la meme avancee dans la sequence. - Rheindiirkheim n° 11/10 : En dressant le bilan des fouilles des 20 premieres sepultures de la necropole, KOEHL (1898, p. 150) cite un cas de stratigraphie verticale entre l'inhumation d'un "homme" et celle d'un "enfant" plus recent; il est permis de supposer (mais non de demontrer !) que ces deux sepultures ont ete numerotees a la suite l'une de l'autre ; or, pour KOEHL, "homme" signifiait automatiquement squelette avec forme de bottier 1/111ou coin perfore ; seules les sepultures n° 10 et 11 repondent aces conditions, de sorte que l'adulte n° 10 a sans doute ete inhume avant l'enfant n° 11. - Rheindiirkheim n° 23/24: MEIER-ARENDT (1975, pl. 172: 2) a remarque, sur la photographic que KOEHL a prise de l'inhumation n° 23 de Rheindiirkheim, la presence d'un vase a demi degage dans la paroi sud-ouest de la fosse ; avec la meme prudence que precedemment, nous verrons ici un cas d'exclusion de deux inhumations par contiguite ; supposons ici comme ailleurs que la sequence des numeros reflete les etapes de la fouille et que ce vase appartient bien a la sepulture n° 24; il pourrait bien s'agir, en effet, du vase situe le plus al'est de cette sepulture ; nous verrons plus loin le sens a donner a cette sequence. La documentation manque pour proposer d'autres cas de diachronie. Nous pen sons en particulier au probleme des "tessons epars" dans les fosses, comme par exemple ceux de l'inhumation n° 65 de "Rheingewann" dont la tete est, de surcroit, curieusement deplacee vers l'ouest. 11faut aussi poser la question sans reponse des incinerations. KOEHL n'avait pas dans l'esprit de les decouvrir et l'absence de ce rite l'aidait a proclamer le caractere pleinement neolithique des deux necropoles et ales retrancher de l'Age du Bronze, epoque de la premiere apparition de !'incineration selon lui.
Categorisationdu mobilier lithique des necropoles de Worms "Rheingewann"et de Rheindii.rkheim Les outils en pierre polie sont aisement classifiables. Les formes de bottier se mettent dans un ordre acceptable dans l'attente d'echantillons plus riches. On peut hesiter a creer deux sous-ensembles de la forme de bottier III-4; celui a face superieure et flancs paralleles ("Rheingewann" n° 29 et 47) et celui a face superieure et flancs divergents ("Rheingewann" n° 44 et 60 ; Rheindiirkheim n° 15). Nous ne retenons qu'un ensemble que nous distinguerons des III-5, apartie proximale plus haute que large. Dans ce demier lot, la forme de bottier 111-5de "Rheingewann" n° 33 n'est guere eloignee des formes de bottier 111-4, que ce soit sur le plan metrique ou morphologique. C'est la seule veritable discordance parmi les formes de bottier qui puisse remettre en cause l'homogeneite d'un ensemble, dont nous avons deja eu a resoudre un probleme de documentation. Nous verrons en effet que la sepulture n° 33 est ecartelee entre les phases ancienne et recente, indice eventuel de melange de pieces en roche polie. Nous avons longtemps classe le coin perfore de la sepulture n° 21 de Rheindiirkheim dans les coins 4. L'analyse des matrices a fait reviser cette maniere de voir qui ne tenait pas assez compte de !'existence d'une extremite proximale parfaitement
256
polie par l'usage. Parsa faible largeur (il s'agit d'une categorie fonctionnelle I), ce coin a partie proximale legerement asymetrique n'est pas un coin 4 mais un coin 3. Deux formes de bottler II ont une epaisseur etonnante. La piece de Rheindi.irkheim n° 10 a deux flancs qui sont peut-etre scies. Celle de "Rheingewann" n° 61 a un litage perpendiculaire a la face inferieure plate, ce qui correspond a un choix technologique rare pour une forme de bottier II. Ces deux pieces ont ete sans doute fabriquees a partir d'eclats d'outils polis de plus grandes dimensions, c'est-a-dire de coins perfores. Les silex, en nombre variable et avec plus ou moins de retouches d'utilisation, sont, avec le ou les percuteurs, le mobilier indifferencie et presque necessaire a toute sepulture contenant un outillage poli. Du point de vue technologique, ils se sont montre rebelles a une periodisation. Les grandes categories fonctionnelles, quant a elles, doivent etre dechiffrees sans exception: tranchantes (classees selon l'obliquite des petits cotes de la section transversale, parallele au tranchant suppose actif), burins, grattoirs et nucleus a eclat. Dans un cas (Rheindi.irkheim n° 21), il a ete necessaire de souligner !'association hematite et galet, pour distinguer celui-ci des galets isoles et des pierres multiples. Associe aussi a de !'hematite, on trouve un veritable prismatique en gres (Rheindiirkheim n° 3), liaison fonctionnelle probable qui se repete, semble-t-il, une seule fois (Rheindi.irkheimn° 6) mais se derobe ala verification. KOEHL lui-meme (1896, p. 67) a tres judicieusement separe les gres a moudre (Muhlsteine) des gres "rouges" de "Rheingewann". Ces derniers comprennent, toujours selon lui, les trois polissoirs doubles arainure (Wetzsteine) et un seul polissoir (sepulture n° 4), sans doute un grand polissoir a plage dont la longueur superieure a 180 mm est propre au Neolithique recent. Sur le plan fonctionnel, il est aise de distinguer les meules des molettes, au gre de la documentation. Une evolution de leur technologie est perceptible : nous verrons que les contours arrondis succedent aux contours angulaires. Il faut garder a l'esprit que ces objets funeraires n'ont pas seulement leur fonction de moudre le grain. En seconde utilisation, si tant est qu'ils n'en aient eu que deux, les gres de sepulture sont ebreches, casses et fragmentes. D'ou les difficultes de lecture de la technologie premiere du contour des meules et molettes dans leur fonction de moudre. Malgre la perte de la quasi totalite des colorants, une categorisation inverifiable est lisible entre les lignes de KOEHL. La premiere fois qu'il s'exprime sur le sujet (1896, p. 42), il distingue clairement "l'ocre metallique jaune ou rouge" du "crayon rouge". La premiere (roter oder gelber Eisenocker) ~e trouve dans six sepultures de "Rheingewann" (n° 4, 21, 46, 51, 58, 63) ; le second (Rothe[) n'a ete decouvert qu'une fois, sans doute dans la sepulture n° 12, selon l'inventaire de KOEHL, et non pas dans la sepulture n° 11, comme l'indique KOEHL dans le texte qui accompagne cet inventaire. C'est apropos des vingt premieres sepultures de Rheindiirkheim que KOEHL precise (1898, p. 147 et 153) sa classification : - «le plus souvent, ce sont des fragments plus ou moins gros d'une substance rouge», soit en "gres tendre", soit en "ocre metallique jaune ou rouge", - «c'est parfois de !'hematite et de l'ocre rouge» (Eisenerz (Hiimatit) und Rodel), en insistant sur la difference de frequence des deux types. Les sepultures de Rheindi.irkheim se repartissent ainsi, d'apres les plans de sepulture : - fragments "d'ocre metallique": n° 3, 6, 17, 21, 28 et 32; - morceau "d'hematite": n° 7, 10 et 13. Len° 13 est incertain car l'objet est de petites dimensions sur le plan de KOEHL . Retenons cependant la distinction entre des colorants multiples et fragmentaires d'une part, et des morceaux uniques, plus rares et de plus grandes dimensions, comme celui qui
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percuteur et/ou silex f.de b. III-4 polissoir a rainure 2 burin sur bord brut f.de b. II-2 tranchante a petits bards obliques polissoir a rainure 3 tranchante a petits bards verticaux sur lame
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a ete inventorie par erreur pour la sepulture n° 12 de Rheindtirkheim et qui mesure 28 mm. Cette demiere piece pourrait etre la piece disparue de la sepulture n° 12 de "Rheingewann". Dans sa longue description de la sepulture n° 21 de Rheindiirkheim, KOEHL (1899, p. 113) proclame les resultats de !'analyse d'une «assez grande quantite de pyrite» retrouvee avec un grattoir sur lame pres de la hanche droite de l'inhume. Il interprete ces deux objets comme les elements non perissables d'un briquet. Cette interpretation s'accommode des experimentations modemes (cf. entre autre CHAMPION, 1976, et SEEBERGER, 1977). Nous l'enregistrons sous le concept "pyrite", pour faire la distinction avec les hematites. S'agit-il du "depot metallique" de quelques sepultures de la Ceramique Lineaire, comme aElsloo OU Niedermerz ?
Periodisationdu lithiquede Worms "Rheingewann" Afin d'obtenir d'emblee un resultat chronologique aussi fin que possible ou du moins une direction de recherche, !'attention devait se porter sur les sepultures a outillage poli. Une sepulture (n° 59) alithique suffisamment diversifie, a ete jointe ace lot, duquel sont exclues, en premiere analyse, les mobiliers trop pauvres (n° 10, 26 et 51). Notre choix reflete une autre realite reconnue par KOEHL lui-meme, celle des sepultures "feminines" et "masculines", sur laquelle il faudra revenir. En effet, les sepultures a outillage poli et a silex multiples ne contiennent ni meule ni molette, a quelques exceptions pres, chronologiquement voisines. Commentons la matrice obtenue (fig. 99). Des trois groupes de sepultures obtenus, le premier se detache nettement du second et ne lui est relie que par la tranchante a petits bords et a retouches verticales, et par la forme de battier II-2. U ne reelle continuite existe entre les deuxieme et troisieme ensembles. Les criteres de partition de la sequence reposent sur les outils en roche polie : coin perfore, formes de battier I/Ill et dans une moindre mesure II ; cette derniere categorie ne pouvant etre mieux classifiee dans l'etat actuel des connaissances. Deux sepultures exclues de cette matrice sont proposables revisable:
a une
attribution
- Sepulture n° 26 : La fonne de bottler 11-2conviendrait au premier groupe de la matrice; a supposer que la plupart des sepultures de ce groupe soient "contemporaines", les sepultures n° 26 et 27 ne peuvent pas appartenir a ce meme groupe ; en effet, nous avons vu que la premiere recoupait la seconde sans mobilier ; aussi placerons-nous provisoirement dans le deuxieme ensemble de la matrice, cette sepulture n° 26 qui a livre des "pierres multiples". - Sepulture n° 51 : La forme de bottier 11-4appartient aux deuxieme ou troisieme ensembles. La periodisation des sepultures a gres se heurte au petit nombre d'objets analysables sur le plan technologique. Tout en distinguant le choix des effets mortuaires precedant l'inhumation, des gestes de depot de la ceremonie, il est necessaire, faute de mieux, de presenter sur une meme matrice les aspects mortuaires et funebres du lithique des sepultures a gres. C'est pourquoi nous melons sur une diagonale unique les eff ets mortuaires, galet, hematite, meule et molette, d'une part, et les eff ets personnels, parure, d' autre part. La figure 100 comporte cependant deux volets : celui de gauche avec les effets personnels et mortuaires, celui de droite avec les gestes funebres. Les determinations malacologiques sont celles que MEIER-ARENDT (1975) a publiees dans son catalogue.
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membres paralleles tete tournee vers le N-E tete droite + + + + + + gres aux jambes + + + + + 1 ou 2 vases + + + parure de bras + + + parure de poignet et d'avant-bras + + meule ou molette unique gres lateral + + + + + + parure de cou + + + + gobelet a pied + + + vases multiples (plus de 4 vases) + + + + + 3 gres + + gres au crane + + + + + + coquillage au cou + + coquillage a la main + 3 ou 4 vases + + + au thorax + c oquillage defense de sanglier · a droite du corps + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +
Molette
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L
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meule arrondie meule angulaire meule angulaire molette angulaire meule arrondie molette arrondie molette arrondie
500x 325 X 95 510 X 270 X 1()() 400x 170x 70
meule arrondie
350 X 280 X 95
Etal)e 2 Sepulture n° 53 Sepulture n° 13 Sepulture n° 30 Sepulture n° 30 Sepulture n° 36 Sepulture n° 36 Sepulture n° 32 Etape
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Sepulture n° 31
Figure 101: Evolution des meules et molettes de Worms "Rheingewann", groupe de Hinkelstein (les dimensions sont en mm).
261
Sous parure en pierre, nous comprenons les anneaux de bras en serpentine de la sepulture n° 45. "Vases multiples" designe les sepultures de plus de quatre vases. Sans vouloir reprendre par le discours ce que !'analyse ne pouvait donner, nous commenterons la matrice des sepultures agres de "Rheingewann" sur les points suivants: - Ce soot les aspects funebres qui suggerent une partition de la sequence, non pas en trois mais en deux ensembles ; les modes de depot du corps soot fluctuants dans le premier groupe de sepultures auquel se rattacheraient les sepultures d'inhumes replies sur le cote, dans la tradition de la Ceramique Lineaire; ils sont plus unifies ailleurs; d'autres gestes funebres isolent les sepultures n° 55 a 57 : le lieu de depot des gres, le nombre de vases et !'apparition des sepultures avases multiples, le port des parures. - Malheureusement, le mobilier est d'une aide minime dans la mise en evidence d'une articulation similaire ; deux groupes, d'egale importance, paraissent se scinder autour de la charniere constituee par les sepultures n° 68 et 30 ; il faut insister sur le fait que ce resultat n'est que le reflet de la diagonalisation des aspects funebres (partie droite de la figure) car les aspects mortuaires sont illustres par trop peu de themes pour etre series independamment-des aspects funebres. - Pour la recherche d'une autre cesure, il est indispensable de se rappeler l'appartenance de la sepulture n° 13 au groupe 2 et celle de la sepulture n° 59 au groupe 3 de la matrice des mobiliers lithiques (fig. 99) ; un second degre des aspects funebres transparait done autour des sepultures n° 16 et 32, discontinuite moins facile aetablir que celle des sepultures n° 53 et 57. - On peut enfin souligner deux caracteristiques de !'evolution des meules : la diminution progressive de leur longueur (fig. 101) et la succession des gres de contours arrondis aux gres a contours angulaires. La molette et la meule entieres de la sepulture n° 36 de "Rheingewann" soot un bon exemple de meule amolette courte, caracteristique du Neolithique recent. En position de fonctionnement, la molette depasse seulement de 2 cm de chaque cote de la meule. Devant ces resultats imprecis, il faut exclure d'une attribution hasardeuse les sepultures a mobilier pauvre : n° 7, 14, 17, 18, 20, 43, 50, 56 et 64. Tirons main tenant la le~on d'une confrontation avec la necropole de Rheindilrkheim.
Periodisationdes necropolesde Worms "Rheingewann"et de Rheindurkheim La documentation de Rheindtirkheim ne permet pas d'entreprendre une analyse separee de la chronologie de cette necropole. On renonce ainsi al'avantage d'obtenir des resultats de chacun des deux sites, avantage dont la portee est limitee de toute fa~on par l'impossibilite de confronter les diagonalisations aux stratigraphies essentiellement horizontales des plans disparus. On n'a pas a attendre de distorsion dans le choix mortuaire du mobilier de deux necropoles voisines, «aune heure» l'une de l'autre comme l'ecrit KOEHL. C'est avec plus de reserve que l'on comparera les gestes funebres des deux sites, en evitant l'amalgame de certains d'entre eux. On peut s'attendre en effet a retrouver un depot identique du corps et des effets personnels et a constater de grandes variations dans la localisation des effets mortuaires dans la fosse. L'inclusion des sepultures "alithique poli" de Rheindtirkheim dans celles de "Rheingewann" (fig. 102) confirment les observations faites: - existence de trois groupes de sepultures ;
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- discontinuite nette entre le premier et le second groupes ; - transition fluide mais sensible entre les second et troisieme groupes ; - confirmation de la longue presence des petits fragments d'hematite, de !'absence de tranchante ainsi que de !'apparition des burins sur cassure ou troncature dans le groupe 3. La position exacte des sepultures n° 67 et 13 de "Rheingewann" dans la diagonale demeure imprecise. De nouveaux elements sont a souligner : - la place de la sepulture n° 11 de Rheindilrkheim est rejetee du groupe 2, . auquel appartient la sepulture n° 10 qu'elle recoupe ; du moins est-elle a situer au cote de mobiliers differents de celui de cette sepulture n° 10, si l'on maintient l'hypothese de la contemporaneite d'une partie des sepultures de ce groupe 2 ; par ailleurs, la sepulture n° 10 pourrait occuper sa place de transition dans les groupes 1 ou 2 ; le grattoir sur eclat de la sepulture n° 11 incite apenser provisoirement aune attribution aux groupes 2 et 3, ce qui se precisera plus loin ; - exclusion des mobiliers fragments d'hematite ;
a morceau
d'hematite et des mobiliers
a petits
- partition aenvisager du groupe 3, en raison de la contiguite des formes de bottler ill-6 et Ill-7. Avec son morceau d'hematite, la sepulture n° 7 de Rheindilrkheim est attribuable a la transition des groupes 1 a2 (cf. la sepulture n° 10 de la meme necropole). La position de la sepulture n° 28 sera precisee plus loin. La matrice des rites funebres des inhumes amobilier lithique des deux necropoles (fig. 103) ne peut pas etre montee independamment de celle que nous venons de commenter. Le liant continu de la ceramique manque. Nous nous contenterons d'une traduction de la matrice mortuaire en gestes funebres, en gardant a!'esprit la faiblesse de l'echantillon et les limites de l'amalgame des aspects funebres de deux necropoles diff erentes. Le depot du corps
Le premier groupe de sepultures, comme nous avons convenu de l'appeler, comprend, avec quelques sepultures du second groupe, les inhumes a membres flechis. Dans les autres cas, plus nombreux, les membres sont paralleles et la tete est posee sur la joue droite. Cette disposition souffre deux exceptions a "Rheingewann" : n ° 58, dont la tete etait droite, et n° 63, dont la tete etait posee sur la joue gauche. Contrairement aux sepultures de la Ceramique Lineaire, toutes les sepultures avaient la meme orientation sud-est nord-ouest, avec la tete au sud-est. Un seul inhume ("Rheingewann" n° 28), sans mobilier, etait oriente est-ouest. Le depot du lithique
Des percuteurs, eclats ou lames, bruts ou retouches, on retiendra surtout quelques tendances: - emplacement sur le corps ou au crane : groupes 1 et 2 ; -adroite du corps : groupe 3 ; -agauche du corps : groupe 2.
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Worms "Rheingewann" Groupe 2
-
Sepulture n° 26
forme de bottler II-2 placee pres des mains, recoupe la sepulture n° 27.
Groupe 2/3
-
Sepulture n° 51
hematite au thorax, forme de bonier 11-4, deux vases situes au crane et sur le cote.
Rheindtirkheim Groupe 1/2
- Sepulture n° 7
bras flechi, deux vases situes au crane et sur le cote, morceau d'hematite situe sur le thorax.
Groupe 2/3
- Sepulture n° 11
un vase situe sur le cote, grattoir sur eclat situe gauche du corps, nous avons suppose que cette sepulture d'enfant recoupait l'inhume n° 10 de la transition des groupes 1 et 2.
a
266
Groupe 2
- Sepulture n° 13
bras flechi, un vase, silex sur le corps, petit fragment d'hematite situe pres de la main
Groupe 2
- Sepulture n° 28
forme de bottler ill (disparue) au crane, silex sur le corps, petits fragments d'hematite situes sur le thorax, trois vases.
Tout en restant prudent dans les attributions des sepultures a gres, nous noterons que, parmi le grand nombre d'inhumes a membres flechis de Rheindilrkheim, trois d'entre eux etaient accompagnes par un seul gres place a proximite du crane. Ces sepultures sont soit dans le groupe 1 (le replie sur cote droit n° 22), soit dans le groupe 1 ou 2 (n° 7 ainsi que le n° 20, dont les deux coquilles d'unio s'accordent avec les timides propositions de la matrice des effets personnels, fig. 104; cf. aussi le gres unique n° 53). 11faut revenir enfin sur le seul cas hypothetique d'exclusion par contiguite des sepultures n° 23 et 24 de Rheindilrkheim. La seconde est celle d'un inhume au bras flechi et accompagne de trois vases, indices d'attribution aux groupes 1 ou 2. La premiere sepulture a livre quatre vases et deux gres, dont l'un s'interprete comme une meule arrondie sur la photographie de KOEHL (MEIER-ARENDT, 1975, pl. 172 : 2), elements d'attribution aux groupes 2 ou 3. Les effets personnels portes par les inhumes "a lithique poli" sont moins nombreux et moins varies que ceux des inhumes avec gres. Les rares donnees des deux necropoles (fig. 104) sont cependant suffisantes pour orienter la matrice des sepultures a gres (fig. 100). En comparant les deux figures, on constate les correspondances suivantes: - la parure de pierre est du groupe 1, si tant est qu'on puisse assimiler a une categorie unique les six anneaux de bras en serpentine de la sepulture n° 45 de "Rheingewann" et le pendentif sur carotte de perforation en syenite dun° 48; - potamides et defenses de sanglier s'excluent;
- defenses de sanglier et perna maxillata s'excluent a !'exception de la sepulture n° 6 de Rheindilrkheim, dont l'originalite est marquee par !'unique decouverte de spondyle entier des deux necropoles. Ces resultats limites ne precisent pas la place de la sepulture n° 11 de Rheindilrkheim sur laquelle il faudra encore et toujours revenir pour orienter la seriation. Avec une parure de cou en perna maxillata sodani D ., cette sepulture est attribuable tant dans l'un que dans l'autre des trois groupes de sepultures. Les indices suivants font pencher la decision en faveur du groupe 3: - silex agauche du corps ; - le support eclat du grattoir est une originalite en faveur du groupe 3 ; les grattoirs ne sont pas attestes dans le groupe 1 ; les grattoirs sur lame sont du groupe 2, a !'exception de la sepulture de transition entre les groupes 2 et 3, n° 63 de "Rheingewann";
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- le vase unique situe sur le cote du corps ne va pas rapprochement avec le groupe 3.
a l'encontre
d'un
Orientationchronologiquede la sequenceobtenue La determination du groupe de sepu.ltures le plus ancien et du groupe le plus recent de notre ·seriation repose sur les trois cas de stratigraphie que nous avons reconstitues et dates avec plus ou moins de reussite. Cette orientation est fondee sur la seule stratigraphie verticale reconstituee des sepultures n ° 10 et 11 de Rheindii.rkheim. La premiere, datee de la transition 1/2, aurait ete recoupee par la seconde, attribuable au groupe 3. 11s'ensuit que ce groupe 3 est le plus recent des trois et que l'inhume sans mobilier n° 27 de "Rheingewann", retrouve sous le n° 26, appartient peut-etre au groupe 1, le plus ancien. L'exclusion reconstituee entre le n° 24 a bras flechi et le n° 23 de Rheindiirkheim peut se lire de la maniere suivante: n° 23 de groupe 2 - membres paralleles, gres lateral, meule arrondie, ceramique au crane et laterale, 4 vases. n° 24 de groupe 1 - bras flechi, une des rares sepultures avases multiples de ce groupe (cf. n° 60 de "Rheingewann"), gres au crane, selon le rite funebre non atteste dans la matrice de la fig. 100 mais rappelant les inhumes n° 22, 7 et 20 a gres unique. Cette exclusion donne un sens a la seriation des sepultures a gres. Nous ne soulignerons jamais assez toute !'imprecision qui pese sur ces trois cas de diachronie. Mais ils contribuent a definir a Rheindiirkheim et a "Rheingewann" un groupe 1 de sepultures anciennes caracterisees par des rites funebres et mortuaires a rapprocher de ceux de la Ceramique Lineaire. La confrontation des trois groupes avec la sequence du Grossgartach peripherise d'Alsace sera aussi interessante. Mais voyons ce que deviennent les autres sepultures du groupe de Hinkelstein le long de notre tripartition.
Attribution des sepultures isolees du groupe de Hinke/stein Onze sepultures a lithique sont de la meme region du Rhin et sont presentables sur la meme figure 105. La matrice est incomplete sans la ceramique qui n'a pas ete prise en compte ici. Son confirmees dans leur groupe chronologique les categories suivantes :
arainure 2, tranchante.
Groupe 1
morceau d'hematite, polissoir
Groupe 2
formes de bottler II-3 et III-5, coin 3.
Groupe 3
polissoir a rainure 4, formes de bottler II-4 et IIl-7, coin 4, grand polissoir.
Weilbach represente vraisemblablement un cas d'exclusion entre deux mobiliers confondus a la fouille "d'une fosse". Nous reconstituons ici les deux ensembles. Par ailleurs, des categories nouvelles apparaissent :
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Figure 107: Differenciation "sexuelle" du mobilier de la necropole de Lingolsheim , groupe de Gross ganach.
287
n°32 n°37 n°40 n°42 n°44
femme ou enfant femme de 40 - 50 ans femme de 50 ans femme de 60 ans homme de 20 - 25 ans
(FORRER?) (SCHAEFFER) (JULIUS) (?) (SOULIE)
Notons simplement que la seule sepulture (n° 42) en contradiction avec notre partition du mobilier est celle d'une personne dont l'age est precisement une cause importante d'erreur en general des determinations anthropologiques du sexe des squelettes. LICHARDUS-ITfEN (1980, fig. 16) a propose une partition sexuelle differente des sepultures de Lingolsheim, fondee sur le mobilier et les rites funebres : - Le rite funebre de disposition des membres (Bestattungssitte) n'est pas pertinent car les rites A et B separent trois et onze sepultures. Au Neolithique recent, dans l'Europe de l'ouest, le passage de la position repliee a la position allongee se fait dans le temps et non pas selon les sexes. 11 est tentant de supposer que, dans l'epoque suivante, le facteur chronologique est determinant dans !'evolution des dispositons de la tete, du corps et des membres. Du moins devra-t-on se debarrasser de !'influence du temps par une periodisation fine, pour recueillir l'eventuel role du sexe dans !'evolution de ce rite funebre. Or LICHARDUS-ITIEN n'a pas reussi a distinguer a Lingolsheim d'unites chronologiques differentes, a deux exceptions pres deja citees. - Les rites funebres A et C de disposition des gres ou de leur absence (Beigabensitte) ne sont pas pertinents pour distinguer les mobiliers "masculins" des mobiliers "feminins" car ils se trouvent tant dans les uns que dans les autres. Le rite B (meule presente ailleurs qu'au crane) est seul discriminant des groupes proposes par LICHARDUS-ITTEN. - Enfin, LICHARDUS-ITIEN retrouve dans l'outillage poli (rites Bet C des effets personnels - Traschtsitte), l'indicateur de sexe masculin propose par KOEIIl... Consciente des resultats limites de son analyse, !'auteur a cherche a compenser ces difficultes par !'association des rites funebres et des presences/absences de mobilier, et a trouver les caracteres pertinents dans ces associations memes. Devant !'absence de determinations anthropologiques utilisables, l'archeologue en est reduit a proposer lui-meme des indicateurs sexuels systematiques. Sa seule chance actuelle est d'analyser des documents funeraires qui se pretent a la systematisation. Son seul argument est d'obtenir la bipartition des documents. C'est cette bipartition systematique qui est la base logique de la proposition de l'archeologue a l'anthropologue. C'est pourquoi notre proposition nous parait plus prometteuse que celle de LICHARDUS-IITEN, et mieux resister aux infinnations de la necessaire chronologie fine. Differenciation des ages Deux sepultures d'enfant sont certaines a Lingolsheim: n° 9 ("11 - 12 ans") et n° 41 ("11 ans"). Deux autres sont proposees par FORRER grace au critere de la longueur de fosse : n° 8a (L = 1 m) et n° 11 (L = 1,30 m). Selon ce meme critere, FORRER hesite entre l'adulte et l'enfant pour le n° 32. Les quatre premieres sepultures citees ont une
288
association variable des effets mortuaires suivants: gres (G), vase miniature (VM), vase decore (VD) et vase sans decor (VSD). n° 8a n° 9 n° 11 n°41
1 G - 1 VD - 1 VSD (ou VM ?) 1 G - 2 VD - 1 VSD - 1 VM 2 G - 2 VD - 1 VSD
2 G
Ces ensembles pennettent de compter la sepulture n° 32 (sans mobilier) panni les adultes et d'inclure panni celles des enfants possibles, la sepulture n° 2 ( 1 VD - 1 VSD - 1 VM) acause du vase miniature. Les caracteristiques de ces cinq sepultures soot les suivantes : - La composition du mobilier ne parait ·se repeter clans aucune tom be d' adulte, malgre les hesitations engendrees par le probleme des detritus de remplissage ; on notera l'originalite de la composition de chacune des cinq sepultures ; le vase miniature est depose pres des enf ants. - Pas de mobilier d'adultes: outils polis, hematite, lame percuteur, defenses de sanglier.
aretouche
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- Le mobilier est depose pres du crane. - Ces sepultures soot situees dans la zone centrale de la necropole , !'exception de la sepulture n° 41.
