L'encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales: guide de diagnostic des sols [1, Promonature ed.] 2951925840, 9782951925847

Une approche originale sur la vie des plantes et leur relation avec le sol. Il donne une vision globale et dynamique de

291 120 272MB

French Pages 351 [355] Year 2007

Report DMCA / Copyright

DOWNLOAD PDF FILE

Recommend Papers

L'encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales: guide de diagnostic des sols [1, Promonature ed.]
 2951925840, 9782951925847

  • 0 0 0
  • Like this paper and download? You can publish your own PDF file online for free in a few minutes! Sign Up
File loading please wait...
Citation preview

L'ENCYCLOPÉDIE

7

des

Plantes bio-ndica alimentaires

|

et médicinal D

Guide

de diagnostic ER

RS

A

n

ie

MER

14

Lt

Real

E I D É P O L C Y C N L'E

6

#

j.

|

"

M

à

.

ONTEt :

s e c i r t a c i -md de.

iagnostic



ard D

sols

des

mice2 ARR DR ES LITE TMS #6

27 eee vers

ses brie"

Jonas.

:

use

médicinales

1

iimenta

Volume

DECLASSE

1

ration Communauté d'Agglomé OIRE MARNE et GOND (77) ly til Domaine de Ren SOS

RSR

SR

SUR

ar can

ci

à

dd

e

© Editions Promonature 20! "Beauloup"

71110 BRIANT

Tél : 03 85 25 85 65 WWW.promonature.com email : [email protected]

3 Le

tous

droits

de

reproduction,

de

traduction

et

d'adaptation

réservés

pour

fous

pays

La loi n° 92-597 du ler juillet 1992 relative au code de la propriété intellectuelle interdit les copies où reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon

sanctionnée

par les articles 425

ISBN 2-9519258-4-0

et suivants du code pénal.

11 - Problématiques des milieux agricoles liés : - aux conditions de sols, physiques ou chimiques - aux phénomènes aérobiose / anaérobiose 12 - Milieux agricoles ou biotopes secondaires À - Prairies de montagnes B - Prairies de plaines

C - Cultures céréalières Schéma : Devenir du sol D - Maraîchages E - Vergers

F - Vignes G - Cultures en zone méditerranéenne

H - Jardins familiaux 13 - Comment passer des rhinanthes aux chardons

14 - Perspectives 15 - Comment faire un diagnostic de sol dans une parcelle

16 - La classification 17 - Quelques familles

18 - Présentation des fiches 19 - Fiches des plantes bio-indicatrices

20 21 22 23 24 25

-

Tableau d'évaluation des espèces fourragères Cuisine / Recettes Bibliographie Index des plantes par noms francais Index des plantes par noms scientifiques Remerciements

LÉRARA SL dat RME BUUNE DE E ST 4) MAREMMRAR

1: LE HRÉRUE RS LAN LMI

RER A € MDN ER AR A:

AE

10 - Description des milieux naturels ou biotopes primaires

29412

Introduction L'aventure des plantes Les étapes de la colonisation des sols / Les cycles naturels La graine : de la dormance à la germination La nutrition de la plante Le rôle des bactéries Quelques mots de chimie Milieux naturels et milieux artificiels Méthodologie pour les diagnostics des sols

ta ARt ARBRES ET FEU

-

SlLitetrbta

1 2 3 4 5 6 7 8 9

LEE LS à RT LEE CE ECT CPPPER

TABLES DES MATIÈRES

INTRODUCTION

es plantes et leur milieu sont en fortes interactions.

L'apparition ou

la disparition spontanée de certaines espèces dans les cultures est

un révélateur de l’état du sol. Les “mauvaises herbes”, dont on veut se débarrasser, sont en fait des indicatrices de l'évolution du sol et Hionnements avant qu'ils ne se es réparer.

Les grandes de

la

inondations nous font prendre

situation

de

la

terre



de

la

conscience

légèreté

avec

de la gravité laquelle

nous

continuons à ne pas nous soucier du lendemain. Les fleuves en crues reprennent naturellement leur place. Que va faire la terre empoisonnée les lisiers et les épandages

pour … "reprendre sa place” ?

inconsidérés,

(Une plante ne pousse pas par hasard ; lorsque vous la rencontrez dans

STE

mme

a

or

DRE TT ES

votre jardin, elle a un rôle à jouer dans cet endroit-là, à ce moment-là.»

D

les produits chimiques,

pu Pnau TE

par

Î El {

k

à

mem

à

L panne Ein

L'AVENTURE DES PLANTES po Les

la naissance

conditions

plantes

Elles gardent

de

la Terre, il y a environ 4,5 milliards d'années, les

auxquelles

ont



sont soumis

s'adapter

en mémoire

les êtres vivants ont énormément

à des

contraintes

de

une

physique

cette adaptation

en révéler les modifications. Bien

avant

les premiers

signes

de

vie,

milieu

et leur apparition

activité

évolué,

très

variées,

et une

activité

dans

un lieu peut

chimique importantes se sont développées sur la terre dès qu'elle a commencé à se refroidir. L’abaissement de la température a permis ü la croûte terrestre

ox

de premières

lettres

de l'alphabet AGE

pas

de se former

autour

partie toujours en fusion et à la vapeur

d’une

d’eau

H, O contenue dans l'atmosphère de se condenser en formant les premiers

et de l'azote N, émis océans. Composée de dioxyde de carbone CO, par les volcans, l'atmosphère primitive est irrespirable ! Elle ne semble particulièrement

aujourd’hui.

Pourtant

propice

les

à

la vie, du

molécules

des

à la vie telle

moins

l’atmosphère

de

gaz

qu’on

l’imagine

primitive

contiennent les 4 atomes* C, H, O, N qui sont les constituants élémentaires des briques du vivant. Pour créer de nouvelles molécules”,

Premières Rae

(e

umiIques

matière

provient

des

gaz

il faut de la matière

atmosphériques

et de

l’eau,

et de l’énergie. La

l’énergie

des

éclairs

et des explosions volcaniques. Dans les eaux tièdes des océans primitifs, les molécules dissoutes jouent le jeu de l’association / dissociation. Cassés,

puis recollés au hasard

des rencontres, les fragments

s’intègrent dans des

flottent

l’eau

volcans

systèmes moléculaires nouveaux. Ainsi apparaissent les premiers sucres, les premiers acides aminés et les premières bases azotées. Certaines molécules librement

dans

; d’autres,

au

pied

des

sou:-"marins,

sont accrochées à l'argile, utilisant le fer Fe du sulfure de fer Fe lien. Elles incorporent le soufre S dans leur structure. Ce cinquième

comme élément

s'ajoute à l'alphabet de la vie et permet des combinaisons de plus en plus complexes. Avec

le phosphore

P, comme

sixième

élément,

et les protéines viennent enrichir la soupe originelle.

les molécules

de

graisse

On peut peut-être dater l’origine de la vie à l'apparition du prodigieux édifice moléculaire de l'ADN (acide désoxyribonucléique) qui groupe plusieurs millions d’atomes. Cette molécule sait se reproduire elle-même et sait aussi stocker de l'information sur son environnement et sur les façons de s’y adapter.

Elle transmet ses informations à son double.

Pendant un milliard d'années, l'océan s'enrichit ainsi de molécules de combinaison

et de molécules dupliquées. Certaines des molécules capables de se dupliquer

s’individualisent et s’isolent du milieu aquatique qui les environne, en s’entourant d’une peau (comme le blanc d'oeuf qui sèche).

C’est l'ébauche de la première membrane.

* Voir chapitre «Quelques mots de chimie»

6

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio*indicatrices

Volume

one

{

L'AVENTURE DES PLANTES Les représentants de ces êtres monocellulaires sans noyau, chez lesquels les mor + , “1 , ! lécules d'ADN ne sont pas dissociées des autres molécules, sont les bactéries des et les cyanobactéries improprement appelées algues bleues. Vivant en Apparition remiers êtres :

£

anaérobiose,

marines

qui

À

;

c'est-à-dire

les

protègent,

en

absence

elles

se

:

d'oxygène,

multiplient

dans

les

à grande

profondeurs

vitesse

56nocellulaires

par

scissiparité, peuplant l'océan de cellules toutes identiques qui s’enrichissent en permanence de nouvelles informations.

|!

1

Bactériset |

cyanobactéries viventen anaérobioseet

ES

Jp

sereproduisent par scissiparité

| |

| |

| |

rs |

Les bactéries anaérobies #





se nourrissent par osmose. .

superficielles

évoluent dans les couches profondes de l'océan ef ’

J

de l'eau et tentent de

prendre

de

et recombinent les atomes C, H, O pour fobriquer : O,. Les cyanobactéries en prenant de l’autonomik

dans l'atmosphère préparent aussi l'avenir des plantes 6 molécules de gaz carbonique

+

6 H,0 2

se combinent à

6 molécules d'eau

!

,

9

Îa liberté

sant l'énergie solaire pour fabriquer des sucres. Elles dioxyde de carbone CO, de l'atmosphère et les moe

;

A

Les cyanobactéries se risquent dans les couches r»

milieu nourricier, Ce sont les premiers êtres à mettre

6 CO

7

sm pour se transformer en

por

Noyau à 2n

Duplication

Migration

des chromosomes

des chromosomes

!

4

les molécules de cassent d'eau H,O des mers

l î

système utili-

l'oxygène ucres et de en rejetant l'oxygène

aérobies 4 CH,0. Pivanr 1 molécule de sucre

+

60.

s

6 molécules d'oxygène

Invention de la photosynthèse par les cyanobactéries

Un milliard et demi d'années plus tard apparaissent les diatomées, toujours monocellulaires, mais dont le patrimoine génétique est stocké dans un noyau. C'est le début de l'organisation cellulaire. Les diatomées gardent le même mode de reproduction que les bactéries. chromosomes

!

|

/

au

au point un

rapport

|

:

1

L'AVENTURE DES PLANTES Par contre, elles diversifient leurs formes et capturent des cyanobactéries bour faire de la photosynthèse, l'enrichissement de l'atmosphère en oxygène s'opère tout doucement. Certaines prennent le risque de quitter les profondeurs

Passage des êtres sous-marines où la nourriture vient à manquer à cause de la surpopulation monocellulaires et s'approchent des côtes où elles trouvent les minéraux nécessaires pour aux conglomérals catalyser les réactions de photosynthèse. Pour résister aux contraintes du milieu

côtier

(Vagues,

chocs

sur les roches,

variations

de

température),

s'unissent et forment des conglomérats. C'est le point de passage monocellulaires aux êtres pluricellulaires.

elles

des êtres

La résolution d'un problème en fait toujours apparaître un nouveau : les cellules

internes s’asphyxient pendant que les cellules de la périphérie s'épuisent à les

nourrir.

Cellules reproductrices

Cellules nourricières

. Pour résoudre cette nouvelle difficulté, les cellules se spécialisent, les unes dans

la reproduction, les autres dans la nutrition. C’est le début de la différenciation

des cellules qui, répondant à des fonctions différentes, deviennent différentes. Elles forment des tissus et des organes. C’est le point de passage des algues monocellulaires aux organismes pluricellulaires. Les algues multicellulaires adoptent de nouveaux comportements et franchissent une étape décisive dans l’évolution. La reproduction sexuée remplace la … reproduction végétative : les premières cellules sexuelles différenciées ap# paraissent et l’union des cellules sexuelles mâle et femelle à n chromosomes forme un œuf dont le patrimoine génétique à 2n chromosomes est différent

de celui des parents.

eee

Cellule femelle

Invention de la

reproduction sexuée dans l’eau

à Cellule mâle

Dent ne

L’ENCYCLOPÉDIE

8

Plantes

bio“indicatrices

Volume

1

L'AVENTURE DES PLANTES La voie de la biodiversité est ouverte et les capacités d'adaptation augmentent, La photosynthèse des algues s'améliore et l'apparition des algues vertes, plus performantes que les cyanobactéries, enrichit notablement l'atmosphère en

oxygène O.. Les animaux marins, incapables de "se sucrer”, vont se nourrir de ces algues. C’est le début de la chaîne alimentaire. Ceux qui ont une constitution

molle

CO. Ca

et fragile

du CO,

se fabriquent

des

coquilles

en carbonate

de

calcium,

pour se protéger de leurs prédateurs. Ils capturent ainsi une partie

et l’amas

de

leurs coquilles forme

des

montagnes

de calcaire.

ee

les algues se

TE

C'est la fossilisation. L'action des animaux conjuguée à celles des diatomées diminue la quantité du dioxyde de carbone dans l'atmosphère et augmente

celle de l'oxygène O,. L'oxygène situé à haute altitude se transforme en ozone O., véritable bouclier contre les rayonnements les plus nocifs du soleil,

L'enrichissement en oxygène et l'appauvrissement en dioxyde de carbone de l'atmosphère a demandé beaucoup de temps. Il y a seulement 400 millions d'années que sa composition stabilisée a permis le passage de la vie anaérobie à la vie aérobie. Des végétaux qui ont disparu aujourd'hui mais qui ressemblent aux mousses peuvent alors se hasarder à coloniser les berges. de la Des espèces proches de nos fougères ef de nos prêles vont les suivre mais, Débutà, \érobie

si elles se rigidifient pour se redresser, si elles inventent des pompes et des tuyaux pour faire circuler l’eau et si elles s'enracinent, elles ne quittent pas pour

autant les zones humides car elles continuent à se

reproduire par spores. Les

macrospores et microspores de ces Cryplogames (crypfos = caché, gamos = mariage)

ont besoin d’eau pour nager les unes vers les autres et permettre à leurs cellules sexuelles de fusionner. La phase sexuée de leur reproduction reste aussi cachée que celle des algues. Cent millions d'années plus tard, apparaissent les Phanérogames Gymnospermes qui s’affranchissent totalement de l'eau pour coloniser des milieux plus secs. La

macrospore se transforme en ovule et la microspore en pollen. Ovule et pollen peuvent se rencontrer dans l'air au grand jour (phanéros = visible, gamos Reproduction

= mariage). Le pollen, très résistant à la sécheresse, capable de voyager dans

l'air,

est

immédiatement

adapté

aux

conditions

de

vie

sur

“*uée dans l'air

terre; DRRONHIE RE PAPE

l’ovule “nu” et lourd l’est beaucoup moins. Le ginkgo est la seule de ces premières plantes à ovules à avoir survécu. En effet, l'ovule fécondé du

ginkgo

germe

immédiatement.

Si par chance,

il tombe

par terre, la plantule

peut se développer correctement, mais s’il reste sur l’arbre, il n'a aucun espoir

de survie.

Au carbonifère, de plus en plus de plantes apparaissent et forment en se décomposant un substrat vivant et fertile qui remplace les sols désertiques des

continents. C’est la période exubérante durant laquelle les prêles et les fougères géantes cohabitent avec les Gymnospermes

Parmi

elles,

protection

les conifères

et la germination

vont de

(gymnos = nu, sperma = semence).

considérablement

la plantule

faire

en inventant

progresser

la graine.

Leur

ovule fécondé, au lieu de germer immédiatement comme chez les ginkgos, attend que les conditions favorables à son développement soient réunies. Cette période d'attente s'appelle la dormance de la graine. Ainsi, la nature fait dans le sol des stocks de semences qui ne vont germer qu'à bon escient. Les conifères prennent le pas sur les ginkgos dont la majorité disparaît.

2

la Apparition de .

L'AVENTURE DES PLANTES Un dernier problème demeure. Le pollen ne peut féconder l’ovule mouillé, La présence de l’eau qui a été très longtemps une nécessité devient un handicap,

Apparition

Il y a 100 millions l'ultime stratégie de dans un sac étanche : se transforme en

de la

fleur et du fruit

à

;

:

d'années, les Phanérogames Angiospermes trouvent protection. Leurs ovules, au lieu d’être nus, sont enfermés l'ovaire (angeion = récipient). Après fécondation, l’ovule graine tandis que l'ovaire en s’épaississant se transforme

ans : : en fruit. l'ovaire est la fleur minimale, mais les Angiospe rmes se parent de corolles aux couleurs et aux formes attirantes et offrent du nectar et des

parfums

pour séduire

les insectes qui les aideront

à disséminer

leur pollen et

leur graines. Beaucoup de Gymnospermes disparaissent laissant la place aux Angiospermes, mieux adaptées pour conquérir la terre.

Aujourd'hui,

il existe

des

représentants

de

presque

toutes

les formes

de vie,

depuis les bactéries les moins évoluées jusqu'aux plantes les plus sophistiquées, (Composées et Orchidées). Ils nous font prendre conscience visuellement du chemin

parcouru.

Reprendre ainsi l’histoire de l'évolution n’est pas un détour inutile pour comprendre le fonctionnement des plantes d'aujourd'hui et le rêle qu’elles

peuvent jouer dans la fertilité des sols. Des phénomènes fondamentaux comme la colonisation des sols, la dormance de la graine, le rôle des bactéries dans

l'alimentation, se comprennent

contexte

des

mieux

quand

ils sont replacés

dans leur

historique.

Se remettre en mémoire la formidable capacité d’adaptation plantes à leur milieu de vie, enracine l’idée qu’elles sont

vraiment

des

révélateurs

des

transformations

qui s’opèrent

dans

leur

environnement. Communauté d'Agglor-xplique contre

t besoin

pour synthétiser notamment les acides aminés. Elles sont donc obligées de passer par les services de bactéries aérobies du sol : les azotobacters et les

bactéries nitriflantes. Les unes fixent l'azote atmosphérique

N, et les autres le

rendent assimilable par les plantes en le transformant en nitrates.

Le sel de la terre P, S, K, Ca, Mg etc. C, H, O, N, sont les quatre

premières

lettres de

l'alphabet

de

la vie, mais il

manque encore le phosphore P et le soufre S pour fabriquer les graisses et les molécules d'ADN. Là aussi, les plantes font appel à des bactéries du sol spécialisées

pour

transformer

phosphate et de sulfate.

P et S en

ions*

négatifs,

sous

la

forme

de

Les autres éléments métalliques, fer, Fe, potassium, K, Calcium, Ca, Magnésium, Mg et tous les oligo-éléments sont directement mis à leur disposition sous forme d'ions" positifs par le complexe argilo-humique. Ces éléments sont, notamment,

indispensables pour toutes les réactions biochimiques. Ce sont des catalyseurs qui permettent que les transformations se réalisent à basse énergie pour ne pas léser les cellules.

En définitive, les racines matière sèche dans le sol.

des

plantes

puisent

seulement

#jon : la plante pompe par les racines les éléments dont elle a besoin

2,5%

de

leur

sous forme d'ions car les ions

sont solubles dans l'eau de la sève brute. Un ion est un atome qui, initialement neutre, a gagné ou perdu des

électrons, Si l'atome est métallique, il a tendance à perdre des électrons et à devenir (+) :Fe**, K', Ca‘, Mg“. S'il n'est pas métallique, il a tendance à gagner des électrons et à devenir (-).

L'ENCYCLOPÉDIE

14

Plantes bio“indicatrices

Volume

1

LA NUTRITION DE LA PLANTE Sève brute, sève élaborée

CIRCULATION DE LA SÈVE BRUTE ET DE LA SÈVE ÉLABORÉE @

Huiles essentielles, latex etrésine

@

Sève brute

@ @

Sève élaborée Exsudats racinaires

O, respiration

ES + respiration

1

Respiration ; Évapotranspiration 7

3 cœ photosynthèse

.

:

Huiles essentielles

Latex et résines

AIR TERRE Eau

Exsudats racinaires

Stockage et élimination

des déchets

Volume 1

+ sels

minéraux

I I

1

|

Photosynthèse

LA NUTRITION DE LA PLANTE

Sève brute, sève élaborée

La plante, par ses racines, absorbe l'eau dans laquelle sont dissous les ions

disponibles.

biochimiques.

Cette sève brute monte C'est

dans

les

jusqu'aux feuilles, véritables

feuilles

que

sont

laboratoires

synthétisés

non

seulement

échanges

: la

sève

: elle apporte

aux

différentes

les sucres, mais aussi les acides aminés, constituants élémentaires des protéines: Les

feuilles

sont

aussi

les

plaques

tournantes

des

enrichie de toutes les substances synthétisées, se transforme

La sève

élaborée

circule dans

les vaisseaux

cellules de la plante les substances fabriquées synthétiser, sur place, les grosses protéines . Une

partie

comme

des

sucres

n'est pas

utilisée

comme

par

brute

en sève élaborée.

les feuilles qui serviront à

matériau

de

réserve énergétique. En effet, la plante respire comme

construction

nous. Elle utilise,

elle aussi, l'oxygène pour brûler les sucres et à ce moment-là, carbonique et de la vapeur d’eau. L'alimentation des cellules, comme dans toute déchets qu'il faut gérer : * soit par élimination dans l'air ou dans le sol

mais

rejette du gaz

digestion,

produit.

des

* soit par transformation et stockage à l’intérieur de cellules spécialisées Les

le dioxyde

déchets

gazeux,

de carbone

c'est

à

dire

de la respiration

l'oxygène

et la vapeur

rejetés dans l'air par les stomates* des feuilles.

de

la

d'eau

photosyÿnithèse,

en excès, sont

Certaines substances toxiques pour la plante sont évacuées dans le sol sous forme d'exsudats racinaires et échangées avec une autre espèce végétale par des gaines mycologiques (les mycorhizes). Les exsudats racinaires agissent

comme auxines, stimulant la germination et la croissance de leurs syntaxons. Mais l'inverse existe et certains exsudats racinaires inhibent la cjermination ou la croissance d’autres espèces. D'autres déchets sont transformés en huiles essentielles, en latex et en résines et sont stockés dans des cellules spécialisées. Les huiles essentielles sont mises en réserve dans de grandes cellules et dans les poils glanduleux. Elles sont antibiotiques, antiseptiques, fongicides et

bactéricides, insectifuges, parfois insecticides. Les plantes les utilisent pour leurs

défenses immunitaires. Les latex et les résines, stockés dans les tiges et dans les feuilles sont aussi des moyens de défense contre certains ravageurs.

En ce début du XXI°"° siècle, l'eau du sol fournit à la plante d’autres éléments non prévus : des métaux lourds, des métaux radioactifs, de l'aluminium et des pesticides. Certaines plantes, en particulier les oléagineux (fournesol, colza, etc.) ont trouvé des parades

en stockant ces éléments, toxiques

dans les matières grasses qu’elles fabriquent. Que

penser de la qualité de ces huiles pour la consommation

* stomates

16

pour elles,

humaine 2

: organes des feuilles munis d'un minuscule orifice permettant les échanges gazeux.

L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatrices

Volume

1

à

LE ROLE DES BACTERIES LES BACTÉRIES ANAEROBIES Les bactéries anaérobies,

vivent

dans

les

couches

les plus anciennes

profondes

du

sol

à

-plusieurs milliards d'années-

l’abri

de

l'oxygène

de

l'air.

Leur rôle primitif a été la transformation de la roche mère -minéral- en terre

arable -sol vivant-. Aujourd'hui, ces bactéries se trouvent à la base du sol vivant au sens propre comme au sens figuré, aussi bien par leur position que

par leur rôle. L'homme nomme

qui

régulent

“couche

tous

arable"

les

excès

appelée

ou

“sous-sol” les bactéries “du bas”...ce sont elles tous

"le sol”.

les

manques

Les bactéries

de

la

couche

vivante

anaérobies

régulent

dite

la

circulation de l'eau, du bas vers le haut en période de sécheresse et du haut vers le bas en période pluvieuse. On trouve également la même régulation

saisonnière : du bas vers le haut en été et du haut vers le bas en hiver. Elles

équilibrent également la teneur en éléments minéraux du sol en faisant migrer

ces minéraux du bas vers le haut en cas de carence bas en cas d’excès.

Chaque

du sol et du haut vers le

fois que l’on bouleverse le fonctionnement de ces bactéries,

notamment par les labours trop profonds,

et qu’on ramène le x

ve

sous-sol” en

surface, on repart à zéro au niveau de la fertilité comme il y a 400 millions

d'années.

LES BACTÉRIES AEROBIES Les bactéries aérobies sont celles qui sont apparues, il y a 400 millions d'années, lors de la sortie de l’eau des plantes et des animaux. Elles ent rendu vivante la couche supérieure du sol en contact direct avec l’o» ne de l'air. Ce sont des bactéries très fragiles et leur activité diminue chaque fois qu'elles

subissent des manques ou des excès en eau, en oxygène, en matière organique ou en oligo-éléments minéraux.

Ces bactéries aérobies permettent la nutrition des plantes. Pour transformer la matière organique en humus ou la minéraliser, des catalyseurs qui permettent .. ve 1 des réactions chimiques à température “ordinaire” sont nécessaires.

Les deux

principaux

l’azote, 1 N et le

catalyseurs

potassium,

t

employés

par

les bactéries

aérobies

sont

K, 4 d'où les mobilisations temporaires de ces éléments

pour décomposer les celluloses et les lignines.

Volume

1

I’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio*indicatrices

17

QUELQUES MOTS DE CHIMIE O:

a beaucoup opposé, dans l'histoire des sciences, la chimie organique à la chimie minérale. La chimie des plantes a été longtemps le parent pauvre pour des raisons techniques et des raisons philosophiques. : Des quatre éléments constitutifs de l'architecture des plantes, seule la

connaissance

hydrogène, moins

du carbone

oxygène

remonte

et azote

à

la

préhistoire

* La fragilité des corps organiques a demandé

brutales

; la découverte

s'est faite seulement à la fin du

que celles utilisées en chimie minérale.

1 8ème

des

gaz

siècle.

de concevoir des méthodes

* Jusqu'au 19ème siècle, les chimistes pensent que les corps organiques ne peuvent être produits que par des organismes végétaux ou animaux. En réalité, entre le monde minéral et le monde végétal, la coupure est

loin d'être aussi nette, autant présenter les éléments

vivante au milieu des autres éléments tableau périodique de Mendeleïev.

de

qui constituent la matière

la chimie

dite

minérale

dans

le

Le tableau de Mendeleïev, le nombre 8, la périodicité des propriétés chimiques Classer les éléments a demandé

autant de temps aux chimistes, qu'il en a fallu

aux botanistes pour classer les plantes. Lorsqu'on range les éléments par masse croissante, le huitième, en partant de l’un d’entre eux, a les mêmes propriétés chimiques que le premier, à la façon de la huitième note dans une octave. Mendeleïev est Un des savants qui ont pensé que les propriétés chimiques des éléments dépendent de façon périodique de leur masse. Dans le tableau qui porte son nom, les 66 éléments connus à son époque sont rangés par masse

croissante de telle sorte que les éléments présentant des analogies soient sur une même colonne. Par exemple, les éléments de la première colonne, mis à part l'hydrogène, font partie de la famille des métaux alcalins tellement réactits qu'ils s'enflamment spontanément dans l'air.

La découverte de l’électron et celle de la structure de l'atome confirment

la construction empirique du tableau.

La découverte de l’électron, particule de très faible masse, chargée négativement (-) puis celle du noyaux des atomes permettent d'établir la structure de l'atome et

de donner à la classification de Mendeleïev une éclatante confirmation l'atome est constitué par :

* un noyau chargé (+) dans lequel est concentrée presque toute sa masse: Il contient des protons pesants chargés (+) et des neutrons pesants et neuires:

* des électrons qui évoluent autour du noyau, dans un espace très grand par rapport à ce dernier. Ces électrons n'ont pas tous la même énergie et ne se trouvent pas à la même

distance du noyau. Ils forment un nuage électronique.

Le nombre de protons et le nombre l'atome est globalement neutre.

d'électrons

sont

identiques

et

Que les numéros de classement, inscrits dans le tableau fabriqué 50 ans avant

la

découverte

nombre

dans

découvreurs.

de

l’électron

chaque

atome

et

du

proton,

a un côté

correspondent

étonnant.

C’est

exactement

l'intuition

des

à

leur

grands

L'hydrogène, classé le premier dans le tableau de Mendeleïev est un atome avec un proton dans le noyau et 1 électron autour du noyau. Le carbone, classé le sixième, a 6 protons et 6 électrons. L'azote, classé le septième, a 7 protons et 7 électrons. L'oxygène, classé le huitième, a 8 protons et 8 électrons. L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatrices

Volume Î



oO

Li

Lu

Le |

So

un

s

vopey

(TETE ET OL

eL zS es

ÿE

gs LG Sy

£e

[ST]

Quoid

us 0S

EE|

A

enJenN

10

5v 4

jueBsy

OS [bone PO 8

er

|

Lu[ons |

con

euppqton

ON A4

cb

1Z Ov

er) MON ae]

ce

L

La

2

À 6e À aN 2

UNITY

|$

|

ce | so 9 | ce

!

S

4S &

WnipoS

un

bE

en

unü9g

nl €



dù LE

unipey

a

MNALIE. SR

2L £y

A

eueyl

£c

awouy9

vec

19

WnISSQ

ra

L

00

\

Fo

Î

eueque7

|

She

na L44

non où | & | #

e l

susrs8unt mn

sououl 229

eueld

uù Sÿ

0h27 Pd 97

OS

sepiuey}ue7 Sep 21195 : LA à 85 0Q

u] 67

Le

9



WNIUILUNNy

29 uns

£E

s | 1 ÿL

eg ÿ

+v [€ | S134n1vN SiNan3Ta Sa anvdidOREd nvaTavL [2

|

|

L'ENCYCLOPÉDIE

8a

3

1g

SE

I Es

ei | 2 | og | a | ou | à ce | re | ce | ze | 1e Dei ex vs 14

9€ vob

8L

w

L T9

19

Plantes blo“indicatrices

Volume 1

QUELQUES MOTS DE CHIMIE Le tableau

actuel

Il contient 92 atomes naturels, de l'hydrogène à l'uranium, rangés par masse croissante et par nombre croissant d'électrons ce qui va de pair. Il existe une correspondance niveaux

entre

d'énergie

la disposition

du tableau

par les électrons qui lui donne

et l’ordre de remplissage une forme

des

bizarre.

Les métaux de transition ( en bleu ) sont pris en sandwich entre les deux premières colonnes et les 6 dernières pour conserver les atomes d’une même famille sur une même verticale. Remarquons simplement que

quatrième

ligne

du

numéro

25

les

au

oligo-éléments

numéro

30

sont

groupés

et intéressons-nous

dans

aux

la

trois

premières lignes où se trouvent presque tous les atomes constitutifs de la matière

végétale.

A quoi correspondent les lignes du tableau ? Pour

simplifier,

concentriques

les niveaux

(couches)

d'énergie

entourant

sont

le noyau

représentés

et les

électrons

par

des

cercles

par

des

petites

sphères. Ce modèle est commode mais il ne décrit pas la réalité. L’électron est tellement petit et se déplace tellement vite qu'on ne connaît que des zones de forte probabilité

de sa présence

appelées

orbitales.

La première ligne du tableau correspond à la première période : elle contient des atomes qui ont 1 seule couche d'électrons . Cette première couche est saturée à deux

électrons.

La deuxième ligne correspond à la deuxième période : elle groupe des atomes qui ont deux

couches

d'électrons.

La nouvelle couche

est saturée

à 8 électrons:

La troisième ligne correspond à la troisième période : elle groupe des atomes qui ont trois couches d'électrons. La nouvelle couche est saturée à 18 électrons:

A quoi correspondent les colonnes du tableau ? Dans une colonne, les atomes sont de la même famille chimique. Quelle est la relation entre les propriétés chimiques et les électrons ? Les atomes se rencontrent par leur enveloppe

externe.

sont donc

Les électrons périphériques

soumis aux influences extérieures et vont faire et défaire les liens entre atomes. Les

numéros

des

colonnes

1, 2,

3, 4,

5, 6, 7,

8 correspondent

d'électrons 1, 2, 3, 4, 5,6, 7, 8 de la couche externe.

au

nombre

Volume 1

QUELQUES MOTS DE CHIMIE La loi de l'octave interprétée au sens électronique incline à penser que les couches

à 8 électrons

périphériques ont une

justement (en jaune) correspond

place

privilégiée.

La huitième

colonne

à la famille des gaz nobles où se retrouvent

Les atomes des gaz nobles sont naturellement stables. Les autres atomes essaient d'y parvenir, Ces atomes ont deux façons de se stabiliser. * Ils peuvent se grouper avec d'autres atomes en mettant leurs électrons en commun et former des molécules. Elles sont neutres et stables. * Ils peuvent rester seuls mais, dans ce cas, ils perdent ou gagnent des électrons. Ils ne sont alors plus neutres puisque le noyau garde toujours la même charge (+) et deviennent des ions.

Les atomes se lient entre eux pour former des molécules. Les quatre atomes qui servent à construire la matière vivante sont représentés

en indiquant dans le noyau la charge (+) des protons qui équilibre la charge (-) des électrons.

I

? \

Le

N

Le

PTS

Se

N



Hydrogène

+1-1= 0

He

Volume 1

\ 1

4

I

è

Ce

Re

n

à À

\

VA

|

\

e

N 1

nu

\Y

ND s

er LS

*

_

*

7

à

i

4

à.

PRE U

mn

c

xT

NY

Carbone

}

en

ee

_

Azote

+6-6 = 0

\

+7-7 = 0



eC«

N

é

°F 1OPÉE L'ENCYCLOPÉDI r'iantes

Di

nmoite

#

1 @

4

.

1

i

\



ITR

21,

Ni

%



NUS s

.

æ

PP

SUN

4

\

\a é

"4



=

VS s

EEE



“À

Oxygène

+8-8 = 0

l

O

+

è

mn

tous les gaz inertes de l'air qui ont une stabilité à toute épreuve, ne réagissent avec aucun élément et se suffisent à eux-mêmes. Une couche externe à 8 électrons périphériques est le signe de la stabilité.

QUELQUES MOTS DE CHIMIE Un atome se lie à un autre atome de façon à compléter sa couche externe à 8 électrons ou exceptionnellement pour l'hydrogène à 2, Chaque paire d'électrons ou chaque doublet crée “un lien‘ entre les atomes, Un, deux, trois, quatre

électrons peuvent être mis en commun

et former autant de doublets, autant de

mains tendues. @e

€ personnel ) erprêté

H5

e > Ce

eNS

es

‘0!

es

|

H=

cs

ec.

ce»

e

—C—

ee

N—

O—

H crée un lien, O en crée deux, N en crée trois et C en crée quatre. La nlace du carbone, dans la chimie organique, s'explique par cette énorme cahmgité

de liaison qui lui permet de former de longues chaines carbonées.

RSS |. C—C-—C—C=C"0 LS | Sur

ce

squelette

de

carbone,

commun

à

toutes

les

molécules,

viendront

s’insérer d'autres atomes ou groupements d'atomes qui assureront les fonctions chimiques comme les muscles sur les os assurent les fonctions vitales.

CLOPÉDIE

lets indieatrices

Volume|

QUELQUES MOTS DE CHIMIE En laut ous, sl le carbone structure le monde ces plantes, le silicium structure

le moncle minéral et on pourrait imaginer l'inverse, Le monde végétal pourrait aussi être “lout en alllelum" au lieu d'être “tout en carbone" pulsque carbone et uilielum ont les mêmes capacités, C'est ce que nous suggére d'ailleurs la lamille ces préles, La formule dé la molécule d'eau, H,O est connue de tous, Les liens entre les

atomes d'oxygène et d'hydrogène se font par la mise en commun de doublets

sn

électroniques qui permet à chaque atome d'avolr une structure stable,

—7+

|

O—

H—,_

10H te

H

—+

A

,

|

A

h

ee

O-

EN TR

£Oe

A

H

CEE

LU ER EDR UT A DA RTE DE Le OO

0 H

A

pour devenir des ions positifs ou négatifs. neutre

peut

gagner

des

électrons

(-) pour

périphérique à 8 et clevenir un lon chargé (-). Il peut en

|

| Î

rane

de

|

lon (+) car la charge du noyau ne change pas. Le chlorure on pourrait

de sodium,

le penser,

celle cle ceux

d'un

lons. l'atome

donne un électron à l'atome

le sel de cuisine, n'est pas atome

de

de

de chlore

sodium

sa couche

perdre et devenir un

l'association comme

et d'un

atome

de

sodium,

Initialement

neutre

(11

p et

mais

11

e:)

chlore Initialement neutre (17 p et 17 e').

Ils se transforment en lon sodium (11 p et 10 e’) et lon chlorure (17 p et 18 e).

D

|

compléter

A

atome

RAD

Un

GLS 2 RES AXE DA UND SRE

DT

ASIE

|

ou gagnent des électrons

RAARU

Les atomes initialement neutres perdent

Les forces d'attraction entre les ions sont très fortes. Elles ne disparaissent que

lorsque le sel est dissous dans l'eau.

Vo lume 1

L'ENCYCLOPIRHAE

Plantes biottnellaectri

23

QUELQUES MOTS DE CHIMIE * L'atome de sodium Na cède un électron à l'atome de chlore. A

NS t

PSS

27e

=

a

\

HET:

tu \$s

Duo

S

27%

SR

re

|

or”

a

Fe

ni

Na

D

SUR

(

N

N

N

me

SR _-—

\

l

ir

ee

Fr

Fee

Ve

a

Led

|

ee

ee”

is je

ù

L

Pl

1

1e

I

fe

!

TU

RNY

LR

L atome de Sodium Na se transforme en ion sodium Na!* stable.

En

S%

\

N

ai

JOIN

#

Ju

(0

/’?

Éme. Se =

S

!

NON

+

Ci

/

p

\

N

+17

Te

S

+11 Su

=

?

N

\ SIN

ee” RES

7

2

a

PAS

1 I 0800

/?

+.e°° TERRES

-L'atome de chlore Clsetransforme en ion chlorure Cl!stable.

Tous les métaux ont tendance à donner des électrons et à devenir des iems (+). Dans le tableau de la nutrition des plantes, les oligo-éléments métalliques sont assimilés par les plantes sous forme d'ions positifs (+). Les atomes de maghésium et de calcium situés dans la deuxième colonne du tableau périodique clennent deux électrons pour se transformer en ion magnésium Mg?* et ion calcium

|

CGR.

Tous les non-métaux comme le chlore, l'azote, le soufre et l'oxygène tendance à accepter des électrons et à devenir des ions négatifs (-). L'eau, formée

d’un atome

ont

d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène, est

elle-même une molécule polarisée : l'oxygène attire un peu plus les électrons et crée dans la molécule un pôle (-) tandis que les hydrogènes ont la tendance

SA

inverse et créent des pôles(+). Les molécules d’eau polarisées s'agglomèrent autour des ions individuels et peuvent ainsi les séparer et les dissoudre.

Volume

1

PRET PP

QUELQUES MOTS DE CHIMIE LA NUTRITION DES PLANTES : TABLEAU ET FONCTIONS DES ÉLÉMENTS INDISPENSABLES À LA PLANTE Nom des

éléments

Symbole

_

Forme

asglmilable

Formule

Fonction principale

%

matière

pour la plante

Macro-éléments

H ©

O

|Eau Dioxyde de carbone

| Dioxygène

H,O | Constituant de base de l'architecture | du végétal

CO,

|Constituant de base de l'architecture du végétal

O, | Constituant de base de l'architecture |

Eau

H,O

carbone

CO,

ion nitrate

NO,

|Constituant des

Fonctionnement des stomates et de la paroi cellulaire

Dioxyde de

N

sèche

ion ammonium

|du végétal

des protéines NH,' | hormones

acides

et

de

nucléiques,

certaines

K

ion potassium

K'

Ca

ion calcium

Ca?!

Mg

ion magnésium

Mg? | Constituant de la chlorophylle

P

ion phosphate

PO

| Formation de la paroi cellulaire

certaines

graisses,

de

45

45

16

1 0,5 0,2

Constituant des acides nucléiques,

de

6

coenzy-

0,2

mes

S

ion sulfate

SO

Constituant

des

protéines

et

de

0,1

coenzvmes

Oligo-éléments CI Fe B

ion chlorure ion ferreux

ion ferrique

acide borique

Mn

ion manganèse

Zn

ion zinc

Cu Ni

jon cuivreux

CI Fe?

Fe‘

0,01

Constituant de pigment

0,01

utile pour la |

respiration

H,BO, | Aide à la synthèse de la chlorophylle | Mn

0,005

Aide à la synthèse de la chlorophylle |

0,002

4 Zn

Cu

ion cuivrique

Cu?!

ion nickel

Ni:

0,002

| Aide à la synthèse des acides aminés |

Mo

Volume 1

Activateur de la photosynthèse

Constituart

d'enzymes

synthèse de la lignine

Coenzyme

composés

dans

azotés

Fixation de l'azote

L'ENCYC Plantes bio

L'OPÉIOER indliceatmiee

la

pour

synthèse

la | 0,0006 des | 0,00001 Trace

25

MILIEUX NATURELS ET MILIEUX ARTIFICIELS CC

qui

est

toxique

pour

une

plante

peut

être

bénéfique

pour

une

autre. Le sapin et le bouleau échangent leurs exsudafs racinaïres par des gaines

mycologiques

la houlque

molle,

(les mycorhizes).

Ce

sont des syntaxons,

ou

le seigle

c'est

à dire deux espèces qui vivent en symbiose. Au contraire, la piloselle, le sarrasin,

la

phacélie

sont

des

plantes

asociales qui colonisent le terrain en éliminant les autres.

Des syntaxons sur

un

sol

des

peuvent s'associer à d’autres syntaxons pour donner

associations

végétales

qui

accueilleront

les

animaux,

Plantes et animaux font partie d’un milieu vivant dans lequel ils sont interdépendants. Les animaux se nourrissent des plantes car leurs cellules spécialisées ne sont pas capables de synthétiser les glucides ef certains acides aminés dits essentiels (fryptophane, phénylalanine, méfhionine..],

Les plantes utilisent les animaux pour transporter le pollen, disperser les

graines et lever leur dormance au passage. Les animaux assurent ainsi la continuité biologique des plantes.

Ce milieu

symbiotique,

sol — plante — animal,

est appelé

biotose.

Les milieux naturels sont parfaitement décrits et codifiés ar la phytosociologie, mais les parcelles agricoles ont été exclues de cette description. La recherche et la codification de ces milieux mettent en lumière des points communs au niveau floristique entre les parcelles agricoles et les milieux naturels.

C'est à partir de ces constatations que sont élaborés des diagnostics de sols qui font appel aux inventaires de plantes adventices des cultures. Ces inventaires ne sont plus des collections de mauvaises herbes qui nuisent au rendement,

mais des catalogues

d’indicateurs qui

révèlent les transformations en cours du sol avant que celles-ci soient visibles.

Volume 1

PE CRETE ee

RP

OS D

in

OR ee = 0 MA ne

er

US

dei ee 0e EE 21 CS NS

MÉTHODOLOGIE POUR LES DIAGNOSTICS DES SOLS haque

"mauvaise

herbe"

rencontrée

dans une parcelle cultivée

pousse naturellement dans un biotope sauvage que nous appellerons

biotope primaire, Les adventices apparaissent spontanément dans les espaces cultivés, que nous appellerons biotopes secondaires, parce que les conditions de levée de la dormance de leurs graines se sont réalisées

et qu'elles rétablissent le cycle naturel.

Retrouver et analyser le biotope primaire de la plante, c'est-à-dire le lieu où elle vit avec ses compagnes dans son vrai milieu naturel

sans l'intervention de l'homme, permet d'identifier les facteurs favorables à sa prolifération dans le biotope secondaire.

La connaissance

du biotope primaire d'une espèce permet

de

| |

comprendre la transformation du milieu secondaire qu’elle colonise et de faire la liste des caractères indicateurs qui ont conduit à la germination de

la graine.

Ainsi l'ambroisie, plante annuelle, pousse naturellement dans les zones désertiques. Sa présence permet de comprendre les modifications du sol cultivé ou modelé par des pratiques humaines. La germination de la graine

des

d'ambroisie

argiles

par

les

est due à la perte

intrants

de l'humus, à la déstructuration

du complexe argilo humique* et rédui

ols en poussière.

en

l'inventaire des adventices de culture permet donc,

biotope

leur

analyses

de

secondaire

sols

microbiologiques.

à

leur

complémentaires,

biotope

des

primair

le

l’ambroisie,

est évident; pour d'autres plantes, c'est moins qu'il faut approfondir. *Le complexe argilo-humique est

organique décomposée, Des liaisons divers

|

|

|

rgile,

clair

|

modifier

la cohésion ef la moulllabirté de l'argile eten retard augmentant en particulier et « organiques, Les charges (-) qui entourent les partic iles s d'argile sont retenus et mis à disposition de la plante quand us en

1

L'ÉNCY4

Plante

LC PÉDY loindicat

et

comparant

ire

ogiques

analyses p

Nous allons décrire les milieux naturels

milieux artificiels. Pour des plantes comme

disparition

un désert artificiel ! »

L'ambroisie nous dit : (Vous fabriquez

Volume

la

provoque

qui

chimiqi

|

des

et

omparer aux

c'est

ipprochement

une recherche

umus, matière jeux

radation

partenaires en

des matières aues (+) qui

e.

DESCRIPTION DES MILIEUX NATURELS OU BIOTOPES PRIMAIRES e biotope primaire qui sera cité le plus souvent dans les fiches des plantes

É222

est

celui

de

la

vallée

alluviale.

Zone

profondément

bouleversée par les crues et recevant en permanence des apports extérieurs, la vallée alluviale regroupe tous les avatars d’une terre cultivée pour une production intensive. Les autres biotopes primaires cités dans cet ouvrage ne

subissent GUcun apport extérieur agricoles pour d'autres raisons.

et

sont

mis

en

relation

avec

les

milieux

+ La Vallée alluviale En période de crue ordinaire, le fleuve érod e ses rives à l'extérieur du méandre et dépose des matériaux neufs à l’int érieur.

En période de grandes crues, au moment de leur extension maximale, l'eau transporte les matériaux du lit mineur vers l'extérieur du lit majeur. Les rochers,

cailloux, graviers, sables, limons, argiles, matière organique soluble ou en suspension sont déposés en fonction de leur grosseur (granulométrie) de plus

en plus loin du lit mineur.

En période de crues exceptionnelles, l’eau du fleuve recoupe ses méandreset en se retirant, dépose des sédiments, et forme des bras morts ou des Vasières

engorgés d’eau et de matière organique. Les

crues

suppriment

la plus inondée.

piéger

Seules

définitivement

des forêts alluviales.

Ainsi se forment

la

végétation

les parties

la matière

les quatre

arbustive

du

et arborescente

lit majeur

organique

les moins

en suspension

dans

exposées

et devenir

l.7one

Heuvent

le refuge

strates de la Vallée alluviale :

Sables et dunes Limons et argiles Vasières et bras morts Forêts alluviales

Explicitons les raisons qui rapprochent tant les Vallées alluviales des cultures. Les vallées alluviales sont remaniées en permanence par les crues comme les terres

agricoles

sont

labourées

régulièrement.

