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French Pages 351 [355] Year 2007
L'ENCYCLOPÉDIE
7
des
Plantes bio-ndica alimentaires
|
et médicinal D
Guide
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Volume
DECLASSE
1
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© Editions Promonature 20! "Beauloup"
71110 BRIANT
Tél : 03 85 25 85 65 WWW.promonature.com email : [email protected]
3 Le
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de
reproduction,
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traduction
et
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réservés
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pays
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sanctionnée
par les articles 425
ISBN 2-9519258-4-0
et suivants du code pénal.
11 - Problématiques des milieux agricoles liés : - aux conditions de sols, physiques ou chimiques - aux phénomènes aérobiose / anaérobiose 12 - Milieux agricoles ou biotopes secondaires À - Prairies de montagnes B - Prairies de plaines
C - Cultures céréalières Schéma : Devenir du sol D - Maraîchages E - Vergers
F - Vignes G - Cultures en zone méditerranéenne
H - Jardins familiaux 13 - Comment passer des rhinanthes aux chardons
14 - Perspectives 15 - Comment faire un diagnostic de sol dans une parcelle
16 - La classification 17 - Quelques familles
18 - Présentation des fiches 19 - Fiches des plantes bio-indicatrices
20 21 22 23 24 25
-
Tableau d'évaluation des espèces fourragères Cuisine / Recettes Bibliographie Index des plantes par noms francais Index des plantes par noms scientifiques Remerciements
LÉRARA SL dat RME BUUNE DE E ST 4) MAREMMRAR
1: LE HRÉRUE RS LAN LMI
RER A € MDN ER AR A:
AE
10 - Description des milieux naturels ou biotopes primaires
29412
Introduction L'aventure des plantes Les étapes de la colonisation des sols / Les cycles naturels La graine : de la dormance à la germination La nutrition de la plante Le rôle des bactéries Quelques mots de chimie Milieux naturels et milieux artificiels Méthodologie pour les diagnostics des sols
ta ARt ARBRES ET FEU
-
SlLitetrbta
1 2 3 4 5 6 7 8 9
LEE LS à RT LEE CE ECT CPPPER
TABLES DES MATIÈRES
INTRODUCTION
es plantes et leur milieu sont en fortes interactions.
L'apparition ou
la disparition spontanée de certaines espèces dans les cultures est
un révélateur de l’état du sol. Les “mauvaises herbes”, dont on veut se débarrasser, sont en fait des indicatrices de l'évolution du sol et Hionnements avant qu'ils ne se es réparer.
Les grandes de
la
inondations nous font prendre
situation
de
la
terre
eï
de
la
conscience
légèreté
avec
de la gravité laquelle
nous
continuons à ne pas nous soucier du lendemain. Les fleuves en crues reprennent naturellement leur place. Que va faire la terre empoisonnée les lisiers et les épandages
pour … "reprendre sa place” ?
inconsidérés,
(Une plante ne pousse pas par hasard ; lorsque vous la rencontrez dans
STE
mme
a
or
DRE TT ES
votre jardin, elle a un rôle à jouer dans cet endroit-là, à ce moment-là.»
D
les produits chimiques,
pu Pnau TE
par
Î El {
k
à
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à
L panne Ein
L'AVENTURE DES PLANTES po Les
la naissance
conditions
plantes
Elles gardent
de
la Terre, il y a environ 4,5 milliards d'années, les
auxquelles
ont
dû
sont soumis
s'adapter
en mémoire
les êtres vivants ont énormément
à des
contraintes
de
une
physique
cette adaptation
en révéler les modifications. Bien
avant
les premiers
signes
de
vie,
milieu
et leur apparition
activité
évolué,
très
variées,
et une
activité
dans
un lieu peut
chimique importantes se sont développées sur la terre dès qu'elle a commencé à se refroidir. L’abaissement de la température a permis ü la croûte terrestre
ox
de premières
lettres
de l'alphabet AGE
pas
de se former
autour
partie toujours en fusion et à la vapeur
d’une
d’eau
H, O contenue dans l'atmosphère de se condenser en formant les premiers
et de l'azote N, émis océans. Composée de dioxyde de carbone CO, par les volcans, l'atmosphère primitive est irrespirable ! Elle ne semble particulièrement
aujourd’hui.
Pourtant
propice
les
à
la vie, du
molécules
des
à la vie telle
moins
l’atmosphère
de
gaz
qu’on
l’imagine
primitive
contiennent les 4 atomes* C, H, O, N qui sont les constituants élémentaires des briques du vivant. Pour créer de nouvelles molécules”,
Premières Rae
(e
umiIques
matière
provient
des
gaz
il faut de la matière
atmosphériques
et de
l’eau,
et de l’énergie. La
l’énergie
des
éclairs
et des explosions volcaniques. Dans les eaux tièdes des océans primitifs, les molécules dissoutes jouent le jeu de l’association / dissociation. Cassés,
puis recollés au hasard
des rencontres, les fragments
s’intègrent dans des
flottent
l’eau
volcans
systèmes moléculaires nouveaux. Ainsi apparaissent les premiers sucres, les premiers acides aminés et les premières bases azotées. Certaines molécules librement
dans
; d’autres,
au
pied
des
sou:-"marins,
sont accrochées à l'argile, utilisant le fer Fe du sulfure de fer Fe lien. Elles incorporent le soufre S dans leur structure. Ce cinquième
comme élément
s'ajoute à l'alphabet de la vie et permet des combinaisons de plus en plus complexes. Avec
le phosphore
P, comme
sixième
élément,
et les protéines viennent enrichir la soupe originelle.
les molécules
de
graisse
On peut peut-être dater l’origine de la vie à l'apparition du prodigieux édifice moléculaire de l'ADN (acide désoxyribonucléique) qui groupe plusieurs millions d’atomes. Cette molécule sait se reproduire elle-même et sait aussi stocker de l'information sur son environnement et sur les façons de s’y adapter.
Elle transmet ses informations à son double.
Pendant un milliard d'années, l'océan s'enrichit ainsi de molécules de combinaison
et de molécules dupliquées. Certaines des molécules capables de se dupliquer
s’individualisent et s’isolent du milieu aquatique qui les environne, en s’entourant d’une peau (comme le blanc d'oeuf qui sèche).
C’est l'ébauche de la première membrane.
* Voir chapitre «Quelques mots de chimie»
6
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio*indicatrices
Volume
one
{
L'AVENTURE DES PLANTES Les représentants de ces êtres monocellulaires sans noyau, chez lesquels les mor + , “1 , ! lécules d'ADN ne sont pas dissociées des autres molécules, sont les bactéries des et les cyanobactéries improprement appelées algues bleues. Vivant en Apparition remiers êtres :
£
anaérobiose,
marines
qui
À
;
c'est-à-dire
les
protègent,
en
absence
elles
se
:
d'oxygène,
multiplient
dans
les
à grande
profondeurs
vitesse
56nocellulaires
par
scissiparité, peuplant l'océan de cellules toutes identiques qui s’enrichissent en permanence de nouvelles informations.
|!
1
Bactériset |
cyanobactéries viventen anaérobioseet
ES
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sereproduisent par scissiparité
| |
| |
| |
rs |
Les bactéries anaérobies #
”
“
se nourrissent par osmose. .
superficielles
évoluent dans les couches profondes de l'océan ef ’
J
de l'eau et tentent de
prendre
de
et recombinent les atomes C, H, O pour fobriquer : O,. Les cyanobactéries en prenant de l’autonomik
dans l'atmosphère préparent aussi l'avenir des plantes 6 molécules de gaz carbonique
+
6 H,0 2
se combinent à
6 molécules d'eau
!
,
9
Îa liberté
sant l'énergie solaire pour fabriquer des sucres. Elles dioxyde de carbone CO, de l'atmosphère et les moe
;
A
Les cyanobactéries se risquent dans les couches r»
milieu nourricier, Ce sont les premiers êtres à mettre
6 CO
7
sm pour se transformer en
por
Noyau à 2n
Duplication
Migration
des chromosomes
des chromosomes
!
4
les molécules de cassent d'eau H,O des mers
l î
système utili-
l'oxygène ucres et de en rejetant l'oxygène
aérobies 4 CH,0. Pivanr 1 molécule de sucre
+
60.
s
6 molécules d'oxygène
Invention de la photosynthèse par les cyanobactéries
Un milliard et demi d'années plus tard apparaissent les diatomées, toujours monocellulaires, mais dont le patrimoine génétique est stocké dans un noyau. C'est le début de l'organisation cellulaire. Les diatomées gardent le même mode de reproduction que les bactéries. chromosomes
!
|
/
au
au point un
rapport
|
:
1
L'AVENTURE DES PLANTES Par contre, elles diversifient leurs formes et capturent des cyanobactéries bour faire de la photosynthèse, l'enrichissement de l'atmosphère en oxygène s'opère tout doucement. Certaines prennent le risque de quitter les profondeurs
Passage des êtres sous-marines où la nourriture vient à manquer à cause de la surpopulation monocellulaires et s'approchent des côtes où elles trouvent les minéraux nécessaires pour aux conglomérals catalyser les réactions de photosynthèse. Pour résister aux contraintes du milieu
côtier
(Vagues,
chocs
sur les roches,
variations
de
température),
s'unissent et forment des conglomérats. C'est le point de passage monocellulaires aux êtres pluricellulaires.
elles
des êtres
La résolution d'un problème en fait toujours apparaître un nouveau : les cellules
internes s’asphyxient pendant que les cellules de la périphérie s'épuisent à les
nourrir.
Cellules reproductrices
Cellules nourricières
. Pour résoudre cette nouvelle difficulté, les cellules se spécialisent, les unes dans
la reproduction, les autres dans la nutrition. C’est le début de la différenciation
des cellules qui, répondant à des fonctions différentes, deviennent différentes. Elles forment des tissus et des organes. C’est le point de passage des algues monocellulaires aux organismes pluricellulaires. Les algues multicellulaires adoptent de nouveaux comportements et franchissent une étape décisive dans l’évolution. La reproduction sexuée remplace la … reproduction végétative : les premières cellules sexuelles différenciées ap# paraissent et l’union des cellules sexuelles mâle et femelle à n chromosomes forme un œuf dont le patrimoine génétique à 2n chromosomes est différent
de celui des parents.
eee
Cellule femelle
Invention de la
reproduction sexuée dans l’eau
à Cellule mâle
Dent ne
L’ENCYCLOPÉDIE
8
Plantes
bio“indicatrices
Volume
1
L'AVENTURE DES PLANTES La voie de la biodiversité est ouverte et les capacités d'adaptation augmentent, La photosynthèse des algues s'améliore et l'apparition des algues vertes, plus performantes que les cyanobactéries, enrichit notablement l'atmosphère en
oxygène O.. Les animaux marins, incapables de "se sucrer”, vont se nourrir de ces algues. C’est le début de la chaîne alimentaire. Ceux qui ont une constitution
molle
CO. Ca
et fragile
du CO,
se fabriquent
des
coquilles
en carbonate
de
calcium,
pour se protéger de leurs prédateurs. Ils capturent ainsi une partie
et l’amas
de
leurs coquilles forme
des
montagnes
de calcaire.
ee
les algues se
TE
C'est la fossilisation. L'action des animaux conjuguée à celles des diatomées diminue la quantité du dioxyde de carbone dans l'atmosphère et augmente
celle de l'oxygène O,. L'oxygène situé à haute altitude se transforme en ozone O., véritable bouclier contre les rayonnements les plus nocifs du soleil,
L'enrichissement en oxygène et l'appauvrissement en dioxyde de carbone de l'atmosphère a demandé beaucoup de temps. Il y a seulement 400 millions d'années que sa composition stabilisée a permis le passage de la vie anaérobie à la vie aérobie. Des végétaux qui ont disparu aujourd'hui mais qui ressemblent aux mousses peuvent alors se hasarder à coloniser les berges. de la Des espèces proches de nos fougères ef de nos prêles vont les suivre mais, Débutà, \érobie
si elles se rigidifient pour se redresser, si elles inventent des pompes et des tuyaux pour faire circuler l’eau et si elles s'enracinent, elles ne quittent pas pour
autant les zones humides car elles continuent à se
reproduire par spores. Les
macrospores et microspores de ces Cryplogames (crypfos = caché, gamos = mariage)
ont besoin d’eau pour nager les unes vers les autres et permettre à leurs cellules sexuelles de fusionner. La phase sexuée de leur reproduction reste aussi cachée que celle des algues. Cent millions d'années plus tard, apparaissent les Phanérogames Gymnospermes qui s’affranchissent totalement de l'eau pour coloniser des milieux plus secs. La
macrospore se transforme en ovule et la microspore en pollen. Ovule et pollen peuvent se rencontrer dans l'air au grand jour (phanéros = visible, gamos Reproduction
= mariage). Le pollen, très résistant à la sécheresse, capable de voyager dans
l'air,
est
immédiatement
adapté
aux
conditions
de
vie
sur
“*uée dans l'air
terre; DRRONHIE RE PAPE
l’ovule “nu” et lourd l’est beaucoup moins. Le ginkgo est la seule de ces premières plantes à ovules à avoir survécu. En effet, l'ovule fécondé du
ginkgo
germe
immédiatement.
Si par chance,
il tombe
par terre, la plantule
peut se développer correctement, mais s’il reste sur l’arbre, il n'a aucun espoir
de survie.
Au carbonifère, de plus en plus de plantes apparaissent et forment en se décomposant un substrat vivant et fertile qui remplace les sols désertiques des
continents. C’est la période exubérante durant laquelle les prêles et les fougères géantes cohabitent avec les Gymnospermes
Parmi
elles,
protection
les conifères
et la germination
vont de
(gymnos = nu, sperma = semence).
considérablement
la plantule
faire
en inventant
progresser
la graine.
Leur
ovule fécondé, au lieu de germer immédiatement comme chez les ginkgos, attend que les conditions favorables à son développement soient réunies. Cette période d'attente s'appelle la dormance de la graine. Ainsi, la nature fait dans le sol des stocks de semences qui ne vont germer qu'à bon escient. Les conifères prennent le pas sur les ginkgos dont la majorité disparaît.
2
la Apparition de .
L'AVENTURE DES PLANTES Un dernier problème demeure. Le pollen ne peut féconder l’ovule mouillé, La présence de l’eau qui a été très longtemps une nécessité devient un handicap,
Apparition
Il y a 100 millions l'ultime stratégie de dans un sac étanche : se transforme en
de la
fleur et du fruit
à
;
:
d'années, les Phanérogames Angiospermes trouvent protection. Leurs ovules, au lieu d’être nus, sont enfermés l'ovaire (angeion = récipient). Après fécondation, l’ovule graine tandis que l'ovaire en s’épaississant se transforme
ans : : en fruit. l'ovaire est la fleur minimale, mais les Angiospe rmes se parent de corolles aux couleurs et aux formes attirantes et offrent du nectar et des
parfums
pour séduire
les insectes qui les aideront
à disséminer
leur pollen et
leur graines. Beaucoup de Gymnospermes disparaissent laissant la place aux Angiospermes, mieux adaptées pour conquérir la terre.
Aujourd'hui,
il existe
des
représentants
de
presque
toutes
les formes
de vie,
depuis les bactéries les moins évoluées jusqu'aux plantes les plus sophistiquées, (Composées et Orchidées). Ils nous font prendre conscience visuellement du chemin
parcouru.
Reprendre ainsi l’histoire de l'évolution n’est pas un détour inutile pour comprendre le fonctionnement des plantes d'aujourd'hui et le rêle qu’elles
peuvent jouer dans la fertilité des sols. Des phénomènes fondamentaux comme la colonisation des sols, la dormance de la graine, le rôle des bactéries dans
l'alimentation, se comprennent
contexte
des
mieux
quand
ils sont replacés
dans leur
historique.
Se remettre en mémoire la formidable capacité d’adaptation plantes à leur milieu de vie, enracine l’idée qu’elles sont
vraiment
des
révélateurs
des
transformations
qui s’opèrent
dans
leur
environnement. Communauté d'Agglor-xplique contre
t besoin
pour synthétiser notamment les acides aminés. Elles sont donc obligées de passer par les services de bactéries aérobies du sol : les azotobacters et les
bactéries nitriflantes. Les unes fixent l'azote atmosphérique
N, et les autres le
rendent assimilable par les plantes en le transformant en nitrates.
Le sel de la terre P, S, K, Ca, Mg etc. C, H, O, N, sont les quatre
premières
lettres de
l'alphabet
de
la vie, mais il
manque encore le phosphore P et le soufre S pour fabriquer les graisses et les molécules d'ADN. Là aussi, les plantes font appel à des bactéries du sol spécialisées
pour
transformer
phosphate et de sulfate.
P et S en
ions*
négatifs,
sous
la
forme
de
Les autres éléments métalliques, fer, Fe, potassium, K, Calcium, Ca, Magnésium, Mg et tous les oligo-éléments sont directement mis à leur disposition sous forme d'ions" positifs par le complexe argilo-humique. Ces éléments sont, notamment,
indispensables pour toutes les réactions biochimiques. Ce sont des catalyseurs qui permettent que les transformations se réalisent à basse énergie pour ne pas léser les cellules.
En définitive, les racines matière sèche dans le sol.
des
plantes
puisent
seulement
#jon : la plante pompe par les racines les éléments dont elle a besoin
2,5%
de
leur
sous forme d'ions car les ions
sont solubles dans l'eau de la sève brute. Un ion est un atome qui, initialement neutre, a gagné ou perdu des
électrons, Si l'atome est métallique, il a tendance à perdre des électrons et à devenir (+) :Fe**, K', Ca‘, Mg“. S'il n'est pas métallique, il a tendance à gagner des électrons et à devenir (-).
L'ENCYCLOPÉDIE
14
Plantes bio“indicatrices
Volume
1
LA NUTRITION DE LA PLANTE Sève brute, sève élaborée
CIRCULATION DE LA SÈVE BRUTE ET DE LA SÈVE ÉLABORÉE @
Huiles essentielles, latex etrésine
@
Sève brute
@ @
Sève élaborée Exsudats racinaires
O, respiration
ES + respiration
1
Respiration ; Évapotranspiration 7
3 cœ photosynthèse
.
:
Huiles essentielles
Latex et résines
AIR TERRE Eau
Exsudats racinaires
Stockage et élimination
des déchets
Volume 1
+ sels
minéraux
I I
1
|
Photosynthèse
LA NUTRITION DE LA PLANTE
Sève brute, sève élaborée
La plante, par ses racines, absorbe l'eau dans laquelle sont dissous les ions
disponibles.
biochimiques.
Cette sève brute monte C'est
dans
les
jusqu'aux feuilles, véritables
feuilles
que
sont
laboratoires
synthétisés
non
seulement
échanges
: la
sève
: elle apporte
aux
différentes
les sucres, mais aussi les acides aminés, constituants élémentaires des protéines: Les
feuilles
sont
aussi
les
plaques
tournantes
des
enrichie de toutes les substances synthétisées, se transforme
La sève
élaborée
circule dans
les vaisseaux
cellules de la plante les substances fabriquées synthétiser, sur place, les grosses protéines . Une
partie
comme
des
sucres
n'est pas
utilisée
comme
par
brute
en sève élaborée.
les feuilles qui serviront à
matériau
de
réserve énergétique. En effet, la plante respire comme
construction
nous. Elle utilise,
elle aussi, l'oxygène pour brûler les sucres et à ce moment-là, carbonique et de la vapeur d’eau. L'alimentation des cellules, comme dans toute déchets qu'il faut gérer : * soit par élimination dans l'air ou dans le sol
mais
rejette du gaz
digestion,
produit.
des
* soit par transformation et stockage à l’intérieur de cellules spécialisées Les
le dioxyde
déchets
gazeux,
de carbone
c'est
à
dire
de la respiration
l'oxygène
et la vapeur
rejetés dans l'air par les stomates* des feuilles.
de
la
d'eau
photosyÿnithèse,
en excès, sont
Certaines substances toxiques pour la plante sont évacuées dans le sol sous forme d'exsudats racinaires et échangées avec une autre espèce végétale par des gaines mycologiques (les mycorhizes). Les exsudats racinaires agissent
comme auxines, stimulant la germination et la croissance de leurs syntaxons. Mais l'inverse existe et certains exsudats racinaires inhibent la cjermination ou la croissance d’autres espèces. D'autres déchets sont transformés en huiles essentielles, en latex et en résines et sont stockés dans des cellules spécialisées. Les huiles essentielles sont mises en réserve dans de grandes cellules et dans les poils glanduleux. Elles sont antibiotiques, antiseptiques, fongicides et
bactéricides, insectifuges, parfois insecticides. Les plantes les utilisent pour leurs
défenses immunitaires. Les latex et les résines, stockés dans les tiges et dans les feuilles sont aussi des moyens de défense contre certains ravageurs.
En ce début du XXI°"° siècle, l'eau du sol fournit à la plante d’autres éléments non prévus : des métaux lourds, des métaux radioactifs, de l'aluminium et des pesticides. Certaines plantes, en particulier les oléagineux (fournesol, colza, etc.) ont trouvé des parades
en stockant ces éléments, toxiques
dans les matières grasses qu’elles fabriquent. Que
penser de la qualité de ces huiles pour la consommation
* stomates
16
pour elles,
humaine 2
: organes des feuilles munis d'un minuscule orifice permettant les échanges gazeux.
L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatrices
Volume
1
à
LE ROLE DES BACTERIES LES BACTÉRIES ANAEROBIES Les bactéries anaérobies,
vivent
dans
les
couches
les plus anciennes
profondes
du
sol
à
-plusieurs milliards d'années-
l’abri
de
l'oxygène
de
l'air.
Leur rôle primitif a été la transformation de la roche mère -minéral- en terre
arable -sol vivant-. Aujourd'hui, ces bactéries se trouvent à la base du sol vivant au sens propre comme au sens figuré, aussi bien par leur position que
par leur rôle. L'homme nomme
qui
régulent
“couche
tous
arable"
les
excès
appelée
ou
“sous-sol” les bactéries “du bas”...ce sont elles tous
"le sol”.
les
manques
Les bactéries
de
la
couche
vivante
anaérobies
régulent
dite
la
circulation de l'eau, du bas vers le haut en période de sécheresse et du haut vers le bas en période pluvieuse. On trouve également la même régulation
saisonnière : du bas vers le haut en été et du haut vers le bas en hiver. Elles
équilibrent également la teneur en éléments minéraux du sol en faisant migrer
ces minéraux du bas vers le haut en cas de carence bas en cas d’excès.
Chaque
du sol et du haut vers le
fois que l’on bouleverse le fonctionnement de ces bactéries,
notamment par les labours trop profonds,
et qu’on ramène le x
ve
sous-sol” en
surface, on repart à zéro au niveau de la fertilité comme il y a 400 millions
d'années.
LES BACTÉRIES AEROBIES Les bactéries aérobies sont celles qui sont apparues, il y a 400 millions d'années, lors de la sortie de l’eau des plantes et des animaux. Elles ent rendu vivante la couche supérieure du sol en contact direct avec l’o» ne de l'air. Ce sont des bactéries très fragiles et leur activité diminue chaque fois qu'elles
subissent des manques ou des excès en eau, en oxygène, en matière organique ou en oligo-éléments minéraux.
Ces bactéries aérobies permettent la nutrition des plantes. Pour transformer la matière organique en humus ou la minéraliser, des catalyseurs qui permettent .. ve 1 des réactions chimiques à température “ordinaire” sont nécessaires.
Les deux
principaux
l’azote, 1 N et le
catalyseurs
potassium,
t
employés
par
les bactéries
aérobies
sont
K, 4 d'où les mobilisations temporaires de ces éléments
pour décomposer les celluloses et les lignines.
Volume
1
I’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio*indicatrices
17
QUELQUES MOTS DE CHIMIE O:
a beaucoup opposé, dans l'histoire des sciences, la chimie organique à la chimie minérale. La chimie des plantes a été longtemps le parent pauvre pour des raisons techniques et des raisons philosophiques. : Des quatre éléments constitutifs de l'architecture des plantes, seule la
connaissance
hydrogène, moins
du carbone
oxygène
remonte
et azote
à
la
préhistoire
* La fragilité des corps organiques a demandé
brutales
; la découverte
s'est faite seulement à la fin du
que celles utilisées en chimie minérale.
1 8ème
des
gaz
siècle.
de concevoir des méthodes
* Jusqu'au 19ème siècle, les chimistes pensent que les corps organiques ne peuvent être produits que par des organismes végétaux ou animaux. En réalité, entre le monde minéral et le monde végétal, la coupure est
loin d'être aussi nette, autant présenter les éléments
vivante au milieu des autres éléments tableau périodique de Mendeleïev.
de
qui constituent la matière
la chimie
dite
minérale
dans
le
Le tableau de Mendeleïev, le nombre 8, la périodicité des propriétés chimiques Classer les éléments a demandé
autant de temps aux chimistes, qu'il en a fallu
aux botanistes pour classer les plantes. Lorsqu'on range les éléments par masse croissante, le huitième, en partant de l’un d’entre eux, a les mêmes propriétés chimiques que le premier, à la façon de la huitième note dans une octave. Mendeleïev est Un des savants qui ont pensé que les propriétés chimiques des éléments dépendent de façon périodique de leur masse. Dans le tableau qui porte son nom, les 66 éléments connus à son époque sont rangés par masse
croissante de telle sorte que les éléments présentant des analogies soient sur une même colonne. Par exemple, les éléments de la première colonne, mis à part l'hydrogène, font partie de la famille des métaux alcalins tellement réactits qu'ils s'enflamment spontanément dans l'air.
La découverte de l’électron et celle de la structure de l'atome confirment
la construction empirique du tableau.
La découverte de l’électron, particule de très faible masse, chargée négativement (-) puis celle du noyaux des atomes permettent d'établir la structure de l'atome et
de donner à la classification de Mendeleïev une éclatante confirmation l'atome est constitué par :
* un noyau chargé (+) dans lequel est concentrée presque toute sa masse: Il contient des protons pesants chargés (+) et des neutrons pesants et neuires:
* des électrons qui évoluent autour du noyau, dans un espace très grand par rapport à ce dernier. Ces électrons n'ont pas tous la même énergie et ne se trouvent pas à la même
distance du noyau. Ils forment un nuage électronique.
Le nombre de protons et le nombre l'atome est globalement neutre.
d'électrons
sont
identiques
et
Que les numéros de classement, inscrits dans le tableau fabriqué 50 ans avant
la
découverte
nombre
dans
découvreurs.
de
l’électron
chaque
atome
et
du
proton,
a un côté
correspondent
étonnant.
C’est
exactement
l'intuition
des
à
leur
grands
L'hydrogène, classé le premier dans le tableau de Mendeleïev est un atome avec un proton dans le noyau et 1 électron autour du noyau. Le carbone, classé le sixième, a 6 protons et 6 électrons. L'azote, classé le septième, a 7 protons et 7 électrons. L'oxygène, classé le huitième, a 8 protons et 8 électrons. L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatrices
Volume Î
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L'ENCYCLOPÉDIE
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Plantes blo“indicatrices
Volume 1
QUELQUES MOTS DE CHIMIE Le tableau
actuel
Il contient 92 atomes naturels, de l'hydrogène à l'uranium, rangés par masse croissante et par nombre croissant d'électrons ce qui va de pair. Il existe une correspondance niveaux
entre
d'énergie
la disposition
du tableau
par les électrons qui lui donne
et l’ordre de remplissage une forme
des
bizarre.
Les métaux de transition ( en bleu ) sont pris en sandwich entre les deux premières colonnes et les 6 dernières pour conserver les atomes d’une même famille sur une même verticale. Remarquons simplement que
quatrième
ligne
du
numéro
25
les
au
oligo-éléments
numéro
30
sont
groupés
et intéressons-nous
dans
aux
la
trois
premières lignes où se trouvent presque tous les atomes constitutifs de la matière
végétale.
A quoi correspondent les lignes du tableau ? Pour
simplifier,
concentriques
les niveaux
(couches)
d'énergie
entourant
sont
le noyau
représentés
et les
électrons
par
des
cercles
par
des
petites
sphères. Ce modèle est commode mais il ne décrit pas la réalité. L’électron est tellement petit et se déplace tellement vite qu'on ne connaît que des zones de forte probabilité
de sa présence
appelées
orbitales.
La première ligne du tableau correspond à la première période : elle contient des atomes qui ont 1 seule couche d'électrons . Cette première couche est saturée à deux
électrons.
La deuxième ligne correspond à la deuxième période : elle groupe des atomes qui ont deux
couches
d'électrons.
La nouvelle couche
est saturée
à 8 électrons:
La troisième ligne correspond à la troisième période : elle groupe des atomes qui ont trois couches d'électrons. La nouvelle couche est saturée à 18 électrons:
A quoi correspondent les colonnes du tableau ? Dans une colonne, les atomes sont de la même famille chimique. Quelle est la relation entre les propriétés chimiques et les électrons ? Les atomes se rencontrent par leur enveloppe
externe.
sont donc
Les électrons périphériques
soumis aux influences extérieures et vont faire et défaire les liens entre atomes. Les
numéros
des
colonnes
1, 2,
3, 4,
5, 6, 7,
8 correspondent
d'électrons 1, 2, 3, 4, 5,6, 7, 8 de la couche externe.
au
nombre
Volume 1
QUELQUES MOTS DE CHIMIE La loi de l'octave interprétée au sens électronique incline à penser que les couches
à 8 électrons
périphériques ont une
justement (en jaune) correspond
place
privilégiée.
La huitième
colonne
à la famille des gaz nobles où se retrouvent
Les atomes des gaz nobles sont naturellement stables. Les autres atomes essaient d'y parvenir, Ces atomes ont deux façons de se stabiliser. * Ils peuvent se grouper avec d'autres atomes en mettant leurs électrons en commun et former des molécules. Elles sont neutres et stables. * Ils peuvent rester seuls mais, dans ce cas, ils perdent ou gagnent des électrons. Ils ne sont alors plus neutres puisque le noyau garde toujours la même charge (+) et deviennent des ions.
Les atomes se lient entre eux pour former des molécules. Les quatre atomes qui servent à construire la matière vivante sont représentés
en indiquant dans le noyau la charge (+) des protons qui équilibre la charge (-) des électrons.
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Hydrogène
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Volume 1
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Oxygène
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tous les gaz inertes de l'air qui ont une stabilité à toute épreuve, ne réagissent avec aucun élément et se suffisent à eux-mêmes. Une couche externe à 8 électrons périphériques est le signe de la stabilité.
QUELQUES MOTS DE CHIMIE Un atome se lie à un autre atome de façon à compléter sa couche externe à 8 électrons ou exceptionnellement pour l'hydrogène à 2, Chaque paire d'électrons ou chaque doublet crée “un lien‘ entre les atomes, Un, deux, trois, quatre
électrons peuvent être mis en commun
et former autant de doublets, autant de
mains tendues. @e
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H crée un lien, O en crée deux, N en crée trois et C en crée quatre. La nlace du carbone, dans la chimie organique, s'explique par cette énorme cahmgité
de liaison qui lui permet de former de longues chaines carbonées.
RSS |. C—C-—C—C=C"0 LS | Sur
ce
squelette
de
carbone,
commun
à
toutes
les
molécules,
viendront
s’insérer d'autres atomes ou groupements d'atomes qui assureront les fonctions chimiques comme les muscles sur les os assurent les fonctions vitales.
CLOPÉDIE
lets indieatrices
Volume|
QUELQUES MOTS DE CHIMIE En laut ous, sl le carbone structure le monde ces plantes, le silicium structure
le moncle minéral et on pourrait imaginer l'inverse, Le monde végétal pourrait aussi être “lout en alllelum" au lieu d'être “tout en carbone" pulsque carbone et uilielum ont les mêmes capacités, C'est ce que nous suggére d'ailleurs la lamille ces préles, La formule dé la molécule d'eau, H,O est connue de tous, Les liens entre les
atomes d'oxygène et d'hydrogène se font par la mise en commun de doublets
sn
électroniques qui permet à chaque atome d'avolr une structure stable,
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pour devenir des ions positifs ou négatifs. neutre
peut
gagner
des
électrons
(-) pour
périphérique à 8 et clevenir un lon chargé (-). Il peut en
|
| Î
rane
de
|
lon (+) car la charge du noyau ne change pas. Le chlorure on pourrait
de sodium,
le penser,
celle cle ceux
d'un
lons. l'atome
donne un électron à l'atome
le sel de cuisine, n'est pas atome
de
de
de chlore
sodium
sa couche
perdre et devenir un
l'association comme
et d'un
atome
de
sodium,
Initialement
neutre
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mais
11
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chlore Initialement neutre (17 p et 17 e').
Ils se transforment en lon sodium (11 p et 10 e’) et lon chlorure (17 p et 18 e).
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compléter
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atome
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ou gagnent des électrons
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Les atomes initialement neutres perdent
Les forces d'attraction entre les ions sont très fortes. Elles ne disparaissent que
lorsque le sel est dissous dans l'eau.
Vo lume 1
L'ENCYCLOPIRHAE
Plantes biottnellaectri
23
QUELQUES MOTS DE CHIMIE * L'atome de sodium Na cède un électron à l'atome de chlore. A
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L atome de Sodium Na se transforme en ion sodium Na!* stable.
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-L'atome de chlore Clsetransforme en ion chlorure Cl!stable.
Tous les métaux ont tendance à donner des électrons et à devenir des iems (+). Dans le tableau de la nutrition des plantes, les oligo-éléments métalliques sont assimilés par les plantes sous forme d'ions positifs (+). Les atomes de maghésium et de calcium situés dans la deuxième colonne du tableau périodique clennent deux électrons pour se transformer en ion magnésium Mg?* et ion calcium
|
CGR.
Tous les non-métaux comme le chlore, l'azote, le soufre et l'oxygène tendance à accepter des électrons et à devenir des ions négatifs (-). L'eau, formée
d’un atome
ont
d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène, est
elle-même une molécule polarisée : l'oxygène attire un peu plus les électrons et crée dans la molécule un pôle (-) tandis que les hydrogènes ont la tendance
SA
inverse et créent des pôles(+). Les molécules d’eau polarisées s'agglomèrent autour des ions individuels et peuvent ainsi les séparer et les dissoudre.
Volume
1
PRET PP
QUELQUES MOTS DE CHIMIE LA NUTRITION DES PLANTES : TABLEAU ET FONCTIONS DES ÉLÉMENTS INDISPENSABLES À LA PLANTE Nom des
éléments
Symbole
_
Forme
asglmilable
Formule
Fonction principale
%
matière
pour la plante
Macro-éléments
H ©
O
|Eau Dioxyde de carbone
| Dioxygène
H,O | Constituant de base de l'architecture | du végétal
CO,
|Constituant de base de l'architecture du végétal
O, | Constituant de base de l'architecture |
Eau
H,O
carbone
CO,
ion nitrate
NO,
|Constituant des
Fonctionnement des stomates et de la paroi cellulaire
Dioxyde de
N
sèche
ion ammonium
|du végétal
des protéines NH,' | hormones
acides
et
de
nucléiques,
certaines
K
ion potassium
K'
Ca
ion calcium
Ca?!
Mg
ion magnésium
Mg? | Constituant de la chlorophylle
P
ion phosphate
PO
| Formation de la paroi cellulaire
certaines
graisses,
de
45
45
16
1 0,5 0,2
Constituant des acides nucléiques,
de
6
coenzy-
0,2
mes
S
ion sulfate
SO
Constituant
des
protéines
et
de
0,1
coenzvmes
Oligo-éléments CI Fe B
ion chlorure ion ferreux
ion ferrique
acide borique
Mn
ion manganèse
Zn
ion zinc
Cu Ni
jon cuivreux
CI Fe?
Fe‘
0,01
Constituant de pigment
0,01
utile pour la |
respiration
H,BO, | Aide à la synthèse de la chlorophylle | Mn
0,005
Aide à la synthèse de la chlorophylle |
0,002
4 Zn
Cu
ion cuivrique
Cu?!
ion nickel
Ni:
0,002
| Aide à la synthèse des acides aminés |
Mo
Volume 1
Activateur de la photosynthèse
Constituart
d'enzymes
synthèse de la lignine
Coenzyme
composés
dans
azotés
Fixation de l'azote
L'ENCYC Plantes bio
L'OPÉIOER indliceatmiee
la
pour
synthèse
la | 0,0006 des | 0,00001 Trace
25
MILIEUX NATURELS ET MILIEUX ARTIFICIELS CC
qui
est
toxique
pour
une
plante
peut
être
bénéfique
pour
une
autre. Le sapin et le bouleau échangent leurs exsudafs racinaïres par des gaines
mycologiques
la houlque
molle,
(les mycorhizes).
Ce
sont des syntaxons,
ou
le seigle
c'est
à dire deux espèces qui vivent en symbiose. Au contraire, la piloselle, le sarrasin,
la
phacélie
sont
des
plantes
asociales qui colonisent le terrain en éliminant les autres.
Des syntaxons sur
un
sol
des
peuvent s'associer à d’autres syntaxons pour donner
associations
végétales
qui
accueilleront
les
animaux,
Plantes et animaux font partie d’un milieu vivant dans lequel ils sont interdépendants. Les animaux se nourrissent des plantes car leurs cellules spécialisées ne sont pas capables de synthétiser les glucides ef certains acides aminés dits essentiels (fryptophane, phénylalanine, méfhionine..],
Les plantes utilisent les animaux pour transporter le pollen, disperser les
graines et lever leur dormance au passage. Les animaux assurent ainsi la continuité biologique des plantes.
Ce milieu
symbiotique,
sol — plante — animal,
est appelé
biotose.
Les milieux naturels sont parfaitement décrits et codifiés ar la phytosociologie, mais les parcelles agricoles ont été exclues de cette description. La recherche et la codification de ces milieux mettent en lumière des points communs au niveau floristique entre les parcelles agricoles et les milieux naturels.
C'est à partir de ces constatations que sont élaborés des diagnostics de sols qui font appel aux inventaires de plantes adventices des cultures. Ces inventaires ne sont plus des collections de mauvaises herbes qui nuisent au rendement,
mais des catalogues
d’indicateurs qui
révèlent les transformations en cours du sol avant que celles-ci soient visibles.
Volume 1
PE CRETE ee
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MÉTHODOLOGIE POUR LES DIAGNOSTICS DES SOLS haque
"mauvaise
herbe"
rencontrée
dans une parcelle cultivée
pousse naturellement dans un biotope sauvage que nous appellerons
biotope primaire, Les adventices apparaissent spontanément dans les espaces cultivés, que nous appellerons biotopes secondaires, parce que les conditions de levée de la dormance de leurs graines se sont réalisées
et qu'elles rétablissent le cycle naturel.
Retrouver et analyser le biotope primaire de la plante, c'est-à-dire le lieu où elle vit avec ses compagnes dans son vrai milieu naturel
sans l'intervention de l'homme, permet d'identifier les facteurs favorables à sa prolifération dans le biotope secondaire.
La connaissance
du biotope primaire d'une espèce permet
de
| |
comprendre la transformation du milieu secondaire qu’elle colonise et de faire la liste des caractères indicateurs qui ont conduit à la germination de
la graine.
Ainsi l'ambroisie, plante annuelle, pousse naturellement dans les zones désertiques. Sa présence permet de comprendre les modifications du sol cultivé ou modelé par des pratiques humaines. La germination de la graine
des
d'ambroisie
argiles
par
les
est due à la perte
intrants
de l'humus, à la déstructuration
du complexe argilo humique* et rédui
ols en poussière.
en
l'inventaire des adventices de culture permet donc,
biotope
leur
analyses
de
secondaire
sols
microbiologiques.
à
leur
complémentaires,
biotope
des
primair
le
l’ambroisie,
est évident; pour d'autres plantes, c'est moins qu'il faut approfondir. *Le complexe argilo-humique est
organique décomposée, Des liaisons divers
|
|
|
rgile,
clair
|
modifier
la cohésion ef la moulllabirté de l'argile eten retard augmentant en particulier et « organiques, Les charges (-) qui entourent les partic iles s d'argile sont retenus et mis à disposition de la plante quand us en
1
L'ÉNCY4
Plante
LC PÉDY loindicat
et
comparant
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ogiques
analyses p
Nous allons décrire les milieux naturels
milieux artificiels. Pour des plantes comme
disparition
un désert artificiel ! »
L'ambroisie nous dit : (Vous fabriquez
Volume
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e.
DESCRIPTION DES MILIEUX NATURELS OU BIOTOPES PRIMAIRES e biotope primaire qui sera cité le plus souvent dans les fiches des plantes
É222
est
celui
de
la
vallée
alluviale.
Zone
profondément
bouleversée par les crues et recevant en permanence des apports extérieurs, la vallée alluviale regroupe tous les avatars d’une terre cultivée pour une production intensive. Les autres biotopes primaires cités dans cet ouvrage ne
subissent GUcun apport extérieur agricoles pour d'autres raisons.
et
sont
mis
en
relation
avec
les
milieux
+ La Vallée alluviale En période de crue ordinaire, le fleuve érod e ses rives à l'extérieur du méandre et dépose des matériaux neufs à l’int érieur.
En période de grandes crues, au moment de leur extension maximale, l'eau transporte les matériaux du lit mineur vers l'extérieur du lit majeur. Les rochers,
cailloux, graviers, sables, limons, argiles, matière organique soluble ou en suspension sont déposés en fonction de leur grosseur (granulométrie) de plus
en plus loin du lit mineur.
En période de crues exceptionnelles, l’eau du fleuve recoupe ses méandreset en se retirant, dépose des sédiments, et forme des bras morts ou des Vasières
engorgés d’eau et de matière organique. Les
crues
suppriment
la plus inondée.
piéger
Seules
définitivement
des forêts alluviales.
Ainsi se forment
la
végétation
les parties
la matière
les quatre
arbustive
du
et arborescente
lit majeur
organique
les moins
en suspension
dans
exposées
et devenir
l.7one
Heuvent
le refuge
strates de la Vallée alluviale :
Sables et dunes Limons et argiles Vasières et bras morts Forêts alluviales
Explicitons les raisons qui rapprochent tant les Vallées alluviales des cultures. Les vallées alluviales sont remaniées en permanence par les crues comme les terres
agricoles
sont
labourées
régulièrement.
Elles
reçoivent
des
apports
extérieurs comme les terres agricoles reçoivent des intrants chimiques. Leurs bras morts sont toujours en anaérobiose par engorgement comme les sols sont asphyxiés par les excès d'engrais ou d'amendements organiques. Les zones où
les crues
sont
les
plus
actives
sont
constamment
agricoles. Seules les forêts alluviales sont presque
érodées
stabilisées.
comme
les terres
Volume 1
JENT RTE
TEA
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Ft Cane 2 D
OO DPI RTE ASE
DESCRIPTION DES MILIEUX NATURELS OU BIOTOPES PRIMAIRES * La forêt de plaine et de plateau calcaire C'est un milieu très productif en biomasse, très riche en matière organique végétale. Comme toute la surface est végétalisée en permanence, la minéralisation se fait lentement et une certaine partie de la biomasse évolue vers la fossilisation. Les plantes herbacées qui poussent sous les arbres sont des plantes ombrophiles dont la levée de dormance se fait dans la matière organique archaïque très riche en carbone. Seules les plantes ayant besoin de lumière se
situent en lisière ou dans les clairières.
° Les sables et vases maritimes
Ils sont caractérisés par des sols salés et peuplés de plantes dites halophiles,
c'est à dire résistantes au sel comme
la blette maritime, Beta maritima.
* Les marécages et tourbières Ils sont très riches en matière organique et gorgés d’eau ce qui provoque
une
anaérobiose complète : les bactéries aérobies manquant d'air et par conséquent d'oxygène sont asphyxiées. Souvent la matière organique évolue vers la tourbe,
La vie microbienne
aérobie
est remplacée
anaérobies ce qui produit des hydromorphismes.
par les micro-organismes
La matière organique évolue
vers Ia fossilisation avec production d'hydrocarbures.
° Les prairies et pelouses alpines ou montagnardes Dans ce biotope, c'est le climat rigoureux
provoque
l'engorgement en matière orç
qui
bloque
l'activi
humus. La matière organique animale se bl ° Les pelouses des plateaux calcaires Elles ont les sols les plus riches en argiles, les plus fertiles seulement une vague idée de ce qu'elles ont été parce
été défrichées depuis le néolithique et transformées en
prairies d'élevage. Ce sont ces zones que l’on retrouve
que
et le
toutes
s aérés. On a ces zones ont
cultures vivrières et en
industrielles intensives.
aujourd'hui en cultures
+ Les maquis et garrigues Ce sont des biotopes typiques des régions méditerranéennes, résultat de la destruction ou de la régression des forêts par érosion des sols, particulièrement après les incendies sauvages. Ces régressions sont encore
répétés.
agaravées
aujourd’hui
par les incendies criminels
+ Les reposoirs des animaux Ce sont des lieux piétinés et enrichis en excrément animal,
parfois à l'excès.
L'ENCYCLOPÉDIE Volume
!
Plantes
bio=-indicatwices
21
ë
ee
PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX CONDIT DE SOL, PHYSIQUES ET CHIMIQUES Le
échecs où les réussites rencontrés dans les cultures dépendent de facte
qui souvent interagissent les uns avec les autres, ce qui rend l'étude comp
et induit
problèmes,
des
quiproquos
qui empêchent
de
voir et de
résoudre
le
Souvent, par exemple, un blocage d'élément par anaérobiose est pr une carence effective, L'exemple du potassium (K) est assez significatif. Le pota
sous
forme
de
micas
et
de
sels
est
abondant
dans
tout
le sous-sol
franç
Les carences géologiques sont très rares. On croit devoir rajouter des selsd potassium alors que le potassium ne manque pas. C’est la déficience de la e
microbienne
aérobie
qui empêche
son assimilation
Un autre exemple d'erreur est fourni dans cicoles, Ces plantes peuvent fleurir même dans
En effet, ils peuvent contenir des bases
basique
et sol calcaire.
On
calcicoles selon le pH,
devrait
par les plantes.
le cas des plantes dites calles sols acides, à faible pH.
non actives. On confond
parler
de
=
plantes
basicoles
en réalité sol
et de plantes
L'emploi de certains engrais chimiques n’est pas seulement efficace pour l'utilisation préconisée, mais leurs effets secondaires sont aussi nécessaires.
L'ammonitrate
(nitrate d'ammonium
raisons — est proposé
En
réalité,
son
action
NO
NH,
) — tristement célèbre pour d'autres
pour enrichir le sol en azote acidifiante
sur
les
aérobies
de
sols
assimilable
basiques
rétablit
par les plantes. le travail
des
bactéries nitrifiantes et augmente d'autant le rendement des cultures. || permet
également
végétale
aux
bactéries
carbonée
et de
minéraliser
stabiliser les humus.