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- Ces caracteristiques sont celles du Grossgartach ancien et recent (sepulture n° 8a) defini par LICHARDUS-ITIEN. Une seule autre sepulture sans mobilier de Ditzingen (n° 2) est declaree comme etant celle d'un enfant (GERHARDT, SANGMEISTER, 1974) . Mais son attribution culturelle est impossible.
Conclusion Notre analyse de la necropole de Lingolsheim a repose sur quatre documents: la ceramique, le lithique, le plan des 24 premieres sepultures selon FORRER et le tesson considere comme un detritus anterieur ou au plus contemporain du remplissage des sepultures. Le resultat de cette analyse a implique un certain nombre de decisions qui ont atteint les limites permises de la documentation, de sorte que ce resultat ne sera pas communique, en reserve de la confrontation future avec la necropole inedite et voisine de Jechtingen. La mention de cette analyse devait etre faite car le principe de l'ordre decale en a ete induit. Les objets en pierre funeraires du groupe de Grossgartach soot decrits, et une differenciation selon le sexe et l'age est proposee pour les sepultures.
Le mobilier funeraire en pierre de la culture de Rossen Contrairement au groupe de Hinkelstein, dont l'etude est figee a cause de !'absence de fouilles modemes, deux necropoles inedites de la culture de Rossen soot en cours d'analyse : Wittmar, a la peripherie septentrionale, et Jechtingen, a la peripherie meridionale de la vaste zone d'extension de l'ultime culture neolithique d'Europe centrale de l'ouest. Notre travail vient done en quelque sorte trop tot et consistera a reunir les
289
documents partiels sur le lithique de sepulture et d'habitat, en les articulant sur la periodisation de la culture definie par Jan LICHARDUS (1976).
Documentationsur le lithique Si on admet que la region de Francfort-sur-le-Main est le berceau de la culture de Rossen et que c'est de la que sont parties les principales innovations technologiques et ideologiques, il faut constater que nos donnees sur !'evolution du lithique funeraire sont rares et toutes peripheriques. Daniken est situe en Suisse, Miiddersheim pres de Cologne, Rossen en Saxe. Pour compenser le caractere ancien des donnees (cf. le site eponyme de Rossen) ou les difficultes de leur interpretation (necropole superposee a habitat a Miiddersheim, sepultures violees a Daniken), on recherchera quelques documents d'habitat (Aldenhoven et Deiringsen-Ruploh dans le nord-ouest, et la Porte de Bourgogne dans le sud-ouest) ou de depots (mais aucun depot d'outils polis attribuable a la culture de Rossen ne provient de la vallee du Rhin). Meme en considerant les sepultures isolees (une demi-douzaine de sepultures dans le sud de la Republique Democratique Allemande, une sepulture en Alsace, quelques sepultures nouvelles en Baviere : Landshut-Hascherkeller, Motzing, Strasskirchen-Irlbach) et les aper9us des rapports preliminaires sur les deux necropoles deja citees de Wittmar et Jechtingen, on reste dans la situation inconfortable et paradoxale de comprendre le lithique funeraire d'une culture a travers ce que ses villages peripheriques en ont fait et defait. Ces entraves documentaires seraient maitrisables s'il ne f allait pas faire face au desequilibre entre les elements en nombre de Saxe et de Thuringe et les quelques points eparpilles dans !'ensemble du bassin du Rhin. Prenons le seul exemple du coin perfore de la necropole de Rossen. Passons provisoirement sur le fait qu'il n'y avait pas un mais, sans doute, six coins rosseniens differents a Rossen. Le coin rossenien de Rossen, RossenerAxt, n'a ete trouve dans aucune structure Rossen de la vallee du Rhin, de sorte qu'il est comme fiche dans l'inconscient taxonomique des archeologues qui le voient dans les recoltes de surface de toutes les peripheries de la culture (ce qui est possible dans certains cas). La publication de Wittmar renforcera cette meprise. Celle de Jechtingen ne changera rien a l'affaire car ce site livre, sur ce point precis, une documentation trop pauvre pour etre reliee, par dessus le vide de la Baviere (cf. toutefois les decouvertes recentes de Motzing), aux series determinantes des cultures de Lengyel et de la Ceramique Pointillee. Non que nous soyons pessimistes sur la portee de !'analyse qui va suivre ! 11 s'agit de rester realiste sur les limites et les perils d'une entreprise dont la finalite, hors d'atteinte pour !'instant, est de peser evolution et peripherisation. On doit le dire aussi en kilometres. Francfort-sur-le-Main est eloigne de Miiddersheim de 300 km, de la Porte de Bourgogne de 330 km et de Rossen meme de 300 km, a condition de suivre les chemins indiques par la carte de repartition des sites (LICHARDUS, 1976, fig. 78, p. 200). Mais le kilometre est une unite de mesure inexacte du provincialisme. La ou on attendrait encore une technologie archai'que, comme a la Porte de Bourgogne, la nouvelle yest presente. De meme, la ou on pourrait prevoir, comme a Rossen, !'apparition de la technologie nouvelle, on y trouve l'ancienne. C'est ce qui sera illustre par la succession des lames de hache aux traditionnelles formes de bottier. Au Neolithique recent, le chemin parcouru par ce theme technologique precis entre Francfort-sur-le-Main et la Porte de Bourgogne est plus long que celui qui a ete emprunte en definitive, mais plus tard, par le meme theme entre Francfort-sur-le-Main et Rossen. Enfin, i1 faut constamment se souvenir des limites d'une etude qui repose exclusivement sur des dessins d'objet. Nous n'avons jamais eu en main aucun des outils et armes en pierre de la necropole de Rossen dont il est maintenant question, ni d'ailleurs aucune des pieces mentionnees ci-apres.
290
Categorisationdu lithi.quede Ia necropolede Rossen Le menu mobilier en silex est difficilement identifiable. En particulier, nous ne saurons pas si les burins manquaient vraiment. La lame a troncature, le grattoir sur lame et les armatures de fleche sont attestes de fa~on certaine. Notre graduation des tranchantes est le reflet des dessins a l'echelle 1/2 et, sans autre reference, elle est soit propre a la necropole soit meme arbitraire. Un seul cas probable, enfin, de percuteur. Pas de colorant, si ce n'est sans doute l'enigmatique matiere "noire et poreuse". Le mobilier en roche polie pose les problemes taxonomiques suivants : - Les coins perfores : L'identification de deux coins perf ores 2 est delicate, parce que la vallee du Rhfu n'en a livre qu'a la fin de la Ceramique Lineaire ; il est probable que cette categorie ait existe a la premiere etape du groupe de Hinkelstein, pour laquelle aucun coin n'est connu. Le coin n° 6 a un talon sur lequel on peut hesiter; le n° 22 presente, quanta lui, une marque evidente de sa fabrication initiale : obtenir un talon oblique dans un plan qui recoupe l'axe de la perforation ; c'est bieri entendu le negatif du premier projet qui prime sur I'orientation de la seconde perforation de secours pour la classification en categorie 2, categorie qui est sans doute celle du premier coin perfore des regions peripheriques du Neolithique recent ; un seul coin 4 (n° 47) n'est pas precismeent date, toutefois sa place est bien entre les coins 3 et 5 selon la diagonale de Worms "Rheingewann". - Les formes de bottier : 11faudrait dire la forme de bottler puisque seule la categorie II a ete deposee en sepulture a Rossen ; il n'y a rien a ajouter sur la taxonomie ebauchee de cette forme de bottier; celle de la sepulture n° 80 a ete reprise sur l'eclat de grandes dimensions d'un coin perfore, ce qui n'a pas diminue la convexite voulue des flancs qui en fait l'unique categorie 11-5de la necropole. L'absence de formes de bottier I (une seule piece a ete trouvee dans la sepulture n° 73 de la culture posterieure de Gatersleben) et III sera commentee ulterieurement. L'absence totale de gres dans les sepultures ·de la peripherie septentrionale de la culture de Rossen limite considerablement le role du lithique en general dans l'etude de la chronologie et de la differenciation sexuelle du mobilier.
Periodisationdu lithi.quede la necropolede Rossen Batir une matrice sans la ceramique datee par LICHARDUS (1976) avait peu de sens. Le lithique aurait ete grossierement diagonalise mais les cesures seraient restees cachees. C'est pourquoi la matrice obtenue (fig. 108) comprend les sepultures rosseniennes periodisees par LICHARDUS (1976, fig. 12) et qui ont livre du mobilier en pierre. L'effet pervers de rapprochement maximum de la matrice doit etre corrige par le commentaire. L'exemple manifeste est celui de la colonne "eclat et/ou lame" qui fait croire que .ce theme est concentre autour de la seconde etape. Ce qui est peu probable selon la chronologie des necropoles du groupe de Hinkelstein, dans la region de Worms. De meme le coin 5 devrait etre repousse al'extremite de la diagonale afin de laisser la place, en quelque sorte, au coin 4 des sepultures a attribuer. En revanche, la forme de bottier 114 laisse le champ libre a !'insertion de la forme de bottier 11-3des memes sepultures a attribuer.
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ceramique galet tranchante a bards concaves coin 5 matiere "noire et poreuse" forme de battier II-5
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sepulture ceramique Rossen I pointe trian.sym. IV-41 lame a tronoature
tranchante large peu trapez. masse perforee 3 coin 2 tranchante trapezoidale eolat et/ou lame forme de battier II-4
Une evolution de la longueur des lames en silex est probable (Rossen I: de 60 a 80 mm ; Rossen II : de 50 a 60 mm ; Rossen III : de 60 a 70 mm). Tout en gardant a !'esprit la qualite mediocre de ces documents, on peut s'etonner des veritables discontinuites qui separent les trois etages. Cela ressort deja de !'analyse de la ceramique par LICHARDUS. Les effets _personnels sont plus durables : - bouton en defense de sanglier (n° 59 de la typologie de LICHARDUS) ; - bracelet en pierre (n° 43 de la meme typologie) ; - perle plate en pierre (n° 45 de la meme typologie ).
La forme de bottler 11-4est le seul lien lithique entre les etapes, ce qui ne surprend pas de la part d'une categorie fonctionnelle tres stable durant tout le Neolithique. Cependant, on ne negligera pas le theme important du grattoir sur lame qui relie les etapes II et ill. La seule veritable discontinuite est celle qui separe les etapes I et II sur le plan du lithique et si on fait abstraction du bracelet en pierre (sepultures n° 23 et 16 de l'etape I et n° 2 et III de l'etape II). Il n'est pas impossible qu'une typologie de ces bracelets en pierre renforce cette cesure. En effet, trois bracelets seulement ont etc publics, sans numero de sepulture (BUTTLER, 1938, fig. 22 : 1 ; BEHRENS, 1972, pl. 49 : 6 ; cf. aussi ZAPOTOCKA, 1984), ils ont la meme section transversal~ plano-convexe, qui les distingue categoriquement des six bracelets en pierre de la sepulture n° 45 de Worms "Rheingewann", a section transversale rectangulaire.
Attributiondes autres.sepulturesrosseniennes Le mobilier en pierre polie est determinant dans !'attribution des autres sepultures de la necropole de Rossen. En voici la liste avec les divers arguments:
EW,leI fonne de bottier 11-3,tranchante trapezoYdale. coin 2. forme de bottier 11-3 ; il est probable que le gobelet non decore (LICHARDUS, 1976, pl. 8: D3) soit une categorie 4 et non pas 6 de la typologie de LICHARDUS ; mais la taxonomie problematique des formes de bottier II interdit d'affirmer !'existence de deux mobiliers diachrones melanges, comme LICHARDUS a pu le faire a propos des sepultures n° 4, 8, 22 et 65 ; on posera done seulement la question de l'eventuelle partition de cet ensemble en deux mobiliers des cultures de Rossen et de Gatersleben ; enfin le depot de 14 silex (dont un grattoir) rappelle le rite mortuaire du groupe de Hinkelstein ou de la Ceramique Pointillee. forme de bottier 11-3,bracelet en pierre.
-n° 27 -n°29 - n° 83a (?)
-n° 56 Etaoe II -n° 5 -n°75 Etape Ilou - n°74
coin 3, matiere "noire et poreuse" . fonne de bottler 11-4; coin 3.
m coin 4.
293
Etapeill -n°48
: coin 5
Culture de Rossen : forme de bottler II-4.
-n°77
C"-1 H H
.;j-
1
H H
HH
CD
'O tQ Q)
tQ
0
~
C>
..c: 0 cu S-4 0 Q)
H H
'O H
1
Rochau
2
Oberroblingen
3 4
Storkau
+ +
Hasewig
+
5 6
Wittmar n°32
+
Kleinalsleben
+
7
Gohlitzsch
+ + + ? +
+
+ + + +
+
Figure 109: Periodisation des sepultures rosseniennes de l'Altmark (1, 3 et 4), de Saxe (2, 6 et 7) et de Basse-Saxe (5) qui ont livre du mobilier lithique.
294
Quelques remarques hors de notre sujet sur les outils polis des sepultures du groupe de Gatersleben. La forme de bottler 1-10 de la sepulture n° 73 ne surprend pas car elle n'est datee dans aucune structure neolithique (sauf a l'autre extremite de l'aire concemee: a Daniken OU Gonvillars). La forme de bottler 11-6(sepultures n° 24 et 69) est une influence ancienne possible de la Ceramique Pointillee IV, d'apres le depot de Magdeburg-Prester (KAUFMANN, 1976, pl. 21 : 11 et 12). Son existence est egalement admissible dans le groupe de Grossgartach du Rhin. La forme de bottier 11-3 est inattendue dans la sepulture n° 71 du groupe de Gatersleben. Une double difficulte pese sur la datation du coin perfore 7. A Rossen, il est bien date du groupe de Gatersleben (n° 11, 68 et 11/1918). A quelques kilometres de la, a Gohlitzsch, ii est associe a une ceramique non decoree Rossen III. Par consequent, les deux sepultures n° 45 et 46 non datees de Rossen peuvent etre attribuees soit a Rossen ill soit au groupe de Gatersleben, si l'on admet qu'elles aient livre chacune un coin 7. En effet, la seconde difficulte est classificatoire. Les coins a talon asymetrique non reduit de categorie 2 apparaissent dans ces regions avec Rossen I (sepulture n° 6 et 22a de Rossen). Puis se succedent les categories 3, 4, 5 puis 7. Cette demiere categorie 7 marque le retour au talon asymetrique, avec peu (sepulture n° 45 de Rossen) ou pas de reduction du talon. En Tchecoslovaquie, la confusion est impossible entre ces deux categories, car la categorie 2 est toujours sur forme de bottier et la categorie 7 a une section transversale arrondie et peut-etre un talon frequemment reduit (cf. VENCL, 1975, fig. 21 : 1, depot de Vitin~ves). En conclusion, le coin de la sepulture n° 45 est attribuable a Rossen III ou aGatersleben. Quant acelui de la sepulture n° 46, on hesitera entre d'une part Rossen I et d'autre part Rossen III ou Gatersleben, selon qu'on le considere comme une categorie 2 OU 7. Nous avons reunis (fig. 109) les quelques decouvertes de lithique funeraire de la region de Rossen. Elles enrichissent nos connaissances sur les coins perfores et sur la transition des formes de bottler vers les lames de hache. La culture de Rossen peripherisee comporte done cinq categories differentes de coin perfore. Ce nombre, qui n'exclut pas le coin 6 non atteste de la Ceramique Pointillee IV, suggere que chacune des trois etapes de la periodisation recouvre une ou plusieurs phases. Cela est vraisemblable pour les etapes II et III. C'est aussi le cas de la premiere etape. En effet, dans !'Altmark, du moins, la forme de bottler III-7 est datee a Rochau. Et une forme de bottler lli-6 provient de la necropole rossenienne detruite de Hindenburg ou elle est attribuable a Rossen I. De cette meme necropole, dont on connait une ceramique a decor Rossen II, proviennent deux coins 4 et 5. 11y a done deux categories differentes de forme de bottler III dans l'etape I de la culture de Rossen de cette region, dans laquelle le particularisme local est manifeste. En effet, la necrople de Rossen est l'un des quelques points les plus nordorientaux de la zone d'extension de la culture du meme nom. Rossen est a 150 km de !'Altmark et de Wittmar separes eux-memes de 75 km. La particularite de la necropole eponyme se manifeste dans les rites mortuaires et funebres. A Rossen, les corps ont toujours ete replies sur le cote. A Wittmar, les inhumes de la Ceramique Pointillee Na (n° 29 et peut-etre n° 28), qui ont precede les sepultures rosseniennes, sont en position allongee sur le cote (n° 29) ou allongee avec une jambe flechie (n° 28), ce qui suggere une influence exterieure (de Grossgartach ?) sur le rite de depot du corps replie traditionnel de la Ceramique Pointillee. Puis, toujours aWittmar, cette position allongee est attestee encore dans les sepultures n° 1 (Rossen I) et n° 49 (Rossen II) pour ceder definitivement la place a la position archarque repliee dans les sepultures Rossen III (n° 27, 32 et 40).
295
A Rossen, LICHARDUS (1976, p. 141) voit dans la position repliee !'influence certes proche de la Ceramique Pointillee. En effet, on pourrait soutenir que la Ceramique Pointillee a exerce a l'est (a Rossen) toute son influence et a subi a l'ouest (a Wittmar) le contact avec le groupe de Grossgartach. On peut aussi reconnaitre a Rossen, deux phenomenes agissant dans le meme sens, d'une part !'influence de la Ceramique Pointillee, d'autre part le conservatisme des structures rituelles dans une region qui n'a pas encore livre de traces d'inhumes neolithiques allonges. L'Altmark, sur certains points, est encore plus conservatrice car on y trouve !'hematite (a Storkau), la forme de bottler III (a Hindenburg et Rochau) ou la lame de hache m (a Hasewig), objets interdits ailleurs. Les formes de bottier et la lame de hache demandent un commentaire particulier. La vingtaine de sepultures de Wittmar et la soixantaine de sepultures de Rossen de la culture de Rossen n'ont, semble-t-il, livre ni forme de bottler m ni lame de hache III. Cette absence ne peut pas etre mise sur le compte d'un echantillon trop faible. Ces deux categories ne sont trouvees que dans les sepultures de !'Altmark, si on fait abstraction du petit ensemble d'Oberroblingen, dont le caractere funeraire est hypothetique. On peut done affinner que ces pieces .ont ete deliberement exclues du mobilier funeraire de ces regions, a !'exception de !'Altmark, limite septentrionale de !'extension de la culture de Rossen. Pour expliquer ce phenomene, nous proposons de voir ici un exemple de retard d'introduction d'une technologie nouvelle en sepulture, celle des lames de hache a section transversale symetrique. En effet, !'abandon de la section en forme de bottler pour la lame de hache a section transversale symetrique est une rupture importante dans !'evolution de l'emmanchement des lames de categotje fonctionnnelle III. La derniere veritable "forme de bottier" m de cette region est tres vraisemblablement la categorie 111-7. Certes l'asymetrie qui a ete la caracteristique principale de presque tout le Neolithique d'Europe centrale est tres attenuee dans ce dernier cas. La differenciation au talon entre face superieure convexe et face inferieure plate tend a disparaitre et laisse place a une convexite presque identique des deux faces superieure et inferieure. On peut ainsi imaginer une transition entre un trou d'emmanchement encore angulaire mais deja sub-symetrique, comme celui de la piece d'Oberroblingen, et une section transversale arrondie du logement de la lame de hache de Hasewig (Rossen II). Il est important de pouvoir dater precisement dans chaque region ce passage d'une technologie a une autre, l'une etant propre au Neolithique ancien et moyen, l'autre a la fin du Neolithique recent et au Chalcolithique. Dans la peripherie septentrionale de la culture de Rossen, cette date est a situer dans la seconde etape, ce que traduit !'association de deux coins perfores 3 (dates de Rossen II) a Rossen et d'une lame II a section transversale parf aitement symetrique dans le meme depot de Schladen (ROTTING, 1976n7).
Les necropolesde Danikenet de Muddersheim Les elements reunis sur la chronologie des armatures de fleche, des lames polies et des outils en gres fournissent des arguments en faveur d'une sequence chronologique des sepultures n° 1 et 2 de Daniken, et permettent en outre d'identifier parmi les detritus de !'habitat de la Ceramique Lineaire de Mtiddersheim le lithique de la necropole rossenienne. Les sepultures n° 1 et 2 de Daniken presentent une diachronie suggeree par leur orientation divergente, mais fondee sur les differences technologiques du lithique. Les armatures different par leur contour et leur fa~onnage: armature a bords et base convexes et a retouches couvrantes irregulieres pour la sepulture n° 1 (pl. 88 : 2) et
296
armatures a base concave et aretouches couvrantes paralleles (pl. 88 : 12 et 13 ; pl. 89 : 3) pour la sepulture n° 2. Mais c'est l'outillage poli qui oriente la sequence dans le temps : - la lame de hache 1-10 de la sepulture n° 1 presente une technologie (section transversale rectangulaire, talon poli et flancs piquetes) qui est presente seulement dans le niveau rossenien X le plus recent de la grotte de Gonvillars sur une lame de hache II ; - la technologie de la lame I de la sepulture n° 2 n'est pas evidente: une face est en effet entierement polie et l'autre face presente le negatif d'une cassure piquetee qui pourrait faire songer a la technologie de la lame precedente ; nous considerons cette piece comme polie et le piquetage comme une technique de reparation; le piquetage est d'ailleurs deliberement employe sur les deux lames II de la meme sepulture ; enfin la section transversale, tres irreguliere, ne peut pas avoir ete angulaire ; le talon pointu traduit enfin un archaYsme que nous avons constate sur les categories II de Gonvillars : pour cette raison, cette piece est classee dans la categorie 1-8. Ces deux sepultures appartiennent peut-etre ala meme ultime etape de la culture de Rossen, les deux lames II atalon plat de la sepulture n° 2 sont d'une technologie recente qui n'apparait qu'au niveau X de Gonvillars, et on se souvient que la sepulture n° 1 contenait une ceramique Rossen III. On peut proposer une sequence de ces deux sepultures qui place la sepulture n° 2 dans une position d'anteriorite, c'est-a-dire a une phase finale de Rossen II, comme le niveau X de Gonvillars, ou bien a une phase de Rossen ill anterieure a celle de la sepulture n° 1. Celle-ci a en faveur de la posteriorite la lame 1-10 et !'armature a base convexe, attestee nulle part ailleurs dans la culture de Rossen, celle-la ales armatures classiques a base concave, retrouvees des le niveau Xb Rossen II de Gonvillars, ainsi qu'une lame I de technologie ancienne dans le talon pointu et poll. SCHIETZEL lui-meme (1965, p. 104) puis FIEDLER (1979) ont attire !'attention sur le mobilier Rossen disperse sur !'habitat de la Ceramique Lineaire de Miiddersheim. Cependant aucun inventaire exhaustif n'en a ete dresse. Notre propos, qui est d'etablir une liste a partir des publications, se fonde sur une double constatation : sur la surf ace fouillee par SCHIETZEL s'etendait une necropole de la culture de Rossen, dont les structures n'ont pas ete recherchees systematiquement lors de l'ouverture des fosses de !'habitat de la Ceramique Lineaire. Les limites orientales et meridionales de la necropole semblent avoir ete atteintes. La limite septentrionale parait etre celle de !'habitat de la meme culture de Rossen (fosse 433) qui s'etend plus au nord. La concentration de decouvertes de cette culture au nord-ouest de la surface de fouille indique une extension de la necropole clans cette direction. · Voici les structures qui "contenaient" un mobilier qui presente des caracteristiques
ala fois funeraires et rosseniennes :
- n° 4 : Fosse de la Ceramique Lineaire · 1 lame a retouche continue (SCHIETZEL, 1965, pl. 19 : 5) · 1 lame de hache 11-9a talon plat (id., pl. 6: 32) en basalte · 2 armatures a luisant en silex jaune (id., pl. 22 : 4 et 25) a troncature convexe · presence de silex jaune - n° 26: Fosse de la Ceramique Lineaire · 1 armature de fleche V-51 (id., pl. 18: 22) · presence de silex jaune
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- n° 31 : Fosse de la Ceramique Lineaire · presence de silex jaune - n° 56 : Fosse de la Ceramique Lineaire • 1 armature a luisant en silex jaune (id., pl. 21 : 2) a troncature convexe - n° 73: Fosse ayant la forme d'une sepulture · 1 outil en os, long de 114 cm (id., pl. 56 : 7) - n° 76: Fosse de la Ceramique Lineaire • 1 armature a luisant (id., pl. 21 : 3) a troncature convexe - n° 94: Fosse de la Ceramique Lineaire • 1 armature de fleche V-51 (id., pl. 17: 15) • 1 racloir sur eclat (id., pl. 16 : 3) - n° 122: Fosse de la Ceramique Lineaire · fragment distal de forme de bottler (ou de lame de hache) I (id., pl. 5: 6), fabrique dans le meme quartzite que la lame de hache II de la fosse n° 147 • 1 hematite (L: 50 mm) (id., pl. 31 : 4) • 1 tranchante (FIEDLER, 1979, p~. 51 : 4), 1-20 - n° 147 : Fosse de la Ceramique Lineaire • 1 lame de hache 11-9 (SCHIETZEL, 1965, pl. 6 : 34), a talon pointu en quartzite • 2 armatures de fleche (FIEDLER, 1979, pl. 52: 5 et 7) • 1 armature de fleche IV-44 (FIEDLER, 1979, pl. 52 : 2) · 1 tranchante (?) (FIEDLER, 1979, pl. 52 : 11) • 1 petit gres a cupule centrale (SCHIETZEL, 1965, pl. 28 : 7) • presence de silex jaune - n° 151: Inhumation n° I • 1 grattoir • 1 armature de fleche V-50 (id., pl. 18: 20) • 1 armature de fleche IV-40 (id., pl. 18: 21) • 1 armature de fleche IV-41 (id., pl. 18 : 19) - n° 152:
Incineration posterieure a la fosse 152 de la Ceramique Lineaire et diachrone vis-a-vis de l'inhumation n° II sans mobilier • 1 vase Rossen II · 2 fragments de gres ) detritus de la • 1 galet ) Ceramique Lineaire ?
- n° 488 : Fosse ayant la forme d'une sepulture • presence de silex jaune - n° 736 : Fosse de la Ceramique Lineaire • 1 meule entiere a molette courte (pl. 27 : 1), trouvee avec des charbons de bois (incineration?) - n° 810: Fosse de la Ceramique Lineaire · 1 hematite (L : 54 mm) (id., pl. 31 : 3) - n° 830: Fosse de la Ceramique Lineaire · 1 hematite (L : 60 mm) (id. , pl. 31 : 1) · 1 meule entiere a molette courte (id., pl. 27 : 2)
298
• 2 fragments briHes de lame de hache en silex poli (FIEDLER, 1979, pl. 55 : 8 et 9), inclusions posterieures? - n° 833 : Fosse de la Ceramique Lineaire · tranchante 1-10 (FIEDLER, 1979, pl. 56: 1) - n° 970 : Fosse de la Ceramique Lineaire · 1 hematite (L: 57 mm) (SCHIETZEL, 1965, pl. 31: 2) • presence de silex jaune - n° 1071 : Fosse de la Ceramique Lineaire • 2 vases Rossen II Dans le sud de la surf ace fouillee, trois sepultures sans mobilier peuvent etre neolithiques : - n° Ill:
Adulte replie sur le cote droit, la tete au sud-est, recoupant la fosse n° 1057 de la Ceramique Lineaire
-n°N:
Enfant replie sur le cote droit, la tete au sud
-n°V:
Enfant replie sur le cote gauche, la tete au nord
Conclusion Le role du mobilier en pierre dans le rituel funeraire de la culture de Rossen est le moins bien connu de tout le Neolithique. Cependant, la superposition de notre classification des objets en pierre a la periodisation de cette culture par LICHARDUS est realisee de maniere satisfaisante. En consequence, il est recommande d'abandonner l'emploi de "coin rossenien" (RossenerAxt) qui ne s'applique ni a la variete des choses a Rossen, ni acelle des autres regions. Malgre la pauvrete des documents, des arguments ont ete reunis en faveur d'une peripherisation presque intraregionale et de l'interdit funeraire de la forme de bottier/lame de hache ID a la fin du Neolithique. Depuis la redaction de ce texte, j'ai aborde, dans le detail des memes documents disponibles, le probleme de la peripherisation du coin perfore du Neolithique recent dans les vallees du Rhin, de la Moselle et l'Allemagne du Nord (FARRUGGIA, aparaitre).