Elles

reçoivent

des

apports

extérieurs comme les terres agricoles reçoivent des intrants chimiques. Leurs bras morts sont toujours en anaérobiose par engorgement comme les sols sont asphyxiés par les excès d'engrais ou d'amendements organiques. Les zones où

les crues

sont

les

plus

actives

sont

constamment

agricoles. Seules les forêts alluviales sont presque

érodées

stabilisées.

comme

les terres

Volume 1

JENT RTE

TEA

NON NE

E

UT

Ft Cane 2 D

OO DPI RTE ASE

DESCRIPTION DES MILIEUX NATURELS OU BIOTOPES PRIMAIRES * La forêt de plaine et de plateau calcaire C'est un milieu très productif en biomasse, très riche en matière organique végétale. Comme toute la surface est végétalisée en permanence, la minéralisation se fait lentement et une certaine partie de la biomasse évolue vers la fossilisation. Les plantes herbacées qui poussent sous les arbres sont des plantes ombrophiles dont la levée de dormance se fait dans la matière organique archaïque très riche en carbone. Seules les plantes ayant besoin de lumière se

situent en lisière ou dans les clairières.

° Les sables et vases maritimes

Ils sont caractérisés par des sols salés et peuplés de plantes dites halophiles,

c'est à dire résistantes au sel comme

la blette maritime, Beta maritima.

* Les marécages et tourbières Ils sont très riches en matière organique et gorgés d’eau ce qui provoque

une

anaérobiose complète : les bactéries aérobies manquant d'air et par conséquent d'oxygène sont asphyxiées. Souvent la matière organique évolue vers la tourbe,

La vie microbienne

aérobie

est remplacée

anaérobies ce qui produit des hydromorphismes.

par les micro-organismes

La matière organique évolue

vers Ia fossilisation avec production d'hydrocarbures.

° Les prairies et pelouses alpines ou montagnardes Dans ce biotope, c'est le climat rigoureux

provoque

l'engorgement en matière orç

qui

bloque

l'activi

humus. La matière organique animale se bl ° Les pelouses des plateaux calcaires Elles ont les sols les plus riches en argiles, les plus fertiles seulement une vague idée de ce qu'elles ont été parce

été défrichées depuis le néolithique et transformées en

prairies d'élevage. Ce sont ces zones que l’on retrouve

que

et le

toutes

s aérés. On a ces zones ont

cultures vivrières et en

industrielles intensives.

aujourd'hui en cultures

+ Les maquis et garrigues Ce sont des biotopes typiques des régions méditerranéennes, résultat de la destruction ou de la régression des forêts par érosion des sols, particulièrement après les incendies sauvages. Ces régressions sont encore

répétés.

agaravées

aujourd’hui

par les incendies criminels

+ Les reposoirs des animaux Ce sont des lieux piétinés et enrichis en excrément animal,

parfois à l'excès.

L'ENCYCLOPÉDIE Volume

!

Plantes

bio=-indicatwices

21

ë

ee

PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX CONDIT DE SOL, PHYSIQUES ET CHIMIQUES Le

échecs où les réussites rencontrés dans les cultures dépendent de facte

qui souvent interagissent les uns avec les autres, ce qui rend l'étude comp

et induit

problèmes,

des

quiproquos

qui empêchent

de

voir et de

résoudre

le

Souvent, par exemple, un blocage d'élément par anaérobiose est pr une carence effective, L'exemple du potassium (K) est assez significatif. Le pota

sous

forme

de

micas

et

de

sels

est

abondant

dans

tout

le sous-sol

franç

Les carences géologiques sont très rares. On croit devoir rajouter des selsd potassium alors que le potassium ne manque pas. C’est la déficience de la e

microbienne

aérobie

qui empêche

son assimilation

Un autre exemple d'erreur est fourni dans cicoles, Ces plantes peuvent fleurir même dans

En effet, ils peuvent contenir des bases

basique

et sol calcaire.

On

calcicoles selon le pH,

devrait

par les plantes.

le cas des plantes dites calles sols acides, à faible pH.

non actives. On confond

parler

de

=

plantes

basicoles

en réalité sol

et de plantes

L'emploi de certains engrais chimiques n’est pas seulement efficace pour l'utilisation préconisée, mais leurs effets secondaires sont aussi nécessaires.

L'ammonitrate

(nitrate d'ammonium

raisons — est proposé

En

réalité,

son

action

NO

NH,

) — tristement célèbre pour d'autres

pour enrichir le sol en azote acidifiante

sur

les

aérobies

de

sols

assimilable

basiques

rétablit

par les plantes. le travail

des

bactéries nitrifiantes et augmente d'autant le rendement des cultures. || permet

également

végétale

aux

bactéries

carbonée

et de

minéraliser

stabiliser les humus.

Les scories de déphosphoration

(scories Thomas)

enrichir le sol en phosphore. Or le phosphore ce produit après son passage dans les hauts

la

matière

organique

sont soi-disant utilisées bour

est complètement bloqu* dans fourneaux. C'est en fait le fer

et le calcium contenus dans les scories — et non le phosphore — qui sont ctifs. Ils renforcent les liens entre l’humus et l'argile du complexe argilo-humiaue:

Les graines de trèfle violet du commerce sont accusées par les agrieul: teurs de contenir des semences de Rumex obtusifolius. C’est faux, mais cs qui est vrai, c'est que les exsudats racinaires du trèfle violet, semé comme fourrage, lèvent la dormance du Rumex dont les graines sont déjà présentes dans les sols

depuis des siècles. En Saône

et Loire, la Direction Départementale

de l'Equipement fait des fauches

tardives des talus le long des routes nationales. Les agriculteurs se sont plaïinis auprès des élus locaux de ce que cette fauche retardée des bords de routes, ensemencerait les champs cultivés en graines de chardons. Ce n'est pas la

DDE qui sème des chardons, mais ce sont les écoulements dus aux lessivages lever la des nitrates d'ammonium et des lisiers des parcelles agricoles qui font

dormance

des graines

présentes

dans

les fossés

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

blo*indicatrices

des routes.



| re

PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX CONDITIONS DE SOL, PHYSIQUES ET CHIMIQUES Nous allons faire la liste, avec le maximum

d'objectivité — ce qui ne va pas

forcément dans lé sens des Intérêts des sociétés commerciales — des composantes qui

entrent en jeu dans l'alimentation de la plante. :

La proportion et la qualité des argiles contenues dans le sol

, ,

La quantité d'humus La qualité du complexe argilo-humique, c'est-à-dire des liens qui unissent la partie minérale — argile — à la partie organique

— humus — ; de cette qualité dépend le pouvoir de stockage et d'échange des différents éléments essentiels à la nourriture de la plante 6

-

La qualité et la quantité des fertilisants et des amendements La qualité de la matière organique végétale où animale

s.

L'activité de la vie microbienne aérobie et anaérobie

e.

Le régime hydrique (déficitaire ou excédentaire)

-

Le pH du sol (les bactéries aérobies évoluent favorablement dans un milieu de pH = 6,5) L'oxygénation de la couche arable, liée à la structure du sol,

. :

est proportionnelle à la qualité des pratiques agricoles et à la méthodologie employée Le climat et la géologie, facteurs sur lesquels l’agriculteur

,

L'adjonction d'engrais N, PK.

n'a pas de prise

… serpent de mer ou réalité ?

1 - La carence d’un sol en argile peut avoir une cause géologique (cultures sur sables ou limons). Il ne peut y avoir de complexe argilo-humique parce qu'il manque

un des deux

acteurs. La plante

ces sols est la pelite oseille, Rumex acetosella. 2 - La pauvreté

d’un

sol en argile

et en

la plus caractéristique

mafière

organique

peut

de

être

causée par le lessivage ou l'érosion qui provoquent la désaturation du complexe argilo-humique, c'est-à-dire la perte de son pouvoir de rétention des ions :

présence de la spergule des champs, Spergula arvensis. associée

3 - L'équilibre d'un sol provient de sa richesse en argile de bonne à l'humus.

Les

deux

éléments

forment

un complexe

argilo-humique

dans lequel les échanges se font parfaitement : présence du mouron

Stellaria media.

qualité blanc,

4 - L'engorgement en matière organique d'origine animale produit des excès d'azote et de potasse et un début d'anaérobiose qui bloquent certains échanges : présence du pissenlit, Taraxacum officinale

Re

5 - L'engorgement en matière organique d'origine végétale provoque

cles excès de carbone et fait évoluer le sol vers la forêt en { archaïque : présence de la véronique à feuilles de chêne, Veronica

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

venus La

BLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX CON OL, PHYSIQUES ET CHIMIQUES

6 - L'engorgement en eau s'accompagne toujours d’hydromer c'est-à-dire que la matière organique n’est pas décomposée correcte

les bactéries aérobies du fait qu'elles sont privées d'oxygène, Le

argilo-humique est déstructuré : le fer décroché du complexe est soit oxydé, ce qui forme le gley à irisations grises où ordnges : pré

renoncule

rampante, Ranunculus repens.

7 - Le tassement des sols produit des anaérobioses par privafi

gène : présence du grand plantain, Plantago major.

8 - L'anaérobiose est complète et le sol est asphyxié quand :

binés tous les facteurs : excès de matière organique, fassement des sols

gorgement en eau. Il ÿ a alors présence du rumex à feuilles obtuses, obtusifolius.

9 - L’élévation du pH du sol bloque l’activité des bactéries : €

des légumineuses comme

les vesces, Vicia cracca, Vicia sativa.

T0 - La rigueur des hivers longs et froids gêne l’activité des Un climat trop sec et trop chaud aboutit au même résultat : présence tagne du vératre, Verafrum album, et en zone méditerranéenne des © 11 - Les pollutions agricoles, industrielles ou urbaines infoxiquent présence de la datura, Datura sframonium. 12 - Le blocage de certains éléments au fur et à mesure que 5 l'asphyxie des sols est indiqué par des plantes spécifiques. - blocage du phosphore indiqué par le chardon commun, Cirsium €

- blocage du potassium indiqué par les ails, Allium vineale, Allium pe

13 - La salinisation des sols est due aux excès d'engrais solubles et av d’irrigations en période chaude : présence de la bleHte maritime, Beta mari On voit ainsi les liens entre l’alimentation de la plante, la qualité les apports extérieurs et le rôle important que jouent les bactéries chaîne complexe, qui part de la matière organique brute pour aboutir et aux molécules assimilables par les plantes cultivées. C'est

ce

que

nous

allons

essayer

d'expliquer

en

présentant

huit

types de milieux agricoles et en utilisant les diagnostics de sols par les p bio-indicatrices. La présence d’une plante peut montrer une cause pré une combinaison de causes, ce qui est très visible dans les fiches. La bo:

Pasteur, par exemple, indique une déficience

présence

de bases

dans le sol.

en argile, un compactage

PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES

/ ANAÉROBIOS IOSE E AÉROB

CAUSES ET EFFETS DES ANAÉROBIOSES e

sol

est

microbienne

en

échange

aérobie

permanent est

bien

avec

la

roche-mère

développée.

Les

la

lorsque

excédents

de

vie pluie,

lorsque le sol est saturé en eau, s’infiltrent dans la roche-mère et vont alimenter lesnappes phréatiques. Lors des sécheresses, la roche-mère restitue une quantité non négligeable d'eau au sol. De même

pour les éléments fertilisants, il y a échange permanent entre

le sol en aérobiose et la roche-mère en anaérobiose. Si l’on sature le sol ou le CAH

en éléments,

les excédents

vont s’infiltrer dans

les nappes

par

la roche

mère. Lorsque le sol présente des carences, en P et K notamment, ceux-ci seront libérés à partir de la roche-mère. Mais un grain de sable peut enrayer cette belle machine. La diminution de l'intensité de la vie microbienne

aérobie dans le sol, ou pire sa disparition

totale, Va rompre cette harmonie. La vie du sol sous certaines conditions va devenir anaérobie. Le sol va passer en anaérobiose. Dans ce cas de figure, il ÿ à “ rupture de communication ”, les échanges entre sol et roche-mère sont interrompus.

En cas de

pluie, lorsque

le sol est saturé

en eau, celle-ci au lieu les nappes phréatiques,

de s'infiltrer dans la roche-mère et ainsi d'alimenter va ruisseler sur le sol avec toutes les conséquences induites : inondations des plaines et particulièrement des zones habitées, érosion et lessivage des sols avec perte de la terre, perte du sol. De toutes ces conséquences, la moins grave, est la perte de fertilité des sols. Le même phénomène va se produire CU pour les éléments fertilisants : ceux-ci seront lessi

teur et il n’y aura plus de minéralisation à partir de la roche-mère essentiels comme

des

éléments

P, K, Mg, etc.

La fertilité des sols est donc directement liée à l’activité microbienne aérobie et à sa vifalité

Vol

ane

1

L'ENCYCLOPÉDIE Re Plantes bio“indicatrices

PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMI AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE Causes de la diminution ou de la disparition de la vie microbienne aéro 1 — La richesse

du

Le sol, chimiquement,

sol en

bases

actives

ou

actives

peut être acide, neutre où basique. En chimie, cet état es

mesuré par le pH sur une échelle de 1 à 14.

1 correspond aux acides (acide chlorhydrique) 7 étant l’état de neutralité.

La vie microbienne

non

du sol se développe

et 14 aux

à son optimum

es

à un pH

de 6/5 O5

pourrait dire qu’en chimie la neutralité est à 7 alors qu'en agriculture elle est à 6,5.

À partir du pH 7

les plantes qui poussent sur le sol sont dites calcicoles car la majorité des

sols présentant un pH égal ou supérieur à 7 sont calcaires, maïs n'importe quelle base active

ou soluble autre que le calcium pourrait faire tt monter » le pH. Entre 3 et 6,5 on peut avoir un sol qui est un vrai acide, dans lequel il y a carence en bases. Mais on peut également se trouver en présence d’un sol riche en bases, mais celles-ci ne sont pas solubles ou peu actives et ne font pas monter le pH. Sur ce type de sol il poussera des plantes qui ne sont pas calcicoles mais basicoles. En effet, es bases,

même

non

actives, vont

lever la dormance

de

certaines

espèces

particulières

dites basicoles. Il est important en agriculture de tenir compte de ce paramètre, car

un amendement basique (carbonates de calcium) sur un sol riche en bases (même non actives, pH 6) va perturber la vie microbienne aérobie et provoquer des anaérobioses.

Les carences en bases provoquent des anaérobioses.

L'apport de bases sur un sol riche en bases (faux acide de pH 6) provoque des anaérobio ses.

Les sols à pH élevés (supérieurs à 7) sont plus ou moins en anaérobiose.

Espèces des carences en calcium : calcifuges, pH généralement inférieur à 5 Aïra caryophyllea

Calluna vulgaris

Betula alba

Cytisus scoparius

Aira praecox

Betula pendula

Corynephorus

canescens

Ornithopus perpusillus Teesdalia nucleaulis

Erica cinerea

Espèces basicoles, PH 5 à 7 Acer campestre Anagallis foemina Brachypodium pinnatum Capsella bursa-pastoris Colchicum autumnale Crataegus laevigata

Medicago arabica

Muscari comosum Muscari racemosum Ornithogalum umbellatum Prunus mahaleb Prunus spinosa

Raphanus raphenistrum Salvia pratensis Sisymbrium officinale Vicia sativa

Espèces calcicoles, PH supérieur à 7 Adonis aestivalis Adonis flammea

Ajuga chamaepitys

Androsace maxima Bifora radians

Bombycilaena erecta

Cirsium ferox Cornus mas Galium tricornutum lberis amara

Sinapis arvensis Teucrium botrys Teucrium chamaedrys

Picris echioides Picris hieracioides

Vicia cracca

Medicago orbicularis

Plantago media



bases (soude caustique),

Trigonella esculenta

Trigonella monspeliaca

Vicia pannonica

Reseda lutea

Volume !

4

PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE 2 — La teneur du sol en eau l'eau ayant la capacité de chasser l'air du sol, inéluctablement au fur et à

mesure

que

la teneur

de

ferrique

en eau

du sol augmente,

la vie microbienne

aérobie

diminue,

jusqu'à disparaître totalement dans les sols complètement engorgés. Les sols en anaérobiose complète par engorgement en eau présentent ce que l'on appelle des hydromorphismes avec dissociation du CAH, libération d'aluminium, fer

et production

par

les bactéries

anaérobies

de

nitrites, toutes

ces

substances étant toxiques pour l'animal et pour l’homme. Les sols peuvent être engorgés naturellement en eau toute l’année (les prairies humides à marécageuses) ou uniquement à certaines périodes de l’année et très sèches à d’autres périodes (sols à forts contrastes hydriques, mares temporaires, vallées inondables, nappes battantes). Les sols peuvent être engorgés en eau par excès d'irrigation. Des hydromorphismes peuvent être induits également par les excès de matière

organique

surpâturage

animale, le travail du sol par temps humide, le piétinement du sol ou le des prairies par temps pluvieux.

Espèces des prairies naturellement humides toute l’année (géologiquement)

Ajuga reptans Carex acuta

Carex acutiformis Carex panicea Carex remota Carum verticillatum Epilobium hirsutum Filipendula ulmaria

:

Frangula dodonaei Juncus acutiflorus

Mentha

suaveolens

Juncus inflexus Lycopus europaeus

Ranunculus flammula

Phalaris arundinacea Phragmites australis

Juncus effusus

IL 10

Lysimachia vulgori

Lythrum salicarie Mentha aquatica

Espèces des excès d'irrigation :

Bidens bipinnata Bidens tripartita

Cyperus rotundus Digitaria sanguinalis

Echinochloa crus-galli

Epilobium tefragonum Paspalum dilatatum Paspalum distichum Plantago major Polygonum hydropiper

Centaurium erythraea

Volume 1

nee

SArQOUS

org

um

halepense

ntrastes hydriques)

Espèces des inondations ft Blackstonia perfoliata

Sr

Daucus

c a

Pulica

Mentha pulegium

L’ENCYCLOPÉDI

Plantes

E

bio“indicatrices

35

DL

|

DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES PROBLÉMATIQUES AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE 3 — La teneur du sol en air Nous

avons vu que

l'oxygène

de l’air contenu

dans

le sol est nécessaire à

la vie microbienne aérobie. Toute diminution de la quantité d'air du sol va faire

varier cette Vie microbienne.

Ll’engorgement du sol en eau chasse l'air et provoque des anaérobioses

comme nous l'avons vu au chapitre précédent. Les compactages naturels des limons, ” la battance ”, le tassement du sol par les machines trop lourdes ou des passages par temps humide provoquent également des anaérobioses qui peuvent être totales

par compactage.

Espèces du compactage Conyza

bonariensis

Conyza canadensis

Espèces des compactages

Crepis foetida

Potentilla reptans

Espèces des compactages pluie :

Alopecurus myosuroides Matricaria discoidea Plantago major

des limons par battance : Erigeron

annuus

Matricaria perforata

Matricaria recutita

par les machines trop lourdes :

Rumex pulcher Taraxacum

officinale

par passage ou piétinement des sols par temps de

Polygonum hydropiper Polygonum persicaria

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio*indicatrices

Ranunculus repens Ranunculus sardous

Volume

1

PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE 4 — Les matières organiques Les

organiques

matières

utilisées

en

amendement

agriculture

en

peuvent avoir deux provenances: les matières organiques d’origine végétale

et les matières organiques d’origine animale. 4.1 — Les matières organiques

Ces matières organiques

d'origine végétale

sont très riches en carbone

et les bactéries

aérobies du sol ne peuvent les humifier et les minéraliser que si elles sont très

bien “” nourries ” en N et K.

En cas de présence de quantité importante de MO végétale carbonée et de carence en N et K la vie microbienne aérobie va diminuer et être relayée par

les bactéries anaérobies qui vont carboniser cette matière organique au lieu de

la transformer

en humus

ou de

la minéraliser

en nitrates. Elle va

devenir

matière organique archaïque et évoluer vers la tourbe ou le charbon ou le

pétrole. Elle ne sera ni mobilisable ni minéralisable. Elle va devenir "fossile",

4.2 — Les matières organiques animales Dans

les

matières

organiques

animales

nous

distinguerons

plusieurs

catégories par rapport à l'animal qui les a produites. Le compost est de loin supérieur et préférable au fumier et nous déconseillons très fortement les lisiers qui sont de véritables poisons pour les sols lorsqu'ils sont employés à mauvais escient ou en trop

grande

quantité.

Les composts de fumier de cheval sont très riches en fait doivent être considérés comme une mat

Ils doivent être complémentés en fumier de pour les rééquilibrer. Les composts

de fumier

cle

moutons

ou de

volailles

de bovi

sont équilibrés C/N et particulièrement

nent des hormones de croissance des véc

Les

de

composts

de

fumier

mot

l'inconvénient d’être alcalinisants. Attention de ne }; compost

de

mouton

dans

les sols riches en

sols alcalins (les vrais basiques) Les composts de

contiennent des quantités

fumier

in

de

bases

{les

faux

>

«

acides)

dosage

ans

de

volaille sont très riches en N et K et de plus

tantes de P (ce qui peut poser

certains

pro

blèmes et certains excès). Les composts de fumier de volaille contiennent des +! hormones de mise à fruit et sont donc intéressants pour les producti ns Tr FUITIE res (tomates, melons, pommes, poires, etc.). Attention de ne pas empl

fumier de poulaillers industriels pollués aux pesticides, aux antibio métaux

Volume 1

et aux métaux

lourds.

RDC

Plantes

LOPÉDIE

bio“indicatrices

37

PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈ AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE fumiers

Les composts

de

de

poulaillers

fumier

de

industriels.

porc

Même

posent

les mêmes

d'élevage

problèmes

biologique

que les

ils sont-très

pénalisants pour la vie microbienne aérobie du sol. Les lisiers proven nt. d'élevages industriels sont de véritables poisons pour la vie microbienne aérobie du sol et provoquent des anaérobioses totales semblables aux

hydromorphismes. On peut composter des petites quantités de fumier de pores élèves en agriculture biologique avec du fumier de cheval. Espèces

des excès de matière

organique

carbonée

archaïque

Ce sont toutes les espèces forestières ou pré-forestières Arum ifalicum Arum

maculafum

Bromus

sterilis

Galinsoga quadriradiata

Pteridium aquilinum

Geum

Rubia

Geranium

robertianum

urbanum

Carex caryophyllea

Glechoma hederaefolia

Crataegus monogyna

Lapsana

Corylus avellana Crataegus laevigata

Dipsacus fullonum Festuca rubra

:

Hedera helix Hypericum perforatum communis

Luzula campestris Myosotis sylvatica

Rosa

canina

peregrina

Rubus fruticosus

Silene dioica Silene latifolia

Stellaria holostea

Veronica chamaedrys Veronica hederifolia

Espèces de la minéralisation de la matière organique par les bactéries efrobies

du sol (C/N équilibré) : Cerastium

Geranium

triviale

colombinum

Plantago lanceolata

Rumex

acetosa

Stellaria graminea

Stellaria mediet

Espèces de la nitrification dites nitratophiles (qui lèvent en présence de nitrates):

Anagallis arvensis Convolvulus arvensis

Geranium dissectum Geranium molle Lamium album

Lamium maculatum Lamium purpureum Mercurialis annua Senecio vulgaris Sonchus asper

L'ENCYCLOPÉDIE trices antes biotindica

Sonchus oleraceus Veronica persica Veronica polita

Volume 1

A

PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES

AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE

Espèces des excès de matière organique animale et des hydromorphismes, ie.

Chenopodium vulvaria Convolvulus sepium Geranium rotundifolium

Lorsque

de nitrites):

(qui lèvent en présence

nitritophiles

le

Ranunculus sardous Ranunculus sceleratus

Rumex obtusifolius

Rumex pseudalpinus

Rumex crispus

complexe

argilo-humique

est

Sonchus arvensis

ou

absent

présente

des

faiblesses, la matière organique et les éléments ionisés ne sont plus fixés et sont lessivés. Les plantes dénotant cette faiblesse du cœfficient de fixation et les érosions sont : Mercurialis annua Mibora minima Oxalis corniculata

Arnoseris minima

Cardamine hirsuta Crepis sancta Erophilla verna Geranium molle Hypochoeris glabra Hypochoeris radicata

Calendula arvensis

Matricaria recutita

Valerianella auricula

Achillea millefolium Aira caryophyllea Aira praecox Anthemis arvensis

Aphanes arvensis

antibiotiques,

Senecio vulgaris

organiques

d'origine

etc.

Ces

k

industrielle 7

matières

poulaillers, etc.) ou d'origine urbaine ! d'épuration, décheïs verts) contiennent de polluants comme les pesticides de syn les

Portulaca oleracea Rumex acetosella

Lamium purpureum

Bellis perennis

Certaines

Polygonum aviculare

Î

és iUX

JOUE notables

(porcheries, de

station

polluar

particulières et généralement invasiv Espèces des pollutions diverses et variées :

Datura stramonium Reynoutria japonica

Reynoutria sachalinensis Reynoutria x-bohemica Euphorbia esula Conium maculatum

Volume 1

uphorbia lathyris anthium strumarium

im macrocarpum hium spinosum nthus graecizans cynapium ue

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

39

MILIEUX AGRICOLES OU BIOTOPES SECONDAIRES

0Ow>

Prairies de montagnes

E

Prairies de plaines

Vergers

F

Cultures céréalières

Vignes

G

Maraîchages

Cultures

H

en zone

méditerranéenne

Jardins familiaux

A - LES PRAIRIES DE MONTAGNE ans ces prairies, le biotope primaire et le biotope secondaire sont identiques. L'homme

a utilisé la pelouse

montagnarde

et la pelouse

calcaire

pour faire

paître les animaux. Selon les pratiques, la prairie a pu être préservée ou elle a évolué vers la forêt, le marécage ou les tourbières. Les prairies des zones

montagnardes

sont toujours pâturées

et, en raison du

relief, rarement fauchées. Alors que la prairie naturelle ne reçoit aucun apport

extérieur et conserve son biotope

primaire, celui des pâturages est modifié

par l'apport des excréments des animaux. Les épandages agricoles accentuent encore ces modifications.

1. Si l’engorgement en matière organique est d’origine animale (matière organique riche en azote) il va se produire des anaérobioses. Les espèces des marécages et des mégaphorbiaies marécageuses vont proliférer:

la rhubarbe des moines, Rumex pseudalpina, le vératre, Veratrum album et la

renoncule à feuilles d’aconit, Ranunculus aconitifolius.

Le phénomène est accentué par le froid, car les bactéries aérobies se développent difficilement en dessous de 10 °C et sont bloquées par les températures négatives basses. La matière organique évolue alors vers la tourbe au lieu de

se transformer en humus.

|| peut même

y avoir production

d'hydrocarbures, de

nitrites et de toxines pathogènes pour l’homme et les animaux. 2.

Si

l’engorgement

en

matière

organique

est

d’origine

végétale

(matière organique riche en carbone) dans les zones d'écobuage et de débroussaillage par exemple, la pelouse primitive va évoluer vers la lande à myrtilles ou la forêt, avec comme plantes pionnières le framboisier, Rubus idaeus et le sorbier des oiseleurs, Sorbus aucuparia. Les prairies montagnardes les moins en pente, par contre, peuvent être fauchées sans être pâturées. On peut alors avoir le problème inverse, c'està-dire un manque de matière organique aggravé encore par le lessivage et

les érosions, signalé

par

la présence

de la fétuque

rouge,

Festuca rubra, le

rhinanthe, Rhinanthus alectorolophus, et d’autres plantes hémiparasites. Le début

de

la disparition

de

certaines

espèces du

biotope

primaire,

Meum athamanticum et le trèfle des alpes, Trifolium alpinum. Elles sont

pourtant

présentes avant l'élevage intensif, est un problème spécifique de la prairie de montagne. Les espèces en danger sont notamment le cumin, Carum carvi, les gentianes, Gentiana lutea, Gentiana verna, etc., le fenouil des alpes,

nécessaires

à

la

qualité

Des plantes indispensables qu'elles.

gustative

à la santé

des

fromages

d'appellation contrôlée.

du bétail disparaissent en même

L'ENCYCLOPÉDIE

indicatrices i Plantes bio““indi

temps

Volume Î

=

MILIEUX AGRICOLES OU BIOTOPES SECONDAIRES Quelles solutions apporter ? Comme ce sera répété tout au long de cette étude, des solutions de bon sens sont nécessaires et non des solutions de chasseurs de primes.

° Il faut

réduire

le chargement

en

bétail

et arrêter

totalement

les apports de fumiers, purins, lisiers et composts dans les parcelles pâturées. ° Dans les parcelles fauchées, non pâturées, on peut faire des apports

légers de très bon compost -3 à 5 fonnes à l’hectare-. * l'alternance

de

la fauche

éviter les engorgements

et du

pâturage

en matière organique

est recommandée

pour

et, dans ce cas-là, il est

inutile de faire un quelconque apport.

Et qu'est ce qu’on en fait de notre fumier ? On le composte et on l’envoie dans les zones céréalières (si possible par ferroutage pour ne pas encombrer le réseau routier). B - LES PRAIRIES DE PLAINES E

biotope primaire et le biotope secondaire sont bien différenciés. La prairie de plaine est artificielle. C'est une création de l'homme sur les

meilleurs terrains argilo-calcaires où basaltiques. On y retrouve les adventices

dont le biotope primaire est la vallée alluviale. || reste néanmoins quelques espèces des pelouses calcaires et basaltiques primitives comme les sauges, les crucifères et les légumineuses.

Les problèmes de ces prairies spécialisées sont plus graves que ceux prairies de montagne. La surcharge en bétail et la suppression de la

des

polyculture font que, sur une ferme, on a beaucoup

plus de têtes de bétail à

l’hectare. De ce fait, la production de fumier est plus importante. L'alimentation

du

bétail

avec

des farines

et la présence

de

la paille

achetée

s'ajoutent

encore aux apports extérieurs. Etonnantes d’ailleurs, dans le paysage, ces vaches qui ne mangent pas l'herbe verte, mais qui attendent la tournée des granulés

et se précipitent à la vue de n'importe quel véhicule qui s'arrête devant leur pâture |

L'utilisation d'un matériel de plus en plus gros et lourd — ensileuse, enrubanneuse, etc. — provoque le tassement du sol qui passe de l’état granuleux à l'état feuilleté. Ceci favorise l'apparition du grand plantain, Plantago major, et du rumex violon, Rumex pulcher, qui poussent naturellement dans les limons

compactés des grandes vallées alluviales.

Volume

1

L’ENCYCLOPÉDIE di Plantes bio“indicat rices

Ne

MILIEUX AGRICOLES OU BIOTOPES SECONDAIRES

gros,

Le stockage de masse de fumiers ou de composts, en tas de plus en blus empêche l'oxygène de circuler et les bactéries aérobies d’assurer les

transformations

nécessaires

: on épand

de

la matière

organique

en

putréfaction

qui sent mauvais et non du compost à la bonne odeur de champignons des bois. Dans ces prairies asphyxiées par des épandages trop importants et de

mauvaise qualité, la vie microbienne du sol a le niveau de celle d’un marécage, milieu naturel des rumex et des chardons. Le fourrage peut même devenir

toxique

pour

les

animaux

avec

l'apparition

de

maladies

dues

d'aluminium, de fer ferrique, de nitrites, de cyanures et la de bactéries pathogènes telles que les listérias, salmonelles,

Ces bactéries vont se retrouver dans le lait et dans

les fromages

au lait cru |! Quelles

le fromage,

aux

excès

prolifération cholies, etc.

notamment

dans

sont les solutions ?

Tout bon pompier qui se respecte vous dirait "soustraire le blessé aux causes du sinistre * Dans les prairies pâturées, il faut bien évidemment supprimer les apports extérieurs qui ne nourrissent pas le sol mais l’asphyxient, et exporter ce fumier trop riche en azote et en potassium, vers les régions céréalières. Dans les prairies uniquement fauchées, on peut faire un apport léger de très _bon compost, de 3 à 5 tonnes à l’hectare. _* Il faut réduire le chargement en bétail comme dans les prairies montagnardes t retarder les dates des fauches pour éviter la perte des espèces intéressantes profit d'espèces dites nuisibles comme

les chardons,

les rumex

et les liserons.

ngrenage — précocité de la fauche, humidité du sol et taille des machines — doit 1e l’alternance fauche / pâturage ur

n’est nécessaire

qui est l'idéal, car alors aucun apport

et la pérennité

>roduction de graines.

naturelle

€ - Pourquoi faucher si t6t pour avoir deux

surproduire

en polluant

les sols, quand

des espèces

est maintenue

récoltes au lieu d’une

les stocks

de

trois

? Pourquoi

années,

inutilisés,

encombrent les cours des fermes et les enrubannés, stockés dans des plastiques,

défigurent le paysage ? »

C - LES CULTURES DE CERÉALES, D'OLÉAGINEUX

ET DE PROTÉAGINEUX

Le principal biotope primaire auquel on peut relier les grandes cultures est Lcelui de la vallée alluviale. Suivant l'avancement de la dégradation des sols, on trouve des correspondances avec les bras morts et les Vasières asphyxiés — rumex et chardons — ou avec celle des dunes sableuses — la petite oseille, Rumex acetosella, le chiendent pied-de-poule, Cynodon dactylon et l'ambroisie,

Ambrosia artemisaefolia —.

En culture intensive, ” grâce ” à la chimie, la déstructuration des sols peut être plus importante encore que celles des prairies. En culture biologique, sans chimie, les erreurs qu'on

pas irréversibles.

peut commettre

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

sont moins graves car elles ne sont

Volume

1

MILIEUX AGRICOLES OU BIOTOPES SECONDAIRES Dans le Languedoc-Roussillon et le Bassin Parisien, l'argile est complè-

tement déstructurée et des concrétions se forment. La perte d’humus est compensée par des apports supplémentaires de fertilisants chimiques de synthèse qui

affaiblissent la plante et détruisent la vie biologique du sol. C’est un peu comme si on se nourrissait de médicaments au lieu de manger des aliments. Dans ces cultures, le nombre de parasites et de ravageurs augmente et les maladies aussi. Les pesticides s'ajoutent aux fertilisants et c’est l'escalade. On

peut en

arriver à la perte totale de l'humus, à la disparition du complexe argilo-humique

et à la déstructuration des argiles qui perdent leur cohésion et deviennent

pulvérulentes, état irréversible. L'alimentation des plantes est mauvaise : le sol n’a plus de pouvoir de

rétentionetneretientnil’eau,nilesélémentsioniquesindispensables à lanourriture

de la plante. attribuées à la du sol à retenir sion des haies,

Les périodes de sécheresse apparente et les inondations modification du climat pourraient bien provenir de l'incapacité l’eau. Les sols perdent de plus en plus leur porosité. La suppresdes arbres et des petits bois aggrave ce phénomène.

Comme

augmente

le sol déstructuré devient de plus en plus difficile à travailler, on

la taille des machines

et on retrouve

que dans les prairies.

la même

course au gigantisme

L'apparition de certaines plantes adventices pénalise également les populations. Le problème de l’ambroisie, Ambrosia artemisaefolia, plante très

allergisante,

défraie

la chronique

estivale.

Les solutions

proposées

par

les

instances politiques étonnent le botaniste. À quoi peut servir Une campagne d’'arrachage d’une plante annuelle qui de toute façon disparaîtra naturellement à la fin de l’été et dont les graines sont dans le sol depuis Robin, arboriste

du roi Louis XII On ne cherche pas à éviter la déstructuration du sol, cause

de la levée de la dormance de la graine d'ambroisie. Une fois de plus, on ne traite que les symptômes en supprimant la partie émergée de l’iceberg. Sur les talus et sur tous les chemins où cette peste sévit, il suffit de semer

du ray-grass

anglais, plante restructurante des sols et l’ambroisie disparaît d'elle-même. Les champs de maïs, envahis par l'ambroisie, risquent d’avoir le même sort que les champs de coton évoqués dans les Raisins de la Colère de Steinbeck.

En 1935, le "Dust Bowl", gigantesque vent de poussière, a emporté des millions de tonnes de terre fertile et désertifié certaines régions des USA

Prendre

des

mesures

de

sauvegarde

dès

l'apparition

de

la petite

oseille en apportant de la matière organique de bonne qualité en proportion modérée, permettrait d'enrayer à temps un processus qui conduit à des catastrophes agricoles et humaines. Quelles sont les solutions ?

° Relancer

vie

la

microbienne

l'arrêt des tassements et même

d'autres techniques “sans labour” .

biologiques du sol.

+ Composter

par

l'utilisation

de

très

bons

composts,

par

par l'arrêt total du labourage en développant wr

qui éviteraient de bouleverser les couches SH

Te

.

le fumier en excès des zones d'élevage pour l'assainir et l'emmener

dans les zones de grandes cultures céréalières. + Restructurer les argiles et le complexe d'humus stable de qualité.

Volume

1

argilo-humique

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

par

des

apports

43

EE

4

MILIEUX AGRICOLES OÙ BIOTOPES SECONDAIRES DEVENIR

DU SOL

AUCUNE

FERTILISATION ÉQUILIBRE SANTE

Veronica hederifolia

Oxalis stricta

--...

Veronica persica

PL

Convolvulus arvensis

AS)

AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET CHIMIQUE FERTILISATION ORGANIQUE

Stellaria media

Spergula arvensis

Portulaca

Rumex

.

NN

acetosella

Cynodon dactylon

#

:::::

Convolvulus

sepium

RC

GARENGE ester

oleracea

VAE

Rumex

acetosella

LU

J

C £ 5TI Z ___ di

s Re

Cynodon dactylon

O

=

œ

O

Wu

Z

=

Fll
1

|

munie

Biotope primaire Vallées alluviales sur limons en bases

riches

Biotope secondaire Cultures, vignes Terrains vagues

Le

vulpin

et vergers et jachères

des

champs,

son nom l'indique, ne se jamais dans les prairies

Caractères Semelles

Rex

comme

trouve

indicateurs de

labour,

enfouissement de MO sur sol riche en bases Compactage des sols à pH élevé Hydromorphismes

oriental

induits par le travail du sol par temps humide ou pluvieux

ah0

I/ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio indicatrices

Volume

POACÉES (GRAMINÉES)

A

lo } )CCUTUS pral EnsLs f 1)

le vulpin des prés est la premiére des graminées à fleurir au pr

cm temps. La tige, de 40 à 80 glabre. et raide hauteur, est de Les feuilles, longues et larges ont des ligules assez courtes. La panicule verdâtre, longue de 5 10 cm, cyneTeUs, très dense, à

velue et soyeuse,

Vuloin

Vivaceherbacée à souche épaisse,

des

rss

Description

la fait nommer

“queue de renard”. Les épillets, groupés par 4 ou par 6 sur Un rameau, ont des glumes pointues et ciliées et une glumelle unique

munie d’une longue arête flexueuse,

très saillante

Biotope secondaire

Fossés, bords routes

des chemins :

Fiche

Pelouses et prairies naturelles des plateaux et des vallées alluviales



1O

Biotope primaire

et des

Prairies agricoles d'élevage



Caractères indicateurs Engorgement du sol en eau ou en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses par asphyxie de la vie microbienne aérobie

Le vulpin des prés pousse dans les rairies inondables et les prairies umides

re

:

| |



A noter Les prairies humides paratourbeuses sont particulièrement riches en espèces rares et protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la quantité Er produit que de la qualité de ce fourrage. Le surpâturage fait également fourragë gères, les plantes rares et p bonnes espèces mps q que les ue aître, en même temps EORE améliorer ce type de prairies, en biodiversité, en rendement et en qualité de re e, il convient de les faucher, si possible en fauche tardive, c'est à dire au moment Fe a floraison de la fléole ue pâturage est à proscrire dans les prairies humides es prairies sont favorables à l'élevage des vaches laitières

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio‘indicatrices

81

2VDut

?|q

2UUA

DOWN

| 11H14) anthus

d (ec

AMARANTACÉES (SALSOLACÉES)

Description Herbacée

annuelle, à Î pivotante, l'amarante blonéhe 2e une plante hermaphrodite. Elle est bien

nommée, car sa tige, et très rameuse, de 20 à Omglabre de

hauteur, est complètement blanche. Les petites feuilles simp les sont ovales ou lancéolées, Les glomérules de fleurs vert pâle, souvent

géminés,

sont

tous

axillaires

. Les fleurs ont des bractées épineuses qui dépassent le calice, lui

Ba

û

UD!

el

aussi épineux. Le fruit plus court que le calice s'ouvre com me une boîte à savon

Biotope primaire Espèce d'Amérique du Nord naturalisée dans les vallées

alluviales

de

la

méditerranéenne

région

Vases et sables maritimes

Vases et sables continentaux salés

Biotope secondaire Bords des et des routes Terrains vagues

chemins

Cultures, vignes et vergers

rACLeres

e

e ro

INCICOLCUrS

Excès de fumure minérale, en particulier de potasse (sulfate de potassium, chlorure de potassium et nitrate de potassium) Salinisation des sols par excès d'irrigation en période chaude

hydrique Contraste chaleur estivale

et

forte

Cuisine Les

graines

sont

consommées

pousses

et les feuilles

comme

les céréales

des

uatre

Les

jeunes

amarantes

-

sont

comestibles crues ou cuites mais la meilleure

bleite

r

de toutes est l’amarante

A noter

| Les amarantes font parties des ‘Tégumes oubliés”. Elles étaient encore couramment cultivées

| dans les jardins potagers

5e

au 19ème

siècle

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio*indicatrices

Voie

mm

ES

AMARANTACÉES (SALSOLACÉES)

RSR

pra ranthus

bi Lun « +

% 5 4

rétuses simples, échancrées, sont souvent tachées de brun ou de

G £

est une plante monoïque. Les tiges glabres, rameuses et striées, sont couchées ou dressées. Les feuilles blanc. Les fleurs verdâätres groupées en glomérules le

sont long

_ _ 4




Les amarantes font parties des Tégumes oubliés”. Elles étaient encore couramment cultivées | dans les jardins potagers au 19ème siècle

Kéenste

L'ENCYCLOPÉDIE

RS

Plantes

bio“indicatmices

Volum

GC

[

maranl lus

relrc ] le: US lie

AMARANTACÉES (SALSOLACÉES)

Description

réflée

Herbacée annuelle, l’amarante réfléchie est une plante monoïque, de 20 à 8Ocm de hauteur,

couverte de poils. La tige dressée

beaucoup

plus

longues

que

A\marante

porte des feuilles simples d’un vert äle, insensiblement pétiolées. es fleurs verdâtres, sont grouées en épis épais le long de a tige et en panicule terminale compacte non feuillée. Elles ont trois bractées épineuses

le

calice. Le fruit dépasse du calice et s'ouvre en boite à savon

Biotope primaire



14

Originaire d'Amérique, naturalisée dans les vallées alluviales, lisières et clairières forestières

Biotope secondaire vignes,

chages et jardins

vergers,

maraf-

Fiche

Cultures,

Bords des chemins et des routes Terrains vagues

Caractères indicateurs Voir la page ci-contre

2

Cuisine Les graines sont comme les céréales

consommées

Les jeunes pousses et les feuilles

des

quatre

amarantes

sont

comestibles crues ou cuites mais la meilleure de toutes est l'amarante blette

fà noter { Les amarantes

font

parties

des

Tégumes

oubliés”.

dans les jardins potagers au 1 9ème siècle

Volume

1

Elles étaient encore

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

couramment

cultivées

|

; 85

D\ AIS (Oh QM\£

Description

Herbacée annuelle à racines fibreuses, l'ambroisie est une plante monoïque. De 30 à 9Oc de hauteur, elle est couverte m de poils. Les feuilles composées, d’un vert grisâtre, ont des folioles très déc

oupées. Les fleurs mâles sont regroupées en épis au sommet de la plante. Les fleurs feme lles, en des

sous,

sont

placées

G

L'oU

24o1-

2S\WS



eo

des feuilles supérieures

à l’aisselle

Biotope primaire

Dunes sableuses d £ l'Amérique du No. L'ambroisie est naturalisée en France dans les dunes littorales et les dunes des grands fleuves où elle retrouve ses milieux naturels originels Arènes granitiques pauvres en humus et en argile

Biotope secondaire

Cultures intensives - jachères

Bords des routes et des chemins Espaces perturbés par les grands travaux routiers et urbains Friches industrielles

Perte d’humus, déstructuration des argiles par les intrants

chimiques provoquant la disparition du CAH et la réduction des sols en poussière Stérilisation des sols par bouleversement des couches anaérobies du aux labours trop profonds

et urbains



aux

travaux

routiers

Médecine Le pollen de cette plante, extrêmement allergène, provoque des désordres pulmonaires et respiratoires

graves

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

SEA

e

2

D

;

RP 4

,

TTC EE

el

Jeemina et bleu

MURAGUOCS)

ATvensis Description

Herbacées annuelles, le mouron rouge et le mouron bleu sont des

L :

plantes

hermaphrodites.

De

10

à 30 cm de hauteur, ils ont des et très tiges glabres, souples rameuses. Les feuilles simples, opposées, ovales où pointues, sont ponctuées de noir en dessous. Les fleurs solitaires, portées par

des pédoncules, ont des corolles à tube presque nul et des pétales

rouges ou bleus dont les bords sont poilus et finement crénelés. Les fruits sont des capsules

nant de nombreuses

rouge L

nagalis

Mouron

PRIMULACÉES

conte-

graines

s'ouvrent en boîte à savon

qui

Biotope primaire

Anagallis arvensis :

Sables et alluviales

Eboulis au falaises

Argiles,

limons

pied

des

des

sables

et

©

F

vallées

rochers limons

o

et

e

Ÿ 2 Ü

non

[C

stabilisés, plus ou moins mobiles Anagallis foemina :

Limons, sables et graviers calcaires des fleuves et des rivières, riche en MO

Biotope secondaire Cultures,

vignes,

vergers,

chages et jardins

maraf-

Terrains vagues

Bords des routes et des chemins

Caractères indicateurs

Le mouron rouge indique des terrains légers, bien ressuyés et remués, riches en nitrates.