Les scories de déphosphoration
(scories Thomas)
enrichir le sol en phosphore. Or le phosphore ce produit après son passage dans les hauts
la
matière
organique
sont soi-disant utilisées bour
est complètement bloqu* dans fourneaux. C'est en fait le fer
et le calcium contenus dans les scories — et non le phosphore — qui sont ctifs. Ils renforcent les liens entre l’humus et l'argile du complexe argilo-humiaue:
Les graines de trèfle violet du commerce sont accusées par les agrieul: teurs de contenir des semences de Rumex obtusifolius. C’est faux, mais cs qui est vrai, c'est que les exsudats racinaires du trèfle violet, semé comme fourrage, lèvent la dormance du Rumex dont les graines sont déjà présentes dans les sols
depuis des siècles. En Saône
et Loire, la Direction Départementale
de l'Equipement fait des fauches
tardives des talus le long des routes nationales. Les agriculteurs se sont plaïinis auprès des élus locaux de ce que cette fauche retardée des bords de routes, ensemencerait les champs cultivés en graines de chardons. Ce n'est pas la
DDE qui sème des chardons, mais ce sont les écoulements dus aux lessivages lever la des nitrates d'ammonium et des lisiers des parcelles agricoles qui font
dormance
des graines
présentes
dans
les fossés
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
blo*indicatrices
des routes.
…
| re
PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX CONDITIONS DE SOL, PHYSIQUES ET CHIMIQUES Nous allons faire la liste, avec le maximum
d'objectivité — ce qui ne va pas
forcément dans lé sens des Intérêts des sociétés commerciales — des composantes qui
entrent en jeu dans l'alimentation de la plante. :
La proportion et la qualité des argiles contenues dans le sol
, ,
La quantité d'humus La qualité du complexe argilo-humique, c'est-à-dire des liens qui unissent la partie minérale — argile — à la partie organique
— humus — ; de cette qualité dépend le pouvoir de stockage et d'échange des différents éléments essentiels à la nourriture de la plante 6
-
La qualité et la quantité des fertilisants et des amendements La qualité de la matière organique végétale où animale
s.
L'activité de la vie microbienne aérobie et anaérobie
e.
Le régime hydrique (déficitaire ou excédentaire)
-
Le pH du sol (les bactéries aérobies évoluent favorablement dans un milieu de pH = 6,5) L'oxygénation de la couche arable, liée à la structure du sol,
. :
est proportionnelle à la qualité des pratiques agricoles et à la méthodologie employée Le climat et la géologie, facteurs sur lesquels l’agriculteur
,
L'adjonction d'engrais N, PK.
n'a pas de prise
… serpent de mer ou réalité ?
1 - La carence d’un sol en argile peut avoir une cause géologique (cultures sur sables ou limons). Il ne peut y avoir de complexe argilo-humique parce qu'il manque
un des deux
acteurs. La plante
ces sols est la pelite oseille, Rumex acetosella. 2 - La pauvreté
d’un
sol en argile
et en
la plus caractéristique
mafière
organique
peut
de
être
causée par le lessivage ou l'érosion qui provoquent la désaturation du complexe argilo-humique, c'est-à-dire la perte de son pouvoir de rétention des ions :
présence de la spergule des champs, Spergula arvensis. associée
3 - L'équilibre d'un sol provient de sa richesse en argile de bonne à l'humus.
Les
deux
éléments
forment
un complexe
argilo-humique
dans lequel les échanges se font parfaitement : présence du mouron
Stellaria media.
qualité blanc,
4 - L'engorgement en matière organique d'origine animale produit des excès d'azote et de potasse et un début d'anaérobiose qui bloquent certains échanges : présence du pissenlit, Taraxacum officinale
Re
5 - L'engorgement en matière organique d'origine végétale provoque
cles excès de carbone et fait évoluer le sol vers la forêt en { archaïque : présence de la véronique à feuilles de chêne, Veronica
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
venus La
BLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX CON OL, PHYSIQUES ET CHIMIQUES
6 - L'engorgement en eau s'accompagne toujours d’hydromer c'est-à-dire que la matière organique n’est pas décomposée correcte
les bactéries aérobies du fait qu'elles sont privées d'oxygène, Le
argilo-humique est déstructuré : le fer décroché du complexe est soit oxydé, ce qui forme le gley à irisations grises où ordnges : pré
renoncule
rampante, Ranunculus repens.
7 - Le tassement des sols produit des anaérobioses par privafi
gène : présence du grand plantain, Plantago major.
8 - L'anaérobiose est complète et le sol est asphyxié quand :
binés tous les facteurs : excès de matière organique, fassement des sols
gorgement en eau. Il ÿ a alors présence du rumex à feuilles obtuses, obtusifolius.
9 - L’élévation du pH du sol bloque l’activité des bactéries : €
des légumineuses comme
les vesces, Vicia cracca, Vicia sativa.
T0 - La rigueur des hivers longs et froids gêne l’activité des Un climat trop sec et trop chaud aboutit au même résultat : présence tagne du vératre, Verafrum album, et en zone méditerranéenne des © 11 - Les pollutions agricoles, industrielles ou urbaines infoxiquent présence de la datura, Datura sframonium. 12 - Le blocage de certains éléments au fur et à mesure que 5 l'asphyxie des sols est indiqué par des plantes spécifiques. - blocage du phosphore indiqué par le chardon commun, Cirsium €
- blocage du potassium indiqué par les ails, Allium vineale, Allium pe
13 - La salinisation des sols est due aux excès d'engrais solubles et av d’irrigations en période chaude : présence de la bleHte maritime, Beta mari On voit ainsi les liens entre l’alimentation de la plante, la qualité les apports extérieurs et le rôle important que jouent les bactéries chaîne complexe, qui part de la matière organique brute pour aboutir et aux molécules assimilables par les plantes cultivées. C'est
ce
que
nous
allons
essayer
d'expliquer
en
présentant
huit
types de milieux agricoles et en utilisant les diagnostics de sols par les p bio-indicatrices. La présence d’une plante peut montrer une cause pré une combinaison de causes, ce qui est très visible dans les fiches. La bo:
Pasteur, par exemple, indique une déficience
présence
de bases
dans le sol.
en argile, un compactage
PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES
/ ANAÉROBIOS IOSE E AÉROB
CAUSES ET EFFETS DES ANAÉROBIOSES e
sol
est
microbienne
en
échange
aérobie
permanent est
bien
avec
la
roche-mère
développée.
Les
la
lorsque
excédents
de
vie pluie,
lorsque le sol est saturé en eau, s’infiltrent dans la roche-mère et vont alimenter lesnappes phréatiques. Lors des sécheresses, la roche-mère restitue une quantité non négligeable d'eau au sol. De même
pour les éléments fertilisants, il y a échange permanent entre
le sol en aérobiose et la roche-mère en anaérobiose. Si l’on sature le sol ou le CAH
en éléments,
les excédents
vont s’infiltrer dans
les nappes
par
la roche
mère. Lorsque le sol présente des carences, en P et K notamment, ceux-ci seront libérés à partir de la roche-mère. Mais un grain de sable peut enrayer cette belle machine. La diminution de l'intensité de la vie microbienne
aérobie dans le sol, ou pire sa disparition
totale, Va rompre cette harmonie. La vie du sol sous certaines conditions va devenir anaérobie. Le sol va passer en anaérobiose. Dans ce cas de figure, il ÿ à “ rupture de communication ”, les échanges entre sol et roche-mère sont interrompus.
En cas de
pluie, lorsque
le sol est saturé
en eau, celle-ci au lieu les nappes phréatiques,
de s'infiltrer dans la roche-mère et ainsi d'alimenter va ruisseler sur le sol avec toutes les conséquences induites : inondations des plaines et particulièrement des zones habitées, érosion et lessivage des sols avec perte de la terre, perte du sol. De toutes ces conséquences, la moins grave, est la perte de fertilité des sols. Le même phénomène va se produire CU pour les éléments fertilisants : ceux-ci seront lessi
teur et il n’y aura plus de minéralisation à partir de la roche-mère essentiels comme
des
éléments
P, K, Mg, etc.
La fertilité des sols est donc directement liée à l’activité microbienne aérobie et à sa vifalité
Vol
ane
1
L'ENCYCLOPÉDIE Re Plantes bio“indicatrices
PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMI AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE Causes de la diminution ou de la disparition de la vie microbienne aéro 1 — La richesse
du
Le sol, chimiquement,
sol en
bases
actives
ou
actives
peut être acide, neutre où basique. En chimie, cet état es
mesuré par le pH sur une échelle de 1 à 14.
1 correspond aux acides (acide chlorhydrique) 7 étant l’état de neutralité.
La vie microbienne
non
du sol se développe
et 14 aux
à son optimum
es
à un pH
de 6/5 O5
pourrait dire qu’en chimie la neutralité est à 7 alors qu'en agriculture elle est à 6,5.
À partir du pH 7
les plantes qui poussent sur le sol sont dites calcicoles car la majorité des
sols présentant un pH égal ou supérieur à 7 sont calcaires, maïs n'importe quelle base active
ou soluble autre que le calcium pourrait faire tt monter » le pH. Entre 3 et 6,5 on peut avoir un sol qui est un vrai acide, dans lequel il y a carence en bases. Mais on peut également se trouver en présence d’un sol riche en bases, mais celles-ci ne sont pas solubles ou peu actives et ne font pas monter le pH. Sur ce type de sol il poussera des plantes qui ne sont pas calcicoles mais basicoles. En effet, es bases,
même
non
actives, vont
lever la dormance
de
certaines
espèces
particulières
dites basicoles. Il est important en agriculture de tenir compte de ce paramètre, car
un amendement basique (carbonates de calcium) sur un sol riche en bases (même non actives, pH 6) va perturber la vie microbienne aérobie et provoquer des anaérobioses.
Les carences en bases provoquent des anaérobioses.
L'apport de bases sur un sol riche en bases (faux acide de pH 6) provoque des anaérobio ses.
Les sols à pH élevés (supérieurs à 7) sont plus ou moins en anaérobiose.
Espèces des carences en calcium : calcifuges, pH généralement inférieur à 5 Aïra caryophyllea
Calluna vulgaris
Betula alba
Cytisus scoparius
Aira praecox
Betula pendula
Corynephorus
canescens
Ornithopus perpusillus Teesdalia nucleaulis
Erica cinerea
Espèces basicoles, PH 5 à 7 Acer campestre Anagallis foemina Brachypodium pinnatum Capsella bursa-pastoris Colchicum autumnale Crataegus laevigata
Medicago arabica
Muscari comosum Muscari racemosum Ornithogalum umbellatum Prunus mahaleb Prunus spinosa
Raphanus raphenistrum Salvia pratensis Sisymbrium officinale Vicia sativa
Espèces calcicoles, PH supérieur à 7 Adonis aestivalis Adonis flammea
Ajuga chamaepitys
Androsace maxima Bifora radians
Bombycilaena erecta
Cirsium ferox Cornus mas Galium tricornutum lberis amara
Sinapis arvensis Teucrium botrys Teucrium chamaedrys
Picris echioides Picris hieracioides
Vicia cracca
Medicago orbicularis
Plantago media
‘
bases (soude caustique),
Trigonella esculenta
Trigonella monspeliaca
Vicia pannonica
Reseda lutea
Volume !
4
PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE 2 — La teneur du sol en eau l'eau ayant la capacité de chasser l'air du sol, inéluctablement au fur et à
mesure
que
la teneur
de
ferrique
en eau
du sol augmente,
la vie microbienne
aérobie
diminue,
jusqu'à disparaître totalement dans les sols complètement engorgés. Les sols en anaérobiose complète par engorgement en eau présentent ce que l'on appelle des hydromorphismes avec dissociation du CAH, libération d'aluminium, fer
et production
par
les bactéries
anaérobies
de
nitrites, toutes
ces
substances étant toxiques pour l'animal et pour l’homme. Les sols peuvent être engorgés naturellement en eau toute l’année (les prairies humides à marécageuses) ou uniquement à certaines périodes de l’année et très sèches à d’autres périodes (sols à forts contrastes hydriques, mares temporaires, vallées inondables, nappes battantes). Les sols peuvent être engorgés en eau par excès d'irrigation. Des hydromorphismes peuvent être induits également par les excès de matière
organique
surpâturage
animale, le travail du sol par temps humide, le piétinement du sol ou le des prairies par temps pluvieux.
Espèces des prairies naturellement humides toute l’année (géologiquement)
Ajuga reptans Carex acuta
Carex acutiformis Carex panicea Carex remota Carum verticillatum Epilobium hirsutum Filipendula ulmaria
:
Frangula dodonaei Juncus acutiflorus
Mentha
suaveolens
Juncus inflexus Lycopus europaeus
Ranunculus flammula
Phalaris arundinacea Phragmites australis
Juncus effusus
IL 10
Lysimachia vulgori
Lythrum salicarie Mentha aquatica
Espèces des excès d'irrigation :
Bidens bipinnata Bidens tripartita
Cyperus rotundus Digitaria sanguinalis
Echinochloa crus-galli
Epilobium tefragonum Paspalum dilatatum Paspalum distichum Plantago major Polygonum hydropiper
Centaurium erythraea
Volume 1
nee
SArQOUS
org
um
halepense
ntrastes hydriques)
Espèces des inondations ft Blackstonia perfoliata
Sr
Daucus
c a
Pulica
Mentha pulegium
L’ENCYCLOPÉDI
Plantes
E
bio“indicatrices
35
DL
|
DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES PROBLÉMATIQUES AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE 3 — La teneur du sol en air Nous
avons vu que
l'oxygène
de l’air contenu
dans
le sol est nécessaire à
la vie microbienne aérobie. Toute diminution de la quantité d'air du sol va faire
varier cette Vie microbienne.
Ll’engorgement du sol en eau chasse l'air et provoque des anaérobioses
comme nous l'avons vu au chapitre précédent. Les compactages naturels des limons, ” la battance ”, le tassement du sol par les machines trop lourdes ou des passages par temps humide provoquent également des anaérobioses qui peuvent être totales
par compactage.
Espèces du compactage Conyza
bonariensis
Conyza canadensis
Espèces des compactages
Crepis foetida
Potentilla reptans
Espèces des compactages pluie :
Alopecurus myosuroides Matricaria discoidea Plantago major
des limons par battance : Erigeron
annuus
Matricaria perforata
Matricaria recutita
par les machines trop lourdes :
Rumex pulcher Taraxacum
officinale
par passage ou piétinement des sols par temps de
Polygonum hydropiper Polygonum persicaria
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio*indicatrices
Ranunculus repens Ranunculus sardous
Volume
1
PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE 4 — Les matières organiques Les
organiques
matières
utilisées
en
amendement
agriculture
en
peuvent avoir deux provenances: les matières organiques d’origine végétale
et les matières organiques d’origine animale. 4.1 — Les matières organiques
Ces matières organiques
d'origine végétale
sont très riches en carbone
et les bactéries
aérobies du sol ne peuvent les humifier et les minéraliser que si elles sont très
bien “” nourries ” en N et K.
En cas de présence de quantité importante de MO végétale carbonée et de carence en N et K la vie microbienne aérobie va diminuer et être relayée par
les bactéries anaérobies qui vont carboniser cette matière organique au lieu de
la transformer
en humus
ou de
la minéraliser
en nitrates. Elle va
devenir
matière organique archaïque et évoluer vers la tourbe ou le charbon ou le
pétrole. Elle ne sera ni mobilisable ni minéralisable. Elle va devenir "fossile",
4.2 — Les matières organiques animales Dans
les
matières
organiques
animales
nous
distinguerons
plusieurs
catégories par rapport à l'animal qui les a produites. Le compost est de loin supérieur et préférable au fumier et nous déconseillons très fortement les lisiers qui sont de véritables poisons pour les sols lorsqu'ils sont employés à mauvais escient ou en trop
grande
quantité.
Les composts de fumier de cheval sont très riches en fait doivent être considérés comme une mat
Ils doivent être complémentés en fumier de pour les rééquilibrer. Les composts
de fumier
cle
moutons
ou de
volailles
de bovi
sont équilibrés C/N et particulièrement
nent des hormones de croissance des véc
Les
de
composts
de
fumier
mot
l'inconvénient d’être alcalinisants. Attention de ne }; compost
de
mouton
dans
les sols riches en
sols alcalins (les vrais basiques) Les composts de
contiennent des quantités
fumier
in
de
bases
{les
faux
>
«
acides)
dosage
ans
de
volaille sont très riches en N et K et de plus
tantes de P (ce qui peut poser
certains
pro
blèmes et certains excès). Les composts de fumier de volaille contiennent des +! hormones de mise à fruit et sont donc intéressants pour les producti ns Tr FUITIE res (tomates, melons, pommes, poires, etc.). Attention de ne pas empl
fumier de poulaillers industriels pollués aux pesticides, aux antibio métaux
Volume 1
et aux métaux
lourds.
RDC
Plantes
LOPÉDIE
bio“indicatrices
37
PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈ AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE fumiers
Les composts
de
de
poulaillers
fumier
de
industriels.
porc
Même
posent
les mêmes
d'élevage
problèmes
biologique
que les
ils sont-très
pénalisants pour la vie microbienne aérobie du sol. Les lisiers proven nt. d'élevages industriels sont de véritables poisons pour la vie microbienne aérobie du sol et provoquent des anaérobioses totales semblables aux
hydromorphismes. On peut composter des petites quantités de fumier de pores élèves en agriculture biologique avec du fumier de cheval. Espèces
des excès de matière
organique
carbonée
archaïque
Ce sont toutes les espèces forestières ou pré-forestières Arum ifalicum Arum
maculafum
Bromus
sterilis
Galinsoga quadriradiata
Pteridium aquilinum
Geum
Rubia
Geranium
robertianum
urbanum
Carex caryophyllea
Glechoma hederaefolia
Crataegus monogyna
Lapsana
Corylus avellana Crataegus laevigata
Dipsacus fullonum Festuca rubra
:
Hedera helix Hypericum perforatum communis
Luzula campestris Myosotis sylvatica
Rosa
canina
peregrina
Rubus fruticosus
Silene dioica Silene latifolia
Stellaria holostea
Veronica chamaedrys Veronica hederifolia
Espèces de la minéralisation de la matière organique par les bactéries efrobies
du sol (C/N équilibré) : Cerastium
Geranium
triviale
colombinum
Plantago lanceolata
Rumex
acetosa
Stellaria graminea
Stellaria mediet
Espèces de la nitrification dites nitratophiles (qui lèvent en présence de nitrates):
Anagallis arvensis Convolvulus arvensis
Geranium dissectum Geranium molle Lamium album
Lamium maculatum Lamium purpureum Mercurialis annua Senecio vulgaris Sonchus asper
L'ENCYCLOPÉDIE trices antes biotindica
Sonchus oleraceus Veronica persica Veronica polita
Volume 1
A
PROBLÉMATIQUES DES MILIEUX AGRICOLES LIÉES AUX PHÉNOMÈNES
AÉROBIOSE / ANAÉROBIOSE
Espèces des excès de matière organique animale et des hydromorphismes, ie.
Chenopodium vulvaria Convolvulus sepium Geranium rotundifolium
Lorsque
de nitrites):
(qui lèvent en présence
nitritophiles
le
Ranunculus sardous Ranunculus sceleratus
Rumex obtusifolius
Rumex pseudalpinus
Rumex crispus
complexe
argilo-humique
est
Sonchus arvensis
ou
absent
présente
des
faiblesses, la matière organique et les éléments ionisés ne sont plus fixés et sont lessivés. Les plantes dénotant cette faiblesse du cœfficient de fixation et les érosions sont : Mercurialis annua Mibora minima Oxalis corniculata
Arnoseris minima
Cardamine hirsuta Crepis sancta Erophilla verna Geranium molle Hypochoeris glabra Hypochoeris radicata
Calendula arvensis
Matricaria recutita
Valerianella auricula
Achillea millefolium Aira caryophyllea Aira praecox Anthemis arvensis
Aphanes arvensis
antibiotiques,
Senecio vulgaris
organiques
d'origine
etc.
Ces
k
industrielle 7
matières
poulaillers, etc.) ou d'origine urbaine ! d'épuration, décheïs verts) contiennent de polluants comme les pesticides de syn les
Portulaca oleracea Rumex acetosella
Lamium purpureum
Bellis perennis
Certaines
Polygonum aviculare
Î
és iUX
JOUE notables
(porcheries, de
station
polluar
particulières et généralement invasiv Espèces des pollutions diverses et variées :
Datura stramonium Reynoutria japonica
Reynoutria sachalinensis Reynoutria x-bohemica Euphorbia esula Conium maculatum
Volume 1
uphorbia lathyris anthium strumarium
im macrocarpum hium spinosum nthus graecizans cynapium ue
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
39
MILIEUX AGRICOLES OU BIOTOPES SECONDAIRES
0Ow>
Prairies de montagnes
E
Prairies de plaines
Vergers
F
Cultures céréalières
Vignes
G
Maraîchages
Cultures
H
en zone
méditerranéenne
Jardins familiaux
A - LES PRAIRIES DE MONTAGNE ans ces prairies, le biotope primaire et le biotope secondaire sont identiques. L'homme
a utilisé la pelouse
montagnarde
et la pelouse
calcaire
pour faire
paître les animaux. Selon les pratiques, la prairie a pu être préservée ou elle a évolué vers la forêt, le marécage ou les tourbières. Les prairies des zones
montagnardes
sont toujours pâturées
et, en raison du
relief, rarement fauchées. Alors que la prairie naturelle ne reçoit aucun apport
extérieur et conserve son biotope
primaire, celui des pâturages est modifié
par l'apport des excréments des animaux. Les épandages agricoles accentuent encore ces modifications.
1. Si l’engorgement en matière organique est d’origine animale (matière organique riche en azote) il va se produire des anaérobioses. Les espèces des marécages et des mégaphorbiaies marécageuses vont proliférer:
la rhubarbe des moines, Rumex pseudalpina, le vératre, Veratrum album et la
renoncule à feuilles d’aconit, Ranunculus aconitifolius.
Le phénomène est accentué par le froid, car les bactéries aérobies se développent difficilement en dessous de 10 °C et sont bloquées par les températures négatives basses. La matière organique évolue alors vers la tourbe au lieu de
se transformer en humus.
|| peut même
y avoir production
d'hydrocarbures, de
nitrites et de toxines pathogènes pour l’homme et les animaux. 2.
Si
l’engorgement
en
matière
organique
est
d’origine
végétale
(matière organique riche en carbone) dans les zones d'écobuage et de débroussaillage par exemple, la pelouse primitive va évoluer vers la lande à myrtilles ou la forêt, avec comme plantes pionnières le framboisier, Rubus idaeus et le sorbier des oiseleurs, Sorbus aucuparia. Les prairies montagnardes les moins en pente, par contre, peuvent être fauchées sans être pâturées. On peut alors avoir le problème inverse, c'està-dire un manque de matière organique aggravé encore par le lessivage et
les érosions, signalé
par
la présence
de la fétuque
rouge,
Festuca rubra, le
rhinanthe, Rhinanthus alectorolophus, et d’autres plantes hémiparasites. Le début
de
la disparition
de
certaines
espèces du
biotope
primaire,
Meum athamanticum et le trèfle des alpes, Trifolium alpinum. Elles sont
pourtant
présentes avant l'élevage intensif, est un problème spécifique de la prairie de montagne. Les espèces en danger sont notamment le cumin, Carum carvi, les gentianes, Gentiana lutea, Gentiana verna, etc., le fenouil des alpes,
nécessaires
à
la
qualité
Des plantes indispensables qu'elles.
gustative
à la santé
des
fromages
d'appellation contrôlée.
du bétail disparaissent en même
L'ENCYCLOPÉDIE
indicatrices i Plantes bio““indi
temps
Volume Î
=
MILIEUX AGRICOLES OU BIOTOPES SECONDAIRES Quelles solutions apporter ? Comme ce sera répété tout au long de cette étude, des solutions de bon sens sont nécessaires et non des solutions de chasseurs de primes.
° Il faut
réduire
le chargement
en
bétail
et arrêter
totalement
les apports de fumiers, purins, lisiers et composts dans les parcelles pâturées. ° Dans les parcelles fauchées, non pâturées, on peut faire des apports
légers de très bon compost -3 à 5 fonnes à l’hectare-. * l'alternance
de
la fauche
éviter les engorgements
et du
pâturage
en matière organique
est recommandée
pour
et, dans ce cas-là, il est
inutile de faire un quelconque apport.
Et qu'est ce qu’on en fait de notre fumier ? On le composte et on l’envoie dans les zones céréalières (si possible par ferroutage pour ne pas encombrer le réseau routier). B - LES PRAIRIES DE PLAINES E
biotope primaire et le biotope secondaire sont bien différenciés. La prairie de plaine est artificielle. C'est une création de l'homme sur les
meilleurs terrains argilo-calcaires où basaltiques. On y retrouve les adventices
dont le biotope primaire est la vallée alluviale. || reste néanmoins quelques espèces des pelouses calcaires et basaltiques primitives comme les sauges, les crucifères et les légumineuses.
Les problèmes de ces prairies spécialisées sont plus graves que ceux prairies de montagne. La surcharge en bétail et la suppression de la
des
polyculture font que, sur une ferme, on a beaucoup
plus de têtes de bétail à
l’hectare. De ce fait, la production de fumier est plus importante. L'alimentation
du
bétail
avec
des farines
et la présence
de
la paille
achetée
s'ajoutent
encore aux apports extérieurs. Etonnantes d’ailleurs, dans le paysage, ces vaches qui ne mangent pas l'herbe verte, mais qui attendent la tournée des granulés
et se précipitent à la vue de n'importe quel véhicule qui s'arrête devant leur pâture |
L'utilisation d'un matériel de plus en plus gros et lourd — ensileuse, enrubanneuse, etc. — provoque le tassement du sol qui passe de l’état granuleux à l'état feuilleté. Ceci favorise l'apparition du grand plantain, Plantago major, et du rumex violon, Rumex pulcher, qui poussent naturellement dans les limons
compactés des grandes vallées alluviales.
Volume
1
L’ENCYCLOPÉDIE di Plantes bio“indicat rices
Ne
MILIEUX AGRICOLES OU BIOTOPES SECONDAIRES
gros,
Le stockage de masse de fumiers ou de composts, en tas de plus en blus empêche l'oxygène de circuler et les bactéries aérobies d’assurer les
transformations
nécessaires
: on épand
de
la matière
organique
en
putréfaction
qui sent mauvais et non du compost à la bonne odeur de champignons des bois. Dans ces prairies asphyxiées par des épandages trop importants et de
mauvaise qualité, la vie microbienne du sol a le niveau de celle d’un marécage, milieu naturel des rumex et des chardons. Le fourrage peut même devenir
toxique
pour
les
animaux
avec
l'apparition
de
maladies
dues
d'aluminium, de fer ferrique, de nitrites, de cyanures et la de bactéries pathogènes telles que les listérias, salmonelles,
Ces bactéries vont se retrouver dans le lait et dans
les fromages
au lait cru |! Quelles
le fromage,
aux
excès
prolifération cholies, etc.
notamment
dans
sont les solutions ?
Tout bon pompier qui se respecte vous dirait "soustraire le blessé aux causes du sinistre * Dans les prairies pâturées, il faut bien évidemment supprimer les apports extérieurs qui ne nourrissent pas le sol mais l’asphyxient, et exporter ce fumier trop riche en azote et en potassium, vers les régions céréalières. Dans les prairies uniquement fauchées, on peut faire un apport léger de très _bon compost, de 3 à 5 tonnes à l’hectare. _* Il faut réduire le chargement en bétail comme dans les prairies montagnardes t retarder les dates des fauches pour éviter la perte des espèces intéressantes profit d'espèces dites nuisibles comme
les chardons,
les rumex
et les liserons.
ngrenage — précocité de la fauche, humidité du sol et taille des machines — doit 1e l’alternance fauche / pâturage ur
n’est nécessaire
qui est l'idéal, car alors aucun apport
et la pérennité
>roduction de graines.
naturelle
€ - Pourquoi faucher si t6t pour avoir deux
surproduire
en polluant
les sols, quand
des espèces
est maintenue
récoltes au lieu d’une
les stocks
de
trois
? Pourquoi
années,
inutilisés,
encombrent les cours des fermes et les enrubannés, stockés dans des plastiques,
défigurent le paysage ? »
C - LES CULTURES DE CERÉALES, D'OLÉAGINEUX
ET DE PROTÉAGINEUX
Le principal biotope primaire auquel on peut relier les grandes cultures est Lcelui de la vallée alluviale. Suivant l'avancement de la dégradation des sols, on trouve des correspondances avec les bras morts et les Vasières asphyxiés — rumex et chardons — ou avec celle des dunes sableuses — la petite oseille, Rumex acetosella, le chiendent pied-de-poule, Cynodon dactylon et l'ambroisie,
Ambrosia artemisaefolia —.
En culture intensive, ” grâce ” à la chimie, la déstructuration des sols peut être plus importante encore que celles des prairies. En culture biologique, sans chimie, les erreurs qu'on
pas irréversibles.
peut commettre
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
sont moins graves car elles ne sont
Volume
1
MILIEUX AGRICOLES OU BIOTOPES SECONDAIRES Dans le Languedoc-Roussillon et le Bassin Parisien, l'argile est complè-
tement déstructurée et des concrétions se forment. La perte d’humus est compensée par des apports supplémentaires de fertilisants chimiques de synthèse qui
affaiblissent la plante et détruisent la vie biologique du sol. C’est un peu comme si on se nourrissait de médicaments au lieu de manger des aliments. Dans ces cultures, le nombre de parasites et de ravageurs augmente et les maladies aussi. Les pesticides s'ajoutent aux fertilisants et c’est l'escalade. On
peut en
arriver à la perte totale de l'humus, à la disparition du complexe argilo-humique
et à la déstructuration des argiles qui perdent leur cohésion et deviennent
pulvérulentes, état irréversible. L'alimentation des plantes est mauvaise : le sol n’a plus de pouvoir de
rétentionetneretientnil’eau,nilesélémentsioniquesindispensables à lanourriture
de la plante. attribuées à la du sol à retenir sion des haies,
Les périodes de sécheresse apparente et les inondations modification du climat pourraient bien provenir de l'incapacité l’eau. Les sols perdent de plus en plus leur porosité. La suppresdes arbres et des petits bois aggrave ce phénomène.
Comme
augmente
le sol déstructuré devient de plus en plus difficile à travailler, on
la taille des machines
et on retrouve
que dans les prairies.
la même
course au gigantisme
L'apparition de certaines plantes adventices pénalise également les populations. Le problème de l’ambroisie, Ambrosia artemisaefolia, plante très
allergisante,
défraie
la chronique
estivale.
Les solutions
proposées
par
les
instances politiques étonnent le botaniste. À quoi peut servir Une campagne d’'arrachage d’une plante annuelle qui de toute façon disparaîtra naturellement à la fin de l’été et dont les graines sont dans le sol depuis Robin, arboriste
du roi Louis XII On ne cherche pas à éviter la déstructuration du sol, cause
de la levée de la dormance de la graine d'ambroisie. Une fois de plus, on ne traite que les symptômes en supprimant la partie émergée de l’iceberg. Sur les talus et sur tous les chemins où cette peste sévit, il suffit de semer
du ray-grass
anglais, plante restructurante des sols et l’ambroisie disparaît d'elle-même. Les champs de maïs, envahis par l'ambroisie, risquent d’avoir le même sort que les champs de coton évoqués dans les Raisins de la Colère de Steinbeck.
En 1935, le "Dust Bowl", gigantesque vent de poussière, a emporté des millions de tonnes de terre fertile et désertifié certaines régions des USA
Prendre
des
mesures
de
sauvegarde
dès
l'apparition
de
la petite
oseille en apportant de la matière organique de bonne qualité en proportion modérée, permettrait d'enrayer à temps un processus qui conduit à des catastrophes agricoles et humaines. Quelles sont les solutions ?
° Relancer
vie
la
microbienne
l'arrêt des tassements et même
d'autres techniques “sans labour” .
biologiques du sol.
+ Composter
par
l'utilisation
de
très
bons
composts,
par
par l'arrêt total du labourage en développant wr
qui éviteraient de bouleverser les couches SH
Te
.
le fumier en excès des zones d'élevage pour l'assainir et l'emmener
dans les zones de grandes cultures céréalières. + Restructurer les argiles et le complexe d'humus stable de qualité.
Volume
1
argilo-humique
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
par
des
apports
43
EE
4
MILIEUX AGRICOLES OÙ BIOTOPES SECONDAIRES DEVENIR
DU SOL
AUCUNE
FERTILISATION ÉQUILIBRE SANTE
Veronica hederifolia
Oxalis stricta
--...
Veronica persica
PL
Convolvulus arvensis
AS)
AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET CHIMIQUE FERTILISATION ORGANIQUE
Stellaria media
Spergula arvensis
Portulaca
Rumex
.
NN
acetosella
Cynodon dactylon
#
:::::
Convolvulus
sepium
RC
GARENGE ester
oleracea
VAE
Rumex
acetosella
LU
J
C £ 5TI Z ___ di
s Re
Cynodon dactylon
O
=
œ
O
Wu
Z
=
Fll
1
|
munie
Biotope primaire Vallées alluviales sur limons en bases
riches
Biotope secondaire Cultures, vignes Terrains vagues
Le
vulpin
et vergers et jachères
des
champs,
son nom l'indique, ne se jamais dans les prairies
Caractères Semelles
Rex
comme
trouve
indicateurs de
labour,
enfouissement de MO sur sol riche en bases Compactage des sols à pH élevé Hydromorphismes
oriental
induits par le travail du sol par temps humide ou pluvieux
ah0
I/ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio indicatrices
Volume
POACÉES (GRAMINÉES)
A
lo } )CCUTUS pral EnsLs f 1)
le vulpin des prés est la premiére des graminées à fleurir au pr
cm temps. La tige, de 40 à 80 glabre. et raide hauteur, est de Les feuilles, longues et larges ont des ligules assez courtes. La panicule verdâtre, longue de 5 10 cm, cyneTeUs, très dense, à
velue et soyeuse,
Vuloin
Vivaceherbacée à souche épaisse,
des
rss
Description
la fait nommer
“queue de renard”. Les épillets, groupés par 4 ou par 6 sur Un rameau, ont des glumes pointues et ciliées et une glumelle unique
munie d’une longue arête flexueuse,
très saillante
Biotope secondaire
Fossés, bords routes
des chemins :
Fiche
Pelouses et prairies naturelles des plateaux et des vallées alluviales
n°
1O
Biotope primaire
et des
Prairies agricoles d'élevage
—
Caractères indicateurs Engorgement du sol en eau ou en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses par asphyxie de la vie microbienne aérobie
Le vulpin des prés pousse dans les rairies inondables et les prairies umides
re
:
| |
”
A noter Les prairies humides paratourbeuses sont particulièrement riches en espèces rares et protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la quantité Er produit que de la qualité de ce fourrage. Le surpâturage fait également fourragë gères, les plantes rares et p bonnes espèces mps q que les ue aître, en même temps EORE améliorer ce type de prairies, en biodiversité, en rendement et en qualité de re e, il convient de les faucher, si possible en fauche tardive, c'est à dire au moment Fe a floraison de la fléole ue pâturage est à proscrire dans les prairies humides es prairies sont favorables à l'élevage des vaches laitières
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio‘indicatrices
81
2VDut
?|q
2UUA
DOWN
| 11H14) anthus
d (ec
AMARANTACÉES (SALSOLACÉES)
Description Herbacée
annuelle, à Î pivotante, l'amarante blonéhe 2e une plante hermaphrodite. Elle est bien
nommée, car sa tige, et très rameuse, de 20 à Omglabre de
hauteur, est complètement blanche. Les petites feuilles simp les sont ovales ou lancéolées, Les glomérules de fleurs vert pâle, souvent
géminés,
sont
tous
axillaires
. Les fleurs ont des bractées épineuses qui dépassent le calice, lui
Ba
û
UD!
el
aussi épineux. Le fruit plus court que le calice s'ouvre com me une boîte à savon
Biotope primaire Espèce d'Amérique du Nord naturalisée dans les vallées
alluviales
de
la
méditerranéenne
région
Vases et sables maritimes
Vases et sables continentaux salés
Biotope secondaire Bords des et des routes Terrains vagues
chemins
Cultures, vignes et vergers
rACLeres
e
e ro
INCICOLCUrS
Excès de fumure minérale, en particulier de potasse (sulfate de potassium, chlorure de potassium et nitrate de potassium) Salinisation des sols par excès d'irrigation en période chaude
hydrique Contraste chaleur estivale
et
forte
Cuisine Les
graines
sont
consommées
pousses
et les feuilles
comme
les céréales
des
uatre
Les
jeunes
amarantes
-
sont
comestibles crues ou cuites mais la meilleure
bleite
r
de toutes est l’amarante
A noter
| Les amarantes font parties des ‘Tégumes oubliés”. Elles étaient encore couramment cultivées
| dans les jardins potagers
5e
au 19ème
siècle
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio*indicatrices
Voie
mm
ES
AMARANTACÉES (SALSOLACÉES)
RSR
pra ranthus
bi Lun « +
% 5 4
rétuses simples, échancrées, sont souvent tachées de brun ou de
G £
est une plante monoïque. Les tiges glabres, rameuses et striées, sont couchées ou dressées. Les feuilles blanc. Les fleurs verdâätres groupées en glomérules le
sont long
_ _ 4
Les amarantes font parties des Tégumes oubliés”. Elles étaient encore couramment cultivées | dans les jardins potagers au 19ème siècle
Kéenste
L'ENCYCLOPÉDIE
RS
Plantes
bio“indicatmices
Volum
GC
[
maranl lus
relrc ] le: US lie
AMARANTACÉES (SALSOLACÉES)
Description
réflée
Herbacée annuelle, l’amarante réfléchie est une plante monoïque, de 20 à 8Ocm de hauteur,
couverte de poils. La tige dressée
beaucoup
plus
longues
que
A\marante
porte des feuilles simples d’un vert äle, insensiblement pétiolées. es fleurs verdâtres, sont grouées en épis épais le long de a tige et en panicule terminale compacte non feuillée. Elles ont trois bractées épineuses
le
calice. Le fruit dépasse du calice et s'ouvre en boite à savon
Biotope primaire
n°
14
Originaire d'Amérique, naturalisée dans les vallées alluviales, lisières et clairières forestières
Biotope secondaire vignes,
chages et jardins
vergers,
maraf-
Fiche
Cultures,
Bords des chemins et des routes Terrains vagues
Caractères indicateurs Voir la page ci-contre
2
Cuisine Les graines sont comme les céréales
consommées
Les jeunes pousses et les feuilles
des
quatre
amarantes
sont
comestibles crues ou cuites mais la meilleure de toutes est l'amarante blette
fà noter { Les amarantes
font
parties
des
Tégumes
oubliés”.
dans les jardins potagers au 1 9ème siècle
Volume
1
Elles étaient encore
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
couramment
cultivées
|
; 85
D\ AIS (Oh QM\£
Description
Herbacée annuelle à racines fibreuses, l'ambroisie est une plante monoïque. De 30 à 9Oc de hauteur, elle est couverte m de poils. Les feuilles composées, d’un vert grisâtre, ont des folioles très déc
oupées. Les fleurs mâles sont regroupées en épis au sommet de la plante. Les fleurs feme lles, en des
sous,
sont
placées
G
L'oU
24o1-
2S\WS
‘
eo
des feuilles supérieures
à l’aisselle
Biotope primaire
Dunes sableuses d £ l'Amérique du No. L'ambroisie est naturalisée en France dans les dunes littorales et les dunes des grands fleuves où elle retrouve ses milieux naturels originels Arènes granitiques pauvres en humus et en argile
Biotope secondaire
Cultures intensives - jachères
Bords des routes et des chemins Espaces perturbés par les grands travaux routiers et urbains Friches industrielles
Perte d’humus, déstructuration des argiles par les intrants
chimiques provoquant la disparition du CAH et la réduction des sols en poussière Stérilisation des sols par bouleversement des couches anaérobies du aux labours trop profonds
et urbains
où
aux
travaux
routiers
Médecine Le pollen de cette plante, extrêmement allergène, provoque des désordres pulmonaires et respiratoires
graves
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
SEA
e
2
D
;
RP 4
,
TTC EE
el
Jeemina et bleu
MURAGUOCS)
ATvensis Description
Herbacées annuelles, le mouron rouge et le mouron bleu sont des
L :
plantes
hermaphrodites.
De
10
à 30 cm de hauteur, ils ont des et très tiges glabres, souples rameuses. Les feuilles simples, opposées, ovales où pointues, sont ponctuées de noir en dessous. Les fleurs solitaires, portées par
des pédoncules, ont des corolles à tube presque nul et des pétales
rouges ou bleus dont les bords sont poilus et finement crénelés. Les fruits sont des capsules
nant de nombreuses
rouge L
nagalis
Mouron
PRIMULACÉES
conte-
graines
s'ouvrent en boîte à savon
qui
Biotope primaire
Anagallis arvensis :
Sables et alluviales
Eboulis au falaises
Argiles,
limons
pied
des
des
sables
et
©
F
vallées
rochers limons
o
et
e
Ÿ 2 Ü
non
[C
stabilisés, plus ou moins mobiles Anagallis foemina :
Limons, sables et graviers calcaires des fleuves et des rivières, riche en MO
Biotope secondaire Cultures,
vignes,
vergers,
chages et jardins
maraf-
Terrains vagues
Bords des routes et des chemins
Caractères indicateurs
Le mouron rouge indique des terrains légers, bien ressuyés et remués, riches en nitrates.
Les deux mourons sont nitratophiles
et indicateurs de pH Le mouron rouge pousse dans des terrains acides (pH < 6,5) et
le mouron bleu dans des terrains alcalins (pH > 7). Quand ils sont présents ensembles dans la même parcelle, le pH neutralité (6,5)
| Médecine Le
mouron
homéopathie
Ë À. arvensis
ne
(
est proche
rouge
de
est utilisé
Rae Cuisine l'autre
A noter
tuer un lapin. Ne pas confondre avec Stellaria media, le mouron blanc L’ENCYCLOPÉDIE és
Plantes bio*indicatmices
en
Les deux mourons (rouge et bleu) sont aussi toxiques l'un que
Quand on ramasse de l'herbe des champs pour les lapins, il faut éviter que ces espèces ne se glissent au milieu du fourrage distribué. Quelques grammes de mourons peuvent
Volume 1
la
DA
") XI
Sc
d
DE 67
|
/
inleari alia
Fo Description Herbacée
annuelle,
est
Une
Les
feuilles
d'une
plante
hauteur
polymorphes
en
nd, rya l a Sinuala
roseite,
de
l’andryale
ASTÉRACÉES (COMPOSÉ;
;
hermaphrodite
30
sont
à
60
lancéolées
cm. et
: celles de la base
sont
sinuées
; celles du sommet sont sessiles, éla es à la base. Les fleurs jaune rgi pâle
toutes ligulées, sont groupé capitules, disposés en cor es en ymbes
Biotope primaire
Maquis
oArIoues,
oueds
région méditerranéenne
de
la
Biotope secondaire
Cultures, vignes, et vergers Bords des chemins et des routes. Terrains vagues
2ZV
c MU
24
21
l
Sagyue
so[lno) o ao Lpue
bidiyala
UE
L'andryale
est
une
Sol
contraste
méditerranéenne Microclimat chaud
à
fort
brûlant en été Dans le Nord
zone
à
de
microclimat
méditerranéen
plante hydrique, la
France,
pseudo
-
A noter Il y a
Elle ou quel de plus en plus abondante actuellement. Elle est un symptôme ô ment climatique
ues années, cette plante était très rare au nord d’une ligne Bordeaux
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
biorindicatrices
Î Lyon.
du réchauffe-
Volume
|
Description Herbacée
vivace,
odératum
à souche
fibreuse,
la flouve
odorante est une plante hermaphrodite. La tige, d'une hauteur de 10 à 80 cm, porte des feuilles
simples,
larges,
ciliées au
sommet
de
la gaine
avec une ligule souvent déchirée. L'inflorescence en grappe, peu dense, devient jaunâtre
et odorante à maturité. Les épillets, longs de 6 à 8 mm, ont une fleur fertile et deux stériles. Les glumes sont très inégales. Les glumelles des fleurs stériles, munies d’arêtes, sont velues
Après
séchage
la
flouve
a
l'odeur
de
odorante
LL hox anthurm
Flouve
POACÉES [GRAMINÉES)
la
coumarine, la bonne odeur du ‘foin coupé. D'ailleurs, dansle foin, iln'y a que la flouve qui soit
naturelles
alluviales
des
grandes
et alpines
sols frais et riches Bordures et clairières riches en humus
sur
forestières
n°
Prairies
vallées
18
Biotope primaire
Biotope secondaire Prairies agricoles, n'ayant été drainées, ni amendées Talus des chemins et des routes Coupes de bois
ni
Fiche
odorante
Caractères indicateurs La flouve odorante est un indicateur de grande biodiversité des sols frais et riches en MO d'origine végétale Elle pousse dans des prairies, favorables à la production laitière, méritant un léger apport
de très bon compost (3 à 5 tonnes par Fe
Elle indique un engorgement en carbone, une carence en MO animale ou en azote
(Médecine Contient des coumarines Elle estsédative, antiinflammatoire et circulatoire Nervosité, insomnies, insuffisance
veineuse
La plante moisie est toxique
Cuisine La
partie
aérienne
parfume
liqueurs, sirops, crèmes anglaises ou glaces Elle est plus aromatique sèche
que fraîche
A noter La flouve
odorante
est une
espèce
des
prairies
de
fauche
de
la Directive
Habitat.
es prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de
ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche
tardive, et pâturées le moins souvent possible
Elle est nécessaire à la qualité des fromages AOC : : ne Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture
actuelle crée Volume 1
A
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
89
sioq
Sep
[M2hM2D
huhriscus
sylvestris
APIACÉES (OMBELLIFÈRES
Description
Le cerfeuil des bois est une des premières ombellifères à fleurir au
printemps.
Herbacée,
vivace
le cerfeuil est une plante hermaphrodite. De plus de 1 mde haute ur elle est robuste et poilue. La tige creuse et cannelée a des nœuds un peu renflés. Les feuilles com-
osées,
ue
sont
luisantes.
es ombelles de fleurs blanches de 7 à 16 ue n'ont pas de bractées mais les ombellules ont des bractées réfléchies. Les fruits sont des diakènes lisses, luisants et allongés à bec très court
GL
oU
2WPi
Biotope primaire
Lisières et clairières forestières changes en MO archaïque sur sols riches en bases
Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes Terrains vagues Prairies agricoles d'élevage
Caractères indicateurs
Engorgement
des
sols
riches
en
et évite
les
bases, en MO, particulièrement les MO d'origine végétale ou archaïque. Mauvaise minéralisation de la MO en excès
Médecine Divrétique
et dépuratif
Facilite la digestion flatulences
Cuisine Salades, plaïs cuisinés.