299
300
CONCLUSIONI RESULTATS D'UNE ETUDE EN COURS SUR LE RITUEL FUNERAIRE DU NEOLITHIQUE DANUBIEN ETAT DE MES RECHERCHES SUR LE ROLE DU MOBILIER EN PIERRE DANS LE RITUEL FUNERAIRE
Documentation sur le Neolithique moyen et recent d'Europe Centrale Catalogue des sepultures qui ont livre du mobilier en pierre (rite de depot du corps, identification des categories fonctionnelles d'objets en pierre, leurs principales donnees quantitatives, leur datation). Bilbliographie sur les sepultures en question . Reproduction de tousles dessins du mobilier en pierre publies ; correction de certains dessins du mobilier etudie sur piece : Flomborn, sepultures de !'Alsace, Elsloo, Worms Rheingewann Rheindiirkheim et Lingolsheim. 11
11
,
Chronologie
des objets
Evolution generale des pointes de fleches de la forme de bottier (lame de hache) I de la forme de bottier (lame de hache) Il de la forme de bottier (lame de hache) m du coin perfore de la meule/molette du polissoir aplage du polissoir double arainure du disque/masse perfore de la forme de bottier double Evolution locale : - sequence eclat - lame courte - lame longue aElsloo - sequence lame courte - lame longue - eclat aNiedermerz - sequence des colorants en morceaux aElsloo et aNiedermerz - sequence de la forme de bottler lli-4A et IIl-4B aNiedermerz - sequence des matieres premieres des formes de bottier de Niedermerz - sequence des meules et molettes aWorms Rheingewann - sequence des tranchantes a Rossen 11
301
11
Rhin-Main Alsace/ (Worms) Brisgau cultures: forme de battier I/III-4
H G R CL/G GR +
5 6
7 8 forme de battier II-2 3 4
+ + +
+ + +
+ + +
+ +
+
1
2 3 4
5
+ + + +
7
Hoµgrie
CP R
CP Lg CP Lg
Lg
+ + +
+
+ + +
+
+ +
+
+ +
+
+
+
+ + +
+ + + + +
+ +
+ + + + + + +
+ +
+ + + +
+ + + +
+
+ + +
+
6 disque/masse burin tranchante per cote a cote, a 15 cm 1 meule(3(1.)/ x 272/ x 46) ) au-dessus du crane. 1 meule(300/ x 220 x 35) ° - n 2: adolescent aJJonge(?) NO-SE, 1 f. de b., categoric 11/2(ea 117 x ea 48 x ea 18), sur le bassin(?), 1 gres. - n° 3: detruite, NO-SE ou SE-NO, 1 fragment proximal de lame de silex. - n° 5: adulte aJlonge, NO-SE, le crane sur la joue gauche, Je bras droit replie vers le haul, 1 f. de b., categoric 11/3(ea 63 x ea 45 x ea 15), pres de l'epaulc gauche(?), I lame en silcx (L.: ea 75), 1 hematitc, prcs du gcnou droit(?). ° - n 6: cnfant replie sur gauche, NO-SE, 1 f. de b., categoric Il/3(ea 84 x ea 54 x ea 21), dans J'angle des jambes repliees, 1 coin 3 sur gaJet(ea 132 x ea 63 x ea 51; diam." perf.: 21), sur le genou droit, 1 lame en silex(L. : ea 90), sur le bras gauche, 4 hematites, dont 2 perforees, au cou ou sur le thorax(?), 1 gaJet spheriquc en quartzite, pres du coudc gauche, 1 fragment de talon de f. de b., (1 pointe triangulaire asymetrique en os, a base rcctilignc, a 20 cm des pieds). ° - n 11: adulte aJlonge, NO-SE, sous la sepulture n° 10, le crane sur la joue gauche, les bras replies vcrs le haut, 1 f. de b., categoric 11/2(ea 100 x ea 56 x ea 24), pres de l'epaulc droite, 1 percutcur sur galct de quartzite(poids: 531 g), a 25 cm au-dessus de l'epaule droite, 1 nucleus a eclat (33 x 28) au N-0 du crane, a ea 20 cm au-dessus, 1 gaJet au N du crane, a ea 30 cm au-dcssus. - n° 13: adulte allonge, NO-SE, le crane sur la joue gauche, lcs bras replies vers le haut, 1 f. de b., categoric ill-4(153 x 36 x 32; poids: 405 g), pres du coude gauche, 1 pointe en silex, triangulaire, asymetriquc (27 x 14), (Il), pres du genou gauche, I lame "utilisee" en silex(69 x 22) ) prcs des vcnebres 1 eclat en silex(22 x 15) ) dorsaJes et lombaires, 1 luisant(37 x 20) avec traces de poix, sur le femur gauche, 1 lame a gauche de l'humerus gauche, 1 eclat en silex(27 x 14) sur le maxillaire superieure. Litt. : Stieber, 1947 et 1955; Soulie, 1982. Datation: Ceramique Lineaire 0a sepulture n° 10 est attribuable au Ncolithique recent).
CERAMIQUE LINEA/RE - FRANCE
Rouffach, a.rrondissement de Guebwiller Une sepulrure. Rite: adulte replie (?) sur gauche (?), E-0, 1 f. de b., categoric Il/3 (55/ x 37 x 10) 1 disque perfore 3 (139 x 75 x 25; diam. perf. : 20 et 17) 1 coin 2 (105 x 61 x 38; diam. perf. 21 et 18) )
) adroite ) du bassin,
)
- n° 5: enfant replie sur droit, N-S, fosse ocree_ - n° 6 : adulte, replie sur gauche, NE-SO, fosse ocree. - n° 7: adulte, detruit, NNE-SSO ou SSO-NNE, 1 f. de b., categoric II/2 (94 x 32 x 18), fosse ocree. - n° 8: detruite, adulte replic sur droit, NE-SO, fosse ocree, 2 triangulaires symetriques sur cclat (IV-40), (23 x 15; 29 x 18), 2 triangulaires asymctriques sur cclat (11-1), (23 x 12; 19 x 13), 1 triangulaire asymetrique surlame (11-10), (22 x 12), (les 5 annatures ctaient groupees dans l'angle desjambes repliees). - n° 9: enfant, detruit, NE-SO ou SO-NE, fosse ocree. - n° 10: enfant, sepulture dctruite, NE-SO, "ocre". - n° 11: adulte replic surgauche, NE-SO, 1 f. de b., categoric m-3 (105 x 35 x 28), pres de l'cpaule gauche, fosse ocree. ° - n 12 : adulte replic surgauche, NE-SO, "couche d'ocre rouge sur le corps". - n° 13 : adulte replic surgauche, NE-SO, 1 f. de b., categoric ID-4 (114 x 30 x 24), sur le thorax. - n° 14: adulte replie sur gauche, N-S, fosse ocree. - n° 15 : adulte replic surgauche et enfant rcplie surdroit, NE-SO, fosse ocree. - n° 16: adulte replie surgauche, NE-SO, fosse ocree. - n° 17: adulte replie surgauche, NE-SO fosse ocree. - n° 18: adulte replie surdroit, NE-SO, 1 galet pres des mains et 1 galet pres du genou droit, fosse ocree. - n° 19: adulte replie sur droit, NE-SO, fosse ocree. - n° 20: adulte replie surgauche, SO-NE, fosse ocree. - n° 22: enfant NE-SO ou SO-NE, ocre rouge surla face inteme des tessons d'un vase sans decor. - n° 24 : enfant replie sur gauche, NE-SO, fosse ocree. Litt.: Schweitzer, 1967; Hatt, 1968; Gallay et Schweitzer, 1971 ; Schweitzer, 1971, 1972, 1973 et 1979 ; Thevenin, 1972 et 1974 ; Storch, 1981, 1985 ; Gerhardt et Gerhardt-Pfannenstiel, 1985. Datation: Ceramique Lineaire.
CERAMIQUE UN£AJRE - FRANCE
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Elsloo, province du Limbourg Necropole de 122 sepultures (les scpultures n° 72b, 88 Ceramique Lineaire), dont 54 incinerations. Rite: rcplie, allonge et incineration. - n° 1: inhumation, ONO-ESE, 1 pointe triangulaire symetrique (39 x 14) (V-56) 1 pointe triangulaire asymetrique (25 x15) (Il-15) 1 pointe triangulaire asymetrique (26 x 17) (11-10) 1 f. de b., categoric 1-3 (? x 17 x 12) 1 f. de b., categoric m-3 (? x 32 x 24) 1 grattoir sur eclat (L.: ea 33) 3 James retouchees (L.: ea 56, ea 70, ea 82) 1 prismatique (L.: ea 74) en silex 1 hematite brute (L.: ea 39) traces d'ocre rouge a proximite du crane.
Pays-Bas
) associes ) derriere ) le crane,
) ) )
) dans la ) region des )jambes,
et 820b sont posterieures a la
Wettolsheim, arrondissement de Colmar Nccropole detruite, 6 sepultures observees. Rite: replie. - n° 1: adulte replie surgauche, 0-E, 1 "burin d'angle double a retouches transversales obliques", derriere le crane, I lame en silex (60 x 18), (1 per�ir en silex, casse dans une des perles du collier). - n° 2: adulte replie surgauche, 0-E, I lame en silex a retouche continue (75 x 18), sous le crane, 1 pointe en silex triangulairc asymetrique (45 x 21), "soud6: A la dcmicre venebrc lombaire". - n° 6: adulte rcplic surdroit, NE-SO, 1 f. de b., categoric m (98 x 30 x 22), a droite du bassin, 1 pointe en silex triangulairc A base peu concave, aux pieds du squelette, 1 "cclat" > 1 "percuteur" en silex (40 x 30) ) sur le thorax. 1 "petite lame" non retouchee ) Litt.: Glory, 1942 et 1943. Datation: Ceramique Lineaire.
Stutzheim, a.rrondissement de Strasbourg-Campagne Point 11: une sepulture. Rite: adulte rcplie sur gauche, SO-NE, 1 f. de b., categoric m-3 (80 x 35 x 25), sur !'humerus droit, 1 pointe en silex triangulaire asymetrique (18 x 11 ), (Il-15), pres du pied gauche, 1 lame en silex a luisant (12 x 27), sous le mcnton, 1 hematite, sous !'avant-bras droit. Litt.: Stieber, 1952. Datation: Ceramique Lineaire.
1 pointe triangulaire asymetrique (L.: 29), (11-16), 1 pointe a cran trcs longue surlame (44 x 23) (lll-39), 1 pointe triangulaire asymetrique (33 x 21) (11-16), 1 pointe triangulaire asymetrique (33 x 16) (11-16), (Les armatures ctaient groupecs contre la face exteme du tibia droit) Litt.: Glory, 1942 ; Jeunesse, 1983. Datation: Ceramique Lineaire.
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• Une crreur s'est glissee dans le dessin publ� par Moddennan - 1970, planche 126 - en effet, cette fosse semble bien avoir une longueur de 105 cm, comme cela est indique dans le texte (page 47) et suggere par le plan de la fosse (planche 126); en conse.quence, Jes deux petites pointes (de 26 mm de longueur) pourraient bien avoir eti docouvertes dans le voisinage de la fonne de bollier.
- n° 3: replie sur gauche. ESE-ONO. 1 f. de b., categoric ID-3 (? x 38 x-25), devarit la poitrine, 1 pointe triangulairc symetrique (26 x 16) (IV-40) ) dcrriere le ) crane, par 1 pointe triangulaire �trique (33 x 20) (Il-10) ) groupcs de 1 pointc triangulairc �triquc (23 x 18) (IV-40) ) deux pointes 1 pointe triangulairc �triquc (20 x 16) (11-1) ) symetriques et 1 pointe trianguiairc·symctrique (42 x 21) (V-55) ) asymetriques, 1 pointc triangulaire asymetrique (26 x 20) (11-1) 1 hematite utili� (L : ea 95), a 67 cm au-dessus du fond de la fosse, 1 grcs (ea 156 x ea 134 x ea 70) ocrc, au-dessus du crane, traces d'ocrc rouge sur tout le fond de fosse et surtout sous le crane, 1 lame en silex retouchcc (L.: ea 95) au-dessus du fond, madrurc et charbons de bois a 20 cm au-dessus du squelette. - n° 5: E-O, recoupemcnt possible d'une incineration 5 a par une incineration 5 b, n° 5 a: 1 f. de b., categoric lli-3 (? x 38 x 28), 1 pointc triangulairc symetrique, sur lame (26 x 16) (IV-45), 1 pointc triangulairc asymctrique, sur cclat (26 x 16) (11-1), 1 pointe triangulairc asymetrique, sur cclat (35 x 22) (Ill-30), (ces trois pointcs �ent dans la panic occidcntale de la fosset n° 5 b: 1 pointe ttapczoi"dale, sur lame (32 x 17) (11-24), daos la panic orientale de la fosse. - D O 11: incineration, 1 hcmatite (L.: ea 54). - o0 14: inhumation, NE-SO, 1 f. de b., categoric 1-3 (? x ea 16 x ea 15), 1 pointe en silex (30 x 19) (11-10), triangulaire asymetrique, daos la panic occidentale de la fosse, 2 hematitcs u�s (L.: ea 56 et ea 44), sur le fond de la fosse, 1 gres ocre (ea 128 x ea 78 x ea 50), a 40 cm au-dessus du fond de la fosse. - n° 16: incineration, 1 gres. - n° 18: incineration, 1 f. de b., categoric 11/3 (? x 36 x 14). - n° 19: incineration, 1 hcmatite (ea 104 x ea 40 x ea 26), 1 fragment de silex. ° - n 20: incineration, 1 f. de b., categoric 1-3 (? x 16 x 14), a 50 cm au-dessus du food de la fosse, 1 cclat en silex dans le rcmplissage. ° - n 21: replie sur gauche, ONO-ESE, 1 f. de b., categoric 11/3 (? x 47 x 15), devant les bras, 1 pointe en silex (17 x 15 (IV-41), triangulaire symetrique, sur eclat, pres du crane, 1 trapczoidale en silex (27 x 15) (Il-6), pres de l'epaule, madrurc et charbons de bois, juste au-dessus du squelene, 1 depot metalliquc a la hauteur des cotes. - n° 22 : incineration, NO-SE, 1 hcmatite utili� (L.: ea 68), 1 fragment de grcs brut.
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- o0 25: incineration, ENE-OSO, 1 f. de b., categoric 11/3 (? x 42 x 13), 1 pointe en silex (28 x 18), triangulaire symetrique, sur cclat, (IV-42), 1 pointe en silex (17 x 12), triangulairc asymetriquc, sur cclat, (11-2). - n° 26: incineration, 1 f. de b., categoric ill (disparue). - o0 27: incineration, NO-SE, 1 fragment de lame (L.: ea 27), a 75 cm au-dessus du fond de la fosse. - n° 30: inhumation, NO-SE, depot mctallique. - n° 31 : inhumation, NO-SE, 1 f. de b., categooe Il/3 (? x ea 55 x ea 15). - n° 33: inhumation, NNO-SSE, 1 f. de b., categoric m-2 (? x 39 x 27). - o0 38: incineration, 1 f. de b., categoric m-3 (? x 32 x 26). - n ° 41: inhumation, NE-SO, 1 cclat en silcx (ea 19 x ea 14) ) dans le ) rcmplissage, 1 hcmatite utiliscc - o0 42: deux (?) sepultures, NO-SE et E-0, 1 lamellc en silex (ea 19 x ea 12), sur le fond de fosse, 1 panic proximale de pointe asymetrique en silex, daos le remplissage. - n° 47: incineration, 1 hematite perforce utilisee (ea 42 X Ca 36 X Ca 18), 1 hematite utili� (diam.: ea 28). ° - n 50: incineration, NO-SE, 1 fragment de mcule ocrt (ea 184/ x ea 104/ x ea 40). - n° 51: incineration, 1 f. de b., categoric m-3 (? x 37 x 29). - n° 55: inhumatioo, NO-SE, I f. de b., categoric 11/2 (? x 57 x 18), 1 pointc co silcx triangulaire asymctrique, sur lame, (28 x 21) (11-10), 1 pointe en silex triangulairc symetriquc, sur cclat, (22 x 19) (IV-41), 1 pointe en silex (39 x 22), triangulaire symetrique (V-51). ° - n 56: inhumation, NNO-SSE, plus ancienne que la sepulture n° 57, 1 f. de b., categoric ID-3 (? x ea 37 x ea 28), ) associes pres 3 lames en silcx (ea 38 x ea 22; ea 74 x ea 20; ea 80 x ea 17) ) du crane. 1 cclat en silex (ea 44 x ea 47) - o0 59: inhumation OSO-ENE, 1 f. de b., categoric m-2 (? x 28 x 20), 1 pointc en silex (ea 16 x ea 8), triangulaire asymetrique, sur cclat (11-5). - n° 62: incineration, 1 pcrcuteur en silex (ea 38 x ea 37), 1 hcmatite utilisce (ea 56 x ea 46 x ea 36), 1 broyeur ocrc sur galet (ea 92 x ea 40), 1 fragment de silex. ° - n 64: fosse crcmatoire (?), NO-SE, 2 hcmatites utilisccs (L. : ea 56 et ea 58), traces d'hematitc dans l'extrcmite occidentale, madrure de bois briile sur Jes parois et le fond de fosse rougis par le feu. - n° 66: incineration, 1 f. de b., categoric 111-5 (? x 32 x 32), 1 hematitc utilisec (ea 58 x ea 46 x ea 30), 1 cclat en silex.
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- n° 67 a: NO-SE, cette inhumation est peut-etre recoupec par unc incineration 67 b, 1 pointe en silcx (40 x 20), triangulaire asymetrique, sur lame (Ill-34), 3 James en silcx (ea 61 x ea 22; ea 74 x ea 20; ea 80 x ea 17), associees. - n° 71: une (?) incineration detruite par un chablis, 1 f. de b., categoric IIl-3 (? x 37 x 27), 3 fragments brulcs de lame en silex (ea 21 x ea 13; ea 37 x ea 13; ea 39 x ea 20), associes, 1 eclat brule en silex, 1 polissoir (ea 88 x ea 64 x ea 34). - n° 72 a: incineration, 1 f. de b., categoric Il/3 (? x 39 x 15), appartenance incertaine, 1 f. de b., categoric m-3 (? x 36 x 29), 2 fragments brules de lame en silcx (ea 20 x ea 17; ea 34 x ea 17), (1 fragment proximal de lame de hachc 11-9 (L.: ea 44) est postmcur a la Ceramique Lineairc: incineration 72 b ?). - n° 73: incineration, 1 f. de b., categoric Ill-6 (? x 35 x 44). - n° 74: incineration, 1 f. de b., categoric Il/3 (? x 30 x 17) sur une reprise de taille de m. - n° 75: incineration, 1 percuteur brule en silex (L.: ea 29). - n° 82 : incineration, NNO-SSE, 1 eclat en silex dans le rcmplissagc. - n° 83: replie sur gauche, SE-NO, 1 f. de b., categoric IIl-5 (? x 29 x 37), a 30 cm au-dessus du fond de fosse, 1 f. de b., categoric W4 (? x 35 x 10), derriere le crane, 1 f. de b., categoric 1-4 (? x 17 x 15) ) aux ) pieds, 1 hcmatite utilisee (L.: ea 54) 1 lame a retouche continue (ea 79 x ea 20), devant le crane, 1 molette ocree (ea 204/ x ea 148 x ea 30), presque cntiere entre les pieds, traces d'hematite sur le fond de fosse, concentrees autour du crane et de la molene. ° - n 85: incineration, 1 f. de b., categoric Ill-4 (? x 27. x 31). - n° 87: replie sur gauche, ONO-ESE, 1 f. de b., categoric W4 (? x 37 x 13), devant le bassin, J f. de b., categoric m-6 (? x 31 x 34) ) associees ) dcvant I hcmatite utilisec (ea 68 x ea 46 x ea 26) ) !'avant-bras, 1 molette cassee ocree (ea 244/ x ea 164 x ea 40) 1 pointe en silex (ea 27 x ea 16), triangulaire asymetrique (11-17), a hauteur du crane, 1 lame (ea 76 x ea 18), sur l'avant-bras, 1 lame en silex (ea 95 x ea 15), pres des vertebres lombaires, depot metallique pres des James, traces d'ocre rouge pres du crane. - n° 89 : replie sur gauche, SE-NO, 1 molette cassec ocree (ea 1361 x ea 160 x ea 42), au-dessus du crane, 1 hematite utiliscc, traces d'ocrc rouge prcs du crane. ° - n 92 : inhumation, NO-SE, 1 f. de b., categoric IIl-4 (? x 30 x 25), dans la panic NO de la fossc, traces d'ocre rouge aux deux extremites de la fosse, 1 depot metallique dans la panic SE de la fosse. - n° 93 : replie sur gauche, SE-NO, I fragment de meule ocre (ea 174/ x ea 144/ x ea 36), derriere le crane, sous un tesson.
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- n° 94: replie sur gauche, SE-NO, traces d'ocre rouge derriere le crane. - n° 96: inhumation SSE-NNO, madrure de plusieurs "planches" a 15 cm au-dessus du fond de fosse. - n° 98: inhumation, SSE-NNO, 1 f. de b., categoric 11/4 (? x 30 x 9), au milieu de la fosse, ) associes pres } gres OCI'C (ea 70/ X Ca 60/ X Ca 34) 1 hcmatite utilisec (ea 44 x ea 34 x ea 16) ) du crane, traces allongecs de charbons de bois. - n° 99: inhumation NO-SE, madrure obscrvec, 1 lame en silcx retouchecs (ea 60 x ea 21), sur le fond de fosse, 1 fragment poli de lydite, a 50 cm au-dcssus du fond de fosse (detritus). ° - n 100: allonge, SE-NO, le crane sur lajoue gauche, 1 f. de b., categoric 1-6 (? x 16 x 20), sur le ventre, 1 f. de b., categoric 11/3 (? x 63 x 17), pres d'une paroi, a gauche du bassin, 1 fragment mesial, retouche, de lame en silex (ea 35 x ea 17), devant le thorax, 1 pointc asymetrique retaillee en pointe symetrique (28 x 19), sur lame, 1 pointc a cran, courte, sur lame (33 x 23) (ll-18), (Jes deux pointcs etaient a 10 cm l'une au-dessus de l'autre, pres du femur gauche). ° - n 105: inhumation SE-NO, dcux scpulturcs (?), ° n 105 a: 1 molette cassec ocree (ea 234/ x ea 156 x ea 80), a 30 cm au-dcssus du fond de la fosse. n° 105 b: 1 hematitc utilisec (ea 82 x ea 35 x ea 26), pres du crane, 1 lame retouchec L.: ea 76), pres du crane. - n° 106: replie sur gauche, NO-SE, 1 f. de b., categoric 11/3 (? x 42 x 15) ) associes ) pres du 1 galct de riviere ocrc (L.: ea 52) ) crane, 1 gaJct utilise et OCI'C (ea 166 X Ca 78 X ea 72) 1 pointc en silcx (ea 22 x ea 17), triangulairc asymetriquc, sur eclat (11-1), sous le crane, 2 lames utilisecs en silcx (dont 1 luisant) ) associes (ea 50 x ea 12; ea 56 x ea 22) ) sur le ) thorax, 1 prismatiquc en silcx (ea 79 x ea 29 x ea 22) I lame pointuc en silex (L.: ea 91), a 50 cm au-dessus du fond de fosse (detritus). - n° 109: inhumation, SE-NO, 1 f. de b., categoric 11/4 (? x 42 x 11), au-dcssus du crane, l lame utilisee en silcx (ea 79 x ea 27), sur le thorax, 1 hematite utilisec (L.: ea 62), au-des�us du crane, traces d'ocre rouge autour du crane. - n° 110: inhumation, ESE-ONO, 1 galet utilise (ea 174 x ea 157 x ea 64), a 10 cm au-dessus du crane. - n° 111: incineration, detruite par un chablis, 1 f. de b., categoric 11/3 (? x 40 x 18), 2 fragments d'hematitc, dont un est utlise. ° - n 112: inhumation, NO-SE, 1 f. de b., categoric IU4 (? x 41 x 13), 1 pointc en silex (ea 27 x ea 18), triangulaire asymetrique, sur cclat (11-1). ° - n 113: incineration, 1 f. de b., categoric 11/3 (? x 53 x 19), 1 lame pointue en silcx (L. : ea 50) (detritus), 1 hcmatite utilisec (ea 78 x ea 33 x ea 26). - fossc 761 : sepulturc ? 1 fragment de lame (ea 27 x ea 19).
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Bischoffingen, Kreis de Freiburg i.Br. Necropole detruite. Rite: replie et allonge. - Mobilier d'au moins 5 sepultures : 5 f. de b., categoric III (L.: de ea 90 a ea 130), 1 f. de b., categoric W3 (L. : ea 65), 2 "galets perfores" (L. : ea 140 et ea 110), 1 disque de categoric 1 (diam. : ea 85). - Une sepulture allongee: l lame "dans la main", 1 "cclat" pres de la main.
Aiterhofen-Oed miihle, Kreis de Straubing-Bogen Necropole d'environ 229 sepultures. Rite: replie (100) et incineration (69). Litt.: Osterhaus, 1975 et 1981; Christlein, 1975; Reinecke, 1978. Datation: Ccramique Lineaire.
Aiterhofen 820, Kreis de Straubing-Bogen Necropole de 5 sepultures. Rite: replie. - n° 19: replie sur gauche, SSE-NNO, 1 f. de b., categoric D/2, "dans le dos". - n° 26: replie sur gauche, 0-E, 4 eclats et lames, groupes derriere le crane. Lin. : Reinecke, 1978. Datation: N6olithique (n° 19).
Adlerberg, Kreis de Worms Deux sepultures. - n° 25: replie, SO-NE, 1 f. de b., categoric II/3 (73 x 45 x 18), 1 f. de b., categoric ffi-2 (87 x 32 x 22), 1 hematite UtiliSCC (127 X 53 X 38). ° - n 28: replie, E-0, 1 f. de b., categoric IJ/2 (94 x 47 x 18). Litt.: Koehl, 1901 et 1903; Richter, 1968-69. Datation: Ccramique Lincaire.
Republlque Federale Allemande
Geleen-Haesselderveld Une sepulture? - Fosse n° 50 1 f. de b., categoric lli-6 (ea 124 x ea 28 x ea 34), (1 vase incomplet de la C.cramique de Limbourg). Lin.: Cahen, Constantin, Modderman, Van Berg, 1981. Datation: la f. de b. date de la fin de la C.cramique Linea.ire.
- fosse 820a: au moins deux sepultures detruites par un chablis, 1 pointe asymetrique, l base rectiligne, sur eclat, 1 pointe asymctrique, l base concave laterale (?), sur lame, Oa f. de b., categoric m-7, est posterieure a la C.cramique Linea.ire). Litt. : Modderman, 1970, 1976 et 1983; Bakels, 1978, 1979 et 1987; Van de Velde, 1979. Datation: Ceramiquc Lineaiic.
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Flomborn, Kreis d'Alzey Nccropole de 85 sepultures, un certain nombre de sepultures d'allonges (neolithiques ?) sans mobilier recoupaient des sepultures de la Ceramique Lineaire. - n° 5: adulte replie sur gauche, NE-SO, 1 hcmatite utilisec. - n° 9:·inhwnation, E-O, 19 fragments d'hcmatite (appartenance incertaine). - n° 10: adulte replie sur gauche, 0-E, 1 f. de b., categoric UI-2 (120 x 40 x 28) ) devant les 1 pointe en silex (22 x 14), triangulaire, ) bras, pres asymctrique, sur eclat, (11-2) ) du crane. - n° 11 : enfant replie sur gauche, 0-E, 1 f. de b., categoric I- 3 (107 x 15 x 14) ) devant 1 trapewi"dale asymetrique en silex (31 x 16), ) les sur eclat (11-7) ) bras. - n° 13 : adulte rcplic sur gauche, E-O, 1 f. de b., categoric lli-1 ( 105 x 37 x 21 ), pres du coude, 1 gres (L.: 200) (disparu), derriere le crane. - n° 15: adulte replic sur gauche, ENE-OSO, 1 f. de b., categoric 11/3 (72 x 29-41 x 13), entre les coudes et le corps. - n° 16: replie sur gauche, E-0, 1 hematite pres des bras• replies. - n° 19: enfant, OS0-ENE, 1 gres (disparu).
Essenbacb, Kreis de Landshut Nccropole de 30 inhumations. Rite: replie. Litt : renseignement de B. Engelhardt (Landshut). Datation: Ccramique Lincaire.
Butzbacb, Kreis de Frieberg Nccropole dctruite, une vingtaine de sepultures. Rite: rcplie. - A : replie sur gauche, O-E, dans une fosse d'habitat, 1 galet derricre le crane. - n° 2: replie sur gauche, E-0, 1 f. de b., categoric ill-3 (87 x ea 46 x ea 25), sous le bassin. - n° 5: replie sur gauche, E-0, 1 f. de b., categoric ill-3 (ea 100 x ea 40 x ea 27), pres (?) du crane. - n° 18: replie sur gauche, 0-E, 1 f. de b., categoric ID-3 (93 x 35 x 23), prcs des coudes. Litt: Joms, 1962; Ankel, 1963. Datation: Ccramique Lineaire.