Les deux mourons sont nitratophiles

et indicateurs de pH Le mouron rouge pousse dans des terrains acides (pH < 6,5) et

le mouron bleu dans des terrains alcalins (pH > 7). Quand ils sont présents ensembles dans la même parcelle, le pH neutralité (6,5)

| Médecine Le

mouron

homéopathie

Ë À. arvensis

ne

(

est proche

rouge

de

est utilisé

Rae Cuisine l'autre

A noter

tuer un lapin. Ne pas confondre avec Stellaria media, le mouron blanc L’ENCYCLOPÉDIE és

Plantes bio*indicatmices

en

Les deux mourons (rouge et bleu) sont aussi toxiques l'un que

Quand on ramasse de l'herbe des champs pour les lapins, il faut éviter que ces espèces ne se glissent au milieu du fourrage distribué. Quelques grammes de mourons peuvent

Volume 1

la

DA

") XI

Sc

d

DE 67

|

/

inleari alia

Fo Description Herbacée

annuelle,

est

Une

Les

feuilles

d'une

plante

hauteur

polymorphes

en

nd, rya l a Sinuala

roseite,

de

l’andryale

ASTÉRACÉES (COMPOSÉ;

;

hermaphrodite

30

sont

à

60

lancéolées

cm. et

: celles de la base

sont

sinuées

; celles du sommet sont sessiles, éla es à la base. Les fleurs jaune rgi pâle

toutes ligulées, sont groupé capitules, disposés en cor es en ymbes

Biotope primaire

Maquis

oArIoues,

oueds

région méditerranéenne

de

la

Biotope secondaire

Cultures, vignes, et vergers Bords des chemins et des routes. Terrains vagues

2ZV

c MU

24

21

l

Sagyue

so[lno) o ao Lpue

bidiyala

UE

L'andryale

est

une

Sol

contraste

méditerranéenne Microclimat chaud

à

fort

brûlant en été Dans le Nord

zone

à

de

microclimat

méditerranéen

plante hydrique, la

France,

pseudo

-

A noter Il y a

Elle ou quel de plus en plus abondante actuellement. Elle est un symptôme ô ment climatique

ues années, cette plante était très rare au nord d’une ligne Bordeaux

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

biorindicatrices

Î Lyon.

du réchauffe-

Volume

|

Description Herbacée

vivace,

odératum

à souche

fibreuse,

la flouve

odorante est une plante hermaphrodite. La tige, d'une hauteur de 10 à 80 cm, porte des feuilles

simples,

larges,

ciliées au

sommet

de

la gaine

avec une ligule souvent déchirée. L'inflorescence en grappe, peu dense, devient jaunâtre

et odorante à maturité. Les épillets, longs de 6 à 8 mm, ont une fleur fertile et deux stériles. Les glumes sont très inégales. Les glumelles des fleurs stériles, munies d’arêtes, sont velues

Après

séchage

la

flouve

a

l'odeur

de

odorante

LL hox anthurm

Flouve

POACÉES [GRAMINÉES)

la

coumarine, la bonne odeur du ‘foin coupé. D'ailleurs, dansle foin, iln'y a que la flouve qui soit

naturelles

alluviales

des

grandes

et alpines

sols frais et riches Bordures et clairières riches en humus

sur

forestières



Prairies

vallées

18

Biotope primaire

Biotope secondaire Prairies agricoles, n'ayant été drainées, ni amendées Talus des chemins et des routes Coupes de bois

ni

Fiche

odorante

Caractères indicateurs La flouve odorante est un indicateur de grande biodiversité des sols frais et riches en MO d'origine végétale Elle pousse dans des prairies, favorables à la production laitière, méritant un léger apport

de très bon compost (3 à 5 tonnes par Fe

Elle indique un engorgement en carbone, une carence en MO animale ou en azote

(Médecine Contient des coumarines Elle estsédative, antiinflammatoire et circulatoire Nervosité, insomnies, insuffisance

veineuse

La plante moisie est toxique

Cuisine La

partie

aérienne

parfume

liqueurs, sirops, crèmes anglaises ou glaces Elle est plus aromatique sèche

que fraîche

A noter La flouve

odorante

est une

espèce

des

prairies

de

fauche

de

la Directive

Habitat.

es prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de

ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche

tardive, et pâturées le moins souvent possible

Elle est nécessaire à la qualité des fromages AOC : : ne Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture

actuelle crée Volume 1

A

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

89

sioq

Sep

[M2hM2D

huhriscus

sylvestris

APIACÉES (OMBELLIFÈRES

Description

Le cerfeuil des bois est une des premières ombellifères à fleurir au

printemps.

Herbacée,

vivace

le cerfeuil est une plante hermaphrodite. De plus de 1 mde haute ur elle est robuste et poilue. La tige creuse et cannelée a des nœuds un peu renflés. Les feuilles com-

osées,

ue

sont

luisantes.

es ombelles de fleurs blanches de 7 à 16 ue n'ont pas de bractées mais les ombellules ont des bractées réfléchies. Les fruits sont des diakènes lisses, luisants et allongés à bec très court

GL

oU

2WPi

Biotope primaire

Lisières et clairières forestières changes en MO archaïque sur sols riches en bases

Biotope secondaire

Bords des chemins et des routes Terrains vagues Prairies agricoles d'élevage

Caractères indicateurs

Engorgement

des

sols

riches

en

et évite

les

bases, en MO, particulièrement les MO d'origine végétale ou archaïque. Mauvaise minéralisation de la MO en excès

Médecine Divrétique

et dépuratif

Facilite la digestion flatulences

Cuisine Salades, plaïs cuisinés.

à

Les feuilles, les fleurs et les fruits sont légèrement aromatiques, mais la racine renferme des

substances toxiques Aïttention avec des

:

risque espèces

de confusion très toxiques

(ciguës, cerfeuil penché)

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio-indicairices

Volume |

le sol. Les feuilles imparipennées, sont polymorphes. Les feuilles basales ont de 3 à 5 folioles très

inégales

avec

une

foliole

termi-

nale beaucoup plus grande. Les feuilles supérieures ont de 5 à 6 folioles moins

inégales.

Les fleurs,

en têtes denses, sont portées par de longs pédoncules entourés par

des

bractées.

Les

corolles,

ordi-

nairement jaunes, parfois lavées de pourpre ou même entièrement rouges, sont souvent géminées. Le calice est renflé en vessie et

presque aussi grand que la corolle, dépassant peu les ailes. Le fruit est une gousse ovale et

glabre.

Plante

comportant

de

très

polymorphe

nombreuses

sous-

espèces ou variétés à la couleur des fleurs très variable d’une

Rochers

et éboulis

riches en bases



région à une autre

Biotope primaire

vulnéraire, vuln

pivotante,

Anthyllide

racine

20

à

la vulnéraire est une plante hermaphrodite souvent couchée sur

/

\

Description

Herbacée

eralre

vulneraria

puhuyllis

à

pH

élevé,

Pelouses arides et pelouses écorchées des plateaux calcaires et basaltiques Plateaux calcaires à pH élevé

Fiche

FABACÉES (LÉGUMINEUSES - PAPILIONACÉES)

Biotope secondaire

Talus et bords des chemins et des routes

Parcours

à moutons

| Caractères indicateurs |

Sols arides à pH élevé : + de 7,5 Sol très mince sur substrat rocheux

Cuisine est

L'anthyllide

toxique

comme

vulneraire

les légumineuses sauvages

toutes

À

Fes

av. FR

Les têtes fleuries sont vulnéraires, astringentes et dépuratives Vomissements des enfants Suites d'accidents

La

Médecine

A noter L'anthyllide vulnéraire est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat.

es prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent

Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible

Les prairies naturelles, riches semences dans lesquels on l’agriculture actuelle crée Volume

1

d'un grand nombre d'espèces, sont pourra puiser pour revégétaliser

L'ENCYCLOPÉDIE

: Plantes bio-indi catrices

des réservoirs à les déserts que

91

PMphanes

WI

Description Herbacée

C

arvensis

emilla

ROSACE

arvensis

annuelle,

Im

/

l’alchémille des champs est une plant e hermaphrodite. Grêle et rostré

S2p ?||

elle Les

vert

est ramifiée dès (a base feuilles simples, d'un ae pâle,

sont

formées

de

ue

sduowy?

segme nts, profondément incisés Les. eurs minuscules , sans corolle mais à double calice, sont inséré es le long de la tige et entourées de stipules formant un cornet

Biotope primaire

Sables et limons meubles et perméables des vallé es alluviales Arènes granitiques Dunes

littorales

ou continentales

LG oU 2W2i

Biotope secondaire Haies,

friches,

forestières

pré-bois,

coupes

Cultures Chemins, terrains vagues, remués par les trav aux Vignes, vergers, maraîchages jardins

sols

et

Erosion et lessivage des sols filfrants contenant peu ou pas d'argile ni de MO Complexe argilo humique fragilisé Manque de couverture de sol favorisant une érosion intense

par les pluies d'hiver

(M

Cuisine La partie aérienne est comestible

A noter L

émille des champs

Sue Lee

ée-alre

Si

réduits

Pour maintenir

pousse dans ne

le Théro-Airion

Ils sont

: ces milieux

particulièrement

riches

pionniers sont de

en espèces rares

et

l'équilibre des milieux vivants et le réservoir de graines, il est

de préserver la vitalité de ces milieux fragiles

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Volume

1

Description Herbacée

est

une

la

Lappa

ma)cr

bisannuelle, la bardane

plante

hermaphrodite.

Robuste, elle peut atteindre 2 m de hauteur. Elle est très ramifiée et couverte de poils. Les feuilles, alternes et entières, sont pétiolées

et

blanchâtres

en

dessous.

Les

feuilles inférieures peuvent atteindre 50 cm de diamètre. Les fleurs pourpres, toutes tubuleuses, sont groupées en capitules portés

par

)U bardane

pclium

Grande

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

de longs pédoncules. L’involu-

cre globuleux qui les enveloppe a des bractées terminées par

Lisières et clairières forestières des plaines et des montagnes

Forêts alluviales et riveraines

Biotope secondaire



Biotope primaire

Fiche

fourrure ou la laine des animaux qui peuvent les transporter sur de longues distances

29

un éperon crochu. À maturité, il se détache et s'accroche sur la

Bords des chemins et des routes Terrains vagues Cultures, maraîchages, vignes et

vergers

Environs des villages et des habitations

Cours de ferme

| Caractères indicateurs Engorgement en MO végétale archaïque - ayant pour origine la

| lignine (le bois) - des sols riches en bases

Médecine La racine de bardane est antibiotique, antiseptique, dépurative et diurétique

C'est

la

plante

dermatologique

ar excellence : acné, infections cutanées

pr

eczéma,

Cuisine La plante entière est comestible, crue ou cuite Les racines de 1°° année se cuisinent comme

les salsifis

A noter La

bardane

est

une

plante

la végétation. On l'utilise en

Toutes

les bardanes

de

la

alimentaires ou médicinales

Volume

1

structurante

qui

stimule

la vie microbienne

purin ou en plante sèche pulvérisée

flore française

ont les mêmes

L'ENCYCLOPÉDIE

s Plantes bio“indicatrices

propriétés

du

sol

et

ns

bio-indicatrices,

93

2UP0[0HS MS 2HHO0wW91>

Description Herbacée

vivace,

à sou

che rampante et profonde, l'ar istoloche clématite est une plante hermaphrodite. La tige dressée d'une hauteur cm, porte des

alternes,

échancrées

la base.

à 80 simples

en

cœur

Les fleurs jEUree

terminé

par

est une

grosse

groupées

de feuilles

une

en

anguette,

faisceaux. capsule

à

en tube

en

sont

Le fruit forme

de poire. Toute la plante dé une odeur fétide HR

Biotope primaire

G

oM

2VUD

I

Forêts

des

alluviales

grands

inondables

fleuves

et

de

leurs

affluents en particulier les forêts intermédiaires à lianes (vigne sauvage, clématite, houblon, etc. C'est Une espèce des E

rofonds, umus

humides

et

riches

en

Biotope secondaire Cultures sur sol profonds et humides Vignes et vergers Haies des bocages Friches agricoles Bords des chemins

et des routes

Engorgement en MO, en azote et en eau des sols profonds riches en bases Sols à forts contrastes hydriques ZOGCCINMG

Comme

son

l’aristoloche

(du

nom

grec

l'indique,

aristos,

excellent et locheia, accouchement) facilite les accouchements (usage vétérinaire de la partie aérienne fleurie)

Cuisine La plante

entière

est toxique

A noter |

Originaires

du

même

biotope

exsudats racinaires. Ce sont

primaire,

de s syntaxons

l’aristoloche

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

et

la

vigne

échange nt

leurs

|

Volume |

Herbacée

vivace,

\

l'arnica

est

une

plante

hermaphrodite. La tige dressée, d’une hauteur de 20 à 60 cm, est simple, couverte de poils et de glandes. Les feuilles radicales sont étalées en rosette. Les feuilles caulinaires sont opposées. Les capitules jaunes ont des fleurs ligulées échevelées

2

Description

Montana PRIE

nl ca.

#

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

à la périphérie et des fleurs tubuleuses au centre. mais ses feuilles sont alternes et beau-

Biotope primaire

Pelouses et landes acides sur sol frais à humide

Biotope secondaire

Pelouses et prairies agricoles des plaines et des

Fiche

l’arnica,

COUP plus coriaces. De plus, le séneçon ne dégage aucune odeur particulière

n° 24

Toute la plante dégage une odeur aromatique. On la confond, de loin, avec Senecio doronicum. Ce séneçon pousse dans les mêmes biotopes que

montagnes

Lisières et clairières forestières

Caractères indicateurs

Acidité des sols frais à humide

Plante calcifuge, absence totale de calcaire Engorgement en MO végétale archaïque L’arnica est une vraie plante acidophile.

Les plantes acidophiles étant relativement rares,

cela mérite d'être signalé

oe

;

La

plante

Médecine

entière

fleurie

est

la

plante

des

traumatismes physiques et Pau En préventif et en curatif, elle soigne les séquelles

des efforts physiques

C'est le remède des crampes, des courbatures, des rhumatismes, des douleurs musculaires et articulaires Un flacon de TM dans la poche peut vous aider à arrêter de fumer

ARE se : Cuisine L'arnica est une plante toxique dont les feuilles étaient autrefois fumées ce qui lui a valu le nom populaire de © Tabac des Vosges” L'arnica devient de

agricoles. En effet,

A noter

plus en plus rare du fait du changement de type de bétail sur les prairies

lorsque l’on remplace le pâturage des bovins par le pâturage des ovins,

rnica montana disparaît totalement en un ou deux ans. Les excréments alcalinisants des moutons sont fatals à cette plante acidophile. Cet effet fut particulièrement spectaculaire en

due à la mise en culture de vieilles prairies permanentes, à l’introduction du pâturage par les moutons, ou à l'apport d'engrais :

Par ailleurs, lorsque es cueilleurs coupent le capitule terminal de l'arnica, ils suppriment l'hormone inhibitrice des bourgeons floraux axillaires et stimulent leur floraison L'arnica est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit | équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent Our maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche

TE

1985, sur les chaumes du Haut Forez, où l’introduction du mouton a fait disparaître toutes les belles populations d'Arnica montana en deux ans. Dans de nombreuses régions, l'extinction d'Arnica montana a été justifiée, auprès de l'opinion publique et auprès des autorités, en l’attribuant au bouc émissaire habituel, les cueilleurs de plantes médicinales, alors qu'elle est

tardive, et pâturées le moins souvent possible

Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences

dans

crée Volume

1

lesquels

on

pourra

puiser

pour

revégétaliser

les déserts

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

que

l’agriculture

actuelle

95

DAUS

4

Herbacée

à

Description

FAICA

W'nica Mmenlana vivace,

hermaphrodite.

La

l'arnica

tige

est

dressée,

de 20 à 60 cm, est simple,

une

d’une

plante

hauteur

couverte de poils et

À

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

Se ne 0

de glandes. Les feuilles radicales sont étalées en rosette, Les feuilles caulinaires sont opposées. Les

capitules jaunes ont des fleurs ligulées échevelées

à la périphérie et des fleurs tubuleuses au centre. Toute la plante dégage une odeur aromatique. On la confond, de loin, avec Senecio doronicum.

Ce séneçon pousse dans les mêmes biofopes que

l’arnica, mais ses feuilles sont alternes et beauCOUP plus coriaces. De plus, le séneçon ne dégage aucune odeur particulière

Biotope primaire

Pelouses et landes acides sur sol frais à humide

Biotope secondaire

Pelouses et prairies agricoles des plaines et des

F

à 9

Ç

U < U li

montagnes

Lisières et clairières forestières

Caractères indicateurs

Acidité des sols frais à humide

Plante calcifuge, absence totale de calcaire Engorgement en MO végétale archaïque

L'arnica est une vraie plante acidophile. Les plantes acidophiles étant relativement rares,

cela mérite d’être signalé

Médecine La

plante

entière

fleurie

est

la

plante

des

traumatismes physiques et Rues En préventif et en curatif, elle soigne les séquelles des efforts physiques C'est le remède des crampes, des courbatures,

des

rhumatismes,

des

douleurs

musculaires

et

articulaires Un flacon de TM dans la poche peut vous aider à arrêter de fumer

Teiie:

Cuisine

ë

Ci

ë

:

L'arnica est une plante toxique dont

les feuilles étaient autrefois fumées ce qui lui a valu le nom populaire de ” Tabac des Vosges”

L'arnica devient de

agricoles. En effet,

A noter

ét

plus en plus rare du fait du changement de type de bétail sur les prairies

bu

lorsque l’on remplace le pâturage des bovins par le pâturage des ovins,

Arnica montana disparaît totalement en un ou deux ans. Les excréments alcalinisants des

&

d’Arnica montana a été justifiée, auprès de l'opinion publique et auprès des autorités, en l’attribuant au bouc émissaire habituel, les cueilleurs de plantes médicinales, alors qu’elle est

À

due à la mise en culture de vieilles prairies permanentes, à l'introduction du pâturage par les moutons, ou à l'apport d'engrais Par ailleurs, lorsque les cueilleurs coupent le capitule terminal de l’arnica, ils suppriment

hormone inhibitrice des bourgeons floraux axillaires et stimulent leur floraison L'arnica est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre

Ü al '

a

moutons sont fatals à cette plante acidophile. Cet effet fut particulièrement spectaculaire en 1985, sur les chaumes du Haut Forez, où l'introduction du mouton a fait disparaître toutes les belles populations d’Arnica montana en deux ans. Dans de nombreuses régions, l'extinction

|

des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent

\

Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche

tardive, et pâturées le moins souvent possible

Les prairies naturelles, riches : d’un grand nombre de pères sont des réservoirs à semences RU RE S J Ê dans lesquels on pourra puiser pour revégétalise r les déserts que l'agriculture actuelle crée Volume 1 ;

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio-indicairiees

gs

|

#

brhenatherum

2CL

POACÉES (GRAMINÉ,

Description Herbacée

5 ñ

fibreuse,

®

hauteur.

plante

elatius

Prairies

naturelles

des

vallées alluviales, des calcaires et basaltiques

grandes

plateaux

Lisières et clairières forestières

oO

h

Biotope secondaire

QI

Prairies agricoles amendées Prairies de fauche sur sols riches de plaines et des montagnes Bords des routes et des chemins

Terrains vagues Vignes et vergers Cultures pour subsp.bulbosum

Prairies équilibrées pour Arrhenatherum elatius subsp. elatius Engorgement en € ou enfouissement de MO végétale au fond de

la

raie

lors

de

labours

pour

fromental

sont

Arrhenatherum elatius subsp.bulbosum (Avoine à chapelet)

UISINC

Les graines comestibles

du

A noter Le

Ces

fromental prairies

est

sont

une

riches

espèce en

des

ces

de ces milieux garantit l'équili qui les pâturent

prairies

rares

et

de fauche

protégées.

La

de

la

Directive

biodiversité

Habitat.

remarquable

re des sols et la bonne santé des animaux domestiques

À être fauchées, si possible en Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent ; possible souvent moins le s pâturée fauche tardive, et sont des réservoirs Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces déserts que l’agriculture les liser revégéta pour puiser pourra on lesquels à semences dans actuelle crée

96

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatmices

Volume |

Herbacée, vivace, l'armoise commune a une tige striée ef rameuse de 70

feuilles,

à 120

cm de hauteur.

doublement

Les

pennées

et

très découpées, sont vertes en dessus et blanches tomenteuses en dessous. Les fleurs, à corolle

tubulaire jaunâtre ou rougeâire, sont hermaphrodites. Elles sont groupées en capitules, entourés d’un involucre à bractées imbriquées.

Les

capitules

sont

Amoise

Description

commune

vulgaris

À\

Y'lemisia

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

réunis

sableux

et

limoneux

des

souvent

Biotope secondaire Cultures, jardins, vignes et vergers Bords des routes et des chemins Terrains vagues



Sols

vallées alluviales C'est une espèce pionnière

Fiche

Biotope primaire

26

en glomérules sur les rameaux et forment une grande panicule feuillée

Digues des canaux et ballasts des

chemins de fer

fox s Caractères indicateurs Engorgement en MO des sols riches en bases subissant des compactages et des érosions Manque de couverture des sols à faible pouvoir de rétention Asphyxie par compactage ou excès d'irrigation

Médecine Syndromes

prémenstruels

Règles douloureuses Règles

irrégulières

ou

peu

Elle

est

appelée

les

vieux

cause

de

abondantes. l'armoise tient son nom de la déesse de la chasse Artémis. jardiniers à

par

la ‘plante des femmes” son

action

sur

l'organisme et le cycle menstruel

féminin. l’armoise a les mêmes utilisations que l'alchémille et la

sauge mais c'est une plante très amère dont l'emploi est délicat

(Cuisine

Toute la plante est aromatique. Elle s'utilise, en aromate,

salades cuisinés

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

composées

et

dans

les

les

plats

97

pu, K

>

ilalicun e

A

pumn

Arum

maculalunr.

aracéss

maculé

.

Description

È 3 Oo

L'arum d'Italie est une plante vivace de 20 à 60 cm de haut labre, à gros tubercule. Les

l'arum maculé est une pla vivace de 20 à 60 cm de a labre, à gros tubercule. [4

C S = D

res, en forme de fer de lance, à oreillettes divergentes, veinées de blanc, naissent avant l'hiver. La spathe (enveloppe de l’inflo-

en forme de fer de lance, & oreillettes divergentes, veinées de noir, naissent au printemps La spathe (enveloppe de l'info

Le spadice

Le spadice

euilles

persistantes,

rescence)

est

triangulai-

grande

jaune

et

euilles éphémères,

verte.

rescence)

(inflorescence)

a un anneau mâle plus court que l'anneau femelle muni en dessus

est

triangulaires

rande

violet

et

a un anneau mâle plus court que l’anneau femelle muni en dessys

et en dessous de longs fils soyeux. Les fruits rouges forment un long épi

et en dessous de longs fils soyeux Les fruits rouges forment un long épj

Biotope primaire

Biotope primaire



Forêts alluviales et riveraines Ourlets et bordures forestières

Lisières et clairières des plaines et des

é

û

Biotope secondaire

Biotope secondaire

3

Vignes et vergers

Petits bois résiduels

u

Talus et terrains vagues

Haies des bocages

L

e

Verte

(inflorescence)

e

.

Bords des chemins et des routes

forestières montagnes ®

Plantations de robiniers

ge à A. maculatum. CUX

Broussailles, friches agricoles Vignes et vergers

Qrums

Evolution des sols riches en bases vers la forêt par excès de MO d'origine végétale Mauvaise minéralisation de la MO végétale archaïque : fossilisation au lieu de minéralisation Carence en MO d'origine animale Blocage de la potasse

par déficience

de la vie microbienne

aérobie

A. italicum

For | eo > |

98

Cuisine

Tous les arums sont très toxiques

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume

:

2

+ #

OP

A

Description

j

l'asperge

à

acutilelius &

CR

sparaqus

sauvage

ASPARAGACÉES [ASPARAGINÉES)

feuilles

aiguës

est

une plante buissonnante, à figes ligneuses blanchâtres ou grisâtres, ouvant atteindre 1 m de haut.

réduites

à des

un pédoncule

D rage

sont

A\spe

es feuilles

écailles à l’'aisselle desquelles se trouvent des cladodes, c'est à dire des rameaux qui simulent des feuilles filiformes, courtes et anse groupées par 5 ou O en étoile. Les fleurs dioïques jaunes ou verdâtres, portées par

articulé, sont odo-

rantes. Les fruits, du volume d’un petit pois, sont des baies noires à maturité nhQES

Biotope primaire Forêts de chênes verts (Yeuseraie)

méditerra-

iche

Maquis et garrigues néennes

Biotope secondaire

Vignes et vergers installés depuis longtemps sur une même parcelle Parcelles cultivées depuis longtemps à sol nu

Caractères indicateurs Evolution de la culture vers la forêt par excès de matière organique végétale archaïque et déstructuration du sol

| Médecine Les turions sont diurétiques.

Ge

Uricémie, goutte, tendinites

Er

Cuisine

Les jeunes pousses ou turions sont comestibles cuites pis

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

99

PS

(phcdelus aestivus

fphodelus albus

Description

É

Les asphodèles

Ô O D n

sont des

liliacées

vivaces herbacées à tubercules La tige est pleine et les feuilles graminoïdes en gouttière sont vert clair. Les fleurs rosées à 6 tépales, fortement nervurées, forment

une

est une capsule s'ouvre en frois

sphérique

qui

méditerranéenne,

poussent dans

grappe

longue et serrée. Le fruit

De nombreuses espèces très proches, notamment en zone les mêmes

biotopes

GG

MEME.

Biotope primaire Pelouses et landes acides Lisières et clairières

forestières

Biotope secondaire Prairies agricoles

Talus, bords des chemins Terrains vagues

routes

et

des

Les textes de cette page sonf communs aux trois

PT

asphodèles.

Caractères indicateurs Sols sableux, compacts, acides, dégradés Erosions dues à des incendies répétés ou au piétinement du bétail dans les parcelles surpâturées

Décalcification par dégradation importante des prairies agricoles

hi i

di

Médecine Ù

Les

tubercules

sont

utilisés

usage externe contre la gale

H,

Cuisine

{|

tubercules

Les

jeunes

pousses

d'asphodèle

et

en

les

peuvent

se manger à condition de les faire cuire dans plusieurs eaux our en réduire l'amertume et de es consommer avec modération

|

100

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio=indicatrices

Volume

ue

8

ASPHODÈÉLACÉES [LILIACÉES)

/

/5/

Dai

VAMMCSUS

Fiche

n° 30

Asphod

a

À

le

Kphodelus

[

|

| Textes sur page de gauche | L

>

+

3

ES

]

be

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

101 :

\

Xn®?|| 102 4 A

2IS\£ N

7 & | Co ler

q uamalus

ASTÉRACÉES (COMPOSÉ

Description Herbacée annuelle, l'aster écailleux a des tiges ramifiées rudes, comme

toute la plante. Les feuilles simples

sont linéaires. Au centre du capitule les fleurs sont tubuleuses à corolle jaune. À la périphérie, des fleurs ISÉSe à corolle blanche ou bleue forment une couronne à un seul rang. Toutes les fleurs sont hermaphrodites. Un involucre de bractées imbriquées les enveloppe. Les petits capitules sont disposés en panicule symétrique

LS

oU

2?

Biotope primaire

Bords des eaux salées Sables et vases salés du littoral

l’aster

écailleux

est une

espèce

introduite qui vient d'Amérique

Biotope secondaire Cultures irriguées Prairies humides, prairies agricoles amendées Terrains vagues Bords des routes et des chemins

NULA

Caractères indicateurs Salinisation des sols par l'irrigation

ou l'apport d'engrais solubles

Remontées de sels du sous-sol dans

les terres compactées des régions littorales

102

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Nr

Volum

3 £- nl riplex

ee

patula

par

pointe

des

rameaux

très étalés

à la base.

Les feuilles supérieures,

simples

et un peu

une

|

é

é

Alriple:

proslala

7Atriplex hastata

Description

Herbacée annuelle, l’arroche à feuilles hastées est une plante hermaphrodite. La tige, de 20 cm à A de hauteur, porte des rameaux très étalés à la base. Les feuilles, à très forme d’un fer sont SIOPES nale lâche et sont entourés

long pétiole, ont la de lonce: Les fleurs en panicule termifeuillée. Les fruits par des bractées

triangulaires, un peu en cœur

Biotope primaire Bras

Arroche

porte

farineuses, sont allongées et les feuilles inférieures, presque en forme de fer de lance. Les fleurs sont groupées en longs épis verdâtres. Les fruits sont entourés de bractées triangulaires terminées

morts

des

rivières

fleuves

et

des

à feuilles hastées

hauteur,

étal

,

Description

Herbacée annuelle, l’arroche étalée est une plante hermaphrodite. La tige, de 20 à 80 cm de

Arroche

CHÉNOPODIACÉES (SALSOLACÉES)

Cultures, vignes, vergers, maraîchages et jardins Pieds des murs pollués dans les villages Bords des routes et des chemins Terrains vagues

Fiche

Biotope secondaire



392

Clairières et bordures forestières Reposoirs à animaux sauvages

‘Caractères indicateurs

Excès d'azote, engorgement en matière giganiaue et/ou en eau

nc

brutale

s

de

ismes,

grandes

libération

quantités

d'azote dans les sols par temps chaud et sec. Tovail des sols à fort contraste hydrique par |

temps chaud et sec

ESS

Cuisine

La partie aérienne des arroches sauvages, en particulier les feuilles, se mangent crues ou cuites comme celles de l’arroche blonde, légume oublié, qui commence à être réhabilité

jardins

dans nos

| faut rester prudent car toutes les arroches contiennent de l’acide oxalique

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatmices

103

RENE

PUIOADV-S ,

EX

vend.

falua

POACÉES (GRAMINÉES)

A\voine

Sté,

Description

Herbacée annuelle, d’une hauteur de 50 cm à 1,50 m, la folle-avoine est une plante hermaphrodite. Les feuilles planes ont une ligule courte et tronquée. L'inflorescence est une panicule lâche, unilatérale et dressée. Les épillets très ouverts ont 3 ou fleurs aristées qui

L'avoine stérile est une g TAminée herbacée annuelle de 1m hauteur. Les feuilles ont une aus courte et fronquée. L'inflorescence

facilement

Les glumes

à

est une panicule d’abord étalg qui devient unilatérale à maturité Les épillets très ouverts

3 fleurs. Les glumes

maturité.

sont striées de

que par

7 à 9

ont 2 :.

plus lon

les glumelles sont termi gues nées deux dents aiguës. Les glu

nervures. Elles égalent ou dépas-

melles supérieures

inférieures,

a une arête longue et articulée

sent un peu les fleurs. Les couvertes

glumelles

de

oils soyeux, sont munies ongue arête flexueuse

sans arête,

longs

d'une

Sables vallées France

sont glabres à

la glumelle inférieur

Biotope pr

Biotope primaire

imaire Grandes vallée s allu Sables calcaires des virialvies èr

remués et limons des alluviales dans toute la

garrigues sur sol es s cal Lavoine stérile vit princi caires en région médi palement

Mau,

terranéenne.



PVWPI

sterilis

Description

tombent

£E

wend

Pre

Biotope secondaire

Biotope secondaire

Cultures, vignes, vergers Terrains vagues et jachères Bords des chemins et des routes

Cultures amendées et fumées Vignes et vergers Terrains vagues Bords des chemins et des routes

Sables et limons alcalins compactés Sols argilo-calcaires à pH élevé compactés

Déstructuration des sols riches en bases, souvent à pH élevé Avena barbata est très proche

La folle avoine est favorisée par les excès de N et de K dans des

indicateurs

sols compactés à pH élevé

Les graines sont comestibles

de A. sterilis et pousse dans les mêmes biotopes. On peut rencontrer Avena barbata et Avena

fatua dans presque toute la France dans les mêmes sols, avec les CUISINE

mêmes

indications.

Dans

le Sud,

en zone méditerranéenne, les plus

fréquentes A. barbata

sont

Avena

sferilis et

ii ;

104

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume |

if

5

on

EC

TR

/

POACÉES (GRAMINÉES)

puvescens /

"1/1!/

vena

P

.

L"/

J

Description L'avoine

MST

/

venula 7

D TE Re

pubescente

est

pubescente

TT

une

A\voine

plante vivace à racines fibreuses ouvant atteindre 1 m de haut. a tige et les gaines des feuilles sont pubescentes à la base. Les feuilles sont planes et possèdent une ligule allongée. La panicule de To-20 cm, lâche,

dressée ou penchée, a souvent les

rameaux et les épillets violacés ou blanchâtres. haque épillet a 2-3 fleurs longuement aristées et velues à la base

Biotope primaire n° 34

Pelouses et prairies naturelles des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques

Biotope secondaire

Fiche

Prairies agricoles

Bords des chemins et des routes

Terrains vagues

re

d'ù

A

|

L

|

7amVEnu

a

/

n

[

n

e71

à à

Ji ŒLENSIS uen

n

)

D

2

o

à

glabre.

disparues

à

floraison,

allongées.

Les fleurs

les

feuilles

radicales,

la

60

Seules

souvent

sont

arrondies en cœur. Les feuilles caulinaires, généralement les seules visibles, sont très étroites et nombreuses,

en forme

bleues, de

généralement penchées, grappes lâches

peu

cloche,

sont

en

Biotope primaire Sables et alluviales

limons

des

Falaises et éboulis des calcaires et basaltiques =

moins

10

cm, généralement

vallées

plateaux

Biotope secondaire

Vignes et vergers Bords des chemins et des routes Terrains vagues, talus des routes et des chemins de fer

5

«

Caractères indicateurs Sols pauvres en MO et en argile plus ou moins mobiles, manquant de structure ou déstructurés Sols frès minces, à très faible pouvoir de rétention Carence en MO animale

Cuisine Salades composées Plats cuisinés

A noter |

118

d'u

Toutes les campanules sont de très bons comestibles

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

ds

bio*indicatrices

Volume ”

Î

pasteur

est

une

feuilles basales, entières et pro-

fondément dentées, forment une rosette. Les feuilles caulinaires sont embrassantes. Les fleurs blanches, régulières, à 4 pétales en croix,

sont réunies en grappes lâches et ramifiées. Les fruits (silicules) sont triangulaires

et arrondis

cœur

Biotope primaire Sables

des

et limons

grandes

les subissant

des

riches

vallées

en

en bases

alluvia-

alternances



à

>

bourse

à E

La

crucifère annuelle, pubescente à tige dressée de 30 à 50 cm. Les

Bourse

Description

1\steur

apsella hursa-pastoris

Capselle,

BRASSICACÉES (CRUCIFÈRES)

de

périodes d'inondation et de grande

sécheresse

Biotope secondaire

La bourse à pasteur

bords

pousse

des dans

les zones dégradées des prairies

et des lieux cultivés. Elle est plus fréquente dans la moitié sud de la France



Vagues,

chemins et des routes

Fiche

Terrains

48

Prairies agricoles

Cultures, vignes et vergers

à Caractères indicateurs

Médecine Otites ; acouphènes, capillaire

circulation :

Hémorragies, hémorragies utérines

Cystites, règles difficiles

ee

Cuisine

2 Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio-indicatrices

Très bon comestible rosettes de feuilles à utiliser dans les salades composées ou les plats

S [ar

P

Variations hydriques importantes sur des terrains limoneux ou sableux Compactage des sols riches en bases Blocage de P et de K par anaérobiose sur sols riches en bases et compactés

cuisinés

119

sunel

sajyod © uop4oyD

( 7 arduus

lenuif CTUS

ASTÉRACÉES (COMPOSÉ

Description Le chardon

à petites

neuses

dessous.

fleurs



à

capitules grêles, est une plante annuelle ou bisannuelle, de taille variable. La tige est blanche cotonneuse, avec des ailes larges et épineuses jusqu’au sommet. Les feuilles lobées, sont aussi blanches épineuses sur les bords et coton-

en

Les

capitules

Limons compactés des vallées alluviales Maquis et garrigues

grandes

sont petits et rosâtres groupés par 3 ou plus. Les bractées florales sont terminées par une épine courbée et glabre. Les fruits sont des akènes surmontés d’une aigrette à soies jamais plumeuses

Gt

oU

24?

Biotope primaire Ce chardon est un C'est une espèce surtout

présente

vrai chardon thermophile,

dans

méditerranéenne

la

région

Biotope secondaire Cultures Vignes et vergers Talus de routes Terrains vagues

Caractères indicateurs Anaérobiose

par

compactage

et pH élevé avec blocage du BiBiphore écheresse et températures estivale élevées Sols à fort contraste hydrique

Médecine Plante

riche

espèces Cirsium

du

assimilable comme

jh 5 À

en

genre

phosphore

de nombreuses

Carduus

et

Cuisine

|

Plante

comme

ii

mais

Fil

comestible

de

difficilement

cause des épines

4

crue

nombreux

ou

cuite,

chardons,

utilisable

à

A noter Carduus

pycnocephalus

est

très proche botaniquement et prérente les mêmes propriétés io-indicatrices, médicinales et alimentaires

120

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatices

Vo

el

Earex. La laîfche

précoce est une plante

vivace herbacée, stolonifère. Mor-

posent

elle

ressemble

eaucoup aux graminées. feuilles, plus courtes que sa à section triangulaire, sont étroites et rudes au toucher. porte un épi mâle en massue

Ses tige très Elle au

Se

Description

Ai € he

urer PART

prèe oce

Ca rycphllea



CYPÉRACÉES

sommet de la tige avec 3 ou 4 épis

femelles rapprochés en dessous. C'est une des premières fleurs

des

prairies

ousse

en

au

printemps.

association

uzule champêtre

avec

Elle

la

Biotope primaire

Biotope secondaire Prairies agricoles Bords des chemins et des routes

Terrains vagues

lCaractères



des montagnes

50

naturelles, des

=iche

Landes et poisse

vallées alluviales, des plaines et

indicateurs

Prairies engorgées en MO carbonée archaïque Carence en MO animale, en azote et en potasse

Feutrage de accumulation de

carbonée Anaérobiose

surface par MO végétale

A noter Le Carex caryophyllea est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat.

es prairies Sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de [ee Dieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui es pâturent

Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture actuelle crée -

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicamices

iei

29SSI

HEY 2MPLOT

Parex

hi rla

Description

La laîche hérissée est une plan te vivace herbacée à longs stolons

Elle ressemble

morphologie

beaucoup

AUX

par sa

graminées,

sa tige, à section triangulaire mais , est toujours dépourvue de noeuds Les fleurs

monoïques

unisexués. Les au sommet de femelles sont en les uns des autres. à l’aisselle d’une Les fruits sont base de la tige

ont des

épis

épis mâles sont la tige. Les épis dessous espacés L’épiinférieur est longue bractée. velus comme la

LG où PP

Biotope primaire Vallées alluviales inondables Pelouses

battante

naturelles

sur

nappe

Biotope secondaire

Prairies agricoles Friches Bords des chemins et des routes. Terrains vagues, ballast des chemins de fer, talus, fossés, digues

Caractères indicateurs Sols à fort contraste hydrique, plus ou moins engorgés en MO végétale et animale Prairies à très fort potentiel de production

favorables

vins à viande

aux

bo-

fi noter

Attention: risque d'engorgement total et de colonisation par les chardons (Cirsium arvense) et es RUrex obtusifolius, par blocage du phosphore et par les hydromorphismes réels

OÙ induits NB : De nombreux Carex indiquent des engorgements hismes des sols humides ou paratourbeux

en eau, en MO,

et des hydromor-

FE prairies humides paratourbeuses sont particulièrement riches en espèces rares et protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la vantité

de fourrage

produit

que

de

la qualité

de

ce fourrage.

Le surpâturage

fait

également disparaître, en même temps que les bonnes espèces fourragères, les plantes rares et protégées Ù : Pour améliorer ce type de prairies, en biodiversité, en rendement eten qualité de fourrage,

il convient de

les

faucher, si possible

en fauche

tardive, c'est à dire au moment

floraison de la fléole de : Le pâturage est à proscrire dans les prairies humides : Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces,

sont des

de la

réservoirs à

semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l’agriculture

actuelle crée

122

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatices

Lt

##

(

ru

br

Carui

cumin

&

Description Le

.

Sauvage

ELLIFÈRES)

#

des

prés

est

une

a

UN

ombellifère herbacée de 20 à 50 cm, vert grisâtre, à tiges très rameuses dès la base. Les feuilles composées tripennées ont des folioles très étroites. Les ombelles irrégulières, de 5 à 16 rayons, ont des fleurs blanchâtres ou roses sans involucre. Les fruits sont très parfumés

Biotope primaire Pelouses des plateaux et basaltiques

calcaires n° 59

Pelouses alpines

Biotope secondaire

Fiche

Prairies agricoles Bords des chemins et des routes Bords des haies et lisières forestières. Layons forestiers 4 |

| Caractères indicateurs | Sols riches en bases engorgés

en

| MO généralement animale, parfois | végétale Indicateurs des bonnes prairies | montagnardes de la Directive Ha-

il

| maintenir la biodiversité

|

bitat qui méritent d'être gérées | avec beaucoup d'attention pour

Médecine Problèmes

digestifs,

ments, flatulences

ballonne-

fre

Cuisine

Plante condimentaire (les fruits en particulier) utilisée en salades composées et plats cuisinés Boissons, crèmes, glaces

î

ce

ce

_#| Gé

ul

A noter

|

Plante des prairies favorables aux productions bovines laitières et nécessaires pour la jduction de fromage AOC e cumin sauvage est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne

|

| |

|

Volume 1

diurent

OUr maintenir

cette

biodiversité,

fauche tardive, et pâturées

ces

prairies

le moins souvent

e$ prairies naturelles, riches d'un grand

Mmences dans lesquels on pourra actuelle crée

santé des animaux

doivent

possible

nombre

puiser pour

|

être

domestiques

fauchées,

ï

:

de ces

l

qui les

si possible

en

æ

d'espèces, sont des réservoirs à se-

revégétaliser

L'ENCYCLOPÉDIE SR ; Plantes bio“indicatrices

les déserts

que

l’agriculture

123

N

t!

:

DR cyan

fon

214

"7 enlaurea

us

AST

.

0

Description

Le bleuet est une plante annuelle

de 50 cm à plus d'1 m d’un vert plus OU moins grisâätre ou blanchätre. Les feuilles sessiles sont étroites et

allongées.

toutes

Les

tubuleuses,

capitules

entourés

fleurs

sont

d'un

bleues,

réunies

en

involucre

de folioles à marge fortement décurrente et à cils courts, généralement argentés

Biotope primaire maquis région

Biotope secondaire

Cultures, moissons, vignes, vergers Jachères, friches Terrains vagues

£G



24

ol:

Vallées alluviales, oueds, et garrigues de Jla méditerranéenne

Caractères indicateurs Remontée riches

Exsudats

de

Re

pH

dans

racinaires

de

les :

sols :

légumi-

neuses

Médecine Infusion de en bains

capitules d'yeux,

de bleue, pour les

conjonctivites, la fatigue oculaire, ou pulvérisation d'eau florale Fatigue des yeux due à une exposition prolongée à un écran

d'ordinateur ou de télévision

j :

A noter Y >

124

Cette espèce, encore courante dans les moissons il ÿ a une cinquantaine d'années, est | aujourd'hui au bord de l'extinction en raison de l'emploi des pesticides en agriculture | L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatices

Volum :

lune!

»

æenlaured

jacea jacèée

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

Description

plus

ou

moins

allongées

Centaurée

La centaurée jacée est une espèce vivace de 30 cm à 1 m généralementglabre.Lesrameaux sont dressés, courts et épais. Les feuilles alternes, sont ovales et ; celles

de la tige sont sessiles, seules les radicales sont pétiolées. Les fleurs violacées, toutes tubuleuses, sont réunies en capitules entourés d’un involucre de folioles surmontées d'un appendice membraneux frangé ou déchiré mais ne portant jamais de cils

Biotope primaire Pelouses

des

plateaux

et basaltiques

calcaires 54

Pelouses des vallées alluviales



Biotope secondaire

fe

iche

Prairies agricoles Vignes, vergers Bords des chemins et des routes. Terrains vagues Talus de routes et de voies ferrées

e Re Caractères indicateurs Sols à fort contraste hydrique souvent riches en bases et en MO

carbonée

Carence en azote et en potasse Plante

des

Directive

riches

Habitat

prairies

à

gérer

de

la

avec

attention pour maintenir la biodiversité

ee à Médecine Stimulant des défenses

/

immunitaires.

A noter |

Dans

ce

groupe,

de

nombreuses

souvent difficiles à différencier

espèces

et sous

Es

espèces

ont

été

décrites,

:

:

mais

sont

:

prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les

Volume

Our maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible : Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semere dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture ctuelle crée

t

âturent

So S

La cenfaurée jacée est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces

L'ENCYCLOPÉDIE

125

1

Plantes bio“indicatrices

_

UuNwmwoD

21} SIDUS ‘

®

“eraslium.

fentanum SSP ulqare

CR stum Description

friviale

CARYOPHYLLACÉ;

Le céraiste commun est une petite plante bisannuelle ou d'un vert sombre, pubescentVivace e, 10 à 50 cm. Les feuilles oval de es sont opposées et sessiles. Les fleurs blanches, petites sont à 5 pétales échancrés égalant OU dépassant légèrement les sépa membraneux au sommet. La capsles s'ouvrant à son sommet à matu ule rité par

10 dents est longue et cou et dépasse largement le calicerbée ° e prim aire

=]

e)dion

Pelouses des plateaux calcaires et basaltiques Pelouses

des vallées

2?!

Pelouses alpines

alluviales

1G

o

U

DIVUEC

VI

Prairies agricoles Vignes et vergers Très rarement dans les cultures Bords des chemins et des routes

Caractères indicateurs

|

#

Sols dans lesquels la MO est en cours de minéralisation par la vie microbienne aérobie Sols riches en MO et en azote

41

Cuisine

3:

|

y

()

Salades

composées

cuisinés (partie aérienne)

\

et

plats

A noter V

-

126

|

Plantes des prairies favorables

aux bovins lait et aux

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatmices

Lane bovins viande

Volume |

glomeratun re

“erastium

Le céraiste aggloméré petite plante annuelle

sommet des tiges, sont à 5 pétales plus courts que le calice. La capsule

s’ouvrant à son sommet par 10 dents, est beaucoup plus longue

te

AYI &

entièrement

FOIS

jaunâtre,

ubescente, de 5 à 30 cm. Les euilles ovales sont obtuses, opposées et sessiles. Les fleurs blanches, petites, agglomérées au

»

vert

est une dressée,

Ce

d'un

lomé

Description

que les sépales

Biotope primaire viales et des dunes continentales

vergers,

Talus des routes et des chemins Prairies agricoles

-iche



Biotope secondaire Cultures, vignes et maraîchages et jardins

56

Gazon et prairies naturelles des vallées alluviales Sables et limons des vallées allu-

Caractères indicateurs Minéralisation très rapide de la MO dans les sols à pouvoir de rétention faible ou nul. Cette MO minéralisée sous forme de nitrates,

sera très vite lessivée et perdue Lessivage et érosion des sols

La

RE

Cuisine

Plante comestible: partie aérienne en salades composées et en plats cuisinés

|

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

@D 127

Te

haercphalhun Q

aureurrt



APIACÉES (OMBELLIFERE,

Description

En D

Le cerfeuil doré est une ombellifère vivace, herbacée, à souche

Da

épaisse, ameuse.

:

50 cm

Le

à

feuilles

=

LS

1,50

jaunûâtre,

sont

réunies

feurs

à 20

et

composées,

vert

Les

m

sont

blanches en

rayons

noirâtre,

de

haut.

de

Les

tripennées

aromatiques.

ou

rosées

et

grêles.

ombelles

inégaux

de

8

L'involucre est composé d’une à 3 bractées, Souvent caduques. Le fruit est un diakène en forme de fuseau, à styles longs et

réfléchis, de couleur jaune

doré à

la maturité

e

Biotope primaire

o ? ÿ

Ripisylves des vallées alluviales Lisières et clairières des forêts de montagnes de 500 m à 2000 m

5

d'altitude

ee

Ce

à

cerfeuil

se

trouve

organique,

neutre à légèrement Q'AILAAR»S

BIOLOPE

i

principa-

lement dans le Jura, les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées, sur sols profonds riches en bases

et en matière

acide

de

pH

er

SC

Prairies d'élevage Pied des haies, bords des fossés, routes et chemins

:

Caractères inc Engorgement par excès de matière organique, souvent

d'origine végétale,

mais

parfois

animale ; saturation du CAH Blocage de l’activité microbienne

par engorgement en eau ou en MO Si l'excès de matière organique

provient de matière organique végétale, l’évolution du milieu se

fera vers la forêt

Li #

1e

mi.

vf mr

É

Cuisine |

®

128

|

Comestibilité inconnue .

Aïttention avec

des

.