à
Les feuilles, les fleurs et les fruits sont légèrement aromatiques, mais la racine renferme des
substances toxiques Aïttention avec des
:
risque espèces
de confusion très toxiques
(ciguës, cerfeuil penché)
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio-indicairices
Volume |
le sol. Les feuilles imparipennées, sont polymorphes. Les feuilles basales ont de 3 à 5 folioles très
inégales
avec
une
foliole
termi-
nale beaucoup plus grande. Les feuilles supérieures ont de 5 à 6 folioles moins
inégales.
Les fleurs,
en têtes denses, sont portées par de longs pédoncules entourés par
des
bractées.
Les
corolles,
ordi-
nairement jaunes, parfois lavées de pourpre ou même entièrement rouges, sont souvent géminées. Le calice est renflé en vessie et
presque aussi grand que la corolle, dépassant peu les ailes. Le fruit est une gousse ovale et
glabre.
Plante
comportant
de
très
polymorphe
nombreuses
sous-
espèces ou variétés à la couleur des fleurs très variable d’une
Rochers
et éboulis
riches en bases
n°
région à une autre
Biotope primaire
vulnéraire, vuln
pivotante,
Anthyllide
racine
20
à
la vulnéraire est une plante hermaphrodite souvent couchée sur
/
\
Description
Herbacée
eralre
vulneraria
puhuyllis
à
pH
élevé,
Pelouses arides et pelouses écorchées des plateaux calcaires et basaltiques Plateaux calcaires à pH élevé
Fiche
FABACÉES (LÉGUMINEUSES - PAPILIONACÉES)
Biotope secondaire
Talus et bords des chemins et des routes
Parcours
à moutons
| Caractères indicateurs |
Sols arides à pH élevé : + de 7,5 Sol très mince sur substrat rocheux
Cuisine est
L'anthyllide
toxique
comme
vulneraire
les légumineuses sauvages
toutes
À
Fes
av. FR
Les têtes fleuries sont vulnéraires, astringentes et dépuratives Vomissements des enfants Suites d'accidents
La
Médecine
A noter L'anthyllide vulnéraire est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat.
es prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent
Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible
Les prairies naturelles, riches semences dans lesquels on l’agriculture actuelle crée Volume
1
d'un grand nombre d'espèces, sont pourra puiser pour revégétaliser
L'ENCYCLOPÉDIE
: Plantes bio-indi catrices
des réservoirs à les déserts que
91
PMphanes
WI
Description Herbacée
C
arvensis
emilla
ROSACE
arvensis
annuelle,
Im
/
l’alchémille des champs est une plant e hermaphrodite. Grêle et rostré
S2p ?||
elle Les
vert
est ramifiée dès (a base feuilles simples, d'un ae pâle,
sont
formées
de
ue
sduowy?
segme nts, profondément incisés Les. eurs minuscules , sans corolle mais à double calice, sont inséré es le long de la tige et entourées de stipules formant un cornet
Biotope primaire
Sables et limons meubles et perméables des vallé es alluviales Arènes granitiques Dunes
littorales
ou continentales
LG oU 2W2i
Biotope secondaire Haies,
friches,
forestières
pré-bois,
coupes
Cultures Chemins, terrains vagues, remués par les trav aux Vignes, vergers, maraîchages jardins
sols
et
Erosion et lessivage des sols filfrants contenant peu ou pas d'argile ni de MO Complexe argilo humique fragilisé Manque de couverture de sol favorisant une érosion intense
par les pluies d'hiver
(M
Cuisine La partie aérienne est comestible
A noter L
émille des champs
Sue Lee
ée-alre
Si
réduits
Pour maintenir
pousse dans ne
le Théro-Airion
Ils sont
: ces milieux
particulièrement
riches
pionniers sont de
en espèces rares
et
l'équilibre des milieux vivants et le réservoir de graines, il est
de préserver la vitalité de ces milieux fragiles
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Volume
1
Description Herbacée
est
une
la
Lappa
ma)cr
bisannuelle, la bardane
plante
hermaphrodite.
Robuste, elle peut atteindre 2 m de hauteur. Elle est très ramifiée et couverte de poils. Les feuilles, alternes et entières, sont pétiolées
et
blanchâtres
en
dessous.
Les
feuilles inférieures peuvent atteindre 50 cm de diamètre. Les fleurs pourpres, toutes tubuleuses, sont groupées en capitules portés
par
)U bardane
pclium
Grande
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
de longs pédoncules. L’involu-
cre globuleux qui les enveloppe a des bractées terminées par
Lisières et clairières forestières des plaines et des montagnes
Forêts alluviales et riveraines
Biotope secondaire
n°
Biotope primaire
Fiche
fourrure ou la laine des animaux qui peuvent les transporter sur de longues distances
29
un éperon crochu. À maturité, il se détache et s'accroche sur la
Bords des chemins et des routes Terrains vagues Cultures, maraîchages, vignes et
vergers
Environs des villages et des habitations
Cours de ferme
| Caractères indicateurs Engorgement en MO végétale archaïque - ayant pour origine la
| lignine (le bois) - des sols riches en bases
Médecine La racine de bardane est antibiotique, antiseptique, dépurative et diurétique
C'est
la
plante
dermatologique
ar excellence : acné, infections cutanées
pr
eczéma,
Cuisine La plante entière est comestible, crue ou cuite Les racines de 1°° année se cuisinent comme
les salsifis
A noter La
bardane
est
une
plante
la végétation. On l'utilise en
Toutes
les bardanes
de
la
alimentaires ou médicinales
Volume
1
structurante
qui
stimule
la vie microbienne
purin ou en plante sèche pulvérisée
flore française
ont les mêmes
L'ENCYCLOPÉDIE
s Plantes bio“indicatrices
propriétés
du
sol
et
ns
bio-indicatrices,
93
2UP0[0HS MS 2HHO0wW91>
Description Herbacée
vivace,
à sou
che rampante et profonde, l'ar istoloche clématite est une plante hermaphrodite. La tige dressée d'une hauteur cm, porte des
alternes,
échancrées
la base.
à 80 simples
en
cœur
Les fleurs jEUree
terminé
par
est une
grosse
groupées
de feuilles
une
en
anguette,
faisceaux. capsule
à
en tube
en
sont
Le fruit forme
de poire. Toute la plante dé une odeur fétide HR
Biotope primaire
G
oM
2VUD
I
Forêts
des
alluviales
grands
inondables
fleuves
et
de
leurs
affluents en particulier les forêts intermédiaires à lianes (vigne sauvage, clématite, houblon, etc. C'est Une espèce des E
rofonds, umus
humides
et
riches
en
Biotope secondaire Cultures sur sol profonds et humides Vignes et vergers Haies des bocages Friches agricoles Bords des chemins
et des routes
Engorgement en MO, en azote et en eau des sols profonds riches en bases Sols à forts contrastes hydriques ZOGCCINMG
Comme
son
l’aristoloche
(du
nom
grec
l'indique,
aristos,
excellent et locheia, accouchement) facilite les accouchements (usage vétérinaire de la partie aérienne fleurie)
Cuisine La plante
entière
est toxique
A noter |
Originaires
du
même
biotope
exsudats racinaires. Ce sont
primaire,
de s syntaxons
l’aristoloche
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
et
la
vigne
échange nt
leurs
|
Volume |
Herbacée
vivace,
\
l'arnica
est
une
plante
hermaphrodite. La tige dressée, d’une hauteur de 20 à 60 cm, est simple, couverte de poils et de glandes. Les feuilles radicales sont étalées en rosette. Les feuilles caulinaires sont opposées. Les capitules jaunes ont des fleurs ligulées échevelées
2
Description
Montana PRIE
nl ca.
#
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
à la périphérie et des fleurs tubuleuses au centre. mais ses feuilles sont alternes et beau-
Biotope primaire
Pelouses et landes acides sur sol frais à humide
Biotope secondaire
Pelouses et prairies agricoles des plaines et des
Fiche
l’arnica,
COUP plus coriaces. De plus, le séneçon ne dégage aucune odeur particulière
n° 24
Toute la plante dégage une odeur aromatique. On la confond, de loin, avec Senecio doronicum. Ce séneçon pousse dans les mêmes biotopes que
montagnes
Lisières et clairières forestières
Caractères indicateurs
Acidité des sols frais à humide
Plante calcifuge, absence totale de calcaire Engorgement en MO végétale archaïque L’arnica est une vraie plante acidophile.
Les plantes acidophiles étant relativement rares,
cela mérite d'être signalé
oe
;
La
plante
Médecine
entière
fleurie
est
la
plante
des
traumatismes physiques et Pau En préventif et en curatif, elle soigne les séquelles
des efforts physiques
C'est le remède des crampes, des courbatures, des rhumatismes, des douleurs musculaires et articulaires Un flacon de TM dans la poche peut vous aider à arrêter de fumer
ARE se : Cuisine L'arnica est une plante toxique dont les feuilles étaient autrefois fumées ce qui lui a valu le nom populaire de © Tabac des Vosges” L'arnica devient de
agricoles. En effet,
A noter
plus en plus rare du fait du changement de type de bétail sur les prairies
lorsque l’on remplace le pâturage des bovins par le pâturage des ovins,
rnica montana disparaît totalement en un ou deux ans. Les excréments alcalinisants des moutons sont fatals à cette plante acidophile. Cet effet fut particulièrement spectaculaire en
due à la mise en culture de vieilles prairies permanentes, à l’introduction du pâturage par les moutons, ou à l'apport d'engrais :
Par ailleurs, lorsque es cueilleurs coupent le capitule terminal de l'arnica, ils suppriment l'hormone inhibitrice des bourgeons floraux axillaires et stimulent leur floraison L'arnica est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit | équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent Our maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche
TE
1985, sur les chaumes du Haut Forez, où l’introduction du mouton a fait disparaître toutes les belles populations d'Arnica montana en deux ans. Dans de nombreuses régions, l'extinction d'Arnica montana a été justifiée, auprès de l'opinion publique et auprès des autorités, en l’attribuant au bouc émissaire habituel, les cueilleurs de plantes médicinales, alors qu'elle est
tardive, et pâturées le moins souvent possible
Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences
dans
crée Volume
1
lesquels
on
pourra
puiser
pour
revégétaliser
les déserts
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
que
l’agriculture
actuelle
95
DAUS
4
Herbacée
à
Description
FAICA
W'nica Mmenlana vivace,
hermaphrodite.
La
l'arnica
tige
est
dressée,
de 20 à 60 cm, est simple,
une
d’une
plante
hauteur
couverte de poils et
À
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
Se ne 0
de glandes. Les feuilles radicales sont étalées en rosette, Les feuilles caulinaires sont opposées. Les
capitules jaunes ont des fleurs ligulées échevelées
à la périphérie et des fleurs tubuleuses au centre. Toute la plante dégage une odeur aromatique. On la confond, de loin, avec Senecio doronicum.
Ce séneçon pousse dans les mêmes biofopes que
l’arnica, mais ses feuilles sont alternes et beauCOUP plus coriaces. De plus, le séneçon ne dégage aucune odeur particulière
Biotope primaire
Pelouses et landes acides sur sol frais à humide
Biotope secondaire
Pelouses et prairies agricoles des plaines et des
F
à 9
Ç
U < U li
montagnes
Lisières et clairières forestières
Caractères indicateurs
Acidité des sols frais à humide
Plante calcifuge, absence totale de calcaire Engorgement en MO végétale archaïque
L'arnica est une vraie plante acidophile. Les plantes acidophiles étant relativement rares,
cela mérite d’être signalé
Médecine La
plante
entière
fleurie
est
la
plante
des
traumatismes physiques et Rues En préventif et en curatif, elle soigne les séquelles des efforts physiques C'est le remède des crampes, des courbatures,
des
rhumatismes,
des
douleurs
musculaires
et
articulaires Un flacon de TM dans la poche peut vous aider à arrêter de fumer
Teiie:
Cuisine
ë
Ci
ë
:
L'arnica est une plante toxique dont
les feuilles étaient autrefois fumées ce qui lui a valu le nom populaire de ” Tabac des Vosges”
L'arnica devient de
agricoles. En effet,
A noter
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plus en plus rare du fait du changement de type de bétail sur les prairies
bu
lorsque l’on remplace le pâturage des bovins par le pâturage des ovins,
Arnica montana disparaît totalement en un ou deux ans. Les excréments alcalinisants des
&
d’Arnica montana a été justifiée, auprès de l'opinion publique et auprès des autorités, en l’attribuant au bouc émissaire habituel, les cueilleurs de plantes médicinales, alors qu’elle est
À
due à la mise en culture de vieilles prairies permanentes, à l'introduction du pâturage par les moutons, ou à l'apport d'engrais Par ailleurs, lorsque les cueilleurs coupent le capitule terminal de l’arnica, ils suppriment
hormone inhibitrice des bourgeons floraux axillaires et stimulent leur floraison L'arnica est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre
Ü al '
a
moutons sont fatals à cette plante acidophile. Cet effet fut particulièrement spectaculaire en 1985, sur les chaumes du Haut Forez, où l'introduction du mouton a fait disparaître toutes les belles populations d’Arnica montana en deux ans. Dans de nombreuses régions, l'extinction
|
des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent
\
Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche
tardive, et pâturées le moins souvent possible
Les prairies naturelles, riches : d’un grand nombre de pères sont des réservoirs à semences RU RE S J Ê dans lesquels on pourra puiser pour revégétalise r les déserts que l'agriculture actuelle crée Volume 1 ;
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio-indicairiees
gs
|
#
brhenatherum
2CL
POACÉES (GRAMINÉ,
Description Herbacée
5 ñ
fibreuse,
®
hauteur.
plante
elatius
Prairies
naturelles
des
vallées alluviales, des calcaires et basaltiques
grandes
plateaux
Lisières et clairières forestières
oO
h
Biotope secondaire
QI
Prairies agricoles amendées Prairies de fauche sur sols riches de plaines et des montagnes Bords des routes et des chemins
Terrains vagues Vignes et vergers Cultures pour subsp.bulbosum
Prairies équilibrées pour Arrhenatherum elatius subsp. elatius Engorgement en € ou enfouissement de MO végétale au fond de
la
raie
lors
de
labours
pour
fromental
sont
Arrhenatherum elatius subsp.bulbosum (Avoine à chapelet)
UISINC
Les graines comestibles
du
A noter Le
Ces
fromental prairies
est
sont
une
riches
espèce en
des
ces
de ces milieux garantit l'équili qui les pâturent
prairies
rares
et
de fauche
protégées.
La
de
la
Directive
biodiversité
Habitat.
remarquable
re des sols et la bonne santé des animaux domestiques
À être fauchées, si possible en Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent ; possible souvent moins le s pâturée fauche tardive, et sont des réservoirs Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces déserts que l’agriculture les liser revégéta pour puiser pourra on lesquels à semences dans actuelle crée
96
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatmices
Volume |
Herbacée, vivace, l'armoise commune a une tige striée ef rameuse de 70
feuilles,
à 120
cm de hauteur.
doublement
Les
pennées
et
très découpées, sont vertes en dessus et blanches tomenteuses en dessous. Les fleurs, à corolle
tubulaire jaunâtre ou rougeâire, sont hermaphrodites. Elles sont groupées en capitules, entourés d’un involucre à bractées imbriquées.
Les
capitules
sont
Amoise
Description
commune
vulgaris
À\
Y'lemisia
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
réunis
sableux
et
limoneux
des
souvent
Biotope secondaire Cultures, jardins, vignes et vergers Bords des routes et des chemins Terrains vagues
n°
Sols
vallées alluviales C'est une espèce pionnière
Fiche
Biotope primaire
26
en glomérules sur les rameaux et forment une grande panicule feuillée
Digues des canaux et ballasts des
chemins de fer
fox s Caractères indicateurs Engorgement en MO des sols riches en bases subissant des compactages et des érosions Manque de couverture des sols à faible pouvoir de rétention Asphyxie par compactage ou excès d'irrigation
Médecine Syndromes
prémenstruels
Règles douloureuses Règles
irrégulières
ou
peu
Elle
est
appelée
les
vieux
cause
de
abondantes. l'armoise tient son nom de la déesse de la chasse Artémis. jardiniers à
par
la ‘plante des femmes” son
action
sur
l'organisme et le cycle menstruel
féminin. l’armoise a les mêmes utilisations que l'alchémille et la
sauge mais c'est une plante très amère dont l'emploi est délicat
(Cuisine
Toute la plante est aromatique. Elle s'utilise, en aromate,
salades cuisinés
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
composées
et
dans
les
les
plats
97
pu, K
>
ilalicun e
A
pumn
Arum
maculalunr.
aracéss
maculé
.
Description
È 3 Oo
L'arum d'Italie est une plante vivace de 20 à 60 cm de haut labre, à gros tubercule. Les
l'arum maculé est une pla vivace de 20 à 60 cm de a labre, à gros tubercule. [4
C S = D
res, en forme de fer de lance, à oreillettes divergentes, veinées de blanc, naissent avant l'hiver. La spathe (enveloppe de l’inflo-
en forme de fer de lance, & oreillettes divergentes, veinées de noir, naissent au printemps La spathe (enveloppe de l'info
Le spadice
Le spadice
euilles
persistantes,
rescence)
est
triangulai-
grande
jaune
et
euilles éphémères,
verte.
rescence)
(inflorescence)
a un anneau mâle plus court que l'anneau femelle muni en dessus
est
triangulaires
rande
violet
et
a un anneau mâle plus court que l’anneau femelle muni en dessys
et en dessous de longs fils soyeux. Les fruits rouges forment un long épi
et en dessous de longs fils soyeux Les fruits rouges forment un long épj
Biotope primaire
Biotope primaire
“
Forêts alluviales et riveraines Ourlets et bordures forestières
Lisières et clairières des plaines et des
é
û
Biotope secondaire
Biotope secondaire
3
Vignes et vergers
Petits bois résiduels
u
Talus et terrains vagues
Haies des bocages
L
e
Verte
(inflorescence)
e
.
Bords des chemins et des routes
forestières montagnes ®
Plantations de robiniers
ge à A. maculatum. CUX
Broussailles, friches agricoles Vignes et vergers
Qrums
Evolution des sols riches en bases vers la forêt par excès de MO d'origine végétale Mauvaise minéralisation de la MO végétale archaïque : fossilisation au lieu de minéralisation Carence en MO d'origine animale Blocage de la potasse
par déficience
de la vie microbienne
aérobie
A. italicum
For | eo > |
98
Cuisine
Tous les arums sont très toxiques
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume
:
2
+ #
OP
A
Description
j
l'asperge
à
acutilelius &
CR
sparaqus
sauvage
ASPARAGACÉES [ASPARAGINÉES)
feuilles
aiguës
est
une plante buissonnante, à figes ligneuses blanchâtres ou grisâtres, ouvant atteindre 1 m de haut.
réduites
à des
un pédoncule
D rage
sont
A\spe
es feuilles
écailles à l’'aisselle desquelles se trouvent des cladodes, c'est à dire des rameaux qui simulent des feuilles filiformes, courtes et anse groupées par 5 ou O en étoile. Les fleurs dioïques jaunes ou verdâtres, portées par
articulé, sont odo-
rantes. Les fruits, du volume d’un petit pois, sont des baies noires à maturité nhQES
Biotope primaire Forêts de chênes verts (Yeuseraie)
méditerra-
iche
Maquis et garrigues néennes
Biotope secondaire
Vignes et vergers installés depuis longtemps sur une même parcelle Parcelles cultivées depuis longtemps à sol nu
Caractères indicateurs Evolution de la culture vers la forêt par excès de matière organique végétale archaïque et déstructuration du sol
| Médecine Les turions sont diurétiques.
Ge
Uricémie, goutte, tendinites
Er
Cuisine
Les jeunes pousses ou turions sont comestibles cuites pis
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
99
PS
(phcdelus aestivus
fphodelus albus
Description
É
Les asphodèles
Ô O D n
sont des
liliacées
vivaces herbacées à tubercules La tige est pleine et les feuilles graminoïdes en gouttière sont vert clair. Les fleurs rosées à 6 tépales, fortement nervurées, forment
une
est une capsule s'ouvre en frois
sphérique
qui
méditerranéenne,
poussent dans
grappe
longue et serrée. Le fruit
De nombreuses espèces très proches, notamment en zone les mêmes
biotopes
GG
MEME.
Biotope primaire Pelouses et landes acides Lisières et clairières
forestières
Biotope secondaire Prairies agricoles
Talus, bords des chemins Terrains vagues
routes
et
des
Les textes de cette page sonf communs aux trois
PT
asphodèles.
Caractères indicateurs Sols sableux, compacts, acides, dégradés Erosions dues à des incendies répétés ou au piétinement du bétail dans les parcelles surpâturées
Décalcification par dégradation importante des prairies agricoles
hi i
di
Médecine Ù
Les
tubercules
sont
utilisés
usage externe contre la gale
H,
Cuisine
{|
tubercules
Les
jeunes
pousses
d'asphodèle
et
en
les
peuvent
se manger à condition de les faire cuire dans plusieurs eaux our en réduire l'amertume et de es consommer avec modération
|
100
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio=indicatrices
Volume
ue
8
ASPHODÈÉLACÉES [LILIACÉES)
/
/5/
Dai
VAMMCSUS
Fiche
n° 30
Asphod
a
À
le
Kphodelus
[
|
| Textes sur page de gauche | L
>
+
3
ES
]
be
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
101 :
\
Xn®?|| 102 4 A
2IS\£ N
7 & | Co ler
q uamalus
ASTÉRACÉES (COMPOSÉ
Description Herbacée annuelle, l'aster écailleux a des tiges ramifiées rudes, comme
toute la plante. Les feuilles simples
sont linéaires. Au centre du capitule les fleurs sont tubuleuses à corolle jaune. À la périphérie, des fleurs ISÉSe à corolle blanche ou bleue forment une couronne à un seul rang. Toutes les fleurs sont hermaphrodites. Un involucre de bractées imbriquées les enveloppe. Les petits capitules sont disposés en panicule symétrique
LS
oU
2?
Biotope primaire
Bords des eaux salées Sables et vases salés du littoral
l’aster
écailleux
est une
espèce
introduite qui vient d'Amérique
Biotope secondaire Cultures irriguées Prairies humides, prairies agricoles amendées Terrains vagues Bords des routes et des chemins
NULA
Caractères indicateurs Salinisation des sols par l'irrigation
ou l'apport d'engrais solubles
Remontées de sels du sous-sol dans
les terres compactées des régions littorales
102
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Nr
Volum
3 £- nl riplex
ee
patula
par
pointe
des
rameaux
très étalés
à la base.
Les feuilles supérieures,
simples
et un peu
une
|
é
é
Alriple:
proslala
7Atriplex hastata
Description
Herbacée annuelle, l’arroche à feuilles hastées est une plante hermaphrodite. La tige, de 20 cm à A de hauteur, porte des rameaux très étalés à la base. Les feuilles, à très forme d’un fer sont SIOPES nale lâche et sont entourés
long pétiole, ont la de lonce: Les fleurs en panicule termifeuillée. Les fruits par des bractées
triangulaires, un peu en cœur
Biotope primaire Bras
Arroche
porte
farineuses, sont allongées et les feuilles inférieures, presque en forme de fer de lance. Les fleurs sont groupées en longs épis verdâtres. Les fruits sont entourés de bractées triangulaires terminées
morts
des
rivières
fleuves
et
des
à feuilles hastées
hauteur,
étal
,
Description
Herbacée annuelle, l’arroche étalée est une plante hermaphrodite. La tige, de 20 à 80 cm de
Arroche
CHÉNOPODIACÉES (SALSOLACÉES)
Cultures, vignes, vergers, maraîchages et jardins Pieds des murs pollués dans les villages Bords des routes et des chemins Terrains vagues
Fiche
Biotope secondaire
n°
392
Clairières et bordures forestières Reposoirs à animaux sauvages
‘Caractères indicateurs
Excès d'azote, engorgement en matière giganiaue et/ou en eau
nc
brutale
s
de
ismes,
grandes
libération
quantités
d'azote dans les sols par temps chaud et sec. Tovail des sols à fort contraste hydrique par |
temps chaud et sec
ESS
Cuisine
La partie aérienne des arroches sauvages, en particulier les feuilles, se mangent crues ou cuites comme celles de l’arroche blonde, légume oublié, qui commence à être réhabilité
jardins
dans nos
| faut rester prudent car toutes les arroches contiennent de l’acide oxalique
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatmices
103
RENE
PUIOADV-S ,
EX
vend.
falua
POACÉES (GRAMINÉES)
A\voine
Sté,
Description
Herbacée annuelle, d’une hauteur de 50 cm à 1,50 m, la folle-avoine est une plante hermaphrodite. Les feuilles planes ont une ligule courte et tronquée. L'inflorescence est une panicule lâche, unilatérale et dressée. Les épillets très ouverts ont 3 ou fleurs aristées qui
L'avoine stérile est une g TAminée herbacée annuelle de 1m hauteur. Les feuilles ont une aus courte et fronquée. L'inflorescence
facilement
Les glumes
à
est une panicule d’abord étalg qui devient unilatérale à maturité Les épillets très ouverts
3 fleurs. Les glumes
maturité.
sont striées de
que par
7 à 9
ont 2 :.
plus lon
les glumelles sont termi gues nées deux dents aiguës. Les glu
nervures. Elles égalent ou dépas-
melles supérieures
inférieures,
a une arête longue et articulée
sent un peu les fleurs. Les couvertes
glumelles
de
oils soyeux, sont munies ongue arête flexueuse
sans arête,
longs
d'une
Sables vallées France
sont glabres à
la glumelle inférieur
Biotope pr
Biotope primaire
imaire Grandes vallée s allu Sables calcaires des virialvies èr
remués et limons des alluviales dans toute la
garrigues sur sol es s cal Lavoine stérile vit princi caires en région médi palement
Mau,
terranéenne.
où
PVWPI
sterilis
Description
tombent
£E
wend
Pre
Biotope secondaire
Biotope secondaire
Cultures, vignes, vergers Terrains vagues et jachères Bords des chemins et des routes
Cultures amendées et fumées Vignes et vergers Terrains vagues Bords des chemins et des routes
Sables et limons alcalins compactés Sols argilo-calcaires à pH élevé compactés
Déstructuration des sols riches en bases, souvent à pH élevé Avena barbata est très proche
La folle avoine est favorisée par les excès de N et de K dans des
indicateurs
sols compactés à pH élevé
Les graines sont comestibles
de A. sterilis et pousse dans les mêmes biotopes. On peut rencontrer Avena barbata et Avena
fatua dans presque toute la France dans les mêmes sols, avec les CUISINE
mêmes
indications.
Dans
le Sud,
en zone méditerranéenne, les plus
fréquentes A. barbata
sont
Avena
sferilis et
ii ;
104
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume |
if
5
on
EC
TR
/
POACÉES (GRAMINÉES)
puvescens /
"1/1!/
vena
P
.
L"/
J
Description L'avoine
MST
/
venula 7
D TE Re
pubescente
est
pubescente
TT
une
A\voine
plante vivace à racines fibreuses ouvant atteindre 1 m de haut. a tige et les gaines des feuilles sont pubescentes à la base. Les feuilles sont planes et possèdent une ligule allongée. La panicule de To-20 cm, lâche,
dressée ou penchée, a souvent les
rameaux et les épillets violacés ou blanchâtres. haque épillet a 2-3 fleurs longuement aristées et velues à la base
Biotope primaire n° 34
Pelouses et prairies naturelles des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques
Biotope secondaire
Fiche
Prairies agricoles
Bords des chemins et des routes
Terrains vagues
re
d'ù
A
|
L
|
7amVEnu
a
/
n
[
n
e71
à à
Ji ŒLENSIS uen
n
)
D
2
o
à
glabre.
disparues
à
floraison,
allongées.
Les fleurs
les
feuilles
radicales,
la
60
Seules
souvent
sont
arrondies en cœur. Les feuilles caulinaires, généralement les seules visibles, sont très étroites et nombreuses,
en forme
bleues, de
généralement penchées, grappes lâches
peu
cloche,
sont
en
Biotope primaire Sables et alluviales
limons
des
Falaises et éboulis des calcaires et basaltiques =
moins
10
cm, généralement
vallées
plateaux
Biotope secondaire
Vignes et vergers Bords des chemins et des routes Terrains vagues, talus des routes et des chemins de fer
5
«
Caractères indicateurs Sols pauvres en MO et en argile plus ou moins mobiles, manquant de structure ou déstructurés Sols frès minces, à très faible pouvoir de rétention Carence en MO animale
Cuisine Salades composées Plats cuisinés
A noter |
118
d'u
Toutes les campanules sont de très bons comestibles
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
ds
bio*indicatrices
Volume ”
Î
pasteur
est
une
feuilles basales, entières et pro-
fondément dentées, forment une rosette. Les feuilles caulinaires sont embrassantes. Les fleurs blanches, régulières, à 4 pétales en croix,
sont réunies en grappes lâches et ramifiées. Les fruits (silicules) sont triangulaires
et arrondis
cœur
Biotope primaire Sables
des
et limons
grandes
les subissant
des
riches
vallées
en
en bases
alluvia-
alternances
€
à
>
bourse
à E
La
crucifère annuelle, pubescente à tige dressée de 30 à 50 cm. Les
Bourse
Description
1\steur
apsella hursa-pastoris
Capselle,
BRASSICACÉES (CRUCIFÈRES)
de
périodes d'inondation et de grande
sécheresse
Biotope secondaire
La bourse à pasteur
bords
pousse
des dans
les zones dégradées des prairies
et des lieux cultivés. Elle est plus fréquente dans la moitié sud de la France
n°
Vagues,
chemins et des routes
Fiche
Terrains
48
Prairies agricoles
Cultures, vignes et vergers
à Caractères indicateurs
Médecine Otites ; acouphènes, capillaire
circulation :
Hémorragies, hémorragies utérines
Cystites, règles difficiles
ee
Cuisine
2 Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio-indicatrices
Très bon comestible rosettes de feuilles à utiliser dans les salades composées ou les plats
S [ar
P
Variations hydriques importantes sur des terrains limoneux ou sableux Compactage des sols riches en bases Blocage de P et de K par anaérobiose sur sols riches en bases et compactés
cuisinés
119
sunel
sajyod © uop4oyD
( 7 arduus
lenuif CTUS
ASTÉRACÉES (COMPOSÉ
Description Le chardon
à petites
neuses
dessous.
fleurs
OÙ
à
capitules grêles, est une plante annuelle ou bisannuelle, de taille variable. La tige est blanche cotonneuse, avec des ailes larges et épineuses jusqu’au sommet. Les feuilles lobées, sont aussi blanches épineuses sur les bords et coton-
en
Les
capitules
Limons compactés des vallées alluviales Maquis et garrigues
grandes
sont petits et rosâtres groupés par 3 ou plus. Les bractées florales sont terminées par une épine courbée et glabre. Les fruits sont des akènes surmontés d’une aigrette à soies jamais plumeuses
Gt
oU
24?
Biotope primaire Ce chardon est un C'est une espèce surtout
présente
vrai chardon thermophile,
dans
méditerranéenne
la
région
Biotope secondaire Cultures Vignes et vergers Talus de routes Terrains vagues
Caractères indicateurs Anaérobiose
par
compactage
et pH élevé avec blocage du BiBiphore écheresse et températures estivale élevées Sols à fort contraste hydrique
Médecine Plante
riche
espèces Cirsium
du
assimilable comme
jh 5 À
en
genre
phosphore
de nombreuses
Carduus
et
Cuisine
|
Plante
comme
ii
mais
Fil
comestible
de
difficilement
cause des épines
4
crue
nombreux
ou
cuite,
chardons,
utilisable
à
A noter Carduus
pycnocephalus
est
très proche botaniquement et prérente les mêmes propriétés io-indicatrices, médicinales et alimentaires
120
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatices
Vo
el
Earex. La laîfche
précoce est une plante
vivace herbacée, stolonifère. Mor-
posent
elle
ressemble
eaucoup aux graminées. feuilles, plus courtes que sa à section triangulaire, sont étroites et rudes au toucher. porte un épi mâle en massue
Ses tige très Elle au
Se
Description
Ai € he
urer PART
prèe oce
Ca rycphllea
LÉ
CYPÉRACÉES
sommet de la tige avec 3 ou 4 épis
femelles rapprochés en dessous. C'est une des premières fleurs
des
prairies
ousse
en
au
printemps.
association
uzule champêtre
avec
Elle
la
Biotope primaire
Biotope secondaire Prairies agricoles Bords des chemins et des routes
Terrains vagues
lCaractères
n°
des montagnes
50
naturelles, des
=iche
Landes et poisse
vallées alluviales, des plaines et
indicateurs
Prairies engorgées en MO carbonée archaïque Carence en MO animale, en azote et en potasse
Feutrage de accumulation de
carbonée Anaérobiose
surface par MO végétale
A noter Le Carex caryophyllea est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat.
es prairies Sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de [ee Dieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui es pâturent
Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture actuelle crée -
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicamices
iei
29SSI
HEY 2MPLOT
Parex
hi rla
Description
La laîche hérissée est une plan te vivace herbacée à longs stolons
Elle ressemble
morphologie
beaucoup
AUX
par sa
graminées,
sa tige, à section triangulaire mais , est toujours dépourvue de noeuds Les fleurs
monoïques
unisexués. Les au sommet de femelles sont en les uns des autres. à l’aisselle d’une Les fruits sont base de la tige
ont des
épis
épis mâles sont la tige. Les épis dessous espacés L’épiinférieur est longue bractée. velus comme la
LG où PP
Biotope primaire Vallées alluviales inondables Pelouses
battante
naturelles
sur
nappe
Biotope secondaire
Prairies agricoles Friches Bords des chemins et des routes. Terrains vagues, ballast des chemins de fer, talus, fossés, digues
Caractères indicateurs Sols à fort contraste hydrique, plus ou moins engorgés en MO végétale et animale Prairies à très fort potentiel de production
favorables
vins à viande
aux
bo-
fi noter
Attention: risque d'engorgement total et de colonisation par les chardons (Cirsium arvense) et es RUrex obtusifolius, par blocage du phosphore et par les hydromorphismes réels
OÙ induits NB : De nombreux Carex indiquent des engorgements hismes des sols humides ou paratourbeux
en eau, en MO,
et des hydromor-
FE prairies humides paratourbeuses sont particulièrement riches en espèces rares et protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la vantité
de fourrage
produit
que
de
la qualité
de
ce fourrage.
Le surpâturage
fait
également disparaître, en même temps que les bonnes espèces fourragères, les plantes rares et protégées Ù : Pour améliorer ce type de prairies, en biodiversité, en rendement eten qualité de fourrage,
il convient de
les
faucher, si possible
en fauche
tardive, c'est à dire au moment
floraison de la fléole de : Le pâturage est à proscrire dans les prairies humides : Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces,
sont des
de la
réservoirs à
semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l’agriculture
actuelle crée
122
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatices
Lt
##
(
ru
br
Carui
cumin
&
Description Le
.
Sauvage
ELLIFÈRES)
#
des
prés
est
une
a
UN
ombellifère herbacée de 20 à 50 cm, vert grisâtre, à tiges très rameuses dès la base. Les feuilles composées tripennées ont des folioles très étroites. Les ombelles irrégulières, de 5 à 16 rayons, ont des fleurs blanchâtres ou roses sans involucre. Les fruits sont très parfumés
Biotope primaire Pelouses des plateaux et basaltiques
calcaires n° 59
Pelouses alpines
Biotope secondaire
Fiche
Prairies agricoles Bords des chemins et des routes Bords des haies et lisières forestières. Layons forestiers 4 |
| Caractères indicateurs | Sols riches en bases engorgés
en
| MO généralement animale, parfois | végétale Indicateurs des bonnes prairies | montagnardes de la Directive Ha-
il
| maintenir la biodiversité
|
bitat qui méritent d'être gérées | avec beaucoup d'attention pour
Médecine Problèmes
digestifs,
ments, flatulences
ballonne-
fre
Cuisine
Plante condimentaire (les fruits en particulier) utilisée en salades composées et plats cuisinés Boissons, crèmes, glaces
î
ce
ce
_#| Gé
ul
A noter
|
Plante des prairies favorables aux productions bovines laitières et nécessaires pour la jduction de fromage AOC e cumin sauvage est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne
|
| |
|
Volume 1
diurent
OUr maintenir
cette
biodiversité,
fauche tardive, et pâturées
ces
prairies
le moins souvent
e$ prairies naturelles, riches d'un grand
Mmences dans lesquels on pourra actuelle crée
santé des animaux
doivent
possible
nombre
puiser pour
|
être
domestiques
fauchées,
ï
:
de ces
l
qui les
si possible
en
æ
d'espèces, sont des réservoirs à se-
revégétaliser
L'ENCYCLOPÉDIE SR ; Plantes bio“indicatrices
les déserts
que
l’agriculture
123
N
t!
:
DR cyan
fon
214
"7 enlaurea
us
AST
.
0
Description
Le bleuet est une plante annuelle
de 50 cm à plus d'1 m d’un vert plus OU moins grisâätre ou blanchätre. Les feuilles sessiles sont étroites et
allongées.
toutes
Les
tubuleuses,
capitules
entourés
fleurs
sont
d'un
bleues,
réunies
en
involucre
de folioles à marge fortement décurrente et à cils courts, généralement argentés
Biotope primaire maquis région
Biotope secondaire
Cultures, moissons, vignes, vergers Jachères, friches Terrains vagues
£G
où
24
ol:
Vallées alluviales, oueds, et garrigues de Jla méditerranéenne
Caractères indicateurs Remontée riches
Exsudats
de
Re
pH
dans
racinaires
de
les :
sols :
légumi-
neuses
Médecine Infusion de en bains
capitules d'yeux,
de bleue, pour les
conjonctivites, la fatigue oculaire, ou pulvérisation d'eau florale Fatigue des yeux due à une exposition prolongée à un écran
d'ordinateur ou de télévision
j :
A noter Y >
124
Cette espèce, encore courante dans les moissons il ÿ a une cinquantaine d'années, est | aujourd'hui au bord de l'extinction en raison de l'emploi des pesticides en agriculture | L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatices
Volum :
lune!
»
æenlaured
jacea jacèée
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
Description
plus
ou
moins
allongées
Centaurée
La centaurée jacée est une espèce vivace de 30 cm à 1 m généralementglabre.Lesrameaux sont dressés, courts et épais. Les feuilles alternes, sont ovales et ; celles
de la tige sont sessiles, seules les radicales sont pétiolées. Les fleurs violacées, toutes tubuleuses, sont réunies en capitules entourés d’un involucre de folioles surmontées d'un appendice membraneux frangé ou déchiré mais ne portant jamais de cils
Biotope primaire Pelouses
des
plateaux
et basaltiques
calcaires 54
Pelouses des vallées alluviales
n°
Biotope secondaire
fe
iche
Prairies agricoles Vignes, vergers Bords des chemins et des routes. Terrains vagues Talus de routes et de voies ferrées
e Re Caractères indicateurs Sols à fort contraste hydrique souvent riches en bases et en MO
carbonée
Carence en azote et en potasse Plante
des
Directive
riches
Habitat
prairies
à
gérer
de
la
avec
attention pour maintenir la biodiversité
ee à Médecine Stimulant des défenses
/
immunitaires.
A noter |
Dans
ce
groupe,
de
nombreuses
souvent difficiles à différencier
espèces
et sous
Es
espèces
ont
été
décrites,
:
:
mais
sont
:
prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les
Volume
Our maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible : Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semere dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture ctuelle crée
t
âturent
So S
La cenfaurée jacée est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces
L'ENCYCLOPÉDIE
125
1
Plantes bio“indicatrices
_
UuNwmwoD
21} SIDUS ‘
®
“eraslium.
fentanum SSP ulqare
CR stum Description
friviale
CARYOPHYLLACÉ;
Le céraiste commun est une petite plante bisannuelle ou d'un vert sombre, pubescentVivace e, 10 à 50 cm. Les feuilles oval de es sont opposées et sessiles. Les fleurs blanches, petites sont à 5 pétales échancrés égalant OU dépassant légèrement les sépa membraneux au sommet. La capsles s'ouvrant à son sommet à matu ule rité par
10 dents est longue et cou et dépasse largement le calicerbée ° e prim aire
=]
e)dion
Pelouses des plateaux calcaires et basaltiques Pelouses
des vallées
2?!
Pelouses alpines
alluviales
1G
o
U
DIVUEC
VI
Prairies agricoles Vignes et vergers Très rarement dans les cultures Bords des chemins et des routes
Caractères indicateurs
|
#
Sols dans lesquels la MO est en cours de minéralisation par la vie microbienne aérobie Sols riches en MO et en azote
41
Cuisine
3:
|
y
()
Salades
composées
cuisinés (partie aérienne)
\
et
plats
A noter V
-
126
|
Plantes des prairies favorables
aux bovins lait et aux
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatmices
Lane bovins viande
Volume |
glomeratun re
“erastium
Le céraiste aggloméré petite plante annuelle
sommet des tiges, sont à 5 pétales plus courts que le calice. La capsule
s’ouvrant à son sommet par 10 dents, est beaucoup plus longue
te
AYI &
entièrement
FOIS
jaunâtre,
ubescente, de 5 à 30 cm. Les euilles ovales sont obtuses, opposées et sessiles. Les fleurs blanches, petites, agglomérées au
»
vert
est une dressée,
Ce
d'un
lomé
Description
que les sépales
Biotope primaire viales et des dunes continentales
vergers,
Talus des routes et des chemins Prairies agricoles
-iche
n°
Biotope secondaire Cultures, vignes et maraîchages et jardins
56
Gazon et prairies naturelles des vallées alluviales Sables et limons des vallées allu-
Caractères indicateurs Minéralisation très rapide de la MO dans les sols à pouvoir de rétention faible ou nul. Cette MO minéralisée sous forme de nitrates,
sera très vite lessivée et perdue Lessivage et érosion des sols
La
RE
Cuisine
Plante comestible: partie aérienne en salades composées et en plats cuisinés
|
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
@D 127
Te
haercphalhun Q
aureurrt
”
APIACÉES (OMBELLIFERE,
Description
En D
Le cerfeuil doré est une ombellifère vivace, herbacée, à souche
Da
épaisse, ameuse.
:
50 cm
Le
à
feuilles
=
LS
1,50
jaunûâtre,
sont
réunies
feurs
à 20
et
composées,
vert
Les
m
sont
blanches en
rayons
noirâtre,
de
haut.
de
Les
tripennées
aromatiques.
ou
rosées
et
grêles.
ombelles
inégaux
de
8
L'involucre est composé d’une à 3 bractées, Souvent caduques. Le fruit est un diakène en forme de fuseau, à styles longs et
réfléchis, de couleur jaune
doré à
la maturité
e
Biotope primaire
o ? ÿ
Ripisylves des vallées alluviales Lisières et clairières des forêts de montagnes de 500 m à 2000 m
5
d'altitude
ee
Ce
à
cerfeuil
se
trouve
organique,
neutre à légèrement Q'AILAAR»S
BIOLOPE
i
principa-
lement dans le Jura, les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées, sur sols profonds riches en bases
et en matière
acide
de
pH
er
SC
Prairies d'élevage Pied des haies, bords des fossés, routes et chemins
:
Caractères inc Engorgement par excès de matière organique, souvent
d'origine végétale,
mais
parfois
animale ; saturation du CAH Blocage de l’activité microbienne
par engorgement en eau ou en MO Si l'excès de matière organique
provient de matière organique végétale, l’évolution du milieu se
fera vers la forêt
Li #
1e
mi.
vf mr
É
Cuisine |
®
128
|
Comestibilité inconnue .
Aïttention avec
des
.
: risque
espèces
de
très
(ciguës, cerfeuil penché)
À
% E
,
confusion
foxiques
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatmices
Volume
hamaemelum Description
nabile nobilis
hlhemis
romaine
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
Éamomi
Île
La camomille romaine est une plante vivace, basse, aromatique et pubescente. Elle est généralement couchée, plus ou moins redressée et peut atteindre 50 cm. Les feuilles composées sont Les découpées. très finement blanches, périphériques, fleurs sont ligulées, celles du centre, Elles tubuleuses. sont (Être orment un capitule à réceptacle
conique, les folioles de l’involucre
Les
scarieuses.
largement
sont
akènes sont très petits, à trois côtes
filiformes
sableuses,
Biotope secondaire vignes,
Cultures,
terrains vagues
sb
à
f
x
Caractères
Sols
de
peu
sableux
jardins,
vergers,
n t tarlirn
arènes
iche
Pelouses, prairies naturelles
Dunes, zones granitiques
n° 58
Biotope primaire
1e
indicateurs
pouvoir
filtrants de
généralement acides
ayant
rétention
et
Médecine analgésique, Antispasmodique, sédative Utilisée pour soigner toutes sortes de douleurs:névralgies, migraines, ulcères à douleurs musculaires, l'estomac, digestions difficiles, etc. L'infusion de capitules, le matin à jÉcnpenisonparieserse manque ors des sevrages et des cures de désintoxication
|
D == ==
Cuisine
=
e
e
Les capitules peuvent être utilisés pour parfumer la bière, avec, ou à la place, du houblon
— A noter | En médecine, on utilise peu, ou pas, l'espèce sauvage. On se sert d’un clone stérile, à |
pres capitules doubles, multiplié uniquement par bouturage, qui est très riche en HE. et
eaucoup
R Isque
Volume 1
|
(4D
:
plus efficace que l'espèce sauvage es autres plantes appelées "camomille”
de confusion avec les multi
©
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
129
;
|
u
allur
eu
Description
à
annuelle de 20 à 100st une cm angu
ds
= 0
e
D Ge oO 5 Ô
Le chénopode blanc e
pl
leuse. Les feuilles vertes dessus et comme farineuses dessous,
sont
ovales,
à
?
K
, hencpodi
S
?”
Ç?