Bretten, Kreis de Karlsruhe Une sepulture d'enfant en habitat 4 . "formes de bottier", (appartenance a la sepulture non verifiable; quatre fonnes de bottier ne peuvent pas appanenir A unc scule et meme sepulture ou bien ccrtaines d'entre elles constituent un depot funeraire d'objets uses). Litt.: Behrends, 1977. Datation: Ncolithique.
Litt.: Fischer, 1903; Wagner, 1908; Eckerle et K.immig, 1948-50. Datation: Ccramique Lineaire.
Friedberg Unc sepulture particllcment detruitc, dans unc fosse (?) a denitus. Rite: adulte replie sur droit, N-S.
1 f. de b., categoric III-2 (125 x ea 36 x ea 23), pres du bras droit. Litt. Helmke, 1912; Meier-Arendt, 1966. Datation:la f. de b. apparticnt a la Ceramique Lineaire mais la reprise de taille de la partic distalc en fait peut-etrc un objet detritique.
- n° 20 : cnfant, 0-E, l f. de b., categoric II/3 (78 x 33 x 14). - n ° 25:adultc replie sur gauche, E-0, l f. de b., categoric III-2 (119 x 49 x 26), dcvant le crane, pres des mains, "plusicurs fragments de colorant rouge pres du crane". - n° 29: sepulture detruite, 1 f. de b., categoric III-1 (153 x 40 x 25). - n° 30 : sepulture detruite, E-0, 1 percuteur sur ebauche de f. de b., categoric ill-1 (99 x 47 x 35). - n° 36 : inhumation detruite, 0-E, 1 partic mesialc de lame en silcx (38 x 15) retouchee. - n° 37:inhumation, E-0, 1 broyeur sur f. de b., categoric ill-4 (56 x 37 x 29). - n° 39: replie sur gauche, E-0, 1 trapeze non retouche, tranchante courte 0-02), (12 x 11), 1 f. de b., categoric III-2 (117 x 36 x 23). - n° 41: enfant, E-0, 1 tranchantc longuc 0-01), (17 x l 1), 1 f. de b., categoric III-1 (142 x 44 x 26). ° - n 52:adulte, SE-NO, 1 f. de b., W3 (89 x 56-(,() x20). - n° 63: inhumation, E-0, 1 gres (ea 220 x ea 150) (disparu). - n° 65: adulte, 0-E, 1 f. de b., categoric III-2 (104 x 35 x 26), 1 trapew1dalc asymeniquc (29 x 14), sur lame (11-22). - n° 68: inhumation particllcment detruite, E-0, 1 manganese, 1 vase contcnait "de la terre rouge". ° - n 69: enfant, 0-E, 1 f. de b., categoric II/3 (65 x 33-42 x 12). - n ° 70 : inhumation, ENE-OSO, 1 f. de b., categoric II/3 (63 x 32-52 x 15). - n° 72:inhumation, 0-E. 1 gres disparu. - n° 73:inhumation, 0-E, 1 eclat en silcx. - n° 75 : inhumation, E-0, 1 f. de b., categoric 11/2 (106 x 47 x 14), 1 eclat, 1 gres (180 x 80) (disparu) ° - n 76: inumation, 0-E, 1 f. de b.� categoric Ill-3 (153 x 35 x 27). - n° 78:inhumation, E-0, 1 gTCS (340 X 145). - n° 82: inhumation, NO--SE, 1 fragment distal de lame en silcx (23 x 10). - n° 85: inhumation, 0-E, 1 f. de b., categoric Ill-2 (155 x 45 x 27). NOTE: Koehl signale qu'il a ttouve des "boulcs d'argiles colorantes et ferreuses" (ocre jaunc et depot metalliquc ?) dans lcs sepultures de Aombom. Litt. : Koehl, 1903; Richter, 1968-69; Fiedler, 1979 (fig. 10). Datation:Ceramique Lineaire. Mangolding, Kreis de Regensburg-Sud Necropole d'une quinzaine de sepultures (documentation incomplete). Rite:rcplie.
Mainz-Weisenau Une sepulturc. Rite:rcplie NO-SE OU SE-NO. 1 f. de b., categoric II/3 (ea 87 x ea 63 x ea 17), (1 pointc en os, triangulaire symenique, A base convcxc). Litt.: Stiimpel, 1967 ; Hoclcmann, 1972. Datation : Ceramiquc Lineaire.
Kretz Ntcropolc detruite. Rite:? - Mobilier provenant de plusieurs sepultures : 1 f. de b., categoric m ( 121 x 25-37 x 25), 1 f. de b., categoric II/3 (69 x 29-48 x 18), 1 coin 3 sur bloc (ea 75 x ea 46 x ea 30). Litt.:Dohrn-Thmig, 1979; Fiedler, 1979. Datation:Ces pieces apparticnncnt A la Ceramiquc Lineairc finale (seuls des vases cnticrs de cctte culture nous sont parvenus de ce site).
Konigschaffhausen, Kreis d'Emmcndingcn Necropole de 7 sepulturcs. Rite:rcplie. - n° 5 : scpulturcdetruite, rcplie, 1 f. de b., categoric W2 (128 x 37 x 20), pres du crane. - n° 6:pas de squclettc, 1 nudeus (35 x 46) ) associes, 1 6clat 1 fragment latero-distal d'unc f. de b., categoric Ill-4 (? x ea 40 x ea 30). - n° 7:rcplie sur gauche, SE-NO, 1 f. de b., categoric II/3 (73 x 46 x 17), devant les jambes, 1 pointc en silex (L.:39), niangulaire asymetrique OII-31), dc:nicrc le gcnou droit. Lin.: Kraft, 1936. Datation:Ceramiquc Lineaire.
Hofgeismar, Kreis de Hofgeismar Une sepulturc? 1 lame en silex. Litt.: Burmeister, 1973. Datation : Ceramiquc Lincaire.
Heilbronn Une sepulturc. Rite:rcplie sur gauche, NE-SO, 1 f. de b., categoric ID (140 x 40). Lin.:Fundberichtc aux Schwabcn, T. 18, 1910, p. 5. Datation:Ceramiquc Lineaire.
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Niedermerz 3, Kreis de Jillich Necropole de 117 sepultures: 105 inhumations et 12 incinerations (les determinations d'age sont celles de l'etude anthropologique de la publication). Rite: replie et incineration. - n° 2: inhumation NE-SO ou SO-NE, ) dispersees 1 pointe trapezoi"dalc (Il-21) ) dans le 1 pointe a cran (111-39) ) S-0 du 2 pointes asymetriqucs ) remplissage, (11-10, 11-12, ill-30) ) groupees 4 pointes asymetriqucs ) au N-E sur (11-12, Il-12, Il-13, IIl-32) ) le fond 2 pointes asymetriques ) de fosse, (IV-40, IV-41) traces allongees de charbon de bois a environ 20 cm au-dessus du fond de la fosse. - n° 3 : inhumation NE-SO,
Murr, Kreis de Ludwigsburg Une sepulture. Rite: replie. 1 hematite. Litt.: Wiinschrnann, 1975. Datation: Ceramique Lineaire.
Molsheim Sepultures detruites. Rite: replie. Quelques f. de b., fomies m "du type de Aombom". Litt. : Koehl, 1901 (p. 95). Datation: Ceramique Linea.ire.
Mechtersheim, Kreis de Speyer Quatre sepultures. Rite : allonge et incineration. n° 3: allonge (?) SSE-NNO, 1 f. de b., categoric 1-4 (92 x ea 20 x ea 19), dans un vase a droite du genou. Litt.: Stritzinger et Kaiser, 1956. Datation: Ceramique Lineaire.
Mannheim-Seckenheim Necropole de plusicurs scpultures. Rite: replie et incineration. Litt.: Gropengicsser, 1965; Dauber, Gropengiesser, Heulcemes et Schaab, 1967. Datation: Ceramique Lintaire.
- n° 1: adulte replie sur gauche, E-0, "minuscules particulcs de matierc rouge" sur le fond d'un vase. - n° 3: replie sur gauche, E-0, 1 f. de b., categoric 1-3 (75 x 14 x 14), prcs des coudes, l lamc en silcx (41 x 20), pres du crane, 2 luisants (43 x 17; 49 x 20), dcvant le bassin. ° - n 4: 2 (?) scpultures, 1 f. de b. (?), categoric 11/3 (95 x 35 x 10), 1 f. de b., categoric II/3 (83 x 47 x 17). Litt.: Davis, 1968; Osterhaus et Plcycr, 1973. Datation : Ceramique Lineaire.
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) groupees autour 5 pointes asymetriques (Il-10, 11-10, 11-12, 11-12, Il-1) ) d'un vase dans le ) N-E de la fosse, 1 pointe symetrique (V-51) ) groupees 7 pointes asymctriqucs (Il-1, II-3, ) dans le N 11-10, II-10, II-10, 11-10, 11-12) 6 pointes symetriques (IV-40, IV-40, ) sur le IV-41, IV-41, IV-41, IV-46) ) fond de 1 cbauche de pointe sur cclat ) fosse. ° - n 7: adulte replic sur gauche, SSO-NNE, crane surjoue gauche, 1 f. de b., categoric lli-6, (82 x 28 x 33), sur thorax 1 pointe symctrique (IV-41). derriere le crane, 1 molette (158/ x 132 x 52), tongue, ) ) groupes au S incomplete, ocree sur la face superieure ) du crane, 1 colorant en 100rceau 1 lame en silcx (57 x 18) ) 1 lame en silex (113 x 18), pres du crane, traces d'ocre rouge autour de la molette et du crane. - n° 8: inhumation SSO-NNE ou NNE-SSO, 1 cclat en silcx (22 x 20), ) groupes au 3 lames en silex (41 x 16, 32 x 16, 63 x 20) ) milieu de 1 lame a retouche d'utilisation (55 x 15) ) la fosse, - n° 10: incineration, dans le S-E d'un chablis, 1 f. de b., categoric m-3 (93 x 36 x 22,5), 1 lame en silex (l 05 x 21), 1 meule (?) incomplete (106/ x 80/ x 20) en 3 morccaux (briiles), 1 csquille de silcx briile. ° - n 12: inhumation NNE-SSO, adulte, crane sur lajoue gauche, 1 lame a retouches lateralcs (62 x 20), pres du crane, 1 mculc incomplete (250/ x 2CJ7 x 56), a molctte longue, ocrce sur le cote, sous le crane. - n° 13: inhumation, NNE-SSO, adulte, crane sur lajoue gauche, 1 pointe asymetrique (11-10), hors de la fosse dans un terrier, 1 pointe asymetrique (Il-10), dans la fosse pres du meme terrier, 1 pointe symctrique (IV-41), pres du crane, 1 colorant en morceau, dans un vase derriere le crane, 1 molette incomplete (L. : ea 200/), ocree sur le cote et la face inferieure, contre le crane, traces d'ocrc rouge autour de la molette. - n° 14: inhumation, NNE-SSO, adulte, crane sur lajoue droite, 1 f. de b., categoric Ill (ea 105 x ea 20 x ea 35) (disparuc), derriere le crane, 1 pointe asymctrique (Il-11) ) devant ) le crane, 1 depot metallique, grande tache de charbons de bois, au N, a 30 cm au-dessus du fond de la fosse. ° - n 16: inhumation, SO-NE, adulte, 1 f. de b., categoric 11/3 (80 x 41 x 15), pres du crane, 1 lame en silex (L. : ea 38), sur le thorax (?), 1 pointe asymetrique (11-1) ) pres du vase non 1 pointe symctrique (IV-45) ) loin du crane, traces d'ocre rouge dans et autour du vase. - n° 19: inhumation, SO-NE, adolescent, partiellement detruite, crane sur lajoue gauche, 1 cclat conical en silcx a retouches irregulieres (36 x 23), pres du crane, traces d'ocre rouge autour du crane. ° - n 22 : inhumation SO-NE, adulte, crane sur lajoue droite, traces d'ocre rouge autour du crane. - n° 23: inhumation, SO-NE, cnfant, crane sur lajoue gauche, 1 f. de b., categoric 11/3 (82/ x 60 x 15) ) devant 1 pointe asymetrique (11-4) ) le crane,
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- n° 41: adultc rcplie S\D' gauche, SO-NE, 1 f. de b., categoric ill-2 (121 x 50 x 21), contre la paroi, a hauteur du crane, 1 f. de b., categoric W4 (51 x 33 x 10), a 30 cm au-dessus du bassin, 1 lamc rctouchec en silcx (40 x 15), devant le crane, 1 pointe symetrique (IV-40), pres du crane, les 4 objcts et le vase sont tous au-dessus du squelene. ° - n 43: inhumation, SO-NE ou NE-SO, 1 f. de b., categoric IJ/3 (61 x 51 x 15) ) dans le N de ) la fosse. l lamc rctouchec en silcx (40 x 23) - n° 44: inhumation NE-SO ou SO-NE, 1 molctte incomplete (56/ x 115 x 42), longuc, ocree sur la face superieure, dans le N de la fossc. ° - n 45: inhumation, NE-SO ou SO-NE, 1 f. de b., categoric IJ/3 (70 x 40 x 13), au milieu de la fosse, 1 pointc asymctriquc (Il-1), au S de la fosse, 1 colorant en morceau dans l'un des 2 vases situes au N de la fossc. - n° 48: inhumation, SO-NE, adultc, crane sur la jouc gauche, 1 f. de b., categoric IJ/3 (60 x 55 x 18), sur le crane, 1 colorant en morccau, au-dessus de l'emplaccment presume des genoux, 1 f. de b., categoric W4 (41 x 38 x 12) ) ) depot d'objets 1 f. de b,. categoric II (46 x 33 x 15), rctaille sur categoric ill-4 ) uses devant ) le crane, 1 fragment proximal de lame (L. : ea 20) ) 1 6clat a luisant en silcx (L. : ea 60) ° - n 49: adolescent rcplie sur gauche, NNE-SSO, 1 f. de b., categoric ill-4 (70 x 33 x 22), devant le crane contre la paroi, 1 colorant en morccau devant le thorax, 1 panic proximalc de meulc a molettc courtc (290/ x 285 x 69), ocrcc sur la face superieure, sous le crane, traces d'ocrc rouge autour du crane. - n° 51:_ inhumation. SO-NE, adulte, crane sur la jouc gauche, 1 f. de b. m-3 (101 x 40 x 25), ) clans un (traces de ligature sur le flanc gauche) ) espace 3 pointcs symctriqucs {IV-40, IV-40, V-51), ) situe au S-O (dont une pointc accidcntcllcment concave) ) du squclette. ° - n 55: adulte rcplie sur gauche, SO-NE, 1 f. de b. categoric lli-4 (220 x 35 x 28), au-dcssus du crane, 1 pointc asymctriquc (Il-10) ) pres des 1 pointc symctriquc (V-51) ) jambes, 1 lame en silex (82 x ea 20), contre le bassin, l lamc rctouchec en silex (76 x 21) ) la lame ctait fichee dans le 1 depot metallique ) depot sur le bras gauche, traces d'ocre rouge autour du crane. ° - n 59: inhumation, SO-NE ou NE-SO, 1 galet au milieu de la fosse, sur le fond, 1 partic distale de f. de b., categoric 11-1, A pres de 70 cm au-dessus du fond de la fosse: detritus. - n° 60 : inhumation, NE-SO, adulte, crane sur la joue droite, recoupe l'inhumation n° 61, 1 f. de b., categoric ill-4 (98 x 39 x 26), contrc la paroi, au-dcssus de J'cmplaccmcnt presume des picds, 1 f. de b., categoric II-4 (52 x 27 x 10), contre la paroi, au-dessus de l'cmplacement presume du bassin, 1 colorant en morccau, derriere l'emplacement presume du bassin, 1 pointe asymetriquc (11-1) ) 1 pointe symetrique (IV-41) ) devant le thorax,
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) pres 1 meule incomplete (210/ x 180/, 39), ) du a molene longue, ocree sur la face superieure ) crane, 1 pointe asymetrique (Il-4) I coJorant en morceau, clans un vase pres du crane, traces d'ocre rouge autour du crane. - n° 24: inhumation, NE-SO, adolescent, crane sur Jajoue gauche (?) 1 f. de b., categoric 11-4 (41 x 42 x 35), dans la region des gcnoux (?), traces d'ocrc rouge autour du crane. ° - n 26: inhumation, SSO-NNE ou NNE-SSO, 1 colorant en morccau clans le NE de la fosse. - n° TT: inhumation, SSO-NNE, crane sur Ja jouc gauche, 1 f. de b., categoric ill-4 (119 x 37 x 27), dans la region du bassin (?), 2 lamcs c:n silcx (69 x 28; 60 x 19). pres d'un vase, contre le crane, ) dispcrsces 3 pointcs asymctriqucs (Il-4, 11-18, m-32) ) dans le ) S-0 de la 1 pointe trapezo1dale (11-24) ) fossc. 1 pointe symctriquc (IV-41) - n° 28: inhumarion. SO-NE ou NE-SO, partiellement detruite au S, 1 f. de b., categoric ill-4 (97 x 35 x 26), au milieu de la fosse, contrc la paroi N. - n° 30: inhumation SO-NE ou NE-SO, 1 f. de b., categoric ill-4 (71 x 29 x 27), au milieu de la fosse, pres de la paroi E, 1 colorant en morccau dans le N de la fosse. ° - n 31: inhumation, NE-SO, adolescent, crane sur lajoue gauche, 1 lame en silex (L. : ea 36), a 70 cm au-dessus du fond de la fosse, dans le remplissage clargi en cntonnoir: detritus. - n° 32: inhumation, SO-NE, crinc sur jouc gauche, 1 galct au-dessus de l'emplacement presume du bassin. - n° 35: inhumation, SSO-NNE ou NNE-SSO, traces d'ocre rouge sous 2 vases a boucheton, dans le S de la fosse, l'un d'eux est un vase miniature dont la paroi interne est ocree. ° - n 37: inhumation, SO-NE, adultc, crane sur lajouc gauche, 1 f. de b., categoric m-3 (85 x 40 x 24), pres des pieds, 2 pointcs asymetriques (Il-1 et 11-10) ) ) devant le crane, 1 pointe symetrique (IV-45) ) 1 6clat brut asymetrique (Il-1) ) 4 objets dans le 1 prismatique en silex (L.: ea 57) ) depot mctallique 2 lames en silex (L. : ea 50 et 44) ) a l'emplacement 1 galet rouge ) presume du thorax, 1 depot metallique ocre rouge dans un vase miniature, pres du crane, concentration de charbons de bois sur 50 cm de hauteur au-dessus du squelene. - n° 39: adolescent replie sur gauche, SO-NE, 1 f. de b., categoric III-2 (112 x 44 x 27), devant le corps, ) 1 pointe symetrique (IV-45) 1 pointe asymetrique (11-1) ) pres du crane, ) 1 colorant en morceau 1 f. de b., categoric 1-2 (65 x 14 x 13) ) les 3 objcts ) derriere le dos 1 colorant en morccau, ) contrc la paroi, 1 lame en silex (79 x 27) 1 lame en silex (49 x 15), sur le thorax, ) 3 pbjets dans 2 lames en silex (80 x 23.; 58 x 14)· ) le depot metallique 1 nucleus a lame ) contre le dos, 1 depot metallique traces d'ocre rouge autour du crane_
tout le remplissage. - n° 90: vraisemblablement deux sepultures, NNE-SSO ou SSO-NNE: ° n 90a: 1 f. de b., categoric 11/3 (Il-3) (65 x 50 x 13), torchis. n° 90b: 1 f. de b., categoric U/4 (11-)4) (58 x 42 x 14). ° - n 91: rcplie sur gauche, NE-SO, 1 f. de b., categoric m-5 (123 x 33 x 35), contrc la paroi, au-dessus du corps, 1 fragment proximal brule de lame (L.: ea 34), au-dessus du crane : detritus ? 1 partie distale et inferieurc de f. de b., categoric ill-2 (100/ x 36 x 27/), en amphibolite, pres du dos: detritus anterieur, 1 colorant en morceau, non localise. - n° 93: inhumation, NE-SO ou SO-NE, 1 f. de b., categoric ill-3 (92 x 35 x 24) ) sur l'emplacement ) presume du corps, 1 f. de b., categoric W3 (58 x 33 x 12) 1 pointe asymetrique {II-12) ) pres de la paroi, non loin ) des f. de b. deja citees, 1 pointe symetrique (IV-40) 1 f. de b., categoric ill-3 (82 x 28 x 22) ) 1 f. de b., categoric U/4 (39 x 28 x 7) ) les 40 objets ctaient 2 James a troncaturc ) groupes en partie 3 granoirs sur lame ) dans le depot 20 lames ) metallique, contre ) la petite paroi 12 &:lats et fragments ) nord-orientale. 1 nucleus a lame ) 1 depot metalliquc ° - n 94: inhumation, NE-SO, adulte, crane sur la joue gauche, 1 f. de b., categoric IIl-4 (81 x 34 x 27) ) 1 pointe asymetrique (11-18) ) pres du dos, 1 pointe asymetrique (11-1), a l'emplacement presume des mains, 1 molette longue, incomplete, ocree sur la face inferieure (217 x 163/ x 33), l 30 cm au-dessus du crane, contrc la paroi, traces d'ocrc rouge, autour de la molette. - n° 96: inhumation, NE-SO ou SO-NE, partie sud dctruite, 1 f. de b., categoric m-4 (110 x 33 x 30), 1 pointe symetrique (JV-45). ° - n 99: adolescent rcplie sur gauche, NNE-SSO, 1 f. de b., categoric W3 (60 x 45 x 11), pres des mains, 1 colorant en morceau derriere le crane, 1 pointe symetrique (IV-46), contre le crane, 1 meule incomplete (218 x 223 x 58), a molette longue, ocree sur la face superieure, l 40 cm au-dessus du crane. - n° 100: inhumation, NE-SO, adulte, 1 f. de b., categoric 11/3 (85 x 35 x 14) ) 1 pointe asymetrique (11-1) ) au-dessus 1 colorant en morceau ) du crane, 1 percuteur en silex (L. -: ea 64), dans le sud de la fosse. - n° 102: inhumation, NNE-SSO, 1 f. de b., categoric 11/3 (60 x 43 x 15), pres du crane, 1 eclat de silex ) l'eclat etait dans le depot, 1 depot metallique ) pres du crane, contre la paroi. ° - n 106: inhumation, OSO-ENE ou ENE-OSO, partiellement detruite, 1 colorant en morceau dans la partie orientale. - n° 107 : inhumation, N-S, 1 colorant perfore au-dessus de l'emplacement presume du corps.
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1 molette longue entierc (332 x 146 x 38) avec des traces de feu et d'ocrc rouge sur la face inferieure, posee devant le crane mais a un niveau superieur, traces d'ocre rouge autour du crane. - o0 62: inhumation, SO-NE ou NE-SO, 1 pointe ttapezoidale (11-24), contrc la paroi, au milieu de la fosse. - n° 64: inhumation, SO-NE ou NE-SO, paniellement detruite par un chablis, 1 f. de b., categoric W4 (52 x 37 x 13). - n° 66: inhumation, NNE-SSO, adulte, crane sur la joue gauche, 1 f. de b., categoric D/2 (105 x 42 x 15), contre la paroi, derrierc le dos, ) devant le crane, 3 pointes asymetriques (II-1) ) contre la paroi, 1 pointe symetrique (IV-40) 1 granoir sur lame (L.: ea 28) a l'emplacement presume du thorax, ) 1 fragment proximal de lame (L.: ea 18) ) groupes a 1 e.clat (L. : ea 16) ) l'emplacement 1 lame (L. : 50) 1 lamelle (L.: ea 38), pointue ) presume du bassin. ) 1 colorant en morceau - n° 69: inhumation, SO-NE ou NE-SO, 1 fragment de calcaire sur le fond de la fosse: detritus. - n° 71: inhumation, SO-NE, crane sur la joue gauche, 1 f. de b., categoric II/3 (84 x 38 x 15), a 20 cm au-dessus du corps, 2 pointes symetriques (V-51), pres de la f. de b... 1 pointe asymetrique (11-1), a l'emplacement presume des jambes. - n° 74: inhumation, NNE-SSO ou SSO-NNE, 1 fragment mesial de lame (L.: ea ! 8), a 50 cm au-dessus du fond de la fosse : detritus, 1 fragment brule de quartzite : detritus. - n° 75: inhumation, NE-SO ou SO-NE, 1 fragment de quartzite au sud de la fosse : detritus. - n° 76: inhumation, NE-SO, adulte, crane sur la joue gauche, 1 galet, au-dessus du bassin, 1 casson cortical briile en silex, a 80 cm au-dessus du fond de la fosse : detritus, 1 fragment briile de lame en silex: detritus. ° - n 77 : vraiscmblablement deux inhumations: ° n 77a : inhumation, NE-SO ou SO-NE, 1 f. de b., categoric ill-3 (75 x 38 x 18), appartenance incertaine (n° 77b ?), 1 "fragment d'hcmatite" non localise, appartenance incertaine (n° 77b ?). n° 77b : inhumation, NNE-SSO, adolescent, crane droit, recouperait 77a, 1 lame en silex (L.: 100) ) pres du 1 petit caillou ) menton, 1 f. de b., categoric ID-3 (75 x 38 x 18), appartenance incenaine (n° 77a ?), 1 "fragment d'hematite", non localise, appartenance incenaine (n° 77a ?). - n° 84: inhumation, NE-SO, adulte, rccoupe l'incineration n° 83, 1 colorant en morceau, dans un terrier, pres du crane, 1 eclat de quartzite dans le sud de la fosse : detritus. - n° 85: inhumation, NE-SO ou SO-NE, 1 eclat de quartzite: detritus. - n° 86: inhumation, NNE-SSO ou SSO-NNE, partiellement detruite, 1 6::lat inferieur de f. de b., categoric ill-1 ou 2: detritus. - n° 87: inhumation, NE-SO, adulte, 1 petit caillou plat, dans l'est de la fosse, a 40 cm au-dessus du fond de la fosse : detritus. ° - n 89: inhumation, NNE-SSO ou SSO-NNE, partiellement detruite, ) au bord de I colorant en morceau ) la fosse, 1 pointe symetrique briilee (IV-40) 1 fragment brule de lame cortical, dans le sud, nombreux charbons de bois et particules osseuses briilees dans
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) ttouvees ) c&e ac&e ) sous un rocber.
Sengkofen, Kreis de Regensburg-Sud Necropole d'une trentainc de sepultures (documentation incomplete). Rite : replie.
Schwetzingen Necropolc de ea 150 sepultures, fouillcs 1989 en cours. Datation: Ceramique Lineaire.
Schockingen, Kreis de Lconberg Trois sepultures. Rite:? - Une sepulture, 1 f. de b., categoric Wl (153 x 59 x 18). Litt.: Gebhardt, 1957. Datation : La f. de b. est attribuable a la Ceramiquc Lincaire finale ou au Neolithique recent.
Regensburg-Piirkelgut Necropolc de plusieurs sepultures. Rite : replie et allonge. - n° 1: replie 1 "petite lame". Litt.: Eckes, 1954; Dicck, 1974. Dactation: attribuable a la Ceramique Lincaire.
Ortenberg, Kreis de Btidingcn Sepuiture ou depot? 1 f. de b., categoric 1-2 (61 x 17 x 12) 1 f. de b., categoric 11/2 (110 x 44 x 13) 1 f. de b., categoric lli-3 (130 x 46 x 33) Litt. : Kunkel, 1926. Datation : Ceramiquc Lincaire.
Oeffingen, Kreis de Waiblingen Deux sepultures. Rite:? - 1 inhumation, NO-SE, 1 f. de b., categoric 11/2 (98 x ea 44 x ea 13), au-dessus du bassin, 1 f. de b., categoric m-3 (127 x ea 27 x ea 24), a cote du bassin. Litt. : Eckerle, 1966. Datation: Ceramique Lineaire. Les fouilles de 1986-87 ont mis aujour 106 inhumations et de nombreuses incinerations (rcnscignemcnt M. Seitz de Ttibingcn).
- n° 118: ttou de chablis, incineration? 1 colorant en morccau, 1 esquille de silex. - n° 119 : incineration (?), detruite par un chablis, 1 fragment de gres, 1 colorant en morccau. ° - n 120 : incineration? 1 f. de b., categoric 1-6 (244 x 20 x 22), cassee en deux morceaux anciennement avcc cupules sur toute la surface, trouvee dans la colluvion a 50 cm au nord de la sepulture n° 37. Litt.: Ihmig, 1971 ; Czarnetzki, 1971; Zimmermann, 1977; Dohm-Ihmig, 1979, 197980 et 1983; Fiedler, 1979. Datation: Ceramique Lineaire.