: risque

espèces

de

très

(ciguës, cerfeuil penché)

À

% E

,

confusion

foxiques

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatmices

Volume

hamaemelum Description

nabile nobilis

hlhemis

romaine

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

Éamomi

Île

La camomille romaine est une plante vivace, basse, aromatique et pubescente. Elle est généralement couchée, plus ou moins redressée et peut atteindre 50 cm. Les feuilles composées sont Les découpées. très finement blanches, périphériques, fleurs sont ligulées, celles du centre, Elles tubuleuses. sont (Être orment un capitule à réceptacle

conique, les folioles de l’involucre

Les

scarieuses.

largement

sont

akènes sont très petits, à trois côtes

filiformes

sableuses,

Biotope secondaire vignes,

Cultures,

terrains vagues

sb

à

f

x

Caractères

Sols

de

peu

sableux

jardins,

vergers,

n t tarlirn

arènes

iche

Pelouses, prairies naturelles

Dunes, zones granitiques

n° 58

Biotope primaire

1e

indicateurs

pouvoir

filtrants de

généralement acides

ayant

rétention

et

Médecine analgésique, Antispasmodique, sédative Utilisée pour soigner toutes sortes de douleurs:névralgies, migraines, ulcères à douleurs musculaires, l'estomac, digestions difficiles, etc. L'infusion de capitules, le matin à jÉcnpenisonparieserse manque ors des sevrages et des cures de désintoxication

|

D == ==

Cuisine

=

e

e

Les capitules peuvent être utilisés pour parfumer la bière, avec, ou à la place, du houblon

— A noter | En médecine, on utilise peu, ou pas, l'espèce sauvage. On se sert d’un clone stérile, à |

pres capitules doubles, multiplié uniquement par bouturage, qui est très riche en HE. et

eaucoup

R Isque

Volume 1

|

(4D

:

plus efficace que l'espèce sauvage es autres plantes appelées "camomille”

de confusion avec les multi

©

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

129

;

|

u

allur

eu

Description

à

annuelle de 20 à 100st une cm angu

ds

= 0

e

D Ge oO 5 Ô

Le chénopode blanc e

pl

leuse. Les feuilles vertes dessus et comme farineuses dessous,

sont

ovales,

à

?

K

, hencpodi

S

?”

Ç?

PER A 4

CHÉNOPODIACÉES (SALSOLAGE,

re

èn en

bord

dentés. Les fleurs sont groupéess en glomérules feuillus et farineux comme les feuilles. Le fruit lenticulaire est complètement caché par l'enveloppe florale

Biotope primaire

Bras morts des rivières

Ripisylves et ourlets forestiers des

+ |

5 2

©

Gr ©

ares vallées alluviales urlets forestiers nitrophiles Reposoirs

à animaux

sauvages

:

Biotope secondair‘ e

Cultures amendées

Vignes et vergers, ardins errains vagues,

et fumées

maraîchages,

bords

chemins et des routes Tas de fumier, composts

Caractères Excès

animale

indicateurs

d'épandage

non

compostée Travail des

sec

des

compostée

sols

par

Contrastes hydriques sols nitratés

de

ou

temps sévères

MO

mal

trop sur

Le chénepode blanc est une plante

nitrophile caractéristique libérations brutales d'azote

des

Médecine Riche en élément minéraux Cu, P, Fe et en vitamines : B1, B2, PP, et C

Cuisine e aérienne) stibl (partie Plantecome

#

gi

Le chénopode blanc est un épinar. sauvage Cette plante, du sreupe des Polygonacées, Salsolacées

ii

|

i

contient

4

de

l'acide

oxalique.

personnes sensibles doivent consommer modérément

1x

130

Les

en

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatices

Volume

28

est

une

Les capitules ont des fleurs, toutes

2

sauvage

icorée

chicorée

à

La

composée à latex, vivace, de 50 cm à 100 cm de haut. Les tiges sont raides et très ramifiées. Les feuilles ont des formes variables : les inférieures sont très découpées, les supérieures sont entières, embrassantes et réduites à des bractées dans l’inflorescence.

Ch

Description

sauvage L

intypbus

À chorium

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

ligulées, d’un bleu vif, qui fleuris-

sent l’été

Biotope primaire Limons,

bases

sables

et

graviers

des

inondables des fleuves rivières sur sols riches en

et en azote

n° 60

zones et des

Prairies agricoles

Friches,

Jjachères

vagues Bords des décombres

routes

et

terrains

et

chemins,

Fiche

Biotope secondaire

Caractères indicateurs Excès

d'azote, richesse en bases,

et blocage

par pH élevé

Compactage

des éléments

riches en bases

des

sols

P et K

limoneux

Tassement des sols par piétinement provoquant des anaérobioses

|Médecine

aa

Racines : engorgement du foie et de la vésicule biliaire ; calculs biliaires ; diabète

| Cuisine Les

feuilles

‘Barbe

blanchies

de Capucin,

forment

proche

endives cultivées Les racines torréfiées font excellent succédané de café oùt agréable de caramel

euilles

et

racines

peuvent

la

des

un au

être

utilisées, crues ou cuites, en cuisine

A noter ette espèce est donc à l'origine des espèces cultivées actuellement, elle est absolument nécessaire comme réservoir génétique pour pallier les déficiences et permettre leur pérennité i l'espèce sauvage disparaît, les espèces cultivées parentes disparaîtront avec

Volume

1

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“i ndicatrices

6

Toutes les chicorées cultivées ont été sélectionnées à partir de Cichorium intybus

131

7 &\

X

21N020

Op

0UD

fepno

DD

2SA)



F7 LTSiuUMm

acaule

ASTÉRACÉES (COMPOSf:.

Description Le

cirse

acaule

n'est

pas

un

chardon au sens botanique mais il fait aussi partie de la famille des composées. C'est une herbacée vivace, à tige très courte, prati-

vement glabre, avec une rosette

dE Le

feuilles épineuses capitule solitaire,

vert foncé. de couleur

ourpre,est porté parlarosette de

Feuilles, Les bractées de l’involucre ne sont presque pas piquantes. Les fruits sont des akènes surmontés d’une aïgrette à soies plumeuses

Biotope

primaire

Pelouses calcaires et alpines Rochers, éboulis, plateaux calcaires et basaltiques Landes

LO

oM

24?!

al

Le chardon acaule est une plante

xérophile

Prairies agricoles Talus, bords des chemins et des routes

Terrains vagues Carrières

Blocage de P par pH élevé Sécheresse estivale

Sols superficiels peu profonds Le chardon acaule pousse dans

des

prairies

favorables

à

la

production laitière et à l'élevage

des ovins

Biotope

très

riche

en

espèces

rares et menacées faisant partie de la Directive Habitat

Médecine La

plante

entière

est très

riche

en phosphore assimilable comme

toutes les espèces de ce genre

Cuisine Bon comestible, comme tous Cirsium, malgré leurs épines

les

A noter

Ces prairies font partie de la DH car elles sont très riches en espèces rares et menacées

et assurent

ainsi

à semences

dans

la continuité

de

la biodiversité. Elles

ne doivent

en

aucun

cas être

âäturées, ou gyrobroyées, pour maintenir leur qualité biologique et améliorer la qualité du fourrage, sans faire disparaître d'espèces. Elles doivent, au contraire être gérées en fauche tardive avec récolte du foin. Leur richesse en espèces en font des réservoirs lesquels

l'agriculture actuelle

132

on

pourra

puiser

pour

L'ENCYCLOPÉDIE

revégétaliser

Plantes bio“indicatnices

les déserts

créés par

Volume |

bourgeons. Les feuilles sont alternes, diversement découpées et épineuses. Les nombreux ca pitules, portent des fleurs petits, ovoïdes, violettes, très odorantes en pleine

floraison. Les fruits sont des akènes surmontés d'une aigrette plumeuse.

C'est une espèce très polymorphe

Biotope primaire

Ripisylves et prairies des vallées

alluviales

Clairières forestières existe commun chardon Le partout en France mais il est rare

Chardon

traçantes, émettent de nombreux

champs,

vivace, haute de 40 cm à 1,5 m.Ses racines pivotantes, les latérales

des

Le chardon commun n’est pas un chardon au sens botanique mais il fait aussi partie de la famille des composées. C'est une herbacée

Cirse

Description

COMMUNM

aryvense

si

(

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

en région méditerranéenne

routes

Fiche

Prairies d'élevage amendées Cultures, jachères Vignes et vergers, maraîchages, jardins ossés, bords des chemins et des



62

Biotope secondaire

Terrains vagues et zones remuées fs

Caractères indicateurs

par excès du CAH Saturation de matière organique, d'engrais azotés ou d'épandage de fumiers, lisiers et purins non compostés

le blocage de ÉCRAN aturation naturelle du CAH

par

un pH trop élevé que uer de provoq Lesurpâturageris l'explosion des chardons par excès

de

MO et compactage

des sols

Médecine Carence en phosphore intoxication par l'aluminium

Maladies

de

dégénérescences

nerveuses (Alzheimer, plaque, etc.)

sclérose

en

Cuisine Bon comestible, malgré ses épines

|



| [| |



Volume

Le chardon commun

A noter

es est une plante des prairies grasses, favorabl

à l'élevage des

l'on peut faire de 20vins Àviande, et plus articulièrement des prés d’embouche” où ices plus ou moins engraissement à l'herbe sans apport de granulés où autres artif

nocifs

1

1” ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio-indicatrices

133

Bou

MP IE

xneuid

7

2

S24

+ uopAo UD)

{Xneuio|

2

SAIT)

? LSIUMM

ericphoru mn

ASTÉRACÉES (COMPOSÉ,

Description

Le cirse laineux où chardon très épineux , est Une composée herbacée bisannuelle, haute de 50 cm à 1,5 m.Ses feuilles, blanches et feutrées en dessous, sont vertes et couver-

tes en dessus de petites épines. Elles forment des segments très épineux. Les fleurs rougeâtres sont groupées en qe capitules globuleux

sont

et

arachnéeux.

surmontés

Les

d’une

soies plumeuses

akènes

aigrette

à

Biotope primaire

Prairies alpines, plateaux calcaires et basaltiques Vallées alluviales et clairières forestières Le chardon très épineux est plutôt montagnard bien qu'on le trouve aussi en plaine. C’est une espèce mésophile

Biotope secondaire Bords des chemins, des routes et des fossés Terrains vagues

Prairies d'élevage Coupes de bois Carrières

Caractères i Saturation du CAH par excès de MO. et d'engrais azotés provoquant le blocage du phosphore sur es sols à pH élevé Surpâturage bovin La situation est aggravée par le surpôturage

ovin

en

excréments alcalinisants

raison

des

très

riche

Médecine La

en

plante

entière

phosphore

est

assimilable

comme

toutes les espèces de ce genre

an

Cuisine Bon comestible malgré ses épines

|

A noter

Les prairies envahies par Cirsium eriophorum ne doivent plus être pâturées par les ovins qui aggravent

Cette

encore

espèce

est

la situation par

particulièrement

leurs excréments

favorable

nécessaire à la qualité gustative des fromages 134

à

alcalinisants

la

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

production

des

vaches

laitières

et

Volume | à

tante, haute de 60 cm à 2 m. La tige dressée est pubescente, ailée épineuse, simple ou peu ramifiée, (parfois ramifiée au sommet). Les

petits capitules sont sessiles ef agglomérés au bout de la tige. Les fleurs, toutes tubuleuses, sont L'involucre

pourpres.

des

Le cirse des marais est Une composée bisannuelle, à racine pivo-

inse

Description

marais

sun, pa lustre

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)

«a

ovoïde

bractées lancéolées, à poin-

des

tes courtes, tachées de noir au sommet. Les fruits sont des akènes

Prairies

/

tourbeuses

para

marécageuses,

Lisières et clairières forestières humides Tourbières et marais Aulnaies marécageuses

Le cirse des marais est une plante hygrophile

Fiche

Biotope primaire

n° 64

surmontés d'une aigrette foujours plumeuse

Biotope secondaire

Prairies humides d'élevage ayant

des quantités importantes de

En

non compostées

MO

Peupleraies ; forêts humides et marécageuses Bords des chemins, des routes et fossés

fe

2

SRE

Caractères indicateurs Engorgement

nique

et

en

en

eau

matière

orga-

provoquant

des

hydromorphismes et des anaérobioses qui bloquent le phosphore Contraste hydrique important. La situation est aggravée par le surpâturage ou les épandages de

Le

fumiers, purins ou lisiers non compostés

Surpâäturage des prairies humides

iMédeane Cuisine Bon comestible malgré ses épines

Les prairies

humides

paratourbeuses

AR noter

sont

particulièrement

riches

en espèces

rares

et

protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la quantité

de fourrage produit que de la qualité de ce fourrage. Le surpâturage fait également dlparaire, en même temps que les bonnes espèces fourragères, les plantes rares et pro égées eu

améliorer ce

il convient de les

| |

type de prairies, en biodiversité, en rendement et en qualité de fourrage,

faucher, si possible en fauche tardive, c'est à dire au moment de la

floraison de la fléole

Ÿ

ss

proscrire dans les prairies humides. Le Pâturage est à Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences

Volume

ans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture actuelle crée

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

135

2yPuv|q

euBia aHpomelD

#ematis



I

0

vi talba

Description

La clématite vigne blanche est une liane sarmente

use. Les feuilles composée s pennées ont de 3 à 7 gran des folioles

dentées.

Les fleurs

nombreuses

régulier

à

4-5

sépales

iakènes

qui

se

par une arête plumeuse

à

blan

terminent

Biotope primaire

Forêt

intermédiaire

grandes

vallées

à

lianes

inondables,

limite des crues centennales

des

à la

Lisières et clairières forestières

E

Forêts anthropisées

VI

pétale,

ont un calice

cs tomenteux sur les deux faces. Les fruits persistant tout l'hiv er, sont des mult

Rialanc Biotope

: =

sans

étamines,

Q n

RENONCULAGES

=

col. secondai 7

Haies, murs et clôtures des bocages Vignes et vergers anciens en culture depuis de nombreuses années. Décharges sauvages

Anciennes ménagères

décharges

d’ordures

Caractères indicateurs Excès de matière organique d'origine végétale qui favorise l’évolution

du milieu vers la forêt Haies en cours de dégradation ayant besoin d’être régénérées. Carence en MO animale et en N

Cuisine

Plante toxique

A noter La plante a été fumée en période de pénurie de tabac ; les alcaloïdes qu'elle contient

sont encore

136

plus dangereux

que ceux contenus dans le tabac

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indi catrices

|

Volun® _

de

à

racines

traçantes.

longuement

Les feuilles alternes sont petites,

sagittées.

en

Les

entonnoir,

fleurs

blanches

à

ou

corolle

roses,

d'environ 2 cm, sont solitaires ou géminées sur des pédoncules axillaires grêles plus longs que la

feuille. Le calice glabre à lobes ovales arrondis est 4 à 5 fois plus court que la corolle. Le fruit est une capsule glabre réfléchie

des

Le liseron des champs est une plante vivace herbacée, rampante, rimpante, haute de 20 cm à 1 m,

eron

Description

champs

arvensis

\

ONVO lvulus

Lis

CONVOLVULACÉES

Le liseron

des champs

partout en France

en

se trouve

Biotope secondaire

Terrains cultivés et jardins maraîchages, vergers, Vignes, jachères ords des routes et des chemins Terrains vagues, terrains remués



lement tous les sols engorgés éléments nutritifs

iche

Vallées alluviales et plus généra-

6 re)

Biotope primaire

Caractères indicateurs

Saturation du CAH par de l’azote d’origine ) D n

?

Q

\

+ Pigeron

Description

np

À A9 /N

M.

2

du

,

ASTÉRACEES (COMPOSfr

canadensis

Canada

annuelle

7

est

une

poilue,

de

taille variable. Toutes les feuilles sont alternes, oblon ues, étroites et pétiolées. Les feuilles inférieures tombent

souvent

Les capitules,

ont

des

fleurs

avant

de

ligulées

la

florai-

d’un

blanc

2

à

sale, à peine plus longues

5

mm

que les

fleurs tubulaires du centre. Ils sont disposés en petites grappes sur les rameaux

Biotope primaire

Espèce non indigène la plus anciennement naturalisée des 3 Conyza sur les sables et limons des vallées alluviales et des deltas des

fleuves Originaire d'Amérique du Nord ee .

.

e

3

OPE

se

#

.

SECONnOQire

Cultures, vignes et vergers. Bords des chemins et des routes Remblais, terrains vagues

Talus de routes et des voies ferrées

Caractères indicateurs Compactage bases

des

sols

riches

en

Médecine

Hormone-like, antispasmodique, anti-inflammatoire Diarrhées, goutte, rhumatismes,

acide urique, hémorragies Retard pubertaire (homme et femme)

En

Cuisine

AU (D

Jeunes x

à l’eau

pousses

comestibles

la

cuites

A noter É -

138

|

Ne pas confondre

avec Conyza bonariensis et Conyza sumatrensis

L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatmices

Volume

À

PET

Vs

onuza Sumalrensis Ve POÈTE He

de

Sumatra

en cours

Espèce originaire d'Amérique du Nord, du naturalisation

Très proche

des

et de colonisation

deux

précédentes

“CHIza bonariensis

en France.

Description

Se

et encore

lus difficile à identifier, cette espèce fhermophile que les deux précédentes

est plus

G

ti

=

différencie

de

QU

la vergerette

-

_

cn Ê Æ 4 2

par sa couleur verte du Canada beaucoup plus foncée, sa pilosité plus importante, sa faille plus atteindre 2,50 m, elle peut e, grand et par ses capitules plus gros

2

a

Biotope primaire commun

-T _

Idem C. canadensis

Biotope secondaire commun Idem C. canadensis

a © g

te

SJ

Caractères indicateurs commun ON

Idem C. canadensis

Médecine

Seule la vergereite du Canada est employée

ces

deux

confondues

Cuisine

actuellement,

plantes

soient

quoique

souvent (D

Idem C. canadensis.

A noter Ne pas confondre avec Conyza canadensis (niveau botanique)

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

D

d ‘

|

fl

ee

139

.

Ÿx aul de aM£

> alaequ s

Oo? n os >

X

(op)

= Ie

Cralacqus Description

*

lacvig. ata

@yacanthaides

ROSACÉ:

L'aubépine à deux styles est un ar-

buste très épineux de 2 à 5 m à feuilles vert foncé, ovales, très finement dentelées, très glabres et luisantes. Les fleurs blanches ou

rosées,

à

2



3

styles,

ont

une

odeur désagréable. Elles sont disposées en petits bouquets au bout des rameaux. Le fruit est une

cenelle à 2 ou 3 noyaux

Biotope primaire Friches

et

forêts

des

plateaux

calcaires et basaltiques des plaines et des montagnes

Fruticées et forêts alluviales Are cceordeie OPC SECONOQIFrC | Haies bocagères

: 1

Vignes

et vergers

Clairières et lisières forestières Friches agricoles et industrielles

Caractères inc Compactage des sols riches en bases et engorgés en MO archaïque Carence en MO animale. Milieu en cours d'évolution vers la forêt

Espèce basicole

Médecine Sommités fleuries, fruits et boureons sont anti-stress s sont également utilisés pour soigner l'hypertension artérielle

comme

protecteur cardiovasculaire

Etats dépressifs, nervosité, insomnies Nodules de la thyroïde

Cuisine

Les fleurs et fruits sont comestibles

A noter

ee

Dans les prairies =nYaliS= ner cene espèce on doit intensifier le pâturage et apporter des composts jeunes de MO animale. Dans les vignes et vergers, apporter 10 U d'azote au moment du broyage des bois de taille ou des engrais verts

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatmices

ne.

Volume

D

monogvnhe

nencqifna

ralacqus

ROSACÉES

Description

L'aubépinemonogyne est un arbuste très épineux de 5 à 10 m, à feuilles dentées, ovales, profondément

à

d'un vert clair et non luisantes. Les fleurs blanches ou rosées, à un seul style, ont une odeur agréable.

£

a Ÿ

Elles sont disposées en petits bouquets au bout des rameaux.

0

à un seul

Le fruit est une cenelle

noyau

a

s

4

Biotope primaire

Landes, fruticées et fourrés denses

des vallées alluviales e Lisières et clairières forestières

Chablis

3

Biotope secondaire

N o

Friches agricoles arbustives Prairies agricoles, vignes et vergers Haies bocagères

lc

lhnvartère

ractères Engorgement

ire indicateurs des sols en

ÉÜ

tarslicat

MO

carbonée.Carence en MO animale et en N a ie milieu en cours d'évolution vers la forêt LES

k

ï

Médecine Sommités

fleuries,

fruits

bourgeons sont anti-stress Ils sont également utilisés

soigner

l'hypertension

et me pour

artérielle

comme protecteur cardiovasculaire

Troubles du rythme cardiaque

Etats dépressifs, nervosité, insomnies

Nodules de la thyroïde

G

Cuisine

Les fleurs et fruits sont comestibles

crus ou cuits : Salades sirops, confitures, etc.

composées,

fi noter |

|

Dans les prairies envahie

es composts jeunes de MO

poeans

espèce on doit intensifier le pâturage et apporter

animale. Dans les vignes et vergers, apporter 10 U d'azote

au moment du broyage des bois de taille ou des engrais verts

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

L || s

RS

{Ai

|

0 ] DLS

Ô e li

1a

ASTÉRACÉES (COMPOSkE, |

Description La

crépide

annuelle

ou

fétide

est

une

bisannuelle

plante

à

odeur

très forte et fétide. Elle se présente généralement sous la forme d'une rosette de feuilles au sol, mais peut

He

atteindre 50 cm lorsqu'elle monte en fleur. Les feuilles, comme toute la plante, sont pubescentes hispides à poils raides piquants. Elles sont oblongues, allongées très

profondément

dentées,

comme

rongées par les animaux. Les fleurs jaunes, toutes ligulées, sont disposées en capitule penché avant la floraison. Les akènes de deux sortes, les uns sans bec, les

=

autres à bec long, sont surmontés d'un papus aux soies blanches, non

CUEME

plumeuses

DS

Plante vallées

enne

Biotope secondaire

i i

pi

méditerra alluviales

des

Maquis, garrigues et oueds Sables et limons des vallées alluviales

LA

\

de.

Biotope

Cultures,

maraîchage

vignes

et

vergers,

|

Bords des routes et des Terrains vagues et friches

$

chemins

Caractères indicateurs

Sols riches en bases, à fort contraste hydrique, en microclimat chaud Anaérobiose des sols riches en bases et compactés

Parfois

par

sol Ée

pe

rencontre

"

41 |

ESS

au goût

ë

|

souvent

reconversion

du

chimiques

en

en

e

des

période

agriculture biologique

Comestible, mais très désagréable

ia

je

résidus

Cuisine

(4 É

:

les

d'intoxication

esticides de synthèse

de

ER

.

signe

si

ïü

|

ü

|

A noter

Àr æ

142

un décompaciadee# Lors de la prolifération de cette espèce, il y a lieu d'effectuer de profondeur), sur sol bien | |

préférence à la multi sous-soleuse, (à 20 cm maximum ressuyé, jamais par temps humide

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

|

volur #

TOpas à *eSicaria Ssp laraxacilélia

Les fleurs

sont

jaunes,

disposées

toutes

en

ligulées,

capitules

dressés avant la floraison. Les akènes sont tous pourvus d’un bec long surmonté d’un papus aux soies blanches, non plumeuses, dépassant les folioles de l’involucre à maturité

Biotope primaire des

72

Plante méditerranéenne vallées alluviales Maquis, garrigues et oueds

de

pouvant

feuilles

bisannuelle

à

plante

atteindre 1 m de haut. Les feuilles sont profondément découpées.

,

une

er e Ë >ide

La crépide à feuilles de pissenlit est

pi VS enl

l

C VeDLS lararaci/olia Description

7m



Biotope secondaire

Prairies agricoles Cultures, vignes, vergers

Talus des chemins et des routes

=iche

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES) (

Caractères indicateurs Compactage des sols riches en bases à fort contraste hydrique Région méditerranéenne ou micro climat chaud plus au nord

Blocage de K. par anaérobiose

Cuisine Plante

entière

utilisée

crue

dans

les salades ou cuite dans les plats

cuisinés, mais très amère

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

D. 143

;

juapualy?

SOA)

? node

däct ] 8

POACÉES (GRAMINÉE;

Description

Le gros chiendent ou € hiendent pied Fa pou et

es

(

jrs

graminée

Pubescente,

très

vivace

longuement

puissamment

stolonifère. Les feuilles gr rampante engainantes ont une liguleaminoïdes remplacée Par une rangée de poils. Les

fleurs

sont

à 4-5

épillets

disposées

épis unilatéraux

en

à fleur unique

comprimés

par

le côté.

panicule

digités.

Les

sont petits, Les glu

mes sont presque égales etles glumelles sans

arête

D on M!

l

Biotope

primaire

Dunes littorales de l'Océan et de la Méditerranée Dunes et bancs de sables littoraux des vallées alluviales dans toute la France

Le chiendent pied de poule est une

plante des sables ne contenant ni umus ni argile. Il se trouve surtout en zone

Ne

pas

espèce

confondre

annuelle

avec

[>]

DRE

11Le ete]

Sanguinalis,

qui n’est jamaïis stolonifère, u

2

méditerranéenne

Biotope secondaire Terrains cultivés et jardins Vignes, vergers, jachères Bords des routes et des chemins Terrains vagues,

terrains

remués

Caractères indicate Perte d’humus,

déstructuration

des

argiles par les intrants chimiques ; compactage des sols en zone méditerranéenne

; fort

contraste

hydrique Le chiendent pied de poule est une plante thermophile des régions à forte chaleur estivale

Médecine Plante drainante et dépurative Calculs biliaires et rénaux

Cuisine

Les rhizomes, riches en amidon, peuvent être utilisés pour en extraire la fécule

|

A noter \ r

Lors

de

la prolifération

de préférence

ressuyé,

de cette espèce,

il y a lieu d'effectuer

à la multi sous-soleuse, (à 20 cm maximum

de

jamais par temps humide et il est urgent de compenser

de Don compos

un décompactage, |

|

rofondeur), sur sol bien |

l’aridité

par des apports

d'origine animale, équilibré C/N, pour rétablir le CAR et relancer la

vie microbienne aérobie

144

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volun°

_

|

cristalus

? fnosurus

POACÉES (GRAMINÉES)

fn

crételle

To

est

une

nu. L'épi est composé d'épillets sessiles disposés comme les dents

d'un

peigne,

de

chaque

côté

de

l'axe de l'épi et orientés de façon

unilatérale

pr

prés

des

vivace, à herbacée, graminée souche fibreuse, haute de 30 à AO cm. Le sommet des tiges est

des

La

Crételle

Description

nr

Biotope primaire Plaines et vallées alluviales Pelouses calcaires et alpines

Biotope secondaire

Prairies agricoles amendées

Fiche



74

Bords des chemins et des routes Terrains vagues

Caractères indicateurs

Richesse des prairies en bases et en MO minéralisable

Espèce nitratophile

La crételle est un indicateur des rairies riches biologiquement, à bonne production fourragère, qui risquent d'évoluer vers des anaérobioses si elles subissent du

surpéurage ou des apports de MO trop importants ou de mau-

vaise qualité (fumiers, lisiers non compostés)

purins

et

Æ

pe

La crételle des prés est une plante des L rairies gr asses, favorables à l'élevage des es prés “d’embouche” où l'on peut faire de 20vins viande, et plus parela ns rengraissement à l'her e sans apport de granulés ou autres artifices plus ou moins nocifs Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

145

Eh

#Iflisus

SCC

arius SCOparuts

S'arcthamts

Description

© Hauer)

FABACÉES (LÉGUMINEUSES - PAPILIONACEE,

Le genêt à balaiestune plante vivace

SiV|0Q

arbustive plus ou moins ligneuse de 1 à 5 m de haut, à rameaux allongés, verts et très anguleux. Les feuilles inférieures sont trifoliées et pétiolées, les supérieures sont simples et sessiles. Les fleurs jaunes situées à l’aisselle des iles des rameaux terminaux sont grandes, avec un calice glabre

à 2 lèvres. Le fruit est une gousse aplatie portant de longs poils sur les bords

Biotope primaire

GL où WP

Landes, lisières et clairières forestières Fruticées

Biotope secondaire

Friches agricoles Prairies agricoles Talus des chemins et des routes Coupes de bois

Caractères indicateurs Sols siliceux acides, à faible pouvoir de rétention, en cour de lessivage

et d’érosion par manque verture

végétale,

disparition

ou

de cou-

après

(incendies

de

coupes de bois)

sa

forêt,

Médecine Les

fleurs

sont

utilisées

dans

les

affections cardiaques et urinaires

«D

TN

\

E y >. |

5

146

Cuisine Toxique,

comme

neuses sauvages

toutes

les légumi-

n

Attention : le genêt encore plus toxiques

x

.

à balais

peut

=

A noter

être

confondu

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio-indicatrices

avec

de

nombreux

autres

1

-

genêts,

|

glemerala

claplis

2

POACÉES (GRAMINÉES)

4

Description

Le

dactyle

aggloméré

herbacée.

vivace,

raminée

est

une

Les

euilles, un peu rugueuses, onf une

ligule dentelée. L'inflorescence est

formée d’épillets touffus, portés par des rameaux de longueur très différente, qui font penser aux doigts de la main avec un énorme pouce

Biotope primaire

et méso-xérophiles Prairies clairières forestières Pelouses des plateaux calcaires et basaltiques

Biotope secondaire

Ÿ

ô

a

je

É

2 sv 2 Q G

A

U : c

: Prairies agricoles Bords des routes et des chemins Terrains vagues




Cultures, vignes et vergers

Maraîchage et jardins Terrains vagues, jachères Bords des routes et des chemins

Caractères indicateurs

Asphyxie, engorgement des sols en matière organique ; excès d'azote et de potasse

Hydromorphismes par excès de MO

ou

VE

de

de

MO,

fertilisation,

travail

enfouissement

du sol

par temps

humide, ou excès d'irrigation zone méditerranéenne

Î

4

Cuisine



Les graines sont comestibles

en

A noter ë

152

| D'autres Echinochloa peuvent se rencontrer naturalisées çà et là dans les mêmes conditions L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio*indicatrices

Volume |

à

La vipérine commune est une plantee atteindr pouvant bisannuelle, présense mais ison, 1 m à la flora tant le plus souvent sous forme de

au

plaquées

feuilles

de

rosettes

sol. C'est une espèce entièrement poils de hérissée pubescente, silicifiés piquants. Les feuilles sont lonaues et étroites, les inférieures étiolées, les supérieures sessiles. es fleurs, bleues ou violacées,

sont

grandes

panicules,

disposées

et

rameaux

sur des

Vipérine

Description

commune

vulgare

chum

RORAGINACÉES

en

$cor-

pioïdes. Le fruit est constitué de 4 akènes légèrement tuberculeux, situés au fond du calice

892

Biotope primaire



Sables et graviers, des bords

de mer, jusqu’ au sommet des

Fiche

montagnes

Dunes littorales et continentales Eboulis

Biotope secondaire

Bords des routes et des chemins

Friches, jachères Terrains vagues, carrières Cultures, maraîchages, vignes et

vergers

8 Caractères indicateurs Plante

indiquant

ou un sol très absence de sol Déstructuration calcaires

un

sol

mince, sur

une

argilo-

sols

des

Plante poussant

sableux,

voire des

sols

brülés"par le soleil par manque de couverture Sols à fort contraste hydrique en mieroclimat chaud

Médecine Diurétique, sédatif nerveux

Cuisine Comestibilité inconnue Plante suspectée de toxicité

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

153

y

riq

id

campesl VLS

sduvby? s2p juapuaiD



Gopyrum

Description Le

chiendent

des

champs

glabre. Les épillets de 5 à 9 fleurs,

Biotope primaire

Sables alluviaux régulièrement remaniés des fleuves et des rivières Ourlets nitrophiles à liserons des haies

chiendent se rencontre

2? oM £S

surtout

Biotope secondaire

Cultures intensives

Champs cultivés depuis longtemps Jardins, vignes et vergers

Haies et talus routiers Digues des canaux, des fleuves et des rivières

Fatigue er

une

sont assez rapprochés, et ont des glumes et des glumelles à sommet arrondi

en zone méditerranéenne

ï

CcampeslLre

graminée vivace, herbacée, à rhizomes longuement traçants, haute de 40 cm à 1 m. Ce chiendent à feuilles généralement glauques, rudes et à nervures saillantes, est

Ce

À

est

POACÉES (GRAMINÉE: |

des

sols

qui

méritent

et de

potasse,

une régénération par la prairie naturelle multiflore Déstructuration des sols par les labours

Excès

de

nitrates

compactage

pH élevé,

des

sols

limoneux

fort contraste hydrique

à

Médecine Suggestion : Le chiendent qui pousse

ans les sols (peau de la Que qui ont été dégradés, est un excellent remède des maladies de peau. Le jus d'herbe de chiendent, très ri-

che en chlorophylle, absorbé moins de 5 mn après son extraction,

non oxydé, est un cicatrisant de la peau

et des

muqueuses

; il soigne

également les hémorroïdes. C’est Un tonique. On peut l'utiliser

comme très bon complément alimentaire en cas de tumeurs cancéreuses et de sclérose en plaque. Le rhizome est un diurétique

puissant. Il est utilisé en cas de calculs urinaires, coliques néphréti-

ques, infection des voies urinaires, cystites, rétention d'eau, oedèmes.

est doux

no AE

fl

aussi

Cuisine

()

154

un

anti-inflammatoire

Les parties tendres sont comestibles

du

rhizome L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume| ”

2

71

Description Le

chiendent

herbacée,

longuement

rhizomes

est

rampant

vivace,

raminée

Le

LOPUTUIE

haute de 30 cm à 1 m.llest

avec

vertes.

des

Les

imbriqués,

une

à

traçants,

glabre,

feuilles

généralement

ovales

et comprimés,

épillets

lächement

se terminent presque toujours par une arête

rampant

|

Chiendent

POACÉES (GRAMINÉES)

rpens

Lriqia

Sy

Biotope primaire Sables

alluviaux

régulièrement

remaniés des fleuves et des rivières

Ourlets nitrophiles à liserons des haies

Ce chiendent se rencontre partout en France

|

$

ao

o

|

Biotope secondaire commun

:

Idem E. campestris

\

: +

ÿ

LC

|

|

Ï

Caractères indicateurs commun

|

Idem E. campestris

< >

= Médecine 5

Idem E. campestris

ae

Cuisine

(4

Idem E. campestris



| |

| |

|

|

:

ù

è

À

Les chiendents s'installent dans les cultures à partir de la 5 ème année. On peut régénérer

|

|

A noter .

ces sols en pratiquant un enherbement |

légumineuses vivaces, avec un mélange

légumineuses)

Volume 1

permanent d'au moins 5 ans en graminées

de 5 à 10 espèces (3 à 5 graminées

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

et

+ 3 à 5

7 æ

155

emsuiy 2qo|id=

x lébiu

hirsutu

leliun parui/leru

Description

Epilobe

L'épilobe hirsute est une grande plante vivace, poilue, haute de 50 cm

à | cm, plus ou moins Les feuilles sessiles, demi

ones sont oblon,

es

fle 4 sta panicule

très

long,

ues et opposées.

ros ei terminale.

de croix. renferment

est

Les des

grisâtre. embras-

é

Le

échancré

fruits, graines

| stigmate,

en

de poils qui les emportent

à

petites

L'épilobe à petites fleurs est une espèce très de l'épilobe hirsute différenciée par sa

plus plus

blanche, par petites et par

embrassantes

ses ses

fleurs

proch. hilosité

fleurs rose . clair beaucous feuilles sessiles mais jamais

i NB : Espèce réputées beaucoup plus efficace que E. hirsutyr,

forme

allongés, pourvues dans

vent

le

€1

3



24 21=|.

Biotope primaire Zones humides des bords des fleuves et des rivières, des lacs et

des étangs et des zones maréca-

geuses

Biotope secondaire

Cultures,

vignes et vergers

Bords des canaux artificiels

et des

ATARI

étangs

Fossés

ENT

LU

Caractères indicateurs Hydromorphismes dables

Hydromorphismes

et

zones

par

inon-

excès

de

MO ou d'irrigation Hydromorphismes induits lors du travail du sol par temps humide

Médecine Maladies

E CHA

rostate

de

la

vessie

et

de

la

ormone-like

Cuisine

| ÉD

La partie aérienne est utilisée crue

dans

les salades

plats cuisinés

ou cuite dans

les

E. hirsutum

156

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

|

née

lelragcnun

ill

ONAGRACÉES (OENOTHÉRACÉES)

fi

D

4



s

Description

Z

L'épilobe à 4 angles est une plante

vivace, haute de 30 à 80 cm, à ER presque carrée. Les feuilles ovales, opposées, dentées, sonfa sessiles. Les fleurs roses, petites, 4 sépales, 4 pétales, ont un stigmate entier en massue. Les fruits allongés, contiennent pourvues de poils,

par le vent

des graines, transportées

ü = G D 20 d

20

J

FA

Biotope primaire

Marécages, bras morts des fleuveset et des rivières, forêts humides inondables

Biotope secondaire

Q

ê © : e

Cultures, vignes et vergers Maraîchage Carrières

d

Ée

1

U

See = fes Caractères indicateurs en

sos

MO,

du

sol

en

hydromorphismes,

eau

et

com-

actage des sols riches en bases xcès d'irrigation, travail du sol par temps humide, enfouissement de MO par les labours

à

Médecine de

la

Utilisée crue dans les salades cuite dans les plats cuisinés

ou

Maladies rostate

de

la vessie

et

ormone-like

Cuisine

|

ü

A noter

|

Epilobium tetragonum est l'épilobe qu'on retrouve le plus fréquemment dans les cultures

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

u

|

157

28 oU 221

sduvy?

sep

2|2d

quiselum

arvense

EQUISÉTACÉE;

Description

La prêle des champs est une plante vivace, herbacée, à racines traçantestrès puissantes et très profondes,

haute de 15 à 60 cm. C’est un cryptogame caractérisé par deux types

de tiges :

- les tiges fertiles apparaissent au printemps. Sans SloDphyile: de couleur rougeâtre, elles sont terminées par un épi contenant les spores reproductrices - les tiges stériles apparaissent plus De couleur verte, d'aspect tard. grêle, creuses, elles sont divisées des par séparés segments en noeuds d’où partent des rameaux simples à 4 angles aigus. La coupe monîre tige d'une transversale une lacune centrale petite ; celle d'un rameau fait apparaître une section carrée en étoile à quatre branches

Biotope primaire

Sols des vallées alluviales et des arènes granitiques

Biotope secondaire

Cultures, vignes et vergers

Maraîchages

Prairies agricoles Bords des chemins et des routes, ballasts des voies ferrées

Caractères ir Présence d'une nappe d’eau alluvionnaires sols des Plante jeunes, non encore structurés, oÙ au contraire, des sols déstructurés

Médecine Plante structurante Reminéralisation (en

avec pour

Betula,

Symphitum

la fixation du Ca)

association

et Bellis

ractures des organismes jeunes

Hémorragies externes)

graves

(internes

et

Cuisine

Utilisation des tiges fertiles cuites, les stériles n'étant pas mangeables car elles contiennent trop de silice

A noter La prêle pousse toujours sur des sols très bien pourvus en eau. L'eau peut se trouver à

des profondeurs

importantes étant donné

la capacité

d’allongement

considérable des

racines de cette espèce. C'est une plante des sables et des limons aurifères NB : La prêéle (purin ou poudre) est insecticide, dynamiseur de croissance et est utilisée comme préventif contre les maladies cryptogamiques (fongicide) de culture. C'est également une plante amélioratrice des composts

On utilise en biodynamie des décoctions de prêle

158

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume”

> quiseluin layemale et peuvent vivre plusieurs années: La prêle d'hiver présente un seul type de tige et pas de rameaux

d le \

toutes semblables persistent l'hiver

e

La prêle d'hiver est une plante vivace herbacée, pouvant atteindre m de haut, dont les tiges

lee

Description

hive



FQUISÉTACÉES

latéraux. Elle ressemble à un jonc Éd ù articulé

La tige est terminée

par

un epi

court, dense et mucroné contenant les sporanges

Biotope primaire plateaux



des

calcaires et basaltiques

Biotope secondaire

Plante rare (aucun biotope secon-

daire)

Fiche

montagnardes Forêts sur éboulis

88

Forêts alluviales ou forêts humides

Caractères indicateurs Plante des sols non alluviales terrasses

pRÉSIARE

baïttante

structurés nappe à

à montagnards, ols humides, nappe phréatique battante Forêts sur éboulis des plateaux

calcaires et basaltiques

Sols trop vieux, déstructurés

iMaveane Restructurante lorsqu'il y a déstructuration Hormone-like Fractures d'organismes âgés Ménopause, ostéoporose

eu

Maladies auto-immunes LE

Cuisine Non comestible

A noter

[

|

j PlanteHE utilisée autrefois pour polir le bois en raison de la riches se de sa ti i ge en cristaux Fe de silice abrasifs utilisée NB : La prêle (purin ou poudre) est insecticide, dynamiseur de croissance et est comme préventif contre les maladies cryptogamiques (fongicide) de culture. ‘ C'est également une plante amélioratrice des composts Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

ui

159

quiselum

2SNDWU)

212€

SE

'amosisSUMUIM

quisetumn

ramcsun

Description

La prêle

rameuse

EQUISÉTAGE.

est une

plante

vivace, persistant l'hiver, peu robuste. Les tiges sont toutes semblables d'un vert grisâätre de 40 à

100 cm de haut, présentant de 8 à 20 côtes convexes. Elles sont creuses

à

lacune

centrale

très

grande

et

ortent des rameaux bien distincts.

es

gaines

qui

entourent

la

tige

bien plus longues que larges ; sont les gaines inférieures sont rousses,

non cerclées de noir. L'épi, au som-

met de la tige, court et dense, est

terminé

par une

pointe

68 où 2?

Biotope primaire Forêts riveraines, clairières forestières Prairies naturelles alpines

La

prêle est commune

la

France,

du niveau

2500 m d'altitude

ripisylves, et de

pelouses

dans toute la mer

à

:

Cultures céréalières intensives

Vignes et vergers Prairies d'élevage

Caractères indica

Sols non encore structurés OU déstructurés Présence d’une nappe d’eau à une

Pise ou moins grande profondeur a prêle rameuse pousse toujours sur des sols très bien pourvus en eau. l'eau peut se trouver à des profondeurs importantes étant donnée la capacité d'allongement considérable des racines de cette espèce

1



1

F

Médecine

An

(Cuisine

Plante toxique pour l’homme

Plante toxique pour l'homme

11,

A noter La prôle {puit ou poudre) est insecticide, dynamiseur de croissance et est utilisée comme préventif contre les maladies cryptogamiques (fongicide) de culture. C’est également

une plante amélioratrice des composts 160

É IE L’'ENC YCLOPÉD Plantes bio“indicatices

Vo Jun

#

Maximum

SQuiselum

e

plante

racines à herbacée, vivace, traçantes très puissantes et fres rofondes, de 20 à 100 cm de Kaut. Elle est composée de deux ee de tiges : - les tiges fertiles apparaissent au printemps. Sans chloroph Ile, de couleur blanc rougeêtre, elles sont terminées par un épi contenant , les spores reproductrices. - les tiges stériles apparaissent

Grand

La grande prêle est une

pre

\

Description

la

telmateia

uiselurn

plus tard. De couleur verte, finement striées, creuses, elles portent

pleins à

transversale une lacune

La coupe montre

8 angles. des tiges

grêles

centrale très large et celle des rameaux dessine un octogone

Biotope primaire

: Sources et ruisselets Lisières forestières riveraines

ou

humides Prairies naturelles très humides des calcaires et basaltiques. PISIÈeU e,

90

allongés

très

très



et

Fiche

des verticilles de rameaux

a grande prêle est une plantdes d’'héliophile à ombrophile, très

sols engorgés en eau - sols argileux, sols marneux, alluvions récentes, tufs, etc. -. Elle est commune dans une grande partie de la France, du niveau de la mer à 1500 m d'altitude

Biotope secondaire

Bords des chemins Cultures intensives

et

Vignes

et routes

prairies

humides Terrains mouvants

pa

LE

Caractere

d'élevage

s indicateurs

|

Sols non encore structurés ou déstructurés

Instabilité des sols très argileux et îres humides ; présence d'une nappe d'eau pousse prêle grande La Attention : dans

pouvant

les

moment.

sols

lisser

faut

mouvants

à

tout

éviter

\édecine

Médecine

la construction de routes et de | Plante toxique bâtiments dans les secteurs | pour l’homme où elle pousse

Cuisine

Jeunes pousses fertiles au printemps

prépa-

rées comme les asperges. Les pousses stériles

vertes sont toxiques pour l'homme

fi noter

m arvense pour l'amélioration des composts et Cette prêle est utilis ée comme 1 Equisetuures |

our les traitements préventifs s des cult com me de croissance et est utilisée r ici a pisle lpurin ou poudre) est i nsecticide, dynamiseu i culture. C'est également de ) î (fongicide iques preventi contre les maladies cryptogam Une plante amélioratrice des composts

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

#

161

onb 12-ossnv} WNIPOAT

radiur

-

Cicula Viumm

GÉRANIACÉ;

Description L'érodium paiié

bec-de-grue

plante

erbacée

prostrée

et

annuelle.

est

une

étalée

Elle

est

rameuse dès la base. Les feuilles composées, plus longues que large s,

sont pennées avec des folioles très découpées. Les fleurs ont cinq

pétales roses ou blancs écartés les uns des autres et un peu plus longs que les sépales. Elles forment des ombelles de deux à huit fleurs pousse par de longs pédoncules. e fruit à cinq carpelles terminés par un bec

1

( ST Q >

© Q

Biotope primaire Sables et graviers des vallées alluviales Sols brôlants à dessèchement rapide au printemps

=\

Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers.

Bords des chemins et

des routes

Décombres, terrains vagues L'érodium est plus rare en prairie

Caractères

indi

Compactage des limons

Désaturation du CAH ; baisse de l’activité biologique (bactérienne, végétale, animale) et par consé-

uent de la fertilité des sols par érosions et lessivages Compactage des sols riches en bases

Médecine Hémorragies utérines Stimulant du tonus utérin

40 M. fi

» jp

LE

Cuisine

FOUR QŸ

311

Jeunes

pousses

comestibles,

mais

et astringentes

16e

et jeunes souvent

feuilles

amères

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio‘indicatices

Volume

D

esUta

cr bia

#

lante une L'euphorbe ésule est 30 à 90 cm de vivace herbacée ne ram Elle a une tige souterrairacinaire e pante et un systèm tige porte profond et puissant. La rameaux stériles à feuilles caulinaires,

aisselle et des

sommet. rameaux florifères au espacées es, Les feuilles altern à longues sur la tige, sonf obell aux es. Les omb lancéolées. t à leur

e

su

Description

des des

2

=.

horbe

> ip

ES

Eup

EUPHORBIACÉ

/

ÿ

}

ten rayons nombreux por les frianova es cté bra des base glandes gulaires mucronées. tLes en forme jaunes des fleurs son rtes. Les

rugueuses

vénéneuse

Biotope primaire

périoGrandes vallées alluvialeshiver et

diquement inondées en ement en subissant un fort assèch été l’'euphorbe Plante rare en France, iophile,

Fiche



une, plane C'est pour le bétai

99

de croissant à pointes escou frigones fruits sont des capsul

hél ésule est une espèce iss ant des sub s frai à secs des sols antes. ort imp ues variations hydriq mer a la de eau niv du vit Elle sols des sur e, tud 1000 m d'alti riches en bases

Biotope secondaire Prairies d'élevage Bords des chemins

et des

routes,

dans des zones inondables ou moins polluées

(ee.

plus

indicateurs

Inondations par des eaux plus ou moins polluées Pollutions d'origine agricole ou urbaine des indique ésule L'euphorbe de risques forts à prairies en hiver ei à fort submersion assèchement en été

Médecine Plante très toxique

utilisée

ques

en

et allergène,

dilutions

homéopathi-

ce

Cuisine Très toxique et allergisante, en particulier le latex Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE des, : + Plantes bio“indicatrices

|

163

VTT

UHOWES|

EN?