PER A 4
CHÉNOPODIACÉES (SALSOLAGE,
re
èn en
bord
dentés. Les fleurs sont groupéess en glomérules feuillus et farineux comme les feuilles. Le fruit lenticulaire est complètement caché par l'enveloppe florale
Biotope primaire
Bras morts des rivières
Ripisylves et ourlets forestiers des
+ |
5 2
©
Gr ©
ares vallées alluviales urlets forestiers nitrophiles Reposoirs
à animaux
sauvages
:
Biotope secondair‘ e
Cultures amendées
Vignes et vergers, ardins errains vagues,
et fumées
maraîchages,
bords
chemins et des routes Tas de fumier, composts
Caractères Excès
animale
indicateurs
d'épandage
non
compostée Travail des
sec
des
compostée
sols
par
Contrastes hydriques sols nitratés
de
ou
temps sévères
MO
mal
trop sur
Le chénepode blanc est une plante
nitrophile caractéristique libérations brutales d'azote
des
Médecine Riche en élément minéraux Cu, P, Fe et en vitamines : B1, B2, PP, et C
Cuisine e aérienne) stibl (partie Plantecome
#
gi
Le chénopode blanc est un épinar. sauvage Cette plante, du sreupe des Polygonacées, Salsolacées
ii
|
i
contient
4
de
l'acide
oxalique.
personnes sensibles doivent consommer modérément
1x
130
Les
en
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatices
Volume
28
est
une
Les capitules ont des fleurs, toutes
2
sauvage
icorée
chicorée
à
La
composée à latex, vivace, de 50 cm à 100 cm de haut. Les tiges sont raides et très ramifiées. Les feuilles ont des formes variables : les inférieures sont très découpées, les supérieures sont entières, embrassantes et réduites à des bractées dans l’inflorescence.
Ch
Description
sauvage L
intypbus
À chorium
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
ligulées, d’un bleu vif, qui fleuris-
sent l’été
Biotope primaire Limons,
bases
sables
et
graviers
des
inondables des fleuves rivières sur sols riches en
et en azote
n° 60
zones et des
Prairies agricoles
Friches,
Jjachères
vagues Bords des décombres
routes
et
terrains
et
chemins,
Fiche
Biotope secondaire
Caractères indicateurs Excès
d'azote, richesse en bases,
et blocage
par pH élevé
Compactage
des éléments
riches en bases
des
sols
P et K
limoneux
Tassement des sols par piétinement provoquant des anaérobioses
|Médecine
aa
Racines : engorgement du foie et de la vésicule biliaire ; calculs biliaires ; diabète
| Cuisine Les
feuilles
‘Barbe
blanchies
de Capucin,
forment
proche
endives cultivées Les racines torréfiées font excellent succédané de café oùt agréable de caramel
euilles
et
racines
peuvent
la
des
un au
être
utilisées, crues ou cuites, en cuisine
A noter ette espèce est donc à l'origine des espèces cultivées actuellement, elle est absolument nécessaire comme réservoir génétique pour pallier les déficiences et permettre leur pérennité i l'espèce sauvage disparaît, les espèces cultivées parentes disparaîtront avec
Volume
1
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“i ndicatrices
6
Toutes les chicorées cultivées ont été sélectionnées à partir de Cichorium intybus
131
7 &\
X
21N020
Op
0UD
fepno
DD
2SA)
—
F7 LTSiuUMm
acaule
ASTÉRACÉES (COMPOSf:.
Description Le
cirse
acaule
n'est
pas
un
chardon au sens botanique mais il fait aussi partie de la famille des composées. C'est une herbacée vivace, à tige très courte, prati-
vement glabre, avec une rosette
dE Le
feuilles épineuses capitule solitaire,
vert foncé. de couleur
ourpre,est porté parlarosette de
Feuilles, Les bractées de l’involucre ne sont presque pas piquantes. Les fruits sont des akènes surmontés d’une aïgrette à soies plumeuses
Biotope
primaire
Pelouses calcaires et alpines Rochers, éboulis, plateaux calcaires et basaltiques Landes
LO
oM
24?!
al
Le chardon acaule est une plante
xérophile
Prairies agricoles Talus, bords des chemins et des routes
Terrains vagues Carrières
Blocage de P par pH élevé Sécheresse estivale
Sols superficiels peu profonds Le chardon acaule pousse dans
des
prairies
favorables
à
la
production laitière et à l'élevage
des ovins
Biotope
très
riche
en
espèces
rares et menacées faisant partie de la Directive Habitat
Médecine La
plante
entière
est très
riche
en phosphore assimilable comme
toutes les espèces de ce genre
Cuisine Bon comestible, comme tous Cirsium, malgré leurs épines
les
A noter
Ces prairies font partie de la DH car elles sont très riches en espèces rares et menacées
et assurent
ainsi
à semences
dans
la continuité
de
la biodiversité. Elles
ne doivent
en
aucun
cas être
âäturées, ou gyrobroyées, pour maintenir leur qualité biologique et améliorer la qualité du fourrage, sans faire disparaître d'espèces. Elles doivent, au contraire être gérées en fauche tardive avec récolte du foin. Leur richesse en espèces en font des réservoirs lesquels
l'agriculture actuelle
132
on
pourra
puiser
pour
L'ENCYCLOPÉDIE
revégétaliser
Plantes bio“indicatnices
les déserts
créés par
Volume |
bourgeons. Les feuilles sont alternes, diversement découpées et épineuses. Les nombreux ca pitules, portent des fleurs petits, ovoïdes, violettes, très odorantes en pleine
floraison. Les fruits sont des akènes surmontés d'une aigrette plumeuse.
C'est une espèce très polymorphe
Biotope primaire
Ripisylves et prairies des vallées
alluviales
Clairières forestières existe commun chardon Le partout en France mais il est rare
Chardon
traçantes, émettent de nombreux
champs,
vivace, haute de 40 cm à 1,5 m.Ses racines pivotantes, les latérales
des
Le chardon commun n’est pas un chardon au sens botanique mais il fait aussi partie de la famille des composées. C'est une herbacée
Cirse
Description
COMMUNM
aryvense
si
(
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
en région méditerranéenne
routes
Fiche
Prairies d'élevage amendées Cultures, jachères Vignes et vergers, maraîchages, jardins ossés, bords des chemins et des
n°
62
Biotope secondaire
Terrains vagues et zones remuées fs
Caractères indicateurs
par excès du CAH Saturation de matière organique, d'engrais azotés ou d'épandage de fumiers, lisiers et purins non compostés
le blocage de ÉCRAN aturation naturelle du CAH
par
un pH trop élevé que uer de provoq Lesurpâturageris l'explosion des chardons par excès
de
MO et compactage
des sols
Médecine Carence en phosphore intoxication par l'aluminium
Maladies
de
dégénérescences
nerveuses (Alzheimer, plaque, etc.)
sclérose
en
Cuisine Bon comestible, malgré ses épines
|
—
| [| |
”
Volume
Le chardon commun
A noter
es est une plante des prairies grasses, favorabl
à l'élevage des
l'on peut faire de 20vins Àviande, et plus articulièrement des prés d’embouche” où ices plus ou moins engraissement à l'herbe sans apport de granulés où autres artif
nocifs
1
1” ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio-indicatrices
133
Bou
MP IE
xneuid
7
2
S24
+ uopAo UD)
{Xneuio|
2
SAIT)
? LSIUMM
ericphoru mn
ASTÉRACÉES (COMPOSÉ,
Description
Le cirse laineux où chardon très épineux , est Une composée herbacée bisannuelle, haute de 50 cm à 1,5 m.Ses feuilles, blanches et feutrées en dessous, sont vertes et couver-
tes en dessus de petites épines. Elles forment des segments très épineux. Les fleurs rougeâtres sont groupées en qe capitules globuleux
sont
et
arachnéeux.
surmontés
Les
d’une
soies plumeuses
akènes
aigrette
à
Biotope primaire
Prairies alpines, plateaux calcaires et basaltiques Vallées alluviales et clairières forestières Le chardon très épineux est plutôt montagnard bien qu'on le trouve aussi en plaine. C’est une espèce mésophile
Biotope secondaire Bords des chemins, des routes et des fossés Terrains vagues
Prairies d'élevage Coupes de bois Carrières
Caractères i Saturation du CAH par excès de MO. et d'engrais azotés provoquant le blocage du phosphore sur es sols à pH élevé Surpâturage bovin La situation est aggravée par le surpôturage
ovin
en
excréments alcalinisants
raison
des
très
riche
Médecine La
en
plante
entière
phosphore
est
assimilable
comme
toutes les espèces de ce genre
an
Cuisine Bon comestible malgré ses épines
|
A noter
Les prairies envahies par Cirsium eriophorum ne doivent plus être pâturées par les ovins qui aggravent
Cette
encore
espèce
est
la situation par
particulièrement
leurs excréments
favorable
nécessaire à la qualité gustative des fromages 134
à
alcalinisants
la
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
production
des
vaches
laitières
et
Volume | à
tante, haute de 60 cm à 2 m. La tige dressée est pubescente, ailée épineuse, simple ou peu ramifiée, (parfois ramifiée au sommet). Les
petits capitules sont sessiles ef agglomérés au bout de la tige. Les fleurs, toutes tubuleuses, sont L'involucre
pourpres.
des
Le cirse des marais est Une composée bisannuelle, à racine pivo-
inse
Description
marais
sun, pa lustre
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES)
«a
ovoïde
bractées lancéolées, à poin-
des
tes courtes, tachées de noir au sommet. Les fruits sont des akènes
Prairies
/
tourbeuses
para
marécageuses,
Lisières et clairières forestières humides Tourbières et marais Aulnaies marécageuses
Le cirse des marais est une plante hygrophile
Fiche
Biotope primaire
n° 64
surmontés d'une aigrette foujours plumeuse
Biotope secondaire
Prairies humides d'élevage ayant
des quantités importantes de
En
non compostées
MO
Peupleraies ; forêts humides et marécageuses Bords des chemins, des routes et fossés
fe
2
SRE
Caractères indicateurs Engorgement
nique
et
en
en
eau
matière
orga-
provoquant
des
hydromorphismes et des anaérobioses qui bloquent le phosphore Contraste hydrique important. La situation est aggravée par le surpâturage ou les épandages de
Le
fumiers, purins ou lisiers non compostés
Surpâäturage des prairies humides
iMédeane Cuisine Bon comestible malgré ses épines
Les prairies
humides
paratourbeuses
AR noter
sont
particulièrement
riches
en espèces
rares
et
protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la quantité
de fourrage produit que de la qualité de ce fourrage. Le surpâturage fait également dlparaire, en même temps que les bonnes espèces fourragères, les plantes rares et pro égées eu
améliorer ce
il convient de les
| |
type de prairies, en biodiversité, en rendement et en qualité de fourrage,
faucher, si possible en fauche tardive, c'est à dire au moment de la
floraison de la fléole
Ÿ
ss
proscrire dans les prairies humides. Le Pâturage est à Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences
Volume
ans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture actuelle crée
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
135
2yPuv|q
euBia aHpomelD
#ematis
—
I
0
vi talba
Description
La clématite vigne blanche est une liane sarmente
use. Les feuilles composée s pennées ont de 3 à 7 gran des folioles
dentées.
Les fleurs
nombreuses
régulier
à
4-5
sépales
iakènes
qui
se
par une arête plumeuse
à
blan
terminent
Biotope primaire
Forêt
intermédiaire
grandes
vallées
à
lianes
inondables,
limite des crues centennales
des
à la
Lisières et clairières forestières
E
Forêts anthropisées
VI
pétale,
ont un calice
cs tomenteux sur les deux faces. Les fruits persistant tout l'hiv er, sont des mult
Rialanc Biotope
: =
sans
étamines,
Q n
RENONCULAGES
=
col. secondai 7
Haies, murs et clôtures des bocages Vignes et vergers anciens en culture depuis de nombreuses années. Décharges sauvages
Anciennes ménagères
décharges
d’ordures
Caractères indicateurs Excès de matière organique d'origine végétale qui favorise l’évolution
du milieu vers la forêt Haies en cours de dégradation ayant besoin d’être régénérées. Carence en MO animale et en N
Cuisine
Plante toxique
A noter La plante a été fumée en période de pénurie de tabac ; les alcaloïdes qu'elle contient
sont encore
136
plus dangereux
que ceux contenus dans le tabac
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indi catrices
|
Volun® _
de
à
racines
traçantes.
longuement
Les feuilles alternes sont petites,
sagittées.
en
Les
entonnoir,
fleurs
blanches
à
ou
corolle
roses,
d'environ 2 cm, sont solitaires ou géminées sur des pédoncules axillaires grêles plus longs que la
feuille. Le calice glabre à lobes ovales arrondis est 4 à 5 fois plus court que la corolle. Le fruit est une capsule glabre réfléchie
des
Le liseron des champs est une plante vivace herbacée, rampante, rimpante, haute de 20 cm à 1 m,
eron
Description
champs
arvensis
\
ONVO lvulus
Lis
CONVOLVULACÉES
Le liseron
des champs
partout en France
en
se trouve
Biotope secondaire
Terrains cultivés et jardins maraîchages, vergers, Vignes, jachères ords des routes et des chemins Terrains vagues, terrains remués
n°
lement tous les sols engorgés éléments nutritifs
iche
Vallées alluviales et plus généra-
6 re)
Biotope primaire
Caractères indicateurs
Saturation du CAH par de l’azote d’origine ) D n
?
Q
\
+ Pigeron
Description
np
À A9 /N
M.
2
du
,
ASTÉRACEES (COMPOSfr
canadensis
Canada
annuelle
7
est
une
poilue,
de
taille variable. Toutes les feuilles sont alternes, oblon ues, étroites et pétiolées. Les feuilles inférieures tombent
souvent
Les capitules,
ont
des
fleurs
avant
de
ligulées
la
florai-
d’un
blanc
2
à
sale, à peine plus longues
5
mm
que les
fleurs tubulaires du centre. Ils sont disposés en petites grappes sur les rameaux
Biotope primaire
Espèce non indigène la plus anciennement naturalisée des 3 Conyza sur les sables et limons des vallées alluviales et des deltas des
fleuves Originaire d'Amérique du Nord ee .
.
e
3
OPE
se
#
.
SECONnOQire
Cultures, vignes et vergers. Bords des chemins et des routes Remblais, terrains vagues
Talus de routes et des voies ferrées
Caractères indicateurs Compactage bases
des
sols
riches
en
Médecine
Hormone-like, antispasmodique, anti-inflammatoire Diarrhées, goutte, rhumatismes,
acide urique, hémorragies Retard pubertaire (homme et femme)
En
Cuisine
AU (D
Jeunes x
à l’eau
pousses
comestibles
la
cuites
A noter É -
138
|
Ne pas confondre
avec Conyza bonariensis et Conyza sumatrensis
L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatmices
Volume
À
PET
Vs
onuza Sumalrensis Ve POÈTE He
de
Sumatra
en cours
Espèce originaire d'Amérique du Nord, du naturalisation
Très proche
des
et de colonisation
deux
précédentes
“CHIza bonariensis
en France.
Description
Se
et encore
lus difficile à identifier, cette espèce fhermophile que les deux précédentes
est plus
G
ti
=
différencie
de
QU
la vergerette
-
_
cn Ê Æ 4 2
par sa couleur verte du Canada beaucoup plus foncée, sa pilosité plus importante, sa faille plus atteindre 2,50 m, elle peut e, grand et par ses capitules plus gros
2
a
Biotope primaire commun
-T _
Idem C. canadensis
Biotope secondaire commun Idem C. canadensis
a © g
te
SJ
Caractères indicateurs commun ON
Idem C. canadensis
Médecine
Seule la vergereite du Canada est employée
ces
deux
confondues
Cuisine
actuellement,
plantes
soient
quoique
souvent (D
Idem C. canadensis.
A noter Ne pas confondre avec Conyza canadensis (niveau botanique)
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
D
d ‘
|
fl
ee
139
.
Ÿx aul de aM£
> alaequ s
Oo? n os >
X
(op)
= Ie
Cralacqus Description
*
lacvig. ata
@yacanthaides
ROSACÉ:
L'aubépine à deux styles est un ar-
buste très épineux de 2 à 5 m à feuilles vert foncé, ovales, très finement dentelées, très glabres et luisantes. Les fleurs blanches ou
rosées,
à
2
—
3
styles,
ont
une
odeur désagréable. Elles sont disposées en petits bouquets au bout des rameaux. Le fruit est une
cenelle à 2 ou 3 noyaux
Biotope primaire Friches
et
forêts
des
plateaux
calcaires et basaltiques des plaines et des montagnes
Fruticées et forêts alluviales Are cceordeie OPC SECONOQIFrC | Haies bocagères
: 1
Vignes
et vergers
Clairières et lisières forestières Friches agricoles et industrielles
Caractères inc Compactage des sols riches en bases et engorgés en MO archaïque Carence en MO animale. Milieu en cours d'évolution vers la forêt
Espèce basicole
Médecine Sommités fleuries, fruits et boureons sont anti-stress s sont également utilisés pour soigner l'hypertension artérielle
comme
protecteur cardiovasculaire
Etats dépressifs, nervosité, insomnies Nodules de la thyroïde
Cuisine
Les fleurs et fruits sont comestibles
A noter
ee
Dans les prairies =nYaliS= ner cene espèce on doit intensifier le pâturage et apporter des composts jeunes de MO animale. Dans les vignes et vergers, apporter 10 U d'azote au moment du broyage des bois de taille ou des engrais verts
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatmices
ne.
Volume
D
monogvnhe
nencqifna
ralacqus
ROSACÉES
Description
L'aubépinemonogyne est un arbuste très épineux de 5 à 10 m, à feuilles dentées, ovales, profondément
à
d'un vert clair et non luisantes. Les fleurs blanches ou rosées, à un seul style, ont une odeur agréable.
£
a Ÿ
Elles sont disposées en petits bouquets au bout des rameaux.
0
à un seul
Le fruit est une cenelle
noyau
a
s
4
Biotope primaire
Landes, fruticées et fourrés denses
des vallées alluviales e Lisières et clairières forestières
Chablis
3
Biotope secondaire
N o
Friches agricoles arbustives Prairies agricoles, vignes et vergers Haies bocagères
lc
lhnvartère
ractères Engorgement
ire indicateurs des sols en
ÉÜ
tarslicat
MO
carbonée.Carence en MO animale et en N a ie milieu en cours d'évolution vers la forêt LES
k
ï
Médecine Sommités
fleuries,
fruits
bourgeons sont anti-stress Ils sont également utilisés
soigner
l'hypertension
et me pour
artérielle
comme protecteur cardiovasculaire
Troubles du rythme cardiaque
Etats dépressifs, nervosité, insomnies
Nodules de la thyroïde
G
Cuisine
Les fleurs et fruits sont comestibles
crus ou cuits : Salades sirops, confitures, etc.
composées,
fi noter |
|
Dans les prairies envahie
es composts jeunes de MO
poeans
espèce on doit intensifier le pâturage et apporter
animale. Dans les vignes et vergers, apporter 10 U d'azote
au moment du broyage des bois de taille ou des engrais verts
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
L || s
RS
{Ai
|
0 ] DLS
Ô e li
1a
ASTÉRACÉES (COMPOSkE, |
Description La
crépide
annuelle
ou
fétide
est
une
bisannuelle
plante
à
odeur
très forte et fétide. Elle se présente généralement sous la forme d'une rosette de feuilles au sol, mais peut
He
atteindre 50 cm lorsqu'elle monte en fleur. Les feuilles, comme toute la plante, sont pubescentes hispides à poils raides piquants. Elles sont oblongues, allongées très
profondément
dentées,
comme
rongées par les animaux. Les fleurs jaunes, toutes ligulées, sont disposées en capitule penché avant la floraison. Les akènes de deux sortes, les uns sans bec, les
=
autres à bec long, sont surmontés d'un papus aux soies blanches, non
CUEME
plumeuses
DS
Plante vallées
enne
Biotope secondaire
i i
pi
méditerra alluviales
des
Maquis, garrigues et oueds Sables et limons des vallées alluviales
LA
\
de.
Biotope
Cultures,
maraîchage
vignes
et
vergers,
|
Bords des routes et des Terrains vagues et friches
$
chemins
Caractères indicateurs
Sols riches en bases, à fort contraste hydrique, en microclimat chaud Anaérobiose des sols riches en bases et compactés
Parfois
par
sol Ée
pe
rencontre
"
41 |
ESS
au goût
ë
|
souvent
reconversion
du
chimiques
en
en
e
des
période
agriculture biologique
Comestible, mais très désagréable
ia
je
résidus
Cuisine
(4 É
:
les
d'intoxication
esticides de synthèse
de
ER
.
signe
si
ïü
|
ü
|
A noter
Àr æ
142
un décompaciadee# Lors de la prolifération de cette espèce, il y a lieu d'effectuer de profondeur), sur sol bien | |
préférence à la multi sous-soleuse, (à 20 cm maximum ressuyé, jamais par temps humide
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
|
volur #
TOpas à *eSicaria Ssp laraxacilélia
Les fleurs
sont
jaunes,
disposées
toutes
en
ligulées,
capitules
dressés avant la floraison. Les akènes sont tous pourvus d’un bec long surmonté d’un papus aux soies blanches, non plumeuses, dépassant les folioles de l’involucre à maturité
Biotope primaire des
72
Plante méditerranéenne vallées alluviales Maquis, garrigues et oueds
de
pouvant
feuilles
bisannuelle
à
plante
atteindre 1 m de haut. Les feuilles sont profondément découpées.
,
une
er e Ë >ide
La crépide à feuilles de pissenlit est
pi VS enl
l
C VeDLS lararaci/olia Description
7m
n°
Biotope secondaire
Prairies agricoles Cultures, vignes, vergers
Talus des chemins et des routes
=iche
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES) (
Caractères indicateurs Compactage des sols riches en bases à fort contraste hydrique Région méditerranéenne ou micro climat chaud plus au nord
Blocage de K. par anaérobiose
Cuisine Plante
entière
utilisée
crue
dans
les salades ou cuite dans les plats
cuisinés, mais très amère
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
D. 143
;
juapualy?
SOA)
? node
däct ] 8
POACÉES (GRAMINÉE;
Description
Le gros chiendent ou € hiendent pied Fa pou et
es
(
jrs
graminée
Pubescente,
très
vivace
longuement
puissamment
stolonifère. Les feuilles gr rampante engainantes ont une liguleaminoïdes remplacée Par une rangée de poils. Les
fleurs
sont
à 4-5
épillets
disposées
épis unilatéraux
en
à fleur unique
comprimés
par
le côté.
panicule
digités.
Les
sont petits, Les glu
mes sont presque égales etles glumelles sans
arête
D on M!
l
Biotope
primaire
Dunes littorales de l'Océan et de la Méditerranée Dunes et bancs de sables littoraux des vallées alluviales dans toute la France
Le chiendent pied de poule est une
plante des sables ne contenant ni umus ni argile. Il se trouve surtout en zone
Ne
pas
espèce
confondre
annuelle
avec
[>]
DRE
11Le ete]
Sanguinalis,
qui n’est jamaïis stolonifère, u
2
méditerranéenne
Biotope secondaire Terrains cultivés et jardins Vignes, vergers, jachères Bords des routes et des chemins Terrains vagues,
terrains
remués
Caractères indicate Perte d’humus,
déstructuration
des
argiles par les intrants chimiques ; compactage des sols en zone méditerranéenne
; fort
contraste
hydrique Le chiendent pied de poule est une plante thermophile des régions à forte chaleur estivale
Médecine Plante drainante et dépurative Calculs biliaires et rénaux
Cuisine
Les rhizomes, riches en amidon, peuvent être utilisés pour en extraire la fécule
|
A noter \ r
Lors
de
la prolifération
de préférence
ressuyé,
de cette espèce,
il y a lieu d'effectuer
à la multi sous-soleuse, (à 20 cm maximum
de
jamais par temps humide et il est urgent de compenser
de Don compos
un décompactage, |
|
rofondeur), sur sol bien |
l’aridité
par des apports
d'origine animale, équilibré C/N, pour rétablir le CAR et relancer la
vie microbienne aérobie
144
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volun°
_
|
cristalus
? fnosurus
POACÉES (GRAMINÉES)
fn
crételle
To
est
une
nu. L'épi est composé d'épillets sessiles disposés comme les dents
d'un
peigne,
de
chaque
côté
de
l'axe de l'épi et orientés de façon
unilatérale
pr
prés
des
vivace, à herbacée, graminée souche fibreuse, haute de 30 à AO cm. Le sommet des tiges est
des
La
Crételle
Description
nr
Biotope primaire Plaines et vallées alluviales Pelouses calcaires et alpines
Biotope secondaire
Prairies agricoles amendées
Fiche
n°
74
Bords des chemins et des routes Terrains vagues
Caractères indicateurs
Richesse des prairies en bases et en MO minéralisable
Espèce nitratophile
La crételle est un indicateur des rairies riches biologiquement, à bonne production fourragère, qui risquent d'évoluer vers des anaérobioses si elles subissent du
surpéurage ou des apports de MO trop importants ou de mau-
vaise qualité (fumiers, lisiers non compostés)
purins
et
Æ
pe
La crételle des prés est une plante des L rairies gr asses, favorables à l'élevage des es prés “d’embouche” où l'on peut faire de 20vins viande, et plus parela ns rengraissement à l'her e sans apport de granulés ou autres artifices plus ou moins nocifs Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
145
Eh
#Iflisus
SCC
arius SCOparuts
S'arcthamts
Description
© Hauer)
FABACÉES (LÉGUMINEUSES - PAPILIONACEE,
Le genêt à balaiestune plante vivace
SiV|0Q
arbustive plus ou moins ligneuse de 1 à 5 m de haut, à rameaux allongés, verts et très anguleux. Les feuilles inférieures sont trifoliées et pétiolées, les supérieures sont simples et sessiles. Les fleurs jaunes situées à l’aisselle des iles des rameaux terminaux sont grandes, avec un calice glabre
à 2 lèvres. Le fruit est une gousse aplatie portant de longs poils sur les bords
Biotope primaire
GL où WP
Landes, lisières et clairières forestières Fruticées
Biotope secondaire
Friches agricoles Prairies agricoles Talus des chemins et des routes Coupes de bois
Caractères indicateurs Sols siliceux acides, à faible pouvoir de rétention, en cour de lessivage
et d’érosion par manque verture
végétale,
disparition
ou
de cou-
après
(incendies
de
coupes de bois)
sa
forêt,
Médecine Les
fleurs
sont
utilisées
dans
les
affections cardiaques et urinaires
«D
TN
\
E y >. |
5
146
Cuisine Toxique,
comme
neuses sauvages
toutes
les légumi-
n
Attention : le genêt encore plus toxiques
x
.
à balais
peut
=
A noter
être
confondu
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio-indicatrices
avec
de
nombreux
autres
1
-
genêts,
|
glemerala
claplis
2
POACÉES (GRAMINÉES)
4
Description
Le
dactyle
aggloméré
herbacée.
vivace,
raminée
est
une
Les
euilles, un peu rugueuses, onf une
ligule dentelée. L'inflorescence est
formée d’épillets touffus, portés par des rameaux de longueur très différente, qui font penser aux doigts de la main avec un énorme pouce
Biotope primaire
et méso-xérophiles Prairies clairières forestières Pelouses des plateaux calcaires et basaltiques
Biotope secondaire
Ÿ
ô
a
je
É
2 sv 2 Q G
A
U : c
: Prairies agricoles Bords des routes et des chemins Terrains vagues
Cultures, vignes et vergers
Maraîchage et jardins Terrains vagues, jachères Bords des routes et des chemins
Caractères indicateurs
Asphyxie, engorgement des sols en matière organique ; excès d'azote et de potasse
Hydromorphismes par excès de MO
ou
VE
de
de
MO,
fertilisation,
travail
enfouissement
du sol
par temps
humide, ou excès d'irrigation zone méditerranéenne
Î
4
Cuisine
’
Les graines sont comestibles
en
A noter ë
152
| D'autres Echinochloa peuvent se rencontrer naturalisées çà et là dans les mêmes conditions L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio*indicatrices
Volume |
à
La vipérine commune est une plantee atteindr pouvant bisannuelle, présense mais ison, 1 m à la flora tant le plus souvent sous forme de
au
plaquées
feuilles
de
rosettes
sol. C'est une espèce entièrement poils de hérissée pubescente, silicifiés piquants. Les feuilles sont lonaues et étroites, les inférieures étiolées, les supérieures sessiles. es fleurs, bleues ou violacées,
sont
grandes
panicules,
disposées
et
rameaux
sur des
Vipérine
Description
commune
vulgare
chum
RORAGINACÉES
en
$cor-
pioïdes. Le fruit est constitué de 4 akènes légèrement tuberculeux, situés au fond du calice
892
Biotope primaire
n°
Sables et graviers, des bords
de mer, jusqu’ au sommet des
Fiche
montagnes
Dunes littorales et continentales Eboulis
Biotope secondaire
Bords des routes et des chemins
Friches, jachères Terrains vagues, carrières Cultures, maraîchages, vignes et
vergers
8 Caractères indicateurs Plante
indiquant
ou un sol très absence de sol Déstructuration calcaires
un
sol
mince, sur
une
argilo-
sols
des
Plante poussant
sableux,
voire des
sols
brülés"par le soleil par manque de couverture Sols à fort contraste hydrique en mieroclimat chaud
Médecine Diurétique, sédatif nerveux
Cuisine Comestibilité inconnue Plante suspectée de toxicité
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
153
y
riq
id
campesl VLS
sduvby? s2p juapuaiD
‘
Gopyrum
Description Le
chiendent
des
champs
glabre. Les épillets de 5 à 9 fleurs,
Biotope primaire
Sables alluviaux régulièrement remaniés des fleuves et des rivières Ourlets nitrophiles à liserons des haies
chiendent se rencontre
2? oM £S
surtout
Biotope secondaire
Cultures intensives
Champs cultivés depuis longtemps Jardins, vignes et vergers
Haies et talus routiers Digues des canaux, des fleuves et des rivières
Fatigue er
une
sont assez rapprochés, et ont des glumes et des glumelles à sommet arrondi
en zone méditerranéenne
ï
CcampeslLre
graminée vivace, herbacée, à rhizomes longuement traçants, haute de 40 cm à 1 m. Ce chiendent à feuilles généralement glauques, rudes et à nervures saillantes, est
Ce
À
est
POACÉES (GRAMINÉE: |
des
sols
qui
méritent
et de
potasse,
une régénération par la prairie naturelle multiflore Déstructuration des sols par les labours
Excès
de
nitrates
compactage
pH élevé,
des
sols
limoneux
fort contraste hydrique
à
Médecine Suggestion : Le chiendent qui pousse
ans les sols (peau de la Que qui ont été dégradés, est un excellent remède des maladies de peau. Le jus d'herbe de chiendent, très ri-
che en chlorophylle, absorbé moins de 5 mn après son extraction,
non oxydé, est un cicatrisant de la peau
et des
muqueuses
; il soigne
également les hémorroïdes. C’est Un tonique. On peut l'utiliser
comme très bon complément alimentaire en cas de tumeurs cancéreuses et de sclérose en plaque. Le rhizome est un diurétique
puissant. Il est utilisé en cas de calculs urinaires, coliques néphréti-
ques, infection des voies urinaires, cystites, rétention d'eau, oedèmes.
est doux
no AE
fl
aussi
Cuisine
()
154
un
anti-inflammatoire
Les parties tendres sont comestibles
du
rhizome L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume| ”
2
71
Description Le
chiendent
herbacée,
longuement
rhizomes
est
rampant
vivace,
raminée
Le
LOPUTUIE
haute de 30 cm à 1 m.llest
avec
vertes.
des
Les
imbriqués,
une
à
traçants,
glabre,
feuilles
généralement
ovales
et comprimés,
épillets
lächement
se terminent presque toujours par une arête
rampant
|
Chiendent
POACÉES (GRAMINÉES)
rpens
Lriqia
Sy
Biotope primaire Sables
alluviaux
régulièrement
remaniés des fleuves et des rivières
Ourlets nitrophiles à liserons des haies
Ce chiendent se rencontre partout en France
|
$
ao
o
|
Biotope secondaire commun
:
Idem E. campestris
\
: +
ÿ
LC
|
|
Ï
Caractères indicateurs commun
|
Idem E. campestris
< >
= Médecine 5
Idem E. campestris
ae
Cuisine
(4
Idem E. campestris
fé
| |
| |
|
|
:
ù
è
À
Les chiendents s'installent dans les cultures à partir de la 5 ème année. On peut régénérer
|
|
A noter .
ces sols en pratiquant un enherbement |
légumineuses vivaces, avec un mélange
légumineuses)
Volume 1
permanent d'au moins 5 ans en graminées
de 5 à 10 espèces (3 à 5 graminées
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
et
+ 3 à 5
7 æ
155
emsuiy 2qo|id=
x lébiu
hirsutu
leliun parui/leru
Description
Epilobe
L'épilobe hirsute est une grande plante vivace, poilue, haute de 50 cm
à | cm, plus ou moins Les feuilles sessiles, demi
ones sont oblon,
es
fle 4 sta panicule
très
long,
ues et opposées.
ros ei terminale.
de croix. renferment
est
Les des
grisâtre. embras-
é
Le
échancré
fruits, graines
| stigmate,
en
de poils qui les emportent
à
petites
L'épilobe à petites fleurs est une espèce très de l'épilobe hirsute différenciée par sa
plus plus
blanche, par petites et par
embrassantes
ses ses
fleurs
proch. hilosité
fleurs rose . clair beaucous feuilles sessiles mais jamais
i NB : Espèce réputées beaucoup plus efficace que E. hirsutyr,
forme
allongés, pourvues dans
vent
le
€1
3
où
24 21=|.
Biotope primaire Zones humides des bords des fleuves et des rivières, des lacs et
des étangs et des zones maréca-
geuses
Biotope secondaire
Cultures,
vignes et vergers
Bords des canaux artificiels
et des
ATARI
étangs
Fossés
ENT
LU
Caractères indicateurs Hydromorphismes dables
Hydromorphismes
et
zones
par
inon-
excès
de
MO ou d'irrigation Hydromorphismes induits lors du travail du sol par temps humide
Médecine Maladies
E CHA
rostate
de
la
vessie
et
de
la
ormone-like
Cuisine
| ÉD
La partie aérienne est utilisée crue
dans
les salades
plats cuisinés
ou cuite dans
les
E. hirsutum
156
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
|
née
lelragcnun
ill
ONAGRACÉES (OENOTHÉRACÉES)
fi
D
4
“
s
Description
Z
L'épilobe à 4 angles est une plante
vivace, haute de 30 à 80 cm, à ER presque carrée. Les feuilles ovales, opposées, dentées, sonfa sessiles. Les fleurs roses, petites, 4 sépales, 4 pétales, ont un stigmate entier en massue. Les fruits allongés, contiennent pourvues de poils,
par le vent
des graines, transportées
ü = G D 20 d
20
J
FA
Biotope primaire
Marécages, bras morts des fleuveset et des rivières, forêts humides inondables
Biotope secondaire
Q
ê © : e
Cultures, vignes et vergers Maraîchage Carrières
d
Ée
1
U
See = fes Caractères indicateurs en
sos
MO,
du
sol
en
hydromorphismes,
eau
et
com-
actage des sols riches en bases xcès d'irrigation, travail du sol par temps humide, enfouissement de MO par les labours
à
Médecine de
la
Utilisée crue dans les salades cuite dans les plats cuisinés
ou
Maladies rostate
de
la vessie
et
ormone-like
Cuisine
|
ü
A noter
|
Epilobium tetragonum est l'épilobe qu'on retrouve le plus fréquemment dans les cultures
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
u
|
157
28 oU 221
sduvy?
sep
2|2d
quiselum
arvense
EQUISÉTACÉE;
Description
La prêle des champs est une plante vivace, herbacée, à racines traçantestrès puissantes et très profondes,
haute de 15 à 60 cm. C’est un cryptogame caractérisé par deux types
de tiges :
- les tiges fertiles apparaissent au printemps. Sans SloDphyile: de couleur rougeâtre, elles sont terminées par un épi contenant les spores reproductrices - les tiges stériles apparaissent plus De couleur verte, d'aspect tard. grêle, creuses, elles sont divisées des par séparés segments en noeuds d’où partent des rameaux simples à 4 angles aigus. La coupe monîre tige d'une transversale une lacune centrale petite ; celle d'un rameau fait apparaître une section carrée en étoile à quatre branches
Biotope primaire
Sols des vallées alluviales et des arènes granitiques
Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers
Maraîchages
Prairies agricoles Bords des chemins et des routes, ballasts des voies ferrées
Caractères ir Présence d'une nappe d’eau alluvionnaires sols des Plante jeunes, non encore structurés, oÙ au contraire, des sols déstructurés
Médecine Plante structurante Reminéralisation (en
avec pour
Betula,
Symphitum
la fixation du Ca)
association
et Bellis
ractures des organismes jeunes
Hémorragies externes)
graves
(internes
et
Cuisine
Utilisation des tiges fertiles cuites, les stériles n'étant pas mangeables car elles contiennent trop de silice
A noter La prêle pousse toujours sur des sols très bien pourvus en eau. L'eau peut se trouver à
des profondeurs
importantes étant donné
la capacité
d’allongement
considérable des
racines de cette espèce. C'est une plante des sables et des limons aurifères NB : La prêéle (purin ou poudre) est insecticide, dynamiseur de croissance et est utilisée comme préventif contre les maladies cryptogamiques (fongicide) de culture. C'est également une plante amélioratrice des composts
On utilise en biodynamie des décoctions de prêle
158
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume”
> quiseluin layemale et peuvent vivre plusieurs années: La prêle d'hiver présente un seul type de tige et pas de rameaux
d le \
toutes semblables persistent l'hiver
e
La prêle d'hiver est une plante vivace herbacée, pouvant atteindre m de haut, dont les tiges
lee
Description
hive
[à
FQUISÉTACÉES
latéraux. Elle ressemble à un jonc Éd ù articulé
La tige est terminée
par
un epi
court, dense et mucroné contenant les sporanges
Biotope primaire plateaux
n°
des
calcaires et basaltiques
Biotope secondaire
Plante rare (aucun biotope secon-
daire)
Fiche
montagnardes Forêts sur éboulis
88
Forêts alluviales ou forêts humides
Caractères indicateurs Plante des sols non alluviales terrasses
pRÉSIARE
baïttante
structurés nappe à
à montagnards, ols humides, nappe phréatique battante Forêts sur éboulis des plateaux
calcaires et basaltiques
Sols trop vieux, déstructurés
iMaveane Restructurante lorsqu'il y a déstructuration Hormone-like Fractures d'organismes âgés Ménopause, ostéoporose
eu
Maladies auto-immunes LE
Cuisine Non comestible
A noter
[
|
j PlanteHE utilisée autrefois pour polir le bois en raison de la riches se de sa ti i ge en cristaux Fe de silice abrasifs utilisée NB : La prêle (purin ou poudre) est insecticide, dynamiseur de croissance et est comme préventif contre les maladies cryptogamiques (fongicide) de culture. ‘ C'est également une plante amélioratrice des composts Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
ui
159
quiselum
2SNDWU)
212€
SE
'amosisSUMUIM
quisetumn
ramcsun
Description
La prêle
rameuse
EQUISÉTAGE.
est une
plante
vivace, persistant l'hiver, peu robuste. Les tiges sont toutes semblables d'un vert grisâätre de 40 à
100 cm de haut, présentant de 8 à 20 côtes convexes. Elles sont creuses
à
lacune
centrale
très
grande
et
ortent des rameaux bien distincts.
es
gaines
qui
entourent
la
tige
bien plus longues que larges ; sont les gaines inférieures sont rousses,
non cerclées de noir. L'épi, au som-
met de la tige, court et dense, est
terminé
par une
pointe
68 où 2?
Biotope primaire Forêts riveraines, clairières forestières Prairies naturelles alpines
La
prêle est commune
la
France,
du niveau
2500 m d'altitude
ripisylves, et de
pelouses
dans toute la mer
à
:
Cultures céréalières intensives
Vignes et vergers Prairies d'élevage
Caractères indica
Sols non encore structurés OU déstructurés Présence d’une nappe d’eau à une
Pise ou moins grande profondeur a prêle rameuse pousse toujours sur des sols très bien pourvus en eau. l'eau peut se trouver à des profondeurs importantes étant donnée la capacité d'allongement considérable des racines de cette espèce
1
NÉ
1
F
Médecine
An
(Cuisine
Plante toxique pour l’homme
Plante toxique pour l'homme
11,
A noter La prôle {puit ou poudre) est insecticide, dynamiseur de croissance et est utilisée comme préventif contre les maladies cryptogamiques (fongicide) de culture. C’est également
une plante amélioratrice des composts 160
É IE L’'ENC YCLOPÉD Plantes bio“indicatices
Vo Jun
#
Maximum
SQuiselum
e
plante
racines à herbacée, vivace, traçantes très puissantes et fres rofondes, de 20 à 100 cm de Kaut. Elle est composée de deux ee de tiges : - les tiges fertiles apparaissent au printemps. Sans chloroph Ile, de couleur blanc rougeêtre, elles sont terminées par un épi contenant , les spores reproductrices. - les tiges stériles apparaissent
Grand
La grande prêle est une
pre
\
Description
la
telmateia
uiselurn
plus tard. De couleur verte, finement striées, creuses, elles portent
pleins à
transversale une lacune
La coupe montre
8 angles. des tiges
grêles
centrale très large et celle des rameaux dessine un octogone
Biotope primaire
: Sources et ruisselets Lisières forestières riveraines
ou
humides Prairies naturelles très humides des calcaires et basaltiques. PISIÈeU e,
90
allongés
très
très
n°
et
Fiche
des verticilles de rameaux
a grande prêle est une plantdes d’'héliophile à ombrophile, très
sols engorgés en eau - sols argileux, sols marneux, alluvions récentes, tufs, etc. -. Elle est commune dans une grande partie de la France, du niveau de la mer à 1500 m d'altitude
Biotope secondaire
Bords des chemins Cultures intensives
et
Vignes
et routes
prairies
humides Terrains mouvants
pa
LE
Caractere
d'élevage
s indicateurs
|
Sols non encore structurés ou déstructurés
Instabilité des sols très argileux et îres humides ; présence d'une nappe d'eau pousse prêle grande La Attention : dans
pouvant
les
moment.
sols
lisser
faut
mouvants
à
tout
éviter
\édecine
Médecine
la construction de routes et de | Plante toxique bâtiments dans les secteurs | pour l’homme où elle pousse
Cuisine
Jeunes pousses fertiles au printemps
prépa-
rées comme les asperges. Les pousses stériles
vertes sont toxiques pour l'homme
fi noter
m arvense pour l'amélioration des composts et Cette prêle est utilis ée comme 1 Equisetuures |
our les traitements préventifs s des cult com me de croissance et est utilisée r ici a pisle lpurin ou poudre) est i nsecticide, dynamiseu i culture. C'est également de ) î (fongicide iques preventi contre les maladies cryptogam Une plante amélioratrice des composts
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
#
161
onb 12-ossnv} WNIPOAT
radiur
-
Cicula Viumm
GÉRANIACÉ;
Description L'érodium paiié
bec-de-grue
plante
erbacée
prostrée
et
annuelle.
est
une
étalée
Elle
est
rameuse dès la base. Les feuilles composées, plus longues que large s,
sont pennées avec des folioles très découpées. Les fleurs ont cinq
pétales roses ou blancs écartés les uns des autres et un peu plus longs que les sépales. Elles forment des ombelles de deux à huit fleurs pousse par de longs pédoncules. e fruit à cinq carpelles terminés par un bec
1
( ST Q >
© Q
Biotope primaire Sables et graviers des vallées alluviales Sols brôlants à dessèchement rapide au printemps
=\
Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers.
Bords des chemins et
des routes
Décombres, terrains vagues L'érodium est plus rare en prairie
Caractères
indi
Compactage des limons
Désaturation du CAH ; baisse de l’activité biologique (bactérienne, végétale, animale) et par consé-
uent de la fertilité des sols par érosions et lessivages Compactage des sols riches en bases
Médecine Hémorragies utérines Stimulant du tonus utérin
40 M. fi
» jp
LE
Cuisine
FOUR QŸ
311
Jeunes
pousses
comestibles,
mais
et astringentes
16e
et jeunes souvent
feuilles
amères
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio‘indicatices
Volume
D
esUta
cr bia
#
lante une L'euphorbe ésule est 30 à 90 cm de vivace herbacée ne ram Elle a une tige souterrairacinaire e pante et un systèm tige porte profond et puissant. La rameaux stériles à feuilles caulinaires,
aisselle et des
sommet. rameaux florifères au espacées es, Les feuilles altern à longues sur la tige, sonf obell aux es. Les omb lancéolées. t à leur
e
su
Description
des des
2
=.
horbe
> ip
ES
Eup
EUPHORBIACÉ
/
ÿ
}
ten rayons nombreux por les frianova es cté bra des base glandes gulaires mucronées. tLes en forme jaunes des fleurs son rtes. Les
rugueuses
vénéneuse
Biotope primaire
périoGrandes vallées alluvialeshiver et
diquement inondées en ement en subissant un fort assèch été l’'euphorbe Plante rare en France, iophile,
Fiche
n°
une, plane C'est pour le bétai
99
de croissant à pointes escou frigones fruits sont des capsul
hél ésule est une espèce iss ant des sub s frai à secs des sols antes. ort imp ues variations hydriq mer a la de eau niv du vit Elle sols des sur e, tud 1000 m d'alti riches en bases
Biotope secondaire Prairies d'élevage Bords des chemins
et des
routes,
dans des zones inondables ou moins polluées
(ee.
plus
indicateurs
Inondations par des eaux plus ou moins polluées Pollutions d'origine agricole ou urbaine des indique ésule L'euphorbe de risques forts à prairies en hiver ei à fort submersion assèchement en été
Médecine Plante très toxique
utilisée
ques
en
et allergène,
dilutions
homéopathi-
ce
Cuisine Très toxique et allergisante, en particulier le latex Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE des, : + Plantes bio“indicatrices
|
163
VTT
UHOWES|
EN?
2o4oudn
_
|
ipher bia
heliescopia
Description L'euphorbe
réveille-matin
lante annuelle,
caulinaires éparses, alternes, sont ovales en coin, obtuses et denticulées. Les bractées, à la base de l’ombelle à 5 rayons, ont la même forme
que les feuilles caulinaires mais sont plus grandes. Les glandes des fleurs sont entières. Les fruits sont des capsules trigones, glabres et lisses
2
Maquis
=
sauvages
-
N
7
à racine pivotant
Biotope primaire
a
une
e aute de 10 à 50 cm, presque glabre: La tige robuste, dressée, est généralement solitaire. Les feuilles
7 N
est
à
EUPHORBIAGE:
et
et
écorchés
garrigues
par
ouverts
les
animaux
Maquis et garrigues dégradés par les incendies Sables et alluviales
limons
des
vallées
Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers
Maraîchages et jardins familiaux Terrains vagues Friches agricoles Zones incendiées
Caracl Traumatismes
le
des
sols
soleil ou intoxiqués olluants chimiques
rosion des ou en hiver
brûlés
par
par
des
sols laissés nus en été
l'euphorbe réveille-matin est carac-
téristique des cultures maraîchères et des plantations d’oliviers
Médecine Plante toxique et allergisante, utilisée en dilutions homéopathiques
Cuisine Fr]
je
4.