CERAMIQUE UNEAIRE. REPUBUQUE FEDERAL£ ALLEMANDE
Wachenheim, Kreis de Worms Necropole de ea 20 sepultures, en panic detruite. Rite : replie sur droit, SO-NE, des f. de b. II, ocre rouge et jaune, des silex, 2 f. de b., categoric III, du "type de Flombom".
Stuttgart-Miihlhausen "Viesenhauscr Hof' • Une sepulture. Rite : replie sur droit, E-0, 1 f. de b., categoric ill-2 (106 x ea 42 x ea 24), "sur la poioine". Litt.: Keller, 1962; Gaebele, 1970 (p. 56). Datation: Ceramique Lineaire. • Necropole de 80 inhumations (fouilles 1982) et 1 incineration. Litt.: Biel, 1983; Wahl, 1985; Seitz, 1987. Datation: Ceramique Lineaire.
Stuttgart-Bad Cannstatt Une sepulture. Rite:? 1 f. de b., categoric Wl (152 x ea 56 x ea 20), ttouvee "a cote d'un squelette masculin". Litt. : Schick, 1962. Datation: Neolithique moyen ou recent d'apres le lithique.
Stephansposching, Kreis de Deggendorf Necropole de 41 sepultures. Rite: rcplie et incineration. - n° 40: replie sur gauche, ONO-ESE, I f. de b., categoric ID-4 (ea 116 x ea 21 x ea 29) ) contre 1 percuteur en silex (diam.: ea 36) ) le crane, 1 lame en silex (L.: ea 62), pres des mains. Litt.: Schmotz, 1984. Datation: Ceramique Lineaire.
- n° 2: replie sur gauche, E-0, 1 f. de b., categoric I. - n° 4: replie sur gauche, 0-E, 1 f. de b., categoric II. - n ° 13 : enfant replie sur gauche, E-0, 1 f. de b., categoric I (86 x 15 x 17), 1 cclat rctouche. - n° 16: replie sur gauche, ENE-OSO, 1 f. de b., categoric II. - n° 21: rcplie sur gauche, E-0, 1 f. de b., categoric 11/2 (114 x 38 x 19), pres du crane, 1 pointe en silex (L. : 35), triangulaire asymetriquc, aux pieds. 1 cclat dcvant le coude gauche, 1 percuteur en silex pres du coudc gauche, (1 pointe triangulaire (L. : 39) en os, sur le thorax). - n° 24: replie sur gauche, 0-E, 1 f. de b., categoric m (173 x 32 x 27), pres des genoux. - n° 25: replie sur gauche, ONO-ESE, 1 f. de b., categoric ill (91 x 28 x 23), 1 eclat retouche, I percuteur en silex. Litt. : Osterhaus et Pleyer, 1973; Christlein, 1975; Osterhaus, 1975. Datation: Ceramique Lincaire.
CERAMIQUE UNEAIRE • REPUBUQUE FEDERALEALLFMANDE
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Wittmar, Kreis de Wolfenbtittel Necropole de 14 sepultures. Rite:replie sur gauche et droit - n° 11 : replie Sur gauche, E-0, 1 f. de b., categoric ill-2 (105 x 43 x 27), derriere le bassin, 1 tranchante, devant le crane. ° - n 17:replie Sur droit, 0-E, 1 f. de b., categoric WI (191 x 38 x ea 23), devant le ventre. Litt: Rotting, 1976-77, 1983; Schneider, 1983. Datation:Ceramique Lineaire.
Wiesbaden-B iebrich Nccropole detruite. Rite:replie. - "sepulture" A: 1 f. de b., categoric II/2 (101 x 52 x 23), 1 hematite utilisee, dans un vase (appanenance incertaine). - "sepulture" B: 1 f. de b., categoric m-3 (100 x 38 x 28), 1 f. de b., categoric ID-2 (79 x 34 x 23). - "sepulture" E: 1 f. de b., categoric II/3 (81 x 43 x 11), 1 f. de b., categoric II/2 (123 x 42 x 19). - inhumation G: 1 f. de b., categoric m-2 (133 x 38 x 29). Lin.: Mandera, 1963. Datation:Ceramique Lineaire.
Waiblingen Groupe de 3 sepultures. Rite:replie. - n° 1: enfant replie sur gauche, ENE-OSO, 1 f. de b., categoric W3 (70 x ea 28 x ?), au-dessus de la jambe droite. Lin.: Eckerle, 1966. Datation:?
Litt : Koehl, 1898 et 1903. Datation:Ceramique Lineaire.
) trouves dans ) un vase decore, ) aux pieds du ) squelette.
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Chaumont-s ur-Yonne Trois sepultures. Rite:replie et allonge. - n° 2:allonge, S-N, le crane sur la joue droite, le bras gauche replie sur le ventre, 1 granoir sur lame ) pres du ) bras droit, 1 "nucleus-rabot" 1 lame en silex, pres de la hanche droitc. ° - n 3:detruite, 1 lame de hache polie, categoric 11/3 (71 x 39 x 14). Litt. : Bailloud, 1964; Carre, a paraitre. Datation :Posterieur au Rubane.
Chass emy Deux sepultures dont un replie. 1 fragment d'eclat retouche, 1 fragment d'eclat lamellaire, 1 fragment de lame, 2 fragments de grcs, fosse ocree. Lin. : Bailloud, 1972; Labriffe, 1985. Datation :Neolithique.
Charmoy Necropole de 6 sepultures. Rite:replie sur droit et sur gauche. - Sepulture "F": adulte replie sur droit, SO-NE, 2 grattoirs sur lame et eclat en silex 1 lame retouchee en silex 1 eclat utilise en silex 8 lames (dont un fragment), sans retouche apparcnte Litt.: Bailloud, 1972; Carre, a paraitre. Datation:Rubane ?
Berry-au-Bae, "Le Chemin de la Pecherie" Deux sepultures. Rite:replie. - n ° 196:enfant replie spr gauche, ENE-OSO, fosse ocree, 1 lame de silex devant le ventre. Litt :Labriffe, 1985. Datation:Rubane ? La sepulture est posterieure a la maison Rubanee n ° 195.
Ante Une sepulture (?). - Fosse R: 1 f. de b., categoric Il/2 (100 x 45 x ea 20), 2 "petits silcx", "quelques fragments de mculc en grcs blanc". Lin.: Chenet, 1926. Datation: Rubane.
France
NEOLmDQUE RECENT
)
) dans le 1 fragment de lame 2 burins ) remplissage. ) 1 plaquene de calcaire perforee - n° 7a : adulte replie sur gauche. SSE-NNO, bras et jambes gauches legerement repousses par la sepulture 7b, galets autour et au-dessus du squelette, jusqu'a 45 cm au-dessus du fond de fosse, c'est-a-dire jusqu'a un niveau de graviers brules, galets du niveau superieur au-dessus du niveau de graviers brutes, ocre rouge dans le remplissage. - n° 7b: enfant replie sur gauche, S-N, partie superieure du corps repousse par l'incineration 7c (?), galets et pierres brutes autour et au-dessus du squelette jusqu'a un niveau de graviers brutes, ocre rouge dans le remplissage. Litt : Pellet, 1978.
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Chichery, "L'Etang David" Necropole d'une vingtaine de sepultures. partiellement detruites. Rite: inhumation et incineration, replies, superposes. - n° 2a: inhume, S-N, sepulture partiellement detruite, ocre sur la paroi orientale. - n° 2b: incineration. "rognon de silex amenage" et ocre. - n° 4: enfant, replie sur gauche, S-N. 10 galets autour du crane, 2 galets au pied droit, "saupoudrage" d'ocre dans le remplissage et sur Jes parois, alignement de 14 galets et cailloux le long de la paroi orientale. a 50 cm au-dessus du fond de la fosse. - n° 5a: inhumation detruite, ocre rouge dans le remplissage et sur les parois. - n° 5b: incineration, ocre rouge. pierres le long de la paroi orientale. ° - n 6: deux enfants replies sur gauche. S-N, l'un au-dessus de l'autre, 16 galets en "matiere rare" sur le fond de fosse, 25 galets et pierres brutes en "matiere commune" au-dessus des squelettes, juste en-dessous de la couche de graviers brutes, a 15 cm au-dessus du fond de fosse, 11 galets constituent le 3eme et demier niveau de depot, a 40 cm au-dessus du fond de fosse, 1 grande pierre plate entre Jes cuisses de l'enfant superieur.
Cheny Une sepulture. Rite: 3 replies superposes. 1 coin perfore disparu (sans doute 11-4) sous l'epaule du squelette superieur. Litt.: Parruzot, 1958. Datation: Cerny ?
Chaussee-sur-Marne (La) Une sepulture. Rite: replie. 1 "couteau de silex" sous le crane. Litt.: Chenier, 1978. Datation: posterieur au Rubane a cause de la defense de sanglier.
NEOUTHIQUERF£FNf.FRANCE
Cuiry-les-Chaudardes Quatre inhumations d'enfants sur le site des habitats Rubane et Michelsberg. Rite: replie sur gauche. - n° 145: enfant, E-0, vraisemblablement rcplie sur gauche, situe contrc la paroi sud de la maison rubanee n° 85, fosse ocree. - n° 271 : enfant, E-O, replie sur gauche, situee sous la fosse nord de construction de la maison rubanee n° 245, fosse ocree. - n° 461: enfant, E-O, rcplie sur gauche, situee pres du mur sud de la maison rubanee n° 460, 1 tranchante sur le thorax, 1 fragment de gres, pres des pieds, fosse ocree, 1 bloc de calcaire devant le crane. Litt.: Fouilles Protohistoriques, 1974 (fig. 21 et 38) et 1977 (fig. 12); Ilett, Constantin, Coudart et Demoule, 1982; Soudsky et all., 1982. Datation: Rubane (n° 145 et 461).
Cravanche (grotte de) Necropole d'au moins 7 sepultures. Rite: allonge. - point F du plan Voulot: allonge, 0-E, 1 lame a retouche continue, 1 lame a retouche continue (appartenance incertaine). Mobilier funeraire possible: 1 lame de hache, categoric Wl (215 x 43 x 22), pointes symetriques a retouche couvrante ou envahissante, James a retouche continue, coins perfores et gaines de hache en bois de cervide. Litt.: Gallay, 1977; Lichardus, 1976, p. 108. Datation : Rossen II ou m.
Chichery, "Les Patureaux" Deux sepultures, dans le prolongement l'une de l'autrc. Rite: allonge, NO-SE. - n° 1: adulte, membres paralleles, crane SUT la joue droite, 1 hache en silex taille, sur l'avant-bras gauche. 3 armatures de fleche, pres du pied gauche, 1 lame "appointie", sur la face inteme de l'omoplate droite, 1 galet de granit sur la poitrine. 2 "pierres" pres de la tete. - n° 2: adulte, membres paralleles, 1 fragment de lame, sur l'avant-bras droit, 1 fragment de lame, pres de la tete, 2 "pierres" de part et d'autre de la tete, 2 "pierres" de part et d'autre du bassin, 1 "rang de pierres" sur la partie droite du corps, des "galets de granit, de calcaire et de rognons de silex" dans une petite fosse circulaire de 50 cm de diametre, situee dans l'angle sud-ouest de la fosse. Litt.: Thevenot, 1982. Datation : Neolithique recent, posterieur au Rubane, a cause du rite de depot du corps.
Datation: La sepulture n° 6 qui a ete datee au 14c avec les osscments des deux squelenes de 3650 ± 120 avant J.C., est sans doute posterieurc au Rubane a cause du rite d'ensevelissement.
NEOUTHIQUERFCFNT-FRANCE
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Erstein N&:ropole detruite d'une vingtaine de sepulturcs. Rite: allonge et incineration (?). - n° 1 : allonge, ONO-ESE, I lame en silex (58 x 21) a luisant, a gauche du corps. - n° 3 : adulte allonge, ONO-ESE, ) associesa l galeta gauche du crane ) des tessons. 2 galets a droite du crane ° - n 4 : adulte, NO-SE, le bras gauche flechi OU plie, "pierres" (?), sous le crane, I galet plat (diam.: 110, e.: 15), a droite du corps, 1 molene entiere (200 x 140 x 30; poids : 1 470 g), renverseea droite du crane, sous Jes tessons d'un vase, 1 hematite "sous l'oreille droite". ° - n 7 : adulte, allonge, NO-SE, le crane sur la joue droite, le bras gauche flechi ou plie, traces d'hematitea droite du crane, I eclat de silex (20 x 22) retouche, dans un vase, aux pieds.
Entzheim Une sepulture detruite en 1931. Rite : allonge, 0-E. 1 petit fragment de silex retouche (armature symctrique ?), 2 eclats en silex (L. : ea 30 et ea 35), 2 James en silex (L. : ea 40 et ea 36), 1 hematite (124 x 68 x 45; poids : 760 g), 1 meule (305 x 200 x 65; poids : 5 620 g), 1 pierre (75 x 60 x 40). Lin.: Schaeffer, 1931-32. Datation : Grossganach.
Eguisheim Quatrc sepultures. Rite : allonge. - n° 1 : allonge, SSE-NNO, 1 f. de b., categoric 11/3 OU 4 (52 x 30 x 11), prcs du crane. - n° 2: allonge, SSE-NNO, 1 f. de b., categoric 11/3 (65 x 40 x 12), pres du crane. Lin.: Gutmann, 1899; Forrer, 1911 ; Glory, 1942. Datation: Grossganach.
Dormans Necropole des "Varennes". Rite: replie en inhumation simple ou "multiple", S-N, - 3 sepulturcs ont livrc: 1 "hachene fonrec d'un galet roule, auquel on a pratique un tranchant par le polissage" = lame de hache II a section transversale arrondie, 1 "granoir", 1 "couteau en silex". Lin. : Nicaise, 1880; Bailloud, 1964. Datation : La "hachette" est posterieurc au Groupe de Cerny.
Cys-la-Commune Trois sepultures dont un replie sur gauche, SSE-NNO. Fosse ocree. Lin.: Bourcux, 1972; Joffroy, 1972; Constantin, 1982. Datation: Villeneuve-Saint-Gcnnain ?
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Hoenheim-Souffelweyersheim, "La Tuilerie", Sepulture? 1 coin perfore 5 (230 X 60 X 67; diam. perf.: 22), trouve avant 1883, 8 environ 50 ma l'est des sepulturcs n° 1-6 de la Ceramique Lincaire.
Gondenans-les-Montby • Grone de la Tuilerie, "niveau IX infcrieur": depot ou incineration? ) trouvces prcs d'un "petit foyer" 1 lame de hache 11/2 ) avec les tessons (109 x 44 x 23) 1 lame de hache Il/3 ) d'un vase et de (51 x 31 x 9) ) "rares debris d'os d'animaux". Lin.: Petrequin, 1972. Datation: attributiona la culture de Rossen. La datation 14c (4000 ± 140 avant notre ere) date le "foyer". • Grone de la Tuilerie, entrec du diverticule pres du porche: adulte allonge, l granoir sur lame (102 x 32), I lame a rctouche continue (122 x 30). Litt.: Petrequin, 1972 (fig 5 et 8, p. 89). Datation: Rossen, a cause des deux bracelets plats irreguliers ("anneaux-disques").
Frignicourt Une sepulture. Rite: rcplie 1 pointe symetrique en silex, 2 pointes asymctriques en silex, fosse ocree. Lin.: Bailloud, 1964; Cherrier, 1974; Constantin, 1982. Datation: Villeneuve-Saint-Gennain?
Escolives-Sainte-Camille Dcux sepultures. Rite: replie. - n° 2: replie sur gauche, E-0, 1 pointe trapezoi"dale II-7 (25 x 13), 1 tache d'ocre rouge entre le crane et-le bassin, associe aux tessons d'un vase. Lin.: Joly, 1968; Thevenot et Carre, 1976. Datation : Rubane.
- n° 8: incineration ? l gres. - n° 9: allonge, NO-SE, l percuteur sur galet (140 x 80), pres du crane. - n° 15: sepulture ? l coin II-5 (85 x 46 x 28), brise a la perforation. - n° 19: allonge, NO-SE, 1 "meule" a 35 cm au-dessus du ventrc, 3 galets. - n° 24: allonge, NO-SE, partie distale d'un coin II-6 (76 x 35 x 36), I galet - n° 28: adulte, allongc, NO-SE, 1 f. de b., categoric 11/2 (ea 100 x ea 50 x ea 20), a ga�che du crane, l molene presque entiere (205/ x 140 x 45; poids: l 845 g), a droite du crane. Litt : Forrer, 1911; Henning, 1912; Lichardus-Itten, 1980. Datation: Grossganach
Lingolsheim Quarante-deux(?) sepultures observees. Rite : allonge et incineration (?). - n° 1: trois inhumations detruites ont livre: 1 coin II-4 (110 x 45 x 20; diam. perf.: 18-16; poids: 180 g), I meule (270 x 170)(appanenance incertaine). ° - n 3: inhumation detruite, 2 gres (2()() X 170; 160 X 140). - n° 4 : inhumation detruite, 1 meule (360 x 190). - n° 5: inhumation detruite, 1 f. de b., categoric IIl-7(157 x 26 x 34; poids : 210 g), 1 coin 11-6(110 x 53 x 43 ; diam. perf. 26-26 ; poids : 475 g), 1 partie mesio-distale de f. de b., categoric Il-3(70/ x 42 x 16), la partie proximale est dans la sepulture n° 14. Les deux parties remontees constituent une categoric 11/2(110 x 42 x 16; poids: 115 g). - n° 6 : adulte allonge, NO-SE, les jambes croisees, bras paralleles,
Lery Trois sepultures. Rite: deux replies sur gauche. - n° 1: replie sur gauche, O-E, partiellement detruite, 1 "gran d eclat de silex noir" devant l'avant-bras gauche. Lin.: Verron, 1975 a, b et c; 1976 a et b. Datation : Posterieure a la Ccramique Lineaire a cause du fragment de bracelet en schiste et de l'abondant mobilicr en os.
Jablines, arrondissement de Meaux Une sepulture. - Adulte detruit et enfant , replie sur gauche E-O ou 0-E, lithique recueilli dans les deblais. Lin.: Eberhart, 1968; Bailloud, 1972. Datation: Posterieur a la Ceramique Linea.ire d'apres la ceramique.
lllkirch, arrondissement d'Erstein Une inhumation. 1 coin, 1 f. de b., categoric ID. Lin.: Faudel et Bleicher, 1881-82; Forrer, 1911. Datation: attribuable a Grossganach ou Rossen.
Hoerdt Deux sepultures(?) 1 f. de b., categoric III-7(165 x ea 22 x 36). Lin.: Forrer, 1911 ; Henning, 1912; Rieth, 1950. Datation: Grossgartach.
Hoenheim-Souffelweyersheim, "Fosse Lienhart" Sepulrure ou depot ? "Dans une petite cavite": 1 f. de b., categoric III-5(165 x 27 x 34), 1 f. de b., categoric II/1(192 x 72 x 29). Lin. : Forrer, 1922. Datation: Grossgartach.
Lin.: Forrer, 1918(p. 884, note 1; pl. 1: 9). Datation: Grossganach ?
NEOUTHIQUERECENT· FRANCE
le crane sur la joue gauche, 1 f. de b., categoric IlI-5(133 x 30 x 35), au-dessus du crane, 1 granoir sur lame en silex(60 x 18) en deux fragments, a gauche du crane, 2 fragments de lame(26 x 22; 22 x ?) ) 2 silex "dans" ) chaque main, 2 luisants sur lame(32 x 19; 36 x 15) 1 fragment de molette(90/ x 110/ x 37; poids: 610 g), a 28 cm au-dessus du genou droit, 1 fragment de meule(210/ x 170/ x 50; poids: 3 035 g), reutilise comme polissoir, a 22 cm au-dessus de la hanche droite. ° - n Sa: enfant (?), NO-SE, 1 meule(260 x 160 x 70), a droite du crane, reutilisee comme polissoir. - n° 9: enfant allonge, NO-SE, crane sur la joue gauche, membres paralleles, 1 gres(160 x 130 x 40), a gauche du crane, a 15 cm sous le niveau du crane, 1 eclat en silex dans l'aisselle gauche. - n° 10 : inhumation detruite, 1 molette entiere(210 x 130 x 45), pres du crane, 1 meule(270 x 155/ x 85; poids: 4 470 g), aux pieds. ° - n 11: enfant allonge, NO-SE, 1 meule enticre(360 x 240 x 95; poids > a 10 kg), sur sa face active, a droite du crane, associee a des tessons, 1 molene entiere(190 x 145 x 45; poids: 1 825 g) parmi des tessons, a droite du bassin. ° - n 12: adulte allonge, NO-SE, crane sur la joue gauche, les jambes croisees, 1 partie proximale de meule(200/ x 235 x 70; poids: 5 220 g) renversee sur l'epaule droite et au-dessus des tessons d'un vase et d'une "masse de terre blanche", 1 ebauche de meule(320 x 175 x 125; poids > a 10 kg), au-dessus des pieds. - n ° 13 : adulte allonge, NO-SE, membres paralleles, 1 f. de b., categoric II/2(117 x 57 x 21), contre la tempe gauche, 1 fragment de meule(150/ x 160/ x 60), reutilisc comme polissoir , renverse pres de l'epaule droite. - n° 14: inhumation detruite, 1 partie proximale de f. de b., categoric II(49 x 25), pres du crane 0a partie distale a ete trouvee dans la sepulture n° 5), I "meule"(250 x 180 x 45), dressee a cote du crane, 1 gres(160 x 125 x 40), parmi Jes tessons d'un vase, aux pieds du squelette. ° - n 15: allonge, NO-SE, le bras gauche flechi, crane sur la joue gauche, 1 panic distale de meule(160/ x 125/ x 70/; poids: 1 680 g), a droite du crane, associee aux tessons d'un vase, 1 "petite pierre", pres du pied droit. ° - n 16: adulte allonge, NO-SE, le bras gauche flechi, crane sur la joue droite, 1 molene entiere (L. : 220), renversee a gauche du crane et associee a des tessons. - n° 17 : adulte, mains jointes, jambes paralleles, allonge, NO-SE, 1 coin Il-5(112 x 70 x 31; diam perf. : 23-21; poids: 370 g), pose de chant sur la poitrine, 2 pointes(32 x 20: Il-20; 35 x 19: 11-21), pres du pubis, 1 lame en silex(55 x 22) ) retouche continue, a droite du crane, 1 eclat brut tranchant(31 x 30) sur galet de riviere, a cote de la main gauche. ° - n 18: adulte allonge, NO-SE, membres paralleles, 1 fragment de lame de silex(48 x 25) a luisant, aux pieds du squelette. - n° 20: inhumation detruite, 1 f. de b., categoric I-7(80 x 14 x 21), 1 lame a luisant(34 x 14). 1 eclat(26 x 17) en silex, 1 percuteur(32 x 26) en silex, 1 percuteur sur galet en silex(35 x 28), 1 galet plat(diam.: 23).
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(n° 21: sepulture attribuee a la Ceramique Lineaire). - n° 23: sepulture (?) sans squelene, 1 coin 11-3 (94 x 44 x 27; diam perf.: ea 22). - n° 24: sepulture (?) sans squclette, 1 fragment lateral et proximal (63 x 34 x 19) de f. de b., categoric ID-5 (63/ X 22 X 34), I fragment de grcs "jaune" (polissoir ?). - n° 28b (ou D): adulte allonge, NO-SE, le bras gauche flechi, le crane sur la joue droite, recoupant l'inhumation n° 28a, "plusieurs fragments de meule", de position inconnue (certains d'entte eux on pu appanenir a la sepulture n° 28a). ° - n 29 (ou E): inhumation detruite, I meule entiere (260 x ea 128 x ea 45). - n° 30 (ou F) : inhumation dctruite, 1 fragment de "meule" (125/ x 130 x 50). - n° 33 (ou H): adulte allongc, NO-SE, 1 gres (230 x 140) associc (?) a de la ceramique, pres du crane. - n° 34 (ou J): allonge, NO-SE, 1 "pierre de meule" (150 x 115), sur le crane. - n° 35 (ou K): adulte allonge, NO-SE, le crane sur la joue droite, 1 "pierre de meule" (180 x 170), renversee a gauche du femur droit - n° 36a (ou L): adulte, membres paralleles, allonge, NO-SE, 1 meule entiere (265 x 165 x 70), poids: 3 760 g), renversee derriere le crane, 2 eclats de silex, entte la main gauche et les pieds, 2 eclats de silex, pres de la main gauche. - n° 36b: le coin II-6 (130 x 66 x 45; poids: 725 g) a ere trouve dans la couche vegetale au nord ou nord-est et a proximite de la fosse de la sepulture n° 36a, 70 jours apres la fouille de celle-ci. - n° 37: adulte allonge, N-S, le bras gauche flechi, les jambes flechies, 1 meule entiere (275 x 195 x 55; poids: 4 215 g), en arriere du crane, 1 meule entiere (cbauche ?) (325 x 180 x 130; poids > a 10 kg) associee a des tessons, aux pieds du squelene. ° - n 41: allonge, NO-SE, enfant, 1 fragment de meule (130/ x 140/ x 90) ) associes a de la ceramique, 1 "broyeur" (85 x 60 x 60) ) pres du crane. - n° 42: allonge, NO-SE, adulte, 1 coin, categoric 1-5 ( 100 x 47 x 26; diam. perf.: 18-16; poids: 220 g), pres de l'epaule droite, 1 fragment de meule (240/ x 180/ x 60), a droite du crane, 1 hematite (57 x 42), dans un vase non decore, pres du crane, 1 percuteur sur galet en silex (45 x 30), sur le bassin. ° - n 43: allonge, NO-SE, partiellement detruite, 1 f. de b., categorie Ill-6 (219 x 33 x 40; poids: 502 g), pres du bras droit, 1 fragment de meule (240/ x 200/ x 85) ) associes a de la ceramique, ) pres du crane. 1 lame en silex (38 x 19) a luisant - n° 44: adulte, allonge, NO-SE, 1 f. de b., categoric 11/2 (90 x 39 x 18; poids : 110 g), pres du crane, I lame en silex (95 x 25) a retouche continue, dans le crane trepane, 1 pointe en silex (25 x 16) (IV-42), "pres ou dans le bass in", ) pres de 1 percuteur sur galet de silex (52 x 22) ) la main 1 "granoir en silex" (= lame retouchee ?) ) droite, I lame (41 x 11) 1 meule entiere (305 x 210 x 45; ) a 55 cm ) au-dessus poids : 4 620 g), ocree (?) 2 silex (?) ) du crane.
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Menneville, "Greviere Bernard" Deux sepultures. - n° 1: replie sur droit, E-O OU O-E, "trois petites James en silex noir, une petite en silex marron, le talon d'une pointe a main en silex", "un petit polissoir discoi'de en gres fin".
Meistratzheim Une sepulture. Rite: allonge (?), O-E OU E-O. 1 coin II-3 (180 x 80 x 55; poids: 1 204 g; diam. perf.: 27-26), 1 percuteur (?) sur coin II-2 a perforation inachevee (180 x 60 x 60; poids : I 050 g), 2 "silex" interpretes par Sauer comme des pierres a fusil (= tranchantes ?). Litt.: Sauer, 1947. Datation: attribuable a Grossgartach d'apres le lithique.
Marolles-sur-Seine Quatte sepultures. Rite: replie simple et superpose, allonge. - n° 1: adulte allongc, SE-No, ) groupes 1 lame de hache, categoric II, en silex taille ) pres du (ea 90 x ea 30 x ea 20) ) femur 1 lame en silex (ea 85 x ea 23) ) droit, 1 prismatique en silex (L.: ea 140) 1 "gros rognon de silex", aux pieds. - n° 2: deux replies superposes, ESE-ONO, n° 2a: adulte replie sur droit, au-dessus du squelette n° 2b, 1 pointe symetrique en silex, V-52 (38 x 18), a base brute ) groupees juste 1 lame en silex (L. : 37) ) au-dessus ) du thorax, 1 lamelle en silex (L.: 15) 1 grattoir sur eclat en silex (L;: 47), pres des genoux, 1 rognon en silex sous le crane, 1 lame de hache en silex poli (110 x 40 x 16), categoric Il/2, contre la paroi sud. ° - n 3: adulte replie sur droit, N-S, 1 rognon de silex (150 x 130), a droite du bassin. - n° 4: adulte replie sur gauche, NO-SE, partiellement detruite, 1 lame en silex devant le crane. Lin.: Mordant, 1970. Datation: Groupe de Cerny (n° 1) (n° 2 ?).