2o4oudn

_

|

ipher bia

heliescopia

Description L'euphorbe

réveille-matin

lante annuelle,

caulinaires éparses, alternes, sont ovales en coin, obtuses et denticulées. Les bractées, à la base de l’ombelle à 5 rayons, ont la même forme

que les feuilles caulinaires mais sont plus grandes. Les glandes des fleurs sont entières. Les fruits sont des capsules trigones, glabres et lisses

2

Maquis

=

sauvages

-

N

7

à racine pivotant

Biotope primaire

a

une

e aute de 10 à 50 cm, presque glabre: La tige robuste, dressée, est généralement solitaire. Les feuilles

7 N

est

à

EUPHORBIAGE:

et

et

écorchés

garrigues

par

ouverts

les

animaux

Maquis et garrigues dégradés par les incendies Sables et alluviales

limons

des

vallées

Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers

Maraîchages et jardins familiaux Terrains vagues Friches agricoles Zones incendiées

Caracl Traumatismes

le

des

sols

soleil ou intoxiqués olluants chimiques

rosion des ou en hiver

brûlés

par

par

des

sols laissés nus en été

l'euphorbe réveille-matin est carac-

téristique des cultures maraîchères et des plantations d’oliviers

Médecine Plante toxique et allergisante, utilisée en dilutions homéopathiques

Cuisine Fr]

je

4.

Les).

PS

164

Très

toxique

et allergisante,

particulier le latex

en

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Volume

_

l'euphraise

lunettes

est

officinale

une

annuelle, poilue le haut, de 5 à

et

les

bractées

ou

petite

casse

plante

glanduleuse dans 50 cm. Les feuilles florales

sont

La ovales, opposées, denticulées. es strié , ches de fleurs blan grappe de violet, avec la gorge jaune, est allongée. Les corolles sont à deux lèvres échancrées et sont

accrescentes, c'est-à-dire qu'elles la après à croître continuent

fécondation.

capsule

Le

aplatie

fruit dé

esf

assant

uphraise

Description

oficinale

0 flic INGLLS

NYasid

E

14

à

ln .

|

une

peine le calice poilu g anduleux

à

montagnes

Pelouses écorchées

Biotope secondaire

Pelouses et prairies agricoles Pistes de ski en montagne

Fiche

Pelouses des plateaux calcaires et basaltiques des plaines et des

n° 94

Biotope primaire

Caractères indicateurs

Sols minces et caillouteux, de pH égal ou supérieur à 7, engorgés en MO Shore archaïque Traumatismes des sols Carence en MO animale, carence

en

azote

Médecine

Usage externe : bains oculaires en infusion : Maux des yeux, glaucome, kératite, conjonctivite Homéopathie Rhume des foins avec rhinite et les yeux qui pleurent

Î

ce

;

i à

u

à

EE

Î

Cuisine Plante toxique

k

A noter Leuphroie officinale est une scrofulariacée hémiparasite qui vit au dépend des graminées ont elle fait baisser la production fourragère. Plante des prairies favorables à la #

e

roduction laitière ét aux ovins, l'euphraise officinale est une espèce des prairies de auche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces m ilieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les päturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prair ies doivent être fauchées, si possible en

\

3

souvent possible fauche tardive, et pâturées. le moins 3 H Ë Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture actuelle crée

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE Plantes

bio“indicatrices

165

ë

a

hNhV2SO!

XN0+

ao" bn}

=} ‘

2

esluca

La fétuque faux roseau graminée herbacée vivace

POACÉES (GRAMINÉE;

est une qui peut

atteindre presque 2 m de haut un peu rampante et stolonifère mails poussant en grosses touffes. Les feuilles planes et larges de 3 à 5 mm sont rudes au toucher avec des bords tranchants. Elles ont une ligule courte réduite

à deux oreillettes. La panicule, étroite, un peu penchée, a des rameaux géminés, inégaux, étalés après la floraison. Les épillets portent quatre à sept fleurs aristées. bord membraneux

L

glumelles

2V- Die

et les

pointues

Biotope primaire

oU

#22

arundinacea

Les glumes ont un

6

om

Description

transparent

Gi



sont

Prairies méso hygrophiles des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques Gazons et prairies alpines e

à.) Biotope secondaire Ria

Bords

des

chemins

Terrains vagues Prairies agricoles

et des

routes

Prairies artificielles.

E a tôreese Caractères

|

ineli

A

1 teur:

=

La féfuque faux roseau indique des sols frais à humides, riches en argiles et en bases. Elle pousse dans des prairies ayant subi peu

de

transformations

par

les

pratiques agricoles . C'est une des espèces des bonnes prairies de fauche

Cuisine Les graines sont comestibles

A noter La fétuque faux roseau est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques ui les pâturent our maintenir cette

biodiversité,

ces

prairies

doivent

être

fauchées,

si possible

en

fauche tardive, et pâturées le moins souvent possib Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture actuelle crée

Bien que cette espèce ait une très mauvaise valeur fourragère, elle indique néanmoins les bonnes prairies favorables à la production des bovins Viande

166

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume ! _d

%

Hesluca cuina

Description

La fétuque ovine, ou fétuque

brebis,

est une graminée

des

herbacée

vivace, poussant en touffes denses Les qui ne dépassent pas 50 cm. en s fendue sont rejets gaines des deux jusqu'à la base. Les feuilles,

toutes filiformes, n’ont pas de ligule mais deux oreillettes. La panicule,

ovine

POACÉES (GRAMINÉES)

Fétuaue

‘#



de 3 à 10 cm, porte des Pb s épillet de trois à huit fleurs qui se

terminent

par une arête

Le terme Festuca ovina regroupe de très nombreuses espèces ou

Biotope primaire

Lieux sableux, basaltiques

rocheux,

96

vivant proches, sous-espèces es toutes dans les prairies naturell sèches

coulées

plaines et des montagnes

1e he es

Prairies naturelles des plateaux des Hbasaltiques et calcaires



Pelouses et prairies naturelles des vallées alluviales

Biotope secondaire

Prairies agricoles Talus, bords des routes chemins Terrains vagues Anciennes carrières

et

des

Caractères indicateurs

absents, ou minces très Sols eux à roch ou eux souvent caillout très faible pouvoir de rétention indique La fétuque des brebis

des prairies pauvres en

très sèches et très Ces prairies MO.

Ë

&

produisent un fourrage de haute faible très de mais qualité t, rendemen et sont favorables | à l'élevage des | ovins

Cuisine e

e

;

Les graines sont comestibles

fétuque des brebis est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. es prairies sont riches enen espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de €: ces milieux garantit l'équ libre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en souvent possible fauche tardive, et pâturées le moins ? | Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture : = actuelle crée rragère, elle indi naique Rien que cette espèce ait une t rès mauvaise î valeur fou s INS NMA AAA AAR nde es bonnes prairies favorables à la production des bovins Via

La

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Fi

A noter

167

iR

Re

4d sep enbn}

/

=)

mo

estuca

pralensis

Description

La fétuque des prés est une graminée

vivace

posant

atteindre

1

m

haut, fl abre à racines fibreusede s à feui es longues et planes, peu J OU pas coupantes. L’épi forme une

grande

penchée,

panicule verte

lâche et un peu



violacée.

Les

épillets sont à 4-7 fleurs portant

une courte arête. Les glumes stériles sont membraneuses. Le fruit est

glabre

O1"

2V4=

DIE

Biotope primaire

Pelouses et prairies des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques

Biotope

secondaire

Prairies agricoles Bords

des chemins

Caractères

et des

routes

inc

Caractéristique des prairies inondables

Equilibre des sols et des prairies

Cuisine Les graines sont comestibles

A noter C'est une des meilleures graminées fourragères des prairies, particulièrement favorables

à la production laitière et à la qualité des fromages.

La fétuque des prés est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces

prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les âturent

our maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture

À

actuelle crée

1658

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

ee

el

2m

TUWa

esluca

POACÉES (GRAMINÉES)

Biotope primaire

ales Grandes vallées alluvi lles des nat Pelouses et prairies neure s ag nt mo des laines et espèce a fétuque rouge est une

à

étuaue

de 30 à et stolonifère, hautetou ffes lâcchhes. cm. Elle forme des sont pliées, Les feuilles radicaleseures, planes enroulées; les supéri une ligule ou canaliculées, ont latérales. La et deux oreillettes ou rougeâütre, anicule, verdätre ges ayec est presque unilatérale, Les s: né mi gé rameaux inférieurs 4 huiNet fleurs épillets ont quatre îres inégales, aristées, à glumes nt plus courte la supérieure étaiée que l’inférieure cil

F

vent confondue La fétuque rouge, soudes brebis, est e uqu avec la fét herbacée, une graminée vivacent fragante me ue à souche long

iche n° 98

Description

% OUGE

C3

e partout très courante et abondant en France

Biotope secondaire

routes Bords des chemins et des les ico Prairies agr

Caractères

indicateurs

MO Engorgement des sols en ale, anim MO en archaïque, carence sous-paturages, carence en des

indique fétuque rouge La es riches hil rop hyg o més ries prai ies proprair Ces . en biodiversité de très haute duisent un fourrage bon rendement, qualité et de

favorable à l'élevage des vaches laitières et des ovins

7

Cuisine Les graines sont comestibles

A noter La fétuque rouge pousse dans les proies à orchidées de la Directive Habitat. Ces prairies ne doivent en aucun orchidées et la biodiversité. see ques joie du foin. Leur richesse en espèces en font des Ne

| |

|



.

.

D

1

De

Se £

quels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts créés par

Ces prairies sont favorables à la production Prairies à vaches laitières et à moutons

Volume

1

laitière

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Dee

Î

bienactuelle 1

169

7? ilipendu la

Da Spiraca

: nm un

La reine -des- prés est une ros acée

herbacée,

vivace,

haute

ubnaria

ROSACÉES

;

C7

l-s2p-euis

Description

:

ulmaria

d'e

nviron 1 m, à odeur de salicylate de méth le. Les feuilles impari pennées de 5

à 9 paires

de

folioles,

doudes et blanches tomenteuses dessousus s. Les stipules demi-circulaires, sont dentées. Les paies fleurs bla nch muhi carpelles ont 5 bétales eset 5 sépales. Elles sont groupées en blement

dentées,

sont vertes

corymbes à branches très inégales. Les étamines nombreuses sont plus

longues que les pétales. Le fruit est composé de 5 à 6 akènes spiralés

66 où 21H

Biotope primaire

Prairies humides, marécages, tourbières Clairières et mégaphorbiaies des fo-

rêts humides, bords des lacs et étangs

Mégaphorbiaies

riveraines

des

fleuves et des rivières de plaines et de montagnes

Biotope secondaire

Prairies agricoles humides Prairies paratourbeuses Fossés humides, bords des chemins et des routes Bords des mares et des étangs ge iaelie IR PIS

QG

Engorgement total du sol en eau et

en MO

végétale

provoquant

des

hydromorphismes avec ere de gley et des anaérobioses totales Apparition de tourbe

Médecine

Les plantes des engorgements du sol sont des draineurs qui

soignent les rétentions d’eau et les engorgements La reine des prés qui pousse les pieds dans l’eau, soigne

les rhumatismes et les fièvres C’est aussi un grand analgésique

Cuisine Aromatise les salades, plats cuisinés, crèmes, glaces et boissons

Le nom

1 1

y

ll i, F

"aspirine"a été tiré de l'ancien nom

de

_

la reine des prés

Spiraea” : du [a] privatif et de [Spirae] semblable à la spirée : Ce médicament ressemble à la spirée mais n'est pas la spirée # ! Les prairies humides para tourbeuses sont particulièrement riches en espèces rares et protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la

è F4

|

du médicament

A noter

quantité de fourrage produit que de la qualité de ce fourrage. Le surpâturage fait

également disparaître, en même temps que les bonnes espèces

fourragères, les plantes

rares et protégées ds e . Pour améliorer ce type de prairies, en biodiversité, en rendement et en qualité de fourrage, il convient de les faucher, si possible en fauche tardive, c'est à dire au moment de la

floraison de la fléole . : e : Le pâturage par les animaux està proscrire des prairies humides

}

Les

prairies

semences

dans

actuelle crée

170

naturelles,

riches

d’un grand

lesquels on pourra

nombre

d'espèces,

puiser pour revégétaliser

L'ENCYCLOPÉDIE

ns Plantes bio“indicatices

sont

des

les déserts que

c

mr

réservoirs

-

|

à

l'agriculture

Volume É

el

il pendu la, uimaria D

_—

Se

4

1d-s2p-ou8

Description

,

Ju'aca

1

La reine-des-prés

est une

ulnai

s

ROSAGÉES 1d

rosacée

herbacée, vivace, haute d'environ 1 m, à odeur de salicylate de

qe

Is: Les feuilles imparipennées

de 5 à 9 paires de folioles, doublement dentées, sont vertes dessus

et blanches tomenteuses dessous. Les stipules demi-circulaires, sont dentées. Les petites fleurs blanches multi carpelles ont 5 pétales et 5 sépales. Elles sont groupées en

corymbes à branches très inégales. Les étamines nombreuses

sont plus

longues que les pétales. Le fruit est

66

oo

V4

D) LU]

composé

de 5 à 6 akènes spiralés

Biotope primaire

Prairies humides, marécages, tourbières

Clairières et mégaphorbiaies des forêts humides, bords des lacs et étangs Mégaphorbiaies riveraines des fleuves

et

des

rivières

et de montagnes

de

plaines

Biotope secondaire

Prairies agricoles humides

Prairies paratourbeuses

Fossés humides, bords des chemins et des routes

Bords des mares et des étangs

Caractères indicateurs

Engorgement total du sol en eau et

en MO

végétale

parequent

des

hydromorphismes avec formation de gley ef des anaérobioses totales Apparition de tourbe

Médecine

Les plantes des engorgements du sol sont des draineurs qui

soignent les rétentions d’eau et les engorgements

La reine des prés qui

m2

les rhumatismes et les

pousse les pieds dans l’eau, soigne

fièvres

C'est aussi un grand analgésique

Cuisine

Aromatise les salades, plats cuisinés, crèmes, glaces et boissons

A

Je

*

2

Je

Le nom du médicament

"

e

"”

aspirine” a

A noter BETE

CROUV

3

+

.

été tiré de l'ancien nom

.

à

.

de la reine des prés

Spiraea" : du [a] privatif et de [Spirae] semblable à la spirée : Ce médicament ressemble à la spirée mais n’est pas la spirée #

à

Les prairies humides para tourbeuses sont particulièrement riches en espèces rares et protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la uantité de fourrage produit que de la qualité de ce fourrage. Le surpâturage fait

{

®

également disparaître, en même temps que les bonnes espèces rares et protégées ;

fourragères, les plantes

Pour améliorer ce type de prairies, en biodiversité, en rendement et en qualité de fourrage,

il convient de les faucher, si possible en fauche floraison de la fléole
: al

simple,

unilatéral.

Les épillets

sans glumes (les glumes sont avortées), portent une seule fleur aristée

Biotope primaire Landes, naturelles

ee

montagnes

1]

pelouses et des plaines

prairies et des

:

ne

Biotope secondaire

e

Alpages

®

Prairies agricoles

Q

Caractères ,

oué

Sols

acides,

indicateurs asphyxiés

pe

l’engorgement en eau et en MO te Décalcification Ï des sols para tourbeux Carence en Ca

Cuisine Non

comestible

A noter

lie i paratourbeuses sont particulièrement HEnSs . ècesnerares et protégées. Le pâturage les dégrade conséSrablemen tan pe rbaturade ta quantité de fourrage produit que de la qualité de ce go CSS le également disparaître, en même temps que les bonnes espèces fourrag 3 rares et protégées ee Hé defauroset Pour lors type de prairies, en biodiversité, en rendement et qualite SA date

Les prairies humides

dl

Ë

Ë

Lau

il convient de les res si possible en fauche tardive, c'est à dire floraison de |a fléole : ; ; Le pâturage û des prairies iri humides Î par les anima ux est ù à proscrire. tree n en tie naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont de semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que actuelle crée .

P23P

L



L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices



.

»

| agricult 1

Se

| |

| | |

ure

|

Volume !

D"

de WA

+

ennis

nolhera.

ONAGRACÉES ‘

L

#

fa

v

À

os

Description

\

à

L'onagre est une plante bisannuelle



i

ovales, radicales, es feuilles oblongues, sont en rosette ; les caulinaires, alternes, nombreuses, sont lancéolées. Les grandes fleurs jaunes à ovaire infère, à 4 sépales

FF V É nu D

et À

à

long

pétales,

épi

sont disposées

Le

feuillé.

Q £

très feuillée, 1 m de haut.

herbacée, velue, ouvant dépasser

style

G

en

£

très

©

allongé est surmonté de 4 stigmates capsule La croix. en de contient valves 4 s'ouvrant par nombreuses graines sans aigrette étalés

1

Biotope primaire

Fiche n° 162

du Espèce introduite Sarre France en Nord et naturalisée

dans les vallées alluviales

à

Biotope secondaire

Friches agricoles, terrains vagues Zones ayant subi des terrassements

Cultures, vignes et vergers Bords des chemins et des routes Ballasts de voies ferrées

Caractères indicateurs

|

Sols traumatisés, à faible pouvoiret de rétention, en cours d’érosion de lessivages Manque de couverture de sol Déstructuration des sols par les pratiques agricoles

Médecine

Anti-coagulante, sédative

anti-arthritique,

ee.

Huile des graines : L'huile d’onagre, comme

celle

de

=

bourrache, retarde le vieillissement

de la peau La plante entière fleurie : Arthrite, ménopause (bouffées de chaleur}, règles douloureuses Spasmes

nerveux,

Ci

sédatif, spasmes

pulmonaires et asthmatiques RE

Cuisine

|

L'huile des graines d'onagre a des

qualités diététiques importantes Les racines et les jeunes pousses, quoique comestibles, sont irritan-

3

Ë

tes pour la gorge

—.

A noter

de l'h Î acti détrui par l’action l’onagre qui pousse sur les sols dé structurés,és, détruits ce sursur l’état de notre notre 'él'étatde la 1 pepeau de l'homme. à L'état du sol,sol peau de lal terre, ; a une influen i

e nombreuses

autres

espèces

dans les mêmes conditions. Elles

s'hybrider avec Oenothera biennis. eu

d'Oeno fhera sont naturalisées en France et poussent les mêmes propriétés et sont capables de ossèdent les.

Elles sont difficiles à distinguer pour les non spécialistes

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

É

\



233

4

|

|

21 où

AR

Description L'origan est une Plante vivace, herbacée, poilue, rougeâtre, de 30 à 50 cm de haut, très rameuse. Les feuilles opposées, étiolées, sont rondes où ovales. Les fleurs roses à violacées sont disposées en épis compacts à l'extrémité des rameaux. Elles sont entourées de bractées larges, membraneuses, roses à violacées, cachant le calice

à 5 dents. bilabiée a Le fruit est disposés du calice.

SOL

oulqare

La corolle légèrement un long tube saillant. formé de 4 carpelles en croix au fond

Biotope primaire Landes, lisières et clairières forestières thermophiles Corniches et coteaux rocheux

Biotope secondaire

Talus des chemins et des routes Friches agricoles, terrains vagues Ballasts et talus des voies ferrées Prairies agricoles

e >

Absence

de

HIIVIR

sols, sols rocheux

riches en bases ou à pH élevé

très

Engorgement en MO végétale archaïque dans les sols à pH élevé

Médecine

Contient O,1%

d’HE

Anti-infectieux majeur

}

:

et antispas-

|

modique qui soigne les affections des voies respiratoires : Toux rebelles, bronchites

Cuisine La

partie

excellente

:

:

aérienne fleurie est une plante

condimentaire :

,,e aromatique

“herbe à pizzas

de maremerer.

UNWWuOoD

UuobMO)

iganurn

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Volume |

em

Un be [lai Uni

ini l hugaluun Description

est une

La Dame-de-onze-heures vivace,

plante

à

herbacée,

de

entouré

bulbe

Bathlé

AYACINTHACÉES [LILIACÉES)

glabre,

bulbilles

de

qui en assurent la multiplication végétative. Les feuilles, toutes ra-

à

florale

6

CE

toile

dicales, sont allongées, graminof-

des, étroites, aiguës, plus ou moins enroulées. Elles portent une ligne blanche sur le dessus, à l’intérieur de l’enroulement. La fleur ne comporte qu’une seule enveloppe

simulant

divisions

n2 e-he

contient de nombreuses

ure

des pétales. Les 6 étamines sont rs portées par un filet également. pétale en forme de Le fruit est une capsule rondeet à 6 côtes saillantes arrondies graines

me-de-o

Biotope primaire

Da

Oueds, maquis et garrigues de la région méditerranéenne Pelouses alpines en zone oroméditerranéenne

Biotope secondaire

Cultures, vignes et vergers

Fiche



164

Talus des chemins et des routeses Friches agricoles, terrains vagu

e

Caractères indicateurs

RE

moe

Lo

eHrrtR

des sols riches en ÉeMBASaUe bases, à pH souvent élevé par potasse,, la de Blocage microbienne vie de manque aérobie

Carences

réelles ou induites en K

Médecine

Plante utilisée en homéopathie

en élixirs floraux

et

“Pie

Cuisine

Toxique pour l’homme =

"1

A noter

es d’Ornithogalum poussent dans les mêmes conditions avec Ornithogalum propriétés et sont capables, de s'hybrider pour les non spécialistes

De nombreuses autres espèc

les mêmes

Elles sont difficiles à distinguer et à différencier

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio*indicatnices

et le bétail

èd let

UE

A

us | ,|

239

:

kalis fentana SIPXO

Description

OXALIDACÉES (OXALIDÉES)

talis stricta

L'oxalis des fontaines est une plante

soulojuo}

sap

vivace, haute de 10 à 30 cm, sans fige, à souche grêle, émettant des stolons fragiles. Les feuilles composées ont trois folioles en coeur renversé. Les petites fleurs, jaunes, à 5 pétales et 5 sépales libres, sont

groupées

par deux ou

quatre sur

un long pédoncule. Les fruits sont des capsules linéaires qui s'ouvrent en long

G

9L où 2W?t]

Biotope primaire

L'oxalis introduit

des fontaines de l'Amérique

au XVIIè siècle et graviers Sables et

des

rivières

a été du Nord

des

débit

à

fleuves

variable,

haut en hiver et très bas en été

Forêts

garrigues

alluviales,

maquis

et

Biotope secondaire Cultures,

vignes

et vergers

Bords des chemins et des routes, terrains vagues, décombres Maraîchages et jardins, surtout en zone méditerranéenne ou en microclimat chaud Lisières et clairières forestières

pl

Caractères indicateurs Erosion intense et surface des sols l'hiver et l’été Fragilité des sols

manque

de

lessivage laissés à pouvant,

protection,

de nu par

évo-

luer vers des déstructurations beaucoup plus graves ; La couverture du sol par l’oxalis est très bénéfique pour le terrain et pour la vie microbienne aérobie

Médecine Plante riche en acide oxalique et en vitamine € l’acide oxalique contenu dans cette plante rend son utilisation dangereuse

Cuisine La partie aérienne est un très bon comestible, crue ou cuite à Elle contient de l’acide oxalique :

les personnes sensibles ne doivent pas en consommer

236

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

NE

VAE

«a [ LS fASe GA

x

DNALDACÉES (OXALIDÉES) !

L

e

à

Description

|

=

Une L'oxalis pied-de-chèvre àestsouche herbacée, plante vivace, de 8 à

|

en

ombelles

radicaux.

sur

Les

n

pédoncules

des

=

des

sont

fruits

L 6

de

capsules linéaires, couvertes poils, qui s'ouvrent en long

Biotope primaire °

e

LI

Limons, sables et graviers

Arènes granitiques Maquis et garrigues

l'oxalis

est

pied-de-chèvre

© Ô

È

une

4

en espèce exclusivement présente

zone méditerranéenne

Ÿ

Ô

[L

. Cultures vignes et vergersfamili aux

Maraîchages et jardins es Bords des chemins et des rout Talus et terrains vagues

Caractères indicateurs e de Erosion intense et lessivag l'hiver nu à és laiss surface des sols et l'été pouvant, sols des Fragilité

protection,

de

manque

évoluer vers des déstructurafions beaucoup plus graves

L'oxalis se trouve

sur sols siliceux

&

principalement

La couverture du sol par l'oxalis 1e pour bénéfique très est

terrain et pour la vie microbienne aérobie

Médecine oxalique l'acide cette plante rend dangereuse

dans contenu son utilisation

|

Cuisine Très bon comestible

crue ou cuite

Elle contient de l'acide oxalique les personnes

sensibles

pas en consommer

ne doivent

:

PA

Ven

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

c

e

Biotope secondaire

par

J

d D + à = ra

munie de bulbilles, haute onf 15 cm. Les feuilles composées renversé. coeur en trois folioles une Les grandes fleurs jaunes onf longue plus fois 5 corolle de 4 à roupées que le calice et sonf

|

22

237

ipaver

rhveas

PAPAVÉRACÉES

onbo

Description

021]

Le coquelicot est une plante annuelle poilue, dressée, haute de 20 à 90 cm. Les feuilles duveteuses sont profondément divisées. Les fleurs ont 4 pétales le dans vif, chiffonnés rouge bouton, 2 sépales caducs et des bleuâtres à noirâtres. étamines Le fruit est une capsule semi-déhiscente, ronde et glabre

LOL

où PV?!

l

Biotope primaire Terrains remaniés lors des crues des fleuves et des rivières Clairières forestières en microclimat chaud à Le coquelicot est une espèce

thermophile, d'origine méditerranéenne n°

Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers " Bords des routes et des chemins Terrains vagues

x

Cararteéres CLArQCLCres

Brusques

e

inoaltiecateurs INOICQLCUFrS

remontées

de.

pu

quel qu’en soit le niveau initia (acide ou alcalin) ee Contraste hydrique : humidité hivernale et sécheresse estivale

Médecine

La plante entière fleurie est sédative (toux, maladies infantiles,

coqueluche) Calmant

Cuisine

: insomnies

rosettes Les printemps sont

ou

238

cuites

au feuilles de comestibles crues

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio‘indicatrices

ir

è

lu

,



«

distichum

Ddiqitaria

Description

La digitaire



,

laginala

ou

vaginée

distique

est une graminée vivace, haute de 30 à 100 cm, glabre, sauf au bord des gaines. Les feuilles courte, très ligule une ont denses et verts qui Les 2 épis terminent la tige sont d’abord dressés puis s’étalent à maturité. Les épillets, presque sessiles, sont s. disposés sur deux rangs serré glumelles et les Les sine brusquement terminées en sont

vaai née ÿ

ie

MS ha

taire

DACÉES (GRAMINÉES)

une pointe courte

: des humides la zone de

= France ns limo et es Sabl alluviales vallées méditerranéenne

Fiche

Biotope secondaire



une La digitaire distique est en espèce américaine naturalisée

168

Biotope primaire

Cultures, vignes et vergers

Terrains vagues

Caractères indicateurs Richesse

et

eau,

en

des

azote

;

tassement

sols

en

potasse

engorgement et

en

compaciage

provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses Excès d'irrigation, asphyxie de nitrites) Nitritophile (présence

ct

Volume 1

|) ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

239

ucedanum

astruthium

Mmperatoria

Description

estruthium

APIACÉES (OMBELLIFÈRES

dm

L'impératoire est une plante vivace

24100

c



herbacée pouvant atteindre 1 m de haut, glabre, verte, à racines tubéreuses. La tige creuse est

striée.

Les

feuilles

alternes

sont

composées pennées, les supérieures sessiles sur une gaine renflée. Les folioles sont ovales, dentées en

scie. Les fleurs roses ou blanches sont

réunies

composées,

en

à

grandes

20-40

691

oM

24

IE]

grêles, inégaux, sans Les fruits sont des orbiculaires, échancrés bouts, à ailes larges

ombelles

rayons

involucre. diakènes aux deux

Biotope primaire MES prorees et alpines

montagnardes

Lisières et clairières forestières Ripisylves Eboulis, pieds de falaises

Biotope secondaire

Plante rare

Engorgement en eau et en MO VE siole hydromorphismes, asphyxie des sols

Médecine La plante entière est stomachique, carminative et pectorale Spasmes, irritation de l'estomac, des intestins et des poumons. Stimule les défenses immunitaires

Cuisine Comestible

aromatique

240

: toute

la plante

crue ou cuite

est

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatmices

Volume |

Ë

2

PRES

ipleund cxbiculare

pANULACÉES

Description raiponce

La

est

orbiculaire

orbiculaire

.

une

d'une corolle à 5 pétales

soudés bas.

sommet

au

est

L'ovaire

et

Raiponce

plante vivace, herbacée, de 10 à 60 cm, généralement glabre, à souche dure. Les feuilles alternes sont oblongues lancéolées avec une légère dentelure. Les fleurs bleu foncé sont réunies en tête globuleuse. Elles se composent d'un calice à 5 sépales linéaires, souvent

libres

surmonté

long style muni de 3 stigmates

en

d’un

des prairies et des plateaux calcaires

Pelouses montagnes,



et basaltiques

170

Biotope primaire

Fiche

Biotope secondaire Prairies agricoles

Alpages fe

Caractères indicateurs e

riches

unies Sols profonds, en bases et en M

Médecine plante

La

vulnéraire,

sante

entière

astringente

est

fleurie

et cicatri-

Plaies et blessures

2 Cuisine Les raiponces, du genre Phyteuma, sont les meilleures plantes sauva-

ges alimentaires ; “tout est bon” dans la raiponce mais il ne faut pas l’arracher pour préserver les opulations, et donc n'uïiliser que es parties aériennes

A noter Les prairies à raiponce rai i i i orbiculaire sont les meilleures pt ité et des romanes AOC nc a raiponce

l orbiculaire est une : espèce

pour

la production i

ies de fauche des prairies

d'un

lait de

la Di irectivi

de

i

Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité

.

te

ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui

les pâturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche

tardive, et pâturées le moins souvent possible es prairies naturelles, riches d’un grand nombre semences

dans

actuelle crée

Volume

1

lesquels on

Pi

pourra

P

d'espèces,

puiser pour revégétaliser les

L'ENCYCLOPÉDIE

eh : Plantes bio“indicatrices

s

sont

dédé

serts

des que

réservoirs ;

.

>

à

l’agriculture

241

americana

Dhytolacca

Description

k

PHYTOLACCACÉES (PHYTOLACCÉES

decandra S

Le raisin d'Amérique est une plante vivace qui peut atteindre 2 m de haut, glabre et aux tiges souvent

rouges. Les feuilles sont grandes, oyales et entières. Les fleurs blanches sont disposées en longues gabes dressées. Les fruits sont es aies pourpre sombre, très toxiques

Biotope primaire Originaire

d'Amérique

dans

forêts

du

Nord,

le raisin d'Amérique s'est naturalisé les

forestiers

et

les

humus

Biotope secondaire

Bords des chemins et des routes

Talus forestiers

Friches, terrains vagues Bords des vignes Coupes de bois, particulièrement les coupes à blanc Déboisements des forêts de pins dans les Landes et dans le sud-ouest de la France

| 74

oM

2W4?l-

sp UISIVaL,) anbojoAua / onbuam

ul clac Ca

EnSSre een total en humus forestier et en MO archaïque oi Excès de bois en décomposition

Médecine Plante

toxique

Partie

utilisée : la plante

externe

utilisée

fructifiée, fruits mûrs

en

usage e

entière

Désinfectant buccal à ne pas avaler (bains de bouche, gargarisme) Aphtes, soins dentaires, gingivites, angines

Cuisine

Les baies, malgré leur toxicité, ont été employées, autrefois, comme colorant du vin

242

L/ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicamices

L

Volume

,

fausse

vipérine

est

bords

des

ont

boutonneuses,

ondulés. Les capitules jaunes sont des fleurs à ligule. constitués par Les folioles de l'involucre sont disposées

intérieures

sur

rangs,

deux

étroites

et pointues,

extérieures en forme

fruit est un akène

les

les

de cœur. Le

ridé

surmonté

d'une aigrette à soies plumeuses

Sables et alluviales

limons

des

vallées 1792

Biotope primaire

f ausse

picride

le

=

La

une composée annuelle ou bisannuelle, dressée, très velue, iquante. presque hérissée Les feuilles, ovales à biéngues,

Hlelmint

RS

Description

vipénine

Alelnintia echicides



Biotope secondaire

Terrains vagues

Bords des chemins et des routes

vergers cultivés, Champs vignes, maraîchages, jardins

et

Î iche

nadiact

icris. echicides

e à foi Caractères indicateurs

Richesse en bases, engorgement en matière organique Compactage des sols Excès d'amendements calciques

Sols à pH égal ou supérieur à 7,5

(Médecine

Aucun usage connu

MORTE ot Cuisine La

plante

est

comestible

_—

devient immangeable est mature

mais

dès qu'elle

ee

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

243

JA

asnapnuids

2PMIId4

CLS

À ÿ U

T

®

®«

D

®

_ < ®-

EE

.

Hi Q

eracioidés

Description La

picride

spinuleuse

ou

ASTÉRACÉES (COMPOSÉES

fausse

epervière est Une composée herbacée annuelle, entièrement couverte de poils raides et pistens La tige, haute de 30 à O cm, est dressée et ramifiée. Les feuilles inférieures sont pétiolées, ondulées et dentées. Les supérieures sont lancéolées et embrassantes. Les fleurs jaunes, toutes ligulées, à capitule en groupées sont folioles Les court. pédoncule sont l'involucre de extérieures étalées ou réfléchies. Les fruits sont des akènes finement rugueux, à bec presque nul et à aïgrette

blanche

RS

ne

Biotope primaire -

-

Sables et graviers des vallées alluviales, des plateaux calcaires et des oueds

Biotope secondaire Prairies agricoles

Cultures, vignes et vergers

Bords des routes et des chemins Terrains vagues, décombres

x

Richesse en bases, engorgement en matière des

sols

calciques

organique, ;

excès

compactage

d'amendements

de.

:

Sols à pH égal ou supérieur à 7,5 Sols minces, rocheux ou caillouteux, à très faible pouvoir de rétention

Médecine Aucun

usage connu

Cuisine Comestible

uniquement

Ê

cuite

dans plusieurs eaux et devient immangeable dès qu’elle est mature

L’/ENCYCLOPÉDIE

e4

La

Potentilla

Description

rampante

replans

ctentilla

Pelouses et prairies naturelles des

vallées alluviales, et des plateaux

calcaires et basaltiques

surtout

et tourbières,



en montagne

Biotope secondaire

_ Prairies agricoles Maraîchages et jardins familiaux

iche

Marécages

188

Biotope primaire

Bords des mares et des étangs, fossés Cultures, vignes et vergers

Engorgement en eau eï en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley Asphyxie, compactage et piétinement des sols conduisant à des anaérobioses



( | Caractères indicateurs

Partie

utilisée

:

plante

entière

fleurie Astringent, tonique, hémostatique, fébrifuge Diarrhées, hémorragies

Cuisine Plante comestible, (parties aériennes)

Volume

1

L?ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

crue

ou

cuite

e | ar

Médecine

en

imula.

Primul

68L o 2VPL] jaunuf noMo), - ajoutio

D1202MI 3

LA da

Description La

primevère

veris

PRIMULACÉES

fhcinals

(0

officinale

est

une

petite plante vivace, herbacée, de 10 à 30 cm de haut, à feuilles ovales, gaufrées, brusquement rétrécies

cales

en

en

pétiole,

rosette.

tomenteux

portent

Les

toutes

de

radi-

pédicelles

nombreuses

fleurs jaune vif avec des taches orangées à la base des pétales. Le calice à 5 sépales soudés est renflé. La corolle à 5 pétales soudés en long tube s’évase en soucoupe.

Le fruit est une capsule renfermant de nombreuses graines

Biotope primaire Pelouses alluviales

et prairies naturelles des montagnes et des

plateaux calcaires et

basaltiques

Biotope secondaire Talus des chemins et des routes Prairies agricoles

Caractères indicateurs Sols riches en bases ou à pH élevé (supérieur à 7,5), engorgés

en MO végétale archaïque Carence en MO animale et en N

LP g

Médecine Partie utilisée : la plante

entière

fleurie ou la fleur Pectorale, sédative, expectorante, anti-inflammatoire Bronchites, migraines, goutte et rhumatismes Facilite le sommeil

Cuisine Très bon comestible jeune.

à

Fleurs très aromatiques, de

miel,

pédoncules

goût d'anis

des

à odeur fleurs

à

Certaines

prairies

favorables à la

pousse



le coucou

|

à

f\ noter de

font partie

la DH

et sont parte

de qualité

production laitière et à la fabrication des fromages AOC

de la Directive Habitat. La primevère officinale est une espèce des prairies de fauche Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces

milieux

garantit

l'équilibre

des sols et la bonne

santé

des

animaux

domestiques

si possible en fauche

Les

des

tardive, et pâturées le moins souvent possible prairies ee

naturelles,

riches Ÿ

d'un

grand

nombre

d espèces, %

x

sont

réservoirs “

mences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que actuelle crée

260

qui

les pâturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être f auchées,

L'ENCYCLOPÉDIE

nbio“indicatices

.

à sex

l’agriculture

Volume |

Sp incsa

Le

prunellier

pouvant

est

atteindre

10

un

m

arbuste

de

UISSOn

Description

noir

FUnUS

haut

mais parfois plus ou moins nain et ne dépassant pas 1 m. Les rameaux

épineux

et d'un

brun

eo

sont très

hot?

noirâtre, les jeunes pousses sont Les feuilles alternes pubescentes. plus ou moins allongées. sont ovales

\

pine

blanches, petites, sont Les fleurs elles apparaissent : es récoc Pis avant les feuilles. Le calice à 5 sépales est glabre. La corolle

Prunellien - É

a 5 pétales libres. Le fruit, appelé prunelle, est une drupe acerbe

à un noyau. Toute la plante, particulièrement les fleurs, exhale une odeur d'amande caractéristique : l'acide cyanhydrique

Biotope primaire

Landes et fruticées des vallées alluviales et des plateaux calcaires

n° 190

et basaltiques

Biotope secondaire

(Carorteies

Fiche

Friches agricoles Terrains vagues Haies des bocages Vignes et vergers Prairies agricoles

indicateurs

ps

|

très sols des Engorgement riches en bases en MO végétale archaïque Carence en MO animale et en N Evolution vers la forêt Fossilisation de la MO

Médecine à 8

Partie utilisée : fleurs, fruits : Riche en vitamine C, astringent (fruit) Divrétique, dépurative, laxative (fleur) Maux de tête, douleurs des voies urinaires, constipation

Les fruits murs, macérés un mois à servent saumure, la dans aromatiser les salades

Distillée pour l'alcool, la prunelle produit un excellent vinaigre

S

Cuisine

A noter Le prunellier fait partie des cinq rosacées pionnières de la forêt. Leurs fruits sont mangés par les oiseaux qui rejettent les graines dans leurs déjections. Le passage par l'estomac

permet leur dispersion dans l'espace et la levée de la dormance de la graine. Pas étonnant si les prunelliers poussent en abondance sous les fils électriques et les clôtures

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

261

eridiuv Tlo SO : = ©: Gco 1

PEN

2e

P

aquilinun Diris

Description La

fougère

vivace

aigle

est

une

herbacée pouvant

2 m. La souche

DENNSTAEDTIACÉES (FOUGÈRES)

aquilina

plante

atteindre

profonde, épaisse

est noire et longuement traçante. Les feuilles composées, toutes semblables, ont un long pétiole brun et

laineux à la base. Elles sont ovales

triangulaires

dans

leur

contour,

divisées 3-4 fois. Les fructifications,

L6L

oU

eV

21

Eli

très rares, sont constituées par des capsules linéaires, contenant les spores, disposées à la marge inférieure des divisions des feuilles

Biotope primaire Bordures et clairières forestières Forêts, landes, fruticées Pelouses et prairies naturelles des

plaines et des montagnes

Biotope secondaire Prairies agricoles Terrains vagues, bords et chemins Coupes forestières Friches et talus

des

routes

Caractères indicateurs Engorgement en MO

végétale des

sols acides pauvres ou riches bases : évolution vers la lande Carence en MO animale et azote. Fossilisation de la MO

en en

Médecine Plante toxique la médecine

usage

réservé

à

Cuisine Les

“crosses”

de

feuilles

encore

enroulées et blanches (à l'abri de

la lumière) sont comestibles cuites. Aussitôt qu'elles ont verdi, comme les pommes de terre, elles fabriquent des alcaloïdes et sonf toxiques

tu

A noter

262

La fougère aigle pousse dans les terres profondes, riches, bien pourvues en eau et en éléments nutritifs. Plante qui donne un excellent engrais très riche en K et P une fois compostée plante est utilisée en couverture de sol. La poudre est insecticide ou insectifuge La poudre de plante sèche, contre les ravageurs des cultures Utilisée en purin, pailla e,

(taupin, puceron, cicadelle

de la vigne)

ENCYCLOPÉDIE dess y
ENCYCLOPÉDIE Plantes

hio“indicatrices

es ee difficiles à différen-

Volume

iles niqrun

ROSSULARIACÉES (GROSSULARIÉES) Description

Le cassis est un petit arbuste non

épineux pouvant atteindre

en dessous. Les fleurs en disposées sont

pendantes axillaires, grappes à l’aisselle des feuilles. Le calice est formé de 5 sépales soudés en cloche, la corolle est à 5 pétales ovales, Les fruits sont des baies noires à maturité. Toute la plante (feuilles, bois, bourgeons, fruits)

est très odorante et aromatique



Biotope primaire

206

pubescentes rougeâtres

1,5 m.

alternes, grandes, sont dentées,

} Rare à l’état sauvage Aulnaies marécageuses et aulnaies riveraines Forêts tourbeuses et marécageuses

Fiche

Les feuilles découpées,

Biotope secondaire

Lisières et clairières forestières

Coupes de bois

Caractères indicateurs Anaérobiose totale ment en eau et en archaïque

par engorgeMO végétale = :

Cette plante caractérise les forêts tourbeuses et marécageuses

Médecine

cassis est une espèce aux nombreuses ropriétés médicinales, une panacée des draineurs, détoxifiant e plus grand anti-histaminique, anti-allergique, sanguin,

Le

anti-inflammatoire

Chimio protecteur (en cas de traitement taxol) Immuno-régulateur, diurétique Utilisation : Les baies améliorent la vision nocturne

Douleurs

rhumatismales

et

| arthrose, ostéoporose, gouîte, urée

au

articulaires,

Rhinites allergiques, sinusite ; allergies aiguës Suite d’antibiothérapie

Œdème de Quincke Eczéma, urticaires, acné, psoriasis, affections cutanées rebelles, piqûres d'insectes

Cuisine

Toute la plante est aromatique (les fruits, les feuilles, les bourgeons, de dans utilisée et bois) e

nombreuses préparations

A noter

j i de frui production est ccultivée massiveme nt pour la Dis. de foules B bois dé mens où eons Ro = ê ibes rubrum, le grosei lier rouge est également un arbuste des FOR marsegetsen conesible et médicinal érobi î C et i inondés,é en anaérobio aquatiques ettee plante, qui pousse : dans les milieux et déantoxique l'organisme en, agissant sur les liquides (sang eau des Su : ; Les plantes e l’eau soignent "leau” et sont drainantes Cette

Volume

1

plante

L'ENCYCLOPÉDIE des

Plantes bio“indicatrices

eZ27

ÛSd.

Canina

124U0|BS

3

ROSACÉES

Description

L'églantier est une plante vivace arbustive, dressée, à rameaux plus OÙ moins retombants, très épineuse, avec des épines crochues vulnérantes. Les feuilles composées pennées, à 5-7 folioles ovales,

dentées, sont alternes. Les grandes

fleurs roses ont un calice à 5 sépales frangés, une corolle à 5 grands étales plus ou moins échancrés.

‘ovaire infère est surmonté par de nombreux stigmates sessiles, en

tête

velue

ou

glabre.

un gros cynorhodon,

20G



22

rité, généralement

Le fruit est

rouge à matu-

lisse et brillant

Biotope primaire

Landes et fruticées des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques Lisières forestières

Biotope secondaire

Haies des bocages

Friches agricoles

Vignes et vergers Prairies agricoles

ctères indicateurs

Engorgement des sols en MO

végétale archaïque Evolution vers la forêt, carence en MO animale et en azote

Médecine Antiviral

Décontractant, relaxant Adoucissant Analgésique, anti-inflammatoire Soigne la sphère ORL, l'appareil respiratoire Anti ronflements Arthrose du genou Carence en vitamines C, remonte

les défenses immunitaires

Cuisine Les fleurs et les fruits :

Fruits

comestibles

crus

ou

;

cuits,

confiture de fruits et de pétales : 100 g de cynorhodons frais OU secs contiennent autant de vitamines € qu’un kg de citrons (Ne pas faire cuire)

A noter



Les nombreuses espèces d’églantiers sont toutes comestibles et médicinales i égi i des anses de pa niersà régions pour faire Le bois d'églanti ier a été été utilisé dans certaines unes a ; ue sse et de sa robustesse on

4

Pre

278

bn e

res 1

+

cette espèce, sont des milieux agricoles particulièrement

ioss

rotégées. Cette biodiversité remarquable doit être ÉAINienue Ré et la santé

des animaux

domestiques

L'ENCYCLOPÉDIE Plantemiia“indicatmices

qui pâturent

dans

ces

biotop

le

:

volunel

La garance voyageuse, de la même famille que les gaillets, grimpante,

tiges

vivace,

z

Les

carrées,

rugueuses, très accrochantes, ortent des aiqguillons tournés vers

e bas. Les feuilles, d’un vert foncé et brillant, sont disposées en verticilles. Les fleurs blanches forment une panicule feuillue. Les fruits globuleux sont noirs et charnus à la maturité.