Les).
PS
164
Très
toxique
et allergisante,
particulier le latex
en
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Volume
_
l'euphraise
lunettes
est
officinale
une
annuelle, poilue le haut, de 5 à
et
les
bractées
ou
petite
casse
plante
glanduleuse dans 50 cm. Les feuilles florales
sont
La ovales, opposées, denticulées. es strié , ches de fleurs blan grappe de violet, avec la gorge jaune, est allongée. Les corolles sont à deux lèvres échancrées et sont
accrescentes, c'est-à-dire qu'elles la après à croître continuent
fécondation.
capsule
Le
aplatie
fruit dé
esf
assant
uphraise
Description
oficinale
0 flic INGLLS
NYasid
E
14
à
ln .
|
une
peine le calice poilu g anduleux
à
montagnes
Pelouses écorchées
Biotope secondaire
Pelouses et prairies agricoles Pistes de ski en montagne
Fiche
Pelouses des plateaux calcaires et basaltiques des plaines et des
n° 94
Biotope primaire
Caractères indicateurs
Sols minces et caillouteux, de pH égal ou supérieur à 7, engorgés en MO Shore archaïque Traumatismes des sols Carence en MO animale, carence
en
azote
Médecine
Usage externe : bains oculaires en infusion : Maux des yeux, glaucome, kératite, conjonctivite Homéopathie Rhume des foins avec rhinite et les yeux qui pleurent
Î
ce
;
i à
u
à
EE
Î
Cuisine Plante toxique
k
A noter Leuphroie officinale est une scrofulariacée hémiparasite qui vit au dépend des graminées ont elle fait baisser la production fourragère. Plante des prairies favorables à la #
e
roduction laitière ét aux ovins, l'euphraise officinale est une espèce des prairies de auche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces m ilieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les päturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prair ies doivent être fauchées, si possible en
\
3
souvent possible fauche tardive, et pâturées. le moins 3 H Ë Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture actuelle crée
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE Plantes
bio“indicatrices
165
ë
a
hNhV2SO!
XN0+
ao" bn}
=} ‘
2
esluca
La fétuque faux roseau graminée herbacée vivace
POACÉES (GRAMINÉE;
est une qui peut
atteindre presque 2 m de haut un peu rampante et stolonifère mails poussant en grosses touffes. Les feuilles planes et larges de 3 à 5 mm sont rudes au toucher avec des bords tranchants. Elles ont une ligule courte réduite
à deux oreillettes. La panicule, étroite, un peu penchée, a des rameaux géminés, inégaux, étalés après la floraison. Les épillets portent quatre à sept fleurs aristées. bord membraneux
L
glumelles
2V- Die
et les
pointues
Biotope primaire
oU
#22
arundinacea
Les glumes ont un
6
om
Description
transparent
Gi
—
sont
Prairies méso hygrophiles des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques Gazons et prairies alpines e
à.) Biotope secondaire Ria
Bords
des
chemins
Terrains vagues Prairies agricoles
et des
routes
Prairies artificielles.
E a tôreese Caractères
|
ineli
A
1 teur:
=
La féfuque faux roseau indique des sols frais à humides, riches en argiles et en bases. Elle pousse dans des prairies ayant subi peu
de
transformations
par
les
pratiques agricoles . C'est une des espèces des bonnes prairies de fauche
Cuisine Les graines sont comestibles
A noter La fétuque faux roseau est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques ui les pâturent our maintenir cette
biodiversité,
ces
prairies
doivent
être
fauchées,
si possible
en
fauche tardive, et pâturées le moins souvent possib Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture actuelle crée
Bien que cette espèce ait une très mauvaise valeur fourragère, elle indique néanmoins les bonnes prairies favorables à la production des bovins Viande
166
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume ! _d
%
Hesluca cuina
Description
La fétuque ovine, ou fétuque
brebis,
est une graminée
des
herbacée
vivace, poussant en touffes denses Les qui ne dépassent pas 50 cm. en s fendue sont rejets gaines des deux jusqu'à la base. Les feuilles,
toutes filiformes, n’ont pas de ligule mais deux oreillettes. La panicule,
ovine
POACÉES (GRAMINÉES)
Fétuaue
‘#
’
de 3 à 10 cm, porte des Pb s épillet de trois à huit fleurs qui se
terminent
par une arête
Le terme Festuca ovina regroupe de très nombreuses espèces ou
Biotope primaire
Lieux sableux, basaltiques
rocheux,
96
vivant proches, sous-espèces es toutes dans les prairies naturell sèches
coulées
plaines et des montagnes
1e he es
Prairies naturelles des plateaux des Hbasaltiques et calcaires
n°
Pelouses et prairies naturelles des vallées alluviales
Biotope secondaire
Prairies agricoles Talus, bords des routes chemins Terrains vagues Anciennes carrières
et
des
Caractères indicateurs
absents, ou minces très Sols eux à roch ou eux souvent caillout très faible pouvoir de rétention indique La fétuque des brebis
des prairies pauvres en
très sèches et très Ces prairies MO.
Ë
&
produisent un fourrage de haute faible très de mais qualité t, rendemen et sont favorables | à l'élevage des | ovins
Cuisine e
e
;
Les graines sont comestibles
fétuque des brebis est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. es prairies sont riches enen espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de €: ces milieux garantit l'équ libre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en souvent possible fauche tardive, et pâturées le moins ? | Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture : = actuelle crée rragère, elle indi naique Rien que cette espèce ait une t rès mauvaise î valeur fou s INS NMA AAA AAR nde es bonnes prairies favorables à la production des bovins Via
La
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Fi
A noter
167
iR
Re
4d sep enbn}
/
=)
mo
estuca
pralensis
Description
La fétuque des prés est une graminée
vivace
posant
atteindre
1
m
haut, fl abre à racines fibreusede s à feui es longues et planes, peu J OU pas coupantes. L’épi forme une
grande
penchée,
panicule verte
lâche et un peu
où
violacée.
Les
épillets sont à 4-7 fleurs portant
une courte arête. Les glumes stériles sont membraneuses. Le fruit est
glabre
O1"
2V4=
DIE
Biotope primaire
Pelouses et prairies des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques
Biotope
secondaire
Prairies agricoles Bords
des chemins
Caractères
et des
routes
inc
Caractéristique des prairies inondables
Equilibre des sols et des prairies
Cuisine Les graines sont comestibles
A noter C'est une des meilleures graminées fourragères des prairies, particulièrement favorables
à la production laitière et à la qualité des fromages.
La fétuque des prés est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces
prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les âturent
our maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agriculture
À
actuelle crée
1658
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
ee
el
2m
TUWa
esluca
POACÉES (GRAMINÉES)
Biotope primaire
ales Grandes vallées alluvi lles des nat Pelouses et prairies neure s ag nt mo des laines et espèce a fétuque rouge est une
à
étuaue
de 30 à et stolonifère, hautetou ffes lâcchhes. cm. Elle forme des sont pliées, Les feuilles radicaleseures, planes enroulées; les supéri une ligule ou canaliculées, ont latérales. La et deux oreillettes ou rougeâütre, anicule, verdätre ges ayec est presque unilatérale, Les s: né mi gé rameaux inférieurs 4 huiNet fleurs épillets ont quatre îres inégales, aristées, à glumes nt plus courte la supérieure étaiée que l’inférieure cil
F
vent confondue La fétuque rouge, soudes brebis, est e uqu avec la fét herbacée, une graminée vivacent fragante me ue à souche long
iche n° 98
Description
% OUGE
C3
e partout très courante et abondant en France
Biotope secondaire
routes Bords des chemins et des les ico Prairies agr
Caractères
indicateurs
MO Engorgement des sols en ale, anim MO en archaïque, carence sous-paturages, carence en des
indique fétuque rouge La es riches hil rop hyg o més ries prai ies proprair Ces . en biodiversité de très haute duisent un fourrage bon rendement, qualité et de
favorable à l'élevage des vaches laitières et des ovins
7
Cuisine Les graines sont comestibles
A noter La fétuque rouge pousse dans les proies à orchidées de la Directive Habitat. Ces prairies ne doivent en aucun orchidées et la biodiversité. see ques joie du foin. Leur richesse en espèces en font des Ne
| |
|
“
.
.
D
1
De
Se £
quels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts créés par
Ces prairies sont favorables à la production Prairies à vaches laitières et à moutons
Volume
1
laitière
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Dee
Î
bienactuelle 1
169
7? ilipendu la
Da Spiraca
: nm un
La reine -des- prés est une ros acée
herbacée,
vivace,
haute
ubnaria
ROSACÉES
;
C7
l-s2p-euis
Description
:
ulmaria
d'e
nviron 1 m, à odeur de salicylate de méth le. Les feuilles impari pennées de 5
à 9 paires
de
folioles,
doudes et blanches tomenteuses dessousus s. Les stipules demi-circulaires, sont dentées. Les paies fleurs bla nch muhi carpelles ont 5 bétales eset 5 sépales. Elles sont groupées en blement
dentées,
sont vertes
corymbes à branches très inégales. Les étamines nombreuses sont plus
longues que les pétales. Le fruit est composé de 5 à 6 akènes spiralés
66 où 21H
Biotope primaire
Prairies humides, marécages, tourbières Clairières et mégaphorbiaies des fo-
rêts humides, bords des lacs et étangs
Mégaphorbiaies
riveraines
des
fleuves et des rivières de plaines et de montagnes
Biotope secondaire
Prairies agricoles humides Prairies paratourbeuses Fossés humides, bords des chemins et des routes Bords des mares et des étangs ge iaelie IR PIS
QG
Engorgement total du sol en eau et
en MO
végétale
provoquant
des
hydromorphismes avec ere de gley et des anaérobioses totales Apparition de tourbe
Médecine
Les plantes des engorgements du sol sont des draineurs qui
soignent les rétentions d’eau et les engorgements La reine des prés qui pousse les pieds dans l’eau, soigne
les rhumatismes et les fièvres C’est aussi un grand analgésique
Cuisine Aromatise les salades, plats cuisinés, crèmes, glaces et boissons
Le nom
1 1
y
ll i, F
"aspirine"a été tiré de l'ancien nom
de
_
la reine des prés
Spiraea” : du [a] privatif et de [Spirae] semblable à la spirée : Ce médicament ressemble à la spirée mais n'est pas la spirée # ! Les prairies humides para tourbeuses sont particulièrement riches en espèces rares et protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la
è F4
|
du médicament
A noter
quantité de fourrage produit que de la qualité de ce fourrage. Le surpâturage fait
également disparaître, en même temps que les bonnes espèces
fourragères, les plantes
rares et protégées ds e . Pour améliorer ce type de prairies, en biodiversité, en rendement et en qualité de fourrage, il convient de les faucher, si possible en fauche tardive, c'est à dire au moment de la
floraison de la fléole . : e : Le pâturage par les animaux està proscrire des prairies humides
}
Les
prairies
semences
dans
actuelle crée
170
naturelles,
riches
d’un grand
lesquels on pourra
nombre
d'espèces,
puiser pour revégétaliser
L'ENCYCLOPÉDIE
ns Plantes bio“indicatices
sont
des
les déserts que
c
mr
réservoirs
-
|
à
l'agriculture
Volume É
el
il pendu la, uimaria D
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Se
4
1d-s2p-ou8
Description
,
Ju'aca
1
La reine-des-prés
est une
ulnai
s
ROSAGÉES 1d
rosacée
herbacée, vivace, haute d'environ 1 m, à odeur de salicylate de
qe
Is: Les feuilles imparipennées
de 5 à 9 paires de folioles, doublement dentées, sont vertes dessus
et blanches tomenteuses dessous. Les stipules demi-circulaires, sont dentées. Les petites fleurs blanches multi carpelles ont 5 pétales et 5 sépales. Elles sont groupées en
corymbes à branches très inégales. Les étamines nombreuses
sont plus
longues que les pétales. Le fruit est
66
oo
V4
D) LU]
composé
de 5 à 6 akènes spiralés
Biotope primaire
Prairies humides, marécages, tourbières
Clairières et mégaphorbiaies des forêts humides, bords des lacs et étangs Mégaphorbiaies riveraines des fleuves
et
des
rivières
et de montagnes
de
plaines
Biotope secondaire
Prairies agricoles humides
Prairies paratourbeuses
Fossés humides, bords des chemins et des routes
Bords des mares et des étangs
Caractères indicateurs
Engorgement total du sol en eau et
en MO
végétale
parequent
des
hydromorphismes avec formation de gley ef des anaérobioses totales Apparition de tourbe
Médecine
Les plantes des engorgements du sol sont des draineurs qui
soignent les rétentions d’eau et les engorgements
La reine des prés qui
m2
les rhumatismes et les
pousse les pieds dans l’eau, soigne
fièvres
C'est aussi un grand analgésique
Cuisine
Aromatise les salades, plats cuisinés, crèmes, glaces et boissons
A
Je
*
2
Je
Le nom du médicament
"
e
"”
aspirine” a
A noter BETE
CROUV
3
+
.
été tiré de l'ancien nom
.
à
.
de la reine des prés
Spiraea" : du [a] privatif et de [Spirae] semblable à la spirée : Ce médicament ressemble à la spirée mais n’est pas la spirée #
à
Les prairies humides para tourbeuses sont particulièrement riches en espèces rares et protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point de vue de la uantité de fourrage produit que de la qualité de ce fourrage. Le surpâturage fait
{
®
également disparaître, en même temps que les bonnes espèces rares et protégées ;
fourragères, les plantes
Pour améliorer ce type de prairies, en biodiversité, en rendement et en qualité de fourrage,
il convient de les faucher, si possible en fauche floraison de la fléole
: al
simple,
unilatéral.
Les épillets
sans glumes (les glumes sont avortées), portent une seule fleur aristée
Biotope primaire Landes, naturelles
ee
montagnes
1]
pelouses et des plaines
prairies et des
:
ne
Biotope secondaire
e
Alpages
®
Prairies agricoles
Q
Caractères ,
oué
Sols
acides,
indicateurs asphyxiés
pe
l’engorgement en eau et en MO te Décalcification Ï des sols para tourbeux Carence en Ca
Cuisine Non
comestible
A noter
lie i paratourbeuses sont particulièrement HEnSs . ècesnerares et protégées. Le pâturage les dégrade conséSrablemen tan pe rbaturade ta quantité de fourrage produit que de la qualité de ce go CSS le également disparaître, en même temps que les bonnes espèces fourrag 3 rares et protégées ee Hé defauroset Pour lors type de prairies, en biodiversité, en rendement et qualite SA date
Les prairies humides
dl
Ë
Ë
Lau
il convient de les res si possible en fauche tardive, c'est à dire floraison de |a fléole : ; ; Le pâturage û des prairies iri humides Î par les anima ux est ù à proscrire. tree n en tie naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont de semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que actuelle crée .
P23P
L
”
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
“
.
»
| agricult 1
Se
| |
| | |
ure
|
Volume !
D"
de WA
+
ennis
nolhera.
ONAGRACÉES ‘
L
#
fa
v
À
os
Description
\
à
L'onagre est une plante bisannuelle
—
i
ovales, radicales, es feuilles oblongues, sont en rosette ; les caulinaires, alternes, nombreuses, sont lancéolées. Les grandes fleurs jaunes à ovaire infère, à 4 sépales
FF V É nu D
et À
à
long
pétales,
épi
sont disposées
Le
feuillé.
Q £
très feuillée, 1 m de haut.
herbacée, velue, ouvant dépasser
style
G
en
£
très
©
allongé est surmonté de 4 stigmates capsule La croix. en de contient valves 4 s'ouvrant par nombreuses graines sans aigrette étalés
1
Biotope primaire
Fiche n° 162
du Espèce introduite Sarre France en Nord et naturalisée
dans les vallées alluviales
à
Biotope secondaire
Friches agricoles, terrains vagues Zones ayant subi des terrassements
Cultures, vignes et vergers Bords des chemins et des routes Ballasts de voies ferrées
Caractères indicateurs
|
Sols traumatisés, à faible pouvoiret de rétention, en cours d’érosion de lessivages Manque de couverture de sol Déstructuration des sols par les pratiques agricoles
Médecine
Anti-coagulante, sédative
anti-arthritique,
ee.
Huile des graines : L'huile d’onagre, comme
celle
de
=
bourrache, retarde le vieillissement
de la peau La plante entière fleurie : Arthrite, ménopause (bouffées de chaleur}, règles douloureuses Spasmes
nerveux,
Ci
sédatif, spasmes
pulmonaires et asthmatiques RE
Cuisine
|
L'huile des graines d'onagre a des
qualités diététiques importantes Les racines et les jeunes pousses, quoique comestibles, sont irritan-
3
Ë
tes pour la gorge
—.
A noter
de l'h Î acti détrui par l’action l’onagre qui pousse sur les sols dé structurés,és, détruits ce sursur l’état de notre notre 'él'étatde la 1 pepeau de l'homme. à L'état du sol,sol peau de lal terre, ; a une influen i
e nombreuses
autres
espèces
dans les mêmes conditions. Elles
s'hybrider avec Oenothera biennis. eu
d'Oeno fhera sont naturalisées en France et poussent les mêmes propriétés et sont capables de ossèdent les.
Elles sont difficiles à distinguer pour les non spécialistes
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
É
\
LÉ
233
4
|
|
21 où
AR
Description L'origan est une Plante vivace, herbacée, poilue, rougeâtre, de 30 à 50 cm de haut, très rameuse. Les feuilles opposées, étiolées, sont rondes où ovales. Les fleurs roses à violacées sont disposées en épis compacts à l'extrémité des rameaux. Elles sont entourées de bractées larges, membraneuses, roses à violacées, cachant le calice
à 5 dents. bilabiée a Le fruit est disposés du calice.
SOL
oulqare
La corolle légèrement un long tube saillant. formé de 4 carpelles en croix au fond
Biotope primaire Landes, lisières et clairières forestières thermophiles Corniches et coteaux rocheux
Biotope secondaire
Talus des chemins et des routes Friches agricoles, terrains vagues Ballasts et talus des voies ferrées Prairies agricoles
e >
Absence
de
HIIVIR
sols, sols rocheux
riches en bases ou à pH élevé
très
Engorgement en MO végétale archaïque dans les sols à pH élevé
Médecine
Contient O,1%
d’HE
Anti-infectieux majeur
}
:
et antispas-
|
modique qui soigne les affections des voies respiratoires : Toux rebelles, bronchites
Cuisine La
partie
excellente
:
:
aérienne fleurie est une plante
condimentaire :
,,e aromatique
“herbe à pizzas
de maremerer.
UNWWuOoD
UuobMO)
iganurn
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Volume |
em
Un be [lai Uni
ini l hugaluun Description
est une
La Dame-de-onze-heures vivace,
plante
à
herbacée,
de
entouré
bulbe
Bathlé
AYACINTHACÉES [LILIACÉES)
glabre,
bulbilles
de
qui en assurent la multiplication végétative. Les feuilles, toutes ra-
à
florale
6
CE
toile
dicales, sont allongées, graminof-
des, étroites, aiguës, plus ou moins enroulées. Elles portent une ligne blanche sur le dessus, à l’intérieur de l’enroulement. La fleur ne comporte qu’une seule enveloppe
simulant
divisions
n2 e-he
contient de nombreuses
ure
des pétales. Les 6 étamines sont rs portées par un filet également. pétale en forme de Le fruit est une capsule rondeet à 6 côtes saillantes arrondies graines
me-de-o
Biotope primaire
Da
Oueds, maquis et garrigues de la région méditerranéenne Pelouses alpines en zone oroméditerranéenne
Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers
Fiche
n°
164
Talus des chemins et des routeses Friches agricoles, terrains vagu
e
Caractères indicateurs
RE
moe
Lo
eHrrtR
des sols riches en ÉeMBASaUe bases, à pH souvent élevé par potasse,, la de Blocage microbienne vie de manque aérobie
Carences
réelles ou induites en K
Médecine
Plante utilisée en homéopathie
en élixirs floraux
et
“Pie
Cuisine
Toxique pour l’homme =
"1
A noter
es d’Ornithogalum poussent dans les mêmes conditions avec Ornithogalum propriétés et sont capables, de s'hybrider pour les non spécialistes
De nombreuses autres espèc
les mêmes
Elles sont difficiles à distinguer et à différencier
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio*indicatnices
et le bétail
èd let
UE
A
us | ,|
239
:
kalis fentana SIPXO
Description
OXALIDACÉES (OXALIDÉES)
talis stricta
L'oxalis des fontaines est une plante
soulojuo}
sap
vivace, haute de 10 à 30 cm, sans fige, à souche grêle, émettant des stolons fragiles. Les feuilles composées ont trois folioles en coeur renversé. Les petites fleurs, jaunes, à 5 pétales et 5 sépales libres, sont
groupées
par deux ou
quatre sur
un long pédoncule. Les fruits sont des capsules linéaires qui s'ouvrent en long
G
9L où 2W?t]
Biotope primaire
L'oxalis introduit
des fontaines de l'Amérique
au XVIIè siècle et graviers Sables et
des
rivières
a été du Nord
des
débit
à
fleuves
variable,
haut en hiver et très bas en été
Forêts
garrigues
alluviales,
maquis
et
Biotope secondaire Cultures,
vignes
et vergers
Bords des chemins et des routes, terrains vagues, décombres Maraîchages et jardins, surtout en zone méditerranéenne ou en microclimat chaud Lisières et clairières forestières
pl
Caractères indicateurs Erosion intense et surface des sols l'hiver et l’été Fragilité des sols
manque
de
lessivage laissés à pouvant,
protection,
de nu par
évo-
luer vers des déstructurations beaucoup plus graves ; La couverture du sol par l’oxalis est très bénéfique pour le terrain et pour la vie microbienne aérobie
Médecine Plante riche en acide oxalique et en vitamine € l’acide oxalique contenu dans cette plante rend son utilisation dangereuse
Cuisine La partie aérienne est un très bon comestible, crue ou cuite à Elle contient de l’acide oxalique :
les personnes sensibles ne doivent pas en consommer
236
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
NE
VAE
«a [ LS fASe GA
x
DNALDACÉES (OXALIDÉES) !
L
e
à
Description
|
=
Une L'oxalis pied-de-chèvre àestsouche herbacée, plante vivace, de 8 à
|
en
ombelles
radicaux.
sur
Les
n
pédoncules
des
=
des
sont
fruits
L 6
de
capsules linéaires, couvertes poils, qui s'ouvrent en long
Biotope primaire °
e
LI
Limons, sables et graviers
Arènes granitiques Maquis et garrigues
l'oxalis
est
pied-de-chèvre
© Ô
È
une
4
en espèce exclusivement présente
zone méditerranéenne
Ÿ
Ô
[L
. Cultures vignes et vergersfamili aux
Maraîchages et jardins es Bords des chemins et des rout Talus et terrains vagues
Caractères indicateurs e de Erosion intense et lessivag l'hiver nu à és laiss surface des sols et l'été pouvant, sols des Fragilité
protection,
de
manque
évoluer vers des déstructurafions beaucoup plus graves
L'oxalis se trouve
sur sols siliceux
&
principalement
La couverture du sol par l'oxalis 1e pour bénéfique très est
terrain et pour la vie microbienne aérobie
Médecine oxalique l'acide cette plante rend dangereuse
dans contenu son utilisation
|
Cuisine Très bon comestible
crue ou cuite
Elle contient de l'acide oxalique les personnes
sensibles
pas en consommer
ne doivent
:
PA
Ven
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
c
e
Biotope secondaire
par
J
d D + à = ra
munie de bulbilles, haute onf 15 cm. Les feuilles composées renversé. coeur en trois folioles une Les grandes fleurs jaunes onf longue plus fois 5 corolle de 4 à roupées que le calice et sonf
|
22
237
ipaver
rhveas
PAPAVÉRACÉES
onbo
Description
021]
Le coquelicot est une plante annuelle poilue, dressée, haute de 20 à 90 cm. Les feuilles duveteuses sont profondément divisées. Les fleurs ont 4 pétales le dans vif, chiffonnés rouge bouton, 2 sépales caducs et des bleuâtres à noirâtres. étamines Le fruit est une capsule semi-déhiscente, ronde et glabre
LOL
où PV?!
l
Biotope primaire Terrains remaniés lors des crues des fleuves et des rivières Clairières forestières en microclimat chaud à Le coquelicot est une espèce
thermophile, d'origine méditerranéenne n°
Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers " Bords des routes et des chemins Terrains vagues
x
Cararteéres CLArQCLCres
Brusques
e
inoaltiecateurs INOICQLCUFrS
remontées
de.
pu
quel qu’en soit le niveau initia (acide ou alcalin) ee Contraste hydrique : humidité hivernale et sécheresse estivale
Médecine
La plante entière fleurie est sédative (toux, maladies infantiles,
coqueluche) Calmant
Cuisine
: insomnies
rosettes Les printemps sont
ou
238
cuites
au feuilles de comestibles crues
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio‘indicatrices
ir
è
lu
,
‘
«
distichum
Ddiqitaria
Description
La digitaire
‘
,
laginala
ou
vaginée
distique
est une graminée vivace, haute de 30 à 100 cm, glabre, sauf au bord des gaines. Les feuilles courte, très ligule une ont denses et verts qui Les 2 épis terminent la tige sont d’abord dressés puis s’étalent à maturité. Les épillets, presque sessiles, sont s. disposés sur deux rangs serré glumelles et les Les sine brusquement terminées en sont
vaai née ÿ
ie
MS ha
taire
DACÉES (GRAMINÉES)
une pointe courte
: des humides la zone de
= France ns limo et es Sabl alluviales vallées méditerranéenne
Fiche
Biotope secondaire
n°
une La digitaire distique est en espèce américaine naturalisée
168
Biotope primaire
Cultures, vignes et vergers
Terrains vagues
Caractères indicateurs Richesse
et
eau,
en
des
azote
;
tassement
sols
en
potasse
engorgement et
en
compaciage
provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses Excès d'irrigation, asphyxie de nitrites) Nitritophile (présence
ct
Volume 1
|) ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
239
ucedanum
astruthium
Mmperatoria
Description
estruthium
APIACÉES (OMBELLIFÈRES
dm
L'impératoire est une plante vivace
24100
c
‘
herbacée pouvant atteindre 1 m de haut, glabre, verte, à racines tubéreuses. La tige creuse est
striée.
Les
feuilles
alternes
sont
composées pennées, les supérieures sessiles sur une gaine renflée. Les folioles sont ovales, dentées en
scie. Les fleurs roses ou blanches sont
réunies
composées,
en
à
grandes
20-40
691
oM
24
IE]
grêles, inégaux, sans Les fruits sont des orbiculaires, échancrés bouts, à ailes larges
ombelles
rayons
involucre. diakènes aux deux
Biotope primaire MES prorees et alpines
montagnardes
Lisières et clairières forestières Ripisylves Eboulis, pieds de falaises
Biotope secondaire
Plante rare
Engorgement en eau et en MO VE siole hydromorphismes, asphyxie des sols
Médecine La plante entière est stomachique, carminative et pectorale Spasmes, irritation de l'estomac, des intestins et des poumons. Stimule les défenses immunitaires
Cuisine Comestible
aromatique
240
: toute
la plante
crue ou cuite
est
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatmices
Volume |
Ë
2
PRES
ipleund cxbiculare
pANULACÉES
Description raiponce
La
est
orbiculaire
orbiculaire
.
une
d'une corolle à 5 pétales
soudés bas.
sommet
au
est
L'ovaire
et
Raiponce
plante vivace, herbacée, de 10 à 60 cm, généralement glabre, à souche dure. Les feuilles alternes sont oblongues lancéolées avec une légère dentelure. Les fleurs bleu foncé sont réunies en tête globuleuse. Elles se composent d'un calice à 5 sépales linéaires, souvent
libres
surmonté
long style muni de 3 stigmates
en
d’un
des prairies et des plateaux calcaires
Pelouses montagnes,
n°
et basaltiques
170
Biotope primaire
Fiche
Biotope secondaire Prairies agricoles
Alpages fe
Caractères indicateurs e
riches
unies Sols profonds, en bases et en M
Médecine plante
La
vulnéraire,
sante
entière
astringente
est
fleurie
et cicatri-
Plaies et blessures
2 Cuisine Les raiponces, du genre Phyteuma, sont les meilleures plantes sauva-
ges alimentaires ; “tout est bon” dans la raiponce mais il ne faut pas l’arracher pour préserver les opulations, et donc n'uïiliser que es parties aériennes
A noter Les prairies à raiponce rai i i i orbiculaire sont les meilleures pt ité et des romanes AOC nc a raiponce
l orbiculaire est une : espèce
pour
la production i
ies de fauche des prairies
d'un
lait de
la Di irectivi
de
i
Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité
.
te
ces milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui
les pâturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche
tardive, et pâturées le moins souvent possible es prairies naturelles, riches d’un grand nombre semences
dans
actuelle crée
Volume
1
lesquels on
Pi
pourra
P
d'espèces,
puiser pour revégétaliser les
L'ENCYCLOPÉDIE
eh : Plantes bio“indicatrices
s
sont
dédé
serts
des que
réservoirs ;
.
>
à
l’agriculture
241
americana
Dhytolacca
Description
k
PHYTOLACCACÉES (PHYTOLACCÉES
decandra S
Le raisin d'Amérique est une plante vivace qui peut atteindre 2 m de haut, glabre et aux tiges souvent
rouges. Les feuilles sont grandes, oyales et entières. Les fleurs blanches sont disposées en longues gabes dressées. Les fruits sont es aies pourpre sombre, très toxiques
Biotope primaire Originaire
d'Amérique
dans
forêts
du
Nord,
le raisin d'Amérique s'est naturalisé les
forestiers
et
les
humus
Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes
Talus forestiers
Friches, terrains vagues Bords des vignes Coupes de bois, particulièrement les coupes à blanc Déboisements des forêts de pins dans les Landes et dans le sud-ouest de la France
| 74
oM
2W4?l-
sp UISIVaL,) anbojoAua / onbuam
ul clac Ca
EnSSre een total en humus forestier et en MO archaïque oi Excès de bois en décomposition
Médecine Plante
toxique
Partie
utilisée : la plante
externe
utilisée
fructifiée, fruits mûrs
en
usage e
entière
Désinfectant buccal à ne pas avaler (bains de bouche, gargarisme) Aphtes, soins dentaires, gingivites, angines
Cuisine
Les baies, malgré leur toxicité, ont été employées, autrefois, comme colorant du vin
242
L/ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicamices
L
Volume
,
fausse
vipérine
est
bords
des
ont
boutonneuses,
ondulés. Les capitules jaunes sont des fleurs à ligule. constitués par Les folioles de l'involucre sont disposées
intérieures
sur
rangs,
deux
étroites
et pointues,
extérieures en forme
fruit est un akène
les
les
de cœur. Le
ridé
surmonté
d'une aigrette à soies plumeuses
Sables et alluviales
limons
des
vallées 1792
Biotope primaire
f ausse
picride
le
=
La
une composée annuelle ou bisannuelle, dressée, très velue, iquante. presque hérissée Les feuilles, ovales à biéngues,
Hlelmint
RS
Description
vipénine
Alelnintia echicides
n°
Biotope secondaire
Terrains vagues
Bords des chemins et des routes
vergers cultivés, Champs vignes, maraîchages, jardins
et
Î iche
nadiact
icris. echicides
e à foi Caractères indicateurs
Richesse en bases, engorgement en matière organique Compactage des sols Excès d'amendements calciques
Sols à pH égal ou supérieur à 7,5
(Médecine
Aucun usage connu
MORTE ot Cuisine La
plante
est
comestible
_—
devient immangeable est mature
mais
dès qu'elle
ee
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
243
JA
asnapnuids
2PMIId4
CLS
À ÿ U
T
®
®«
D
®
_ < ®-
EE
.
Hi Q
eracioidés
Description La
picride
spinuleuse
ou
ASTÉRACÉES (COMPOSÉES
fausse
epervière est Une composée herbacée annuelle, entièrement couverte de poils raides et pistens La tige, haute de 30 à O cm, est dressée et ramifiée. Les feuilles inférieures sont pétiolées, ondulées et dentées. Les supérieures sont lancéolées et embrassantes. Les fleurs jaunes, toutes ligulées, à capitule en groupées sont folioles Les court. pédoncule sont l'involucre de extérieures étalées ou réfléchies. Les fruits sont des akènes finement rugueux, à bec presque nul et à aïgrette
blanche
RS
ne
Biotope primaire -
-
Sables et graviers des vallées alluviales, des plateaux calcaires et des oueds
Biotope secondaire Prairies agricoles
Cultures, vignes et vergers
Bords des routes et des chemins Terrains vagues, décombres
x
Richesse en bases, engorgement en matière des
sols
calciques
organique, ;
excès
compactage
d'amendements
de.
:
Sols à pH égal ou supérieur à 7,5 Sols minces, rocheux ou caillouteux, à très faible pouvoir de rétention
Médecine Aucun
usage connu
Cuisine Comestible
uniquement
Ê
cuite
dans plusieurs eaux et devient immangeable dès qu’elle est mature
L’/ENCYCLOPÉDIE
e4
La
Potentilla
Description
rampante
replans
ctentilla
Pelouses et prairies naturelles des
vallées alluviales, et des plateaux
calcaires et basaltiques
surtout
et tourbières,
n°
en montagne
Biotope secondaire
_ Prairies agricoles Maraîchages et jardins familiaux
iche
Marécages
188
Biotope primaire
Bords des mares et des étangs, fossés Cultures, vignes et vergers
Engorgement en eau eï en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley Asphyxie, compactage et piétinement des sols conduisant à des anaérobioses
€
( | Caractères indicateurs
Partie
utilisée
:
plante
entière
fleurie Astringent, tonique, hémostatique, fébrifuge Diarrhées, hémorragies
Cuisine Plante comestible, (parties aériennes)
Volume
1
L?ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
crue
ou
cuite
e | ar
Médecine
en
imula.
Primul
68L o 2VPL] jaunuf noMo), - ajoutio
D1202MI 3
LA da
Description La
primevère
veris
PRIMULACÉES
fhcinals
(0
officinale
est
une
petite plante vivace, herbacée, de 10 à 30 cm de haut, à feuilles ovales, gaufrées, brusquement rétrécies
cales
en
en
pétiole,
rosette.
tomenteux
portent
Les
toutes
de
radi-
pédicelles
nombreuses
fleurs jaune vif avec des taches orangées à la base des pétales. Le calice à 5 sépales soudés est renflé. La corolle à 5 pétales soudés en long tube s’évase en soucoupe.
Le fruit est une capsule renfermant de nombreuses graines
Biotope primaire Pelouses alluviales
et prairies naturelles des montagnes et des
plateaux calcaires et
basaltiques
Biotope secondaire Talus des chemins et des routes Prairies agricoles
Caractères indicateurs Sols riches en bases ou à pH élevé (supérieur à 7,5), engorgés
en MO végétale archaïque Carence en MO animale et en N
LP g
Médecine Partie utilisée : la plante
entière
fleurie ou la fleur Pectorale, sédative, expectorante, anti-inflammatoire Bronchites, migraines, goutte et rhumatismes Facilite le sommeil
Cuisine Très bon comestible jeune.
à
Fleurs très aromatiques, de
miel,
pédoncules
goût d'anis
des
à odeur fleurs
à
Certaines
prairies
favorables à la
pousse
où
le coucou
|
à
f\ noter de
font partie
la DH
et sont parte
de qualité
production laitière et à la fabrication des fromages AOC
de la Directive Habitat. La primevère officinale est une espèce des prairies de fauche Ces prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable de ces
milieux
garantit
l'équilibre
des sols et la bonne
santé
des
animaux
domestiques
si possible en fauche
Les
des
tardive, et pâturées le moins souvent possible prairies ee
naturelles,
riches Ÿ
d'un
grand
nombre
d espèces, %
x
sont
réservoirs “
mences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que actuelle crée
260
qui
les pâturent Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être f auchées,
L'ENCYCLOPÉDIE
nbio“indicatices
.
à sex
l’agriculture
Volume |
Sp incsa
Le
prunellier
pouvant
est
atteindre
10
un
m
arbuste
de
UISSOn
Description
noir
FUnUS
haut
mais parfois plus ou moins nain et ne dépassant pas 1 m. Les rameaux
épineux
et d'un
brun
eo
sont très
hot?
noirâtre, les jeunes pousses sont Les feuilles alternes pubescentes. plus ou moins allongées. sont ovales
\
pine
blanches, petites, sont Les fleurs elles apparaissent : es récoc Pis avant les feuilles. Le calice à 5 sépales est glabre. La corolle
Prunellien - É
a 5 pétales libres. Le fruit, appelé prunelle, est une drupe acerbe
à un noyau. Toute la plante, particulièrement les fleurs, exhale une odeur d'amande caractéristique : l'acide cyanhydrique
Biotope primaire
Landes et fruticées des vallées alluviales et des plateaux calcaires
n° 190
et basaltiques
Biotope secondaire
(Carorteies
Fiche
Friches agricoles Terrains vagues Haies des bocages Vignes et vergers Prairies agricoles
indicateurs
ps
|
très sols des Engorgement riches en bases en MO végétale archaïque Carence en MO animale et en N Evolution vers la forêt Fossilisation de la MO
Médecine à 8
Partie utilisée : fleurs, fruits : Riche en vitamine C, astringent (fruit) Divrétique, dépurative, laxative (fleur) Maux de tête, douleurs des voies urinaires, constipation
Les fruits murs, macérés un mois à servent saumure, la dans aromatiser les salades
Distillée pour l'alcool, la prunelle produit un excellent vinaigre
S
Cuisine
A noter Le prunellier fait partie des cinq rosacées pionnières de la forêt. Leurs fruits sont mangés par les oiseaux qui rejettent les graines dans leurs déjections. Le passage par l'estomac
permet leur dispersion dans l'espace et la levée de la dormance de la graine. Pas étonnant si les prunelliers poussent en abondance sous les fils électriques et les clôtures
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
261
eridiuv Tlo SO : = ©: Gco 1
PEN
2e
P
aquilinun Diris
Description La
fougère
vivace
aigle
est
une
herbacée pouvant
2 m. La souche
DENNSTAEDTIACÉES (FOUGÈRES)
aquilina
plante
atteindre
profonde, épaisse
est noire et longuement traçante. Les feuilles composées, toutes semblables, ont un long pétiole brun et
laineux à la base. Elles sont ovales
triangulaires
dans
leur
contour,
divisées 3-4 fois. Les fructifications,
L6L
oU
eV
21
Eli
très rares, sont constituées par des capsules linéaires, contenant les spores, disposées à la marge inférieure des divisions des feuilles
Biotope primaire Bordures et clairières forestières Forêts, landes, fruticées Pelouses et prairies naturelles des
plaines et des montagnes
Biotope secondaire Prairies agricoles Terrains vagues, bords et chemins Coupes forestières Friches et talus
des
routes
Caractères indicateurs Engorgement en MO
végétale des
sols acides pauvres ou riches bases : évolution vers la lande Carence en MO animale et azote. Fossilisation de la MO
en en
Médecine Plante toxique la médecine
usage
réservé
à
Cuisine Les
“crosses”
de
feuilles
encore
enroulées et blanches (à l'abri de
la lumière) sont comestibles cuites. Aussitôt qu'elles ont verdi, comme les pommes de terre, elles fabriquent des alcaloïdes et sonf toxiques
tu
A noter
262
La fougère aigle pousse dans les terres profondes, riches, bien pourvues en eau et en éléments nutritifs. Plante qui donne un excellent engrais très riche en K et P une fois compostée plante est utilisée en couverture de sol. La poudre est insecticide ou insectifuge La poudre de plante sèche, contre les ravageurs des cultures Utilisée en purin, pailla e,
(taupin, puceron, cicadelle
de la vigne)
ENCYCLOPÉDIE dess y
ENCYCLOPÉDIE Plantes
hio“indicatrices
es ee difficiles à différen-
Volume
iles niqrun
ROSSULARIACÉES (GROSSULARIÉES) Description
Le cassis est un petit arbuste non
épineux pouvant atteindre
en dessous. Les fleurs en disposées sont
pendantes axillaires, grappes à l’aisselle des feuilles. Le calice est formé de 5 sépales soudés en cloche, la corolle est à 5 pétales ovales, Les fruits sont des baies noires à maturité. Toute la plante (feuilles, bois, bourgeons, fruits)
est très odorante et aromatique
n°
Biotope primaire
206
pubescentes rougeâtres
1,5 m.
alternes, grandes, sont dentées,
} Rare à l’état sauvage Aulnaies marécageuses et aulnaies riveraines Forêts tourbeuses et marécageuses
Fiche
Les feuilles découpées,
Biotope secondaire
Lisières et clairières forestières
Coupes de bois
Caractères indicateurs Anaérobiose totale ment en eau et en archaïque
par engorgeMO végétale = :
Cette plante caractérise les forêts tourbeuses et marécageuses
Médecine
cassis est une espèce aux nombreuses ropriétés médicinales, une panacée des draineurs, détoxifiant e plus grand anti-histaminique, anti-allergique, sanguin,
Le
anti-inflammatoire
Chimio protecteur (en cas de traitement taxol) Immuno-régulateur, diurétique Utilisation : Les baies améliorent la vision nocturne
Douleurs
rhumatismales
et
| arthrose, ostéoporose, gouîte, urée
au
articulaires,
Rhinites allergiques, sinusite ; allergies aiguës Suite d’antibiothérapie
Œdème de Quincke Eczéma, urticaires, acné, psoriasis, affections cutanées rebelles, piqûres d'insectes
Cuisine
Toute la plante est aromatique (les fruits, les feuilles, les bourgeons, de dans utilisée et bois) e
nombreuses préparations
A noter
j i de frui production est ccultivée massiveme nt pour la Dis. de foules B bois dé mens où eons Ro = ê ibes rubrum, le grosei lier rouge est également un arbuste des FOR marsegetsen conesible et médicinal érobi î C et i inondés,é en anaérobio aquatiques ettee plante, qui pousse : dans les milieux et déantoxique l'organisme en, agissant sur les liquides (sang eau des Su : ; Les plantes e l’eau soignent "leau” et sont drainantes Cette
Volume
1
plante
L'ENCYCLOPÉDIE des
Plantes bio“indicatrices
eZ27
ÛSd.
Canina
124U0|BS
3
ROSACÉES
Description
L'églantier est une plante vivace arbustive, dressée, à rameaux plus OÙ moins retombants, très épineuse, avec des épines crochues vulnérantes. Les feuilles composées pennées, à 5-7 folioles ovales,
dentées, sont alternes. Les grandes
fleurs roses ont un calice à 5 sépales frangés, une corolle à 5 grands étales plus ou moins échancrés.
‘ovaire infère est surmonté par de nombreux stigmates sessiles, en
tête
velue
ou
glabre.
un gros cynorhodon,
20G
où
22
rité, généralement
Le fruit est
rouge à matu-
lisse et brillant
Biotope primaire
Landes et fruticées des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques Lisières forestières
Biotope secondaire
Haies des bocages
Friches agricoles
Vignes et vergers Prairies agricoles
ctères indicateurs
Engorgement des sols en MO
végétale archaïque Evolution vers la forêt, carence en MO animale et en azote
Médecine Antiviral
Décontractant, relaxant Adoucissant Analgésique, anti-inflammatoire Soigne la sphère ORL, l'appareil respiratoire Anti ronflements Arthrose du genou Carence en vitamines C, remonte
les défenses immunitaires
Cuisine Les fleurs et les fruits :
Fruits
comestibles
crus
ou
;
cuits,
confiture de fruits et de pétales : 100 g de cynorhodons frais OU secs contiennent autant de vitamines € qu’un kg de citrons (Ne pas faire cuire)
A noter
—
Les nombreuses espèces d’églantiers sont toutes comestibles et médicinales i égi i des anses de pa niersà régions pour faire Le bois d'églanti ier a été été utilisé dans certaines unes a ; ue sse et de sa robustesse on
4
Pre
278
bn e
res 1
+
cette espèce, sont des milieux agricoles particulièrement
ioss
rotégées. Cette biodiversité remarquable doit être ÉAINienue Ré et la santé
des animaux
domestiques
L'ENCYCLOPÉDIE Plantemiia“indicatmices
qui pâturent
dans
ces
biotop
le
:
volunel
La garance voyageuse, de la même famille que les gaillets, grimpante,
tiges
vivace,
z
Les
carrées,
rugueuses, très accrochantes, ortent des aiqguillons tournés vers
e bas. Les feuilles, d’un vert foncé et brillant, sont disposées en verticilles. Les fleurs blanches forment une panicule feuillue. Les fruits globuleux sont noirs et charnus à la maturité.
Biotope primaire
Forêts
de
chênes
france
plante
Ga
est une
herbacée.
voyac
Description
geuse
Nid peregrina
pubescents
208
et de chênes verts de la région méditerranéenne Forêts thermophiles en dehors de la région méditerranéenne
n°
Biotope secondaire
Fiche
Haies des bocages Coupes de bois Vignes et vergers
Caractères indicateurs Engorgement
des
sols
riches en
bases, en MO végétale archaïque sous microclimat chaud Evolution vers la forêt Carence en MO animale et en azote
Médecine Racines
:
Cholagogue,
diurétique,
fébri-
fuge, anti-inflammatoire Calculs rénaux (calciques)
calculs
biliaires
et
(phosphate),
affection des voies urinaires =
Cuisine Non
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
comestible
279
j \ nus —
7
V
\
60G
oU
221
=
2h2]c 1
DV
A
CA6Sius
ROSACÉES
Description
La ronce bleue est une plante vivace ligneuse très rampante, presque
une liane, très épineuse avec des epines droites ou courbées, très fines. Les feuilles, à trois grandes folioles dentées, sont plus ou moin s pose sseres es petites fleurs lanches sont regroupées en grappes à longs édoncules grêles hérissés de fines épines droites. Le calice a 5 sépales verts aigus La corolle a 5 pétales larges . espacés. Le fruit (la mûre) est uneet rupe à 2-5 grains, bleuâtres ou glauques, à saveur acidulée. Espèce très polymorphe pouvant
s'hybrider
avec
de
nombreuses
autres espèces de ronces
Biotope primaire
Vallées alluviales, forêts alluviales, ripisylves
Biotope secondaire
Talus des routes et des chemins Cultures, vignes et vergers
Terrains vagues,
ruines et décombres
S
èr es indicateurs caracter En
orgement
des
sols en
eau
et en
végétale MO Carence en MO animale Fort contraste hydrique Indicateur de zones traumatisées
par les activités humaines
Mêmes autres
propriétés que les nombreux Rubus, mais moins utilisée
parce qu’elle est moins connue
Guérit les piqûres Astringent (diarrhées et angines)
Hémostatique (hémorragies) rénaux (calculs Diurétique
et
roblèmes urinaires) et anti-inflammatoire Pbéraie
(aphtes)
Cuisine Ses fruits font partie des meilleures
mûres, crus où cuits Les jeunes pousses peuvent mangées crues ou cuites
être
A noter Pour se débarrasser des ronces, il ne faut surtout pas les broyer ou les brûler sur place, mais les enlever et faire des apports de MO animale fraîche Botanique : épines très fines
280
"ENCYCLOPÉDIE
Le
bisiimlicatrices CO
|
Volume
|
©
Description
plante La ronce des bois est. une te, pan ram vivace ligneuse très presque
avec
une liane, frés épineuse
épines
des
ou
droites
lles à courbées très fines. Les feui s sont 3-5 grandes folioles dentée vertes es, ent plus ou moins pubesc ites
sur les deux faces. Les pet sont fleurs blanches ou roses, onregroupées en grappes q pédites.
dro
d’épines
hérissés
eules
La corolle a 5 pétales lar drupe Le fruit (la mûre) est une sav eur à s, noir , ins gra 2 à 5-1 e rph ymo pol très douceâtre, Espèce nom de c ave r ide ybr s'h pee ces ron de s èce reuses autres esp
Î
Biotope secondaire
1e he
res Clairières et lisières forestiènes des vallées alluviales, des plai et des montagnes
n°
2
Biotope primaire
10
aigus. Le calice a 5 sépales verts ges.