Maisy, Les Grands Aisements" Trois sepultures. Rite: replie. - n° 45: adulte, replic sur droit, ESE-ONO, corps ocre. - n° 46: adulte partiellement dctruit, sans doute replic sur gauche, E-0, corps ocre. - n° 48 : adulte, replie sur gauche, ESE-ONO, corps ocre. Lin.: Lebolloch, Dubouloz et Plateaux, 1986. Datation: Rubane (n° 45 et 48).
Lin.: Forrer, 1912 et 1938; Schaeffer, 1931-32; Sauer, 1948; Rieth, 1950; Lichardus Itten, 1980; Soulie, 1982. Datation: Grossgartach.
Pa�y. "La Sabloniere" . Necropole de 25 structures tumulaires de 25 a 250 m de long, contenant chacune une a quatre inhumations ou incinerations et orientees NE-SO ou SE-NO. Rite : replie et allonge en inhumations simples ou superposees, incineration, documentation incomplete. - Sbllcture G, "La Sabloniere": deux inhumations dont un adulte allonge, NE-SO, ) 1 lame retouchee ) dans une tache d'ocre rouge 2 couteaux a dos ) a droite du bassin, 2 tranchets en silex taille ) 1 ciseau en silex taille ) pres du 7 tranchantes SUT eclat 5 pe�tes sur ec:lat ) genou droit Litt. : Bernardini, Delneuf, Fonton, Peyre, 1983; Carre, Duhamel, Fajon, 1983. Datation : Un vase a decor Grossgartach a ete trouve dans la structure tumulaire Q_ Un vase a decor Cerny a ete trouve dans unc sepulture de la sbllcture E. • Le site contigu de "Richebourg" a livre, dans les memes structures, des armatures, un ciseau en silex taille, une lame de hache en silex taille, une lame de hache en silex taille a polissage partiet
Noyen-sur-Seine Une sepulture (n° 2). Rite:adulte allonge, NE-SO. 1 lame de hache taillee en silex (134 x 40 x 26), categoric II. pres de la main droite, 1 lame en silex (ea 150 x 21) ) associes entre l'avant-bras ) droit et le cote droit, 1 colorant en morc.cau 1 lame en silex (75 x 10), pres de la main gauche, 1 colorant en morceau, pres du vase, pres du pied droit, 1 armature lli-31 (20 x 7 x 3), associe au mobilier osseux pres du pied gauche. Litt_: Mordant, 1978; Auboire, 1983. Datation: Groupe de Cerny.
M utzenhausen Une sepulture a incineration ? 1 pointe en silex, triangulaire symetrique (V-51), 1 gres, plusieurs galets. Litt.: Stieber, 1954. Datation: Neolithique recent ?
M inversheim Depot OU sepulture (?) 1 coin, categoric 5 (310 x 65 x 50) dans une fosse d'habitat. Liu_ : Forrer, 1922. Datation: Grossgartach.
Menneville, "Derriere le Village" Dcux sepultures dans le fosse n ° 13. - un enfant, a mi-hauteur du rcmplissage, rcplie sur gauche, E-0 corps ocre. - un adulte, sur le fond du fosse, replie sur gauche, SE-NO, corps ocre. Litt.: Fouilles Protohistoriques, 1977 (fig. 16)_ Datation:Rubane.
Litt : Gardez, 1931. Datation: Rubane_
NEXJUIHJQUE RE:CFNJ - FRANCE
Villeneuve-la-Guyard Necropole detruite. Rite: incineration (?), rcplie et allonge (?). - Une sepulture double: adultes replie sur gauche, N-S, et replie sur droit, NO-SE, partiellement detruite, 1 "per�oir" sur lame, position inconnue.
Vert-la-Gravelle Une inhumation, SO-NE. Fosse ocree. Litt.: Cherrier, Joffroy, 1966; Constantin, 1982. Datation: Villeneuve-Saint-Germain ?
Strasbourg-Koenigshoffen Necropole. Rite: allonge. • Rue des Capucins:2 sepultures diachrones. - n° 2: allonge, SO-NE, partiellement detruite (par la sepulture n° 1 ?), d'apres le carnet du fouilleur conserve au Musee de Strasbourg, les sepultures n° 1 et n° 2 ne sont pas sur une rangee: 1 pointe en silex (45 x 26) (V-51), sur le ventre, 2 galets sur le bassin. Litt. :Forrer, 1912; Lichardus, 1974; Wernen, 1963. Datation:Rossen II ? • Rue du Marechal Ruch:4 sepultures detruites, allonge, NO-SE, 1 pointe en silex, symetrique, pres d'un genou. Litt.: Zumstein, 1960; Wemen, 1963. Datation: Neolithique recent
Quatzenheim - Sepulture n° 10:adulte allonge, SO-NE, superpose a la sepulture n° 11 (la jambe droite etait sous le genou gauche, bras le long du corps), 1 gres pres des pieds, 1 hematite a gauche du crane, 1 pointe en silex (IV-41) "a retouches denses sur Jes deux faces", fichee dans l'os iliaque droit Litt.: Stieber, 1955. Datation:Neolithique recent
Presles-et-Boves Plusieurs sepultures, dont une seule a ete observee. Rite: replie sur gauche, E-O. Fosse ocree. Litt.: Fouilles Protohistoriques, 1976 (fig. 91). Datation:?
Pfuhlgriesheim Deux sepultures debllites. - L'une d'elles contenait: 1 f_ de b., categorie II/2 (114 x 48 x 18), 1 f. de b., categorie Ill-7 (130 x 28 x 34), 1 fragment distal de coin perfore (91 x 60 x 40) (appartenance incertaine), 1 fragment proximal de lame (48 x 28) rctouche, 1 eclat (L.: ea 28). Litt. : Forrer, 1922. Datation:Grossgartach.
NEXJUIHJQUE RE:CFNJ - FRANCE
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lwno, Voi"vodie Bydgoszcz Une sepulture. Rite: incineration ? I coin 11-3 (120 x ea 45 x ?), 1 f. de b., categoric IV3 (80 x ea 45 x ?),
Pologne
Elsloo - n° 72b: incineration ?, 1 fragment proximal de lame de hache Il-9 (L.: ea 44). - n° 88: une inhumation, ONO-ESE (enfant ?), l lame de hache Il/2 (ea 106 x 53 x 15), pres du crane. - fosse 820b: 1 f. de b., categoric IIl-7 (ea 96 x ea 26 x ea 26). Lin.: Moddennan, 1970. Datation: Grossgartach (820b) ou posterieur (72b et 88).
Pays-Bas
Wolfisheim Trois inhumations, 0-E (?). - n° 1: 1 coin, categoric 5 (119 x 53 x 41; diam. perf.: 26-22; poids: 434 g), prcs du crane. - n° 2: 1 meule (300 x 1ro x 40), sur le squelene. Litt.: Lettre manuscrite de 1898 du fouilleur conservee au Musee de Strasbourg; Forrer, 1911; Henning, 1912. Datation: Grossgartach. Sclon Henning (1912), le gobelet a pied (Lichardus-Ittcn, 1980, pl. 21: 5) a ete trouve dans la scpulture n° 1.
Karsko (: Schoningsburg), VoYvodie de Szczecin Une inhumation, E-O (ou O-E), 1 coin 11-3 (250 x ea 64 x ea 30), 3 lames. Litt.: Kunkel, 1934; Dorka, 1936; Prus, 1977. Datation : Ccramiquc Pointillec IVb.
Vinn euf Necropole d'une trentaine de scpultures. Rite : replie et allonge. • Point 3: 3 scpultures. - n° 2: allonge, adulte et cnfant. "silex repartis dans le remplissage". • Point 6 : une quinzaine de scpultures. ° - n 1: replie sur droit. 0-E, partiellement detruite, 3 "eclats de silcx". - n° 2: replic sur gauche, NE-SO, paniellcment detruite, 1 tranchante ) vcrs les 5 "eclats de silex" ) jambes. - n° 3: replie sur gauche, SE-NO, 2 "eclats de silex infonnes", "vers les jambes". - n° 8: replie sur gauche, S-N, 2 lames en silcx sous le crane, "quelques silcx" sur lcs jambes. ° - n 9: replie sur gauche, ENE-OSO, "les bras protcges par une lignc de rognons de silex", 1 lame en silcx pres du crane, "quelques silex disscmines". Litt. : Carre, 1967. Datation: Rubane ?
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Bruchstedt, Kreis de Langensalza Au moins deux sepultures de cette necropole de la Ccramique Lincaire sont postcrieures l cette culture. - n ° 4 : replies sur droit 1 "hache perforce en os", derriere le bassin. - n° 45: "double inhumation" detruite, 1 lame de hache W3 (11-6) (57 x 30 x 10), a section transversale biconvexe a pans coupcs,
Ballenstedt, Kreis de Quedlinburg Une sepulture (?) ) 1 coin I f. de b. ) (disparus). I lame Litt.: Hinze, 1923; Kaufmann, 1976. Datation: Ceramique Pointillee IVa
Republlque Democratlque Allemande
Wrocf'aw-Muchobor-Ma� (: Breslau-Klcin-Mochbcm) Trois sepultures. Rite: incineration ? 1 eclat en silex, 1 tranchante en silex (10 x 16), a retouche oblique (1-1). Litt.: Seger, 1930; Prus, 1977. Datation: Ccramique Pointillee IVb.
Wroclaw-Kufniki (: Schmiedefeld), district de Wroclaw Une sepulture. ) I coin (11-5 ?) (130 x 43 x 40) ) cote a cote. I f. de b., categoric 11/2 (124 x 35 x 16) Litt.: Seger, 1916; Prus, 1977. Datation: Ccramiquc Pointillec IVb.
Pyrzyce (: Pyritz-Wcinberg), VoYvodie de Szczecin Unc sepulture. 1 coin 1-3 (102 x 35 x ?). Litt.: Dorka, 1936. Datation: Ccramiquc Pointillee IVb.
Mionow, VoYvodie d'Opole Unc scpulture. 1 coin. Litt.: Wozniak, 1968. Datation: Ccramiquc Pointillee.
2 "eclats en silcx". Litt.: Brunner, 1905; Smoczyrtska, 1952. Datation: Ceramique Pointillee IVb.
Litt.: Mordant, Coudray, Parruzot, 1979. Datation : Posterieur au Rubanc a cause de l'abondant mobilier en os et du fragment de bracelet en schiste.
Hasewig, Kreis d'Osterburg Une sepulture detruite. 1 lame de hache, categoric III-8 (135 x 62 x 34). Litt.: Hoffmann, 1962. Datation:Rossen II.
Grosskorbetha, Kreis de Weissenfels Une sepulture. Rite: adulte replie sur gauche, NE-SO, partiellement detruite. 1 coin II-4 (153 x 52 x 39; diam. perf. :22), pres des coudes, 1 lame en silex (48 x 16), devant le visage, pres de l'epaule. Litt. : Nitzschke, 1966. Datation: Ceramique Pointillee ID.
Grodel, Kreis de Riesa Deux sepultures. Rite:incineration. - n° 1:incineration, 1 f. de b., categoric II, "eclats de silex". ° - n 2 : incineration, 1 f. de b. ) sous le eclats de silex ) gres, 1 gres. Litt.: Deichmtiller, 1910; Hoffmann, 1958 et 1973. Datation:CeramiquePointillee.
Gohlitzsch, Kreis de Merseburg Une sepulturc ? 1 coin I-7 (140 x 35 x 33; diam. perf. : 20-16). Litt. : Kroitzsch, 1973. Datation:Rossen m.
Friedensdorf, Kreis de Merseburg Une sepulture. Rite:un replie. 1 coin, 1 pointe de fleche, 14 silex. Litt.: Hoffmann, 1978. Datation:CeramiquePointillee.
Dresden-Lockwitz, Kreis de Dresden Necropole de 12 sepulturcs. Rite:incineration. - n° 1:incineration 1 f. de b., categoric II, "quelques eclats de silex". Litt.: Teetzmann, 1905; Kaufmann, 1976; Hoffmann, 1973. Datation:CerarniquePointillee I.
1 grattoir sur eclat. a retouche laterale continue (27 x 22). Litt. : Kahl.kc, 1962. Datation : La Jame de hache II-6 et peut-etre le grattoir font attribuer l'un des deux inhumes de la sepulture n° 45 a la culture de Rossen, l'autre etant associe a un vase decore de la Ceramique Linea.ire.
NEXJUfHJQUE RECFNf - REPUBUQUE DF.MOCRATIQUE ALLEMANDE
) pres des ) mains.
Laucha, Kreis de Nebra Une necropole detruite. Rite: replie. - Un replie sur droit, S-N,
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Kotitz, Kreis de Meissen Deux sepultures. Rite: incineration. - n° 1:incineration, adulte et enfant. 1 coin 11-5 (229 x 49 x 45; diam. perf.:25-22; poids: 837 g). - n° 2:incineration, adulte. 1 coin Il-5 (209 x 54 x 44; diam. perf. : 28 et 26; poids:905 g), 4 lames en silex (42 x 19; 47 x 19; 36 x 19; 38 x 10), 1 grattoir sur eclat en silex (35 x 26 x 12), traces d'ocre rouge. Litt: Bierbaum, 1939. Datation :CeramiquePointillee IVb (sepulture n° 1).
Kleinalsleben, Kreis d'Oschersleben Une inhumation detruite. 1 coin 1-5 (ea 100 x ea 38 x ea 32), 3 lames (L. :ea 82; ea 64; ea 60). Litt. : Schwarz, 1950; Behrens, 1972. Datation : Rossen m.
Hindenburg, Kreis d'Osterburg necropole detruite de plusieurs sepulturcs. Mobilier lithique dont : 1 f. de b., categoric ID-6, 1 coin 11-4, 1 coin 11-5. Litt.: Gunther, 1966; Lichardus, 1976. Datation:Rossen II d'apres la cerarnique.
Hettstedt Une sepulture. Rite:replie sur droit, NE-SO, 1 coin perfore, prcs du bassin, 3 silex pres des pieds. Litt:Nitzschke, Stahlhofen, 1981. Datation:Rossen ?
Helbra, Kreis d'Eisleben Dcux sepultures. Rite:replie. - n° 2:replie sur droit. NE-SO, 1 panic distale (56 x 48) de f. de b., categoric II l lame de silex (30 x 16) Litt: Riihlemann, 1936. Datation:CeramiqucPointillee IVa
Hausneindorf, Kreis d'Aschersleben Une incineration ? 18 "fragments de silex" ) dans un vase ) non decore. morceaux d'hematite Litt. : Kaufmann, 1976; Hoffmann, 1978. Datation:CeramiquePointillee ill.
NEOUfHJQUE RECFNf - REPUBUQUE DF.MOCRATIQUE ALLEMANDE
) ) trouves cote a cote. )
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Rossen, Kreis de Merseburg N�pole de 48 sepultures de la culture de Rossen. La documentation ci-dessous ne conceme que les sepultures in siru ou ayant fait l'objet d'un rapport lors de la decouverte. Rite: replie Sur droit. - n ° ID:1 lame en silex, pres des pieds. - n ° 1:1 lame a troncature (L.: 72), pres des bras replies, 1 tranchante (16 x 15), a retouche oblique (1-1), au coude. ) associees - n° 3: 1 f. de b., categoric II/3 (74 x 36 x 12) 1 lame en silex ) sur le thorax. ° - n 6: 1 coin Il-2 (125 x 70 x 45), prcs du crane. - n ° 9: 1 f. de b., categoric II/2 (130 x 46 x 19), devant le bassin, 1 lamelle en silex, au coude, 2 eclats en silex. ) - n° 13: 1 granoir sur lame en silex 2 silex ) devant la main droite. ) 1 "nucleus" ° ) pres du - n 19:1 granoir sur lame en silex (L.:70) ) bras. 1 galet modifie (?) (56 x 17) ° - n 26: 1 coin 11-5 (110 x 64 x 30), pres du crane. - n° 30: 1 lame en silex (L.: 61), pres du bassin. - n° 35 : l lame en silex, pres du coude. - n ° 80: 1 f. de b., categoric 11/2 (114 x 50 x 18), pres de l'epaule droite, fragments d'une matiere "poreuse noire, a surface lisse et brillante", pres de l'epaulc gauche. ° - n 81 : 1 pointe en silex (L.: 19), triangulaire symetrique (IV-41). Lin. : Niquet, 1938 ; Engel, 1940 ; Kroitzsch, 1973 ; Lichardus, 1976. Datation : Rossen I (n ° 1, 6, 9, 35, 81), II (n ° 13, Ill), et Ill (n ° 3, 19, 26, 30, 80).
Rochau, Kreis de Stendal Une sepulture? 1 f. de b., categoric m-7 (120 x 32 x 32) 1 lame en silex (L.: 85) 2 fragments de lame en silex Litt: Schwarz, 1949. Datation: Rossen I.
Riesa-Gohlis, Kreis de Riesa Cinq incinerations - n° 4: 1 disque de categoric 3 (120 x 120 x 24), casse en 2 morceaux, 2 lames en silex, 3 "silex". Lin.: Mirtschin, 1931. Datation:Ceramique Pointillee ill.
Oberroblingen, Kreis d'Eisleben Une scpulture ? 1 f. de b., categoric 11/2 (115 x 53 x 17), 1 f. de b., categoric ID-7 (120 x 26 x 30). Lin. Marschall, 1975. Datation: Ceramique Pointillee IV ou Rossen.
1 coin Il-3 (104 x 50), 1 grattoir sur lame, 1 lame. Litt: Niquet, 1937; Lichardus, 1976. Datation : Rossen m.
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Alzey, Kreis d'Alzey-Worms Necropole de 12 sepulturcs. - n ° 2:1 coin II-3 (125 x 61 x 46). - n ° 5:1 gres. - n ° 6:1 f.dc b., categoric 11/2 (99 x 47 x 16), 1 pcrcuteur en silex (48 x 45), 1 "pcrcuteur" (disparu), 3 larnes en silcx (L.:36; 52; 62). - n ° 8: 2 larnes en silcx (dont une, L.: 34). ° - n 10: 2 gres. - n° 11: allonge, crane sur la joue droitc, bras gauche fl&:hi,
Albig, Kreis d'Alzey-Wonns Deux sepultures. - Point 1: 1 coin II-3 (132 x 69 x 44), 1 f. de b., categoric m-5 (195 x 21 x 38). - Point 2:1 f. de b.• categoric 11/2 (95 x 50 x 16). Litt. : Dien, 1952. Datation: Hinkelstein.
Republlque Federale Allemande
Zauschwitz, Kreis de Boma Unc sepulture? 1 coin II-6 (ea 197 x ea 45) 1 f. de b., categoric Wl (ea l(i() x ea 45) 1 lame de hachc, categoric m-8 (ea 225 x ? x ea 32) Litt..:Germer, 1937; Kaufmann, 1976. Datation: Ceramiquc Pointillcc IVb.
) trouves pres ) d'un vase ) decore cntier.
Taubach, district de Weimar Unc scpulture d'cnfant detruitc par une fosse d'habitat de la Ceramiquc Pointillee IV. Rite:? 1 coin II-5 (145 x 52 x 33), 1 f. de b., categoric 1-5 (96 x 15 x 21), 1 lame (L.:40). Lin.:Kahl.kc, 1957; Kaufmann, 1976. Datation:Ccramique Pointillee IV.
Storkau, Kreis de Stendal Urrc scpulture. Rite:replie. - Enfant rcplie sur droi� S-N, 1 hematite. Litt. : Loffler, 1972. Datation : Rossen 11
Rossleben Cinq inhumes dans une fosse. - n° 1:adulte replie sur gauche, N-S, 1 coin (disparu), pres du bassin. Litt.:Hoffmann, 1978. Datation:Ceramique Pointillee.
NIDUTHIQUE RF.CENT - REPUBUQUE FF.DERALE Alll:MANDE
)
) ) sur le thorax.
) ) (disparus). )
Monsheim, Kreis d'Alzey-Worms • Fouille Lindcnschmit de 1866. Rite : replie (?) sur droit (?),NNO-SSE. 1 coin II-5 (154 x 56 x 45). • Fouille Koehl de 1901: 35 sepultures. - n° 10 : 2 pen:uteur en silex, 8 lames et fragments de lame en silex, 1 tranchante en silex(16 x 14),large (l-1 ). - n° 11: 7 larncs et fragments de silex,dont 1 luisant, 1 fragment de roche dure, 1 pen:uteur en silex.
Jechtingen, Kreis d'Emmendingen Necropole de 105 inhumations. Rite: allongc,NO-SE, lithique poll et taille. Litt.: Dehn, 197 5 ; Dehn,Fingerlin,1977. Datation : Grossgartach et Rossen.
Hofgeismar Unc scpulture ? 1 coin (disparu) 1 masse 2 (70 x 52; diam. pcrf.: 14-12) 1 f. de b.,categoric Il/2 (106 x 44 x 16) Litt. : Gabriel, 1979 (p. 10,208 et pl. 42). Datation: Ccramiquc Pointill6e IVb.
Heilbronn Au moins 2 scpultures detruitcs. 2 coins 1 f. de b., categoric Il 1 gres Litt.: Schliz,1901. Datation: Hinkelstcin.
) "trouves ensemble ) dans un trou",pres ) d'un vase decore.
Ditzingen, Kreis de Leonberg Cinq sepultures. Rite: allonge. - n° 1: paniellement detruite,allonge,NO-SE,le bras droit flechi, 1 fragment �sial de lame en silex(31 x 21): armature trapezoi"dale asymetrique. - n° 3 : allonge sur le cote gauche,NE-SO,mains jointes,jambes flechies, 1 fragment de meule(290 x 185 x 87),pres de l'epaule gauche,associe A un vase, 1 meule,420 x 230 x 105) aux pieds,associee A un vase. - n° 4: allonge,NO-SE, 1 coin II-4 (119 x 62 x 40; diam perf.: 28-23) ) cote a cote dans la ) region du crane. 1 f. de b.,categoric m-6 (143 x 30 x 35) Lin.: Sangmeister,1967; 2.apotocka,1972; Gerhardt, Sangmeister,1974; Lichardus Inen, 1980. Datation: Hinkelstein tardif(n° 3); Grossgartach ancien(n° 1 et 4).
1 percuteur en silex 14 lames en silex "fragments de colorant rouge" - n° 12: 2 gres. Lin. : Behrens, 1927. Datation : Hinkelstein.
NEOUIHIQUE RFCF.Nf. REPUBUQUE FF.DER.ALE AlLEMANDE
Nierstein, Kreis de Mayence-Bingen Une scpulture decouverte en 1926. 1 meule (ea 270 x ea 180 x ea 40). Litt. : Behrens,1927; Lichardus-Itten, 1980. Datation : Grossgartach.
Miiddersheim, Kreis de Dilren Nccropole de plusieurs scpultures superposees a l'habitat de la Ceramique Lineaire. Rite: allonge et incineration(?); les deux inhumes replies sur le cote droit-ne sont pas datables. - n° 1 (fosse n° 151): adulte allonge,SE-NO,membres paralleles, 3 pointes en silex,symetriques (V-50: 32 x 14; IV-40: 27 x 22; IV-41: 25 x 20),2 pointes etaient a 20 cm du femur gauche,la 3eme pres de la main gauche, 1 grattoir en silex(detritus anterieur ?) pres de la jambe gauche. - n° 147: mobilier funeraire(?) panni les detritus de la fosse de la Ceramique Lineaire, I lame de hache Il/2 en quartzite(ea 81 x ea 55 x ea 16), 2 pointes s�triques sur eclat (IV-41 et IV-44), 1 tranchante (?), 1 petit gres(diam.: 70) a cupule centrale. - n° 152: incineration(?),recoupant !'habitation n° 4 de la Ccramique Lineaire, 1 vase entier A decor Rossen II, 2 "fragments de gres" ) detritus 1 "galet" ) anterieurs? ° - n 736: incineration(?) incluse dans une fos�e de la Ceramique Lineaire, 1 meule entiere (480 x 240),ocree,(a molette courte), sur le fond de la fosse, cntouree de charbons de bois. - n° 1071: incineration(?) incluse dans une fosse de la Ceramique Lineaire, 2 vases entiersa decor Rossen II, 1 "fragment de gres" ) detritus 1 "galet de quartzite" ) anterieurs ? Litt.: Schietzel,1965; Ficdter,1979. Datation : Rossen ; d'autres fosses de la Ceramique Lineaire contiennent peut-etre du mobilicr funeraire Rossen.
Motzing ''Haimbucb", district de Regensburg Nccropolc de 17 scpultures. Rite : allonge (6) et incineration(11). 3 incinerations ont livre des lames de silex et 1 f. de b. de categoric II. Litt. : Riedmeier-Fischer,Pleyer,1984. Datation: Rossen II(groupe d'Oberlauterbach).
- n° 14: 1 f. de b.,categoric ll/3 (65 x 38 x ?), 3 silex, 1 hematitc. ° - n 16: 2 gres. ° - n 18: 1 percuteur en silex, 1 lame en silex(L.: 48). - n° 24: I lame en silex(L.: 44). - n° 26: 1 percuteur en silex, 1 tranchante en silex(18 x 14),large (l-1). - n° 28: 1 pcrcuteur. ° - n 35: 1 f. de b.,categoric II/2 (90 x 50 x ?), 1 eclat en silcx (L. : 19). Litt.: Lindenschmit, 1868; Meier-Arendt,1975. Datation: Hinkelstcin.
NEXJUTHIQUE RFCFNf - REPUBUQUE FF.DER.ALE AlLEMANDE
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Rheindiirkheim, Kreis de Worms Nccropole de 32 sepulturcs. Rite: allonge, SE-NO. - n° 1: I gres (disparu). - n° 2: 2 gres (disparus), pres du crane. - n° 3: 1 f. de b., categoric III-6 (173 x 17-28 x 36) ) pres du ) crane, 1 f. de b., categoric 11/3 (65 x 38 x 12) 1 percutcur sur galet (26 x 42), pres du bras droit, ) pres de la 1 prismatique en gres (ea 64 x ea 24 x ea 17) ) main droite. 4 fragments d'hematite (?) (disparus) - n° 6: adulte, 2 gres (disparus). pres du crane, ) pres du fragments d'hematitc (disparus) 1 "petit grcs" (disparu) ) coude gauche, 1 burin double en silex (L.: 51). sur le thorax, 1 vase miniature non dccorc contenant de l'ocrc rouge et place dans unc coupc non dccorce, a gauche du crane. ° - n 7: enfant, le bras gauche replie vers le haut, 1 gres (disparu), a droitc du crane, 1 hematite disparuc, sur la main gauche, sur le thorax. - n° 8: 1 gres (disparu), l droitc du crane, 1 grcs (disparu), pres du pied droit. - n° 9: 3 gres (disparus), pres du crane, ° - n 10: lcs jambes croisi:cs, 1 f. de b., categoric 11/3 (83 x 30 x 18), a droitc du crane, 1 f. de b., categoric III-5 (131 x 22 x 32) ) pres du 3 fragments d'hematite ) coude droit. 1 percuteur sur galet (?) de silex (41 x 35) 2 lames du meme nucleus (L.: 80 et 84), dans la main droite ) ° - n 11 : cnfant, 1 grattoir percutcur sur eclat en silex (L. : 47), pres du bras droit. - n° 12: 2 gres (disparus), pres du coude gauche, 1 hematite utilisi:c (20 x 26) (appanenance incertaine). - n° 13: le bras gauche replie, 1 fragment proximal de lame en silex (L.: 30) sur le thorax, 1 hematite prcs de la main droite. - n° 14: 1 coin Il-3 (140 x 69 x 51 ; diam. perf.: 24-22,5), pres de la main droite, 1 lame retouchec en silex (L.: 59) ) ) a droite 1 lame en silex (L.: 49) ) du crane. 3 James (disparues) 1 percuteur en silex (29 x 34) ) ° - n 15: le bras gauche rcplie,
Offenau, district de Heilbronn Une sepulture. Rite : adulte allonge, E-0, mains jointcs. Fosse ocree ) 1 lame en silex (L.: 52) utilisee ) sur le bras gauche, 1 cclat ttiangulairc brut en silcx (: tranchante ?) ) 1 cclat en silcx ) sous le 1 percuteur en silcx (38 x 43) ) femur 1 molctte rcutilisi:c (130 x 110 x 15) ) gauche. 1 polissoir double a rainurc, categoric 2 (L.: ea 136 et 159) 1 hematite uti.lisee (40 x 51 ; poids: 175 g), l hauteur du bras droit. Litt: Nuber, 1962; Maier, 1964. Datation: Hinkelstein d'apres le lithique.