Biotope primaire

Forêts

de

chênes

france

plante

Ga

est une

herbacée.

voyac

Description

geuse

Nid peregrina

pubescents

208

et de chênes verts de la région méditerranéenne Forêts thermophiles en dehors de la région méditerranéenne



Biotope secondaire

Fiche

Haies des bocages Coupes de bois Vignes et vergers

Caractères indicateurs Engorgement

des

sols

riches en

bases, en MO végétale archaïque sous microclimat chaud Evolution vers la forêt Carence en MO animale et en azote

Médecine Racines

:

Cholagogue,

diurétique,

fébri-

fuge, anti-inflammatoire Calculs rénaux (calciques)

calculs

biliaires

et

(phosphate),

affection des voies urinaires =

Cuisine Non

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

comestible

279

j \ nus —

7

V

\

60G

oU

221

=

2h2]c 1

DV

A

CA6Sius

ROSACÉES

Description

La ronce bleue est une plante vivace ligneuse très rampante, presque

une liane, très épineuse avec des epines droites ou courbées, très fines. Les feuilles, à trois grandes folioles dentées, sont plus ou moin s pose sseres es petites fleurs lanches sont regroupées en grappes à longs édoncules grêles hérissés de fines épines droites. Le calice a 5 sépales verts aigus La corolle a 5 pétales larges . espacés. Le fruit (la mûre) est uneet rupe à 2-5 grains, bleuâtres ou glauques, à saveur acidulée. Espèce très polymorphe pouvant

s'hybrider

avec

de

nombreuses

autres espèces de ronces

Biotope primaire

Vallées alluviales, forêts alluviales, ripisylves

Biotope secondaire

Talus des routes et des chemins Cultures, vignes et vergers

Terrains vagues,

ruines et décombres

S

èr es indicateurs caracter En

orgement

des

sols en

eau

et en

végétale MO Carence en MO animale Fort contraste hydrique Indicateur de zones traumatisées

par les activités humaines

Mêmes autres

propriétés que les nombreux Rubus, mais moins utilisée

parce qu’elle est moins connue

Guérit les piqûres Astringent (diarrhées et angines)

Hémostatique (hémorragies) rénaux (calculs Diurétique

et

roblèmes urinaires) et anti-inflammatoire Pbéraie

(aphtes)

Cuisine Ses fruits font partie des meilleures

mûres, crus où cuits Les jeunes pousses peuvent mangées crues ou cuites

être

A noter Pour se débarrasser des ronces, il ne faut surtout pas les broyer ou les brûler sur place, mais les enlever et faire des apports de MO animale fraîche Botanique : épines très fines

280

"ENCYCLOPÉDIE

Le

bisiimlicatrices CO

|

Volume

|

©

Description

plante La ronce des bois est. une te, pan ram vivace ligneuse très presque

avec

une liane, frés épineuse

épines

des

ou

droites

lles à courbées très fines. Les feui s sont 3-5 grandes folioles dentée vertes es, ent plus ou moins pubesc ites

sur les deux faces. Les pet sont fleurs blanches ou roses, onregroupées en grappes q pédites.

dro

d’épines

hérissés

eules

La corolle a 5 pétales lar drupe Le fruit (la mûre) est une sav eur à s, noir , ins gra 2 à 5-1 e rph ymo pol très douceâtre, Espèce nom de c ave r ide ybr s'h pee ces ron de s èce reuses autres esp

Î

Biotope secondaire

1e he

res Clairières et lisières forestiènes des vallées alluviales, des plai et des montagnes



2

Biotope primaire

10

aigus. Le calice a 5 sépales verts ges.

Chemins et layons forestiers Coupes de bois Petits bois résiduels

Caractères indicateurs

des sols Engorgement végétale archaïque

Espèce

d'ombre

pas à la lumière

qui

en

ne

Médecine Mêmes

pousse

que

propriétés

MO

les

mais Rubus, autres nombreux moins utilisée parce qu'elle est moins connue Guérit les piqûres Astringent (diarrhées et an

Hémostatique

ne.

ines)

ef rénaux (calculs Diurétique s) aire urin prises ulnéraire et anti-inflammatoire [aphiesl mphysème Bronchite des ef os des Régénérateur cartilages Ostéoporose Mucoviscidose

(sir

Cuisine Ses fruits font partie des meilleures mûres, crus oU cuits

Les

jeunes

mangées

pousses

peuvent

crues ou cuites

être

A

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

biotindicatrices

281

Pr

bus

ulim

ife lius

ROSACÉES

| JUO

2: - eunmmo2 C

92U0%]

D

JAN



1e}

P {

aWyoO

LLG où 21 =

|

Description La

ronce

à feuilles d'orme

à

tiges

arquées

est un

arbuste à feuilles semi persistantes, ou

traînantes,

munies d’aiguillons robustes à base

dilatée. Les feuilles à 5 folioles peu profondément

et glabres

dentées

sont vertes

en dessus, blanches et

duveteuses en dessous. L'inflorescence pyramidale porte des fleurs à 5 pétales rose vif chiffonnés et

5

réfléchis.

sépales

Les

fruits

mûres) sont noirs à maturité e nombreuses autres espèces

variétés

les mêmes

de

ronces

biotopes

et

poussent dans

Biotope primaire Landes et fruticées Lisières et clairières

dans

toute

la France

forestières

Biotope secondaire Haies et vieux murs des bocages Terrains vagues Friches agricoles Vignes et vergers Prairies agricoles

aracteres indicateurs

Engorgement du sol en MO végétale archaïque Espèce de lumière, ne pousse jamais à l'ombre

Carence en MO

animale et en azote

INICOCCINC

Mêmes nombreux l'espèce la Guérit les Astringent

propriétés que les autres Rubus, c'est plus utilisée en médecine piqûres (diarrhées et angines)

Hémostatique

(hémorragies]

Divrétique (calculs rénaux et problèmes urinaires) uinéraire et anti-inflammatoire [aprseel mphysème Bronchite

Régénérateur des os et des cartilages

Ostéoporose Mucoviscidose

Cuisine

C’est la ronce dont les fruits sont le lus souvent utilisés ÊE feuilles sèches sont couramment utilisées en succédané du thé Ses fruits font partie des meilleures mûres, crus ou cuits Les jeunes pousses se mangent crues où cuites

28e

L'ENCYCLOPÉDIE Plantes

bio“indicatrices

|

1

Volume

La grande oseille est une plante vivace herbacée, à racines

fasciculées, haute de 30 cm à 1 m,

à tige assez robuste. Les feuilles

alternes, grandes, vertes, à saveur acide, Sont ovales, aiguës,

sagittées. C'est une plante dioïque, à nombreuses fleurs disposées en panicule allongée. Les fruits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères, ovales en cœur,

Grande

Description

oseille

hinex acelcsa

sans granule.

Biotope primaire Prairies

naturelles

des

Prairies alpines

et

des

plateaux

vallées

calcaires

gazons

régions



Clairières forestières

21

9

alluviales, des et basaltiques

1 a he

Biotope secondaire

mt

Prairies d'élevages

Bords des routes et des chemins A

Caractères indicateurs des

et en MO

Equilibre en eau et

nutritionnels

fourragère

à

= me

légèrement prairies, meilleures éléments en riches acides,

valeur

haute

C'est une des espèces des bonnes biotope fauche, de prairies

très

riche

menacées,

en

espèces

faisant

la Directive Habitat

rares

partie

et

de

Gare.

Médecine Les oseilles sont riches en acide ascorbique (vitamine €) et en acide oxalique La plante entière fleurie est sto-

machique,

diurétique, dépurative

et tonique Constipation, fatigue, convalescence

RE

Cuisine

Excellent comestible, crue ou cuite La grande oseille est l'espèce couramment cultivée dans les

jardins sous la forme

d’un

clone

stérile, donc elle ne fleurit jamais

"

Attention : Toutes les espèces de la famille des Polygonacées contiennent de l'acide e consommer ces espèces personnes sensibles doivent s'abstenir oxaliaue. Les

;

fi noter Elle a la propriété de faire cailler le lait grâce à l'acide oxalique et à l'acide ascorbique

Volume

lume 1

ÉDIE L'ENCYCLOP : N

eo catrices Plantes bio“indi

283

[250

HF

? J {

Patunex

acelesella

POLYGONACÉES

Description La

petite

vivace

oseille

herbacée,

est à

une

souche

plante ram-

pante, de 10 à 50 cm de haut. C'est

une plante semi-prostrée, à tige grêle, portant peu de feuilles. Elle est souvent de couleur rougeâtre et possède une saveur actes Les feuilles radicales, en forme de fer de lance, ont donné son nom au

genre Rumex” qui signifie "pique" ou "lance". La petite oseille est dioïque petites

avec des fleurs très de couleur verdâtre ou

rougeâtre.

Les fruits pyramidaux

Biotope primaire

LCD

Sables maritimes Dunes maritimes et continentales, dunes éoliennes Sables des vallées alluviales et des arènes granitiques Landes

RECU DRSSS EE)

ELG

ou

21

l

sont inclus dans des valves fructifères entières et sans granule

Biotope secondaire Prairies agricoles Cultures, vignes et vergers Bords des chemins et des terrains vagues

routes,

aractères indicateurs Absence,

erte

d'humus

par

carence en MO animale Déstructuration du CAH par les fumures minérales et les produits chimiques

Sols

à

rétention

très

faible

pouvoir

Cette oseille commence

dans les calcaires

bonnes

de

à proliférer

terres

argilo-

Médecine Les

oseilles

ascorbique

sont

acide oxalique La

plante

stomachique,

riches

en

(vitamine entière

€)

fleurie

diurétique,

acide

et

en

est

dépura-

tive et tonique Constipation, fatigue, convalescence

Cuisine Excellente comestible crue ou cuite avec les précautions d'usage

A noter Attention : Toutes les espèces de la famille des Polygonacées contiennent de oxalique. Les personnes sensibles doivent s'abstenir € consommer ces espèces

l'acide

Elle a la propriété de faire cailler le lait grâce à l'acide oxalique et à l'acide ascorbique L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio-aisatrices EEE

£ Volume |

CrIspus CE ré pt 4e

ex Description

Le rumex crépu est une plante vivace,

à

tige

à

florale

racine

pivotante,

robuste,

haute

tence

herbacée,

dentées

qui portent

cré pu- Pat

non

,

de 50 cm à 100 cm. Les feuilles ovales, lancéolées, aiguës, ont des bords ondulés et crispés. Les fleurs nombreuses sont disposées en grappes allongées. Les fruits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères, ovales en cœur, un gra-

Rumex

nule destiné à attirer les fourmis

Biotope primaire

Vases et limons humides des bras morts des grandes vallées alluviales ; Vasières des lacs et des étangs ;

Fiche n° 214

Marécages et tourbières.

Biotope secondaire

Prairies d'élevage intensif Cultures, vignes et vergers Fossés, terrains vagues, espaces rudéralisés. Vases

des bords

mares et des étangs artificiels (5

&

ARR

Caractères indicateurs Engorgement

des

en

eau

et

en

MO

provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses complètes avec blocage des oligo-éléments et du phosphore. Tout apport de MO supplémentaire peut conduire à des dégâts irréversibles. Espèce poussant sur substrat alcalin

On utilise les racines

Les patiences sont non seulement dépuratives, diurétiques et

toniques, mais elles soignent les intoxications aux métaux Intoxications à l'aluminium, aux métaux lourds, au fer ferrique et aux nitrites

Cuisine

Intermédiaire

entre



généralement

eee En Médecine



@

les

n

ea

! e

Rumex

acides appelés oseille et les Rumex doux ou amers appelés patience Comestible à utiliser avec précaution

La partie aérienne, feuilles et jeunes pousses, est comestible comme tous les Rumex avec les

précautions d'usage

fi noter Le rumex crépu, qui pousse sur les sols hydromorphes où le fer change d'état, où le H se déstructure et libère le fer et l’aluminium, soigne les excès ou les carences en

ces métaux

æ

|

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

{ y

nn 289

Rtunex

oU

Description

Biotope primaire

Le rumex à feuilles obfuses est une plante

vivace

pivotante

dont

herbacée,

l'intérieur

à

Vases et limons humides des bras morts des grandes

racine

est

POLYGONACÉES

de

vallées alluviales a Vasièr es des lacs

couleur jaune safran. La tige florale robuste, haute de 50 cm à 1 m, est ramifiée. Les feuilles, à saveur non acide, sont en forme de cœur à la base, obtuses ou presque obtuses. Les fleurs, très nombreuses, sont

étangs

Marécages

et

et tourbières

des

Biotope secondaire

Prairies

Cultures, Fossés,

d'élevage

intensif

vignes et vergers terrains vagues gues

espaces rudéralisés É Vases des bords des mares

et des étangs artificiels

groupées en verticilles rapprochés.

Les fruits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères, ovales, triangulaires, dentées, qui portent

un grain d'amidon

rouge vif pour

attirer les fourmis Ce rumex, espèce rarissime au début du XX°"° siècle, est devenu aujourd’hui très commun dans toute la France, du niveau de la mer à 1800

Pt $

ei

L

sesnqo

Sa||no}

Ù

Xawy

V

cbtusifelius

m d'altitude.

Caractères indicateurs Engorgement en eau et en MO

provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses complètes avec blocage des oligo-éléments et du phosphore. Tout apport de MO supplémentaire peut conduire à des dégâts irréversibles. Déstructuration du CAH avec libération d'aluminium (AIS+), de fer ferrique (Fe3+) et production de nitrites Espèce poussant généralement sur

substrat acide AA

7

e

On utilise les racines Les patiences sont non seulement dépuratives, diurétiques et toniques, mais elles soignent les intoxications aux métaux Intoxications à l'aluminium, aux

métaux

lourds, au fer ferrique

aux nitrites

et

Cuisine Feuilles

et jeunes

tibles comme

tous

pousses comes-

les Rumex

les précautions d'usage

avec

A noter

: Le rumex à feuilles obtuses, qui pousse sur les sols hydromorphes où le fer change d'état,

où le CAH se déstructure et libère le fer et l'aluminium, soigne les excès ou les carences en ces métaux > = à : Lea Poussant dans des sols pollués par les nitrites, il soigne également les intoxications

alimentaires par les nitrites

286

L’/ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

rh

Volume ! =

herbacée pouvant atteindre 1 m et plus. Les feuilles radicales sont

gant ovales, en coeur à la ase. Les fleurs sont groupées en verticilles denses et rapprochés,

la plupart sans feuilles. Les fruits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères en coeur, dépourvues de granule

Biotope primaire et

prairies

des 6

Mégaphorbiaies alpines

Reposoirs des animaux sauvages

Biotope secondaire

“4

Prairies agricoles alpages Parcs à animaux, des chalets

en

montagne,

environnement

n° 244

Pelouses montagnes

des

La rhubarbe des moines où rumex des Alpes est une plante vivace

iche

Description

Rhubarbe

alplru

F

Rincer

moines

JUNEX »seudalpinus

Caractères indicateurs Engorgement total des sols en matière animale, d'origine organique en ar excès de chargement Pétai, et blocage du travail des

bactéries

très froides

par

les températures

d'hiver conduisant

à

des anaérobioses complètes . Intoxication par nitrites, aluminium,

et fer ferrique

ATTENTION : ce Rumex est une lante toxique pour le bétail car il concentre des nitrites

ee Médecine Mêmes

indications

R.obtusifolius (p. de gauche)

que

|at

Cuisine Comestible à utiliser avec précaution

A noter indique également l'appauvrisement de la flore des prairies de montagne et des alpages, donc la disparition des espèces indispensables à la qualité

Es

Idem R.obtusifolius (p. de gauche) La prolifération du rumex + Alpes

gustative des fromages AQ

L'ENCYCLOPÉDIE

Volume

1

Plantes

bio*indic

atrices

287

POLYGONACÉES

pulcher

Rruucx Description

Le rumex violon, plante herbacée, à racine pivotante, haut de 20 à 70 cm a un port étalé. La tige est très ramifiée et porte de nombreuses petites feuilles. Les

feuilles

radicales,

plus

grandes,

ont une forme de violon. Les fleurs, betites, sont très nombreuses. Les Éuits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères, triangulaires et dentées qui portent un granule destiné à attirer les fourmis

ZT

o6M

24

212]

Biotope primaire Pelouses

littorales

vallées la France

humides

alluviales

de

et

toute

Biotope secondaire Prairies d'élevage, cours de ferme, pese de village ignes et vergers

res

indicateurs

Asphyxie du sol par perte de porosité en raison des tassements et des compactages. Le rumex violon pousse dans tous

les lieux où la terre a été tassée par

l’homme

et

les

et dans laquelle pénètre plus

animaux

l'oxygène

ne

même

sil

F”

Médecine Très

ossède

peu

utilisé

les mêmes

es autres Rumex

propriétés que

Cuisine Intermédiaire

entre

les

oseilles

(Rumex acides) et les Rumex doux OU amers

La partie aérienne est comestible avec les précautions d'usage

288

L’ENCYCLOPÉDIE

Plowtes bio“indicatrices

Volume

a

Description

La soude est une plante herbacée

annuelle,

à

goût

très

salé,

épineuse, très ramifiée. Les feuilles sont petites et linéaires munies d’une épine. Les fleurs blanches étoilées, sont réunies en épi. Les fruits sont recouverts par les pièces florales persistantes La sous-espèce la plus répandue est Salsola kali subsp. tragus

Vases salées des bords de la Méditerranée Vases salées des lagunes du Languedoc et du Roussillon

Biotope secondaire

Fiche

Cultures, vignes et vergers Bords des chemins et des routes Terrains vagues

n° 218

Biotope primaire

_ Caractères indicateurs Salinisation

des

sols

engrais chimiques et par

par

les

les excès

d'irrigation en période chaude ATTENTION : Risque

de

sodisation

ce qui est beaucoup

des

sols,

plus grave

encore que les salinisations

Médecine

ET

Plantes riches en sels minéraux et en vitamine C

= Cuisine La partie aérienne est comestible

mais très épineuse

A noter Salsola soda est une soude non épineuse, excellent comestible !!! Elle pousse dans les mêmes conditions de sol et les mêmes biotopes, dans la région littorale

L'ENCYCLOPÉDIE

, de = Plantes bio“indicatrices

|

289

D

:

è

|

pralensrs

-Hpuvia

GLG

oM

24?!

El



SA

d s2p

AMIACÉES

|

(LABIÉE:

Description

RE. “à

26nvc

-

|

La sauge des prés est une labiée vivace herbacée, à forte odeur. La tige carrée, haute de 30 à 80 cm, est un peu ramifiée. Les grandes feuilles

ovales,

rugueuses,

sont

crénelées. Les feuilles radicales sont pétiolées et les feuilles supérieures sont sessiles. Les grandes fleurs bleues sont groupées en verticilles écartés formant des grappes allongées, pubescentes et visqueuses. Leurs corolles en tube, s'ouvrent par deux lèvres, d’où sort un stigmate saillant. Leurs lèvres supérieures sont courbées en faux. Le fruit est constitué par 4 akènes disposés en croix au fond du calice

Biotope primaire Pelouses et prairies de montagnes Prairies des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques

Biotope secondaire Prairies agricoles non amendées Bords des routes et des chemins,

terrains vagues

Caractères indicateurs (3 :

Médecine

De

La plante entière est hormone-like : elle stimule les sécrétions hormonales. Elle facilite la digestion des graisses

Cuisine La partie aérienne de la plante est aromatique et condimentaire

A noter

‘a

h 1

Carence en MO d’origine animale Début d’érosion provoquant le lessivage des éléments fertilisants, la erte de la matière organique et a décalcification des sols riches en bases, conduisant à la désaturation du CAH

jri irecti Î rairies La sauge des prés est une espèce des prairies de fauche de la Directive rabtee ce pe sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarqua Rene à arantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques aus . ques POLE maintenir cette biodiversité, ces prainies doivent être fauchées, si possi

tardive,

et

pâturées le moins souvent possible

:



A

Les RE naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des (és noi Se mences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l’agricu actuelle crée

290



L'ENCYCLOPÉDIE

antes bio“indicatrices

,

Volume

|

2

|

enell

ea T

nquisui la maunGr Description

en

pinceau,

est

entouré

de

fossettes

ou

x

e

N

+ l Pe

de haut, glabre, plus ou moin glauque. Les feuilles alternes sont composées pennées à 9-25 folioless Les fleur ovales et dentées. sont réunies en tête compacte ef globuleuse. Elles ne possèdent as de corolle, seul le calice à A sépales soudés subsiste. L'ovaire, surmonté de stigmates rouges

pPimpr

La petite pimprenelle estune plante vivace herbacée de 20 à 50 cms

alvéoles

nombreuses

Biotope primaire et Sables alluviales

limons

des

vallées

Eboulis, sables et limons des plateaux calcaires et basaltiques

Biotope secondaire



de

Fiche

par

220

20-30 étamines, rouges également. Le fruit sec à 4 angles aigus, a des faces creusées et ridées

Talus des chemins et des routes Friches agricoles, terrains vagues Anciennes carrières Vignes et vergers

2 Caractères indicateurs

Sols à faible pouvoir de rétention,

très riches en bases, engorgés en MO archaïque. Sols à fort contraste hydrique

La

petite

Pinprenene

pousse

fréquemment sur beaucoup plus les sols à pH élevé que sur les sols acides

(Médecine La plante entière est astringente, anti-inflammatoire et hémostatique,

antiseptique (hémorragies, fermen-

tations intestinales et diarrhées)

Cuisine La partie aérienne de la petite pimprenelle a un excellent goût de

concombre et est utilisée comme aromate dans les plats cuisinés ou dans les salades composées

fi noter |

Plante fréquemment utilisée pour la revégétalisation après les grands travaux urbains

ou routiers

Volume 1

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

|

! 291

} \

nec :

J



jaccbaea :

Description

e

Le séneçon jacobée

k

vivace

herbacée,

fibreuses.

Sa

est une

longue

plante

à

tige

racines

raide,

rameuse au sommet, peut atteindre

=

1

m

de

haut.

;

généralement



du

(

|

incisées

Les feuilles

glabres,

dentées,

limbe.

surtout

Les

alternes,

sont ovales, à la base

inférieures

sont

pétiolées, celles du haut sont sessiles

et

embrassent

oreillettes.

la tige

par

Les capitules

deux

de

fleurs

Les

fleurs

jaunes forment une large panicule au

sommet

du

centre,

de

la tige.

périphériques

LGG

U

24

PL

1

tubuleuses

sont ligulées, celles

jaunes ;

les

également, folioles

sont de

l’involucre sont tachées de noir au sommet. Les fruits sont des petits akènes, pubescents au centre du capitule, glabres à la périphérie, surmontés d’une couronne de soies qui forme une aigrette sessile

Biotope primaire

Pelouses, prairies naturelles, landes et fruticées des vallées alluviales, des plaines et des montagnes

Biotope secondaire

Talus,

routes

bords

des

chemins

et

des

Friches agricoles, jachères Prairies agricoles

Vignes

et vergers

se neioroe aracteres

Equilibre

des

indicateurs sols en cours

d’en-

richissement en MO végétale, évolution vers la forêt Carence en MO animale et en azote

Toxique, réservé aux prescriptions des médecins Emménagogue Régulateur e la circulation veineuse

Cuisine Non

comestible

A noter Le séneçon jacobée est une espèce des prairies de fauche de la Directive RaRNor ss pros sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable e su .

| |=

e

see

s

l'équilibre sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les p poarantit maintenir cette desbiodiversité, ces prairies doivent être lsyanses si possible Te en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible. Les prairies naturelles, riches FM

nombre

d'espèces,

revégétaliser

sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra p

les déserts

que

| agriculture

Prairies favorables à la production laitière

292

e

actuelle crée

1? ENCYCLOPÉDIE ue

Plautes

bio“indicatrices

Volume|

CHeCLC vulgaris

CÉES (COMPOSÉES)

v

G

Description

+

Le séneçon commun est Une com

posée herbacée annuelle, haute de 20 à 40 cm, à tige dressée Les feuilles ramifiée. et peu rofondément dentées ont des obes très inégaux, les supérieures engainant la tige. Les capitules de fleurs jaunes, toutes en tube,

en grappe

sont groupés

ne

3 é £ œ à £

S)

lâche.

L'involucre des capitules, cylindrique, à folioles tachées de noir au sommet est pourvu d’un calicule à folioles très courtes. Les fruits sont des petits akènes surmontés d’une aigrette blanche sessile

Sables

alluviales

et

graviers

des

"

vallées

Oc

Biotope primaire

es



Dunes

£

littorales

Fiche

Biotope secondaire

Cultures, vignes et vergers Maraîchages et jardins familiaux Bords des routes et des chemins Terrains vagues

(carauères

indicateurs

Excès d'azote ou de MO dans les sols riches en bases, à faible ouvoir de rétention

par d'été et d'hiver rosion manque de couverture de sol pouvoir de rétention Sols à faible en danger d'érosion

Médecine Réservé

médicale :

à

Emménagogue,

la

expectorant

Anti-inflammatoire

Règles

prescription

douloureuses,

e

)

Je

Le

régulation

du cycle Bronchites, irritations intestinales

Cuisine

PE

e

e

Non comestible

Pa

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

293

POACÉES (GRAMINÉES)

enbnvo|f

24104

A 7

elaria l uni la Description

S

laria glauca

La séfaire glauque

est une

petite

raminée annuelle de 10 à 60 cm,

Les feuilles à la base

à racines fibreuses. planes sont ciliées et de

la ligule est remplacée par longs poils. L'épi simple, est

de

l'épi

allongé

et

cylindrique.

est scabre

porte

et

Fe Deux autres espèces très proches botaniquement peuvent se rencontrer dans les mêmes

conditions :

L'axe

des

épillets entremêlés de soies jaunes. ovales Les obtus, épillets, à une seule fleur fertile, sont formés

de

deux

glumes

inégales, ovales

obtuses également,

glumelle

dépassant

et d’une seule

longuement

£GG

oU

PI

les glumes. Ils sont généralement aplatis, comprimés par le dos

Biotope primaire Espèce introduite d'Amérique, complètement naturalisée dans les vallées alluviales d'Europe

Biotope secondaire

Cultures, vignes et vergers

Maraîchages et jardins familiaux Bords des routes et des chemins

Friches et jachères

Caractères indicateurs Excès d'azote, excès d'irrigation Engorgement en eau et en MO

Hydromorphismes et asphyxie des sols

Compactages

Déstructuration du CAH

294

L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatices

Volume Î

verte

Description

pescription

La séfaire verticillée est une petite annuelle de 50 à 90 cm, à racines

Lasétaire verte est Une petite graminée annuelle

4e 10 à 60 cm, à racines fibreuses. Les feuilles

et la Les feuilles planes sont ciliées à la baseallongé

planes sont ciliées à la base et la ligule courte est

ligule courte est poilue. L'épi simple, par et cylindrique, très accrochant, est porté lépe de l'axe somme. au une tige scabre

pe épi simple, est allongé et cylindrique. axe de l'épi est velu, il porte des épillets

entremêlés de soies vertes ou rougeâtres. 8 es

ont

au

formés

de

se

fleur fertile, ovales

iné

Les

obtus

cbtuses Également lo ee es ni fleur, © d’une seule glumelle Heent don ce F

$

génééralement aplatis,î comprimésdé par le $ sont gén

scabre également porte des épillets entremêlés épillets, de

soies

ovales

vertes

obtus,

ou

à une

violacées. seule

1

fleur

Les

fertile,

sont

formés de deux glumes très inégales, ovales obtuses et d'une seule glumelle dépassant longuement les glumes. Ils sont généralement

aplatis, comprimés par le

Volume

graminée fibreuses.

SE event

Sétaire

\ l aillée

taria verticillata

elaria. vi ridis

ENCYCLOPÉDIE tes bio“indicatrices

dos

295

Silenc

dicica

2Bnos

uoubodiwuo

TN landriun

4

Sylvestre

Lychnis

diurna

Description

Le compagnon rouge est une

velue, vivace

à

1

m

opposées,

de

herbacée,

haut.

sessiles,

Les

de

plante

50 cm

feuilles

velues,

sont

ovales aiguës. Les fleurs roses ou rouges, non odorantes, dioïques, sont disposées en cyme lâche et s'ouvrent le jour. Le calice est à 5 sépales soudés à dents aiguës. La corolle est à 5 pétales bifides

couronnés

d'écailles

lancéolées.

Le fruit est une capsule globuleuse, renfermant de nombreuses graines, s'ouvrant au sommet par 10 dents. Espèce plutôt silicicole

GGG

o U

24

CARYOPHYLACÉES

Les textes

ci-dessous

sont

communs aux deux espèces Biotope primaire Forêts des plaines et des montagnes

Biotope secondaire Talus, bords des chemins et des routes

Haies des bocages Coupes de bois Cultures, vignes et vergers

Caractères

e

indicateurs

Engorgement en MO végétale archaïque des sols riches en bases Carence en MO animale Evolution vers la forêt Sols siliceux, sables et arènes granitiques An ZI . IVNIGOCCINC

Pas d'utilisation connue

Cuisine La partie aérienne et les fleurs sont comestibles. En vieillissant, elle devient amère

L'ENCYCLOPÉDIE

296

Plantes —

bio“indicatrices 2

Volume

|

Slene lati Jelia alba

DPHYLACÉES

/MNAelan driur pralenses Lychnis

vespertind

ÿ

” g

Description

É

te Le compagnon blanc est une plan 0 cm

à

sont

5

velue, vivace herbacée, de

à

1

m

opposées,

de

haut.

sessiles

Les

c

feuilles

velues,

fleurs blanches,

Q

en cyme lâche et s'ouvrent la nuit. Le calice est à 5 sépales soudés à dents obtuses. La corolle est pétales bifides couronnés à 5 d'écailles ovales. Le fruit est une capsule globuleuse plus allongée, graines, renfermant de nombreuses dents. 0 1 par et somm s'ouvrant au

©

ovales aiguës. Les

odorantes, dioïques sont dis

Espèce plutôt calcicole

osées

O



Ÿ =: Ü

(CT

ne

L’ENCYCLOPÉDI

Plantes

E

bio“indicatrices

297

L 1LCNEC

Jlos '

Cs

de

1]

pes

e

(CUCU /L.

(Ts

Description

= + + O » à = .

L'œillet fleur de coucou est une plante vivace herbacée presque glabre, de 50 à 80 cm, visqueuse dans le haut. Les feuilles opposées, sessiles, sont allongées lancéolées, ciliées à la base du limbe. Les fleurs roses sont disposées en large panicule lâche au sommet

ù

= n © 5

TiÀ ®

3

ND

ÿ

des tiges.

Le calice

au sommet

par

s

a 5 sépales

soudés. La corolle a 5 pétales découpés en lanières allongées, divergentes et inégales. Le fruit est une capsule globuleuse renfermant de nombreuses graines et s’ouvrant 5 dents

Biotope primaire

Prairies marécageuses des vallées alluviales des plaines et des montagnes

:

.

Biotope secondaire

Prairies agricoles

Fossés, canaux

mn

©

Caractères indicateurs

Engorgement en eau et en MO Hydromorphisme avec formation de gley

Anaérobioses

totales

Cuisine 6D LV

La partie aérienne et les fleurs sont comestibles En vieillissant, elle devient amère

A noter Les

prairies

humides

paratourbeuses

sont

particulièrement

riches

AR

es

rares et

Pour CHE

protégées

ce type

He

de

2

prairies, en biediversitér sn andere de les faucher, si possible en fauche tardive, c'est à dire a

æ

:



ques a fourrage, il convient la floraison de la fléole Le pâturage des prairies ;humides est à proscrire : < : Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs V eu à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l’agriculture actuelle crée

NN NP

ET

PORN TOR



protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point e vue quantité de fourrage produit que de la qualité de ce fourrage: Le surpétirage 1 également disparaître, en même temps que les bonnes espèces fourragères, les p

298

L'ENCYCLOPÉDIE

p".



Volume 1

ICACÉES [CRUCIFÈRES)

\amps

jap is al Vensis Description

de

des

al

La moutarde des champs esf uneà crucifère herbacée annuelle, forte odeur de moutarde, à poilsLes raides et presque piquants.base. feuilles sont découpées à lagrands Les fleurs jaunes ont 4en croix. étales et À sépales e fruit est une silique terminée

Biotope primaire Sables

et

limons

Mouta

me de par un long bec plat en for sabre vallées

des

alluviales Sables et limons des plateaux calcaires et basaltiques

Biotope secondaire

vergers Champs cultivés, vignes effamili aux ins jard Maraîchages et des routes,

Bords des chemins terrains vagues

et

Caractères indicateurs

à pH élevé Compactage des solséro bioses.

conduisant à des ana

Blocage de F, ciqueExcès d'amendement cal ontées de Blocages dus à des rembro yages des à pH consécutives

:

de pierres.

te aciLa moutarde est une plan ais engr t llen difiante et un exce é. élev pH à sols les sur vert Sur des sols un peu lourds,engrais humides, à pH acide, un mps ou vert de moutarde des cha être de moutarde blanche peut la une vraie catastrophe pour

structure du sol.

Médecine

La moutarde

utilisée en

est traditionnellement

cata

lasmes

pour

ses

propriétés révulsives, notamment dans les affections respiratoires

Cuisine

Condiment bien connu, notamment

à Dijon Jeunes pousses, feuilles, fleurs comestibles et condimentaires crues OU

cuites, à utiliser avec

modération

à cause des dérivés soufrés

(

A noter

le phosphore et | loyer d ans les sols à 1 pH élevé pour 5 débloquer ë : ui : j co emp est ja à ci vert mpacté. Ne Engrais | ucture du sol lorsque celuiin Terra ne AN F ROMB str A la (AM méliorer ; i n e t é r de Li JS CUS à des sols séchants acid Améleiore la capacité de rétention d'eau Plantes

nn

bio“indicatrices

| |

|

7 29

9

|

SI4FUOVD

xnev

24

À 12t4 l

A

AUIIL

WLUM.

2Tysinun

Description l'herbe

G

aux

chantres

icinale fficinale

BRASSICACÉES (CRUCIFÈRES)

appelée

aussi Vélar est une crucifère herbacée annuelle pouvant atteindre plus de 1 m. La tige, très raide, est

étalée

feuilles

et

très

ramifiée.

sont toutes

feuilles

pétiolées.

supérieures

Les

Les

sont en forme

de lance et les feuilles inférieures sont profondément découpées. Les petites fleurs jaunes à 4 pétales et A sépales en croix sont en épis terminaux serrés. sont

des

siliques

très

groupées Les fruits courtes,

6GG

oM

yo

velues, appliquées contre l’axe

Biotope primaire Sables et graviers des vallées alluviales de la région méditerranéenne

Biotope secondaire Talus,

routes

bords

des

chemins

et

des

Friches agricoles et industrielles Jachères, terrains vagues Cultures, vignes et vergers, maraîchages, jardins Prairies agricoles Parcs à animaux domestiques

Caractères indicateurs Compactage des sols riches en ases Piétinement par les animaux domestiques Excès d'amendement calcique Blocage de P par les anaérobioses

ANS A

ge

INICOCCINC

CRE

CA

l'herbe aux chantres soigne tous les

problèmes

ORL

et

respiratoires,

particulièrement les extinctions de

voix et les enrouements

Cuisine Utilisée en condiment comme la moutarde Jeunes pousses, feuilles, fleurs crues ou cuites

300

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Volume

|

nique

lan Description

ü

LZ

!

a _© "à # 9 5 |

La morelle noire est une plante herbacée annuelle, glabre ou un eu poilue, d'un vert foncé. Les euilles sont pétiolées, ovales et entières. Les fleurs blanches ont 5 pétales soudés à la base et des étamines jaunes, en colonne au centre. Le fruit est une baie

d'abord

à maturité

verte

devient

qui

noire

Biotope primaire Sables et graviers des alluviales Clairières forestières

vallées

si

Biotope secondaire

2

Cultures, vignes et vergers

à

Maraîchages et jardins familiaux et des

Bords des chemins terrains vagues

re Ü

routes,

le

Haies et petits bois des bocages

agricoles

Caractères indicateurs Engorgement du sol en MO

Excès de N et de K N et K mobilisés au par

les bactéries

du

printemps,

sol, pour

la

décomposition des MO vé étales bois de taille, feuilles) sont libérés d'azote “faims à l'automne :

induites au printemps et en été Risques de salinisation par excès d'irrigation et/ou de fertilisants minéraux (sulfate de potasse chlorure de potasse)

Médecine Réservé

médicales

aux

prescriptions

,

Ù

Cuisine Toxique,

solanacées

A noter Pour

Volume 1

les

P

oblèn

e

L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio*indicatrices

comme

sauvages

toutes

les

A4

C1 ic/ US. UOY94IDT

Description laiteron

sduby?

Sap

Le

=] ou oM

est

champs

des

ASTERACÉES (COMPOSÉES) +

une

plante vivace herbacée, plus OU moins glauque, dressée, de 50 à 150 cm de haut. Les racines sont rampantes stolonifères. Elle est glabre dans le bas et poilue glanduleuse dans le haut, particulièrement dans

Ce laiteron vivace est très différent (des deux autres laiterons) du point de vue de la biologie des sols è

l’inflorescence. Les feuilles glabres

sont plus ou moins découpées profondément. Les caulinaires sont embrassantes à oreillettes courtes et

arrondies.

en

haut

nombreux,

L£G

AYVENSLS

Les

capitules,

peu

sont réunis en corymbe

de

la

tige.

Ils

sont

à

pédoncules longs et glanduleux ainsi que l’involucre. Les fleurs, toutes ligulées, sont grandes et jaunes. Les fruits sont des petits akènes fortement striés en travers

Biotope primaire Bords

prairies

des

fleuves

et des

naturelles

rivières,

humides,

marécages, vallées alluviales

ope secondaire Cultures,

céréales,

vignes

vergers Bords des chemins et des routes Terrains vagues Bords des canaux

et

Engorgement en eau et en MO des

sols riches en bases

|

Asphyxie, compactages humide Hydromorphismes Plante nitritophile

ESn

Î

par temps

AIRE

Pas d'utilisation connue

Cuisine {

7

D

Comestible

cru ou cuit comme

tous

les laiterons mais devient très amèr

en vieillissant

302

OPÉDIE L'ENCYCL be. Plantes bio“indicatrices

; { Volume| _

à

l_aiteron

pescription le laiteron maraîcher ouvant atteindre

est une

1,5 m.

nchus

maraîcher

plante

annuelle,

Ab A

Description

Le laïteron rude est une plante annuelle, de couleur grisâtre,

grisâtre

Les feuilles sont profondément

découpées en lobes aigus avec des oreillettes pointues 4 droites. Les capitules, formés de fleurs jaunes, toutes igulées, sont groupés en corymbe lâche. Le fruit est un dkène fortement rugueux surmonté d’une aïgrette sessile. Moins épineux que Sonchus asper, dont on Île différencie également par les oreillettes droites

ouvant atteindre 1,5 m. Les euilles profondément découpées en lobes aigus sont légèrement

épineuses sur les bords avec des oreillettes arrondies et enroulées en

de

spirale.

Les

capitules,

fleurs jaunes, toutes

J, rude

ia

ole VaCEus

ie aiteron

Gnchus

formés

ligulées,

sont réunis en corymbe lâche. Les fruits sont des akènes lisses surmontés d’une aigrette sessile. Un peu plus épineux que Sonchus oleraceus, dont on le différencie

oreillettes

Biotope primaire Forêts humides, lisières et clairières

forestières Sables et limons des vallées alluviales Forêts riveraines des fleuves et des rivières

S. oleraceus !

v}

cn



les

iche

par

|

également enroulées

Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers Maraîchages et jardins familiaux Haies et petits bois des bocages agricoles Bords des canaux Bords des chemins et des routes, terrains vagues

(

à A Caractères indicateurs Excès de K et N Engorgements du sol en eau et en

MO, provoquant des hydromorpRenes et des anaérobioses lantes nitritophiles

Médecine Pas d'utilisation connue

Cuisine La partie aérienne est comestible mais devient très amère en

vieillissant

Go

MIO LUTLE

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

1 Plantes bio-indicatrices

303

ns

|

sdwuvwy?

sap

Description

TR

La spergule des champs est une petite plante annuelle, couverte

RESSR

2164 2dS

CARYOPHYLLACÉES

de poils glanduleux. Elle est très grêle et très fragile. Les rameaux, à noeuds renflés, sont très désordonnés. Les feuilles linéaires, charnues, sont disposées en verticilles autour de la tige. Les fleurs ont 5 sépales verts et

5

pétales blancs,

de taille équi-

valente. Le fruit est une capsule ovale, à nombreuses graines, dépassant un peu le calice

Biotope primaire et

limons

des

vallées

Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers Maraîchages, jardins

o

O0

oO

MEMPE

Sables

alluviales, arènes granitiques

rC CITCCLCTGS

IV)

œ@urs WI D

Très fGible Denver de rétention des sols acides, pauvres en humus Perte du pouvoir de fixation du CAH par carence en humus stable Carence, lessivage, érosion du calcium Erosion et lessivage par manque de couverture de sol

Excès d'irrigation

Cuisine Les graines sont comestibles.

304

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume | =



Le mouron

petite

blanc est une

annuelle, très variable, pos asse, semi-prostrée. Les tiges, à noeuds renflés, portent une ligne à de poils alternant d’un Heu sont es opposé feuilles Les l'autre. ovales et se terminent par une

ointe. Les feuilles du bas

sont

blane

Description

ta

Mouron

| ellaria. me

YOPHYLLACÉES

onguement pétiolées, celles du haut presque sessiles. Les fleurs ont 5 pétales bifides de même longueur que les sépales. Le fruit est une capsule ovoide dépassant un peu le calice et contenant de nombreuses graines

et vignes Cultures, maraîchages et jardins Prairies agricoles

Talus, bords routes

vergers,

d

ef des

des chemins

Caractères indicateurs

Minéralisation

active

de

per les bactéries aérobies

la

MO

ibération de nitrates Equilibre des sols

Médecine

Plante très riche en vitamine C, intéreset divrétique, tonique sante pour l'extraction de la chlorophylle

Ro

Cuisine La partie aérienne, fleurie ou non, sst un très bon comestible, crue où cuite

f noter

trices d'équilibre Une des rares plantes indica L'ENCYCLOPÉDIE

Volume

1

Plantes

bio“indicatrices

|



Biotope secondaire

riche

Lisières et clairières forestières Forêts alluviales et riveraines

234

Biotope primaire

ippluptun

BORAGINACÉES

1 #1 227)

>

Description

La consoude officinale plante vivace herbacée, épaisse

charnue,

piavante aute de

est une à souche

très

rude

et

CL ses poils silicifiés, 50 cm à 1 m. Les feuilles

alternes

.sont

dites

décurrentes,

cest-à-dire que le limbe de la feuille se prolonge sur la tige et forme Les fleurs

des sont

aïles à celle-ci. réunies en grap-

es terminales enroulées avant la

oraison

(inflorescence

scorpioïde). Le calice a courts soudés à la base. a 5 pétales soudés en tube à 5 lobes réfléchis. A carpelles en croix est d'un style fin et très Le fruit est formé par

choMRe PIE

dite

5 sépales La corolle forme de L'ovaire à surmonté allongé. 4 akènes

lisses et luisants cachés au fond du

calice

GE

Biotope primaire

Vallées alluviales des fleuves des rivières Forêts alluviales et riveraines

et

Biotope secondaire Haies,

de bois

friches,

petits

bois,

coupes

Environs des villages, des habita-

tions et des fermes

Talus des routes, bord des chemins

et des routes

Caractères indicateurs Engorgement

en

eau

et en

MO

archaïque des sols riches en bases

Médecine

plante une est consoude La du trice régula et cicatrisante métabolisme du calcium de sortes toutes soigne Elle brûlures, (plaies, traumatismes fractures, lésions osseuses)

Cuisine

(goût Excellent comestible, crue ou cuite (plante entière). Les feuilles sont “la sole végétale" . oïnes) communiqué pa les allant d'excellents beignets On peut également utiliser la purée de racine pour fabriquer onnels de certains pays d'Eutraditi plats les dans é quantit grande Cette plante est utilisée en rope centrale depuis des mi lénaires

7

ajoui2ilo 2pnosuo

GT; LC 1] id Le

D

A noter

on en fait des Les consoudes sont de bonnes fou rragères, des amélioratrices; du compost,

urins

de traitements curatifs et

5 mphytum asperum, la

LL

préventifs

Russie est souvent cultivée dans les jardins. L'hybride | k

biotopes = la Consoude de Russie (Symphytum x-uplandicum) se naturalise dans les mêmes due Symphytum officinale. E (E ont toutes les trois les mêmes propriétés n en fait des purins spéciaux po ur stimuler la vie microbienne des sols, accélérer le compores favoriser la cicatrisation des végétaux lors des blessures de taille par exemple ou par accident)

306

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume |

it

«Z aaXacum G hcinalé Description

Le pissenlit dent de

lion

est

une

composée vigoureuse, à souche vivace épaisse, à allure très variable. Les feuilles sessiles,

découpées

en

folioles étalées ou réfléchies.

Les

en

rosette,

sont

lobes triangulaires très Les fleurs jaunes, toutes sont groupées en capitule Les fleurs extérieures ont des rayures brunâtres en L'involucre du capitule

sSsé

SÉRACÉES (COMPOSÉES)

aigus. ligulées, unique. souvent dessous. a des

fruits sont des akènes épineux, surmontés d’une aigrette stipitée

naturelles

des

plaines

he

Lisières et clairières forestières



Prairies

et des montagnes, des plateaux calcaires ou basaltiques, des vallées alluviales

236

Biotope primaire

Î c

Biotope secondaire Prairies agricoles

Cultures, vignes, vergers, jardins Bords des chemins et des routes Terrains vagues Layons forestiers, coupes de bois, jachères

Caractères indicateurs Engorgement en MO animale Excès d'épandage de MO

animale

Blocage de la MO

Compactage

des

bases et en MO Bon

indicateur

de

par le froid

sols

riches

prairies

en

riches

tant qu'elle n'est pas dominante, mais révélateur d'aggravation des engorgements et des anaérobioses lorsqu'elle explose

MS

IMCOCCINC

La

plante

entière

soigne

les

plantes nettoyantes de l'organisme À utiliser en cure de printemps Calculs biliaires



engorgements du foie par excès de nourriture Le pissenlit est une des meilleures

Cuisine

La plante entière est comestible crue

ou cuite, On peut utiliser la racine, les fleurs, les feuilles, les boutons

floraux et les capitules de fleurs f

Volume

1

1? ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio-indicatrices

307

orilis. arvensis

2ssinmce

2p

ASS

rilis heluetica Description

Le torilis de Suisse

APIACÉES (OMBELLIFÈRES)

cri is un Jesta

est une plante

annuelle, herbacée, hérissée de poils courts et très rudes, de 30 à 90 cm de haut. Les feuilles sont alternes, une à deux fois divisées en segments dentés, le terminal généralement plus allongé

et

plus grand. Les ombelles termi-

nales sont à 3-8 rayons scabres. L'involucre est nul, les involucelles des rayons secondaires sont linéaires. Le fruit est un diakène à deux

Biotope primaire

Landes, fruticées, forêts riveraines et alluviales s



Lisières et clairières forestières

Biotope secondaire

/Z£G

AE

L

styles étalés. Il est ovoïde, couvert de petits aiguillons droits

Bords des chemins et des routes Cultures, vignes et vergers Haies des bocages

Coupes de bois

Caractères indicateurs Engorgement en MO archaïque des sols riches en bases, ou à pH élevé Mauvaise minéralisation et excès de MO Compactage Fort contraste hydrique

308

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume |

pralensts

“ragopodün

À

Description

Le salsifis des prés est une plante latex, à herbacée, vivace un pouvant

atteindre



dressée 1] m de haut. La tige ramifiée. peu est et glabre sont graminoïdes feuilles Les et pointues embrassantes, foutes jaunes, fleurs Les tortillées. par, Un ligulées, sont portées

f _Ÿ

|

#

| |

|

3

| l ; 1

# = “5 É

ÿ

f

grand capitule dont les bractées,

disposées sur un seul rang, sont lus longues que les fleurs. Les ruits sont des akènes presque lisses, surmontés d’une aigrette à

4 é

soies plumeuses

Biotope secondaire

À Prairies agricoles bois, de coupes ers, foresti Talus bords des chemins et des routes

o



Pelouses et prairies naturelles des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques Clairières et lisières forestières

er AN ce

Fiche

Biotope primaire

FCaractères indicateurs Equilibre en MO bases

Plante

des

des sols riches en

meilleures

prairies

laitière

our la production

romages en AOC

et les

©

Médecine La

plante

entière

est

dépurative,

diurétique et stomachique

Cuisine La

plante

entière

est comestible

et utilisable comme le pissenlit Les boutons en omelette

floraux

se

mangent

f\ noter Ces Le salsifis des prés est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. le de ces

prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquab milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les âturent. our maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, à si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible.