Chemins et layons forestiers Coupes de bois Petits bois résiduels
Caractères indicateurs
des sols Engorgement végétale archaïque
Espèce
d'ombre
pas à la lumière
qui
en
ne
Médecine Mêmes
pousse
que
propriétés
MO
les
mais Rubus, autres nombreux moins utilisée parce qu'elle est moins connue Guérit les piqûres Astringent (diarrhées et an
Hémostatique
ne.
ines)
ef rénaux (calculs Diurétique s) aire urin prises ulnéraire et anti-inflammatoire [aphiesl mphysème Bronchite des ef os des Régénérateur cartilages Ostéoporose Mucoviscidose
(sir
Cuisine Ses fruits font partie des meilleures mûres, crus oU cuits
Les
jeunes
mangées
pousses
peuvent
crues ou cuites
être
A
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
biotindicatrices
281
Pr
bus
ulim
ife lius
ROSACÉES
| JUO
2: - eunmmo2 C
92U0%]
D
JAN
‘
1e}
P {
aWyoO
LLG où 21 =
|
Description La
ronce
à feuilles d'orme
à
tiges
arquées
est un
arbuste à feuilles semi persistantes, ou
traînantes,
munies d’aiguillons robustes à base
dilatée. Les feuilles à 5 folioles peu profondément
et glabres
dentées
sont vertes
en dessus, blanches et
duveteuses en dessous. L'inflorescence pyramidale porte des fleurs à 5 pétales rose vif chiffonnés et
5
réfléchis.
sépales
Les
fruits
mûres) sont noirs à maturité e nombreuses autres espèces
variétés
les mêmes
de
ronces
biotopes
et
poussent dans
Biotope primaire Landes et fruticées Lisières et clairières
dans
toute
la France
forestières
Biotope secondaire Haies et vieux murs des bocages Terrains vagues Friches agricoles Vignes et vergers Prairies agricoles
aracteres indicateurs
Engorgement du sol en MO végétale archaïque Espèce de lumière, ne pousse jamais à l'ombre
Carence en MO
animale et en azote
INICOCCINC
Mêmes nombreux l'espèce la Guérit les Astringent
propriétés que les autres Rubus, c'est plus utilisée en médecine piqûres (diarrhées et angines)
Hémostatique
(hémorragies]
Divrétique (calculs rénaux et problèmes urinaires) uinéraire et anti-inflammatoire [aprseel mphysème Bronchite
Régénérateur des os et des cartilages
Ostéoporose Mucoviscidose
Cuisine
C’est la ronce dont les fruits sont le lus souvent utilisés ÊE feuilles sèches sont couramment utilisées en succédané du thé Ses fruits font partie des meilleures mûres, crus ou cuits Les jeunes pousses se mangent crues où cuites
28e
L'ENCYCLOPÉDIE Plantes
bio“indicatrices
|
1
Volume
La grande oseille est une plante vivace herbacée, à racines
fasciculées, haute de 30 cm à 1 m,
à tige assez robuste. Les feuilles
alternes, grandes, vertes, à saveur acide, Sont ovales, aiguës,
sagittées. C'est une plante dioïque, à nombreuses fleurs disposées en panicule allongée. Les fruits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères, ovales en cœur,
Grande
Description
oseille
hinex acelcsa
sans granule.
Biotope primaire Prairies
naturelles
des
Prairies alpines
et
des
plateaux
vallées
calcaires
gazons
régions
n°
Clairières forestières
21
9
alluviales, des et basaltiques
1 a he
Biotope secondaire
mt
Prairies d'élevages
Bords des routes et des chemins A
Caractères indicateurs des
et en MO
Equilibre en eau et
nutritionnels
fourragère
à
= me
légèrement prairies, meilleures éléments en riches acides,
valeur
haute
C'est une des espèces des bonnes biotope fauche, de prairies
très
riche
menacées,
en
espèces
faisant
la Directive Habitat
rares
partie
et
de
Gare.
Médecine Les oseilles sont riches en acide ascorbique (vitamine €) et en acide oxalique La plante entière fleurie est sto-
machique,
diurétique, dépurative
et tonique Constipation, fatigue, convalescence
RE
Cuisine
Excellent comestible, crue ou cuite La grande oseille est l'espèce couramment cultivée dans les
jardins sous la forme
d’un
clone
stérile, donc elle ne fleurit jamais
"
Attention : Toutes les espèces de la famille des Polygonacées contiennent de l'acide e consommer ces espèces personnes sensibles doivent s'abstenir oxaliaue. Les
;
fi noter Elle a la propriété de faire cailler le lait grâce à l'acide oxalique et à l'acide ascorbique
Volume
lume 1
ÉDIE L'ENCYCLOP : N
eo catrices Plantes bio“indi
283
[250
HF
? J {
Patunex
acelesella
POLYGONACÉES
Description La
petite
vivace
oseille
herbacée,
est à
une
souche
plante ram-
pante, de 10 à 50 cm de haut. C'est
une plante semi-prostrée, à tige grêle, portant peu de feuilles. Elle est souvent de couleur rougeâtre et possède une saveur actes Les feuilles radicales, en forme de fer de lance, ont donné son nom au
genre Rumex” qui signifie "pique" ou "lance". La petite oseille est dioïque petites
avec des fleurs très de couleur verdâtre ou
rougeâtre.
Les fruits pyramidaux
Biotope primaire
LCD
Sables maritimes Dunes maritimes et continentales, dunes éoliennes Sables des vallées alluviales et des arènes granitiques Landes
RECU DRSSS EE)
ELG
ou
21
l
sont inclus dans des valves fructifères entières et sans granule
Biotope secondaire Prairies agricoles Cultures, vignes et vergers Bords des chemins et des terrains vagues
routes,
aractères indicateurs Absence,
erte
d'humus
par
carence en MO animale Déstructuration du CAH par les fumures minérales et les produits chimiques
Sols
à
rétention
très
faible
pouvoir
Cette oseille commence
dans les calcaires
bonnes
de
à proliférer
terres
argilo-
Médecine Les
oseilles
ascorbique
sont
acide oxalique La
plante
stomachique,
riches
en
(vitamine entière
€)
fleurie
diurétique,
acide
et
en
est
dépura-
tive et tonique Constipation, fatigue, convalescence
Cuisine Excellente comestible crue ou cuite avec les précautions d'usage
A noter Attention : Toutes les espèces de la famille des Polygonacées contiennent de oxalique. Les personnes sensibles doivent s'abstenir € consommer ces espèces
l'acide
Elle a la propriété de faire cailler le lait grâce à l'acide oxalique et à l'acide ascorbique L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio-aisatrices EEE
£ Volume |
CrIspus CE ré pt 4e
ex Description
Le rumex crépu est une plante vivace,
à
tige
à
florale
racine
pivotante,
robuste,
haute
tence
herbacée,
dentées
qui portent
cré pu- Pat
non
,
de 50 cm à 100 cm. Les feuilles ovales, lancéolées, aiguës, ont des bords ondulés et crispés. Les fleurs nombreuses sont disposées en grappes allongées. Les fruits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères, ovales en cœur, un gra-
Rumex
nule destiné à attirer les fourmis
Biotope primaire
Vases et limons humides des bras morts des grandes vallées alluviales ; Vasières des lacs et des étangs ;
Fiche n° 214
Marécages et tourbières.
Biotope secondaire
Prairies d'élevage intensif Cultures, vignes et vergers Fossés, terrains vagues, espaces rudéralisés. Vases
des bords
mares et des étangs artificiels (5
&
ARR
Caractères indicateurs Engorgement
des
en
eau
et
en
MO
provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses complètes avec blocage des oligo-éléments et du phosphore. Tout apport de MO supplémentaire peut conduire à des dégâts irréversibles. Espèce poussant sur substrat alcalin
On utilise les racines
Les patiences sont non seulement dépuratives, diurétiques et
toniques, mais elles soignent les intoxications aux métaux Intoxications à l'aluminium, aux métaux lourds, au fer ferrique et aux nitrites
Cuisine
Intermédiaire
entre
|à
généralement
eee En Médecine
RÉ
@
les
n
ea
! e
Rumex
acides appelés oseille et les Rumex doux ou amers appelés patience Comestible à utiliser avec précaution
La partie aérienne, feuilles et jeunes pousses, est comestible comme tous les Rumex avec les
précautions d'usage
fi noter Le rumex crépu, qui pousse sur les sols hydromorphes où le fer change d'état, où le H se déstructure et libère le fer et l’aluminium, soigne les excès ou les carences en
ces métaux
æ
|
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
{ y
nn 289
Rtunex
oU
Description
Biotope primaire
Le rumex à feuilles obfuses est une plante
vivace
pivotante
dont
herbacée,
l'intérieur
à
Vases et limons humides des bras morts des grandes
racine
est
POLYGONACÉES
de
vallées alluviales a Vasièr es des lacs
couleur jaune safran. La tige florale robuste, haute de 50 cm à 1 m, est ramifiée. Les feuilles, à saveur non acide, sont en forme de cœur à la base, obtuses ou presque obtuses. Les fleurs, très nombreuses, sont
étangs
Marécages
et
et tourbières
des
Biotope secondaire
Prairies
Cultures, Fossés,
d'élevage
intensif
vignes et vergers terrains vagues gues
espaces rudéralisés É Vases des bords des mares
et des étangs artificiels
groupées en verticilles rapprochés.
Les fruits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères, ovales, triangulaires, dentées, qui portent
un grain d'amidon
rouge vif pour
attirer les fourmis Ce rumex, espèce rarissime au début du XX°"° siècle, est devenu aujourd’hui très commun dans toute la France, du niveau de la mer à 1800
Pt $
ei
L
sesnqo
Sa||no}
Ù
Xawy
V
cbtusifelius
m d'altitude.
Caractères indicateurs Engorgement en eau et en MO
provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses complètes avec blocage des oligo-éléments et du phosphore. Tout apport de MO supplémentaire peut conduire à des dégâts irréversibles. Déstructuration du CAH avec libération d'aluminium (AIS+), de fer ferrique (Fe3+) et production de nitrites Espèce poussant généralement sur
substrat acide AA
7
e
On utilise les racines Les patiences sont non seulement dépuratives, diurétiques et toniques, mais elles soignent les intoxications aux métaux Intoxications à l'aluminium, aux
métaux
lourds, au fer ferrique
aux nitrites
et
Cuisine Feuilles
et jeunes
tibles comme
tous
pousses comes-
les Rumex
les précautions d'usage
avec
A noter
: Le rumex à feuilles obtuses, qui pousse sur les sols hydromorphes où le fer change d'état,
où le CAH se déstructure et libère le fer et l'aluminium, soigne les excès ou les carences en ces métaux > = à : Lea Poussant dans des sols pollués par les nitrites, il soigne également les intoxications
alimentaires par les nitrites
286
L’/ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
rh
Volume ! =
herbacée pouvant atteindre 1 m et plus. Les feuilles radicales sont
gant ovales, en coeur à la ase. Les fleurs sont groupées en verticilles denses et rapprochés,
la plupart sans feuilles. Les fruits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères en coeur, dépourvues de granule
Biotope primaire et
prairies
des 6
Mégaphorbiaies alpines
Reposoirs des animaux sauvages
Biotope secondaire
“4
Prairies agricoles alpages Parcs à animaux, des chalets
en
montagne,
environnement
n° 244
Pelouses montagnes
des
La rhubarbe des moines où rumex des Alpes est une plante vivace
iche
Description
Rhubarbe
alplru
F
Rincer
moines
JUNEX »seudalpinus
Caractères indicateurs Engorgement total des sols en matière animale, d'origine organique en ar excès de chargement Pétai, et blocage du travail des
bactéries
très froides
par
les températures
d'hiver conduisant
à
des anaérobioses complètes . Intoxication par nitrites, aluminium,
et fer ferrique
ATTENTION : ce Rumex est une lante toxique pour le bétail car il concentre des nitrites
ee Médecine Mêmes
indications
R.obtusifolius (p. de gauche)
que
|at
Cuisine Comestible à utiliser avec précaution
A noter indique également l'appauvrisement de la flore des prairies de montagne et des alpages, donc la disparition des espèces indispensables à la qualité
Es
Idem R.obtusifolius (p. de gauche) La prolifération du rumex + Alpes
gustative des fromages AQ
L'ENCYCLOPÉDIE
Volume
1
Plantes
bio*indic
atrices
287
POLYGONACÉES
pulcher
Rruucx Description
Le rumex violon, plante herbacée, à racine pivotante, haut de 20 à 70 cm a un port étalé. La tige est très ramifiée et porte de nombreuses petites feuilles. Les
feuilles
radicales,
plus
grandes,
ont une forme de violon. Les fleurs, betites, sont très nombreuses. Les Éuits pyramidaux sont inclus dans des valves fructifères, triangulaires et dentées qui portent un granule destiné à attirer les fourmis
ZT
o6M
24
212]
Biotope primaire Pelouses
littorales
vallées la France
humides
alluviales
de
et
toute
Biotope secondaire Prairies d'élevage, cours de ferme, pese de village ignes et vergers
res
indicateurs
Asphyxie du sol par perte de porosité en raison des tassements et des compactages. Le rumex violon pousse dans tous
les lieux où la terre a été tassée par
l’homme
et
les
et dans laquelle pénètre plus
animaux
l'oxygène
ne
même
sil
F”
Médecine Très
ossède
peu
utilisé
les mêmes
es autres Rumex
propriétés que
Cuisine Intermédiaire
entre
les
oseilles
(Rumex acides) et les Rumex doux OU amers
La partie aérienne est comestible avec les précautions d'usage
288
L’ENCYCLOPÉDIE
Plowtes bio“indicatrices
Volume
a
Description
La soude est une plante herbacée
annuelle,
à
goût
très
salé,
épineuse, très ramifiée. Les feuilles sont petites et linéaires munies d’une épine. Les fleurs blanches étoilées, sont réunies en épi. Les fruits sont recouverts par les pièces florales persistantes La sous-espèce la plus répandue est Salsola kali subsp. tragus
Vases salées des bords de la Méditerranée Vases salées des lagunes du Languedoc et du Roussillon
Biotope secondaire
Fiche
Cultures, vignes et vergers Bords des chemins et des routes Terrains vagues
n° 218
Biotope primaire
_ Caractères indicateurs Salinisation
des
sols
engrais chimiques et par
par
les
les excès
d'irrigation en période chaude ATTENTION : Risque
de
sodisation
ce qui est beaucoup
des
sols,
plus grave
encore que les salinisations
Médecine
ET
Plantes riches en sels minéraux et en vitamine C
= Cuisine La partie aérienne est comestible
mais très épineuse
A noter Salsola soda est une soude non épineuse, excellent comestible !!! Elle pousse dans les mêmes conditions de sol et les mêmes biotopes, dans la région littorale
L'ENCYCLOPÉDIE
, de = Plantes bio“indicatrices
|
289
D
:
è
|
pralensrs
-Hpuvia
GLG
oM
24?!
El
‘
SA
d s2p
AMIACÉES
|
(LABIÉE:
Description
RE. “à
26nvc
-
|
La sauge des prés est une labiée vivace herbacée, à forte odeur. La tige carrée, haute de 30 à 80 cm, est un peu ramifiée. Les grandes feuilles
ovales,
rugueuses,
sont
crénelées. Les feuilles radicales sont pétiolées et les feuilles supérieures sont sessiles. Les grandes fleurs bleues sont groupées en verticilles écartés formant des grappes allongées, pubescentes et visqueuses. Leurs corolles en tube, s'ouvrent par deux lèvres, d’où sort un stigmate saillant. Leurs lèvres supérieures sont courbées en faux. Le fruit est constitué par 4 akènes disposés en croix au fond du calice
Biotope primaire Pelouses et prairies de montagnes Prairies des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques
Biotope secondaire Prairies agricoles non amendées Bords des routes et des chemins,
terrains vagues
Caractères indicateurs (3 :
Médecine
De
La plante entière est hormone-like : elle stimule les sécrétions hormonales. Elle facilite la digestion des graisses
Cuisine La partie aérienne de la plante est aromatique et condimentaire
A noter
‘a
h 1
Carence en MO d’origine animale Début d’érosion provoquant le lessivage des éléments fertilisants, la erte de la matière organique et a décalcification des sols riches en bases, conduisant à la désaturation du CAH
jri irecti Î rairies La sauge des prés est une espèce des prairies de fauche de la Directive rabtee ce pe sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarqua Rene à arantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques aus . ques POLE maintenir cette biodiversité, ces prainies doivent être fauchées, si possi
tardive,
et
pâturées le moins souvent possible
:
‘
A
Les RE naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des (és noi Se mences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l’agricu actuelle crée
290
dé
L'ENCYCLOPÉDIE
antes bio“indicatrices
,
Volume
|
2
|
enell
ea T
nquisui la maunGr Description
en
pinceau,
est
entouré
de
fossettes
ou
x
e
N
+ l Pe
de haut, glabre, plus ou moin glauque. Les feuilles alternes sont composées pennées à 9-25 folioless Les fleur ovales et dentées. sont réunies en tête compacte ef globuleuse. Elles ne possèdent as de corolle, seul le calice à A sépales soudés subsiste. L'ovaire, surmonté de stigmates rouges
pPimpr
La petite pimprenelle estune plante vivace herbacée de 20 à 50 cms
alvéoles
nombreuses
Biotope primaire et Sables alluviales
limons
des
vallées
Eboulis, sables et limons des plateaux calcaires et basaltiques
Biotope secondaire
n°
de
Fiche
par
220
20-30 étamines, rouges également. Le fruit sec à 4 angles aigus, a des faces creusées et ridées
Talus des chemins et des routes Friches agricoles, terrains vagues Anciennes carrières Vignes et vergers
2 Caractères indicateurs
Sols à faible pouvoir de rétention,
très riches en bases, engorgés en MO archaïque. Sols à fort contraste hydrique
La
petite
Pinprenene
pousse
fréquemment sur beaucoup plus les sols à pH élevé que sur les sols acides
(Médecine La plante entière est astringente, anti-inflammatoire et hémostatique,
antiseptique (hémorragies, fermen-
tations intestinales et diarrhées)
Cuisine La partie aérienne de la petite pimprenelle a un excellent goût de
concombre et est utilisée comme aromate dans les plats cuisinés ou dans les salades composées
fi noter |
Plante fréquemment utilisée pour la revégétalisation après les grands travaux urbains
ou routiers
Volume 1
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
|
! 291
} \
nec :
J
—
jaccbaea :
Description
e
Le séneçon jacobée
k
vivace
herbacée,
fibreuses.
Sa
est une
longue
plante
à
tige
racines
raide,
rameuse au sommet, peut atteindre
=
1
m
de
haut.
;
généralement
0°
du
(
|
incisées
Les feuilles
glabres,
dentées,
limbe.
surtout
Les
alternes,
sont ovales, à la base
inférieures
sont
pétiolées, celles du haut sont sessiles
et
embrassent
oreillettes.
la tige
par
Les capitules
deux
de
fleurs
Les
fleurs
jaunes forment une large panicule au
sommet
du
centre,
de
la tige.
périphériques
LGG
U
24
PL
1
tubuleuses
sont ligulées, celles
jaunes ;
les
également, folioles
sont de
l’involucre sont tachées de noir au sommet. Les fruits sont des petits akènes, pubescents au centre du capitule, glabres à la périphérie, surmontés d’une couronne de soies qui forme une aigrette sessile
Biotope primaire
Pelouses, prairies naturelles, landes et fruticées des vallées alluviales, des plaines et des montagnes
Biotope secondaire
Talus,
routes
bords
des
chemins
et
des
Friches agricoles, jachères Prairies agricoles
Vignes
et vergers
se neioroe aracteres
Equilibre
des
indicateurs sols en cours
d’en-
richissement en MO végétale, évolution vers la forêt Carence en MO animale et en azote
Toxique, réservé aux prescriptions des médecins Emménagogue Régulateur e la circulation veineuse
Cuisine Non
comestible
A noter Le séneçon jacobée est une espèce des prairies de fauche de la Directive RaRNor ss pros sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquable e su .
| |=
e
see
s
l'équilibre sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les p poarantit maintenir cette desbiodiversité, ces prairies doivent être lsyanses si possible Te en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible. Les prairies naturelles, riches FM
nombre
d'espèces,
revégétaliser
sont des réservoirs à semences dans lesquels on pourra p
les déserts
que
| agriculture
Prairies favorables à la production laitière
292
e
actuelle crée
1? ENCYCLOPÉDIE ue
Plautes
bio“indicatrices
Volume|
CHeCLC vulgaris
CÉES (COMPOSÉES)
v
G
Description
+
Le séneçon commun est Une com
posée herbacée annuelle, haute de 20 à 40 cm, à tige dressée Les feuilles ramifiée. et peu rofondément dentées ont des obes très inégaux, les supérieures engainant la tige. Les capitules de fleurs jaunes, toutes en tube,
en grappe
sont groupés
ne
3 é £ œ à £
S)
lâche.
L'involucre des capitules, cylindrique, à folioles tachées de noir au sommet est pourvu d’un calicule à folioles très courtes. Les fruits sont des petits akènes surmontés d’une aigrette blanche sessile
Sables
alluviales
et
graviers
des
"
vallées
Oc
Biotope primaire
es
n°
Dunes
£
littorales
Fiche
Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers Maraîchages et jardins familiaux Bords des routes et des chemins Terrains vagues
(carauères
indicateurs
Excès d'azote ou de MO dans les sols riches en bases, à faible ouvoir de rétention
par d'été et d'hiver rosion manque de couverture de sol pouvoir de rétention Sols à faible en danger d'érosion
Médecine Réservé
médicale :
à
Emménagogue,
la
expectorant
Anti-inflammatoire
Règles
prescription
douloureuses,
e
)
Je
Le
régulation
du cycle Bronchites, irritations intestinales
Cuisine
PE
e
e
Non comestible
Pa
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
293
POACÉES (GRAMINÉES)
enbnvo|f
24104
A 7
elaria l uni la Description
S
laria glauca
La séfaire glauque
est une
petite
raminée annuelle de 10 à 60 cm,
Les feuilles à la base
à racines fibreuses. planes sont ciliées et de
la ligule est remplacée par longs poils. L'épi simple, est
de
l'épi
allongé
et
cylindrique.
est scabre
porte
et
Fe Deux autres espèces très proches botaniquement peuvent se rencontrer dans les mêmes
conditions :
L'axe
des
épillets entremêlés de soies jaunes. ovales Les obtus, épillets, à une seule fleur fertile, sont formés
de
deux
glumes
inégales, ovales
obtuses également,
glumelle
dépassant
et d’une seule
longuement
£GG
oU
PI
les glumes. Ils sont généralement aplatis, comprimés par le dos
Biotope primaire Espèce introduite d'Amérique, complètement naturalisée dans les vallées alluviales d'Europe
Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers
Maraîchages et jardins familiaux Bords des routes et des chemins
Friches et jachères
Caractères indicateurs Excès d'azote, excès d'irrigation Engorgement en eau et en MO
Hydromorphismes et asphyxie des sols
Compactages
Déstructuration du CAH
294
L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatices
Volume Î
verte
Description
pescription
La séfaire verticillée est une petite annuelle de 50 à 90 cm, à racines
Lasétaire verte est Une petite graminée annuelle
4e 10 à 60 cm, à racines fibreuses. Les feuilles
et la Les feuilles planes sont ciliées à la baseallongé
planes sont ciliées à la base et la ligule courte est
ligule courte est poilue. L'épi simple, par et cylindrique, très accrochant, est porté lépe de l'axe somme. au une tige scabre
pe épi simple, est allongé et cylindrique. axe de l'épi est velu, il porte des épillets
entremêlés de soies vertes ou rougeâtres. 8 es
ont
au
formés
de
se
fleur fertile, ovales
iné
Les
obtus
cbtuses Également lo ee es ni fleur, © d’une seule glumelle Heent don ce F
$
génééralement aplatis,î comprimésdé par le $ sont gén
scabre également porte des épillets entremêlés épillets, de
soies
ovales
vertes
obtus,
ou
à une
violacées. seule
1
fleur
Les
fertile,
sont
formés de deux glumes très inégales, ovales obtuses et d'une seule glumelle dépassant longuement les glumes. Ils sont généralement
aplatis, comprimés par le
Volume
graminée fibreuses.
SE event
Sétaire
\ l aillée
taria verticillata
elaria. vi ridis
ENCYCLOPÉDIE tes bio“indicatrices
dos
295
Silenc
dicica
2Bnos
uoubodiwuo
TN landriun
4
Sylvestre
Lychnis
diurna
Description
Le compagnon rouge est une
velue, vivace
à
1
m
opposées,
de
herbacée,
haut.
sessiles,
Les
de
plante
50 cm
feuilles
velues,
sont
ovales aiguës. Les fleurs roses ou rouges, non odorantes, dioïques, sont disposées en cyme lâche et s'ouvrent le jour. Le calice est à 5 sépales soudés à dents aiguës. La corolle est à 5 pétales bifides
couronnés
d'écailles
lancéolées.
Le fruit est une capsule globuleuse, renfermant de nombreuses graines, s'ouvrant au sommet par 10 dents. Espèce plutôt silicicole
GGG
o U
24
CARYOPHYLACÉES
Les textes
ci-dessous
sont
communs aux deux espèces Biotope primaire Forêts des plaines et des montagnes
Biotope secondaire Talus, bords des chemins et des routes
Haies des bocages Coupes de bois Cultures, vignes et vergers
Caractères
e
indicateurs
Engorgement en MO végétale archaïque des sols riches en bases Carence en MO animale Evolution vers la forêt Sols siliceux, sables et arènes granitiques An ZI . IVNIGOCCINC
Pas d'utilisation connue
Cuisine La partie aérienne et les fleurs sont comestibles. En vieillissant, elle devient amère
L'ENCYCLOPÉDIE
296
Plantes —
bio“indicatrices 2
Volume
|
Slene lati Jelia alba
DPHYLACÉES
/MNAelan driur pralenses Lychnis
vespertind
ÿ
” g
Description
É
te Le compagnon blanc est une plan 0 cm
à
sont
5
velue, vivace herbacée, de
à
1
m
opposées,
de
haut.
sessiles
Les
c
feuilles
velues,
fleurs blanches,
Q
en cyme lâche et s'ouvrent la nuit. Le calice est à 5 sépales soudés à dents obtuses. La corolle est pétales bifides couronnés à 5 d'écailles ovales. Le fruit est une capsule globuleuse plus allongée, graines, renfermant de nombreuses dents. 0 1 par et somm s'ouvrant au
©
ovales aiguës. Les
odorantes, dioïques sont dis
Espèce plutôt calcicole
osées
O
€
Ÿ =: Ü
(CT
ne
L’ENCYCLOPÉDI
Plantes
E
bio“indicatrices
297
L 1LCNEC
Jlos '
Cs
de
1]
pes
e
(CUCU /L.
(Ts
Description
= + + O » à = .
L'œillet fleur de coucou est une plante vivace herbacée presque glabre, de 50 à 80 cm, visqueuse dans le haut. Les feuilles opposées, sessiles, sont allongées lancéolées, ciliées à la base du limbe. Les fleurs roses sont disposées en large panicule lâche au sommet
ù
= n © 5
TiÀ ®
3
ND
ÿ
des tiges.
Le calice
au sommet
par
s
a 5 sépales
soudés. La corolle a 5 pétales découpés en lanières allongées, divergentes et inégales. Le fruit est une capsule globuleuse renfermant de nombreuses graines et s’ouvrant 5 dents
Biotope primaire
Prairies marécageuses des vallées alluviales des plaines et des montagnes
:
.
Biotope secondaire
Prairies agricoles
Fossés, canaux
mn
©
Caractères indicateurs
Engorgement en eau et en MO Hydromorphisme avec formation de gley
Anaérobioses
totales
Cuisine 6D LV
La partie aérienne et les fleurs sont comestibles En vieillissant, elle devient amère
A noter Les
prairies
humides
paratourbeuses
sont
particulièrement
riches
AR
es
rares et
Pour CHE
protégées
ce type
He
de
2
prairies, en biediversitér sn andere de les faucher, si possible en fauche tardive, c'est à dire a
æ
:
té
ques a fourrage, il convient la floraison de la fléole Le pâturage des prairies ;humides est à proscrire : < : Les prairies naturelles, riches d'un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs V eu à semences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l’agriculture actuelle crée
NN NP
ET
PORN TOR
‘
protégées. Le pâturage les dégrade considérablement tant du point e vue quantité de fourrage produit que de la qualité de ce fourrage: Le surpétirage 1 également disparaître, en même temps que les bonnes espèces fourragères, les p
298
L'ENCYCLOPÉDIE
p".
“
Volume 1
ICACÉES [CRUCIFÈRES)
\amps
jap is al Vensis Description
de
des
al
La moutarde des champs esf uneà crucifère herbacée annuelle, forte odeur de moutarde, à poilsLes raides et presque piquants.base. feuilles sont découpées à lagrands Les fleurs jaunes ont 4en croix. étales et À sépales e fruit est une silique terminée
Biotope primaire Sables
et
limons
Mouta
me de par un long bec plat en for sabre vallées
des
alluviales Sables et limons des plateaux calcaires et basaltiques
Biotope secondaire
vergers Champs cultivés, vignes effamili aux ins jard Maraîchages et des routes,
Bords des chemins terrains vagues
et
Caractères indicateurs
à pH élevé Compactage des solséro bioses.
conduisant à des ana
Blocage de F, ciqueExcès d'amendement cal ontées de Blocages dus à des rembro yages des à pH consécutives
:
de pierres.
te aciLa moutarde est une plan ais engr t llen difiante et un exce é. élev pH à sols les sur vert Sur des sols un peu lourds,engrais humides, à pH acide, un mps ou vert de moutarde des cha être de moutarde blanche peut la une vraie catastrophe pour
structure du sol.
Médecine
La moutarde
utilisée en
est traditionnellement
cata
lasmes
pour
ses
propriétés révulsives, notamment dans les affections respiratoires
Cuisine
Condiment bien connu, notamment
à Dijon Jeunes pousses, feuilles, fleurs comestibles et condimentaires crues OU
cuites, à utiliser avec
modération
à cause des dérivés soufrés
(
A noter
le phosphore et | loyer d ans les sols à 1 pH élevé pour 5 débloquer ë : ui : j co emp est ja à ci vert mpacté. Ne Engrais | ucture du sol lorsque celuiin Terra ne AN F ROMB str A la (AM méliorer ; i n e t é r de Li JS CUS à des sols séchants acid Améleiore la capacité de rétention d'eau Plantes
nn
bio“indicatrices
| |
|
7 29
9
|
SI4FUOVD
xnev
24
À 12t4 l
A
AUIIL
WLUM.
2Tysinun
Description l'herbe
G
aux
chantres
icinale fficinale
BRASSICACÉES (CRUCIFÈRES)
appelée
aussi Vélar est une crucifère herbacée annuelle pouvant atteindre plus de 1 m. La tige, très raide, est
étalée
feuilles
et
très
ramifiée.
sont toutes
feuilles
pétiolées.
supérieures
Les
Les
sont en forme
de lance et les feuilles inférieures sont profondément découpées. Les petites fleurs jaunes à 4 pétales et A sépales en croix sont en épis terminaux serrés. sont
des
siliques
très
groupées Les fruits courtes,
6GG
oM
yo
velues, appliquées contre l’axe
Biotope primaire Sables et graviers des vallées alluviales de la région méditerranéenne
Biotope secondaire Talus,
routes
bords
des
chemins
et
des
Friches agricoles et industrielles Jachères, terrains vagues Cultures, vignes et vergers, maraîchages, jardins Prairies agricoles Parcs à animaux domestiques
Caractères indicateurs Compactage des sols riches en ases Piétinement par les animaux domestiques Excès d'amendement calcique Blocage de P par les anaérobioses
ANS A
ge
INICOCCINC
CRE
CA
l'herbe aux chantres soigne tous les
problèmes
ORL
et
respiratoires,
particulièrement les extinctions de
voix et les enrouements
Cuisine Utilisée en condiment comme la moutarde Jeunes pousses, feuilles, fleurs crues ou cuites
300
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Volume
|
nique
lan Description
ü
LZ
!
a _© "à # 9 5 |
La morelle noire est une plante herbacée annuelle, glabre ou un eu poilue, d'un vert foncé. Les euilles sont pétiolées, ovales et entières. Les fleurs blanches ont 5 pétales soudés à la base et des étamines jaunes, en colonne au centre. Le fruit est une baie
d'abord
à maturité
verte
devient
qui
noire
Biotope primaire Sables et graviers des alluviales Clairières forestières
vallées
si
Biotope secondaire
2
Cultures, vignes et vergers
à
Maraîchages et jardins familiaux et des
Bords des chemins terrains vagues
re Ü
routes,
le
Haies et petits bois des bocages
agricoles
Caractères indicateurs Engorgement du sol en MO
Excès de N et de K N et K mobilisés au par
les bactéries
du
printemps,
sol, pour
la
décomposition des MO vé étales bois de taille, feuilles) sont libérés d'azote “faims à l'automne :
induites au printemps et en été Risques de salinisation par excès d'irrigation et/ou de fertilisants minéraux (sulfate de potasse chlorure de potasse)
Médecine Réservé
médicales
aux
prescriptions
,
Ù
Cuisine Toxique,
solanacées
A noter Pour
Volume 1
les
P
oblèn
e
L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio*indicatrices
comme
sauvages
toutes
les
A4
C1 ic/ US. UOY94IDT
Description laiteron
sduby?
Sap
Le
=] ou oM
est
champs
des
ASTERACÉES (COMPOSÉES) +
une
plante vivace herbacée, plus OU moins glauque, dressée, de 50 à 150 cm de haut. Les racines sont rampantes stolonifères. Elle est glabre dans le bas et poilue glanduleuse dans le haut, particulièrement dans
Ce laiteron vivace est très différent (des deux autres laiterons) du point de vue de la biologie des sols è
l’inflorescence. Les feuilles glabres
sont plus ou moins découpées profondément. Les caulinaires sont embrassantes à oreillettes courtes et
arrondies.
en
haut
nombreux,
L£G
AYVENSLS
Les
capitules,
peu
sont réunis en corymbe
de
la
tige.
Ils
sont
à
pédoncules longs et glanduleux ainsi que l’involucre. Les fleurs, toutes ligulées, sont grandes et jaunes. Les fruits sont des petits akènes fortement striés en travers
Biotope primaire Bords
prairies
des
fleuves
et des
naturelles
rivières,
humides,
marécages, vallées alluviales
ope secondaire Cultures,
céréales,
vignes
vergers Bords des chemins et des routes Terrains vagues Bords des canaux
et
Engorgement en eau et en MO des
sols riches en bases
|
Asphyxie, compactages humide Hydromorphismes Plante nitritophile
ESn
Î
par temps
AIRE
Pas d'utilisation connue
Cuisine {
7
D
Comestible
cru ou cuit comme
tous
les laiterons mais devient très amèr
en vieillissant
302
OPÉDIE L'ENCYCL be. Plantes bio“indicatrices
; { Volume| _
à
l_aiteron
pescription le laiteron maraîcher ouvant atteindre
est une
1,5 m.
nchus
maraîcher
plante
annuelle,
Ab A
Description
Le laïteron rude est une plante annuelle, de couleur grisâtre,
grisâtre
Les feuilles sont profondément
découpées en lobes aigus avec des oreillettes pointues 4 droites. Les capitules, formés de fleurs jaunes, toutes igulées, sont groupés en corymbe lâche. Le fruit est un dkène fortement rugueux surmonté d’une aïgrette sessile. Moins épineux que Sonchus asper, dont on Île différencie également par les oreillettes droites
ouvant atteindre 1,5 m. Les euilles profondément découpées en lobes aigus sont légèrement
épineuses sur les bords avec des oreillettes arrondies et enroulées en
de
spirale.
Les
capitules,
fleurs jaunes, toutes
J, rude
ia
ole VaCEus
ie aiteron
Gnchus
formés
ligulées,
sont réunis en corymbe lâche. Les fruits sont des akènes lisses surmontés d’une aigrette sessile. Un peu plus épineux que Sonchus oleraceus, dont on le différencie
oreillettes
Biotope primaire Forêts humides, lisières et clairières
forestières Sables et limons des vallées alluviales Forêts riveraines des fleuves et des rivières
S. oleraceus !
v}
cn
n°
les
iche
par
|
également enroulées
Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers Maraîchages et jardins familiaux Haies et petits bois des bocages agricoles Bords des canaux Bords des chemins et des routes, terrains vagues
(
à A Caractères indicateurs Excès de K et N Engorgements du sol en eau et en
MO, provoquant des hydromorpRenes et des anaérobioses lantes nitritophiles
Médecine Pas d'utilisation connue
Cuisine La partie aérienne est comestible mais devient très amère en
vieillissant
Go
MIO LUTLE
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
1 Plantes bio-indicatrices
303
ns
|
sdwuvwy?
sap
Description
TR
La spergule des champs est une petite plante annuelle, couverte
RESSR
2164 2dS
CARYOPHYLLACÉES
de poils glanduleux. Elle est très grêle et très fragile. Les rameaux, à noeuds renflés, sont très désordonnés. Les feuilles linéaires, charnues, sont disposées en verticilles autour de la tige. Les fleurs ont 5 sépales verts et
5
pétales blancs,
de taille équi-
valente. Le fruit est une capsule ovale, à nombreuses graines, dépassant un peu le calice
Biotope primaire et
limons
des
vallées
Biotope secondaire Cultures, vignes et vergers Maraîchages, jardins
o
O0
oO
MEMPE
Sables
alluviales, arènes granitiques
rC CITCCLCTGS
IV)
œ@urs WI D
Très fGible Denver de rétention des sols acides, pauvres en humus Perte du pouvoir de fixation du CAH par carence en humus stable Carence, lessivage, érosion du calcium Erosion et lessivage par manque de couverture de sol
Excès d'irrigation
Cuisine Les graines sont comestibles.
304
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume | =
*é
Le mouron
petite
blanc est une
annuelle, très variable, pos asse, semi-prostrée. Les tiges, à noeuds renflés, portent une ligne à de poils alternant d’un Heu sont es opposé feuilles Les l'autre. ovales et se terminent par une
ointe. Les feuilles du bas
sont
blane
Description
ta
Mouron
| ellaria. me
YOPHYLLACÉES
onguement pétiolées, celles du haut presque sessiles. Les fleurs ont 5 pétales bifides de même longueur que les sépales. Le fruit est une capsule ovoide dépassant un peu le calice et contenant de nombreuses graines
et vignes Cultures, maraîchages et jardins Prairies agricoles
Talus, bords routes
vergers,
d
ef des
des chemins
Caractères indicateurs
Minéralisation
active
de
per les bactéries aérobies
la
MO
ibération de nitrates Equilibre des sols
Médecine
Plante très riche en vitamine C, intéreset divrétique, tonique sante pour l'extraction de la chlorophylle
Ro
Cuisine La partie aérienne, fleurie ou non, sst un très bon comestible, crue où cuite
f noter
trices d'équilibre Une des rares plantes indica L'ENCYCLOPÉDIE
Volume
1
Plantes
bio“indicatrices
|
n°
Biotope secondaire
riche
Lisières et clairières forestières Forêts alluviales et riveraines
234
Biotope primaire
ippluptun
BORAGINACÉES
1 #1 227)
>
Description
La consoude officinale plante vivace herbacée, épaisse
charnue,
piavante aute de
est une à souche
très
rude
et
CL ses poils silicifiés, 50 cm à 1 m. Les feuilles
alternes
.sont
dites
décurrentes,
cest-à-dire que le limbe de la feuille se prolonge sur la tige et forme Les fleurs
des sont
aïles à celle-ci. réunies en grap-
es terminales enroulées avant la
oraison
(inflorescence
scorpioïde). Le calice a courts soudés à la base. a 5 pétales soudés en tube à 5 lobes réfléchis. A carpelles en croix est d'un style fin et très Le fruit est formé par
choMRe PIE
dite
5 sépales La corolle forme de L'ovaire à surmonté allongé. 4 akènes
lisses et luisants cachés au fond du
calice
GE
Biotope primaire
Vallées alluviales des fleuves des rivières Forêts alluviales et riveraines
et
Biotope secondaire Haies,
de bois
friches,
petits
bois,
coupes
Environs des villages, des habita-
tions et des fermes
Talus des routes, bord des chemins
et des routes
Caractères indicateurs Engorgement
en
eau
et en
MO
archaïque des sols riches en bases
Médecine
plante une est consoude La du trice régula et cicatrisante métabolisme du calcium de sortes toutes soigne Elle brûlures, (plaies, traumatismes fractures, lésions osseuses)
Cuisine
(goût Excellent comestible, crue ou cuite (plante entière). Les feuilles sont “la sole végétale" . oïnes) communiqué pa les allant d'excellents beignets On peut également utiliser la purée de racine pour fabriquer onnels de certains pays d'Eutraditi plats les dans é quantit grande Cette plante est utilisée en rope centrale depuis des mi lénaires
7
ajoui2ilo 2pnosuo
GT; LC 1] id Le
D
A noter
on en fait des Les consoudes sont de bonnes fou rragères, des amélioratrices; du compost,
urins
de traitements curatifs et
5 mphytum asperum, la
LL
préventifs
Russie est souvent cultivée dans les jardins. L'hybride | k
biotopes = la Consoude de Russie (Symphytum x-uplandicum) se naturalise dans les mêmes due Symphytum officinale. E (E ont toutes les trois les mêmes propriétés n en fait des purins spéciaux po ur stimuler la vie microbienne des sols, accélérer le compores favoriser la cicatrisation des végétaux lors des blessures de taille par exemple ou par accident)
306
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume |
it
«Z aaXacum G hcinalé Description
Le pissenlit dent de
lion
est
une
composée vigoureuse, à souche vivace épaisse, à allure très variable. Les feuilles sessiles,
découpées
en
folioles étalées ou réfléchies.
Les
en
rosette,
sont
lobes triangulaires très Les fleurs jaunes, toutes sont groupées en capitule Les fleurs extérieures ont des rayures brunâtres en L'involucre du capitule
sSsé
SÉRACÉES (COMPOSÉES)
aigus. ligulées, unique. souvent dessous. a des
fruits sont des akènes épineux, surmontés d’une aigrette stipitée
naturelles
des
plaines
he
Lisières et clairières forestières
n°
Prairies
et des montagnes, des plateaux calcaires ou basaltiques, des vallées alluviales
236
Biotope primaire
Î c
Biotope secondaire Prairies agricoles
Cultures, vignes, vergers, jardins Bords des chemins et des routes Terrains vagues Layons forestiers, coupes de bois, jachères
Caractères indicateurs Engorgement en MO animale Excès d'épandage de MO
animale
Blocage de la MO
Compactage
des
bases et en MO Bon
indicateur
de
par le froid
sols
riches
prairies
en
riches
tant qu'elle n'est pas dominante, mais révélateur d'aggravation des engorgements et des anaérobioses lorsqu'elle explose
MS
IMCOCCINC
La
plante
entière
soigne
les
plantes nettoyantes de l'organisme À utiliser en cure de printemps Calculs biliaires
“
engorgements du foie par excès de nourriture Le pissenlit est une des meilleures
Cuisine
La plante entière est comestible crue
ou cuite, On peut utiliser la racine, les fleurs, les feuilles, les boutons
floraux et les capitules de fleurs f
Volume
1
1? ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio-indicatrices
307
orilis. arvensis
2ssinmce
2p
ASS
rilis heluetica Description
Le torilis de Suisse
APIACÉES (OMBELLIFÈRES)
cri is un Jesta
est une plante
annuelle, herbacée, hérissée de poils courts et très rudes, de 30 à 90 cm de haut. Les feuilles sont alternes, une à deux fois divisées en segments dentés, le terminal généralement plus allongé
et
plus grand. Les ombelles termi-
nales sont à 3-8 rayons scabres. L'involucre est nul, les involucelles des rayons secondaires sont linéaires. Le fruit est un diakène à deux
Biotope primaire
Landes, fruticées, forêts riveraines et alluviales s
où
Lisières et clairières forestières
Biotope secondaire
/Z£G
AE
L
styles étalés. Il est ovoïde, couvert de petits aiguillons droits
Bords des chemins et des routes Cultures, vignes et vergers Haies des bocages
Coupes de bois
Caractères indicateurs Engorgement en MO archaïque des sols riches en bases, ou à pH élevé Mauvaise minéralisation et excès de MO Compactage Fort contraste hydrique
308
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume |
pralensts
“ragopodün
À
Description
Le salsifis des prés est une plante latex, à herbacée, vivace un pouvant
atteindre
où
dressée 1] m de haut. La tige ramifiée. peu est et glabre sont graminoïdes feuilles Les et pointues embrassantes, foutes jaunes, fleurs Les tortillées. par, Un ligulées, sont portées
f _Ÿ
|
#
| |
|
3
| l ; 1
# = “5 É
ÿ
f
grand capitule dont les bractées,
disposées sur un seul rang, sont lus longues que les fleurs. Les ruits sont des akènes presque lisses, surmontés d’une aigrette à
4 é
soies plumeuses
Biotope secondaire
À Prairies agricoles bois, de coupes ers, foresti Talus bords des chemins et des routes
o
n°
Pelouses et prairies naturelles des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques Clairières et lisières forestières
er AN ce
Fiche
Biotope primaire
FCaractères indicateurs Equilibre en MO bases
Plante
des
des sols riches en
meilleures
prairies
laitière
our la production
romages en AOC
et les
©
Médecine La
plante
entière
est
dépurative,
diurétique et stomachique
Cuisine La
plante
entière
est comestible
et utilisable comme le pissenlit Les boutons en omelette
floraux
se
mangent
f\ noter Ces Le salsifis des prés est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. le de ces
prairies sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité remarquab milieux garantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques qui les âturent. our maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, à si possible en fauche tardive, et pâturées le moins souvent possible.