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1 f. de b., categoric III-4 (117 x 29 x 30) ) ) a droitc du crane. 1 lame (disparue) 1 percuteur sur galet de silex (37 x 43) ) - n° 16: 1 gres (disparu), pres du coude gauche, 3 "picrres" (disparues), pres de l'epaule gauche. - n° 17 : lcs mains jointcs sur le thorax, 1 f. de b., categoric ID-5 (147 x 24 x 32), pres du coude droit, 1 "percutcur" (disparu), contre la tcmpe gauche, 4 fragments (disparus) d'hematite, pres de l'cpaule gauche, 1 silcx (disparu), dans lcs mains, sur le thorax, 1 "demi-galet" (disparu) (appanenance inccnainc). ° - n 18: 3 grcs (disparus), pres du coudc gauche. - n° 19: cnfant, 2 grcs (disparus), pres du bras gauche. - n° 20: cnfant, le bras droit replie, 1 grcs (disparu), au-dessus du crane, 1 cclat sur galct, sous le menton. ° - n 21 : adultc, le crane sur la joue droitc, le bras droit rcplie vcrs le haut. 1 coin 1-3 (137 x 38 x 29; diam. perf. : 19-15), pres du coude droit, 1 f. de b., categoric III-5 (143 x 26 x 33), pres de l'epaulc gauche, ) associes 1 grattoir sur lame (L. : 33) de la pyrite (d'aprcs !'analyse faitc par Koehl, 1899, p. 113) ) a gauche ) du 1 "galct de rivicre" informe quelques fragments de colorant rouge ) bassin. - n° 22: allonge sur droit, ) sur le 1 grcs (250 x 130) (disparu) 1 picrre (120 x 120) (disparue) ) thorax. ° - n 23: le crane droit, 1 mculc (disparuc) pres du femur gauche, 1 grcs fragmcnte (disparu) pres du coudc gauche. ° - n 24: cnfant, le bras gauche replie, 2 gres (disparus), a droite du crane. - n° 25: lcs jambcs croisi:cs, 2 grcs (disparus), a gauche du crane. - n° 26: 1 f. de b., categoric 11/2 (105 x 31-45 x 16), a gauche sur le thorax, 1 percutcur sur nucleus de silcx en plaque (54 x 42) ) ) sur le 2 lamcs retouchecs en silcx (L. : 55 et 60) ) thorax. -2 lamcs sans retouche (L.: 41 et 42) du meme nucleus ) 1 silex (disparu) ° - n 27: le bras gauche replie vers le haut, 2 grcs (disparus), pres du coudc droit. - n ° 28: 1 f. de b., categoric m (?) (L.: 157) (disparue), au-dessus du crane, 1 "percuteur" en silcx (disparu), sur le thorax, l lame en silex (disparue), cntre le thorax et le coude gauche, 2 morceaux (disparus) d'hematite entre le bassin et le coude droit. ° - n 29: 1 f. de b., categoric W4 (47 x 19-30 x 5), pres de l'epaule droite, ) pres de 1 percuteur en silex (51 x 21) 1 burin sur cassure en silex (L, : 35) ) l'epaule gauche. - n° 31: 1 gres (disparu) a gauche du crane, 1 gres (disparu) pres de l'epaule droite. - n° 32: le bras droit replie vcrs le haut, le bras gauche flechi, lcs jambes detruites, 1 f. de b., categoric 11/2 (96 x 45 x 18), a droitc du crane, 1 f. de b., categoric Ill-5 (163 x 28 x 33), a gauche du crane, 1 eclat en silex (L.: 29). ) 1 burin en silex (L.: 36) ) sur le 1 percuteur en silex (30 x 40) ) thorax. 2 morceaux d'hematite (disparus) )
Weilbach, Kreis de Main-Taunus Au moins 2 sepultures. 1 coin II-6 (117 x 44 x 32), 1 f. de b., categoric III-5 (196 x 22 x 34), 1 f. de b., categoric 11/2 (94 x 43 x 15) 1 f. de b., categoric IV3 (81 x 30 x 13), 1 polissoir double a rainure, categoric 4 (180 x 36 x 42; 180 x 36 x 42),
Wallerfing, Kreis de Vilshofen Point 20. Une incineration. 1 f. de b., categoric 1-5, 1 lame en silex, I fragment de lame retouchee. Litt.: Siegroth, Wagner, Ziegclmayer, 1972. Datation: Ceramique Pointillee ID.
Trebur, Kreis de Gross-Gerau • Cinq sepultures. - n° 1: 1 coin Il-7 (162 x 63 x 35), 1 hematite utilisee (112 x 73 x 50). - n ° 2: 1 coin Il-7 (135 x 67 x 44; diam. perf.: 30-18), 1 f. de b., categoric ID-7 (125 x 22 x 30), 1 f. de b., categoric Il/2 (103 x 35 x 9), 1 eclat (L.: 46). - n° 4: fragments de polissoir double a rainurc, categoric 5 (85 x 32 x 24). • Sepulture docouvenc en 1970: allonge, 0-E, 3 silex (51 x 15; 27 x 13; 28 x 16), pres de la main gauche, 1 "meule" (217 x 140 x 48) aux ·pieds du squelette, 1 hematite ) 1 "meule" ) appanenance incertaine. 1 ''.molette" ) Lin.: Behrens, 1941 ; Lichardus-ltten, 1980. Datation : Grossganach.
Strasskirchen-Irlbach, Kreis de Straubing-Bogcn Une sepulture. Rite: allonge sur le ventre, ENE-OSO, adulte. 1 fragment brut de graphite dans un vase. Litt. : Christlein, Schrotcr, 1981. Datation: Rossen II d'apres la c6ramique (groupe d'Oberlauterbach).
Selzen, Kreis de Mains-Bingen Une sepulturc. 1 coin II-5 (163 x 57 x 42). Litt. : Behrens, 1927. Datation : Hinkelstein.
Rheingonheim, Kreis de Speyer Cinq sepultures. - n° I: E-O, 1 grattoir sur lame de silex (L.: ea 50), rctouche. Litt.: Stroh, 1938; Lichardus-Ittcn, 1980. Datation: Grossgartach.
Litt.: Zapotockl, 1972; Meier-Arendt, 1975; Zapotocka, 1977. Datation : Hinkelstein.
NWUfH/QUE RFCFNf - REPUBUQUE FEDE.RAU Al..J..£M.ANDE
Worms "Rheingewann" Necropoles de 69 sepultures. Rite : replie sur droit, SE-NO (n° 49) ; rcplie sur gauche, SE-NO (n° 55) ; les autres inhumes sont allonges, SE-NO (sauf n° 28: E-0); lcs cranes observes ctaient sur lajoue droite, sauf trois cranes (n° 23, 32 et 37) droits et un crane (n° 63) sur lajoue gauche. - n° 4 : adulte 1 coin Il-4 (153 x 63 x 45), pres du crane, 1 f. de b., categoric ill-6 (250 x 27 x 34) ) pres de la ) main droite, 3 morceaux d'hematitc (disparus) 1 f. de b., categoric Il/2 (114 x 39 x 19), A la droite du crane,
Wittmar, Kreis de Wolfenbiittel Necropole de 35 sepultures, documentation incomplete. Rite: replie sur droit, allonge et incineration. - n° 2: allonge, SSE-NNO, le bras gauche plie sur le bras droit, lajambc gauche croisee sur lajambc droite, la tcte sur lajoue droite, 1 coin perfore, pres de l'epaule gauche, 3 silex, pres du bras gauche. ° - n 8: allonge, S-N, 1 coin 3, silex. - n° 21: rcplie sur droit, S-N, silex. - n ° 22: rcplie sur droit, S-N, 1 f. de b., categoric 1-6 (73 x 13 x 17). - n° 26: 1 coin perfore (?). ° - n 27: allonge, S-N, 1 coin 3 silex. - n° 28: allonge, lajambc droite flochie, 1 coin perfore 5 (L.: ea 105), 20 silex. - n° '29: rcplie sur droit, SE-NO, 1 f. de b., categoric Il/2 (123 x 62 x ?), silex. ° - n 30: allonge, SSE-NNO, silcx. - n° 32: replie sur droit, S-N, 1 coin II-3 (127 x ea 64 x ea 47), pres de l'cpaule gauche, 1 lame en silex utilisee (L.: 96), derriere le bassin, 3 tranchantes a retouches obliques ou couvrantcs (1-2). - n° 40: replie sur droit, S-N, 1 f. de b., categoric 11/3 (ea 74 x ea 41). Litt.: Rotting, 1976(17, 1983; Schneider, 1983.. Datation: Rossen (8, 21, 22, 26 x 27 x 32), Ceramique Pointillee (28 (?) et 29), Rossen OU Ceramique Pointillee (2 et 30).
2 polissoirs 8 plage (200 X 117 X 41; 220 X 116 X 48), 1 fragment de lame (L.: 21), 1 trapeze (15 X 17), 1 percuteur en silcx (diam.: 35), 1 f. de b., categoric ID-7 (161 x 29 x 30). Litt.: Kutsch, 1932. Datation: Hinkelstein ; le coin Il-6 et la f. de b. ID-7 soot attribuables a Grossgartach.
NWUfHIQUE RF£FNf - REPUBUQUE FEDE.RAU ALLEMANDE
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) 1 percuteur (en roche dure) (43 x 45) 3 lames en silex (L.: 43; 58 x 61) ) pres de la ) main gauche, 2 silex (disparus) ) 1 panic mesiale de lame (L. : 18) 1 polissoir double a rainure, categoric 4 (183 x 35 x 44; 200 x 36 x 49), pres du pied droit, 1 polissoir en "gres rouge" (L.: ea 290) (disparu) aux pieds du squelette. ° - n 7: enfant, 1 gres (disparu) pres du pied droit. - n° 8: adulte allonge. les deux bras flechis le long du corps, 1 f. de b., categoric ill-5 (165 x 24 x 29) ) a gauche 1 f. de b., categoric 11/3 (60 x 32-42 x 10) ) du corps, 1 lame en silex (L.: 78), a droite du crane, 1 coin I-3 (163 x 52 x 40; diam. perf.: 22-19), pres de la main droite, 8 "pierres" (disparues), pres du pied gauche. - n° 10: adulte, 1 lame pointue en silex (L. : 46), pres de la main gauche. - n° 12: adulte, les mains jointes sur le bassin, 1 hematite (disparue), pres de la main droite, 2 gres (disparus), pres du pied droit. ° - n 13: adulte, 1 f. de b., categoric II/2 (100 x 53 x 16), a gauche du crane, 2 gres (disparus) ) pres de la 1 meule entiere (510 x 270 x 100) ) main gauche. - n° 14: enfant, 1 gres (disparu), pres du pied gauche. - n° 16: adulte, 2 gres (disparus), pres de la main gauche. - n° 17: adulte, 2 gres (disparus), pres de la main gauche. - n° 18: enfant, 1 molette enriere (W7 x 147 x 47), pres de lajambe gauche. - n° 20: adulte, 2 gres (disparus), pres de l'avant-bras gauche. - n° 21: adulte, 1 coin II-3 (129 x 61 x 37; diam. perf.: 23-20), pres de !'avant-bras droit, 3 fragments d'hematite pres de la main droite, 1 percuteur sur galet de silex (L.: 42), pres de la main gauche, 8 lames et fragments de lame (L.: 24; 26; 27; 28; 29; 34; 52; 55), dont 2 soot surnumeraires, pres de la main gauche. - n° 22 : adulte, l coin II-3 (189 x 74 x 45), pres de la main droite, 1 f. de b., categoric m-5 (177 x 24 x 34) ) pres du 1 f. de b., categoric IJ/3 (60 x 20-38 x 12) ) bras droit, 1 percuteur sur galet de silex (35 x 33) ) pres de la 7 lames et fragments de lame en silex ) main gauche, 4 lames et fragments de lame en silex, pres de la main droite, 7 "pierres" (disparues), pres de l'avant-bras gauche. - n° 26 : cette inhumation etait au-dessus de l'inhumation n° 27, partiellement detruite, 1 f. de b., categoric IJ/3 (70 x 35 -46 x 12), pres de la main gauche, de nombreux galets et pierres dans le remplissage. - n° 29: adulte, les jambes croisees, 1 f. de b., categoric Ill-4 (127 x 29 x 23), pres de la main droite, l percuteur sur galet de silex (60 x 33) ) ) pres de la 2 lames d'un meme nucleus (L.: 40 et 40) 2 lames d'un meme nucleus (L.: 37 et 38) ) main gauche. ) l silex (L.: 17) (perdu)
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- n° 30: adulte, 1 molette (?) (disparue) (ea 175 x ea 105) ) pres du crane ) avec 3 vases, 1 meule entiere (400 x 170 x 70) ) pres de la 1 lame en silex (L.: 51) ) main gauche. 1 galet - n° 31: adulte, ) pres du crane 1 gres (disparu) (L.: ea 206) ) avec 4 vases. 1 meule entiere (350 x 280 x 95) ° - n 32: adulte, ) pres du crane 1 meule (?) (disparue) ) avec 2 vases, 1 molette entiere (265 x 160 x 54) 1 gres (disparu), pres du bras gauche. - n° 33: enfant, 1 f. de b., categoric I-2 (88 x 21 x 15), (cette piece attribuable a la Ceramique Lineaire est probablement etrangcre au mobilier de la nccropole), 1 f. de b., categoric IJ/3 (74 x 45 x 13), a droite du crane, 1 f. de b., categoric m-5 (147 x 28 x 32), dans la main droite, ) 1 percuteur en silex (53 x 30) 2 lames en silex (L.: 24; 35) ) pres de la main gauche. 1 tranchante en silex (ea 16 x 20) (I-1) ) ° - n 34: adulte, 2 gres (disparus), pres du bras gauche, 1 galet en quartz (diam.: 59), entre le bassin et l'avant-bras gauche. ° - n 36 : adulte, 1 molette entiere (248 x 140 x 66), pres de !'avant-bras droit, 1 meule enticre (330 x 205 x 70), pres du genou gauche, - n° 37: 1 f. de b., categoric II/3 (54 x 22-34 x 13), entre le bassin et la main gauche, 1 f. de b., categoric m-7 (133 x 20 x 37), a gauche du crane, ) 1 nucleus a eclat en silex (34 x 27) 1 percuteur en silex (31 x 22) ) 1 fragment de lame en silex (L.: 29) ) 1 burin sur troncature (L.: 43) ) pres de la ) main gauche. 1 burin sur troncature (L. : 49) 1 burin sur cassure a retouches latcrales (L.: 39) ) ) 1 burin sur troncature (L.: 34) ) 3 silex (disparus) ° - n 42: adulte, 2 gres (disparus), pres du crane. - n° 43: adulte, 2 gres (disparus), pres des pieds. - n° 44: adulte, 1 f. de b., categoric ill-4 (158 x 28 x 31), pres de la main droite, 1 percuteur en silex (33 x 34) ) 1 panic proximale de lame (L. : 28) ) pres du 1 burin sur lame (L. 37) ) bras gauche, 3 lames en silex retouchees (L. : 45; 52 et 61) ) 1 polissoir double a rainure, categoric 2 (122 x 36 x 16; 114 x 40 x 32), pres du genou droit. - n° 45: adulte, ) pres du 1 gres (disparu) ) pied gauche. 1 meule entiere (540 x 200 x 110) - n° 46: adulte, ) 1 f. de b., categoric 11/3 (64 x 44 x 13) 1 f. de b., categoric Ill-5 (137 x 28 x 34) ) a gauche ) du crane, 4 lames en silex (L. : 30, 36, 39 et 41) ) 2 lames ou eclats (disparus) 2 morceaux d'hematite sur le thorax,
NEOUfHIQUE RECENT· REPUBUQUE FEDERALE ALLEMANDE
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1 percuteur en silcx(L.: 41), droitc du bassin ou gauche du crane, 1 "percuteur", droite du bassin ou gauche du crane, I nucleus lame en silex (L.:32), vraisemblablement surnumeraire. ° - n 47: adulte, 1 f. de b., categoric 11/3(73 x 25-31 x 11) ) pres de la 1 f. de b., categoric ID-4(122 x 27 x 26) ) main gauche, 1 polissoir double l rainure, categoric 3 (276 x 56 x 40 ; 272 x 58 x 48), pres de la main droitc, (1 f. de b., ill-5. apparticnt sans doutc la sepulturc n° 61 plus rcccntc). ° - n 48: adulte, le crane sur lajouc droite, les mainsjointcs sur le bassin. lcsjambes croisees, ) 1 f. de b., categoric II/2 (121 x 48 x 20) ) 1 percuteur sur galet de silex (35 x 28) ) prcs du coude gauche, 1 burin sur lame de silex (L.:33) ) 1 lame en silex(L :35) ) 1 eelat bru t trapezoi"dal(20 x ea 22)(1-1) 1 pendentif sur caronc de perforation pres du cou. - n° 50: adulte, 2 gres (disparus). gauche du crane. - n° 51: adulte, ) 1 f. de b., categoric 11/3 (70 x 42 x 14) ) pres de la main droite, 1 "percutcur" (disparu) ) 1 "lame" (disparuc) 1 hematite(disparue), pres du coude gauche. - n° 52: 1 f. de b., categoric 11/3(67 x 20-32 x 15), gauche du crane, ) 2 percuteurs en silex(35-38 et 2�27) ) pres de (l'un des 2 percutcurs n'apparticnt pas ccne sepulture) ) l'cpaule 3 lames en silex(L.:40, 47 et 52) ) gauche. 2 lamcs retouchccs en silcx(L.: 40 et 46) ) 1 tranchante retouchcc (ea 14 x 20)(1-1) - n° 53:adultc, 1 meule entiere (500 x 325 x 90), pres des pieds. - n° 55: aduhe, replie sur gauche, 2 galets (L. : 53 et 55), dans les mains, 2 gres (disparus) aux pieds. - n° 56: adulte, 1 gres (disparu) pres de la main droite, 1 gres (disparu), pres de lajainbe gauche. ° - n 57: adulte, 2 gres (disparus) pres du gcnou gauche. - n° 58: adulte, 1 f. de b., categoric m-7 (152 x 25 x 34), pres de l'epaule gauche, 1 nucleus eclat(L.: 49) en silex ) entre le thorax 1 hematite(disparuc) ) et le bras gauche. - n° 59: adulte, 1 eclat laminaire en silex (L. : 36) ) cntre ) le femur 1 lame utilisee en silex(L.: 68) ) et la 1 lame en silcx a partie proximate inverse polie(L.: 45) ) main 1 panic distalc de lame retouchcc(L.: 29) ) gauches, 1 lamelle entiere (L. : 28) 1 burin sur cassurc (L.: 36), vraisemblablcmen_t surnumeraire, 11 galets de riviere(dont 10 ont 1 3 facettes d'utilisation), pres de la main gauche, 2 gres(disparus) droite du crane. - n° 60: adulte, le bras gauche flechi, le bras droit replie vcrs le haut, l,f. de b., categoric III-4 (112 x 26 x 28), gauche du crane, 1 percuteur en silcx(47 x 30) cntrc le coudc droit et le thorax.
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NEXJUTH/QUE RECENT - REPUBUQUE FFIJERALE ALLEMANDE
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Diniken Dcux sepultures ciste. Rite:? - Cistc n° 1: NO-SE, 1 lame de hachc, categoric 1-10(47 x 17 x ?), A section transversale rectangulaire convexe, 1 lame en silex(91 x 30 x 10) retouche continue du bord droit et luisant, 1 pointe de fleche symetrique(V-52)(3! x 20), 1 grattoir sur eclat (L.: 42), 1 "grattoir" (L.: 37), 5 eclats retouches ou non. - Ciste n° 2 : E-0, I lame de hache, categoric II/2(103 x 45 x ?), section transversale arrondie et talon piqucte, 1 lame de hache, categoric II/3 (80 x 34 x ?), A section transversale irreguliere arrondie et talon piquctc, 1 lame de hachc, categoric 1-8 (30 x 16 x 9) A section transversale irreguliere arrondie, 2 pointes triangulaireS'symetriqucs(V-52)(39 x 16; 34 x 18),
Suisse
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- n° 61: adulte, 1 f. de b., categoric 11/3 (75 x 21-30 x 19), pres de la main gauche, 1 f. de b., categoric m-5 (168 x 25 x 33), gauche du crane. (Cctte f. de b. a ctcjointc ton au mobilicr de la sepulturc n° 47. Des deux f. de b. surnumeraircs de la necropolc(Cf sepulture n° 33), c'est la scule qui soit typologiquement contemporainc de cettc sepulture n° 61). - n° 63: adulte, le Sur lajoue gauche de la main gauche, 1 f. de b., categoric 11/l (99 x 22-42 x 16), 1 f. de b., categoric ffi-6 (200 x 24 x 33), pres du bras gauche, ) 1 pe:rcuteur en silcx (35 x 30) ) sur le thorax. 1 grattoir sur lame(L. :44) ) l hematitc(disparue) ° - n 64:adultc, 1 gres (disparu), pres de l'epaulc droitc, 1 gres(disparu), prcs de l'epaulc gauche. ° - n 65: cnfant, le crane sur lajouc droitc, 1 f. de b., categoric 1-5(110 x 17 x 19), pres de lajambe droite, I f. de b., categoric 11/3 (62 x 25-30 x 13), pres de la main gauche, 1 percutcur(en gres ?)(38 x 36) ) ) sur le thorax. 1 "lame"(disparue) - n° 67 :adulte, le bras gauche flechi, 1 f. de b. categoric 11/3 (69 x 23-28 x 13) ) droitc 1 percuteur en silcx ) du bassin, 2 tranchantcs en silex(19 x ea 19; 18 x ea 22), ) 2 pieces sont pres larges (1-1) ) du coude gauche, 1 partic mcsiale de lame en silcx (L.: 18), ) la 3eme est sur retouchce ) l'os iliaque droit, de la main droitc. 1 percuteur en silcx - n° 68: adulte, le crane sur la jouc droitc, 2 mcules(disparucs) prcs du crane. - n° 69 _: adultc, le bras droit rcplic, partiellement detruit, (disparus) pres du coudc gauche. 2 Litt.: Zapotocka, 1972; Meier-Arendt, 1975; Zapotocka, 1977. Datation: Hinkelstcin.
NEXJUTHIQUE RECENT - SUISSE
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Milni\c-Mlazice, district de Mllnlk Une sepulture (?). I coin 11-6 (145 x 57 x 30; diam. perf.: 25-23). Lin.: SklenM, 1969. Datation : c_eramique PointilleeIVb.
LitomUice-Est (: Leitmeritz-Ost) Une sepulture. Rite: allonge (?), adultc, 1 hematite. Litt: Kem, 1932; Zapotocka,1970. Datation: Ceramique Pointillee ill.
Litomffice-Ouest (: Leitmeritz-West) Une sepulture. Rite: inhumation, adulte, 4 James en silex, 1 "percuteur a feu" en silex. Litt.: Kern, 1932; Glott, 1939-40. Datation: Ceramique Pointillee.
Libechov, district de Melnik Une incineration. - n° 3n5: 1 f. de b., categoric 1-4 ( 78/ x16 x16), 1 f. de b., categoric 11/1 (140/ x 46 x 10) 1 galet ) appanenance a 1 tranchante large ) la sepulturc OU a ) la couche culturelle. 1 silex Litt: Litka, 1981. Datation: Ceramique Pointillee ill.
Hodonice Une incineration. 1 polissoir double a rainure. Litt.: Kaufmann, 1976. Datation: Ceramique Pointillee.
Bylany, district de Kutna Hora Necropole de 6 sepulturcs. - n° 900: incineration? 1 Coin perfore 11-7 (120 X 58 X 42; diam. perf. cassee: 17-16, perf. entiere: 20-17), Litt.: Pavin, Zapotocka, Soudsky, 198 5; Zapotocka, 198 6. Datation: Ceramique Pointillee V.
Tchecoslovaqule
1 pointe triangulairc symetrique (IV- 43 (19 x17), 1 grattoir sur &:lat ( 33 x 23), 5 eclats et &:lats laminaires a rctouche continue, ( 39 x 27; 39 x 21; 62 x 34; 48 X 20; 48 X 19) 1 "fragment de lame" a rctouche plate (17 x 24), 28 fragments ou 6c:lats de silex. Litt: Dubois, Osterwalder, 1972. Datation: Rossen ill ( n°1) et Rossen ( n° 2?).
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THetice-Kyjovice, district de Znojmo Cinq sepultures. Rite: replie.
Prague-Dej vice Une sepulture. Rite: enfant replie sur droit, E-O. 1 coin 1-2 (105 x 35 x 26), derriere le dos, a 20 cm du bassin, 2 lames (dont une est longue de 38 mm) ) 1 eclat laminaire retouche (L.: 28 ) ) groupes conrre le dos. 1 nucleus ( 34 x 35) ) Litt.: Zapotocka, 1967; Barel etLi�ka,1976. Datation: Ceramique Pointillee Ill/IV.
Prague-Bubene� Necropole de 16 sepultures. Rite: incineration. - n ° 2: 1 f. de b., categoric 1-5 (120 x15 x19). - n° 7: 1 f. de b., categoric 11/2 (145 x 45 x 13), 2 lames (L.: 28 et 24). - n°10: 1 polissoir double a rainure, categoric 3 (150 x 45 x 32; 155 x 45 x 35), 3 fragments de silex (L.: 18 , 25 et 29). - n° 11: 1 f. de b., categoric 11/2 ( 8 7 x ea 30 x11), 2 fragments de silex. - n° 15: 1 f. de b., categoric 11/2 ( 90 x 42 x12), 1 polissoir double a rainure, categoric 3, (187 x 50 x 30; 190 x 53 x 31), 2 tranchantes ( 13 x16; 10 x16) (1-1), 1 lame ( 25 x17). Litt: Horakova-Jansova, 1931 et1938 ; Stekla, 1956. Datation : Ceramique Pointillee Il.
Ploti�l nad Labem, district de Hradec Knlov� Necropole de 17 sepultures. Rite: rcplie au SO, incineration au SE de Ja necropole. Lithique poli et taille. Litt.: Rybova, Vokolek, 1972. Datation: Ceramique Pointillee.
Mfeno, district de M!lnfk Incineration OU depot? 1 f. de b., categoric m-7 (143 x 36 x 37; poids: 357 g}, 1 coin 11-2 ( 225 x 62 x 52; diam. perf.: 27-23; poids: 1326 g}, 1 f. de b., categoric Wl ( 205 x 60 x 24; poids: 567 g). Litt: Li�ka. 1981. Datation: Cet ensemble attribuable a la Cb'amique Pointillec m, accompagne de quelques charbons de bois, peut etre considere comme diachrone par rappon au rrou de poteau n ° 52 de !'habitation n°1, eventuellement datee par ime fosse voisine de la Ceramique Pointillee m; ce meme trou de poteau a livre un coin 3 entier (166 x 62 x 41; diam. perf. : 27-23; poids: 702 g).
Miskovice, district de Kutna Hora Necropole de 61 sepultures. Rite: 43 incinerations et18 inhumations. Lithique poli et taille. Litt.: Pavlt 1981; Upotocka,1981. Datation: Ccramique PointilleeIV.
Vinof, district de Prague Unc incineration. 1 f. de b., categoric Il/3 (ea 63 x ? x ea 12), 1 f. de b., categoric I-7 (ea 99 x ? x ea 19), 1 coin (L. : 96). Litt. : Stocky, 1929. Datation:Ceramique Pointillee.
Vchynice, district de Lovosice Une scpulture (?). Rite:? - reste humains dans une fosse d'habitat. 1 fragment de f. de b., 1 "moitie de meule". Lin. :Stckla. 1956. Datation:Ccramique Pointillee IVa
Ttebmice (: Triebschitz) Une scpulture. Rite:incineration? 1 f. de b., 1 "pointe", 2 "ectats". Lin.:Streit, 1936. Datation:CcramiquePointillee.
- n° 2: NNO--SSE, 1 eclat triangulaire, I lame. Lin.: Podborsky, 1969, 1970 et 1973-74. Datation : CcramiquePointillee ill.
NEOUI'H/QUE RECENT - TCHF.cOSLOVAQUIE
Unc chronologie fine de la necropolc neolithique peut-elle etre etablie? Une evolution de chaque outil et anne en pierre neolithique existe-t-elle? Y a+il des principes d'une organisation spatiale de la necropole neolithique ? Disposc+on d'une methode sure d'analyse de necropole?
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L'evolution du mobilier funeraire en pierre (p. 302) repose sur la definition de categories (p. 14, 43) fonctionnelles (p. 47, 52, 54) et sur Jes categories technologiques (p. 47, 52, 326 ; pl. 110, 118) de chacune d'entre eJles. Elle caracterise Jes cultures neolithiqucs etudiees : Ceramique Lineaire, Ceramique Pointillee, groupes de HinkeJstein et de Grossgartach, Rossen.