{

Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à se-e mences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agrieultur actuelle crée.

|

Volume

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio‘indicatrices

309

|

Va 221 - juoduvo,

Li

cliurn

Le

trèfle

légumineuse plus

ou

blanc

moins

est

une

vivace

rampante

G oU 221

et

stolo-

portées

par

un

long

pédoncule, Elles sont dressées en début de floraison et réfléchies après fécondation. Le fruit est une gousse courte, incluse dans le calice

Biotope primaire Vallées

2

petite

herbacée,

nifère. Les feuilles sont composées de trois folioles rondes, finement denticulées, avec souvent une tache blanche en leur centre. Les fleurs papilionacées blanches, très nombreuses, sont réunies en têtes

alluviales,

calcaires et basaltiques

6

FABACÉES (LÉGUMINEUSES)(PAPILIONACÉES)

Description

globuleuses

2u0]g ee

T'EperS

plateaux

Lisières et clairières forestières

Biotope secondaire

Prairies agricoles Cultures, vignes et vergers Bords des chemins et des routes Terrains vagues

A HiQ

Compactage

des

sols

riches

en

ases Engorgement en eau et en MO Fort contraste hydrique Surpâturage, piétinement par les animaux La densité du trèfle blanc est proportionnelle à la pression du

pâturage

PI

DIE

Les têtes fleuries sont dépuratives,

diurétiques et cholagogues Réservé à la prescription médicale

CUISiINne

Toxique, comme légumineuses

On décore les capitules fleuris

toutes

salades

avec

les

les

A noter |

310

Le trèfle blanc est une espèce des prairies favorables à l'engraissement des bovins, ls | prés d'embouche

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio*indicatices

Volume 1



LL

-

ns

Sn

_

mm

-

e

Description

Le frèfle semeur

est une

CA semeur

rifeliuns sulterraneum petite

sol et ainsi

Trè

]

e D

plante annuelle de 5 à 25 cm, velue, grêle, couchée plus ou moins étalée. Toutes les feuilles alternes et trifoliées sont longuement pétiolées. Les fleurs blanchâtres sont réunies en petites têtes lâches, pétiolées, se recourbant après la floraison pour s'enfoncer dans le

“planter les graines”.

Les gousses à une seule graine restent incluses dans le calice

Biotope primaire Dunes littorales et continentales Sables des fleuves et des rivières 940

Arènes granitiques

Biotope secondaire

nn

Prairies agricoles

iche

Talus des chemins et des routes Vignes et vergers

Villages, cours de ferme

Caractères indicateurs Sols acides sous microclimat chaud à CF très bas

Fort contraste hydrique Surpâturage

Carence

azote

en

MO

animale

et

en

Cuisine Toxique, comme légumineuses

el

toutes

UE L'ENCYGÉOPIO atrices Plantes

.

bio“indic

|

L

les

)

311

riqui ea ci

5 a

5 D —= @ Q Ô 3 =

®

..

Description

esculenta

FF. riqonella

carniculala .

RL

FABACÉES (LÉGUMINEUSES)(PAPILIONAGÉES) :

La frigonelle cornue est une légumineuse glabre, à port dressé, haute de 20 à 50 cm. Les feuilles sont, comme celles du trèfle, composées de trois folioles, d'ovales à linéaires. Les fleurs, papilionacées, jaunes, assez grandes, sont réunies par 8 à 15, en grappes, sur des pédoncules

situés à

l’aisselle des

feuilles. Les

fruits sont des gousses arquées et pendantes, longues de 1 à 2 cm

Biotope primaire Ti n 2 Ù

a N

5 Se

Vallées alluviales Oueds Pelouses écorchées méditerranéennes

Biotope secondaire Cultures,

vignes

Compactage

INOICQALCUFrS

des sols à pH élevé

Usage réservé à la médecine

He

eZ

vergers,

sous microclimat chaud Fort contraste hydrique Blocage de P

|C

|

et

maraîchages Bords des chemins et des routes Terrains vagues

[eres

ai

Sa régions

des

A1 )

:

Cuisine

Joxique,



312

comme

toutes

les

légumineuses Pourtant les graines sont aromatiques et sont mangées dans certains pays Mais

site

isa

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio*indicatrices

Va

|

EP

TR

RTE

TA di

PP

TT PE A

moi LSpe (Lace

{

La frigonelle duveteuse une petite légumineuse Les feuilles ou dressée.

couchée

s,

du

trèfle,

celle folioles ovacomposées de troisées: Les fleurs, les et finement dent es ef petites, papilionacées, jaun €? grappes regroupées sont feuilles. des selle l'ais denses à longues ses gous Les fruits sont des sont arqués ef Ils de 1 à 2 em. four de la tige étalés en étoile au à maturité. comme

+

Fiche



9249

sont,

x "4 À



de Montp

Montpellier

\

de

Tr ie jonelle

Description

}l:



l iq nella.

4 1

olume

g

1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio*indicatrices

313

c



MO

p

219514

L

«

ARATANITTT

Jlavesc ‘ens

POACÉES (GRAMINÉES)

Description Le

frisète

vivace,

doré

est

pubescente

une

sur

graminée

les feuilles,

les gaines et les noeuds, pou vant atteindre 1 m de haut. Les feui lles p'anes sont d’un vert clair, elle Portent une ligule courte ciliée. Less panicules très Tâches, de 6 à 15 cm, Ont une couleur dorée luisante, rarement violacée. Les épillets, très petits sont formés de deux glumes inégales et aiguës plus courtes que les 2-4 fleurs à

glumelles terminées par deux soies

Soeur El

L

à arête dorsale longue

Biotope primaire

Prairies des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques, des plaines et des montagnes Landes

Biotope secondaire Prairies agricoles

Caractères indicateurs {

Equilibre des prairies : Lorsqu'elle explose elle indique un engorgement en MO végétale

= né

archaïque Carence

azote

en

MO

animale

et

en

Sa disparition ou son absence indiquent un excès et un engorgement en MO animale

j

A noter

tu

Cette espèce pousse dans les prairies particulièrement favorables au pâturage des vaches laitières. Elle est nécessaire à la qualité gustative des froma . A Le frisète doré est une espèce des prairies de fauche de la Directive qi ju ea prqItIes

314

sont riches en espèces

rares et protégées.

La biodiversité

remarquable

ee

arantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques au à Fu maintenir cette biodiversité, ces proies doivent être fauchées, si possible

ane

eo

tardive, et pâturées le moins souvent possible : é D Les Des naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à se AA £ mences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts À i ltu re que l'agricu actuelle crée

L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio*indicatrices

Volume 1

STÉRACÉES (COMPOSÉES)

USS lag

Le

fussilage

che

Description

fai 4) a ;

composée

une

est

est tige La herbacée. vivace sans cotonneuse et écailleuse toutes feuilles, Les feuilles. après apparaissent radicales,

f

J

pétiolées, sont Elles dessus, en vertes

les fleurs. grandes,

Blanches tomenteuses en dessous, avec des bords sinués et dentés. Le capitule est formé de fleurs tubuleuses

jaunes

centre,

au

et

lguiées à la périphérie. Les fruits sont des akènes surmontés d’une

soies

à

aigrette rangs

sur

plusieurs

|

Biotope primaire

+

calcaires et basaltiques Eboulis

des

montagnes

plaines

plateaux



alluviales,

Vallées

à + NU A

et

des

Biotope secondaire

Cultures, vignes et vergers Ballasts des chemins de fer Fossés des chemins et des routes Anciennes carrières, terrils

Caractères indicateurs en riches sols des Instabilité bases et en argile Sols mouvants, poches d’eau dans le sol ou la roche mère

À

À

|

Médecine Le

tussilage

fait

partie

grandes plantes pectorales ronchite, crises d'asthme allergies

des et

cn

|

re

Cuisine Les capitules floraux sont comestibles, crus ou cuits Les feuilles sont meilleures cuites

ul

A noter La présence de fussilage indique des sols mon ans ses risques d'effondrements ou de

glissements de terrain : il ne faut donc construire ni

habitation,

s’il est associé à la grande prêle (Equisetum maximum)

bis

ni

M



|

1 æ

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

315

|

Zypla

augustifélia

el: la d if { id

© 49 Saoufo Sa||No} Ÿ 2HPSSUA

Description Les

Li

massettes

sont

des

M

grandes

formant l’épi femelle Les

épis

mâles

et

femelles

de,‘ ei

+

*

{ LU LAN A MAN \

LSTE

d

plantes vivaces herbacées pouvant atteindre 1 à 2 m et plus, entièrement glabres, à tige robuste, à souche rampante stolonifère. Les feuilles graminoïdes sont très longues, planes et dépassent la tige. C'est une plante portant au bout de la tige deux épis superposés, l'inférieur femelle, gros, d'un brun noirâtre ou marron, de 20 à 30 cm, le supérieur mâle, plus court, plus petit, formé de nombreuses étamines jaunes. Le fruit, oblong en fuseau, très petit, est entouré de nombreux poils

h

TYPHACÉES

se

soB4v] sam}

touchent dans T. latifolia et ne se touchent pas dans T.angustifolia Les

feuilles

dans _T. latifolia dans T. angustifolia

sont

larges

et

étroites

Biotope primaire

GbG où PV:

Berges des rivières, des lacs et des Sn Roselières, bras morts de rivières

Biotope secondaire Mares, étangs artificiels, canaux

IQGRGUI>

Zones inondées plus de six mois

par an

En

La

plante entière est tonique et

dépurative

Les inflorescences en bouton, crues ou cuites Les rhizomes et l’intérieur des bases des tiges sont comestibles, crus ou cuits

Aïftention:il fautlesmangeruniquement cuits en raison de la possibilité

de

contamination

par

la

douve,

(sauf les inflorescences qui ne sont as confaminées car hors d'eau) videmment, il ne faut pas les

|A. |

récolter

un étang

dans aux

des

eaux

eaux

polluées

claires peut être

pollué sans que l’on s'en aperçoive

:

T Aatifolia

A noter Y

| La douve est un petit parasite vivant dans l'eau et pouvant contaminer l'homme et les animaux

316 ;

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

|

Volume ! EE

|

———

©

7

F4

SE

d icca

Vl 1 Cd

te

IRICACÉES

+

Description 50

aux

une

cm

tiges

à

|

de

m

raides

robustes,

et

sont

piquanfs.

Les

sombre,

dressées

et

grandes,

feuilles,

Les et un peu en pointues au sommet des bords coeur à la base, ont Le pétiole, . tés rossièrement den court que à 2 stipules, esf| lus Les fleurs es. ill le limbe des feu noïques sont dioïques, parfois mo es simples.

»}

vert

«

d'un

ortie,

haute

vivace,

plante

poils

grande

} (Carande

est

OU

loique

l’ortie dioïque,

=

: Ÿ E

eus roupées en grappes leram iole. pét que s gue lon jen plus sont es fèr cti fru rameaux Les pendants

Biotope primaire

O

qu'ils sont

parce

reconnaissables

S

©

,

V4

:



.

ines Forêts alluviales ef rivera ières »

Lisières et clairières forest

Environs

villages

Ÿ

=

°

Biotope secondaire °

des



ef

habitations :

des

V

routes Bords des chemins et des g. les ico agr es Prairi es Haies des bocages, clôtur s ger ver et nes Vig

Caractères indicateurs

Changement d'état du fer dans le

sol, par DEOMerREneS

Excès

archaïque

de

O

|

végétale

de MO animale Excès de apport ou Pollution (boîtes de conserve, vieilles railles, etc.)

1

9 Le

fer fer-

Médecine

La plante entière est utilisée pour soigner les anémies, les déminéralisations, les carences en fer et les rhumatismes En usage vétérinaire, elle stimule la reproduction (ponte des poules,

reproduction des vaches)

Cuisine Les jeunes orties, avant floraison, sont d'excellents comestibles crues ou cuites

Voir recette au chapitre "Cuisine"

A noter |

spéci spé L'ortie a été tissée comme le lin ou le chanvre pour fabriquer pécialement les cordes < et les filets de pêche

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio*indicatrices

|

Li _

317

27 36

oU

21]

2He

oc

no

24

AA

TC

leria nella

locusta

Ce

Calerianella

Description

La mêâche est une herbacée annuelle Presque glabre, à rudes. Les feuilles entières, ovales dentées. Les fleurs denses

terminant

petite plante de 10 à Fo cm tiges grêles et opposées sont où légèrement réunies en têtes

les

rameaux

sont

d’un bleu cendré. Le calice est avorté, réduit à une dent minuscule. La corolle a 5 pétales soudés en tube terminé par 5 lobes. L'ovaire infère a trois loges, deux stériles et une seule fertile qui donne comme fruit un akène à une graine. On trouve en France de nombreuses espèces de Valerianella très proches au niveau botanique et ayant les mêmes propriétés

VALÉRIANACÉES

oliloria Les

différentes

rincipalement ’akène :

espèces

par la forme

de

Valerianella

varient

de l'ovaire, du calice at de

Valerianelle locusta : Calice nul à une dent minuscule, akène plus large que long, glabre, sans oreillette Valerianella carinata : Calice nul à une dent minuscule, akène plus long que large, glabre, sans oreillette

Valerianella rimosa (V. auricula) : Calice nul à une dent

visible, akène

glabre, ovoïde globuleux

petite oreillette aiguë

surmonté d’une

Valerianella eriocarpa : Calice développé, herbacé, veiné

en réseau, akène

pubescent, ovoïde

globuleux

d’une couronne dentée {les restes du calice)

surmonté

Biotope primaire Dunes

littorales et continentales

Arènes granitiques et Sables€ alluviales

limons

des

vallées

e

Biotope secondaire Maradîchages et jardins familiaux Cultures, vignes et vergers Bords des routes et des chemins Terrains vagues

kpiive

LCUrS

Sols

à

très

faible

Sols

fragiles

à

rétention

pouvoir

de

lessivages

et

érosions fréquents et intenses Ponger d’érosion physique lors de pluies importantes Carence en argile et en humus stable

Plante riche chlorophylle

en vitamine

C et en

La mâche est un excellent comestible, crue en salade ov cuite

Contrairement

aux

idées

reçues,

la mâche

atteint son maximum

“Horde

orsqu'elle est en bouton

ualités

et

non

gustatives

en

rosette

en

début

comme

on

de

de

a

l'habitude de la consommer. Après

la floraison elle devient vite dure et difficilement comestible

318

L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatrices

Volume |

=

album

Description

65! ne volante Le vératre blanc he rbacté, haute , dater bulbeuse, vivace feui?es em ent rt fo d'au moins 1 m. aiLes sses, ép

larges,

nes,

L x

XXE

bralrum

Fe Pa

2

&

ssées embrasse ou nervurées et pliurs , blanches la tige. Les fle pales sen a0 es sé 3 verdâtres, à é6es ef sont groupee: pétales, est aux it fru Le . ée ng anicule très allo s'ouvre en trois une capsule qui de nombreuses parties, contenant avec

confondu

blanc

qui, rappelons opposées ef une

la

ei

gentiane

souvent jaune

le, a des feuilles racine pivotante

,

vératre

248

raines

=

naturelles



forest] ières Lisières et c Jairière€ s marécageuses êts for et ges

| che

Biotope primaire

prairies

et

Pelouses alpines

Maréca

Biotope secondaire

montagne Prairies agricoles eten des chemins Bords des routes Terrains vagues

indicateurs

Caractères

total du sol en eau, ef animale en MO bases, en rohyd des t uan voq pro végétale, de gley morphismes avec ormation tes. plè com ses bio éro ana et des Engorgement

ènes

:

9

accentués

sont

phénom ides en ar les températures frosols et le des e tag iver, le compac

Ces

surpâturage

:

à

Médecine Vu sa toxicité, utilisée ment en homéopaïhie é

principale-

Cuisine -

F

Plante

attention

extrêmement

confusions

aux

toxique

avec

gentiane jaune (Gentiana lutea)

fi noter

l'appauvri

ent me ssea l aritlcion des vriAv La prolifération du vér atre blanc indique égalalem disp donc ges, alpa des t prairies de montagne e | . des fromages gustative GUAM

ention : cette espèce explose

une situation catastrophique

|

terrains et des avalanches -

pour

dans êr alpages, indiquan

les sols de

4

montagne

bétail De plus le vératre est très toxique pour le

Volume olume

1

L'ENCYCLOPÉDIE atmices : Plantes bio“indic

Ge

2e Le hors

â

à

es la

a . baansé de nipaRue s glissements

la

cn

a[oul

HO

AU

DNA

{

DA

L

ü Jicinalis

Dbena

Description La verveine officinale

n'a

profondément

Les fleurs

VERBÉNACÉES

pas

d'odeur contrairement à la verveine cultivée. C’est une plante vivace, herbacée, haute de 40 à 80 cm, à tiges quadrangulaires, dressées et très ramifiées. Les feuilles inférieures sont pétiolées et dentées.

sont petites, bleues ou violacées en longs épis filiformes disposés en panicule terminale. Elle feurit en fin d'été et en automne Ne pas confondre avec la plante appelée couramment verveine qui

est une Lippia citriodora (Verveine

et qui est exclusivement

670

"El

odorante)

et n'existe

cultivée

sauvage

pas

à l'état

Biotope primaire Grandes vallées alluviales Sables et limons calcaires fleuves et des rivières

des

Biotope secondaire

Cultures, vignes et vergers bords vagues, Terrains chemins et des routes Prairies agricoles piétinées

des

Tassement des sols riches en bases et en MO Compactage important des limons dans les cultures provoquant des anaérobioses

La verveine officinale est la vraie verveine médicinale fonique, amère,

digestive

Stimule les défenses immunitaires Paludisme

Autrefois, avait la réputation de guérir

des

les plaies provoquées

armes

en fer

par

Cuisine Plante comestible mais inutilisable en raison de son amertume

320

L'ENCYCLOPÉDIE

Volume 1

Plantes bio“indicatrices É

a

GRO?

4

-hamaedi

eronacd Description

deux

‘ e dis



feuilles,

de

30sé

tiges;

(as

»

pot

MOIIS

oppo5€£?

ees

;

;

S DOR CP

Prior:J

U

3 2 £ 2 à >

ie ovales sont sessiles, Lo e rv ne ent tem dentées et for lle ice péd r d'u fleurs, à l'extrémité calice; on PE plus fong que le , roue en, ue, ble corolle grande EL. 2 x au ég in à 4 pétales ales du ca ce. longs que les A sép grappe Éllés sont groupées venen posées op t axillaires lâches, sou sules cil| iées, cap des t son Les fruits plus courtes que le calice, en forme de

s

à

plante velue, rampante puis redressées. Les

;

e » 27 1 j pet0 it ché ne # 29 à vivace, haute _ 4 Haes CO sché ges à

véé roni+que

È

La

coeur

Biotope primaire

res sur Bordures et clairières forestiè es

sols riches

en

humus

et en

bas

Biotope secondaire

Vignes et vergers cultivés depuis longtemps ; Prairies agricoles Haies, talus, bords des haies

|

Bords des chemins et des routes

Caractères ————

Excès

de

MO

indicateurs d'origine

végétale

archaïque conduisant à une tion vers la forêt Carence en MO animale azote

évoluet

en

Plante toxique dont l'usage réservé au corps médical

est

=

Cuisine Plante toxique

—————

{0

Médecine

Le me

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

321

| |

Crcuica

SCROFULARIACÉES

onbiuouz A

Description

|

2P

S9|| Im 2}

v

La véronique à feuilles de lierre est une plante annuelle de 10 à 60 cm, velue, à tiges couchées. Les feuilles sont alternes, étiolées, découpées en trois ou en cinq lobes ; le lobe terminal est plus large que les autres. Les nombreuses fleurs ont une corolle en roue, à 4 pétales inégaux, d'un bleu pâle, plus courts que les 4 sépales du calice. Elles sont portées par un pédoncule qui se courbe à maturité. Les fruits sont des capsules glabres à 4 loges en forme de coeur

DD

Biotope primaire Forêts, clairières et lisières tières dans toute la France

fores-

Biotope secondaire

Maraîchages et jardins familiaux

ACT

"09

U

24

>|]

Cultures, vignes et vergers Terrains vagues, bords des chemins et des routes

s

D

IV

ICS LE

Excès de MO d’origine végétale rovoquant l’évolution vers la orêt Carence en MO animale et en N Re du sol par excès de M archaïque, fassements ou

:

gps

hederi/olia

feutrages TP

PP

meOoccInce }

“fr

P

Plante toxique

médical

réservée au corps

Cuisine Plante toxique

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

Volume =

petite plante moins couchée

les tige ramifiée. Les feuilles, d ova ent rem siè ros sonf s, aire ngul à tria vif u ble d’un s fleur dentées. Les de és siri x gau iné s ale ont 4 pét sont blanc et deux étamines. Elles long ule onc péd un solitaires sur lles. et grêle à l'aisselle des feuiova le e sul cap Le fruit est une ce cali le s dan e, ati apl r, en cœu

A tie

Une

\e

est

\

Perse

annuelle, plus ou sur le sol, poilue à

éroniqi

de

véronique

La

) »

Description

r'erse

bGNiCa pers iCa

ROFULARIACÉES

persistant

Biotope primaire

Cultures intensives, vignes ef

= VER vergers Maraïchages et jardins familiauxs bords des route Terrains vagues, et des chemins

/ Caractères

indicateurs

Richesse du sol en bases, en azote et en MO Compactage provoquant un début d’anaérobiose

La véronique de Perse est une es-

pèce nitratophile

NB : si on fait des apports excédentaires,

il

y

aura

des liserons puis des des rumex

Médecine z

Cuisine Plante toxique

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

et

e

Plante toxique médical

Volume 1

installation

chardons

réservée

au corps

a he

n O

Biotope secondaire

OE

alet en MO des grandes vallées ; : luviales es Clairières des forêts alluvial

= O >

riches en bases

Fi

Sables et limons

099049

99S9A NO 255040

?

22S9A

U

SR L

FABACÉES (LÉGUMINEUSES)(PZ

hu

CYACCA

LV

ACL

L

*

Description La vesce jarosse est une plante grimpante où rampante pouvant

atteindre

2 m. Les feuilles compo-

sées, formées de 6 à 15 paires de

folioles se terminent par une vrille rameuse. Les fleurs papilionacées violettes, sont disposées toutes d'un même côté sur des grappes longuement pédonculées. Les

gousses

maturité

glabres sont noirâtres à la

Biotope primaire Pelouses, friches, lisières forestières

clairières

et

Fruticées sur sols riches en bases Prairies des vallées alluviales et

des plateaux calcaires

Biotope secondaire

Prairies d'élevage Cultures, vignes et vergers

cAaG

O

U

24 DIE

Bords des routes et des chemins

Terrains vagues

Caractères indicateurs Fe

Richesse du sol en bases

Compactage

des

du

du sol provoquant

anaérobioses

phosphore

potassium

et

avec

blocage

parfois

du

se

nm

Cuisine Toxique comme foutes légumineuses sauvages

324

les

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Volume 1

culhvée

saliva

La. Description

polymorphe, existant

de nombreuses variétés

Biotope primaire friches, Pelouses, ières est for lisières Prairies

vallées

ou\

sous

ef

clairières

hes en Fruticées sur sols ric

des

RARE e commune

Plante

poilue,

des plateaux calcaires

bases

alluviales

Vesc

plus ou moins maturité

} SCe €

plante La vesce commune est Une grimpante poilue, plus ou moins atteindre ou rampante, pouvant compofeuilles Les 2 m de haut. paires 10 à 6 de formées sées sont une par terminent de folioles et se Jose Les rameuse. vrille deux, de nacées, solitaires ou pardisposées à sont roses à violettes, La gousse, l'aisselle des feuilles. esf noire à

et

Biotope secondaire Prairies d'élevage

gers Cultures, vignes et ver chemins

iche



254

Bords des routes et des

4

= ne Caractères indicateurs Richesse du sol en bases

Compactage

provoquant

anaérobioses avec phosphore et parfois

des

du blocage du potassium

Cuisine

com ee m que« Toxi < umineuses lég

Volume 1

ENCYCLOPÉDIE a

Plantes

bio“indicatvices

les

k

UM 1Ÿ

%

325

2HU VAOPO

2HOIOIA

icla

cdérata

VIOLACÉES

Description

La violette odorante est une plante

vivace

herbacée,

acaule, émettant

des stolons allongés et florifères. Les feuilles du printemps, presque glabres, sont arrondies en rein. Les feuilles d'été, velues, sont largement ovales en coeur. Les fleurs d’un violet foncé sont grandes et très odorantes avant la fécondation. Le stigmate a une forme de crochet. Le fruit est une capsule pubescente

Biotope primaire Lisières et clairières forestières

Fruticées et forêts Forêts alluviales

Biotope secondaire Haies des bocages agricoles Prairies agricoles

Bords des routes et des chemins

Terrains vagues, coupes de bois Vignes et vergers

Sn e A l E ss LCres iInOIcateurs

Richesse du sol en bases Excès de MO d’origine végétale rovoquant une évolution vers la orêt Carence en MO animale et en

azote

ARS loin» Médecine

La plante entière fleurie est mucilagineuse Elle est adoucissante et calmante

Calme

les

irritations

physiques

et psychiques Facilite le transit intestinal

Cuisine La

partie

aérienne

fleurs, jeunes pousses

crue ou cuite

- tiges, feuilles,

- se consomme

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatices

Volume

1

de

stipules

de

3 couleurs,

crénelées.

nombreuses

divisions. Les fleurs, généralement

violettes

parfois

ou jaunes, ont un court éperon. en Le stigmate droit est creusé est e glabr entonnoir. La capsule

presque pyrami

ale

Biotope primaire et graviers

Sables

et

limons

calcaires Arènes granitiques

grandes

des

plateaux

des

256

Sables

vallées alluviales

Biotope secondaire

;

Cultures, vignes et vergers

Bords

des routes et

des chemins

l

ae

Terrains vagues Prairies agricoles sur sables



ont

Les

nsée

sont

lancéolées

ou

Pe

pensée sauvage est une plante

herbacée annuelle ou bisannuelle, Les tiges de 5 à 40 cm portent plusieurs fleurs. Les feuilles ovales

he

La

i

Description

sauvaae

cola. tricolér

(Caractères indicateurs Acidité des sols contraste fort et Sécheresse hydrique Lessivage et érosion des sols laïssés nus en été ou brusquement exposés au soleil violent après la moisson

Manque

notamment

=

de couverture du sol

Médecine La

plante

urative

entière

fleurie

est

dé-

czémas, maladies de peau Arthrite, rhumatismes, dite Acnés juvéniles

Cuisine La partie aérienne - tiges, feuilles, - se consomme eurs, oùjeunes crue cuite pousses se

Volume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

2 + G 327

KQ T apAnodwr

authium strumarium

clin

Vanthium

Description Les

macrocar pu

lampourdes

sont

des

crientale

plantes

annuelles, hautes de 30 à 120 cm, très ramifiées dès la base. Les feuilles sont grandes, d'un vert grisâtre, très rugueuses. Les fleurs sont monoïques, groupées en

capitules verdâtres, les fleurs mâles composées uniquement d’étamines

sont en tête et les fleurs femelles en dessous ont un ovaire épineux. Les fruits, peu nombreux, gros, hérissés d'épines arquées et

crochues,

se terminent

D'autres

espèces

296 où 2WPi

becs très crochus

saillants

de

bar deux

également

lampourde,

très proches botaniquement, vivent dans les mêmes biotopes

Biotope primaire Sables et limons des vallées alluviales des fleuves du sud de la

France où les lampourdes, espèces

exotiques, se sont naturalisées

Biotope secondaire Champs cultivés, vignes et vergers du sud de la France Bords des chemins

Terrains vagues

et des routes

Caractères indicateurs Excès d'azote, tassement des sols provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses Début de salinisation par excès d'irrigation Pollution par les eaux d'inondation des fleuves et des rivières ou par les pesticides agricoles

COTE Talon

Médecine Diurétique Goîtres, calculs rénaux

Cuisine Sa comestibilité plus, elle pousse sols pollués

est suspecte, de souvent dans des

X. macrocarpum L’ENCYCLOPÉDIE

Plantes

bio“indicatrices

Volume

1

À |

épineuse haute

est

de

à

ES

ES 30

epiheusea

annuelle,



LA

+

lampourde

plante

=:

=



Description

La

£

RS

+

À

à

Q =

nn

» *

une

à

ampoule

Je

120 cm, très ramifiée des la base et très épineuse. Les grandes feuilles allongées et ftomenteuses en dessous, portent à leur base

trois longues épines oranges, frès

piquantes. Les fleurs, verdätres, groupées en capifule sont monoï-

ques.

Les fruits, pubescents,

sont

becs

peu

et terminés apparents

par

deux

l

hérissés de petites épines jaunes

Biotope primaire Sables

et limons

des

vallées

al-

luviales des fleuves du sud de la

France où la lampourde, espèce exotique, s’est naturalisée

2 1

d

Biotope secondaire

CEMEE cultivés, vignes et vergers du sud de la France Bords des chemins et des routes Terrains vagues

E

œ

Ù 15

AT

S

| Caractères indicateurs

|

Présence

de

polluants

agricole ou urbaine

Pollution par les eaux

|

:

d'origine d’inonda-

tion des fleuves et des rivières Début de salinisation par excès sels de remontées d'irrigation, dans les sols compactés Excès d'azote, tassement des sols

3

|

provoquant des hydromorphismes

et des anaérobioses

Médecine Divrétique Goîtres, calculs rénaux

Cuisine Sa comestibilité est suspecte, de plus, elle pousse souvent dans des

|)

sols pollués F

Vol

Olume 1

L'ENCYCLOPÉDIE

Plantes bio“indicatrices

329

TABLEAU D'ÉVALUATION DES ESPECES FOURRAGERES Noms scientifiques FAMILLES

Espèces à haut rendement

Espèces à haute

valeur fourragère

Arrhenatherum elatius | Agrostis vulgaris Bromus sp

POACEES

Anthoxantum odoratum

Agropyrum repens Cynodon dactylon

Cynosurus cristatus

Festuca pratensis

Festuca elatior Lolium italicum Lolium perenne Poa trivialis

Koeleria sp Lolium perenne Phleum pratense Poa pratensis

Lotus pedunculatus Medicago sativa

Anthyllis vulneraria Medicago sativa

Anthyllis vulneraria Melilotus sp

Trifolium incarnatum Trifolium pratense

Lotus corniculatus Medicago SP

Lotus corniculatus Lotus pedunculatus

Dactylis glomerata Festuca rubra Festuca arundinacea | Holcus lanatus

Onobrychis sativa

FABACEES

Festuca gr.ovina 5.l.

Espèces nécessaires

à la santé de l’animal

Dactylis glomerata Festuca arundinacea

Trisetum flavescens

Lathyrus sp

Medicago sp

Onobrychis sativa

Trifolium incarnatum Trifolium pratense Trifolium repens Vicia sp

Carex hirta

Cirsium arvense

Ajuga reptans

Cirsium arvense

Fraxinus excelsior Galium sp Plantago lanceolata

Carum carvi Cirsium arvense Corylus avellana Crataegus monogyna Erythraea centaurium Fraxinus excelsior Galium sp Gentiana lutea Heracleum sphondylium Hypochoeris radicata

Carex sp

Fraxinus excelsior Salix alba

Symphytum officinale Urtica dioica

Corylus avellana

Salix alba

Symphytum officinale

Taraxacum officinale S.l. Urtica dioica

AUTRES FAMILLES

Carex sp

Linum bienne

Malva sp Plantago sp Polygala vulgaris Ranunculus sp

Rosa sp Rubus sp Salix sp

Sisymbrium officinale Spiraea ulmaria

Symphytum officinale Taraxacum officinale s.l. Urtica dioica Viola sp

Volume

1

PP

TE

TABLEAU D'ÉVALU, Noms français FAMILLES

Espèces à haut

Espèces à haute

rendement

valeur fourragère

|àla santé de l'animal

Fromental

Agrostide commune

Dactyle agylomere d

Bromes divers

Fétuque des brebis | Fétuque à feuilles de

Dactyle aggloméré | Fétuque élevée Crételle Fétuque rouge Fétuque à feuilles de roseau Fétuque élevée

GRAMINEES

Espèces nécessaires

Ray-grass italien

| Houlque laineuse Koélérie Ray-grass anglais

jOgeat Flouve odorante

io nn Gros chiende

:

Phléole

Ray-grass anglais | Pâturin des prés

Pâturin trivial

Lotier des marais Luzerne Sainfoin

LEGUMINEUSES

| Trèfle incarnat

| lrèfle violet

Chardon commun Consoude Frêne Saule Laîche hérissée Laîches diverses Ortie

AUTRES

FAMILLES

Trisète doré

| Vulnéraire

Luzerne Gesses diverses

Lotier corniculé

Petites luzernes

Sainfoin Trèfle incarnat Trèfle violet | Trèfle blanc Vesces diverses Chardon commun Noisetier Frêne Gaillets Plantains Pissenlit Saule Consoude Ortie

Vulnéraire Mélilot EURE

Lotier corniculé

Lotier des marais

Bugle rampant Laîches diverses Cumin des prés Chardons divers Noisetier Aubépine Petite centaurée Frêne Gaillets Gentianes Grande berce Porcelle enracinée Lin bleu Mauve

Plantains

Polygale Renoncules Eglantier Ronces Saule Herbe aux chantres

Reine des prés Consoude

Pissenlit Ortie Violettes

Volume

1

: |

CUISINE | - Introduction : Comme vous avez pu le voir dans les fiches, de nombreuses plantes sauvages sont comestibles, I n'y a pas si longtemps que l'Homme cultive des plantes pour les manger. Pendant des

centaines de milliers d'années il a cueilli les espèces qui poussaient spontanément autour de lui, se déplaçant quand la nourriture venait à manquer. Il a peu à peu sélectionné et favorisé les plantes qui avaient plus de fruits, des graines plus faciles à ramasser ou à séparer, les feuilles les plus tendres, les racines les plus grosses, etc. avant de se mettre à les cultiver. Le nombre d'espèces mangées s'est alors considérablement réduit. Aujourd’hui nous cultivons moins d’une

centaine d'espèces de fruits et de légumes dans nos jardins. Au début du siècle dernier les gens des campagnes consommaient encore couramment quelques espèces locales. Plus la région était pauvre au niveau agricole et plus les habitants utilisaient les ressources sauvages pour améliorer le quotidien. La sortie de l'hiver était propice à cette consommation car les plantes sauvages démarrent rapidement en fournissant des rosettes et des jeunes pousses tendres qui agrémentent les légumes de conservation qui ont été mangés pendant l'hiver. On les trouve facilement autour des maisons, dans les jardins, dans les zones : remuées par les passages des hommes et des animaux (ce sont des pseudo cultures).

La consommation de ces plantes permettait de “nettoyer” l'organisme encrassé par les nourritures

d'hiver et le manque d'exercice … Après avoir mangé

du cochon sous toutes ses formes pendant

l'hiver, qui ne connaît pas les cures de salades de pissenlit au printemps ? Cette plante amère, dépurative, était la bienvenue comme

bien d'autres selon les régions de France.

Les plantes sauvages comestibles peuvent s'utiliser de mille peuvent remplacer les légumes du jardin dans beaucoup de permettre

d'inventer

des

plats inédits. Elles s’utilisent crues

et une manières puisqu'elles préparations ou au contraire

ou cuites, seules

ou en mélange,

comme ingrédient de base ou en condimentaire. Elles permettent une créativité infinie comme ; tant gustative

en témoignent les grands chefs de cuisine qui les invitent à leur table. Au quotidien, les plantes sauvages comestibles apportent de la diversité

qualitative car elles sont riches de nutriments indispensables

que

à notre santé (vitamines, oligo

éléments, protéines, etc....). Puisqu'il paraît qu'il faut manger de 5 à 2 fruits ou légumes différents chaque jour, vive la Nature généreuse qui nous donne tant de variétés. Notre corps

saura ainsi se rassasier plus vite si nous consommons plusieurs plantes sauvages au même repas

tout en profitant de leurs vertus médicinales. Mais comment les préparer ?

Il - Règles générales d'utilisation : Il - 1- Identifier les plantes comestibles :

Il faut être sûr de son identification

pour

cueillir une

espèce

afin

de

ne

pas

manger

des

plantes toxiques et de ne pas détruire des plantes rares ou protégées. En cas de doute ne pas cueillir la plante. Il faut en plus se familiariser avec les jeunes plantes (plus tendres) et

donc savoir reconnaître les plantes en rosettes ou avant floraison. L'encyclopédie vous propose

de nombreuses illustrations et des descriptifs. Vous pouvez aussi consulter des ouvrages plus scientifiques comme la Flore de l'Abbé Coste ou vulgarisateurs comme Le guide des salades

. . sauvages de l’asssociation des Ecologistes de l’Euzière (Voir la bibliographie.) il qu protégées d'espèces Dans chaque pays et département de France il existe des listes est interdit de couper, cueillir, arracher ou détruire. Il faut donc se renseigner aupres des préfectures

ou

organismes

connaître ces listes.

publics

ou

associatifs

de

protection

de

l’environnement

pour

Il - 2 - Où cueillir :

Pour récolter les plantes sauvages comestibles il faut éviter les endroits pollués : bords de route ou voies de chemin de fer, bords de champs ou vergers cultivés avec des produits chimiques, haies désherbées au pied, abord des composts ou des tas de fumier, etc. Les plantes concentrent

certains produits chimiques (nitrates, désherbants, fongicides...) qui sont nocifs à la vous avez un jardin vous pouvez favoriser les plantes sauvages en ne désherbant pas pour avoir le temps de reconnaître les rosettes des "mauvaises herbes" qui poussent semis ou en laissant des bandes inoccupées que vous travaillerez régulièrement pour

plantes tendres et de nouvelles rosettes tout au long de l’année.

santé. Si trop vite dans vos avoirides

CUISINE 1-3 - Parties à utiliser :

A ; de 16 il faut utiliser les parties tendres des plantes : rosettes de feuilles, :jeunes POUS 1585, feuilles ns S Vie ler DN e D pol it né # of , du pr nt urs on et ea fle les , ng . ar es ma s urs En nc ect on et fle bout h tige, infloresce b n e. a anc Qu iss es cro on de usses apportent des horm

de celles-ci. Les jeunes po

e. Il est à fleur, la tige à tendance à durcir et parfois à devenir amèr nt cueill la me e te on où tr an mo au pl ût aî la de go nn le bout pour co î e. On et les racines.

Il - 4 - Comment

se r—… i e aussi les fruits ufillis

cueillir :

: : v'il14 y a àê un endro it. Quand vous récoltez: des plantes dans la nature, ne | prélevez J pas tout: ce QUI 3 espèce Y S et pour les le Laissez en

Un

certain

nombre

de

pieds

venir

à graines

pour

la

ve

es

animaux s’en prochaines récoltes. Ne prenez que ce dont vous avez besoin et pas plus:| urs au réfrigérateur nourrissent aussi et cela ne sert à rien de garder des plantes plusieurs 19 car elles perdent | leur valeur nutritive : c votre Î (vous Coupez les parties des plantes qui vous sont utiles. Pour cela Cle ue est ongle en graines, sentirez si c'est tendre) ou utilisez un couteau ou des ciseaux. Si Le la plante. Coupez prélevez seulement quelques feuilles le long de la tige sans arracher Elle ourra peuf être se seulement l’inflorescence ou les fleurs si la plante a commencé à durcir. | 1 terre, cela vous ramifier et fleurir encore. Si vous n'avez pas besoin des racines eee 4 2: : z x évitera inver de salir Votre récolte et permettra à la plante de contin ga c : dans un sac plastique. Sinon Mettez les plantes dans un panier ou un récipient large plutôt que sortez les rapidement du sac pour éviter les fermentations. vérifier qu'aucune plante Lavez soigneusement les plantes et triez les attentivement pour

toxique ne s’est glissée dans votre cueillette. Il - Recettes gourmandes


liquide obtenu ajouter le même poids de sucre et remettre à chauffer pour obtenir Un LE Mettre en bouteilles et fermer à chaud. Utiliser des petites bouteilles car une fois ouvert | faut consommer

assez rapidement ces sirops. Le garder au frais après ouverture.

Le sirop peut être fait à froid en faisant infuser les plante s fraîch es dans ne rs|[anger ef : * : i la nuit. Le lendemain, c fi ltrer et ajouter au liquide le même poids de sucre. Bien He . laisser quelques jours au soleil pour bien faire fondre le sucre. Mettre en Eee Sirop de bourgeons de résineux : On peut aussi faire des sirops avec des jeunes pousses de pin ou de sapin. Dans ce cas il e mettre des couches successives de jeunes pousses et de sucre dans un bocal en fassant un peu. Fermer et laisser pendant un mois à température ambiante ou au ciel: QUO le Suere 00 entièrement fondu, filtrer et mettre en bouteilles. Jus d’herbes

:

Les jus d’herbes

se font à l’aide d’un moulin

spécial

d'extraire

qui permet

le jus des

plantes

fraîches. Cela permet de profiter de la valeur nutritive des plantes sans l'apport de fibres en quantité importante. On peut en faire pour bénéficier des vertus médicinales des plantes ou pour créer des desserts originaux.

Dans une crème dessert Lierre terrestre, Mélisse. Avec une crème dessert Vous pouvez utiliser des

.

soja à la vanille, vous pouvez ajouter des jus de Flouve odorante, Mélanger 4 de verre pour une boîte d’un quart de litre. au chocolat, aouter }4 de verre de jus de Menthe poivrée. jus d'herbes pour faire un sirop. Faire dissoudre à froid du sucre dans

le jus d'herbe ou ajouter un sirop de sucre obtenu en faisant dissoudre à chaud le sucre dans

de l'eau (1 kg de sucre pour 1 litre). Conserver au frais. Limonade : C'est une sucre.

boisson

pétillante obtenue

en faisant macérer

La plus connue est celle de fleurs de sureau |! Dans un récipient large, mettre 5 litres d'eau

avec 450

des

plantes

avec

du

citron et du

grammes

de sucre. Bien remuer

pétillante

(bière, champagne)

pour

faire dissoudre. Mettre deux citrons en rondelles et 5 corymbes de fleurs de sureau. Couvrir d'une étamine et laisser au soleil 3 jours. La limonade est prête à boire. Vous pouvez aussi la garder en bouteille. Prendre des bouteilles de bouteilles peuvent exploser sous la pression.

boisson

car les

BIBLIOGRAPHIE Bertrand B. et A.J., Les grands classiques de la cuisine sauvage au jardin, Editions de Terran Couplan

F., Encyclopédie des plantes comestibles de l’Europe, Editions Equilibres aujourd'hui

Couplan F,, Guide

nutritionnel des plantes sauvages et cultivées, Editions Delachaux

et Niestlé

Crosnier C., La cueillette des savoirs. Les usages du végétal Morvan — Bourgogne, Editions du Parc Naturel Régional du Morvan Lieutaghi P., Lieutaghi Mane

Renaux

Le livre des bonnes herbes, Editons Marabout

P., Les simples entre nature et société, Association d'études

A.,

Languedoc

Le

savoir

en

herbe.

Autrefois

la

plante

et l'enfant,

Les Ecologistes de l’Euzière, Les salades sauvages, 3ème édition

Volume 1

populaires

Editions

Les

et initiatives,

Presses

du

BIBLIOGRAPHIE LES FLORES Les flores servent à déterminer les espèces végétales. Elles n’expliquent pas le mode de vie ou les propriétés des végétaux mais elles servent uniquement à identifier les familles, genres, espèces. COSTE H, Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes, Librairie scientifique et technique Albert Blanchard, 3 tomes, 1937. Cette flore est la plus complète. Elle décrit presque toutes les espèces françaises qui sont illustrées par un croquis en noir et blanc. Toujours régulièrement rééditée, c'est la flore «scientifique» nécessaire à toux ceux qui veulent identifier facilement et exactement les espèces de la flore française.

|

És

BLAMEY Marjorie, La flore d'Europe occidentale, éditions Flammarion

AE —““

:

Cette flore en couleur comporte des illustrations de qualité remarquable permettant de reconnaître facilement les plantes. De toutes les flores illustrées en couleur actuellement disponibles, c’est la plus fiable, mais elle est incomplète. Elle ne décrit pas les espèces méditerranéennes, ni les joncacées, les cypéracées et les

graminées, ni les fougères.

JAUZEIN Philippe, Flore des champs cultivés, INRA 1995 Ouvrage exceptionnel pour la détermination des espèces adventices de culture dans toute la France, zone méditerranéenne comprise. Ouvrage particulièrement recommandé.

BLAMEY Marjorie, Toutes les fleurs de méditerranée, éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2000.

Edité dans la série «les guides du naturaliste» cet ouvrage décrit uniquement

espèces méditerranéennes. Il est rédigé par les mêmes

les

auteurs que la flore d'Europe

occidentale mais n’en a pas la même qualité. C'est le seul ouvrage propre à la flore méditerranéenne.

BLAMEY Marjorie, Guide des fleurs de montagne, éditions Delachaux et Niestlé, Paris 1996. Edité dans la série «les compagnons du naturaliste», cet ouvrage décrit les espèces des Alpes, des Pyrénées, du Jura et du Massif central. Lui aussi est de moins bonne qualité que la flore d'Europe occidentale. Il a l'avantage d'être très

complet et de se glisser facilement dans un sac à dos, de par sa petite taille.

Volume

1

VV.

2 MR IN RER MR RE2 2 BIBLIOGRAPHIE LA PHYTOSOCIOLOGIE Les ouvrages permettant d'appréhender facilement les associations de plantes sont peu nombreux. Ils sont généralement très «scientifiques» et peu accessibles aux non-initiés ; Je n’en citerai que trois qui me paraissent intéressants pour tout lecteur. BOURNÉRIAS Marcel, Guide des Groupements végétaux de la région parisienne, éditions Belin, 2001 Parfaitement illustré de photos remarquables, c'est certainement l'ouvrage le plus accessible. I est valable non seulement pour la région parisienne mais pour toute la moitié nord de la France.

RAMEAU J C, Flore forestière française, Institut pour le Développement Forestier, | D F 1989 Elle comporte trois Volumes : 1 - plaines et collines,

2 - montagnes (sauf Corse),

3 - zone méditerranéenne (à paraître). Ces ouvrages sont à la fois des flores de détermination et des ouvrages de phytosociologie. Ce sont des flores forestières et toutes les espèces ne sont pas décrites.

Les croquis sont excellents et permettent d'identifier les espèces très exactement. DELARZE

Raymond,

Nieslé, Paris 1998.