“
{
Les prairies naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à se-e mences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts que l'agrieultur actuelle crée.
|
Volume
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio‘indicatrices
309
|
Va 221 - juoduvo,
Li
cliurn
Le
trèfle
légumineuse plus
ou
blanc
moins
est
une
vivace
rampante
G oU 221
et
stolo-
portées
par
un
long
pédoncule, Elles sont dressées en début de floraison et réfléchies après fécondation. Le fruit est une gousse courte, incluse dans le calice
Biotope primaire Vallées
2
petite
herbacée,
nifère. Les feuilles sont composées de trois folioles rondes, finement denticulées, avec souvent une tache blanche en leur centre. Les fleurs papilionacées blanches, très nombreuses, sont réunies en têtes
alluviales,
calcaires et basaltiques
6
FABACÉES (LÉGUMINEUSES)(PAPILIONACÉES)
Description
globuleuses
2u0]g ee
T'EperS
plateaux
Lisières et clairières forestières
Biotope secondaire
Prairies agricoles Cultures, vignes et vergers Bords des chemins et des routes Terrains vagues
A HiQ
Compactage
des
sols
riches
en
ases Engorgement en eau et en MO Fort contraste hydrique Surpâturage, piétinement par les animaux La densité du trèfle blanc est proportionnelle à la pression du
pâturage
PI
DIE
Les têtes fleuries sont dépuratives,
diurétiques et cholagogues Réservé à la prescription médicale
CUISiINne
Toxique, comme légumineuses
On décore les capitules fleuris
toutes
salades
avec
les
les
A noter |
310
Le trèfle blanc est une espèce des prairies favorables à l'engraissement des bovins, ls | prés d'embouche
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio*indicatices
Volume 1
“
LL
-
ns
Sn
_
mm
-
e
Description
Le frèfle semeur
est une
CA semeur
rifeliuns sulterraneum petite
sol et ainsi
Trè
]
e D
plante annuelle de 5 à 25 cm, velue, grêle, couchée plus ou moins étalée. Toutes les feuilles alternes et trifoliées sont longuement pétiolées. Les fleurs blanchâtres sont réunies en petites têtes lâches, pétiolées, se recourbant après la floraison pour s'enfoncer dans le
“planter les graines”.
Les gousses à une seule graine restent incluses dans le calice
Biotope primaire Dunes littorales et continentales Sables des fleuves et des rivières 940
Arènes granitiques
Biotope secondaire
nn
Prairies agricoles
iche
Talus des chemins et des routes Vignes et vergers
Villages, cours de ferme
Caractères indicateurs Sols acides sous microclimat chaud à CF très bas
Fort contraste hydrique Surpâturage
Carence
azote
en
MO
animale
et
en
Cuisine Toxique, comme légumineuses
el
toutes
UE L'ENCYGÉOPIO atrices Plantes
.
bio“indic
|
L
les
)
311
riqui ea ci
5 a
5 D —= @ Q Ô 3 =
®
..
Description
esculenta
FF. riqonella
carniculala .
RL
FABACÉES (LÉGUMINEUSES)(PAPILIONAGÉES) :
La frigonelle cornue est une légumineuse glabre, à port dressé, haute de 20 à 50 cm. Les feuilles sont, comme celles du trèfle, composées de trois folioles, d'ovales à linéaires. Les fleurs, papilionacées, jaunes, assez grandes, sont réunies par 8 à 15, en grappes, sur des pédoncules
situés à
l’aisselle des
feuilles. Les
fruits sont des gousses arquées et pendantes, longues de 1 à 2 cm
Biotope primaire Ti n 2 Ù
a N
5 Se
Vallées alluviales Oueds Pelouses écorchées méditerranéennes
Biotope secondaire Cultures,
vignes
Compactage
INOICQALCUFrS
des sols à pH élevé
Usage réservé à la médecine
He
eZ
vergers,
sous microclimat chaud Fort contraste hydrique Blocage de P
|C
|
et
maraîchages Bords des chemins et des routes Terrains vagues
[eres
ai
Sa régions
des
A1 )
:
Cuisine
Joxique,
“
312
comme
toutes
les
légumineuses Pourtant les graines sont aromatiques et sont mangées dans certains pays Mais
site
isa
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio*indicatrices
Va
|
EP
TR
RTE
TA di
PP
TT PE A
moi LSpe (Lace
{
La frigonelle duveteuse une petite légumineuse Les feuilles ou dressée.
couchée
s,
du
trèfle,
celle folioles ovacomposées de troisées: Les fleurs, les et finement dent es ef petites, papilionacées, jaun €? grappes regroupées sont feuilles. des selle l'ais denses à longues ses gous Les fruits sont des sont arqués ef Ils de 1 à 2 em. four de la tige étalés en étoile au à maturité. comme
+
Fiche
n°
9249
sont,
x "4 À
€
de Montp
Montpellier
\
de
Tr ie jonelle
Description
}l:
€
l iq nella.
4 1
olume
g
1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio*indicatrices
313
c
‘
MO
p
219514
L
«
ARATANITTT
Jlavesc ‘ens
POACÉES (GRAMINÉES)
Description Le
frisète
vivace,
doré
est
pubescente
une
sur
graminée
les feuilles,
les gaines et les noeuds, pou vant atteindre 1 m de haut. Les feui lles p'anes sont d’un vert clair, elle Portent une ligule courte ciliée. Less panicules très Tâches, de 6 à 15 cm, Ont une couleur dorée luisante, rarement violacée. Les épillets, très petits sont formés de deux glumes inégales et aiguës plus courtes que les 2-4 fleurs à
glumelles terminées par deux soies
Soeur El
L
à arête dorsale longue
Biotope primaire
Prairies des vallées alluviales, des plateaux calcaires et basaltiques, des plaines et des montagnes Landes
Biotope secondaire Prairies agricoles
Caractères indicateurs {
Equilibre des prairies : Lorsqu'elle explose elle indique un engorgement en MO végétale
= né
archaïque Carence
azote
en
MO
animale
et
en
Sa disparition ou son absence indiquent un excès et un engorgement en MO animale
j
A noter
tu
Cette espèce pousse dans les prairies particulièrement favorables au pâturage des vaches laitières. Elle est nécessaire à la qualité gustative des froma . A Le frisète doré est une espèce des prairies de fauche de la Directive qi ju ea prqItIes
314
sont riches en espèces
rares et protégées.
La biodiversité
remarquable
ee
arantit l'équilibre des sols et la bonne santé des animaux domestiques au à Fu maintenir cette biodiversité, ces proies doivent être fauchées, si possible
ane
eo
tardive, et pâturées le moins souvent possible : é D Les Des naturelles, riches d’un grand nombre d'espèces, sont des réservoirs à se AA £ mences dans lesquels on pourra puiser pour revégétaliser les déserts À i ltu re que l'agricu actuelle crée
L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio*indicatrices
Volume 1
STÉRACÉES (COMPOSÉES)
USS lag
Le
fussilage
che
Description
fai 4) a ;
composée
une
est
est tige La herbacée. vivace sans cotonneuse et écailleuse toutes feuilles, Les feuilles. après apparaissent radicales,
f
J
pétiolées, sont Elles dessus, en vertes
les fleurs. grandes,
Blanches tomenteuses en dessous, avec des bords sinués et dentés. Le capitule est formé de fleurs tubuleuses
jaunes
centre,
au
et
lguiées à la périphérie. Les fruits sont des akènes surmontés d’une
soies
à
aigrette rangs
sur
plusieurs
|
Biotope primaire
+
calcaires et basaltiques Eboulis
des
montagnes
plaines
plateaux
€
alluviales,
Vallées
à + NU A
et
des
Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers Ballasts des chemins de fer Fossés des chemins et des routes Anciennes carrières, terrils
Caractères indicateurs en riches sols des Instabilité bases et en argile Sols mouvants, poches d’eau dans le sol ou la roche mère
À
À
|
Médecine Le
tussilage
fait
partie
grandes plantes pectorales ronchite, crises d'asthme allergies
des et
cn
|
re
Cuisine Les capitules floraux sont comestibles, crus ou cuits Les feuilles sont meilleures cuites
ul
A noter La présence de fussilage indique des sols mon ans ses risques d'effondrements ou de
glissements de terrain : il ne faut donc construire ni
habitation,
s’il est associé à la grande prêle (Equisetum maximum)
bis
ni
M
iè
|
1 æ
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
315
|
Zypla
augustifélia
el: la d if { id
© 49 Saoufo Sa||No} Ÿ 2HPSSUA
Description Les
Li
massettes
sont
des
M
grandes
formant l’épi femelle Les
épis
mâles
et
femelles
de,‘ ei
+
*
{ LU LAN A MAN \
LSTE
d
plantes vivaces herbacées pouvant atteindre 1 à 2 m et plus, entièrement glabres, à tige robuste, à souche rampante stolonifère. Les feuilles graminoïdes sont très longues, planes et dépassent la tige. C'est une plante portant au bout de la tige deux épis superposés, l'inférieur femelle, gros, d'un brun noirâtre ou marron, de 20 à 30 cm, le supérieur mâle, plus court, plus petit, formé de nombreuses étamines jaunes. Le fruit, oblong en fuseau, très petit, est entouré de nombreux poils
h
TYPHACÉES
se
soB4v] sam}
touchent dans T. latifolia et ne se touchent pas dans T.angustifolia Les
feuilles
dans _T. latifolia dans T. angustifolia
sont
larges
et
étroites
Biotope primaire
GbG où PV:
Berges des rivières, des lacs et des Sn Roselières, bras morts de rivières
Biotope secondaire Mares, étangs artificiels, canaux
IQGRGUI>
Zones inondées plus de six mois
par an
En
La
plante entière est tonique et
dépurative
Les inflorescences en bouton, crues ou cuites Les rhizomes et l’intérieur des bases des tiges sont comestibles, crus ou cuits
Aïftention:il fautlesmangeruniquement cuits en raison de la possibilité
de
contamination
par
la
douve,
(sauf les inflorescences qui ne sont as confaminées car hors d'eau) videmment, il ne faut pas les
|A. |
récolter
un étang
dans aux
des
eaux
eaux
polluées
claires peut être
pollué sans que l’on s'en aperçoive
:
T Aatifolia
A noter Y
| La douve est un petit parasite vivant dans l'eau et pouvant contaminer l'homme et les animaux
316 ;
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
|
Volume ! EE
|
———
©
7
F4
SE
d icca
Vl 1 Cd
te
IRICACÉES
+
Description 50
aux
une
cm
tiges
à
|
de
m
raides
robustes,
et
sont
piquanfs.
Les
sombre,
dressées
et
grandes,
feuilles,
Les et un peu en pointues au sommet des bords coeur à la base, ont Le pétiole, . tés rossièrement den court que à 2 stipules, esf| lus Les fleurs es. ill le limbe des feu noïques sont dioïques, parfois mo es simples.
»}
vert
«
d'un
ortie,
haute
vivace,
plante
poils
grande
} (Carande
est
OU
loique
l’ortie dioïque,
=
: Ÿ E
eus roupées en grappes leram iole. pét que s gue lon jen plus sont es fèr cti fru rameaux Les pendants
Biotope primaire
O
qu'ils sont
parce
reconnaissables
S
©
,
V4
:
”
.
ines Forêts alluviales ef rivera ières »
Lisières et clairières forest
Environs
villages
Ÿ
=
°
Biotope secondaire °
des
€
ef
habitations :
des
V
routes Bords des chemins et des g. les ico agr es Prairi es Haies des bocages, clôtur s ger ver et nes Vig
Caractères indicateurs
Changement d'état du fer dans le
sol, par DEOMerREneS
Excès
archaïque
de
O
|
végétale
de MO animale Excès de apport ou Pollution (boîtes de conserve, vieilles railles, etc.)
1
9 Le
fer fer-
Médecine
La plante entière est utilisée pour soigner les anémies, les déminéralisations, les carences en fer et les rhumatismes En usage vétérinaire, elle stimule la reproduction (ponte des poules,
reproduction des vaches)
Cuisine Les jeunes orties, avant floraison, sont d'excellents comestibles crues ou cuites
Voir recette au chapitre "Cuisine"
A noter |
spéci spé L'ortie a été tissée comme le lin ou le chanvre pour fabriquer pécialement les cordes < et les filets de pêche
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio*indicatrices
|
Li _
317
27 36
oU
21]
2He
oc
no
24
AA
TC
leria nella
locusta
Ce
Calerianella
Description
La mêâche est une herbacée annuelle Presque glabre, à rudes. Les feuilles entières, ovales dentées. Les fleurs denses
terminant
petite plante de 10 à Fo cm tiges grêles et opposées sont où légèrement réunies en têtes
les
rameaux
sont
d’un bleu cendré. Le calice est avorté, réduit à une dent minuscule. La corolle a 5 pétales soudés en tube terminé par 5 lobes. L'ovaire infère a trois loges, deux stériles et une seule fertile qui donne comme fruit un akène à une graine. On trouve en France de nombreuses espèces de Valerianella très proches au niveau botanique et ayant les mêmes propriétés
VALÉRIANACÉES
oliloria Les
différentes
rincipalement ’akène :
espèces
par la forme
de
Valerianella
varient
de l'ovaire, du calice at de
Valerianelle locusta : Calice nul à une dent minuscule, akène plus large que long, glabre, sans oreillette Valerianella carinata : Calice nul à une dent minuscule, akène plus long que large, glabre, sans oreillette
Valerianella rimosa (V. auricula) : Calice nul à une dent
visible, akène
glabre, ovoïde globuleux
petite oreillette aiguë
surmonté d’une
Valerianella eriocarpa : Calice développé, herbacé, veiné
en réseau, akène
pubescent, ovoïde
globuleux
d’une couronne dentée {les restes du calice)
surmonté
Biotope primaire Dunes
littorales et continentales
Arènes granitiques et Sables€ alluviales
limons
des
vallées
e
Biotope secondaire Maradîchages et jardins familiaux Cultures, vignes et vergers Bords des routes et des chemins Terrains vagues
kpiive
LCUrS
Sols
à
très
faible
Sols
fragiles
à
rétention
pouvoir
de
lessivages
et
érosions fréquents et intenses Ponger d’érosion physique lors de pluies importantes Carence en argile et en humus stable
Plante riche chlorophylle
en vitamine
C et en
La mâche est un excellent comestible, crue en salade ov cuite
Contrairement
aux
idées
reçues,
la mâche
atteint son maximum
“Horde
orsqu'elle est en bouton
ualités
et
non
gustatives
en
rosette
en
début
comme
on
de
de
a
l'habitude de la consommer. Après
la floraison elle devient vite dure et difficilement comestible
318
L'ENCYCLOPÉDIE Plantes bio“indicatrices
Volume |
=
album
Description
65! ne volante Le vératre blanc he rbacté, haute , dater bulbeuse, vivace feui?es em ent rt fo d'au moins 1 m. aiLes sses, ép
larges,
nes,
L x
XXE
bralrum
Fe Pa
2
&
ssées embrasse ou nervurées et pliurs , blanches la tige. Les fle pales sen a0 es sé 3 verdâtres, à é6es ef sont groupee: pétales, est aux it fru Le . ée ng anicule très allo s'ouvre en trois une capsule qui de nombreuses parties, contenant avec
confondu
blanc
qui, rappelons opposées ef une
la
ei
gentiane
souvent jaune
le, a des feuilles racine pivotante
,
vératre
248
raines
=
naturelles
n°
forest] ières Lisières et c Jairière€ s marécageuses êts for et ges
| che
Biotope primaire
prairies
et
Pelouses alpines
Maréca
Biotope secondaire
montagne Prairies agricoles eten des chemins Bords des routes Terrains vagues
indicateurs
Caractères
total du sol en eau, ef animale en MO bases, en rohyd des t uan voq pro végétale, de gley morphismes avec ormation tes. plè com ses bio éro ana et des Engorgement
ènes
:
9
accentués
sont
phénom ides en ar les températures frosols et le des e tag iver, le compac
Ces
surpâturage
:
à
Médecine Vu sa toxicité, utilisée ment en homéopaïhie é
principale-
Cuisine -
F
Plante
attention
extrêmement
confusions
aux
toxique
avec
gentiane jaune (Gentiana lutea)
fi noter
l'appauvri
ent me ssea l aritlcion des vriAv La prolifération du vér atre blanc indique égalalem disp donc ges, alpa des t prairies de montagne e | . des fromages gustative GUAM
ention : cette espèce explose
une situation catastrophique
|
terrains et des avalanches -
pour
dans êr alpages, indiquan
les sols de
4
montagne
bétail De plus le vératre est très toxique pour le
Volume olume
1
L'ENCYCLOPÉDIE atmices : Plantes bio“indic
Ge
2e Le hors
â
à
es la
a . baansé de nipaRue s glissements
la
cn
a[oul
HO
AU
DNA
{
DA
L
ü Jicinalis
Dbena
Description La verveine officinale
n'a
profondément
Les fleurs
VERBÉNACÉES
pas
d'odeur contrairement à la verveine cultivée. C’est une plante vivace, herbacée, haute de 40 à 80 cm, à tiges quadrangulaires, dressées et très ramifiées. Les feuilles inférieures sont pétiolées et dentées.
sont petites, bleues ou violacées en longs épis filiformes disposés en panicule terminale. Elle feurit en fin d'été et en automne Ne pas confondre avec la plante appelée couramment verveine qui
est une Lippia citriodora (Verveine
et qui est exclusivement
670
"El
odorante)
et n'existe
cultivée
sauvage
pas
à l'état
Biotope primaire Grandes vallées alluviales Sables et limons calcaires fleuves et des rivières
des
Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers bords vagues, Terrains chemins et des routes Prairies agricoles piétinées
des
Tassement des sols riches en bases et en MO Compactage important des limons dans les cultures provoquant des anaérobioses
La verveine officinale est la vraie verveine médicinale fonique, amère,
digestive
Stimule les défenses immunitaires Paludisme
Autrefois, avait la réputation de guérir
des
les plaies provoquées
armes
en fer
par
Cuisine Plante comestible mais inutilisable en raison de son amertume
320
L'ENCYCLOPÉDIE
Volume 1
Plantes bio“indicatrices É
a
GRO?
4
-hamaedi
eronacd Description
deux
‘ e dis
€
feuilles,
de
30sé
tiges;
(as
»
pot
MOIIS
oppo5€£?
ees
;
;
S DOR CP
Prior:J
U
3 2 £ 2 à >
ie ovales sont sessiles, Lo e rv ne ent tem dentées et for lle ice péd r d'u fleurs, à l'extrémité calice; on PE plus fong que le , roue en, ue, ble corolle grande EL. 2 x au ég in à 4 pétales ales du ca ce. longs que les A sép grappe Éllés sont groupées venen posées op t axillaires lâches, sou sules cil| iées, cap des t son Les fruits plus courtes que le calice, en forme de
s
à
plante velue, rampante puis redressées. Les
;
e » 27 1 j pet0 it ché ne # 29 à vivace, haute _ 4 Haes CO sché ges à
véé roni+que
È
La
coeur
Biotope primaire
res sur Bordures et clairières forestiè es
sols riches
en
humus
et en
bas
Biotope secondaire
Vignes et vergers cultivés depuis longtemps ; Prairies agricoles Haies, talus, bords des haies
|
Bords des chemins et des routes
Caractères ————
Excès
de
MO
indicateurs d'origine
végétale
archaïque conduisant à une tion vers la forêt Carence en MO animale azote
évoluet
en
Plante toxique dont l'usage réservé au corps médical
est
=
Cuisine Plante toxique
—————
{0
Médecine
Le me
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
321
| |
Crcuica
SCROFULARIACÉES
onbiuouz A
Description
|
2P
S9|| Im 2}
v
La véronique à feuilles de lierre est une plante annuelle de 10 à 60 cm, velue, à tiges couchées. Les feuilles sont alternes, étiolées, découpées en trois ou en cinq lobes ; le lobe terminal est plus large que les autres. Les nombreuses fleurs ont une corolle en roue, à 4 pétales inégaux, d'un bleu pâle, plus courts que les 4 sépales du calice. Elles sont portées par un pédoncule qui se courbe à maturité. Les fruits sont des capsules glabres à 4 loges en forme de coeur
DD
Biotope primaire Forêts, clairières et lisières tières dans toute la France
fores-
Biotope secondaire
Maraîchages et jardins familiaux
ACT
"09
U
24
>|]
Cultures, vignes et vergers Terrains vagues, bords des chemins et des routes
s
D
IV
ICS LE
Excès de MO d’origine végétale rovoquant l’évolution vers la orêt Carence en MO animale et en N Re du sol par excès de M archaïque, fassements ou
:
gps
hederi/olia
feutrages TP
PP
meOoccInce }
“fr
P
Plante toxique
médical
réservée au corps
Cuisine Plante toxique
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
Volume =
petite plante moins couchée
les tige ramifiée. Les feuilles, d ova ent rem siè ros sonf s, aire ngul à tria vif u ble d’un s fleur dentées. Les de és siri x gau iné s ale ont 4 pét sont blanc et deux étamines. Elles long ule onc péd un solitaires sur lles. et grêle à l'aisselle des feuiova le e sul cap Le fruit est une ce cali le s dan e, ati apl r, en cœu
A tie
Une
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Perse
annuelle, plus ou sur le sol, poilue à
éroniqi
de
véronique
La
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Description
r'erse
bGNiCa pers iCa
ROFULARIACÉES
persistant
Biotope primaire
Cultures intensives, vignes ef
= VER vergers Maraïchages et jardins familiauxs bords des route Terrains vagues, et des chemins
/ Caractères
indicateurs
Richesse du sol en bases, en azote et en MO Compactage provoquant un début d’anaérobiose
La véronique de Perse est une es-
pèce nitratophile
NB : si on fait des apports excédentaires,
il
y
aura
des liserons puis des des rumex
Médecine z
Cuisine Plante toxique
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
et
e
Plante toxique médical
Volume 1
installation
chardons
réservée
au corps
a he
n O
Biotope secondaire
OE
alet en MO des grandes vallées ; : luviales es Clairières des forêts alluvial
= O >
riches en bases
Fi
Sables et limons
099049
99S9A NO 255040
?
22S9A
U
SR L
FABACÉES (LÉGUMINEUSES)(PZ
hu
CYACCA
LV
ACL
L
*
Description La vesce jarosse est une plante grimpante où rampante pouvant
atteindre
2 m. Les feuilles compo-
sées, formées de 6 à 15 paires de
folioles se terminent par une vrille rameuse. Les fleurs papilionacées violettes, sont disposées toutes d'un même côté sur des grappes longuement pédonculées. Les
gousses
maturité
glabres sont noirâtres à la
Biotope primaire Pelouses, friches, lisières forestières
clairières
et
Fruticées sur sols riches en bases Prairies des vallées alluviales et
des plateaux calcaires
Biotope secondaire
Prairies d'élevage Cultures, vignes et vergers
cAaG
O
U
24 DIE
Bords des routes et des chemins
Terrains vagues
Caractères indicateurs Fe
Richesse du sol en bases
Compactage
des
du
du sol provoquant
anaérobioses
phosphore
potassium
et
avec
blocage
parfois
du
se
nm
Cuisine Toxique comme foutes légumineuses sauvages
324
les
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Volume 1
culhvée
saliva
La. Description
polymorphe, existant
de nombreuses variétés
Biotope primaire friches, Pelouses, ières est for lisières Prairies
vallées
ou\
sous
ef
clairières
hes en Fruticées sur sols ric
des
RARE e commune
Plante
poilue,
des plateaux calcaires
bases
alluviales
Vesc
plus ou moins maturité
} SCe €
plante La vesce commune est Une grimpante poilue, plus ou moins atteindre ou rampante, pouvant compofeuilles Les 2 m de haut. paires 10 à 6 de formées sées sont une par terminent de folioles et se Jose Les rameuse. vrille deux, de nacées, solitaires ou pardisposées à sont roses à violettes, La gousse, l'aisselle des feuilles. esf noire à
et
Biotope secondaire Prairies d'élevage
gers Cultures, vignes et ver chemins
iche
n°
254
Bords des routes et des
4
= ne Caractères indicateurs Richesse du sol en bases
Compactage
provoquant
anaérobioses avec phosphore et parfois
des
du blocage du potassium
Cuisine
com ee m que« Toxi < umineuses lég
Volume 1
ENCYCLOPÉDIE a
Plantes
bio“indicatvices
les
k
UM 1Ÿ
%
325
2HU VAOPO
2HOIOIA
icla
cdérata
VIOLACÉES
Description
La violette odorante est une plante
vivace
herbacée,
acaule, émettant
des stolons allongés et florifères. Les feuilles du printemps, presque glabres, sont arrondies en rein. Les feuilles d'été, velues, sont largement ovales en coeur. Les fleurs d’un violet foncé sont grandes et très odorantes avant la fécondation. Le stigmate a une forme de crochet. Le fruit est une capsule pubescente
Biotope primaire Lisières et clairières forestières
Fruticées et forêts Forêts alluviales
Biotope secondaire Haies des bocages agricoles Prairies agricoles
Bords des routes et des chemins
Terrains vagues, coupes de bois Vignes et vergers
Sn e A l E ss LCres iInOIcateurs
Richesse du sol en bases Excès de MO d’origine végétale rovoquant une évolution vers la orêt Carence en MO animale et en
azote
ARS loin» Médecine
La plante entière fleurie est mucilagineuse Elle est adoucissante et calmante
Calme
les
irritations
physiques
et psychiques Facilite le transit intestinal
Cuisine La
partie
aérienne
fleurs, jeunes pousses
crue ou cuite
- tiges, feuilles,
- se consomme
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatices
Volume
1
de
stipules
de
3 couleurs,
crénelées.
nombreuses
divisions. Les fleurs, généralement
violettes
parfois
ou jaunes, ont un court éperon. en Le stigmate droit est creusé est e glabr entonnoir. La capsule
presque pyrami
ale
Biotope primaire et graviers
Sables
et
limons
calcaires Arènes granitiques
grandes
des
plateaux
des
256
Sables
vallées alluviales
Biotope secondaire
;
Cultures, vignes et vergers
Bords
des routes et
des chemins
l
ae
Terrains vagues Prairies agricoles sur sables
n°
ont
Les
nsée
sont
lancéolées
ou
Pe
pensée sauvage est une plante
herbacée annuelle ou bisannuelle, Les tiges de 5 à 40 cm portent plusieurs fleurs. Les feuilles ovales
he
La
i
Description
sauvaae
cola. tricolér
(Caractères indicateurs Acidité des sols contraste fort et Sécheresse hydrique Lessivage et érosion des sols laïssés nus en été ou brusquement exposés au soleil violent après la moisson
Manque
notamment
=
de couverture du sol
Médecine La
plante
urative
entière
fleurie
est
dé-
czémas, maladies de peau Arthrite, rhumatismes, dite Acnés juvéniles
Cuisine La partie aérienne - tiges, feuilles, - se consomme eurs, oùjeunes crue cuite pousses se
Volume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
2 + G 327
KQ T apAnodwr
authium strumarium
clin
Vanthium
Description Les
macrocar pu
lampourdes
sont
des
crientale
plantes
annuelles, hautes de 30 à 120 cm, très ramifiées dès la base. Les feuilles sont grandes, d'un vert grisâtre, très rugueuses. Les fleurs sont monoïques, groupées en
capitules verdâtres, les fleurs mâles composées uniquement d’étamines
sont en tête et les fleurs femelles en dessous ont un ovaire épineux. Les fruits, peu nombreux, gros, hérissés d'épines arquées et
crochues,
se terminent
D'autres
espèces
296 où 2WPi
becs très crochus
saillants
de
bar deux
également
lampourde,
très proches botaniquement, vivent dans les mêmes biotopes
Biotope primaire Sables et limons des vallées alluviales des fleuves du sud de la
France où les lampourdes, espèces
exotiques, se sont naturalisées
Biotope secondaire Champs cultivés, vignes et vergers du sud de la France Bords des chemins
Terrains vagues
et des routes
Caractères indicateurs Excès d'azote, tassement des sols provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses Début de salinisation par excès d'irrigation Pollution par les eaux d'inondation des fleuves et des rivières ou par les pesticides agricoles
COTE Talon
Médecine Diurétique Goîtres, calculs rénaux
Cuisine Sa comestibilité plus, elle pousse sols pollués
est suspecte, de souvent dans des
X. macrocarpum L’ENCYCLOPÉDIE
Plantes
bio“indicatrices
Volume
1
À |
épineuse haute
est
de
à
ES
ES 30
epiheusea
annuelle,
’
LA
+
lampourde
plante
=:
=
—
Description
La
£
RS
+
À
à
Q =
nn
» *
une
à
ampoule
Je
120 cm, très ramifiée des la base et très épineuse. Les grandes feuilles allongées et ftomenteuses en dessous, portent à leur base
trois longues épines oranges, frès
piquantes. Les fleurs, verdätres, groupées en capifule sont monoï-
ques.
Les fruits, pubescents,
sont
becs
peu
et terminés apparents
par
deux
l
hérissés de petites épines jaunes
Biotope primaire Sables
et limons
des
vallées
al-
luviales des fleuves du sud de la
France où la lampourde, espèce exotique, s’est naturalisée
2 1
d
Biotope secondaire
CEMEE cultivés, vignes et vergers du sud de la France Bords des chemins et des routes Terrains vagues
E
œ
Ù 15
AT
S
| Caractères indicateurs
|
Présence
de
polluants
agricole ou urbaine
Pollution par les eaux
|
:
d'origine d’inonda-
tion des fleuves et des rivières Début de salinisation par excès sels de remontées d'irrigation, dans les sols compactés Excès d'azote, tassement des sols
3
|
provoquant des hydromorphismes
et des anaérobioses
Médecine Divrétique Goîtres, calculs rénaux
Cuisine Sa comestibilité est suspecte, de plus, elle pousse souvent dans des
|)
sols pollués F
Vol
Olume 1
L'ENCYCLOPÉDIE
Plantes bio“indicatrices
329
TABLEAU D'ÉVALUATION DES ESPECES FOURRAGERES Noms scientifiques FAMILLES
Espèces à haut rendement
Espèces à haute
valeur fourragère
Arrhenatherum elatius | Agrostis vulgaris Bromus sp
POACEES
Anthoxantum odoratum
Agropyrum repens Cynodon dactylon
Cynosurus cristatus
Festuca pratensis
Festuca elatior Lolium italicum Lolium perenne Poa trivialis
Koeleria sp Lolium perenne Phleum pratense Poa pratensis
Lotus pedunculatus Medicago sativa
Anthyllis vulneraria Medicago sativa
Anthyllis vulneraria Melilotus sp
Trifolium incarnatum Trifolium pratense
Lotus corniculatus Medicago SP
Lotus corniculatus Lotus pedunculatus
Dactylis glomerata Festuca rubra Festuca arundinacea | Holcus lanatus
Onobrychis sativa
FABACEES
Festuca gr.ovina 5.l.
Espèces nécessaires
à la santé de l’animal
Dactylis glomerata Festuca arundinacea
Trisetum flavescens
Lathyrus sp
Medicago sp
Onobrychis sativa
Trifolium incarnatum Trifolium pratense Trifolium repens Vicia sp
Carex hirta
Cirsium arvense
Ajuga reptans
Cirsium arvense
Fraxinus excelsior Galium sp Plantago lanceolata
Carum carvi Cirsium arvense Corylus avellana Crataegus monogyna Erythraea centaurium Fraxinus excelsior Galium sp Gentiana lutea Heracleum sphondylium Hypochoeris radicata
Carex sp
Fraxinus excelsior Salix alba
Symphytum officinale Urtica dioica
Corylus avellana
Salix alba
Symphytum officinale
Taraxacum officinale S.l. Urtica dioica
AUTRES FAMILLES
Carex sp
Linum bienne
Malva sp Plantago sp Polygala vulgaris Ranunculus sp
Rosa sp Rubus sp Salix sp
Sisymbrium officinale Spiraea ulmaria
Symphytum officinale Taraxacum officinale s.l. Urtica dioica Viola sp
Volume
1
PP
TE
TABLEAU D'ÉVALU, Noms français FAMILLES
Espèces à haut
Espèces à haute
rendement
valeur fourragère
|àla santé de l'animal
Fromental
Agrostide commune
Dactyle agylomere d
Bromes divers
Fétuque des brebis | Fétuque à feuilles de
Dactyle aggloméré | Fétuque élevée Crételle Fétuque rouge Fétuque à feuilles de roseau Fétuque élevée
GRAMINEES
Espèces nécessaires
Ray-grass italien
| Houlque laineuse Koélérie Ray-grass anglais
jOgeat Flouve odorante
io nn Gros chiende
:
Phléole
Ray-grass anglais | Pâturin des prés
Pâturin trivial
Lotier des marais Luzerne Sainfoin
LEGUMINEUSES
| Trèfle incarnat
| lrèfle violet
Chardon commun Consoude Frêne Saule Laîche hérissée Laîches diverses Ortie
AUTRES
FAMILLES
Trisète doré
| Vulnéraire
Luzerne Gesses diverses
Lotier corniculé
Petites luzernes
Sainfoin Trèfle incarnat Trèfle violet | Trèfle blanc Vesces diverses Chardon commun Noisetier Frêne Gaillets Plantains Pissenlit Saule Consoude Ortie
Vulnéraire Mélilot EURE
Lotier corniculé
Lotier des marais
Bugle rampant Laîches diverses Cumin des prés Chardons divers Noisetier Aubépine Petite centaurée Frêne Gaillets Gentianes Grande berce Porcelle enracinée Lin bleu Mauve
Plantains
Polygale Renoncules Eglantier Ronces Saule Herbe aux chantres
Reine des prés Consoude
Pissenlit Ortie Violettes
Volume
1
: |
CUISINE | - Introduction : Comme vous avez pu le voir dans les fiches, de nombreuses plantes sauvages sont comestibles, I n'y a pas si longtemps que l'Homme cultive des plantes pour les manger. Pendant des
centaines de milliers d'années il a cueilli les espèces qui poussaient spontanément autour de lui, se déplaçant quand la nourriture venait à manquer. Il a peu à peu sélectionné et favorisé les plantes qui avaient plus de fruits, des graines plus faciles à ramasser ou à séparer, les feuilles les plus tendres, les racines les plus grosses, etc. avant de se mettre à les cultiver. Le nombre d'espèces mangées s'est alors considérablement réduit. Aujourd’hui nous cultivons moins d’une
centaine d'espèces de fruits et de légumes dans nos jardins. Au début du siècle dernier les gens des campagnes consommaient encore couramment quelques espèces locales. Plus la région était pauvre au niveau agricole et plus les habitants utilisaient les ressources sauvages pour améliorer le quotidien. La sortie de l'hiver était propice à cette consommation car les plantes sauvages démarrent rapidement en fournissant des rosettes et des jeunes pousses tendres qui agrémentent les légumes de conservation qui ont été mangés pendant l'hiver. On les trouve facilement autour des maisons, dans les jardins, dans les zones : remuées par les passages des hommes et des animaux (ce sont des pseudo cultures).
La consommation de ces plantes permettait de “nettoyer” l'organisme encrassé par les nourritures
d'hiver et le manque d'exercice … Après avoir mangé
du cochon sous toutes ses formes pendant
l'hiver, qui ne connaît pas les cures de salades de pissenlit au printemps ? Cette plante amère, dépurative, était la bienvenue comme
bien d'autres selon les régions de France.
Les plantes sauvages comestibles peuvent s'utiliser de mille peuvent remplacer les légumes du jardin dans beaucoup de permettre
d'inventer
des
plats inédits. Elles s’utilisent crues
et une manières puisqu'elles préparations ou au contraire
ou cuites, seules
ou en mélange,
comme ingrédient de base ou en condimentaire. Elles permettent une créativité infinie comme ; tant gustative
en témoignent les grands chefs de cuisine qui les invitent à leur table. Au quotidien, les plantes sauvages comestibles apportent de la diversité
qualitative car elles sont riches de nutriments indispensables
que
à notre santé (vitamines, oligo
éléments, protéines, etc....). Puisqu'il paraît qu'il faut manger de 5 à 2 fruits ou légumes différents chaque jour, vive la Nature généreuse qui nous donne tant de variétés. Notre corps
saura ainsi se rassasier plus vite si nous consommons plusieurs plantes sauvages au même repas
tout en profitant de leurs vertus médicinales. Mais comment les préparer ?
Il - Règles générales d'utilisation : Il - 1- Identifier les plantes comestibles :
Il faut être sûr de son identification
pour
cueillir une
espèce
afin
de
ne
pas
manger
des
plantes toxiques et de ne pas détruire des plantes rares ou protégées. En cas de doute ne pas cueillir la plante. Il faut en plus se familiariser avec les jeunes plantes (plus tendres) et
donc savoir reconnaître les plantes en rosettes ou avant floraison. L'encyclopédie vous propose
de nombreuses illustrations et des descriptifs. Vous pouvez aussi consulter des ouvrages plus scientifiques comme la Flore de l'Abbé Coste ou vulgarisateurs comme Le guide des salades
. . sauvages de l’asssociation des Ecologistes de l’Euzière (Voir la bibliographie.) il qu protégées d'espèces Dans chaque pays et département de France il existe des listes est interdit de couper, cueillir, arracher ou détruire. Il faut donc se renseigner aupres des préfectures
ou
organismes
connaître ces listes.
publics
ou
associatifs
de
protection
de
l’environnement
pour
Il - 2 - Où cueillir :
Pour récolter les plantes sauvages comestibles il faut éviter les endroits pollués : bords de route ou voies de chemin de fer, bords de champs ou vergers cultivés avec des produits chimiques, haies désherbées au pied, abord des composts ou des tas de fumier, etc. Les plantes concentrent
certains produits chimiques (nitrates, désherbants, fongicides...) qui sont nocifs à la vous avez un jardin vous pouvez favoriser les plantes sauvages en ne désherbant pas pour avoir le temps de reconnaître les rosettes des "mauvaises herbes" qui poussent semis ou en laissant des bandes inoccupées que vous travaillerez régulièrement pour
plantes tendres et de nouvelles rosettes tout au long de l’année.
santé. Si trop vite dans vos avoirides
CUISINE 1-3 - Parties à utiliser :
A ; de 16 il faut utiliser les parties tendres des plantes : rosettes de feuilles, :jeunes POUS 1585, feuilles ns S Vie ler DN e D pol it né # of , du pr nt urs on et ea fle les , ng . ar es ma s urs En nc ect on et fle bout h tige, infloresce b n e. a anc Qu iss es cro on de usses apportent des horm
de celles-ci. Les jeunes po
e. Il est à fleur, la tige à tendance à durcir et parfois à devenir amèr nt cueill la me e te on où tr an mo au pl ût aî la de go nn le bout pour co î e. On et les racines.
Il - 4 - Comment
se r—… i e aussi les fruits ufillis
cueillir :
: : v'il14 y a àê un endro it. Quand vous récoltez: des plantes dans la nature, ne | prélevez J pas tout: ce QUI 3 espèce Y S et pour les le Laissez en
Un
certain
nombre
de
pieds
venir
à graines
pour
la
ve
es
animaux s’en prochaines récoltes. Ne prenez que ce dont vous avez besoin et pas plus:| urs au réfrigérateur nourrissent aussi et cela ne sert à rien de garder des plantes plusieurs 19 car elles perdent | leur valeur nutritive : c votre Î (vous Coupez les parties des plantes qui vous sont utiles. Pour cela Cle ue est ongle en graines, sentirez si c'est tendre) ou utilisez un couteau ou des ciseaux. Si Le la plante. Coupez prélevez seulement quelques feuilles le long de la tige sans arracher Elle ourra peuf être se seulement l’inflorescence ou les fleurs si la plante a commencé à durcir. | 1 terre, cela vous ramifier et fleurir encore. Si vous n'avez pas besoin des racines eee 4 2: : z x évitera inver de salir Votre récolte et permettra à la plante de contin ga c : dans un sac plastique. Sinon Mettez les plantes dans un panier ou un récipient large plutôt que sortez les rapidement du sac pour éviter les fermentations. vérifier qu'aucune plante Lavez soigneusement les plantes et triez les attentivement pour
toxique ne s’est glissée dans votre cueillette. Il - Recettes gourmandes
liquide obtenu ajouter le même poids de sucre et remettre à chauffer pour obtenir Un LE Mettre en bouteilles et fermer à chaud. Utiliser des petites bouteilles car une fois ouvert | faut consommer
assez rapidement ces sirops. Le garder au frais après ouverture.
Le sirop peut être fait à froid en faisant infuser les plante s fraîch es dans ne rs|[anger ef : * : i la nuit. Le lendemain, c fi ltrer et ajouter au liquide le même poids de sucre. Bien He . laisser quelques jours au soleil pour bien faire fondre le sucre. Mettre en Eee Sirop de bourgeons de résineux : On peut aussi faire des sirops avec des jeunes pousses de pin ou de sapin. Dans ce cas il e mettre des couches successives de jeunes pousses et de sucre dans un bocal en fassant un peu. Fermer et laisser pendant un mois à température ambiante ou au ciel: QUO le Suere 00 entièrement fondu, filtrer et mettre en bouteilles. Jus d’herbes
:
Les jus d’herbes
se font à l’aide d’un moulin
spécial
d'extraire
qui permet
le jus des
plantes
fraîches. Cela permet de profiter de la valeur nutritive des plantes sans l'apport de fibres en quantité importante. On peut en faire pour bénéficier des vertus médicinales des plantes ou pour créer des desserts originaux.
Dans une crème dessert Lierre terrestre, Mélisse. Avec une crème dessert Vous pouvez utiliser des
.
soja à la vanille, vous pouvez ajouter des jus de Flouve odorante, Mélanger 4 de verre pour une boîte d’un quart de litre. au chocolat, aouter }4 de verre de jus de Menthe poivrée. jus d'herbes pour faire un sirop. Faire dissoudre à froid du sucre dans
le jus d'herbe ou ajouter un sirop de sucre obtenu en faisant dissoudre à chaud le sucre dans
de l'eau (1 kg de sucre pour 1 litre). Conserver au frais. Limonade : C'est une sucre.
boisson
pétillante obtenue
en faisant macérer
La plus connue est celle de fleurs de sureau |! Dans un récipient large, mettre 5 litres d'eau
avec 450
des
plantes
avec
du
citron et du
grammes
de sucre. Bien remuer
pétillante
(bière, champagne)
pour
faire dissoudre. Mettre deux citrons en rondelles et 5 corymbes de fleurs de sureau. Couvrir d'une étamine et laisser au soleil 3 jours. La limonade est prête à boire. Vous pouvez aussi la garder en bouteille. Prendre des bouteilles de bouteilles peuvent exploser sous la pression.
boisson
car les
BIBLIOGRAPHIE Bertrand B. et A.J., Les grands classiques de la cuisine sauvage au jardin, Editions de Terran Couplan
F., Encyclopédie des plantes comestibles de l’Europe, Editions Equilibres aujourd'hui
Couplan F,, Guide
nutritionnel des plantes sauvages et cultivées, Editions Delachaux
et Niestlé
Crosnier C., La cueillette des savoirs. Les usages du végétal Morvan — Bourgogne, Editions du Parc Naturel Régional du Morvan Lieutaghi P., Lieutaghi Mane
Renaux
Le livre des bonnes herbes, Editons Marabout
P., Les simples entre nature et société, Association d'études
A.,
Languedoc
Le
savoir
en
herbe.
Autrefois
la
plante
et l'enfant,
Les Ecologistes de l’Euzière, Les salades sauvages, 3ème édition
Volume 1
populaires
Editions
Les
et initiatives,
Presses
du
BIBLIOGRAPHIE LES FLORES Les flores servent à déterminer les espèces végétales. Elles n’expliquent pas le mode de vie ou les propriétés des végétaux mais elles servent uniquement à identifier les familles, genres, espèces. COSTE H, Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes, Librairie scientifique et technique Albert Blanchard, 3 tomes, 1937. Cette flore est la plus complète. Elle décrit presque toutes les espèces françaises qui sont illustrées par un croquis en noir et blanc. Toujours régulièrement rééditée, c'est la flore «scientifique» nécessaire à toux ceux qui veulent identifier facilement et exactement les espèces de la flore française.
|
És
BLAMEY Marjorie, La flore d'Europe occidentale, éditions Flammarion
AE —““
:
Cette flore en couleur comporte des illustrations de qualité remarquable permettant de reconnaître facilement les plantes. De toutes les flores illustrées en couleur actuellement disponibles, c’est la plus fiable, mais elle est incomplète. Elle ne décrit pas les espèces méditerranéennes, ni les joncacées, les cypéracées et les
graminées, ni les fougères.
JAUZEIN Philippe, Flore des champs cultivés, INRA 1995 Ouvrage exceptionnel pour la détermination des espèces adventices de culture dans toute la France, zone méditerranéenne comprise. Ouvrage particulièrement recommandé.
BLAMEY Marjorie, Toutes les fleurs de méditerranée, éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2000.
Edité dans la série «les guides du naturaliste» cet ouvrage décrit uniquement
espèces méditerranéennes. Il est rédigé par les mêmes
les
auteurs que la flore d'Europe
occidentale mais n’en a pas la même qualité. C'est le seul ouvrage propre à la flore méditerranéenne.
BLAMEY Marjorie, Guide des fleurs de montagne, éditions Delachaux et Niestlé, Paris 1996. Edité dans la série «les compagnons du naturaliste», cet ouvrage décrit les espèces des Alpes, des Pyrénées, du Jura et du Massif central. Lui aussi est de moins bonne qualité que la flore d'Europe occidentale. Il a l'avantage d'être très
complet et de se glisser facilement dans un sac à dos, de par sa petite taille.
Volume
1
VV.
2 MR IN RER MR RE2 2 BIBLIOGRAPHIE LA PHYTOSOCIOLOGIE Les ouvrages permettant d'appréhender facilement les associations de plantes sont peu nombreux. Ils sont généralement très «scientifiques» et peu accessibles aux non-initiés ; Je n’en citerai que trois qui me paraissent intéressants pour tout lecteur. BOURNÉRIAS Marcel, Guide des Groupements végétaux de la région parisienne, éditions Belin, 2001 Parfaitement illustré de photos remarquables, c'est certainement l'ouvrage le plus accessible. I est valable non seulement pour la région parisienne mais pour toute la moitié nord de la France.