Des seriations (tome 1) chronologiques des necropoles de Nitra, Flombom, Elsloo et Niedermerz ont cte ctablies grace a !'ensemble du mobilier ceramique et non ceramique et des gestes funebres de depot du corps et des objets (cf. fig. 1, p. 9). Celles des necropoles de Worms "Rheingewann" et Rheindilrkheim ont ete construites grace au seul mobilier en pierre et aux gestes funebres. Dans l'anente de la publication de la necropole de Jechtingcn, je n'ai pas fait figurer l'analyse de Lingolsheim dans ce texte, qui n'en traite que le mobilier en pierre et la differenciation non-chronoJogique. A qucJques decisions pres, Jc mobilier en pierre de Rossen a ete reparti scion Jes trois etapes chronologiques definies par LICHARDUS, sur la necropolc du site eponyme. Des scriations en deux groupes a caractere suppose "sexuel" ont ctc proposccs pour chaque nccropole, ainsi que l'evolution de leurs indicatcurs en pierre.
La documentation (tome 2) comprend un catalogue des scpultures qui ont livre du mobilicr en pierre; une bibliographic sur le ritucl funeraire et le mobilier en pierre du Neolithiquc Danubien, sur Jes methodes d'analyse de necropole; Jes reproductions de dcssins d'objets publies (hormis ceux de Niedermerz), corriges si neccssaire dans le cas des objets etudies sur piece (de Flombom, des scpultures d'Alsace, d'Elsloo, de Worms "Rhcingewann" et Rheindiirkhcim) ; Jes planches des categories fonctionnelles et technologiques du mobilier funerairc en pierre.
Sur la secondc question, on a quclq_ucs points de re�re, dcpuis les travaux de KOEIIl.. et VENCL. Les propositions faitcs a la question n 3 (par VAN DE VELDE, HOCKMANN...) nc resistcnt pas aux faits des necropoles seriees. Si les reponses a la premicre question sont toutes negatives, Jes reponses a la quatrieme sont nuancees : la methode de scriation par matrice utilisee dans cc travail pour obtenir des groupements chronologiques et non-chronologiqucs de scpultures est soit categoriquement rejctee, soit acccptee faute de mieux et dans Jes limites des reponses negatives aux trois precedentes questions.
1. 2. 3. 4.
La problematique sc resume dans les questions suivantes, auxquelles la recherche actuelle repond par la negative
Ce travail presente unc documentation, des scriations de necropoles, une evolution des objets funeraires en pierre, unc organisation spatiale de la necropole et l'explicitation de son analyse.
RESUME (cf. Conclusion I, p. 301)
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- Reconnaissance sur le tas d'une methode d'analyse de necropole • les infonnations chronologiques, spatiales et fonctionnelles interferent sur les geneses des unes et des autres, de sorte que Jes diverses analyses sucessives sont autant de va-et-vient (p. 327, 330, 332) entre Jes connaissances prealables, Jes organisations provisoires de faits et leurs explications pas encore infinnees... ;
- Evaluation des hypotheses (p. 324, 330) necessaires a n'importe quel type de seriation, celles · de la "duree" des indicateurs, d'un groupe chronoJogique ou non chronologique a l'autre, · de la pertinence taxonomique des objets, gestes et structures archeologiques, • de la ressemblance, · de la difference, · de la seriation integrale du corpus, · de la signification de l'absence d'indicateurs.
- Depassement des embuches psychologiques pour rendre compte de la logique reellement vecue et produite dans et par la rccherche(p. 337,344).
- Refus d'un quelconque code empiriste, deductiviste, etc, de presentation des resultats, scion une logique reproduite a posteriori.
L'explicitation (p. 307) de l'analyse des necropoles se traduit ainsi :
La necropole est ouvene et situee au voisinage du village. Les scpultures l'atteignent parfois,celles des enfants plus souvent que celles des adultes,a cause de leur localisation dans l'espace funerairc et leur forte monalite. Ces sepultures ne sont jamais aupres des maisons qui leur sont contemporaines.
- d'abord des inhumations a axes longitudinaux convergents, en groupes opposes (au Neolithique moyen) d'ordres decales ; - puis des inhumations a axes convergents, en groupes juxtaposes (au Neolithique recent) d'ordres decales; - enfin des inhumations paralleles d'ordres decales (avec les influences de la Ceramique Pointillec).
Une evolution de cene organisation est observable a Niedermerz (p. 247)
De cene organisation spatiale sont deduites les rcgles de diachronic des sepulturcs par la contiguite,la proximite,la rangee,la file et la translation des groupes de sepulturcs dans l'espace et le temps.
- Une necropJe se subdivise en 2 (ou 3 ?) zones. - Dans chaque zone, une aire est rcservee sans scpulture, a proximitc de laquelle une aire est occupee par les sepultures. - Sur chaque aire, Jes sepultures contemporaines sont disposees en ordre decale (p. 10,237,282,344),en un ou deux groupes (p. 239). - Les "enfants" sont a la pcripherie orientale des adultes. - Les "femmes" sont a la peripherie orientale des "hommes". - Les mobiliers d'un ordre decalc de sepultures sont fonctionnellement complementaires (p. 183,229,250,277,308).
L'organisation spatiale (p. 237) des necropoles a cte decryptee dans les principes suivants
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En conclusion,les resultats originaux de ccttc these sont une premiere synthcse sur le mobilier funcrairc en pierrc du Neolithiquc Danubien,la reconstitution de l'espace funeraire et l'explicitation de la logique produite par la recherche et non pas reproduite pour la publication.
• meme si le filtre a hypotheses banales n'est pas invente, on peut considerer que les idees A risques et en apparence refutabJes sont les plus fecondes ; la validation des hypotheses de cc travail repose aussi sur leur adequation aux faits accessibles,la complexitc de certains resultats et l'unite culturelle de la Civilisation Danubienne qui en rcssort (p. 342) ; • Jes barrages A la creation d'hypotheses sont connus du petit nombre - les hypotheses implicites (p. 307,316,343), · les paradigmcs et leur frequentation sociale (p. 321), · cenains execs de la logique reproduitc a posteriori (p. 307,344), • !'interdiction du raisonnement circulairc,de l'hypothese ad hoe, de la tautologie,et !'application de pseudo-rcgles statistiques (p. 308, 325,330, 341), · le respect du document et du tcxtc donnes (p. 314, 325,335,338, 340), • I'ethnocentrismc de la morphologie (p. 12,326)...
- A cemetery is subdivided into two (or three?) zones. - Each zone contains a reserved area without graves, close to an area with graves.
The spatial organization (p. 237) of cemeteries is deciphered as follows :
The evolution of stone gravegoods (p. 302) is based on the definition of functional (p. 47, 52, 54) categories (p. 14, 43) and on the technological classes (p. 47, 52, 326; pl. 110, 118) within each of these. This definition caracterizes the Neolithic cultures studied: Linear Pottery, Stroked Pottery, Hinkelstein and Grossgartach groups, Rossen.
The chronological seriations (tome 1) of the Nitra, Flombom, Elsloo and Niedermerz cemeteries are based on all the ceramic and non-ceramic finds, as well as the funeral gestures involved in deposition of the corpse and gravegoods (cf. fig. 1, p. 9). The Worms "Rheingewann" and Rheindiirkheim seriations are based on the stone artifacts and the funeral gestures alone. Awaiting publication of the Jechtingen cemetery, I have not included the analysis of Lingolsheim in this volume, as only stone gravegoods and non-chronological differences were considered. The three chronological stages defined by LICHARDUS at the eponymous cemetery were generally used to class Rossen stone artifacts. Seriations into two groups of supposedly "sexual" character are proposed for each cemetery, as well as the evolution of their indicators in stone.
The documentation (tome 2) consists of a catalogue of burials with stone gravegoods; a bibliography on funerary ritual and stone artifacts in the Danubian Neolithic; reproductions of drawings of published finds (excepting Niedermerz), corrected if necessary in the case of material examined at first-hand (Flombom, Alsace graves, Elsloo, Worms "Rheingewann" and Rheindlirkheim); illustrations of functional and technological categories of stone gravegoods.
Since the work of KOEJil.., andVENCL there are a few guidelines for the second question. Propositions concerning question n°3 (byVAN DEVELDE, HOCKMANN...) do not stand up to the data from seriated cemeteries. While the first question is always answered in the negative, replies to the fourth are qualified: the matrix method of seriation used in this study is either categorically rejected, or accepted in the absence of anything better and within the limits of the negative replies to the three previous questions.
1. Can the precise chronology of a Neolithic cemetery be established? 2. Do all stone tools and weapons evolve with time? 3. Are there principles of spatial organisation in Neolithic cemeteries? 4. Is there a reliable method for cemetery analysis?
The objectives are summarised by the following questions, to which research has until now replied negatively :
This study presents documentation, cemetery senauons, stone gravegood evolution, cemetery spatial organization and explicit treatment of its analysis.
SUMMARY (cf. Conclusion I, p. 301)
434
- Empirical recognition of a method for cemetery analysis: • chronological, spatial and functional information interact from the very beginning, with the result that the various successive analyses involve feedback (p. 327, 330, 332) between prior knowledge, provisional organization of facts,and their explanations which arc not yet refuted ... ; • although the banal hypothesis filter has not been invented, one can consider that risky and apparently refutable ideas are the most fruitful; in this study validation of hypotheses is also based on the degree to which they fit known facts, the complexity of cenain results,and the cultural unity of Danubian Culture which emerges p. 342) ; • some of us are aware of the barriers hindering the creation of hypotheses : · implicit hypotheses (p. 307, 316, 343), · the respectability of paradigms (p. 321), · cenain excesses of logic reproduced a posteriori ( p. 307,344),
- Evaluation of hypotheses (p. 324, 330),necessary for all seriations,of : · the "duration" of indicators, from one chronological or non chronological group to another, · the taxonomic relevance of artifacts, gestures and archaeological features, · resemblance, · difference, • integral seriation of the corpus, · the significance of absence.
- Overcoming psychological obstacles in order to render the logic really experienced in and produced by research (p. 337,344).
- Refusal of any empiricist,deductivist,ctc,code for presentation of results involving logic reproduced a posteriori.
Explicit treatment (p. 307) of cemetery analysis entails:
The cemetery is unenclosed and situated near the village. Graves sometimes reach the village,and this is more frequent with children than with adults,due to the formers' position within the funerary space and their high mortality rate. These graves arc never located next to contemporary houses.
- first, inhumations with convergent longitudinal axes in opposed groups (middle Neolithic) in staggered order; - then inhumations with convergent axes in juxtaposed groups (late Neolithic) in staggered order; - finally, parallel inhumations in staggered order (with Stroked Pottery influences).
An evolution can be observed in this organization in Niedenncrz (p. 247) :
It is from this spatial organization that the rules of burial diachrony,by contiguity, proximity, rows, lines and translation of groups of graves in space and time, arc deduced.
- In each area. contemporary graves are laid out in staggered order (p. 10, 237, 282, 344), in one or two groups (p. 239). - "Children" arc placed on the eastern periphery of adults. - "Women" arc placed on the eastern periphery of "men". - Gravcgoods from a staggered order of graves are functionally complementary (p. 183,229,250,277,308).
435
Translated by M. ILEIT
In conclusion, the original results of this study arc a first synthesis of stone gravcgoods in the Danubian Neolithic, the reconstruction of funerary space, and a rendering explicit of logic produced by research rather than logic reproduced for publication.
• the prohibition of circular argument, of ad hoe hypotheses, of tautology, and the application of pseudo-statistical rules (p. 308, 325, 330, 341), • respect for documents and texts (p. 314,325,335,338,340), • the ethnocentrism of morphology (p. 12,326)...
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Editor's Note
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CJ
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0 0
J 1
Planche 4-7 Ceramique Pointillee Mreno {Boheme)
III et anterieure
1/2, forme de bottier III 3 " coin perfore " " II forme de bottier II 4- " " " 2 - trou de poteau n°52 de l'habitation n•1, date• de la Ceramique Pointillee III, echelle 1/2, coin perfore (D'aprea Li~ka., 1981) 1 - sepulture
ou depot,
\
echelle
n
F.ditor's Note
01
2
D
ve
11
49 Ceramique Pointillee
Planche
Vinol 1 - sepulture,
echelle
2 -
II
"
3 -
II
II
(D'apree
" Stoclq,
echelle
ca1/3,
"
II
II
II
II
(D'apres Taubach 7 - sepulture,
echelle
1/3,
8 -
II
It
9 -
"
II
II
11 -
II
' [_0
II
!orme de bottier
llI
II
2
(vue laterale)
0
coin per!ore
tonne de bottier
I
~
coin perfore lame
(D'apres Kaufmann, 1976) (Boheme) echelle
II
n
Germer, 1937)
II
10 - depot,
II
1929)
n
Vitinives
I ( vue laterale) II (
II
~3
Zauschvitz 4 - sepulture, 5 6 -
1/2, coin per!ori " !orme de bottier
1/2, coin perfori 11 forme de battier
III
(D'api-es Vencl, 1975)
Editor's Note
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11
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7
Planche .50 Ceramique Pointillee et Lengyel Ceramique Pointillee
Kllnik-Kla.zice:
~~
1 - sepulture,
echelle 1/2,2 coill perfore (D1 apres Skle~, 1969) Velk, Kostolany: Lengyel, Slovaqu.ie 2 - fosse
3 -
d'habitat
n°6, echelle
1/1, coin perfore
" n°5 " " forme de battier II (D 1 apres Novotny, 1957) Jal~lice n.R.: Lengyel, Moravie 4 - fosse d 1 habitat n°16, echelle 2/5, coin perfore en ceramique (D'apres Koltuf.!k, 1979) Svodin "Busahegy'': Lengyel, Slovaqu.ie 5 - sepulture n°3, echelle ?, coin perfore 6 -
"
"
"
C)
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"
1/1 forme de battier II (D' apres T~!k et Lichardue, 1966)
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3
CJ
Planche 51 Ceramique Pointillee
(sauf
6)
Wroclav-Kdn:ild.
1 - sepulture, 2 -
echelle
"
II
1/3, tonne de bottier " coin perfore Seger, 1916)
c
ll
(D'aprea WrocZav-Huchobor HaZ:,3 - sepulture n°3, echelle 1/1, tranchante (D'aprea Seger, 1930) Iwio
(?),
4 - aepulture
5 -
echelle
ca1/2,
forme de bottier
::::::,
i
c=::::= c=>
C
1
.
ll
"
" " coin perfore (D'aprea Brunner, 1905) Radzikorlce: Lengyel 6 - aepulture,
2
.0 c::::..
7 - sepulture,
echelle ca1/2, coin perfore (D'apres Dorka, 1936)
C(D
· Karsko 8 - sepu.lture,
a 11 -
s
.ill~~ ~
echelle 1/3, coin perfore (D'a;Prea Raschke-Sage, 19'+1)
Pyrzyce
9
B
echelle II
II
(D'
1/3, coin perfore II
aprea Dorka,
lames
1936)
1
:Editor's Note All line drawings are at half the scale stated in the captions above
11
~
Planche 52
Hinkelstein
Worma 11Rheingewann" 1 - sepulture 2 -
n°4,
II
n
echelle
1/2,
coin per!ore
"
II
II
forme de bottier
III
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"
II
percuteur
"
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4 -
II
If
"
II
5-
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n
II
1/3
fragment de lame
II
II
1/2
lame
II
II
II
II
II
II
II
"
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"
3 -
6 -
78-
(D'aprea Heier-Arendt, 7Apotoc~, 1972)
1975, saut 5, d'aprea
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Planche 53
Hinkelatein
Worms "Rheingewan.n"
1 - sepulture
n°8, echelle
2 -
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11
3 l+ -
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5 -
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II
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" (D'apres
2 et 3 : prelevement
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"
1/2,
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" II
fonne de bottier
" "
poliasoir
Meier-Arendt,
coin perfori
II
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19?5)
moderne au talon
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0
•
3
Planche 5'+ Hinkel.stein Worms"Rheingevann"
C
1 - sepulture
n°13, echelle
1/2, tol"!lle de bottier
2 -
" n°26
1/4, meule 1/2, !orme de bottier
3 -
"
" "
II
II {D'aprea Heier-Arendt, 1975) Le petit prelevement moderne sur le talon de 1 n'a pas moditie le contour de la piece.
"
~
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Planche 55 Hinkel.stein Worms 11Rheingewann" 1 - eepulture
n°8, echell.e
1/2, forme de bottier
"
2-
"
n°10
3 -
II
n°18
" "
1/4
molette
4-
II
n°21
"
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lame
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II
II
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II
II
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fragment de lame
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II
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lame
9 -
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"
fragment de lame
10 -
II
"
II
lame
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II
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II
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II
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II
II
II
II
15+16 remontees
II
II
lame
"
II
percuteur
n°29
"
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II
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"
II
19 -
II
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20 -
II
percuteur coin perfore
II
20: prelevement
II
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lame
10
-
11
12
II
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rorme de battier III (D'apres Heier-Arendt, 1975, sauf 4 et 5 d'apres Upotocla!, 19?2) II
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Planche 6o
Hinkelstein
Worms "Rheingevann"
1 - sepulture
n°46, echelle
1/2, nucleue
a la.me (appartenance incertaine)
"
II
II
percuteur
"
" II
" "
lame
II
2-
II
3 4 -
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5 -
II
II
6 -
II
II
7 -
II
8 -
II
9 -
II
n°44 II
II II
II
II
II
II
II
II II n°45 (D'apres Meier-Arendt,
6: prelevement
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eclat lame forme de battier polissoir II
1
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meule 1975)
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Editor'sNote
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Planche 61
Hinkelstein
Worms 11Rheingewann 11 1 - sepulture 2 -
II
3 4 -
II
n°46, echelle II
n°47
II
II
5 -
II
II
6 -
II
II
(D'aprea
1/2,
forme de battier
II
1/3 lame
II
1/2
" " "
II
fonae de battier polissoir
III
II
II
a rainure
II
"
Heier-Arendt, 1975, saut 2, d'apres Upotocka, 19'72)
3 et 1: prelevement
1
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moderne au talon
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Editor'sNote
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Planche 62
Hinkelatein
Worms "Rheingevann" 1 - aepulture
n°55, echelle
2 -
II
3 -
II
n°48,
4 -
II
II
5 6 -
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7 -
II
II
8 -
II
II
9 -
"
"
1/2,
galet
"
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II
"
lame
II
II
II
burin
"
pendenti! .aur carotte perforation
"
1/4 n°53 " (D'apres Meier-Arendt,
percuteur meule 1975)
3: prelevement
au talon
II
II
II
modern.e
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Planche 63
Hi.nkelstein
Worms 11Rheingewann.11
1 - sepulture
n°52,
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1/2,
forme de bottier
II
II
II
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II
II
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II
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II
II
5 6 -
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II
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II
tranchante
8 -
II
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II
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II
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II
13-
II
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II
II
II
15 16 -
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II
II
II
II
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II
II
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II
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II
II
II
II
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II
II
II
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II
no58
II
21 -
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n°51
II
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forme de bottier
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Plancbe 64
Hinkelstein
Worms''Rheingewann'' 1 - eepulture
n°60, echelle
2 -
II
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II
5 6 -
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II
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II
1/2,
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II
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II
II
II
II
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II
II
II
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II
II
II
percuteur
II
II
II
grattoir 1975)
n°61 II
n°63
(D'apres
Meier-Arendt,
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Planche 65
Hinkelstein
Worms "Rheingewann" 1 - sepulture
n°65, echelle
1/2,
forme de battier
2 -
II
II
II
II
percuteur
3 4 -
II
II
II
II
forme de battier
II
"
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II
6 -
II
II
II
II
II
7 8 -
II
II
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tranchante
II
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lamelle
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"
II
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echelle
1/2,
II
n°67
II
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echelle
(D'apres
1/2,
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Heier-Arendt,
3: prelevement
1975)
II
4
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moderne sur le bord
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Planche 66
Hi.nkelstein
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1 - sepulture
n°6, echelle
1/2, forme de bottier
2 -
II
II
II
"
3 -
" " " "
"
II
II
II
II
II
"
II
II
percuteur
6 n°2 Albig point 1
"
"
coin perfore
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7 - sepulture, 8-
echelle
11
"
(D'apres
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" II
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1/2, coin perfore "
forme de
Meier-Arendt,
II
lame
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1975)
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•
Planche 67
Hinkelstein
Offenau 1 - sepulture,
2/3,
polisaoir
z-
n
echelle II
II
II
3 -
II
II
II
4 -
II
II
II
5 -
II
II
II
6 -
II
II
II
percuteur
1 -
II
II
"
hematite
8 -
"
"
polisaoir
II
Weilbach, Fl.5rsheimer 9 - aepul.tures,
(D'aprea
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echelle 1/2, forme de bottier II Nuber, --1962 sauf 9 d'apres Meier-Arendt,
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1975)
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Editor's Note
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Planche 68 Hinkeustein Weilbach, norsheimer Strasse 1 - sepulturea,
echelle
1/2, polissoir
a rainure
2 -
It
It
"
percuteur
3 -
"
II
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4 -
II
"
It
5-
II
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"
tranchante fragment de lame forme de bottier
6 -
II
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Ditzingen 3~
7 - sepulture n°3, echelle 1/4, meule (D'apres Meier-Arendt, 1975)
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Planche 69 Hinkelstein Monsheim, 1866 1 - aepulture, echelle 1/2, coin perfare Weilbach, norsheimer Straase 2 - aepulturea,
echelle
J RheindUrkheim 4 - sepulture 5 -
11
6 -
II
"
n°11, echelle n°1J n°12
(D'apres
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1/2, poliseoir
II
II
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Meier-Arendt,
fragment ~e lame hematite (appartenance
incertaine)
1975)
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1/2, grattoir-percuteur
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Planche 70
Hinkelstein
Rheindilrkheim 1 - sepulture
n°3, echelle
1/2,
forme de bottier
2 -
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It
n°10
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forme de bottier
II
II
II
II
lame
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"
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forme de bottier percuteur
II
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pris•tique percuteur
II
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burin
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lame
11 - sepulture n°3, echelle 1/'+, fragment de meule (D•apree Meier-Arendt, 1975)
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Hinkelatein Planche 71 Rheindurkheim 1 - aepulture 2 -
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n°21, echelle
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coin per!ore
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percuteur
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n°15
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II
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"
II
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(D'apres
1/2, !or11e de battier
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~
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coin perfore Meier-Arendt, 1975) II
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7
~
Pl.anche 72
Hinkelatein
Rheindiirkheim
1 - sepulture 2 3 -
" "
n°17, echelle n°26 "
"
1/2, forme de bottier II
" "
"
"
II
5 6 -
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" " II
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" (D'apres
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8 9 10 -
III
I
percuteur
II
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ec1at fonne de bottier
"
Meier-Arendt,
n
1975)
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C
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.
4
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.! .E ,--, ~
7 (Yonne)
3 - sepulture
F, echelle
4 -
II
II
Marolles
II
1/1, grattoir II
11
(D'apria Carre, a pa.raitre) sur Seine {Seine et Marne): Cerny?
5 - aepulture
n°1, echelle
ca1/2,
II
"
II
II
II
6 -
"
? -
"
"
(D'aprea
Mordant, 1970)
2
lame priama.tique la.me de bache
II
Editor's Note All line drawings are at half the scale stated in the captions above 7
Pl.anche 103 Neolithique,
Cerny (}-8)
et Chalcolithique
( 1 et 2) du Nord de la France Noyen eur Seine (Seine et Marne) 1 - sepulture
n°1, echelle
ca2/5,
lame de bache en ailexpoli
II
(D'aprea Mordant, 1978) Marollea sur Seine (Seine et Marne) 2 - aepulture n°2, echelle 2/3, lame de bache en silex (D'apres Mordant, 1970) Noyen sur Seine (Seine
3 - sepulture
2/3, hematite
"
"
"
"
5 6 -
II
"
II
II
bitroncature
" " "
" "
II
II
lame
II
"
lame
II
II
et Marne)
n°2, echelle
4-
7 8 -
poll
II
"
"
a biseau
lame de bache en silex
~
taille
~
I~ B
II
(D'apres Mordant, 1978)
•
L::>
F.ditor'sNote All line drawings are at half the scale stated in the captions above
6
•
i
•
Planche 1oz. Culture
de Rossen
1 - Gondenans-les-Montby, lame de hache II,
2 - associee
a la
porche,
echelle
precedente,
niveau IX inferieur,
1/1 (roche cristalline
incineration(?), verdatre)
lame de hache II, echelle 1/1 (serpentine) niveau in!erieur, lame de hache II,
3 - Gonvillars, abri sous roche, echelle 1/1 (silex poli)
4 - Gondenans-les-Montby, echelle 1/1 5 - meme sepulture,
lame
diverticule,
a retouche
point 3-1, inhumation, continue,
(d'apres Petrequin, 1970 et 1972) Note: la coupe transversale de la figure
echelle
grattoir,
1/1
2
2 a ete reconstituee.
C)
Editor's Note All line drawings are at half the scale stated in the captions above
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5~
Planche 105 Categories 1 - forme de battier
fonctionnelles
du mobilier
I: Lingolsheim
n°20, echelle
2 -
"
"
II:
El.sloo n°112,
II
3 I+ -
II
"
II:
Bischleben
II
II
n
III:
5 - forine de battier 6 - disque per!ore:
7 - masse perforee:
8 - coin perfore:
n°1,
Lingolsheim
n°5,
double per!oree: Ri.esa-Gohlia, Ho!geismar,
II
echelle
1/2 1/2
funeraire
1/2 1/2 1/2
,12
Entzheim, point'+,
echelle
Trebur n°1, echelle
lithique
echelle
ca 1/3
~o ~~ o, c:::::,,
1/2
o. ~ Editor's Note
All line drawingsare at half the scale statedin the captionsabove
~
a
GD
O·
Planche 106 Categories
fonctionnellee
de la toroe de bottier
n
de la
Cera.mique Lineaire 1 - forme de battier 2 -
3 -
4 -
n
" "
II/1:
~tittmar
"
Il/2:
Bischleben
n
II/3: II/4:
Nitra n"i!:l, Elslao n°112
"
Cate~ariea tonctionnellea Nealithique recent
n°17, echelle
de la !anie
n°1,
1/2 1/2
" " "
ca 1/2
de battier
II du
~:,
5 - for.:ie de battier 11 6 "
ll/1: II/2:
7 -
"
II/3: Rheindilrkheim n°3, echelle ca 1/3
8 -
"
"
II/4:
0~
'v
1/2
Zauschwitz,
echelle
ca 1/3
Worms "Rheingewann" n°4, echelle 11
n°29,
"
ca 1/3
~
ca 1/3
2
6JO
{\\.
C:)•
&litor's Note All line drawings are at half the scale stated in the captions above
5
o.
Q~ 0~ c=::,. C::),
Pl.anche 107 Categories
tonctionnelles
du mobilier
1 - polissoir 2 - polissoir
a plage:
3 - colorant: 4 - polissoir 5 - percuteur
Offenau, , echelle 2/3 a concarlte: O!!enau,
double
en silex
lithique
!uneraire
Els1oo n°71, echelle 1/2 Worms"Rheingewann" n°44, echelle
a rainure:
(associi
echelle
a 4) :
~-~
1/2
€_======_3 D
2/3
O!!enau,
echelle
2/3 1
FmtorsNote All line drawings are at half the scale stated in the captions above
c=:J
Q.
2
~
c= __3D
(\
)
\
~
C
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Planche 108 Categories 1 - molette
iaolee
2 - meule iaolee
!onctionnelles (ou fragment): (ou fragment):
du mobilier
lithique
!uneraire
El.sloo n°105, echelle Lingolsheim n°41, echelle
1/2 1/2
Fmtor's Note All line drawings are at half the scale stated in the captions above
2
Planche 109
Categories meule et molette
fonctionnelles associees:
du mobilier
Lingolsheim
lithique
n°11, echelle
funeraire 1/3
1 - coupe transversa1e 2 - coupe longitudinale 3 - vue superieure
~
Editor's Note All line drawings are at half the scale stated in the captions above ~~
--
----
Pla.nche 110 Categories
technologiques
de la forine de battier
de categorie
I (1 - 7) et de la lame de hache de categorie
nelle
fonction-
fonctionnelle
I
(8 - 10) 1 - forme de battier
I-1,
reconstitution
hypothetique,
2 -
"
"
I-2,
Nitra
3 -
"
11
I-3,
EJ.sl:oo n°14,
4 -
"
II
5 -
"
II
I-4, I-5, I-6,
" n °83, " 1/2 Prague-Bubene~ n°2, echelle El.sloo n°100, echelle 1/2
"
6 -
7 " " 8 - lame de hache
9 10 -
"
"
n
II
n°4o, echelle 11
I-10,
1/2 ca 1/2 1/2
Diiniken n°2, echelle 1/1 Gonvillars, couche Xb, echelle Daniken n°1, echelle
Editor's Note
All line drawings are at half the scale stated in the captions above
00
ca 1/2
I-7, Lingolsheim n°20, echelle I-8, I-9,
e