Guide

des milieux naturels de Suisse,

éditions

Delachaux

et

Cet ouvrage est intéressant pour analyser la végétation du Jura et des Alpes.

LES OUVRAGES DE BIOLOGIE Ces ouvrages

permettent de comprendre

plante, la fertilité des sols.

l’évolution des espèces, la vie de la

HALLÉ Francis, Eloge de la plante, Le Seuil, Paris 1999.

ms

La biologie de la plante est expliquée d'une manière simple. C'est un ouvrage scientifique

à lire et à regarder pour les illustrations pleines d'humour réalisées par l’auteur. RAYNAL-ROQUES

Aline, La botanique redécouverte,

BELIN-INRA 1994.

Cet ouvrage comporte toutes les bases de la botanique et de la vie de la plante.

Ouvrage récent et très clair sur l'évolution et la classification des espèces, le meilleur

édité à ce jour pour comprendre la plante. GUIGNARD

JL, Abrégé de botanique, Editions Masson,

Paris 1986.

Ouvrage classique, un peu «scientifique» sur l’évolution et la classification des espèces. Il est remarquable par son contenu mais pas toujours très accessible aux non initiés STENGEL

P., Sol interface fragile, INRA, Paris 1998

Cet ouvrage comporte des données scientifiques de découverte récente sur les

sols qui bouleversent et tordent

le cou aux idées reçues et à la politique “tout engrais".

A lire impérativement pour comprendre le fonctionnement réel des sols.

GAREL Jean-Pierre, Le goût de la vie, confession d’un ver à soie, Editions Diamentel,

Auriol 1998.

GAREL Jean-Pierre, L'horreur alimentaire, Editions Sang de la terre Paris 2001.

Volume

1

AUTRES OUVRAGES CONSULTÉS RENKMANN

PF, Grains de vie, Arthaud, Paris 1997.

BUGNON François, Nouvelle flore de Bourgogne, trois tomes, Bulletin Scientifique de Bourgogne, Edition hors série 1998.

François, Le régal végétal, Ed : équilibre aujourd'hui

COUPLAN

Louis, Les plantes fossiles, Editions Masson, Paris 1968.

EMBERGER

Pierre, Les quatre flores de France, Lechevalier Paris.

FOURNIER GAMLIN

Linda, L'évolution de la vie, Armand

Colin, Paris 1988.

GOBAT Jean-Michel, Le sol vivant, Presses Polytechniques Romandes CH 1015 Lausanne, Gérer l'environnement 1998. GUINOCHET

ET VILMORIN,

Flore de France, CNRS,

et

Universitaires

Paris 1975.

JUDD Walter, Botanique systématique, De Boeck Université, Paris 2002. KERGUELEN Michel, index synonymique faune et de la flore, MNHN Paris.

LEROY Jean-François, Paris 1993. ORMEZZANO

de la flore de France,

Secrétariat de la

Origine et évolution des plantes à fleurs, Editions Masson

& CHATEAU,

Florule raisonnée du Brionnais, Autun

1908.

PELIKAN Wilhelm, L'homme et les plantes médicinales, Trois volumes, Editions Triades, Paris 1986.

PELT Jean-Marie, La prodigieuse aventure des plantes, Fayard 1981. RAICHVARG RAVEN REEVES

Daniel, Le merveilleux dans sa banalité, Z'éditions, Nice 1990.

Peter, Biologie végétale, De Boeck Université, Paris 2000. Hubert, Poussières d'étoiles, Le Seuil

Paris 1984

THERON A, Botanique, Editions Bordas, 1964. TOMPKINS PETER, La vie secrète des plantes, Robert Lafond, Paris TOMPKINS Peter, La vie secrète du sol, Robert Lafond, Paris 1990 TOUYRE

Patricia, Le monde secret du sol, Delachaux et Niestlé, Paris 2001.

WHITE M, L'odyssée des plantes, Flammarion, Paris 1988.

INDEX DES PLANTES PAR NOMS Français Achillée millefeuille Adonis d'automne Adonis d'été Adonis écarlate Agrostide stolonifère Ail des maraîchers

Ail des vignes Alchémille commune Alchémille des champs Amarante blette Amarante couchée Amarante réfléchie Amaranthe blanche

Ambroisie à feuilles d'artémise Andryale à feuilles entières Anthyllide vulnéraire Aristoloche clematite Armoise commune Arnique de montagne, Arnica

Arroche à feuilles hastées Arroche étalée Arum d'Italie Arum maculé

Asperge

piquante q /Asp. sauvage

Asphodèle Asphodèle blanc

Aster écailleux Aubépine à deux styles

Aubépine monogyne Avoine barbue Avoine des prés Avoine élevée Avoine folle

Avoine pubescente Avoine stérile Benoîte des villes Betterave marine Bident bipenné Bident radié Bident tripartite Bleuet

Brachypode penné Brome érigé Brome mou Brome stérile

Bruyère commune, Callune Bugle rampante Camomille romaine /Anthémis noble Campanule à feuille ronde Campanule raiponce Capselle bourse à pasteur Carotte sauvage Cassis

Kerguélen

Achillea millefolium Adonis annua Adonis aestivalis Adonis flammea Agrostis stolonifera Allium oleraceum Allium vineale Alchemilla vulgaris Aphanes arvensis Amaranthus blitum Amaranthus hybridus Amaranthus retroflexus Amaranthus albus Ambrosia artemisiifolia Andryala integrifolia Anthyllis vulneraria Aristolochia clematitis Artemisia vulgaris Arnica montana Atriplex prostrata Atriplex patula Arumi italicum Arum maculatum

Alchemilla arvensis Amaranthus bliturn Amaranthus patulus Amaranthus retroflexus Amaranthus albus Ambrosia artemisiaefolia

Andryala sinvata Anthyllis vulneraria

Aristolochia clematifis Artemisia vulgaris Arnica montana

Atriplex hastata Atriplex patula

Arum italicum Arum maculatum

acutifolius microcarpus cerasifer albus

Arrhenatherum elatius Avena fatua

Arrhenaïherum elatius Avena fatua

Avenula pratensis

Avenula pubescens Avena sterilis

Geum urbanum

Beta vulgaris maritima

Aster squamatus Crataegus oxyacanthoides

Crataegus monogyna

Avena barbata

Avena pratensis

Avena pubescens Avena sterilis Geum urbanum Beta maritima

Bidens bipinnata

Kerneria bipinnata

Centaurea cyanus Brachypodium pinnatum

Bidens tripartitus Centaurea cyanus Brachypodium pinnatum

Bidens radiata Bidens tripartita Bromus Bromus Bromus Calluna

erectus hordeaceus sterilis vulgaris

Ajuga reptans Chamaemelum nobile

Campanula rotundifolia Campanula rapunculus Capsella bursa-pastoris Daucus carota Ribes nigrum

Cerfeuil des bois

Cerastium fontanum vulgare Anthriscus sylvestris Chaerophyllum aureum Carduus tenuiflorus

Volume 1

Alchemilla vulgaris

Asparagus Asphodelus Asphodelus Asphodelus

Centaurée jacée

Cerfeuil doré Chardon à petites fleurs

Achilles millefoliurm Adonis autumnalis Adonis aestivalis Adonis flamme Agrostis alba Allium oleraceur Allium vineale

Asparagus acutifolius Asphodelus aestivus Asphodelus ramosus Asphodelus albus Aster squamafus Crataegus laevigata Crataegus monogyna Avena barbata

Centaurea jacea

Céraiste aggloméré Céraiste commun

Coste

Cerastium glomeratum

Bidens radiata

Bromus erecius Bromus mollis Bromus sterilis

Calluna vulgaris

Ajuga reptans

Anthemis nobilis Campanula rotundifolia

Campanula rapunculus Capsella bursa-pastoris Daucus carota

Ribes nigrum

Centaurea jacea Cerastium glomeratum Cerastium triviale Anthriscus silvestris

Chaerophyllum aureum Carduus tenuiflorus

Français

Chardon acaule Chardon commun Chénopode blanc Chicorée sauvage Chiendent des champs Chiendent rampant Cirse des marais Cirse laineux

Clématite vigne blanche

Compagnon blanc

Compagnon rouge

Consoude officinale Coquelicot Crépide à feuilles de pissenlit Crépide fétide Crételle des prés Cumin sauvage Dactyle aggloméré Dame d'onze heures

Digitaire sanguine Digitaire vaginée Diplotaxis fausse roquette Eglantier Epervière piloselle

Epilobe à petites fleurs Epilobe à quatre angles Epilobe hirsute Erable champêtre Erodium fausse-cigüe

Euphorbe ésule

Euphorbe réveille-matin

Euphraise officinale Fétuque des prés Fétuque faux roseau

Kerguélen

Cirsium acaule Cirsium arvens Chenopodium album Cichorium intybus Elytrigia campestris

Elytrigia repens Cirsium palustre Cirsium eriophorum

Clematis vitalba Silene latifolia alba

Silene dioica

Symphytum officinale Papaver rhoeas

Crepis vesicaria taraxacifolia Crepis foetida Cynosurus cristatus

Carum carvi Dactylis glomerata Ornithogalum umbellatum Digitaria sanguinalis

Paspalum distichum Diplotaxis erucoides Rosa canina Hieracium pilosella

Epilobium parviflorum

Epilobium tetragonum Epilobium hirsutum Acer campestre Erodium cicutarium Euphorbia esula

Euphorbia helioscopia Euphrasia officinalis Festuca pratensis

Festuca arundinacea Festuca ovina Festuca rubra

Fétuque ovine Fétuque rouge Ficaire Flouve odorante

Anthoxanthum odoratum

Frêne commun Fumeterre officinal

Fraxinus excelsior Fumaria officinalis

Fougère aigle

Gaillet gratteron Gaillet mollugine, Gaillet blanc Galéopsis des champs Garance voyageuse Genêt à balais Genêt des teinturiers

Genêt poilu

Genêt sagitté Genévrier commun Géranium à feuilles rondes Géranium colombin Géranium des bois Géranium disséqué Géranium herbe à Robert

Géranium mou Gesse Gesse Gesse Grand

des prés hirsute sans feuilles plantain

Ranunculus ficaria

Pteridium aquilinum

Galium aparine

Galium mollugo Galeopsis segetum Rubia peregrina Cytisus scoparius

Genista tinctoria Genista pilosa Genista sagittalis

Juniperus communis

Geranium rotundifolium Geranium colombinum Geranium sylvaticum Geranium dissectum

Geranium robertianum Geranium molle Lathyrus pratensis Lathyrus hirsutus Lathyrus aphaca Plantago major

Coste

Cirsium acaule

Cirsium arvense

Chenopodium album Cichorium intybus Agropyrum campestre

Agropyrum repens Cirsium palustre

Cirsium eriophorum Clematis vitalba

Lychnis vespertina Lychnis diurna Symphytum officinale Papaver rhoeas Crepis taraxacifolia Crepis foetida Cynosurus cristatus Carum carvi Dactylis glomerata

Ornithogalum umbellatum

Digitaria sanguinalis Digitaria vaginata Diplotaxis erucoides Rosa canina Hieracium pilosella

# s

Epilobium parviflorum Epilobium tetragonum Epilobium hirsutum

Acer campestre

Erodium cicutarium Euphorbia esula Euphorbia helioscopia

Euphrasia officinalis

Festuca pratensis Festuca arundinacea Festuca ovina Festuca rubra Ficaria ranunculoides Anthoxanthum odoratum Pteris aquilina Fraxinus excelsior Fumaria officinalis Galium aparine

'

+

Galium mollugo Galeopsis dubia Rubia peregrina

Sarothamnus scoparius Genista tinctoria Genista pilosa

Genista sagittalis

Juniperus Geranium Geranium Geranium Geranium Geranium

communis rotundifolium colombinum silvaticum dissectum robertianum

Geranium molle Lathyrus pratensis Lathyrus hirsutus Lathyrus aphaca Plantago major

F #

Ÿ. INDEX DES PLANTES PAR NOMS FRANÇAIS français Grande bardane

Grande berce Grande gentiane Grande oseille Grande prêle Grémil des champs Gros chiendent Hélianthème commun Herbe aux chantres Houlque laineuse Houlque molle Impératoire

Jonc à fleurs aïgües Jonc commun

Jonc glauque Koëlérie crispée Koëlérie du Valais Laîche hérissée Laîche précoce

Laiteron des champs

Laiteron maraîcher Laiteron rude Lamier amplexicaule Lamier blanc Lamier pourpre Lampourde à gros fruits Lampourde épineuse Lampourde glouteron Lampsane commune Lierre commun Lin à feuilles étroites

Liseron des champs

Liseron des haies Lotier corniculé Lotier des marais Luzerne maculée Luzerne orbiculaire Luzule des champs Mâche Mâche auriculée Mâche carénée Mâche potagère Marguerite

Massette à feuilles étroites Massette à feuilles larges Matricaire camomille Matricaire inodore

Matricaire sans rayons Mauve Mauve Mélilot Mélilot Menthe Menthe

musquée sylvestre blanc officinal à feuilles rondes aquatique

Menthe des champs Menthe pouliot

Mercuriale annuelle Mercuriale vivace Millepertuis Minette

Volume 1

Kerguélen Arctium lappa

Heracleum sphondylium Gentiana lutea Rumex acetosa Equisetum telmateia Lithospermum arvense

Cynodon dactylon Helianthemum nummularium Sisymbrium officinale Holcus lanatus Holcus mollis Peucedanum ostruthium Juncus acutiflorus Juncus effusus Juncus inflexus Koeleria macrantha Koeleria vallesiana

Carex hirta Carex caryophyllea

Sonchus arvensis Sonchus oleraceus Sonchus asper Lamium amplexicaule Lamium album Lamium purpureum Xanthium orientale

Xanthium spinosum

Xanthium strumarium Lapsana communis Hedera helix

Linum bienne

Convolvulus arvensis Calystegia sepium Lotus corniculatus Lotus pedunculatus Medicago arabica Medicago orbicularis Luzula campestris Valerianella eriocarpa Valerianella rimosa Valerianella carinata

Valerianella locusta

Leucanthemum vulgare Typha angustifolia

Typha latifolia

Matricaria recutita Matricaria perforata

Matricaria discoidea Malva moschata Malva sylvestris

Melilotus albus Melilotus officinalis

Mentha suaevolens Mentha aquatica Mentha arvensis Mentha pulegium Mercurialis annua Mercurialis perennis Hypericum perforatum Medicago lupulina

Coste Lappa major

HE

ann sphondylium

Gentiana lutea Rumex acetosa

Equisetum maximum

Lithospermum arvense

Cynodon dactylon

Helianthemum vulgare Erysimum officinale Holcus lanatus Holcus mollis Peucedanum ostruthium Juncus silvaticus Juncus effusus Juncus glaucus Koeleria cristata Koeleria setacea Carex hirta Carex praecox Sonchus arvensis Sonchus oleraceus

Sonchus asper Lamium amplexicaule Lamium album Lamium purpureum

Xanthium macrocarpum

Xanthium spinosum Xanthium strumarium Lampsana communis Hedera helix Linum angustifolium Convolvulus arvensis

Convolvulus sepium Lotus corniculatus Lotus uliginosus

Medicago maculata Medicago orbicularis Luzula campestris

Valerianella eriocarpa Valerianella auricula Valerianella carinata Valerianella olitoria Leucanthemum vulgare

Typha angustifolia

Typha latifolia Matricaria chamomilla Matricaria inodora Matricaria discoidea Malva moschata

Malva silvestris

Melilotus alba Melilotus arvensis Mentha rotundifolia

Mentha aquatica Mentha arvensis

Mentha pulegium

Mercurialis Mercurialis Hypericum Medicago

annua perennis perforatum lupulina

INDEX DES PLANTES PAR NOMS FRANÇAIS Français Molinie Montie Montie Morelle

bleue de fontaine naine noire

Mouron bleu

Mouron blanc Mouron rouge Moutarde des champs Muscari à toupet

Muscari négligé Nard raide Oeillet fleur de coucou Onagre Origan commun

Ortie dioïque Ortie royale Oxalis des fontaines Oxalis pied de chèvre Pâquerette vivace

Passerage des champs Pâturin annuel

Pâturin des prés

Pâturin trivial Pensée sauvage Petite douve Petite oseille Petite pimprenelle

Phytolaque d'Amérique Picride fausse-vipérine Picride spinuleuse Pied de Lièvre Pissenlit Plantain lancéolé

Plantain moyen

Poireau des vignes Polygale commun Pomme épineuse Porcelle enracinée Potentille ansérine Potentille rampante Potentille tormentille Pourpier

Prêle des champs Prêle d'hiver

Prêle rameuse Primevère officinale Prunellier

Pulicaire dysenterique Raiponce orbiculaire Rapistre rugueux Ravenelle Ray-grass Anglais Ray-grass rigide Reine des prés Renoncule âcre

Renoncule Renoncule Renoncule Renoncule

bulbeuse des champs des marais rampante

Renoncule sarde

Kerguélen

Molinia caerulea Montia fontana Montia fontana hondrosperma Solanum nigrum Anagallis foemina Stellaria media Anagallis arvensis Sinapis arvensis Muscari comosum

Muscari neglectum Nardus stricta Silene flos-cuculi Oenothera biennis Origanum vulgare Urtica dioica

Galeopsis tetrahit Oxalis fontana Oxalis pes-caprae Bellis perennis Lepidium campestre Poa annua Poa pratensis Poa trivialis Viola tricolor

Ranunculus flammula Rumex acetosella

Sanguisorba minor

Phytolacca americana

Picris echioides

Picris hieracioides

Trifolium arvens Taraxacum officinale Plantago lanceolata

Plantago media Allium ampeloprasum

Coste

Molinia caerulea Montia rivularis Montia minor Solanum nigrum

Anagallis arvensis coerulea Stellaria media Anagallis arvensis

Sinapis arvensis

Muscari comosum

Muscari neglectum Nardus stricta Lychnis flos-cuculi Oenothera biennis Origanum vulgare Urtica dioica

Galeopsis tetrahit Oxalis stricta Oxalis pes-caprae Bellis perennis Lepidium campestre

Poa annua Poa pratensis Poa trivialis Viola tricolor Ranunculus flammula Rumex acetosella Sanguisorba minor

Phytolacca decandra Helminthia echioides Picris hieracioides

Trifolium arvense

Taraxacum officinale Plantago lanceolata

Plantago media

Datura stramonium

Allium cepa Polygala vulgaris Datura stramonium

Potentilla anserina

Potentilla anserina

Polygala vulgaris

Hypochoeris radicata Potentilla reptans

à

Hypochoeris radicata Potentilla reptans

Equisetum ramosissimum Primula veris Prunus spinosa

Potentilla tormentilla Portulaca oleracea Equisetum arvense Equisetum hiemale Equisetum ramosissimum Primula officinalis Prunus spinosa

Rapistrum rugosum

Rapistrum rugosum

Lolium rigidum

Lolium perenne Lolium rigidum Spiraea ulmaria Ranunculus acris

Potentilla erecta Portulaca oleracea Equisetum arvense

Equisetum hyemale

Pulicaria dysenterica Phyteuma orbiculare

Raphanus raphanistrum Lolium perenne

Filipendula ulmaria

Ranunculus acris Ranunculus bulbosus

Ranunculus arvensis Ranunculus paludosus Ranunculus repens Ranunculus sardous



Pulicaria dysenterica Phyteuma orbiculare

Raphanus raphanistrum

S

Ranunculus bulbosus

Ranunculus Ranunculus Ranunculus Ranunculus

arvensis flabellatus repens sardous Volume 1

£

INDEX DES français

Renouée à feuilles de patience Renouée bistorte

Renouée des îles Sachaline Renouée des oiseaux Renouée du Japon

Kerguélen

Polygonum Polygonum Reynoutria Polygonum

lapathifolium bistorta sachalinensis aviculare

Reynoutria japonica

Renouée du Japon - hybride Renouée persicaire Renouée poivre d’eau Réséda jaune Rhinanthe crête de coq Rhinanthe crête de coq

Reynoutria x-bohemica Polygonum persicaria Polygonum hydropiper Reseda lutea Rhinanthus angustifolius

Ronce bleue

Rubus caesius

Rhinanthe crête de coq Rhubarbe de moines Ronce commune

Ronce des bois Rumex à feuilles obtuses

Rumex crépu Rumex violon Salsifis des prés

Sauge des prés

Séneçon commun

Séneçon jacobée Sétaire glauque Sétaire pied de coq Sétaire verte

Sétaire verticillée Souci des champs Soude

Spergule des champs Torilis de Suisse

Trèfle rampant Trèfle semeur Trigonelle cornue Trigonelle de Montpellier Trisète doré Tussilage, Pas d’âne Vératre blanc Vergerette de Sumatra

Vergerette du Canada Vergerette du Cap

Véronique à feuilles de lierre Véronique de Perse

Véronique petit-chêne Verveine officinale Vesce commune Vesce cracca

Violette odorante

Vipérine commune Vulpin des champs Vulpin des prés

Volume 1

Rhinanthus alectorolophus

Rhinanthus minor Rumex pseudalpinus

Rubus ulmifolius Rubus fruticosus Rumex obtusifolius Rumex crispus Rumex pulcher Tragopogon pratensis Salvia pratensis Senecio vulgaris Senecio jacobaea Setaria pumila

Echinochloa crus-galli Setaria viridis

Setaria verticillata Calendula arvensis Salsola kali Spergula arvensis

Torilis arvensis

Trifolium repens Trifolium subterraneum

Trigonella esculenta Trigonella monspeliaca

Trisetum flavescens Tussilago farfara Veratrum album Conyza sumatrensis Conyza canadensis Conyza bonariensis Veronica hederifolia Veronica persica Veronica chamaedrys Verbena officinalis Vicia sativa Vicia cracca Viola odorata Echium vulgare Alopecurus myosuroides Alopecurus pratensis

Coste

Polygonurr lapathifolium

Polygonum bistortc

Reynoutria sachalinensis Polygonum aviculare Reynoutria japonica Reynoutria x-bohemica Polygonum persicaria Polygonum hydropiper Reseda lutea Rhinanthus major

Rhinanthus alectorolophus

Rhinanthus minor Rumex alpinus Rubus caesius Rubus ulmifolius Rubus fruticosus Rumex obtusifolius Rumex crispus

Rumex pulcher Tragopogon pratensis Salvia pratensis Senecio vulgaris Senecio jacobaea Setaria glauca Echinochloa crus-galli Setaria viridis Setaria verticillata

Calendula arvensis Salsola kali

Spergula arvensis Torilis helvetica

Trifolium repens

Trifolium subterraneum

Trigonella corniculata

Trigonella monspeliaca Trisetum flavescens Tussilago farfara Veratrum album Conyza sumaïrensis

Erigeron canadensis Conyza bonariensis Veronica hederaefolia Veronica persica Veronica chamaedrys Verbena officinalis Vicia sativa

Vicia cracca Viola odorata Echium vulgare

Alopecurus agrestis

Alopecurus pratensis

Kerguélen

Andryala integrifolia

Anthoxanthum odoratum

Anthriscus sylvestris Anthyllis vulneraria Aphanes arvensis

Arctium lappa

Aristolochia clematitis Arnica montana Arrhenatherum elatius Artemisia vulgaris Arum italicum Arum maculatum Asparagus acutifolius Asphodelus aestivus Asphodelus albus

Asphodelus ramosus

Aster squamatus

Atriplex patula

Atriplex prostrata Avena barbata Avena fatua Avena sterilis Avenula pratensis Avenula pubescens Bellis perennis Beta vulgaris maritima Bidens bipinnata Bidens radiata

Bidens tripartita Brachypodium pinnatum Bromus erectus Bromus hordeaceus Bromus sterilis Calendula arvensis Calluna vulgaris Calystegia sepium Campanula rapunculus Campanula rotundifolia

Capsella bursa-pastoris

Adonis autumnalis Adonis flammea

Agrostis alba Ajuga reptans Alchemilla vulgaris Allium cepa

Allium oleraceum Allium vineale

Alopecurus agrestis Alopecurus pratensis Amaranthus albus Amaranthus blitum Amaranthus patulus Amaranthus retroflexus Ambrosia artemisiaefolia Anagallis arvensis Anagallis arvensis coerulea Andryala sinuata Anthoxanthum odoratum Anthriscus silvestris Anthyllis vulneraria Alchemilla arvensis Lappa major Aristolochia clematitis Arnica montana Arrhenatherum elatius

Artemisia vulgaris

Arum italicum Arum maculatum

Asparagus acutifolius Asphodelus microcarpus Asphodelus albus Asphodelus cerasifer

Aster squamatus Atriplex patula Atriplex hastata Avena barbata

Avena fatua

Avena sterilis Avena pratensis

Avena pubescens

Bellis perennis Beta maritima Kerneria bipinnata Bidens radiata Bidens tripartitus Brachypodium pinnatum Bromus erectus Bromus mollis Bromus sterilis Calendula arvensis Calluna vulgaris

Convolvulus sepium Campanula rapunculus

Campanula rotundifolia

Capsella bursa-pastoris

Erable champêtre

Achillée millefeuille Adonis d'été Adonis d'automne Adonis écarlate

Agrostide stolonifère Bugle rampante

Alchémille commune

Poireau des vignes

Aïil des maraîchers Ail des vignes

Vulpin des champs Vulpin des prés

Amaranthe Amarante Amarante Amarante Ambroisie

blanche blette couchée réfléchie à feuilles d'artémise

Mouron rouge

Mouron bleu Andryale à feuilles entières Flouve odorante Cerfeuil des bois Anthyllide vulnéraire

Alchémille des champs

Grande bardane Aristoloche clématite Arnique de montagne, Arnica Avoine élevée Armoise commune Arum d'Italie Arum maculé Asperge piquante /Asp.sauvage Asphodèle Asphodèle blanc Asphodèle Aster écailleux Arroche étalée Arroche à feuilles hastées Avoine barbue Avoine folle Avoine stérile

At

Anagallis arvensis Anagallis foemina

Acer campestre Achillea millefolium Adonis aestivalis

+

Achillea millefolium Adonis aestivalis Adonis annua Adonis flammea Agrostis stolonifera Ajuga reptans Alchemilla vulgaris Allium ampeloprasum Allium oleraceum Allium vineale Alopecurus myosuroides Alopecurus pratensis Amaranthus albus Amaranthus blitum Amaranthus hybridus Amaranthus retroflexus Ambrosia artemisiifolia

Français

Avoine des prés Avoine pubescente Pâquerette vivace Betterave marine Bident bipenné Bident radié

Bident tripartite Brachypode penné Brome érigé



Acer campestre

Brome mou Brome stérile Souci des champs Bruyère commune, Callune Liseron des haies

Campanule raiponce Campanule à feuille ronde Capselle bourse à pasteur Volume 1

INDEX DES P Kerguélen

Coste

Carduus tenuiflorus Carex caryophyllea Carex hirta Carum carvi

Carduus tenuiflorus

Carex praecox Carex hirta Carum carvi

Centaurea cyanus Centaurea jacea

Cerastium fontanum vulgar

Cerastium glomeratum Chaerophyllum aureum

Centaurea cyanus

à

Chamaemelum nobile

Chenopodium album Cichorium intybus Cirsium acaule

Cirsium arvense

Cirsium eriophorum Cirsium palustre Clematis vitalba

Convolvulus arvensis Conyza bonariensis Conyza canadensis

Conyza sumatrensis

Crataegus laevigata Crataegus monogyna a foetida repis vesicaria

Cynodon done Cynosurus cristatus

Cytisus scoparius

Daciylis glomerata

Datura stramonium Daucus Carota

Digitaria sanguinalis Diplotaxis erucoides: Echinochloa crus-galli Echium vulgare Elytrigia campestris Elytrigia repens Epilobium hirsutum Epilobium parviflorum Epilobium tetragonum Equisetum arvense Equisetum hyemale Equisetum ramosissimum Equisetum telmateia

ifoli

Centaurea jacea Cerastium triviale Cerastium glomeratum Chaerophyllum aureum Anthemis nobilis Chenopodium album Cichorium intybus Cirsium acaule Cirsium arvense Cirsium eriophorum Cirsium palustre Clematis vitalba Convolvulus arvensis Conyza bonariensis Erigeron canadensis Conyza sumatrensis Crataegus oxyacanthoides Crataegus monogyna Crepis foetida Crepis taraxacifolia Cynodon dactylon Cynosurus cristatus

Sarothamnus scoparius Dactylis glomerata Datura stramonium

Daucus carota

Digitaria sanguinalis Diplotaxis erucoides

Echinochloa crus-galli Echium vulgare

Agropyrum campestre Agropyrum repens Epilobium hirsutum

Epilobium parviflorum Epilobium tetragonum

Equisetum arvense Equisetum hiemale

Equisetum ramosissimum

Erodium cicutarium Euphorbia esula

Equisetum maximum Erodium cicutarium Euphorbia esula

Festuca ovina Festuca pratensis Festuca rubra Filipendula ulmaria

Euphrasia officinalis Festuca arundinacea Festuca ovina Festuca pratensis Festuca rubra Spiraea ulmaria Fraxinus excelsior Fumaria officinalis Galeopsis dubia

Euphorbia helioscopia Euphrasia officinalis Festuca arundinacea

Fraxinus excelsior

Fumaria officinalis Galeopsis segetum Galeopsis tetrahit Galium aparine Galium mollugo Volume 1

Euphorbia helioscopia

Galeopsis tetrahit Galium aparine Galium mollugo

Français

Chardon à petites fleurs Laîche précoce Lafche hérissée Cumin sauvage Bleuet Centaurée jacée Céraiste commun Céraiste aggloméré Certeuil doré

romaine /Anthérnis noble Carorrille

Chenopode blanc Chicorée sauvage Chardon acaule Chardon commun Cirse laineux Cirse des marais Clématite vigne blanche Liseron des champs Vergerette du Cap Vergerette du Canada Vergerette de Sumatra

Aubépine à deux styles Aubépine monogyne Crépide fétide Crépide à feuilles de pissenlit Gros chiendent Crételle des prés Genêt à balais Dactyle aggloméré Pomme épineuse

Carotte sauvage

Digitaire sanguine

Diplotaxis fausse roquette Sétaire pied de coq Vipérine commune Chiendent des champs Chiendent rampant Epilobe hirsute Epilobe à petites fleurs Epilobe à quatre angles Prêle des champs Prêle d'hiver Prêle rameuse Grande prêle Erodium fausse-cigüe

Euphorbe ésule Euphorbe réveille-matin Euphraise officinale

Fétuque faux roseau

Fétuque ovine

Fétuque des prés Fétuque rouge Reine des prés Frêne commun

Fumeterre officinal

Galéopsis des champs

Ortie royale

Gaillet gratteron

Gaillet mollugine/Gaillet blanc

INDEX DES PLANTES PAR NOMS SCIENTIFIQUES

Genista tinctoria Gentiana lutea Geranium colombinum Geranium dissectum Geranium molle Geranium robertianum Geranium rotundifolium

Geranium sylvaticum

Genista pilosa

Genista sagittalis Genista tinctoria Gentiana Geranium Geranium Geranium Geranium

lutea colombinum dissectum molle robertianum

Geranium rotundifolium

Geum urbanum Hedera helix Helianthemum nummularium

Geranium silvaticum Geum urbanum Hedera helix Helianthemum vulgare

Holcus lanatus Holcus mollis

Holcus lanatus Holcus mollis

Heracleum sphondylium Hieracium pilosella Hypericum perforatum Hypochoeris radicata Juncus acutiflorus Juncus effusus Juncus inflexus Juniperus communis Koeleria macrantha Koeleria vallesiana Lamium album Lamium amplexicaule Lamium purpureum Lapsana communis Lathyrus aphaca Lathyrus hirsutus

Lathyrus pratensis Lepidium campestre

Leucanthemum vulgare Linum bienne

Lithospermum arvense Lolium perenne Lolium rigidum Lotus corniculatus

Lotus pedunculatus

Luzula campestris Malva moschata Malva sylvestris Matricaria discoidea

Heracleum sphondylium Hieracium pilosella Hypericum perforatum Hypochoeris radicata

Juncus silvaticus Juncus effusus Juncus glaucus Juniperus communis Koeleria cristata Koeleria setacea Lamium album

Lamium amplexicaule

Lamium purpureum Lampsana communis Lathyrus aphaca

Lathyrus hirsutus Lathyrus pratensis

Lepidium campestre Leucanthemum vulgare

Linum angustifolium

Lithospermum arvense

Lolium perenne Lolium rigidum

Lotus corniculatus Lotus uliginosus

Luzula campestris

Malva moschata Malva silvestris Matricaria discoidea Matricaria inodora Matricaria chamomilla

Genêt poilu Genêt sagitté

Genêt des teinturiers

Grande gentiane

Géranium colombin

Géranium disséqué

Géranium mou Géranium herbe à Robert Géranium à feuilles rondes Géranium des bois Benoîte des villes Lierre commun Hélianthème commun Grande berce

Epervière piloselle Houlque laineuse Houlque molle Millepertuis Porcelle enracinée

Jonc à fleurs aigües Jonc commun

Jonc glauque

Genévrier commun

Koëlérie crispée

Koèlérie du Valais Lamier blanc Lamier amplexicaule Lamier pourpre

Lampsane commune

Gesse sans feuilles

Gesse hirsute

Gesse des prés Passerage des champs Marguerite Lin à feuilles étroites

Grémil des champs Ray-grass Anglais Ray-grass rigide Lotier corniculé Lotier des marais

Luzule des champs Mauve musquée Mauve sylvestre

Melilotus albus Melilotus officinalis

Medicago orbicularis Melilotus alba Melilotus arvensis

Matricaire sans rayons Matricaire inodore Matricaire camomille Luzerne maculée Minette Luzerne orbiculaire Mélilot blanc Mélilot officinal

Mentha arvensis

Mentha arvensis

Menthe des champs

Motricaria perforata

Matricaria recutita Medicago arabica

Medicago lupulina Medicago orbicularis

Mentha aquatica

Mentha pulegium

Mentha suaevolens Mercurialis annua

Mercurialis perennis Molinia caerulea Montia fontana

Medicago maculata Medicago lupulina

Mentha aquatica

Mentha pulegium

Mentha rotundifolia Mercurialis annua

Mercurialis perennis Molinia caerulea Montia rivularis

ax

Genista pilosa Genista sagittalis

Français

Coste



Kerguélen

Menthe aquatique Menthe pouliot

Menthe à feuilles rondes Mercuriale annuelle Mercuriale vivace Molinie bleue Montie de fontaine

Volume 1

Q

INDEX DES PLANTES PAR NOMS Kerguélen Montia fontana chondrosperma

Muscari cCOMosuM Muscari neglectum

Nardus stricta Oenothera biennis Origanum vulgare

Ornithogalum umbellatum

oxalis fontana

Oxalis pes-caprae

Papaver rhoeas

Paspalum distichum

Peucedanum ostruthium Phyteuma orbiculare |

Phytolacca americana Picris echioides Picris hieracioides

Plantago lanceolata Plantago major Plantago media Poa annua Poa pratensis

Poa trivialis

Polygala vulgaris

Polygonum Polygonum Polygonum Polygonum

|

aviculare bistorta hydropiper lapathifolium

Polygonum persicaria

Portulaca oleracea Potentilla anserina Potentilla erecta

Potentilla reptans Primula veris Prunus spinosa Pteridium aquilinum

Pulicaria dysenterica Ranunculus acris Ranunculus arvensis Ranunculus bulbosus Ranuneulus ficaria

Ranunculus flammula

Ranunculus paludosus

it

Ranunculus Ranunculus Raphanus Rapistrum

repens sardous raphanistrum rugosum

Reseda lutea Reynoutria japonica Reynoutria sachalinensis Reynoutria x-bohemica Rhinanthus aangustifolius

Rhinanthus alectorolophus Rhinanthus minor Ribes nigrum Rosa canina

Rubia peregrina Rubus caesius Rubus fruticosus Rubus ulmifolius

Volume 1

CIENT

Français

Coste Montia minor Muscari comosum Muscari neglectum Nardus stricta Oenothera biennis Origanum vulgare Ornithogalum umbellatum Oxalis stricta Oxalis pes-caprae Papaver rhoeas Digitaria vaginata Peucedanum ostruthium Phyteuma orbiculare Phytolacca decandra

Helminthia echioides Picris hieracioides Plantago lanceolata

Monitie nainé Muscari à toupet Muscari négligé

Nard raide

Onagre Origan commun

Dame d'onze heures Oxalis des fontaines Oxalis pied de chèvre Coquelicot Digitaire vaginée Impératoire Raiponce orbiculaire Phytolaque d'Amérique Picride fausse-vipérine Picride spinuleuse Plantain lancéolé

Plantago major Plantago media

Grand plantain Plantain moyen

Poa pratensis

Päturin des prés

Polygonum aviculare

Polygale commun Renouée des oiseaux

Poa annua

Pâturin annuel

Poa trivialis Polygala vulgaris

Päturin trivial

Polygonum bistorta

Renouée bistorte

Polygonum hydropiper Polygonum lapathifolium Polygonum persicaria Portulaca Potentilla Potentilla Potentilla

oleracea anserina tormentilla reptans

Primula officinalis

Renouée poivre d'eau Renouée à feuilles de patience Renouée persicaire Pourpier Potentille ansérine Potentille tormentille

Potentille rampante Primevère officinale

Prunus spinosa Pteris aquilina

Prunellier Fougère aigle

Ranunculus acris Ranunculus arvensis Ranunculus bulbosus Ficaria ranunculoides Ranunculus flammula Ranunculus flabellatus Ranunculus repens Ranunculus sardous Raphanus raphanistrum

Renoncule âcre

Pulicaria dysenterica

Rapistrum rugosum

Reseda lutea Reynoutria japonica

Reynoutria sachalinensis

Reynoutria x-bohemica Rhinanthus major Rhinanthus alectorolophus Rhinanthus minor Ribes nigrum Rosa canina Rubia peregrina Rubus caesius Rubus fruticosus Rubus ulmifolius

Pulicaire dysenterique Renoncule des champs Renoncule bulbeuse Ficaire Petite douve Renoncule des marais Renoncule rampante Renoncule sarde Ravenelle

Rapistre rugueux Réséda jaune

Renouée du Japon

Renouée des îles Sachaline

Renouée du Japon-hybride

Rhinanthe crête de coq

Rhinanthe crête de coq Rhinanthe crête de coq Cassis Eglantier Garance voyageuse

Ronce bleue Ronce des bois

Ronce commune

IS SCIENTIFIQUES Rumex acetosella Rumex crispus

Rumex obtusifolius

Rumex pseudalpinus Rumex pulcher Salsola kali Salvia pratensis Sanguisorba minor Senecio jacobaea Senecio vulgaris Setaria pumila

Setaria verticillata Setaria viridis Silene dioica Silene flos-cuculi Silene latifolia alba Sinapis arvensis Sisymbrium officinale

Solanum nigrum

Sonchus arvensis

Sonchus asper

Sonchus oleraceus

Spergula arvensis Stellaria media

Symphytum officinale

Taraxacum officinale Torilis arvensis Tragopogon pratensis Trifolium repens Trifolium subterraneum Trigonella esculenta

Trigonella monspeliaca Trisetum flavescens

Tussilago farfara Typha angustifolia Typha latifolia

Urtica dioica Valerianella carinata

Valerianella eriocarpa

Valerianella locusta Valerianella rimosa Veratrum album Verbena officinalis

Veronica chamaedrys

Veronica hederifolia Veronica persica Vicia cracca Vicia sativa Viola odorata

Viola tricolor

Xanthium orientale

Xanthium spinosum

Xanthium strumarium

Rumex acetosa Rumex acetosella Rumex crispus Rumex obtusifolius Rumex alpinus Rumex pulcher Salsola kali Salvia pratensis Sanguisorba minor Senecio jacobaea Senecio vulgaris

Setaria glauca Setaria verticillata Setaria viridis Lychnis diurna Lychnis flos-cuculi Lychnis vespertina Sinapis arvensis Erysimum officinale

Français

Grande oseille Petite oseille Rumex crépu Rumex à feuilles obtuses Rhubarbe de moines Rumex violon Soude Sauge des prés Petite pimprenelle Séneçon jacobée Séneçon commun Sétaire glauque

Sétaire verticillée

Sétaire verte Compagnon rouge Oeillet fleur de coucou Compagnon blanc

Moutarde des champs Herbe aux chantres

Solanum nigrum

Morelle noire

Sonchus oleraceus

Laiteron rude Laiteron maraîcher

Sonchus arvensis Sonchus asper

Laiteron des champs

Spergula arvensis Stellaria media Symphytum officinale Taraxacum officinale

Spergule des champs Mouron blanc

Trifolium repens Trifolium subterraneum Trigonella corniculata Trigonella monspeliaca Trisetum flavescens Tussilago farfara Typha angustifolia Typha latifolia Urtica dioica

Trèfle rampant

Torilis helvetica Tragopogon pratensis

Valerianella carinata Valerianella eriocarpa Valerianella olitoria Valerianella auricula Veratrum album

Verbena officinalis

Veronica chamaedrys Veronica hederaefolia Veronica persica Vicia cracca Vicia sativa Viola odorata Viola tricolor Xanthium macrocarpum Xanthium spinosum Xanthium strumarium

Consoude officinale Pissenlit

Torilis de Suisse

Salsifis des prés

Trèfle semeur Trigonelle cornue

Trigonelle de Montpellier

Trisète dorée Tussilage, Pas d'âne Massette à feuilles étroites Massette à feuilles larges Ortie dioïque Mâche carénée

Mâche Mâche potagère Mâche auriculée

Vératre blanc Verveine officinale

Véronique petit-chêne Véronique à feuilles de lierre Véronique de Perse Vesce cracca Vesce commune Violette odorante Pensée sauvage

“+

Rumex acetosa

Coste

Lampourde à gros fruits Lampourde épineuse Lampourde glouteron «

Kerguélen

°

FR

2

REMERCIEMENTS La palme revient tout d'abord

à notre infographiste Eric ZADROZNY

qui malgré

difficultés techniques de tous ordres, a réussi un travail remarquable.

les

nous faut également souligner le travail de numérisation des photos et de gestion des

problèmes informatiques de Jean-Pierre MARTINEZ. La première

et les corrections

relecture

judicieuses proposées

par Géraldine

GARNIER

nous ont été indispensables et nous lui en sommes très reconnaissants. Merci

aux

divers

services

parfois difficilement

Françoise ARMAND de cuisine des

rendus

par

Noëlle

GONON

pour

relire

mes

manuscrits

lisibles et les saisir à l'ordinateur.

nous a apporté également les indispensables et agréables recettes

plantes

sauvages

Nous remercions Miguel précieuse collaboration.

NEAU

qui vont réjouir nos palais.

qui a pris le train en marche

et nous a apporté

sa

Un grand merci à Fabienne MAIRE, présente tout au long de ce travail.

Lionel BUNGE

de ce livre. | | || ;

Enfin,

nous

par son soutien matériel et moral a participé également à la sortie

sommes

reconnaissants

aux

personnes,

organismes

ou

associations

qui

a

depuis vingt cinq ans déjà, apportent des informations et des données scientifiques ou

nous soutiennent dans nos recherches par leur aide matérielle et morale. ARDOUVIN D., AUBRY FE, BELHASEN B., BERTHELOT J.F., BERTHET B., BOULLET V., CASTILLE C., CHABARD D, CHABER L, CHAUD D., CONCHE V., DOUCET A., DUBRAY M., ESCRIVA C., FINE J.L., GAILLOT H., GAREL JP, GERBRANDA W., GUILLEMINOT M., HENRY J.Y., LANGIAUX J. et M., LE FLOCH E,, LEGAY H,, LEMEL C, LIERDEMAN E., MARMORAT J. et M.C., MERLE G., MEYER S., MOUCOT C., PACAUD G., PASSARD P, PETIT J.L, POUSSIN R., PRADINES O©., RAQUIN L., REAUT A, REINA S., REVERSAT J., REY J.L., RIMAN K., RODE À., ROTH B., ROUSSE D., SUPIOT N., SUZOR D. et M., THEVENIN T., TOUZERY M., TRESVAUX A.

Les organismes ou associations qui ont mis à notre disposition leur bibliothèque nous ont également rendu un immense service, ainsi que celles qui nous ont aimablement accueilli : Association La Physiophyle, la Société d'Histoire Naturelle d’Autun, le Muséum d'Histoire Naturelle d’Autun, le Conservatoire Botanique National du Massif Central, le Conservatoire Botanique National de Porquerolles, le CFPPA de Montmorot, l'association La Pensée Sauvage.

Nous

n'oublions

Emile CHATEAU, la matière.

Suzanne

MICHON

pas

les

moteurs

Q. ORMEZZANO

de

ceïte

recherche

sur

et le Docteur X. GILLOT,

fondatrice de l’'ECOLE D'AGROBIOLOGIE

les

plantes,

les pionniers en

DE BEAUJEU,

qui nous a hélas quittés, est sans aucun doute la personne vers qui va notre

plus vive reconnaissance, réalisée et enseignée.

Volume

1

c'est grâce à elle que cette recherche a pu être

La

Achevé d'imprimer sur les presses de l'imprimerie CHIRAT à Saint Just La Pendue (France) en juillet 2007 - N°5860

ISBN : 2-9519258-4-0 Dépôt légal : 3 {" trimestre 2007 Communauté d'Agglomération MARNE et GONDOIRE Domaine de Rentilly (77)

ER — RON CE

ÉTÉ

ETES LCR

CT CT TT

ECURIES

EC Cr aux conditions ch

et

es

LR

(104 on

Ê ARE

SFA

UT

AO

Quel lien y a-t-il entre un champ de coquelicots et ds pratiques PULLS

retiens amenant omoyemmmaenss

ER

ERANE EST

u Tue LS RURALE Que nous indique le pissenlit TL UCRIRC abondant dans les prairies? = MODE CAL que les indications SEULE ne soigner |’ DUT AUS TE LLC CUT Na Ed

EVETURRE

CU

CCE ETS

MOATES Il donne une vision globale

et

ce Le

le premier

ee

de

d’une

MATIN

CE

CL

sols grâce à la :

découverte des plantes qui poussent spontanément. Il apporte des AMC LIL AU CRC ES œuvre pour

particuliers, comme aux professionnels,

ARE TS TITI ACT ITS AT EES

INT

de APTE DEUUE . _—.

Un cahier de recettes permet de

Plus de 1300 photos EME

CE È

AL ELLE (10

TL TET leurs sols.

Au

indiqués aPTE

TES ES DU

E

a

que ls utilisations | |

pas re CCC s CUT

TE

ACTE

des

PRE CCC

présentées pour faire ensuite le bon QUE LEE

RATES

TO UE

UE

TEE

TO CCE LL CE MUC

sompiéter cette encyclopédie |

originale et passionnante à déguster sans LCR

_ Gérard

Ducerf,

-_ actuellement

son

botaniste temps

de

terrain

entre

depuis

la réalisation

CUE He

1979,

ancien

de diagnostics

paysan,

partage

de sol, différentes

expertises botaniques sur toute la France et la formation pour un large public. | Iest l’auteur de l'ouvrage "Les plantes bio-indicatrices : guide de diagnostic des sols", premier ouvrage présentant cette vision innovante, aujourd’hui épuisé. AU EPA

+

P.... À 1e # Luz 2

.

FN. ISBN 2-9519258-4-0

NUL

91782951"925847