RAMEAU J C, Flore forestière française, Institut pour le Développement Forestier, | D F 1989 Elle comporte trois Volumes : 1 - plaines et collines,
2 - montagnes (sauf Corse),
3 - zone méditerranéenne (à paraître). Ces ouvrages sont à la fois des flores de détermination et des ouvrages de phytosociologie. Ce sont des flores forestières et toutes les espèces ne sont pas décrites.
Les croquis sont excellents et permettent d'identifier les espèces très exactement. DELARZE
Raymond,
Nieslé, Paris 1998.
Guide
des milieux naturels de Suisse,
éditions
Delachaux
et
Cet ouvrage est intéressant pour analyser la végétation du Jura et des Alpes.
LES OUVRAGES DE BIOLOGIE Ces ouvrages
permettent de comprendre
plante, la fertilité des sols.
l’évolution des espèces, la vie de la
HALLÉ Francis, Eloge de la plante, Le Seuil, Paris 1999.
ms
La biologie de la plante est expliquée d'une manière simple. C'est un ouvrage scientifique
à lire et à regarder pour les illustrations pleines d'humour réalisées par l’auteur. RAYNAL-ROQUES
Aline, La botanique redécouverte,
BELIN-INRA 1994.
Cet ouvrage comporte toutes les bases de la botanique et de la vie de la plante.
Ouvrage récent et très clair sur l'évolution et la classification des espèces, le meilleur
édité à ce jour pour comprendre la plante. GUIGNARD
JL, Abrégé de botanique, Editions Masson,
Paris 1986.
Ouvrage classique, un peu «scientifique» sur l’évolution et la classification des espèces. Il est remarquable par son contenu mais pas toujours très accessible aux non initiés STENGEL
P., Sol interface fragile, INRA, Paris 1998
Cet ouvrage comporte des données scientifiques de découverte récente sur les
sols qui bouleversent et tordent
le cou aux idées reçues et à la politique “tout engrais".
A lire impérativement pour comprendre le fonctionnement réel des sols.
GAREL Jean-Pierre, Le goût de la vie, confession d’un ver à soie, Editions Diamentel,
Auriol 1998.
GAREL Jean-Pierre, L'horreur alimentaire, Editions Sang de la terre Paris 2001.
Volume
1
AUTRES OUVRAGES CONSULTÉS RENKMANN
PF, Grains de vie, Arthaud, Paris 1997.
BUGNON François, Nouvelle flore de Bourgogne, trois tomes, Bulletin Scientifique de Bourgogne, Edition hors série 1998.
François, Le régal végétal, Ed : équilibre aujourd'hui
COUPLAN
Louis, Les plantes fossiles, Editions Masson, Paris 1968.
EMBERGER
Pierre, Les quatre flores de France, Lechevalier Paris.
FOURNIER GAMLIN
Linda, L'évolution de la vie, Armand
Colin, Paris 1988.
GOBAT Jean-Michel, Le sol vivant, Presses Polytechniques Romandes CH 1015 Lausanne, Gérer l'environnement 1998. GUINOCHET
ET VILMORIN,
Flore de France, CNRS,
et
Universitaires
Paris 1975.
JUDD Walter, Botanique systématique, De Boeck Université, Paris 2002. KERGUELEN Michel, index synonymique faune et de la flore, MNHN Paris.
LEROY Jean-François, Paris 1993. ORMEZZANO
de la flore de France,
Secrétariat de la
Origine et évolution des plantes à fleurs, Editions Masson
& CHATEAU,
Florule raisonnée du Brionnais, Autun
1908.
PELIKAN Wilhelm, L'homme et les plantes médicinales, Trois volumes, Editions Triades, Paris 1986.
PELT Jean-Marie, La prodigieuse aventure des plantes, Fayard 1981. RAICHVARG RAVEN REEVES
Daniel, Le merveilleux dans sa banalité, Z'éditions, Nice 1990.
Peter, Biologie végétale, De Boeck Université, Paris 2000. Hubert, Poussières d'étoiles, Le Seuil
Paris 1984
THERON A, Botanique, Editions Bordas, 1964. TOMPKINS PETER, La vie secrète des plantes, Robert Lafond, Paris TOMPKINS Peter, La vie secrète du sol, Robert Lafond, Paris 1990 TOUYRE
Patricia, Le monde secret du sol, Delachaux et Niestlé, Paris 2001.
WHITE M, L'odyssée des plantes, Flammarion, Paris 1988.
INDEX DES PLANTES PAR NOMS Français Achillée millefeuille Adonis d'automne Adonis d'été Adonis écarlate Agrostide stolonifère Ail des maraîchers
Ail des vignes Alchémille commune Alchémille des champs Amarante blette Amarante couchée Amarante réfléchie Amaranthe blanche
Ambroisie à feuilles d'artémise Andryale à feuilles entières Anthyllide vulnéraire Aristoloche clematite Armoise commune Arnique de montagne, Arnica
Arroche à feuilles hastées Arroche étalée Arum d'Italie Arum maculé
Asperge
piquante q /Asp. sauvage
Asphodèle Asphodèle blanc
Aster écailleux Aubépine à deux styles
Aubépine monogyne Avoine barbue Avoine des prés Avoine élevée Avoine folle
Avoine pubescente Avoine stérile Benoîte des villes Betterave marine Bident bipenné Bident radié Bident tripartite Bleuet
Brachypode penné Brome érigé Brome mou Brome stérile
Bruyère commune, Callune Bugle rampante Camomille romaine /Anthémis noble Campanule à feuille ronde Campanule raiponce Capselle bourse à pasteur Carotte sauvage Cassis
Kerguélen
Achillea millefolium Adonis annua Adonis aestivalis Adonis flammea Agrostis stolonifera Allium oleraceum Allium vineale Alchemilla vulgaris Aphanes arvensis Amaranthus blitum Amaranthus hybridus Amaranthus retroflexus Amaranthus albus Ambrosia artemisiifolia Andryala integrifolia Anthyllis vulneraria Aristolochia clematitis Artemisia vulgaris Arnica montana Atriplex prostrata Atriplex patula Arumi italicum Arum maculatum
Alchemilla arvensis Amaranthus bliturn Amaranthus patulus Amaranthus retroflexus Amaranthus albus Ambrosia artemisiaefolia
Andryala sinvata Anthyllis vulneraria
Aristolochia clematifis Artemisia vulgaris Arnica montana
Atriplex hastata Atriplex patula
Arum italicum Arum maculatum
acutifolius microcarpus cerasifer albus
Arrhenatherum elatius Avena fatua
Arrhenaïherum elatius Avena fatua
Avenula pratensis
Avenula pubescens Avena sterilis
Geum urbanum
Beta vulgaris maritima
Aster squamatus Crataegus oxyacanthoides
Crataegus monogyna
Avena barbata
Avena pratensis
Avena pubescens Avena sterilis Geum urbanum Beta maritima
Bidens bipinnata
Kerneria bipinnata
Centaurea cyanus Brachypodium pinnatum
Bidens tripartitus Centaurea cyanus Brachypodium pinnatum
Bidens radiata Bidens tripartita Bromus Bromus Bromus Calluna
erectus hordeaceus sterilis vulgaris
Ajuga reptans Chamaemelum nobile
Campanula rotundifolia Campanula rapunculus Capsella bursa-pastoris Daucus carota Ribes nigrum
Cerfeuil des bois
Cerastium fontanum vulgare Anthriscus sylvestris Chaerophyllum aureum Carduus tenuiflorus
Volume 1
Alchemilla vulgaris
Asparagus Asphodelus Asphodelus Asphodelus
Centaurée jacée
Cerfeuil doré Chardon à petites fleurs
Achilles millefoliurm Adonis autumnalis Adonis aestivalis Adonis flamme Agrostis alba Allium oleraceur Allium vineale
Asparagus acutifolius Asphodelus aestivus Asphodelus ramosus Asphodelus albus Aster squamafus Crataegus laevigata Crataegus monogyna Avena barbata
Centaurea jacea
Céraiste aggloméré Céraiste commun
Coste
Cerastium glomeratum
Bidens radiata
Bromus erecius Bromus mollis Bromus sterilis
Calluna vulgaris
Ajuga reptans
Anthemis nobilis Campanula rotundifolia
Campanula rapunculus Capsella bursa-pastoris Daucus carota
Ribes nigrum
Centaurea jacea Cerastium glomeratum Cerastium triviale Anthriscus silvestris
Chaerophyllum aureum Carduus tenuiflorus
Français
Chardon acaule Chardon commun Chénopode blanc Chicorée sauvage Chiendent des champs Chiendent rampant Cirse des marais Cirse laineux
Clématite vigne blanche
Compagnon blanc
Compagnon rouge
Consoude officinale Coquelicot Crépide à feuilles de pissenlit Crépide fétide Crételle des prés Cumin sauvage Dactyle aggloméré Dame d'onze heures
Digitaire sanguine Digitaire vaginée Diplotaxis fausse roquette Eglantier Epervière piloselle
Epilobe à petites fleurs Epilobe à quatre angles Epilobe hirsute Erable champêtre Erodium fausse-cigüe
Euphorbe ésule
Euphorbe réveille-matin
Euphraise officinale Fétuque des prés Fétuque faux roseau
Kerguélen
Cirsium acaule Cirsium arvens Chenopodium album Cichorium intybus Elytrigia campestris
Elytrigia repens Cirsium palustre Cirsium eriophorum
Clematis vitalba Silene latifolia alba
Silene dioica
Symphytum officinale Papaver rhoeas
Crepis vesicaria taraxacifolia Crepis foetida Cynosurus cristatus
Carum carvi Dactylis glomerata Ornithogalum umbellatum Digitaria sanguinalis
Paspalum distichum Diplotaxis erucoides Rosa canina Hieracium pilosella
Epilobium parviflorum
Epilobium tetragonum Epilobium hirsutum Acer campestre Erodium cicutarium Euphorbia esula
Euphorbia helioscopia Euphrasia officinalis Festuca pratensis
Festuca arundinacea Festuca ovina Festuca rubra
Fétuque ovine Fétuque rouge Ficaire Flouve odorante
Anthoxanthum odoratum
Frêne commun Fumeterre officinal
Fraxinus excelsior Fumaria officinalis
Fougère aigle
Gaillet gratteron Gaillet mollugine, Gaillet blanc Galéopsis des champs Garance voyageuse Genêt à balais Genêt des teinturiers
Genêt poilu
Genêt sagitté Genévrier commun Géranium à feuilles rondes Géranium colombin Géranium des bois Géranium disséqué Géranium herbe à Robert
Géranium mou Gesse Gesse Gesse Grand
des prés hirsute sans feuilles plantain
Ranunculus ficaria
Pteridium aquilinum
Galium aparine
Galium mollugo Galeopsis segetum Rubia peregrina Cytisus scoparius
Genista tinctoria Genista pilosa Genista sagittalis
Juniperus communis
Geranium rotundifolium Geranium colombinum Geranium sylvaticum Geranium dissectum
Geranium robertianum Geranium molle Lathyrus pratensis Lathyrus hirsutus Lathyrus aphaca Plantago major
Coste
Cirsium acaule
Cirsium arvense
Chenopodium album Cichorium intybus Agropyrum campestre
Agropyrum repens Cirsium palustre
Cirsium eriophorum Clematis vitalba
Lychnis vespertina Lychnis diurna Symphytum officinale Papaver rhoeas Crepis taraxacifolia Crepis foetida Cynosurus cristatus Carum carvi Dactylis glomerata
Ornithogalum umbellatum
Digitaria sanguinalis Digitaria vaginata Diplotaxis erucoides Rosa canina Hieracium pilosella
# s
Epilobium parviflorum Epilobium tetragonum Epilobium hirsutum
Acer campestre
Erodium cicutarium Euphorbia esula Euphorbia helioscopia
Euphrasia officinalis
Festuca pratensis Festuca arundinacea Festuca ovina Festuca rubra Ficaria ranunculoides Anthoxanthum odoratum Pteris aquilina Fraxinus excelsior Fumaria officinalis Galium aparine
'
+
Galium mollugo Galeopsis dubia Rubia peregrina
Sarothamnus scoparius Genista tinctoria Genista pilosa
Genista sagittalis
Juniperus Geranium Geranium Geranium Geranium Geranium
communis rotundifolium colombinum silvaticum dissectum robertianum
Geranium molle Lathyrus pratensis Lathyrus hirsutus Lathyrus aphaca Plantago major
F #
Ÿ. INDEX DES PLANTES PAR NOMS FRANÇAIS français Grande bardane
Grande berce Grande gentiane Grande oseille Grande prêle Grémil des champs Gros chiendent Hélianthème commun Herbe aux chantres Houlque laineuse Houlque molle Impératoire
Jonc à fleurs aïgües Jonc commun
Jonc glauque Koëlérie crispée Koëlérie du Valais Laîche hérissée Laîche précoce
Laiteron des champs
Laiteron maraîcher Laiteron rude Lamier amplexicaule Lamier blanc Lamier pourpre Lampourde à gros fruits Lampourde épineuse Lampourde glouteron Lampsane commune Lierre commun Lin à feuilles étroites
Liseron des champs
Liseron des haies Lotier corniculé Lotier des marais Luzerne maculée Luzerne orbiculaire Luzule des champs Mâche Mâche auriculée Mâche carénée Mâche potagère Marguerite
Massette à feuilles étroites Massette à feuilles larges Matricaire camomille Matricaire inodore
Matricaire sans rayons Mauve Mauve Mélilot Mélilot Menthe Menthe
musquée sylvestre blanc officinal à feuilles rondes aquatique
Menthe des champs Menthe pouliot
Mercuriale annuelle Mercuriale vivace Millepertuis Minette
Volume 1
Kerguélen Arctium lappa
Heracleum sphondylium Gentiana lutea Rumex acetosa Equisetum telmateia Lithospermum arvense
Cynodon dactylon Helianthemum nummularium Sisymbrium officinale Holcus lanatus Holcus mollis Peucedanum ostruthium Juncus acutiflorus Juncus effusus Juncus inflexus Koeleria macrantha Koeleria vallesiana
Carex hirta Carex caryophyllea
Sonchus arvensis Sonchus oleraceus Sonchus asper Lamium amplexicaule Lamium album Lamium purpureum Xanthium orientale
Xanthium spinosum
Xanthium strumarium Lapsana communis Hedera helix
Linum bienne
Convolvulus arvensis Calystegia sepium Lotus corniculatus Lotus pedunculatus Medicago arabica Medicago orbicularis Luzula campestris Valerianella eriocarpa Valerianella rimosa Valerianella carinata
Valerianella locusta
Leucanthemum vulgare Typha angustifolia
Typha latifolia
Matricaria recutita Matricaria perforata
Matricaria discoidea Malva moschata Malva sylvestris
Melilotus albus Melilotus officinalis
Mentha suaevolens Mentha aquatica Mentha arvensis Mentha pulegium Mercurialis annua Mercurialis perennis Hypericum perforatum Medicago lupulina
Coste Lappa major
HE
ann sphondylium
Gentiana lutea Rumex acetosa
Equisetum maximum
Lithospermum arvense
Cynodon dactylon
Helianthemum vulgare Erysimum officinale Holcus lanatus Holcus mollis Peucedanum ostruthium Juncus silvaticus Juncus effusus Juncus glaucus Koeleria cristata Koeleria setacea Carex hirta Carex praecox Sonchus arvensis Sonchus oleraceus
Sonchus asper Lamium amplexicaule Lamium album Lamium purpureum
Xanthium macrocarpum
Xanthium spinosum Xanthium strumarium Lampsana communis Hedera helix Linum angustifolium Convolvulus arvensis
Convolvulus sepium Lotus corniculatus Lotus uliginosus
Medicago maculata Medicago orbicularis Luzula campestris
Valerianella eriocarpa Valerianella auricula Valerianella carinata Valerianella olitoria Leucanthemum vulgare
Typha angustifolia
Typha latifolia Matricaria chamomilla Matricaria inodora Matricaria discoidea Malva moschata
Malva silvestris
Melilotus alba Melilotus arvensis Mentha rotundifolia
Mentha aquatica Mentha arvensis
Mentha pulegium
Mercurialis Mercurialis Hypericum Medicago
annua perennis perforatum lupulina
INDEX DES PLANTES PAR NOMS FRANÇAIS Français Molinie Montie Montie Morelle
bleue de fontaine naine noire
Mouron bleu
Mouron blanc Mouron rouge Moutarde des champs Muscari à toupet
Muscari négligé Nard raide Oeillet fleur de coucou Onagre Origan commun
Ortie dioïque Ortie royale Oxalis des fontaines Oxalis pied de chèvre Pâquerette vivace
Passerage des champs Pâturin annuel
Pâturin des prés
Pâturin trivial Pensée sauvage Petite douve Petite oseille Petite pimprenelle
Phytolaque d'Amérique Picride fausse-vipérine Picride spinuleuse Pied de Lièvre Pissenlit Plantain lancéolé
Plantain moyen
Poireau des vignes Polygale commun Pomme épineuse Porcelle enracinée Potentille ansérine Potentille rampante Potentille tormentille Pourpier
Prêle des champs Prêle d'hiver
Prêle rameuse Primevère officinale Prunellier
Pulicaire dysenterique Raiponce orbiculaire Rapistre rugueux Ravenelle Ray-grass Anglais Ray-grass rigide Reine des prés Renoncule âcre
Renoncule Renoncule Renoncule Renoncule
bulbeuse des champs des marais rampante
Renoncule sarde
Kerguélen
Molinia caerulea Montia fontana Montia fontana hondrosperma Solanum nigrum Anagallis foemina Stellaria media Anagallis arvensis Sinapis arvensis Muscari comosum
Muscari neglectum Nardus stricta Silene flos-cuculi Oenothera biennis Origanum vulgare Urtica dioica
Galeopsis tetrahit Oxalis fontana Oxalis pes-caprae Bellis perennis Lepidium campestre Poa annua Poa pratensis Poa trivialis Viola tricolor
Ranunculus flammula Rumex acetosella
Sanguisorba minor
Phytolacca americana
Picris echioides
Picris hieracioides
Trifolium arvens Taraxacum officinale Plantago lanceolata
Plantago media Allium ampeloprasum
Coste
Molinia caerulea Montia rivularis Montia minor Solanum nigrum
Anagallis arvensis coerulea Stellaria media Anagallis arvensis
Sinapis arvensis
Muscari comosum
Muscari neglectum Nardus stricta Lychnis flos-cuculi Oenothera biennis Origanum vulgare Urtica dioica
Galeopsis tetrahit Oxalis stricta Oxalis pes-caprae Bellis perennis Lepidium campestre
Poa annua Poa pratensis Poa trivialis Viola tricolor Ranunculus flammula Rumex acetosella Sanguisorba minor
Phytolacca decandra Helminthia echioides Picris hieracioides
Trifolium arvense
Taraxacum officinale Plantago lanceolata
Plantago media
Datura stramonium
Allium cepa Polygala vulgaris Datura stramonium
Potentilla anserina
Potentilla anserina
Polygala vulgaris
Hypochoeris radicata Potentilla reptans
à
Hypochoeris radicata Potentilla reptans
Equisetum ramosissimum Primula veris Prunus spinosa
Potentilla tormentilla Portulaca oleracea Equisetum arvense Equisetum hiemale Equisetum ramosissimum Primula officinalis Prunus spinosa
Rapistrum rugosum
Rapistrum rugosum
Lolium rigidum
Lolium perenne Lolium rigidum Spiraea ulmaria Ranunculus acris
Potentilla erecta Portulaca oleracea Equisetum arvense
Equisetum hyemale
Pulicaria dysenterica Phyteuma orbiculare
Raphanus raphanistrum Lolium perenne
Filipendula ulmaria
Ranunculus acris Ranunculus bulbosus
Ranunculus arvensis Ranunculus paludosus Ranunculus repens Ranunculus sardous
”
Pulicaria dysenterica Phyteuma orbiculare
Raphanus raphanistrum
S
Ranunculus bulbosus
Ranunculus Ranunculus Ranunculus Ranunculus
arvensis flabellatus repens sardous Volume 1
£
INDEX DES français
Renouée à feuilles de patience Renouée bistorte
Renouée des îles Sachaline Renouée des oiseaux Renouée du Japon
Kerguélen
Polygonum Polygonum Reynoutria Polygonum
lapathifolium bistorta sachalinensis aviculare
Reynoutria japonica
Renouée du Japon - hybride Renouée persicaire Renouée poivre d’eau Réséda jaune Rhinanthe crête de coq Rhinanthe crête de coq
Reynoutria x-bohemica Polygonum persicaria Polygonum hydropiper Reseda lutea Rhinanthus angustifolius
Ronce bleue
Rubus caesius
Rhinanthe crête de coq Rhubarbe de moines Ronce commune
Ronce des bois Rumex à feuilles obtuses
Rumex crépu Rumex violon Salsifis des prés
Sauge des prés
Séneçon commun
Séneçon jacobée Sétaire glauque Sétaire pied de coq Sétaire verte
Sétaire verticillée Souci des champs Soude
Spergule des champs Torilis de Suisse
Trèfle rampant Trèfle semeur Trigonelle cornue Trigonelle de Montpellier Trisète doré Tussilage, Pas d’âne Vératre blanc Vergerette de Sumatra
Vergerette du Canada Vergerette du Cap
Véronique à feuilles de lierre Véronique de Perse
Véronique petit-chêne Verveine officinale Vesce commune Vesce cracca
Violette odorante
Vipérine commune Vulpin des champs Vulpin des prés
Volume 1
Rhinanthus alectorolophus
Rhinanthus minor Rumex pseudalpinus
Rubus ulmifolius Rubus fruticosus Rumex obtusifolius Rumex crispus Rumex pulcher Tragopogon pratensis Salvia pratensis Senecio vulgaris Senecio jacobaea Setaria pumila
Echinochloa crus-galli Setaria viridis
Setaria verticillata Calendula arvensis Salsola kali Spergula arvensis
Torilis arvensis
Trifolium repens Trifolium subterraneum
Trigonella esculenta Trigonella monspeliaca
Trisetum flavescens Tussilago farfara Veratrum album Conyza sumatrensis Conyza canadensis Conyza bonariensis Veronica hederifolia Veronica persica Veronica chamaedrys Verbena officinalis Vicia sativa Vicia cracca Viola odorata Echium vulgare Alopecurus myosuroides Alopecurus pratensis
Coste
Polygonurr lapathifolium
Polygonum bistortc
Reynoutria sachalinensis Polygonum aviculare Reynoutria japonica Reynoutria x-bohemica Polygonum persicaria Polygonum hydropiper Reseda lutea Rhinanthus major
Rhinanthus alectorolophus
Rhinanthus minor Rumex alpinus Rubus caesius Rubus ulmifolius Rubus fruticosus Rumex obtusifolius Rumex crispus
Rumex pulcher Tragopogon pratensis Salvia pratensis Senecio vulgaris Senecio jacobaea Setaria glauca Echinochloa crus-galli Setaria viridis Setaria verticillata
Calendula arvensis Salsola kali
Spergula arvensis Torilis helvetica
Trifolium repens
Trifolium subterraneum
Trigonella corniculata
Trigonella monspeliaca Trisetum flavescens Tussilago farfara Veratrum album Conyza sumaïrensis
Erigeron canadensis Conyza bonariensis Veronica hederaefolia Veronica persica Veronica chamaedrys Verbena officinalis Vicia sativa
Vicia cracca Viola odorata Echium vulgare
Alopecurus agrestis
Alopecurus pratensis
Kerguélen
Andryala integrifolia
Anthoxanthum odoratum
Anthriscus sylvestris Anthyllis vulneraria Aphanes arvensis
Arctium lappa
Aristolochia clematitis Arnica montana Arrhenatherum elatius Artemisia vulgaris Arum italicum Arum maculatum Asparagus acutifolius Asphodelus aestivus Asphodelus albus
Asphodelus ramosus
Aster squamatus
Atriplex patula
Atriplex prostrata Avena barbata Avena fatua Avena sterilis Avenula pratensis Avenula pubescens Bellis perennis Beta vulgaris maritima Bidens bipinnata Bidens radiata
Bidens tripartita Brachypodium pinnatum Bromus erectus Bromus hordeaceus Bromus sterilis Calendula arvensis Calluna vulgaris Calystegia sepium Campanula rapunculus Campanula rotundifolia
Capsella bursa-pastoris
Adonis autumnalis Adonis flammea
Agrostis alba Ajuga reptans Alchemilla vulgaris Allium cepa
Allium oleraceum Allium vineale
Alopecurus agrestis Alopecurus pratensis Amaranthus albus Amaranthus blitum Amaranthus patulus Amaranthus retroflexus Ambrosia artemisiaefolia Anagallis arvensis Anagallis arvensis coerulea Andryala sinuata Anthoxanthum odoratum Anthriscus silvestris Anthyllis vulneraria Alchemilla arvensis Lappa major Aristolochia clematitis Arnica montana Arrhenatherum elatius
Artemisia vulgaris
Arum italicum Arum maculatum
Asparagus acutifolius Asphodelus microcarpus Asphodelus albus Asphodelus cerasifer
Aster squamatus Atriplex patula Atriplex hastata Avena barbata
Avena fatua
Avena sterilis Avena pratensis
Avena pubescens
Bellis perennis Beta maritima Kerneria bipinnata Bidens radiata Bidens tripartitus Brachypodium pinnatum Bromus erectus Bromus mollis Bromus sterilis Calendula arvensis Calluna vulgaris
Convolvulus sepium Campanula rapunculus
Campanula rotundifolia
Capsella bursa-pastoris
Erable champêtre
Achillée millefeuille Adonis d'été Adonis d'automne Adonis écarlate
Agrostide stolonifère Bugle rampante
Alchémille commune
Poireau des vignes
Aïil des maraîchers Ail des vignes
Vulpin des champs Vulpin des prés
Amaranthe Amarante Amarante Amarante Ambroisie
blanche blette couchée réfléchie à feuilles d'artémise
Mouron rouge
Mouron bleu Andryale à feuilles entières Flouve odorante Cerfeuil des bois Anthyllide vulnéraire
Alchémille des champs
Grande bardane Aristoloche clématite Arnique de montagne, Arnica Avoine élevée Armoise commune Arum d'Italie Arum maculé Asperge piquante /Asp.sauvage Asphodèle Asphodèle blanc Asphodèle Aster écailleux Arroche étalée Arroche à feuilles hastées Avoine barbue Avoine folle Avoine stérile
At
Anagallis arvensis Anagallis foemina
Acer campestre Achillea millefolium Adonis aestivalis
+
Achillea millefolium Adonis aestivalis Adonis annua Adonis flammea Agrostis stolonifera Ajuga reptans Alchemilla vulgaris Allium ampeloprasum Allium oleraceum Allium vineale Alopecurus myosuroides Alopecurus pratensis Amaranthus albus Amaranthus blitum Amaranthus hybridus Amaranthus retroflexus Ambrosia artemisiifolia
Français
Avoine des prés Avoine pubescente Pâquerette vivace Betterave marine Bident bipenné Bident radié
Bident tripartite Brachypode penné Brome érigé
né
Acer campestre
Brome mou Brome stérile Souci des champs Bruyère commune, Callune Liseron des haies
Campanule raiponce Campanule à feuille ronde Capselle bourse à pasteur Volume 1
INDEX DES P Kerguélen
Coste
Carduus tenuiflorus Carex caryophyllea Carex hirta Carum carvi
Carduus tenuiflorus
Carex praecox Carex hirta Carum carvi
Centaurea cyanus Centaurea jacea
Cerastium fontanum vulgar
Cerastium glomeratum Chaerophyllum aureum
Centaurea cyanus
à
Chamaemelum nobile
Chenopodium album Cichorium intybus Cirsium acaule
Cirsium arvense
Cirsium eriophorum Cirsium palustre Clematis vitalba
Convolvulus arvensis Conyza bonariensis Conyza canadensis
Conyza sumatrensis
Crataegus laevigata Crataegus monogyna a foetida repis vesicaria
Cynodon done Cynosurus cristatus
Cytisus scoparius
Daciylis glomerata
Datura stramonium Daucus Carota
Digitaria sanguinalis Diplotaxis erucoides: Echinochloa crus-galli Echium vulgare Elytrigia campestris Elytrigia repens Epilobium hirsutum Epilobium parviflorum Epilobium tetragonum Equisetum arvense Equisetum hyemale Equisetum ramosissimum Equisetum telmateia
ifoli
Centaurea jacea Cerastium triviale Cerastium glomeratum Chaerophyllum aureum Anthemis nobilis Chenopodium album Cichorium intybus Cirsium acaule Cirsium arvense Cirsium eriophorum Cirsium palustre Clematis vitalba Convolvulus arvensis Conyza bonariensis Erigeron canadensis Conyza sumatrensis Crataegus oxyacanthoides Crataegus monogyna Crepis foetida Crepis taraxacifolia Cynodon dactylon Cynosurus cristatus
Sarothamnus scoparius Dactylis glomerata Datura stramonium
Daucus carota
Digitaria sanguinalis Diplotaxis erucoides
Echinochloa crus-galli Echium vulgare
Agropyrum campestre Agropyrum repens Epilobium hirsutum
Epilobium parviflorum Epilobium tetragonum
Equisetum arvense Equisetum hiemale
Equisetum ramosissimum
Erodium cicutarium Euphorbia esula
Equisetum maximum Erodium cicutarium Euphorbia esula
Festuca ovina Festuca pratensis Festuca rubra Filipendula ulmaria
Euphrasia officinalis Festuca arundinacea Festuca ovina Festuca pratensis Festuca rubra Spiraea ulmaria Fraxinus excelsior Fumaria officinalis Galeopsis dubia
Euphorbia helioscopia Euphrasia officinalis Festuca arundinacea
Fraxinus excelsior
Fumaria officinalis Galeopsis segetum Galeopsis tetrahit Galium aparine Galium mollugo Volume 1
Euphorbia helioscopia
Galeopsis tetrahit Galium aparine Galium mollugo
Français
Chardon à petites fleurs Laîche précoce Lafche hérissée Cumin sauvage Bleuet Centaurée jacée Céraiste commun Céraiste aggloméré Certeuil doré
romaine /Anthérnis noble Carorrille
Chenopode blanc Chicorée sauvage Chardon acaule Chardon commun Cirse laineux Cirse des marais Clématite vigne blanche Liseron des champs Vergerette du Cap Vergerette du Canada Vergerette de Sumatra
Aubépine à deux styles Aubépine monogyne Crépide fétide Crépide à feuilles de pissenlit Gros chiendent Crételle des prés Genêt à balais Dactyle aggloméré Pomme épineuse
Carotte sauvage
Digitaire sanguine
Diplotaxis fausse roquette Sétaire pied de coq Vipérine commune Chiendent des champs Chiendent rampant Epilobe hirsute Epilobe à petites fleurs Epilobe à quatre angles Prêle des champs Prêle d'hiver Prêle rameuse Grande prêle Erodium fausse-cigüe
Euphorbe ésule Euphorbe réveille-matin Euphraise officinale
Fétuque faux roseau
Fétuque ovine
Fétuque des prés Fétuque rouge Reine des prés Frêne commun
Fumeterre officinal
Galéopsis des champs
Ortie royale
Gaillet gratteron
Gaillet mollugine/Gaillet blanc
INDEX DES PLANTES PAR NOMS SCIENTIFIQUES
Genista tinctoria Gentiana lutea Geranium colombinum Geranium dissectum Geranium molle Geranium robertianum Geranium rotundifolium
Geranium sylvaticum
Genista pilosa
Genista sagittalis Genista tinctoria Gentiana Geranium Geranium Geranium Geranium
lutea colombinum dissectum molle robertianum
Geranium rotundifolium
Geum urbanum Hedera helix Helianthemum nummularium
Geranium silvaticum Geum urbanum Hedera helix Helianthemum vulgare
Holcus lanatus Holcus mollis
Holcus lanatus Holcus mollis
Heracleum sphondylium Hieracium pilosella Hypericum perforatum Hypochoeris radicata Juncus acutiflorus Juncus effusus Juncus inflexus Juniperus communis Koeleria macrantha Koeleria vallesiana Lamium album Lamium amplexicaule Lamium purpureum Lapsana communis Lathyrus aphaca Lathyrus hirsutus
Lathyrus pratensis Lepidium campestre
Leucanthemum vulgare Linum bienne
Lithospermum arvense Lolium perenne Lolium rigidum Lotus corniculatus
Lotus pedunculatus
Luzula campestris Malva moschata Malva sylvestris Matricaria discoidea
Heracleum sphondylium Hieracium pilosella Hypericum perforatum Hypochoeris radicata
Juncus silvaticus Juncus effusus Juncus glaucus Juniperus communis Koeleria cristata Koeleria setacea Lamium album
Lamium amplexicaule
Lamium purpureum Lampsana communis Lathyrus aphaca
Lathyrus hirsutus Lathyrus pratensis
Lepidium campestre Leucanthemum vulgare
Linum angustifolium
Lithospermum arvense
Lolium perenne Lolium rigidum
Lotus corniculatus Lotus uliginosus
Luzula campestris
Malva moschata Malva silvestris Matricaria discoidea Matricaria inodora Matricaria chamomilla
Genêt poilu Genêt sagitté
Genêt des teinturiers
Grande gentiane
Géranium colombin
Géranium disséqué
Géranium mou Géranium herbe à Robert Géranium à feuilles rondes Géranium des bois Benoîte des villes Lierre commun Hélianthème commun Grande berce
Epervière piloselle Houlque laineuse Houlque molle Millepertuis Porcelle enracinée
Jonc à fleurs aigües Jonc commun
Jonc glauque
Genévrier commun
Koëlérie crispée
Koèlérie du Valais Lamier blanc Lamier amplexicaule Lamier pourpre
Lampsane commune
Gesse sans feuilles
Gesse hirsute
Gesse des prés Passerage des champs Marguerite Lin à feuilles étroites
Grémil des champs Ray-grass Anglais Ray-grass rigide Lotier corniculé Lotier des marais
Luzule des champs Mauve musquée Mauve sylvestre
Melilotus albus Melilotus officinalis
Medicago orbicularis Melilotus alba Melilotus arvensis
Matricaire sans rayons Matricaire inodore Matricaire camomille Luzerne maculée Minette Luzerne orbiculaire Mélilot blanc Mélilot officinal
Mentha arvensis
Mentha arvensis
Menthe des champs
Motricaria perforata
Matricaria recutita Medicago arabica
Medicago lupulina Medicago orbicularis
Mentha aquatica
Mentha pulegium
Mentha suaevolens Mercurialis annua
Mercurialis perennis Molinia caerulea Montia fontana
Medicago maculata Medicago lupulina
Mentha aquatica
Mentha pulegium
Mentha rotundifolia Mercurialis annua
Mercurialis perennis Molinia caerulea Montia rivularis
ax
Genista pilosa Genista sagittalis
Français
Coste
€
Kerguélen
Menthe aquatique Menthe pouliot
Menthe à feuilles rondes Mercuriale annuelle Mercuriale vivace Molinie bleue Montie de fontaine
Volume 1
Q
INDEX DES PLANTES PAR NOMS Kerguélen Montia fontana chondrosperma
Muscari cCOMosuM Muscari neglectum
Nardus stricta Oenothera biennis Origanum vulgare
Ornithogalum umbellatum
oxalis fontana
Oxalis pes-caprae
Papaver rhoeas
Paspalum distichum
Peucedanum ostruthium Phyteuma orbiculare |
Phytolacca americana Picris echioides Picris hieracioides
Plantago lanceolata Plantago major Plantago media Poa annua Poa pratensis
Poa trivialis
Polygala vulgaris
Polygonum Polygonum Polygonum Polygonum
|
aviculare bistorta hydropiper lapathifolium
Polygonum persicaria
Portulaca oleracea Potentilla anserina Potentilla erecta
Potentilla reptans Primula veris Prunus spinosa Pteridium aquilinum
Pulicaria dysenterica Ranunculus acris Ranunculus arvensis Ranunculus bulbosus Ranuneulus ficaria
Ranunculus flammula
Ranunculus paludosus
it
Ranunculus Ranunculus Raphanus Rapistrum
repens sardous raphanistrum rugosum
Reseda lutea Reynoutria japonica Reynoutria sachalinensis Reynoutria x-bohemica Rhinanthus aangustifolius
Rhinanthus alectorolophus Rhinanthus minor Ribes nigrum Rosa canina
Rubia peregrina Rubus caesius Rubus fruticosus Rubus ulmifolius
Volume 1
CIENT
Français
Coste Montia minor Muscari comosum Muscari neglectum Nardus stricta Oenothera biennis Origanum vulgare Ornithogalum umbellatum Oxalis stricta Oxalis pes-caprae Papaver rhoeas Digitaria vaginata Peucedanum ostruthium Phyteuma orbiculare Phytolacca decandra
Helminthia echioides Picris hieracioides Plantago lanceolata
Monitie nainé Muscari à toupet Muscari négligé
Nard raide
Onagre Origan commun
Dame d'onze heures Oxalis des fontaines Oxalis pied de chèvre Coquelicot Digitaire vaginée Impératoire Raiponce orbiculaire Phytolaque d'Amérique Picride fausse-vipérine Picride spinuleuse Plantain lancéolé
Plantago major Plantago media
Grand plantain Plantain moyen
Poa pratensis
Päturin des prés
Polygonum aviculare
Polygale commun Renouée des oiseaux
Poa annua
Pâturin annuel
Poa trivialis Polygala vulgaris
Päturin trivial
Polygonum bistorta
Renouée bistorte
Polygonum hydropiper Polygonum lapathifolium Polygonum persicaria Portulaca Potentilla Potentilla Potentilla
oleracea anserina tormentilla reptans
Primula officinalis
Renouée poivre d'eau Renouée à feuilles de patience Renouée persicaire Pourpier Potentille ansérine Potentille tormentille
Potentille rampante Primevère officinale
Prunus spinosa Pteris aquilina
Prunellier Fougère aigle
Ranunculus acris Ranunculus arvensis Ranunculus bulbosus Ficaria ranunculoides Ranunculus flammula Ranunculus flabellatus Ranunculus repens Ranunculus sardous Raphanus raphanistrum
Renoncule âcre
Pulicaria dysenterica
Rapistrum rugosum
Reseda lutea Reynoutria japonica
Reynoutria sachalinensis
Reynoutria x-bohemica Rhinanthus major Rhinanthus alectorolophus Rhinanthus minor Ribes nigrum Rosa canina Rubia peregrina Rubus caesius Rubus fruticosus Rubus ulmifolius
Pulicaire dysenterique Renoncule des champs Renoncule bulbeuse Ficaire Petite douve Renoncule des marais Renoncule rampante Renoncule sarde Ravenelle
Rapistre rugueux Réséda jaune
Renouée du Japon
Renouée des îles Sachaline
Renouée du Japon-hybride
Rhinanthe crête de coq
Rhinanthe crête de coq Rhinanthe crête de coq Cassis Eglantier Garance voyageuse
Ronce bleue Ronce des bois
Ronce commune
IS SCIENTIFIQUES Rumex acetosella Rumex crispus
Rumex obtusifolius
Rumex pseudalpinus Rumex pulcher Salsola kali Salvia pratensis Sanguisorba minor Senecio jacobaea Senecio vulgaris Setaria pumila
Setaria verticillata Setaria viridis Silene dioica Silene flos-cuculi Silene latifolia alba Sinapis arvensis Sisymbrium officinale
Solanum nigrum
Sonchus arvensis
Sonchus asper
Sonchus oleraceus
Spergula arvensis Stellaria media
Symphytum officinale
Taraxacum officinale Torilis arvensis Tragopogon pratensis Trifolium repens Trifolium subterraneum Trigonella esculenta
Trigonella monspeliaca Trisetum flavescens
Tussilago farfara Typha angustifolia Typha latifolia
Urtica dioica Valerianella carinata
Valerianella eriocarpa
Valerianella locusta Valerianella rimosa Veratrum album Verbena officinalis
Veronica chamaedrys
Veronica hederifolia Veronica persica Vicia cracca Vicia sativa Viola odorata
Viola tricolor
Xanthium orientale
Xanthium spinosum
Xanthium strumarium
Rumex acetosa Rumex acetosella Rumex crispus Rumex obtusifolius Rumex alpinus Rumex pulcher Salsola kali Salvia pratensis Sanguisorba minor Senecio jacobaea Senecio vulgaris
Setaria glauca Setaria verticillata Setaria viridis Lychnis diurna Lychnis flos-cuculi Lychnis vespertina Sinapis arvensis Erysimum officinale
Français
Grande oseille Petite oseille Rumex crépu Rumex à feuilles obtuses Rhubarbe de moines Rumex violon Soude Sauge des prés Petite pimprenelle Séneçon jacobée Séneçon commun Sétaire glauque
Sétaire verticillée
Sétaire verte Compagnon rouge Oeillet fleur de coucou Compagnon blanc
Moutarde des champs Herbe aux chantres
Solanum nigrum
Morelle noire
Sonchus oleraceus
Laiteron rude Laiteron maraîcher
Sonchus arvensis Sonchus asper
Laiteron des champs
Spergula arvensis Stellaria media Symphytum officinale Taraxacum officinale
Spergule des champs Mouron blanc
Trifolium repens Trifolium subterraneum Trigonella corniculata Trigonella monspeliaca Trisetum flavescens Tussilago farfara Typha angustifolia Typha latifolia Urtica dioica
Trèfle rampant
Torilis helvetica Tragopogon pratensis
Valerianella carinata Valerianella eriocarpa Valerianella olitoria Valerianella auricula Veratrum album
Verbena officinalis
Veronica chamaedrys Veronica hederaefolia Veronica persica Vicia cracca Vicia sativa Viola odorata Viola tricolor Xanthium macrocarpum Xanthium spinosum Xanthium strumarium
Consoude officinale Pissenlit
Torilis de Suisse
Salsifis des prés
Trèfle semeur Trigonelle cornue
Trigonelle de Montpellier
Trisète dorée Tussilage, Pas d'âne Massette à feuilles étroites Massette à feuilles larges Ortie dioïque Mâche carénée
Mâche Mâche potagère Mâche auriculée
Vératre blanc Verveine officinale
Véronique petit-chêne Véronique à feuilles de lierre Véronique de Perse Vesce cracca Vesce commune Violette odorante Pensée sauvage
“+
Rumex acetosa
Coste
Lampourde à gros fruits Lampourde épineuse Lampourde glouteron «
Kerguélen
°
FR
2
REMERCIEMENTS La palme revient tout d'abord
à notre infographiste Eric ZADROZNY
qui malgré
difficultés techniques de tous ordres, a réussi un travail remarquable.
les
nous faut également souligner le travail de numérisation des photos et de gestion des
problèmes informatiques de Jean-Pierre MARTINEZ. La première
et les corrections
relecture
judicieuses proposées
par Géraldine
GARNIER
nous ont été indispensables et nous lui en sommes très reconnaissants. Merci
aux
divers
services
parfois difficilement
Françoise ARMAND de cuisine des
rendus
par
Noëlle
GONON
pour
relire
mes
manuscrits
lisibles et les saisir à l'ordinateur.
nous a apporté également les indispensables et agréables recettes
plantes
sauvages
Nous remercions Miguel précieuse collaboration.
NEAU
qui vont réjouir nos palais.
qui a pris le train en marche
et nous a apporté
sa
Un grand merci à Fabienne MAIRE, présente tout au long de ce travail.
Lionel BUNGE
de ce livre. | | || ;
Enfin,
nous
par son soutien matériel et moral a participé également à la sortie
sommes
reconnaissants
aux
personnes,
organismes
ou
associations
qui
a
depuis vingt cinq ans déjà, apportent des informations et des données scientifiques ou
nous soutiennent dans nos recherches par leur aide matérielle et morale. ARDOUVIN D., AUBRY FE, BELHASEN B., BERTHELOT J.F., BERTHET B., BOULLET V., CASTILLE C., CHABARD D, CHABER L, CHAUD D., CONCHE V., DOUCET A., DUBRAY M., ESCRIVA C., FINE J.L., GAILLOT H., GAREL JP, GERBRANDA W., GUILLEMINOT M., HENRY J.Y., LANGIAUX J. et M., LE FLOCH E,, LEGAY H,, LEMEL C, LIERDEMAN E., MARMORAT J. et M.C., MERLE G., MEYER S., MOUCOT C., PACAUD G., PASSARD P, PETIT J.L, POUSSIN R., PRADINES O©., RAQUIN L., REAUT A, REINA S., REVERSAT J., REY J.L., RIMAN K., RODE À., ROTH B., ROUSSE D., SUPIOT N., SUZOR D. et M., THEVENIN T., TOUZERY M., TRESVAUX A.
Les organismes ou associations qui ont mis à notre disposition leur bibliothèque nous ont également rendu un immense service, ainsi que celles qui nous ont aimablement accueilli : Association La Physiophyle, la Société d'Histoire Naturelle d’Autun, le Muséum d'Histoire Naturelle d’Autun, le Conservatoire Botanique National du Massif Central, le Conservatoire Botanique National de Porquerolles, le CFPPA de Montmorot, l'association La Pensée Sauvage.
Nous
n'oublions
Emile CHATEAU, la matière.
Suzanne
MICHON
pas
les
moteurs
Q. ORMEZZANO
de
ceïte
recherche
sur
et le Docteur X. GILLOT,
fondatrice de l’'ECOLE D'AGROBIOLOGIE
les
plantes,
les pionniers en
DE BEAUJEU,
qui nous a hélas quittés, est sans aucun doute la personne vers qui va notre
plus vive reconnaissance, réalisée et enseignée.
Volume
1
c'est grâce à elle que cette recherche a pu être
La
Achevé d'imprimer sur les presses de l'imprimerie CHIRAT à Saint Just La Pendue (France) en juillet 2007 - N°5860
ISBN : 2-9519258-4-0 Dépôt légal : 3 {" trimestre 2007 Communauté d'Agglomération MARNE et GONDOIRE Domaine de Rentilly (77)
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originale et passionnante à déguster sans LCR
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Ducerf,
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son
botaniste temps
de
terrain
entre
depuis
la réalisation
CUE He
1979,
ancien
de diagnostics
paysan,
partage
de sol, différentes
expertises botaniques sur toute la France et la formation pour un large public. | Iest l’auteur de l'ouvrage "Les plantes bio-indicatrices : guide de diagnostic des sols", premier ouvrage présentant cette vision innovante, aujourd’hui épuisé. AU EPA
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FN. ISBN 2-9519258-4-0
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